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Maths 1 Complet
Maths 1 Complet
C.U relizane
Institut de Sciences et Techniques
2014=2015
Table des matières
2.1.4 Union . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ix
2.1.5 Complémentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . x
2.1.6 produit cartésien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . x
2.2 Relation d’équivalence et Relation d’ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xi
2.2.1 Relations binaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xi
2.2.2 Relations d’équivalence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xi
2.3 Relations d’ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xii
2.4 Application injective, surjective, bijective : dé…nition d’une application, image
directe, image réciproque, caractéristique d’une application. . . . . . . . . . . . xiii
2.4.1 Composition d’applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xiv
2.4.2 L’application réciproque (ou inverse) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xv
2.4.3 Restriction et prolongement d’une application . . . . . . . . . . . . . . xvi
2.4.4 Images et images réciproques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xvi
2.4.5 Applications injectives, surjectives, bijectives . . . . . . . . . . . . . . . xviii
Bibliographie xlv
TABLE DES MATIÈRES i
Chapitre 1
Méthodes du raisonnement
mathématique
Exemple 1.1.1
2+2=4 est une assertion vraie.
2 3 = 7 est une assertion fausse.
Pour tout x 2 R;on a x2 0: st une assertion vraie.
-Si P est une assertion et Q est une autre assertion, nous allons dé…nir de nouvelles assertions
construites à partir de P et de Q.
1.1.1 Conjonction « et »
P Q P ^Q
V V V
V F F
F V F
F F F
Exemple 1.1.2
\2 + 2 = 4 ^ 2 3 = 6\ est une assertion vraie .
\2 + 2 = 4 ^ 2 3 = 7\ est une assertion fausse.
P Q P _Q
V V V
V F V
F V V
F F F
Exemple 1.1.3
\2 + 2 = 4 _ 2 3 = 6\ est une assertion vraie .
\2 = 4 _ 2 3 = 7\ est une assertion fausse.
1.1.3 La négation « P »
P P
V F
F V
1.1.4 L’implication =)
P Q P =) Q
V V V
V F F
F V V
F F V
1.1.5 L’équivalence ()
P Q P ,Q
V V V
V F F
F V F
F F V
1.2 Quanti…cateurs
Le quanti…cateur 8 : « pour tout »
L’assertion
8x 2 E; P (x)
est une assertion vraie lorsque les assertions P (x) sont vraies pour tous les éléments x de
l’ensemble E. On lit « Pour tout x appartenant à E, P (x) est vraie » .
1.3 Raisonnements v
Par exemple :
Le quanti…cateur 9 : « il existe »
L’assertion
9x 2 E; P (x)
est une assertion vraie lorsque l’on peut trouver au moins un élément x de E pour lequel
P (x) est vraie. On lit « il existe x appartenant à E tel que P (x) (soit vraie) » .
Exemple 1.2.1
« 9x 2 R(x 0) » est vraie ,par exemple x = 0:
« 9x 2 R(x < 0) » est fausse.
1.3 Raisonnements
1.3.1 Raisonnement direct
On veut montrer que l’assertion « P =)Q » est vraie. On suppose que P est vraie et on
montre qu’alors Q est vraie.
a+b
Exemple 1.3.1 Montrer que si a = b =) =b
2
a b
on a a = b =) =
2 2
1.3 Raisonnements vi
a b b b
=) + = +
2 2 2 2
a+b
=) =b
2
1.3.2 Contraposée
Exemple 1.3.2 .Soit n 2 N. Montrer que si n2 est pair alors n est pair.
Démonstration. Nous supposons que n n’est pas pair. Nous voulons montrer qu’alors n2 n’est
pas pair. Comme n n’est pas pair, il est impair et donc il existe k 2 N tel que n = 2k + 1.
0 0
Alors n2 = (2k + 1)2 = 4k 2 + 4k + 1 = 2k + 1 avec k = 2k 2 + 2k 2 N.
Et donc n2 est impair.
Conclusion : nous avons montré que si n est impair alors n2 est impair. Par contraposition
ceci est équivalent à : Si n2 est pair alors n est pair.
1.3.3 Absurde
a b
Exemple 1.3.3 Soient a; b i0. Montrer que si = =) a = b
1+b 1+a
a b
Démonstration. Nous raisonnons par l’absurde en supposant que = et a 6= b
1+b 1+a
alors .a (1 + a) = b (1 + b) et a 6= b =) a b + a2 b2 = 0 et a 6= b
=) (a b) (a + b) = 0 et a 6= b
=) (a = b) car (a + b) > 0 et a 6= b
Nous obtenons une contradiction.
a b
Alors = =) a = b
1+b 1+a
1.3 Raisonnements vii
1.3.4 Contre-exemple
Si l’on veut montrer qu’une assertion du type « 8x 2 E; P (x) » est vraie alors pour chaque
x de E il faut montrer que P (x) est vraie. Par contre pour montrer que cette assertion est
fausse alors il su¢ t de trouver x 2 E tel que P (x) soit fausse. Trouver un tel x c’est trouver
un contre-exemple à l’assertion « 8x 2 E; P (x)» .
1.3.5 Récurrence
Ensemble vide :
2.1 Théorie des ensembles ix
2.1.2 Inclusion
On dit qu’un ensemble E est inclus dans un autre ensemble F (ce qu’on note E F ), si tous
les éléments de E sont aussi dans F ; en d’autres termes si x 2 E ) x 2 F .
Deux ensembles sont égaux si ils ont les memes éléments ; en particulier :
E F et F E,E=F
2.1.3 Intersection
Si E et F sont deux ensembles on peut former un ensemble appelé leur intersection notée
E \ F et dé…nie par :
E \ F = fxjx 2 E et x 2 F g
Exemple 2.1.4 Si E = f0; 1; 2; 3; 5; 7; 8g et P = f0; 2; 14; 6; 11; 8g, alors E \ P = f0; 2; 8g:
2.1.4 Union
Si E et F sont deux ensembles on peut former un ensemble appelé leur union et notée E [ F
et d´e…nie par :
E [ F = fxjx 2 E ou x 2 F g
2.1 Théorie des ensembles x
2.1.5 Complémentaire
CE F = fx 2 Ejx 2
= Fg
Produit : Si x 2 E et y 2 F on peut fabriquer un nouvel élément appelé couple et noté (x; y).
L’ensemble de ces couples s’appelle le produit cartésien de E et F et se note :
E F = f(x; y)jx 2 E et y 2 F g
R2 = f(x; y) x; y 2 Rg
Proposition 2.1.1
1) A \ B = B \ A et A [ B = B [ A (commutativité)
2) A \ (B \ C) = (A \ B) \ C etA [ (B [ C) = (A [ B) [ C (associativité)
3) A \ (B [ C) = (A \ B) [ (A \ C) et A [ (B \ C) = (A [ B) \ (A [ C) (distributivité)
4) CE (A [ B) = CE B \ CE A,CE (A \ B) = CE B [ CE A (loi de Morgan)
5) CE [CE (A)] = A
2.2 Relation d’équivalence et Relation d’ordre xi
Dé…nition 2.2.1 On appelle relation binaire, toute assertion entre deux objets, pouvant être
véri…ée ou non. On note xRy et on lit “x est en relation avec y”.
Dé…nition 2.2.2 Etant donnée une relation binaire R entre les éléments d’un ensemble non
vide E, on dit que :
1. R est Ré‡exive , 8x 2 E(xRx);
2. R est Transitive , 8x; y; z 2 E; (xRy) ^ (yRz) ) (xRz)
3. R est Symétrique , 8x; y 2 E; (xRy) ) (yRx)
4. R est Anti-Symétrique () 8x; y 2 E; (xRy) ^ (yRx) ) x = y
Dé…nition 2.2.3 On dit qu’une relation binaire R sur un ensemble E est une relation d’équi-
valence si elle est Ré‡exive, Symétrique et Transitive.
8x; y 2 R; xRy () x2 = y 2
Montrer que R est une relation d’équivalence et donner l’ensemble quotient RnR :
R est une relation d’équivalence.
i) R est une relation Re‡exive, car d’après la Ré‡exivité de l’égalité on a
2.3 Relations d’ordre xii
8x 2 R, x2 = x2 donc
8x; 2 R; xRx
Par suite
x y ou y x
2. On dit que est une relation d’ordre total, ou que E est totalement ordonné, si tous les
éléments de E sont deux à deux comparables. Si non, on dit que la relation est une relation
d’ordre partiel ou que E est partiellement ordonné.
(A B) ^ (B C) ) (A C)
est transitive
3. “ ” est Anti-symétrique, car pour tous A; B 2 P (E);
(A B) ^ (B A) ) A = B
On écrit
f : E!F
x ! f (x)
Dé…nition 2.4.2 L’application est une fonctions d’un ensemble E dans un ensemble F ,tel
que Df = E:
0 0 0
8x; x 2 E; (x = x ) ) (f (x) = f (x )
8x 2 E; Id(x) = x
Graphe
f = f(x; f (x)); x 2 Eg
f : R!R
x ! x2
2.4 Application injective, surjective, bijective : dé…nition d’une application,
image directe, image réciproque, caractéristique d’une application. xv
g : R!R
x ! x+1
Alors
g f : R!R
x ! (x + 1)2
Et
f g : R!R
x ! x2 + 1
1
f : F !E
1
y ! x=f (y)
1
f : R!R
1 x 1
x ! f (x) =
3
2.4 Application injective, surjective, bijective : dé…nition d’une application,
image directe, image réciproque, caractéristique d’une application. xvi
On note g = f=X
2. Etant donné un ensemble G tel que E G, on appelle prolongement de l’application f à
l’ensemble G, toute application h de G dans F telle que f est la restriction de h à E.
Remarque 2.4.1 Si F n’est pas un singleton, alors le prolongement de f n’est pas unique.
f : R+ ! R
x ! logx
Alors
g:R!R h:R!R
x ! logjxj x ! log(2jxj x)
sont deux prolongements di¤érents de f à R.
f (A) = ff (x); x 2 Ag F
C’est-à- dire
y 2 f (A) () 9x 2 A; y = f (x)
C’est-à- dire
1
x2f (M ) () f (x) 2 M
2.4 Application injective, surjective, bijective : dé…nition d’une application,
image directe, image réciproque, caractéristique d’une application. xvii
y 2 f (A [ B) () 9x 2 A [ B; y = f (x)
, (x 2 A) _ (x 2 B); y = f (x)
, [(x 2 A) ^ (y = f (x))] _ [(x 2 A) ^ (y = f (x))]
() (y 2 f (A)) _ (y 2 f (B))
() y 2 f (A) [ f (B)
ce qui montre que f (A [ B) = f (A) [ f (B):
2. Soity 2 F , alors
y 2 f (A \ B) ) 9x 2 A \ B; y = f (x)
=) [(x 2 A) ^ (x 2 B)] ^ (y = f (x))
=) [(x 2 A) ^ (y = f (x))] ^ [(x 2 B) ^ (y = f (x))]
=) (y 2 f (A)) ^ (y 2 f (B)
=) y 2 f (A) \ f (B)
=) y 2 f (A) \ f (B)
0 0 0
f injective () 8x; x 2 E; f (x) = f (x ) ) x = x
f surjective () 8y 2 F; 9x 2 E; f (x) = y
f : R!R
x ! x2
g : R!R
x ! 3x
0 0
injective car g (x) = g x =) 3x = 3x
0
=) x = x
y
La application g est surjective car 8y 2 R; 9x = 3
2 R tel que y = g (x) ;
donc g est bijective car g est surjective et injective.
Chapitre 3
f est paire si
8x 2 R; f (x) = f ( x)
f est impaire si
8x 2 R; f (x) = f ( x):
8x 2 R; f (x + T ) = f (x):
3.1 Limite d’une fonction xx
Dé…nition 3.1.1 Soit a; l 2 R. Soit f une fonction dé…nie au voisinage de a. On dit que f
admet l pour limite en a si
" "
8" > 0; 9 = > 0; 8x 2 Df ; ; jx 0j < ) j(3x + 1) 1j < "
3 3
Exemple 3.1.2
f : R!R
2x + 1 si x 0
x ! f (x) =
4x + 5 si x < 0
On a
lim f (x) = 1 et lim f (x) = 5:
x!0+ x!0
Dans ce cas on dit que f n’admet pas une limiteen 0.
Proposition 3.1.1
Théorème 3.1.1 Soit f une fonction dé…nie au voisinage de a. Si f admet une limite l en a,
elle est unique. On note alors
lim f (x) = l
x!a
Si f est dé…nie en a et admet une limite en a, alors lim f (x) = f (a)
x!a
3.1.4 Méthode.
Pour montrer qu’une fonction f n’admet pas de limite en a, il su¢ t de trouver deux suites
(un ) et (vn )de même limite a telles que (f (un )) et (f (vn ));possèdent des limites di¤érentes.
1
Exemple 3.1.3 La fonction x ! sin n’admet pas de limite en 0.
x
1 1
(un = ); (vn = )
2
+ 2n + 2n
3.1 Limite d’une fonction xxii
(f (un )) ! 1; (f (vn )) ! 0;
Exemple 3.1.4
1
lim x sin =0
x!0 x
1
car sin bornée etlim x = 0
x x!0
C’est-à-dire
8 > 0; 9 > 0; 8x 2 Df ; ; jx aj < ) jf (x) f (a)j < "
f : R!R
8
1<
x ! f (x) = e x2 si x 0
:
0 si x < 0
est continue en 0:
3.2 Continuité d’une fonction xxiv
car
1
lim e x2 = 0 = f (0)
x!0
Dé…nition 3.2.2 Soit a un réel et f une fonction dé…nie au voisinage de a. On dit que f
1)f est continue à gauche en a si
lim f (x) = f (a)
x!a
C’est-à-dire
C’est-à-dire
f : R!R
8
< 3x 1 si x > 1
x ! f (x) = 2 si x = 1
:
3x si x < 1
est continue en 0:
car lim+ f (x) = 2 = f (1) et lim f (x) = 3 6= f (1)
x!0 x!0
f est continue à droite en 1 mais n’est pas ontinue à gauche en 1.
dans ce cas f n’est pas ontinue en 1:
1 1
Exemple 3.2.3 f (x) = x sin et lim x sin = 0
x x!0 x
Le prolongement g de f dé…nie par
( 1
x sin si x 6= 0
g (x) = x
0 si x = 0
Proposition 3.2.2 Soit f une fonction dé…nie au voisinage de a et continue en a. Soit g une
fonction dé…nie au voisinage de f(a) et continue en f(a). Alors g f est continue en a.
Théorème 3.2.1 Soit f une fonction continue sur intervalle [a; b]. Pour tout réel y compris
entre f (a) et f (b), il existe x 2 [a; b] tel que y = f (x)::
Proposition 3.2.3 Soit f une fonction continue sur intervalle [a; b]. Pour tout réel y compris
entre f (a) f (b) < 0, il existe x 2 [a; b] tel que f (x) = 0:
3.3 Dérivabilité
Dé…nition 3.3.1 . Soit f une fonction et a 2 Df . On dit que f est dérivable au point a si
l’accroissement …ni
f (x) f (a)
x a
a une limite lorsque x tend vers a.
0 df
Cette limite est appelée dérivée de f au point a, alors notée f (a), ou bien dx
(a) :
Théorème 3.3.2 Soit f une fonction dérivable en a, et g une fonction dérivable en f(a) =
b. Alors g f est dérivable en a, et l’on a :
Dé…nition 3.3.2 .Soit f une fonction dé…nie sur un intervalle I On dit que f admet un
maximum local en a 2 I s’il existe " > 0 tel que pour tout x 2 I\]a "; a + "[, on a
f (x) f (a). Si l’inégalité est vraie pour tous les x 2 I, on dit que f a un maximum global
en a. Si c’est l’inégalité inverse f (x) f (a) qui a lieu, on parle de minimum local ou global.
3.3 Dérivabilité xxvii
Théorème 3.3.3 Si f est dé…nie sur un intervalle ouvert I =]a; b[, est dérivable et admet
0
un maximum ou minimum local en a 2 I, alors f (a) = 0:
Théorème 3.3.4 (Rolle). Soit f une fonction continue sur un intervalle [a; b], avec a < b,
dérivable sur ]a; b[, et telle que f (a) = f (b). Alors il existe un point c 2]a; b[ tel que f 0(c) = 0.
Théorème 3.3.5 (des accroissements …nis). Soit f une fonction continue sur un intervalle
[a; b] avec a < b, dérivable sur ]a; b[. Alors il existe au moins un point c 2]a; b[ tel que :
0 f (x) f (a)
f (c) =
x a
Preuve.
f (b) f (a)
g (x) = f (x) (x a)
b a
: Alors g est continue sur [a; b], et dérivable sur ]a; b[,.De plus g(a) = f (a) et g(b) = f (a).
On peut donc appliquer le théorème de Rolle à g, et déduire qu’il existe c tel que
f (b) f (a)
0 = g0(c) = f 0 (c) (c a). C’est ce qu’il fallait démontrer.
b a
Chapitre 4
Les …ches TD
4.1 Fiche TD 1
Exercice 1 : Soient P , Q deux assertions.
Écrire les tables de vérité des assertions suivante :
1.P , P
2. (P ^ Q) , (P _ Q)
3.(P _ Q) , (P ^ Q)
Que remarquez vous ?
Exercice 2 :
1) Écrire à l’aide des quanti…cateurs la phrase suivante :
« Pour tout nombre réel, son carré est positif » . Puis écrire la négation.
« Pour tout entier n, il existe un unique réel x tel que exp(x) égale n » Puis écrire la négation.
2) Écrire la négation. de
i) 8x 2 R9y > 0; (x + y > 10)
ii) 9x 2 R8y > 0; (x + y > 8)
iii) P ^ (P _ Q) (voir exercice 1)
Exercice 3 :
1.(Raisonnement direct) . Montrer que si a; b 2 Q alors a + b 2 Q:
2.(Contre-exemple) Est-ce que pour tout x 2 R on a x < 2 ) x2 < 4?
3. (Contraposée) n2 est impair alors n est impair.
a b
3.(Absurde) Soient a; b 2 R+ . Montrer que si a = b alors =
(1 + b) (1 + a)
4.1 Fiche TD 1 xxix
n(n+1)
3. (Récurrence) Montrer que pour tout n 2 N; 1 + 2+......+n = 2
:
4.2 Correction de …che TD 1 xxx
P P P P ,P
V F V V
F V F V
Table de vérité de (P ^ Q) , (P _ Q)
P Q P Q (P^Q) (P ^ Q) (P _ Q) (P ^ Q) ,(P _ Q)
V F F V F V V V
F V V F F V V V
F F V V F V V V
V V F F V F F V
Table de vérité de (P _ Q) ,(P ^ Q)
P Q P Q (P_Q) (P _ Q) (P ^ Q (P _ Q) ,(P ^ Q)
V F F V V F F V
F V V F V F F V
F F V V F V V V
V V F F V F F V
Nous remarquons
L’assertion de P est l’assertion P
L’assertion de (P ^ Q) est l’assertion (P _ Q)
L’assertion de (P _ Q) est l’assertion (P ^ Q)
Exercice 2 :
1 « Pour tout nombre réel, son carré est positif » .
« Pour tout entier n, il existe un unique réel x tel que exp(x) égale n »
La négation. de .P ^ (P _ Q) est P _ (P ^ Q)
Exercice 3 :
1.(Raisonnement direct) pour .montrer que
si a; b 2 Q alors a + b 2 Q.
On suppose a; b 2 Q et on montre a + b 2 Q.
On a a; b 2 Q donc
m
a 2 Q alors il existe n; m 2 Z tel que a = (la dé…nition de Q)
n0
0 0 m
b 2 Q alors il existe n ; m 2 Z tel que b = 0
n
Alors
0 0 0
m m mn + nm
a+b= + 0 =
n n nn0
0 0 0
mais mn + nm 2 Z et nn 2 Z donc
a+b2Q
10 2 =) ( 10)2 4
donc
n2 = 2(2k 2 )
4.2 Correction de …che TD 1 xxxii
4.3 Fiche TD 2
1 1
2.M N =) f (M ) f (N )
3. Si g f est injective et f surjective alors g est injective.
4. Si g f est surjective et g injective alors f est surjective.
4.4 Correction de …che TD 2 xxxv
8x; 2 R; xRx
- Montrons que 7_ = 3:
_
x2 7_ , 9k 2 Z x = 7 + 4k
, 9k 2 Z x = 3 + 4 + 4k
0
, 9k 2 Z x = 3 + 4 (1 + k) k = (1 + k)
0 0
, 9k 2 Z x = 3 + 4k
() x 2 3_
4.4 Correction de …che TD 2 xxxvii
Donc
8x; y; z 2 R; (x 4 y) ^ (y 4 z) ) (x 4 z)
=) 2x = 2y:
=) x = y
y 1
g est surjective car y = 2x + 1 =) x =
2
y 1
c’est à dire 8y 2 R; 9x 2 R tel que x =
2
g est bijective car f est injective et surjective.
On précise g f et f g
g f (x) = 2 (x2 + 1) + 1 = 2x2 + 3:
g f (x) = (2x + 1)2 + 1 = 4x2 + +4x + 2:
Exercice 4 :Soient f : E ! F et g : F ! G deux applications
et A et B deux ensembles de E, et M et N deux ensembles de F,
montrons que :
1. A B =) f (A) f (B)
On suppose A B et on montre que f (A) f (B)
x 2 f (A) =) 9y 2 A y = f (x)
=) 9y 2 A B y = f (x)
=) 9y 2 B y = f (x)
=) x 2 f (B)
1 1
2.M N =) f (M ) f (N )
1
x2f (M ) =) 9y 2 M y = f (x)
=) 9y 2 M N y = f (x)
=) 9y 2 N y = f (x)
1
=) x 2 f (N )
3. Si g f est injective et f surjective alors g est injective.
8y1 ; y2 2 F alors 9x1 ; x2 2 E y1 = f (x1 ) ; y2 = f (x2 ) :car f surjective
g (y1 ) = g (y2 ) =) g (f (x1 )) = g (f (x2 ))
=) x1 = x2 car g f est injective
=) f (x1 ) = f (x2 )
=) y1 = y2 :
4. Si g f est surjective et g injective alors f est surjective.
8z 2 G alors 9x 2 E z = g f (x) car g f est surjective.
4.4 Correction de …che TD 2 xxxix
Soit y 2 F =) g (y) = z 2 G
=) 9x 2 E g (y) = g f (x) comme g est injective.
=) 9x 2 E y = f (x) :
Alors f est surjective.
4.5 Fiche TD 3 xl
4.5 Fiche TD 3
Exercice 1 : Soit f :] 1; 1[! R la fonction dé…nie par :
x
f (x) = p p
(1 + x2 ) (1 + x)
Déterminer les limites de f , si elle existent, en 0 et en +1:
Exercice 2 :
1) Si lim f (x) = 5 et lim g(x) = 1;
x!1 x!5
Donner la limite de g f (x) lorsque x ! 1. p
x2
2) Soit f : R ! R dé…nie par f (0) = 0 et f (x) = x + si x 6= 0.
x
Déterminer l’ensemble des points où elle est continue.
Exercice 3 : Soit f une fonction continue sur [0; 1] telle que f (0) = f (1).
Montrer qu’il existe c dans [0; 12 ] tel que f (c) = f (c + 12 ).
Exercice 4 : Dans chacun des cas suivants, dire si l’application f se prolonge par continuité
en a et donner le prolongement par continuitéple cas échéant
( (x + 3) 3)
1.f : [ 3; +1[nf6g ! R dé…nie par f (x) = ;et a = 6:
p (x
p 6)
(1 + x) (1 x)
2.f : Rnf0g ! R dé…nie par f (x) = ;et a = 0:
x
Exercice 5 :
Soit a et b deux nombres réels. On dé…nit la fonction f : R ! R par
(
ax + b si x 0
x! 1
si x < 0
1+x
1) Donner une condition sur b pour que f soit continue sur R.
2) Déterminer a et b tels que f soit dérivable sur R et dans ce cas calculer f 0(0):
Exercice 6 : Les fonctions f et g dé…nies par :
p
f (x) = xjxj , g(x) = (x2 x):
Sont-elles dérivables en 0 ?
4.5 Fiche TD 3 xli
x
f (x) = p p
(1 + x2 ) (1 + x)
les limites de f en 0 et en +1: p p
x x (1 + x2 ) + (1 + x)
lim p p = lim p p p p
x!0 (1 + x2 ) (1 + x) x!0 (1 + x2 ) (1 + x) (1 + x2 ) + (1 + x)
p p
x (1 + x2 ) + (1 + x)
=lim
x!0 1 + x2 (1 + x)
p p
x (1 + x2 ) + (1 + x)
=lim
x!0
p x2 x p
x (1 + x2 ) + (1 + x)
=lim
x!0 x (x 1)
p p
(1 + x2 ) + (1 + x)
=lim = 2
x!0 (x 1)
p p
x (1 + x2 ) + (1 + x)
lim p p = lim
x!1 (1 + x2 ) (1 + x) x!1 q (x 1)
q
x ( x2 + 1) + x ( x12 + x1 )
1
= lim
x!1 x(1 x1 )
q q
x ( x2 + 1) + ( x12 + x1 )
1
= lim
x!1 x(1 x1 )
q q
( x12 + 1) + ( x12 + x1 )
= lim =1
x!1 (1 x1 )
Exercice 2 :
1) lim g f (x) = 1;
x!1 p
x2
2) Soit f : R ! R dé…nie par f (0) = 0 et f (x) = x + si x 6= 0.
x
Notons déjà que cette fonction est dé…nie sur R et continue sur R il reste à étudier la
continuité en 0.
p
D’autre part x2 = jxj, nous allons donc distinguer deux cas x 0 et x 0.
Si x 0 alors f (x) = x + 1 donc
lim f (x) = 1
x!0+
4.5 Fiche TD 3 xlii
Par conséquent
1
g (x) = f (x) f (x + )
2
g (0) = f (0) f ( 21 ) et g 1
2
= f ( 12 ) f (1) = f ( 12 ) f (0) = g (0)
1
alors g (0) :g 2
0 et la fonction g est continue, d’après le théorème des valeurs intermé-
diaires il existe c 2 [0; 21 ] tel que
g (c) = 0
8 p
< ( (x + 3) 3) ; si x 6= 6
>
x! (x 6)
>
: 1
si x = 6
6
4.5 Fiche TD 3 xliii
p p
(1 + x) (1 x)
2.f : Rnf0g ! R dé…nie par f (x) = ;et a = 0:
x
p p
(1 + x) (1 x)
lim =1
x!0 x
le prolongement par continuité dé…ni par
8 p p
< (1 + x) (1 x)
x! ; si x 6= 0
: x
1 si x = 0
Exercice 5 :
Soit a et b deux nombres réels. On dé…nit la fonction f : R ! R par
(
ax + b si x 0
x! 1
si x < 0
1+x
1) f est continue sur R.
1
lim+ f (x) = lim+ ax + b = b et lim f (x) = lim =1
x!0 x!0 x!0 x!0 1+x
f est continue sur R si b = 1.
2)
f (x) f (0) ax + 1 1
lim+ = lim+ =a
x!0 x 0 x!0 x 0
1
f (x) f (0) 1 1
lim = lim 1 + x = lim = 1
x!0 x 0 x!0 x 0 x!0 1 + x
f (x) f (0)
lim+ = lim+ jxj = 0
x!0 x 0 x!0
f (x) f (0)
lim = lim jxj = 0
x!0 x 0 x!0
0
alors f est dérivable en 0 et f (0) = 0:
4.5 Fiche TD 3 xliv
[1] Serie Ramis, Mathématiques Tout-en-un pour la Licence Cours complet et 270 exercices
corrigés , (2007).