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Machines synchrones

Gérard-André CAPOLINO

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• 1
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Machine à pôles lisses Concept (machine à 2 pôles)

• Le stator est un circuit Stator


A C
magnétique circulaire
encoché Encoches
• Un bobinage triphasé est B et bobines
placé dans les encoches A -
C
• Le rotor est également un +
+
circuit magnétique N S
circulaire Rotor avec
bobinage continu C
• Un enroulement continu - A
multi-polaire est placé B -
dans des encoches au B +
rotor

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• 2
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Machine à pôles saillants • Concept (machine à 2 pôles)

• Le stator a un circuit magnétique B- C+


encoché avec un bobinage
N
triphasé
• Le rotor a des pôles saillants A+ A-
• Un courant continu alimente le
rotor à travers des bagues et des S
balais B+
C-
• Le nombre de pôles varie de 2 à
128 ou plus

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• 3
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Carcasse et conduit
de refroidissement
Stator Rotor

Arbre

Roulement
à billes Bobinage rotor
Bobinage stator
Connections

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• 4
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Construction Construction

• La figure montre le circuit


magnétique avec le bobinage
• Le bobinage consiste en des barres
de cuivre isolé avec du mica et de la
résine epoxy
• Les conducteurs sont maintenus par
des cales d’acier encoches
vides
• Dans les machines de grande
dimension le stator est refroidi par Bobines
du liquide isolées

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• 5
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Stator
• Circuit magnétique
avec encoches
• Carcasse d’acier

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• 6
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Circuit magnétique

Détails du stator Bobine


• Les bobines sont Encoches
placées dans des
encoches

• Ces bobines sont


connectées entre elles
pour former l’induit

Tête de bobine

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• 7
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Rotor à pôles lisses
• Les pôles lisses sont
utilisés pour les grandes
vitesses (1500t/min,
Encochage sur le pôle
3000t/min)
• Une pièce d’acier forgée
est placée sur l’arbre
avec des encoches
fraisées et des barres de
cuivre isolées comme
conducteurs
• Les encoches sont Encoche
fermées par des cales de
ventilation
pour maintenir les
conducteurs

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• 8
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Encochage sur le pôle


Rotor à
pôles lisses

Encoche
de
ventilation

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• 9
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Tête Anneau
Détails du rotor Isolant de
bobine
de
maintien

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Rotor à pôles lisses

Anneau d’acier

Arbre

Encoches

Bornes de l’alimentation continue

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Construction (rotor à pôles Rotor à pôles saillants


Pôle
saillants) Commutateur
Pale
• Les pôles sont solidaires de l’arbre Excitatrice N

• Chaque pôle possède un


enroulement à courant continu S
connecté aux bagues
N
• Une source continue alimente des
balais qui frottent sur les bagues Fin de bobine
Ventilateur Bagues

• Un ventilateur est monté sur l’arbre


pour refroidir l’ensemble stator-rotor Commande Diodes

Excitatrice

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Construction • Construction
Bobinages
inducteur
• Les alternateurs de forte Pôles inducteur
puissance à basse vitesse ont Support
de nombreuses paires de pôles Bagues

• Ces alternateurs sont souvent


verticaux
• La figure montre un rotor
d’alternateur horizontal avec
ses pôles, sa cage
d’amortisseurs et ses bagues Cage d’écureuil

pour amener le courant


inducteur

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Fonctionnement
(2 pôles)
Fonctionnement

• Le rotor est alimenté par un courant Flux Φ f


continu If qui génère le flux Φf ns
B- C+
• Le rotor est entraîné par une turbine
à vitesse constante ns N

A+ A-
• Le champ tournant induit une
tension dans les enroulements du
stator S

C- B+
• La fréquence de cette tension
induite dépend de la vitesse de
rotation
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• Fonctionnement
• La relation fréquence-vitesse est : f = (p / 2) (ns / 60) = p ns / 120
p est le nombre de pôles

• Pour 50Hz la vitesse de rotation est 3000 t/min pour 2 pôles, 1500
t/min pour 4 pôles, 1000 t/min pour 6 pôles ....
• La valeur efficace de la tension induite est :

Ea n = Erms 0o Ebn = Erms - 120o


Ec n = Erms - 240o
• avec :
Erms = (kw ω Na Φf )/ 2 = 4.44 kw f Na Φf
kw = 0.85 à 0.95 est le coefficient de bobinage

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Fonctionnement Fonctionnement (2 pôles)


• A vide la tension induite est
égale à la tension de sortie Flux
ns
• En charge, la tension induite inducteur
donne un courant de charge Ia B- C+ Φf
• Le courant de charge produit un
flux Φar qui réduit le flux
N

inducteur (réaction d’induit) A+ A-


• Le flux induit a une amplitude
constante et tourne à la vitesse S
synchrone avec le flux inducteur Flux induit
C- B+ Φar

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Fonctionnement
• Fonctionnement (2 pôles)
• Le flux induit donne une tension Es
dans les enroulements du stator
ns Flux Φ f

• Cette tension est soustraite de la B- C+


tension induite en terme de phaseur
N
: Vt = Ef - Es
A+ A-
• La tension Es peut être représentée
par une réactance d’induit fois le S
courant de sortie : Flux induit
Es = Ia j X ar C- B+ Φar

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Fonctionnement

• La réactance est :
Φar Na = Lar Ia Lar = Φar Na / Ia

Xar = ω Lar = ω (Φ
Φar Na / Ia)

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Fonctionnement
• La tension aux bornes est :
V t = E f - E s = E f - I a j X ar

• Le schéma équivalent est une source de tension Ef en série avec une


réactance Xar
• L’enroulement statorique possède en plus une résistance et une
réactance de fuite x fuite

• Xar + x fuite est appelée réactance synchrone X syn

• La valeur de cette réactance est souvent supérieure à 1 pu

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Fonctionnement
• La réactance synchrone est donnée en % Xsyn. Sa valeur en ohm est :
Xsyn = Xsyn_pu ( V2/S)
où : V and S sont la tesion nominale et la puissance apparente
nominale de la machine

• Schéma équivalent : V t = E f - I a j X syn


jXsyn Rs
Ef

Ef Ia δ
Vt
φ Vt
I Ia Xsyn
Ia Rs

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Fonctionnement
Application numérique
• Un alternateur triphasé 4 pôles 50Hz a une puissance apparente
nominale de 250 MVA, sa tension nominale est 24 kV, la réactance
synchrone est : 125%

• Calculer la réactance synchrone en ohm

• Calculer le courant nominal et la tension de ligne en sortie

• Donner le schéma équivalent

• Calculer la tension induite Ef en charge nominale avec un facteur de


puissance fp = 0.8 AR

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Fonctionnement
Application numérique
• La réactance synchrone est :
Xsyn = xsyn ( V2/S )=1.25 ( 242 / 250 ) Xsyn = 2.88 ohm.
• La tension de ligne en sortie est :
Etn = 24 kV / 3 = 13.85 kV.

• Déphasage : φ = acos (pf) = 36.87o.

• Courant :
I = 250MVA / ( 3 24)= 6.01kA I = 6.01 -36.87o kA

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Fonctionnement
Application numérique • Calcul de la tension induite à charge
nominale fp = 0.8 AR

• Schéma équivalent :
E f n = 13860 + j2.88 *6010 -36.87o

jXsy= j2.88 ohm E f n = 29589 20.54o V

• Rapport de tension :
Efn 29589 / 13860 = 2.13
Etn=13.86 kV
• Vitesse :
p=4 f = 50 Hz
Ia=6.01 -36.87o kA ns = 120 f / p = (120 * 50) / 4
ns = 1500 t/min

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Machine à pôles lisses Axe magnétique phase A


• Pour le calcul de la tension induite, Θm= 00
la machine est simplifiée

• Pour le stator, chaque phase est B- C+


représentée par un enroulement
N
• Pour le rotor, il y a un seul Φ
enroulement
A+ A-
• L’enroulement rotor est alimenté par S
un courant continu I f et il a N f spires
qui génèrent un flux Φ C- B+

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Machine à pôles lisses: flux généré


Axe magnétique du rotor

• Le flux généré par le rotor est Θm= 0ο


constant le long de l’entrefer et il est
calculé par le théorème d’Ampère B- C+

I f ⋅ N f = ∫ H f ⋅ dl = 2 ⋅ gH f
N

I ⋅ Nf A+ A-
Bf = µo ⋅ Hf = µo f S
2⋅g
• La partie supérieure des lignes de C- B+
champ sort alors que la partie
inférieure entre dans le rotor.
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• La distribution de densité de flux B sur


la surface périphérique du rotor est 1.5
rectangulaire
1
• La forme rectangulaire est approchée Bm θm 0.5
par une série de Fourier 0
B θm
• On considère seulement le 0.5
fondamental qui a la forme suivante : 1
1.5
0 90 180 270 360
4 I ⋅ Nf
B fo = B f cos Θ m = µo f cos Θ m θm
π 2⋅g
• Le fondamental Bf0 a une distribution
sinusoïdale qu’il est possible de
reconstituer par la distribution des
bobinages

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• 26
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• Le flux rotorique tourne à la vitesse Θ


angulaire ω Θm
• La densité de flux est à : Θ m = ω t B- C+

B m (Θ m , t ) = B f cos (Θ m − Θ ) N

A+ A-
S
• Le flux entre A+et A- est l’intégrale
de la densité de flux B entre -π/2
B+
et +π/2. C-

• Le flux dépend de la position


rotorique

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Le flux est maximum pour Le flux est nul pour
Θ = 00 Θ = +/-900.

Axe magnétique Axe magnétique


de la phase
Θm= 00
de la phase Θm= 900
A A

B- C+ B- C+

N
N

A+ A- A+ S A-
S

C- B+ C- B+

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• 28
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• Le flux de la bobine A+- A- est :


π
4 2 4
φ fA = B f ∫ cos(Θ m − Θ ) L r dΘ = B f L 2r cos ( Θ m )
π −π π
2

• Le flux maximum est :


4 4 Nf If
φ f A max = Bf L D = LD
π π 2g

• où : r est le rayon du rotor, L longueur de fer, Nf nombre de spires au


rotor, If courant inducteur, ns est la vitesse synchrone
ωω = 2 π p ns / 120 Θm = ω t

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Tension induite au stator (machine à pôles lisses)


• La tension induite dans la phase A est :

dφ f A
= N A [ φ fA max cos(ωt )] = N A  B f L D cos (ω t ) =
d d 4 
E fA = N A
dt dt dt  π 
4 µo Nf If
− NA L D ⋅ ω ⋅ sin (ω ⋅ t ) = − N A ω φ fA max sin s (ω ⋅ t )
π 2g
• La tension induite est : ω ⋅ NA ⋅ φ fA max
E fA = = 4.44 ⋅ f ⋅ NA ⋅ ⋅ φ fA max
2
• Pour des enroulements statoriques distribués la tension doit être
multipliée par le facteur de bobinage kw = 0.85 à 0.95

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• 30
Machines synchrones
• Etapes pour le calcul de la tension induite :

µo Nf If
• Induction par pôle Bf =
2g
4
• Flux par pôle Φ fA max = Bf L D
π
ω ⋅ N A ⋅ φ fA max
• Tension induite E fA = =
2
4.44 ⋅ f ⋅ N A⋅ ⋅ φ fA max

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• 31
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Flux généré par le courant de
charge
ΦA(t) = Φmax sin(ωt)
• Le flux généré dans la phase A
est : Axe magnétique
phase A
ΦA(t) = Φmax sin(ωt) B-
• C’est un flux à valeur moyenne
A+ C+
nulle
• La direction du flux est N S
perpendiculaire à l’enroulement
de la phase A C- A-
• Le module du vecteur flux est
(pour ω t = 30 o) : B+
ΦA (t) = 1 sin(30
30 o) = 0.5

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• 32
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Flux généré par le courant de
charge
• Le flux généré dans la phase B ΦB (t) = Φmax sin(ω t -120o)
est : Axe magnétique
ΦB (t) = Φmax sin(ωωt -120 o) phase B
• C’est un flux à valeur moyenne B-
nulle
• La direction du flux est A+ C+
perpendiculaire à l’enroulement
de la phase B N S

• Le module du vecteur flux est C- A-


(pour ω t = 30 o) :
ΦB (t) = 1 sin(30 -120o) = -1 B+

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• 33
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Flux généré par le courant de


charge ΦC (t) = Φmax sin(ω t -240o)
• Le flux généré dans la phase C Axe magnétique
est :
phase C
ΦC (t) = Φmax sin(ω ωt-240o) B-
• C’est un flux à valeur moyenne
A+ C+
nulle
• La direction du flux est N S
perpendiculaire à l’enroulement
de la phase C C- A-
• Le module du vecteur flux est
(pour ω t = 30 o) : B+
Φ C (t) = 1 sin(30 -240o) = 0.5

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• 34
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Flux généré par le courant de
charge
-90
• Le flux total est la somme des 3 Φb=sin (30o - 120o) = -1 150
vecteurs :
Φc=sin (30o - 240o) = 0.5
Φ (t) = Φa(t) + Φb(t) + Φc(t)
B-
A+
C+
• La figure montre les 3
composantes pour ωt = 300 et Φ N S
Φmax = 1 C-
• Le flux résultant a une amplitude A-
de 1.5 fois le flux par pôle Φa=sin(30o)=0.5
B+

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• 35
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Flux généré par le


courant de charge
Φb=sin(60o - 120o)= - 0.866 - 180
• La figure montre les 3 Φc=sin(60o - 240o) = 0
composantes pour ωt =
600 et Φmax =1 B-
• Le flux résultant a une A+
amplitude de 1.5 fois le flux C+
par pôle S
N

C-
A-
Φ B+

Machines synchrones Φa=sin(60o)=0.866


• 36
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Flux généré par le courant de


charge
ωt = 30 o
ωt = 60o
Φc= sin (60o - 240o) = 0
Φb= sin (30o- 120o) = -1
Φc= sin (30o- 240o) = 0.5 Φb=sin (60o- 120o) = -0.866

B- B-
A+ A+
C+ C+

Φ
C- A-
C- A-
Φa= sin(30o) = 0.5
B+
Φ B+

Φa= sin(60o) = 0.866

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• 37
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Flux généré par le courant de charge


• La comparaison des 2 figures montre que :

– L’amplitude du flux est la même sur chaque figure, mais


l’angle avance de 300
– Les trois courants de phase produisent un champ tournant
– L’amplitude du flux résultant est consntant et égale à 3/2
l’amplitude du flux par pôle
– La vitesse de rotation du flux est la vitesse synchrone

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• 38
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Flux généré par le courant de charge

• Le courant de la phase A génère une fmm (force magnétomotrice)


dans l’entrefer :

– fmmA = IA N cos Θm = I N cos ωt cos Θm

• Pour les phases B et C :

– fmmB = IB N cos (Θm-120) = I N cos (ωt - 120) cos (Θm-120)

– fmmC = IC N cos (Θm-240) = I N cos (ωt - 240) cos (Θm-240)

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• 39
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Flux généré par le courant de charge

• La fmm totale est la somme des trois fmm des phases a, b, et c :


fmm = fmmA + fmmB + fmmC

• L’expression simplifiée devient :


fmm (t) = (3/2) fmmmax sin (Θ - ωt ) .

• La fmm pour des enroulements concentrés est : fmmmax = I N

• La fmm pour des enroulements distribués est : fmmmax = 2 I N / π

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• 40
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Flux généré par le courant de charge :


• La fmm générée par les trois courants de phase est :
fmm (t) = (3 /2) fmmmax sin (Θm - ωt )
.
• Cette équation montre que la fmm résultante est la projection du
vecteur (3/2) fmmmax sur l’axe des Θm
à tout instant Axe magnétique
3 / 2 IN
Θm
• L’équation décrit un fmm tournante ωt
qui produit un flux tournant

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• 41
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• Flux généré par le courant


de charge : Axe magnétique phase A
• Une phase génère un flux
représenté par le vecteur ΦA
• Le flux rotorique est constant B- C+
sur l’entrefer et il est calculé par
le théorème d’Ampère
N

I A ⋅ N A = ∫ H A dl = 2 g H A A+ A-
S

IA ⋅ N A B+
BA = µ o ⋅ H A = µ o C-
2⋅g

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• 42
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• Le flux généré dans la phase A est l’intégrale de la densité


de flux
π
4 2 4 4
ΦA = B A ∫ cos Θ m L r d Θ m = B A L 2r = B A L D
π −
π π π
2

• L est la longueur, r est le rayon et D = 2r est le diamètre de la


machine
• Si le courant de phase est sinusoïdal, le flux sera sinusoïdal :

4 4 I ⋅ NA
ΦA = B A L D sin( ω t ) = µ o L D sin( ω t ) = Φ A max sin( ω t )
π π g
4
Φ A max = BA L D
π
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• Les phases B et C génèrent un flux alternatif à valuer moyenne
nulle
• Ces deux flux sont déphasées de 120o et de 240o
respectivement par rapport à celui de la phase A
• La somme des 3 flux donne un flux tournant d’amplitude 1,5 fois
l’amplitude de chaque flux

• L’amplitude du flux tournant est :


3 3 4 3 4 I ⋅ NA
Φ phase max = Φ A max = B A LD = µo LD
2 2 π 2 π g

• L longueur de la machine, D diamètre, I courant de charge, NA


nombre de spires par phase, g entrefer

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• 44
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• Ce flux est représenté par une inductance équivalente d’induit


en utilisant l’équation suivante :

N Φ phase max
N Φ phase max = L armature I and L armature =
I
• L’induit a une inductance de fuite. La somme de l’inductance de
fuite et de l’inductance d’induit donne l’inductance synchrone.
Toutefois, l’inductance de fuite est souvent négligée :

N A Φ phase max
X synch = ω L synch = ω (L armature + L leakage ) = ω + ω L leakage
I
N A Φ phase max 3 4 N
X synch ≈ ω ≈ω µo A L D
I 2 π g
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• 45
Machines synchrones
Etapes de calcul de la réactance synchrone:
Calculer µo N A I A
BA =
• Induction sous chaque pôle 2g
4
Φ fA max = B A L D
• Flux maximum embrassé par la π
phase A
34
Φ phase max = BA L D
• Flux triphasé équivalent 2π

N A Φ phase max
• Réactance synchrone X synch = ω
IA

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• 46
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Angle de charge pour une machine à pôles lisses

• Une machine synchrone est connectée à un réseau électrique sous


tension constante et en régime permanent

• La tension aux bornes du stator de la machine est maintenue constante


par la régulation de tension (courant inducteur)

• La vitesse de l’arbre est constante et elle est déterminée à partir de la


fréquence du réseau et du nombre de pôles de la machine synchrone

• Une augmentation de la puissance mécanique sur l’arbre accroit le


couple. Calculer les variations de la puissance de sortie en fonction de
la puissance d’entrée

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• 47
Machines synchrones
Angle de charge pour une machine à pôles lisses
.
• Le réseau est représenté par une source de tension et une réactance
équivalente série. Un réseau de forte puissance a une réactance
interne faible, donc Xe = 0 et Ven = Vt n. Le circuit équivalent est :

Générateur Générateur jXs Xe=0 Réseau

Ia
Efn δ Vtn 0 Ven
Réseau
Bus

• En utilisant le circuit équivalent, il vient :


Ia = (Efn δ - Ve n ) / j Xs = (Efn e jδ - Vt n ) / j Xs

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• 48
Machines synchrones
Angle de charge pour une machine à pôles lisses
• La puissance complexe délivrée par le générateur est :
S = P + jQ = 3 Vt n Ι* = 3 Vt n [(Efn + δ - Vt n) / jXs]*

• Après simplification, il vient :

E fn ⋅ Vtn  E fn Vtn Vtn2 


S=3 ⋅ sin δ + j ⋅ 3 ⋅  ⋅ cos δ − 
Xs  X s X s 

Générateur jXs Xe = 0 Réseau


Générateur
Ia
Efn δ Vtn 0 Ven = Vtn
Réseau
Bus

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• 49
Machines synchrones
Angle de charge pour une machine à pôles lisses
• Les puissances active et réactive sont :
E ⋅V
P = 3 fn tn ⋅ sin δ
Xs
 E fn Vtn Vtn2 
Q = j ⋅ 3⋅  ⋅ cos δ − 
 X s X s 

• La puissance active est maximum pour δ = 900.

• Le couple maximum est :


Tmax = Pmax / ω

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• 50
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Angle de charge pour une machine à pôles lisses
• La courbe P(δ) montre que la
croissance de la puissance entraîne la Pmax
croissance de l’angle interne δ 100

• La puissance est maximum pour δ =90o


80
• Un croissance au delà de δ =90o
60
entraîne une perte de synchronisme P( δ )
(fort courant et contraintes mécaniques) 40

• L’angle interne δ correspond à l’angle


20
entre le flux inducteur et le flux généré
par le champ tournant statorique 0
0 30 60 90 120 150 180
δ

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• 51
Machines synchrones
Angle de charge pour une machine à pôles lisses
• L’angle δ, appelé angle interne,
correspond à une commande Pmax
de puissance 100

80
• La puissance maximum est la
Limite de sécurité
limite de stabilité statique du 60
système P( δ )
40

• Un fonctionnement sûr 20
nécessite une réserve de
0
puissance de 15% à 20% de la 0 30 60 90 120 150 180
puissance nominale δ

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• 52
Machines synchrones
Fonctionnement dans un réseau électrique

• Dans un réseau interconnecté plusieurs centaines de générateurs


fonctionnent en parallèle

• Chaque générateur fonctionne à la même vitesse

• L’augmentation de la charge est obtenue par accroissement de la


puissance d’entrée qui augmente l’angle interne δ. La vitesse reste
constante

• L’angle interne doit être inférieur à 90°. La charge doi t être de 20% à
30% inférieure à son maximum (δ = 90o)

• La puissance réactive est régulée à partir du courant inducteur qui fait


varier la tension induite
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• 53
Machines synchrones
Fonctionnement dans un réseau électrique
• Quand la tension induite est :
– plus grande que la tension du réseau, le générateur produit de la
puissance réactive (fonct. capacitif)
– plus faible que la tension du réseau, le générateur consomme de la
puissance réactive (fonct. inductif)

• Le couple de démarrage d’un alternateur est nul, le rotor doit être


entraîné par un dispositif mécanique (turbine, ………)

• L’interconnection d’un alternateur au réseau est appelée


synchronisation

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• 54
Machines synchrones
Synchronisation
• Les étapes sont :
– Vérifier que la séquence des phases des 2 systèmes sont les
mêmes

– Ajuster la vitesse de la turbine pour que la tension induite du


générateur et du réseau soient les mêmes
– Ajuster la tension de sortie du générateur en agissant sur le
courant inducteur (tolérance de l’ordre de 5% en plus ou en moins)

– Ajuster l’angle interne pour que les tensions du générateur et du


réseau soient en pahse

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• 55
Machines synchrones
Synchronisation

• Les tensions entre les bornes du disjoncteur de couplage sont


mesurées. Lorsque ces tensions sont faibles et que la différence de
fréquence est faible également, il est possible de fermer ce disjoncteur

• Dans le passé, des lampes étaient connectées aux bornes du


disjoncteur de couplage pour détecter les différences d’amplitudes et
de phases

• Aujourd’hui, des circuits électroniques remplissent les mêmes fonctions


de manière automatique pour assurer le couplage synchrone

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• 56

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