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ADIV ASSOCIATION
Sommaire
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4.4 - ÉVALUATION DE LA FAISABILITÉ TECHNIQUE DES MESURES DE RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE SUBSTANCES ................... 110
4.5 - CONCLUSION RELATIVE À LA RÉDUCTION ET À L’ÉLIMINATION DES SUBSTANCES DANGEREUSES ................................... 110
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GLOSSAIRE
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L'Union européenne a adopté le 23 octobre 2000 la Directive Cadre sur l'Eau (DCE) dont
l’objectif général est d’atteindre d’ici à 2015 le bon état écologique des différents milieux
aquatiques sur tout le territoire européen. En particulier, l'article 16 "Stratégies de lutte
contre la pollution de l'eau" concerne les mesures spécifiques sur les rejets et émissions de
substances dangereuses. L'objectif de la DCE est de supprimer les rejets des substances
dangereuses prioritaires dans un délai de 20 ans après publication de la directive
d'application de la DCE sur le contrôle des pollutions (directive n° 2008/32/CE du 11/03/08).
La DCE a été transposée en droit français par la loi n°2004-338 du 21 avril 2004 et engendre
une évolution importante de la politique de l’eau. À l’initiative du ministère en charge de
l’Environnement, la France a engagée entre 2003 et 2007 une action de Recherche et de
Réduction des Rejets de Substances Dangereuses dans l'Eau, nommée action « 3RSDE ».
Cette première action a permis de faire, à partir d’une liste de 106 substances chimiques
recherchées pour leur toxicité sur le milieu naturel, l’inventaire des substances présentes
dans les rejets aqueux de 2876 sites industriels volontaires. Cet inventaire a permis d’établir
une liste de substances caractéristique à chacun des 39 secteurs ou sous-secteurs
industriels.
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Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), à partir des listes établies
durant la première action.
Les listes de substances concernées par activité ont été diffusées dans la circulaire du
5 janvier 2009 dans lesquelles sont répertoriées les substances à mesurer dans les effluents
industriels selon le secteur. La filière viande est concernée par deux listes de substances :
Diphényléther polybromés (BDE 47, 99, 100, 154, 153, 183, 209)
Trichlorométhane (chloroforme)
Nickel et ses composés
Cuivre
Zinc
Mercure
Fluoranthène
Toluène
2, 4, 6 trichlorophénol
Ethylbenzène
Anthracène
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Chloroforme
Nonylphénols
Acide chloroacétique
Fluoranthène
Naphtalène
Tributylétain cation
Dibutylétain cation
Monobutylétain cation
Trichloroéthylène
Ces deux listes comptent en tout 23 substances différentes. Les substances indiquées en
gras sont celles appartenant à la liste « Substances dangereuses prioritaires » de la note du
27 avril 2011. Leurs émissions par les industries doivent être supprimées d’ici 2021.
Les Agences de l’eau, partenaires financiers de cette action, encouragent les secteurs
professionnels concernés à réaliser des études de branche dans le cadre de leur groupe
Inter-agence d’Échange Technique pour l’Industrie (IETI).
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L’étude a été conduite avec le concours scientifique de l’École Nationale Supérieure des
Ingénieurs de Limoges (ENSIL) et la participation financière des Agences de l’Eau Loire-
Bretagne, Rhône-Méditerranée-Corse et Seine-Normandie.
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Le présent rapport détaille les résultats obtenus sur les différentes tâches du programme.
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La mise en œuvre de cette tâche a permis d’établir une synthèse des éléments informatifs
existants dans la littérature sur les substances des deux listes qui concernent le secteur
viande en vue de dégager des hypothèses quant aux sources d’émission de substances
dangereuses dans les industries de la viande.
Les informations collectées et analysées ont été compilées sous la forme de fiches de
synthèse sur les différentes substances des listes 1 et 17 de la circulaire du 5 janvier 2009. En
raison de la similarité des informations récoltées pour le monobutylétain cation, le
dibutylétain cation et le tributylétain cation, ces trois organoétains ont été rassemblés sur
une seule et même fiche.
Ces fiches de synthèse sont destinés aux industriels du secteur viande afin qu’ils puissent
connaître non seulement leur impact sur l’environnement, mais aussi les origines
potentielles de leur émission.
Les fiches sont rédigées pour chaque substance autour de quatre axes :
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Cartouche
version
Norme de qualité
Sources environnementale
potentielles (NQE)
d’émission de Limite de
substance quantification
(usages, moyens laboratoires
de productions…) (annexe 5.2
Comportement
circulaire du et
dans l’eau
5/01/2009)
l’environnement
Origines potentielles
(persistance,
dans les industries
accumulation…)
de la viande et
effluent vecteur (eaux Lien vers la fiche
de lavage, eau Ineris complète
potable…)
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Des études récentes ont prouvé l’efficacité du traitement des phtalates par couplage
ozonation/adsorption sur charbon actif. Cependant, des réserves sont émises quant à
l’efficacité de ce traitement sur des effluents chargés : des matières inhibitrices peuvent être
présentes et parasiter le traitement (Ferreira de Oliveira, T. (2011). Étude d’un procédé de
dépollution basé sur le couplage ozone/charbon actif pour l’élimination des phtalates en
phase aqueuse).
L’ensemble des 21 fiches de synthèse rédigées dans le cadre de cette étude figure en Annexe
1 du présent rapport.
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Pour identifier les sources potentielles d’émissions des substances dangereuses au sein des
entreprises des filières viandes, plusieurs séries de données ont été exploitées :
- Une première extraction de la base de données INERIS, en date de septembre 2011.
L’exploitation de cette première base de données a abouti à l’identification des
substances les plus fréquemment rejetées par les industries de la viande, et à
l’établissement de catégories d’entreprises. Elle contenait les résultats d’analyses de
surveillance initiale de 87 entreprises du secteur de la viande (44 IAA viande et 43
abattoirs) ;
- L’envoi d’un questionnaire en janvier 2012 à destination des industriels du secteur de
la viande, concernant le fonctionnement de leur entreprise et les résultats de leur
surveillance initiale, et l’exploitation des réponses reçues ;
- Les résultats d’une campagne de prélèvements, mise en œuvre en se basant sur les
retours des questionnaires et l’exploitation du fichier INERIS ;
- Une seconde extraction de la base de données INERIS en date de juillet 2012, qui
compilait les résultats d’analyse de surveillance initiale de 220 entreprises (118
abattoirs et 102 IAA viande). Elle a permis d’établir un profil plus représentatif des
rejets des différentes industries du secteur de la viande.
Les données recueillies ont permis d’alimenter les fiches substances synthétiques avec
l’origine probable des SDE du secteur.
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La recherche de l’origine des substances repose sur l’exploitation d’une première extraction
de la base de données de l’Ineris, en date de septembre 2011. Cette extraction contenait
87 entreprises du secteur de la viande : 43 abattoirs classés selon l’espèce traitée en
spécialisé (porc, bovin, ovin, volaille) ou en multi-espèces, et 44 IAA viande classées selon le
type de viande transformée (volaille ou animaux de boucherie).
Cette extraction a permis d’évaluer les substances des listes 1 et 17 qui présentent un ou
plusieurs dépassements de la LQ, ainsi que le nombre de dépassements des flux seuils des
colonnes A et B de la note de 2011 qui figurent en Annexe 2 du présent rapport.
L’exploitation de ces données a permis de dégager le profil des émissions de substances
dangereuses des entreprises du secteur. Cette liste de substances a constitué une première
base pour la recherche de substances lors de la campagne de prélèvements.
La répartition des différentes industries par typologie est illustrée, pour les abattoirs, sur le
schéma suivant.
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Pour les IAA viande, les industries du fichier INERIS étaient réparties de la manière suivante :
Des dépassements des colonnes A et B pour les industries agro-alimentaires ont été
constatés pour les substances mentionnées dans les tableaux ci-dessous. Le nombre de
dépassements relevés est indiqué à côté de chaque substance, par type d’entreprise. Le flux
moyen par substance et par entreprise a été calculé sur les analyses de surveillance initiale
enregistrées sur le fichier Ineris d’après la formule suivante :
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IAA animaux de
IAA volailles
boucherie
Chloroforme 21 9
Fluoranthène 0 0
Monobutylétain cation 0 0
Dibutylétain cation 0 0
Nonylphénols linéaires
4 2
ou ramifiés
Naphtalène 0 0
Acide chloroacétique 0 0
Tétrachlorure de
0 0
carbone
Tributylétain cation 0 0
Mercure et ses
0 0
composés
Cadmium et ses
1 0
composés
Trichloroéthylène 0 0 Total
Nombre total de
dépassements
35 11 46
Nombre
d’établissements
concernés par la mise en 8 2 10
place d’une surveillance
pérenne
Nombre total
d’établissements
36 8 44
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IAA animaux de
IAA volailles
boucherie
Chloroforme 0 0
Fluoranthène 0 0
Monobutylétain cation 0 0
Dibutylétain cation 0 0
Nonylphénols linéaires
1 0
ou ramifiés
Naphtalène 0 0
Acide chloroacétique 0 0
Tétrachlorure de
0 0
carbone
Tributylétain cation 0 0
Mercure et ses
0 0
composés
Cadmium et ses
0 0
composés
Trichloroéthylène 0 0 Total
Nombre total de
dépassements
1 0 1
Nombre
d’établissements
concernés par la mise en 0 0 0
place d’un programme
d’action
Nombre total
d’établissements
36 8 44
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Fluoranthène 0 0 0 0 0
2,4,6 trichlorophénol 0 0 0 0 0
Anthracène 0 0 0 0 0
Naphtalène 0 0 0 0 0
Chloroforme 0 0 1 0 1
Toluène 0 0 0 3 0
PBDE 0 0 0 0 0
Ethylbenzène 0 0 0 0 0
Mercure et ses
0 0 0 0 1
composés
Cadmium et ses
0 0 0 0 0
composés
Dichlorométhane 0 0 0 2 2
BDE 99 0 0 0 0 0
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22
Fluoranthène 0 0 0 0 0
2,4,6 trichlorophénol 0 0 0 0 0
Anthracène 0 0 0 0 0
Naphtalène 0 0 0 0 0
Chloroforme 0 0 0 0 0
Toluène 0 0 0 0 0
PBDE 0 0 0 0 0
Ethylbenzène 0 0 0 0 0
Mercure et ses
0 0 0 0 1
composés
Cadmium et ses
0 0 0 0 0
composés
Dichlorométhane 0 0 0 2 0
BDE 99 0 0 0 0 0
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Une seconde extraction de la base de données de l’Ineris, en date de juillet 2012, a été
exploitée (cf. 3.3 - Exploitation d’une seconde extraction de la base de données INERIS) pour
tenter de déterminer si des corrélations existent entre émission de substances et activité.
Un questionnaire à destination des industriels a été élaboré par l’ADIV et proposé aux
membres du comité de pilotage avant diffusion. Ce questionnaire est donné en Annexe 3.
Les différents points abordés sont les suivants :
Identification de l’établissement ;
Situation vis-à-vis du RSDE ;
Activité de l’établissement ;
L’eau dans l’établissement ;
Infrastructures ;
Matières entrantes ;
Energie ;
Déchets dangereux ;
Phase de surveillance initiale.
Ce questionnaire a été transmis aux industriels du secteur viande et produits carnés par le
biais de la FICT et Célene en janvier 2012. Il avait pour objectif la collecte d’informations sur
le type d’activité exercée, les produits et déchets présents sur site, les matériaux utilisés…
Les industriels ont joint à leur réponse les résultats de leurs analyses de surveillance initiale
lorsqu’elles avaient été réalisées et les débits d’eaux usées rejetés les jours de prélèvements
de surveillance initiale.
58 retours au questionnaire ont été reçus par Célene et la FICT, soit un pourcentage de
réponses de 30% environ. 28 d’entre eux étaient complets et accompagnés des résultats
d’analyse de surveillance initiale de l’entreprise, ce qui représente 14% des questionnaires
envoyés. Ces résultats d’analyse ont été saisis dans un tableur Excel, ainsi que le nombre de
substances recherchées par entreprise et le débit mesuré le jour du prélèvement. Le type
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d’activité des entreprises (abattoir ou IAA) a également été intégré au tableur, ainsi que la
ou les espèces animales traitées par l’entreprise.
Les données contenues dans les questionnaires ont été intégrées au tableur dans des
colonnes de tri afin d’établir des corrélations entre les émissions de substances et les
informations suivantes :
Les activités : abattoir, découpe, cheville, piécé, produits transformés, charcuterie,
salaison, viande séparée mécaniquement…
La date de construction du bâtiment (qui renseigne sur la vétusté des matériaux de
construction) ;
Les installations présentes sur le site : aire de stockage des cuirs, aire de lavage de
bétaillères, flotte de camions à demeure, distribution d’essence…
Les effluents susceptibles d’être rejetés dans les eaux résiduaires industrielles :
écoulements de fumière, eau de tour aéro-réfrigérante…
Les matériaux utilisés dans le bâtiment : acier inoxydable, acier galvanisé,
fibrociment, résine Monile… ainsi que le matériau constitutif des canalisations
d’adduction d’eau potable.
Les produits utilisés par le service de maintenance : graisses, huiles, lubrifiants,
peintures, dégraissants…
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118 Abattoirs
IAA viande
248
102 IAA lait et
divers
Figure 3 : Effectifs par activité - Extraction base de données Ineris de juillet 2012
Une nouvelle analyse des données a été effectuée sur cette extraction, plus conséquente
que la précédente. Les données écartées lors du traitement des données de l’extraction
Ineris de juillet 2012 sont les suivantes :
Toutes les entreprises autres que les entreprises « viandes » : lait, traitement des
sous-produits animaux, et les entreprises dont les produits ne sont pas exclusivement
constitués de viande (plats cuisinés, pâtisseries à base de viande…) soit 248
entreprises écartées.
Toutes les analyses des fractions autres que la fraction « eau brute ». Les analyses
des phases aqueuses et particulaires sont donc écartées.
Toutes les analyses réalisées à des points de prélèvement autres qu’en sortie de
prétraitement ou de STEP. Les points de prélèvement écartés concernent notamment
les blancs de prélèvement, les purges de TAR et l’eau du réseau.
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Les débits erronés issus de l’analyse effectuée par l’Ineris sur l’ensemble des
entreprises.
Du fait du plus grand nombre d’entreprises enregistrées dans cette nouvelle base,
l’exploitation a permis de les classer selon des critères plus nombreux et plus précis
concernant :
Le type d’activité (abattoirs ou IAA viande) ;
Le raccordement des entreprises au réseau d’eaux usées ou l’existence d’un
traitement complet sur site ;
La ou les espèces abattues pour les abattoirs ;
Le type de sous-activité pour les IAA viande.
La répartition des abattoirs du fichier suivant ces nouveaux critères est schématisée ci-
dessous.
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37,29%
Non raccordés
62,71% Raccordés
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Les pourcentages d’établissements raccordés et non raccordés parmi les IAA viande de
l’extraction INERIS sont donnés sur le diagramme suivant.
27,45 %
Non-raccordés
72,55 %
Raccordés
27 % des IAA viande du fichier Ineris possèdent une station d’épuration, contre 37% des
abattoirs de ce fichier.
Le calcul du flux d’émission nécessite d’écarter certaines mesures parmi celles enregistrées
dans le fichier Ineris. Pour cela, et d’après les commentaires donnés pour chaque mesure
dans le fichier, il a été considéré que :
Si la mesure est indiquée comme « inférieure au seuil de détection », la valeur prise
pour la concentration est 0 ;
Si la mesure est indiquée comme « Traces » ou « inférieure au seuil de
quantification », la valeur prise pour la concentration est égale à la moitié de la limite
de quantification ;
Si la mesure est indiquée comme appartenant au « domaine de validité », elle est
comptabilisée telle quelle ;
Les mesures considérées comme quantifiées sont celles pour lesquelles le
commentaire n’indiquait pas « inférieur à la limite de quantification » ou « inférieur à
la limite de détection ».
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Le flux journalier d’émission de chaque substance a été calculé par la formule suivante, grâce
aux données fournies par l’Ineris :
Pour chaque entreprise, un flux journalier d’émission moyen a été calculé en faisant la
moyenne des flux journaliers d’émission de chaque substance, sur l’ensemble des mesures
recensées dans le fichier Ineris. Ce flux journalier d’émission moyen a été comparé aux flux
seuils des colonnes A et B de la directive du 27 avril 2011 pour quantifier le nombre de
dépassements de seuils de ces colonnes par substance.
La limite de quantification est la plus petite valeur de concentration d’une substance qu’il est
possible de déterminer en respectant la méthode et les conditions expérimentales fixées par
les normes. La dernière version des limites de quantification pour les substances visées par
l’action RSDE sont précisées dans la note du 25 avril 2012.
La limite de détection est la plus petite quantité ou concentration d’un analyte dans
l’échantillon d’essai qui peut être distinguée de manière fiable du zéro (NF T90 – 210, 2009).
Les fréquences de dépassement de la limite de quantification ont été calculées grâce aux
données de concentration contenues dans le fichier INERIS. Ces fréquences sont tracées sur
les histogrammes ci-après. Leur calcul a permis de déterminer quelles étaient les substances
des listes 1 et 17 qui étaient le plus souvent rejetées par les industries du secteur de la
viande en fonction de l’activité et du type de traitement.
Pour chaque histogramme (un par sous-activité), deux séries de données sont représentées :
La première série (en rouge) est la fréquence moyenne de quantification de la
substance concernée dans les rejets de l’ensemble des établissements raccordés de
cette sous-activité. Les prélèvements de surveillance initiale pour RSDE ont alors été
effectués en sortie d’usine ;
La seconde série (en vert) est la fréquence moyenne de quantification de la
substance concernée dans les rejets de l’ensemble des établissements non raccordés
de cette sous-activité, c’est-à-dire ceux qui possèdent sur leur site un traitement
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La répartition des abattoirs multi-espèces raccordés / non raccordés est donnée ci-après sur
la Figure 8.
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Sur un total de 22 substances analysées, 18 ont été détectées dans les rejets des
établissements raccordés et seulement 15 l’ont été sur les rejets des établissements non
raccordés. Le passage des effluents dans une station d’épuration permet un abattement des
concentrations des substances émises. Il entraîne en conséquence une diminution de la
fréquence des mesures supérieures à la LQ pour la plupart des substances. Les effets du
traitement en STEP semblent néanmoins insuffisants pour réduire la fréquence de
dépassements pour le zinc, nickel, cuivre, 2,4,6 trichlorophénol, BDE 209, cadmium. La
fréquence de dépassement de la LQ des établissements raccordés est en revanche très
supérieure à celle des non raccordés pour les autres substances.
La répartition des abattoirs spécialisés bovins raccordés/non raccordés est donnée ci-après
sur la Figure 10.
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La répartition des abattoirs spécialisés porc raccordés/non raccordés est donnée ci-après sur
la Figure 12.
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Sur un total de 22 substances mesurées, 16 substances ont été quantifiées sur les rejets des
établissements raccordés contre 7 substances quantifiées sur les rejets des établissements
non raccordés.
Les effets du traitement en STEP sont notables sur la plupart des substances mais il reste
insuffisants pour diminuer la fréquence des dépassements de la LQ pour le zinc, le cuivre, le
2,4,6 trichlorophénol, le naphtalène.
La répartition des abattoirs spécialisés ovins/caprins raccordés ou non raccordés est donnée
ci-après sur la Figure 14.
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Sur un total de 22 substances mesurées, 12 substances ont été quantifiées sur les rejets de
l’établissement raccordé contre 7 substances sur les rejets de l’établissement non raccordé.
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Toute conclusion sur ces résultats est difficile à affirmer car l’échantillon de cette catégorie
d’entreprises est faible (1 établissement raccordé, 1 établissement non raccordé). La fiabilité
des résultats est faible et il est donc certainement probable que ces résultats ne soient pas
totalement représentatifs des rejets des entreprises de cette typologie.
La répartition des abattoirs spécialisés volailles raccordés/non raccordés est donnée ci-après
sur la Figure 16.
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Sur 22 substances mesurées, 16 ont été quantifiées sur les rejets des établissements
raccordés comme sur les rejets des établissements non-raccordés.
Les fréquences de dépassements de la LQ sont sensiblement inférieures pour les
établissements raccordés sur la plupart des substances exceptés pour le dichlorométhane,
le cuivre et le zinc.
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D’après les diagrammes des paragraphes précédents, le zinc, le nickel, le cuivre, le 2,4,6
trichlorophénol, le BDE 209, le cadmium, le fluoranthène, le naphtalène et le
dichlorométhane étaient les substances qui semblaient persister même après le traitement
en station d’épuration.
Cette tendance semble se confirmer pour la plupart de ces substances, sauf pour les
hydrocarbures (naphtalène, fluoranthène) d’après les résultats d’analyses des abattoirs
toutes espèces confondues représentés sur la Figure 18.
Les fréquences de quantification de ces substances restent presque aussi élevées dans le cas
des établissements raccordés ou non raccordés. Elles sont probablement émises dans des
concentrations importantes, ce qui fait que même après un abattement de la concentration
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de ces substances obtenu par la station d’épuration, les concentrations résiduelles sont
encore quantifiables.
Les effectifs par activité des abattoirs raccordés répertoriés dans le fichier Ineris sont donnés
dans le tableau ci-dessous.
Multi-espèces 36
Spé. Bovins 7
Spé. Porcs 9
Spé. Volailles 21
Total 74
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40
Pour ce graphique, le profil des abattoirs spécialisés caprins a été supprimé, car cette
catégorie ne contient qu’un seul établissement. La représentativité de cette branche par
rapport aux résultats obtenus est donc faible.
Les profils des fréquences d’émission de substances des abattoirs sont semblables quel que
soit le type d’espèce abattue.
Aux incertitudes près, le faisceau des courbes présenté sur la Figure 20 converge et évolue
dans le même sens ce qui indique qu’il n’y a pas de marqueurs liés à l’espèce traitée au sein
des abattoirs raccordés.
Les effectifs par activité des abattoirs non raccordés répertoriés dans le fichier Ineris sont
donnés dans le tableau ci-après.
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41
Multi-espèces 10
Spé. Porc 8
Spé. Volaille 22
Total 44
Pour ce graphique, le profil des abattoirs spécialisés caprins et des abattoirs spécialisés
bovins ont été supprimés, car ces catégories contiennent moins de trois établissements. La
représentativité de cette branche par rapport aux résultats obtenus est donc faible.
Les courbes obtenues sur les rejets des abattoirs non raccordés présentent des profils plus
irréguliers et divers que ceux observés précédemment pour les abattoirs raccordés.
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Des effectifs plus importants (notamment pour les abattoirs spécialisés caprins et bovins
mais aussi dans une moindre mesure pour le porc) auraient sans doute donné des courbes
au tracé plus homogène.
Pourcentages de
Substance
mesures > LQ
Zinc et ses composés 99,3
Cuivre et ses composés 96,4
Toluène 83,2
Chrome et ses composés 77,8
Chloroforme 73,4
Fluoranthène 72,6
Nickel et ses composés 70,8
2,4,6 trichlorophénol 65,3
Naphtalène 55,3
Anthracène 54,2
Plomb et ses composés 41,1
BDE 209 24,9
Mercure et ses composés 14,5
Ethylbenzène 14,5
Cadmium et ses composés 8,2
Dichlorométhane 3,3
BDE 99 1,5
BDE 100 1,5
BDE 47 1,2
BDE 154 1,2
BDE 183 1,2
BDE 153 1,2
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Pourcentages de
Substance
mesures > LQ
Zinc et ses composés 96,8
Cuivre et ses composés 67,6
Nickel et ses composés 45,0
2,4,6 trichlorophénol 38,7
Chloroforme 32,5
Fluoranthène 29,3
Chrome et ses composés 21,7
Naphtalène 21,6
Toluène 19,4
BDE 209 17,4
Anthracène 15,5
Plomb et ses composés 11,3
Mercure et ses composés 5,1
Dichlorométhane 5,0
Cadmium et ses composés 4,4
Ethylbenzène 2,3
BDE 99 0,0
BDE 100 0,0
BDE 47 0,0
BDE 154 0,0
BDE 153 0,0
BDE 183 0,0
Dans l’ensemble, les substances qui sont quantifiées dans plus de 40% des mesures par les
abattoirs sont listées ci-après par ordre hiérarchique :
Le zinc ;
Le cuivre ;
Le toluène ;
Le chrome ;
Le chloroforme ;
Le fluoranthène ;
Le nickel ;
Le 2,4,6 trichlorophénol ;
Le naphtalène ;
L’anthracène ;
Le plomb.
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44
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45
OVINS ET
VOLAILLE BOVINS - PORC -
VOLAILLE BOVINS - CAPRINS - CAPRINS - ME - Non ME - PORC -
- Non Non Non
- raccordé raccordé non raccordé raccordé raccordé raccordé
raccordé raccordé raccordé
raccordé
Zinc et ses
3 3 0 3 0 0 3 3 1 4
composés
Cuivre et ses
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
composés
Fluoranthène 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0
2,4,6
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
trichlorophénol
Anthracène 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0
Naphtalène 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0
Chloroforme 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Toluène 0 2 0 0 0 0 0 2 0 0
Nickel et ses
0 0 0 0 0 0 2 0 0 2
composés
Chrome et ses
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
composés
PBDE 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0
Plomb et ses
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
composés
Ethylbenzène 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Mercure et ses
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
composés
Cadmium et ses
0 1 0 0 0 0 0 0 0 0
composés
Dichlorométhane 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0
BDE 99 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Nombre total de 5 5 0 6 0 0 5 7 1 6 35
dépassements
Nombre
d’établissements
concernés par la
mise en 4 5 0 4 0 0 3 6 1 6 29
surveillance
pérenne d’une
substance
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46
Ce sont donc près de 25% des abattoirs qui devront mettre en place une surveillance
pérenne pour au moins une substance dangereuse parmi les 10 substances suivantes :
le zinc,
le fluoranthène,
l’anthracène,
le naphtalène,
le chloroforme,
le toluène,
le nickel,
les PBDE,
le cadmium
et le dichlorométhane.
Par type d’abattoir, les pourcentages d’établissements concernés par une mise en
surveillance pérenne d’une ou plusieurs substances sont donnés dans le tableau ci-après.
OVINS
VOLAILLE VOLAILLE BOVINS ET CAPRINS ME - PORC -
BOVINS - ME - PORC -
- Non - - Non CAPRINS - Non Non
raccordé* raccordé raccordé*
raccordé raccordé raccordé - non raccordé raccordé raccordé*
raccordé
Pourcentages
d’établissements en
surveillance pérenne 18,2% 23,8% 0 57,1% 0 0 30% 16,7% 12,5% 67%
d’au moins une
substance
* échantillons de faible effectif dans la base Ineris
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47
OVINS ET
VOLAILLE VOLAILLE BOVINS - CAPRINS PORC -
BOVINS - CAPRINS ME - Non ME - PORC -
- Non - Non - Non
raccordé - non raccordé raccordé raccordé
raccordé raccordé raccordé raccordé raccordé
raccordé
Zinc et ses composés 1 0 0 1 0 0 0 0 0 1
Fluoranthène 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2,4,6 trichlorophénol 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Anthracène 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Naphtalène 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Chloroforme 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Toluène 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Chrome et ses
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
composés
PBDE 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0
Ethylbenzène 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Mercure et ses
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
composés
Cadmium et ses
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
composés
Dichlorométhane 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0
BDE 99 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Nombre total de
dépassements
1 0 0 1 0 0 0 2 0 1 5
Nombre
d’établissements
concernés par la mise 1 0 0 1 0 0 0 2 0 1 5
place d’un programme
d’action
Nombre total
d’établissements
22 21 3 7 1 1 10 36 8 9 118
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48
Parmi les 118 abattoirs, 4,2% des établissements devront mettre en place un programme
d’action pour la réduction d’une substance dangereuse. Par type d’abattoir (multi-espèces
ou spécialisé), les pourcentages donnent :
OVINS
VOLAILLE VOLAILLE BOVINS ET CAPRINS ME - PORC -
BOVINS - ME - PORC -
- Non - - Non CAPRINS - Non Non
raccordé* raccordé raccordé*
raccordé raccordé raccordé - non raccordé raccordé raccordé
raccordé
Pourcentages
d’établissements en
surveillance pérenne 4,6% 0 0 14,3% 0 0 0 5,6% 0 11,1%
d’au moins une
substance
*Echantillons de faible effectif dans la base Ineris
À nouveau, les établissements raccordés sont davantage concernés par des dépassements
des seuils que les établissements non raccordés.
La répartition des IAA ateliers de découpe raccordés/non raccordés est donnée ci-après sur
la Figure 21.
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49
Sur les 17 substances mesurées, 17 substances ont été quantifiées sur les rejets des
établissements raccordés, soit toutes les substances de la liste 17 contre 12 substances pour
les établissements non raccordés.
Globalement, le traitement en STEP des effluents est efficace sur la réduction des
fréquences de dépassements de la LQ (sauf sur le zinc et le nickel).
La répartition des IAA produits élaborés raccordés/non raccordés est donnée ci-après sur la
Figure 23.
©
Livrable final étude RSDE DOCUMENT CONFIDENTIEL ADIV
50
©
Livrable final étude RSDE DOCUMENT CONFIDENTIEL ADIV
51
Sur les 17 substances mesurées, 16 substances ont été quantifiées sur les rejets des
établissements raccordés, contre 14 substances pour les établissements non raccordés.
Les nonylphénols, le mercure, l’acide chloroacétique et le cadmium apparaissent plus
fréquemment après traitement en STEP, mais cette augmentation de fréquence peut être
due à l’effectif faible de l’échantillon « IAA produits élaborés non raccordées » qui ne
compte que 5 entreprises.
Les fréquences de dépassement de la LQ par le zinc, le fluoranthène et le cuivre sont peu
affectées par les traitements en station d’épuration.
La répartition des IAA charcuteries salaisons raccordés/non raccordés est donnée ci-après
sur la Figure 25.
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52
Sur cette dernière sous-activité, il n’apparaît pas de différence notable, aux incertitudes
près, entre les fréquences de dépassement de LQ par les établissements raccordés et non
raccordés. C’est la seule sous-activité qui se trouve dans ce cas de figure.
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53
Les effectifs par activité des IAA raccordées répertoriées dans le fichier Ineris sont rappelés
dans le tableau ci-après.
©
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54
Produits élaborés 30
Charcuteries – Salaisons 24
Atelier de découpe 20
Total 74
En ce qui concerne les industries agro-alimentaires raccordées (dont les rejets ne subissent
donc aucun prétraitement ou traitement), leurs profils d’émission sont très similaires quelle
que soit leur activité de production. Il n’y a donc pas de marqueur d’activité au niveau des
émissions de substances par les industries agro-alimentaires de la viande.
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55
Les flux d’émission de substances les plus élevés sont ceux du zinc, du cuivre, du
chloroforme, du chrome, du fluoranthène, du monobutylétain cation et des nonylphénols.
Les effectifs par activité des IAA non raccordées répertoriées dans le fichier Ineris sont
rappelés dans le tableau ci-dessous.
Tableau 16 : Effectifs par activité – IAA non raccordées
Produits élaborés 5
Charcuteries – Salaisons 11
Atelier de découpe 12
Total 28
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56
Les profils des rejets des établissements non raccordés sont plus différenciés que ceux des
établissements raccordés. La différence entre les types des traitements appliqués aux
effluents selon les entreprises et le faible effectif d’entreprises dans cette catégorie peuvent
expliquer cette disparité.
Certaines substances comme le cuivre, le zinc, le chloroforme, les nonylphénols et le nickel
présentent cependant quelle que soit l’activité des fréquences d’émissions élevées.
Pourcentage de
Substance
mesures > LQ
Zinc et ses composés 97,6
Cuivre et ses composés 74,5
Nonylphénols linéaires ou ramifiés 61,7
Chloroforme 59,1
Fluoranthène 51,7
Monobutylétain cation 47,5
Nickel et ses composés 42,2
Chrome et ses composés 40,3
Dibutylétain cation 35,1
Naphtalène 34,1
Tributylétain cation 24,3
Plomb et ses composés 19,8
Mercure et ses composés 11,2
Acide chloroacétique 11,0
Tétrachlorure de carbone 10,3
Cadmium et ses composés 3,8
Trichloroéthylène 2,2
©
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57
Pourcentage de
Substance
mesures > LQ
Zinc et ses composés 98,3
Cuivre et ses composés 93,0
Chloroforme 84,3
Chrome et ses composés 73,3
Nonylphénols linéaires ou ramifiés 71,3
Monobutylétain cation 64,6
Fluoranthène 62,9
Dibutylétain cation 59,5
Naphtalène 52,3
Nickel et ses composés 43,9
Tributylétain cation 39,1
Plomb et ses composés 34,4
Tétrachlorure de carbone 11,1
Acide chloroacétique 10,4
Mercure et ses composés 6,0
Cadmium et ses composés 5,9
Trichloroéthylène 2,8
Les substances quantifiées dans plus de 40% des mesures par les IAA viande, toutes activités
confondues, sont :
Le zinc,
Le cuivre,
Le chloroforme,
Le chrome,
Les nonylphénols,
Le monobutylétain cation,
Le fluoranthène,
Le dibutylétain cation,
Le naphtalène,
Le nickel,
Le tributylétain cation.
Les autres substances présentent 10 % ou moins de mesures quantifiées sur le nombre total
de mesures effectuées. Des sources potentielles ou avérées d’émission de ces substances
dans les industries de la viande sont exposées dans le paragraphe 3.6. « Formulation
d’hypothèses sur l’origine de substances dangereuses ».
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58
Chloroforme 1 2 1 1 2 1
Fluoranthène 0 0 0 0 0 0
Monobutylétain cation 0 0 0 0 0 0
Dibutylétain cation 0 0 0 0 0 0
Nonylphénols linéaires
1 0 0 0 0 0
ou ramifiés
Naphtalène 0 0 0 0 0 0
Acide chloroacétique 0 0 0 0 0 0
Tétrachlorure de
0 0 0 0 1 0
carbone
Tributylétain cation 0 0 0 0 0 0
Cadmium et ses
0 0 0 0 0 1
composés
Trichloroéthylène 0 0 0 0 0 0 Total
Nombre total de
dépassements
2 3 1 3 4 3 16
Nombre
d’établissements
concernés par la mise en 2 2 1 3 2 2 12
surveillance pérenne
d’une substance
Nombre total
d’établissements
5 30 12 20 11 24 102
Sur 102 IAA viande (toutes catégories confondues, sans distinction de raccordement), 16
dépassements de la colonne A ont été répertoriés pour 12 établissements. Ces
dépassements concernent le zinc, le chloroforme, le nickel, les nonylphénols, le cadmium
et le tétrachlorure de carbone.
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59
Sur l’ensemble des IAA viande (raccordés et non raccordés, toutes sous-activités
confondues) du fichier Ineris, 11,8% des établissements devront mettre en place une
surveillance pérenne d’au moins une substance dangereuse. Par type d’IAA viande
(charcuterie-salaison, produits élaborés, ateliers de découpe), les pourcentages donnent :
Pourcentages
d’établissements en 40% 6,67% 8,3% 15% 18,2% 8,3%
surveillance pérenne d’au
moins une substance
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60
Chloroforme 0 0 0 0 1 0
Fluoranthène 0 0 0 0 0 0
Monobutylétain cation 0 0 0 0 0 0
Dibutylétain cation 0 0 0 0 0 0
Nonylphénols linéaires
0 0 0 0 0 0
ou ramifiés
Naphtalène 0 0 0 0 0 0
Acide chloroacétique 0 0 0 0 0 0
Tétrachlorure de
0 0 0 0 0 0
carbone
Tributylétain cation 0 0 0 0 0 0
Mercure et ses
0 0 0 0 0 0
composés
Cadmium et ses
0 0 0 0 0 0
composés
Trichloroéthylène 0 0 0 0 0 0 Total
Nombre total de
dépassements
0 1 0 0 1 0 2
Nombre
d’établissements
concernés par la mise en 0 1 0 0 1 0 2
place d’un programme
d’action
Nombre total
d’établissements
5 30 12 20 11 24 102
Sur 102 IAA viande (toutes catégories confondues, sans distinction de raccordement), 2
dépassements de la colonne B ont été répertoriés pour 2 établissements. Ces dépassements
concernent le chloroforme et le nickel.
Sur l’ensemble des IAA viande (raccordés et non raccordés, toutes sous-activités
confondues) du fichier Ineris, 2% des établissements devront mettre en place un
programme d’action pour la réduction des émissions d’une substance dangereuse. Par type
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61
Pourcentages
d’établissements en 0 3,3% 0 0 9,1% 0
surveillance pérenne d’au
moins une substance
3.4 - Efficacité des traitements classiques des eaux usées sur les micropolluants
L’étude AMPERES (Analyse de Micropolluants Prioritaires et Emergents dans les Rejets et les
Eaux Superficielles) a été conduite conjointement par l’Irstea (ex-Cemagref), Suez
Environnement Cirsee, l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, l’ISM-LPTC-Université
Bordeaux I et soutenu par l’Agence Nationale de la Recherche et Axelera. L’objectif de cette
étude a été de déterminer l’efficacité des traitements d’épuration des eaux usées sur des
micropolluants. Les chaînes de traitement étudiées comportaient des traitements
classiques : boues activées aération prolongée, biofiltres, filtres plantés de roseaux, lits
bactériens, biodisques, bioréacteurs à membranes immergées.
Quatorze substances des listes 1 et 17 de la circulaire du 5 janvier 2009 faisaient partie des
substances chimiques étudiées. Le pourcentage d’abattement des concentrations pour ces
quatorze substances par des procédés de traitement classiques sont supérieurs à 30 %.
Pour 10 d’entre elles, cet abattement atteint jusqu’à 70 %.
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62
Tableau 23 : Pourcentages d'élimination par les traitements d'épuration classiques des substances des listes
1 et 17 - résultats étude Amperes
COV (dichlorométhane,
>70%
trichlorométhane, trichloroéthylène)
PBDE >70%
Nonylphénols >70%
Le choix des entreprises s’est porté sur celles qui présentaient des dépassements de LQ
récurrents pour plusieurs substances. La sélection a aussi été effectuée de manière à
rechercher en priorité les substances pour lesquelles des dépassements de LQ et des seuils
des colonnes A et B avaient été fréquemment observés dans l’exploitation de la première
extraction Ineris. Enfin, le choix a été fait de manière à garder une diversité des activités et
espèces dans le panel.
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63
Entreprise Activité
5 Abattoir (Multi-espèces)
Les différents postes sur lesquels des prélèvements ont été réalisés sont répertoriés dans le
tableau ci-après.
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64
Les prélèvements réalisés sur l’eau froide ont servi de blanc, afin de connaître la
concentration de chaque substance éventuellement apportée par l’eau potable. Lorsque
l’eau potable utilisée sur le site provenait en partie d’un forage, un prélèvement a également
été réalisé sur le forage en question.
Les prélèvements réalisés étaient des prélèvements ponctuels, excepté pour les effluents de
nettoyage des usines. Pour ces derniers, un préleveur automatique a été utilisé dès que son
installation était possible sur le site (entreprise 2, entreprise 9, entreprise 5). Le prélèvement
a sinon été effectué en sortie d’usine sur les eaux de rinçage au niveau du canal venturi
(entreprise 4) ou en entrée de prétraitement (entreprise 8). Pour les entreprises n°1, 3 et 4,
les prélèvements, ponctuels, ont été réalisés sur des outils et installations en cours de
nettoyage.
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Livrable final étude RSDE DOCUMENT CONFIDENTIEL ADIV
65
Les analyses ont été réalisées en grande partie par le Laboratoire des Eaux de la Ville de
Limoges (87). Une partie des analyses a également été sous-traitée au Laboratoire des
Pyrénées, situé à Lagor (64). Ces deux laboratoires spécialisés dans l’analyse et la qualité de
l’eau et de l’environnement sont accrédités cofrac.
Des fiches par site ont été réalisées afin de synthétiser les résultats de la campagne de
prélèvements. Elles présentent les informations suivantes :
Les installations sur lesquelles des prélèvements ont été effectués ;
Les installations présentes sur le site mais sur lesquelles aucun prélèvement n’a été
effectué (affichées en plus clair) ;
Les substances mesurées ;
Les substances quantifiées, encadrées en jaune ;
Les valeurs des concentrations mesurées données dans un encadré gris.
Les résultats des prélèvements et analyses effectuées dans les industries agro-alimentaires
du panel sont présentés ci-dessous. Les informations récoltées sur site et les conclusions
déduites du croisement des résultats et de ces informations sont données dans un tableau
en-dessous du schéma de chaque site.
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Livrable final étude RSDE DOCUMENT CONFIDENTIEL ADIV
66
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Livrable final étude RSDE DOCUMENT CONFIDENTIEL ADIV
67
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Livrable final étude RSDE DOCUMENT CONFIDENTIEL ADIV
68
Atelier de découpe
Matériaux canalisations eau potable : Fonte
Substances actives des produits de Acides, soude, hypochlorite de sodium,
nettoyage : chlorure d’ammonium
Conclusions
La présence de monobutylétain cation dans l’eau froide reste non expliquée
d’autant qu’il n’est pas retrouvé plus en aval. La présence de monobutylétain
est peut être due au fond géochimique de l’eau potable.
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69
Atelier de découpe
Matériaux canalisations eau potable : Acier inoxydable et PVC
Substances actives des produits de Alcools, acides, sulfonates, tensioactifs
nettoyage : non-ioniques
Conclusions
Une mobilisation importante de monobutylétain a lieu lors du lavage des
camions frigorifiques et dans une moindre mesure lors du nettoyage de l’usine.
La source de cette substance n’a pas été identifiée même après étude de la
composition des produits de nettoyage.
Le zinc est présent dans l’eau potable. Il peut aussi être issu de la corrosion des
pièces en acier galvanisé de l’usine.
Le fluoranthène proviendrait du lessivage des résidus d’échappement et
d’asphalte déposés sur les véhicules. L’évacuation des eaux de lavage de l’usine
ayant eu lieu dans le même canal venturi que celui par lequel sont rejetées les
eaux de nettoyage de véhicules (et qui a constitué notre point de prélèvement
pour les eaux de lavage de l’usine), les traces de fluoranthène dans les
différentes eaux de lavage prélevées dans ce canal peuvent provenir de la
même source.
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70
3531.2 Abattoirs
Les résultats des prélèvements et analyses effectuées dans les abattoirs du panel sont
présentés ci-dessous. Les informations récoltées sur site et les conclusions déduites du
croisement des résultats et de ces informations sont données dans un tableau en-dessous du
schéma de chaque site.
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71
Abattoir – Multi-espèces
Matériaux canalisations eau potable : Cuivre, acier galvanisé
Substances actives des produits de Usine : Soude, chlorure d’ammonium,
nettoyage : tensioactifs non- ioniques
Camions : acides, sulfonates, sulfates
d’alcool gras
Conclusions
L’acier inoxydable étant constitué d’environ 10% de chrome, la corrosion de la
couche protectrice de ces aciers peut être à l’origine de la désagrégation des
parties en acier inox de l’usine et de l’émission de chrome dans les effluents.
L’usure des canalisations d’eau potable en cuivre peut expliquer la
quantification de ce métal dans les analyses de l’eau froide.
Le zinc présent dans l’eau froide et dans les différentes eaux de nettoyage peut
provenir de la corrosion des pièces et canalisations en acier galvanisé ;
Le chloroforme est présent dans l’eau potable, c’est un sous-produit de la
désinfection de l’eau. Il est aussi présent dans les eaux de lavage de l’usine, du
fait de la recombinaison des molécules des produits d’entretien chlorés et de la
matière organique. Le chloroforme n’a pas été quantifié dans les eaux de lavage
de véhicules. Ceux-ci étant nettoyés grâce à des produits non chlorés,
l’hypothèse de recombinaison du chlore se confirme.
©
Livrable final étude RSDE DOCUMENT CONFIDENTIEL ADIV
72
©
Livrable final étude RSDE DOCUMENT CONFIDENTIEL ADIV
73
Conclusions
Le chrome peut être issu de la corrosion des pièces en acier inoxydable des
camions frigorifiques ;
Le cuivre est présent dans l’eau chaude. Il peut aussi provenir de la corrosion
des pièces métalliques (camions frigorifiques) et de l’alimentation des animaux
(stabulations) ;
Le nickel est un des composants des aciers inoxydables, il peut donc être
corrodé et relargué lors du nettoyage des camions frigorifiques ;
Le zinc est présent dans l’eau potable. La corrosion des pièces et canalisations
en acier galvanisé (tour aéro-réfrigérante, camions frigorifiques, eau potable) et
l’alimentation des animaux (stabulations et bétaillères) sont autant de sources
potentielles de zinc qui expliquent sa présence dans les effluents ;
La présence de monobutylétain cation dans les eaux de lavage de bétaillères
reste non expliquée.
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Livrable final étude RSDE DOCUMENT CONFIDENTIEL ADIV
74
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Livrable final étude RSDE DOCUMENT CONFIDENTIEL ADIV
75
Conclusions
Le cuivre et le zinc retrouvés dans les eaux de nettoyage de l’usine et des
véhicules de transport de volailles peuvent provenir de l’alimentation des
volailles, qui contient ces deux éléments ;
Le zinc est présent dans l’eau potable, et sa présence dans les eaux de
nettoyage peut également être due à la corrosion des pièces en acier galvanisé
présentes dans l’usine ;
Les nonylphénols peuvent être issus des tensioactifs contenus dans les produits
d’entretien ;
Le 2,4,6 trichlorophénol retrouvé dans les eaux de lavage de l’usine pourrait
provenir des produits de nettoyage (recombinaison chlore/phénol).
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76
Les tableaux ci-après récapitulent les analyses effectuées par substance et par point de
prélèvement, ainsi que le nombre de mesures supérieures à la limite de quantification. Le
code couleur utilisé en trame permet de catégoriser les pourcentages de mesures
supérieures à la LQ, toutes entreprises confondues, selon le secteur d’activité (IAA ou
abattoir).
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77
INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES
Eau de lavage de
Eau de lavage de
Eau de lavage de véhicules de Eau de lavage de Eau de lavage de Presse matières
Eau froide Eau chaude Eau de forage camions Purge TAR
l'usine transport de bétaillères stabulation stercoraires
frigorifiques
volailles
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
Chloroforme 2 1 1 1 1 0
Chrome 1 0 1 0 1 0
Cuivre 2 0 2 0 2 0
Dibutylétain cation 1 0 2 0 2 0 1 1
Fluoranthène 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0
Monobutylétain
1 1 2 0 2 1 1 1
cation
Nonylphénols 1 0 1 0 1 1 1 0
Tributylétain 2 0 1 0 1 0 2 0 1 0
Zinc 3 2 3 1 1 0 3 2 1 1 1 1
©
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78
ABATTOIRS
Eau de lavage de
Eau de lavage de
Eau de lavage de véhicules de Eau de lavage de Eau de lavage de Presse matières
Eau froide Eau chaude Eau de forage camions Purge TAR
l'usine transport de bétaillères stabulations stercoraires
frigorifiques
volailles
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
effectuées
Mesures
> LQ
2,4,6 trichlorophénol 1 0 1 1 1 0 0
1
BDE 209 1 0 1 0 1 0 1 0
Chloroforme 2 1 1 1 1 0 2 0 1 0
Chrome 4 0 4 0 3 1 2 0 1 0 2 1 1 0 3 0
Cuivre 5 1 4 1 3 1 2 1 1 0 2 1 1 1 1 1 3 0
Monobutylétain
1 0 1 0 1 1 1 0
cation
Naphtalène 1 0 1 0 1 0
Nickel 3 0 3 0 2 0 1 0 2 0 1 1 1 0 1 0 3 0
Nonylphénols 1 0 1 0 1 1 1 1
Plomb 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0
Toluène 3 0 1 0 2 0 1 0 2 0 1 0 1 0 2 0
Zinc 5 5 5 2 4 4 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 4 2
Non mesuré
forte corrélation - 50-100% des mesures >LQ
faible corrélation - 10-50% des mesures >LQ
absence de corrélation - 0-10%des mesures >LQ
©
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79
D’après les résultats présentés dans ces tableaux, le lavage des camions frigorifiques est une
source de substances diverses : métaux (chrome, cuivre, zinc, nickel), organoétains
(monobutylétain cation et dibutylétain cation) et de chloroforme. Ces substances, hormis le
chloroforme, sont probablement issues de la corrosion des matériaux constituant le véhicule
(carrosserie, enceintes frigorifiques…) qui relarguent des substances dans les eaux de
nettoyage. Des émissions de cuivre, de zinc et de monobutylétain sont également observées
dans les résultats d’analyse des eaux de lavage des véhicules de transport de vifs.
Le zinc reste la substance la plus fréquemment quantifiée, que ce soit dans les effluents
d’abattoirs ou d’industries agro-alimentaires.
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81
Tableau 37 : Origines probables des substances vérifiées par les résultats de la campagne de prélèvements
Effluent vecteur de la
Substance Origines probables
substance
Substances des listes 1 – abattoirs et 17 – IAA – produits d’origine animale
Chrome, Eau de lavage des Corrosion des parties métalliques (acier
Cuivre, Nickel, véhicules, Eau de lavage galvanisé, acier inoxydable) de véhicules, de
Zinc de l’usine pièces, outils, chariots… et solubilisation des
métaux lors du lavage
Cuivre Eau potable Canalisations du réseau d’eau potable en
cuivre
Eau de lavage de Alimentation des animaux riche en cuivre. Le
stabulations, de transport cuivre est transporté dans les effluents en
d’animaux vivants, eau de même temps que les excréments, matières
lavage de l’usine stercoraires…
Zinc Eau de lavage de Alimentation des animaux riche en zinc. Le
stabulations, de transport zinc est transporté dans les effluents en même
d’animaux vivants, eau de temps que les excréments, matières
lavage de l’usine stercoraires…
Eau potable Canalisations du réseau d’eau potable en acier
galvanisé
Fluoranthène Eau de lavage des Dépôts de résidus d’asphalte ou de
véhicules combustion des moteurs (gaz
d’échappement). Ces résidus sont entraînés
dans les eaux usées lors du lavage des
véhicules.
Chloroforme Eau de lavage (usine, Sous-produit de la désinfection aux produits
véhicules, stabulations…) chlorés, recombinaison du chlore avec la
matière organique
Eau potable Sous-produit de la désinfection de l’eau lors
de sa potabilisation
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Tableau 38 : Origines probables des substances vérifiées par l'exploitation des retours au questionnaire
Effluent vecteur de la
Substance Origines probables
substance
Substances des listes 1 – abattoirs et 17 – IAA – produits d’origine animale
Toluène Eau de lavage des Distribution de gasoil sur le site
véhicules, écoulement des
eaux pluviales
Les hypothèses émises sur d’autres origines possibles des émissions de substances ont été
synthétisées dans le Tableau 39 et découlent de l’exploitation de la bibliographie sur
l’origine potentielle des substances et de la composition des matériaux utilisés. L’utilisation
des différentes données disponibles n’a pas permis de confirmer ou d’infirmer ces
hypothèses.
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Source dans
Substances Hypothèses l’industrie de la
viande
L’éthylbenzène est utilisé dans la réaction de Polystyrène
synthèse du styrène, lui-même polymérisé pour (emballage
obtenir le polystyrène. C’est également un alimentaire)
Ethylbenzène composant des gaz d’échappement des moteurs Lavage des
et un solvant pour les peintures. Toutes ces véhicules
utilisations peuvent être à l’origine de fuites Eaux de lavage de
d’éthylbenzène dans les effluents. l’usine
L’anthracène est un HAP utilisé pour le Lavage des
traitement de protection du bois contre le véhicules, du sol
pourrissement. C’est aussi, comme
Anthracène l’éthylbenzène, un composant des gaz
d’échappement et de combustion des moteurs.
Il entre aussi dans la composition de certaines
résines.
Le naphtalène est un composant des goudrons, Lavage des
bitumes, gaz d’échappement, mais aussi de véhicules
Naphtalène
certains tensioactifs (alkyl naphtalène Produits de
sulfonates). nettoyage
Le trichloroéthylène est un solvant des graisses, Solvants, décapants
un décapant pour peintures, un fluide Produits de
Trichloroéthylène réfrigérant. nettoyage
Il se forme par réaction entre chlore et éthylène Plastiques
(composant des plastiques PE, PET…). Réfrigérants
Tetrachlorure de Le tétrachlorure de carbone est utilisé comme Solvants, décapants
carbone solvant des graisses et comme réfrigérant Réfrigérants
Le toluène est un composant des goudrons, du Lavage des
Toluène naphta, des gaz de combustion de l’essence et véhicules
est aussi utilisé comme solvant
Ces composés peuvent être présents dans l’eau Eau froide
potable. Cette présence est alors due aux
Monobutylétain
canalisations en amont du site.
cation
Le dilaurate de dibutylétain est employé comme Panneaux sandwich
Dibutylétain
catalyseur dans la synthèse du polyuréthane. La en polyuréthane
cation
décomposition du dibutylétain aboutit à la
formation de monobutylétain.
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Source dans
Substances Hypothèses l’industrie de la
viande
Solubilisation de l’étain des canalisations et Eau chaude
circuits d’eau chaude favorisée par l’élévation Purge tour aéro-
de la température de l’eau dans les conduites réfrigérante
Le plomb peut être présent au niveau des Eau froide
canalisations d’eau potable
La solubilisation du plomb des canalisations et Purge tour aéro-
circuits d’eau chaude peut être favorisée par réfrigérante
l’élévation de la température de l’eau dans les Eau chaude
conduites.
Plomb et ses Le lessivage du plomb contenu dans les Eau nettoyage
composés véhicules et alliages utilisés et les batteries des stabulation
transpalettes électriques qui débordent sont Eau lavage camions
autant de sources potentielles de plomb dans frigorifiques
les eaux de nettoyage. Eau lavage
bétaillères
Eau de nettoyage de
l’usine
L’acide chloroacétique est le produit de la Produits de
réaction entre le chlore et l’acide acétique. nettoyage
Acide Celui-ci peut être produit lors de la fermentation Fermentation
chloroacétique de la matière organique (acétogénèse) ou utilisé Triperie
comme agent de détartrage ou de blanchiment
(triperie))
Le 2,4,6 trichlorophénol est utilisé comme Produits de
2,4,6 herbicide, insecticide. Il est aussi le produit de la nettoyage
trichlorophénol recombinaison du chlore et du phénol (utilisé Eau de nettoyage de
dans les détergents, résines…) l’usine
La corrosion du cadmiage (traitement de surface Boulons des
à base de cadmium) des boulons des huisseries huisseries
peut être à l’origine de l’émission de cadmium Fertilisants à base
dans les eaux de lavage. C’est aussi un métal de phosphates
Cadmium lourd qui s’accumule dans les sols, dans
l’organisme. Il apparaît également dans la
composition de fertilisants à base de
phosphates. L’alimentation des animaux est
hypothétiquement une source de cadmium.
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85
Source dans
Substances Hypothèses l’industrie de la
viande
Le mercure entre dans la composition de Batteries
certains alliages et de batteries. Tout comme le Eaux de nettoyage
Mercure
cadmium, le mercure est accumulable dans les
sols et dans l’organisme.
Dichlorométhane Ces dérivés du chlorométhane sont produits par Produits de
(CH2Cl2) réaction de chloration de la matière organique : nettoyage et
Chloroforme CH4 + Cl2 CH3Cl + HCl désinfection chlorés
(CHCl3) CH3Cl + Cl2 CH2Cl2 + HCl
Tetrachlorure de CH2Cl2 + Cl2 CHCl3 + HCl
carbone CHCl3 + Cl2 CCl4 + HCl
(CCl4)
Les PBDE sont utilisés comme retardateurs de Lavage/blanchissage
flamme bromés : utilisés sur les tissus, des tenues sur site,
PBDE plastiques… lessivage des
matériaux lors du
nettoyage
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Les substances pour lesquelles des sources avérées d’émission ont été identifiées ne sont
pas des intrants volontaires des procédés de fabrication, hormis dans le cas de substances
issues de produits d’entretien.
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Afin de proposer des solutions adaptées aux industriels des filières viandes (bonnes
pratiques, procédés de substitutions et procédés de traitement des effluents) pour réduire
les émissions des substances dangereuses, les actions suivantes ont été mises en œuvre :
- Une revue des équipements et procédés disponibles de réduction des flux de
substances (ENSIL) ;
- L’identification des mesures préventives, les substitutions et/ou bonnes pratiques à
mettre en œuvre visant à réduire les émissions à la source (ADIV) ;
- L’évaluation de la faisabilité technique des mesures de maîtrise (ADIV et ENSIL).
Des procédés de traitement spécifiques des effluents permettent de réduire les émissions
de substances par une action plus en aval :
Prétraitement spécifique des eaux de lavage des véhicules ;
Prétraitement par voie physico-chimique.
Traitements biologiques ;
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
88
41.1 - Réduire les teneurs en cuivre et en zinc dans la ration des animaux avant
abattage
411.1 - Objectif
Les émissions de cuivre et de zinc dans les effluents des abattoirs peuvent être dues à leur
présence dans les déjections animales et leur transfert vers les eaux usées lors du vidage et
du nettoyage des contenus intestinaux. La diminution des teneurs en cuivre et en zinc de
l’alimentation des animaux (animaux de boucherie et volaille) permettrait de réduire en
amont les émissions de ces substances dans les effluents d’abattoirs.
411.2 - Description
Le cuivre et le zinc sont utilisés en tant qu’oligo-éléments dans l’alimentation des animaux.
Ils contribuent à améliorer leur croissance. L’alimentation des différents types d’animaux est
détaillée ci-dessous.
4112.1 Volailles
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
89
Le transit des volailles est court, de l’ordre de 4 à 5h. Pour limiter les émissions de cuivre et
de zinc issues des déjections de volailles, il serait aussi possible de limiter ces teneurs dans
leur alimentation en toute fin de finition et a minima environ 5h avant abattage.
4112.2 Bovins
Il y a nécessairement un rejet de zinc par l’animal, puisque 75% du zinc ingéré n’est pas
assimilé. Une diminution de la teneur en zinc de l’alimentation peut être problématique et
peut entraîner une hausse de la mortalité des animaux.
Les besoins en zinc de ces animaux doivent être journaliers et réguliers, et la durée de leur
fin de vie est longue (par exemple, 105 jours pour une vache). L’apport en zinc est donc
indispensable et la suppression des oligo-éléments sur la fin de vie serait problématique
pour la santé des bovins.
4112.3 Porcs
Les teneurs maximales en cuivre des aliments sont fixées par la réglementation européenne.
Elles sont de l’ordre de 25 mg/kg pour le porc charcutier et les truies, et de 175 mg/kg pour
les porcelets (<30kg). Les apports en cuivre sont couverts par les matières premières
(environ 6mg/kg) et par les compléments sous forme de sulfate de cuivre ou d’oxyde de
cuivre pour le reste.
Pour le zinc, le seuil est actuellement de 150 mg/kg (norme européenne EFSA - il était de 250
mg/kg avant 2005) mais il pourrait encore certainement être abaissé à 100 mg/kg tout en
maintenant une bonne couverture des besoins nutritionnels des animaux. L’apport par les
matières premières est de l’ordre de 40 à 50 mg/kg. Ces deux oligo-éléments sont utilisés
comme activateurs de croissance.
411.4 - Applicabilité
D’après les échanges avec des spécialistes de l’alimentation des animaux, cette mesure est
applicable pour réduire les concentrations en cuivre et en zinc dans les effluents des
abattoirs de porcs et de volailles. Elle semble plus difficile à mettre en œuvre chez les bovins
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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au vu des contraintes zootechniques inhérentes à cette espèce. Dans tous les cas, la mise en
application de cette pratique ne dépend pas seulement des industriels de l’abattage mais
aussi du secteur amont de l’élevage.
Didier GAUDRE (IFIP - données porc) ; Michel LESIRE (INRA Tours - données volailles) ; F.
MESCHY (INRA Rennes – données bovins)
Norme européenne EFSA
Levasseur, P., Texier C. (2001). Teneurs en éléments-traces métalliques des aliments et des
lisiers de porcs à l’engrais, de truies et de porcelets. Journées de la recherche porcine en
France.
41.2 - Raclage des déjections animales dans les véhicules et du sol dans les aires
d’attente en abattoirs avant d’y entamer le lavage
412.1 - Objectif
Les teneurs en cuivre et en zinc dans l’alimentation des animaux ont des niveaux de
concentrations non négligeables (cf. paragraphe « 41.1 - Réduire les teneurs en cuivre et en
zinc dans la ration des animaux avant abattage »). Ces oligo-éléments se retrouvent dans les
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
91
déjections laissées par les animaux dans les véhicules lors de leur transport et dans les aires
d’attente après réception en abattoir.
412.2 - Description
Pour le cas des véhicules, le raclage des excréments des animaux doit être réalisé avant le
lavage à l’aide d’un balai ou d’une raclette en plastique. Les matières récupérées lors du
raclage doivent être orientées vers la fumière. Cela se fait généralement à l’aide d’une
simple brouette. Dans le cas des aires d’attentes (bergeries, stabulations, …), le raclage sera
effectué par le personnel de l’abattoir et les matières récupérées doivent aussi être
envoyées dans la fumière. Les déjections liquides restent à ce jour envoyées vers les eaux
usées de l’abattoir alors qu’elles pourraient être récupérées et envoyées dans une fosse par
l’ajout d’une vanne 2 voies et d’une canalisation. Cette fraction liquide peut être valorisée
par épandage, compostage ou méthanisation si ses caractéristiques permettent l’un de ces
moyens de valorisation.
Eléments
liquides
Fosse à
lisiers
liquides
Eaux Eléments
usées solides Fumière
Figure 39 : Schéma de récupération des déchets sur les plateformes des véhicules et les aires d'attente des
animaux
Le bénéfice environnemental principal de cette mesure est une réduction des teneurs en
cuivre et en zinc dans les effluents des abattoirs. Elle permet aussi de réduire la quantité de
pollution organique envoyée dans les eaux usées.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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412.4 - Applicabilité
Cette étape de nettoyage peut être appliquée dans tous les abattoirs. Pour les abattoirs de
volaille, les volailles vivantes sont transportées dans des caisses. Le lavage de ces contenants
par raclage serait difficile à mettre en œuvre. Seules les plateformes de véhicules peuvent
être nettoyées de cette manière. Un tamisage peut en revanche être effectué sur les eaux de
lavage des caisses en sortie de machine, et permettrait de limiter l’envoi de déjections dans
les effluents.
BREF abattoirs :
42.1.1 Grattage à sec des véhicules de livraison avant le lavage
413.1 - Objectif
Les contenus intestinaux des animaux en sortie des machines à vider les boyaux sont
évacués directement dans les eaux usées. Compte tenu des teneurs résiduelles de cuivre et
de zinc dans les déjections, cette opération est à l’origine d’émissions de cuivre et de zinc
dans ces eaux résiduaires. L’objectif de cette mesure de rétention est d’orienter ces déchets
vers un stockage spécifique.
413.2 - Description
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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Fosse
Eaux Eau de à lisier
usées rinçage
Eaux
usées
Figure 40 : Exemple d’optimisation de la récupération des déchets de machine de triperie
Cette pratique nécessite donc la mise en place d’un système de pompage, de canalisations
spécifiques et d’une fosse de récupération.
L’objectif de cette mesure est de limiter l’évacuation de cuivre et de zinc dans les effluents.
413.4 - Applicabilité
Cette mesure est applicable à tous les abattoirs qui procèdent au vidage des boyaux.
ADIV
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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4141.1 Objectif
Le chlore est présent dans de nombreux produits de désinfection, dont l’eau de Javel. Par
recombinaison avec la matière organique, le chlore présents dans les détergents et
désinfectants habituellement utilisés dans les IAA provoque la formation de chlorométhanes
(chloroforme, dichlorométhane, tétrachlorure de carbone) et d’acide chloroacétique.
4141.2 Description
Les produits sans dérivés chlorés spécifiques pour l’entretien des industries agroalimentaires
et respectant les normes d’hygiène en vigueur dans ces entreprises existent. Ils peuvent être
utilisés en remplacement des produits chlorés, et possèdent des substances actives comme
des alcalins ou des acides. La corrosion des matériaux induite par l’utilisation de chlore est
réduite, ainsi que les effets allergènes provoqués par le contact avec les produits chlorés et
l’inhalation de leurs vapeurs.
Pour une désinfection efficace, il est par exemple possible d’appliquer une mousse
désinfectante à base d’acide peracétique.
4141.4 Applicabilité
Cette mesure est applicable à tous les abattoirs et toutes les industries agroalimentaires qui
utilisent des produits à base de chlore pour la désinfection de leurs locaux.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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Le coût des produits chlorés est relativement faible. Un changement de gamme de produits
d’hygiène pourrait engendrer une augmentation du coût du nettoyage et un changement ou
des modifications des procédures de nettoyage.
4142.1 Objectif
4142.2 Description
La composition des produits d’entretien est donnée sur les fiches techniques ou sur
l’étiquetage du contenant. En fonction du niveau d’information donné, le fournisseur peut
être interrogé en complément sur la présence d’éthoxylates de nonylphénols comme
tensioactifs dans ses produits.
Des produits d’entretien utilisant d’autres tensioactifs ou des produits écologiques peuvent
se substituer aux produits chimiques sources de nonylphénols.
Cette mesure permet de limiter les émissions de nonylphénols dans les effluents.
4142.4 Applicabilité
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
96
janvier 2009, mais ils appartiennent à la catégorie des substances dangereuses prioritaires.
La suppression des nonylphénols dans les émissions par les industries doit être effective d’ici
2021.
421.1 - Objectif
Le nettoyage par voie enzymatique a pour objectif la réduction des émissions de substances
dangereuses liées à :
- L’utilisation de produits d’entretien ;
- La corrosion des matériaux qui composent les outils et installations de l’usine et les
véhicules.
421.2 - Description
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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Le nettoyage par voie enzymatique consiste à les projeter sur les surfaces à nettoyer avec de
l’eau à 40-50°C. Le temps de pose nécessaire à leur action est d’environ 20 minutes, et plus
ce temps est long, plus l’efficacité du nettoyage est importante. Un rinçage doit ensuite être
effectué avant de passer à l’étape de désinfection.
Il est important de conserver :
- Des produits de base chlorés pour le blanchiment des surfaces ;
- Une alternance de traitement alcalins chlorés / traitement enzymatiques (par
exemple : 4 jours par voie enzymatique, 5 jours par alcalin). Cette alternance est
fortement recommandée, notamment pour l’élimination des biofilms.
Les installations de nettoyage (canon à mousse, …) peuvent rester les mêmes que dans le cas
d’un traitement classique. Un système centralisé peut être mis en place pour ce type de
nettoyage.
421.4 - Applicabilité
Ce type de procédé de nettoyage peut être utilisé dans tous les abattoirs et industries
agroalimentaires. Il permet de limiter l’utilisation de détergents tout en respectant les
normes d’hygiène en vigueur dans les industries du domaine de l’alimentaire.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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422.1 - Objectif
Le nettoyage par vapeur saturée sèche a pour objectif la réduction des émissions de
substances dangereuses liées à :
- L’utilisation de produits d’entretien ;
- La corrosion des matériaux.
Chaleur
Action mécanique
Temps de contact
Chimie (eau +
détergent)
Chimie (eau +
détergent)
Action mécanique
Temps de contact
Chaleur
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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422.2 - Description
Détergence Désinfection
Si l’usine possède un réseau de vapeur, par exemple pour les process, l’installation de
nettoyage peut être greffée sur ce réseau de vapeur, avec éventuellement un investissement
dans un satellite de génération de vapeur. Sinon, un générateur mobile de production ou
des systèmes centralisés peuvent être installés en salle de lavage.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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eaux usées. A titre indicatif, le prix moyen du mètre cube d’eau en France en 2008 était de
3,31€1.
422.4 - Applicabilité
Ce type de nettoyage est applicable à tous les types d’industries agroalimentaires et à tous
les types d’abattoirs sous réserve de pratiquer un nettoyage préalable du sang durant la
phase de détergence. Dans le cas contraire, l’emploi de vapeur sèche provoquerait la
coagulation et impliquerait des difficultés supplémentaires de nettoyage.
Le nettoyage vapeur est très adapté aux industries de transformation de la viande ainsi
qu’au nettoyage du matériel frigorifique.
Un changement des installations de nettoyage peut être nécessaire pour mettre en place un
nettoyage à la vapeur saturée sèche. Chauffer l’eau jusqu’au passage en phase vapeur est
une source de consommation d’énergie supplémentaire.
Une formation du personnel à l’utilisation de ces systèmes doit aussi être organisée.
1
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lessentiel/ar/306/1168/prix-leau-domestique.html
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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431.1 - Objectif
Dans les listes 1 et 17 de la circulaire du 5 janvier 2009, plusieurs substances sont des
composants de carburants, d’asphaltes, de gaz d’échappement de moteurs thermiques :
toluène, fluoranthène, naphtalène, éthylbenzène, anthracène. Le prétraitement spécifique
des eaux de lavage de véhicules a pour objectif de limiter les émissions de ces substances
dans les effluents.
431.2 - Description
Le prétraitement des hydrocarbures dans les eaux de lavage de véhicules consiste à créer un
bac tampon de récupération de ces eaux de lavage pour leur faire subir ensuite un
traitement spécifique dans un débourbeur déshuileur avant leur envoi en STEP.
Le débourbeur déshuileur est constitué de deux compartiments : le premier sert de bac de
décantation pour les sables et boues, le second compartiment de récupérateur
d’hydrocarbures. Entre les deux compartiments peut se trouver un filtre coalesceur, qui
favorise la séparation hydrocarbures/eau, comme représenté sur le schéma suivant :
Hydrocarbures
Débourbeur Déshuileur
Filtre
coalesceur
Matières
décantées
Les installations avec coalesceur sont dites de classe A, et acceptent des effluents contenant
jusqu’à 5 mg/L d’hydrocarbures. Au-delà de cette concentration, le risque de colmatage du
filtre coalesceur est élevé. Les installations de classe B, sans coalesceur, peuvent traiter des
effluents contenant jusqu’à 100 mg/L d’hydrocarbures.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
102
431.4 - Applicabilité
L’installation de ces traitements spécifiques requiert l’isolement des flux d’eaux de lavage
des véhicules du reste des effluents (eaux pluviales, eaux résiduaires industrielles…). La mise
en place de canalisations ou de rigoles jusqu’au bac de récupération est donc nécessaire.
MSE Environnement
431.1 - Objectif
L’objectif du prétraitement par voie physico-chimique est d’entraîner les polluants dans des
boues de décantation/flottation.
431.2 - Description
Le traitement par voie physico-chimique des effluents consiste à assembler la pollution sous
forme d’agrégats de matière organique, appelés flocs. Des réactifs chimiques sont
nécessaires à la coagulation qui conduit à la formation de ces flocs, le plus souvent c’est le
chlorure ferrique qui est utilisé. Les flocs précipitent ensuite au fond d’un décanteur où ils
forment une couche de boues.
Certains micropolluants peuvent être précipités dans les boues (métaux : chrome, cuivre,
zinc).
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
103
431.4 - Applicabilité
Le prétraitement par voie physico-chimique est applicable à tous les types d’effluents, sous
réserve que ceux-ci aient au préalable subi un prétraitement complet (dégrillage,
dessablage).
432.1 - Objectif
432.2 - Description
Les traitements biologiques sont utilisés dans les chaînes de traitement des stations
d’épuration. Ils permettent de réduire la pollution organique des effluents en la dégradant
par voie biologique. Ces matières vont se déposer sur le fond du bassin de décantation sous
forme de boues (certaines substances comme les métaux vont être retrouvées dans ces
boues).
L’étude AMPERES (Analyse de Micropolluants Prioritaires et Emergents dans les Rejets et les
Eaux Superficielles), conduite conjointement par l’Irstea (ex-Cemagref), Suez Environnement
Cirsee, l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, l’ISM-LPTC-Université Bordeaux I et
soutenue par l’Agence Nationale de la Recherche et Axelera et réalisée entre 2006 et 2009,
avait pour objectif de déterminer l’efficacité des traitements d’épuration des eaux usées sur
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
104
Tableau 40 : Pourcentages d'élimination par les traitements d'épuration classiques par voie biologique des
substances des listes 1 et 17 - résultats étude Amperes
Tableau 41 : Pourcentages d'élimination des substances par les traitements d'épuration de type boues
activées - Données : Office International de l’Eau
Substances Efficacité
Cuivre 83 ± 13%
Chrome et zinc 74 ± 23%
Nonylphénols 87 ± 21%
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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432.5 - Applicabilité
L’installation d’un traitement biologique par boues activées des effluents est possible pour
les abattoirs comme pour les industries agroalimentaires.
Etude AMPERES
Office International de l’Eau
431.1 - Objectif
La filtration sur sable doit permettre de retenir certains micropolluants comme le chrome, le
zinc, les nonylphénols. Dans le cas des effluents des abattoirs et industries agroalimentaires,
la filtration sur sable ne peut être utilisée qu’en traitement tertiaire des effluents.
431.2 - Description
Cette technique consiste à faire traverser une couche de matériau filtrant (le plus souvent du
sable) aux effluents épurés. Une couche biologique, appelée membrane biologique, se forme
à la surface du matériau filtrant et contribue à l’épuration.
Les abattements obtenus sur les substances RSDE d’un filtre à sable concernent le chrome, le
zinc et les nonylphénols.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
106
Substances Abattements
Nonylphénols 30 – 70%
Cuivre <30%
Nickel <30%
Chrome >70%
Zinc >70%
431.5 - Applicabilité
Le colmatage du filtre à sable peut se produire. De plus, ce type d’installation nécessite des
lavages fréquents du filtre.
432.1 - Objectif
432.2 - Description
Ce traitement doit être appliqué en traitement final des effluents (après un traitement
biologique en station d’épuration par exemple). Les effluents à traiter sont soit filtrés sur un
lit de charbon actif en grains, soit mis en contact avec une poudre de charbon actif. Les
polluants s’adsorbent alors sur la surface spécifique du charbon.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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Substances Efficacité
Zinc >70%
Cuivre <30%
Chrome >70%
Nickel <30%
Nonylphénols >70%
432.4 - Applicabilité
Il arrive que les porosités du charbon actif soient encombrées par les polluants captés. Le
charbon doit donc être régénéré régulièrement avant que ce phénomène de colmatage
n’apparaisse, sinon le traitement devient inefficace.
433.1 - Objectif
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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433.2 - Description
Substances Efficacité
Zinc >70%
Cuivre >70%
Chrome >70%
Nickel >70%
Nonylphénols >70%
L’osmose inverse permet un traitement poussé des effluents, qui peut aboutir à leur
réutilisation sous certaines conditions et pour certaines applications spécifiques.
433.4 - Applicabilité
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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434.1 - Objectif
L’oxydation avancée est efficace sur un grand nombre de substances chimiques, dont les
micropolluants visés par l’action RSDE.
434.2 - Description
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
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L’oxydation avancée permet un traitement non sélectif des polluants. Elle permet
théoriquement de traiter les substances dangereuses des listes 1 et 17. Elle a aussi pour
avantage majeur de ne pas générer de sous-produits, ni de boues qui nécessiteraient un
traitement particulier. Cependant, ce type de procédé étant encore au stade du laboratoire,
il n’est pas possible d’obtenir des données plus précises sur son efficacité sur ces substances.
434.4 - Applicabilité
Les procédés d’oxydation avancée ne peuvent être appliqués sur des effluents dont la DCO
est supérieure à 5g/L. Il est donc nécessaire de les placer en aval du traitement primaire
physico-chimique et du traitement biologique de la station d'épuration. Dans ce cas, ils
seront potentiellement applicables à des effluents d’abattoirs comme à des industries
agroalimentaires.
Ces procédés sont encore au stade du laboratoire : la littérature ne fait pas mention de
données permettant de vérifier son efficacité sur des micropolluants RSDE d’effluents
industriels.
La faisabilité technique des mesures de réduction des émissions de substances a été évaluée
sur les critères suivants :
La mise en place d’installations supplémentaires ;
La mise en place d’un traitement complet des effluents au préalable ;
La nécessité de changer de gamme de produits d’entretien ;
La nécessité de former le personnel ;
Le manque de recul sur l’utilisation du procédé.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
111
Traitement de coag/floc/
Moyenne
décantation
Nettoyage enzymatique Moyenne
Nettoyage vapeur saturée
Moyenne
sèche
Traitements biologiques Moyenne
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
112
La dernière phase de l’étude consistait à évaluer le rapport coût / performance des mesures
de prévention et/ou de maîtrise des émissions de substances dangereuses retenues dans la
phase précédente afin d’orienter les industriels vers les solutions les plus adaptées à leurs
problématiques de rejets.
51.1 - Réduire les teneurs en cuivre et en zinc dans la ration des animaux avant
abattage
L’application de cette mesure ne dépendant pas que des industriels du secteur de l’abattage
et des IAA viande, il n’est pas possible d’y associer un coût précis de mise en œuvre.
51.2 - Raclage des déjections animales dans les véhicules et du sol dans les aires
d’attente en abattoirs avant d’y entamer le lavage
Les coûts associés à la mise en place d’une installation de récupération sont donnés dans le
tableau ci-dessous. Ces coûts ne comprennent pas d’éventuels travaux de modification
d’infrastructure.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
113
5.2 - Évaluation des coûts des solutions proposées : substitution des produits
d’entretien et procédés de nettoyage alternatifs
©
Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
114
Ce procédé peut être mis en place en se branchant sur le réseau de vapeur de l’usine.
Éventuellement, si la production de vapeur usine n’est pas suffisante, elle peut être appuyée
par la mise en place d’un satellite de vapeur, accompagné d’un petit générateur : 8 à 10 K€.
Le coût d’un poste de nettoyage fixe atteint quant à lui entre 5 et 8 k€. Pour un nettoyage
tunnel, il faut compter 200 k€.
Les économies d’eau engendrées sont importantes (environ 20 fois plus faibles que pour un
nettoyage classique), surtout si la situation géographique est à l’origine d’un prix de l’eau
élevé (par exemple dans le sud de la France). Le prix moyen du mètre cube d’eau en France
en 2008 était de 3,31€.
Le temps de nettoyage est également réduit, et implique donc une réduction du coût de
main d’œuvre.
Source : BATECH© Industries et Collectivités, concessionnaire et agence pour la France des
équipements R.E.A.
Certains éléments de coût sont donnés à titre indicatif dans cette étude. Il est évident que le
coût complet réel d’une solution technique adaptée à un site industriel est très
certainement supérieur aux fourchettes d’estimation de coût données dans le tableau
précédent car il faut y ajouter tous les coûts annexes difficilement appréciables en dehors de
cas d’étude concrets.
Ainsi, les coûts d’investissement présentés ne tiennent pas compte :
Des spécificités du site industriel,
Du génie civil,
De la mise en place d’une cuve ou d’un bassin tampon.
Les coûts indiqués peuvent donc être multipliés par trois ou quatre pour des cas réels.
Les coûts de fonctionnement sont quant à eux donnés à titre d’exemple.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
115
Le traitement s’effectue en batch pour des débits inférieurs à 10m 3/h, et en continu au-delà
de ce seuil.
Le Tableau 49 présente les coûts d’investissement pour un prétraitement par voie physico-
chimique.
Tableau 49 : Investissements traitements par voie physico-chimique
2
http://www-dev.eaurmc.fr/observatoire-des-couts/pollution-industrielle/couts-des-traitements-des-rejets-de-substances-toxiques.html
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
116
53.4 - Traitement tertiaire des effluents par adsorption sur charbon actif
Le Tableau 52 présente les coûts d’investissement pour un procédé d’osmose inverse. Une
ultrafiltration préalable doit être réalisée.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
117
©
Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
118
Le Tableau 55 présente les pourcentages d’abattement par substance pour les procédés de
traitement suivants :
Traitement par voie physico-chimique (coagulation/floculation/décantation) ;
Filtration sur sable ;
Traitement biologique de type boues activées ;
Biofiltres ;
Procédés membranaires (osmose inverse) ;
Ozonation simple ;
Adsorption sur charbon actif.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
119
Tableau 55 : Efficacité des traitements des effluents sur les substances des listes 1 et 17
Procédés
Physico- Filtration sur Ozonation Adsorption sur
Substances Boues activées Biofiltres membranaires
chimique sable simple charbon actif
(Osmose Inverse)
Dichlorométhane <20% 74 ± 31% 50 - 80 % >70% <30%
Chloroforme <20% >70% 50 - 80 % >70% <30%
Trichloroéthylène <20% >70% 50 - 80 % >70% <30%
Tetrachlorure de carbone
PBDE 64 ± 5 ~100%
Nonylphénols >80% 30 - 70% 87 ± 21% >70% <30% >70%
Anthracène 20 - 60%
Fluoranthène >80% 72 ± 22%
Naphtalène <20% 74 ± 16% >80%
Nickel ~50% <30% 30 – 70% >70% <30% <30%
Zinc ~85% >70% 74 ± 23% 20 - 50% >70% <30% >70%
Cuivre ~97% <30% 82 ± 13% >70% <30% <30%
Chrome ~80% >70% 74 ± 23% >70% <30% >70%
Plomb ~90% 59 ± 40% <30%
Cadmium 63 ± 21%
Mercure >70%
Toluène <20% 50 - 80%
Ethylbenzène
Monobutylétain cation
Dibutylétain cation
Tributylétain cation 20 - 50%
2,4,6 trichlorophénol
Acide chloroacétique
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
120
Les notations relatives des coûts et des performances des différentes solutions de
traitement des effluents proposées sont décrites dans les tableaux ci-dessous. Le barème a
été fixé entre 1 et 5.
Attention : une note élevée reflète une évaluation positive du critère. Ainsi, une note élevée
correspond soit à un coût faible, soit à une efficacité élevée.
Tableau 56 : Notations des coûts et performances des différentes solutions de traitement proposées
Elevé 2 Faible 2
Moyen 3 Moyenne 3
Faible 4 Elevée 4
Les évaluations de ces deux critères (efficacité et coût) et le rapport coût / performance ont
été synthétisés dans le tableau ci-après.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
121
Tableau 57 : comparaison du rapport coût/performance des différentes solutions de traitement des effluents
examinées en tâches 3 et 4
Filtration
membranaire 5 3 Très bon
(osmose inverse)
Efficacité très
Ozonation 1 NC Mauvais faible
L’ozonation simple s’est vue attribuer un rapport coût / performance mauvais car l’efficacité
de ce procédé est quasi-nulle sur les substances dangereuses.
La filtration sur sable et l’adsorption sur charbon actif présentent une bonne efficacité sur
certaines substances, et les coûts d’investissement sont plus raisonnables que pour d’autres
procédés. Ces procédés seraient donc à appliquer pour réduire les émissions de substances
spécifiques : nonylphénols, zinc, chrome.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
122
Ces deux procédés présentent un coût important et sont probablement trop complexes pour
être applicables à des entreprises de petite taille.
Les mesures préventives sont plus à même d’être applicables dans les petites structures
raccordées, mais elles ne ciblent qu’un nombre restreint de substances.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
123
6 - CONCLUSION GÉNÉRALE
Les résultats de l’étude montrent que les industriels de la filière viande ne disposent que
d’assez peu de solutions techniques rapides et simples à mettre en œuvre pour la réduction
des émissions de substances.
Par ailleurs, la plupart de ces solutions n’est pas financièrement possible pour la majorité
des entreprises qui sont de taille moyenne à petite. De plus, ces entreprises sont très
souvent déjà raccordées à des stations d’épuration urbaines. Ces stations sont dotées d’une
ou de plusieurs des solutions techniques identifiées précédemment. Cela signifie que ce qui
est rejeté réellement au milieu récepteur n’est pas ce qui est mesuré en sortie usine. Cette
situation constitue un biais important lors de l’interprétation des résultats d’analyse car tous
les prélèvements sont effectués en sortie usine, et ce, quel que soit le niveau de traitement
des rejets en place sur le site industriel.
D’autre part, les seuils de référence par substance sont identiques quelle que soit la
sensibilité du milieu récepteur. Les eaux de surface dans lesquelles les entreprises et stations
d’épuration rejettent possèdent des concentrations en micropolluants variables, comme
indiqué dans le Tableau 58.
©
Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
124
Tableau 58 : Dépassements de normes par les substances des listes 1 et 17 dans les cours d’eau en France
3
métropolitaine en 2011
Les seuils à respecter par les entreprises ne tiennent pas compte de ces caractéristiques du
milieu récepteur. Le zinc, le cuivre et le nickel, qui appartiennent aux listes 1 et 17, sont
parmi les métaux les plus quantifiés dans les cours d’eau de France métropolitaine4. Parmi
les polluants hors métaux et pesticides, le fluoranthène et le tributylétain sont les polluants
les plus fréquemment quantifiés.
Le choix d’une solution pour la réduction des émissions de substances doit être basé sur :
La nature de la ou les substances visées par les objectifs de réduction ;
L’importance des émissions en termes de flux ;
Le raccordement ou l’isolement de l’entreprise par rapport au réseau collectif ;
La taille de l’entreprise ;
3
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lessentiel/ar/1981/0/respect-normes-
micropolluants-cours-deau.html
4
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lessentiel/ar/1981/0/respect-normes-
micropolluants-cours-deau.html
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
125
Il est évident que le coût complet réel d’une solution technique adaptée à un site industriel
est très certainement supérieur aux fourchettes d’estimations de coût données dans le
tableau précédent car il faut y ajouter tous les coûts annexes difficilement appréciables en
dehors de cas d’étude concrets. Les coûts de fonctionnement sont donnés à titre d’exemple.
Il est également difficile aujourd’hui de trouver des valeurs d’abattement de toutes ces
substances :
D’une part car les valeurs de l’abattement sur les micropolluants RSDE ne sont pas
toujours connues, du fait des faibles concentrations que ces polluants représentent
et du peu d’études de référence qui existent sur leur devenir après traitement ;
D’autre part car certains procédés récents (oxydation avancée par exemple) existent
plutôt à l’état de pilotes en laboratoire.
L’évaluation de la faisabilité technique des solutions, ainsi que les données collectées
concernant leur efficacité sur les substances et leur coût ont été regroupés :
Dans le Tableau 59 pour les bonnes pratiques,
Dans le Tableau 60 pour les procédés de traitement des effluents.
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
126
Évaluation
Bonnes pratiques et mesures de la Substances
Éléments de coûts
de réduction faisabilité visées
technique
3
Raclage des déjections Fosse à lisiers : 400€/m , 40 à 115€/m² de
animales dans les véhicules et couverture
du sol dans les aires d’attente Forte Cuivre, zinc Canalisations : 120€/m linéaire
en abattoirs avant d’y Coût de gestion du lisier : 160€ HT/t MS
entamer le lavage (épandage) ; 350€ HT/t MS (compostage)
Pompe : 10 000€
Optimiser la récupération des
Canalisations : 120€/m linéaire
contenus intestinaux en 3
Fosse à lisiers : 400€/m , 40 à 115€/m² de
abattoirs lors du traitement Moyenne Cuivre, zinc
couverture
des boyaux dans les ateliers
Coût de gestion du lisier : 160€ HT/t MS
de triperie-boyauderie
(épandage) ; 350€ HT/t MS (compostage)
Forte
Réduction des teneurs en (porcs, Silo (nécessaire pour les abattoirs de porcs
3
cuivre et zinc dans la ration volailles) Cuivre, zinc uniquement) : 5 000€ pour 10m environ
des animaux avant l’abattage Faible (génie civil compris)
(Bovins)
Chloroforme,
nonylphénols,
Substituer les produits de
dichlorométhane,
nettoyage chlorés par des
Forte tetrachlorure de
produits à base de dioxyde de
carbone
chlore, phénols, brome…
Zinc, nickel,
chrome, cuivre
Vérifier la nature du tensio-
Produits de nettoyage sans nonylphénols et
actif utilisé sur les étiquetages
sans chlore :
des produits d’entretien, la
- Désinfectant à base d’acide péracétique
fiche de données de sécurité Forte Nonylphénols
- Détergent enzymatique (pas de
ou interroger le fournisseur
changement d’installations de
sur la composition des
nettoyage) : 3€/kg
produits vendus
Chloroforme,
nonylphénols,
dichlorométhane,
Nettoyage enzymatique Moyenne tetrachlorure de
carbone
Zinc, nickel,
chrome, cuivre
Chloroforme,
nonylphénols,
Systèmes de génération de vapeur :
dichlorométhane,
Nettoyage tunnel par vapeur : 200 k€
Vapeur saturée sèche Moyenne tetrachlorure de
Poste de nettoyage fixe : 5 à 8 k€
carbone
Petit générateur : 8 à 10 k€
Zinc, nickel,
chrome, cuivre
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127
Equipements et Évaluation
procédés de de la
Substances visées Efficacité Éléments de coûts
traitement des faisabilité
effluents technique
Pré-traitement
Fluoranthène,
spécifique des eaux
Forte anthracène, toluène, 20 k€
de lavage de
éthylbenzène
véhicules
Nonylphénols,
Pré-traitement fluoranthène, zinc, >70% 150 k€ HT
Moyenne 3
physico-chimique cuivre, chrome, plomb (hors bâtiment, 100m /j)
Anthracène, nickel 30 à 70%
Chloroforme,
dichlorométhane,
trichloroéthylène,
nonylphénols,
Traitements >70%
fluoranthène, 450 k€ minimum
biologiques (boues Moyenne 3
naphtalène, zinc, (100 à 500 m /j)
activées)
cuivre, chrome,
mercure
PBDE, plomb,
30 à 70%
cadmium, nickel
Nonylphénols, 30 à 70% 30 -50 k€ HT
Filtration sur sable Forte 3
zinc, chrome >70% (hors bâtiment, 100m /j)
Adsorption sur
charbon actif en Nonylphénols, zinc, 10 - 20 k€
Moyenne >70% 3
traitement tertiaire chrome (100 à 200m /j)
des effluents
Dichlorométhane,
Procédés chloroforme,
3
membranaires en trichloroéthylène, 250 k€ (100m /j)
Faible >70% 3
traitement tertiaire PBDE, nonylphénols, 650k€ (400m /j)
des effluents nickel, zinc, cuivre,
chrome
Efficacité très faible sur
2 à 3gO3/gDCO
Ozonation simple Faible les substances
50 à 150 € HT par gO3/h
dangereuses
Procédé
d’oxydation
3
avancée en Très faible Pas de données 750 k€ HT (hors bâtiment, 5m /h)
traitement tertiaire
des effluents
©
Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
128
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129
Pourcentage Pourcentage
Substance quantification quantification Bonnes pratiques Procédés de traitement des effluents
5 6
iaa abattoirs
- Raclage des déjections animales (Ab.) - Pré-traitement physico-chimique
- Optimiser la récupération des contenus - Traitements biologiques (boues activées)
intestinaux (Ab.) - Procédés membranaires en traitement tertiaire des effluents
Zinc et ses
98,1 98,4 - Réduction des teneurs en cuivre et zinc dans la - Filtration sur sable
composés
ration des animaux (Ab.) - Adsorption sur charbon actif en traitement tertiaire des
- Nettoyage enzymatique effluents
- Vapeur saturée sèche
- Raclage des déjections animales (Ab.)
- Optimiser la récupération des contenus
intestinaux (Ab.) - Pré-traitement physico-chimique
Cuivre et ses - Traitements biologiques (boues activées)
87,9 85,7 - Réduction des teneurs en cuivre et zinc dans la
composés - Procédés membranaires en traitement tertiaire des effluents
ration des animaux (Ab.)
- Nettoyage enzymatique
- Vapeur saturée sèche
- Pré-traitement physico-chimique
- Traitements biologiques (boues activées)
Nonylphénols - Vérifier la nature du tensio-actif - Filtration sur sable
linéaires ou 68,7 - - Nettoyage enzymatique - Adsorption sur charbon actif en traitement tertiaire des
ramifiés - Vapeur saturée sèche effluents
- Procédés membranaires en traitement tertiaire des effluents
5
Les substances marquées ‘’ – ‘’ n’appartiennent pas à la liste 17
6
Les substances marquées ‘’ - ‘’ n’appartiennent pas à la liste 1
©
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Pourcentage Pourcentage
Substance quantification quantification Bonnes pratiques Procédés de traitement des effluents
5 6
iaa abattoirs
- Traitements biologiques (boues activées)
Monobutylétain
59,9 -
cation
- Pré-traitement physico-chimique;
Nickel et ses - Nettoyage enzymatique
43,4 61,2 - Procédés membranaires en traitement tertiaire des effluents
composés - Vapeur saturée sèche
- Pré-traitement physico-chimique
- Traitements biologiques (boues activées)
Chrome et ses - Nettoyage enzymatique - Filtration sur sable
64,2 56,9 - Adsorption sur charbon actif en traitement tertiaire des
composés - Vapeur saturée sèche
effluents
- Procédés membranaires en traitement tertiaire des effluents
Dibutylétain
52,8 -
cation
- Débourbeur-déshuileur
Naphtalène 47,3 42,7 - Traitements biologiques (boues activées)
Tributylétain
35,0 -
cation
- Pré-traitement physico-chimique
Plomb et ses
30,4 30,0 - Traitements biologiques (boues activées)
composés
Mercure et ses
7,4 11,0
composés
- Substituer les produits de nettoyage chlorés
Acide - Nettoyage enzymatique
10,6 -
chloroacétique - Vapeur saturée sèche
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Pourcentage Pourcentage
Substance quantification quantification Bonnes pratiques Procédés de traitement des effluents
5 6
iaa abattoirs
Cadmium et ses - Traitements biologiques (boues activées)
5,3 6,8
composés
- Traitements biologiques (boues activées)
Trichloroéthylène 2,6 - - Procédés membranaires en traitement tertiaire des effluents
2,4,6
- 55,4
trichlorophénol
- Débourbeur-déshuileur
Anthracène - 39,8 - Pré-traitement physico-chimique
Les bonnes pratiques accompagnées de la précision (Ab.) ne sont applicables qu’en abattoirs.
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132
Annexes
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134
Version n° : 4
Date de création : 13/04/2012
Date de modification : 02/01/2013
2,4,6-TRICHLOROPHÉNOL
1. Généralités
2,4,6-
trichlorophénol 1- 300 500 Pas de
1549 Pas de donnée 0,1 µg/L
Abattoirs g/jour g/jour donnée
Cl3C6H2OH
* Annexe 2 de la circulaire du 27 avril 2011.
Catégorie de substances : 3. Autres substances dangereuses.
2. Sources potentielles
La toxicité des chlorophénols vis-à-vis de nombreux organismes se traduit par une gamme étendue
d'utilisations dans les domaines suivants : herbicides, défoliants, fongicides, bactéricides, germicides.
ACIDE CHLOROACÉTIQUE
1. Généralités
2. Sources potentielles
Il est principalement utilisé comme intermédiaire dans la synthèse d’autres composés comme les
plastiques, les esters, amines, ou acide thioglycol.
L’acide chloroacétique est aussi utilisé en faible quantité (<10 tonnes/an) comme substance active
entrant dans la composition de certains herbicides.
ANTHRACÈNE
1. Généralités
2. Sources potentielles
L’anthracène est principalement employé :
pour la fabrication de résines (plastifiant pour des résines thermodurcissables et
stabilisant à la lumière pour des polymères),
dans les peintures,
comme insecticide et fongicide.
L’anthracène est également produit lors de la combustion de carburant dans les moteurs thermiques.
1. Généralités
2. Sources potentielles
Le cadmium est principalement utilisé pour la métallisation des surfaces, dans la fabrication des
accumulateurs électriques, des pigments, des stabilisants pour les matières plastiques, des alliages.
La répartition dans les différents secteurs d'activité était la suivante pour l'année 1997 :
Cadmiage (traitement de surface consistant au dépôt de cadmium par électrolyse) 8 %,
Batteries 75 %,
Pigments 12 %,
Stabilisateurs 4 %,
Autres 1 %.
Le chlorure de cadmium est utilisé dans la production de stabilisants pour matières plastiques et est
employé comme lubrifiant.
L'oxyde de cadmium est utilisé principalement pour la fabrication de batteries nickel-cadmium, il
trouve d'autres applications dans les stabilisants de PVC et de plastiques thermorésistants.
CHLOROFORME (TRICHLOROMÉTHANE)
1. Généralités
2. Sources potentielles
Le chloroforme est utilisé principalement pour la fabrication du chlorodifluorométhane (HCFC-22)
destiné à la réfrigération.
1. Généralités
2. Sources potentielles
En 2009, 90% de la production de chrome a été utilisée dans l’industrie de l’acier inoxydable. Il
améliore la dureté des métaux et leur résistance à la corrosion. Le chrome entre dans la composition
d'aciers spéciaux type inox et d'alliages réfractaires. Il est utilisé notamment pour des alliages soumis
à haute température.
Le chrome peut être présent dans les emballages alimentaires (type boîtes de conserve), les systèmes
de refroidissement (le dichromate de sodium est utilisé en tant qu’inhibiteur de corrosion dans les
systèmes de refroidissement), les composants électriques et les soudures.
Il peut aussi être retrouvé dans les déjections animales. L’origine du chrome est dans ce cas la
complémentation en phosphore de l’alimentation qui peut apporter du chrome présent
naturellement sous la forme d'impuretés dans les matières premières (phosphates).
Il pourrait être retrouvé dans les déjections animales, et donc dans les eaux de nettoyage des
stabulations et des bétaillères.
Le chrome des véhicules peut également se retrouver dans les eaux de nettoyage des camions
frigorifiques et des bétaillères.
1. Généralités
2. Sources potentielles
Les sources potentielles de cuivre sont :
Les conduites d’alimentation en eau potable ;
Les déjections animales, le cuivre étant un oligo-élément contenu dans l’alimentation
animale (bétail, volaille) ;
Les bactéricides et fongicides (exemple : bouillie bordelaise),
Agents de flottation sur les outils de prétraitements physico-chimiques.
1. Généralités
2. Sources potentielles
Le dichlorométhane est présent en tant que diluant dans des colles utilisées notamment sur des
polymères comme le plexiglas, le PVC (colles PVC en plomberie) par exemple. C’est un composant des
colles pour les mousses en matière plastique (polyuréthanes).
Le dichlorométhane est utilisé comme agent de soufflage dans la fabrication des mousses
polyuréthanes, pour les mousses de faible densité et dans les mousses rigides pour l’isolation
thermique.
Par ailleurs le dichlorométhane peut être également rejeté dans les milieux aquatiques, par le biais
des circuits de refroidissement chlorés. En effet il est l’un des composés organohalogénés qui peut se
former dans ces circuits.
L’usage et la production de dichlorométhane dans les solvants sont aujourd’hui très règlementés.
Le dichlorométhane est la cible d’une interdiction de mise sur le marché en date du 06/12/2011.
L’utilisation des solvants pour peinture dont la composition dépasse 0,1% de dichlorométhane est
également interdite depuis le 06/06/2012.
ÉTHYLBENZÈNE
1. Généralités
2. Sources potentielles
L’éthylbenzène se forme naturellement lorsque des matières organiques sont exposées à des
phénomènes de combustion ou de pyrolyse.
Les émissions d’éthylbenzène sont liées d’une part aux pertes par évaporation de carburant, d’autre
part aux émissions à l’échappement.
Enfin, en tant que dérivé pétrolier, on peut retrouver de l’éthylbenzène dans l’asphalte utilisé pour les
routes.
FLUORANTHÈNE
1. Généralités
2. Sources potentielles
Le fluoranthène est un constituant de la famille des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
Comme eux, cette substance résulte de la fusion de cycles benzéniques.
Les HAP sont synthétisés lors de la combustion incomplète de produits dérivés de combustibles
fossiles (dans les installations de chauffage, les moteurs diesel…).
MERCURE
1. Généralités
2. Sources potentielles
Les sources d'émissions sont les suivantes : installations d'incinération des déchets, chaudières
industrielles.
Le mercure est le plus fréquemment présent dans les batteries, thermomètres, lampes fluorescentes,
pesticides et parfois dans les appareillages électriques.
Aujourd’hui, l’utilisation de pesticides à base de mercure et des thermomètres médicaux à mercure
est interdite.
NAPHTALÈNE
1. Généralités
2. Sources potentielles
La principale source d’émission de naphtalène dans l’environnement est la combustion du bois et des
combustibles fossiles. On le retrouve notamment dans les gaz d’échappement des moteurs diesel.
C’est aussi un composant du bitume.
Parmi les principales utilisations du naphtalène et de ses dérivés, on peut le retrouver dans :
insecticide et fongicide, notamment répulsif pour les mites (boules de naphtaline),
plastifiants, teintures, résines.
1. Généralités
2. Sources potentielles
Les principales sources de nickel dans les industries de la viande sont :
la combustion du charbon et du fuel,
les aciers inoxydables : outils, systèmes de production d’eau chaude,
les batteries nickel-cadmium,
le nickelage (traitement de surface consistant à appliquer du nickel sur une pièce métallique).
Une mauvaise manipulation lors d’une opération de maintenance sur une batterie, ou un écoulement
sur un stockage de batterie non disposé sur zone de rétention avant son enlèvement pour recyclage,
pourraient provoquer une fuite de nickel.
NONYLPHÉNOLS ET ÉTHOXYLATES
1. Généralités
2. Sources potentielles
Nonylphénols :
À la suite de leur inscription comme substance dangereuse prioritaire, les nonylphénols et les
éthoxylates de nonylphénols ont fait l’objet d’une interdiction d’emploi et de mise sur le marché pour
les usages suivants (directive 2003/53/CE du 18 juin 2003) :
o nettoyage industriel et institutionnel (sauf lorsque les liquides de nettoyage sont
recyclés ou incinérés) ;
o produits de nettoyage domestique ;
o produits de traitement des trayons (médecine vétérinaire) ;
o coformulants dans les pesticides et les biocides (les pesticides bénéficiant d’une
autorisation nationale échappent à cette disposition jusqu’à expiration de leur
autorisation).
Les nonylphénols sont encore utilisés pour la fabrication de certaines matières plastiques, dont le
PVC, et de résines époxy destinées aux peintures, encres, adhésifs :
Ethoxylates de nonylphénol :
Les éthoxylates de nonylphénol sont présents dans des produits détergents, dispersants,
désinfectants, des floculants pour le traitement des eaux usées, les polymères en émulsion /
peintures, les produits phytosanitaires (bactéricides, herbicides, fongicides et insecticides), engrais,
produits de nettoyage domestique, produits de nettoyage de véhicules.
En ce qui concerne le nettoyage industriel, cet usage est visé par la directive 2003/53/CE du 18 juin
2003. Plusieurs éléments laissent néanmoins penser que les éthoxylates de nonylphénols sont encore
couramment utilisés dans ce type de contexte.
Les nonylphénols sont assez peu solubles dans l’eau. C’est un des produits les plus souvent retrouvés
dans les eaux de rivières.
1. Généralités
2. Sources potentielles
Des composés du tributylétain pourraient servir :
comme produit anti-moisissure dans l'industrie du papier, du cuir et du textile et dans les
circuits de refroidissement,
comme désinfectant et biocide dans les tours de réfrigération et les centrales électriques, en
milieu hospitalier, etc.,
comme répulsif pour les rongeurs, détergents (activité de nettoyage des sols), pesticides,
stabilisant dans le PVC.
Ces emplois de TBT comme biocide, même s'ils étaient avérés, ne concernent vraisemblablement
qu'un nombre limité d'entreprises.
Le monobutylétain et le dibutylétain cation sont utilisés comme stabilisants pour le PVC (surtout
alimentaire). Ce sont des sous-produits de la dégradation du tributylétain cation.
tour aéro-réfrigérante et dans les eaux qui circulent dans des canalisations en PVC (polychlorure de
vinyle).
PBDE
1. Généralités
2. Sources potentielles
Les trois principaux PBDE (Pentabromodiphényl Oxyde ou éther (pentaBDE), l'Octabromodiphényl
oxyde ou éther (octaBDE) et le Décabromodiphényl oxyde ou éther (décaBDE).) sont produits
industriellement en tant que retardateurs de flamme.
Ces produits sont également utilisés aujourd'hui comme additifs non-réactifs pour les textiles,
l'équipement électronique, les thermoplastiques, les mousses de polyuréthane, les polystyrènes.
PLOMB
1. Généralités
2. Sources potentielles
Le plomb possède une grande résistance à la corrosion, d’où ses nombreuses applications en contact
avec l’eau ou les acides. Sa densité élevée lui permet d’être une protection efficace contre les
radiations ou le bruit.
Les principales applications du plomb sont les suivantes :
batteries plomb-acide (application très majoritaire) ;
pigments et autres composés (notamment des stabilisants dans certains plastiques (PVC) et
caoutchoucs) ;
produits laminés et extrudés (feuilles de plomb), utilisés majoritairement dans le secteur de
la construction, notamment pour les toits ;
peintures au plomb ;
gaines de câbles.
Le plomb des canalisations d’eau est une source de plomb dans l’eau potable encore non négligeable
même si les canalisations neuves ne sont plus en plomb depuis de nombreuses années (depuis 1950).
En effet en France une quantité relativement importante est encore présente dans les réseaux d’eaux.
Les gaines de câble peuvent émettre du plomb lors de leur utilisation, par corrosion, ou en fin de vie.
Le transport routier est encore responsable d’émissions de plomb, même si l’essence est
généralement sans plomb, principalement à cause des revêtements de frein.
TÉTRACHLORURE DE CARBONE
1. Généralités
2. Sources potentielles
Le tétrachlorure de carbone est principalement utilisé pour produire des chlorofluorocarbones
(CFCs), employés comme réfrigérants, fluides propulseurs (aérosols), solvants, et pour produire
d'autres hydrocarbures chlorés. Il est également utilisé comme solvant pour l'asphalte, les bitumes, le
caoutchouc chloré, les gommes, l'éthylcellulose (additif alimentaire) et comme agent nettoyant pour
les machines et les équipements électriques.
Dans le passé, outre les applications industrielles (agent dégraissant) ou agricoles (insecticide utilisé
en fumigation pour le grain), il fut employé en médecine (vermifuge, anesthésique), et comme
nettoyant domestique.
A cause de sa toxicité, seuls subsistent dorénavant les usages industriels eux-mêmes en déclin
permanent depuis 1987 du fait du protocole de Montréal et de ses amendements réglementant
l'utilisation des substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Selon le règlement CE/2037/2000,
depuis le 1er janvier 2002, les équipements neufs fonctionnant au CF C sont interdits
TOLUÈNE
1. Généralités
2. Sources potentielles
Le toluène est un composé des gaz d’échappement des moteurs à essence, dans lesquels il est
présent en quantité non négligeable. Les émissions de toluène sont liées d’une part aux pertes par
évaporation de carburant, d’autre part aux émissions à l’échappement. Les moteurs diesel en
produisent aussi mais en moins grande quantité.
TRICHLOROÉTHYLÈNE
1. Généralités
2. Sources potentielles
Le trichloroéthylène est utilisé comme :
Solvant dans diverses applications : formulation d'adhésifs, lubrifiants, peinture, décapants,
vernis, colles ;
Agents d'extraction des graisses, huiles, matières grasses, de purification et de synthèse dans
l'industrie agroalimentaire.
Nettoyage des matières textiles
En octobre 2012, le trichloroéthylène est passé dans la catégorie « cancérogène 1» (cancérogène
avéré) de l’IARC (International Agency for Research on Cancer).
1. Généralités
2. Sources potentielles
Les apports potentiels dans les industries de la viande sont :
l’alimentation des animaux : ajouté volontairement à l'alimentation du bétail en tant qu’oligo-
élément, on le retrouve en abondance dans les lisiers (entre 742 et 1886 mg/kg de matières
sèches1). Il est également présent dans l’alimentation des volailles,
autres sources : pièces métalliques, composants électriques et électroniques, fongicides,
trafic routier, érosion des toitures et gouttières, usure des pneumatiques, usure de pièces
galvanisées…
5. Référence bibliographique
1
Levasseur, P., Texier C. (2001). Teneurs en éléments-traces métalliques des aliments et des lisiers de
porcs à l’engrais, de truies et de porcelets. Journées de la recherche porcine en France.
Mercure 2 5
Fluoranthène 4 30
Anthracène 2 10
Dichlorométhane (Chlorure de
20 100
méthylène)
Naphtalène 20 100
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
158
Flux seuils des colonnes A et B de la directive du 27 avril 2011 - Liste 17 : IAA - produits d'origine animale
Chloroforme 20 100
Nonylphénols 2 10
Fluoranthène 4 30
Naphtalène 20 100
Tétrachlorure de carbone 2 5
Tributylétain cation 2 5
Trichloroéthylène 2 5
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Rapport RSDE-document confidentiel ADIV
159
QUESTIONNAIRE
Réduction des substances dangereuses dans l’eau (RSDE7)
1. IDENTIFICATION DE L'ETABLISSEMENT
DONNEES GENERALES
..............................................................................................................................................................
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160
..............................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................
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161
3. ACTIVITE DE L'ETABLISSEMENT
[ ] Bovin / Veau ___% [ ] Ovin / Caprin ___% [ ] Porc ___% [ ] Volaille ___%
[ ] découpe, Tonnage / an ________
Si découpe, précisez : [ ] Cheville ..................................................... Tonnage / an ________
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162
Rythme de travail des ateliers (ex : 2X7h production + 1X7h nettoyage pendant les mois de
d’octobre à février – 1X7h production + 1X7h nettoyage autres périodes)
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
Incidents, défauts de fabrication ou arrêt durant l’année :
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
Plan de nettoyage :
Est-il exécuté par une société extérieure ? [ ] Oui [ ] Non
Idéalement joindre le plan de nettoyage.
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163
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
Activités annexe :
Stockez-vous les cuirs sur site ? [ ] Oui [ ] Non
Le personnel se douche-t-il sur place ? [ ] Oui [ ] Non
Le personnel cuisine-t-il sur place ? [ ] Oui [ ] Non
Disposez-vous d’une unité de transformation des SPA ? [ ] Oui [ ] Non
De quel type ? ..........................................................................................................
Disposez-vous d’une aire de lavage des bétaillères ? [ ] Oui [ ] Non
Disposez-vous d’une aire de lavage des camions-frigo ? [ ] Oui [ ] Non
Disposez-vous d’une flotte de camion à demeure ? [ ] Oui [ ] Non
Disposez-vous d’une unité de distribution d’essence sur le site ? [ ] Oui [ ] Non
Disposez-vous d’une Tour Aéro-Réfrigérante des eaux de refroidissement ?
[ ] Oui [ ] Non
Si oui indiquez la procédure de maintenance : ......................................................
Fréquence des opérations de nettoyage/désinfection : ........................................
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164
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165
Principales utilisations :
[ ] Lavages du matériel, des sols
[ ] Alimentation chaudière
[ ] Refroidissement
[ ] Sanitaire
[ ] Autres à préciser : .......................................................................................................
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166
[ ] Prétraitements des effluents et raccordement vers une station d’épuration collective publique
*Type de traitement
Avez-vous recours à l’ajout de réactifs particuliers (acide, base, chlorure ferrique, floculant :
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...........................................................................................................................................
...........................................................................................................................................
[ ] Stockage
[ ] Séchage
Précisez le nom du milieu naturel récepteur final (après step industrielle ou step collective) : .........
......................................................................................................................................................
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168
5. INFRASTRUCTURE
6. MATIERES ENTRANTES
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169
7. ENERGIE
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8. DECHETS DANGEREUX
Les déchets suivants font-ils l’objet d’un tri sélectif et sont-ils récupérés par un prestataire spécialisés :
tubes néons [ ] Oui [ ] Non
piles et batteries [ ] Oui [ ] Non
plastiques d’emballage :
o propres (talons, suremballages, …) [ ] Oui [ ] Non
o souillée (emballages de viandes et autres ingrédients, …) [ ] Oui [ ] Non
papier/carton [ ] Oui [ ] Non
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171
Si vous êtes dans la phase de surveillance initiale quelque soit le niveau d’avancement, merci de renseigner ce tableau et de nous joindre les
bordereaux des résultats d’analyses.
Indiquer les éléments exceptionnels du contexte du prélèvement (incidents sur la chaine de
Date du Tonnage traité le production, sur la station de prétraitement, à l’extérieur du site, météo pluvieuse, déversement
Analyse
prélèvement jour j accidentel (fuite par ex.) d’un fluide (hydrocarbure, huile, peinture, résine, produits de nettoyage,
etc.)
1ere
2ème
3ème
4ème
5ème
6ème
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