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PLAN DE L’EXPOSE

I-INTRODUCTION
II-APPLICATIONS DU TRAITEMENT DES EAUX DE
PRODUCTION
II-1 Injection de l’eau de mer pour récupération assistée du pétrole
II-2 Production d’eau en offshore
II-3 Recyclage et réutilisions

III-TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES EAUX DE


PRODUCTION
III-1 Traitement physique
III-1-1 Sédimentation
III-1-2 Filtration
III-2 Traitement chimique
III-2-1 Les particules en jeu : les colloïdes
III-2-2 Coagulants
III-2-3 But de la coagulation
III-2-4 Phénomène de la coagulation
III-2-5 Mécanismes de coagulation
III-2-6 Coagulants utilisés
III-2-7 Facteurs influençant la coagulation

IIII-SOLUTIONS DE TRAITEMENT DE L’EAU DE


PRODUCTION
IIIII-CONCLUSION
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I-INTRODUCTION

La production de pétrole et de gaz est généralement accompagnée par


l’usage et la production d’importants volumes d’eaux pour de
nombreuses applications. L’industrie est consciente de sa dépendance
à l’eau et essaye de minimiser et d’optimiser son utilisation par sa
réutilisation, son recyclage lorsque l’opportunité se présente, ainsi que
par l’amélioration des technologies de traitement d’eau. Certaines
entreprises proposent des solutions complètes et durables pour le
traitement de l’eau pour l’industrie pétrolière en proposant une large
gamme de technologies et stratégies de traitement.

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II-APPLICATIONS DE TRAITEMENT DES EAUX DE
PRODUCTION

II-1 Injection de l’eau de mer pour récupération


assistée du pétrole

La source d’eau pour injection la plus utilisée sur les plateformes


offshores est l’eau de mer. Lorsque de l’eau de mer riche en sulfates
est injectée dans un réservoir de pétrole contenant de l’eau riche en
baryum, ou en strontium, il y’a risque de saturation en baryum,
strontium et sulfates qui peut favoriser la précipitation d’un solide et
la formation d’un dépôt. En éliminant les sulfates, l’apparition de
dépôts est évitée ainsi que tout problèmes de rétrécissement des
canalisations. Les unités de traitement des sulfates sont destinées à
diminuer sélectivement la quantité de sulfates et la dureté de l’eau de
mer grâce à une membrane nano filtration (NF) rejetant peu d’ions
monovalents, idéale pour prévenir la lixiviation des minéraux issus des
roches avec lesquelles le pétrole est en contact. Les unités de
traitement des sulfates requièrent un prétraitement de l’eau de mer
d’élimination des solides en suspension en amont de la membrane de
nano filtration. Les technologies de prétraitement les plus utilisées
sont la filtration multimédia et les cartouches filtrantes ou
éventuellement un système d’ultrafiltration qui permet l’obtention
d’une eau de haute qualité réduisant les couts de traitement en aval.
Afin d’éviter la corrosion et le développent des bactéries dans les
tuyauteries, les tours de désoxygénation ainsi que des produits
chimiques destructeurs d’oxygène peuvent être fournis afin d’obtenir
des concentrations faibles en oxygène.

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Les unités de traitement des sulfates peuvent aussi être équipées
d’une petite unité d’osmose inverse de production d’eau douce pour
le rinçage de la membrane de nano filtration.

II-2 Production offsore/onshore

L’eau produite par l’industrie pétrolière a toujours été considérée


comme un déchet, pourtant elle peut être utilisée.
Premièrement l’injection d’un coagulant permet la coagulation des
particules solides et du pétrole. Les particules agglomérées sont
ensuite séparées de l’eau à un système de séparation eau/pétrole. Les
particules plus fines peuvent être retirées par filtration multimédia ou
par ultrafiltration. Les hydrocarbures dissous peuvent être récupérées
grâce à un filtre absorbant.
Une fois l’eau nettoyée des particules et du pétrole, les technologies
de dessalement peuvent être utilisées telles qu’un adoucisseur, un
système de nano filtration, d’osmose inverse ou d’échange d’ion, dans
lesquelles les ions dissous ainsi que les autres polluants sont séparé de
l’eau.
Les technologies permettent de récupérer jusqu’à 80 à 90% de l’eau
produite, qui peut ensuite ensuite être réutilisée dans d’autres
procédés ou rejetée dans l’environnement en toute sécurité.

II-3 Recyclage et réutilisation

Si possible, les opérateurs de l’industrie pétrolière recyclent et


réduisent l’eau usée pour remplacer ou compléter leur consommation

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en eau, réduire les rejets, minimiser l’injection d’eaux dans les sols et
préserver les ressources naturelles en eau.
Des technologies conventionnelles peuvent être utilisées telles que le
coagulation/floculation avec sédimentation multimédia qui permet de
retirer les particules. Les ions dissous peuvent être éliminés par
osmose inverse ou par échange d’ion. Le concentrât produit par
l’osmose inverse peut également être traité par
évaporation/cristallisation, permettant ainsi un usage de la totalité de
l’eau sans aucun rejet liquide.
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III-TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES EAUX DE


PRODUCTION

III-1 Traitement physiaue


III-1-1 Sédimentation

Procédé d’enlèvement des matières solides décantables en


suspension dans l’eau. Cette méthode fondée sur le phénomène de
sédimentation vise la séparation en particules en suspension dans un
liquide, par dépôt sous l’action de leurs poids (décantation
gravimétrique) ou de la force centrifuge (décantation centrifuge). Le
phénomène de sédimentation peut se manifester différemment selon
la concentration de la suspension, les caractéristiques propres des
particules et les interactions possibles entre elles.

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III-1-2 Filtration

Procédé pour séparer les impuretés suspendues ou colloïdales dans


l’eau en faisant passer celle-ci dans un médium poreux, ex : sable.
Objectif :
Enlever toutes les particules fines suspendues n’ayant pas sédimenter
de façon à obtenir une eau transparente.

III-2 Traitement
III-2-1 Les particules en jeu : les colloides

Les matières existantes dans l’eau peuvent se présenter sous les 3


états suivants :
 Etat de suspension qui regroupe les plus grosses particules.
 Etat colloïdal.
 Etat dissous des sels minéraux et des molécules organiques.
Cette classification de la taille des particules. Les colloïdes présentent
un diamètre compris entre 1ùm et 1nm. Ils possèdent d’autres
caractéristiques très importantes, leur rapport surface/volume leur
confère des propriétés d’absorption des ions dans l’eau. Ce
phénomène explique en partie l’existence des charges ionique à leur
surface. Ces charges souvent négatives engendrent des forces de
répulsion inter colloïdales. Celles –ci permettent d’expliquer la grande
stabilité de ces particules mises en solution.
Leur densité qui peut atteindre 2,5, ne modifie pas la valeur de leur
vitesse de décantation.

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Les particules colloïdales sont caractérisées par deux ponts essentiels :
d’une part elles ont un diamètre faible, d’autre part elles ont la
particularité d’être chargées électro négativement, engendrant des
forces de répulsion inter colloïdales. Ces deux points confèrent aux
colloïdes une vitesse de sédimentation extrêmement faible (que l’on
peut même considérer comme nulle dans le cadre du traitement de
l’eau). La coagulation est un procédé permettant, en deux temps, de
s’affranchir de cette sédimentation. Cette technique permet de
s’attaquer aux deux caractéristiques mentionnées précédemment
rendant impossible une élimination naturelle des particules
colloïdales. Les particules colloïdales en suspension dans une eau de
surface proviennent de l’érosion du sol, de la dissolution des
substances minérales et de la décomposition de la matière organique.
A cet apport naturelle, s’ajoutent les eaux dégouts domestiques,
industriels ou agricoles. En général la turbidité causée par les
particules inorganiques, alors que la couleur est imputable aux
particules de matières organiques et aux hydroxydes de métaux.

III-2-2 Les coagulants

Produits chimiques ou organiques utilisés afin de favoriser la


coagulation des colloïdes contenus dans l’eau à traiter et les
coagulants c’est :
 Cation trivalent.
 Non toxique.
 Insoluble dans un pH relativement neutre.

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III-2-3 But de la coagulation

La coagulation a pour but principal de déstabiliser les particules


en suspension, c’est-à-dire de faciliter leur agglomération. En
pratique, ce procédé est caractérisé par l’injection et la
dispersion de produits chimiques. Lent, les contacts entre les
particules déstabilisées. Ces particules s’agglutinent pour former
un floc qu’on pourra facilement éliminer par décantation. Donc,
l’opération de coagulation a pour but la croissance des particules
(qui sont essentiellement colloïdales) par déstabilisation des
particules en suspension puis en formation de flocs par
absorption et agrégation. Les flocs ainsi formés seront décantés
et filtrés par la suite.

III-2-4 Phénomène de coagulation

La charge électrique et la couche d’eau qui entourent les


particules hydrophiles tendent à éloigner les particules les unes
des autres et, par conséquent, à les stabilise dans la solution. Le
but principal de la coagulation est de déstabiliser les particules
pour favoriser leur coagulation. On peut obtenir cette
déstabilisation par :
a) Compression de la double couche.
b) Adsorption et neutralisation des charges.
c) Emprisonnement des particules.
d) Adsorption et pontage.

II-2-5 Mécanismes de coagulation

 Déstabilisation :

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Neutralisation de la surface de la charge des colloïdes par l’addition à
charge positive, sels métalliques ou minéraux

. Théorie de la double couche


Les colloïdes portent des charges négatives situées à leur surface. Ces
charges négatives attirent les ions positifs en solution dans l’eau. Ceux-
ci sont étroitement collés au colloïde et forme la couche liée. Elle attire
à son tour des anions contaminés d’une faible quantité de cations :
c’est la couche diffuse. Il y’a donc formation d’une double couche
ionique, l’un accompagnant la particule lors de ses déplacements
(couche liée), l’autre se déplaçant indépendamment ou avec un
certain nombre (couche diffuse).

III-2-6 Coagulants utilisés

Les principaux coagulants utilisés pour destabiliser les particules et


pour produire un floc sont :
Formules chimiques Sels de fer
Sulfate d’aluminium (alun) Chlorure ferrique FeCl3
Al2(S04)3

Chlorure d’aluminium AlCl3 Sulfate ferrique Fe2(SO4)3

Sulfate ferreux FeSO4


Alunate de sodium NaAlO2

Tableau des coagulants utilisées : sels d’aluminium

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III-2-7 Facteurs influençant la coagulation

Les principaux facteurs influençant le processus de coagulation sont :


 Le Ph :
Ce paramètre influe considérablement sur le processus de
coagulation, en effet il existe une gamme de Ph pour laquelle a
coagulation a lieu rapidement. Cette gamme dépend de la nature
du coagulant utilisé, sa concentration et de la composition de
l’eau à traiter.

 Le sel dissous :
Les sels contenus dans une eau influent sur la coagulation car ils
y provoquent une modification de la gamme de Ph optimal, une
modification de la quantité de coagulant et une modification du
temps requis pour la floculation.

 Influence de la turbidité :
La turbidité des eaux de surface en grande partie due à la présence des
particules de glaise dont le diamètre varie entre 0,2 à 0,5 ùm. Il s’agit
donc de grosses particules colloïdales qui peuvent s déposer
naturellement. La coagulation des particules est assez facile à réaliser
lorsqu’on maintien le Ph dans sa plage optimale. On peut faire
cependant les constations générales suivantes :
a) Il faut toujours une concentration minimale de coagulant pour
obtenir une certaine quantité de floc.
b) Lorsque la turbidité augmente, il faut augmenter la
concentration du coagulent. L’augmentation de la quantité de
coagulent ne varie toutefois pas de façon linéaire en fonction de
l’augmentation de la turbidité.

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c) Lorsque la turbidité est très élevée, la quantité de coagulant
nécessaire est relativement faible, car la probabilité de collision
entre les particules est très élevée. Par contre, lorsque la
turbidité est faible, la coagulation est difficile.

IIII-SOLUTIONS DE TRAITEMENT DES


EAUX DE PRODUCTION

Comme solutions nous avons :


 Elimination du sulfate dans l’eau de mer.
 Dessalement d’eau de mer.
 Neutralisation du concentrât.
 Aucun de rejet de liquide, évaporation/cristallisation.
 Filtration fine et grossière.
 Elimination des hydrocarbures.
 Séparation hydrocarbures/eau et élimination des solides.

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IIIII- CONCLUSION

Les analyses effectuées sur des eaux de production révèlent souvent


des concentrations considérables en métaux lourds et en
hydrocarbures. Le traitement de ces eaux s’avère nécessaire avant leur
rejet dans l’environnement afin de respecter les normales
internationales environnementales initiées par les grandes chartes
pour la protection et le bienêtre de l’environnement.

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