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Compte rendu :
Traitement des effluents
Lactosérum
Réalisé par :
Raissi Chawki
GB3-alimentaire
1
I. BUT
Déterminer les caractéristiques physicochimiques
II. Principe
• Détermination du pH : à l’aide d’un pH mètre on va vérifier le pH du lactosérum
pour pouvoir le neutraliser avant tout traitement ultérieurs (prétraitement).
Les chlorures sont dosés en milieu neutre par solution titrée de nitrate d’argent en
présence de chromate de potassium. La fin de la réaction est indiquée par l’apparition
de la teinte rouge caractéristique du chromate d’argent. Les réactifs utilisés sont :
Les colloïdes sont des particules très fines de charge négative (en suspension) et qui
sont responsables de la coloration et de la turbidité, ils ne sont pas récupérables par
centrifugation.
L’ajout de l’Alun qui va interagir avec les colloïdes pour former des particules (petits
flocs) capables de se sédimenter (interaction et déstabilisation de la charge négative
total).
L’ajout du floculant (polymère de grande taille) qui va emprisonner les flocs d’où on
augmente la vitesse de sédimentation.
Jar test permet d’optimiser la concentration du coagulant-floculant ainsi que
le vitesse d’agitation et le temps d’incubation pour avoir un meilleur résultat.
III. Résultats et constatations :
. pH : après détermination et mesure de pH de l’échantillon on a trouvé une valeur de
pH = 5,22
qui est dans la zone normale du pH du lactosérum doux issu de la méthode enzymatique.
9,68 mSi/cm
indiquant une bonne salinité et richesse en minéraux tel que le sel, le calcium et le phosphore
principalement.
. TA et TAC : Ceux sont deux titres qui vont nous donner une idée sur la teneur en alcali
libres (OH) et en carbonates (pour le Titre Alcalimétrique) et la somme des alcalis libres, des
carbonates et des bicarbonates (pour le Titre Alcalimétrique Complet) effectués par un simple
dosage de 50ml de l’échantillon par l’acide sulfurique 0,2N en présence d’indicateur coloré.
Pour le TA on a un Veq=0ml et c’est normal pour les effluents à un pH<8,3 donc on procède au
TAC :
On obtient un Veq=4,3ml et en appliquant la règle CI*VI=CF*VF avec :
VF=4,3ml
VI=50ml
CF=0,2N=0,2/2mol/L=0,1mol/L
CF*Macide sulfurique=0,1*98,079=9,8079g/L
CI=(CF*VF) /VI= (9,8079*4,3) /50=
0,843 g de bicarbonates/L.
Et comme nous indique la valeur trouvée, c’est une teneur considérable qui montre la présence de
carbonates dans notre échantillon comme toute eau naturelle.
. MS et MES :
M M
0 1
M 33,3 34,0
S 69 48
M 28,3 28,4
ES 91 17
Pour notre échantillon on a trouvé un DO = 1,17 g/L correspondant à une dilution de 1/50 d’où
par projection du DO sur la courbe et en considérant la dilution on trouve une valeur de
DCO= 50 x 1,17 = 58,5 g d’O2/L
58,5 g d’O2/L
Jours 1 2 3 4 5
Dilution 1/2 01 mg/LO2 21 mg/LO2 36 mg/LO2 31 mg/LO2 21 mg/LO2
Dilution 1/5 01 mg/LO2 25 mg/LO2 45 mg/LO2 49 mg/LO2 48 mg/LO2
Le rapport de biodégradabilité est relativement faible cela traduit donc une bonne biodégradabilité, ce
qui implique qu’un traitement biologique est parfaitement adapté pour ce type de pollution.
Le rapport DBO5/DCO > 0,4 ce qui indique la biodégradabilité de notre échantillon (le
lactosérum est biodégradable).
MO =(2*DBO5+DCO)/3= (2*48+58,5)/3= 51,5
51,5 g/L.
. Dosage de l’azote:
Échantillon Azote Azote Azote
total minéral organique
V (H2SO4 en 1 0,25 1,
ml) , 55
8
- Vue la proportionnalité entre le nombre de mole en N et la différence entre Véq (total) et Véq
(minéral) on a un Véq (azote organique) = 1,8 ml.
- L’H2SO4 : dibasique, la normalité N = 2* Molarité
- [H2SO4] = 0.1/2 = 0.05 mol /l, et le V échantillon = 5 ml.
Selon les équation 3 et 4 du principe, on a respectivement
n (Acide borique) = n (Azote) et ½ n (acide borique) = n (H2SO4)
Donc : 𝒏 (𝑵) = [𝑯𝟐𝑺𝑶𝟒] ∗ 𝑽é𝒒 ∗ 2
organique)= 0,05*1,55*10−3*2=0,155*𝟏𝟎−𝟑mol.
On constate que la teneur en azote est assez élevée qui peut provoquer une inhibition des
microorganismes et influant ainsi la DBO.
L’échantillon est aussi riche en protéines provenant principalement des caséines.
A B C D
0.3 1.5 3 4.5
La dose du coagulant doit être bien étudié car à faible quantité on aura une faible coagulation
et à forte quantité on aura l’effet inverse c’est-à-dire que les particules colloïdales chargés
préalablement négativement se chargeront positivement, on aura alors le même résultat : une
répulsion des particules donc pas de décantation.
L’idéal sera alors de neutraliser les charges négatives des particules colloïdales par les charges
positives du coagulant obtenant un équilibre des charges.