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Ficall
Ficall
2 100.02 Ensemble 16
4 100.04 Récurrence 22
6 100.99 Autre 39
7 101.01 Application 40
9 101.03 Bijection 45
10 101.99 Autre 46
12 102.02 Cardinal 52
13 102.99 Autre 56
15 103.02 Sous-groupes de Z 66
18 103.99 Autre 80
1
22 104.04 Géométrie 94
2
52 120.99 Autre 248
3
82 125.04 Développements limités implicites 383
4
112 200.99 Autre 491
5
142 204.08 Espaces vectoriels hermitiens 688
6
172 223.01 Limite 742
7
202 229.10 Application linéaire continue, norme matricielle 849
229 245.00 Analyse vectorielle : forme différentielle, champ de vecteurs, circulation 979
8
232 246.00 Autre 988
9
262 313.00 Groupe orthogonal et quaternions 1053
286 372.00 Difféomorphisme, théorème d’inversion locale et des fonctions implicites 1153
10
292 383.00 Etude qualititative : équilibre, stabilité 1181
11
322 445.00 Tranformée de Laplace et de Fourier 1345
342 483.00 Lois des grands nombres, théorème central limite 1396
12
1 100.01 Logique
Exercice 1
Soient R et S des relations. Donner la négation de R ⇒ S. [000104]
Exercice 2
Démontrer que (1 = 2) ⇒ (2 = 3).
Correction H [000105]
Exercice 3
Soient les quatre assertions suivantes :
Exercice 4
Soit f une application de R dans R. Nier, de la manière la plus précise possible, les énoncés qui suivent :
1. Pour tout x ∈ R f (x) 6 1.
2. L’application f est croissante.
3. L’application f est croissante et positive.
4. Il existe x ∈ R+ tel que f (x) 6 0.
5. Il existe x ∈ R tel que quel que soit y ∈ R, si x < y alors f (x) > f (y).
On ne demande pas de démontrer quoi que ce soit, juste d’écrire le contraire d’un énoncé.
Correction H Vidéo [000107]
Exercice 5
Compléter les pointillés par le connecteur logique qui s’impose : ⇔, ⇐, ⇒ .
1. x ∈ R x2 = 4 . . . . . . x = 2 ;
2. z ∈ C z = z . . . . . . z ∈ R ;
3. x ∈ R x = π . . . . . . e2ix = 1.
Correction H Vidéo [000108]
Exercice 6
Dans R2 , on définit les ensembles F1 = {(x, y) ∈ R2 , y 6 0} et F2 = {(x, y) ∈ R2 , xy > 1, x > 0}. On note
M1 M2 la distance usuelle entre deux points M1 et M2 de R2 . Évaluer les propositions suivantes :
1. ∀ε ∈]0, +∞[ ∃M1 ∈ F1 ∃M2 ∈ F2 M1 M2 < ε
2. ∃M1 ∈ F1 ∃M2 ∈ F2 ∀ε ∈]0, +∞[ M1 M2 < ε
3. ∃ε ∈]0, +∞[ ∀M1 ∈ F1 ∀M2 ∈ F2 M1 M2 < ε
4. ∀M1 ∈ F1 ∀M2 ∈ F2 ∃ε ∈]0, +∞[ M1 M2 < ε
Quand elles sont fausses, donner leur négation.
Indication H Correction H Vidéo [000109]
Exercice 7
13
Nier la proposition : “tous les habitants de la rue du Havre qui ont les yeux bleus gagneront au loto et prendront
leur retraite avant 50 ans”.
Correction H Vidéo [000110]
Exercice 8
Écrire la négation des assertions suivantes où P, Q, R, S sont des propositions.
1. P ⇒ Q,
2. P et non Q,
3. P et (Q et R),
4. P ou (Q et R),
5. (P et Q) ⇒ (R ⇒ S).
Correction H [000111]
Exercice 9
Nier les assertions suivantes :
1. tout triangle rectangle possède un angle droit ;
2. dans toutes les écuries, tous les chevaux sont noirs ;
3. pour tout entier x, il existe un entier y tel que, pour tout entier z, la relation z < x implique le relation
z < x+1;
4. ∀ε > 0 ∃α > 0 (|x − 7/5| < α ⇒ |5x − 7| < ε).
Correction H Vidéo [000112]
Exercice 11
La proposition P ∧ Q ⇒ (¬P) ∨ Q est-elle vraie ? [000114]
Exercice 12
On suppose que la proposition P est vraie ainsi que les propositions suivantes :
1. (¬Q) ∧ P ⇒ ¬S.
2. S ⇒ (¬P) ∨ Q.
3. P ⇒ R ∨ S.
4. S ∧ Q ⇒ ¬P.
5. R ∧ ¬(S ∨ Q) ⇒ T .
6. R ⇒ (¬P) ∨ (¬Q).
La proposition T est-elle vraie ? [000115]
Exercice 13
Ecrire la négation des phrases suivantes :
1. (∀x)(∃n)/(x 6 n).
2. (∃M)/(∀n)(|un | 6 M).
14
3. (∀x)(∀y)(xy = yx).
4. (∀x)(∃y)/(yxy−1 = x).
5. (∀ε > 0)(∃N ∈ N)/(∀n > N)(|un | < ε).
6. (∀x ∈ R)(∀ε > 0)(∃α > 0)/(∀ f ∈ F )(∀y ∈ R)(|x − y| < α ⇒ | f (x) − f (y)| < ε).
[000116]
Exercice 14
Comparer les différentes phrases (sont-elles équivalentes, contraires, quelles sont celles qui impliquent les
autres...)
1. (∀x)(∃y)/(x 6 y).
2. (∀x)(∀y)(x 6 y).
3. (∃x)(∃y)/(x 6 y).
4. (∃x)/(∀y)(x 6 y).
5. (∃x)/(∀y)(y < x).
6. (∃x)(∃y)/(y < x).
7. (∀x)(∃y)/(x = y).
[000117]
Exercice 15
Si P(x) est une proposition dépendant de x ∈ X, on note P = {x ∈ X/P(x) est vraie}. Exprimer en fonction de
P et Q les ensembles ¬P, P ∧ Q, P ∨ Q, P ⇒ Q, P ⇔ Q. [000118]
Exercice 16
Montrer que
2n + 1
∀ε > 0 ∃N ∈ N tel que (n > N ⇒ 2 − ε < < 2 + ε).
n+2
Exercice 17
Soient f , g deux fonctions de R dans R. Traduire en termes de quantificateurs les expressions suivantes :
1. f est majorée ;
2. f est bornée ;
3. f est paire ;
4. f est impaire ;
5. f ne s’annule jamais ;
6. f est périodique ;
7. f est croissante ;
8. f est strictement décroissante ;
9. f n’est pas la fonction nulle ;
10. f n’a jamais les mêmes valeurs en deux points distincts ;
11. f atteint toutes les valeurs de N ;
12. f est inférieure à g ;
13. f n’est pas inférieure à g.
15
Correction H Vidéo [000120]
Exercice 18 **IT
Exprimer à l’aide de quantificateurs les phrases suivantes puis donner leur négation.
1. ( f étant une application du plan dans lui-même)
(a) f est l’identité du plan.
(b) f a au moins un point invariant (on dit aussi point fixe).
2. ( f étant une application de R dans R)
(a) f est l’application nulle.
(b) L’équation f (x) = 0 a une solution.
(c) L’équation f (x) = 0 a exactement une solution.
3. ((un )n∈N étant une suite réelle)
(a) La suite (un )n∈N est bornée.
(b) La suite (un )n∈N est croissante.
(c) La suite (un )n∈N est monotone.
Correction H [005103]
Exercice 19 *IT
Donner la négation des phrases suivantes
1. x > 3
2. 0 < x 6 2.
Correction H [005104]
Exercice 20 **IT
Les phrases suivantes sont-elles équivalentes ?
1. « ∀x ∈ R, ( f (x) = 0 et g(x) = 0) » et « (∀x ∈ R, f (x) = 0) et (∀x ∈ R, g(x) = 0) ».
2. « ∀x ∈ R, ( f (x) = 0 ou g(x) = 0) » et « (∀x ∈ R, f (x) = 0) ou (∀x ∈ R, g(x) = 0) ».
Donner un exemple de fonctions f et g de R dans R, toutes deux non nulles et dont le produit est nul.
Correction H [005105]
2 100.02 Ensemble
Exercice 21
Montrer que 0/ ⊂ X, pour tout ensemble X. [000121]
Exercice 22
Montrer par contraposition les assertions suivantes, E étant un ensemble :
1. ∀A, B ∈ P(E) (A ∩ B = A ∪ B) ⇒ A = B,
2. ∀A, B,C ∈ P(E) (A ∩ B = A ∩C et A ∪ B = A ∪C) ⇒ B = C.
Correction H Vidéo [000122]
Exercice 23
Soit A, B deux ensembles, montrer {(A ∪ B) = {A ∩ {B et {(A ∩ B) = {A ∪ {B.
Indication H Correction H Vidéo [000123]
16
Exercice 24
Soient E et F deux ensembles, f : E → F. Démontrer que :
∀A, B ∈ P(E) (A ⊂ B) ⇒ ( f (A) ⊂ f (B)),
∀A, B ∈ P(E) f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B),
∀A, B ∈ P(E) f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B),
∀A, B ∈ P(F) f −1 (A ∪ B) = f −1 (A) ∪ f −1 (B),
∀A ∈ P(F) f −1 (F \ A) = E \ f −1 (A).
Correction H Vidéo [000124]
Exercice 25
A et B étant des parties d’un ensemble E, démontrer les lois de Morgan :
[000125]
Exercice 26
Démontrer les relations suivantes :
[000126]
Exercice 27
Montrer que si F et G sont des sous-ensembles de E :
(F ⊂ G ⇐⇒ F ∪ G = G) et (F ⊂ G ⇐⇒ {F ∪ G = E).
En déduire que :
(F ⊂ G ⇐⇒ F ∩ G = F) et (F ⊂ G ⇐⇒ F ∩ {G = 0).
/
[000127]
Exercice 28
Soit E et F des ensembles. Si A ⊂ E et B ⊂ F montrer que A × B ⊂ E × F. [000128]
Exercice 29
Soit A = {a1 , a2 , a3 , a4 } et B = {b1 , b2 , b3 , b4 , b5 }. Écrire le produit cartésien A × B. Quel est le nombre de
parties de A × B ? [000129]
Exercice 30
Soit E un ensemble à n éléments. Quel est le nombre d’éléments de E p ? Quel est le nombre de parties de E p ?
[000130]
Exercice 31
x, y, z étant des nombres réels, résoudre le système :
(x − 1)(y − 2)z = 0
(x − 2)(y − 3) = 0
17
Exercice 32
Soit A une partie de E, on appelle fonction caractéristique de A l’application f de E dans l’ensemble à deux
éléments {0, 1}, telle que : (
0 si x ∈/A
f (x) =
1 si x ∈ A
Soit A et B deux parties de E, f et g leurs fonctions caractéristiques. Montrer que les fonctions suivantes sont
les fonctions caractéristiques d’ensembles que l’on déterminera :
1. 1 − f .
2. f g.
3. f + g − f g.
[000132]
Exercice 33
Soit un ensemble E et deux parties A et B de E. On désigne par A4B l’ensemble (A ∪ B) \ (A ∩ B). Dans les
questions ci-après il pourra être commode d’utiliser la notion de fonction caractéristique.
1. Démontrer que A4B = (A \ B) ∪ (B \ A).
2. Démontrer que pour toutes les parties A, B, C de E on a (A 4 B) 4C = A4(B4C).
3. Démontrer qu’il existe une unique partie X de E telle que pour toute partie A de E, A4X = X4A = A.
4. Démontrer que pour toute partie A de E, il existe une partie A0 de E et une seule telle que A4A0 =
A0 4A = X.
[000133]
Exercice 34
√ 1
1. Écrire l’ensemble de définition de chacune des fonctions numériques suivantes : x 7→ x, x 7→ x−1 ,
√ 1
x 7→ x + x−1 .
2. Simplifier [1, 3] ∩ [2, 4] et [1, 3] ∪ [2, 4].
3. Pour tout n ∈ N, on note nZ l’ensemble des entiers relatifs multiples de n : nZ = {np | p ∈ Z}. Simplifier
2Z ∩ 3Z.
[000134]
Exercice 35
On définit les cinq ensembles suivants :
A1 = (x, y) ∈ R2 , x+y < 1
A2 = (x, y) ∈ R2 , |x + y| < 1
A3 = (x, y) ∈ R2 , |x| + |y| < 1
A4 = (x, y) ∈ R2 , x + y > −1
A5 = (x, y) ∈ R2 , |x − y| < 1
18
[000135]
Exercice 36
Montrer que chacun des ensembles suivants est un intervalle, éventuellement vide ou réduit à un point
+∞ +∞
\ 1 \ 1 2
I1 = 3, 3 + 2 et I2 = −2 − , 4 + n .
n=1
n n=1
n
Correction H [000136]
Exercice 37
Montrez que chacun des ensembles suivants est un intervalle que vous calculerez.
+∞ +∞
\ 1 1 [ 1
I= − ,2+ et J= 1+ ,n
n=1
n n n=2
n
Exercice 38
Soient E un ensemble et A, B,C trois parties de E telles que A ∪ B = A ∪C et A ∩ B = A ∩C. Montrer que B = C.
[000138]
Exercice 39
Soient E un ensemble et A, B,C trois parties de E.
Montrer que (A ∪ B) ∩ (B ∪C) ∩ (C ∪ A) = (A ∩ B) ∪ (B ∩C) ∪ (C ∩ A). [000139]
Exercice 40
Donner les positions relatives de A, B,C ⊂ E si A ∪ B = B ∩C. [000140]
Exercice 41
Est-il vrai que P(A ∩ B) = P(A) ∩ P(B) ? Et P(A ∪ B) = P(A) ∪ P(B) ? [000141]
Exercice 42
Montrer que A ∩ B = A ∩C ⇔ A ∩ {B = A ∩ {C. [000142]
Exercice 43
Donner la liste des éléments de P(P({1, 2})). [000143]
Exercice 44
Soient A, B ⊂ E. Résoudre les équations à l’inconnue X ⊂ E
1. A ∪ X = B.
2. A ∩ X = B.
Correction H [000144]
Exercice 45
Soient E, F, G trois ensembles. Montrer que (E × G) ∪ (F × G) = (E ∪ F) × G. [000145]
Exercice 46
Soient E, F, G, H quatre ensembles. Comparer les ensembles (E × F) ∩ (G × H) et (E ∩ G) × (F ∩ H). [000146]
19
Exercice 47
Soit E l’ensemble des fonctions de N dans {1, 2, 3}. Pour i = 1, 2, 3 on pose Ai = { f ∈ E/ f (0) = i}. Montrer
que les Ai forment une partition de E. [000147]
Exercice 48 **T
A et B sont des parties d’un ensemble E. Montrer que :
1. (A∆B = A ∩ B) ⇔ (A = B = ∅).
2. (A ∪ B) ∩ (B ∪C) ∩ (C ∪ A) = (A ∩ B) ∪ (B ∩C) ∪ (C ∩ A).
3. A∆B = B∆A.
4. (A∆B)∆C = A∆(B∆C).
5. A∆B = ∅ ⇔ A = B.
6. A∆C = B∆C ⇔ A = B.
Correction H [005112]
Exercice 49 ***IT
Soient (Ai )i∈I une famille de parties d’un ensemble E indéxée par un ensemble I et (Bi )i∈I une famille de parties
d’un ensemble F indéxée par un ensemble I. Soit f une application de E vers F. Comparer du point de vue de
l’inclusion les parties suivantes :
S S
1. f ( i∈I Ai ) et i∈I f (Ai ) (recommencer par f (A ∪ B) si on n’a pas les idées claires).
T T
2. f ( i∈I Ai ) et i∈I f (Ai ).
3. f (E \ Ai ) et F \ f (Ai ).
T T
4. f −1 ( i∈I Bi ) et i∈I f −1 (Bi ).
S S
5. f −1 ( i∈I Bi ) et i∈I f −1 (Bi ).
6. f −1 (F \ Bi ) et E \ f −1 (Bi).
Correction H [005113]
Exercice 51
Soit E un ensemble et O une partie de P(E). On dit que O est une topologie sur E si les conditions suivantes
sont vérifiées
— O est stable par intersection finie, autrement dit : pour tout n ∈ N∗ et toute famille U1 , · · ·Un d’éléments
T
de O, on a ni=1 Ui ∈ O.
— O est stable par union quelconque, autrement dit : pour tout ensemble I et toute famille (Ui )i∈I d’élé-
S
ments de O, i∈I Ui ∈ O.
— Les parties 0/ et E sont des éléments de O.
1. Montrer que O1 = {0,
/ E} et O2 = P(E) sont des topologies sur E.
2. Montrer que
O3 = {U ∈ P(E) |U = 0/ ou cU est fini}
est une topologie sur E.
20
3. Combien de topologies différentes y a-t-il si E est l’ensemble vide ? S’il n’a qu’un seul élément ? Deux
éléments ? Trois éléments ?
[007186]
Exercice 52
Dans l’ensemble R, il existe une notion de partie bornée : c’est une partie qui est incluse dans un segment du
type [−M, M], pour un certain M. Cet exercice montre comment généraliser cette notion de partie bornée à un
ensemble quelconque.
Soit E un ensemble et B une partie de P(E). On dit que B est une bornologie sur E si les conditions suivantes
sont vérifiées
— Si A ∈ B et B ⊆ A, alors B ∈ B.
— Si A ∈ B et B ∈ B, alors A ∪ B ∈ B.
— Pour tout x ∈ E, on a {x} ∈ B.
Les éléments de B sont dits B-bornés, ou simplement bornés s’il n’y a pas d’ambiguïté sur la bornologie
utilisée.
Dans la suite, on fixe un ensemble E.
1. Montrer que B1 = {0,
/ E} est une bornologie de E. On l’appelle la bornologie triviale (ou : grossière).
2. Montrer que l’ensemble B2 des parties finies de E est une bornologie de E. On l’appelle la bornologie
discrète.
3. Combien de bornologies différentes y a-t-il si E est vide ? S’il contient (exactement) un élément ? Deux ?
Trois ?
4. On suppose maintenant que E = R. Soit B3 l’ensemble des parties A ⊆ R bornées au sens classique,
autrement dit
A ∈ B3 ⇐⇒ ∃M ∈ R, ∀a ∈ A, |a| 6 M
Montrer que B3 est une bornologie. On l’appelle la bornologie usuelle sur R, et lorsqu’on parle de
bornés de R, il est implicite qu’on se réfère à cette bornologie (et non aux deux premières par exemple).
[007187]
Exercice 53
Soit E un ensemble et A une partie de P(E). On dit que A est une algèbre de parties E si les conditions
suivantes sont vérifiées :
— A n’est pas vide.
— Si X ∈ A , alors E \ X aussi.
— A est stable par union finie, autrement dit : pour tout n ∈ N∗ et toute famille U1 , · · ·Un d’éléments de
S
A , on a ni=1 Ui ∈ A .
1. Montrer que P(E) est une algèbre de parties de E.
2. Montrer qu’une algèbre de parties de E est stable par intersection finie.
3. Combien d’algèbres de parties y a-t-il si E a (exactement) un, deux, ou trois éléments ?
[007188]
Exercice 55
21
Soit X un ensemble et f une application de X dans l’ensemble P(X) des parties de X. On note A l’ensemble
des x ∈ X vérifiant x ∈
/ f (x). Démontrer qu’il n’existe aucun x ∈ X tel que A = f (x). [000149]
Exercice 56
Soit ( fn )n∈N une suite d’applications de l’ensemble N dans lui-même. On définit une application f de N dans
N en posant f (n) = fn (n) + 1. Démontrer qu’il n’existe aucun p ∈ N tel que f = f p .
Indication H Correction H Vidéo [000150]
Exercice 57
1. Soit p1 , p2 , . . . , pr , r nombres premiers. Montrer que l’entier N = p1 p2 . . . pr +1 n’est divisible par aucun
des entiers pi .
2. Utiliser la question précédente pour montrer par l’absurde qu’il existe une infinité de nombres premiers.
Indication H Correction H Vidéo [000151]
4 100.04 Récurrence
Exercice 58
Démontrer, en raisonnant par récurrence, que 106n+2 + 103n+1 + 1 est divisible par 111 quel que soit n ∈ N.
(Indication : 1000 = 9 × 111 + 1 ). [000152]
Exercice 59
Montrer :
n
n(n + 1)
1. ∑k= ∀n ∈ N∗ .
k=1 2
n
n(n + 1)(2n + 1)
2. ∑ k2 = ∀n ∈ N∗ .
k=1 6
Correction H Vidéo [000153]
Exercice 60
En quoi le raisonnement suivant est-il faux ?
Soit P(n) : n crayons de couleurs sont tous de la même couleur.
— P(1) est vraie car un crayon de couleur est de la même couleur que lui-même.
— Supposons P(n). Soit n + 1 crayons. On en retire 1. Les n crayons restants sont de la même couleur
par hypothèse de récurrence.
Reposons ce crayon et retirons-en un autre ; les n nouveaux crayons sont à nouveau de la même couleur.
Le premier crayon retiré était donc bien de la même couleur que les n autres. La proposition est donc
vraie au rang n + 1.
— On a donc démontré que tous les crayons en nombre infini dénombrable sont de la même couleur.
[000154]
Exercice 61
2xn2 − 3
Soit la suite (xn )n∈N définie par x0 = 4 et xn+1 = .
xn + 2
1. Montrer que : ∀n ∈ N xn > 3.
2. Montrer que : ∀n ∈ N xn+1 − 3 > 32 (xn − 3).
n
3. Montrer que : ∀n ∈ N xn > 32 + 3.
4. La suite (xn )n∈N est-elle convergente ?
22
Indication H Correction H Vidéo [000155]
Exercice 62
1. Dans le plan, on considère trois droites ∆1 , ∆2 , ∆3 formant un “vrai” triangle : elles ne sont pas concou-
rantes, et il n’y en a pas deux parallèles. Donner le nombre R3 de régions (zones blanches) découpées
par ces trois droites.
2. On considère quatre droites ∆1 , . . . , ∆4 , telles qu’il n’en existe pas trois concourantes, ni deux parallèles.
Donner le nombre R4 de régions découpées par ces quatre droites.
3. On considère n droites ∆1 , . . . , ∆n , telles qu’il n’en existe pas trois concourantes, ni deux parallèles. Soit
Rn le nombre de régions délimitées par ∆1 . . . ∆n , et Rn−1 le nombre de régions délimitées par ∆1 . . . ∆n−1 .
Montrer que Rn = Rn−1 + n.
4. Calculer par récurrence le nombre de régions délimitées par n droites en position générale, c’est-à-dire
telles qu’il n’en existe pas trois concourantes ni deux parallèles.
Correction H [000156]
Exercice 63
Soit X un ensemble. Pour f ∈ F (X, X), on définit f 0 = id et par récurrence pour n ∈ N f n+1 = f n ◦ f .
1. Montrer que ∀n ∈ N f n+1 = f ◦ f n .
2. Montrer que si f est bijective alors ∀n ∈ N ( f −1 )n = ( f n )−1 .
Indication H Correction H Vidéo [000157]
Exercice 64
Montrer que n
n+1
∀n > 2, n! 6 .
2
[000158]
Exercice 65
Pour tout entier naturel n, on pose
Sn = 1 · 2 + 2 · 3 + · · · + (n − 1) · n
Exercice 66
Pour n ∈ N on considère la propriété suivante :
Pn : 2n > n2
Exercice 67
Que pensez-vous de la démonstration suivante ?
23
1. Pour tout n > 2, on considère la propriété :
2. Initialisation : P(2) est vraie car deux points distincts sont toujours alignés.
3. Hérédité : On suppose que P(n) est vraie et on va démontrer P(n + 1).
Soit donc A1 , A2 , . . . , An , An+1 des points distincts. D’après l’hypothèse de récurrence, A1 , A2 , . . . , An sont
alignés sur une droite d, et A2 , . . . , An , An+1 sont alignés sur une droite d 0 . Les deux droites d et d 0 ayant
n − 1 points communs A2 , . . . , An sont confondues. Donc A1 , A2 , . . . , An , An+1 sont alignés, ce qui montre
l’hérédité de la propriété.
4. Conclusion : la propriété P(n) est vraie pour tout n > 2.
[000161]
Exercice 68
1. Démontrer que pour tout entier naturel n, 9 divise 10n − 1.
2. Soit k un entier strictement positif. Étudier la propriété suivante : pour tout entier naturel n, k divise
(k + 1)n + 2.
[000162]
Exercice 69
Démontrer que pour n > 1, le produit de n entiers impairs est un entier impair. [000163]
Exercice 70
On considère une suite (un )n∈N telle que :
Démontrer que :
1. ∀n ∈ N, un ∈ N,
2. ∀n ∈ N, un = 13 (2n − (−1)n ).
[000164]
Exercice 71
Soit b > 2 un entier fixé. Démontrer que pour tout N ∈ N∗ , il existe un entier n ∈ N et des entiers a0 , a1 , . . . , an
appartenant à { 0, 1, . . . , b − 1 } tels que ;
N = a0 + a1 b + · · · + an bn et an 6= 0
Démontrer que pour chaque N, le système (n, a0 , a1 , . . . , an ) est déterminé par la propriété ci-dessus.
On dit que a0 , a1 , . . . , an sont les chiffres de l’écriture du nombre N suivant la base b. [000165]
Exercice 72
Démontrer par récurrence que pour tout k ∈ N, k! divise le produit de k entiers consécutifs :
∀n ∈ N, k! | n(n + 1) · · · (n + k − 1)
[000166]
Exercice 73
24
Les propriétés
Pn : 3 | 4n − 1 , ∀n ∈ N,
et
Qn : 3 | 4n + 1 , ∀n ∈ N,
sont-elles vraies ou fausses ? [000167]
Exercice 74
1. Calculer les restes de la division euclidienne de 1, 4, 42 , 43 par 3.
2. Formuler, pour tout n ∈ N, une hypothèse P(n) concernant le reste de la division euclidienne de 4n par
3. Démontrer que P(n) est vérifiée pour tout n ∈ N.
3. Pour tout n ∈ N, le nombre 16n + 4n + 3 est-il divisible par 3.
[000168]
Exercice 75
Démontrer, en raisonnant par récurrence, que 32n+2 − 2n+1 est divisible par 7 quel que soit n ∈ N. [000169]
Exercice 76
1. Démontrer par récurrence :
n
n(n + 1)
∑k= 2
k=0
2. Calculer de deux manières différentes :
n+1 n
∑ k3 − ∑ (k + 1)3 .
k=1 k=0
3. En déduire :
n
1
∑ k2 = 6 (2n3 + 3n2 + 3n).
k=0
[000170]
Exercice 77
Montrer que pour tout entier n > 1 :
1 1 1 n
+ +...+ = .
1.2 2.3 n.(n + 1) n + 1
[000171]
Exercice 78
Démontrer, en le déterminant qu’il existe un entier n0 tel que
∀n > n0 , 2n > (n + 2)2 .
[000172]
Exercice 79
Démontrer par récurrence sur n que pour tout n > 2 l’implication
[x > −1, x 6= 0] ⇒ [(1 + x)n > 1 + nx]
est vraie. [000173]
Exercice 80
25
1. Soit n ∈ N ; montrer que pour tout entier k > 1 on a
nk + knk−1 6 (n + 1)k .
2. Soit b un réel positif ou nul. Montrer par récurrence, que pour tout n > 1 on a
nb (nb)2 (nb)n
(1 + b)n 6 1 + + + ... + .
1! 2! n!
[000174]
Exercice 81
Montrer par récurrence que pour tout entier n ∈ N,
n
(a + b)n = ∑ Cnk ak bn−k ,
k=0
Exercice 82
On définit une suite (Fn ) de la façon suivante :
Fn+1 = Fn + Fn−1 ; F0 = 1, F1 = 1 .
[000176]
Exercice 83
Montrer que : r q
π √
2 cos n = 2 + 2 + . . . 2.
2
[000177]
Exercice 84
Pour n ∈ N, n > 2, trouver une loi simplifiant le produit :
1 1
(1 − )...(1 − ).
4 n
[000178]
Exercice 85
Pour n ∈ N, soient a0 , . . . , an des nombres réels de même signe tel que ai > −1, montrer que :
(1 + a0 )...(1 + an ) > 1 + a0 + . . . + an .
[000179]
Exercice 86
n2 (n+1)2
Montrer ∀n ∈ N, ∑nk=0 k3 = 4 . [007011]
26
Exercice 87
Montrer que pour tout entier n positif, l’entier 10n − (−1)n est divisible par 11. [007012]
Exercice 88
√
Soit (un )n∈N la suite de nombres réels définie par u0 = 0 et pour tout n positif, un+1 = 3un + 4. Montrer que
la suite est majorée par 4. [007013]
Exercice 89
Soit (un )n∈N la suite de nombres réels définie par u0 = 0 et pour tout n positif, un+1 = 2un + 1. Calculer un en
fonction de n.
Indication H [007014]
Exercice 90
Soit (un )n∈N la suite de nombres réels définie par u0 = 1, u1 = 2 et pour tout n positif, un+2 = 5un+1 − 6un .
Calculer un en fonction de n.
Indication H [007015]
Exercice 91
2
Soit (un )n∈N la suite de nombres réels définie par u0 = 1, u1 = 1 et pour tout n positif, un+2 = un+1 + n+2 un .
∗
Montrer : ∀n ∈ N , 1 6 un 6 n .2
Indication H [007016]
Exercice 92
Montrer que pour tout n ∈ N, la somme des n premiers entiers positifs impairs est toujours le carré d’un entier.
[007017]
Exercice 93
Montrer : ∀u ∈ R, ∀n ∈ N, | sin(nu)| 6 n| sin(u)|. [007018]
Exercice 94
Exercice 95
√
Soit a ∈]0, π/2[, et définissons une suite réelle par u0 = 2 cos(a) et pour tout n ∈ N, un+1 = 2 + un . Montrer
que pour tout n ∈ N, on a un = 2 cos 2an . [007020]
Exercice 96
Définissons une suite par u0 = 1 et pour tout n ∈ N, un+1 = 21 un + n − 1.
1. Démontrer que pour tout n > 3, un est positif. En déduire que pour tout n > 4, on a un > n − 2. En
déduire la limite de la suite.
2. Définissons maintenant la suite vn = 4un − 8n + 24. Montrer que la suite (vn ) estune suite géométrique,
n
donner son premier terme et sa raison. Montrer que pour tout n ∈ N, un = 7 12 + 2n − 6. Remarquer
que un est la somme d’une suite géométrique et d’une suite arithmétique dont on précisera les raisons et
les premiers termes. En déduire une formule pour la quantité u0 + u1 + ... + un en fonction de l’entier n.
27
[007021]
Exercice 97
√
On considère la suite réelle (un )n∈N définie par u0 = 2 et pour tout n ∈ N, un+1 = un .
1. Montrer que pour tout n ∈ N, un > 1.
2. Montrer que pour tout réel a ∈]1; +∞[, on a √1 6 12 .
a+1
Exercice 99
Démontrer que tout entier n > 1 peut s’écrire comme somme de puissances de deux distinctes.
Indication H [007024]
Exercice 100
Démontrer que tout entier n > 1 peut s’écrire de façon unique sous la forme 2 p (2q + 1), avec p et q entiers.
Indication H [007025]
Exercice 101
Montrer que pour tout n > 0 on a l’inégalité
1 1 1 √
√ + √ + · · · + √ > n.
1 2 n
[007035]
Indication H [007036]
28
[007037]
Exercice 107
Soit x un réel tel que x + 1x soit entier. Montrer que pour tout n ∈ N, xn + x1n est entier. [007041]
Exercice 108
Soit (un )n∈N la suite réelle définie par u0 = 2, u1 = 3, et pour tout n ∈ N, un+2 = 3un+1 − 2un . Déterminer un en
fonction de n.
Indication H [007042]
Exercice 109
Soit (un )n∈N la suite réelle définie par u0 = 1 et pour tout n ∈ N, un+1 = ∑nk=0 uk . Déterminer un en fonction de
n. [007043]
Exercice 110
Soit n ∈ N∗ . On trace n cercles dans le plan. Montrer que l’on peut colorier chaque région du plan ainsi délimitée
avec exactement deux couleurs, de manière à ce que deux régions séparées par un arc de cercle soient toujours
de couleur différente. [007044]
Exercice 111
29
Soit n un entier supérieur ou égal à 2. On place 2n points dans l’espace, et on trace n2 + 1 segments entre ces
points. Montrer que l’on a tracé au moins un triangle. [007045]
Exercice 112
Déterminer les valeurs de n pour lesquelles le nombre
1 1 1
un := 1 + + + ... +
2 3 n
est entier.
Indication H [007046]
Exercice 114
Dans R2 on définit la relation R par :
(x, y)R(x0 , y0 ) ⇔ y = y0 .
1. Montrer que R est une relation d’équivalence.
2. Déterminer la classe d’équivalence de (x, y) ∈ R2 .
[000208]
Exercice 115
Dans C on définit la relation R par :
zRz0 ⇔ |z| = |z0 |.
1. Montrer que R est une relation d’équivalence.
2. Déterminer la classe d’équivalence de chaque z ∈ C.
Indication H Correction H Vidéo [000209]
Exercice 116
Soit R une relation binaire sur un ensemble E, symétrique et transitive. Que penser du raisonnement suivant ?
Exercice 117
Étudier la relation R définie sur RR (l’ensemble des applications de R dans R) par :
[000211]
30
Exercice 118
Montrer que la relation R définie sur R par :
est une relation d’équivalence. Préciser, pour x fixé dans R, le nombre d’éléments de la classe de x modulo R.
Indication H Correction H Vidéo [000212]
Exercice 119
La relation “divise” est-elle une relation d’ordre sur N ? sur Z ? Si oui, est-ce une relation d’ordre total ?
[000213]
Exercice 120
Étudier les propriétés des relations suivantes. Dans le cas d’une relation d’équivalence, préciser les classes ;
dans le cas d’une relation d’ordre, préciser si elle est totale, si l’ensemble admet un plus petit ou plus grand
élément.
1. Dans P(E) : AR1 B ⇔ A ⊂ B ; AR2 B ⇔ A ∩ B = 0.
/
2. Dans Z : aR3 b ⇔ a et b ont la même parité ; aR4 b ⇔ ∃n ∈ N a − b = 3n ; aR5 b ⇔ a − b est
divisible par 3.
[000214]
Exercice 121
Soient (X, 6) et (Y, 6) deux ensembles ordonnés (on note abusivement les deux ordres de la même façon). On
définit sur X ×Y la relation (x, y) 6 (x0 , y0 ) ssi (x < x0 ) ou (x = x0 et y 6 y0 ). Montrer que c’est un ordre et qu’il
est total ssi X et Y sont totalement ordonnés. [000215]
Exercice 122
Un ensemble est dit bien ordonné si toute partie non vide admet un plus petit élément.
1. Donner un exemple d’ensemble bien ordonné et un exemple d’ensemble qui ne l’est pas.
2. Montrer que bien ordonné implique totalement ordonné.
3. La réciproque est-elle vraie ?
[000216]
Exercice 123
Soit (E, 6) un ensemble ordonné. On définit sur P(E) \ {0}
/ la relation ≺ par
X ≺Y ssi (X = Y ou ∀x ∈ X ∀y ∈ Y x 6 y).
Exercice 124
a+b
Montrer que a ∗ b = est une l.c.i sur ] − 1, 1[ et déterminer ses propriétés. [000218]
1 + ab
31
2. Peut-on définir une addition quotient ? une multiplication quotient ?
[003030]
Exercice 127 X ∪ A = Y ∪ A
Soit E un ensemble et A ⊂ E. On définit la relation sur P(E) :
X ∼ Y ⇐⇒ X ∪ A = Y ∪ A.
f ∼ g ⇐⇒ ∃ n ∈ N∗ tq f n = gn ,
f ≈ g ⇐⇒ ∃ m, n ∈ N∗ tq f n = gm ,
f ≡ g ⇐⇒ f (E) = g(E).
∀ x, y ∈ E, xRy ⇒ xS y.
32
Est-ce que S et T sont des relations d’équivalence ? [003035]
33
Exercice 137 borne sup ⇒ borne inf
Soit E ordonné tel que toute partie non vide et majorée admet une borne supérieure. Montrer que toute partie
non vide et minorée admet une borne inférieure.
Correction H [003042]
[003044]
(c’est-à-dire que la fonction g, définie sur B, prolonge la fonction f , définie seulement sur A).
34
1. Montrer que est une relation d’ordre. L’ordre est-il total ?
2. Soient (A, f ) et (B, g) deux éléments de E . Trouver une CNS pour que la partie {(A, f ), (B, g)} soit
majorée. Quelle est alors sa borne supérieure ?
3. Même question avec minorée.
[003047]
Exercice 146
Soit E l’ensemble des droites du plan. Le parallélisme et l’orthogonalité sont-elles des relations réflexives,
symétriques, antisymétriques, transitives ?
[007189]
Exercice 147
Soit E un ensemble fini, de cardinal n. Combien de relations binaires y a-t-il sur E ? De relations symétriques ?
Réflexives ?
[007190]
Exercice 148
35
Soit 6 une relation d’ordre sur un ensemble E, et < la relation d’ordre strict associée, c’est-à-dire par définition :
x < y ⇐⇒ x 6 y et x 6= y. Est-ce que le contraire de x 6 y est y < x ?
Indication H Correction H [007191]
Exercice 149
Soit E un ensemble fini et f : E → E une involution, c’est-à-dire une application vérifiant f ◦ f = Id. Montrer
que si f n’a pas de points fixes, alors |E| est pair. Plus généralement, montrer que la parité de |E| est celle du
nombre de points fixes de f .
Indication H [007192]
Exercice 150
Soit R la relation d’équivalence la plus fine sur {0, 1, 2} vérifiant 0R1. Décrire le graphe de R (donner tous
ses éléments).
[007193]
Exercice 151
(Coordonnées polaires) Soit ∼ la relation d’équivalence la plus fine sur R+ × [−π, π] vérifiant les conditions :
(
∀θ , θ 0 ∈ [−π, π], (0, θ ) ∼ (0, θ 0 )
∀r ∈ R∗+ , (r, −π) ∼ (r, π)
Exercice 152
Soit l > 0 un réel et X = [0, l] × [−1, 1], et ∼ la relation d’équivalence la plus fine sur X telle que (0, y) ∼ (l, −y)
pour tout y ∈ [−1, 1]. Décrire le graphe et les classes d’équivalence de la relation.
Note : l’ensemble quotient M = X/ ∼ est donc l’ensemble obtenu en recollant le rectangle X = [0, l]×[−1, 1] le
long de deux bords opposés, en suivant une orientation opposée. On l’appelle le ruban de Möbius (de longueur
l).
[007195]
Exercice 153
Soient R et S des relations binaires sur E. On dit que R est plus fine que S , ou encore que c’est est un
raffinement, si ∀x, y ∈ E, xRy =⇒ xS y. De façon équivalente, R est plus fine que S si on a l’inclusion de
graphes ΓR ⊆ ΓS .
1. Montrer que « être plus fine que » est une relation d’ordre sur l’ensemble des relations binaires sur E.
2. Soient R et S des relations binaires sur E. Montrer qu’il existe une relation binaire sur E qui raffine à
la fois R et S , et qu’il existe aussi une relation binaire sur E simultanément moins fine que R et S .
[007196]
Exercice 154
Soit f : R → U,t 7→ eit , et soit R la relation d’équivalence sur R définie par xRy ⇐⇒ x ≡ y (mod 2π). On
note R/2πZ l’ensemble quotient R/R. Montrer que l’application f descend au quotient en une application
[ f ] : R/2πZ → U qui est une bijection.
Correction H [007197]
Exercice 155
(Produit de deux relations) Soient R et S deux relations sur E. Leur produit, noté RS , est la relation binaire
définie par :
∀x, y ∈ E, xRS y ⇐⇒ ∃a ∈ E, (xRa et aS y)
36
1. Prouver par un exemple qu’en général, les relations RS et S R sont distinctes.
2. Montrer que le produit de relations est néanmoins associatif, autrement dit si R, S et T sont trois
relations, on a
(RS )T = R(S T )
[007198]
Exercice 156
(Clôture transitive. Cet exercice utilise la notion de produit de relations) Soit R une relation sur E. Pour n ∈ N
et R est une relation sur E, on définit alors par récurrence la relation R n (en définissant R 0 comme l’égalité,
puis R n+1 = RR n ).
Montrer que toutes les relations suivantes sont égales :
W
n>0 R
1. n;
S
2. la relation dont le graphe est n>0 ΓR n ;
3. la relation dont le graphe est l’intersection de tous les graphes de relations transitives qui contiennent
ΓR .
4. la plus fine relation parmi toutes les relations transitives moins fines que R.
Cette relation binaire (qui est donc transitive) est appelée clôture transitive de R. Montrer que si R est symé-
trique (resp. réflexive), sa clôture transitive l’est également. [007199]
Exercice 157
Soit E l’ensemble des couples de la forme (I, f ), où I est un intervalle de R et f est une fonction de I dans R.
La relation sur E est définie par
Exercice 158
Soit E = RR l’ensemble des fonctions de R dans R et f , g ∈ E. On dit que f et g ont « même germe en zéro »
et on note f = g si :
0
∃ε > 0, f |]−ε,ε[ = g|]−ε,ε[
1. Montrer que = est une relation d’équivalence sur E.
0
2. Montrer que si f = g alors f (0) = g(0), mais que la réciproque est fausse.
0
3. Montrer également que pour tout a ∈ R∗ , il existe deux fonctions f et g avec f = g et f (a) 6= g(a).
0
La classe d’équivalence d’une fonction f pour cette relation d’équivalence s’appelle le germe de f en zéro.
Attention, cette relation d’équivalence n’est pas « l’équivalence en zéro » qui sera par la suite introduite dans
le cours d’analyse. [007201]
Exercice 159
Soit f : E → F, soit ≡ f la relation d’équivalence sur E dont les classes d’équivalence sont les fibres de f , et
soit Q = E/ ≡ f l’ensemble quotient.
1. Montrer que f passe au quotient en une application f¯ : Q → F qui est injective.
2. Montrer qu’une relation d’équivalence R sur E est plus fine que ≡ f si et seulement si f passe au
quotient par R.
3. En déduire quelles sont les relations d’équivalence les plus et moins fines telles que f passe au quotient
par R.
37
[007202]
Exercice 160
(Coégalisateur) Soient A et B deux ensembles et f et g deux applications entre A et B. On définit sur B la relation
binaire suivante : R est la relation d’équivalence la plus fine telle que ∀a ∈ A, f (a)Rg(a). Le coégalisateur de f
et g est par définition l’ensemble quotient C = B/R. On note π : B → C la surjection canonique sur le quotient.
On a alors π ◦ f = π ◦ g.
Montrer que C et π vérifient la propriété suivante (dite propriété universelle du coégalisateur) :
Pour tout ensemble X et application φ : B → X vérifiant φ ◦ f = φ ◦ g, il existe une unique application h : C → X
telle que φ = h ◦ π.
[007203]
Exercice 161
(Somme amalgammée d’ensembles. Cet exercice utilise la notion de coégalisateur.) Soient A, B et C des en-
sembles et f : C → A, g : C → B des applications.
Soit AB l’union disjointe de A et B et iA et iB les injections canoniques de A et B dans AB.
Les deux applications iA ◦ f et iB ◦ g vont toutes deux de C dans AB. Leur coégalisateur est appelé la somme
amalgamée de A et B sous C, est noté AC B. La surjection canonique AB → AC B est notée π et on note jA = π ◦ iA
et jB = π ◦ iB .
Montrer que AC B vérifie la propriété universelle suivante :
Pour tout ensemble D muni d’applications φ : A → D et ψ : B → D, il existe une unique application h : AC B → D
telle que φ = h ◦ jA et ψ = h ◦ jB .
[007204]
Exercice 162
(Écrasement d’une partie d’un ensemble) Soit X un ensemble. Pour tout sous-ensemble A ⊆ X, on définit la
relation binaire ∼A sur X comme suit :
∀(x, y) ∈ X 2 , x ∼A y ⇐⇒ (x = y ou (x ∈ A et y ∈ A)) .
1. Montrer que c’est une relation d’équivalence sur X. Quelles sont ses classes d’équivalence ?
2. Soit f une fonction de X dans un ensemble E, constante sur A. Montrer qu’elle descend au quotient en
une application [ f ] : X/ ∼A → E.
3. Montrer que pour tout ensemble E, l’application
Exercice 163
(Cône sur un ensemble) Soit X un ensemble et Y = X × [0, 1]. Soit R la relation d’équivalence la plus fine sur
Y telle que ∀x, x0 ∈ X, (x, 0)R(x0 , 0).
1. Montrer que (x,t)R(x0 ,t 0 ) ⇐⇒ (t = t 0 = 0) ou (x,t) = (x0 ,t 0 )).
2. Le cône sur X, noté Cone(X), est par définition Y /R. Le nom de « cône » peut s’expliquer à l’aide de
l’exemple suivant. Définir une bijection entre Cone(S1 ) et l’ensemble
(x, y, z) ∈ R3 z2 = x2 + y2 , et 0 6 z 6 1
38
[007206]
Exercice 164
(Suspension d’un ensemble) Soit X un ensemble. Sur l’ensemble X × [−1, 1], on considère la relation d’équi-
valence la plus fine vérifiant : (
∀x, x0 ∈ X, (x, −1)R(x0 , −1)
∀x, x0 ∈ X, (x, 1)R(x0 , 1)
1. Montrer que
(x,t)R(x0 ,t 0 ) ⇐⇒ t = t 0 = −1 ou t = t 0 = 1 ou (x,t) = (x0 ,t 0 )
L’ensemble quotient est appelé suspension de X, et est noté S(X).
√
2. Soit X = {−1, 1}. Montrer que l’application f : X × [−1, 1] → R2 , (x,t) 7→ (t, x 1 − t 2 ) est à valeurs
dans le cercle unité du plan, noté S1 , et passe au quotient en application injective de S(X) vers R2 dont
l’image est S1 . Ceci formalise la phrase « la suspension de deux points est un cercle. »
(Note : plus généralement, on peut montrer que pour tout n ∈ N, la suspension de la sphère Sn est en bijection
naturelle avec la sphère Sn+1 . Cet exercice traite le cas n = 0. ) [007207]
Exercice 165
(Union/disjonction et intersection/conjonction de deux relations) Soient R et S deux relations sur E. On définit
la disjonction (ou union), notée R ∨ S , par :
x(R ∨ S )y ⇐⇒ (xRy ou xS y)
6 100.99 Autre
Exercice 166
Quels sont les entiers n tels que 4n 6 n! ? [000180]
Exercice 167
Montrer que :
n
1
∀n > 2, un = ∑ k ∈/ N.
k=1
Indication : montrer que
2pn + 1
∀n > 2, ∃(pn , qn ) ∈ (N∗ )2 , un = .
2qn
[000181]
Exercice 168
Soit f : N∗ → N∗ une application vérifiant :
∀n ∈ N∗ , f (n + 1) > f ( f (n)).
39
Montrer que f = IdN∗ . Indications : que dire de k ∈ N tel que f (k) = inf{ f (n)|n ∈ N} ? En déduire que ∀n >
0, f (n) > f (0). Montrer ensuite que ∀n ∈ N, on a : ∀m > n, f (m) > f (n) et ∀m 6 n, f (m) > m (on pourra
introduire k tel que f (k) soit le plus petit entier de la forme f (m) avec m > n). En déduire que f est strictement
croissante et qu’il n’existe qu’une seule solution au problème. Laquelle ? [000182]
Exercice 169
n
Pour p ∈ {1, 2, 3} on note S p = ∑ k p .
k=0
1. A l’aide du changement d’indice i = n − k dans S1 , calculer S1 .
2. Faire de même avec S2 . Que se passe-t-il ?
3. Faire de même avec S3 pour l’exprimer en fonction de n et S2 .
4. En utilisant l’exercice 59, calculer S3 .
[000183]
Exercice 170
Pour calculer des sommes portant sur deux indices, on a intérêt à représenter la zone du plan couverte par ces
indices et à sommer en lignes, colonnes ou diagonales... Calculer :
1. ∑ i j.
16i6 j6n
2. ∑ i( j − 1).
16i< j6n
3. ∑ (i − 1) j.
16i< j6n
4. ∑ (n − i)(n − j).
16i6 j6n
7 101.01 Application
Exercice 171
Soient f : R → R et g : R → R telles que f (x) = 3x + 1 et g(x) = x2 − 1. A-t-on f ◦ g = g ◦ f ?
Indication H Correction H Vidéo [000185]
Exercice 172
Soit l’application de R dans R, f : x 7→ x2 .
1. Déterminer les ensembles suivants : f ([−3, −1]), f ([−2, 1]), f ([−3, −1] ∪ [−2, 1]) et f ([−3, −1] ∩
[−2, 1]). Les comparer.
2. Mêmes questions avec les ensembles f −1 (]−∞, 2]), f −1 ([1, +∞[), f −1 (]−∞, 2]∪[1, +∞[) et f −1 (]−∞, 2]∩[1, +∞[).
[000186]
40
5. A quelle condition sur f a-t-on : ∀ A ⊂ E, f (E \ A) = F \ f (A) ?
[002889]
Exercice 174 (X ∩ A, X ∩ B)
Soit E un ensemble, et A, B deux parties fixées de E. Soit φ : P(E) → P(A) × P(B), X 7→ (X ∩ A, X ∩ B).
1. Qu’est-ce que φ (∅) ? φ (E \ (A ∪ B)) ?
2. A quelle condition sur A et B, φ est-elle injective ?
3. Est-ce que le couple (∅, B) possède un antécédent par φ ?
4. A quelle condition sur A et B, φ est-elle surjective ?
[002890]
1. Soit f : F → E et g : G → E deux applications. Montrer qu’il existe une application h : G → F telle que
g = f ◦ h si et seulement si : g(G) ⊂ f (F).
A quelle condition h est-elle unique ?
2. Soit f : E → F et g : E → G deux applications. Montrer qu’il existe une
application h : F → G telle que
g = h ◦ f si et seulement si : ∀ x, y ∈ E, f (x) = f (y) ⇒ g(x) = g(y) .
A quelle condition h est-elle unique ?
[002892]
Montrer que :
1) f est injective ⇐⇒ Φ est injective ⇐⇒ Ψ est surjective. [002893]
2) f est surjective ⇐⇒ Φ est surjective ⇐⇒ Ψ est injective.
Exercice 178 ϕ 7→ f ◦ ϕ et ϕ 7→ ϕ ◦ f
Soit f : E → F une application, et G un troisième ensemble ayant au moins deux éléments. On construit deux
nouvelles applications :
f∗ : E G → F G , ϕ 7→ f ◦ ϕ et f ∗ GF → GE , ϕ 7→ ϕ ◦ f
Montrer que :
1. f est injective ⇐⇒ f∗ est injective ⇐⇒ f ∗ est surjective.
2. f est surjective ⇐⇒ f∗ est surjective ⇐⇒ f ∗ est injective.
41
[002894]
Exercice 179
f g h
[h ◦ g ◦ f , g ◦ f ◦ h injectives et f ◦ h ◦ g surjective] Soient E →
− F→
− G→ − E trois applications telles que h ◦ g ◦ f
et g ◦ f ◦ h sont injectives et f ◦ h ◦ g est surjective. Montrer que f , g, h sont bijectives. [002895]
42
4. ∃ x ∈ E tel que ∃ y ∈ F tel que f (x) = y.
5. ∀ y ∈ F ∀x∈E f (x) = y.
6. ∀ y ∈ F ∃ x ∈ E tel que f (x) = y.
7. ∃ y ∈ F tel que ∀x∈E f (x) = y.
8. ∃ y ∈ F tel que ∃ x ∈ E tel que f (x) = y.
[002899]
Exercice 185
Soit f : R → R définie par f (x) = x3 − x.
f est-elle injective ? surjective ? Déterminer f −1 ([−1, 1]) et f (R+ ). [000188]
Exercice 186
Les fonctions suivantes sont-elles injectives ? surjectives ? bijectives ?
f : Z → Z, n 7→ 2n ; f : Z → Z, n 7→ −n
f : R → R, x 7→ x2 ; f : R → R+ , x 7→ x2
f : C → C, z 7→ z2 .
[000189]
Exercice 187
Les applications suivantes sont-elles injectives, surjectives, bijectives ?
1. f : N → N, n 7→ n + 1
2. g : Z → Z, n 7→ n + 1
3. h : R2 → R2 , (x, y) 7→ (x + y, x − y)
x+1
4. k : R \ {1} → R, x 7→ x−1
Indication H Correction H Vidéo [000190]
Exercice 188
Soit f : R → R définie par f (x) = 2x/(1 + x2 ).
1. f est-elle injective ? surjective ?
2. Montrer que f (R) = [−1, 1].
3. Montrer que la restriction g : [−1, 1] → [−1, 1] g(x) = f (x) est une bijection.
4. Retrouver ce résultat en étudiant les variations de f .
Indication H Correction H Vidéo [000191]
Exercice 189
L’application f : C \ {0} → C, z 7→ z + 1/z est-elle injective ? surjective ? bijective ?
Donner l’image par f du cercle de centre 0 et de rayon 1.
Donner l’image réciproque par f de la droite iR. [000192]
43
Exercice 190
On considère quatre ensembles A, B,C et D et des applications f : A → B, g : B → C, h : C → D. Montrer que :
g ◦ f injective ⇒ f injective,
g ◦ f surjective ⇒ g surjective.
Montrer que :
g ◦ f et h ◦ g sont bijectives ⇔ f , g et h sont bijectives .
Exercice 191
Soit f : X → Y . Montrer que
1. ∀B ⊂ Y f ( f −1 (B)) = B ∩ f (X).
2. f est surjective ssi ∀B ⊂ Y f ( f −1 (B)) = B.
3. f est injective ssi ∀A ⊂ X f −1 ( f (A)) = A.
4. f est bijective ssi ∀A ⊂ X f ({A) = { f (A).
[000194]
Exercice 192
Soit f : X → Y . Montrer que les trois propositions suivantes sont équivalentes :
i. f est injective.
ii. ∀A, B ⊂ X f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B).
iii. ∀A, B ⊂ X A ∩ B = 0/ V f (A) ∩ f (B) = 0.
/
[000195]
Exercice 193
Soit f : X → Y .On note fˆ : P(X) → P(Y ), A 7→ f (A) et f˜ : P(Y ) → P(X), B 7→ f −1 (B). Montrer que :
1. f est injective ssi fˆ est injective.
2. f est surjective ssi f˜ est injective.
[000196]
44
1. f est injective.
2. ∀X ∈ P(E), f −1 ( f (X)) = X.
3. ∀(X,Y ) ∈ P(E)2 , f (X ∩Y ) = f (X) ∩ f (Y ).
4. ∀(X,Y ) ∈ P(E)2 , X ∩Y = ∅ ⇒ f (X) ∩ f (Y ) = ∅.
5. ∀(X,Y ) ∈ P(E)2 , Y ⊂ X ⇒ f (X \Y ) = f (X) \ f (Y ).
Correction H [005114]
9 101.03 Bijection
Exercice 197
Soient a, b ∈ R avec a 6= 0, et fa,b : R → R telle que fa,b (x) = ax + b. Démontrer que fa,b est une permutation
et déterminer sa réciproque.
Correction H [000198]
Exercice 198
Soit f : [0, 1] → [0, 1] telle que (
x si x ∈ [0, 1] ∩ Q,
f (x) =
1−x sinon.
Démontrer que f ◦ f = id.
Indication H Correction H Vidéo [000199]
Exercice 199
Soit f : R → C, t 7→ eit . Changer les ensembles de départ et d’arrivée afin que (la restriction de) f devienne
bijective.
Indication H Correction H Vidéo [000200]
Exercice 200
On appelle demi-plan de Poincaré l’ensemble P des nombres complexes z tels que Im z > 0, et disque unité
z+i est une bijection de P sur D.
l’ensemble D des nombres complexes z tels que |z| < 1. Démontrer que z 7→ z−i
[000201]
Exercice 201
Soit f : [1, +∞[→ [0, +∞[ telle que f (x) = x2 − 1. f est-elle bijective ?
Indication H Correction H Vidéo [000202]
Exercice 202
f g h
Soient A →
− B→
− C→
− D. Montrer que si g ◦ f et h ◦ g sont bijectives alors f , g et h le sont également. [000203]
Exercice 203
f g h
Soient A →− B→ − C→
− A. Montrer que si h ◦ g ◦ f et g ◦ f ◦ h sont injectives et f ◦ h ◦ g surjective alors f , g et h
sont bijectives. [000204]
Exercice 204
Soit X un ensemble. Si A ⊂ X on note χA la fonction caractéristique associée. Montrer que Φ : P(X) →
F (X, {0, 1}), A 7→ χA est bijective. [000205]
45
Exercice 205
Soit E un ensemble non vide. On se donne deux parties A et B de E et on définit l’application f :℘(E) →℘(E),
X 7→ (A ∩ X) ∪ (B ∩ X c ). Discuter et résoudre l’équation f (X) = 0. / En déduire une condition nécessaire pour
que f soit bijective.
On suppose maintenant B = Ac . Exprimer f à l’aide de la différence symétrique ∆. Montrer que f est bijective,
préciser f −1 . f est-elle involutive (i.e. f 2 = id) ? Quelle propriété en déduit-on ? [000206]
10 101.99 Autre
Exercice 211
En utilisant la fonction x 7→ (1 + x)n , calculer :
n n n n
1
∑ Cnk ; ∑ (−1)kCnk ; ∑ kCnk ; ∑ k + 1 Cnk .
k=0 k=0 k=1 k=0
46
Exercice 212
p−k
Démontrer que CnkCn−k = CkpCnp (pour 0 6 k 6 p 6 n). En déduire que
n
p−k
∑ CnkCn−k = 2 pCnp .
k=0
[000221]
Exercice 213
En utilisant la formule du binôme, démontrer que :
1. 2n + 1 est divisible par 3 si et seulement si n est impair ;
2. 32n+1 + 24n+2 est divisible par 7.
Indication H Correction H Vidéo [000222]
Exercice 214
p
Démontrer que Cnp = Cn−1 p−1
+Cn−1 pour 1 6 p 6 n − 1. [000223]
Exercice 215
Montrer que, pour p et n entiers naturels non nuls tels que 1 6 p 6 n, on a :
p−1
pCnp = nCn−1 .
[000224]
Exercice 216
1. Montrer que :
p
p−k
∑ CnkCn−k = 2 pCnp ,
k=0
[000225]
Exercice 217
1. Soient n, p et q des entiers naturels tels que 0 6 p, q 6 n.
2. Montrer que l’on a Cnp = Cnq si et seulement si p = q ou p + q = n.
3. Résoudre l’équation
3n−1 2
n −2n+3
C2n+4 = C2n+4 .
[000226]
Exercice 218
Soient m, n ∈ N∗ et p ∈ N. En utilisant la formule du binôme, démontrer que m2p+1 + n2p+1 est divisible par
m + n. [000227]
47
Exercice 219
En utilisant la formule du binôme montrer :
n n
(a) ∑ (−1)kCnk = 0 (b) ∑ k2Cnk = n(n − 1)2n−2 + n2n−1 .
k=0 k=0
Correction H [000228]
Exercice 220
Calculer le module et l’argument de (1 + i)n . En déduire les valeurs de
Exercice 221
Démontrer les formules suivantes :
1. Cnm = Cmn−m (on pourra utiliser le fait que P(E) −→ P(E)A 7→ Ac est une bijection.)
m +C m−1 ,
2. Cnm = Cn−1 n−1
m + 2C m−1 +C m−2 .
3. Cnm = Cn−2 n−2 n−2
Correction H [000230]
Exercice 222
Soient E un ensemble non vide et X,Y une partition de E.
1. Montrer que l’application suivante est une bijection :
A 7→ (A ∩ X, A ∩Y )
∑ CipCqj = Crp+q .
i+ j=r
3. En déduire que :
n
∑ (Cnk )2 = C2nn .
k=0
[000231]
Exercice 223
P(E) → P(E)
Soit E un ensemble, a ∈ E et f : X 7→ X ∪ {a} si a ∈
/X
X 7→ X − {a} si a ∈ X
1. Montrer que f est une bijection.
2. On suppose désormais que E est fini et Card(E) = n. On pose P0 (E) l’ensemble des parties de E de
cardinal pair et P1 (E) l’ensemble des parties de E de cardinal impair. Montrer que Card(P0 (E)) =
Card(P1 (E)).
48
n
3. Calculer ces cardinaux et en déduire la valeur de ∑ (−1)kCnk .
k=0
[000232]
Exercice 224
n
En utilisant la formule du binôme de Newton, montrer que ∑ (−1)kCnk = 0. En déduire la valeur de ∑ Cn2k .
k=0 062k6n
[000233]
Exercice 225
Soient 0 6 p 6 n.
n
p+1
1. Montrer par récurrence sur n que ∑ Ckp = Cn+1 .
k=p
S30 = 12 .2 + 22 .3 + . . . + (n − 1)2 .n S3 = 13 + 23 + . . . + n3
[000234]
49
p+1 p
2. Démontrer que Γn+1 = Γn+1 + Γnp+1 (on classera les (n + 1)-uplets tels que x1 + · · · + xn+1 = p + 1
suivant que x1 = 0 ou non).
p
3. En déduire que Γnp = Cn+p−1 .
Correction H [002905]
50
R
8. (a) Soit In = 01 (1 − x2 )n dx. Trouver une relation de récurrence liant In et In+1 et en déduire In en
fonction de n (faire une intégration par parties dans In − In+1 ).
(n) (n) (nn) 2.4.....(2n)
(b) Démontrer l’identité valable pour n > 1 : 1 − 31 + 52 + ... + (−1)n 2n+1 = 1.3...(2n+1) .
Correction H [005137]
Exercice 239 **
Quel est le coefficient de a4 b2 c3 dans le développement de (a − b + 2c)9 .
Correction H [005138]
Exercice 242 *
n
n
n
Résoudre dans N∗ l’équation 1 + 2 + 3 = 5n.
Correction H [005141]
Exercice 245 IT
1. (***) Trouver une démonstration combinatoire de l’identité ∑ Cn2k = ∑ Cn2k+1 ou encore démontrer di-
rectement qu’un ensemble à n éléments contient autant de parties de cardinal pair que de parties de
cardinal impair.
k−1
2. (****) Trouver une démonstration combinatoire de l’identité kCnk = nCn−1 .
n = n (C k )2 .
3. (****) Trouver une démonstration combinatoire de l’identité C2n ∑k=0 n
Correction H [005278]
51
12 102.02 Cardinal
Exercice 247
Montrer que Z est dénombrable en utilisant l’application :
(
n 7→ 2n − 1 si n > 0 ;
φ :Z→N
n 7→ −2n sinon.
[000235]
Exercice 248
Pour A, B deux ensembles de E on note A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B). Pour E un ensemble fini, montrer :
Exercice 249
Soit E un ensemble à n éléments, et A ⊂ E un sous-ensemble à p éléments. Quel est le nombre de parties de E
qui contiennent un et un seul élément de A ?
Indication H Correction H Vidéo [000237]
Exercice 250
Déterminer le nombre de mots distincts que l’on peut former avec 6 voyelles et 20 consonnes, chaque mot étant
composé de 3 consonnes et 2 voyelles, en excluant les mots qui renferment 3 consonnes consécutives. [000238]
Exercice 251
On considère les mains de 5 cartes que l’on peut extraire d’un jeu de 52 cartes.
1. Combien y a-t-il de mains différentes ?
2. Combien y a-t-il de mains comprenant exactement un as ?
3. Combien y a-t-il de mains comprenant au moins un valet ?
4. Combien y a-t-il de mains comprenant (à la fois) au moins un roi et au moins une dame ?
Indication H Correction H Vidéo [000239]
Exercice 252
Soient A, A0 , B, B0 quatre ensembles tels que :
Exercice 253
Soient A et B deux sous ensembles finis d’un ensemble E.
1. Montrer que : Card(A ∪ B) = Card(A) + Card(B) − Card(A ∩ B).
52
2. Montrer par récurrence que si (Fi )16i6n est une famille de sous-ensembles finis de E alors :
n
[ n
Card( Fi ) 6 ∑ Card(Fi )
i=1 i=1
Exercice 254
Soient 1 6 k 6 n. Déterminer le nombre de k-uplets (i1 , . . . , ik ) tels que 1 6 i1 < . . . < ik 6 n. [000242]
53
(b) Déterminer le nombre de permutations d’un ensemble à n éléments ayant au moins un point fixe.
Correction H [002915]
54
1. Si E est totalement ordonné, montrer que : maximal ⇐⇒ maximum.
2. E = {1, 2, 3, 4, 5, 6} ordonné par la divisibilité. Chercher les éléments maximaux.
3. Si E est fini, montrer qu’il existe un élément maximal.
4. Si E est fini et n’a qu’un seul élément maximal, montrer que cet élément est maximum.
[002922]
Exercice 268 *
Combien y a-t-il de nombres de 5 chiffres où 0 figure une fois et une seule ?
Correction H [005281]
n
card(A1 ∪ ... ∪ An ) = ∑ card(Ai ) − ∑ card(Ai1 ∩ Ai2 )
i=1 16i1 <i2 6n
2. Combien y a-t-il de permutations σ de {1, ..., n} vérifiant ∀i ∈ {1, ..., n}, σ (i) 6= i ? (Ces permutations
sont appelées dérangements (permutations sans point fixe)). Indication : noter Ai l’ensemble des permu-
tations qui fixent i et utiliser 1).
55
On peut alors résoudre un célèbre problème de probabilité, le problème des chapeaux. n personnes
laissent leur chapeau à un vestiaire. En repartant, chaque personne reprend un chapeau au hasard. Mon-
trer que la probabilité qu’aucune de ces personnes n’ait repris son propre chapeau est environ 1e quand
n est grand.
Correction H [005286]
Exercice 272 **
Combien y a-t-il de surjections de {1, ..., n + 1} sur {1, ..., n} ?
Correction H [005287]
13 102.99 Autre
Exercice 276
1. (principe des bergers) Soient E, F deux ensembles avec F ensemble fini, et f une surjection de E sur F
vérifiant :
∀y ∈ F, Card( f −1 (y)) = p
Montrer que E est alors un ensemble fini et Card(E) = pCard(F).
2. (principe des tiroirs) Soient α1 , α2 , . . . , α p , p élements distincts d’un ensemble E, répartis entre une
famille de n sous-ensembles de E. Si n < p montrer qu’il existe au moins un ensemble de la famille
contenant au moins deux éléments parmi les αi .(on pourra raisonner par l’absurde)
[000243]
Exercice 277
n
Montrer par récurrence sur n que si A1 , . . . , An ⊂ E alors Card(A1 ∪. . .∪An ) = ∑ (−1)k+1 ∑ Card(Ai1 ∩
k=1 16i1 <...<ik 6n
. . . ∩ Aik ). [000244]
56
Exercice 278
Soit pn (k) le nombre de permutations de {1, ..., n} ayant k points fixes, montrer alors que :
n
∑ kpn (k) = n!.
k=0
Interpréter. [000245]
Exercice 279
Soit E un ensemble de cardinal nm ∈ N∗ , où (n, m) ∈ (N∗ )2 , et Pn,m l’ensemble des partitions de E en n parties
à m éléments chacune. Montrer que :
(nm)!
Nn,m = card(Pn,m ) = .
n!(m!)n
Exercice 280
L’histoire : n personnes apportent chacune un cadeau à une fête, et chacun tire au sort un cadeau dans le
tas formé par tous les présents apportés. Quelle est la probabilité qu’au moins une personne reparte avec son
cadeau ? Que devient cette probabilité quand le nombre de personnes devient très grand, i.e. : n → ∞ ? (On
remarquera que l’intuition met en évidence deux effets contradictoires : plus de personnes c’est plus de proba
qu’une personne ait son cadeau car... il y a plus de personnes, mais c’est aussi plus de cadeaux, donc une
proportion plus élevée de cadeaux “acceptables”).
Soit Sn = σ ({1, . . . , n}). On dit que σ ∈ Sn est un dérangement si ∀i ∈ {1, . . . , n} σ (i) 6= i. On note Ai =
{σ ∈ Sn /σ (i) = i} et Dn l’ensemble des dérangements.
1. Calculer Card(Ai ).
2. Exprimer Sn − Dn en fonction des Ai .
3. En déduire Card(Dn ) (on pourra utiliser l’exercice 277).
CardDn n
4. Déterminer la limite de . (on rappelle que lim (1 + x + . . . + xn! ) = ex ).
CardSn n→+∞
[000247]
Exercice 281
Soit E un ensemble de cardinal n, Re une relation d’équivalence sur E, avec k classes d’équivalences et r couples
(x, y) ∈ E 2 tels que x Re y. Montrer que n2 6 kr. [000248]
f : N2 → N,
1
(p, q) 7→ (p + q)(p + q + 1) + p.
2
1. Montrer pour q > 0 : f (p + 1, q − 1) = f (p, q) + 1 et f (0, p + 1) = f (p, 0) + 1.
2. Montrer que : f (0, p + q) 6 f (p, q) < f (0, p + q + 1).
3. Montrer que g : n 7→ f (0, n) est strictement croissante.
4. Montrer que f est injective (on supposera f (p, q) = f (p0 , q0 ) et on montrera dans un premier temps que
p + q = p0 + q0 ).
57
5. Montrer que f est surjective.
[003051]
[003054]
[003056]
58
2. Montrer que toute partie de E non vide admet une borne inférieure et toute partie de E non vide et
majorée admet une borne supérieure.
[003058]
Démontrer successivement :
1. f est injective,
2. f (F) ⊂ F,
3. f −1 (F) = F ∪ G,
4. f −1 (G) = H,
puis obtenir une contradiction. [003059]
Exercice 295
Trouver le reste de la division par 13 du nombre 1001000 .
Indication H Correction H Vidéo [000250]
Exercice 296
59
Sachant que l’on a 96842 = 256 × 375 + 842, déterminer, sans faire la division, le reste de la division du nombre
96842 par chacun des nombres 256 et 375.
Indication H Correction H Vidéo [000251]
Exercice 297
Soient m > 1 et n > 2 des entiers ; montrer que :
1. n − 1|nm − 1 ;
2. (n − 1)2 |nm − 1 si et seulement si n − 1|m.
[000252]
Exercice 298
Soit a un entier relatif quelconque, démontrer que le nombre a(a2 − 1) et, plus généralement, a(a2n − 1) est
divisible par 6. [000253]
Exercice 299
Démontrer que le nombre 7n + 1 est divisible par 8 si n est impair ; dans le cas n pair, donner le reste de sa
division par 8.
Indication H Correction H Vidéo [000254]
Exercice 300
Quel est le plus petit entier naturel qui, divisé par 8, 15, 18 et 24, donne respectivement pour reste 7, 14, 17 et
23 ? [000255]
Exercice 301
x et y sont des entiers naturels tels que x2 divise y2 , alors x divise y. Application : démontrer, par
Montrer que si √
l’absurde, que 2 n’est pas rationnel. [000256]
Exercice 302
Montrer que ∀n ∈ N :
n(n + 1)(n + 2)(n + 3) est divisible par 24,
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4) est divisible par 120.
Exercice 303
Trouver tous les entiers relatifs n tels que n2 + n + 7 soit divisible par 13. [000258]
Exercice 304
On considère le nombre m = 2n p, dans lequel n désigne un entier naturel quelconque et p un nombre premier.
Dresser la liste des diviseurs de m, y compris 1 et m lui-même, et calculer, en fonction de m et p, la somme S
de tous ces diviseurs. [000259]
Exercice 305
Le diviseur d’une division est égal à 45 ; le reste est le carré du quotient. Calculer le dividende entier naturel.
[000260]
Exercice 306
60
Trouver le plus petit entier naturel n telle que le développement décimal de 1/n admette une plus petite période
de longueur 5, c’est-à-dire 1/n = 0, abcde abcde ab . . . avec a, b, . . . , e ∈ {0, 1, 2, . . . , 9}. [000261]
Exercice 307
Les nombres a, b, c, d étant des éléments non nuls de Z, dire si les propriétés suivantes sont vraies ou fausses,
en justifiant la réponse.
1. Si a divise b et c, alors c2 − 2b est multiple de a.
2. S’il existe u et v entiers tels que au + bv = d alors pgcd(a, b) = |d|.
3. Si a est premier avec b, alors a est premier avec b3 .
4. Si a divise b + c et b − c, alors a divise b et a divise c.
5. Si 19 divise ab, alors 19 divise a ou 19 divise b.
6. Si a est multiple de b et si c est multiple de d, alors a + c est multiple de b + d.
7. Si 4 ne divise pas bc, alors b ou c est impair.
8. Si a divise b et b ne divise pas c, alors a ne divise pas c.
9. Si 5 divise b2 , alors 25 divise b2 .
10. Si 12 divise b2 , alors 4 divise b.
11. Si 12 divise b2 , alors 36 divise b2 .
12. Si 91 divise ab, alors 91 divise a ou 91 divise b.
[000262]
Exercice 308
On définit les trois ensembles suivants :
E1 = {7n , n ∈ N}
E2 = {n ∈ N tel que n est multiple de 4}
E3 = {28n , n ∈ N}
Exercice 309
Montrer que si r et s sont deux nombres entiers naturels somme de deux carrés d’entiers alors il en est de même
pour le produit rs. [000264]
Exercice 310
Soit n un entier relatif. Montrer que soit 8 divise n2 , soit 8 divise n2 − 1, soit 8 divise n2 − 4. [000265]
Exercice 311
Étant donnés deux nombres relatifs n et p montrer que soit np est pair, soit n2 − p2 est divisible par 8. [000266]
Exercice 312
Montrer que si n est un entier naturel somme de deux carrés d’entiers alors le reste de la division euclidienne
de n par 4 n’est jamais égal à 3.
Correction H Vidéo [000267]
Exercice 313
61
1. Soit n un entier naturel dont le reste de la division euclidienne par 5 vaut 2 ou 3, montrer que n2 + 1 est
divisible par 5.
2. Montrer que pour tout entier naturel n, l’entier n5 − n est divisible par 5.
[000268]
Exercice 314
Soit n ∈ N∗ . Montrer que parmi les trois entiers n.(n + 1), n.(n + 2) et (n + 1).(n + 2), il y en a exactement deux
qui sont divisibles par 3. [000269]
Exercice 315
1. Pour tout couple de nombres réels (x, y) montrer, par récurrence, que pour tout n ∈ N∗ on a la relation
n−1
(∗) xn − yn = (x − y). ∑ xk yn−1−k .
k=0
est aussi divisible par p. En déduire, à l’aide de la question 2 et de la formule (∗), que si a − b est
divisible par pn i.e. il existe un entier l ∈ N tel que a − b = l.pn , alors a p − b p est divisible par pn+1 .
Correction H [000270]
Exercice 316
Calculer 20002000 modulo 7 et 2500 modulo 3. [000271]
Exercice 317
Soit a, b ∈ Z2 dont les restes modulo 11 sont 7 et 2 respectivement. Donner le reste modulo 11 de a2 − b2 .
[000272]
Exercice 318
1. Montrer que 7 divise 22225555 + 55552222 ;
2. montrer que que 11 divise
510 10 5
510 105
510 + 105 ;
Exercice 319
Montrer que pour tout n > 0 :
1. 7 divise 32n+1 + 2n+2
2. 11 divise 26n+3 + 32n+1
3. 6 divise 5n3 + n
62
4. 8 divise 5n + 2.3n−1 + 1 .
[000274]
Exercice 320
1. Déterminer la somme des chiffres de la somme des chiffres de la somme des chiffres de 3500 .
2. On se donne 51 nombres compris entre 1 et 100. Montrer que parmi ces nombres il y en a nécessairement
au moins deux tels que l’un divise l’autre. Montrer que l’on peut toujours trouver un ensemble de 50
nombres compris entre entre 1 et 100 ne vérifiant pas la propriété de divisibilité ci-dessus.
[000275]
Exercice 321
Trouver les entiers positifs n tels que n − 1 divise n2 + 1. [000276]
Exercice 322
Montrer que pour chaque n ∈ N, 4 ne divise pas n2 + 1. [000277]
Exercice 323
Montrer que pour chaque entier positif n, 49 divise 23n+3 − 7n − 8. [000278]
Exercice 324
Trouver tous les entiers positifs a tels que a10 + 1 est divisible par 10. [000279]
Exercice 325
Quel est le chiffre des unités de 1997199710 ? [000280]
Exercice 326
Montrer que :
1. Si un entier est de la forme 6k + 5, alors il est nécessairement de la forme 3k − 1, alors que la réciproque
est fausse.
2. Le carré d’un entier de la forme 5k + 1 est aussi de cette forme.
3. Le carré d’un entier est de la forme 3k ou 3k + 1, mais jamais de la forme 3k + 2.
4. Le carré d’un entier est de la forme 4k ou 4k + 1, mais jamais de la forme 4k + 2 ni de la forme 4k + 3.
5. Le cube de tout entier est de la forme 9k, 9k + 1 ou 9k + 8.
6. Si un entier est à la fois un carré et un cube, alors c’est une puissance sixième, et il est de la forme 7k
ou 7k + 1.
[000281]
Exercice 327
Déterminer les entiers n ∈ N tels que :
1. n|n + 8.
2. n − 1|n + 11.
3. n − 3|n3 − 3.
[000282]
Exercice 328
63
Soit k ∈ Z. Déterminer les entiers n ∈ N∗ tels que (n|2k + 1 et n|9k + 4). [000283]
Exercice 329
Montrer que ∀(a, b) ∈ N × N∗ il existe un unique r(a) ∈ {0, . . . , b − 1} tel qu’il existe q ∈ N avec a = bq + r(a).
1. En utilisant ceci pour b = 13, déterminer les entiers n ∈ N tels que 13|n2 + n + 7.
2. Si a ∈ N et b = 7, déterminer les valeurs possibles de r(a2 ) (on rappelle que r(a2 ) doit appartenir à
{0, . . . , b − 1}).
Montrer alors que ∀(x, y) ∈ N2 (7|x2 + y2 ) ssi (7|x et 7|y).
3. Montrer qu’un entier positif de la forme 8k + 7 ne peut pas être la somme de trois carrés d’entiers.
[000284]
Exercice 330
1. Montrer que le reste de la division euclidienne par 8 du carré de tout nombre impair est 1.
2. Montrer de même que tout nombre pair vérifie x2 = 0 (mod 8) ou x2 = 4 (mod 8).
3. Soient a, b, c trois entiers impairs. Déterminer le reste modulo 8 de a2 + b2 + c2 et celui de 2(ab + bc +
ca).
4. En déduire que ces deux nombres ne sont pas des carrés puis que ab + bc + ca non plus.
Indication H Correction H Vidéo [000285]
[003094]
Exercice 337 3x = 2y + 1
64
1. Soient x, y ∈ N, y > 3. Montrer par récurrence sur y que : 3x ≡ 1(mod 2y ) ⇐⇒ 2y−2 | x.
2. Trouver tous les couples d’entiers x, y ∈ N tels que 3x = 2y + 1.
Correction H [003096]
65
Exercice 349 q | 2 p − 1
Soient p, q premiers impairs tels que q | 2 p − 1. Montrer que q ≡ 1(mod 2p).
Correction H [003108]
15 103.02 Sous-groupes de Z
Exercice 354
Montrer qu’il est équivalent dans Z de dire m divise n, ou nZ ⊂ mZ. [000286]
Exercice 355
1. Montrer que l’intersection de deux sous-groupes de Z est un sous-groupe de Z. Caractériser le sous-
groupe aZ ∩ bZ. Caractériser les sous-groupes suivants :
2Z ∩ 3Z ; 5Z ∩ 13Z ; 5Z ∩ 25Z.
[000287]
Exercice 356
1. Déterminer 2Z ∪ 3Z. Est-ce un sous-groupe de Z ?
S28 n
2. Déterminer : 7Z ∪ 49Z ; 5Z ∪ 45Z ; n=1 2 Z. Ces ensembles sont-ils des sous-groupes de Z ?
66
3. Trouver une condition nécessaire et suffisante pour qu’une réunion de deux sous-groupes de Z soit un
sous-groupe de Z.
[000288]
Exercice 357
1. Soit A une partie non vide de Z ; montrer que la famille des sous-groupes contenant A n’est pas vide.
Soit H une partie contenant A. Montrer l’équivalence des conditions suivantes :
i) H est l’intersection des sous-groupes de Z qui contiennent A,
ii) H est le plus petit sous-groupe de Z qui contient A,
iii) H est l’ensemble des sommes finies d’éléments de A ou d’éléments dont l’opposé est dans A.
Si ces conditions sont vérifiées on dit que H est le sous-groupe engendré par A.
2. Soient mZ et nZ deux sous-groupes de Z. Montrer que
mZ + nZ = {mu + nv | u, v ∈ Z}
a) est un sous-groupe de Z,
b) contient mZ et nZ,
c) est contenu dans tout sous-groupe de Z qui contient mZ et nZ.
d) Si mZ + nZ = dZ, que peut-on dire de d ?
3. Déterminer les sous-groupes engendrés par : 14Z ∪ 35Z ; 4Z ∪ 8Z ∪ 6Z ∪ 64Z ; 2Z ∪ 3Z ; 4Z ∪ 21Z ;
5Z ∪ 25Z ∪ 7Z ; {70, 4}.
[000289]
Exercice 359
1. Calculer le ppcm des nombres : 108 et 144 ; 128 et 230 ; 6, 16 et 50.
2. Montrer que si a > 1 et b > 1 sont des entiers de pgcd d et, si on pose a = da0 ; b = db0 , le ppcm de a et
b est da0 b0 .
3. Montrer que si a, b, c sont des entiers supérieurs à 1, on a :
[000291]
Exercice 360
Déterminer les couples d’entiers naturels de pgcd 18 et de somme 360. De même avec pgcd 18 et produit 6480.
Correction H Vidéo [000292]
67
Exercice 361
Si a, b, c, d sont des entiers supérieurs à 1, montrer que l’on a :
Exercice 362
1. Soient a, b, c des entiers relatifs tels que (a, b) 6= (0, 0), montrer que pour que l’équation
ax + by = c
ait une solution (x, y) en entiers relatifs x et y, il faut et il suffit que le pgcd de a et b divise c.
2. Résoudre en entiers relatifs les équations suivantes :
7x − 9y = 1,
7x − 9y = 6,
11x + 17y = 5.
[000294]
Exercice 363
Soient a et b deux entiers tels que a > b > 1 et pgcd(a, b) = 1.
1. Montrer que pgcd(a + b, a − b) = 1 ou 2,
2. Si pgcd(a, b) = 1, montrer que pgcd(a + b, ab) = 1,
3. Si pgcd(a, b) = 1, montrer que pgcd(a + b, a2 + b2 ) = 1 ou 2.
[000295]
Exercice 364
Calculer par l’algorithme d’Euclide : pgcd(18480, 9828). En déduire une écriture de 84 comme combinaison
linéaire de 18480 et 9828.
Correction H Vidéo [000296]
Exercice 365
Déterminer le pgcd de 99 099 et 43 928. Déterminer le pgcd de 153 527 et 245 479. [000297]
Exercice 366
Déterminer l’ensemble de tous les couples (m, n) tels que
955m + 183n = 1.
Correction H [000298]
Exercice 367
Calculer, en précisant la méthode suivie,
Exercice 368
68
Démontrer :
a ∧ (b1 b2 ) = 1 ⇔ (a ∧ b1 = 1 et a ∧ b2 = 1),
puis par récurence :
a ∧ (b1 . . . bn ) = 1 ⇔ ∀i = 1, . . . , n a ∧ bi = 1.
[000300]
Exercice 369
Démontrer pour m, n ∈ N∗ :
am ∧ bn = 1 ⇒ a ∧ b = 1.
[000301]
Exercice 370
Déteminer deux entiers naturels connaissant leur somme, 1008, et leur pgcd, 24. [000302]
Exercice 371
Notons a = 1 111 111 111 et b = 123 456 789.
1. Calculer le quotient et le reste de la division euclidienne de a par b.
2. Calculer p = pgcd(a, b).
3. Déterminer deux entiers relatifs u et v tels que au + bv = p.
Correction H Vidéo [000303]
Exercice 372
Soient m et n deux entiers (m > n > 0) et a > 2 un entier. Montrer que le reste de la division euclidienne de
am − 1 par an − 1 est ar − 1 où r est le reste de la division euclidienne de m par n, et que le pgcd de am − 1 et
an − 1 est ad − 1, où d est le pgcd de m et n. [000304]
Exercice 373
Résoudre dans Z : 1665x + 1035y = 45.
Indication H Correction H Vidéo [000305]
Exercice 374
Montrer qu’il n’existe pas d’entiers m et n tels que
m + n = 101 et pgcd(m, n) = 3
[000306]
Exercice 375
Soit m et n deux entiers positifs.
1. Si pgcd(m, 4) = 2 et pgcd(n, 4) = 2, montrer que pgcd(m + n, 4) = 4.
2. Montrer que pour chaque entier n, 6 divise n3 − n.
3. Montrer que pour chaque entier n, 30 divise n5 − n.
4. Montrer que si m et n sont des entiers impairs, m2 + n2 est pair mais non divisible par 4.
5. Montrer que le produit de quatre entiers consécutifs est divisible par 24.
6. Montrer que si pgcd(a, b) = 1, alors
— pgcd(a + b, a − b) ∈ {1, 2},
— pgcd(2a + b, a + 2b) ∈ {1, 3},
69
— pgcd(a2 + b2 , a + b) ∈ {1, 2},
— pgcd(a + b, a2 − 3ab + b2 ) ∈ {1, 5}.
[000307]
Exercice 376
Trouver une CNS pour que ax + b ≡ 0 mod n ait une solution. [000308]
Exercice 377
1. Calculer pgcd(18, 385) par l’algorithme d’Euclide, en déduire un couple (u0 , v0 ) ∈ Z2 solution de
l’équation 18u + 385v = 1, avec (u, v) ∈ Z2 .
2. Fournir enfin l’ensemble des solutions entières de
[000309]
Exercice 378
Trouver a et b entiers naturels tels que
1. a + b = 2070 et ppcm(a, b) = 9180 ;
2. a2 +b2 = 5409 et ppcm(a, b) = 360 (on pourra commencer par montrer que pgcd(a, b) divise pgcd(5409, 360)
et considérer ensuite différents cas).
[000310]
Exercice 379
Résoudre dans Z les équations : 35x ≡ 7 mod 4; 22x ≡ 33 mod 5 [000311]
Exercice 380
Résoudre dans Z le système suivant :
x ≡ 4 mod 6
S:
x ≡ 7 mod 9
On recherchera d’abord une solution particulière. [000312]
Exercice 381
1. Résoudre dans Z les équations : x2 ≡ 2 mod 6; x3 ≡ 3 mod 9.
2. Résoudre dans Z2 les équations suivantes : 5x2 + 2xy − 3 = 0 ; y2 + 4xy − 2 = 0.
[000313]
Exercice 382
Résoudre dans Z2 les équations suivantes :
Exercice 383
Montrer que si a divise 42n + 37 et 7n + 4, pour une valeur de n donnée, alors a divise 13. Quelles sont les
valeurs possibles pour n ? [000315]
70
Exercice 384
Trouver pgcd(−357, 629) et trouver des entiers x et y tels que
[000316]
Exercice 385
Trouver pgcd(2183, 6313) = d et trouver des entiers x et y tels que
d = 2183x + 6313y
[000317]
Exercice 386
Supposons pgcd(a, b) = d et soit x0 et y0 des entiers tels que d = ax0 + by0 . Montrer que :
1. pgcd(x0 , y0 ) = 1,
2. x0 et y0 ne sont pas uniques.
[000318]
Exercice 387
Soit a, b, c des entiers.
1. Montrer que pgcd(ca, cb) = |c| pgcd(a, b).
2. Montrer que pgcd(a2 , b2 ) = (pgcd(a, b))2 .
3. Montrer que si pgcd(a, b) = 1 et si c divise a, alors pgcd(c, b) = 1.
4. Montrer que pgcd(a, bc) = 1 ⇐⇒ pgcd(a, b) = pgcd(a, c) = 1.
5. Montrer que si pgcd(b, c) = 1 alors pgcd(a, bc) = pgcd(a, b)pgcd(a, c).
6. Montrer que pgcd(a, b) = pgcd(a + b, ppcm(a, b)).
[000319]
Exercice 388
En divisant un nombre par 8, un élève a obtenu 4 pour reste ; en divisant ce même nombre par 12, il a obtenu 3
pour reste. Qu’en pensez-vous ?
Le fort en calcul de la classe, qui ne fait jamais d’erreur, a divisé le millésime de l’année par 29, il a trouvé 25
pour reste ; il a divisé le même millésime par 69, il a trouvé 7 pour reste. En quelle année cela se passait-il ?
[000320]
Exercice 389
Trouver deux nombres sachant que leur somme est 581 et que le quotient de leur PPCM par leur pgcd est 240.
[000321]
Exercice 390
Trouver les solutions entières de l’équation :
Combien y a-t-il de solutions telles que x et y soient compris entre entre 0 et 4000 ? [000322]
71
Exercice 391
Le pgcd de deux nombres est 12 ; les quotients successifs obtenus dans le calcul de ce pgcd par l’algorithme
d’Euclide sont 8, 2 et 7. Trouver ces deux nombres. [000323]
Exercice 392
Trouver les couples de nombres a et b, divisibles par 3, vérifiant les propriétés suivantes : leur ppcm est 7560,
et si on augmente chacun de ces nombres d’un tiers de sa valeur, le pgcd des deux nombres obtenus est 84.
[000324]
Exercice 393
Un terrain rectangulaire dont les dimensions en mètres a et b sont des nombres entiers, a pour aire 3024 m2 .
Calculer son périmètre sachant que le pgcd de a et b est 6. Combien y a-t-il de solutions possibles ? [000325]
Exercice 394
1. Dans Z/nZ, écrire l’ensemble des multiples de x̄, classe de x, pour x variant de 0 à n − 1 dans chacun
des cas suivants : Z/5Z, Z/6Z, Z/8Z.
2. Dans Z/nZ, montrer l’équivalence des trois propositions :
i) x̄ est inversible ;
ii) x et n sont premiers entre eux ;
iii) x̄ engendre Z/nZ, c’est à dire que l’ensemble des multiples de x̄ est Z/nZ.
3. La classe de 18 est-elle inversible dans Z/49Z ? Si oui, quel est son inverse ? (On pourra utiliser le
théorème de Bézout).
[000326]
Exercice 395
Résoudre dans Z les équations suivantes :
1. 91x − 65y = 156.
2. 135x − 54y = 63.
3. 72x + 35y = 13.
[000327]
Exercice 396
Résoudre dans N les équations suivantes :
1. 31x − 13y = 1.
2. 31x − 13y = −1.
Application : Au bord d’une piscine pleine d’eau, on dispose d’une cuve fixe de 31 litres munie à sa base d’un
robinet de vidange, et d’un seau de 13 litres. Expliquer comment opérer pour obtenir exactement 1 litre dans le
seau. [000328]
Exercice 397
Résoudre dans N l’équation 77x + 105y = 2401. [000329]
Exercice 398
Dans un pays nommé ASU, dont l’unité monétaire est le rallod, la banque nationale émet seulement des billets
de 95 rallods et des pièces de 14 rallods.
1. Montrer qu’il est possible de payer n’importe quelle somme entière (à condition bien sûr que les deux
parties disposent chacune d’assez de pièces et de billets).
72
2. On suppose que vous devez payer une somme S, que vous avez une quantité illimitée de pièces et de
billets, mais que votre créancier ne puisse pas rendre la monnaie. Ainsi, il est possible de payer si S = 14,
mais pas si S = 13 ou si S = 15. . . Montrer qu’il est toujours possible de payer si S est assez grande.
Quelle est la plus grande valeur de S telle qu’il soit impossible de payer S ?
[000330]
Exercice 399
Trouver tous les points à coordonnées entières du plan d’équation 6x + 10y + 15z = 1997. Combien y a-t-il de
solutions dans N3 ? [000331]
Exercice 400
4x − 2y − z − 5 = 0
1. Trouver tous les points à coordonnées entières de la droite de l’espace d’équations .
x + 3y − 4z − 7 = 0
x + 3y − 5z − 5 = 0
2. Même question avec la droite .
4x − 2y + z + 13 = 0
[000332]
Exercice 401
Résoudre dans N et dans Z l’équation
1 1 1
+ =
x y 15
[000333]
Exercice 402
Un coq coûte 5 pièces d’argent, une poule 3 pièces, et un lot de quatre poussins 1 pièce. Quelqu’un a acheté
100 volailles pour 100 pièces ; combien en a-t-il acheté de chaque sorte ? [000334]
Exercice 403
Soient a et b deux nombres entiers relatifs. On note d leur pgcd. Construisons les suites an et bn n ∈ N, à valeurs
dans Zde la manière suivante :
a0 = a
b0 = b
et pour tout n ∈ N, on pose an+1 = bn et bn+1 = r où r est le reste de la division euclidienne de an par bn .
1. Montrer que si dn est le pgcd de an et bn alors dn est également le pgcd de an+1 et bn+1 .
2. Déduire de la questionh précédente que d est le pgcd des nombres an et bn pour tout n ∈ N.
3. Montrer que la suite bn est strictement décroissante. Que peut-on en déduire ?
4. Déduire de ce qui précède que pour tout couple d’entiers relatifs (a, b) il existe un couple d’entier relatifs
(u, v) tel que :
d = au + bv.
[000335]
Exercice 404
Soient a, b, c ∈ Z tels que a ∧ b = 1. Montrer que a ∧ (bc) = a ∧ c. [003110]
73
Soient a, b entiers, d = a ∧ b, m = a ∨ b. Chercher (a + b) ∧ m.
Correction H [003111]
Correction H [003117]
74
(
x∧y = x−y
Résoudre dans N∗ :
x ∨ y = 300.
Correction H [003121]
2. Généraliser.
[003126]
75
Correction H [003127]
Exercice 425
Démontrer que, si a et b sont des entiers premiers entre eux, il en est de même des entiers a + b et ab.
Indication H Correction H Vidéo [000337]
Exercice 426
Résoudre l’équation 29x − 11y = 1 dans Z.
On considère maintenant l’équation 29x − 11y = 5. Déduire de ce qui précède une solution particulière de cette
équation, puis en donner la solution générale. [000338]
Exercice 427
Soit p un nombre premier.
1. Montrer que ∀i ∈ N, 0 < i < p on a :
Exercice 428
76
1. Soit (x, y, z) ∈ N3 . Montrer que :
x2 + y2 = z2 ⇔ ∃(x0 , y0 , z0 ) ∈ N3 , ∃n ∈ N tq
pgcd(x0 , y0 , z0 ) = 1
2 2 2
x0 + y0 = z0
x = nx0 et y = ny0 et z = nz0 .
x = 2u, z − y = 2v, z + y = 2w
Exercice 429
1. Montrer par récurrence que ∀n ∈ N, ∀k > 1 on a :
n+k
n k−1 n+i
22 − 1 = 22 − 1 × ∏ (22 + 1).
i=0
n
2. On pose Fn = 22 + 1. Montrer que pour m 6= n, Fn et Fm sont premiers entre eux.
3. En déduire qu’il y a une infinité de nombres premiers.
Indication H Correction H Vidéo [000341]
Exercice 430
Les nombres a, b, c, d étant des éléments non nuls de Z, dire si les propriétés suivantes sont vraies ou fausses,
en justifiant la réponse.
1. Si a divise b et b divise c, alors a divise c.
2. Si a divise b et c, alors a divise 2b + 3c.
3. S’il existe u et v entiers tels que au + bv = 4 alors pgcd(a, b) = 4.
4. Si 7a − 9b = 1 alors a et b sont premiers entre eux.
5. Si a divise b et b divise c et c divise a, alors |a| = |b|.
6. « a et b premiers entre eux » équivaut à « ppcm(a, b) = |ab| ».
7. Si a divise c et b divise d, alors ab divise cd.
8. Si 9 divise ab et si 9 ne divise pas a, alors 9 divise b.
9. Si a divise b ou a divise c, alors a divise bc.
10. « a divise b » équivaut à « ppcm(a, b) = |b| ».
11. Si a divise b, alors a n’est pas premier avec b.
77
12. Si a n’est pas premier avec b, alors a divise b ou b divise a.
[000342]
Exercice 431
1. Soit p ∈ Z un nombre premier. Montrer que si a ∈ Z n’est pas congru à 0 modulo p alors p ne divise
pas a et donc pgcd(a, p) = 1.
2. Soit a ∈ Z non congru à 0 modulo p avec p premier. Montrer en utilisant le a) qu’il existe u ∈ Z non
congru à 0 modulo p vérifiant au ≡ 1[p]. (Remarquer que cela donne un inverse de a modulo p).
3. Montrer que si p n’est pas premier, il existe des éléments a, u ∈ Z non nuls modulo p tels que au ≡ 0[p].
[000343]
Exercice 432
1. Montrer que deux entiers non nuls consécutifs sont toujours premiers entre eux.
2. Montrer que pour tout entier naturel n, pgcd((n + 1)2 , n + 2) = 1.
[000344]
Exercice 433
Prouver que pour vérifier qu’un entier p est premier, il suffit de vérifier qu’il n’a pas de diviseurs inférieurs ou
√
égaux à p. [000345]
Exercice 435
Montrer que les nombres suivants ne sont pas premiers :
1. n4 − 20n2 + 4 pour n ∈ N.
1 3 3
2. 4 (n + (n + 2) ) pour n > 2.
3. a4 + 4b4 pour a, b > 2.
[000347]
Exercice 436
Soit X l’ensemble des nombres premiers de la forme 4k + 3 avec k ∈ N.
1. Montrer que X est non vide.
2. Montrer que le produit de nombres de la forme 4k + 1 est encore de cette forme.
3. On suppose que X est fini et on l’écrit alors X = {p1 , . . . , pn }.
Soit a = 4p1 p2 . . . pn − 1. Montrer par l’absurde que a admet un diviseur premier de la forme 4k + 3.
4. Montrer que ceci est impossible et donc que X est infini.
Correction H Vidéo [000348]
Exercice 437
n
Soit a ∈ N tel que an + 1 soit premier, montrer que ∃k ∈ N, n = 2k . Que penser de la conjecture : ∀n ∈ N, 22 + 1
est premier ?
Indication H Correction H Vidéo [000349]
Exercice 438
78
Soit n un nombre premier et p ∈ {1, ..., n − 1}, montrer que ndivise Cnp . [000350]
Exercice 439
Soient a et b deux entiers supérieurs à 2 premiers entre eux, montrer que :
∃N0 ∈ N, ∀n > N0 , n ∈ ax + by|(x, y) ∈ N2 .
[000351]
Exercice 443 an = bm
Soient a, b ∈ N∗ et m, n premiers entre eux tels que an = bm . Montrer qu’il existe c ∈ N∗ tel que a = cm et b = cn .
[003133]
n
Exercice 444 Valuation 2-adique de 52 − 1
n
Montrer que la plus grande puissance de 2 divisant 5(2 ) − 1 est 2n+2 .
Correction H [003134]
79
√ dn
3. Montrer que : ∏d|n d = n .
[003138]
18 103.99 Autre
Exercice 454
Résoudre en nombres entiers naturels l’équation :
(x + 1)(y + 2) = 2xy.
[000352]
Exercice 455
Montrer que (0, 0, 0) est le seul triplet (x, y, z) d’entiers naturels tels que l’on ait :
x2 + y2 = 3z2 .
[000353]
Exercice 456
Déterminer les solutions des équations :
[000354]
Exercice 457
80
Un groupe de N > 2 personnes se réunit. Montrer qu’au moins deux personnes ont serré le meme nombre de
mains. On pourra séparer les deux cas suivants : soit tout le monde a serré au moins une main, soit il existe
quelqu’un qui n’a serré aucune main. [000355]
Exercice 459
Écrire les nombres complexes suivants sous la forme a + ib (a, b ∈ R) :
√ !3
5 + 2i 1 3 (1 + i)9
; − +i ; .
1 − 2i 2 2 (1 − i)7
[000002]
Exercice 460
Écrire sous la forme a + ib les nombres complexes suivants :
1. Nombre de module 2 et d’argument π/3.
2. Nombre de module 3 et d’argument −π/8.
Indication H Correction H Vidéo [000003]
Exercice 461
Placer dans le plan cartésien, les points d’affixes suivantes : z1 = i, z2 = 1 + i, z3 = −2 + 2i, z4 = e−i 3 .
π
[000004]
Exercice 462
Mettre chacun des nombres complexes suivants sous la forme a + ib, a ∈ R et b ∈ R.
−2 1 1 + 2i 2 + 5i 2 − 5i
√ , , , + .
1−i 3 (1 + 2i)(3 − i) 1 − 2i 1 − i 1+i
[000005]
Exercice 463
√
1. Mettre sous forme trigonométrique les nombres complexes suivants : z1 = 3 + 3i, z2 = −1 − 3i, z3 =
4
− i, z4 = −2, z5 = eiθ + e2iθ .
3
√
2. Calculer ( 1+i2 3 )2000 .
[000006]
Exercice 464
Effectuer les calculs suivants :
81
1. (3 + 2i)(1 − 3i).
2. Produit du nombre complexe de module 2 et d’argument π/3 par le nombre complexe de module 3 et
d’argument −5π/6.
3+2i
3. 1−3i .
4. Quotient du nombre complexe de module 2 et d’argument π/3 par le nombre complexe de module 3 et
d’argument −5π/6.
Correction H [000007]
Exercice 465
Calculer le module et l’argument des nombres complexes suivants, ainsi que de leurs conjugués :
√
1. 1 + i(1 + 2).
p √ √
2. 10 + 2 5 + i(1 − 5).
tan ϕ−i
3. tan ϕ+i où ϕ est un angle donné.
Correction H [000008]
Exercice 466
Représenter sous forme trigonométrique les nombres :
√
√ √ 1+i 3
1+i ; 1+i 3 ; 3+i ; √ .
3−i
[000009]
Exercice 467
Établir les égalités suivantes :
√ √
1. (cos(π/7) + i sin(π/7))( 1−i2 3 )(1 + i) = 2(cos(5π/84) + i sin(5π/84)),
√ √
2. (1 − i)(cos(π/5) + i sin(π/5))( 3 − i) = 2 2(cos(13π/60) − i sin(13π/60)),
√ √
2(cos(π/12)+i sin(π/12)) 3−i
3. 1+i = 2 .
Correction H [000010]
Exercice 468
√ √
6−i 2
Calculer le module et l’argument de u = 2 et v = 1 − i. En déduire le module et l’argument de w = uv .
Indication H Correction H Vidéo [000011]
Exercice 469
Écrire sous la forme partie réelle-partie imaginaire, puis sous la forme module-argument le nombre complexe :
√ !2
1 + i − 3(1 − i)
.
1+i
[000012]
Exercice 470
Déterminer le module et l’argument des nombres complexes :
iα
ee et eiθ + e2iθ .
82
Exercice 471
1+i 1+i 32
Déterminer le module et l’argument de 1−i . Calculer ( 1−i ) .
Correction H [000014]
Exercice 472
√
Calculer Z = (1 + i 3)2000 . [000015]
Exercice 473
√ √ √ √
Calculer (1 + i 3)5 + (1 − i 3)5 et (1 + i 3)5 − (1 − i 3)5 . [000016]
Exercice 474
1
Calculer le module et l’argument de z = 1+i tan α . [000017]
Exercice 475
Calculer les puissances n-ièmes des nombres complexes :
√
1+i 3 1 + i tan θ
z1 = ; z2 = 1 + j ; z3 = .
1+i 1 − i tan θ
[000018]
Exercice 476
√
Comment choisir l’entier naturel n pour que ( 3 + i)n soit un réel ? un imaginaire ? [000019]
Exercice 477
Soit z un nombre complexe de module ρ, d’argument θ , et soit z son conjugué. Calculer (z + z)(z2 + z2 ) . . . (zn +
zn ) en fonction de ρ et θ .
Indication H Correction H Vidéo [000020]
Exercice 479
Écrire l’expression (1 + cos φ + i sin φ ) sous forme trigonométrique. En déduire l’expression de (1 + cos φ +
i sin φ )n . [000022]
Exercice 480
Mettre sous forme trigonométrique 1 + eiθ où θ ∈] − π, π[. Donner une interprétation géométrique.
Correction H [000023]
Exercice 481
83
Montrer que si |z| 6 k < 1 alors 1 − k 6 |1 + z| 6 1 + k. Faire un dessin et montrer qu’il peut y avoir égalité.
[000024]
Exercice 482
Montrer algébriquement et géométriquement que si |z| = 1 alors |1 + z| > 1 ou 1 + z2 > 1.
[000025]
Exercice 483
√
Résoudre l’équation exp(z) = 3 + 3i. [000026]
Exercice 484 ∑ zi + z j
1. Soient u, v ∈ C. Montrer que |u + v| + |u − v| > |u| + |v|, et déterminer les cas d’égalité.
2. Soient z1 , z2 , z3 , z4 ∈ C. Montrer que ∑4k=1 |zk | 6 ∑3k=1 ∑4`=k+1 |zk + z` |.
Correction H [002924]
Exercice 485
z+abz−a−b
Soient a, b ∈ U distincts et z ∈ C. On note u = a−b . Montrer que u2 ∈ R.
Correction H [002927]
1 + ix
∀z ∈ C, (z ∈ U \ {−1} ⇔ ∃x ∈ R/ z = ).
1 − ix
Correction H [005128]
Exercice 490 *T
√
Calculer (1 + i 3)9 .
Correction H [005130]
Exercice 491
Résoudre sur C l’équation z2 + z − 1 = 0.
Indication H Correction H [007209]
Exercice 492
84
Résoudre sur C l’équation 4z2 + 8|z| − 3 = 0.
Indication H Correction H [007210]
Exercice 493
Résoudre sur C l’équation iz2 − 2z̄ + 2 − i = 0. [007211]
1. Soit z = a + ib un nombre complexe non nul. Déterminer la partie réelle et la partie imaginaire de
l’inverse de z.
2. Soit t un nombre réel et z = a+ib un nombre complexe. Déterminer la partie réelle et la partie imaginaire
de z−t
z+t .
3. Soit z un nombre complexe. Démontrer que z est réel si et seulement si z = z.
[007518]
2. Montrer que l’ensemble C des nombres complexes muni de la distance définie par
d(z, w) := |w − z|
1. Soit θ et θ 0 deux nombres réels. En utilisant les formules d’addition pour le calcul de cos(θ + θ 0 ) et
sin(θ + θ 0 ), montrer que
0 0
ei(θ +θ ) = eiθ eiθ .
85
20 104.02 Racine carrée, équation du second degré
Exercice 497
Calculer les racines carrées de 1, i, 3 + 4i, 8 − 6i, et 7 + 24i.
Indication H Correction H Vidéo [000027]
Exercice 498
Trouver les racines carrées de 3 − 4i et de 24 − 10i.
Correction H [000028]
Exercice 499
1+i
√ .
1. Calculer les racines carrées de 2
En déduire les valeurs de cos(π/8) et sin(π/8).
2. Calculer les valeurs de cos(π/12) et sin(π/12).
Indication H Correction H Vidéo [000029]
Exercice 500
Montrer que les solutions de az2 + bz + c = 0 avec a, b, c réels, sont réelles ou conjuguées.
Correction H [000030]
Exercice 501
Résoudre dans C les équations suivantes :
√
z2 + z + 1 = 0 ; z2 − (1 + 2i)z + i − 1 = 0 ; z2 − 3z − i = 0 ;
Exercice 502
Trouver les racines complexes de l’équation suivante :
x4 − 30x2 + 289 = 0.
[000032]
Exercice 503
Pour z ∈ C \ {2i}, on pose
2z − i
f (z) = .
z − 2i
1. Résoudre l’équation z2 = i, z ∈ C.
2. Résoudre l’équation f (z) = z, z ∈ C \ {2i}.
[000033]
Exercice 504
2π
On note j = e 3 .
1. Mettre j et j2 sous forme algébrique.
2. Vérifier que 1 + j + j2 = 0.
3. Factoriser le polynôme z3 − 8i.
86
[000034]
Exercice 505
√
1+i
√ 3.
1. Calculer les racines carrées de 1 + i, 7 + 24i, i, 5 + 12i, 3+i
2. Résoudre les équations suivantes :
(a) z2 + z + 1 = 0
(b) z2 + z − 2 = 0
(c) z2 − (5 − 14i)z − 2(5i + 12) = 0
(d) z2 + 4z + 5 = 0
(e) z2 − (3 + 4i)z − 1 + 5i = 0
(f) z4 − (1 − i)z2 − i = 0
(g) z4 + 4z3 + 6z2 + 4z − 15 = 0
[000035]
Exercice 506
Résoudre dans C les équations suivantes :
1. z2 − (11 − 5i)z + 24 − 27i = 0.
2. z3 + 3z − 2i = 0.
Correction H [000036]
Exercice 507
On considère dans C l’équation (E) suivante :
z2 − (1 + a) (1 + i) z + 1 + a2 i = 0,
Exercice 508
1. Pour α ∈ R, résoudre dans C l’équation z2 − 2 cos(α)z + 1 = 0. En déduire la forme trigonométrique
des solutions de l’équation :
(b) Prouver, à l’aide des nombres complexes par exemple, la formule suivante :
2 θ
1 − cos θ = 2 sin , θ ∈ R.
2
87
(c) Calculer Pα (1). En déduire
α α
2 2 π α (n − 1)π sin2 α2
sin sin + . . . sin2 + = .
2n 2n n 2n n 4n−1
2. Pour tout α appartenant à ]0, π[, et pour tout entier naturel n > 2, on pose :
α
π α 2π α (n − 1)π
Hn (α) = sin + sin + . . . sin + .
2n 2n 2n n 2n n
(a) Montrer que, pour tout α non nul, on a :
sin(α/2)
2n−1 Hn (α) = .
sin(α/2n)
Exercice 512
Comment faut-il choisir m ∈ C pour que l’équation : z2 − (2 + im)z − (1 + im) = 0 admette deux racines imagi-
naires conjuguées ?
Correction H [002948]
Exercice 513
1. Soient u, v ∈ C. Vérifier que
2
2
2 2 |u + v|2 + |u − v|2
|u| − |v| = − 4|uv|2 .
2
88
α+β
2. Soient α, β ∈ C, m = 2 et µ une racine carrée de αβ . Montrer que |α| + |β | = |m + µ| + |m − µ|.
Correction H [002950]
Exercice 517
Résoudre sur C l’équation
iz3 − (1 + i)z2 + (1 − 2i)z + 6 + 8i = 0,
sachant qu’elle possède une solution réelle. [007212]
Exercice 518
Soit a ∈ C. Résoudre sur C l’équation
z2 − 2(1 − i)z + a2 − 2i = 0.
Pour quelles valeurs de a cette équation possède-t-elle au moins une racine réelle ? [007213]
Exercice 520
Pour tout nombre complexe Z, on pose P(Z) = Z 4 − 1.
1. Factoriser P(Z) et en déduire les solutions dans C de l’équation P(Z) = 0.
2. Déduire de 1. les solutions de l’équation d’inconnue z :
89
[000040]
Exercice 521
√
Résoudre dans C l’équation suivante : z4 = (1 − i) / 1 + i 3 . [000041]
Exercice 522
Résoudre dans C l’équation z3 = 14 (−1 + i) et montrer qu’une seule de ses solutions a une puissance quatrième
réelle.
Correction H [000042]
Exercice 523
Trouver les racines cubiques de 2 − 2i et de 11 + 2i.
Correction H Vidéo [000043]
Exercice 524
√
1+i 3
Calculer √ 2
2(1+i)
π
algébriquement, puis trigonométriquement. En déduire cos 12 π
, sin 12 π
, tan 12 , tan 5π
12 . Résoudre
2
dans C l’équation z24 = 1.
Correction H [000044]
Exercice 525
Trouver les racines quatrièmes de 81 et de −81.
Correction H [000045]
Exercice 526
1. Montrer que, pour tout n ∈ N∗ et tout nombre z ∈ C, on a :
(z − 1) 1 + z + z2 + ... + zn−1 = zn − 1,
et en déduire que, si z 6= 1, on a :
zn − 1
1 + z + z2 + ... + zn−1 = .
z−1
2. Vérifier que pour tout x ∈ R , on a exp(ix) − 1 = 2i exp ix2 sin 2x .
3. Soit n ∈ N∗ . Calculer pour tout x ∈ R la somme :
Correction H [000046]
Exercice 527
Calculer la somme Sn = 1 + z + z2 + · · · + zn .
Indication H Correction H Vidéo [000047]
Exercice 528
90
1. Résoudre z3 = 1 et montrer que les racines s’écrivent 1, j, j2 . Calculer 1 + j + j2 et en déduire les
racines de 1 + z + z2 = 0.
2. Résoudre zn = 1 et montrer que les racines s’écrivent 1, ε, . . . , ε n−1 . En déduire les racines de 1 + z +
z2 + · · · + zn−1 = 0. Calculer, pour p ∈ N, 1 + ε p + ε 2p + · · · + ε (n−1)p .
Correction H Vidéo [000048]
Exercice 529
Résoudre dans C :
1. z5 = 1.
2. z5 = 1 − i.
3. z3 = −2 + 2i.
4. z5 = z̄.
[000049]
Exercice 530
1. Calculer les racines n-ièmes de −i et de 1 + i.
2. Résoudre z2 − z + 1 − i = 0.
3. En déduire les racines de z2n − zn + 1 − i = 0.
[000050]
Exercice 531
Soit ε une racine n-ième de l’unité ; calculer
S = 1 + 2ε + 3ε 2 + · · · + nε n−1 .
[000051]
Exercice 532
Résoudre, dans C, l’équation (z + 1)n = (z − 1)n . [000052]
Exercice 533
Résoudre, dans C, l’équation zn = z où n > 1. [000053]
Exercice 534
Résoudre les équations suivantes :
√
6 1+i 3 1−i
z = √ ; z4 = √ .
1−i 3 1+i 3
[000054]
Exercice 535
Résoudre z6 + 27 = 0. (z ∈ C) [000055]
Exercice 536
1. Soient z1 , z2 , z3 trois nombres complexes distincts ayant le même cube.
Exprimer z2 et z3 en fonction de z1 .
91
2. Donner, sous forme polaire, les solutions dans C de :
z6 + (7 − i)z3 − 8 − 8i = 0.
Exercice 537
Résoudre dans C l’équation 27(z − 1)6 + (z + 1)6 = 0. [000057]
Exercice 538
Déterminer les racines quatrièmes de −7 − 24i. [000058]
Exercice 539
Soit β ∈ C tel que β 7 = 1 et β 6= 1. Montrer
β β2 β3
2
+ 4
+ = −2
1+β 1+β 1+β6
[000059]
2
Exercice 543 ∑ ω k
2
Soient n ∈ N∗ , ω = e2iπ/n et Z = ∑n−1 k 2
k=0 ω . On demande de calculer |Z| . Pour cela . . .
92
1. Écrire |Z|2 comme une somme double.
2. Regrouper les termes diagonalement en tenant compte de la périodicité de la fonction k 7→ ω k .
3. Terminer le calcul.
Correction H [002942]
Exercice 547 **
Résoudre dans C l’équation (z2 + 1)n − (z − 1)2n = 0.
Correction H [005126]
93
22 104.04 Géométrie
Exercice 552
Déterminer l’ensemble des nombres complexes z tels que :
z−3
1. = 1,
z−5
√
z−3
2. = 2.
z−5 2
Indication H Correction H Vidéo [000060]
Exercice 553
1. Résoudre dans C l’équation (1) (z − 2)/(z − 1) = i. On donnera la solution sous forme algébrique.
2. Soit M, A, et B les points d’affixes respectives z, 1, 2. On suppose que M 6= A et que M 6= B. Interpréter
géométriquement le module et un argument de (z − 2)/(z − 1) et retrouver la solution de l’équation (1).
[000061]
Exercice 554
Le plan P est rapporté à un repère orthonormé et identifié à l’ensemble C des nombres complexes par
M(x, y) 7→ x + iy = z,
où z est appelé l’affixe de M. Soit f : PrgP qui à tout point M d’affixe z associe M 0 d’affixe z0 = z−i
z+i .
1. Sur quel sous ensemble de P, f est-elle définie ?
2. Calculer |z0 | pour z affixe d’un point M situé dans le demi plan ouvert
Exercice 555
Le plan P est rapporté à un repère orthonormé et on identifie P à l’ensemble des nombres complexes C par
M(x, y) 7→ x + iy = z,
où z est appelé l’affixe de M. Soit g : PrgP qui à tout point M d’fixe z 6= −1 associe g(M) d’affixe z0 = 1−z
1+z .
1. Calculer z0 + z¯0 pour |z| = 1.
2. En déduire l’image du cercle de rayon 1 de centre 0 privé du point de coordonnées (−1, 0) par l’appli-
cation g.
[000063]
Exercice 556
Soit C la courbe d’équation x2 − xy + y2 = 0 dans le plan P rapporté à un repère orthonormé.
1. La courbe C a-t-elle des points d’intersection avec le rectangle ouvert R dont les sommets sont :
A = (−3, 2)
B = (4, 2)
C = (4, −1)
D = (−3, −1).
94
2. Même question pour le rectangle fermé R0 de sommets :
A0 = (−1, 4)
B0 = (2, 4)
C0 = (2, 1)
D0 = (−1, 1).
[000064]
Exercice 557
Déterminer par le calcul et géométriquement les nombres complexes z tels que z−3
z−5 = 1. Généraliser pour
z−a
z−b = 1.
Correction H [000065]
Exercice 558
Déterminer par le calcul et géométriquement les nombres complexes z tels que z−3
z−5 = k (k > 0, k 6= 1). Géné-
z−a
raliser pour z−b = k.
Correction H [000066]
Exercice 559
1. Soit A, B, C trois points du plan complexe dont les affixes sont respectivement a, b, c. On suppose
que a + jb + j2 c = 0 ; montrer que ABC est √un triangle équilatéral ( j et j2 sont les racines cubiques
complexes de 1 — plus précisément j = −1+i 2
3
). Réciproque ?
2. ABC étant un triangle équilatéral direct du plan complexe, on construit les triangles équilatéraux directs
BOD et OCE, ce qui détermine les points D et E (O est l’origine du plan complexe). Quelle est la nature
du quadrilatère ADOE ? Comparer les triangles OBC, DBA et EAC.
Correction H [000067]
Exercice 560
Soit H une hyperbole équilatère de centre O, et M un point de H. Montrer que le cercle de centre M qui passe
par le symétrique de M par rapport à O recoupe H en trois points qui sont les sommets d’un triangle équilatéral.
Indications : en choisissant un repère adéquat, H a une équation du type xy = 1, autrement dit en identifiant le
plan de H au plan complexe, z2 − z̄2 = 4i. En notant a l’affixe de M, le cercle a pour équation |z − a|2 = 4aā.
On pose Z = z − a et on élimine Z̄ entre les équations du cercle et de l’hyperbole. En divisant par Z + 2a pour
éliminer la solution déjà connue du symétrique de M, on obtient une équation du type Z 3 − A = 0. [000068]
Exercice 561
Montrer que pour u, v ∈ C, on a |u + v|2 + |u − v|2 = 2(|u|2 + |v|2 ). Donner une interprétation géométrique.
Indication H Correction H Vidéo [000069]
Exercice 562
Soient z, z0 ∈ C tels que Arg(z) − Arg(z0 ) = π2 .
1. Montrer que zz0 + zz0 = 0.
2. Montrer que |z + z0 |2 = |z − z0 |2 = |z|2 + |z0 |2 .
[000070]
Exercice 563
95
1. Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe, d’affixe z tels que : z(z − 1) = z2 (z − 1).
2. Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe, d’affixe z tels que les images de 1, z, 1 + z2
soient alignées.
[000071]
Exercice 564
Soit s = (1 − z)(1 − iz).
1. Déterminer l’ensemble des images des nombres complexes z tel que s soit réel.
2. Déterminer l’ensemble des images des nombres complexes z tel que s soit imaginaire pur.
[000072]
Exercice 565
1. Soit A un point du plan d’affixe α = a + ib. Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe z
vérifie |z|2 = α z̄ + ᾱz.
z1
2. Quelles conditions doivent vérifier les points M1 et M2 d’affixes z1 et z2 pour que z2 soit réel ?
3. Déterminer les nombres complexes z tels que les points du plan complexe d’affixes z, iz, i forment un
triangle équilatéral.
z−1
4. Soit z = a + ib, mettre l’expression z+1 sous forme A + iB, . Déterminer l’ensemble des points du plan
complexe d’affixe z telle que l’argument de z−1 π
z+1 soit 2 .
[000073]
Exercice 566
Déterminer les nombres complexes z tels que le triangle ayant pour sommets les points d’affixes z, z2 , z3 soit
rectangle au point d’affixe z. [000074]
Exercice 567
Déterminer les nombres complexes z ∈ C∗ tels que les points d’affixes z, 1z et (1 − z) soient sur un même cercle
de centre O. [000075]
Exercice 568
Résoudre dans C le système :
|z − 1| 6 1, |z + 1| 6 1.
[000076]
Exercice 569
Soit (A0 , A1 , A2 , A3 , A4 ) un pentagone régulier. On note O son centre et on choisit un repère orthonormé (O, →
−
u ,→
−
v)
96
−−→
avec →
−
u = OA0 , qui nous permet d’identifier le plan avec l’ensemble des nombres complexes C.
i A1
A2
A0
O 1
A3
A4
1. Donner les affixes ω0 , . . . , ω4 des points A0 , . . . , A4 . Montrer que ωk = ω1 k pour k ∈ {0, 1, 2, 3, 4}. Mon-
trer que 1 + ω1 + ω12 + ω13 + ω14 = 0.
2. En déduire que cos( 2π 2
5 ) est l’une des solutions de l’équation 4z + 2z − 1 = 0. En déduire la valeur de
2π
cos( 5 ).
√
3. On considère le point B d’affixe −1. Calculer la longueur BA2 en fonction de sin 10 π
puis de 5 (on
π
remarquera que sin 10 = cos 2π 5 ).
4. On considère le point I d’affixe 2i , le cercle C de centre I de rayon 21 et enfin le point J d’intersection
de C avec la demi-droite [BI). Calculer la longueur BI puis la longueur BJ.
5. Application : Dessiner un pentagone régulier à la règle et au compas. Expliquer.
Correction H Vidéo [000077]
1. Montrer que toute droite du plan admet pour équation complexe : az + az = b avec a ∈ C∗ , b ∈ R.
2. Soient a, b, c ∈ C, a, b non tous deux nuls. Discuter la nature de E = {z ∈ C tq az + bz = c}.
Correction H [002925]
97
[002928]
Exercice 575 a + b + c = 1
(
a+b+c = 1
Trouver a, b, c ∈ U tels que
abc = 1.
Correction H [002931]
Exercice 576 u + v + w = 0
Soient u, v, w trois complexes unitaires tels que u + v + w = 0. Montrer que u = jv = j2 w ou u = jw = j2 v.
[002932]
98
Soient a, b, c ∈ C, affixes de points A, B,C non alignés. Calculer l’affixe du centre du cercle circonscrit à ABC
en fonction de a, b, c.
Correction H [002937]
99
Correction H [005133]
Exercice 587 *T
Nature et éléments caractéristiques de la transformation d’expression complexe :
1. z0 = z + 3 − i
2. z0 = 2z + 3
3. z0 = iz + 1
4. z0 = (1 − i)z + 2 + i
Correction H [005134]
100
1. (Échauffement) Montrer que pour tous x, y, z ∈ C,
(a − c)(b − d)
[a, b, c, d] :=
(b − c)(a − d)
est réel.
Soient C1 , C2 , C3 et C4 quatre cercles du plan vérifiant la condition suivante :
C1 coupe C2 en deux points distincts z1 et w1 , qui coupe C3 en deux points distincts z2 et w2 , qui coupe C4 en
deux points distincts z3 et w3 , qui coupe C1 en deux points distincts z4 et w4 .
On suppose les huit points ci-dessus tous distincts.
1. Démontrer que
[z1 , w2 , z2 , w1 ] · [z3 , w4 , z4 , w3 ]
= [z1 , z3 , z2 , z4 ] · [w1 , w3 , w2 , w4 ].
[z2 , w3 , z3 , w2 ] · [z4 , w1 , z1 , w4 ]
2. En déduire que si Z1 , Z2 , Z3 , Z4 sont alignés ou cocycliques, alors il en est de même de W1 ,W2 ,W3 ,W4 .
[007008]
Exercice 593
Déterminer une équation complexe de la droite
1. contenant les points d’affixes i et 1 + 2i ;
2. contenant le point d’affixe 1 + i et de vecteur normal d’affixe 2 + i ;
3. contenant le point d’affixe 1 + i et de vecteur directeur d’affixe 2 + i.
[007009]
Exercice 594
Soient A et B deux points distincts d’affixes a et b, et θ ∈ R. Déterminer l’ensemble des points M d’affixe z tels
que
z−b
Arg ≡ θ [π].
z−a
Correction H [007010]
Exercice 595
Déterminer les éléments caractéristiques des transformations représentées par :
1. z 7→ (1 − i)z + i ;
2. z 7→ iz̄ + 1 − i ;
3. z 7→ 2iz̄ + 3 ;
4. z 7→ z̄ + 1.
101
Correction H [007145]
Exercice 596
Écrire en coordonnée complexe :
1. la rotation d’angle π/4 et de centre d’affixe 2 + 3i ;
2. la réflexion d’axe d’équation y = 2x + 1.
Correction H [007146]
Exercice 597
Écrire en coordonnée complexe les deux similitudes (directe et indirecte) envoyant les points d’affixes 2 et 3
sur ceux d’affixes i et 3i et trouver leurs éléments caractéristiques.
Indication H Correction H [007147]
Exercice 598
Soit a ∈ C∗ , et soit f la similitude directe du plan représentée par z 7→ a2 z + a − 1.
Déterminer l’ensemble des paramètres a pour lesquels f est :
1. une translation ;
2. une homothétie de rapport −4 ;
3. une rotation d’angle π/2.
Correction H [007148]
Exercice 599
Soit ABC un triangle tel que C soit l’image de B par la rotation de centre A et d’angle π/2. Soit s une similitude
envoyant A sur B et B sur C.
1. Que peut valoir s(C) ?
2. On suppose que s est directe. Déterminer son centre Ω. On l’exprimera comme barycentre de A, B et C.
3. Si la similitude est indirecte, déterminer son centre et son axe.
Correction H [007149]
Exercice 600
Fixons
un repère orthonormé
direct du plan. À quelle condition sur les réels a, b, c, d, e et f la transformation
x ax + cy + e
7→ est-elle une similitude directe ? Indirecte ?
y bx + dy + f
Application : écrire en coordonnée complexe les applications
√
x −2x − y − 1 x −x√+ y 3
φ: 7→ et ψ : 7→
y x − 2y + 1 y x 3+y
Correction H [007150]
Exercice 601
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O,~u,~v). On note A et B les points d’affixes zA = 1 − i et
zB = 7 + 27 i.
1. Soit s l’application du plan dans lui-même qui envoie un point d’affixe z sur celui d’affixe
2 1 5
iz + − i.
3 3 3
Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de s.
102
2. On note B0 = B et pour tout n ∈ N, on note Bn+1 = s(Bn ).
(a) Calculer la distance ABn+1 en fonction de ABn .
(b) Déterminer le plus petit entier N vérifiant la propriété suivante : pour tout n > N, le point Bn appar-
tient au disque de centre A et de rayon 10−2 . On demande une formule exacte pour cet entier mais
pas son écriture explicite en base 10.
(c) Déterminer l’ensemble des entiers n tels que les points A, B et Bn soient alignés.
Correction H [007151]
Exercice 602
1. Soit ABC un triangle. Montrer qu’il est équilatéral direct ssi les affixes (un repère orthonormé direct
ayant été fixé) des sommets vérifient a + b j + c j2 = 0.
2. (Notations réinitialisées) Soit O un point du plan, C un cercle de centre O, et A, B, C, D, E et F des
points distincts de C vérifiant (dans R/2πZ) l’égalité :
−
→ −→ −→ −→ −→ −→
(OA, OB) = (OC, OD) = (OE, OF) = π/3.
On note M (resp. N, P) le milieu de [BC] (resp. [DE], [FA]). Montrer que MNP est équilatéral direct.
P
F
M E
C
N
D
Correction H [007163]
Exercice 603
Soit ABC un triangle équilatéral direct, et M un point. On note A0 (resp. B0 et C0 ) le symétrique orthogonal de
M par rapport à la droite (BC) (resp. (CA) et (AB)). Le but de l’exercice est de démontrer que ABC et A0 B0C0
ont le même centre de gravité.
1. Écrire en coordonnée complexe (relativement à un repère que l’on choisira judicieusement) la réflexion
σAB par rapport à l’axe (AB).
2. Conclure.
Correction H [007164]
Exercice 604
Soit M1 M2 M3 M4 un parallélogramme direct du plan, de centre O, et A un point quelconque du plan. On consi-
dère B le symétrique de A par rapport à M1 , C le symétrique de B par rapport à M2 , D le symétrique de C par
rapport à M3 et E le symétrique de D par rapport à M4 .
103
D
M3
M4
A O
M2
M1
1. Montrer que E = A.
2. Montrer que si z et z0 sont deux complexes, alors |z + z0 | + |z − z0 | > 2|z|.
3. On fixe un repère orthonormé direct de centre O. Exprimer a, b, c et d puis le périmètre de ABCD en
fonction de m1 , m2 et de t = a − m1 + m2 .
4. On fait maintenant varier le point A. Montrer que le périmètre du quadrilatère ABCD est minimal lorsque
AM1 OM4 est un parallélogramme.
Correction H [007166]
23 104.05 Trigonométrie
Exercice 605
On rappelle la formule (θ ∈ R) :
eiθ = cos θ + i sin θ .
1. Etablir les formules d’Euler (θ ∈ R) :
3. A l’aide de la formule : eix eiy = ei(x+y) (x, y ∈ R), retrouver celles pour sin(x + y), cos(x + y) et tan(x + y)
en fonction de sinus, cosinus et tangente de x ou de y ; en déduire les formules de calcul pour sin(2x),
cos(2x) et tan(2x) (x, y ∈ R).
x
4. Calculer cos x et sin x en fonction de tan (x 6= π + 2kπ , k ∈ Z).
2
5. Etablir la formule de Moivre (θ ∈ R) :
Exercice 606
1. Calculer cos 5θ , cos 8θ , sin 6θ , sin 9θ , en fonction des lignes trigonométriques de l’angle θ .
104
2. Calculer sin3 θ , sin4 θ , cos5 θ , cos6 θ , à l’aide des lignes trigonométriques des multiples entiers de θ .
[000079]
Exercice 607
En utilisant les nombres complexes, calculer cos 5θ et sin 5θ en fonction de cos θ et sin θ .
Indication H Correction H Vidéo [000080]
Exercice 608
1. Soit θ ∈ R. A l’aide de la formule de Moivre exprimer en fonction de cos θ et de sin θ :
(b) cos(3θ ) et sin(3θ ). En déduire une équation du troisième degré admettant pour solution cos( π3 ) et
la résoudre.
2. Linéariser les polynomes trigonométriques suivants : 1 + cos2 x, cos3 x + 2 sin2 x.
[000081]
Exercice 609
Exprimer (cos 5x)(sin 3x) en fonction de sin x et cos x. [000082]
Exercice 610
Soit x un nombre réel. On note C = 1 + cos x + cos 2x + . . . + cos nx = ∑nk=0 cos kx, et S = sin x + sin 2x + . . . +
sin nx = ∑nk=0 sin kx. Calculer C et S. [000083]
Exercice 611
Résoudre dans R les équations :
1 1
sin x = , cos x = − , tan x = −1,
2 2
et placer sur le cercle trigonométrique les images des solutions ; résoudre dans R l’équation
2π
cos(5x) = cos −x .
3
[000084]
Exercice 612
Calculer sin(25π/3), cos(19π/4), tan(37π/6). [000085]
Exercice 613
Résoudre l’équation : 2 sin2 x − 3 sin x − 2 = 0, puis l’inéquation : 2 sin2 x − 3 sin x − 2 > 0. [000086]
Exercice 614
Etudier le signe de la fonction donnée par f (x) = cos 3x + cos 5x. [000087]
Exercice 615
√
Simplifier, suivant la valeur de x ∈ [−π, π], l’expression 1 + cos x + | sin x/2|. [000088]
Exercice 616
105
Résoudre dans R les équations suivantes : (donner les valeurs des solutions appartenant à ]−π, π] et les placer
sur le cercle trigonométrique).
1. sin (5x) = sin 2π
3 +x ,
2. sin 2x − π3 = cos 3x ,
3. cos (3x) = sin (x).
Correction H [000089]
Exercice 617
√
sur le réel m l’équation 3 cos(x) + sin(x) = m a-t-elle une solution réelle ? Résoudre cette
A quelle condition √
équation pour m = 2.
Correction H [000090]
Exercice 618
Résoudre dans R les inéquations suivantes :
Correction H [000091]
Exercice 619
Résoudre dans R les équations suivantes :
1. cos2 (x) − sin2 (x) = sin(3x).
2. cos4 (x) − sin4 (x) = 1.
Correction H [000092]
Correction H [002953]
106
Exercice 623 ∑ cos2p (x + kπ/2p)
Soit θ ∈ R.
1. Simplifier cos4 θ + cos4 θ + π4 + cos4 θ + 2π 4 3π
4 + cos θ + 4 .
2. Simplifier cos6 θ + cos6 θ + π6 + · · · + cos6 θ + 5π 6 .
3. Simplifier cos2p θ + cos2p θ + 2pπ
+ · · · + cos2p θ + (2p−1)π
2p .
Correction H [002954]
Correction H [002957]
107
1. sin x = 12 ,
2. sin x = − √12 ,
3. tan x = −1,
4. tan x = √1 ,
3
√
3
5. cos x = 2 ,
6. cos x = − √12 .
Correction H [005064]
Exercice 633 *I
Calculer cos π8 et sin π8 .
Correction H [005067]
Exercice 634 *I
π π
Calculer cos 12 et sin 12 .
Correction H [005068]
108
Correction H [005069]
Exercice 637 **
2 x+1 2
Résoudre dans R l’équation 24 cos + 16.24 sin x−3 = 20.
Correction H [005071]
3x − x3 3a − a3
= .
1 − 3x2 1 − 3a2
On trouvera deux méthodes, l’une algébrique et l’autre utilisant la formule de trigonométrie établie en
1).
Correction H [005072]
1. Vérifier que a = z + z4 et b = z2 + z3 .
2. Vérifier que 1 + z + z2 + z3 + z4 = 0.
3. En déduire un polynôme de degré 2 dont les racines sont a et b puis les valeurs exactes de cos 2π
5 et
2π
sin 5 .
Correction H [005075]
109
1. x 7→ cos2 x,
2. x 7→ cos4 x,
3. x 7→ sin4 x,
4. x 7→ cos2 x sin2 x,
5. x 7→ sin6 x,
6. x 7→ cos x sin6 x,
7. x 7→ cos5 x sin2 x,
8. x 7→ cos3 x.
Correction H [005076]
Exercice 643 **
R π/3 R π/3
Calculer I = π/6 cos4 x sin6 x dx et J = π/6 cos4 x sin7 x dx.
Correction H [005077]
Exercice 644 **
Démontrer les identités suivantes, en précisant à chaque fois leur domaine de validité :
1−cos x
1. = tan 2x ,
sin x
2. sin x − 2π 2π
3 + sin x + sin x + 3 = 0,
2
3. tan π4 + x + tan π4 − x = cos(2x) ,
1 2
4. tan x − tan x = tan(2x) .
Correction H [005078]
Exercice 648 **
Montrer que cos4 π8 + cos4 3π 4 5π 4 7π 3
8 + cos 8 + cos 8 = 2 .
Correction H [005082]
110
1. Résoudre dans R l’équation cos(3x) = sin(2x).
π π 3π
2. En déduire les valeurs de sin x et cos x pour x élément de 10 , 5 , 10 .
Correction H [005083]
Exercice 651
Soit θ un nombre réel.
1. À l’aide des formules d’addition, calculer cos 2θ et sin 2θ en fonction de cos θ et sin θ .
2. Vérifier la validité des formules obtenues pour θ = π/2 et θ = π/3.
3. Calculer cos 3θ et sin 3θ en fonction de cos θ et sin θ .
4. Vérifier la validité des formules obtenues pour θ = π/2 et θ = π/3.
[007255]
Exercice 652
1. Exprimer cos(a) cos(b) en fonction de cos(a + b) et cos(a − b).
2. En effectuant un changement de variables à préciser, montrer que pour tous réels p et q on a :
p+q p−q
cos(p) + cos(q) = 2 cos cos .
2 2
3. En déduire les solutions de l’équation suivante :
[007256]
Exercice 653
√ √
1. Résoudre dans R l’équation 3 cos(x) + sin(x) = 2.
2. À l’aide une méthode similaire, résoudre l’équation cos(x) + sin(x) = 1.
[007257]
24 104.99 Autre
Exercice 654
1+ir
Montrer que tout nombre complexe z non réel de module 1 peut se mettre sous la forme 1−ir , où r ∈ R. [000093]
Exercice 655
u+v
Soit u, v des nombres complexes non réels tels que |u| = |v| = 1 et uv 6= −1. Montrer que 1+uv est réel. [000094]
Exercice 656
Calculer les sommes suivantes :
n n
∑ cos(kx) ; ∑ Cnk cos(kx).
k=0 k=0
111
[000095]
Exercice 657
Soit Z[i] = {a + ib ; a, b ∈ Z}.
1. Montrer que si α et β sont dans Z[i] alors α + β et αβ le sont aussi.
2. Trouver les élements inversibles de Z[i], c’est-à-dire les éléments α ∈ Z[i] tels qu’il existe β ∈ Z[i] avec
αβ = 1.
3. Vérifier que quel que soit ω ∈ C il existe α ∈ Z[i] tel que |ω − α| < 1.
4. Montrer qu’il existe sur Z[i] une division euclidienne, c’est-à-dire que, quels que soient α et β dans Z[i]
il existe q et r dans Z[i] vérifiant :
Exercice 658
|Re(z)| + |Im(z)|
Montrer que ∀z ∈ C √ 6 |z| 6 |Re(z)| + |Im(z)|. Étudier les cas d’égalité.
2
[000097]
Exercice 659
d az + b Im(z)
Soit (a, b, c, d) ∈ R4 tel que ad − bc = 1 et c 6= 0. Montrer que si z 6= − alors Im( )= .
c cz + d |(cz + d)|2
[000098]
Exercice 660
Que dire de trois complexes a, b, c non nuls tels que |a + b + c| = |a| + |b| + |c|. [000099]
Exercice 661
1. Étudier la suite (zn )n∈N définie par : z0 = 4, zn+1 = f (zn ) où f est l’application de C sur lui-même
définie par :
1 √
∀z ∈ C, f (z) = i + (1 − i 3)z.
4
Indication : on commencera par rechercher les coordonnées cartésiennes de l’unique point α tel que
f (α) = α, puis on s’intéressera à la suite (xn )n∈N définie par :
∀n ∈ N, xn = zn − α.
et interpréter géométriquement.
[000100]
112
1. On suppose z réel. Quel est le module de f (z) ?
2. Trouver les nombres complexes z tels que f (z) = z.
[000101]
Exercice 664
1. Montrer que si x + y + z = a, yz + zx + xy = b, xyz = c, alors x, y et z sont solutions de l’équation
Z 3 − aZ 2 + bZ − c = 0. Trouver x, y et z si on suppose a = b = 0 et c = −8.
2. Résoudre le système
x+y+z = 4
x 2 + y2 + z2 = 4
3
x + y3 + z3 = 1
Correction H [000103]
Exercice 668
Soit P un polynôme. Sachant que le reste de la division euclidienne de P par X − a est 1 et celui de la division
de P par X − b est −1, (a 6= b), quel est le reste de la division euclidienne de P par (X − a)(X − b) ? [000357]
Exercice 669
Calculer le reste de la division euclidienne du polynôme X n + X + 1 par le polynôme (X − 1)2 . [000358]
113
Exercice 670
Pour quelles valeurs de m le polynôme P = (X + 1)m − X m − 1 est-il divisible par le polynôme Q = X 2 + X + 1 ?
[000359]
Exercice 671
Montrer que le polynôme P(X) − X divise le polynôme P(P(X)) − X. [000360]
Exercice 672
Déterminer a, b ∈ Z de façon à ce que le polynôme aX n+1 − bX n + 1 soit divisible par le polynôme (X − 1)2 .
Calculer alors le quotient des deux polynômes. [000361]
Exercice 673
Existe-t-il un polynôme P de degré 7 tel que (X − 1)4 divise P(X) + 1 et (X + 1)4 divise P(X) − 1 ? [000362]
Exercice 674
Effectuer les divisions par puissances croissantes de :
1. P = 1 par Q = 1 − X, à l’ordre n,
2. P = 1 + X par Q = 1 + X 2 à l’ordre 5,
3 5
3. P = X − X6 + X12 par Q = 1 − 2X 2 + X 4 à l’ordre 5.
[000363]
Exercice 675
Effectuer les divisions euclidiennes de
3X 5 + 4X 2 + 1 par X 2 + 2X + 3,
3X 5 + 2X 4 − X 2 + 1 par X 3 + X + 2,
X 4 − X 3 + X − 2 par X 2 − 2X + 4.
Correction H [000364]
Exercice 676
Dans C[X], effectuer les divisions euclidiennes de
X 2 − 3iX − 5(1 + i) par X − 1 + i,
4X 3 + X 2 par X + 1 + i. [000365]
Exercice 677
Effectuer la division selon les puissances croissantes de :
X 4 + X 3 − 2X + 1 par X 2 + X + 1 à l’ordre 2.
Correction H [000366]
Exercice 678
Soit a et b deux nombres complexes distincts, m et n deux entiers naturels. Montrer que si les polynômes
(X − a)m et (X − b)n divisent un polynôme P, alors le polynôme (X − a)m (X − b)n divise P. [000367]
Exercice 679
Pour n ∈ N, quel est le reste de la division de X n + X + b par (X − a)2 ? [000368]
114
Exercice 680
Pour n ∈ N, montrer que le polynôme (X − 1)n+2 + X 2n+1 est divisible par X 2 − X + 1. Trouver le quotient si
n = 2. [000369]
Exercice 681
Chercher tous les polynômes P tels que P + 1 soit divisible par (X − 1)4 et P − 1 par (X + 1)4 .
Indications. Commencer par trouver une solution particulière P0 avec l’une des méthode suivantes :
1. à partir de la relation de Bézout entre (X − 1)4 et (X + 1)4 ;
2. en considérant le polynôme dérivé P00 et en cherchant un polynôme de degré minimal.
Montrer que P convient si et seulement si le polynôme P − P0 est divisible par (X − 1)4 (X + 1)4 , et en déduire
toutes les solutions du problème.
Correction H Vidéo [000370]
Exercice 682
Effectuer la division de A = X 6 − 2X 4 + X 3 + 1 par B = X 3 + X 2 + 1 :
1. Suivant les puissances décroissantes.
2. À l’ordre 4 (c’est-à-dire tel que le reste soit divisible par X 5 ) suivant les puissances croissantes.
Correction H [000371]
Exercice 683
Déterminer a et b dans R tels que X 2 + 2 divise X 4 + X 3 + aX 2 + bX + 2. [000372]
Exercice 684
Déterminer le reste de la division euclidienne de (sin aX + cos a)n par X 2 + 1. [000373]
Exercice 685
Soit P un polynôme dont le reste de la division euclidienne par X − 1 est 7 et par X + 5 est 3. Quel est le reste
de la division euclidienne de P par X 2 + 4X − 5 ? [000374]
Exercice 686
Effectuer la division euclidienne de X 5 − 7X 4 − X 2 − 9X + 9 par X 2 − 5X + 4.
Correction H [000375]
Exercice 687
Soit n > 1. Déterminer le reste de la division euclidienne de nX n+1 − (n + 1)X n + 1 par (X − 1)2 . [000376]
Exercice 688
Soient P, Q ∈ K[X] tels que X 2 + X + 1 divise P(X 3 ) + XQ(X 3 ). Montrer que P(1) = Q(1) = 0. Réciproque ?
[000377]
Exercice 689
Quels sont les polynômes P ∈ C[X] tels que P0 divise P ?
Indication H Correction H Vidéo [000378]
115
Soit A ∈ K[X] de degré > 0. Montrer que pour tout polynôme P ∈ Kn [X], il existe des polynômes P0 , P1 , . . . , Pn
uniques vérifiant : (
deg Pi < deg A
P = P0 + P1 A + · · · + Pn An .
[003196]
et
Ψ : K[X] → K[X], P 7→ Q avec P = QB + R.
1. Montrer que Φ et Ψ sont linéaires. Chercher leurs noyaux et leurs images.
2. Simplifier Φ(P1 P2 ).
[003197]
116
2. P = X 3 + X 2 + 1
Q = X3 + X + 1
Correction H [003202]
Correction H [003205]
117
2. Montrer que la méthode des divisions euclidiennes fournit U et V .
Correction H [003210]
Exercice 709
1. Effectuer la division euclidienne de A par B :
(a) A = 3X 5 + 4X 2 + 1, B = X 2 + 2X + 3
(b) A = 3X 5 + 2X 4 − X 2 + 1, B = X 3 + X + 2
(c) A = X 4 − X 3 + X − 2, B = X 2 − 2X + 4
(d) A = X 5 − 7X 4 − X 2 − 9X + 9, B = X 2 − 5X + 4
2. Effectuer la division selon les puissances croissantes de A par B à l’ordre k (c’est-à-dire tel que le reste
soit divisible par X k+1 ) :
(a) A = 1 − 2X + X 3 + X 4 , B = 1 + 2X + X 2 , k = 2
(b) A = 1 + X 3 − 2X 4 + X 6 , B = 1 + X 2 + X 3 , k = 4
Correction H Vidéo [006955]
Exercice 710
À quelle condition sur a, b, c ∈ R le polynôme X 4 + aX 2 + bX + c est-il divisible par X 2 + X + 1 ?
Correction H Vidéo [006956]
26 105.02 Pgcd
Exercice 711
Calculer pgcd(P, Q) lorsque :
1. P = X 3 − X 2 − X − 2 et Q = X 5 − 2X 4 + X 2 − X − 2,
2. P = X 4 + X 3 − 2X + 1 et Q = X 3 + X + 1.
118
Correction H [000379]
Exercice 712
Déterminer le pgcd des polynômes suivants :
X 5 + 3X 4 + X 3 + X 2 + 3X + 1 et X 4 + 2X 3 + X + 2,
X 4 + X 3 − 3X 2 − 4X − 1 et X 3 + X 2 − X − 1,
X 5 + 5X 4 + 9X 3 + 7X 2 + 5X + 3 et X 4 + 2X 3 + 2X 2 + X + 1.
Correction H [000380]
Exercice 713
Déterminer A, B ∈ R[X] tels que (X 3 + 1)A + (X 2 + X + 1)B = 1. [000381]
Exercice 714
Montrer qu’il existe deux polynômes : U,V , vérifiant : (?) (X − 1)nU + X nV = 1. Déterminer U1 et V1 de degré
strictement inférieur à n, satisfaisant cette égalité. En déduire tous les polynômes U,V vérifiant (?). [000382]
Exercice 715
Soient P, Q deux polynômes premiers entre eux.
1. Montrer qu’alors Pn et Qm sont premiers entre eux où n, m sont deux entiers positifs.
2. Montrer de même que P + Q et PQ sont premiers entre eux.
[000383]
Exercice 716
Soit n un entier positif.
1. Déterminer le pgcd des polynômes (X n − 1) et (X − 1)n .
2. Pour n = 3 démontrer qu’il existe un couple de polynômes (U,V ) tel que (X 3 − 1)U + (X − 1)3V =
X − 1. En donner un.
[000384]
Exercice 717
Montrer que les éléments X 2 + X, X 2 − X, X 2 − 1 de R[X] sont premiers entre eux, mais ne sont pas premiers
entre eux deux à deux. [000385]
Exercice 718
Trouver tous les polynômes U et V de R[X] tels que AU + BV soit un pgcd de A et B avec A = X 4 − 2X 3 −
2X 2 + 10X − 7 et B = X 4 − 2X 3 − 3X 2 + 13X − 10. [000386]
Exercice 719
Calculer le pgcd D des polynômes A et B définis ci-dessous. Trouver des polynômes U et V tels que D =
AU + BV .
1. A = X 5 + 3X 4 + 2X 3 − X 2 − 3X − 2 et B = X 4 + 2X 3 + 2X 2 + 7X + 6.
2. A = X 6 − 2X 5 + 2X 4 − 3X 3 + 3X 2 − 2X et B = X 4 − 2X 3 + X 2 − X + 1.
Correction H [000387]
Exercice 720
119
Trouver le pgcd des trois polynômes :
A = X 5 + 4X 4 + 6X 3 + 6X 2 + 5X + 2
B = X 2 + 3X + 2
C = X 3 + 2X 2 + X + 2.
[000388]
Exercice 721
Soit les polynômes de R[X] :
Exercice 722
1. Trouver le pgcd de X 24 − 1 et X 15 − 1 ; le pgcd de X 280 − 1 et X 60 − 1.
2. Montrer que quels que soient les entiers positifs b et q, X b − 1 divise X bq − 1. En déduire que le reste
de la division de X a − 1 par X b − 1 est X r − 1 où r est le reste de la division dans N de a par b. Quel est
alors le pgcd de X a − 1 et X b − 1 ? Application : trouver le pgcd de X 5400 − 1 et X 1920 − 1.
3. P étant un polynôme quelconque de C[X], et a et b deux entiers naturels, quel est le pgcd de Pa − 1 et
Pb − 1 ? Indication : utiliser le théorème de Bézout dans Z et dans C[X].
[000390]
Exercice 723
Soit A ∈ C[X] et B ∈ C[X].
1. A-t-on pgcd(A, B) = 1 ⇐⇒ pgcd(A + B, AB) = 1 ?
2. A-t-on pgcd(A, B) = pgcd(A + B, AB) ?
[000391]
Exercice 724
Soit n un entier strictement positif.
1. Démontrer qu’il existe un unique couple de polynômes P et Q de degrés strictement inférieurs à n tels
que (1 − X)n P(X) + X n Q(X) = 1.
2. Démontrer que P(1 − X) = Q(X) et Q(1 − X) = P(X).
3. Démontrer qu’il existe une constante a telle que
Exercice 725
120
Déterminer les polynômes P ∈ R[X] et Q ∈ R[X], premiers entre eux, tels que P2 + Q2 = (X 2 + 1)2 . En déduire
que l’équation x2 + y2 = z2 a une infinité de solutions (non proportionnelles) dans Z. [000393]
Exercice 726
1. Montrer que les polynômes X −1 et X −2 sont premiers entre eux et en déduire d = pgcd((X −1)2 , (X −
2)3 ) et des U et V polynômes tels que
2. Déterminer le polynôme P, de degré minimal, tel que le reste de la division euclidienne de P par (X −1)2
est 2X et le reste de la division euclidienne de P par (X − 2)3 est 3X.
[000394]
Exercice 727
Montrer que les polynômes complexes P = X 1998 + X + 1 et Q = X 5 + X + 1 sont premiers entre eux. [000395]
Exercice 729
1. Déterminer les pgcd des polynômes suivants :
(a) X 3 − X 2 − X − 2 et X 5 − 2X 4 + X 2 − X − 2
(b) X 4 + X 3 − 2X + 1 et X 3 + X + 1
(c) X 5 + 3X 4 + X 3 + X 2 + 3X + 1 et X 4 + 2X 3 + X + 2
(d) nX n+1 − (n + 1)X n + 1 et X n − nX + n − 1 (n ∈ N∗ )
2. Calculer le pgcd D des polynômes A et B ci-dessous. Trouver des polynômes U et V tels que AU + BV =
D.
(a) A = X 5 + 3X 4 + 2X 3 − X 2 − 3X − 2
et B = X 4 + 2X 3 + 2X 2 + 7X + 6
(b) A = X 6 − 2X 5 + 2X 4 − 3X 3 + 3X 2 − 2X
et B = X 4 − 2X 3 + X 2 − X + 1
Indication H Correction H Vidéo [006957]
Exercice 730
1. Montrer que si A et B sont deux polynômes à coefficients dans Q, alors le quotient et le reste de la
division euclidienne de A par B, ainsi que pgcd(A, B), sont aussi à coefficients dans Q.
2. Soit a, b, c ∈ C∗ distincts, et 0 < p < q < r des entiers. Montrer que si P(X) = (X − a) p (X − b)q (X − c)r
est à coefficients dans Q, alors a, b, c ∈ Q.
Indication H Correction H Vidéo [006958]
121
27 105.03 Racine, décomposition en facteurs irréductibles
Exercice 731
1. Montrer que le polynôme P(X) = X 5 − X 2 + 1 admet une unique racine réelle et que celle-ci est iration-
nelle.
2. Montrer que le polynôme Q(X) = 2X 3 − X 2 − X − 3 a une racine rationnelle (qu’on calculera). En
déduire sa décomposition en produit de facteurs irréductibles dans C[X].
[000396]
Exercice 732
Soit P(X) = an X n + · · · + a0 un polynôme à coefficients entiers premiers entre eux (c’est à dire tels que les seuls
p
diviseurs communs à tous les ai soient −1 et 1). Montrer que si r = avec p et q premiers entre eux est une
q
racine rationnelle de P alors p divise a0 et q divise an . [000397]
Exercice 733
Soit P ∈ Q[X] un polynôme de degré n.
1. Montrer que si P est irréductible dans Q alors il n’a que des racines simples dans C.
n
2. Soit λ ∈ C une racine de P, de multiplicité strictement plus grande que .Montrer que λ est rationnel.
2
[000398]
Exercice 734
Montrer que le polynôme nX n+2 − (n + 2)X n+1 + (n + 2)X − n admet une racine multiple. Application : déter-
miner les racines du polynôme 3X 5 − 5X 4 + 5X − 3.
[000399]
Exercice 735
Soit P = (X 2 − X + 1)2 + 1.
1. Vérifier que i est racine de P.
2. En déduire alors la décomposition en produit de facteurs irréductibles de P sur R[X]
3. Factoriser sur C[X] et sur R[X] les polynômes suivants en produit de polynômes irréductibles : P = X 4 +
X 2 +1, Q = X 2n +1, R = X 6 −X 5 +X 4 −X 3 +X 2 −X +1, S = X 5 −13X 4 +67X 3 −171X 2 +216X −108
(on cherchera les racines doubles de S).
[000400]
Exercice 736
Décomposer dans R[X], sans déterminer ses racines, le polynôme P = X 4 + 1, en produit de facteurs irréduc-
tibles.
Correction H [000401]
Exercice 737
Pour tout a ∈ R et tout n ∈ N∗ , démontrer que X − a divise X n − an . [000402]
Exercice 738
Décomposer X 12 − 1 en produit de facteurs irréductibles dans R[X]. [000403]
Exercice 739
122
Prouver que B divise A, où :
A = X 3n+2 + X 3m+1 + X 3p et B = X 2 + X + 1,
A = (X + 1)2n − X 2n − 2X − 1 et B = X(X + 1)(2X + 1),
A = nX n+1 − (n + 1)X n + 1 et B = (X − 1)2 . [000404]
Exercice 740
Soit P ∈ Z[X] et n ∈ Z ; notons m = P(n) ; (deg(P) > 1).
1. Montrer que : ∀k ∈ Z, m divise P(n + km).
2. Montrer qu’il n’existe pas de polynôme P dans Z[X], non constant, tel que pour tout n ∈ Z, P(n) soit
premier.
[000405]
Exercice 741
Soit P un polynôme de R[X] tel que P(x) > 0 pour tout x ∈ R.
Montrer qu’il existe S, T ∈ R[X] tels que P = S2 + T 2 (on utilisera la factorisation dans C[X]). Indications :
1. Soient a, b ∈ R, déterminer c, d ∈ R tels que : ab = c2 − d 2 , vérifier que (a2 + b2 )(c2 + d 2 ) = (ac +
bd)2 + (bc − ad)2 .
2. Résoudre le problème pour P de degré 2.
3. Conclure.
[000406]
Exercice 742
Soit θ ∈ R ; on suppose sin nθ 6= 0. Déterminer les racines du polynôme P = ∑nk=1 Cnk sin kθ X k . Vérifier que ces
racines sont toutes réelles. [000407]
Exercice 743
Soit a ∈ C, P ∈ C[X] et Q ∈ C[X], premiers entre eux. On suppose que a est racine double de P2 + Q2 . Montrer
que a est racine de P0 2 + Q0 2 . [000408]
Exercice 744
Pour n ∈ N∗ , quel est l’ordre de multiplicité de 2 comme racine du polynôme
Correction H [000409]
Exercice 745
Pour quelles valeurs de a le polynôme (X + 1)7 − X 7 − a admet-il une racine multiple réelle ?
Correction H Vidéo [000410]
Exercice 746
Montrer que le polynôme X 3 + 2 est irréductible dans Q[X]. Factoriser ce polynôme dans R[X] et dans C[X].
[000411]
Exercice 747
Dans R[X] et dans C[X], décomposer les polynômes suivants en facteurs irréductibles.
1. X 3 − 3.
2. X 12 − 1.
123
Correction H [000412]
Exercice 748
Quelle est la décomposition de X 6 + 1 en facteurs irréductibles dans C[X] ? Dans R[X] ? [000413]
Exercice 749
Soit P le polynôme X 4 + 2X 2 + 1. Déterminer les multiplicités des racines i et −i, de deux façons différentes :
soit en décomposant P dans C[X], soit en utilisant le polynôme dérivé de P. [000414]
Exercice 750
Soit le polynôme P = X 8 + 2X 6 + 3X 4 + 2X 2 + 1.
1. Montrer que j est racine de ce polynôme. Déterminer son ordre de multiplicité.
2. Quelle conséquence peut-on tirer de la parité de P ?
3. Décomposer P en facteurs irréductibles dans C[X] et dans R[X].
[000415]
Exercice 751
Soit E le polynôme du troisième degré : aX 3 + bX 2 + cX + d avec a, b, c, d ∈ R et a 6= 0, et soit x1 , x2 , x3 ses
trois racines dans C. Trouver un polynôme ayant pour racines x1 x2 , x2 x3 et x3 x1 . [000416]
Exercice 752
Soient x1 , x2 , x3 les racines de X 3 − 2X 2 + X + 3. Calculer x13 + x23 + x33 . [000417]
Exercice 753
Soit n ∈ N fixé. Montrer qu’il y a un nombre fini de polynômes unitaires de degré n à coefficients entiers ayant
toutes leurs racines de module inférieur ou égal à 1. [000418]
Exercice 754
n
1 k
Soit n > 2 et Pn (X) = ∑ k! X . Pn a-t-il une racine double ? [000419]
k=0
Exercice 755
Résoudre les équations :
1. P0 P00 = 18P où P ∈ R[X].
2. P(X 2 ) = (X 2 + 1)P(X) où P ∈ C[X].
[000420]
Exercice 756
Soit P ∈ R[X] scindé sur R à racines simples.
1. Montrer qu’il en est de même de P0 .
2. Montrer que le polynôme P2 + 1 n’a que des racines simples dans C.
[000421]
Exercice 757
Soit n ∈ N∗ et P(X) = (X + 1)n − (X − 1)n .
1. Quel est le degré de P ?
124
2. Factoriser P dans C[X].
p kπ 1
3. Montrer que ∀p ∈ N∗ ∏ cotan( )= √ .
k=1 2p + 1 2p + 1
[000422]
Exercice 758
Factoriser dans R[X] :
1. X 6 + 1.
2. X 9 + X 6 + X 3 + 1.
Correction H [000423]
125
Exercice 767 Racines multiples
Factoriser P = X 5 − 13X 4 + 67X 3 − 171X 2 + 216X − 108 sachant qu’il admet une racine triple.
Correction H [003222]
Exercice 770 x1 + x2 = 1
Soient p, q ∈ C et P(X) = X 5 + pX + q. Donner une CNS sur p et q pour que deux des racines de P aient pour
somme 1.
Correction H [003225]
Correction H [003226]
Exercice 774
Démontrer que 1 + X + X n n’a que des racines simples. [003229]
126
3. P(X)P(X + 2) + P(X 2 ) = 0.
Correction H [003231]
√
Exercice 782 P( 2) = 0
√ √ √
Soit P ∈ Q[X] tel que P 2 = 0. Démontrer que − 2 est aussi racine de P avec la même multiplicité que 2.
[003237]
127
1. Démontrer que : ∀ x ∈ R, on a P(x)P00 (x) 6 P02 (x).
2. Démontrer que : ∀ k ∈ {1, . . . , n − 1}, ak−1 ak+1 6 a2k .
Correction H [003239]
128
2. Montrer que E = {P ∈ R[X] tq ∀ x ∈ R, P(x) > 0}.
3. (Centrale MP 2000, avec Maple) P = 65X 4 − 134X 3 + 190X 2 − 70X + 29. Trouver A et B dans Z[X] tels
que P = A2 + B2 .
Correction H [003248]
129
Exercice 801 ****I Théorème de L UCAS
Soit P ∈ C[X] de degré supérieur ou égal à 1. Montrer que les racines de P0 sont barycentres à coefficients
positifs des racines de P (on dit que les racines de P0 sont dans l’enveloppe convexe des racines de P). Indica-
0
tion : calculer PP .
Correction H [005324]
Exercice 805
Décomposer en produit de facteurs irréductibles dans R[X] le polynôme X 6 − 2X 3 cos a + 1 où a est un réel
donné dans [0, π].
Correction H [005342]
Exercice 806
Former une équation du sixième degré dont les racines sont les sin kπ
7 où k ∈ {−3, −2, −1, 1, 2, 3} puis montrer
que ces six nombres sont irrationnels.
Correction H [005345]
Exercice 807
Déterminer λ et µ complexes tels que les zéros de z4 − 4z3 − 36z2 + λ z + µ soient en progression arithmétique.
Résoudre alors l’équation.
Correction H [005349]
Exercice 808
Soient x1 , x2 , x3 les zéros de X 3 + 2X − 1. Calculer x14 + x24 + x34 .
Correction H [005350]
Exercice 809
Soient x1 ,..., x8 les zéros de X 8 + X 7 − X + 3. Calculer ∑ xx2 x1 3 (168 termes).
Correction H [005351]
Exercice 810
1. Factoriser dans R[X] et C[X] les polynômes suivants :
a) X 3 − 3 b) X 12 − 1 c) X 6 + 1 d) X 9 + X 6 + X 3 + 1
2. Factoriser les polynômes suivants :
a) X 2 + (3i − 1)X − 2 − i b) X 3 + (4 + i)X 2 + (5 − 2i)X + 2 − 3i
130
Correction H Vidéo [006959]
Exercice 811
Trouver tous les polynômes P qui vérifient la relation
P(X 2 ) = P(X)P(X + 1)
Exercice 812
Soit n ∈ N. Montrer qu’il existe un unique P ∈ C[X] tel que
∗ 1 1
∀z ∈ C P z+ = zn + n
z z
Montrer alors que toutes les racines de P sont réelles, simples, et appartiennent à l’intervalle [−2, 2].
Indication H Correction H Vidéo [006961]
Exercice 813
1. Soit P = X n + an−1 X n−1 + · · · + a1 X + a0 un polynôme de degré n > 1 à coefficients dans Z. Démontrer
que si P admet une racine dans Z, alors celle-ci divise a0 .
2. Les polynômes X 3 − X 2 − 109X − 11 et X 10 + X 5 + 1 ont-ils des racines dans Z ?
Correction H Vidéo [006962]
Exercice 814
Soient a0 , . . . , an des réels deux à deux distincts. Pour tout i = 0, . . . , n, on pose
X −aj
Li (X) = ∏
16 j6n ai − a j
j6=i
131
X2 + X + 1
sur R
(X − 1)2 (X + 1)2
1
F(X) = sur C en remarquant que F( jX) = F(X)
(X 3 − 1)2
X7 + 1
sur R
(X 2 + 1)(X 2 + X + 1)
3X 5 + 2X 4 + X 2 + 3X + 2
sur R
X4 + 1
1
sur C puis sur R
X 2n + 1
X3 + X
sur R
(X 2 + X + 1)2
[000443]
Exercice 816
X 3 −3X 2 +X−4
1. Décomposer X−1 en éléments simples sur R.
2X 3 +X 2 −X+1
2. Décomposer X 2 −3X+2
en éléments simples sur R.
2X 3 +X 2 −X+1
3. Décomposer X 2 −2X+1
en éléments simples sur R.
X 4 +2X 2 +1
4. Décomposer X 2 −1
en éléments simples sur R.
X
5. Décomposer X 2 −4
en éléments simples sur R.
X 5 +X 4 +1
6. Décomposer X 3 −X
en éléments simples sur R.
X 5 +X 4 +1
7. Décomposer X(X−1)4
en éléments simples sur R.
X 5 +X 4 +1
8. Décomposer (X−1)3 (X+1)2
en éléments simples sur R.
X 7 +3
9. Décomposer (X 2 +X+2)3
en éléments simples sur R.
(3−2i)X−5+3i
10. Décomposer X 2 +iX+2
en éléments simples sur C.
X+i
11. Décomposer X 2 +i
en éléments simples sur C.
X
12. Décomposer (X+i)2
en éléments simples sur C.
X 2 +1
13. Décomposer X 4 +1
en éléments simples sur R et sur C.
X
14. Décomposer X 4 +1
en éléments simples sur R et sur C.
X 2 +X+1
15. Décomposer X 4 +1
en éléments simples sur R et sur C.
X 5 +X+1
16. Décomposer X 4 −1
en éléments simples sur R et sur C.
X 5 +X+1
17. Décomposer X 6 −1
en éléments simples sur R et sur C.
X 3 −2
18. Décomposer X 4 (X 2 +X+1)2
en éléments simples sur R et sur C.
X
19. Décomposer (X 2 +1)(X 2 +4)
en éléments simples sur R et sur C.
X 2 −3
20. Décomposer (X 2 +1)(X 2 +4)
en éléments simples sur R et sur C.
Correction H [000444]
Exercice 817
2x4 + x3 + 3x2 − 6x + 1
Décomposition en éléments simples Φ = .
2x3 − x2
132
Indication H Correction H [000445]
Exercice 818
2x5 − 8x3 + 8x2 − 4x + 1
Décomposition en éléments simples Φ = .
x3 (x − 1)2
Indication H Correction H [000446]
Exercice 819
4x6 − 2x5 + 11x4 − x3 + 11x2 + 2x + 3
Décomposition en éléments simples Φ = .
x(x2 + 1)3
Correction H [000447]
Exercice 820
1
Soient a et b deux réels distincts et F(X) = . En utilisant la formule de Taylor en a pour
(X − a)n (X − b)n
f (X) = (X − a)n F(X), décomposer F sur R. [000448]
Exercice 821
Donner une CNS sur f ∈ C(X) pour qu’il existe g ∈ C(X) tel que f = g0 . [000449]
Exercice 822
On appelle valuation une application v : C(X) → Z ∪ {∞} telle que : λ ∈ C∗ V v(λ ) = 0, v(0) = ∞, ∃a ∈ C(X) :
v(a) = 1
∀( f , g) ∈ C(X)2 , v( f g) = v( f ) + v(g)
∀( f , g) ∈ C(X)2 , v( f + g) > min(v( f ), v(g))
(avec les convention évidentes k + ∞ = ∞, ∀k > 1 : k∞ = ∞, 0∞ = 0, etc.) Déterminer toutes les valuations de
C(X) et montrer la formule (la somme portant sur toutes les valuations) :
∀ f ∈ C(X) − {0}, ∑ v( f ) = 0.
v
[000450]
133
Exercice 826 F ◦ G est un polynôme
2
Trouver tous les couples (F, G) ∈ C(X) tels que F ◦ G ∈ C[X] (utiliser l’exercice 825).
Correction H [003273]
1. Soit F ∈ C(X) telle que F(e2iπ/n X) = F(X). Montrer qu’il existe une unique fraction G ∈ C(X) telle
que F(X) = G(X n ).
2ikπ/n
2. Application : Simplifier ∑n−1 X+e
k=0 X−e2ikπ/n .
Correction H [003274]
F (n−1) (a)
F(X) = F(a) + (X − a)F 0 (a) + · · · + (X − a)n−1 + (X − a)n Gn (X).
(n − 1)!
[003276]
134
1 1 5 15 35 35
= − + − +
(x2 − 1)5 32(x − 1) 5 64(x − 1) 4 128(x − 1) 3 256(x − 1) 2 256(x − 1)
35 35 15 15 1
− − − − −
256(x + 1) 256(x + 1)2 128(x + 1)3 64(x + 1)4 32(x + 1)5
(x2 + 1)2 4 8 8 4 1
= + + + +
(x − 1)6 (x − 1) 6 (x − 1) 5 (x − 1) 4 (x − 1) 3 (x − 1)2
x3 + x + 1 1 4 9 17 3 8 17
=− 4 − 3 − 2 − + − +
x4 (x − 1)3 x x x x (x − 1) 3 (x − 1) 2 x−1
(x2 − x + 1)2 1 1
=1 + 2 +
x2 (x − 1)2 x (x − 1)2
x2 1 1 1 1
= + + +
(x2 − 1)2 4(x − 1) 2 4(x − 1) 4(x + 1) 2 4(x + 1)
Du type x2 + 1
x2 −1 1
= +
(x2 + 1)2 (x2 + 1)2 x2 + 1
x 1 1 1 1 x x
= − − − + +
(x − 1)2
4 16(x − 1) 2 8(x − 1) 16(x + 1) 2 2
8(x + 1) 4(x + 1) 2 2
4(x + 1)
x 1 1−x x+1
= + −
(x − 1)(x2 + 1)2 4(x − 1) 2(x2 + 1)2 4(x2 + 1)
x6 1 1 x x + 1/4
=1 + − + − 2
(x2 + 1)2 (x + 1)2 4(x + 1) 2 2
x + 1 2(x + 1) 2 x +1
x6 x−1 1 5 19
=x + 3 + + + +
(x2 + 1)(x − 1)3 2
4(x + 1) 2(x − 1) 3 2(x − 1) 2 4(x − 1)
Du type x2 + x + 1
x 1 1
= −
x4 + x2 + 1 2(x2 − x + 1) 2(x2 + x + 1)
x4 + 1 x x
=1 + −
x4 + x2 + 1 2(x2 + x + 1) 2(x2 − x + 1)
x4 + 1 1 2 1 2x + 2
2 2 2
= 2− − 2 2
+ 2
x (x + x + 1) x x (x + x + 1) x +x+1
5 4 2
3x − 5x + 4x − 11x + 1 23x + 6 13x + 18 3x − 11
2 6
=− 2 6
+ 2 5
+ 2
(x + x + 1) (x + x + 1) (x + x + 1) (x + x + 1)4
135
x8 2 1 1 1 2x + 1 2x − 1
=x + − + −
x6 − 1 6 x − 1 x + 1 x2 + x + 1 x2 − x + 1
√ √
1 1 x+ 2 x− 2
= √ √ − √
x4 + 1 2 2 x2 + x 2 + 1 x2 − x 2 + 1
x 1 1 1
= √ √ − √
x4 + 1 2 2 x2 − x 2 + 1 x2 + x 2 + 1
√ √
1 1 1 ωx − 2 ω 0x − 2 1+ 5 0 1− 5
= − + , ω= ,ω =
x5 + 1 5(x + 1) 5 x2 − ωx + 1 x2 − ω 0 x + 1 2 2
Racines de l’unité
n−1
xn + 1 ωk
=1 + 2 ∑ , ω = e2iπ/n
xn − 1 k
k=0 n(x − ω )
n−1
1 2x cos αk − 2 1 1 2kπ
= ∑ 2
+ − si n est pair , αk =
xn − 1 k=1;2k6 =n n(x − 2x cos αk + 1) n(x − 1) n(x + 1) n
n−1
1 nxn−1
∑ k
= , ω = e2iπ/n
k=0 x − ω xn − 1
n−1
1 nx2n−2 + n(n − 1)xn−2
∑ (x − ω k )2 = , ω = e2iπ/n (dérivée)
k=0 (xn − 1)2
Polynômes de Tchebychev
Divers
n
x2n (−1)kCnk
= ∑
(x2 + 1)n k=0 (x2 + 1)k
n−1
1 Γkn (−1)k (−1)n
= ∑ n+k +
(x2 − 1)n k=0 2 (x − 1)n−k (x + 1)n−k
n−1
1 (−1)n Γkn ik+n (−i)k+n
=∑ +
(x2 + 1)n k=0 2n+k (x − i)n−k (x + i)n−k
n
n! (−1)k−1 kCnk
=∑
(x + 1)(x + 2) . . . (x + n) k=1 x+k
x2 1 x x
= − , α 6≡ 0(mod π)
x4 − 2x2 cos α + 1 4 cos(α/2) x2 − 2x cos(α/2) + 1 x2 + 2x cos(α/2) + 1
136
[003279]
Exercice 837
Soient a1 , . . . , an ∈ K distincts et P = (X − a1 ) . . . (X − an ).
(1+X 2 )n
1. Décomposer en éléments simples la fraction P2
.
2. Montrer que les coefficients des 1
X−ai sont tous nuls si et seulement si : (1 + X 2 )P00 − 2nXP0 + n(n +
1)P = 0.
Correction H [003284]
137
Correction H [003286]
colonne ai1−c . Montrer que l’équation AX = B possède une solution unique en considérant une fraction
rationnelle bien choisie.
Correction H [003289]
1. Effectuer la division suivant les puissances croissantes à un ordre n quelconque de 1 par (1 − X)2 .
2. En déduire 1 + 2 cos θ + 3 cos 2θ + · · · + n cos(n − 1)θ , n ∈ N∗ , θ ∈ R.
Correction H [003294]
138
1. Effectuer la division suivant les puissances croissantes à un ordre queclonque de 1−X 2 par 1−2X cos θ +
X 2.
2. En déduire la valeur de 1 + 2 ∑nk=1 cos kθ , (θ 6≡ 0(mod 2π)).
Correction H [003295]
Exercice 850
Décomposer en éléments simples dans C(X) les fractions rationnelles suivantes
X 2 +3X+5 X 2 +1 1
1) X 2 −3X+2
2) (X−1)(X−2)(X−3) 3) X(X−1)2
X 2 +1 6
4) (X−1) 2 (X+1)2 5) (X−2)31(X+2)3 6) (X 3X−1)2
1 X 2 +3
7/ X 6 +1 8) X 5 −3X 4 +5X 3 −7X 2 +6X−2 9) (X 2 +1)X3 (X 2 −1)
X 6 +1 X 7 +1 X 2 +1
10) X 5 −X 4 +X 3 −X 2 +X−1 11) (X 2 +X+1)3 12) X(X−1) 4 (X 2 −2)2
13) (X+1)71−X 7 −1 .
Correction H [005335]
Exercice 851
Décomposer en éléments simples dans C(X) les fractions rationnelles suivantes
1 1 n!
1) X n −1 2) (X−1)(X n −1) 3) (X−1)(X−2)...(X−n)
X2 1
4) X 4 −2X 2 cos(2a)+1
5) X 2n +1
.
Correction H [005336]
Exercice 852
Soit Un l’ensemble des racines n-ièmes de l’unité dans C. Ecrire sous forme d’une fraction rationnelle (ou
encore réduire au même dénominateur) F = ∑ω∈Un ω 2 XωX+1
2 +ωX+1 .
Correction H [005337]
Exercice 853
Soit F = QP où P et Q sont des polynômes tous deux non nuls et premiers entre eux. Montrer que F est paire si
et seulement si P et Q sont pairs. Etablir un résultat analogue pour F impaire.
Correction H [005338]
Exercice 854
1
Montrer que ( X−a )a∈C est libre dans K(X).
Correction H [005339]
Exercice 855
1
Calculer la dérivée n-ième de X 2 +1
.
Correction H [005340]
139
Exercice 856
On pose P = a(X − x1 )...(X − xn ) où les xi sont des complexes non nécessairement deux à deux distincts et a
est un complexe non nul.
0 0
Calculer PP . De manière générale, déterminer la décomposition en éléments simples de PP quand P est un
polynôme scindé. Une application : déterminer tous les polynômes divisibles par leur dérivées.
Correction H [005341]
Exercice 857
Existe-t-il une fraction rationnelle F telle que
2
F(X) = (X 2 + 1)3 ?
Exercice 858
Soit F = QP une fraction rationnelle écrite sous forme irréductible. On suppose qu’il existe une fraction ration-
nelle G telle que
P(X)
G =X
Q(X)
an X n +···+a1 X+a0
1. Si G = bn X n +···+b1 X+b0 , montrer que P divise (a0 − b0 X) et que Q divise (an − bn X).
3. Pour Y = aX+b
cX+d , exprimer X en fonction de Y . En déduire l’expression de G.
Indication H Correction H Vidéo [006965]
Exercice 859
Soit n ∈ N∗ et P(X) = c(X − a1 ) · · · (X − an ) (où les ai sont des nombres complexes et où c 6= 0).
1. Exprimer à l’aide de P et de ses dérivées les sommes suivantes :
n n
1 1 1
∑ X − ak ∑ (X − ak )2 ∑
k=1 k=1 16k,`6n (X − ak )(X − a` )
k6=`
2. Montrer que si z est racine de P0 mais pas de P, alors il existe λ1 , . . . , λn des réels positifs ou nuls tels
que ∑nk=1 λk = 1 et z = ∑nk=1 λk ak . Si toutes les racines de P sont réelles, que peut-on en déduire sur les
racines de P0 ?
Indication H Correction H Vidéo [006966]
Exercice 860
Décomposer les fractions suivantes en éléments simples sur R, par identification des coefficients.
X
1. F = X 2 −4
X 3 −3X 2 +X−4
2. G = X−1
2X 3 +X 2 −X+1
3. H = X 2 −2X+1
X+1
4. K = X 4 +1
Indication H Correction H Vidéo [006967]
Exercice 861
Décomposer les fractions suivantes en éléments simples sur R, en raisonnant par substitution pour obtenir les
coefficients.
140
X 5 +X 4 +1
1. F = X 3 −X
X 3 +X+1
2. G = (X−1)3 (X+1)
X
3. H = (X 2 +1)(X 2 +4)
2X 4 +X 3 +3X 2 −6X+1
4. K = 2X 3 −X 2
Indication H Correction H Vidéo [006968]
Exercice 862
Décomposer les fractions suivantes en éléments simples sur R.
1. À l’aide de divisions euclidiennes successives :
4X 6 − 2X 5 + 11X 4 − X 3 + 11X 2 + 2X + 3
F=
X(X 2 + 1)3
4X 4 − 10X 3 + 8X 2 − 4X + 1
G=
X 3 (X − 1)2
3. Idem pour :
X 4 + 2X 2 + 1
H=
X5 − X3
4. A l’aide du changement d’indéterminée X = Y + 1 :
X5 + X4 + 1
K=
X(X − 1)4
Exercice 863
1. Décomposer les fractions suivantes en éléments simples sur C.
(3 − 2i)X − 5 + 3i X +i 2X
X 2 + iX + 2 X2 + i (X + i)2
X5 + X + 1 X2 − 3 X2 + 1
X4 − 1 (X 2 + 1)(X 2 + 4) X4 + 1
Exercice 864
On pose Q0 = (X − 1)(X − 2)2 , Q1 = X(X − 2)2 et Q2 = X(X − 1). À l’aide de la décomposition en éléments
1
simples de X(X−1)(X−2) 2 , trouver des polynômes A0 , A1 , A2 tels que A0 Q0 + A1 Q1 + A2 Q2 = 1. Que peut-on en
déduire sur Q1 , Q2 et Q3 ?
Correction H Vidéo [006971]
Exercice 865
Soit Tn (x) = cos n arccos(x) pour x ∈ [−1, 1].
1. (a) Montrer que pour tout θ ∈ [0, π], Tn (cos θ ) = cos(nθ ).
(b) Calculer T0 et T1 .
141
(c) Montrer la relation de récurrence Tn+2 (x) = 2xTn+1 (x) − Tn (x), pour tout n > 0.
(d) En déduire que Tn une fonction polynomiale de degré n.
2. Soit P(X) = λ (X − a1 ) · · · (X − an ) un polynôme, où les ak sont deux à deux distincts et λ 6= 0. Montrer
que
n 1
1 P0 (ak )
=∑
P(X) k=1 X − ak
1
3. Décomposer Tn en éléments simples.
Indication H Correction H [006972]
30 105.99 Autre
Exercice 866
Montrer que pour tout n ∈ N∗ il existe un polynôme Pn et un seul tel que
∀θ ∈ R, Pn (2 cos θ ) = 2 cos nθ .
Montrer que Pn est unitaire et que ses coefficients sont entiers. En déduire les r rationnels tels que cos rπ soit
rationnel. [000424]
Exercice 867
Déterminer, s’il en existe, tous les idéaux J de R[X] tels que : I(P) ⊂ J ⊂ R[X], avec I(P) idéal engendré par P
dans les cas suivants :
P = X 2 + X + 1, P = X 2 + 2X + 1, P = X 3 + 3X − 4.
[000425]
Exercice 868
Trouver un polynôme P de degré 6 2 tel que
Correction H [000426]
Exercice 869
Trouver le polynôme P de degré inférieur ou égal à 3 tel que :
Exercice 870
R k+1
Trouver
Rx
les polynômes P de R[X] tels que ∀k ∈ Z k P(t)dt = k + 1 (on pourra utiliser le polynôme Q(x) =
0 P(t)dt). [000428]
Exercice 871
142
Soit (P0 , P1 , . . . , Pn ) une famille de polynômes de K[X] telle que ∀k ∈ {0, . . . , n} degPk = k. Montrer à l’aide
d’une récurrence soigneuse que cette famille est libre. [000429]
Exercice 872
Soit n ∈ N∗ fixé et ∆ : Rn [X] 7→ Rn [X], P(X) 7→ P(X + 1) − P(X).
1. Montrer que ∆ est linéaire, i.e. que ∀(a, b) ∈ R2 et (P, Q) ∈ Rn [X] ∆(aP + bQ) = a∆(P) + b∆(Q).
2. Déterminer ker(∆) = {P ∈ Rn [X]/∆(P) = 0}.
1
3. Soient H0 = 1 et pour k ∈ {1, . . . , n} Hk = X(X − 1) . . . (X − k + 1). Calculer ∆(Hk ).
k!
4. Soit Q ∈ Rn−1 [X]. Comment trouver P ∈ Rn [X] tel que ∆(P) = Q.
5. Déterminer P pour Q = X 2 tel que P(1) = 0.
6. En déduire la somme 12 + 22 + . . . + n2 .
[000430]
Exercice 873
Résoudre l’équation d’inconnue P ∈ C[X] : P(X + 1)P(X) = −P(X 2 ). [000431]
Exercice 874
Soit (P, Q) ∈ Rn [X]2 tels que ∃(a, A) ∈ (R+∗ )2 , ∀x ∈] − a, a[, |P(x) − Q(x)| 6 A xn+1 . Que dire de P et Q ?
[000432]
Exercice 875
1 (n)
Soient Wn = (X 2 − 1)n , Ln = 2n n! Wn .
1. Donner le degré de Ln , son coefficient dominant, sa parité, calculer Ln (1). Donner L0 , L1 , L2 .
0
2. Démontrer : ∀n > 1, (X 2 − 1)Wn = 2nXWn , en déduire :
00 0
∀n ∈ N, (X 2 − 1)Ln + 2XLn − n(n + 1)Ln = 0.
0 0 0
3. Montrer ensuite : ∀n > 1, Ln0 = XLn−1 + nLn−1 , puis nLn = XLn − Ln−1 .
4. Montrer enfin que les polynômes Ln peuvent être définis par la récurrence :
[000433]
Exercice 876
Montrer que si n > 3, l’équation xn + yn = zn n’a pas de solution non triviale (i.e. xyz 6= 0) dans C[X].
Indication : on peut supposer x, y, z, sans facteurs communs. Dériver la relation, la multiplier par z, étudier le
degré. [000434]
Exercice 877
Soit n ∈ N∗ , P ∈ C[X] de degré n, avec P(0) = 1, P(1) = 0, montrer :
1
sup |P(z)| > 1 + .
|z|=1 n
2ikπ n
Indication : wk = e n+1 , montrer ∑ P(wk ) = (n + 1)a0. [000435]
k=0
Exercice 878
143
1. Lemme : Soit P ∈ C[X] non constant, z0 ∈ C, montrer que
deg P m
Indications : Ecrire P(z0 + h) = P(z0 ) + ∑m=k hm! P(m) (z0 )où k est le plus petit entier strictement positif
tel que P(i) (z0 ) 6= 0.
On se propose de démontrer le théorème de d’Alembert-Gauss : tout polynôme non constant à coeffi-
cients complexes admet une racine complexe.
2. Expliquer pourquoi le minimum de la fonction z → |P(z)| est atteint sur un disque centré en 0, mettons
D(0, R), et expliquer pourquoi :
Exercice 879
Soit n ∈ N∗ , et P(X) = (X + 1)n − (X − 1)n . Quel est le degré de P ? Le factoriser dans C[X]. [000437]
Exercice 880
Soit P ∈ R[X] un polynôme dont tous les zéros sont réels et distincts, montrer que φ = (P0 )2 − PP00 n’a pas de
zéro réel. [000438]
Exercice 881
Soit K ⊆ C un corps pour les lois usuelles sur C et P ∈ K[X] non constant.
1. Montrer que si α est racine de P de multiplicité m ∈ [1, +∞[ alors α est racine du polynôme P0 avec la
multiplicité m − 1.
2. On suppose K = R et P scindé sur R. Montrer que P0 est scindé sur R (on utilisera le théorème de Rolle).
[000439]
Exercice 882
Soient m, n ∈ [1, +∞[, d = pgcd(m, n) et P = X m − 1, Q = X n − 1, D = X d − 1 ∈ C[X].
1. (a) Montrer que si x ∈ C est racine commune de P et Q alors x est racine de D (on pourra utiliser
l’égalité de Bézout dans Z).
(b) Montrer que si y ∈ C est racine de D alors y est racine commune de P et Q (utiliser la définition de
d).
2. (a) Soient A, B ∈ C[X] tels que toute racine de A est racine de B. Peut-on en déduire que A divise B ?
Même question si les racines de A sont simples.
(b) Montrer que les racines de D et P sont simples et en déduire que pgcd(P, Q) = D.
[000440]
Exercice 883
Soient les polynômes complexes P1 = X 3 − 2, P2 = X 4 + 4 et P3 = X 4 + 4X 3 + 8.
1. Étudier leur irréductibilité sur C et sur R.
√
3
2. Montrer que P1 est irréductible sur Q (on utilisera que 2∈
/ Q).
3. Montrer que P2 est réductible sur Z.
4. Montrer que P3 est irréductible sur Z.
144
[000441]
Exercice 884
Soit P = X 4 − 5X 3 + 9X 2 − 15X + 18 ∈ C[X]. Déterminer toutes les racines complexes de P sachant que deux
d’entre elles ont 6 pour produit. [000442]
dn
. Démontrer que B = (P0 , n. . . , Pnk) est
Soit n ∈ N∗ . Pour k ∈ [[0, n]] on pose Pk = X k (1 − X)n−k une base de Rn [X].
Calculer les composantes dans B de dxn X (1 − X) . En déduire la valeur de ∑k=0 (Cn ) .
n n 2 [003165]
Exercice 892 P − X | P ◦ P − X
145
1. Soit P ∈ K[X]. Démontrer que P − X divise P ◦ P − X.
2. Résoudre dans C : (z2 + 3z + 1)2 + 3z2 + 8z + 4 = 0.
Correction H [003171]
Exercice 895 A3 + B = C3 + D
deg A = degC = m
Soient A, B,C, D ∈ R[X] tels que : deg B < 2m, deg D < 2m
3
A + B = C3 + D.
Montrer que A = C et B = D.
Trouver un contre-exemple avec des polynômes à coefficients complexes. [003174]
146
Exercice 900 Équation P2 + Q2 = (X 2 + 1)2
Trouver P, Q ∈ R[X] premiers entre eux tels que P2 + Q2 = (X 2 + 1)2 .
Correction H [003179]
1
Exercice 906 P(tan α) = Q cos α
Soit P ∈ R[X]. Existe-t-il Q ∈ R[X] tel que ∀ α ∈ − π2 , π2 , P(tan α) = Q cos1 α ?
Correction H [003185]
1. Montrer que pour tout entier n ∈ N il existe un unique polynôme Pn ∈ Z[X] vérifiant :
∀ z ∈ C∗ , zn + z−n = Pn (z + z−1 ).
147
2. Déterminer le degré, le coefficient dominant, et les racines de Pn .
3. Pour P ∈ C[X], on note P̃ le polynôme tel que :
Exercice 914 Diviseurs premiers de la suite (P(n)) (Ens ULM-Lyon-Cachan MP∗ 2003)
Soit P ∈ Z[X] non constant et E l’ensemble des diviseurs premiers d’au moins un P(n), n ∈ Z. Montrer que E
est infini.
Correction H [003193]
148
Exercice 915 Centrale MP 2004
Soit n ∈ N∗ . Montrer l’existence de Pn ∈ R[X] tel que 1 + X − Pn2 est divisible par X n .
Correction H [003194]
R1
Exercice 923 t=−1 P(t) dt = d P(a) + P(b) + P(c)
R1
Trouver a, b, c, d ∈ R tels que : ∀ P ∈ R3 [X], t=−1 P(t) dt = d P(a) + P(b) + P(c) .
Correction H [003260]
149
Soient a, b, c ∈ C.
Montrer que ces nombres sont en progression géométrique si et seulement si (ab + ac + bc)3 = abc(a + b + c)3 .
[003261]
150
Exercice 933 ***
On pose ωk = e2ikπ/n et Q = 1 + 2X + ... + nX n−1 . Calculer ∏n−1
k=0 Q(ωk ).
Correction H [005314]
Exercice 934 **
Soit P un polynôme différent de X. Montrer que P(X) − X divise P(P(X)) − X.
Correction H [005320]
Exercice 939 **
Résoudre dans C3 (resp. C4 ) le système :
x+y+z+t = 0
x+y+z = 1
2
1 x + y2 + z2 + t 2 = 10
1) +1+1 =1 2) .
x y z
x 3 + y3 + z3 + t 3 = 0
xyz = −4 4
x + y4 + z4 + t 4 = 26
Correction H [005330]
151
Exercice 941 **
Factoriser dans C[X] le polynôme 12X 4 + X 3 + 15X 2 − 20X + 4.
Correction H [005332]
Exercice 944
Soit P = où n est un entier naturel non nul, les ai sont des entiers relatifs et a0 et an sont non nuls. Soient p un
entier relatif non nul et q un entier naturel non nul tels que p ∧ q = 1.
Montrer que, si r = qp est une racine (rationnelle) de P alors p divise a0 et q divise an .
Application. Résoudre dans C l’équation 9z4 − 3z3 + 16z2 − 6z − 4 = 0.
Correction H [005343]
Exercice 946
Soit P un polynôme à coefficients complexes de degré 4.
Montrer que les images dans le plan complexe des racines de P forment un parallélogramme si et seulement si
P0 et P(3) ont une racine commune
Correction H [005346]
Exercice 947
2
y + yz + z2 = 7
Résoudre dans C3 le système z2 + zx + x2 = 13 .
2
x + xy + y2 = 3
Correction H [005347]
Exercice 948
Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 2. Pour k ∈ Z, on pose ωk = e2ikπ/n .
1. Calculer ∏n−1 2
k=0 1 + 2−ωk .
Exercice 949
152
Résoudre dans C l’équation z4 − 21z + 8 = 0 sachant qu’il existe deux des solutions sont inverses l’une de
l’autre.
Correction H [005352]
Exercice 951
Soit R∗+ muni de la loi interne ⊕ définie par a ⊕ b = ab, ∀a, b ∈ R∗+ et de la loi externe ⊗ telle que λ ⊗ a =
aλ , ∀a ∈ R∗+ , ∀λ ∈ R. Montrer que E = (R∗+ , ⊕, ⊗) est un R-espace vectoriel. [000887]
Exercice 952
Parmiles ensembles suivants reconnaître ceux qui sont des sous-espaces vectoriels.
E1 = (x, y, z) ∈ R3 | x + y + a = 0 et x + 3az = 0
E2 = { f ∈ F (R, R) | f (1) = 0}
E3 = { f ∈ F (R, R) | f (0) = 1}
E4 = (x, y) ∈ R2 | x + αy + 1 > 0
Indication H Correction H Vidéo [000888]
Exercice 953
Parmi les ensembles suivants, reconnaître ceux qui sont des sous-espaces vectoriels :
E1 = {(x, y, z) ∈ R3 /x + y = 0}; E10 = {(x, y, z) ∈ R3 /xy = 0}.
E2 = {(x, y, z,t) ∈ R /x = 0, y = z}; E20 = {(x, y, z) ∈ R3 /x = 1}.
4
E3 = {(x, y) ∈ R2 /x2 + xy > 0}; E30 = {(x, y) ∈ R2 /x2 + xy + y2 > 0}. [000889]
E4 = { f ∈ R / f (1) = 0};
R E40 = { f ∈ RR / f (0) = 1};
E4 ” = { f ∈ RR / f est croissante}.
Exercice 954
Déterminer si R2 , muni des lois internes et externes suivantes, est ou n’est pas un R-espace vectoriel :
1. (a, b) + (c, d) = (a + c, b + d); λ (a, b) = (a, λ b), λ ∈ R.
2. (a, b) + (c, d) = (a + c, b + d); λ (a, b) = (λ 2 a, λ 2 b), λ ∈ R.
3. (a, b) + (c, d) = (c, d); λ (a, b) = (λ a, λ b), λ ∈ R.
[000890]
Exercice 955
Dire si les objets suivants sont des espaces vectoriels :
1. L’ensemble des fonctions réelles sur [0, 1], continues, positives ou nulles, pour l’addition et le produit
par un réel.
2. L’ensemble des fonctions réelles sur R vérifiant limx→+∞ f (x) = 0 pour les mêmes opérations.
153
2x1 − x2 + x3 = 0
3. L’ensemble des solutions (x1 , x2 , x3 ) du système : x1 − 4x2 + 7x3 = 0
x1 + 3x2 − 6x3 = 0.
4. L’ensemble des fonctions continues sur [0, 1] vérifiant f (1/2) = 0.
5. L’ensemble R∗+ pour les opérations x ⊕ y = xy et λ · x = xλ , (λ ∈ R).
6. L’ensemble des fonctions impaires sur R.
Rb 3
7. L’ensemble des fonctions sur [a, b] continues, vérifiant f (a) = 7 f (b) + a t f (t) dt.
8. L’ensemble des fonctions sur R qui sont nulle en 1 ou nulle en 4.
9. L’ensemble des fonctions sur R qui peuvent s’écrire comme somme d’une fonction nulle en 1 et d’une
fonction nulle en 4. Identifier cet ensemble.
10. L’ensemble des polynômes de degré exactement n.
11. L’ensemble des fonctions de classe C2 vérifiant f 00 + ω 2 f = 0.
12. L’ensemble des fonctions sur R telles que f (3) = 7.
13. L’ensemble des primitives de la fonction xex sur R.
14. L’ensemble des nombres complexes d’argument π/4 + kπ, (k ∈ Z).
15. L’ensemble des points (x, y) de R2 , vérifiant sin(x + y) = 0.
16. L’ensemble des vecteurs (x, y, z) de R3 orthogonaux au vecteur (−1, 3, −2).
R1
17. L’ensemble des fonctions continues sur [0, 1] vérifiant 0 sin x f (x) dx = 0.
18. L’ensemble des polynômes ne comportant pas de terme de degré 7.
19. L’ensemble des fonctions paires sur R.
[000891]
Exercice 956
Montrer que l’ensemble E = { f ∈ RR /(∃(a, ϕ) ∈ R2 )(∀x ∈ R) f (x) = a cos(x − ϕ)} est un R-espace vectoriel.
[000892]
Exercice 957
Soit E un espace vectoriel.
1. Soient F et G deux sous-espaces de E. Montrer que
G ⊂ F =⇒ F ∩ (G + H) = G + (F ∩ H).
Exercice 958
On munit R2 de l’addition usuelle et de la loi externe λ (x, y) = (λ x, y). Est-ce un R-espace vectoriel ? [000894]
Exercice 959
Montrer que (x, y, z) ∈ R3 /x + y + z = 0 et 2x − y + 3z = 0 est un sous-espace vectoriel de R3 . [000895]
Exercice 960
Montrer que
F = { f ∈ C(R, R)|∃(A, φ ) ∈ R2 , ∀x ∈ R, f (x) = A cos(x + φ )}
154
est un espace vectoriel. [000896]
Exercice 961
VRAI OU FAUX
Exercice 962
On note Rn l’ensemble des n-uplets (x1 , . . . , xn ) de nombres réels ; R[X] l’ensemble des polynômes à coef-
ficients réels en la variable X ; R[X] p le sous-ensemble des polynômes de degré 6 p ; R(X) l’ensemble des
fractions rationnelles à coefficients réels en la variable X ; R(X) p le sous-ensemble des fractions rationnelles
de degré 6 p ; Ck (R) l’ensemble des fonctions réelles définies sur R et k fois continûment dérivables (k > 0
entier) ; C∞ (R) l’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables sur R.
1. Dotés des opérations d’addition et de multiplication usuelles, lesquels de ces ensembles sont des espaces
vectoriels ?
2. Montrer que R[X] p ⊂ R[X] ⊂ R(X) et que C∞ (R) ⊂ Ck (R) ⊂ C0 (R), et que ce sont des sous-espaces
vectoriels.
3. Si l’on identifie les polynômes et les fractions rationnelles aux fonctions correspondantes, a-t-on R[X] ⊂
C∞ (R) et R(X) ⊂ C∞ (R) ?
[002427]
Exercice 963
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, F, G deux sous-espaces de E. Montrer que dim(F +G) = dim F +
dim G − dim(F ∩ G). [002428]
Exercice 964
Soit E = R[X]n (polynômes de degré 6 n), et P ∈ E.
1. Montrer que l’ensemble FP des polynômes de E multiples de P est un sous-espace vectoriel de E. Quelle
en est la dimension en fonction du degré de P ?
2. Soit Q ∈ E un polynôme sans racine commune avec P, et tel que deg P + deg Q = n + 1. Montrer que
E = FP ⊕ FQ .
3. En déduire qu’il existe deux polynômes U et V tels que UP +V Q = 1.
[002429]
Exercice 965
Soit E l’espace vectoriel des fonctions réelles indéfiniment dérivables à valeurs dans R.
155
1. Montrer que les quatre fonctions définies par
Exercice 966
1. En utilisant les opérations d’addition + et de multiplication · de deux nombres, définir, pour chaque
ensemble E de la liste ci-dessous :
— une addition ⊕ : E × E → E ;
— une multiplication par un nombre réel : R × E → E.
(a) E = Rn ;
(b) E = l’ensemble des trajectoires d’une particule ponctuelle dans l’espace R3 ;
(c) E = l’ensemble des solutions (x, y, z) ∈ R3 de l’équation S1 : x − 2y + 3z = 0;
(d) E = l’ensemble des solutions (x, y, z) ∈ R3 du système d’équations.
2x + 4y − 6z = 0
S2 : ;
y+z = 0
(g) E = l’ensemble des fonctions Ψ(t, x), à valeurs complexes, solutions de l’équation de Schrödinger :
∂ h̄ ∂ 2
ih̄ Ψ(t, x) = − Ψ(x,t) + x2 Ψ(t, x)
∂t 2m ∂ x2
où h̄ et m sont des constantes ;
(h) E = l’ensemble des suites (xn )n∈N de nombres réels ;
(i) E = l’ensemble des polynômes P(x) à coefficients réels ;
(j) E = l’ensemble des polynômes P(x) à coefficients réels de degré inférieur ou égal à 3 ;
(k) E = l’ensemble des polynômes P(x) à coefficients réels divisibles par (x − 1) ;
(l) E = l’ensemble des fonctions continues sur l’intervalle [0, 1] à valeurs réelles ;
(m) E = l’ensemble des fonctions continues sur l’intervalle [0, 1] à valeurs réelles et d’intégrale nulle ;
(n) E = l’ensemble des fonctions dérivables sur l’intervalle ]0, 1[ à valeurs réelles ;
(o) E = l’ensemble des fonctions réelles qui s’annulent en 0 ∈ R.
(p) E = l’ensemble des fonctions réelles qui tendent vers 0 lorsque x tend vers +∞ ;
2. Pour les opérations d’addition ⊕ construites, montrer que E possède un élément neutre (terme à définir),
et que chaque élément de E possède un inverse.
156
[002778]
Exercice 967
Qu’est -ce qui empêche de définir les mêmes opérations que dans l’exercice précédent sur les ensembles sui-
vants ?
(a) E = l’ensemble des solutions (x, y, z) ∈ R3 de l’équation S3 : x − 2y + 3z = 3 ;
(b) E = l’ensemble des fonctions y(x) telles que y00 (x) sin x + x3 y2 (x) + y(x) log x = 0, ∀x > 0 ;
(c) E = N ;
(d) E = Z ;
(e) E = R+ ;
(f) E = Qn ;
(g) E = l’ensemble des suites (xn )n∈N de nombres positifs ;
(h) E = l’ensemble des fonctions réelles qui prennent la valeur 1 en 0 ;
(i) E = l’ensemble des fonctions réelles qui tendent vers +∞ lorsque x tend vers +∞ ;
[002779]
Exercice 969 F ∩ G = F 0 ∩ G0
Soient F, G, F 0 , G0 des sev d’un ev E.
Montrer que si F ∩ G = F 0 ∩ G0 alors F + (G ∩ F 0 ) ∩ F + (G ∩ G0 ) = F.
Correction H [003299]
Exercice 972 *T
Soit E le R-espace vectoriel des applications de [0, 1] dans R (muni de f + g et λ . f usuels) (ne pas hésiter à
redémontrer que E est un R espace vectoriel). Soit F l’ensemble des applications de [0, 1] dans R vérifiant l’une
des conditions suivantes :
157
Dans quel cas F est-il un sous-espace vectoriel de E ?
Correction H [005164]
Correction H [005165]
Exercice 974 **
Soit E un K-espace vectoriel. Soient A, B et C trois sous-espaces vectoriels de E vérifiant A ∩ B = A ∩ C,
A + B = A +C et B ⊂ C. Montrer que B = C.
Correction H [005166]
Exercice 977 **
Soient E un K-espace vectoriel et A, B et C trois sous-espaces de E.
1. Montrer que : (A ∩ B) + (A ∩C) ⊂ A ∩ (B +C).
2. A-t-on toujours l’égalité ?
3. Montrer que : (A ∩ B) + (A ∩C) = A ∩ (B + (A ∩C)).
Correction H [005172]
158
3. Soit E le R-espace vectoriel des applications de R dans R. Soit F = {u ∈ E/ ∃(a, b, α, β ) ∈ R4 tel que ∀x ∈
R, u(x) = a cos(x − α) + b cos(2x − β )}. Montrer que F est un sous-espace vectoriel de E.
4. Déterminer {cos x, sin x, cos(2x), sin(2x), 1, cos2 x, sin2 x} ∩ F.
5. Montrer que (cos x, sin x, cos(2x), sin(2x)) est une famille libre de F.
Correction H [005174]
Exercice 980 **
Soit C l’ensemble des applications de R dans R, croissantes sur R.
1. C est-il un espace vectoriel (pour les opérations usuelles) ?
2. Montrer que V = { f ∈ RR / ∃(g, h) ∈ C2 tel que f = g − h} est un R-espace vectoriel.
Correction H [005175]
Exercice 981 **
Montrer que la commutativité de la loi + est une conséquence des autres axiomes de la structure d’espace
vectoriel.
Correction H [005176]
Correction H [005177]
Exercice 983 ** I
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels d’un espace vectoriel E.
Montrer que : [(F ∪ G sous-espace de E) ⇔ (F ⊂ G ou G ⊂ F)].
Correction H [005563]
Correction H [005564]
Exercice 985
Montrer que les
ensembles ci-dessous
sont des espaces vectoriels (sur R) :
— E1 = f : [0, 1] → R : l’ensemble des fonctions à valeurs réelles définies sur l’intervalle [0, 1], muni
de l’addition
fonctions et de la multiplication par un nombre réel λ · f .
f + g des
— E2 = (un ) : N → R : l’ensemble des suites réelles muni de l’addition des suites définie par (un ) +
(vn ) =(un + vn ) et de la multiplication
par un nombre réel λ · (un ) = (λ × un ).
— E3 = P ∈ R[x] | deg P 6 n : l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal
à n muni de l’addition P + Q des polynômes et de la multiplication par un nombre réel λ · P.
Indication H Correction H Vidéo [006868]
Exercice 986
1. Décrire les sous-espaces vectoriels de R ; puis de R2 et R3 .
2. Dans R3 donner un exemple de deux sous-espaces dont l’union n’est pas un sous-espace vectoriel.
159
Indication H Correction H Vidéo [006869]
Exercice 988
Les familles suivantes sont-elles libres ?
1. v~1 (1, 0, 1), v~2 (0, 2, 2) et v~3 (3, 7, 1) dans R3 .
2. v~1 (1, 0, 0), v~2 (0, 1, 1) et v~3 (1, 1, 1) dans R3 .
3. v~1 (1, 2, 1, 2, 1), v~2 (2, 1, 2, 1, 2), v~3 (1, 0, 1, 1, 0) et v~4 (0, 1, 0, 0, 1) dans R5 .
4. v~1 (2, 4, 3, −1, −2, 1), v~2 (1, 1, 2, 1, 3, 1) et v~3 (0, −1, 0, 3, 6, 2) dans R6 .
5. v~1 (2, 1, 3, −1, 4, −1), v~2 (−1, 1, −2, 2, −3, 3) et v~3 (1, 5, 0, 4, −1, 7) dans R6 .
[000898]
Exercice 989
On considère dans Rn une famille de 4 vecteurs linéairement indépendants : (~
e1 , e~2 , e~3 , e~4 ). Les familles sui-
vantes sont-elles libres ?
1. (~
e1 , 2~
e2 , e~3 ).
2. (~
e1 , e~3 ).
3. (~
e1 , 2~
e1 + e~4 , e~4 ).
4. (3~
e1 + e~3 , e~3 , e~2 + e~3 ).
e1 + e~2 , e~1 − 3~
5. (2~ e2 , e~4 , e~2 − e~1 ).
[000899]
Exercice 990
Soient dans R4 les vecteurs v1 = (1, 2, 3, 4) et v2 = (1, −2, 3, −4). Peut-on déterminer x et y pour que (x, 1, y, 1) ∈
Vect{v1 , v2 } ? Et pour que (x, 1, 1, y) ∈ Vect{v1 , v2 } ?
Indication H Correction H Vidéo [000900]
Exercice 991
Dans R4 on considère l’ensemble E des vecteurs (x1 , x2 , x3 , x4 ) vérifiant x1 + x2 + x3 + x4 = 0. L’ensemble E
est-il un sous-espace vectoriel de R4 ? Si oui, en donner une base.
Indication H Correction H Vidéo [000901]
Exercice 992
Dans l’espace R4 , on se donne cinq vecteurs : V1 = (1, 1, 1, 1), V2 = (1, 2, 3, 4), V3 = (3, 1, 4, 2), V4 = (10, 4, 13, 7),
V5 = (1, 7, 8, 14). Chercher les relations de dépendance linéaires entre ces vecteurs. Si ces vecteurs sont dépen-
dants, en extraire au moins une famille libre engendrant le même sous-espace. [000902]
Exercice 993
160
Dans l’espace R4 , on se donne cinq vecteurs : V1 = (1, 1, 1, 1), V2 = (1, 2, 3, 4), V3 = (3, 1, 4, 2), V4 = (10, 4, 13, 7),
V5 = (1, 7, 8, 14). À quelle(s) condition(s) un vecteur B = (b1 , b2 , b3 , b4 ) appartient-il au sous-espace engendré
par les vecteurs V1 , V2 , V3 , V4 , V5 ? Définir ce sous-espace par une ou des équations. [000903]
Exercice 994
Soient les vecteurs e1 = (1, 2, 3, 4), e2 = (1, −2, 3, −4) de R4 . Peut-on déterminer x et y pour que (x, 1, y, 1) ∈
Vect{e1 , e2 } ? pour que (x, 1, 1, y) ∈ Vect{e1 , e2 } ? [000904]
Exercice 995
Soit E un espace vectoriel sur R et x, y, z,t une famille libre d’éléments de E, les familles suivantes sont-elles
libres ?
1. x, 2y, z.
2. x, z.
3. x, 2x + t,t.
4. 3x + z, z, y + z.
5. 2x + y, x − 3y,t, y − x.
[000905]
Exercice 996
Dans R4 , comparer les sous-espaces F et G suivants :
[000906]
Exercice 997
On suppose que v1 , v2 , v3 , . . . , vn sont des vecteurs indépendants de Rn .
1. Les vecteurs v1 − v2 , v2 − v3 , v3 − v4 , . . . , vn − v1 sont-ils linéairement indépendants ?
2. Les vecteurs v1 + v2 , v2 + v3 , v3 + v4 , . . . , vn + v1 sont-ils linéairement indépendants ?
3. Les vecteurs v1 , v1 + v2 , v1 + v2 + v3 , v1 + v2 + v3 + v4 , . . . , v1 + v2 + · · · + vn sont-ils linéairement indé-
pendants ?
[000907]
Exercice 998
Soit E le sous-espace vectoriel de R3 engendré par les vecteurs v1 = (2, 3, −1) et v2 = (1, −1, −2) et F celui
engendré par w1 = (3, 7, 0) et w2 = (5, 0, −7). Montrer que E et F sont égaux.
Indication H Correction H Vidéo [000908]
Exercice 999
Prouver que dans R3 , les vecteurs u1 = (2, 3, −1) et u2 = (1, −1, −2) engendrent le même s.e.v. que les vecteurs
v1 = (3, 7, 0) et v2 = (5, 0, −7).
[000909]
Exercice 1000
√ √ √
1. Montrer que les systèmes : S1 = (1; 2) et S2 = (1; 2; 3) sont libres dans R considéré comme Q-
espace vectoriel.
161
√ √ √
2. Soient, dans R2 , les vecteurs u1 = (3 + 5, 2 + 3 5) et u2 = (4, 7 5 − 9). Montrer que le système
(u1 , u2 ) est Q-libre et R-lié.
3. Soient les vecteurs v1 = (1 − i, i) et v2 = (2, −1 + i) dans C2 .
(a) Montrer que le système (v1 , v2 ) est R-libre et C-lié.
(b) Vérifier que le système S = {(1, 0), (i, 0), (0, 1), (0, i)} est une base de l’e.v. C2 sur R, et donner les
composantes des vecteurs v1 , v2 par rapport à cette base.
[000910]
Exercice 1001
1. On définit les fonctions suivantes : f1 : t 7→ cost.cht, f2 : t 7→ cost.sht, f3 : t 7→ sint.cht, f4 : t 7→ sint.sht.
Montrer que le système ( f1 , f2 , f3 , f4 ) est libre dans RR .
2. Même question pour la famille F = { fλ : t 7→ eλt , λ ∈ R}.
[000911]
Exercice 1002
Dans F (R, R), les trois fonctions x 7→ sin x, x 7→ sin 2x, x 7→ sin 3x, sont-elles linéairement indépendantes ?
Généraliser. [000912]
Exercice 1003
Soit E un C-espace vectoriel et S1 = (e1 , e2 , ..., en ) un système libre dans E, n > 2.
j
1. On considère le système S2 = (e01 , e02 , ..., e0n ) défini par : e0j = ∑k=1 ek , 1 6 j 6 n. S2 est-il libre ?
2. On considère le système S3 = (ε1 , ε2 , ..., εn ) défini par : ε j = e j + e j+1 , 1 6 j 6 n − 1 et εn = en + e1 .
Montrer les résultats suivants :
(a) S3 libre ⇒ S1 libre.
(b) n impair : S3 libre ⇔ S1 libre.
(c) n pair : S3 lié.
[000913]
Exercice 1004
Peut-on déterminer des réels x, y pour que le vecteur v = (−2, x, y, 3) appartienne au s.e.v. engendré dans R4 par
le système (e1 , e2 ) où e1 = (1, −1, 1, 2) et e2 = (−1, 2, 3, 1) ?
Correction H [000914]
Exercice 1005
Soient f (x) = cos(x), g(x) = cos(x) cos(2x) et h(x) = sin(x) sin(2x). Déterminer vect( f , g, h). [000915]
Exercice 1006
Soit α ∈ R et soit fα : R → R la fonction définie par
(
fα (x) = 1 si x = α
.
fα (x) = 0 si x 6= α
Exercice 1007
Soit α ∈ R et fα : R → R, x 7→ eαx . Montrer que la famille ( fα )α∈R est libre.
162
Indication H Correction H Vidéo [000917]
Exercice 1008
Montrer que les familles suivantes sont libres dans RR , et ce quelque soit N ∈ N∗ :
[000918]
Exercice 1009
Soit E l’ensemble des suites réelles (un )n>0 . Pour tout k ∈ N, on note δk l’élément de E dont les coordonnées
sont toutes nulles, sauf δk,k = 1. Montrer que la famille infinie B = {δk }k∈N est libre (en ce sens que toute
sous-famille finie est libre). Soit E0 le sous-ensemble des suites qui convergent vers zéro. Montrer que c’est un
sous-espace vectoriel de E. Montrer que B est aussi une famille libre de E0 .
[002430]
Exercice 1010
Soit E un espace vectoriel réel et u un endomorphisme de E tel que u2 = −I.
1. Montrer que u est bijectif.
2. On suppose que les 2p − 1 vecteurs x1 , . . . , x p , u(x1 ), . . . , u(x p−1 ) sont linéairement indépendants. Mon-
trer que les 2p vecteurs x1 , . . . , x p , u(x1 ), . . . , u(x p ) sont linéairement indépendants.
3. On suppose que E est de dimension finie. Montrer que E possède une base de la forme x1 , . . . , x p , u(x1 ), . . . , u(x p )
et est de dimension paire. Donner la matrice de u dans cette base.
[002435]
Exercice 1011
Dans R4 , on note v1 = t (1, 2, 0, −1), v2 = t (3, 2, −1, −1), v3 = t (−1, 2, 1, −3) et v4 = t (1, −1, 1, −1). Sont-ils
linéairement indépendants ? Trouver une relation de dépendance linéaire entre eux. [002450]
Exercice 1013
Soient dans R3 les vecteurs v~1 = (1, 1, 0), v~2 = (4, 1, 4) et v~3 = (2, −1, 4).
1. Montrer que v~1 et v~2 ne sont pas colinéaires. Faire de même avec v~1 et v~3 , puis avec v~2 et v~3 .
2. La famille (~
v1 , v~2 , v~3 ) est-elle libre ?
163
[002780]
Exercice 1014
Les familles suivantes sont-elles libres ?
1. v~1 = (1, 0, 1), v~2 = (0, 2, 2) et v~3 = (3, 7, 1) dans R3 .
2. v~1 = (1, 0, 0), v~2 = (0, 1, 1) et v~3 = (1, 1, 1) dans R3 .
3. v~1 = (1, 2, 1, 2, 1), v~2 = (2, 1, 2, 1, 2), v~3 = (1, 0, 1, 1, 0) et v~4 = (0, 1, 0, 0, 1) dans R5 .
4. v~1 = (2, 4, 3, −1, −2, 1), v~2 = (1, 1, 2, 1, 3, 1) et v~3 = (0, −1, 0, 3, 6, 2) dans R6 .
5. v~1 = (2, 1, 3, −1, 4, −1), v~2 = (−1, 1, −2, 2, −3, 3) et v~3 = (1, 5, 0, 4, −1, 7) dans R6 .
[002781]
Exercice 1015
On suppose que v1 , v2 , v3 , . . . , vn sont des vecteurs indépendants de Rn .
1. Les vecteurs v1 − v2 , v2 − v3 , v3 − v4 , . . . , vn − v1 sont-ils linéairement indépendants ?
2. Les vecteurs v1 + v2 , v2 + v3 , v3 + v4 , . . . , vn + v1 sont-ils linéairement indépendants ?
3. Les vecteurs v1 , v1 + v2 , v1 + v2 + v3 , v1 + v2 + v3 + v4 , . . . , v1 + v2 + · · · + vn sont-ils linéairement indé-
pendants ?
[002782]
164
Soit E l’ev RR , F le sev engendré par les fonctions fn : x 7→ cos(nx), n ∈ N, et G le sev engendré par les
fonctions gn : x 7→ cosn x, n ∈ N. Montrer que F = G. [003304]
Exercice 1023 **
Les familles suivantes de R4 sont-elles libres ou liées ? Fournir des relations de dépendance linéaire quand ces
relations existent.
1. (e1 , e2 , e3 ) où e1 = (3, 0, 1, −2), e2 = (1, 5, 0, −1) et e3 = (7, 5, 2, 1).
2. (e1 , e2 , e3 , e4 ) où e1 = (1, 1, 1, 1), e2 = (1, 1, 1, −1), e3 = (1, 1, −1, 1) et e4 = (1, −1, 1, 1).
3. (e1 , e2 , e3 , e4 ) où e1 = (0, 0, 1, 0), e2 = (0, 0, 0, 1), e3 = (1, 0, 0, 0) et e4 = (0, 1, 0, 0).
4. (e1 , e2 , e3 , e4 ) où e1 = (2, −1, 3, 1), e2 = (1, 1, 1, 1), e3 = (4, 1, 5, 3) et e4 = (1, −2, 2, 0).
Correction H [005566]
Exercice 1025 **
Soit f (x) = ln(1+x) pour x réel positif. Soient f1 = f , f2 = f ◦ f et f3 = f ◦ f ◦ f . Etudier la liberté de ( f1 , f2 , f3 )
dans [0, +∞[[0,+∞[ .
Correction H [005568]
Exercice 1026 **
Soit fa (x) = |x − a| pour a et x réels. Etudier la liberté de la famille ( fa )a∈R .
Correction H [005569]
Exercice 1028 **
Montrer que toute suite de polynômes non nuls de degrés deux à deux distincts est libre.
Montrer que toute suite de polynômes non nuls de valuations deux à deux distinctes est libre.
Correction H [005571]
165
Exercice 1029 **
1. Calculer pour p et q entiers naturels donnés les intégrales suivantes :
R 2π R 2π R 2π
J(p, q) = 0 cos(px) cos(qx) dx, K(p, q) = 0 cos(px) sin(qx) dx et L(p, q) = 0 sin(px) sin(qx) dx.
2. Montrer que la famille de fonctions (cos(px)) p∈N ∪ (sin(qx))q∈N∗ est libre.
Correction H [005574]
Exercice 1030
1. Soient v1 = (2, 1, 4), v2 = (1, −1, 2) et v3 = (3, 3, 6) des vecteurs de R3 , trouver trois réels non tous nuls
α, β , γ tels que αv1 + β v2 + γv3 = 0.
2. On considère deux plans vectoriels
P1 = {(x, y, z) ∈ R3 | x − y + z = 0}
P2 = {(x, y, z) ∈ R3 | x − y = 0}
trouver un vecteur directeur de la droite D = P1 ∩ P2 ainsi qu’une équation paramétrée.
Indication H Correction H Vidéo [006870]
Exercice 1031
Dans R4 on considère les quatre vecteurs
v1 = (1, 0, −1, 1), v2 = (2, 1, 0, 1), v3 = (1, 1, 1, 0), v4 = (3, 1, −1, 2).
166
5. Vect{v4 , v5 } est un sous-espace vectoriel supplémentaire de Vect{v1 , v2 , v3 } dans R4 .
Indication H Correction H Vidéo [000919]
Exercice 1033
On considère les vecteurs v1 = (1, 0, 0, 1), v2 = (0, 0, 1, 0), v3 = (0, 1, 0, 0), v4 = (0, 0, 0, 1), v5 = (0, 1, 0, 1) dans
R4 .
1. Vect{v1 , v2 } et Vect{v3 } sont-ils supplémentaires dans R4 ?
2. Vect{v1 , v2 } et Vect{v4 , v5 } sont-ils supplémentaires dans R4 ?
3. Vect{v1 , v3 , v4 } et Vect{v2 , v5 } sont-ils supplémentaires dans R4 ?
4. Vect{v1 , v4 } et Vect{v3 , v5 } sont-ils supplémentaires dans R4 ?
Indication H Correction H Vidéo [000920]
Exercice 1034
Si L, M, N sont trois sous-espaces vectoriels de E, a-t-on :
L ∩ (M + N) = L ∩ M + L ∩ N ?
[000921]
Exercice 1035
Soit E = R[X] l’espace vectoriel des polynômes. On définit
Ea = {P ∈ E; (X − a)/P}
pour a ∈ R. Montrer que si a 6= b alors E = Ea + Eb . La somme est-elle directe ? [000922]
Exercice 1036
Soit E = ∆1 (R, R) l’espace des fonctions dérivables et F = { f ∈ E | f (0) = f 0 (0) = 0}. Montrer que F est un
sous-espace vectoriel de E et déterminer un supplémentaire de F dans E.
Indication H Correction H Vidéo [000923]
Exercice 1037
Soient E un espace vectoriel, F et G deux sous-espaces vectoriels de E. On dit que F et G sont supplémentaires
dans E lorsque F ∩ G = {0} et E = F + G. On note E = F ⊕ G.
1 0 1 1 1
1 1 1 0 1
1. Soient e1 =
0 , e2 = 1 , e3 = 0 , e4 = 0 et e5 = 1 des vecteurs de R . Posons F =
4
0 0 1 0 1
Vect {e1 , e2 }, G = Vect {e3 , e4 }, G0 = Vect {e3 , e4 , e5 }. Montrer que E = F ⊕ G et E 6= F ⊕ G0 .
2. Supposons que E est de dimension finie n, que dim (F) = p et E = F ⊕ G.
(a) Calculer dim (G).
(b) Montrer que tout élément x de E se décompose d’une manière unique en une somme x = y + z avec
y ∈ F et z ∈ G.
(c) Soient F = { f1 , · · · , fk } une famille libre de F et G = {g1 , · · · , gl } une famille libre de G. Montrer
que la famille F ∪ G est libre.
(d) Soit ϕ une application linéaire de E dans Rq , q ∈ N. Construire deux applications linéaires ψ et ψ 0
de E dans Rq telles que : ∀y ∈ F : ψ 0 (y) = 0, ∀z ∈ G : ψ(z) = 0 et ∀x ∈ E : ϕ(x) = ψ(x) + ψ 0 (x).
[000924]
167
1. Démontrer que V ∩W = {0} = U ∩ (V +W ).
[000925]
Exercice 1039
Soit
E = (un )n∈N ∈ RN | (un )n converge .
Montrer que l’ensemble des suites constantes et l’ensemble des suites convergeant vers 0 sont des sous-espaces
supplémentaires dans E.
Indication H Correction H Vidéo [000926]
Exercice 1040
Soit f l’endomorphisme de R3 dont la matrice par rapport à la base canonique (e1 , e2 , e3 ) est
15 −11 5
A = 20 −15 8 .
8 −7 6
Exercice 1042
Soit E = K3 [X], F = {P ∈ E tq P(0) = P(1) = P(2) = 0}, G = {P ∈ E tq P(1) = P(2) = P(3) = 0}, et
H = {P ∈ E tq P(X) = P(−X)}.
1. Montrer que F ⊕ G = {P ∈ E tq P(1) = P(2) = 0}.
2. Montrer que F ⊕ G ⊕ H = E.
[003652]
168
[003653]
Exercice 1045 Toute somme peut être rendue directe en réduisant les sev
Soit E un K-ev de dimension finie, F1 , F2 , . . ., Fn des sev de E tels que F1 + · · · + Fn = E. Montrer qu’il existe
des sev G1 ⊂ F1 , . . ., Gn ⊂ Fn tels que G1 ⊕ G2 ⊕ · · · ⊕ Gn = E. [003655]
Exercice 1051 **
Soit K un sous-corps de C et E un K-espace vectoriel de dimension finie. Soient f et g deux endomorphismes
de E vérifiant E = Ker f + Kerg = Im f + Img. Montrer que ces sommes sont directes.
Correction H [005185]
169
Exercice 1052 ** I
E = Kn où K est un sous-corps de C.
Soient F = {(x1 , ..., xn ) ∈ E/ x1 + ... + xn = 0} et G = Vect ((1, ..., 1)). Montrer que F est un sous-espace
vectoriel de E. Montrer que F et G sont supplémentaires dans E. Préciser le projeté d’un vecteur x de E sur F
parallèlement à G et sur G parallèlement à F.
Correction H [005565]
Exercice 1053
Par des considérations géométriques répondez aux questions suivantes :
1. Deux droites vectorielles de R3 sont-elles supplémentaires ?
2. Deux plans vectoriels de R3 sont-ils supplémentaires ?
3. A quelle condition un plan vectoriel et une droite vectorielle de R3 sont-ils supplémentaires ?
Indication H Correction H Vidéo [006871]
Exercice 1054
Soit E l’espace vectoriel des fonctions de classe C 1 de R dans R. Soit F l’ensemble de toutes les fonctions de
R dans R qui s’écrivent x 7→ ax + b, pour certains réels a et b. Soit enfin G = { f ∈ E| f (0) = 0, f 0 (0) = 0}.
1. Montrer que F et G sont des sous-espaces vectoriels de E.
2. Montrer que
E = F ⊕ G.
Correction H [007414]
34 106.04 Base
Exercice 1055
1 −1 1
Montrer que les vecteurs { 1 , 1 , 0 } forment une base de R3 . Calculer les coordonnées respec-
1 0 −1
1 1 0
tives des vecteurs 0 , 0 , 0 dans cette base.
0 1 1
Correction H [000979]
Exercice 1056
Soient v~1 (1, 2, 3, 4), v~2 (2, 2, 2, 6), v~3 (0, 2, 4, 4), v~4 (1, 0, −1, 2), v~5 (2, 3, 0, 1) dans R4 . Soient F = Vect{~
v1 , v~2 , v~3 }
et G = Vect{~ v4 , v~5 }. Déterminer une base des sous-espaces F ∩ G, F, G et F + G. [000980]
Exercice 1057
1. Montrer que les vecteurs v1 = (0, 1, 1), v2 = (1, 0, 1) et v3 = (1, 1, 0) forment une base de R3 . Trouver
les composantes du vecteur w = (1, 1, 1) dans cette base (v1 , v2 , v3 ).
2. Montrer que les vecteurs v1 = (1, 1, 1), v2 = (−1, 1, 0) et v3 = (1, 0, −1) forment une base de R3 . Trouver
les composantes du vecteur e1 = (1, 0, 0), e2 = (0, 1, 0), e3 = (0, 0, 1) et w = (1, 2, −3) dans cette base
(v1 , v2 , v3 ).
3. Dans R3 , donner un exemple de famille libre qui n’est pas génératrice.
4. Dans R3 , donner un exemple de famille génératrice qui n’est pas libre.
170
Indication H Correction H Vidéo [000981]
Exercice 1058
On considère dans R4 , F = lin{a, b, c} et G = lin{d, e}, avec a = (1, 2, 3, 4), b = (2, 2, 2, 6), c = (0, 2, 4, 4),
d = (1, 0, −1, 2) et e = (2, 3, 0, 1). Déterminer des bases des sous-espaces F ∩ G, F, G, F + G. [000982]
Exercice 1059
Dans l’espace P5 des polynômes de degré 6 5, on définit les sous-ensembles :
E1 = {P ∈ P5 | P(0) = 0}
E2 = {P ∈ P5 | P0 (1) = 0}
E3 = {P ∈ P5 | x2 + 1 divise P}
E4 = {P ∈ P5 | x 7→ P(x) est une fonction paire}
E5 = {P ∈ P5 | ∀x, P(x) = xP0 (x)}.
1. Déterminer des bases des sous-espaces vectoriels E1 , E2 , E3 , E4 , E5 , E1 ∩ E2 , E1 ∩ E3 , E1 ∩ E2 ∩ E3 ,
E1 ∩ E2 ∩ E3 ∩ E4 .
2. Déterminer dans P5 des sous-espaces supplémentaires de E4 et de E1 ∩ E3 .
[000983]
Exercice 1060
Dans R4 on considère l’ensemble E des vecteurs (x1 , x2 , x3 , x4 ) vérifiant l’équation x1 + x2 + x3 + x4 = 0. L’en-
semble E est-il un sous-espace vectoriel de R4 ? Si oui, en donner une base. [000984]
Exercice 1061
Vrai ou faux ? On désigne par E un R-espace vectoriel de dimension finie.
1. Si les vecteurs x, y, z sont deux à deux non colinéaires, alors la famille x, y, z est libre.
2. Soit x1 , x2 , . . . , x p une famille de vecteurs. Si aucun n’est une combinaison linéaire des autres, la famille
est libre.
Indication H Correction H [000985]
Exercice 1062
Étudier l’indépendance linéaire des listes de vecteurs suivantes, et trouver à chaque fois une base du sous-espace
engendré.
1. (1, 0, 1), (0, 2, 2), (3, 7, 1) dans R3 .
2. (1, 0, 0), (0, 1, 1), (1, 1, 1) dans R3 .
3. (1, 2, 1, 2, 1), (2, 1, 2, 1, 2), (1, 0, 1, 1, 0), (0, 1, 0, 0, 1) dans R5 .
4. (2, 4, 3, −1, −2, 1), (1, 1, 2, 1, 3, 1), (0, −1, 0, 3, 6, 2) dans R6 .
5. (2, 1, 3, −1, 4, −1), (−1, 1, −2, 2, −3, 3), (1, 5, 0, 4, −1, 7) dans R6 .
[000986]
Exercice 1063
Dans R3 , les vecteurs suivants forment-ils une base ? Sinon décrire le sous-espace qu’ils engendrent.
1. v1 = (1, 1, 1), v2 = (3, 0, −1), v3 = (−1, 1, −1).
2. v1 = (1, 2, 3), v2 = (3, 0, −1), v3 = (1, 8, 13).
3. v1 = (1, 2, −3), v2 = (1, 0, −1), v3 = (1, 10, −11).
Correction H [000987]
171
Exercice 1064
Dans R3 , comparer les sous-espaces F et G suivants :
F = lin{(2, 3, −1), (1, −1, −2)} et G = lin{(3, 7, 0), (5, 0, −7)}. [000988]
Exercice 1065
Dans R4 , on considère les familles de vecteurs suivantes
v1 = (1, 1, 1, 1), v2 = (0, 1, 2, −1), v3 = (1, 0, −2, 3), v4 = (2, 1, 0, −1), v5 = (4, 3, 2, 1).
v1 = (1, 2, 3, 4), v2 = (0, 1, 2, −1), v3 = (3, 4, 5, 16).
v1 = (1, 2, 3, 4), v2 = (0, 1, 2, −1), v3 = (2, 1, 0, 11), v4 = (3, 4, 5, 14).
Ces vecteurs forment-ils :
1. Une famille libre ? Si oui, la compléter pour obtenir une base de R4 . Si non donner des relations de
dépendance entre eux et extraire de cette famille au moins une famille libre.
2. Une famille génératrice ? Si oui, en extraire au moins une base de l’espace. Si non, donner la dimension
du sous-espace qu’ils engendrent.
[000989]
Exercice 1066
Si E est un espace vectoriel de dimension finie, F et G deux sous-espaces de E, montrer que F ∪ G est un
sous-espace vectoriel si et seulement si F ⊂ G ou G ⊂ F. [000990]
Exercice 1067
On désigne par E un R-espace vectoriel de dimension finie. Les propriétés suivantes sont-elles vraies ou
fausses ?
1. Soient D1 , D2 , D3 des droites vectorielles de R3 distinctes deux à deux. Alors R3 est somme de D1 , D2 , D3 .
2. Soient F et G des hyperplans vectoriels de E. Alors E 6= F ∪ G.
3. Soient P1 et P2 des plans vectoriels de E tels que P1 ∩ P2 = {0}. Alors dim E > 4.
4. Soient F et G des sous-espaces de dimension 3 de R5 . Alors F ∩ G 6= {0}.
5. Soit (e1 , e2 , e3 , e4 ) la base canonique de R4 et F = lin{e1 , e3 }. Tout sous-espace vectoriel supplémentaire
de F contient e2 .
[000991]
Exercice 1068
1. Soit E = Rn [X] l’espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à n. Montrer que toute
famille de polynômes {P0 , P1 , . . . , Pn } avec deg Pi = i (pour i = 0, 1, . . . , n) forme une base de E.
2. Écrire le polynôme F = 3X − X 2 + 8X 3 sous la forme F = a + b(1 − X) + c(X − X 2 ) + d(X 2 − X 3 )
(a, b, c, d ∈ R) puis sous la forme F = α + β (1 + X) + γ(1 + X + X 2 ) + δ (1 + X + X 2 + X 3 ) (α, β , γ, δ ∈
R).
Indication H Correction H Vidéo [000992]
Exercice 1069
Dans l’espace vectoriel P2 des polynômes de degré 6 2, on considère les polynômes P1 = X 2 + X(1 − X) +
(1 − X)2 , P2 = X 2 + (1 − X)2 , P3 = X 2 + 1 + (1 − X)2 , P4 = X(1 − X). Peut-on extraire de {P1 , P2 , P3 , P4 } des
bases de P2 ? Si oui, les trouver toutes. [000993]
Exercice 1070
Soit E l’ensemble des fractions rationnelles F qui peuvent s’écrire
P
F= , P polynôme de degré 6 6.
(X − 1)3 (X 2 + 1)2
172
1 1 1 1 X 1 X
Les fractions (X−1) , (X−1)2 , (X−1)3 , X 2 +1 , X 2 +1 , (X 2 +1)2 , (X 2 +1)2 forment-elles une base de E ?
Que se passe-t-il si on suppose que P décrit l’ensemble des polynômes de degré 6 9 ? [000994]
Exercice 1071
Problème de l’interpolation : soit les cinq points (x1 , y1 ) = (−2, 3), (x2 , y2 ) = (0, −2), (x3 , y3 ) = (1, 5), (x4 , y4 ) =
(5, 1), (x5 , y5 ) = (6, 7) de R2 , et P4 l’espace vectoriel des polynômes de degré 6 4. On veut trouver un poly-
nôme F dans P4 tel que pour i = 1, . . . , 5 on ait F(xi ) = yi .
1. Sans effectuer les calculs, indiquer comment on pourrait calculer a, b, c, d, e exprimant F = a + bX +
cX 2 + dX 3 + eX 4 selon la base {1, X, X 2 , X 3 , X 4 } de P4 .
2. Montrer que {1, X + 2, (X + 2)X, (X + 2)X(X − 1), (X + 2)X(X − 1)(X − 5)} est une base de P4 . Cal-
culer directement (indépendamment de la question précédente) les coordonnées de F dans cette base.
3. Montrer que l’ensemble des polynômes X(X − 1)(X − 5)(X − 6), (X + 2)(X − 1)(X − 5)(X − 6), (X +
2)X(X − 5)(X − 6), (X + 2)X(X − 1)(X − 6), (X + 2)X(X − 1)(X − 5) forment une base de P4 . Calculer
directement (indépendamment des questions précédentes) les coordonnées de F dans cette base.
4. Dans laquelle des diverses bases ci-dessus le calcul de F vous paraît-il le plus simple ?
[000995]
Exercice 1072
Déterminer pour quelles valeurs de t ∈ R les vecteurs
(1, 0,t), (1, 1,t), (t, 0, 1)
Exercice 1073
Soit (Σ) le système d’équations linéaires :
x + 3y + 2z = 0
x+y+z+t = 0
x−t = 0
Montrer que l’ensemble des solutions de (Σ) forme un sous-espace vectoriel F de R4 . Déterminer la dimension
et une base de F. [000997]
Exercice 1074
Soit a ∈ R. On pose, pour tout p ∈ N : A p (X) = (X − a) p et B p (X) = X p .
1. Montrer que ε = {A0 , . . . , An } est une base de Rn [X].
n
1
2. Soit P ∈ Rn [X]. Montrer que P(X) = ∑ k! P(k) (a)Ak (X). (On pourra montrer que l’ensemble E des
k=0
élément de Rn [X] qui satisfont à cette égalité est un sous-espace vectoriel de Rn [X] et contient une
base.)
[000998]
Exercice 1075
On munit E = R∗+ × R de la loi interne “addition” + : (a, b) + (a0 , b0 ) = (aa0 , b + b0 ), et de la loi externe . à
coefficients réels : (∀λ ∈ R)∀(a, b) ∈ Eλ .(a, b) = (aλ , λ b).
1. Vérifier que (E, +, .) est un R-e.v.
2. Les systèmes suivants sont-ils libres ou liés : ((1,0),(1,1)) ? ((2,1),(8,3)) ? ((2,1),(6,3)) ?
173
3. Vérifier que le système b = ((2, 0), (2, 1)) est une base de E et déterminer les composantes du vecteur
v = (x, y) ∈ E par rapport à la base b.
[000999]
Exercice 1076
Pour k = 2, 3, 4 montrer que Vk est un s.e.v. de Ck , et en donner une base :
V4 = {(a, b, c, d) ∈ C4 /a + ib = b + ic = c + id}.
[001000]
Exercice 1077
Soit n ∈ N et E = Rn [X], l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels, de degré 6 n.
1. Soit β = (P0 , P1 , ..., Pn ) un système de (n + 1) polynômes tels que, ∀k, 0 6 k 6 n, deg Pk = k. Montrer
que β est une base de E.
2. Soit P un polynôme de degré n. Montrer que : γ = (P, P0 , . . . , P(n) ) est une base de E et déterminer les
composantes du polynôme Q défini par : Q(X) = P(X + a), (a réel fixé), dans la base γ.
3. Démontrer que le système S = (X k (1 − X)n−k )06k6n est une base de E, et déterminer, pour tout p ∈
{0, 1, . . . , n}, les composantes du polynôme X p dans la base S.
[001001]
Exercice 1078
Soient v1 = (1, 0, 0, −1), v2 = (2, 1, 0, 1), v3 = (1, −1, 1, −1), v4 = (7, 2, 0, −1). Donner une base du sous-espace
vectoriel F =< v1 , v2 , v3 , v4 >. Déterminer un supplémentaire G de F dans R4 . [001002]
Exercice 1079
Soient le triplet v1 = (1, 2, 3, 0), v2 = (−1, 1, 2, 1), v3 = (1, 5, 8, 1) et le triplet w1 = (0, 3, 5, 1), w2 = (1, −1, 1, 0), w3 =
(0, 0, 3, 1). On considère les sous-espaces vectoriels F =< v1 , v2 , v3 > et G =< w1 , w2 , w3 >. Donner une base
des sous-espaces suivants F, G, F ∩ G et F + G. [001003]
Exercice 1080
Soit
E = fα,A ∈ F (R, R); (α, A) ∈ R2 , fα,A (x) = A cos(x + α) .
Montrer que E est un sous-espace vectoriel de F (R, R) et en donner une base. [001004]
Exercice 1081
Soit E = R3 . On définit le système
Exercice 1082
1. Montrer que les vecteurs v1 = (1, −1, i), v2 = (−1, i, 1), v3 = (i, 1, −1) forment une base de C3 .
2. Calculer les coordonnées de v = (1 + i, 1 − i, i) dans cette base.
174
Indication H Correction H Vidéo [001006]
Exercice 1083
√ √ √
1. Montrer que les systèmes s1 = (1, 2) et s2 = (1, 2, 3) sont libres dans R considéré comme un
espace vectoriel sur Q.
√ √ √
2. Soient dans R2 , les vecteurs u1 = (3 + 5, 2 + 3 5) et u2 = (4, 7 5 − 9). Montrer que le système
(u1 , u2 ) est Q–libre et R–lié.
3. Soient dans C2 , les vecteurs r1 = (1 + i, 1 − 2i) et r2 = (3i − 1, 5). Montrer que le système (r1 , r2 ) est
R–libre et C–lié.
[001007]
Exercice 1084
Déterminer pour quelles valeurs de t ∈ R les polynômes X 2 + t/2 , X − t , (X + t + 1)2 forment une base de
R2 [X]. [001008]
Exercice 1085
Etudier la liberté des familles
1. (1, 1), (1, 2).
2. (2, 3), (−6, 9).
3. (1, 3, 1), (1, 3, 0), (0, 3, 1).
4. (1, 3), (−1, −2), (0, 1).
[001009]
Exercice 1086
Les familles suivantes sont-elles génératrices ?
1. (1, 1), (3, 1) dans R2 .
2. (1, 0, 2), (1, 2, 1) dans R3 .
[001010]
Exercice 1087
On considère dans R3 , Π = vect {(1, 1, 1), (1, 1, −1)} et D = vect {(0, 1, −1)}. Montrer que R3 = Π ⊕ D.
[001011]
Exercice 1088
Déterminer une base de (x, y, z) ∈ R3 /x + y + z = 0 . [001012]
Exercice 1089
Déterminer une base de D = (x, y, z) ∈ R3 /x + y = 0, x − y + z = 0 . [001013]
175
Dans R4 , trouver le rang de la famille de vecteurs :
~a = (3, 2, 1, 0), ~b = (2, 3, 4, 5), ~c = (0, 1, 2, 3), d~ = (1, 2, 1, 2), ~e = (0, −1, 2, 1).
Correction H [003318]
176
35 106.05 Dimension
Exercice 1098
Calculer la dimension du sous-espace vectoriel de R4 engendré par les vecteurs V1 = (0, 1, 2, 3), V2 = (1, 2, 3, 4)
et V3 = (2, 3, 4, 5). [001014]
Exercice 1099
Soit E est un espace vectoriel de dimension finie et F et G deux sous-espaces vectoriels de E. Montrer que :
Exercice 1100
Montrer que tout sous-espace vectoriel d’un espace vectoriel de dimension finie est de dimension finie.
Indication H Correction H Vidéo [001016]
Exercice 1101
Soient P0 , P1 , P2 et P3 ∈ R2 [X] définis par
(X − 1)(X − 2) X(X − 1)
P0 (X) = , P1 (X) = ,
2 2
(X − 1)(X − 3)
P2 (X) = 2X(X − 2), P3 (X) = .
3
Exprimer 1, X, X 2 en fonction de P0 , P1 et P2 . On note F = Vect{P0 , P1 } et G = Vect{P2 , P3 }. Calculer dim F,
dim G, dim(F + G) et dim(F ∩ G). Vérifier que
[001017]
Exercice 1102
Donner la dimension du sous-espace F de F (R, R) engendré par f1 (x) = sin2 x, f2 (x) = cos2 x, f3 (x) = sin 2x
et f4 (x) = cos 2x. [001018]
Exercice 1103
On considère, dans R4 , les vecteurs :
v1 = (1, 2, 3, 4), v2 = (1, 1, 1, 3), v3 = (2, 1, 1, 1), v4 = (−1, 0, −1, 2), v5 = (2, 3, 0, 1).
Soit F l’espace vectoriel engendré par {v1 , v2 , v3 } et soit G celui engendré par {v4 , v5 }. Calculer les dimensions
respectives de F, G, F ∩ G, F + G.
Indication H Correction H Vidéo [001019]
Exercice 1104
Soient E = (x, y, z,t) ∈ R4 /x + y + z + t = 0 et F = (x, y, z,t) ∈ R4 /x + y = z + t . Déterminer dim E, dim F, dim(E +
F), dim(E ∩ F). [001020]
Exercice 1105
Montrer que f : R3 → R3 , (x, y, z) 7→ (z, x − y, y + z) est un automorphisme. [001021]
177
Exercice 1106
Soit E un Q-espace vectoriel de dimension n. Montrer que
[001022]
Exercice 1107
Montrer qu’il existe une unique forme linéaire f sur R2 telle que f (1, 2) = 2 et f (−2, 1) = 5. Déterminer le
noyau et l’image de f . [001023]
Exercice 1108
Déterminer suivant la valeur de x ∈ R le rang de la famille de vecteurs e1 = (1, x, −1), e2 = (x, 1, x), e3 =
(−1, x, 1). [001024]
Exercice 1109
Soit E un espace vectoriel de dimension 3 et f ∈ L (E) telle que f 2 6= 0 et f 3 = 0. Soit x0 ∈ E/ f 2 (x0 ) 6= 0.
1. Montrer que (x0 , f (x0 ), f 2 (x0 )) est une base.
2. Montrer que l’ensemble des endomorphismes qui commutent avec f est un sous-espace vectoriel de
L (E) de base (id, f , f 2 ).
[001025]
Exercice 1110
Soit E de dimension finie et f ∈ L (E). Montrer l’équivalence des trois propriétés :
(i) ker f = ker f 2 .
(ii) Im f = Im f 2 .
(iii) E = ker f ⊕ Im f .
[001026]
Exercice 1111
Soit E et F de dimensions finies et u, v ∈ L (E, F).
1. Montrer que rg(u + v) 6 rg(u) + rg(v).
2. En déduire que |rg(u) − rg(v)| 6 rg(u + v).
Correction H Vidéo [001027]
Exercice 1112
Soit ( f , g) ∈ (L(E))2 où E est un K-espace vectoriel de dimension finie n, montrer les inégalités :
Exercice 1113
Soit ( f , g) ∈ (L(E))2 où E est un K-espace vectoriel de dimension finie n, tel que : ( f + g) est inversible et
f g = 0. Montrer que :
rg( f ) + rg(g) = n.
178
[001029]
Exercice 1114
Soit U un sous-espace vectoriel de E espace vectoriel, et
Montrer que A est un sous-espace vectoriel de L(E). Si E est de dimension finie, quelle est la dimension de A ?
[001030]
Exercice 1115
Soient E0 , E1 , ..., En n + 1 espaces vectoriels sur un même corps commutatif K, de dimensions respectives
α0 , α1 , ..., αn . On suppose qu’il existe n applications linéaires f0 , f1 , ..., fn−1 telles que :
et de plus :
— f0 est injective ;
— ∀ j ∈ {1, ..., n − 1}, Im f j−1 = Ker( f j );
— fn−1 est surjective.
Montrer que
n
∑ (−1) j α j = 0.
j=0
[001031]
Exercice 1116
Soient H1 et H2 deux hyperplans de E, espace vectoriel de dimension n. Montrer que :
dim(H1 ∩ H2 ) > n − 2.
Généraliser. [001032]
Exercice 1117
Donner un exemple d’endomorphisme d’un espace vectoriel injectif et non surjectif, puis d’un endomorphisme
surjectif et non injectif. [001033]
Exercice 1118
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E), montrer l’équivalence :
E = Ker( f ) ⊕ Im( f ) ⇔ Im f = Im f 2 .
Exercice 1119
Soit ( f , g) ∈ L(E, F)2 avec E, F de dimension finie. On suppose
Montrer que :
E = Ker( f ) + Im f ;
Im f ∩ Img = {0}.
[001035]
179
Exercice 1120
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, et ( f , g) ∈ L(E)2 avec E = Im f + Img = Ker( f ) + Ker(g).
Montrer que ces sommes sont directes. [001036]
Exercice 1121
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, et ( f1 , ..., fk ) des projecteurs de E. Montrer l’équivalence :
k
∀(i, j) ∈ {1, ..., k}2 , i 6= j ⇒ fi f j = 0 ⇔ ∑ fi est un projecteur.
i=1
[001037]
Exercice 1122
Soit f ∈ L(E) où E est un K-espace vectoriel de dimension n, tel que :
f 2 = −Id.
1. Montrer que f est inversible et que la dimension de E est paire, donc n = 2p.
2. Soit x 6= 0, monter que x et f (x) sont linéairement indépendants, et qu’ils engendrent un sous-espace
stable de E.
p
L
3. Montrer qu’il existe p sous-espaces de dimension deux stables par f , E1 ...E p tels que : E = Ei . En
i=1
déduire une “bonne” formule de calcul de f .
[001038]
Exercice 1123
Soit E un K espace vectoriel de dimension finie n > 1. Soit f ∈ L(E) nilpotente. On note q ∈ N∗ l’indice de
nilpotence de f , i.e. :
q = inf{ j ∈ N∗ | f j = 0}.
1. Montrer que : ∃x0 ∈ E tel que {x0 , f (x0 ), ..., f q−1 (xo )} soit libre. En déduire q 6 n.
2. Soit r = dim Ker( f ). Montrer que r > 0 et que
n
6 q 6 n + 1 − r.
r
[001039]
180
Soit K un sous-corps de C, E un K-espace vectoriel de dimension finie n > 2. Soient H1 et H2 deux hyperplans
de E. Déterminer dimK (H1 ∩ H2 ). Interprétez le résultat quand n = 2 ou n = 3.
Correction H [005184]
Exercice 1128 **
Soient F, G et H trois sous-espaces d’un espace vectoriel E de dimension finie sur K.
Montrer que : dim(F + G + H) 6 dimF + dimG + dimH − dim(F ∩ G) − dim(G ∩ H) − dim(H ∩ F) + dim(F ∩
G ∩ H).
Trouver un exemple où l’inégalité est stricte.
Correction H [005576]
Exercice 1131 **
Soient (x1 , .., xn ) une famille de n vecteurs de rang r et (x1 , ..., xm ) une sous famille de rang s (m 6 n et s 6 r).
Montrer que s > r + m − n. Cas d’égalité ?
Correction H [005579]
Exercice 1132 **
Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie et soient f et g deux applications linéaires de E dans
F. Montrer que |rg f − rgg| 6 rg( f + g) 6 rg f + rgg.
Correction H [005580]
Exercice 1133 **
Soient E, F et G, trois K-espaces vectoriels puis f ∈ L (E, F) et g ∈ L (F, G).
Montrer que rg f + rgg − dimF 6 rg(g ◦ f ) 6 Min{rg f , rgg}.
Correction H [005581]
36 106.99 Autre
37 107.01 Définition
Exercice 1134
Notations :
C : ensemble des fonctions numériques continues sur [0, 1].
Cd : ensemble des fonctions numériques ayant une dérivée continue sur [0, 1].
181
C (R) et C 1 (R) : définis de façon analogue pour les fonctions définies sur R.
P : ensemble des polynômes sur R.
Pn : ensemble des polynômes sur R, de degré 6 n.
Dire si les applications suivantes sont des applications linéaires :
1. R → R : x 7→ 2x2 .
2. R → R : x 7→ 4x − 3.
√
3. R → R : x 7→ x2 .
4. R2 → R2 : (x, y) 7→ (y, x).
f (t)
5. C → C : f 7→ {t 7→ 1+t 2
}.
6. C → R : f 7→ f (3/4).
R1
7. C → R : f 7→ f (1/4) − 1/2 f (t) dt.
8. R2 → R : (x, y) 7→ 3x + 5y.
p
9. R2 → R : (x, y) 7→ 3x2 + 5y2 .
10. R2 → R : (x, y) 7→ sin(3x + 5y).
11. R2 → R2 : (x, y) 7→ (−x, y).
12. R2 → R : (x, y) 7→ xy.
x2 y
13. R2 → R : (x, y) 7→ x2 +y2
si x2 + y2 6= 0 et0 sinon.
R1
14. C → Cd : f 7→ {x 7→ e−x 0 f (t) dt}.
15. P → Pn : A 7→ quotient de A par B à l’ordre n selon les puissances croissantes (B et n fixés, avec
B(0) 6= 0).
−−→ −−→ −−→ →−
16. R2 → R2 : M 7→ M 0 défini par : OM 0 =
OM
−−→
si OM 6= 0 et 0 sinon.
OM
−−→ → − →
−
17. R3 → R : M 7→ OM · V où V = (4, −1, 1/2).
√
18. R → R3 : x 7→ (2x, x/π, x 2).
19. C → R : f 7→ maxt∈[0,1] f (t).
20. C → R : f 7→ maxt∈[0,1] f (t) − mint∈[0,1] f (t).
21. R2 → R2 : (x, y) 7→ la solution du système d’équations en (u, v) :
3u − v = x
6u + 2v = y.
22. R2 → R2 : (x, y) 7→ le symétrique de (x, y) par rapport à la droite d’équation x + y − a = 0 (discuter selon
les valeurs de a).
23. R3 → R3 : (x, y, z) 7→ la projection de (x, y, z) sur le plan x + y + z − a = 0 parallèlement à Oz (discuter
selon les valeurs de a).
24. Cd → C : f 7→ f 0 .
25. R3 → R2 : (x, y, z) 7→ (2x − 3y + z, x − y + z/3).
26. R → C d : λ 7→ la solution de l’équation différentielle y0 − x2y+1 = 0 valant λ en x0 = 1.
R1
27. C → R : f 7→ 0 ln(1 + | f (t)|) dt.
28. R → R : x 7→ la 17-ième décimale de x (en écriture décimale).
R1
29. Cd → R : f 7→ f 0 (1/2) + 0 f (t) dt.
√
30. R → R : x 7→ ln(3x 2 ).
31. R × C (R) → C (R) : (λ , f ) 7→ la primitive de f qui vaut λ en x0 = π.
32. C 1 (R) → C (R) : f 7→ {x 7→ f 0 (x) + f (x) · sin x}.
182
[000927]
Exercice 1135
Soient f et g, applications de C dans C, définies par f (z) = z̄ et g(z) = Re(z). Montrer que f et g sont linéaires
sur C en tant que R-e.v., et non linéaires sur C en tant que C-e.v. [000928]
Exercice 1136
Déterminer si les applications fi suivantes sont linéaires :
f 1 : R2 → R2 f1 (x, y) = (2x + y, x − y)
f 2 : R3 → R3 f2 (x, y, z) = (xy, x, y)
f 3 : R3 → R3 f3 (x, y, z) = (2x + y + z, y − z, x + y)
f4 : R2 → R4 f4 (x, y) = (y, 0, x − 7y, x + y)
f5 : R3 [X] → R3 f5 (P) = P(−1), P(0), P(1)
Exercice 1137
Soit E un espace vectoriel de dimension n et φ une application linéaire de E dans lui-même telle que φ n = 0 et
φ n−1 6= 0. Soit x ∈ E tel que φ n−1 (x) 6= 0. Montrer que la famille {x, φ (x), φ 2 (x), . . . , φ n−1 (x)} est une base de
E.
Indication H Correction H Vidéo [000930]
Exercice 1138
Parmi les applications suivantes, lesquelles sont des formes linéaires sur C∞ (R) :
Z 1
00 0 2
f 7→ f (0), f 7→ f (1) − 1, f 7→ f (3), f 7→ ( f (2)) , f 7→ f (t)dt.
0
[002431]
Exercice 1139
1. On munit R2 d’un repère orthonormé (O,~i, ~j). Montrer qu’une application linéaire de R2 dans R2 est
uniquement déterminée par ses valeurs sur les vecteurs ~i et ~j.
2. Quelle est la matrice de la symétrie axiale par rapport à l’axe des abscisses dans la base {~i, ~j} ?
3. Quelle est la matrice de la projection orthogonale sur l’axe des abscisses dans la base {~i, ~j} ?
4. Quelle est la matrice de la rotation d’angle θ et de centre O dans la base {~i, ~j} ?
5. Quelle est la matrice de l’homothétie de centre O et de rapport k dans la base {~i, ~j} ?
6. Quelle est la matrice de la symétrie centrale de centre O dans la base {~i, ~j} ?
7. Est-ce qu’une translation est une application linéaire ?
[002740]
Exercice 1140
Soit f la fonction de R4 dans R4 définie par :
183
[002741]
Exercice 1141
Soit l’application f : R3 → R3 donnée par :
Exercice 1142 Endomorphisme tel que tout vecteur non nul est propre
Soit E un espace vectoriel et f ∈ L (E) tel que pour tout ~x ∈ E, la famille ~x, f (~x) est liée.
1. Montrer que si ~x 6= ~0, il existe un unique scalaire λ~x tel que f (~x) = λ~x~x.
2. Comparer λ~x et λ~y lorsque (~x,~y) est libre.
3. Montrer que f est une homothétie.
[003309]
Exercice 1146 **
184
Soit f : C → C où a est un nombre complexe donné non nul. Montrer que f est un endomorphisme
z 7→ z + az̄
du R-espace vectoriel C. f est-il un endomorphisme du C-espace vectoriel C ? Déterminer le noyau et l’image
de f .
Correction H [005188]
Exercice 1147 **
Soit f ∈ L (R2 ). Pour (x, y) ∈ R2 , on pose f ((x, y)) = (x0 , y0 ).
1. Rappeler l’écriture générale de (x0 , y0 ) en fonction de (x, y).
2. Si on pose z = x + iy et z0 = x0 + iy0 (où i2 = −1), montrer que : ∃(a, b) ∈ C2 / ∀z ∈ C, z0 = az + bz̄.
3. Réciproquement, montrer que l’expression ci-dessus définit un unique endomorphisme de R2 (en clair,
l’expression complexe d’un endomorphisme de R2 est z0 = az + bz̄).
Correction H [005189]
Exercice 1149
Soit f une application linéaire de Rn dans Rn . Montrer que les propriétés (1) à (3) sont équivalentes.
M
(1) Rn = Im( f ) Ker( f )
[000932]
Exercice 1150
Soient : E, F et G trois sous espaces vectoriels de RN , f une application linéaire de E dans F et g une application
linéaire de F dans G. On rappelle que g ◦ f est l’application de E dans G définie par g ◦ f (v) = g( f (v)), pour
tout vecteur v de E.
1. Montrer que g ◦ f est une application linéaire.
2. Montrer que f Ker(g ◦ f ) = Kerg ∩ Im f .
[000933]
Exercice 1151
Soit E un espace vectoriel et soient E1 et E2 deux sous-espaces vectoriels de dimension finie de E, on définit
l’application f : E1 × E2 → E par f (x1 , x2 ) = x1 + x2 .
1. Montrer que f est linéaire.
2. Déterminer le noyau et l’image de f .
185
3. Que donne le théorème du rang ?
Indication H Correction H Vidéo [000934]
Exercice 1152
Soit E l’espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à n. Pour p 6 n on note e p le polynôme
x 7→ x p . Soit f l’application définie sur E par f (P) = Q avec Q(x) = P(x + 1) + P(x − 1) − 2P(x).
1. Montrer que f est une application linéaire de E dans E.
2. Calculer f (e p ) ; quel est son degré ? En déduire ker f , Im f et le rang de f .
3. Soit Q un polynôme de Im f ; montrer qu’il existe un polynôme unique P tel que : f (P) = Q et P(0) =
P0 (0) = 0.
[000935]
Exercice 1153
f g
Soit E, F, G trois espaces vectoriels, f et g deux applications linéaires E → F → G ; montrer que :
[000936]
Exercice 1154
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, F et N deux sous-espaces vectoriels de E ; donner une condition
nécessaire et suffisante pour qu’il existe une application linéaire f de E dans E vérifiant : f (E) = F et ker f = N.
[000937]
Exercice 1155
Soit E, F, G trois espaces vectoriels de dimensions respectives n, p, q, f et g deux applications linéaires
f g
E → F → G telles que g ◦ f = 0. Quelle relation existe-t-il entre le rang de f et celui de g ? [000938]
Exercice 1156
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, f une application linéaire de E dans E ; montrer que les propriétés
(1) à (3) sont équivalentes :
(1) E = Im f ⊕ ker f ,
(2) Im f = Im f 2 ,
(3) ker f = ker f 2 .
[000939]
Exercice 1157
Soit E un espace vectoriel, et u une application linéaire de E dans E. Dire si les propriétés suivantes sont vraies
ou fausses :
1. Si e1 , e2 , . . . , e p est libre, il en est de même de u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(e p ).
2. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(e p ) est libre, il en est de même de e1 , e2 , . . . , e p .
3. Si e1 , e2 , . . . , e p est génératrice, il en est de même de u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(e p ).
4. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(e p ) est génératrice, il en est de même de e1 , e2 , . . . , e p .
5. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(e p ) est une base de Im u, alors e1 , e2 , . . . , e p est une base d’un sous-espace vectoriel
supplémentaire de Keru.
186
[000940]
Exercice 1158
Soient E un espace vectoriel et ϕ une application linéaire de E dans E. On suppose que Ker (ϕ)∩Im (ϕ) = {0}.
Montrer que, si x 6∈ Ker (ϕ) alors, pour tout n ∈ N : ϕ n (x) 6= 0.
Correction H [000941]
Exercice 1159
Pour des applications linéaires f : E → F, g : F → G, établir l’équivalence
g ◦ f = 0 ⇐⇒ Im f ⊂ Kerg.
Soit f un endomorphisme d’un e.v. E, vérifiant l’identité f 2 + f − 2iE = 0. Etablir Im( f − iE ) ⊂ Ker( f + 2iE ) ;
Im( f + 2iE ) ⊂ Ker( f − iE ) ; E = Ker( f − iE ) ⊕ Ker( f + 2iE ). [000942]
Exercice 1160
Soit E un espace vectoriel de dimension n et f une application linéaire de E dans lui-même. Montrer que les
deux assertions qui suivent sont équivalentes :
(i) ker f = Im f
(ii) f 2 = 0 et n = 2 · rg( f )
Indication H Correction H Vidéo [000943]
Exercice 1161
Soient E un espace vectoriel et F un sous-espace vectoriel de E de dimension finie. Soit f une application
linéaire de E dans lui-même.
1. Montrer que, si F ⊂ f (F) alors f (F) = F.
2. Montrer que, si f est injective et f (F) ⊂ F alors f (F) = F.
[000944]
Exercice 1162
Soient f : E → F et g : F → G deux applications linéaires. Montrer que ker( f ) ⊂ ker(g◦ f ) et Im(g◦ f ) ⊂ Im( f ).
[000945]
Exercice 1163
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et ϕ une application linéaire de E dans lui-même. Posons Kn =
Ker (ϕ n ) et In = Im (ϕ n ). Montrer qu’il existe n0 ∈ N tel que pour tout n > n0 on ait Kn = Kn0 . Déduiser en que
pour tout n > n0 on a également In = In0 . [000946]
Exercice 1164
Soient f et g deux endomorphismes de E tels que f ◦ g = g ◦ f . Montrer que ker f et Im f sont stables par g.
Indication H Correction H Vidéo [000947]
Exercice 1165
Soit f ∈ L (E) telle que f 3 = f 2 + f . Montrer que E = ker( f )⊕Im( f ) (on remarquera que f ◦( f 2 − f −id) = 0).
[000948]
Exercice 1166
Soit f ∈ L (E). Montrer que ker( f ) ∩ Im( f ) = f (ker( f ◦ f )).
Indication H Correction H [000949]
187
Exercice 1167
Soit U un sous-espace vectoriel de E espace vectoriel, et
Exercice 1168
Donner des exemples d’applications linéaires de R2 dans R2 vérifiant :
1. Ker( f ) = Im( f ).
2. Ker( f ) inclus strictement dans Im( f ).
3. Im( f ) inclus strictement dans Ker( f ).
Correction H [000951]
Exercice 1169
Soit (u, v) ∈ (L(E))2 , tels que u2 = u et vu = 0. Montrer que
[000952]
Exercice 1170
e1 , e~2 , e~3 ) une base de R3 , et λ un nombre réel. Démontrer que la donnée de
Soit (~
φ (~
e1 ) = e~1 + e~2
e2 ) = e~1 − e~2
φ (~
φ (~
e3 ) = e~1 + λ e~3
définit une application linéaire de R3 dans R3 . Ecrire l’image du vecteur ~v = a1 e~1 + a2 e~2 + a3 e~3 . Comment
choisir λ pour que φ soit injective ? surjective ? [000953]
Exercice 1171
dimension 3, {e1 , e2 , e3 } une base de E, et t un paramètre réel.
Soit E un espace vectoriel de
φ (e1 ) = e1 + e2
Démontrer que la donnée de φ (e2 ) = e1 − e2 définit une application linéaire φ de E dans E. Écrire le
φ (e3 ) = e1 + te3
transformé du vecteur x = α1 e1 + α2 e2 + α3 e3 . Comment choisir t pour que φ soit injective ? surjective ?
Indication H Correction H Vidéo [000954]
Exercice 1172
E étant un espace vectoriel de dimension n sur R, f une application linéaire de E dans E, construire dans les
trois cas suivants deux applications linéaires bijectives u et v de E dans E telles que f = u − v.
— f est bijective.
— Ker f + Im f = E.
— f est quelconque.
[000955]
Exercice 1173
188
Pour les applications linéaires suivantes, déterminer ker fi et Im fi . En déduire si fi est injective, surjective,
bijective.
f1 : R2 → R2 f1 (x, y) = (2x + y, x − y)
f2 : R3 → R3 f2 (x, y, z) = (2x + y + z, y − z, x + y)
f3 : R2 → R4 f3 (x, y) = (y, 0, x − 7y, x + y)
f4 : R3 [X] → R3 f4 (P) = P(−1), P(0), P(1)
Exercice 1174
Soit f ∈ L(E) non nul ; montrer que f est injective si et seulement si pour tout couple (E1 , E2 ) de sous-espaces
supplémentaires de E, la somme f (E1 ) + f (E2 ) est directe (i.e. f (E1 ) et f (E2 ) sont supplémentaires). [000957]
Exercice 1175
Soit f ∈ L(E) où E est un K−espace vectoriel. On suppose :
∀x ∈ E, ∃λ ∈ K, f (x) = λ x.
Montrer :
∃µ ∈ K, f = µid.
[000958]
Exercice 1176
Soit E = Rn [X] et soient A et B deux polynômes à coefficients réels de degré n + 1. On considère l’application
f qui à tout polynôme P de E, associe le reste de la division euclidienne de AP par B.
1. Montrer que f est un endomorphisme de E.
2. Montrer l’équivalence
Exercice 1177
Soit f ∈ L (E) telle que f 3 = f 2 + f + id. Montrer que f est un automorphisme. [000960]
Exercice 1178
Soit E un C–espace vectoriel et f ∈ L (E) tel que f 2 − 3 f + 2Id = 0L (E) .
1. Montrer que f est un automorphisme.
2. Montrer que E = ker( f − Id) ⊕ ker( f − 2Id).
3. Déduire de 2. que si E est de dimension finie n, il existe une base β = (εi )16i6n , telle que ∀i, f (εi ) = λi εi
avec λi = 1 ou λi = 2.
[000961]
Exercice 1179
Montrer que si p < q il n’existe pas d’application linéaire surjective de R p dans Rq . Montrer que si q < p il
n’existe pas non plus d’application linéaire injective de R p dans Rq . [000962]
Exercice 1180
Soit E et F deux espaces vectoriels de dimension finie et φ une application linéaire de E dans F. Montrer que
φ est un isomorphisme si et seulement si l’image par φ de toute base de E est une base de F.
189
Indication H Correction H Vidéo [000963]
Exercice 1181
1. Soient E et F deux espaces vectoriels et ϕ une application linéaire bijective de E dans F. Montrer
que la bijection réciproque ϕ −1 est linéaire. Une telle application est dite un isomorphisme d’espaces
vectoriels.
2. Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie. Montrer qu’il existe un isomorphisme d’es-
paces vectoriels de E à valeurs dans F si et seulement si dim(E) = dim(F).
[000964]
Exercice 1182
Soit E un espace vectoriel de dimension finie ϕ et ψ deux applications linéaires de E dans lui-même telles que
ϕ ◦ ψ = idE . Montrer que ψ ◦ ϕ = idE . [000965]
Exercice 1183
Soit E un espace vectoriel de dimension finie n, et u, v deux endomorphismes de E.
1. Montrer que u ◦ v = 0 si et seulement si l’image de v est contenue dans le noyau de u.
2. Soit (e1 , . . . , en ) une base de E. On suppose dans cette question que u et v s’expriment dans cette base
par
u(e1 ) = e1 , u(ei ) = 0 si i 6= 1,
v(e2 ) = e2 , v(ei ) = 0 si i 6= 2.
Trouver les matrices de u, v et u ◦ v dans cette base.
3. Si u est un endomorphisme quelconque non nul de E, quelle condition doit vérifier le noyau de u pour
qu’il existe un endomorphisme non nul v tel que u ◦ v = 0 ? Dans ce cas, u est-il bijectif ?
[002441]
Exercice 1184
1. Soit f une application linéaire surjective de R4 dans R2 . Quelle est la dimension du noyau de f ?
2. Soit g une application injective de R26 dans R100 . Quelle est la dimension de l’image de g ?
3. Existe-t-il une application linéaire bijective entre R50 et R72 ?
[002743]
Exercice 1185
Soit la matrice
2 7 1
A = −1 2 0 .
3 5 1
1. Déterminer une base du noyau de A.
2. Déterminer une base de l’image de A.
[002744]
Exercice 1186
Soit la matrice
1 2 3 1
B = −1 2 −1 −3 .
−3 5 2 −3
190
1. Déterminer une base du noyau de B.
2. Déterminer une base de l’image de B.
[002745]
Exercice 1187
Soit la matrice
−1 3 1
1 2 0
C=
2 −1 −1
.
2 4 0
1 7 1
1. Déterminer une base du noyau de C.
2. Déterminer une base de l’image de C.
[002746]
Exercice 1188
Pour chaque couple de matrices (Ai , bi ), 1 6 i 6 5, ci-dessous
1. donner la nature de l’ensemble des solutions du système Ai X = bi ;
2. donner une représentation paramétrique de l’ensemble des solutions de Ai X = bi ;
3. donner une base de l’image et une base du noyau de Ai .
1 2 3 4 1 1 2 0 1 3 1
0 1 2 3 1 0 1 1 1 2 1
a) A1 = b1 =
b) A2 = b2 =
0 0 1 2 1 ; 0 0 1 2 3 1 ;
0 0 0 1 1 0 0 0 1 1 1
1 2 3 4 1 1 2 0 1 1 1
0 1 2 3 1 0 1 1 2 2 1
c) A3 =
0 0 1 2
b3 =
1 ;
d) A4 =
0 0 1 2 1
b4 =
1 ;
[002770]
0 0 0 1 1 0 0 0 1 1 1
0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1
1 2 0 1 1 1
0 1 1 2 2 1
e) A5 =
0 0 1 2 1
b5 =
1 ;
0 0 0 1 1 1
0 0 0 0 0 0
Exercice 1189
Calculer une base de l’image et une base du noyau de l’application linéaire
f : R3 −→ R5
(x, y, z) 7−→ (x + y, x + y + z, 2x + y + z, 2x + 2y + z, y + z)
Quel est le rang de f ? [002771]
Exercice 1190 f ◦ g ◦ f = f et g ◦ f ◦ g = g
Soient f , g ∈ L (E) tels que f ◦ g ◦ f = f et g ◦ f ◦ g = g.
1. Montrer que E = Ker f ⊕ Im g.
2. Montrer que f (Im g) = Im f .
Correction H [003310]
Exercice 1191 f 3 = id
Soit f ∈ L (E) tel que f 3 = idE .
191
1. Montrer que Ker( f − id) ⊕ Im( f − id) = E.
2. Montrer que Ker( f − id) = Im( f 2 + f + id) et Im( f − id) = Ker( f 2 + f + id).
[003311]
192
5. Ker f + Im f = E.
[003330]
Exercice 1198 f og = 0
Soit E un ev de dimension finie et f , g ∈ L (E) tels que f ◦ g = 0. Trouver une inégalité liant les rangs de f et
de g. Peut-on avoir égalité ? [003331]
Exercice 1201 f 3 = 0
Soit f ∈ L (E) tel que f 3 = 0.
1. Montrer que rg f + rg f 2 6 dim E.
2. Montrer que 2rg f 2 6 rg f (appliquer le théorème du rang à f| Im f ).
[003334]
193
[003337]
194
4. p et q étant deux projecteurs vérifiant p ◦ q + q ◦ p = 0, montrer que p ◦ q = q ◦ p = 0. Donner une
condition nécessaire et suffisante pour que p + q soit un projecteur lorsque p et q le sont. Dans ce cas,
déterminer Im(p + q) et Ker(p + q) en fonction de Kerp, Kerq, Imp et Imq.
Correction H [005171]
195
5. Soit dk = dimIk . Montrer que la suite (dk − dk+1 )k∈N est décroissante (en d’autres termes la suite des
images itérées Ik décroît de moins en moins vite).
Correction H [005192]
1. (a) Montrer que les suites (Nk )k∈N et (Ik )k∈N sont respectivement croissante et décroissante pour l’in-
clusion.
(b) Montrer que N et I sont stables par f .
(c) Montrer que ∀k ∈ N, (Nk = Nk+1 ) ⇒ (Nk+1 = Nk+2 ).
2. On suppose de plus que dimE = n entier naturel non nul.
(a) Soit A = {k ∈ N/ Nk = Nk+1 } et B = {k ∈ N/ Ik = Ik+1 }. Montrer qu’il existe un entier p 6 n tel que
A = B = {k ∈ N/ k > p}.
(b) Montrer que E = Np ⊕ Ip .
(c) Montrer que f/N est nilpotent et que f/I ∈ GL(I).
3. Trouver des exemples où
(a) A est vide et B est non vide,
(b) A est non vide et B est vide,
(c) (****) A et B sont vides.
4. Pour k ∈ N, on pose dk = dim(Ik ). Montrer que la suite (dk − dk+1 )k∈N est décroissante.
Correction H [005586]
196
Correction H [005601]
Exercice 1224
Soient P = {(x, y, z) ∈ R3 ; 2x + y − z = 0} et D = {(x, y, z) ∈ R3 ; 2x − 2y + z = 0, x − y − z = 0}. On désigne par
ε la base canonique de R3 .
197
1. Donner une base {e1 , e2 } de P et {e3 } une base de D. Montrer que R3 = P ⊕ D puis que ε 0 = {e1 , e2 , e3 }
est une base de R3 .
2. Soit p la projection de R3 sur P parallélement à D. Déterminer Mat(p, ε 0 , ε 0 ) puis A = Mat(p, ε, ε).
Vérifier A2 = A.
3. Soit s la symétrie de R3 par rapport à P parallélement à D. Déterminer Mat(s, ε 0 , ε 0 ) puis B = Mat(s, ε, ε).
Vérifier B2 = I, AB = A et BA = A.
[000968]
Exercice 1225
1. Soit E un espace vectoriel de dimension n. Un hyperplan de E est un sous-espace vectoriel de dimension
n − 1. Montrer que l’intersection de deux hyperplans de E a une dimension supérieure ou égale à n − 2.
Montrer que, pour tout p 6 n, l’intersection de p hyperplans a une dimension supérieure ou égale à
n − p.
2. Montrer que, pour tout n ∈ N et pour tout y ∈ R, l’application ey de Rn [X] à valeurs dans R définie en
posant ey (P(X)) = P(y) ( i.e. l’application ey est l’évaluation en y) est linéaire. Calculer la dimension
de son noyau.
3. Même question avec l’application e0y de Rn [X] à valeurs dans R définie en posant e0y (P(X)) = P0 (y) (en
désignant par P0 le polynôme dérivé de P).
4. Démontrer, à l’aide de ces deux résultats, qu’il existe dans R6 [X] un polynôme P non nul et ayant les
propriétés suivantes : P(0) = P(1) = P(2) = 0 et P0 (4) = P0 (5) = P0 (6) = 0.
[000969]
Exercice 1226
Soit f : R2 → R2 , (x, y) 7→ 13 (−x + 2y, −2x + 4y). Montrer que f est la bîîîîp par rapport à bîîîîp parallèlement
à bîîîîp. [000970]
Exercice 1227
L
E est un R−espace vectoriel, F et G deux sous-espaces supplémentaires de E : E = F G. On pose s(u) =
L
uF − uG où u = uF + uG est la décomposition (unique) obtenue grâce à E = F G. s est la symétrie par-rapport
à F de direction G.
1. Montrer que s ∈ L(E), que u ∈ F ⇔ s(u) = u, u ∈ G ⇔ s(u) = −u, donner Ker(s) et calculer s2 .
2. Réciproquement si f ∈ L(E) vérifie f 2 = idE . On pose p = f +id E
2 . Calculer f (u) en fonction de p(u) et
u. Vérifier que p est un projecteur, calculer son noyau et son image. Montrer que f est la symétrie par
rapport à F = {u ∈ E| f (u) = u} de direction G = {u ∈ E| f (u) = −u}.
[000971]
Exercice 1228
Soient p et q deux projecteurs de E, espace vectoriel, tels que pq = qp (p et q commutent). Montrer que pq et
(p + q − pq) sont deux projecteurs de E, et que :
Exercice 1229
Soient p et q deux projecteurs de E, espace vectoriel ; donner une condition nécessaire et suffisante pour que
p + q soit un projecteur de E ; donner alors Im(p + q) et Ker(p + q).
198
L
Indication : on montrera que Im(p + q) = Imp Imq et que Ker(p + q) = Ker(p) ∩ Ker(q). [000973]
Exercice 1230
Soit E l’espace vectoriel des fonctions de R dans R. Soient P le sous-espace des fonctions paires et I le sous-
L
espace des fonctions impaires. Montrer que E = P I. Donner l’expression du projecteur sur P de direction
I.
Indication H Correction H Vidéo [000974]
Exercice 1231
Soit E = R[X] l’espace vectoriel des polynômes, et f : E → E définie par :
P(−X) − P(X)
∀P ∈ E, f (P)(X) = .
2
L
Montrer que f ∈ L(E), que E = Im f Ker( f ) mais que f 2 = − f . Quel théorème cet exemple illustre t-il ?
[000975]
Exercice 1232
Soit E = Rn [X] l’espace vectoriel des polynômes de degré 6 n, et f : E → E définie par :
f (P) = P + (1 − X)P0 .
Montrer que f est une application linéaire et donner une base de Im f et de ker f .
Indication H Correction H Vidéo [000976]
Exercice 1233
Soit E = C(R+ , R) et U : E → E définie par f 7→ U( f ) telle que :
Z x
1
∀x ∈ R+∗ ,U( f )(x) = f (t)dt.
x 0
Exercice 1234
On désigne par Pq l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à q, et
Oq l’espace vectoriel des polynômes d’ordre supérieur ou égal à q, c’est-à-dire divisibles par xq . P étant un
polynôme, on note T (P) le polynôme défini par :
Z x
1 5 (4)
T (P)(x) = xP(0) − x P (0) + t 2 [P(t + 1) − P(t) − P0 (t)] dt.
20 0
199
7. On pose u0 = e1 , u1 = e2 − 4e3 + 3e4 , u2 = e0 . Montrer que {u0 , u1 , u2 , u3 , u4 } est une base de P4 . Écrire
la matrice de T dans cette base.
[000978]
Exercice 1235
Parmi les applications suivantes, lesquelles sont des endomorphismes de C∞ (R) (φ ∈ C∞ (R) est fixé) :
Z
f 7→ f + φ , f 7→ φ f , f 7→ f ◦ φ , f 7→ φ ◦ f , f 7→ f, f 7→ f 0 .
200
1. Soit f ∈ L (E) et ~x ∈ E. Si (~x, f (~x)) est libre, montrer qu’il existe g ∈ L (E) telle que g(~x) = ~x et
g ◦ f (~x) = − f (~x).
2. En déduire que Z est l’ensemble des homothéties.
3. Déterminer Z 0 = { f ∈ L (E) tq ∀ g ∈ GL(E), f ◦ g = g ◦ f }.
[003339]
Exercice 1244 f ◦ f = 0 et f ◦ g + g ◦ f = id
(
f2 = 0
1. Soit E un K-ev et f , g ∈ L (E) tels que :
f ◦ g + g ◦ f = idE .
Montrer que Ker f = Im f .
2. Réciproquement, soit f ∈ L (E) tel que Ker f = Im f , et F un supplémentaire de Ker f . Montrer que
(a) f 2 = 0.
(b) ∀ ~x ∈ E, il existe ~y,~z ∈ F uniques tels que ~x =~y + f (~z).
(c) Il existe g ∈ L (E) tel que f ◦ g + g ◦ f = idE .
Correction H [003342]
201
Exercice 1247 Mines P’ 1995
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E) nilpotente d’indice n.
Soit φ : L (E) → L (E), g 7→ f ◦ g − g ◦ f .
p
1. Montrer que φ p (g) = ∑k=0 (−1)kCkp f p−k ◦ g ◦ f k . En déduire que φ est nilpotente.
2. Soit a ∈ L (E). Montrer qu’il existe b ∈ L (E) tel que a ◦ b ◦ a = a. En déduire l’indice de nilpotence
de φ .
[003345]
202
Soit E un espace vectoriel et p ∈ L (E) une projection. Montrer que pour tout λ ∈ K \ {−1}, idE + λ p est un
isomorphisme de E. [003486]
Exercice 1257 f ◦ g = f et g ◦ f = g
(
f ◦g = f
Soit E un K-ev. Trouver tous les couples ( f , g) d’endomorphismes de E tels que :
g ◦ f = g.
Correction H [003489]
Exercice 1258 f ◦ g = id
Soit E un espace vectoriel et f , g ∈ L (E) tels que f ◦g = idE . Montrer que g◦ f est une projection et déterminer
ses éléments.
Correction H [003490]
203
2. Soit s la symétrie de base F de direction G et ~X = (x, y, z). Déterminer s(~X).
Correction H [003494]
204
1. Montrer que tous les pi sont de rang 1.
2. Soient q1 ,..., qn n projecteurs vérifiant les mêmes égalités. Montrer qu’il existe un automorphisme f de
E tel que ∀i ∈ [[1, n]], qi = f ◦ pi ◦ f −1 .
Correction H [005592]
f g − g f = a f + bg.
1. Montrer que si a 6= 0 et a 6= 1 on a : Im( f ) ⊂ Im(g). En déduire que g f = f puis que a + b = 0 puis que
a = −1.
2. Montrer que si a 6= 0 et a 6= −1, on a Ker(g) ⊂ Ker( f ). Que peut-on en déduire ?
3. Montrer que si f et g sont deux projecteurs qui ne commutent pas et vérifient de plus f g − g f = a f + bg
alors
(a, b) est élément de {(−1, 1), (1, −1)}. Caractériser alors chacun de ces cas.
Correction H [005600]
40 107.99 Autre
Exercice 1276 L (E × F), Chimie P 1996
Est-il vrai que L (E × F) et L (E) × L (F) sont isomorphes ? (E et F espaces vectoriels de dimensions finies).
Correction H [003315]
205
Correction H [003357]
Exercice 1280
On considère la matrice suivante :
0 a b c
0 0 d e
M=
0
0 0 f
0 0 0 0
Calculer M 2 , M 3 , M 4 , M 5 . [001041]
Exercice 1281
On considère les trois matrices suivantes :
7 2
2 −3 1 0
−5 2 −1 2 6
A= 5 4 1 3 B=
3
et C =
1 3 5 7
6 −2 −1 7
6 0
3. Que remarque-t-on ?
[001042]
Exercice 1282
On considère les deux matrices suivantes :
2 3 −4 1 3 −1 −3 7
5 2 1 0 4 0 2 1
A= 3 1 −6
, B=
7 2 3 0 −5
2 4 0 1 1 6 6 1
1. Calculer AB.
2. Calculer BA.
3. Que remarque-t-on ?
206
[001043]
Exercice 1283
1 0 0
a b
Trouver les matrices qui commutent avec A = 0 1 1 . De même avec A = . [001044]
0 a
3 1 2
Exercice 1284
0 1 1
Soit A = 1 0 1 . Calculer A2 et vérifier que A2 = A + 2I3 , où I3 est la matrice identité 3 × 3. En déduire
1 1 0
que A est inversible et calculer son inverse. [001045]
Exercice 1285
1 1 0
1. Soit A = 0 1 1 et soit B = A − I3 .
0 0 1
(a) Calculer B2 , B3 en déduire une formule de récurrence que l’on démontrera pour Bn , pour tout entier
n.
(b) Développer (B + I3 )n par la formule du binome et simplifier.
(c) En déduire An Pour tout entier n.
1 1 1 1
0 1 1 1
2. Soit A = n
0 0 1 1 . Pour tout entier n, calculer A en utilisant A − I4 .
0 0 0 1
[001046]
Exercice 1286
1 0 0
1. On considère la matrice A = 0 1 1 .
3 1 1
1 1 1 1 1 1
(a) Soient B = 0 1 0 et C = 1 2 1
1 0 0 0 −1 −1
Montrer que AB = AC, a-t-on A = C ? A peut-elle être inversible ?
(b) Déterminer toutes les matrices F telles que A × F = O (O étant la matrice dont tous les coefficients
sont nuls).
1 2
2. Soit A = 3 4 . Déterminer toutes les matrices B telles que BA = I2 .
−1 4
3. Soient A et B deux matrices carrées n × n telles que AB = A + In .
Montrer que A est inversible et déterminer son inverse (en fonction de B).
[001047]
Exercice 1287
207
suivantes.
1 1 2 1 1 1 0 0 0 1 1 1 1 1 3 1 1 1 1 2
2 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 2 1 1 2 0 2 1 1 2
1 1 1 2 1 , 1 0 1 0 0 , 1 1 1 2 2 , 1 1 1 2 2
2 1 1 1 1 1 0 0 1 0 2 1 1 1 3 2 1 1 1 3
1 1 1 1 2 1 0 0 0 1 1 −1 1 1 0 1 −1 1 1 0
[001048]
Exercice 1288
Soit A une matrice carrée d’ordre n ; on suppose que A2 est une combinaison linéaire de A et In : A2 = αA + β In .
1. Montrer que An est également une combinaison linéaire de A et In pour tout n ∈ N∗ .
2. Montrer que si β est non nul, alors A est inversible et que A−1 est encore combinaison linéaire de A et In .
3. Application 1 : soit A = Jn − In , où Jn est la matrice Attila (envahie par les uns...), avec n > 1. Montrer
que A2 = (n − 2) A + (n − 1) In ; en déduire que A est inversible, et déterminer son inverse.
Exercice 1289
−1 1 1
Soit A = 1 −1 1
1 1 −1
Calculer A et montrer que A2 = 2I − A, en déduire que A est inversible et calculer A−1 .
2 [001050]
Exercice 1290
Rappeler la structure d’espace vectoriel de Mn (R). Déterminer une base de Mn (R). Donner sa dimension.
[001051]
Exercice 1291
1 0 2
Soit A = 0 −1 1. Calculer A3 − A. En déduire que A est inversible puis déterminer A−1 .
1 −2 0
Indication H Correction H Vidéo [001052]
Exercice 1292
Déterminer deux éléments A et B de M2 (R) tels que : AB = 0 et BA 6= 0.
Correction H [001053]
Exercice 1293
n a 0 c o
Soit E le sous ensemble de M3 (R) défini par E = M(a, b, c) = 0 b 0 a, b, c ∈ R .
c 0 a
1. Montrer que E est un sous-espace vectoriel de M3 (R) stable pour la multiplication des matrices. Calculer
dim (E).
2. Soit M(a, b, c) un élément de E. Déterminer, suivant les valeurs des paramètres a, b et c ∈ R son rang.
Calculer (lorsque cela est possible) l’inverse M(a, b, c)−1 de M(a, b, c).
208
3. Donner une base de E formée de matrices inversibles et une autre formée de matrices de rang 1.
[001054]
Exercice 1294
Soit A ∈ M2 (R). On nomme commutant de A et on note C(A) l’ensemble des B ∈ M2 (R) telles que AB = BA.
1. Montrer que C(A) et un sous espace vectoriel de M2 (R).
2. Montrer que pour tout k ∈ N, Ak ∈ C(A).
[001055]
Exercice 1295
Soit F et G les sous-ensembles de M3 (R) définis par :
a+b 0 c a+b+d a c
F = { 0 b+c 0 a, b, c ∈ R} G = { 0 b+d 0 a, b, c, d ∈ R}.
c+a 0 a+b a+c+d 0 a+c
Montrer que ce sont des sous espaces vectoriels de M3 (R) dont on déterminera des bases.
Correction H [001056]
Exercice 1296
Montrer que F = {M ∈ M2 (R);tr(M) = 0} est un sous-espace vectoriel de M2 (R). Déterminer une base de F
et la compléter en une base de M2 (R).
Correction H [001057]
Exercice 1297
Soient A et B ∈ Mn (K) deux matrices triangulaires supérieures.
1. Montrer (en calculant les coefficients) que AB est triangulaire supérieure.
2. Soit ϕ un endomorphisme bijectif de Kn et F un sous-espace vectoriel de Kn tel que ϕ(F) ⊂ F. Montrer
que que ϕ −1 (F) ⊂ F.
3. En déduire une nouvelle démonstration de 1. Montrer que si A est inversible, A−1 est triangulaire supé-
rieure.
[001058]
Exercice 1298
Soit N ∈ Mn (C) une matrice nilpotente. Calculer det(I + N). Si A ∈ Mn (C) commute avec N, montrer que
det(A + N) = det(A). (on pourra commencer par étudier le cas où A est inversible.) [001059]
Exercice 1299
x
2 0 0
Soit G =
0 1 x , x ∈ R . Montrer que G est un groupe multiplicatif. [001060]
0 0 1
Exercice 1300
cos θ − sin θ n
Soit A(θ ) = pour θ ∈ R. Calculer A(θ ) × A(θ 0 ) et A(θ ) pour n > 1.
sin θ cos θ
Indication H Correction H Vidéo [001061]
Exercice 1301
0 0 0
Soit A = −2 1 −1.
2 0 2
209
1. Calculer A3 − 3A2 + 2A.
2. Quel est le reste de la division euclidienne de X n par X 3 − 3X 2 + 2X ?
3. Calculer An pour n ∈ N.
4. A est-elle inversible ?
[001062]
Exercice 1302
Soient A et B ∈ Mn (R) telles que ∀X ∈ Mn (R), tr(AX) = tr(BX). Montrer que A = B.
Indication H Correction H Vidéo [001063]
Exercice 1303
Que peut-on dire d’une matrice A ∈ Mn (R) qui vérifie tr(A tA) = 0 ?
Indication H Correction H Vidéo [001064]
Exercice 1304
1 1
1 2 3
Discuter suivant les valeurs de λ ∈ R le rang de la matrice 21 1
3
1
4 . [001065]
1 1
3 4 λ
Exercice 1305
1 2 1
Calculer l’inverse de 1 2 −1. [001066]
−2 −2 −1
Exercice 1306
Déterminer l’ensemble des matrices M ∈ Mn (R) telles que :
∀H ∈ Mn (R), MH = HM.
[001067]
Exercice 1307
Soit M ∈ Mn (R) telle que M − In soit nilpotente (ie ∃k ∈ N, (M − In )k = 0). Montrer que M est inversible.
[001068]
Exercice 1308
A = (ai, j ) ∈ Mn (R) telle que :
∀i = 1, . . . , n |ai,i | > ∑ ai, j .
j6=i
Exercice 1309
Montrer que si (A, B) ∈ Mn (R) et AB = A + B alors AB = BA. [001070]
Exercice 1310
Soit M = (ai, j )(i, j)∈{1,...,n}2 ∈ Mn (R), montrer :
210
[001071]
Exercice 1311
Soit J ∈ Mn (R) une matrice telle que : J 2 = I et
E = {A ∈ Mn (R)|∃(a, b) ∈ R2 ; A = aI + bJ}.
1. Montrer que E est un espace vectoriel stable par multiplication (Est-ce une algèbre ?). En déduire que :
∀A ∈ E, ∀n ∈ N, ∃(an , bn ) ∈ R2 ; An = an I + bn J
Exercice 1312
Soit (A, B) ∈ (Mn (C))2 tel que ∀X ∈ Mn (C), AXB = 0. Montrer que A = 0 ou B = 0. [001073]
Exercice 1313
Soit (A, B) ∈ (Mn (C))2 tel que AB = I + A + A2 . Montrer que AB = BA (Indication : voir d’abord que A est
inversible). [001074]
Exercice 1314
Soit A ∈ Mn (R)une matrice triangulaire à éléments diagonaux nuls, montrer que :
An = 0.
[001075]
Exercice 1315
Calculer les puissances de :
1 1 1
a b a b
, , 0 1 1 .
0 a b a
0 0 1
[001076]
Exercice 1316
Soit A ∈ Mn (R) nilpotente, on définit :
Ai
exp A = ∑ ,
i>0 i!
la somme étant finie et s’arrêtant par exemple au premier indice i tel que Ai = 0. Montrer que si A et B sont
nilpotentes et commutent, alors exp(A + B) = exp(A) exp(B). En déduire que exp(A) est toujours inversible et
calculer son inverse. [001077]
211
Exercice 1317
Calculer l’inverse de :
1 ... ... 1 1 2 ... n
0 1 ...
... 0 1 2 ...
, .
... 0 1 ... ... 0 1 2
0 ... 0 1 0 ... 0 1
[001078]
Exercice 1318
Calculer l’inverse de :
1 a ... a
0 1 a ...
, a ∈ R.
... 0 1 a
0 ... 0 1
[001079]
avec x0 = −137 et y0 = 18. On se propose dans ce problème de trouver les termes généraux de ces deux suites.
1. Montrer qu’il existe une matrice A ∈ M2 (R) telle
que la relation de récurrence linéaire ci-dessus soit
xn
équivalente à la relation Un+1 = AUn , où Un = .
yn
2. Trouver une expression de Un en fonction de A et de U0 .
3. Trouver le noyau de A, et en donner une base B1 . Calculer le rang de A.
4. Montrer que l’ensemble des vecteurs X ∈ R2 tels que AX = 3X est un sous-espace vectoriel de R2 .
Quelle est sa dimension ? En donner une base, qu’on notera B2 .
5. Montrer que la réunion B1 ∪ B2 forme une base B de R2 . Soit P la matrice formée des composantes des
vecteurs de B relativement à la base canonique de R2 . Montrer que P est inversible, et que le produit
P−1 AP est une matrice diagonale D qu’on calculera.
6. Montrer que An = PDn P−1 . Calculer Dn , et en déduire An , pour tout n ∈ N.
7. Donner les termes généraux xn et yn .
Correction H [001080]
Exercice 1320
Pour toute matrice carrée A de dimension n, on appelle trace de A, et l’on note tr A, la somme des éléments
diagonaux de A :
n
tr A = ∑ ai,i
i=1
1. Montrer que si A, B sont deux matrices carrées d’ordre n, alors tr(AB) = tr(BA).
2. Montrer que si f est un endomorphisme d’un espace vectoriel E de dimension n, M sa matrice par
rapport à une base e, M 0 sa matrice par rapport à une base e0 , alors tr M = tr M 0 . On note tr f la valeur
commune de ces quantités.
3. Montrer que si g est un autre endomorphisme de E, tr( f ◦ g − g ◦ f ) = 0.
212
Correction H Vidéo [002442]
Exercice 1321
On rappelle qu’une matrice carrée A d’ordre n est dite symétrique si ai, j = a j,i , ∀ i, j, et antisymétrique si ai, j =
−a j,i .
1. Combien y a-t-il de matrices antisymétriques diagonales ?
2. Montrer que A t A est symétrique pour toute matrice carrée A.
3. Montrer que si A, B sont symétriques, leur produit C = AB est symétrique si et seulement si AB = BA.
Que dire si elles sont antisymétriques ? Si l’une est symétrique et l’autre antisymétrique ?
4. Soit P un polynôme. Montrer que si A est symétrique, P(A) l’est aussi. Que dire si A est antisymétrique ?
[002443]
Exercice 1322
Soient A, B deux matrices semblables (i.e. il existe P inversible telle que B = P−1 AP). Montrer que si l’une est
inversible, l’autre aussi ; que si l’une est idempotente, l’autre aussi ; que si l’une est nilpotente, l’autre aussi ;
que si A = λ I, alors A = B.
Indication H Correction H Vidéo [002444]
Exercice 1323
Soit A une matrice carrée d’ordre n vérifiant pour tout i ∈ {1, . . . , n}
Exercice 1324
n
Une matrice carrée réelle A est dite stochastique si 0 6 ai, j 6 1, ∀ i, j et ∑ ai, j = 1, ∀ j.
i=1
1. Montrer que le produit de deux matrices stochastique est aussi une matrice stochastique.
2. Soit B = A2 , Ai = sup j ai, j , ai = inf j ai, j . Montrer que ai 6 bi, j 6 Ai , ∀ j.
[002446]
Exercice 1325
On considère les matrices suivantes :
1 2 −1 1 0 −1 2 −2
A = 2 3 −2 ; B = 2 0 4 ; C = 1 1 ;
0 0 0 1 0 −2 3 1
2
D= 1 ; E= 0 1 2 .
3
Calculer lorsque cela est bien défini les produits de matrices suivants : AB, BA, AC, CA, AD, AE, BC, BD, BE,
CD, DE. [002747]
Exercice 1326
Soient les matrices suivantes :
2 5 −1 1 7 −1 1 2
A= 0 1 3 ; B = 2 3 4 ; C = 0 4 .
0 −2 4 0 0 0 −1 0
213
Calculer : (A − 2B)C, CT A, CT B, CT (AT − 2BT ), où CT désigne la matrice transposée de C. [002748]
Exercice 1327
Calculer An pour tout n ∈ Z, avec successivement
cos(a) − sin(a) cosh(a) sinh(a)
A= , .
sin(a) cos(a) sinh(a) cosh(a)
[002749]
Exercice 1328
Les matrices suivantes sont-elles inversibles ? Si oui, calculer leurs inverses.
1 2 3 1 0 −1 2 1 −1
2 3 1 , 2 0 1 , 0 3 0 .
3 1 2 1 1 3 0 2 1
[002750]
Exercice 1329
Inverser les matrices suivantes :
1 1 1 1 1 a a2 a3 1 2 3 4
1 1 −1 −1 0 1 a a2 0 1 2 3
, , .
1 −1 1 −1 0 0 1 a 0 0 1 2
1 −1 −1 −1 0 0 0 1 0 0 0 1
[002751]
Exercice 1330
L’exponentielle d’une matrice carrée M est, par définition, la limite de la série
n
M2 Mk
eM = 1 + M + + · · · = lim ∑ .
2! n→+∞
k=0 k!
Exercice 1331
1 0 0
On considère la matrice A = 0 1 1 .
3 1 1
1 1 1 1 1 1
1. Soient B = 0 1 0 et C = 1 2 1 . Montrer que AB = AC. La matrice A peut-elle
1 0 0 0 −1 −1
être inversible ?
214
2. Déterminer toutes les matrices F de taille (3, 3) telles que AF = 0, (où 0 est la matrice dont tous les
coefficients sont nuls).
[002772]
Exercice 1332
Pour quelles valeurs de a la matrice
1 1 1
A= 1 2 4
1 3 a
est-elle inversible ? Calculer dans ce cas son inverse. [002773]
Exercice 1333
Soit a et b deux réels et A la matrice
a 2 −1 b
A = 3 0 1 −4
5 4 −1 2
Montrer que rg(A) > 2. Pour quelles valeurs de a et b a-t-on rg(A) = 2 ?
Correction H Vidéo [002774]
Exercice 1334
Calculer l’inverse de la matrice suivante :
4 8 7 4
1 3 2 1
A=
1
2 3 2
0 0 1 1
[002775]
215
1. Montrer que l’équation en X : AX = B, X, B ∈ M3,n (K), a des solutions si et seulement si les colonnes
de B sont des progressions arithmétiques (traiter d’abord le cas n = 1).
3 3
2. Résoudre AX = 4 5.
5 7
Correction H [003393]
Exercice 1343 **
Pour x réel, on pose :
216
ch x sh x
A(x) = .
sh x ch x
Déterminer (A(x))n pour x réel et n entier relatif.
Correction H [005258]
Exercice 1344 **
0 0 ... 0 1
0 1 0
Soit A = ... ..
∈ M p (R). Calculer An pour n entier relatif.
.
0 1 0 0
1 0 ... ... 0
Correction H [005262]
Exercice 1345 **
1 1 x
Montrer que { √1−x 2
, x ∈] − 1, 1[} est un groupe pour la multiplication des matrices.
x 1
Correction H [005263]
Exercice 1346 **
Soient A = (ai, j )16i, j6n et B = (bi, j )16i, j6n deux matrices carrées de format n telles que ai, j = 0 si j 6 i + r − 1
et bi, j = 0 si j 6 i + s − 1 où r et s sont deux entiers donnés entre 1 et n. Montrer que si AB = (ci, j )16i, j6n alors
ci, j = 0 si j 6 i + r + s − 1.
Correction H [005611]
Chercher le noyau et l’image de u. Calculer son rang de deux manières. Calculer la matrice de u2 dans la base
e. Montrer que u2 − 3u = 0.
[002436]
Exercice 1348
Calculer le rang de la matrice
−1 1 2
A = −2 2 4 .
−1 1 2
[002449]
217
1. Déterminer u(2i − 3 j + 5k).
2. Déterminer Keru et Imu.
3. Calculer M 2 et M 3 .
4. Déterminer Keru2 et Imu2 .
5. Calculer (I − M)(I + M + M 2 ) et en déduire que I − M est inversible. Préciser (I − M)−1 .
Correction H [005257]
Exercice 1350 **
Soit f : Rn [X] → Rn+1 [X] .
2 2
P 7→ Q = eX (Pe−X )0
1. Vérifier que f ∈ (L (Rn [X], Rn+1 [X]).
2. Déterminer la matrice de f relativement aux bases canoniques de Rn [X] et Rn+1 [X].
3. Déterminer Ker f et rg f .
Correction H [005260]
1 a 1 b
1 1/2 1/3 1 1 1 a 1 b 1
1) 1/2 1/3 1/4 2) b + c c + a a+b 3)
1
4) (i + j + i j)16i, j6n
b 1 a
1/3 1/4 m bc ca ab
b 1 a 1
a b 0 ... 0
. . ..
0 a ... . .
5) (sin(i + j))16i, j6n 6) ... . . . . . . ..
. 0 .
.. ..
0 . . b
b 0 ... 0 a
Correction H [005269]
Exercice 1353 **
Rang de la matrice (i + j + i j)16i, j6n .
Correction H [005607]
218
Correction H [005622]
Correction H [005624]
Exercice 1358
Soit h une application linéaire de rang r, de E, espace vectoriel de dimension n, dans F, espace vectoriel de
dimension m.
1. Préciser comment obtenir une base (ei )ni=1 de E, et une base ( f j )mj=1 de F, telles que h(ek ) = fk pour
k = 1, . . . , r et h(ek ) = 0 pour k > r. Quelle est la matrice de h dans un tel couple de bases ?
2. Déterminer un tel couple de bases pour l’homomorphisme de R4 dans R3 défini dans les bases cano-
niques par :
y1 = 2x1 − x2 + x3 − x4
h(x1 , x2 , x3 , x4 ) = (y1 , y2 , y3 ) avec y2 = x2 + x3 − 2x4
y3 = x1 + 2x2 + x3 + x4
3. Même question pour l’application f de R3 dans lui-même définie par :
f (x, y, z) = (2x + y + z, −y + z, x + y).
[001082]
Exercice 1359
On désigne par P2 l’espace des polynômes sur R de degré inférieur ou égal à 2. On désigne par (e0 , e1 , e2 ) la
base canonique de P2 et on pose
1 1
p0 = e0 , p1 = e1 − e0 , p2 = e2 − e1 + e0 .
2 2
219
1. Montrer que tout polynôme de P2 peut s’écrire de façon unique sous la forme p = b0 p0 + b1 p1 + b2 p2 .
2. Écrire sous cette forme les polynômes : p00 , p01 , p02 , p0 , X p0 , p00 .
3. Montrer que l’application ϕ : P2 → P2 définie par ϕ(p) = X p0 − 21 p0 + 14 p00 est une application linéaire.
Préciser le noyau et l’image de cette application. Écrire les matrices de cette application par rapport à
la base canonique (ei ) et par rapport à la base (pi ). Écrire la matrice de passage de la base (ei ) à la base
(pi ) ; quelle relation lie cette matrice aux deux précédentes ?
[001083]
Exercice 1360
Soit f : C → C l’application z 7→ eiθ z̄. On considère C comme un R-espace vectoriel et on fixe la base ε = {1, i}.
1. Montrer que f est R-linéaire.
2. Calculer A = Mat( f , ε, ε).
3. Existent-ils x et y ∈ C − {0} tels que f (x) = x et f (y) = −y? Si c’est le cas déterminer un tel x et un tel
y.
4. Décrire géométriquement f .
5. Soit g : C → C l’application z 7→ eiρ z̄. Calculer A = Mat(g ◦ f , ε, ε) et décrire géométriquement g ◦ f .
[001084]
Exercice 1361
Soit f ∈ L (R3 ) telle que f 3 = − f et f 6= 0.
1. Montrer que Ker( f ) ∩ Ker( f 2 + I) = {0}, Ker( f ) 6= {0} et Ker( f 2 + I) 6= {0}.
2. Soit x un élément distinct de 0 de Ker( f 2 + I). Montrer qu’il n’existe pas α ∈ R tel que f (x) = αx. En
déduire que {x, f (x)} est libre.
3. Calculer dim(Ker( f )) et dim(Ker( f 2 + I)).
0 0 0
4. Déterminer une base ε de R3 telle que : Mat( f , ε) = 0 0 −1 .
0 1 0
[001085]
Exercice 1362
Soient E un espace vectoriel de dimension n, f une application linéaire de E dans lui-même et x un élément de
E tel que la famille f (x), ..., f n (x) soit libre.
1. Montrer que la famille x, f (x), . . . , f n−1 (x) est une base de E. Déduiser-en que f est bijective.
2. On suppose maintenant que f n (x) = x. Déterminer la matrice de f dans la base x, f (x), . . . , f n−1 (x).
[001086]
Exercice 1363
Soit R2 muni de la base canonique B = (~i, ~j). Soit f : R2 → R2 la projection sur l’axe des abscisses R~i
parallèlement à R(~i + ~j). Déterminer MatB,B ( f ), la matrice de f dans la base (~i, ~j).
Même question avec MatB0 ,B ( f ) où B 0 est la base (~i − ~j, −2~i + 3~j) de R2 . Même question avec MatB0 ,B0 ( f ).
Indication H Correction H Vidéo [001087]
Exercice 1364
Soit R[X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels.
1. Soit n ∈ N. Montrer que Rn [X], ensemble des polynômes à coefficients réels et de degré inférieur ou
égal à n, est un sous-espace vectoriel de R[X]. Montrer que la famille 1, X, . . . , X n est une base de Rn [X].
220
2. Soient f , g et h les applications de R[X] dans lui-même définies par :
f (P(X)) = XP(X),
g(P(X)) = P0 (X),
h(P(X)) = (P(X))2 .
Montrer que les applications f et g sont linéaires, mais que h ne l’est pas. f et g sont-elles injectives ?
Surjectives ? Déterminer la dimension de leurs noyaux respectifs. Déterminer l’image de f .
3. On désigne par fn et gn les restrictions de f et de g à Rn [X]. Montrer que l’image de gn est incluse
dans Rn [X] et celle de fn est incluse dans Rn+1 [X]. Déterminer la matrice de gn dans la base 1, X, ..., X n
de Rn [X]. Déterminer la matrice de fn de la base 1, X, ..., X n dans la base 1, X, ..., X n+1 . Calculer les
dimensions respectives des images de fn et de gn .
[001088]
Exercice 1365
−1 2
Soient A = et f l’application de M2 (R) dans lui-même M 7→ AM. Montrer que f est linéaire. Déter-
1 0
miner sa matrice dans la base canonique de M2 (R). [001089]
Exercice 1366
Soit ϕ une application linéaire de R2 dans lui-même telle que ϕ 6= 0 et ϕ 2 = 0.
1. Construire des exemples de telles applications.
2. Soit x ∈ R2 tel que ϕ(x) 6= 0. Montrer que {x, ϕ(x)} est une base de R2 . Déterminer la matrice de ϕ
dans cette base.
[001090]
Exercice 1367
Soit E un espace vectoriel et ϕ ∈ L (E).
1. On suppose que Ker(ϕ) = Ker(ϕ 2 ). Soit p > 1 et x ∈ Ker(ϕ p ). Montrer que x ∈ Ker(ϕ p−1 ). En déduire
que Ker(ϕ p ) = Ker(ϕ) pour tout p > 1.
2. Montrer de même que si Ker(ϕ 2 ) = Ker(ϕ 3 ) alors Ker(ϕ p ) = Ker(ϕ 2 ) pour tout p > 2.
3. On suppose désormais que ϕ est une application linéaire de R3 dans lui-même telle que ϕ 2 6= 0. Soit
x ∈ R3 tel que ϕ 2 (x) 6= 0. Montrer que {x, ϕ(x), ϕ 2 (x)} est une base de R3 . Déterminer la matrice de ϕ
dans cette base.
[001091]
Exercice 1368
Soient E un espace vectoriel de dimension 3 et ϕ une application linéaire de E dans E telle que ϕ 2 = 0 et ϕ 6= 0.
Posons r = rg(ϕ).
1. Montrer que Im (ϕ) ⊂ Ker (ϕ). Déduiser-en que r 6 3 − r. Calculer r.
2. Soit e1 ∈ E tel que ϕ(e1 ) 6= 0. Posons e2 = ϕ(e1 ). Montrer qu’il existe e3 ∈ Ker (ϕ) tel que la famille
{e2 , e3 } soit libre. Montrer que {e1 , e2 , e3 } est une base de E.
3. Déterminer la matrice de ϕ dans la base {e1 , e2 , e3 }.
[001092]
Exercice 1369
Soit E un espace vectoriel et f une application linéaire de E dans lui-même telle que f 2 = f .
1. Montrer que E = f ⊕ Im f .
221
2. Supposons que E soit de dimension finie n. Posons r = dim Im f . Montrer qu’il existe une base B =
(e1 , . . . , en ) de E telle que : f (ei ) = ei si i 6 r et f (ei ) = 0 si i > r. Déterminer la matrice de f dans cette
base B.
Correction H Vidéo [001093]
Exercice 1370
Soit f l’application de Rn [X] dans R[X] définie en posant pour tout P(X) ∈ Rn [X] : f (P(X)) = P(X + 1) +
P(X − 1) − 2P(X).
1. Montrer que f est linéaire et que son image est incluse dans Rn [X].
2. Dans le cas où n = 3, donner la matrice de f dans la base 1, X, X 2 , X 3 . Déterminer ensuite, pour une
valeur de n quelconque, la matrice de f dans la base 1, X, . . . , X n .
3. Déterminer le noyau et l’image de f . Calculer leur dimension respective.
4. Soit Q un élément de l’image de f . Montrer qu’il existe un unique P ∈ Rn [X] tel que : f (P) = Q et
P(0) = P0 (0) = 0.
Correction H Vidéo [001094]
Exercice 1371
Soit (e1 , e2 , e3 ) une base de l’espace E à trois dimensions sur un corps K. IE désigne l’application identique de
E. On considère l’application linéaire f de E dans E telle que :
f (e1 ) = 2e2 + 3e3 , f (e2 ) = 2e1 − 5e2 − 8e3 , f (e3 ) = −e1 + 4e2 + 6e3 .
Exercice 1372
Soit E un espace à n dimensions et f un endomorphisme de E.
1. Montrer que la condition f 2 = 0 est équivalente à Im f ⊂ ker f . Quelle condition vérifie alors le rang de
f ? On suppose dans le reste de l’exercice que f 2 = 0.
2. Soit E1 un supplémentaire de ker f dans E et soit (e1 , e2 , . . . , er ) une base de E1 . Montrer que la famille
des vecteurs (e1 , e2 , . . . , er , f (e1 ), f (e2 ), . . . , f (er )) est libre. Montrer comment on peut la compléter, si
nécessaire, par des vecteurs de ker f de façon à obtenir une base de E. Quelle est la matrice de f dans
cette base ?
3. Sous quelle condition nécessaire et suffisante a-t-on Im f = ker f ?
1 0 1
4. Exemple : Soit f l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique est M( f ) = 2 0 2 .
−1 0 −1
2
Montrer que f = 0. Déterminer une nouvelle base dans laquelle la matrice de f a la forme indiquée
dans la question 2).
[001096]
Exercice 1373
Soient trois vecteurs e1 , e2 , e3 formant une base de R3 . On note φ l’application linéaire définie par φ (e1 ) = e3 ,
φ (e2 ) = −e1 + e2 + e3 et φ (e3 ) = e3 .
1. Écrire la matrice A de φ dans la base (e1 , e2 , e3 ). Déterminer le noyau de cette application.
222
2. On pose f1 = e1 − e3 , f2 = e1 − e2 , f3 = −e1 + e2 + e3 . Calculer e1 , e2 , e3 en fonction de f1 , f2 , f3 . Les
vecteurs f1 , f2 , f3 forment-ils une base de R3 ?
3. Calculer φ ( f1 ), φ ( f2 ), φ ( f3 ) en fonction de f1 , f2 , f3 . Écrire la matrice B de φ dans la base ( f1 , f2 , f3 ) et
trouver la nature de l’application φ .
1 1 −1
4. On pose P = 0 −1 1 . Vérifier que P est inversible et calculer P−1 . Quelle relation lie A, B,
−1 0 1
−1
P et P ?
Correction H Vidéo [001097]
Exercice 1374
1 3 α β
Soit Mα,β la matrice : Mα,β = 2 −1 2 1 ∈ M3,4 (R). Déterminer pour quelles valeurs de α et de β
−1 1 2 0
l’application linéaire qui lui est associée est surjective.
Correction H [001098]
Exercice 1375
1 2 1 2 2 −1 7
3 4 1 4 3 −1 11
Soient A =
5 6 1 , B = 0 −1 2 −4. Calculer rg(A) et rg(B). Déterminer une base du noyau
7 8 1 3 3 −2 11
et une base de l’image pour chacune des applications linéaires associées fA et fB .
Correction H Vidéo [001099]
Exercice 1376
Soit E un espace vectoriel de dimension n et ϕ une application linéaire de E dans E. Montrer qu’il existe un
polynôme P ∈ R[X] tel que P( f ) = 0. (On pourra utiliser le fait que L (E) est isomorphe à Mn (R).)
Correction H [001100]
Exercice 1377
0 ... 0 1
..
. 1 0
..
Soit A =
. . En utilisant l’application linéaire associée de L (Rn , Rn ), calculer A p pour
..
0 1 .
1 0 ... 0
p ∈ Z.
Correction H Vidéo [001101]
Exercice 1378
0 1 ... 0
.. . . .. ..
. . . .
Même chose avec A =
.. ..
.
[001102]
. . 1
0 ... ... 0
Exercice 1379
3 −1 1
Soit f ∈ L (R3 ) de matrice 0 2 0 dans la base canonique. Déterminer la matrice de f dans la base
1 −1 3
223
(1, 0, −1), (0, 1, 1), (1, 0, 1). [001103]
Exercice 1380
2
2 −2
Soit f l’endomorphisme de R2 de matrice A = 3 dans la base canonique. Soient e1 = et
− 52 − 23 3
−2
e2 = .
5
1. Montrer que B 0 = (e1 , e2 ) est une base de R2 et déterminer MatB0 ( f ).
2. Calculer An pour n ∈ N.
xn+1 = 2xn + 2 yn
3. Déterminer l’ensemble des suites réelles qui vérifient ∀n ∈ N 3 .
5 2
yn+1 = − xn − yn
2 3
Correction H Vidéo [001104]
Exercice 1381
Soit E = vect(AB − BA, (A, B) ∈ Mn (Q)2 ).
1. Montrer que E = ker tr (pour l’inclusion non triviale, on trouvera une base de ker tr formée de matrices
de la forme AB − BA).
2. Soit f ∈ Mn (Q)∗ telle que ∀(A, B) ∈ Mn (Q)2 f (AB) = f (BA). Montrer qu’il existe α ∈ R tel que f = αtr.
[001105]
Exercice 1382
1 1
Soient A = et Φ : M2 (R) → M2 (R), M 7→ AM − MA. Montrer que Φ est linéaire, déterminer sa matrice
0 1
dans la base canonique et calculer ker Φ et ImΦ. [001106]
Exercice 1383
Soit A = (ai j )16i, j6n une matrice carrée n × n. On veut démontrer le résultat suivant dû à Hadamard : Supposons
que pour tout i ∈ {1, · · · , n}, on ait
n
|aii | > ∑ |ai j |
j=1, j6=i
Exercice 1384
Soient A et B des matrices non nulles de Mn (R). On suppose que A.B = 0.
1. Démontrer que Im B ⊂ ker A.
224
2. On suppose que le rang de A est égal à n − 1, déterminer le rang de B.
Correction H [002585]
Exercice 1385
On désigne par {e1 , e2 , . . . , en } la base canonique de Rn . À une permutation σ ∈ Sn , on associe l’endomor-
phisme uσ de Rn suivant :
uσ : Rn −→ R
n
x1 xσ (1)
.. ..
. 7−→ .
xn xσ (n)
1. Soit τ = (i j) une transposition. Écrire la matrice de uτ dans la base canonique. Montrer que det(uτ ) =
−1.
2. Montrer que ∀σ , σ 0 ∈ Sn , uσ ◦ uσ 0 = uσ 0 ◦σ .
3. En déduire que ∀σ ∈ Sn , det uσ = ε(σ ) où ε désigne la signature.
[002776]
Exercice 1389
Soit f : R3 → R3 l’application linéaire définie par
Exercice 1390
225
Soit R[X] l’ensemble de polynômes dans R et soit Rn [X] l’ensemble des polynômes de degré au plus n.
On considère l’application Φ : R2 [X] −→ R[X] définie par :
3. Déterminer le rang de Φ.
4. En déduire que Φ est une application inversible.
5. Déterminer une base du noyau de l’application Φ − Id, où Id désigne l’application identité.
6. Montrer que la dimension de l’image de Φ − Id est de dimension 2. Déterminer une base de l’image.
7. Déterminer l’ensemble des polynômes de R[X] vérifiant l’identité : 2X P = (X 2 − 1) P0 .
Correction H [007412]
226
1. Soient A1 ∈ Mn,p1 (K), A2 ∈ Mn,p2 (K), B1 ∈ M p1 ,q (K), B2 ∈ M p2 ,q (K).
B1
On pose A = A1 A2 ∈ Mn,p1 +p2 (K) et B = ∈ M p1 +p2 ,q (K). Montrer que AB = A1 B1 + A2 B2 .
B2
A B
2. Soit M = où A, B, 0,C sont des matrices de tailles p× p, p×q, q× p, q×q (matrice triangulaire
0 C
par blocs). Montrer que M est inversible si et seulement si A et C le sont. Le cas échéant, donner M −1
sous la même forme.
3. En déduire une nouvelle démonstration de la propriété : L’inverse d’une matrice triangulaire est trian-
gulaire.
Correction H [003365]
227
Correction H [003382]
228
Correction H [005274]
229
Exercice 1412
Calculer (s’il existe) l’inverse des matrices :
0 1 1 1
1 2 1 1 ᾱ ᾱ 2
a b 1 0 1 1
1 2 −1 α 1 ᾱ (α ∈ C)
c d 1 1 0 1
−2 −2 −1 α2 α 1
1 1 1 0
1 1 ··· ··· 1 1 2 3 ··· n
.. .. ..
0 1 0 1 2 ··· .
. .
.. .. .. .. .. .. .. ..
. . . . . . . .
··· ..
0 1 1 . 0 1 2
0 ··· 0 1 0 ··· 0 1
Exercice 1413
Pour un entier n > 2 et x dans R, considérons la matrice d’ordre n :
x 1 ... 1
.
1 x . . . ..
Dn = . . .
. . . .
. . . 1
1 ... 1 x
et ensuite
1 . . . 1
1
. . ..
1 x . .
det(Dn ) = (x + n − 1) .. . . . . .
. . . 1
1 ... 1 x
3. En utilisant la méthode du pivot de Gauss, calculer det(Dn ) pour tout n.
4. Pour chaque n, pour quelles valeurs de x la matrice Dn est-elle inversible ?
Correction H [007413]
230
46 108.06 Changement de base, matrice de passage
Exercice 1414 Conjugaison
1. Soit P ∈ GLn (K). Montrer que l’application φP : Mn (K) → Mn (K), M 7→ P−1 MP est un isomorphisme
d’algèbre.
2. Soit φ : A = (ai j ) 7−→ A0 = (an+1−i,n+1− j ).
(a) Montrer que φ est un isomorphisme d’algèbre de Mn (K).
(b) Trouver une matrice P ∈ GLn (K) telle que φ = φP .
[003367]
Correction H [003400]
231
Montrer que A et B ont même rang, même déterminant, même trace mais ne sont pas semblables (calculer
(A − I)2 et (B − I)2 ). [003404]
Exercice 1425 **
4−a 1 −1 1−a 1 0
Soient M(a) = −6 −1 − a 2 et N(a) = 0 1−a 0 . M(a) et N(a) sont-elles sem-
2 1 1−a 0 0 2−a
blables ?
Correction H [005626]
232
47 108.99 Autre
Exercice 1427
Soit A une matrice carrée qui commute avec toutes les matrices carrées. Montrer que c’est une matrice scalaire.
[002434]
Exercice 1428
Soit A une matrice carrée.
1. Montrer que A2 = I si et seulement si (I − A)(I + A) = 0. Montrer que dans ce cas A est inversible.
2. Montrer que si A est idempotente (A2 = A), alors B = I − A l’est aussi et que AB = BA = 0.
3. Montrer que I est la seule matrice idempotente inversible.
[002437]
Exercice 1429
Trouver toutes les matrices de M3 (R) qui vérifient
1. M 2 = 0 ;
2. M 2 = M ;
3. M 2 = I.
Indication H Correction H Vidéo [002475]
Exercice 1430
Un train qui ralentit avec une décélération constante met 20s pour parcourir le premier km et 30s pour parcourir
le deuxième km. On veut calculer la distance qu’il devra parcourir pour parvenir à l’arrêt.
— En prenant pour origine la position initiale du train, écrire l’équation générale d’un mouvement unifor-
mément décéléré.
— En déduire un système de deux équations dont les inconnues sont la décélération et la vitesse initiale du
train, et résoudre ce système.
— Conclure.
[002693]
233
Exercice 1434 Centre des matrices triangulaires unipotentes
On note G = {A = (ai j ) ∈ Mn (K) tq ai j = 0 si i > j et aii = 1}.
1. Montrer que G est un sous-groupe de GLn (K).
2. En utilisant la base canonique de Mn (K), déterminer le centre de G , et montrer que c’est un groupe
commutatif isomorphe à (K, +).
Correction H [003371]
234
1. Montrer que M est une sous-algèbre de Mn (K) et s : M → K est un morphisme d’algèbre (calculer
MU et UM).
2. Si M est magique inversible, montrer que M −1 est aussi magique.
3. Montrer que M est la somme directe du sev des matrices magiques symétriques et du sev des matrices
magiques antisymétriques.
4. Pour M ∈ Mn (K), on note φM l’endomorphisme de K n canoniquement associé à M.
Soit H = {(x1 , . . . , xn ) ∈ K n tq x1 + · · · + xn = 0} et K = {(x, . . . , x) ∈ K n }.
(a) Montrer que : M ∈ M ⇐⇒ H et K sont stables par φM .
(b) En déduire dim(M ).
[003377]
235
Correction H [003386]
∀ A ∈ I , ∀ B ∈ Mn (K), AB ∈ I .
Pour A ∈ Mn (K), on note HA le sev de Mn,1 (K) engendré par les colonnes de A, et IA l’idéal à droite engendré
par A : IA = {AM tq M ∈ Mn (K)}.
1. Soient A, M ∈ Mn (K). Montrer que : M ∈ IA ⇐⇒ HM ⊂ HA .
2. Soient A, B ∈ Mn (K). Montrer qu’il existe C ∈ Mn (K) telle que HA + HB = HC . Simplifier IA + IB .
3. Soit I un idéal à droite de Mn (K). Montrer que I est un sev de Mn (K), puis qu’il existe A ∈ Mn (K)
telle que I = IA .
4. Que peut-on dire des idéaux à gauche de Mn (K) ?
[003387]
(X > Y ) ⇐⇒ (∀ i, xi > yi ),
236
2. Quelle est la trace de f ?
Correction H [003390]
a) X 2 = I b) X 2 = 0 c) X 2 = X.
237
Déterminer le centre de Mn (K), c’est à dire l’ensemble des éléments de Mn (K) qui commutent avec tous les
éléments de Mn (K) (utiliser les matrices élémentaires).
Correction H [005268]
238
Correction H [005596]
Exercice 1464 **
Soient a un réel non nul et A et B deux éléments de Mn (R).
Résoudre dans Mn (R) l’équation d’inconnue M : aM + Tr(M)A = B.
Correction H [005606]
Exercice 1465 **
1 0 1 1
Soient I = et J = . Soit E = {M(x, y) = xI + yJ, (x, y) ∈ R2 }.
0 1 0 1
1. Montrer que (E, +, .) est un R-espace vectoriel et préciser sa dimension.
2. Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif.
3. Quels sont les éléments inversibles de l’anneau (E, +, ×) ?
4. Résoudre dans E les équations :
(a) X 2 = I
(b) X 2 = 0
(c) X 2 = X.
5. Calculer (M(x, y))n pour n entier naturel et x et y réels.
Correction H [005608]
Exercice 1467 *I
Existe-t-il deux matrices carrées A et B telles que AB − BA = In .
Correction H [005618]
Exercice 1470 **
239
Soient A une matrice carrée de format n et f l’application de Mn (C) dans lui-même qui à une matrice M associe
MA. Trouver la matrice de f dans la base canonique de Mn (C) (ordonnée par l’ordre lexicographique).
Correction H [005621]
Exercice 1474
Les nombres suivants sont-ils des rationnels ? des décimaux ? √
a = 1/3, b = 1/15, c = 1/25, d = 1/125, e, f = 0, 333 · · · 3 · · · , g = 2,
h = 0,123 456 789 123 456 789 123 · · · , i = 0,123 456 789 101 112 131 4 · · · , j = π, k = 13/7, l = 27/17.
[000452]
√
Exercice 1475 Un procédé géométrique d’approximation de 2
Dans le plan xOy, on porte sur Ox une suite de points a1 , a2 , . . . , an , . . . et sur Oy une suite de points b1 , b2 , . . . , bn , . . . ,
construites de la manière suivante :
(i) a1 = 2 et b1 = 1,
an−1 +bn−1
(ii) an = 2 ,
(iii) an bn = 2 (le rectangle de côtés an et bn a pour aire 2).
1. Représentez cette suite de rectangles de côtés an et bn .
2. Démontrez successivement que : ∀n, bn < an ; (an )n∈N décroissante ; (bn )n∈N croissante.
3. Calculez an − bn en fonction de an−1 − bn−1 et an . Montrez que l’on a l’inégalité :
(an−1 − bn−1 )2
an − bn < .
4
240
√
4. Calculez les premiers termes de la suite a1 , a2 , . . . , a6 . Combien de décimales exactes de 2 obtenez-
vous à chaque pas ? Utilisez l’inégalité précédente pour montrer que le nombre de décimales exactes
obtenues double grosso modo à chaque pas.
[000453]
Exercice 1476
Calculer avec une calculette : 31 + 13 + 31 et 1 − 31 − 13 − 31 . Expliquer le résultat. [000454]
Exercice 1477
√ √
On considère les nombres rationnels inférieurs
√ à 2. Y a-t-il un nombre rationnel juste avant 2, plus grand
que tous les nombres rationnels inférieurs à 2 ?
Une suite de nombres rationnels a-t-elle pour limite un nombre rationnel ?
Une suite de nombres décimaux a-t-elle pour limite un nombre décimal ? [000455]
Exercice 1478
√ √ √ √
Soient a et b deux rationnels positifs tels que a et b soient irrationnels. Montrer que a + b est irrationnel.
[000456]
Exercice 1479
Soit p(x) = ∑ni=0 ai · xi . On suppose que tous les ai sont des entiers.
1. Montrer que si p a une racine rationnelle αβ (avec α et β premiers entre eux) alors α divise a0 et β
divise an .
√ √
2. On considère le nombre 2+ 3. En calculant son carré, montrer que ce carré est racine d’un polynôme
de degré 2. En déduire, à l’aide du résultat précédent qu’il n’est pas rationnel.
Indication H Correction H Vidéo [000457]
Exercice 1480
p
Trouver sous la forme q des rationnels x dont les dévelopements décimaux périodiques sont donnés par :
_ _ _
3, 14 14 ... ; 0, 99 9 ... ; 3, 149 9 ... [000458]
Exercice 1481
p
1. Soit Nn = 0, 1997 1997 . . . 1997 (n fois). Mettre Nn sous la forme q avec p, q ∈ N∗ .
2. Soit M = 0, 1997 1997 1997 . . . . . . Donner le rationnel dont l’écriture décimale est M.
3. Même question avec : P = 0, 11111 . . .+0, 22222 . . .+0, 33333 . . .+0, 44444 . . .+0, 55555 . . .+0, 66666 . . .+
0, 77777 . . . + 0, 88888 . . . + 0, 99999 . . .
Indication H Correction H Vidéo [000459]
Exercice 1482
Montrer que l’ensemble {r3 ; r ∈ Q} est dense dans R. [000460]
Exercice 1483
Montrer que ln 3
ln 2 est irrationnel.
Indication H Correction H Vidéo [000461]
Exercice 1484
241
Soit a ∈ R, montrer :
p 1
∃(p, q) ∈ Z × N ; a −
∗
6 2.
q q
Indication : considérer les parties fractionnaires de 0, a, 2a, ..., qa et la partition [0, 1q [, [ 1q , 2q [, ...[ q−1
q , 1[ de [0, 1[.
[000462]
Exercice 1485
Montrer que l’ensemble des nombres dyadiques :
na o
, (a, k) ∈ Z × N
2k
est dense dans R. [000463]
Exercice 1486
Montrer que toute suite convergente est bornée.
Indication H Correction H Vidéo [000506]
Exercice 1487
Montrer que la suite (un )n∈N définie par
1
un = (−1)n +
n
n’est pas convergente.
Indication H Correction H Vidéo [000507]
Exercice 1488
an −bn
Étudier la suite un = an +bn , a et b étant donnés dans R∗+ .
[000508]
Exercice 1489
Les énoncés suivants sont-ils vrais ou faux ?
1. Si une suite positive est non majorée, elle tend vers +∞.
2. Si une suite d’entiers converge, elle est stationnaire.
3. Si une suite a un nombre fini de valeurs, elle converge si et seulement si elle est stationnaire.
4. Une suite est convergente si et seulement si elle est bornée.
5. Si une suite n’est pas majorée, elle est minorée.
[000509]
Exercice 1490
Soit l un nombre réel. Peut-on dire qu’une suite qui vérifie
Exercice 1491
Construire une suite un = vn wn (resp. vn + wn ) convergente et telle que l’une au moins des suites (vn ) et (wn )
diverge. [000511]
242
√
Soit a ∈ Q+ tel que a ∈ / Q. √
Montrer qu’il existe C > 0 tel que pour tout rationnel r = qp , on a : r − a > C
q2
.
Correction H [003066]
243
Correction H [003149]
Exercice 1500 xy = yx
2
On cherche les couples (x, y) ∈ Q+∗ tels que x < y et xy = yx (xy , yx ∈ R).
0
On pose x = qp , y = qp0 (formes irréductibles), d = pq0 ∧ p0 q, pq0 = ad et p0 q = bd.
1. Montrer qu’il existe m, n ∈ N∗ tels que : p = ma , p0 = mb , q = na et q0 = nb .
2. En déduire : b − a = mb−a − nb−a .
3. Montrer que b − a 6 1 et conclure.
Correction H [003150]
Exercice 1501 I
Montrer que les nombres suivants sont irrationnels.
√ √
1. (**) 2 et plus généralement n m où n est un entier supérieur ou égal à 2 et m est un entier naturel
supérieur ou égal à 2, qui n’est pas une puissance n-ième parfaite.
2. (**) log 2.
3. (****) π (L AMBERT a montré en 1761 que π est irrationnel, L EGENDRE a démontré en 1794 que π 2
est irrationnel, L INDEMANN a démontré en 1882 que π est transcendant).
Pour cela, supposer par l’absurde que π = qp avec p et q entiers naturels non nuls et premiers entre eux.
R p/q xn (p−qx)n
Considérer alors In = 0 n! sin x dx, n ∈ N∗ et montrer que In vérifie
(a) In est un entier relatif ;
(b) In > 0 ;
(c) limn→+∞ In = 0 (voir devoir).
4. (***) e (H ERMITE a démontré en 1873 que e est transcendant. C’est historiquement le premier « vrai » nombre
dont on a réussi à démontrer la transcendance).
R n
Pour cela, établir que pour tout entier naturel n, e = ∑nk=0 k!1 + 01 (1−t) t
n! e dt, puis que pour tout entier
n 1 3
naturel non nul n, 0 < e − ∑k=0 k! < (n+1)! . Raisonner alors par l’absurde.
5. (***) cos( 2π
7 ). Pour cela trouver une équation du troisième degré à coefficients entiers dont les solutions
sont cos( 7 ), cos( 4π
2π 6π
7 ) et cos( 7 ), puis vérifier que cette équation n’a pas de racine rationnelle (supposer
par l’absurde qu’il y a une racine rationnelle qp avec p ∈ Z∗ , q ∈ N∗ et PGCD(p, q) = 1 et montrer que
p divise 1 et q divise 8). (On rappelle le théorème de G AUSS : soient a, b et c trois entiers relatifs tous
non nuls. Si a divise bc et a et b sont premiers entre eux, alors a divise c).
√ √ √
6. (***) 2 + 3 + 5.
Correction H [005209]
244
49 120.02 Maximum, minimum, borne supérieure
Exercice 1504
Le maximum de deux nombres x, y (c’est-à-dire le plus grand des deux) est noté max(x, y). De même on notera
min(x, y) le plus petit des deux nombres x, y. Démontrer que :
x + y + |x − y| x + y − |x − y|
max(x, y) = et min(x, y) = .
2 2
Trouver une formule pour max(x, y, z).
Indication H Correction H Vidéo [000464]
Exercice 1505
Déterminer la borne supérieure et inférieure (si elles existent) de : A = {un | n ∈ N} en posant un = 2n si n est
pair et un = 2−n sinon.
Indication H Correction H Vidéo [000465]
Exercice 1506
Déterminer (s’ils existent) : les majorants, les minorants, la borne supérieure, la borne inférieure, le plus grand
élément, le plus petit élément des ensembles suivants :
n 1 ∗
[0, 1] ∩ Q , ]0, 1[∩Q , N , (−1) + 2 | n ∈ N .
n
Exercice 1507
Soit
1
I = x ∈ R |−2 < x+ 62 .
2x
1. Montrer que I est la réunion de deux intervalles.
2. Déterminer (s’ils existent) : les majorants, les minorants, la borne supérieure, la borne inférieure, le plus
grand élément, le plus petit élément de I.
[000467]
Exercice 1508
Les ensembles suivants ont-ils une borne supérieure, un plus grand élément, une borne inférieure, un plus petit
élément, dans D, dans Q, dans R, (si la question se pose) ?
1. [0, 3[,
2. {0} ∪ ]1, 2],
3. D ∩ [0, 1/3],
4. {x | ∃n ∈ N, x = 1/n},
5. {x ∈ Q | x2 < 2}.
[000468]
Exercice 1509
On considère l’ensemble des nombres de la forme 1 + 1n , où n décrit l’ensemble des entiers strictement posi-
tifs. Cet ensemble est-il majoré ? Minoré ? A-t-il un plus petit élément ? Un plus grand élément ? Justifier vos
réponses. [000469]
Exercice 1510
Étant donné un ensemble A ⊂ R, écrire avec des quantificateurs les propriétés suivantes :
245
1. 10 est un majorant de A,
2. m est un minorant de A,
3. P n’est pas un majorant de A,
4. A est majoré,
5. A n’est pas minoré,
6. A est borné,
7. A n’est pas borné.
[000470]
Exercice 1511
n−1/n
Soit E l’ensemble des réels de la forme n+1/n avec n ∈ N∗ . L’ensemble E admet-il une borne inférieure, une
borne supérieure, un plus grand élément, un plus petit élément ? [000471]
Exercice 1512
Soit E = { 1n cos n | n ∈ N∗ } ; calculer inf E et sup E. [000472]
Exercice 1513
Soient A et B deux parties non vides de R telles que pour tout x de A et tout y de B on ait x 6 y. Démontrer que
sup A et inf B existent et que sup A 6 inf B. [000473]
Exercice 1514
Soit ai j (i, j)∈I×J une famille non vide et bornée de réels ; comparer :
[000474]
Exercice 1515
Soit A une partie majorée de R d’au moins deux éléments et x un élément de A.
1. Montrer que si x < sup A, alors sup(A \ {x}) = sup A.
2. Montrer que si sup(A \ {x}) < sup A, alors x = sup A.
[000475]
Exercice 1516
Soient A et B deux parties bornées de R. On note A + B = {a + b | (a, b) ∈ A × B}.
1. Montrer que sup A + sup B est un majorant de A + B.
2. Montrer que sup(A + B) = sup A + sup B.
Indication H Correction H Vidéo [000476]
Exercice 1517
Soit A et B deux parties bornées de R. Vrai ou faux ?
1. A ⊂ B ⇒ sup A 6 sup B,
2. A ⊂ B ⇒ inf A 6 inf B,
3. sup(A ∪ B) = max(sup A, sup B),
4. sup(A + B) < sup A + sup B,
246
5. sup(−A) = − inf A,
6. sup A + inf B 6 sup(A + B).
Indication H Correction H Vidéo [000477]
Exercice 1518
Donner la borne supérieure et la borne inférieure (si elles existent) de l’ensemble :
( )
n − 1n
D= |n ∈ N∗ .
n + 1n
Exercice 1519
Soient n ∈ N∗ et a1 6 a2 6 ... 6 an , n nombres réels. Calculer :
n
inf
x∈R
∑ |x − ai | .
k=1
[000479]
Exercice 1520
Soit f : R → R, f (x) = x3 − 3x. Tracer les graphes des fonctions f , | f |, f+ , f− où : f+ = max( f , 0), f− =
min( f , 0). [000480]
Exercice 1521
Si a = sup A, montrer qu’il existe une suite d’éléments de A qui converge vers a. Réciproque. [000481]
Exercice 1522
Soit A = Q ∩ ]0, 1[ et a, b ∈ R+ . On considère les applications suivantes de A dans R+ :
p q− p p aq + bp
f: 7→ ; g: 7→
q q+ p q p+q
Déterminer la borne supérieure et la borne inférieure de f (A) et de g(A). [000482]
Exercice 1523
2p2 −3q
Soit A l’ensemble des nombres réels qui peuvent s’écrire x = p2 +q
pour p et q entiers vérifiant 0 < p < q.
1. Montrer que A est minorée par −3 et majorée par 2.
2. Déterminer inf A et sup A (pour la borne supérieure on pourra prendre q = p + 1).
[000483]
Exercice 1524
Soit (un )n∈N une suite bornée. On pose A p = supn>p un et B p = infn>p un . Montrer que (A p ) p∈N est une suite
décroissante bornée et que (B p ) p∈N est une suite croissante bornée. Soit L = lim p→∞ A p et l = lim p→∞ B p .
n+2
1. Dans le cas particulier où un = n+1 cos nπ
3 , calculer L et l.
2. Montrer que :
247
4. Que peut-on dire de (un ) si L = l ?
[000484]
Exercice 1525
Soient x et y deux réels strictement positifs. On pose
r
x+y √ 2xy 1 2
a= g = xy h= q= (x + y2 )
2 x+y 2
Montrer que a, g, h, q sont rangés dans un ordre indépendant de x et y. [000485]
Exercice 1526
Soient A et B deux parties non vides bornées de R.
1. Montrer que A ∪ B est bornée et que sup(A ∪ B) = max(sup(A), sup(B)).
2. Enoncer un résultat analogue pour inf(A ∪ B).
3. Qu’en est-il pour A ∩ B ?
[000486]
Exercice 1528 **
Soit A = n1 + (−1)n , n ∈ N∗ . Déterminer sup A et inf A.
Correction H [005211]
52 120.99 Autre
Exercice 1531
Démontrer par récurrence sur n que pour tout n > 2 l’implication
248
est vraie. [000487]
Exercice 1532
Soient a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ∈ R, les ai n’étant pas tous nuls. Soit p(x) = ∑ni=1 (ai + xbi )2 . Montrer que le dis-
criminant de cette équation du second degré est 6 0. En déduire que :
!1/2 !1/2
n n n
∑ ai bi 6 ∑ a2i ∑ b2i ,
i=1 i=1 i=1
et que
!1/2 !1/2 !1/2
n n n
∑ (ai + bi )2 6 ∑ a2i + ∑ b2i .
i=1 i=1 i=1
[000488]
Exercice 1533
Deux entiers naturels distincts peuvent-ils vérifier la relation ab = ba ? [000489]
Exercice 1534
√ √
Résoudre l’équation 4 41 + x + 4 41 − x = 4, x étant un réel positif. [000490]
Exercice 1535
Si a et b sont des réels positifs ou nuls, montrer que :
√ √ √
a + b 6 2 a + b.
Exercice 1536
Soient x = (x1 , . . . , xn ) et y = (y1 , . . . , yn ) ∈ Rn . On note kxk1 = ∑ni=1 |xi | et kxk∞ = max16i6n |xi |.
Montrer que dans les deux cas on a :
kx + yk 6 kxk + kyk.
[000492]
Exercice 1537
Pout tout x ∈ R on note E(x) sa partie entière et {x} sa partie décimale.
1. Tracer les graphes des fonctions x 7→ E(x) et x 7→ {x}.
E(nx)
2. Montrer les relations suivantes : E(x)+E(y) 6 E(x+y), E(x+n) = E(x)+n pour tout n ∈ Z, E n =
E(x) pour tout n ∈ N∗ .
3. Déterminer lim E(x) et lim{x} lorsque x → −1+ et x → −1− . Ces fonctions ont-elles une limites lorsque
x → −1 ?
[000493]
Exercice 1538
Pour tout x, y ∈ R et λ > 0 montrer que :
x2
2xy 6 + λ y2 .
λ
[000494]
249
Exercice 1539
Soit deux nombres réels a et b vérifiant : −1 < a < 4 et − 3 < b < −1. Donner un encadrement de a − b et
de a/b. [000495]
Exercice 1540
On note E(x) la partie entière d’un réel x.
1. Montrer que ∀(x, y) ∈ R2 E(x) + E(y) 6 E(x + y) 6 E(x) + E(y) + 1.
2. Calculer E(x) + E(−x) pour x ∈ R.
E(nx)
3. Montrer que ∀n ∈ N∗ et ∀x ∈ R E(x) = E( ).
n
[000496]
Exercice 1541
Soit f : R → R telle que
∀(x, y) ∈ R2 f (x + y) = f (x) + f (y).
Montrer que
1. ∀n ∈ N f (n) = n · f (1).
2. ∀n ∈ Z f (n) = n · f (1).
3. ∀q ∈ Q f (q) = q · f (1).
4. ∀x ∈ R f (x) = x · f (1) si f est croissante.
Indication H Correction H Vidéo [000497]
Exercice 1542
n n
Soient n ∈ N∗ , et (x1 , x2 , ..., xn ) ∈ Rn tels que ∑ xi = ∑ xi2 = n. Montrer que
i=1 i=1
[000498]
Exercice 1543
Soient n ∈ N∗ , et (x1 , x2 , ..., xn ) ∈ [0, 1]n , montrer que :
n n
∏(1 − xi ) > 1 − ∑ xi .
i=1 i=1
[000499]
Exercice 1544
Soit A une partie de R vérifiant :
A 6= 0,
/
∀x ∈ A, ∃εx > 0, ]x − εx , x + εx [⊂ A,
∀x ∈ R : (∀ε > 0, ]x − ε, x + ε[∩A 6= 0)
/ ⇒ x ∈ A.
Montrer que A = R. [000500]
Exercice 1545
250
Montrer :
n−1
k
∀n > 1, ∀x ∈ R, ∑ E(x + ) = E(nx).
k=0 n
[000501]
Exercice 1546
Soient A et B deux parties denses de R, AB et A + B sont-elles denses ? Étude de la réciproque. [000502]
Exercice 1547
Démontrer que : √ √ √
∀n ∈ N∗ , E( n + n + 1) = E( 4n + 2).
[000503]
251
Exercice 1554 ***
Soient a, b et c trois réels positifs. Montrer que l’un au moins des trois réels a(1 − b), b(1 − c), c(1 − a) est
inférieur ou égal à 14 .
Correction H [005151]
n = a0 + 10a1 + ... + 10 p a p ,
où p est un entier naturel et les ai sont des entiers éléments de {0, ..., 9}, a p étant non nul. Déterminer p en
fonction de n.
Correction H [005153]
Exercice 1559 **
Montrer que ∀n ∈ N∗ , ∀x ∈ R, E( E(nx)
n ) = E(x).
Correction H [005159]
252
(−1) k
Montrer que pour tout entier naturel non nul n, ∑2n−1 2n 1
k=0 k+1 = ∑k=n+1 k .
Correction H [005215]
Exercice 1563 **
p √ p √
Résoudre dans R l’équation x + 2 x − 1 + x − 2 x − 1 = 1.
Correction H [005217]
1. Montrer que les sous groupes du groupe (R, +) sont soit de la forme aZ, a réel donné, soit denses dans
R.
Indication : pour G sous-groupe donné de (R, +), non réduit à {0}, considérer a = Inf (G∩]0; +∞[) puis
envisager les deux cas a = 0 et a > 0.
(Definition : G est dense dans R si et seulement si : (∀x ∈ R, ∀ε > 0, ∃y ∈ G/ |y − x| < ε).
√
2. Application 1. Montrer que {a + b 2, (a, b) ∈ Z2 } est dense dans R.
3. Application 2 (groupe des périodes d’une fonction).
(a) Soit f une fonction définie sur R à valeurs dans R. Montrer que l’ensemble des périodes de f est un
sous groupe de (R, +) (ce sous-groupe est réduit à {0} si f n’est pas périodique).
√
(b) Montrer qu’une fonction continue sur R qui admet 1 et 2 pour périodes, est constante sur R.
Correction H [005218]
Exercice 1565 **
Montrer que {r3 , r ∈ Q} est dense dans R.
Correction H [005219]
Exercice 1566
Soit x un réel.
1. Donner l’encadrement qui définit la partie entière E(x).
E(x) + E(2x) + . . . + E(nx)
2. Soit (un )n∈N∗ la suite définie par un = .
n2
Donner un encadrement simple de n2 × un , qui utilise ∑nk=1 k.
3. En déduire que (un ) converge et calculer sa limite.
4. En déduire que Q est dense dans R.
Indication H Correction H Vidéo [005982]
Exercice 1567
253
Soient a et b deux réels. Montrer
a2
ab 6 + b2 .
4
Généraliser.
Indication H Correction H [007169]
Exercice 1568
On considère deux réels positifs dont le produit vaut 100. Leur somme a-t-elle une valeur minimale et si oui
laquelle et dans quel(s) cas ?
Indication H Correction H [007170]
Exercice 1569
Soit n > 0 un entier. On considère n réels positifs dont le produit vaut 1. Leur somme a-t-elle une valeur
minimale et si oui laquelle et dans quel(s) cas ?
Indication H Correction H [007171]
Exercice 1570
Un magasin vend au même prix deux lots de trois cristaux. Le premier lot comporte trois cristaux cubiques de
côté a, b et c respectivement. Le second lot comporte trois cristaux identiques en forme de parallélépipède de
dimensions a × b × c. Quel lot est-il préférable d’acheter ?
Indication H Correction H [007172]
Exercice 1571
Soient a, b et c des réels positifs. Montrer que
a2 b2 c2
+ + > 3.
bc ca ab
Indication H Correction H [007173]
Exercice 1572
Soient a1 , ... an des réels strictement positifs et b1 , ... bn les mêmes n réels mais numérotés dans un ordre
différent. Montrer que
a1 an
+ ... + > n.
b1 bn
Indication H Correction H [007174]
Exercice 1573
Soient a, b ∈ R∗ . Montrer que
(1 + a2 )(1 + b2 ) > 4ab.
Indication H Correction H [007175]
Exercice 1574
Soient a, b, c ∈ R∗+ . Montrer que
a2 b + b2 c + c2 a ab2 + bc2 + ca2 > 9a2 b2 c2
Exercice 1575
Soient a et b deux réels positifs tels que a + b = 8. Déterminer la valeur minimale de
1 1
1+ 1+
a b
254
et préciser pour quelles valeurs elle est atteinte.
Indication H Correction H [007177]
Exercice 1577
Résoudre sur R l’équation
1
2x + x2 = 2 − .
2x
Indication H Correction H [007179]
Exercice 1578
Résoudre le système 18
4x + y = 14
9
2y + = 15
z
16
9z + x = 17
Indication H Correction H [007180]
Exercice 1579
Soient a et b deux réels positifs. Montrer que
Exercice 1580
Soient a, b et c trois réels. Montrer que
a3 + b3 + c3 > a2 b + b2 c + c2 a.
Exercice 1581
Soient a, b et c trois réels. Montrer que
Exercice 1582
Soient a, b et c trois réels non nuls. Montrer que
a2 b2 c2 b c a
2
+ 2+ 2> + + .
b c a a b c
Indication H Correction H [007184]
Exercice 1583
255
Soient a, b et c des réels strictement positifs. Montrer que
c a b
+ + > 2.
a b+c c
Indication H Correction H [007185]
53 121.01 Convergence
Exercice 1584
1. Dessiner les suites suivantes :
n2 − 25
(a) un = 2 (prendre 2 cm comme unité sur Oy)
2n + 1
(b) un = (−1)n
1 1
(c) un = cos n vn = | cos n| (n en radians)
n n
(d) un = cos n
(e) u1 = 1 ; u2 = 2 ; u3 = 3 ; u4 = −1 ; un = 2 pour n > 5.
(−1)n
(f) un = 2 (prendre 10 cm comme unité sur Oy)
n +1
nπ
(g) un = cos
6
1
(h) un = sin √ (prendre 1 cm comme unité sur Oy)
n
(i) un = n2 + 1
1
(j) un = √ (pour n > 2)
n + (−1)n n
2. Classer les dessins par paquets en précisant vos critères.
1 1
3. Pour chaque suite, pouvez-vous trouver l et n tels que |un − l| < 10 ou 100 ? Mettre en relation avec le
classement précédent.
4. Les énoncés suivants sont-ils vrais ou faux ?
(a) Une suite à termes positifs qui tend vers 0 est décroissante à partir d’un certain rang.
(b) Si une suite a une limite strictement positive, tous ses termes sont strictement positifs à partir d’un
certain rang. Réciproque ?
[000504]
Exercice 1585
Soit (un )n∈N une suite de R. Que pensez-vous des propositions suivantes :
• Si (un )n converge vers un réel ` alors (u2n )n et (u2n+1 )n convergent vers `.
• Si (u2n )n et (u2n+1 )n sont convergentes, il en est de même de (un )n .
• Si (u2n )n et (u2n+1 )n sont convergentes, de même limite `, il en est de même de (un )n .
Indication H Correction H Vidéo [000505]
Exercice 1586
Vrai ou faux : il existe une suite (un ) telle que (un+1 − un ) tend vers 0 et qui diverge. [000512]
Exercice 1587
1
Encadrer la suite (un ) définie par un = ∑nk=1 n2 +k 2 . Que peut-on en déduire ? [000513]
Exercice 1588
256
1. Que peut-on dire d’une suite qui vérifie limn→∞ nun = 0 ?
2. Que peut-on dire d’une suite qui vérifie limn→∞ nun = 1 ?
3. Que peut-on dire d’une suite qui vérifie limn→∞ nun = +∞ ?
[000514]
Exercice 1589
Étant donné k ∈ R+ , que peut-on dire d’une suite (un ) qui vérifie limn→∞ uun+1
n
= k ? Application : Étudier
1·2···n
un = 1·4···(3n−2) . [000515]
Exercice 1590
Montrer qu’une partie D est dense dans R ssi tout réel est limite d’une suite de points de D. [000516]
Exercice 1591
Soit A une partie bornée de R et x un réel.
1. Montrer que x = sup(A) ssi (x majore A et il existe une suite (xn )n∈N de A qui converge vers x).
2. Énoncer un résultat analogue pour inf(A).
[000517]
Exercice 1592
Étudier la convergence des suites :
√ √ n sin(n) 1 2n+1 1 1 n−1 1
n2 + n + 1 − n + (−1)n n ∑ ∑ cos( √ )
n2 + 1 n k=1 n2 + k n k=0 n+k
Correction H [000518]
Exercice 1593
Montrer qu’une suite d’entiers qui converge est constante à partir d’un certain rang.
Indication H Correction H Vidéo [000519]
Exercice 1594
1 1
Soit Hn = 1 + + · · · + .
2 n
1 1
1. En utilisant une intégrale, montrer que pour tout n > 0 : 6 ln(n + 1) − ln(n) 6 .
n+1 n
2. En déduire que ln(n + 1) 6 Hn 6 ln(n) + 1.
3. Déterminer la limite de Hn .
4. Montrer que un = Hn − ln(n) est décroissante et positive.
5. Conclusion ?
Indication H Correction H Vidéo [000520]
Exercice 1595
Montrer qu’une suite monotone dont une suite extraite converge est convergente. [000521]
Exercice 1596
Montrer que (un ) converge ssi (u2n ), (u2n+1 ), (u3n ) convergent (leurs limites n’étant pas nécessairement égales).
[000522]
257
Exercice 1597
n+1
Etudier la convergence de la suite un = (−1)n . [000523]
n
Exercice 1598
2nπ
Soit q un entier au moins égal à 2. Pour tout n ∈ N, on pose un = cos .
q
1. Montrer que un+q = un pour tout n ∈ N.
2. Calculer unq et unq+1 . En déduire que la suite (un ) n’a pas de limite.
Indication H Correction H Vidéo [000524]
Exercice 1599
Soit (un )n∈N une suite réelle prenant toute les valeurs rationnelles. Montrer que (un )n∈N n’admet pas de limite.
[000525]
Exercice 1600
Soit (un )n∈N une suite réelle telle que lim u2n = λ . Que dire de (un )n∈N ? [000526]
n→∞
Exercice 1601
1. Donner un exemple de suite bornée divergente, puis de suite divergente telle que
∀k ∈ N, lim xn+k − xn = 0.
n→∞
2. Donner un exemple de suite divergente qui a une seule valeur d’adhérence (i.e. telle qu’il existe une
seule extraction φ telle que xφ (n) converge).
3. Donner un exemple de suite (xn )n∈N divergente telle que ∀k > 2, (xnk )n∈N converge.
[000527]
Exercice 1602
Que peut-on dire des nombres réels a et b si
1 1
∀n ∈ N∗ , a − 6 b 6 a+ ?
n n
[000528]
Exercice 1603
Étudier la suite (un ) définie par :
(
0 si n est premier
un =
67 + 1/n sinon .
Si cette suite converge, montrer que sa limite est inférieure à 72. Étudier la convergence de cette suite. [000529]
Exercice 1604
On donne la suite (un ) définie par :
√ p
u1 = 2 et un = 2 − un−1 .
En étudiant les suites (u2n ) et (u2n+1 ), montrer que la suite (un ) est convergente. [000530]
Exercice 1605
258
1. Soit (un ), (vn ), (wn ) trois suites telles que pour n assez grand on ait vn 6 un 6 wn . On suppose que (vn )
et (wn ) sont convergentes, et on note v = lim vn et w = lim wn . Montrer que pour tout ε positif, on a
v − ε 6 un 6 w + ε pour n assez grand (théorème d’encadrement). Que peut-on en déduire si v = w ?
2. Soit (un ) une suite convergente de limite l. Montrer que la suite
u1 + u2 + · · · + un
vn =
n
est convergente et a pour limite l. Pour cela, encadrer un à ε près pour n assez grand, et en déduire un
encadrement de vn .
[000531]
Exercice 1606
Soit α un nombre irrationnel positif et (pn ) et (qn ) deux suites d’éléments de N∗ telles que α = limn→∞ qpnn .
Montrer que
lim qn = lim pn = +∞.
n→∞ n→∞
[000532]
Exercice 1607
Étudier la suite un = ln(1 + ln(2 + ln(3 + · · · + ln(n − 1 + ln n) · · · ))). [000533]
Exercice 1608
Montrer que pour n > 1, l’équation xn + xn−1 + x2 + x − n+1
n = 0 admet une unique racine positive ; on la note
un . Étudier la suite (un ). [000534]
Exercice 1609
Un ivrogne part à un instant donné d’un point donné. À chaque seconde, il fait un pas dans une direction
inconnue (et qui peut changer de façon arbitraire à chaque pas). Comme il se fatigue, ses pas sont de plus en
plus courts. Peut-on prévoir qu’au bout d’un certain temps il restera à moins d’un mètre d’une certaine position
si on admet que la longueur de son n-ième pas est :
1. 1/n mètre ?
2. 1/n2 mètre ?
[000535]
Exercice 1610
n
π π
Soient (un )n>2 définie par un = ∏ cos( k
) et vn = un sin( n ).
k=2 2 2
1. Montrer que (un )n>2 est convergente.
2. Montrer que (vn )n>2 est une suite géométrique. En déduire la limite de (un )n>2 .
[001193]
Exercice 1611
Soit (un )n∈N une suite bornée de nombres réels telle que lim (un+1 − un ) = 0. Montrer que les valeurs d’adhè-
n→∞
rence de la suite (un )n∈N forment un intervalle de R. [001194]
Exercice 1612
On définit par récurrence les suites (un )n∈N et (vn )n∈N par :
(un )2 (vn )2
u0 = 1, v0 = 2, un+1 = , vn+1 = .
un + vn un + vn
259
1. Montrer par récurrence que l’on a un > 0 et vn > 0.
2. Montrer que les suites (un )n∈N et (vn )n∈N décroissent. En déduire qu’elles convergent vers ` et `0 res-
pectivement. Montrer que l’on a ``0 = 0.
3. Montrer que la suite (vn − un )n∈N est constante. En déduire ` et `0 .
[001195]
Exercice 1613
√ un + vn
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites de nombres réels telles que 0 < u1 < v1 et un+1 = un vn et vn+1 = .
2
Montrer qu’elles convergent vers la même limite. [001196]
Exercice 1614
1. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels non nuls convergeant vers une limite ` différente de zéro.
1 1
Montrer que la suite ( )n∈N converge vers .
un `
2. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels
√ positifs convergeant vers une limite ` différente de zéro. Montrer
√
que la suite ( un )n∈N converge vers `.
[001197]
Exercice 1615
1. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels telle que les suites extraites (u2n )n∈N et (u2n+1 )n∈N convergent
vers une même limite `. Montrer que (un )n∈N converge également vers `.
n
(−1)k
2. En déduire que la suite (un )n∈N de terme général un = ∑ converge.
k=0 (2k)!
[001198]
Exercice 1616
u1 + u2 + · · · + un
Soit (un )n∈N une suite de nombres réels et vn = où n ∈ N∗ .
n
1. Montrer que si (un )n>1 converge vers `, alors (vn )n>1 converge vers `. La réciproque est elle vraie ?
n
k+1
2. Calculer lim ∑ .
k=1 2nk + k
n→+∞
an
3. Soit (an )n>0 une suite telle que lim (an+1 − an ) = `. Prouver que lim = `.
n→+∞ n→+∞ n
un+1
4. Soit (un )n>1 une suite strictement positive telle que lim = `. Démontrer que lim (un )1/n = `.
n→+∞ un n→+∞
[001199]
Exercice 1617
n
1 1
Pour tout n ∈ N∗ on note un = ∑ k! et vn = un + n!n . On rapelle que e = n→∞
lim un .
k=1
1
1. Montrer que les suites (un )n>1 et (vn )n>1 sont adjacentes. En déduire une valeur approchée de e à .
1000
2. Démontrer que e est irrationnel.
[001200]
Exercice 1618
Une suite (un )n∈N est dite de Cauchy lorsque, pour tout ε > 0 il existe N ∈ N tel que, si m, n > N alors |un −um | <
ε.
260
1. Montrer que toute suite convergente est de Cauchy. Montrer que toute suite de Cauchy est bornée.
1 1 p+2
2. Soit un = 1 + + . . . + . Montrer que, pour tout p ∈ N, u2 p > . En déduire que (un )n∈N tend vers
2 n 2
l’infini.
3. Une suite (un )n∈N satisfait au critère C 0 lorsque, pour tout ε > 0 il existe N ∈ N tel que, si n > N alors
|un − un+1 | < ε. Une suite satisfaisant au critère C 0 est-elle de Cauchy ?
4. Montrer que les trois assertions qui suivent sont équivalentes :
(a) Toute partie majorée de R admet une borne supérieure et toute partie minorée de R admet une borne
inférieure.
(b) Toute suite de Cauchy est convergente.
(c) Deux suites adjacentes sont convergentes.
[001201]
Exercice 1622 un vn → 1
0 6 un 6 1
Soient (un ) et (vn ) deux suites vérifiant : 0 6 vn 6 1 Que pouvez-vous dire de ces suites ?
un vn −−−→ 1.
n→∞
[004671]
1. Étudier les suites (v2n ) et (v2n+1 ) et montrer que la suite (vn ) est convergente.
2. Calculer ` = limn→∞ vn à 10−5 près.
Correction H [004672]
261
√
Démontrer, sans utiliser la fonction ln, que n
n −−−→ 1.
√ n→∞
Chercher limn→∞ n n!. [004674]
n /4n
Exercice 1631 Étude de C2n
1×3×5×···×(2n−1)
On pose un = 2×4×6×···×(2n) .
1. Exprimer un à l’aide de factorielles.
2. Montrer que la suite (un ) est convergente.
3. Soit vn = (n + 1)u2n . Montrer que la suite (vn ) converge. Que pouvez-vous en déduire pour limn→∞ un ?
4. On note α = limn→∞ vn . En étudiant la suite (nu2n ), montrer que α > 0.
Correction H [004680]
262
an
Soit a ∈ C \ U. Étudier la suite de terme général : un = (1+a)(1+a2 )...(1+an )
.
Correction H [004681]
263
S(n+1)
1. Encadrer S(n + 1) en fonction de S(n). En déduire que la suite S(n) est bornée.
n o n o
2. Chercher inf S(n+1)
S(n) tq n ∈ N ∗ , et sup S(n+1) tq n ∈ N∗ .
S(n)
3. La suite S(n+1)
S(n) est-elle convergente ?
Correction H [004689]
264
f (1) f (2) f (n)
Soit f : N → N injective. Montrer que 12
+ 22
+···+ −−−→
n2 n→∞
+∞.
Correction H [004696]
265
2. Pour n entier naturel non nul, on pose un = Hn − ln(n) et vn = Hn − ln(n + 1). Montrer que les suites
(un ) et (vn ) convergent vers un réel γ ∈ 21 , 1 (γ est appelée la constante d’E ULER). Donner une valeur
approchée de γ à 10−2 près.
Correction H [005222]
Exercice 1657 **
Limite quand n tend vers +∞ de
sin n
1. n ,
n
2. 1 + 1n ,
n!
3. nn ,
E ((n+ 12 )2 )
4. E ((n− 21 )2 ))
,
√n 2
5. n ,
√ √
6. n + 1 − n,
∑nk=1 k2
7. n3
,
2k
8. ∏nk=1 2k/2 .
Correction H [005226]
Exercice 1658 **
√ √
Etudier la suite (un ) définie par n + 1 − n = √1 .
2 n+un
Correction H [005227]
2. Etudier la réciproque.
3. Application : limites de
p n
(a) n C2n ,
√n
(b) n
n!
,
q
1 n (3n)!
(c) n2 n! .
Correction H [005233]
Exercice 1661 *
266
Soient u et v deux suites de réels de [0, 1] telles que limn→+∞ un vn = 1. Montrer que (un ) et (vn ) convergent vers
1.
Correction H [005234]
Exercice 1662 **
Montrer que si les suites (u2n ) et (u3n ) convergent alors (un ) converge.
Correction H [005235]
Exercice 1665
√ √
Etudier les deux suites un = ∑nk=1 √1k − 2 n + 1 et vn = ∑nk=1 √1k − 2 n.
Correction H [005238]
Exercice 1668 **
Donner un exemple de suite (un ) divergente, telle que ∀k ∈ N∗ \ {1}, la suite (ukn ) converge.
Correction H [005244]
267
(a) Montrer que (un ) converge si et seulement si (vn ) converge .
(b) En utilisant différentes formules de trigonométrie fournissant des relations entre un et vn , montrer
par l’absurde que (un ) et (vn ) divergent.
a
3. On suppose toujours que 2π est irrationnel. On veut montrer que l’ensemble des valeurs de la suite (un )
(ou (vn )) est dense dans [−1, 1], c’est-à-dire que ∀x ∈ [−1, 1], ∀ε > 0, ∃n ∈ N/ |un − x| < ε (et de même
pour v).
(a) Montrer que le problème se ramène à démontrer que {na + 2kπ, n ∈ N et k ∈ Z} est dense dans R.
(b) Montrer que E = {na + 2kπ, n ∈ N et k ∈ Z} est dense dans R (par l’absurde en supposant que
inf(E ∩ R∗+ ) > 0 pour en déduire que 2π
a
∈ Q).
(c) Conclure.
Correction H [005247]
2. Pour n entier naturel non nul, on pose un = ∑nk=1 k12 . Montrer que la suite (un )n∈N∗ converge (pour
majorer un , on remarquera que k12 6 k(k−1)
1
).
1 1
3. Montrer que pour tout réel x de ]0, π2 [, on a cotan x < x < sin x .
4. En déduire un encadrement de un puis la limite de (un ).
Correction H [005316]
Exercice 1674 **
Déterminer les limites quand n tend vers +∞ de
Z 1 Z 1 n Z π
1 x n sin x
1) un = arcsinn x dx 2) dx 3) dx.
n! 0 0 1+x 0 x+n
Correction H [005459]
268
[000536]
Exercice 1676
Etudier la suite (un ) définie par
1
un+1 = un (u2n − 3un + 4) ∀n > 0.
2
[000537]
Exercice 1677
Étudier les suites :
√
1. u0 = 0 et un+1 = un + 2.
2. u0 ∈ R et un+1 = un − u2n .
[000538]
Exercice 1678
On considère la fonction f : R −→ R définie par
x3 2x 1
f (x) = + +
9 3 9
et on définit la suite (xn )n>0 en posant x0 = 0 et xn+1 = f (xn ) pour n ∈ N.
1. Montrer que l’équation x3 − 3x + 1 = 0 possède une solution unique α ∈]0, 1/2[.
2. Montrer que l’équation f (x) = x est équivalente à l’équation x3 − 3x + 1 = 0 et en déduire que α est
l’unique solution de l’équation f (x) = x dans l’intervalle [0, 1/2].
3. Montrer que la fonction f est croissante sur R+ et que f (R+ ) ⊂ R+ . En déduire que la suite (xn ) est
croissante.
4. Montrer que f (1/2) < 1/2 et en déduire que 0 6 xn < 1/2 pour tout n > 0.
5. Montrer que la suite (xn )n>0 converge vers α.
Indication H Correction H Vidéo [000539]
Exercice 1679
Soit a ∈ R. On considère la suite (un ) définie par u0 = a et un+1 = eun − 2 pour n > 0.
1. Étudier cette suite si a = 0.
2. Étudier cette suite si a = −10.
3. Étudier cette suite si a = 3.
4. Généraliser en discutant selon la valeur de a.
[000540]
Exercice 1680
un 3
Étudier la suite définie par un+1 = 1 + 10 dans les cas suivants :
1. u0 = −4.
2. u0 = −2.
3. u0 = 2.
4. u0 = 3.
269
[000541]
Exercice 1681
(un −3)2
Étudier la suite (un ) définie par u0 = 0 et un+1 = 4 . [000542]
Exercice 1682
Étudier la suite définie par un+1 = e−un et u0 = 0. [000543]
Exercice 1683
Étudier la suite définie par un+1 = cos un et u0 = −8. [000544]
Exercice 1684
2u3n +7
Étudier la suite définie par un+1 = 3(u2n +1)
et u0 = 2. En déduire une valeur approchée à 10−8 près de la racine
réelle du polynôme X 3 + 3X − 7. [000545]
Exercice 1685
−u2n −un +24
Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = 6 pour n > 0. [000546]
Exercice 1686
3 2
Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = − 13 un − 19 un + 3 pour n > 0. [000547]
Exercice 1687
Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = − 51 u2n − 16 un + 33
10 pour n > 0. [000548]
Exercice 1688
Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = ln(e − 1 + un ). [000549]
Exercice 1689
Discuter suivant les valeurs de u0 la nature de la suite un+1 = eun − 2. [000550]
Exercice 1690
Soient a et b deux réels strictement positifs ; on définit une suite (un ) par :
p
u0 > 0 et un+1 = aun + b
1. Montrer qu’il existe une valeur de u0 pour laquelle cette suite est stationnaire.
2. Montrer que si u0 est distinct de cette valeur, (un ) est monotone et bornée. Trouver limn→∞ un .
[000551]
Exercice 1691
Étudier suivant les valeurs données à u0 appartenant à C les suites :
un − 2
un+1 =
un + 4
un + 2
un+1 =
un + 1
−1
un+1 =
un + 1
270
[000552]
Exercice 1692
Soit f : [0, 1] → [0, 1]. On considère a ∈ [0, 1] et la suite (un )n∈N vérifiant u0 = a et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ). Les
propriétés suivantes sont-elles vraies ou fausses :
1. Si f est croissante, alors (un ) est croissante.
2. Si (un ) est croissante, alors f est croissante.
3. Si (un ) est croissante et f monotone, alors f est croissante.
4. Si (un ) converge vers une limite l, alors l est point fixe de f .
5. Si f est dérivable, alors (un ) est bornée.
6. Si le graphe de f est au dessus de la droite d’équation y = x, alors (un ) est croissante.
7. Si (un ) converge vers un point fixe l de f , alors f est continue en l.
[000553]
Exercice 1693
Étudier la suite définie par un+1 = (1 − un )2 (discuter suivant les valeurs de u0 ). [000554]
Exercice 1694
Soit f (x) = −x3 + x2 − x + 1 et a ∈ [0, 1]. Étudier la suite définie par u0 = a et un+1 = f (un ). [000555]
Exercice 1695
Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = 21 (1 + un + E(un )) où E désigne la fonction « partie entière ».
[000556]
Exercice 1696
1. Étudier la suite définie par récurrence par u0 = a et un+1 = cos un , où a est un nombre réel donné.
2. Étudier la suite définie pour n > 1 par un = cos(cos(cos(· · · (cos n) · · · ))).
| {z }
n fois cos
[000557]
Exercice 1697
1. Étudier dans C une suite (un ) telle que ∀n ∈ N∗ , un+1 = u2n . Discuter suivant u0 .
2. On considère dans C une suite (vn ) telle que ∀n, vn+1 = 21 vn + vAn où A est un nombre complexe non
nul donné. Étudier l’existence et la convergence de cette suite suivant les valeurs de v0 . On pourra noter
a une des racines carrées de A et poser wn = vvnn −a
+a .
[000558]
Exercice 1698
A
1. On donne A > 0, B > 0, u0 > 0 ; étudier la suite définie par la relation de récurrence un+1 = + Bun .
n+1
4n
n+1 − un
2. Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = (on pourra utiliser la question précédente pour
2 + un
terminer).
271
[000559]
Exercice 1699
On considère la suite réelle définie par :
p
x0 = 1 et xn+1 = 2xn + 1.
3. l étant définie par l’égalité de 2), est-il possible de trouver k ∈ ]0, 1[ tel que
Exercice 1700
En utilisant les méthodes de l’exercice précédent, étudier les suites définies par :
4 + 3yn
y0 = 3 ; yn+1 = ,
3 + 2yn
1
z0 = 1 ; zn+1 = 1 + .
zn
[000561]
Exercice 1701
Soit une suite qui vérifie une relation de récurrence
aun−1 + b
un = (1)
cun−1 + d
1. Montrer que si la transformation homographique : x 7→ y = ax+b cx+d a deux points fixes distincts, α et β ,
un−1 −α
on peut écrire la relation (E1 ) sous la forme : uunn −α
−β = k un −α u1 −α
un−1 −β . Calculer un −β en fonction de u1 −β .
2. Montrer que si la transformation homographique a un seul point fixe γ, on peut mettre la relation (E1 )
sous la forme : un1−γ = un−11 −γ + k. Calculer un1−γ en fonction de u1 .
3. Utiliser la méthode précédente pour étudier les suites (un ) définies par :
4un + 2 −3un − 1
a) un+1 = , b) un+1 = ,
un + 3 un − 3
5un − 3 2un − 1
c) un+1 = , d) un+1 = .
un + 1 un + 4
Discuter suivant les valeurs de u1 ; préciser pour quelles valeurs de u1 chaque suite est définie.
[000562]
272
3. un+1 = un − u2n .
4. u0 = 0, un+1 = u2n + α.
1+un
5. un+1 = un + 1+2u n
.
√
u
6. u0 ∈ [0, 1], un+1 = √ √n .
un + 1−un
√
7. un+1 = 2 − un .
√
8. un+1 = 4 − 3un .
un −ln(1+un )
9. un+1 = u2n
.
3
10. un+1 = 2u2n +1
.
11. u0 > 0, un+1 = uαn .
12. u0 > 0, un+1 = α un .
Correction H [004703]
273
[004709]
Correction H [004714]
274
Exercice 1716 **T Récurrences homographiques
Déterminer un en fonction de n quand la suite u vérifie :
un
1. ∀n ∈ N, un+1 = 3−2un ,
4(un −1)
2. ∀n ∈ N, un+1 = un (ne pas se poser de questions d’existence).
Correction H [005228]
Exercice 1717 **
Soient (un ) et (vn ) les suites définies par la donnée de u0 et v0 et les relations de récurrence
2un + vn un + 2vn
un+1 = et vn+1 = .
3 3
Etudier les suites u et v puis déterminer un et vn en fonction de n en recherchant des combinaisons linéaires
intéressantes de u et v. En déduire limn→+∞ un et limn→+∞ vn .
Correction H [005229]
Exercice 1718 **
Soient (un ), (vn ) et (wn ) les suites définies par la donnée de u0 , v0 et w0 et les relations de récurrence
vn + wn un + wn un + vn
un+1 = , vn+1 = et wn+1 = .
2 2 2
Etudier les suites u, v et w puis déterminer un , vn et wn en fonction de n en recherchant des combinaisons
linéaires intéressantes de u, v et w. En déduire limn→+∞ un , limn→+∞ vn et limn→+∞ wn .
Correction H [005230]
3 1 1 1 √ un + vn + w n
= + + et vn+1 = 3 un vn wn et wn+1 = ,
un+1 un vn wn 3
ont une limite commune que l’on ne cherchera pas à déterminer.
Correction H [005231]
275
Correction H [005425]
Exercice 1726
Calculer, lorsqu’elles convergent, les limites des suites définies par :
√ p n nπ sin n2 − cos n3
un = n − n2 − n un = n(n + a) − n un = sin un = . [000564]
2 2 n
Exercice 1727
Montrer que les suites définies pour n > 1 par :
n+1 n 1 n
un = un = un = 2 un = n2 +1
n n+1 n +1
admettent toutes des limites que l’on calculera. [000565]
Exercice 1728
√
Soit (un )n∈N la suite de nombres réels définie en posant u0 = 0 et ∀n > 1, un+1 = 6 + un . Montrer que la suite
(un )n∈N est convergente et déterminer sa limite. [000566]
Exercice 1729
2n √ n3 + 2n n2 + (−1)n
Etudier la limite des suites suivantes : an = cos ( ) ; bn = n 3 − sin n2 ; cn = ; dn = √ ; en =
n! 3n n2 + n
(−1)n
(cos n) sin √ . [000567]
n
Exercice 1730
276
Déterminer les limites lorsque n tend vers l’infini des suites ci-dessous ; pour chacune, essayer de préciser en
quelques mots la méthode employée.
1 1 (−1)n−1
1. 1 ; − ; ; . . . ; ; ...
2 3 n
2. 2/1 ; 4/3 ; 6/5 ; . . . ; 2n/(2n − 1) ; . . .
3. 0,23 ; 0,233 ; . . . ; 0,233 · · · 3 ; . . .
1 2 n−1
4. 2 + 2 + · · · + 2
n n n
(n + 1)(n + 2)(n + 3)
5.
n3
1 + 3 + 5 + · · · + (2n − 1) 2n + 1
6. −
n+1 2
n + (−1) n
7.
n − (−1)n
2n+1 + 3n+1
8.
2n + 3n
q r q
n
√ √ √
9. 1/2 + 1/4 + 1/8 + · · · + 1/2 puis 2; 2 2 ; 2 2 2 ; ...
n
1 1 1 (−1)
10. 1 − + − + · · · +
3 9 27 3n
√ √
11. n+1− n
n sin(n!)
12.
n2 + 1
2 +32 +···+n2
13. Démontrer la formule 1 + 22 + 32 + · · · + n2 = 61 n(n + 1)(2n + 1) ; en déduire limn→∞ 1+2 n3
.
Correction H Vidéo [000568]
Exercice 1731
Soit a > 0. On définit la suite (un )n>0 par u0 un réel vérifiant u0 > 0 et par la relation
1 a
un+1 = un + .
2 un
√
On se propose de montrer que (un ) tend vers a.
1. Montrer que
(un 2 − a)2
un+1 2 − a = .
4un 2
√
2. Montrer que si n > 1 alors un > a puis que la suite (un )n>1 est décroissante.
√
3. En déduire que la suite (un ) converge vers a.
√ √ √
4. En utilisant la relation un+1 2 − a = (un+1 − a)(un+1 + a) donner une majoration de un+1 − a en
√
fonction de un − a.
√
5. Si u1 − a 6 k et pour n > 1 montrer que
2n−1
√ √ k
un − a 6 2 a √ .
2 a
√
6. Application : Calculer 10 avec une précision de 8 chiffres après la virgule, en prenant u0 = 3.
277
Indication H Correction H Vidéo [000569]
Exercice 1732
On considère les deux suites :
1 1 1
un = 1 + + + · · · + ; n ∈ N,
2! 3! n!
1
vn = un + ; n ∈ N.
n!
Montrer que (un )n et (vn )n convergent vers une même limite. Et montrer que cette limite est un élément de
R\Q.
Indication H Correction H Vidéo [000570]
Exercice 1733
Soient a et b deux réels, a < b. On considère la fonction f : [a, b] −→ [a, b] supposée continue et une suite
récurrente (un )n définie par :
1. On suppose ici que f est croissante. Montrer que (un )n est monotone et en déduire sa convergence vers
une solution de l’équation f (x) = x.
2. Application. Calculer la limite de la suite définie par :
4un + 5
u0 = 4 et pour tout n ∈ N, un+1 = .
un + 3
3. On suppose maintenant que f est décroissante. Montrer que les suites (u2n )n et (u2n+1 )n sont monotones
et convergentes.
4. Application. Soit
1
u0 = et pour tout n ∈ N, un+1 = (1 − un )2 .
2
Calculer les limites des suites (u2n )n et (u2n+1 )n .
Indication H Correction H Vidéo [000571]
Exercice 1734
√ a+b
1. Soient a, b > 0. Montrer que ab 6 2 .
2. Montrer les inégalités suivantes (b > a > 0) :
a+b √
a6 6b et a6 ab 6 b.
2
3. Soient u0 et v0 des réels strictement positifs avec u0 < v0 . On définit deux suites (un ) et (vn ) de la façon
suivante :
√ un + vn
un+1 = un vn et vn+1 = .
2
(a) Montrer que un 6 vn quel que soit n ∈ N.
(b) Montrer que (vn ) est une suite décroissante.
(c) Montrer que (un ) est croissante En déduire que les suites (un ) et (vn ) sont convergentes et quelles
ont même limite.
Indication H Correction H Vidéo [000572]
Exercice 1735
Soit x un réel.
278
E(x) + E(2x) + . . . + E(nx)
1. Déterminer la limite de un = .
n2
2. En déduire que Q est dense dans R.
[000573]
Exercice 1736
Soit n > 1.
n
1. Montrer que l’équation ∑ xk = 1 admet une unique solution, notée an , dans [0, 1].
k=1
2. Montrer que (an )n∈N est décroissante minorée par 21 .
3. Montrer que (an ) converge vers 12 .
Indication H Correction H Vidéo [000574]
Exercice 1737
Calculer suivant les valeurs de x : h i
lim lim [cos(n!πx)]2m .
n→∞ m→∞
[000575]
Exercice 1738
2an + bn
Soient a0 et b0 deux réels fixés. On définit par récurrence les suites (an ) et (bn ) par an+1 = et bn+1 =
3
an + 2bn
.
3
1. Montrer que ces deux suites sont adjacentes.
a0 + b0
2. En calculant an + bn , montrer qu’elles convergent vers .
2
[000576]
Exercice 1739
1 n−1
Soit (un ) une suite qui tend vers 0. On pose xn = ∑ uk . Montrer que (xn ) converge vers 0 ( on pourra fixer ε
n k=0
puis séparer la somme en deux et enfin choisir N... ). [000577]
Exercice 1740
nln(n) √
n
Déterminer les limites de n et n2 . [000578]
ln (n)
Exercice 1741
Soit (un )n∈N une suite réelle dont tous les termes sont non nuls et telle que :
un+1
lim = 0.
n→∞ un
Exercice 1742
Étudier la suite définie par récurrence :
p
u0 = a > 0, un+1 = 1 + un .
[000580]
279
Exercice 1743
Étudier la convergence et calculer la limite éventuelle de la suite (un )n∈N∗ définie par :
n
k
∀n ∈ N∗ , un = ∏ (1 + ).
k=1 n2
[000581]
Exercice 1744
Étudier la convergence et calculer la limite éventuelle de la suite (un )n∈N définie par :
n
1
∀n ∈ N, un = ∑ Cnk .
k=0
[000582]
Exercice 1745
φ (n)
Soit φ : N → N bijective, telle que lim n = `. Calculer `. [000583]
n→∞
Exercice 1746
Soit φ : N → N injective ; montrer que lim φ (n) = +∞. [000584]
n→∞
Exercice 1747
Soit (un )n∈N une suite bornée. On pose vn = un+1 − un et wn = vn+1 − vn , et on suppose que (wn )n∈N converge.
Montrer que lim wn = 0, puis que lim vn = 0. [000585]
n→∞ n→∞
Exercice 1748
Soit (un )n∈N une suite réelle convergeant vers ` et φ une bijection de N sur N. (pas nécessairement strictement
croissante !). Montrer que lim uφ (n) = `. [000586]
n→∞
Exercice 1749
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles que :
lim un + vn = lim un vn = 0.
n→∞ n→∞
Montrer que
lim vn = lim un = 0.
n→∞ n→∞
[000587]
Exercice 1750
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles que :
Montrer que
E = {un − vm |(n, m) ∈ N2 }
est dense dans R. [000588]
280
Exercice 1751
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites à valeurs dans [0, 1] telles que :
lim un vn = 1.
n→∞
Montrer que :
lim un = lim vn = 1.
n→∞ n→∞
[000589]
Exercice 1752
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites convergeant respectivement vers ` et L. Étudier la suite (wn )n∈N définie
par :
1 n
∀n ∈ N, wn = ∑ uk vn−k .
n k=0
[000590]
Exercice 1753
Soit (un )n∈N une suite bornée telle que :
u2n
lim (un + ) = 1.
n→∞ 2
Que dire de (un )n∈N ? [000591]
Exercice 1754
Soit f : C → C définie par :
z + |z|
∀z ∈ C, f (z) = .
2
Étudier la suite définie par :
z0 ∈ C, ∀n ∈ N, zn+1 = f (zn ).
Indication : on écrira zn = ρn eiφn ,où (ρn , φn ) ∈ R+∗ ×] − π, π[ et on utilisera :
φ n φ
sin φ = 2n sin n ∏ cos i .
2 i=1 2
[000592]
√ n
1) arccos n−1 2) arccos n1 3) ch( n) 4) 1 + n1 5) √ argch n
n q n4 +n2 −1
√ −√n n
6) (1 + n) 7) ln(cos n1 )(ln sin 1n ) 8) ( π2 )3/5 − (arctan n)3/5 9) 1 + (−1)√ −1
n
Correction H [005252]
281
1. Soient u et v deux suites réelles strictement positives. Pour n ∈ N, on pose Un = ∑nk=0 uk et Vn = ∑nk=0 vk .
Montrer que si un ∼ vn et si limn→+∞ Vn = +∞, alors Un ∼ Vn .
2. Application. Trouver un équivalent de ∑nk=1 √1k et ∑nk=1 ln(k).
Correction H [005254]
Exercice 1761
1. Montrer que si ∀n ∈ N un 6= 0 et si (un ) → 0 alors ln(1 + un ) ∼ un .
a
2. Soit a un réel. Déterminer la limite de (1 + )n .
n
[000594]
Exercice 1762
Comparer les suites suivantes :
2
an = nn , bn = nln(n) , cn = en , dn = (ln n)n ln n
[000595]
Exercice 1763
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles de limite +∞ telles que un = o(vn ). Montrer qu’il existe une suite
(wn )n∈N de limite +∞ telle que un = o(wn ) et wn = o(vn ). [000596]
Exercice 1764
Donner un exemple de suites (un )n∈N et (vn )n∈N telles que un = O(vn ) mais qu’on n’ait ni un = o(vn ), ni
vn = O(un ). [000597]
Exercice 1765
Étude de (un )n∈N définie par :
u0 ∈ [0, 1], un+1 = u2n .
282
Donner un équivalent de un quand n → ∞. [000598]
Exercice 1766
Montrer la réciproque du théorème de Césaro (i.e. lim un = l) :
n→∞
1. dans le cas où lim vn = l et
n→∞
1
un+1 − un = O( ),
n
2. dans le cas où (un )n∈N est croissante.
[000599]
Exercice 1767
2
Étudier la suite (un )n∈N définie par u0 = 1 et ∀n ∈ N un+1 = un + u2n . En utilisant vn = u4n , donner un équivalent
de un . Indication : on montrera que lim vn+1 − vn = 1, on en déduira un équivalent de vn puis de un . [000600]
n→∞
Exercice 1768
1
Soit (un )n∈N la suite définie par un+1 = un + u2n . L’étudier et, en utilisant vn = un , en donner un équivalent dans
ln(un )
le cas u0 ∈] − 1; 0]. Que dire dans le cas u0 ∈]0; ∞[ ? (On étudiera vn = 2n .) [000601]
Exercice 1769
Soient f et g deux formes linéaires sur un espace vectoriel E telles que f g = 0. Montrer que f = 0 ou g = 0.
xn 1
Étudier la suite (xn )n∈N définie par x0 = 1, xn+1 = 1+nx 2 . En étudiant yn = x
n+1
− x1n , en donner un équivalent.
n
[000602]
Exercice 1770
Étudier la suite (un )n∈N définie par :
π
u0 ∈]0, [, un+1 = sin un .
2
Donner limx→0 sin12 x − x12 ,(réponse : 13 ) en déduire un équivalent de u−2
n donc de un . [000603]
Exercice 1771
Montrer que ∀n ∈ N∗ , ∃!xn ∈ [n, n + 1[ solution de x − E(x) = x12 . Donner un équivalent de xn puis faire un
développement asymptotique de xn − n à l’ordre 5 en fonction de n1 . [000604]
Exercice 1772
Étudier la convergence et calculer la limite éventuelle de la suite (un )n∈N∗ définie par :
1 1 1 1
∀n ∈ N∗ , un = 1 + + ... + − − ... − 2 .
2 n n+1 n
On montrera préalablement que :
1 1
1 + + ... + = ln n + γ + o(1)
2 n
quand n → ∞. [000605]
Exercice 1773
Soit (un ) définie par u0 et u1 strictement positifs et un+1 = un + un−1 pour n > 1.
un+1
1. Montrer que lim( ) existe et la déterminer. Que remarquez-vous ?
un
283
un+1
2. Soit an = . Exprimer an+1 en fonction de an .
un
3. Montrer que a2n et a2n+1 sont adjacentes.
√
4. Déterminer un rationnel r tel que r − 1+2 5 < 10−3 .
Correction H [001202]
Exercice 1774
Déterminer (un ) telle que
1. u0 = 1, u1 = 3, un+2 = 4un+1 − 4un .
2. u0 = 1, u1 = i, un+2 = 4un+1 − 5un .
[001203]
Exercice 1775
Déterminer les suites bornées qui vérifient un+2 = 3un+1 − 2un .
Correction H [001204]
Exercice 1776
Déterminer les suites convergentes qui vérifient 2un+2 = 7un+1 − 3un . [001205]
Exercice 1777
√
Montrer que la suite u0 = 1, u1 = 2 et un+2 = un+1 un est bien définie et la déterminer. [001206]
Exercice 1778
( (
u0 = 2 un+1 = un + vn
Déterminer les suites (un ) et (vn ) qui vérifient et [001207]
v0 = −2 vn+1 = 3un − vn
284
Exercice 1782 Caractérisation des suites polynomiales
Soit (un ) une suite de réels. On définit les suites dérivées de (un ) :
0
(un ) = (un+1 − un )
(u00 ) = (u0 − u0 )
n n+1 n
.. .
u(k+1) = u(k) − u(k) .
n n+1 n
(k)
1. Exprimer un en fonction de un , un+1 , . . . , un+k .
(k)
2. Montrer que la suite (un ) est polynomiale si et seulement s’il existe k ∈ N tel que un = (0).
Correction H [003071]
√ √
Exercice 1784 ( 3 + 1)2n+1 − ( 3 − 1)2n+1
√ √
On note xn = ( 3 + 1)2n+1 , yn = ( 3 − 1)2n+1 , et zn = [xn ].
1. Montrer que zn = xn − yn .
2. En déduire que 2n+1 divise zn .
[003073]
Exercice 1787
285
Montrer que la suite définie par
cos 1 cos 2 cos n
un = 1 + + +···+
1! 2! n!
est une suite de Cauchy. En déduire sa convergence. [001209]
Exercice 1788
Montrer que toute sous-suite extraite d’une suite de Cauchy est aussi une suite de Cauchy.
Montrer que si (un ) est une suite de Cauchy, on peut trouver une sous-suite (unk ) de (un ) telle que :
1
∀p ∈ N, ∀q > p, |un p − unq | 6 .
2p
[001210]
Exercice 1789
Une suite (xn ) est définie par une relation de récurrence xn+1 = a sin xn + b où a est un nombre réel de ]0, 1[ et
b un nombre réel quelconque. Montrer que pour tout p ∈ N, |x p+1 − x p | 6 a p |x1 − x0 |. En déduire que la suite
(xn ) est une suite de Cauchy.
Combien de termes faut-il calculer pour obtenir une valeur approchée de lim xn à 10−10 près si on suppose
a = 1/2, b = 5, x0 = 1 ? [001211]
Exercice 1791
Soit xn une suite bornée de Rd . Montrer que xn converge si et seulement si A est un singleton. Indication : pour
prouver la convergence, utiliser qu’une suite bornée de Rd a au moins une valeur d’adhérence. [001902]
Exercice 1792
Soit f : Rd → Rd continue. Soit x0 ∈ Rd . Soit xn la suite définie par
xn+1 = f (xn ).
Exercice 1793
Soit xn une suite bornée de Rd . Supposons que ||xn − xn+1 || → 0. Montrer que l’ensemble A est non-vide,
compact, connexe.
Indication : pour la connexité, supposer que A = A1 ∪ A2 avec A1 et A2 non-vides, disjoints, fermés.
Si d = 1 conclure que A = [a, b] avec a 6 b.
[001904]
Exercice 1794
Soit f : R → R continue. Soit x0 ∈ R. Soit xn la suite définie par
xn+1 = f (xn ).
286
Supposons que xn est bornée. Montrer que xn converge si et seulement si
||xn − xn+1 || → 0.
Indication. Montrer qu’il suffit de prouver que a = b dans [a, b] = A. Si a < b montrer que la suite est station-
naire. [001905]
Exercice 1795
Soit sn = Σnk=1 1/k et xn = cos(sn ). Montrer qu’il n’existe pas d’application f : R → R continue telle que
xn+1 = f (xn ).
Indication : montrer que ||xn − xn+1 || → 0 mais que xn ne converge pas. [001906]
59 121.99 Autre
Exercice 1796 I
1. (*) Calculer ∏nk=1 (1 + 1k ), n ∈ N∗ .
2. (***) Calculer ∏nk=1 cos 2ak , a ∈]0, π[, n ∈ N∗ .
Correction H [005145]
287
Calculer infα∈]0,π[ (supn∈N (| sin(nα)|)).
Correction H [005249]
Exercice 1804
Etudier la série de terme général √
an 2 n
un = √n où a > 0, b > 0.
2 + bn
Indication : Chercher un équivalent suivant les valeurs de b. [001932]
3.
1 n
wn = (1 − )
n2
[001934]
Exercice 1806
un+1
Soit (un ) une suite de réels strictement positifs, on suppose que lim( ) = 1 et que
un
un+1 α 1
= 1 − + O( β ) , où α > 0 β > 1.
un n n
vn+1
On pose vn = nα un . Etudier et montrer que (vn ) a une limite finie. Application : Etudier la série de terme
vn
général
√ 1 1
un = n! sin 1 sin √ · · · sin √ .
2 n
[001935]
288
Exercice 1807
Déterminer la nature des séries de terme général :
n! √
1. 2. (ch ln n)−2 3. n−(1+(1/n))
nn
1 1 ln n √
4. √ ln 1 + √ 5. 6. nln n e−n
n n ln(en − 1)
Correction H [001936]
Exercice 1808
Étudier, suivant les valeurs de p ∈ N, la nature de la série de terme général
1! + 2! + · · · + n!
un = ·
(n + p)!
Correction H [001937]
Exercice 1809
Calculer les sommes des séries suivantes, en montrant leur convergence :
1. ∑n>0 (n + 1)3−n
n
2. ∑ 4 2
n>0 n + n + 1
2n − 1
3. ∑ n3 − 4n
n>3
Indication H Correction H [001938]
Exercice 1810
n
un
Soit (un ) une suite réelle positive et Sn = ∑ u p . Comparer la nature des séries (∑ un ) et (∑ Sn ). [001939]
p=0
Exercice 1812
289
Soit un une suite décroissante à termes positifs. On suppose (∑ un ) converge. Montrer que
lim (nun ) = 0.
n→∞
Indication : Encadrer ∑np+1 uk pour n > p. Puis revenir aux définitions des limites avec les epsilons. [001942]
Exercice 1813
Soient ∑n>0 un , ∑n>0 vn deux séries à termes réels strictement positifs. On suppose que ∑n>0 vn converge, et que
un+2 vn+2
∀n ∈ N, 6 .
un vn
Montrer que ∑n>2 un converge. [001943]
1 1
1 1
Montrer la convergence des deux séries ∑∞
k=1 2k−1 − 2k et ∑∞
k=1 2k+1 − 2k et calculer leur somme à
l’aide du rappel ci dessus.
1
2. Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle 4x3 −x
.
1
3. Montrer la convergence de la série ∑∞
k=1 4k3 −k et calculer sa somme à l’aide de ce qui précède.
R ∞ dx
4. L’intégrale impropre 1 4x3 −x converge t-elle ? Si oui, la calculer.
[001945]
Exercice 1815
Soit 0 < a < b et (un )n>0 défini par u0 = 1 et uun+1
n
= n+a
n+b pour n > 0. Montrer que la limite de la suite Wn =
b−a
log(n un ) existe et est finie. En déduire les valeurs de a et b telles que la série ∑∞j=0 u j converge. Calculer
alors sa somme : pour cela expliciter sa somme partielle sn , en montrant d’abord que pour tout n on a
n n
∑ [( j + 1) + b − 1]u j+1 = ∑ [ j + a]u j .
j=0 j=0
Correction H [001949]
Exercice 1816
Par un calcul direct, montrer que les sommes partielles de la série harmonique
n
Sn = ∑ k−1 , n>1
k=1
ne forment pas une suite de Cauchy. En déduire que cette série diverge. [002718]
Exercice 1817
En discutant éventuellement selon la valeur des paramètres réels α et β , étudier les séries de termes généraux
positifs (n > 2) :
290
n+α 1
, ,
n+β n(n2 − 1)
√
p p 1 n
2
n4 + 2n + 1 − n4 + αn, α 6 2, tan + ln n + 2 ,
n n −n
n
2n + 1 2 1
, √ n√n ,
3n + 1 (1 + 1/ n)
nn α n √
, n
n − 1,
n! Z n+1/2
1
nα (ln n)β , √ dt,
n t 4 +1
1! + 2! + · · · + n! h i
, k ∈ Z, nα (n + 1)(n+1)/n − (n − 1)(n−1)/n ,
Z (n + k)!
∞
exp(−xn ) dx (indication : changer de variable t = xn ).
1
[002719]
Exercice 1818
Soit (an ) une suite de réels strictement positifs tels que, au voisinage de +∞, on ait
an+1 α 1
= 1+ +o .
an n n
1. Montrer que la série de terme général nα est de ce type ; rappeler pour quelles valeurs de α elle converge.
2. Montrer que si α > −1, la série de terme général an diverge, et que si α < −1 elle converge.
3. Application : étudier la série
1.3.5 . . . (2n − 1)
∑ 2.4.6 . . . (2n + 2) .
n>1
[002720]
Exercice 1819
Soit (un ) la suite définie par u0 ∈]0, 1[ donné et un+1 = un − un 2 . Montrer que cette suite converge et en donner
la limite. Montrer que la série de terme général un 2 converge et en donner la limite. Montrer que les séries de
terme généraux un et ln(un+1 /un ) divergent. [002721]
Exercice 1820
Montrer qu’il existe deux réels α, β , tels que pour tout n ∈ N∗ ,
Z π
1
(αt + βt 2 ) cos(nt) dt = .
0 n2
En déduire la valeur de
+∞
1
S= ∑ n2 .
n=1
291
Correction H [002722]
Exercice 1821
Soit (an ) un suite de réels strictement positifs telle que ∑ an converge. Étudier les séries
√
2 an an
∑ an , ∑ 1 + an , ∑ an a2n , ∑ n .
n>1
[002723]
Exercice 1822
Justifier la convergence et calculer les sommes des séries suivantes
1 9
∑ n(n + k) (k ∈ N∗ ), ∑ (3n + 1)(3n + 4) ,
n>1
n2 + n − 3 n2
∑ , ∑ ln n2 − 1 .
n! n>2
[002725]
Exercice 1826 I
Calculer les sommes suivantes :
1. (**) ∑16i< j6n 1.
2. (**) ∑16i, j6n j et ∑16i< j6n j.
3. (*) ∑16i, j6n i j.
292
4. (***) Pour n ∈ N∗ , on pose un = 1
n5 ∑nk=1 ∑nh=1 (5h4 − 18h2 k2 + 5k4 ). Déterminerlimn→+∞ un (utiliser les
résultats de l’exercice 1825, 2)).
Correction H [005144]
Exercice 1828 **
Soit (un )n∈N une suite arithmétique ne s’annulant pas. Montrer que pour tout entier naturel n, on a ∑nk=0 uk u1k+1 =
n+1
u0 un+1 .
Correction H [005223]
Exercice 1829 **
1
Calculer limn→+∞ ∑nk=1 12 +22 +...+k 2.
Correction H [005224]
Exercice 1830 **
Soit (un )n∈N une
√
suite positive telle que la série de terme général un converge. Etudier la nature de la série de
un
terme général n .
Correction H [005697]
Exercice 1833 *
1
Nature de la série de terme général un = ∑nk=1 (n+k) p , p ∈]0, +∞[.
Correction H [005704]
Exercice 1834 **
n!
Déterminer un équivalent simple de (a+1)(a+2)...(a+n) quand n tend vers l’infini (a réel positif donné).
Correction H [005705]
293
2.
2 a 3
vn = ean (1 − )n
n
[001933]
∞ ∞
1 1 n! ∞ 1 n
∑ − log(1 + ) ; ∑ n ; ∑ 1 − (1 − n ) ;
n=1 n n n=1 n n=1
!
n
∞
2n + 1000 ∞
π ∞
π ∞
1 1
∑ n ; ∑ (1 − cos n ); ∑ sin(πn) sin( n ); ∑ ∑ 2k 3n−k .
n=1 3 + 1 n=1 n=1 n=0 k=0
[001944]
Exercice 1838
Déterminer, en fonction des paramètres réels α, β , la nature des séries de termes généraux (n > 2)
(−1)n nα , nβ (1 − (−1)n nα ) ,
(−1)n −1
, exp √ − 1 ,
n− ln n n
(−1)n (−1)n
ln 1 − , √ ,
n
n + (−1)n
+∞
n! (−1)k
sin 2π (on pourra utiliser que : 1/e = ∑ ).
e k=0 k!
[002724]
294
62 122.03 Séries semi-convergentes
Exercice 1839 Examen 2000
En justifiant votre réponse, classer les dix séries ∑ un suivantes en 4 catégories
— GD : celles telles que un ne tend pas vers 0 ;
— ZD : celles qui divergent et telles que lim un = 0;
— AC : celles qui convergent absolument ;
— SC : celles qui convergent, mais non absolument.
(Attention : pour pouvoir répondre, certaines séries demandent deux démonstrations : par exemple pour montrer
que ∑ un est SC, il faut montrer que ∑ un converge et que ∑ |un | diverge.
∞ ∞
√ √ ∞ 1 √ √ 2
(−1)n 1
∑ n + ; ∑ n + 1 − n ; ∑ √ n + 1 − n ;
n=1 n2 n=1 n=1 n
∞ ∞
1 1 n! ∞ 1 n
∑ − log(1 + ) ; ∑ n ∑ ; 1 − (1 − ) ;
n=1 n n n=1 n n=1 n
!
n
∞
2n + 1000 ∞
π ∞
π ∞
1 1
∑ 3n + 1 ; ∑ (1 − cos n ); ∑ sin(πn) sin( n ); ∑ ∑ 2k 3n−k .
n=1 n=1 n=1 n=0 k=0
[001944]
1 1
1 1
Montrer la convergence des deux séries ∑∞
k=1 2k−1 − 2k et ∑∞
k=1 2k+1 − 2k et calculer leur somme à
l’aide du rappel ci dessus.
1
2. Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle 4x3 −x
.
1
3. Montrer la convergence de la série ∑∞
k=1 4k3 −k et calculer sa somme à l’aide de ce qui précède.
R ∞ dx
4. L’intégrale impropre 1 4x3 −x converge t-elle ? Si oui, la calculer.
[001945]
295
1. Dans le cas particulier où σ est définie par
σ (3p) = 2p, σ (3p + 1) = 4p + 1, σ (3p + 2) = 4p + 3
pour tout entier p > 0, calculer explicitement τ, et vérifier que σ satisfait (1) et (2), en calculant p(n)
pour tout n ainsi que α.
2. On note f (n) = ∑nk=1 1/k − log n, et on rappelle le fait, vu en cours, que limn∞ f (n) = γ existe (Constante
d’Euler). On revient au cas général pour σ , on considère la série de terme général vn = u(σ (n)) et on
note sn = v1 + · · · + vn .
p(n) 1 n−p(n) 1
3. Montrer par récurrence que sn = ∑k=1 2k − ∑k=1 2k−1 et que
1 1 1 p(n)
sn = f (p(n)) + f (n − p(n)) − f (2n − 2p(n)) + log − log 2.
2 2 2 n − p(n)
En déduire que ∑∞
n=1 vn converge et calculer sa somme en fonction de α.
[001948]
Exercice 1843 **
(−1) n
Calculer ∑+∞
n=0 3n+1 .
Correction H [005710]
296
1
1. ∑(i, j)∈(N∗ )2 (i+ j)α .
1
2. ∑(i, j)∈(N∗ )2 .
iα + jα
3. ∑x∈Q∩[1,+∞[ x12 .
1
4. ∑(p,q)∈N2 a p +bq , a > 1, b > 1.
Correction H [004490]
1. Expliquer simplement pourquoi la suite double (an,p )(n,p)∈N2 n’est pas sommable.
2. Calculer ∑∞ ∞ ∞ ∞
n=0 ∑ p=0 an,p et ∑ p=0 ∑n=0 an,p .
Correction H [004493]
297
Correction H [004497]
3. Soient (ak )k∈N et (b` )`∈N deux suites complexes de carrés sommables.
ak b`
Montrer que la suite double est sommable.
k+`
(k,`)∈N2
[004500]
298
z x
e −1
Soit z = x + iy ∈ C avec x, y ∈ R et x 6= 0. Montrer que e −1
z 6 x . Que dire en cas d’égalité ?
Correction H [004406]
Exercice 1865 ez = z
Montrer qu’il existe une infinité de complexes z tels que ez = z (on calculera x en fonction de y, et on étudiera
l’équation obtenue).
Correction H [004408]
299
66 122.99 Autre
Exercice 1870 Examen 2000
Soit a > 0 fixé. Pour n entier positif ou nul on définit Pn (a) par P0 (a) = 1, P1 (a) = a, P2 (a) = a(a + 1) et, plus
généralement Pn+1 (a) = (n + a)Pn (a). Montrer que
Pn (a)
L(a) = lim
n∞ n!na−1
existe et est un nombre strictement positif. Méthode : considérer la série de terme général pour n > 0 : un =
Pn (a)
log(n + a) − a log(n + 1) + (a − 1) log n, comparer sa somme partielle d’ordre n − 1 avec log n!n a−1 , et, ... l’aide
d’un développement limité en 1/n d’ordre convenable, montrer que, ∑∞ n=1 un converge. [001946]
Exercice 1871
Soit α et β deux nombres réels ou complexes tels que αβ = −1 et |α| > 1 > |β |. Pour n dans l’ensemble Z
1
des entiers positifs ou négatifs on pose Fn = α−β (α n − β n ) et Ln = α n + β n (si α + β = 1 ces nombres sont
appelés entiers de Fibonacci (1225) et de Lucas (1891)).
1
1. Montrer par le critère de D’Alembert que la série ∑∞
n=1 F2n+1 +1 converge et calculer la limite de Qn =
Ln /Fn si n → +∞. .
2. On admet (identité de Backstrom (1981)) que pour tous n et k de Z on a
1 1 1
+ = (Q2n+2k+1 − Q2n−2k−1 ) .
F4n−2k−1 + F2k+1 F4n+2k+1 + F2k+1 2L2k+1
En faisant k = 0 dans cette identité, calculer la somme partielle d’ordre 2n de la série initiale, c’est à dire
s2n = ∑2n 1 1
j=1 F2 j+1 +1 en montrant par récurrence sur n que s2n = 2L1 (Q2n+1 − Q1 ). En déduire la somme
de la série en termes de α et β . Donner une expression simple du terme général de la série et de sa
somme si α = expt et β = − exp(−t) si t est réel.
1
3. Montrer que la série ∑∞
n=1 F2n+1 +F3 converge et calculer sa somme.
[001947]
Exercice 1872
Indiquer pour quelles valeurs de α ∈ R la série
∑ αn
n>0
Exercice 1873
En comparant avec les intégrales de Wallis
Z π/2
In = cosn t dt,
0
∑ (−1)n 2−2nC2nn .
n>1
[002726]
300
n
1. 1 + 1n − e.
2. chα n − shα n.
3. 2 ln(n3 + 1) − 3 ln(n2 + 1).
√ √
4. n n + 1 − n n.
3
5. arccos nn3 +1
+2
.
an
6. 1+a2n
.
(−1) n
7. √ .
n2 +n
(−1) n
8. ln n .
√
1+(−1)n n
9. n .
2.4.6...(2n)
10. nn .
1!+2!+···+n!
11. (n+2)! .
1!−2!+···±n!
12. (n+1)! .
(−1)n
13. ln n+sin(2nπ/3) .
q n
14. 1 + (−1)
√ − 1.
n
n
15. √ (−1) n .
n+(−1)
√
(−1)[ n ]
16. n .
(ln n) n
17. nln n
.
1
18. (ln n)ln n
.
Correction H [004413]
301
Exercice 1880 Encadrement
Soient ∑ un , ∑ vn , ∑ wn trois séries réelles telles que ∑ un et ∑ wn convergent, et un 6 vn 6 wn pour tout n.
Montrer que ∑ vn converge. [004419]
n /n4n
Exercice 1884 C2n
Cn n
L’une au moins des deux séries : ∑ n42nn et ∑ Cn4n diverge. Dire pourquoi et dire laquelle.
2n
[004423]
302
[004427]
Exercice 1892
√ √
b n+1c−b nc
Convergence et somme de la série de terme général un = n .
Correction H [004431]
303
Exercice 1895 1/(12 + 22 + ... + n2 )
(−1) k+1
1
On admet que ∑∞
k=1 k = ln 2. Montrer que la série ∑∞
k=1 12 +22 +···+k2 est convergente et calculer sa somme.
Correction H [004434]
2. ∑nk=2 k ln1 k .
Correction H [004439]
√
Exercice 1903 (−1)k k
√
On pose un = ∑2n
k=1 (−1)
k k. Donner un équivalent de u quand n → ∞. (Regrouper les termes deux par deux
n
puis comparer à une intégrale)
Correction H [004442]
304
Exercice 1904 Constante d’Euler
Soit f : R+ → R+ décroissante. On pose uRn = f (n) et sn = u0 + · · · + un .
n+1
Montrer que la suite de terme général sn − t=0 f (t) dt est convergente. Donner une interprétation graphique de
ce fait.
Application : On pose γ = limn→∞ 1 + 12 + · · · + n1 − ln n . Justifier l’existence de γ et montrer que 21 6 γ 6 1.
[004443]
305
Exercice 1912 Série des restes
1. Soit (un ) une suite réelle telle que ∑ |un | et ∑ n|un | convergent. On note vn = ∑∞
k=n uk .
(a) Montrer que nvn → 0 lorsque n → ∞.
(b) Montrer que ∑∞ ∞
n=1 vn = ∑n=1 nun .
2. Application : Calculer lorsque c’est possible : ∑∞ k
k=1 kr .
Correction H [004451]
Correction H [004454]
306
Exercice 1920 ∑ kuk /n2
Soit ∑ un une série à termes positifs convergente.
1
Étudier la convergence de la série de terme général vn = n2 ∑nk=1 kuk .
Correction H [004459]
307
Correction H [004464]
Exercice 1926
On se donne u1 et a deux réels strictement positifs et l’on définit par récurrence la suite (un ) par un+1 = un + na1un ·
Étudiez la limite de la suite (un ), et, quand a 6 1, en donner un équivalent.
Correction H [004465]
[004469]
Exercice 1932 ∑ an /n p = 0
an ∗
n=1 n p = 0. Montrer que : ∀ n ∈ N , an = 0.
Soit (an ) une suite bornée telle que pour tout entier p > 2 : ∑∞
Correction H [004471]
308
1 p
2. Soit (un ) une série convergente. On pose vn = 2n ∑np=0 Cn u p . Montrer que la série (vn ) est convergente.
Correction H [004473]
an 1−p .
1. Montrer qu’il existe Cp ∈ R tel que ∑∞
n=0 R p 6 C p A n
2. Trouver la meilleure constante Cp .
Correction H [004475]
1. Montrer qu’il existe C ∈ R tel que ∑nk=1 lnkk = 12 ln2 (n) +C + o(1).
ln 2 R 3 lnt ln 2 ln 3 R 3 lnt
2. Prouver : 2 − t=1 t dt 6 C 6 2 + 3 − t=1 t dt.
3. Prouver : ∑nk=1 lnkk = 21 ln2 (n) +C + ln2nn + o lnnn .
[004480]
Exercice 1942
u1 +···+un u1
Soit (un ) une suite de complexes telle que n → ` ∈ C lorsque n → ∞. Montrer que 1
ln(n) 1 +· · ·+ unn → `
lorsque n → ∞.
309
Correction H [004481]
Exercice 1943
Soit (un ) une suite de complexes qui converge au sens de Césaro vers zéro.
uk
Étudiez la suite de terme général vn = ∑nk=0 n+k+1 ·
Correction H [004482]
Correction H [004484]
Exercice 1948 IT
Cet exercice est consacré aux sommes de termes consécutifs d’une suite arithmétique ou d’une suite géomé-
trique.
1. (*) Calculer ∑ni=3 i, n ∈ N \ {0, 1, 2}, ∑ni=1 (2i − 1), n ∈ N∗ , et ∑n+1
k=4 (3k + 7), n ∈ N \ {0, 1, 2}.
2. (*) Calculer le nombre 1, 1111... = limn→+∞ 1, 11...1
| {z } et le nombre 0, 9999... = limn→+∞ 0, 99...9
| {z }.
n n
310
3. (*) Calculer 1 − 1 + 1 − ... + (−1)n−1 , n ∈ N∗ .
| {z }
n
4. (*) Calculer 12 + 14 + 81 + ... = limn→+∞ ∑nk=1 21k .
5. (**) Calculer ∑nk=0 cos kπ
2 , n ∈ N.
6. (**) Soient n ∈ N et θ ∈ R. Calculer ∑nk=0 cos(kθ ) et ∑nk=0 sin(kθ ).
k
7. (***) Pour x ∈ [0, 1] et n ∈ N∗ , on pose Sn = ∑nk=1 (−1)k−1 xk . Déterminerlimn→+∞ Sn .
8. (**) On pose u0 = 1 et, pour n ∈ N, un+1 = 2un − 3.
(a) Calculer la suite (un − 3)n∈N .
(b) Calculer ∑nk=0 uk .
Correction H [005142]
Exercice 1950 **
Montrer que ∑nk=1 sin nk = 12 + 2n
1
+ o( n1 ).
Correction H [005458]
Exercice 1951
Nature de la série de terme général
2
n+3 ln n
1) (*) ln nn2 +n+1
+n−1
2) (*) 1 √
n+(−1)n n
3) (**) 2n+1 4) (**) 1
ln(n) ln(ch n)
q n
n2 2
5) (**) arccos 3 1 − n12 6) (*) (n−1)! 7) cos √1n − √1e 8) (**) ln 2
π arctan n n+1
R π/2 cos2 x √
− 2 sin( π4 + 1n )
n
9) (*) 0 n2 +cos2 x
dx 10) (**) n 11) (**) e − 1 + 1n
Correction H [005688]
Exercice 1952
Nature de√la série de terme
p général
1) (***) 4 n4 + 2n2 − 3 P(n) où P est un polynôme. 2) (**) n1α S(n) où S(n) = ∑+∞
p=2
1
pn .
3) (**) un où ∀n ∈ N∗ , un = 1n e−un−1 .
4) (****) un = p1n où pn est le n-ème nombre premier
1
(indication : considérer ∑n=1 ln 1− 1 = ∑Nn=1 ln(1 + pn + p2n + . . .)).
N
pn
1
5) (***) un = n(c(n))α où c(n) est le nombre de chiffres de n en base 10.
a a
( n ln k)a
6) (*) ∏k=2
(n!)b
a > 0 et b > 0. 7) (**) arctan 1 + n1 − arctan 1 − 1n .
8) (**) n1α ∑nk=1 k3/2 . 9) (***) ∏nk=1 1 + nkα − 1.
Correction H [005689]
Exercice 1953
311
Nature de lasériede terme général
πn2 (−1)n n
einα cos(nα)
1) (***) sin n+1 2) (**) n+(−1)n−1 3) (**) ln 1 + (−1)
√
n
4) (***) n , n et sin(nα)
n
5) (**) (−1)n lnnn
P(n)
(−1)n Q(n) où P et Q sont deux polynômes non nuls
7) (****) (sin(n!πe)) p p entier naturel non nul.
Correction H [005690]
Exercice 1954
Calculer les sommes des séries suivantes après avoir vérifié leur convergence.
Correction H [005691]
Exercice 1957 **
un
Soit (un )n∈N une suite de réels strictement positifs. Montrer que les séries de termes généraux un , 1+un , ln(1 +
R
un ) et 0un 1+x
dx
e sont de mêmes natures.
Correction H [005694]
Exercice 1960 **
1+(−1)n nα
Soit α ∈ R. Nature de la série de terme général un = n2α
, n > 1.
Correction H [005700]
312
Correction H [005701]
Exercice 1963
Convergence et somme éventuelle de la série de terme général
2n3 −3n2 +1 n!
1) (**) un = (n+3)! 2) (***) un = (a+1)(a+2)...(a+n) , n > 1, a ∈ R+∗ donné.
Correction H [005703]
Exercice 1964 *
1
Nature de la série de terme général un = ∑nk=1 (n+k) p , p ∈]0, +∞[.
Correction H [005706]
Exercice 1966
Partie principale quand n tend vers +∞ de
Correction H [005708]
Exercice 1968 **
(−1) n
Calculer ∑+∞
n=0 3n+1 .
Correction H [005710]
313
67 123.01 Continuité : théorie
Exercice 1971
Soit I un intervalle ouvert de R, f et g deux fonctions définies sur I.
1. Soit a ∈ I. Donner une raison pour laquelle :
lim f (x) = f (a) ⇒ lim | f (x)| = | f (a)| .
x→a x→a
2. On suppose que f et g sont continues sur I. En utilisant l’implication démontrée ci-dessus, la rela-
tion sup( f , g) = 21 ( f + g + | f − g|), et les propriétés des fonctions continues, montrer que la fonction
sup( f , g) est continue sur I.
Indication H Correction H Vidéo [000639]
Exercice 1972
Soit f une fonction de [a, b] dans [a, b] telle que pour tout x et x0 (x 6= x0 ) de [a, b] on ait : | f (x)− f (x0 )| < |x−x0 |.
1. Montrer que f est continue sur [a, b].
2. Montrer que l’équation f (x) = x admet une et une seule solution dans [a, b]. (On pourra introduire la
fonction : x 7→ g(x) = f (x) − x).
[000640]
Exercice 1973
1. Soit f une fonction continue sur ]a, b[ telle que f (]a, b[) ⊂ [a, b]. Montrer, par considération de φ (x) =
f (x) − x, qu’il existe c dans [a, b] tel que f (c) = c.
2. Soit f une fonction continue sur [0, 1] telle que f (0) = f (1). Montrer qu’il existe c dans [0, 21 ] tel que
f (c) = f (c + 12 ).
3. Un mobile parcours, à vitesse continue, une distance d en une unité de temps. Montrer qu’il existe un
intervalle d’une demi-unité de temps pendant lequel il parcourt une distance d2 .
[000641]
Exercice 1974
Soit f : [a, b] −→ R une fonction continue telle que f (a) = f (b). Montrer que la fonction g(t) = f (t + b−a
2 )−
f (t) s’annule en au moins un point de [a, a+b
2 ].
Application : une personne parcourt 4 km en 1 heure. Montrer qu’il existe un intervalle de 30 mn pendant lequel
elle parcourt exactement 2 km.
Correction H Vidéo [000642]
Exercice 1975
Soit f : R → R continue telle que lim f = −∞ et lim f = +∞. Montrer que f s’annule. Appliquer ceci aux
−∞ +∞
polynômes de degré impair.
Correction H [000643]
Exercice 1976
Soit f : R → R+ continue telle que f (0) = 1, lim f = 0 et lim f = 0.
−∞ +∞
1. Montrer qu’il existe a > 0 tel que si |x| > a alors f (x) 6 12 .
2. Montrer que f est bornée et possède un maximum.
314
[000644]
Exercice 1977
Soient I un intervalle de R et f : I → R continue, telle que pour chaque x ∈ I, f (x)2 = 1. Montrer que f = 1 ou
f = −1.
Indication H Correction H Vidéo [000645]
Exercice 1978
Soit f : R+ → R continue admettant une limite finie en +∞. Montrer que f est bornée. Atteint-elle ses bornes ?
Indication H Correction H Vidéo [000646]
Exercice 1979
Soient f et g continues sur [0, 1] telles que ∀x ∈ [0, 1] f (x) < g(x). Montrer qu’il existe m > 0 tel que ∀x ∈
[0, 1] f (x) + m < g(x). [000647]
Exercice 1980
Soit f croissante sur [a, b] et prenant toute valeur entre f (a) et f (b). Montrer que f est continue. [000648]
Exercice 1981
Soit f : R → R continue en 0 telle que ∀x ∈ R, f (x) = f (2x). Montrer que f est constante. [000649]
Exercice 1982
Soit f périodique croissante. Que dire de f ? [000650]
Exercice 1983
Donner un exemple de fonction continue sur [0, 1] non lipschitzienne, puis de fonction continue en un seul
point, puis de fonction discontinue sur les rationnels et continue sur les irrationnels, enfin de fonction continue
telle que f (x) ∈ R \ Q si x ∈ R \ Q ou si x = 0, et f (x) ∈ Q si x ∈ Q \ {0}. Une fonction telle que ∀x ∈
R, lim f (x + h) − f (x − h) = 0 est-elle continue sur R ? Donner un exemple de bijection de [0, 1] sur [0, 1]
h→0
discontinue en tout point. [000651]
Exercice 1984
√
Soit f continue sur R admettant 1 et 2 pour périodes. Que dire de f ? [000652]
Exercice 1985
Soit f : [0, 1] → [0, 1] croissante, montrer qu’elle a un point fixe.
Indication : étudier
E = x ∈ [0, 1] | ∀t ∈ [0, x], f (t) > t .
Exercice 1986
f (x)
Soit f : R+∗ → R croissante telle que x → x soit décroissante ; montrer que f est continue sur R+∗ . [000654]
Exercice 1987
Soit f : R+∗ → R une fonction vérifiant :
315
Donner les variations de f puis comparer f et ln au voisinage de +∞. [000655]
Exercice 1988
Soit f : R+ → R croissante. Construire g : R+ → R continue telle que f 6 g. [000656]
Exercice 1989
Donner un exemple d’application f : R → R non constante telle que :
∀x ∈ R, f (x) = f (x2 ).
Exercice 1990
Soit f : [0, 1] → [0, 1] continue. Montrer que :
On suppose f strictement décroissante. Montrer que an est unique et étudier la suite (an )n∈N∗ . [000658]
Exercice 1991
Existe-t-il une bijection continue de [0, 1[ sur R ? [000659]
Exercice 1992
Soit f : [0, 1] → [0, 1] continue telle que f ◦ f = f . On note E f = {x ∈ [0, 1]| f (x) = x}. Montrer que E f 6= ∅
puis que c’est un intervalle de R.
Trouver toutes les fonctions f : [0, 1] → [0, 1] continues telles que f ◦ f = f .
Correction H [000660]
Exercice 1993
Soit f : [0, 1] → R continue, évaluer :
n
kk
lim ∑ (−1) f .
n→∞
k=1 n
[000661]
Exercice 1994
Une fonction qui vérifie la propriété des valeurs intermédiaires est-elle nécessairement continue ?
Indication H Correction H [000662]
Exercice 1995
Soit f uniformément continue sur R+ telle que ∀x > 0, la suite ( f (xn))n∈N tend vers 0 quand n → ∞. Montrer
lim f (x) = 0. [000663]
x→∞
Exercice 1996
Soit f ∈ C(R+ , R) admettant une limite finie en +∞, montrer qu’alors f est uniformément continue sur R+ .
[000664]
Exercice 1997
Soit f continue sur [a, b], montrer :
316
[000665]
Exercice 1998
Soit ( f , g) ∈ C([0, 1], [0, 1])2 , tel que : f g = g f . On veut montrer que f − g s’annulle par deux méthodes :
— par l’absurde, utiliser le fait que ( f − g)([0, 1]) est un segment ne contenant pas 0.
— par l’absurde, en examinant, si f − g > 0 par exemple, min{x ∈ [0, 1]| f (x) = x}.
Le résultat subsiste-t-il si l’on remplace [0, 1] par R ? [000666]
Exercice 1999
Soit f : [0, 1] → R continue, telle que f (0) = f (1). Montrer que :
∗ 1 1
∀n ∈ N , ∃xn ∈ 0, 1 − , f xn + = f (xn ) .
n n
[000667]
Exercice 2000
Soit f continue de R dans R, montrer que : lim | f (x)| = +∞ ⇔ l’image réciproque de toute partie bornée est
|x|→∞
bornée. [000668]
Exercice 2001
Soit f : [a, b] → R une fonction continue. On veut démontrer que
1. Montrer que
sup f (x) 6 sup f (x).
a<x<b a6x6b
2. Soit x0 ∈ [a, b] tel que f (x0 ) = supa6x6b f (x). Montrer que f (x0 ) = supa<x<b f (x) en distinguant les
trois cas : x0 = a, x0 = b, x0 ∈]a, b[.
3. Soit g : [0, 1] → R la fonction définie par g(x) = 0 si x ∈ [0, 1[ et g(x) = 1 si x = 1. Montrer que
317
3. Montrer que f est uniformément continue.
[003846]
318
1. Soit f : [0, 1] → [0, 1] continue. Montrer qu’il existe x ∈ [0, 1] tel que f (x) = x.
2. Soient f , g : [0, 1] → [0, 1] continues telles que f ◦ g = g ◦ f . Montrer qu’il existe x ∈ [0, 1] tel que
f (x) = g(x) (on pourra s’intéresser aux points fixes de f ).
Correction H [003856]
Exercice 2016
Soient f , g : [a, b] → R continues. On suppose que : ∀ x ∈ [a, b], ∃ y ∈ [a, b] tq f (x) = g(y).
Montrer qu’il existe x ∈ [a, b] tel que f (x) = g(x).
[003860]
1. Montrer que si f vérifie la propriété des valeurs intermédiaires et est injective, alors elle est continue.
2. Trouver une fonction discontinue ayant la propriété des valeurs intermédiaires.
Correction H [003861]
319
Exercice 2021 sin(t 2 )
Montrer que t 7→ sin(t 2 ) n’est pas uniformément continue sur R.
[003865]
Exercice 2028 Plus grande fonction lipschitzienne minorant f (Ens Lyon MP∗ 2003)
1. Existe-t-il toujours ϕ lipschitzienne telle que ϕ 6 f où f : Rn → R est une application continue donnée ?
2. Soit k > 0. Trouver une CNS sur f pour qu’il existe ϕ : Rn → R k-lipschitzienne minorant f .
3. On suppose cette CNS vérifiée pour k0 > 0. Montrer que si k > k0 alors il existe ϕk , k-lipschitzienne
minorant f et maximale pour l’ordre usuel des fonctions.
Correction H [003872]
320
Correction H [003873]
Exercice 2038 **
Trouver f bijective de [0, 1] sur lui-même et discontinue en chacun de ses points.
Correction H [005390]
321
Exercice 2040 **I
Soit A une partie non vide de R. Pour x réel, on pose f (x) = d(x, A) = Inf{|y − x|, y ∈ A}. Montrer que f est
Lipschitzienne.
Correction H [005392]
Exercice 2046
Soit f la fonction réelle à valeurs réelles définie par
x si x < 1
f (x) = x2 si 1 6 x 6 4
√
8 x si x > 4
1. Tracer le graphe de f .
2. f est elle continue ?
3. Donner la formule définissant f −1 .
Indication H Correction H Vidéo [000671]
Exercice 2047
sin x
Etudier la continuité de f la fonction réelle à valeurs réelles définie par f (x) = x si x 6= 0 et f (0) = 1.
Indication H Correction H [000672]
Exercice 2048
322
1. Soit la fonction réelle définie par f (x) = 1 si x ∈ Q et f (x) = 0 sinon. Montrer que f n’admet pas de
limite en tout point de R.
2. Soit la fonction réelle définie par f (x) = x si x ∈ Q et f (x) = 1 − x sinon. En quels points de R f est elle
continue ?
[000673]
Exercice 2049
On admet que pour tout x ∈ R, | sin x| 6 |x|.
1. Montrer que x 7→ sin x est continue en 0 puis sur R tout entier.
2. En déduire que x 7→ cos x est continue sur R.
[000674]
Exercice 2050
Etudier la continuité sur R des fonctions suivantes :
1. f1 (x) = x2 cos 1x si x 6= 0, et f1 (0) = 0 ;
2. f2 (x) = sin x sin 1x si x 6= 0, et f2 (0) = 0 ;
3. f3 (x) = xE(x) ;
4. f4 (x) = E(x) sin(πx).
[000675]
Exercice 2051
x
Montrer que l’application f : R → R définie par f (x) = est strictement croissante puis que pour tout
1 + |x|
y ∈ ] − 1, 1[ il existe un unique x ∈ R tel que f (x) = y.
[000676]
Exercice 2052
Les fonctions suivantes sont-elles prolongeables par continuité sur R ?
1 1 ex + e−x
a) f (x) = sin x · sin ; b) g(x) = ln ;
x x 2
1 2
c) h(x) = − .
1 − x 1 − x2
Exercice 2053
Étudier la continuité sur R des fonctions suivantes :
1. f (x) = E(x) sin(x),
2. g(x) = E(x) sin(πx).
[000678]
Exercice 2054
Etudier la continuité de
p
1. f (x) = x + x − E(x).
p
2. g(x) = E(x) + x − E(x).
323
[000679]
Exercice 2055
Soit f : R → R continue en 0 telle que pour chaque x ∈ R, f (x) = f (2x). Montrer que f est constante.
Indication H Correction H Vidéo [000680]
Exercice 2056
1
La fonction est-elle lipschitzienne sur ]0, +∞[ ? sur [1, +∞[ ? [000681]
x
Exercice 2057
Soit f : [0, 1] −→ R définie par f (0) = 0, f (x) = 1/2 − x si x ∈]0, 1/2[, f (1/2) = 1/2, f (x) = 3/2 − x si
x ∈]1/2, 1[ et f (1) = 1.
1. Tracer le graphe de f . Étudier sa continuité.
3. Démontrer que pour tout x ∈ [0, 1], on a f (x) = 12 − x + 21 E(2x) − 21 E(1 − 2x).
[000682]
Exercice 2058
Étudier la continuité des fonctions suivantes :
1. f1 (x) = x2 cos 1x si x 6= 0 f1 (0) = 0 ;
2. f2 (x) = sin x sin 1x si x 6= 0 f2 (0) = 0 ;
3. f3 (x) = xE(x) sur R ;
4. f4 (x) = [x − E(x)]2 et f5 (x) = E(x) + f4 (x).
[000683]
Exercice 2059
En étudiant la suite u0 ∈ R et un+1 = cos(un ), déterminer une valeur approchée à 10−5 près de l’unique réel
solution de cos(x) = x. [000684]
Exercice 2060
p
Soit f définie par f (x) = E(x) + x − E(x), où E désigne la partie entière. Donner le domaine de définition de
f , puis une relation entre f (x + 1) et f (x). f est-elle monotone ? f est-elle k−lipschitzienne sur [a, 1](a > 0) ?
Et sur [0, 1] ? Étudier la continuité de f sur [0, 1] en utilisant la définition. Déduisez en la continuité sur R.
[000685]
Exercice 2061
Soit f une fonction continue de [0, 1] dans lui-même telle que f (0) = 0 et pour tout couple (x, y) de [0, 1] × [0, 1]
on ait | f (x) − f (y)| > |x − y|.
1. Soit x un élément de [0, 1]. On pose x0 = x et xn+1 = f (xn ). Montrer que la suite (xn )n∈N est convergente.
2. En déduire que f (x) = x pour tout x ∈ [0, 1].
3. Le résultat reste-t-il vrai sans l’hypothèse f (0) = 0?
[001212]
324
69 123.03 Limite de fonctions
Exercice 2062
Écrire les définitions des limites suivantes : limx→−∞ f (x) = l, l ∈ R ; limx→−∞ f (x) = +∞ ; limx→x0 f (x) = −∞,
x0 ∈ R.
(On précisera sur quel type d’intervalle la fonction f doit être définie.) [000606]
Exercice 2063
Soit f une fonction définie sur un intervalle I contenant x0 dans son intérieur. On suppose que limx→x0 f (x) =
u > 0. Démontrer qu’il existe t > 0 tel que si 0 < |x − x0 | < t alors | f (x)| > 2u . [000607]
Exercice 2064
Montrer que si une fonction f définie sur E ⊂ R est continue en x0 alors la fonction | f | est, elle aussi, continue
en x0 . Montrer que la réciproque est fausse. [000608]
Exercice 2065
√ √
1+x− 1−x
1. Démontrer que lim = 1.
x→0 x
√ √
1 + xm − 1 − xm
2. Soient m, n des entiers positifs. Étudier lim .
x→0 xn
1 p 1
3. Démontrer que lim ( 1 + x + x2 − 1) = .
x→0 x 2
Indication H Correction H Vidéo [000609]
Exercice 2066
(x)
Soit f une fonction de variable réelle telle que f|x| → ∞ quand x → ∞. Montrer que pour tout réel α il existe Xα
tel que f (x) − |αx| > |x| si |x| > Xα . En déduire que pour tout α réel f (x) − αx → ∞ quand x → ∞. [000610]
Exercice 2067
Soient f et g deux fonctions définies sur R+ telles que
f (x)
∀x ∈ R+ g(x) > 0 et lim = L 6= 0.
x→∞ g(x)
1. Montrer que
lim f (x) = 0 ⇔ lim g(x) = 0.
x→∞ x→∞
Exercice 2068
1. Montrer que toute fonction périodique et non constante n’admet pas de limite en +∞.
2. Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une limite finie en +∞.
Indication H Correction H Vidéo [000612]
Exercice 2069
Soit I un intervalle de R et x0 ∈ I. Soient f et g deux fonctions de la variable réelle à valeurs réelles définies sur
I˙ := I − {x0 }. Montrer que si f admet une limite à droite et une limite à gauche en x0 et que de plus ces deux
325
limites coïncident, alors f admet une limite en x0 dont la valeur est la valeur commune des limites à droite et à
gauche. [000613]
Exercice 2070
Soient P et Q deux polynômes à coefficients réels de degré respectif d et d 0 . Etudier suivant les valeurs de d et
d 0 , et éventuellement de certains des coefficients de P et Q,
lim P(x)/Q(x).
x→+∞
[000614]
Exercice 2071
f (x)
Soit f : R+ → R+ croissante telle que lim f (x + 1) − f (x) = 0. Montrer que lim = 0. (on pourra utiliser
x→+∞ x x→+∞
des ε, sommer des inégalités et utiliser la monotonie de f pour montrer qu’elle est bornée sur un segment).
Comment généraliser ce résultat ? [000615]
Exercice 2072
Calculer lorsqu’elles existent les limites suivantes
2 +2 |x| 2 +2 |x| 2
a) limx→0 x x b) limx→−∞ x x
x −4
c) limx→2 x2 −3 x+2
√ √ √ √
sin2 x 1+x− 1+x2
d) limx→π 1+cos x e) limx→0 x f ) limx→+∞ x + 5 − x − 3
√
3
1+x2 −1
g) limx→0 x2
h) limx→1 xx−1
n −1
Exercice 2073
1. Montrer que pour tout 0 < ε < 1 et pour x ∈ R, on a :
ε
|x − 1| < ⇒ |x2 + x − 2| < ε.
4
2. En déduire :
lim x2 + x − 1 et lim (x2 + x − 2) cos x.
x→1 x→1
[000617]
Exercice 2074
1. Montrer que pour tout a ∈ R+∗ , et pour tout couple de nombres réels (x, y) appartenant à ] − ∞, −a] ou
à [a, ∞[, on a :
1 1 1
| − | 6 2 |x − y|.
x y a
2. En déduire que pour tout x0 ∈ R∗ et pour tout ε > 0 il existe α > 0 tel que :
1 1
|x − x0 | < α ⇒ | − | < ε.
x x0
Exercice 2075
326
1. Pour tout n entier naturel et tout couple de réels (x, y), établir la formule :
n−1
xn − yn = (x − y). ∑ xk yn−1−k .
k=0
2. Déduire de la question précédente que pour tout entier n tout réel strictement positif a et tout couple de
réels (x, y) tel que |x| 6 a et |y| 6 a,
3. Déduire de ce qui précède que pour tout x0 ∈ R, et pour tout ε > 0, il existe α > 0 tel que :
Conclure.
4. Sur quel sous ensemble D de R, la fonction de la variable réelle f donnée par
1 − xn
f (x) :=
1−x
est-elle définie ? Calculer les limites de f aux bornes de D.
[000619]
Exercice 2076
1. Rappeler que pour tout nombre réels ε > 0 il existe un entier n tel que :
1
< ε
2nπ
1
< ε.
(2n + 1)π
2. Montrer que pour tout nombre réel l, et pour tout ε > 0, il existe x ∈] − ε, ε[ tel que :
1 1
| sin − l| > .
x 2
3. En déduire que la fonction x 7→ sin 1x n’a pas de limite lorsque x tend vers 0.
4. Montrer que la fonction définie par f (x) = x sin( 1x ) pour x 6= 0 et f (0) = 0 est continue sur R.
[000620]
Exercice 2077
Déterminer les limites suivantes :
p 1 2
a) lim x2 + 1 − x b) lim −
x→+∞ x − 1 x2 − 1
x→1
r r √
1 1 2x + 1 − 3
c) lim+ 1 + − d) lim √ √
x→0 x x x→4 x − 2 − 2
p p p
e) lim x2 + 1 − x2 − 1 f) lim x( 1 + x2 − x)
x→+∞ x→−∞
[000621]
Exercice 2078
327
On rappelle les limites : limx→0 sinx x = 1 et limx→0 1−cos
x2
x
= 12 .
Calculer les limites suivantes :
√ 1 sin 2x
a) lim+ x. sin √ b) lim
x→0 x x→0 sin 3x
Exercice 2079
Déterminer les limites suivantes, en justifiant vos calculs.
x+2
1. lim+ 2
x→0 x ln x
√
2. lim+ 2x ln(x + x)
x→0
x3 − 2x2 + 3
3. lim
x→+∞ x ln x
√
e x+1
4. lim
x→+∞ x + 2
ln(3x + 1)
5. lim+
x→0 2x
xx − 1
6. lim
x→0+ ln(x + 1)
2 x3 + 4
7. lim ln
x→−∞ x + 1 1 − x2
8. lim + (x − 1) ln(7x3 + 4x2 + 3)
2
x→(−1)
16. lim
x→+∞ x + 2
1
17. lim+ ln(1 + x) ln x
x→0
x−1
x(x )
18. lim x
x→+∞ x(x )
(x + 1)x
19. lim
x→+∞ xx+1
328
p
x ln(x2 + 1)
20. lim
x→+∞ 1 + ex−3
Correction H [000623]
Exercice 2080
Soient a, b des réels positifs. E(x) désigne la partie entière de x. Montrer que :
x b b b x
lim+ E( ) = ; lim+ E( ) = 0.
x→0 a x a x→0 x a
[000624]
Exercice 2081
Calculer les limites suivantes :
x−1 x m − am ∗ (x + h)n − xn
lim ; lim (a > 0, m, p ∈ N ); lim (x ∈ R, n ∈ N∗ )
x→1 xn − 1 x→a x p − a p h→0 h
r r √
1 1 cos x + sin x x−x
lim+ ( +1− − 1); limπ ; lim+ √ .
x→0 x x x→− 4 4x + π x→0 x+x
[000625]
Exercice 2082
En utilisant la définition d’une limite, montrer que :
1 2
a) lim (3x + 2) sin = 0 ; b) lim+ 1 = 2.
x→− 32 3x + 2 x→0 1 + e− x
[000626]
Exercice 2083
Calculer les limites suivantes :
1 1 √ 1
a) lim+ xE( ) ; b) lim xE( ) ; c) lim+ xE( ) ;
x→0 x x→+∞ x x→0 x
p √ √
x+ x+ x √ √
d) lim √ ; e) lim ( x + 5 − x − 3).
x→+∞ x+1 x→+∞
[000627]
Exercice 2084
Calculer, lorsqu’elles existent, les limites suivantes :
xn+1 − α n+1
lim ,
x→α xn − α n
tan x − sin x
lim ,
x→0 sin x(cos 2x − cos x)
r q
√ √
lim x + x + x − x,
x→+∞
√ √ √
x− α − x−α
lim √ , (α > 0)
x→α + x2 − α 2
329
1
lim xE ,
x→0 x
ex − e2
lim ,
x→2 x2 + x − 6
x4
lim , en fonction de α ∈ R.
x→+∞ 1 + xα sin2 x
Exercice 2085
Déterminer les limites suivantes :
x
en 0
2 + sin( 1x )
x3 − 3x2 + 5x − 3
en 1
4x4 + x2 + x − 6
√ √
1 + sin x − 1 − sin x
en 0
x
tan x
√ en 0
x2 + 4 + x − 2
1 − cos x
en 0
x2
1 − sin x + cos x π
en
sin x + cos x − 1 2
tan(x + π4 ) − 1
√ en 0
3 − 2 cos(x + π6 )
[000629]
Exercice 2086
1 p
Étudier les asymptotes de f (x) = e x x(x + 2). [000630]
Exercice 2087
Montrer que
ln(x) 2
< α/2 où α > 0.
x α αx
En déduire que
ln(x)
lim = 0, α > 0.
x→+∞ xα
[000631]
Exercice 2088
Calculer les limites suivantes :
x2 + 2|x| x7 − 1 xn − 1
a) lim b) lim c) lim n, m ∈ N∗
x→0 x x→1 x6 − 1 x→1 xm − 1
330
√ √ √
ax − bx e−ax − e−bx x− α + x−α
g) lim a, b > 0 h) lim i) lim+ √ .
x→0 x x→0 x x→α x2 − α 2
[000632]
Exercice 2089
Calculer :
1 x 1
lim ln(1 + e−x ) x , lim 1
, lim+ x ln(ex −1) .
x→∞ x→0 2 + sin x→0
x
[000633]
Exercice 2090
Calculer :
1 1
lim 2
− .
x→0+ (sin x) (sinh x)2
Correction H [000634]
Exercice 2091
Calculer :
x 1 1
lim , lim (ln(1 + e−x )) x , lim+ x ln(ex −1) .
x→0 2 + sin 1 x→+∞ x→0
x
Exercice 2092
Trouver : x
xx ln x
lim+
x→0 xx − 1
Correction H [000636]
Exercice 2093
Trouver pour (a, b) ∈ (R+∗ )2 :
1x
ax + bx
lim .
x→+∞ 2
Exercice 2094
Trouver pour (a, b) ∈ (R+∗ )2 :
1x
ax + bx
lim .
x→0+ 2
331
[003848]
Exercice 2096 **
x x
Trouver limx→+∞ (x )
x .
x(x )
Correction H [005101]
Exercice 2098
Montrer que l’équation x7 − 3 x2 + 4 x − 1 = 0 admet au moins une solution dans l’intervalle ] − 1, 1[. Même
question pour l’équation x29 + 14 x17 − 7 x5 + 2 = 0. [000687]
Exercice 2099
Soient n ∈ N∗ et d ∈ R+ . Démontrer en utilisant le théorème des valeurs intermédiaires que le polynôme
P(X) = X n − d a au moins une racine dans R. [000688]
Exercice 2100
1
En étudiant les variations de la fonction f définie sur ]0, +∞[ par f (x) = x x , trouver le plus grand élément de
l’ensemble f (N∗ ). √
√ √
En déduire que quels soient m et n appartenant à N∗ , l’un des nombres n m, m n est inférieur ou égal à 3 3.
[000689]
Exercice 2101
cos x
Soit f : R → R définie par f (x) = 1+x 2 . Montrer que f est majorée sur R, minorée sur R. Déterminer supx∈R f (x).
Correction H [000690]
Exercice 2102
1. Soit la fonction f : [−1, +∞[→ R, définie par f (x) = √ 1 . Montrer que f admet une réciproque
x2 +2x+2
que l’on explicitera.
2. Trouver un intervalle de R sur lequel la fonction g(x) = tan(x3 ) admette une fonction réciproque (on
précisera alors le domaine de définition de cette réciproque et son image).
[000691]
Exercice 2103
Montrer que les fonctions suivantes ne sont pas des polynômes :
p
x → ex , x → ln x, x → x2 + 1, x → cos x.
[000692]
332
Exercice 2104 f croissante et f ◦ f = id
Soit f : R → R croissante telle que : ∀ x ∈ R, f ◦ f (x) = x. Montrer que : ∀ x ∈ R, f (x) = x. [003874]
333
[003880]
334
Exercice 2119 ln(1 + ax)/ ln(1 + bx)
ln(1+ax)
Soient 0 < a < b. Montrer que la fonction f : R+∗ → R, x 7→ ln(1+bx) est croissante.
Correction H [003889]
Exercice 2128 ch x + ch y = a, sh x + sh y = b
(
ch x + ch y = a
Soient a, b ∈ R. Étudier l’existence de solutions pour le système :
sh x + sh y = b.
Correction H [003898]
335
Montrer que th 2x = tan 2y , th x = sin y, ch x = 1
cos y . [003899]
336
11. tan 4θ = 4 tan θ .
12. cotanθ − tan θ = cos θ + sin θ .
(
tan x + tan y = 1
13.
tan(x + y) = 4/3.
Correction H [003905]
2 cos2 θ = 1 + cos 2θ .
2 sin2 θ = 1 − cos 2θ .
4 cos3 θ = 3 cos θ + cos 3θ .
4 sin3 θ = 3 sin θ − sin 3θ .
Exercice 2138 α + β + γ = π
Soient α, β , γ ∈ R tels que α + β + γ = π.
1. Démontrer que : 1 − cos α + cos β + cos γ = 4 sin α2 cos β2 cos 2γ .
2. Simplifier tan α2 tan β2 + tan β2 tan 2γ + tan 2γ tan α2 .
Correction H [003908]
337
Correction H [003911]
Exercice 2145 **
√
Trouver la plus grande valeur de n n, n ∈ N∗ .
Correction H [005098]
Exercice 2147
Résoudre dans R les équations ou inéquations suivantes :
1. (∗∗) ln |x + 1| − ln |2x + 1| 6 ln 2,
√ √ x
2. (∗) x x = x ,
3. (∗∗) 2 argsh x = argch 3 − argth 97 ,
4. (∗∗) lnx (10) + 2ln10x (10) + 3ln100x (10) = 0,
1 1
5. (∗∗) 22x − 3x− 2 = 3x+ 2 − 22x−1 .
Correction H [005100]
Exercice 2148
Construire le graphe des fonctions suivantes :
1. (*) f1 (x) = 2|2x − 1| − |x + 2| + 3x.
2. (**) f2 (x) = ln(ch x).
p
3. (***) f3 (x) = x + |x2 − 1|.
338
4. (**) f4 (x) = | tan x| + cos x.
x
5. (***) f5 (x) = 1 + 1x (à étudier sur ]0, +∞[).
6. (**) f6 (x) = log2 (1 − log 1 (x2 − 5x + 6)).
2
Correction H [005102]
Exercice 2149 **
Soit f de [0, 1] dans lui-même telle que ∀(x, y) ∈ ([0, 1])2 , | f (y) − f (x)| > |x − y|. Montrer que f = Id ou
f = 1 − Id.
Correction H [005404]
Exercice 2150
Etude complète des fonctions suivantes
1+x2 x
1. f1 (x) = x3
(arctan x − 1+x 2 ).
2x
4. 4( x) = xe x2 −1 .
ex −1
5. f5 (x) = 1x ln x .
p
6. f6 (x) = x + |x2 − 1|.
7. f7 (x) = e/ ln x .
x
8. f8 (x) = 1 + 1x .
9. f9 (x) = log2 (1 − log 1 (x2 − 5x + 6)).
2
339
71 123.05 Fonction continue par morceaux
Exercice 2151
Soit g : [a, b] → R une fonction telle que :
Exercice 2152
Donner un exemple de fonction qu’on ne puisse approcher à ε près par des fonctions en escaliers. [000694]
Exercice 2153
On dit qu’un ensemble A de fonctions définies sur un intervalle I = [a, b] de R est dense dans un ensemble B
si :
∀ f ∈ B, ∀ε > 0, ∃g ∈ A, ∀x ∈ I, | f (x) − g(x)| < ε.
Le cours dit par exemple que l’ensemble des fonctions en escaliers est dense dans l’ensemble des fonctions
continues par morceaux si I = [a, b]. Montrer que l’ensemble des fonctions continues affines par morceaux est
dense dans l’ensemble des fonctions continues sur un intervalle I = [a, b]. [000695]
Exercice 2154
On dit qu’une suite ( fn )n∈N de fonctions définies sur I = [a, b] converge uniformément vers f si :
On suppose que ( fn )n∈N converge uniformément vers f sur l’intervalle [a, b], et que toutes les fn sont continues.
Montrer que ∀x ∈ [a, b], la suite ( fn (x))n∈N est convergente, et donner sa limite. Montrer que f est bornée et
continue.
On ne suppose plus que ( fn )n converge uniformément mais seulement point par point (ie, ∀x ∈ [a, b], la suite
( fn (x))n∈N est convergente vers f (x)) ; de plus toutes les fn sont lipschitziennes de rapport k ; montrer que f est
lipschitzienne de rapport k et qu’il y a converge uniforme. [000696]
Exercice 2155
f : [a, b] → R est à variation bornée si et seulement si :
n
∃µ ∈ R+ , ∀d = {a = x0 , x1 , ..., xn = b} subdivision de [a, b], ∑ | f (xi ) − f (xi−1 )| = σ (d) 6 µ.
i=1
On appelle alors V (a, b) = sup σ (d) et on définit une fonction de [a, b] dans R+ : x → V (a, x).
d subdivision
Montrer que toute fonction monotone est à variation bornée puis que x → V (a, x) est croissante ainsi que x →
V (a, x) − f (x). En déduire que toute fonction à variation bornée est la différence de deux fonctions croissantes
(d’où la nature de ses discontinuités). Une fonction continue, une fonction lipschitzienne sont-elles à variation
bornée ? [000697]
340
72 123.06 Fonctions équivalentes, fonctions négligeables
Exercice 2156
À quelle condition sur f et g a-t-on e f ∼ eg ? [001213]
a
Exercice 2157
Soient f et g équivalentes au voisinage de a et strictement positives. Montrer que si f admet en a une limite
dans R̄ différente de 1 alors ln f ∼ ln g. [001214]
a
Exercice 2158
Montrer que si f tend vers 0 en a alors ln(1 + f ) ∼ f et e f − 1 ∼ f . [001215]
a a
Exercice 2159
√ √
Étudier en +∞ et −∞ la fonction f (x) = 3 x3 + 1 + x2 + x + 1.
Correction H [001216]
Exercice 2160
Calculer les limites de
sin x ln(1 + x2 )
1. en 0.
x tan x
ln(1 + sin x)
2. en 0.
tan(6x)
1
3. (ln(e + x)) x en 0.
1
4. (ln(1 + e−x )) x en + ∞.
Correction H [001217]
Exercice 2161
ln(1 + x) x
Trouver un équivalent simple en +∞ de ( ) − 1. [001218]
ln x
Exercice 2162
p
3
p
3
Limite en + ∞ de x3 + x2 − x3 − x2
q p √
Équivalent en + ∞ de x2 + x4 + 1 − x 2
tan(ax) − sin(ax)
Limite en 0 de
tan(bx) − sin(bx)
π π π
Limite en de x − tan(x + )
4 4 4
π cos(x) − sin(x)
Limite en de
4 (4 x − π) tan(x)
tan(x − x cos(x))
Équivalent en 0 de
sin(x) + cos(x) − 1
π π π 2
Équivalent en de tan(2 x) + tan(x + ) cos(x + )
4 4 4
341
1
Limite en 0 de x 1+2 ln(x)
1
Limite en de 2 x2 − 3 x + 1 tan(π x)
2
(sin(x))sin(x) − 1
Limite en 0 de
(tan(x))tan(x) − 1
√
1 + x2 x
Équivalent en + ∞ de 1
ln( )
sin( x ) x+1
Correction H [001219]
Exercice 2163
Soit ( fn )n∈N une suite de fonctions réelles. Montrer qu’il existe f : R → R telle que ∀n ∈ N, fn (t) = o( f (t)) si
t → ∞. [001220]
73 123.99 Autre
Exercice 2164 ***I
√ √
Montrer que ∀n ∈ N, (n > 3 ⇒ n < n n!).
(commencer par vérifier que pour k = 2, 3, ..., n, on a : (n − k + 1)k > n).
Correction H [005161]
342
Correction H [005400]
74 124.01 Calculs
Exercice 2175
Étudier la dérivabilité des fonctions suivantes :
1
f1 (x) = x2 cos , si x 6= 0 ; f1 (0) = 0;
x
1
f2 (x) = sin x · sin , si x 6= 0 ; f2 (0) = 0;
x
√
|x| x2 − 2x + 1
f3 (x) = , si x 6= 1 ; f3 (1) = 1.
x−1
Exercice 2176
343
Déterminer a, b ∈ R de manière à ce que la fonction f définie sur R+ par :
√
f (x) = x si 0 6 x 6 1 et f (x) = ax2 + bx + 1 si x > 1
Exercice 2177
1
Soit f : R∗ −→ R définie par f (x) = x2 sin . Montrer que f est prolongeable par continuité en 0 ; on note
x
encore f la fonction prolongée. Montrer que f est dérivable sur R mais que f 0 n’est pas continue en 0.
Indication H Correction H Vidéo [000700]
Exercice 2178
Calculer la fonction dérivée d’ordre n des fonctions f , g, h définies par :
Exercice 2179
Calculer les dérivées d’ordre n des fonctions :
2x − 5
f (x) = g(x) = ln(1 + x).
(x − 2)2 (x + 1)(x − 3)
[000702]
Exercice 2181
Etudier la dérivabilité sur R des applications suivantes :
x 1
f : x 7→ x|x|, g : x 7→ , h :7→ .
1 + |x| 1 + |x|
[000704]
Exercice 2182
Calculer les dérivées des fonctions :
p
exp(1/x)+1
1. x 7→ 1 + x2 sin2 x, x 7→ exp(1/x)−1 .
2. x 7→ log( 1+sin(x)
1−sin(x) ), x 7→ (x(x − 2))1/3 .
344
[000705]
Exercice 2183
Soit f une fonction dérivable sur R.
1. Calculer la dérivée de x 7→ sin( f (x)2 ) et de x 7→ sin( f (x2 )).
2. On suppose f (x) 6= 0 pour tout x ∈ R. Calculer la dérivée de x 7→ log(| f (x)|).
[000706]
Exercice 2184
Prolonger par continuité en 0 et étudier la dérivabilté de
√
1. f (x) = x ln x.
ex − 1
2. g(x) = √ .
x
[000707]
Exercice 2185
R → R
Soit f : x 7→ ex si x < 0
x 7→ ax2 + bx + c sinon
Déterminer a, b, c pour que f soit C2 (et C3 ?). [000708]
Exercice 2186
Soit f (x) = exp(− x12 ) si x 6= 0 et f (0) = 0. Montrer que f est C∞ et que ∀n ∈ N f (n) (0) = 0.
Correction H [000709]
Exercice 2187
n
Soient a et b deux réels et f (x) = (x − a)n (x − b)n . Calculer f (n) et en déduire ∑ (Cnk )2 . [000710]
k=0
Exercice 2188
Soit f : R → R définie par :
1
∀x 6= 0, f (x) = e− x2 , f (0) = 0.
Montrer que f ∈ C∞ (R, R) et calculer ses dérivées en 0. [000711]
Exercice 2189
2
Calculer la dérivée de x → ln cos(π + xx2 −1
+1
). [000712]
Exercice 2190
√
La fonction x → cos x est-elle dérivable en 0 ? [000713]
Exercice 2191
En quels points la fonction f : R → R définie par :
∀x ∈ Q, f (x) = x2 , ∀x ∈ R − Q, f (x) = 0,
345
Exercice 2192
Montrer que pour tout x ∈ R+ , sin(x) 6 x. [001221]
Exercice 2193
Pour tout x ∈]1, +∞[ on pose f (x) = x ln(x) − x. Montrer que f est une bijection de ]1, +∞[ sur ] − 1, +∞[. On
pose g = f −1 l’application réciproque de f . Calculer g(0) et g0 (0). [001222]
Exercice 2194
Étudier la continuité, la dérivabilité, la continuité de la dérivée pour les applications suivantes :
1
1. f : x 7→ sin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
1
2. g : x 7→ xsin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
1
3. h : x 7→ x2 sin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
[001223]
Exercice 2195
Soit g une fonction 2 fois dérivable sur [a, b] telle que g(a) = g(b) = 0 et g00 (x) 6 0 pour tout x ∈]a, b[. Montrer
que pour tout x ∈]a, b[, g(x) > 0. [001224]
Exercice 2196
Soit f : R → R une fonction deux fois dérivable telle que ∀x ∈ R on ait f (x) > 0, f 0 (x) > 0 et f 00 (x) > 0. Étudier
f (x)
lim f (x) et lim . [001225]
x→∞ x→∞ x
Exercice 2197
Soit f une application continue de [a, b] à valeurs dans R dérivable sur ]a, b]. Montrer que si lim f 0 (x) existe, f
x→a
est dérivable en a. [001226]
Exercice 2198
Soit f : R+ → R∗+ une fonction bornée deux fois dérivable et telle qu’il existe α > 0 tel que, pour tout x ∈ R+ ,
on ait α f (x) 6 f 00 (x).
1. (a) Montrer que f 0 a une limite en +∞. Quelle est la valeur de cette limite ?
(b) Montrer que f est décroissante et que lim f (x) = 0.
+∞
Exercice 2199
Montrer que
∀x ∈ R, | sin x| 6 |x|,
π
∀x ∈ [0, ], 1 − cos x 6 x sin x,
2
x
∀x ∈ [−1, 1], | arcsin x| 6 √ .
1 − x2
[002689]
346
Exercice 2200 **
Déterminer dans chacun des cas suivants la dérivée n-ème de la fonction proposée :
x2 + 1
1) x 7→ xn−1 ln(1 + x) 2) x 7→ cos3 x sin(2x) 3) x 7→ 4) x 7→ (x3 + 2x − 7)ex .
(x − 1)3
Correction H [005413]
est un polynôme de degré n dont les racines sont réelles, simples, et appartiennent à [−1, 1].
Indication H Correction H Vidéo [000715]
Exercice 2202
Etudier la fonction f : x 7→ x5 − 5x + 1 sur R et en déduire que l’équation x5 − 5x + 1 = 0 a trois solutions
réelles. [000716]
Exercice 2203
Montrer que le polynôme X n + aX + b, (a et b réels) admet au plus trois racines réelles.
Indication H Correction H Vidéo [000717]
Exercice 2204
Soit f une fonction n fois dérivable sur ]a, b[ s’annulant en n+1 points de ]a, b[. Montrer que si f (n) est continue,
il existe un point x0 de ]a, b[ tel que f (n) (x0 ) = 0.
Indication H Correction H [000718]
Exercice 2205
Étant donné y un réel positif et n un entier naturel pair, montrer que (x + y)n = xn + yn si et seulement si x = 0.
Cas n impair ? [000719]
Exercice 2206
Soit f une fonction continue et dérivable sur [a, +∞[ et telle que limx→∞ f (x) = f (a). Montrer qu’il existe un
élément c dans ]a, +∞[ tel que f 0 (c) = 0. [000720]
Exercice 2207
Dans l’application du théorème des accroissements finis à la fonction
f (x) = αx2 + β x + γ
sur l’intervalle [a, b] préciser le nombre “c” de ]a, b[. Donner une interprétation géométrique.
Correction H Vidéo [000721]
Exercice 2208
347
Appliquer la formule des accroissements finis à la fonction
f (x) = a + bx + ceαx
(où a, b, c, α sont réels, et c et α sont non nuls) sur l’intervalle [0, X].
1. Calculer “θ ” en fonction de X.
2. En déduire que
1 eαx − 1
x 7→ ln
αx αx
est bornée sur R.
[000722]
Exercice 2209
Soit f une fonction deux fois dérivable sur [a, a + 2h]. Par introduction de la fonction
g(t) = f (a + t + h) − f (a + t)
[000723]
Exercice 2210
Soient x et y réels avec 0 < x < y.
1. Montrer que
y−x
x< < y.
ln y − ln x
2. On considère la fonction f définie sur [0, 1] par
Interprétation géométrique ?
Indication H Correction H Vidéo [000724]
Exercice 2211
Par application du théorème des accroissements finis à f (x) = ln x sur [n, n + 1] montrer que
n
1
Sn = ∑k
k=1
Exercice 2212
Étant donné α dans ]0, 1[, montrer que pour tout entier naturel n
α α
1−α
> (n + 1)α − nα > 1−α .
(n + 1) n
348
En déduire la limite
n
1
lim ∑ .
p=1 p
n→∞ α
[000726]
Exercice 2213
x2 |x|
Montrer que pour tout x ∈ R, |ex − 1 − x| 6 2e .
Indication H Correction H [000727]
Exercice 2214
Soit f : [a, +∞[→ R une fonction de classe C1 , telle que
b−a 0
f (b) = f (a) + ( f (a) + f 0 (b)) − f (3) (c).
2
Indication. Appliquer le théorème de ROLLE à g0 puis g où g(x) = f (x) − f (a) − x−a 0 0
2 ( f (x) + f (a)) − A(x − a)
3
Exercice 2218 **
x x+1
Montrer que pour tout réel strictement positif x, on a : 1 + 1x < e < 1 + 1x .
Correction H [005415]
349
Exercice 2219 **
Soit f une fonction dérivable sur R à valeurs dans R vérifiant f (0) = f (a) = f 0 (0) = 0 pour un certain a non
nul. Montrer qu’il existe un point distinct de O de la courbe représentative de f en lequel la tangente passe par
l’origine.
Correction H [005416]
76 124.03 Applications
Exercice 2221
1
Soit f une fonction continue de [0, 1] à valeurs dans R. Pour chaque n ∈ N, on note gn la fonction x 7→ f (x + ) − f (x).
n
1
1. On suppose gn (x) > 0 pour tout x ∈ [0, 1 − [. Montrer que f (1) > f (0).
n
2. On suppose désormais que f (0) = f (1). Montrer que, pour chaque n ∈ N, la fonction gn s’annule en au
1
moins un point de l’intervalle [0, 1 − ].
n
[001228]
Exercice 2222
Pour tout n entier supérieur où égal à 2, on considère le polynôme de degré n à coefficients réels :
Pn (X) = X n + X n−1 + X 2 + X − 1
1. Soit n > 2. Montrer que Pn a une unique racine réelle positive que l’on nommera λn . (On pourra étudier
l’application X 7→ Pn (X).)
2. Montrer que la suite (λn )n>2 est croissante puis qu’elle converge vers une limite que l’on notera `.
3. Montrer que ` est racine du polynôme X 2 + X − 1. En déduire sa valeur.
Correction H [001229]
Exercice 2223
Soit f une fonction d’un intervalle I à valeurs dans R dérivable sur I. Montrer que les propriétés suivantes sont
équivalentes :
1. f est strictement croissante sur I.
2. f 0 est positive ou nulle sur I et {x ∈ I; f 0 (x) > 0} est dense dans I.
[001230]
Exercice 2224
350
1. Soit f une application de R dans R dérivable en 0. Montrer qu’il existe une application ε de R dans
lui-même telle que ∀x ∈ R : f (x) = f (0) + x f 0 (0) + xε(x) et lim ε(x) = 0. Donner une interprtation
x→0
géométrique de ce résultat.
1
2. En déduire les limites des suites (un )n>1 et (vn )n>1 définies en posant, pour tout n ∈ N∗ : un = (n3 + 1) 3 − n
α 1
et vn = (1 + ) n .
n
3. Construire un exemple de suite (wn )n>1 avec, un < 1 pour tout n > 1 et telle que lim wn = 1. (On pourra
n→∞
s’inpirer de l’exemple de (vn )n>1 ci-dessus.)
[001231]
Exercice 2225
1 1
1. Montrer que pour tout x > 0 on a : < log(x + 1) − log(x) < .
x+1 x
1 1
2. En déduire que pour tout entier n > 1 : log(n + 1) < 1 + + · · · + < 1 + log(n).
2 n
1 1
3. Posons un = 1 + + · · · + − log(n) Montrer que la suite (un )n∈N est décroisante et convergente.
2 n
[001232]
Exercice 2226
1. Soit f une application continue d’un intervalle ]a, b[ à valeurs dans R, dérivable en c ∈]a, b[. Montrer
qu’il existe une (unique) application continue ε de ]a, b[ dans R telle que f (c) = 0 et, pour tout x ∈]a, b[
distinct de c, on ait :
f (x) = f (c) + (x − c) f 0 (c) + (x − c)ε(x)
2. Montrer que la suite (Sn )n>1 de terme général :
n
1 1 1 1
Sn = + +···+ =∑
n n+1 2n k=0 n + k
est décroissante et qu’elle converge vers une limite que l’on nommera S.
1
3. Pourquoi peut on dire, a priori, que 6 S 6 1?
2
4. Soit f :] − 1, 1[→ R une application continue, dérivable en 0 et telle que f (0) = 0. Montrer que la suite
(σn ( f ))n>1 de terme général :
1 1 1
σn ( f ) = f +f +···+ f
n n+1 2n
converge vers f 0 (0)S (utiliser 1.).
5. Montrer que σn ( f ) = log (2) lorsque f est l’application x 7→ log (1 + x) et en déduire la valeur de S.
6. Calculer la limite de la suite (σn )n>1 de terme général :
1 1 1
σn = sin + sin + · · · + sin .
n n+1 2n
7. Plus généralement, quelle est la valeur pour p ∈ N∗ donné, de la limite S p de la suite (σn (p))n>1 de
terme général :
pn
1
σn (p) = ∑ ?
k=0 n + k
Correction H [001233]
Exercice 2227
Soit f une fonction dérivable et a un réel. Soit h > 0 un nombre réel strictement positif fixé.
351
1. Montrer qu’il existe θ ∈]0, 1[ tel que
f (a + h) − 2 f (a) + f (a − h)
= f 0 (a + θ h) − f 0 (a − θ h).
h
f (a + h) − 2 f (a) + f (a − h)
2. Pour tout h 6= 0 on note : ϕ(h) = . Montrer que si f 00 (a) existe, alors
h2
lim ϕ(h) = f 00 (a).
h→0
[001234]
Exercice 2228
Soit I un intervalle ouvert contenant 0 et 1 et f : I → R une fonction dérivable. On pose p = f (1) − f (0).
f (x) − f (0)
1. Soit g : [0, 1] → R la fonction définie par g(0) = f 0 (0) et g(x) = sinon. Montrer que si u est
x
0
un réel compris entre f (0) et p alors il existe a ∈ [0, 1] tel que u = f (a).0
f (x) − f (1)
2. Soit h : [0, 1] → R la fonction définie par h(1) = f 0 (1) et h(x) = sinon. Montrer que si v est
x−1
un réel compris entre f 0 (1) et p alors il existe b ∈ [0, 1] tel que v = f 0 (b).
3. Soit w un réel compris entre f 0 (0) et f 0 (1). Montrer qu’il existe c ∈ [0, 1] tel que w = f 0 (c).
[001235]
Exercice 2229
Soit P(X) un polynôme à coefficients complexes de degré 3 ayant trois racines distinctes. Montrer que les
racines de P0 sont dans le triangle ayant pour sommet les racines de P [001236]
352
[003984]
353
Exercice 2243 Limite de f (x) − x f 0 (x)
Soit f : R → R convexe dérivable.
1. Montrer que p = limx→+∞ ( f (x) − x f 0 (x)) existe.
f (x)
2. On suppose p fini. En utilisant le fait que f (x) − x f 0 (x) est bornée au voisinage de +∞, montrer que x
et f 0 (x) admettent une même limite m finie en +∞.
3. Montrer alors que f (x) − mx − p → 0 lorsque x → +∞.
Correction H [003994]
354
4. Calculer P00 en fonction de a, b, c et f (a), f (b), f (c). En déduire que f est convexe.
Correction H [003999]
Exercice 2249 Fonction convexe non dérivable sur un sous ensemble dénombrable
|x−an |
Soit (an ) une suite bornée de réels. On pose f (x) = ∑∞
n=0 3n .
Montrer que f est convexe, et n’est pas dérivable aux points an .
Correction H [004000]
Exercice 2250 Convergence simple + convexité => convergence uniforme sur un compact
Soit ( fn ) une suite de fonctions convexes sur [a, b] convergeant simplement vers une fonction f supposée
continue.
Soit ε > 0.
1. Montrer qu’il existe p ∈ N∗ tel que : ∀ x, y ∈ [a, b], |x − y| 6 b−a
p ⇒ | f (x) − f (y)| 6 ε.
On choisit un tel p, et on fixe une subdivision (ak ) de [a, b] telle que ak = a + k b−a
p .
2. Soit t ∈ [0, 1]. Encadrer fn tak + (1 − t)ak+1 par deux fonctions affines de t en utilisant la convexité
de fn .
3. Montrer que la suite ( fn ) converge uniformément vers f .
[004001]
78 124.99 Autre
Exercice 2253
Soit f : R −→ R définie par f (x) = (1 − k)3 x2 + (1 + k)x3 où k est un nombre réel. Déterminer les valeurs de k
pour lesquelles l’origine est un extremum local de f .
Correction H [000728]
Exercice 2254
Appliquer la règle de l’Hôpital aux calculs des limites suivantes :
1 1
lim − ,
x→0 sin2 x x2
Exercice 2255
355
Calculer
cos(x4 ) − 1
lim ;
x→0 x 4 ex
ln cos ax
lim ;
x→0 ln cos bx
2 1 1
lim x exp − exp .
x→0 x x+1
[000730]
Exercice 2256
Soit f ∈ C2 (R) telle que ∀(x, y) ∈ R2 f (x + y) f (x − y) 6 f (x)2 . Montrer que ∀x ∈ R f (x) f 00 (x) 6 f 0 (x)2 .
[000731]
Exercice 2257
f (x)
Soit f : R+ → R dérivable telle que lim f 0 = l. Montrer qu’alors lim = l. [000732]
+∞ +∞ x
Exercice 2258
Déterminer les extremums de f (x) = x4 − x3 + 1 sur R.
Correction H Vidéo [000733]
Exercice 2259
Quel est le lieu des points d’inflexion (puis des extrémums locaux) de fλ quand λ décrit R, où :
fλ : x 7→ λ ex + x2 .
Exercice 2260
Trouver les fonctions f : R → R dérivables en 0 telles que :
∃λ ∈ R+ − {1}, ∀x ∈ R, f (λ x) = λ f (x).
[000735]
Exercice 2261
Soit f dérivable sur R telle que f (ω) = ω. On définit une suite (xn )n∈N par la donnée de x0 et la récurrence
xn+1 = f (xn ). Montrer que si | f 0 (ω)| < 1, ∃ε > 0, ∀x0 ∈]ω − ε, ω + ε[, (xn )n∈N converge vers w, et que si
| f 0 (ω)| > 1 la suite (xn )n∈N converge vers w si et seulement si elle est stationnaire (i.e. xn = ω à partir d’un
certain rang). Que dire dans le cas | f 0 (ω)| = 1 ? [000736]
Exercice 2262
Soit f ∈ C1 ([0; 1], R),telle que f (0) = 0. Calculer :
n
k
lim
n→∞
∑ f ( n2 ).
k=1
[000737]
Exercice 2263
Soient f , g : [a, b] −→ R deux fonctions continues sur [a, b] (a < b) et dérivables sur ]a, b[. On suppose que
g0 (x) 6= 0 pour tout x ∈]a, b[.
356
1. Montrer que g(x) 6= g(a) pour tout x ∈]a, b[.
f (b)− f (a)
2. Posons p = g(b)−g(a) et considérons la fonction h(x) = f (x) − pg(x) pour x ∈ [a, b]. Montrer que h
vérifie les hypothèses du théorème de Rolle et en déduire qu’il existe un nombre réel c ∈]a, b[ tel que
f 0 (x)
3. On suppose que limx→b− g0 (x) = `, où ` est un nombre réel. Montrer que
f (x) − f (b)
lim− = `.
x→b g(x) − g(b)
Exercice 2264
Soit n > 2 un entier fixé et f : R+ = [0, +∞[−→ R la fonction définie par la formule suivante :
1 + xn
f (x) = , x > 0.
(1 + x)n
1. (a) Montrer que f est dérivable sur R+ et calculer f 0 (x) pour x > 0.
(b) En étudiant le signe de f 0 (x) sur R+ , montrer que f atteint un minimum sur R+ que l’on déterminera.
2. (a) En déduire l’inégalité suivante :
(1 + x)n 6 2n−1 (1 + xn ), ∀x ∈ R+ .
Exercice 2265
On considère la fonction f : R → R définie par
(
e1/t si t < 0
f (t) =
0 si t > 0
Pn (t) 1/t
f (n) (t) = e
t 2n
où Pn est un polynôme.
(a) Trouver P1 et P2 .
(b) Trouver une relation de récurrence entre Pn+1 , Pn et Pn0 pour n ∈ N∗ .
4. Montrer que f est de classe C∞ .
357
Correction H Vidéo [000740]
Correction H [003939]
358
1. On suppose que : ∀ x ∈ [a, b], f 0 (x) 6= 0. Montrer que f 0 est de signe constant.
2. Dans le cas général, montrer que f 0 ([a, b]) est un intervalle.
[003940]
Exercice 2278 f (a) = f (b) = 0, f 0 (a) f 0 (b) > 0 ⇒ il existe un autre zéro
Soit f : [a, b] → R dérivable telle que f (a) = f (b) = 0, et f 0 (a) > 0, f 0 (b) > 0.
Montrer qu’il existe c ∈ ]a, b[ tel que f (c) = 0, et f 0 (c) 6 0. [003944]
359
Soit f : [a, +∞[ → R dérivable telle que f (x) → f (a) lorsque x → +∞. Montrer qu’il existe x ∈ ]a, +∞[ tel que
f 0 (x) = 0.
[003948]
(c − a)(b − c) 00
f (c) = − f (d).
2
(Considérer g(t) = f (t) + λ (t − a)(b − t) où λ est choisi de sorte que g(c) = 0)
2. Cas général : Soit c ∈ ]a, b[. Montrer qu’il existe d ∈ ]a, b[ tel que :
360
Exercice 2289 Racines de P(x) − ex
Soit P un polynôme. Montrer qu’il existe au plus un nombre fini de réels x tels que P(x) = ex .
[003955]
Exercice 2294 f ◦ f = f
Soit f : [0, 1] → [0, 1] dérivable telle que f ◦ f = f . Montrer que f est constante ou bien f = id[0,1] . [003960]
361
1. Montrer que : ∀ x > −1, ln(1 + x) 6 x.
2. Soit k ∈ ] − 1, 1[. On pose un = (1 + k)(1 + k2 ) . . . (1 + kn ). Montrer que la suite (un ) est convergente
(traiter séparément les cas k > 0, k < 0).
Correction H [003963]
3
Exercice 2299 Dérivée n-ème de arctan x et ex
Établir une formule de récurrence pour les dérivées successives des fonctions :
3
f : x 7→ arctan x et g : x 7→ ex .
Correction H [003965]
2
Exercice 2306 Dérivées de e−1/x
Soit f : R → R (
x 6= 0 f (x) = exp − x12
f (0) = 0.
362
Montrer que f est de classe C ∞ en 0 et : ∀ k ∈ N, f (k) (0) = 0.
[003972]
[003974]
363
f (b)− f (a)
Soit f ∈ C1 ([a, b], R) telle que b−a = sup{ f 0 (x), x ∈ [a, b]}. Montrer que f est affine.
Correction H [005407]
Exercice 2316 **
Soit f une fonction convexe sur un intervalle ouvert I de R. Montrer que f est continue sur I et même dérivable
à droite et à gauche en tout point de I.
Correction H [005410]
(c) Montrer que la fonction x 7→ x p est convexe et retrouver ainsi l’inégalité de H ÖLDER.
(d) Trouver une démonstration directe et simple dans le cas p = q = 2 (inégalité de C AUCHY-S CHWARZ).
Correction H [005411]
Exercice 2319 **** Toute fonction dérivée vérifie le théorème des valeurs intermédiaires
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I à valeurs dans R. Soient a et b deux points distincts de
I vérifiant f 0 (a) < f 0 (b) et soit enfin un réel m tel que f 0 (a) < m < f 0 (b).
f (a+h)− f (a) f (b+h)− f (b)
1. Montrer qu’il existe h > 0 tel que h <m< h .
f (y+h)− f (y)
2. Montrer qu’il existe y dans [a, b] tel que m = h puis qu’il exsite x tel que f 0 (x) = m.
Correction H [005417]
Exercice 2321 **
Soit P un polynôme réel de degré supèrieur ou égal à 2.
1. Montrer que si P n’a que des racines simples et réelles, il en est de même de P0 .
2. Montrer que si P est scindé sur R, il en est de même de P0 .
Correction H [005420]
Exercice 2322 **
Soit f de classe C1 sur R∗+ telle que limx→+∞ x f 0 (x) = 1. Montrer que limx→+∞ f (x) = +∞.
Correction H [005422]
364
Exercice 2323 ***
f (x)
Soit f de classe C1 sur R vérifiant pour tout x réel, f ◦ f (x) = 2x + 3. En remarquant que f ( 2x + 3) = 2 + 3,
montrer que f 0 est constante puis déterminer f .
Correction H [005423]
Exercice 2326
Soit a un nombre réel et f :]a, +∞[→ R une application de classe C2 . On suppose f et f 00 bornées ; on pose
M0 = sup | f (x)| et M2 = sup | f 00 (x)|.
x>a x>a
1. En appliquant une formule de Taylor reliant f (x) et f (x + h), montrer que, pour tout x > a et tout h > 0,
h 2
on a : | f 0 (x)| 6 M2 + M0 .
2 h
2. En déduire que f 0 est bornée sur ]a, +∞[.
3. Établir le résultat suivant : soit g :]0, +∞[→ R une application de classe C2 à dérivée seconde bornée et
telle que lim g(x) = 0. Alors lim g0 (x) = 0.
x→+∞ x→+∞
Indication H Correction H Vidéo [001268]
Exercice 2327
Soient a, b, c ∈ Z tels que : ae2 + be + c = 0.
1. En appliquant la formule de Taylor sur [0, 1] à l’application ϕ : x 7→ aex + ce−x démontrer que, pour tout
n ∈ N il existe θn ∈]0, 1[ tel que :
2. En déduire que pour n assez grand aeθn + (−1)n ce−θn = 0 puis que a = b = c = 0. (On rappelle que
∞
1
e = ∑ .)
n=1 n!
[001269]
Exercice 2328
Soit f ∈ C∞ (R, R) telle que ∀n ∈ N, f (n) (0) = 0 et f (n) est bornée sur R avec sup f (n) (x) = o( an!n ), a constante
x∈R
fixée. Montrer que ∀x ∈ [−a, a], f (x) = 0, puis que f = 0. [001270]
Exercice 2329
365
Soit P ∈ Rn [X] tel que P > 0. On pose Q = P + P0 + ... + P(n) . Montrer que Q > 0. [001271]
Exercice 2330
Soient a et b deux réels tels que a < b et f ∈ C3 ([a, b], R). Montrer qu’il existe c ∈]a, b[ tel que f (b) = f (a) +
a+b (b − a)3 000 a+b
(b − a) f 0 ( )+ f (c) (on pourra utiliser Taylor-Lagrange entre a, , b). [001272]
2 24 2
Exercice 2331
Soit f : [−a, a] → R une fonction de classe C2 . Montrer que
1 a2 + x 2
∀x ∈ [−a, a], | f 0 (x)| 6 | f (a) − f (−a)| + sup | f 00 (t)|.
2a 2a t∈[−a,a]
∀ n ∈ N, f (n) (0) = 0,
∃ λ > 0 tq ∀ n ∈ N, sup f (n) 6 λ n n!.
R
[004006]
366
2. Soit f : [a, b] → R de classe C 5 telle que :
0 0 0 a+b
f (a) = f (b) = f = 0, et ∀ x ∈ [a, b], | f (5) (x)| 6 M.
2
M(b−a)5
Montrer que f (b) − f (a) 6 2880 .
Correction H [004008]
f (a)
2. Si f 0 (a) − f (b)− b−a
b−a = M 2 , montrer que f est polynomiale de degré inférieur ou égal à 2.
Correction H [004009]
1 a2 + x2
∀ x ∈ [−a, a], | f 0 (x)| 6 | f (a) − f (−a)| + sup | f 00 |.
2a 2a
Application. Montrer que si 0 6 x 6 π/2 on a sin x > x cos x − x2 .
Correction H [004010]
hn−1 (n−1) hn
f (a + h) = f (a) + · · · + f (a) + f (n) (a + hθh ).
(n − 1)! n!
1
Montrer que si f (n+1) (a) 6= 0, alors pour h suffisament petit, θh est unique et θh → n+1 lorsque h → 0.
Correction H [004011]
Exercice 2340
Différences finies Soit f : R → R de classe C ∞ et h > 0. On pose :
f (x + h/2) − f (x − h/2)
∆h f (x) = et ∆hp = ∆h ◦ ∆h ◦ · · · ◦ ∆h .
h | {z }
p fois
367
1. Montrer que : ∀ h > 0, ∀ x ∈ R, | f 0 (x)| 6 2α
h + hβ
2 .
2. Pour quelle valeur de h obtient-on la meilleure inégalité ?
Correction H [004013]
Correction H [004017]
368
80 125.02 Calculs
Exercice 2348
Donner le développement limité en 0 des fonctions :
1. x 7→ ln(cos(x)) (à l’ordre 6).
2. x 7→ tan(x) (à l’ordre 7).
3. x 7→ sin(tan(x)) (à l’ordre 7).
4. x 7→ (ln(1 + x))2 (à l’ordre 4).
5. x 7→ exp(sin(x)) (à l’ordre 3).
6. x 7→ sin6 (x) (à l’ordre 9.)
Correction H [001237]
Exercice 2349
−1
1. Soit f : R → R la fonction définie par f (x) = 0 si x 6 0 et f (x) = exp ( ) sinon. Calculer, pour tout
x
n ∈ N, le développement limité de f en 0. Quelles conclusions en tirer ?
1
2. Soit g : R → R la fonction définie par g(0) = 0 et, si x 6= 0 : g(x) = x3 sin( ). Montrer que g a un
x
développement limité d’ordre 2 en 0 mais n’a pas de dérivée seconde (en 0).
[001238]
Exercice 2350
arctan x − sin x
Déterminer la limite en 0 de .
tan x − arcsin x
Correction H [001239]
Exercice 2351
Faire un développement limité ou asymptotique en a à l’ordre n de :
1. ln cos x n = 6 a = 0.
arctan x − x
2. n = 2 a = 0.
sin x − x
3. ln tan( 2x + π4 ) n = 3 a = 0.
4. ln sin x n = 3 a = π4 .
√ √
5. 3 x3 + x − 3 x3 − x n = 4 a = +∞.
1
6. (1 + x) x n = 3 a = 0.
p √ √
7. x( x2 + x4 + 1 − x 2) n = 2 a = +∞.
Correction H [001240]
Exercice 2352
Développements limités en 0 de :
1. cos x. ln(1 + x) à l’ordre 4.
1
2. à l’ordre 4.
cos x
3. arcsin ln(1 + x2 ) à l’ordre 6.
sinh x − x
4. à l’ordre 4.
x3
1
5. (1 + x) 1+x à l’ordre 3.
369
[001241]
Exercice 2353
Pour chacune des fonctions suivantes, donner les conditions sur ε(x) pour que ces fonctions soient des déve-
loppements limités au voisinage d’un point et à un ordre que vous préciserez.
x3
1. f1 (x) = x − + x2 ε(x)
3
2 1 1
2. f2 (x) = 1 − 2 + 3 + 3 ε(x)
x x x
(x − 2)2
3. f3 (x) = (x − 2) + + (x − 2)3 ε(x)
5
1 1
4. f4 (x) = x2 − x + 1 + + ε(x)
x x
5. f5 (x) = x + 3x − x + 1 + (x − 1)2 ε(x)
3 2
Exercice 2354
√
1. Développement limité en 1 à l’ordre 3 de f (x) = x.
√
2. Développement limité en 1 à l’ordre 3 de g(x) = e x .
π
3. Développement limité à l’ordre 3 en 3 de h(x) = ln(sin x).
Indication H Correction H Vidéo [001243]
Exercice 2355
√
1 + x2
Donner un développement limité à l’ordre 2 de f (x) = √ en 0. En déduire un développement à
1 + x + 1 + x2
l’ordre 2 en +∞. Calculer un développement à l’ordre 1 en −∞.
Indication H Correction H Vidéo [001244]
Exercice 2356
Donner un développements limité en 0 à l’ordre 10 de :
Z x
1. x 7−→ cost 2 dt.
0
Z x2
1 1
2. x 7−→ √ dt = F(x2 ) − F(x) où F est une primitive de t 7−→ √ .
x 1+t 4 1 + t4
[001245]
Exercice 2357
Donner le DL2 en +∞ de : r
x−2 x
x→ e x−1 .
x+1
[001246]
Exercice 2358
Calculer x
ln(x + 1)
` = lim .
x→+∞ ln x
370
Donner un équivalent de x
ln(x + 1)
−`
ln x
lorsque x → +∞.
Indication H Correction H Vidéo [002657]
Exercice 2359
A
1. Soient a et z deux réels. Soit f une fonction de classe Cn+1 sur le segment d’extrémités a et z et φ un
polynôme de degré n. Prouver que pour tout t compris dans l’intervalle [0, 1],
d n
∑ (−1)m (z − a)m φ (n−m) (t) f (m) (a + t(z − a))
dt m=1
= −(z − a)φ (n) (t) f 0 (a + t(z − a)) + (−1)n (z − a)n+1 φ (t) f (n+1) (a + t(z − a))
t
2. (a) Montrer que la fonction t 7→ et −1 est prolongeable par continuité en zéro, que son prolongement est
indéfiniment dérivable et admet des développements limités en zéro de la forme :
b1 t 2 b2 t 4 bnt 2n
1 − t/2 + + +···+ + o(t 2n+1 ),
2! 4! (2n)!
où les bi sont des réels qu’on ne cherchera pas à déterminer.
zt −1
Montrer que la dérivée nième en zéro, notée φn (z), de la fonction t 7→ t eet −1 est un polynôme en z de
degré n et que
1
φn (z) = zn − nzn−1 +Cn2 b1 zn−2 +Cn4 b2 zn−4 + · · · +Cn2N bN zn−2N
2
où N = E( n−1
2 ), E désignant la fonction partie entière.
(b) Prouver que nzn−1 = φn (z + 1) − φn (z)
3. Prouver que
(n−k) (n−k) (n−2k−1)
(i) φn (1) = φn (0) (2 6 k 6 n) (ii) φn (0) = 0 (1 6 k 6 N)
(n−2k) n!bk (n−1)
(iii) φn (0) = (2k)! (1 6 k 6 N) (iv) φn (0) = − 21 n!
(n−1) (n)
(v) φn (1) = + 21 n! (vi) φn = n!
(b) En déduire que si F est de classe C2n sur [a, a + rω] où r ∈ N et ω > 0, alors
Z a+rω h1 i
1
F(x)dx = ω F(a) + F(a + ω) + · · · + F(a + (r−1)ω) + F(a + rω)
a 2 2
n−1
ω 2m h i
− ∑ bm F (2m−1) (a + rω) − F (2m−1) (a) + Rn
m=1 (2m)!
où
Z 1 r−1
ω 2n+1
Rn =
(2n)! 0
φ2n (t) ∑ F (2n) (a + mω + ωt)dt .
m=0
371
B
k
1. Soit uk : x > 0 7→ ln(x + k) − ln(k) + x ln k+1 (k ∈ N∗ )
Montrer que pour tout x strictement positif, la série ∑k>1 uk (x) est convergente. On pose pour la suite
G(x) = ln(x) + ∑∞ k=1 uk (x)
2. Prouver que G vérifie l’équation fonctionnelle
où f : t 7→ ln(y + t) − ln(x + t) et Tp,n (x, y) est une expression que l’on précisera.
6. Prouver que R p (x, y) = limn→+∞ Tp,n (x, y) existe.
p−1 bh
7. On pose g(z) = z ln z−z− 21 ln z+ ∑h=1 1
(2h)(2h−1) z2h−1 . Montrer que G(y)+g(y) = G(x)+g(x)+R p (x, y)
!
1
8. Montrer que R p (x, y) = O 2p−1 quand inf(x, y) → +∞.
inf(x,y)
11. Donner un développement asymptotique de ln(m!) quand m tend vers +∞ à un O( m17 ) près.
Correction H [002683]
372
Fonctions trigonométriques
Exponentielle et logarithme
373
argth(sin x) = x + x3 /6 + x5 /24 + o(x5 )
√ √
argsh(ex ) = ln(1 + 2) + 1/ 2(x + x2 /4) + o(x2 )
Formes exponentielles
Radicaux
p √
(x − 1)/(x + 1) = 1/ 3(2 + 5h/3 + h3 /54) + o(h3 ), h = x − 2
x
q √
√
1 + 1 − x = 2(1 − x/8 − 5x2 /128 − 21x3 /1024) + o(x3 )
q p √
1 − 1 − x2 = |x|/ 2(1 + x2 /8 + 7x4 /128) + o(x5 )
√
ex − 1 + 2x = x2 − x3 /3 + 2x4 /3 − 13x5 /15 + o(x5 )
p p
( x3 + x2 + x3 − x2 )/x = 2 − 2x−2 /9 + o(1/x3 )
3 3
[004018]
Exercice 2362 IT
Etudier l’existence et la valeur éventuelle des limites suivantes
1. limx→π/2 (sin x)1/(2x−π)
2. limx→π/2 | tan x|cos x
nπ nπ
n
3. limn→+∞ cos( 3n+1 ) + sin( 6n+1 )
4. limx→0 (cos x)ln |x|
5. limx→π/2 cos x.e1/(1−sin x)
2
6. limx→π/3 22cos
cos x+cos x−1
2 x−3 cos x+1
x 1/ sin x
7. limx→0 1+tan
1+th x
8. limx→e, x<e (ln x)ln(e−x)
374
x
9. limx→1, x>1 ln(1−x √−1
x2 −1)
x
cos(a+ 1x )
14. limx→+∞ cos a (où cos a 6= 0)
Correction H [005426]
Exercice 2363 IT
Déterminer les développements limités à l’ordre demandé au voisinage des points indiqués :
1
1. 1−x2 −x3
(ordre 7 en 0)
1
2. cos x (ordre 7 en 0)
p
3. arccos tanx x (ordre 3 en 0)
4. tan x (ordre 3 en π4 )
2
5. (ch x)1/x (ordre 2 en 0)
6. tan3 x(cos(x2 ) − 1) (ordre 8 en 0)
ln(1+x)
7. x2
(ordre 3 en 1)
8. arctan(cos x) (ordre 5 en 0)
q
9. arctan x+1
x+2 (ordre 2 en 0)
1 1
10. x2
− arcsin2 (ordre 5 en 0)
x
R x2
11. √1dt (ordre 10 en 0)
x 1+t 4
xk
12. ln ∑99k=0 k! (ordre 100 en 0)
p
13. tan 3 4(π 3 + x3 ) (ordre 3 en π)
Correction H [005427]
Exercice 2365 **
√ √
Etude au voisinage de +∞ de x2 − 3 − 3 8x3 + 7x2 + 1.
Correction H [005429]
Exercice 2366 **
x (n) (0) en moins de 10 secondes puis f (n) (x) pour |x| 6= 1 en à peine plus de temps).
Soit f (x) = 1−x 2 . Calculer f
Correction H [005430]
Exercice 2367 IT
√
1. Equivalent simple en +∞ et −∞ de x2 + 3x + 5 − x + 1.
2. Equivalent simple en 0, 1, 2 et +∞ de 3x2 − 6x
375
2
3. Equivalent simple en 0 de (sin x)x−x − (x − x2 )sin x .
4. Equivalent simple en +∞ de xth x .
5. Equivalent simple en 0 de tan(sin x) − sin(tan x).
Correction H [005431]
Exercice 2370 **
n
Soient a > 0 et b > 0. Pour n ∈ N∗ et x ∈ R, on pose fn (x) = 1 + nx .
1. Equivalent simple quand n tend vers +∞ de fn (a + b) − fn (a) fn (b).
2
2. Même question pour e−a fn (a) − 1 + 2n
a
.
Correction H [005434]
Exercice 2372
1. Montrer que l’équation x + ln x = k admet, pour k réel donné, une unique solution dans ]0, +∞[, notée
xk .
2. Montrer que, quand k tend vers +∞, on a : xk = ak +b ln k +c lnkk +o lnkk où a, b et c sont des constantes
à déterminer.
Correction H [005438]
Exercice 2373 **
Soit f (x) = 1 + x + x2 + x3 sin x12 si x 6= 0 et 1 si x = 0.
1. Montrer que f admet en 0 un développement limité d’ordre 2.
2. Montrer que f est dérivable sur R.
3. Montrer que f 0 n’admet en 0 aucun développement limité d’aucun ordre que ce soit.
Correction H [005439]
376
1. La fonction x 7→ arccos x admet-elle en 1 (à gauche) un développement limité d’ordre 0 ? d’ordre 1 ?
2. Equivalent simple de arccos x en 1.
Correction H [005441]
Exercice 2377
Donner le développement limité en 0 des fonctions :
1. cos x · exp x à l’ordre 3
2
2. (ln(1 + x)) à l’ordre 4
sh x − x
3. à l’ordre 6
x3
4. exp sin(x) à l’ordre 4
5. sin6 (x) à l’ordre 9
6. ln cos(x) à l’ordre 6
1
7. à l’ordre 4
cos x
8. tan x à l’ordre 5 (ou 7 pour les plus courageux)
1
9. (1 + x) 1+x à l’ordre 3
10. arcsin ln(1 + x2 ) à l’ordre 6
Indication H Correction H Vidéo [006888]
81 125.03 Applications
Exercice 2378
Calculer les limites suivantes
2 √
ex − cos x ln(1 + x) − sin x cos x − 1 − x2
lim lim lim
x→0 x2 x→0 x x→0 x4
Exercice 2379
ex − (cos(x) + x) x3 arctan(x) − x4
Calculer les limites suivantes : lim , lim .
x→0 x2 x→0 cos(x2 ) − 1
Correction H [001248]
Exercice 2380
Étudier la position du graphe de l’application x 7→ ln(1 + x + x2 ) par rapport à sa tangente en 0 et 1.
Indication H Correction H Vidéo [001249]
Exercice 2381
377
ex
Montrer que pour tout n ∈ N, lim = +∞. [001250]
x→+∞ xn
Exercice 2382
Établir pour tout x ∈ R∗+ l’inégalité :
3√ 3 3√ 3
x+ √ < (x + 1)3/2 − x3/2 < x+ √ .
2 8 x+1 2 8 x
[001251]
Exercice 2383
x2 x2
Montrer que pour tout x ∈ R+ , 6 ex − x − 1 6 ex . [001252]
2 2
Exercice 2384
1
Soit f (x) = (cos x) x pour x ∈] − π2 , π2 [− {0}.
1. Montrer que f est prolongeable par continuité en 0.
2. Déterminer un DL de f en 0 à l’ordre 2.
3. Etudier la dérivabilité du prolongement de f .
[001253]
Exercice 2385
Étudier les branches infinies des fonctions :
1
1. f (x) = x2 arctan( 1+x 2 ).
q
x−1
2. g(x) = x 3x+1 .
[001254]
Exercice 2386
1
Soit (1) l’équation x − E(x) = x2
.
1. Montrer que pour tout n ∈ N∗ il existe un unique xn ∈ [n, n + 1[ solution de (1).
2. Déterminer un équivalent de xn .
1
3. Faire un DAS de xn − n en +∞ en fonction de n à l’ordre 5.
[001255]
Exercice 2387
Calculer pour a ∈ R+∗ :
xa − ax 1 1
lim , lim (3(2) n − 2(3) n )n
x→a xx − aa n→∞
[001256]
Exercice 2388
Calculer : x ln x
ln x + 1
` = lim
x→0 ln x
ln x+1 x ln x
et donner un équivalent de ln x − ` quand x → 0. [001257]
378
Exercice 2389
Soit x ∈ R+ , on définit (un (x))n et (vn (x))n par :
un (x) + vn (x) p
∀n ∈ N, un+1 (x) = , vn+1 (x) = un (x)vn (x), u0 (x) = 1, v0 (x) = x.
2
1. Montrer que ces deux suites convergent vers une même limite `x .
2. Soit f : R+ → R définie par : f (x) = `x . Calculer f (1), f (0), donner f ( 1x ) en fonction de f (x) si x > 0.
Montrer que f est croissante, en déduire le sens de variations de x → f (x)x .
√ 1+x
3. Montrer que f est dérivable en 1 (on utilisera x 6 f (x) 6 2 ) puis que limx→∞ f (x) = +∞.
4. Montrer que f est continue sur R+∗ , puis que f est continue en 0.
5. Donner l’allure du graphe de f , préciser la tangente en 0 ainsi que le comportement asymptotique en
+∞.
[001258]
Exercice 2390
Soit n ∈ N∗ , x 6= 0, on définit :
1x
1x + 2x + ... + nx
un (x) = .
n
Déterminer `n = lim un (x). [001259]
x→0
Exercice 2391
Déterminer :
2 tan x − sh 2x
lim .
x→0 (1 − cos 3x) arctan x
[001260]
Exercice 2392
Soient u, v, f définies par :
1
p
u(x) = (x3 − 2x2 + 1) 3 , v(x) = x2 + x + 1, f (x) = u(x) − v(x).
Exercice 2393
arctan x 1
Soit g la fonction x 7→ − .
(sin x)3 x2
1. Donner le domaine de définition de g.
2. Montrer qu’elle se prolonge par continuité en 0 en une fonction dérivable.
3. Déterminer la tangente en 0 au graphe de cette fonction et la position de ce graphe par rapport à celle-ci.
Correction H [001262]
Exercice 2394
379
x3 + 2 1
Soient f : x 7→ 2
et g : x 7→ (x + 1) exp( ) deux fonctions. Déterminer si leurs graphes respectifs ont
x −1 x−1
des asymptotes puis la position de ces graphes par rapport à celles-ci. [001263]
Exercice 2395
Montrer que, pour tout x réel vérifiant |x| 6 1 :
x + sin 2x
x9 + x2 − 3 6 2.
[001264]
Exercice 2396
Déterminer :
p
1. (a) lim x2 + 3x + 2 + x
x→+∞
p
(b) lim x2 + 3x + 2 + x
x→−∞
1
2. lim+ (arctan x) x2
x→0
1
(1 + 3x) 3 − 1 − sin x
3. lim
x→0 1 − cos x
Indication H Correction H Vidéo [001265]
Exercice 2397
1. Soit g la fonction définie par :
x+1
g(x) = + arctan x.
1 + x2
(a) Quel est le domaine de définition de g ?
(b) Etudier ses variations.
(c) Montrer que g s’annule une et une seule fois sur R en un point α compris entre −1 et 0 (on ne
demande pas de préciser la valeur de α).
(d) Dessiner le graphe de g.
2. Soit f la fonction définie sur R par :
f (x) = (x + 1) arctan x.
380
6. Quelles sont les asymptotes au graphe de f ? Préciser la position de ce graphe par rapport à ces asymp-
totes.
7. Dessiner le graphe de f .
[001266]
1. xarcsin x → 1 lorsque x → 0+ .
(sin x)sin x −1
2. xx −1 → 1 lorsque x → 0+ .
3. (2 − x)tan(πx/2) → e2/π lorsque x → 1.
4. (2 − x)tan(πx/2) → − > 1 lorsque x → 2− .
5. (sin x + cos x)1/x → e lorsque x → 0.
6. (cos 2x − 2 sin x)1/x → e−2 . lorsque x → 0
7. (sin x)tan x → 1. lorsque x → π/2
√
8. (tan x)cos x/ cos 2x → e−1/ 2 lorsque x → π/4.
9. (tan x)cos x/ cos 2x → 1 lorsque x → (π/2)− .
10. (sin x)1/ ln x → e lorsque x → 0+ .
11. (ln x)x−1 → 1 lorsque x → 1+ .
381
12. (ln x)ln(e−x) → − > 1 lorsque x → e− .
[004022]
1/p p
Exercice 2403 1
n ∑n−1
k=0
k
1+ n
1/p p
On pose un,p = 1
n ∑n−1
k=0 1 + nk . Trouver : v p = limn→∞ un,p , v = lim p→∞ v p , wn = lim p→∞ un,p et w =
limn→∞ wn .
Correction H [004025]
382
q
x3
2. y = x−1 .
x+1
3. y = (x2 − 1) ln x−1 .
4. y = (x + 1) arctan(1 + 2/x).
5. y = x. arctan x.e1/x .
√
6. y = e2/x 1 + x2 arctan x.
√ 1
7. y = x2 − x exp x+1 .
Correction H [004029]
Exercice 2412
Soit un une suite réelle telle que pour tout n on ait u5n + nun − 1 = 0. Trouver un développement asymptotique à
deux termes de un .
Correction H [004041]
383
Exercice 2413 Mines MP 2001
Montrez que pour n entier (n > 0) l’équation ex = n − x admet une unique solution positive xn . Déterminer les
trois premiers termes du développement asymptotique de xn en fonction de n.
Correction H [004042]
83 125.05 Equivalents
Exercice 2415 Recherche d’équivalents
Donner des équivalents simples pour les fonctions suivantes :
√ √
1. 2ex − 1 + 4x − 1 + 6x2 , en 0
2. (cos x)sin x − (cos x)tan x , en 0
√
3. arctan x + arctan 3x − 2π3 , en 3
√ √3
√4
4. x2 + 1 − 2 x3 + x + x4 + x2 , en +∞
5. argch cos1 x , en 0
Correction H Vidéo [004044]
384
Correction H [004048]
.x
..
Exercice 2422 Équivalent de xx
x
..
.
Chercher un équivalent simple en 0+ de fk (x) = xx (k fois x).
Correction H [004051]
1
Exercice 2423 ∑nk=1 k1−α
Soit α ∈ ]0, 1[.
1. Montrer que : ∀n ∈ N∗ , α
(n+1)1−α
6 (n + 1)α − nα 6 α
n1−α
.
1 nα
2. En déduire que ∑nk=1 k1−α ∼ α pour n → ∞.
[004052]
84 125.99 Autre
Exercice 2425 DL de (ch x)( 1/x)
385
1. On suppose que f (x) = o(xn ).
(a) Démontrer que : ∀ p 6 n, f (p) (x) = o(xn−p ), et : ∀ p < n, g(p) (x) = o(xn−p−1 ).
(b) En déduire que g est de classe C n−1 en 0.
2. Démontrer le même résultat dans le cas général.
3. Soient f , g : R → R deux fonctions C ∞ telles que f (0) = g(0) = 0 et g0 (0) 6= 0. Montrer que f /g se
prolonge en une fonction C ∞ au voisinage de 0.
[004031]
Exercice 2427 DL de f −1
Soit P ∈ R[X] de valuation 1. Démontrer que pour tout entier n ∈ N, il existe deux polynômes Qn et Rn uniques
tels que :
(
X = Qn ◦ P + Rn
deg Qn 6 n < v(Rn ).
Application : Soit f : R → R bijective telle que f (x) = a1 x + a2 x2 + · · · + an xn + o(xn ), avec a1 6= 0. Démontrer
que f −1 admet un développement limité en 0 à l’ordre n, et donner les deux premiers termes.
Correction H [004032]
Exercice 2428 DL de (1 − ex )n
Développer de deux manières (1 − ex )n en 0 à l’ordre n + 2.
En déduire ∑nk=0 (−1)kCnk k p pour p = 0, 1, . . . , n + 2.
Correction H [004033]
Exercice 2433
Résoudre les équations suivantes :
386
1. arctan(2x) + arctan x = π4 .
√
2. arcsin(2x) − arcsin(x 3) = arcsin(x).
[000742]
Exercice 2434
Résoudre dans R l’équation :
√ 7π
arctan(x) + arctan( 3x) = .
12
[000743]
Exercice 2435
q
1−cos x
Soient les fonctions f : x 7→ arcsin(sin x) et g : x 7→ arctan 1+cos x .
1. Simplifier les expressions de f (x) et g(x).
2. Construire les graphes de f et g.
[000744]
Exercice 2436
Une statue de hauteur s est placée sur un piédestal de hauteur p.
1. À quelle distance x0 doit se placer un observateur (dont la taille est supposée négligeable) pour voir la
statue sous un angle maximal α0 ?
2. Vérifier que α0 = arctan √ s .
2 p(p+s)
3. Application à la statue de la liberté : haute de 46 mètres avec un piédestal de 47 mètres.
Indication H Correction H Vidéo [000745]
Exercice 2437
Démontrer les inégalités suivantes :
a
arcsin a < √ si 0 < a < 1;
1 − a2
a
arctan a > si a > 0.
1 + a2
Exercice 2438
Écrire sous forme d’expression algébrique
1. sin(arccos x), cos(arcsin x), cos(2 arcsin x).
2. sin(arctan x), cos(arctan x), sin(3 arctan x).
Indication H Correction H Vidéo [000747]
Exercice 2439
Tracer les courbes représentatives des fonctions
[000748]
Exercice 2440
Résoudre les équations suivantes :
387
1. arccos x = 2 arccos 34 .
2. arcsin x = arcsin 25 + arcsin 35 .
3. arctan 2x + arctan x = π4 .
Indication H Correction H Vidéo [000749]
Exercice 2441
Calculer
1 1 1
arctan + arctan + arctan .
2 5 8
[000750]
Exercice 2442
Simplifier les expressions suivantes :
r
π 3π 1 − cos x
arctan(tan x) (− < x < ), arctan (0 < x < 2π),
2 2 1 + cos x
√
1 − x2
arctan .
x
[000751]
Exercice 2443
Vérifier
π 1 π
arcsin x + arccos x = et arctan x + arctan = sgn(x) .
2 x 2
Indication H Correction H Vidéo [000752]
Exercice 2444
π 1 1 1 π 1 π
Montrer que = 4 arctan( ) − arctan( ) (on montrera que 0 6 arctan( ) 6 et 0 6 arctan( ) 6 ).
4 5 239 5 8 239 2
[000753]
Exercice 2445
Étudier la suite (un )n∈N définie par :
n
1
∀n ∈ N, un = ∑ arctan k2 − k + 1 .
k=1
Exercice 2446
Étudier la fonction :
1 − x2 2x
φ : x → arcsin 2
+ arccos .
1+x 1 + x2
[000755]
Exercice 2447
Résoudre dans R l’équation d’inconnue x :
π
arctan(x − 1) + arctan(x) + arctan(x + 1) = .
2
[000756]
388
Exercice 2448 arcsin et arccos à partir de arctan
Le langage “Pascal” ne dispose pas des fonctions arcsin et arccos. Définir arcsin x et arccos x à l’aide de la
fonction arctan.
Correction H [003914]
√
Exercice 2451 arcsin 1+4 5
√
Soit x = arcsin 1+4 5 . Calculer cos 4x et en déduire x.
Correction H [003917]
π
Exercice 2453 2 arcsin x + arcsin f (x) = 6
Existe-t-il une fonction f : D → R telle que : ∀ x ∈ D, 2 arcsin x + arcsin f (x) = π
6 ?
Correction H [003919]
1
Exercice 2454 cos(3 arctan x) et cos2 2 arctan x .
1
Simplifier cos(3 arctan x) et cos2 2 arctan x .
Correction H [003920]
389
q
Exercice 2457 x
2− arcsin 1+sin
2
x
q
Simplifier 2 − arcsin 1+sin
x
2
x
pour x ∈ [−π, π].
Correction H [003923]
[003927]
390
Exercice 2466 ***IT
Domaine de définition et calcul des fonctions suivantes :
1. x 7→ sin(arcsin x),
2. x 7→ arcsin(sin x),
3. x 7→ cos(arccos x),
4. x 7→ arccos(cos x),
5. x 7→ tan(arctan x),
6. x 7→ arctan(tan x).
Correction H [005084]
Exercice 2469 **
Simplifier les expressions suivantes :
x
1. f1 (x) = arcsin √1+x 2
.
2
1−x
2. f2 (x) = arccos 1+x 2 .
√ q
1−x
3. f3 (x) = arcsin 1 − x2 − arctan 1+x .
1
f (x) = (x2 − 1) arctan ,
2x − 1
391
et on appelle (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé.
1. Quel est l’ensemble de définition D de f ?
2. Exprimer, sur D \ {0}, la dérivée de f sous la forme : f 0 (x) = 2xg(x).
3. Montrer que : ∀x ∈ R, 2x4 − 4x3 + 9x2 − 4x + 1 > 0 et en déduire le tableau de variation de g.
4. Dresser le tableau de variation de f .
Correction H [005092]
Exercice 2473 **
Simplifier les expressions suivantes
1. sin(2 arcsin x),
2. cos(2 arccos x),
3. sin2 arccos
2
x
,
√ √
4. ln( x + 1 + x) + ln( x2 + 1 − x),
2
2
5. argsh x 2x−1 ,
6. argch(2x2 − 1),
q
ch x−1
7. argth ch x+1 ,
ch(ln x)+sh(ln x)
8. x .
Correction H [005095]
Exercice 2474 **
Résoudre dans R les équations suivantes :
1. ch x = 2,
√
2. arcsin(2x) = arcsin x + arcsin(x 2),
√
3. 2 arcsin x = arcsin(2x 1 − x2 ).
Correction H [005096]
Exercice 2478
Montrer que pour tout x > 0, on a
1 x x−1
arctan = arctan − arctan .
2x2 x+1 x
392
n
1
En déduire une expression de Sn = ∑ arctan et calculer lim Sn .
k=1 2k2 n→+∞
Indication H Correction H Vidéo [006973]
Exercice 2479
Soit z = x + iy un nombre complexe, où x = Re z et y = Im z. On sait p que si z est non nul, on peut l’écrire de
façon unique sous la forme z = x + iy = reiθ , où θ ∈] − π, π] et r = x2 + y2 .
z = x + iy
y
θ
0 x
Discuter et déterminer selon p ∈ R l’image réciproque de (4, p). On exprimera y à l’aide d’un logarithme.
Déterminer numériquement cette image réciproque si p = −2. [000757]
Exercice 2481
1. Montrer qu’il n’existe pas de fonction f : [1; +∞[→ R vérifiant :
∀x ∈ R, f (ch x) = ex .
∀x ∈ R, f (ex ) = ch x.
∀x ∈ R, f (ex ) = ch x.
393
Indication H Correction H [000758]
Exercice 2482
Calculer :
lim e−x (ch3 x − sh3 x) et lim (x − ln(ch x)).
x→+∞ x→+∞
Exercice 2483
Donner un expression plus simple de :
r
1 + ch x p x2 − 1
y = argch ; y = argsh(2x 1 + x2 ); y = argth 2 .
2 x +1
[000760]
Exercice 2484
Calculer pour (n, a, b) ∈ N∗ × R2 :
n−1 n−1
∑ ch(a + bk), ∑ sh(a + bk).
k=0 k=0
[000761]
Exercice 2485
chx + shy = a
Soit (a, b) ∈ R2 , résoudre le système . [000762]
shx + chy = b
Exercice 2486
Montrer que : argthx + argthy + argthz = argthu et déterminer u. [000763]
Exercice 2487
Soit x ∈ R. On pose t = arctan(sh x).
1. Établir les relations
1
tant = sh x = ch x sint = th x
cost
t
2. Montrer que x = ln tan 2 + π4 .
Indication H Correction H Vidéo [000764]
Exercice 2488
Montrer que ch nx et sh nx peuvent s’exprimer comme polynômes en ch x et sh x. Calculer ch 3x et sh 3x en
fonctions de ch x et sh x. En déduire th 3x en fonction de th x. [000765]
Exercice 2489
Exprimer chn x et shn x au moyen de {sh px, ch px ; 1 6 p 6 n}. Expliciter ch5 x et sh5 x. [000766]
Exercice 2490
Calculer les sommes
1 + ch x + ch 2x + · · · + ch nx et 1 + sh x + sh 2x + · · · + sh nx.
394
[000767]
Exercice 2491
Simplifier
x2 − 1
argth .
x2 + 1
[000768]
Exercice 2492
Vérifier les égalités
2 argth tan x = argth sin 2x, argsh(3x + 4x3 ) = 3 argsh x.
[000769]
Exercice 2493
Expliciter au moyen de la fonction logarithme argch 1x et argsh 1x . [000770]
Exercice 2494
Résoudre √ √ x
x
x = x;
5 2
xy = a2 et ln2 x + ln2 y = ln a.
2
[000771]
Exercice 2495
Préciser les comportements
x 2 − ex
de x 7→ quand x → e,
px − e √
de x 7→ ln(1 + x) − ln x quand x → +∞,
ax − bx
de x 7→ quand x → 0. [000772]
x
Exercice 2496
Démontrer les inégalités :
x2
x− < ln(1 + x) pour x > 0 et 1 + x 6 ex pour tout x réel.
2
Correction H [000773]
Exercice 2497
Déterminer lim(x − ln(chx)). [000774]
+∞
Exercice 2498
Montrer que ∀x ∈ R ch(2x) = 1 + 2sh2 x. En déduire un équivalent de chx − 1 en 0. [000775]
Exercice 2499
Résoudre l’équation xy = yx où x et y sont des entiers positifs non nuls.
Indication H Correction H Vidéo [000776]
Exercice 2500
395
Résoudre l’équation tan(3 arcsin x) = 1. On exprimera les trois solutions au moyen de radicaux. [000777]
Exercice 2502 *
Etudier f : x 7→ ln(ch x) − x.
Correction H [005091]
Exercice 2503 **
Résoudre dans R l’équation sh(2 + x) + sh(2 + 2x) + ... + sh(2 + 100x) = 0.
Correction H [005093]
Exercice 2505
2 ch2 (x) − sh(2x)
Simplifier l’expression et donner ses limites en −∞ et +∞.
x − ln(ch x) − ln 2
Indication H Correction H Vidéo [006975]
Exercice 2506
Soit x un réel fixé. Pour n ∈ N∗ , on pose
n n
Cn = ∑ ch(kx) et Sn = ∑ sh(kx).
k=1 k=1
Calculer Cn et Sn .
Indication H Correction H Vidéo [006976]
Exercice 2507
Soit a et b deux réels positifs tels que a2 − b2 = 1. Résoudre le système
ch(x) + ch(y) = 2a
sh(x) + sh(y) = 2b
Exercice 2508
Simplifier les expressions suivantes :
1. ch(argsh x), th(argsh x), sh(2 argsh x).
2. sh(argch x), th(argch x), ch(3 argch x).
396
Correction H Vidéo [006978]
Exercice 2509
Étudier le domaine de définition de la fonction f définie par
1 1
f (x) = argch x+
2 x
Exercice 2510
Montrer que l’équation argsh x + argch x = 1 admet une unique solution, puis la déterminer.
Indication H Correction H Vidéo [006980]
87 126.99 Autre
88 127.01 Théorie
Exercice 2511
Rb
Déterminer les fonctions f de [a, b] dans R telles que a f (t)dt = (b − a) sup | f |. [000778]
[a,b]
Exercice 2512
Rb
Soient f ∈ C1 ([a, b], R) et In = a f (t) sin(nt)dt.
1. A l’aide d’une intégration par parties, montrer que In → 0.
2. Montrer que ceci est encore vrai si f est en escalier.
3. En déduire que le résultat subsiste pour f continue par morceaux.
[000779]
Exercice 2513
R b dx b−a
Soient 0 < a 6 b. Montrer que 6 √ . [000780]
a x ab
Exercice 2514
R1
Soit f ∈ C0 ([0, 1], R) telle que 0 f (t)dt = 21 . Montrer qu’il existe a ∈]0, 1[ telle que f (a) = a. [000781]
Exercice 2515
R
Soit f ∈ C0 (R). On définit g : R∗ → R, x 7→ 1x 0x f (t)dt.
1. Montrer que g se prolonge par continuité en 0.
2. Montrer que si f est périodique, g admet une limite en +∞.
[000782]
Exercice 2516
Soit f continue de [0, 1] dans R, n ∈ N tels que :
Z 1
∀k ∈ {0, ..., n}, f (u)uk du = 0.
0
397
Montrer que f admet au moins n + 1 zéros distincts dans ]0, 1[. [000783]
Exercice 2517
Soit f : [0, 1] → R une application continue strictement croissante telle que :
f (0) = 0, f (1) = 1.
Calculer : Z 1
lim f n (t)dt.
n→∞ 0
[000784]
Exercice 2518
Soit f : [0, 1] → R une application continue, n’admettant qu’un nombre fini de zéros sur [0, 1], et telle que
f (0) = 0, f (1) = 1. Montrer que : Z 1
lim e f (t)dt = +∞.
nt
n→∞ 0
[000785]
Exercice 2520
R R
Soit f continue sur [0, π] telle que 0π f (u) cos(u)du = 0π f (u) sin(u)du = 0, montrer que f s’annulle au moins
deux fois sur ]0, π[. [000787]
Exercice 2521
Soit f ∈ C([0, 1], R) telle que :
Z 1
∀g ∈ E ([0, 1], R) , f g = 0.
0
Montrer que f = 0. [000788]
Exercice 2522
Soit f une fonction C1 sur [a, b] à valeurs dans R. On suppose f (a) = 0. Montrer que :
Z b Z b
(b − a)2
f 2 (u)du 6 f 02 (u)du.
a 2 a
[000789]
Exercice 2523
R1
Soit f continue sur [0, 1] à valeurs dans [a, b]. On suppose a < 0 < b et 0 f (t)dt = 0. Montrer que :
Z 1
f 2 (t)dt 6 −ab.
0
398
[000790]
Exercice 2524
Soit (a, b) ∈ R2 (a < b), et f continue positive de [a, b] dans R. Montrer que
Z b
n1
n
lim f (t)dt = sup | f (t)| .
n→∞ a t∈[a,b]
[000791]
Exercice 2525
Calculer sans utiliser de primitive, pour a < b :
Z b
et dt.
a
[000792]
Exercice 2526
R1 n
Soit f continue de [0, 1] dans R telle que 0 f (u)du ne prenne qu’un nombre fini de valeurs quand n décrit N.
Montrer que f = −1 ou f = 0 ou f = 1. [000793]
Exercice 2527
Calculer : Z 1
et
lim dt.
n→∞ 0 1 + tn
Éventuellemment, en donner un DL en n1 . [000795]
Exercice 2528
Calculer : Z 1 −nx
e
lim dx.
n→∞ 0 1+x
Soit f : [0, 1] → R une application continue ; calculer :
Z 1
lim nxn f (x)dx.
n→∞ 0
[000796]
Exercice 2529
Soit f : [0, 1] → R une application continue par morceaux, continue en 0, trouver une suite (gn )n∈N de fonctions
en escaliers telle que :
Z 1
lim f (t)gn (t)dt = f (0).
n→∞ 0
[000797]
Exercice 2530
Dire (avec justification) si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses.
1. Toute fonction intégrable sur [a, b] est continue.
d Rx
2. Si f est intégrable sur [a, b], dx a f (t) dt = f (x) pour tout x de [a, b].
3. Soit f une fonction sur [a, b] vérifiant la propriété : pour tout ε > 0, il existe gε intégrable sur [a, b] telle
que ∀x ∈ [a, b], | f (x) − gε (x)| 6 ε ; alors f est intégrable.
399
4. Si f est intégrable sur [a, b], alors | f | est intégrable sur [a, b].
5. Si | f | est intégrable sur [a, b], alors f est intégrable sur [a, b].
6. Si f et g sont des fonctions intégrables sur [a, b], alors la fonction f g est intégrable sur [a, b].
Rb
7. Si f et g sont des fonctions continues sur [a, b], alors la fonction f g est continue sur [a, b], et a f (t)g(t) dt =
Rb Rb
a f (t) dt · a g(t) dt.
8. Soit f la fonction définie sur [0, 1] par
(
f ≡ λn 1
sur ] 21n , 2n−1 ] pour tout entier n > 1
f (0) = µ
où (λn ) est une suite bornée de nombres réels, et µ un nombre réel. Alors f est intégrable.
9. Soit f bornée sur [0, 1], continue sauf au point 1/3 ; alors f est intégrable sur [0, 1].
R1
10. Il existe f > 0 continue sur [0, 1], avec f (1/2) > 0, et telle que 0 f (t) dt = 0.
Rb
11. Soit f intégrable sur [a, b]. Si a f (t) dt > 0 alors f > 0 sur [a, b].
Rx
12. Si f est croissante sur [a, b], elle est intégrable sur [a, b] et de plus F(x) = a f (t) dt est croissante.
Rb
13. Si f 6 0 est continue sur [a, b], alors G(x) = x f (t) dt est croissante sur [a, b].
R x2
14. Si f est continue sur [0, 1], H(x) = 0 f (t) dt est dérivable sur [0, 1], et ∀x ∈ [0, 1], H 0 (x) = f (x2 ).
[000798]
Exercice 2531
Soit ϕ une fonction bornée sur [a, b] ; comparer les assertions suivantes 1 :
1. ϕ a une primitive sur [a, b].
2. ϕ est intégrable sur [a, b].
3. ϕ est continue sur [a, b].
4. ϕ est dérivable sur [a, b].
[000799]
Exercice 2532
Soit f une fonction continue et strictement croissante de [a, b] sur [α, β ]. On note g la fonction réciproque de f .
Montrer que
Z b Z β
f (x) dx + g(x) dx = bβ − aα
a α
[000800]
Exercice 2533
Soit f et g deux fonctions intégrables sur [a, b]. On suppose que f est monotone sur [a, b] et que g est positive
sur [a, b]. Montrer qu’il existe c ∈ [a, b] tel que
Z b Z c Z b
f (t)g(t) dt = f (a) g(t) dt + f (b) g(t) dt
a a c
Rx Rb
(considérer ϕ(x) = f (a) a g(t) dt + f (b) x g(t) dt). [000801]
Exercice 2534
Soit f une fonction dérivable sur [0, 1], vérifiant :
1. L’une des implications à étudier est très difficile ; on pourra admettre après avoir traité toutes les autres que celle qui reste est
fausse.
400
i) 0 6 f 0 6 2 ;
ii) f 0 est décroissante ;
iii) f (0) = 0 et f (1) = 1.
R1
Trouver le plus grand nombre m et le plus petit nombre M tels qu’on soit sûr d’avoir m 6 0 f (t) dt 6 M. Peut-il
y avoir égalité ? [000802]
Exercice 2535
R
Soit f définie et continue sur [0, +∞[, vérifiant limx→+∞ f (x) = l. Montrer que limx→+∞ 1x 0x f (t) dt R= l (étant
donné ε > 0, choisir A assez grand pour que sur [A, +∞[ on ait l − ε 6 f (t) 6 l + ε ; puis encadrer 1x Ax f (t) dt,
pour x > A ; estimer l’erreur. . q
. et faire un dessin !).
Rx 2
Pour x > 0, on pose F(x) = 0 1 + sin t
1+t 2
dt. Étudier la branche infinie du graphe de F quand x → +∞. [000803]
1. Soit f deux fois dérivable sur [a, b], vérifiant | f 00 | 6 M sur [a, b]. Soit
f (b) − f (a)
ϕ(t) = f (t) − f (a) − (t − a) − A(b − t)(t − a)
b−a
Soit x ∈ ]a, b[ ; on choisit A = A(x) pour que ϕ(x) = 0 (dessiner !). Montrer qu’il existe c1 , c2 ∈ [a, b]
tels que c1 < c2 et ϕ 0 (c1 ) = ϕ 0 (c2 ) = 0, puis qu’il existe c ∈ [a, b] tel que ϕ 00 (c) = 0. En déduire une
majoration de |A| pour x ∈ [a, b]. On convient de poser A(a) = A(b) = 0.
R
2. On note E l’erreur commise en remplaçant ab f (x) dx par l’aire du trapèze défini par l’axe des x, les
droites x = a et x = b et la corde du graphe joignant les points (a, f (a)) et (b, f (b)) (dessiner !). Montrer
R 3
que E = ab A(x)(b − x)(x − a) dx, et vérifier que l’intégrale a un sens. En déduire que |E| 6 M(b−a) 12
(utiliser 1)).
h i
b−a f (a) f (b)
3. Pour n > 1 on pose In = n 2 + f (x1 ) + f (x2 ) + · · · + f (xn−1 ) + 2 où x p = a + p b−a
n pour p =
1, 2, . . . , n − 1. Montrer que In est la somme des aires des trapèzes construits sur les points d’abscisses
a, x1 , x2 , . . . , xn−1 , b et les cordes correspondantes du graphe de f (dessiner !). Montrer que
Z b
M(b − a)3
a f (x) dx − In 6 12n2
2
4. On prend [a, b] = [0, 1] et f (x) = e−x . Calculer M = sup[0,1] | f 00 |. Déterminer n pour que la méthode des
R 1 −x2
trapèzes avec n intervalles donne un nombre qui approche 0 e dx à moins de 10−2 près. En déduire
un encadrement de cette intégrale.
[000804]
Exercice 2537
Soit f la fonction définie sur [0, 4] par
−1 si x = 0
1 si 0 < x < 1
f (x) = 3 si x = 1
−2 si 1 < x 6 2
4 si 2 < x 6 4.
R4
1. Calculer 0 f (t) dt.
Rx
2. Soit x ∈ [0, 4], calculer F(x) = 0 f (t) dt.
401
3. Montrer que F est une fonction continue sur [0, 4]. La fonction F est-elle dérivable sur [0, 4] ?
Correction H Vidéo [002081]
Exercice 2538
Soient les fonctions définies sur R,
Exercice 2539
Calculer l’intégrale de f : [a, b] → R comme limite de sommes de Riemann-Darboux dans les cas suivants :
kπ
1. f (x) = sin x et f (x) = cos x sur [0, π2 ] et xk = 2n , k = 0, 1, ..., n,
2. g(x) = 1
x sur [a, b] ⊂ R∗+ et xk = aqk , k = 0, 1, ..., n (q étant à déterminer),
3. h(x) = α x sur [a, b] , α > 0, et xk = a + (b − a). nk , k = 0, 1, ..., n.
Indication H Correction H [002083]
Exercice 2540
Les fonctions suivantes sont-elles intégrables au sens de Riemann ?
1. f (x) = [x] sur [0, 2]
(
1
xsi 0 < x 6 1,
2. g : [0, 1] → R, g(x) =
1 si x = 0
(
1
x sin 1x si 0 < x 6 1,
3. h : [0, 1] → R, h(x) =
1 si x = 0
(
1 si x ∈ [0, 1] ∩ Q,
4. k : [0, 1] → R, k1 (x) =
0 si x ∈ [0, 1]\Q
Correction H [002084]
Exercice 2541
Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b] (a < b).
1. ROn suppose que f (x) > 0 pour tout x ∈ [a, b], et que f (x0 ) > 0 en un point x0 ∈ [a, b].R Montrer que
b b
a f (x)dx > 0. En déduire que : «si f est une fonction continue positive sur [a, b] telle que a f (x)dx = 0
alors f est identiquement nulle».
Rb
2. On suppose que a f (x)dx = 0. Montrer qu’il existe c ∈ [a, b] tel que f (c) = 0.
R1
3. Application : on suppose que f est une fonction continue sur [0, 1] telle que 0 f (x)dx = 12 . Montrer
qu’il existe d ∈ [0, 1] tel que f (d) = d.
Indication H Correction H Vidéo [002085]
Exercice 2542
Soit f : [a, b] → R continue, positive ; on pose m = sup{ f (x), x ∈ [a, b]}. Montrer que
Z b
n1
n
lim ( f (x)) dx = m.
n→∞ a
402
Exercice 2543
Soit f : [0, 1] → R une application strictement croissante telle que f (0) = 0, f (1) = 1. Calculer :
Z 1
lim f n (t)dt.
n→∞ 0
Exercice 2544
R
Soit f : R → R une fonction continue sur R et F(x) = 0x f (t)dt. Répondre par vrai ou faux aux affirmations
suivantes :
1. F est continue sur R.
2. F est dérivable sur R de dérivée f .
3. Si f est croissante sur R alors F est croissante sur R.
4. Si f est positive sur R alors F est positive sur R.
5. Si f est positive sur R alors F est croissante sur R.
6. Si f est T -périodique sur R alors F est T -périodique sur R.
7. Si f est paire alors F est impaire.
Correction H Vidéo [002091]
Exercice 2545
Soient u et v deux fonctions dérivables sur R et f une fonction continue sur R.
Z v(x)
1. On pose F(x) = f (t)dt. Montrer que F est dérivable sur R et calculer sa dérivée.
u(x)
Z 2x
dt
2. Calculer la dérivée de G(x) = .
x 1 + t2 + t4
Indication H Correction H [002092]
Exercice 2546
Z x2
1
Soit F(x) = dt
x lnt
1. Quel est l’ensemble de définition de F. F est-elle continue, dérivable sur son ensemble de définition ?
Z x2
1
2. Déterminer limx→1+ F(x) en comparant F à H(x) = dt.
x t lnt
Indication H Correction H [002093]
Exercice 2547
1. Soit f une fonction continue définie sur un intervalle borné [a, b] ⊂ R, telle que
Z b
f (t) dt = (b − a) min f (x).
a x∈[a,b]
Indication : poser, pour λ ∈ C arbitraire, fλ (t) = |λ u(t) + v(t)|2 et appliquer la question précédente.
403
3. Dans quels cas cette inégalité est-elle une égalité ?
4. Soit C([a, b]) l’espace des fonctions continues sur [a, b], à valeurs réelles. Montrer que
Z b
1/2
2
u ∈ C([a, b]) 7→ u(t) dt
a
Exercice 2548
Soit f une fonction continue sur l’intervalle [a, b] ⊂ R, à valeurs dans ]0, +∞[. Montrer que
Z b Z b
1
f (t) dt × dt > (b − a)2 .
a a f (t)
Dans quels cas y a-t-il égalité ? (On pourra utiliser l’inégalité de Cauchy-Schwarz.)
[002316]
Exercice 2549
Soit f : [0, 1] → R une fonction continue.
1. En utilisant la formule de la moyenne, montrer que
Z a
∀a ∈ [0, 1[, lim f (t n ) dt = a f (0).
n→∞ 0
En déduire que
Z 1
lim f (t n ) dt = f (0).
n→∞ 0
[002317]
Exercice 2550
Soient f et g deux fonctions réelles périodiques de période T continues sur R. On appelle produit de convolution
de f et g la fonction h notée f ? g et définie par
Z T
1
h(x) = f (t)g(x − t) dt.
T 0
3. En déduire que f ? g = g ? f .
[002324]
404
Exercice 2552 Changements de signe
b R
Soit f : [a, b] → R continue non identiquement nulle, telle que : ∀ k ∈ {0, 1, . . . , n − 1}, t=a t k f (t) dt = 0.
Démontrer, par récurrence, que f change au moins n fois de signe sur ]a, b[ (raisonner par l’absurde).
[004221]
Correction H [004222]
p
Exercice 2555 1+ f2
1 R
→ R continue positive.
Soit f : [0, 1] √ On pose A = t=0 f (t) dt.
R1 p
2 2
Montrer que 1 + A 6 t=0 1 + f (t) dt 6 1 + A.
[004224]
R R
Exercice 2558 f + f −1
Soit f : [a,
Rb
b] → [c, d] continue,
Rd
bijective, strictement croissante.
Calculer t=a f (t) dt + u=c f −1 (u) du (faire un dessin, et commencer par le cas où f est de classe C 1 ).
[004227]
Correction H [004232]
405
Rb
Montrer que In → t=a | f (t)| dt lorsque n → ∞.
[004234]
Exercice 2566
En utilisant la définition d’une fonction intégrable au sens de Riemann, montrer les propriétés suivantes :
1. Si f et g sont Riemann-intégrables sur [a, b], alors f + g est Riemann-intégrable sur [a, b].
2. Si f est Riemann-intégrable sur [a, b] et λ ∈ R, alors λ f est Riemann-intégrable sur [a, b].
3. Si f etR g sont deuxR fonctions Riemann-intégrables sur [a, b] telles que, pour tout t ∈ [a, b], f (t) 6 g(t),
alors ab f (t) dt 6 ab g(t) dt.
4. Une limite uniforme de fonctions Riemann-intégrables sur [a, b] est Riemann-intégrable sur [a, b].
Correction H [005917]
Exercice 2567
Montrer qu’une fonction monotone sur [a, b] est Riemann-intégrable sur [a, b].
Correction H [005918]
Exercice 2568
Montrer qu’une fonction continue sur [a, b] est Riemann-intégrable sur [a, b].
Correction H [005919]
406
Exercice 2569
1. Montrer que la fonction f : [0, 1] → R définie par :
1 si x ∈ Q
f (x) =
0 si x ∈ R \ Q
Exercice 2570
On dit qu’une partie A de R est négligeable si, pour tout nombre réel ε > 0, il existe une suite (In )n∈N d’inter-
valles In =]an , bn [ telle que : [
A⊂ In et ∑ (bn − an ) 6 ε.
n∈N n∈N
Exercice 2571
Pour tout n ∈ N, on définit fn :]0, 1] → R par : fn (x) = ne−nx . Montrer que la suite ( fn )n∈R converge simplement
vers une fonction f sur ]0, 1] mais que
Z 1 Z 1
lim fn (x) dx 6= lim fn (x) dx.
0 n→+∞ n→+∞ 0
Vérifier que la convergence de ( fn )n∈N vers f n’est pas uniforme sur ]0, 1].
Correction H [005922]
Exercice 2572
Montrer que, si f : [a, b] → R est une fonction intégrable au sens de Riemann, on a :
Z b
1 1 n b−a
f (t) dt = lim ∑ f a + k .
b−a a n→+∞ n
k=1 n
Correction H [005923]
Exercice 2573
1. Montrer que si f : [a, b] → R est Riemann-intégrable, alors
Z b Z b
f (x) dx = f (a + b − x) dx.
a a
407
2. Calculer (en utilisant 1.) les intégrales suivantes :
Z π Z π
x sin x 4
a) dx b) log (1 + tan x) dx.
0 1 + cos2 x 0
tan(α) − tan(β )
Rappel : tan(α − β ) =
1 + tan(α) tan(β )
Correction H [005924]
Remarquer que :
∑ (ai− a j )(bi− b j ) > 0.
16i6 j6n
[000794]
Exercice 2575
Calculer :
n n
(−1)k (−1)k
lim
∑ , lim ∑ k .
k=1 2k + 1
n→∞ n→∞
k=1
[000840]
Exercice 2576
Calculer :
1 n
n
k2 n n
e− k n
n+k n−1
1
lim ∏ 1 + 2 ; lim n ∑ 2 ; lim ∑ 2 ; lim ∑ √ .
n k=1 k k=1 n + k
2 2
k=1 n − k
n→∞ n→∞ n→∞ n→∞
k=1
Calculer :
` = lim un
n→∞
Exercice 2577
Soient f et g continues de [0, 1] dans R. Calculer :
1 n−1 k k+1
lim ∑ f g .
n→∞ n n n
k=0
408
[000842]
Exercice 2578
Calculer :
n2
n
lim
n→∞
∑ n2 + k2 .
k=0
[000843]
Exercice 2579
Calculer les limites suivantes :
√ √ √
1+ 2+ 3+···+ n
1. lim √ .
n→∞ n n
n
n
2. lim ∑ n2 + p2 .
n→∞
p=1
Exercice 2580
Calculer la limite des suites suivantes :
n−1
1
1. un = n ∑ 2 2
k=0 k + n
n 1
k2 n
2. vn = ∏ 1 + 2
k=1 n
Indication H Correction H Vidéo [002100]
409
Exercice 2584
2
1. Montrer que : ∀ x > 0, x − x2 6 ln(1 + x) 6 x.
n
1
2. Trouver limn→∞ ∏nk=1 1 + k2 +n 2 .
Correction H [004231]
Correction H [005446]
Exercice 2589
Représenter la courbe définie par son équation polaire ρ = a sin3 θ3 . Calculer sa longueur L et les aires A1 et A2
limitées par les deux boucles qu’elle forme.
Correction H [000806]
Exercice 2590
On appelle tore la figure obtenue par révolution d’un cercle de rayon r autour d’une droite de son plan passant
à distance R de son centre (on suppose r < R). Calculer l’aire A du tore, et son volume V .
Correction H [000807]
Exercice 2591
410
On appelle cycloïde la courbe décrite par un point d’un cercle de rayon R, lié à ce cercle, quand celui-ci roule
sans glisser sur une droite en restant
dans plan fixe. Montrer que dans un repère bien choisi, la cycloïde admet
x = R(t − sint)
la représentation paramétrique : Représenter la cycloïde et calculer : la longueur L d’une
y = R(1 − cost)
arche, l’aire A de la surface S comprise entre cette arche et la droite fixe (Ox), les volumes V1 et V2 obtenus par
révolution de S autour de Ox et Oy respectivement, les aires A1 et A2 obtenues par révolution d’une arche de la
cycloïde autour de Ox et Oy respectivement.
Correction H [000808]
Exercice 2592
On appelle épicycloïde la courbe décrite par un point d’un cercle de rayon r, lié à ce cercle, quand celui-ci roule
sans glisser sur un cercle de rayon R en restant tangent extérieurement à ce dernier, et dans son plan. On pose
n = R/r. Montrer que dans un repère que l’on précisera, l’épicycloïde admet la représentation paramétrique :
x = r (n + 1) cost − cos(n + 1)t
y = r (n + 1) sint − sin(n + 1)t
Représenter la courbe pour n = 1, 2, 3. En supposant n entier, calculer la longueur L de la courbe et l’aire A
limitée par celle-ci. Dans le cas n = 1 (cardioïde), calculer de plus l’aire S de la surface de révolution obtenue
en faisant tourner la courbe autour de son axe de symétrie, ainsi que le volume V limitée par cette surface.
Correction H [000809]
Exercice 2593
Soit C un cercle fixe de rayon R. Un cercle C0 de même rayon roule sans glisser sur C en restant dans un plan
(variable) perpendiculaire à celui de C. Un point M lié au cercle C0 décrit unecourbe Γ. Montrer que suivant
x = R(cost + sin2 t)
un repère convenablement choisi, Γ admet la représentation paramétrique : y = R sint(1 − cost) . En
z = R(1 − cost)
déduire la longueur L de Γ. Représenter les projections de Γ sur chacun des trois plans de coordonnées.
Correction H [000810]
Exercice 2594
RR √
Calculer −R R2 − x2 dx (on posera θ = arcsin Rx ) et en déduire l’aire d’un disque de rayon R.
Correction H [002098]
Exercice 2595
x2 1
Calculer l’aire de la région délimitée par les courbes d’équation y = et y = .
2 1 + x2
Indication H Correction H Vidéo [002099]
411
[004242]
Exercice 2600
Calculer l’aire intérieure d’une ellipse d’équation :
x2 y2
+ = 1.
a2 b2
Indications. On pourra calculer seulement la partie de l’ellipse correspondant à x > 0, y > 0. Puis exprimer y
en fonction de x. Enfin calculer une intégrale.
Indication H Correction H Vidéo [006863]
412
Exercice 2603
Soit f : [a, b] → R une fonction strictement croissante et continûment dérivable. On considère les deux intégrales
R R f (b)
I1 = ab f (t) dt et I2 = f (a) f −1 (t) dt.
1. Rappeler pourquoi f admet une fonction réciproque f −1 .
2. Faire le changement de variable t = f (u) dans l’intégrale I2 .
3. Calculer I2 en fonction de I1 .
4. Faire un dessin faisant apparaître f et f −1 , et interpréter ce résultat géométriquement.
[000813]
Exercice 2604
Calculer les primitives suivantes :
Z √
1 6
√ √ dx, (t = 2 + x) ;
2+x+ 3 2+x
Z
1 x−1
dx, ( = th u ou coth u) ;
((x − 1)2 − 4)2 2
Z Z p
(arcsin x)2 dx ; x2 1 + x3 dx.
[000814]
Exercice 2605
Sans calculer les intégrales, montrer que
Z π/2 Z π/2
n
sin xdx = cosn xdx.
0 0
[002318]
Exercice 2606
Calculer les intégrales suivantes :
Z 1
t
√ dt,
0 1 − t2
Z ap
a2 − t 2 dt,
0
Z π
t 2 sint dt,
0
Z 1 √
2
cos 1 − t dt.
1− π4
[002321]
Exercice 2607
Calculer les intégrales suivantes :
Z π
dt
2 2
,
0 (2 + cos t)
Z π/4 √
cos2 t cos 3t cos 2t dt,
0
Z 1
dt
√ √ .
0 1 + t + 1 − t2
2
413
[002322]
Exercice 2608
Soit f une fonction continue dans [0, π]. Montrer, en utilisant un changement de variables, que l’on a
Z π Z π
π
x f (sin x) dx = f (sin x) dx.
0 2 0
En déduire la valeur de Z π
x sin x
dx.
0 1 + cos2 x
[002323]
Exercice 2609
Calculer les intégrales suivantes :
Z e
t n ln4 t dt, n 6= −1,
1
Z 1
dt
√ √ ,
0 x(1 + 3 x)2
Z bp
(t − a)(t − b) dt,
a
Z 1
2t · 32t · 53t dt,
0
Z 1
dt
√ ,
0 x2 + 2x + 5
Z π √
1 + cost dt,
−π
Z 1
t 7 arctant dt.
0
[002326]
Exercice 2610
Soit x > 0 un réel. Calculer les valeurs de
Z x Z x
arctant arctant
I(x) = 2
dt et J(x) = dt.
0 1+t 0 (1 + t)2
Quelles sont leurs limites quand x → +∞ ? [002329]
Exercice 2611
Trouver les primitives des fonctions suivantes :
1 sin4 x arctan x 1
√ , (4x2 + 4x + 5)−1/2 , , , .
x x2 − 1 cos2 x 1 + x2 x (1 + ln2 x)
[002335]
Exercice 2612
Calculer les intégrales suivantes (a, b réels donnés, p et q entiers naturels donnés)
Ra ln x R R Rπ
1) 1/a 2 (0 < a) 2) 0π 2 cos(px) cos(qx) dx et 0π 2 cos(px) sin(qx) dx et 0 2 sin(px) sin(qx) dx
R b px +1 R2
3) a (x − a)(b − x) dx 4) −2 (|x − 1| + |x| + |x + 1| + |x + 2|) dx
R2 R1 p
5) 1/2 1 + x12 arctan x dx 6) −1 1 + |x(1 − x)| dx
R R
x sin x
7) 0π 1+cos 2x 8) 1x (lnt)n dt (n ∈ N∗ )
414
Correction H [005470]
Exercice 2613
Calculer les primitives suivantes par changement de variable.
R
1. (cos x)1234 sin x dx
R 1
2. dx
R x ln x 1
3. 3+exp(−x) dx
R
4. √ 1 dx
4x−x2
Indication H Correction H Vidéo [006865]
Exercice 2615
R1
Soit In = 0 (1 − t 2 )n dt.
1. Établir une relation de récurrence entre In et In+1 .
2. Calculer In .
n
(−1)k k
3. En déduire ∑ 2k+1 Cn .
k=0
[000816]
Exercice 2616
Soit f ∈ C2 ([a, b], R).
Rb b−a 1 R b 00
1. Montrer que a 2 ( f (a) + f (b)) + 2 a f (x)(a − x)(b − x)dx.
f (t)dt =
R
2. En déduire un encadrement de ab f (t)dt si ∀x ∈ [a, b] m 6 f 00 (x) 6 M.
[000817]
Exercice 2618
R 1 xn
Soit In = 0 1+x dx.
415
1. En majorant la fonction intégrée, montrer que (In )n∈N → 0.
2. Calculer In + In+1 .
n
(−1)k+1
3. Déterminer lim ( ∑ k ).
n→+∞ k=1
[000819]
Exercice 2619
Calculer par récurrence :
Z π
4 du
In = .
0 cosn u
[000820]
Exercice 2620
Calculer par récurrence : Z e
Jn = log(u)n du.
1
[000821]
Exercice 2621
Pour tous n, p dans N, on définit
Z π/2
Jn,p = sinn t cos p t dt.
0
Trouver des relations de récurrence liant Jn,p et Jn,p−2 , ainsi que Jn,p et Jn−2,p . En déduire la valeur de Jn,p .
[002336]
Exercice 2622
Calculer les primitives suivantes par intégration par parties.
R 2
1. x ln x dx
R
2. x arctan x dx
R R
3. ln x dx puis (ln x)2 dx
R
4. cos x exp x dx
Indication H Correction H Vidéo [006864]
Z Z Z
3 4
sin x cos xdx ; sin xdx ; sin3 x cos2 xdx ;
Z Z Z
ch2 x sh2 xdx ; sh x ch3 xdx ; ch x sh3 xdx.
[000822]
Exercice 2624
416
Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives des fonctions :
x cos2 x
cos(2x) cos2 x
[000823]
Exercice 2625
Calculer les primitives suivantes, en précisant si nécessaire les intervalles de validité des calculs :
Z Z Z Z
1
a) sin8 x cos3 xdx b) cos4 xdx c) cos2003 x sin xdx d) dx
Z Z Z Z 2 + sin x + cos x
1 1 3 − sin x 1
e) dx f) dx g) dx h) dx
sin x cos x 2 cos x + 3 tan x 7 + tan x
Correction H [002090]
Exercice 2628
R π/4
Pour n entier naturel, on pose In = 0 tann x dx.
1. Calculer I0 et I1 . Trouver une relation entre In et In+2 . En déduire In en fonction de n.
2. Montrer que In tend vers 0 quand n tend vers +∞, et en déduire les limites des suites (un ) et (vn ) définies
k−1 k−1
par : un = ∑nk=1 (−1)k (n ∈ N∗ ) et vn = ∑nk=1 (−1)
2k−1 .
Correction H [005475]
417
95 127.08 Fraction rationnelle
Exercice 2629
Décomposer les fractions rationnelles suivantes ; en calculer les primitives.
1
1. 2 .
a + x2
1
2. 2 2
.
(1+x )
x3
3. .
x2 − 4
4x
4. .
(x − 2)2
1
5. 2 .
x +x+1
1
6. .
(t + 2t − 1)2
2
3t + 1
7. .
(t − 2t + 10)2
2
3t + 1
8. 2 .
t − 2t + 10
1
9. 3 .
t +1
x3 + 2
10. .
(x + 1)2
x+1
11. .
x(x − 2)2
(x2 − 1)(x3 + 3)
12. .
2x + 2x2
x2
13. .
(x2 + 3)3 (x + 1)
x7 + x3 − 4x − 1
14. .
x(x2 + 1)2
3x4 − 9x3 + 12x2 − 11x + 7
15. .
(x − 1)3 (x2 + 1)
Correction H [000824]
Exercice 2630
Calculer les intégrales de fractions rationnelles suivantes.
Z 1
dx
1. 2 +2
.
0 x
Z 1/2
dx
2. 2
.
−1/2 1 − x
Z 3
2x + 1
3. 2 +x−3
dx.
2 x
Z 2
x dx
4. 4
.
0 x + 16
Z 3 4
x + 6x3 − 5x2 + 3x − 7
5. dx.
0 (x − 4)3
Z 0
dx
6. 3
.
−2 x − 7x + 6
418
Z 1
2x4 + 3x3 + 5x2 + 17x + 30
7. dx.
−1 x3 + 8
Z 3
4x2
8. 4
dx.
2 x −1
Z 0 3
x + 2x + 1
9. 3
dx.
−1 x − 3x + 2
Z 2 8
2x + 5x6 − 12x5 + 30x4 + 36x2 + 24
10. dx.
1 x4 (x2 + 2)3
Z a
−2x2 + 6x + 7
11. dx pour a ∈ R. Y a-t-il une limite quand a → +∞ ?
0x4 + 5x2 + 4
Z 2
dx
12. 4
.
0 x +1
Correction H [000825]
Exercice 2631
Calculer les primitives suivantes :
Z Z Z Z
x4 + 1 dx xdx dx
dx ; ; ; .
x(x − 1)3 (x + 1)2
4 x + x2 + 1
4 (x − 1)(x2 − 2x − 2)2
[000826]
Exercice 2632
Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives des fonctions :
1
(x + 2)(x2 + 2x + 5)
2x
(1 − x + x2 )2
x2
(x − 1)2 (x2 + 4)
1
(1 + x3 )3
[000827]
Exercice 2633
Z 1 n
x
Soit In = dx.
1+x0
1. En majorant la fonction intégrée, montrer que limn→+∞ In = 0.
2. Calculer In + In+1 .
!
n
(−1)k+1
3. Déterminer lim ∑ k .
n→+∞
k=1
Indication H Correction H Vidéo [002097]
419
1 1
x3 −1 3 ln |x − 1| − 16 ln(x2 + x + 1) − √13 arctan 2x+1
√
3
1
(x3 −1)2
− 29 ln |x − 1| + 19 ln(x2 + x + 1) + 3√2 3 arctan 2x+1 √ − 3(x3x−1)
h 2 i
3
1 −x+1
x3 (1+x3 )
− 2x12 + 16 ln x(x+1) 2 − √13 arctan 2x−1
√
3
x2 +x+1 3 1
(x2 −1)2
− 4(x−1) − 4(x+1)
h √ i √ √
1 1 1+x√2+x2 1
1+x4
√ ln
4 2 h 1−x√2+x i 2 + √
2 2
arctan(1 + x 2) − arctan(1 − x 2)
x2 1 1−x√2+x 2 1
√ √
1+x4
√
4 2
ln 1+x 2+x 2 + √
2 2
arctan(1 + x 2) − arctan(1 − x 2)
x arctan x2 x2
(x4 +1)2 4 + 4
4(x +1)
2
x +x+1 7 3 1
|x − 2
x3 −2x−4 10 ln 2| + 20 + 2x + 2) − 10 arctan(x + 1)
ln(x
x2 −4 4 3x x−1
x6 −2x4 +x2 x + 2(x2 −1) + 11 4 ln x+1
h i 1
1 1 9 1 2 − 2x cos kα + 1) − sin kα arctan x−cos kα
x20 −1 10 ∑k=1 2 cos kα ln(x sin kα + 20 ln x−1
x+1 , α= π
10
1 1 x−b n−1 1
(x−a)n (x−b) (b−a)n ln x−a + ∑k=1 k(b−a)n−k (x−a)k
[004263]
Exercice 2636
Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives des fonctions :
cos3 x
sin x
1
1 + tan x
1
th2 x
[000829]
Exercice 2637
Calculer les primitives suivantes :
Z Z
sin x cos x
dx et dx.
sin x + cos x sin x + cos x
Exercice 2638
420
Calculer les intégrales suivantes :
Z π Z π
2 1 2 sin x
dx et dx.
0 1 + sin x 0 1 + sin x
Exercice 2641
Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives des fonctions :
8x − 3
√
12x − 4x2 − 5
p
x2 − 1
√
x x
x2 − 5x + 4
[000831]
421
√ √
√ x+1 x2 − 3x + 2 + 52 ln2x − 3 + 2 x2 − 3x + 2
x2 −3x+2 √
√ 4x−3 − −4x2 + 12x − 5 + 32 arcsin(x − 3/2)
−4x2 +12x−5 √
1√ 1− 2x−x2
2x−x2 + 2x−x2
√
x−1
√
√ 1 √ 1 + x − 3 − x − arcsin x−1 (poser x = 1 + 2 cos ϕ)
2+√1+x+ 3−x 2
2+√x+3
√ √ √ √ √
1+ x+4
( x + 3 + 4)( x + 4 − 2) − 4 ln(1 + x + 4 ) + ln( x + 3 + x + 4 )
√ √ √
(x+ a2 +x2 )2 2
x + a2 + x 2 √4
+ a2 ln(x +
√
a2 + x2 )
√ (x+ a2 +x2 )n+1 a2 +x2 )n−1
(x + a2 + x2 )n + a2 (x+ 2(n−1) (n 6= 1)
h 2
2(n+1) i p
1 1 u +u+1
√
3 6 ln (u−1)2 − √13 arctan 2u+1
√ ,u = 3 1 + 1/x3 (poser v = 1/x3 )
1+x3 3
[004265]
Z r
x
10. dx pour 0 < x < 1.
(1 − x)3
Z
x2
11. √ dx.
1 − x2
Z
dx
12. .
cos x + 2 sin x + 3
Z √
x dx
13. √ avec 0 < x < a.
a3 − x 3
Z
cosh x
14. dx.
cosh x + sinh x
Correction H [000832]
Exercice 2644
Calculer les primitives suivantes :
Z Z Z
dx x 1 + cos 2x
√ ; dx ; dx ;
ch x ch 2x cos2 x 1 − tan2 x
422
Z Z
sin ax + cos bx x(2 + cos x)
dx ; dx.
ex sin2 x
[000833]
Exercice 2645
Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives des fonctions :
chx sin(2x)
1
√
2 + tan2 x
(x2 + 2x + 2) cos(2x)
x2 cos x et x2 sin x en utilisant les complexes
1 1
et
(x2 − 1)3 (x2 − 1)2
√
1+x
√
x 1−x
[000834]
Exercice 2646
R1
Calculer 0 ln(1 + x2 ). [000835]
Exercice 2647
n
n
Déterminer lim ( ∑ 2 2 ).
n→+∞ k=0 n +k
[000836]
Exercice 2648
1
Calculer lim ( (2n)!
n!nn ) .
n
n→+∞
[000837]
Exercice 2649
R R
Soient I = 0π x cos2 xdx et J = 0π x sin2 xdx.
1. Calculer I et I + J.
2. En déduire J.
[000838]
Exercice 2650
R1 n t
Soit an = 0 t e dt.
1. Calculer a0 , . . . , a4 .
2. Etudier la suite (an )n∈N .
[000839]
Exercice 2651
423
Calculer les primitives suivantes, en précisant si nécessaire les intervalles de validité des calculs :
Z Z Z Z
1 x
a) arctan xdx b) tan2 xdx c) dx d) √ dx
Z Z Z x ln x Z x+1
1 −1 1
e) arcsin xdx f) dx g) √ dx h) p dx
3 + exp (−x) 4x − x2 2
Z Z Z Z x 1 − ln x
1 x−1 x+2
i) √ dx j) dx k) dx l) cos x exp xdx
1 + exp x x2 + x + 1 x2 − 3x − 4
Correction H [002088]
Exercice 2652
Calculer les intégales suivantes :
Z 1 Z 2 Z π
arctan x 1 2
a) dx b) 1+ 2 arctan xdx c) x sin xdx
0 1 + x2 1 x 0
Z 1 2
Z 1 Z √3
1 x2
d) (arccos x)2 dx e) 2
dx f) √ dx
−1 0 (1 + x2 ) 0 4 − x2
Z 2 Z 1 Z 1
1 3x + 1
g) x2 ln xdx h) 2
dx i) 2
dx
1 −1 x + 4x + 7 0 (x + 1)
Correction H [002094]
Exercice 2653
Calculer les primitives des fonctions suivantes :
t 7→ t 2 exp(t 3 ),
sin3 t
t 7→ ,
1 + cos2 t
1
t 7→ √ ,
1 − t2 + 2 1 − t2
sinh2 t
t 7→ ,
cosht
cost
t 7→ ,
cos 2t
1
t 7→ .
1 + th2 t
[002319]
Exercice 2654
Calculer les primitives des fonctions suivantes :
sint
t 7→ 2
,
sin t − cost
t2
t 7→ ,
(cost + t sint)2
p √
1 + 1 − t2
t 7→ √ ,
1 − t2
1
t 7→ 8 4 .
t +t +1
[002320]
424
Exercice 2655
Calculer les primitives des fonctions suivantes :
t 7→ tant,
t 7→ arg sinht,
tan3 t
t 7→ ,
cos6 t
1
t 7→ √ √ ,
t+ 3t
1
t 7→ √ √ ,
2 t + t +2
√
t 7→ t n 1 + t,
t 7→ cosh3 t,
t3
t 7→ ,
(a2 − t 2 )3/2
p 3
√
1+ 4 t
t 7→ √ ,
t
rq
√
t 7→ t t t,
r
1 4 t +1
t 7→ 2 .
t t −1
[002325]
Exercice 2656
Fonction Gamma - Pour tout x > 0, on pose
Z +∞
Γ(x) = t x−1 e−t dt
0
(on admettra que l’intégrale converge). Montrer que Γ(x + 1) = xΓ(x). Calculer la valeur de Γ(1). En déduire
celle de Γ(n), pour tout entier n > 0.
Soit a > 0 un réel, et n > 0 un entier. Montrer que
Z Z
dt 1 x
2 2 n
= 2n−1 cos2n−2 θ dθ où θ = arctan .
(x + a ) a a
x+4
En déduire la primitive de .
(x2 + 2x + 2)3
Soient x et y deux réels vérifiant 1 > y > x > 0. Calculer
Z y
lnt
lim √ dt.
x→0
y→1
x (1 + t) 1 − t 2
Soit f une fonction continue et positive sur [0, +∞[. On pose pour tout x > 0 et tout entier n > 0
Z x
1/n
n
un (x) = f (t) dt
0
et
M(x) = sup | f (t)| .
t∈[0,x]
425
2. En utilisant la continuité de f , montrer que, quel que soit ε > 0, il existe δ > 0 tel que un (x) >
δ 1/n [M(x) − ε].
3. En déduire que
lim un (x) = M(x).
n→+∞
[002330]
426
1 R x √ t2
Etude complète de la fonction f (x) = x−1 1 1+t 8 dt.
Correction H [005450]
Exercice 2662
Calculer les primitives des fonctions suivantes en précisant le ou les intervalles considérés :
1 x2 x5 1−x 1
1) x3 +1
2) x3 +1
3) x3 −x2 −x+1
4) (x2 +x+1)5
5) x(x2 +1)2
2
x +x 1 1 1 x
6) x6 +1
7) x4 +1
8) (x4 +1)2
9) x8 +x4 +1
10) (x4 +1) 3
1
11) (x+1)7 −x7 −1
Correction H [005466]
Exercice 2663
Calculer les primitives des fonctions suivantes en précisant le ou les intervalles considérés :
1 1 1 1 1 1 sin2 (x/2) 1
1) cos x et ch x 2) sin x et sh x 3) tan x et th x 4) x−sin x 5) 2+sin2 x
6) coscos x
x+sin x 7) sincos(3x)
x+sin(3x) 8) 1
cos4 x+sin4 x
9) sinsin
4
x sin(2x)
x+cos4 x+1
tan x
10) 1+sin(3x)
3 √
11) cos x+2 sin x
sin x−cos x
sin x
12) cos(3x) 1
13) α cos2 x+β sin2 x
ch x
14) 1+sh x 15) ch x − 1
th x
16) 1+ch x 17) sh15 x 1
18) 1−ch x
Correction H [005467]
Exercice 2664
Calculer les primitives des fonctions suivantes en précisant le ou les intervalles considérés :
√ √ q
1 √ 1 1+x6 1√ x+1
1) √x2 +2x+5 et x2 + 2x + 5 2) 3) x 4) √ 5) x−1
2
q2x−x√2 √
1+x+ 1−x
3 3
+1 1−√ x √1 x +1
6) x√xx4 −x 2 +1
7) x
8) 1+ 1+x2
9) x2
et √3 13
x +1
10) √x+1+1 √3 x+1
427
Correction H [005468]
Exercice 2665
Calculer les primitives des fonctions suivantes en précisant le ou les intervalles considérés :
Correction H [005469]
Exercice 2666
(x−a)(x−b)
Condition nécessaire et suffisante sur a, b, c et d pour que les primitives de x−c)2 (x−d)2
soient rationnelles (a, b,
c et d réels donnés).
Correction H [005471]
Exercice 2667
Calculer les primitives suivantes, en précisant si nécessaire les intervalles de validité des calculs :
R x+2
1. x2 −3x−4
dx
R x−1
2. x2 +x+1
dx
R
3. sin8 x cos3 x dx
R 1
4. sin x dx
R 3−sin x
5. 2 cos x+3 tan x dx
Indication H Correction H Vidéo [006866]
Exercice 2668
Calculer les intégrales suivantes :
R π
2
1. 0 x sin x dx (intégration par parties)
R1 x
2. √e (à l’aide d’un changement de variable simple)
0 ex +1 dx
R1 1
3. 0 (1+x2 )2 dx (changement de variable x = tant)
R 1 3x+1
4. 0 (x+1)2 dx (décomposition en éléments simples)
R2 1
5. 1 1 + 2 arctan x dx
x
(changement de variable u = 1x )
2
Indication H Correction H Vidéo [006867]
428
Nature et calcul des intégrales suivantes :
Z 2
1
√ dx.
1 x2 − 1
Z ∞
x5
dx.
0 x12 + 1
Z ∞ √
e− x dx.
0
Z ∞
1
d(bile).
1 sh(bile)
Correction H [001280]
Exercice 2670
1. Montrer que ∀x > −1 ln(1 + x) 6 x.
3. En√déduire que
Z n n Z √n Z √n
t2 −t 2 1
1− dt 6 e dt 6 n dt.
0 n 0 0 1+ t2
n
Z π r
2 n π
Rappel (intégrales de Wallis) : In = (cos(θ )) dθ ∼ .
0 2n
Z ∞
1
4. Montrer que du existe et vaut I2n−2 .
0 (1 + u2 )n
Z ∞ √
2
5. Montrer que e−x dx existe et vaut π
2 .
0
[001281]
Exercice 2671
Étude de :
f :R→R
Z x t
e
x 7→ dt.
1 t
Donner un équivalent de f en 0 et en +∞. [001282]
Exercice 2672
00
Soit f une application C2 de R dans R telle que f + f > 0. Montrer que :
∀x ∈ R, f (x) + f (x + π) > 0.
[001283]
Exercice 2673
Soit f une application continue de R+ dans R et F de R+∗ dans R définie par :
Z x
+∗1
∀x ∈ R , F(x) = f (t)dt.
x 0
1. Montrer que si f admet une limite ` en +∞, alors F a aussi la limite ` en +∞.
2. Donner un exemple où f n’a pas de limite en +∞ mais où F tend vers 0.
429
3. Montrer que si f → ∞ quand x → ∞, alors F → ∞ quand x → ∞.
[001284]
Exercice 2674
Étudier la fonction : Z x2
dt
h:x→ .
x logt
h(x)
Domaine de définition, continuité et dérivabilité, variations, limites aux bornes de ce domaine, et lim , lim h(x) ,
x→∞ x x→0 x
éventuellement convexité. [001285]
Exercice 2675
Donner un exemple d’une fonction continue positive telle que :
Z ∞
f (u)du
0
Exercice 2676
R
Soit f une fonction positive décroissante de R+ dans R, telle que 0∞ f existe. Montrer que :
1
f (x) = o( )
x
quand x → ∞. [001287]
Exercice 2677
R
Soit f une application continue par morceaux de R+ dans R possédant une limite ` en +∞, telle que 0∞ f
existe ; montrer que ` = 0. R
Soit f une application uniformément continue de R+ dans R telle que 0∞ f existe. Montrer que :
lim f (x) = 0.
x→∞
[001288]
Exercice 2678
R
Soit f une application continue de R+ dans R telle que 0∞ f 2 existe. Montrer que quand x → ∞ :
Z x
√
f (t)dt = o( x).
0
[001289]
Exercice 2679
430
Étudier la nature de Z ∞
sint
dt
0 tα
selon α ∈ R. [001290]
Exercice 2680
Convergence et calcul de :
Z 1 Z ∞ Z ∞
ln(1 + t 2 )dt 1 lnt
, ln 1 + 2 dt, dt.
0 t2 0 t 1 tn
Correction H [001291]
Exercice 2681
Soit f : [1, ∞[→ R+ continue telle que Z ∞
f (t)dt
1
converge. Montrer que Z x
1
lim t f (t)dt = 0.
x→∞ x 1
[001292]
Exercice 2682
Soit f ∈ C([1, ∞[, R+ ) décroissante, on pose :
n Z n
xn = ∑ f (k) − f (t)dt.
k=1 1
Exercice 2683
R1
Soit f :]0; 1] → R continue et monotone, telle que f existe. Calculer
0
1 n k
lim ∑ f .
n→∞ n n
k=1
[001294]
Exercice 2684
Montrer que si f : R+ → R est uniformément continue, alors
Z ∞
exp(i f (t))dt
0
Exercice 2685
431
Nature de : Z ∞ Z ∞ sint Z ∞ Z 1 Z ∞
1 e sint
sint sin dt, dt, √ dt, cos lntdt, cos exptdt.
0 t 0 t 2 t + sint 0 0
[001296]
Exercice 2686
Nature et calcul de :
Z ∞ Z ∞ 1 Z 1
a2 ∗ 1 1
lnt ln 1 + 2 dt, a > 0 ; exp −t n dt, n ∈ N ; − E( ) dt.
0 t 0 0 t t
[001297]
Exercice 2687
Convergence et calcul de : Z ∞ Z ∞ Z ∞
dx dx dt
, , .
0 1 + cosh2 x 1 sinh x −∞ cosht
[001298]
Exercice 2688
R
Soient f et g deux fonctions de R+ dans R telles que f > 0, g > 0, g = o( f ) en +∞, et 0∞ f n’existe pas.
Montrer alors : Z x Z x
g(u)du = o f (u)du
0 0
quand x → ∞. [001299]
Exercice 2689
Soit f : R+ → R continue, tendant vers ` en +∞, montrer alors :
Z ∞
f (t)n π
lim dt = `.
n→∞ 0 n2 + t 2 2
[001300]
Exercice 2690
Calculer : Z 3a Z 1 n
tant x − x2n
lim+ dt , lim dx.
a→0 a t2 n→∞ 0 1−x
[001301]
Exercice 2691
R∞ R∞
Soit f ∈ C(R, R) telle que −∞ f existe, montrer que F(x) = −∞ f (t) costxdt est uniformément continue sur R.
[001302]
Exercice 2692
Sans les calculer, dire si les intégrales suivantes sont convergentes ou divergentes :
Z 1
dt
p
3
√ ,
0 t 1−t
Z π/2
tant dt,
0
Z 1
dt
√ .
0 arcsint ln(1 − t)
432
[002331]
Exercice 2693
Sans les calculer, dire si les intégrales suivantes sont convergentes ou divergentes :
Z ∞
t 3 − 5t 2 + 1
dt,
0 2t 5 − 2t 3 + t 2 + 1
Z ∞
1 t −1
ln dt,
1 t2 t +1
Z ∞
dt
,
0 t arg cosht
Z 1
1
sin dt,
0 t
[002332]
Exercice 2694
Soit n > 0 un entier. Montrer que l’intégrale
Z ∞
In = t n exp(−t 2 )dt
0
√
est convergente. La calculer en fonction de n, sachant que I0 = π/2.
[002333]
Exercice 2695
On définit Z x
sint
F(x) = dt
0 t
et pour tout n ∈ N, on note
Z (n+1)π
sint
un = F((n + 1)π) − F(nπ) = dt.
nπ t
1. Montrer que F(x) est bien définie pour tout x ∈ R.
2. Montrer que si k > 1, alors
2 1
< u2k < .
(2k + 1)π kπ
Trouver une inégalité similaire pour u2k+1 , puis pour u2k + u2k+1 .
n
1
3. Montrer que la suite de terme général vn = ∑ 2 admet une limite finie. En déduire que
i=1 i
Z ∞
sint
I= dt
0 t
est convergente.
[002334]
Exercice 2696
Soit ϕ la fonction définie sur [0, 1[ par
Z x2
dt
ϕ(x) = .
x lnt
Z x2
Montrer que ϕ(x) a une limite quand x tend vers 1 et la calculer. (Indication : comparer à 1/(t lnt) dt).
x
[002337]
433
Exercice 2697
Dire si les intégrales suivantes sont convergentes (en discutant éventuellement suivant la valeur des para-
mètres) :
Z 1 Z π/2 Z 1 Z 1 Z 1
dt dt 1
√√ , tant dt, , cos(lnt) dt, sin dt,
0 t | lnt|
3
0 t 1−t 0 α β 0 0 t
Z ∞ Z ∞ Z ∞
t2 + t − 1 √
−1/ t lnt − ln(1 − e−t ) −αt
√ 3 dt, α
t [1 − e ] dt, e dt.
0 t (t − 2t 2 + 3t − 6) 0 0 t
[002338]
Exercice 2698
Montrer la convergence des intégrales suivantes puis les calculer :
Z π/2 Z 1 Z b
dt dt dt
, √ √ , p ,
0 cos α cost + 1 0 t+ 3t a (t − a)(b − t)
Z 0 Z ∞ Z +∞ 3
dt dt t − t2 − 1
2t
, √ , (a > 0), dt.
t
−∞ e + e − 6 a t t 2 + a2
2 1 t 6 + 2t 4 + t 2
[002339]
434
R +∞ t 2 dt π
−∞ (t 2 +1)(t 2 +a2 )
= 1+|a|
R +∞ dt π
0 1+t 4
= 2√ 2
R +∞ t 2 dt π
= √
0 1+t 4 2 2
R +∞
1 6
dt
t (1+t ) 10 = 4−π
20
[004269]
435
R +∞ lnt
0 1+t 2
dt = 0 (u = 1/t)
q
R1 lnt 1−t
0 (1+t) 1−t 2 dt = ln 2 − 2 u =
√ π
1+t
R1 dt
√ √
0 1+t+ 1−t = 2 + ln( 2 − 1)
√ √
R +∞ a2
0 ln 1 + t2
dt = aπ
R +∞ 1+t t dt
π
0 ln 1−t (a2 +t 2 )2 = 2|a|(a2 +1)
[004273]
R∞
Exercice 2712 Calcul de 0 sint/t dt
R +∞ sint R +∞ sin2 t
1. A l’aide d’une intégration par parties, montrer que t=0 t dt = t=0 t 2 dt.
R π/2 sin2 nt R π/2 sin2 nt R π/2 2 2
2. Montrer que In = t=0 t2
dt est comprise entre An = t=0 sin2 t dt et Bn = t=0 cotan t sin nt dt.
3. Calculer An + An+2 − 2An+1 et An − Bn . En déduire les valeurs de An et Bn en fonction de n.
In R +∞ sin2 t
4. Lorsque n → ∞ montrer que n →J= t=0 t2
dt et donner la valeur de cette dernière intégrale.
Correction H [004281]
R∞
Exercice 2713 0 périodique/t dt
436
1 RT R +∞ f (t)
Soit f : R → R continue, périodique de période T > 0. On note m = T t=0 f (t) dt. Montrer que t=T t dt
converge si et seulement si m = 0. [004282]
R∞
Exercice 2714 0 f (t)/t dt
+∞ R
Soit f une application continue de [1, +∞[ dans R. Montrer que si l’intégrale t=1 f (t) dt converge, il en est de
R +∞ f (t) Rx
même de l’intégrale t=1 t dt. On pourra introduire la fonction F(x) = t=1 f (t) dt. [004283]
1. Justifier l’existence de ϕ.
2. Montrer que ϕ est un isomorphisme d’espace vectoriel.
[004284]
[004289]
437
R +∞
1. Si f est monotone et intégrable, montrer que g(t) existe pour tout t > 0 et que l’on a tg(t) → u=0 f (u) du
lorsque t → 0+ .
2. Même question en supposant f de classe C 1 et f , f 0 intégrables.
3. On suppose maintenant f de classe C 2 et f , f 0 , f 00 intégrables.
1 R +∞ f (0)
Montrer que g(t) = t u=0 f (u) du + 2 + Ot→0+ (t).
Correction H [004290]
R∞ 2
Exercice 2723 0 f (t)/t dt
Soit f : R+ → R+ une fonction de classe C 1 vérifiant : ∃ α > 0 tel que ∀ x > 0, f 0 (x) > α. Montrer que
R +∞ f (t)
t=1 t dt diverge.
[004292]
Correction H [004296]
438
+∞ R 1 R x+1
Soit f : R → RR continue par morceaux
R
telle que t=−∞ | f (t)| dt converge. On pose F(x) = 2 t=x−1 f (t) dt.
+∞ +∞
Montrer que t=−∞ F(t) dt = t=−∞ f (t) dt. R +∞
Démontrer le même résultat en supposant seulement la convergence de t=−∞ f (t) dt.
Correction H [004297]
R
Exercice 2729 ( t f (t) dt)/x
R +∞ 1Rx
Soit f : [0, +∞[ → R continue telle que t=0 f (t) dt converge. Montrer que x t=0 t f (t) dt → 0 lorsque x → +∞.
Correction H [004298]
R −t
Exercice 2732 e /t, dt
R +∞ e−t
On pose f (x) = t=x t dt.
1. Chercher limx→+∞ f (x).
2. A l’aide d’une intégration par parties, donner un équivalent de f (x) pour x → +∞.
3. Donner un équivalent de f (x) pour x → 0+ .
Correction H [004301]
439
R +∞
1 2
Nature et calcul de x=0 exp − x − x dx ?
Correction H [004304]
Exercice 2736
R +∞
Existence de x=0 sin(x4 + x2 + x) dx.
Correction H [004305]
Exercice 2744
Etudier l’existence des intégrales suivantes
440
R +∞ √ R +∞ x R +∞ ln x
1) (**) 0 x + 2 − x2 + 4x + 1 dx 2) (**) 1 e − 1 + 1x dx 3) (**) 0 x+ex dx
R +∞ √
3
√ √x R +∞ −√x2 −x R +∞ − ln x
4) (***) 0 x+1− 3 x dx 5) (**) 1 e dx 6) (**) 0 x dx
R +∞ sin(5x)−sin(3x) R +∞ ln x R +∞ e−x2
7) (**) 0 dx 8) (**) 0 x2 −1
dx 9) (**) −∞
√ dx
x5/3 |x|
R1 1√ R1 1 R1 1
10) (**) −1 (1+x2 ) 1−x2 dx 11) (**) 0
√
3 2 dx 12) (***) 0 arccos(1−x) dx.
x −x3
Correction H [005713]
Exercice 2745
Etudier l’existence des intégrales suivantes.
R +∞ 1 R π/2
1) (***) I dx (Intégrales de B ERTRAND)
2 xa lnb x
2) (**) 0 (tan x)a dx
R +∞ 1
1 1+ x b R +∞ 1
3) (**) 1 1+ x − a − x dx 4) (***) 0 xa (1+xb )
dx
Correction H [005714]
Exercice 2746
(Hors programme) Etudier la convergence des intégrales impropres suivantes :
Z +∞
sin x
1. (**) dx
0 x
Z +∞
sin x
2. (**) dx
0 xa
Z +∞
2
3. (**) eix dx
0
Z +∞
4. (**) x3 sin(x8 ) dx
0
Z +∞
5. (**) cos(ex ) dx
0
Z +∞
1
6. (****) dx
0 1 + x3 sin2 x
Correction H [005715]
Exercice 2747
Existence et calcul de :
R R
1) (** I) In = 0+∞ (x2 +1)
1
n dx 2) (très long) 2+∞ (x−1)31(x4 +1) dx
R +∞ 1 R
3) (** I) 0 x3 +1 dx 4) (***) 0+∞ (x+1)(x+2)...(x+n)
1
dx
R1 1 R +∞ 1
5)(***) 0
√ dx 6) (**) 0 (ex +1)(e−x +1) dx
(1−x)(1+ax)
R +∞ 1 R +∞ t+2
7) (**) 0 5 ch x+3 sh x+4 dx 8) (***) 0 2 + (t + 3) ln t+4 dt
R +∞ x arctan x R +∞ x ln x
9) (** I) 0 (1+x2 )2
dx 10) (I très long) 0 (x2 +1)a
dx (calcul pour a ∈ 23 , 2, 3 )
R π/2 √ R +∞ e−at −e−bt
11) (***) 0 tan x dx 12) (*** I) 0 t dt (0 < a < b)
441
Correction H [005716]
Exercice 2748
R π/2
Deux calculs de I = 0 ln(sin x) dx.
R π/2
1) (** I) En utilisant J = 0 ln(cos x) dx, calculer I (et J).
2) (*** I) Calculer Pn = ∏n−1 kπ 2
k=1 sin 2n (commencer par Pn ) et en déduire I.
Correction H [005717]
Exercice 2749 ** I
1 R 1 lnt
En utilisant un développement de 1−t , calculer 0 t−1 dt.
Correction H [005718]
Exercice 2751
2 R +∞ −t 2
1) (** I) Trouver un équivalent
R +∞ cos x
simple quand x tend vers +∞ de ex x e dt.
2) (***) Montrer que a x dx ∼ − ln a. a→0
R1 1 1
3) (*) Montrer que 0 x3 +a2 dx ∼ 2.
a→+∞ a
Correction H [005720]
442
Soit f de classe C2 sur R à valeurs dans R telle que f 2 et ( f 00 )2 soient intégrables sur R. Montrer que f 02 est
R +∞ 02 2 R +∞ 2 R +∞ 002
intégrable sur R et que −∞ f (x) dx 6 −∞ f (x) dx −∞ f (x) dx . Cas d’égalité ?
Correction H [005725]
Exercice 2757
R +∞ sint
1. Le but de cette question est de montrer que 0 t dt n’est pas absolument convergente. Pour n ∈ N,
on pose :
Z (n+1)π
| sint|
un = dt.
nπ t
2 R +∞ | sint|
Montrer que pour n > 0, (n+1)π 6 un . En déduire que 0 t dt est divergente.
2. Deuxième formule de la moyenne. Soient f et g deux fonctions Riemann-intégrables sur [a, b], admettant
des primitives notées F et G respectivement. Supposons que F est positive et décroissante. Montrer qu’il
existe y ∈ [a, b] tel que :
Z b Z y
F(x)g(x) dx = F(a) g(x) dx.
a a
R +∞ sint
3. En déduire que 0 t dt est convergente.
4. Le but de cette question est de calculer la valeur de cette intégrale. Pour tout nombre réel λ > 0, on
pose :
f (t, λ ) = e−λt sint
t pour t > 0
f (0, λ ) = 1.
(a) Pour 0 < x 6 y, démontrer que l’on a :
Z y
2 −λ x
f (t, λ ) dt 6 e .
x x
R
(b) En déduire que les intégrales généralisées 0+∞ f (t, λ ) dt sont convergentes, uniformément pour
λ > 0. On pose, pour λ > 0, Z +∞
sint
F(λ ) = e−λt dt.
0 t
Démontrer que la fonction F est continue pour λ > 0.
(c) Démontrer que la fonction F est dérivable pour λ > 0 et que sa dérivée est égale à l’intégrale
généralisée convergente Z +∞
0
F (λ ) = − e−λt sint dt.
0
(d) Calculer cette dernière intégrale généralisée, par exemple en intégrant par parties sur [0, x] et en
calculant la limite quand x → +∞.
(e) En déduire la valeur de F(λ ) pour λ > 0 à une constante additive près. Démontrer queRF(λ ) → 0
quand λ → +∞. En déduire la valeur de la constante additive, puis la valeur de l’intégrale 0+∞ sint
t dt.
Correction H [005925]
443
Exercice 2759
Soit f : [0, 1] → R une fonction continue telle que f (0) = 0. Montrer que
Z 1
lim f (t n )dt = 0.
n→∞ 0
Exercice 2760
Soit f : [a, b] → R une fonction intégrable.
1. Montrer que f est bornée. On pose M = sup | f (x)|.
x∈[a,b]
Z y Z x
2. Soient x et y ∈ [a, b] Montrer que | f (t)dt| 6 M|x − y|. En déduire que l’application F : x 7→ f (t)dt
x a
est continue sur [a, b].
3. Soit x0 ∈ [a, b]. Montrer que si f est continue en x0 alors F est dérivable en x0 .
[001275]
Exercice 2761
Soit f : [0, 1] → R une fonction continue. Montrer que
Z 1 Z 1
lim nt n f (t n )dt = f (t)dt.
n→∞ 0 0
Exercice 2762
Soit f : [a, b] → R une fonction de classe C1 telle que f (a) = f (b) = 0. Posons M = supx∈[a,b] | f 0 (x)|. Montrer
Z b Z x Z b
(b − a)2
que | f (t)dt| 6 M . (Indication : faire des développements limités de x 7→ f (t)dt et x 7→ f (t)dt).
a 4 a x
[001277]
Exercice 2763
Soit f continue sur [0, 1] avec f (1) 6= 0, montrer :
Z 1
f (1)
xn f (t)dt ∼ .
0 n
En déduire : Z n t n
lim e−2t 1 − dt
n→∞ 0 n
On posera u = 1 − 1n puis v = ue2(u−1) . [001278]
Exercice 2764
Donner un développement :
Z 1
et b 1
n
dt = a + + o( ).
0 1+t n n
[001279]
Exercice 2765
444
Calculer les intégrales
Z x Z x
I= exp 2t cos 3t dt et J= exp 2t sin 3t dt.
0 0
[002327]
Exercice 2766
Soient a 6= 0 un réel, et y > x > 0.
1. Calculer la valeur de Z y
a2
I(x, y) = ln 1 + 2 dt.
x x
2. Montrer que I(x, y) a une limite I0 (y) quand x tend vers zéro et la calculer.
3. Montrer que I0 (y) a une limite quand y tend vers +∞ et la calculer.
[002328]
R
Exercice 2772 f (t) cos(t) dt
R 2π
Soit f : [0, 2π] → R convexe de classe C 2 . Quel est le signe de I = t=0 f (t) cost dt ?
Correction H [004247]
445
Exercice 2775 Théorème de division
Soit f : R → R de classe C n+p telle que f (0) = f 0 (0) = · · · = f (n−1) (0) = 0.
f (x) f (n) (0)
On pose g(x) = xn pour x 6= 0 et g(0) = n! .
446
[004255]
Correction H [004259]
447
Correction H [004261]
Exercice 2792 **
R1
Soit f continue sur [0, 1] telle que 0 f (t) dt = 21 . Montrer que f admet un point fixe.
Correction H [005455]
Exercice 2793 **
Soient f et g deux fonctions continues par
R1
morceauxR et positives sur [0, 1] telles que
∀x ∈ [0, 1], f (x)g(x) > 1. Montrer que ( 0 f (t) dt)( 01 g(t) dt) > 1.
Correction H [005456]
448
Exercice 2796 **
R R
Déterminer les fonctions f continues sur [0, 1] vérifiant 01 f (t) dt = 01 | f (t)| dt.
Correction H [005463]
[001107]
Exercice 2798
On note Rn [X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à n.
Pour chaque i ∈ {0, . . . , n}, on note αi l’application
Rn [X] → R
αi :
P 7→ P(xi )
449
1. Vérifier que chaque αi est une forme linéaire sur Rn [X]
2. On note G l’espace engendré par α1 , . . . , αn . Déterminer G◦ . En déduire que la famille (α0 , . . . , αn ) est
une base de (Rn [X])∗ .
3. Montrer que la famille (α0 , . . . , αn ) est une base de (Rn [X])∗ .
4. Montrer qu’il existe des réels λ0 , . . . , λn tels que
Z 1 n
∀P ∈ Rn [X] P(t)dt = ∑ λi P(xi )
0 i=0
Montrer qu’il existe une unique famille de polynômes (P0 , . . . , Pn ) de Rn [X] telle que ∀(i, j) ∈ {0, . . . , n}2 Pi (x j ) =
5. (
1 si j = i
0 sinon
6. En déduire que pour toute fonction continue f de R dans R, il existe un polynôme P de degré n, qui
interpole f en chaque point xi , c’est à dire qui satisfait :
[001108]
Exercice 2799
Dans chacun des cas ci-dessous, dire si l’application φ de R3 × R3 × R3 dans R, est multilinéaire.
x1 y1 z1
φ x2 , y2 , z2 = x1 + y2 + z3
x3 y z3
x1 y31 z1
φ x2 , y2 , z2 = x1 y3 + y2 z1 + z3 x2
x3 y z3
x1 y31 z1
φ x2 , y2 , z2 = x1 y2 z3 + x2 y3 z1 + x3 y1 z2
x3 y z3
x1 y31 z1
φ x2 , y2 , z2 = x1 x2 x3 + y1 y2 y3 + z1 z2 z3
x3 y z3
x1 y31 z1
φ x2 , y2 , z2 = x1 y1 z1 + x2 y2 z2 + x3 y3 z3
x3 y z3
x1 y31 z1
φ x2 , y2 , z2 = (x1 y1 + x2 y2 + x3 y3 )(z1 + z3 )
x3 y z3
x1 y31 z1
φ x2 , y2 , z2 = (x1 + 2x2 )(z1 + z3 )
x3 y 3 z 3
[001109]
Exercice 2800
Montrer que l’espace des formes bi-linéaires sur R2 est un espace vectoriel. En donner une base. [001110]
Exercice 2801
Donner toutes les formes tri-linéaires alternées sur R2 . Plus généralement, que dire des formes m-linéaires
alternées sur un espace de dimension n lorsque m > n ? [001111]
Exercice 2802
Soit A ∈ Mn,n (R). On considère l’application ΦA suivante :
(Rn )n → R
ΦA :
M = (C1 , ...,Cn ) 7→ det(AM)
450
01
10 0
Calculer A × . En déduire que ΦA (e2 , e1 , e3 ...en ) = −ΦA (e1 , e2 , e3 ...en ).
0 idn−2
Plus généralement, montrer que ΦA est alternée.
Montrer que ΦA (M) = det(A) det(M).
En déduire que :
∀(A, B) ∈ Mn,n (R), det(AB) = det(BA) = det(A) det(B)
[001112]
Exercice 2803
Dans R3 muni de sa base canonique, on considère les applications ω et α suivantes :
3 R3 → R 3
R× R → R
x y x
ω : 1 1 et α : 1
x2 , y2 7→ x1 y2 − x2 y1 x2 7→ x3
x3 y3 x3
1. Montrer que ω est antisymétrique et bilinéaire.
A l’aide de ω et α, on définit une nouvelle application, notée ω ∧ α, de la façon suivante :
R3 × R3 × R3 → R
ω ∧α :
(X,Y, Z) 7→ ω(X,Y )α(Z) + ω(Y, Z)α(X) + ω(Z, X)α(Y )
det( f (~u1 ),~u2 , . . . ,~un ) + det(~u1 , f (~u2 ),~u3 , . . . ,~un ) + · · · + det(~u1 ,~u2 , . . . , f (~un )) = det(~u1 ,~u2 , . . . ,~un )tr( f ).
Correction H [003438]
Exercice 2807 **
Soient A = (ai, j )16i, j6n une matrice carrée et B = (bi, j )16i, j6n où bi, j = (−1)i+ j ai, j . Calculer det(B) en fonction
de det(A).
Correction H [005635]
451
Correction H [005636]
Exercice 2810
1 t 1 1 1 t
Calculer, pour tout t ∈ R le rang des matrices Mt = t 1 1 et Nt = 1 t 1 . [001115]
1 t 1 t 1 1
Exercice 2811
1. SoientA ∈ Mp (R) et B ∈ Mq (R). Calculer (en fonction de det(A) et det(B)) le déterminant de la matrice
A 0
M= ∈ Mp+q (R). (On pourra pour cela décomposer M comme produit de deux matrices de
0 B
déterminant évident et utiliser la multiplicativité du déterminant.)
A C
2. Soient A ∈ Mp (R), B ∈ Mq (R) et C ∈ Mp,q (R). Calculer le déterminant de la matrice M = ∈
0 B
Mp+q (R). (On pourra généraliser la méthode de 1.)
[001116]
Exercice 2812
2 0 4
Sans calcul, montrer que 5 2 7 est divisible par 17. [001117]
2 5 5
Exercice 2813
Soit ∆(x) = det(ai, j (x)) de taille n = 2 ou 3 avec ai, j des fonctions dérivables.
1. Montrer que ∆0 (x) est la somme des n déterminants obtenus en remplaçant successivement dans ∆(x)
chaque colonne par sa dérivée.
x + a1 x x 1 + x 1 1
2. Calculer x x + a2 x et 1 1+x 1 .
x x x + a3 1 1 1 + x
[001118]
Exercice 2814
1 1 1
Calculer x y z et déterminer la condition d’inversibilité de la matrice. [001119]
x2 y2 z2
452
Exercice 2815
La famille (2, 1, 0), (1, 3, 1), (5, 2, 1) est-elle libre ? [001120]
Exercice 2816
a b c
Calculer c a b. [001121]
b c a
Exercice 2817
1 sin x cos x
Calculer 1 sin y cos y [001122]
1 sin z cos z
Exercice 2818
Soit n un entier supérieur ou égal à 3. On se place dans Rn . On note ei le vecteur de Rn dont la i-ième composante
est égale à 1 et toutes les autres sont nulles. Écrire la matrice n × n dont les vecteurs colonnes Ci sont donnés
par Ci = ei + en pour 1 6 i 6 n − 1 et Cn = e1 + e2 + en . Calculer alors son déterminant. [001123]
Exercice 2819
On note a, b, c des réels. Calculer les déterminants suivants.
1 0 3 0 0
1 0 0 1 a+b+c b b b
0 1 0 3 0
0 1 0 0 c a+b+c b b
D1 = , D2 =
, D3 =
a 0 a 0 3
1 0 1 1 c c a + b + c b
b a 0 a 0
2 3 1 1 c c c a+b+c
0 b 0 0 a
Exercice 2820
On note a1 , · · · , an des réels. Calculer les déterminants n × n suivants.
1 1 ··· 1 a1 a2 a3 · · · an
a1 a · · · a a2 a2 a3 · · · an
2 n
a2 a 2 · · · a 2 a3 · · ·
D1 = 1 2 n , D2 = a3 a3 an
.. .. .. ..
. . . .
n−1 n−1
a a2 n−1
· · · an an an an · · · an
1
[001125]
Exercice 2821
Montrer que
cos a cos b cos c
sin a sin b sin c = sin (c − b) + sin (b − a) + sin (a − c) = 4 sin c − b sin b − a sin a − c
2 2 2
1 1 1
[001126]
Exercice 2822
453
Soient a, b deux réels distincts. Calculer le déterminant suivant.
a b ··· b b
b a ··· b b
D1 = ... ..
.
b b ··· a b
b b ··· b a
[001127]
Exercice 2823
Calculer le déterminant de la matrice suivante :
m 0 1 2m
1 m 0 0
0 2m + 2 m 1 .
m 0 0 m
Exercice 2824
Calculer le déterminant
3 1 0 0
..
0 3 1 .
..
∆n = −4 0 3 . 0
.. .. ..
. . . 1
0 4 0 3
en fonction de n. (vérifier que −1 est racine de X 3 − 3X 2 + 4) [001129]
Exercice 2825
Calculer les déterminants suivants :
a1 a2 ··· an
1 2 3 4 a a b 0
.. ..
2 3 4 1 a a 0 b a a . .
∆1 = ∆2 = ∆3 = .1 . 1
3 4 1 2 c 0 a a .. .. ..
4
. a2
1 2 3 0 c a a
a1 · · · a1 a1
[001130]
Exercice 2826
Soit (a, x, y) ∈ R3 . Pour n ∈ N, n > 2, on note An le déterminant suivant :
a x · · · x
y a 0
An = .
.. 0 . . .
y a
Exercice 2827
454
Soit (a, b) ∈ R2 avec a 6= b. Pour n ∈ N, n > 2, on note Bn le déterminant suivant :
a + b a 0
.. ..
b . .
Bn =
. . . .
. . a
0 b a + b
an+1 − bn+1
∀n ∈ N, n > 2, Bn = .
a−b
[001132]
Exercice 2828
On s’intéresse aux suites réelles (un )n∈N satisfaisant la relation de récurrence
√
∀n ∈ N un+2 = 2un+1 − un (?)
Exercice 2829
Calculer les déterminants suivants :
1 0 2 1 0 6 1 0 0
2 3
3 4 5 3 4 15 2 3 5
−1 4
5 6 7 5 6 21 4 1 3
[001134]
Exercice 2830
Calculer les déterminants suivants :
−4 1 1 1 1 1 a a2 . . . an−1
1 a1 a21 a31 1 1 1
1 −4 1 1 1 1 a b + c 1 a a2 . . . an−1
1 a2 a22 a32 2 2 2
1 1 −4 1 1 1 b c + a .. .. .. ..
1 a3 a23 a33 . .
1 1 1 −4 1 1 c a + b . .
1 a4 a24 a34 1 a a2 . . . an−1
1 1 1 1 −4 n n n
[001135]
Exercice 2831
455
Les
nombres
119, 153 et 289 sont tous divisibles par 17. Montrer, sans le développer que le déterminant
1 1 9
1 5 3 est divisible par 17. [001136]
2 8 9
Exercice 2832
Calculer les déterminants suivants :
a c c b c a b c a 0 b 0
c a b c a c c b 0 a 0 b
∆1 = − ∆2 = ∆3 =
c b a c b c c a c 0 d 0
b c c a c b a c 0 c 0 d
[001137]
Exercice 2833
Pour (a0 , . . . , an−1) ∈ Rn , on note A(a0 ...an ) la matrice
0 0 ··· 0 a0
.. ..
..
1 0 . .
.
..
..
A(a0 ...an−1 ) = 0 1 . 0 .
.. . . ..
. . . 0 an−2
0 · · · 0 1 an−1 − λ
et à λ ∈ R, on associe ∆(a0 ...an−1 ) (λ ) = det(A(a0 ,...,an−1 ) −λ id). Calculer ∆(a0 ...an−1 ) (λ ) en fonction de ∆(a1 ...an−1 ) (λ )
et a0 . En déduire ∆(a0 ...an−1 ) (λ ). [001138]
Exercice 2834
Calculer les déterminants suivant :
a11 a12 · · · a1n p q 1 0 1 a + b a ··· a
. . .
. .. 0 .. . ..
0 a22
. . 1
p .
1 1
. a
a+b .. .
.. . .. . .. a . .. .. .. .. .. .. ..
. n−1,n . q . . 0 . . . a
0
0 ··· 0 ann 1 p 0 1 1 a ··· a a + b
[001139]
Exercice 2835
Soit B ∈ Mn,m (R) et C ∈ Mm,m (R). On considère l’application φ suivante :
Mn,n (R) → R
φ : A B
A 7→ det
0 C
Etudier la multi-linéarité de φ par rapport aux colonnes de A. Calculer φ (id). En déduire que
A B
det = det(A) det(C)
0 C
A1 · · ·
.. .. une matrice triangulaire par blocs. Montrer que det(M) = det(A ) · · · det(A )
Soit M = . . 1 k [001140]
0 Ak
456
Exercice 2836
Calculer le déterminant suivant :
0 a12 a13 a14 a15
−a21 0 a a a25
23 24
∆ = −a31 −a32 0 a34 a35
−a41 −a42 −a43 0 a45
−a51 −a52 −a53 −a54 0
Exercice 2837
Calculer les déterminants suivants :
0 1 2 ··· n − 1
1 2 3 ··· n
1 1 1 1 ..
−1 0 3 n 1 0 1 . · · ·
cos x cos y cos z cost
−1 −2 0 n .. ..
cos 2x cos 2y cos 2z cos 2t 2 1 . . 2
.. .. .. ..
cos 3x cos 3y cos 3z cos 3t . . . . .. . .. ..
. . 0 1
−1 −2 −3 · · · 0
n − 1 · · · 2 1 0
[001142]
Exercice 2838
Soit (a0 , ..., an−1 ) ∈ Cn , x ∈ C. Calculer
x 0 a0
..
−1 . . . . . . .
∆n =
..
. x an−2
0 −1 x + an−1
Exercice 2839
2iπ
Soit (a1 , a2 , a3 ) ∈ (K)3 . On note j = e 3 , et on considère les deux matrices suivantes :
a1 a2 a3 1 1 1
A = a3 a1 a2 et V = 1 j j2
a2 a3 a1 1 j2 j
Exercice 2840
Soit a un réel. On note ∆n le déterminant suivant :
a 0 ··· 0 n − 1
.. .. ..
0 a . . .
∆n = .. .. ..
.
. . 0 2
0 ··· 0 a 1
n − 1 · · · 2 1 a
457
1. Calculer ∆n en fonction de ∆n−1 .
n−1
2. Démontrer que : ∀n > 2 ∆n = an − an−2 ∑ i2 .
i=1
Indication H Correction H Vidéo [001145]
Exercice 2841
Soit a un réel différent de 1. Pour n ∈ N, n > 2, on note
1 + a2 a 0 ··· 0
.. ..
a 1 + a2 a . .
.. ..
Dn = 0 a . . 0
.. . .. ..
. . 1 + a2 a
0 ··· 0 a 1 + a2
1−a2n+2
Calculer Dn en foncion de Dn−1 et Dn−2 . Monter que Dn = 1−a2
. Combien vaut Dn si a = 1 ? [001146]
Exercice 2842
Soient a, b, c trois réels et ∆n le déterminant de taille n suivant :
a b
. . 0
c .. ..
∆n = . . . .
. .b
0 c a
Exercice 2843
Calculer le déterminant suivant :
1 2 4 8
1 3 9 27
∆ =
1 4 16 64
1 5 25 125
[001148]
Exercice 2844
Soit ∆n le déterminant de taille n suivant :
3 1 0··· 0
.. ..
2 3 1 . .
..
∆n = 0 2 3 . 0
.. . . .. ..
. . . . 1
0 · · · 0 2 3
458
[001149]
Exercice 2845
Soit u l’application de Rn [X] dans Rn [X] définie par u(P) = P + P0 . Calculer det u. Même question lorsque
u(P) = XP0 + P(1). [001150]
Exercice 2846
Calculer les déterminants suivants
1 0 3 2
1 3 2
4 5 −1 1 8 −5
−1 −2 3 ,
−7 8 , 2 0 6 3
.
4 0 1
−1 0 −3 −7
[002448]
Exercice 2847
Calculer par récurrence le déterminant
a1 + b1 b1 b1 ... b1
b2 a2 + b2 b2 ... b2
∆n = .
. . . ... ... ... ...
bn bn ... . . . an + bn
[002452]
Exercice 2849
Soit M une matrice carrée d’ordre n, et M 0 la matrice déduite de M en remplaçant, pour tout j, la j-ième
colonne par la somme des colonnes de M d’indices différents de j. Montrer que det M 0 = (−1)n−1 (n − 1) det M.
[002454]
Exercice 2850
Calculer le déterminant d’ordre n
−1 1 1 0 0 ... 0
0 −1 1 1 0 . . . 0
.
... ... ... ... ... ... ...
0 0 0 0 . . . −1 1
[002455]
Exercice 2851
Calculer le déterminant
3 1 1 ... 1
1 4 1 ... 1
Dn = .
... ... ... ... ...
1 1 1 ... n+2
459
[002456]
Exercice 2852
Soit E l’espace vectoriel des matrices carrées d’ordre n réelles, et A ∈ E fixée. On définit une application uA de
E sur lui-même par uA (B) = AB. Montrer que c’est un endomorphisme de E et que det uA = (det A)n . [002458]
Exercice 2853
Soit la matrice
m−2 2 −1
A= 2 m 2 .
2m 2m + 2 m + 1
1. Calculer det A.
2. Soit u l’endomorphisme de R3 dont la matrice par rapport à la base canonique est A. Pour quelles valeurs
de m est-ce un isomorphisme de R3 ?
3. On pose m = 1. Trouver une base du noyau de u.
[002466]
Exercice 2854
Soient a, b, c des réels vérifiant a2 + b2 + c2 = 1 et P la matrice réelle 3 × 3 suivante :
2
a ab ac
P = ab b2 bc
ac bc c2
1. Calculer le déterminant de P.
2. Déterminer les sous-espaces vectoriels de R3 , ker P et Im P.
3. Soit Q = I − P, calculer P2 , PQ, QP et Q2 .
4. Caractériser géométriquement P et Q.
Correction H [002578]
Exercice 2855
Soit a ∈ R et A la matrice suivante
1 0 a
A = 0 a 1
a 1 0
1. Calculer le déterminant de A et déterminer pour quelles valeurs de a la matrice est inversible.
2. Calculer A−1 lorsque A est inversible.
Correction H [002582]
Exercice 2856
2 1
1. Calculer l’aire du parallélogramme construit sur les vecteurs ~u = et ~v = .
3 4
2. Calculer
levolume du parallélépipède
construit
sur les vecteurs
1 0 1
~u = 2 , ~v = 1 et ~w = 1 .
0 3 1
3. Montrer que le volume d’un parallélépipède dont les sommets sont des points de R3 à coefficients entiers
est un nombre entier.
460
Correction H Vidéo [002753]
Exercice 2857
Calculer les déterminants des matrices suivantes :
1 2 3 1 1 0 2 7 1
2 3 0 , 0 0 1 , −1 2 0 ,
3 0 1 1 0 1 3 5 1
2 1 2 1 2 3 1 0 −1
3 1 3 , 2 3 1 , 2 0 1 .
1 0 6 3 1 2 1 1 3
[002754]
Exercice 2858
Calculer les déterminants des matrices suivantes :
0 1 2 3 0 1 1 0 1 2 1 2
1 2 3 0 1 0 0 1 1 3 1 3
, .
2 3 0 1 , 1 1 0 1 2 1 0 6
3 0 1 2 1 1 1 0 1 1 1 7
[002755]
Exercice 2859
Calculer les déterminants des matrices suivantes :
0 1 2 3 a b c d −1 1 1 1
1 3 6 10 −a b α β 1 −1 1 1
.
1 4 10 20 , −a −b c γ , 1 1 −1 1
1 5 15 35 −a −b −c d 1 1 1 −1
[002756]
Exercice 2860
Calculer les déterminants des matrices suivantes :
a b c d a 0 0 0 a b c d
e f g 0 b c 0 0
, 0 e f g .
h k 0 0 , d e f 0 0 0 h k
l 0 0 0 g h k l 0 0 0 l
[002757]
Exercice 2861
Soit M = (mi j ) une matrice carrée de taille n. On construit à partir de M la matrice N = (ni j ) de la manière
suivante : pour tout couple d’indices i, j, on appelle Mi j la matrice obtenue à partir de M en rayant la ligne i
et la colonne j ; alors ni j = (−1)i+ j det(M ji ). Démontrer que MN = NM = det(M)I, où I désigne la matrice
identité. En déduire une méthode d’inversion de matrices passant par le calcul de déterminants, et l’appliquer à
la matrice
3 −2 0 −1
0 2 2 1
M= 1 −2 −3 −2 .
0 1 2 1
[002758]
461
Exercice 2862
Calculer les inverses des matrices suivantes de deux manières différentes :
1 2 3 1 1 −1
A = 2 5 4 ; B = 1 2 3 ;
−1 0 2 1 3 6
0 1 0 0 1 1 1 1
3 0 2 0 0 −1 −2 −3
C=
0
; D= .
2 0 3 0 0 1 3
0 0 1 0 0 0 0 −1
[002759]
Exercice 2863
En utilisant le déterminant montrer que chacun des systèmes suivants admet une solution unique. Résoudre
chacun de ces système en inversant la matrice de ses coefficients :
x + y + z = 1
2x + 3y + 4z = 2
y + 4z = 3
x + y + z + t =1
x + y − z − t =0
x − y − z + t =2
x − y + z − t =3
3x + 2y − z = −1
x + y − 3z = 1
3x + 2y =0
[002760]
462
a b (0)
c ... ...
6. .
.. ..
. . b
(0) c a
a b . . . b
.
b . . . (0) ..
7. .
.. . .
. (0) . b
b . . . b a
0
Cn Cn1 . . . Cnp
0
C 1 p
n+1 Cn+1 . . . Cn+1
8. .. .. .. .
. . .
0 p
C 1
n+p Cn+p . . . Cn+p
a1 + b1 b1 ... ... b1
b2 a2 + b2 b2 . . . b2
.. .. ..
9. . . . .
.. . .
. . bn−1
bn ... . . . bn an + bn
a1 − b1 . . . a1 − bn
.. .. , (n > 3).
10. . ... .
an − b1 . . . an − bn
1 2 . . . n
2 3 . . . 1
11. .. .. .. .
. . .
n 1 . . . n − 1
0 1 2 . . . n − 1
..
1 0 1 .
. ..
12. 2 1 0 2 .
.. .. ..
. . . 1
n − 1 . . . 2 1 0
Pour 6 : Chercher une relation de récurrence linéaire d’ordre 2. On notera α et β les racines dans C de
l’équation caractéristique, et on exprimera le déterminant en fonction de α et β .
Correction H [003451]
463
a b c ... z
b b c z
z.
3. c c c
.. .. ..
. . .
z z z ... z
1 1 1
a+x a+y a+z
1 1 1
4. b+x b+y b+z .
1 1 1
c+x c+y c+z
Correction H [003452]
464
Exercice 2869 Déterminants de Vandermonde
Soient a1 , . . . , an ∈ K. Le déterminant de Vandermonde associé aux ai est : V (a1 , . . . , an ) = det aij−1 .
1. Calculer D2 .
2. Montrer que D = ∏k<` (ω ` − ω k ) = ∏k<` α k+` · 2i sin `−k
n π .
3. Exprimer D sous forme trigonométrique.
Correction H [003457]
Exercice 2874 **
−2a a + b a + c
Montrer que b + a −2b b + c = 4(b + c)(c + a)(a + b).
c + a c + b −2c
Correction H [005362]
Exercice 2875 **
X a b c
a X c b
Pour a, b et c deux à deux distincts donnés, factoriser .
b c X a
c b a X
Correction H [005363]
465
1. det(|i − j|)16i, j6n
2. det(sin(ai + a j ))16i, j6n (a1 ,...,an étant n réels donnés)
a 0 ... . . . b
0 a ... b 0
.. .. .
3. . 0 . 0 ..
.. .. .
. 0 . 0 ..
0 b a 0
b 0 ... ... a
1 1 ... 1
1 1 0 ... 0
.. . . . . ..
4. . 0 . . .
.. .. . .
. . . 1 0
1 0 ... 0 1
j−1
5. det(Cn+i−1 )16i, j6p+1
−X 1 0 ... ... 0
. .. ..
0 −X 1 .
.. . . . . . . . . ..
. . . .
6. . .
.. .. .. ..
. . . . 0
0 . . . . . . 0 −X 1
a0 . . . . . . an−2 an−1 − X
Correction H [005364]
466
Exercice 2881 ***I
Calculer det(comA) en fonction de detA puis étudier le rang de comA en fonction du rang de A.
Correction H [005372]
467
2 0 . . . 0
1
. . . . ..
1 2 . . .
.. .. ..
5. 0 . . . 0 .
.. . . . .
. . . 2 1
1 ... 0 1 2
Correction H [005374]
Exercice 2884
Donner une base du sous-espace vectoriel de R5 défini par :
x1 + 2x2 − x3 + 3x4 + x5 = 0
x2 + x3 − 2x4 + 2x5 = 0 .
2x1 + x2 − 5x3 − 4x5 = 0
Correction H [005376]
Exercice 2887 **
Calculer det(sin(ai + a j ))16i, j6n où a1 ,..., an sont n réels donnés (n > 2).
Correction H [005640]
Exercice 2888 **
Calculer det(ai + b j )16i, j6n où a1 ,..., an , b1 ,. . . , bn sont 2n complexes donnés.
Correction H [005641]
Exercice 2889 **
Calculer det((a + i + j)2 )16i, j6n où a est un complexe donné.
Correction H [005642]
468
lera d’abord AΩ où Ω = (ω ( j−1)(k−1) )16 j,k6n avec ω = e2iπ/n .
Correction H [005644]
Exercice 2896 **
Calculer les déterminants suivants :
1. detA où A ∈ M2n (K) est telle que ai,i = a et ai,2n+1−i = b et ai, j = 0 sinon.
1 0 ... ... 0 1
0 0 0 0
.. ..
. .
2. . ..
.. .
0 0 0 0
1 0 ... ... 0 1
1 ... . . . 1 0 1 . . . . . . 1
.. ..
. 0 1 ... 1 1 ... ... .
. . . . .
. . . . .. et .. . . . . . ... (n > 2)
3. 1
.. .. . . . . . .. ..
. . . . 1 .. . . 1
1 1 ... 1 0 1 ... ... 1 0
469
a b . . . b
. . .
b . . . . ..
4. (I) .. . . . . (n > 2).
. . . b
b ... b a
Correction H [005650]
Exercice 2897
Calculer les déterminants des matrices suivantes :
1 0 6 1 0 2 1 0 −1
7 11 3 4 15 3 4 5 2 3 5
−8 4
5 6 21 5 6 7 4 1 3
0 1 2 3 0 1 1 0 1 2 1 2
1 2 3 0 1 0 0 1 1 3 1 3
2 3 0 1 1 1 0 1 2 1 0 6
3 0 1 2 1 1 1 0 1 1 1 7
Correction H Vidéo [006885]
Exercice 2898
Calculer les déterminants des matrices suivantes :
1 0 0 1 −1 1 1 1 10 0 −5 15
a b c
c a b 0 1 0 0 1 −1 1 1
−2 7 3 0
1 0 1 1 1 1 −1 1 8 14 0 2
b c a
2 3 1 1 1 1 1 −1 0 −21 1 −1
1 0 3 0 0 1 0 0 1 0
a a b 0
a a 0 b 0 1 0 3 0
0 −4 3 0 0
0 3
c 0 a a a 0 a −3 0 0 −3 −2
b a 0 a 0 0 1 7 0 0
0 c a a
0 b 0 0 a 4 0 0 7 1
Exercice 2899
Calculer les déterminants suivant :
a1 a2 · · · an 1 a + b ···
1 a a
. .. 1 . ..
a1 a1 . . . 1 (0) a a+b .. .
.. ..
.. . . . . . . .. .. ..
. . . a2 . . . a
(0)
a1 · · · a1 a1 1 1 a ··· a a + b
470
Correction H Vidéo [001163]
Exercice 2901
Sans chercher à résoudre les systêmes suivants, discuter la nature de leurs ensembles de solution :
x +y −z = 0 x +3y +2z = 1 x +3y +2z = 1
x −y = 0 2x −2y = 2 2x −2y = 2
x +y +z = 0 x + y + z = 2 x + y + z = 3
[001164]
Exercice 2902
Soient x0 ,x1 ,...,xn , n + 1 réels distincts, et y0 ,y1 ,...,yn , n + 1 réels (distincts ou non).
Montrer qu’il existe un unique polynôme P tel que :
[001165]
Exercice 2903
Résoudre, suivant les valeurs de m :
x + (m + 1)y = m + 2 mx + (m − 1)y = m + 2
(S1 ) (S2 )
mx + (m + 4)y = 3 (m + 1)x − my = 5m + 3
Correction H [001166]
Exercice 2904
Écrire les conditions, portant sur les réels a, b, c, pour que les systèmes suivants admettent des solutions non
nulles ; expliciter ces solutions.
x+y+z = 0 x − a(y + z) = 0
(S1 ) (b + c)x + (c + a)y + (a + b)z = 0 (S2 ) y − b(x + z) = 0
bcx + acy + abz = 0 z − c(x + y) = 0
Correction H [001167]
Exercice 2905
Résoudre et discuter suivant les valeurs de b1 , b2 , b3 et b4 :
x + 3y + 4z + 7t = b1
x + 3y + 5z + 3t = b1
x + 3y + 4z + 5t = b2 x + 4y + 7z + 3t = b2
(S1 ) (S2 )
x + 3y + 3z + 2t = b3
y + 2z = b3
x + y + z + t = b4 x + 2y + 3z + 2t = b4
x + y + 2z − t = b 1
x + 2y + z + 2t = b1
−x + 3y + t = b2 −2x − 4y − 2z − 4t = b2
(S3 ) (S4 )
2x − 2y + 2z − 2t = b3
−x − 2y − z − 2t = b3
2y + z = b4 3x + 6y + 3z + 6t = b4
Correction H [001168]
Exercice 2906
471
Discuter et résoudre suivant les valeurs des réels λ , a, b, c, d le système :
(1 + λ )x + y + z + t = a
x + (1 + λ )y + z + t = b
(S)
x + y + (1 + λ )z + t = c
x + y + z + (1 + λ )t = d
Correction H Vidéo [001169]
Exercice 2907
Discuter et résoudre suivant les valeurs des réels λ et a :
3x + 2y − z + t = λ
2x + y − z = λ −1
(S) 5x + 4y − 2z = 2λ
(λ + 2)x + (λ + 2)y − z = 3λ + a
3x − z + 3t = −λ 2
Correction H [001170]
Exercice 2908
Mettre sous forme matricielle et résoudre les systèmes suivants.
2x + y + z = 3
3x − y − 2z = 0
1.
x + y − z = −2
x + 2y + z = 1
x+y+z+t = 1
x − y + 2z − 3t = 2
2. 2x + 4z + 4t = 3
2x + 2y + 3z + 8t = 2
5x + 3y + 9z + 19t = 6
2x + y + z + t = 1
x + 2y + 3z + 4t = 2
3.
3x − y − 3z + 2t = 5
5y + 9z − t = −6
x−y+z+t = 5
4. 2x + 3y + 4z + 5t = 8
3x + y − z + t = 7
x + 2y + 3z = 0
5. 2x + 3y − z = 0
3x + y + 2z = 0
[001171]
Exercice 2909
Calculer les déterminants suivants.
1 3 2 1 1 1 5 −3 13 1 0 0 0 0 1
√
D1 = 1 3 3 , D2 = 3 3 2 , D3 = 0 −1 −16 D4 = 0 2
3
−
√2
1
D5 = 1 0 0
1 2 1 2 3 1 0 0
2 0 1 3 0 1 0
2 2
[001172]
472
Exercice 2910
Résoudre et discuter le système linéaire suivant :
x1 + x2 + 3x3 + 10x4 + x5 = b1
x1 + 2x2 + x3 + 4x4 + 7x5 = b2
(S)
x + 3x2 + 4x3 + 13x4 + 8x5 = b3
1
x1 + 4x2 + 2x3 + 7x4 + 14x5 = b4
[001173]
Exercice 2911
On considère l’application f de R5 dans R4 qui à un élément X = (x1 , x2 , x3 , x4 , x5 ) associe l’élément Y =
(y1 , y2 , y3 , y4 ), défini par :
x1 + x2 + 3x3 + 10x4 + x5 = y1
x1 + 2x2 + x3 + 4x4 + 7x5 = y2
(S)
x + 3x2 + 4x3 + 13x4 + 8x5 = y3
1
x1 + 4x2 + 2x3 + 7x4 + 14x5 = y4
1. Montrer que f est linéaire.
2. On considère A l’ensemble des solutions de (SH ).
x1 + x2 + 3x3 + 10x4 + x5 = 0
x1 + 2x2 + x3 + 4x4 + 7x5 = 0
(SH )
x + 3x2 + 4x3 + 13x4 + 8x5 = 0
1
x1 + 4x2 + 2x3 + 7x4 + 14x5 = 0
Quelle est la nature de A ? Que représente A pour l’application f ? Donner une base de A ; quelle est la
dimension de A ? Donner un système minimal d’équations qui définissent A.
3. Dans l’espace R4 , on considère les cinq vecteurs : V1 = (1, 1, 1, 1), V2 = (1, 2, 3, 4), V3 = (3, 1, 4, 2),
V4 = (10, 4, 13, 7), V5 = (1, 7, 8, 14). Que représentent ces vecteurs pour l’application f ? Trouver une
base de Im f .
4. On considère le système (S) où les inconnues sont les xi , et où les y j sont des paramètres. Comment
interpréter les conditions de possibilité de ce système du point de vue de f ?
5. Donner une interprétation du théorème du rang relativement à ce système. Quel est le lien entre le rang
de f et le rang du système ?
[001174]
Exercice 2912
Pour tout a réel, on considère la matrice A et le système linéaire (S) définis par :
a 1 1 1
ax + y + z + t = 1
1 a 1 1
x + ay + z + t = 1
A= 1 1 a 1
(S)
x + y + az + t = 1
1 1 1 a x + y + z + at = 1
473
[001175]
Exercice 2913
1 −1 1
Déterminer le noyau de la matrice 0 1 1 [001176]
2 3 7
Exercice 2914
2 2 0
Soit A = 1 2 1. Déterminer les λ ∈ R tels que ∃X ∈ R3 − {(0, 0, 0)} tel que AX = λ X. Pour chaque λ
0 2 2
déterminer Eλ = X ∈ R3 /AX = λ X . [001177]
Exercice 2915
Trouver les solutions de
3x + 2z = 0
3y + z + 3t = 0
x+y+z+t = 0
2x − y + z − t = 0
Exercice 2916
2
x + ay + a z = 0
Résoudre suivant les valeurs de a ∈ R a2 x + y + az = 0 . [001179]
ax + a2 y + z = 0
Exercice 2917
ax + y + z + t = 1
x + ay + z + t = µ
Résoudre suivant les valeurs de a et µ ∈ R . [001180]
x + y + az + t = µ 2
x + y + z + at = µ 3
Exercice 2918
1 1 1
Inverser en utilisant un système linéaire la matrice 2 1 1. [001181]
1 2 1
Exercice 2919
x + y + z = 1
Résoudre ax + by + cz = d . [001182]
2
a x + b2 y + c2 z = d 2
Exercice 2920
474
−cy + bz = α
Résoudre cx − az = β . [001183]
−bx + ay = γ
Exercice 2921
Soit F le sous-espace vectoriel de R4 des éléments (x, y, z,t) qui satisfont :
x + y + z + 3t = 0
2x + 3y + 4t = 0
2x + 5y − 4z = 0
Donner une base de F et sa dimension. [001184]
Exercice 2922
On considère le système
x+y+z+t =0
(S) : x − y − 2z + 2t = 0
2x + y + z =0
1. Résoudre le système (S) puis indiquer son rang.
2. Montrer que l’ensemble des solutions de (S) est un sous-espace vectoriel de R4 , indiquer sa dimension
et en donner une base.
[001185]
Exercice 2923
L’objectif de ce problème est de résoudre l’énigme du berger :
Un berger possède un troupeau de 101 moutons et remarque par hasard la propriété suivante : pour chaque mou-
ton, il peut trouver une façon de scinder le troupeau des 100 autres moutons en deux troupeaux de 50 moutons
et de même poids total. Il en déduit que tous les moutons ont le même poids. Comment a-t-il fait ? On montre,
dans un premier temps, un résultat utile pour la démonstration finale.
1. (a) Montrer par récurrence que le déterminant de toute matrice carrée, dont les éléments diagonaux sont
des nombres impairs, et dont tous les autres sont des nombres pairs, est un nombre impair.
2. L’objectif de cette question est de résoudre l’énigme du berger. On note B la matrice carrée de taille 101
construite de la manière suivante :
On numérote les moutons de 1 à 101. Quand le berger retire le ième mouton du troupeau, il sépare alors
le reste du troupeau en deux troupeaux égaux ( troupeau A, troupeau B) et de même poids. On note
alors Bi, j les coefficients de la ième ligne de la matrice B obtenu de la façon suivante
1 si j = i
Bi, j = 0 si le j-ième mouton se trouve dans le troupeau A
2 si le j-ième mouton se trouve dans le troupeau B .
475
On note M le poids total du troupeau.
(a) Calculer
1
1
..
B× . .
1
1
(b) Calculer
BX.
Exercice 2924
Pour quelles valeurs de a la matrice
1 1 1
A = 1 2 4
1 3 a
est-elle inversible ? Calculer dans ce cas son inverse. [001187]
Exercice 2925
Soient a et b deux réels, et A la matrice
a 2 −1 b
A = 3 0 1 −4
5 4 −1 2
Montrer que rg(A) > 2. Pour quelles valeurs de a et b a-t-on rg(A) = 2 ? [001188]
Exercice 2926
0
a a
Soient v1 = b et v2 = b0 deux vecteurs indépendants de R3 . Donner, sous forme d’équation, une condi-
c c0
x
tion nécessaire et suffisante pour qu’un vecteur w = y appartienne à l’espace vectoriel engendré par v1 et
z
v2 .
Même question pour un plan engendré par deux vecteurs de R4 . [001189]
Exercice 2927
Soit u un endomorphisme de E, et B une base de E. Discuter dans chacun des cas ci-dessous la dimension du
noyau de u.
2 1 a 1
−1 1 1 b −1 − λ 2 1 12 − λ −6 3
MB (u) = 0 0 a 1
MB (u) = 4 1−λ −2 MB (u) = −9 −5 − λ 3
0 0 3−λ −12 −8 9−λ
0 0 1 b
476
[001190]
Exercice 2928
Discuter le rang de la matrice suivante en fonction des paramètres réels x et y :
1 2 y
0 x 1
A= 1 0 2
1 2 1
[001191]
Exercice 2929
Sans chercher à le résoudre, discuter la nature des solutions du système suivant, en fonction de α, a, b et c :
x − y − αz = a
x + 2y + z = b
x+ y − z =c
[001192]
Exercice 2930
Systèmes linéaires.
1. Résoudre le système d’équations linéaires sur R
2x + y + z = 3
x − y + 3z = 8
x + 2y − z = −3
2. Le système suivant admet-il des solutions sur R :
2x + y + z = 3
x − y + 3z = 8
x + 2y − z = −3
x + y + 2z = −1
3. On considère le système précédent, mais dont coefficients et inconnues sont dans le corps Z/5Z. Ré-
soudre ce système.
[002462]
Exercice 2931
Déterminer les valeurs de m pour lesquelles le système suivant admet des solutions différentes de x = y = z =
t =0 :
mx + y + z + t = 0
x + (1 + m)y + z + t = 0
x + y + (2 + m)z + t = 0
x + y + z + t = 0
[002463]
Exercice 2932
Soit a, b deux réels différents. Montrer que le système linéaire
x1 + x2 + x3 + . . . + xn = 1
bx1 + ax2 + ax3 + . . . + axn = c1
bx1 + bx2 + ax3 + . . . + axn = c2
... ... ... ... ... ...
bx1 + bx2 + bx3 + . . . + axn = cn
477
admet une solution unique que l’on calculera.
[002464]
Exercice 2933
Soit A une matrice carrée d’ordre n tridiagonale, c’est-à-dire telle que ai, j = 0 si |i − j| > 1. Montrer qu’il existe
une matrice triangulaire inférieure L vérifiant li, j = 0 si j > i + 1 et une triangulaire supérieure U vérifiant
ui,i = 1 et ui, j = 0 si i > j + 1 telles que A = LU, et que ces matrices sont uniques. En déduire la solution du
système linéaire Ax = b, où b est un vecteur donné dans Rn . [002465]
Exercice 2934
Résoudre
x + cosh a y + cosh 2a z = cosh 3a
S1 cosh a x + cosh 2a y + cosh 3a z = cosh 4a
cosh 2a x + cosh 3a y + cosh 4a z = cosh 5a
et
x1 + x2 + . . . + xn = 1
x1 + 2x2 + . . . + nxn = 0
S2 x1 + 22 x 2 + ... + n2 xn = 0
..
.
x1 + 2n−1 x2 + . . . + nn−1 xn = 0
Correction H [002478]
Exercice 2935
Décider, pour chacun des systèmes d’équations aux inconnues x1 , x2 , . . . , xn et aux paramètres s, t, s’il est
linéaire : 1
x1 sin(t) + x2 = 3 + x22 + . . . + xnn = n!
a) 2 b) x1
x1 et + 3x2 = t x1 + x22 + . . . + xnn = n!1
p
(x1 + sx2 + t)2 − 4sx2 (x1 + t) = 0
c)
x1 ln s − πx2 + et xn = 0
(1 + sx1 )(3 + tx2 ) − (2 + tx1 )(5 + sx2 ) = 8
d)
(x3 + s)2 − (x3 − s)2 + x2 = 0
[002731]
Exercice 2936
En appliquant l’algorithme de Gauss, résoudre le système linéaire suivant :
2x1 + 4x2 − 6x3 − 2x4 = 2
S : 3x1 + 6x2 − 7x3 + 4x4 = 2 .
5x1 + 10x2 − 11x3 + 6x4 = 3
[002732]
Exercice 2937
Résoudre le système :
1 0 1 2 1
−1 2 0 1 x 2
y
3 2 1 2 = −1 .
z
4 3 2 3 3
t
1 −1 1 −2 1
478
[002733]
Exercice 2938
Résoudre le système :
x
1 0 2 1 1 2
2 y
1 3 −1 2
0
= .
−2 −1 1 −3 2 z 1
t
3 2 0 1 −1 1
u
[002734]
Exercice 2939
Soit a un nombre réel. On étudie le système linéaire suivant :
x − 2y + 3z = 2
Sa : x + 3y − 2z = 5
2x − y + az = 1
1. En fonction des valeurs du paramètre a, déterminer si le système Sa peut :
(i) n’admettre aucune solution ;
(ii) admettre exactement une solution ;
(iii) admettre une infinité de solutions.
2. Résoudre le système Sa lorsque celui-ci admet une (des) solution(s).
[002735]
Exercice 2940
Les vecteurs complexes (z, w) et (z0 , w0 ) sont liés par la formule (z0 , w0 ) = (z + iw, (1 + i)z + (1 − 2i)w). Un
étudiant qui n’aime pas les nombres complexes pose z = x + iy, w = u + iv, z0 = x0 + iy0 et w0 = u0 + iv0 .
1. Exprimer (x0 , y0 , u0 , v0 ) en fonction de (x, y, u, v).
2. Résoudre le système (x0 , y0 , u0 , v0 ) = (1, 2, 3, 4).
[002736]
Exercice 2941
Un cycliste s’entraîne chaque dimanche en faisant l’aller-retour d’Issy à Labat. Le trajet Issy-Labat n’est pas
horizontal : il y a des montées, des descentes et du plat. En montée, notre cycliste fait du quinze kilomètres à
l’heure, en plat du vingt, en descente du trente. L’aller lui prend deux heures et le retour trois. Sur la portion du
trajet qui n’est pas plate, la pente moyenne est de cinq pour cent.
1. Quelle est la distance d’Issy à Labat, quelle est la plus haute de ces deux villes, et quelle est leur
différence d’altitude ?
2. Un autre cycliste, plus sportif, fait du vingt kilomètres à l’heure en montée, trente en plat et quarante
en descente. Sachant que l’aller-retour Issy-Labat lui prend seulement trois heures quarante, déterminer
les trois longueurs : de la partie du trajet qui monte, de celle qui descend, de celle qui est à plat.
[002737]
Exercice 2942
Soient a, b, et c trois nombres réels.
1. Quelle relation doivent satisfaire les paramètres a, b et c pour que le système suivant ait au moins une
solution ?
x + 2y − 3z = a
Sabc : 2x + 6y − 11z = b
x − 2y + 7z = c
479
2. Est-ce que le système Sabc peut avoir une unique solution ?
[002738]
Exercice 2943
Résoudre, suivant les valeurs de m :
x + (m + 1)y = m + 2
S1 :
mx + (m + 4)y = 3
mx + (m − 1)y = m + 2
S2 :
(m + 1)x − my = 5m + 3
[002739]
Exercice 2944
1. Résoudre de quatre manières différentes le système suivant (par substitution, par la méthode du pivot
de Gauss, en inversant la matrice des coefficients, par la formule de Cramer) :
2x + y = 1
3x + 7y = −2
2. Choisir la méthode qui vous paraît la plus rapide pour résoudre, selon les valeurs de a, les systèmes
suivants :
ax + y = 2 (a + 1)x + (a − 1)y = 1
(a2 + 1)x + 2ay = 1 (a − 1)x + (a + 1)y = 1
Correction H Vidéo [002768]
Exercice 2945
Résoudre le système suivant de 5 équations à 6 inconnues :
2x + y + z − 2u + 3v − w =1
3x + 2y + 2z − 3u + 5v − 3w =4
2x + 2y + 2z − 2u + 4v − 4w =6
x + y + z − u + 2v − 2w =3
3x − 3u + 3v + 3w = −6
[002769]
Correction H [003408]
480
Correction H [003409]
Correction H [003410]
Correction H [003411]
Correction H [003412]
Correction H [003413]
Correction H [003414]
481
Étudier l’existence de solutions du système :
x cos 2α + y cos α + z = a
x cos 2β + y cos β + z = b
x cos 2γ + y cos γ + z = c.
Correction H [003415]
Correction H [003416]
Exercice 2955
Étudier l’existence de solutions du système :
ax + by + z = 1
x + aby + z = b
x + by + az = 1.
Correction H [003418]
482
Soient f1 , . . . , fn , n formes linéaires indépendantes sur un ev E de dimension n. Montrer qu’il existe une base
(~ei ) de E telle que fi =~ei∗ . [003421]
483
0 −1 2 −2
−7 −7 2 −8
2.
0
.
4 −6 6
2 −2 0 −2
1 7 2 5
−2 1 1 5
3.
−1
.
2 1 4
1 4 1 2
1 4 −1 2 4
4. 2 0 −3 −1 7.
−2 3 2 1 4
Correction H [003461]
484
Soit M ∈ Mn (K). Montrer que : rg(M) = 1 ⇐⇒ il existe C, colonne et L, ligne, non nulles, telles que
M = CL. [003468]
485
[003477]
1. Soient deux matrices B ∈ Mn,r (R) et C ∈ Mr,n (R) de même rang r. Montrer que A = BC est de rang r.
2. Réciproquement, soit A ∈ Mn (R) de rang r > 1. Montrer qu’il existe des matrices B et C comme
précédemment telles que A = BC.
1 2 3 4
2 3 4 5
3. Déterminer explicitement une telle décomposition pour A =
3 4 5 6, a ∈ R.
4 5 6 a
486
4. Supposons de plus A symétrique. Montrer que CB est aussi de rang r.
Correction H [003483]
Exercice 2991
Résoudre (en discutant en fonction des différents paramètres) les systèmes suivants :
2x + 3y + z = 4 2x + my + z = 3m x+y+z+t = 3
1) −x + my + 2z = 5 2) x − (2m + 1)y + 2z = 4 3) x + my + z − mt = m + 2
7x + 3y + (m − 5)z = 7 5x − y + 4z = 3m − 2 mx − y − mz − t = −1
x + 2y + 3z + mt = m − 1 mx + y + z = m + 2
x+y+z = 1
2x + y + mz + 3t = 1 −x − y + mz = m − 2
4) 5) 6) ax + by + cz = m
3x + my + z + 2t = 0
−mx + y + mz = −m x y z 1
a+b+c = m
mx + 3y2 + 2z2+ t =20 x − y − mz = m − 4
(b + c) x + b y + c z = 1 ax + by + cz = p
7) a2 x + (c + a)2 y + c2 z = 1 8) cx + ay + bz = q
2
a x + b2 y + (a + b)2 z = 1
bx + cy + az = r
x+y+z = 0
9) ax + by + cz = 2 (où a, b, et c sont les racines de l’équation t 3 − t + 1 = 0).
2
a x + b2 y + c2 z = 3
Correction H [005375]
Exercice 2992
Résoudre le système : x1 + x2 = 0, xk−1 + xk + xk+1 = 0 pour k = 2, ..., n − 1, xn−1 + xn = 0.
Correction H [005378]
Exercice 2993
Soient a1 ,..., an , b1 ,..., bn 2n nombres complexes deux à deux distincts tels que les sommes ai + b j soient toutes
xj
non nulles. Résoudre le système ∑nj=1 ai +b j
= 1, pour tout i = 1, ..., n (en utilisant la décomposition en éléments
x
simples de R = ∑nj=1 X+bj j ).
Correction H [005381]
Exercice 2994 **
Résoudre le système MX = U où M = ( ji−1 )16i, j6n ∈ Mn (R), U = (δi,1 )16i6n ∈ Mn,1 (R) et X est un vecteur
colonne inconnu.
Correction H [005639]
487
Exercice 2995
Résoudre les systèmes suivants, en précisant auparavant le domaine de résolution.
( ( ( (x−1)2 −(x−5)2
x+2 y+1 (x+3)2 +(y−1)2
x = y−2 2
x +y 2 = 1 (y+1)2 −(y−1)2
=1
5x+1 y−1
5x−2 = y−2 3x + 2y = 73 2y − x = 45
( ( (
5
x + 4y = 18 1 1
x+y =3
1−2x 3
x +y =0
3 3−y
x − 7y = −55 2 3
x+y =9
1−x
x + y =0
( (
3 7 9 10
4(x−2) + 3(y−1) = 41 x−y + x+y = 75
5 3 12 25
2(x−2) − 5(y−1) = 11 x−y + x+y = 135
Indication H Correction H [007026]
Exercice 2996
La somme de deux nombres x et y est 29. La différence de leurs carrés est 145. Quels sont ces nombres ?
Correction H [007027]
Exercice 2997
Trouver les dimension d’un triangle rectangle d’hypoténuse 13 cm et d’aire 30 cm2 .
Indication H Correction H [007028]
Exercice 2998
Dans une station de métro, les usagers ont à leur disposition un tapis roulant de 300m de long. Un piéton
marchant à vitesse constante fait l’aller-retour sur le tapis roulant. À l’aller, il met 1 minute et 30 secondes. Au
retour, à contre-sens, il met 4 minutes et 30 secondes. Déterminer la vitesse du piéton et celle du tapis roulant.
[007029]
Exercice 2999
Résoudre le système suivant sur R∗+ puis sur le domaine de définition maximal :
(
xy = 1
x/y = 2
Exercice 3000
Résoudre dans R∗+ le système suivant :
xyz = 1
xy2 z4 = 2
3 9
xy z = 3
Correction H [007031]
Exercice 3001
Soient a, b, c trois réels et f : R → R, x 7→ aex + bx + c. On suppose que le graphe de f contient le point de
coordonnées (0, 1), et que sa tangente en ce point contient également le point de coordonnées (2, 3). On suppose
enfin que le graphe admet une tangente horizontale au point d’abscisse ln(3). Déterminer a, b, c. [007032]
Exercice 3002
488
Soient a1 , ..., an des points du plan complexe.
Déterminer à quelle(s) condition(s) il existe au moins un polygone à n sommets z1 , ..., zn tel que :
(ai est le milieu de [zi , zi+1 ] et an est le milieu de [zn , z1 ].)
Correction H [007033]
Exercice 3003
Résoudre le système suivant : (
8x = 10y
2x = 5y
Correction H [007034]
Exercice 3005
1 −1 0 0 1 0 1 0
2 1 0 0 0 1 0 1
Inverser les matrices
0 0 1 2 et 1
ainsi que leurs produits. [001152]
0 −1 0
0 0 2 1 0 1 0 −1
489
Soit A = (ai j ) ∈ Mn (K) telle qu’il existe a 6= 0 tel que : ∀ σ ∈ Sn , ∏ni=1 aiσ (i) = a. Montrer que rgA = 1.
[003445]
Exercice 3014
Dans le plan, on donne n points A1 , ... , An . Existe-t-il n points M1 ,..., Mn tels que A1 soit le milieu de [M1 , M2 ],
A2 soit le milieu de [M2 , M3 ],..., An−1 soit le milieu de [Mn−1 , Mn ] et An soit le milieu de [Mn , M1 ].
Correction H [005377]
490
112 200.99 Autre
Exercice 3015
1+a a a
Montrer que b 1+b b = 1 + a + b + c sans le développer.
[001153]
c c 1+c
Exercice 3016
Une matrice carrée A = (ai j )i, j∈{1,...,n} ∈ Mn (R) est dite triangulaire supérieure lorsque pour tout i > j : ai j = 0.
1. Montrer que le produit de deux matrices triangulaires supérieures est une matrice triangulaire supé-
rieure.
2. Démontrer que det(A) = a11 · · · ann .
3. Soit E un espace vectoriel, ε = {e1 , . . . , en } une base de E et ϕ ∈ L (E). On note Ei l’espace vectoriel
engendré par {e1 , . . . , ei }, pour tout 1 6 i 6 n. Montrer que Mat(ϕ, ε) est triangulaire supérieure si et
seulement si ϕ(Ei ) ⊂ Ei pour tout 1 6 i 6 n.
4. Démontrer que l’inverse d’une matrice triangulaire supérieure est une matrice triangulaire supérieure.
[001154]
Exercice 3017
On considère les matrices :
1 0 0 0 0 3 1 3
0 1 0 0 0 0 0 1
I=
0
N= A = I + N.
0 1 0 0 0 0 −1
0 0 0 1 0 0 0 0
1. Pour tout n ∈ N∗ calculer det(An ).
2. Calculer N 2 et N 3 .
3. Pour tout n ∈ N∗ donner le rang de N n et celui de An .
4. En utilisant 1., donner, en fonction de n ∈ N∗ , l’expression de la matrice M(n) = An .
5. Pour n ∈ N∗ , justifier la formule (An )−1 = M(−n). Expliquer et justifier l’écriture : An = M(n) pour tout
n ∈ Z.
[001155]
Exercice 3018
0 0 1 0 0
1 0 0 0 0
Soit S la matrice 5 × 5 à coefficients réels : S =
0 1 0 0 0
.
0 0 0 0 1
0 0 0 1 0
1. Calculer det (S). Déterminer (de préférence sans calcul) S−1 .
2. Montrer qu’il existe deux sous espaces vectoriels E1 et E2 de R5 de dimension respective 2 et 3 tels
que : R5 = E1 ⊕ E2 ⊕ E3 et S(E1 ) ⊂ E1 S(E2 ) ⊂ E2 .
3. Montrer qu’il existe x ∈ E2 tels que Sx = x. En déduire que la décomposition qui précéde n’est pas
unique.
[001156]
Exercice 3019
Soit A ∈ M3 (R) anti-symétrique. Calculer det(A). Ce résultat vaut-il encore pour A ∈ M2 (R) ?
491
Correction H [001157]
Exercice 3020
Soient n = 2 ou 3 et A ∈ Mn (Q).
1. Montrer que si ∀X ∈ Mn (Q) det(A + X) = det(X) alors A = 0.
2. Soit B ∈ Mn (Q) telle que ∀X ∈ Mn (Q) det(A + X) = det(B + X). Montrer que A = B.
[001158]
Exercice 3021
Soit (A, B) ∈ Mn (R)2 tel que A2 + B2 = AB et AB − BA inversible. Montrer que 3 divise n. [001159]
Exercice 3022
Montrer que si n ∈ N − {0, 1}, A ∈ Mn (R), on a :
det(Com(A)) = det(A)n−1 .
[001160]
Exercice 3023
Montrer que si n ∈ N∗ , A ∈ Mn (R) :
rg(A) = n ⇒ rg(Com(A)) = n;
rg(A) = n − 1 ⇒ rg(Com(A)) = 1;
rg(A) 6 n − 2 ⇒ rg(Com(A)) = 0.
[001161]
Exercice 3024
Soit A = (ai, j )(i, j)∈{1,...,n}2 ∈ Mn (R) telle que :
n
∀i ∈ {1, ..., n}, ∑ ai, j 6 1,
j=1
2
∀(i, j) ∈ {1, ..., n} , ai, j ∈ [0, 1[.
Exercice 3025
Soit A = (ai, j ) une matrice complexe dont les coefficients vérifient |ai, j | 6 1. Montrer que | det A| 6 1. [002451]
Exercice 3026
Soit A, B deux matrices carrées d’ordre n, A inversible.
1. Montrer que det(A + λ B) est un polynôme en λ de degré n. Quels sont ses termes de plus haut et de
plus bas degré ?
2. En déduire que si A est une matrice inversible, pour toute matrice B, il existe ε0 > 0 tel que A + εB soit
aussi inversible, ∀ε ∈ [−ε0 , ε0 ].
[002457]
492
Soient A ∈ M p,q (K) et B ∈ Mq,p (K). Montrer que det(Ip − AB) = det(Iq − BA). (Commencer par le cas où A
est la matrice canonique de rang r) [003426]
Correction H [003434]
493
1. Démontrer que det n = 0.
2. Chercher le polynôme caractéristique de n. En déduire que det(idE + n) = 1.
3. Démontrer que det(u + n) = det u.
[003439]
Exercice 3040
Soit E un ensemble contenant au moins n éléments et ( f1 , f2 ..., fn ) un n-uplet de fonctions de E dans C. Montrer
que les propositions suivantes sont équivalentes :
1. la famille ( f1 , ..., fn ) est libre ;
2. il existe n éléments a1 , a2 ,..., an dans E tels que det( fi (a j ))16i, j6n 6= 0.
Correction H [005379]
Exercice 3041
Déteminer l’inverse de A = (ai, j ) telle que ai,i+1 = ai,i−1 = 1 et ai, j = 0 sinon.
Correction H [005380]
494
Exercice 3043 ***I
Soit A une matrice carrée de format n. Etudier le rang de comA en fonction du rang de A.
Correction H [005615]
Exercice 3047
Soit A ∈ On (R). Montrer que si −1 n’est pas valeur propre de A, alors il existe une matrice Q antisymétrique
(i.e. t Q = −Q) telle que A = (I + Q)−1 (I − Q) = (I − Q)(I + Q)−1 et qu’on a A ∈ S O n (R). Réciproque ?
[001598]
Exercice 3048
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie et f , g ∈ L (E). Montrer que si λ est valeur propre de g ◦ f
alors λ est valeur propre de f ◦ g (on distinguera les cas λ = 0 et λ 6= 0). [001599]
Exercice 3049
1. Soient f et g deux endomorphisme s d’un espace vectoriel E de dimension n sur
K = R ou C, ayant chacun n valeurs propres distinctes dans K. Montrer que
f ◦ g = g ◦ f ⇐⇒ f et g ont les mêmes valeurs propres.
495
— Vérifier que f ◦ g = g ◦ f et déterminer les sous-espaces propres de M et N.
— Déterminer une base de R3 dans laquelle les matrices de f et g sont diagonales.
[001600]
Exercice 3050
Soient A ∈ M4 (R) et B ∈ M3 (R). Soit f l’endomorphisme associé à la matrice A.
5 3 −1 3
0 −1 1 2 5 3 −1
A= 0 2
B = 0 −1 1
1 2
0 2 1
0 0 0 1
1. Uniquement en examinant la matrice A, trouver deux valeurs propres et un vecteur propre de A, puis
deux sous-espaces f −stables.
2. Que représente la matrice B ?
[001601]
Exercice 3051
Soit u ∈ End(E). On note χu = (−1)n X n + an−1 X n−1 + · · · + a0 . Montrer que
[001602]
Exercice 3052
Soient u et v deux endomorphismes de E. Montrer que u ◦ v et v ◦ u ont les mêmes valeurs propres. [001603]
Exercice 3053
Soient u et v deux endomorphismes de E qui commutent, c’est à dire tels que u ◦ v = v ◦ u. On suppose que v
admet n valeurs propres distinctes. Montrer qu’il existe une base de E, formée de vecteurs propres communs à
u et à v.
En déduire qu’il existe (a0 , . . . , an−1 ) ∈ Kn tel que u = a0 id + a1 v + · · · + an−1 vn−1 [001604]
Exercice 3054
On considère les matrices suivantes :
1 0 0 −1 1 0 0 −1 0 −1 0 0
−1 −1 0 1 −1 −1 0 1 0 0 0 0
A= −2 0 0 2
B=
−1 −1 1
C=
3 1 1 1 1
0 −1 0 0 −1 0 −1 −1 −1 0 −1 −1
496
Adapter ce travail à l’étude de B et C [001605]
Exercice 3055
Soit J la matrice
1 ··· 1
.. ..
J = . .
1 ··· 1
.
1. Trouver une relation entre J et J 2 .
2. En déduire les valeurs propres de J et calculer leurs multiplicités.
3. Donner le polynôme caractéristique de J.
[001606]
Exercice 3056
Soient A et B deux matrices de Mn (R) telles que
AB − BA = A
Le but de cet exercice est de montrer que A est nilpotente, c’est à dire
∃k ∈ N, Ak = 0.
E → E
ψ
M 7→ MB − BM
Exercice 3057
1 1 0
Soit M la matrice suivante : M = −1 0 0 . Calculer le polynôme caractéristique de M. En déduire M −1 .
2 0 −1
[001608]
Exercice 3058
Soit f un endomorphisme de E = Cn . Soit π1 , ..., πN des endomorphismes tous non nuls de E et λ1 , ..., λN N
nombres complexes distincts. On suppose que :
N
∀m ∈ N fm = ∑ λkm πk .
k=1
1
Qp = ∏ (X − λk ) et Q̃ p = Qp
16k6N Q p (λ p )
k6= p
497
2. Calculer Q( f ). Qu’en déduit-on pour f ?
3. Montrer que Sp( f ) ⊂ {λ1 , ..., λN }
0 si p 6= q
4. Montrer que Q̃ p ( f ) = π p . Vérifier alors que π p ◦ πq =
π p si p = q
5. Calculer f ◦ π p . En déduire que Sp( f ) = {λ1 , ..., λN }.
On note E p l’espace propre associé à la valeur propre λ p .
6. Montrer que Imπ p ⊂ E p . Réciproquement, pour x ∈ E p , montrer que x ∈ Kerπq pour q 6= p (on calculera
par exemple πq ◦ f (x) de deux façons différentes) puis que x = π p (x). En déduire que E p ⊂ Imπ p .
L
7. En déduire que Imπ p = E p et que Kerπ p = q6= p Eq . Décrire géométriquement π p .
[001609]
Exercice 3059
On considère l’application suivante :
Rn [X] → Rn [X]
f:
P 7→ (X − 1)P0 − 2(nX + a)P
2
Exercice 3060
Soit E un espace vectoriel de dimension n et u un endomorphisme de E ayant n valeurs propres distinctes
{λ1 , ..., λn }.
1. Montrer que l’ensemble Com = {v ∈ L (E, E)/uv = vu} des endomorphismes de E qui commutent
avec u est un espace vectoriel.
2. (a) Soit v un élément de Com. Montrer que v préserve les espaces propres de u (c’est à dire que si Eλ
est un espace propre de u associé à la valeur propre λ , on a ∀x ∈ Eλ , v(x) ∈ Eλ ).
(b) Donner la dimension des espaces propres de u et montrer que si x est un vecteur propre de u alors
c’est aussi un vecteur propre de v.
(c) A l’aide d’une base convenablement choisie, décrire tous les éléments de Com, et montrer que Com
est de dimension n.
3. Montrer que Vect(id, u, u2 , ..., un−1 ) ⊂ Com.
4. On veut maintenant étudier l’indépendance linéaire de la famille {id, u, u2 , ..., un−1 }. Pour cela, on consi-
dère n réels α0 , ..., αn−1 tels que ∑ni=0 αi ui = 0.
(a) Montrer que les (αi ) sont solution du système :
α0 + α1 λ1 + α2 λ12 + ... + αn−1 λ1n−1 = 0
α0 + α1 λ2 + α2 λ 2 + ... + αn−1 λ n−1 = 0
2 2
(∗) . . . . ..
.
. .
. .
. .
. .
2
α0 + α1 λn + α2 λn + ... + αn−1 λn n−1 = 0
1 λ1 λ 2 ... λ n−1
1 1
1 λ2 λ 2 ... λ n−1
2 2
(b) On rappel que : . .
.. .. .. .. = ∏ (λ j − λi ). En déduire l’ensemble des solutions du
. . 16i< j6n
1 λn λ 2 ... λ n−1
n n
système (∗) et conclure.
5. Montrer que Com = Vect(id, u, u2 , ..., un−1 ).
498
Correction H [001611]
Exercice 3061
Donner les valeurs propres, vecteurs propres et matrice de diagonalisation éventuelle des matrices suivantes
dans C2 :
4 4 2 5 5 3
, , .
1 4 4 3 −8 6
[002467]
Exercice 3062
Soit K le corps des réels ou des complexes, et u l’endomorphisme de K3 ayant pour matrice
0 −2 0
A = 1 0 −1 .
0 2 0
Étudier, dans les deux cas K = R et K = C, si u est diagonalisable. En donner une forme diagonalisée dans une
base dont on donnera la matrice de passage par rapport à la base canonique.
[002468]
Exercice 3063
Soit M une matrice de Mn (C) ; on suppose qu’il existe un entier p tel que M p = I. Montrer que si ω est une
racine p-ième de l’unité, c’est une valeur propre de M ou alors M vérifie
[002470]
Exercice 3064
Soit E un espace vectoriel de dimension n sur un corps K, u un endomorphisme de E et P ∈ K[X]. On suppose
que u vérifie l’équation P(u) = 0.
1. Montrer que si λ est une valeur propre de u, alors P(λ ) = 0.
2. On suppose que P est de la forme
n
P(X) = ∏(X − ai ), avec ai 6= a j si i 6= j.
i=1
Montrer que les seules matrices vérifiant P(M) = 0 sont de la forme Q−1 DQ, avec Q matrice inversible
quelconque et D matrice diagonale que l’on précisera. Combien y a-t-il de matrices diagonales de ce
type ?
[002471]
Exercice 3065
Soient u, v deux endomorphismes d’un espace vectoriel complexe E. On suppose qu’il existe a, b complexes
tels que u ◦ v = au + bv. Montrer que u et v ont un vecteur propre commun. [002472]
Exercice 3066
Soit E l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à n. Soit u l’application qui à
tout polynôme P de E fait correspondre u(P) = P(X − 1).
1. Vérifier que u est un endomorphisme de E. Est-il injectif ou surjectif ?
2. Trouver les valeurs propres et vecteurs propres de u ainsi qu’une base dans laquelle u est diagonalisable.
499
[002473]
Exercice 3067
Soit A, B deux matrices carrées d’ordre n à coefficients complexes qui commutent (AB = BA). On suppose en
outre que toutes les valeurs propres de B sont distinctes.
1. Montrer que tout vecteur propre de B est vecteur propre de A.
2. Montrer que A est de la forme A = P(B), où P est un polynôme de C[X] de degré inférieur ou égal à
n − 1.
[002474]
Exercice 3068
Soit E l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à n. Étant donné deux réels a, b,
on note u l’application qui à tout polynôme P de E fait correspondre
Exercice 3069
On considère la matrice N × N
b c 0 .. 0 0
a b c .. 0 0
0 a b .. 0 0
M=
..
.. .. .. .. ..
0 0 0 .. b c
0 0 0 .. a b
où a, b et c sont trois nombres complexes, avec c 6= 0. On note V un vecteur propre associé à la valeur propre λ
de M.
Ecrire les relations reliant les composantes de V .
Déterminer toutes les valeurs propres de M.
Correction H [002479]
Exercice 3070
Soit A une matrice carrée d’ordre n. On suppose que A est inversible et que λ ∈ R est une valeur propre de A.
1. Démontrer que λ 6= 0.
2. Démontrer que si ~x est un vecteur propre de A pour la valeur propre λ alors il est vecteur propre de A−1
de valeur propre λ −1 .
Correction H [002570]
Exercice 3071
Soit f un endomorphisme de E vérifiant f 2 = mathrmIdE .
1. Démontrer que les seules valeurs propres possibles de f sont 1 et −1.
2. Vérifier que pour tout ~x ∈ E, on a
500
3. Démontrer que si 1 et −1 sont valeurs propres, alors E est somme directe des sous-espaces propres
correspondants.
4. Traduire géométriquement sur un dessin dans le cas n = 2.
Correction H [002571]
Exercice 3072
Soit E un espace vectoriel sur un corps K (K = R ou C), et u un endomorphisme de E. On suppose u nilpotent,
c’est-à-dire qu’il existe un entier strictement positif n tel que un = 0.
1. Montrer que u n’est pas inversible.
2. Déterminer les valeurs propres de u et les sous-espaces propres associés.
Correction H [002579]
Exercice 3073
Soit M la matrice de R4 suivante
0 1 0 0
2 0 −1 0
M=
0
7 0 6
0 0 3 0
1. Déterminer les valeurs propres de M et ses sous-espaces propres.
2. Montrer que M est diagonalisable.
3. Déterminer une base de vecteurs propres et P la matrice de passage.
4. On a D = P−1 MP, pour k ∈ N exprimer M k en fonction de Dk , puis calculer M k .
Correction H [002580]
Exercice 3074
Soit A la matrice suivante
3 0 −1
A= 2 4 2
−1 0 3
1. Déterminer et factoriser le polynôme caractéristique de A.
2. Démontrer que A est diagonalisable et déterminer une matrice D diagonale et une matrice P inversible
telles A = PDP−1 .
3. Donner en le justifiant, mais sans calcul, le polynôme minimal de A.
4. Calculer An pour n ∈ N.
Correction H [002594]
Exercice 3075
Soit A la matrice suivante
1 1
A=
2 1
1. Calculer le polynôme caractéristique et déterminer les valeurs propres de A.
2. On note λ1 > λ2 les valeurs propres de A, E1 et E2 les sous-espaces propres associés. Déterminer une
base (~ε1 , ~ε2 ) de R2 telle que ~ε1 ∈ E1 , ~ε2 ∈ E2 , les deux vecteurs ayant des coordonnées de la forme (1, y).
3. Soit ~x un vecteur de R2 , on note (α, β ) ses coordonnées dans la base (~ε1 , ~ε2 ). Démontrer que, pour
n ∈ N, on a
An~x = αλ1n ~ε1 + β λ2n ~ε2
501
a
4. Notons = n dans la base canonique de R2 . Exprimer an et bn en fonction de α, β , λ1 et λ2 . En
An~x
bn
√
déduire que, si α 6= 0, la suite bann tend vers 2 quand n tend vers +∞.
√
5. Expliquer, sans calcul, comment obtenir à partir des questions précédentes une approximation de 2
par une suite de nombres rationnels.
Correction H [002595]
Exercice 3076
Soit P(X) un polynôme de C[X], soit A une matrice de Mn (C). On note B la matrice : B = P(A) ∈ Mn (C).
1. Démontrer que si ~x est un vecteur propre de A de valeur propre λ , alors ~x est un vecteur propre de B de
valeur propre P(λ ).
2. Le but de cette question est de démontrer que les valeurs propres de B sont toutes de la forme P(λ ),
avec λ valeur propre de A.
Soit µ ∈ C, on décompose le polynôme P(X) − µ en produit de facteurs de degré 1 :
P(X) − µ = a(X − α1 ) · · · (X − αr ).
SB = {P(λ )/ λ ∈ SA }.
Q(X) = (X − λ1 ) · · · (X − λr ),
Exercice 3077
1. (a) Soit f : R2 → R2 l’application linéaire définie par
x 1 3x + 4y
f = .
y 5 4x − 3y
502
(h) Soit P la matrice dont la première colonne est le vecteur~v1 et dont la deuxième colonne est le vecteur
~v2 . Calculer P−1 .
(i) Quelle relation y-a-t-il entre A, P, P−1 et D ?
(j) Calculer An , pour n ∈ N.
2 −3 3 1
2. Même exercice avec la matrice A = et les vecteurs ~v1 = , ~v2 = et ~v3 =
−1 0 −1 1
0
.
4
[002761]
Exercice 3078
Déterminer le polynôme caractéristique des matrices suivantes
0 1 1 1
0 1 1
0 1 1 0 1 1
, 1 0 1 , 1 1 0
.
1 0 1
1 1 0
1 1 1 0
[002762]
Exercice 3079
Rechercher les valeurs propres et vecteurs propres des matrices suivantes :
1 0 0 1 0 4 1 −1 −1
0 1 1 , 0 7 −2 , −1 a2 0 (a 6= 0).
0 1 −1 4 −2 0 −1 0 a2
[002763]
Exercice 3080
Trouver une matrice carrée inversible P telle que B = PAP−1 soit diagonale, et écrire la matrice B obtenue, pour
les matrices A suivantes :
2 0 0 1 0 1 1 0 4
0 1 −4 , 0 1 0 , 0 7 −2 .
0 −4 1 1 0 1 4 −2 0
[002764]
503
(b) Préciser la matrice de passage P de la base B à la base B 0 ; quelle relation lie les matrices A, P, P−1
et D ?
3. Montrer que pour tout entier n ∈ N, on a An = PDn P−1 .
4. Après avoir donné Dn , calculer An pour tout n ∈ N.
[002765]
Exercice 3083
On considère la matrice
1 0 0 0
a 1 0 0
A=
a0 b
.
2 0
a00 b0 c 2
À quelles conditions les inconnue doivent-elles satisfaire pour que cette matrice soit diagonalisable ? Ces condi-
tions étant remplies, fournir une base de vecteurs propres pour A. [002767]
Exercice 3084
1. Calculer les valeurs propres et les vecteurs propres de la matrice
0 2 −2
A = 1 −1 2 .
1 −3 4
504
0 ... 0 1
.. .. ..
.
1. . . .
0 . . . 0 n − 1
1 ... n−1 n
0 sin α sin 2α
2. sin α 0 sin 2α .
sin 2α sin α 0
Correction H [003499]
505
Même question avec la somme des coefficients par colonne. [003508]
506
Correction H [005660]
Exercice 3103
Soit E un espace vectoriel de dimension 3 et de base (e1 , e2 , e3 ). On désigne par IE l’application identité de
E. Soit f une application linéaire de E dans E telle que f (e1 ) = 2e2 + 3e3 , f (e2 ) = 2e1 − 5e2 − 8e3 , f (e3 ) =
−e1 + 4e2 + 6e3 .
1. Donner la matrice de f dans la base (e1 , e2 , e3 ).
2. Donner la dimension et une base de Ker( f − IE ).
3. Donner la dimension et une base de Ker( f 2 + IE ).
4. Montrer que la reunion des bases précédentes constitue une base de E. Quelle est la matrice de f dans
cette nouvelle base ? Et celle de f 2 ?
[001613]
Exercice 3104
Soit E un espace vectoriel de dimension n et f une application linéaire de E dans E.
1. Montrer que la condition f 2 = 0 est équivalente à Im f ⊂ Ker f . Quelle condition vérifie alors le rang de
f ? On suppose dans la suite que f 2 = 0.
2. Soit F un supplémentaire de Ker f dans E et soit (e1 , . . . , er ) une base de F. Montrer que la famille
des vecteurs (e1 , . . . , er , f (e1 ), . . . , f (er )) est libre. Montrer comment la compléter si nécessaire par des
vecteurs de Ker f pour obtenir une base de E. Quelle est la matrice de f dans cette base ?
507
3. Sous quelle condition nécessaire et suffisante a-t-on Im f = Ker f ?
4.
Exemple. Soit f une application linéaire de R3 dans R3 de matrice dans la base canonique M( f ) =
1 0 1
2 0 2 . Montrer que f 2 = 0. Déterminer une nouvelle base dans laquelle la matrice de f a
−1 0 −1
la forme indiquée dans la question 2).
[001614]
Exercice 3105
1 4
Soit A = . Trouver les valeurs propres de A et les sous-espaces propres correspondant. En déduire
2 3
une matrice inversible P telle que P−1 AP soit diagonale. [001615]
Exercice 3106
4 1 −1
Soit A = 2 5 −2 . Diagonaliser A. [001616]
1 1 2
Exercice 3107
1 1 1
Soit A = 1 1 1 . Trouver, sans calculer le polynôme caractéristique, les valeurs propres de A. Cette
1 1 1
matrice est-elle diagonalisable ? [001617]
Exercice 3108
On considère les matrices suivantes
3 1 1 1 2 2 1 1 0
A = 2 4 2 B = 1 2 −1 C = 0 1 0
1 1 3 −1 1 4 0 0 1
Exercice 3109
Soit n un entier strictement supérieur à 1. Soit A une matrice n × n telle que An = 0 et An−1 6= 0. Soit x0 un
vecteur de Rn tel que An−1 x0 6= 0. Montrer que (x0 , Ax0 , A2 x0 , · · · , An−1 x0 ) est une base de Rn . Comment s’écrit
la matrice A dans cette base?
2 1 2
Application : on pose A = −1 −1 −1 . Calculer A3 et donner une base de R3 dans laquelle A a une
−1 0 −1
forme simple. [001619]
Exercice 3110
On considère la matrice
3 2 1
M = −1 0 −1
−1 −1 1
Est-elle diagonalisable ? Justifier. Écrire alors M sous une forme plus simple. [001620]
Exercice 3111
508
Soit T l’application linéaire de R3 dans R3 définie par sa matrice A dans la base canonique (e1 , e2 , e3 ) de R3 :
1 2 0
A = 1 3 −1.
1 −1 3
Exercice 3112
Lorsque c’est possible, diagonaliser les matrices suivantes :
3 −3 −4 −1 1 0 0 0 3 −1 7 −14
2 −1 1 0 2 1 1 −1
1 0 −1 0 −1 1
4 −1 7 −15
2 −4 −3 0 2 −1 1 1 0 0 3 −4
2 −2 1
0 2 0 −1 3 −1 −1 3 0 0 2 −3
[001622]
Exercice 3113
1 a 1 0
0 1 b 2
Pour quelles valeurs de (a, b, c) ∈ C2 la matrice A =
0
est-elle diagonalisable ? On ne cherchera
0 2 c
0 0 0 2
pas à réduire explicitement A. [001623]
Exercice 3114
Soit u l’application suivante :
R2 [X] → R2 [X]
u:
P 7→ (2X + 1)P − (X 2 − 1)P0
Montrer que u est bien définie et linéaire. Déterminer les valeurs propres de u, et, si c’est possible, diagonaliser
u. [001624]
Exercice 3115
Soit A ∈ Mn (R). Montrer que si λ est une valeur propre complexe de A, alors λ̄ est aussi une valeur propre de
A. De même, montrer que si x est un vecteur propre complexe de A, alors x̄ (où x̄ désigne le vecteur dont les
composantes sont
les conjuguées des
composantes de x) est aussi un vecteur propre complexe de A.
−1 1 0
Diagonaliser A = 0 −1 1 . [001625]
1 0 −1
509
Exercice 3116
t 1 1···
..
..
1 t . .
Soit At la matrice At = . . . Sans calculer le polynôme caractéristique de At , montrer que (t − 1)
..
.. . . 1 .
1 ··· 1 t
est valeur propre. Déterminer l’espace propre associé. Que dire de la multiplicité de la valeur propre (t − 1) ?
En déduire le spectre de At . At est-elle diagonalisable ? [001626]
Exercice 3117
Pour quelles valeurs de a, b et c les matrices suivantes sont-elles diagonalisables ?
1 a 1 0 0 a
0 1 b 0 0 b
0 0 c a b c
[001627]
Exercice 3118
Soient u et v deux endomorphismes diagonalisables de E, qui commutent (c’est à dire tels que u ◦ v = v ◦ u). On
note λ1 , . . . , λ p (resp. µ1 , . . . , µq ) les valeurs propres de u (resp. de v), et F1 , . . . , Fp les espaces propres associés
(resp. G1 , . . . , Gq ).
1. Montrer que chaque G j (resp. Fi ) est stable par u (resp. v) (c’est à dire que u(G j ) ⊂ G j ).
2. On pose Hi j = Fi ∩ G j . Soit i ∈ {1, . . . , p}. Montrer que Fi est la somme directe des espaces (Hi j )16 j6q .
3. En déduire l’énoncé suivant : Lorsque deux endomorphismes diagonalisables u et v commutent, il existe
une base formée de vecteurs propres communs à u et à v (en d’autres termes, u et v sont diagonalisables
simultanément dans la même base).
[001628]
Exercice 3119
Les matrices suivantes sont-elles diagonalisables, triangularisables ? Si oui, les réduire.
3 −1 1 3 2 −2 13 −5 −2
A1 = 2 0 1 A2 = −1 0 1 A3 = −2 7 −8
1 −1 2 1 1 0 −5 4 7
[001629]
Exercice 3120
Soit f un endomorphisme diagonalisable d’un espace vectoriel E et P un polynôme. Montrer que P( f ) est
diagonalisable. [001630]
Exercice 3121
Soit P0 un polynôme de Rn [X], et f l’application suivante :
Rn [X] → Rn [X]
f:
P 7→ R = reste de la division euclidienne de P par P0
510
Exercice 3122
Soit α et β deux réels, et A la matrice suivante :
1 −α −α 1
1 − β α α − 1 −β
A= β
−α 1 − α 1 + β
0 α α 0
Exercice 3123
Les matrices suivantes sont-elles diagonalisables, triangularisables, sur R et sur C ?
Lorsqu’elles sont diagonalisables, donner une matrice diagonale semblable.
3 2 −1 −2 1 2 −1 1
1 3 −1 −1 1 1 −1 0 1
1 −1
A= 2 2 0 −2
B= 3 −4 5 −3 C = 1 −1 0
−4 2 2
1 2 −1 0 0 0 0 2
Réduire explicitement A et C.
[001633]
Exercice 3124
On considère un endomorphisme f d’un C espace vectoriel E de dimension finie n, tel que f 2 est diagonalisable.
Le but de cet exercice est de démontrer que :
1. On suppose que f est diagonalisable. On note α1 , ..., αr les valeurs propres (distinctes) de A, et E1 , ..., Er
les espaces propres associés.
(a) Montrer que si Ker f = {0} alors Ker f 2 = {0}.
(b) On suppose maintenant que Ker f 6= {0}. On note αα1 , ..., ααr les autres valeurs propres de f , et
E0 , ..., Er ses espaces propres. En utilisant que E = E0 ⊕ E1 ⊕ ... ⊕ Er , montrer que si f 2 (x) = 0 alors
f (x) = 0. En déduire que Ker f = Ker f 2 .
2. On suppose que Ker f = Ker f 2 .
(a) Montrer que si µ est une valeur propre de f , alors µ 2 est une valeur propre de f 2 .
i. Soit λ une valeur propre non nulle de f 2 , et µ et −µ ses deux racines complexes. Montrer que
Exercice 3125
La matrice suivante est-elle diagonalisable, triangularisable ? Effectuer explicitement la réduction.
3 2 4
A = −1 3 −1
−2 −1 −3
511
Correction H [001635]
Exercice 3126
1 1
0 J
2 2
Soit J = 1 1 et A = . Calculer A2 , puis A3 . A l’aide d’un polynôme annulateur de A, montrer que
2 2 J 0
A est diagonalisable.
Sans chercher à calculer le polynôme caractéristique de A, donner un ensemble fini contenant toutes les valeurs
propres de A, puis donner les valeurs valeurs propres elles mêmes ainsi que leurs multiplicités. En déduire le
polynôme caractéristique de A.
Correction H [001636]
Exercice 3127
On considère une matrice A ∈ Mnn (C) et l’application φA définie par :
Exercice 3128
a1 a2 · · · an
a2
A n nombres complexes (a1 , ..., an ) ∈ Cn avec a2 6= 0, on associe la matrice An = . .
.. 0
an
1. Quel est le rang de An . Qu’en déduit-on pour le polynôme caractéristique χn de An ?
2. Calculer χ2 , χ3 .
3. On pose bn = a22 + · · · + a2n . Par récurrence, montrer que χn = (−X)n−2 (X 2 − a1 X − bn ).
4. Si bn = 0, An est-elle diagonalisable ?
5. Si bn 6= 0, à quelle condition An est-elle diagonalisable ?
[001638]
Exercice 3129
1 −1 −1
Soit A la matrice A = −1 1 −1. Calculer tA. La matrice A est-elle diagonalisable ?
−1 −1 1
Trouver une matrice P orthogonale telle que P−1 AP soit diagonale. [001639]
Exercice 3130
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, et u un endomorphisme de E tel que u p = 0 pour un certain
entier p. Quelles sont les valeurs propres de u. A quelle condition u est-il diagonalisable ? Montrer que un = 0.
[001640]
512
Exercice 3131
Déterminer les valeurs propres des matrices suivantes. Sont-elles diagonalisables, triangularisables ?
3 0 0 2 −2 1
A = 2 2 0 B = 3 −3 1
1 1 1 −1 2 0
A l’aide du polynôme caractéristique de B, calculer B−1 .
Correction H [001641]
Exercice 3132
1 −1 −1
Soit A la matrice A = −1 1 −1.
−1 −1 1
1. Calculer tA. La matrice A est-elle diagonalisable ?
2. Diagonaliser A.
3. Diagonaliser A dans une base orthonormée (pour le produit scalaire usuel de R3 ).
Correction H [001642]
Exercice 3133
Dans l’espace vectoriel R3 [X], on considère l’application linéaire suivante :
R3 [X] → R3 [X]
u :
P 7→ P(0)X 3 + P0 (0)X 2 + 12 P00 (0)X + 16 P000 (0)
Exercice 3134
On considère un réel α et l’application Tα suivante :
R[X] → R[X]
Tα :
P 7→ X(X − 1)P00 + (1 + αX)P0
1. Montrer que pour tout entier n > 0, la restriction de Tα à Rn [X] défini un endomorphisme de Rn [X].
2. On suppose pour cette question que n = 3.
(a) Ecrire la matrice de Tα dans la base (1, X, X 2 , x3 ).
(b) Déterminer les valeurs propores de Tα . On les note λ0 , λ1 , λ2 , λ3 .
(c) Déterminer les valeurs de α pour lesquelles Tα a des valeurs propres multiples.
(d) Donner un vecteur propre de Tα pour chaque valeur propre, lorsque α = −1, puis α = −4. L’endo-
morphisme T−4 est-il diagonalisable ?
3. On suppose maintenant n > 3.
(a) Ecrire la matrice de Tα dans la base (1, X, X 2 , ..., X n ).
(b) Déterminer les valeurs propores de Tα . On les note λ0 , λ1 , ..., λn .
(c) Déterminer les valeurs de α pour lesquelles Tα a des valeurs propres multiples. Dans chaque cas,
donner la liste des valeurs propres avec leurs multiplicités
(d) Déterminer la dimension de KerTα et de ImTα lorsque α ∈
/ {1 − n, ..., −1, 0}.
(e) Déterminer KerTα pour α = −1, puis α = 0. L’endomorphisme T0 est-il diagonalisable ?
513
(f) Lorsque α = p − 1 avec p ∈ {1, ..., n}, donner un polynôme P de degré inférieur ou égal à n tel que
Tα (P) = 0. En déduire KerTα . Préciser sa dimension.
(g) Soit λk une valeur propre simple de Tα . Donner un vecteur propre de Tα associé à λk .
[001644]
Exercice 3135
Soient Rn euclidien, f ∈ On (R). Montrer que f est diagonalisable si et seulement si f est une symétrie ortho-
gonale. [001645]
Exercice 3136
Diagonaliser en base orthonormale les matrices suivantes :
0 ... 0 a1 a
b
.. .. .. .. . ..
b .. .
A= . . . . , ai ∈ R; B =
.. ..
, a, b ∈ R.
0 ... 0 an−1 . . b
a1 . . . an−1 an b a
Peut-on déterminer a, b tels que B soit la matrice d’un produit scalaire ? [001646]
Exercice 3137
Montrer que si A est une matrice symétrique réelle, alors A + iI est inversible. [001647]
Exercice 3138
Soit f un endomorphisme de C3 dont la matrice par rapport à la base canonique est :
2 −1 1
M = −1 k 1 , où k ∈ C.
1 1 2
Exercice 3139
Soit A ∈ Mn (R) telle que A2 = −I.
1. Montrer que n est pair, n = 2p.
2. Calculer SpR (A) et montrer SpC (A) = {i, −i}. Pour quelle raison A est elle diagonalisable sur C ?
3. Montrer que si {y1 , . . . yk } est une base de Ei , alors {y1 , . . . yk } est une base de E−i . Quelle est donc la
valeur de k ?
4. Démontrer queA est semblable
(dans Mn (R)) à une matrice diagonale par blocs dont chacun des blocs
0 −1
diagonaux est . (on pourra utiliser la question 3.)
1 0
[001649]
Exercice 3140
Soient M et N ∈ Mn (K). On note ϕM ∈ L (Mn (K)) l’application N 7→ MN − NM.
3 −4 1 2
1. Soient A = et B = . Diagonaliser A et montrer que B n’est pas diagonalisable.
2 −3 0 1
514
2. Montrer que si N est un vecteur propre associé à une valeur propre non nulle λ de ϕM alors N est
nilpotente. (on pourra établir que pour tout k ∈ N : MN k − N k M = kλ N k .)
3. Montrer que l’identité n’appartient pas à l’image de ϕM . (utiliser la trace.)
1 0
4. Soit D = . Diagonaliser ϕD puis ϕA . Montrer que ϕB n’est pas diagonalisable.
0 −1
5. Montrer que si M est diagonalisable, ϕM est diagonalisable.
6. Etablir la réciproque lorsque M a au moins une valeur propre.
[001650]
Exercice 3141
Soit E un K-espace vectoriel. Une application p ∈ L (E) est nommée projecteur lorsque p2 = p.
1. Montrer que si p est un projecteur 1 − p est un projecteur. Montrer que Im(p) ⊕ Ker(p) = E.
2. On suppose que K = R. Soient p et q deux projecteurs tels que p + q soit aussi un projecteur. Montrer
que :
(a) pq = qp = 0.
(b) Im(p + q) = Im(p) + Im(q).
(c) Ker(p + q) = Ker(p) ∩ Ker(q).
On suppose désormais E de dimension finie et K = R.
3. Montrer que tout projecteur est diagonalisable et que deux projecteurs sont semblables si et seulement
si ils ont même trace.
4. Montrer que toute matrice diagonalisable est combinaison linéaire de projecteurs.
[001651]
Exercice 3142
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie, P ∈ K[X] et u ∈ L (E). On note P(Sp(u)) = {P(λ ); λ ∈
Sp(u)}.
1. On suppose que u est diagonalisable. Montrer que P(Sp(u)) = Sp(P(u)).
2. Montrer, dans le cas général, P(Sp(u)) ⊂ Sp(P(u)).
3. Lorsque K = C montrer que Sp(P(u)) ⊂ P(Sp(u)). Ce résultat est-il vrai lorsque K = R ?
[001652]
Exercice 3143
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E) telle que f 2 soit diagonalisable. Montrer que f
est diagonalisable si et seulement si Ker( f ) = Ker( f 2 ). [001653]
Exercice 3144
1 1 1
Soit f ∈ L (R3 ) déterminée par sa matrice M = 1 1 1 dans une base {e1 , e2 , e3 } de R3 .
−1 1 1
1. Montrer que M est diagonalisable.
2. Montrer que la restriction de f a tout sous-espace stable est diagonalisable.
3. En déduire tous les sous-espaces de R3 stables par f .
[001654]
Exercice 3145
515
Soit M ∈ Mn (K) et ϕM ∈ L (Mn (K)) l’application N 7→ MN. Montrer que ϕM est diagonalisable si et seulement
si M est diagonalisable. (utiliser le polynôme minimal.) [001655]
Exercice 3146
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E) diagonalisable. Montrer que les propriétés sui-
vantes sont équivalentes :
(i) La famille {id, f , f 2 , . . . , f n−1 } est libre.
(ii) Il existe x ∈ E : {x, f (x), f 2 (x), . . . , f n−1 (x)} engendre E.
(iii) Les valeurs propres de f sont simples. [001656]
Exercice 3147
Soit ρ l’application de R4 [X] dans lui-même qui à un polynôme P associe le reste de la division euclidienne de
P par (X 2 − 1).
1. Montrer que ρ est linéaire.
2. Montrer que ρ 2 = ρ. En déduire que ρ est diagonalisable.
3. Déterminer (de préférence sans calcul) une base de vecteurs propres pour ρ.
[001657]
Exercice 3148
Soit f l’endomorphisme de R3 , dont la matrice dans la base canonique {e1 , e2 , e3 } est
3 2 −2
A = −1 0 1
1 1 0
Exercice 3149
Soit f un automorphisme d’un C-espace vectoriel E de dimension finie. Montrer que f est diagonalisable si et
seulement si f 2 est diagonalisable. [001659]
Exercice 3150
Les questions sont indépendantes. K désigne R ou C, E est un K-espace vectoriel de dimension finie n, B =
(e1 , ..., en ) est une base fixée de E et f un endomorphisme de E.
1. Quels sont les valeurs propres de l’endomorphisme nul de E ?
3 2 4
2. On suppose que la matrice de f dans B est M = −1 3 −1 .
−2 −1 −3
(a) 2 est-il valeur propre de f ?
(b) Le vecteur 2e1 + e2 + e3 est-il un vecteur propre de f ?
516
3. Pourquoi un vecteur de E ne peut-il être vecteur propre relativement à deux valeurs propres distinctes ?
4. (a) Est-il vrai que si λ est une valeur propre de f et si P est un polynôme annulateur de f alors λ est
racine de P ?
(b) Est-il vrai que si λ est une racine d’un polynôme annulateur de f alors λ est une valeur propre de
f?
5. Montrer que si f 2 − 2 f + IdE = 0 alors 1 est valeur propre de f .
6. Montrer qu’il existe toujours au moins un scalaire α tel que f − αIdE est bijectif.
7. Donner un exemple d’endomorphisme f de E avec n = 2 tel que la somme de deux vecteurs propres de
f n’est pas un vecteur propre de f .
8. On suppose que E = E1 ⊕E2 et que si x ∈ E s’écrit x1 +x2 avec x1 ∈ E1 et x2 ∈ E2 alors f (x) = 2x1 −3x2 .
(a) Quel résultat assure l’existence d’un tel endomorphisme ?
(b) Montrer que f est diagonalisable.
1 0 1
9. La matrice M = 0 1 0 est-elle diagonalisable ?
001
10. Si l’ endomorphisme f admet 0 pour valeur propre et est diagonalisable, que peut-on dire de la dimen-
sion du noyau de f ?
[001660]
Exercice 3151
Étudier le caractère diagonalisable des matrices suivantes et le cas échéant, les diagonaliser :
−2 1 1
1. A = 8 1 −5 ∈ M3 (R),
4 3 −3
1 −1 1 0 1 !
0 0 11 0
2. B = 0 −1 20 1 ∈ M5 (R),
0 0 0 1 −2
0 0 0 2 −3
0 10 0
3. C = 1 k 1 1 ∈ M (C), k ∈ C.
0 10 0 4
0 10 0
[001661]
Exercice 3152
Soient A ∈ Mn (K) telle que tr(A) 6= 0 et
Exercice 3153
Montrer que si le polynôme minimal d’un endomorphisme f d’un K-espace vectoriel de dimension finie admet
une racine λ ∈ K alors λ est valeur propre de f . [001663]
Exercice 3154
Étudier le caractère diagonalisable des matrices suivantes
3 2 4
1. A = −1 3 −1 ∈ M3 (R),
−2 −1 −3
517
0 ... 0 1
.. .. ..
2. B = . . . ∈ Mn (R), n > 2,
0 ... 0 1
1 ... 1 0
[001664]
Exercice 3155
Soient E un K-espace vectoriel de dimension n et f un endomorphisme de E de rang 1.
1. Montrer que si f est diagonalisable alors tr( f ) 6= 0.
2. Montrer qu’il existe λ ∈ K tel que le polynôme cararactéristique de f s’écrive
χ f = (−1)n X n−1 (X − λ ).
Exercice 3156
4 00
4 0 0
Soient les matrices A = 2 30 ∈ M3 (R), D = 030 ∈ M3 (R).
−1 0 1 001
1. Soit Y ∈ M3 (R) telle que Y 2 = D.
(a) Montrer que Y et D commutent.
(b) En déduire que Y est diagonale puis déterminer Y .
2. (a) Montrer que A est diagonalisable.
(b) En déduire les solutions X ∈ M3 (R) de l’équation X 2 = A.
[001666]
Exercice 3157
Soient E un C-espace vectoriel de dimension n et f un endomorphisme de E.
1. Montrer que si f est diagonalisable alors f 2 est diagonalisable et rg( f ) = rg( f 2 ).
2. Soit µ ∈ C \ {0}. Montrer que ker( f 2 − µ 2 IdE ) = ker( f − µIdE ) ⊕ ker( f + µIdE ).
3. On suppose rg( f ) = rg( f 2 ).
(a) Montrer que ker( f ) = ker( f 2 ).
(b) On suppose en outre que f 2 est diagonalisable. Montrer que f est diagonalisable.
[001667]
Exercice 3158
O −In
On considère la matrice par blocs A = ∈ M2n (C).
In 0
1. Calculer A2 .
2. Rechercher les éléments propres de A. La matrice A est-elle diagonalisable ?
[001668]
Exercice 3159
On désigne par E l’espace vectoriel des polynôme s à coefficients réels, et par En , le sous-espace des polynôme
s de degré au plus n.
518
1. Montrer que pour tout x dans R, ∆P(x) = (x + 1)P0 (x) + 2P(x) définit une application linéaire de E
dans E. Quel est le degré de ∆P lorsque P appartient à En ?
2. On considère ∆2 , la restriction de ∆ au sous-espace E2 . Déterminer les valeurs propres de ∆2 . L’endo-
morphisme ∆2 est-il diagonalisable ? Est-ce que ∆2 est un isomorphisme ?
3. En utilisant la définition des valeurs propres, calculer les valeurs propres et les polynôme s propres de
∆.
[001669]
Exercice 3160
Pour tout élément non nul a = (a1 , a2 , . . . , an ) de Rn , on considère l’endomorphisme u de Rn dont la matrice
dans la base canonique {ei j , i, j = 1, 2, . . . , n} est la matrice A = (αi, j ) où αi, j = ai a j .
1. Déterminer le noyau et l’image de u.
2. En déduire les sous-espaces propres de u. Déterminer les valeurs propres de u. L’endomorphisme u est-il
diagonalisable ?
3. Quel est le polynôme caractéristique de u ?
[001670]
Exercice 3161
Soit B une matrice diagonalisable de Mn (R). On définit son rayon spectral par
Exercice 3164
Soit θ ∈]0, π[. On considère les deux matrices d’ordre n :
519
0 1 0 ··· 0 0 2 cos θ 1 0 ··· 0 0
1 0 1 ··· 0 0 1 2 cos θ 1 ··· 0 0
0 1 0 ··· 0 0 0 1 2 cos θ ··· 0 0
A=
,B =
··· ··· ··· ··· ··· ··· ··· ··· ··· ··· ··· ···
0 0 0 ··· 0 1 0 0 0 ··· 2 cos θ 1
0 0 0 ··· 1 0 0 0 0 ··· 1 2 cos θ
Exercice 3165
Soit a, b, c trois réels et u l’endomorphisme de R3 ayant pour matrice
1 a b
M = 0 1 c .
0 0 −1
Exercice 3166
Soit A une matrice carrée réelle d’ordre n non nulle et nilpotente.
1. Montrer que I − A n’est pas diagonalisable.
2. Généraliser en montrant que si B est une matrice diagonalisable dont toutes les valeurs propres sont
égales, alors B + A n’est pas diagonalisable.
3. Montrer qu’il existe A, B dans M2 (R), A 6= 0 nilpotente et B diagonalisable, telles que A + B soit diago-
nalisable.
[002477]
Exercice 3167
Soit M la matrice réelle 3 × 3 suivante :
0 2 −1
M = 3 −2 0
−2 2 1
Exercice 3168
Soit
1 0 0
A = 0 1 0
1 −1 2
Démontrer que A est diagonalisable et trouver une matrice P telle que P−1 AP soit diagonale.
Correction H [002566]
520
Exercice 3169
Soit
1 1 −1
A = 0 1 0
1 0 1
Factoriser le polynôme caractéristique de A. La matrice A est-elle diagonalisable dans R ? dans C ?
Correction H [002567]
Exercice 3170
Soit
a c
A= ∈ M2 (R)
c d
Démontrer que A est diagonalisable dans R.
Correction H [002568]
Exercice 3171
(9 points) Soit A la matrice de M3 (R) suivante :
1 0 1
A = −1 2 1
1 −1 1
Exercice 3172
(7 points) On considère la suite (un )n∈N définie par u0 = 0, u1 = 1 et par la relation de récurrence
1
un+1 = (un + un−1 ).
2
1. Déterminer une matrice A ∈ M2 (R) telle que pour tout n > 1 on ait
un+1 n u1
=A .
un u0
Justifier.
521
2. Déterminer le polynôme caractéristique PA (X) de A et calculer ses racines λ1 et λ2 .
3. Soit Rn (X) = an X + bn le reste de la division euclidienne de X n par PA (X). Calculer an et bn (on pourra
utiliser les racines λ1 et λ2 ).
4. Montrer que An = an A + bn I2 , en déduire que la matrice An converge lorsque n tend vers +∞ vers une
limite A∞ que l’on déterminera. Calculer lim un .
n→+∞
[002573]
Exercice 3173
(5 points) Soit A une matrice carrée, A ∈ Mn (K) (K = R ou C). On rappelle que la trace d’une matrice est la
somme de ses coefficients diagonaux et que tr(BAB−1 ) = trA.
Démontrer que det(exp A) = etrA dans les cas suivants :
1. A diagonalisable.
2. A triangulaire supérieure ayant une diagonale de zéros.
3. A trigonalisable.
4. A quelconque.
[002574]
Exercice 3174
(4 points) On suppose qu’une population x de lapins et une population y de loups sont gouvernées par le système
suivant d’équations différentielles : (
x0 = 4x − 2y
(S)
y0 = x + y
1. Diagonaliser la matrice
4 −2
A= .
1 1
2. Exprimer le système (S) et ses solutions dans une base de vecteurs propres de A.
3. Représenter graphiquement les trajectoires de (S) dans le repère (Oxy).
4. Discuter graphiquement l’évolution de la population des lapins en fonction des conditions initiales.
Correction H [002575]
Exercice 3175
(9 points) Soit u l’endomorphisme de R3 , dont la matrice dans la base canonique est
3 2 −2
A = −1 0 1
1 1 0
522
(d) Retrouver An .
Correction H [002576]
Exercice 3176
(7 points) Soient M et A deux matrices de Mn (R) telles que MA = AM. On suppose que M admet n valeurs
propres distinctes.
1. Soit x un vecteur propre de M de valeur propre λ , montrer que MAx = λ Ax, en déduire que les vecteurs
x et Ax sont colinéaires, puis que tout vecteur propre de M est un vecteur propre de A.
2. On note maintenant λ1 , · · · , λn les valeurs propres de M et µ1 , · · · , µn celles de A.
(a) Montrer par récurrence sur n l’égalité suivante :
1 λ1 · · · λ n−1
1
.. .. =
.
. ∏ (λi − λ j ).
1 λn · · · λ n−1 16i< j6n
n
Correction H [002577]
Exercice 3177
Soit u l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique est
−3 −2 −2
A= 2 1 2
3 3 2
523
Correction H [002581]
Exercice 3178
1 2 0 0
0 1 2 0
Soit A =
0 0
. Expliquer sans calcul pourquoi la matrice A n’est pas diagonalisable.
1 2
0 0 0 1
Correction H [002583]
Exercice 3179
Soit A une matrice 2 × 2 à coefficients réels. On suppose que dans chaque colonne de A la somme des coeffi-
cients est égale à 1.
1. Soient (x1 , x2 ), (y1 , y2 ) deux vecteurs de R2 , on suppose que
x y
A 1 = 1
x2 y2
montrer qu’alors
y1 + y2 = x1 + x2 .
2. Soit le vecteur ε = (1, −1), montrer que c’est un vecteur propre de A. On notera λ sa valeur propre.
3. Montrer que si v est un vecteur propre de A non colinéaire à ε, alors la valeur propre associée à v est
égale à 1.
4. Soit e1 = (1, 0). Montrer que la matrice, dans la base (e1 , ε), de l’endomorphisme associé à A est de la
forme
1 0
,
α λ
où α ∈ R.
En déduire que si λ 6= 1, alors A est diagonalisable sur R.
Correction H [002584]
Exercice 3180
I
Soit α ∈ R et Aα ∈ M3 (R) la matrice suivante
−1 0 α + 1
Aα = 1 −2 0
−1 1 α
Première partie :
1. Factoriser le polynôme caractéristique PAα (X) en produit de facteurs du premier degré.
2. Déterminer selon la valeur du paramètre α les valeurs propres distinctes de Aα et leur multiplicité.
3. Déterminer les valeurs de α pour lesquelles la matrice Aα est diagonalisable.
4. Déterminer selon la valeur de α le polynôme minimal de Aα .
Seconde partie :
On suppose désormais que α = 0, on note A = A0 et f l’endomorphisme de R3 associé à la matrice A.
1. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
2. Démontrer que f admet un plan stable (c’est-à-dire f -invariant).
524
3. Démontrer qu’il existe une base de R3 dans laquelle la matrice de f est
−1 1 0
B = 0 −1 1
0 0 −1
det(A + N) = det A.
det(A + N) = 0.
Correction H [002586]
Exercice 3181
a c
Soit A = ∈ M2 (R), montrer que A est diagonalisable sur R.
c d
Correction H [002587]
Exercice 3182
Soit a ∈ R, notons A la matrice suivante
0 1
A= .
−a 1 + a
On définit une suite (un )n∈N , par la donnée de u0 et u1 et la relation de récurrence suivante, pour n ∈ N
Exercice 3183
Soit A la matrice de M3 (R) suivante :
0 1 0
A = −4 4 0 .
−2 1 2
525
1. La matrice A est-elle diagonalisable ?
2. Calculer (A − 2I3 )2 , puis (A − 2I3 )n pour tout n ∈ N. En déduire An .
Correction H [002592]
Exercice 3184
Soit f l’endomorphisme de R4 dont la matrice dans la base canonique est
−8 −3 −3 1
6 3 2 −1
A= 26 7 10 −2 .
0 0 0 2
4. Soit ~e un vecteur propre de f pour la valeur propre 1. Démontrer que (~e,~u,~v,~w) est une base de R4 .
Donner la matrice de f dans cette base.
5. La matrice A est-elle diagonalisable ?
Correction H [002593]
Exercice 3185
Soit m ∈ R, et A la matrice
1+m 1+m 1
A = −m −m −1
m m−1 0
1. Factoriser le polynôme caractéristique de A et montrer que les valeurs propres de A sont −1 et 1.
2. Pour quelles valeurs de m la matrice est-elle diagonalisable ? (justifier). Déterminer suivant les valeurs
de m le polynôme minimal de A (justifier).
Correction H [002599]
Exercice 3186
1. Donner un exemple de matrice dans M2 (R), diagonalisable sur C mais non diagonalisable sur R (justi-
fier).
2. Donner un exemple de matrice dans M2 (R) non diagonalisable, ni sur C, ni sur R (justifier).
Correction H [002600]
Exercice 3187
Soit A la matrice suivante :
0 1
A=
1 0
1. Diagonaliser la matrice A.
2. Exprimer les solutions du système différentiel X 0 = AX dans une base de vecteurs propres et tracer ses
trajectoires.
526
Correction H [002601]
Exercice 3188
Soit a ∈ R et A la matrice suivante
1 a 0
A = a 0 1 .
0 1 a
1. Calculer le déterminant de A et déterminer pour quelles valeurs de a la matrice est inversible.
2. Calculer A−1 lorsque A est inversible.
Correction H [002603]
Exercice 3189
Soit θ ∈ R, on considère l’endomorphisme f de R3 dont la matrice dans la base canonique est la suivante
cos θ − sin θ 0
A = sin θ cos θ 0 .
0 0 1
1. Quelle est la nature géométrique de cet endomorphisme ?
2. Démontrer que, pour tout θ ∈ R \ πZ, la matrice A admet une unique valeur propre réelle. Quel est le
sous-espace propre associé ? Que se passe-t-il si θ ∈ πZ ?
Correction H [002604]
Exercice 3190
Soit u l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique est
−4 −2 −2
A= 2 0 2 .
3 3 1
1. Déterminer et factoriser le polynôme caractéristique de A.
2. Démontrer que les valeurs propres de A sont 1 et −2. Déterminer les sous-espaces propres associés.
3. Démontrer que A est diagonalisable et donner une base de R3 dans laquelle la matrice de u est diagonale.
4. Trouver une matrice P telle que P−1 AP soit diagonale.
Correction H [002605]
Exercice 3191
Soit u l’endomorphisme de R3 , dont la matrice dans la base canonique est
3 2 −2
A = −1 0 1 .
1 1 0
1. Calculer les valeurs propres de A. L’endomorphisme u est-il diagonalisable ? (Justifier).
2. Calculer (A − I)2 . Démontrer que An = nA + (1 − n)I.
Correction H [002606]
Exercice 3192
Soit A la matrice
1 0 0
A = −1 2 1
0 0 2
et f l’endomorphisme de R3 associé.
527
1. Déterminer les valeurs propres de A.
2. Déterminer, sans calculs, des vecteurs ~u et ~v tels que f (~u) = 2~u et f (~v) = 2~v +~u.
3. Soit ~e tel que f (~e) = ~e. Démontrer que (~e,~u,~v) est une base de R3 et écrire la matrice de f dans cette
base.
4. La matrice A est-elle diagonalisable ? (Justifier.)
Correction H [002607]
Exercice 3193
Soit A la matrice
1 0 0
A = 1 −1 0
−1 2 −1
et f l’endomorphisme de R3 associé.
1. Factoriser le polynôme caractéristique de A.
2. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
3. Démontrer qu’il existe une base de R3 dans laquelle la matrice de f est
1 0 0
B = 0 −1 2
0 0 −1
Exercice 3194
Soit a ∈ R et A la matrice
0 1 0
A = 0 a 0 .
0 a−2 2
1. Pour quelles valeurs de a la matrice A est-elle diagonalisable ?
Lorsque A est diagonalisable, déterminer une base de vecteurs propres de A.
2. Soit E l’espace vectoriel des solutions du système x0 = Ax, où x est une fonction de la variable réelle t à
valeur dans R3 .
(a) Lorsque A est diagonalisable, donner une base de E en fonction des vecteurs propres et des valeurs
propres de A. Ecrire la solution générale du système.
(b) Lorsque A n’est pas diagonalisable, intégrer directement le système x0 = Ax.
3. Soit E0 l’ensemble des éléments s de E tels que limt→+∞ s(t) = ~0. Démontrer que E0 est un sous-espace
vectoriel de E. (hors barème) Déterminer sa dimension en fonction de a.
4. Soit F l’ensemble des éléments s de E bornés sur [0, +∞[. Démontrer que F est un sous-espace vectoriel
de E. (hors barème) Déterminer sa dimension en fonction de a.
Correction H [002609]
Exercice 3195
528
Soit α ∈ R et Aα ∈ M3 (R) la matrice suivante
−1 0 α + 1
Aα = 1 −2 0
−1 1 α
I
1. Factoriser le polynôme caractéristique PAα (X) en produit de facteurs du premier degré.
2. Déterminer selon la valeur du paramètre α les valeurs propres distinctes de Aα et leur multiplicité.
3. Déterminer les valeurs de α pour lesquelles la matrice Aα est diagonalisable.
4. Déterminer selon la valeur de α le polynôme minimal de Aα .
II
On suppose, dans cette partie, que α = 0, on note A = A0 et f l’endomorphisme de R3 associé à la matrice A.
1. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
2. Démontrer que le sous-espace vectoriel ker(A + I)2 est un plan stable par f .
3. Démontrer qu’il existe une base de R3 dans laquelle la matrice de f est
−1 1 0
B = 0 −1 1
0 0 −1
Exercice 3196
Soit A une matrice 2 × 2 à coefficients réels.
a b
A=
c d
On suppose a + c = b + d = 1 et a − b 6= 1.
1. Soient (x1 , x2 ), (y1 , y2 ) deux vecteurs de R2 , tels que
x y
A 1 = 1
x2 y2
montrer qu’alors
y1 + y2 = x1 + x2 .
529
2. Soit le vecteur ~x = (1, −1), vérifier que ~x est un vecteur propre de A, et déterminer sa valeur propre.
3. Déterminer le polynôme caractéristique de A et calculer ses racines.
4. Déterminer un vecteur propre, ~y, de A non colinéaire à ~x et exprimer la matrice de l’endomorphisme
défini par A dans la base (~x,~y).
Correction H [002611]
Exercice 3197
Soit E un espace vectoriel de dimension 3. On note B = (~e1 ,~e2 ,~e3 ) une base de E, si ~u est un vecteur de E on
note (x, y, z) ses coordonnées dans la base B. Soit f une application linéaire de E dans lui-même, définie par
f : E −→ E
0
x x −x + y − z
y 7−→ y0 = 2x + 2z
z z0 4x − 2y + 4z
Exercice 3198
Soit E un espace vectoriel de dimension n. On cherche à déterminer une matrice A ∈ Mn (R) telle que A2 = −In ,
où In désigne la matrice identité d’ordre n. On notera f l’endomorphisme de E de matrice A dans la base
canonique.
1. Démontrer que l’existence d’une telle matrice implique la parité de n.
2. On suppose maintenant que n = 4.
(a) Démontrer que pour tout ~x ∈ E, ~x 6= 0, les vecteurs ~x et f (~x) sont linéairement indépendants.
(b) Soit ~x1 6= 0, on note F le sous-espace vectoriel de E engendré par les vecteurs ~x1 et f (~x1 ).
i. Démontrer que F est stable par f .
6 / F, démontrer que B = (~x1 , f (~x1 ),~x2 , f (~x2 )) est une base de E.
ii. Soit ~x2 ∈ E, on suppose que ~x2 ∈
(c) Ecrire la matrice A de f dans la base B.
(d) Calculer det f et det(λ idE − f ) pour λ ∈ R.
(e) L’endomorphisme f admet-il des valeurs propres réelles ?
Correction H [002613]
Exercice 3199
Soient a ∈ R, b ∈ R et A la matrice
1 a 0
0 1 b
0 0 2
1. Donner les valeurs de a et de b pour lesquelles la décomposition de Dunford de A est
1 0 0 0 a 0
A = 0 1 0 + 0 0 b
0 0 2 0 0 0
530
(a) Déterminer les sous espaces propres et les sous espaces caractéristiques de A.
(b) Trouver D diagonalisable et N nilpotente telles que D commute avec N et
A = D + N.
Exercice 3200
Questions préliminaires :
(a) Soient E un espace vectoriel réel de dimension n et u un endomorphisme de E. Soit P ∈ R[X] un
polynôme. Soit λ une valeur propre de u et~x un vecteur propre associé à λ . Démontrer que~x est vecteur
propre de l’endomorphisme P(u) pour la valeur propre P(λ ).
(b) Enoncer le théorème de Hamilton-Cayley.
Soit
1 0 0
A = −9 1 9 .
9 0 −8
1. Déterminer les valeurs propres de A. Donner une base de vecteurs propres de A et diagonaliser A.
2. On cherche à déterminer une matrice B telle que B3 = A.
(a) Démontrer que si λ est une valeur propre de B alors λ 3 est une valeur propre de A.
(b) Déterminer les valeurs propres de B et leur multiplicité.
(c) Ecrire le polynôme caractéristique de B.
(d) Déterminer B telle que B3 = A.
Correction H [002615]
531
−1 2 −3
1. A = 2 2 −6
−2 2 −6
0 1 2
2. A = 1 1 1
1 0 −1
1 2 3
3. A = 2 3 1
3 1 2
1 2 3
4. A = 2 −1 −4
3 1 2
1 2 3
5. A = 2 1 3
4 2 0
1 1 0
6. A = −1 1 2
0 0 2
2 −1 −1
7. A = −1 2 −1
−1 −1 2
1 −1 2
8. A = 3 −3 6
2 −2 4
7 −12 −2
9. A= 3 −4 0
−2 0 −2
−2 8 6
10. A = −4 10 6
4 −8 −4
Correction H [003497]
0 0 1 0
1 1 1 1
1 1 −1 −1
2.
1 −1 1 −1
1 −1 −1 1
0 2 −2 2
−2 0 2 2
3.
−2 2 0 2
2 2 −2 0
−5 2 0 0
0 −11 5 0
4.
0
7 −9 0
0 3 1 2
532
2 0 3 4
3 1 2 1
5.
0 0 3 0
0 0 4 −1
1 −3 0 3
−2 −6 0 13
6.
0 −3 1 3
−1 −4 0 8
3 −1 1 −7
9 −3 −7 −1
7.
0 0 4 −8
0 0 2 −4
0 0 2 3
0 0 −2 −3
8.
2 −2 0 −1
3 −3 −1 −3
Correction H [003498]
0 0 0 −1
533
Correction H [003510]
Exercice 3212 **
0 ... 0 1
..
. . .. . .. 0
Soit A =
. . . . ..
0 . . .
1 0 ... 0
Montrer que A est diagonalisable.
Correction H [005667]
Exercice 3215 **
0 ... 0 a1
.. .. ..
.
Soit A = . . où a1 ,..., an sont n nombres complexes (n > 2). A est-elle diagonalisable ?
0 ... 0 an−1
a1 . . . an−1 an
Correction H [005682]
534
a11 a12 a11 a13 a22 a23
1. Vérifier que χA (λ ) = −λ 3 + (trA)λ 2 − + +
a21 a22 a31 a33 a32 a33 λ + det(A).
2. Soit λ une valeur propre de A et L1 , L2 deux lignes non proportionnelles de A − λ I (s’il en existe). On
calcule L = L1 ∧ L2 (produit vectoriel) et X = t L. Montrer que X est vecteur propre de A pour la valeur
propre λ .
[003524]
Exercice 3217 Recherche de vecteurs propres pour une valeur propre simple
Soit A ∈ Mn (K) et λ ∈ K une valeur propre de A telle que rg(A − λ I) = n − 1.
1. Quelle est la dimension du sous espace propre Eλ ?
2. Montrer que les colonnes de t com(A − λ I) engendrent Eλ .
0 1 2
3. Exemple : diagonaliser A = 1 1 1 .
1 0 −1
Correction H [003525]
535
a 0 ... a
. .. ..
b . . . .
On considère la matrice de Mn (C), A =
.. . . ..
, a 6= b.
. . . a
b ... b 0
(−1)n
1. Montrer que le polynôme caractéristique de A est a−b (a(X + b)n − b(X + a)n ).
2. Montrer qu’en général les valeurs propres de A sont sur un cercle.
Correction H [003530]
536
Soient A, B ∈ Mn (C). Montrer l’équivalence entre :
(a) : ∀ C ∈ Mn (C), il existe un unique X ∈ Mn (C) tel que AX − XB = C.
(b) : ∀ X ∈ Mn (C) on a AX = XB ⇒ X = 0.
(c) : χB (A) est inversible.
(d) : A et B n’ont pas de valeur propre en commun.
Correction H [003535]
Exercice 3235 **
537
Soit A une matrice antisymétrique réelle. Etudier la parité de son polynôme caractéristique.
Correction H [005666]
Exercice 3236 **
Soient A et B deux matrices carrées complexes de format n. Montrer que A et B n’ont pas de valeurs propres
communes si et seulement si la matrice χA (B) est inversible.
Correction H [005678]
Exercice 3237 **
Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel de dimension finie et P un polynôme. Montrer que P( f ) est
inversible si et seulement si P et χ f sont premiers entre eux.
Correction H [005679]
Exercice 3239
que f 3 + f 2 + f = 0 où E est un R-espace vectoriel de dimension finie et soit F = Im f .
1. (a) Montrer que F est un sous-espace vectoriel stable par f .
(b) Montrer que ker f ∩ Im f = {0}.
(c) En déduire que la restriction g de f à F est un automorphisme de F.
2. (a) Montrer que si λ ∈ SpR ( f ) alors λ = 0.
(b) En déduire que le rang de f est pair (raisonner par l’absurde et étudier les racines réelles du poly-
nôme caractéristique de g).
[001676]
Exercice 3240
Soient f ∈ L (E) et a ∈ E.
1. Montrer que le plus petit sous-espace vectoriel de E contenant a et stable par f est Fa = vect f k (a) : k ∈ N .
2. Montrer que si dim(E) = n alors Fa = vect f k (a) : k = 0, ..., n − 1 .
1 1 −1
3. Soit l’endomorphisme f de R3 canoniquement associé à la matrice A = −2 −2 2 ∈ M3 (R). Montrer
1 1 −1
qu’il n’existe pas a ∈ R3 tel que Fa = R3 . Généraliser à un endomorphisme diagonalisable.
[001677]
Exercice 3241
Soient f ∈ L (E), F un sous-espace vectoriel de E stable par f et g l’endomorphisme de G induit par f .
1. Montrer que si P ∈ K[X] vérifie P( f ) = 0 alors P(g) = 0.
2. En déduire que si f est diagonalisable alors g est diagonalisable.
3. Application : trouver tous les sous-espaces 3
vectoriels stables par l’endomorphisme f de R canonique-
1 1 −1
ment associé à la matrice A = −2 −2 2 ∈ M3 (R).
1 1 −1
538
[001678]
Exercice 3242
3 2 4
1. Montrer que A = −1 3 −1 ∈ M3 (R) est trigonalisable. A est-elle diagonalisable ? Réduire A et dé-
−2 −1 −3
terminer son polynôme minimal.
2 −1 2
2. Même question pour A = 5 −3 3 ∈ M3 (R).
−1 0 −2
[001679]
Exercice 3243
Quel est le polynôme caractéristique d’un endomorphisme nilpotent d’un C-espace vectoriel de dimension
finie ? [001680]
Exercice 3244
Soit A ∈ Mn (R) et soient λ1 , ..., λn ses valeurs propres complexes. Exprimer tr(A p ) où p ∈ N en fonction des
λ j , j = 1, ..., n. [001681]
Exercice 3245
Soient f et g deux endomorphismes de E tels que f g = g f .
1. Soit x ∈ E. Montrer que si n ∈ N et f (x) = g(x) alors f n (x) = gn (x).
Dans toute la suite, on suppose g nilpotent.
2. (a) Déduire de 1. que si f est inversible alors f + g est inversible.
(b) Déduire de (a) que si f + g est inversible alors f est inversible.
3. (a) Soit h ∈ L (E) nilpotent. Montrer que det(h + IdE ) = 1.
(b) Montrer que det( f + g) = det( f ) (on distinguera selon que f est inversible ou non et on utilisera les
questions précédentes.
[001682]
Exercice 3246
Soient E un K-espace vectoriel, f et g des endomorphismes de E tels que f ◦ g = g ◦ f et P un polynôme de
K[X].
1. Montrer que P(g) et f commutent.
2. Montrer que le noyau et l’image de l’endomorphisme P(g) sont stables par f . Donner des cas particu-
liers de cette situation.
[001683]
Exercice 3247
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie, f un endomorphisme de E et F un sous-espace vectoriel de
E stable par f . On désigne par g l’endomorphisme de F induit par f sur F.
1. Montrer que Sp(g) ⊆ Sp( f ).
2. Montrer que si P( f ) = 0 alors P(g) = 0. En déduire que le polynôme minimal de g divise celui de f .
[001684]
Exercice 3248
Soient E un R-espace vectoriel de dimension finie, f un endomorphisme de E. Montrer que si f admet un
sous-espace vectoriel propre de dimension p > 2 alors il admet une infinité de sous-espaces vectoriels stables
par f . [001685]
539
Exercice 3249 Droites et hyperplans stables
Soit E un C-ev de dimension finie et u ∈ L (E).
1. Montrer qu’il existe une droite vectorielle stable par u.
2. Montrer qu’il existe un hyperplan stable par u (considérer Im(u − λ id) où λ est une valeur propre de u).
3. Donner un exemple où ces propriétés sont en défaut pour un R-ev.
[003609]
Exercice 3250 Plan stable pour une valeur propre non réelle
Soit M ∈ Mn (R) et λ = a + ib une valeur propre non réelle de M (a ∈ R, b ∈ R∗ ). On note X un vecteur propre
complexe de M.
1. Montrer que X est aussi vecteur propre de M.
2. Montrer que (X, X) est libre dans Cn .
3. Soient U = 12 (X + X), V = 1
2i (X − X). Montrer que (U,V ) est libre dans Rn .
[003610]
540
Soit f ∈ L (E) un endomorphisme cyclique et F un sous-espace vectoriel stable par f . Montrer que f|F est
aussi cyclique. [003615]
Exercice 3261 **
Soit f un endomorphisme d’un espace vectoriel E de dimension finie non nulle et F un sous-espace non nul de
E stable par f . On suppose que f est diagonalisable. Montrer que la restriction de f à F est un endomorphisme
diagonalisable de F.
Correction H [005686]
541
−2 1 1
1. A = 8 1 −5 ,
−3
43 3
2 −2
2. B = −1 0 1 .
1 1 0
[001686]
Exercice 3263
Mettre sous forme triangulaire les matrices suivantes :
4 2 −2 0 2 2
1 5 −1 ; 1
1 3 −1 .
2
1 3 1 −1 3 3
[001687]
Exercice 3264
Soient les matrices à coefficients réels suivantes
−2 −3 1 −1 1 0 1 !
2 0 0 1 1 0 0 1 0 2
−3 0 4 0
A= 1 2 −2 , B= 0 −1 2 0 1 C= 0 1 0 3 .
2 4 −3 0 0 0 1 −2 −1 0 1 0
0 0 0 2 −3
Exercice 3265
Soit f l’endomorphisme de l’espace vectoriel canonique R3 dont la matrice dans la base canonique B est
1 1 −1
A = −1 3 −3 .
−2 2 −2
3. Soit g ∈ L (R3 ) tel que g2 = f . Montrer que ker f 2 est stable par g. En déduire qu’un tel endomorphisme
g ne peut exister.
[001689]
Exercice 3266
1 1 0
Soit A = 1/2 3/2 −1/2 ∈ M3 (R) et f l’endomorphisme linéaire de R3 ayant pour matrice A dans la
−1/2 1/2 3/2
base canonique ε de R3 .
1. Calculer le polynôme caractéristique de A.
2 0 0
2. Trouver une base ε 0 = {e1 , e2 , e3 } de R3 telle que Mat( f , ε 0 ) = 0 1 1 .
0 0 1
3. Soit g ∈ L (R3 ) un endomorphisme tel que f ◦ g = g ◦ f . Montrer que Ker( f − 2Id) et Ker( f − Id)2 sont
λ 0 0
laissés stables par g. En déduire que la matrice de g dans ε 0 est de la forme Mat(g, ε 0 ) = 0 a b
0 c d
a b 1 1 1 1 a b
avec = . Préciser les valeurs possibles de a, b, c et d.
c d 0 1 0 1 c d
542
4. Soit F = {B ∈ M3 (R); AB = BA}. Montrer que F est un sous-espace vectoriel de M3 (R). Calculer sa
dimension (on pourra utiliser la question 3.).
[001690]
Exercice 3267
Les questions sont indépendantes. K désigne R ou C, E est un K-espace vectoriel de dimension finie n, B =
(e1 , ..., en ) est une base fixée de E et f . un endomorphisme de E.
1. Donner un exemple de matrice de M2 (K) non trigonalisable.
2. Donner un exemple de matrice de Mn (K) à la fois non diagonalisable et trigonalisable.
1 0 1
3. Déterminer sans calculs les valeurs propres complexes de f s i sa matrice dans B est M = 0 1 0 .
101
3 2 4
4. On suppose que n = 3 et que la matrice de f dans la base B est M = −1 3 −1 . Montrer que le plan
−2 −1 −3
d’équation x + 2z = 0 est stable par f .
5. Que peut-on dire d’un vecteur générateur d’une droite stable par f ?
6. Montrer que si l’endomorphisme f est trigonalisable alors il admet au moins un sous-espace vectoriel
stable par f et de dimension k ∈ [0, n] fixée.
[001691]
Exercice 3269 AB = 0
Soient A, B ∈ Mn (C) telles que AB = 0. Montrer que A et B sont simultanément trigonalisables. [003620]
543
On donne une matrice carrée réelle M d’ordre n. Soient α, β les multiplicités de zéro dans χM et µM . Montrer
que dim(KerM) = α si et seulement si β = 1.
Correction H [003624]
Exercice 3276
Quel est le polynôme caractéristique d’un endomorphisme nilpotent d’un C-espace vectoriel de dimension
finie ? [001693]
Exercice 3277
Donner toutes les réduites de Jordan de Mn (C) des endomorphismes nilpotents pour 1 6 n 6 4. [001694]
Exercice 3278
Soit ρ l’application de R4 [X] dans lui-même qui à un polynôme P associe le reste de la division euclidienne de
P par (X 2 − 1).
1. Montrer que ρ est linéaire.
2. Montrer que ρ 2 = ρ. En déduire que ρ est diagonalisable.
3. Déterminer (de préférence sans calcul) une base de vecteurs propres pour ρ.
[001695]
Exercice 3279
544
0 0 1 0 0 1 0 0
0 0 0 1 0 0 1 0
Les matrices
0
et ∈ M4 (C) ont-elles une racine carrée ? [001696]
0 0 0 0 0 0 1
0 0 0 0 0 0 0 0
Exercice 3280
Réduire sous la forme de Jordan les matrices suivantes :
4 0 0 0 3 −1 1 −7
−1 1 0 0 0 1
1 0,
9 −3 −7 −1
.
1 2 , 0 1 2 2 0 0 4 −8
1 −1 0
0 1 −1 1 0 0 2 −4
[001697]
Exercice 3281
Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie n. Soit f ∈ L (E) un endomorphisme nilpotent d’indice N (le
plus petit entier p tel que f p = 0). Montrer que
N = n ⇔ rang f = n − 1.
[001698]
Exercice 3282
On considère la matrice suivante
1 −1 0
A= 1 0 −1
−1 0 2
et f l’endomorphisme de R3 associé.
1. Factoriser le polynôme caractéristique de A.
2. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
3. Démontrer qu’il existe une base de R3 dans laquelle la matrice de f s’écrit
1 1 0
B = 0 1 1 .
0 0 1
4. Ecrire la décomposition de Dunford de B (justifier).
Correction H [002589]
Exercice 3283
Soit A la matrice
3 2 4
A = −1 3 −1
−2 −1 −3
et f l’endomorphisme de R3 associé.
1. Factoriser le polynôme caractéristique de A.
2. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
3. Démontrer qu’il existe une base de R3 dans laquelle la matrice de f est
−1 0 0
B = 0 2 1
0 0 2
et trouver une matrice P inversible telle que A = PBP−1 .
545
4. Ecrire la décomposition de Dunford de B (justifier).
5. Calculer exp B.
Correction H [002602]
Exercice 3289
Résoudre les systèmes différentiels suivants
dx dx
= 4x + 6y = 2x + y + z
dt
dt
dy dy
= −3x − 5y = 3x + 3y + 4z
dt
dt
dz dz
dt = −3x − 6y − 5z dt = −3x − y − 2z
[001704]
Exercice 3290
Déterminer toutes les suites (un ) telles que :
(
∀n ∈ N un+3 + un+2 + un+1 + un = 0
u0 = 1, u1 = 2, u2 = 0
546
Résoudre l’équation différentielle :
(
f 000 + f 00 + f 0 + f = 0
f (0) = 1, f 0 (0) = 0, f 00 (0) = 0
[001705]
Exercice 3291
Résoudre le système différentiel suivant :
dx
dt = 2x(t) + 2y(t) + 2z(t)
dy
= x(t) + 3y(t) + 2z(t)
dzdt
dt = −x(t) − y(t) − z(t)
Donner toutes les solutions qui satisfont x(0) = 1, y(0) = 2, z(0) = −1. [001706]
Exercice 3292
Réduire la matrice
0 1 1
A = 1 1 0
1 −3 4
(c’est à dire étudier la diagonalisabilité ou la triangularisabilité de A, et donner une matrice P telle que P−1 AP
soit aussi simple que possible)
Application : Déterminer toutes les fonctions dérivables x, y, z de R dans R satisfaisant les conditions :
0
x = y + z
x(0) = 1
0
y = x+y et y(0) = 0
0
z = x − 3y + 4z z(0) = 0
(on rappelle qu’il n’est pas utile de calculer P−1 ... ) [001707]
Exercice 3293
Déterminer toutes les suites (un )n∈N à valeur complexes telles que :
Montrer que les suites réelles satisfaisant cette relation sont les suites de la forme :
2nπ
un = A(−1)n + B cos( +φ)
3
où A, B et φ sont des réels. [001708]
Exercice 3294
Etant donnés quatre nombres réels (u0 , v0 , w0 , x0 ), on définit quatre nouveaux nombres (u1 , v1 , w1 , x1 ) en calcu-
lant les moyennes suivantes : u1 = 2u0 +v05+w0 +x0 , v1 = u0 +2v05+w0 +x0 , w1 = u0 +v0 +2w
5
0 +x0
, et x1 = u0 +v0 +w
5
0 +2x0
.
En itérant ce procédé, on définit quatre suites (un ), (vn ), (wn ), et (xn ) telles que pour tout n ∈ N on ait :
un+1 = 51 (2un + vn + wn + xn )
vn+1 = 1 (un + 2vn + wn + xn )
5
wn+1 = 51 (un + vn + 2wn + xn )
xn+1 = 15 (un + vn + wn + 2xn )
547
1. Ecrire la matrice A associée à cette relation de récurrence, et la matrice B = 5A. Que dire de la diagona-
lisabilité de B ?
2. Sans calculer le polynôme caractéristique de B, montrer que 1 est valeur propre de B. Quelle est la
dimension de l’espace propre associé ? Que dire de la multiplicité de 1 comme valeur propre de B ?
3. En utilisant la trace de B, déterminer toutes les valeurs propres de B.
4. Donner un polynôme annulateur de B de degré 2.
5. En déduire l’existence de deux réels an et bn , que l’on calculera, tels que Bn = an B + bn I.
an bn
6. Calculer lim n et lim n . En déduire que la suite de matrices (An )n∈N est convergente et donner sa
n→∞ 5 n→∞ 5
limite.
(On rappelle qu’une suite de matrices Mn est dite convergente si chaque suite de coefficient est conver-
gente. On pourra utiliser sans démonstration la continuité des opérations élémentaires sur les matrices
pour cette notion de limite, c’est à dire que :
- si (λn ) est une suite convergente alors pour toute matrice M, la suite (λn M) est convergente et
lim (λn M) = ( lim λn )M
n→∞ n→∞
- si (Mn ) est une suite de matrices convergente alors pour tout vecteur X, la suite de vecteurs (Mn X) est
convergente et lim (Mn X) = ( lim Mn )X.)
n→∞ n→∞
7. En déduire que les suites (un )n∈N , (vn )n∈N , (wn )n∈N , et (xn )n∈N sont convergentes, et donner leur limite.
[001709]
Exercice 3295
iπ
Donner toutes les suites (xn ), (yn ) et (zn ) telles que : (on notera ω = e 3 )
xn+1 = xn + yn
∀n ∈ N, yn+1 = yn + zn
zn+1 = zn + xn
Exercice 3296
Soit a un réel. On considère le système à n équations et n inconnues suivant :
a x1 − x2 = 0
−x p−1 + a x p − x p+1 = 0 (2 6 p 6 n − 1)
−xn−1 + a xn = 0
Écrire la matrice An associée à ce système. On note Dn = det An . Calculer Dn en fonction de Dn−1 et Dn−2
[001711]
Exercice 3297
a −b −c −d
b a d −c
On considère la matrice A =
c −d a
, avec (b, c, d) 6= (0, 0, 0).
b
d c −b a
1. Calculer At A. Que vaut det A au signe près ?
2. En étudiant le signe du terme en a4 dans le déterminant de A, montrer que det A = (a2 + b2 + c2 + d 2 )2 .
Sans calcul supplémentaire, en déduire que le polynôme caractéristique de A est χA = ((a − X)2 + b2 +
c2 + d 2 )2 .
3. A est-elle diagonalisable sur R ? (justifier)
548
√ √
4. On se place maintenant dans le cas où a = 1, b = c = d = −1. Vérifier que (i 3, 1, 1, 1) et (−1, i 3, −1, 1)
sont des vecteurs propres de A, puis diagonaliser A sur C.
5. Application : résoudre le système récurent suivant (il n’est pas nécessaire
√ de calculer l’inverse de la
matrice de passage de la question précédente). On notera ω = 1/2 + i 3/2 = eiπ/3 .
un+1 = un + vn + wn + h n
u0 = 1
vn+1 = −un + vn − wn + hn v0 = 0
w = −u + v + w − h
w = 0
n+1 n n n n
0
hn+1 = −un − vn + wn + hn h0 = 0
Correction H [001712]
Exercice 3298
Résoudre le système différentiel X 0 = AX où A est la matrice :
3 2 4
A = −1 3 −1 ∈ M3 (R).
−2 −1 −3
[001713]
Exercice 3299
3 2 4
Soit la matrice A = −1 3 −1 ∈ M3 (R).
−2 −1 −3
Par différentes méthodes, calculer An , pour n ∈ N. Montrer que la formule obtenue a un sens pour n ∈ Z et
donner plusieurs méthodes pour établir sa validité dans ce cas. [001714]
Exercice 3300
Soit l’endomorphisme f ∈ L (R3 ) dont la matrice dans la base canonique de R3 est :
−2 1 1
M = 8 1 −5 .
4 3 −3
Exercice 3301
k
Calculer les puissances et l’exponentielle (eM = ∑+∞ M
k=0 k! ) des matrices suivantes :
4 1 0 3 2 4
B = 0 4 1 , A = −1 3 −1 .
0 0 4 −2 −1 −3
[001716]
Exercice 3302
Soit E un espace vectoriel réel de dimension finie n. Soit f ∈ L (E) diagonalisable. Donner une condition
nécessaire et suffisante pour qu’il existe g ∈ L (E) tel que g2 = f . Dans le cas d’existence de g, donner le
nombre exact de g tel que g2 = f .
549
Application Soit :
5 1 −1
M = 2 4 −2 .
1 −1 3
Montrer qu’il existe N ∈ M3 (R) telle que N 2 = M. Déterminer une N. [001717]
Exercice 3303
Soit M ∈ Mn (C). Montrer que M et t M sont semblables.
Indication : le montrer d’abord pour des blocs de Jordan n’ayant que des 1 au-dessus de la diagonale. [001718]
Exercice 3304
Soit M ∈ Mn (C). Donner une condition nécessaire et suffisante sur M pour que M et 2M soient semblables.
[001719]
Exercice 3305
Soit a ∈ L (E) un endomorphisme d’un K-espace vectoriel de dimension n ayant n valeurs propres distinctes.
On pose
C = {u ∈ L (E) : au = ua} .
1. Soit u ∈ C .
(a) Montrer que tout sous-espace vectoriel propre de a est stable par u.
(b) En déduire que u est diagonalisable.
2. (a) Montrer que C est un sous-espace vectoriel de L (E) et que dim C = n.
(b) Montrer que la famille (IdE , a, ..., an−1 ) est une famille libre de L (E) (raisonner par l’absurde et
utiliser le polynôme minimal de a.)
(c) En déduire que C = {P(u) : P ∈ K[X]}.
[001720]
Exercice 3306
Soient f ∈ L (E) un endomorphisme et a ∈ E tels que la famille (a, f (a), ..., f n−1 (a)) est une base de E.
1. Soit P ∈ K[X] \ {0} un polynôme annulateur de f . Montrer que deg(P) > n (raisonner par l’absurde).
2. En déduire que le polynôme minimal de f est (au signe près) le polynôme caractéristique de f .
[001721]
Exercice 3307
Donner un exemple de deux matrices de M4 (R) ayant même polynôme caractéristique et même polynôme
minimal et pourtant non semblables. Qu’en est-il pour deux matrices de M2 (R) ? [001722]
Exercice 3308
Soit le R-espace vectoriel
n o
S = (un )n∈N ∈ RN : ∀n > 3, un = 3un−1 − 3un−2 + un−3 .
550
[001723]
Exercice 3309
Soient (xn )n∈N , (yn )n∈N et (zn )n∈N trois suites de nombres réels satisfaisant aux relations de récurrence :
xn+1 = yn − xn + zn
yn+1 = xn − yn + zn
zn+1 = xn + yn − zn
Exercice 3310
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E) telle que f 2 = f . Pour quelles valeurs de t ∈ R
l’endomorphisme ft = id + t f est inversible ? Calculer ft−1 . [001725]
Exercice 3311
Etudier les solutions (suivant A) dans M2 (C) de l’équation X 2 = A. [001726]
Exercice 3312
Soit A ∈ Mn (K). On note C(A) = {B ∈ Mn (K); AB = BA}.
1. On suppose que A a des valeurs propres simples. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
i) B ∈ C(A).
ii) B a une base de vecteurs propres en commun avec A.
iii) Il existe P ∈ Kn−1 [X] tel que B = P(A).
iv) Il existe P ∈ K[X] tel que B = P(A).
2. On suppose que n = 3 (pour simplifier) et que A est diagonalisable avec une valeur propre double.
Déterminer C(A).
[001727]
Exercice 3313
Les parties I,
II, III et IV peuvent êtretraitées indépendamment les unes des autres.
a+1 1−a a−1
Soient Ma = −1 3 2a − 3 ∈ M3 (R) une matrice dépendant d’un paramètre réel a et fa l’endomor-
a − 2 2 − a 3a − 2
phisme linéaire de R3 ayant pour matrice Ma dans la base canonique de R3 .
On nomme racine carrée d’une matrice M ∈ Mn (R) toute matrice N ∈ Mn (R) telle que N 2 = M.
On désigne par I la matrice identité et, pour toute base ε de R3 , on note Mat( fa , ε) la matrice représentant
l’endomorphisme fa dans la base ε.
I
1. Calculer les valeurs propres de Ma en fonction de a. Pour quelle raison la matrice Ma est-elle triangula-
risable ?
2. Pour quelles valeurs du paramètre a la matrice Ma est-elle diagonalisable ?
II
On pose maintenant (questions 3 et 4) a = 2.
3. Diagonaliser M2 . Déterminer une racine carrée A de M2 .
4. (a) Soit g ∈ L (R3 ) telle que g2 = f2 . Montrer que g est diagonalisable (on pourra déterminer le poly-
nôme minimal de f2 ). Montrer que les sous-espaces propres de f2 sont laissés stables par g.
551
4 0
(b) Démontrer que la matrice a une infinité de racines carrées. En déduire l’existence d’une
0 4
infinité de racines carrées de M2 .
III
5. On pose a = 1. Montrer que M1 = 2I + N avec N nilpotente (telle que N 2 = 0). En déduire la valeur de
(M1 )n , pour tout n ∈ N. Déterminer deux réels α et β tels que αI + β N soit une racine carrée de M1 .
IV
On pose désormais (questions 6 et 7) a = 0.
3 2 3
6. R = Ker( f0 ) ⊕ Ker( f0 − 2I). Déterminer une base ε de R telle que l’on ait : Mat( f0 , ε) =
Montrer que
0 1 0
0 0 0 .
0 0 2
7. Soit g ∈ L (R3 ) un endomorphisme tel que g2 = f0 . Montrer que Ker( f02 ) est laissé stable par g. En
déduire que f0 n’a pas de racine carrée.
[001728]
Exercice 3314
La suite de Fibonacci 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, ... est la suite (Fn )n>0 définie par la relation de récurrence Fn+1 =
Fn + Fn−1 pour n > 1, avec F0 = 0 et F1 = 1.
1. Déterminer une matrice A ∈ M2 (R) telle que, pour tout n > 1,
Fn+1 n F1
=A .
Fn F0
2. Montrer que A admet deux valeurs propres réelles distinctes que l’on note λ1 et λ2 avec λ1 < λ2 .
α
3. Trouver des vecteurs propres ε1 et ε2 associés aux valeurs propres λ1 et λ2 , sous la forme , avec
1
α ∈ R.
F
4. Déterminer les coordonnées du vecteur 1 dans la base (ε1 , ε2 ), on les note x1 et x2 .
F0
F
5. Montrer que n+1 = λ1n x1 ε1 + λ2n x2 ε2 . En déduire que
Fn
λ1n λ2n
Fn = − .
λ1 − λ2 λ1 − λ2
Exercice 3315
Soit A la matrice
1 −1 0
A= 1 0 −1
−1 0 2
et f l’endomorphisme de R3 associé.
1. Factoriser le polynôme caractéristique de A.
2. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
552
3. Démontrer qu’il existe une base de R3 dans laquelle la matrice de f est
1 1 0
B = 0 1 1
0 0 1
Exercice 3316
1. On note (~e1 ,~e2 ,~e3 ) la base canonique de R3 . Soit A la matrice
1 0 0
A = 0 2 0 .
0 0 3
Donner sans calcul les valeurs propres de A et une base de vecteurs propres.
2. On cherche à déterminer, s’il en existe, les matrices B telles que exp B = A.
(a) Montrer que si A = exp B, alors AB = BA.
(b) En déduire que la base (~e1 ,~e2 ,~e3 ) est une base de vecteurs propres de B.
(c) Déterminer toutes les matrices B ∈ M3 (R) telles que exp B = A. Justifier.
3. Soit la matrice C,
0 1 0
C = 0 0 1 .
0 0 0
Montrer qu’il n’existe pas de matrice D ∈ M3 (R) telle que C = exp D.
4. Calculer le polynôme caractéristique et le polynôme minimal de C.
5. Supposons qu’il existe une matrice E ∈ M3 (R) telle que E 2 = C. Notons QE (X) son polynôme minimal
et QC (X) le polynôme minimal de C.
(a) Montrer que QE (X) divise QC (X 2 ).
(b) En déduire que E 3 = 0 et que C2 = 0.
(c) Déduire de ce qui précède qu’il n’existe pas de matrice E telle que E 2 = C.
6. Soient F et G des matrices de M3 (R) telles que F = exp G. Démontrer que pour tout n ∈ N∗ , il existe
une matrice H telle que H n = F.
Correction H [002598]
553
x(t)
3. Soit X(t) = y(t). Résoudre dX
dt = AX.
z(t)
Correction H [003585]
554
[003590]
Exercice 3323 XY = Y X = A
1 1
Soit A = .
1 1
1. A est-elle diagonalisable ?
2. Trouver toutes les matrices X,Y ∈ M2 (K) telles que XY = Y X = A.
Correction H [003591]
Exercice 3329 **
1 2 2
Soit A = 2 1 2 . Pour n entier relatif donné, calculer An par trois méthodes différentes.
2 2 1
Correction H [005651]
Exercice 3330 **
3 0 0
Résoudre dans M3 (R) l’équation X 2 = A où A = 8 4 0 .
5 0 1
Correction H [005652]
555
Exercice 3331 **
3 1 0
Soit A = −4 −1 0 .
4 8 −2
1. Vérifier que A n’est pas diagonalisable.
2. Déterminer Ker(A − I)2 .
a 0 0
3. Montrer que A est semblable à une matrice de la forme 0 b c
0 0 b
n
4. Calculer A pour n entier naturel donné.
Correction H [005653]
556
Correction H [005668]
Exercice 3336 **
Trouver une matrice carrée A vérifiant A4 − 3A3 + A2 − I = 0.
Correction H [005671]
Exercice 3341
1 0 −1
Commutant de 1 2 1 .
2 2 3
557
Correction H [005685]
Exercice 3343
Soit P ∈ C[X] tel que P(0) = 0 et P0 (0) 6= 0. Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E) telle
que P( f ) = 0.
Montrer que Ker( f ) = Ker( f 2 ); en déduire E = Ker( f ) ⊕ Im( f ). [001575]
Exercice 3344
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n et f ∈ L (E) tel que rg( f −id) = 1. On note H = Ker( f −id).
1. Soit {e1 , · · · , en−1 } une base de H et en ∈
/ H. Montrer que {e1 , . . . , en } est une base de E et donner
l’allure de la matrice de f dans cette base.
2. Montrer que le polynôme (X − 1)(X − det( f )) annule f . Donner une condition nécéssaire et suffisante
pour que f soit diagonalisable.
[001576]
Exercice 3345
Soit E un espace vectoriel de dimension n, et u un endomorphisme de E nilpotent, c’est à dire tel que ∃m ∈
N, um = 0. Montrer que un = 0 [001577]
Exercice 3346
Déterminer toutes les matrices A de M2,2 (R) telles que
A2 − 3A + 2id = 0
Exercice 3347
Énoncer le théorème de Cayley-Hamilton. Le démontrer dans le cas particulier où le polynôme caractéristique
est scindé à racines simples.
Correction H [001579]
Exercice 3348
1. Réduire la matrice
2 0 0
A = 3 −4 3
3 −6 5
2. Donner un polynôme annulateur de A de degré 2.
3. En déduire qu’il existe des coefficients an et bn tels que An = an A + bn et les calculer en fonction de n.
558
[001580]
Exercice 3349
Soit A ∈ M2 (C) de trace non nulle. Montrer que toute matrice M ∈ M2 (C) qui commute avec A2 commute
aussi avec A. (Indication : utiliser Cayley-Hamilton.) [001581]
Exercice 3350
Que peut-on dire d’un endomorphisme d’un K-espace vectoriel de dimension finie annulé par les polynômes
P = 1 − X 3 et Q = X 2 − 2X + 1 ? [001582]
Exercice 3351
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E). On suppose que le polynôme minimal de f
est P = (X − 2)(X − 1)2 . Quel est le polynôme minimal de f + IdE ? [001583]
Exercice 3352
Soit M ∈ Mn (K) une matrice diagonale. Si P ∈ K[X], calculer P(M) et en déduire le polynôme minimal de M.
[001584]
Exercice 3353
En appliquant la méthode utilisée en cours pour démontrer l’existence d’un polynôme annulateur d’un endo-
2 1 .
morphisme d’un espace vectoriel de dimension finie, déterminer le polynôme minimal de la matrice B = −1 1
[001585]
Exercice 3354
Quel est le polynôme minimal d’un endomorphisme d’une droite vectorielle ? [001586]
Exercice 3355
Soient E un espace vectoriel de dimension n > 2 et f un endomorphisme de E de rang 1. Montrer que le
polynôme minimal de f est de la forme X(X − λ ). [001587]
Exercice 3356
Déterminer les endomorphismes d’un K-espace vectoriel E de dimension finie n dont le polynôme minimal est
de degré 1. [001588]
Exercice 3357
1 0 0
1. Montrer que P = (X − 1)2 (X − 2) est un polynôme annulateur de la matrice A = 010 et en déduire
002
le polynôme minimal de la matrice A.
2. Soit B ∈ M2 (C). Calculer
explicitement B2 − tr(B) B + det(B)I2 . En déduire le polynôme minimal de la
3 1
matrice B = −1 1 .
[001589]
Exercice 3358
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie, f ∈ L (E) et P son polynôme minimal. Montrer que f est
bijective si et seulement si P(0) 6= 0. [001590]
Exercice 3359
559
Soit f un endomorphisme d’un R-espace vectoriel E de dimension 3. Montrer que f admet un plan stable (on
discutera en fonction du caractère trigonalisable de f ). [001591]
Exercice 3360
Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E de dimension finie tel que
f4 = f2 + f.
Exercice 3361
7 3 −4
Déterminer le polynôme minimal de la matrice A = −6 −2 5 . [001593]
4 2 −1
Exercice 3362
Soient J = 11 11 et la matrice par blocs à coefficients réels suivante
1
O 2J
M= 1 .
2J O
Exercice 3363
On considére la matrice
3 −2 −1
A = 2 −1 1 .
6 3 −2
Calculer son polynôme caractéristique, calculer A2 et déduire de ces calculs et du théorème de Cayley-Hamilton
l’inverse de A. [001595]
Exercice 3364
On se place dans E = C 4 muni de sa base canonique b = (e1 , e2 , e3 , e4 ). On désigne par j l’endomorphisme de
E dont la matrice dans b est la matrice suivante
0 1 0 0
0 0 1 0
J=
0 0 0 1 ∈ M4 (C).
1 0 0 0
560
7. Déterminer les valeurs propres de J.
[001596]
Exercice 3365
Soit A la matrice suivante
0 1 1
A = 1 0 1
1 1 0
Calculer A2 et vérifier que A2 = A + 2I3 . En déduire que A est inversible et donner son inverse en fonction de
A.
Correction H [002569]
Exercice 3366
Soit N une matrice nilpotente, il existe q ∈ N tel que N q = 0. Montrer que la matrice I − N est inversible et
exprimer son inverse en fonction de N.
Correction H [002588]
561
[003543]
Correction H [003547]
Exercice 3378 A3 = A + I
Soit A ∈ Mn (R) telle que A3 = A + I. Montrer que det(A) > 0.
Correction H [003551]
562
Exercice 3379 Mines-Ponts PC 1999
Soit A ∈ Mn (R) telle que A3 + A2 + A = 0. Montrer que rgA est pair. [003552]
563
3. On suppose dim E = n et Im u = Keru. Est-ce que u est diagonalisable ?
[003558]
564
Exercice 3393 Keru p ⊕ Im u p , Polytechnique MP∗ 2006
Soit E un K-ev de dimension n. Soit u ∈ L (E), P son polynôme minimal et p le plus petit exposant de X dans
l’écriture de P.
1. Si p = 0, que dire de u ?
2. Si p = 1, montrer que E = Im u ⊕ Keru.
3. Dans le cas général, montrer que E = Keru p ⊕ Im u p .
Correction H [003566]
1. Déterminer le polynôme caractéristique Pu de u. Trouver les valeurs propres et les sous-espaces carac-
téristiques Fi .
2. Donner une base suivant laquelle la matrice de u se décompose en deux blocs diagonaux.
3. Donner les projections pi de R4 sur Fi .
[001699]
Exercice 3397
0 0 0
Soit A ∈ M3 (R) telle que A3 = −A et A 6= 0. Montrer que A est semblable à 0 0 −1 . [001700]
0 1 0
Exercice 3398
Soient n ∈ N \ {0} et f l’endomorphisme
de l’espace vectoriel R2n dont la matrice dans la base canonique est
la matrice par blocs M = OInn OInn ∈ M2n (R) .
1. Déterminer le polynôme caractéristique de M.
2. (a) Déterminer le noyau de f .
(b) Montrer que f est diagonalisable.
565
[001701]
Exercice 3399
Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie n, et u un endomorphisme de E.
Soit x0 ∈ E \ {0}. On note xk = uk (x0 ) et F le sous espace vectoriel engendré par la famille {xk , k ∈ N}, c’est à
dire l’ensemble des combinaisons linéaires finies de vecteurs de xk , k ∈ N :
( )
N
F= x ∈ E / ∃N ∈ N, ∃(α0 . . . αN ) ∈ RN+1 , x = ∑ αi xi
i=0
xk+1 = a0 x0 + a1 x1 + · · · + ak xk
3. En déduire que le polynôme P0 = X k+1 − ∑ki=0 ai X i satisgfait P0 (u) (x0 ) = 0.
4. Montrer que pour tout x de F, il existe un polynôme P ∈ R[X] tel que x = P(u) (x0 ).
5. A l’aide des questions (3) et (4), montrer que ∀x ∈ F, ∃R ∈ Rk [X], x = R(u) (x0 ).
(on pourra effectuer la division eulidienne de P par P0 )
6. En déduire que (x0 . . . xk ) est une base de F.
7. Ecrire la matrice de la restriction u|F de u à F dans cette base. Quel est le polynôme caractéristique de
ũ ?
8. Montrer qu’il existe une base B de E dans la quelle
C1 0 ··· 0
..
0 C2 .
MatB (u) = .. ..
. . 0
0 ··· 0 Cr
566
Correction H [003521]
u1 + 2u2 + · · · + nun
( f (u))n = .
n2
Quelles sont les valeurs propres de f ?
Correction H [003522]
567
0 A
Soit A ∈ GLn (C) et M = ∈ M2n (C). Montrer que M est diagonalisable si et seulement si A l’est.
I 0
(Chercher les sous-espaces propres de M en fonction de ceux de A)
Correction H [003599]
568
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E) tel que dim(Ker f 2 ) = 2 dim(Ker f ) = 2d. Montrer
que s’il existe g ∈ L (E) et k ∈ N∗ tels que gk = f alors k divise d.
Correction H [003608]
[001517]
569
Exercice 3425
Retrouver la matrice (dans la base indiquée sur le premier dessin) de la transformation subie par chacun des
Shadocks ci-dessous.
[001518]
Exercice 3426
Soit E un espace vectoriel sur un corps K (K = R ou C), on appelle projecteur un endomorphisme p de E
vérifiant p ◦ p = p. Soit p un projecteur.
1. Montrer que IdE − p est un projecteur, calculer p ◦ (IdE − p) et (IdE − p) ◦ p.
2. Montrer que pour tout ~x ∈ Im p, on a p(~x) =~x.
3. En déduire que Im p et ker p sont supplémentaires.
4. Montrer que le rang de p est égal à la trace de p. (On rappelle que la trace de la matrice d’un endomor-
phisme ne dépend pas de la base dans laquelle on exprime cette matrice.)
Correction H [002564]
Exercice 3428
Soit (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ L (E). Soit F un sous-espace vectoriel de E.
1. Soit F un sous-espace vectoriel de E. Montrer que si ϕ = ϕ ∗ et ϕ(F) ⊂ F alors ϕ(F ⊥ ) ⊂ F ⊥ .
2. Soit F un espace propre de ϕ. Montrer que si ϕ ◦ ϕ ∗ = ϕ ∗ ◦ ϕ alors ϕ(F ⊥ ) ⊂ F ⊥ .
[001526]
Exercice 3429
Soient A et B deux matrices symétriques positives. Soit k ∈ N∗ .
570
1. Montrer que tout vecteur propre de Ak est vecteur propre de A.
2. Si Ak = Bk alors A = B.
3. Que se passe-t-il sans l’hypothèse A et B symétriques positives ?
[001527]
Exercice 3430
Soit (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ L (E).
1. Montrer que ϕ ∗ ◦ ϕ est symétrique et que Sp(ϕ ∗ ◦ ϕ) ⊂ R+ .
2. On note respectivement λ et µ la plus grande et la plus petite valeur propre de ϕ ∗ ◦ ϕ. Montrer, pour
tout x ∈ E, l’inégalité :
µkxk2 6 kϕ(x)k2 6 λ kxk2 .
[001528]
Exercice 3431
Soit (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ L (E).
1. Montrer que si ϕ = ϕ ∗ et ∀x ∈ E : hx, ϕ(x)i = 0 alors ϕ = 0.
2. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
i) ϕ ◦ ϕ ∗ = ϕ ∗ ◦ ϕ.
ii) ∀x, y ∈ E : hϕ(x), ϕ(x)i = hϕ ∗ (x), ϕ ∗ (x)i.
iii) ∀x ∈ E : kϕ(x)k = kϕ ∗ (x)k.
3. Si dim(E) = 2 etsi ϕ ◦ ϕ ∗= ϕ ∗ ◦ ϕ alors la matrice de ϕ dans une base orthonormée est soit symétrique,
a −b
soit de la forme avec b 6= 0.
b a
4. On suppose désormais que dim(E) = 3 et que ϕ ◦ ϕ ∗ = ϕ ∗ ◦ ϕ.
(a) Montrer que ϕ a au moins une valeur propre réelle qu’on notera λ . Montrer que Eλ et Eλ⊥ sont
laissés stables par ϕ et ϕ ∗ .
(b) Montrer que si ϕ n’est pas symétrique,
il existeune base orthonormée ε de E et deux réels a et b
a −b 0
(avec b 6= 0) tels que Mat(ϕ, ε) = b a 0 .
0 0 λ
[001529]
Exercice 3432
Soit E un espace euclidien de dimension 3.
1. Soit {e1 , e2 , e3 } une base orthonormée de E. Soient x = x1 e1 + x2 e2 + x3 e3 et y = y1 e1 + y2 e2 + y3 e3 deux
vecteurs de E. Calculer hx, yi en fonction des coefficients xi et yi (pour i ∈ {1, 2, 3}).
2. On considère u ∈ L (E) un endomorphisme auto-adjoint. On note λ sa plus petite valeur propre et λ 0
sa plus grande valeur propre. Montrer que l’on a, pour tout x appartenant à E, les inégalités :
571
[001530]
Exercice 3433
1. Soit A = (ai j ) ∈ Mn (R). Montrer que S = tA · A est une matrice symétrique dont tous les valeurs propres
λ1 , . . . , λn sont positives. Démontrer l’égalité : ∑ni=1 λi = ∑16i, j6n a2i j .
2. Soit S ∈ Mn (R) une matrice symétrique. Existe-t-il une matrice A ∈ Mn (R) telle que S = tA · A ? Donner
2 1
une condition nécessaire et suffisante sur S pour que A soit inversible. Application à S = .
1 2
[001531]
Exercice 3434
Soit (E, <, >) un espace euclidien de dimension p. A chaque n-uple (x1 , . . . , xn ) d’éléments de E on associe le
nombre (déterminant de Gram)
Exercice 3435
Diagonaliser très rapidement la matrice
0 1 1
M= 101 ∈ M3 (R).
110
[001533]
Exercice 3436
Montrer que l’endomorphisme de l’espace vectoriel euclidien canonique R3 de matrice dans la base canonique
de R3
1 4 1 −8
C=− 7 4 4
9 4 −8 1
est un automorphisme orthogonal. [001534]
Exercice 3437
Soient E un espace vectoriel euclidien et f un endomorphisme de E tel que
∀x ∈ E, k f (x)k 6 kxk.
1. (a) Soit x ∈ E tel que f ∗ (x) = x. Montrer que k f (x) − xk2 = k f (x)k2 − kxk2 .
(b) En déduire que ker( f ∗ − Id) ⊆ ker( f − Id).
2. Soit h un endomorphisme de E. Montrer que (Im h)⊥ ⊆ ker h∗ .
3. En déduire que les sous-espace vectoriels ker( f − Id) et Im ( f − Id) sont supplémentaires et orthogo-
naux.
572
[001535]
Exercice 3438
Soit E un espace euclidien de dimension 3 .
1. Soit (e1 , e2 , e3 ) une base orthonormée de E . Soient x = x1 e1 + x2 e2 + x3 e3 et y = y1 e1 + y2 e2 + y3 e3
deux vecteurs de E . Calculer hx, yi en fonction des coefficients xi et yi (pour i ∈ {1, 2, 3} ).
2. On considère u ∈ L (E) un endomorphisme auto-adjoint. On note λ1 sa plus petite valeur propre et λ2
sa plus grande valeur propre. Montrer que l’on a, pour tout x appartenant à E les inégalités :
Exercice 3439
1. Soient E un espace vectoriel euclidien, f ∈ L (E) un endomorphisme symétrique positif. Montrer que
si x ∈ E alors ( f (x)|x) > 0.
2. Soit M = (mi, j )i, j ∈ Mn (R) symétrique positive. Montrer que pour tout i = 1, .., n, mii > 0 et tr(M) > 0
3. Soient A, B ∈ Mn (R) symétriques positives.
(a) Montrer qu’il existe D ∈ Mn (R) diagonale et M ∈ Mn (R) symétrique positive telle que tr(AB) =tr(DM).
(b) En déduire que tr(AB) 6tr(A)tr(B).
[001537]
Exercice 3440
Soit (E, h, i) un espace euclidien et f ∈ L (E) un endomorphisme autoadjoint. Montrer que les trois propriétés
suivantes sont équivalentes :
1. ∀x ∈ E, h f (x), xi > 0.
2. Il existe g ∈ L (E) tel que f = g∗ g.
3. Il existe h ∈ L (E) tel que h = h∗ et f = h2 .
[001538]
Exercice 3441
Soit (E, h, i) un espace euclidien et f ∈ L (E) un endomorphisme. Montrer que k f k = k f ∗ k.
[001539]
Exercice 3442
Soit (E, h, i) un espace euclidien (de dimension finie) et f ∈ L (E) un endomorphisme autoadjoint. On note
X = {x ∈ E; h f (x), xi 6 1}. Montrer que X est compacte si et seulement si toutes les valeurs propres de f sont
strictement positives.
[001540]
573
124 202.03 Autres endomorphismes normaux
Exercice 3443
Soit (E, h, i) un espace euclidien. Un endomorphisme ϕ ∈ L (E) est dit antisymétrique lorsque ϕ ∗ = −ϕ.
1. Montrer que ϕ est antisymétrique si et seulement si ∀x ∈ E, hϕ(x), xi = 0. (on pourra remarquer que
ϕ + ϕ ∗ est autoadjoint.)
2. Montrer que si ϕ est antisymétrique alors (Ker(ϕ))⊥ = Im(ϕ) puis que rg(ϕ) est pair.
[001541]
Exercice 3444
Soit (E, h, i) un espace euclidien. Soit ϕ ∈ L (E) un endomorphisme antisymétrique c’est-à-dire tel que ϕ ∗ =
−ϕ.
1. Montrer que si λ ∈ Sp(ϕ) alors λ = 0. Montrer que (Ker(ϕ))⊥ est stable par ϕ.
2. (a) Montrer que ϕ 2 est symétrique.
(b) Montrer que si x est un vecteur propre associé à une valeur propre µ de ϕ 2 alors Ex = vect{x, ϕ(x)}
et Ex⊥ sont laissés stables par ϕ.
(c) Montrer que µ > 0. Déterminer une base {e1 , e2 } de Ex telle que la matrice de la restriction de ϕ
√
0 − µ
Ex dans {e1 , e2 } soit √ .
µ 0
3. Montrer que E est somme directe orthogonale de Ker(ϕ) et de plans stables.
[001542]
Exercice 3446
Déterminer la nature des transformations de R3 dont les matrices dans la base canonique sont les suivantes :
1 −2 −2 2 2 −1 0 1 0
1 1
A = −2 1 −2 B = −1 2 2 C = 0 0 −1
3 3
2 2 −1 2 −1 2 −1 0 0
[001544]
Exercice 3447
Diagonaliser dans une base orthonormale (pour le produit scalaire canonique de R3 ) la matrice suivante :
5 −1 2
A = −1 5 2
2 2 2
Exercice 3448
574
Diagonaliser les matrices suivantes dans des bases orthonormées :
√ −1 0 −3i 0
4 i −i 1√ i 2 0√ 0 1 0 3i
A = −i 4 1 B = −i 2 √1 −i 2 C=
3i
0 −1 0
i 1 4 0 i 2 1
0 −3i 0 1
[001546]
Exercice 3449
Soit A = (ai j ) 16i6n une matrice symétrique réelle. Montrer que ses valeurs propres λ1 , . . . , λn vérifient
16 j6n
n n
∑ λi = ∑ a2i, j
i=1 i=1
[001547]
Exercice 3450
Soit B = (e1 , . . . , en ) une base orthogonal d’un espace euclidien E. On dit qu’un endomorphisme f de E
conserve l’orthogonalité de B si et seulement si ( f (e1 ), . . . , f (en )) est une famille orthogonale.
Montrer que f conserve l’orthogonalité de B si et seulement si B est une base de vecteurs propres de t f f .
Montrer que pour tout endomorphisme f de E, il existe une base orthogonale dont f conserve l’orthogonalité.
[001548]
Exercice 3452
Dans l’espace vectoriel R4 muni de son produit scalaire canonique, on considère l’endomorphisme f dont la
matrice dans la base canonique est :
−1 −4 4 −4
1 −4 5 2 −2
A= (attention au 71 ...)
7 4 2 5 2
−4 −2 2 5
575
1. Sans calculs, dire pourquoi f est diagonalisable dans une base orthonormée.
2. Montrer que f est orthogonal. En déduire les seules valeurs propres possibles pour f .
3. Sans calculer le polynôme caractéristique de f , déterminer à l’aide de la trace l’ordre de multiplicité des
valeurs propres de f . En déduire le polynôme caractéristique de f .
4. Déterminer l’espace propre E1 associé à la valeur propre 1. En donner une base, puis lui appliquer le
procédé de Schmidt pour obtenir une base orthonormée de E1 .
5. Montrer que l’espace propre E−1 associé à la valeur propre -1 satisfait E−1 = (E1 )⊥ . En utilisant l’équa-
tion caractérisant E1 , en déduire un vecteur générateur de E−1 .
6. Donner une base orthonormée dans laquelle la matrice de f est diagonale. Donner une interprétation
géométrique de f .
[001550]
Exercice 3453
A — Soit E un espace vectoriel et u et v deux endomorphismes de E diagonalisables qui commutent (c’est à
dire qui satisfont u ◦ v = v ◦ u). On note λ1 ...λk les valeurs propres de u et E1 ...Ek les espaces propres associés.
1. Montrer que v(Ei ) ⊂ Ei .
2. On note vi = v|Ei la restriction de v à Ei . Soit P ∈ C[X], montrer que P(vi ) = P(v)|Ei .
3. En déduire que vi est diagonalisable. Soit Bi une base de Ei formée de vecteurs propres de vi .
S
k
Montrer que B = Bi est une base de E formée de vecteurs propres à la fois pour u et pour v.
i=1
4. En déduire que u et v sont diagonalisables dans une même base. Montrer que u − v est diagonalisable.
B — Application : On considère maintenant une matrice A ∈ Mn,n (R), et on lui associe l’endomorphisme
wA ∈ End(Mn,n (R)) suivant :
Mn,n (R) → Mn,n (R)
w:
M 7→ AM − MA
Le but de l’exercice est de montrer que si A est diagonalisable, wA l’est aussi.
On note
Mn,n (R) → Mn,n (R) Mn,n (R) → Mn,n (R)
uA : et vA :
M 7→ AM M 7→ MA
1. Montrer que ∀k ∈ N, (uA )k = uAk . En déduire que ∀P ∈ C[X], P(uA ) = uP(A) , puis que tout polynôme
annulateur de A est un polynôme annulateur de uA .
2. Montrer que
A diagonalisable ⇒ uA diagonalisable
A diagonalisable ⇒ vA diagonalisable
3. Montrer que uA ◦ vA = vA ◦ uA .
4. En déduire que
A diagonalisable ⇒ wA diagonalisable
[001551]
Exercice 3454
Dans un espace euclidien (E, < ·, · >), on considère un vecteur v non nul, un scalaire λ et l’endomorphisme :
E → E
u:
x 7→ x + λ < x, v > v
576
1. Pour x ∈ E, calculer ku(x)k2 .
2. Donner une condition nécessaire et suffisante sur λ et v pour que u soit une transformation orthogonale.
3. Lorsque u est orthogonale, dire a priori quelles sont les valeurs propres possibles de u, puis dire si elles
sont effectivement valeur propre en étudiant les espaces propres associés.
4. Lorsque u est orthogonale, donner une interprétation géométrique de u.
[001552]
Exercice 3455
On considère un espace euclidien (E, <>). On dit qu’un endomorphisme u de E est une similitude de E si et
seulement si il existe un réel λ > 0 tel que
u∗ u = λ id
Montrer que les trois assertions suivantes sont équivalentes :
(i) u est une similitude
(ii) u est colinéaire à une transformation orthogonale, c’est à dire
∃α ∈ R \ {0}, ∃v ∈ O(E) / u = αv
Exercice 3456
Dans un espace euclidien E, on considère un vecteur unitaire a, et à un réel k 6= −1 on associe l’endomorphisme
uk de E défini par :
uk (x) = k < x, a > a + x
1. Montrer que uk est un isomorphisme. Déterminer u−1
k . (on pourra commencer par calculer < uk (x), a >)
2. Rappeler la caractérisation de l’adjoint d’un endomorphisme, et montrer que u est auto adjoint.
3. Pour quelles valeurs de k u est-il orthogonal ? Interpréter alors géométriquement cette transformation.
4. Déterminer les valeurs propres et vecteurs propres de uk .
Correction H [001554]
Exercice 3457
1. Soient E un espace vectoriel euclidien, f un endomorphisme de E et A = (ai j )16i, j6n ∈ Mn (R) la
matrice de f dans une base orthonormale donnée B = (e1 , ..., en ) de E. Pour i, j ∈ {1, ..., n}, exprimer
ai j en fonction de f et des vecteurs ei et e j .
2. Soient A = (ai j )16i, j6n ∈ On (R) et S = ∑16i, j6n ai j .
(a) Montrer qu’il existe u ∈ E tel que S = (u| f (u)).
(b) En déduire que |S| 6 n.
577
[001555]
Exercice 3458
Soient A = (ai j )16i, j6n ∈ On (R) et Ai j le cofacteur (i, j) de A. Montrer que det A > 0 si et seulement si ai j et
Ai j sont de même signe. [001556]
Exercice 3459
Que peut-on dire d’une matrice carrée réelle à la fois symétrique et orthogonale ? Déterminer la nature et
les éléments
caractéristiques
de l’endomorphisme de l’espace vectoriel euclidien canonique R3 de matrice
1 −2 6 −3
A= 7 6 3 2 dans la base canonique de R3 . [001557]
−3 2 6
Exercice 3460
Quelles sont les isométries vectorielles d’un espace vectoriel euclidien qui sont diagonalisables. [001558]
Exercice 3461
Soient E un espace vectoriel euclidien et f un endomorphisme de E tel que
∀x ∈ E, k f (x)k 6 kxk.
1. (a) Soit x ∈ E tel que f ∗ (x) = x. Montrer que k f (x) − xk2 = k f (x)k2 − kxk2 .
(b) En déduire que ker( f ∗ − Id) ⊆ ker( f − Id).
2. Soit h un endomorphisme de E. Montrer que (Im h)⊥ ⊆ ker h∗ .
3. En déduire que les sous-espace vectoriels ker( f − Id) et Im ( f − Id) sont supplémentaires et orthogo-
naux.
[001559]
Exercice 3462
Déterminer
une matrice diagonale D ∈ M2 (R) et une matrice orthogonale U ∈ O2 (R) telles que UDU −1 =
1
1 2
1
1
. [001560]
2
Exercice 3463
Soit (E, h, i) un espace euclidien et u ∈ L (E). Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
i) u∗ = u−1 .
ii) ∀x ∈ E, ku(x)k = kxk.
iii) ∀x, y ∈ E, hu(x), u(y)i = hx, yi.
iv) L’image par u d’une base orthonormée de E est une base orthonormée de E.
v) L’image par u de toute base orthonormée de E est une base orthonormée de E. [001561]
Exercice 3464
Soit (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ O(E). Soit F un sous-espace vectoriel de E. Montrer que si ϕ(F) ⊂ F
alors ϕ(F ⊥ ) ⊂ F ⊥ . A-t-on égalité ? [001562]
Exercice 3465
Soit (E, h, i) un espace euclidien de dimension 3 et u ∈ O − (E). On pose F = Ker(u + id).
1. Montrer que F 6= {0}. Montrer que F et f ⊥ sont stables par u. Pour quelle raison dim(F) 6= 2?
2. On suppose E 6= F. Montrer que la restriction de u à F ⊥ est une rotation.
578
3. En déduire qu’il existe θ ∈ R et une base ε de E tels que :
cos(θ ) sin(θ ) 0
Mat(u, ε) = − sin(θ ) cos(θ ) 0 .
0 0 −1
[001563]
Exercice 3466
Soit (E, h, i) un espace euclidien
√ de√dimension 4 et ε = {e1 , · · · , e4 } une base orthonormée de E. Soit A la
0
√ −2 2 2 2 √0
1 2 2 1 1 −
matrice A = √ √ 6 et u ∈ L (E) l’endomorphisme déterminé par Mat(u, ε) = A.
4 −2 2 6
√1 √1
0 6 6 2
1. Montrer que u ∈ O + (E).
2. Montrer que l’espace vectoriel F engendré par e1 et u(e1 ) est stable par u. Montrer que la restriction de
u à F est une rotation.
3. Montrer que F ⊥ est stable par u et est engendré par e4 et u(e4 ). La restriction de u à F ⊥ est-elle une
rotation ?
[001564]
Exercice 3467
n
Soit A = (ai, j ) ∈ O(n, R). Montrer pour tout j ∈ {1, · · · , n} l’égalité : ∑ a2i, j = 1. En déduire que si A est
i=1
triangulaire supérieure elle est diagonale. [001565]
Exercice 3468
Soit (E, h, i) un espace euclidien et u ∈ O(E). On pose v = id − u.
1. Montrer que Ker(v) = Im(v)⊥ .
1 n−1 p
2. Montrer que lim
n→∞ n
∑ u (x) est la projeté orthogonal de x sur Ker(v).
p=0
[001566]
Exercice 3469
Soit (E, h, i) un espace euclidien et s ∈ L (E) telle que s2 = id.
1. Montrer que E = Ker(s − Id) ⊕ Ker(s + Id).
2. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
i) s ∈ O(E).
ii) Ker(s − Id) ⊥ Ker(s + Id).
iii) s = s∗ .
3. On note désormais sF l’unique symétrie s ∈ O(E) telle que F = Ker(s + Id). Montrer que pour tout
u ∈ O(E) on a : usF u−1 = su(F) .
4. Montrer que si f est une application de E dans lui-même laissant stables toutes les droites vectorielles
(c’est à dire que pour tout x ∈ E il existe λx ∈ R tel que f (x) = λx x) alors f est linéaire.
5. En déduire que Z(O(E)) = {id, −id} et que si n > 3 alors Z(O + (E)) = {id, −id} ∩ O + (E). (on pourra
appliquer 3.) dans le cas où F est une droite ou un plan.)
6. Que se passe-t-il lorsque n = 1 et n = 2?
579
[001567]
Exercice 3470
Soit E un espace euclidien et u ∈ O(E) telle que ker(u − id) 6= E. Soit x ∈ E tel que u(x) 6= x. On pose y = u(x).
Alors on sait qu’il existe une unique réflexion r telle que r(y) = x.
1. Montrer que ker(u − id) ⊂ ker(r − id).
2. Montrer que dim ker(r ◦ u − id) > dim ker(u − id).
3. Montrer par récurrence que toute isométrie vectorielle est la composée de réflexions.
[001568]
Exercice 3471
Soit A = (ai, j ) ∈ On (R). Montrer que ∀(i, j) ai, j 6 1 et que ∑i, j ai, j 6 n. [001569]
Exercice 3472
Soit E euclidien, n ∈ N∗ , (x1 , ..., xn , y1 , ..., yn ) ∈ E 2n tels que :
[001570]
Rn [X] → R [X]
α : R n
P 7→ 01 P(t)dt
Rn [X] → Rn [X]
αi :
P 7→ P(i/n)
Montrer que αi est une forme linéaire sur Rn [X], et montrer que la famille (α0 , ..., αn ) est une base de Rn [X]∗ .
En déduire que :
Z 1 n
∃(λ0 , ..., λn ) ∈ Rn+1 , ∀P ∈ Rn [X] P(t)dt = ∑ λi P(i/n)
0 i=0
[001519]
Exercice 3474
On considère l’application u suivante :
Rn [X] → Rn [X]
u :
P 7→ P0
580
[001520]
Exercice 3475
On appelle trace d’une matrice A, et on note tr(A), la somme de ses coefficients diagonaux.
Mn (K) → K
1. Montrer que l’application A 7→ tr(A)
est une forme linéaire sur Mn (K).
2. Montrer que : ∀(A, B) ∈ (Mn (K))2 , tr(AB) = tr(BA). En déduire que deux matrices semblables ont
même trace.
3. Existe-t-il deux matrices A et B de Mn (K) telles que AB − BA = I ?
[001521]
Exercice 3476
Soient E et F deux espaces vectoriels et soit f ∈ L (E, F). Montrer que (Im f )⊥ = Kert f .
En déduire que f est surjective si et seulement si t f est injective.
Lorsque E et F sont de dimension finies, montrer que rg( f ) = rg(t f ). En déduire que pour toute matrice
A ∈ Mm,n (K) on a rg(A) = rg(t (A)). [001522]
Exercice 3477
∗
Soit f ∈ End(R3 ) tel que f 2 = 0. Montrer qu’il existe α ∈ (R3 ) et v ∈ R3 tels que
∀x ∈ R3 f (x) = α(x) v.
Exercice 3478
On considère un espace euclidien (E, <>). On rappelle que l’adjoint u∗ d’un endomorphisme u est l’endomor-
phisme caractérisé par :
∀(x, y) ∈ E 2 , < u(x), y >=< x, u∗ (y) >
On dit qu’un endomorphisme u de E est une similitude de E si et seulement si u est la composée d’une homotétie
et d’une isométrie, c’est à dire si et seulement si :
581
3. Montrer que (i) ⇒ (iii).
4. On suppose (iii).
(a) Soit x ∈ E, x 6= 0.Montrer que
∀y ∈ E x⊥y ⇔ u∗ u(x)⊥y
(b) En déduire que u∗ u(x) appartient à la droite engendrée par x. On note λx le réel tel que u∗ u(x) = λx x.
(c) Montrer que : ∀t ∈ R, λtx = λx
(d) Montrer que, pour tout couple (x, y) de vecteurs linéairement indépendants de E, on a : λx = λy .
(e) En déduire que l’application x 7→ λx est constante. Conclure.
[001524]
Exercice 3482 f 7→ p ◦ f ◦ p
Soit p ∈ L (E) une projection et Φ : L (E) → L (E), f 7→ p ◦ f ◦ p.
Déterminer les éléments propres de Φ.
Correction H [003570]
Exercice 3483 f 7→ u ◦ f et f 7→ f ◦ u
Soit E un K-ev de dimension finie et u ∈ L (E) diagonalisable.
On considère les applicationsL (E) → L (E) ϕ : f 7→ u ◦ f ψ : f 7→ f ◦ u
1. Montrer que ϕ et ψ sont diagonalisables.
2. Montrer que ϕ − ψ est diagonalisable.
[003571]
Exercice 3484 u ◦ v − v ◦ u = id
Soient u, v deux endomorphisme d’un espace vectoriel E non nul tels que u ◦ v − v ◦ u = idE .
1. Simplifier uk ◦ v − v ◦ uk pour k ∈ N puis P(u) ◦ v − v ◦ P(u) pour P ∈ K[X].
2. Montrer que u et v n’ont pas de polynômes minimaux.
582
Correction H [003572]
1
Exercice 3487 2 (p ◦ u + u ◦ p) (Mines MP 2003)
Soit E un espace vectoriel de dimension n finie, p un projecteur de rang r et ϕ : L (E) → L (E), u 7→ 12 (p ◦ u + u ◦ p).
1. Est-ce que ϕ est diagonalisable ?
2. Déterminer les valeurs propres de ϕ et les dimensions des sous-espaces propres.
Correction H [003575]
583
1. fi (P) = P(xi ) où x0 , . . . , xn sont des scalaires distincts.
2. fi (P) = P(i) (0).
3. fi (P) = P(i) (xi ) où x0 , . . . , xn sont des scalaires quelconques. (Ne pas chercher la base duale pour cet
exemple)
[003628]
φi : E → R, P 7→ P(xi ); ψi : E → R, P 7→ P0 (xi )
584
Correction H [003633]
Exercice 3499 (P(X), . . . , P(X + n)) est une base des polynômes
Soit E = Kn [X], Q ∈ E de degré n et Qi = Q(X + i) (0 6 i 6 n).
1. Montrer que (Q, Q0 , Q00 , . . . , Q(n) ) est libre.
2. Montrer que toute forme linéaire sur E peut se mettre sous la forme :
f : P 7→ α0 P(0) + α1 P0 (0) + · · · + αn P(n) (0).
3. Soit f ∈ E ∗ telle que f (Q0 ) = · · · = f (Qn ) = 0. Montrer que f = 0.
(considérer le polynôme P = α0 Q + · · · + αn Q(n) )
4. Montrer que (Q0 , . . . , Qn ) est une base de E.
[003635]
585
On note fn (x) = cos nx et gn (x) = sin nx (x ∈ R, n ∈ N).
Soit En l’espace engendré par la famille Fn = ( f0 , . . . , fn , g1 , . . . , gn ).
1. Montrer que pour k > 1, ( fk , gk ) est libre.
2. Soit ϕ : En → En , f 7→ f 00 . Chercher les sous-espaces propres de ϕ. En déduire que Fn est libre.
2kπ
3. On note ak = 2n+1 et ϕk : En → R, f 7→ f (ak ).
Montrer que (ϕ0 , . . . , ϕ2n ) est une base de En∗ . (On utilisera la fonction f : x 7→ ∏nk=1 (cos x − cos ak ))
4. Soit N ∈ N∗ . On note bk = 2kπ
N et ψk : En → R, f 7→ f (bk ). Montrer que (ψ0 , . . . , ψN−1 ) est libre si et
seulement si N 6 2n + 1, et engendre En∗ si et seulement si N > 2n + 1.
Correction H [003640]
586
Exercice 3511 p formes linéaires
Soit E un K-ev. On suppose qu’il existe p formes linéaires f1 , . . . , f p telles que :
587
3. En posant p + q = p + q et p · q = pq, on définit deux lois de composition, addition et multiplication sur
Zn .
Écrire la table d’addition et de multiplication de Z4 .
Même question pour Z2 , Z3 , et Z5 . [001304]
Exercice 3518
1. Montrer que les transformations géométriques qui conservent globalement un rectangle forment un
groupe. Faire l’étude de ce groupe.
2. Étudier le groupe Z/4Z.
3. Montrer qu’il n’existe que deux sortes de groupes à quatre éléments.
[001305]
Exercice 3519
1. Étudier le groupe des isométries du carré.
2. Écrire la liste des éléments du groupe S4 des permutations de quatre lettres. Trouver des sous-groupes
de ce groupe isomorphes aux groupes du rectangle, du triangle équilatéral, du carré.
[001306]
Exercice 3521
Soient les quatre fonctions de R∗ dans R∗
1 1
f1 (x) = x f2 (x) = f3 (x) = −x f4 (x) = −
x x
Montre que G = { f1 , f2 , f3 , f4 } est un groupe pour la loi ◦. [001308]
Exercice 3522
Montrer qu’il existe une seule table possible pour un groupe d’ordre 3. Est-ce vrai pour 4 ? [001309]
Exercice 3523
Montrer que si X contient au moins trois éléments alors σ (X) n’est pas abélien. [001310]
Exercice 3524
Les ensembles suivants, pour les lois considérées, sont-ils des groupes ?
588
x+y
1. ] − 1, 1[ muni de la loi définie par x ? y = 1+xy ;
2. {z ∈ C : |z| = 2} pour la multiplication usuelle ;
3. R+ pour la multiplication usuelle ;
4. {x ∈ R 7→ ax + b : a ∈ R \ {0} , b ∈ R} pour la loi de composition des applications.
Correction H [001311]
Exercice 3525
Soit K = {Id, f1 , f2 , f3 } où f1 , f2 , et f3 sont les permutations de E = {1, 2, 3, 4} définies par
f1 = 12 21 34 43 , f2 = 13 24 31 42 , f3 = 14 23 32 41 .
Exercice 3526
Soit l’ensemble
x x
J = ∈ M2 (R) : x ∈ R \ {0} .
x x
Montrer que, muni de la multiplication usuelle des matrices, J est un groupe abélien. [001313]
Exercice 3527
Pour la multiplication usuelles des matrices carrées, les ensembles suivants sont-ils des groupes :
Correction H [001314]
Exercice 3528
Soit G un ensemble muni d’une loi de composition interne associative, admettant un élément neutre à droite et
tel que chaque élément de G admette un symétrique à droite. Montrer que G est un groupe. [001315]
Exercice 3529
Soient (G, .) un groupe et a, b ∈ G. On suppose que
1. Montrer, en utilisant seulement (1), que a2 b8 a−2 = b18 puis que a3 b8 a−3 = b27 .
2. En déduire, en utilisant (2), que a3 b8 a−3 = b18 et enfin que a = b = 1.
[001316]
Exercice 3530
1. L’ensemble R \ {−1} muni de la loi ? définie par ∀a, b ∈ R, a ? b = a + b + ab est-il un groupe ?
2. L’ensemble E = {−1, 1, i, −i} ⊆ C muni de la loi usuelle de multiplication dans C est-il un groupe ?
3. L’ensemble E = a0 00 : a ∈ R \ {0} muni de la loi de multiplication usuelle des matrices de M2 (R)
est-il un groupe ?
4. L’ensemble S2 (R) des matrices symétriques réelles d’ordre 2 muni de la loi de multiplication usuelle
des matrices de M2 (R) est-il un groupe ?
[001317]
Exercice 3531
Soient (G, ?) et (H, 4) deux groupes. On définit sur G × H la loi ♥ par (x, y)♥(x0 , y0 ) = (x ? x0 , y4y0 ).
589
1. Montrer que (G × H, ♥) est un groupe.
2. Si G est de cardinal 2, dresser la table de G × G et la reconnaître parmi les exemples des exercices
précédents.
[001318]
Exercice 3532
Montrer que si H et K sont des sous-groupes de G alors H ∩ K est un sous-groupe de G. Est-ce vrai pour H ∪ K ?
[001319]
Exercice 3533
Si G est un groupe, on appelle centre de G et on note Z(G) l’ensemble {x ∈ G/∀y ∈ G, xy = yx}.
1. Montrer que Z(G) est un sous-groupe de G.
2. Montrer que G est commutatif ssi Z(G) = G.
3. Calculer Z(σ3 ).
[001320]
Exercice 3534
On nomme Mn (Z) l’ensemble des matrices de taille n × n à coefficients entiers relatifs.
- Soit M ∈ Mn (Z). Montrer que pour que M admette un inverse élément de Mn (Z) il faut et il suffit que det(M) ∈
{−1, 1}.
- Démontrer que Gln (Z) = {M ∈ Mn (Z) ; det(M) ∈ {−1, 1}} est un sous-groupe de Gln (R). [001321]
Exercice 3535
a c
1. L’ensemble des matrices avec a, b, c, d ∈ R tels que ad − bc 6= 0 et a2 − b2 − c2 − d 2 6 1 est il
b d
un sous-groupe de Gl2 (R) ?
a b
2. L’ensemble des matrices avec a ∈ R∗ et b ∈ R est-il un sous groupe de Gl2 (R) ?
0 a−1
a c
3. Existe-t-il une valeur M ∈ R telle que l’ensemble des matrices avec a, b, c, d ∈ R tels que
b d
ad − bc 6= 0 et a 6 M forme un sous-groupe de Gl2 (R) ?
Correction H [001322]
Exercice 3536
Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes de G. Montrer que H ∪ K est un sous-groupe de G si et seulement
si H ⊂ K ou K ⊂ H.
Correction H [001323]
Exercice 3537
Déterminer le sous-groupe de Z engendré par les entiers 24, 36 et −54. [001324]
Exercice 3538
2iπ
Les questions sont indépendantes. Soit j le nombre complexe e 3 .
1. Déterminer le sous-goupe du groupe additif C engendré par i et j.
2. Déterminer le sous-goupe du groupe multiplicatif C∗ engendré par i et j.
590
[001325]
Exercice 3539
Soit G un groupe engendré par a et b. Montrer que < a > ∩ < b >⊆ Z(G) où Z(G) désigne le centre de G.
Correction H [001326]
Exercice 3540
Soit G un sous-groupe de (R, +) avec G 6= {0}.
1. Montrer l’existence de α = inf(G ∩ R+∗ ).
2. Si α > 0 montrer que G = αZ.
3. Si α = 0 montrer que G est dense dans R.
[001327]
Exercice 3541
Soit G un groupe. Montrer que l’ensemble Aut(G) des automorphismes de G est un groupe pour la loi de
composition. Soit H un sous-groupe de Aut(G), et π : G → ℘(G) définie par : π(x) = { f (x)| f ∈ H}. Montrer
que π(G) est une partition de G. [001328]
Exercice 3542
Soit E un ensemble muni d’une loi interne ?. On appelle translation à droite (resp. à gauche) par a ∈ E, l’appli-
cation da (resp. ga ) de E dans E définie par da (x) = a ? x (resp. ga (x) = x ? a).
1. Montrer que dans un groupe les translations à droite et à gauche sont des bijections.
2. Réciproquement, si la loi ? de E est associative, et que les translations à droite et à gauche sont des
bijections, on va montrer que (E, ?) est un groupe.
(a) Montrer que pour tout x ∈ E, il existe un unique élément ex ∈ E (resp. fx ∈ E) tel que ex ? x = x
(resp. x ? fx = x).
(b) Si x, y ∈ E, montrer que ex = ey (noté e dorénavant) et fx = fy (noté f dorénavant).
(c) Montrer que e = f (noté e dorénavant).
(d) Montrer que pour tout x ∈ E, il existe un unique élément x̄ ∈ E (resp. x̄¯ ∈ E) tel que x̄ ? x = e (resp.
x ? x̄¯ = e).
(e) Montrer que x̄ = x̄¯.
(f) Conclure.
[001329]
Exercice 3543
Si K est un sous-groupe de H et H un sous-groupe de G, montrer que K est un sous-groupe de G. [001330]
Exercice 3544
1. Soit (G, .) un groupe. Montrer l’équivalence de :
i) G est abélien.
ii) Pour tout a, b ∈ G, on a : (ab)2 = a2 b2 .
iii) Pour tout a, b ∈ G, on a : (ab)−1 = a−1 b−1 .
iv) L’application f de G dans G définie par f (x) = x−1 est un automorphisme.
2. En déduire que si pour tout x ∈ G, x2 = e, alors G est abélien.
591
[001331]
Exercice 3545
1. Les ensembles N, Z, R, R+ , R∗+ , C, C∗ munis des lois + ou × sont-ils des groupes ? Quand c’est le cas,
chercher des sous-groupes non triviaux.
2. {x ∈ R 7→ ax + b : a ∈ R \ {0} , b ∈ R} muni de la loi de composition des applications est-il un groupe ?
[001332]
Exercice 3546
Quel est le plus petit sous-groupe de (R, +) (resp. de (R∗ , ×)) contenant 1 ? Contenant 2 ? [001333]
Exercice 3547
Soit λ ∈ C fixé. Montrer que Sλ = {exp(iλt) : t ∈ R} est un sous-groupe de (C, ×). Pour quelles valeurs de λ
retrouve-t-on des sous-groupes bien connus ? A quoi ressemblent les courbes Sλ ? Que peut-on dire, en terme
de morphisme, de l’application t 7→ exp(iλt) ? [001334]
Exercice 3548
Décrire tous les homomorphismes de groupes de Z dans Z. Déterminer ceux qui sont injectifs et ceux qui sont
surjectifs.
Correction H [001343]
Exercice 3549
Pour tout couple (a, b) de R2 , on pose la matrice Ma,b = a −b
b a . Soit S = Ma,b : (a, b) ∈ R2 \ {(0, 0)} . Soit
l’application f : S → R, Ma,b 7→ a2 + b2 .
1. Montrer que S est un groupe pour la loi usuelle de multiplication des matrices carrées.
2. Montrer que f est un morphisme du groupe (S , ×) dans le groupe multiplicatif R \ {(0, 0)}.
[001344]
Exercice 3550
Soit f : R → C∗ l’application qui à tout x ∈ R associe eix ∈ C∗ . Montrer que f est un homomorphisme de
groupes. Calculer son noyau et son image. f est-elle injective ?
Correction H [001345]
Exercice 3551
Traduire en termes d’homomorphisme de groupes les propriétés traditionnelles suivantes :
1. ln(xy) = ln x + ln y ;
2. det(MM 0 ) = det(M) det(M 0 ) ;
3. |zz0 | = |z||z0 | ;
1 1 1
4. (xy) 2 = x 2 y 2 ;
0 0
5. ez+z = ez ez ;
6. z + z0 = z + z0 .
[001346]
Exercice 3552
Pour tout couple (a, b) de R2 , on pose Ma,b = a −b
b a , S = Ma,b : (a, b) ∈ R2 et S ∗ = S \ {M0,0 } . Soit
l’application f : S → C, Ma,b 7→ a + ib.
592
1. (a) Montrer que S est un sous-groupe du groupe additif usuel M2 (R).
(b) Montrer que S ∗ est un sous-groupe multiplicatif de GL2 (R).
2. Montrer que f est un isomorphisme du groupe (S , +) sur le groupe additif C.
3. (a) Montrer que f définit un homomorphisme du groupe (S ∗ , ×) sur le groupe multiplicatif C∗ .
(b) Déterminer le noyau et l’image de cet homomorphisme.
4. Montrer que Ω = Ma,b : (a, b) ∈ R2 , a2 + b2 = 1 est un sous-groupe distingué du groupe multiplicatif
S ∗.
[001347]
Exercice 3553
Soit G un groupe. Montrer que l’application x → x−1 est un morphisme si et seulement si G est commutatif. On
suppose G fini ; soit φ un morphisme involutif de G dont le seul point fixe est e, montrer que :
∀z ∈ G, ∃t ∈ G, z = t(φ (t))−1 .
Exercice 3554
Montrer que les groupes (R, +) et (R∗+ , ×) sont isomorphes. [001349]
Exercice 3555
Montrer que U2 × U3 est isomorphe à U6 . Est-ce que U2 × U2 est isomorphe est U4 ? Pouvez-vous conjecturer
à quelle condition Un × Um est isomorphe à Unm ? [001350]
Exercice 3556
Soit G un groupe.
1. Montrer que l’ensemble des automorphismes de G muni de la loi de composition des applications est
un groupe. Ce groupe est noté Aut (G).
2. Vérifier que l’application φ : G → Aut (G) qui associe à g ∈ G l’application φg : G → G, x 7→ gxg−1 est
un morphisme de groupes. Déterminer son noyau Z(G), dit centre de G.
3. Déterminer Aut (Q) et Aut (Z).
[001351]
Exercice 3557
Soit (G, .) un groupe. On appelle conjugaison par a ∈ G, l’application fa de G dans G définie par fa (x) =
a.x.a−1 .
1. Montrer que fa est un automorphisme de G.
2. Soit Γ = { fa : a ∈ G}. Montrer que (Γ, ◦) est un groupe.
3. Soit Φ : G → Γ, a 7→ fa . Vérifier que Φ est un morphisme. Est-il injectif ? (indication : préciser ce
morphisme lorsque G est abélien).
[001352]
Exercice 3558
1. Les sous-groupes (Q, +) et (Z, +) sont-ils isomorphes ?
2. Les sous-groupes (Q, +) et (Q \ {0} , ×) sont-ils isomorphes ?
593
[001353]
Exercice 3559
Montrer que les groupes multiplicatifs R \ {0} et C \ {0} ne sont pas isomorphes.
Correction H [001354]
Exercice 3560
1. On suppose que ϕ est un isomorphisme de (G, ∗) sur (G0 , ). Si e est l’élément neutre de G, que peut-on
dire de ϕ(e) ? Si x0 est l’inverse de x dans G, que peut-on dire de ϕ(x0 ) ? Si G est d’ordre n, que peut-on
dire de l’ordre de G0 ?
2. Pouvez-vous citer des exemples de groupes ? de groupes isomorphes ?
3. Si (G, ∗) est un groupe fini et si on établit la table de la loi ∗, peut-on rencontrer deux fois le même
élément dans la même ligne, dans la même colonne ? Établir les tables de composition possibles pour
des groupes à 2, 3, 4 éléments. Pouvez-vous donner des exemples de groupes correspondant à ces tables.
Retrouver éventuellement des groupes isomorphes.
[001385]
Exercice 3561
Soient p un nombre premier et G un groupe d’ordre p. Montrer que G est cyclique et donner la liste des
générateurs de G.
Correction H [001386]
Exercice 3562
Soit G un groupe d’ordre pn avec p premier.
1. On considère deux sous-groupes H et H 0 de G d’ordre p avec H 6= H 0 . Montrer que H ∩ H 0 = {e}.
2. En déduire que le nombre d’éléments d’ordre p dans G est un multiple de p − 1.
Correction H [001387]
Exercice 3563
Déterminer (à isomorphisme près) tous les groupes d’ordre 4. [001388]
Exercice 3564
1. Soit G un groupe dans lequel tout élément (distinct de l’élément neutre) est d’ordre 2. Montrer que G
est commutatif.
2. Soit G un groupe d’ordre pair. Montrer que G contient au moins un élément d’ordre 2.
Correction H [001389]
Exercice 3565
Montrer que tout morphisme de groupes de Q dans un groupe fini G est trivial. [001390]
Exercice 3566
Soit G un groupe et H une partie finie non vide de G. On suppose que H est stable pour la loi de G. Montrer H
est un sous-groupe de G. [001391]
Exercice 3567
Soit G un groupe fini de cardinal 2n (n > 2), possédant 2 sous-groupe H et H 0 tels que :
Card(H) = Card(H 0 ) = n
594
et
H ∩ H 0 = {e}.
1. Montrer que G − (H ∪ H 0 ) est un singleton, noté {a}.
2. Soit h ∈ H − {e}, montrer que hH 0 ⊂ {h, a}, en déduire que hH 0 = {h, a} puis que n = 2.
3. On écrit G = {a, e, h, h0 }, donner la table de G (puis un exemple d’un tel groupe).
[001392]
Exercice 3568
Soit G l’ensemble des matrices d’ordre 2 inversibles.
1. Montrer que G est un groupe pour le produit matriciel. Est-il commutatif ?
2. Montrer que si A ∈ G, B ∈ G vérifient A2 = B2 = ABAB = I, alors A = A−1 , B = B−1 et AB = BA.
3. Trouver deux éléments de G vérifiant A2 = B2 = I et AB 6= BA.
[002438]
Exercice 3569
Soit G l’ensemble des matrices de la forme
1 x
, x ∈ R.
0 1
Montrer que c’est un groupe multiplicatif isomorphe au groupe additif réel. [002439]
Exercice 3570
Soit G le groupe multiplicatif des matrices complexes d’ordre n. Parmi les sous-ensembles suivants de G,
lesquels sont des sous-groupes ?
— les matrices à coefficients réels ;
— les matrices inversibles ;
— les matrices réelles inversibles à coefficients positifs ;
— les matrices diagonales inversibles ;
— les matrices vérifiant ai,i 6= 0, ∀i, et triangulaires supérieures (ai, j = 0 si i > j).
— les matrices vérifiant ai, j = a j,i , ∀i, j.
[002440]
Exercice 3571
On munit l’ensemble G = {a, b, c, d} d’une loi de composition interne dont la table de Pythagore est
? a b c d
a c a c a
b a d c b
c c c c c
d a b c d
595
[002727]
Exercice 3572
On définit une permutation σ de l’ensemble {1, 2, . . . , 15} par la suite finie des entiers σ (1), σ (2), . . . , σ (15).
Par exemple
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
σ1 =
2 7 1 14 3 12 8 9 6 15 13 4 10 5 11
signifie σ (1) = 2, σ (2) = 7, etc. . .Soient
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
σ2 =
7 6 5 8 9 3 2 15 4 11 13 10 12 14 1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
σ3 =
1 15 2 14 3 13 4 12 5 11 6 10 7 9 8
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
σ4 =
2 4 6 8 10 12 14 15 13 11 9 7 5 3 1
1. Pour i = 1, . . . , 4,
— décomposer σi en cycles à supports disjoints.
— déterminer l’ordre de σi .
— déterminer la signature de σi .
2. Calculer les puissances successives du cycle σ = (10 15 11 13). Quel est l’inverse de σ1 ?
3. Calculer σ22008 .
4. Déterminer, sans fatigue excessive, la signature de
Exercice 3573
1. Montrer que les ensembles G suivants, munis des lois ? données, sont des groupes. Préciser quel est
l’élément neutre de G et quel est l’inverse d’un élément quelconque x ∈ G.
(a) G = Z, ? = l’addition des nombres ;
(b) G = Q∗ (ensemble des rationnels non nuls), ? =la multiplication des nombres ;
(c) G = Q+∗ (ensemble des rationnels strictement positifs), ? = la multiplication des nombres ;
(d) G = R, ? = l’addition des nombres ;
(e) G = R+∗ , ? = la multiplication des nombres ;
(f) G = C, ? = l’addition des nombres ;
(g) G = C∗ , ? = la multiplication des nombres ;
(h) G = {z ∈ C, |z| = 1}, ? = la multiplication des nombres ;
2πk
(i) G = {ei n , k = 0, 1, . . . , n − 1}, ? = la multiplication des nombres (n est un entier fixé) ;
(j) G = l’ensemble des bijections d’un ensemble non vide E, ? = la composition des applications ;
(k) G = l’ensemble des isométries de l’espace euclidien R3 (muni du produit scalaire standard), ? = la
composition des applications ;
(l) G = l’ensemble des isométries du plan euclidien R2 (muni du produit scalaire standard) qui pré-
servent une figure donnée, ? = la composition des applications.
2. Donner un morphisme de groupes entre (R, +) et (R+∗ , ·) ;
596
3. Donner un morphisme de groupes entre (R+∗ , ·) et (R, +) ;
4. Donner un morphisme de groupes surjectif entre (C, +) et (C∗ , ·) ;
[002729]
Exercice 3574
Dire pour quelle(s) raison(s) les opérations ? suivantes ne munissent pas les ensembles G donnés d’une structure
de groupe ?
(a) G = N, ? = l’addition des nombres ;
(b) G = N∗ , ? = la multiplication des nombres ;
(c) G = R, ? = la multiplication des nombres ;
[002730]
∀ a, b ∈ G, ∃ x, y ∈ G tq a = x · b = b · y.
597
On définit une opération ? sur E par :
∀ x, y ∈ E, x ? y = φ φ −1 (x)φ −1 (y) .
Montrer que ? est une loi de groupe et que les groupes G et E sont isomorphes. [002968]
598
Exercice 3586 Card (HK)
Soit G un groupe fini et H, K deux sous-groupes de G. On considère l’application φ : H × K → G, (h, k) 7→ hk
1. Est-ce que φ est un morphisme de groupes ?
2. Soit z ∈ HK, z = h0 k0 avec h0 ∈ H et k0 ∈ K.
Montrer que les antécédents de z par φ sont les couples (h0t,t −1 k0 ) avec t ∈ H ∩ K.
3. En déduire que : Card (HK)Card (H ∩ K) = Card (H)Card (K).
4. Montrer que : (HK est un sous-groupe de G) ⇐⇒ (HK ⊂ KH) ⇐⇒ (HK = KH).
[002976]
Exercice 3588
1. Soit (G, ?) un groupe. Donner la définition du sous-groupe engendré par une partie P de G.
2. Soit (G, ?) un groupe. Décrire le sous-groupe engendré par un élément g de G.
3. Décrire le sous-groupe engendré par un élément n de (Z, +).
[007290]
Exercice 3589
1. Dire si les couples suivants sont des groupes : (Z, +) ; (Z, ×) ; (C∗ , +) ; (C∗ , ×).
2. Déterminer une loi de composition interne pour laquelle {−1, 1} est un groupe. Même question avec
R × R.
3. Soit (G, ?) un groupe et E un ensemble. Montrer que l’ensemble A (E, G) des applications de E dans
G peut être muni d’une structure naturelle de groupe.
4. L’ensemble {a, b, c} muni de la loi de composition interne définie par la table
? a b c
a a b c
b b a b
c c b a
admet-il un élément neutre ? est-il commutatif ? tout élément admet-il un symétrique ? est-il un groupe ?
5. La réunion de deux sous-groupes d’un groupe G est-elle un sous-groupe ? Et l’intersection ?
6. Donner l’exemple d’un ensemble avec une loi de composition interne sans élément neutre.
[007291]
Exercice 3590
Soit (E, ?) un ensemble muni d’une loi interne associative avec un élément neutre, noté ε.
1. Démontrer qu’il n’y a pas d’autre élément neutre.
599
2. Soit x un élément qui admet un symétrique x0 . Démontrer qu’il n’y a pas d’autre symétrique.
3. Soit x et y dans E qui admettent un symétrique. Déterminer un symétrique de x ? y.
[007292]
Exercice 3591
1. Montrer que 1 est dans le sous-groupe de (Z, +) engendré par {2, 7}.
2. Quel est le sous-groupe engendré par {2, 7} ?
[007293]
Exercice 3592
Soit a et b deux entiers non tous nuls et < a, b > le sous-groupe de (Z, +) engendré par {a, b}.
1. Montrer que aZ est inclus dans < a, b >.
2. Montrer que aZ + bZ est inclus dans < a, b >.
3. Montrer que aZ + bZ est un sous-groupe de (Z, +), contenant {a, b}.
4. Montrer que < a, b > est inclus dans aZ + bZ.
5. Montrer que < a, b > est aZ + bZ.
6. Montrer que < a, b >= aZ + bZ = pgcd(a, b)Z.
[007294]
Exercice 3593
1. Déterminer 45Z ∩ 60Z.
2. Déterminer 56Z + 63Z.
3. Trouver les sous-groupes de Z contenant 48Z et donner les relations d’inclusion existant entre eux.
[007295]
Exercice 3594
1. L’application F : (Z, +) → (Z, +), n 7→ 1 est-elle un morphisme de groupes ?
2. Déterminer deux morphismes de groupes de (R, +) vers (R?+ , ×).
[007296]
Exercice 3595
1. Soit F un morphisme de groupes de (Z, +) dans lui-même. Montrer qu’il suffit de connaître F(1) pour
connaître l’image de chaque entier par F.
2. Existe-t-il un morphisme de groupes de (Z, +) dans lui-même tel que F(2) = 3 ?
3. Déterminer tous les morphismes de groupes de (Z, +) dans lui-même tels que F(2) = 4.
4. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante sur (a, b) ∈ Z2 pour qu’il existe un morphisme de
groupes de (Z, +) dans lui-même tel que F(2) = a et F(5) = b est : 5a = 2b.
[007297]
Exercice 3596
Soit E = {a, b} un ensemble à deux éléments. On cherche à déterminer toutes les structures de groupes sur cet
ensemble.
1. Si a est l’élément neutre, quel doit être le symétrique de b ? En déduire la table de multiplication dans
ce cas.
600
2. Combien y a-t-il de structures de groupes différentes sur E ?
[007298]
Exercice 3597
Soit E = Q2 \ {(0, 0)}, et ? la loi de composition interne définie par :
Exercice 3598
Soit E un ensemble, on note P(E) l’ensemble des parties de E. Si A, B ∈ P(E), on note A∆B = (A∪B)\(A∩B)
la différence symétrique de A et B. Montrer que pour toute partie A de E, A2 = A et que le triplet (P(E), ∆, ∩)
forme un anneau commutatif. [007300]
Exercice 3599
Soit G un groupe tel que ∀x ∈ G, x ? x = eG .
Montrer que tout élément de G est son propre inverse. Calculer pour tout (a, b) ∈ G2 , le produit a ? b ? a−1 ? b−1
et montrer que G est abélien. [007301]
Exercice 3600
Voici la table d’un groupe G.
∗ a b c d e f g h i j k l
a d j g h i e f b k
b g j l e d i k a h
c b a d k j l e g f h
d c d h i l
e f e d b l j c h a g
f i l h d e c a k j b
g j d g f l k h c i e
h l i h a j k b e d c
i f e i c a h d l b j
j c b j k a f l d e i
k e h l k j c i d g a
l e k l b g a j i c d
La compléter. Le groupe est-il commutatif ? Déterminer l’ordre de b.
[007343]
Exercice 3601
Considérons le groupe (F53 )× . Quels sont les ordres possibles d’un élément de ce groupe ? Combien d’éléments
de chaque ordre ce groupe possède -t-il ? Déterminer en le justifiant un générateur de ce groupe. [007344]
Exercice 3602
Montrer que tout groupe cyclique d’ordre n est isomorphe à Z/nZ. [007354]
Exercice 3603
Montrer que les deux permutations τ = (1, 2) et c = (1, 2, 3) engendrent le groupe symétrique S3 . On pourra
construire un arbre dont Id est la racine et tel qu’en chaque noeud partent deux branches, l’une marquée τ,
l’autre c. [007355]
601
Exercice 3604
3. Donner la liste des permutations du groupe symétrique S4 .
2.
1.
2. Les deux permutations τ = (1, 3) et c = (1, 2, 3, 4) engendrent-elles le groupe symétrique S3 ?
[007356]
Exercice 3605
1. Construire à la règle et au compas un hexagone régulier E.
2. Une translation de vecteur non nul peut-elle conserver globalement l’hexagone E ?
3. Quels sont les centres et les angles des rotations du plan euclidien orienté qui conservent globalement
l’hexagone E ?
4. Quelles sont les symétries orthogonales du plan euclidien orienté qui conservent globalement l’hexa-
gone E ?
5. Quelles sont les symétries orthogonales glissées du plan euclidien orienté qui conservent globalement
l’hexagone E ?
6. Soit r une rotation d’angle minimal non nul qui conserve globalement l’hexagone E et s une symétrie
orthogonale qui conserve globalement E. Quel est l’ordre de r ? et celui de s ?
7. Écrire r comme composée de s suivie d’une autre symétrie orthogonale. Déterminer la nature et les
éléments caractéristiques (centre, axe, angle...) de l’isométrie rs.
8. Donner la liste des éléments du groupe D12 des isométries du plan euclidien orienté qui conservent
globalement l’hexagone E. On n’utilisera dans les notations seulement une rotation r et une symétrie s.
9. À l’aide de l’écriture de r comme composée de deux symétries, calculer sr.
10. En déduire les produits rsrs, rsr2 s, r3 sr4 s.
[007357]
Exercice 3606
1. Montrer que le groupe GL2 (F2 ) des matrices inversibles de taille 2 × 2 à coefficients dans le corps
F2 = Z/2Z est un groupe de cardinal (22 − 1)(22 − 2) = 6.
2. On a vu en cours que tout groupe d’ordre 6 est isomorphe soit au groupe cyclique Z/6Z, soit au groupe
symétrique S3 et que ces deux groupes ne sont pas isomorphes. Auquel de ces deux groupes, le groupe
GL2 (F2 ) est-il isomorphe ?
[007358]
Exercice 3607
1. Enoncer le théorème de Lagrange.
2. Donner l’exemple de deux groupes finis de même ordre non isomorphes. Justifier le fait que les deux
groupes choisis ne sont pas isomorphes.
3. Donner la définition d’un sous-groupe distingué.
4. L’anneau (Z/24Z, +, ×) est-il intègre ? Justifier.
5. Effectuer la division euclidienne de X 3 + 2X 2 − 5X + 8 par X 2 − 1 dans Z/5Z[X].
6. Effectuer la division euclidienne de X 3 + 2X 2 − 5X + 8 par 2X 2 − 1 dans Z/5Z[X].
[007359]
Exercice 3608
602
1. Calculer les produits dans S7 , (1, 2)(1, 3) et (1, 2)(2, 3)(1, 2).
2. L’ensemble des transpositions de S7 est-il un sous-groupe de S7 ?
Correction H [007360]
Exercice 3609
1. Montrer que 1 est dans le sous-groupe de (Z, +) engendré par {3, 8}.
2. Quel est le sous-groupe engendré par {3, 8} ?
3. Quel est le sous-groupe engendré par {3, 8, 15} ?
[007361]
Exercice 3610
1. Le sous-ensemble 28Z + 18Z de Z est-il un sous-groupe de Z ? Si oui, le déterminer.
2. Le sous-ensemble 28Z ∪ 18Z de Z est-il un sous-groupe de Z ? Si oui, le déterminer.
3. Le sous-ensemble 28Z ∩ 18Z de Z est-il un sous-groupe de Z ? Si oui, le déterminer.
4. Donner l’exemple d’un groupe commutatif non cyclique.
5. Donner l’exemple d’un groupe non commutatif infini.
6. Donner la définition d’un anneau.
7. Démontrer que tout groupe fini d’ordre premier est cyclique.
[007362]
Exercice 3611
1. Quels sont les ordres possibles des éléments d’un groupe d’ordre 6 ?
2. Quels sont les éléments inversibles de (Z/7Z, ×) ?
3. Ecrire la table de multiplication de ((Z/7Z)? , ×).
4. Déterminer s’il en existe un générateur de ((Z/7Z)? , ×).
5. Combien ((Z/7Z)? , ×) a-t-il de générateurs ?
6. Le groupe Z/2Z × Z/4Z est-il cyclique ?
7. Le groupe des inversibles de Z/20Z est-il cyclique ?
Correction H [007363]
Exercice 3612
Dans le groupe S7 des permutations de l’ensemble fini {1, 2, · · · , 7} on considère les deux permutations
α = (157)(43) et β = (26).
1. Montrer que αβ = β α.
2. Déterminer l’ordre de α et de β .
3. Calculer α −1 et β −1 .
4. Montrer que S = {α i β j , 0 6 i 6 5, 0 6 j 6 1} est un sous-groupe de S7 .
5. Calculer l’ordre de S.
6. Montrer que tout sous-groupe de S7 qui contient α et β contient S.
7. Que peut-on déduire des questions 4. et 6. précédentes ?
8. Déterminer l’ordre de αβ .
9. Le sous-groupe S est-il cyclique ?
603
Correction H [007364]
Exercice 3613
1. Calculer les produits de matrices ADA−1 et BDB−1 dans GL(2, R) où
0 1 1 4 2 0
A= et B = et D =
2 0 0 1 0 3
2. Le sous-groupe de GL(2, R) des matrices diagonales inversibles est-il distingué dans GL(2, R) ?
3. Calculer le produit de matrices AB dans GL(2, R).
4. L’application trace de GL(2, R) dans (R, +) est-elle un morphisme de groupes ?
Correction H [007365]
Exercice 3614
1. Décomposer en produit de cycles à supports disjoints la permutation
1 2 3 4 5 6 7
σ= .
7 6 3 1 4 2 5
Exercice 3615
1. Quels sont les éléments inversibles de l’anneau (Z/11Z) ?
2. Déterminer un générateur g du groupe (Z/11Z)? des inversibles de l’anneau (Z/11Z).
3. Ecrire chaque élément de (Z/11Z)? comme puissance de g.
[007367]
604
[001335]
Exercice 3617
Soit H un groupe abélien. Un élément x ∈ H est dit d’ordre fini lorsque il existe n ∈ N tel que la somme x+...+x
(n-fois) soit égale à 0. Montrer que l’ensemble des éléments d’ordre fini de H est un sous-groupe abélien de H.
Correction H [001336]
Exercice 3618
Soit G un groupe, e son élément neutre. Un élément g de G est dit d’ordre n ∈ N si gn = e et gk 6= e pour tout
entier k < n. g est dit d’ordre fini si il est d’ordre n pour un n quelconque.
1. Montrer que Gl2 (R) contient des éléments d’ordre 2 et des éléments qui ne sont pas d’ordre fini.
2. Soit ϕ un homomorphisme de G à valeurs dans H et g un élément de G d’ordre n. Montrer que :
- ϕ(g) est d’ordre fini inférieur ou égal à n.
- Si ϕ est injectif, l’ordre de ϕ(g) est égal à n.
3. Montrer que si G n’a qu’un nombre fini d’éléments, tous ses éléments ont un ordre fini.
Correction H [001337]
Exercice 3619
Soit le groupe G = Z/12Z.
1. Déterminer le sous-groupe H de G engendré par 6 et 8 et déterminer son ordre.
2. Caractériser les générateurs de G.
3. Quel est l’ordre de l’élément 9 ?
[001338]
Exercice 3620
Soient E un espace vectoriel réel de dimension 2 et (e1 , e2 ) une base de E. On considère les endomorphismes
de E définis par
s(e1 ) = e1 , s(e2 ) = −e2 ,
r(e1 ) = e2 , r(e2 ) = −e1 .
1. Montrer que r et s sont des automorphismes du R-espace vectoriel E.
2. Déterminer l’ordre de s et l’ordre de r.
3. (a) Montrer que sr = −rs.
(b) En déduire que G := {IdE , s, r, sr, −IdE , −s, −r, −s} est un sous-groupe du groupe linéaire de E.
(c) Montrer que G est le sous-groupe du groupe linéaire GL(E) engendré par s et t.
[001339]
Exercice 3621
Soient G un groupe et x ∈ G un élément d’ordre n. Quel est l’ordre de x2 ?
Correction H [001340]
Exercice 3622
1. Soient G un groupe et x, y ∈ G des éléments qui commutent et d’ordres respectifs m et n premiers entre
eux. Montrer que xy est d’ordre mn. Montrer que l’hypothèse m et n premiers entre eux est indispensable.
2. Montrer que A := 01 −10 et B := −10 1
−1 sont des éléments de GL(2, R) d’ordres finis et que AB n’est
pas d’ordre fini.
605
Correction H [001341]
Exercice 3623
Le groupe (Q, +) est-il monogène ?
Correction H [001342]
606
Exercice 3630 Morphismes entre deux groupes cycliques
Soit G un groupe cyclique engendré par a d’ordre n, G0 un deuxième groupe, et a0 ∈ G0 .
Montrer qu’il existe un morphisme φ : G → G0 tel que φ (a) = a0 si et seulement si a0 est d’ordre fini divisant n.
Application : déterminer tous les morphismes : Z/nZ → Z, Z/nZ → C∗ , Z/nZ → Z/pZ. [002980]
Exercice 3633
Soient les ensembles
x 0 x x
L= ∈ M2 (R) : x ∈ R et M = ∈ M2 (R) : x ∈ R
0 0 −x −x
Étudier si, munis des lois usuelles, L et M sont des anneaux, des corps. [001356]
Exercice 3634
1. Soit D = { f ∈ R[X] : f 0 (0) = 0} . Montrer que D n’est pas un idéal de l’anneau R[X] et que c’est un
sous-anneau de l’anneau R[X].
2. Soit E = { f ∈ R[X] : f (0) = f 0 (0) = 0}. Montrer que D n’est pas un sous-anneau de l’anneau R[X] et
que c’est un idéal de l’anneau R[X] dont on donnera un générateur.
[001357]
Exercice 3635
On définit sur R les deux lois ⊕ et ⊗ par x ⊕ y = x + y − 1 et x ⊗ y = x + y − xy. Montrer que (R, ⊕, ⊗) est un
corps. [001358]
Exercice 3636
Soit (G, +) un groupe commutatif. On note End(G) l’ensemble des endomorphismes de G sur lequel on définit
la loi + par f + g : G → G, x 7→ f (x) + g(x).
Montrer que (End(G), +, ◦) est un anneau. [001359]
Exercice 3637
Soit (A, +, ×) un anneau. On dit que x ∈ A est nilpotent ssi il existe n ∈ N tel que xn = 0.
607
1. Montrer que si x est nilpotent alors 1 − x est inversible.
2. Montrer que si x et y sont nilpotents et commutent, alors xy et x + y sont nilpotents.
3. Un corps admet-il des éléments nilpotents ?
[001360]
Exercice 3638
Soit (A, +, ×) un anneau.
On appelle centre de A l’ensemble C = {x ∈ A/∀y ∈ A, xy = yx}.
Montrer que C est un sous-anneau de A. [001361]
Exercice 3639
Soient A et B deux anneaux. On définit sur A × B les lois
(x, y) + (x0 , y0 ) = (x + x0 , y + y0 )
Exercice 3640
Montrer que si A1 , . . . , An sont des sous-anneaux de A alors A1 ∩ . . . ∩ An est un sous-anneau de A. [001363]
Exercice 3641
Soit Z[i] = a + ib, (a, b) ∈ Z2 .
1. Montrer que Z[i] est un anneau commutatif pour les lois usuelles de C.
2. Déterminer les inversibles de Z[i].
[001364]
Exercice 3642
Soit A un anneau commutatif. On dit que a ∈ A est nilpotent s’il existe n ∈ N∗ tel que an = 0. On pose N (A) =
{a ∈ A : a est nilpotent} .
1. Dans cette question, A = Z/72Z. Montrer que 6 ∈ N (A) puis que N (A) = λ 6 : λ ∈ Z .
2. Que peut-on dire de N (A) si A est intègre ?
3. Montrer que N (A) est un idéal de A
[001365]
608
(b) f est-il surjectif ?
(c) Déterminer le noyau de f .
[001366]
1. Montrer que k est inversible dans l’anneau Z/nZ si et seulement si les entiers k et n sont premiers entre
eux.
2. On pose n = 10 et soit G le groupe des éléments inversibles de Z/nZ.
(a) Donner la liste des éléments de G.
(b) Quel est l’ordre de 3 ? G est-il cyclique ?
[001369]
Exercice 3647
Montrer que Z/nZ est un anneau principal. [001372]
Exercice 3648
Soit A un anneau fini commutatif intègre (i.e. xy = 0 ⇒ x = 0 ou y = 0). Montrer que c’est un corps, i.e. que
tout élément non nul est inversible. [001373]
Exercice 3649
Soit A un anneau, on dit que x ∈ A est nilpotent si ∃n ∈ N tel que xn = 0.
1. Montrer que si x est nilpotent alors (1 − x) est inversible.
2. Montrer que si x et y sont nilpotents et commutent alors xy et x + y sont nilpotents.
3. Un corps admet-il des éléments nilpotents ?
609
[001374]
610
1. Exemple : Déterminer les éléments nilpotents de Z/36Z.
2. Montrer que l’ensemble des éléments nilpotents est un idéal de A.
3. Soit a nilpotent. Montrer que 1 − a est inversible (remarquer que 1 = 1n − an ).
4. Soient a nilpotent et b inversible. Montrer que a + b est inversible.
[003011]
Exercice 3657 1 − ab et 1 − ba
Soit A un anneau et a, b ∈ A. Montrer que 1 − ab ∈ A∗ ⇔ 1 − ba ∈ A∗ .
Correction H [003012]
611
4. En déduire que I est un idéal principal.
[003016]
612
[003021]
Exercice 3671
1. Montrer que Z × Z peut être muni d’une structure naturelle d’anneau.
2. Montrer que R[X] est un anneau, et que pour tout a ∈ R, l’ensemble
Ia = {P ∈ R[X] / P(a) = 0}
Exercice 3672
1. Déterminer l’ordre de 2 dans (Z/10Z, +).
2. Montrer que {0, 3, 6, 9} est un sous-groupe de (Z/12Z, +).
3. Expliciter un sous-groupe d’ordre 6 de (Z/12Z, +).
4. Quels sont les ordres possibles des sous-groupes de (Z/6Z, +) ?
5. Soient n un entier naturel non nul. Le but de cette question est de déterminer tous les sous-groupes de
Z/nZ. Soit d un diviseur de n.
(a) Expliciter un sous-groupe Gd de Z/nZ d’ordre d.
613
(b) Soit H un sous-groupe de Z/nZ d’ordre d. Montrer que pour tout x ∈ H, d · x = 0. Combien d’élé-
ments de Z/nZ vérifient cette équation ? En déduire que H = Gd .
(c) Conclure.
6. Donner la liste de tous les sous-groupes de (Z/6Z, +).
[007304]
Exercice 3673
Déterminer les puissances de 2 modulo 9. Que dire du groupe (Z/9Z)× ? [007305]
Exercice 3674
1. Soit m et n deux entiers naturels non nuls premiers entre eux. On a vu comment trouver une relation de
Bézout um + vn = 1. Montrer alors que l’application
Exercice 3675
Il est souvent important de calculer at modulo n avec a,t, n grands (calculer at dans Z n’est pas envisageable).
i
Méthode : Ecrire t en binaire : t = Σti 2i (où t i ∈ {0, 1}). Les a2 se calculent facilement par élévations au carré
i
successives modulo n, et at modulo n est le produit (modulo n) des a2 pour lesquels t i = 1.
Calculer 32025 modulo 50. [007307]
Exercice 3676
Voici la table d’un groupe fini. Déterminer l’ordre de a.
∗ a b c d
a c d a b
b d a b c
c a b c d
d b c d a
[007308]
Exercice 3677
Le but de cet exercice est de déterminer tous les morphismes d’anneaux de Z/10Z dans un Z/nZ.
1. Montrer que tout morphisme de groupes de Z/10Z dans un Z/nZ est déterminé par l’image de [1]10 .
2. Quelles sont les valeurs possibles pour l’image de [1]10 par un morphisme d’anneaux de Z/10Z dans
un Z/nZ ?
3. Déterminer tous les morphismes d’anneaux de Z/10Z dans un Z/nZ.
[007309]
Exercice 3678
1. L’équation x3 + x + 1 = 0 a-t-elle des solutions dans Z/2Z.
2. L’équation x3 + x + 1 = 0 a-t-elle des solutions dans Z ?
614
[007310]
Exercice 3679
1. Quelle opération fait de Q/Z un groupe ?
2. Ce groupe est-il fini ?
3. Quel est l’ordre de 7/12 dans ce groupe ?
4. Montrer que tous les éléments de Q/Z sont d’ordre fini.
[007311]
Exercice 3680
1. Soit p un nombre premier impair. Quels éléments de (Z/pZ)× sont leur propre inverse ?
2. Démontrer le théorème de Wilson.
Théorème de Wilson : Soit n un entier naturel supérieur à 3. Alors n est premier si, et seulement si,
(n − 1)! = −1 (mod n).
[007312]
Exercice 3681
1. Dans l’anneau Z/3Z, calculer (a + b)3 où a et b sont deux éléments.
2. Dans l’anneau Z/6Z, calculer (a + b)6 où a et b sont deux éléments.
3. Dans l’anneau Z/7Z, calculer (a + b)7 où a et b sont deux éléments.
[007313]
Exercice 3682
1. 20606 appartient-il à 14443 + 3079Z ?
2. Calculer l’élément 2169 dans Z/13Z. Le résultat doit être représenté par un nombre compris entre 0 et
12.
3. Considérons une application f : Z/8Z → Z/8Z, qui envoie x sur x3 . Est-elle injective ?
4. [2]26 est-il un diviseur de [0] dans Z/26Z ?
5. 187489 = 4332 , où 433 est un nombre premier. Combien de diviseurs de zéro y a-t-il dans Z/187489Z ?
6. Déterminer les puissances de 2 modulo 9. Que dire du groupe (Z/9Z)× ?
[007314]
Exercice 3683
Soit D : R[X] → R[X] l’application de dérivation. Est-ce un morphisme de groupes ? Un morphisme d’an-
neaux ? Une application linéaire ? [007315]
Exercice 3684
Déterminer le pgcd et le ppcm des polynômes X 5 − 3X 4 + X 3 + 2X 2 − 6X + 2 et X 4 − 3X 3 + 3X − 1, éléments
de Q[X]. [007316]
Exercice 3685
Soient P = X 3 − 1 et Q = X 2 − 3X + 2 des éléments de R[X]. Quel est l’idéal de R[X] engendré par P ? L’idéal
engendré par P et Q ? L’idéal (P) ∩ (Q) ? [007317]
Exercice 3686
Soit K un corps, et P ∈ K[X]. Les assertions suivantes sont elles vraies ou fausses ?
615
1. Si P n’a pas de racine dans K, alors P est irréductible.
2. Si P est irréductible, alors P n’a pas de racine dans K.
[007318]
Exercice 3687
Soit P = X 4 + 1 ∈ C[X].
1. De quelle forme sont les polynômes irréductibles de C[X] ? Factoriser P en produit d’irréductibles dans
C[X].
2. De quelle forme sont les polynômes irréductibles de R[X] ? Factoriser P en produit d’irréductibles dans
R[X].
3. Montrer que P ne peut pas se factoriser en produit de deux polynômes de degré 2 à coefficients rationnels
(on pourra supposer que c’est possible, et écrire la division euclidienne de P par l’un de ces facteurs).
En déduire que P est irréductible dans Q[X].
[007319]
Exercice 3688
1. Soit n un entier naturel non nul et d un diviseur de n. Montrer que X d − 1 divise X n − 1.
2. Soit n un entier naturel non nul. Soit d un entier naturel non nul et r le reste de la division euclidienne
de n par d. Montrer que X r − 1 est le reste de la division euclidienne de X n − 1 par X d − 1.
3. Soient m, n ∈ N∗ , et d = pgcd(m, n). Montrer que pgcd(X m − 1, X n − 1) = X d − 1.
[007320]
Exercice 3689
Déterminer les racines de X 2 −1 dans Z/8Z. Comparer leur nombre au degré du polynôme. Comment expliquer
ce phénomène ? [007321]
Exercice 3690
Soit P = a0 + a1 X + · · · + an X n ∈ Z[X]. On veut déterminer si P a des racines rationnelles.
p
1. On suppose que P a une racine rationnelle non nulle x, avec x = q et pgcd(p, q) = 1. Montrer que p
divise a0 et q divise an .
2. Le polynôme 7X 3 − 5X 2 − 9X + 4 a-t-il des racines rationnelles ? et X 4 − 2X 2 − 3 ?
√
3. Soit n ∈ N∗ . Montrer que n est soit un entier, soit un irrationnel.
[007322]
Exercice 3691
Montrer que X 2 + 4 est irréductible dans Z[X] mais réductible dans Z/2Z[X]. [007323]
Exercice 3692
1. Soit p = 13. Trouver une racine c de −1 modulo 13.
2. Représenter le réseau R de Z2 engendré par (c, 1) et (p, 0) et montrer que tous ses éléments ont une
norme multiple de p.
3. Trouver deux entiers x et y tels que p = x2 + y2 .
[007333]
Exercice 3693
616
1. Le nombre 101 est-il premier ? Peut-il s’écrire comme somme de deux carrés.
2. Déterminer une racine c de −1 modulo 101.
3. Calculer le pgcd(101, c + i) dans Z[i].
4. Ecrire 101 comme somme de deux carrés.
5. Mêmes questions avec 2011.
[007334]
Exercice 3694
1. Quelle identité obtient-on quand on écrit que la norme de (a + ib)(c + id) dans Z[i] est le produit de la
norme de (a + ib) et de celle de (c + id) ?
2. Écrire 2425 = 52 · 97 et 754 = 2 · 13 · 29 comme sommes de deux carrés.
3. Tous les entiers naturels sont-ils sommes de trois carrés ?
[007335]
Exercice 3695
√ √
Considérons l’anneau Z[i 3], le sous-anneaux de C engendré par i 3.
√ √
1. Montrer que Z[i 3] := {a + bi 3, (a, b) ∈ Z2 }.
√ √ √
2. À tout élément
√ x = a + bi 3 de Z[i 3] on associe son conjugué x = a − bi 3. Montrer que pour tous
x, y ∈ Z[i 3] on a
x + y = x + y et xy = xy.
√ √
3. En considérant l’application N : Z[i 3] → Z, x 7→ xx, montrer que les éléments inversibles de Z[i 3]
sont exactement les éléments de norme 1. Donner la liste des éléments inversibles.
√ √
4. Quelles sont les normes possibles d’un diviseur de 1 + i 3 dans Z[i 3] ?
√ √
5. Montrer que éléments 2, 1 + i 3 sont premiers entre eux dans Z[i 3]. Peut-on leur écrire un couple de
Bézout ?
√
6. Donner
√ deux factorisations différentes de 4 dans Z[i 3]. Le lemme d’Euclide est-il valide dans l’anneau
Z[ −3] ?
[007336]
Exercice 3696
Les polynômes symétriques élémentaires en n indéterminées sont par définition
617
[007337]
Exercice 3697
Écrire en base 10 le nombre dont l’écriture hexadécimale est DA582. [007338]
Exercice 3698
Calculer P(2) où P = 3x4 − x2 − 16x − 14 par la méthode de Hörner. Effectuer la division euclidienne de P par
x − 2. [007339]
Exercice 3699
Le but de l’exercice est de factoriser le polynôme x4 + 4x3 − 81x2 − 16x + 308.
1. Vérifier que 2 est racine de P et factoriser P par x − 2 avec la méthode de Hörner.
2. Vérfier que −2 est racine du quotient obtenu dans la question précédente et factoriser le par x + 2 par la
méthode de Hörner.
3. Conclure.
[007340]
Exercice 3700
Soit P = 3x5 − 6x4 + x3 + 5x2 − 3x − 4.
1. Effectuer la division euclidienne de P par x − 1.
2. Présenter les résultats selon la méthode de Hörner.
3. Écrire P dans la base 1, (x − 1), (x − 1)2 , . . . , (x − 1)5 .
[007341]
Exercice 3701
Le but de l’exercice est de déterminer une valeur approchée de la racine cubique réelle c de 17. On considère
le polynôme P(x) = x3 − 17.
1. Montrer que 2 < c < 3.
z
2. Déterminer par la méthode de Hörner le polynôme R(z) := 103 P(2 + 10 ) en la variable z.
3. Déterminer une valeur approchée de c à 10−1 près.
4. Déterminer une valeur approchée de c à 10−2 près.
[007342]
Exercice 3702
1. L’entier 256 appartient-il à 115 + 247Z ?
2. L’entier −601 est-il un représentant de la classe [−738]28 de Z/28Z ?
3. Calculer l’élément 589 dans Z/23Z. Le résultat doit être représenté par un nombre compris entre 0 et
22.
4. Calculer l’élément 13923 dans Z/11Z. Le résultat doit être représenté par un nombre compris entre 0 et
10.
[007345]
Exercice 3703
1. Montrer que le polynôme X 9 − 1 de F3 [X] vaut (X − 1)9 . On considère le code ternaire C de longueur 9
associé au polynôme g = (X − 1)5
618
2. Déterminer l’alphabet, la longueur des mots, la dimension du code, le nombre de mots de code. Le code
est-il cyclique ?
3. Donner une matrice génératrice de C.
4. Déterminer un élément de poids 3 du code.
5. Déterminer une matrice de contrôle H de ce code.
6. Déterminer la distance de ce code. Combien d’erreurs ce code peut-il détecter ? combien d’erreurs peut-
il corriger ?
7. On a reçu le mot r = 121102210. Calculer son image par H. Le mot r est-il un mot du code ?
8. Corriger le mot r en supposant qu’il n’y a eu au plus qu’une seule erreur de transmission.
[007346]
Exercice 3704
1. Le nombre 101 est-il premier ? Peut-il s’écrire comme somme de deux carrés.
2. Déterminer une racine c de −1 modulo 101.
3. Calculer le pgcd(101, c − i) dans Z[i].
4. Ecrire 101 comme somme de deux carrés.
[007347]
Exercice 3706
619
1. Soit G un groupe, e son élément neutre et a un élément de G et m un entier naturel tel am = e. Que
peut-on dire de l’ordre de l’élément a ?
2. Donner la définition d’un idéal dans un anneau commutatif.
3. Quels sont les idéaux de l’anneau (Z, +, ×) ?
4. Le sous-ensemble 28Z ∩ 18Z de Z est-il un idéal de Z ? Si oui, le déterminer.
5. Donner l’exemple de deux groupes finis de même ordre non isomorphes. Justifier le fait que les deux
groupes choisis ne sont pas isomorphes.
6. Le groupe S4 des permutations de {1, 2, 3, 4} est-il cyclique ? (justifier)
Correction H [007369]
Exercice 3707
1. L’entier −1601 est-il un représentant de la classe [−7387]2893 de Z/2893Z ?
2. Calculer l’élément 11329 dans Z/13Z. Le résultat doit être représenté par un nombre compris entre 0 et
12.
3. La classe [51] est-elle inversible dans l’anneau Z/131Z. Si oui, calculer son inverse dans Z/131Z. Le
résultat doit être représenté par un nombre compris entre 0 et 130.
Correction H [007370]
Exercice 3708
1. Ecrire une relation de Bezout entre X 2 + X + 1 et X 3 + X + 1 dans R[X].
2. La classe du polynôme X 2 + X + 1 est-elle inversible dans l’anneau quotient
R[X]/(X 3 + X + 1) ? Si oui, donner son inverse.
Correction H [007371]
Exercice 3709
1. Quels sont les éléments inversibles de l’anneau (Z/12Z) ?
2. À quel groupe le groupe (Z/12Z)× des inversibles de l’anneau (Z/12Z) est-il isomorphe ?
Correction H [007372]
Exercice 3710
Voici la table d’un groupe G. Quel est l’ordre de G ? Le groupe G est-il nécessairement commutatif ? Compléter
la table en énonçant précisément les propriétés utilisées.
∗ a b c d e
a d c
b e a d
c a
d d e
e b a
Correction H [007373]
Exercice 3711
1. Calculer les produits dans S7 , (1, 2)(1, 3) et (1, 2)(2, 3)(1, 2).
2. L’ensemble des transpositions de S7 est-il un sous-groupe de S7 ?
Correction H [007374]
620
131 203.05 Idéal
Exercice 3712
1. J = {(α, α) : α ∈ Z} est-il un idéal de l’anneau Z2 ?
n 0
o
2. J = P ∈ R [X] : P (0) = 0 est-il un idéal de R [X] ?
[001368]
Exercice 3713
Soit J = {P ∈ Z [X] : P (0) ∈ 2Z} .
1. (a) Montrer que J est un idéal de Z [X] .
(b) Montrer que J est engendré par les polynômes 2 et X.
2. En remarquant que 2 ∈ J , montrer que l’hypothèse “J est un idéal principal de Z[X]” est absurde.
[001371]
Exercice 3714
Soit (A, +, ×) un anneau commutatif, on dit que I ⊂ A est un idéal de A si et seulement si : I est un sous-groupe
de (A, +) et de plus : ∀a ∈ A, ∀x ∈ I, ax ∈ I.
1. Quels sont les idéaux de Z ?
2. On appelle radical de I, l’ensemble :
√
I = {x ∈ A|∃n ∈ N, xn ∈ I}.
√
Montrer que I est un idéal de Acontenant I. Étudier le cas A = Z.
√ √ p√ √
3. Montrer que si I et J sont deux idéaux de A tels que I ⊂ J, alors I ⊂ J.En déduire I = I.
√ √ √
4. Montrer que si I et Jsont deux idéaux de A, I ∩ J = I ∩ J.
[001375]
Exercice 3715
A est nommé idéal de A lorsque pour tout x ∈ J et tout a ∈ A le produit ax appartient à J.
1. Trouver tous les idéaux d’un corps K.
2. Montrer que tout idéal de Z est de la forme aZ, où a ∈ Z.
3. On note D l’ensemble des rationnels x tels que il existe k ∈ N tel que x10k ∈ Z. Montrer que tout idéal
de D est de la forme aD où a ∈ D.
[001376]
Exercice 3716
Montrer qu’un idéal de K[X] est distinct de K[X] si et seulement s’il ne contient aucun polynôme constant non
nul. [001571]
Exercice 3717
Soient les polynômes P = X 4 + X 3 − 2X + 1 et Q = X 2 + X + 1 de R[X]. Déterminer pgcd(P, Q) puis la somme
et l’intersection des idéaux principaux (P) et (Q) de R[X]. [001572]
Exercice 3718
Les parties I = {P ∈ R[X] : P0 (0) = 0} et J = {P ∈ R[X] : P(0) = P0 (0) = 0} sont-elles des idéaux de R[X] ?
Dans l’affirmative, en donner un générateur. [001573]
621
132 203.06 Algèbre, corps
Exercice 3719
Déterminer les automorphismes du corps Q. [001377]
Exercice 3720
Soit σ un automorphisme de R.
1. Montrer que si x > 0 alors σ (x) > 0.
2. Montrer que σ est croissante.
3. Déterminer σ .
[001378]
Exercice 3721
Soient A = 10 11 et C = {M ∈ M2 (R) : MA = AM} .
1. Montrer que C est un sous-espace vectoriel de M2 (R) et en déterminer une base.
2. Montrer que, pour les lois usuelles, C est une R-algèbre.
[001379]
Exercice 3722
Soient E un R-espace vectoriel et u ∈ L (E) tel que u2 = u. On définit
R[u] := {P(u) : P ∈ R[X]} .
1. Montrer que, muni des lois usuelles sur L (E), c’est une R-algèbre.
2. Montrer que cette algèbre est de dimension finie et discuter de sa dimension en fonction de u.
3. L’anneau R[u] est-il un corps ?
[001380]
Exercice 3723
1 0 0 2
Soit M = {aI2 + bJ ∈ M2 (R) : a, b ∈ R} où I2 = ,J = .
0 1 1 0
1. Calculer J 2 et montrer que si a, b ∈ R et aI2 + bJ = O alors a = b = 0.
2. Montrer que, muni des lois usuelles sur M2 (R), M est un anneau. Cet anneau est-il commutatif, intègre ?
3. M est-il un corps, une R-algèbre ?
[001381]
Exercice 3724
Montrer que l’ensemble S des suites réelles convergentes est une R-algèbre. L’application S → R, u 7→ lim u
est-elle un morphisme de R-algèbres ? L’anneau S est-il intègre ? [001382]
Exercice 3725
Soient E un R-ev et u ∈ L (E) tel que u2 = u. On définit
R[u] = {aIdE + bu : a, b ∈ R} .
Montrer que, muni des lois usuelles sur L (E), c’est une R-algèbre. L’anneau R[u] est-il un corps ? [001383]
Exercice 3726
Un automorphisme d’un corps K est une application bijective ϕ de K dans lui-même telle que ϕ(1) = 1,
ϕ(0) = 0 et, pour tout a, b ∈ K, on ait ϕ(a + b) = ϕ(a) + ϕ(b) et ϕ(ab) = ϕ(a)ϕ(b).
622
1. Soit ϕ un automorphisme de R. Montrer que l’application x 7→ ϕ(x) est croissante. En déduire que
l’identité est le seul automorphisme de R.
2. Soit ψ un automorphisme continu de C. Montrer ψ(x) = x, pour tout x ∈ R. En déduire tous les auto-
morphismes continus de C.
[001384]
623
4. Calculer le terme constant de chaque Φn .
5. Montrer que, si d < n et d divise n, alors X d − 1 divise X n − 1 dans Z[X], puis que Φn (X) divise X n − 1
n
et XX d −1
−1
dans Z[X].
On considère K un corps gauche fini et Z(K) son centre, de cardinal q.
6. Montrer que Z(K) est un corps commutatif.
7. Montrer que K est un Z(K)-espace vectoriel de dimension finie, notée n. Donner alors le cardinal de K
en fonction de q et n.
8. Soit a ∈ K \ {0}. On note Ca = {x ∈ K | ax = xa}.
Montrer que Ca est un corps gauche, puis que c’est un Z(K)-espace vectoriel de dimension finie d
divisant n (on montrera pour cela que K est un Ca -espace vectoriel et l’on étudiera sa dimension).
9. On fait opérer le groupe multiplicatif K ∗ sur lui-même par automorphismes intérieurs.
En considérant les orbites selon cette opération montrer que l’on a :
k
qn − 1
qn − 1 = q − 1 + ∑ di
avec, pour tout i, di |n.
i=1 q − 1
624
On pourra étudier l’application φ : A → A , g 7→ f ◦ g. [003352]
Exercice 3736
1. Donner la définition d’un groupe.
2. Dire si les couples suivants sont des groupes : (Z, +) ; (Z, ×) ; (C∗ , +) ; (C∗ , ×). Lorsque la réponse
est "non", on indiquera une propriété des groupes qui fait défaut (on ne demande pas de justification
lorsque la réponse est "oui").
3. Quels sont les idéaux de l’anneau (Z, +, ×) ?
4. Quels sont les idéaux de l’anneau (R[X], +, ×) ?
[007324]
Exercice 3737
1. L’entier 51606 appartient-il à 2569 + 247Z ?
2. L’entier −1601 est-il un représentant de la classe [−7387]2893 de Z/2893Z ?
3. Calculer l’élément 2169 dans Z/17Z. Le résultat doit être représenté par un nombre compris entre 0 et
16.
4. Calculer l’élément 11329 dans Z/13Z. Le résultat doit être représenté par un nombre compris entre 0 et
12.
[007325]
Exercice 3738
On note F11 le corps fini Z/11Z. Considérons le groupe (F11 )× . Quels sont les ordres possibles d’un élément
de ce groupe ? Combien d’éléments de chaque ordre ce groupe possède-t-il ? Déterminer tous les générateurs
de ce groupe.
[007326]
Exercice 3739
1. Déterminer la liste des inversibles de Z/15Z. Déterminer l’ordre de chaque élément dans (Z/15Z)× .
2. Déterminer la liste des inversibles de Z/3Z×Z/5Z. Déterminer l’ordre de chaque élément dans (Z/3Z × Z/5Z)× .
3. Donner un isomorphisme de groupes de (Z/15Z)× dans (Z/3Z × Z/5Z)× .
[007327]
Exercice 3740
1. Le polynôme (X 2 + X + 1)3 est-il irréductible dans F2 [X] ?
2. Donner la liste des polynômes irréductibles de F2 [X] de degré 2 et 3.
3. Donner un polynôme irréductible de degré 4 de F2 [X].
4. Ecrire dans F2 [X], une relation de Bezout pour X 3 + X 2 + 1 et X 2 + X + 1.
[007328]
Exercice 3741
1. Combien le corps F2 [X]/(X 3 + X + 1) a-t-il d’éléments ?
2. Déterminer la liste des éléments et la table de multiplication de l’anneau quotient
F2 [X]/(X 2 + X + 1).
625
3. Multiplier [X 5 + X 4 + 6X] par [X 4 + 7X 5 + 9X 3 + 4X 2 ] dans F2 [X]/(X 2 + X + 1) et donner le résultat
avec un représentant de la liste précédente.
4. Déterminer un inverse de [X 3 + X 2 + 1] dans F2 [X]/(X 2 + X + 1).
[007329]
Exercice 3742
Résoudre dans R[X] le système de congruences
P = X [X 2 + X + 1]
P = 3 [X 2 + X]
[007330]
Exercice 3743
1. Le polynôme X 2 + 1 est-il irréductible dans F3 [X] ?
2. Quelle est alors la structure de l’ensemble quotient A = F3 [X]/(X 2 + 1) ?
3. Quelle relation vérifie la classe α du polynôme X dans ce quotient ?
4. Donner la liste des éléments de A.
5. Déterminer l’ordre multiplicatif de α dans A× .
6. Déterminer l’ordre multiplicatif de a := α + 2 dans A× .
7. Etablir la table des puissances de a.
8. Calculer (2 + a)(2 + 2a).
9. Calculer a3 + a2 comme puissance de a.
10. Calculer (1 + 2a)−1 .
[007331]
Exercice 3744
1. Montrer que le polynôme X 3 + X + 1 est irréductible dans F2 [X].
2. Quelle est alors la structure de l’ensemble quotient A = F2 [X]/(X 3 + X + 1) ?
3. Quel est le cardinal de A ? Soit α la classe du polynôme X dans ce quotient A. Donner la liste des
éléments de A.
4. Sans calculs, mais en justifiant votre réponse, dire ce que valent les quantités suivantes
α + α, α 3 + α + 1, α 7 .
Exercice 3745
Alice et Bernard décident d’utiliser l’algorithme d’El Gamal. Il utilise le corps F19 avec l’élément G = 15.
1. Déterminer l’ordre de 15 dans F×
19 .
2. Bernard choisit sa clé privée c = 4. Déterminer sa clé publique C = Gc .
626
3. Alice choisit une clé temporaire privée d = 5. Quelle est sa clé publique D ? Elle souhaite envoyer le
message m = 17. Elle le chiffre en utilisant la clé publique C de Bernard par (M1 , M2 ) = (D, mCd ).
Calculer ce message chiffré.
4. Comment Bernard retrouve-t-il le message m ?
5. Dans un second envoi, Bernard reçoit (8, 3). Quel est le message m envoyé cette fois par Alice ? Quelle
clé privée a-t-elle utilisé cette fois ?
[007348]
Exercice 3747
On considère le groupe symétrique Sn .
1. Déterminer card(Sn ).
2. Calculer (34)(45)(23)(12)(56)(23)(45)(34)(23).
a a . . . ak
3. Rappel : la permutation σ = 1 2 est un cycle de longueur k, que l’on note (a1 a2 . . . ak ).
a2 a3 . . . a1
Si τ ∈ Sn , montrer que τσ τ −1 = (τ(a1 ) τ(a2 ) . . . τ(ak )).
4. Rappel : toute permutation se décompose en produit de cycles à supports disjoints, et cette décomposi-
tion est unique à l’ordre près.
1 2 3 4 5
Décomposer les permutations suivantes en produits de cycles à supports disjoints : ,
3 4 5 1 2
1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 8
,
7 6 1 2 3 4 5 6 2 5 7 8 1 3 4
5. Rappel : il existe un unique morphisme de Sn dans ({−1, 1}, ×) non trivial, appelé signature, et noté ε.
Une manière de calculer ε(τ) (où τ ∈ Sn ) consiste à décomposer τ en produit de p transpositions (ie
cycles de longueur 2) : alors ε(τ) = (−1) p .
Montrer que la signature d’un cycle de longueur k vaut (−1)k−1 . En déduire comment se calcule la
signature d’une permutation à partir de sa décomposition en produit de cycles disjoints.
[001403]
Exercice 3748
Comment passer de 1234 à 2314 en échangeant seulement deux chiffres à chaque étape ? Y a-t-il plusieurs
façons d’y parvenir ? Même question pour 1234 et 4312.
Peut-on obtenir n’importe quelle permutation des chiffres 1234 par ce procédé ? [001404]
627
Exercice 3749
Représenter graphiquement les permutations suivantes. Les décomposer en produit de cycles à supports dis-
joints, puis en produits de transpositions.
1234567 1234567 1234567 1234567
σ1 = σ2 = σ3 = σ4 =
1425376 2471635 3261547 7146253
Exercice 3750
Soient a, b, c trois éléments distincts de {1, ..., n}. Calculer le produit (ab)(bc)(ab).
En déduire que Sn est engendré par les permutations {(1, i)}26,i6n , c’est à dire que toute permutation s’écrit
comme produit de transpositions de cette forme.
Montrer que Sn est engendré par (12) et (123...n). [001406]
Exercice 3751
Décrire tous les morphismes de groupe de (Sn , ◦) → ({+1, −1}, ·), c’est les applications φ : Sn → {+1, −1}
satisfaisant :
∀(σ , σ 0 ) ∈ Sn2 , φ (σ σ 0 ) = φ (σ )φ (σ 0 )
Indication : Commencer par montrer que toutes les transpositions ont même image. [001407]
Exercice 3752
Dans Rn , on désigne par (e1 , ..., en ) la base canonique. A une permutation σ ∈ Sn , on associe l’endomorphisme
uσ de Rn suivant :
Rn → Rn !
x1 xσ (1)
uσ : .. ..
. 7→ .
xn xσ (n)
1. Soit τ = (i j) une transposition. Écrire la matrice de uτ dans la base canonique. Montrer que det(uτ ) =
−1.
2. Montrer que ∀σ , σ 0 ∈ Sn , uσ ◦ uσ 0 = uσ ◦σ 0 .
3. En déduire que ∀σ ∈ Sn , det uσ = ε(σ ) où ε désigne la signature.
[001408]
Exercice 3753
On note Sn le groupe symétrique des permutations sur n éléments.
Soit ρ un morphisme de groupes de (Sn , ◦) dans ({−1, 1}, ·), c’est à dire une application de Sn dans {−1, 1}
satisfaisant
∀(σ , τ) ∈ Sn ρ(σ τ) = ρ(σ )ρ(τ)
1. Calculer ρ(id). Pour tout cycle γ de longueur p, calculer γ p . En déduire que lorsque p est impair,
ρ(γ) = 1.
2. On suppose que pour toute transposition τ, ρ(τ) = 1. Montrer que ∀σ ∈ Sn , ρ(σ ) = 1
3. On suppose maintenant qu’il existe une transposition τ0 = (a, b) pour laquelle ρ(τ0 ) = −1.
(a) Pour un élément c ∈ {1, . . . , n} \ {a, b}, calculer (a, b)(a, c). En déduire que ρ(a, c) = −1.
(b) Pour deux éléments distincts c et d de {1, . . . , n}, calculer (a, c)(a, d)(a, c). En déduire que ρ(c, d) =
−1.
(c) En déduire que pour toute transposition τ, ρ(τ) = −1 puis montrer que pour toute permutation
σ ∈ Sn , ρ(σ ) est la signature de σ .
628
4. Quels sont tous les morphismes de groupes de (Sn , ◦) dans ({−1, 1}, ·) ?
5. On considère l’application ϕ suivante :
Sn → {−1, 1}
ϕ:
σ 7→ ∏ni=1 σ (i)−σ
i− j
( j)
Exercice 3754
Soit G un groupe d’ordre 2n et H un sous-groupe de G d’ordre n (H est donc d’indice deux dans G).
1. Montrer que si g ∈ G et g 6∈ H, on a H ∩ gH = 0/ puis que G = H ∪ gH.
2. En déduire que pour tout g ∈ G, g2 ∈ H.
3. On suppose désormais G = A4 le groupe des permutations paires de l’ensemble {1, 2, 3, 4}. Soit σ =
(a, b, c) un 3-cycle. Montrer que σ peut s’écrire comme le carré d’une permutation paire c’est à dire
qu’il existe ϕ ∈ A4 telle que ϕ 2 = σ . En déduire que A4 ne possède pas de sous-groupe d’ordre 6.
[001410]
Exercice 3755
Déterminer tous les éléments σ ∈ Sn tels que σ 2 = σ . [001411]
Exercice 3756
1. Rappeler |S3 |. Montrer que S3 ne contient pas d’élément d’ordre 6.
2. Montrer que S3 contient un unique sous-groupe d’ordre 3. Déterminer tous les sous-groupes d’ordre 2
de S3 .
3. Déduire de ce qui précède tous les sous-groupes de S3 .
Correction H [001412]
629
(b) Déterminer l’intersection de G et de SO2 (R) (le groupe spécial orthogonal).
(c) Déterminer la nature géométrique des 8 éléments de G.
[001413]
II
On désigne par An le groupe alterné d’ordre n (rappel : c’est le sous-groupe de (Sn , ◦) formé des permutations
de En = {1, 2, . . . , n} de signature +1.)
On se propose de déterminer le centre de An pour n > 3.
1. Donner la liste des éléments de A3 et de Z (A3 ).
2. On suppose désormais n > 4. Dans cette question on fixe i, j, k trois éléments distincts de En .
(a) Vérifier que le 3-cycle (i, j, k) est dans An .
(b) Soit s ∈ Sn , montrer que s ◦ (i, j, k) = (s(i), s( j), s(k)) ◦ s.
(c) En déduire que si s ∈ Z (An ) alors l’image de {i, j, k} par s est {i, j, k}.
3. Pour n = 4, on note E4 = {i, j, k, `}. Si s ∈ Z (A4 ) montrer que s(`) = `. En déduire Z (A4 ) = {id}.
4. Pour n > 5, soit s ∈ Z (An ), soit i, j, k, `, m cinq éléments distincts de En . En considérant les ensembles
{i, j, k} et {i, `, m} montrer que s = id et déterminer Z (An )
[001414]
Exercice 3759
Quel est l’ordre maximal d’un élément de S4 ? De S5 ? De A5 ? [001415]
Exercice 3760
On désigne par K le sous-ensemble {id, (1, 2)(3, 4), (1, 3)(2, 4), (1, 4)(2, 3)} de S4 .
1. Montrer que K est un sous-groupe distingué de S4 et de A4 .
2. Pour quelle raison K est-il isomorphe à Z/2Z × Z/2Z? Calculer le quotient A4 /K.
3. Montrer que le quotient S4 /K est isomorphe à S3 .
4. Donner un exemple de sous groupe distingué de K et non de S4 . Quelle conclusion peut-on en tirer ?
[001416]
Exercice 3761
Calculer Z(Sn ) suivant les valeurs de n ∈ N. [001417]
Exercice 3762
Trouver la décomposition en produit de cycles à supports disjoints, la signature, l’ordre et une décomposition
en produit de transpositions des permutations suivantes de S10 :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
σ= ,
3 7 1 4 2 6 9 8 5 10
630
ϕ = (10, 3, 4, 1) (8, 7) (4, 7) (5, 6) (2, 6) (2, 9) .
Calculer σ 1998 et ϕ 1998 .
Correction H [001418]
Exercice 3763
A4 désigne le groupe des permutations paires sur l’ensemble E = {1, 2, 3, 4} .
1. Quels sont les ordres des éléments de A4 ? En déduire la liste de ces éléments sous forme décomposée
en produit de cycles à supports disjoints.
2. Montrer que les permutations s = (1 2)(3 4) et r = (1 2 3) engendrent A4 .
3. Montrer que A4 admet un unique sous-groupe H d’ordre 4 (on examinera d’abord les ordres des élé-
ments d’un tel sous-groupe) et que ce sous-groupe est un sous-groupe distingué de A4 .
[001419]
Exercice 3764
Le groupe G = S3 × S3 est-il abélien ? Déterminer tous les sous-groupes de G d’ordre 4. [001420]
Exercice 3765
Quel est le nombre de k-cycles dans Sk puis dans Sn où k 6 n ? [001421]
Exercice 3766
Soit G un sous-groupe de Sn .
1. Montrer que si G est d’ordre impair alors G ne contient aucune permutation impaire.
2. Montrer que si G contient au moins une permutation impaire, alors G contient autant de permutations
paires que de permutations impaires.
[001422]
Exercice 3767
4), c = (1, 4)(2, 3) ∈ A4 , X = {a, b, c} , V = {a, b, c, Id} et Φ : S4 →
Soient a = (1, 2)(3, 4), b = (1, 3)(2,
S (X), g ∈ G 7→ Φg = x 7→ gxg −1 .
1. (a) Montrer que V est un sous-groupe distingué de A4 (on pourra étudier l’ordre des élements de A4 ).
(b) Montrer que < a > est un sous-groupe distingué de V et n’est pas un sous-groupe distingué de A4 .
2. Montrer que Φ est un homomorphisme de groupes.
3. (a) Calculer Φ(g) pour g = (1, 2) puis g = (1, 2, 3).
(b) En déduire que Φ est surjectif.
4. Montrer que S4 /V est isomorphe à S3 .
5. Ecrire la décomposition de A4 suivant les classes modulo V.
[001423]
Exercice 3768
1. Déterminer le centre du groupe Sn .
2. (a) Montrer qu’un groupe G1 × G2 contient un sous-groupe distingué isomorphe à G1 .
(b) Montrer que les groupes Sn et Z/2Z × An ne sont pas isomorphes si n > 3.
[001424]
Exercice 3769
631
1. Montrer que dans Sn on a f ◦ (a, b) ◦ f −1 = ( f (a), f (b)).
2. Montrer que les permutations (1, ..., n) et (1, 2) engendrent Sn (on rappelle que les transpositions en-
gendrent Sn ).
[001425]
Exercice 3770
1. Montrer que Sn est isomorphe à un sous-groupe de An+2 .
2. Montrer que S4 n’est pas isomorphe à un sous-groupe de A5 .
3. Montrer que S5 n’est pas isomorphe à un sous-groupe de A6 .
Correction H [001426]
Exercice 3771
Montrer que tout groupe fini est isomorphe à un sous-groupe de Sn (groupe symétrique) pour un certain n.
[001427]
1. Calculer (a b c) ◦ (b c d).
2. Montrer que le sous-groupe alterné An est engendré par les 3-cycles (n > 3).
Correction H [003076]
632
Calculer ε(σ ) en fonction de n, c, et f .
Correction H [003078]
633
Exercice 3784 Puissances d’un k-cycle
Soit σ un k-cycle de Sn et p ∈ Z.
1. Si p | k, montrer que σ p est le produit de p cycles à supports disjoints de longueur kp .
2. Montrer que pour p ∧ k = 1, σ p est un k-cycle (utiliser l’égalité de Bézout).
3. Dans le cas général, étudier la décomposition en cycles de σ p .
[003086]
634
Exercice 3792 ***I
Soit (G, ×) un groupe. Montrer que (G, ×) est isomorphe à un sous-groupe de (S(G), ◦) et que, en particulier,
tout groupe fini d’ordre n est isomorphe à un sous-groupe de Sn (théorème de C AYLEY). (Indication : montrer
que pour chaque x de G, l’application y 7→ xy est une permutation de G.)
Correction H [005357]
1. Sur E = [0, 1], on définit l’opération : x∗y = x+y−xy. Vérifier que ∗ est interne, et étudier ses propriétés
(commutativité, associativité, élément neutre, éléments symétrisables, éléments réguliers).
2. Mêmes questions avec E =] − ∞, 1[.
Correction H [002960]
635
1. Étudier les propriétés de ∗ sur P(E) en fonction de celles de ∗ sur E (commutativité, associativité,
élément neutre, éléments symétrisables).
2. Est-ce que ∗ est distributive par rapport à ∪ ?
Correction H [002962]
fk : C → C, z 7→ ω k z gk : C → C, z 7→ ω k z (0 6 k < n)
1. Montrer que G = { f0 , . . . , fn−1 , g0 , . . . , gn−1 } est un groupe pour la composition des applications.
2. Soit a > 0 et Ak le point du plan d’affixe aω k . Montrer que G représente le groupe des isométries du
polygone A0 . . . An−1 .
3. G est-il cyclique ?
4. Montrer que G est engendré par les applications f1 et g0 et que l’on a : f1 ◦ g0 = g0 ◦ f1−1 .
ρ est d’ordre n
5. Soit H un groupe quelconque engendré par deux éléments ρ et σ tels que σ est d’ordre 2
ρσ = σ ρ −1 .
Montrer que G et H sont isomorphes.
[002987]
636
Exercice 3805 Groupe d’ordre impair
Soit G un groupe fini de cardinal impair. Montrer que : ∀ x ∈ G, ∃! y ∈ G tq x = y2 . [002989]
x ∼ y ⇐⇒ ∃ h ∈ H, ∃ k ∈ K tq y = hxk.
637
[002995]
1. Soit H un sous-groupe additif de Q engendré par un nombre fini d’éléments. Montrer que H est mono-
gène.
2. Trouver un sous-groupe non trivial de Q qui n’est pas engendré par une famille finie.
[002997]
638
(b) On pose α = (x/n, y/n) et β = (−v, u). Montrer que (α, β ) est une base de G et qu’il existe p ∈ N
tel que (nα, npβ ) engendre H.
[003002]
1. Soit (E, ?) un ensemble muni d’une loi de composition interne associative avec un élément neutre, noté
ε. Soit x et y deux éléments de E qui admettent un symétrique. Déterminer un symétrique de x ? y.
2. Retrouver la caractérisation de l’injectivité d’un morphisme à partir de son noyau.
[007349]
Exercice 3822
Considérons le groupe (Z, +). Le sous-ensemble 4Z est par définition l’ensemble des multiples entiers de 4,
autrement dit
4Z = {p ∈ Z, ∃m ∈ Z p = 4m}.
1. Les sous-ensembles 4Z et 6Z sont-ils stables pour la loi + ? Sont-ils alors des sous-groupes ?
2. Le sous-ensemble 4Z ∩ 6Z est-il un sous-groupe ? (indication : on pourra énumérer ses premiers élé-
ments positifs)
3. Le sous-ensemble 2Z ∪ 3Z est-il un sous-groupe ?
[007350]
639
Soit G un ensemble muni d’une relation d’ordre 6 et d’une structure de groupe ?. On dit que (G, ?, 6) est un
groupe ordonné si
∀a ∈ G, ∀(x, y) ∈ G2 , (x 6 y ⇒ (a ? x 6 a ? y et x ? a 6 y ? a)) .
Exercice 3826
1. Quelle loi fait de l’ensemble de inversibles de l’anneau Z/17Z un groupe ? Ce groupe est-il cyclique ?
2. Combien un groupe cyclique d’ordre 91 a-t-il de générateurs ?
3. Décomposer en produits de cycles à supports disjoints, la permutation
1 2 3 4 5 6 7 8 9
s= .
5 7 2 6 1 9 3 8 4
5. Le polynôme P(t1 ,t2 ,t3 ,t4 ) = t1t2 + t2t3 + t3t4 + t4t1 en quatre variables est-il symétrique ?
Correction H [007375]
Exercice 3827
1. Combien l’anneau Z/24Z a-t-il d’éléments inversibles ?
2. Donner un isomorphisme entre Z/24Z et un groupe produit.
3. Le groupe des inversibles de Z/24Z est-il cyclique ? Si oui, combien a-t-il de générateurs ?
Correction H [007376]
Exercice 3828
1. Factoriser 221 en produit de nombres premiers.
2. Déterminer l’ensemble des solutions entières de l’équation
Correction H [007377]
Exercice 3829
1. Sur le cercle unité, on a marqué les éléments du groupe des racines de l’unité d’ordre 8. Soit ζ =
exp(2iπ/8). Représenter sur un cercle unité les éléments du sous-groupe engendré par ζ 3 .
2. Soit la racine de l’unité z = exp(16iπ/11). Déterminer son ordre dans le groupe C? . Déterminer l’ordre
de z8 . Déterminer l’argument de z8 .
Correction H [007378]
Exercice 3830
640
1. Calculer, avec√l’algorithme de Hörner appliqué au polynôme P(x) = x2 − 7, une valeur approchée à
10−1 près de 7.
√
2. Calculer avec l’algorithme de Hörner une valeur approchée à 10−2 près de 7.
Correction H [007379]
Exercice 3831
1. Combien l’anneau Z/24Z a-t-il d’éléments inversibles ?
2. Quelle loi fait de l’ensemble des inversibles de l’anneau Z/24Z un groupe ?
3. Le groupe des inversibles de Z/17Z est-il cyclique ? Si oui, combien a-t-il de générateurs ?
4. Combien un groupe cyclique d’ordre 91 a-t-il de générateurs ?
5. Décomposer en produits de cycles à supports disjoints la permutation
1 2 3 4 5 6 7 8 9
.
5 7 8 6 1 3 9 4 2
6. Décomposer en produits de transpositions la permutation
1 2 3 4 5 6 7 8 9
.
9 8 6 7 2 3 1 4 5
[007380]
Exercice 3832
1. Donner un isomorphisme entre Z/24Z et un groupe produit.
2. Le groupe des inversibles de Z/24Z est-il cyclique ? Si oui, combien a-t-il de générateurs ?
[007381]
Exercice 3833
1. Factoriser 221 en produit de nombres premiers.
2. Déterminer l’ensemble des solutions de l’équation
(X − 3)(X − 5) = 0 (mod 221).
[007382]
Exercice 3834
1. Donner la définition d’un idéal dans un anneau commutatif.
2. Soit I un idéal de l’anneau Z[i] des entiers de Gauss. Montrer qu’il existe un entier de Gauss a tel que I
soit l’ensemble des multiples de a.
[007383]
Exercice 3835
Voici la table d’un groupe G. Quel est l’ordre de G ? Le groupe G est-il nécessairement commutatif ? Compléter
la table en énonçant précisément les propriétés utilisées.
∗ a b c d e f
a e d b a
b e f d
c b f e
d f e c b
e b
f d c b e
641
Le groupe est-il cyclique ? [007384]
Exercice 3836
On rappelle que F5 désigne le corps Z/5Z à cinq éléments.
1. Montrer que l’anneau quotient F25 := F5 [X]/(X 2 + 2X + 1) est un corps. Combien a-t-il d’éléments ?
2. Si a est un élément non nul de F25 , que valent 5a, a2 + 2a + 1 et a24 ?
3. Soit x un élément de F25 tel que x2 + 3x + 3 = 0. Quel est l’ordre multiplicatif de x ?
[007385]
Exercice 3837
1. Quels sont les ordres possibles des éléments de ((F19 )× , ×) ?
2. Le groupe ((F19 )× , ×) est-il cyclique ? si oui, combien a-t-il de générateurs ?
3. Quel est l’ordre multiplicatif de l’élément 12 du corps F19 ?
[007386]
Exercice 3838
On admet que 271 et 281 sont deux nombres premiers.
1. Peut-on écrire 271 comme somme de deux carrés ? Si oui, faîtes le. On pourra trouver une racine c de
−1 modulo 271, puis calculer le pgcd(271, c + i) dans l’anneau Z[i] des entiers de Gauss.
2. Peut-on écrire 281 comme somme de deux carrés ? Si oui, faîtes le. On pourra trouver une racine c de
−1 modulo 281, puis calculer le pgcd(281, c + i) dans l’anneau Z[i] des entiers de Gauss.
[007387]
Exercice 3839
1. Rappeler la liste à isomorphisme près des groupes d’ordre 4.
2. Rappeler la liste à isomorphisme près des groupes d’ordre 5.
3. Le nombre premier 173 peut-il s’écrire comme somme de deux carrés ?
4. Quelle loi fait de Z/135Z un groupe ? Combien le groupe Z/135Z a-t-il de générateurs ?
[007388]
Exercice 3840
1. Donner la définition d’un idéal dans un anneau commutatif.
2. Soit I un idéal de l’anneau Z[i] des entiers de Gauss. Montrer qu’il existe un entier de Gauss a tel que I
soit l’ensemble des multiples de a.
[007389]
Exercice 3841
On admet 281 est un nombre premier.
1. Peut-on écrire 281 comme somme de deux carrés ? Si oui, faîtes le.
2. Factoriser 280. On choisit x = 3. On admet que 335 = 60[281]. Déterminer une racine c de −1 modulo
281.
3. Calculer le pgcd(281, c + i) dans l’anneau Z[i] des entiers de Gauss.
Correction H [007390]
Exercice 3842
642
1. Donner la définition d’un groupe.
2. Dire si les couples suivants sont des groupes : (Z, +) ; (Z, ×) ; (C∗ , +) ; (C∗ , ×). Lorsque la réponse
est "non", on indiquera une propriété des groupes qui fait défaut (on ne demande pas de justification
lorsque la réponse est "oui").
3. Quels sont les idéaux de l’anneau (Z, +, ×) ?
4. Quels sont les idéaux de l’anneau (R[X], +, ×) ?
[007391]
Exercice 3843
1. L’entier 51606 appartient-il à 2569 + 247Z ?
2. L’entier −1601 est-il un représentant de la classe [−7387]2893 de Z/2893Z ?
3. Calculer l’élément 2169 dans Z/17Z. Le résultat doit être représenté par un nombre compris entre 0 et
16.
4. Calculer l’élément 11329 dans Z/13Z. Le résultat doit être représenté par un nombre compris entre 0 et
12.
[007392]
Exercice 3844
Voici la table d’un groupe G. Quel est l’ordre de G ? Le groupe G est-il nécessairement commutatif ? Compléter
la table en énonçant précisément les propriétés utilisées.
∗ a b c d e
a d c
b e a d
c a
d d e
e b a
[007393]
Exercice 3845
Considérons le groupe (F41 )× . Quels sont les ordres possibles d’un élément de ce groupe ? Combien d’éléments
de chaque ordre ce groupe possède -t-il ? Déterminer en le justifiant un générateur de ce groupe. [007394]
Exercice 3846
1. Montrer que le polynôme X 3 + X + 1 est irréductible dans F2 [X].
2. Quelle est alors la structure de l’ensemble quotient A = F2 [X]/(X 3 + X + 1) ?
3. Quel est le cardinal de A ? Soit α la classe du polynôme X dans ce quotient A. Donner la liste des
éléments de A.
4. Sans calculs, mais en justifiant votre réponse, dire ce que valent les quantités suivantes
α + α, α 3 + α + 1, α 7 .
643
[007395]
Exercice 3847
1. Enoncer le théorème de Lagrange.
2. Soit G un groupe et a un élément d’ordre k dans G. Soit p un entier naturel. Quel est l’ordre de a p ?
3. Le groupe S3 des permutations de {1, 2, 3} est-il cyclique ? (justifier)
4. Enoncer le théorème de la division euclidienne dans k[X].
5. Enoncer le théorème de la division euclidienne dans Z[i].
Correction H [007396]
Exercice 3848
1. La classe [51] est-elle inversible dans l’anneau Z/131Z. Si oui, calculer 92 × 51−1 dans Z/131Z. Le
résultat doit être représenté par un nombre compris entre 0 et 130.
2. Trouver l’ensemble des diviseurs de zéro dans Z/16Z. (Dans cet exercice on ne considère pas le 0
comme un diviseur de zéro.) Représenter chaque classe par un nombre compris entre 1 et 15.
Correction H [007397]
Exercice 3849
1. On rappelle que le seul polynôme irréductible de degré 2 sur F2 est X 2 +X +1. Montrer que le polynôme
X 4 + X + 1 est irréductible dans F2 [X].
2. On note A := F2 [X]/ < X 4 + X + 1 > l’anneau quotient de F2 [X] par l’idéal engendré par P. La classe
de 3X 5 + X 2 + X + 7 est-elle nulle dans A ? L’anneau A est-il un corps ? Combien a-t-il d’éléments ?
3. On note α la classe du polynôme X dans A. Déterminer α 4 et α 15 comme polynômes de degré au plus
3 en α.
4. Le polynôme X 15 − 1 est-il un multiple de X 4 + X + 1 dans F2 [X] ?
Correction H [007398]
Exercice 3850
1. On considère le code binaire, linéaire engendré par la matrice
1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1
Quel est son alphabet ? sa longueur ? sa dimension ? un polynôme générateur ? son nombre de mots ?
2. Le code est-il cyclique ?
3. Ecrire une matrice de contrôle. Montrer que la distance du code est au moins 3. Combien d’erreurs
peut-on alors détecter ? combien d’erreurs peut-on alors corriger ?
644
4. Le mot (0, 0, 0, 1, 0, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 0, 0, 1, 1) est-il un mot de code ? Si non, en supposant qu’il n’a qu’une
erreur, écrire le mot de code dont il provient.
Correction H [007399]
Exercice 3851
1. Le nombre 613 est-il premier ?
2. Peut-il s’écrire comme somme de deux carrés ?
3. Calculer 352 modulo 613.
4. Effectuer la division euclidienne de 613 par 35 + i dans l’anneau Z[i] des entiers de Gauss.
5. Ecrire 613 comme somme de deux carrés.
Correction H [007400]
Exercice 3852
1. Enoncer le théorème de la division euclidienne dans k[X].
2. Enoncer le théorème de la division euclidienne dans Z[i].
3. Soit G un groupe et a un élément de G d’ordre n. Soit k un entier naturel. Quel est l’ordre de ak ?
4. Démontrer que tout groupe d’ordre 13 est commutatif.
5. Donner l’exemple d’un nombre premier qui ne peut pas s’écrire comme somme de deux carrés.
Correction H [007401]
Exercice 3853
1. Les groupes Z/9Z et Z/3Z × Z/3Z sont-ils isomorphes ?
2. Les groupes F7 et Z/2Z × Z/3Z sont-ils isomorphes ? Justifier.
3. Les groupes (F7 )? et Z/2Z × Z/3Z sont-ils isomorphes ? Justifier.
Correction H [007402]
Exercice 3854
1. On rappelle que le seul polynôme irréductible de degré 2 sur F2 est X 2 +X +1. Montrer que le polynôme
X 4 + X 3 + 1 est irréductible dans F2 [X].
2. On note A := F2 [X]/ < X 4 + X 3 + 1 > l’anneau quotient de F2 [X] par l’idéal engendré par P. L’anneau
A est-il un corps ? Combien a-t-il d’éléments ?
3. On note α la classe du polynôme X dans A. Déterminer α 4 et α 15 comme polynômes de degré au plus
3 en α.
4. Déterminer toutes les puissances de α, α jusqu’à α 15 , comme polynômes de degré au plus 3 en α.
5. Déterminer α 7 + α 8 + α 9 comme polynômes de degré au plus 3 en α.
6. Ecrire l’inverse de 1 + α + α 3 comme puissance de α.
Correction H [007403]
Exercice 3855
Alice et Bernard décident d’utiliser l’algorithme d’El Gamal. Il utilise le corps F13 avec l’élément G = 2.
1. Quels sont les ordres possibles des éléments de F× ×
19 . Déterminer l’ordre de 2 dans F19 .
2. Bernard choisit sa clé privée c = 3. Déterminer sa clé publique C = Gc .
645
3. Alice choisit une clé temporaire privée d = 7. Quelle est sa clé publique D ? Elle souhaite envoyer le
message m = 11. Elle le chiffre en utilisant la clé publique C de Bernard par (M1 , M2 ) = (D, mCd ).
Expliciter ce message chiffré.
4. Comment Bernard retrouve-t-il le message m ?
5. Dans un second envoi, Bernard reçoit (8, 3). Quel est le message m envoyé cette fois par Alice ? Quelle
clé privée a-t-elle utilisé cette fois ?
Correction H [007404]
Exercice 3857
1. Calculer les produits dans S7 , (1, 2)(1, 3) et (1, 2)(2, 3)(1, 2).
2. L’ensemble des transpositions de S7 est-il un sous-groupe de S7 ?
[007406]
Exercice 3858
1. Montrer que 1 est dans le sous-groupe de (Z, +) engendré par {3, 8}.
2. Quel est le sous-groupe engendré par {3, 8} ?
3. Quel est le sous-groupe engendré par {3, 8, 15} ?
[007407]
Exercice 3859
1. Décomposer en produit de cycles à supports disjoints la permutation
1 2 3 4 5 6 7
σ= .
7 6 3 1 4 2 5
2. Déterminer son ordre.
3. Ecrire sa puissance σ 6 .
4. Ecrire son inverse en produit de cycles à supports disjoints.
5. La décomposer en produit de moins de 7 transpositions.
[007408]
Exercice 3860
1. Quels sont les éléments inversibles de l’anneau (Z/11Z) ?
2. Déterminer un générateur g du groupe (Z/11Z)? des inversibles de l’anneau (Z/11Z).
3. Ecrire chaque élément de (Z/11Z)? comme puissance de g.
[007409]
646
135 204.01 Produit scalaire, norme
Exercice 3861
A deux polynômes P = a0 + a1 X + a2 X 2 et Q = b0 + b1 X + b2 X 2 de R2 [X], on associe
Exercice 3862
Pour quelles valeurs de λ les formes bilinéaires ci-dessous définissent-elles un produit scalaire sur R3 ?
1. f (x, y) = x1 y1 + 6x2 y2 + 3x3 y3 + 2x1 y2 + 2x2 y1 + 3λ x1 y3 + 3λ x3 y1
2. g(x, y) = x1 y1 + 10x2 y2 + 6x1 y2 + λ x3 y3 − x2 y3 − x3 y2
3. h(x, y) = 2x1 y1 + 7x1 y2 + 7x2 y1 + 8x2 y2 − 3x3 y3 + λ x2 y3 + λ x3 y2
4. i(x, y) = (x1 + x2 )(y1 + y2 ) + (x1 + x3 )(y1 + y3 ) + (x2 + x3 )(y2 + y3 ) − λ (x1 + x2 + x3 )(y1 + y2 + y3 )
[001451]
Exercice 3863
Vérifier que l’application φ : R3 × R3 → R définie ci-dessous est une forme bilinéaire symétrique et déterminer
la forme quadratique qui lui est associée :
φ (x, y, z), (x0 , y0 , z0 ) = xx0 + 2yy0 + 2yz0 + 2y0 z + zz0 .
Exercice 3864
Sur R3 [X] on considère les formes bilinéaires suivantes. Dire lesquelles sont des produits scalaire.
Z 1
φ (P, Q) = P(t)Q(t)dt
−1
Z 1
φ (P, Q) = P0 (t)Q(t) + P0 (t)Q(t)dt
−1
Z 1
φ (P, Q) = P0 (t)Q0 (t)dt + P(0)Q(0)
−1
[001453]
Exercice 3865
Pour quelles valeurs de λ les formes bilinéaires ci-dessous définissent-elles un produit scalaire sur R3 ?
1. f (x, y) = x1 y1 + 6x2 y2 + 3x3 y3 + 2x1 y2 + 2x2 y1 + 3λ x1 y3 + 3λ x3 y1
2. g(x, y) = x1 y1 + 10x2 y2 + 6x1 y2 + λ x3 y3 − x2 y3 − x3 y2
3. h(x, y) = 2x1 y1 + 7x1 y2 + 7x2 y1 + 8x2 y2 − 3x3 y3 + λ x2 y3 + λ x3 y2
4. i(x, y) = (x1 + x2 )(y1 + y2 ) + (x1 + x3 )(y1 + y3 ) + (x2 + x3 )(y2 + y3 ) − λ (x1 + x2 + x3 )(y1 + y2 + y3 )
647
[001454]
Exercice 3866
Soient x = (x1 , x2 ) et y = (y1 , y2 ) appartenant à R2 . Pour quelles valeurs de a, b, c, d ∈ R l’application f (x, y) =
ax1 y1 + bx1 y2 + cx2 y1 + dx2 y2 est-elle un produit scalaire sur R2 ? [001455]
Exercice 3867
Soient x, y et z trois réels tels que x2 + 2y2 + 3z2 6 1. Montrer l’inégalité : (x + y + z)2 6 11
6 . (On pourra par
exemple appliquer l’inégalité de Cauchy-Schwarz à certains vecteurs de R3 pour un produit scalaire bien
choisi.) [001456]
Exercice 3868
Soient x, y et z trois réels tels que x2 + y2 + z2 6 1. Montrer que (x + 2y + 3z)2 6 14. [001457]
Exercice 3869
Soient E un R-espace vectoriel non nul, ϕ un produit scalaire sur E, (a, b, c) ∈ R3 . ψ : E × E → R l’application
définie par ψ(x, y) = aϕ(x, x) + bϕ(x, y) + cϕ(y, y). Trouver une condition nécessaire et suffisante sur (a, b, c)
pour que ψ soit un produit scalaire sur E.
[001458]
Exercice 3870
1. Soient (E, h, i) un espace euclidien et k.k la norme associée ; n ∈ N∗ , et v1 , . . . , vn ∈ E. Montrer l’inéga-
n n
lité : k ∑ vi k2 6 n ∑ kvi k2 .
i=1 i=1
n n
1
2. Soient n ∈ N∗ , x1 , . . . , xn ∈ R∗+ tels que ∑ xi = 1. Montrer que ∑ xi > n2 . Etudier le cas d’égalité.
i=1 i=1
[001459]
Exercice 3871
Montrer que
! 21
√n n
∀(x1 , ..., xn ) ∈ Rn , ∑ xi 6 n ∑ xi2 .
i=1 i=1
Exercice 3872
Rappeler l’énoncé de l’inégalité de Cauchy-Schwarz.
648
Montrer que pour toute fonction continue d’un segment [a, b] dans R, on a
Z b
2 Z b 2
f (t)dt 6 (b − a) f (t) dt
a a
Exercice 3873
R 2π
Soit E = { f : R → R continue 2π-périodique}. Montrer que h f |gi = 0 f (t)g(t)dt est un produit scalaire sur
E. [001462]
Exercice 3874
n
Soit E = Rn [X]. Montrer que hP|Qi = ∑ P(k)Q(k) est un produit scalaire sur E. [001463]
k=0
Exercice 3875
Soit E un espace euclidien et f et g deux fonctions de E dans E qui vérifient : ∀(x, y) ∈ E 2 h f (x)|yi = hx|g(y)i.
Montrer que f et g sont linéaires. [001464]
Exercice 3876
Soient a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn , c1 , . . . , cn des réels positifs.
n n n
Montrer que ∑ ak bk ck 6 ∑ a2k ck ∑ b2k ck . [001465]
k=1 k=1 k=1
Exercice 3877
Soit E un espace euclidien de dimension n et x1 , . . . , x p des vecteurs de E tels que si i 6= j alors hxi |x j i < 0.
Montrer par récurrence sur n que p 6 n + 1. [001466]
Exercice 3878
Soit E un espace euclidien, et (e1 , ..., en ) des vecteurs unitaires vérifiant :
n
∀x ∈ E, kxk2 = ∑ hx, ei i2 .
i=1
Montrer que (e1 , ..., en ) est une base orthonormale (i.e. une base qui est aussi une famille orthonormale). (NB :
on ne suppose pas que la dimension de l’espace est n.) [001467]
Exercice 3879
1. Montrer que sur Mn (R) l’application :
3. Montrer que : √
∀A ∈ Mn (R), |tr(A)| 6 nN(A).
649
[001468]
Exercice 3880
Soit E un espace euclidien et f et g deux fonctions de E dans E telles que :
Exercice 3881
Soit E un espace euclidien, montrer que :
∀(x, y) ∈ E 2 , kx + yk2 + 1 6 2 1 + kxk2 1 + kyk2 .
[001470]
Exercice 3882
Soit E un espace euclidien et f : E → E tel que f (0) = 0 et :
Exercice 3883
On munit R[X] du produit scalaire :
Z 1
(P, Q) → P(t)Q(t)dt.
0
Existe t-il A ∈ R[X] tel que :
∀P ∈ R[X], (P|A) = P(0) ?
[001472]
Exercice 3884
Soit E un espace euclidien et f un endomorphisme de E, tel que :
Montrer :
∃α ∈ R+ , ∀(x, y) ∈ E 2 , ( f (x)| f (y)) = α(x|y).
[001473]
Exercice 3885
Soit (E, h, i) un espace euclidien et f ∈ L (E) un endomorphisme tel que ∀x, y ∈ E tels que hx, yi = 0, on ait
h f (x), f (y)i = 0. Montrer qu’il existe k ∈ R+ tel que, pour tout x ∈ E : k f (x)k = kkxk.
[001474]
Exercice 3886
On considère l’espace vectoriel Rn (n > 2), et p > 1 un nombre réel. On définit l’application
! 1p
n
Np : Rn → R, x = (x1 , . . . , xn ) 7→ Np (x) = ∑ |xi | p .
i=1
650
1. Montrer que Np est une norme sur Rn ; on la note aussi k · k p . Dans les cas où p 6= 1, p 6= 2, on pourra
s’aider de la relation suivante (admise) :
! 1p ! p−1
p
n n n p
∑ |ai bi | 6 ∑ |ai | p ∑ |bi | p−1 ∀a, b ∈ Rn .
i=1 i=1 i=1
2. On définit, pour tout x ∈ Rn , N∞ (x) = lim p→∞ kxk p . Montrer que cette limite existe pour tout x, et que
N∞ (x) = max16i6n |xi |. Démontrer qu’il s’agit aussi d’une norme sur Rn ; on la note aussi k · k∞ .
3. Dessiner les “boules” {x ∈ R2 , Np (x) 6 1} dans les cas où p = 1, p = 2, p = ∞. À quoi ressemblent les
cas des valeurs intermédiaires ?
[002426]
Exercice 3887
I DENTITÉ DU PARALLÉLOGRAMME
On définit p : E × E → R par
1
p(x, y) = kx + yk2 − kxk2 − kyk2 .
2
Montrer que p est un produit scalaire sur E.
2. Réciproquement, si E est un espace euclidien
p dont le produit scalaire est noté hx, yi, montrer que la
norme euclidienne (définie par kxk = hx, xi) vérifie (E), et que hx, yi = p(x, y).
3. Dans le cas où E = Rn , pour quelles valeurs de q > 1 les normes k · kq vérifient-elles (E) ?
[002460]
Exercice 3888
Soit E = R[X] l’espace des polynômes à coefficients réels. On définit p : E × E → R par
Z 1
p(u, v) = u(t)v(t) dt.
−1
p
1. Montrer que p est un produit scalaire sur E, et que u 7→ p(u, u) est une norme sur E.
2. Soit E2 ⊂ E le sous-espace des polynômes de degré 6 2, et u ∈ E défini par u(t) = t 4 . Déterminer la
projection orthogonale u0 de u sur E2 . En déduire la valeur de
Z 1
inf (t 4 − at 2 − bt − c)2 dt.
(a,b,c)∈R3 −1
[002461]
Exercice 3889
1. Sur l’espace Rn , définir une p
distance d, telle que ∀x, y ∈ Rn , on a d(x, y) 6 1. Est-il possible de choisir
d de sorte que, en plus, x 7→ d(x, 0) soit une norme ?
2. On considère l’ensemble S constitué des points de R3 de norme euclidienne égale à 1 (“sphère unité”).
Si x, y, sont deux éléments de S, il existe au moins un cercle de rayon 1 tracé sur S et passant par
ces points (dans quels cas en existe-t-il plusieurs ?) ; on note d(x, y) la longueur du plus court arc de
ce cercle joignant x et y (“distance géodésique” — comparer
p avec la distance sur la sphère terrestre).
Montrer que d est une distance sur S ; pourquoi x 7→ d(x, 0) n’est-elle pas une norme ?
651
[002671]
2. Soient ~a,~b,~c, d~ ∈ E. Montrer que k~a −~c k k~b − d~ k 6 k~a −~b k k~c − d~ k + k~b −~c k k~a − d~ k.
Indication : se ramener au cas ~a = ~0 et utiliser l’application f .
Correction H [003664]
652
Soit E un espace euclidien de dimension 4, B = (~e1 , . . . ,~e4 ) une base orthonormée de E, et F le sous-espace
vectoriel d’équations dans B : (
x+y+z+t = 0
x + 2y + 3z + 4t = 0
1. Trouver une base orthonormée de F.
2. Donner la matrice dans B de la projection orthogonale sur F.
3. Calculer d(~e1 , F).
Correction H [003666]
R 2π c0 ( f )2 ck ( f ) 2 +s ( f )2
Démontrer l’inégalité de Bessel : t=0 f 2 (t) dt > 2π + ∑∞
k=1 π
k
.
[003669]
653
(a) Démontrer que (~e1 , . . . ,~en ) est une base de E.
(b) Démontrer que : ∀ ~x,~y ∈ E, (~x |~y) = ∑ni=1 (~x |~ei )(~y |~ei ).
(c) On note G la matrice de Gram de ~e1 , . . . ,~en . Démontrer que G2 = G et conclure.
Correction H [003672]
1. Soit M ∈ Mn (R) inversible. Montrer qu’il existe une matrice orthogonale, P, et une matrice triangulaire
supérieure à coefficients diagonaux positifs, T , uniques telles que M = PT .
2. Application : inégalité de Hadamard. Soit E un espace vectoriel euclidien, (~e1 , . . . ,~en ) une base ortho-
normée, et ~u1 , . . . ,~un des vecteurs quelconques.
Démontrer que | det(~ei ) (~u j )| 6 ∏ j k~u j k. Étudier les cas d’égalité.
[003677]
654
Exercice 3910 det(tAA)
Soit A ∈ Mn,p (R). Montrer que det(t AA) > 0. [003680]
[003682]
655
Démontrer que toute famille (~u1 , . . . ,~un ) vérifiant les deux premières propriétés est libre. [003685]
Exercice 3917 F + F ⊥ 6= E
R1
Soit E = C ([0, 1]) muni du produit scalaire : ( f | g) = t=0 f g(t) dt, et F = { f ∈ E tq f (0) = 0}.
Montrer que F ⊥ = {0}.
Correction H [003687]
656
4. Si A = B, montrer que pour tout x ∈ H, x = A1 ∑ j∈I (x | y j )y j .
Correction H [003691]
Exercice 3926 **
R1
Sur R[X], on pose P|Q = 0 P(t)Q(t) dt. Existe-t-il A élément de R[X] tel que ∀P ∈ R[X], P|A = P(0) ?
Correction H [005485]
657
1. Soient n ∈ N∗ et E = Cn [X]. Pour a ∈ C, on définit l’application ϕa par : ∀P ∈ E, ϕa (P) = P(a). Montrer
que pour tout a ∈ E, ϕa ∈ E ∗ .
2. Soient a0 , a1 ,. . . , an n+1 nombres complexes deux à deux distincts. Montrer que la famille (ϕa0 , . . . , ϕan )
est une base de E ∗ et déterminer sa préduale.
R1
3. Montrer qu’il existe (λ0 , . . . , λn ) ∈ Cn+1 tel que ∀P ∈ Cn [X], 0 P(t) dt = λ0 P(a0 ) + . . . + λn P(an ) puis
donner la valeur des λi sous la forme d’une intégrale.
Correction H [005629]
Exercice 3930 **
Sur E = R3 [X], on pose pour tout P ∈ E, ϕ1 (P) = P(0) et ϕ2 (P) = P(1) puis ψ1 (P) = P0 (0) et ψ2 (P) = P0 (1).
Montrer que (ϕ1 , ϕ2 , ψ1 , ψ2 ) est une base de E ∗ et trouver la base dont elle est la duale.
Correction H [005630]
Exercice 3931 **
Soit E un K-espace vectoriel et ϕ et ψ deux formes linéaires sur E. On suppose que pour tout x de E, on a
ϕ(x)ψ(x) = 0. Montrer que ϕ = 0 ou ψ = 0.
Correction H [005631]
Exercice 3934 **
Rang du système de formes linéaires sur R4
f1 = x1 + 2x2 − x3 − 2x4
f2 = x1 + x2 + mx3 + x4
?
f3 = x1 + x3 + (m + 4)x4
f4 = x2 − 3x3 − mx4
Correction H [005634]
658
(c) Pour n ∈ N, déterminer khn k. En déduire une base orthonormée de l’espace préhilbertien (E, ϕ).
Correction H [005773]
Exercice 3937 ** I
On note E l’ensemble des suites réelles de carrés sommables c’est-dire les suites réelles (un )n∈N telles que
∑+∞ 2
n=0 un < +∞.
Exercice 3938 * I
Soit Φ l’application qui à deux matrices carrées réelles A et B de format n associe Tr(t A × B). Montrer que Φ
est un produit scalaire sur Mn (R). Est ce que Φ est un produit scalaire sur Mn (C) ?
Correction H [005776]
Exercice 3940 **
Soit E un espace préhilbertien réel et (e1 , ..., en ) une famille de n vecteurs unitaires de E (n ∈ N∗ ) telle que pour
tout vecteur x de E, on ait kxk2 = ∑nk=1 (x|ek )2 . Montrer que la famille (e1 , ..., en ) est une base orthonormée de
E.
Correction H [005778]
659
2. Trouver une condition nécessaire et suffisante sur q pour qu’elle soit surjective.
[001509]
Exercice 3944
2 1 1
Soit q la forme quadratique de R3 de matrice A = 111 dans la base canonique B = (e1 , e2 , e3 ) de R3 .
112
1. Donner l’expression analytique de q dans B et expliciter sa forme polaire f .
0
2. Vérifier que B = (e1 , − 12 e1 + e2 , −e2 + e3 ) est une base R3 et donner la matrice de q dans cette base.
Expliciter q dans cette base.
3. Trouver le rang et la signature de q.
[001511]
Exercice 3945
Soient E = R2 [X] et q l’application de E dans R définie par q(P) = P(0)P(1).
1. (a) Montrer que q est une forme quadratique sur E.
(b) Déterminer la matrice de q dans la base canonique de E.
(c) La forme q est-elle positive, négative ?
2. Soit P := X 2 + X + 1 et V =vect(P). Déterminer V ⊥ et V ⊥⊥ .
3. Déterminer le rang de q puis son noyau.
4. Déterminer le cône isotrope C(q) de q et constuire une base de E formée de vecteurs isotropes. C(q)
est-il un sous-espace vectoriel de E ?
5. Déterminer une base (P0 , P1 , P2 ) de E telle que q(a0 P0 + a1 P1 + a2 P2 ) = a20 − a21 et donner la signature
de q.
[001512]
Exercice 3946
Soit q une forme quadratique sur un R-espace vectoriel E, que l’on suppose définie (i.e. son cône isotrope est
{0}). Montrer que q garde un signe constant sur E (on pourra raisonner par l’absurde et considérer q(a + tb)
où a et b sont des vecteurs bien choisis et t ∈ R). [001513]
Exercice 3947
11
−5 5
1. Diagonaliser A = −5 3 −3 .
5 −3 3
2. Soit q la forme quadratique de R3 de matrice A dans la base canonique de R3 . Utiliser la question
précédente pour trouver une base q-orthogonale, déterminer la signature de q et une décomposition de
q en combinaison linéaire de carrés de formes linéaires indépendantes.
660
[001514]
Exercice 3948
Déterminer la signature de la forme quadratique
[001515]
Exercice 3949
Soit la forme quadratique q définie par
661
Soit q une forme quadratique sur un espace vectoriel E de dimension finie et f1 , . . . , f p ∈ E ∗ , α1 , . . . , α p ∈ R
tels que q = α1 f12 + · · · + α p f p2 . Montrer que rg( f1 , . . . , f p ) > rg(q). [003718]
On note v = u∗ .
2. Montrer que l’application u 7→ u∗ est un anti-isomorphisme involutif de l’algèbre L (E) (c’est-à-dire un
isomorphisme linéaire tel que (u ◦ v)∗ = v∗ ◦ u∗ et u∗∗ = u).
[003722]
662
Exercice 3962 Diagonale dominante
Soit A = (ai j ) ∈ Mn (R) symétrique. On dit que A est à diagonale faiblement dominante si pour tout i on a
aii > ∑ j6=i |ai j | et que A est à diagonale fortement dominante si pour tout i on a aii > ∑ j6=i |ai j |.
Montrer que si A est à diagonale fortement dominante alors A est définie positive et si A est à diagonale faible-
ment dominante alors A est positive.
Correction H [003725]
1. RSoit f1 , . . . , fn : I → R des fonctions continues de carrés intégrables sur l’intervalle I. On pose ai, j =
I f i f j . Montrer que la matrice (ai, j ) est définie positive ssi la famille ( f 1 , . . . , f n ) est libre.
2. En déduire que si λ1 ,. . .,λn sont des réels strictement positifs distincts alors la matrice de terme général
1/(λi + λ j ) est définie positive.
[003727]
663
Correction H [003730]
Exercice 3970 **
Soit E = L (R2 ). Soit (λ , µ) ∈ R2 . On pose
Exercice 3971 **
Soit Q une forme quadratique sur un R-espace vectoriel E. On note ϕ sa forme polaire.
On suppose que ϕ est non dégénérée mais non définie. Montrer que Q n’est pas de signe constant.
Correction H [005808]
664
137 204.03 Espace orthogonal
Exercice 3974
Montrer que l’application (A, B) 7→ tr(tAB) de M2 (R)×M2 (R) à valeurs dans R est un produit scalaire. Calculer
l’orthogonal de l’ensemble des matrices diagonales puis celui des matrices symétriques. [001475]
Exercice 3975
Soit (E, h, i) un espace euclidien, F et G deux sous-espaces vectoriels de E. Montrer que :
1. Si F ⊂ G alors G⊥ ⊂ F ⊥ .
2. (F + G)⊥ = F ⊥ ∩ G⊥ .
3. (F ∩ G)⊥ = F ⊥ + G⊥ .
4. Si dim(E) est finie, alors (F ⊥ )⊥ = F.
[001476]
Exercice 3976 **
On munit E = M3 (R) muni du produit scalaire usuel.
1. Déterminer l’orthogonal de A3 (R).
0 1 0
2. Calculer la distance de la matrice M = 0 0 1 au sous-espace vectoriel des matrices antisymé-
0 0 0
triques.
Correction H [005792]
[001477]
Exercice 3978
Dans R3 muni de son produit scalaire canonique, déterminer la projection orthogonale sur le plan d’équation
x + y + z = 0 de (1, 0, 0), et plus généralement d’un vecteur (x, y, z) quelconque.
Donner la matrice de cette projection ainsi que celle de la symétrie orthogonale par rapport à ce plan.
Dans un espace euclidien de dimension n, on considère un sous-espace F de dimension r et ( f1 , ..., fr ) une
base de orthonormée de cet espace. On not pF la projection orthogonale sur F, c’est à dire la projection sur F
associée à la décomposition E = F ⊕ F ⊥ . Montrer que :
[001478]
665
Exercice 3979
Soit (E, h, i) un espace euclidien et p ∈ L (E) un projecteur. Montrer que p est orthogonal (c’est-à-dire Ker(p) ⊥
Im(p)) si et seulement si : ∀x ∈ E : kp(x)k 6 kxk. [001479]
Exercice 3980
Soit (E, h, i) un espace euclidien et F un sous-espace vectoriel de E. On note p la projection orthogonale sur F
et on pose, pour tout x ∈ E : d(x, F) = inf kx − yk. Soit z ∈ F.
y∈F
1. Montrer que pour tout x ∈ F, les trois conditions sont équivalentes :
(i) d(x, F) = kx − zk.
(ii) z = p(x).
(iii) ∀y ∈ F, y ⊥ (x − z).
Z 1
2. En déduire inf (x2 − ax − b)2 dx.
a,b∈R 0
[001480]
Exercice 3981
Soit (E, h, i) un espace euclidien de dimension supérieure ou égale à 2. Soient x et y ∈ E. Montrer que :
1. Si kxk = kyk, alors il existe un hyperplan H de E tel que y = s(x) où s est la symétrie orthogonale par
rapport à H.
2. Si hx, yi = kyk2 , alors il existe un hyperplan H de E tel que y = p(x) où p est la projection orthogonale
sur H.
[001481]
Exercice 3982
Dans R3 muni du produit scalaire euclidien canonique, donner la matrice de la projection orthogonale sur le
plan d’équation x + 2y − 3z = 0. Donner la matrice de la symétrie orthogonale par rapport à ce même plan.
[001482]
Exercice 3983
Soit (E, h, i) un espace euclidien et F un sous-espace vectoriel muni d’une base orthonormale (e1 , . . . , em ). Soit
p la projection orthogonale sur F.
m
1. Montrer que ∀x ∈ E, p(x) = ∑ hx, ei iei .
i=1
2. Donner de même l’expression de la symétrie orthogonale par rapport à F et la projection orthogonale
sur F ⊥ .
[001483]
Exercice 3984
−2 6 −3
Quelle est la transformation de R3 dont la matrice dans la base canonique est 17 6 3 2 ? [001484]
−3 2 6
Exercice 3985
Déterminer la matrice dans la base canonique de R4 de la projection orthogonale sur Vect(v1 , v2 ) où v1 =
(1, −1, 0, 0) et v2 = (0, 1, 0, 1). [001485]
666
Exercice 3986
Soient E un espace euclidien, u un vecteur non nul et H = u⊥ . Soient p la projection orthogonale sur H et s la
symétrie orthogonale par rapport à H.
1. Montrer que ∀x ∈ E p(x) = x − hx|ui2 u.
kuk
3. On considère dans R3
le plan (Π : x − y + z = 0). Déterminer la matrice dans la base canonique de la
symétrie orthogonale par rapport à Π.
[001486]
Exercice 3987
Soit (E, | ) un espace vectoriel de dimension n.
1. Soient F et G des sous-espace vectoriels de E. Montrer que (F ∩ G)⊥ = F ⊥ + G⊥ .
2. Soient B = (e1 , ..., en ) une base orthonormale de E et (a1 , ..., an ) ∈ Rn \ {(0, ..., 0)} et H le sous-espace
vectoriel de E d’équation cartésienne ∑nk=1 ak xk = 0 dans B.
(a) Déterminer l’orthogonale de H.
(b) Déterminer la distance du vecteur x = ∑nk=1 xk ek de E au sous-espace vectoriel H.
3. Soit P le sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel R4 défini par
Exercice 3988
Soient E un espace vectoriel euclidien, F et G deux sous-espace vectoriels supplémentaires de E et p le projec-
teur de E d’axe F et de direction G.
1. On suppose que F ⊥ G. Montrer que ∀x ∈ E, kp(x)k 6 kxk.
2. On suppose que ∀x ∈ E, kp(x)k 6 kxk.
(a) Soient a ∈ F et b ∈ G. Montrer que ka + bk > kak.
(b) En déduire que F ⊥ G.
[001488]
Exercice 3989
nR 2 o
1
Soit α = inf −1 ax2 + bx + c − |x| dx : a, b, c ∈ R .
1. Déterminer un espace vectoriel euclidien (E, | ), un sous-espace vectoriel F de E et v ∈ E tel que α =
d(v, F)2 .
2. Déterminer p ∈ F tel que α = d(v, p)2 et α.
[001489]
Exercice 3990
Soit E un espace euclidien (de dimension finie), F et G deux sous-espaces vectoriels de E. Déterminer (F +G)⊥
et (F ∩ G)⊥ en fonction de F ⊥ et G⊥ . [001490]
667
Exercice 3991
R1
Déterminer inf 0 (ex − (ax + b))2 dx. [001491]
(a,b)∈R2
Exercice 3992
Calculer : Z 1
inf x2 |ln x − ax − b|2 dx.
(a,b)∈R2 0
[001492]
668
2. Caractériser les similtudes par leurs matrices dans une base orthonormée.
3. Montrer que f est une similitude si et seulement si f est non nulle et conserve l’orthogonalité, c’est à
dire : ∀ ~x,~y ∈ E, ~x ⊥~y ⇒ f (~x) ⊥ f (~y).
[003739]
669
1. Montrer que f ◦ s ◦ f −1 est aussi une symétrie et en donner la base.
2. En déduire que f et s commutent si et seulement si ~u est vecteur propre de f .
3. Quel est le centre de O(E) ?
[003747]
Exercice 4008 Nombre de réflexions nécéssaires pour engendrer une application donnée
Soit E un espace euclidien de dimension n. Soit f ∈ O(E). On note F = Ker( f − idE ) et p = codim(F).
1. Montrer qu’on peut décomposer f en produit d’au plus p réflexions.
2. Inversement, si f est un produit de k réflexions, démontrer que p 6 k.
3. Application : trouver f ∈ O(E) qui se décompose en n réflexions et pas moins.
[003748]
670
Correction H [003753]
671
Exercice 4022 ***I Matrices et déterminants de G RAM
Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension p sur R (p > 2). Pour (x1 , ..., xn ) donné dans E n , on pose
G(x1 , ..., xn ) = (xi |x j )16i, j6n (matrice de G RAM) et γ(x1 , ..., xn ) = det(G(x1 , ..., xn )) (déterminant de G RAM).
1. Montrer que rg(G(x1 , ..., xn )) = rg(x1 , ..., xn ).
2. Montrer que (x1 , ..., xn ) est liée si et seulement si γ(x1 , ..., xn ) = 0 et que (x1 , ..., xn ) est libre si et seule-
ment si γ(x1 , ..., xn ) > 0.
3. On suppose que (x1 , ..., xn ) est libre dans E (et donc n 6 p). On pose F = Vect(x1 , ..., xn ).
Pour x ∈ E, on note pF (x) la projection orthogonale q de x sur F puis dF (x) la distance de x à F (c’est-à-
γ(x,x1 ,...,xn )
dire dF (x) = ||x − pF (x)||). Montrer que dF (x) = γ(x1 ,...,xn ) .
Correction H [005486]
Exercice 4027 **
x+y+z = 1
Soient (D) la droite dont un système d’équations cartésiennes est et (P) le plan d’équation
x − 2y − z = 0
cartésienne x + 3y + 2z = 6. Déterminer la projetée (orthogonale) de (D) sur (P).
Correction H [005520]
672
Exercice 4029
1. Soit F le sous-espace de R5 engendré par u = (1, 2, 3, −1, 2) et v = (2, 4, 7, 2, −1). Trouver une base de
l’orthogonal F ⊥ de F.
2. Trouver une base orthonormale du sous-espace E de C3 engendré par v1 = (1, i, 0) et v2 = (1, 2, 1 − i).
[001494]
Exercice 4030
Soit F un sous-espace d’un espace euclidien E. Montrer qu’il existe une base orthonormale de F qui est inclue
dans une base orthonormale de E. [001495]
Exercice 4031
2 1 1
1. Soit A = 1 1 1 . Montrer que A définit un produit scalaire ϕ sur R3 . Construire une base ortho-
1 1 2
normale pour ϕ.
2. Considérons une base {v1 = (1, 1, 1), v2 = (0, 1, 1), v3 = (0, 0, 1)} de l’espace euclidien R3 . Utiliser le
procédé d’orthogonalisation de Schmidt pour transformer {vi } en une base orthonormale.
[001496]
Exercice 4032
R +∞ n −t 2
Soient E = Rn [X], In = √1 t e 2 dt.
2π −∞
1. Montrer que l’intégrale In est convergente. Que vaut I2p+1 ?
R +∞ −t 2
Soit ϕ : E × E → R définie par ϕ(P, Q) = √1 P(t)Q(t)e 2 dt.
2π −∞
2. Montrer que ϕ est un produit scalaire.
3. On suppose n = 2. Ecrire la matrice associée à ϕ dans la base (1, X, X 2 ). Construire une base orthonor-
male (P0 , P1 , P2 ) par le procédé d’orthogonalisation de Schmidt appliqué à (1, X, X 2 ).
[001497]
Exercice 4033
Réduire en somme de carrés indépendants les formes suivantes :
1. 9x2 − 6y2 − 8z2 + 6xy − 14xz + 18xw + 8yz + 12yw − 4zw
2. x12 + x22 + x32 − 2x42 − 2x1 x2 + 2x1 x3 − 2x1 x4 + 2x2 x3 − 4x2 x4
[001498]
Exercice 4034
R3 est muni de sa structure canonique d’espace vectoriel euclidien. Vérifier que les vecteurs e1 = (1, 0, 1),
e2 = (1, 0, 2) et e3 = (1, 1, 1) forment une base de R3 et en déterminer l’orthonormalisée de Gram-Schmidt.
[001499]
Exercice 4035
R4 est muni de sa structure canonique d’espace vectoriel euclidien. Soient e1 = (1, 0, 1, 0) et e2 = (1, −1, 1, −1)
et F = vect(e1 , e2 ).
1. Déterminer une base orthonormale de F.
2. Déterminer la matrice dans la base canonique de R4 du projecteur orthogonal sur F.
673
3. Déterminer la distance du vecteur (1, 1, 1, 1) au sous-espace vectoriel F.
[001500]
Exercice 4036
On munit le R-espace vectoriel R2 [X] du produit scalaire défini par
Z 1
φ : R2 [X] → R2 [X], (P, Q) 7→ P(t)Q(t)dt.
−1
Exercice 4037
Soit f : R3 × R3 → R définie de la manière suivante : si u = (x, y, z) et u0 = (x0 , y0 , z0 ) alors
f (u, u0 ) = 2xx0 + yy0 + 2zz0 + xy0 + yx0 + xz0 + zx0 + yz0 + zy0 .
Exercice 4038
Orthonormaliser dans R3 la famille x1 = (1, −2, 2), x2 = (−1, 0, −1), x3 = (5, −3, 7). [001503]
Exercice 4039
R1
Déterminer une base orthonormée de R2 [X] muni du produit scalaire hP|Qi = 0 P(t)Q(t)dt. [001504]
Exercice 4040
On considère la forme bilinéaire b de R4 définie par :
Exercice 4041
On considère un espace euclidien (E, <>).
1. Théorème de Pythagore :
Soient u et v deux vecteurs orthogonaux de E. Calculer ||u + v||2 . Illustrer le résultat obtenu à l’aide
d’un dessin.
674
2. Projection orthogonale et distance à un sous-espace :
Soit F un sous-espace de E. On rappelle que E = F ⊕ F ⊥ , et donc que tout vecteur x de E se décompose
de manière unique en une somme x = x1 +2 avec x1 ∈ F et x2 ∈ F ⊥ . Le vecteur x1 s’appelle alors la
projection orthogonale de x sur F.
(a) Montrer que l’application p qui à un vecteur asocie sa projection orthogonale sur E est une applica-
tion linéaire. Vérifier que : ∀y ∈ F, < x − p(x), y >= 0.
(b) On considère maintenant un vecteur x de E. On appelle distance de x à F le nombre dist(x, F) =
infy∈F kx − yk.
Pour y ∈ F, vérifier que x − p(x) et y − p(x) sont orthogonaux. Utiliser alors la question 1 pour
montrer que ||x − y||2 > ||x − p(x)||2 . Illustrer sur un dessin.
En déduire que dist(x, F) = ||x − p(x)||.
(c) Soit (e1 , . . . , er ) une base orthonormée de F. Montrer que p(x) = ∑ri=1 < x, ei > ei .
3. Espace de polynômes :
Sur l’espace E = R3 [X], on considère la forme bilinéaire définie par :
Z 1
1
< P, Q >= P(t)Q(t)dt.
2 −1
(a) Montrer qu’il s’agit d’un produit scalaire (on admet que l’intégrale sur [−1, 1] d’une fonction f
continue et positive est nulle si et seulement si f est nulle sur [−1, 1])
(b) A l’aide du procédé de Schmidt appliqué à la base (1, X, X 2 ), construire une base orthonormée de
R2 [X] pour ce produit scalaire.
(c) On considère le polynôme P0 = X 3 . Calculer la projection orthogonale de X 3 sur R2 [X]. En déduire
que pour ce produit scalaire, on a :
2
dist(X 3 , R2 [X]) = √ .
5 7
[001506]
Exercice 4042
Soit (E, <, >) un espace euclidien, x0 un point de E et F un sous espace vectoriel de E. On note π la projection
orthogonale de E sur F. On rappelle que pour x ∈ E, π(x) est caractérisé par les relations :
π(x) ∈ F et x − π(x) ∈ F ⊥
Le but de cette partie est de montrer que la projection orthogonale de x0 sur F est le point de F le plus proche
de x0 .
1. En utilisant que x0 − y = (x0 − π(x0 )) + (π(x0 ) − y), montrer que
2. En déduire que inf kx0 − yk2 = kx0 − π(x0 )k2 , c’est à dire que :
y∈F
675
Application : Le but est maintenant de déterminer
Z 1
α = inf (et − at − b)2 dt.
a,b∈R2 −1
On considère à cet effet l’espace F = R1 [X], comme sous espace de E = RF ⊕ R f0 où f0 est la fonction
1
définie par f0 (t) = et . On admettra sans démonstration que < f , g >= −1 f (t)g(t)dt est un produit
scalaire sur E.
5. Donner une base orthonormée (P1 , P2 ) de R1 [X] pour ce produit scalaire.
6. Calculer < f0 , P1 >, < f0 , P2 >, et k f0 k2 . En déduire que
e2 − e−2 e − e−1 2
α= − (2e−1 )2 − .
2 2
R1
7. Même question avec le calcul de α 0 = inf −1 (e
t − at 2 − bt − c)2 dt. : commencer par chercher une
a,b∈R2
base orthonormée de R2 [X] pour le même produit scalaire, et en déduire α 0 .
[001507]
Exercice 4043
A deux polynômes P et Q de Rn [X], on associe le nombre
Z 1
φ (P, Q) = P0 (t)Q0 (t)dt + P(0)Q(0)
0
676
Correction H [005772]
Exercice 4049 **
r
Montrer que pour toute matrice carrée A réelle de format n, on a |detA| 6 ∏nj=1 ∑ni=1 a2i, j .
Correction H [005790]
Exercice 4050 **
Rang et signature des formes quadratiques suivantes :
1. Q((x, y, z)) = 2x2 − 2y2 − 6z2 + 3xy − 4xz + 7yz.
2. Q((x, y, z)) = 3x2 + 3y2 + 3z2 − 2xy − 2xz − 2yz
3. Q((x, y, z,t)) = xy + yz + zt + tx.
4. Q((x, y, z,t)) = x2 + (4 + λ )y2 + (1 + 4λ )z2 + λt 2 + 4xy + 2xz + 4(1 − λ )yz + 2λ yt + (1 − 4λ )zt.
5. Q((x1 , ..., x5 )) = ∑16i< j6n xi x j .
6. Q((x1 , ..., xn )) = ∑16i, j6n i jxi x j .
7. Q((x1 , ..., xn )) = ∑i16i, j6n xi x j .
8. Q((x1 , ..., xn )) = ∑16i, j6n Inf(i, j)xi x j .
Correction H [005806]
Exercice 4051 **
Sur E = R2 ou R3 muni de sa structure euclidienne usuelle, réduire en base orthonormée les formes quadra-
tiques suivantes :
1. Q((x, y)) = x2 + 10xy + y2 .
2. Q((x, y)) = 6x2 + 4xy + 9y2.
√ √ √
3. Q((x, y, z)) = 4x2 + 9y2 − z2 + 2 6xy + 10 2xz + 2 3yz.
Correction H [005811]
677
140 204.06 Espace vectoriel euclidien de dimension 3
Exercice 4053 Propriétés du produit vectoriel
Soient ~u,~v,~w,~t quatre vecteurs d’un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3. Démontrer :
(~u ∧~v) | (~w ∧~t) = (~u | ~w)(~v |~t) − (~u |~t)(~v | ~w)
(~u ∧~v) ∧ (~w ∧~t) = −[~u,~v,~w]~t + [~u,~v,~t]~w
[~t,~v,~w]~u + [~u,~t,~w]~v + [~u,~v,~t]~w = [~u,~v,~w]~t.
[003694]
678
[003700]
679
2. Montrer que idE + f est une bijection et calculer la bijection réciproque.
3. Montrer que g = (id − f ) ◦ (id + f )−1 est une rotation et préciser son axe et son angle.
Correction H [003707]
680
√ √
0
4x = −2x√
−y 6+z 6
4. 4y0 = x 6 + y + 3z
0 √
4z = −x 6 + 3y + z
0 √x √y √z
x = 3 + 2 − 6
5. y0 = √x3 + √2z6
z0 = √x − √y − √z
3 2 6
0
3x = x + 2y + 2z
6. 3y0 = 2x + y − 2z
0
3z = 2x − 2y + z
0
7x = −2x + 6y − 3z
7. 7y0 = 6x + 3y + 2z
0
7z = −3x + 2y + 6z
0
3x = 2x − 2y + z
8. 3y0 = −2x − y + 2z
0
3z = x + 2y + 2z
0
3x = 2x + y + 2z
9. 3y0 = 2x − 2y − z
0
3z = −x − 2y + 2z
√
0
4x = −x + 3y −√z 6
10. 4y0 = 3x − y − z 6
0 √ √
4z = x 6 + y 6 + 2z
0
15x = 5x − 10z
11. 15y0 = −8x + 5y + 6z
0
15z = 6x − 10y + 8z
Correction H [003711]
Exercice 4072 **
B est une base orthonormée directe de R3 donnée. Montrer que detB (u ∧ v, v ∧ w, w ∧ u) = (detB (u, v, w))2 pour
tous vecteurs u, v et w.
Correction H [005491]
Exercice 4073 **
Montrer que u ∧ v|w ∧ s = (u|w)(v|s) − (u|s)(v|w) et (u ∧ v) ∧ (w ∧ s) = [u, v, s]w − [u, v, w]s.
Correction H [005493]
Exercice 4074 **
Soit (e1 , e2 , e3 ) une base orthonormée directe d’un espace euclidien orienté E de dimension 3. Matrice de la
rotation d’angle π3 autour de e1 + e2 .
Correction H [005793]
681
Exercice 4075 ***
Trouver tous les endomorphismes de R3 vérifiant ∀(x, y) ∈ (R3 )2 , f (x ∧ y) = f (x) ∧ f (y).
Correction H [005797]
Exercice 4076 **
Valeurs et vecteurs propres de l’endomorphisme de R3 euclidien orienté défini par
Correction H [005801]
Exercice 4077 ** I
x+y+z+t = 0
Soit P le plan de R4 d’équations dans une base orthonormée B de R4 muni de sa structure
x + y − 2z − t = 0
euclidienne canonique.
1. Déterminer les matrices dans B de la projection orthogonale sur P et de la symétrie orthogonale par
rapport à P.
2. Calculer la distance d’un vecteur quelconque de R4 à P.
Correction H [005803]
682
23 2 −4
2. A = 91 2 26 2 .
−4 2 23
Correction H [003766]
683
1. Montrer que p ◦ q ◦ p est auto-adjoint.
⊥
2. Montrer que (Im p + Kerq) ⊕(Kerp ∩ Im q) = E.
3. En déduire que p ◦ q est diagonalisable.
Correction H [003773]
Exercice 4093 A = t BB
Soit A ∈ Mn (R). Montrer que A est symétrique définie positive si et seulement s’il existe B ∈ GLn (R) telle que
A = t BB. [003777]
684
1. Montrer qu’il existe un vecteur ~x non nul tel que u(~x) ⊥~x.
2. En déduire qu’il existe une base orthonormée (~ei ) telle que : ∀ i, (u(~ei ) |~ei ) = 0.
Correction H [003782]
Exercice 4103 f quelconque, il existe une BON dont l’image est orthogonale
Soit f ∈ L (E). Montrer qu’il existe une base orthonormée (~e1 , . . . ,~en ) dont l’image par f est une famille
orthogonale.
Correction H [003787]
685
1. Montrer : Ker f = Im f ⇒ f + f ∗ ∈ GL(E).
2. Montrer la réciproque lorsque l’on a f 2 = 0.
Correction H [003791]
[003795]
686
Exercice 4114 Mines MP 2000
Soit A ∈ Mn (R) telle que A3 = tAA. A est-elle diagonalisable dans Mn (R), dans Mn (C) ?
Correction H [003798]
687
1. Montrer que (u( f ) | g) = ( f | v(g)).
2. Déterminer les valeurs propres de u ◦ v.
Correction H [003803]
Correction H [003805]
688
Correction H [003825]
Correction H [003828]
689
Exercice 4133 Congruence des matrices de Gram
Soit E un espace vectoriel hermitien et B, B 0 deux bases quelconques. On note P la matrice de passage de B
à B 0 , et G, G0 les matrices de Gram de B et B 0 . Quelle relation y a-t-il entre P, G et G0 ?
[003833]
690
[003839]
Correction H [003843]
691
Exercice 4146 Matrice orthogonale pour une forme (p, q)
In 0 A B
Soit J = , et M = telle que t MJM = J. Montrer que A et D sont inversibles.
0 −Ip C D
Correction H [003808]
692
Soit M ∈ Mn (C) et λ ∈ spec(M). Montrer que Re(λ ) est compris entre la plus grande et la plus petite valeur
propre de 12 (M + M ∗ ). [003816]
693
Correction H [003821]
Exercice 4161 **
E = R3 euclidien orienté rapporté à une base orthonormée directe B. Etudier les endomorphismes de matrice
A dans B suivants :
√
−2 1 2 3 1 √6 8 1 4
1) A = − 31 2 2 1 2/ A = 41 √1 √3 − 6
3/ A = 1 −4 4 7 .
9
1 −2 2 − 6 6 2 1 8 −4
Correction H [005489]
694
5. (Racine carrée d’une matrice symétrique positive) Soit S une matrice symétrique positive.
Montrer qu’il existe une et une seule matrice R symétrique positive telle que R2 = S.
Correction H [005787]
Exercice 4168 **
Déterminer card(On (R) ∩ Mn (Z)).
Correction H [005795]
Exercice 4169 **
Soit A une matrice carrée réelle. Montrer que les matrices t AA et At A sont orthogonalement semblables.
Correction H [005798]
Exercice 4172 **
n − 1 −1 . . . −1
..
−1 . . . . . . .
La matrice . est-elle positive ? définie ?
. .
.. .. . . −1
−1 . . . −1 n − 1
Correction H [005804]
Exercice 4174 ** I
Soit A une matrice carrée réelle symétrique définie positive. Montrer qu’il existe une matrice triangulaire inver-
sible T telle que A = t T T .
Correction H [005813]
695
144 204.99 Autre
Exercice 4176 **I
Soit a un vecteur non nul de l’espce euclidien R3 . On définit f de R3 dans lui même par : ∀x ∈ R3 , f (x) =
a ∧ (a ∧ x). Montrer que f est linéaire puis déterminer les vecteurs non nuls colinéaires à leur image par f .
Correction H [005487]
Exercice 4180 **
R1 n In+1
Soit f continue strictement positive sur [0, 1]. Pour n ∈ N, on pose In = 0 f (t) dt. Montrer que la suite un = In
est définie et croissante.
Correction H [005499]
Exercice 4181
Soit f une application de C dans C, R-linéaire.
1. Montrer qu’il existe deux complexes a et b tels que pour tout z ∈ C, f (z) = az + bz.
2. Calculer Tr( f ) et det( f ) en fonction de a et b.
3. C.N.S. pour que f soit autoadjoint dans C muni de sa structure euclidienne canonique.
Correction H [005796]
696
Le but de cet exercice est de montrer que
2n + 1
∀n > 3 π(2n + 1) > ln 2 ×
ln(2n + 1)
Exercice 4184 **
Montrer que le produit de quatre entiers consécutifs, augmenté de 1, est un carré parfait.
Correction H [005291]
Exercice 4190 **
Montrer que si p est premier et 8p2 + 1 est premier alors 8p2 − 1 est premier.
Correction H [005297]
Correction H [005298]
697
x + y = 56 x∧y = x−y
1) 2) 3) x ∨ y − x ∧ y = 243.
x ∨ y = 105 x ∨ y = 72
Correction H [005299]
Exercice 4197 **
Résoudre dans N2 l’équation 3x3 + xy + 4y3 = 349.
Correction H [005304]
698
Exercice 4200 ***I
Montrer que tout nombre impair non divisible par 5 admet un multiple qui ne s’écrit (en base 10) qu’avec des
1 (par exemple, 37.1 = 37, 37.2 = 74, 37.3 = 111).
Correction H [005307]
699
146 205.02 Anneau Z/nZ, théorème chinois
Exercice 4206
Donner la liste des générateurs de (Z/nZ, +). [001393]
Exercice 4207
Soit le groupe G (additif) Z/40Z.
1. Soit H le sous-groupe de G engendré par 12 et 20. Montrer que H est le sous-groupe de G engendré par
4 et trouver son ordre.
2. Caractériser les générateurs de G. Combien en compte-t-on ?
3. Déterminer l’ordre de 15.
[001394]
Exercice 4208
1. Montrer qu’il n’existe aucun élément d’ordre 3 dans le groupe Z/2Z × Z/4Z.
2. En déduire les morphismes de groupes de Z/3Z dans Z/2Z × Z/4Z.
[001395]
Exercice 4209
Soit f un morphisme de groupes de Z/15Z dans Z/18Z.
1. Montrer que f est caractérisé par f (1).
2. Déterminer les ordres possibles de f (1).
3. En déduire la liste des morphismes de groupes de Z/15Z dans Z/18Z.
[001396]
Exercice 4210
Soit G le groupe-produit (Z/2Z) × (Z/4Z) .
1. Donner la liste des éléments de G et déterminer l’ordre de chacun d’entre eux. G est-il cyclique ?
2. Donner la liste des sous-groupes de G et en constuire le treillis.
[001397]
Exercice 4211
1. Soit f : Z → Z/3Z × Z/5Z définie par f (n) = (n, ne).
(a) Montrer que f est un morphisme de groupes.
(b) Déterminer le noyau de f .
2. En déduire que les groupes (Z/3Z) × (Z/5Z) et Z/15Z sont isomorphes.
[001398]
Exercice 4212
Les groupes Z/8Z, (Z/2Z) × (Z/4Z) et (Z/2Z)3 sont-ils isomorphes ? [001399]
Exercice 4213
On note Rn la rotation du plan de centre O, d’angle 2π/n, S la symétrie par rapport à l’axe (Ox).
1. Montrer que S2 = id, (Rn )n = id et Rn S = SR−1
n .
700
2. Montrer que le sous-groupe des isométries du plan engendré par Rn et S (ie le plus petit sous-groupe
des isométries du plan qui contient Rn et S) est de cardinal 2n. On le note Dn : c’est le groupe dihédral
d’ordre 2n.
3. Montrer que Dn préserve un polygone régulier à n côtés, centré en O.
4. En vous aidant de ce qui précède, construire un isomorphisme entre D3 et S3 .
[001400]
Exercice 4214
z w
Soit H = : (z, w) ∈ C l’ensemble des quaternions. H∗ désigne H privé de la matrice nulle. On
2
−w̄ z̄
1 0 i 0 0 1 0 i
note 1 = ,i= ,j= ,k= .
0 1 0 i −1 0 −i 0
1. Montrer que H∗ est un sous-groupe de GLn (C).
2. Montrer que i2 = j2 = k2 = 1, ij = k, jk = i, ki = j, ji = −k, kj == i, ik = −j.
3. En déduire que le sous-groupe de H∗ engendré par i, j et k est d’ordre 8. On le note H8 .
4. Ecrire la table de H8 .
5. Vérifier que les groupes (tous de cardinal 8) H8 , Z/2Z × Z/2Z × Z/2Z, Z/2Z × Z/4Z, Z/8Z et D4
sont 2 à 2 non isomorphes.
[001401]
701
2. En déduire que ϕ(np) = ϕ(n)ϕ(p) (ϕ = fonction d’Euler).
3. Vérifier que l’hypothèse n ∧ p = 1 est nécéssaire.
[003154]
702
1. Montrer qu’une équation du second degré : x2 + ax + b = 0̇ admet une solution dans Z/pZ si et seule-
ment si son discriminant : a2 − 4b est un carré dans Z/pZ.
2. On suppose que p ≡ 1(mod 3) : p = 3q + 1.
(a) Montrer qu’il existe a ∈ (Z/pZ)∗ tel que aq 6= 1̇.
(b) En déduire que −3̇ est un carré.
3. Réciproquement, on suppose que −3̇ est un carré dans Z/pZ. Montrer que p ≡ 1(mod 3).
Correction H [003162]
[004564]
703
5. a2n = an , a2n+1 = bn ,
0 < a < b.
√
6. an2 = n!, ak = 0 si k ∈ / N.
7. an = (ln n)− ln n .
√
8. an = e n.
1.4.7...(3n−2)
9. an = n! .
1√
10. an = √ n.
n
ln n
11. an = 1 + 12 + · · · + n1 .
12. an+2 = 2an+1 + an ,
a0 = a1 = 1.
n .
13. an = Ckn
2 2
14. an = e(n+1) − e(n−1) .
R1 2 )n dt.
15. an = t=0 (1 + t
√ √
16. an = n
n − n+1 n + 1.
17. an = √ cos nθ n .
n+(−1)
Correction H [004565]
704
On suppose que les séries ∑ a2n zn et ∑ a2n+1 zn ont pour rayons de convergence R et R0 . Déterminer le rayon de
convergence de ∑ an zn .
Correction H [004571]
Exercice 4238 **
Déterminer le rayon de convergence de la série entière proposée dans chacun des cas suivants :
1. ∑+∞ n n
n=1 (ln n) z
√ n n
2. ∑+∞
n=1 ( n) z
2 n
3. ∑+∞
n=0 (ln(n!)) z
n4
4. ∑+∞
n=1
1
2 ch 1n + cos n1 zn
n
C2n
5. ∑+∞
n=1 nn z
n
(ln(n!))a n
6. ∑+∞
n=1 n!b
z
n
7. ∑+∞
n=0
a n
1+bn z , (a, b) ∈ (R∗+ )2
Correction H [005745]
705
155 220.04 Propriétés de la sommme d’une série entière
Correction H [004583]
706
2. On pose tn = tr(An ). Exprimer tn en fonction de tn−1 ,tn−2 ,tn−3 .
3. Déterminer le rayon de convergence de la série entière ∑∞ n
n=0 tn z et calculer sa somme.
Correction H [004584]
Exercice 4249
Calculer les sommes suivantes dans leur intervalle ouvert de convergence après avoir déterminé le rayon de
convergence de la série proposée.
n
1) (**) ∑+∞ 1
n=2 n(n−1) x
n 2) (**) ∑+∞ 3n n
n=0 n+2 x 3) (** I) ∑+∞ x
n=0 2n+1 4) (**) ∑+∞ n
n=0 (2n+1)! x
n
4n 2
5) (*) ∑+∞ x
n=0 (4n)! 6) (**) ∑+∞ 7) (** I) ∑+∞
n=0 (ch n)x
n n
n=1 ∑k=1 k x
n 7) ∑+∞
1 n +4n−1 n
n=0 n!(n+2) x
9) (** I) ∑+∞ (−1)n xn 10) (*) ∑+∞ n x4n−1 11) (**) ∑+∞ 2 n+1 xn 12) (**) ∑+∞ n+1 nx2n+1
n=1 n n=1 (−1) 4n n=0 (n + 1)2 n=0 (−1)
+∞ n
13) (***) ∑n=0 an x où a0 = a1 = 1 et ∀n ∈ N,
an+2 = an+1 + an
14) (**) ∑+∞ n
n=0 an x où an est le nombre de couples (x, y) d’entiers naturels tels que
x + 5y = n.
Correction H [005746]
707
Exercice 4253 **
an+1 = −an − 2bn an n
On pose a0 = 1 et b0 = 0 puis pour tout entier naturel n, . Rayons et sommes de ∑+∞
n=0 n! x
bn+1 = 3an + 4bn
bn n
et ∑+∞
n=0 n! x .
Correction H [005757]
8. arctan(x + 1).
√
9. arctan(x + 3 ).
Rx ln(t 2 −5t/2+1)
10. t=0 t dt.
2
(1+x) sin x
11. x .
R 2x −t 2
12. t=x e dt.
2
−2x x
R 2t 2
13. e t=0 e dt.
√
arcsin x
14. √ .
x(1−x)
1
15. sin 3 arcsin x .
Correction H [004574]
2
Exercice 4258 ex /(1 − x)
2
ex ex
Développer en série entière 1−x puis 1−x .
708
Correction H [004576]
n
Exercice 4263 ∏∞ n=1 (1 − q x)
Soit q ∈ ] − 1, 1[ et f (x) = ∏∞ n
n=1 (1 − q x).
1. Montrer que f (x) existe pour tout x ∈ R et que f est développable en série entière au voisinage de 0.
On admettra que si une fonction g est DSE alors eg l’est.
2. A l’aide de la relation : f (x) = (1 − qx) f (qx), calculer les coefficients du développement de f et le
rayon de convergence.
Correction H [004589]
709
1. Montrer que f est bien définie, est de classe C ∞ sur R et vérifie f (n) (0) = n! an .
2. Construction de ϕ : à l’aide de fonctions du type x 7→ exp(−1/x) construire une fonction ψ de classe
C ∞ sur [0, +∞[ nulle sur [0, 1] ∪ [2, +∞[ et strictement positive sur ]1, 2[.
R +∞ .R
+∞
Vérifier alors que ϕ(x) = t=|x| ψ(t) dt t=0 ψ(t) dt convient.
Correction H [004592]
Exercice 4267
Développer en série entière les fonctions suivantes :
1 1
1) (*) (x−1)(x−2) 2) (*** I) x2 −2tx+1 ,t ∈R 3) (*) ln(x2 − 5x + 6)
x sin a
1
4) (**) arctan 1−x cos a , a ∈]0, π[ 5) (**) (x−1)(x−2)...(x−p) 6) (*** I) (arcsin x)2
Rx 2
Rx dt
7) (*) 0 cos(t ) dt 8) (*** I) −∞ t 4 +t 2 +1
9) (**) cos x ch x.
Correction H [005747]
Exercice 4268 * I
(
sin x
x si x 6= 0
Pour x réel, on pose f (x) = . Montrer que f est ce classe C∞ sur R.
1 si x = 0
Correction H [005748]
Correction H [005756]
Correction H [005762]
710
1. f (z) = sin(z)2 .
2. g(z) = cos(z2 − 1).
2z+1
3. h(z) = (z2 +1)(z+1)2
.
[007564]
[007565]
711
Correction H [004593]
Correction H [004594]
1. En utilisant la relation : tan0 = 1 + tan2 , exprimer tan(n) en fonction de tan, . . . , tan (n − 1). En déduire
que : ∀ x ∈ [0, π/2[, tan(n) (x) > 0.
2. Montrer que la série de Taylor de tan en 0 converge sur ] − π/2, π/2[.
3. Soit f la somme de la série précédente. Montrer que f 0 = 1 + f 2 et en déduire que f = tan.
4. Prouver que le rayon de convergence est exactement π/2.
Correction H [004598]
1
Exercice 4284 ∑∞
n=0 n
C2n
712
xn
On pose f (x) = ∑∞
n=0 n
.
C2n
1. Déterminer le rayon de convergence et montrer que f vérifie l’équation : x(4 − x)y0 − (x + 2)y = −2.
2. Résoudre l’équation précédente pour x > 0 (utiliser le DL de f en 0 à l’ordre 1 pour fixer la constante)
1
et en déduire la somme de la série ∑∞
n=0 n .
C2n
Correction H [004600]
Correction H [004602]
713
2p 2p
ix
1+ 2p ix
+ 1− 2p
p−1 x2
3. Pour x ∈ R et p ∈ N∗ , vérifier l’identité suivante : = ∏k=0 1− .
2 4p2 tan2 (2k+1)π
4p
4x2
4. Démontrer alors : ∀ x ∈ ] − π2 , π2 [, ln(cos x) = ∑∞
k=0 ln 1 − 2
(2k+1) π 2 .
8x
5. En déduire : ∀ x ∈ ] − π2 , π2 [, tan x = ∑∞
k=0 (2k+1)2 π 2 −4x2 .
1 2n −1
6. Pour n ∈ N avec n > 2, vérifier l’identité suivante : ∑∞
k=0 (2k+1)n = ζ (n).
2n
2(4 −1) n
7. Démontrer enfin : ∀ x ∈ ] − π2 , π2 [, tan x = ∑∞ 2n−1 .
n=1 π 2n ζ (2n)x
[004606]
R1 t dt (−1) n−1
1. A l’aide d’un développement en série entière, montrer que t=0 t = ∑∞
n=1 nn .
2. Calculer la valeur commune des deux membres à 10−5 près.
Correction H [004607]
R1
Exercice 4292 t=0 ln(t) ln(1 − t) dt
1 π2 R1
On admet que ∑∞
n=1 n2 = 6 . Calculer t=0 ln(t) ln(1 − t) dt.
Correction H [004608]
Rx ln(1−t)
Exercice 4294 t=0 t dt
x n Rx ln(1−t) R 1 ln(1−t)
Montrer que pour x ∈ ] − 1, 1[ : ∑∞
n=1 n2 = − t=0 t dt. En déduire la valeur de t=0 t dt. [004610]
[004612]
714
161 220.10 Analycité
Exercice 4298 Série à valeurs réelles
Soit f (z) = ∑ an zn une série de rayon R > 0 telle que pour tout z ∈ D̊(0, R) on a f (z) ∈ R. Montrer que f est
constante. [004613]
Applications :
4. R > d.
5. Si U = C et f est bornée alors f est constante (théorème de Liouville).
6. Si P ∈ C[X] ne s’annule pas alors P est constant (théorème de d’Alembert-Gauss).
7. Si ( fn ) est une suite de fonctions analytiques convergeant uniformément sur U vers une fonction f alors
f est analytique sur U (théorème de Weierstrass, comparer avec le cas réel).
8. La composée de deux fonctions analytiques est analytique.
Correction H [004614]
715
162 220.99 Autre
Exercice 4303 Anneau des séries entières
Soit A l’ensemble des suites (an ) de complexes telles que la série entière ∑ an zn a un rayon non nul. On munit A
de l’addition terme à terme et du produit de Cauchy noté ∗.
1. Vérifier que A est un anneau intègre. Quels sont les éléments de A inversibles ?
2. Soit Ik = {a = (an ) ∈ A tel que a0 = · · · = ak = 0}. Montrer que les idéaux de A sont {0}, A et les Ik ,
k ∈ N. r
3. Soit f (x) = 2 − 1−2x . Montrer que f est développable en série entière sur ] − 12 , 12 [ et que si f (x) =
1−x
∑∞
n=0 un x
nalors la suite (un ) vérifie la relation de récurrence : 2un+1 = 1 + ∑nk=1 uk un+1−k .
4. Soit a = (an ) ∈ A avec a0 = 1 et |an | 6 1 pour tout n. Montrer qu’il existe une unique suite b = (bn ) ∈ A
telle que b0 = 1 et b ∗ b = a. Pour prouver que le rayon de convergence de b est non nul on établira par
récurrence que |bn | 6 un .
5. Pour a ∈ A quelconque, étudier l’équation b ∗ b = a d’inconnue b ∈ A.
[004618]
2. Soit E l’ensemble des fonctions de D dans C continues et dont la restriction à D est somme d’une série
entière. Montrer que f 7→ k f k = sup{| f (z)|, z ∈ D} définit une norme sur E et que pour cette norme E
est complet.
3. Montrer que l’ensemble des polynômes à coefficients complexes est dense dans E.
Correction H [004620]
716
1. Montrer qu’il existe une et une seule suite (bn )n∈N telle que ∀n ∈ N, ∑nk=0 ak bn−k = δ0,n .
2. Montrer que la série entière ∑+∞ n
n=0 bn z a un rayon strictement positif.
Correction H [005750]
Exercice 4311
an n
Soit (an )n∈N une suite à valeurs dans {−1, 1}. Pour x réel on pose f (x) = ∑+∞ n=0 n! x .
On suppose que pour tout entier naturel p et tout réel positif x, | f (p) (x)| 6 1. Déterminer f .
Correction H [005760]
717
163 221.01 Calcul de coefficients
Exercice 4315
Soit f la fonction 2π-périodique sur R telle que f (x) = |x| si |x| 6 π.
1. Déterminer la série de Fourier de f .
Z π ∞
1
2. Calculer |x|2 dx. En déduire la valeur de ∑ (2p + 1)4 .
−π p=0
∞
1
3. Calculer ∑ n4 .
p=1
∞ ∞ ∞
π 4 cos(2p + 1)x 1 1
4. Montrer que |x| = − ∑ 2
. En déduire les valeurs de ∑ (2p + 1)2 puis ∑ n2 .
2 π p=0 (2p + 1) p=0 p=1
Correction H [001951]
Exercice 4316
Soit f la fonction 2π-périodique sur R telle que f (x) = x2 si |x| 6 π.
1. Déterminer la série de Fourier de f .
Z π ∞
1
2. Calculer x4 dx. En déduire la valeur de ∑ n4 .
−π p=1
π2 ∞
(−1)n cos nx ∞
1
3. Montrer que x2 = +4 ∑ . En déduire ∑ n2 .
3 n=1 n2 p=1
[001952]
Exercice 4317
Z +∞
costx
Soit f : R → R l’application x 7→ dt.
0 1 + t2
Z +∞
t sintx
1. Montrer que ∀x ∈ R : x f (x) = 2 dt.
0 (1 + t 2 )2
2. Montrer que f est de classe C2 puis, en dérivant l’expression ci-dessus, que ∀x ∈ R∗+ : f 00 (x) = f (x).
3. Donner une expression de f sur R∗+ puis sur R.
[001955]
718
Exercice 4320 Chimie P 1996
Développer en série de Fourier f : t 7→ 1−cos1α cost avec 0 < α < π. Indication : on pourra utiliser une relation
de récurrence entre les coefficients à partir de (1 − cos α cost) f (t) = 1.
Correction H [004624]
Correction H [004625]
Correction H [004626]
719
1. Chercher le développement en série de Fourier de f .
n
1 0 ∞ (−1)
2. En déduire les sommes des séries : S = ∑∞
n=1 n2 +1 et S = ∑n=1 n2 +1 .
Correction H [004631]
a
Exercice 4328 ∑∞
n=1 n2 +a2 (Centrale MP 2003)
1. Soit a ∈ R. Développer en série de Fourier la fonction 2π-périodique valant eax sur ]0, 2π].
R +∞ e−u
Soit a ∈ R. On pose I(a) = u=0 1−e−u sin(au) du.
2. Exprimer I(a) sous forme d’une série sans intégrale.
R +∞ −u
3. Calculer u=0 e sin(au) du.
4. Conclure.
Correction H [004632]
a
Exercice 4329 ∑∞
n=1 n2 +a2 (Centrale MP 2000)
1. Donner le développement en série de Fourier de la fonction 2π-périodique définie sur ]0, 2π[ par f (x) =
eax avec a 6= 0.
a 1
2. Calculer ∑n>1 a2 +n2 . En déduire ∑n>1 n2 .
a
3. Que vaut lima→+∞ ∑n>1 a2 +n2 ?
Correction H [004633]
2
sin n ∞ sin n
Exercice 4332 ∑∞
n=1 n = ∑n=1 n2
π−x
1. Développer en série de Fourier la fonction f , 2π-périodique telle que f (x) = 2 pour 0 6 x < 2π.
2. Donner les développements en série de Fourier de f (x + 1) et f (x − 1).
2
sin n ∞ sin n
3. Montrer que ∑∞
n=1 n = ∑n=1 n2 .
Correction H [004636]
Exercice 4333 f (x + π)
Soit f : R → R 2π-périodique continue par morceaux. Que peut-on dire des coefficients de Fourier de f si
l’on a :
720
1. ∀ x ∈ R, f (x + π) = f (x) ?
2. ∀ x ∈ R, f (x + π) = − f (x) ?
Correction H [004637]
a0 x ∞
an sin nx − bn cos nx
∀ x ∈ R, F(x) = +C + ∑ .
2 n=1 n
[004641]
Exercice 4339
Développer en série de F OURIER les fonctions suivantes puis déterminer la valeur des sommes indiquées :
+∞ +∞ 1
1) (**) f : R → R 2π-périodique paire telle que ∀x ∈ [0, π], f (x) = 1 − 2x 1
π . En déduire ∑n=0 (2n+1)2 , ∑n=1 n2
et ∑+∞ 1
n=1 n4 .
(−1) n
2) (**) f : R → R 2π-périodique impaire telle que ∀x ∈ [0, π], f (x) = x(π − x). En déduire ∑+∞ n=0 (2n+1)3 ,
∑+∞ 1 +∞ 1
n=0 (2n+1)6 et ∑n=1 n6 .
3) (**) f : R → R 2π-périodique telle que ∀x ∈] − π, π], f (x) = sin 2x . En déduire ∑+∞ n 2n+1
n=0 (−1) 16n2 +16n+3 .
4) (***) f : R → R 2π-périodique telle que ∀x ∈ [−π, π], f (x) = ch(λ x) (λ réel strictement positif donné).
(−1)n
En déduire ∑+∞ +∞ 1 +∞ 1
n=1 λ 2 +n2 , ∑n=1 λ 2 +n2 et ∑n=1 (λ 2 +n2 )2 .
5) (**) f : R → R telle que ∀x ∈ R, f (x) = sup(0, sin x). En déduire ∑+∞ 1
n=1 4p2 −1 .
Correction H [005782]
721
Exercice 4340 ***
Soit a ∈ C \ [−1, 1].
1
1. (a) Développer en série trigonométrique la fonction f : t 7→ a−cost (utiliser la racine de plus petit
module, notée b, de l’équation z2 − az + 1 = 0).
(b) La série obtenue est-elle la série de F OURIER de f ?
R π cos(nt)
2. Déduire de 1) la valeur des intégrales In = 0 a−cost dt, n ∈ N.
Correction H [005783]
Correction H [005784]
Exercice 4342 **
Développer en série de F OURIER la fonction f : x 7→ x − E(x) − 21 .
Correction H [005785]
722
1 Rπ R
2. Soit A0 = π 0 f (t) dt, pour n ∈ N∗ , An = π2 0π f (t) cos(nt) dt.
R R
Pour ν ∈ N, on pose a0,ν = 12 0π sin (2ν + 1) 2t dt et an,ν = 0π cos(nt) sin (2ν + 1) 2t dt.
Pour q ∈ N, on note sq,ν = ∑qi=0 ai,ν . Montrer que si ν est fixé, sn,ν → 0 lorsque n → ∞. Calculer
explicitement les an,ν . En déduire que, pour tout q, pour tout ν, sq,ν > 0, et prouver que max(sq,ν ) = sν,ν .
q∈N
3. Montrer qu’il existe B > 0 tel que, pour tout ν > 1, sν,ν > B ln ν.
2 1
4. Montrer que, pour tout n ∈ N, An = π ∑∞p=1 a
p2 n,2 p3 −1
.
5. Pour n ∈ N∗ , on pose Tn = π2 ∑nk=0 Ak . Vérifier que Tn = ∑∞p=1 p12 sn,2 p3 −1 . Montrer qu’il existe D > 0 tel
que, pour tout p > 1, T2 p3 −1 > Dp, et constater que la série de Fourier de f diverge au point 0.
[004653]
cos nx
Exercice 4348 ∑∞
n=1 P(n) , P = polynôme
1. Donner le développement en série de Fourier de la fonction f 2π-périodique telle que f (x) = (π − x)2
sur ]0, 2π[.
2. Soit P un polynôme de degré 2 sans racines dans N∗ . On pose g(x) = ∑∞ cos nx
n=1 P(n) . Montrer que g est de
classe C 1 par morceaux.
Correction H [004655]
723
[001953]
Exercice 4351
Z 2π
Soit f : R → C une fonction 2π-périodique, C1 et telle que f (t)dt = 0. On note respectivement (cn )n∈Z et
0
(c0n )n∈Z les coefficients de Fourier (complexes) de f et f 0.
1. Calculer c0 puis donner une relation entre cn et c0n .
Z 2π Z 2π
2. En déduire que que 2
| f (t)| dt 6 | f 0 (t)|2 dt.
0 0
3. Dans quel cas l’égalité a-t-elle lieu ?
[001954]
Exercice 4355 | f 00 | 6 | f |
R 2π
Trouver les fonctions f : R → R 2π-périodiques de classe C 2 telles que t=0 f (t) dt = 0 et | f 00 | 6 | f |. [004646]
Exercice 4357 Une série trigonométrique qui n’est pas une série de Fourier
sin
√nx .
On pose f (x) = ∑∞
n=1 n
1. Montrer que f est bien définie sur R, 2π-périodique et continue sur R \ 2πZ.
R
π−a
2. Calculer lima→0+ t=a f (t) sin(pt) dt et en déduire que f n’a pas de développement en série de Fourier
(et donc n’est pas continue en 0).
724
[004648]
1 n sin(n + 12 )θ
1. Soit θ ∈ R − 2πZ. Montrer + ∑ cos(kθ ) = .
2 k=1 2 sin θ2
Z π
1 sin(n + 12 )(x − t)
2. Etablir que Sn (x) = f (t)dt.
π −π 2 sin (x−t)
2
Z π
1 sin(n + 12 )θ
3. En déduire Sn (x) = f (x + θ ) dθ .
2π −π sin θ2
Z π
sin(n + 12 )θ
4. Calculer dθ .
0 sin θ2
[001950]
[004657]
[004658]
Rb
Exercice 4362 t=a f (t)| sin nt| dt
725
Correction H [004659]
Correction H [004662]
726
3. Montrer que D−1 est continue.
4. Montrer que D−1 (En ) = En1 et calculer k|D−1
|En k|.
Correction H [004666]
Exercice 4371 **
1. Soit f la fonction définie sur R, 2π-périodique et impaire telle que ∀x ∈ 0, π2 , f (x) = sin 2x . Déter-
miner f (x) pour tout réel x.
2. Soit f la fonction définie sur R, 2π-périodique et paire telle que ∀x ∈ 0, π2 , f (x) = sin 2x . Déterminer
f (x) pour tout réel x.
Correction H [005781]
d n
∑ (−1)m (z − a)m φ (n−m) (t) f (m) (a + t(z − a))
dt m=1
= −(z − a)φ (n) (t) f 0 (a + t(z − a)) + (−1)n (z − a)n+1 φ (t) f (n+1) (a + t(z − a))
t
2. (a) Montrer que la fonction t 7→ et −1 est prolongeable par continuité en zéro, que son prolongement est
indéfiniment dérivable et admet des développements limités en zéro de la forme :
b1 t 2 b2 t 4 bnt 2n
1 − t/2 + + +···+ + o(t 2n+1 ),
2! 4! (2n)!
727
4. (a) On suppose f de classe C2n+1 . Prouver que
z−a 0
0 = f (z) − f (a) − f (z) + f 0 (a)
2
n−1
(z − a) h (2m)
2m i
+ ∑ bm f (z) − f (2m) (a)
m=1 (2m)!
2n+1 Z 1
(z − a)
− φ2n (t) f (2n+1) a + (z − a)t dt
(2n)! 0
(b) En déduire que si F est de classe C2n sur [a, a + rω] où r ∈ N et ω > 0, alors
Z a+rω h1 i
1
F(x)dx = ω F(a) + F(a + ω) + · · · + F(a + (r−1)ω) + F(a + rω)
a 2 2
n−1
ω 2m h i
− ∑ bm F (2m−1) (a + rω) − F (2m−1) (a) + Rn
m=1 (2m)!
où
Z 1 r−1
ω 2n+1
Rn =
(2n)! 0
φ2n (t) ∑ F (2n) (a + mω + ωt)dt .
m=0
B
k
1. Soit uk : x > 0 7→ ln(x + k) − ln(k) + x ln k+1 (k ∈ N∗ )
Montrer que pour tout x strictement positif, la série ∑k>1 uk (x) est convergente. On pose pour la suite
G(x) = ln(x) + ∑∞ k=1 uk (x)
2. Prouver que G vérifie l’équation fonctionnelle
où f : t 7→ ln(y + t) − ln(x + t) et Tp,n (x, y) est une expression que l’on précisera.
6. Prouver que R p (x, y) = limn→+∞ Tp,n (x, y) existe.
p−1 bh
7. On pose g(z) = z ln z−z− 21 ln z+ ∑h=1 1
(2h)(2h−1) z2h−1 . Montrer que G(y)+g(y) = G(x)+g(x)+R p (x, y)
!
1
8. Montrer que R p (x, y) = O 2p−1 quand inf(x, y) → +∞.
inf(x,y)
11. Donner un développement asymptotique de ln(m!) quand m tend vers +∞ à un O( m17 ) près.
728
Correction H [002683]
Correction H [004506]
729
Exercice 4380 f (nx), f (x/n)
Soit f : R+ → R continue, non identiquement
nulle, telle que f (0) = 0 et f (x) → 0 lorsque x → +∞.
On pose fn (x) = f (nx) et gn (x) = f nx .
1. Donner un exemple de fonction f .
2. Montrer que fn et gn convergent simplement vers la fonction nulle, et que la convergence n’est pas
uniforme sur R+ .
R +∞ R +∞ R +∞
3. Si t=0 f (t) dt converge, chercher limn→∞ t=0 f n (t) dt et limn→∞ t=0 gn (t) dt.
[004510]
730
Exercice 4386 Suite ayant deux limites
Trouver une suite de polynômes (Pn ) convergeant simplement (resp. uniformément) vers la fonction nulle sur
[0, 1] et vers la fonction constante égale à 1 sur [2, 3].
Remarque : une telle suite a donc des limites distinctes dans R[x] pour les normes de la convergence uniforme
sur [0, 1] et sur [2, 3].
Correction H [004516]
Exercice 4391
Etudier les suites de fonctions suivantes (convergence simple, convergence uniforme, convergence localement
uniforme)
k
nx
1) (**) fn (x) = 1+n 2 x2 2) (**) fn (x) = e−x ∑nk=0 xk! 3) (**) fn (x) = n(1 − x)n sin πx
2 .
Correction H [005726]
731
1. Montrer que la suite ( fn )n∈N∗ converge uniformément sur R+ vers la fonction f : x 7→ e−x .
R +∞ −x2
2. A l’aide de la suite ( fn )n∈N∗ , calculer l’intégrale de G AUSS 0 e dx.
Correction H [005727]
Exercice 4393 ** I
Soit (Pn )n∈N une suite de polynômes convergeant uniformément sur R vers une fonction f . Montrer que f est
un polynôme.
Correction H [005729]
Exercice 4394 **
Etudier (convergence simple, convergence absolue, convergence uniforme, convergence normale) les séries de
fonctions de termes généraux :
√
1. fn (x) = nx2 e−x n sur R+
2. fn (x) = 1
n+n3 x2
sur R∗+
x
3. fn (x) = (−1)n (1+x2 )n
.
Correction H [005732]
Exercice 4395 ** I
R1 1 (−1)n
Montrer que pour tout réel a > 0, 0 1+xa dx = ∑+∞
n=0 1+na .
Correction H [005733]
732
Correction H [004518]
Exercice 4402 fn ◦ gn
Soit fn : [a, b] → [c, d] et gn : [c, d] → R des fonctions continues convergeant uniformément vers les fonctions f
et g. Montrer que gn ◦ fn converge uniformément vers g ◦ f .
Correction H [004521]
[004526]
1. (a) Calculer Bn ( f ) quand f est la fonction x 7→ 1, quand f est la fonction x 7→ x, quand f est la fonction
x 7→ x(x − 1).
n n
(b) En déduire que ∑k=0 (k − nX)2 X k (1 − X)n−k = nX(1 − X).
k
2. En séparant les entiers k tels que x − nk > α et les entiers k tels que x − nk 6 α (α > 0 donné), montrer
que la suite de polynômes (Bn ( f ))n∈N∗ converge uniformément vers f sur [0, 1].
3. Montrer le théorème de W EIERSTRASS : soit f une application continue sur [a, b] à valeurs dans R.
Montrer que f est limite uniforme sur [a, b] d’une suite de polynômes.
733
Correction H [005728]
Exercice 4406 **
x n sin(nx)
Soit f (x) = ∑+∞
n=1 n .
1. Montrer que f est de classe C1 sur ] − 1, 1[.
2. Calculer f 0 (x) et en déduire que f (x) = arctan x sin x
1−x cos x .
Correction H [005730]
Exercice 4407 **
(−1) n−1
Soit f (x) = ∑+∞
n=1 ln(nx) .
Exercice 4408 **
t2
Pour n ∈ N∗ , soit fn (t) = (−1)n ln 1 + n(1+t 2) .
1. Etudier la convergence simple et uniforme de la série de terme général fn puis la continuité de la somme
f.
2. Montrer que limt→+∞ f (t) = ln π2 à l’aide de la formule de S TIRLING.
Correction H [005734]
Exercice 4409 **
Pour n ∈ N∗ et t ∈ R, soit fn (t) = arctan(nt)
n2
.
+∞
Etude complète de f = ∑n=1 fn : domaine de définition, parité, limites, continuité, dérivabilité (vérifier que f
n’est pas dérivable en 0), allure du graphe.
Correction H [005735]
Exercice 4411 **
R 1 −x R1 x +∞ (−1)n
Montrer que 0 x dx = ∑+∞ 1
n=1 nn et 0 x dx = ∑n=1 nn .
Correction H [005739]
Exercice 4412 **
734
R +∞ x2 +∞ 1
Montrer que 0 ex −1 dx = 2 ∑n=1 n3 .
Correction H [005740]
Exercice 4413 **
R
Calculer 0+∞ shx x dx en écrivant cette intégrale comme somme d’une série.
Correction H [005741]
Exercice 4414 **
R 1 ln x R +∞ ln x
Calculer 0 1+x2 dx et 0 1+x2
dx.
Correction H [005742]
Exercice 4415 **
n
1. Montrer que pour x réel de [0, 1[, − ln(1 − x) = ∑+∞ x
n=1 n .
R 1 ln(t) ln(1−t)
2. Montrer que 0 t dt = ∑+∞ 1
n=1 n3 .
Correction H [005743]
Exercice 4419 **
4/3 −5/6
Soit A = . Convergence et somme de la série de terme général An , n ∈ N.
5/3 −7/6
Correction H [005866]
Exercice 4420 ** I
On munit M p (C) d’une norme sous-multiplicative notée k k. Soit A un élément de M p (R) tel que kAk < 1.
Montrer que la série de terme général An , n ∈ N, converge puis que ∑+∞ n −1
n=0 A = (I − A) .
kAk2
En déduire que k(I − A)−1 − (I + A)k 6 1−kAk .
Correction H [005867]
Exercice 4421 ** I
p k
Soit A ∈ Mn (C). Montrer qu’il existe p0 ∈ N tel que ∀p > p0 , ∑k=0 A
k! ∈ GLn (R).
735
Correction H [005868]
Exercice 4422 ** I
Calculer exp(tA), t ∈ R, si
3 2 2
1. A = 1 0 1
−1 1 0
4 1 1
2. A = 6 4 2
−10 −4 −2
Correction H [005869]
Exercice 4423 **
0 1/2 −2
(−1)n−1 t n n
Soit A = 1/2 0 0 . Calculer ln(I3 + tA) = ∑+∞
n=1 n A en précisant les valeurs de t pour
0 0 −1/2
lesquelles la série converge.
Correction H [005870]
1. (a) Soit →
−
ω ∈ R3 . Pour →
−
x ∈ R3 , on pose f→− →
− →
− → −
ω ∈ A (R ).
ω ( x ) = ω ∧ x . Vérifier que f →
− 3
(b) Réciproquement, soit f ∈ A (R3 ). Montrer qu’il existe un vecteur →−ω unique tel que f = f→ ω.
−
→
−
2. Soit ω ∈ R3 . Montrer que exp( f→
− ) est une rotation dont on déterminera l’axe (quand celui-ci est défini)
ω
et l’angle.
Correction H [005871]
Exercice 4425 **
p
Pour A ∈ Mn (C), calculer lim p→+∞ In + Ap .
Correction H [005872]
Exercice 4426 **
Montrer que ∀A ∈ Mn (R), exp(A) est un polynôme en A.
Correction H [005873]
736
2. Limite de a f (a) quand a → 0 ?
3. Limite de f (a) quand a → +∞ ?
Correction H [004529]
737
[004535]
738
1. Étudier la convergence de f (x) = ∑∞
n=0 f n (x).
R π/2
2. Montrer la convergence de la série de terme général un = x=0 f n (x) dx.
3. En déduire ∑∞
n=0 un sous forme d’une intégrale.
Correction H [004543]
Correction H [004545]
1
1. Établir pour x > 1 : η(x) = (1 − 21−x )ζ (x). En déduire ζ (x) ∼ x−1 pour x → 1+ .
1 1 R +∞ dt
2. Montrer que ζ (x) = x−1 + γ + o(1). On remarquera que x−1 = t=1 .
tx
(−1) ln n n
3. En déduire la valeur de ∑∞
n=1 n .
Correction H [004546]
739
2. Montrer que les fonctions réciproques fn−1 convergent simplement vers une fonction g et que g = f −1 .
3. Montrer que ( fn−1 ) converge uniformément vers f −1 .
Correction H [004549]
740
3. Prouver kFk∞ = |F(0)|.
Correction H [004556]
Exercice 4459 Étude de ∑ t p−1 sin(px) pour x ∈ ]0, π[, TPE MP 2005
Exercice 4460 Fraction rationnelle de meilleure approximation (Ens Ulm-Lyon-Cachan MP∗ 2003)
On note R l’ensemble des fractions rationnelles continues sur [0, 1] et pour m, n ∈ N :
Rm,n = { f ∈ R tel que ∃ P, Q ∈ R[X] tel que deg(P) 6 m, deg(Q) 6 n et f = P/Q}.
1. R est-il un espace vectoriel ? Si oui en trouver une base. Même question pour Rm,n .
2. Soient m, n fixés. On note d = inf{kg − f k, f ∈ Rm,n } où g désigne une fonction continue de [0, 1]
dans R et khk = sup{|h(x)|, x ∈ [0, 1]}. Montrer qu’il existe r0 ∈ Rm,n tel que kg − r0 k = d.
Correction H [004561]
1. Soit ( fn ) une suite de fonctions de classe C 1 sur [a, b] telle que ( fn0 ) converge uniformément vers g et il
existe x1 tel que ( fn (x1 )) converge. Montrer que ( fn ) converge uniformément sur [a, b] vers f telle que
f 0 = g.
(p)
2. Soit ( fn ) une suite de fonctions de classe C p sur [a, b] telle que ( fn ) converge uniformément vers
g et il existe x1 , . . . , x p distincts tels que ( fn (xi )) converge. Montrer que ( fn ) converge uniformément
sur [a, b] vers f telle que f (p) = g.
Correction H [004562]
741
Correction H [004563]
Exercice 4463 **
√
Pour x > 0, on pose f (x) = ∑+∞ −x n. Trouver un équivalent simple de f en 0 à droite.
n=0 e
Correction H [005736]
Exercice 4466
Soit f : R2 \ {(0, 0)} → R la fonction définie par
x2 y2
f (x, y) = .
x2 y2 + (x − y)2
Montrer que
lim lim f (x, y) = lim lim f (x, y) = 0 (3)
x→0 y→0 y→0 x→0
Exercice 4467
Soit
2 (x + y) sin 1x sin 1y si xy 6= 0
f : R → R, f (x, y) =
0 si xy = 0
Démontrer que les deux limites itérées
742
Exercice 4468
Déterminer les limites lorsqu’elles existent :
x
1. lim(x,y)→(0,0) x2 +y 2
3
2. lim(x,y)→(0,0) (x+2y)
x2 +y2
) y
3. lim(x,y)→(1,0) log(x+e
√
2 2 x +y
4 −xy 3
4. lim(x,y)→(0,0) x x+y
4 +y2
3
5. lim(x,y)→(0,0) x4x+yy 4 ;
2 2 2
6. lim(x,y)→(0,0) (xx2+y
−y2
)
;
7. lim(x,y)→(0,0) 1−cos
y2
xy
;
sin x
8. lim(x,y)→(0,0) cos y−cosh x
Indication H Correction H [001787]
Exercice 4469
Pour chacune des fonctions f suivantes, étudier l’existence d’une limite en (0, 0, 0) :
xyz
1. f (x, y, z) = x+y+z ;
x+y
2. f (x, y, z) = x2 −y2 +z2
.
Indication H Correction H [001788]
Exercice 4470
Étudier la continuité des fonctions définies sur R2 par
xy
f1 (x, y) = 2 si (x, y) 6= (0, 0),
x + y2
f1 (0, 0) = 0.
x3 + y3
f2 (x, y) = si (x, y) 6= (0, 0),
x2 + y2
f2 (0, 0) = 0.
[001789]
743
4. On définit une fonction continue de l’ouvert U = {(x, y, z) ∈ R3 | xyz 6= 0} dans R en posant
1 1 1
f4 (x, y, z) = (x2 + y2 + z2 ) sin sin cos .
x y z
Étudier la possibilité de prolonger f4 en une fonction continue sur R3 .
[001790]
Exercice 4472
Prolonger par continuité la fonction g : (R2 )∗ → R, (x, y) 7→ xy ln(x2 + y2 ). [001791]
Exercice 4473
Soit f : R2 → R telle que ∀(x, y) ∈ R2 , f (x, .) et f (., y) sont continues. Montrer qu’il existe une suite (gn )n∈N
d’applications continues sur R2 telles que :
Exercice 4474
Pour chacune des suites (un )n dans le plan R2 ci-dessous, placer quelques-uns des points un dans le plan et
décrire qualitativement le comportement de la suite lorsque n tend vers l’infini. Étudier ensuite la convergence
de chacune des suites et déterminer la limite le cas échéant.
4n 2
1. un = ( n2 +4n+3 , cos n1 )
2 arctan n
2. un = ( n n2 +1
, sin( π4 exp(− 1n )))
3. un = (sinh n, lnnn )
4. un = (an cos(nα), an sin(nα)), en fonction de a ∈ R, a > 0 et α ∈ R.
Indication H Correction H [002621]
Exercice 4475
On considère une suite (un )n , de terme général un ∈ R2 .
1. Donner la définition de convergence pour une telle suite. (Ceci est une question de cours !)
2. Soit la suite de terme général un = (th(n), cos(n) exp(−n2 )). Étudier sa convergence.
[002649]
Exercice 4477 ** I
Etudier l’existence et la valeur éventuelle des limites suivantes :
744
xy
1. x2 +y2
en (0, 0)
x 2 y2
2. x2 +y2
en (0, 0)
x3 +y3
3. en (0, 0)
x2 +y4
√
2 2
4. √ x +y√ en (0, 0)
|x| |y|+|y| |x|
(x2 −y)(y2 −x)
5. x+y en (0, 0)
√
1−cos |xy|
6. |y| en (0, 0)
x+y
7. x2 −y2 +z2
en (0, 0, 0)
x+y
8. x2 −y2 +z2
en (2, −2, 0)
Correction H [005887]
[001793]
Exercice 4479
Etudier la continuité sur R2 de la fonction suivante :
1. (
x2 y2
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
2. (
x2 y
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
3. (
x4 y
x4 +y6
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
4. (
xy4
x4 +y6
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
5.
y2 sin xy si y 6= 0
f (x, y) =
0 sinon.
6. y
xearctan x si x 6= 0
f (x, y) =
0 sinon.
745
[001794]
Exercice 4480
On définit la fonction f sur R2 \ {(x, x) ; x ∈ R} par
sin x − sin y
f (x, y) = .
x−y
Peut-on prolonger f en une fonction continue sur R2 ? [001795]
Exercice 4481
Etudier la continuité en (0, 0) des fonctions suivantes :
1. (
(x+y)4
x4 +y4
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
1 sinon.
2. (
|x|3 |y|5
(x2 +y2 )2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
3. (
exy −1
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
[001796]
Exercice 4482
1. (
(x+2y)3 y3
x4 +y4
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
2. (
x6 +x2 y2
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 si (x, y) = (0, 0)
3. x
ey si y 6= 0
f (x, y) =
0 sinon.
4. (
sin xy
y si y 6= 0
f (x, y) =
x sinon.
5. (
ln(1+x)−ln(1+y)
x−y si x 6= y
f (x, y) = 1
1+x sinon.
définie sur D = {(x, y) | x > 0, y > 0}.
[001797]
Exercice 4483
Soit f : R2 → R définie par
x2 y
f (x, y) = , si x 6= y
x−y
= x, si x = y.
746
∂f ∂f
1. Calculer les dérivées partielles ∂ x (1, −2) et ∂ y (1, −2).
2. Pour tout v = (cos θ , sin θ ), calculer Dv f (1, −2). Pour quelles valeurs de θ ∈ [0, 2π[, Dv f (1, −2) = 0 ?
3. Étudier la continuité de f au point (1, 1) ∈ R2 .
4. Étudier la continuité de f au point (0, 0) ∈ R2 .
∂f ∂f
5. Montrer que les dérivées partielles ∂ x (0, 0) et ∂ y (0, 0) existent et les déterminer.
6. Montrer que la dérivée directionnelle Dv f (0, 0) existe pour v = (1, 1), et la déterminer. On constatera
que l’égalité Dv f (0, 0) = ∂x f (0, 0) + ∂y f (0, 0) n’est pas satisfaite. Expliquer pourquoi cela ne contredit
aucun théorème du cours.
[002650]
Exercice 4485 **
Soit (E, k k) un espace vectoriel normé et B = {x ∈ E/ kxk < 1}. Montrer que f : E → B est un
x
x 7→ 1+kxk
homéomorphisme.
Correction H [005900]
Exercice 4486 **
E = Rn est muni de sa structure euclidienne usuelle. Montrer que f : E → R est différentiable sur
x 7→ kxk2
E \ {0} et préciser d f . Montrer que f n’est pas différentiable en 0.
Correction H [005901]
Exercice 4488
2
R → R
Soit f : (x, y) 7→ sin(xy)
|x|+|y| si (x, y) 6= (0, 0) .
(0, 0) 7→ 0
Étudier la continuité de f et l’existence des dérivées partielles. f est-elle C1 ? [001799]
Exercice 4489
Soit la fonction f : R2 −→ R définie par
2 2
f (x, y) = xy xx2 −y
+y2
si (x, y) 6= (0, 0),
f (0, 0) = 0
747
Étudier la continuité de f . Montrer que f est de classe C1 .
Indication H Correction H [001800]
Exercice 4490
Soit f : R → R dérivable. Calculer les dérivées partielles de :
g(x, y) = f (x + y), h(x, y) = f (x2 + y2 ), k(x, y) = f (xy)
Indication H Correction H [001801]
Exercice 4491
2
R → R
5
Soit f : (x, y) 7→ (y−xx2 )2 +x6 si (x, y) 6= (0, 0) .
(0, 0) 7→ 0
Montrer que f admet une dérivée en (0, 0) suivant tout vecteur mais n’admet pas de développement limité à
l’ordre 1 en (0, 0). [001802]
Exercice 4492
Soit f : R2 → R, définie par
f (x, y) = x si |x| > |y|
f (x, y) = y si |x| < |y|
f (x, y) = 0 si |x| = |y| .
Étudier la continuité de f , l’existence des dérivées partielles et leur continuité.
Indication H Correction H [001803]
Exercice 4493
Soit a ∈ R2 fixé ; l’application x → hx, ai de R2 usuel dans R est-elle continue, admet-elle des dérivées partielles,
celles-ci sont elles continues ? [001804]
Exercice 4494
Soit f la fonction définie sur R2 par :
— si |x| 6 y, f (x, y) = x2 .
— f (x, y) = y2 sinon.
Étudier la continuité de f et l’existence de dérivées partielles. [001805]
Exercice 4495
Montrer qu’une norme N sur R2 ne peut avoir des dérivées partielles qui existent et qui soient continues en 0.
[001806]
Exercice 4496
Soient α > 0 et f : R2 → R définie par
|x|α y
f (x, y) = 2 si (x, y) 6= (0, 0)
x + y4
f (0, 0) = 0
1. (a) Montrer que
2α−3
∀(x, y) 6= (0, 0) | f (x, y)| 6 x2 + y4 4
.
2
(b) Calculer lim f (y , y).
y→0
y 6= 0
748
(c) Étudier la continuité de f en (0,0).
2. (a) Montrer que
| f (x, y)|
∀(x, y) 6= (0, 0) p 6 |x|α−2 .
2
x +y 2
| f (x, x)|
(b) Calculer lim √ .
x→0 2|x|
x 6= 0
(c) Étudier la différentiabilité de f en (0,0).
[001807]
Exercice 4497
2 +y2
1. Calculer la dérivée de la fonction F(x, y) = ex au point P(1, 0) suivant la bissectrice du premier
quadrant.
2. Calculer la dérivée de la fonction F(x, y, z) = x2 − 3yz + 5 au point P(1, 2, 1) dans une direction formant
des angles égaux avec les trois axes de coordonnées.
3. Calculer la dérivée de la fonction F(x, y, z) = xy + yz + zx au point M(2, 1, 3) dans la direction joignant
ce point au point N(5, 5, 15).
[001808]
Exercice 4498
Etudier la continuité, ainsi que l’existence et la continuité des dérivées partielles premières, des fonctions sui-
vantes :
1. (
√x|y| si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) = x2 +y2
0 sinon.
2. (
x sin y−y sin x
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
3. 2 2)
ex ln(x +y si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
1 sinon.
[001809]
Exercice 4499
On définit la fonction (
x3 −y3
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
∂f ∂f
Montrer que ∂ x (x, y) et ∂ y (x, y) existent en tout point de R2 et que f est continue mais pas différentiable en
(0, 0). [001810]
Exercice 4500
Soit f :]0, 1[×]0, 1[→ R,
x(1 − y) si x 6 y
f (x, y) =
y(1 − x) si x > y
Etudier la continuité et la différentiabilité de f . [001811]
749
Exercice 4501
Soit f : R2 → R, (
x2 y+xy2
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 si (x, y) = (0, 0)
Montrer que f est continue en (0, 0) et admet des dérivées partielles dans toutes les directions, mais n’y est pas
différentiable. [001812]
Exercice 4502
Soit f : R2 → R,
x2 y2 sin 1x si x 6= 0
f (x, y) =
0 si x = 0 .
Montrer que la fonction f est différentiable en tout point de R2 mais que ∂1 f et ∂2 f ne sont pas continues en
certains points de R2 . [001813]
Exercice 4503
Etudier la différentiabilité et la continuité des dérivées partielles de la fonction f : R2 → R,
(
1
(x2 + y2 )3/2 sin x2 +y 2 si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 si (x, y) = (0, 0) .
[001814]
Exercice 4504
Etudier la différentiabilité en (0, 0) des fonctions définies par
1. (
x3 y
x4 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
2. (
xy3
x4 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
[001815]
Exercice 4505
Calculer les dérivées partielles (d’ordre un) des fonctions suivantes en un point arbitraire du domaine de défi-
nition.
1. f (x, y) = x2 exy ;
√
2. g(x, y, z) = x2 y3 z ;
p
3. h(x, y) = ln(x + x2 + y2 ).
[001816]
Exercice 4506
q
Calculer les dérivées partielles (d’ordre un) de la fonction f (x, y) = xy + xy en (2, 1). [001817]
Exercice 4507
750
On définit la fonction xy
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
Montrer que ∂
∂x f (x, y) et ∂
∂y f (x, y) existent en tout point de R2 bien que f ne soit pas continue en (0, 0).
[001818]
Exercice 4508
1. Calculer la dérivée de la fonction F(x, y) = x2 − xy − 2y2 au point P(1, 2) dans une direction formant
avec l’axe Ox un angle de π3 .
2. Calculer la dérivée de la fonction F(x, y) = x3 −2x2 y+xy2 +1 au point P(1, 2) dans la direction joignant
ce point au point M(4, 6).
p
3. Calculer la dérivée de la fonction F(x, y) = ln x2 + y2 au point P(1, 1) suivant la bissectrice du premier
quadrant.
[001819]
Exercice 4509
Calculer les différentielles des fonctions suivantes en un point arbitraire du domaine de définition :
1. f (x, y) = sin2 x + cos2 y ;
2. f (x, y) = ln 1 + xy .
[001820]
Exercice 4510
x
Calculer d f (1, 1), si f (x, y) = y2
. [001821]
Exercice 4511
Calculer la dérivée de la fonction F(x, y, z) = ln (ex + ey + ez ) à l’origine dans une direction formant avec les
axes de coordonnées x, y, z les angles α, β , γ. [001822]
Exercice 4512
Trouver l’équation du plan tangent pour chaque surface ci-dessous, au point (x0 , y0 , z0 ) donné :
p
1. z = 19 − x2 − y2 , (x0 , y0 , z0 ) = (1, 3, 3) ;
2. z = sin(πxy) exp(2x2 y − 1), (x0 , y0 , z0 ) = (1, 1/2, 1).
Indication H Correction H [002628]
Exercice 4513
On demande à un étudiant de trouver l’équation du plan tangent à la surface d’équation z = x4 − y2 au point
(x0 , y0 , z0 ) = (2, 3, 7). Sa réponse est
z = 4x3 (x − 2) − 2y(y − 3).
1. Expliquer, sans calcul, pourquoi cela ne peut en aucun cas être la bonne réponse.
2. Quelle est l’erreur commise par l’étudiant ?
3. Donner la réponse correcte.
Indication H Correction H [002629]
Exercice 4514
Trouver les points sur le paraboloïde z = 4x2 + y2 où le plan tangent est parallèle au plan x + 2y + z = 6. Même
question avec le plan 3x + 5y − 2z = 3.
751
Indication H Correction H [002630]
Exercice 4515
y2 et C+ le demi-cône où z > 0. Pour un point quelconque M0 de C \
Soit C le cône d’équation z2 = x2 +q
{(0, 0, 0)}, de coordonnées (x0 , y0 , ± x02 + y20 ), on note PM0 le plan tangent au cône C en M0 .
1. Déterminer un vecteur normal et l’équation du plan PM0 .
2. Montrer que l’intersection du cône C avec le plan vertical d’équation y = ax où a ∈ R est constituée de
deux droites D1 et D2 et que l’intersection du demi-cône C+ avec ce plan vertical est constituée de deux
demi-droites D1+ et D2+ .
3. Montrer que le plan tangent au cône C est le même en tout point de D1 \ {(0, 0, 0)} (respectivement en
tout point de D2 \ {(0, 0, 0)}).
Indication H Correction H [002631]
Exercice 4516
Soit f la fonction définie sur R2 par f (x, y) = x2 − 2y3 .
1. Déterminer l’équation du plan tangent PM0 au graphe G f de f en un point quelconque M0 de G f .
2. Pour le point M0 de coordonnées (2, 1, 2), déterminer tous les points M tels que le plan tangent en M
soit parallèle à PM0 .
Indication H Correction H [002632]
Exercice 4517
Soit la fonction f : R2 → R définie par
xy2
f (x, y) = , (x, y) 6= (0, 0)
x2 + y2
et f (0, 0) = 0.
1. Montrer que f est continue et que, quel que soit v ∈ R2 , la dérivée directionnelle Dv f (x, y) existe en
chaque (x, y) ∈ R2 mais que f n’est pas différentiable en (0, 0).
2. La dérivée directionnelle Dv f (0, 0) est-elle linéaire en v ? Les droites appartenant à la famille des droites
passant par l’origine et de vecteurs directeurs (v, Dv f (0, 0)) ∈ R3 , forment-elles un plan ? Expliquer
comment on peut observer la réponse sur la figure.
3. Le vecteur v étant fixé, qu’est-ce qu’on peut dire de la continuité de Dv f (x, y) en (x, y) ?
2 -4
-2
1
0 y
0 2
4
-1
-4
-2 -2
0
2 x
4
Exercice 4518
752
Utiliser une approximation affine bien choisie pour calculer une valeur approchée des nombres suivants :
√
exp[sin(3.16) cos(0.02))], arctan[ 4.03 − 2 exp(0.01)].
Exercice 4519
1. Soit f : D ⊂ Rm → Rn et a ∈ D. Donner la définition de “ f est différentiable en a”.
2. Montrer que, si f est différentiable en a, alors toutes ses dérivées partielles existent. Exprimer le lien
entre la différentielle d fa de f en a et les dérivées partielles de f en a.
3. Les affirmations suivantes, sont-elles vraies ou fausses ? On justifiera brièvement sa réponse.
(A) Si f est différentiable en a, alors elle y est continue.
(B) Si toutes les dérivées partielles de f en a existent, alors f est différentiable en a.
[002651]
Exercice 4520
Utiliser une approximation affine bien choisie pour calculer une valeur approchée de
√
exp[−0.02 4.03].
[002652]
Exercice 4523 ** I
Extremums des fonctions suivantes :
1. f (x, y) = x3 + 3x2 y − 15x − 12y
2. f (x, y) = −2(x − y)2 + x4 + y4 .
Correction H [005894]
Exercice 4525 *
Déterminer Max{| sin z|, z ∈ C, |z| 6 1}.
Correction H [005896]
753
Exercice 4526 **
Déterminer la différentielle en tout point de f : R3 × R3 → R et g : R3 × R3 → R .
(x, y) 7→ x.y (x, y) 7→ x ∧ y
Correction H [005899]
Exercice 4528
Soit f la fonction sur R2 définie par f (x, y) = x cos y + y exp x.
1. Calculer ses dérivées partielles.
2. Soit v = (cos θ , sin θ ), θ ∈ [0, 2π[. Calculer Dv f (0, 0). Pour quelle(s) valeurs de θ cette dérivée direc-
tionnelle de f est-elle maximale/minimale ? Que cela signifie-t-il ?
Indication H Correction H [002623]
Exercice 4529
Soit f : R2 → R la fonction définie par f (x, y) = (x2 + y2 )x pour (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 1.
1. La fonction f est-elle continue en (0, 0) ?
2. Déterminer les dérivées partielles de f en un point quelconque distinct de l’origine.
3. La fonction f admet-elle des dérivées partielles par rapport à x, à y en (0, 0) ?
Indication H Correction H [002624]
Exercice 4530
Soit f : R2 → R la fonction définie par
x2 y + 3y3
f (x, y) = pour (x, y) 6= (0, 0),
x 2 + y2
f (0, 0) = 0.
754
Indication H Correction H [002625]
Exercice 4531
Soit f : R3 → R une fonction de classe C1 et soit g : R3 → R la fonction définie par
g(x, y, z) = f (x − y, y − z, z − x).
Montrer que
∂g ∂g ∂g
+ + = 0. (4)
∂x ∂y ∂z
Indication H Correction H [002626]
Exercice 4532
On considère les fonctions f : R2 −→ R3 et g : R3 −→ R définies par
1. Calculer explicitement g ◦ f .
2. En utilisant l’expression trouvée en (1), calculer les dérivées partielles de g ◦ f .
3. Déterminer les matrices jacobiennes J f (x, y) et Jg (u, v, w) de f et de g.
4. Retrouver le résultat sous (2.) en utilisant un produit approprié de matrices jacobiennes.
Indication H Correction H [002627]
755
Sur quelle partie D de R3 la fonction
x2 + y2 − z2 y2 + z2 − x2 z2 + x2 − y2
f : (x, y, z) 7→ arccos + arccos + arccos
2xy 2yz 2zx
est-elle définie ? Montrer que f est constante lorsque x, y, z sont strictement positifs. [004139]
756
∂ 2g
∂ x∂ y (0, 0).
Construire un exemple précis (donner g(x, y) en fonction de x et y) pour lequel ces deux dérivées
sont distinctes.
Correction H [004146]
757
Correction H [004152]
Exercice 4551
Quelles sont les applications f : R2 → R de classe C 1 telles que la forme différentielle :
ω = f (x, y) d(x2 + y2 ) soit exacte ?
Correction H [004154]
Exercice 4552
classe C telles que la forme différentielle :
1
→ R 2de
Trouver les fonctions f , g : R
ω = 2xz dx + f (y)g(z) dy + x2 + y2 dz soit exacte. Déterminer alors ses primitives.
Correction H [004155]
758
Exercice 4558 Changement de variables
On pose f (x, y) = (x + y, xy) = (u, v). Montrer que f induit un C 1 -difféomorphisme de U sur V où U et V sont
des ouverts de R2 à préciser. Chercher l’expression de f −1 et vérifier que le produit des matrices jacobiennes
est égal à I.
[004161]
1. Montrer que l’équation : x3 + y3 − 3xy = 1 définit au voisinage de 0 une fonction implicite : y = ϕ(x)
telle que ϕ(0) = 1.
2. Donner le DL de ϕ en 0 à l’ordre 3.
Correction H [004165]
759
[004167]
ϕ est C ∞
ϕ(0, 0) = 1
∀ (λ , µ) ∈ V, ϕ(λ , µ) est racine simple de (∗).
2. Y a-t-il unicité de g et h ?
3. Généraliser au cas où U n’est pas convexe.
760
Correction H [004173]
On dit que f est strictement convexe si l’inégalité précédente est stricte lorsque x 6= y et 0 < t < 1.
1. On suppose que f est convexe.
(a) Soient x ∈ U, h ∈ Rn et t ∈ [0, 1] tel que x − h ∈ U et x + h ∈ U. Montrer :
(b) Montrer que f est continue (raisonner sur le cas n = 2 puis généraliser).
2. On suppose que f est de classe C 1 .
Montrer que f est convexe si et seulement si pour tous (x, y) ∈ U on a : f (y) > f (x) + d fx (y − x). Donner
une interprétation géométrique de cette inégalité lorsque n = 2.
3. On suppose que f est de classe C 2 .
(a) Montrer que f est convexe si et seulement si pour tout x ∈ U la forme bilinéaire symétrique d 2 fx est
positive.
(b) Si, pour tout x ∈ U, d 2 fx est définie positive, montrer que f est strictement convexe. Montrer par un
exemple que la réciproque est fausse.
Correction H [004174]
Exercice 4572 Les racines d’un polynôme sont des fonctions C ∞ des coefficients
Soit U l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré n et à racines réelles simples.
1. Montrer que U est ouvert dans Rn [X].
2. Pour P ∈ U on note x1 < x2 < · · · < xn les racines de P. Montrer que l’application P 7→ (x1 , . . . , xn ) est
de classe C ∞ .
[004175]
761
2. Soit X un ensemble non vide quelconque et ϕ : X 3 → R une application vérifiant :
1. Montrer pour x, y ∈ E : ( f (x) − f (y) | x − y) > αkx − yk2 . En déduire que f (E) est fermé.
2. Montrer que f (E) est ouvert puis que f est un C 1 -difféomorphisme de E sur E.
[004179]
4x6 y2
f (x, y) = x2 + y2 − 2x2 y − si (x, y) 6= 0, f (0, 0) = 0.
(x4 + y2 )2
1. Montrer que f est continue sur R2 .
2. Soit θ ∈ R fixé et gθ (r) = f (r cos θ , r sin θ ). Montrer que gθ admet un minimum local strict en r = 0.
3. Calculer f (x, x2 ). Conclusion ?
Correction H [004182]
762
R1 ∂f
Faire un dessin, vérifier que f est continue sur R2 , calculer F(y) pour − 14 6 y 6 41 , F 0 (0) et x=0 ∂ y (x, 0) dx.
[004183]
763
R
Exercice 4587 ϕ ◦ f , X MP∗ 2004
qR
1
Soit E l’ensemble des fonctions continues de [0, 1] dans R. On y définit une norme par : k f k = t=0 f 2 (t) dt.
R1
Soit ϕ : R → R de classe C 2 telle que ϕ 00 est bornée. Pour f ∈ E on pose T ( f ) = t=0 ϕ( f (t)) dt.
1. Montrer que l’application ainsi définie T : E → R est continue.
2. Montrer que T est différentiable en tout point.
Correction H [004190]
soit non constante et ait un laplacien nul sur un sous-ensemble de R2 le plus grand possible (une fonction de
Laplacien nul est dite harmonique).
Correction H [005557]
Exercice 4590 *
Soit f une application de Rn dans R de classe C1 . On dit que f est positivement homogène de degré r (r réel
donné) si et seulement si ∀λ ∈]0, +∞[, ∀x ∈ Rn , f (λ x) = λ r f (x).
Montrer pour une telle fonction l’identité d’E ULER :
Correction H [005893]
Exercice 4592
764
1. Y a-t-il une fonction g : R2 → R telle que
dg = x2 y2 dx + x3 ydy?
dg = x2 y2 dx + b(x, y)dy.
Exercice 4593
Soit g : R>0 × R>0 → R une fonction de classe C1 telle que g(1, 1) = 3 et dont la différentielle vaille
Soit
h : R>0 × R>0 −→ R>0 × R>0
l’application de classe C1 définie par
1. Calculer du + dv.
2. Déterminer g à partir du calcul précédent et (E), et sans autre calcul.
3. Montrer que h est une bijection. (On pourra calculer explicitement h−1 .)
4. Déterminer explicitement d(g ◦ h−1 ).
5. Calculer les matrixes jacobiennes Jh (x, y) et Jh−1 (u, v) et vérifier par un calcul direct que
Exercice 4594
Calculer les matrices hessiennes des fonctions f définies par les expressions suivantes sur leur domaine de
définition naturel :
sin(xyz), sin2 (y/x).
Indication H Correction H [002638]
Exercice 4595
Soit f : R2 \ {(0, 0)} −→ R une fonction de classe C2 et soient r et θ les coordonnées polaires standard dans le
plan de telle sorte que l’association
]0, +∞[×]0, 2π[−→ R2 \ {(0, 0)}, (r, θ ) 7−→ (x, y) = (r cos θ , r sin θ ),
∂2 f ∂2 f ∂ 2F 1 ∂F 1 ∂ 2F
(x, y) + (x, y) = (r, θ ) + (r, θ ) + (r, θ ). (6)
∂ x2 ∂ y2 ∂ r2 r ∂r r2 ∂ θ 2
765
Cette formule calcule “le Laplacien en coordonnées polaires.” L’exercice ne dépend pas de la connaissance du
Laplacien cependant.
Indication H Correction H [002639]
Exercice 4596
Les variables étant notées x et t, trouver la solution générale f : R2 → R de “l’équation des ondes”, à savoir
∂2 f ∂2 f
− 2 = 0. (7)
∂ x2 ∂t
Trouver ensuite la solution unique de l’équation des ondes qui satisfait aux conditions initiales
∂f
f (x, 0) = sin x, (x, 0) = − cos x. (8)
∂t
Indication H Correction H [002640]
Exercice 4601
Trouver les points critiques de la fonction f suivante et déterminer si ce sont des minima locaux, des maxima
locaux ou des points selle.
f (x, y) = sin x + y2 − 2y + 1
Indication H Correction H [002642]
766
Exercice 4602
1. Soit f une fonction réelle d’une variable réelle de classe C2 dans un voisinage de 0 ∈ R telle que f (0) = 0
et f 0 (0) 6= 0. Montrer que la fonction réelle F des deux variables x et y définie dans un voisinage de
(0, 0) par F(x, y) = f (x) f (y) n’a pas d’extremum relatif en (0, 0). Est-ce que le point (0, 0) est quand
même critique ? Si oui caractériser sa nature.
2. Déterminer les points critiques, puis les minima et les maxima locaux de
Exercice 4603
Déterminer l’équation du plan tangent à la surface de niveau
sin(πxy) + sin(πyz) = 1,
au point de coordonnées (1, 16 , 1). Identifier, en ce point, un vecteur perpendiculaire à la surface. Votre résultat
est-il compatible avec la figure ci-dessous ? Expliquer.
1.4
1.2
z 1 0.4
0.8
x
0.8 1.2
1.6
2
0.6
1.6
1.2
0.8 y
0.4
Exercice 4604
Soit C la courbe plane d’équation f (x, y) = yex + ey sin(2x) = 0.
1. Appliquer le théorème des fonctions implicites à la courbe C au point (0, 0).
2. Déterminer la limite de y/x quand (x, y) tend le long la courbe C vers (0, 0).
Indication H Correction H [002645]
Exercice 4605
1. Déterminer les points stationnaires de la fonction f de deux variables définie par f (x, y) = x (x+1)2 −y2
et préciser la nature de chacun d’eux.
767
2. Tracer la courbe constituée des points tels que f (x, y) = 0 et x > 0. (Indication : Étudier la fonction
√
x 7→ x (x + 1) pour x > 0).
3. Montrer que le point (−1, 0) est un point isolé de la partie
du plan, c’est-à-dire, le point (−1, 0) appartient à cette partie et il existe un nombre réel ε > 0 tel que
Dε ∩ C = {(−1, 0)} où Dε est le disque ouvert centré en (−1, 0) et de rayon ε.
4. Énoncer le théorème des fonctions implicites.
5. Montrer que, quel que soit le point (x0 , y0 ) de C distinct de (−1, 0), au moins une des deux alternatives
(i) ou (ii) ci-dessous est vérifiée :
(i) Il existe une fonction h de classe C1 de la variable x définie dans un intervalle ouvert approprié telle
que h(x0 ) = y0 et telle que, pour qu’au voisinage de (x0 , y0 ) les coordonnées x et y du point (x, y)
satisfassent à l’équation f (x, y) = 0 il faut et il suffit que y = h(x).
(ii) Il existe une fonction k de classe C1 de la variable y définie dans un intervalle ouvert approprié telle
que h(y0 ) = x0 et telle que, pour qu’au voisinage de (x0 , y0 ) les coordonnées x et y du point (x, y)
satisfassent à l’équation f (x, y) = 0 il faut et il suffit que x = k(y).
Indication H Correction H [002646]
Exercice 4606
On considère la fonction
0
-2
-1
-3
-1
-2
-1 x
0
0
y 1
2 1
3
1. Trouver tous les points critiques de f et déterminer leur nature. Vos résultats sont-ils compatibles avec
le graphe de la fonction, reproduit ci-dessus ?
2. Déterminer l’équation du plan tangent au graphe de f au point de coordonnées (1, 1, f (1, 1)). Tracer la
droite d’intersection de ce plan avec le plan xOy.
[002654]
768
2. −2(x − y)2 + x4 + y4
3. x2 y2 (1 + 3x + 2y)
4. 2x + y − x4 − y4
xy
5. (x+y)(1+x)(1+y) , x, y > 0
6. xey + yex
7. x(ln2 x + y2 ), x > 0
p p
8. x2 + (1 − y)2 + y2 + (1 − x)2
9. MA + MB − MO, O = mil(A, B)
Correction H [004191]
769
D1 , D2 , D3 sont trois droites d’un plan portant les côtés d’un triangle équilatéral de côté a. On pose
ϕ : D1 × D2 × D3 → R, (M, N, P) 7→ MN + NP + PM.
2. f : R2 → R
(x, y) 7→ x + y4 − 4xy
4
Correction H [005558]
Exercice 4619 **
p p
Soit a un réel strictement positif donné. Trouver le minimum de f (x, y) = x2 + (y − a)2 + y2 + (x − a)2 .
Correction H [005560]
Exercice 4621 *
p p
Minimum de f (x, y) = x2 + (y − a)2 + (x − a)2 + y2 , a réel donné.
Correction H [005903]
770
179 223.08 Fonctions implicites
Exercice 4622
On considère la courbe C d’équation
y2 (x2 + 1) + x2 (y2 + 1) = 1.
1. Montrer qu’il existe un unique b > 0 tel que le point de coordonnées (1/2, b) se trouve sur C . Déterminer
b, puis déterminer l’équation de la droite tangente à C , passant par (1/2, b).
2. Trouver l’unique fonction ϕ : x ∈] − 1, 1[→ ϕ(x) ∈ R+ telle que (x, ϕ(x)) ∈ C pour tout x ∈] − 1, 1[.
Montrer que ϕ(−x) = ϕ(x) et que ϕ est décroissante sur [0, 1[. Tracer C .
3. Énoncer le théorème des fonctions implicites et montrer qu’il existe exactement deux points de la courbe
C où le théorème des fonctions implicites ne s’applique pas pour écrire, au voisinage de chacun de ces
deux points, y comme fonction de x.
[002653]
Exercice 4623 **
Montrer que ϕ : R2 → R2 est un C1 -difféomorphisme de R2 sur lui-même.
x y
(x, y) 7→ (e − e , x + y)
Correction H [005890]
Exercice 4627
Soit f : R2 → R une application C1 sur un ouvert convexe O telle que :
∂f ∂f
∀a ∈ O, (a) = (a) = 0.
∂ x1 ∂ x2
Montrer que f est constante sur O. [001862]
Exercice 4628
771
Soit f : Rn → R une application différentiable. Montrez que si k∇ f (x)k 6 M, ∀x ∈ Rn , alors
[001863]
Exercice 4630
On considère la fonction f (x, y) = 2x2 + y2 , (x, y) ∈ R2 .
1. Tracer les lignes de niveau f (x, y) = 2, f (x, y) = 4.
2. Tracer le graphe de la fonction f . Expliquer votre dessin en quelques phrases, en identifiant notamment
les intersections du graphe de f avec les plans parallèles aux trois plans des coordonnées.
[002648]
Exercice 4631
On considère les quatre surfaces Σ1 , Σ2 , Σ3 , Σ4 , définies par les équations suivantes :
z2 − exp(2x2 + y2 ) = 0 (Σ1 )
z = x2 + 3y2 + 4 (Σ2 )
z − (x − 2y)2 − 4 = 0 (Σ3 )
exp(x2 + y2 ) + exp(y2 + z2 ) = 3 (Σ4 )
Les quatre surfaces sont tracées dans les parties A, B, C et D de la figure sur la page suivante. Indiquer quelle
surface correspond à quelle partie de la figure. On justifiera très brièvement ses réponses.
772
20
40 16
35
30
12
25
20
2 8
15
1
10
4 -2
0 2 -1
5 y 1 0 y
-2 0
-1 -1 x 1
-1
0 -2 2
x 1 -2
2
A B
1
6
0.5 4
2
0
z z 0
-0.5 1 2
-2
1
0.5 -4
-1
1 0 y
-6
0.5 0
x -1
0 -2 -1
-0.5 0 -2
y x 1 2
-0.5
-1 -1
C D
[002655]
Exercice 4632
√
Soit la fonction f définie sur Rn+ par f (x1 , . . . , xn ) = n x1 . . . xn . Chercher ses extrema quand x1 + · · · + xn = n.
En déduire que la moyenne géométrique de n nombres positifs est plus petite que leur moyenne arithmétique.
[002684]
Exercice 4633 **
Trouver toutes les applications ϕ de R dans R de classe C2 telle que l’application f de U = {(x, y) ∈ R2 / x 6= 0}
dans R qui à (x, y) associe ϕ xy vérifie :
∂2 f 2
∂ x2
− ∂∂ y2f = y
x3
.
Correction H [005561]
Exercice 4634 **
Trouver toutes les applications f de R2 dans R vérifiant
773
1. 2 ∂∂ xf − ∂∂ yf = 0 (en utilisant le changement de variables u = x + y et v = x + 2y)
p
2. x ∂∂ xf + y ∂∂ yf = x2 + y2 sur D = {(x, y) ∈ R2 / x > 0} (en passant en polaires).
Correction H [005562]
Exercice 4636
Représenter et calculer le volume de (x, y, z) ∈ R3 / − 1 6 z 6 1, x2 + y2 6 z2 + 1 . [001908]
Exercice 4637
Déterminer le centre de gravité du culbuto (homogène), i.e. le cône
(x, y, z) ∈ R3 /z ∈ [0, 1], x2 + y2 6 z2
Exercice 4638
Soit D = [0, 1]2 . Calculer : ZZ
dx dy
2
.
D (x + y + 1)
[001910]
Exercice 4639
Soit D le disque de centre (0, 1) et de rayon 1 du plan. Calculer :
ZZ
(x2 + y2 ) dx dy.
D
[001911]
Exercice 4640
Soit D = {x > 0, y > 0, x2 + y2 − 2y > 0, x2 + y2 − 1 6 0}. Calculer :
ZZ p
x2 + y2 dx dy.
D
[001912]
Exercice 4641
774
Soit D = {(x2 + y2 )2 6 xy}. Calculer : ZZ
√
xy dx dy.
D
[001913]
Exercice 4642
2 2
Soient a, b > 0. Calculer l’aire de l’ellipse E = { x + y 6 1} par deux méthodes différentes.
RR a2 b2
(On rappelle que l’aire d’un domaine D vaut D dx dy.) [001914]
Exercice 4643
Soit a > 0 et D le domaine délimité par la courbe d’équation polaire ρ = a(1 + cos θ ). Calculer l’aire de D.
[001915]
Exercice 4644
Soient 0 < a 6 b, 0 < c 6 d, et D = {ax2 6 y 6 bx2 , xc 6 y 6 dx }. Calculer l’aire de D.
(Indication : poser u = xy2 et v = xy.) [001916]
Exercice 4645
Soit p > 0 et D = {y2 − 2px 6 0, x2 − 2py 6 0}. Calculer :
ZZ x3 +y3
e xy dx dy.
D
Exercice 4646
Soit R > 0, DR = {x2 + y2 6 R2 , x > 0, y > 0} et KR = [0, R]2 . Montrer que :
ZZ ZZ ZZ
2 +y2 ) 2 +y2 ) 2 +y2 )
e−(x dx dy 6 e−(x dx dy 6 e−(x dx dy.
DR KR D2R
Exercice 4647
Soient a, R > 0. Dans le plan (yOz), soit D le disque de centre (0, a, 0) et de rayon R. En tournant autour de
l’axe (Oz), le disque
RRR
D engendre un domaine T (appelé un tore plein). Calculer le volume de T (c’est-à-dire
l’intégrale triple T dx dy dz). [001919]
Exercice 4648
Soit D = {x2 + y2 6 1, 0 6 z 6 1 − x2 + y2 }. Calculer le volume de D. [001920]
Exercice 4649
Soit D = {x > 0, y > 0, z > 0, x + y + z 6 1}. Calculer :
ZZZ
dx dy dz
3
.
D (1 + x + y + z)
[001921]
775
Exercice 4650
Quel est le volume délimité par deux cylindres de révolution d’axes (Ox) et (Oy) et de même rayon R > 0 ?
[001922]
Exercice 4651
En utilisant un changement de variables, calculer l’intégrale de f sur D avec
p
1. D = {(x, y) ∈ R2 | π 2 < x2 + y2 6 4π 2 } ; f (x, y) = sin x2 + y2 ;
n 2 2
o
2. D = (x, y) ∈ R2 | ax2 + by2 6 1 avec a , b > 0 ; f (x, y) = x2 + y2 ;
3. D = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y2 6 1 , 0 6 z 6 h} avec h > 0 ; f (x, y, z) = z ;
4. D = {(x, y) ∈ R2 | 0 < x2 6 y 6 2x2 , 1/x 6 y 6 2/x} ; f (x, y) = x + y (changement de variable u =
y/x2 , v = xy) ;
5. D = {(x, y, z) ∈ R3 | x > 0 , y > 0 , z > 0 , x2 + y2 + z2 6 1} ; f (x, y, z) = xyz ;
6. D = {(x, y, z) ∈ R3 | 1 6 x2 + y2 + z2 6 4} ; f (x, y, z) = (x2 + y2 + z2 )α .
[001923]
Exercice 4652
Identifier les ensembles suivants et calculer leur aire s’ils sont dans R2 , leur volume s’ils sont dans R3 .
n 2 2
o
1. D = (x, y) ∈ R2 | ax2 + by2 6 1 avec a, b > 0 ;
n 2 2 2
o
2. D = (x, y, z) ∈ R3 | ax2 + by2 + cz2 6 1 avec a, b, c > 0 ; qu’obtient-on dans le cas particulier où D est la
boule unité de R3 ?
3. D = (x, y, z) ∈ R3 | x2 + y2 6 R , 0 6 z 6 h avec R, h > 0 ;
4. D = (x, y, z) ∈ R3 | x > 0 , y > 0 , z > 0 , x + y + z 6 1 ;
5. D = (x, y, z) ∈ R3 | x2 + y2 6 z2 /h2 , 0 6 z 6 h avec h > 0.
[001924]
Exercice 4653
Calculer les coordonnées du centre d’inertie (de gravité) du domaine D :
n 2 2
o
1. D = (x, y) ∈ R2 | ax2 + by2 6 1 , x > 0 , y > 0 (le quart d’ellipse) ;
2. D = (x, y) ∈ R2 | x2 + y2 6 1 , x > 0 , |y| 6 ax ;
3. D = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y2 6 9 , (x − 1)2 + y2 > 1}.
[001925]
Exercice 4654
1. Théorème de Guldin Soit D0 un domaine tracé dans le demi-plan {(x, 0, z) ∈ R3 | x > 0}. Si l’on fait
tourner D0 autour de l’axe Oz, on obtient un domaine D de R3 . En utilisant les coordonnées cylindriques.
montrer que
Vol (D) = 2πAire (D0 ) · xG ,
où (xG , zG ) sont les coordonnées du centre d’inertie du domaine D0 .
2. Calculer les volumes des domaines suivants :
(x−c)2 2
(a) le tore obtenu en faisant tourner autour de Oz le domaine D0 = {(x, 0, z) | a2
+ bz 2 6 1}, où a < c ;
(b) D = (x, y, z) ∈ R3 | x2 + y2 + z2 6 4R2 , x2 + y2 6 R2 , où R > 0.
776
[001926]
Exercice 4655
Z ZZ
−t 2 −(x2 +y2 )
On pose I = e 2 dt et J = e 2 dxdy. Calculer J et en déduire la valeur de I. [001927]
R R2
Exercice 4656
On note D le domaine délimité par les droites x = 0, y = x + 2 et y = −x.
ZZ
1. Calculer (directement) I = (x − y)dxdy.
D
2. Calculer I au moyen du changement de variable u = x + y et v = x − y.
[001928]
Exercice 4657
ZZ
Soit D = {(x, y); x > 0, y > 0, x2 + y2 6 1}. Calculer (4 − x2 − y2 )dxdy. [001929]
D
777
14. D = {y2 6 2px, x2 6 2py},
3 3
+y
f (x, y) = exp x xy .
Correction H [004381]
2. D = {x2 + y2 + z2 6 R2 },
f (x, y, z) = √ 2 12 2 2 (a > R > 0).
a −x −y −z
3. D = {x > 0, y > 0, z > 0, x + y + z 6 1},
f (x, y, z) = xyz.
4. D = {x > 0, y > 0, z > 0, x + y + z 6 1},
1
f (x, y, z) = (x+y+z+1)2.
5. D = {x2 + y2 6 R2 , 0 6 z 6 a},
f (x, y, z) = x3 + y3 + z3 − 3z(x2 + y2 ).
6. D = {x2 + y2 6 z2 , 0 6 z 6 1},
f (x, y, z) = (x2 +yz2 +1)2 .
n 2 2 2
o
7. D = ax2 + by2 + cz2 6 1 ,
f (x, y, z) = x2 + y2 .
Correction H [004384]
778
Correction H [004387]
Exercice 4665 MF + MF 0
2 2
E l’ellipse d’équation ax2 + by2 = 1 (0 < b < a), E le domaine limité par E et F, F 0 les foyers de E . Calculer
SoitRR
I = M∈E (MF + MF 0 ) dxdy. √ √
On effectuera le changement de variable : x = u2 + c2 cos v, y = u sin v où c = a2 − b2 .
Correction H [004388]
R π/2 ln(1+cos x)
Exercice 4666 x=0 cos x dx
R π/2 ln(1+cos x)
1. Montrer l’existence de I = x=0 cos x dx.
RR sin y
2. Montrer que I = D 1+cos x cos y dxdy où D = [0, π2 ]2 .
3. En déduire la valeur de I.
Correction H [004389]
R1 lnt
Exercice 4668 t=0 1−t 2 dt
RR dxdy
1. Calculer A = 06y6x61 (1+x2 )(1+y2 ) .
2. Démontrer la convergence des intégrales :
R π/4 ln(2 cos2 θ ) R π/4 ln(2 sin2 θ ) R1 lnt
B= θ =0 2 cos 2θ dθ , C = θ =0 2 cos 2θ dθ , et D = t=0 1−t 2 dt.
3. Démontrer que A = B (passer en coordonnées polaires dans A).
4. Calculer B +C et B −C en fonction de D.
5. En déduire les valeurs de C et D.
Correction H [004391]
779
Exercice 4671 Chimie P 91
On considère les courbes planes : Qi : (x2 = 2qi y) et Pi : (y2 = 2pi x). On suppose 0 < q1 < q2 et 0 < p1 < p2 .
Calculer l’aire du “quadrilatère” limité par P1 ,P2 ,Q1 et Q2 .
Correction H [004394]
780
R
1
Montrer que Λn (ψ) → ψ x=0 x f (x) dx lorsque n → ∞.
Correction H [004402]
Exercice 4680 **
Calculer les intégrales multiples suivantes
ZZ
1. I = (x + y) dxdy où D = {(x, y) ∈ R2 / x 6 1, y 6 1, x + y > 1}.
D
ZZ
2. I = |x + y| dxdy.
[−1,1]2
ZZ
3. I = xy dxdy où D est la partie du plan limitée par les paraboles d’équations respectives y = x2 et
D
x = y2 .
ZZ
1
4. I = dxdy.
1 + x2 + y2
x2 +y2 61
ZZ
dxdy
5. I = 2 2 2
.
x6x +y 61 (1 + x + y )
2 2
ZZZ
6. I = xyzdxdydz.
06x6y6z61
ZZZ
7. I = √ √ √ zdxdydz.
x+ y+ z61
Correction H [005908]
Exercice 4683 **
Calculer le volume de l’intérieur de l’ellipsoïde d’équation x2 + 12 y2 + 34 z2 + xz = 1.
Correction H [005912]
781
Exercice 4686 Calcul de limite, Ensi P 90
R 3x t R x t2
Calculer les limites : limx→0 x tan2 t
dt et limx→0 x13 0 t+e3t dt.
Correction H [004314]
R 3x t
t
tan2 t
= 1t + ϕ(t) avec ϕ prolongeable par continuité en 0, donc limx→0 x tan2 t
dt = ln 3.
t2 R t2
t+e3t
= t 2 + o(t 2 ) donc limx→0 x13 0x t+e 3t dt = 1
3. Exercice 4687 Calcul de limite
R x2 +x sint dt
Chercher limx→+∞ x12 t=3 3+ln(lnt) .
Correction H [004315]
R
Exercice 4694 ( f x )1/x
R 1/x
b
Soit f : [a, b] → R+ continue. On pose ϕ(x) = x
t=a ( f (t)) dt .
782
Exercice 4696 t n f (t)
R1
f (1)
Soit f : [0, 1] → R continue. Montrer que n
t=0 t f (t) dt = n + o n1 .
[004324]
Exercice 4697 f (t n )
R1 n
1. Soit f : [0, 1] → R continue. Montrer que t=0 f (t ) dt → f (0) lorsque n → ∞.
R 1 t n dt
2. Chercher un équivalent pour n → ∞ de t=0 1+t n .
R1 √
3. Chercher un équivalent pour n → ∞ de −1 + t=0 1 + t n dt.
Correction H [004325]
Exercice 4698 f (t n )
R1 dt
Donner les deux premiers termes du DL pour n → ∞ de In = t=0 1+t n .
Correction H [004326]
Exercice 4699 f (t n )
R1 √
Donner les deux premiers termes du DL pour n → ∞ de In = t=0 1 + t n dt.
Correction H [004327]
Exercice 4700 f (t n )
R 1+1/n √
Chercher un équivalent pour n → ∞ de t=1 1 + t n dt.
Correction H [004328]
783
3. Que peut-on en déduire ?
Correction H [004333]
Correction H [004335]
784
e−x
2. Vérifier que ϕ 00 (x) = x .
[004340]
1. Montrer que les intégrales F(x) et G(x) convergent absolument pour tout x réel et que F(x) = |x|F(1).
2. Montrer que la fonction F − G est de classe C 1 sur R. En déduire que G est C 1 sur R∗ et n’est pas
dérivable en 0.
785
[004347]
786
Correction H [004353]
Correction H [004356]
Exercice 4731
R1 1
On pose pour n > 2 : vn = x=0 1+xn dx. Montrer que la suite (vn ) converge. Nature de la série ∑(vn − 1) ?
Correction H [004359]
Exercice 4732
R +∞ 1
On pose pour n > 2 un = x=0 1+xn dx. Montrer que la suite (un ) converge, puis que la série ∑(un − 1) converge
également.
Correction H [004360]
787
Correction H [004362]
Exercice 4742 ζ et Γ
R +∞ t x−1
Montrer, pour x > 1 : ζ (x)Γ(x) = t=0 et −1 dt. [004370]
788
R +∞ dt
Soit f : x 7→ t=0 t x+1 +t+1
. Déterminer son domaine de définition ; étudier sa continuité et sa monotonie. Calculer
R +∞ dt
t=1 t x+1 +t et en déduire des équivalents et les limites de f en 0 et en +∞.
Correction H [004371]
sin(nx)
Exercice 4746 ∑∞
n=1 n , Mines-Ponts MP 2004
Soit un (t) le terme général d’une série : un (t) = t n−1 sin(nx) avec 0 < x < π.
1. Étudier la convergence de la série.
Pn (t)
2. Calculer ∑np=0 u p (t) = Sn (t). Mettre Sn (t) sous la forme Q(t) avec Q(t) > α, α > 0.
R1
3. Calculer limn→∞ Sn (t) et limn→∞ t=0 Sn (t) dt.
sin(nx)
4. En déduire ∑∞
n=1 n .
Correction H [004374]
789
1. Quel est le domaine de définition de I ?
2. Étudier la continuité et la dérivabilité de I.
3. Calculer I(a).
Correction H [004378]
Exercice 4756
R1 sin x
Etude de f (x) = −1 1−2t cos x+t 2 dt.
Correction H [005472]
Exercice 4757
R1
Etude de f (x) = 0 Max(x,t) dt.
Correction H [005473]
790
Exercice 4758 **
R
Pour n ∈ N∗ et x ∈]0, +∞[, on pose In (x) = 0+∞ (t 2 +x
1
2 )n .
R 2
Exercice 4760 ** I Un calcul de l’intégrale de G AUSS I = 0+∞ e−t dt
R −x2 (1+t 2 ) R 2
2
Pour x ∈ R, on pose F(x) = 01 e 1+t 2 dt et G(x) = 0x e−t dt .
791
RT
f ∗ g(x) = 0 f (x − t)g(t) dt.
Montrer que la fonction f ∗ g est définie sur R, continue et T -périodique.
2. ∗ est donc une loi interne sur E, l’espace vectoriel des fonctions définies et continues sur R et T -
périodiques. Montrer que cette loi est commutative.
Correction H [005771]
Exercice 4766
Pour chacune des équations différentielles qui suit : écrire la solution passant par le point M(.,.) et tracer
sommairement le graphe de la solution.
1. y0 + 2xy = 0, M = (0, 1),
2. y0 + y tan x = sin x cos x M = ( π4 , 0),
3. x(x2 − 1)y0 + 2y = x2 , On déterminera a, b, c ∈ R tels que 1
x(x2 −1)
b
= ax + x−1 c
+ x+1 .
[000846]
Exercice 4767
On se propose d’intégrer sur l’intervalle le plus grand possible contenu dans ]0, ∞[ l’équation différentielle :
y(x)
(E) y0 (x) −
− y(x)2 = −9x2 .
x
1. Déterminer a ∈]0, ∞[ tel que y(x) = ax soit une solution particulière y0 de (E).
1
2. Montrer que le changement de fonction inconnue : y(x) = y0 (x) − z(x) transforme l’équation (E) en
l’équation différentielle
1
(E1 ) z0 (x) + (6x + )z(x) = 1.
x
3. Intégrer (E1 ) sur ]0, ∞[.
4. Donner toutes les solutions de (E) définies sur ]0, ∞[.
Correction H [000847]
Exercice 4768
Trouver les solutions réelles des équations différentielles suivantes :
1. y0 (t) + 2y(t) = 0 ;
dx
2. −x = 0;
dt
792
3. y0 (x) + 2y(x) = 0 avec (y − y0 )(0) = 0.
[000848]
Exercice 4769
Trouver les solutions réelles des équations différentielles suivantes :
1. (1 + x2 )y0 − xy = 0 ;
2. y0 + y tan x = 0, pour x dans ] π2 , 3π
2 [.
[000849]
Exercice 4770
Trouver les solutions réelles sur l’intervalle maximal de l’équation différentielle :
t 2 y0 + y = 1.
[000850]
Exercice 4771
Soit l’équation différentielle
(E) y0 + 2xy = x.
1. Résoudre l’équation homogène asociée.
2. Calculer la solution de (E) vérifiant y(0) = 1.
Correction H [000851]
Exercice 4772
Résoudre et raccorder éventuellement :
1. xy0 − 2y = x4 .
2. x(1 + x2 )y0 = y.
3. (x2 + 1)y0 + (x − 1)2 y = x3 − x2 + x + 1.
4. (ex − 1)y0 + (ex + 1)y = 3 + 2ex .
[000852]
Exercice 4773
( (
ẋ(t) = x(t) + y(t) x(0) = 2
Résoudre le système différentiel : et .
ẏ(t) = 3x(t) − y(t) y(0) = −2
Indication H Correction H [000853]
Exercice 4774
Résoudre l’équation différentielle de Ricatti x2 y0 = x2 y2 + xy + 1 en trouvant une solution particulière y0 et en
1
posant z = y−y0
. [000854]
Exercice 4775
Soit l’équation différentielle :
dy(x)
(E) : + y(x) = x2 + 2x
dx
Intégrer (E) et montrer que par un point donné il passe une et une seule courbe intégrale. Soit H l’ensemble
des points M tels que la courbe intégrale passant par M a une tangente horizontale en ce point, et I l’ensemble
des points M tels que la courbe intégrale passant par ce point a un point d’inflexion en ce point. Tracer H, I et
la courbe intégrale passant par O(0, 0). En déduire un tracé géométrique des courbes intégrales. [000855]
793
Exercice 4776
On considère l’équation différentielle suivante :
[000856]
Exercice 4777
Soit f ∈ C1 (R, C), α ∈ R+∗ . Montrer que si :
lim f 0 (x) + α f (x) = 0
x→∞
alors :
lim f 0 (x) = lim f (x) = 0.
x→∞ x→∞
[000857]
Exercice 4778
Soit f ∈ C1 (R, R) telle que f (0) = 1 et f 6 f 0 6 2 f .Encadrer f (−1) et f (1). [000858]
Correction H [005476]
794
Correction H [005477]
Exercice 4782 **
Soit a un réel non nul. Soit f continue sur R et pèriodique de pèriode T 6= 0. Montrer que l’équation différen-
tielle y0 + ay = f admet une et une seule solution périodique sur R, de période T .
Correction H [005481]
Exercice 4783
Résoudre sur R les équations différentielles suivantes :
1. y0 + 2y = x2 (E1 )
2. y0 + y = 2 sin x (E2 )
3. y0 − y = (x + 1)ex (E3 )
4. y0 + y = x − ex + cos x (E4 )
Correction H Vidéo [006991]
Exercice 4784
Déterminer toutes les fonctions f : [0; 1] → R, dérivables, telles que
Exercice 4785
1. Résoudre l’équation différentielle (x2 + 1)y0 + 2xy = 3x2 + 1 sur R. Tracer des courbes intégrales. Trou-
ver la solution vérifiant y(0) = 3.
2. Résoudre l’équation différentielle y0 sin x − y cos x + 1 = 0 sur ]0; π[. Tracer des courbes intégrales. Trou-
ver la solution vérifiant y( π4 ) = 1.
Indication H Correction H Vidéo [006993]
Exercice 4787
On considère l’équation différentielle
y0 − ex ey = a
Déterminer ses solutions, en précisant soigneusement leurs intervalles de définition, pour
1. a = 0
795
2. a = −1 (faire le changement de fonction inconnue z(x) = x + y(x))
Dans chacun des cas, construire la courbe intégrale qui passe par l’origine.
Indication H Correction H Vidéo [006995]
Exercice 4788
Pour les équations différentielles suivantes, trouver les solutions définies sur R tout entier :
1. x2 y0 − y = 0 (E1 )
2. xy0 + y − 1 = 0 (E2 )
Indication H Correction H Vidéo [006996]
1. Équation de Bernoulli
(a) Montrer que l’équation de Bernoulli
y0 + a(x)y + b(x)yn = 0 n ∈ Z n 6= 0, n 6= 1
alors la fonction définie par u(x) = y(x) − y0 (x) vérifie une équation de Bernoulli (avec n = 2).
(b) Résoudre x2 (y0 + y2 ) = xy − 1 en vérifiant d’abord que y0 (x) = 1
x est une solution.
Indication H Correction H Vidéo [007001]
Exercice 4790
2
1. Montrer que toute solution sur R de y0 + ex y = 0 tend vers 0 en +∞.
2
2. Montrer que toute solution sur R de y00 + ex y = 0 est bornée. (Indication : étudier la fonction auxiliaire
2
u(x) = y(x)2 + e−x y0 (x)2 .)
Correction H Vidéo [007002]
Exercice 4792
Résoudre les équations différentielles du second ordre suivantes :
1. y00 − y = x3 + x2 ,
796
2. y00 − 2y0 + y = ex ,
3. y00 − 2y0 + y = cos(mx) où m ∈ R,
4. y00 − 2y0 + y = x3 ex + 2 cos x + (x3 + 3) (utiliser le principe de superposition).
[000860]
Exercice 4793
On considère l’équation homogène (E) ay00 + by0 + cy = 0, avec a 6= 0. Donner des conditions necessaires et
suffisantes liant les coefficients a, b et c dans les deux cas suivants :
(i) toutes les solutions de (E) tendent vers 0 lorsque x tend vers l’infini ;
(ii) toutes les solutions sont périodiques. [000861]
Exercice 4794
Résoudre l’équation :
y00 + k2 y = cos mx, k, m ∈ R.
On discutera suivant les valeurs de k et m. [000862]
Exercice 4795
Résoudre l’équation suivante :
y00 − 3y0 + 2y = ex .
Correction H [000863]
Exercice 4796
Résoudre l’équation suivante :
y00 − y = −6 cos x + 2x sin x.
Correction H [000864]
Exercice 4797
Résoudre l’équation suivante :
4y00 + 4y0 + 5y = sin xe−x/2 .
Correction H [000865]
Exercice 4798
On considère l’équation :
y00 + 2y0 + 4y = xex (E)
1. Résoudre l’équation différentielle homogène associée à (E).
2. Trouver une solution particulière de (E) (expliquer votre démarche), puis donner l’ensemble de toutes
les solutions de (E).
3. Déterminer l’unique solution h de (E) vérifiant h(0) = 1 et h(1) = 0.
4. Soit f :]0, ∞[−→ R une fonction deux fois dérivable sur ]0, ∞[ et qui vérifie :
797
Correction H [000866]
Exercice 4799
Soit m ∈ R. Déterminer la solution de l’équation :
qui vérifie y(0) = 1 et y0 (0) = 0 (Indication : On traitera séparement les cas m = 0 et m 6= 0). [000867]
Exercice 4800
On considère l’équation différentielle :
[000868]
Exercice 4801
Déterminer une équation différentielle vérifiée par la famille de fonctions
[000869]
Exercice 4802
Déterminer une équation différentielle admettant (r − 2)2 = 0 comme équation caractéristique et ex + (x3 /6)e2x
comme solution particulière. [000870]
Exercice 4803
Déterminer l’ensemble des solutions réelles des équations :
a) y00 + y0 − 6y = e3x , b) y00 + y0 − 6y = ex (2x + 1),
00 0
c) y − 4y + 13y = cos x, d) y00 + 3y0 + 2y = e−2x (x + 1) avec y(0) = 1, y(1) = 0. [000871]
Exercice 4804
On considère l’équation différentielle suivante :
e−2x + e2x
d(x) = .
4
798
Correction H [000872]
Exercice 4805
Résoudre sur R :
1. y00 − 4y = 4e−2x .
2. y00 − 3y0 + 2y = (x2 + 1)ex .
3. y00 − 2y0 + y = ex sin x.
4. y00 + y = e−|x| .
[000873]
Exercice 4806
Trouver les f : R → R deux fois dérivables telles que ∀x ∈ R f 00 (x) + f (−x) = x. [000874]
Exercice 4807
√
Résoudre sur ]0, +∞[ xy00 − y0 − x3 y = 0 en posant z(t) = y( t). [000875]
Exercice 4808
Résoudre en posant z(t) = y(et ) ou y(−et ) suivant le signe de x, les équations différentielles (d’Euler) suivantes :
1. x2 y00 − 2y = x.
2. x2 y00 + xy0 + y = x ln |x|.
[000876]
Exercice 4809
Résoudre l’équation différentielle de Bernouilli x2 y2 − xy0 − 3y = 0 en supposant que y ne s’annule pas et en
posant z = 1y . [000877]
Exercice 4810
Résoudre sur R :
dy(x)
x − 2y(x) = x4 ,
dx
y”(x) − 4y(x) = 4e−2x ,
y”(x) − 2y0 (x) + y(x) = ex sin x.
[000878]
Exercice 4811
En posant z = 1y et en supposant que y ne s’annulle pas, résoudre l’équation (de Bernoulli) :
d 2 y(x) dy(x)
x2 2
−x − 3y(x) = 0.
dx dx
[000879]
Exercice 4812
Résoudre : y00 (x) + 2y0 (x) + y(x) = 2x cos x cosh x.
Correction H [000880]
Exercice 4813
799
Déterminer les f ∈ C2 (R, R) telles que :
Correction H [000881]
Exercice 4814
Soit p continue positive non nulle ; montrer que toute solution de y00 (x) + p(x)y(x) = 0 s’annule au moins une
fois sur R. [000882]
Exercice 4815
2
Montrer que toute solution de y00 (x)e−x + y(x) = 0 est bornée sur R. [000883]
Exercice 4816
En posant t = arctan x, résoudre :
2x 0 y(x)
y00 (x) + y (x) + = 0.
1 + x2 (1 + x2 )2
Correction H [000884]
Exercice 4817
y
Résoudre par le changement de fonction z = x l’équation différentielle :
Correction H [000885]
Exercice 4818 **
Résoudre sur R les équations différentielles :
Correction H [005479]
Exercice 4819 **
On considère l’équation différentielle (E) : ax2 y00 + bxy0 + cy = 0 (a, b, c réels, a 6= 0) pour x ∈]0, +∞[.
1. Soit y une fonction deux fois dérivable sur ]0, +∞[. Pour t ∈ R, on pose z(t) = y(et ). Vérifier que y est
deux fois dérivable sur ]0, +∞[ si et seulement si z est deux fois dérivable sur R.
2. Effectuer le changement d’inconnue précédent dans l’équation différentielle (E) et vérifier que la réso-
lution de (E) se ramène à la résolution d’une équation linéaire du second ordre à coefficients constants.
3. Résoudre sur ]0, +∞[, l’équation différentielle x2 y00 − xy0 + y = 0.
Correction H [005480]
Exercice 4820
Résoudre
1. y00 − 3y0 + 2y = 0
800
2. y00 + 2y0 + 2y = 0
3. y00 − 2y0 + y = 0
4. y00 + y = 2 cos2 x
Correction H Vidéo [006997]
Exercice 4821
On considère y00 −4y0 +4y = d(x). Résoudre l’équation homogène, puis trouver une solution particulière lorsque
d(x) = e−2x , puis d(x) = e2x . Donner la forme générale des solutions quand d(x) = 12 ch(2x).
Indication H Correction H Vidéo [006998]
Exercice 4822
Résoudre sur ]0; π[ l’équation différentielle y00 + y = cotan x, où cotan x = cos x
sin x .
Indication H Correction H Vidéo [006999]
Exercice 4823
Résoudre les équations différentielles suivantes à l’aide du changement de variable suggéré.
1. x2 y00 + xy0 + y = 0, sur ]0; +∞[, en posant x = et ;
2. (1 + x2 )2 y00 + 2x(1 + x2 )y0 + my = 0, sur R, en posant x = tant (en fonction de m ∈ R).
Correction H Vidéo [007000]
Exercice 4824
1. Résoudre sur ]0; +∞[ l’équation différentielle x2 y00 + y = 0 (utiliser le changement de variable x = et ).
2. Trouver toutes les fonctions de classe C 1 sur R vérifiant
0 1
∀x 6= 0, f (x) = f
x
801
Correction H [004054]
802
Correction H [004059]
Exercice 4831 y0 = |x − y|
Résoudre l’équation : y0 = |x − y|. Étudier les problèmes de raccordement.
Correction H [004060]
803
(
(t 2 + 1)x0 = tx + y + 2t 2 − 1
Résoudre le système différentiel suivant :
(t 2 + 1)y0 = x − ty + 3t.
Correction H [004065]
2y 0
Exercice 4840 y00 + th x +y = 0
2y 0
On considère l’équation différentielle : (∗) ⇐⇒ y00 + th x + y = 0.
804
3. Résoudre l’équation : y00 + 2xy0 + (x2 − 1)y = 0.
Correction H [004070]
805
[004076]
806
2. Montrer que A est paire et B est impaire.
Rx
3. Montrer que A(k, d, x) = A(k, 0, x) + 2d t=0 B(d, 0, x − t)A(k, d, x) cos(t) dt.
Correction H [004084]
Exercice 4861 f 00 + f 0 + f → 0
Soit f : R → R de classe C 2 telle que f 00 (t) + f 0 (t) + f (t) → 0 lorsque t → +∞. Démontrer que f (t) → 0
lorsque t → ∞.
Correction H [004090]
sh(x)2
tout x : f (x) > ch(x) . [004091]
807
Exercice 4863 y0 + ay = b, y(−∞) = 0
Soit a, b : R → R continues telles que : ∀ x ∈ R, a(x) > 1 et b(x) → 0 lorsque x → +∞.
1. Montrer que toute solution de l’équation : y0 + ay = b tend vers 0 en +∞.
2. On suppose b(x) → 0 lorsque x → −∞. Montrer qu’il y a une unique solution y qui tend vers 0 en −∞.
Correction H [004092]
808
Correction H [004097]
Exercice 4869 y00 + 1 + tλ2 y = 0
Soit λ > 0 et y une solution de y00 + 1 + tλ2 y = 0. Montrer que pour tout a ∈ R, y a un zéro dans l’intervalle
]a, a + π[. (Étudier z = y0 ϕ − yϕ 0 où ϕ(t) = sin(t − a))
Correction H [004098]
809
3. On suppose que I = R+ et que ∆(x) > 1 pour x > 2. Soit λ < 0.
00
fλ = λ ∆ fλ
(a) Montrer qu’il existe une unique fλ ∈ C 1 (R+ , R) telle fλ (0) = 0
0
fλ (0) = 1.
(b) Montrer fλ a une infinité dénombrable de zéros (x0 < x1 < · · · < xn < . . . ) et que la suite (xn ) tend
vers +∞.
Correction H [004104]
Exercice 4881 **
Résoudre sur R l’équation différentielle proposée :
810
1. y0 + y = 1
2. 2y0 − y = cos x
3. y0 − 2y = xe2x
4. y00 − 4y0 + 4y = e2x
5. y00 + 4y = cos(2x)
6. y00 + 2y0 + 2y = cos x ch x.
Correction H [005874]
Exercice 4886 **
Résoudre les systèmes suivants :
0
x = 4x − 2y
1.
y0 = x + y
811
x0 = x − y + cost
1
2. 0 sur − π2 , π2
y = 2x − y
x0 = 5x − 2y + et
3.
y0 = −x + 6y + t
0
x = 5x + y − z
4. y0 = 2x + 4y − 2z
0
z = x−y+z
0
x = 2x + y
5. y0 = −x (trouver la solution telle que x(0) = 0, y(0) = 1 et z(0) = −1).
0
z = x+y+z
Correction H [005879]
Exercice 4887 **
Soit A ∈ Sn+ (R). Montrer que pour toute solution de X 0 = AX, la fonction t 7→ kX(t)k2 est croissante sur R.
Correction H [005880]
Exercice 4888 **
Résoudre les systèmes :
0
x = − 2t1 x + 2t12 y + 2t
1. sur ]0, +∞[
y0 = 12 x + 2t1 y + t 2
2
(t + 1)x0 = tx − y + 2t 2 − 1
2.
(t 2 + 1)y0 = x + ty + 3t
sh(2t)x0 = ch(2t)x − y
3. sur ]0, +∞[ sachant qu’il existe une solution vérifiant xy = 1.
sh(2t)y0 = −x + ch(2t)y
Correction H [005881]
Exercice 4890 **
Trouver les fonctions f dérivables sur R vérifiant ∀x ∈ R, f 0 (x) + f (−x) = ex .
Correction H [005883]
812
Correction H [005885]
1. xy0 + y = xy3 .
2
2. 2xy0 + y = 2x
y3
.
√ 0 √ √
3. xy − y + (x + 2 x) y = 0.
4. xy0 + y = (xy)3/2 .
5. x3 y0 = y(3x2 + y2 ).
Correction H [004112]
1. x2 (y0 + y2 ) = xy − 1.
Correction H [004113]
813
1. Soit γ : t 7→ (x(t), y(t)) une solution de (S). Trouver une autre solution présentant une symétrie avec
γ. Peut-on avoir comme solution σ (t) = λ γ(µt) ? En déduire une propriété géométriques des solutions
maximales de (S).
2. Déterminer les courbes du plan formées des points (x0 , y0 ) où les solutions de (S) ont des tangentes
parallèles aux axes (Ox) et (Oy). En déduire quelques solutions particulières.
3. A supposer qu’il existe Φ : I ⊂ R → R telle que γ(t) = (x(t), y(t)) vérifie y(t) = Φ(x(t)), déterminer Φ
et en déduire toutes les courbes intégrales.
Correction H [004115]
814
Exercice 4906 Étude qualitative : x0 = x2 − t, ENS Cachan MP∗ 2005
On considère l’équationn différentielle (E) : x0 = x2 − t et l’ensemble D0 = {(t, x) | x2 − t < 0}.
Montrer que si x est une solution de (E) vérifiant (t√0 , x(t0 )) ∈ D0 , alors x est définie sur [t0 , +∞[ et la courbe
intégrale reste dans D0 . En déduire que x(t) ∼ − t.
t→+∞
Correction H [004122]
815
[004127]
1. Soit f une application minorée et de classe C 1 sur R, à valeurs dans R. Montrer qu’il existe une suite
(an ) telle que la suite ( f 0 (an )) tende vers 0.
2. Soit f une application minorée et de classe C 2 sur R p , à valeurs dans R. Montrer qu’il existe une suite
(an ) de R p telle que la suite (d f (an )) tende vers 0, c’est à dire ∇ f (an ) tend vers 0.
Correction H [004130]
816
1. En étudiant fn+1 − fn montrer que la suite ( fn ) converge uniformément sur [0, 1]. On note f sa limite.
2. Montrer que f est de classe C ∞ sur [0, 1]. Que valent f 0 (0) et f 0 (1) ?
3. Étudier la concavité de f .
4. Montrer que pour tout x ∈ [0, 1] on a 1 + x 6 f (x) 6 exp(x).
Correction H [004132]
∂f
Exercice 4921 ∂x − ∂∂ yf = cste
Déterminer les applications f de classe C 1 de R2 dans R vérifiant : ∂∂ xf − ∂∂ yf = a où a est une constante réelle
donnée. On utilisera le changement de variable : u = x + y, v = x − y.
Correction H [004202]
Exercice 4922 x ∂∂ xf = y ∂∂ yf
817
(
u = xy
Résoudre sur (R+∗ )2 : x ∂∂ xf = y ∂∂ yf , en posant
v = xy .
Correction H [004203]
Exercice 4923 x ∂∂ xf + y ∂∂ yf = 2
Soit U l’ouvert de R2 : U = {(x, y) tq x > 0, y > 0}. Trouver les applications f : U → R de classe C 1 vérifiant :
x ∂∂ xf + y ∂∂ yf = 2. On utilisera le changement de variable : u = xy, v = xy .
Correction H [004204]
Exercice 4924 x ∂∂ xf = −y ∂∂ yf
(
x = ρ cos θ
Résoudre sur R2 \ {(0, 0)} : x ∂∂ xf = −y ∂∂ yf , en posant
y = ρ sin θ .
Correction H [004205]
Exercice 4925 y ∂∂ xf − x ∂∂ yf = 2 f
Exercice 4928
2 2 2
Résoudre l’équation : x2 ∂∂ x2f + 2xy ∂∂x∂fy + y2 ∂∂ y2f = α(α − 1) f où α est un réel fixé, α 6= 12 . On posera x = ρ cos θ ,
y = ρ sin θ .
Correction H [004209]
818
1. Écrire l’équation déduite de (∗) par ce changement de variable.
2. En déduire que l’on peut ramener (∗) à l’une des trois formes réduites :
∂ 2g ∂ 2g ∂ 2g 2
(1) : ∂ u∂ v = 0, (2) : ∂ u2
= 0, (3) : ∂ u2
+ ∂∂ vg2 = 0.
Correction H [004210]
2 2 2
Exercice 4930 x2 ∂∂ x2f + 2xy ∂∂x∂fy + y2 ∂∂ y2f = 0
2 2 2
Trouver les applications f : (R+∗ )2 → R de classe C 2 vérifiant : x2 ∂∂ x2f + 2xy ∂∂x∂fy + y2 ∂∂ y2f = 0. On utilisera le
changement de variables : u = xy, v = xy .
Correction H [004211]
∂2 f 2
Exercice 4931 ∂ x2
+ ∂∂ y2f = y
x3
∂2 f 2
Soit g : R → R de classe C 2 et f : R∗ × R → R, (x, y) 7→ g(y/x). Trouver g telle que ∂ x2
+ ∂∂ y2f = y
x3
.
Correction H [004212]
∂ 2g 2
Exercice 4932 ∂ x2
− 4 ∂∂ yg2 = 1
Soit f : R2 → R de classe C 2 . On pose g(x, y) = f (2x + y, 2x − y).
1. Calculer les dérivées partielles secondes de g en fonction de celles de f .
∂ 2g 2
2. Trouver f telle que ∂ x2
− 4 ∂∂ yg2 = 1.
Correction H [004213]
2 2
Exercice 4933 x2 ∂∂ x2f − y2 ∂∂ y2f = 0
2 2
On considère l’équation aux dérivées partielles sur Ω = (R+∗ )2 : x2 ∂∂ x2f − y2 ∂∂ y2f = 0.
(
u = xy
Résoudre cette équation en posant
v = xy .
Correction H [004214]
2 2 2
Exercice 4936 x ∂∂ x2f + y ∂∂x∂fy + ∂∂ y2f + ∂∂ xf = y
Soit f : R2 → R de classe C 2 et g(u, v) = f (uv, u + v).
∂ 2g
1. Calculer ∂ u∂ v .
2 2 2
2. Résoudre l’équation : x ∂∂ x2f + y ∂∂x∂fy + ∂∂ y2f + ∂∂ xf = y.
819
Correction H [004217]
p
Exercice 4937 f ( x2 + y2 + z2 ) tq ∆ f = − f
f (r)
p ∂ 2g 2
Soit f : R → R de classe C 2 et g(x, y, z) = r avec r = x2 + y2 + z2 . Déterminer f de sorte que ∂ x2
+ ∂∂ yg2 +
∂ 2g
∂ z2
= −g.
Correction H [004218]
2 2
Exercice 4938 x4 ∂∂ x2f − ∂∂ y2f = 0
1. Trouver les fonctions g : {(u, v) ∈ R2 tq u > v} → R de classe C 2 vérifiant : ∂
∂u g + v ∂∂ gv = ∂
∂v g+
u ∂∂ gu
(penser au théorème de Poincaré).
2 2
2. Résoudre sur R+∗ × R l’équation : x4 ∂∂ x2f − ∂∂ y2f = 0 en posant u = y + 1x , v = y − 1x .
Correction H [004219]
Exercice 4941
Montrer que toute reunion et toute intersection finie d’ensembles ouverts est un ensemble ouvert. Que peut-on
dire des intersections infinies d’ensembles ouverts ? [001742]
Exercice 4943
820
Les sous-ensembles de R2 suivants sont-ils ouverts ? Fermés ? Compacts ?
A = {(x, y) ∈ R2 | x2 − sin(y) 6 4}
B = {(x, y) ∈ R2 | x3 − 4ey > 4}
C = {(x, y) ∈ [0, 1] × [0, 1] | cos(x) > 0}
[001754]
Exercice 4944
On se propose de montrer que tout ouvert de R est une réunion d’intervalles ouverts disjoints. On considère
donc un ouvert U ⊂ R et pour tout x ∈ U on pose
1. Montrer que C(x) est un intervalle ouvert pour tout x. (Considérer infy∈C(x) y et supy∈C(x) y.)
2. Pour tous x, y dans U, montrer qu’on a C(x) = C(y) ou C(x) ∩C(y) = 0.
/
3. Conclure.
[001755]
Exercice 4945
Soit E un espace vectoriel normé. Soient A et B deux parties de E. Montrer :
◦
1. C ◦ = CA , CĀ =CA
A
2. A ∪ B = Ā ∪ B̄
◦
z }| { ◦ ◦
En déduire A ∩ B=A ∩ B.
3. A ∩ B ⊂ Ā ∩ B̄
◦
◦ z }| {
◦
En déduire A ∪ B⊂A ∪ B.
Donner un exemple pour lequel l’inclusion réciproque n’est pas réalisée.
[001756]
Exercice 4946
◦
Soit A une partie d’un espace vectoriel normé E. On rappelle que la frontière de A est l’ensemble Fr(A) = Ā− A.
Montrer que :
1. Fr(A) = {x ∈ E | ∀ε > 0, B(x, ε) ∩ A 6= 0/ et B(x, ε) ∩CA 6= 0}
/
2. Fr(A) = Fr(CA )
3. A est fermé si et seulement si Fr(A) est inclus dans A.
4. A est ouvert si et seulement si Fr(A) ∩ A = 0.
/
[001757]
Exercice 4947
Soit A une partie d’un espace vectoriel normé E.
1. Montrer que Ā est l’ensemble des limites de suites convergentes d’éléments de A.
2. On suppose maintenant que E = R. Déduire de la question précédente que si A est bornée, alors sup A ∈
Ā. (Construire une suite de points appropriée.)
821
[001758]
Exercice 4948
Montrer que l’adhérence d’une boule ouverte est la boule fermée de même centre et même rayon. [001759]
Exercice 4949
Soit E un espace vectoriel normé. Soient A et B deux parties de E. On pose A + B = {z ∈ E | ∃x ∈ A, ∃y ∈ B, z =
x + y}.
Montrer que si A est ouvert, A + B est ouvert. (Commencer par le cas où B est un singleton.) [001760]
Exercice 4950
Soit E un espace vectoriel normé de dimension finie.
Montrer que tout sous-espace vectoriel de E est fermé. [001761]
Exercice 4951
Soit E un espace vectoriel normé. Soit A une partie non vide et bornée de E. On définit diam(A) = sup{ky −
xk, x, y ∈ A}.
1. Montrer que si A est bornée, alors Ā et Fr(A) sont bornés.
◦ ◦
2. Comparer diam(A), diam(A) et diam(Ā) lorsque A est non vide.
3. (a) Montrer que diam(Fr(A)) 6 diam(A).
(b) Soit x et u des éléments de A avec u 6= 0. On considère l’ensemble X = {t > 0 | x +tu ∈ A}. Montrer
que sup X existe.
(c) En déduire que toute demi-droite issue d’un point x de A coupe Fr(A).
(d) En déduire que diam(Fr(A)) = diam(A).
[001762]
Exercice 4952
Soit E = Rd muni d’une norme k · k. On définit la distance d’un élément x0 de E à une partie A de E, notée
d(x0 , A), par la formule
d(x0 , A) = inf kx − x0 k.
x∈A
1. Supposons A compact. Montrer que pour tout x0 ∈ E il existe y ∈ A tel que d(x0 , A) = ky − x0 k.
2. Montrer que le résultat est encore vrai si on suppose seulement que A est fermé. (On remarquera que
pour toute partie B de A on a d(x0 , B) > d(x0 , A).)
3. Montrer que l’application qui à x0 associe d(x0 , A) est continue sur E (sans aucune hypothèse sur A).
4. En déduire que si A est un fermé de E et B un compact de E tels que A et B sont disjoints, alors il existe
une constante δ > 0 telle que
ka − bk > δ ∀(a, b) ∈ A × B.
5. Montrer par un contre-exemple que le résultat est faux si on suppose seulement que A et B sont deux
fermés disjoints.
[001764]
Exercice 4953
Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé. Pour toutes parties A et B de E on note
A + B = {z ∈ E | ∃(x, y) ∈ A × B, z = x + y}.
822
Exercice 4954
Soit X une partie de R2 ; montrer qu’elle est fermée si et seulement si pour toute partie fermée bornée K, K ∩ X
est fermée bornée. [001769]
Exercice 4955
Soient k ∈ R+∗ , ( )
2 1 2 1 2 k2
ωn = (x, y) ∈ R | x − + y− 6 2 ,
n n n
et [
Ω= ωn .
n∈N∗
Exercice 4956
Soit (Kn )n∈N∗ une suite d’ensembles fermés bornés de R2 telle que ∀n ∈ N, Kn+1 ⊂ Kn , et Kn 6= 0.
/
Montrer que : \
Kn 6= 0.
/
n∈N∗
[001771]
Exercice 4957
Montrer que l’intersection de deux ensembles ouvert est ouvert, que l’union de deux ensembles fermés est
fermée, que cela reste vrai pour un nombre fini d’ensembles, mais que cela peut devenir faux si l’on considère
des suites infinies. [001772]
Exercice 4958
Soit E ⊂ R2 un ensemble ; on pose
Int(E) =c c E.
Montrer que Int(E) est le plus grand ouvert contenu dans E. [001773]
Exercice 4959
Soit A une partie bornée de R2 , montrer que A est aussi bornée et que
[001774]
Exercice 4960
Classer (pour l’inclusion) les parties : A ∩ B, A ∩ B et A ∪ B, A ∪ B. [001776]
Exercice 4961
Dans l’espace vectoriel normé R, chacune des parties suivantes est-elle ouverte ? fermée ?
T
N, Z, Q, R, [0, 1[, [0, +∞[, ]0, 1[∪{2}, {1/n, n ∈ N∗ }, n>1 ] − 1/n, 1/n[. [001777]
Exercice 4962
823
Soit E un evn (espace vectoriel normé). Soit A une partie de E. Montrer l’égalité
◦
_ ◦
E\A =E\A et E\ A= E\A
[001778]
Exercice 4963
Soit E un evn, V un sous-espace vectoriel de E.
1. Montrer que V est un sous-espace vectoriel de E.
◦
2. Montrer que si V 6= ∅ alors V = E.
[001779]
Exercice 4964
Représenter graphiquement les parties suivantes de R2 et dire pour chacune d’elle si c’est un ouvert, un fermé,
ou ni l’un ni l’autre. Déterminer leurs adhérences et intérieurs.
1.
{(x, y) ∈ R2 , |x| 6= 1 et |y| 6= 1}
2.
{(x, y) ∈ R2 , |x| = 1 et |y| 6= 1}
3.
{(x, y) ∈ R2 , |x| 6= 1 ou |y| 6= 1}
4.
{(x, y) ∈ R2 , 1 − xy > 0}
5.
{(x, y) ∈ R2 , 3x + 4y = 2}
6.
{(x, y) ∈ R2 , x2 + y2 = 1}
7.
{(x, y) ∈ R2 , xy = 1}
8. [
{1/n} × [0, 1]
n∈N∗
[001780]
Exercice 4965
Déterminer l’adhérence de chacune des parties de R suivantes :
1. N, Z, Q
2. {1/n, n ∈ N∗ }
(−1)n
3. { 1+1/n , n ∈ N∗ }
[001781]
Exercice 4966
Soient A et B, deux parties d’un evn E.
1. Montrer que si O est un ouvert de E, alors A + O est ouvert. (Indication : Prendre d’abord A = {a} puis
A quelconque .... )
824
2. Etablir que A ∪ B = A ∪ B et que A ∩ B ⊂ A ∩ B. (Trouver un exemple où l’inclusion est stricte)
[001782]
Exercice 4967
1. Tracer le graphe de la fonction f : R2 −→ R définie par f (x, y) = x2 + y2 et tracer les lignes de niveau
de cette fonction.
p
2. Tracer les graphes des fonctions f et g définies par f (x, y) = 25 − (x2 + y2 ) et g(x, y) = 5 − x2 + y2
sur D = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y2 6 25}.
3. Tracer le graphe de la courbe paramétrée f : R −→ R2 définie par f (x) = (x cos x, x sin x).
4. Peut-on représenter graphiquement l’application de la question (3.) ? Comment ?
5. Décrire les surfaces de niveau de la fonction f : R3 −→ R définie par f (x, y, z) = exp(x + y2 − z2 ).
6. Pourquoi ne peut-t-on pas naïvement représenter le graphe de l’application
sur une feuille de papier. Comment peut-on graphiquement représenter cette application ?
Indication H Correction H [002616]
Exercice 4968
Déterminer si chacune des parties suivantes du plan sont ouvertes ou fermées, ou ni l’un ni l’autre. Déterminer
chaque fois l’intérieur et l’adhérence.
1. A1 = {(x, y) ∈ R2 |x2 y2 > 1},
2. A2 = {(x, y) ∈ R2 |x2 + y2 = 1, y > 0}.
Indication H Correction H [002617]
Exercice 4969
1. Soient B1 ⊂ Rn et B2 ⊂ Rm des boules ouvertes. Montrer que B1 × B2 ⊂ Rn+m est un ouvert.
2. Soit A un ouvert de R2 et B un ouvert de R. Montrer que A × B est un ouvert de R3 .
Indication H Correction H [002618]
Exercice 4970
1. Soit (An ) (n ∈ N) une suite de parties ouvertes de R2 . Est-ce que la réunion des An est encore une partie
ouverte ? Et leur intersection ?
2. Même question pour une famille de parties fermées.
Indication H Correction H [002619]
Exercice 4971
Soit A = {(t, sin 1t ) ∈ R2 ;t > 0}. Montrer que A n’est ni ouvert ni fermé. Déterminer l’adhérence A de A.
Indication H Correction H [002620]
Exercice 4972
Soit D un sous-ensemble de Rn .
1. Donner la définition de “D est ouvert.” (Ceci est une question de cours !)
2. Donner la définition de “a ∈ R2 est un point adhérent de D.” (Ceci est une question de cours !)
On considère dans la suite de l’exercice l’ensemble
825
3. Dessiner D.
4. Montrer que D n’est pas ouvert.
5. Déterminer D, l’adhérence de D. On justifiera brièvement sa réponse, en s’aidant d’un dessin.
[002647]
Exercice 4973 **
Soient A et B des parties d’un espace vectoriel normé E. Montrer que
◦
◦ ◦
1. (A) = A et A = A.
◦ ◦
2. A ⊂ B ⇒ A ⊂ B etA ⊂ B ⇒ A ⊂ B.
◦ ◦ ◦
3. A ∪ B = A ∪ B et A ∩ B = A ∩ B.
◦ ◦ ◦
4. A ∩ B ⊂ A ∩ B et A ∪ B ⊂ A ∪ B. Trouver un exemple où l’inclusion est stricte.
◦ ◦
5. A \ B = A \ B.
◦ ◦
◦ ◦ ◦ ◦
6. A = A et A = A.
Correction H [005844]
Exercice 4974 **
◦
◦ ◦ ◦ ◦ ◦
Trouver une partie A de R telle que les sept ensembles A, A, A, A, A, A et A soient deux à deux distincts.
Correction H [005845]
Exercice 4975 **
Soit E le R-espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs dans R. On munit E de k k∞ .
D est la partie de E constituée des applications dérivables et P est la partie de E constituée des fonctions
polynomiales. Déterminer l’intérieur de D et l’intérieur de P.
Correction H [005846]
Exercice 4976 **
1. Soient (E, NE ) et (F, NF ) deux espaces vectoriels normés. Soient f et g deux applications continues sur
E à valeurs dans F. Soit D une partie de E dense dans E. Montrer que si f/D = g/D alors f = g.
2. Déterminer tous les morphismes continus de (R, +) dans lui-même.
Correction H [005848]
826
194 229.02 Compacité
Exercice 4979 partiel 1999
Soit f : Rn → R une application continue. Montrer que les trois conditions suivantes sont équivalentes :
(1) ∀M > 0, ∃R > 0 tel que kxk > R ⇒ | f (x)| > M.
(2) Pour toute partie bornée B de R, f −1 (B) est une partie bornée de Rn .
(3) Pour toute partie compacte K de R, f −1 (K) est une partie compacte de Rn . [001744]
Exercice 4980
Dans R2 euclidien, les ensembles suivants sont-ils compacts ?
— A = {(x, y) ∈ R2 | 12 6 k(x, y)k 6 2 et xy = 1}.
— B = {(x, y) ∈ R2 | 12 < k(x, y)k 6 2 et xy = 1}.
— C = {(x, cos n) ∈ R2 | 0 6 x 6 18 et n ∈ N}.
[001763]
Exercice 4981
Soit E = Rd muni d’une norme k · k. On définit la distance d’un élément x0 de E à une partie A de E, notée
d(x0 , A), par la formule
d(x0 , A) = inf kx − x0 k.
x∈A
1. Supposons A compact. Montrer que pour tout x0 ∈ E il existe y ∈ A tel que d(x0 , A) = ky − x0 k.
2. Montrer que le résultat est encore vrai si on suppose seulement que A est fermé. (On remarquera que
pour toute partie B de A on a d(x0 , B) > d(x0 , A).)
3. Montrer que l’application qui à x0 associe d(x0 , A) est continue sur E (sans aucune hypothèse sur A).
4. En déduire que si A est un fermé de E et B un compact de E tels que A et B sont disjoints, alors il existe
une constante δ > 0 telle que
ka − bk > δ ∀(a, b) ∈ A × B.
5. Montrer par un contre-exemple que le résultat est faux si on suppose seulement que A et B sont deux
fermés disjoints.
[001764]
Exercice 4982
Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé. Soit (xn ) une suite convergente de E et x sa limite. Montrer que
l’ensemble {x} ∪ {xn , n ∈ N} est compact. [001767]
Exercice 4983
Soit (un )n>1 une suite réelle. ∀n > 1, on pose An = {u p / p > n}. Démontrer que l’ensemble des valeurs d’adhé-
T
rence de la suite (un )n>1 est V = n>1 An , et qu’ainsi V est fermé. En déduire que si la suite est bornée, alors
l’ensemble V est un compact non vide. [001783]
827
1. Montrer que f admet un point fixe unique, a.
2. Soit (xn ) une suite d’éléments de A telle que xn+1 = f (xn ). Montrer qu’elle converge vers a.
Correction H [004828]
Correction H [004829]
828
|un |
Soit E = B(N, R) = {suites u = (un ) bornées}. On munit E de la norme : kuk = ∑∞
n=0 2n . Montrer que A =
{u ∈ E tq ∀ n ∈ N, 0 6 un 6 1} est compact.
Correction H [004836]
Exercice 4999
Soient A et B deux parties non vides et majorées de R. On définit :
A + B = {c ∈ R | ∃a ∈ A, ∃b ∈ B, c = a + B}.
1. Montrer que A + B admet une borne supérieure, puis que sup(A + B) = sup A + sup B.
2. Montrer l’implication :
829
[001751]
Exercice 5000
Soit ε ∈ R+ tel que ∀x ∈ R∗+ , x > ε. Montrer que ε = 0. [001752]
Exercice 5001
Soit A une partie non vide et bornée de R. Montrer que :
[001753]
√ √
Exercice 5005 m− n
√ √
Montrer que l’ensemble A = { m − n tq m, n ∈ N} est dense dans R.
Correction H [004719]
830
Exercice 5009 un+1 − un → 0
Soit f : [0, 1] → [0, 1] continue, u0 ∈ [0, 1] et (un ) la suite des itérées de f en u0 .
On suppose que un+1 − un −−−→ 0. Montrer que la suite (un ) converge vers un point fixe de f .
n→∞
Correction H [004723]
Exercice 5015 **
Montrer qu’entre deux réels distincts, il existe un rationnel (ou encore montrer que Q est dense dans R).
Correction H [005843]
831
Exercice 5018 A ouvert disjoint de B
Soient A, B deux parties d’un espace vectoriel normé disjointes. Si A est ouvert, montrer que A et B sont
disjoints.
[004730]
Exercice 5019 U˚ = U.
Soit U un ouvert d’un espace vectoriel normé. Montrer que U˚ = U.
Correction H [004731]
Exercice 5026 x + y + z = 0
Soient ~x,~y,~z trois vecteurs d’un evn E tels que ~x +~y +~z = ~0.
Montrer que : k~x −~y k + k~y −~z k + k~z −~x k > 32 (k~x k + k~y k + k~z k). [004738]
832
Soit E un evn, et ~a ∈ E, r > 0. On note B = B(~a, r) et B̊ = B̊(~a, r).
1. Montrer que B et B̊ sont convexes.
2. Si la norme est euclidienne, montrer que si ~u,~v ∈ B avec ~u 6= ~v, alors ]~u,~v [⊂ B̊.
(]~u,~v [= {(1 − t)~u + t~v tq t ∈ ]0, 1[ })
3. En déduire que si la norme est euclidienne, toute partie A telle que B̊ ⊂ A ⊂ B est convexe.
4. Donner un contre-exemple avec une norme non euclidienne.
[004739]
1. Soit K un compact convexe de R2 d’intérieur non vide. Soit O ∈ K̊. Montrer qu’il existe une fonction
f : R → R+ continue 2π-périodique telle qu’en coordonnées polaires de centre O, K est défini par ρ 6
f (θ ).
Rπ Rπ
2. Soit g : [0, 1] → R continue telle que x=0 g(x) cos(x) dx = x=0 g(x) sin(x) dx = 0. Montrer que g s’annule
au moins deux fois sur ]0, π[.
3. Soit G le centre de gravité de K. Montrer que G est le milieu d’au moins trois "diamètres" de K (trois
segments joignant deux points de la frontière).
Correction H [004744]
833
x
Soit f définie par f (x) = max(1,kxk) . Montrer que f est 2-lipschitzienne.
Correction H [004745]
∀ n ∈ N, ~un est colinéaire à ~vn , ~un −−−→ ~u, ~vn −−−→ ~v.
n→∞ n→∞
Montrer que ~u et ~v sont colinéaires (raisonner par l’absurde et compléter (~u,~v) en une base de E). [004746]
834
Soient E = C ([a, b] → R), ( fn ) une suite de fonctions de E et f ∈ E. Comparer les énoncés :
[004754]
Exercice 5043
On note E l’espace vectoriel des suites réelles (xn ) telles que la série ∑ xn2 converge. On le munit du produit
scalaire (x | y) = ∑∞ s
n=0 xn yn . Soit (y ) une suite bornée d’éléments de E. Montrer qu’on peut en extraire une
sous-suite convergent faiblement, c’est-à-dire qu’il existe z telle que pour tout x de E on ait (x | ysk ) −−−→ (x | z).
k→∞
Correction H [004755]
Montrer que ce sont des normes, et qu’elles sont deux à deux non équivalentes. (On considèrera Pn (t) = (t − 1)n
et Qn (t) = 1 + t + t 2 + · · · + t n ) [004758]
835
Correction H [004760]
N∞ ( f ) = sup | f (x)|,
x∈[0,1]
1. Montrer que ce sont des normes sur G et qu’elles sont deux à deux équivalentes (sans hypothèse de
dimension finie).
2. On prend E = F. Montrer que pour chacune de ces normes, l’application G → E, (~x,~y ) 7→ ~x +~y est
continue.
[004765]
836
p
Soit E l’ensemble
p des suites réelles u = (u n )n>1 telles que la suite ( n
|un | ) est bornée. Pour u ∈ E, on pose
n ∗
kuk = sup( |un | tq n ∈ N ). Montrer que E est un R-ev et que k . k n’est pas une norme sur E. [004767]
1. Donner une condition nécessaire et suffisante sur g pour que N soit une norme sur E.
2. Si pour tout x ∈ [0, 1], g(x) 6= 0, montrer qu’alors N et k k∞ sont des normes sur E équivalentes.
3. Démontrer la réciproque de la proposition précédente.
[004770]
837
1. Montrer que N est une norme si et seulement B = {x tq. N(x) 6 1} est convexe.
2. Montrer que si N vérifie aussi
Exercice 5067 Cône convexe engendré par un ensemble fini, ENS ULM-Lyon-Cachan MP∗ 2005
n o
E est un R-espace vectoriel normé et a1 , . . . , an ∈ E. On pose C = ∑ni=1 λi ai , λi > 0 .
1. Montrer que, pour tout x ∈ E, il existe c ∈ C tel que kx − ck = inf{kx − ak, a ∈ C}.
2. En déduire que C est fermé.
Correction H [004779]
838
Correction H [004780]
Correction H [004782]
839
Soit N ∈ Mn (C). Montrer que N est nilpotente si et seulement si la matrice nulle est adhérente à l’ensemble
{P−1 NP, P ∈ GLn (C)}.
Correction H [004788]
840
Trouver une fonction f : R2 → R discontinue en (0, 0) mais telle que pour tous α, β ∈ R, f (αt, βt) −−→ 0.
t→0
[004794]
1. Montrer que les points fixes de f , continue sur [0, 1], à valeurs dans [0, 1], forment un ensemble fermé
non vide.
2. Montrer que tout fermé de [0, 1] non vide est l’ensemble des points fixes d’une fonction continue de
[0, 1] dans [0, 1].
Correction H [004798]
Exercice 5088 Une application polynomiale est fermée, ULM-Lyon-Cachan MP∗ 2005
841
Soit f une fonction polynomiale sur C. Montrer que l’image par f de tout fermé est un fermé.
Correction H [004800]
∀ x, y ∈ E, k f (x + y) − f (x) − f (y)k 6 M.
1. Dans le cas M = 0 montrer que f est linéaire. Ce résultat subsiste-t-il si E et F sont des C-ev ?
2. On suppose M > 0. Soit pour x ∈ E et n ∈ N : fn (x) = 2−n f (2n x). Montrer que la suite ( fn ) converge
simplement sur E.
3. On note g = limn→∞ fn . Montrer que g est une application linéaire continue et que c’est l’unique appli-
cation linéaire telle que f − g soit bornée.
Correction H [004802]
842
En déduire que tout sev de E est fermé. [004806]
Exercice 5102 uv − vu = id
Soit E un espace vectoriel normé et u, v ∈ L (E) tels que u ◦ v − v ◦ u = idE .
1. Calculer u ◦ vn − vn ◦ u pour n ∈ |||∗ .
843
2. Montrer que u ou v est discontinu.
Correction H [004814]
844
√
1. Montrer que ρ = inf{ n xn , n ∈ |||} est indépendant de la norme choisie sur E.
√
2. En utilisant l’inégalité : x p+q 6 x p xq , montrer que la suite ( n xn ) converge vers ρ.
[004820]
Exercice 5115 **
Montrer que la boule unité d’un espace vectoriel normé est un convexe de cet espace.
Correction H [005839]
845
1
1. Inégalités de H ÖLDER et de M INKOWSKI. Soit (p, q) ∈]0, +∞[2 tel que p + 1q = 1.
xp q
(a) Montrer que pour (x, y) ∈ [0, +∞[2 , xy 6 p + xq .
(b) En déduire que ∀((a1 , ..., an ), (b1 , ..., bn )) ∈ (Rn )2 , |∑nk=1 ak bk | 6 (∑nk=1 |ak | p )1/p (∑nk=1 |bk |q )1/q .
(c) En déduire que ∀((a1 , ..., an ), (b1 , ..., bn )) ∈ (Rn )2 , (∑nk=1 |ak + bk | p )1/p 6 (∑nk=1 |ak | p )1/p +(∑nk=1 |bk | p )1/p .
2. Soit α un réel strictement positif. Pour x = (x1 , ..., xn ) ∈ Rn , on définit Nα (x) = (∑nk=1 |xk |α )1/α .
(a) Montrer que ∀α > 1, Nα est une norme sur Rn .
2 3
(b) Dessiner les « boules unités » de R2 dans le cas où α ∈ 3 , 1, 2 , 2, +∞ .
(c) Montrer que, pour x = (xk )16k6n fixé, limα→+∞ Nα (x) = Max{|xk |, 1 6 k 6 n} = N∞ (x).
(d) Montrer que si 0 < α < 1, Nα n’est pas une norme sur Rn (si n > 2).
Correction H [005840]
Exercice 5117 ** I
R R
Soit E = C2 ([0, 1], R). Pour f élément de E, on pose N( f ) = 01 | f (t)| dt, N 0 ( f ) = | f (0)| + 01 | f 0 (t)| dt et
R
N 00 ( f ) = | f (0)| + | f 0 (0)| + 01 | f 00 (t)| dt. Montrer que N, N 0 et N 00 sont des normes et les comparer.
Correction H [005841]
846
Exercice 5122 Complémentaire d’une partie étoilée
Soit Ω une partie bornée étoilée d’un evn réel de dimension supérieure ou égale à 2. Montrer que le complé-
mentaire de Ω est connexe.
[004844]
α := {t ∈ [0, 1] / ta + (1 − t)b ∈ A}
β := {t ∈ [0, 1] / ta + (1 − t)b ∈ B}
Montrer que α et β sont non vides ouverts et disjoints et utiliser la connexité de [0, 1] pour obtenir une
contradiction.
3. On suppose réciproquement que P est connexe et on fixe un point o de P. On considère
Montrer que A est ouvert dans P, en montrant que pour tout point b de A, il existe une boule B(b, ε)
incluse dans A.
4. Avec les notations précédentes, montrer que P − A est ouvert dans P, en montrant que pour tout point z
de P − A et toute boule B(z, ε) incluse dans P, B(z, ε) est incluse dans P − A.
5. Conclure.
[007523]
847
Exercice 5127 Intersection de boules
Soit E un evn complet et (Bn (an , rn )) une suite décroissante de boules fermées dont le rayon ne tend pas vers
T
0. Montrer que n Bn est une boule fermée.
Correction H [004848]
848
2. En déduire qu’il existe un vecteur ~Ω(t) tel que ~ei 0 (t) = ~Ω(t) ∧~ei (t), i = 1, 2, 3.
3. Si ~e1 ,~e2 ,~e3 sont de classe C 2 , montrer que ~Ω est de classe C 1 et calculer ~ei 00 en fonction de ~Ω, ~Ω 0 et ~ei .
Correction H [004854]
1. Montrer que g est de classe C 1 et que ~g 0 (t) est à la fois orthogonal et colinéaire à ~g(t).
2. En déduire que ~f (t) garde une direction constante.
3. Chercher un contre-exemple lorsqu’on retire la propriété : ∀ t ∈ I, ~f (t) 6= ~0.
[004855]
849
Correction H [005854]
Exercice 5139 **
On munit E = `∞ (C) le C-espace vectoriel des suites bornées de la norme kuk∞ = sup |un |.
n∈N
On considère les endomorphismes ∆ et C de `∞ (C) définis par :
1
∀u ∈ E, ∆(u) = v où ∀n ∈ N, vn = un+1 − un et ∀u ∈ E, C(u) = w où ∀n ∈ N, wn = n+1 ∑nk=0 uk .
Exercice 5141 **
On munit E = Mn (R) de la norme N définie par ∀A ∈ E, N(A) = Sup ∑nj=1 |ai, j | (on admet que N est une
16i6n
norme sur E).
Soit f l’application de E dans R définie par ∀A ∈ E, f (A) = Tr(A). Démontrer que l’application f est continue
sur (E, N) et déterminer ||| f |||.
Correction H [005857]
Exercice 5143 *
Une norme sur Mn (R) (n > 2), est-elle nécessairement une « norme trois barres » ?
Correction H [005859]
Exercice 5144 **
Soit N une norme sur Mn (R).
Montrer qu’il existe k > 0 tel que ∀(A, B) ∈ (Mn (R))2 , N(AB) 6 k(A)N(B).
Correction H [005860]
Exercice 5145 **
Existe-t-il une norme N sur Mn (R) (n > 2) telle que ∀(A, B) ∈ (Mn (R))2 , N(AB) = N(A)N(B).
Correction H [005861]
850
Exercice 5146 ***
On pose ∀X = (xi )16i6n Mn,1 (R), kXk1 = ∑ni=1 |xi | et kXk∞ = Max |xi |.
16i6n
Déterminer les normes sur Mn (R) respectivement associées aux normes k k1 et k k∞ de Mn,1 (R). On notera
||| |||1 et ||| |||∞ ces normes.
Correction H [005862]
et
kxk∞ = sup{|xi | : 1 6 i 6 n}.
1. Démontrer que k · k1 est une norme sur Rn .
2. Démontrer que
kxk∞ 6 kxk2 6 kxk1 6 nkxk∞
et √
kxk2 6 nkxk∞ ,
pour tout x ∈ Rn . Discuter le cas n = 1.
3. Représenter dans R2 la boule unité fermée
Exercice 5149
1. Dans R2 ou R3 euclidien muni d’une b.o.n., représenter les ensembles suivants :
— A = {(x, y) ∈ R2 | x2 − y2 > 1 et x2 + y2 < 4}
2
— B = {(x, y) ∈ R2 | (x − 1)2 − y2 > 1 et x2 + y4 < 4}
— C = {(x, 3
y, z) ∈ R | 1 < x + y + z < 3 et x > 0 ety > 0 et z > 0}
x + y + z < 1
— D= (x, y, z) ∈ R3 et x−y+z < 1
et −x − y + z < 1
— E = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y2 − z2 < 0 et 2 < z < 4}
— F = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y2 + z2 < 1 et x2 + y2 < z2 et z > 0}
— G = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y2 = 4 et z = x − 1}.
2. Déterminer les projections de E et G sur le plan (xOy).
851
[001745]
Soient A = [−1, 0[ et B = [0, 2[. Déterminer f (A), f −1 (B), f (R \ A), f −1 ( f (A)), f ( f −1 (B)), f (A ∩ B),
et f (A) ∩ f (B).
2. Soient deux ensembles E et F, et f : E → F une application. Comparer les ensembles f (A ∩ B) et
f (A) ∩ f (B), f −1 ( f (A)) et A, f ( f −1 (B)) et B, f (E \ A) et F \ f (A).
[001746]
Exercice 5151
!
G: R2 −→ R2 √
Soit l’application u v(v+2u) . On note D l’ensemble de définition de G. Déter-
(u, v) 7−→ ( u+v , u+v )
miner G(D).
[001747]
Exercice 5152
Soient les applications f et g de R2 dans R2 définies par :
√
x+y 3 y
f (x, y) = ( , y) et g(x, y) = (2x, √ ).
2 2 2
Soient les ensembles
x2 xy
D1 = {(x, y) ∈ R2 | + y2 + = 1},
4 2
x2
et D2 = {(x, y) ∈ R2 | + 2y2 = 1}.
4
Déterminer f (D1 ) et g−1 (D2 ).
[001748]
Exercice 5153
Simplifier l’écriture des ensembles suivants :
[ 1 1 \ 1 1
I= [ , 1 − ] et J = ] − , 1 + [.
n>1
n n i>0, j>0
i j
[001749]
Exercice 5154
Soit f : Rd → R une fonction continue telle que limx→−∞ f (x) = limx→+∞ f (x) = +∞. Montrer que f admet un
minimum. [001765]
Exercice 5155
Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé et (xn )n∈||| une suite d’éléments de E. On suppose que (xn ) est de
Cauchy. Montrer qu’elle converge si et seulement si elle admet une sous-suite convergente. [001768]
852
Exercice 5156
Soit C une partie convexe de R2 , montrer que C est aussi convexe. [001775]
1. Montrer que GLn (R) est un ouvert de Mn (R), dense dans Mn (R).
2. Montrer que Mn (R) \ GLn (R) est fermé mais non compact (pour n > 2).
3. Montrer que On (R) est compact. On (R) est-il convexe ?
4. Montrer que Sn (R) est fermé.
5. Soit p ∈ [[0, n]]. Montrer que l’ensemble des matrices de rang inférieur ou égal à p est un fermé de
Mn (R).
6. Montrer que l’ensemble des matrices diagonalisables dans Mn (C) est dense dans Mn (C). Peut-on
remplacer Mn (C) par Mn (R) ?
7. Propriétés topologiques de l’ensemble des triplets de réels (a, b, c) tels que la forme quadratique (x, y) 7→
ax2 + 2bxy + cy2 soit définie positive ?
8. Montrer que l’ensemble des matrices stochastiques (matrices (ai, j )16i, j6n ∈ Mn (R) telles que ∀(i, j) ∈
[[1, n]]2 , ai, j > 0 et ∀i ∈ [[1, n]], ∑nj=1 ai, j = 1) est un compact convexe de Mn (R).
9. Montrer que l’ensemble des matrices diagonalisables de Mn (R) est connexe par arcs.
Correction H [005842]
Exercice 5159
853
1. Les trois points A, B et C de P sont-ils alignés ? Si oui donner une équation cartésienne de la droite qui
les contient.
(a) A(−3, 3), B(5, 2) et C(2, 1),
(b) A(1, 1), B(−2, 2) et C(2, 1),
(c) A(4, −3), B(0, −1) et C(2, −2),
(d) A(2, −1), B(1, −2) et C(−3, 4).
2. Dans les cas suivant, donner un vecteur directeur de D et déterminer si le point C appartient ou non à D
(a) (D) : 3x + 5y + 1 = 0, C(3, −2).
x = 3+t
(b) (D) : , C(5, 3).
y = 2−t
[001957]
Exercice 5160
Dans l’exercice suivant, on considère des couples de deux droites D1 et D2 : on doit déterminer si elles sont sé-
cantes, parallèles ou confondues. Si elles sont sécantes, on déterminera les coordonnées du point d’intersection,
et si elles sont parallèles ou confondues on déterminera un vecteur directeur.
1. (D1 ) : 3x + 5y − 2 = 0 et (D2 ) : x − 2y + 3 = 0
2. (D1 ) : 2x − 4y + 1 = 0 et (D2 ) : −5x + 10y + 3 = 0
x = 3 + 4t x = 5−s
3. (D1 ) : et (D2 ) :
y = 2−t y = 2 + 3s
x = 1 + 2t x = 3 − 4s
4. (D1 ) : et (D2 ) :
y = 2 − 3t y = −1 + 6s
x = 2+t
5. (D1 ) : x − 2y + 3 = 0 et D2 :
y = 3 − 2t
x = 1 − 4t
6. (D1 ) : 3x − 2y + 1 = 0 et (D2 ) :
y = 2 − 6t
[001958]
Exercice 5161
On considère les deux droites du plan D : 2x − 3y + 4 = 0 et D0 : x + 3y + 1 = 0. On considère le point A,
intersection des deux droites et le point B de coordonnées (3, 8). Donner une équation de (AB). [001959]
Exercice 5162
On considère le triangle ABC dont les côtés ont pour équations (AB) : x + 2y = 3, (AC) : x + y = 2, (BC) :
2x + 3y = 4.
1. Donner les coordonnées des points A, B,C.
2. Donner les coordonnées des milieux A0 , B0 ,C0 des segments [BC], [AC] et [AB] respectivement.
3. Donner une équation de chaque médiane et vérifier qu’elles sont concourantes.
Indication H Correction H Vidéo [001960]
854
[001961]
PB QC RA
= = =1
PC QA RB
[001962]
Exercice 5167
Montrer que l’intersection de deux parties convexes est convexe. Est-ce vrai pour l’union ? [001965]
Exercice 5168
Soient C et C0 deux ensembles convexes d’un espace affine, montrer que
M + M0 0
0
D= | M, M ∈ C ×C
2
est convexe. [001966]
Exercice 5169
On appelle enveloppe convexe co(A) d’une partie non vide A d’un espace affine E l’intersection des ensembles
convexes contenant A ; c’est le plus petit ensemble convexe contenant A. Montrer que c’est aussi l’ensemble
des barycentres à coefficients positifs de points de A. Que sont co({A, B}), co({A, B,C}) ? [001967]
Exercice 5170
Un cône d’un espace vectoriel est une partie K telle que :
∀x ∈ K, ∀t > 0,tx ∈ K.
Montrer qu’un cône est convexe si et seulement si il est stable par addition. [001968]
Exercice 5171
Trouver les parties C convexes de R2 telles que le complémentaire cC soit aussi convexe. [001969]
Exercice 5172
855
Soit E un espace affine de dimension n, et (x1 , ..., xn ) des points de E.On considère une combinaison convexe
de points de A, sous ensemble de E :
m m
x = ∑ ti xi avec ∀i ∈ {1, ..., m} : ti > 0 et ∑ t j = 1.
i=1 j=1
Ainsi il suffit de n + 1 points dans un espace de dimension n pour écrire une combinaison convexe. [001970]
Exercice 5173
Une bimédiane d’un tétraèdre est une droite qui passe par les milieux de deux arêtes opposées. Montrer que les
trois bimédianes sont concourantes. [001971]
Exercice 5174
Soient A, B,C trois points non alignés d’un plan affine. Déterminer l’ensemble des points ayant mêmes coor-
−
→− → −
→− →
données dans les repères (A, AB, AC) et (B, BA, BC). [001972]
Exercice 5175
0 0 0
Soit R1 = (0, e1 , e2 , e3 ) un repère cartésien d’un espace affine. Soient O = (1, 0, 0), e1 = e1 + e2 , e2 = e1 − e2 ,
0 0 0 0 0
e3 = e3 et R2 = (0 , e1 , e2 , e3 ). Déterminer les coordonnées d’un point dans R2 en fonction de ses coordonnées
dans R1 . [001973]
Exercice 5176
Soient (Di )i=1...4 quatre droites du plan affine sécantes deux à deux en six points distincts. Si deux d’entre elles
se coupent en A et les deux autres en B, on dit que [AB] est une diagonale. Montrer que les milieux des trois
diagonales sont alignés (on étudiera le problème analytiquement en choisissant un bon repère). [001974]
Exercice 5177
1. Soient (Di : ui x + vi y + hi = 0)i=1...3 trois droites du plan affine. Montrer qu’elles sont parallèles ou
u1 v1 h1
concourantes ssi u2 v2 h2 = 0.
u3 v3 h3
2. Soient (D1 : x + 2y = 1), (D2 : x + y = 2), (D3 : 2x + y = 3), (D4 : 3x + 2y = 1). Déterminer une équation
de la droite D qui passe par D1 ∩ D2 et D3 ∩ D4 sans calculer ces points d’intersection.
[001975]
Exercice 5178
Soient A, B,C trois points non alignés d’un plan affine.
1. Soit f une application affine telle que f (A) = A, f (B) = B et f (C) = C. Montrer que f = id.
2. Soient f et g affines telles que f (A) = g(A), f (B) = g(B) et f (C) = g(C). Que peut-on dire ?
3. Soit f affine telle que f (A) = B, f (B) = C et f (C) = A. Que peut-on dire ?
[001976]
Exercice 5179
Soit E un espace affine et f une application affine de E dans E.
856
1. Montrer que f est une translation ssi ~f = id.
2. Montrer que si ~f = λ id où λ 6= 1 alors f est une homothétie (on montrera que f admet un point fixe).
3. On note T l’ensemble des translations. Montrer que T est un sous-groupe du groupe affine.
4. On note H l’ensemble des homothéties bijectives. Montrer que T ∪ H est un sous-groupe du groupe
affine.
[001977]
Exercice 5180
Soient f et g deux applications affines de E dans E telles que ~f =~g. Montrer qu’il existe u ∈ ~E tel que f = tu ◦ g
où tu est la translation de vecteur u. Que peut-on dire si de plus il existe M ∈ E tel que f (M) = g(M) ? [001978]
Exercice 5181
Reconnaître les application affines de R3 suivantes :
y z 2
x −x + 2y − 2z − 2 x 2−2+3
y 7→ −3y + 2z + 6 et y → 7 −x + 3y z 2
2 −2+3
y z 2
z −4y + 3z + 6 z −x + 2 + 2 + 3
[001979]
Exercice 5182
Soit E un espace affine, f une application affine de E dans E et
F = {M ∈ E/ f (M) = M} .
On suppose que F 6= 0.
/
1. Montrer que ~F = ker(~f − id).
2. On suppose que ~f ◦ ~f = ~f . Soit s la projection affine sur F parallèlement à ker(~f ). Montrer que f = s.
3. Faire la même chose si ~f ◦ ~f = id.
[001980]
Exercice 5183
Soit E un espace affine et f une application affine de E dans E.
1. Montrer que si f ◦ f = f alors f est une projection affine.
2. Montrer que si f ◦ f = id alors f est une symétrie affine.
[001981]
Exercice 5184
On considère les droites D : x + 2y = 5 et D0 : 3x − y = 1 et on note A l’intersection des deux droites et B le
point de coordonnées (5, 2).
1. Donner une équation cartésienne de la droite (AB).
2. Donner une équation cartésienne de la perpendiculaire à D passant par B.
3. Donner une équation cartésienne de la parallèle à D0 passant par B.
4. Soit C le point de coordonnées (2, −7)). Donner une équation cartésienne de la médiatrice ∆ du segment
[B,C]. ∆ est-elle parallèle à D ? Et à D0 ?
[001991]
Exercice 5185
857
1. On considère la famille des droites Dλ : x + λ y + 1 = 0, où λ ∈ R.
(a) Vérifier que ces droites passent toutes par un même point A dont on donnera les coordonnées.
(b) Parmi toutes ces droites, y en a-t-il une qui est verticale ? Si oui donner une équation de cette droite.
(c) Parmi toutes ces droites, y en a-t-il une qui est horizontale ? Si oui donner une équation de cette
droite.
(d) Parmi toutes ces droites, y en a-t-il qui sont parallèles, confondues ou perpendiculaires à la droite ∆
d’équation 2x − 3y + 1 = 0 ? Si oui donner des équations de ces droites.
2. On considère la famille de droites Dm : (2m − 1)x + (3 − m)y + m + 1 = 0, m ∈ R.
Parmi toutes ces droites y en a-t-il une perpendiculaire à (∆) : x + y − 1 = 0 ? Si oui, laquelle ?
[001992]
Exercice 5186
On considère les trois points de P : A(2, −3), B(0, −1) et C(−2, −5).
1. Dessiner le triangle ABC puis calculer son aire.
2. Calculer les coordonnées de l’orthocentre H, du centre du cercle circonscrit Ω et du centre de gravité G
de ABC.
−→ −−→
3. Vérifier que H, Ω et G sont alignés et qu’en particulier ΩG = 13 ΩH.
[001993]
Exercice 5187
1. Calculer les angles :
→ √ → √
(a) entre les vecteurs u 1 ( 3, 2) et v 1 (1, 3 3),
→ √ → √ √
(b) entre les vecteurs u 2 (1, 2) et v 2 ( 2 − 2, 2 + 2),
√ √
3 3
(c) du triangle de sommets A(−1, 0), B( 21 , 2 ) et C( 12 , − 2 ).
2. Calculer la distance du point A à la droite D :
(a) A(1, 1) et D : 2x + y − 1 = 0
(b) A(2, −1) et D : 3x − 2y + 4 = 0
(c) A(3, 3) et D : −x + 3y + 2 = 0.
3. Trouver les bissectrices de :
(a) D : 5x − 12y + 7 = 0 et D0 : 3x + 4y − 7 = 0,
(b) D : x − 3y + 5 = 0 etD0 : 3x − y − 1 = 0.
[001994]
Exercice 5188
Soit (0,~i, ~j) un repère du plan. Déterminer l’expression analytique dans ce repère de la réflexion d’axe x +y = 1.
[001995]
Exercice 5189
Soit G un sous-groupe fini de l’ensemble des isométries du plan. Montrer que G ne peut pas contenir de
translation non triviale. [001996]
Exercice 5190
On considère dans le plan les deux droites (D : 3x + y = 5) et
(D0 : x − 2y + 3 = 0). Quel est l’angle entre ces deux droites ? [001997]
858
Exercice 5191
Soit C un cercle de centre I = (x0 , y0 ) et de rayon R et (D : ax + by + c = 0). En paramétrant D, montrer que D
est tangente à C (i.e. D ∩C est un singleton) ssi d(I, D) = R. [001998]
Exercice 5192
−→ −→
Soient A et B deux points du plan et α un réel. Déterminer l’ensemble des points M qui vérifient MA.MB = α.
[001999]
Exercice 5193
Soient A, B,C les sommets d’un triangle équilatéral de coté 1. Déterminer l’ensemble des points M qui vérifient
MA2 + MB2 + MC2 = 2. [002000]
Exercice 5194
Soient A et B deux points du plan et k un réel strictement positif. Déterminer l’ensemble des points M qui
vérifient MA = kMB. [002001]
Exercice 5195
2 → R2
R ! !
Quelle est l’application f : x −3x − 4y ? [002002]
7→ 51
y −4x + 3y − 2
Exercice 5196
Soit X = {A, B,C, D} les sommets d’un carré du plan et G = { f ∈ I2 / f (X) = X}. Montrer que G est un sous-
groupe de I2 . Montrer que si f ∈ G alors f (O) = O où O est l’isobarycentre de A, B,C, D. En déduire les
éléments de G. [002003]
Exercice 5197
Déterminer les z ∈ C tels que z, z2 , z4 soient alignés. [002004]
Exercice 5198
Si a et b sont les affixes de deux sommets opposés d’un carré, calculer les affixes des deux autres. [002005]
Exercice 5199
0 0 0
Soit O, A, B un triangle rectangle en O. A toute droite D issue de O on associe le cercle de diamètre A B où A
0
et B sont les projetés orthogonaux de A et B sur D. Montrer que tous les cercles passent par un même point fixe
(on pourra utiliser une similitude... ). [002006]
Exercice 5200
Pour a, b, c trois nombres complexes tels que b 6= c, on note V (a, b, c) = c−a
c−b . Soient z1 , z2 , z3 , z4 quatre nombres
complexes distincts. Montrer que les images de ces nombres complexes sont alignées ou cocycliques ssi
V (z1 ,z2 ,z3 )
V (z1 ,z2 ,z4 ) ∈ R. [002007]
Exercice 5201
Soit ABCD un carré direct et M un point de la droite (DC). La perpendiculaire à (AM) passant par A coupe (BC)
en N. On note I le milieu de [MN]. Déterminer le lieu des points I lorsque M décrit la droite (DC). [002008]
Exercice 5202
859
−
→ −→
Soient A, B,C, D quatre points distincts du plan tels que AB 6= CD. Montrer que le centre de la similitude directe
transformant A en C et B en D est aussi le centre de celle transformant A en B et C en D.
Indication H Correction H [002009]
Exercice 5203
Les quatre points A, B, C et D de l’espace sont-ils coplanaires ? Si oui, donner une équation cartésienne du plan
qui les contient :
1. A(1, 2, 2), B(−1, −2, −1), C(3, 4, 4) et D(−2, 3, 1).
2. A(0, 1, 3), B(1, 2, −1), C(1, 1, −1) et D(1, 2, 2).
3. A(−1, 2, 4), B(3, −3, 0), C(1, 3, 4) et D(5, 1, −6).
4. A(2, −1, 0), B(0, −4, 5), C(4, −13, 13) et D(−4, 5, −3).
[002010]
Exercice 5204
1. Trouver une équation du plan (P) défini par les éléments suivants.
(a) A, B et C sont des points de (P)
i. A(0, 0, 1), B(1, 0, 0) et C(0, 1, 0).
ii. A(1, 1, 1), B(2, 0, 1) et C(−1, 2, 4).
(b) A est un point de (P), ~u et ~v sont des vecteurs directeurs de (P)
i. A(1, 2, 1), ~u(4, 0, 3) et ~v(1, 3, −1).
ii. A(1, 0, 2), ~u(2, −1, 3) et ~v(−1, 4, 5).
(c) A est un point de (P), D est une droite contenue dans (P)
x+y−z+3 = 0
i. A(0, 0, 0) et (D) :
4x − y + 2z = 0
x=t
ii. A(1, 1, 0) et (D) : y = −1 + 2t
z = 1 − 3t
(d) D et D0 sont des droites contenues dans (P)
x+y−z+3 = 0 3x − y − z + 5 = 0
i. (D) : et (D0 ) :
x−y−2 = 0 x+y−z+1 = 0
x + 2y − z + 1 = 0 2x + y − 3z + 7 = 0
ii. (D) : et (D0 ) :
x + 3y + z − 4 = 0 3x + 2y + z − 1 = 0
2. Montrer que les représentations paramétriques suivantes définissent le même plan :
x = 2 + s + 2t x = 1 + 3s0 − t 0
y = 2 + 2s + t et y = 3 + 3s0 + t 0
z = 1−s−t z = 1 − 2s0
Correction H Vidéo [002011]
Exercice 5205
Les plans suivants sont-ils parallèles ou sécants ? Dans ce dernier cas, donner un vecteur directeur de la droite
(D) = (P) ∩ (P0 ).
1. (P) : 5x − y − 1 = 0 et (P0 ) : z = 3.
2. (P) : x + y + z + 1 = 0 et (P0 ) : 2x − y + 3z + 2 = 0.
860
3. (P) : 2x − z + 1 = 0 et (P0 ) : 4x − 3y + 2z + 5 = 0.
4. (P) : 4x − 6y + 8z − 1 = 0 et (P0 ) : −6x + 12y − 9z + 11 = 0.
[002012]
Exercice 5206
Quelle est la nature de l’intersection des trois plans suivants ? Si c’est un point en donner les coordonnées, si
c’est une droite en donner un vecteur directeur.
1. (P) : z = 1, (P0 ) : x − y − 2 = 0 et (P”) : 4x − 2y + z + 2 = 0.
2. (P) : 4x − 2y + 3z + 5 = 0, (P0 ) : 3x + y − z + 2 = 0 et (P”) : x − y + z + 1 = 0.
3. (P) : 4x − 2y + 10z − 4 = 0, (P0 ) : −10x + 5y − 25z + 13 = 0 et (P”) : x + y − z + 1 = 0.
4. (P) : 3x − y + 2z − 5 = 0, (P0 ) : x − y + 3z − 7 = 0 et (P”) : 4x + 2y − z + 1 = 0.
5. (P) : x − y + 2z − 1 = 0, (P0 ) : 2x + y + z + 3 = 0 et (P”) : x − 4y + 5z − 6 = 0.
6. (P) : x − y + 2z − 1 = 0, (P0 ) : 2x + y − z + 1 = 0 et (P”) : x + 5y − 8z + 2 = 0.
[002013]
Exercice 5207
Les droites suivantes sont-elles sécantes, parallèles ou non coplanaires ? Si elles sont sécantes donner leur point
d’intersection et si elles sont parallèles donner un vecteur directeur.
x+y−z+2 = 0 0 3x − y + 2z − 7 = 0
1. (D) : et (D ) :
x+y+z+1 = 0 x−y = 0
x = 1 − 2t x = 3t − 1
2. (D) : y = t + 2 et (D0 ) : y = −t + 2
z = 3t + 1 z = 2t
[002014]
Exercice 5208
Dans chacun des cas suivants dire si la droite (D) et le plan (P) sont parallèles ou sécants. Donner alors leur
point d’intersection.
5x − 3y + 2z − 5 = 0
1. (D) : et (P) : 4x − 3y + 7z − 7 = 0.
2x − y − z − 1 = 0
x = 3 + 2t
2. (D) : y = 5 − 3t et (P) : −3x + 2y + 3z − 5 = 0.
z = 2 − 2t
[002015]
Exercice 5209
On considère les cinq points suivants : A(1, 2, −1), B(3, 2, 0), C(2, 1, −1), D(1, 0, 4) et E(−1, 1, 1).
1. Ces quatre points sont-ils coplanaires ?
2. Déterminer la nature du triangle ABC. A, B et C sont-ils alignés, si non donner une équation catésienne
du plan P qui les contient.
3. Déterminer les coordonnées du barycentre G des points A, B, C et D.
4. Montrer que O, D et G sont alignés et que la droite OD est perpendiculaire à P.
[002016]
Exercice 5210
861
Soient D1 , D2 et D3 trois droites concourrantes en Ω et soient P, P0 et P00 trois plans tels que aucun ne contient
aucune des 3 droites ci dessus. On peut alors définir les 9 points d’intersections : P coupe D1 , D2 , D3 en A, B,
C ; P0 coupe D1 , D2 , D3 en A0 , B0 , C0 ; P0 coupe D1 D2 , D3 en A00 , B00 , C00 ;
On considère aussi les intersections suivantes : I = (AB0 ) ∩ (A0 B) , J = (AC0 ) ∩ (A0C) ,K = (BC0 ) ∩ (B0C).
Montrer que les droites (A00 K), B00 J) et (C00 I) sont parallèlles ou concourrantes. (Indication : utiliser un bon
repère affine). [002017]
Exercice 5211
√ √
On considère les quatre points suivants : A(2, 0, 0), B(−1, 3, 0), C(−1, − 3, 0), D(0, 0, 4). Déterminer un
vecteur directeur de la droite (ABC) ∩ (ADE). [002018]
Exercice 5212
Donner une condition sur m pour que les trois plans suivants se coupent sur une même droite. (P) : x + my −
z + 1 = 0, (P0 ) : (m + 1)x + 3y + 4z − 2 = 0 et (P”) : y + (2m + 4)z − (2m + 2) = 0. [002019]
Exercice 5213
On considère la famille de plans (Pm )m∈R définis par les équations cartésiennes :
m2 x + (2m − 1)y + mz = 3
Exercice 5214
1. Déterminer la distance du point A au plan (P)
(a) A(1, 0, 2) et (P) : 2x + y + z + 4 = 0.
(b) A(3, 2, 1) et (P) : −x + 5y − 4z = 5.
−2x + y − 3z = 1
2. Calculer la distance du point A(1, 2, 3) à la droite (D) :
x+z = 1
Correction H Vidéo [002021]
Exercice 5215
y−z = 3 −x + 3z = 1
On considère les deux droites (D) : et (∆) : .
−x − y + 2 = 0 −x − 3y = 2
1. Donner un vecteur directeur de D et de ∆.
2. Donner une équation paramétrique de ∆.
3. On fixe un point Mα de ∆ dépendant du paramètre α où α est l’abscisse de point Mα . Donner une
équation du plan Pα passant par Mα et contenant D.
4. Parmi tous ces plans, y en a-t-il un qui est perpendiculaire à ∆ ? Pour quelle valeur α0 de α est il obtenu ?
Donner une équation de ce plan. Donner les coordonnées de Mα0 .
[002022]
Exercice 5216
On se donne 2 droites D1 et D2 ayant comme vecteurs directeurs respectifs u~1 et u~2 .
862
1. Perpendiculaire commune à ces deux droites.
(a) On suppose que u~1 et u~2 ne sont pas colinéaires et on note ~n := u~1 ∧ u~2 .
i. Montrer que le plan P1 contenant D1 et admettant ~n comme vecteur directeur et le plan P2 conte-
nant D2 et admettant ~n comme vecteur directeur se coupent en une droite ∆.
ii. Montrer que ∆ est une perpendiculaire commune à D1 et D2 (c’est à dire ∆ coupe D1 et D2 , et
est orthogonale à D1 et à D2 ).
iii. Montrer que ∆ est la seule perpendiculaire commune à D1 et D2 .
(b) Comment construire ∆ dans le cas où D1 et D2 sont parallèlles ?
2. Distance entre ces deux droites.
Soit H1 := D1 ∩ ∆ et H2 := D2 ∩ ∆.
Montrer que pour tout A1 ∈ D1 et tout A2 ∈ D2 , on a d(A1 , A2 ) > d(H1 , H2 ).
d(H1 , H2 ) est appelée distance entre les deux droites D1 et D2 .
3. Donner des équations cartésiennes pour ∆ et calculer la distance entre les deux droites D1 et D2 dans le
cas suivant :
x−y−z+4 = 0 −x + 2y + z + 2 = 0
(a) (D1 ) : et (D2 ) :
−x − 2y − 3z + 9 = 0 −2x + 4y − z + 1 = 0
x+y−z+2 = 0 3x − y + 2z − 7 = 0
(b) (D1 ) : et (D2 ) :
x+y+z+1 = 0 x−y = 0
x = 1 − 2t x = 3t − 1
(c) (D1 ) : y = t + 2 et (D2 ) : y = −t + 2
z = 3t + 1 z = 2t
x−y−z−2 = 0 x + y + 2z − 1 = 0
(d) (D1 ) : et (D2 ) :
x − 2y − 3z + 1 = 0 2x + y + z + 2 = 0
[002023]
Exercice 5217
1. Déterminer les plans bissecteurs de :
P : x + y + z + 3 = 0 et P0 : 2x + y + 2z = 1
Q : 5x + 3y − 4z = 8 et Q0 : 4x − 5y − 3z = 2.
2. Déterminer l’ensemble des points de l’espace équidistants des trois axes de coordonnées.
x = 3t − 1
3. On considère la droite D d’équation paramétrique y=1
z = −t − 1
0
Donner une équation des deux plans P et P contenant D à une distance de 1 de l’origine (point O de
coordonnées (0, 0, 0)).
[002024]
Exercice 5218
Déterminer l’expression analytique de la réflexion s de plan x + y − z = 1. Quelle est l’image par s du plan
x + 2y − 3z + 1 = 0 ? [002025]
Exercice 5219
Déterminer la distance du point M = (1, 2, 3) aux droites
(
x + y − 2z = 1 x = 1 + 2t
D et ∆ y = 2 − t
2x − y + z + 1 = 0
z = 2 + 2t
863
[002026]
Exercice 5220
π: ux + vy + wz + h = 0
Soit deux plans .
π : u x + v0 y + w0 z + h0 = 0
0 0
1. Montrer que si π et π 0 sont sécants, tout plan passant par leur droite d’intersection D a une équation du
type
λ (ux + vy + wz + h) + µ(u0 x + v0 y + w0 z + h0 ) = 0
et réciproquement, tout plan ayant une équation de ce type, (pour un couple (λ , µ) donné) passe par D.
2. Si π et π 0 sont parallèles, que représente l’ensemble des plans d’équation :
λ (ux + vy + wz + h) + µ(u0 x + v0 y + w0 z + h0 ) = 0
[002027]
Exercice 5221
3x + 2y + 5z + 6 = 0 x−1
Écrire l’équation du plan passant par la droite et parallèle à la droite =
x + 4y + 3z + 4 = 0 3
y−5 z+1
= . [002028]
2 −3
Exercice 5222
3x − 2y − z + 4 = 0
Soit la droite d’équations . Trouver sa projection sur le plan 5x + 2y + 2z − 7 = 0.
x − 4y − 3z − 2 = 0
[002029]
Exercice 5223
Soit les droites D et D0 non coplanaires :
x−y+z+1 = 0 0 x + 2y + z = 0
(D) et (D )
2x + y − z = 0 2x − 2y − 2z − 1 = 0
Exercice 5224
Soit ABC un triangle équilatéral de côté unité et T0 son intérieur. On considère les figures géométriques Tn
obtenues par récurrence de la manière suivante : sur chaque côté MN de Tn−1 , on ajoute l’intérieur d’un triangle
équilatéral PQR, où P et Q sont sur le segment [MN], aux tiers de sa longueur, et R est extérieur à Tn−1 .
Finalement on définit le sous-ensemble du plan K par
[
K= Tn .
n>0
864
2. Montrer que ses médiatrices sont concourantes en O le centre du cercle circonscrit à (ABC).
3. Montrer que ses hauteurs sont concourantes en H l’orthocentre de (ABC) puis montrer la relation
d’E ULER :
−→ −→
OH = 3OG (considérer l’homothétie de centre G et de rapport −2).
4. Montrer que ses bissectrices (intérieures) sont concourantes en I le centre du cercle inscrit.
Correction H [005195]
Exercice 5227 **
Soit (E) l’ensemble d’équation cartésienne 2x2 + 5xy + 3y2 − 3x − 2y − 5 = 0. Montrer que (E) est une réunion
de deux droites. Déterminer l’aire du parallélogramme formé par ces deux droites et les parallèles à ces deux
droites passant par O.
Correction H [005199]
Exercice 5228 **
Déterminer un cercle tangent aux trois droites d’équations respectives y = 2x + 1, y = 2x + 7 et y = − 12 x.
Correction H [005200]
Exercice 5230 *T
Soit C la courbe d’équation x2 + y2 − 2x + 4y + 1 = 0.
√
1. Déterminer une équation de la tangente au point de C de coordonnées (2, −2 + 3).
2. Déterminer l’intersection de C et du cercle de centre (1, 0) et de rayon 2.
Correction H [005203]
MB NC PA
(M, N, et P sont alignés) ⇔ ( . = 1).
MC NA PB
(Trouver une démonstration utilisant le théorème de T HALÈS, une utilisant la composée de deux homothéties
et une utilisant des coordonnées.)
Correction H [005204]
865
Exercice 5232 ** Faisceaux de droites
1. Soient (D) et (D0 ) deux droites sécantes d’équation respectives ax + by + c = 0 et a0 x + b0 y + c0 = 0,
(a, b) 6= (0, 0), (a0 , b0 ) 6= (0, 0). Soit (∆) une droite. Montrer que (D), (D0 ) et (∆) sont concourantes si et
seulement si il existe (∆) a une équation cartésienne de la forme λ (ax + by + c) + µ(a0 x + b0 y + c0 ) = 0,
(λ , µ) 6= (0, 0).
2. Equation cartésienne de la droite passant par le point (1, 0) et par le point d’intersection des droites
d’équations respectives 5x + 7y + 1 = 0 et −3x + 2y + 1 = 0
3. Pour m ∈ R, on considère (Dm ) la droite d’équation (2m − 1)x + (m + 1)y − 4m − 1 = 0. Montrer que
les droites (Dm ) sont concourantes en un point A que l’on précisera. Toute droite passant par A est-elle
une droite (Dm ) ?
Correction H [005208]
Exercice 5233 **
x−z−a = 0 0 x + 2y + z − 2b = 0
Dans R3 , soient (D) et (D ) . Vérifier que (D) et (D0 ) ne sont pas
y + 3z + 1 = 0 3x + 3y + 2z − 7 = 0
parallèles puis trouver a et b pour que (D) et (D0 ) soient sécantes. Former alors une équation cartésienne de
leur plan.
Correction H [005510]
Exercice 5234 **
Système d’équations cartésiennes de la droite (∆) parallèle à la droite (D) : 2x = 3y = 6z et sécante aux droites
(D1 ) : x = z − 4 = 0 et (D2 ) : y = z + 4 = 0.
Correction H [005511]
Exercice 5239 **
Montrer que les plans (P1 ) : z − 2y = 5, (P2 ) : 2x − 3z = 0 et (P3 ) : 3y − x = 0 admettent une parallèle commune.
Ils définissent ainsi un prisme. Déterminer l’aire d’une section perpendiculaire.
Correction H [005516]
866
Exercice 5240 *T
Angle des plans x + 2y + 2z = 3 et x + y = 0.
Correction H [005517]
Exercice 5245
Déterminer le projeté orthogonal du point M0 (x0 , y0 ) sur la droite (D) d’équation 2x − 3y = 5 ainsi que son
symétrique orthogonal.
Correction H Vidéo [006884]
Exercice 5247
Donner la liste des sous-espaces affines du plan affine R2 et de l’espace affine R3 . [007416]
867
Soit A, B,C, D quatre points d’un plan affine. Soit I le milieu de [C, D]. L’isobarycentre des points A, B,C, D
est-il le centre de gravité du triangle A, B, I ? [007418]
est un sous-espace affine. Préciser sa dimension, l’espace vectoriel directeur et un repère affine.
2. Même question avec B d’équation
x x+y = 2
M y ∈ B ⇐⇒ 2x + 2y = 3z + 1
z 5x + 5y = 10z
[007419]
868
1
2. Trouver un système d’équations pour le sous-espace affine E passant par le point A 2 de direction
3
−1
R~u où ~u est le vecteur de coordonées 0 dans la base (A~0 A1 , A~0 A2 A~0 A3 ).
3
1
3. Trouver un système d’équations pour le sous-espace affine F engendré par les points A 2 et
3
4
B 0 .
−1
[007421]
D : x+y−z−2 = 0 et 2x − y + 3z − 1 = 0
et
D0 : x − 2y − 3 et 3x + 6y − 1
sont concourantes.
2. Trouver une équation cartésienne du plan qu’elles déterminent.
[007423]
869
2. Montrer que ABC et A0 B0C0 ont le même centre de gravité si et seulement s’il existe un point D tel que
DBA0C et DB0 AC0 soient des parallélogrammes.
[007427]
1. Soit (AB) une droite dans un espace affine déterminée par deux points distincts A et B. Décrire à l’aide
des coordonnées barycentriques dans le repère AB les trois régions de la droite découpées par les points
A et B.
2. Soit ABC un triangle non plat dans un plan affine E. Décrire à l’aide des coordonnées barycentriques
dans le repère ABC les sept régions découpées par les droites qui portent les cotés du triangle ABC.
[007428]
Exercice 5262
Une application affine peut-elle avoir exactement deux points fixes distincts ?
Donner un exemple d’application affine sans point fixe, qui n’est pas une translation. [007431]
Exercice 5263
x
Soit le plan affine E muni du repère cartésien (A,~u,~v). On considère l’application f qui à tout M associe
y
0 2x − 5y + 3
le point M .
−4x + 10y − 1
1. Montrer que f est affine et écrire la matrice de son application linéaire associée ~f dans la base (~u,~v).
2. Déterminer les points fixes de f .
3. Montrer que Im~f et Ker ~f sont supplémentaires dans ~E. Donner une base de chacun de ces sous-espaces.
[007432]
870
1. Soit M un point de E. Montrer que le sous-espace affine passant par M et parallèle à G rencontre F en
un unique point noté p(M).
2. Montrer que l’application p est affine.
3. Déterminer les points fixes de p.
4. Montrer que p ◦ p = p.
[007435]
871
[007439]
Exercice 5271
Dans un plan affine, quel est l’ensemble des milieux des segments dont les extrémités appartiennent respecti-
vement à deux segments donnés. [007440]
Exercice 5272
!2
n n
Soit xi n nombres réels. Montrer que ∑ xi 6 n ∑ xi2 . [007441]
1 1
Exercice 5273
On suppose que F et G sont deux sous-espaces vectoriels de E. Montrer que (F + G)⊥ = F ⊥ ∩ G⊥ et que
(F ∩ G)⊥ = F ⊥ + G⊥ . [007442]
Exercice 5275
On considère R4 muni de son produit scalaire usuel. Soit F le sous espace engendré par v1 = (1, 1, 0, 0), v2 =
(0, 1, −1, 1). Déterminer une base orthonormée de F et la compléter pour obtenir une base orthonormée de R4 .
[007444]
Exercice 5277
Soit E l’espace vectoriel R3 muni du produit scalaire canonique et de la base canonique. Soit H le plan d’équa-
tion x + 2y + 2z = 0. Soit π la projection orthogonale sur H et s la symétrie orthogonale par rapport à H.
1. Déterminer un vecteur ε1 normal à H et unitaire.
2. Pour tout vecteur V de E, écrire V − π(V ), puis π(V ) à l’aide de V et ε1 seulement. (On pourra utiliser
des produits scalaires comme coefficients).
3. Déterminer les matrices de π et de s dans la base canonique. Sont-elles orthogonales, symétriques ?
[007446]
872
Démontrer que dans un espace affine euclidien E la fonction E × E → R, (x, y) 7→ kx − yk est une fonction
distance. [007447]
d(D1 , D2 ) = inf{ky1 − y2 k, y1 ∈ D1 , y2 ∈ D2 }.
~ 1⊥ ∩ D
d(D1 , D2 ) = d(z1 , z2 )i f f z1 − z2 ∈ D ~ 2⊥.
[007448]
Exercice 5281
1 −1
Dans le plan euclidien muni d’un repère orthonormé on considère les points A et B .
2 −1
1. Déterminer selon la valeur de r l’ensemble des points M du plan tels que MA2 − 2MB2 = r.
2. Déterminer selon la valeur de r l’ensemble des points M du plan tels que MA2 − MB2 = r.
[007450]
873
2. Montrer que l’ensemble des dilatations est un sous-groupe distingué du groupe des applications affines.
3. On travaille maintenant dans le plan affine euclidien P. Montrer qu’il existe exactement deux dilata-
tions qui transforment un cercle donné en un cercle donné.
[007451]
Montrer que
π
a(S) 6 (diam(S))2 .
4
[007452]
Exercice 5285
Soit A et B deux points fixés dans un plan affine euclidien. Déterminer le lieu des points M du plan où MA ⊥ MB.
[007454]
Exercice 5286
Le but de cet exercice est de démontrer que le symétrique de l’orthocentre H d’un triangle non plat ABC par
rapport à un des cotés (par exemple (AC)) est sur le cercle circonscrit.
Soit ABC un triangle non plat. La hauteur issue de A coupe (BC) en A0 et la hauteur issue de C coupe (AB) en
C0 . Démontrer que les points A0 , B,C0 et H sont cocycliques. Démontrer que les angles de droites ((BC0 ), (BA0 ))
et ((HC0 ), (HA0 )) sont égaux. Conclure. [007455]
Exercice 5287
Deux cercles sont dits orthogonaux si les tangentes aux points d’intersection sont orthogonales. Montrer que
les cercles Cet C0 sont orthogonaux si et seulement si la puissance du centre de C par rapport à C0 est égale au
carré du rayon de C. [007456]
Exercice 5288
Soit A et B deux points d’un plan affine euclidien. Déterminer suivant la valeur de la constante k,
874
1. l’ensemble des points M du plan tels que MA2 + MB2 = k
2. l’ensemble des points M du plan tels que MA2 − MB2 = k
3. et l’ensemble des points M du plan tels que MA/MB = k
4. l’ensemble des points M du plan tels que MA/MB < k
[007457]
Exercice 5289
En décomposant les rotations en produits de réflexions, déterminer le centre d’une composée de deux rotations
dont la somme des angles n’est pas nulle modulo 2π. [007458]
Exercice 5291
On munit le plan affine euclidien d’un repère orthonormé (O, i, j) et on l’identifie au plan complexe. Écrire à
l’aide des affixes complexes, la symétrie glissée d’axe d’équation x + y = 2 et de vecteur (3, 3). [007460]
875
Soit E un espace affine euclidien de dimension 3 muni d’un repère cartésien orthonormé (O, i, j, k). On désigne
par D la droite d’équation (x = 0, z = 1) et par D0 la droite d’équation (y = 0, z = 0). On note SD la symétrie
par rapport à la droite D et Rθ la rotation d’axe D0 et d’angle θ (en considérant la base ( j, k) comme directe).
On pose ϕ = SD ◦ Rθ .
−
→ −
→
1. Écrire dans la base (i, j, k) la matrice de S , celle de R et celle de →
D θ
−
ϕ . Écrire les expressions analytiques
de SD et de Rθ dans le repère (O, i, j, k).
2. Montrer que ϕ est une symétrie éventuellement glissée d’axe une droite ∆.
3. Pour tout point M de E, prouver que les milieux de M, s∆ (M) et de M, ϕ(M) sont sur ∆.
4. En utilisant le point O, montrer que ∆ passe par le point de coordonnées (0, 0, 1). et est contenue dans
le plan affine d’équation x = 0.
5. Donner les composantes du vecteur de glissement de ϕ en fonction de θ .
[007463]
Exercice 5295
~ = ~u.
1. Soit C un cercle et ~u un vecteur. Construire une corde [AB] du cercle C telle que AB
2. Construire un segment [AB] connaissant son milieu I et sachant que A appartient à une droite donnée d
et B à un cercle donné C.
3. Construire un carré ABCD sachant que A et C sont sur une droite donnée d1 que B est sur une droite
donnée d2 et que D est sur une droite donnée d3 .
[007464]
Exercice 5296
Soit d une droite. Soit C un cercle et A un point de C . Construire un cercle tangent à la droite d et tangent en
A au cercle C . [007465]
Exercice 5297
On considére le plan muni d’un un repère orthonormé (O, →
−ı , →
− ) et la courbe (C) d’équation
x2 + xy + y2 + x − y = 0
1. Montrer que cette courbe possède un centre de symétrie Ω et donner son équation dans le repère
(Ω, →
−ı , →
−)
2. Montrer que dans le repère (Ω, → −ı , →
− ) la première bissectrice ∆ est axe de symétrie.
→
− →− →
−
3. On considère le repère orthonormé direct (Ω, I , J ) où I est un vecteur unitaire de ∆. Donner l’équa-
tion de (C) dans ce repère.
4. Montrer que dans le repère (Ω, → −ı , → 0
− ) la seconde bissectrice ∆ est axe de symétrie.
Donner les équations de ∆ et ∆ dans le repère (O, → −ı , →
0
− ).
Sachant que (C) est une ellipse, tracer (C) dans le repère (O, → −ı , →
− ).
Reprendre cet exercice mais en utilisant la théorie des formes quadratiques et leur application aux coniques.
Notamment retrouver les axes de (C). [007466]
Exercice 5298
On considére le plan muni d’un un repère orthonormé (O, →
−ı , →
− ) et la courbe (C) d’équation
x2 − 3xy + 2y2 + 2x − 3y + 1 = 0
1. Montrer que cette courbe possède un centre de symétrie Ω et donner son équation dans le repère
(Ω, →
−ı , →
−)
876
2. En déduire que (C) est la réunion de deux droites dont on donnera les équations dans le rèpere (O, →
−ı , →
−)
[007467]
Exercice 5299
On considère le plan muni d’un un repère orthonormé (O, →
−ı , →
− ) et la courbe (C) d’équation
1. Vérifier que O est un centre de symétrie. Trouver une base orthonormale tel que l’équation de (C) soit
x 2 y2
de la forme 2 − 2 = 1 (a, b réels).
a b
2. Donner l’équation des asymptotes de (C) et tracer (C) dans le repère orthonormé (O, →
−ı , →
− ).
[007468]
Exercice 5300
On considère le plan euclidien muni d’un un repère orthonormé (O, →
−ı , →
− ) et la courbe (C) d’équation
4x2 − 4xy + y2 − 3x − y − 1 = 0
Exercice 5301
On considère le plan euclidien muni d’un repère orthonormé (O, →
−ı , →
− ) et la courbe (C) d’équation
x2 − 2xy + y2 − 6x − 10y + 9 = 0
Exercice 5302
Etudier les coniques suivantes dont les équations sont données dans un repère orthonormé (O, →
−ı , →
−)
On précisera suivant la nature le centre, les axes, le sommet et les asymptotes.
1. x2 + 8xy − 5y2 − 28x + 14y + 3 = 0.
Indication. On trouvera une hyperbole de centre (2, 3) dans le repère (O, →
−ı , →
− ) et d’équation réduite
2 2
(donc rapportée à ses axes) 3x − 7y = 4.
2. 2x2 + xy + y2 + 4x − y − 2 = 0
centre ( −9 8 →
− − ) et d’équation
Indication. On trouvera une ellipse de √ 7 √, 7 ) dans le repère orthonormé (O, ı , →
3+ 2 2 3− 2 2 36
réduite (donc rapportée à ses axes) 2 x + 2 y − 7 =0
[007471]
Exercice 5303
On considére le plan euclidien muni d’un un repère orthonormé (O, →
−ı , →
− ) et la courbe (C) d’équation
877
√ √ √
sqrt3x2 + 6xy + 3y2 + 2( 3 − 6)x − 2(3 + 3)y + 1 = 0
1. Montrer que cette courbe posséde un centre de symétrie Ω et donner son équation dans le repère
(Ω, →
−ı , →
−)
√
2. Montrer que dans le repère (Ω, →
−ı , →
− ) la droite ∆ d’équation y = 3x est axe de symétrie.
→
− →− →
−
3. On considère le repère orthonormé direct (Ω, I , J ) où I est un vecteur unitaire de ∆. Donner l’équa-
tion de (C) dans ce repère.
4. Montrer que dans le repère (Ω, →
−ı , → 0
− ) la perpendiculaire ∆ à ∆ est axe de symétrie.
5. Sachant que (C) est une hyperbole dessiner graphiquement (C) dans le repère (O, → −ı , →
− ).
[007472]
878
1. Montrer que par tout point A de D, il passe une unique droite ∆A rencontrant D0 et D00 .
2. Montrer que les droites ∆A sont toutes parallèles à un même plan Q.
Correction H [004863]
Exercice 5315 *T
879
x − y + 2z + 7 = 0
Dans R3 affine, déterminer un repère de la droite (D) .
2x + 2y + 3z − 5 = 0
Correction H [005505]
Exercice 5316 *T
x = 2+λ
Dans R3 , déterminer l’intersection de (D) y = 3 − λ et (P) : x + 3y − 5z + 2 = 0.
z=7
Correction H [005506]
Exercice 5317 **
x + 2 = −2z x+y+z = 1
Dans R3 affine, déterminer le réel a pour que les droites et soient copla-
y = 3x + z 2x + y − z = a
naires, puis déterminer une équation du plan les contenant.
Correction H [005507]
880
Correction H [004873]
Exercice 5324 f 3 = id
Soit P un plan, et f : P → P une application affine telle que f 3 = id, avec f 6= id.
1. Montrer que si A 6= f (A), alors A, f (A), f 2 (A) sont non alignés.
2. En déduire que f est le produit de deux symétries.
[004875]
Correction H [004878]
881
On considère dans l’espace deux plans parallèles distincts P, P 0 , A, B,C ∈ P, O ∈
/ P, et on construit les
points suivants :
– A0 , B0 ,C0 : les intersections avec P 0 des droites (OA), (OB), (OC).
– α, β , γ : les milieux des segments [B,C], [C, A], [A, B].
Montrer que les droites (A0 α), (B0 β ), (C0 γ) sont parallèles ou concourantes.
Correction H [004880]
Correction H [004885]
882
Étudier la convergence de cette suite.
Correction H [004888]
Exercice 5341 Symétriques d’un point par rapport aux milieux des cotés
Soit un triangle ABC, A0 , B0 ,C0 , les milieux des côtés, et M un point du plan (ABC) de coordonnées barycen-
triques (α, β , γ).
1. Chercher les coordonnées barycentriques de P, Q, R symétriques de M par rapport aux points A0 , B0 ,C0 .
2. Montrer que les droites (AP), (BQ), (CR) sont concourantes en un point N.
3. Montrer que N est le milieu de [A, P], [B, Q], [C, R].
4. Reconnaître l’application M 7→ N.
Correction H [004893]
883
– M3 est le projeté de M2 sur (AC) parallèlement à (AB).
– M4 est le projeté de M3 sur (AB) parallèlement à (BC).
On recommence ensuite les mêmes constructions à partir de M4 , ce qui donne les points M5 , M6 , M7 .
Montrer que M7 = M1 .
Correction H [004895]
Correction H [004885]
884
(
P0 = P
On définit alors une suite de polygones par récurrence :
Pk+1 = (Pk )0 .
Montrer que chaque sommet de Pk converge vers le centre de gravité de P0 lorsque k tend vers l’infini.
(Écrire un sommet de Pk comme barycentre de A1 , . . . , An )
Correction H [004886]
885
Correction H [004892]
Exercice 5356 Symétriques d’un point par rapport aux milieux des cotés
Soit un triangle ABC, A0 , B0 ,C0 , les milieux des côtés, et M un point du plan (ABC) de coordonnées barycen-
triques (α, β , γ).
1. Chercher les coordonnées barycentriques de P, Q, R symétriques de M par rapport aux points A0 , B0 ,C0 .
2. Montrer que les droites (AP), (BQ), (CR) sont concourantes en un point N.
3. Montrer que N est le milieu de [A, P], [B, Q], [C, R].
4. Reconnaître l’application M 7→ N.
Correction H [004893]
886
2. En déduire les coordonnées barycentriques de I, centre du cercle inscrit.
Correction H [004898]
Exercice 5363 **
Montrer qu’il n’existe pas de triangle équilatéral dont les sommets appartiennent aux points d’intersection des
lignes d’une feuille blanche quadrillée usuelle.
Correction H [005206]
Exercice 5364
Soit ABC un triangle et C son cercle circonscrit, de centre O. Soit A0 le point diamétralement opposé à A sur le
cercle C . La hauteur (AH) issue de A du triangle ABC recoupe le cercle C au point D.
Montrer que la droite (DA0 ) est parallèle à (BC).
Indication H Correction H [007059]
Exercice 5365
Soit [AB] un segment et M, N deux points appartenant au cercle C de diamètre [AB]. On suppose que les droites
(MB) et (AN) (respectivement (NB) et (AM) ) s’intersectent en P (respectivement en Q). Déterminer l’angle
formé par les droites (AB) et (PQ).
Indication H Correction H [007060]
Exercice 5366
Soit ABC un triangle. Le cercle C (resp. C 0 ) de diamètre [BC] (resp. [CA]) coupe la droite (CA) (resp. la droite
(BC)) en P (resp. Q). Les cercles C et C 0 se recoupent en un second point R. Montrer que (CR), (BP) et (AQ)
sont concourantes.
Q
C P
R B
Exercice 5367
On donne un cercle C , un diamètre [AB] et un troisième point M du cercle. L’objectif est de construire le projeté
orthogonal de M sur (AB) à la règle seule.
1. Montrer qu’il suffit de construire une droite orthogonale à (AB) coupant le cercle en deux points.
2. Construire une telle droite.
887
Indication H Correction H [007062]
Exercice 5368
On donne deux cercles C et C 0 de rayons distincts, de centres O et O0 , tangents extérieurement en un point A.
On admet qu’il existe trois tangentes communes à C et C 0 : la tangente commune en A, qui est directement
constructible, et deux autres droites. L’objectif de l’exercice est de tracer ces deux dernières tangentes.
1. Considérons donc une droite tangente à C en B et à C 0 en C, avec B 6= C. La tangente commune en A
aux deux cercles coupe (BC) en I. Montrer que I est le milieu de [BC] et que ABC est rectangle en A.
2. Finir l’exercice (c’est-à-dire construire B et C) de l’une des deux façons suivantes :
(a) Soit D tel que ABDC soit un rectangle. Quels sont les points d’intersection entre (DB), (DC) et
(OO0 ) ? En déduire une construction du point D.
(b) Montrer que OIO0 est rectangle en I et en déduire une construction du point I.
Indication H Correction H [007063]
la somme des distances de M aux trois côtés. Montrer que d ne dépend en fait pas du point M.
Indication H [007066]
Exercice 5372
Trois cercles sont tangents extérieurement deux à deux. Montrer que les tangentes communes sont concou-
rantes.
Indication H Correction H [007067]
Exercice 5373 *
Soit ABC un triangle avec AB = 2BC et M un point de [AC] tel que AM = 2MC. Comparer les angles ABM
[ et
[
MBC.
C
M
B
888
Indication H Correction H [007068]
Exercice 5374
À l’extérieur d’un triangle BOA on construit deux triangles rectangles :
— Le triangle OAC, ayant pour hypoténuse le côté [OA], tel que le sommet C de l’angle droit soit situé sur
la bissectrice extérieure de OAB.
— Le triangle OBE, ayant pour hypoténuse le côté [OB], tel que le sommet E de l’angle droit soit situé sur
la bissectrice extérieure de OBA.
Que dire de [EC] et de sa longueur ?
Indication H [007069]
Exercice 5375
On considère un carré ABCD, et un cercle C passant par A et B et tangent à [CD].
1. Montrer que le point de tangence est le milieu de [CD].
2. Montrer que si le rayon vaut r = 10 alors AB = 16, et réciproquement.
Indication H [007070]
Exercice 5376
Soit A un point quelconque du diamètre d’un cercle C et B l’extrémité d’un rayon perpendiculaire à ce diamètre.
On mène une droite (BA) qui coupe le cercle en P, puis la tangente au point P qui coupe en C le diamètre
prolongé. Démontrer que CA = CP.
Indication H Correction H [007071]
Exercice 5377
Soit ABC un triangle et I le centre de son cercle inscrit, dont on note r le rayon. Montrer qu’un des sommets du
triangle est à distance > 2r de I, et qu’un autre est à distance 6 2r.
Indication H Correction H [007072]
889
Indication H [007075]
Exercice 5381
On donne un cercle C (de centre O), un point M à l’extérieur du cercle, les deux tangentes D et D 0 à C passant
par M. On notera A et B les points de tangence.
Le cercle C coupe (MO) en deux points P et Q. D’autre part, soit H l’intersection de la corde [AB] avec (OM).
Montrer que les cercles de centres P et Q et passant par H sont tangents à D et D 0 .
Correction H [007076]
Exercice 5383
Montrer que ∀(x, y, z) ∈ (R3 )3 x ∧ (y ∧ z) + y ∧ (z ∧ x) + z ∧ (x ∧ y) = 0. [001983]
Exercice 5384
Soit E euclidien
( orienté de dimension 3 et a ∈ E.
E →E
Soit f : . f est-elle linéaire, bijective ? Comparer f 3 et f . [001984]
x 7→ x ∧ a
Exercice 5385
Soient a et b deux vecteurs de R3 . Discuter et résoudre l’équation a ∧ x = b. [001985]
Exercice 5386
Soit R le rotation vectorielle d’angle θ et d’axe orienté par le vecteur unitaire k. Montrer que ∀x ∈ R3 R(x) =
(cos θ )x + (sin θ )k ∧ x + 2(x|k) sin2 ( θ2 )k. [001986]
Exercice 5387
Determiner la matrice dans la base canonique de R3 du retournement d’axe R(1, 2, 1). [001987]
Exercice 5388
Reconnaître les transformations géométriques dont les matrices respectives dans la base canonique de R3 sont :
√
3 1 √6 −2 2 1
1 1 2
1
√ √3 − 6 1 2
3 3
− 6 6 2 −1 −2 2
[001988]
Exercice 5389
Soit R une rotation de R3 d’axe Ru et d’angle θ et r une rotation quelconque. Déterminer rRr−1 . En déduire
que le centre de SO3 (R) est bîîîîîîp (le centre est l’ensemble des rotations qui commutent avec toutes les autres).
[001989]
890
Exercice 5390
On considère l’espace vectoriel euclidien canonique et orienté R3 . Soient a, b, c ∈ R3 et p = [a, b, c] le produit
mixte de a, b et c. Exprimer à l’aide de p les quantités suivantes
1. s = [a + b, b + c, c + a],
2. t = [a ∧ b, b ∧ c, c ∧ a] .
[001990]
Exercice 5391 *T
Nature et éléments caractéristiques de la transformation d’expression complexe :
1. z0 = z + 3 − i
2. z0 = 2z + 3
3. z0 = iz + 1
4. z0 = (1 − i)z + 2 + i
Correction H [005207]
Exercice 5392
Construire un segment [A, B] connaissant son milieu I et sachant que A appartient à une droite donnée d et B à
un cercle donné C . [007480]
Exercice 5393
Construire un triangle équilatéral ABC connaissant A et sachant que B appartient à un cercle donné C et C à un
autre cercle donné C 0 . [007481]
Exercice 5394
−
→
Soit C un cercle et ~u un vecteur. Construire une corde AB de C telle que AB = ~u. [007482]
Exercice 5395
Construire un carré ABCD sachant que A et C sont sur une droite D1 donnée, B sur une droite D2 donnée et D
sur une droite D3 donnée. [007483]
Exercice 5396
Soit d une droite. Soit C un cercle et A un point de C . Construire un cercle tangent à la droite d et tangent en
A au cercle C . [007484]
Exercice 5397
Dans un triangle ABC rectangle en A trouver la relation entre la longueur de la hauteur [AH] issue de A et la
longueur des segments [BH] et [CH]. Étant donné un segment de longueur a construire un segment de longueur
√
a. [007485]
Exercice 5398
√
Étant donné un segment de longueur a contruire un segment de longueur a 5. [007486]
891
211 242.00 Géométrie affine euclidienne
2. Définir analytiquement les projections sur D selon ∆ dans les cas suivants :
(a) ∆ d’équation x − 2y + 1 = 0.
(b) ∆ d’équation 3x + 2y + 2 = 0.
(c) ∆ d’équation x + y − 1 = 0.
(d) ∆ d’équation 2x − 2y + 4 = 0.
[002035]
Exercice 5400
→ →
Soit P un plan muni d’un repère (O, i , j ) quelconque.
1. Donner l’expression analytique de la translation t1 de vecteur (1, 2).
Exercice 5401
1. On considère S1 la transformation du plan définie par le système d’équations suivant :
√ √
x0 = 3 1
2 x + 2 y − 1, y0 = − 12 x + 3
2 y + 2.
Reconnaître cette transformation.
√ √ √ √
2. De même avec la transformation S2 définie par x0 = 5 2x + 5 2y, y0 = −5 2x + 5 2y.
3. On compose S1 avec S2 . Donner l’expression de S1 ◦ S2 , et trouver la nature de cette transformation.
[002037]
Exercice 5402
~ OJ).
Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct (O, OI, ~
1. Soit f la transformation du plan définie analytiquement par
(
x0 = √15 (x + 2y − 1)
y0 = √15 (−2x + y + 2)
892
(a) Calculer les coordonnées de O0 , I 0 , J 0 les images par f des points O, I, J.
(b) Montrer que le repère (O0 , O~0 I 0 , O~0 J 0 ) est orthonormé, est-il direct ?
(c) En déduire que f est une isométrie, est-elle directe ?
(d) Déterminer l’ensemble des points invariants par f et reconnaitre f .
(e) Donner l’expression analytique de la transformation inverse de f .
(f) Calculer l’image par f la droite d’équation 2x − y − 1 = 0.
2. Donner l’expression analytique de la rotation de centre A(1, 1) et d’angle π3 , calculer l’image de 0 par
cette transformation.
3. Même question pour la symétrie d’axe la droite d’équation x + y + 1 = 0
4. Donner l’expression analytique de la composée des deux applications précédentes.
[002040]
Exercice 5403
Dans le plan cartésien identifié à C, un point M est représenté par son affixe z.
1. Dessiner les ensembles suivants puis les exprimer en fonction de (x, y) ((z = x + iy)) :
(i) z + z = 1 (ii) z − z = i (iii) iz − iz = 1
2. Donner l’expression analytique en complexe des transformations suivantes, puis calculer l’image de i
par ces transformations :
(a) la rotation de centre 1 + i et d’angle π3 ,
(b) la symétrie d’axe la droite d’équation iz − iz = 1,
(c) la composée des deux applications précédentes.
3. Soit f la transformation du plan définie analytiquement par z0 = (1 + i)z + 1.
(a) Déterminer l’ensemble des points invariants par f .
(b) Donner l’expression analytique de la transformation inverse de f .
(c) Calculer l’image par f de l’ensemble z + z = 1.
(d) Ecrire f comme la composée d’une homothétie et d’une isométrie.
[002041]
893
Montrer qu’il existe un point M0 équidistant de toutes les droites Dλ .
Indication H Correction H Vidéo [004952]
γ C
β
B
Qu’est-ce que ρ ◦ ρ 0 ◦ ρ 00 ?
Correction H [004955]
894
Exercice 5413 *IT
Déterminer le projeté orthogonal du point M(x0 , y0 ) sur la droite (D) d’équation x + 3y − 5 = 0 ainsi que son
symétrique orthogonal.
Correction H [005197]
Exercice 5414 *
−
→− →
Soit (ABDC) un parallélogramme. Déterminer les coordonnées de D dans le repère (A, AB, AC).
Correction H [005198]
895
C
A D B
Correction H [007050]
896
Indication H Correction H [007054]
Exercice 5428
Soit D une droite et σ la réflexion orthogonale suivant cette droite. Construire l’image par σ d’un point, d’un
segment, d’un droite, d’un cercle (que ces objets intersectent l’axe de symétrie ou pas). [007077]
Exercice 5430
1. À quelle condition sur quatre points P1 , ...P4 existe-t-il une homothétie h telle que h(P1 ) = P2 et h(P3 ) =
P4 ?
897
2. Soit φ une homothétie. On donne deux points A et B, ainsi que leurs images φ (A) et φ (B). Le centre de
l’homothétie n’est pas donné. Le construire, y compris si les quatre points donnés sont alignés.
3. Soit ρ une rotation du plan. On donne deux points A et B, ainsi que leurs images ρ(A) et ρ(B). Construire
le centre de la rotation, en distinguant les cas.
[007079]
B′
I
K
B
C
P J
898
Correction H [007082]
IC
IA
O
H
G
A
IB
899
Application : construire à la règle seule le symétrique de A par rapport à B. Expliquer comment construire à la
règle seule n’importe quel barycentre à coefficients rationnels de A et de B. [007087]
M O
P H Q
[007091]
Exercice 5443
900
On donne trois cercles disjoints, de rayons distincts et à l’extérieur les uns des autres. Chacune des trois paires
de cercles fournit deux tangentes communes extérieures qui se croisent en un point. Montrer que ces trois points
sont alignés.
Indication H [007092]
Exercice 5444
Soit ABCD un rectangle et M un point du plan.
On note C0 le projeté orthogonal de C sur (AM), D0 le projeté orthogonal de D sur (BM) et M 0 le projeté
orthogonal de M sur (AB). Enfin, on note I le point d’intersection des droites (CC0 ) et (DD0 ).
Montrer que les points M, M 0 et I sont alignés.
Indication H [007093]
1. Soient ABC et A0 B0C0 deux triangles (non aplatis) sans sommet commun. Montrer qu’ils se déduisent
l’un de l’autre par homothétie ou translation ssi leurs côtés sont parallèles.
2. (Application) On donne deux droites se coupant en un point O hors de la feuille, ainsi qu’un point M
hors de ces droites. Tracer la droite (OM).
Indication H [007095]
Exercice 5447
Soient f et g deux homothéties de même rapport et de centres distincts. Déterminer la nature de f ◦ g−1 .
Indication H Correction H [007096]
Exercice 5450
1. On donne deux droites parallèles et un point A entre les deux droites. Dénombrer et tracer les cercles
passant par A et tangents aux deux droites.
2. On donne deux droites sécantes et un point A n’appartenant pas aux deux droites. Dénombrer et tracer
les cercles passant par A et tangents aux deux droites.
Indication H Correction H [007099]
901
f (B) = C, f (C) = D et f (D) = A. Montrer qu’une telle transformation, si elle existe, est nécessairement d’ordre
quatre dans le groupe affine.
Indication H [007100]
1. (Question préliminaire) Soit C un cercle. Montrer qu’un carré circonscrit au cercle a une aire deux fois
plus grande qu’un carré inscrit dans le cercle.
2. En déduire une solution au problème initial.
Indication H Correction H [007102]
Exercice 5456
Sur les côtés [AB] et [BC] d’un carré direct ABCD, on place des points M et Nvérifiant AM = BN. Soit H le
point d’intersection des droites (AN) et (CM). Montrer que H est l’orthocentre du triangle DMN.
Correction H [007105]
Exercice 5457
Soit ABCD un carré de centre O, et OPQR un second carré de même taille. Calculer l’aire de l’intersection de
ces deux carrés en fonction de l’aire de ABCD.
Indication H Correction H [007106]
Exercice 5458
Soit ABCD un carré de centre O, et M un point sur (AB). À partir de M, on construit le triangle isocèle OMN,
rectangle en O. Montrer que les points B, C et N sont alignés.
902
Indication H [007107]
Exercice 5459
Soit BOA un triangle indirect quelconque, OAC et OEB deux triangles rectangles isocèles en O directs.
Montrer que ACEB est un pseudo-carré, c’est-à-dire que les droites (AE) et (BC) sont perpendiculaires et que
BC = AE.
Indication H [007108]
Exercice 5460
Soit BOA un triangle indirect isocèle en O, OAC et OEB deux triangles équilatéraux directs.
Montrer que BC = AE et vérifier que l’angle des droites (BC) et (AE) est de π/3.
Indication H [007109]
Exercice 5461
Soit ABCD un carré, E le symétrique de C par rapport à D, I le milieu de [BC] et J le milieu de [DE].
Montrer que le triangle AIJ est rectangle isocèle en A.
Indication H [007110]
Exercice 5462
On considère trois droites parallèles D1 , D2 et D3 . Construire un triangle équilatéral dont les sommets appar-
tiennent respectivement à D1 , D2 et D3 .
Indication H [007111]
Exercice 5463
Soit ABCD et A0 B0C0 D0 deux carrés du plan inclus l’un dans l’autre. On suppose que ce sont des cartes routières
de la même région, tracées à différentes échelles, posées l’une sur l’autre. Montrer qu’il existe un unique point
dont les représentations sur les deux cartes coïncident. (Bonus : construire ce point.)
Indication H Correction H [007112]
Exercice 5464
Soit ABC un triangle et D le projeté orthogonal de A sur (BC). On considère des points E et F appartenant à
une droite passant par D tels que (AE) et (BE) sont perpendiculaires ainsi que (AF) et (CF). Enfin, on note M
et N sont les milieux respectifs de [BC] et [EF]. Montrer que (AN) et (NM) sont perpendiculaires.
Indication H [007113]
Exercice 5465
Soit ABC un triangle isocèle en A, A0 et B0 les pieds des hauteurs issues de A et B, I le milieu de [CB0 ] et J le
milieu de [A0 I]. Montrer que (BI) et (AJ) sont orthogonales.
A
B′ I C
A′
903
Exercice 5466
Soit ABC un triangle direct non isocèle rectangle. Soient ARB, BPC, CQA les triangles isocèles rectangles en
P, Q et R, intérieurs à ABC.
−→ −→
1. Montrer que AP et QR ont même norme et sont orthogonaux.
2. Montrer que (AP), (BQ) et (CE) sont concourantes.
Indication H [007115]
Exercice 5467
Soit un quadrilatère convexe ABCD. Les points E, F, G, H sont tels que AEB, BFC, CGD, DHA sont rectangles
isocèles en respectivement E, F, G, H. Les triangles AEB et CGD sont vers l’extérieur de ABC , les triangles
BFC et DHA vers l’intérieur. Montrer que EFGH est un parallélogramme.
Indication H Correction H [007116]
Exercice 5468
Soient ABCD et AB0C0 D0 des carrés de même orientation et de centres respectifs O et O0 . On note R et S sont
les milieux respectifs de [BD0 ] et [B0 D]. Montrer que OSO0 R est un carré. [007117]
904
Exercice 5472 Trapèzes inscriptibles
Montrer qu’un trapèze est isocèle si et seulement s’il est inscriptible.
Correction H [007121]
905
B0
O T O0
A0
B
P
Q
T
R B
906
C
A
ε = 45◦
δ = 45◦
B O
E
ζ = 45◦
Exercice 5480
Soient C1 et C2 deux cercles se coupant en P et Q, et considérons une droite D coupant C1 en A et B, et coupant
C2 en C et D. Montrer que (PA, PC) = (DQ, BQ).
d et DQB
Plus précisément, montrer que les angles APC [ sont égaux si D coupe le segment [PQ] et que A, C, B et
D sont alignés dans cet ordre. Que peut-on dire dans les autres cas ?
Correction H [007129]
Exercice 5481
On donne deux segments [AB] et [CD] non parallèles et de longueur différente. On admet qu’il existe une
similitude directe φ envoyant A sur C et B sur D. Le but de l’exercice est de construire le centre O de cette
similitude.
−
→ −→
\
1. Montrer que l’angle de la similitude est (AB, CD.
2. On note Q = (AB) ∩ (CD). Montrer que AQCO est inscriptible.
3. Terminer le raisonnement et construire O.
4. Que faire si les segments sont parallèles ? De même longueur ? Réfléchir à d’autres méthodes pour
construire le centre, sans utiliser de cercles.
Correction H [007130]
907
[Ptolémée] Soit ABCD un quadrilatère convexe, direct. Alors A, B,C, D sont cocycliques si et seulement si
AC · BD = AB ·CD + BC · AD.
L’objectif de cet exercice est de prouver le sens direct du théorème.
On suppose A, B,C, D cocycliques.
d = BDC
1. Faire une figure au brouillon et montrer que BAC d et trois relations similaires sur d’autres angles.
2. Soit K le point de la diagonale [AC] tel que ABK d = DBC.
d Faire une figure et construire K en expliquant
(faire la figure de telle sorte que K soit lisible).
3. Montrer que les triangles ABK et DBC sont semblables, de même que ABD et KBC, par des similitudes
dont on précisera les centres et les rapports. Note : il suffit pour cela de montrer qu’ils ont mêmes angles.
En déduire des relations sur les côtés de ces triangles.
4. Conclure.
Indication H Correction H [007132]
2. Soient A et B deux points d’un cercle Γ de centre O et de rayon r. Sur la droite (OA), soit C le point
extérieur au cercle tel que la droite (CB) recoupe le cercle en un point M vérifiant MC = r. (On ne
demande pas de construire ce point, le placer approximativement sur la figure.) Montrer que ACBd =
1 d
AOB.
3
Indication H [007134]
908
B
C
L
I
K
A D
909
1. Montrer qu’il est suffisant d’établir que IO = IA.
2. Conclure.
Indication H Correction H [007140]
Exercice 5493
Soient deux cercles se coupant en deux points distincts A et B, et D une tangente commune, touchant les cercles
en C et D. Montrer que (AB) coupe [CD] en son milieu.
910
Indication H Correction H [007142]
Exercice 5494
Soit ABC un triangle rectangle en A, et H le pied de la hauteur issue de A. Montrer AH 2 = HB · HC.
Indication H Correction H [007143]
Exercice 5495
Soit C un cercle et P un point du plan. On considère une droite D passant par P et intersectant le cercle en au
−→ −→
moins un point E. Soit F le point diamétralement opposé à E. Montrer que pC (P) = PE · PF.
Exercice 5497
Soit ABC un triangle rectangle en A et non isocèle. La médiatrice de [BC] recoupe le demi-cercle circonscrit en
I. On considère deux points D ∈ [AB] et E ∈ [AC] tels que BD = CE. Montrer que IDE est rectangle isocèle en
I.
A
I
911
Exercice 5498
Soient A et B0 deux points et soit s la similitude directe de centre A, de rapport 12 et d’angle 3π
4 . On considère la
suite de points (Bn )n∈||| définie par la relation de récurrence ∀n ∈ |||, Bn+1 = s(Bn ).
1. Faire une figure avec AB0 = 8 et placer les points Bn jusqu’à n = 4.
2. Montrer que pour tout n ∈ |||, les triangles ABn Bn+1 et ABn+1 Bn+2 sont semblables.
S
3. Dans la suite, on considère le sous-ensemble du plan S = n∈||| [Bn Bn+1 ]. C’est une spirale polyédrale.
Sa longueur est-elle finie ou infinie ? Dans le premier cas, calculer sa longueur.
Correction H [007154]
P
A Q
−
→ −→
1. Montrer que AP et QR sont orthogonaux et de même norme.
2. Montrer que les droites (AP), (BQ) et (CE) sont concourantes.
Indication H Correction H [007155]
Exercice 5500
Soient M, M1 , M2 , M3 et M4 cinq points distincts sur un cercle C . Montrer que le produit des distances de M
aux droites (M1 M2 ) et (M3 M4 ) est égal au produit des distances de M aux droites (M1 M3 ) et (M2 M4 ).
912
M2
H24
M3
M
H12
H34
M1 H13
M4
Exercice 5501
1. Soit S ⊂ R2 le graphe de la fonction sinus. Décrire les isométries de S .
2. Même question pour le graphe de la fonction tangente.
Indication H Correction H [007157]
913
1. Soit g ∈ Isom(C ) une isométrie du carré, c’est-à-dire une isométrie du plan préservant le carré. Mon-
trer qu’elle permute les sommets, puis que c’est une rotation de centre O ou bien une réflexion d’axe
contenant O.
2. Déterminer entièrement le groupe G = Isom(C ).
3. Décrire le groupe H = Isom+ (C ) des isométries directes du carré et écrire un isomorphisme entre ce
groupe et Z/4Z.
Correction H [007161]
Exercice 5507
Soit ABC un triangle équilatéral direct, et P un point n’appartenant pas aux droites (AB), (BC) et CA). La
parallèle à (BC) (resp. à (CA) et (AB)) passant par P coupe (AB) (resp. (BC) et (CA)) en U (resp. V , W ).
C
B
Exercice 5508
Soient AOB et COD deux triangles directs, isocèles rectangles en O. Soient I, J, K et L les milieux des segments
[AB], [BC], [CD] et [DA].
914
B
C
I
K
A
O
D
L
Exercice 5509
d coupe [BC] en A1 et le cercle circons-
Soit ABC un triangle non isocèle en A. La bissectrice intérieure ∆ de BAC
crit à ABC en A2 .
1. Soit D le symétrique de B par rapport à ∆. Justifier que D ∈ (AC).
2. Montrer que A1 A2CD est inscriptible.
3. Montrer que AA1 · AA2 = AB · AC.
B A1
A2
Correction H [007168]
Exercice 5510
Soient P, Q, R trois points du plan. Dans cet exercice, on notera ~u ·~v le produit scalaire de deux vecteurs ~u et ~v.
1. Montrer que, pour tout λ ∈ R, on a
~ + λ QR)
(QP ~ 2 + 2λ QP
~ 2 = QP ~ · QR ~ 2.
~ + λ 2 QR
915
2. En considérant le discriminant du polynôme (en la variable λ ) de droite dans l’égalité précédente,
montrer que
~ ~
QP · QR 6 QP × QR.
3. Montrer que
PR ~ 2 − 2QP
~ 2 = QP ~ · QR ~ 2.
~ + QR
4. En déduire que
PR 6 PQ + QR.
PS 6 PQ + QR + RS
Les parties Ai sont appelées les cellules du diagramme de Voronoï. Le point Pi associé à la cellule Ai est appelé
le germe de la cellule.
Les diagrammes de Voronoï sont un outil utile pour représenter les zones de couverture d’antennes radio, ou
pour étudier l’implantation d’écoles, d’hôpitaux, de bureaux de poste, etc, dans une région.
1. Soient A et B deux points du plan. Montrer que l’ensemble des points équidistants de A et B (autrement
dit, l’ensemble des points P du plan tels que PA = PB) est une droite (qu’on notera ∆, et qui est appelée
la médiatrice du segment [AB]).
2. Montrer que la droite ∆ est orthogonale à la droite (AB).
3. Montrer que l’ensemble des points P du plan tels que PA 6 PB est le demi-plan de frontière ∆ contenant
A.
4. Quel est le diagramme de Voronoï d’un ensemble de deux points distincts ?
[007250]
916
[007251]
∀(P, Q) ∈ X 2 [PQ] ⊂ X,
autrement dit, pour tout couple (P, Q) de points de X, le segment [PQ] tout entier est contenu dans X.
1. Montrer qu’une intersection de parties convexes du plan est convexe.
2. En déduire que les cellules d’un diagramme de Voronoï sont convexes.
[007253]
Exercice 5515
On rappelle qu’un quadrilatère d’un espace euclidien E est un parallélogramme si ses diagonales se coupent en
leur milieu, appelé centre du parallélogramme.
Cette définition est aussi valable en dimension 1 et pour les cas où deux sommets coïncident. (Dans ces cas, le
parallélogramme est plat).
On dit que deux bipoints (A, B) et (C, D) sont équipollents si le quadrilatère (ABDC) est un parallélogramme.
1. Vérifier que pour tout couple de points (A, B), les bipoints (A, B) et (A, B) sont équipollents. On dit alors
que la relation d’équipollence est réflexive.
2. Montrer que pour tous bipoints (A, B) et (C, D), si les bipoints (A, B) et (C, D) sont équipollents alors
les bipoints (C, D) et (A, B) le sont aussi. On dit alors que la relation d’équipollence est symétrique.
3. Démontrer que la relation d’équipollence est transitive, c’est à dire que pour tous triplets (A, B), (C, D) et
(F, G) de bipoints, si les bipoints (A, B) et (C, D) sont équipollents et si les bipoints (C, D) et (F, G) sont
équipollents alors les bipoints (A, B) et (F, G) le sont aussi. (Indication : dans le cas où le quadrilatère
(ABGF) n’est pas plat, on pourra considérer la droite joignant les centres des parallélogrammes (ABDC)
et (CDGF) ; dans le cas où le quadrilatère (ABGF) est plat, on pourra utiliser le théorème de Thalès.)
4. On résume les trois propriétés précédentes en disant que la relation d’équipollence est une relation
d’équivalence. La classe d’équipollence du bipoint (A, B) est par définition l’ensemble des bipoints
~ Si (C, D) est équipollent à (A, B), on dit que
équipollents à (A, B). Elle est appelée vecteur et notée AB.
~ Montrer qu’étant donné un point A et un vecteur ~u, il existe un unique
(C, D) est un représentant de AB.
~
point B tel que AB = ~u. On notera B = t~u (A).
5. Étant donnés un point A et un représentant (F, G) du vecteur ~u, construire à la règle et au compas le
point t~u (A).
6. Montrer que si deux bipoints (A, B) et (C, D) sont équipollents, alors les bipoints (A,C) et (B, D) le sont
aussi.
7. On définit la somme de deux vecteurs ~u et ~v par le procédé suivant :
— On choisit un point A.
917
— On détermine le point B tel que AB ~ = ~u.
— On détermine le point C tel que BC ~ =~v.
~
— On définit ~u +~v := AC.
Montrer que la somme ainsi définie est indépendante du choix du point de base A, c’est à dire, montrer
que si on choisit un autre point A0 comme point de base, le bipoint (A0 ,C0 ) construit alors est équi-
pollent au bipoint (A,C) construit en partant du point A. (Indication : On pourra montrer que (A, A0 ) est
équipollent à (C,C0 ).)
[007254]
Exercice 5516
Construire à la règle et au compas un angle de mesure π/12. [007258]
Exercice 5517
1. On dit qu’un angle est inscrit dans un cercle si son sommet appartient à ce cercle. Démontrer le théo-
rème des angles inscrits :
Deux angles de vecteurs inscrits dans un cercle interceptant le même arc de cercle sont de même mesure.
2. Soient C1 et C2 deux cercles ayant deux points d’intersection I et J. Soient A et M deux points distincts
de C1 (et différents de I et J). On note B le point d’intersection de la droite (AJ) avec C2 et N le point
d’intersection de la droite (MJ) avec C2 .
d=
En considérant la somme des mesures des angles des triangles AIB et MIN, montrer que MesAIB
d
MesMIN.
[007259]
Exercice 5518
Soit E un plan euclidien orienté, muni d’un repère (O,~ı,~) orthonormé direct.
1. Soit n un entier naturel supérieur à 3. Exprimer à l’aide des fonctions trigonométriques cos et sin, le
périmètre pn d’un polygone régulier à n côtés inscrit dans le cercle trigonométrique (c’est à dire le cercle
de centre 0 et de rayon 1.)
2. On rappelle que pour tout θ ∈]0, π/2[,
θ cos θ 6 sin θ 6 θ .
Montrer que la suite (pn )n∈N admet une limite et déterminer cette limite.
[007260]
Exercice 5519
1. Soit C un cercle de centre O, P et Q deux points de C non diamétralement opposés. Calculer MesOPQ
[
en fonction de MesPOQ.
[
2. Soit d la droite perpendiculaire à (OP) passant par P. En calculant la distance entre O et tout point M de
la droite d, montrer que P est l’unique point d’intersection entre d et C . La droite d est appelée tangente
au cercle C en P.
Exercice 5520
Soit E un plan et (0,~ı,~) un repère. On considère l’application
0
x ~0 x
φ : (~u ,u ) 7→ xx0 + 3yy0 .
y y0
918
(a) Montrer que φ est un produit scalaire.
(b) Déterminer un repère (O,~I, J)
~ du plan orthonormé pour ce produit scalaire.
~ X 0~I +Y 0 J).
(c) Calculer φ (X~I +Y J, ~
[007262]
Exercice 5521
Soit E un plan et (0,~ı,~) un repère. Soient α et β des nombres réels. On considère l’application
ϕ : (~u x, y , ~u0 x0 , y0 ) 7→ αxx0 + β yy0
(a) Montrer que ϕ est un bilinéaire et symétrique.
(b) Montrer que ϕ est un produit scalaire si, et seulement si, α et β sont strictement positifs.
(c) Montrer que l’application
0
x ~0 x
ψ : (~u ,u ) 7→ 2xx0 + yy0 + xy0 + x0 y
y y0
est un produit scalaire. Indication : Chercher une identité remarquable.
[007263]
Exercice 5522
Soit E un plan euclidien
orienté muni d’un repère orthonormé direct (0,~I, J).
~ Soit ~u un vecteur de norme
X
1 et de coordonnées dans le repère (0,~I, J).
~
Y
(a) Calculer le produit scalaire ~I ·~u.
(b) Calculer, à l’aide de la définition de la fonction cosinus, la quantité ||~I|| ||~u|| cos ([
~I,~u).
(c) Reprendre les calculs précédents, sans l’hypothèse que ~u est de norme 1.
[007264]
Exercice 5523
Montrer que si A est inclus dans une partie B d’un plan euclidien E, alors
A (A) 6 A (B).
[007265]
Exercice 5524
\
Soit ABC un triangle dans un plan euclidien orienté E. On notera a = BC, b = CA et c = AB et  = (BAC).
Notons p la moitié de son périmètre.
(a) Montrer que
~ · AC
2p(p − a) = bc + AB ~
~ · AC
2(p − b)(p − c) = bc − AB ~
p
(b) En déduire que l’aire du triangle ABC est p(p − a)(p − b)(p − c).
[007266]
Exercice 5525
Soit ABC un triangle. Notons ∆A , ∆B et ∆C les bissectrices des angles en A, B, C respectivement. On
note aussi a, b, c les longueurs BC, CA et AB respectivement, et α, β , γ les mesures des angles (non
d ABC
orientés) CAB, d et BCA d respectivement.
919
(a) Montrer que si ∆A est parallèle à ∆B , alors le triangle ABC est plat. On supposera dans la suite de
l’exercice que ce triangle n’est pas plat.
(b) Montrer que pour tout point P de ∆A , la distance de P à la droite (AB) est égale à la distance de P à
la droite (AC).
(c) En déduire que le point d’intersection de ∆A et de ∆B , que l’on notera Ω, est équidistant de (AB),
(BC) et (CA). On admettra que cela permet de démontrer que Ω ∈ ∆C .
(d) On note A0 le projeté orthogonal de Ω sur la droite (BC), c’est-à-dire l’unique point A0 ∈ (BC) tel que
(ΩA0 ) ⊥ (BC). De même, on note B0 le projeté orthogonal de Ω sur (CA) et C0 le projeté orthogonal
de Ω sur (AB). Montrer que AB0 = AC0 .
(e) On admet que A0 ∈ [BC], B0 ∈ [CA], C0 ∈ [AB]. Montrer que
α β γ
r = (p − a) tan = (p − b) tan = (p − c) tan .
2 2 2
(h) En utilisant les formules d’addition pour sin et cos, montrer que
π
α β tan α2 + tan β2 γ 1
tan + = et tan − = .
2 2 1 − tan α2 tan β2 2 2 tan 2γ
1 1 1 1
α + + γ = .
tan 2 tan β tan 2 tan α
tan β
tan γ
2 2 2 2
(j) En déduire que (p − a)(p − b)(p − c) = r2 p, puis que l’aire du triangle ABC est
p
p(p − a)(p − b)(p − c).
[007267]
Exercice 5526
Soit T un triangle rectangle dont les côtés adjacents à l’angle droit mesurent a et b, et l’hypoténuse c.
On construit dans un carré ABCD de côté a + b les points A0 B0C0 D0 sur les côtés aux distances indiquées
des extrémités.
A a B’ b B
S
S
b
S
c S a
Sc
S
A’ S
S S
S S C’
S
S c
a
S c
S
b
S
S
S
D b D’ a C
920
Montrer que A0 B0C0 D0 est un carré. En déduire une démonstration du théorème de Pythagore. [007268]
Exercice 5527
Soit ABC un triangle équilatéral de côté a. Soit B0 le milieu de [AC]. Soit L le point de [BB0 ] tel que
B0 L = a/2. Soit d la droite orthogonale à (BB0 ) qui passe par L. Soit M un point d’intersection de d avec
le cercle de diamètre [BB0 ]. Calculer BM. [007269]
Exercice 5528
Le théorème de Bolyai affirme que deux polygones de même aire peuvent toujours être obtenus l’un à
partir de l’autre par découpage et recollement. On va étudier le découpage d’un triangle équilatéral pour
obtenir un carré de même aire.
On considère un triangle équilatéral ABC que l’on souhaite découper de façon à pouvoir le transformer
en un rectangle, voire un carré.
(a) On part du triangle équilatéral ABC et on place un point D sur [BC] tel que 0 < BD < 21 BC. On
construit ensuite E sur le même segment tel que DE = 12 BC. On joint D au milieu B0 de [AC], et on
appelle H et K les projetés orthogonaux de C0 et E sur [B0 D].
On suppose le découpage effectué selon le modèle des figures a et b donne un rectangle sur la figure
b. Refaire des figures en choisissant D proche de B. Montrer en utilisant le fait que la figure b est un
rectangle avec coïncidence de certains points que :
i. B0 et C0 sont les milieux de [AB] et [AC],
ii. DE = 12 BC,
iii. KE = HC0 ,
iv. DH = KB0 .
(b) Montrer que DEB0C0 est un parallélogramme.
(c) En déduire que les triangles BC0 D et CB0 E ont deux côtés et un angle égaux. Peut-on en déduire
qu’ils sont isométriques ?
(d) On part du triangle équilatéral ABC et on place un point D sur [BC] tel que 0 < BD < 21 BC. On
construit ensuite E sur le même segment tel que DE = 12 BC. On joint D au milieu B0 de [AC], et on
appelle H et K les projetés orthogonaux de C0 et E sur [B0 D].
Montrer que l’on obtient bien un rectangle en découpant la figure comme indiqué sur les figures c
et d .
(e) Calculer, en fonction du côté a du triangle, les longueurs des côtés du rectangle obtenu dans le cas
où les points D et E sont au quart et trois quart du segment [BC]. Ce rectangle est-il un carré ?
(f) Déterminer la position de D pour laquelle on obtient effectivement un carré. On précisera la longueur
B0 D à l’aide d’un calcul d’aire.
[007270]
Exercice 5529
(a) Une translation transforme-t-elle une droite en une droite qui lui est parallèle ?
(b) Montrer qu’une translation conserve le parallélisme, c’est à dire qu’elle transforme deux droites
parallèles d1 //d2 en deux droites parallèles d10 //d20 .
(c) Reprendre les questions pour une rotation.
[007271]
Exercice 5530
Soit E un plan euclidien et A et B deux points de E
921
(a) Déterminer la composée de l’homothétie de centre A et de rapport 2 avec l’homothétie de centre B
et de rapport 1/2. On pourra construire l’image de quelques points.
(b) Déterminer la composée de l’homothétie de centre A et de rapport 2 avec l’homothétie de centre B
et de rapport 3.
(c) Que dire en général de la composé de deux homothéties ?
(d) Que dire de la composée d’une homothétie et d’une translation ?
[007272]
Exercice 5531
(a) Soit d une droite d’un plan euclidien orienté E de vecteur directeur ~u. Soit ~v un vecteur orthogonal
à ~u. Déterminer la composée de la symétrie axiale sd d’axe d avec la translation t de vecteur ~u.
Indication : on pourra décomposer la translation comme composée de deux symétries bien choisies.
(b) Soit d une droite d’un plan euclidien orienté E de vecteur directeur ~u. Soit A un point de d. Dé-
terminer la composée de la symétrie axiale sd d’axe d avec la rotation r de centre A et d’angle
π/4.
[007273]
Exercice 5532
On rappelle que l’homothétie de centre O et de rapport λ , pour O un point du plan P et λ ∈ R r {0}, est
−→ −→
l’application de P dans lui-même qui à un point P ∈ P associe l’unique point Q vérifiant OQ = λ OP.
Dans cet exercice, on considère une homothétie h de centre O et de rapport λ .
(a) Montrer que si λ 6= 1, alors O est l’unique point du plan dont l’image par h est lui-même.
(b) La propriété précédente est-elle vraie si λ = 1 ? (Rappel : votre réponse doit être accompagnée d’une
démonstration.)
(c) Si P est un point du plan autre que O, montrer que h(P) est un point de la droite (OP) (indication :
−→ −−−−→
on pourra considérer les vecteurs OP et O h(P)).
(d) En déduire que si D est une droite passant par le point O, alors h(D) ⊆ D. (Rappel : on note h(D)
l’ensemble des points h(P) pour P ∈ D.)
(e) En considérant l’homothétie de centre O et de rapport λ1 , en déduire que h(D) = D (avec les mêmes
notations qu’à la question précédente).
(f) Soint ∆ une droite. On admet dans cet exercice que h(∆) est aussi une droite. Montrer que si ∆ et
h(∆) ont un point commun et si λ 6= 1 alors ce point commun est O.
(g) En déduire que si ∆ est une droite ne passant pas par O et si λ 6= 1 alors les droites ∆ et h(∆) sont
parallèles et sont deux droites distinctes.
(h) Montrer que l’image d’une droite par une homothétie est une droite parallèle. (Attention, dans cette
question, il n’y a plus d’hypothèse particulière sur la droite considérée, ni sur le rapport de l’homo-
thétie.)
[007274]
Exercice 5533
(a) Étant donnés deux points A et B du plan, construire à la règle et au compas la médiatrice du segment
[AB]. (Indication : on pourra, à l’aide du compas, construire deux points équidistants de A et B.)
(b) Étant donné un cercle C dont on ne connaît pas le centre, déterminer son centre par une construction
à la règle et au compas. (Indication : on pourra utiliser la question précédente.)
922
[007275]
Exercice 5534
Étant données deux demi-droites [OA) et [OB), on veut construire la bissectrice de l’angle géométrique
d
AOB.
(a) Comment construire au compas deux points P ∈]OA) et Q ∈]OB) de sorte que le triangle OPQ soit
isocèle ?
(b) Montrer que la médiatrice du segment [PQ] est aussi la bissectrice de l’angle POQ.
[ (Indication :
utiliser une symétrie axiale bien choisie.)
d
(c) Expliquer comment construire à la règle et au compas la bissectrice de l’angle AOB.
[007276]
Exercice 5535
Comment construire, au compas seul, le symétrique d’un point par rapport à une droite ? Comment
construire à la règle et au compas le projeté orthogonal d’un point sur une droite ? [007277]
Exercice 5536
Étant donnés trois points A, B, C non alignés, construire au compas seul le point D tel que ABCD soit
un parallélogramme. [007278]
Exercice 5537
Étant données trois droites concourantes, construire un triangle dont ce sont les médiatrices. (Indication :
on pourra considérer l’application composée des trois symétries axiales correspondantes, et ses points
fixes.) [007279]
Les segments [AB] et [CD] sont deux diamètres orthogonaux d’un cercle C de centre O. Notons C1
le cercle de diamètre [AO], et P et Q les points d’intersection du cercle C1 et de la droite passant
par C et par le centre de C1 . Soient R0 et R1 les points d’intersection de C et du cercle de centre C
passant par P, et soient S0 et S1 les points d’intersection de C et du cercle de centre C passant par
Q. Calculer les longueurs CP et CQ.
923
(e) En déduire la mesure des angles COR
\0 et COS
[0 .
(f) En déduire que les points DR0 S0 S1 R1 forment un pentagone régulier.
[007280]
Exercice 5539
Étant donnés quatre points A, B, C, D, construire à la règle et au compas deux points dont la distance
soit AB +CD. Même question pour AB −CD. [007281]
Exercice 5540
ab
Étant données trois longueurs a, b et c, construire à la règle et au compas la longueur c . (Indication :
on pourra considérer la figure ci-dessous.)
[007282]
Exercice 5541
√
Étant données deux longueurs a et b, construire à la règle et au compas la longueur ab. (Indication :
on pourra considérer la figure ci-dessous.)
√
Pourquoi, dans cet exercice et dans le précédent, a-t-on considéré les longueurs ab et ab plutôt que
√ c
ab, ac et a ?
[007283]
Montrer que la puissance de P par rapport à C est égale à OP2 − r2 . (Indication : utiliser le théorème de
Pythagore.) Dépend-elle de la droite D choisie ? [007284]
924
[007285]
Soit C 0 un cercle passant par A, qui coupe C en deux points D et E. Soit F le symétrique de O par
rapport à la droite (DE), et soit G un point tel que le triangle OFG soit équilatéral. Montrer que
G ∈ (DE) et expliquer comment le construire au compas seul.
(c) Montrer que G a la même puissance par rapport à C et à C 0 . En déduire qu’il existe une inversion ι
de centre G telle que ι(C ) = C et ι(C 0 ) = C 0 .
(d) On note C 00 l’image de la droite (OA) par l’inversion ι (en ajoutant son centre G pour avoir un
cercle), et on note I le centre de C 00 . Montrer que les droites (GI) et (OA) sont orthogonales.
(e) Soit H l’intersection du cercle C 0 et de la droite (AG) qui n’est pas A. Montrer que ι(A) = H.
(f) Montrer que I est sur la médiatrice du segment [GH]. Comment construire au compas seul deux
points de cette médiatrice ?
(g) Comment construire deux points de la perpendiculaire à (OA) passant par G ? (Indication : construire
le symétrique de G par rapport à (OA).)
(h) Montrer que I est l’intersection de la médiatrice de [GH] et de la perpendiculaire à (OA) passant par
G (voir l’exercice 5545 pour comment construire cette intersection au compas seul).
(i) En déduire comment construire C 00 . (Indication : G ∈ C 00 .)
(j) On note M et M 0 les points d’intersection de C et C 0 . Montrer que ι(M) et ι(M 0 ) sont les points
d’intersection de C et (AB).
(k) Montrer que ι(M) est l’intersection de C et de la droite (GM), autre que M.
[007286]
(a) À l’aide de l’exercice 5536, expliquer comment construire la parallèle ∆ à (AB) passant par D.
(b) Construire un point O équidistant de C et D, et F le point d’intersection du cercle de centre O passant
par C et D avec ma droite ∆, autre que D. On note H et H 0 les points d’intersection du cercle de
centre C passant par F avec la droite (AB). Comment construire ces points au compas seul ?
(c) Construire le centre K de C , un des deux cercles de rayon OC passant par C et H. De même,
construire le centre K 0 de C 0 , un des deux cercles de rayon OC passant par C et H 0 . Montrer que le
point C est commun à C et C 0 .
(d) Notons α la mesure de l’angle AXD. [ En supposant que les points sont disposés comme sur la figure
ci-dessus, montrer que :
i. la mesure de CDF
[ est α ;
ii. la mesure de COF
[ est 2α ;
925
iii. la mesure de CKH
[ est 2α ;
\
iv. la mesure de CK 0 H 0 est 2α.
(e) Notons ζ le point d’intersection de C et (AB) autre que C. Montrer que la mesure de l’angle Cζ
[ H
est α. En déduire que ζ = X.
(f) Montrer que les points d’intersection de C et C 0 sont C et X.
[007287]
Exercice 5546
La notion de «construction au compas» est un peu ambiguë. On distingue :
— le compas traçant, qui permet, à partir de deux points A et B, de construire le cercle de centre A
passant par B ;
— le compas transporteur, qui permet, à partir de trois points A, B et C, de construire le cercle de centre
A et de rayon BC (il permet de «transporter» la distance BC, d’où son nom).
Le compas transporteur permet évidemment toutes les constructions possibles au compas traçant. Le
but de cet exercice est de montrer que toute construction au compas transporteur peut être transformée
en une construction au compas traçant.
On considère trois points A, B et C, deux à deux distincts.
(a) Construire, au compas traçant, deux points de la médiatrice du segment [AB].
(b) Construire, au compas traçant, le symétrique C0 de C par rapport à la médiatrice du segment [AB].
(c) Montrer que AC0 = BC.
(d) Construire, au compas traçant, le cercle de centre A et de rayon BC.
Remarques. La question de savoir quelles constructions peuvent être faites au compas seul (sans règle)
a été étudiée dans l’espoir d’obtenir des constructions plus précises. (Il est plus facile de fabriquer un
bon compas qu’une règle vraiment droite.)
D’après le théorème de Mohr et Mascheroni, les constructions réalisables au compas seul sont exacte-
ment les mêmes que celles réalisables à la règle et au compas, à condition de considérer qu’une droite
est construite à partir du moment où on en connaît deux points. On peut trouver plus de renseignements
sur ce théorème dans le livre Leçons sur les constructions géométriques d’Henri Lebesgue.
[007288]
Exercice 5547
La question de trouver le centre d’un cercle à la règle et au compas a été étudiée à l’exercice 5533. On
étudie maintenant une construction au compas seul.
Soit C un cercle (dont on ne connaît pas le centre). Soit A un point de C , et soit C 0 un cercle de centre
A, qui coupe C en deux points B et B0 . Les cercles de centres B et B0 passant par A se coupent en un
autre point D. Notons C 00 le cercle de centre D passant par A, et notons F et F 0 les points d’intersection
de C 0 et C 00 . Finalement, notons Ω l’autre point d’intersection des cercles de centres F et F 0 passant par
A.
(a) Notons O le centre du cercle C , r son rayon, a le rayon du cercle C 0 . Montrer que l’on a OA ~ · OD
~ =
2 2
r − a . (Indication : considérer la puissance du point O par rapport au cercle de centre B passant
par A.)
(b) En déduire que DA ~ = a22 OA
~ et DA = a2 .
r r
(c) En considérant la puissance de D par rapport au cercle de centre F passant par A, montrer de même
~ = a22 DA.
que ΩA ~
DA
(d) En déduire que Ω = O.
926
[007289]
(a) Montrer que les droites (A, B) et (C, D) sont orthogonales et expliciter les coordonnées de leur point
d’intersection.
(b) Prouver l’existence d’une rotation qui envoie A sur C, C sur B, B sur D et D sur A. Expliciter une
représentation matricielle de cette rotation.
[007474]
Exercice 5551
Dans le plan affine P réel, muni d’un repère affine (A0 , A1 , A2 ), à quelle condition le point M de coor-
données barycentriques (α, β , γ) et les points A(1, 5, −2) et B(3, 2, 0) sont-ils alignés ? [007487]
Exercice 5552
(a) Donner la définition d’un sous-espace affine d’un espace affine E.
(b) Donner l’exemple d’une application f : R2 → R2 qui n’est pas affine.
(c) Enoncer et démontrer le sens direct du théorème de Thalès.
927
[007488]
Exercice 5553
Dans le plan affine P réel, muni d’un repère affine (A0 , A1 , A2 ), on considère les points donnés en
coordonnées barycentriques par A(2, −1, 5) et B(1, 1, 2) et C(2, 3, 0). Déterminer les coordonnées bary-
centriques normalisées, du barycentre G des points massiques (A, 1), (B, 2), (C, −1). [007489]
Exercice 5554
Soit A(0, 0) et B(3, 0) deux points d’un plan affine euclidien muni d’un repère R = (O, i, j) cartésien
orthonormé. Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que
[007495]
Exercice 5556
On reprend les notations de l’exercice précédent. Soit E un plan affine euclidien. Soit R = (O, i, j) un
repère cartésien orthonormé de E. On considère la translation t de vecteur ~u = 3i + j et la symétrie
orthogonale s d’axe la droite d d’équation (x + y = 1).
(a) Décomposer le vecteur ~u dans la somme directe orthogonale ~E = d~⊥ ⊕ d~ en ~u =~v + ~w.
(b) Déterminer géométriquement la nature et les éléments caractéristiques de la composée t~v ◦ s. On
pourra décomposer chaque isométrie en produits de réflexions.
(c) Déterminer géométriquement la nature et les éléments caractéristiques de la composée t ◦ s.
[007497]
Exercice 5557
Rappeler la construction des centres d’homothéties qui envoient un cercle sur un autre de rayon différent.
Construire un cercle tangent à deux droites données et passant par un point donné. [007498]
(a) Soit P un plan affine et (A, B,C) un repère affine. Donner la condition d’alignement de trois points
en coordonnées barycentriques.
(b) Démontrer que si f est une application linéaire orthogonale d’un espace vectoriel euclidien ~E de
dimension finie, alors Ker( f − Id~E ) et Im( f − Id~E ) sont supplémentaires orthogonaux.
928
(c) Donner l’exemple d’une application affine qui n’est pas une isométrie.
(d) Les isométries de déterminant −1 dans un espace affine euclidien de dimension trois ont-elles toutes
un point fixe ?
(e) Peut-on écrire une rotation dans le plan euclidien comme composée de cinq réflexions ?
(f) Dans l’espace affine euclidien muni d’un repère orthonormé, on considère le cube de sommets
A(−1, −1, −1), B(−1, −1, 1), C(−1, 1, 1), D(−1, 1, −1), E(1, −1, −1), F(1, −1, 1), G(1, 1, 1), H(1, 1, −1).
Existe-t-il une isométrie de l’espace qui envoie A sur B et G sur F ? Si oui, la déterminer.
[007501]
(d) Déterminer l’ensemble L des points M du plan tels que −3MA2 + MB2 = 50.
[007502]
Exercice 5562
On munit le plan affine euclidien (P, <, >) d’un repère orthonormé (O,~ı,~). On considère les points A de
coordonnées (−2, 1) et B de coordonnées (4, 4).
929
(a) Déterminer les coordonnées du barycentre G des points massiques A(2) et B(1).
(b) Calculer 2GA2 + GB2 .
(c) Démontrer que pour tout point M du plan, on a
(d) Déterminer l’ensemble L des points M du plan tels que 2MA2 + MB2 = 42.
Correction H [007505]
Exercice 5563
(a) On identifie le plan affine R2 muni du produit scalaire standard à l’espace vectoriel C muni du
produit scalaire (z, z0 ) = re(zz0 ) par l’application linéaire (1, 0) 7→ 1, (0, 1) 7→ i. Parmi les transfor-
mations suivantes, lesquelles sont des isométries du plan euclidien
a. z 7→ 3z + 4
b. z 7→ 3z + 4
c. z 7→ z + 4
d. z 7→ iz + 4
(b) Pour chacune des isométries, dire s’il s’agit d’une translation, d’une rotation ... (sans préciser les
éléments caractéristiques).
Correction H [007506]
Exercice 5564
(a) Démontrer que si A, B,C sont trois points distincts d’un plan affine euclidien P la somme des angles
de vecteurs
~ AC))
((AB, ~ + ((BC, ~ BA))
~ + ((CA, ~ CB))
~
est un angle plat.
(b) Soit C un cercle de P et A un point de C . Soit C 0 l’image par une rotation r de centre A du cercle
C . Soit B l’autre point d’intersection de C et C 0 . Soit D le point de C diamétralement opposé à A
sur C . Soit D0 = r(D) son image par r. Montrer que D, D0 et B sont alignés.
(c) Soit M un point quelconque de C . Montrer que M, M 0 = r(M) et B sont alignés.
Correction H [007507]
Exercice 5565
Soit R2 le plan affine euclidien muni du produit scalaire standard et de la base canonique.
(a) Ecrire la matrice A de la forme bilinéaire symétrique donnée en coordonnées par
0
x x
f( , 0 ) = xx0 + 19yy0 + 12xy0 + 12x0 y.
y y
x2 + 19y2 + 24xy + 5y = 0.
Correction H [007508]
Exercice 5566
Soit A, B,C un repère affine d’un plan affine E.
930
(a) Déterminer les équations barycentriques des médianes du triangle ABC.
(b) En utilisant la question précédente, montrer que les médianes du triangle ABC sont concourantes.
Correction H [007512]
Exercice 5567
Soit P un plan euclidien orienté.
(a) Donner la liste des éléments du groupe des isométries du plan qui conservent un carré.
(b) Ce groupe est-il commutatif ?
(c) Le groupe des déplacements du plan qui conservent un carré est-il commutatif ?
Correction H [007513]
Exercice 5568
Construire un point A sur le cercle C dont le symétrique par rapport à O est sur la droite d.
(a) A(2, −1, 0), B(7, −1, −1), C(−3, 0, −2), D(3, −6, −3)
(b) A(4, 1, 4), B(7, 3, 1), C(9, 0, 0), D(5, 2, 3)
(c) A(0, −1, 3), B(5, −6, 4), C(−4, 1, −2), D(−3, 3, 6)
(d) A(1, 1, 0), B(1, 5, 2), C(0, −1, 1), D(3, 4, −1)
(e) A(2, −1, 4), B(0, 0, 1), C(3, 2, −1), D(1, 3, 4)
(f) A(4, 4, 2), B(5, 3, 2), C(4, 3, 3), D(3, 5, 2)
(g) A(1, 3, 1) ,B(1, 2, 2) ,C(2, −1, −4), D(0, 8, 6).
[002031]
Exercice 5570
Les formules suivantes définissent-elles bien un changement de repère ? Dans ce cas, donner le change-
ment de repère inverse.
0
x = y−z+1
(a) y0 = −x − 4y + 5z + 2
0
z = x − 5y + 5z + 1
0
x = 5x + 4y + 3z − 2
(b) y0 = 2x + 3y + z + 2
0
z = 4x − y + 3z + 2
0
x = −2x − 4y + 2z − 2
(c) y0 = x + y − 5z + 1
0
z = −3x − 4y + 4z − 2
931
0
x = 3x − 5y + z + 2
(d) y0 = 2x − y + z − 1
0
z = −3x − 4y − z − 5
0
x = 2x − z + 1
(e) y0 = −2x + 2y + 2z − 2
0
z = −2x + y − z
0
x = x − 2y − 3z + 5
(f) y0 = −3x + 4y + z − 2
0
z = 2x − y + 6z + 3
[002032]
Exercice 5571
→ → →
On considère les droites et les plans suivants dont les équations sont données dans le repère (O, i , j , k ).
→ → → → → →
Donner leurs équations dans le nouveau repère (A, AB, AC, AD), sachant que dans (O, i , j , k ) les points
A, B,C et D ont pour coordonnées respectives A(4, −1, 2), B(2, −5, 4), C(5, 0, −3), D(1, −5, 6).
(a) P : x + y = 1
(b) P : 2x − 3y + 4z − 1 = 0
(c) P : x − y + z + 3 = 0
x = 2t + 3s + 1
(d) P : y = t −s+2
z = 4t − 2s − 3
x+y+z = 1
(e) (D) :
2x − y + 4z = 3
3x − y − z = −1
(f) (D) :
4x − 3y − z = −2
[002033]
Exercice 5572
→ → → → → →
(a) On considère le point A(−2, 4, 1), les vecteurs u (1, 1, 1), v (2, 2, −4), w(3, −1, 1) et le repère (A, u , v , w).
On note x0 , y0 et z0 les coordonnées dans ce repère. Donner les formules analytiques du changement
de repère exprimant x, y, z en fonction de x0 , y0 , z0 .
y−z = 3
(b) On considère la droite (D) : . Utiliser le changement de repère pour donner une équa-
x+y = 2
→ → →
tion de D dans le repère (A, u , v , w).
(c) Donner les formules analytiques du changement de repère inverse.
Correction H Vidéo [002034]
Exercice 5573
(a) Soit f la transformation de l’espace définie analytiquement par
0
x = −3x + 2y − 2z + 4
y0 = −8x + 5y − 4z + 8
0
z = −4x + 2y − z + 4
932
iii. En déduire une description simple de f .
(b) Soit f la transformation de l’espace définie analytiquement par
0 1
x = 3 ( 2x − y − z + 1)
y0 = 1 ( −x + 2y − z + 1)
0 13
z = 3 ( −x − y + 2z + 1)
Exercice 5574
(a) Définir analytiquement la projection orthogonale sur le plan d’équation 2x + 2y − z = 1.
x+y+z = 1
(b) Définir analytiquement la projection orthogonale sur la droite d’équation .
2x − z = 2
(c) Donner l’expression analytique de la projection sur le plan (P) contenant le point C(2, −1, 1) et
ayant pour vecteurs directeurs ~u(0, −1, 1) et ~u0 (−2, 0, 1), selon la droite (AB), où A(1, −1, 0) et
B(0, −1, 3).
Correction H Vidéo [002039]
Exercice 5575
Tout ce problème se situe dans l’espace euclidien tridimensionnel muni d’un repère orthonormé direct
→
− →− → −
R = (0, i , j , k ).
(a) On considère les deux droites d et D données par les systèmes d’équations cartésiennes suivant :
x + y − 3z = 0 x−1 =0
d et D
y+z =0 y−z−1 = 0
i. A. Donner un point et un vecteur directeur de d. Donner un point et un vecteur directeur de D.
B. Dire si les droites d et D sont parallèles, sécantes ou non coplanaires.
C. Justifier l’existence de deux plans parallèles (en donnant pour chacun de ces deux plans un
point et deux vecteurs directeurs) tels que d est contenue dans l’un et D est contenue dans
l’autre.
ii. A. Soient →−u le vecteur de coordonnées (4, −1, 1) dans R, →
−
v le vecteur de coordonnées (0, 1, 1)
dans R et Ω le point de coordonnées (1, 1, 0) dans R.
Déterminer une équation cartésienne pour le plan P de repère cartésien (O, → −
u ,→
−
v ), en dé-
duire une équation cartésienne pour le plan Q de repère cartésien (Ω, →
−u ,→
−
v ).
B. Donner des équations paramétriques pour la droite ∆ normale à P passant par O. Déterminer
les deux points ∆ ∩ P et ∆ ∩ Q puis calculer la distance entre eux.
Interpréter cette distance.
→−
a = ( 13 , 23 , − 32 ), b = ( 23 , 13 , 23 ), →
(b) On considère les vecteurs de l’espace →
− −
c = ( −2 2 1
3 , 3 , 3 ).
→
− −
i. Montrer que (0, →
−a , b ,→
c ) est un repère orthonormé. Est-il direct ?
→
− −
ii. Ecrire les formules de changement de repères de R à (0, →−a , b ,→c ).
→
− −
iii. Quelle est l’équation dans le repère (0, →
−
a , b ,→
c ) du plan d’équation x + 2y − 2z = 0 dans R ?
Même question avec le plan d’équation x + 2y − 2z = 3 dans R.
933
[002042]
Exercice 5576
Tout ce problème se situe dans l’espace euclidien tridimensionnel muni d’un repère orthonormé direct
→
− →− →− √ √
R = (O, i , j , k ). On définit les trois points : A = (3, 6, 3), B = (3, − 6, 3) et C = (4, 0, 0).
(a) i. Montrer que les points O, A et B ne sont pas alignés et donner une équation cartésienne du plan
P contenant O, A et B.
ii. Calculer les distances OA, OB et AB. En déduire la nature du triangle OAB.
iii. Les points O, A, B et C sont-ils coplanaires ?
(b) Soit G le barycentre des points O, A, B et C, c’est à dire, par définition l’unique point G de l’espace
−→ −→ −→ −→ → −
tel que : GO + GA + GB + GC = 0 .
−→ −→ −→ −→
i. Montrer que OG = 41 (OA + OB + OC).
ii. En déduire les coordonnées de G dans R.
(c) i. Montrer que la droite (GC) est perpendiculaire au plan P.
ii. Calculer les coordonnées du point d’intersection de la droite (GC) avec le plan P.
(d) Montrer que la transformation de l’espace définie par les formules : (x0 = x, y0 = −y, z0 = z) est
une isométrie. Quels sont ses points fixes ? Déterminer les images des points O, A, B,C par cette
isométrie. Que remarque-t-on ?
[002043]
Exercice 5577
L’espace est rapporté à un repère orthonormé direct (0,~ı,~,~k). On définit les points
et le plan
Π : 2x − 3y + 4z = 0.
(a) Montrer que les points A, B,C ne sont pas alignés.
(b) Montrer que les points A, B,C, D ne sont pas coplanaires.
(c) Donner une équation cartésienne du plan P passant par A, B,C.
(d) Calculer la distance de D au plan P.
(e) Donner une représentation paramétrique de la droite d = P ∩ Π.
[002044]
Exercice 5578
Soient A, B et C trois points distincts et non alignés de l’espace affine tridimensionnel E . On note P le
plan qui contient A, B et C. Soit O un point de E n’appartenant pas à P.
−→ −→ −→
(a) i. Expliquer rapidement pourquoi R = (O, OA, OB, OC) est un repère cartésien de E .
ii. Dans ce repère R, écrire les coordonnées des points O, A, B et C, et déterminer une équation
cartésienne du plan P.
−→ −→
(b) Soit A0 le point de la droite (OA) tel que OA0 = 2OA. On note P0 le plan parallèle à P passant par A0 .
P0 coupe (OB) en B0 et (OC) en C0 .
Dans R, écrire les coordonnées des points A0 , B0 et C0 et déterminer des équations paramétriques
pour les droites (BC0 ) et (B0C), en déduire des équations cartésiennes de ces droites.
Calculer les coordonnées des points I = (BC0 ) ∩ (B0C), J = (AC0 ) ∩ (A0C) et K = (AB0 ) ∩ (A0 B).
934
−−→ −→
(c) Soit A00 le point de la droite (OA) tel que OA00 = − 32 OA. On note P00 le plan parallèle à P passant par
A00 . P00 coupe (OB) en B00 et (OC) en C00 .
Montrer que les droites (IA00 ), (JB00 ), (KC00 ) sont parallèles.
[002045]
~ + 2MB
Exercice 5580 kMA ~ = kMD
~ + kMCk ~ + MEk
~
Soient A, B,C, D, E cinq points de l’espace et k ∈ R.
~ + 2MB
Déterminer le lieu des points M de l’espace tels que kMA ~ = kMD
~ + kMCk ~ + MEk.
~
Correction H [004959]
935
( (
x + 2y − z = 1 x+y+z = 3
Dans un rond on donne les droites D : et D0 :
2x − y + 2z = 2 x − y + 2z = 0.
0
Calculer d(D, D ).
Correction H [004964]
936
Correction H [004973]
Exercice 5599 Composée de demi-tours par rapport aux arêtes d’un tétraèdre
Soit ABCD un tétraèdre régulier, et dAB , dAC , dAD les 12 -tours autour des droites (AB), (AC), (AD). Sim-
plifier f = dAB ◦ dAC ◦ dAD .
Correction H [004978]
937
Correction H [004981]
938
(e) Donner les composantes du vecteur de glissement de ϕ en fonction de θ .
[007477]
(a) Dans un espace affine, quel est le sens de la notation 1/3 A + 1/3 B + 1/3 C où A, B,C sont trois
points ?
(b) Soit A, B,C, D quatre points d’un plan affine. Soit I le milieu de [C, D]. L’isobarycentre des points
A, B,C, D est-il le centre de gravité du triangle A, B, I ?
(c) Une isométrie est-elle caractérisée par sa partie linéaire ?
(d) Deux isométries d’un espace affine euclidien de dimension trois qui ont exactement le même plan P
de points fixes sont-elles égales ?
[007499]
939
pour obtenir une base orthonormée B 0 . [007500]
Exercice 5614
Écrire la table de toutes les isométries d’un espace affine euclidien de dimension 3. [007511]
Exercice 5615
Démontrer que si f est une application linéaire orthogonale d’un espace vectoriel euclidien ~E de dimen-
sion finie, alors Ker( f − Id~E ) et Im( f − Id~E ) sont supplémentaires orthogonaux. [007515]
Exercice 5616
Soient E un espace affine de dimension 3, et A, B,C, D un tétraèdre de E. Montrer que les droites joignant
les milieux des cotés opposés du tétraèdre sont concourantes.
Correction H [007516]
Exercice 5617
Soit (R3ev , standard) l’espace euclidien standard muni de la base canonique.
Déterminer une base orthonormée du sous-espace vect(e1 , e1 + e2 + e3 ). La compléter en une base or-
thonormée de R3 .
Correction H [007517]
940
(d) y = −x2 .
2
x2
— (a) 25 + y9 = 1,
x2 y2
(b) 9 + 25 = 1,
(c) x2 + 2y2 = 1.
2
x2
— (a) 16 − y9 = 1,
2 2
x
(b) − 16 + y9 = 1,
(c) x2 − y2 = 1.
Correction H [005540]
Correction H [005543]
941
Déterminer l’image du cercle trigonométrique par la fonction f : C → C .
1
z 7→ 1+z+z2
Correction H [005544]
(a) Droite de S IMSON . Soit (A, B,C) un triangle et M un point du plan. Montrer que les projetés
orthogonaux P, Q et R de M sur les cotés (BC), (CA) et (AB) du triangle (ABC) sont alignés si et
seulement si M est sur le cercle circonscrit à (ABC). La droite passant par P, Q et R s’appelle la
droite de S IMSON du point M relativement au triangle ABC (ou au cercle (ABC)).
(b) Parabole tangente aux trois côtés d’un triangle. Lieu des foyers des paraboles tangentes à trois
droites deux à deux non parallèles. En particulier, fournir la construction des points de contacts.
Correction H [005546]
Exercice 5624 **
(C ) est le cercle de diamètre [A, B]. (D) est la tangente en A à (C ). P est un point variable sur (C ) et
(T ) la tangente en P à (C ). (T ) recoupe (D) en S. La perpendiculaire à (AB) passant par P coupe (BS)
en M. Ensemble des points M ?
Correction H [005547]
Exercice 5625 **
Etudier les courbes dont une équation en repère orthonormé est :
(a) 2x2 + 6xy + 5y2 + 4x + 6y + 1 = 0.
(b) x2 + 2xy + y2 + 3x − 2y + 1 = 0.
(c) 2x2 − 4xy − 3x + 3y + 1 = 0.
√
(d) −5x2 + 6 3xy + y2 − 4 = 0.
(e) 4x2 + 12xy + 9y2 − 2x + 1 = 0.
(f) (x − y + 1)2 + (x + y − 1)2 = 0.
(g) x2 + y2 − 3x − y + 2 = 0.
(h) x(x − 1) + (y − 2)(y − 3) = 0.
(i) (x + 2y − 4)(x − y − 1) = 3.
(j) (2x + y − 1)2 − 3(x + y) = 0.
Correction H [005815]
Exercice 5626 **
Etudier les courbes dont une équation polaire (en repère orthonormé direct) est
2
(a) r = 1−2 cos θ ,
6
(b) r = 2+cos θ ,
2
(c) r = 1−sin θ .
Correction H [005816]
942
( P(t)
x(t) = R(t)
Q(t)
y(t) = R(t)
où P, Q et R sont des polynômes de degré inférieur ou égal à 2 et montrer réciproquement que toute
courbe paramétrée du type précédent est une courbe de degré inférieur ou égal à 2.
(
2t+1
x = t 2 +2t−1
(b) Etudier la courbe t 2 −1 .
y = t 2 +2t−1
Correction H [005817]
Exercice 5629
1 t
Montrer que la courbe paramétrée x(t) = et y(t) = 2 est une ellipse et la tracer.
t2 + t + 1 t +t +1
[002071]
943
Correction H [004914]
Exercice 5638 **
Soit P un polynôme de degré 3 à coefficients réels. Montrer que la courbe d’équation P(x) = P(y) dans
un certain repère orthonormé, est en général la réunion d’une droite et d’une ellipse d’excentricité fixe.
Correction H [005822]
Exercice 5640
Déterminer l’ensemble des points d’où l’on peut mener deux tangentes orthogonales à une parabole.
[002067]
944
Exercice 5641
Déterminer astucieusement le sommet et l’axe de la parabole x(t) = t 2 + t + 1 et y(t) = t 2 − 2t + 2.
[002070]
Exercice 5645 MF + MH = 2a
Soit F un point, D une droite ne passant pas par F, et a > 21 d(F, D).
Trouver l’ensemble des points M tels que MF + d(M, D) = 2a.
Correction H [004906]
945
(d) Quel est le lieu de M quand A varie ?
Correction H [004909]
Exercice 5651 **
Déterminer l’orthoptique d’une parabole , c’est-à-dire l’ensemble des points du plan par lesquels il
passe deux tangentes à la parabole, perpendiculaires l’une à l’autre.
Correction H [005545]
Exercice 5654 **
Déterminer l’orthoptique d’une parabole, c’est-à-dire l’ensemble des points du plan par lesquels il passe
deux tangentes à la parabole qui soient perpendiculaires.
Correction H [005818]
946
(b) (Parabole tangente aux trois côtés d’un triangle) Lieu des foyers des paraboles tangentes à trois
droites deux à deux non parallèles. Fournir en particulier la construction des points de contacts.
Correction H [005819]
Exercice 5656 **
L’espace de dimension 3 est rapporté à un repère orthonormé (O, i, j, k). On note (Γ) la courbe d’équa-
tions
y = x2 + x + 1
.
x+y+z−1 = 0
Montrer que (Γ) est une parabole dont on déterminera le sommet, l’axe, le foyer et la directrice.
Correction H [005821]
Exercice 5657 **
Equation cartésienne de la parabole (P) tangente à (Ox) en (1, 0) et à (Oy) en (0, 2).
Correction H [005824]
947
Correction H [004921]
~ OM)
Exercice 5662 (OA, ~ ≡ 2(AM,
~ AO)
~
~ OM)
Soient O, A deux points distincts du plan. Trouver les points M tels que (OA, ~ ≡ 2(AM,
~ AO).
~
Correction H [004922]
Exercice 5665 *
Que vaut l’excentricité de l’hyperbole équilatère (une hyperbole est équilatère si et seulement si ses
asymptotes sont perpendiculaires) ?
Correction H [005549]
948
(f) xy + xz + yz + 1 = 0.
(g) 2x2 + 2y2 − z2 + 5xy − yz + xz = 0.
(h) xy + yz = 1.
(i) x2 + 4y2 + 5z2 − 4xy − 2x + 4y = 0.
On fera le minimum de calculs nécéssaires pour pouvoir conclure.
Correction H [004925]
(a) On considère la forme quadratique q(x, y, z) = ax2 + by2 + cz2 avec a ∈ [b, c].
i. Montrer qu’il existe y, z ∈ R tels que y2 + z2 = 1 et by2 + cz2 = a.
ii. En déduire
existe une base orthonormée de R3 dans laquelle la matrice de q est de la forme :
qu’il
a 0 ∗
M = 0 a ∗.
∗ ∗ ∗
(b) Soit E un ellipsoïde de centre O. Montrer qu’il existe un plan P qui coupe E selon un cercle de
centre O. Montrer que les sections de E par des plans parallèles à P sont des cercles.
(c) Peut-on généraliser à une quadrique quelconque ?
Correction H [004929]
949
(b) En déduire que tout hyperboloïde de révolution à une nappe est réunion d’une famille de droites
(surface réglée).
(c) Généraliser à un hyperboloïde à une nappe quelconque.
Correction H [004930]
Exercice 5677
Équation d’un cône
Déterminer les réels λ tels que la surface d’équation : x(λ − y) + y(λ − z) + z(λ − x) = λ soit un cône.
Préciser alors le sommet et la nature du cône.
Correction H [004934]
950
On considère un point F, un plan P ne passant pas par F et un réel e > 0. Montrer que l’ensemble,
S , des points M tels que MF = ed(M, P) est une quadrique de révolution. Préciser les différents cas
possibles. [004938]
Exercice 5687 ** I
Nature et « éléments caractéristiques » de la quadrique (S ) dont une équation dans un repère ortho-
normé donné R = (O, i, j, k) de l’espace de dimension 3 est :
(a) x2 + y2 + z2 − 2yz − 4x + 4y − 1 = 0.
(b) x2 + y2 + z2 + 2xy − 1 = 0.
(c) x2 + y2 + z2 − 2xy + 2xz + 3x − y + z + 1 = 0.
(d) x2 + 4y2 + 5z2 − 4xy − 2x + 4y = 0.
(e) x2 − 4x − 3y − 2 = 0.
(f) 7x2 − 2y2 + 4z2 + 4xy + 20xz + 16yz − 36x + 72y − 108z + 36 = 0.
(g) (x − y)(y − z) + (y − z)(z − x) + (z − x)(x − y) + (x − y) = 0.
(h) xy + yz = 1.
(i) xy + yz + zx + 2y + 1 = 0.
951
Correction H [005825]
Exercice 5688 **
z=0
Déterminer la quadrique contenant le point A(2, 3, 2) et les deux paraboles (P) d’équations
y2 = 2x
x=0
et (P 0 ) d’équations .
y2 = 2z
Correction H [005826]
Exercice 5694 *
x = 21 et (cost − sint)
Montrer que l’arc paramétré y = 12 et (cost + sint) est tracé sur un cône du second degré de sommet
z = et
O.
952
Correction H [005832]
Exercice 5696 **
z=x
Equation du cylindre (C ) de section droite la courbe (C) d’équations
2x2 + y2 = 1
Correction H [005834]
Exercice 5697 ** I
x = z+2
Equation cartésienne du cylindre de révolution (C ) de rayon R et d’axe (D) d’équations .
y = z+1
Déterminer R pour que la droite (Oz) soit tangente au cylindre.
Correction H [005835]
Exercice 5698 *
Trouver les plans tangents à l’ellipsoïde d’équation x2 + 2y2 + 3z2 = 21 qui sont parallèles au plan
d’équation x + 4y + 6z = 0.
Correction H [005836]
Exercice 5699 **
Trouver les plans tangents à la surface (S ) d’équation x − 8yz = 0 et contenant la droite (D)
y=1
d’équations .
x + 4z + 2 = 0
Correction H [005837]
Exercice 5700 ** I
(a) Equation du cylindre de révolution (C ) d’axe la droite d’équations x = y + 1 = 3z − 6 et de rayon 3.
(b) Equation du cône de révolution (C ) d’axe la droite d’équations x = y + 1 = 3z − 6, de sommet
S(0, −1, 2) et de demi-angle au sommet π3 .
Correction H [005838]
Exercice 5702
953
(a) 13x2 − 32xy + 37y2 − 2x + 14y − 5 = 0
(b) xy + 3x + 5y − 4 = 0
(c) (2x + 3y)2 + 4x + 6y − 5 = 0
[002069]
954
Exercice 5707
On fait rouler sans glissement un cercle de rayon 1 sur l’axe (Ox). Déterminer et tracer la courbe décrite
par un point du cercle. [002047]
Exercice 5708
Tracer la courbe d’équation x3 + y3 = 3xy en la coupant par les droites y = tx où t ∈ R. [002048]
Exercice 5709
Tracer la courbe paramétrée définie par :
Z t Z t
x(t) = cos(2u) sin(u)du, y(t) = sin(2u) cos(u)du.
0 0
[002049]
Exercice 5710
Tracer la courbe paramétrée définie par :
1 + 2t
x(t) = t 2 + 2t, y(t) = .
t2
[002050]
Exercice 5711
Dans le plan euclidien R2 , donner des équations paramétriques pour une droite ; un cercle ; une ellipse ;
une hyperbole ; une parabole. [002699]
Exercice 5712
Pour chacune des courbes suivantes, déterminer la tangente en tout point, les points d’inflexion et de
rebroussement, les branches infinies, les points doubles ; construire et tracer la courbe.
(a) x = sin 4t, y = cos 3t ;
(b) x = t − sint, y = 1 − cost ;
3
(c) x = cos t, y = sin3 t ;
sin2 t
(d) x = cost, y= ;
2 + sint
t3 1+t
(e) x = , y= ;
1 − t2 (1 − t)2
(f) x = cos3 t + sint, y = sin3 t + cost ;
(g) x = 3 cost − 2 sin3 t, y = cos 4t.
[002700]
Exercice 5713
On considère l’ensemble Γ des points du plan
(x, y) qui vérifient 0 < x < 2 et x = 2 sin(y/x).
Montrer
que c’est un arc dont on trouvera une représentation
955
paramétrique. Construire Γ.
[002701]
Exercice 5714
On considère l’arc paramétré du plan défini par
t2 + 1 2t
x= , y= .
t3 − 1 t3 − 1
Étudier ses branches infinies. Trouver ses points d’inflexion et montrer qu’ils sont alignés. Tracer l’arc.
[002702]
Exercice 5715
Soit l’arc paramétré défini par
t − sint 1 − cost
x= , y= .
t2 t2
Montrer qu’il peut être prolongé continûment pour tout t ∈ R et qu’il possède un axe de symétrie.
Montrer qu’il possède une infinité de points de rebroussement situés sur un même cercle, et que les
tangentes en ces points sont concourantes. Tracer l’arc. [002703]
Exercice 5716
Épicycloïdes, hypocycloïdes -
Soit R > 0 un réel, et CR le cercle de centre O et de rayon R dans le plan.
(a) On considère le cercle γ de rayon 1 tangent extérieurement à CR en A = (R, 0) ; on fait rouler γ le
long de CR sans glisser. Trouver des équations paramétriques de l’ensemble ΓR des points occupés
par A. Dans quels cas cet ensemble est-il un arc ? Sinon quel est-il ?
(b) On suppose à présent que R > 1 et que γ est tangent intérieurement à CR ; mêmes questions sur
l’ensemble Γ0R ainsi construit.
(c) Tracer ΓR et Γ0R pour R = 6 et R = 8/3.
[002704]
Exercice 5717
Montrer que les deux droites de l’espace d’équations paramétriques x = 2 + 2t, y = 2 + 4t, z = 2 − 4t et
x = 4 + t, y = 6 + 2t, z = −2 − 2t sont identiques. [002705]
Exercice 5718
Montrer que la courbe de l’espace d’équations paramétriques
√
x = 4 2 cost, y = t + 2 sint, z = −2 cost
Exercice 5719
Hélice -
Étudier la courbe paramétrée de l’espace définie par
x = cost, y = sint, z = t.
Tracer ses projections orthogonales sur les trois plans xOy, yOz, xOz. Montrer que la projection de cette
courbe sur le plan xOy parallèlement à la direction d’une de ses tangentes est une cycloïde.
956
[002707]
Exercice 5720
Trouver en tout point l’équation du plan osculateur à la courbe
t3 t2 t
x= , y= , z= .
t2 + 1 t2 + 1 t2 + 1
[002708]
Exercice 5721
On considère l’arc de l’espace défini en coordonnées paramétriques par
M(t) : x = t 3, y = t 2, z = t.
Déterminer l’intersection µ(t) de sa tangente en M(t) avec le plan osculateur en O = M(0), et montrer
que la tangente à l’arc t 7→ µ(t) n’est autre que l’intersection des plans osculateurs en O et en M(t).
[002709]
Exercice 5722
Loxodromie de sphère -
On considère la courbe paramétrique de l’espace définie par
Exercice 5723
Étudier la courbe définie par
θ = t − 2 sint, ρ = tant
Trouver asymptotes et points doubles. [002716]
Exercice 5724
Construire la courbe ayant pour équation implicite (x2 + y2 )2 − ax(x2 + 2y2 ) = 0, (a > 0).
[002717]
957
(d) x = 2t 3 + 3t 2 , y = 3t 2 + 6t.
(e) x = t 3 − 3t, y = t 3 − t 2 − t + 1.
[004982]
(f) x = 1t + t+1
1
, y = 1t − t+1
1
.
3t
(g) x = 1+t 3
, y = tx.
tet et
(h) x = t+1 , y = t+1 .
(i) x = 2t 3 + 3t 2 , y = 3t 2 + 6t.
(j) x = t 3 − 3t, y = t 3 − t 2 − t + 1.
t t2
(k) x = t 2 −1
, y= t−1 .
[004983]
958
Dessiner la courbe d’équation cartésienne : x3 +y3 = 3xy (folium de Descartes) On prendra t = xy comme
paramètre. [004987]
959
ii. Pour t ∈]0, π2 [, on note A(t) et B(t) les points d’intersection de la tangente au point courant M(t)
avec respectivement (Ox) et (Oy). Calculer la longueur A(t)B(t).
(b) (**) La cycloïde.
i. Un cercle (C ), de rayon R > 0, roule sans glisser sur l’axe (Ox). On note I le point de contact
entre (C ) et (Ox) et on note Ω le centre de (C ) (Ω et I sont mobiles). M est un point donné de
−−
→−
\ →
(C ) (M est mobile, mais solidaire de (C )). On pose t = ((ΩM, ΩI).
y M
t Ω
O I x
Déterminer une paramétrisation de la courbe décrite par le point M (on prendra t pour para-
mètre).
x = R(t − sint)
ii. Etudier et construire l’arc paramétré : où R est un réel strictement positif
y = R(1 − cost)
donné.
x = sin(2t)
(c) (**) Une courbe de L ISSAJOUS. Etudier et construire l’arc paramétré :
y = sin(3t)
(
t
x = 1+t 4
(d) (**) La lemniscate de B ERNOULLI. Etudier et construire l’arc paramétré : t3
y = 1+t 4
(e) (***) Les tractrices.
i. Trouver les trajectoires orthogonales à la famille des cercles de rayon R (R > 0 donné) et centrés
sur (Ox).
x = R(ln | tan 2t | + cost)
ii. Etudier et construire l’arc paramétré : où R est un réel strictement
y = R sint
positif donné.
Correction H [005523]
Exercice 5737
Construire les courbes de paramétrisations :
( 3
x = (t+1)t2 (t−1)
(a) 2
y = t 2t−1
x = (t + 2)e1/t
(b)
y = (t − 2)e1/t
x = (t − 1) ln(|t|)
(c)
y = (t + 1) ln(|t|)
2t
x = 1+t 2
(d) t+2
y = 1−t 2
(
t
x = t 2 −1
(e) t+2
y = (t−1) 2
( 3
x = t 2t−9
(f)
y = t(t−2)
t−3
(
t3
x = 1+3t
(g) 3t 2
y = 1+3t
960
x = t2 + t3
(h)
y = t 2 + t 3 − 2t 4 − 2t 5
Correction H [005524]
Exercice 5738
La courbe orthoptique d’une courbe (C ) est le lieu des points du plan d’où l’on peut mener (au moins)
deux tangentes à (C ), orthogonales. Déterminer l’orthoptique de (C ) dans chacun des cas suivants :
x = a cos3 t
(a) (C ) est un astroïde de paramétrisation , a > 0 donné.
y = a sin3 t
x = t 2 − 2t
(b) (C ) est l’arc paramétré : .
y = 2t 3 − 3t 2
2
x2
(c) (C ) est l’ellipse d’équation a2
+ by2 = 1, (a, b) ∈]0, +∞[2 .
Correction H [005525]
Exercice 5739
x = 3t 2
Trouver les droites à la fois tangentes et normales à l’arc paramétré : [005526]
y = 4t 3
Exercice 5740
Dans chacun des cas suivants, trouver une paramétrisation rationnelle de la courbe proposée puis construire
1) x(y2 − x2 ) = 2y2 − x2 2) x3 − y3 + xy − 2x + 2y + 3 = 0
[005527]
Exercice 5741
Trouver une équation cartésienne des supports des arcs suivants :
x = t2
(a)
y = −t 2
x = t2
(b)
y = t3
(
t
x = 1+t 4
(c) t3
y = 1+t 4
[005528]
Exercice 5742
Représenter les courbes d’équation cartésienne y = f (x), donner l’équation de leur tangente au point
d’abscisse x = 0 et la position de la courbe par rapport à cette tangente, pour :
(a) f (x) = sin2 x + cos x
(b) f (x) = x + ln(1 + ex )
Correction H Vidéo [006981]
Exercice 5743
961
(a) Donner une paramétrisation (x(t), y(t)) de la courbe d’équation
p
y = −x2 − 3x + 4
Exercice 5744
Étudier et tracer les courbes paramétrées suivantes :
x(t) = cos3 t
(a) (L’astroïde)
y(t) = sin3 t
x(t) = t − tht
(b) 1
y(t) = cht
x(t) = t − sint
(c) (La cycloïde)
y(t) = 1 − cost
Correction H Vidéo [006983]
Exercice 5745
Soit C la courbe plane paramétrée par
x(t) = t lnt
(t ∈]0; +∞[)
y(t) = lnt
t
Exercice 5746
Montrer que la courbe paramétrée 1
x(t) = t 2 −t
t
y(t) = t 2 −1
possède un point double et que les tangentes en ce point sont perpendiculaires.
Correction H Vidéo [006985]
Exercice 5747
Montrer que la courbe paramétrée 4t−3
x(t) = t 2 +1
2t−1
y(t) = t 2 +2
962
admet un unique point singulier, et tracer l’allure de la courbe au voisinage de ce point.
Indication H Correction H Vidéo [006986]
Exercice 5748
On considère la courbe paramétrée définie par
4
x(t) = t + t
3
y(t) = 3t + 2 + t+1
Exercice 5749
Trouver les droites à la fois tangentes et orthogonales à la courbe
x(t) = 3t 2
y(t) = 4t 3
ρ(θ ) = sin(2θ )
sin(θ )
ρ(θ ) =
θ
θ −1
ρ(θ ) =
θ +1
ρ(θ ) = cos(θ ) − cos(2θ )
cos(θ )
ρ(θ ) =
1 + sin(θ )
[002051]
Exercice 5751
Soit C un cercle du plan de centre (1, 0) et de rayon a. Déterminer et tracer le lieu des projetés orthogo-
naux de O sur les tangentes de C. [002052]
Exercice 5752
963
π −−→
Déterminer et tracer les courbes dont la tangente en tout point M fait un angle de avec OM. [002053]
4
Exercice 5753
Grâce aux coordonnées polaires, tracer la courbe définie implicitement par la relation 2xy(x2 + y2 ) =
x 2 − y2 . [002054]
Exercice 5754
Tracer la courbe d’équation polaire :
r = 1 + cos θ .
[002055]
Exercice 5755
Tracer les courbes d’équations polaires :
tan θ 1
r= ; r2 = .
cos θ sin(2θ )
[002056]
Exercice 5756
(a) Montrer qu’un cercle C de diamètre a et passant par le pôle O peut être représenté en coordonnées
polaires par l’équation ρ = a cos(θ − θ0 ). On considère un réel b > 0 et la conchoïde de C de valeur
b, c’est-à-dire la courbe Γ définie comme suit : à tout point P de C, on associe le point M situé sur
la demi-droite OP, du côté opposé à O par rapport à P et tel que PM = b ; Γ est le lieu des points M.
Donner une équation polaire de Γ. Construire Γ en distinguant quatre cas : a > b, a = b, a < b < 2a
et b > 2a. Déterminer en particulier les points d’inflexion dans chaque cas.
(b) En s’inspirant de la question précédente, tracer les conchoïdes d’une droite ρ = a/ cos(θ − θ0 ).
[002711]
Exercice 5757
Étudier en fonction des paramètres a, b > 0 les courbes d’équation ρ = a/(1 + b cos θ ) (en particu-
lier branches infinies, position par rapport aux asymptotes). Montrer que ce sont des coniques, et en
déterminer les foyers. [002712]
Exercice 5758
Étudier et tracer les courbes définies en coordonnées
polaires ci-après ; s’il y a des branches infinies, les
préciser, et préciser la position de la courbe par rapport
aux éventuelles asymptotes ; trouver aussi les points doubles :
964
rosace à quatre branches ρ = a sin 2θ
ρ = sin θ + cos θ2
ρ = 1 + 2 cos 3θ
2
spirale d’Archimède ρ = aθ
ρ = θ + 1/θ (asymptote ?)
cochléoïde ρ = a sinθ θ
a
courbe du spiral ρ = 1+eθ /5
1−2 cos θ
ρ = 1+sin θ (parabole asymptote)
a
épi ρ = sin(5θ /3)
[002713]
Exercice 5759
Une spirale logarithmique est une courbe d’équation en coordonnées polaires ρ = aekθ . Montrer qu’elle
coupe ses rayons vecteurs suivant un angle constant, qu’on déterminera en fonction de k. [002714]
Exercice 5760
Montrer que la courbe définie par
θ
ρ = 1 + tan
2
admet une asymptote ; préciser la position de la courbe par rapport à elle. [002715]
965
cos 2θ
(f) ρ =
2 cos θ − 1
θ
(g) ρ = cos
3
(h) ρ = 1 + sin 3θ
1
(i) ρ =√
θ
(j) ρ = ln θ
sin θ
(k) ρ = θ
Correction H [004993]
Exercice 5763
Construire les courbes suivantes :
p
(a) r = cos(2θ ),
(b) r = sin 2θ
3 ,
(c) r = aebθ , (a, b) ∈]0, +∞[2 ,
(d) r = 2 cos(2θ ) + 1,
(e) r = tan 2θ
3 .
Correction H [005530]
Exercice 5764
2 cos θ +1
Etude complète de la courbe d’équation polaire r = 2 sin θ +1 .
Correction H [005531]
Exercice 5766
Construire la courbe d’équation cartésienne x2 (x2 + y2 ) − (y − x)2 = 0 après être passé en polaires .
Correction H [005533]
Exercice 5767
Développée de la spirale logarithmique d’équation polaire r = aeθ (a > 0).
Correction H [005534]
Exercice 5768
Étudier les courbes d’équations polaires suivantes :
966
1
(a) r(θ ) = p pour θ ∈]0, π4 [
tan(2θ )
sin2 θ
(b) r(θ ) = pour θ ∈] − π2 , π2 [ (La cissoïde droite)
cos
p θ
(c) r(θ ) = cos(2θ ) (La lemniscate de Bernoulli)
Correction H Vidéo [006989]
Exercice 5769
On considère les courbes C1 et C2 (des limaçons de Pascal) respectivement données en polaires par
r1 (θ ) = 1 + cos θ r2 (θ ) = 3 + cos θ
Pour i = 1, 2, on note Ni (θ ) la droite orthogonale au point Mi (θ ) ∈ Ci . Vérifier que pour tout θ 6≡ 0 [2π],
les droites N1 (θ ) et N2 (θ ) sont sécantes, en un point P(θ ). Déterminer le lieu du point P quand θ varie.
Indication H Correction H Vidéo [006990]
967
(a) OT = cste.
(b) ON = cste.
Correction H [004995]
968
(a) Montrer que si l’on impose la position de M0 et la tangente en ce point, le problème admet une
solution unique.
(b) Dans le cas général, démontrer que les courbes solutions se déduisent d’une courbe particulière en
appliquant un déplacement du plan arbitraire.
1
(c) Étudier les équations : c = cste, c = s (spirale logarithmique).
[005002]
Exercice 5783
Soit T l’intersection de (Ox) et de la tangente en M et H le projeté orthogonal de M sur (Ox). Trouver
les courbes telles que
(a) MT = a (a > 0 donné)
(b) HT = a (sans rapport avec 1))
[005529]
969
t
(a) x = 4t 5 − 4t 3 + t, y =
3t 4 + 1
(b) x = 2 cos2 t + ln | sint|, y = sin 2t
r
t2 − 2
(c) x = , y = tx
t4 − 1
t3 − t
(d) x = , y = tx
2t − 1
1 1 1 1
(e) x = + ,y= +
t t +1 t (t + 1)2
t
(f) x = sin , y = tant
2
1 1 1 1
(g) x = + ,y= −
t t +1 t t +1
3t
(h) x = , y = tx
1 + t3
tet et
(i) x = ,y=
t +1 t +1
(j) x = 2t 3 + 3t 2 , y = 3t 2 + 6t
(k) x = t 3 − 3t, y = t 3 − t 2 − t + 1
t t2
(l) x = , y =
t2 − 1 t −1
Correction H [005007]
(a) x = 2t 3 + 3t 2 , y = 3t 2 + 6t
(b) x = t 3 − 3t, y = t 3 − t 2 − t + 1
cos2 t
(c) x = sint, y =
2 − cost
(d) x = (1 + cos t) sint, y = sin2 t cost
2
970
Exercice 5788 Cordes sur une parabole
Soit P la parabole d’équation y2 = 2px. Chercher l’enveloppe des cordes [A, B] de P de hauteur h > 0
donnée.
Correction H [005011]
971
Exercice 5796 Hypocycloïde
Soit C un cercle passant par O centré sur Ox. Pour M ∈ C , on note DM la droite symétrique de (OM)
par rapport à l’horizontale passant par M. Déterminer l’enveloppe des droites DM et la construire.
Correction H [005019]
Exercice 5799 AM ⊥ D
Soit D une droite du plan et A un point non élément de D. Soit M un point variable sur D. Trouver
l’enveloppe de la normale en M à (AM).
Correction H [005022]
Exercice 5802
Déterminer une abscisse curviligne, la longueur et la développée de l’astroïde. [002060]
Exercice 5803
θ
Calculer le rayon de courbure de ρ(θ ) = cos( ) en fonction de ρ. [002061]
3
972
Exercice 5804
Soit P la parabole y2 = x. Déterminer une équation paramétrée et une équation cartésienne de Γ la
développée de P. Tracer Γ. [002062]
Exercice 5805
p
Soit Γ la courbe ρ(θ ) = sin(2θ ).
(a) Tracer cette courbe.
(b) Calculer le rayon de courbure.
−−→
(c) Soient I le centre de courbure en M et H le projeté orthogonal de I sur (OM). Déterminer MH.
(d) En déduire une construction géométrique de la développée de Γ.
[002063]
Exercice 5806
Soit M(s) un arc C2 birégulier paramétré par une abscisse curviligne. Soit R le repère de Frénet
(M(0),~t(0),~n(0)). On note (X(s),Y (s)) les coordonnées dans ce repère d’un point M(s) de la courbe.
X 2 (s)
(a) Montrer que si R0 est le rayon de courbure en M(0) alors R0 = lim .
s→0 2Y (s)
Correction H [005024]
973
Exercice 5811 Comparaison de longueurs (ENS MP 2002)
Soit f : [a, b] → R continue concave, C 1 par morceaux, L1 la courbe paramétrée x 7→ (x, f (x)) et L2 un
chemin continu C 1 par morceaux joignant les extrémités de L1 et situé au-dessus de L1 . Montrer que la
longueur de L2 est supérieure ou égale à celle de L1 .
Correction H [005028]
974
(b) Montrer que I et J ont même abscisse.
~
(c) On prend S comme origine des abscisses curvilignes. Trouver une relation entre s et MJ.
[005032]
975
(a) Chercher l’équation de la parabole P d’axe parallèle à ∆, passant par O, dont C est le cercle
osculateur en O.
(b) Quelle est l’enveloppe des paraboles précédentes ?
Correction H [005039]
Exercice 5825
Longueur L de (Γ) dans chacun des cas suivants :
x = a cos3 t
(a) Γ est l’astroïde de représentation paramétrique (a > 0 donné).
y = a sin3 t
x = R(t − sint)
(b) Γ est l’arche de cycloïde de représentation paramétrique , 0 6 t 6 2π.
y = R(1 − cost)
(c) Γ est l’arc de parabole d’équation cartésienne x2 = 2py, 0 6 x 6 a (p > 0 et a > 0 donnés).
(d) Γ est la cardioïde d’équation polaire r = a(1 + cos θ ) ( a > 0 donné).
Correction H [005535]
Exercice 5826
Déterminer et construire la développée
x = R cost + ln tan 2t
(a)
y = R sint
x = R(t − sint)
(b) .
y = R(1 − cost)
(c) y = x3
Correction H [005536]
Exercice 5827
Trouver le point de la courbe d’équation y = ln x en lequel la valeur absolue du rayon de courbure est
minimum.
Correction H [005537]
Exercice 5828
Soit (Γ) la courbe d’équation y = ln(cos x), pour − π2 < x < π2 . Calculer l’abscisse curviligne s quand
O est l’origine des abscisses curvilignes et l’orientation est celle des x croissants. Trouver une relation
entre R et s. Tracer (Γ) et sa développée.
976
Correction H [005538]
Exercice 5829
Pour λ ∈ R, on note (Γλ ) la courbe d’équation y = λ xe−x . Quel est le lieu des centres de courbure Cλ
en O à (Γλ ) quand λ décrit R.
Correction H [005539]
A quelle condition M1 , M2 , M3 , M4 quatre points de C de paramètres respectifs t1 ,t2 ,t3 ,t4 sont-ils copla-
naires ?
Correction H [005042]
977
Exercice 5836
Soit γ : [0, 1] → C continue, et z ∈ C quelconque. Montrer :
[002058]
Exercice 5837
Un cercle de rayon R roule sans glisser sur l’axe Ox dans le sens des x croissants. Soit C la courbe décrite
par le point M lié à la circonférence qui, dans la position initiale, coïncide avec l’origine O (cycloïde).
Soit M(θ ) la position du point M quand le cercle a tourné d’un angle θ à partir de la position initiale et
Ω(θ ) le point de contact correspondant entre la circonférence et l’axe Ox.
— Déterminer l’abscisse de Ω(θ ) et les coordonnées x(θ ) et y(θ ) du point M(θ ). Montrer que la
courbe C est périodique et représenter graphiquement la première période.
−−→ →
−
— Déterminer, en fonction de θ , le vecteur tangent d OM/dθ , le vecteur tangent unitaire T , et l’élé-
ment de longueur ds.
→
−
— Déterminer le vecteur normal unitaire N et le rayon de courbure ρ au point paramétré par θ . Montrer
que le centre de courbure est situé sur la droite définie par M(θ ) et Ω(θ ), et préciser sa position sur
cette droite.
— (facultatif) L’angle de rotation est défini en fonction du temps par la fonction θ (t). Calculer le
vecteur vitesse →
−v du point M à l’instant t. Montrer que → −v s’exprime en fonction de ΩM, dθ /dt
→
− →
− −−→
et T , et donner un vecteur ω orthogonal au plan du mouvement tel que → −v =→ −
ω ∧ ΩM. Obtenir
géométriquement à un instant donné quelconque le vecteur vitesse d’un point P quelconque de la
circonférence.
[002691]
Exercice 5838
Un segment AB de longueur l se déplace dans le plan de façon que le point A reste constamment sur
~ AB)
l’axe Ox et le point B sur l’axe Oy, l’angle θ = (Ox, ~ variant de 0 à 2π. Soit M le point de AB tel que
te
AM=αl, α = C , 0 6 α 6 1. Calculer les coordonnées de M en fonction de θ et déterminer la courbe
qu’il décrit.
— A l’instant zéro un oiseau s’envole d’un point A d’un mouvement rectiligne uniforme de vitesse
→
−v . Au même instant un chasseur situé au point B tire un coup de fusil en vue d’abattre l’oiseau.
La vitesse de la balle de fusil est en valeur absolue égale à u. On suppose évidemment que l’on
a u > k→ −
v k. Déterminer la direction dans laquelle le chasseur doit tirer pour abattre l’oiseau et
l’instant t0 de l’impact : on écrira deux équations déterminant la vitesse vectorielle →
−u de la balle de
fusil et l’instant t0 , et on en donnera les solutions. Donner l’expression de la distance d parcourue
par l’oiseau entre les instants 0 et t0 .
Appliquer numériquement les résultats précédents aux deux cas définis par A(0, 0, a), B(b, 0, 0),
→
−v = (0, v, 0) avec :
— Envol à partir du repos : a=15m, b=10m, v=5m/s, u=300m/s
— Passage en plein vol : a=20m, b=0, v=90km/h, u=300m/s
[002694]
Exercice 5839
Soit P la parabole d’équation y2 = 2px, p > 0.
— Montrer que la tangente à P au point M0 = (x0 , y0 ) a pour équation yy0 = p(x + x0 ).
— Un rayon lumineux, porté par la droite d’équation y = y0 et se propageant en sens inverse de l’axe
des x, se réfléchit au point M0 sur la tangente à P selon la loi de Descartes. Déterminer l’équation
du rayon réfléchi.
978
— Vérifier que les rayons réfléchis correspondant aux diverses valeurs de y0 passent tous par un même
point F situé sur l’axe des x (foyer de la parabole).
Citer des applications pratiques de cette propriété.
[002695]
Exercice 5840
On dispose d’un oscilloscope à deux voies. On applique sur la voie X une tension sinusoïdale de pulsa-
tion ω, et sur la voie Y une tension de même amplitude et de pulsation 2ω. En plaçant l’oscilloscope
en mode X–Y et pour un choix approprié du gain de chaque voie, on observe sur l’écran une courbe
paramétrée définie en coordonnées cartésiennes par les équations :
x(t) = a sin ωt
y(t) = a sin 2ωt
Exercice 5841
Sur l’écran d’un oscilloscope on observe la courbe dont les équations paramétriques sont les suivantes :
x(t) = a sin ωt
y(t) = a sin(ωt − ϕ)
979
[002072]
Exercice 5843
Soient a, b des nombres tels que 0 < a < b et soit
[002073]
Exercice 5844
Soit le champ de vecteurs ~V : R2 → R2 , (x, y) 7→ (2xy + ey , x2 + xey ). Calculer la circulation de ~V le long
de la parabole x = y2 entre les points (0, 0) et (1, 1). [002074]
Exercice 5845
Soit le champ de vecteurs ~V : R3 → R3 , (x, y, z) 7→ (xy, −z, xz). ~V est-il un champ de gradient ? Calculer
la circulation de ~V le long de l’hélice x = cost , y = sint , z = t pour t ∈ [0, 2π]. [002075]
Exercice 5846
(1 − x2 + y2 )y (1 + x2 − y2 )x
Montrer que ω(x, y) = 2 2 2
dx + dy est une forme différentielle exacte sur R2
(1 + x + y ) (1 + x2 + y2 )2
et l’intégrer. [002076]
Exercice 5847
x ϕ(y)
Sur D =]0, +∞[2 on définit ω(x, y) = ( + ln(x2 + xy))dx + dy.
x+y x+y
(a) Trouver une CNS sur ϕ pour que ω soit fermée.
(b) Montrer qu’alors ω est exacte et l’intégrer.
[002077]
Exercice 5848
Soit ω(x, y, z) = P(x, y, z)dx + Q(x, y, z)dy + R(x, y, z)dz une forme différentielle C1 sur un ouvert étoilé
U de R3 .
(a) A quelle condition ω est-elle exacte ?
(b) On suppose qu’elle n’est pas exacte et on cherche alors λ : R3 → R∗ de classe C1 telle que λ ω
soit exacte. On dit alors que λ est un facteur intégrant. En éliminant λ dans la condition trouvée
à la question précédente, trouver une condition nécessaire sur P, Q, R pour qu’il existe un facteur
intégrant.
[002078]
Exercice 5849
Soit U = (x, y, z) ∈ R3 /z > 0 et ω(x, y, z) = 2xzdx − 2yzdy − (x2 − y2 )dz.
(a) En utilisant l’exercice précédent (exercice 5848), montrer que ω admet un facteur intégrant.
980
(b) Chercher un facteur intégrant ne dépendant que de z.
(c) On suppose qu’un mouvement dans U vérifie l’équation différentielle 2x(t)z(t)ẋ(t)−2y(t)z(t)ẏ(t)−
(x2 (t) − y2 (t))ż(t). Trouver une intégrale première du mouvement.
[002079]
Exercice 5850
Calculer l’aire d’une astroïde. [002080]
Exercice 5851
On rappelle que la formule de Stokes générale affirme que si ω est une forme différentielle de degré
p − 1, Ω une variété de RN de dimension p et de bord ∂ Ω, alors
Z Z
dω = ω.
Ω ∂Ω
Dans le cas où p = 1, Ω = [a, b] un segnment et ω = f une fonction réelle, que donne cette formule ?
Et si Ω est la réunion de plusieurs intervalles ? Plus généralement, si Ω est une courbe de R3 , et g une
fonction définie sur R3 , quel est le travail de g le long de Ω ? Montrer qu’il ne dépend pas du chemin
parcouru. [002480]
Exercice 5852
Soit Σ une surface de R3 de bord Γ = ∂ Σ, et U un champ de vecteurs de R3 . En considérant la forme
différentielle ω = U1 dx + U2 dy + U3 dz, montrer la forme vectorielle de la formule de Stokes :
Z I
rot U · n dσ = U · dr,
Σ Γ
où n désigne le vecteur normal à Σ. Expliciter cette formule dans les cas où Σ est donnée : a) sous la
forme directe z = f (x, y), avec (x, y) ∈ D ⊂ R2 ; b) sous la forme intrinsèque f (x, y, z) = 0 ; c) sous la
forme paramétrique x = x(u, v), y = y(u, v), z = z(u, v), avec (u, v) ∈ D ⊂ R2 . [002481]
Exercice 5853
Calculer I
(2xy2 + sin z) dx + 2x2 y dy + x cos z dz
Γ
le long de la courbe Γ donnée par x = cost, y = z = sint, 0 6 t < 2π.
[002482]
Exercice 5854
R
Montrer que si Σ est une surface
R
fermée de R3 et U un champ de vecteurs C1 sur Σ, alors Σ rot U·n dσ =
0. En déduire la valeur de S rot U · n ds, où U = (−y3 , x3 + z, z3 ) et S l’hémisphère z > 0 de la sphère
unité. [002483]
Exercice 5855
R
Soit U = (ex + y2 , −yex , x2 + y2 ) ; calculer ÷U et en déduire Σ U · n dσ , où Σ est une surface fermée de
R3 . [002484]
Exercice 5856
981
Sous les conditions du théorème de Stokes, montrer les identités suivantes, où V est un champ de vecteur
arbitraire, Σ une surface de bord Γ, et φ et ψ des fonctions C1 :
I Z
φ dr = dσ ∧ ∇ϕ,
I ZΣ
dr ∧ U = (n ∧ ∇) ∧ U dσ ,
I Γ ZΣ
ϕ∇ψ · dr = ∇φ ∧ ∇ψ · n dσ .
Γ Σ
[002485]
Exercice 5857
Déduire de la formule générale de Stokes la formule de Green en deux dimensions : si Ω ⊂ R2 de bord
∂ Ω de classe C1 par morceaux, et si P, Q sont deux fonctions de R2 dans R de classe C1 dans Ω, alors
I Z
∂Q ∂P
P(x, y) dx + Q(x, y) dy = − dxdy.
∂Ω Ω ∂x ∂y
[002486]
Exercice 5858
SoitH C une courbe fermée du plan, et P et Q deux polynômes de degré 1 en x, y ; montrer que la valeur
de
H C
P(x, y) dx + Q(x, y) dy ne change pas si l’on effectue une translation sur C. En déduire la valeur de
C (3x + 4y) dx + (x − 3y) dy, où C est un cercle quelconque de rayon a > 0. [002487]
Exercice 5859
Soit C le bord du carré [−1, 1] × [−1, 1]. Calculer
I
3 √
(ex + 3y2 ) dx + cos y dy.
C
[002488]
Exercice 5860
Soit C la cycloıde d’équations x = t − sint, y = 1 − cost, et
C0 l’arc de C joignant
R
O = (0, 0) à A = (π, 2) ; calculer C0
(2x2 + 3y2 ) dx + (6xy + 4y2 ) dy.
[002489]
Exercice 5861
Soit C une courbe fermée du plan enclosant une aire S, et a, b deux réels.
H
(a) Calculer C ay dx + bx dy. En déduire que
I I I
1
S= x dy = − y dx = x dy − y dx.
C C 2 C
(b) En utilisant la formule précédente, calculer l’aire comprise entre l’axe Ox et l’arche de la cycloïde
d’équations x = t − sint, y = 1 − cost, avec 0 6 t 6 2π.
(c) De même, trouver l’aire intérieure à la boucle du folium de Descartes d’équation x3 + y3 = 3xy, qui
est comprise dans le quadrant x > 0, y > 0 (on pourra chercher une représentation paramétrique de
la boucle du folium en posant y = tx).
982
[002490]
Exercice 5862
Déduire de la formule générale de Stokes la formule de Green en trois
dimensions : si V est un volume de R3 de bord Σ = ∂V , et
U un champ de
vecteur C1 dans V, alors
Z I
divU dv = U · n dσ .
V Σ
dx dy
= 1 3H
Σ x dydz+y dzdx+z dxdy.
[002491]
Exercice 5863
Sous les conditions de la formule de Green, montrer les identités suivantes, où U est un champ de vecteur
arbitraire, et ϕ une fonction C1 :
Z I
∇ϕ dv = ϕ n dσ ,
V Σ
Z I
rot U dv = n ∧ U dσ .
V Σ
[002492]
Exercice 5864
H
Soit U = (x/r3 , y/r3 , z/r3 ) ; calculer directement IS = S U · n ds dans le cas où S est une boule de rayon r et de
centre O = (0, 0, 0). Calculer également ÷U. Que constatez-vous ? Expliquer pourquoi la formule de Green ne
s’applique pas. Calculer IS respectivement dans le cas où S est une surface fermée dont l’intérieur ne contient
pas O (resp. contient O). Que se passe-t-il si O se trouve sur S ? [002493]
Exercice 5865
Dans R3 , soit U un champ vectoriel arbitraire, a un vecteur constant, r le champ vectoriel de coordonnées
p 1
(x, y, z) et r = x2 + y2 + z2 . Calculer ∆ ; div(r/r3 ) ; div(U ∧ r) ; rot(rot U) ; rot(a ∧ r). [002685]
r
Exercice 5866
Soit a, b, c des constantes et U le champ de vecteurs de R3 de coordonnées
(x + 2y + az, bx − 3y − z, 4x + cy + 2z).
Déterminer pour quelles valeurs de a, b, c, U est irrotationnel. Dans ce cas, de quel potentiel dérive-t-il ? Mêmes
questions avec le champ de coordonnées
!
xzr2 yzr2 −r2
3 , 3 , 3 ,
(ax2 + by2 + c) 2 (ax2 + by2 + c) 2 (ax2 + by2 + c) 2
où r2 = x2 + y2 + z2 . [002686]
983
Exercice 5867
Un champ électromagnétique est caractérisé par deux champs de vecteurs E et H, également fonctions du temps
t, et satisfaisant les équations de Maxwell
1 ∂E 1 ∂H
div H = 0, div E = 4πρ, rot H = , rot E = − .
c ∂t c ∂t
où c est une constante et ρ une fonction scalaire de (x, y, z,t). Montrer qu’il existe un champ de vecteurs A tel
que rot A = H, et un champ scalaire φ tel que E s’exprime en fonction de A et φ . Calculer div A à l’aide de φ ,
et montrer que A et φ satisfont une équation des ondes. [002687]
Exercice 5868 **
Les formes différentielles suivantes sont elles exactes ? Si oui, intégrer et si non chercher un facteur intégrant.
(a) ω = (2x + 2y + ex+y )(dx + dy) sur R2 .
xdy−ydx
(b) ω = (x−y)2
sur Ω = {(x, y) ∈ R2 / y > x}
xdx+ydy
(c) ω = x2 +y2
− ydy
1
(d) ω = x2 y
dx − xy12 dy sur (]0, +∞[)2 (trouver un facteur intégrant non nul ne dépendant que de x2 + y2 ).
Correction H [005897]
Exercice 5869 **
Calculer l’ intégrale de la forme différentielle ω le long du contour orienté C dans les cas suivants :
x y 2
(a) ω = x2 +y 2 dx + x2 +y2 dy et C est l’arc de la parabole d’équation y = 2x + 1 joignant les points (0, −1)
Exercice 5870 **
Soit ω = x2 dx + y2 dy. Calculer l’intégrale de ω le long de tout cercle du plan parcouru une fois dans le sens
trigonométrique. Même question avec ω = y2 dx + x2 dy.
Correction H [005907]
984
−R −r r R
Calculer l’intégrale de la forme différentielle
e−y
ω= x2 +y2
((x sin x − y cos x)dx + (x cos x + y sin x)dy)
le long de ce contour orienté.
R R sin x
(b) En déduire r x dx en fonction d’une autre intégrale.
R +∞ sin x
(c) En faisant tendre r vers 0 et R vers +∞, déterminer la valeur de 0 x dx.
Correction H [005909]
Pour cela, on supposera tout d’abord L = 2π et on choisira une paramétrisation normale de l’arc. On appliquera
ensuite la formule de PARSEVAL aux intégrales permettant de calculer L et A et on comparera les sommes
des séries obtenues.
Correction H [005913]
Exercice 5873
Déterminer si les formes différentielles suivantes sont exactes et dans ce cas, les intégrer :
(a) ω1 = 2xydx + x2 dy
(b) ω2 = xydx − zdy + xzdz
2 −y 2 −y
(c) ω3 = 2xex dx − 2ex dy
(d) ω4 = yz2 dx + (xz2 + z)dy + (2xyz + 2z + y)dz.
Correction H [006873]
Exercice 5874
On considère le changement de variables en coordonnées sphériques suivant :
x = r cos ϕ cos θ
y = r cos ϕ sin θ
z = r sin ϕ
985
Correction H [006874]
Exercice 5875
On considère la forme différentielle ω = (x2 + y2 + 2x)dx + 2ydy.
(a) Montrer que ω n’est pas exacte.
(b) Trouver une fonction ψ(x) telle que ψ(x)ω = d f . Préciser alors f . (On dit que ψ est un facteur
intégrant.)
Correction H [006875]
Exercice 5876
On considère le champ vectoriel ~V (x, y) = (1 + 2xy, x3 − 3). Ce champ est-il un champ de gradient ?
Correction H [006876]
Exercice 5877
Quel est le champ vectoriel qui dérive du potentiel
U(x, y, z) = 1 + x + xy + xyz?
Correction H [006877]
Exercice 5878
Calculer la circulation du champ vectoriel ~V (x, y) = (3x, x + y) le long du cercle C de centre O et de rayon 1,
parcouru dans le sens direct.
Correction H [006878]
Exercice 5879
Calculer le travail W de la force ~F(x, y, z) = (yz, zx, xy) le long de l’hélice H paramétrée par x = cost, y = sint
et z = t où t varie de 0 à π4 .
Correction H [006879]
Exercice 5880
On donne le champ vectoriel
~V (x, y, z) = (y2 cos x, 2y sin x + e2z , 2ye2z ).
(a) Montrer que ce champ est un champ de gradient.
(b) Déterminer le potentiel U(x, y, z) dont dérive ce champ sachant qu’il vaut 1 à l’origine.
(c) Quelle est la circulation de ce champ de A(0, 1, 0) à B( π2 , 3, 0) ?
Correction H [006880]
Exercice 5881
RR
En utilisant la formule de Green-Riemann, calculer I = D xydxdy où
986
Exercice 5882
On considère la forme différentielle
−y x
ω= dx + dy.
x2 + y2 x2 + y2
(a) Dans quel domaine cette forme différentielle est-elle définie ?
R
(b) Calculer l’intégrale curviligne Cω où C est le cercle de centre O et de rayon 1, parcouru dans le
sens direct.
(c) La forme ω est-elle exacte ?
Correction H [006882]
(a) Montrer que T est un torseur de somme ~R1 ∧ ~R2 (produit vectoriel de T1 et T2 ).
(b) Si ~R1 ∧ ~R2 6= ~0, montrer que l’axe central de T est la perpendiculaire commune des axes centraux
de T1 et T2 .
[004948]
987
232 246.00 Autre
Exercice 5889
Trouver toutes les droites tracées sur la surface d’équations x3 + y3 + z3 = 1 puis vérifier que ces droites sont
coplanaires. [005916]
988
Exercice 5893 Pseudo-sphère
x = a cos u/ ch v
Dessiner la surface S d’équations paramétriques : y = a sin u/ ch v où a est un réel strictement positif
z = a(v − th v)
(pseudo-sphère).
Correction H [005050]
Exercice 5895
Que dire d’une surface S telle que toutes les normales sont concourantes ? (cf ex.5894) [005052]
989
[005056]
Exercice 5900 Position d’une surface de révolution par rapport au plan tangent
p
Soit S une surface d’équation cartésienne z = f (ρ) où ρ = x2 + y2 et f est une fonction de classe C 2 .
Montrer que la position de S par rapport à son plan tangent est donnée par le signe de f 0 (ρ) f 00 (ρ). Interpréter
géométriquement ce fait. [005057]
990
Une entreprise décide de classer 20 personnes susceptibles d’être embauchées ; leurs CV étant très proches, le
patron décide de recourir au hasard : combien y-a-il de classements possibles : sans ex-aequo ; avec exactement
2 ex-aequo ?
Correction H [005983]
Exercice 5907
Un étudiant s’habille très vite le matin et prend, au hasard dans la pile d’habits, un pantalon, un tee-shirt, une
paire de chaussettes ; il y a ce jour-là dans l’armoire 5 pantalons dont 2 noirs, 6 tee-shirt dont 4 noirs, 8 paires
de chaussettes, dont 5 paires noires. Combien y-a-t-il de façons de s’habiller ? Quelles sont les probabilités des
événements suivants : il est tout en noir ; une seule pièce est noire sur les trois.
Correction H [005984]
Exercice 5908
Si 30 personnes sont présentes à un réveillon et si, à minuit, chaque personne fait 2 bises à toutes les autres,
combien de bises se sont-elles échangées en tout ? (On appelle bise un contact entre deux joues...)
Correction H [005985]
Exercice 5909
Un QCM comporte 10 questions, pour chacune desquelles 4 réponses sont proposées, une seule est exacte.
Combien y-a-t-il de grilles-réponses possibles ? Quelle est la probabilité de répondre au hasard au moins 6 fois
correctement ?
Correction H [005986]
Exercice 5910
Amédée, Barnabé, Charles tirent sur un oiseau ; si les probabilités de succès sont pour Amédée : 70%, Barnabé :
50%, Charles : 90%, quelle est la probabilité que l’oiseau soit touché ?
Correction H [005987]
Exercice 5911
Lors d’une loterie de Noël, 300 billets sont vendus aux enfants de l’école ; 4 billets sont gagnants. J’achète 10
billets, quelle est la probabilité pour que je gagne au moins un lot ?
Correction H [005988]
Exercice 5912
La probabilité pour une population d’être atteinte d’une maladie A est p donné ; dans cette même population, un
individu peut être atteint par une maladie B avec une probabilité q donnée aussi ; on suppose que les maladies
sont indépendantes : quelle est la probabilité d’être atteint par l’une et l’autre de ces maladies ? Quelle est la
probabilité d’être atteint par l’une ou l’autre de ces maladies ?
Correction H [005989]
Exercice 5913
Dans un jeu de 52 cartes, on prend une carte au hasard : les événements «tirer un roi» et «tirer un pique» sont-ils
indépendants ? quelle est la probabilité de «tirer un roi ou un pique» ?
Correction H [005990]
Exercice 5914
La famille Potter comporte 2 enfants ; les événements A : «il y a deux enfants de sexes différents chez les Potter»
et B : «la famille Potter a au plus une fille» sont-ils indépendants ? Même question si la famille Potter comporte
3 enfants. Généraliser.
991
Correction H [005991]
Exercice 5915
On lance deux dés à 6 faces. Décrire l’ensemble Ω des résultats possibles et la probabilité P associée à cette
expérience. Donner la probabilité d’obtenir :
(a) un double,
(b) au plus un nombre pair,
(c) exactement un nombre pair,
(d) deux nombres qui se suivent.
[006889]
Exercice 5916
Au loto, on choisit 6 numéros principaux, qui sont 6 nombres différents entre 1 et 49, et un numéro complé-
mentaire, qui est un nombre entre 1 et 49 différent des 6 précédents. Quelle est la probabilité d’avoir :
(a) les six bons numéros principaux ?
(b) cinq bons numéros parmi les 6 principaux ?
(c) cinq bons numéros parmi les principaux et le bon numéro complémentaire ?
[006890]
Exercice 5917
Une urne contient une boule rouge, trois boules vertes et seize boules blanches. La boule rouge permet de gagner
10 euros, chaque boule verte permet de gagner 5 euros et les boules blanches ne rapportent rien. Un joueur tire
simultanément cinq boules. Quelle est la probabilité pour que ce joueur gagne exactement 10 euros ?
Correction H [006891]
Exercice 5918
On lance trois dés non pipés. On note le nombre de points (1, 2, 3, 4, 5 ou 6) qui apparaît sur la face supérieure
de chaque dé. Calculer la probabilité d’avoir :
(a) trois 3,
(b) deux 2 et un 1,
(c) un 1, un 3, un 5,
(d) la somme des points égale à 9,
(e) la somme des points égale à 10.
Remarque : Ces calculs ont été effectués à l’origine par Galilée pour expliquer la différence entre 4. et 5.
Correction H [006892]
Exercice 5919
Les trois mousquetaires (donc quatre personnes) ont mélangé leurs bottes dans le couloir de l’auberge. D’Arta-
gnan se lève le premier et prend deux bottes au hasard. Calculer la probabilité pour que :
(a) Les deux bottes soient les siennes.
(b) Les deux bottes forment une paire (une paire est la réunion d’un pied droit et d’un pied gauche).
(c) Les deux bottes soient deux pieds droits.
(d) Les deux bottes appartiennent à deux personnes différentes.
992
[006893]
Exercice 5920
On tire simultanément 6 cartes dans un jeu de 32 cartes. Quelle est la probabilité d’avoir exactement 2 dames
et 3 trèfles ? [006894]
Exercice 5921
On veut transmettre un message électronique composé des digits 0 et 1. Les conditions imparfaites de trans-
mission font en sorte qu’il y a une probabilité égale à 0,1 qu’un 0 soit changé en un 1 et un 1 en un 0 lors de
la réception, et ce de façon indépendante pour chaque digit. Pour améliorer la qualité de la transmission, on
propose d’émettre le bloc 00000 au lieu de 0 et le bloc 11111 au lieu de 1 et de traduire une majorité de 0 dans
un bloc lors de la réception par 0 et une majorité de 1 par 1.
(a) Quelle est la probabilité de recevoir une majorité de 1 si 00000 est émis ?
(b) Quelle est la probabilité de recevoir une majorité de 1 si 11111 est émis ?
Correction H [006895]
Exercice 5923
Une fête réunit 35 hommes, 40 femmes, 25 enfants ; sur une table, il y a 3 urnes H, F, E contenant des boules
de couleurs dont respectivement 10%, 40%, 80% de boules noires. Un présentateur aux yeux bandés désigne
une personne au hasard et lui demande de tirer une boule dans l’urne H si cette personne est un homme, dans
l’urne F si cette personne est une femme, dans l’urne E si cette personne est un enfant. La boule tirée est noire :
quelle est la probabilité pour que la boule ait été tirée par un homme ? une femme ? un enfant ? Le présentateur
n’est pas plus magicien que vous et moi et pronostique le genre de la personne au hasard : que doit-il dire pour
avoir le moins de risque d’erreur ?
Correction H [005993]
Exercice 5924
Un fumeur, après avoir lu une série de statistiques effrayantes sur les risques de cancer, problèmes cardio-
vasculaires liés au tabac, décide d’arrêter de fumer ; toujours d’après des statistiques, on estime les probabilités
suivantes : si cette personne n’a pas fumé un jour Jn , alors la probabilité pour qu’elle ne fume pas le jour suivant
Jn+1 est 0.3 ; mais si elle a fumé un jour Jn , alors la probabilité pour qu’elle ne fume pas le jour suivant Jn+1 est
0.9 ; quelle est la probabilité Pn+1 pour qu’elle fume le jour Jn+1 en fonction de la probabilité Pn pour qu’elle
fume le jour Jn ? Quelle est la limite de Pn ? Va-t-il finir par s’arrêter ?
Correction H [005994]
Exercice 5925
Un professeur oublie fréquemment ses clés. Pour tout n, on note : En l’événement «le jour n, le professeur
oublie ses clés», Pn = P(En ), Qn = P(En ).
On suppose que : P1 = a est donné et que si le jour n il oublie ses clés, le jour suivant il les oublie avec la
1 4
probabilité 10 ; si le jour n il n’oublie pas ses clés, le jour suivant il les oublie avec la probabilité 10 .
993
1 4
Montrer que Pn+1 = 10 Pn + 10 Qn . En déduire une relation entre Pn+1 et Pn
Quelle est la probabilité de l’événement «le jour n, le professeur oublie ses clés» ?
Correction H [005995]
Exercice 5926
Dans les barres de chocolat N., on trouve des images équitablement réparties des cinq personnages du dernier
Walt Disney, une image par tablette. Ma fille veut avoir le héros Princecharmant : combien dois-je acheter de
barres pour que la probabilité d’avoir la figurine attendue dépasse 80% ? Même question pour être sûr à 90%.
Correction H [005996]
Exercice 5927
En cas de migraine trois patients sur cinq prennent de l’aspirine (ou équivalent), deux sur cinq prennent un
médicament M présentant des effets secondaires :
Avec l’aspirine, 75% des patients sont soulagés.
Avec le médicament M, 90% des patients sont soulagés.
(a) Quel est le taux global de personnes soulagées ?
(b) Quel est la probabilité pour un patient d’avoir pris de l’aspirine sachant qu’il est soulagé ?
Correction H [005997]
Exercice 5928
Dans une population 40% des individus ont les yeux bruns, 25% des individus ont les cheveux blonds, 15% des
individus ont les yeux bruns et les cheveux blonds.
On choisit un individu au hasard. Calculez :
(a) La probabilité de l’événement : si un individu a les yeux bruns d’avoir les cheveux blonds.
(b) La probabilité de l’événement : si un individu a les cheveux blonds d’avoir les yeux bruns.
(c) La probabilité de l’événement : si un individu a les cheveux blonds, de ne pas avoir les yeux bruns.
Correction H [005998]
Exercice 5929
Un constructeur aéronautique équipe ses avions trimoteurs d’un moteur central de type A et de deux moteurs, un
par aile, de type B ; chaque moteur tombe en panne indépendamment d’un autre, et on estime à p la probabilité
pour un moteur de type A de tomber en panne et à q la probabilité pour un moteur de type B de tomber en
panne.
Le trimoteur peut voler si le moteur central ou les deux moteurs d’ailes fonctionnent : quelle est la probabilité
pour l’avion de voler ? Application numérique : p = 0.001%, q = 0.02%.
Correction H [005999]
Exercice 5930
On sait qu’à une date donnée, 3% d’une population est atteinte d’hépatite On dispose de tests de dépistage de
la maladie :
— Si la personne est malade, alors le test est positif avec une probabilité de 95%.
— Si la personne est saine, alors le test est positif avec une probabilité de 10%.
(a) Quelle est la probabilité pour une personne d’être malade si son test est positif ?
(b) Quelle est la probabilité pour une personne d’être saine si son test est positif ?
(c) Quelle est la probabilité pour une personne d’être malade si son test est négatif ?
(d) Quelle est la probabilité pour une personne d’être saine si son test est négatif ?
994
Correction H [006000]
Exercice 5931
Dans mon trousseau de clés il y a 8 clés ; elles sont toutes semblables. Pour rentrer chez moi je mets une clé au
hasard ; je fais ainsi des essais jusqu’à ce que je trouve la bonne ; j’écarte au fur et à mesure les mauvaises clés.
Quelle est la probabilité pour que j’ouvre la porte :
(a) du premier coup ?
(b) au troisième essai ?
(c) au cinquième essai ?
(d) au huitième essai ?
Correction H [006001]
Exercice 5932
Six couples sont réunis dans une soirée de réveillon. Une fois les bises de bonne année échangées, on danse, de
façon conventionnelle : un homme avec une femme, mais pas forcément la sienne.
(a) Quelle est la probabilité P(A) pour que chacun des 6 hommes danse avec son épouse légitime ?
(b) Quelle est la probabilité P(B) pour que André danse avec son épouse ?
(c) Quelle est la probabilité P(C) pour que André et René dansent avec leur épouse ?
(d) Quelle est la probabilité P(D) pour que André ou René danse(nt) avec leur épouse ?
Correction H [006002]
Exercice 5933
Dans l’ancienne formule du Loto il fallait choisir 6 numéros parmi 49.
(a) Combien y-a-t-il de grilles possibles ? En déduire la probabilité de gagner en jouant une grille.
(b) Quelle est la probabilité que la grille gagnante comporte 2 nombres consécutifs ?
Correction H [006003]
Exercice 5934
Un débutant à un jeu effectue plusieurs parties successives. Pour la première partie, les probabilités de gagner
ou perdre sont les mêmes ; puis, on suppose que :
— Si une partie est gagnée, la probabilité de gagner la suivante est 0.6.
— Si une partie est perdue, la probabilité de perdre la suivante est 0.7.
Soit Gn l’événement «Gagner la partie n», et un = P(Gn ). On note vn = P(Gn ).
(a) Ecrire 2 relations entre un , un+1 , vn , vn+1 .
(b) A l’aide de la matrice mise en évidence en déduire un et vn . Faire un calcul direct à l’aide de un + vn .
Correction H [006004]
Exercice 5935
Aurore arrive en retard en cours avec une probabilité 1/2. Elle ne va pas en cours avec une probabilité 1/6.
Aujourd’hui, le cours commence sans elle. Quelle est la probabilité qu’elle vienne aujourd’hui ? [006896]
Exercice 5936
On a décelé dans une certaine population une probabilité de 0,01 pour qu’un enfant soit atteint par une maladie
M. La probabilité qu’un enfant qui n’est pas atteint par M ait une réaction négative à un test T est de 0,9. S’il
est atteint par M, la probabilité qu’il ait une réaction positive au test est de 0,95.
995
Quelle est la probabilité qu’un enfant pris au hasard ait une réaction positive au test ? Quelle est la probabilité
qu’un enfant pris au hasard et ayant une réaction positive soit atteint par M ?
Correction H [006897]
Exercice 5937
Les ampoules de la marque X sont fabriquées dans deux usines, A et B. 20% des ampoules de l’usine A et 5%
de l’usine B sont défectueuses. Chaque semaine l’usine A produit 2n ampoules et l’usine B produit n ampoules
(où n > 1 est un entier). On tire une une ampoule au hasard dans la production d’une semaine.
(a) Quelle est la probabilité que l’ampoule tirée ne soit pas défectueuse ?
(b) Si l’ampoule tirée est défectueuse, quelle est la probabilité qu’elle vienne de l’usine A ?
[006898]
Exercice 5938
Une personne lance deux dés à 6 faces et dit qu’elle a obtenu au moins un nombre pair. Quelle est la probabilité
que les deux nombres obtenus soient pairs ? [006899]
Exercice 5939
Il y a 5% de daltoniens chez les hommes et 0, 25% chez les femmes. Il y a 48% d’hommes et 52% de femmes
dans la population. Quelle est la probabilité pour qu’un daltonien soit un homme ?
Remarque : la forme la plus courante du daltonisme est génétique, due à un gène récessif porté par le chro-
mosome X. Un homme (XY) est daltonien dès que le chromosome X porte ce gène. Une femme (XX) n’est
daltoniene que si les 2 chromosomes X portent ce gène. Ceci explique les taux très différents chez les hommes
et les femmes.
Correction H [006900]
Exercice 5940
Deux urnes sont remplies de boules. La première contient 10 boules noires et 30 boules blanches. La seconde
contient 20 boules noires et 20 boules blanches. On tire une des urnes au hasard, de façon équiprobable, et dans
cette urne, on tire une boule au hasard. La boule est blanche. Quelle est la probabilité qu’on ait tiré cette boule
dans la première urne sachant qu’elle est blanche ?
Correction H [006901]
996
Exercice 5942
On prend au hasard, en même temps, trois ampoules dans un lot de 15 dont 5 sont défectueuses. Calculer la
probabilité des événements :
A : au moins une ampoule est défectueuse ;
B : les 3 ampoules sont défectueuses ;
C : exactement une ampoule est défectueuse.
Correction H [006006]
Exercice 5943
Un avion peut accueillir 20 personnes ; des statistiques montrent que 25% clients ayant réservé ne viennent pas.
Soit X la variable aléatoire : «nombre de clients qui viennent après réservation parmi 20». Quelle est la loi de
X ? (on ne donnera que la forme générale) quelle est son espérance, son écart-type ? Quelle est la probabilité
pour que X soit égal à 15 ?
Correction H [006007]
Exercice 5944
L’oral d’un concours comporte au total 100 sujets ; les candidats tirent au sort trois sujets et choisissent alors le
sujet traité parmi ces trois sujets. Un candidat se présente en ayant révisé 60 sujets sur les 100.
(a) Quelle est la probabilité pour que le candidat ait révisé :
i. les trois sujets tirés ;
ii. exactement deux sujets sur les trois sujets ;
iii. aucun des trois sujets.
(b) Définir une variable aléatoire associée à ce problème et donner sa loi de probabilité, son espérance.
Correction H [006008]
Exercice 5945
Un candidat se présente à un concours où, cette fois, les 20 questions sont données sous forme de QCM. A
chaque question, sont proposées 4 réponses, une seule étant exacte. L’examinateur fait le compte des réponses
exactes données par les candidats. Certains candidats répondent au hasard à chaque question ; pour ceux-la,
définir une variable aléatoire associée à ce problème et donner sa loi de probabilité, son espérance.
Correction H [006009]
Exercice 5946
Dans une poste d’un petit village, on remarque qu’entre 10 heures et 11 heures, la probabilité pour que deux
personnes entrent durant la même minute est considérée comme nulle et que l’arrivée des personnes est indé-
pendante de la minute considérée. On a observé que la probabilité pour qu’une personne se présente entre la
minute n et la minute n + 1 est : p = 0.1. On veut calculer la probabilité pour que : 3,4,5,6,7,8... personnes se
présentent au guichet entre 10h et 11h.
(a) Définir une variable aléatoire adaptée, puis répondre au problème considéré.
(b) Quelle est la probabilité pour que au moins 10 personnes se présentent au guichet entre 10h et 11h ?
Correction H [006010]
Exercice 5947
Si dans une population une personne sur cent est un centenaire, quelle est la probabilité de trouver au moins un
centenaire parmi 100 personnes choisies au hasard ? Et parmi 200 personnes ?
Correction H [006011]
997
Exercice 5948
Un industriel doit vérifier l’état de marche de ses machines et en remplacer certaines le cas échéant. D’après
des statistiques précédentes, il évalue à 30% la probabilité pour une machine de tomber en panne en 5 ans ;
parmi ces dernières, la probabilité de devenir hors d’usage suite à une panne plus grave est évaluée à 75% ;
cette probabilité est de 40% pour une machine n’ayant jamais eu de panne.
(a) Quelle est la probabilité pour une machine donnée de plus de cinq ans d’être hors d’usage ?
(b) Quelle est la probabilité pour une machine hors d’usage de n’avoir jamais eu de panne auparavant ?
(c) Soit X la variable aléatoire «nombre de machines qui tombent en panne au bout de 5 ans, parmi 10
machines choisies au hasard». Quelle est la loi de probabilité de X, (on donnera le type de loi et les
formules de calcul), son espérance, sa variance et son écart-type ?
(d) Calculer P[X = 5].
Correction H [006012]
Exercice 5949
Une population comporte en moyenne une personne mesurant plus de 1m90 sur 80 personnes. Sur 100 per-
sonnes, calculer la probabilité qu’il y ait au moins une personne mesurant plus de 1.90m (utiliser une loi de
Poisson). Sur 300 personnes, calculer la probabilité qu’il y ait au moins une personne mesurant plus de 1.90m.
Correction H [006013]
Exercice 5950
Soit n un entier strictement positif. Quelle est la loi du nombre de garçons dans une famille de n enfants ?
(Préciser les hypothèses que vous faites) [006902]
Exercice 5951
Une usine fabrique des transistors. Chaque transistor a une probabilité de 3% d’être défectueux. Quelle est la loi
du nombre de transistors défectueux dans un lot de 100 transistors ? Que vaut son espérance et que représente-
t-elle ? [006903]
Exercice 5952
L’entreprise Luminex fabrique des lampes, dont 80% durent plus de 3000 heures. Des tests sont effectués sur
des échantillons de taille n = 15.
(a) Quelle est le nombre moyen de lampes qui ont une durée de vie inférieure à 3000 heures dans un
échantillon de taille 15 ?
(b) Quelle est la probabilité que toutes les lampes de l’échantillon durent plus de 3000 heures ?
(c) Quelle est la probabilité que 13 lampes ou plus, dans un échantillon de taille 15, durent plus de 3000
heures ?
Correction H [006904]
Exercice 5953
Un transporteur aérien a observé que 25% en moyenne des personnes ayant réservé un siège pour un vol ne se
présentent pas au départ. Il décide d’accepter jusqu’à 23 réservations alors qu’il ne dispose que de 20 sièges
pour ce vol.
(a) Soit X la variable aléatoire “nombre de clients qui viennent après réservation quand 23 places ont
été réservées”. Quelle est la loi de X (précisez les hypothèses que vous faites pour modéliser la
situation) ? Quelle est son espérance ?
(b) Si 23 personnes ont réservé, quelle est la probabilité que toutes les personnes qui se présentent au
départ aient un siège ?
998
Correction H [006905]
Exercice 5954
On lance 10 fois une pièce supposée bien équilibrée. On désigne par X la fréquence du nombre de fois où pile
a été obtenu (c’est-à-dire le nombre de pile divisé par 10).
(a) Quelle est la loi de X ?
(b) Avec quelle probabilité X est-elle strictement au dessus de 0,5 ?
(c) Avec quelle probabilité X est-elle comprise entre 0,4 et 0,6 (bornes incluses) ?
(d) Déterminer le plus petit entier a > 0 telle que la probabilité que X soit dans l’intervalle [0, 5 −
a a
10 , 0, 5 + 10 ] soit supérieure à 95%.
(e) On lance la pièce 10 fois. Elle tombe 3 fois sur pile et 7 fois sur face. D’après vous la pièce est-elle
bien équilibrée (on justifiera sa réponse en utilisant la question 3 ? Même question si on obtient 1
fois pile et 9 fois face.
Correction H [006906]
Exercice 5955
Un standard téléphonique reçoit en moyenne 2 appels par minute. Les appels sont répartis au hasard dans le
temps.
(a) Quelle est la loi de probabilité régissant le nombre d’appels reçus en 3 minutes ? Quelle est la
probabilité qu’il n’y ait aucun appel en 3 minutes ?
(b) Quelle est la probabilité que le nombre d’appels en 2 minutes soit supérieur ou égal à 5 ?
Correction H [006907]
Exercice 5956
Dans une dictature militaire, le dictateur veut augmenter le nombre de naissances de garçons. Il impose la
règle suivante : si une femme donne naissance à une fille, elle doit continuer à faire des enfants ; si elle donne
naissance à un garçon, elle doit arrêter d’avoir des enfants. On suppose que chaque femme a au moins un enfant
et pas plus de 5 enfants.
(a) Soit X le nombre de filles par femme. Quelle est la loi de X ?
(b) Quel est le nombre moyen de filles d’une femme ? Le nombre moyen de garçons ? Cette règle est-elle
efficace pour augmenter le nombre de garçons ?
Correction H [006908]
Exercice 5958
On lance deux dés à 6 faces. Déterminer la loi de la variable aléatoire donnant le maximum des deux chiffres
obtenus. [006910]
Exercice 5959
On considère Ω = {1, 2, 3, 4}. Parmi les choix suivants, quels sont ceux qui donnent une probabilité P sur Ω ?
999
[006911]
Exercice 5960
Le tableau ci-dessous donne la loi d’un couple de variables aléatoires Z = (X,Y ), avec X prenant ses valeurs
dans {−1, 1} et Y prenant ses valeurs dans {−1, 0, 1}.
X \Y −1 0 1
−1 1/12 1/3 1/12
1 1/6 1/6 1/6
Exercice 5961
Le tableau ci-dessous donne la loi d’un couple de variables aléatoires (X,Y ), avec X et Y prenant chacune leurs
valeurs dans {1, 2, 3}.
X \Y 1 2 3
1 0 1/9 2/9
2 2/9 0 1/9
3 1/9 2/9 0
(a) Calculer la probabilité que X et Y soit égales.
(b) Déterminer les lois de X et de Y .
[006913]
Exercice 5962
Charles ne supporte pas les chats et Sophie déteste les chiens. Charles n’élève pas plus d’un chien et Sophie
pas plus d’un chat. La probabilité pour que Charles ait un chien est de 0, 2. Si Charles n’a pas de chien, la
probabilité pour que Sophie ait un chat est de 0, 1. On note X le nombre de chiens de Charles, Y le nombre de
chats de Sophie et Z le nombre d’animaux du couple.
(a) Calculer la probabilité pour qu’ils n’aient pas d’animaux.
(b) On suppose de plus que la probabilité que Z soit égal à 1 est de 0, 1.
i. Calculer la probabilité pour que Z soit égal à 2.
ii. Déterminer l’espérance et l’écart-type de Z.
iii. Établir la loi de probabilité du couple (X,Y ). Quelle est la loi de probabilité de Y ?
iv. Les variables X et Y sont-elles indépendantes ?
Correction H [006914]
Exercice 5963
Dans une pile de n (n > 2) feuilles dactylographiées, se trouvent les deux lettres que l’on doit envoyer. On
enlève une par une les feuilles du paquet jusqu’à ce que l’une des lettres à envoyer se trouve sur le dessus du
paquet. On note X1 la variable aléatoire donnant le nombre de feuilles enlevées. On recommence l’opération
jusqu’à trouver la deuxième lettre et on note X2 la variable aléatoire donnant le nombre de feuilles qu’il a fallu
retirer du paquet après avoir trouvé la première lettre et avant que la deuxième lettre soit sur le dessus du paquet.
Sans information supplémentaire, on peut supposer que toutes les positions possibles pour les deux lettres sont
équiprobables.
1000
(a) Décrire l’ensemble Ω des résultats possibles pour cette expérience aléatoire et la probabilité P mise
sur Ω.
(b) Déterminer la loi du couple (X1 , X2 ) puis la loi de X1 et de X2 .
(c) Calculer la probabilité de l’événement “X1 = X2 ”.
(d) On note Z = X1 + X2 + 2. Que représente la variable aléatoire Z ? Déterminer sa loi.
[006915]
Exercice 5965
Des machines fabriquent des plaques de tôle destinées à être empilées.
(a) Soit X la variable aléatoire «épaisseur de la plaque en mm» ; on suppose que X suit une loi normale
de paramètres m = 0.3 et σ = 0.1. Calculez la probabilité pour que X soit inférieur à 0.36mm et la
probabilité pour que X soit compris entre 0.25 et 0.35mm.
(b) L’utilisation de ces plaques consiste à en empiler n, numérotées de 1 à n en les prenant au hasard :
soit Xi la variable aléatoire «épaisseur de la plaque numéro i en mm» et Z la variable aléatoire
«épaisseur des n plaques en mm». Pour n = 20, quelle est la loi de Z, son espérance et sa variance ?
Correction H [006015]
Exercice 5966
Des machines fabriquent des plaques de tôle destinées à être empilées ; on estime à 0.1% la proportion de
plaques inutilisables. L’utilisation de ces plaques consiste à en empiler n, numérotées de 1 à n en les prenant au
hasard. Pour n = 2000, quelle est la loi suivie par la variable aléatoire N «nombre de plaques inutilisables parmi
les 2000» ? (on utilisera une loi de probabilité adaptée) ; quelle est la probabilité pour que N soit inférieure ou
égal à 3 ? Quelle est la probabilité pour que N soit strictement inférieure à 3 ?
Correction H [006016]
Exercice 5967
Des machines fabriquent des crêpes destinées à être empilées dans des paquets de 10. Chaque crêpe a une
épaisseur qui suit une loi normale de paramètres m = 0.6mm et σ = 0.1. Soit X la variable aléatoire «épaisseur
du paquet en mm». Calculez la probabilité pour que X soit compris entre 6.3mm et 6.6mm.
Correction H [006017]
Exercice 5968
Sur un grand nombre de personnes on a constaté que la répartition du taux de cholestérol suit une loi normale
avec les résultats suivants :
- 56% ont un taux inférieur à 165 cg ;
- 34% ont un taux compris entre 165 cg et 180 cg ;
- 10% ont un taux supérieur à 180 cg.
1001
Quelle est le nombre de personnes qu’il faut prévoir de soigner dans une population de 10 000 personnes, si le
taux maximum toléré sans traitement est de 182 cg ?
Correction H [006018]
Exercice 5969
Pour chacune des variables aléatoires qui sont décrites ci-dessous, indiquez quelle est la loi exacte avec les
paramètres éventuels (espérance, variance) et indiquez éventuellement une loi approchée.
(a) Nombre annuel d’accidents à un carrefour donné où la probabilité d’accident par jour est estimée à
4
365 .
(b) Nombre de garçons dans une famille de 6 enfants ; nombre de filles par jour dans une maternité où
naissent en moyenne 30 enfants par jour.
(c) Dans un groupe de 21 personnes dont 7 femmes, le nombre de femmes dans une délégation de 6
personnes tirées au hasard.
Correction H [006019]
Exercice 5970
On effectue un contrôle de fabrication sur des pièces dont une proportion p = 0.02 est défectueuse.
(a) On contrôle un lot de 1000 pièces :
Soit X la variable aléatoire : «nombre de pièces défectueuses parmi 1000». Quelle est la vraie loi de
X ? (on ne donnera que la forme générale) ; quel est son espérance, son écart-type ?
(b) En approchant cette loi par celle d’une loi normale adaptée, calculez la probabilité pour que X soit
compris entre 18 et 22 (P[18 6 X 6 22]) ; on fera les calculs avec et sans correction de continuité.
On fera également les calculs avec la vraie loi pour comparer.
Correction H [006020]
Exercice 5971
On effectue un contrôle sur des pièces de un euro dont une proportion p = 0, 05 est fausse et sur des pièces de
2 euros dont une proportion p0 = 0, 02 est fausse. Il y a dans un lot 500 pièces dont 150 pièces de un euro et
350 pièces de 2 euros.
(a) On prend une pièce au hasard dans ce lot : quelle est la probabilité qu’elle soit fausse ?
(b) Sachant que cette pièce est fausse, quelle est la probabilité qu’elle soit de un euro ?
(c) On contrôle à présent un lot de 1000 pièces de un euro. Soit X la variable aléatoire : «nombre de
pièces fausses parmi 1000». Quelle est la vraie loi de X ? (on ne donnera que la forme générale) ;
quelle est son espérance, son écart-type ?
(d) En approchant cette loi par celle d’une loi normale adaptée, calculez la probabilité pour que X soit
compris entre 48 et 52.
Correction H [006021]
Exercice 5972
On jette un dé 180 fois. On note X la variable aléatoire : «nombre de sorties du 4».
(a) Quelle est la loi de X ?
(b) Calculez la probabilité pour que X soit compris entre 29 et 32.
Correction H [006022]
Exercice 5973
Aux dernières élections présidentielles en France, le candidat A a obtenu 20% des voix. On prend au hasard
dans des bureaux de vote de grandes villes des lots de 200 bulletins : on note X la variable aléatoire «nombre
de voix pour A dans les différents bureaux».
1002
(a) Quelle est la loi de probabilité de X ?
(b) Comment peut-on l’approcher ?
(c) Quelle est alors la probabilité pour que : X soit supérieur à 45 ? X compris entre 30 et 50 ?
(d) Pour un autre candidat B moins heureux le pourcentage des voix est de 2%. En notant Y le nombre
de voix pour B dans les différents bureaux, sur 100 bulletins, reprendre les questions 1 et 2. Quelle
est alors la probabilité pour que : Y soit supérieur à 5 ? Y compris entre 1 et 4 ?
Correction H [006023]
Exercice 5974
On suppose qu’il y a une probabilité égale à p d’être contrôlé lorsqu’on prend le tram. Monsieur A fait n
voyages par an sur cette ligne.
(a) On suppose que p = 0.10, n = 700.
i. Quelle est la probabilité que Monsieur A soit contrôlé entre 60 et 80 fois dans l’année ?
ii. Monsieur A voyage en fait toujours sans ticket. Afin de prendre en compte la possibilité de faire
plusieurs passages avec le même ticket, on suppose que le prix d’un ticket est de 1,12 euros.
Quelle amende minimale la compagnie doit-elle fixer pour que le fraudeur ait, sur une période
d’une année, une probabilité supérieure à 0.75 d’être perdant ?
(b) On suppose que p = 0.50, n = 300. Monsieur A voyage toujours sans ticket. Sachant que le prix d’un
ticket est de 1,12 euros, quelle amende minimale la compagnie doit-elle fixer pour que le fraudeur
ait, sur une période d’une année, une probabilité supérieure à 0.75 d’être perdant ?
Correction H [006024]
Exercice 5976
Une urne contient 10 boules rouges et 5 boules blanches.
(a) On effectue des tirages successifs en remettant après chaque tirage la boule sortie dans l’urne. Sur
trois tirages, combien de boules rouges va-t-on tirer en moyenne ? En moyenne, combien faudra-t-il
effectuer de tirages avec remise avant de tirer une boule rouge ?
(b) On effectue maintenant 3 tirages sans remise. Combien de boules rouges va-t-on tirer en moyenne ?
[006917]
Exercice 5977
Pour une élection, une population de N individus a eu à choisir entre voter pour le candidat A ou le candidat B.
On note m le nombre de personnes ayant voté pour A. On interroge au hasard k individus différents dans cette
population (1 6 k 6 N).
(a) On désigne par a1 , . . . , am les m personnes qui ont voté pour A. Pour i ∈ {1, . . . , m}, on note Xi
l’indicatrice de l’événement “la personne ai est interrogée”. Quelle est la loi de Xi ?
(b) Déterminer l’espérance ainsi que la matrice de covariance de (X1 , . . . , Xm ).
1003
(c) On pose S = ∑m
i=1 Xi . Quelle est la loi de S ?
(d) Déterminer le nombre moyen de personnes votant pour A sur k personnes tirées au hasard.
(e) Déterminer la variance de S.
[006918]
Exercice 5978
Le tableau ci-dessous donne la loi d’un couple de variables aléatoires (X,Y ), avec X prenant ses valeurs dans
{0, 3} et Y prenant ses valeurs dans {0, 1}. Calculer la covariance entre X et Y , puis la corrélation entre X et Y .
X \Y 0 1
0 1/3 0
3 1/6 1/2
Correction H [006919]
Exercice 5979
Soit U et V deux variables aléatoires indépendantes de même loi, à valeurs dans {1, . . . , N}. On pose X = U −V
et Y = U +V . Déterminer la covariance entre X et Y .
Correction H [006920]
Exercice 5981
Soit X et Y des variables aléatoires indépendantes de loi uniforme de densité 1l[0,1] et Z = X +Y . Calculer la loi
de Z.
Correction H [006925]
1004
244 261.02 Loi faible des grands nombres
Exercice 5983
On suppose que le nombre de pièces sortant d’une usine donnée en une journée est une variable aléatoire
d’espérance 50.
(a) Peut-on estimer la probabilité que la production de demain dépasse 75 pièces ?
(b) Que peut-on dire de plus sur cette probabilité si on sait que l’écart-type de la production quotidienne
est de 5 pièces ?
Correction H [006927]
Exercice 5984
Pour étudier les particules émises par une substance radioactive, on dispose d’un détecteur. On note X la variable
aléatoire représentant le nombre de particules qui atteignent le détecteur pendant un intervalle de temps ∆t. Le
nombre maximal de particules que le détecteur peut compter pendant un intervalle de temps ∆t est de 103 . On
suppose que X suit une loi de Poisson de paramètre λ = 102 . Donner une majoration de la probabilité que X
dépasse 103 .
(On rappelle que l’espérance et la variance d’une loi de Poisson P(λ ) sont égales à λ .)
Correction H [006928]
(a) Soit X une variable aléatoire suivant une loi normale N(m, σ 2 ). Quelle est la probabilité que X soit
supérieure à m ?
(b) Soit Y une variable aléatoire suivant une loi normale N(0, 1). Quelle est la loi de −Y ? la loi de
σY + m ?
(c) En utilisant la table de N (0, 1), déterminer P(0 6 Y 6 0, 8), P(−0, 6 6 Y 6 0) et P(Y 6 0, 8).
[006921]
Exercice 5986
Soient X1 , X2 , X3 , trois variables aléatoires de loi normale indépendantes telles que E(X1 ) = 100, Var(X1 ) = 100,
E(X2 ) = 20, Var(X2 ) = 4, E(X3 ) = 50, Var(X3 ) = 25. On forme la combinaison linéaire Y = X1 + 2X2 − X3 .
Déterminer E(Y ) et Var(Y ). Quelle est la loi de Y ? [006922]
Exercice 5987
Une machine est conçue pour confectionner des paquets d’un poids de 500g, mais ils n’ont pas exactement
tous le même poids. On a constaté que la distribution des poids autour de la valeur moyenne de 500g avait un
écart-type de 25g.
(a) Par quelle loi est-il raisonnable de modéliser le poids des paquets ?
(b) Sur 1000 paquets, quel est le nombre moyen de paquets pesant entre 480g et 520g ? (utiliser la table
de N (0, 1))
(c) Combien de paquets pèsent entre 480g et 490g ?
(d) Sur 1000 paquets, quel est le nombre moyen de paquets pesant plus de 450g ?
1005
(e) Trouver a tel que les 9/10 de cette production aient un poids compris entre 500 − a et 500 + a.
Correction H [006923]
Cet exercice est volontairement formulé de façon imprécise. Essayez de trouver la solution de façon intuitive
(pas de théorème à utiliser ici). Il est fort probable que vous ne trouviez pas tous la même probabilité. Histori-
quement, ce genre de paradoxe a motivé l’introduction d’une théorie rigoureuse du hasard.
Correction H [006954]
Exercice 5990
Sur 12 000 individus d’une espèce, on a dénombré 13 albinos. Estimer la proportion d’albinos dans l’espèce.
On comparera les méthodes d’approximation des lois réelles par d’autres lois classiques.
1006
Correction H [006029]
Exercice 5992
Un vol Marseille - Paris est assuré par un Airbus de 150 places ; pour ce vol des estimations ont montré que
la probabilité pour qu’une personne confirme son billet est p = 0.75. La compagnie vend n billets, n > 150.
Soit X la variable aléatoire «nombre de personnes parmi les n possibles, ayant confirmé leur réservation pour
ce vol».
(a) Quelle est la loi exacte suivie par X ?
(b) Quel est le nombre maximum de places que la compagnie peut vendre pour que, à au moins 95%, elle
soit sûre que tout le monde puisse monter dans l’avion, c’est-à-dire n tel que : P[X > 150] 6 0.05 ?
(c) Reprendre le même exercice avec un avion de capacité de 300 places ; faites varier le paramètre
p = 0.5 ; p = 0.8.
Correction H [006026]
Exercice 5993
Un petit avion (liaison Saint Brieuc-Jersey) peut accueillir chaque jour 30 personnes ; des statistiques montrent
que 20% des clients ayant réservé ne viennent pas. Soit X la variable aléatoire : «nombre de clients qui se
présentent au comptoir parmi 30 personnes qui ont réservé».
(a) Quelle est la loi de X ? (on ne donnera que la forme générale) ; quelle est son espérance, son écart-
type ?
(b) Donner un intervalle de confiance au seuil 95%, permettant d’estimer le nombre de clients à prévoir.
Correction H [006027]
Exercice 5994
Une compagnie aérienne a demandé des statistiques afin d’améliorer la sûreté au décollage et définir un poids
limite de bagages. Pour l’estimation du poids des voyageurs et du poids des bagages, un échantillon est constitué
de 300 passagers qui ont accepté d’être pesés : on a obtenu une moyenne me de 68kg, avec un écart-type σe de
7 kg.
(a) Définir un intervalle de confiance pour la moyenne des passagers. (On admet que le poids des pas-
sagers suit une loi normale de moyenne m, d’écart-type σ .)
(b) Montrer que l’on peut considérer que le poids des passagers est une variable aléatoire X de moyenne
70 kg, d’écart-type 8 kg.
(c) En procédant de même pour le poids des bagages, on admet les résultats :
— Si le poids maximum autorisé est de 20 kg, le poids des bagages peut être considéré comme une
variable aléatoire Y de moyenne 15 kg, d’écart-type 5 kg.
— La capacité de l’avion est de 300 passagers ; l’avion pèse, à vide, 250 tonnes. Le décollage est
interdit si le poids total dépasse 276.2 tonnes. Quelle est la probabilité pour que le décollage soit
interdit ?
1007
Correction H [006030]
Exercice 5995
Afin de mieux satisfaire leurs clients, une grande société fournisseur d’accès internet fait ses statistiques sur
le nombre d’appels reçus en hotline, elle pourra ainsi évaluer le temps d’attente pour le client et le nombre
d’employés à mettre au standard ; les résultats de l’enquête portent sur 200 séquences consécutives de une
minute, durant lesquelles le nombre d’appels moyen a été de 3 appels par minute. On suppose que les appels
sont répartis également dans le temps : on partage un intervalle de temps en unités de une seconde ; alors dans
chaque unité de temps, il y a au plus un appel.
(a) Quelle est la loi de probabilité du nombre d’appels reçus en 4 minutes ?
(b) Montrer que l’on peut approcher cette loi par une loi de Poisson.
(c) Donner un intervalle de confiance pour le nombre moyen d’appels en 4 minutes.
Correction H [006031]
Exercice 5996
On s’intéresse au problème des algues toxiques qui atteignent certaines plages de France ; après étude on
constate que 10% des plages sont atteintes par ce type d’algues et on veut tester l’influence de rejets chimiques
nouveaux sur l’apparition de ces algues. Pour cela 50 plages proches de zones de rejet chimiques, sont obser-
vées ; on compte alors le nombre de plages atteintes par l’algue nocive : on constate que 10 plages sont atteintes
par l’algue. Pouvez-vous répondre à la question «Les rejets chimiques ont-t-il modifié, de façon significative,
avec le risque α = 0.05, le nombre de plages atteintes ?»
Correction H [006032]
Exercice 5997
On veut étudier la liaison entre les caractères : «être fumeur» (plus de 20 cigarettes par jour, pendant 10 ans) et
«avoir un cancer de la gorge», sur une population de 1000 personnes, dont 500 sont atteintes d’un cancer de la
gorge. Voici les résultats observés :
Tableau observé
Observé cancer non cancer marge
fumeur 342 258 600
non fumeur 158 242 400
marge 500 500 1000
Faire un test d’indépendance pour établir la liaison entre ces caractères.
Correction H [006033]
Exercice 5998
On mesure une certaine grandeur physique G avec un appareil dont la précision est caractérisée par l’écart-type
σ . On fait l’hypothèse que les mesures suivent une loi normale.
(a) On effectue une seule mesure, on trouve g1 = 1, 364. On suppose connue la précision de l’appareil
de mesure : σ = 4, 3.10−3 (unité arbitraire). Déterminer un intervalle de confiance contenant, avec
une probabilité de 90%, la valeur G.
(b) On ignore la précision de l’appareil de mesure. On effectue 5 mesures. On trouve :
1,365 1,371 1,368 1,359 1,362
Donner des estimations de G et de σ . Déterminer un intervalle de confiance contenant, avec une
probabilité de 90%, la valeur G.
1008
Correction H [006929]
Exercice 5999
On interroge 1000 électeurs, 521 d’entre eux ont déclaré avoir l’intention de voter pour le candidat A. Indiquer
avec une probabilité de 0,95 entre quelles limites se situe la proportion du corps électoral favorable à A au
moment du sondage.
Correction H [006930]
Exercice 6000
La firme Comtec vient de développer un nouveau dispositif électronique. Avant de le mettre en production, on
veut en estimer la fiabilité en termes de durée de vie. D’après le bureau de Recherche et Développement de
l’entreprise, l’écart-type de la durée de vie de ce dispositif serait de l’ordre de 100 heures.
Déterminer le nombre d’essais requis pour estimer, avec un niveau de confiance de 95%, la durée de vie
moyenne d’une grande production de sorte que la marge d’erreur dans l’estimation n’excède pas ± 50 heures.
Même question pour une marge d’erreur n’excédant pas ± 20 heures.
Correction H [006931]
Exercice 6001
On effectue un sondage sur un échantillon de 10 000 personnes à la veille d’un référendum : 4903 d’entre elles
s’apprêtent à voter oui, et 5097 à voter non. Quel risque d’erreur court-on en prédisant la victoire du non ?
[006932]
Exercice 6002
Chaque jour, un train subit un retard aléatoire au départ, évalué en minutes, indépendant des retards des autres
jours et dont la loi est approximativement E (λ ) (on rappelle qu’une loi exponentielle E (λ ) a pour espérance
1/λ et pour écart-type 1/λ ). Sur 400 jours, le retard moyen est de 10 minutes. Donner un intervalle de confiance
de niveau approximativement 95% pour λ .
Correction H [006933]
Exercice 6003
Sur un lot de 700 boulons soumis à des essais de rupture, 300 ont résisté. Sur un second lot de 225, 125 ont
résisté. Peut-on admettre, au seuil de 5%, que ces deux lots appartiennent à la même population ?
Correction H [006934]
Exercice 6004
A l’issue d’une expérience de 1000 tirages, un générateur de chiffres aléatoires a donné les résultats suivants :
chiffre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
nombre d’apparitions 87 103 90 110 81 108 85 123 90 123
Tester au niveau 5% l’hypothèse selon laquelle le générateur simule de façon satisfaisante un tirage uniforme
sur les entiers {0, . . . , 9}.
Correction H [006935]
Exercice 6005
Le couvert végétal du domaine vital d’un élan d’Amérique se composait de feuillus (25, 8% de la superficie),
de forêts mixtes (38% de la superficie), de résineux (25, 8% de la superficie) et d’un marécage (10, 4% de la
superficie). Dans ce domaine, l’élan fut localisé à 511 reprises au cours de l’année : 118 fois dans les feuillus,
201 fois dans les forêts mixtes, 110 fois dans les résineux et 82 fois dans le marécage. [Source : B. Scherrer
“Biostatistique”, éditeur Gaetan Morin, 1984, page 556]
1009
L’élan fréquente-t-il indifféremment les quatre types de végétation de son domaine vital ? [006936]
Exercice 6006
A la suite de la formulation des lois de Mendel, Bateson a effectué des croisements avec des pois de senteur
afin d’étudier la couleur (pourpre ou rouge) et la forme du pollen (allongée ou ronde). Ces croisements ont été
fait sur des hybrides qui sont de couleur pourpre et ont un pollen de forme allongé ; en supposant que la couleur
et la forme du pollen sont chacun controlés par un gène qui a deux formes différentes (appelées allèles) notées
S et s pour la couleur et T , t pour la forme du pollen, le génotype d’un pois hybride pour ces deux caractères est
(Ss, T t). Les majuscules désignent les allèles dominants (ici la couleur pourpre et la forme allongée du pollen).
Les résultats des croisements sont donnés dans le tableau ci-dessous :
couleur pourpre couleur rouge
pollen allongé 1528 117
pollen rond 106 381
En faisant l’hypothèse que les quatre possibilités de transmission des allèles pour chacun de ces deux gènes sont
équiprobables, peut-on affirmer que les gènes contrôlant ces deux caractères sont transmis indépendamment
l’un de l’autre ?
Comment s’assurer que l’hypothèse sur la transmission équiprobable des quatre possibilités de transmission
des allèles est valide pour chacun de ces deux gènes ? [006937]
Exercice 6008
Déterminer tous les sous-groupes de Z/8Z.
Correction H [001435]
Exercice 6009
Montrer que le groupe-quotient C/R est isomorphe à R. [001436]
Exercice 6010
Soit G le groupe Q/Z. Si q ∈ Q, on note cl(q) la classe de q modulo Z.
(a) Montrer que cl( 35 5 35
6 ) = cl( 6 ) et déterminer l’ordre de cl( 6 ).
(b) Montrer que si x ∈ G il existe un unique α ∈ Q ∩ [0, 1[ tel que x = cl(α).
1010
(c) Montrer que tout élément de G est d’ordre fini et qu’il existe des éléments d’ordre arbitraire.
[001437]
Exercice 6011
Décrire le groupe-quotient R∗ /R∗+ et montrer qu’il est isomorphe à Z/2Z.
Correction H [001438]
Exercice 6012
Montrer que tout quotient d’un groupe monogène est monogène. [001439]
Exercice 6013
Soient G le groupe-produit (Z/4Z) × (Z/4Z) et H le sous-groupe de G engendré par (3, 2). Écrire la décom-
position de G suivant les classes à gauche modulo H. Décrire le groupe-quotient G/H. [001440]
Exercice 6014
Soit G un groupe Z(G) = {h ∈ G; ∀g ∈ g, gh = hg}.
(a) Montrer que Z(G) est un sous-groupe distingué de G.
(b) Montrer que si G/Z(G) est monogène G est cyclique.
[001441]
Exercice 6015
Soit G un groupe ; on note D(G) le groupe engendré par les éléments de la forme ghg−1 h−1 ; g, h ∈ G.
(a) Montrer que D(G) est distingué dans G.
(b) Montrer que G/D(G) est commutatif ; plus généralement montrer qu’un sous-groupe distingué H
de G contient D(G) si et seulement si G/H est commutatif.
Correction H [001442]
Exercice 6016
Soit G un groupe ; on note, pour tout g ∈ G ϕg l’application x 7→ gxg−1 de G dans lui-même et Int(G) = {ϕg ; g ∈
G}.
(a) Montrer que Int(G) est un sous-groupe distingué de Aut(G).
(b) Soit f : G → Int(G) l’application g 7→ ϕg . Montrer que f est un homomorphisme de groupe. Calculer
Ker( f ).
(c) En déduire que G/Z(G) est isomorphe à Int(G).
[001443]
Exercice 6017
Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes de G. On note HK = {hk; h ∈ H, k ∈ K}. On suppose que K est
distingué dans G.
(a) Montrer que HK = KH et que HK est un sous-groupe de G.
(b) Montrer que H et K sont des sous-groupes de KH et que K ∩ H est un sous-groupe distingué de H
et que K est distingué dans KH.
(c) Soit ϕ : H → (HK)/K la restriction à H de l’application quotient. Calculer le noyau et l’image de
ϕ. En déduire que les groupes H/(K ∩ H) et (HK)/K sont isomorphes.
1011
[001444]
Exercice 6018
Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes distingués de G avec H ⊂ K.
(a) Montrer que K/H est un sous-groupe distingué de G/H.
(b) Montrer que le quotient (G/H)/(K/H) est isomorphe à G/K.
[001445]
Exercice 6019
1 −1 1 −1 0
Soit G le sous-groupe de Gl(2, R) engendré par les matrices A = √ et B = .
2 1 1 0 1
(a) Soit H le sous-groupe de G engendré par AB. Calculer |H|
(b) Montrer que H est distingué dans G. Calculer le quotient G/H; en déduire |G|.
Correction H [001446]
Exercice 6020
Les questions sont indépendantes.
(a) i. Montrer que l’application f : Z2 → Z, (x, y) 7→ 3x + 6y est un morphisme de groupes.
ii. Déterminer le noyau ker f de f et montrer qu’il n’existe pas (p, q) ∈ Z2 tel que ker f = pZ × qZ.
iii. Montrer que le groupe-quotient Z2 /Z(−2, 1) est isomorphe au groupe 3Z.
(b) Soit G le sous-groupe de Z2 engendré par (2, 0) et (0, 2). Montrer que le groupe-quotient Z2 /G est
isomorphe à Z/2Z × Z/2Z.
Correction H [001447]
Exercice 6021
(a) Montrer que les sous-groupes de Z sont de la forme nZ où n ∈ N. (indication : utiliser la division
euclidienne).
(b) Rappeler pourquoi ces sous-groupes sont distingués. On peut donc considérer les groupes quotients
Z/nZ.
(c) Montrer que Z/nZ est isomorphe au groupe des racines nième de l’unité.
(d) Montrer que Z/nZ est isomorphe au groupe engendré par un cycle de longueur n dans SN (N > n).
(e) Plus généralement, montrer qu’il existe, à isomorphisme près, un seul groupe monogène (ie engen-
dré par un seul élément) d’ordre n, appelé groupe cyclique d’ordre n.
[001448]
Exercice 6022
Rappel : si A est un anneau (en particulier, si A est un corps), on note GLn (A) l’ensemble des matrices carrées de
dimension n à coefficient dans A, qui sont inversibles. GLn (A) forme un groupe pour la loi × de multiplication
des matrices, appelé groupe linéaire. Une matrice carrée de dimension n est dans GLn (A) ssi son déterminant
est un inversible de l’anneau A (ce qui revient à dire, lorsque A est un corps, que son déterminant est non nul).
Pour simplifier, on suppose dans l’exercice que A est un corps, noté K.
(a) Montrer que det : GLn (K) → K∗ est un morphisme de groupes.
(b) On note SLn (K) = ker(det). Dire pourquoi SLn (K) est un sous-groupe distingué de GLn (K) et
montrer que GLn (K)/SLn (K) ∼
= K∗ .
(c) Reconnaître GL1 (K) et SL1 (K).
1012
(d) Montrer que les matrices diagonales (resp. triangulaires supérieures) de GLn (K) forment un sous-
groupe. Sont-ils distingués ?
(e) Montrer que Z(GLn (K)) est le sous-groupe formé par les homothéties.
[001449]
Exercice 6024
(I) Soit X un ensemble et P(X) l’ensemble des parties de X ordonné par l’inclusion. Soit ϕ une application
croissante de P(X) dans lui-même.
(a) Montrer que l’ensemble E des parties A de X qui vérifient ϕ(A) ⊂ A est non vide et admet un plus petit
élément A0 .
(b) Montrer que ϕ(A0 ) = A0 .
(II) Soit deux ensembles X et Y munis de deux injections g de X dans Y et h de Y dans X.
(a) Montrer que l’application de P(X) dans lui-même défini par
est croissante.
(b) Déduire de ce qui précède qu’il existe une bijection de X sur Y .
Indication H Correction H [002102]
Exercice 6025
Soit X un ensemble non vide et ordonné. Montrer qu’il existe une partie Y totalement ordonnée de X qui vérifie
la propriété
∀x ∈
/ Y ∃y ∈ X x et y non comparables
L’ensemble Y est-il unique ?
Correction H [002103]
Exercice 6026
Un jardinier doit planter 10 arbres en 5 rangées de 4 arbres. Donner une disposition possible. Quel est le nombre
minimal d’arbres dont il doit disposer pour planter 6 rangées de 5 arbres ? Généraliser.
Indication H [002104]
Exercice 6027
Soit n et p deux entiers, p 6 n. Démontrer, grâce à un dénombrement, la formule suivante :
p−k
∑ CnkCn−k = 2 pCnp
06k6p
1013
Indication H [002105]
Exercice 6028
Soit n un entier impair non divisible par 3. Montrer que 24 divise n2 − 1.
Indication H [002106]
Exercice 6029
On considère sur R la loi de composition définie par x ? y = x + y − xy. Cette loi est-elle associative, commuta-
tive ? Admet-elle un élément neutre ? Un réel x admet-il un inverse pour cette loi ? Donner une formule pour la
puissance n-ième d’un élément x pour cette loi.
Indication H Correction H [002107]
Exercice 6030
Soit E un monoïde unitaire. On dit qu’un élément a de E admet un inverse à gauche (resp. inverse à droite) s’il
existe b ∈ E tel que ba = e (resp. ab = e).
(a) Supposons qu’un élément a admette un inverse à gauche b qui lui-même admet un inverse à gauche. Montrer
que a est inversible.
(b) Supposons que tout élément de E admette un inverse à gauche. Montrer que E est un groupe.
Correction H [002108]
Exercice 6031
Soit E un ensemble muni d’une loi ? associative
(i) admettant un élément neutre à gauche e (i.e. ∀x ∈ E e ? x = x) et
(ii) tel que tout élément possède un inverse à gauche (i.e. ∀x ∈ E ∃y ∈ E y ? x = e).
Montrer que E est un groupe pour la loi ?.
Indication H Correction H [002109]
Exercice 6032
Les rationnels non nuls forment-ils un sous-groupe multiplicatif de R× ?
Indication H [002110]
Exercice 6033
Montrer que l’ensemble {2n | n ∈ Z} est un sous-groupe multiplicatif de Q∗ , ainsi que l’ensemble { 1+2m
1+2n | n, m ∈
Z}.
Indication H [002111]
Exercice 6034
Montrer que l’ensemble des matrices carrées à n lignes et n colonnes de déterminant non nul est un groupe pour
la multiplication.
Indication H [002112]
Exercice 6035
On considère l’ensemble E des matrices carrées à coefficients réels de la forme
a 0
, a ∈ R× , b ∈ R
b 0
1014
(a) Montrer que E est ainsi muni d’une loi de composition interne associative.
(b) Déterminer tous les éléments neutres à droite de E.
(c) Montrer que E n’admet pas d’élément neutre à gauche.
(d) Soit e un élément neutre à droite. Montrer que tout élément de E possède un inverse à gauche pour cet
élément neutre, i.e.
∀g ∈ E ∃h ∈ E hg = e
Indication H [002113]
Exercice 6036
Soit G un groupe vérifiant
∀x ∈ G x2 = e
Montrer que G est commutatif. Déduire que si G est fini, alors l’ordre de G est une puissance de 2.
Correction H [002114]
Exercice 6037
Soit G un groupe d’ordre pair. Montrer qu’il existe un élément x ∈ G, x 6= e tel que x2 = e.
Indication H Correction H [002115]
Exercice 6038
Soit G un groupe d’ordre impair. Montrer que l’application f de G sur lui-même donnée par f (x) = x2 est une
bijection. En déduire que l’équation x2 = e a une unique solution, à savoir x = e.
Indication H [002116]
Exercice 6039
Soient G un groupe fini et m un entier premier à l’ordre de G. Montrer que pour tout a ∈ G l’équation xm = a
admet une unique solution.
Indication H [002117]
Exercice 6040
Soit G un groupe et H < G, K < G deux sous-groupes de G. On suppose qu’il existe deux éléments a, b ∈ G
tels que Ha ⊂ Kb. Montrer que H < K.
Correction H [002118]
Exercice 6041
Soit H une partie non vide d’un groupe G. On pose H −1 = {x−1 ; x ∈ H}. Montrer les équivalences suivantes :
(a) H < G ⇔ HH −1 ⊂ H
(b) H < G ⇔ ∀a ∈ H Ha = H.
Indication H [002119]
Exercice 6042
Soit G un groupe et H, K deux sous-groupes de G.
(a) Montrer que H ∪ K est un sous-groupe de G si et seulement si H < K ou K < H.
(b) Montrer qu’un groupe ne peut être la réunion de deux sous-groupes propres.
Correction H [002120]
1015
Exercice 6043
Montrer que dans un groupe G, toute partie non vide finie stable par la loi de composition est un sous-groupe.
Donner un contre-exemple à la propriété précédente dans le cas d’une partie infinie.
Correction H [002121]
Exercice 6044
(a) Montrer que les seuls sous-groupes de Z sont de la forme nZ où n est un entier.
(b) Un élément x d’un groupe est dit d’ordre fini s’il existe un entier k tel que xk = eG . Montrer que {k ∈ Z | xk =
eG } est alors un sous-groupe non nul de Z. On appelle ordre de x le générateur positif de ce sous-groupe.
(c) Soit x un élément d’un groupe G. Montrer que x est d’ordre d si et seulement si le sous-groupe < x > de G
engendré par x est d’ordre d.
Indication H [002122]
Exercice 6045
a b
On pose SL2 (Z) = { | a, b, c, d ∈ Z, ad − bc = 1}.
c d
(a) Montrer que SL2 (Z) est un sous-groupe du groupe des matrices inversibles à coefficients dans Z.
(b) On considère les deux matrices
0 −1 0 1
1 0 −1 −1
Démontrer que A et B sont d’ordres finis mais que AB est d’ordre infini.
Indication H [002123]
Exercice 6046
Soit G un groupe abélien et a et b deux éléments d’ordres finis. Montrer que ab est d’ordre fini et que l’ordre
de ab divise le ppcm des ordres de a et b. Montrer que si les ordres de a et b sont premiers entre eux, l’ordre de
ab est égal au ppcm des ordres de a et de b.
Correction H [002124]
Exercice 6047
Soit G un groupe commutatif. Montrer que l’ensemble des éléments d’ordre fini de G forme un sous-groupe de
G.
Indication H [002125]
Exercice 6048
Déterminer tous les sous-groupes de µ2 × µ2 .
Indication H [002126]
Exercice 6049
Soient G un groupe fini et commutatif et {Gi }i∈I la famille des sous-groupes propres maximaux de G. On pose
T
F = i∈I Gi . Montrer que F est l’ensemble des éléments a de G qui sont tels que, pour toute partie S de G
contenant a et engendrant G, S − {a} engendre encore G.
Correction H [002127]
Exercice 6050
1016
Déterminer tous les groupes d’ordre 6 5. En déduire qu’un groupe non commutatif possède au moins 6 élé-
ments. Montrer que le groupe symétrique S3 est non commutatif.
Indication H [002128]
Exercice 6051
Le centre d’un groupe G est l’ensemble Z(G) des éléments de G qui commutents à tous les éléments de G.
Vérifier que Z(G) est un sous-groupe abélien de G. Montrer que si G possède un unique élément d’ordre 2,
alors cet élément est dans le centre Z(G).
Indication H [002129]
Exercice 6052
Soient G un groupe et H et K deux sous-groupes de G.
(a) Montrer que l’ensemble HK = {xy | x ∈ H, y ∈ K} est un sous-groupe de G si et seulement si HK = KH.
|H| · |K|
(b) Montrer que si H et K sont finis alors |HK| = .
|H ∩ K|
Correction H [002130]
Exercice 6053
Déterminer tous les sous-groupes du groupe symétrique S3 .
Correction H [002131]
Exercice 6054
Montrer que dans un groupe d’ordre 35, il existe un élément d’ordre 5 et un élément d’ordre 7.
Indication H Correction H [002132]
Exercice 6055
Soit G un groupe d’ordre 2p avec p un nombre premier. Montrer qu’il existe un élément d’ordre 2 et un élément
d’ordre p.
Correction H [002133]
Exercice 6056
n
Soient n > 0 un entier et p un nombre premier tels que p divise 22 + 1. Montrer que p est de la forme p =
k2n+1 + 1 où k est un entier.
Indication H Correction H [002134]
Exercice 6057
Montrer que tout entier n > 0 divise toujours ϕ(2n − 1) (où ϕ est la fonction indicatrice d’Euler).
Indication H Correction H [002135]
Exercice 6058
Soit G un groupe multiplicatif (c’est-à-dire dont la loi est notée multiplicativement). Soient a et b deux éléments
de G. Montrer que si ab est d’ordre fini, alors ba l’est également et son ordre est celui de ab. [002661]
Exercice 6059
Montrer que les éléments d’ordre fini d’un groupe commutatif G forment un sous-groupe de G. En est-il de
même si G n’est pas commutatif ? [002662]
1017
Exercice 6060
Soit G un groupe commutatif multiplicatif, a et b deux éléments de G d’ordres n et m. Que peut-on dire de
l’ordre de ab ? Que peut-on dire de plus si l’intersection des sous-groupes Ga et Gb engendrés par a et b est
réduite à {1G } ? [002663]
Exercice 6061
Montrer qu’un groupe fini dont l’ordre est un nombre premier est cyclique. [002664]
Exercice 6062
Soient σ et τ deux transpositions de {1, . . . , n}. Montrer que σ ◦ τ est d’ordre 1, 2 ou 3. [002665]
Exercice 6064
Soit n ∈ |||∗ . Calculer la somme des nombres d’inversions de toutes les permutations de {1, 2, . . . , n}. [002667]
Exercice 6065
Matrices de permutation
Soit n ∈ |||∗ et K un corps. Montrer que l’application
φ : Sn → Mn (K)
σ 7→ (δi,σ ( j) )16i, j6n
1 si k = l
où δk,l = (symbole de Kronecker) induit un morphisme de groupes de Sn dans GLn (K). [002668]
0 si k 6= l
Exercice 6066
Soit σ ∈ Sn et c = (a1 a2 . . . ak ) un cycle. Quelle est la nature de la permutation σ ◦ c ◦ σ −1 ? [002669]
Exercice 6067
Expliciter les 24 rotations de l’espace laissant un cube de sommets A1 , A2 , . . . , A8 invariant.
Décomposer en cycles les permutations de S8 correspondantes.
Ecrire les produits "typiques" de 2 quelconques de ces permutations. [002670]
1018
[007872]
Exercice 6070
(a) Le groupe Sn est-il simple ?
(b) Le groupe Z/89Z est-il simple ?
(c) Le groupe Z/221Z est-il simple ?
[007874]
Exercice 6073
Soit G un groupe, A une partie non vide de G. On note N(A) = {g ∈ G; gAg−1 = A} et C(A) = {g ∈ G; ∀a ∈
A; gag−1 = a}. Montrer que N(A) et C(A) sont des sous-groupes de G et que C(A) est un sous-groupe distingué
de N(A). [001429]
Exercice 6074
Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes de G. On note HK = {hk; h ∈ H, k ∈ K}.
(a) Montrer que HK est un sous-groupe de G si et seulement si HK = KH. En déduire que si H est
distingué dans G alors HK est un sous-groupe de G.
1019
(b) On suppose désormais que ∀h ∈ H, k ∈ K : hk = kh. Montrer que l’application f : H × K → G définie
par ∀h ∈ H, k ∈ K : f (h, k) = hk est un homomorphisme de groupes.
(c) Calculer le noyau et l’image de f . Donner une condition nécéssaire et suffisante pour que f soit un
isomorphisme de groupes.
[001430]
Exercice 6075
(a) Soit G un groupe, H un sous-groupe de G. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
i) ∀g ∈ G : gHg−1 ⊂ H.
ii) ∀g ∈ G : gHg−1 = H.
iii) ∀g ∈ G : gH = Hg.
(b) En déduire que tout sous-groupe d’indice 2 est distingué.
[001431]
Exercice 6076
1b
Soient T = a0 bc : a, c ∈ R \ {0} , b ∈ R et U = 01 :b∈R .
Exercice 6077
Soit G un groupe.
(a) Un sous-groupe H de G est distingué si : ∀x ∈ G, xH = Hx, ce qui est équivalent à dire que H est le
noyau d’un morphisme de G dans un groupe. Rappeler la démonstration de cette équivalence.
(b) Si H est un sous-groupe d’indice 2 de G, montrer que H est distingué.
(c) Si G est abélien, montrer que tout sous-groupe de G est distingué.
(d) Le centre de G est l’ensemble Z(G) = {z ∈ G : ∀x ∈ G, xz = zx}. Montrer que Z(G) est un sous-
groupe distingué.
[001433]
Exercice 6078
Soit G un groupe tel que l’application x → x−1 soit un morphisme. Montrer que G est commutatif.
Indication H [002136]
Exercice 6079
Soient G un groupe et n > 1 un entier tels que l’application x → xn soit un automorphisme de G. Montrer que
pour tout élément x de G, xn−1 appartient au centre de G.
Correction H [002137]
Exercice 6080
Montrer que le groupe des automorphismes du groupe Z/2Z × Z/2Z est isomorphe au groupe symétrique S3 .
Correction H [002138]
1020
Exercice 6081
Montrer qu’un sous-groupe d’indice 2 dans un groupe G est distingué dans G.
Correction H [002139]
Exercice 6082
Soit G un groupe et H un sous-groupe. On suppose que le produit de deux classes à gauche modulo H est une
classe à gauche modulo H. Montrer que H est distingué dans G.
Correction H [002140]
Exercice 6083
Soit G un groupe et ' une relation d’équivalence sur G. On suppose que cette relation est compatible avec la
loi de groupe, c’est-à-dire que
Correction H [002141]
Exercice 6084
Soit G un groupe et K ⊂ H ⊂ G deux sous-groupes. On suppose que H est distingué dans G et que K est
caractéristique dans H (i.e. stable par tout automorphisme de H). Montrer qu’alors K est distingué dans G.
Donner un exemple de groupe G et de deux sous-groupes K ⊂ H ⊂ G, H étant distingué dans G et K étant
distingué dans H, mais K n’étant pas distingué dans G.
Correction H [002142]
Exercice 6085
(a) Montrer que pour tous entiers premiers entre eux m, n > 0, les deux groupes (Z/mnZ)× et (Z/mZ)× ×
(Z/nZ)× sont isomorphes. En déduire que ϕ(mn) = ϕ(m)ϕ(n), où ϕ est la fonction indicatrice d’Euler.
(b) Le groupe multiplicatif (Z/15Z)× est-il cyclique ? Montrer que (Z/8Z)× ' (Z/2Z)×(Z/2Z), que (Z/16Z)× '
(Z/4Z) × (Z/2Z). Etudier le groupe multiplicatif (Z/24Z)× .
Indication H [002143]
Exercice 6086
(a) Montrer que si m et n sont des entiers premiers entre eux et qu’un élément z d’un groupe G vérifie zm = zn = e
où e désigne l’élément neutre de G, alors z = e.
(b) Montrer que si m et n sont deux entiers premiers entre eux, l’application
φ : µm × µn → µmn
Exercice 6087
Montrer que les groupes µ4 et µ2 × µ2 ne sont pas isomorphes. De façon générale montrer que si m et n sont
des entiers qui ne sont pas premiers entre eux, les groupes µmn et µm × µn ne sont pas isomorphes.
Correction H [002145]
1021
Exercice 6088
Soit n et d deux entiers tels que d divise n. On définit une application f : µn → µd qui à s associe sn/d . Montrer
que f est un morphisme surjectif de groupes dont le noyau est µn/d .
Indication H [002146]
Exercice 6089
Soit f : G → H un morphisme de groupes finis. Soit G0 un sous-groupe de G. Montrer que l’ordre de f (G0 )
divise les ordres de G0 et de H.
Indication H [002147]
Exercice 6090
Soit f : G → H un morphisme de groupes finis. Soit G0 un sous-groupe de G d’ordre premier à l’ordre de H.
Montrer que G0 ⊂ ker( f ).
Indication H [002148]
Exercice 6091
Soit G un groupe fini et H et K deux sous-groupes de G. On suppose que H est distingué dans G, que |H| et
|G/H| sont premiers entre eux et |H| = |K|. Montrer que H = K.
Correction H [002149]
Exercice 6092
Soit f un morphisme de groupes f : Q → Q× ×
>0 , Q étant muni de l’addition et Q>0 muni de la multiplication.
Calculer f (n) en fonction de f (1) pour tout entier n > 0. Montrer que les deux groupes précédents ne sont pas
isomorphes.
Correction H [002150]
Exercice 6093
Trouver tous les morphismes du groupe additif Q dans lui même.
Même question de Q dans Z.
Même question de Z/mZ dans Z.
Indication H [002151]
Exercice 6094
Etant donnés deux entiers m, n > 0, déterminer tous les morphismes de groupe de Z/mZ dans Z/nZ, puis tous
les automorphismes de Z/nZ.
Indication H [002152]
Exercice 6095
Soit G un groupe et H un sous groupe distingué de G d’indice n. Montrer que pour tout a ∈ G, an ∈ H. Donner
un exemple de sous-groupe H non distingué de G pour lequel la conclusion précédente est fausse.
Correction H [002153]
Exercice 6096
Soit G un groupe fini et H un sous-groupe distingué d’ordre n et d’indice m. On suppose que m et n sont
premiers entre eux. Montrer que H est l’unique sous-groupe de G d’ordre n.
1022
Correction H [002154]
Exercice 6097
Montrer que SLn (R) est un sous-groupe distingué du groupe GLn (R) et que le groupe quotient est isomorphe
à R× .
Indication H [002155]
Exercice 6098
On considère les groupes suivants :
T = {z ∈ C | |z| = 1} µn = {z ∈ C | zn = 1} µ∞ = {z ∈ C | ∃n zn = 1}
(b) Montrer que µ∞ ' Q/Z. Quels sont les sous-groupes finis de µ∞ ?
(c) Montrer qu’un sous-groupe de type fini de Q contenant Z est de la forme 1q Z. En déduire la forme des
sous-groupes de type fini de Q/Z et de µ∞ .
n
(d) Soit p un nombre premier. Montrer que µ p∞ = {z ∈ C | ∃n ∈ ||| z p = 1} est un sous-groupe de µ∞ . Est-il
de type fini ?
Correction H [002156]
Exercice 6099
Soit G un sous-groupe d’indice fini du groupe multiplicatif C× . Montrer que G = C× .
Correction H [002157]
Exercice 6100
Soit G un groupe et H un sous-groupe contenu dans le centre Z(G) de G. Montrer que H est distingué dans G
et que, si le groupe quotient G/H est cyclique, G = Z(G).
Indication H [002158]
Exercice 6101
Montrer qu’un groupe d’ordre p2 où p est un nombre premier est abélien. (On utilisera que le centre d’un p-
groupe est non trivial, ce qui est une conséquence classique de la “formule des classes” (voir chapitre suivant)).
Indication H [002159]
Exercice 6102
(a) Soit p un nombre premier. Montrer que tout morphisme de groupes entre Fnp et Fmp est une application F p
-linéaire.
(b) Montrer que le groupe des automorphismes de Z/pZ est isomorphe au groupe multiplicatif F∗p .
(c) Déterminer le nombre d’automorphismes de Fnp .
Correction H [002160]
Exercice 6103
Déterminer le centre du groupe GLn (F p ) des automorphismes de (F p )n .
Indication H [002161]
1023
Exercice 6104
Soit p un nombre premier. Montrer qu’un groupe abélien fini, dont tous les éléments différents de l’élément
neutre sont d’ordre p, est isomorphe à (Z/pZ)n .
Correction H [002162]
Exercice 6105
(a) Soit G un groupe et H un sous-groupe distingué de G. On note ϕ la surjection canonique ϕ : G → G/H.
Montrer que l’ordre d’un élément x de G est un multiple de l’ordre de ϕ(x).
(b) Pour tout x ∈ G on pose τx l’application de G dans G définie par τx (y) = xyx−1 . Montrer que τx est un
automorphisme de G et que l’application
x → τx
est un morphisme de groupes de G dans Aut(G). Quel est le noyau de ce morphisme ?
(c) On suppose que G est fini et que H est un sous-groupe distingué dont l’ordre est le plus petit nombre premier
p divisant l’ordre de G. Montrer que pour tout x ∈ G l’ordre de la restriction à H de τx est un diviseur de p − 1
et de l’ordre de G. En déduire que τx restreint à H est l’identité pour tout x et donc que H est contenu dans le
centre de G.
Indication H [002163]
Exercice 6106
Soit G un groupe. On appelle groupe des commutateurs de G et l’on note D(G) le sous-groupe de G engendré
par les éléments de la forme xyx−1 y−1 . Montrer que D(G) est distingué dans G et que le quotient G/D(G)
est abélien. Montrer que D(G) est le plus petit sous-groupe distingué de G tel que le quotient de G par ce
sous-groupe soit abélien.
Indication H [002164]
Exercice 6107
Soit G un groupe d’ordre p3 où p est un nombre premier. Montrer que si G n’est pas commutatif, Z(G) = D(G)
et que ce sous-groupe est d’ordre p.
Correction H [002165]
Exercice 6108
(a) Soit f : Sn → A un homomorphisme de groupes de Sn vers un groupe abélien. Démontrer que
les transpositions ont toutes même image. Démontrer que si A = {1, −1} f = signature ou f =
application constante1.
(b) Soit G d’indice 2 dans Sn . Démontrer que G est distingué (reprendre la méthode de la feuille 1)
puis que G = An .
[007776]
1024
(c) On suppose que H contient An . Montrer alors que H = Sn ou H = An suivant l’indice de H dans
Sn .
(d) Conclure : si n > 5, les seuls sous-groupes distingués de Sn sont {id}, An et Sn ..
[007777]
(a) Montrez que le groupe de Heisenberg H des matrices 3 ∗ 3 triangulaires supérieures dont les coeffi-
cients diagonaux sont égaux à 1, est résoluble.
(b) Montrez que le groupe B des matrices triangulaires supérieures 3 ∗ 3 inversibles (coefficients diago-
naux non nuls) est résoluble.
[007778]
Exercice 6111
Le but de l’exercice est de déterminer les groupes dérivés successifs de S4 . On notera V4 le sous-groupe des
permutations de profil (·, ·)(·, ·) (avec l’identité).
(a) Montrer que D(S4 ) ⊂ A4 .
(b) Calculer les commutateurs (1, 2)(1, 3)(1, 2)−1 (1, 3)−1 et (1, 2, 3)(1, 2, 4)(1, 2, 3)−1 (1, 2, 4)−1 .
(c) Montrer que D(S4 ) = A4 .
(d) Montrer que V4 ⊂ D(A4 ).
(e) Vérifier que V4 est distingué dans A4 et que le quotient A4 /V4 est un groupe abélien. En déduire que
D(A4 ) ⊂ V4 .
(f) En déduire D2 (S4 ).
(g) Calculer les autres groupes dérivés de S4 .
[007779]
(a) Soit
1 0 1 0 −1 0
t = 0 1 0 et s = 1 0 0 .
0 0 1 0 0 1
Montrer que le commutateur tst −1 s−1 est une transvection.
(b) Rappeler la démonstration du fait que deux transvections de SL(3, F2 ) sont conjuguées dans SL(3, F2 ).
(c) Déterminer D(SL(3, F2 ))
(d) Déterminer D(GL(3, F2 )).
[007780]
1025
(c) Soit τ une transvection de SL(2, k). Il existe g ∈ GL(2, k) tel que τ = ig (T ) := gT g−1 . Calculer τ à
l’aide de g, s et t et montrer que D(SL(2, k)) contient toutes les transvections.
(d) Déterminer D(SL(2, k)).
(e) Déterminer D(GL(2, k)).
[007781]
Exercice 6115
Montrer qu’un groupe d’ordre 63 n’est pas simple. [007783]
(a) On rappelle que le centre d’un p-groupe n’est jamais réduit à {e}. Montrer par récurrence qu’un
p-groupe est toujours résoluble.
(b) Soient p, q deux nombres premiers distincts. Montrer qu’un groupe de cardinal pq est toujours
résoluble. (Supposer p > q et considérer un p-Sylow)
(c) Soit G un groupe d’ordre 12. Montrez que G est résoluble (En supposant les 3-Sylow non distingués,
comptez le nombre d’éléments d’ordre 3).
(d) Soient p, q deux nombres premiers distincts. Montrez qu’un groupe de cardinal p2 q est toujours
résoluble.
[007786]
1026
(a) Donner l’exemple d’un sous-groupe non distingué de SL(E).
(b) Soit φ : G → H un morphisme surjectif de groupes. Montrer que l’image par φ d’un sous-groupe
distingué de G est un sous-groupe distingué de H.
(c) Soit H un sous-groupe de SL(E). Déterminer les possibilités pour son image dans PSL(E) pour la
projection canonique.
(d) Montrer que tout sous-groupe du centre de SL(E) est distingué dans SL(E).
(e) On supposera désormais que H n’est pas un sous-groupe du centre de SL(E). Soit τ une transvection.
Montrer que τ n est une transvection de H.
(f) Montrer que H contient toutes les transvections de E.
(g) Conclure.
[007787]
Exercice 6119
Soit G un groupe et f : G → A un morphisme de groupes de G dans un groupe abélien A. On suppose de plus
que le noyau N( f ) de f est résoluble.
(a) Montrez que le groupe dérivé D(G) de G est inclus dans le noyau de F.
(b) Montrez que G est résoluble.
[007844]
(a) Montrer que les automorphismes du groupe (Z/nZ, +) sont obtenus par multiplication par un inver-
sible de (Z/nZ, ×).
1027
(b) Décrire un isomorphisme de Z/10Z sur (Z/11Z)? .
(c) Montrer que si G et H sont deux groupes d’ordre premiers entre eux, alors
Aut((Z/pZ)n ) = GL(n, F p ).
(f) Montrer que Aut(Z/2Z × Z/2Z) → Bi j((1, 0), (1, 1), (0, 1)) est un isomorphisme.
[007859]
(a) Montrer que, après avoir fixé un générateur de (Z/11Z)? , la donnée d’un morphisme de groupes de
Z/5Z dans Aut(Z/11Z) revient à la donnée d’un morphisme de groupes de Z/5Z dans Z/10Z.
(b) En déduire une structure de produit semi-direct sur Z/11Z o Z/5Z.
(c) Montrer que toutes les structures de produit semi-direct donnent des groupes isomorphes. On pourra
montrer que si φ , ψ ∈ Hom(Z/5Z, Aut(Z/11Z) alors il existe γ ∈ Aut(Z/11Z) tel que ψ(h) =
γ ◦ φ (h) ◦ γ −1 .
(d) Montrer que tous les morphismes de Z/pZ → Aut(Z/qZ) sont de la forme t 7→ {x 7→ kt x} où k est
un élément de (Z/qZ)? d’ordre p.
[007860]
Exercice 6125
Montrer qu’un groupe d’ordre 63 n’est pas simple. [007871]
Exercice 6127
(a) L’ensemble des permutations de profil (·, ·)(·, ·) avec l’identité est-il un sous-groupe distingué de
A6 . (Justifier)
(b) Donner l’exemple d’un groupe résoluble.
(c) Donner si possible l’exemple d’un groupe simple résoluble.
(d) Donner si possible l’exemple d’un groupe simple résoluble non abélien.
[007877]
(a) Montrez que le groupe de Heisenberg H des matrices 3 ∗ 3 triangulaires supérieures dont les coeffi-
cients diagonaux sont égaux à 1, est résoluble.
1028
(b) Montrez que le groupe B des matrices triangulaires supérieures 3 ∗ 3 inversibles (coefficients diago-
naux non nuls) est résoluble.
[007878]
1029
(d) On suppose k de caractéristique différente de 2 et dim E > 3. Montrer que
(a) Soit
1 0 1 0 −1 0
t = 0 1 0 et s = 1 0 0 .
0 0 1 0 0 1
Montrer que le commutateur tst −1 s−1 est une transvection.
(b) Rappeler la démonstration du fait que deux transvections de SL(3, F2 ) sont conjuguées dans SL(3, F2 ).
(c) Déterminer D(SL(3, F2 )).
(d) Déterminer D(GL(3, F2 )).
[007883]
1030
(a) L’entier 374 divise-t-il l’ordre du groupe Z/374Z ? Le groupe Z/374Z a-t-il un élément d’ordre
374 ? a-t-il un élément d’ordre 187 ?
(b) Déterminer tous les diviseurs de 374 ? Le groupe Z/374Z a-t-il un sous-groupe d’ordre chacun des
diviseurs de 374 ?
[007886]
Exercice 6138
(a) Montrer que le produit de deux transpositions distinctes est un 3-cycle ou un produit de deux 3-cycles. En
déduire que An est engendré par les 3-cycles.
(b) Montrer que An =< (123), (124), . . . , (12n) >.
Correction H [002167]
Exercice 6139
On appelle cycle une permutation σ vérifiant la propriété suivante : il existe une partition de {1, . . . , n} en
deux sous-ensembles I et J tels que la restriction de σ à I est l’identité de I et il existe a ∈ J tel que J =
{a, σ (a), . . . , σ r−1 (a)} où r est le cardinal de J. Le sous-ensemble J est appelé le support du cycle σ .
Un tel cycle sera noté (a, σ (a), . . . , σ r−1 (a))
(a) Soit σ ∈ Sn une permutation. On considère le sous-groupe C engendré par σ dans Sn . Montrer que la
restriction de σ à chacune des orbites de {1, . . . , n} sous l’action de C est un cycle, que ces différents cycles
commutent entre eux, et que σ est le produit de ces cycles.
(b) Décomposer en cycles les permutations suivantes de {1, . . . , 7} :
1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7
3 6 7 2 1 4 5 7 4 2 3 5 6 1 1 3 7 2 4 5 6
(c) Montrer que si σ est un cycle, σ = (a, σ (a), . . . , σ r−1 (a)), la conjuguée τσ τ −1 est un cycle et que τσ τ −1 =
(τ(a), τ(σ (a)), . . . , τ(σ r−1 (a))).
(d) Déterminer toutes les classes de conjugaison des permutations dans S5 (on considérera leur décomposition
en cycles). Déterminer tous les sous-groupes distingués de S5 .
Indication H [002168]
Exercice 6140
Montrer que les permutations circulaires engendrent Sn si n est pair, et An si n est impair.
Correction H [002169]
Exercice 6141
1031
Soit I un sous-ensemble de {1, . . . , n} et σ un cycle de support I. Soit τ une autre permutation. Montrer que τ
commute avec σ si et seulement si τ laisse invariant I et la restriction de τ à I est égale à une puissance de la
restriction de σ à I.
Correction H [002170]
Exercice 6142
Soit H un sous-groupe distingué de Sn contenant une transposition. Montrer que H = Sn .
Correction H [002171]
Exercice 6143
Dans le groupe symétrique S4 on considère les sous-ensembles suivants :
Exercice 6144
Montrer que l’ordre d’une permutation impaire est un nombre pair.
Indication H [002173]
Exercice 6145
Montrer que toute permutation d’ordre 10 dans S8 est impaire.
Correction H [002174]
Exercice 6146
(a) Montrer que tout 3-cycle est un carré. En déduire que le groupe alterné An est engendré par les carrés de
permutations.
(b) Montrer que An est le seul sous-groupe de Sn d’indice 2.
Correction H [002175]
Exercice 6147
Trouver toutes les classes de conjugaison de S4 . Donner la liste des sous-groupes distingués de S4 .
Correction H [002176]
Exercice 6148
Etant donnés un groupe G et un sous-groupe H, on définit le normalisateur NorG (H) de H dans G comme
l’ensemble des éléments g ∈ G tels que gHg−1 = H.
(a) Montrer que NorG (H) est le plus grand sous-groupe de G contenant H comme sous-groupe distingué.
(b) Montrer que le nombre de sous-groupes distincts conjugués de H dans G est égal à l’indice [G : NorG (H)]
et qu’en particulier c’est un diviseur de l’ordre de G.
Indication H [002177]
Exercice 6149
Montrer que pour m > 3, un groupe simple d’ordre > m! ne peut avoir de sous-groupe d’indice m.
Indication H Correction H [002178]
1032
Exercice 6150
Soit G un groupe et H un sous-groupe d’indice fini n. Montrer que l’intersection H 0 des conjugués de H par
les éléments de G est un sous-groupe distingué de G et d’indice fini dans G. Montrer que c’est le plus grand
sous-groupe distingué de G contenu dans H.
Indication H [002179]
Exercice 6151
a) Montrer qu’un groupe G vérifiant
∀a, b ∈ G a2 b2 = (ab)2
est commutatif.
(b) Le but de cette question est de donner un exemple de groupe G vérifiant la propriété
∀a, b ∈ G a3 b3 = (ab)3
Exercice 6152
Soient G un groupe et H un sous-groupe d’indice fini dans G. On définit sur G la relation xRy si et seulement si
x ∈ HyH.
(a) Montrer que R est une relation d’équivalence et que toute classe d’équivalence pour la relation R est une
union finie disjointe de classes à gauche modulo H.
S
Soit HxH = 16i6d(x) xi H la partition de la classe HxH en classes à gauche distinctes.
(b) Soit h ∈ H et i un entier compris entre 1 et d(x) ; posons h ∗ xi H = hxi H. Montrer que cette formule définit
une action transitive de H sur l’ensemble des classes x1 H, . . . , xd(x) H et que le fixateur de xi H dans cette action
est H ∩ xi Hxi−1 . En déduire que
d(x) = [H : H ∩ xHx−1 ]
Exercice 6153
Soit G un groupe fini agissant sur un ensemble fini X.
(a) On suppose que toute orbite contient au moins deux éléments, que |G| = 15 et que card(X) = 17. Déterminer
le nombre d’orbites et le cardinal de chacune.
(b) On suppose que |G| = 33 et card(X) = 19. Montrer qu’il existe au moins une orbite réduite à un élément.
1033
Correction H [002182]
Exercice 6154
(a) Soit G un groupe et H un sous-groupe. Montrer que la formule
g.g0 H = gg0 H
définit une action de G sur l’ensemble quotient G/H. Déterminer le fixateur d’une classe gH.
(b) Soit G un groupe et X et Y deux ensembles sur lesquels G agit (on parlera de G-ensembles). Soit f une
application de X dans Y . On dira que f est compatible à l’action de G (ou que f est un morphisme de G-
ensembles) si pour tout élément x de X et tout g dans G, f (g.x) = g. f (x). Montrer que si f est bijective et
compatible à l’action de G il en est de même de f −1 . On dira dans ce cas que f est un isomorphisme de
G-ensembles.
(c) Soit G un groupe agissant transitivement sur un ensemble X (i.e. pour tout couple d’éléments x et y de X il
existe au moins un élément g du groupe tel que g.x = y). Montrer qu’il existe un sous-groupe H de G tel que X
soit isomorphe en tant que G-ensemble à G/H (on prendra pour H le fixateur d’un point quelconque de X).
(d) i) Soit H et K deux sous-groupes de G. Montrer qu’il existe une application f de G/H vers G/K compatible
avec l’action de G si et seulement si H est contenu dans un conjugué de K. Montrer que dans ce cas f est
surjective. Montrer que G/H et G/K sont isomorphes en tant que G-ensembles si et seulement si H et K sont
conjugués dans G.
ii) Soit X et Y deux G-ensembles transitifs. Montrer qu’il existe une application de X vers Y compatible avec
l’action de G si et seulement si il existe deux éléments x et y de X et Y tels que le fixateur de x soit contenu dans
un conjugué du fixateur de y. Montrer que X et Y sont isomorphes si et seulement si les fixateurs de x et de y
sont conjugués dans G.
Correction H [002183]
Exercice 6155
Soit G un groupe fini et X un G-ensemble transitif. On dira que X est imprimitif si X admet une partition
S
X = 16i6r Xi telle que tout élément g de G respecte cette partition, i.e. envoie un sous-ensemble Xi sur un
sous-ensemble Xk (éventuellement k = i) et telle que 2 6 r et les parties Xi ne sont pas réduites à un élément.
Dans le cas contraire on dit que X est primitif.
(a) Montrer que dans la décomposition précédente, si elle existe, tous les sous-ensembles Xi ont même nombre
m d’éléments.
(b) Soit H un sous-groupe de G. Montrer que G/H est imprimitif si et seulement s’il existe un sous-groupe
propre K de G différent de H tel que H ⊂ K ⊂ G (on regardera la partition de G/H en classes modulo K).
(c) Déduire de ce qui précède que X est primitif si et seulement si le fixateur d’un élément x de X est maximal
parmi les sous-groupes propres de G.
(d) On suppose ici que X est primitif et que H est un sous-groupe distingué de G dont l’action n’est pas triviale
sur X. Montrer qu’alors H agit transitivement sur X.
Indication H Correction H [002184]
Exercice 6156
Montrer qu’un sous-groupe primitif de Sn qui contient une transposition est Sn tout entier.
Indication H Correction H [002185]
Exercice 6157
Soit G un groupe fini et X un G-ensemble. Si k est un entier (1 6 k), on dit que X est k-transitif, si pour
tout couple de k-uplets (x1 , . . . , xk ) et (y1 , . . . , yk ) d’éléments de X distincts deux à deux, il existe au moins un
1034
élément g de G tel que pour tout i, 1 6 i 6 k, g.xi = yi . Un G-ensemble 1-transitif est donc simplement un
G-ensemble transitif.
(a) Montrer que si X est k-transitif, il est aussi l-transitif pour tout l, 1 6 l 6 k.
(b) Montrer que X est 2-transitif si et seulement si le fixateur d’un élément x de X agit transitivement sur X \{x}.
(c) Montrer que si X est imprimitif, il n’est pas 2-transitif.
(d) Montrer qu’un groupe cyclique C d’ordre premier considéré comme C-ensemble par l’action de translation
de C sur lui-même, est primitif mais n’est pas 2-transitif.
(e) Montrer que l’ensemble {1, . . . , n} muni de l’action du groupe Sn est k-transitif pour tout k, 1 6 k 6 n. En
déduire que l’ensemble {1, . . . , n} muni de l’action du groupe Sn est primitif.
(f) Montrer que le fixateur de 1 dans Sn est isomorphe à Sn−1 . Dans la suite on identifie Sn−1 à ce fixateur.
Déduire de l’exercice 19 que Sn−1 est un sous-groupe propre maximal de Sn .
Indication H [002186]
Exercice 6158
Décrire le groupe Dn des isométries du plan affine euclidien qui laissent invariant un polygone régulier à n
côtés. Montrer que Dn est engendré par deux éléments σ et τ qui vérifient les relations : σ n = 1, τ 2 = 1 et
τσ τ −1 = σ −1 . Quel est l’ordre de Dn ? Déterminer le centre de Dn . Montrer que D3 ' S3 .
Indication H [002187]
Exercice 6159
Montrer que le groupe des isométries de l’espace affine euclidien de dimension 3 qui laissent invariant un
tétraèdre régulier de sommets a1 , a2 , a3 , a4 est isomorphe à S4 et que le sous-groupe des isométries directes qui
laissent invariant le tétraèdre est isomorphe à A4 .
Correction H [002188]
Exercice 6160
Déterminer le groupe des isométries de l’espace affine euclidien de dimension 3 qui laissent invariant un cube.
[002189]
Exercice 6161
Soit G un groupe, H un sous-groupe d’indice n dans G.
(a) A l’aide des classes à gauche modulo H dans G, construire un homomorphisme φ : G 7→ Sn .
(b) Montrer que si N ⊂ H et N est normal dans G, on a N < Ker φ < H.
(c) En déduire que tout groupe fini G est isomorphe à un sous-groupe de Sn .
[006379]
Exercice 6162
Soit K un corps fini à q éléments, GL(n, K) l’ensemble des matrices (n, n) inversibles à coefficients dans K.
Montrer par récurrence sur n que |GL(n, K)| = (qn − 1)(qn − q)...(qn − qn−1 ) en considérant l’action de Aut(K n )
sur l’espace vectoriel K n (de base {v1 , ..., vn }), l’orbite et le stabilisateur d’un vecteur de base (v1 par exemple).
[006380]
Exercice 6163
ϕ
Soit ϕ une action d’un groupe G opèrant dans X (notée G y X).
(a) Montrer que Gg(x) = gGx g−1 , où g ∈ G et Gx désigne le stabilisateur du point x.
(b) Si l’action ϕ est transitive et fidèle et G est abélien alors montrer que ϕ est simplement transitive.
1035
[006381]
Exercice 6164
Soit G =< γ1 , γ2 > opère sur le plan complexe C où γ1 : z 7→ z + 1 et γ2 : z 7→ z + i.
(a) Montrer que G ∼ = Z2 et G agit isométriquement sur C.
(b) Trouver un ensemble fondamental F pour cette action et l’ensemble d’orbites C/∼ = C/G = F/∼
en identifiant les points équivalents sur le bord de F.
[006382]
Exercice 6165
(a) Montrer que la quantité suivante (appelée forme de Killing) est un produit scalaire sur le groupe
matriciel Mn (R).
< X,Y >= tr (X T Y ). X,Y ∈ Mn (R)
(b) Montrer que la forme de Killing reste invariante par rapport à l’action de O(n) par conjugaison :
< gXg−1 , gY g−1 > = < X,Y >, X,Y ∈ Mn (R), g ∈ O(n).
[006383]
Exercice 6166
Soient G un groupe et S un système de générateurs de G contenant avec chaque élément s son inverse s−1 .
Rappelons la construction du graphe de Cayley C(G, S). L’ensemble V des sommets de C(G, S) est en bijection
avec l’ensemble des éléments de G. Deux sommets g1 et g2 sont joints par une arête si g−1 1 · g2 = s ∈ S. La
longueur de cette arête est déclarée par définition égale à 1. Un chemin l ⊂ C(G, S) entre deux sommets g et h
est une succession finie d’arêtes {e1 , ..., en } joignant g et h. La longueur |l| de l vaut par définition n : le nombre
des arêtes qui le constituent.
(a) Montrer que la fonction d : G × G 7→ ||| donnée par
est une distance et qu’il existe un chemin l ⊂ C(G, S) qui la réalise c.-à.-d. |l| = d(g, h).
(b) Pour chaque g ∈ G posons |g| = d(0, g). Montrer que |g| = inf{k | g = si1 · ... · sik , si j ∈ S}.
(c) Montrer que G agit isométriquement sur les sommets de C(G, S), c.-à.-d. ∀g ∈ G d(gγ1 , gγ2 ) =
d(γ1 , γ2 ) où γi ∈ V (i = 1, 2). En déduire que d( f , h) = | f −1 · h| ( f , h ∈ V ).
(d) Soit F2 =< a, b > un groupe libre sur les générateurs a et b (voir l’exercice 6329). Donner un
fragment (initial) de son graphe de Cayley C(F2 , {a, b}).
(e) Démontrer que le graphe de Cayley d’un groupe libre est toujours un arbre (un graphe sans lacet
s’appelle arbre).
[006384]
(a) Rappeler la formule de Burnside qui calcule le nombre d’orbites de l’action d’un groupe fini sur un
ensemble fini.
(b) Rappeler la liste des éléments du groupe d’isométries directes (déplacements) d’un tétraédre régu-
lier. On fera une figure pour chaque type d’axe de rotation, en indiquant l’ordre des rotations.
(c) De combien de façons différentes peut-on peindre les faces d’un tétraèdre régulier avec c couleurs ?
Chaque face n’est peinte que d’une couleur. On ne distingue pas deux résultats qui se déduisent l’un
de l’autre par un déplacement du tétraèdre.
1036
Correction H [007729]
Exercice 6168
On fixe une action d’un groupe G sur un ensemble fini E. On suppose que l’ordre de G est 15, que le cardinal
de E est 17 et que E n’a pas de point fixé par tous les éléments du groupe G. Déterminer le nombre d’orbites et
le cardinal de chacune d’elles. [007758]
(a) Pour tout élément a d’un groupe fini G d’ordre n, on définit l’application
la : G → G
g 7→ ag
n
Montrer que la est une bijection de G, produit de ordre(a) cycles à support disjoints tous de longueur
ordre(a).
(b) Montrer alors que l’application
l : G → §(G)
a 7→ la
est un morphisme de groupes, injectif. Tout groupe fini est donc isomorphe à un sous-groupe du
groupe des permutations de ses éléments.
[007760]
Exercice 6171
(a) Soit p un nombre premier. Montrer que le centre d’un p-groupe G,( i.e. un groupe fini d’ordre une
puissance non nulle de p), n’est pas réduit à l’élément neutre.
(b) Montrer que si le quotient d’un groupe par son centre est cyclique alors le groupe est abélien, donc
égal à son centre.
(c) Montrer qu’un groupe d’ordre p2 est abélien.
(d) Montrer que le centre d’un groupe non abélien d’ordre p3 est d’ordre p. En déduire que le nombre
de classes de conjugaison est p2 + p − 1. (On pourra étudier l’action de G sur lui-même par conju-
gaison : ses points fixes, l’orbite des éléments, le stabilisateur des éléments...)
[007761]
Exercice 6172
Soit G un groupe fini. Soit p le plus petit facteur premier de l’ordre de G. Soit H un sous-groupe de G d’indice
p > 1.
(a) Montrer que les orbites de l’action de H sur G/H (l’ensemble quotient G/H des classes à gauche
de G modulo H) par translation à gauche sont réduites à des points.
1037
(b) Montrer que H est distingué.
[007762]
Exercice 6173
Soit G un groupe agissant sur un ensemble E. Soit E1 et E2 deux parties non vides et disjointes de E. Soit g+ et
g− deux éléments de G tels que toute puissance (positive ou négative) de g+ envoie tout élément de E1 dans E2
et toute puissance g− envoie tout élément de E2 dans E1 .
k
(a) Montrer que les mots de la forme gk+1 gl−1 gk+2 gl−2 · · · gk+d gl−d g+d+1 ne sont pas égaux à l’élément neutre eG .
(b) En déduire en utilisant une conjugaison qu’aucun mot du groupe engendré par g+ et g− autre que
le mot vide n’est égal à l’élément neutre. On dit alors que le groupe engendré par g+ et g− est un
groupe libre.
(c) Que dire si on suppose seulement que E1 n’est pas inclus dans E2 ?
(d) Montrer le sous groupe de SL(2, Z) engendré par
1 2 1 0
A := et B :=
0 1 2 1
est libre, en considérant l’action naturelle sur R2 et les domaines {(x, y) ∈ R2 , |x| < |y|} et {(x, y) ∈
R2 , |x| > |y|} délimités par les diagonales.
[007771]
On rappelle que Φm (X) est un polynôme unitaire à coefficients entiers, irréductible dans Q[X]. Le degré de
Φm (X) est ϕ(m) où ϕ est la fonction indicatrice d’Euler. On rappelle enfin que X m − 1 = Πd|m Φd (X).
(a) Soit M ∈ GL2 (Z), d’ordre fini m.
— Montrer que si z est une racine complexe du polynôme caractéristique χM (X) alors z est racine
du polynôme X m − 1.
— Montrer, en résolvant l’équation φ (k) = 1, qu’il y a exactement deux polynômes cyclotomiques
de degré un.
— Montrer de même qu’il y a exactement trois polynômes cyclotomiques de degré deux dont on
donnera les expressions développées.
— En déduire que le polynôme χM (X) appartient à l’ensemble {X 2 +X +1, X 2 +1, X 2 −X +1, X 2 −
1, (X − 1)2 , (X + 1)2 }.
— En déduire que m ∈ {1, 2, 3, 4, 6}.
— Donner une matrice compagnon de GL2 (Z) d’ordre 6.
(b) Soit p un nombre premier, p > 3. On note F p un corps de cardinal p. On rappelle que la surjection
naturelle Z → F p induit un morphisme de groupes R p : GLn (Z) → GLn (F p ).
Soit M ∈ GLn (Z) d’ordre m > 2 et dans le noyau de R p . On suppose que M n’est pas l’identité. La
matrice M peut donc s’écrire M = In + pr N avec r ∈ N? et N ∈ Mn (Z) − pMn (Z).
— Montrer que mpr N ∈ p2r Mn (Z). En déduire que p divise m. On pose alors m = pm0 et M 0 = M p .
— Montrer que p divise m0 .
— En déduire une contradiction.
(c) Soit G un sous-groupe fini de GLn (Z). Montrer que G est isomorphe à un sous-groupe de GLn (F p ).
(d) Soit G un sous-groupe fini de GL2 (Z).
— Montrer que le cardinal de G est un diviseur de 48.
1038
— Montrer que le cardinal de G ne peut pas être égal à 48. (On pourra, éventuellement, étudier
Φ8 (X) considéré comme un polynôme à coefficients dans F3 .)
[007772]
Exercice 6176
On considère l’action du groupe G := {−1, +1} sur l’algèbre des polynômes k[X,Y ] par (−1) · X = −X et
(−1) ·Y = −Y . Déterminer l’algèbre des polynômes invariants. Est-ce un anneau factoriel ? Est-il une algèbre
de polynômes ? [007785]
Exercice 6178
Montrer qu’un groupe G dont les seuls sous-groupes sont G et {eG } est cyclique et que son ordre est premier.
[002660]
Exercice 6180
(a) Montrer qu’un groupe d’ordre p3 q (avec p premier et q premier avec p) admet un sous-groupe
d’ordre p, un d’ordre p2 et un d’ordre p3 .
(b) Donner la liste des éléments du groupe alterné A4 . Soit H un sous-groupe d’ordre 3 de A4 et σ un
élément de A4 qui n’est pas dans H. Montrer que le sous-groupe engendré par H et σ est le groupe
A4 . En déduire que A4 n’a pas de sous-groupe d’ordre 6.
1039
[007764]
Exercice 6182
Exercice 6185
On appelle groupe dihédral D2n le groupe des isométries d’un polygone régulier à n côtés.
(a) Déterminer (par exemple à l’aide d’une action de groupe) le cardinal puis la liste des éléments de
D2n .
(b) On suppose n impair. Déterminer les 2-Sylow de Dn et vérifier qu’ils sont conjugués.
(c) On suppose n = 6. Déterminer un 2-Sylow de D6 . Déterminer deux sous-groupes d’ordre 2 de D6
non conjugués dans D6 .
[007769]
Exercice 6186
1040
Soit G le sous-groupe de S7 engendré par α = (2, 4, 6)(5, 7, 1) et β = (3, 4)(5, 6). On se propose de déterminer
l’ordre de G. On considère pour cela les ensembles suivants :
Exercice 6187
(a) Soit G un groupe, a et b deux éléments d’ordre fini qui commutent. On suppose que les sous-groupes
engendrés < a > et < b > ont une intersection réduite au singleton élément neutre {e}.
(b) Montrer qu’une égalité (ab)m = e implique am = e et bm = e.
(c) Calculer l’ordre de ab.
(d) Montrer que si deux éléments d’un groupe ont des ordres premiers entre eux, l’intersection des
sous-groupes qu’ils engendrent est réduite au singleton élément neutre.
(e) Montrer que tout groupe abélien d’ordre 77 est cyclique.
[007775]
Exercice 6189
Soit G un p-groupe et H un sous-groupe distingué de G. Montrer que H ∩ Z(G) n’est pas réduit à l’élément
neutre.
Correction H [002191]
Exercice 6190
Soit G un p-groupe d’ordre pr .
(a) Montrer que pour tout entier k 6 r, G possède un sous-groupe distingué d’ordre pk .
(b) Montrer qu’il existe une suite G0 = {1} ⊂ G1 ⊂ . . . ⊂ Gr = G de sous-groupes Gi distingués d’ordre pi
(i = 1, . . . , r).
1041
(c) Montrer que pour tout sous-groupe H de G d’ordre ps avec s < r, il existe un sous-groupe d’ordre ps+1 de
G qui contient H.
Indication H Correction H [002192]
Exercice 6191
Soit G un groupe d’ordre 2p, où p est un nombre premier supérieur ou égal à 3. Montrer que G contient un
unique sous-groupe H d’ordre p et que ce sous-groupe est distingué. Vérifier que les seuls automorphismes
d’ordre 2 d’un groupe cyclique d’ordre p sont l’identité et le passage à l’inverse. En déduire que le groupe G
est soit cyclique, soit non commutatif, auquel cas il possède deux générateurs s et t vérifiant les relations s p = 1,
t 2 = 1 et tst −1 = s−1 .
Correction H [002193]
Exercice 6192
Soit G un groupe non commutatif d’ordre 8.
(a) Montrer que G contient un élément a d’ordre 4 et que le sous-groupe H de G engendré par a est distingué
dans G.
(b) On suppose ici qu’il existe un élément b de G \ H qui est d’ordre 2. Soit K le sous-groupe engendré par b.
Montrer que dans ce cas G est isomorphe au produit semi-direct de H par K, le générateur b de K agissant sur
H via l’automorphisme x → x−1 . Le groupe est alors isomorphe au groupe diédral D4 .
(c) Dans le cas contraire, soit b un élément d’ordre 4 de G n’appartenant pas à H. Montrer que a2 est le seul
élément d’ordre 2 de G, que le centre Z(G) de G est égal à {1, a2 }. On pose −1 = a2 . Montrer que a et b vérifient
les relations suivantes : a2 = b2 = −1, bab−1 = a−1 . Enfin on pose ab = c. Vérifier les relations suivantes :
(l’écriture −x signifiant ici (−1)x). Ce dernier groupe est le groupe des quaternions.
Correction H [002194]
Exercice 6193
Montrer que le groupe diédral D6 est isomorphe au produit direct µ2 × S3 .
Indication H [002195]
Exercice 6194
(a) Soit G un groupe non abélien d’ordre 12. Soit H un 3-Sylow de G. On considère le morphisme θ : G → SG/H
correspondant à l’action de G par translation de G sur G/H. Montrer que ce morphisme n’est pas injectif si et
seulement si H est distingué dans G. En déduire que si H n’est pas distingué dans G, le groupe G est isomorphe
à A4 .
(b) On suppose que G n’est pas isomorphe à A4 . Montrer qu’alors G admet un unique 3-Sylow H = {1, a, a2 }.
Montrer ensuite que si G contient un élément b d’ordre 4, a et b vérifient les relations :
a3 = b4 = 1 bab−1 = a2 = a−1
Exercice 6195
Soient G un groupe et H un sous-groupe distingué de G. On se donne un nombre premier p et l’on suppose que
H admet un unique p-Sylow S. Montrer que S est distingué dans G.
1042
Indication H [002197]
Exercice 6196
Soient G un groupe et H un sous-groupe distingué de G. On se donne un nombre premier p et un p-Sylow P de
G. Montrer que H ∩ P est un p-Sylow de H et que HP/H est un p-Sylow de G/H.
Correction H [002198]
Exercice 6197
Montrer qu’un groupe d’ordre 200 n’est pas simple.
Correction H [002199]
Exercice 6198
Pour p un nombre premier, déterminer le nombre de p-sous-groupes de Sylow du groupe symétrique S p .
Correction H [002200]
Exercice 6199
(a) Donner l’ensemble D des ordres possibles des éléments du groupe alterné A5 et pour chaque d ∈ D, indiquer
le nombre d’éléments de A5 d’ordre d.
(b) Montrer que, pour d = 2 et d = 3, les éléments d’ordre d sont conjugués, et que les sous-groupes d’ordre 5
sont conjugués.
(c) Déduire une preuve de la simplicité de A5 .
Indication H [002201]
Exercice 6200
Déterminer les sous-groupes de Sylow du groupe alterné A5 .
Indication H Correction H [002202]
Exercice 6201
Soit G un groupe simple d’ordre 60.
(a) Montrer que G admet 6 5-Sylow, et que l’action de conjugaison sur ses 5-Sylow définit un morphisme
injectif α : G → S6 , une fois une numérotation des 5-Sylow de G choisie. Montrer que l’image α(G) = H est
contenue dans A6 .
(b) On considère l’action de A6 par translation à gauche sur l’ensemble A6 /.H des classes à gauche. Montrer
qu’elle définit un isomorphisme ϕ : A6 → A6 , une fois une numérotation des éléments de A6 /.H choisie.
(c) Montrer que ϕ(H) est le fixateur de la classe de l’élément neutre H, et en conclure que G ' A5 .
Correction H [002203]
Exercice 6202
Soient p < q deux nombres premiers distincts et G un groupe d’ordre pq. Montrer que G admet un unique
q-Sylow Q qui est distingué et que G = QP, où P est un p-Sylow de G. Montrer que G est isomorphe au produit
semi-direct d’un groupe cyclique d’ordre q par un groupe cyclique d’ordre p. Montrer que si q − 1 n’est pas
divisible par p, ce produit semi-direct est en fait un produit direct.
Indication H [002204]
Exercice 6203
Montrer qu’un groupe d’ordre 35 est cyclique.
Indication H [002205]
1043
Exercice 6204
Soient p et q deux nombres premiers et G un groupe d’ordre p2 q. On suppose que p2 − 1 n’est pas divisible par
q et que q − 1 n’est pas divisible par p. Montrer que G est abélien.
Correction H [002206]
Exercice 6205
Soient p et q deux nombres premiers. Montrer qu’il n’existe pas de groupe simple d’ordre p2 q.
Indication H Correction H [002207]
Exercice 6206
Soit G un groupe d’ordre 399.
(a) Montrer que G admet un unique 19-Sylow P qui est distingué dans G.
(b) Soit Q un 7-Sylow. Montrer que N = PQ est un sous-groupe d’ordre 133 de G et que ce groupe est cyclique.
(c) On suppose que Q n’est pas distingué dans G. Montrer que G admet 57 sous-groupes cycliques d’ordre 133
distincts deux à deux. Quel serait le nombre d’éléments d’ordre 133 dans G ? Aboutir à une contradiction. En
déduire que Q est distingué dans G et que N est distingué dans G.
(d) Montrer que G = NR, où R est un 3-Sylow. En déduire que G est isomorphe au produit semi-direct d’un
groupe cyclique d’ordre 133 par un groupe cyclique d’ordre 3.
Correction H [002208]
Exercice 6207
Soit G un groupe simple d’ordre 60.
(a) Montrer que G n’admet pas de sous-groupe d’ordre 20.
(b) Montrer que si G admet un sous-groupe K d’ordre 12, alors K admet 4 3-Sylow.
(c) Montrer que si H et K sont deux sous-groupes distinct d’ordre 4 de G alors H ∩ K = {1}.
(d) Montrer que si H est un 2-Sylow, alors H 6= NorG (H).
(e) Montrer que G possède 5 2-Sylow.
(f) Conclure en considérant l’action de G par conjugaison sur les 5-Sylow.
Indication H [002209]
1044
(a) Parmi les translations, les rotations, les symétries orthogonales, et les symétries glissées, décrire des
isométries du plan qui conservent le polygone régulier Pn .
(b) Déterminer, à l’aide de l’action naturelle de Dn sur l’ensemble des sommets de Pn , le cardinal de
Dn . En déduire la liste complète des éléments de Dn .
(c) On suppose n impair. Déterminer les 2-Sylow de Dn et vérifier (sans référence au cours) qu’ils sont
conjugués.
(d) On suppose n = 6. Déterminer un 2-Sylow de D6 . Ce 2-Sylow est-il distingué ? Déterminer deux
sous-groupes d’ordre 2 de D6 non conjugués dans D6 . Donner un 3-Sylow de D6 .
Correction H [007740]
Exercice 6211
Déterminer les sous-groupes de Sylow de Z/24Z. [007763]
est une application bien définie. Démontrer que c’est un homomorphisme de groupes puis qu’il est
surjectif.
(b) En déduire que p divise α1 α2 · · · αn .
(c) Montrer qu’il y a dans G un élément d’ordre p.
(d) En raisonnant par récurrence sur l’ordre du groupe et en considérant l’ensemble G/ < x > où x est
un élément d’ordre p dans G, montrer que G admet un p-Sylow.
(e) Montrer qu’un groupe abélien est simple si et seulement s’il est cyclique, d’ordre un nombre premier.
[007774]
Exercice 6214
Soit G un groupe fini. Soit p le plus petit facteur premier de l’ordre de G. Soit H un sous-groupe de G d’indice
p > 1.
(a) Montrez que les orbites de l’action de H sur G/H par translation à gauche sont réduites à des points.
1045
(b) Montrez que H est distingué.
[007847]
Exercice 6215
(a) Explicitez un 7-Sylow du groupe symétrique S9
(b) Déterminez le nombre d’élements d’ordre 7 dans S9 .
(c) Déterminez le nombre de 7-Sylows.
(d) Vérifiez les congruences données par le théorème de Sylow sur le nombre de 7-Sylows.
[007848]
Exercice 6216
On fixe une action d’un groupe G sur un ensemble fini E. On suppose que l’ordre de G est 15, que le cardinal
de E est 17 et que E n’a pas de point fixé par tous les éléments du groupe G. Déterminer le nombre d’orbites et
le cardinal de chacune d’elles. [007849]
Exercice 6217
(a) Soit G un p-groupe agissant sur un ensemble fini E. Montrer que le cardinal de l’ensemble des
points fixes de l’action est congru, modulo p, au cardinal de E.
(b) En considérant une action de G sur lui-même, montrer que le théorème de Burnside : le centre d’un
p-groupe non réduit à l’élément neutre n’est pas réduit à l’élément neutre.
[007850]
Exercice 6219
Exercice 6220
1046
[007853]
Exercice 6221
Soit p un nombre premier et m un entier non multiple de p. Soit G un groupe de cardinal |G| = pd m.
(a) Montrer que le nombre de p-Sylow de G divise m.
(b) Montrer que pour tout 0 6 i 6 d, G possède un sous groupe d’ordre pi .
[007854]
Exercice 6222
Déterminer les sous-groupes de Sylow de Z/24Z. [007855]
(a) Soit p un nombre premier. Déterminer à isomorphisme près, tous les groupes d’ordre p.
(b) Soit p un nombre premier. Déterminer à isomorphisme près, tous les groupes d’ordre p2 .
(c) Donner des exemples de groupes d’ordre 6 non abéliens.
(d) Déterminer l’ordre des groupes diédraux Dn .
(e) Déterminer l’ordre des groupes alternés An .
[007861]
1047
Donner les structures de cycles possibles dans S4 , le nombre d’éléments de S4 ayant cette structure, et leur
signature. Déterminer les sous-groupes distingués de S4 . En déduire que A4 n’est pas un groupe simple, i.e.
qu’il possède des sous-groupes distingués autres que {e} et A4 .
Déterminer les sous-groupes de Sylow de S4 . [007864]
Exercice 6228
Soit p un nombre premier impair, on se propose de décrire les groupes d’ordre p2 à isomorphisme près.
(a) Soit G un groupe de cardinal p2 , montrer que, ou bien G est cyclique ou bien tous les éléments
différents de l’élément neutre sont d’ordre p.
(b) Soit G un groupe non cyclique d’ordre p2 , soit K un sous-groupe d’ordre p, montrer que K est
distingué dans G et qu’il existe H sous-groupe d’ordre p tel que K ∩ H = {e}. En déduire que G est
ismorphe à un produit semi-direct de Z/pZ par Z/pZ.
(c) Montrer que tout groupe de cardinal p2 est isomorphe à Z/p2 Z ou Z/pZ × Z/pZ.
[007865]
1048
(b) Montrer que si G − H contient un élément d’ordre 2, G est un produit semi-direct. Après avoir
vérifié que Aut(Z/4Z) = Z/2Z, montrer qu’il existe une unique structure de tel produit semi-direct
non abélien.
(c) Montrer que si G − H n’a pas d’élément d’ordre 2, on retrouve la table de H8 en choisissant i
l’élément d’ordre 4 qui engendre H et j un élément d’ordre 4 dans G − H. On pourra montrer que
i2 est le seul élément d’ordre 2 est qu’il est donc central. On le notera −1.
[007868]
Exercice 6235
Soit L un espace hermitien. Est-il vrai que A ∈ IsoL implique Ax = Ux + b avec U ∈ U(n). [006386]
Exercice 6236
Soit E est un espace euclidien de dimension n. Montrer que Iso(E) 6' O(n) × T (E). [006387]
Exercice 6237
cos ϕ − sin ϕ
Déterminer la nature des applications suivantes : R2 → R2 , x 7→ Ax et R2 → R2 , x 7→ Bx où A =
sin ϕ cos ϕ
cos ϕ sin ϕ
et B = . [006388]
sin ϕ − cos ϕ
Exercice 6238
1049
(a) Notons l ⊂ R2 une droite affine et τl la réflexion par rapport à l. Montrer que si f ∈ Iso(R2 ) vérifie
f|l ≡ id alors soit f = id soit f = τl .
(b) Soient l et m deux droites affines dans R2 .
i. Montrer qu’il existe α ∈ Iso(R2 ) telles que ατl α −1 = τm .
ii. Montrer que τl .τm est une translation si et seulement si l et m sont parallèles.
[006389]
Exercice 6239
Notons R(a, α) la rotation d’angle α autour du point a ∈ R2 et tb la translation tb : x 7→ x + b. Montrer que
(a) ∃ β ∈ Iso(R2 ) : β R(a, α)β −1 ∈ SO(2).
(b) R(a, α) = τl · τm où m est une droite quelconque passant par a et l est une droite passant par a fixée.
(c) tb et tc sont conjuguée ssi ||b|| = ||c||.
[006390]
Exercice 6240
Une application du type G(l, a) = τl .ta s’appelle réflexion glissée si le vecteur a est parallèle à la droite l ⊂ R2 .
(a) Si G = τl .ta est une réflexion glissée alors montrer que τl .ta = ta .τl et G2 = t2a .
(b) Montrer que G = τl ta est une réflexion si l et a sont perpendiculaires et est une réflexion glissée si l
et a ne sont pas perpendiculaires.
(c) En regardant l’ensemble des points fixes f ix( f ) := {x ∈ R2 | f (x) = x} d’une isométrie f ∈ Iso(R2 )
montrer que :
i. si f ix( f ) 6= 0/ alors f = R(a, α) ou f = τl
ii. si f ix( f ) = 0/ alors f = ta ou f = G(l, a) (indication : utiliser la question 2. et l’exercice 6239,
question 2).
[006391]
Exercice 6241
Notons l ⊂ R2 une droite affine de R2 .
(a) Montrer que l’ensemble Il des g ∈ Iso(R2 ) telles que g(l) = l est un sous-groupe de Iso(R).
(b) Déterminer les translations qui appartiennent à Il .
(c) Montrer que si g ∈ Il possède un point fixe alors g a un point fixe sur l.
(d) Soit g ∈ Il , montrer qu’il existe une translation t de Il telle que g.t possède un point fixe.
(e) Décrire Il .
[006392]
Exercice 6242
Soit E un espace euclidien de dimension n et X = {x1 , x2 , ..., xk } un sous-ensemble de E.
k k
(a) Montrer que A f f (X) := { ∑ λi xi |xi ∈ X, ∑ λi = 1} est le plus petit sous-espace affine de E conte-
i=1 i=1
nant X.
(b) Soit S = {x0 , ..., xn } un sous-ensemble de E, montrer que S est un repère affine de E si et seulement
si S n’est contenu dans aucun hyperplan.
1050
[006393]
Exercice 6243
Etudier la composée de deux rotations, puis la composée de deux réflexions glissées et finalement la composée
d’une rotation et d’une réflexion glissée. [006394]
Exercice 6244
d( f (x), f (y)) d(x,y)
Soit f une application qui préserve les rapports de longueur : ∀x, y, z,t ∈ R2 ,on a : d( f (z), f (t)) = d(z,t) . (Par
définition une telle application est une similitude)
(a) Monter ∃k ∈ R+∗ tel que d( f (x), f (y)) = kd(x, y).
(b) Montrer qu’un similitude s’écrit comme composée d’une homothétie et d’une isométrie.
[006395]
Exercice 6245
Soit ABC un triangle isocèle en A non equilatéral, le but de cet exercice est d’étudier l’ensemble des isométries
de P qui préservent globalement ABC.
(a) Montrer que cet ensemble est groupe.
(b) Montrer que si f préserve ABC alors f fixe le barycentre G de ABC.
(c) En étudiant les distances GA, GB, GC montrer que f (A) = A
(d) En déduire (en utilisant la classification des isométries de R2 ) le groupe de symétries de ABC.
[006396]
(a) Soient ξ (t) et η(t) deux courbes paramétrées de R3 de classe C1 , montrer que d
dt [ξ , η] = [ dξ
dt , η] +
[ξ , dη
dt ], où [, ] désigne le produit vectoriel.
0 00 000
(b) Montrer que κ = − <r ,[rk2,r ]> , où s 7→ r(s) une courbe de classe C2 paramétrée par sa longueur, κ
et k sont respectivement sa torsion et sa courbure.
[006398]
Exercice 6248
Pour la courbe r = (a cost, a sint, bt), a > 0, b > 0 trouver courbure, torsion et repère de Frenet. [006399]
Exercice 6249
1051
(a) Montrer qu’une courbe s 7→ r(s) est plane ssi < r0 , [r00 , r000 ] >= 0.
(b) Soit s 7→ r(s) une courbe de classe C2 paramétrée par sa longueur. On considère la nouvelle courbe
s 7→ n(s) où ∗
ds∗
√n est le vecteur normal unitaire. Notons s le paramètre naturel de cette courbe. Montrer
que ds = k2 + κ 2 .
[006400]
Exercice 6250
(a) Montrer que si une courbe s 7→ r(s) est tracée sur une sphère de rayon R et si κ(s) 6= 0, k(s) 6= 0 (∀s)
(k0 )2
alors R2 =< r, r >= k12 (1 + (κk) 2 )).
(b) Soit s 7→ r(s) une courbe à courbure constante qui est tracée sur la sphère S2 . Montrer que son image
r est un arc de cercle. La propriété d’être à courbure constante dépend-t-elle de la paramétrisation
de la courbe ?
[006401]
Exercice 6251
(a) Montrer que 3 points x, y et z sont colinéraires dans Rn avec y entre x et z (rappelons que ça signifie
que y = x + t(z − x) t ∈ [0, 1]) ssi
(b) Montrer que si γ : [a, b] 7→ Rn est une courbe alors |γ([a, b])| > ||γ(a) − γ(b)|| et que l’égalité a lieu
ssi γ est une géodésique (où | · | désigne la longueur d’une courbe).
[006402]
Exercice 6253
Soit Sn est la sphère unité dans l’espace linéaire E de dimension n + 1.
(a) Montrer que la distance sphérique induit sur Sn une topologie équivalente à celle induite de l’espace
ambiant E.
(b) Montrer que l’intersection d’un sous-espace linéaire L de E de dimension k avec Sn est une sphère
de dimension k − 1 (si k = 2 cette intersection est un cercle appelée grand cercle de Sn ).
[006404]
Exercice 6254
Nous noterons [X,Y ] le produit vectoriel de deux vecteurs X et Y dans R3 . Montrer que trois vecteurs X, Y, et Z
dans R3 sont libres ssi les vecteurs [X,Y ], [Y, Z] et [Z, X] sont libres.
1052
Indication : Démontrer d’abord l’identité suivante :
[006405]
Exercice 6255
Soit T = 4ABC ⊂ S2 un triangle sphérique d’angles intérieurs α = ∠A, β = ∠B, γ = ∠C
(a) Montrer qu’il existe un triangle T 0 = 4A0 B0C0 dit polaire tel que
a0 = π − α, b0 = π − β , c0 = π − γ,
où comme d’habitude on note a0 , b0 , c0 les longueurs des côtés opposés aux sommets A0 , B0 , C0 .
[A,B] [B,C] [C,A]
Indication. Poser : C0 = ||[A,B]|| , A0 = ||[B,C]|| , B0 = ||[C,A]||
(b) Montrer que (T 0 )0 = sign(< A, [B,C] >) · T. En déduire que
[006406]
Exercice 6256
En utilisant le résultat et les notations de l’exercice 6255 montrer que :
(a) cos γ = cos c · sin α · sin β − cos α · cos β
(b) cos β = cos b · sin α · sin γ − cos α · cos γ
(c) cos α = cos a · sin β · sin γ − cos β · cos γ
[006407]
Exercice 6257
Le but de cet exercice est démontrer que pour chaque triplet α, β , γ ∈ ]0, π2 [ tel que α + β + γ > π il existe un
triangle sphérique d’angles intérieurs égaux à α, β , γ.
(a) Montrer que ∀ α ∈ ]0, π2 [ ∀ d ∈ ]0, α] il existe un triangle sphérique 4ABC tel que ∠C = π2 , ∠A = α
et a = |BC| = d (dans les notations précédentes).
(b) En utilisant 1. et les formules de l’exercice 6256 démontrer le résultat.
[006408]
1053
[006409]
Exercice 6259
(a) En utilisant la norme (1) démontrer que O(n) est compact dans GL(E).
(b) En utilisant le résultat du cours qu’une matrice orthogonale est une matrice en blocs démontrer que
O(n) contient deux composantes connexes : SO(n) = {A ∈ O(n) | detA = +1} et O− (n) = {A ∈
O(n) | detA = −1}. O− (n) est-il un sous-groupe de O(n) ?
[006410]
Exercice 6260
Rappelons qu’une application g ∈ SO(3) est dite retournement si g est une rotation d’angle π autour d’une
droite fixée L ⊂ R3 (g|L ≡ id). Soit g ∈ SO(3) un retournement d’axe la droite L ∈ R3 (0 ∈ L). Montrer que
g1 ∈ SO(3) est un retournement ssi il existe f ∈ SO(3) tel que g1 = f g f −1 et l’axe de g1 est f (L). [006411]
Exercice 6261
(a) Soit S = {z + t j | z ∈ C, t ∈ R} un sous-ensemble H des quaternions. Montrer que S est invariant
par l’application :
ρ j : → jq j−1 , q ∈ H.
(b) En identifiant S avec R3 décrire ρ j : S → S.
(c) Montrer que l’application ρk : q → kqk−1 laisse S invariant (i.e. ρk (S) = S). Décrire ρk .
[006412]
Exercice 6262
(a) Montrer que S3 est un sous-groupe de H∗ considéré comme groupe multiplicatif. Est-il normal ?
(b) Montrer que si ∃ q ∈ S3 : ∀ q1 ∈ R3 = {y · i + u · j + v · k | y, v, u ∈ R} : qq1 q−1 = q1 alors q = ±idH .
[006413]
Exercice 6263
Soit q, r ∈ (H ∼
= R4 ) alors montrer que < q, r >= 21 (qr + rq) où < , > est le produit scalaire euclidien de R4 ,
et on note q = z − w j si q = z + w j. [006414]
Exercice 6264
(a) On considère l’application ξs (q) = −sqs−1 (s ∈ (R3 )∗ , q ∈ R3 ). Montrer que ξs est la reflection
dans R3 par rapport au plan s⊥ .
(b) Démontrer la surjectivité de l’application ϕ : S3 → SO(3) où ϕ(s) = ρs , et ρs (q) = sqs−1 (s ∈ S3 , q ∈
R3 ).
[006415]
Exercice 6265
Si q ∈ S3 tel que q = cos θ + I sin θ , I ∈ S2 , alors montrer que ρq ∈ SO(3) est la rotation d’angle 2θ autour de
l’axe OI. [006416]
Exercice 6266
1054
Montrer sans calcul que la matrice suivante A à coefficients complexes est inversible
1−i 2 1 3
2 −i −1 0
A= 1
−1 1 − i −1
3 0 −1 −i
[007801]
Exercice 6267
Déterminer l’orbite et le stabilisateur d’un vecteur de norme 1 sous l’action du groupe orthogonal du produit
scalaire standard dans Rn . Montrer que groupe O(n − 1) est isomorphe à un sous-groupe On−1 de O(n). Ce
sous-groupe est-il distingué ? [007802]
Exercice 6271
Soit k un corps de caractéristique différente de 2. Soit E un k-espace vectoriel de dimension n > 2 et φ une
forme sesquilinéaire non dégénérée sur E symétrique, hermitienne ou alternée. Soit τ une transvection de E
donnée à l’aide d’une forme linéaire non nulle f sur E et un vecteur a de Ker f par ∀x ∈ E, τ(x) = x + f (x)a.
(a) On suppose désormais que τ est une isométrie relativement à φ . Montrer que a est isotrope.
(b) Montrer que f et φ (·, a) sont proportionnelles. On notera λ ∈ k? tel que f = λ φ (·, a).
(c) Montrer que si σ 6= Id et φ est hermitienne ou symétrique, alors λ + σ (λ ) = 0.
(d) Montrer qu’il n’existe pas de transvections orthogonales, qu’il existe des transvections unitaires si
et seulement si l’indice est plus grand que 1 et qu’il existe toujours des transvections symplectiques.
[007806]
1055
(a) Déterminer les similitudes de la forme symplectique standard sur K 2 .
(b) Montrer que u est une similitude si et seulement si elle conserve l’orthogonalité.
(c) On suppose f symétrique. Montrer que Im(µ) = {λ ∈ K ? /q ≡ λ q} ⊃ (K ? )2 .
[007807]
(a) Montrer que dans un plan d’Artin il y a exactement deux droites isotropes I et J.
(b) Soit u ∈ O(1, 1). Montrer que u envoie I ∪ J sur lui-même.
(c) Soit u ∈ O(1, 1). Montrer que u est directe si et seulement si u laisse fixes chaque droite isotrope.
(d) En déduire la forme des éléments de O(1, 1).
[007808]
Exercice 6274
On considère la forme symplectique sur R2n donnée par
0
x x
f , 0 = xt y0 − yt x0
y y
où x, y, x0 , y0 sont dans Rn .
AB
(a) En décomposant par bloc n × n une matrique quelconque g de M2n (R) sous la forme CD , carac-
tériser les matrices symplectiques en termes de systèmes d’équation pour A, B,C, D.
(b) Déterminer toutes les matrices symplectiques vérifiant de plus B = C = 0.
(c) Déterminer toutes les matrices symplectiques vérifiant A = D = In et C = 0.
(d) Déterminer toutes les matrices symplectiques vérifiant C = 0.
n o
Qy
(e) Déterminer toutes les matrices Q de Mn (R) telles que l’espace WQ := y /y ∈ Rn soit totale-
ment isotrope. Quel est le lien avec les questions précédentes ?
[007809]
(a) Déterminer la nature de l’espace vectoriel V des matrices anti-hermitiennes (i. e. M ? := −M) de
M(2, C) de trace nulle.
(b) Écrire la forme générale d’une matrice de V à l’aide de trois nombres réels. En déduire une base de
V.
(c) Montrer que P, P0 := − 12 trace(PP0 ) définit un produit scalaire sur V .
[007894]
1056
a b
(a) Soit P = ∈ SU(2). Montrer que c = −b, d = a et aa + bb = 1 et écrire la forme générale
c d
d’une matrice P de SU(2) à l’aide de deux nombres complexes, puis de quatre nombres réels.
(b) En déduire un homéomorphisme de SU(2) sur la sphère unité S3 de C2 . (On munit ici S3 de la
topologie induite par celle de C2 et SU(2) de la topologie induite par la topologie d’une norme sur
l’espace vectoriel M(2, C).)
(c) Soit −1 < c < 1. Décrire topologiquement le sous-espace de SU(2) des matrices de trace c, appelé
“latitude c”.
(d) Montrer que les latitudes sont des classes de conjugaison dans SU(2). (On pourra remarquer que
les éléments de SU(2) sont associés à des endomorphismes normaux (i.e. qui commutent avec leur
adjoint)).
(e) Quelles sont les autres classes de conjugaison ?
(f) Décrire topologiquement le sous-groupe D des matrices diagonales de SU(2).
[007895]
(a) Montrer que la classe de conjugaison C de SU(2) des matrices de trace nulle (i.e. la latitude 0) est
la sphère unité de l’espace euclidien (V, , ) des matrices anti-hermitienne de trace nulle.
(b) Montrer que SU(2) agit par conjugaison sur l’espace V .
(c) Montrer que cette action est transitive.
(d) En déduire un morphisme de groupes φ de SU(2) dans le groupe orthogonal de (V, , ).
(e) Déterminer le noyau de φ .
(f) En utilisant la connexité de SU(2) montrer que l’image de φ est incluse dans SO(V ).
(g) Montrer que l’image par φ du sous-groupe
D des matrices diagonales de SU(2) est le sous-groupe
i 0
des rotations de V qui fixent .
0 −i
(h) En déduire l’image de φ .
[007896]
1057
263 314.00 Géométrie projective
Exercice 6280
Trouver la formule explicite suivante pour la projection stéréographique π : Rn ∪ {∞} → Sn :
2x1 2xn ||x||2 − 1
π(x) = , ..., , ,
1 + ||x||2 1 + ||x||2 ||x||2 + 1
où x = (x1 , ..., xn , 0) ∈ Rn ⊂ Rn+1 .
Indication : Écrire π(x) − en+1 = t(x − en+1 ), t ∈ R. [006417]
Exercice 6281
Soit L un espace vectoriel de dimension n + 1.
\ \
(a) Montrer que si Mi (i ∈ I) sont des sous-espaces vectoriels de L alors P( Mi ) = P(Mi ).
i∈I i∈I
(b) Soient Mi (i ∈ {1, ..., k} des sous-espaces linéaires de L, montrer que
Exercice 6282
(a) Montrer que le plan projectif P1 et la droite P2 dans P3 soit se coupent en un point soit P2 ⊂ P1 .
(b) Soient Pi = P(Mi ) deux sous-espaces projectifs (i = 1, 2). Montrer que si P1 ∩ P2 = 0/ alors la somme
M1 + M2 est directe.
[006419]
Exercice 6283
Montrer que la fibration de Hopf FH : S3 → S2 ( FH −1 (x) est un grand cercles de S3 (∀ x ∈ S2 )) s’écrit comme
ceci :
Exercice 6284
(a) Montrer que tout sous-espace projectif de dimension k − 1 dans Pn peut être recouvert par au moins
k cartes affines.
(b) Trouver le nombre d’éléments d’un espace projectif de dimension n sur un corps avec q éléments.
[006421]
Exercice 6285
(a) Montrer que le groupe projectif PGL(L) agit transitivement sur l’ensemble de sous-espaces projec-
tifs de la dimension k fixée.
1058
(b) Montrer que PGL(L) agit transitivement sur l’ensemble de couples ordonnés
{(P1 , P2 ) | dimP1 = k1 , dimP2 = k2 , dim(P1 ∩ P2 ) = k3 }, où k1 , k2 , k3 sont fixés.
(c) Montrer que PGL(L) agit transitivement sur l’ensemble des drapeaux projectifs
D = {(P1 , ..., Pk ) |P1 ⊂ ... ⊂ Pk , } où la longueur k est fixée et Pi est un sous-espace projectif de P(L)
de dimension i fixée (i = 1, ..., k).
[006422]
Exercice 6286
(a) Montrer que toute homographie γ ∈ PGLn C possède au moins un point fixe
(b) Montrer que toute homographie γ : RP2n → RP2n a toujours au moins un point fixe.
(c) Soit γ ∈ PGL(L) tel que card(fix(γ)) < ∞ et dimP(L) = n alors montrer que card(fix(γ)) 6 n + 1 où
fix(γ) = {x |γ(x) = x}.
[006423]
Exercice 6287
Cet exercice ne concerne pas directement la géométrie projective mais sera utilisé par la suite.
(a) Montrer que chaque réflexion par rapport à un hyperplan dans Rn est une application conforme dans
Rn . En déduire que chaque isométrie euclidienne et chaque isométrie sphérique sont conformes dans
Rn et sur Sn respectivement.
(b) Montrer qu’une application linéaire A : E 7→ E conserve les angles non-orientés entre les vecteurs
non-nuls ssi A est une matrice conforme.
(c) Montrer qu’une application f : D 7→ Rn d’un ouvert D ⊂ Rn est conforme dans D ssi elle conserve
les angles dans D.
[006424]
Exercice 6288
Démontrer que toute application de Möbius γ ∈ M(2) est conforme sur C. [006425]
Exercice 6289
Rappelons qu’un cercle généralisé est soit un cercle euclidien Σ(zo , r) = {z ∈ C | |z − z0 | = r} soit une droite
à laquelle on ajoute le point {∞} (à l’aide la projection stéréographique). On note M = { az+b cz+d | a, b, c, d ∈
C, ad − bc 6= 0}.
(a) Montrer que le groupe PGL2 C agit trois fois transitivement sur C.
(b) Vérifier que chaque cercle généralisé dans C s’écrit sous la forme :
(c) Soit C1 ∈ C un cercle généralisé, alors montrer que un sous-espace C2 ⊂ C est un cercle généralisé
ssi il existe γ ∈ M telle que γ(C1 ) = C2 .
(d) Soit K ⊂ C un cercle généralisé et f ∈ M(2) tel que f |K ≡ idK alors montrer que soit f ≡ id soit f
est la réflexion par rapport à K.
[006426]
Exercice 6290
1059
Montrer que
na z+b
2 2 a1 z + b1 o
M(2) = ; ai , bi , ci , di ∈ C ; ai di − bi ci 6= 0
c2 z + d2 c1 z + d1
et en déduire que |M(2) : M| = 2 où M = M+ (2) est le groupe des transformations de Möbius paires. [006427]
Exercice 6291
Soit τΣ la réflexion par rapport au cercle euclidien Σ = {z ∈ C ||z − z0 | = r} alors montrer que
|z − w|
|τΣ (z) − τΣ (w)| = r2
|z − z0 ||w − z0 |
[006428]
Exercice 6292
(a) Montrer que chaque application g ∈ M possède soit un point fixe dans C soit deux points fixes. Cette
affirmation reste-t-elle vraie pour les éléménts de M(2) ?
(b) Notons fix(g) l’ensemble {x ∈ C | g(x) = x} des points fixes de g. Montrer que si γ = f g f −1 alors
fix(γ) = f (fix(g).
(c) Soient Ci (i = 1, 2) deux cercles généralisés. Montrer que ∃ γ ∈ M : τC1 = γτC2 γ −1 , où τCi désigne
l’inversion par rapport à Ci .
[006429]
Exercice 6293
Soient Ci (i = 1, 2) deux cercles généralisés. Montrer que τC1 et τC2 commutent si et seulement si le cercle C1
est orthogonal à C2 (e.g. si Ci sont deux cercles euclidiens alors ils sont orthogonaux ssi les angles entre deux
rayons aux points de l’intersection C1 et C2 sont égaux à π2 ). [006430]
[007733]
(a) L’ensemble des permutations de profil (·, ·)(·, ·) avec l’identité est-il un sous-groupe distingué de
A6 .
(b) Décrire les différentes possibilités pour la dimension de l’intersection de deux plans projectifs de
P3 . Décrire les différentes possibilités pour la dimension de l’intersection de deux plans projectifs
de P4 .
(c) Donner l’exemple de deux quintuplets de points deux à deux distincts d’une droite projective qui ne
peuvent pas être l’image l’un de l’autre par une homographie.
Correction H [007738]
1060
Exercice 6297
(a) Etant données les images A0 = h(A), B0 = h(B), C0 = h(C), et D0 = h(D) par une homographie h de
P2 (R) dans lui-même, construire à la règle les images des autres points. On indiquera l’ordre dans
lequel les constructions sont effectuées.
(b) Suffirait-il de connaître les images A0 = h(A), B0 = h(B) et C0 = h(C) ?
Correction H [007744]
Exercice 6299
Soit F une homographie du plan projectif P2 qui admet une droite d de points fixes.
(a) Montrer qu’on peut choisir f ∈ GL(3, k) telle que F = P( f ) et f admet un plan de points fixes.
(b) Montrer alors qu’il existe un point O de P2 (appelé centre de F) tel que pour tout point M de P2 non
fixé par F, la droite (MF(M)) passe par O.
(c) Soit d une droite et O un point hors de d. Soit A et A0 deux points hors de d et A 6= O et O, A, A0
alignés. Montrer en choisissant un repère convenable qu’il existe une unique homographie F telle
que d soit une droite de points fixes et O le centre et qui envoie A sur A0 .
(d) Soit F une homographie du plan projectif P2 qui admet une droite d de points fixes et de centre O.
Sachant que F(A) = A0 , construire l’image du point M par F dans les cas suivants.
F IGURE 1 –
(e) Soit H une involution. On considère deux points P et Q tels que avec leur image P0 et Q0 ils forment
un repère projectif (aucun triplet n’est formé de points alignés). On définit O := (PP0 ) ∩ (QQ0 ) et d
la droite reliant (PQ0 ) ∩ (QP0 ) et (PQ) ∩ (P0 Q0 ). Montrer que H est l’homographie de droite fixe d
de centre O qui envoie P sur P0 .
1061
Correction H [007745]
(a) Déterminer le nombre de points et de droites du plan projectif P(F32 ). Représenter les relations
d’incidence.
(b) Déterminer le nombre de points de l’espace projectif PnFq de dimension n sur le corps Fq .
[007747]
Exercice 6302
On rappelle que le nombre de racine nième de l’unité dans Fq est pgcd(n, q − 1). En considérant, le morphisme
SL(E) → S (P(E)) associé à l’action de SL(E) sur les droites de E, démontrer l’existence des isomorphismes
suivants
— GL(2, F2 ) = SL(2, F2 ) = PSL(2, F2 ) = PGL(2, F2 ) = S3
— PGL(2, F3 ) = S4 et PSL(2, F3 ) = A4 .
— PGL(2, F4 ) = PSL(2, F4 ) = A5 .
[007748]
Exercice 6303
Le but de l’exercice est de démontrer le théorème de Pappus affine : Soit d et d 0 deux droites d’un plan affine
E. Soit A, B,C (resp. A0 , B0 ,C0 ) trois points sur d (resp. sur d 0 .) Si les droites (AB0 ) et (BA0 ) sont parallèles ainsi
que les droites (BC0 ) et (CB0 ), alors les droites (CA0 ) et (AC0 ) le sont aussi.
Dans le cas où d et d 0 sont sécantes en I
(a) On considère l’homothétie h de centre I qui envoie A sur B. Déterminer l’image de B0 par h.
(b) On considère l’homothétie H de centre I qui envoie B sur C. Déterminer l’image de C0 par H.
(c) Déterminer l’image de A et celle de C0 par H ◦ h.
(d) Conclure.
1062
Comment raisonner dans le cas où d et d 0 sont parallèles ? [007749]
Exercice 6305
Soit F = P( f ) une homographie d’une droite projective dans elle-même. À quoi correspondent en terme de f
les points fixes de F ? Montrer que si F admet trois points fixes deux à deux distincts, F est l’identité. [007751]
P(~V ) → G ⊂ P(~V )
M ~ ∩ (M
7→ G∩ < M, F > = P(G ~ ⊕ ~F))
(a) Soit ~V un espace vectoriel de dimension n + 1 muni d’une base B := (~vi ) et (xi ) les coordonnées
cartésiennes associées. Soit R le repère projectif associé de P(~V ). Soit ~v un vecteur de ~V . Déter-
miner un système de coordonnées homogènes dans R pour vect(~v) en fonction des coordonnées
cartésiennes de ~v dans B.
(b) Soit E un espace affine de dimension n et Eb son complété vectoriel. On identifie E à un ouvert affine
de P(E)b par l’application naturelle M 7→ vect (((1, M))). Soit A := (Ai )06i6n un repère affine de E.
i. Considérons d’abord la base B1 := (((1, Ai ))) de Eb et R1 le repère projectif associé. Déterminer
un sytème de coordonnées homogènes dans R1 de M ∈ E considéré dans P(E) b en fonction de
ses coordonnées barycentriques dans A . Donner une équation de l’hyperplan à l’infini.
1063
ii. Considérons maintenant la base B2 := ((1, A0 )), ((0, A~0 Ai )) de Eb et R2 le repère projectif
associé. Déterminer un sytème de coordonnées homogènes dans R2 de M ∈ E considéré dans
b en fonction de ses coordonnées cartésiennes dans A . Donner une équation de l’hyperplan
P(E)
à l’infini.
[007754]
Exercice 6310
(a) Soit 6 points A, B, . . . , F du plan R2 tels que ABCDEF soit un hexagone régulier, Etant données
les images A0 = h(A), B0 = h(B), D0 = h(D) et E 0 = h(E) par une homographie h de P2 (R) dans
lui-même, construire à la règle les images des autres points.
(b) Même question en supposant données cette fois, les images A0 = h(A), B0 = h(B), C0 = h(C) et
D0 = h(D).
Correction H [007756]
Exercice 6311
(a) Soit d et d 0 deux droites du plan projectif P2 (R) et O un point hors de d ∪ d 0 (figure 1). Construire
l’axe de la projection de d sur d 0 depuis O.
(b) Deux droites se coupent en dehors de la feuille en un point I. Soit A un point de la feuille. Construire
la droite (AI). (voir figure 2)
[007757]
1064
(a) On munit de plan projectif d’un repère. Déterminer une équation de la droite polaire du point
M(x0 , y0 , 1) par rapport à la quadrique d’équation x2 + y2 − z2 = 0. La représenter dans l’espace
affine d’équation z 6= 0.
(b) Soit F un sous-espace non-isotrope de E. Soit A et B deux points de P(F). Montrer si A ⊥ B pour f
alors A ⊥ B pour f|F .
(c) Soit Q une quadrique de P1 (K) dont l’image est composée des deux points A et B. Montrer en
utilisant un bon repère que pour tout M in P1 (K),
(d) En déduire une construction géométrique de la polaire d’un point par rapport à une conique.
[007800]
w
z x
z* w*
[006431]
Exercice 6315
Soit 4abc un triangle dans H2 (c-à-d le sous-ensemble de H2 bordé par trois géodésiques dont les points de
l’intersection sont a, b, c) d’angles intérieurs α, β , γ. On suppose que γ = π2 ; en utilisant les notations indiquées
sur le Figure 5 démontrer les identités suivantes :
(a) cosh c = cosh a · cosh b
(b) th b = sinh a · tan β
(c) cosh a · sin β = cos α
1065
F IGURE 5 – Triangles géodésiques
[006432]
Exercice 6316
Soient α, β , γ trois nombres positifs tels que 0 6 α, β , γ < π; α + β + γ < π alors montrer qu’il existe un
triangle hyperbolique d’angles intérieurs α, β , γ. [006433]
Exercice 6317
En utilisant le théorème du cours que la somme d’angles intérieurs d’un polygone convexe à n sommets dans
H2 est inférieure à (n − 2)π démontrer que :
(a) Soient θ1 , θ2 , ..., θn une collection ordonnée de nombres tels que 0 6 θi < π (i = 1, ..., n). Pour qu’il
existe un polygone convexe d’angles intérieurs θi il faut et il suffit que θ1 + θ2 + ... + θn < (n − 2)π.
(b) Un polygone à n côtés et d’angles droits existe ssi n > 5.
[006434]
Exercice 6318
(a) Démontrer que chaque homographie non-triviale g ∈ M + (2) \ {id} possède soit un point fixe soit
deux. Un élément g ∈ M + (2) est dit parabolique si son ensemble des points fixes : fix(g) = {x ∈
C | f (x) = x} est un singleton. Montrer qu’un élément est parabolique ssi il est conjugué dans M + (2)
à la translation z 7→ z + 1.
(b) Un élément f ∈ M + (2) est dit elliptique s’il est conjugué dans M + (2) à une rotation z 7→ k · z où
|k| = 1 , k ∈ C \ {1}.
Un élément g ∈ M + (2) est dit loxodromique s’il est conjugué dans M + (2) à z 7→ k · z où |k| =6 1.
De plus, un élément loxodromique est dit hyperbolique si k ∈ R∗+ \ {1} ; un élément loxodromique
est dit srtictement loxodromique si k = λ · eiθ , λ > 0 , θ 6= 2πm. Pour un élément g ∈ M + (2) on
utilise la même lettre pour une de deux matrices dans SL2 C qui le représentent (en fait c’est g ou
−g). Montrer que pour tout élément g ∈ M + (2) l’une des possibilités suivantes peut avoir lieu :
i. g est parabolique ssi tr2 (g) = 4, où tr2 est la trace carré de la matrice g.
ii. g est elliptique ssi tr2 (g) ∈ [0, 4[.
iii. g est hyperbolique ssi tr2 (g) ∈]4, ∞[.
iv. g est strictement loxodromique ssi tr2 (g) 6∈ [0, ∞[.
(c) En utilisant le modèle du demi-plan démontrer que les points fixes d’un élément parabolique ou
hyperbolique se trouvent toujours sur le bord R de H2 .
En utilisant le modèle du disque démontrer qu’un élément elliptique a exactement un des deux points
fixes dans H2 .
1066
[006435]
Exercice 6319
Soit g ∈ M une homographie. Montrer que
(a) Si g est parabolique fix(g) = {x} alors
∀z ∈ C : lim gn (z) = x.
n→±∞
Exercice 6320
Montrer que si un élément g ∈ M n’est pas strictement loxodromique conjugué à
z → keiθ (θ 6= π + πm, k > 0) alors il existe deux familles Ci (i = 1, 2) de cercles généralisés vérifiant les
conditions suivantes :
(a) ∀ C ∈ C1 : g(C) = C
(b) ∀ C ∈ C2 : g(C) = C2 \ {C}
(c) ∀ C1 ∈ C1 , ∀ C2 ∈ C2 : C2 ⊥ C1 .
De plus, si g ∈ M est strictement loxodromique conjugué à z → keiθ (θ 6= π + πm, k > 0) alors montrer que g
n’a pas de cercle invariant. [006437]
Exercice 6322
Soit G un groupe et A, B deux sous-groupes de G, on note AB := {g = ab : a ∈ A, b ∈ B}.
1067
(a) Montrer que AB est un sous-groupe de G si et seulement si AB = BA.
(b) Montrer que si AB est un sous-groupe de G alors AB =< A, B >.
[006370]
Exercice 6323
Dans GL(2, R) : le groupe des matrices (2, 2) inversibles à coefficients réels.
(a) i. Montrer que H := 10 1p , p ∈ Z est un sous-groupe abélien.
ii. Montrer qu’il est cyclique, est-il normal ?
0 −1 0 1
(b) Soient A := et B := deux matrices.
1 1 −1 0
i. Montrer que A et B appartiennent à SL(2, Z), calculer leur ordre et montrer que H est contenu
dans < A, B >.
Que pensez-vous des assertions suivantes ?
— “un groupe engendré par des éléments d’ordre fini est fini."
— “tous les éléments d’un groupe engendré par des éléments d’ordre fini sont d’ordre fini."
ii. Le groupe engendré par A et B est-il abélien ?
iii. Calculer l’intersection du groupe cyclique engendré par A et du groupe cyclique engendré par B.
[006371]
Exercice 6324
(a) Montrer que tout sous-groupe d’un groupe cyclique (monogène) est cyclique.
(b) Rappelons qu’un groupe s’appelle localement cyclique si chaque sous-ensemble fini engendre un
sous-groupe cyclique . Montrer que Q est localement cyclique, mais pas cyclique et en déduire que
Q n’est pas de type fini.
[006372]
Exercice 6325
Soit G un groupe.
(a) Soient A, B deux sous-groupes de G.
i. On suppose que A est d’indice fini dans G, montrer alors que A ∩ B est d’indice fini dans B.
ii. On suppose que A et B sont d’indice fini dans G, montrer alors que A ∩ B est d’indice fini dans
G, généraliser au cas d’un nombre fini de sous-groupes.
(b) Montrer que ∩{A : A est d’indice fini dans Z} = {id}. (Comparer avec 1.b).
[006373]
Exercice 6326
(a) Supposons que H est d’indice fini dans G montrer qu’il existe K < ∞ tel que ∀ g ∈ G ∃ng ∈ N∗ :
gng ∈ H et ng 6 K .
(b) Montrer que Q ne possède pas de sous-groupe d’indice fini (autre que lui-même).
[006374]
Exercice 6327
1068
(a) Soit G un groupe et A un sous-groupe de G d’indice fini. Montrer qu’il existe un sous-groupe B de
A normal dans G et d’indice fini dans G.
\
(Indication : poser B = gAg−1 .)
g∈G
(b) Montrer qu’un groupe infini simple ne contient pas de sous-groupe propre d’indice fini.
[006375]
Exercice 6328
Soit G un groupe, A et B deux sous-groupes de G tels que A ⊂ B. On suppose que A est d’indice fini dans G.
Montrer que |G : A| = |G : B||B : A|. [006376]
Exercice 6329
Le but de cet exercice est de donner la construction d’un groupe libre et d’introduire la notion de présentation
d’un groupe.
Soit S = {si }i∈I un ensemble quelconque qu’on appellera alphabet. Un mot dans l’alphabet S est par définition
une succession finie (ou vide) :
Notons W l’ensemble de tous les mots. Un mot w ∈ W est dit réduit si son écriture (1) ne contient pas deux
lettres consécutives du type sεi et s−ε ε −ε
i . Les mots w1 et w2 sont dits voisins si w2 = gsi si h et w1 = gh. Deux mots
f et g s’appellent équivalents (on note f ∼ g) s’il existe une succession finie de mots : f = w0 , w1 , ..., wn = g
où les mots wi et wi−1 sont voisins (i ∈ {1, ..., n}).
(a) Montrer que ∼ est une relation d’équivalence.
ε
Etant donné un mot f = a1 ...at (où a j = si jj ) définissons une suite de transformations appelée R-
procédé : R0 = e (le mot vide), R1 = a1 et
(
Ri ai+1 si Ri n’est pas un mot réduit du type Xa−1 i+1
Ri+1 = −1
.
X si Ri est un mot réduit du type Xai+1
Autrement dit un R-procédé consiste à faire toutes les simplifications de droite à gauche.
(b) On suppose que w1 = a1 ...ar ar+1 ...at et w1 = a1 ...ar sεj s−ε i
j ar+1 ...at sont deux mots et que R désigne
le R-procédé appliqué au mot wi . Montrer que Rt1 = Rt+2 2 c.-à.-d. R1 (w1 ) = R2 (w2 ). En déduire que
chaque classe de W / ∼ contient un mot réduit et un seul.
Pour deux classes [wi ] ∈ W / ∼ (i = 1, 2) définissons maintenant leur produit comme suit (de gauche
à droite) :
(c) Démontrer que (2) ne dépend pas du choix des représentants des classes [wi ]. Montrer que l’en-
semble F = W / ∼ muni de l’opération (2) est un groupe.
Ce groupe s’appelle groupe libre engendré par S, on appelle les éléments de S générateurs libres de
F.
Soit maintenant G un groupe quelconque engendré par un système X où X = {xi }i∈I et F est le
groupe libre engendré par S. Supposons qu’il existe une bijection f : S 7→ X telle que f (si ) = xi (i ∈
I).
(d) i. Montrer que f se prolonge en un homomorphisme f : F 7→ G.
ii. En particulier, en déduire que si Card (S) = Card (S0 ), alors le groupe libre engendré par S est
isomorphe au le groupe libre engendré par S0 .
Si de plus Card (S) = n ce groupe est noté Fn .
1069
Notons H = Ker f , et appelons un sous-ensemble H 0 ⊂ H ensemble des relations de G si le plus
petit sous-groupe normal de G contenant H 0 coïncide avec H. La donnée du couple S, H 0 définit le
groupe G à un isomorphisme près (G est isomorphe au groupe quotient X/H). La donnée d’un tel
couple est notée < S | H 0 > et s’appelle présentation de G.
(e) Montrer que le groupe libre ne contient pas d’élément non-trivial d’ordre fini.
[006377]
Exercice 6330
Montrer que le groupe G donné par sa présentation :
Exercice 6331
(a) Soit l’ensemble E = Z × Z muni de l’opération binaire (x1 , y1 ) ∗ (x2 , y2 ) = (x1 x2 , x2 y1 + y2 ). Est-ce
que (E, ∗) est un monoïde ? Un groupe ? Est-ce que l’opération est commutative ?
(b) Mêmes questions pour l’ensemble de matrices
a b
M := ; a, b, c, d ∈ Z, a + b = c + d ,
c d
Exercice 6332
Soit l’ensemble G = [0, 1[ muni de la loi de composition interne x ∗ y = {x + y}, où {x} represente la par-
tie fractionelle du nombre réel x. Montrer que (G, ∗) est un groupe. Montrer que Q ∩ G est un sous-groupe.
[006439]
Exercice 6333
Soit l’ensemble de matrices
1−x 0 x
K := A(x) = 0 0 0 ; x ∈ R \ {1/2} ,
x 0 1−x
muni de la multiplication des matrices. Montrer que c’est un groupe commutatif (abélien). [006440]
Exercice 6334
Soient a, b, c les éléments d’un groupe. Montrer que l’équation xaxba = xbc admet une solution et une seule.
[006441]
Exercice 6335
Dans le groupe des entiers modulo 11 muni de l’opération de multiplication, lesquels parmi les ensembles
suivants forment des sous-groupes ?
(a){1, 3, 4, 5, 9}, (b){1, 3, 5, 7, 8}, (c){1, 8}, (d){1, 10}, (e){1, 3, 10}.
[006442]
1070
Exercice 6336
Montrer qu’un groupe ayant au plus 4 éléments est abélien. (Indication : Comparer les éléments e, a, b, ab, ba.)
[006443]
Exercice 6337
Lesquels des ensembles de nombres suivants sont des groupes ?
(a) Les nombres irrationnels munis de l’addition ; de la multiplication ;
(b) Les nombres complexes de valeur absolue 1 munis de l’addition ; de la multiplication ;
(c) Les nombres complexes munis de l’opération binaire z ∗ z0 = |z| · z0 .
[006444]
Exercice 6338
Lesquelles parmi les tables de Cayley suivantes décrivent un groupe ?
* a b c d e
* a b c d
a e d b c a
a d c b a
b c e d a b
b c d a b [006445]
c d a e b c
c b a d c
d b c a e d
d a b c d
e a b c d e
Exercice 6339
Montrer que si un ensemble E est muni d’une opération binaire qui vérifie les propriétés
— (P1 ) (ab)c = a(cb) ;
— (P2 ) il existe e ∈ E tel que ea = a, ∀a ;
— (P3 ) pour tout a ∈ E il existe b ∈ E tel que ba = e ;
alors c’est un groupe abélien. [006446]
Exercice 6340
Montrer que, dans un groupe G, pour tout élément a ∈ G, l’ensemble des x ∈ G tels que ax = xa est un sous-
groupe (apellé le centralisateur de a dans G).
Montrer que l’ensemble des x ∈ G tels que ax = xa, ∀a ∈ G, est un sous-groupe (apellé le centre de G). [006447]
Exercice 6341
Combien de générateurs différents a un groupe cyclique d’ordre 6 ? [006448]
Exercice 6342
Soit G un un groupe engendré par deux éléments x et y qui vérifient les relations x2 = y3 = e, xy = yx. Ecriver
tous les éléments de G et sa table de multiplication. [006449]
Exercice 6343
Trouver une décomposition en produit de transpositions des permutations suivantes :
(a)
1 2 3
σ1 = ∈ S3 ;
2 3 1
1071
(b)
1 2 3 4
σ2 = ∈ S4 ;
4 2 3 1
(c)
1 2 3 4 5
σ3 = ∈ S5 .
5 1 4 3 2
Quelle est leur signature ? [006450]
Exercice 6344
Déterminer la signature des permutations :
(a)
1 2 ... k ... n
σ= ∈ Sn ;
n n−1 ... n−k +1 ... 1
(b)
1 2 ... n− p n− p+1 ... n
σ= ∈ Sn ,
p+1 p+2 ... n 1 ... p
où p est fixé, 1 6 p 6 n − 1 et n > 2.
[006451]
Exercice 6345
Décomposer en produit de cycles à supports deux à deux disjoints les permutations suivantes
1 2 3 4 5 6 7
σ1 = ∈ S7 ,
6 4 5 7 3 1 2
1 2 3 4 5 6 7 8 9
σ2 = ∈ S9 .
3 7 8 9 4 5 2 1 6
En déduire la signature. [006452]
Exercice 6346
Ecriver les produits suivants comme produits de cycles disjoints.
Exercice 6347
(a) Vérifier que pour tout cycle (i1 i2 . . . i p ), p > 2, dans Sn et toute permutation σ ∈ Sn ,
(b) Vérifier que pour tous entiers distincts i, j ∈ {1, 2, . . . n} on a (i j) = (i k)( j k)(i k).
(c) En déduire que les familles de transpositions {(1 i) | i ∈ {1, 2, . . . n}} et {(i i+1) | i ∈ {1, 2, . . . n−1}}
engendrent Sn .
(d) Soient τ = (1 2) et c = (1 2 . . . n). Calculer ci−1 τc1−i pour tout i ∈ {1, 2, . . . n − 1}. Montrer que toute
permutation de Sn s’écrit comme un produit de puissances de τ et c.
1072
[006454]
Exercice 6348
Dans le groupe symétrique S4 trouver les sous-groupes suivants
(a) le sous-groupe des éléments σ tels que l’image par σ de l’ensemble {1, 2} est {1, 2}.
(b) le sous-groupe des éléments τ tels que si a ≡ b mod 2 alors τ(a) ≡ τ(b) mod 2. (Indication : (13)(24)
fait partie de ce sous-groupe).
[006455]
Exercice 6351
Soit l’ensemble E = {a, b, c, d, e} qui, muni de l’opération binaire ∗, devient un groupe. Trouver la table de
multiplication de ce groupe sachant que a ∗ b = d, c ∗ a = e, d ∗ c = b. [006457]
Exercice 6352
(a) Soit n > 2 un nombre entier. Montrer que n est premier si et seulement si tout groupe d’ordre n a
seulement deux sous-groupes.
(b) Montrer qu’un groupe d’ordre pm , m > 1, où p ∈ ||| est nombre premier, contient un sous-groupe
d’ordre p.
[006458]
Exercice 6353
Montrer que les groupes suivants ne sont pas isomorphes :
(a) (Z, +) et (Z[X], +) ;
(b) (Q, +) et (Q[i], +), où Q[i] := {a + ib ∈ C | a, b ∈ Q}.
1073
[006459]
Exercice 6354
Soit K = {e, a, b, c} un groupe d’ordre 4 tel que x2 = e, ∀x.
(a) Ecrire la table de multiplication de K.
(b) Montrer que K est isomorphe à (Z/2Z × Z/2Z, +) et n’est pas isomorphe à Z/4Z.
(c) Montrer que tout groupe d’ordre 4 est ou bien isomorphe à K ou bien à Z/4Z.
[006460]
Exercice 6355
Soit (G, ·) un groupe fini d’ordre n. Trouver toutes les morphismes de groupe φ : (Q, +) → (G, ·). [006461]
Exercice 6356
Soit (G, ·) un groupe. On appelle sous-groupe caractéristique de G un sous-groupe invariant par tout automor-
phisme de G. Montrer que tout sous-groupe caractéristique est distingué. [006462]
Exercice 6357
(a) Montrer que S3 contient un sous-groupe H distingué d’ordre 3 et que G/H est isomorphe à Z/2Z.
(b) Montrer que les seuls groupes d’ordre 6 sont, à isomorphisme près, le groupe cyclique et S3 .
[006463]
Exercice 6358
Combien d’automorphismes a un groupe cyclique d’ordre p, où p est un nombre premier ? Et un groupe cyclique
d’ordre pq, où p et q sont des nombres premiers distincts ? [006464]
Exercice 6359
Montrer que les seuls groupes distingués de S5 sont {e}, S5 , A5 . [006465]
Exercice 6360
Soit (G, ·) un groupe. On appelle commutateur un élément de la forme xyx−1 y−1 . On note [x, y] := xyx−1 y−1 .
(a) Montrer que l’ensemble G0 = [G, G] des produits de commutateurs est un sous-groupe distingué de
G. Montrer que G/G0 est un groupe abélien. En particulier cela implique que G0 = {e} ⇔ G abélien.
(b) Soit N C G tel que G/N est abélien. Montrer que G0 ⊂ N.
(c) Trouver G0 pour G = S3 , A5 , S5 .
(d) Montrer que si φ : G → A est un morphisme de G à un groupe abélien A, alors il existe un morphisme
ψ : G/G0 → A tel que φ = ψ ◦ π, où π : G → G/G0 est la projection canonique.
[006466]
Exercice 6361
Soit V4 := {e, (12)(34), (13)(24), (23)(14)} ⊂ S4 .
(a) Montrer que c’est un sous-groupe distingué de S4 .
(b) Montrer que V4 ' Z/2Z × Z/2Z.
(c) Soit H = {e, (12)(34)}. Montrer que H C V4 mais que H n’est pas un sous-groupe distingué de S4 .
1074
(d) Montrer que S4 /V4 est isomorphe à S3 .
[006467]
Exercice 6362
(a) Montrer que tout sous-groupe d’un groupe cyclique est cyclique.
(b) Soit d ∈ |||∗ un diviseur de n ∈ |||∗ . Montrer qu’il existe un unique sous-groupe d’ordre d dans Z/nZ.
[006468]
Exercice 6363
(a) Soit G un groupe fini et H un sous-groupe d’indice p, où p est le plus petit facteur premier de |G|.
Montrer que H C G.
(b) Soit H < S4 , H de cardinal 12. Montrer que H = A4 .
(c) Montrer que A4 n’est pas simple.
(d) Montrer que A4 n’a pas de sous-groupe d’ordre 6.
[006469]
Exercice 6364
Démontrer les propriétés suivantes
(a) (C/R, +) ' (R, +) ;
(b) C∗ /R∗+ ' S1 ;
(c) C∗ /S1 ' R∗+ ' R∗ /{±1} ;
(d) R∗ /R∗+ ' {±1} ;
(e) (C/Z, +) ' C∗ ;
(f) C∗ /R∗ ' S1 /{±1}.
[006470]
Exercice 6365
Prouver que les permutations
1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6
σ= et τ=
2 5 3 6 1 4 5 3 4 2 1 6
Exercice 6366
Soit G un sous-groupe du groupe symétrique Sn , n > 2, contenant une permutation impaire. Montrer que GAn =
Sn et en déduire que G contient au moins un sous-groupe distingué d’indice 2. [006472]
Exercice 6367
Soit SL(n, R) = {M ∈ Mn (R) | det M = ±1} et soit l’action du groupe SL(n, R) sur Rn donnée par
SL(n, R) × Rn → Rn ,
(M, X) → MX .
(a) Trouver les orbites de cette action. Montrer que le centre de SL(n, R) est {±I}.
1075
(b) Montrer que, pour tout vecteur X ∈ Rn , son stabilisateur est conjugué au sous-groupe
1 ∗
P= .
0 SL(n − 1, R)
SL(2, Z) × Z2 → Z2 ,
(M, X) → MX .
Trouver ses orbites. Montrer que l’ensemble Γ(2) des matrices M tels que M = I (mod 2) est un
sous-groupe de SL(2, Z). Trouver ses orbites dans Z2 .
[006473]
Exercice 6368
Soit D∞ le groupe des isométries de la droite affine R formé par l’ensemble des éléments de la forme τ1n et
τ1n ◦ σ , où n ∈ Z, τ1 (x) = x + 1 et σ (x) = −x. On appelle D∞ le groupe diédral infini.
(a) Montrer que H =< τ1 > est le seul sous-groupe cyclique infini d’indice 2 de D∞ . Montrer que H est
un sous-groupe distingué de D∞ .
(b) Montrer que, pour tout sous-groupe S d’ordre 2 de D∞ , on a D∞ = SH.
(c) Soit K < D∞ tel que K 6⊂ H. Montrer que D∞ = HK. En déduire que K ∩ H est d’indice 2 dans K.
Montrer que K ∩ H 6= (e) implique K ' D∞ .
(d) Montrer que tout sous-groupe propre de D∞ est isomorphe soit à Z, soit à (±1), soit à D∞ .
(e) On note Sn l’ensemble des sous-groupes K < D∞ tels que K 6⊂ H et K ∩ H = Hn , où Hn :=< τ1n >.
Prouver que Sn contient n éléments.
[006474]
Montrer que T k ([−2, 2]) ⊂]−∞, −2]∪[2, ∞[, ∀k ∈ Z∗ et que gm (]−∞, −1]∪[1, ∞[) ⊂ [−1, 1], ∀m ∈
Z∗ .
(b) Soit G le groupe des applications bijectives h : R ∪ {∞} → R ∪ {∞}, muni de l’opération de compo-
sition. Montrer que G a une action naturelle sur R ∪ {∞}.
(c) Montrer que le sous-groupe Γ de G engendré par T et g est un groupe libre. Indication : Regarder
les orbites des nombres dans l’intervalle ]1, 2[.
[006475]
Exercice 6370
(a) Soit G le groupe engendré par deux éléments a, b, défini par les relations am = b2 = e, (ab)2 = e,
où m ∈ |||∗ ∪ {∞}. Montrer que G ' Dm , où Dm est le groupe diédral de degré m.
1076
(b) Montrer que pour tout groupe H engendré par deux éléments α, β , qui vérifient les relations α m =
β 2 = e, (αβ )2 = e il existe un epimorphisme de Dm dans H.
[006476]
Exercice 6371
Soit Hi et Ni deux paires de groupes et φi : Hi → Aut (Ni ) deux morphismes, i = 1, 2. Montrer que s’il existe
deux isomorphismes α : H1 → H2 et β : N1 → N2 tels que φ2 (α(h1 )) = β ◦ φ1 (h1 ) ◦ β −1 , ∀h1 ∈ H1 , alors
N1 oφ1 H1 ' N2 oφ2 H2 . [006477]
Exercice 6372
Soit H et N deux groupes et φ , ψ : H → Aut (N) deux morphismes. Montrer que
(a) s’il existe α ∈ Aut (H) tel que ψ = φ ◦ α, alors N oφ H ' N oψ H.
(b) s’il existe u ∈ Aut (N) tel que ψ(h) = uφ (h)u−1 , alors N oφ H ' N oψ H.
[006478]
Exercice 6373
(a) (Théorème d’Euler) Soit n ∈ |||∗ et a ∈ Z∗ premier avec n. Démontrer que aφ (n) ≡ 1 (mod n), où φ
est la fonction d’Euler.
(b) (Théorème de Fermat) Soit p un nombre premier et a ∈ Z. Montrer que a p ≡ a(mod p).
[006479]
Exercice 6374
Soit φ un automorphisme de Sn . Montrer que si φ transforme toute transposition en une transposition alors
φ est un automorphisme intérieur. Indication : Utiliser le fait que Sn est engendré par {(12), (13), . . . , (1n)}.
[006480]
Exercice 6375
(a) Montrer que tout groupe d’ordre pq avec p, q premiers distincts, est un produit semi-direct de deux
sous-groupes cycliques.
(b) Déterminer à isomorphisme près tous les groupes d’ordre pq.
[006481]
Exercice 6376
Soit G un groupe fini opérant sur un ensemble fini E.
(a) On suppose que l’action est telle que toute orbite de G contient au moins 2 points. Si |G| = 15 et
card E=17, trouver le nombre d’orbites de G dans E et le cardinal de chacune.
(b) Montrer que si |G| = 33 et card E=19, il existe au moins une orbite qui contient un unique point.
[006482]
Exercice 6377
Soit G un p-groupe opérant sur un ensemble fini X et soit Fix(G) := {x ∈ X | gx = x, ∀g ∈ G}. Montrer que
card X = card Fix(G) (mod p). En déduire que le centre d’un p-groupe est toujours non-trivial. [006483]
Exercice 6378
1077
Montrer qu’un groupe infini G qui a un sous-groupe propre d’indice fini H n’est pas simple. Indication : Etudier
l’action de G sur G/H. [006484]
Exercice 6379
Soit V un R-espace vectoriel de dimension finie et GL(V ) le groupe des automorphismes linéaires. Pour f ∈
GL(V ) et a ∈ V on considère l’application A f ,a : V → V, A f ,a (v) = f (v) + a.
(a) Montrer que A := {A f ,a | f ∈ GL(V ), a ∈ V } muni de l’opération de composition est un groupe.
Ce groupe s’appelle le groupe des transformations affines.
(b) Trouver deux sous-groupes de A isomorphes à (GL(V ), ·) et à (V, +), respectivement.
(c) Montrer que A est produit semi-direct des deux sous-groupes obtenus dans 2b.
[006485]
Exercice 6380
Prouver que tout sous-groupe d’ordre 35 est cyclique. [006486]
Exercice 6381
Soit G un groupe fini avec |G| = p2 q, où p, q sont deux nombres premiers distincts tels que p2 6≡ 1 (mod q) et
q 6≡ 1 (mod p). Montrer que G est abélien. [006487]
Exercice 6382
Exercice 6383
Déterminer à isomorphisme près tous les groupes d’ordre 12. Reconnaître parmi eux D6 et A4 . Même question
pour les groupes d’ordre 18. [006489]
Exercice 6384
Soit G un groupe d’ordre 399. Vérifier que G a un sous-groupe distingué d’ordre 19 et un sous-groupe distingué
d’ordre 133. En déduire que G est un produit semi-direct de deux groupes cycliques. [006490]
Exercice 6385
Soit G un groupe de cardinal 24. Montrer que, si aucun de ses sous-groupes de Sylow n’est distingué, G ' S4 .
Indication : Faire opérer G sur ses 3-sous-groupes de Sylow. [006491]
Exercice 6386
Soit G un groupe et K un sous-groupe fini distingué. Montrer que tout p-sous-groupe de Sylow distingué de K
est distingué dans G. [006492]
Exercice 6387
Soit G un groupe fini, H un sous-groupe distingué et p un nombre premier divisant [G : H]. Montrer que Σ
est un p-sous-groupe de Sylow de G/H si et seulement si il existe un p-sous-groupe de Sylow S de G tel que
Σ = SH/H. [006493]
1078
Exercice 6388
Soit G un groupe abélien de type fini. Montrer que si tout élément de G est d’ordre fini, alors G est fini. [006494]
Exercice 6389
Montrer que Q/Z est un groupe abélien infini dont tout élément est d’ordre fini. En déduire qu’il ne peut pas
avoir une famille finie de générateurs. [006495]
Exercice 6390
Soit G un groupe fini abélien. Montrer que pour tout diviseur d de |G| il existe un sous-groupe de G d’ordre d.
[006496]
Exercice 6391
(a) Trouver les invariants et la décomposition canonique du groupe abélien fini dont les diviseurs élé-
mentaires (appellées aussi invariants primaires) sont 23 , 2, 32 , 3, 3.
(b) Trouver les diviseurs élémentaires/invariants primaires, les invariants et la décomposition canonique
de G = C30 × C18 .
(c) Trouver les diviseurs élémentaires/invariants primaires, les invariants et la décomposition canonique
des groupes abéliens suivants :
i. G1 engendré par a et b tels que 10a = 9b = 0 ;
ii. G2 engendré par a, b et c tels que 15a = 6b = 4c = 0.
[006497]
Exercice 6392
Soit C muni des opérations binaires
z1 ∗ z2 = z1 + z2 , z1 ⊥ z2 = z1 z2 + Im z1 Im z2 .
(a) Montrer que (C, ∗, ⊥) est un anneau. Trouver ses éléments inversibles.
(b) Montrer que l’ensemble de matrices
a b
D := ; a ∈ R, b ∈ R .
0 a
Exercice 6393
Soit A un anneau non nécessairement commutatif. Soit a, b ∈ A tels que a, b, ab − 1 sont inversibles. Montrer
que a − b−1 et (a − b−1 )−1 − a−1 sont inversibles. Montrer qu’on a l’égalité
[(a − b−1 )−1 − a−1 ]−1 = aba − a.
[006499]
1079
Exercice 6394
Montrer que les anneaux de polynômes R[X] et C[X] ne sont pas isomorphes. [006500]
Exercice 6395
Soit A un anneau non nécessairement commutatif, A∗ le groupe des éléments inversibles et I un idéal bilatère
de A. Soit U = {a ∈ A∗ | a ≡ 1 mod I}. Montrer que I est un sous-groupe distingué de A∗ . [006501]
Exercice 6396
(a) Montrez que les morphismes d’un groupe simple vers un groupe quelconque sont constants ou
injectifs.
(b) Quel est le nombre moyen de points fixes d’une permutation de Sn ?
(c) Démontrez que si G est un groupe fini, S un p-Sylow de G, et H un sous-groupe de G, il existe un
conjugué de S qui rencontre H en un p-Sylow de H.
[007718]
Exercice 6397
Soit G un groupe fini. Soit p le plus petit facteur premier de l’ordre de G. Soit H un sous-groupe de G d’indice
p > 1.
(a) Montrez que les orbites de l’action de H sur G/H par translation à gauche sont réduites à des points.
(b) Montrez que H est distingué.
[007719]
Exercice 6398
(a) Explicitez un 7-Sylow du groupe symétrique S9
(b) Déterminez le nombre d’éléments d’ordre 7 dans S9 .
(c) Déterminez le nombre de 7-Sylow.
(d) Vérifiez les congruences données par le théorème de Sylow sur le nombre de 7-Sylow.
[007720]
Exercice 6399
Soit G un groupe et f : G → A un morphisme de groupes de G dans un groupe abélien A. On suppose de plus
que le noyau N( f ) de f est résoluble.
(a) Montrez que le groupe dérivé D(G) de G est inclus dans le noyau de F.
(b) Montrez que G est résoluble.
[007721]
Exercice 6400
Un groupe G de cardinal 169 agit sur un espace X à 207 éléments. On suppose qu’il y a exactement 15 orbites
distinctes. Déterminer le nombre d’orbites de chaque cardinal. [007722]
Exercice 6401
Combien le groupe S5 contient-il de 5-Sylow ?
1080
Correction H [007723]
Exercice 6403
(a) Déterminer le centre de SL(4, F2 ) et calculer l’ordre de PSL(4, F2 ).
(b) Dans SL(4, F2 ) déterminer l’ordre de
1 0 0 0 1 1 0 0
0 1 0 0 0 1 0 0
A= 0 0
et de B =
1 1 0 0 1 1
0 0 0 1 0 0 0 1
999 · 1998 mod 1999, 1367 mod 137, 1997 · 1998 · 1999 · 2000 mod 2001.
Exercice 6405
Exercice 6406
Passer mod n avec un module approprié et montrer que chacune des équations suivantes n’a aucune solution
dans Z :
1081
(a) 3x2 + 2 = y2 ;
(b) x2 + y2 = n pour n = 2003, 2004 ;
(c) x2 + y2 + z2 = 1999 ;
(d) x3 + y3 + z3 = 5;
(e) x14 + x24 + · · · + x15
4 = 7936.
[002242]
Exercice 6407
On dit que a mod n est inversible si il existe b mod n tel que ab ≡ 1 mod n.
(a) Trouver tous les éléments inversibles modulo 5, 6, 9, 11.
(b) Trouver pgcd(107, 281) et sa representation linéaire en utilisant l’algorithme d’Euclide.
(c) Trouver l’inverse de 107 mod 281 et l’inverse de 281 mod 107.
(d) Montrer que a mod n est inversible ssi a et n sont premiers entre eux.
[002243]
Exercice 6408
Trouver toutes les solutions dans Z :
(a) 2x + 3 ≡ 10 mod 13 ;
(
2x + 3y ≡ 5 mod 7
(b)
5x + 2y ≡ 2 mod 7;
(c) x2 + 2x + 14 ≡ 0 mod 17.
[002244]
Exercice 6410
(a) Examiner 7n + 11n mod 19.
(b) Trouver 2792217 mod 5 et 101000 mod 13.
(c) Montrer que 13 divise 270 + 370 et 11 divise 2129 + 3118 .
[002246]
Exercice 6412
Soit p > 2 un nombre premier.
1082
(a) Soit a premier à p. Supposons que la congruence x2 ≡ a mod p possède une solution. Montrer que
a(p−1)/2 ≡ 1 mod p.
(b) La congruence x2 ≡ −1 mod p a une solution ssi p ≡ 1 mod 4.
[002248]
Exercice 6413
Donner la définition d’un corps. Les opérations binaires + et ·, sont-elles équivalentes dans la définition ?
Correction H [002249]
Exercice 6414
Trouver toutes les solutions des équations :
(a) ax + b = c (a, b, c ∈ K, K est un corps) ;
(b) 2x ≡ 3 mod 10 et 2x ≡ 6 mod 10 dans l’anneau Z10 = Z/10Z.
Correction H [002250]
Exercice 6415
Soit A un anneau. Démontrer que :
(a) ∀a ∈ A 0A · a = 0A ;
(b) (−1A ) · a = −a ;
(c) |A| > 2 ⇐⇒ 1A 6= 0A dans A.
Correction H [002251]
Exercice 6416
(a) Si x · y est inversible dans un anneau A, alors x et y sont inversibles.
(b) Dans un anneau, un élément inversible n’est pas diviseur de zéro et un diviseur de zéro n’est pas
inversible.
Correction H [002252]
Exercice 6417
Démontrer que tout anneau intègre fini est un corps.
Indication H Correction H [002253]
Exercice 6418
Lesquels de ces sous-ensembles donnés de C sont des anneaux ? Lesquels sont des corps ?
S
(a) 10−n Z ;
n∈N
(b) m ∈ Z, n ∈ N∗ , (m, n) = 1, p - n} (p est un nombre premier fixé) ;
{ mn |
√ √ √ √
(c) Z[ −1] = Z + Z −1, Z[ 2] = Z + Z 2 ;
√ √ √ √
(d) Q[ −1] = Q + Q −1, Q[ 2] = Q + Q 2.
Correction H [002254]
Exercice 6419
Les éléments inversibles d’un anneau A forment le groupe multiplicatif (A× , ·).
(a) Trouver A× pour les anneaux 1. et 2. de l’exercice 6418.
1083
√
(b) Trouver le groupe Z[ −1]× en utilisant la norme complexe.
√
(c) Montrer que le groupe Z[ 2]× est infini.
[002255]
Exercice 6420
Un élément a d’un anneau A s’appelle nilpotent, s’il existe n ∈ N tel que an = 0. Trouver tous les éléments
inversibles, les diviseurs de zéro, les nilpotents des anneaux suivants :
(a) Z/360Z ;
(b) Z/nZ ;
(c) Démontrer que, pour tout nilpotent x de A, l’élément 1 + x est inversible.
[002256]
Exercice 6421
Soit I un idéal d’un anneau A. On note par (a) = a · A l’idéal principal engendré par a. Montrer que :
(a) I = A si et seulement si I contient une unité ;
(b) (a) = A ssi a est inversible ;
(c) Un anneau A est un corps ssi (0) est le seul idéal propre de A.
[002257]
Exercice 6422
Montrer que les éléments nilpotents d’un anneau forment un idéal. [002258]
I ∩ J, I + J = {x + y | x ∈ I, y ∈ J}
I · J = {x1 y1 + x2 y2 + . . . xn yn | n ∈ N, xk ∈ I, yk ∈ J pour 1 6 k 6 n}
1084
[002260]
Exercice 6425
Soient A un anneau et I et J les idéaux de A tels que I + J = (1). Démontrer que I n + J m = (1) quels que soient
entiers positifs non-nuls n et m.
Correction H [002300]
Exercice 6426
Trouver toutes les solutions des systèmes suivantes :
x ≡ 1 mod 3
x ≡ 3 mod 5
(a)
x ≡ 4 mod 7
x ≡ 2 mod 11
x ≡ 997 mod 2001
(b) x ≡ 998 mod 2002 .
x ≡ 999 mod 2003
Correction H [002301]
Exercice 6427
Démontrer que les anneaux suivants sont isomorphes
Z/72Z × Z/84Z ∼
= Z/36Z × Z/168Z.
Correction H [002302]
Exercice 6428
Exercice 6429
(a) Quels sont les restes des division de 10100 par 13 et par 19 ?
(b) Quel est le reste de la division de 10100 par 247 = 13 · 19 ? En déduire que 1099 + 1 est multiple de
247.
Correction H [002304]
Exercice 6430
Soit C = A × B le produit direct de deux anneaux. Décrire les ensembles des éléments inversibles, des diviseurs
de zéro et des éléments nilpotents de l’anneau C.
Correction H [002305]
Exercice 6431
(a) Déterminér la structure des anneaux quotients suivants :
1085
(b) Considérons l’anneau quotient K[x]/( f n gm ) où f et g sont deux polynômes distincts irréductibles
sur le corps K. Décrirer les diviseurs de zéro et les éléments nilpotents de l’anneau K[x]/( f n gm ).
(c) Quels idéaux a-t-il cet anneau ?
(d) Soit K le corps fini à p éléments. Trouver le nombre des éléments du groupe multiplicatif de l’anneau
K[x]/( f m gl ).
(e) Donner une généralisation de la question 4) dans le cas du produit de n polynômes irréductibles sur
un corps fini K à q éléments.
Correction H [002306]
Exercice 6432
Trouver les facteurs multiples des polynômes suivants :
(a) x6 − 15x4 + 8x3 + 51x2 − 72x + 27 ;
(b) x6 − 2x5 − x4 − 2x3 + 5x2 + 4x + 4.
Correction H [002307]
Exercice 6433
Trouver le polynôme f ∈ Z[x] du dergé le plus petit tel que
(
f ≡ 2x mod (x − 1)2
.
f ≡ 3x mod (x − 2)3
[002308]
Exercice 6434
√
Soit d non rationel. Dans l’anneau
√ √
Z[ d] = {n + m d | n, m ∈ Z}
on definit la “conjugaison" z̄ :
√ √
si z = n + m d, alors z̄ = n − m d.
√ √ √
On peut aussi définir la norme Nd : Z[ d] → Z par Nd (z) = zz̄ = (n + m d)(n − m d).
0. Montrer que les aplications z̄ et N(z) sont multiplicatives :
Correction H [002309]
Exercice 6435
√ √
(a) Montrer que z ∈ Z[ d] est inversible ssi Nd (z) = ±1. Déterminer les éléments inversibles de Z[ −5].
√
(b) Montrer que si Nd (z) = ±p, où p est un premier,√alors z est irréductible dans Z[ d]. Donner
quelques exemples d’éléments irreductibles dans Z[ d] pour d = −1, 2, −6, p, où p un premier.
√ √
(c) On note A = Z[ −5]. Montrer que 3 et 2 + −5 sont irréductibles dans A.
(d) Trouver tous les irréductibles de A de norme 9.
√
(e) Trouver tous les diviseurs de 9 et de 3(2 + −5) dans l’anneau A à association près.
√ √
(f) Trouver un pgcd (3, 2 + −5), et montrer que 3 et 2 + −5 n’ont pas de ppcm dans l’anneau A.
1086
√
(g) Montrer que l’idéal I = (3, 2 + −5) ⊂ A n’est pas principal. Donc l’anneau A n’est pas principal.
Est-il factoriel ?
√
(h) Montrer que 9 et 3(2 + −5) n’ont pas de pgcd dans A. Possèdent-ils un ppcm ?
Correction H [002310]
Exercice 6436
Soit Z36 = Z/36Z l’anneau des entiers modulo 36.
(a) Décrire tous les éléments inversibles, tous les diviseurs de zéro et tous les éléments nilpotents de
l’anneau Z36 . (Un élément a d’un anneau A est dit nilpotent si il existe n tel que an = 0.)
(b) Trouver tous les idéaux de l’anneau Z36 .
(c) Soit A un anneau arbitraire. Montrer que
(a ∈ A× et b ∈ A× ) ⇐⇒ (a · b) ∈ A× .
Exercice 6437
Montrer que les polynômes suivantes sont irréductibles dans Z[x] :
(a) P = x2004 + 4x2002 + 2000x4 + 2002 ;
(b) Q = x6 + 6x5 + 12x4 + 12x3 + 3x2 + 6x + 25.
Correction H [002312]
Exercice 6438
Soit p un nombre premier impair. Montrer que la congruence
x2 ≡ −1 mod p a une solution si et seulement si p ≡ 1 mod 4.
Correction H [002313]
Exercice 6439
Soient f = x6 + x5 + x4 + x3 + 1 ∈ Z2 [x] , g = x3 + x2 + 1 ∈ Z2 [x] deux polynômes sur le corps Z2 .
(a) En utilisant l’algorithme d’Euclide trouver le p.g.c.d. de f et g et sa représentation linéaire.
(b) Les polynômes f et g sont-ils irréductibles ?
(c) Soit (g) l’idéal principal engendré par g. Combien d’éléments contient l’anneau quotient A =
Z2 [x]/(g) ?
(d) Soit π : Z2 [x] → A la projection canonique. On pose π(x) = x̄ ∈ A. Trouver l’inverse de l’élément
π( f ) dans l’anneau quotient A.
(e) L’anneau quotient B = Z2 [x]/( f ) est-il un corps ? Justifier la réponse, i.e. donner une démonstration
si B est un corps ou trouver un élément non-inversible dans B dans le cas contraire.
Correction H [002314]
Exercice 6440
Les ensembles suivants sont-ils des anneaux vis-à-vis des opérations usuelles d’addition et de multiplication ?
Sont-ils des corps ?
p p n
√
(a) ∈ Q | q ∈ {1, 2, 4} ; (b) ∈ Q | q ∈ {2 ; n ∈ |||} ; (c) Z + 5Z ;
q q
1087
√
3
√
3
√
3
(d) Z + 5Z ; (e) Z + 2Z + 4Z;
[006502]
Exercice 6441
(a) Montrer qu’il existe un morphisme d’anneaux et un seul de Z/4Z à Z/2Z, de Z/12Z à Z/3Z, de
Z/12Z à Z/4Z.
(b) Montrer qu’il n’existe pas de morphisme d’anneaux de Z/3Z à Z/4Z.
(c) m et n étant des entiers positifs, trouver des conditions pour qu’il existe un morphisme d’anneaux
de Z/mZ à Z/nZ.
[006503]
Exercice 6442
Montrer que Z/4Z × Z/4Z a exactement trois sous-anneaux. [006504]
Exercice 6443
Dans Z/10Z montrer que les multiples de 5 forment un anneau isomorphe à Z/2Z qui n’est pas un sous-anneau
de Z/10Z. [006505]
Exercice 6444
Soit Mn (F) l’anneau des matrices sur un corps F.
(a) Montrer que si X est une matrice non-dégénérée, alors XY 6= 0 et Y X 6= 0, ∀Y 6= 0.
(b) Soit X ∈ Mn (F) et soit l’application linéaire fX : F n → F n , fX (v) := Xv. Trouver une écriture de
la relation XY = 0, X, Y ∈ Mn (F) en termes de noyaux et images des applications fX , fY . Même
question pour la relation Y X = 0. En déduire que toute matrice dégénérée non-nulle est un diviseur
de 0.
(c) Montrer que tout idéal bilatère de Mn (F) contient, avec une matrice de rang r, toutes les matrices
diagonales de rang r.
(d) Montrer qu’un idéal qui contient une matrice non-dégénérée coïncide avec Mn (F).
(e) Montrer que les seuls idéaux de Mn (F) sont 0 et Mn (F).
[006506]
Exercice 6445
(a) Montrer que l’image réciproque d’un idéal par un morphisme d’anneaux est un idéal.
(b) Montrer par un contre-exemple que l’image d’un idéal par un morphisme d’anneaux n’est pas tou-
jours un idéal. Montrer que l’affirmation précédente est toutefois vraie si le morphisme est surjectif.
(c) Qu’est-ce qu’on peut dire sur l’image réciproque et l’image d’un idéal premier/maximal par un
morphisme d’anneaux eventuellement surjectif ?
[006507]
Exercice 6446
Trouver les idéaux maximaux de Z/nZ. [006508]
Exercice 6447
Montrer que tout anneau intègre fini est un corps. [006509]
1088
Exercice 6448
Soit A un anneau principal. Montrer que (a1 , . . . , an ) = (d) si et seulement si d ∼ pgcd(a1 , . . . , an ). [006510]
Exercice 6449
Montrer que tout morphisme de corps est injectif. [006511]
Exercice 6450
Soit p un nombre premier et A un anneau intègre de caractéristique p.
(a) Montrer que p · a = 0 pour tout a ∈ A.
(b) Montrer que p|Ckp , ∀k = 1, . . . p − 1, et en déduire que l’application Fp : A → A, Fp (a) = a p , est un
endomorphisme d’anneaux. On appelle Fp l’endomorphisme de Frobenius.
(c) Montrer que Fp (a) = a pour tout a dans le plus petit sous-anneau A0 de A contenant 1.
(d) Montrer que Fp est un automorphisme si A est fini.
k k k
(e) Montrer que (Σai bi ) p = Σaip bip , ∀ai , bi ∈ A, k ∈ |||∗ .
[006512]
Exercice 6451
Soit A un anneau intègre et a, b, c ∈ A \ {0}. Montrer que, chaque fois que les pgcd suivants existent, on a les
égalités :
(a) pgcd(ca, cb) ∼ c pgcd(a, b)
(b) pgcd(pgcd(a, b), c) ∼ pgcd(a, pgcd(b, c)).
Si A est en plus factoriel, montrer que
(c) pgcd(a, b) ∼ 1 et pgcd(a, c) ∼ 1 implique pgcd(a, bc) ∼ 1.
(d) Si a|bc et pgcd(a, b) ∼ 1 alors a|c.
(e) Si b|a et c|a et pgcd(b, c) ∼ 1 alors (bc)|a.
[006513]
Exercice 6452
Montrer que dans Z[i] 3 est premier et 2 ne l’est pas. [006514]
Exercice 6453
√ √
Montrer que Z[i 3] et Z[i 5] ne sont pas des anneaux factoriels. [006515]
Exercice 6454
(a) Montrer que Z[X] est un anneau factoriel.
(b) Dans Z[X] montrer que l’ensemble des polynômes de terme constant un nombre pair est un idéal
mais non-principal. En déduire que Z[X] est un anneau non-principal.
(c) Montrer que l’idéal (X) est premier mais non maximal dans Z[X].
[006516]
Exercice 6455
1089
√
Montrer que l’anneau des entiers o19 du corps quadratique Q[i 19] est principal mais non-euclidien. [006517]
Exercice 6456
Soit A un anneau commutatif et soit
Nil (A) := {a ∈ A | ∃n ∈ N, an = 0} .
Exercice 6457
√
(a) Montrer que Q( d), d = 7, 11, est un corps.
√ √ √ √
(b) Montrer que a + b 7 → a + b 11 n’est pas un isomorphisme de corps entre Q( 7) et Q( 11).
√ √
(c) Montrer que les corps Q( 7) et Q( 11) ne sont pas isomorphes.
[006519]
Exercice 6458
F et F 0 étant deux corps, montrer que F × F 0 a seulement deux idéaux non-triviaux, et que c’est un anneau
principal. [006520]
Exercice 6459
Montrer que { qp ∈ Q | q impair } est un anneau principal. [006521]
Exercice 6460
Résoudre les congruences simultanées suivantes :
(a) x ≡ 2 (mod 7), x ≡ 3 (mod 6) ;
(b) 3x ≡ 2 (mod 5), x ≡ 6 (mod 7), x ≡ 1 (mod 6).
[006522]
Exercice 6461
Montrer que deux congruences dans Z de la forme
ont une solution commune x ∈ Z quand les coefficients vérifient les conditions pgcd(a, b) = 1, pgcd(a, m) = 1,
pgcd(n, b) = 1. [006523]
Exercice 6462
(a) Pour les anneaux de polynômes sur un corps F montrer que F[x]/(x2 −1) ' F[x]/(x2 −4), F[x]/(x2 +
1) ' F[x]/(x2 + 2x + 2) , F[x, y]/(x + y) ' F[x], F[x]/(x + 1) ' F.
1090
√
(b) Montrer que Q[x]/(x2 − 2) ' Q[ 2], Z[x]/(x2 + 1) ' Z[i]. Déduire du dernier isomorphisme que
(x2 + 1) est un idéal premier non-maximal.
[006524]
Exercice 6463
Si M est un idéal maximal d’un anneau intègre A montrer que l’anneau local AM a exactement un idéal maximal.
[006525]
(b) Soit σ : F9 7→ F9 défini par σ (x) = x3 . Montrer que σ est un automorphisme de corps de F9 d’ordre
2. Calculer σ (ξ ).
(c) Montrer que, pour tout λ ∈ F9 ,
`2 (λ ) = −`1 (ξ λ )
2`1 (λ ) = λ + σ (λ )
2ξ `2 (λ ) = λ − σ (λ ).
(d) (Polarisation) Soit E un F9 -espace vectoriel. Soit h une forme σ -hermitienne sur E. Soit q la forme
quadratique associée (i.e. pour x ∈ E, q(x) = h(x, x)). Soit (x, y) ∈ E 2 . Calculer `1 ( f (x, y)) en fonc-
tion de q et en déduire f (x, y) en fonction de q.
(e) En déduire que les sous-espaces totalement isotropes pour h sont exactement les sous-espaces vec-
toriels de E contenus dans le cône isotrope de h.
[007731]
Exercice 6465
(a) On considère l’application σ : F25 → F25 , λ 7→ λ 5 . Montrer que c’est un automorphisme involutif
du corps F25 .
(b) Les formes suivantes sur F325 sont-elles σ -sesquilinéaires ?
0
x x
f1 ( y , y0 ) = x(x0 )5 + 3z(y0 )5 + 3y(z0 )5 .
z z0
0
x x
f2 ( y , y0 ) = x5 (x0 )5 + x5 (y0 )5 + y5 (x0 )5 .
z z0
0
x x
f3 ( y , y0 ) = 3x(x0 )5 + z(y0 )5 + y(z0 )5 .
z z0
Exercice 6466
Soit E un F32 espace vectoriel. Soit σ : F32 7→ F32 défini par σ (x) = x3 .
1091
(a) Montrer que σ est un automorphisme de corps de F32 d’ordre 2.
Soit h une forme σ -hermitienne sur E.
(b) Montrer qu’il existe un élément ξ ∈ F32 tel que ξ 2 + 1 = 0 et F32 = F3 [ξ ].
(c) Montrer ξ 3 = −ξ .
On définit les applications `i : F32 → F3 pour i = 1, 2 par la condition
(d) Montrer que, pour tout x ∈ F32 , x + σ (x) = `1 (x) et x − σ (x) = ξ `2 (x).
Soit W un sous-espace vectoriel de E. Soient x, y ∈ W .
(e) (Polarisation) Décrire h(x, y) comme polynôme à coefficients dans F32 en les (h(u, u))u∈W .
(f) En déduire que les sous-espaces totalement isotropes pour h sont exactement les sous-espaces vec-
toriels de E contenus dans le cône isotrope de h.
[007737]
(a) Soit A un anneau quelconque. Alors l’anneau de polynômes A[x] n’est pas un corps.
(b) Montrer que pour un anneau intègre A, les polynômes unitaires linéaires de A[x] sont irréductibles.
(c) Décrire tous les polynômes irréductibles de C[x] et de R[x].
(d) Démontrer que pour tout corps K, l’anneau de polynômes K[x] a une infinité de polynom̂es unitaires
irréductibles.
Correction H [002261]
Exercice 6468
(a) Montrer que l’idéal (x, n) où n ∈ Z, n > 1 de l’anneau Z[x] n’est pas principal.
(b) Soit A un anneau intègre. Montrer que A[x] est principal ssi A est un corps.
Correction H [002262]
Exercice 6469
Soit f (x) ∈ A[x] un polynôme sur un anneau A. Supposons que (x − 1) | f (xn ). Montrer que (xn − 1) | f (xn ).
Correction H [002263]
Exercice 6470
Pour n, m > 2, déterminer le reste de la division euclidienne du polynôme (x − 2)m + (x − 1)n − 1 par (x −
1)(x − 2) dans Z[x].
Correction H [002264]
Exercice 6471
(a) Si K est un corps, montrer qu’un polynôme P de degré 2 ou 3 dans K[x] est irréductible si et seule-
ment si il n’a pas de zéro dans K.
(b) Trouver tous les polynômes irréductibles de degré 2, 3 à coefficients dans Z/2Z.
1092
(c) En utilisant la partie précédente, montrer que les polynômes 5x3 + 8x2 + 3x + 15 et x5 + 2x3 + 3x2 −
6x − 5 sont irréductibles dans Z[x].
(d) Décrire tous les polynômes irréductibles de degré 4 et 5 sur Z/2Z.
Correction H [002265]
Exercice 6472
(a) Trouver tous les polynômes irréductibles de degré 2, 3 à coefficients dans le corps F3 = Z/3Z.
(b) Décomposer les polynômes suivants en facteurs irréductibles dans F3 [x].
x2 + x + 1, x3 + x + 2, x4 + x3 + x + 1 .
Correction H [002266]
Exercice 6473
En utilisant les réductions mod 2 ou mod 3 montrer que les polynômes x5 − 6x3 + 2x2 − 4x + 5, 7x4 + 8x3 + 11x2 − 24x − 4
sont irréductibles dans Z[x].
Correction H [002267]
Exercice 6474
Soient
f (x) = (x − a1 )(x − a2 ) . . . (x − an ) − 1, g(x) = (x − a1 )2 (x − a2 )2 . . . (x − an )2 + 1
où a1 , . . . an ∈ Z soient deux à deux distincts. Montrer que f et g sont irréductibles dans Q[x].
Correction H [002268]
Exercice 6475
Soient f , g ∈ Q[x]. Supposons que f soit irréductible et qu’il existe α ∈ C tel que f (α) = g(α) = 0. Alors f
divise g.
Correction H [002269]
Exercice 6476
Pour quel n, m dans Z la fraction
11n + 2m
18n + 5m
est réductible ?
Correction H [002270]
Exercice 6477
Trouver le pgcd(xn − 1, xm − 1) dans Z[x].
Correction H [002271]
Exercice 6478
Trouver le pgcd( f , g) dans Z2 [x] et sa représentation linéaire f u + gv où d, u, v ∈ Z2 [x] :
(a)
f = x5 + x4 + 1, g = x4 + x2 + 1;
(b)
f = x5 + x3 + x + 1, g = x4 + 1.
1093
Correction H [002272]
Exercice 6479
Trouver le pgcd( f , g) dans Z3 [x] et Z5 [x] de f = x4 + 1, g = x3 + x + 1.
Correction H [002273]
Exercice 6480
Trouver le pgcd( f , g) dans Z[x] de f = x4 + x3 − 3x2 − 4x − 1 et g = x3 + x2 − x − 1.
Correction H [002274]
Exercice 6481
Montrer que f est irréductible dans Q[x] :
(a) f = x4 − 8x3 + 12x2 − 6x + 2 ;
(b) f = x5 − 12x3 + 36x − 12 ;
(c) f = x4 − x3 + 2x + 1 ;
(d) f = x p−1 + · · · + x + 1, où p est premier.
Correction H [002275]
Exercice 6482
√
Soient A = Z[ −3] et K son corps de fractions. Montrer que x2 − x + 1 est irréductible dans A[x] sans pour
autant être irréductible dans K[x]. Expliquer la contradiction apparente avec le corollaire du lemme de Gauss.
Correction H [002276]
Exercice 6483
Soit P ∈ Z[x].
(a) Supposons que P(0), P(1) soient impairs. Montrer que P n’a pas de racine dans Z. (Indication :
Utiliser la réduction modulo 2.)
(b) Soit n ∈ N tel qu’aucun des entiers P(0), . . . , P(n − 1) ne soit divisible par n. Montrer que P n’a pas
de racine dans Z.
Correction H [002277]
Exercice 6484
a a
(a) Soit P ∈ Z[x]. Soit sa racine rationnelle : P( ) = 0, pgcd(a, b) = 1. Montrer que ∀ k ∈ Z (a − bk)
b b
divise P(k).
(b) Quelles racines rationnelles ont les polynômes f (x) = x3 − 6x2 + 15x − 14 et g(x) = 2x3 + 3x2 +
6x − 4 ?
Correction H [002278]
Exercice 6485
1094
Correction H [002279]
Exercice 6486
Dans le cours nous avons déjà montré que le produit de polynômes primitifs est aussi primitif et que
c( f · g) = c( f ) · c(g) ∀ f , g ∈ Z[x].
Correction H [002280]
Exercice 6487
Démontrer que tout morphisme d’un corps dans un anneau non-trivial est injectif.
Correction H [002281]
Exercice 6488
Soit R un anneau intègre dans lequel toute chaîne décroissante d’idéaux est finie. Démontrer que R est un corps.
Correction H [002282]
Exercice 6489
Montrer que dans un anneau fini tout idéal premier est maximal.
Correction H [002283]
Exercice 6490
Montrer que un idéal propre I de l’anneau A est premier ssi quand le produit de deux idéaux est contenue dans
I, alors l’un de deux est contenu dans I. En déduire que si M est un idéal maximal de A, alors le seul idéal
premier de A qui contient M n est M.
Correction H [002284]
Exercice 6491
Soit A un anneau. Trouver les anneaux quotients
où (x), (x, y), (x1 , x2 , . . . , xn ) sont les idéaux engendrés réspectivement par x, x et y, x1 , x2 , ... ,xn . Sous quelle
condition sur l’anneau A ces idéaux sont-ils premiers (maximaux) ?
Correction H [002285]
Exercice 6492
√
(a) Trouver le nombre d’éléments de l’anneau quotient Z[ d]/(m) où m ∈ Z et m 6= 0.
1095
√
(b) L’idéal principal endendré par 2 est-il premier dans l’anneau Z[ d] ?
Correction H [002286]
Exercice 6493
Soit A un anneau intègre. On appelle élément premier de A un élément qui engendre un idéal principal premier.
(a) Montrer que un élément premier est irréductible.
(b) D’après le cours tout élément irréductible dans un anneau factoriel est premier. Montrer que dans
un anneau factoriel, tout idéal premier non nul contient un élément irréductible.
√
(c) Nous
√ avons vu que l’élément 3 ∈ Z[ −5] est irréductible. Montrer que 3 n’est pas premier dans
Z[ −5].
√
(d) L’élément 2 est-il irréductible dans l’anneau Z[ −5] ?
Correction H [002287]
Exercice 6494
(a) Soit A un anneau principal, I un idéal de A. Montrer que tous les idéaux de l’anneau quotient A/I
sont principaux.
(b) Trouver tous les idéaux des anneaux suivants : Z/nZ, Q[x]/( f ) où ( f ) est l’idéal principal engendré
par un polynôme f .
(c) Trouver les idéaux maximaux de Z/nZ et de Q[x]/( f ).
Correction H [002288]
Exercice 6495
Soit I et J deux idéaux de l’anneau A. Considérons la projection canonique
πI : A → A/I et l’image J¯ = πI (J) de l’idéal J.
(a) Montrer que J¯ est un idéal de l’anneau quotient A/I.
(b) Démontrer qu’on a l’isomorphisme suivant : (A/I)/J¯ ∼ = A/(I + J).
(Indication :. Considérer le morphisme a + I 7→ a + (I + J) de l’anneau A/I vers l’anneau A/(I + J).)
Correction H [002289]
Exercice 6496
Soit f un morphisme de l’anneau A vers l’anneau B.
(a) Montrer que l’image réciproque d’un idéal premier est aussi un idéal premier. Cette proposition
est-elle vraie pour idéaux maximaux ?
(b) Montrer par un exemple, que l’image f (I) d’un idéal I de A n’est pas forcément un idéal de B.
Démontrer cependant que si f est surjectif, alors f (I) est un idéal pour tout idéal I de A. (Voir le
cours.)
(c) Toujours sous l’hypothèse que f est surjective, montrer que l’image d’un idéal maximal par f est
soit B tout entier, soit un idéal maximal de B.
(d) Considérons la reduction de polynômes sur Z modulo m : rm : Z[x] → Zm [x] et deux idéaux premiers
principaux (x) et (x2 + 1). Les idéaux r6 ((x)) et r2 ((x2 + 1)) sont-ils premiers ?
Correction H [002290]
Exercice 6497
Soit A un anneau, B un sous-anneau de A, I un idéal de A.
1096
(a) Montrer que B ∩ I est un idéal de B, B + I = {b + i | b ∈ B, i ∈ I} est un sous-anneau de l’anneau A
et I est un idéal de ce sous-anneau.
(b) Montrer que l’anneau quotient B/(B ∩ I) est isomorphe à l’anneau quotient (B + I)/I. (Indication :
Considérer le composé de l’inclusion B → B + I avec la projection canonique B + I → (B + I)/I.)
Correction H [002291]
Exercice 6498
Soit (x3 − x + 2) l’idéal principal engendré par x3 − x + 2 dans l’anneau Q[x].
(a) Montrer que l’anneau quotient Q[x]/(x3 − x + 2) est un corps.
(b) Soit y l’image de x dans Q[x]/(x3 − x + 2) par la surjection canonique. Calculer son inverse.
(c) Montrer que 1 + y + y2 est non nul et calculer son inverse.
Correction H [002292]
Exercice 6499
Soit f ∈ A[x] un polynôme primitif de degré positif sur l’anneau factoriel A. Soit π ∈ A un élément irréductible.
Supposons que le coefficient dominant de f ne soit pas divisible par π et que f mod π soit irréductible dans
l’anneau quotient A/(π). Montrer que f est irréductible dans A[x].
Correction H [002293]
Exercice 6500
Les polynômes suivants sont-ils irréductibles ?
(a) X 5 + 121X 4 + 1221X 3 + 12221X 2 + 122221X + 222222 dans Q[X].
(b) f (X,Y ) = X 2Y 3 + X 2Y 2 +Y 3 − 2XY 2 +Y 2 + X − 1 dans C[X,Y ] et F2 [X,Y ].
(c) f (X,Y ) = Y 7 +Y 6 + 7Y 4 + XY 3 + 3X 2Y 2 − 5Y + X 2 + X + 1 dans Q[X,Y ].
Correction H [002294]
Exercice 6501
L’idéal principal (x2 + y2 + 1) est-il maximal dans les anneaux C[x, y], R[x, y], Q[x, y], Z[x], Z2 [x, y] ?
Correction H [002295]
Exercice 6502
(a) Soit f ∈ Z[x]. Considérons la reduction du polynôme f modulo m : f mod m ∈ Zm [x]. Montrer que
Z[x]/(m, f ) ∼
= Zm [x]/( f mod m)
où (m, f ) est l’idéal engendré par m et f dans Z[x] et ( f mod m) est l’idéal engendré par f mod m
dans Zm [x]. (Indication : Utiliser l’exercice 10 de fiche 4.)
(b) Si p est un nombre premier et f est un polynôme tel que f mod p est irréductible sur le corps Z p ,
alors l’idéal (p, f ) est maximal dans Z[x].
[002296]
Exercice 6503
Soit A un anneau factoriel.
(a) Pour a, b 6= 0 on a (a) · (b) = (a) ∩ (b) ssi pgcd(a, b) ∼ 1.
(b) Si (a, b) est principal, alors (a, b) = (pgcd(a, b)).
1097
Correction H [002297]
Exercice 6504
(a) Montrer que les idéaux (5, x2 + 3), (x2 + 1, x + 2), (x3 − 1, x4 − 1) ne sont pas principaux dans Z[x].
(b) Les idéaux (x, x + 1), (5, x2 + 4) et (x2 + 1, x + 2) sont-ils premiers ou maximaux dans Z[x] ?
Correction H [002298]
Exercice 6505
Démontrer que si J est un idéal premier de l’anneau Z[x], alors
où p est premier, f ∈ Z[x] est un polynôme irréductible de degré positif et g est un polynôme, tel que sa
réduction modulo p est irréductible sur Z p . Le dernier cas, J = (p, g) , nous donne la forme générale d’un idéal
maximal dans Z[x]. Le plan de la démonstration est le suivant.
(a) Soit B un sous-anneau de l’anneau A, I un idéal premier de A. Montrer que B ∩ I est soit un idéal
premier de B, soit l’anneau B lui-même.
(b) Soit J un id’eal premier de Z[x]. Montrer que Z ∩ J = (0) ou (p) où p est premier.
(c) Supposons que Z ∩ J = (0). Montrer que si J 6= (0), alors J est engendré par un polynôme primitif
de J de degré minimal.
(d) Supposons que Z ∩ J = (p). Soit r p : Z[x] → Z p [x] la réduction modulo p. Montrer que l’idéal r p (J)
est premier et que J = (p, g).
(e) Montrer que J est maximal ssi J = (p, g) où p est premier et r p (g) est irréductible dans Z p [x].
Correction H [002299]
Exercice 6506
Soit F un corps et P, Q ∈ F[X] tels que pgcd(P, Q) = 1. Montrer qu’il existe U, V ∈ F[X] tels que UP +V Q =
1, d 0 U < d 0 Q, d 0 V < d 0 P. [006526]
Exercice 6507
Trouver tous les automorphismes de l’anneau F[X], où F est un corps. [006527]
Exercice 6508
Utiliser l’algorithme d’Euclide dans Q[X] pour exprimer le pgcd demandé sous forme de combinaison linéaire
des deux polynômes donnés :
(a) (X 4 + 2X 3 − X 2 − 4X − 2, X 4 + X 3 − X 2 − 2X − 2),
(b) (X 5 + 3X 4 + X 3 + X 2 + 3X + 1, X 4 + 2X 3 + X + 2),
(c) (3X 3 − 2X 2 + X + 2, X 2 − X + 1).
[006528]
Exercice 6509
Montrer que tout monomorphisme A → A0 d’anneaux intègres engendre un monomorphisme des corps des
fractions. [006529]
Exercice 6510
1098
Si Q est le corps des fractions de l’anneaux intègre A, démontrer que le corps des fractions Q(X) est isomorphe
au corps des fractions de A[X]. [006530]
Exercice 6511
Soit P(X) = an X n + an−1 X n−1 + · · · + a0 ∈ Z[X] et soit c ∈ Q une racine de P. Montrer que c = qp , où p|a0 et
q|an . [006531]
Exercice 6512
(a) Soit a ∈ Z un nombre sans facteurs carrés, a 6∈ {−1, 0, 1}. Montrer que X n − a est irréductible sur
Q pour tout n ∈ |||∗ .
(b) Montrer que 2X 10 − 21, 3X 5 − 35, X 5 + 1000X 2 + 6 sont irréductibles sur Q.
(c) Démontrer l’irréducibilité dans Q[X] des polynômes X 4 − 8X 3 + 12X 2 − 6X + 2 et X 5 − 12X 3 +
36X − 12.
[006532]
Exercice 6513
Montrer que le polynôme X 2 − 1 a quatre zéros dans Z/15Z. Est-ce que ceci contredit un théorème du cours ?
[006533]
Exercice 6514
Montrer que X 2 + 1 est irréductible en tant qu’élément de Q[X] mais réductible en tant qu’élément de F5 [X].
[006534]
Exercice 6515
(a) Si F est un corps, montrer qu’un polynôme P de degré 2 ou 3 dans F[X] est irréductible si et seule-
ment si il n’a pas de zéro dans F.
(b) Décomposer les polynômes suivants en facteurs irréductibles dans F3 [X].
X 2 + X + 1, X 3 + X + 2, X4 + X3 + X + 1 .
[006535]
Exercice 6516
Lesquels parmi les polynômes suivants sont irréductibles dans Q[X] ?
X 3 + 4X 2 − 5X + 7 ; X 3 − 6X 2 − 4X − 13 ; X 3 + 4X 2 − 4X + 25 ;
X3 − X2 − X − 1 ; X 4 + 7X 2 + 4X + 1 ; X6 + X3 + 1 ; X6 + X2 + 1 .
[006536]
Exercice 6517
(a) Soit A un anneau commutatif et I ⊂ A un idéal. Montrer que I[X] est un idéal de A[X]. Montrer que
A[X]/I[X] ' A/I[X]. Montrer que si I est premier, I[X] est premier.
(b) Soit p un nombre premier. Montrer que Z[X]/(p) ' F p [X].
(c) Montrer que les idéaux premiers non-nuls de Z[X] sont :
i. (p), où p ∈ ||| est un nombre premier ;
1099
ii. (R(X)), où R ∈ Z[X] est un polynôme irréductible ;
iii. (p, R(X)), où p ∈ ||| est un nombre premier et R ∈ Z[X] est un polynôme irréductible dont la
réduction modulo p, R(X) ∈ F p [X], est un polynôme irréductible.
[006537]
Exercice 6518
√
Soient A = Z[i 3] et K son corps de fractions. Montrer que X 2 − X + 1 est primitif et irréductible dans A[X]
sans pour autant être irréductible dans K[X]. Est-ce que ceci contredit un théorème du cours ? [006538]
Exercice 6519
p p−1 i
Soit p ∈ |||∗ un nombre premier. Montrer que les polynômes P = Σi=1Cip X i−1 et Q = 1 + Σi=1 X sont irréduc-
tibles dans Q[X]. [006539]
Exercice 6520
Soit F un corps de caractéristique p > 0.
(a) Montrer que
i. X n − an , a ∈ F∗ , n’a pas de racines multiples ssi p|n ;
ii. a est l’unique racine de X p − a p et sa multiplicité est p.
(b) Soit a ∈ F p . Ecriver la décomposition en facteurs irréductibles du polynôme X p + a ∈ F p [X].
[006540]
Exercice 6521
Soit D un anneau intègre fini contenant n éléments distincts c1 , c2 , . . . , cn . Soit le polynôme P0 := Πni=1 (X − ci ).
(a) Démontrer que deux polynômes Q, R dans D[X] ont la même fonction polynomiale associée si et
seulement si P0 |Q − R.
(b) Calculer le polynôme P0 pour D = F3 , F5 .
[006541]
Exercice 6522
Soit A un anneau commutatif. Montrer l’équivalence des deux affirmations suivantes :
(i) A est un corps fini ;
(ii) tout polynôme P ∈ A[X] de degré n > 1 a au plus n racines dans A et toute fonction f : A → A est
polynomiale.
[006542]
Exercice 6523
Calculer la dérivée du polynôme (3X 2 + 2X − 4)(4X 3 − 2X + 3) ∈ F5 [X]. [006543]
Exercice 6524
1100
(c) En déduire que A[X] est principal si et seulement si A est un corps. Remarque : Ceci implique que si
A[X] est principal alors A[X] est euclidien.
[006544]
Exercice 6525
Soit K un corps et soit K(X) le corps des fractions de l’anneau K[X]. Montrer que si P est un élément de K[X]
qui admet au moins une racine simple alors, pour tout n ∈ |||∗ , Y n − P est un élément irréductible de K[X,Y ] et
de K(X)[Y ]. [006545]
Exercice 6526
Montrer que si K est un corps de caractéristique différente de 2 alors X 2 +Y 2 − 1 est irréductible dans K[X,Y ].
[006546]
Exercice 6527
Exercice 6528
Exprimer à l’aide des polynômes symétriques fondamentaux :
(a) (x12 + x22 )(x12 + x32 )(x22 + x32 ) ;
(b) (x1 + x2 )(x1 + x3 )(x1 + x4 )(x2 + x3 )(x2 + x4 )(x3 + x4 ) ;
(c) (x1 + x2 − x3 − x4 )(x1 − x2 + x3 − x4 )(x1 − x2 − x3 + x4 ).
[006548]
Exercice 6529
Soient x1 , x2 , . . . , xn les zéros du polynôme X n + a1 xn−1 + · · · + an . Démontrer que tout polynôme symétrique en
x2 , x3 , . . . , xn peut être représenté sous forme de polynôme en x1 . [006549]
Exercice 6530
Calculer le résultant des polynômes :
(a) 2X 3 − 3X 2 − X + 2 et X 4 − 2X 2 − 3X + 4 ;
(b) 3X 3 + 2X 2 + X + 1 et 2X 3 + X 2 − X − 1 ;
(c) a0 X 2 + a1 X + a2 et b0 X 2 + b1 X + b2 .
[006550]
Exercice 6531
Pour quelle valeur de λ les polynômes suivants ont-ils un zéro en commun ?
(a) X 3 − λ X + 2 et X 2 + λ X + 2 ;
(b) X 3 + λ X 2 − 9 et X 3 + λ X − 3.
[006551]
1101
271 325.00 Extension de corps
Exercice 6532
Soit K un corps et k, A, B des sous-corps tels que k ⊂ A et k ⊂ B, [A : k] = m, [B : k] = n. Soit L le plus petit
sous-corps de K qui contient A ∪ B.
(a) Montrer que [L : A] 6 n, [L : B] 6 m, [L : k] 6 mn. Caractériser le cas [L : k] = mn à l’aide d’une
propriété de A par rapport à B.
(b) Si [K : k] = 4, m = n = 2 montrer l’équivalence des propriétés suivantes
(b1 ) A 6= B ;
(b2 ) L = K ;
(b3 ) il existe a ∈ A et b ∈ B tels que {1, a, b, ab} soit une base de L sur k.
[006552]
Exercice 6533
Est-ce qu’un extension algébrique est toujours finie ? [006553]
Exercice 6534
Comparer les corps de décomposition des polynômes X 2 + X + 1, X 2 + 3 ∈ Q[X]. [006554]
Exercice 6535
Soit E une extension du corps k. On dit que E est une extension quadratique de k si [E : k] = 2.
(a) On suppose k de caractéristique 6= 2. Montrer que les extensions quadratiques de k (s’il en existe)
sont des corps de rupture des polynômes irréductibles de la forme X 2 − a, a ∈ k. En déduire toutes
les extensions quadratiques de Q à isomorphisme près.
(b) On suppose k de caractéristique 2. Montrer que les extensions quadratiques de k (s’il en existe) sont
des corps de rupture des polynômes irréductibles de l’une des deux formes : X 2 − a ou X 2 − X −
a, a ∈ k. Une extension quadratique du premier type et une extension quadratique du deuxième type
peuvent-elles être isomorphes au dessus de k ?
[006555]
Exercice 6536
(a) Montrer qu’un corps fini n’est jamais algébriquement clos.
(b) Quelle est la clôture algébrique du corps fini F pn ?
[006556]
Exercice 6537
Soit K un corps et K une clôture algébrique de K. Soient a, b ∈ K \ K. Etablir l’équivalence des conditions :
(a) il existe un automorphisme φ de K au dessus de K tel que φ (a) = b ;
(b) a et b ont le même polynôme minimal f (X) ∈ K[X].
[006557]
Exercice 6538
√ √
Pour quels nombres premiers p, q a-t-on Q( p) ⊂ Q( 3 q) ? [006558]
1102
Exercice 6539
Soient K ⊂ L ⊂ M des extensions. On suppose K ⊂ L et L ⊂ M algébriques. Montrer que K ⊂ M est algébrique.
[006559]
Exercice 6540
√ √ √ √ √
Donner les polynômes minimaux sur Q des éléments suivants de C : j 2, 2 + 3 7, i + j, i + 2, j + 3.
[006560]
Exercice 6541
Soit P ∈ K[X] un polynôme de degré n et E ⊃ K son corps de décomposition. Montrer que [E : K] divise n!.
[006561]
Exercice 6542
(a) Soit P ∈ K[X] un polynôme irréductible de degré n et E ⊃ K une extension de degré m. Montrer que
si (m, n) = 1 alors P est irréductible dans E[X].
(b) Montrer que X 3 + X + 1 est irréductible sur Q[i].
[006562]
Exercice 6543
√ √ √ √
Soit p, q ∈ |||∗ deux nombres premiers distincts. Montrer que Q( p+ q) = Q( p, q). Trouver le polynôme
√ √ √ √
minimal de p + q sur Q. Déterminer tous les plongements de Q( p + q) dans C. [006563]
Exercice 6544
Soit p 6= 2 un nombre premier. Montrer que −1 est un carré modulo p ssi p est de la forme 4k + 1. [006564]
Exercice 6545
(a) Est-ce que 2 et 3 sont des carrés modulo 7 ?
(b) Est-ce que 23 est un carré modulo 59 ?
[006565]
Exercice 6546
Soient k, K deux corps finis, k ⊂ K, [K : k] = m. Montrer que pour tout d diviseur de m il existe un unique corps
intermédiaire k ⊂ L ⊂ K tel que [K : L] = d. [006566]
Exercice 6548
Soit p > 2 un nombre premier et soit x
p le symbole de Legendre pour x ∈ F∗p . Montrer qu’on a ∑x∈F∗p x
p = 0.
[006568]
1103
Exercice 6549
Soit p un nombre premier.
(a) Soit a une racine de X p −X −1 ∈ F p [X], a ∈ F p . Montrer que a+k est aussi une racine de X p −X −1,
pour tout k ∈ F p .
(b) Montrer que X p − X − 1 est irréductible sur F p et sur Z.
[006569]
Exercice 6550
(a) Soit K un corps et P ∈ K[X] un polynôme de degré n. Montrer que P est irréductible sur K ssi P n’a
pas de racines dans les extensions E de K de degré au plus n2 .
(b) Montrer que X 4 + X + 1 ∈ F2 [X] est irréductible sur F2 .
(c) Montrer que X 4 − 4X 3 + 2X 2 − 13X + 1 ∈ Z[X] est irréductible sur Z.
(d) Montrer que X 4 + 1 est irréductible sur Z et sur Q et est réductible sur F p pour tout nombre premier
p.
[006570]
Exercice 6551
Soit K ⊂ E une extension finie.
(a) Montrer que la trace TrKE est une forme linéaire sur E en tant que K-espace vectoriel.
(b) Calculer la norme NKE (αβ ) en fonction de NKE (α) et de NKE (β ). Calculer NKE (a), où a ∈ K.
[006571]
Exercice 6552
√
(a) Écrire une base de Q[i, 2] sur Q.
√
(b) Dans cette base, écrire la matrice de l’application mEα , où α = i + 2. Déduire le polynôme minimal
de α dans Q[X] à partir de cette matrice.
(c) Retrouver le polynôme minimal de α dans Q[X] par calcul direct.
[006572]
Exercice 6553
Soient A un anneau intégralement clos, K son corps de fractions et P ∈ A[X] un polynôme unitaire. Si P est
réductible dans K[X], montrer qu’il est réductible dans A[X]. Indication : Considérer les racines de P dans une
extension de K. [006573]
Exercice 6554
Donner un exemple d’anneau intègre qui n’est pas intégralement clos. [006574]
Exercice 6555
Pour tout n > 1, on désigne par f (n) le nombre de polynômes unitaires irréductibles de degré n sur Fq . Montrer
qu’on a
∑ d f (d) = qn .
d|n
1104
En déduire les valeurs de f (1), f (2), f (3), f (4) et f (p) pour p premier. [006575]
Exercice 6556
Soient R un anneau, A un sous-anneau de R et x un élément inversible de R. Montrer que tout y ∈ A[x] ∩ A[x−1 ]
est entier sur A. Indication : On montrera qu’il existe un entier n tel que le A-module M = A + Ax + · · · + Axn
vérifie yM ⊂ M. [006576]
Exercice 6557
Combien de solutions rationnelles ont les équations suivantes ?
[006577]
Exercice 6558
Éliminer x du système d’équations
x3 − xy − y3 + y = 0
x 2 + x − y2 = 1
[006578]
Exercice 6559
Démontrer les formules
[006579]
Exercice 6561
Donner l’exemple de deux formes bilinéaires avec même rang, même indice et même discriminant mais non-
équivalentes. [007716]
Exercice 6562
Soit P un plan muni d’une forme quadratique. Montrer que les conditions suivantes sont équivalentes.
— P est un plan hyperbolique.
— q est non-dégénérée d’indice 1.
— le discriminant de q est égal à −1, modulo un carré (et donc dans une base orthonormée, l’expression
de q est q(x) = ax12 + bx22 , avec des scalaires a et b tels que −ab est un carré).
[007717]
Exercice 6563
1105
(a) Montrer que deux formes quadratiques équivalentes sur un espace E prennent les mêmes valeurs
dans k.
(b) Soit (E, f ) un espace muni d’une forme bilinéaire symétrique non dégénérée de forme quadratique
associée q. Montrer que si f admet un vecteur non nul isotrope, la forme q prend toutes les valeurs
de k.
(c) Montrer que E se décompose comme somme directe orthogonale de plans hyperboliques et d’un
sous-espace sur lequel la forme quadratique n’a pas de vecteur isotrope non nul.
(d) Montrer que le nombre de plans hyperboliques dans une telle décomposition est indépendant de la
décomposition. Le décrire à l’aide d’un invariant défini en cours.
Correction H [007726]
(a) On considère l’application σ : F25 → F25 , λ 7→ λ 5 . Montrer que c’est un automorphisme involutif
du corps F25 .
(b) Les formes suivantes sur E := F325 sont-elles σ -sesquilinéaires ?
x x0
f1 ( y , y0 ) = x(x0 )5 + 3z(y0 )5 + 3y(z0 )5 .
z z0
x x0
f2 ( y , y0 ) = x5 (x0 )5 + x5 (y0 )5 + y5 (x0 )5 .
z z0
x x0
f3 ( y , y0 ) = 3x(x0 )5 + z(y0 )5 + y(z0 )5 .
z z0
(a) Soit E un espace muni d’une forme alternée non-dégénérée f . Soit G le groupe (dit symplectique)
des isométries de (E, f ). Combien y a-t-il d’orbites dans l’action du groupe G sur l’ensemble P(E)
des droites de E ?
(b) Soit E un espace muni d’une forme alternée non-dégénérée f . Quelles sont les restrictions possibles
à équivalence près de f sur les plans de E ?
(c) Combien y a-t-il d’orbites dans l’action du groupe symplectique d’un espace vectoriel E de dimen-
sion 6 muni d’une forme alternée non-dégénérée sur l’ensemble des plans de E ?
Correction H [007728]
Exercice 6567
1106
3. Soit E un espace muni d’une forme sesquilinéaire non dégénérée réflexive. Soit V un sous-espace de E. Sup-
posons que le radical rad(V ) = V ∩V ⊥ de V est de dimension 2, rad(V ) =~(N1 , N2 ). Soit W un supplémentaire
de rad(V ) dans V . Calculer en détails le radical de V 0 =~(N1 ) ⊕W . [007734]
Exercice 6568
(a) Soit E un espace muni d’une forme sesquilinéaire non dégénérée réflexive. Soit V un sous-espace
de E. Supposons que le radical rad(V ) = V ∩V ⊥ de V est de dimension 2, rad(V ) =~(N1 , N2 ). Soit
W un supplémentaire de rad(V ) dans V . Calculer en détails le radical de V 0 =~(N1 ) ⊕W .
(b) Soit E un espace muni d’une forme alternée non-dégénérée f . Soit G le groupe (dit symplectique)
des isométries de (E, f ). Combien y a-t-il d’orbites dans l’action du groupe G sur l’ensemble P(E)
des droites de E ?
(c) Soit E un espace muni d’une forme alternée non-dégénérée f . Quelles sont les restrictions possibles
à équivalence près de f sur les plans de E ?
(d) Combien y a-t-il d’orbites dans l’action du groupe symplectique d’un espace vectoriel E de dimen-
sion 6 muni d’une forme alternée non-dégénérée sur l’ensemble des plans de E ?
[007735]
(a) Montrer que si un sous-espace d’un espace non-singulier (E, f ) est totalement isotrope, il est de
dimension inférieure à dim E/2.
(b) Déterminer des vecteurs isotropes et un sous-espace totalement isotrope maximal pour les formes
non dégénérées suivantes (données par leur forme quadratique). Dans chaque cas, on donnera l’in-
dice, c’est à dire la dimension des sous-espaces totalement isotropes maximaux.
i. k = R : q = x2 + y2 , x2 − y2 , x2 + y2 − z2 , x2 + y2 + z2 − t 2 , x2 + y2 − z2 − t 2 .
ii. k = C : q = x2 + y2 , x2 + y2 + z2 .
[007789]
Exercice 6571
(a) Déterminer si possible un plan totalement isotrope pour chacune des formes bilinéaires symétriques
données par les formes quadratiques suivantes sur C4 .
[007790]
Exercice 6572
1107
Donner l’exemple de deux formes bilinéaires avec même rang, même indice et même discriminant mais non-
équivalentes.
[007791]
Exercice 6573
Les formes bilinéaires symétriques données par les formes quadratiques suivantes sur F37 sont-elles équiva-
lentes ?
q(x, y, z) = x2 + 6y2 + 2z2 et Q(x, y, z) = xy + 3z2 .
[007792]
Exercice 6574
(a) Quels sont les sous-espace propres de la matrice J de taille n×n dont tous les coefficients sont égaux
à 1?
(b) Diagonaliser dans une base orthonormée pour le produit scalaire standard, la forme bilinéaire symé-
trique sur Rn . Discuter son rang et sa signature.
f (x, y) = ∑ xi y j + x j yi .
16i, j6n
i6= j
[007793]
Exercice 6577
Soit (E, q(xe1 + ye2 ) = 2xy) un plan hyperbolique orienté. Peut-on prolonger l’application u définie sur vect(e1 )
par u(e1 ) = e2 en une isométrie de E ? En une isométrie directe de E ? [007796]
Exercice 6578
Démontrer le théorème de Witt dans le cas particulier suivant :
Soit E et E 0 deux espaces symplectiques non-singuliers de dimension 4. Soit d ⊂ E et d 0 ⊂ E 0 deux droites et
f une application linéaire bijective de d sur d 0 . Montrer qu’il existe une isométrie de E sur E 0 qui prolonge f .
[007797]
1108
(a) Le groupe O(1, 1) agit-il transitivement sur les droites de R2 ?
(b) Soit q une forme quadratique réelle non dégénérée. Montrer que si q a la même signature en restric-
tion à F et à F 0 alors F et F 0 sont dans la même orbite sous l’action de O(q).
(c) Décrire les orbites de l’action de O(2, 1) sur les droites de R3 .
[007798]
Exercice 6580
Diagonaliser dans une base orthonormée pour le produit scalaire standard, la forme bilinéaire symétrique sur
Rn
f (x, y) = ∑ xi y j + x j yi .
16i, j6n
i6= j
Exercice 6581
On considère dans C4 la matrice
1−i 2 1 3
2 −i −1 0
A=
1
−1 1 − i −1
3 0 −1 −i
Montrer sans calcul que A est inversible ? [007811]
[007812]
1109
Soit g la forme bilinéaire symétrique sur (Z/2Z)3 dont la matrice dans la base canonique (e1 , e2 , e3 ) est
1 0 0
0 0 1
0 1 0
Montrer que g est non dégénérée. Peut-on compléter e1 en une base orthogonale ? [007815]
Exercice 6588
Soit k un corps de caractéristique différente de 2. Soit E un k-espace vectoriel de dimension n > 2 et φ une
forme sesquilinéaire non dégénérée sur E symétrique, hermitienne ou alternée. Soit τ une transformation de E
donnée à l’aide d’une forme linéaire non nulle f sur E et un vecteur a de Ker f par ∀x ∈ E, τ(x) = x + f (x)a.
(a) Déterminer la nature de τ.
(b) On suppose désormais que τ est une isométrie relativement à φ . Montrer que a est isotrope.
(c) Montrer que f et φ (·, a) sont proportionnelles. On notera λ ∈ k? tel que f = λ φ (·, a).
(d) Montrer que si σ 6= Id et φ est hermitienne ou symétrique, alors λ + σ (λ ) = 0.
(e) Montrer qu’il n’existe pas de transvections orthogonales, qu’il existe des transvections unitaires si
et seulement si l’indice est plus grand que 1 et qu’il existe toujours des transvections symplectiques.
[007818]
1110
(a) Montrer que le polynôme quadratique à coefficients complexes avec a 6= 0
(a) Montrer que sur C2p , toute forme quadratique non dégénérée définit un espace d’Artin. Caractériser
à l’aide de la signature les espaces d’Artin sur R2p . Les caractériser à l’aide de l’indice en supposant
la forme non dégénérée.
(b) Montrer que tout espace d’Artin est somme directe orthogonale de plans d’Artin orthogonaux.
(c) Soit (E, q) quelconque, x un vecteur isotrope mais pas dans le noyau de q. Montrer qu’il existe un
plan P qui contient x et tel que (P, q|P ) soit un plan d’Artin.
[007821]
Exercice 6593
Soit (E, q(xe1 + ye2 ) = 2xy) un plan d’Artin. Peut-on prolonger l’application u définie sur vect(e1 ) par u(e1 ) =
e2 en une isométrie de E ? En une isométrie directe de E ? [007823]
1111
Exercice 6594 Le théorème de Witt
Soit (E, q) un espace vectoriel muni d’une forme quadratique q non dégénérée.
(a) Montrer que si q(x) = q(y) 6= 0 alors l’un des deux vecteurs x + y et x − y est non isotrope.
(b) Montrer que si F est non singulier de dimension au moins 2, on peut écrire F = F1 ⊕⊥ F2 avec Fi
non singulier de dimension dim Fi < dim F.
(c) Soit F = F1 ⊕⊥ F2 (Fi non singulier) et soit u : F → F 0 une isométrie. Soit v : E → E une isométrie
qui coïncide avec u sur F1 .. Soit F10 = u(F1 ). Montrer que F10 ⊥ contient u(F2 ) et v(F2 ) et que u ◦ v−1 :
v(F2 ) → u(F2 ) est une isométrie.
(d) Démontrer le théorème de Witt
Soit F et F 0 deux sous espaces de (E, q) (q non dégénérée) et u : (F, q|F ) → (F 0 , q|F 0 ) une isométrie.
Montrer qu’il existe une isométrie de E qui prolonge u.
[007824]
(a) Montrer que dans un plan d’Artin il y a exactement deux droites isotropes I et J.
(b) Soit u ∈ O(1, 1). Montrer que u envoie I ∪ J sur lui-même.
(c) Soit u ∈ O(1, 1). Montrer que u est directe si et seulement si u laisse fixes chaque droite isotrope.
(d) En déduire la forme des éléments de O(1, 1).
[007826]
Exercice 6598
Déterminer l’orbite et le stabilisateur d’un vecteur de norme 1 sous l’action du groupe orthogonal du produit
scalaire standard dans Rn . Montrer que groupe O(n − 1) est isomorphe à un sous-groupe On−1 de O(n). Ce
sous-groupe est-il distingué ? [007828]
Exercice 6599
1112
(a) Montrer que l’application
h: R3 → H0
x3 x1 + ix2
(x1 , x2 , x3 ) →
7
x1 − ix2 −x3
est un isomrphisme entre R3 et le R-espace vectoriel H0 des matrices hermitiennes de trace nulle.
(b) Montrer que le groupe SU(2) agit sur H0 par conjuguaison.
(c) Par l’isomorphisme h, cette action permet de définir une action de SU(2)sur R3 . Montrer que cette
action est par isométrie de déterminant 1. (On pourra utiliser la connexité de SU(2) homéomorphe à
S3 sphère unité du corps des quaternions.). En déduire un homomorphisme φ de SU(2) dans SO(3).
(d) Montrer que les seules matrices de SU(2) qui commutent à tous les éléments de H0 sont Id et −Id.
En déduire le noyau de φ .
(e) En utilisant les formes réduites des matrices de SO(3), montrer que l’application exponentielle de
l’espace so(3) des matrices anti-symétriques réelles 3 × 3 (de trace nulle) sur SO(3) est surjective.
(f) En utilisant la diagonalisation des matrices unitaires dans une base orthonormée pour le produit
scalaire hermitien standard sur C2 , montrer que l’application exponentielle de l’espace su(2) des
matrices anti-hermitiennes de trace nulle sur SU(2) est surjective.
(g) Déterminer l’image par φ des matrices ( avec a, b, c ∈ R)
ia 0 0 b 0 ic
exp ; exp ; exp
0 −ia −b 0 ic 0
En déduire que φ est surjective.
[007829]
Exercice 6600
Soit d1 , d2 , d3 trois droites de P3 (K). Montrer qu’il existe une quadrique qui les contient. [007830]
(d) En déduire une construction géométrique de la polaire d’un point par rapport à une conique.
[007831]
1113
(a) Montrer que chaque argument de la signature de Q est plus grand que l’argument correspondant de
la signature de h.
(b) On suppose que la signature de h est (3, 0) ou (0, 3). Déterminer, suivant la signature de Q une forme
réduite (dans un bon repère) pour q et représenter dans chaque cas la quadrique Q.
(c) Indiquer le résultat pour les autres signatures.
(d) Affecter aux différents cas les noms suivants :
plan double réel, couple de plans imaginaires conjugués parallèles distincts, couple de plans réels
parallèles distincts,
cylindre à base parabolique, cylindre à base hyperbolique, cylindre à base elliptique, cylindre ima-
ginaire,
cône imaginaire de sommet réel, cône de base une conique propre réelle,
ellipsoïde imaginaire, ellipsoïde réel,
paraboloïde hyperbolique, paraboloïde elliptique,
hyperboloïde à une nappe, hyperboloïde à deux nappes.
[007832]
(a) Soit (A, B,C; D) un repère projectif du plan projectif P2 . Écrire en coordonnées homogènes la pro-
jection p de centre A sur la droite (BC).
(b) Soit Q une quadrique projective non singulière de P2 qui passe par le point A. Montrer que la
projection p se prolonge en une bijection entre Q et la droite (BC).
[007834]
Exercice 6607
On considère la forme symplectique sur R2n donnée par
0
x x
f , 0 = xt y0 − yt x0
y y
où x, y, x0 , y0 sont dans Rn .
1114
AB
(a) En décomposant par bloc n × n une matrique quelconque g de M2n (R) sous la forme CD , carac-
tériser les matrices symplectiques en termes de systèmes d’équation pour A, B,C, D.
(b) Déterminer toutes les matrices symplectiques vérifiant de plus B = C = 0.
(c) Déterminer toutes les matrices symplectiques vérifiant A = D = In et C = 0.
(d) Déterminer toutes les matrices symplectiques vérifiant C = 0.
n o
Qy
(e) Déterminer toutes les matrices Q de Mn (R) telles que l’espace WQ := y /y ∈ Rn soit totale-
ment isotrope. Quel est le lien avec les questions précédentes ?
[007837]
Exercice 6608
Soit n un entier supérieur à 3. Le groupe D2n des isométries d’un polygone régulier à n côtés d’un plan euclidien
réel est-il résoluble ?
Correction H [007838]
Exercice 6609
Les formes bilinéaires symétriques données par les formes quadratiques suivantes sur F37 sont-elles équiva-
lentes ?
q(x, y, z) = x2 + 6y2 + 2z2
et
Q(x, y, z) = xy + 3z2 .
Correction H [007839]
Exercice 6610
Démontrer le théorème de Witt dans le cas particulier suivant :
Soit E et E 0 deux espaces symplectiques non-singuliers de dimension 4. Soit d ⊂ E et d 0 ⊂ E 0 deux droites et f
une application linéaire bijective de d sur d 0 . Montrer qu’il existe une isométrie de E sur E 0 qui prolonge f .
Correction H [007840]
Exercice 6611
(a) Donner la liste des éléments du groupe D des isométries qui conservent un hexagone régulier.
(b) Donner un 3-Sylow de ce groupe.
(c) Quels sont les ordres possibles d’éléments d’un 2-Sylow de D ?
(d) Expliciter un 2-Sylow de D.
(e) Est-il distingué dans D ?
(f) Combien D a-t-il de 2-Sylow ?
[007841]
Exercice 6612
(a) Combien le groupe A5 a-t-il d’éléments d’ordre 3 ?
(b) Montrer que les déplacements qui conservent un nombre fini A1 , A2 , . . . , An de points du plan eucli-
dien sont des rotations d’ordre fini dont on précisera le centre.
(c) Le groupe A5 peut-il être le groupe des déplacements qui conservent un nombre fini de points du
plan euclidien ?
1115
(d) Le groupe A5 peut-il être le groupe des isométries qui conservent un nombre fini de points du plan
euclidien ? (Indication : Quel serait alors le sous-groupe des déplacements ?)
[007842]
Exercice 6613
(a) Déterminer si possible un plan totalement isotrope pour chacune des formes bilinéaires symétriques
données par les formes quadratiques suivantes sur C4 .
P(x, y, z,t) = xy + zt
et
Q(x, y, z) = x2 + y2 + z2 + t 2 .
(b) L’entier −3 est-il un carré modulo 7 ?
(c) Déterminer si possible un vecteur non-nul isotrope pour chacune des formes bilinéaires symétriques
données par les formes quadratiques suivantes sur F47 .
R(x, y, z,t) = xy + zt
et
S(x, y, z) = x2 + y2 + z2 + t 2 .
[007843]
Exercice 6616
Montrer qu’en dimension 2 le groupe symplectique d’une forme alternée non dégénérée est isomorphe au
groupe spécial linéaire SL(2, k). [007890]
Exercice 6617
1116
(a) Les formes bilinéaires symétriques données par les formes quadratiques suivantes sur F37 sont-elles
équivalentes ?
q(x, y, z) = x2 + 6y2 + 2z2
et
Q(x, y, z) = xy + 4z2 .
(b) Montrer que deux formes quadratiques équivalentes sur un espace E prennent les mêmes valeurs
dans k.
(c) La forme q prend-elle toutes les valeurs de F7 ? Vérifier qu’elle prend les valeurs 3 et 5.
[007891]
Exercice 6618
(a) Montrer que deux formes quadratiques équivalentes sur un espace E prennent les mêmes valeurs
dans k.
(b) Soit dans tout l’exercice (E, f ) un espace muni d’une forme bilinéaire symétrique non dégénérée de
forme quadratique associée q. Montrer que si f admet un vecteur non nul isotrope, la forme q prend
toutes les valeurs de k.
(c) Montrer que E se décompose comme somme directe orthogonale de plans hyperboliques et d’un
sous-espace sur lequel la forme quadratique n’a pas de vecteur isotrope non nul.
(d) Montrer que le nombre de plans hyperboliques dans une telle décomposition est indépendant de la
décomposition.
[007892]
Exercice 6619
On cherche à décrire le groupe G des isométries d’un plan affine euclidien qui conservent globalement un
triangle T = ABC isocèle en A non équilatéral non aplati.
(a) Déterminer deux éléments différents du groupe G.
(b) Soit f un élément de G.
i. Montrer que f a un point fixe.
ii. Montrer que f (A) = A et que ( f (B) = B ou f (B) = C).
iii. Montrer que f est soit l’identité soit une réflexion.
(c) Écrire la table de multiplication du groupe G.
[007897]
Exercice 6620
Soit D8 le groupe des isométries du carré. Déterminer un morphisme injectif de groupes de D8 dans S4 . Les
éléments (1, 3) et (1, 2, 3, 4) engendrent-ils le groupe symétrique S4 ? [007898]
1117
(c) On suppose n impair. Déterminer les 2-Sylow de Dn et vérifier (sans référence au cours) qu’ils sont
conjugués.
(d) On suppose n = 6. Déterminer un 2-Sylow de D6 . Déterminer le nombre de 2-Sylow de D6 . Déter-
miner deux sous-groupes d’ordre 2 de D6 non conjugués dans D6 . Donner un 3-Sylow de D6 .
[007899]
(a) Montrer le théorème de Burnside : soit G un groupe fini agissant sur un ensemble fini E. Alors le
nombre N d’orbites est la moyenne des cardinaux des points fixes des éléments de G et aussi
1 1
N= ∑ CardFix(φ (g)) = ∑ Cardstabl(x).
|G| g∈G |G| x∈E
Exercice 6624
On considère le plan euclidien muni d’un un repère orthonormé (O, →
−ı , →
− ) et la courbe (C) d’équation
4x2 − 4xy + y2 − 3x − y − 1 = 0
(a) Montrer que (C) est une parabole.
(b) Trouver un repère orthonormé (S, →
−u ,→
−
u ) tel que (C) ait une équation de la forme x2 = 2py dans ce
1 2
repère.
1118
[007903]
Exercice 6625
(a) Construire à la règle et au compas la tangente à un cercle C passant par un point A hors du disque
délimité par C .
(b) Soit maintenant C et C 0 deux cercles non concentriques. Construire les centres Ω et O des homo-
théties qui envoient C sur C 0 .
(c) Construire deux tangentes communes à C et à C 0 .
[007904]
Exercice 6627
On muni Rn de la norme ||x|| =< x, x >= ∑ni=1 xi2 où x = (x1 , ..., xn ) et < x, y >= ∑ni=1 xi yi . Soit u : Rn → Rn
linéaire telle que < u(x), y >=< x, u(y) > et soit Q = {x ∈ Rn ; < u(x), x >= 1} Montrez que Q est une sous-
variété et déterminez le plan tangent.
Correction H [002548]
Exercice 6628
Soit f : R → R3 définie par f (θ , ϕ) = (cos θ (1 + 1/2 cos ϕ), sin θ (1 + 1/2 cos ϕ), 1/2 sin ϕ) et soit T = f (R2 ).
(a) Soit Rθ la rotation d’angle θ autour de (0z), et soit C = {(1 + 1/2 cos ϕ, 0, 1/2 sin ϕ); ϕ ∈ R}. Mon-
trer que f (R2 ) = dθ ∈R Rθ (C). Dessiner T .
(b) Montrer que f (θ , ϕ) = f (θ0 , ϕ0 ) si et seulement si il existe (k, l) ∈ Z2 tels que θ = θ0 + 2kπ et
ϕ = ϕ0 + 2lπ.
(c) Montrer que pour tout ouvert U ⊂ R2 , f (U) est un ouvert de T .
(d) Montrer que T est une sous-variété de R3 .
[002549]
Exercice 6629
Soit f : Mn (R) → R de classe C∞ définie par f (A) = det(A).
(a) Montrer que limλ →0 det(I+λ
λ
X)−1
= tr(X) (penser au polynôme caractéristique). En déduire DIdn f (X).
−1 X)−1
(b) En remarquant que det(A+λ X)−det(A)
λ est égal à det(A) det(I+λλA , pour A inversible, calculer
DA f (X) lorsque A est inversible.
1119
(c) Montrer que Sln (R) est une sous-variété de Mn (R), de dimension n2 − 1, dont l’espace tangent en
Id est {X ∈ Mn (R);tr(X) = 0}.
[002550]
Exercice 6630
Soit E l’espace vectoriel des matrices symétriques réelles d’ordre n. Soit f : M (R) → E définie par f (A) =
t AA.
Exercice 6631
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, a ∈ E et f : E → E un difféomorphisme de classe C1 . On suppose
que f n = Id et f (a) = a. On pose A = Da f et u(x) = ∑np=1 A−p f p (x) pour x ∈ E.
(a) Montrer que u est un difféomorphisme local en a tel que u ◦ f = A ◦ u.
(b) Soit F l’ensemble des points fixes de f . Montrer que F est une sous-variété de E.
(c) Soit g : R2 → R2 , g(x, y) = (x, y + y3 − x2 ). Montrer que g est un difféomorphisme de R2 . En déduire
que 2/ n’est plus nécessairement vrai si on supprime l’hypothèse f n = Id.
[002552]
Exercice 6632
Déterminer, parmi les sous-ensembles définis ci-dessous, ceux qui sont des sous-variétés :
(a) {(x, y, z) ∈ R3 ; x3 + y3 + z3 − 3xyz = 1} ;
(b) {(x, y) ∈ R2 ; xy = 0} ;
(c) {(x, y, z) ∈ R3 ; x2 + y2 + z2 = 1 et x2 + y2 − x = 0} ;
(d) {(x, y) ∈ R2 ; y2 = x3 } ;
(e) {(x, y, z) ∈ R3 ; x2 + y2 = tan(α)z2 } ;
[006280]
Exercice 6633
Soient α et β des fonctions de C 1 (R, R).
(a) On considère l’application ϕ : R → R3 donnée par ϕ(x) = (α(x), 0, β (x)). Donner des conditions à
α, β pour que C = ϕ(R) soit une sous-variété de R3 .
(b) Soit maintenant f : R2 → R3 l’application f (x, y) = (α(x) cos(y), α(x) sin(y), β (x)). On cherche
encore des conditions pour α, β sous lesquelles S = f (R2 ) soit une sous-variété de R3 .
(c) Notons p = f (x, 0), x ∈ R. Quel est le lien entre les espaces tangents Tp S et Tp C .
[006281]
Exercice 6634
1120
[006282]
Exercice 6635
Soit F = (F1 , ..., Fk ) une application C1 d’un ouvert U de Rm dans Rk . Notons M = {x ∈ U ; F(x) = 0} et soit
a ∈ M.
(a) Établir l’équivalence des propriétés suivantes :
— DF(a) est surjective.
— Les formes linéaires DF1 (a), ..., DFk (a) sont linéairement indépendantes.
T
— Ker DF(a) = ki=1 Ker DFi (a) est de dimension m − k.
(b) Un point a ∈ M est dit point régulier si DF(a) est surjective. Montrer que l’ensemble des points
réguliers de M est un ouvert de M.
[006283]
Exercice 6636
Soit f : Rn → R un polynôme homogène de degré α > 0 à n variables.
(a) En calculant la dérivée de λ 7→ f (λ x) de deux manières différentes, établir l’identité d’Euler :
n
∂f
∑ xi ∂ xi = α f (x) pour tout x ∈ Rn .
i=1
(b) Soit a un réel non nul. Montrer que Xa = f −1 ({a}) est une sous-variété de dimension n − 1 de Rn .
Établir ensuite que, pour a1 > a2 > 0, Xa1 et Xa2 sont difféomorphes.
(c) Supposons que ϕ est un difféomorphisme de Rn avec ϕ(Xa1 ) = Xa2 et soit p ∈ Xa1 . Exprimer l’espace
tangent Tϕ(p) Xa2 en fonction de Tp Xa1 .
[006284]
Exercice 6637
Soit f : Mn (R) → R l’application C∞ donnée par f (A) = det(A).
(a) Montrer que
det(I + λ X) − 1
lim = tr(X) , X ∈ Mn (R) .
λ →0 λ
En déduire D f (I)(X).
(b) En remarquant que
[006285]
Exercice 6638
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, a ∈ E et f : E → E un difféomorphisme de classe C1 . On suppose
que f n = id et f (a) = a. On pose A = D f (a) et u(x) = ∑np=1 A−p f p (x) pour x ∈ E.
(a) Montrer que u est un difféomorphisme local en a tel que u ◦ f = A ◦ u.
1121
(b) Soit F l’ensemble des points fixes de f . Montrer que F est une sous-variété de E.
(c) Soit g : R2 → R2 , g(x, y) = (x, y + y3 − x2 ). Montrer que g est un difféomorphisme de R2 . En déduire
que 2) n’est plus nécessairement vrai si on supprime l’hypothèse f n = id.
[006286]
d : R → R2 e : ]0, +∞[ → R2
t2 et t2
t 7→ t 7→
t3 t3
[007642]
(a) Montrer que le reparamétrage d’une courbe régulière est encore régulier.
(b) Peut-on reparamétrer toute courbe paramétrée par sa longueur d’arc ?
c : [0, 2π[ → R2
(c) Déterminer un reparamétrage de la courbe cost qui en change l’orien-
t 7→
sint
tation.
[007643]
c : R → R2 d : R → R2
cost et cos 2t
t 7→ t 7→
sint sin 2t
(c) Deux courbes paramétrées équivalentes ont-elles même image ? La réciproque est-elle vraie ?
(d) Peut-on retrouver une courbe à partir de son image ?
[007644]
1122
(a) Calculer la longueur de la portion d’hélice
c : [0, 1] → R3
r cost
t 7→ r sint
ht
(a) On rappelle qu’une ligne polygonale P de Rn est la donnée d’un uplet P = (a0 , a1 , · · · , ak ) de points
de Rn . On supposera aussi que deux points consécutifs sont distincts. Rappeler la formule pour la
longueur d’une ligne polygonale P.
(b) On cherche à montrer le théorème suivant.
Théorème. Soit c : [a, b] → Rn une courbe paramétrée. Alors, pour tout ε > 0, il existe δ > tel
que pour toute partition (t0 = a < t1 < t2 < · · · < tm = b) de [a, b] de pas inférieur à δ ,
où P = (c(t0 ), c(t1 ), · · · , c(tm )) est la ligne polygonale simplement inscrite dans la courbe c associée
à la partition (t0 = a < t1 < t2 < · · · < tm = b) de [a, b].
i. Écrire en termes de quantificateurs, en partant d’un ε1 > 0, le théorème des sommes de Riemann
pour la fonction [a, b] → R, t 7→ kċ(t)k.
ii. Écrire en termes de quantificateurs en partant d’un ε2 > 0 la propriété de continuité uniforme
des fonctions composantes [a, b] → R, t 7→ ċ j (t).
iii. Soit une partition (t0 = a < t1 < t2 < · · · < tm = b) de [a, b]. Écrire en termes de quantificateurs
le théorème des accroissements finis pour la fonction [ti ,ti+1 ] → R, t 7→ c j (t).
√
(c) Majorer la quantité |kc(ti+1 ) − c(ti )k − kċ(ti+1 )k(ti+1 − ti )| par nε2 (ti+1 − ti ).
1123
√
(d) Majorer la quantité |L[c] − L[P]| par ε1 + nε2 (b − a).
(e) Montrer que pour tout ε > 0, il existe δ > tel que pour toute partition (t0 = a < t1 < t2 < · · · < tm = b)
de [a, b] de pas inférieur à δ ,
L[P] − ε 6 L[c] 6 L[P] + ε.
où les fonctions c, v, n : I → R2 sont les inconnues. Montrer que ce système admet une unique
solution (c(t), v(t), n(t)) avec pour valeur initiale un vecteur fixé (c0 , v0 , n0 ) avec (v0 , n0 ) base or-
thonormée directe.
(b) Écrire un système d’équations différentielles linéaire du premier ordre satisfait par le vecteur (<
v, v >, < n, n >, < v, n >).
(c) Montrer que pour les solutions obtenues précédemment, (v(t), n(t)) reste un repère orthonormé
direct.
(d) En déduire que la courbe c obtenue est paramétrée par la longueur d’arc et que sa fonction courbure
est κ.
1124
(e) Conclure.
[007652]
[007653]
f :U → U
(x, y) 7→ (x2 − y2 , 2xy)
1125
(b) Est-ce un difféomorphisme de U ?
[007659]
1126
(a) Déterminer des déplacements de l’espace R3 qui conservent l’image de F.
(b) Montrer que l’image de F est l’ensemble d’équation y2 = x2 (1 − x).
(c) L’image de F est-elle une sous-surface différentiable de R3 ?
[007670]
1127
(b) On considère le plan d’équation z = 0 avec le paramétrage local
G :]0, +∞[×] − π, π[ → R3
(r, θ ) 7→ (r cos θ , r sin θ , 0).
1128
(a) Traduire chacune de ces trois propriétés à l’aide des formes fondamentales.
(b) Les coordonnées sphériques donnent-elles une application qui conserve les longueurs, ou les me-
sures d’angles, ou les aires ?
(c) La projection stéréographique depuis le pôle nord conserve-t-elle les longueurs, ou les mesures
d’angles, ou les aires ?
(d) L’application du cylindre dans la sphère
]0, 2π[×] − 1, 1[ → S2
√ 2
√1 − h cos θ
(θ , h) 7→ 1 − h2 sin θ
h
avec h(x) = th(x) conserve-t-elle les longueurs, ou les mesures d’angles, ou les aires ?
[007680]
1129
[007684]
F :W → R3
(u, v) 7 → (u cos v, u sin v, v)
(a) Une surface régulière de R3 est dite réglée si elle admet des paramétrages locaux de la forme
F(t, s) = c(t) + sv(t) pour t, s) ∈ I × J où c est une courbe régulière de R3 paramétrée sur l’in-
tervalle I de R, et v : I → R3ev une application de classe C ∞ avec v(t) et ċ(t) partout indépendant.
Montrer que si J est un petit intervalle autour de 0, F est alors un paramétrage régulier.
(b) Montrer que la courbure de Gauss d’une surface réglée est négative en tout point.
[007686]
Exercice 6679
Calculer la torsion de la courbe de R3 paramétrée par c : t 7→ (4 cost, 5 − 5 sint, −3 cost). La courbe est-elle
plane ?
Correction H [007688]
Exercice 6680
Soit C la courbe tracée sur la surface d’équation 3z = xy + x3 et dont la projection orthogonale sur le plan
d’équation z = 0 est la courbe paramétrée C0 définie par x = t, y = t 2 pour t parcourant [0, 1].
(a) Donner une expression intégrale pour la longueur de C0 puis celle de C, puis les comparer.
(b) Calculer la longueur de C0 puis celle de C.
Correction H [007689]
Exercice 6681
Soit S la surface de R3 d’équation 2(2z2 + y2 ) + x = 0.
(a) La surface S est-elle régulière ?
1130
(b) Paramétrer la surface S (de manière polynomiale) en prenant les paramètres u et v parmi les variables
x, y et z.
(c) Déterminer une base de l’espace tangent à la surface S en A(−6, 1, −1).
(d) Calculer un vecteur normal à la surface S en A(−6, 1, −1).
(e) Le vecteur V = (27, −29, −1) appartient-il au plan tangent à S en A(−6, 1, 1) ?
Correction H [007690]
Exercice 6682
Calculer l’aire de l’ellipsoïde E d’équation x2 + y2 + 5z2 = 1.
Correction H [007691]
Exercice 6684
Soit C une courbe régulière plane fermée simple convexe paramétrée par la longueur d’arc par l’application
[0, `] → R2 ,t 7→ c(t). Un coin est un point de la courbe où la fonction courbure a une dérivée nulle. Le but de
l’exercice est de montrer que la courbe C a au moins trois coins. On suppose que C n’est pas un cercle. On
notera v(t) = ċ(t) et γ(t) = c̈(t) et κ(t) la courbure au point de paramètre t.
(a) Montrer que C a au moins deux coins distincts P et Q. Faire une figure.
R`
(b) Montrer à l’aide d’une intégration par partie que 0 κ̇(t)c(t) = 0.
(c) On suppose que P et Q sont sur l’axe des x et qu’il n’y a pas d’autres coins. Aboutir à une contra-
diction.
(d) Montrer que la courbe C a au moins quatre coins.
Correction H [007693]
Exercice 6685
On considère dans R3 euclidien le cylindre C d’équation x2 + y2 = 1 muni de la métrique riemannienne restric-
tion du produit scalaire de R3 .
(a) Montrer que C est une surface régulière.
(b) Montrer que l’application F :] − π, π[×R → R3 , (θ , h) 7→ (cos θ , sin θ , h) donne un paramétrage de
C au voisinage du point p de coordonnées (1, 0, 0).
(c) Calculer la matrice G(u) de la première forme fondamentale I dans la base
∂F ∂F
(Xθ (θ , h) := (θ , h), Xh := (θ , h))
∂θ ∂h
de TF(θ ,h) C correspondant à ce paramétrage F.
(d) Déterminer un champs de vecteurs normaux unitaires N(θ , h) au point F(θ , h).
(e) Calculer les symboles de Christoffel de la base (Xθ (θ , h), Xh (θ , h)) de TF(θ ,h) C .
(f) Soit a un nombre réel fixé et c : R → S, t 7→ (cost, sint, at) la courbe paramétrée tracée sur le cylindre
C . Exprimer le vecteur vitesse au point de paramètre t dans la base (Xθ (u), Xh ) de TF(θ ,h) C ).
(g) Les courbes paramétrées précédentes sont-elles des géodésiques ?
(h) Les sections planes du cylindre paramétrées par la longueur d’arc sont-elles des géodésiques ?
1131
[007694]
Exercice 6686
Montrer que l’image d’une géodésique par une isométrie entre deux surfaces munies de métriques rieman-
niennes est une géodésique. Retrouver les géodésiques du cylindre C d’équation x2 + y2 = 1 de l’exercice
précédent. [007695]
dans la paramétrisation Id de R2 .
(a) Calculer les symboles de Christoffel, par la formule
1 ∂ gim ∂ g jm ∂ gi j
Γkij = ∑ + − gmk .
2 m ∂uj ∂ ui ∂ um
Exercice 6688
(a) La courbe paramétrée suivante est-elle régulière ?
c:R → R3
t cost
t 7→ t sint .
t
Exercice 6689
La courbure moyenne de la surface paramétrée suivante est-elle partout nulle ?
F : R×] − π, π[ → R3
cosh(u) cos(v)
u
7→ cosh(u) sin(v) .
v
u
1132
Correction H [007698]
Exercice 6690
On considère l’application
F : R2 → R3
1 − t2
t
7→ t(1 − t 2 ) .
s
s
(a) Déterminer des déplacements de l’espace R3 qui conservent l’image de F.
(b) Montrer que l’image de F est l’ensemble d’équation y2 = x2 (1 − x).
(c) L’image de F est-elle une surface régulière de R3 ?
Correction H [007699]
Exercice 6691
Trouver les extrema de la fonction f : (x, y, z) 7→ xy sur la sphère unité.
Correction H [007700]
Exercice 6692
On considère la courbe paramétrée
c : ]0, 1[ → R3
3 cost
t 7 → 3 sint
4t
Exercice 6693
On considère l’application
F :] − π, π[×] − π, π[ → R3
(2 + cos(ϕ)) cos(θ )
ϕ
7→ (2 + cos(ϕ)) sin(θ ) .
θ
sin(ϕ)
Exercice 6694
1133
On considère l’application
F :] − π, π[×] − π, π[ → R3
(2 + cos(ϕ)) cos(θ )
ϕ
7→ (2 + cos(ϕ)) sin(θ ) .
θ
r sin(ϕ)
(a) Montrer qu’on définit une métrique riemannienne sur Im(F) = T en posant g( ∂∂ Fϕ ) = g( ∂∂ Fθ ) = 1 et
g( ∂∂ Fϕ , ∂∂ Fθ ) = 0.
(b) Déterminer la courbure de Gauss K de T avec la métrique g.
R
(c) Calculer T K(m)dσ (m).
Correction H [007703]
Exercice 6695
Soit S une surface différentiable munie d’une métrique riemannienne g. Soit p et q deux points fixés sur S. Soit
ε un nombre réel strictement positif. Soit a 6 b deux nombres réels. Soit C :] − ε, ε[×[a, b] → S une application
différentiable vérifiant pour tout s ∈]−ε, ε[, C(s, a) = p et C(s, b) = q. On notera cs (t) := C(s,t), V (t) := ∂C
∂ s (0,t) .
On admettra l’identité des dérivées covariantes
(a) Représenter sur un dessin S, l’application C et le champs de vecteurs V , en particulier V (a) et V (b).
(b) Rappeler la définition de l’énergie E[cs ] de la courbe cs : [a, b] → S.
dE[cs ]
(c) Exprimer à l’aide de la dérivée covariante ∇c˙0 (t) c˙0 (t), la dérivée ds s=0 .
[007704]
Exercice 6696
Soit Σ le graphe de la fonction f (x, y) = xy de R2 dans R.
(a) Est-ce une surface régulière ?
(b) Déterminer une paramétrisation de Σ.
(c) Dans cette paramétrisation, calculer la première et la seconde forme fondamentale.
(d) Déterminer la courbure de Gauss et la courbure moyenne.
[007705]
Exercice 6697
Soit l’ouvert W =]0; 1[×R dans R2 . On considère la surface M de R3 paramétrée par
F :W → R3
(u, v) 7 → (u cos v, u sin v, v)
Exercice 6698
Trouver les extrema de la fonction φ (x, y, z) = xy définie sur l’ellipsoïde de R3 d’équation x2 + y2 + 3z2 = 1.
[007707]
1134
Exercice 6699
On considère dans R4 l’intersection des ensembles d’équation x2 + y2 + z2 + t 2 = 8 et x2 + y2 = 4.
(a) Est-ce une surface différentiable ?
(b) Déterminer un système d’équation pour ses espaces tangents.
[007708]
Exercice 6700
Démontrer les formules de Frenet pour les courbes paramétrées par la longueur d’arc dans R3 . [007709]
Exercice 6701
Soit I un intervalle de R et c : I → R2 une courbe plane paramétrée par la longueur d’arc. On suppose que c
reste dans le disque de rayon r > 0 et qu’au point de paramètre τ, kc(τ)k = r.
(a) Rappeler la valeur absolue de la courbure d’un cercle de rayon r.
(b) Montrer en dérivant une fois la fonction φ : t 7→ kc(t)k2 que c̈(τ) est colinéaire à c(τ).
(c) Montrer en dérivant à nouveau la fonction φ que la courbure en τ vérifie |κ(τ)| > 1/r.
(d) Interpréter graphiquement ce résultat.
Correction H [007710]
Exercice 6702
(a) Déterminer une équation cartésienne du plan tangent à la surface S de R3 paramétrée par F :
(u, v) 7→ (u + v2 , u2 − v2 , v) au point M(u0 , v0 ) de paramètres (u0 , v0 ).
(b) Déterminer une équation cartésienne du plan tangent à la surface Σ de R3 d’équation x5 + y5 + z5 = 1
au point M(x0 , y0 , z0 ) de coordonnées (x0 , y0 , z0 ).
(c) Soit U un ouvert de R2 et f : U → R une application de classe C ∞ . Déterminer une équation
cartésienne du plan tangent au graphe de f en chacun de ses points.
Correction H [007711]
Exercice 6703
(a) Déterminer les plans tangents et un champs de vecteurs normaux unitaires au paraboloïde hyperbo-
lique P d’équation z = y2 − x2 au voisinage du point A(0, 0, 0) de coordonnées (0, 0, 0).
(b) Déterminer l’application de Weingarten au point A du paraboloïde hyperbolique P.
(c) En déduire la courbure de Gauss et les directions principales du paraboloïde hyperbolique P au
point A.
Correction H [007712]
Exercice 6704
On considère la sphère de centre 0 et de rayon 1 de R3 . La projection stéréographique de centre le pôle Nord
sur le plan de hauteur nulle (d’équation z = 0) conserve-t-elle les longueurs ? les angles ? les aires ?
Correction H [007713]
Exercice 6705
L’intersection de deux surfaces régulières de R3 est-elle une courbe régulière de R3 ?
Correction H [007714]
1135
278 353.00 Espace tangent, application linéaire tangente
Exercice 6706
Soit f : Rn → R p une fonction dérivable et soit M = f −1 (0). On suppose que M est une sous-variété de Rn de
dimension k.
(a) Donner la définition d’un vecteur tangent à M au point x ∈ M. Donner la définition d’un champ de
vecteurs sur M.
(b) Soit f une fonction sur M et α une 1-forme sur M. Donner la définition de d f sans utiliser une carte
de M. Donner la définition de dα.
(c) Soit X un vecteur tangent à M au point x ∈ M. Montrer que d f |x (X) ≡ X f = 0. En déduire que
X ∈ ker(J(x)) (où J(x) est la matrice jacobienne de f en x).
(d) Soit X un vecteur tangent à Rn au point x ∈ M, et supposons que X f = 0, et que rang(J(x)) = p.
Montrer que k = n − p et que X est un vecteur tangent à M.
[006793]
(a) Soit U un ouvert de R2 et f : U → R une application de classe C ∞ . Montrer que le graphe de f est
difféomorphe à U.
(b) Les surfaces E d’équation 2x2 + 3y2 + 4z2 = 1 et S d’équation x2 + y2 + z2 = 4 sont-elles difféo-
morphes ?
(c) Les surfaces C d’équation 2x2 + 3y2 = 1 et S d’équation x2 + y2 + z2 = 4 sont-elles difféomorphes ?
[007665]
(a) Déterminer le plan tangent en A(1, −1, −1) à la surface paramétrée par (u, v) 7→ (u + v2 , u2 − v2 , v).
(b) Déterminer le plan tangent en A(1, 1, −1) à la surface d’équation x5 + y5 + z5 = 1.
(c) Soit U un ouvert de R2 et f : U → R une application de classe C ∞ . Déterminer le plan tangent au
graphe de f en chacun de ses points.
[007666]
1136
(d) Calculer un vecteur normal à la surface S en A(−6, 1, −1).
(e) Le vecteur V = (27, −29, −1) appartient-il au plan tangent à S en A(−6, 1, −1) ?
[007667]
(a) Déterminer une équation cartésienne du plan tangent à la surface S de R3 paramétrée par F :
(u, v) 7→ (u + v2 , u2 − v2 , v) au point M(u0 , v0 ) de paramètres (u0 , v0 ).
(b) Déterminer une équation cartésienne du plan tangent à la surface Σ de R3 d’équation x5 + y5 + z5 = 1
au point M(x0 , y0 , z0 ) de coordonnées (x0 , y0 , z0 ).
(c) Soit U un ouvert de R2 et f : U → R une application de classe C ∞ . Déterminer une équation
cartésienne du plan tangent au graphe de f en chacun de ses points.
[007668]
Exercice 6714
Soit M ⊂ Rn une sous-variété de dimension k, et soit X un champ de vecteurs sur M. On définit D = { m ∈ M |
X(m) 6= 0 } et S = D = fermeture D. On vous demande de démontrer l’énoncé : “si S est compact, alors X est
complet”. Les questions suivantes peuvent vous guider.
1137
(a) Pour x ∈/ S trouver la courbe intégrale maximale γ : Jx → M passant par x.
(b) Montrer que si x ∈ S, et si γ : J → M est une courbe intégrale passant par x, alors ∀ t ∈ J : γ(t) ∈ S.
(c) En utilisant la compacité de S, montrer que X est complet (sur M !).
[006777]
Exercice 6715
Soient M ⊂ Rn et N ⊂ R p deux sous-variétés de dimension k et ` respectivement. Soit F : M → N une application
différentiable et soit X un champ de vecteurs sur M. Trouver un contre exemple pour l’énoncé :
b =⇒ T F(m)(X(m)) = T F(m)(X(
F(m) = F(m) b b .
m))
Rappel : T F(m) ≡ F 0 (m) est la “dérivée” de F au point m. [006778]
Exercice 6716
Soit φ2 : R2 → S2 ⊂ R3 la carte de la sphère S2 donnée par la projection stéréographique du pôle nord. En
identifiant R2 avec le plan complex C, on définit l’application F : R4 → S2 par :
z + it
F(x, y, z,t) = φ2 ( ).
x + iy
(a) Calculer l’expression explicite de F et montrer que la restriction de F à la sphère S3 ⊂ R4 est une
application F : S3 → S2 qui est bien définie.
(b) Sur R4 on définit le champ de vecteurs
∂ ∂ ∂ ∂
X(x, y, z,t) = x −y +z −t .
∂y ∂x ∂t ∂z
Calculer le flot de X ; est ce que X est complet ?
(c) En utilisant le résultat de 2., montrer que si m ∈ S3 , alors X(m) ∈ Tm S3 .
(d) Pour tout m ∈ S3 calculer T F(m)(X(m)) ∈ TF(m) S2 .
[006779]
Exercice 6717
Soit f : R4 → R2 défini par f (x1 , x2 , x3 , x4 ) = (x12 + x22 − 1, x32 + x42 − 1), soit M = f −1 (0, 0), et soit X le champ
de vecteurs sur R4 défini par :
∂ ∂ ∂ ∂
X|x = x1 − x2 + α(x3 − x4 ),
∂ x2 ∂ x1 ∂ x4 ∂ x3
où α ∈ R est un paramètre.
(a) Montrer que pour tout (x1 , x2 , x3 , x4 ) ≡ x ∈ M le vecteur X|x est tangent à M.
(b) Exprimer les vecteurs tangents X|x , x ∈ M dans la carte
(θ , ψ) 7→ (cos(θ ), sin(θ ), cos(ψ), sin(ψ)) .
(c) Calculer le flot φt du champ de vecteurs X|x , x ∈ M sur M (par exemple en utilisant la carte (θ , ψ)).
Est ce que ce champ est complet ?
(d) Déterminer les 6-uplets (α,t, x1 , x2 , x3 , x4 ), (x1 , x2 , x3 , x4 ) ∈ M, tels que φt (x1 , x2 , x3 , x4 ) = (x1 , x2 , x3 , x4 ).
[006794]
Exercice 6718
Soit M ⊂ R3 le cylindre défini par l’équation x2 + y2 = 1. Dans la carte (θ , z) 7→ (cos(θ ), sin(θ ), z) de M on
donne le champ de vecteurs X défini par :
∂ ∂
X(θ , z) = + 21 z(z2 − 1) .
∂ θ (θ ,z) ∂ z (θ ,z)
1138
(a) Dire pourquoi X définit un champ de vecteurs sur M.
(b) Esquisser le champ X dans la carte et calculer son flot φt sur M.
(c) Le champ X est-il complet ?
(d) Calculer les points (t, θ , z) tel que φ (t, θ , z) = (θ , z) sur le cylindre M.
[006800]
Exercice 6719
(a) Donner la définition d’une sous-variété M de Rn de dimension k.
(b) Enoncer le théorème des fonctions implicites.
(c) Soit M = { (x, y, z) ∈ R3 | x2 + y2 − z2 + 1 = 0 , z > 0 }. Montrer que M est une sous-variété de R3
de dimension 2.
On définit la projection stéréographique s de R3 \ { (x, y, z) | z = −1 } sur R2 ∼
= { (x, y, z) | z = 0 } par
la procédure suivante. Pour un point P = (x, y, z) on trace la droite d = PS où S = (0, 0, −1). L’image
s(P) est l’intersection de la droite d avec le plan z = 0.
(d) Calculer explicitement l’application s.
(e) Calculer l’image D = s(M).
(f) Calculer “l’inverse” de l’application s : M → D.
Soit X le champ de vecteurs sur R3 donné par
∂ ∂ ∼
X|(x,y,z) = x +z = (z, 0, x) .
∂ z |(x,y,z) ∂ x |(x,y,z)
Exercice 6720
Pour la sphère S2 on considère la carte U = ]0, ∞[ × ]0, 2π[ donnée par :
2r 2r r2 − 1
ϕ : U → S2 , (r, θ ) 7→ ( cos(θ ), sin(θ ), ).
r2 + 1 r2 + 1 r2 + 1
Dans la carte U on donne le champ de vecteurs X par :
∂ ∼
X|(r,θ ) = f (r) = ( f (r), 0) .
∂ r |(r,θ )
1139
[006803]
Exercice 6721
Soit Y : R2 → R2 le champ de vecteurs Y (x, y) = (1, 1 + y2 ).
(a) Trouver les solutions maximales du champ Y , y compris leur domaine de définition.
(b) Esquisser le portrait de phase du champ Y .
(c) Déterminer le flot du champ Y , y compris son domaine de définition.
[006823]
Exercice 6722
Soit Y : R2 → R2 le champ de vecteurs Y (x, y) = (x2 , xy).
(a) Trouver les solutions maximales du champ Y , y compris leur domaine de définition.
(b) Esquisser le portrait de phase du champ Y .
(c) Déterminer le flot du champ Y , y compris son domaine de définition.
[006829]
Exercice 6723
Soit Y : R2 → R2 le champ de vecteurs Y (x, y) = (x2 y, xy2 ).
(a) Si γ(t) = (x(t), y(t)) est solution de l’équation γ 0 (t) = Y (γ(t)), que peut-on dire de la dérivée de y/x
par rapport à t ?
(b) Trouver les solutions maximales du champ Y (y compris leur domaine de définition).
(c) Esquisser le portrait de phase du champ Y .
(d) Déterminer le flot du champ Y (y compris son domaine de définition).
[006840]
Exercice 6724
2x
Soit U = {(x, y) ∈ R2 | y 6= 0 } et soit Y : U → R2 le champ de vecteurs Y (x, y) = (1,
).
3y2
(a) Trouver les solutions maximales du champ Y , y compris leur domaine de définition (n’oubliez pas
qu’on est dans U).
(b) Esquisser le portrait de phase du champ Y .
(c) Déterminer le flot du champ Y , y compris son domaine de définition.
[006846]
1140
R R
(d) Calculer explicitement D dα et ∂ D α. Est ce que votre résultat confirme le théorème de Stokes ?
[006780]
Exercice 6726
Dans tout ce qui suit, on note (x, y) les coordonnées sur R2 = C, z = x + iy, et on sépare systématiquement les
parties réelle et imaginaire de tous les objets. Soit zo ∈ C, et soit Cr , r ∈ R+ la courbe donnée par l’équation
|z − zo | = r.
R
(a) Soit f : C \ {zo } → C l’application f (z) = (z − zo )n . Calculer pour tout n ∈ Z l’intégrale Cr f (z) dz
(indication : utiliser une variante des coordonnées polaires).
Soit g, h : C \ {zo } → R deux applications de classe C1 verifiant les équations :
∂g ∂h ∂g ∂h
= & =− ,
∂x ∂y ∂y ∂x
Exercice 6727
Soit M ⊂ R3 le cylindre défini par l’équation x2 + y2 = 1, soit V ⊂ R3 l’ensemble défini par V = { (x, y, z) | z >
0 & (x/2)2 + (2y)2 + z2 6 1 }, soit K = M ∩ V , et soit ∂ K le bord de K. Soit finalement α la 1-forme sur R3
définie par α = z2 x dy − z2 y dx + (xz − yz3 ) dz.
(a) Calculer dα.
(b) Exprimer α et dα dans la carte (θ , z) 7→ (cos(θ ), sin(θ ), z) de M.
(c) Exprimer K et ∂ K dans cette carte.
R R
(d) Calculer séparément K dα et ∂K α sans utiliser le théorème de Stokes. Est ce que votre résultat
confirme ce théorème ?
[006795]
Exercice 6728
Soit α = f (x, y) dx+g(x, y) dy une 1-forme fermée (dα = 0) sur R2 , et soient (x0 , y0 ), (x1 , y1 ), (x, y) trois points.
On définit les courbes γ0 , γ1 : [0, 1] → R2 par :
d d
(a) Montrer que dhi = α (indication : calculer dt f (γi (t)) et dt g(γi (t)) et utiliser dα = 0).
(b) Montrer que h1 − h0 est constante et donner une expression explicite en terme de α pour cette
constante (indication : utiliser le théorème de Stokes).
1141
x dy − y dx
(c) Sur R2 \ {0} on donne la 1-forme α = p . Montrer que dα = 0, et dire pourquoi il n’existe
x2 + y2
pas de fonction h : R2 \ {0} → R telle que α = dh.
(d) Pourquoi la construction donnée en 1. ne marche-t-elle pas dans le cas de R2 \ {0} (voir 3.) ?
[006801]
Exercice 6729
Dans R3 on se donne M = { (x, y, z) | x2 + y2 − z2 − 1 = 0 }, avec la carte ϕ définie par :
p p
ϕ : ]0, 2π[ ×R , (θ , z) 7→ ( z2 + 1 cos(θ ), z2 + 1 sin(θ ), z) .
(a) Montrez que d(x, y) = |x − y| est bien une distance sur l’ensemble des réels.
(b) Pour tout couple d’éléments X = (x1 , ..., xn ) et Y = (y1 , ..., yn ) de Rn , on définit d(X,Y ) = supi=1..n |xi −
yi |. Montrez que d est bien une distance sur Rn .
(c) Faire de même avec d(X,Y ) = |x1 − y1 | + |x2 − y2 | + ... + |xn − yn |.
[002494]
Exercice 6731
Décrire la boule de centre l’origine et de rayon 1 dans les espaces suivants :
(a) R muni de la distance d(x, y) = |x − y|.
1142
p
(b) R2 muni de la distance d1 ((x1 , x2 ), (y1 , y2 )) = (x1 − y1 )2 + (x2 − y2 )2 .
(c) R2 muni de la distance d2 ((x1 , x2 ), (y1 , y2 )) = sup(|x1 − y1 |, |x2 − y2 |).
(d) R2 muni de la distance d3 ((x1 , x2 ), (y1 , y2 )) = |x1 − y1 | + |x2 − y2 |.
Montrez que les 3 dernières distances sont équivalentes.
Correction H [002495]
Exercice 6732
Soit E l’ensemble
R
des fonctions continues de l’intervalle [0, 1] dans R qui sont continues. Montrez que l’appli-
cation k f k1 = ab | f (t)|dt est une norme sur E. Montrez que E n’est pas complet.
Correction H [002496]
Exercice 6733
Etudiez la continuité des applications suivantes :
xy2
(a) f (x) = x2 +y2
.
xy
(b) f (x) = x2 +y2
.
−1
exp( )
x2 +y2
(c) f (x) = |x|+|y| .
[002497]
Exercice 6734
Soient E et F deux espaces normés réels et f : E → F une application bornée sur la boule unité de E et vérifiant
Exercice 6735
a b
Soient ||.||1 et ||.||2 deux normes sur R2
et M = une matrice de Mn,n (R ou C). On définit la norme
c d
de M (ou de l’application linéaire associée) de la manière suivante :
où S1 (0, 1) est la sphère unité pour la norme ||.||1 . Dans chacun des cas suivant, calculez la norme de M.
(a) ||(x, y)||1 = ||(x, y)||2 = sup(|x|, |y|).
p
(b) ||(x, y)||1 = ||(x, y)||2 = x2 + y2 .
p
(c) ||(x, y)||1 = x2 + y2 et ||(x, y)||2 = sup(|x|, |y|).
Correction H [002499]
Exercice 6736
Continuité sur R2 des fonctions suivantes :
xy
(a) f (x, y) = x2 +y2
x+y
(b) f (x, y) = x2 +y2
x 3 y2
(c) f (x, y) = x2 +y2
1143
[002500]
Exercice 6737
Calculez la norme des opérateurs suivants :
(a) Le shift sur l ∞ défini par S(x)n+1 = xn , S(x)0 = 0 (sur l ∞ on définit ||(xn )||∞ = supn∈N |xn |).
(b) X = C ([0, 1]) avec la norme sup et l’opérateur T f (x) = f (x)g(x) où g ∈ X.
R1
(c) X = C ([0, 1]) muni de la norme sup et u( f ) = 0 f (x)g(x)dx où g ∈ X est une fonction qui s’annule
qu’en x = 1/2.
(d) X = l 2 et u(x) = ∑ an xn où (an ) est dans X.
(e) X l’espace des suites convergentes muni de la norme sup et u : X → R l’application u(x) = lim j→∞ x j .
Correction H [002501]
Exercice 6738
R
Soit X = C ([0, 1]) avec la norme || f || = 01 | f (t)|dt. Montrez que la forme linéaire T : X → R définie par
T ( f ) = f (0) n’est pas continue en 0. Que peut-on en déduire pour le sous-espace des fonctions de X nulles en
0? [002502]
Exercice 6739
Soit f une application f de E dans F espaces vectoriels normés de dimension finie.
On rappelle les implications suivantes : si x0 ∈ E, “ f de classe C1 en x0 ” ⇒ “ f différentiable en x0 ” ⇒ “ f
continue en x0 ”. On sait de même que “ f différentiable en x0 ” ⇒ “ f admet des dérivées partielles en x0 ”
montrer que les réciproques sont fausses en général en s’inspirant de :
x2 sin 1x + y2 sin 1y si xy 6= 0
x2 sin 11 x si y = 0
f (x) =
y2 sin 1y si x = 0
0 en (0, 0)
ou de (
xy2
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x) =
0 si (x, y) = (0, 0)
Correction H [002503]
Exercice 6740
(a) Soit f une application de E dans F espaces vectoriels normés et supposons f différentiable en
a ; montrer que pour tout vecteur u ∈ E ∗ , la dérivée de f en a dans la direction u existe , i.e.
limh→0 h1 f (a + hu) − f (a) et l’exprimer à l’aide de f 0 (a).
3
(b) On considère f : R2 → R définie par f (0, 0) = 0 et, si (x, y) 6= (0, 0), f (x, y) = x4x+yy 2 . Montrer que f
est dérivable en (0, 0) dans toutes les directions, mais que f n’est pas différentiable en (0, 0).
[002504]
Exercice 6741
Soit g : R → R une application de classe C2 et F : R2 → R définie par
g(x) − g(y)
F(x, y) = si x 6= y, F(x, x) = g0 (x).
x−y
1144
Montrer que F est de classe C1 en tout point de R2 et calculer sa différentielle.
Correction H [002505]
Exercice 6742
R1
Soit E n l’espace des polynômes de degré 6 n. Etudier la différentiabilité des applications P 7→ 0 (P3 (t) −
P2 (t)) dt et P 7→ P0 − P2 .
Correction H [002506]
Exercice 6743
Soit f une application différentiable de R2 dans lui-même, propre (i.e. || f (x)|| tend vers ∞ quand ||x|| → ∞), telle
que pour tout x ∈ R2 D f (x) soit injective. On va montrer que f est surjective. Soit a ∈ R2 et g(x) = || f (x)−a||2 ;
(a) Calculer Dg(x).
(b) Montrer que g atteint sa borne inférieure en un point x0 de R2 , et que Dg(x0 ) = 0 ; en déduire le
résultat.
Correction H [002507]
Exercice 6744
Soit, dans Rn , F un sous-espace fermé, et soit f : Rn → R définie par f (x) = d(x, F). On rappelle que f est
1-lipschitzienne, et que pour chaque x il existe y ∈ F tel que f (x) = d(x, y).
(a) On suppose que f est différentiable en x ∈
/ F. Montrer que ||D f (x)||L (Rn ,R) 6 1.
(b) On considère la fonction ϕ : t ∈ [0, 1] → f ((1 −t)x +ty) ; en calculant ϕ 0 (0) de deux façons, montrer
x−y
que D f (x). ||x−y|| = 1 et ||D f (x)||L (Rn ,R) = 1.
(c) En déduire que y est unique.
Correction H [002508]
Exercice 6745
Soit E un espace de Banach et L (E) l’espace des endomorphismes linéaires continus de E.
(a) Soit A ∈ L (E) ; montrer que l’application ϕ : t ∈ R → etA est dérivable et calculer sa dérivée.
(b) On suppose que la norme de E est associée au produit scalaire h·, ·i. Soit x ∈ E. Montrer que l’ap-
plication Φ : t → hetA x, etA xi est dérivable et calculer sa dérivée.
(c) On suppose que A est antisymétrique. Montrer que pour tout t, etA est unitaire.
[002509]
Exercice 6746
Soit α > 0. Étudier la différientiabilité à l’origine de l’application f : R2 → R qui est définie par f (0, 0) = 0 et
par
|xy|α
f (x, y) = p si (x, y) 6= (0, 0) .
x2 + 3y2
[002510]
Exercice 6747
Soit f : R2 → R définie par
xy2
f (x, y) = si (x, y) 6= (0, 0)
x 2 + y2
∂f
et f (0, 0) = 0. Montrer que f est continue sur R2 , que pour tout u ∈ R2 \ {0} ∂ u (0, 0) existe, mais que f n’est
pas différentiable en (0, 0). [002511]
1145
Exercice 6748
Soit X = C ([0, 1]) muni de la norme uniforme et soit f une application de C 1 (R, R). On note F l’application
ϕ 7→ f ◦ ϕ de X dans X. Montrer que pour chaque ϕ ∈ X, DF(ϕ) est l’opérateur linéaire de multiplication par
f 0 ◦ ϕ dans X :
DF(ϕ) · (h) = h f 0 ◦ ϕ ,
et que DF est continue. [002512]
Exercice 6749
Soit F l’algèbre des matrices carrés p × p munie d’une norme.
(a) Soit f : F → R l’application qui associe à une matrice A son determinant f (A) = det(A). Montrer
qu’elle est différentiable et déterminer D f .
(b) Pour n > 1, on considère l’application ϕn (A) = An de F dans F . Montrer qu’elle est différentiable
en toute matrice A ∈ F .
(c) On désigne par U l’ensemble des matrices inversibles de F . Montrer que U est un ouvert de F et
calculer la différentielle de l’application A 7→ A−1 de U dans U.
[002513]
Exercice 6750
(a) Que peut-on dire de la différentiabilité de l’application f : R2 → R définie par f (x1 , x2 ) = kxk∞ =
max (|x1 |, |x2 |) ?
(b) Généraliser ceci à f : F → R, f (x) = kxk∞ , avec F = Rn ou F l’ensemble des suites convergentes
vers zero.
[002514]
Exercice 6751
Soit f : R2 → R l’application x = (x1 , x2 ) 7→ kxk1 = |x1 | + |x2 |. Est-ce qu’elle est différentiable ?
Considérons maintenant l 1 l’espace des suites réelles muni de la norme kxk1 = ∑∞j=1 |x j |.
(a) Montrer que pour toute forme linéaire continue L sur l 1 il existe une suite bornée α = (α1 , α2 , ....)
telle que
∞
L(x) = ∑ α jx j .
j=1
(b) Montrer que la norme k.k1 : l 1 → R n’est pas différentiable en aucun point de l 1 (raisonner par
l’absurde en utilisant (1.)).
[002515]
Exercice 6752
Dans un espace normé (F , N), on considére l’application x 7→ N(x). Rappeler que, lorsque cette application N
est différentiable en x ∈ F , alors
1
DN(x) · (h) = lim (N(x + th) − N(x)) .
t→0 t
En déduire que N n’est pas différentiable en 0 ∈ F . Supposons N différentiable en x ∈ F , alors justifier que
N l’est aussi en λ x, où λ > 0, et que DN(x) = DN(λ x). En considérant la dérivée en λ = 1 de l’application
λ 7→ N(λ x), montrer que DN(x) · (x) = N(x) et en déduire k|DN(x)k| = 1. [002516]
1146
Exercice 6753
1
Soit E un espace vectoriel réel muni d’un produit scalaire (x, y) 7→ hx, yi et de la norme associée kxk = hx, xi 2 .
Soit u un endomorphisme continu de E que l’on suppose symétrique, i.e.
(a) Montrer que l’application x ∈ E 7→ hu(x), xi est différentiable sur E et calculer sa différentielle.
L’application x 7→ kxk2 est donc différentiable.
(b) On définit une application ϕ : E \ {0} → R en posant ϕ(x) = hu(x),xi
hx,xi . Établir qu’il s’agit d’une
application différentiable. Calculer ensuite Dϕ. Montrer que, pour un élément non nul a ∈ E , on a
Dϕ(a) = 0 si et seulement si a est vecteur propre de u.
[002517]
Exercice 6754
(a) Soit f une application réelle continue et dérivable sur ]a, b[ telle que f 0 (x) ait une limite quand
<
x → b ; alors f se prolonge en une fonction continue et dérivable à gauche au point b.
(b) Soit f une application continue et dérivable sur un intervalle I ⊂ R, et de dérivée croissante ; montrer
que f est convexe sur I i.e. f ((1 − t)x + ty) 6 (1 − t) f (x) + t f (y) pour tous x < y de I et t ∈ [0, 1].
(Poser z = (1 − t)x + ty et appliquer les AF à [x, z] puis [z, y].)
Correction H [002518]
Exercice 6755
Montrer que l’identité des accroissements finis n’est pas vraie pour les fonctions vectorielles en considérant
f (x) = eix .
Correction H [002519]
Exercice 6757
On considère l’application F : R2 → R2 définie par F(x, y) = (cos x − sin y, sin x − cos y) ; on note F (k) l’appli-
cation F composée k-fois
√
(a) Montrer que ||DF(x, y)|| 6 2 pour tout (x, y).
(b) En déduire que la suite récurrente définie par x0 , y0 et pour n > 1
1 1
xn+1 = (cos xn − sin yn ), yn+1 = (sin xn − cos yn )
2 2
converge pour tout (x0 , y0 ). Donnez l’équation que vérifie sa limite ?
1147
Correction H [002521]
Exercice 6758
Soit f une application différentiable de ]a, b[⊂ R dans Rn ; on suppose qu’il existe k > 0 tel que
Montrer que si f s’annule en un point x0 ∈]a, b[, f est identiquement nulle dans ]a, b[ (montrer que E = {x ∈
]a, b[ ; f (x) = 0} est ouvert). [002522]
Exercice 6759
Soit E un espace de Banach, U un ouvert de E et f une application différentiable de U dans R telle que l’on ait
|| f 0 (x)|| 6 k| f (x)|, ∀x ∈ U. Montrer que pour x assez voisin de a ∈ U,
Exercice 6760
On considère l’application F : R2 → R2 définie par F(x, y) = (x2 + y2 , y2 ) ; on note F (k) l’application F com-
posée k-fois avec elle-même. On considère Ω = {(x, y) ∈ R2 / limk→∞ F (k) (x, y) = (0, 0)}.
(a) Vérifier que (x, y) ∈ Ω ⇐⇒ F(x, y) ∈ Ω.
(b) Montrer qu’il existe ε > 0 tel que ||(x, y)|| < ε =⇒ ||F 0 (x, y)|| 6 12 ; en déduire que 0 est intérieur à
Ω puis que Ω est ouvert.
(c) Montrer que Ω est connexe.
[002524]
Exercice 6761
On considère l’application F : R2 → R2 définie par
F(x, y) = (x2 + y2 , y2 ) .
Exercice 6762
Soit Ω un ouvert convexe de Rn et f : Ω → Rn une application de classe C1 qui est injective sur Ω et telle que
D f (x) soit injective pour tout x ∈ Ω. Montrer que, pour tous a, b ∈ Ω,
Correction H [002526]
Exercice 6763
1148
Soit H un espace préhilbertien sur R, et f (x) = ||x|| de H dans R ; montrer que f est différentiable en tout point
calculer sa différentielle. (indic. étudier directement ||x + h|| ou considérer la fonction composée
de H\{0}, et p
x → ||x||2 → ||x||2 .) Décrire le noyau Ker f 0 (x) en tout x 6= 0. [006255]
Exercice 6764
a−x
Soit a ∈ Rn et f : Rn \{a} → Rn définie par f (x) = ||x−a||2
.
(a) Calculer f 0 (x) pour tout x ∈ Rn \{a}.
(b) Montrer que f 0 (x).h = ||x−a||
Sh
2 où S est la symétrie orthogonale d’axe x − a. Que peut-on dire de la
0
transformation f (x) de R ?n
[006256]
Exercice 6765
Soit B une application bilinéaire de E × F dans G, où E, F, G sont des evn de dimension finie.
(a) Calculer B0 (a) sa différentielle en un point a = (a1 , a2 ) de E × F.
(b) En déduire, pour f et g deux applications différentiables de I intervalle de R dans R3 , la différentielle
de t → f (t) ∧ g(t) et de t → h f (t), g(t)i en tout t ∈ I.
(c) Application : Soit A un opérateur de Rn tel que Ax⊥x pour tout x ; montrer que etA est une isométrie
pour tout réel t. (Dériver t → ||etA x||2 .)
[006257]
Exercice 6766
Soit E et F deux evn sur C. Une application de E dans F C-linéaire est R-linéaire, mais la réciproque est fausse.
(a) Soit ϕ : E → F une application R-linéaire. Montrer que ϕ est C-linéaire si et seulement si ϕ(ix) =
iϕ(x) pour tout x ∈ E. En déduire les applications de R2 dans R2 qui sont C-linéaires.
Soit U un ouvert de E et f : U → F. On suppose f R-différentiable en a ∈ U. Il est clair que f est
C-différentiable en a si et seulement si f 0 (a) est C-linéaire.
(b) Si f : C → C s’écrit f (z) = u(z) + iv(z) = f (x + iy) avec u et v réelles, qu’on identifie à f (x, y) =
(u(x, y), v(x, y)), traduire à l’aide de a) “ f est C-différentiable en a = α + iβ ”. En quels points les
applications de C dans C sont-elles C-différentiables : f1 (z) = ex ; f2 (z) = |z|2 ; f3 (z) = ex−iy ?
(c) (extrait de septembre 99) Soit U un ouvert de C et soit f : U → C C-différentiable en a = α +iβ ∈ U,
telle que f (a) 6= 0. Montrer que si g = | f | est C-différentiable en a = α + iβ ∈ U, alors f 0 (a) = 0.
Correction H [006258]
Exercice 6767
(a) Montrer que l’identité des accroissements finis n’est pas vraie pour les fonctions vectorielles en
considérant f (x) = eix .
(b) Si f est une fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[, on a vu que f 0 (]a, b[) est connexe.
Montrer que ceci est faux pour les fonctions vectorielles en considérant f (x) = (x2 cos( 1x ), x2 sin( 1x )).
[006259]
Exercice 6768
Soit E = C([0, 1], Rn ) et soit F un sous-espace vectoriel de E constitué de fonctions différentiables, telles que
où M est une constante fixée à l’avance. Montrer que la boule unité de F est compacte ; que peut-on dire de F ?
[006260]
1149
Exercice 6769
Soient E, F des espaces normés, Ω un ouvert de E et f : Ω → F une application continue.
(a) Soit a un point de Ω. Si f est différentiable dans Ω \ {a} et si l’application x ∈ Ω \ {a} 7→ D f (x)
admet une limite T ∈ L (E, F) quand x tend vers a dans Ω, montrer que f est différentiable au
point a et que D f (a) = T (appliquer le théorème des accroissements finis à la fonction g : x 7→
f (x) − T (x)).
(b) Supposons f différentiable dans Ω. Montrer que D f : Ω → L (E, F) est continue en a ∈ Ω si et
seulement si, pour tout ε > 0, il existe δ > 0 tel que
(c) Supposons maintenant qu’il existe une application continue x ∈ Ω 7→ Tx ∈ L (E, F) telle que pour
tout x ∈ Ω et tout h ∈ E
f (x + th) − f (x)
lim = Tx (h) .
t→0,t6=0 t
Montrer que f est de classe C 1 et que D f (x) = Tx pour tout x ∈ Ω. (On pourra considérer la fonction
g(t) = f (x + th) − tTx (h).)
[006261]
Exercice 6770
Soient E, F des espaces de Banach, Ω un ouvert connexe de E et fn : Ω → F une suite d’applications différen-
tiables. On suppose que cette suite vérifie :
(i) Il existe x0 ∈ Ω tel que ( fn (x0 )) converge dans F.
(ii) La suite (D fn ) converge uniformément sur toute boule fermée BF (a, r) ⊂ Ω.
Alors, montrer que ( fn ) converge uniformément sur toute boule fermée de Ω et que, si f (x) = limn→∞ fn (x) et
Lx = limn→∞ D fn (x), alors f est différentiable avec D f (a) = La , a ∈ Ω. [006262]
Exercice 6771
Soit Ω un ouvert convexe de Rn et f : Ω → Rn une application de classe C1 qui est injective sur Ω et telle que
D f (x) soit injective pour tout x ∈ Ω.
(a) Montrer que, pour tous a, b ∈ Ω,
(b) Soit ( fn ) une suite de fonctions de classe C1 telle que fn → f et D fn → D f uniformément sur tout
compact de Ω. On va montrer : pour tout compact K de Ω il existe n0 tel que fn soit injective sur K
pour n > n0 .
— En raisonnant par l’absurde, montrer qu’il existerait K compact et, pour une infinité d’entiers n,
des points an , bn ∈ K tels que fn (an ) = fn (bn ).
— Quitte à extraire, montrer qu’alors bn − an → 0.
— Utiliser (1.) pour en déduire une contradiction.
[006263]
Exercice 6772
(a) Enoncer le théorème des accroissements finis pour une fonction f : Rn → R p .
(b) Soit Bε (xo ) la boule de rayon ε dans Rn , et soit f : Bε (xo ) → R une fonction de classe C1 . Montrer
que f est Lipschitzienne et donner une expression de son rapport.
1150
[006796]
Exercice 6773
Soit U un ouvert de Rn et f : U → R p une application dérivable.
(a) Énoncer l’inégalité des accroissements finis. (Pour cette question on peut supposer que U est convexe.)
(b) Démontrer, à l’aide de 1., la proposition suivante :
Si pour tout x ∈ U la dérivée de f en x est nulle : D f (x) = 0, alors pour tout x dans U il existe un
voisinage V de x dans U (par exemple une boule centrée en x) tel que f est constante sur V .
(c) À l’aide de 2., démontrer que si en plus U est connexe, alors f est constante sur U.
[006832]
Exercice 6774
Soit O ⊂ Rn un ouvert et f : O → R p une fonction. Supposons qu’il existe une fonction continue L : O × O →
L (Rn ; R p ) (l’ensemble des applications linéaires de Rn dans R p muni de la norme d’opérateurs) telle que pour
tout x, y ∈ O on a
f (x) − f (y) = L(x, y) (x − y) .
Démontrer que f est de classe C1 sur O et que D f (x) = L(x, x). [006839]
Exercice 6776
Etudier les extrémas locaux et globaux des fonctions suivantes :
(a) f (x, y) = x2 + xy + y2 + 14 x3
(b) f (x, y) = x2 y − x2 /2 − y2
(c) f (x, y) = x4 + y4 − 2(x − y)2
(d) f (x, y) = sin2 x − sh2 y
(e) f (x, y) = x3 + y3
(f) f (x, y) = y2 − 3x2 y + 2x4
Correction H [002554]
Exercice 6777
Trouver le volume maximum d’une boite rectangulaire inscrite dans la sphère d’équation x2 + y2 + z2 = R2 .
Correction H [002555]
Exercice 6778
Déterminez le parallélipipède rectangle de volume V donné dont la surface totale est minimale. [002556]
1151
Exercice 6779 Rappel du Cours
Soient E1 , E2 et F des espaces normés et B : E1 × E2 → F une application bilinéaire continue. Montrer que B
est de classe C∞ et déterminer les différentielles Dk B. [006287]
Exercice 6780
Soient E et F des espaces de Banach et f : E → F une application de classe C2 .
(a) Soit h ∈ E et ϕh : E → F l’application définie par ϕh (x) = D f (x)(h). Justifier que
(b) Supposons que, pour tous t ∈ R et x ∈ E, f (tx) = t 2 f (x). Montrer que D2 f (0)(x, x) = 2 f (x) pour
tout x ∈ E.
∂ 2Ψ
(c) Soit a, h, k ∈ E et soit Ψ : R2 → F définie par Ψ(t, s) = f (a + th + sk). Calculer ∂t∂ s (0, 0).
[006288]
Exercice 6781
Soit f : Rn → Rn de classe C2 telle que, pour tout x ∈ Rn , l’application D f (x) est un automorphisme orthogonal,
i.e. D f (x) est linéaire bijective et conserve le produit scalaire :
Exercice 6782
∂ 2G
(a) Trouver les applications G : R2 → R de classe C2 telles que ∂ x∂ y = 0.
(b) Trouver les applications F : R2 → R de classe C2 solutions de
∂ 2F ∂ 2F
− 2 =0 .
∂ x2 ∂y
Exercice 6783
Soient E, F, G des Banach et u : E → F, v : F → G deux applications C2 . Calculer, à l’aide de la définition, la
différentielle seconde de w = v ◦ u. [006291]
Exercice 6784
(a) Soit f : R → R une application C∞ et soit n > 1. Établir l’équivalence des propriétés suivantes :
1152
— f (0) = f 0 (0) = ... = f (n−1) (0) = 0.
— f (x) = xn g(x) avec g ∈ C∞ .
(b) Soit Ω un ouvert convexe de Rn contenant 0 et soit f ∈ C∞ (Ω, R). On suppose f (0) = D f (0) = 0.
Montrer qu’il existe gi, j ∈ C∞ (Ω, R) telles que f (x) = ∑ni, j=1 xi x j gi, j (x).
[006301]
Exercice 6785
Déterminer approximativement la valeur de 1, 051,02 avec une erreur d’au plus ε < 10−2 (Indication : Appliquer
Taylor à la fonction f (x, y) = xy ). [006302]
Exercice 6786
2 +y2 )
Montrer que si x = 1, 32 ± 10−2 et y = 0, 45 ± 10−2 , alors f (x, y) = e−(x = 0, 14 ± 10−2 . [006303]
Exercice 6787
ex
Ecrire le développement de Taylor-Young à l’ordre 2 au voisinage de (0,0) pour la fonction f (x, y) = cos y . En
ex −(1+x) cos y
déduire la limite (x2 +y2 ) cos y
quand (x, y) tend vers (0,0). [006304]
Exercice 6788
∂2 f
Soit f (x, y) une fonction de classe C2 au voisinage du cercle x2 + y2 = 1. On pose ∂∂ xf (1, 0) = a et ∂ y2
(1, 0) = b.
Pour tout nombre réel θ , soit F(θ ) = f (cos θ , sin θ ). Calculez F 00 (0) en fonction de a et b. [006305]
y2
f (x, y) = ((x − 2)2 + y2 − 4)((x − 1)2 + − 1).
4
(a) Tracer rapidement la courbe C d’équation f (x, y) = 0.
(b) En quels points de C la relation f (x, y) = 0 permet-elle de définir une fonction implicite de la forme
y = φ (x) ?
[001858]
Exercice 6790
Montrer que les relations proposées définissent au voisinage du couple (a, b) indiqué une fonction implicite
y = φ (x).
Donner un développement limité à l’ordre 3 de φ en a.
(a) f (x, y) = x3 + y3 − 3xy − 1 = 0 (a, b) = (0, 1).
(b) f (x, y) = 2ex+y−1 + ln(x − y) − 2x + y3 (a, b) = (1, 0).
[001859]
1153
Exercice 6791
Montrer que la relation
f (x, y, z) = x3 + y3 + z3 − 2z(x + y) − 2x + y − 2z − 1 = 0
définit au voisinage de (0, 0, −1) une fonction implicite z = φ (x, y). Donner un développement limité de φ à
l’ordre 2 en (0, 0). [001860]
Exercice 6792
(a) Soit f une application de R dans R, dérivable en tout point de R et telle que, pour tout x de R,
f 0 (x) 6= 0. Montrer que f est un homéomorphisme de R sur f (R) et que f −1 est différentiable en
tout point de f (R).
(b) Soit f définie par f (x) = x + x2 sin πx si x 6= 0 et f (0) = 0.
Montrer que f 0 (0) existe et est 6= 0, mais que f n’est inversible sur aucun voisinage de 0. Expliquer.
Correction H [002527]
Exercice 6793
(a) Montrer que l’application ϕ : (r, θ ) → (x, y) = (r cos θ , r sin θ ) est un C1 -difféomorphisme de l’ou-
vert ]0, ∞[×] − π, π[ sur le plan privé de la demi-droite R− . Si f (x, y) = g(r, θ ) donner les formules
de passage entre les dérivées partielles de f et celles de g.
(b) Soit U le plan privé de l’origine, et f (x, y) = (x2 − y2 , 2xy).
Montrer que f est un difféomorphisme local au voisinage de tout point de U mais n’est pas un
difféomorphisme global.
(c) Soit g l’application de R2 dans R2 définie par g(x, y) = (x + y, xy). Trouver un ouvert connexe
maximal U ⊂ R2 tel que g soit un difféomorphisme de U sur g(U).
(d) Soit h l’application de R2 dans R2 définie par (x, y) → (ex cos y, ex sin y).
Montrer que h est de classe C1 dans R2 ; que h0 (x, y) est un élément de Isom(R2 , R2 ) pour tout (x, y)
de R2 ; mais que h n’est pas un homéomorphisme de R2 sur h(R2 ).
Correction H [002528]
Exercice 6794
Soit ϕ l’application de R2 dans R2 définie pas
(a) Justifier que ϕ est de classe C1 , calculer sa différentielle et voir que Dϕ(x, y) est inversible pour tout
(x, y) ∈ R2 .
(b) Montrer que ϕ est un C1 -difféomorphisme de R2 sur ϕ(R2 ) et justifier que ϕ(R2 ) est un ouvert.
(c) Montrer que ϕ −1 est lipschitzienne (on prendra comme norme sur R2 : k(x, y)k = |x| + |y|).
(d) En déduire que ϕ est un difféomorphisme de R2 sur R2
√
(e) Calculer Dϕ −1 (p) où p = (1 − π/2, 2/2 − π).
Correction H [002529]
Exercice 6795
Soit f : Rn → Rn une application C1 . On suppose qu’il existe α > 0 tel que pour tout h, x ∈ Rn ,
1154
(a) En considérant la fonction t → ϕ(t) = h f (a + t(b − a)), ba )i, montrez que
Exercice 6796
Soit U l’ouvert R3 \ {0}. Soit (x, y, z) → (X,Y, Z) l’application inversion de pôle 0, de puisssance 1, définie dans
U, à valeurs dans R3 , par les formules
x y z
X= ; Y= ; Z=
x 2 + y2 + z2 x2 + y2 + z2 x2 + y2 + z2
p
Calculer la matrice jacobienne de cette transformation (on posera ρ = x2 + y2 + z2 ) et vérifier que cette
matrice est égale à son inverse. [002531]
Exercice 6797
Reconsidérez l’exercice 6795 dans l’esprit suivant : “si f est un difféomorphisme, la matrice inverse de la
matrice jacobienne de f est la matrice jacobienne de f −1 .” [002532]
Exercice 6798
Soit E = Mn (R) et I la matrice unité dans E. En considèrant ϕ : E → E telle que ϕ(A) = A2 , montrer qu’il
existe α > 0 tel que toute matrice A vérifiant ||A − I|| < α admette une racine carrée. [002533]
Exercice 6799
(a) Montrer que si a, b sont voisins de 1, on peut trouver x, y ∈ R tels que y + exy = a, x + e−xy = b.
(b) Soit f l’application de R2 dans lui-même définie par f (x, y) = (x sin(xy) + y, y cos(xy) + x), et soit
(an , bn ) une suite tendant vers (0, 0). Montrer que si f (an , bn ) = 0 pour tout n, la suite (an , bn )
stationne.
[002534]
Exercice 6800
Soit U un ouvert de R2 et ϕ : U → R2 une application de classe C1 ϕ = ( f , g). On considère u, v réels et on
cherche x, y tels que
(∗) f (x, y) = u, g(x, y) = v.
(a) On suppose que la différentielle de ϕ est de rang 2 en tout point de U. Montrer que pour tout (u, v)
le système (∗) admet une solution, unique localement. Que peut-on dire si la différentielle est de
rang 2 en un point de U seulement ?
(b) A-t-on des solutions si la différentielle est de rang 0 ?
(c) On suppose maintenant que la différentielle de ϕ est de rang 1 en tout point de U. Si fx0 ne s’annule
pas sur U, montrer que ψ : (x, y) → ( f (x, y), y) définit un difféomorphisme d’un ouvert V ⊂ U sur
ψ(V ). En déduire G telle que g(x, y) = G( f (x, y)) sur V . Que peut-on dire des solutions du système
(∗) ?
1155
[002535]
Exercice 6801
Soit E = Rn muni d’une norme quelconque, et Br la boule fermée ||x|| 6 r. Soit f un C1 -difféomorphisme entre
deux ouverts U et V de E, contenant 0, tel que f (0) = 0. On pose A = f 0 (0) ∈ L (E). Soit 0 < ε < 1.
(a) Montrer qu’il existe R > 0 tel que pour tout x ∈ BR ,
[002536]
Exercice 6802
Soit a, b ∈ R et f : R2 → R2 définie par f (x, y) = (x + a sin y, y + b sin x).
(a) Montrer que si |ab| < 1, f est un difféomorphisme de R2 sur lui-même.
(b) Montrer que si |ab| = 1, f n’est plus un difféomorphisme mais reste un homéomorphisme de R2 sur
lui-même.
[002537]
Exercice 6803
Soit f : Rn → Rn une application de classe C1 telle que
pour tous x, h ∈ Rn , k étant une constante > 0. On va montrer que f est un C1 -difféomorphisme de Rn sur
lui-même.
(a) Montrer que f est injective et que f (Rn ) est fermée dans Rn .
(b) Montrer que f 0 (x) est inversible pour tout x ∈ Rn .
(c) En déduire que f (Rn ) est un ouvert-fermé de Rn .
[002538]
Exercice 6804
Soit G un ouvert borné de Rn et soit f : G → Rn une application continue dans G et C1 dans G. Pour tout
x ∈ G, on suppose D f (x) inversible. Démontrer que, sous ces conditions, l’application x 7→ k f (x)k atteint son
maximum en un point du bord ∂ G = G \ G. [002539]
Exercice 6805
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, Ω un ouvert connexe de E et soit f : Ω → E une application de
classe C1 telle que k|D f (x)k| 6 c, pour tout x ∈ Ω, où 0 6 c < 1. Montrer que Id|E − f est un difféomorphisme
C1 de Ω sur son image. [002540]
Exercice 6806
1156
Soit f : R3 → R2 définie par f (x, y, z) = (x2 − y2 + z2 − 1, xyz − 1). Soit (x0 , y0 , z0 ) ∈ R3 tel que f (x0 , y0 , z0 ) =
(0, 0). Montrez qu’il existe un intervalle I contenant x0 et une application ϕ : I → R2 tels que ϕ(x0 ) = (y0 , z0 )
et f (x, ϕ(x)) = 0 pour tout x ∈ I.
Correction H [002541]
Exercice 6807
Soit F : R2 → R l’application F(x, y) = x2 + y2 − 1. Démontrer que, pour x suffisamment proche de 0, il existe
un nuique y = y(x) > 0 tel que F(x, y) = 0. Vérifier, sans résolution explicite, que y0 (x) = −x/y. [002542]
Exercice 6808
On considère le système d’équations :
x2 + y2 − 2z2 = 0
x2 + 2y2 + z2 = 4
Montrer que, pour x proche de l’origine, il existe des fonctions positives y(x) et z(x) telles que (x, y(x), z(x))
soit solution du système. On déterminera y0 en fonctionde x, y et z0 en fonction de x, z. [002543]
Exercice 6809
Considérons F(x, y) = yn + an−1 (x)yn−1 + ... + a1 (x)y + a0 (x) un polynôme à coefficients variables. On sup-
pose :
(a) Les fonctions x → a j (x) sont C1 , j = 0, 1, ..., n − 1.
(b) pour un certain x0 ∈ R, le polynôme y → F(x0 , y) a un zéro simple y0 ∈ R.
Démontrer que, dans ces conditions, F(x, y) possède, pour x voisin de x0 , un zéro y(x) qui lui est proche de y0
et que la dépendance x → y(x) est C1 . [002544]
Exercice 6810
Donner l’allure de C = {(x, y) ∈ R2 ; x4 + y3 − y2 + x − y = 0} au voisinage des points (0, 0) et (1, 1).
Correction H [002545]
Exercice 6811
Montrer que l’équation ex + ey + x + y − 2 = 0 définit, au voisinage de l’origine, une fonction implicite ϕ de x
dont on calculera le développement limité d’ordre trois en 0. [002546]
Exercice 6812
√
Soit i = −1. Calculer la matrice jacobienne de l’application (x, y) → (X,Y ) de R2 dans R2 définie par X +iY =
(x + iy)3 . [006264]
Exercice 6813
Démontrer le résultat suivant (théorème d’inversion globale) :
Soit E, F deux Banach, U un ouvert de E et f : U → F une application de classe C1 sur U. Alors f est un
C1 -difféomorphisme de U sur f (U) si et seulement si :
(i) f est injective ;
(ii) f 0 (x) ∈ Isom(E, F) pour tout x ∈ U. [006265]
Exercice 6814
(a) On considère l’application ϕ de R3 dans lui-même définie par (x, y, z) → (e2y + e2z , e2x − e2z , x − y).
Montrer que ϕ est un C1 -difféomorphisme de R3 sur son image que l’on précisera.
1157
(b) Soit λ ∈ R et F l’application de R3 dans lui-même définie par (x, y, z) → (ex−y+2z + e−x+y+2z , e2x +
e2y − 2λ ex−y , e2x + e2y − 2e−x+y ). Montrer que F s’écrit G ◦ ϕ, G à préciser, et que c’est un C1 -
difféomorphisme de R3 sur son image si et seulement si λ > 0.
[006266]
Exercice 6815
On va proposer trois démonstrations possibles de l’exercice classique suivant : soit f une application de classe
C1 de R dans lui-même, telle que | f 0 (x)| 6 k pour tout x réel, où k ∈]0, 1[. Alors F définie par F(x, y) =
(x + f (y), y + f (x)) est un difféomorphisme de classe C1 de R2 sur lui-même.
(a) Remarquer que F est injective et F 0 (x, y) ∈ Isom(R2 , R2 ) pour tout (x, y).
Reste à établir la surjection.
(b) 1ère méthode : Montrer que F est propre (lim ||F(x, y)|| = +∞ quand ||(x, y)|| → +∞) et que si
(a, b) ∈ R2 , la fonction g(x, y) = ||F(x, y) − (a, b)||2 est différentiable et atteint sa borne inférieure
en un point annulant g0 (x, y) ; conclure.
(c) 2ème méthode : Montrer que F(R2 ) est à la fois ouverte et fermée. Conclure.
(d) 3ème méthode : Si (a, b) ∈ R2 , appliquer le théorème du point fixe à l’application φ (x, y) = (a −
f (y), b − f (x)) ; conclure.
[006267]
Exercice 6816
Soit P un polynôme de degré 3 normé, de racines x1 < x2 < x3 :
3
P(t, x1 , x2 , x3 ) = Π3l=1 (t − xl ) = t 3 + ∑ ak t k−1 .
k=1
Les coefficients ak sont des fonctions polynômiales, donc de classe C1 , des racines. On pose Ω = {x1 < x2 < x3 }
et on définit f : x ∈ Ω → (a1 , a2 , a3 ) ∈ R3 . On va montrer que f est un C1 -difféomorphisme de Ω sur f (Ω).
(a) Vérifier que f est injective sur Ω.
(b) On appelle J la matrice jacobienne de f , et V la matrice de coefficients vi j = xij−1 . En calculant
∂P
(t, x1 , x2 , x3 ) de deux façons, montrer que V J est une matrice diagonale inversible si x ∈ Ω.
∂ xk
Conclure.
(c) En déduire la dérivée de f −1 en tout point de f (Ω).
[006268]
Exercice 6817
(a) Soit f la fonction de R2 dans R définie par f (x, y) = x3 + y3 − 3xy et C l’ensemble des (x, y) ∈ R2
tels que f (x, y) = 0.
En quels points (a, b) peut-on appliquer le théorème des fonctions implicites ? Calculer la dérivée
de la fonction implicite lorsqu’elle existe et écrire l’équation de la tangente à C.
(b) Montrer que l’équation ex + ey + x + y − 2 = 0 définit au voisinage de 0 une fonction implicite ϕ de
x dont on calculera le développement limité à l’ordre 3 en 0.
(c) Montrer que les équations x + y − zt = 0, xy − z + t = 0 définissent au voisinage de (0, 1) deux
fonctions implicites x = ϕ1 (z,t), y = ϕ2 (z,t) avec ϕ1 (0, 1) = 1, dont on calculera les différentielles
en ce point.
[006269]
1158
Exercice 6818
Soit (u, v) ∈ R2 → F(u, v) ∈ R une application de classe C1 , telle que F(0, 0) = 0 et ∂∂Fv (0, 0) 6= 0. On considère
ϕ : R3 → R2 telle que ϕ(x, y, z) = (xy, x2 −y2 −z) et l’application f = F ◦ϕ. Montrer que l’équation f (x, y, z) = 0
définit au voisinage de (0, 0) une application z = ψ(x, y) vérifiant
∂ψ ∂ψ
x −y = 2(x2 + y2 ).
∂x ∂y
[006270]
(b) Si la condition donnée en 1. est satisfaite, démontrer que pour (x, y, z) ∈ U ×V ×W tel que f (x, y, z) =
0 on a
[006271]
Exercice 6820
On considère E = Mn (R), F = GL(n, R) et l’application Ψ de F × E dans E définie par Ψ(A, B) = AB − I.
Montrer à l’aide du théorème des fonctions implicites que ϕ : A ∈ F → A−1 est différentiable en tout point de
F et retrouver sa différentielle. [006272]
Exercice 6821
On considère le système d’équations d’inconnues x et y :
1 1 1
x= sin(x + y) + t − 1, y= cos(x − y) − t + .
2 2 2
(a) Montrer que pour chaque t0 ∈ R, il existe une unique solution (x0 , y0 ), et que la fonction ainsi définie
est continue..
(b) Montrer en considérant la fonction F(x, y,t) = (x − 12 sin(x + y) + t − 1, y − 12 cos(x − y) − t + 21 ),
que le système admet une unique solution x = x(t), y = y(t) constituée de fonctions C∞ .
(c) Donner un développement limité à l’ordre 2 de x(t), y(t) au point (0, 0).
[006273]
Exercice 6822
Soit f : R3 → R2 définie par f (x, y, z) = (x2 − y2 + z2 − 1, xyz − 1). Soit (x0 , y0 , z0 ) ∈ R3 tel que f (x0 , y0 , z0 ) =
(0, 0). Montrer qu’il existe un intervalle I contenant x0 et une application ϕ : I → R2 tels que ϕ(x0 ) = (y0 , z0 )
et f (x, ϕ(x)) = 0 pour tout x ∈ I. [006274]
Exercice 6823
1159
Soit F : R2 → R l’application F(x, y) = x2 + y2 − 1. Démontrer que, pour x suffisamment proche de 0, il existe
un unique y = y(x) > 0 tel que F(x, y) = 0. Vérifier, sans résolution explicite, que y0 (x) = − xy . [006275]
Exercice 6824
On considère le système d’équations :
x2 + y2 − 2z2 = 0
.
x2 + 2y2 + z2 = 4
Montrer que, pour x proche de l’origine, il existe des fonctions positives y(x) et z(x) telles que (x, y(x), z(x))
soit solution du système. On déterminera y0 en fonction de x, y et z0 en fonction de x, z. [006276]
Exercice 6825
Considérons F(x, y) = yn + an−1 (x)yn−1 + ... + a1 (x)y + a0 (x) un polynôme à coefficients variables. On sup-
pose :
(a) les fonctions x 7→ a j (x) sont C1 , j = 0, 1, ..., n − 1,
(b) pour un certain x0 ∈ R, le polynôme y 7→ F(x0 , y) a un zéro simple y0 ∈ R.
Démontrer que, dans ces conditions, F(x, y) possède, pour x voisin de x0 , un zéro y(x) qui lui est proche de y0
et que la dépendance x 7→ y(x) est C1 . [006277]
Exercice 6826
Donner l’allure de C = {(x, y) ∈ R2 ; x4 + y3 − x2 − y2 + x − y = 0} au voisinage des points (0, 0) et (1, 1).
[006278]
Exercice 6827
Montrer que l’équation ex + ey + x + y − 2 = 0 définit, au voisinage de l’origine, une fonction implicite ϕ de x
dont on calculera le développement limité d’ordre trois en 0. [006279]
Exercice 6828
(a) Donner la définition d’une sous-variété M de Rn de dimension k.
(b) Enoncer le théorème des fonctions implicites.
Soit f : Rn → R p une fonction de classe C1 et soit M = { x ∈ Rn | f(x) = 0 }. Supposons en plus que
f vérifie la condition : ∀x ∈ M : rang(J(x)) = p , où J(x) = ∂∂ xfij (x) i=1,...,p
j=1,...,n est la matrice Jacobienne
de f en x de taille n × p.
(c) Montrer, en utilisant le théorème des fonctions implicites, que M est une sous-variété de Rn de
dimension k = n − p.
[006792]
Exercice 6829
Soit E = Rn muni de la norme euclidienne et F = M(n, R) l’ensemble des matrices n × n à coefficients réels ;
on identifie F avec l’ensemble d’applications linéaires de E dans E. Soit k · kop la norme d’opérateurs sur F.
(a) Démontrer que ∀A, B ∈ F : kABkop 6 kAkop · kBkop .
1 n
(b) Démontrer que pour A ∈ F, la série ∑∞
n=0 n! A est une série normalement convergente sur tout com-
0
pact de F. (Nota Bene : A = Id ∈ F désigne la matrice identité.) On note exp : F → F l’application
1 n
A 7→ ∑∞n=0 n! A .
1160
(c) Calculer D0 exp, où 0 est l’application nulle de E dans E. Quelle est la taille de la matrice D0 exp ?
Déduire qu’il existe un voisinage U de 0 ∈ F et un voisinage V de Id = exp(0) tels que exp est un
(C1 -)difféomorphisme de U sur V . Justifier votre réponse !
[006820]
Exercice 6830
Soit f : O ⊂ R3 → R une fonction de classe C1 sur l’ouvert O et (xo , yo , zo ) ∈ O tel que f (xo , yo , zo ) = 0.
(a) Donner une condition suffisante pour qu’on puisse résoudre : et x en fonction de (y, z), et y en
fonction de (x, z), et z en fonction de (x, y). Plus précisément, donner une condition suffisante pour
qu’il existe U un voisinage de xo , V un voisinage de yo , W un voisinage de zo , U × V × W ⊂ O, et
φ : V ×W → U, χ : U ×W → V et ψ : U ×V → W des fonctions de classe C1 telles que ∀(x, y, z) ∈
U ×V ×W :
f (x, y, z) = 0 ⇐⇒ x = φ (y, z) ⇐⇒ y = χ(x, z) ⇐⇒ z = ψ(x, y) .
Justifier votre réponse.
(b) Si la condition donnée en 1. est satisfaite, démontrer que ∀(x, y, z) ∈ U ×V ×W tels que f (x, y, z) = 0
on a
(∂1 φ )(y, z) · (∂2 χ)(x, z) · (∂1 ψ)(x, y) = −1 .
(Remarque, cette relation est beaucoup utilisée en thermodynamique, où elle est écrite comme ( xy )z ·
( yz )x · ( xz )y = −1, avec l’interprétation que ( xy )z est la dérivée de x par rapport à y en gardant z
constant.)
[006821]
Exercice 6831
Dans cet exercice, O désigne un ouvert de Rn .
(a) Quand dit-on qu’une fonction f : O → R est de classe Ck (k > 1) ?
(b) Démontrer par récurrence sur k que si f : O → R et g : O → R \ {0} sont de classe Ck , alors
h : O → R, h(x) = f (x)/g(x) est aussi de classe Ck .
(c) Démontrer par récurrence sur k que la composée de deux fonctions de classe Ck est aussi de classe
Ck .
(d) Soit Gl(2, R) l’ensemble des matrices à coefficients réels 2×2 inversibles. Démontrer que l’applica-
−1
tion I : Gl(2, R) → Gl(2, R), I( ac db ) = ac db est de classe Ck pour tout k > 1.
(e) Énoncer le théorème de l’inversion locale pour une fonction f : O → Rn .
(f) On se restreint au cas n = 2 et on se place dans les conditions du théorème de l’inversion locale.
Démontrer que si f est de classe Ck , k > 1, alors la réciproque f −1 (donnée par le théorème de
l’inversion locale) est de classe Ck .
[006833]
Exercice 6833
Ecriver la formule de Taylor de second ordre pour chacune des fonctions suivantes au point (x0 , y0 ) donné.
1161
(a) f (x, y) = sin(x + 2y), (x0 , y0 ) = (0, 0) ;
1
(b) f (x, y) = x2 +y2 +1
, (x0 , y0 ) = (0, 0) ;
(c) f (x, y) = e −x2 −y2 cos xy, (x0 , y0 ) = (0, 0) ;
(d) f (x, y) = sin(xy) + cos(xy), (x0 , y0 ) = (0, 0) ;
2
(e) f (x, y) = e(x−1) cos y, (x0 , y0 ) = (1, 0).
[001824]
Exercice 6834
Pour chacune des fonctions suivantes etudiez la nature du point critique donné :
(a) f (x, y) = x2 − xy + y2 au point critique (0, 0) ;
(b) f (x, y) = x2 + 2xy + y2 + 6 au point critique (0, 0) ;
(c) f (x, y, z) = x2 + y2 + 2z2 + xyz au point critique (0, 0, 0) ;
(d) f (x, y) = x3 + 2xy2 − y4 + x2 + 3xy + y2 + 10 au point critique (0, 0).
[001825]
Exercice 6835
Trouvez les points critiques des fonctions suivantes et déterminez si ce sont des minima locaux, des maxima
locaux ou des points selle.
(a) f (x, y) = x3 + 6x2 + 3y2 − 12xy + 9x ;
(b) f (x, y) = sin x + y2 − 2y + 1 ;
(c) f (x, y, z) = cos 2x · sin y + z2 ;
(d) f (x, y, z) = (x + y + z)2 .
[001826]
Exercice 6836
Soit f : R2 → R la fonction définie par f (x, y) = x3 − 3x(1 + y2 ).
(a) Étudier les extremums locaux de f .
(b) Soit D = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y2 6 1}. Montrer que f a un maximum M et un minimum m sur D.
(c) Soit (x, y) ∈ D. Montrer que si f (x, y) = M ou f (x, y) = m, alors x2 + y2 = 1.
(d) Étudier la fonction t 7→ f (cost, sint). En déduire les valeurs de M et m.
[001827]
Exercice 6837
Trouver le point du plan (2x − y + z = 16) le plus proche de l’origine. [001828]
Exercice 6838
Déterminer les extremums de f (x, y) = xy(1 − x2 − y2) sur [0, 1]2 . [001829]
Exercice 6839
Soit f (x, y) = x2 + xy + y2 − 3x − 6y. Montrer que f admet au plus un extremum. Ecrire f (x, y) + 9 comme la
somme de deux carrés et en déduire que f admet −9 comme valeur minimale. [001830]
Exercice 6840
1162
Déterminer un triangle d’aire maximale inscrit dans un cercle donné. [001831]
Exercice 6841
Soit f (x, y) = (x2 − y)(3x2 − y).
Montrer que f admet un minimum local en 0 suivant tout vecteur de R2 mais n’admet pas de minimum local
en (0, 0). [001832]
Exercice 6842
Soit f : R2 → R, (x, y) 7→ xey + yex .
Montrer que (−1, −1) est le seul extremum possible. A l’aide d’un développement limité de ϕ(h) = f (−1 +
h, −1 + h) et de ψ(h) = f (−1 + h, −1 − h), montrer que f n’a pas d’extremum. [001833]
Exercice 6843
Déterminer les extrémums de f : (x, y, z) → x2 + y2 + z2 + 2xyz. [001834]
Exercice 6844
eiz −e−iz
Déterminer max |sin z| . On rappelle que : sin z = 2i . [001835]
|z|61
Exercice 6845
Si f est concave sur un ouvert convexe U ⊂ R2 et si :
∂f ∂f
∃a ∈ U, (a) = (a) = 0,
∂ x1 ∂ x2
alors f admet un maximum local en a. [001836]
Exercice 6846
R
Soit
R
A ⊂ R2 , on définit (A) comme l’ensemble {x ∈ A|∃ρ > 0, B(x, ρ) ⊂ A}. On supposera A fermée bornée
et (A) 6= 0./ On suppose que f est une fonction C1 sur A telle que f est constante sur A \ Int(A). Montrer qu’il
existe z ∈ Int(A) tel que :
∂f ∂f
(z) = (z) = 0.
∂ x1 ∂ x2
[001837]
Exercice 6847
Chercher les extrémums sur R2 des applications :
(x, y) → x4 + y4 − 4xy;
(x, y) → (x − y)exy ;
(x, y) → xey + yex ;
(x, y) → ex sin y ;
(x, y) → x3 + y3 .
[001838]
Exercice 6848
Soit f une fonction réelle de classe C 2 sur un ouvert Ω de R2 .
1163
(a) Rappeler une condition nécessaire pour que f présente un extremum local en (x0 , y0 ).
Dans la suite de l’exercice, a = (x0 , y0 ) vérifie cette condition, c’est-à-dire est un point critique de
f . On pose
∂2 f ∂2 f ∂2 f
A = 2 (a), B = (a), C = 2 (a),
∂x ∂ x∂ y ∂y
Q(x, y) = Ax2 + 2Bxy +Cy2 , ∆ = B2 − AC,
R(t) = At 2 + 2Bt +C, S(t) = Ct 2 + 2Bt + A.
(b) On suppose ∆ < 0 et A(ou C) > 0.
i. Montrer que ∀t ∈ R, R(t) > δ et S(t) > δ pour un certain δ > 0.
p
ii. On pose x = r cos θ , y = r sin θ , avec r = x2 + y2 , et on suppose que sin θ . cos θ 6= 0. Montrer
successivement :
Q(x, y) > r2 δ sin2 θ ,
Q(x, y) > r2 δ cos2 θ ,
2
Q(x, y) > r2 δ .
En déduire que
r2
∀(x, y) Q(x, y) > Inf(δ , 2A, 2C).
2
iii. Montrer que a est un point de minimum local strict de f . On écrira pour cela la formule de
Taylor-Young pour f en ce point.
(c) On suppose ∆ < 0 et A(ou C) < 0.
Montrer que (x0 , y0 ) est un point de maximum local strict de f .
(d) On suppose maintenant ∆ > 0.
i. Montrer qu’il existe t1 ,t2 ∈ R tels que S(t1 ) > 0 et S(t2 ) < 0.
ii. Soient θ1 , θ2 ∈ R tels que tanθ1 = t1 et tanθ2 = t2 . En examinant les fonctions
g(t) := f (x0 + t cos θ1 , y0 + t sin θ1 ), h(t) := f (x0 + t cos θ2 , y0 + t sin θ2 )
pour t ∈ R assez petit, montrer que a n’est ni un point de maximum local, ni un point de mini-
mum local de f .
(e) Dessiner l’allure du graphe de f au voisinage du point (a, f (a)) dans les trois cas étudiés ci-dessus
(questions 1, 3 et 4).
(f) Que peut-on dire en général quand ∆ = 0 ? Pour répondre à cette question, on pourra s’appuyer sur
l’étude des deux cas suivant au voisinage de (0, 0) :
f1 (x, y) = x2 + x4 + y4 et f2 (x, y) = x2 − y4 .
[001839]
Exercice 6849
Existe-t-il un triangle d’aire maximale inscrit dans un cercle donné ? Le déterminer par une méthode géomé-
trique. [001840]
Exercice 6850
Soit f : R2 → R continue telle que :
lim | f (x)| = +∞.
kxk→∞
Exercice 6851
Soit f : R2 → R l’application (x, y) 7→ 6xy + (y − x)3 . On note ∆ = {(x, y) ∈ R2 , −1 6 x 6 y 6 1}.
1164
(a) Dessiner ∆. Montrer que f est bornée et atteint ses bornes sur ∆.
(b) Calculer les extrema de f sur le bord de ∆ puis dans l’intérieur de ∆.
(c) En déduire les bornes de f sur ∆.
[001842]
Exercice 6852
S = {z ∈ C; |z| = 1}. Soit f l’application de D dans R définie par f (z) = | sin z|.
(a) Pour quelle raison f est-elle bornée sur D ? On note M = sup f (z) et m = inf f (z). Est-ce que M et
z∈D z∈D
m sont atteints ? Donner la valeur de m.
(b) Soit z = x + iy ∈ C, x, y ∈ R. Montrer que | sin z|2 = 12 (ch 2y − cos 2x). (On rappelle que sin z =
ei(x+iy) −e−i(x+iy) ey −e−y
2i et ch y = 2 .)
(c) En déduire que M est atteint en un point de S.
e2 − 1
(d) Montrer que M = .
2e
[001843]
Exercice 6853
On pose Ω = R2 \ {(0, 0)}.
Soit f : R2 → R la fonction définie par
( 2 2
xy xx2 −y
+y2
si (x, y) ∈ Ω
f (x, y) =
0 si (x, y) = (0, 0).
Exercice 6854
Déterminer les extremums (locaux et/ou globaux) de :
(a) f (x, y) = x2 − y2 , (x, y) ∈ R2 .
(b) f (x, y) = x3 − y3 , (x, y) ∈ R2 .
(c) f (x, y) = x3 + y3 − 3xy, (x, y) ∈ R2 .
(d) f (x, y) = x2 + y2 − 2xy + 1, (x, y) ∈ R2 .
[006306]
Exercice 6855
Discuter, suivant les valeurs du paramètre réel λ , la nature des extremums de la fonction f (x, y) = y(x2 + y2 −
2λ y). [006307]
Exercice 6856
Soit f : (t, x, y) ∈ R3 7→ f (t, x, y) ∈ R une application de classe C2 telle que
∂2 f
— ∂ (x,y) 2 soit une matrice définie positive en tout point et
1165
— (x, y) 7→ f (0, x, y) atteint son minimum en (x0 , y0 ).
Montrer que, si t est voisin de 0, l’application (x, y) 7→ f (t, x, y) atteint son minimum en (x(t), y(t)), où t 7→
(x(t), y(t)) est une application de classe C1 sur ce voisinage de 0. [006308]
Exercice 6857
Soit g(x, y, z) = xyz − 32, S = {(x, y, z) ∈ R3 ; g(x, y, z) = 0} et soit f : R3 → R l’application f (x, y, z) = xy +
2yz + 2xz. Déterminer min{ f (x, y, z) ; (x, y, z) ∈ S}. [006309]
Exercice 6858
Déterminer le point p du plan Σ = {(x, y, x + y) ; x, y ∈ R} qui réalise la distance dist (Σ , (1, 0, 0)). [006310]
Exercice 6859
(a) Déterminer les extremums de la fonction f (x, y) = xy sur le cercle unité S = {(, x, y) ∈ R2 ; x2 + y2 =
1}.
(b) Même question pour la fonction f (x, y) = xy2 .
[006311]
Exercice 6860
Déterminer le minimum et maximum de la fonction f (x, y, z) = 5x + y − 3z sur l’intersection du plan Σ =
{x + y + z = 0} avec la sphère unité de R3 . [006312]
Exercice 6861
Déterminer les extremums de la fonction f (x, y, z) = 2x + 3y + 2z sur l’intersection du plan d’équation x + z = 1
avec le cylindre Z = {x2 + y2 = 2} ⊂ R3 . [006313]
Exercice 6862
(a) Soit E un espace vectoriel de dimension finie, F un fermé non vide de E et x ∈ E un point, apparte-
nant ou non à F. Montrer qu’il existe un point x̄ ∈ F tel que
1166
C. Trouver le ou les extrema de f|SL2 (R) . Montrer qu’il s’agit du minimum et en déduire
inf kMk.
M∈SL2 (R)
Correction H [006883]
Exercice 6864
Vérifiez que les fonctions suivantes sont harmoniques dans R2 :
4. (a) ex cos y ;
(b) x3 − 3xy2 ;
(c) pour tout entier k > 0, la fonction f (x, y) = rk cos(kθ ), où r et θ sont les coordonnées polaires de
(x, y).
[006293]
Exercice 6865
∂n f ∂n f ∂n f ∂f ∂f
Exprimez en coordonnées polaires : y2 2
− 2xy + x2 2 − x −y . [006294]
∂x ∂ x∂ y ∂y ∂x ∂x
Exercice 6866
Soit U l’ouvert R3 privé de l’axe des z.
(a) Vérifiez que la fonction f (x, y, z), qui vaut ez cos θ2 sin
√ r en coordonnées cylindriques, est harmonique
r
sur U.
(b) Soit λ une constante réelle. Montrer qu’une fonction du type f (x, y, z) = ez cos(λ θ )u(r) est harmo-
nique dans U si et seulement si u = u(r) est solution de l’équation différentielle (dite de Bessel) :
sin r − r cos r
(c) Vérifiez, que pour λ = 3/2, la fonction u(r) = √ convient.
r r
[006295]
Exercice 6867
Dans R3 privé de l’origine, montrez que les seules fonctions harmoniques et radiales (c’est-à-dire ne dépendant
que de la distance ρ de (x, y, z) à l’origine) sont les fonctions f (x, y, z) = Cρ + D = √ 2 C 2 2 + D, où C et D
x +y +z
sont des constantes. [006296]
Exercice 6868
1167
Soient ρ, θ , ϕ les coordonnées sphériques dans R3 . On pose sin ϕ = t. Montrer que, pour qu’une fonction de la
forme f (x, y, z) = ρ n P(t), où n est un entier > 0, soit harmonique, il faut et il suffit que la fonction t 7→ P(t) soit
solution de l’équation différentielle (dite de Legendre) :
Pour n = 0, 1, 2, 3, 4, 5, vérifiez, en le calculant par la méthode des coefficients indéterminés, qu’il y a un poly-
nôme Pn (t), et un seul, de degré n, solution de (Dn ), et tel que Pn (1) = 1. [Remarque : ce fait vaut pour tout n ;
les polynômes Pn s’appellent polynômes de Legendre]. [006297]
Exercice 6869
q
f f
Dans Rn , on pose ∆ f = ∂∂x2 +· · ·+ ∂∂x2 , et ρ = x12 + · · · + xn2 . Soit une fonction radiale f (x1 , x2 , . . . , xn ) = F(ρ).
1 n
Montrer que ∆ f = F 00 (ρ) + (n − 1)F 0 (ρ). Si n > 3, en déduire que les seules fonctions radiales et harmoniques
C
dans Rn privé de l’origine sont les f (x, y, z) = ρ n−2 + D, où C et D sont des constantes. [006298]
Exercice 6870
∆( f g) = f ∆g + g∆ f + h∇ f | ∇gi. [006299]
Exercice 6871
Une fonction f de classe C4 (par exemple à 2 variables) est dite biharmonique si
∂4 f ∂4 f ∂4 f
∆(∆ f ) = + 2 + ≡ 0.
∂ x4 ∂ x2 ∂ y2 ∂ y4
Ces fonctions interviennent en théorie de l’Elasticité. Bien entendu toute fonction harmonique est biharmo-
nique. Montrez que, si f et g sont deux fonctions harmoniques, alors la fonction x f + (x2 + y2 )g est biharmo-
nique. [006300]
(a) Pour chacune des équations suivantes où y = y(x) est rélle de variable réelle, décrire les solutions en
précisant leur intervalle maximal de définition et dessiner les trajectoires :
(b) Quelles sont les courbes isoclines de l’équation y0 = y2 − x ; en déduire l’allure des trajectoires.
[002557]
Exercice 6873
On considère l’équation
x0 = 3x2/3 :(1)
avec condition initiale x(0) = 0.
(a) Soit ϕ une solution de (1) définie sur R telle que ϕ(0) = 0 ; on pose λ = inf{t 6 0; ϕ(t) = 0} 6 +∞.
Montrez que ϕ est identiquement nulle sur (λ , µ).
(b) Montrer que ϕ vaut (t − λ )3 si t 6 λ , 0 sur [λ , µ] et (t − µ)3 si t > µ ; en déduire toutes les solutions
maximales de (1) définies sur R avec x(0) = 0.
1168
Correction H [002558]
Exercice 6874
On considère l’équation différentielle x0 = |x| + |t|.
(a) Montrez que pour tout réel x0 , il existe une solution maximale (ϕ, J) telle que ϕ(0) = x0 .
(b) Détermner la solution maximale correspondant à x0 = 1, en distinguant les cas t > 0 et t < 0, et
vérifiez qu’elle est définie sur R tout entier. Combien de fois est-elle dérivable ?
Correction H [002559]
Exercice 6875
3
Soit f : R2 → R donnée par f (t, x) = 4 t 4t+xx 2 si (t, x) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0. On s’interesse à l’équation diffé-
rentielle
x0 (t) = f (t, x(t)).
(a) L’application f , est-elle continue ? est-elle localement lipschitzienne par rapport à sa seconde va-
riable ? Que peut-on en déduire pour l’équation (2) ?
(b) Soit ϕ une solution de (2) qui est définie sur un intervalle I ne contenant pas 0. On définit une
application psi par ϕ(t) = t 2 ψ(t),t ∈ I. Déterminer une équation différentielle (E) telle que ψ soit
solution de cette équation, puis résoudre cette équation (E).
(c) Que peut-on en déduire pour l’existence et l’unicité de l’équation différentielle (2) avec donnée
initiale (t0 , x0 ) = (0, 0)
Correction H [002560]
Exercice 6876
Soit l’équation différentielle
x000 − xx00 = 0
où x est une application trois fois dérivable, définie sur un intervalle ouvert de R et à valeurs dans R.
(a) Mettre cette équation différentielle sous la forme canonique y0 (t) = f (t, y(t)), où f est une applica-
tion que l’on déterminera.
(b) Soient t0 , a, b, c ∈ R. Montrer qu’il existe une unique solution maximale ϕ de l’équation (3) qui
satisfasse aux conditions initiales
En déduire que la fonction ϕ est soit convexe, soit concave sur son intervalle de définition. Déter-
miner ϕ dans le cas où ϕ 00 (t0 ) = 0.
Correction H [002561]
Exercice 6877
On considère l’équation xx00 = (x0 )2 + 1 sur R.
(a) Montrer que, x0 6= 0 et x00 étant donnés dans R, il existe une unique solution ϕ définie au voisinage
de 0, telle que ϕ(0) = x0 et ϕ 0 (0) = x00 .
(b) Si de plus x00 6= 0, on peut supposer que ϕ est un C1 -difféomorphisme d’un voisinage de 0 sur
un voisinage de x0 (pourquoi ?) ; on note ψ l’application réciproque et on pose z(x) = ϕ 0 (ψ(x)).
Calculez z0 (x), trouver l’équationb satisfaite par z et expliciter z ; en déduire une expression de ϕ.
1169
(c) Quelle est la solution ϕ de léquation telle que ϕ(0) = x0 6= 0 et ϕ 0 (0) = 0.
[002562]
Exercice 6878
(a) Pour chacune des équations suivantes où y = y(x) est réelle de variable réelle, décrire les solutions
en précisant leur intervalle maximal de définition et dessiner les trajectoires :
(i) y0 = e−y ; (ii) y0 − y = ex ; (iii) xy0 − 2y = 0; (iv) x2 y0 − y = x2 − x.
(b) Quelles sont les courbes isoclines de l’équation y0 = y2 − x ; en déduire l’allure des trajectoires.
[006314]
Exercice 6879
Soit f , g deux fonctions réelles continues sur un intervalle I de R, x0 ∈ I, et on suppose que g−1 (0) est fini
ou discret ; montrer que la solution de l’équation y0 = f (x)g(y), y(x0 ) = y0 s’obtient sous forme implicite, et
préciser son intervalle de définition.
1 p
Exemples : f (x) = √ , g(y) = 1 − y2 ; f (x) = 1, g(y) = y − y2 . [006315]
1 − x2
Exercice 6880
On considère l’équation différentielle
(E) y00 + y0 + y = 0
(a) Résoudre l’équation différentielle (E) et étudier le comportement des solutions en +∞ et −∞.
(b) Soit f une fonction de classe C 2 sur R telle que f 00 + f 0 + f soit T -périodique. Montrer que f (x +
T ) − f (x) est solution de (E). En déduire que si f est bornée sur R, f est elle-même T -périodique.
[006316]
Exercice 6881
On considère les deux équations différentielles du second ordre
(E1 ) y00 = sin x (E2 ) y00 + ω 2 y = sin x
où ω est un nombre réel de module strictement inférieur à 1.
(a) Trouver la solution y de l’équation E1 vérifiant y(0) = 0, y(π) = 4π.
(b) Décrire la solution générale de l’équation E2 , et prouver ainsi que la solution yω vérifiant yω (0) =
0, yω (π) = 4π, a pour expression
sin ωx sin x
yω (x) = 4π − .
sin πω 1 − ω 2
(c) Trouver, à x fixé, la limite de yω (x) quand ω tend vers 0. Interprétation.
(d) On restreint x à parcourir l’intervalle [0, π], et on suppose 0 6 ω 6 21 . A l’aide de la formule de
Taylor, montrer que |π sin ωx − x sin πω| 6 π 3 ω 3 . En déduire : |yω (x) − y(x)| 6 Aω 2 , où A est une
constante.
[006317]
Exercice 6882
On considère l’équation différentielle du second ordre
(E ) y00 + y = f (x)
où f est une fonction continue sur R tout entier.
1170
(a) On suppose que f est un polynôme de degré n. On note E l’espace vectoriel des polynômes réels de
degré 6 n. Montrer que l’application u, définie sur E par u(P) = P00 + P, est une application injective
de E dans lui-même.
En déduire que l’équation (E ) a une et une seule solution polynômiale g qui est de même degré que
f.
(b) On suppose maintenant que f est une fonction continue quelconque sur R. Montrer que la fonction
Z x
f (t) sin(x − t) dt
0
Exercice 6884
(a) En suivant la méthode d’itération de Picard, trouver la solution des équations avec condition initiale :
(i) x0 (t) = ax(t) + b; x(0) = 0.
(ii) x0 (t) = sin x(t); x(0) = 0.
(b) Soit A une matrice n×n constante. Trouver par la méthode de Picard la solution de X 0 (t) = A X(t); X(0) =
X0 ; retrouver ainsi la solution de
x00 (t) = −x(t); x(0) = 0, x0 (0) = 1.
(c) Soit cette fois A(t) une famille de matrices n × n de fonctions continues, telle que pour s,t, on ait
A(s)A(t) = A(t)A(s). Trouver laRsolution de l’équation X 0 (t) = A X(t); X(0) = X0 (on montrera que
B(s)B(t) = B(t)B(s) où B(t) = 0t A(u) du).
[006320]
Exercice 6885
On considère l’équation (1) x0 = 3x2/3 avec condition initiale x(0) = 0.
(a) Soit ϕ une solution de (1) définie sur R telle que ϕ(0) = 0 ; on pose λ = inf{t 6 0; ϕ(t) = 0} > −∞
et µ = sup{t > 0; ϕ(t) = 0} 6 +∞. Montrer que ϕ est identiquement nulle sur (λ , µ).
(b) Montrer que ϕ vaut (t − λ )3 si t 6 λ , 0 sur [λ , µ] et (t − µ)3 si t > µ ; en déduire toutes les solutions
maximales de (1) définies sur R avec x(0) = 0.
[006321]
Exercice 6886
On considère l’équation différentielle x0 = |x| + |t| ;
1171
(a) Montrer que pour tout x0 réel, il existe une solution maximale (ϕ, J) telle que ϕ(0) = x0 .
(b) Déterminer la solution maximale correspondant à x0 = 1, en distinguant les cas t > 0 et t < 0, et
vérifier qu’elle est définie sur R tout entier. Combien de fois est-elle dérivable ?
[006322]
Exercice 6887
On considère l’équation différentielle x0 = |x| + |t|.
(a) Montrer que pour tout réel x0 , il existe une solution maximale (ϕ, J) telle que ϕ(0) = x0 .
(b) Déterminer la solution maximale correspondant à x0 = 1, en distinguant les cas t > 0 et t < 0, et
vérifier qu’elle est définie sur R tout entier. Combien de fois est-elle dérivable ?
[006323]
Exercice 6888
3
Soit f : R2 → R donnée par f (t, x) = 4 t 4t+xx 2 si (t, x) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0. On s’intéresse à l’équation diffé-
rentielle
x0 (t) = f (t, x(t)) . (9)
(a) L’application f , est-elle continue et/ou localement lipschitzienne par rapport à sa seconde variable ?
Que peut-on en déduire pour l’équation (9) ?
(b) Soit ϕ une solution de (9) qui est définie sur un intervalle I ne contenant pas 0. On définit une
application ψ par ϕ(t) = t 2 ψ(t), t ∈ I. Déterminer une équation différentielle (9’) telle que ψ soit
solution de cette équation, puis résoudre cette équation (9’).
(c) Que peut-on en déduire pour l’existence et l’unicité des solutions de l’équation différentielle (9)
avec donnée initiale (t0 , x0 )) = (0, 0) ?
[006324]
Exercice 6889
Soit l’équation différentielle
x000 − xx00 = 0 . (10)
où x est une application trois fois dérivable, définie sur un intervalle ouvert de R et à valeurs dans R.
(a) Mettre cette équation différentielle sous la forme canonique
En déduire que la fonction ϕ est soit convexe, soit concave sur son intervalle de définition. Déter-
miner ϕ dans le cas où ϕ 00 (a) = 0.
1172
[006325]
Exercice 6890
Introduction. Si A est une matrice n × n à coefficients réels, on sait que les solutions de l’équation
sont définies (au moins) sur l’intervalle [0, ∞[ (et à valeurs dans Rn ). Dans la question 1. on vous demande de
démontrer que, sous certaines hypothèses sur A, on a limt→∞ ϕ(t) = 0.
Le but des questions 2. et 3. est de démontrer les mêmes résultats pour l’équation perturbée
1173
ii. Démontrer que χ(t) = kϕ1 (t) − ϕ0 (t)k est une fonction bornée sur [0, ∞[ .
iii. Démontrer par récurrence que ∀p ∈ N, ∀t ∈ [0, ∞[ :
β −α p
kϕ p+1 (t) − ϕ p (t)k 6 · sup kϕ1 (s) − ϕ0 (s)k .
−α s∈[0,∞[
v. Démontrer que la suite (ϕ p ) converge vers une fonction ϕ : [0, ∞[ → Rn et que la convergence
est uniforme.
vi. Démontrer que ϕ est continue et solution de l’équation (**) vérifiant ϕ(0) = x0 .
vii. Démontrer que ∀t ∈ [0, ∞[ : kϕ(t)k 6 Ketβ kx0 k.
viii. Déduire de ce qui précède qu’il existe un voisinage U de 0 ∈ Rn (à préciser) tel que ∀x0 ∈ U il
existe un intervalle I ⊂ R et une fonction ϕ : I → Rn vérifiant
A. ϕ est l’unique solution de (**) vérifiant ϕ(0) = x0 ,
B. [0, ∞[ ⊂ I,
C. limt→∞ ϕ(t) = 0.
[006809]
Exercice 6891
Pour une fonction réelle x de la variable t on considère le système
Exercice 6892
Pour une fonction réelle x de la variable t on considère le système
(
x(4) − 2x(3) + 2x00 − 2x0 + x = 0
(*)
x(0) = 0 , x00 (0) = −2 , x(3) (0) = 0
Exercice 6893
Soit f : ]0, +∞[ × ]0, +∞[ ×R → R la fonction f (x,t, c) = x − ln(x) − t + ln(t) − c.
1174
(a) Démonter que si une fonction dérivable de t, x = γc (t) est solution de l’équation f (γc (t),t, c) = 0,
alors elle est solution de l’équation différentielle t(x − 1)x0 = (t − 1)x.
(b) Existe-t-il une fonction g(t, c) définie dans un voisinage de (2, 0) vérifiant g(2, 0) = 2 et f (g(t, c),t, c) =
0 (justifier) ? Si oui, calculer le développement limité (le polynôme de Taylor) d’ordre 2 de cette so-
lution.
[006837]
Exercice 6894
Pour une fonction réelle x de la variable t on considère le système
(
x(4) − 2x(3) + x00 + 2x0 − 2x = 0
(*)
x(0) = 0 , x00 (0) = 0
Exercice 6896
On considère l’équation différentielle (de Bernoulli) sur R :
(E ) y0 + y + xy2 = 0.
(a) Recherche des solutions qui ne s’annulent jamais. Transformer l’équation par le difféomorphisme
(x, y) ∈ R × R∗ → (x, 1y ) en une équation (E 0 ) qu’on résoudra. En déduire une famille (ϕλ ) de
solutions de (E ) avec leur intervalle maximal de définition.
(b) Montrer que par tout point (x0 , y0 ) du plan avec y0 6= 0, il passe une solution ϕλ . En déduire toutes
les solutions de (E ).
[006327]
Exercice 6897
Soit f un champ de vecteurs de classe C1 sur un ouvert U de Rn , et,
0
(1) x = f (x), l’équation associée.
1175
(a) Soit x0 ∈ U tel que f (x0 ) = 0. Si ϕ : J → U est une solution de (1) telle que ϕ(t0 ) = x0 pour un
t0 ∈ J, alors ϕ(t) = x0 pour tout t ∈ J.
(b) Si f est bornée sur U et ϕ : J → U est une solution de (1) où J =]a, b[, b ∈ R, alors limt→b ϕ(t)
existe.
(c) Soit ϕ : J → U une solution de (1) où J ⊃]0, +∞[, et supposons en outre que limt→∞ ϕ(t) = a ∈ U.
Montrer que f (a) = 0.
[006328]
Exercice 6898
Soit f un champ de vecteurs de classe C1 de Rn dans Rn , et on suppose (pour simplifier) que, pour toute donnée
initiale x de Rn , il existe une unique solution passant par x au temps t = 0, définie sur R tout entier. On note
φ (t, x) cette solution (ou φ le flot du champ).
(a) Montrer qu’on a φ (s, φ (t, x)) = φ (s + t, x) pour tous s,t ∈ R. et la vérifier sur l’équation x0 =
x2 , x(0) = α > 0 aprés avoir précisé le domaine de définition du flot.
(b) On fait n = 2 ; décrire le flot lorsque f (x, y) = (−x, y); (y, x); (−y, x), et vérifier la relation pré-
cédente.
[006329]
fx0 (x, y)
y0 = − ; y(a) = b.
fy0 (x, y)
Réciproque. [006330]
Exercice 6901
Soit f une application K-lipschitzienne sur un ouvert U ⊂ Rn . On va démontrer que le flot de solutions de
x0 = f (x), supposé défini sur un intervalle [t0 ,t1 ], dépend continument de la condition initiale x(t0 ) = x0 .
(a) Soit x1 , x2 deux telles solutions ; montrer que si t ∈ [t0 ,t1 ],
Exercice 6902
Soit I un intervalle ouvert de R, E = Rn , f (t, x) une fonction continue de I × E dans E telle que || f (t, x1 ) −
f (t, x2 )|| 6 k(t) ||x1 − x2 ||, où k est une fonction continue > 0 définie sur I.
1176
(a) On considère J intervalle compact ⊂ I et l’opérateur T défini sur C(J, Rn ) par
Z t
T x(t) = x0 + f (s, x(s)) ds;
t0
montrer que pour p assez grand, T p est contractante ; en déduire que l’équation x0 = f (t, x) admet
une unique solution définie sur J tout entier telle que x(t0 ) = x0 .
(b) Montrer que l’équation x0 = f (t, x) admet une unique solution telle que x(t0 ) = x0 , définie sur I tout
entier (on pourra écrire I comme union d’intervalles compacts).
(c) Exemples : Montrer que les solutions maximales des équations
y00 = − sin y, y(0) = a, y0 (0) = b (qu’on mettra sous forme canonique), et x0 = A(t).x, x(0) = x0 où
A(t) ∈ L (Rn ) est constituée de fonctions continues sur R, sont définies sur R tout entier.
[006333]
Exercice 6903
On considère l’équation xx00 = (x0 )2 + 1 sur R.
(a) Montrer que, x0 6= 0 et x00 étant donnés dans R, il existe une unique solution ϕ définie au voisinage
de 0, telle que ϕ(0) = x0 et ϕ 0 (0) = x00 .
(b) Si de plus x00 6= 0, on peut supposer que ϕ est un C1 –difféomorphisme d’un voisinage de 0 sur
un voisinage de x0 (pourquoi ?) ; on note ψ l’application réciproque et on pose z(x) = ϕ 0 (ψ(x)).
Calculer z0 (x), trouver l’équation satisfaite par z et expliciter z ; en déduire une expression de ϕ.
(c) Quelle est la solution ϕ de l’équation telle que ϕ(0) = x0 6= 0 et ϕ 0 (0) = 0.
[006334]
Exercice 6904
(a) On cherche à résoudre le problème
x0 = t 2 + tx , x(0) = 0 .
Écrire l’équation intégrale associée et utiliser les cylindres de sécurités pour justifier que le procédé
itératif de Picard donne une suite de fonctions (xn ) convergent uniformément sur [−1/2, 1/2] vers
une solution du problème. Partant de x0 ≡ 0, déterminer ensuite cette suite (xn ) et la solution du
problème donné.
(b) Résoudre avec ce procédé itératif le problème
x0 = tx , x(0) = 1 ,
puis aussi
x10 = x2 x3 , x1 (0) = 0 ,
0
x2 = −x1 x3 , x2 (0) = 1 ,
x30 = 2 , x3 (0) = 0 ,
en commençant avec x0 (t) = (0, 1, 0).
[006335]
Exercice 6905
Calculer les premiers termes de l’itération de Picard avec les conditions initiales données. Si possible trouver
des solutions explicites, y compris leurs domaines de définition.
(a) x0 = x + 2 ; x(0) = 2.
(b) x0 = x4/3 ; x(0) = 0.
(c) x0 = x4/3 ; x(0) = 1.
(d) x0 = 1/(2x) ; x(1) = 1.
[006336]
1177
291 382.00 Système linéaire à coefficients constants
Exercice 6906
On rappelle les différentes méthodes pour résoudre un système différentiel linéaire à coefficients constants
X 0 (t) = A.X(t) sur E de dimension finie :
(a) On met A sous forme triangulaire et on résout de proche en proche le nouveau système obtenu par
changement de base avant de revenir au système initial.
(b) On met A sous forme de Dunford, P−1 AP = D + N, où D semi-simple et N nilpotente, qui com-
mutent. On calcule ainsi etA .X0 , la solution valant X0 au temps t = 0.
(c) On utilise le théorème de Cayley-Hamilton pour établir des relations entre les puissances de A et
calculer ainsi etA .
(d) (cf. Cartan) On décompose E = ⊕i Ei en sous-espaces caractéristiques, on calcule etAi où Ai = A|Ei ,
puis X(t) = ∑i etAi vi , si X0 = ∑i vi .
(e) On cherche une base de solutions par identification sous la forme de polynômes-exponentielles,
suivant le résultat du cours.
Résoudre les systèmes différentiels de matrice :
1 0 −1 1
0 1 −12
1 1 0 1 1 0
; −1 2 −20 ;
2 0 0 0 1 0
1 0 −5
0 0 1 0
[006337]
Exercice 6907
Soit A un opérateur de Rn et x0 = Ax le système associé.
(a) On suppose que A laisse un sous-espace E invariant ; montrer que si ϕ est une solution de condition
initiale ϕ(t0 ) ∈ E alors ϕ(t) ∈ E pour tout t ∈ R.
(b) Que peut-on dire des solutions du système si A est nilpotente ; ?
(c) On suppose que A a une valeur propre de partie réelle < 0 ; montrer qu’il existe au moins une
solution ϕ telle que limt→+∞ ϕ(t) = 0.
(d) A quelles conditions le système n’a-t-il que des solutions bornées ?
[006338]
Exercice 6908
n
Montrer que I + An converge vers eA quand n → ∞ en majorant la différence. Retrouver ainsi la valeur de
det eA . [006339]
Exercice 6909
Soit E = Cn , A ∈ L (E, E) et le système différentiel X 0 = AX.
(a) On suppose que X = er1t u1 + er2t u2 est solution, où ui ∈ E et ri ∈ C distincts. Montrer que er1t u1 et
er2t u2 sont solutions.
(b) On suppose que ert (u + tv) est solution où u, v ∈ E et v 6= 0. Montrer que u n’est pas proportionnel
à v et que dim Ker(A − rIE )2 > 2.
[006340]
Exercice 6910
1178
Trouver la solution générale de l’équation y(4) + y = 0 sous forme réelle. On admet que la fonction f (a) =
Z
cos(at) R dt
dt vérifie cette équation. Sachant que R 1+t 4 =
√π , montrer que pour a > 0
4 2
R 1+t
π − √a a a
f (a) = √ e 2 cos( √ ) + sin( √ ) .
2 2 2
[006341]
Exercice 6911
Résoudre le système
x10 = x2
(S)
x20 = x1
en utilisant d’abord les valeurs propres de la matrice A définissant ce système, puis en calculant An et etA .
[006342]
Exercice 6912
(a) Soit le système
1 −2 0
x0 = Ax avec A = 2 0 −1 .
4 −2 −1
Déterminer les valeurs propres de A puis un système de solutions de x0 = Ax.
(b) Même exercice avec
2 1 0 0
1 −1 0 0 −1 0
A= ou encore A =
1
.
4 −3 2 1 0
−1 2 2 1
[006343]
Exercice 6913
On considère le système linéaire x0 (t) = A(t)x(t), où A ∈ C ([0, ∞)). Soit ϕ une solution non-triviale de ce
système et soit
1
γ = lim sup log kϕ(t)k , −∞ 6 γ 6 ∞ .
t→∞ t
Exercice 6914
Résoudre le système x0 = 2x − y, y0 = x + 2y. Quelle est la solution vérifiant x(0) = 1, y(0) = −2 ? [006345]
Exercice 6915
Soit E un sous-espace vectoriel de Rn et A ∈ M(n, R) une matrice préservant E. Si x(t) est une solution de
l’équation x0 = Ax telle que x(t0 ) ∈ E, montrer que ∀t ∈ R : x(t) ∈ E. [006346]
1179
Exercice 6916
Classifier et esquisser les portraits de phase des équations x0 = Ax pour A ∈ M(2, R) ayant zéro comme valeur
propre. [006347]
Exercice 6917
Pour quelle(s) valeur(s) de k l’origine est-elle un puits pour l’équation x0 = Ax ?
a −k
(a) ,
k 2
3 0
(b) ,
k −4
2
k 1
(c) ,
0 k
0 −1 0
(d) 1 0 0.
−1 0 k
[006348]
Exercice 6918
Trouver les solutions du système x0 = −y, y00 = −x − y + y0 . [006349]
Exercice 6919
Soit A ∈ M(n, R). Montrer que si toutes les solutions de l’équation x0 = Ax sont périodiques de même période,
alors A est semi-simple et le polynôme caractéristique est une puissance de λ 2 + b2 pour un certain b ∈ R.
[006350]
Exercice 6920
Soit A ∈ M(4, R) semi-simple, et soient ±ai, ±bi, a > 0, b > 0 les valeurs propres.
(a) Montrer que si a/b est rationnelle, alors toutes les solutions de x0 = Ax sont périodiques.
(b) Montrer que si a/b est irrationnelle, alors il existe une solution non-périodique x(t) telle que M <
|x(t)| < N pour certaines constantes M, N > 0.
[006351]
Exercice 6921
Si A est nilpotente, quelle est la forme des solutions de l’équation x0 = Ax ?
[006352]
Exercice 6922
a b
Trouver des conditions nécessaires et suffisantes pour que la matrice soit
c d
(a) diagonalisable, semi-simple, nilpotente.
[006353]
Exercice 6923
Trouver toutes les solutions périodiques de l’équation x(4) + 2x00 + x = 0. [006354]
1180
292 383.00 Etude qualititative : équilibre, stabilité
Exercice 6924
Soit A ∈ M(n, R) une matrice de taille n × n à coefficients dans R.
(a) Quand dit-on que 0 ∈ Rn est une source pour l’équation différentielle linéaire x0 = Ax ?
(b) Démontrer que 0 ∈ Rn est une source pour l’équation x0 = Ax si et seulement si pour toute solution
x(t) de l’équation différentielle on a limt→−∞ x(t) = 0.
[006841]
∂f ∂f p
x (x, y) + y (x, y) = x2 + y2
∂x ∂y
[001845]
Exercice 6926
∂2 f ∂2 f x+y x−y
Résoudre l’équation des cordes vibrantes : 2
= 2 à l’aide du changement de variables u = 2 et v = 2
∂x ∂y
(on suppose que f est C2 ). [001846]
Exercice 6927
Résoudre l’équation aux dérivées partielles :
∂f ∂f
x −y =f
∂y ∂x
en passant en coordonnées polaires. [001847]
Exercice 6928
Résoudre en utilisant le changement de variable x = u, y = uv l’équation aux dérivées partielles suivante :
∂2 f ∂2 f 2
2∂ f
x2 + 2xy + y = 0.
∂ x2 ∂ x∂ y ∂ y2
[001848]
Exercice 6929
Soit f : R2 → R une application C1 homogène de degré s > 0, i.e. telle que :
∀λ ∈ R+∗ , ∀x ∈ R2 , f (λ x) = λ s f (x).
∂f ∂f
s f (x) = x1 (x) + x2 (x).
∂ x1 ∂ x2
[001849]
1181
Exercice 6930
Soit f : R3 → R dérivable. On pose F(x, y, z) = f (x − y, y − z, z − x).
Calculer ∂∂Fx + ∂∂Fy + ∂∂Fz . [001850]
Exercice 6931
Soit f : R2 → R une fonction C2 . On pose g(x, y) = f (x2 − y2 , 2xy).
Calculer 4(g) en fonction de 4( f ). [001851]
Exercice 6932
On cherche les fonctions f : R2 → R telles que :
∂f ∂f
(u, v) + 2u (u, v) = 0 pour tout (u, v) ∈ R2 . (11)
∂u ∂v
Soit φ : R2 → R2 l’application définie par φ (x, y) = (x, y + x2 ).
(a) En calculant l’application réciproque, montrer que φ est bijective. Vérifier que φ et φ −1 sont de
classe C 1 .
(b) Soit f : R2 → R une fonction de classe C 1 . Posons g = f ◦ φ .
i. Montrer que g est de classe C 1 .
ii. Montrer que f est solution de (11) si et seulement si ∂∂ gx = 0.
(c) Soit f : R2 → R une fonction de classe C 1 . Montrer que f vérifie (11) si et seulement s’il existe une
fonction h : R → R de classe C 1 telle que f (u, v) = h(v − u2 ) pour tout (x, y) ∈ R2 .
[001852]
Exercice 6933
Soient f : R2 → R différentiable et g : R → R définie par g(x) = f ex sin x, ln(1 + x2 ) .
Montrer que g est dérivable sur R et calculer sa dérivée en fonction des dérivées partielles de f .
[001853]
Exercice 6934
Soient U = {(x, y) ∈ R2 , x > 0} et V =]0, +∞[×] − π2 , π2 [. On définit la fonction
Ψ : V → R2
(r, θ ) 7→ (r cos θ , r sin θ )
(a) Montrer que U et V sont des ouverts de R2 et que Ψ est de classe C 1 et bijective de V sur U.
Déterminer Ψ−1 .
(b) Soit f : U → R de classe C 1 sur U. On pose
F(r, θ ) = f ◦ Ψ(r, θ ) = f (r cos θ , r sin θ ).
i. Montrer que f est de classe C 1 sur U et calculer ∂∂Fr et ∂∂ Fθ en fonction de ∂∂ xf et ∂∂ yf .
ii. Montrer que f vérifie l’équation
p
∂f ∂f 2 2
b
(E) a (a, b) + b (a, b) = a + b arctan ∀(a, b) ∈ U
∂x ∂y a
si et seulement si F vérifie l’équation
∂F
(E 0 ) (r0 , θ0 ) = θ0 ∀(r0 , θ0 ) ∈ V.
∂r
1182
iii. Déterminer toutes les fonctions f : U → R de classe C 1 sur U qui vérifient l’équation (E).
[001854]
Exercice 6935
Soit D = {(x, y) ∈ R2 , x > 0}. On cherche les fonctions f ∈ C 1 (D, R) qui vérifient
∂f ∂f
(E) x +y =0 ∀(x, y) ∈ D.
∂x ∂y
(a) Vérifier que ϕ(x, y) = y/x est solution de (E).
(b) Soit g ∈ C 1 (R, R). Montrer que g ◦ ϕ est solution de (E).
(c) Soit f une solution de (E). Montrer que f (u, uv) ne dépend que de v.
(d) Donner l’ensemble des solutions de (E).
[001855]
Exercice 6936
Déterminer les fonctions f ∈ C 1 (R2 , R) vérifiant
∂f ∂f
− = 0 ∀(x, y) ∈ R2 .
∂x ∂y
On pourra effectuer le changement de variables u = x + y, v = x − y.
[001856]
Exercice 6937
Soient f : Rn → R et g : Rn → R deux fonctions différentiables. En utilisant des propriétés de la différentielle,
montrer que ∇( f g) = f · ∇g + g · ∇ f . [001857]
Exercice 6939
−2t
e cost − sint
(a) Montrer que la matrice est la résolvante du système linéaire x0 (t) = A(t).x(t)
e−2t sint cost
où
−2 cos2 t −1 − sin 2t
A(t) = .
1 − sin 2t −2 sin2 t
−t
0 e cost
En déduire la solution du système x (t) = A(t).x(t) + b(t) avec b(t) = −t
e sint
2
(b) On considère maintenant l’équation différentielle d dtx(t)
2 + x(t) = f (t) où f est une application conti-
nue sur R. En appliquant la méthode de variation de Lagrange, trouver la solution du système telle
que x(0) = x0 .
1183
[006356]
Exercice 6940
On considère les équations
où p, q et r sont des fonctions continues d’un intervalle I ⊂ R dans R. Etablir ce qui suit :
(a) Pour tout x0 ∈ I, et tout (a, b) ∈ R2 , (1) admet une solution maximale définie sur I tout entier, telle
que y(x0 ) = a, y0 (x0 ) = b.
(b) Soit x0 ∈ I ; les solutions de (1) forment un espace vectoriel V de dimension 2 dont une base est
(y1 , y2 ) avec y1 (x0 ) = 1, y01 (x0 ) = 0, y2 (x0 ) = 0, y02 (x0 ) = 1.
(c) Soit u et v deux solutions de (1) et W = u0 v − uv0 leur wronskien ; trouver une équation différentielle
satisfaite par W ; en déduire que W est soit identiquement nul, soit jamais nul, et que W 6= 0 ⇐⇒
(u, v) est une base de V . Quel est le rapport entre W et la résolvante du système associé ?
(d) La solution y de (2) vérifiant y(x0 ) = 0, y0 (x0 ) = 1, où x0 fixé dans I, est
Z x r(t) y1 (t)y2 (x) − y1 (x)y2 (t)
y(x) = y(x0 )y1 (x) + y0 (x0 )y2 (x) + dt.
x0 W (t)
Exercice 6941
On considère l’équation différentielle linéaire sur Rn
(1) y0 = A(x).y
Exercice 6942
Soit E un espace de Banach et t → A(t) une application continue de R dans L (E, E). On suppose que A est
périodique de période ω. Cela n’implique pas nécessairement que les solutions de (1) x0 = A(t).x soient
également ω-périodiques.
(a) Dans le cas où E est un espace de dimension 2 et A est une matrice constante, donner une condition
nécessaire et suffisante pour que les solutions de (1) soient ω-périodiques.
(b) Dans le cas général, soit R(t, a) le noyau résolvant associé à (1).
i. Montrer que R(t + ω, a + ω) = R(t, a) pour tout t.
1184
ii. Montrer que la solution x(t) de (1) telle que x(0) = x0 est ω-périodique si et seulement si
R(ω, 0)x0 = x0 .
iii. A quelle condition l’équation x0 = A(t).x a-t-elle une solution ω-périodique ?.
(c) On considère l’équation (1) x00 + f (t)x = 0 où f est une fonction continue, ω-périodique. Calculer
det R(a + ω, a) ; (1) a-t-elle toujours une solution ω-périodique ?
[006359]
Exercice 6943
On considère l’équation du pendule x00 + sin x = 0.
On sait que les solutions maximales sont définies sur R tout entier.
(a) Soit ϕ la solution maximale de condition initiale ϕ(0) = a, ϕ(0) = 0 ; montrer que ϕ 0 (t)2 = 2(cos x(t)−
cos a) et en déduire que |x(t)| 6 a pour tout t.
(b) Soit y00 = −y, y(0) = a, y0 (0) = 0 le problème linéarisé correspondant. Montrer que Z définie par
Z = (x − y, x0 − y0 ) vérifie un système différentiel du premier ordre de la forme Z 0 (t) = AZ(t) + B(t),
3
où A est antisymétrique. En déduire, pour tout t, |x(t) − y(t)| 6 a6 |t|.
[006360]
Exercice 6944
Soit V un champ de vecteurs défini sur Ω ⊂ Rn . On dit qu’une application h : Ω → R de classe C1 est une
intégrale première de V , si h ◦ ϕ(t) est constante sur J pour toute solution (ϕ, J) de l’équation autonome
associée. On suppose le champ de classe C1 sur Ω.
(a) Montrer que h est une intégrale première de V si et seulement si
h0 (x).V (x) = 0 pour tout x ∈ Ω.
(b) Donner une intégrale première sur Rn du système différentiel X 0 = AX où A est une matrice antisy-
métrique n × n (commencer avec n = 2).
R
(c) Soit f une application de classe C∞ de R dans R telle que f (0) = 0, et on note F(x) = 0x f (u) du.
Montrer que la fonction (x, y) → y2 + 2F(x) est une intégrale première sur R2 du champ de vecteurs
V (x, y) = (y, − f (x)) défini sur R2 . On suppose que F tend vers +∞ lorsque x tend vers ±∞. Montrer
que si une solution (x(t), y(t)) de X 0 = V (X) est définie sur un intervalle quelconque I, les fonctions
x et y sont bornées sur I (remarquer que F est bornée inférieurement).
[006361]
dx
(1) = f (x).
dt
(a) Soit F un difféomorphisme de classe C1 de Ω sur un ouvert Ω1 de Rn tel que F(0) = 0, et on
note G le difféomorphisme inverse. Montrer que si ϕ est solution de (1), ψ = F ◦ ϕ est solution de
l’équation
dy
(2) = g(y),
dt
où g est une application de classe C1 de Ω1 dans Rn que l’on déterminera.
On suppose maintenant n = 3.
(b) Montrer que l’application F de R3 dans R3 définie par F(x1 , x2 , x3 ) = (2x2 − x3 , x1 − x22 , x3 ) est un
difféomorphisme de R3 de classe C∞ tel que F(0) = 0.
1185
(c) Déduire à l’aide de a) et b) les solutions de l’équation différentielle
dx1
dt = 2(x1 − x22 ) − 2x2 + x3 + 2x2 (x1 − x22 + 5x2 − x3 )
dx2
dt = x1 − x22 + 5x2 − x3
dx3
dt = 2(x1 − x22 ) + 4x2 + x3
[006362]
Exercice 6947
0 1 0
On considère A la matrice 0 0 1.
1 0 0
f g h
t 3n ∞ t 3n+1 ∞ t 3n+2
(a) Calculer A3 et montrer que etA = h f g , où f (t) = ∑∞0 3n! , g(t) = ∑0 3n+1! , h(t) = ∑0 3n+2! .
g h f
1 t jt j 2t
Montrer que f (t) = 3 (e + e + e ) et donner l’expression de h.
(b) On considère ϕ : R → R une application de classe C∞ . Montrer qu’une solution particulière de
l’équation (E ) y000 − y = ϕ(t) est
Z t
y(t) = h(t − s)ϕ(s) ds.
0
(c) On suppose ϕ 1-périodique (ie ϕ(t + 1) = ϕ(t) ∀t ∈ R). Soit y une solution de (E ) telle que y(0) =
y(1), y0 (0) = y0 (1), y00 (0) = y00 (1). Montrer que y est 1-périodique.
Montrer que (E ) possède une et une seule solution 1-périodique.
[006364]
Exercice 6948
Soit E = Rn et t → A(t), t → B(t) deux applications de J dans L (E) où J =]α, +∞[.
On considère les deux équations
(1) x0 = A(t).x (2) x0 = A(t) + B(t) .x,
1186
(b) On suppose que ||R(t, s)|| 6 k pour tous t, s ∈ J où k est une constante et que ||B(t)|| 6 ε(t) où ε est
continue sur J.
Montrer que ||C(t)|| 6 k2 ε(t).
R
(c) On suppose de plus que a∞ ε(t) dt converge. Montrer (à l’aide de Gronwall) que si z est telle que
z(a) 6= 0, ||z(t)|| est uniformément bornée sur [a, +∞[, puis que z a une limite lorsque t → +∞.
[006365]
Exercice 6949
Soit f ∈ C1 (R × Rn , Rn ) une application bornée et soit ϕ la solution maximale du problème
que l’on suppose définie sur l’intervalle I ⊂ R. (Rappeler pourquoi une telle solution existe). Montrer que ϕ est
définie sur I = R tout entier. (Indication : supposer β = sup{t ; t ∈ I} < ∞. Établir que ϕ est bornée sur [t0 , β [
et que limt→β ϕ(t) existe. Conclure). [006366]
Exercice 6950
Soit f une application C1 et bornée de Rn dans Rn et soit x0 , x00 ∈ Rn . Montrer que le problème
Exercice 6951
Soit a > 0 et soit f : R × Rn → Rn une application de classe C1 vérifiant
Soit ϕ une solution de l’équation différentielle x0 = f (t, x) que l’on suppose définie sur l’intervalle I.
(a) On pose N(t) = hϕ(t), ϕ(t)i. Montrer que l’application N est dérivable sur I, calculer sa dérivée et
montrer qu’elle vérifie |N 0 (t)| 6 2aN(t).
(b) Soient t et t0 deux points de I. Comparer N(t) et N(t0 ).
(c) Montrer que les solutions maximales de l’équation différentielle en considération sont définies sur
R.
(d) Montrer que les solutions maximales du système
0
x1 (t) = 2x1 (t) + tx2 (t) + x22 (t)
(S) 0
x2 (t) = −tx1 (t) + x2 (t) − x1 (t)x2 (t)
Exercice 6952
Soit W = { (x, y) ∈ R2 | x > 0 } et Ω = { (x, y) ∈ R2 | x 6= 0 }. On veut étudier le système d’équations différen-
tielles 0
x = 1
(*)
y0 = 2y
x
1187
(a) Pour chaque condition initiale (x0 , y0 ) ∈ W , trouver la solution (x(t), y(t)) sur un intervalle maximal
I du système (∗) (préciser I). Tracer quelques courbes intégrales dans W pour des conditions initiales
variées dans W .
(b) Pour chaque condition initiale (x0 , y0 ) ∈ Ω, trouver la solution (x(t), y(t)) sur un intervalle maximal
I du système (∗) (préciser I). Tracer quelques courbes intégrales dans Ω pour des conditions initiales
variées dans Ω.
(c) Trouver toutes les courbes γ : R → R2 de classe C1 vérifiant γ(0) = (−1, 1) et telles que γ est
solution de (∗) partout où γ(t) appartient à Ω.
(d) Même question pour des courbes γ de classe C2 .
(e) Même question pour des courbes γ de classe C3 .
[006810]
Correction H [005933]
Exercice 6954
Soit (Ω, Σ, µ) un espace mesuré et f : Ω → R une fonction (Σ-B(R))-mesurable. Montrer que la troncature fA
de f définie par :
−A si f (x) < −A
fA (x) = f (x) si | f (x)| 6 A
A si f (x) > A
est (Σ-B(R))-mesurable.
Correction H [005934]
Exercice 6955
Soit Ω = N, Σ = P(N) et µ la mesure de comptage sur N définie par :
µ(E) = ]E = ∑ 1,
k∈E
où E ∈ Σ. Soit f : N → R une fonction positive ou nulle. Montrer que f est (Σ-B(R))-mesurable et que :
Z ∞
f dµ = ∑ f (n).
Ω n=1
Correction H [005935]
Exercice 6956
Soit (Ω, Σ) un espace mesurable. On dit que ϕ : Ω → R est une fonction simple ou étagée si ϕ est mesurable
et ne prend qu’un nombre fini de valeurs, i.e. si ϕ s’écrit :
ϕ = ∑ c j 1E j ,
j∈J
1188
où J est un ensemble fini, les ensembles E j sont mesurables et où, pour i 6= j, ci 6= c j et Ei ∩ E j = 0.
/ Soit ϕ une
fonction simple positive. On rappelle que l’intégrale de ϕ par rapport à une mesure µ est définie par :
Z Z ∞
ϕ dµ = µ Sϕ (t) dt,
Ω 0
(b) Montrer que pour toute fonction réelle mesurable positive, f ∈ M + (Ω, Σ), il existe une suite {ϕn }n∈N
de fonctions simples positives telle que :
(a) 0 6 ϕn (x) 6 ϕn+1 (x) pour tout x ∈ Ω et pour tout n ∈ N ;
(b) limn→+∞ ϕn (x) = f (x) pour tout x ∈ Ω.
Correction H [005936]
Exercice 6957
Soit (Ω, Σ, µ) un espace mesuré et f ∈ M + (Ω, Σ) (i.e f est une fonction réelle mesurable positive). Pour tout
E ∈ Σ, on pose : Z Z
λ (E) = f dµ = 1A · f dµ.
E Ω
Monter que λ définit une mesure sur (Ω, Σ).
Correction H [005937]
Exercice 6958
Soit p > 0. Soit f : Rn → R+ la fonction définie par
Exercice 6960
Soit (Ω, Σ) un espace mesurable (i.e. un ensemble Ω muni d’une tribu Σ ⊂ P(Ω)). Soit µ une mesure finie sur
(Ω, Σ). Montrer les propriétés suivantes : (A, B, Ai sont des élements de de Σ)
(a) Si A1 , A2 , . . . , Ak sont deux à deux disjoints, alors
k
µ ∪ki=1 Ai = ∑ µ(Ai ).
i=1
1189
(b) Si B ⊂ A alors µ(A \ B) = µ(A) − µ(B).
(c) Monotonie : Si B ⊂ A alors µ(B) 6 µ(A).
(d) Principe inclusion-exclusion : µ(A ∪ B) = µ(A) + µ(B) − µ(A ∩ B).
(e) µ ∪+∞ +∞
i=1 Ai 6 ∑i=1 µ(Ai ). (Rappelons que l’on a égalité si l’union est disjointe.)
Correction H [005927]
(a) Soit {gn }n∈N une suite dans M + (Ω, Σ). Montrer que
Z
!
+∞ +∞ Z
∑ gn dµ = ∑ gn dµ.
Ω n=1 n=1 Ω
Exercice 6962
Soit Ω = R, Σ = B(R) et µ la mesure de Lebesgue sur R. Si on pose fn = 1[0,n] , n ∈ N, alors la suite { fn }n∈N
est monotone croissante vers f = 1[0,+∞) . Bien que les fonctions fn soient uniformément bornées par 1 et que
les intégrales des fn sont finies, on a : Z
f dµ = +∞.
Ω
Est-ce que le théorème de convergence monotone s’applique dans ce cas ?
Correction H [005940]
Exercice 6963
Soit Ω = R, Σ = B(R) et µ la mesure de Lebesgue sur R. Si on pose fn = 1n 1[n,+∞) , n ∈ N, alors la suite { fn }n∈N
est monotone décroissante et converge uniformément vers 0, mais
Z Z
0= f dµ 6= lim fn dµ = +∞.
Ω Ω
Exercice 6964
Soit fn = 1n 1[0,n] , n ∈ N, et f = 0. Montrer que fn converge uniformément vers f , mais que
Z Z
f dµ 6= lim fn dµ
Ω Ω
1190
Exercice 6965
Soit Ω = R, Σ = B(R) et µ la mesure de Lebesgue sur R. Soit fn = − n1 1[0,n] , n ∈ N, et f = 0. Montrer que fn
converge uniformément vers f sur R mais que
Z Z
lim inf fn dµ < f dµ.
n→+∞ Ω Ω
Exercice 6966
n x n o
(a) Montrer que pour tout x ∈ R+ , 1+ est une suite croissante et
n
x n ∞ k
x
lim 1 + = ex = ∑ .
n→∞ n k=0 k!
Exercice 6968
Soit (Ω, Σ, µ) un espace mesuré avec µ(Ω) < +∞. Soit { fn }n∈N une suite de fonctions mesurables convergeant
presque partout vers une fonction mesurable f . On suppose qu’il existe une constante C > 0 telle que | fn | 6 C
pour tout n > 1. Montrer que Z Z
lim fn dµ = f dµ.
n→+∞ Ω Ω
Correction H [005945]
Exercice 6969
Soit f ∈ L 1 (R). Que vaut la limite Z
lim f (x) cosn (πx)dλ (x) ?
n→∞ R
Correction H [005946]
1191
Exercice 6970
On rappelle qu’une Rfonction f : Ω → R est dite intégrable si f+ := max{ f , 0} et f− = max{− f , 0} vérifient
R
Ω f + dµ < +∞ et Ω f − dµ < +∞. On note L (Ω, Σ, µ) l’ensemble des fonctions réelles intégrables. Pour
1
(b) Montrer que si f est mesurable, g intégrable et | f | 6 |g|, alors f est intégrable et
Z Z
| f | dµ 6 |g| dµ.
Ω Ω
(c) On rappelle qu’une fonction f : Ω → C est dite intégrable si la partie réelle Re f et la partie imagi-
naire Im f de f sont intégrables. On pose alors
Z Z Z
f dµ = Re f dµ + i Im f dµ.
Ω Ω Ω
Exercice 6971
Soit (Ω, Σ, µ) un espace mesuré. On dit que fn converge vers f en mesure si pour tout ε,
Montrer que si fn → f en mesure, alors il existe une sous-suite { fnk }k∈N de { fn }n∈N qui converge vers f
µ-presque partout.
Correction H [005948]
Exercice 6972
Donner un exemple de fonction f : R → R qui est intégrable au sens de Lebesgue mais pas au sens de Riemann.
Correction H [005949]
Exercice 6973
Montrer que
Z n
x n m
(a) lim 1− x dx = m! (pour tout m ∈ N).
n→∞ 0 n
Z n
x n −2x
(b) lim 1+ e dx = 1.
n→∞ 0 n
Correction H [005951]
Exercice 6974
Montrer le théorème suivant, Ω étant un espace mesurable. (On pourra utiliser le théorème des accroissements
finis.) R
Théorème.(Dérivation sous le signe )
Soit f : Ω × R → C une fonction telle que
1192
(i) Pour tout s ∈ [s1 , s2 ], la fonction x 7→ f (x, s) est intégrable ;
(ii) pour presque tout x, la fonction s 7→ f (x, s) est dérivable sur (s1 , s2 ) ;
(ii) il existe g ∈ L 1 (Ω, R+ ) tel que pour tout s ∈ [s1 , s2 ] et pour presque tout x ∈ Ω on ait | ∂ f∂(x,s)
s | 6 g(x)
.
R
Alors la fonction I(s) := Ω f (x, s) dµ(x) est dérivable sur (s1 , s2 ) et
Z
dI ∂ f (x, s)
= dµ(x).
ds Ω ∂s
Correction H [005952]
Exercice 6975
Soit f ∈ L 1 (R). Sa transformée de Fourier est la fonction fˆ : R → C définie par
Z
fˆ(y) := e−ixy f (x)dx,
R
montrer que
(a) fˆ est continue,
R
(b) fˆ est bornée et sup | fˆ| 6 k f kL1 (= R | f (x)| dx),
(c) Si x → x f (x) est intégrable, alors fˆ est dérivable et on a
d ˆ
f = −ix
\ f (x).
dy
Correction H [005953]
Y a-t-il contradiction avec le théorème de Fubini ? (on pourra calculer l’intégrale de | f | sur l’anneau Sε =
{(x, y) ∈ R2 |ε 6 x2 + y2 6 1}.)
Correction H [005957]
Exercice 6977
Montrer que la fonction (x, y) 7→ e−y sin 2xy est intégrable pour la mesure de Lebesgue sur [0, 1] × (0, +∞) ; en
déduire la valeur de Z +∞
1
(sin y)2 e−y dy.
0 y
Correction H [005958]
Exercice 6978
Soient f ∈ L1 (Rn ) et g ∈ L p (Rn ) avec 1 6 p 6 +∞, où Rn est muni de la mesure de Lebesgue. Montrer que,
pour presque tout x ∈ Rn , la fonction y 7→ f (x − y) g(y) est intégrable sur Rn et que le produit de convolution
de f et g défini par Z
f ∗ g(x) = f (x − y) g(y) dy
Rn
1193
vérifie f ∗ g(x) = g ∗ f (x) et
k f ∗ gk p 6 k f k1 kgk p .
Correction H [005959]
Exercice 6979
a|x|2 b|x|2
Soient a, b > 0, et f et g les fonctions définies sur Rn par f (x) = e− 2 et g(x) = e− 2 . Calculer f ∗ g(x).
Correction H [005960]
Exercice 6980
(a) Pour tout t > 0, on pose :
n |x|2
ft (x) = (4πt)− 2 e− 4t .
R
i. Montrer que, pour tout t > 0, Rn ft (x) dx = 1.
R
ii. Montrer que, pour tout δ > 0, limt→0 {|x|>δ } ft (x) dx = 0.
(On dit que ft est une approximation de la distribution de Dirac.)
(b) Soit g une fonction continue bornée. Montrer que ft ∗ g est bien définie et que
Correction H [005961]
Exercice 6981
Soient f , g ∈ L1 (µ) où µ est la mesure de Lebesgue sur Rn . On note fˆ la transformée de Fourier définie par
Z
fˆ(y) = f (x) e−2πi(y,x) dx,
Rn
Exercice 6982
a|x|2
Calculer la transformée de Fourier de la gaussienne définie, pour x ∈ Rn , par f (x) = e− 2 , où a > 0.
Correction H [005963]
1194
— Soit f ∈ L1 (R) à support compact, et g ∈ C0,α (R). Montrer que f ∗ g ∈ C0,α (R). En déduire que si
g ∈ Ck,α (R), alors f ∗ g ∈ Ck,α (R).
— Soit f ∈ L1 (R) à support quelconque, et g ∈ C0,α (R) bornée. Montrer que f ∗ g ∈ C0,α (R) et est
bornée. En déduire que si g ∈ Ck,α (R), bornée ainsi que toutes ses dérivées, alors f ∗ g aussi.
Correction H [002692]
Exercice 6984
1
(a) Soit a, b > 0 et soit p, q ∈ (1, +∞) tel que p + 1q = 1 (on dit que p et q sont conjugués au sens de
Young). Montrer l’inégalité de Young :
1 p 1 q
ab 6 a + b .
p q
k f gk1 6 k f k p kgkq .
1
(e) Montrer que si f ∈ L p (µ) et g ∈ Lq (µ) avec p + 1q = 1r , alors f · g ∈ Lr (µ) et
k f gkr 6 k f k p kgkq .
Correction H [005954]
Exercice 6985
Théorème 1.(Théorème de Riesz) Pour tout 1 6 p 6 +∞, l’espace L p (µ) est complet.
Théorème 2. Soit p tel que 1 6 p 6 +∞ et soit { fn }n∈N une suite de Cauchy dans L p (µ) convergeant vers
une fonction f ∈ L p (µ). Alors il existe une sous-suite de { fn }n∈N qui converge ponctuellement presque-partout
vers f .
1195
i. Soit { fn }n∈N une suite de Cauchy de L∞ (µ). Pour k, m, n > 1, considérons les ensembles
où g est à valeurs dans R ∪ {+∞}. Montrer que pour tout k > 1, on a kgk k p < 1, puis que
kgk p 6 1.
iii. En déduire que la série
∞
fn1 + ∑ fni+1 − fni
i=1
est absolument convergente pour presque tout x ∈ Ω. Notons f (x) sa somme lorsque celle-ci est
finie et posons f (x) = 0 sinon. Vérifier que f est la limite ponctuelle des { fnk }k∈N pour presque
tout x ∈ Ω.
iv. Montrer que f − fm ∈ L p (µ), f ∈ L p (µ) et que k f − fm k p → 0 quand m → +∞. Conclure.
Correction H [005955]
Exercice 6986
Soient f et g deux fonctions de L p (µ) avec 1 < p < +∞. Montrer que la fonction N : R → R définie par
Z
N(t) = | f (x) + t · g(x)| p dµ
Ω
Exercice 6987
Soit Ω un sous-ensemble de Rn dont la mesure de Lebesgue est finie : µ(Ω) < +∞. Pour tout 1 6 p < +∞, on
R 1
note L p (Ω) l’espace des fonctions f : Ω → C telles que k f k p := ( Ω | f | p (x) dx) p < +∞ modulo l’équivalence
f ∼ g ⇔ f − g = 0 µ − p.p. L’espace des fonctions essentiellement bornées sera noté L∞ (Ω).
(a) Montrer que si q 6 p, alors L p (Ω) ⊂ Lq (Ω). En particulier, pour 1 < q < 2 < p, on a :
fα (x) = |x|−α
montrer que pour q < p, l’inclusion L p (B n (0, 1)) ⊂ Lq (B n (0, 1)) est stricte.
1196
Correction H [005964]
Exercice 6988
Soit Ω = N muni de la mesure de comptage. Pour tout 1 6 p < +∞, on note ` p l’espace des suites complexes
1
(un )n∈N telles que kuk p := ∑+∞
i=0 |un | p p < +∞. L’espace des suites bornées sera noté `∞ .
`1 ⊂ `q ⊂ `2 ⊂ ` p ⊂ `∞ .
(α)
(b) En considérant les suites un = n−α , montrer que pour q < p, l’inclusion `q ⊂ ` p est stricte.
Correction H [005965]
Exercice 6989
Soit Ω = Rn muni de la mesure de Lebesgue. Pour tout 1 6 p < +∞, on note L p (Rn ) l’espace des fonctions
R 1
f : Rn → C telles que k f k p := ( Rn | f | p (x) dx) p < +∞ modulo l’équivalence f ∼ g ⇔ f − g = 0 µ − p.p.
L’espace des fonctions essentiellement bornées sera noté L∞ (Rn ).
1
(a) — Pour quelle valeur de α la fonction x 7→ (1+|x|2 )
α appartient-elle à L p (Rn ) ?
|x|2
— Pour quelle valeur de β la fonction x 7→ |x|1β e− 2 appartient-elle à L p (Rn ) ?
— Soit 1 6 q < p 6 +∞. En utilisant (a) et (b), trouver une fonction f qui appartienne à Lq (Rn )
mais pas à L p (Rn ) et une fonction g qui appartienne à L p (Rn ) mais pas à Lq (Rn ).
(b) — Soit 1 6 q < p < +∞. Montrer que l’espace L p (Rn ) ∩ Lq (Rn ) est un espace de Banach pour la
norme k · k p,q = k · k p + k · kq .
— Soit r tel que q < r < p. Montrer que
k f kr 6 k f kαp k f k1−α
q
Exercice 6990
Soit { fn }n∈N la suite de fonctions définies par :
1
fn (x) = √ 1[n,2n] (x).
n
(a) Montrer que fn converge faiblement vers 0 dans L2 ([0, +∞[) mais ne converge pas fortement dans
L2 ([0, +∞[).
(b) Montrer que fn converge fortement vers 0 dans L p ([0, +∞[) pour p > 2.
Correction H [005967]
Exercice 6991
Soit { fn }n∈N la suite de fonctions définies par :
√
fn (x) = n1[n,n+ 1 ] (x).
n
1197
(a) Montrer que fn converge faiblement vers 0 dans L2 ([0, +∞[) mais ne converge pas fortement dans
L2 ([0, +∞[).
(b) Montrer que fn converge fortement vers 0 dans L p ([0, +∞[) pour p < 2.
Correction H [005968]
Exercice 6993
Soit f : R3 → R une fonction radiale, i.e. telle que f (x) = h(r) où x = (x1 , x2 , x3 ) et r = |x| et h : R+ → R.
Montrer que la transformée de Fourier fˆ de f s’écrit :
Z +∞
2
fˆ(k) = h(r)r sin(2π|k|r) dr.
|k| 0
Correction H [005978]
1198
303 408.00 Autre
Exercice 6994
Le but de cet exercice est de prouver le Théorème de Carathéodory.
Définition. Une mesure extérieure sur un ensemble Ω est une application m∗ : P(Ω) → [0, +∞] telle que
(i) m∗ (0)
/ =0;
(ii) (monotonie) A ⊂ B ⇒ m∗ (A) 6 m∗ (B) ;
(iii) (σ -sous-additivité) Pour toute suite d’ensembles {Ai }i∈N∗ ⊂ P(Ω) on a
!
[
∞ ∞
m∗ Ai 6 ∑ m∗ (Ai ).
i=1 i=1
Théorème de Carathéodory Soit m∗ une mesure extérieure sur Ω. Un ensemble A ⊂ Ω est dit m∗ -mesurable
si pour tout Q ⊂ Ω on a
m∗ (Q) > m∗ (Q ∩ A) + m∗ (Q ∩ Ac ).
Notons Mm∗ ⊂ P(Ω) l’ensemble des parties m∗ -mesurables. Alors
(a) Mm∗ est une σ -algèbre.
(b) m = m∗ |Mm∗ est une mesure sur (Ω, Mm∗ ).
(c) L’espace mesuré (Ω, Mm∗ , m) est complet, i.e. si E ∈ Mm∗ et m(E) = 0, alors tout sous-ensemble
A ⊂ E appartient à Mm∗ .
Début de l’exercice :
(a) i. Rappeler la définition d’une σ -algèbre.
ii. Vérifier que 0/ et Ω ∈ Mm∗ , et A ∈ Mm∗ ⇒ Ac ∈ Mm∗ .
iii. Soit {Ai }i∈N∗ un suite quelconque d’ensembles m∗ -mesurables. On pose B1 = 0, / B2 = A1 et
j−1
B j = ∪i=1 Ai , pour j > 2. Soit Q un sous-ensemble de Ω. Montrer par récurrence que l’assertion
(Pk ) suivante est vérifiée pour tout k > 1 :
k
(Pk ) m∗ (Q) = m∗ (Q ∩ Bck+1 ) + ∑ m∗ (Q ∩ Bcj ∩ A j ).
j=1
m∗ (Q ∩ Ac ) + m∗ (Q ∩ A) 6 m∗ (Q),
et conclure.
(b) i. Rappeler la définition d’une mesure.
ii. En utilisant la question 1.d), montrer la σ -additivité de m.
(c) Montrer que m est complète.
Correction H [005928]
Exercice 6995
On définit la mesure extérieure de Lebesgue sur R, m∗ : P(R) → R, par la formule
( )
∞ [
∞
m∗ (A) = inf ∑ (bi − ai ) | A ⊂ ]ai , bi [ .
i−1 i=1
1199
Montrer qu’il s’agit bien d’une mesure extérieure.
Correction H [005929]
Exercice 6996
On définit m∗ : P(Ω) → R par
0 si A = 0/
m∗ (A) =
1 sinon.
(a) Montrer que m∗ est une mesure extérieure.
(b) Quels sont les ensembles m∗ -mesurables ?
(c) Vérifier le théorème de Carathéodory sur cet exemple.
Correction H [005930]
Exercice 6997
R
+∞ −x 2
(a) Calculer −∞ e dx.
R 2 2
Indication : On pourra d’abord calculer R2 e−(x +y ) dxdy en passant en coordonnées polaires.
(b) Calcul de l’aire de la sphère unité de Rn . Soit Sn−1 = {(x1 , . . . , xn ) ∈ Rn , ∑ni=1 xi2 = 1} la sphère
unité de Rn . On note An−1 son aire. Calculer
Z
n 2
e− ∑i=1 xi dx1 . . . dxn
Rn
en fonction de An−1 . En déduire l’expression de An−1 en fonction de la fonction Γ :
Z +∞
Γ(s) := xs−1 e−x dx.
0
(c) Calcul du volume de la boule unité de Rn . Soit Bn = {(x1 , . . . , xn ) ∈ Rn , ∑ni=1 xi2 6 1} la boule
fermée de rayon 1 dans Rn . On note Vn son volume. Montrer que Vn = An−1 n . En déduire que :
n
π2
Vn = n
.
Γ 2 +1
(d) Application : Que vaut l’aire de la sphère de rayon R dans R2 ? R3 ? Que vaut le volume de la boule
de rayon R dans R ? R2 ? R3 ?
Correction H [005931]
Exercice 6998
Cet exercice fournit une autre méthode de calcul du volume de la boule unité Bn de Rn et de l’aire de la sphère
Sn−1 ⊂ Rn . On conserve les notations de l’exercice précédent.
R
(a) Montrer que Vn = In · Vn−1 , où In = 0π (sin θ )n dθ .
(b) Vérifier que In = n−1
n In−2 .
(c) Calculer Vn pour n = 1, 2, . . . , 7.
(d) Calculer An−1 pour n = 1, 2, . . . , 6.
Correction H [005932]
Exercice 6999
Définition.
On dit qu’un espace métrique E est séparable s’il existe un sous-ensemble F ⊂ E dénombrable et dense.
1200
(a) Pour j = 1, 2, 3, . . . et m = (m1 , . . . , mn ) ∈ Zn , on considère les cubes
où les constantes c j,m ∈ Q et sont nulles sauf un nombre fini. Montrer que l’ensemble
[
∞
F= Fj
j=1
est dénombrable.
(c) Le but de cette question est de montrer que toute fonction continue à support compact peut être
approchée à ε près en norme L p par un élément de la famille F . Soit f˜ une fonction continue à
support compact et soit ε > 0 fixé.
— Montrer que pour tout ε 0 > 0, il existe j ∈ N∗ , tel que ∀m ∈ Zn ,
— Soit ε 0 > 0 fixé et j comme dans la question précédente. On considère la fonction f˜j définie par :
Z
f˜j (x) = 2n j f˜(y) dy lorsque x ∈ Γ j,m ,
Γ j,m
i.e. la valeur de f˜j en un point x ∈ Rn est la valeur moyenne de la fonction f˜ sur le cube Γ j,m de
coté 2− j qui contient x. Montrer que ∀m ∈ Zn ,
et en déduire que
1
k f˜ − f˜j k p < Volume(γ) p · ε 0
où γ est un cube de la forme {x ∈ Rn , −2J 6 xi 6 2J } en dehors duquel f˜ est nulle.
— En déduire qu’il existe f j ∈ F j telle que k f˜ − f j k p < ε. (On rappelle que les éléments de F j ne
prennent que des valeurs rationnelles.)
(d) Montrer que toute fonction f ∈ L p (Rn ), 1 6 p < +∞, peut être approchée à ε près en norme L p par
un élément de la famille F . Conclure.
Correction H [005969]
Exercice 7000
Théorème. L’espace L∞ (Rn ) n’est pas séparable.
1201
Correction H [005970]
Exercice 7001
Définition. Soient µ et ν deux mesures sur un espace mesuré (Ω, Σ). On dit que ν est absolument continue par
rapport à µ et on écrit ν << µ si
µ(S) = 0 ⇒ ν(S) = 0
pour tout S ∈ Σ.
Théorème de Radon-Nikodym. Soient µ et ν deux mesures finies sur un espace mesuré (Ω, Σ). Si ν est
absolument continue par rapport à µ, alors il existe une fonction positive h ∈ L1 (Ω, µ) telle que pour toute
fonction positive mesurable F on a :
Z Z
F(x) dν(x) = F(x)h(x) dµ(x). (13)
Ω Ω
(c) Montrer que les ensembles S1l := {x ∈ Ω, g(x) < 21 − 1l } et S2l := {x ∈ Ω, g(x) > 2 + 1l } où l ∈ N∗
vérifient µ(S jl ) = ν(S jl ) = 0. En déduire que l’on peut choisir la fonction g de telle manière que
1 1
2 6 g 6 2. Montrer que l’ensemble Z = {x ∈ Ω : g(x) = 2 } est de µ-mesure 0.
(d) Montrer que la fonction
2 − g(x)
h(x) =
2g(x) − 1
est bien définie, positive, appartient à L1 (Ω, µ) et satisfait (13).
Correction H [005971]
Exercice 7002
R
(a) On définit la fonction Bêta par B(a, b) := 01 sa−1 (1 − s)b−1 ds, montrer que
Z 1
d m d/2 m−1
B 1+ , =2 1 − r2 r dr
2 2 0
Γ(a)Γ(b)
(b) Démontrer que B(a, b) = .
Γ(a + b)
R 1
(c) Calculer Rn (1+|x|2 )α dx en fonction de la fonction Bêta.
1202
Correction H [005972]
Ω0 = {(r, θ1 , . . . , θn−1 ) ∈ Rn | 0 < r, 0 < θ1 , . . . , θn−2 < π, 0 < θn−1 < 2π}.
x1 = r cos θ1 ,
x2 = r sin θ1 cos θ2 ,
..
.
xn−2 = r sin θ1 sin θ2 . . . cos θn−2
xn−1 = r sin θ1 sin θ2 . . . sin θn−2 cos θn−1
xn = r sin θ1 sin θ2 . . . sin θn−2 sin θn−1 ,
(b) Que peut-on en déduire pour une distribution de masse f (x) = g(|x|) lorsque g est à support dans
[0, R] ?
Correction H [005974]
Exercice 7005
Soit x ∈ Rd , d = 1, 2 et r = |x|. On considère f : Rd → R donnée par
1203
Correction H [005975]
Exercice 7006
2 +ax
Soit f : Rd → R la fonction donnée par f (x) = e−x , où a ∈ R. Calculer le réarrangement à symétrie
sphérique décroissant f ∗ de f .
Correction H [005976]
Exercice 7007
Définition. Soit h ∈ Rn . On définit l’opérateur de translation par h, noté τh , agissant sur une fonction f : Rn → R
par τh f (x) := f (x − h), ∀x ∈ Rn .
Théorème. Si f ∈ L p (Rn ) avec 1 6 p < +∞, alors limh→0 kτh f − f k p = 0, i.e. τh f tend vers f dans L p (Rn )
lorsque h tend vers 0.
lim kτh f − f k p = 0.
h→0
(c) Démontrer le théorème pour une fonction quelconque dans L p (Rn ), 1 6 p < +∞.
(d) Que se passe-t-il pour p = ∞ ?
Correction H [005979]
Exercice 7008
Théorème RSoit {ϕn }n∈N une suite de fonctions de Rn dans R telles que :
(i) Rn ϕn = 1 R
(ii) il existe une constante K > 0 telle
R
que supn∈N Rn |ϕn |(x) dx 6 K
(iii) Pour tout ε > 0, on a limn→+∞ kxk>ε |ϕn (x)| dx = 0.
Alors pour tout f ∈ L p (Rn ), 1 6 p < +∞, limn→+∞ kϕn ∗ f − f k p = 0.
1204
(d) En déduire le théorème cherché.
Correction H [005980]
Exercice 7009
Soit f une fonction dans Cc∞ (Rn ) et 0 < α < n. Posons cα := π −α/2 Γ(α/2). En utilisant l’identité
Z ∞
−α 2
e−π|k| λ λ 2 −1 dλ ,
α
cα |k| =
0
montrer que Z
cα |k|−α ˆf (k) ∨ (x) = cn−α |x − y|α−n f (y)dy,
Rn
où la notation h∨ désigne la transformée de Fourier inverse d’une fonction h donnée par h∨ (x) := ĥ(−x).
Correction H [005981]
Exercice 7011
Soit (E, d) un espace métrique complet, et f une application de E dans E telle qu’il existe k ∈ R, 0 < k < 1
tel que d( f (x), f (y)) 6 k d(x, y) ∀x ∈ E, ∀y ∈ E.
(a) Montrer que f est continue sur (E, d).
(b) Soient x0 ∈ E et pour n > 0, xn+1 = f (xn ). Montrer que la suite (xn )n>0 est de Cauchy dans (E, d).
(c) Montrer que cette suite converge vers un point fixe de f , c’est-à-dire une solution de f (l) = l.
Montrer que ce point fixe est unique.
x1 = 51 (2 sin x1 + cos x2 )
(d) Application : montrer que le système admet une solution unique
x2 = 15 (cos x1 + 3 sin x2 )
(x1 , x2 ) ∈ R2 .
[001868]
Exercice 7012
(a) Rappeler les définitions d’une borne supérieure (inférieure) d’un ensemble de nombres réels. Si A et
B sont deux ensembles bornés non vides de R, comparer avec sup A, inf A, sup B et inf B les nombres
suivants :
(i) sup(A + B), (ii) sup(A ∪ B), (iii) sup(A ∩ B), (iv) inf(A ∪ B), (v) inf(A ∩ B).
1205
√
(b) Pour x ∈ Rn et A ⊂ Rn on définit d(x, A) = infa∈A ||x − a||. Trouver d(0, R − Q), d( 2, Q), d(M, D)
où M = (x, y, z) ∈ R3 et D est la droite de vecteur unitaire (a, b, c).
(c) Pour A, B ⊂ Rn on définit d(A, B) = infa∈A,b∈B ||a − b||. Trouver d(A, B) lorsque A est une branche
de l’hyperbole {(x, y) ∈ R2 ; xy = 1} et B une asymptote.
(d) On définit diamA = supa,b∈A ||a − b||. Quel est diam(]0, 1[∩Q) ? diam([0, 1] ∩ R − Q) ?
Indication H Correction H [002340]
Exercice 7013
Montrer que tout ouvert de R est union dénombrable d’intervalles ouverts deux à deux disjoints. (Indication :
si x ∈ O ouvert, considérer Jx qui est l’union des intervalles ouverts inclus dans O et contenant x). Énoncer un
résultat similaire pour les ouverts de Rn .
Indication H Correction H [002341]
Exercice 7014
√
On va montrer que l’ensemble D des réels de la forme p + q 2 où p et q décrivent Z, est dense dans R.
(a) Remarquer que D est stable par addition et multiplication.
√
(b) Posons u = 2 − 1 ; montrer que pour tous a < b, on peut trouver n > 1 tel que 0 < un < b − a, puis
m ∈ Z vérifiant a < mun < b.
En déduire le résultat.
Indication H Correction H [002342]
Exercice 7015
Montrer que dans tout espace métrique (E, d) une boule fermée est un fermé, mais que l’adhérence d’une
boule ouverte B(a, r) ne coincide pas nécessairement avec la boule fermée B0 (a, r) (on pourra considérer dans
(R2 , ||.||∞ ), E = [0, 1] × {0} ∪ {0} × [0, 1] et la boule centrée en ( 21 , 0) de rayon 1/2).
Indication H Correction H [002343]
Exercice 7016
(E, ||.||) un espace vectoriel normé.
(a) Montrer que dans ce cas la boule fermée B0 (a, r) est l’adhérence de la boule ouverte B(a, r).
(b) Montrer que B(a, r) ⊂ B(b, R) ⇐⇒ r 6 R et ||a − b|| 6 R − r.
Correction H [002344]
Exercice 7017
(a) Si (x, y) ∈ R2 , on pose ||(x, y)|| = max(|x + y|, |x − 2y|). Montrer qu’il s’agit d’une norme sur R2 et
dessiner sa boule unité fermée.
(b) Soit p, q deux normes sur Rn , B p et Bq leurs boules unités fermées. Montrer que
Bq ⊂ B p ⇐⇒ p 6 q.
Exercice 7018
On note X = l ∞ l’espace des suites réelles bornées, et Y = c0 l’espace des suites réelles tendant vers 0, tous
deux munis de la métrique (à vérifier) d(x, y) = supn |x(n) − y(n)|. Montrer que Y est fermé dans X. Montrer
que l’ensemble des suites nulles à partir d’un certain rang est dense dans Y mais pas dans X.
1206
Indication H Correction H [002346]
Exercice 7019
Soit E = { f ∈ C1 ([0, 1], R) ; f (0) = 0}. On pose
Exercice 7020
On désigne par d(a, b) la distance euclidienne usuelle de a, b ∈ R2 et on pose
d(a, b) si a, b sont alignés avec l’origine O
δ (a, b) =
d(0, a) + d(0, b) sinon
(a) Montrer que δ est une distance sur R2 (“distance SNCF") plus fine que la distance usuelle.
Dans la suite, on suppose R2 muni de la topologie associée à δ .
(b) Soit H le demi-plan {(x, y) ; y > 0} ; montrer que H est un ouvert ; déterminer H.
(c) Quelle est la topologie induite sur une droite vectorielle ; sur le cercle unité Γ ?
(d) Lesquelles des transformations suivantes sont continues : homothéties de centre O ; rotations de
centre O ; translations ?
[002348]
Exercice 7021
R1
(a) Montrer que || f ||∞ = sup06x61 | f (x)| et || f ||1 = 0 | f (t)| dt sont deux normes sur C([0, 1], R). Sont-
elles équivalentes ?
(b) Les deux métriques associées sont-elles topologiquement équivalentes ?
Indication H Correction H [002349]
Exercice 7022
Soit E = C1 ([0, 1], R). Comparer les normes N1 ( f ) = || f ||∞ , N2 ( f ) = || f ||∞ +|| f ||1 , N3 ( f ) = || f 0 ||∞ +|| f ||∞ , N4 ( f ) =
|| f 0 ||1 + || f ||∞ .
Indication H Correction H [002350]
Exercice 7023
Soit (xn ) une suite d’un espace topologique X séparé ; on note A l’ensemble {x1 , x2 , . . .}.
(a) Toute valeur d’adhérence a de la suite est un point de A : donner un exemple où a est un point
isolé de A ; un exemple où a est un point d’accumulation dans A ; un exemple où a est un point
d’accumulation dans A\A.
(b) Montrer que tout point d’accumulation de A est valeur d’adhérence de la suite.
Correction H [002351]
Exercice 7024
Soit Rn considéré comme groupe additif muni de sa topologie usuelle. Soit G un sous-groupe de Rn .
1207
(a) On suppose que 0 est isolé dans G. Montrer que tout point est isolé, que G est discret et fermé dans
Rn .
On se restreint maintenant au cas n = 1.
(b) Montrer qu’alors, G est soit {0}, soit de la forme aZ, a > 0.
(c) Montrer que si 0 est point d’accumulation, G est partout dense dans R. En déduire ainsi les sous-
groupes fermés de R.
(d) On considère α ∈/ Q ; montrer que Z + αZ est un sous-groupe dense de R. En déduire les valeurs
d’adhérence de la suite (e2iπnα )n∈Z .
Correction H [002352]
Exercice 7025
Soit X = {a, b, c, d}. Lesquelles parmi les collections de sous-ensembles suivants déterminent une topologie
sur X ? Justifier.
/ X, {a}, {b}, {a, c}, {a, b, c}, {a, b} ;
(a) 0,
/ X, {a}, {b}, {a, b}, {b, d} ;
(b) 0,
/ X, {a, c, d}, {b, c, d}.
(c) 0,
Correction H [002418]
Exercice 7026
Soit R et soit T une collection de sous-ensembles de R contenant 0,/ R et tous les complementaires d’ensembles
finis. Est-ce une topologie sur R ? Est-ce une topologie séparée ?
Correction H [002419]
Exercice 7027
On appelle base d’une topologie T un sous-ensemble B de T tel que tout ouvert O ∈ T s’écrit comme
S
O = i∈I Bi , où Bi ∈ B pour tout i ∈ I.
(a) Montrer que B est une base de T si et seulement si pour tout ouvert O et tout point x ∈ O il existe
un B ∈ B tel que x ∈ B ⊂ O.
(b) Soit Tn la topologie sur Rn induite par la métrique euclidienne
q
dist(x̄, ȳ) = (x1 − y1 )2 + ... + (xn − yn )2 .
Montrer que l’ensemble B de boules ouvertes ayant leur centre dans Qn et leur rayon dans Q est une
base de Tn .
(c) Soit B 0 l’ensemble de parallelipipèdes ouverts dans Rn dont les arêtes sont parallèles aux axes de
coordonnées. Est-ce que B 0 est une base de Tn ?
(d) Est-ce que {] − ∞, a[ ; a ∈ R} ∪ {]b, +∞[ ; b ∈ R} est une base pour T1 ?
(e) Pour tout a ∈ Q on note par δa la droite d’équation y = ax dans R2 , et on note par Y la réunion
des droites δa . Soit T la topologie sur Y induite par la topologie sur R2 et soit T 0 la topologie de
base B 0 composée par tous les segments ouverts ]M, N[⊂ δa , O 6∈]M, N[, et par toutes les reunions
S
a∈Q,O∈]Ma ,Na [ ]Ma , Na [. Les deux topologies T et T sont-elles équivalentes ?
0
Correction H [002420]
Exercice 7028
Soit X un espace muni d’une métrique dist : X × X → R+ .
(a) Montrer que si f : R+ → R+ est une fonction croissante telle que f (0) = 0 et f (x + y) 6 f (x) + f (y)
alors dist f (x, y) = f (dist(x, y)) est une métrique sur X.
1208
(b) Montrer que
dist(x, y)
dist0 (x, y) = , ∀x, y,
1 + dist(x, y)
est une métrique sur X.
(c) Montrer que les métriques dist et dist0 sont topologiquement équivalentes.
Correction H [002421]
Exercice 7029
Soit (E, d) un espace métrique. On dit que d est ultramétrique si elle vérifie :
d(x, y) = 1 si x 6= y, d(x, x) = 0
Correction H [002422]
Exercice 7030
Soit p un nombre premier. Pour n ∈ N on définit ν(n) comme étant l’exposant de p dans la décomposition de n
en facteurs premiers. Pour x = ± ba , (a, b ∈ N∗ ), on définit ν(x) = ν(a) − ν(b).
(a) Montrer que ν(x) est indépendant du choix de la représentation ± ba .
(b) Montrer que ν(xy) = ν(x) + ν(y), x, y ∈ Q.
(c) Montrer que ν(x + y) > min(ν(x), ν(y)) pour x, y ∈ Z, puis pour x, y ∈ Q.
(d) Montrer que sur Q, d définie par :
Exercice 7031
(a) Soit E un espace métrique et A ⊂ E une de ses parties. On désigne par A l’adhérence de A et par
Fr(A) la frontière de A dans E. On a Fr(A) = A ∩ Ac .
i. Montrez que x ∈ Fr(A), si et seulement si il existe une suite (xn ) d’éléments de A et une suite
(yn ) d’éléments du complémentaire E \ A de A dans E, qui convergent l’une et l’autre vers x.
1209
ii. Soit E =] − ∞, −1] ∪ [0, 1[∪[2, +∞[ muni de la topologie induite par R. Avec A = [0, 12 ], qu’elle
est la frontière de A dans E. Considérée comme sous-partie de R, qu’elle serait la frontière de A
dans R ?
(b) Soient E et F deux espaces métriques respectivement au moyen des distances d et d 0 .
i. Précisez ce que l’on entend par la distance sup(d, d 0 ) sur E × F. Dîtes rapidement pourquoi cette
distance définit sur E × F le produit des topologies métriques sur E et F.
ii. Soient A ⊂ E et B ⊂ F. Montrez que l’intérieur A × B \ Fr(A × B) de A × B dans E × F est le
produit cartésien de l’intérieur A \ Fr(A) de A dans E avec l’intérieur B \ Fr(B) de B dans F.
(c) E et F sont toujours comme dans la deuxième question çi dessus.
i. Si (ξn , ξn0 ) est une suite de points dans le complémentaire E × F \ A × B de A × B dans E × F,
montrez qu’au moins une des deux alternatives suivantes (i) ou (ii) est vérifiée :
(i) il existe une suite extraite ξnk dont tous les termes sont dans E \ A.
(ii) il existe une suite extraite ξn0 k dont tous les termes sont dans F \ B.
ii. Déduire, de tout ce qui précède, que la frontière Fr(A × B) de A × B dans E × F est donnée par
la formule :
Fr(A × B) = Fr(A) × B ∪ A × Fr(B)
(d) Supposons E et F comme çi dessus mais avec l’hypothèse supplémentaire d’être connexes, et avec
des inclusions strictes A ⊂ E et B ⊂ F.
i. Soient, dans E × F, les points (x, x0 ) ∈
/ A × B et (y, y0 ) ∈
/ A × B. Supposons que x ∈ A et y ∈
/ A;
Montrez qu’il existe une partie connexe entièrement contenue dans le complémentaire de A × B
qui contient (x, x0 ) et (y, y0 ).
ii. En déduire, sous les présentes hypothèses de cette quatrième question, que le complémentaire
de A × B dans E × F est connexe.
Correction H [002424]
Exercice 7032
Exercice 7033
Soit X un espace topologique, et f une application quelconque de X dans un ensemble Y . On dit qu’une partie
A de Y est ouverte, si f −1 (A) est un ouvert de X. Vérifier qu’on a défini ainsi une topologie sur Y . [006035]
Exercice 7034
Montrer qu’on peut construire sur R ∪ {∞} une topologie séparée en prenant comme ouverts, les ouverts de R
et les ensembles de la forme {x/|x| > a} ∪ {∞} où a est réel. Comment construire une topologie séparée sur
R ∪ {+∞} ∪ {−∞} ? [006036]
Exercice 7035
1210
Soit X un ensemble non vide et Σ une famille de parties de X stable par intersection finie et contenant X.
Montrer que la plus petite topologie T contenant Σ (la topologie engendrée par Σ) est constituée des unions
d’ensembles de Σ, ou, de façon équivalente,
A ∈ T ⇐⇒ ∀x ∈ A ∃S ∈ Σ ; x ∈ S ⊂ A.
Montrer que l’on peut affaiblir l’hypothèse de stabilité par intersection finie en :
(∗) ∀S1 , S2 ∈ Σ, ∀x ∈ S1 ∩ S2 , ∃S3 ∈ Σ ; x ∈ S3 ⊂ S1 ∩ S2 . [006037]
Exercice 7036
Soit C l’ensemble des fonctions continues réelles sur [0, 1]. Pour toute f ∈ C et ε > 0 on définit
Z 1
M( f , ε) = {g/ | f − g| < ε}.
0
Montrer que la famille M des ensembles M( f , ε) lorsque f ∈ C et ε > 0 est une base de topologie. Même
question avec la famille
U( f , ε) = {g/ sup | f (x) − g(x)| < ε}.
x
[006038]
Exercice 7037
U dans N est dit ouvert s’il est stable par divisibilité, c.a.d. tout diviseur de n ∈ U est encore dans U. Montrer
qu’on a défini ainsi une topologie sur N qui n’est pas la topologie discrète. [006039]
Exercice 7038
On considère dans N∗ , la famille de progressions arithmétiques
Pa,b = {a + bn/n ∈ N∗ },
Exercice 7039
Exercice 7040
Déterminer l’adhérence et l’intérieur des ensembles suivants :
1211
Q ; R\Q ; {(x, y) ∈ R2 / 0 < x < 1, y = 0} ; {(x, y, z) ∈ R3 / x = 0} { 1n , n > 1} ; le cercle unité de R2 . [006042]
Exercice 7041
◦ ◦
Si A est une partie de l’espace topologique X, on pose α(A) =A et β (A) = A.
(a) Montrer que α et β sont des applications croissantes pour l’inclusion de P(X) dans P(X).
(b) Montrer que si A est ouvert, A ⊂ α(A) et si A est fermé, β (A) ⊂ A. En déduire que α 2 = α et β 2 = β .
(c) Construire A ⊂ R tel que les cinq ensembles :
◦
A, A, A, α(A), β (A) soient tous distincts.
[006043]
Exercice 7042
Déterminer l’adhérence dans R2 du graphe
1
G = {(x, y)/y = sin , 0 < x 6 1}.
x
[006044]
Exercice 7043
◦
Dans un espace topologique, on définit la frontière d’une partie A comme étant ∂ A = A \ A.
(a) Montrer que ∂ A = ∂ (Ac ) et que A = ∂ A ⇐⇒ A fermé d’intérieur vide.
◦
(b) Montrer que ∂ (A) et ∂ (A) sont toutes deux incluses dans ∂ A, et donner un exemple où ces inclusions
sont strictes.
(c) Montrer que ∂ (A ∪ B) ⊂ ∂ A ∪ ∂ B, et que l’inclusion peut être stricte ; montrer qu’il y a égalité
◦ ◦ ◦
lorsque A ∩ B = 0/ (établir A ∪ B⊂A ∪ B).
◦ ◦ ◦
Montrer que A ∪ B=A ∪ B reste vrai lorsque ∂ A ∩ ∂ B = 0/ (raisonner par l’absurde).
[006045]
Exercice 7044
(a) Soit X un espace topologique, et D un sous-ensemble (partout) dense dans X. Montrer qu’il est aussi
équivalent de dire
(i) Le complémentaire de D est d’intérieur vide.
(ii) Si F est un fermé contenant D, alors F = X.
(iii) D rencontre tout ouvert non vide de X.
Montrer qu’un ensemble A ⊂ X rencontre toute partie dense dans X si et seulement si il est d’inté-
rieur non vide.
(b) Soit E et G deux ouverts denses dans X ; montrer que E ∩ G est encore dense dans X. En déduire que
toute intersection dénombrable d’ouverts denses est une intersection décroissante d’ouverts denses.
[006046]
Exercice 7045
Etablir les propriétés suivantes de l’adhérence d’un ensemble dans un espace topologique :
(a) A = A
(b) Si A ⊂ B alors A ⊂ B.
1212
(c) A ∪ B = A ∪ B
Montrer que la formule A ∩ B = A ∩ B n’est pas vraie en général ; montrer que 3. n’est pas vrai en général pour
une infinité d’ensembles. [006047]
Exercice 7046
Etablir l’équivalence entre les propriétés suivantes :
◦
(a) A est le plus grand ouvert contenu dans A.
◦
(b) a ∈A si et seulement si il existe un voisinage de a entièrement contenu dans A.
Etablir pour l’intérieur d’un ensemble des propriétés analogues à celles de l’exercice 7045. [006048]
Exercice 7047
On rappelle la construction de l’ensemble triadique de Cantor : on part du segment [0, 1] dont on supprime
l’intervalle médian ] 13 , 23 [ ; à la deuxième étape, on supprime les intervalles ] 19 , 29 [ et ] 79 , 89 [ etc. On note Kn la
T
réunion des intervalles restants à la n-ième étape, et K = Kn . Quelle est l’adhérence et l’intérieur de K ?
[006049]
Exercice 7048
Soit X un espace topologique, et D un sous-ensemble dense dans X. Montrer qu’il est aussi équivalent de dire
(a) Le complémentaire de D est d’intérieur vide.
(b) Si F est un fermé contenant D, alors F = X.
(c) D rencontre tout ouvert de X.
Montrer qu’un ensemble A ∈ X rencontre toute partie dense dans X si et seulement si il est d’intérieur non vide.
[006050]
Exercice 7049
Soit E et G deux ouverts denses dans X ; montrer que E ∩ G est encore dense dans X. [006051]
Exercice 7050
Soit f une application de R dans R telle que pour tout a > 0, l’ensemble des x vérifiant | f (x)| > a est fini.
Montrer que {x/ f (x) = 0} est dense dans R. Le vérifier sur l’exemple suivant : on énumère les rationnels
r1 , r2 , r3 , · · · , rn , · · · et on pose f (rn ) = 1n si n > 1, f (x) = 0 ailleurs. [006052]
Exercice 7051
√ √
Montrer que { n − E( n), n > 1} est dense dans [0, 1], où E(x) désigne la partie entière de x. [006053]
Exercice 7052
Soit E un ensemble non vide, et X = E N l’ensemble des suites x = (xn ) d’éléments de E. Pour x, y ∈ X, on pose
p(x, y) = min{n/xn 6= yn } si x 6= y, et ∞ si x = y.
1 1
(a) Montrer que d(x, y) = p(x,y) (avec ∞ = 0) est une distance sur X qui vérifie l’inégalité ultramétrique
(b) Quelles sont les boules ouvertes et les boules fermées pour cette métrique ?
1213
[006054]
Exercice 7055
Soit (X, T ) un espace topologique séparé. Montrer que la diagonale ∆ de X × X est fermée dans X × X.
[006062]
Exercice 7056
(a) Quels sont les ouverts de [1, 2] ∪ {3} induits par ceux de R ?
(b) Quelle est la topologie induite sur Z par celle de R ?
(c) Quels sont les ouverts du cercle Γ = {z/|z| = 1} ? du demi-plan {z/ Im z > 0} ? du demi-plan
{z/ Im z > 0} dans C ?
[006063]
Exercice 7057
Soit Y un sous-ensemble de l’espace topologique X, muni de la topologie induite. Décrire les ouverts (fermés)
induits de Y lorsque Y est ouvert (fermé).
◦ ◦
Y
Soit A ⊂ Y . Montrer que l’adhérence de A dans Y , A = Y ∩ A ; a-t-on pour l’intérieur de A dans Y , AY = Y ∩ A ?
[006064]
Exercice 7058
On dit qu’un espace topologique X a la propriété (P) si la famille de parties de X qui sont à la fois ouvertes et
fermées est une base pour les ouverts de X.
(a) Montrer qu’un espace topologique discret a cette propriété.
(b) Montrer que la topologie induite sur Q par la topologie usuelle de R n’est pas la topologie discrète,
mais qu’elle possède aussi la propriété (P).
1214
(c) Autre exemple ?
[006065]
Exercice 7059
Si A est une partie bornée d’un espace métrique (E, d), on pose diamA = supa,b∈A d(a, b).
(a) Montrer que diamA = diamA.
(b) Trouver le diamètre de { f ∈ C([0, 1]) ; 0 6 f 6 1} ; de { f ∈ C([0, 1]) ; 0 6 f 6 1, f (0) = 0}, C
étant muni de la métrique d1 .
[006082]
Exercice 7060
Peut-on construire dans R un ensemble infini, fermé, constitué uniquement d’irrationnels ? [006090]
Exercice 7061
Montrer que sur Rn , les distances d euclidienne, d∞ et d1 définissent la même topologie. [006091]
Exercice 7062
(a) Dans R2 , on considère U = R2 \{(0, y) ∈ R2 /y > 0}. Vérifier qu’il est ouvert et qu’il peut s’écrire
comme une union dénombrable de fermés (un tel ensemble est dit de type Fσ ).
(b) Dans Rn , on considère le sous-ensemble des points à coordonnées entières, et le sous-ensemble des
points à coordonnées rationnelles. Vérifier que le premier est fermé mais que le second n’est ni
ouvert ni fermé.
[006092]
Exercice 7063
Soit Mn (R) l’ensemble des matrices carrées d’ordre n, muni de la distance d(A, B) = maxi, j |ai, j − bi, j | où
A = (ai, j ) et B = (bi, j ).
(a) Montrer que l’ensemble des matrices inversibles est un ouvert dense de Mn (R).
(b) Dans le cas n = 2, décider si les ensembles suivants sont ouverts, fermés, ni ouverts ni fermés :
A = matrices ayant deux valeurs propres distinctes et > 0.
B = matrices ayant deux valeurs propres > 0.
[006093]
Exercice 7064
On note X l’espace des suites réelles x = (x(n)) et on le munit de la topologie dont les ouverts élémentaires
sont
V (x; n1 , n2 , · · · nk ; ε) = {y ∈ X/|x(ni ) − y(ni )| < ε, i = 1 · · · k}.
Vérifier qu’on a bien défini une base de topologie.
Comparer la topologie qu’elle engendre sur l ∞ et c0 avec la topologie métrique de l’exercice précédent. [006094]
Exercice 7065
Soit X un espace topologique. On considère les propriétés suivantes :
(i) X contient un dénombrable dense.
(ii) la topologie sur X possède une base dénombrable d’ouverts.
1215
Montrer que (ii) implique (i) et que la réciproque a lieu si X est métrisable. Un espace vérifiant (i) est dit
séparable. [006095]
Exercice 7066
Soit X un espace métrique séparable (cf exercice 7065), et A une partie quelconque de X. Montrer que A est
encore séparable. [006096]
Exercice 7067
On considère dans R les trois topologies T1 , T2 , T3 , engendrées respectivement par les intervalles de la forme
]a, b[, [a, b[, [a, b], a et b décrivant R. Comparer les topologies, et décrire les fonctions continues de (R, T1 )
dans (R, T2 ) ; de (R, T1 ) dans (R, T3 ). [006097]
Exercice 7068
id
Soit T et T 0 deux topologies sur X. Montrer que T 0 est plus fine que T ssi (X, T 0 ) → (X, T ) est continue.
◦ ◦
T0 T
⊂ A ; quelle inclusion a-t-on entre AT et AT ?
0
Montrer qu’alors A [006098]
Exercice 7069
∗
Comparer sur X = {0, 1}N , l’espace des suites de 0 − 1, les topologies définies par les distances
1
d(x, y) = si x 6= y, 0 sinon,
min{n/xn 6= yn }
et
δ (x, y) = supn |x(n) − y(n)|. [006099]
Exercice 7070
On se donne une application f : R → Rn , et on note d la distance euclidienne sur Rn . A quelles conditions sur
f , δ (x, y) = d( f (x), f (y)) définit-elle une distance sur R équivalente topologiquement à la distance usuelle (ie
définissant la même topologie.) ? [006100]
Exercice 7071
Soit E un ensemble non vide, et X = E N l’ensemble des suites x = (xn ) d’éléments de E. Pour x, y ∈ X, on pose
p(x, y) = min{n/xn 6= yn } si x 6= y, et ∞ si x = y.
1
Montrer que d(x, y) = p(x,y) (avec ∞1 = 0) est une distance sur X qui vérifie l’inégalité ultramétrique
[006101]
Exercice 7072
On dit qu’une distance est ultramétrique si elle vérifie l’inégalité triangulaire renforcée :
1216
(c) Toute boule fermée B0 (x, r) est un ensemble à la fois ouvert et fermé, et
Exercice 7073
Soit (X, d) un espace métrique, et soit ϕ une fonction réelle définie pour x > 0, vérifiant (i) ϕ(0) = 0, (ii) ϕ
croissante, (iii) ϕ(u) > 0 si u > 0, (iv) ϕ(u + v) 6 ϕ(u) + ϕ(v).
(a) Montrer que δ (x, y) = ϕ(d(x, y)) définit une distance sur X.
u
(b) Vérifier que les fonctions ϕ1 (u) = inf(u, 1), ϕ2 (u) = 1+u , ϕ3 (u) = log(1 + u), et ϕ4 (u) = uα où
0 < α < 1 remplissent les conditions (i) (ii) et (iii) ; plus généralement, montrer que toute fonction
f strictement croissante, concave, telle que f (0) = 0 remplit ces conditions.
(c) On suppose de plus que la fonction ϕ est continue en 0. Montrer que les métriques d et δ sont
topologiquement équivalentes.
(d) Montrer que δ1 = ϕ1 (d) et δ2 = ϕ2 (d) sont lipschitz-équivalentes.
[006103]
Exercice 7074
Soit (X, d) un espace métrique avec métrique bornée. On note F l’ensemble des fermés non vides de X, et on
définit pour A et B dans F ,
δ (A, B) = kdA − dB k∞
où dA est la fonction bornée x → d(x, A). Montrer qu’on a défini ainsi une métrique sur F , et que l’application
a → {a} est une isométrie de X dans F . [006104]
Exercice 7075
Trouver les valeurs d’adhérence de la suite :
k
0, 1, 0, 12 , 1, 0, 14 , 12 , 43 , 1, · · · , 0, 21k , 22k , · · · , 2 2−1
k , 1, 0, ... [006105]
Exercice 7076
√
(a) Soit (un ) une suite réelle telle que eiun et ei 2un convergent. Montrer que (un ) a au plus une valeur
d’adhérence.
(b) Soit (un ) une suite réelle telle que eitun converge pour t ∈ T où T est non dénombrable. Même
conclusion.
[006106]
Exercice 7077
Soit (un ) une série positive divergente telle que un décroit vers 0 et on pose A = {±u1 ± u2 ± · · · ± un , n > 1}.
Montrer que A = R. [006107]
Exercice 7078
Soit dans un espace métrique (X, d) une suite (xn ) telle que les trois sous-suites (x2n ), (x2n+1 ), et (x3n ) convergent.
Montrer que la suite elle-même converge. [006108]
1217
Exercice 7079
Soit (am,n )(m,n)∈N2 une suite d’un espace métrique (X, d). On suppose que limn→∞ am,n = am , et que limm→∞ am =
a. Montrer qu’il existe une sous-suite de la suite initiale (a p,n p ) telle que lim p→∞ a p,n p = a. [006109]
Exercice 7080
Soit (Fn ) une suite décroissante de fermés dans un espace topologique X, et soit (xn ) une suite convergente dans
T
X telle que pour chaque n, xn ∈ Fn . Vérifier que limx→∞ xn ∈ Fn .
Que peut-on dire si la suite de fermés n’est plus décroissante ? [006110]
Exercice 7081
On va montrer que les polynômes sont denses dans les fonctions continues sur [−1, 1]. Pour commencer, on
approche la fonction |t|.
(a) Montrer que la suite de polynômes définis par récurrence :
1
pn+1 (t) = pn (t) + (t 2 − p2n (t)), p0 (t) = 0,
2
converge vers |t|.
(b) En déduire que toute fonction affine par morceaux sur [−1, 1] est limite d’une suite de polynômes.
(c) Montrer que les polynômes sont denses dans les fonctions continues sur [−1, 1].
[006111]
Exercice 7082
(a) Déterminer l’ensemble des valeurs d’adhérence de la suite de réels xn = (1 + 1n ) sin(n π6 ) ; de la suite
( m1 + 1n )m>1,n>1 .
(b) Montrer que l’ensemble Zα + Z est dense dans R si α est irrationnel. En déduire l’ensemble des
valeurs d’adhérence de la suite xn = cos(2πnα).
(Indication : on pourra montrer que tout sous-groupe fermé de R est soit R, soit discret, de la forme
aZ.)
[006112]
Exercice 7083
On sait que l’ensemble des valeurs d’adhérence d’une suite réelle est un fermé de R. Montrer que tout fermé
de R est l’ensemble des valeurs d’adhérence d’une suite réelle : si F est fini, trouver une suite qui prend une
infinité de fois chaque valeur de F ; si F est infini, montrer que F contient un dénombrable dense D et trouver
une suite qui prend une infinité de fois chaque valeur de D. [006113]
Exercice 7084
Soit (εk ) une suite à valeurs dans {−1, 1} et Sn = ∑nk=0 εk . Montrer que l’ensemble des valeurs d’adhérence de
la suite (Sn ) est un intervalle de Z. [006114]
Exercice 7085
On considère une suite (xn ) de [0, 1] telle que xn+1 − xn tend vers 0.
(a) Montrer que l’ensemble A de ses valeurs d’adhérence est un intervalle fermé de [0, 1].
(b) On suppose de plus que cette suite est une suite récurrente i.e. définie par xn+1 = f (xn ) où f est
continue de [0, 1] dans lui-même, et un point initial x0 ∈ [0, 1]. Montrer alors que la suite converge
(on commencera par remarquer que si x ∈ A, alors x = f (x), et que si xm ∈ A pour un indice m, alors
la suite converge.)
1218
(c) Soit x = (xn ) une suite de l ∞ ; montrer que l’ensemble des valeurs d’adhérence de la suite y de terme
général yn = x1 +x2 +···+x
n
n
est un intervalle. En déduire que l’application f de l ∞ dans lui-même qui
associe y à x, n’est pas bijective.
[006115]
Exercice 7086
On considère l’espace métrique E = C([0, 1]) muni de d∞ , et pour f ∈ E, on note M( f ) le maximum de f sur
[0, 1]. Montrer que l’application f → M( f ) est 1-lipschitzienne. [006136]
Exercice 7087
Soit ( fn ) une suite de polynômes qui converge uniformément sur [0, 1] vers une fonction qui n’est pas un
polynôme. Montrer que la suite des degrés tend vers l’infini. [006137]
Exercice 7088
On considère la suite de polynômes sur [−1, 1]
Rx
(1 − t 2 )n dt
fn (x) = R01 .
0 (1 − t 2 )n dt
(a) Montrer que pour tout ε, cette suite converge uniformément vers 1 sur l’intervalle [ε, 1], et vers −1
sur l’intervalle [−1, −ε].
R R
Indication : Comparer 01 (1 − t 2 )n dt à 01 (1 − t)n dt.
Rx
(b) En déduire que la suite gn (x) = 0 fn (t) dt converge uniformément vers |x| sur [−1, 1].
(c) Montrer que dans l’exercice 7081 la convergence est aussi uniforme sur [−1, 1], en établissant une
relation de récurrence satisfaite par l’erreur εn (t) = |t| − pn (t).
[006138]
Exercice 7089
Une fonction f : [0, 1] → R est dite réglée, si elle a en tout point une limite à droite et une limite à gauche (et
bien sûr, une limite à droite en 0, une limite à gauche en 1.) Montrer qu’une limite uniforme de fonctions en
escalier est une fonction réglée (la réciproque sera établie ultérieurement). [006139]
Exercice 7090
Soit E l’espace Cb (R,C) des fonctions continues bornées sur R muni de la métrique de la convergence uniforme
d.
(a) On rappelle qu’un espace topologique est séparable s’il contient un dénombrable dense. Montrer
que dans un espace métrique séparable, toute collection d’ouverts deux à deux disjoints est au plus
dénombrable.
(b) Soit λ et µ deux réels distincts. Montrer que d(eiλ x , eiµx ) > 2. En déduire que E n’est pas séparable.
[006140]
(a) Donner les définitions d’une topologie, d’un espace topologique Hausdorff, d’un espace topologique
quasi compact, d’un espace topologique compact, d’un espace topologique connexe, et d’un espace
topologique connexe par arcs.
1219
(b) Donner un exemple d’un espace topologique connexe mais pas connexe par arcs (une démonstration
n’est pas demandée !).
(c) Soit A ⊂ Rn . Montrer que A est quasi compact si et seulement si A est fermé et borné (énoncer
clairement les théorèmes utilisés !).
(d) Soit X un espace topologique. Montrer que si X ne contient qu’un seul élément, alors X est compact.
(e) Soit (X, d) un espace métrique. Donner la définition d’une suite de Cauchy dans X. Sous quelle
condition dit-on qu’une suite xn converge vers a ∈ X (noté xn → a) ?
(f) Soit (X, d) un espace métrique et xn une suite dans X. Montrer que (1) si xn est une suite de Cauchy,
alors xn est bornée, et (2) si xn → a, alors xn est une suite de Cauchy.
[006772]
Exercice 7092
Soient X et Y des espaces topologiques, et soit Y X = { f : X → Y } l’espace de toutes les fonctions de X dans Y .
Pour A ⊂ X et B ⊂ Y on définit V (A, B) ⊂ Y X par V (A, B) = { f : X → Y | f (A) ⊂ B }. La topologie compacte-
ouverte sur Y X a une sous-base constituée des ensembles V (A, B) où A ⊂ X est compact et B ⊂ Y est ouvert.
Montrer que Y X avec la topologie compacte-ouverte est Hausdorff si et seulement si Y est Hausdorff. (Indica-
tion : pour le “seulement si” penser à une fonction constante.) [006774]
Exercice 7093
(a) Donner la définition d’un espace topologique T1 .
(b) Montrer qu’un espace topologique X est T1 si et seulement si : ∀x ∈ X : {x} est fermé.
(c) Soit X un espace topologique contenant un nombre fini de points. Montrer que si X est T1 , alors sa
toplogie est la topologie discrète.
(d) Soit X un espace topoogique T1 ayant la propriété : ∀x ∈ X, ∀A ⊂ X : A fermé et x ∈
/ A =⇒ ∃U,V ouverts :
x ∈ U, A ⊂ V, U ∩V = 0. / Montrer que X est T2 .
[006786]
Exercice 7094
Soit K ⊂ Rn un fermé tel que K ⊂ B(x0 , R) (où B(x0 , R) est la boule ouverte de centre x0 et rayon R). Montrer
qu’il existe un R0 < R tel que K ⊂ B(x0 , R0 ). (indication : regarder sup d(x, x0 ) ) [006787]
Exercice 7095
Soit f : R2 → R une fonction continue, posons M = R2 \{ (x, y) | f (x, y) = 0 } et V = { g : M → R | g dérivable, ∀x ∈
M : g0 (x) = 0 }.
(a) Montrer que M est un ouvert de R2 et que V est un espace vectoriel.
(b) Calculer la dimension de l’espace V dans les cas suivants :
— f (x, y) = x2 + y2 − 1,
— f (x, y) = sin(x),
— f (x, y) = y2 − x(x − 1)(x − t).
Dans le dernier cas on vous demande de calculer la dimension de V en fonction de t ∈ [0, 1] (indica-
tion : esquisser l’ensemble f (x, y) = 0 et distinguer les cas t = 0, t = 1, 0 < t < 1).
[006798]
Exercice 7096
(a) Soit X un espace T2 et K un sous ensemble quasi compact. Montrer que K est fermé.
1220
(b) Donner la définition d’un espace T4 . Montrer qu’un espace X est T4 si et seulement si : pour tout
fermé A contenu dans un ouvert U il existe un ouvert V tel que A ⊂ V ⊂ V ⊂ U.
Soient f , g : X → Y deux fonctions continues et Y un espace Hausdorff.
(c) Montrer que { x ∈ X | f (x) = g(x) } est fermé.
(d) Montrer que si f et g coïncident sur un ensemble dense dans X, alors f = g.
[006799]
Exercice 7097
Soit X un espace topologique, Y un espace topologique séparé, U ⊂ X un sous ensemble dense de X, et soit
f , g : X → Y deux applications continues. Démontrer que {x ∈ X | f (x) = g(x) } est un fermé. En déduire que
si f et g coincident sur U, alors f et g coincident sur X. [006843]
d(x, K) < r ⇒ x ∈ U .
Exercice 7099
Montrer qu’une suite convergente et sa limite forment un ensemble compact.
Indication H Correction H [002371]
Exercice 7100
Soient K, F ⊂ Rn des parties non vides, K compact et F fermé. Montrer qu’il existe a ∈ K et b ∈ F tel que
ka − bk = dist(K, F).
Indication H Correction H [002372]
Exercice 7101
Soit E un espace compact et soit (F, d) un espace métrique. Soit f : E → F une application localement bornée,
ce qui signifie que, pour tout y ∈ E, il existe un voisinage Vy de y sur lequel f est bornée. Montrer que f est
bornée sur E.
Correction H [002373]
Exercice 7102
Soit X un espace métrique.
(a) Soit (Fn )n une suite décroissante de fermés de X et soit (xn )n une suite convergente telle que xn ∈ Fn
pour tout n > 0. Montrer que \
lim xn ∈ Fn .
n→∞
n>0
T
Donner un exemple pour lequel n>0 Fn = 0.
/
1221
T
(b) Soit maintenant (Kn )n une suite décroissante de compacts non vides de X. Vérifier que K = n>0 Kn
est non vide et que tout ouvert Ω qui contient K contient tous les Kn à partir d’un certain rang.
Correction H [002374]
Exercice 7103
R1
Soit X un espace topologique et f : X × [0, 1] → R continue. Montrer que l’application g : x ∈ X → 0 f (x, y) dy
est continue.
Correction H [002375]
Exercice 7104
Soit E un espace normé. Si A et B sont deux parties de E, on note A + B l’ensemble {a + b ; a ∈ A et b ∈ B}.
(a) Montrer que si A est compact et B est fermé, alors A + B est fermé.
(b) Donner un exemple de deux fermés de R2 dont la somme n’est pas fermé.
Indication H Correction H [002376]
Exercice 7105
Soit f : Rn → Rn une application continue. Elle est dite propre si pour tout compact K ⊂ Rn , l’image réciproque
f −1 (K) est compact.
(a) Montrer que, si f est propre, alors l’image par f de tout fermé de Rn est un fermé.
(b) Établir l’équivalence suivante : l’application f est propre si et seulement si elle a la propriété :
Exercice 7106
Soit E = { f : [0, 1] → R continue}. On munit E de la métrique d∞ ( f , g) = supt∈[0,1] | f (t) − g(t)|. Montrer que
la boule unité fermée de E n’est pas compact (on pourra construire une suite dont aucune sous suite n’est de
Cauchy).
Que peut-on dire de la boule unité fermée de l ∞ (l’espace des suites bornées muni de la norme sup) ?
Correction H [002378]
Exercice 7107
Soit (X, d) un espace métrique, soit (Y, δ ) un espace métrique compact et soit f : X → Y une application dont
le graphe
G = {(x, f (x)) x ∈ X} ⊂ X ×Y
est fermé dans X × Y . Notons p : G → X et q : G → Y les restrictions des deux projections p(x, y) = x et
q(x, y) = y. Montrer que p est un homéomorphisme de G sur X. En déduire que f est continue. [002379]
Exercice 7108
Soit (X, d) un espace métrique compact et f : X → X une application vérifiant
1222
(c) Montrer que Y est un ensemble invariant, i.e. f (Y ) = Y , et en déduire que le diamètre de cet ensemble
est zero.
(d) Conclure que f a un unique point fixe p ∈ X et que pour tout x0 ∈ X la suite xn = f n (x0 ) → p,
lorsque n → ∞.
Indication H Correction H [002380]
Exercice 7109
Soient (E, d) un espace métrique compact et f : E → E une application vérifiant
On se propose de montrer que f est une isométrie surjective. Soient a, b ∈ E et posons, pour n > 1, an = f n (a) =
f ◦ f n−1 (a) et bn = f n (b).
(a) Montrer que pour tout ε > 0, il existe k > 1 tel que d(a, ak ) < ε et d(b, bk ) < ε (Considérer une
valeur d’adhérence de la suite zn = (an , bn )).
(b) En déduire que f (E) est dense dans E et que d( f (a), f (b)) = d(a, b) (Considérer la suite un =
d(an , bn )).
Correction H [002381]
Exercice 7110
On se donne une métrique d sur X = [0, 1] telle que l’identité i : (X, |.|) → (X, d) soit continue (i.e. la topologie
définie par d est moins fine que la topologie usuelle de X).
(a) Montrer que tout sous-ensemble de X compact pour la topologie usuelle est aussi compact pour la
topologie définie par d ; puis montrer cette propriété pour les fermés.
(b) En déduire que la topologie définie par d est la topologie usuelle.
Correction H [002382]
Exercice 7111
(a) Soit X un espace topologique séparé. Montrer qu’il est compact et discret si et seulement si il est
fini.
(b) Montrer que dans un espace topologique séparé, l’ensemble constitué d’une suite convergente et de
sa limite est compact.
[006164]
Exercice 7112
Soit X un espace topologique compact et f1 , f2 , . . . , fn , n fonctions continues réelles qui séparent les points de
X. Montrer que X est homéomorphe à une partie de Rn . [006165]
Exercice 7113
Soit X,Y deux espaces topologiques séparés et (Kn ) une suite décroissante de compacts non vides de X. Soit
f : X → Y une application continue. Montrer que f (∩n Kn ) = ∩n f (Kn ). [006166]
Exercice 7114
Soit X un espace topologique séparé et A et B deux compacts disjoints dans X. Montrer qu’ils possèdent des
voisinages ouverts disjoints. (Commencer par le cas où B est réduit à un point). [006167]
1223
Exercice 7115
Soit ( fn ) une suite croissante de fonctions réelles définies sur un espace topologique compact X, convergeant
simplement vers une fonction f ; on suppose que les fonctions fn et f sont continues. Montrer que la conver-
gence est uniforme sur X.
Application : montrer que la suite de fonctions fn définies sur [0, 1] par fn (x) = ∑n−1 k
1 x (1 − x)
n−k converge vers
Exercice 7116
Soit X un espace topologique compact et C(X) l’espace des fonctions réelles continues sur X avec la norme
uniforme.
Soit J un idéal propre de C(X) ; on va montrer par l’absurde que toutes les fonctions de J s’annulent en un
même point de X.
(a) Sinon, montrer qu’on peut trouver n points de X, x1 , · · · , xn , V1 , · · · ,Vn où Vi voisinage de xi et n
fonctions de J, f1 , · · · , fn tels que
X = ∪i Vi , fi |Vi 6= 0.
(b) Construire alors une fonction g dans J ne s’annulant jamais et en déduire que 1 ∈ J, d’où la contra-
diction.
[006169]
Exercice 7117
R1
Soit X un espace topologique et f : X × [0, 1] → R continue. Montrer que l’application g : x ∈ X → 0 f (x, y) dy
est continue. [006170]
Exercice 7118
Soit X = [a, b] et on se donne une métrique d sur X telle que la topologie définie par d est moins fine sur X que
la topologie usuelle. Montrer que tout sous-ensemble de X compact pour la topologie usuelle est aussi compact
pour la topologie définie par d ; puis montrer cette propriété pour les fermés.
En déduire que la topologie définie par d est la topologie usuelle. [006171]
Exercice 7119
Soit X un espace topologique séparé et (Kn ) une suite décroissante de compacts non vides de X. Montrer que
K = ∩Kn est non vide et que si Ω est un ouvert contenant K, il contient tous les Kn à partir d’un certain rang.
[006172]
Exercice 7120
Soit f et g deux fonctions réelles continues sur un espace topologique compact X, telles que f > 0, et f (x) > 0
si g(x) 6 0. Montrer qu’il existe une constante A > 0 telle que
(Indication : raisonner par l’absurde, et considérer les ensembles An = {x ∈ X/n f (x) + g(x) 6 0}). [006173]
Exercice 7121
Soit X un espace topologique compact et f1 , f2 , . . . , fn , n fonctions continues réelles qui séparent les points de
X. Montrer que X est homéomorphe à une partie de Rn . [006174]
Exercice 7122
1224
Montrer que toute fonction réglée sur [0, 1] s’approche uniformément par des fonctions en escalier. [006175]
Exercice 7123
Soit ( fn ) une suite croissante de fonctions réelles définies sur un espace topologique compact X, convergeant
simplement vers une fonction f ; on suppose que les fonctions fn et f sont continues.
Montrer que la convergence est uniforme sur X. [006176]
Exercice 7124
Soit X un espace topologique compact et C(X) l’espace des fonctions continues sur X avec la norme uniforme.
(a) Soit J un idéal propre de C(X) ; montrer que toutes les fonctions de J s’annulent en un même point
de X. Indication : raisonner par l’absurde, utiliser le fait qu’une fonction continue 6= 0 en x, est 6= 0
sur un voisinage de x et recouvrir X avec de tels voisinages.
Pour f ∈ J, on note Z f = f −1 ({0}), l’ensemble des zéros de f .
(b) Soit J un idéal de C(X) et Z = ∩ f ∈J Z f ; Z est fermé.
i. Soit K un fermé de X disjoint de Z. Par un raisonnement analogue à celui du 1., construire f ∈ J,
f > 0 et ne s’annulant pas sur K.
nf
Etudier la limite F de 1+n f dans C(X).
ii. Montrer que si g ∈ C(X) s’annule sur un ouvert contenant Z, alors g ∈ J et Z 6= 0.
/
iii. Soit g ∈ C(X) nulle sur Z ; par un bon choix de K, montrer que g ∈ J.
En déduire la description des idéaux fermés de C(X).
[006177]
Exercice 7125
Montrer que les sous-groupes compacts du groupe multiplicatif C∗ sont contenus dans U le sous-groupe des
nombres complexes de module 1. [006178]
Exercice 7126
On rappelle la construction de l’ensemble triadique de Cantor : on part du segment [0, 1] dont on supprime
l’intervalle médian ] 13 , 23 [ ; à la deuxième étape, on supprime les intervalles ] 19 , 29 [ et ] 79 , 89 [ etc. On note Kn la
T
réunion des intervalles restants à la n-ième étape, et K = Kn . Montrer que K est un compact d’intérieur vide,
sans point isolé. [006179]
Exercice 7127
On considère dans Mn (R) le sous-ensemble des matrices de déterminant égal à 1. Est-il compact ? On note O(n)
le sous-ensemble des matrices orthogonales (t A.A = I) ; montrer que O(n) est compact. [006180]
Exercice 7128
Montrer que dans un evn, la boule unité fermée est compacte si et seulement si la sphère unité est compacte.
[006181]
Exercice 7129
Soit A une partie d’un espace normé E. On note co(A), l’enveloppe convexe de A ie l’ensemble {∑finie λ j a j , λ j >
0, ∑ λ j = 1} des combinaisons convexes de points de A.
(a) Montrer que si A est fini, co(A) est compacte.
1225
(b) Montrer que si E est de dimension finie n et A compact, co(A) est compacte (on admettra que tout
point de co(A) est combinaison convexe d’au plus n + 1 points de A).
[006182]
Exercice 7130
Soit (X, d) un espace métrique.
(a) Soit A une partie compacte de X ; montrer qu’il existe x, y ∈ A tels que diamA = d(x, y).
(b) Soit A et B deux parties compactes disjointes de X. Montrer qu’il existe δ > 0 tel que d(a, b) >
δ ∀a ∈ A, b ∈ B. En déduire une démonstration simple de l’exercice 10 dans le cadre métrique.
(c) Montrer que le résultat est encore vrai si l’une est compacte et l’autre fermée, mais devient faux si
les deux parties sont seulement fermées.
[006183]
Exercice 7131
Soit f une surjection continue de R2 sur R. On va montrer que l’image réciproque de tout point est non bornée.
On raisonne par l’absurde :
Sinon, il existe a ∈ R et un disque fermé D du plan tel que f −1 ({a}) ⊂ D ; en étudiant f (Dc ) et f (D) montrer
que f (R2 ) ne peut être égal à R tout entier. [006184]
Exercice 7132
Soit F1 , F2 , ..., Fp , p fermés d’un espace métrique compact E, tels que F1 ∩ ... ∩ Fp = 0.
/ Montrer qu’il existe
ε > 0 tel que toute partie A de E rencontrant tous les Fi ait un diamètre > ε (raisonner par l’absurde). [006185]
Exercice 7133
Soit X = X1 × X2 × · · · × Xn où les Xi sont n espaces métriques, et on note pi la projection de X sur Xi . Montrer
que A ⊂ X est compact si et seulement si A est fermé dans X et les pi (A) sont tous compacts. [006186]
Exercice 7134
(a) Montrer que la boule unité fermée d’un evn de dimension finie est compacte.
(b) Soit E un espace vectoriel normé et F un sous-espace de E de dimension finie. Montrer que
d(x, F) = inf{d(x, y), y ∈ F, ||y|| 6 2||x||} ; en déduire que F est fermé dans E.
(c) Soit ( fn ) une suite de polynômes qui converge uniformément sur [0, 1] vers une fonction qui n’est
pas un polynôme. Montrer que la suite des degrés tend vers l’infini (raisonner par l’absurde).
[006187]
1226
[006188]
Exercice 7136
Voici quelques applications du fait important suivant : dans un espace métrique compact, toute suite ayant une
seule valeur d’adhérence converge.
(a) Soit (an ) une suite bornée de réels, telle que (eitan ) converge pour un ensemble non dénombrable de
t ∈ R ; montrer que la suite (an ) converge.
(b) Soit f une application de R dans R et G son graphe. Montrer que si G est connexe par arcs, f est
continue.
(c) Soit f une application de X dans Y , espaces métriques et G le graphe de f . Montrer que G est fermé
dans X ×Y si f est continue. Montrer que la réciproque est vraie lorsque Y est compact.
(d) Soit X un espace métrique, Y un espace métrique compact et f : X ×Y → R une application conti-
nue telle que, pour tout x ∈ X, l’équation f (x, y) = 0 ait une unique solution y ∈ Y . Montrer que
l’application u : x ∈ X → y ∈ Y ainsi définie est continue.
[006189]
Exercice 7137
On considère une suite (xn ) de [0, 1] telle que xn+1 −xn tend vers 0. Soit A l’ensemble de ses valeurs d’adhérence.
(a) Justifier le fait que A est non vide. Si α ∈ / A, montrer qu’il existe ε > 0 et n0 tels que les points
xn , n > n0 , soient en dehors de [α − ε, α + ε]. Montrer ainsi que A est un intervalle (si α et β ∈ A,
α+β
2 ∈ A).
(b) On suppose de plus que cette suite est une suite récurrente i.e. définie par xn+1 = f (xn ) où f est
continue de [0, 1] dans lui-même, et un point initial x0 ∈ [0, 1]. Montrer alors que la suite converge
(on commencera par remarquer que si x ∈ A, alors x = f (x), et que si xm ∈ A pour un indice m, alors
la suite converge.)
(c) Soit x = (xn ) une suite de l ∞ ; montrer que l’ensemble des valeurs d’adhérence de la suite y de terme
général yn = x1 +x2 +···+x
n
n
est un intervalle. En déduire que l’application f de l ∞ dans lui-même qui
associe y à x, n’est pas bijective.
[006190]
Exercice 7138
On note S1 le cercle unité dans R2 , et h l’application de R dans S1 : t → (cos 2πt, sin 2πt).
(a) Montrer que le cercle privé d’un point, S1 \{a}, est homéomorphe à l’intervalle ]0, 1[.
(b) Montrer que h est une bijection continue de [0, 1[ sur S1 , mais n’est pas un homéomorphisme.
[006191]
Exercice 7139
Démontrer de plusieurs façons que le cercle unité S1 ⊂ R2 est compact. [006192]
Exercice 7140
Soit (X, d) un espace métrique, A et B deux parties de X. On pose d(A, B) = infa∈A,b∈B d(a, b).
(a) Si A et B sont disjointes, l’une compacte et l’autre fermée, montrer que d(A, B) > 0.
(b) Montrer, par un contre-exemple, que ceci peut être faux si les deux parties sont seulement fermées.
[006193]
Exercice 7141
Soit E un espace normé, X et Y deux sous-ensembles de E. Montrer que
1227
(a) X +Y est ouvert si X est ouvert ;
(b) X +Y est compact si X et Y sont compacts ;
(c) X +Y est fermé si X est compact et Y fermé.
Que peut-on dire de X +Y si X et Y sont seulement fermés ? [006194]
Exercice 7142
Soit E un espace normé, X et Y deux parties compactes de E. Montrer que la réunion des segments joignant un
point x ∈ X à un point y ∈ Y est encore compacte. [006195]
Exercice 7143
Soit K un convexe compact symétrique de Rn contenant 0 comme point intérieur. Alors K est la boule unité
fermée associée à une norme de Rn : considérer pour cela
x
p(x) = inf{t > 0/ ∈ K}
t
[006196]
Exercice 7144
Trouver l’ensemble des valeurs d’adhérence quand x → 0 de f (x) = sin 1x ; g(x) = 1x sin 1x . [006197]
Exercice 7145
(a) Soit X un espace métrique compact et ( fn ) une suite d’applications continues à valeurs dans un
espace métrique Y , convergeant vers f uniformément sur X. Montrer que si (xn ) est une suite de
points de X convergeant vers x ∈ X, alors fn (xn ) tend vers f (x).
(b) Application : Soit X un espace métrique compact, et soit ( fn ) une suite d’applications de X dans X,
ayant chacune un point fixe ; on suppose que la suite ( fn ) converge vers une fonction f uniformément
sur X. Montrer que f a aussi un point fixe.
(c) Soit K un convexe compact de Rn et f une application continue de K dans K vérifiant
En considérant les fonctions fn définies sur K par fn (x) = n1 f (x0 ) + (1 − n1 ) f (x), où x0 ∈ K, montrer
que f a un point fixe. Est-il unique ? Que se passe-t-il si K n’est plus convexe ?
[006198]
Exercice 7146
Soit A une partie d’un espace normé E. On note co(A), l’enveloppe convexe de A ie l’ensemble {∑ f inie λ j a j , λ j >
0, ∑ λ j = 1} des combinaisons convexes de points de A.
(a) Montrer que si A est fini, co(A) est compacte.
(b) Montrer que si E est de dimension finie et A compact, co(A) est compacte.
[006199]
Exercice 7147
Soit E = Cb (R) muni de la norme uniforme ; pour f ∈ E, on note fa la translatée de f par a, ie la fonction
x → f (x − a), et O f l’ensemble des translatées de f .
(a) Montrer que si f est périodique, O f est compact (considérer l’application a → fa ).
1228
(b) Soit f une limite uniforme sur R de fonctions périodiques ; montrer que O f est précompact.
(c) On suppose cette fois O f précompact ; on va montrer que f est uniformément continue.
i. De toute suite ( fan ) de O f on peut extraire une sous-suite convergente dans E.
ii. Si xn − yn tend vers 0, montrer que ( fxn −yn ) n’a qu’une valeur d’adhérence f ; en déduire que
f (xn ) − f (yn ) tend vers 0.
iii. Montrer que f est uniformément continue.
[006200]
Exercice 7148
Soit E l’ensemble des suites infinies de nombres réels x = (x1 , x2 , · · · ) à valeurs 0 ou 1. Si x et y sont deux
éléments de E, on pose
1
d(x, y) = sup( |xk − yk |)
k>1 k
Exercice 7149
Soit K un convexe compact de R2 .
(a) Si K est d’intérieur vide, montrer que K est homéomorphe au segment [0, 1].
(b) Si K n’est pas d’intérieur vide, montrer que K est homéomorphe au disque unité fermé en consi-
dérant l’application p(x) = inf{a > 0 ; ax ∈ K} ; on montrera que 0 est un point intérieur, que
δ ||x|| 6 p(x) 6 C||x|| puis que p est continue.
[006202]
Exercice 7150
Soit (An ) une suite décroissante de compacts connexes non vides dans un espace topologique séparé. Montrer
que ∩n An est encore un compact connexe non vide. (Pour la connexité on pourra raisonner avec de fermés et
utiliser l’exercice 7114.) [006203]
Exercice 7151
Soit X un espace topologique et A ⊂ X un sous-ensemble de X.
(a) Montere que si X est quasi compact et A est fermé dans X, alors A est quasi compact.
(b) Montrer que si X est Hausdorff et A est quasi compact, alors A est fermé dans X.
[006783]
Exercice 7152
Soit (X, d) un espace métrique compact, et soit f : X → X une application continue verifiant ∀x 6= y : d( f (x), f (y)) <
d(x, y). Montrer qu’il existe un point fixe unique pour f . (indication : regarder inf d(x, f (x)) ) [006788]
Exercice 7153
Soit K un compact contenu dans U un ouvert de Rn , et soit Kε défini par Kε = { x ∈ Rn | d(x, K) 6 ε }.
(a) Montrer que pour tout ε > 0 l’ensemble Kε est compact.
1229
(b) Montrer qu’il existe un ε > 0 tel que Kε soit contenu dans U (indication : regarder la fonction
x 7→ d(x, Rn \U) définie sur K).
[006797]
Exercice 7154
Soit (X, d) un espace métrique. On suppose que toutes les boules fermées (c’est-à-dire les ensembles de la
forme {y ∈ X | d(x, y) 6 r}) sont compactes.
(a) Démontrer que X est complet.
(b) Démontrer que si A ⊂ X est fermé et borné, alors A est compact.
[006817]
Exercice 7155
Soit (X, d) un espace métrique compact et (an )n∈N une suite dans X. Démontrer que si (an )n∈N n’a qu’une seule
valeur d’adhérence x ∈ X, alors limn→∞ an = x. (Indication : on suppose que la suite ne converge pas vers x.)
[006818]
Exercice 7156
Soit X un espace topologique compact. Soit F une collection de fonctions continues sur X à valeurs dans R.
La collection F a les deux propriétés suivantes :
(a) Si f et g appartiennent à F , alors leur produit f · g appartient à F .
(b) Pour tout x ∈ X il existe un voisinage U de x et une fonction f ∈ F tel que f est identiquement nulle
sur U.
Démontrer que la fonction qui est identiquement nulle sur X appartient à F . [006827]
Exercice 7157
Soit X un espace topologique séparé et soit ∞ un point qui n’appartient pas à X. On pose X∞ = X ∪ {∞} et on
définit T∞ ⊂ P(X∞ ) par : A ∈ T∞ si et seulement si
∞∈
/ A ⇒ A est un ouvert de X ;
∞ ∈ A ⇒ X \ A est un compact de X.
1230
Indication H Correction H [002353]
Exercice 7159
R
(a) Soit C l’espace des fonctions continues réelles sur [0, 1] muni de la métrique d1 ( f , g) = 01 | f − g| dx,
R
puis de la métrique d∞ ( f , g) = supx | f (x) − g(x)|. Vérifier que l’application f → 01 | f |dx de C dans
R est 1-lipschitzienne dans les deux cas.
(b) Soit c l’espace des suites réelles convergentes, muni de la métrique d(x, y) = supn |x(n) − y(n)|. Si
on désigne par `(x) la limite de la suite x, montrer que ` est une application continue de c dans R.
En déduire que c0 est fermé dans c.
Indication H Correction H [002354]
Exercice 7160
Soit f , g deux applications continues de X dans Y , espaces topologiques, Y étant séparé. Montrer que { f = g}
est fermé dans X ; en déduire que si f et g coïncident sur une partie dense de X, alors f = g.
Indication H Correction H [002355]
Exercice 7161
Une application de X dans Y est dite ouverte si l’image de tout ouvert de X est un ouvert de Y ; fermée si l’image
de tout fermé de X est un fermé de Y .
(a) Montrer qu’une fonction polynomiale de R dans R est une application fermée.
(b) Montrer que l’application (x, y) ∈ X ×Y → x ∈ X est ouverte mais pas nécessairement fermée (consi-
dérer l’hyperbole équilatère de R2 ).
(c) Montrer que la fonction indicatrice de l’intervalle [0, 12 ], comme application de R dans {0, 1}, est
surjective, ouverte, fermée, mais pas continue.
(d) Montrer que toute application ouverte de R dans R et continue est monotone.
Indication H Correction H [002356]
Exercice 7162
(a) Montrer que f est continue si et seulement si f (A) ⊂ f (A) pour tout A dans X. Que peut-on dire
alors de l’image par f d’un ensemble dense dans X ?
(b) Montrer que f est fermée si et seulement si f (A) ⊂ f (A), et que f est ouverte si et seulement si
◦ ◦
f (A) ⊂ f (A).
Indication H Correction H [002357]
Exercice 7163
(a) Soit f une fonction réelle continue sur [0, 1] ; montrer que f est “presque lipschitzienne” au sens :
∀ε > 0 ∃Cε ; ∀x, y ∈ [0, 1] | f (x) − f (y)| 6 Cε |x − y| + ε.
(b) Montrer qu’une fonction f uniformément continue de R dans R vérifie pour tout x ∈ R, | f (x)| 6
a|x| + b où a et b sont des constantes.
[002358]
Exercice 7164
Soit f une fonction continue de ]0, 1[ dans R. Montrer que, si f est uniformément continue, elle est bornée.
Réciproque ? [002359]
1231
Exercice 7165
R
Soit f une fonction uniformément continue sur R telle que 0∞ f (t)dt converge. Montrer que f tend vers 0
quand x → +∞. Retrouver ainsi le fait que la fonction sin(x2 ) n’est pas uniformément continue.
Indication H Correction H [002360]
Exercice 7166
Soit f une isométrie de R dans R. Montrer qu’on a soit f (x) = a − x, soit f (x) = a + x, où a = f (0). (Se ramener
à a = 0.) [006066]
Exercice 7167
Soit f une application de R dans R, telle que f (x + y) = f (x) + f (y) et f (xy) = f (x) f (y) pour tous x, y ∈ R.
On va montrer que f est soit nulle, soit la fonction identité.
(a) Remarquer que f (x) > 0 si x > 0 et ainsi, que f est croissante.
(b) Montrer que pour tout x réel on peut construire une suite (rk ) et une suite (sk ) de rationnels telles
que rk ↑ x et sk ↓ x. En déduire le résultat.
[006067]
Exercice 7168
Soit f une application continue de R dans R. On rappelle que t est une période de f si f (x + t) = f (x) pour
tout x réel. Soit E le groupe des périodes de f , supposé non vide et T = inf{t ∈ E ; t > 0, }.
(a) Montrer que si T = 0 alors f est constante.
(b) Si T > 0, f est T -périodique et E = Z.T .
[006068]
Exercice 7169
Soit f une application de R dans R et ω sa fonction oscillation définie pour x0 ∈ R et δ > 0 par
(b) Montrer que pour tout ε > 0, Oε = {x ; ω(x) < ε} est un ouvert.
En déduire que C( f ), l’ensemble des points de continuité de f , est un Gδ .
[006069]
Exercice 7170
Existe-t-il une application continue f de [0, 1] dans R, telle que f (x) soit rationnel si x est irrationnel, et f (x)
irrationnel si x est rationnel ? [006070]
Exercice 7171
On note pour tout x ∈ R, ϕ(x) = dist(x, Z).
1232
(a) Montrer que la fonction ϕ est continue, 1-périodique, et étudier la fonction f telle que
ϕ(2n x)
f (x) = ∑ .
n 2n
Exercice 7172
Soit X un ensemble infini muni de la topologie dont les seuls ouverts sont : l’ensemble vide, et les parties
de complémentaire fini. Montrer que si Y est un espace séparé, toute application continue de X dans Y est
constante. [006072]
Exercice 7173
Soit E et F deux espaces vectoriels normés et on note BE la boule unité fermée de E. Soit u une application de
E dans F telle que
(i) u(x + y) = u(x) + u(y), ∀x, y ∈ E.
(ii) u(BE ) est bornée dans F.
(a) Calculer u(rx), x ∈ E, r rationnel.
(b) Montrer que u est continue en 0, plus précisément :
Exercice 7174
Soit O un ouvert de l’espace topologique produit X × Y . Montrer que pour tout x ∈ X, l’ensemble Ax = {y ∈
Y /(x, y) ∈ O} est un ouvert de Y . Le vérifier sur {(x, y) ∈ R2 /xy > 1, x + y < 4}. [006074]
Exercice 7175
Montrer que si f est continue de X dans Y , espaces topologiques, Y étant séparé, son graphe G est fermé dans
X ×Y . Etudier la réciproque en considérant l’hyperbole équilatère. [006075]
Exercice 7176
Soit f : X → Y , espaces topologiques. Montrer que les conditions suivantes sont équivalentes :
(i) f est continue.
(ii) f −1 (B) ⊂ f −1 (B) pour toute partie B de Y .
◦ ◦
(iii) f −1 (B) ⊂ f −1 (B) pour toute partie B de Y .
En déduire ∂ f −1 (B) ⊂ f −1 (∂ B) pour toute partie B de Y . [006076]
Exercice 7177
1233
R
Soit C l’espace des fonctions continues réelles sur [0, 1] muni de la métrique d( f , g) = 01 | f − g| dx, puis de la
R
métrique d( f , g) = supx | f (x) − g(x)|. Vérifier que l’application f → 01 f dx de C dans R est continue dans les
deux cas. [006077]
Exercice 7178
Soit c l’espace des suites réelles convergentes, muni de la métrique d(x, y) = supn |x(n) − y(n)|. Si on désigne
par l(x) la limite de la suite x, montrer que l est une application continue de c dans R. [006078]
Exercice 7179
Soit X un ensemble infini muni de la topologie dont les seuls ouverts sont : l’ensemble vide, et les parties
de complémentaire fini. Montrer que si Y est un espace séparé, toute application continue de X dans Y est
constante. [006079]
Exercice 7180
Soit X un espace métrique et Y un sous-ensemble de X. Montrer que Y est fermé si et seulement si il existe une
application continue f : X → R telle que Y = {x/ f (x) = 0}. [006080]
Exercice 7181
Soit f une application ouverte de X dans Rn , et A une partie de X. Montrer que pour tout a dans l’intérieur de
A,
k f (a)k < sup k f (x)k.
x∈A
[006081]
Exercice 7182
Soit (X, d) un espace métrique ; montrer que l’application (x, y) → d(x, y) est continue sur le produit X × X.
[006083]
Exercice 7183
Soit (E, d) un espace métrique et A une partie de E ; retrouver les propriétés de la fonction dA : x → d(x, A) :
(a) dA est 1-lipschitzienne ; d(x, A) = d(x, A) et dA (x) = 0 si et seulement si x ∈ A.
(b) Montrer que {x ∈ E ; d(x, A) < ε} est un ouvert contenant A.
(c) Montrer que tout fermé de E est un Gδ et que tout ouvert est un Fσ .
[006084]
Exercice 7185
1234
(a) Montrer qu’un espace métrique possède une propriété forte de séparation, à savoir : deux fermés
disjoints F1 et F2 peuvent être séparés par deux ouverts disjoints, en considérant {x/d(x, F1 ) >
d(x, F2 )}.
(b) Montrer que la propriété précédente est équivalente à l’existence d’une fonction continue f valant 0
1)
sur F1 et 1 sur F2 (considérer f (x) = d(x,Fd(x,F
1 )+d(x,F2 )
).
[006086]
Exercice 7186
Soit (X, d) un espace métrique avec métrique bornée. On note F l’ensemble des fermés non vides de X, et on
définit pour A et B dans F ,
δ (A, B) = kdA − dB k∞
où dA est la fonction bornée x → d(x, A).
Montrer qu’on a défini ainsi une métrique sur F , et que l’application a → {a} est une isométrie de X dans F .
[006087]
Exercice 7187
(a) Montrer que Z et Q (munis de la topologie induite par celle de R) ne sont pas homéomorphes.
On peut par ailleurs montrer que deux sous-ensembles dénombrables denses de R sont toujours
homéomorphes.
(b) Trouver un homéomorphisme de ] − 1, 1[ sur R ; de ] − 1, 1[ sur ]a, b[.
(c) Montrer que si I est un intervalle ouvert de R, et c un point n’appartenant pas à I, les ensembles I et
I ∪ {c} ne sont pas homéomorphes bien qu’en bijection.
[006116]
Exercice 7188
Soit f une injection continue de R dans R.
(a) Montrer à l’aide du théorème des valeurs intermédiaires que f est strictement monotone.
(b) Montrer que l’image par f d’un intervalle ouvert est encore un intervalle ouvert ; en déduire que f
est ouverte et donc un homéomorphisme de R sur f (R).
[006117]
Exercice 7189
Soit f une application de X dans Y séparé. Montrer que si f est continue, son graphe G est fermé dans X ×Y ,
et l’application x → (x, f (x)) est un homéomorphisme de X sur le graphe G de f .
Montrer sur un exemple que la réciproque est fausse en général (mais vraie si Y est compact). [006118]
Exercice 7190
Montrer que le carré unité fermé et le disque fermé dans R2 sont homéomorphes. [006119]
Exercice 7191
Montrer que la boule unité ouverte de Rn est homéomorphe à Rn tout entier, et que deux boules ouvertes sont
homéomorphes entre elles. [006120]
Exercice 7192
On note S1 le cercle unité dans R2 , et h l’application de R dans S1 : t → (cos 2πt, sin 2πt).
1235
(a) Montrer que le cercle privé d’un point, S1 \{a}, est homéomorphe à l’intervalle ]0, 1[.
(b) Montrer que h est une bijection continue de [0, 1[ sur S1 , mais n’est pas un homéomorphisme.
(c) Soit f une application continue de R dans S1 \{a}, cette fois plongé dans C. Montrer que f admet
un “logarithme continu", c’est-à-dire qu’il existe g continue de R dans R telle que f = eig .
[006121]
Exercice 7193
√
Soit F l’application de R+ dans C2 qui à x associe (exp(2iπx), exp(2iπx 2)) dont l’image est la courbe γ.
(a) Montrer que F est continue injective.
(b) Montrer que l’adhérence de γ dans C2 est S1 × S1 .
(c) Montrer que F −1 n’est continue en aucun point de γ.
[006122]
Exercice 7195
(a) Montrer que si deux fonctions continues sur un espace topologique X coïncident sur un ensemble
dense dans X, elles sont égales.
R1
(b) Soit f une fonction réelle définie continue sur [−1, 1]. Montrer que si pour tout n, −1 f (x) xn dx est
nulle, alors f est nulle.
R1
(Indication : Considérer l’application g → −1 f (x) g(x) dx.)
[006131]
Exercice 7196
Soit F un fermé de R, et f une application continue de F dans R. Montrer que f se prolonge en une fonction
continue sur R tout entier. Peut-on remplacer “fermé" par “ouvert" ? [006132]
Exercice 7197
Soit n → rn une bijection de N sur Q ∩ [0, 1], et f la fonction définie sur Q ∩ [0, 1] par
f (x) = ∑ 2−n .
rn <x
Montrer que f est continue, mais qu’elle ne peut être prolongée en aucune fonction continue sur [0, 1]. [006133]
Exercice 7198
Soit (X, d) un espace métrique ; on rappelle tout d’abord les propriétés de la fonction dA : x → d(x, A) où A est
une partie de X :
1236
(a) dA est 1-lipschitzienne, et dA (x) = 0 si et seulement si x ∈ A. On en déduit que tout fermé est un Gδ
et que tout ouvert est un Fσ .
(b) Montrer qu’un espace métrique possède une propriété forte de séparation, à savoir : deux fermés
disjoints F1 et F2 peuvent être séparés par deux ouverts disjoints, en considérant {x/d(x, F1 ) >
d(x, F2 )}.
(c) Montrer que la propriété précédente est équivalente à l’existence d’une fonction continue f valant 0
sur F1 et 1 sur F2 .
(d) Soit F1 , F2 ,...,Fn , n fermés disjoints dans X, et c1 , c2 ,...cn , n nombres réels. Montrer que la fonction
f valant ci sur Fi peut se prolonger en une fonction continue à X tout entier.
[006134]
Exercice 7199
Soit (X, d) un espace métrique, et Y un sous-espace non vide de X. On va montrer que toute fonction f : Y → R,
k-lipschitzienne, admet un prolongement g : X → R qui est aussi k-lipschitzien. Soit donc f ainsi ; pour tout
x ∈ X et y ∈ Y , on pose
fy (x) = f (y) + kd(x, y).
(a) Montrer que pour x fixé, l’ensemble { fy (x)} lorsque y parcourt Y est minoré. On pose g(x) =
infy∈Y { fy (x)}.
(b) Montrer que l’application g ainsi définie sur X, réalise un prolongement k-lipschitzien de f .
(c) Donner une condition suffisante pour que ce prolongement soit unique.
[006135]
Exercice 7200
(a) Montrer qu’une fonction de (X, d) dans (Y, δ ) n’est pas uniformément continue, si et seulement si
on peut trouver ε > 0 et deux suites de points de X, (xn ) et (yn ) vérifiant
(i) d(xn , yn ) tend vers 0.
(ii) δ ( f (xn ), f (yn )) > ε.
(b) Parmi les fonctions de variable réelle suivantes, lesquelles sont uniformément continues : sin(x2 ),
x sin x, sin 1x , x 6= 0 ?
[006241]
Exercice 7201
Soit E = Cb (R) muni de la norme uniforme ; pour f ∈ E, on note fa la translatée de f par a, ie la fonction
x → f (x − a), et O f l’ensemble des translatées de f . Soit f une fonction continue périodique de R dans R ;
(a) Montrer que f est uniformément continue sur R.
(b) Montrer que O f est compact et connexe (considérer l’application a → fa ).
[006242]
Exercice 7202
Soit ( fn ) une suite d’applications croissantes de [0, 1] dans R, qui converge simplement vers une fonction
f continue. Montrer que la convergence est uniforme sur [0, 1]. Indication : ε > 0 étant fixé, montrer qu’il
existe 0 = x0 < x1 < · · · < xk = 1 tels que f (x j+1 ) − f (x j ) 6 ε, 1 6 j 6 k − 1 et établir | f (x) − fn (x)| 6
sup j | fn (x j ) − f (x j )| + ε. [006243]
Exercice 7203
Parmi les métriques suivantes définies sur R, lesquelles sont uniformément équivalentes à la métrique usuelle ?
1237
(a) |x3 − y3 |
(b) | arctan x − arctan y|
|x−y|
(c) 1+|x−y|
[006244]
Exercice 7204
Soit d1 et d2 deux distances sur un espace X. On considère les quatre assertions suivantes :
(i) Les métriques sont topologiquement équivalentes.
(ii) Les métriques sont uniformément équivalentes.
(iii) Les métriques sont Lipschitz-équivalentes (il existe A et B constantes telles que A d1 6 d2 6 B d1 ).
(iv) (X, d1 ) et (X, d2 ) sont simultanément complets.
Etablir les implications entre ces propriétés et donner des contre-exemples lorsque les implications n’ont pas
lieu. [006245]
Exercice 7205
Soit d1 et d2 deux distances sur un espace X. Montrer qu’elles sont uniformément équivalentes si et seulement
si (X, d1 ) et (X, d2 ) ont les mêmes applications réelles uniformément continues.
Indication : Raisonner par contraposition et considérer pour (xn ) et (yn ) vérifiant lim d1 (xn , yn ) = 0 et d2 (xn , yn ) >
ε, A = {x1 , x2 , ...}, B = {y1 , y2 , ...} dans (X, d2 ), et
d2 (x, A)
f (x) =
d2 (x, A) + d2 (x, B)
[006246]
Exercice 7206
Soit ( fn ) une suite de fonctions réelles convergeant uniformément vers f sur R et soit g une fonction uniformé-
ment continue sur R. Montrer que la suite (g ◦ fn ) converge uniformément vers g ◦ f sur R. [006247]
Exercice 7207
Soit X un espace métrique.
(a) Montrer que si X n’est pas complet, il existe une suite de Cauchy (an ), non convergente, et telle que
a p 6= aq pour p 6= q.
(b) Soit (bn ) une suite de Cauchy non convergente ; montrer que l’ensemble B = {bn , n ∈ N} est fermé
dans X.
(c) Déduire des questions précédentes que si X n’est pas complet, on peut trouver une fonction continue
f : X → [0, 1] qui n’est pas uniformément continue.
Indication : Si (an ) est définie par 1., construire f : X → [0, 1] telle que f (a2n ) = 0 et f (a2n+1 ) = 1.
[006248]
Exercice 7208
Soit f une application bijective d’espaces métriques f : X → Y uniformément continue et d’inverse continue.
Montrer que si Y est complet, X l’est aussi. [006249]
Exercice 7209
Soit (X, d) et (Y, δ ) deux espaces métriques ; soit f une application surjective de X sur Y telle que δ ( f (x), f (x0 )) =
d(x, x0 ) pour tous x, x0 dans X. Vérifier que f est un homéomorphisme uniformément continu ainsi que f −1 .
Donner des exemples sur Rn et décrire les isométries de R. [006250]
1238
Exercice 7210
On considère l 1 et l 2 les espaces de suites réelles absolument et de carré sommables, pet l’application F (non
linéaire) de l 1 dans l 2 définie par F(a) = b si a = (an ), b = (bn ) avec bn = sign (an ) |an |. Vérifier que F est
un homéomorphisme de l 1 sur l 2 , uniformément continu mais d’inverse non uniformément continu. [006251]
Exercice 7211
(a) (D’abord un cas particulier) Dans R3 on considère les objets suivants : le demi-espace D = { (x, y, z) ∈
R3 | z < 1 }, le plan P = { (x, y, z) ∈ R3 | z = 0 }, la sphère unité S2 = { (x, y, z) ∈ R3 | x2 +y2 +z2 −1 =
0 }, et le pole nord N = (0, 0, 1).
i. On définit une application p : D → P par la procédure suivante : pour un point A ∈ D, la droite
dans R3 qui passe par A et N coupe le plan P en p(A). Trouver l’expression explicite de l’appli-
cation p et en déduire qu’elle est continue.
ii. On définit une application i : P → S2 par la procédure suivante : pour B ∈ P, la droite dans R3 qui
passe par B et N coupe la sphère unité S2 en i(B). Trouver l’expression explicite de l’application
i et en déduire qu’elle est continue.
iii. En utilisant les applications p et i, montrer que P est homéomorphe à S2 \ {N}.
iv. Montrer que S2 est compacte.
(b) (Le cas général) Soit X un espace topologique Hausdorff et ∞ un élément qui n’appartient pas à X.
On définit Xb = X ∪ {∞} et on dit qu’un sous-ensemble U ⊂ Xb est ouvert si et seulement si : ou bien
∞∈/ U et U ouvert dans X, ou bien ∞ ∈ U et X \U est quasi compact dans X.
i. Montrer que si U est un ouvert de Xb contenant ∞, alors X \U est fermé dans X.
ii. Montrer que les ouverts dans Xb forment bien une topologie.
iii. Montrer que Xb avec la topologie décrite ci-dessus est quasi compact.
iv. En considérant X ⊂ X, b on donne X la topologie induite par X. b Montrer que cette topologie
coïncide avec la topologie de départ de X.
[006775]
Exercice 7212
Soit X un espace topologique et Y un espace topologique séparé. Soit f , g : X → Y deux applications continues.
(a) Démontrer que U = {x ∈ X | f (x) 6= g(x)} est un ouvert de X.
(b) Soit D ⊂ X une partie dense. Démontrer que si f |D = g|D , alors f = g.
[006816]
1239
Exercice 7214
Soient E et F deux espaces normés et L : E → F une application linéaire vérifiant : (L(xn ))n est bornée dans F
pour toute suite (xn )n de E tendant vers 0 ∈ E. Montrer que L est continue.
Indication H Correction H [002362]
Exercice 7215
Soient E et F deux espaces normés réels et f : E → F une application bornée sur la boule unité de E et vérifiant
Exercice 7216
Calculer la norme des opérateurs suivants :
— Le shift sur l ∞ défini par S(x)n+1 = xn , S(x)0 = 0.
— X = C ([0, 1]) muni de la norme k.k∞ et T f (x) = f (x)g(x) où g ∈ X.
Calculer la norme des formes linéaires suivantes : R
— X = C ([0, 1]) muni de la norme k.k∞ et u( f ) = 01 f (x)g(x) dx où g ∈ X est une fonction qui ne
s’annule qu’en x = 1/2.
— X = l 2 et u(x) = ∑ an xn où (an ) est dans X.
— X = l 1 et u(x) = ∑ an xn où (an ) est dans l ∞ .
— X l’espace des suites convergentes muni de la norme sup et u : X → R l’application u(x) = lim j→∞ x j .
Indication H Correction H [002364]
Exercice 7217
p
Soit X = R[x] l’ensemble des polynômes. Pour P(x) = ∑k=0 ak xk on pose kPk = supk |ak |, U(P)(x) = ∑nk=1 1k ak xk
n k
et V (P)(x) = ∑k=1 kak x .
(a) Montrer que k.k définit une norme et que U et V définissent des applications linéaires de X dans X.
(b) Examiner si U et V sont continues ?
Indication H Correction H [002365]
Exercice 7218
Soit l ∞ l’espace des suites réelles muni avec la norme uniforme, i.e. kxk∞ = supn |xn |. On considére l’application
A : l ∞ → l ∞ définie par
A(x1 , x2 , ..., xn , ...) = (x1 , x2 /2, ..., xn /n, ...) .
Montrer que :
(a) A est injective et continue avec kAk = 1. Par contre, A n’est pas surjective.
(b) A admet un inverse à gauche mais qu’il n’est pas continu.
Correction H [002366]
Exercice 7219
Soit X un espace normé, L : X → R une forme linéaire non nulle et H = L−1 ({0}) son noyau.
(a) Montrer que, si L est continue, alors H est un sous-espace fermé dans X. Établir la relation
|L(a)|
dist(a, H) = pour tout a ∈ X .
kLk
1240
(b) Réciproquement, supposons que le noyau H est un fermé. Démontrer alors que dist(a, H) > 0 dès
que a ∈ X \ H et en déduire que L est continue de norme au plus |L(a)|/dist(a, H).
(c) Peut-on généraliser ceci a des applications linéaires entre espaces normés ?
Indication H Correction H [002367]
Exercice 7220
R
Soit X = C ([0, 1]) avec la norme k f k = 01 | f (t)| dt. Montrer que la forme linéaire f ∈ X 7→ f (0) ∈ R n’est pas
continue. Que peut-on en déduire pour le sous-espace des fonctions de X nulles en 0 ?
Correction H [002368]
Exercice 7221
Soit X = { f ∈ C (R) ; (1 + x2 )| f (x)| soit bornée}. On pose N( f ) = supx∈R (1 + x2 )| f (x)|. Vérifier que N est
une norme, puis montrer que la forme linéaire suivante L est continue et calculer sa norme :
Z
L:X →R définie par L( f ) = f (x) dx .
R
Exercice 7222
On désigne par E l’espace C([−1, 1]) muni de la norme uniforme et par T la forme linéaire définie par
Z 1
Tf = sin(πt) f (t) dt
−1
Exercice 7223
R1
Soit E = C([0, 1]), µ(x) = 0 x(t) dt, µn (x) = 1n ∑nk=1 x( nk ).
(a) Calculer kµk et kµn k.
(b) Montrer que µn (x) converge vers µ(x) pour toute x dans E, mais que kµ − µn k = 2.
[006205]
Exercice 7224
On désigne par E l’espace C([0, 1]) muni de la norme uniforme et l’opérateur A défini par
Z x Z 1
A f (x) = t f (t) dt + x f (t) dt
0 x
Exercice 7225
Soit K un compact convexe d’un evn E. Soit u une application linéaire continue de E dans E telle que u(K) ⊂ K.
On va montrer que u a un point fixe dans K.
(a) On peut supposer que 0 ∈ / K. Pour chaque n > 1, on désigne par Sn l’application définie sur E par
1
Sn (x) = n (x + u(x) + · · · + un−1 (x)). Montrer que Sn (K) ⊂ K.
1241
(b) Montrer que pour tous entiers n1 , n2 , . . . , nk en nombre fini,
Sn1 ◦ · · · ◦ Snk (K) ⊂ Sn1 (K) ∩ Sn2 (K) ∩ · · · ∩ Snk (K).
En déduire que A = ∩n>1 Sn (K) est non vide.
(c) Montrer que tout x ∈ A est point fixe de u.
Correction H [006207]
Exercice 7226
(a) Montrer que pour tout x ∈ Rn , ||x|| = sup{|hx, yi| ; ||y|| 6 1}.
(b) Montrer que l’espace des formes linéaires L (Rn , R) sur Rn (plus généralement L (E, R) où dim E
finie) est isométriquement isomorphe à Rn (ou E).
[006208]
Exercice 7227
Sur Mn (R) on note |A| = sup||x||61 ||Ax|| la norme opérateur de la matrice A, où ||x|| désigne la morme eucli-
dienne de x. Montrer que
|A| = sup |hAx, yi|
||x||61,||y||61
21
et en déduire que |A| 6 ∑ |ai j |2 . [006209]
Exercice 7228
Soit E = Rn muni de sa norme euclidienne et f une application continue de [0, 1] dans Rn .
R R
Montrer que || [0,1] f (t) dt|| 6 [0,1] || f (t)|| dt. [006210]
Exercice 7230
On considère les trois normes définies sur R2 par :
1
kXk1 = |x1 | + |x2 | , kXk2 = (x12 + x22 ) 2 , kXk∞ = max{|x1 |, |x2 |}.
Représenter graphiquement les boules unités de chacune d’entre elles. Peut-on “comparer" ces trois normes ?
Ecriver les définitions des distances d1 ,d2 et d∞ associées à chacune d’entre elles. [001869]
Exercice 7231
Soit E l’espace vectoriel des fonctions à valeurs dans R, définies et continues
sur [-1,1].
1242
(a) Montrer que les trois applications suivantes sont des normes sur E :
Z +1 Z +1
1
f −→ k f k1 = | f (x)|dx, f −→ k f k2 = ( f 2 (x)dx) 2
−1 −1
f −→ k f k∞ = sup {| f (x)|}
x∈[−1,+1]
−1 si x ∈ [−1, − n1 ]
(b) On considère la suite ( fn )n∈N ∗ de fonctions définies par fn (x) = nx si x ∈] − 1n , 1n ]
1 si x ∈] 1n , 1]
La suite fn est-elle de Cauchy dans (E, k.k1 ), (E, k.k2 ) et dans (E, k.k∞ ) ? Conclusions ?
[001870]
Exercice 7232
Soit E l’espace vectoriel des fonctions à valeurs dans R, définies, continues et dérivables sur [0,1] et vérifiant
f (0) = 0. On définit sur cet espace les deux normes suivantes :
N1 ( f ) = k f k∞ et N2 ( f ) = k f 0 k∞ .
(a) Montrer que N1 ( f ) 6 N2 ( f ). En déduire que l’application identique de (E, N2 ) vers (E, N1 ) est
continue.
xn
(b) A l’aide de la fonction fn (x) = n, montrer que l’application identique de (E, N1 ) vers (E, N2 ) n’est
pas continue.
[001871]
Exercice 7233
Lorsqu’un espace vectoriel E est en outre muni d’une multiplication, l’application N : E → R est dite norme
multiplicative si :
— N est une norme,
— pour tous A et B dans E, N(A.B) 6 N(A).N(B).
Soit E = Mn (R), l’espace vectoriel des matrices carrées à n lignes et n colonnes. A ∈ E se note A = (ai, j )16i, j6n
n
(a) Montrer que N∞ (A) = max { ∑ |ai, j | } définit une norme multiplicative sur E.
16i6n j=1
(b) Montrer que N∞ (A) = max { kA.Xk∞ }.
{X∈Rn , kXk∞ =1}
n
(c) Soit A ∈ Mn (R) telle que ∀ 1 6 i 6 n, |ai,i | > ∑ |ai, j | et D la matrice diagonale formée avec les
j=1, j6=i
éléments diagonaux de A. Soit aussi F un vecteur de Rn . On considère la suite des X (p) ∈ Rn définie
pour p > 0 par : (0)
X = X0 ∈ Rn
X (p+1) = (I − D−1 A)X (p) + D−1 F pour p > 0
Montrer qu’elle est convergente et calculer sa limite.
[001872]
1243
(c) Montrer que la distance de x à A est atteinte, c’est-à-dire qu’il existe a ∈ A tel que
inf ky − xk = ka − xk.
y∈A
[001873]
Exercice 7235
Soient (E, k · kE ) et (F, k · kF ) deux espaces vectoriels normés. Soit L une application linéaire de E dans F.
(a) Montrer que L est continue en 0 si et seulement si elle est continue en tout point de E.
(b) On suppose qu’il existe une constante K > 0 telle que
kL(x)kF 6 KkxkE ∀x ∈ E.
K = sup kL(x)kF .
kxkE =1
i. Supposons que K = +∞. Montrer qu’alors il existe une suite (xn ) dans E telle que kxn k = 1 pour
tout n et telle que kL(xn )kF tend vers +∞. En déduire qu’il existe une suite yn tendant vers 0 et
telle que kL(yn )kF = 1.
ii. En déduire que K ∈ R+ et que pour tout x ∈ E on a
kL(x)kF 6 KkxkE .
[001874]
Exercice 7236
Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues de [−1, 1] à valeurs dans R muni de la norme
Z 1
k f k1 = | f (x)| dx.
0
Exercice 7237
Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé et (xn )n∈||| une suite d’éléments de E. On suppose que (xn ) est de
Cauchy. Montrer qu’elle converge si et seulement si elle admet une sous-suite convergente. [001876]
Exercice 7238
Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues de [−1, 1] à valeurs dans R. On définit une norme sur E en
posant
Z 1
k f k1 = | f (t)| dt.
−1
On va montrer que E muni de cette norme n’est pas complet. Pour cela, on définit une suite ( fn )n∈|||∗ par
1
−1 si − 1 6 t 6 − n
fn (t) = nt si − 1n 6 t 6 1n
1 si 1n 6 t 6 1.
1244
(a) Vérifier que fn ∈ E pour tout n > 1.
(b) Montrer que
2 2
k fn − f p k 6 sup( , )
n p
et en déduire que ( fn ) est de Cauchy.
(c) Supposons qu’il existe une fonction f ∈ E telle que ( fn ) converge vers f dans (E, k · k1 ). Montrer
qu’alors on a
Z −α Z 1
lim | fn (t) − f (t)| dt = 0 et lim | fn (t) − f (t)| dt = 0
n→+∞ −1 n→+∞ α
f (t) = −1 ∀t ∈ [−1, 0[
f (t) = 1 ∀t ∈]0, 1].
Conclure.
[001877]
Exercice 7239
Soit E = Rd muni d’une norme k·k. On rappelle qu’une application continue g de E dans E est dite contractante
s’il existe K ∈]0, 1[ tel que
kg(x) − g(y)k 6 Kkx − yk ∀x, y ∈ E.
On rappelle aussi que toute application contractante admet un unique point fixe.
Soit f une application continue de E dans E telle qu’il existe un entier n tel que f n soit contractante. On note
x0 le point fixe de f n .
(a) Montrer que tout point fixe de f est un point fixe de f n .
(b) Montrer que si x est un point fixe de f n , il en est de même pour f (x).
(c) En déduire que x0 est l’unique point fixe de f .
[001878]
Exercice 7240
Soit E = Rd muni d’une norme k · k. On définit la distance d’un élément x0 de E à une partie A de E, notée
d(x0 , A), par la formule
d(x0 , A) = inf kx − x0 k.
x∈A
(a) Supposons A compact. Montrer que pour tout x0 ∈ E il existe y ∈ A tel que d(x0 , A) = ky − x0 k.
(b) Montrer que le résultat est encore vrai si on suppose seulement que A est fermé. (On remarquera
que pour toute partie B de A on a d(x0 , B) > d(x0 , A).)
(c) Montrer que l’application qui à x0 associe d(x0 , A) est continue sur E (sans aucune hypothèse sur
A).
(d) En déduire que si A est un fermé de E et B un compact de E tels que A et B sont disjoints, alors il
existe une constante δ > 0 telle que
ka − bk > δ ∀(a, b) ∈ A × B.
1245
(e) Montrer par un contre-exemple que le résultat est faux si on suppose seulement que A et B sont deux
fermés disjoints.
[001879]
Exercice 7241
N : (x, y) 7−→ |5x + 3y| est-elle une norme de R2 ? [001880]
Exercice 7242
!
Np : Rn −→ R
(a) Montrer que ∀p > 1, l’application 1 est une norme (on utilisera
x 7−→ (∑nk=1 |xi | p ) p
la convexité de x p ).
(b) Pour x ∈ Rn fixé, montrer que lim p→+∞ Np (x) = max(xi , 1 6 i 6 n), et que cela définit une norme,
appelée norme infinie, et notée N∞ .
(c) Établir les inégalités suivantes :
√
∀x ∈ Rn , N∞ (x) 6 N1 (x) 6 nN2 (x) 6 nN∞ (x).
Exercice 7243
N : Rn −→ R
Soit . Montrer que N est une norme. [001882]
x 7−→ ∑nk=1 | ∑ki=1 xi |
Exercice 7244
A est dit convexe s’il contient tout segment reliant deux quelconques de ses points :
Soit E un espace vectoriel muni d’une norme N. Montrer que toute boule fermée (ou ouverte) est convexe et
symétrique par rapport à son centre. [001883]
Exercice 7245
Soit (E, N) un espace vectoriel normé. Montrer :
1 x y
∀(x, y) ∈ (E \ {0})2 , N(x − y) > sup(N(x), N(y)) · N − .
2 N(x) N(y)
[001884]
Exercice 7246
Soit E un espace vectoriel normé, et (a, a0 ) ∈ E 2 , (r, r0 ) ∈ (R∗+ )2 . Montrer :
(a) B(a, r) = {a} + B(0, r)
(b) B(a, r) = B(a0 , r0 ) ⇔ a = a0 et r = r0
(c) B(a + a0 , r + r0 ) = B(a, r) + B(a0 , r0 )
(d) B(a, r) ∩ B(a0 , r0 ) 6= 0/ ⇔ ka0 − ak < r + r0 .
1246
[001885]
Exercice 7247
Soit (E, N) une espace vectoriel. Montrer les équivalences :
A ⊂ E est borné ⇔ ∃(a, r) ∈ E × R+ : A ⊂ B(a, r)
⇔ ∃R > 0 : A ⊂ B(0, R)
⇔ ∃R > 0 : A ⊂ B f (0, R)
⇔ A est inclus dans une boule de E.
[001886]
Exercice 7249
Soit E l’espace vectoriel des fonctions de classe C1 sur [0, 1] telles que f (0) = 0.
(a) On pose pour tout f ∈ E, N( f ) = k f k∞ et N 0 ( f ) = k f 0 k∞ . Montrer que N et N 0 sont des normes.
(b) Montrer que N et N 0 ne sont pas équivalentes.
[001888]
Exercice 7250
Soit E l’espace vectoriel des fonctions de classe C1 sur [0, 1] telles que f (0) = 0.
(a) On pose pour tout f ∈ E, N( f ) = k f k∞ + k f 0 k∞ . Montrer que N est une norme sur E
Z x
(b) Montrer que, si f ∈ E alors, pour tout x ∈ [0, 1] : f (x) = e−x et ( f (t) + f 0 (t))dt.
0
(c) On pose, pour tout f ∈ E, N 0 ( f ) = k f + f 0 k∞ . Montrer que N 0 est une norme sur E, équivalente à N.
[001889]
Exercice 7251
Soit E un espace vectoriel normé, A une partie de E et x un élément de E. Comparer les deux assertions :
i) Pour tout ε > 0 l’ensemble A ∩ B(x, ε) est infini.
ii) Pour tout ε > 0 il existe un élément y distinct de x dans A ∩ B(x, ε).
[001890]
Exercice 7252
Soit A l’ensemble des fonctions continues sur [0, 1] telles que f (x) > 0 pour tout x ∈ [0, 1].
1247
(a) On munit C[0, 1] de la norme k f k∞ = sup | f (x)|. Montrer que A est fermé et calculer son intérieur.
x∈[0,1]
Z 1
(b) On munit C[0, 1] de la norme k f k1 = | f (x)|dx. Montrer que l’intérieur de A est vide et que A est
0
fermé.
[001891]
Exercice 7253
Soit (E, k k) un espace vectoriel normé sur R. On pose
kx + yk2 + kx − yk2
µ(E) = sup 2 2
.
x,y∈E−(0,0) 2(kxk + kyk )
Exercice 7254
Soit k k une norme sur Rn et A = (ai, j )i, j∈1,···n ∈ Mn (R). On pose :
[001893]
Exercice 7255
On munit C[0, 1], l’espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs réelles de la norme k f k∞ =
sup | f (x)|.
x∈[0,1]
(a) Soit ϕ : C[0, 1] → R une application linéaire. On pose N(ϕ) = sup |ϕ( f )|. Montrer que ϕ
f ∈C[0,1];k f k∞ =1
est continue si et seulement si N(ϕ) est fini.
Z 1
(b) Calculer N(ψ) lorsque ψ( f ) = f (t)dt.
0
Z 1 Z 1
2
(c) Posons, pour toute fonction f ∈ C[0, 1] : ϕ( f ) = f (t)dt − 1
f (t)dt. Montrer que N(ϕ) = 1.
0 2
[001895]
Exercice 7256
On munit E, l’espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs réelles telles que f (0) = 0 de la
norme k f k∞ = sup | f (x)|.
x∈[0,1]
(a) Soit ϕ : E → R une application linéaire. On pose N(ϕ) = sup |ϕ( f )|. Montrer que ϕ est
f ∈E;k f k∞ =1
continue si et seulement si N(ϕ) est fini. Montrer que ϕ 7→ N(ϕ) est une norme sur l’espace vectoriel
des formes linéaires continues sur E.
Z 1
(b) Calculer µ = N(ψ) lorsque ψ est définie en posant, pour toute fonction f ∈ E : ψ( f ) = f (t)dt.
0
1248
(c) Peut-on trouver une fonction f ∈ E telle que |ψ( f )| = µ et k f k∞ = 1 ?
[001896]
Exercice 7257
On munit E = C1 [0, 1] et F = C[0, 1] de la norme k f k∞ = sup | f (x)|.
x∈[0,1]
(a) Soit ϕ : E → F une application linéaire. On pose N(ϕ) = sup |ϕ( f )|. Montrer que ϕ est
f ∈E;k f k∞ =1
continue si et seulement si N(ϕ) est fini.
(b) Montrer que l’application f 7→ f 0 n’est pas continue.
[001897]
Exercice 7258
Soit (E, h, i) un espace euclidien et S = {x ∈ E; kxk = 1}.
(a) Soient x, y ∈ E et I le segment [x, y]. Calculer S ∩ I.
(b) Les normes k k1 et k k∞ de Rn sont-elles euclidiennes ?
[001898]
Exercice 7259
(a) Soit A ∈ Mn (C). Montrer quil existe une suite de matrices (An )n∈N inversibles convergeant vers A
(en un sens que l’on précisera).
(b) Soit N ∈ Mn (C) une matrice nilpotente. Calculer les valeurs propres de N. Montrer que det(I + N) =
1.
(c) Soit A ∈ Mn (C) telle que AN = NA. Calculer det(A + N).
[001899]
Exercice 7260
I Préliminaires
(a) Soit P l’espace vectoriel des fonctions polynomiales de [0, 1] à valeurs dans R. Montrer que P est
de dimension infinie.
(b) Soit X une partie bornée de R. Montrer que sup(X) = sup X̄.
II
On note L l’ensemble des fonctions lipschitziennes de [0, 1] à valeurs dans R, c’est à dire telles qu’il existe
k ∈ R+ tel que, pour tout x, y ∈ [0, 1], | f (x) − f (y)| 6 k|x − y|. On note C1 l’ensemble des fonctions de [0, 1] à
valeurs dans R de classe C1 , c’est à dire dérivables à dérivée continue.
(a) Montrer que L est un sous espace vectoriel de l’espace vectoriel des fonctions de [0, 1] à valeurs
dans R, que L contient C1 et est de dimension infinie.
(b) On pose, pour tout f ∈ L :
| f (x) − f (y)|
N1 ( f ) = | f (0)| + sup
(x,y)∈[0,1]2 ,x6=y |x − y|
| f (x) − f (0)|
N2 ( f ) = | f (0)| + sup
x∈]0,1] |x|
1249
k f k∞ = sup | f (x)|
x∈[0,1]
| f (x) − f (y)|
λ ( f ) = k f k∞ + sup .
(x,y)∈[0,1]2 ,x6=y |x − y|
III
Exercice 7261
(a) Soit ||.|| une norme sur Rn et K sa boule unité fermée. Montrer que
(i) K est symétrique,
(ii) K est convexe, fermé, borné,
(iii) 0 est un point intérieur à K.
(b) Réciproquement, montrer que si K possède les trois propriétés ci-dessus, il existe une norme dont K
soit la boule unité fermée, en considérant
p(x) = inf{a > 0 ; ax ∈ K}.
1250
Correction H [006055]
Exercice 7262
Montrer que dans un espace normé, la boule unité est convexe.
Réciproquement, supposons que l’espace vectoriel soit muni d’une application N de E dans R+ telle que
N(λ x) = |λ |N(x), et telle que {y/N(y) 6 1} soit convexe. Montrer que
[006056]
Exercice 7263
On considère dans R2 , les deux applications
Z 1
m((x, y)) = |x + ty| dt.
0
Exercice 7264
(a) On considère dans R2 les 4 boules euclidiennes fermées de rayon 1 centrées aux points (1, 0), (−1, 0), (0, 1), (0, −1
A leur réunion contient 0 comme point intérieur. Trouver le rayon de la plus grande boule ouverte
centrée en 0 et contenue dans A.
(b) On se pose plus généralement le problème dans Rn : A désigne l’union ∪ j B(e j , 1) ∪ j B(−e j , 1) où
(e j ) est la base canonique de Rn . Montrer que x ∈ A si et seulement si kxk22 6 2kxk∞ . En déduire
que le rayon de la plus grande boule ouverte centrée en 0 et contenue dans A est √2n .
[006058]
Exercice 7265
Soit N un entier > 1, et E, l’espace des polynômes trigonométriques p de degré 6 N, p(t) = ∑N−N ck exp(ikt).
On pose, pour p ∈ E, kpk∞ = supt∈[0,2π] |p(t)|, et kpk = ∑N−N |ck |. Montrer, à l’aide de l’identité de Parseval,
que ces deux normes vérifient √
kpk∞ 6 kpk 6 2N + 1kpk∞ .
[006059]
Exercice 7266
Soit E un espace vectoriel normé sur R ou C.
(a) Vérifier que l’application (λ , x) → λ x est continue ; que (x, y) → x + y est lipschitzienne ainsi que
l’application x → kxk ; et que les translations et les homothéties sont des homéomorphismes de E.
(b) Montrer que la boule unité ouverte est homéomorphe à E tout entier (considérer l’application x →
x
1−||x|| ).
(c) Montrer que deux boules ouvertes de (E, ||.||) sont homéomorphes entre elles.
1251
(d) Montrer que le seul sous-espace ouvert de E est E lui-même, et que tout sous-espace propre est
d’intérieur vide dans E.
(e) Montrer que l’adhérence d’un sous-espace vectoriel est encore un sous-espace vectoriel ; en déduire
qu’un hyperplan de E est fermé ou partout dense dans E.
[006088]
sup d(x, F) = 1.
x∈B
Exercice 7269
On considère pour x, y ∈ R, d(x, y) = k f (x) − f (y)k, où f est une application injective de R dans R2 . Montrer
que cette distance est complète si et seulement si f est d’image fermée dans R2 .
Indication H Correction H [002396]
Exercice 7270
On considère l’espace des fonctions continues X = C ([a, b]).
(a) Soit ω ∈ X une fonction qui ne s’annule pas sur [a, b]. Posons
1252
R1
(b) Montrer que l’espace (X, k.k1 ) n’est pas complet (où k f k1 = 0 | f (t)| dt).
Indication H Correction H [002397]
Exercice 7271
Soit X = C 1 ([a, b]).
(a) Est-ce un espace complet si on le muni de la norme uniforme k.k∞ ?
(b) Considérons maintenant, pour f ∈ X, la norme
Exercice 7272
Soit X l’espace des suites réelles nulles à partir d’un certain rang, et soit
∞
|xk − yk |
ρ(x, y) = ∑ 2−k 1 + |xk − yk | pour x, y ∈ X .
k=1
Exercice 7273
Soit E un espace vectoriel normé. On dit qu’une série ∑ uk est normalement convergente si la série ∑ kuk k est
convergente. On veut démontrer que E est complet si et seulement si toute série normalement convergente est
convergente.
(a) Soit (xn ) une suite de Cauchy de E ; montrer qu’on peut en extraire une sous-suite (xnk ) telle que la
série de terme général uk = xnk+1 − xnk soit normalement convergente. En déduire que si toute série
normalement convergente est convergente, alors E est complet.
(b) Soit ∑ uk une série normalement convergente. On note Sn = ∑nk=0 uk . Montrer que Sn est une suite de
Cauchy. En déduire que si E est complet, alors toute série normalement convergente est convergente.
Indication H Correction H [002400]
Exercice 7274
Soient E, F des espaces normés et An , A ∈ L (E, F). Montrer l’équivalence entre :
(a) An → A dans L (E, F).
(b) Pour toute partie bornée M ⊂ E, la suite An x converge uniformément vers Ax, x ∈ M.
Correction H [002401]
Exercice 7276
1253
x y
Soit δ la métrique sur R définie par δ (x, y) = | 1+|x| − 1+|y| |. Montrer, à l’aide du théorème de prolongement de
fonction uniformément continue, que l’identité i : (R, δ ) → (R, |.|) n’est pas uniformément continue. [002403]
Exercice 7277
(a) Pour n, m ∈ N∗ , on pose d(n, m) = | n1 − m1 |. Montrer que d est une distance sur N∗ qui induit la
topologie discrète sur N∗ ; est-elle complète ?
(b) Montrer que R est un espace métrique complet pour la distance d(x, y) = | arctan x − arctan y|.
[006211]
Exercice 7278
Soit E un espace normé. Montrer qu’il est complet si et seulement si la sphère unité S = {x/kxk = 1} est
complète. [006212]
Exercice 7279
(a) Pour x, y ∈ R∗ on pose d(x, y) = |x − y| + | 1x − 1y |.
Montrer que d définit une distance sur R∗ qui induit la topologie usuelle et que (R∗ , d) est complet.
(b) Plus généralement soit U un ouvert d’un espace complet (X, d) ; comment peut-on définir une mé-
trique δ sur U, équivalente à la métrique initiale, qui fasse de U un espace complet ?
[006213]
Exercice 7280
Soit E un espace vectoriel normé.
(a) Soit (xn ) une suite de Cauchy de E ; montrer qu’on peut en extraire une sous-suite (xnk ) telle que la
série de terme général uk = xnk+1 − xnk soit normalement convergente.
(b) En déduire que E est complet si et seulement si toute série normalement convergente est conver-
gente.
[006214]
Exercice 7281
(a) Montrer que l’espace C([0, 1]) est complet pour la norme uniforme mais pas pour la norme ||.||1 .
(b) Montrer que l’espace S des suites réelles nulles à partir d’un certain rang, muni de la norme uni-
forme, n’est pas complet. Trouver un espace métrique complet contenant S comme sous-espace
dense.
[006215]
Exercice 7282
(a) Soit f un homéomorphisme d’espaces métriques f : X → Y ; montrer que X peut être complet sans
que Y le soit.
(b) On suppose de plus que f est uniformément continue. Montrer que si Y est complet, X l’est aussi.
(c) On considère E = { f ∈ C1 ([0, 1]) ; f (0) = 0}, muni de la métrique d( f , g) = inf(1, sup | f 0 (t) −
g0 (t)|). Montrer que E est complet pour cette métrique.
[006216]
Exercice 7283
Soit E un Banach, A,B deux sous-espaces de E tels que A ∩ B = {0}, A étant fermé et B de dimension finie.
1254
(a) Pour b ∈ B, on définit [b] = d(b, A) = infa∈A ||a + b||. Vérifier que [.] est une norme sur B.
(b) En déduire qu’il existe C > 0 telle que ||a + b|| > C||b|| pour tous a ∈ A et b ∈ B.
(c) Montrer que A ⊕ B est encore un sous-espace fermé de E.
[006217]
Exercice 7284
Soit (X, d) un espace métrique, et (xn ) une suite de Cauchy dans X. Vérifier :
(a) La suite (xn ) est bornée même si la métrique est non bornée, mais il existe des suites bornées dont
aucune sous-suite n’est de Cauchy.
(b) Si (xn ) contient une sous-suite convergente, elle est convergente.
(c) Soit (εk ) une suite quelconque de réels > 0 ; il existe une sous-suite (xnk ) de (xn ) telle que d(xnk , xnk+1 ) 6
εk .
(d) Soit (yn ) une suite quelconque de X. Si ∑∞
1 d(yn , yn+1 ) < ∞, la suite (yn ) est de Cauchy. Réciproque ?
(e) On suppose cette fois la distance d ultramétrique. Dans ce cas (yn ) est de Cauchy si et seulement si
d(yn , yn+1 ) tend vers 0.
[006218]
Exercice 7285
Vérifier que R est un espace métrique complet pour la distance d(x, y) = | arctan x − arctan y|. [006219]
Exercice 7286
Sur l’ensemble N des entiers naturels, définissons
d(n, m) = 0 pour m = n
1
= 1+ pour m 6= n
n+m
(a) Montrer que d est une métrique sur N pour laquelle il est complet.
(b) Construire dans (N, d) une suite de boules fermées non vides emboîtées dont les rayons ne tendent
pas vers 0, et d’intersection vide.
[006220]
Exercice 7287
1 1
Soit U un ouvert d’un espace complet (X, d) ; on note F = U c et f (x, y) = | d(x,F) − d(y,F) | pour x, y ∈ U.
Montrer que δ (x, y) = max(d(x, y), f (x, y)) définit une distance sur U équivalente (topologiquement) à d et que
(U, δ ) est complet. [006221]
Exercice 7288
Soit X un espace métrique et (an ) une suite de Cauchy dans X.
(a) Montrer que pour tout x ∈ X, la suite de réels (d(an , x)) a une limite. On note f (x) cette limite ;
montrer que l’application x → f (x) est continue de X dans R.
(b) Calculer infx∈X f (x). Quand cette borne inférieure est-elle atteinte ?
(c) Déduire de ce qui précède que si X n’est pas complet, il existe une application φ : X → R continue
et non bornée.
1255
[006222]
Exercice 7289
On considère pour f et g dans E = C(R,C),
1
d( f , g) = ∑ min(1, sup | f (x) − g(x)|).
n 2n |x|6n
Vérifier que d est une métrique sur E pour laquelle il est complet.
Montrer que la convergence pour d n’est autre que la convergence uniforme sur tout compact de R. [006223]
Exercice 7290
Soit (X, d) un espace métrique et Y une partie de X ; on considère f une application surjective de X sur Y , et on
pose pour u et v dans Y
D(u, v) = d( f −1 ({u}), f −1 ({v})) = inf d(x, y).
x∈ f −1 ({u}),y∈ f −1 ({v})
(a) Montrer que pour u et v dans Y , D(u, v) > 0 ; que D(u, u) = 0 et D(u, v) = D(v, u) ; D vérifie-t-elle
l’inégalité triangulaire ?
(b) On suppose que pour u dans Y , f −1 ({u}) est un fermé de Y , et que pour u et v dans Y
d(x, f −1 ({v})) = d(x0 , f −1 ({v}))
pour tous x et x0 dans f −1 ({u}). Montrer alors que D est une distance.
(c) On suppose les conditions de 2. vérifiées. Montrer que Y est complet si X est complet.
[006224]
Exercice 7291
On considère sur C1 ([0, 1], R) les normes suivantes :
(a) k f k = sup[0,1] | f (x)|
(b) k f k = sup[0,1] | f 0 (x)| + | f (0)|
(c) k f k = sup[0,1] | f 0 (x) + f (x)| + | f (0)|
Lesquelles sont complètes sur C1 ([0, 1], R) ? [006225]
Exercice 7292
Soit (B, k.k) un espace de Banach et M, N deux sous-espaces de B tels que B = M ⊕ N. On met sur B une
nouvelle norme kzk0 = kxk + kyk si z = x + y.
(a) Vérifier que k.k0 est bien une norme sur B et que (B, k.k0 ) est complet si et seulement si M et N sont
fermés.
(b) Montrer que si les projections PM et PN sur M et N sont continues, (B, k.k0 ) est encore un Banach.
[006226]
Exercice 7293
On considère E = c, l’espace des suites réelles convergentes ; montrer que, muni de la norme uniforme, E est
complet et décrire son dual topologique. [006227]
Exercice 7294
On considère E l’espace des séries convergentes, et on pose
n
kξ k = sup | ∑ ξk |
n k=1
1256
(a) Vérifier que ceci définit une norme sur E pour laquelle il est complet.
(b) L’espace l 1 des séries absolument convergentes est un sous-espace de E ; montrer que les normes
k
k.k et k.k1 ne sont pas équivalentes sur l 1 (en considérant une série de terme général ξk = (−1)
kα .)
(c) Montrer que l 1 est dense dans (E, k.k).
[006228]
Exercice 7295
Pour tout k > 0 on note Hk le sous-espace de C([0, 1]) constitué des fonctions lipschitziennes de constante k ie
S
des fonctions f vérifiant | f (x) − f (y)| 6 k|x − y| pour tous x et y dans [0, 1]. On pose aussi H = k>0 Hk .
√
(a) Montrer que H contient les fonctions de classe C1 sur [0, 1], mais que la fonction x n’est pas dans
H.
(b) Montrer que pour tout k, Hk est un espace de Banach pour la norme uniforme.
√
(c) Montrer qu’il existe une suite de fonction de H qui converge uniformément sur [0, 1] vers x. En
déduire que H n’est pas complet pour la norme uniforme.
(d) Montrer que si on pose
| f (x) − f (y)|
k f k = sup + | f (0)|,
x6=y |x − y|
on définit ainsi une norme sur l’espace E, pour laquelle l’espace est complet.
[006229]
Exercice 7296
Soit E un espace de Banach, A ∈ L (E), et s,t ∈ R.
n n
0 n! ∈ L (E). Montrer que ke k 6 e
(a) On rappelle que etA = ∑∞ t A tA |t|kAk et que e(t+s)A = etA esA .
(b) Soit u0 ∈ E et u la fonction vectorielle de variable réelle définie par u(t) = etA u0 . Montrer que u est
dérivable sur R et calculer sa dérivée.
[006230]
Exercice 7297
Soit E un espace de Banach et F un sous-espace fermé de E.
(a) Montrer que N(x̄) = infy∈F kx + yk = d(x, F) définit une norme sur l’espace vectoriel quotient E/F.
(b) Montrer à l’aide du critère sur les séries que E/F muni de N est un espace de Banach.
[006231]
Exercice 7298
Soit A ⊂ Rn compact, soit C 0 (A) = { f : A → R | f continue }, et || f ||∞ = supx∈A | f (x)|. Montrer que (C 0 (A), || ||∞ )
est un espace de Banach. [006781]
Exercice 7299
Soit M ⊂ Rn une sous-variété de dimension k, et soit X un champ de vecteurs sur M. On définit D = { m ∈ M |
X(m) 6= 0 } et S = D = fermeture D. On vous demande de démontrer l’énoncé : “si S est compact, alors X est
complet”. Les questions suivantes peuvent vous guider.
(a) Pour x ∈
/ S trouver la courbe intégrale maximale γ : Jx → M passant par x.
(b) Montrer que si x ∈ S, et si γ : J → M est une courbe intégrale passant par x, alors ∀ t ∈ J : γ(t) ∈ S.
1257
(c) En utilisant la compacité de S, montrer que X est complet (sur M !).
Nota Bene : S n’est pas un sous-variété d’un Rm ; montrer le résultat (du cours !) “si M est compact, alors X est
complet” rapporte moins de points. [006784]
Exercice 7300
Soit (X, d) un espace métrique et soit a : N → X une suite dans X.
(a) Quand est-ce que a est une suite de Cauchy, une suite convergente ?
(b) Donner les définitions d’un point d’accumulation de la suite a, et de “(X, d) est complet”.
(c) Enoncer le théorème de Bolzano-Weierstrass.
(d) Montrer que si a est de Cauchy et si x est un point d’accumulation de a, alors a converge vers x.
(e) Montrer que si X est compact, alors X est complet.
[006789]
Exercice 7301
Soit B et C deux sous-ensembles compacts de Rn , et soit E = { f : B → C | f continue }. On définit d( f , g) =
supx∈B | f (x) − g(x)|.
(a) Montrer que d : E × E → R est une métrique sur E.
(b) Montrer que (E, d) est un espace métrique complet.
[006791]
Exercice 7302
Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé. Le but de cet exercice est de montrer que E est complet si et seulement
si toute série absolument convergente converge.
(a) Soit E complet et (an )n∈N une suite dans E telle que ∑∞n=0 kan k converge. Démontrer que la suite
sN = ∑Nn=0 an est une suite de Cauchy ; en déduire que ∑∞
n=0 an converge.
(b) On suppose que toute série absolument convergente converge, c’est-à-dire si ∑∞ n=0 kbn k converge,
alors ∑∞
n=0 nb converge. Soit (a )
n n∈N une suite de Cauchy dans E. Trouver une suite strictement
−i
croissante i 7→ ni ∈ N telle que ∀i : kani+1 − ani k < 2 . En déduire que ∑i=0 (ani+1 − ani ) converge.
∞
Montrer que, sous ces conditions, f possède un unique point fixe p ∈ X, que pour tout point initial x0 ∈ X, la
suite des itérées (xn = f n (x0 ))n>0 converge vers p et que la vitesse de convergence d’une telle suite est contrôlée
par
∞
d(p, xn ) 6 ∑ αν d(x1 , x0 ) .
ν=n
1258
Exercice 7304
Soit (X, d) un espace métrique complet et soit f : X → X une application telle que l’une de ces itérées f n est
strictement contractante, i.e. il existe ρ < 1 tel que
Montrer que f possède un unique point fixe. Faire le rapprochement avec l’exercice 7303.
Indication H Correction H [002405]
Exercice 7305
Soit X = (C 1 ([0, 1]), N) avec N( f ) = k f k∞ + k f 0 k∞ . Montrer qu’il existe une fonction f ∈ X qui est point fixe
de l’opérateur T donné par Z x
T f (x) = 1 + f (t − t 2 ) dt .
0
On pourra commencer par établir que T ◦ T est une contraction. Utiliser ceci pour établir l’existence d’une
fonction unique f ∈ X qui vérifie f (0) = 1 et f 0 (x) = f (x − x2 ).
Indication H Correction H [002406]
Exercice 7306
Soient y ∈ C ([a, b]) et k ∈ C ([a, b] × [a, b]) des fonctions continues. On se propose de résoudre l’équation
(intégrale de Fredholm) suivante :
Z b
x(s) − k(s,t)x(t) dt = y(s) pour s ∈ [a, b] (14)
a
d’inconnue x ∈ C ([a, b]). Pour ce faire on suppose que le "noyau" k satisfait l’hypothèse suivante :
Z b
1
λ := max |k(s,t)| dt < 1 ou même max |k(s,t)| < .
a6s6b a a6s,t6b b−a
(a) Rappeler que (C ([a, b]), k.k∞ ) est un espace complet.
(b) Soit x ∈ C ([a, b]) 7→ Ax ∈ C ([a, b]) l’application donnée par
Z b
(Ax)(s) := k(s,t)x(t) dt + y(s) .
a
Noter que (14) équivaut à Ax = x et qu’on cherche donc un point fixe de x 7→ Ax. Déduire des
hypothèses faites sur k qu’un tel point fixe x ∈ C ([a, b]) existe et que toute suite An x0 , x0 ∈ C ([a, b]),
converge uniformément vers ce point fixe x.
(c) Dépendance continue de la solution x = x(y).
Soient y1 , y2 ∈ C ([a, b]) deux fonctions et x1 , x2 ∈ C ([a, b]) les deux solutions associées de (14) ou,
de façon équivalente, les points fixes des applications associées x 7→ Ai x. Montrer que
En déduire que
1
kx1 − x2 k∞ 6
ky1 − y2 k∞
1−λ
et donc que la solution x de (14) dépend continuement de la fonction y.
Correction H [002407]
Exercice 7307
1259
(a) Soit X un espace métrique et ( fn ) une suite d’applications continues à valeurs dans un espace mé-
trique Y , convergeant vers f uniformément sur X. Montrer que si (xn ) est une suite de points de X
convergeant vers x ∈ X, alors fn (xn ) tend vers f (x).
(b) Application : Soit X un espace métrique compact, et soit ( fn ) une suite d’applications continues de
X dans X, ayant chacune un point fixe ; on suppose que la suite ( fn ) converge vers une fonction f
uniformément sur X. Montrer que f a aussi un point fixe.
(c) Soit K un convexe compact de Rn et f une application continue de K dans K vérifiant
En considérant les fonctions fn définies sur K par fn (x) = n1 f (x0 ) + (1 − n1 ) f (x), où x0 ∈ K, montrer
que f a un point fixe. Est-il unique ? Que se passe-t-il si K n’est plus convexe ?
[006232]
Exercice 7308
Soit E un espace métrique compact, f une application continue de E dans E et on note Ω l’ensemble de ses
points fixes.
(a) Montrer que Ω est un compact, qui est non vide dans le cas où E = [a, b].
/ montrer qu’il existe r > 0 tel que d(x, f (x)) > r pour tout x ∈ E.
(b) Si Ω = 0,
(c) On suppose que d( f (x), f (y)) < d(x, y) pour tous x 6= y de E. Montrer que Ω est réduit à un point a
et que pour tout choix initial de x0 ∈ E, la suite récurrente xn+1 = f (xn ) converge vers a.
[006233]
Exercice 7309
Pour x, y ∈ X =]0, +∞[ on pose δ (x, y) = | log x − log y|
(a) Montrer que X muni de δ est complet alors qu’il ne l’est pas pour la métrique usuelle de R.
(b) Soit f une application de classe C1 de X dans X vérifiant pour tout x ∈ X
x| f 0 (x)| 6 k f (x)
où k est un réel de ]0, 1[ fixé. Montrer que f a un seul point fixe dans X.
[006234]
Exercice 7310
(a) On considère une matrice A = (ai j ) à coefficients réels telle que ∑ni, j=1 a2i j < 1. En utilisant le théo-
rème du point fixe, montrer que quels que soient les réels b1 , b2 , · · · bn , le système d’équations li-
néaires
n
xi − ∑ ai j x j = bi , 1 6 i 6 n
j=1
1260
[006235]
Exercice 7311
On va montrer qu’il existe une et une seule h continue sur [0, 1] vérifiant h(0) = 0 et h0 (t) = cos(th(t)) pour
tout t ∈ [0, 1]. On note E l’espace des fonctions continues sur [0, 1] muni de la métrique uniforme.
Rs
(a) h est solution si et seulement si h est continue et h(s) = 0 cos(th(t)) dt.
Rs
(b) L’opérateur T : E → E défini par T f (s) = 0 cos(t f (t)) dt est 1/2-contractant. Conclure.
[006236]
Exercice 7312
Soit a, b ∈ E evn, B1 = {x ∈ E/kx − ak = kx − bk = 12 ka − bk}, et pour n > 1, Bn = {x ∈ Bn−1 /kx − yk 6
1
2 δ (Bn−1 ), ∀y ∈ Bn−1 }, où δ (B) désigne le diamètre de l’ensemble B.
T
(a) Montrer que δ (Bn ) 6 21 δ (Bn−1 ), et que n Bn = { a+b
2 }.
(b) Soit f une isométrie de E sur F evn, telle que f (0) = 0. Montrer en considérant la suite ( f (Bn )) que
pour tous a, b ∈ E,
a + b f (a) + f (b)
f = .
2 2
En déduire que f est une isométrie linéaire. Que peut-on dire plus généralement d’une isométrie f
de E sur F ?
[006237]
Exercice 7313
On va montrer qu’il existe une et une seule h continue sur [0, 1] vérifiant h(0) = 0 et h0 (t) = cos(th(t)) pour
tout t ∈ [0, 1]. On note E l’espace des fonctions continues sur [0, 1] muni de la métrique uniforme.
Rs
(a) h est solution si et seulement si h est continue et h(s) = 0 cos(th(t)) dt.
Rs
(b) L’opérateur T : E → E défini par T f (s) = 0 cos(t f (t)) dt est 1/2-contractant. Conclure.
[006238]
Exercice 7314
On désigne par E l’espace C([0, 1]) muni de la norme uniforme et l’opérateur A défini par
Z x Z 1
A f (x) = t f (t) dt + x f (t) dt
0 x
Exercice 7315
On considère T : C([0, 1]) → C([0, 1]) qui à f associe F définie par
3/4 f (3t) si 0 6 t 6 1/3
F(t) = 1/4 + 1/2 f (2 − 3t) si 1/3 6 t 6 2/3
1/4 + 3/4 f (3t − 2) si 2/3 6 t 6 1
(a) Vérifier que F est bien continue et que T est 3/4-contractante.
1261
(b) On note h le point fixe de T . Montrer par récurrence |h( k−1 k −n
3n ) − h( 3n )| > 2 .
Soit a ∈ [0, 1] ; montrer qu’il existe une suite (tn ) telle que limtn = a et lim | h(tntn)−h(a)
−a | = +∞.
(c) En déduire l’existence d’une fonction continue nulle part dérivable.
[006240]
Exercice 7316
Soit I ⊂ R un intervalle fermé borné et soit f : I → I une application dérivable verifiant ∀x ∈ I : | f 0 (x)| < 1.
Pour un x0 ∈ I on définit la suite récurrente a : N → I par a0 = x0 , an+1 = f (an ). On vous demande de montrer
qu’il existe un unique ` ∈ I, indépendant de x0 , tel que limn→∞ an = `. Les questions suivantes peuvent vous
guider dans la démonstration.
(a) Montrer que f admet un point fixe unique `.
(b) Montrer que d(an , `) converge.
(c) Montrer que la suite a admet une sous-suite convergente b.
(d) Notons limk→∞ bk = β et limn→∞ d(an , `) = r. Montrer : d(β , `) = r = d( f (β ), `).
Est-ce-que le résultat est vrai si I n’est pas fermé ? Justifier votre réponse. [006790]
Exercice 7317
Soit f : R2 → R2 définie par f (x, y) = (x2 − y, x2 + y2 ). On définit la fonction g : R2 → R2 par g = f ◦ f .
(a) Montrer que f et g sont de classe C1 .
(b) Calculer pour tout (x, y) ∈ R2 la matrice Jacobienne de f en (x, y) notée D(x,y) f ; calculer la matrice
Jacobienne de g en (0, 0) notée D(0,0) g.
(c) Montrer qu’il existe ρ > 0 tel que pour tout (x, y) ∈ Bρ ((0, 0)) (la boule fermée de centre (0, 0) et
de rayon ρ) on a kD(x,y) gk 6 12 .
(d) Montrer que la fonction g admet un unique point fixe dans Bρ ((0, 0)) avec ρ comme dans 3).
[006805]
1262
Que peut-on dire de l’ensemble de Cantor ?
Indication H Correction H [002392]
Exercice 7320
Soit f une application définie sur un espace métrique complet (X, d), à valeurs réelles et semi-continue infé-
rieurement. Montrer qu’il existe un ouvert non vide O sur lequel f est majorée.
Application : soit ( fn ) une suite de formes linéaires continues sur un Banach B, vérifiant
Exercice 7321
On sait que l 1 est inclus dans l 2 (au fait pourquoi ?) mais n’est pas fermé dans l 2 (re-pourquoi ?) ; on va montrer
qu’il est de première catégorie dans l 2 c.a.d. réunion dénombrable de fermés d’intérieur vide (dans l 2 ).
(a) On considère pour chaque p > 1,
Fp = {(an ) ∈ l 2 / ∑ |an | 6 p}
Exercice 7322
Montrer que Q n’est pas un Gδ c’est-à-dire n’est pas intersection dénombrable d’ouverts de R.
Indication : on pourra raisonner par l’absurde et considérer ωn = R\{qn } si Q = {q1 , . . . , qn , . . .}. [006141]
Exercice 7323
Soit B un espace de Banach ; on rappelle que tout sous-espace propre de B est d’intérieur vide dans B. Montrer
que si B est de dimension infinie, B ne possède pas de base algébrique dénombrable.
En déduire que l’espace des polynômes n’est complet pour aucune norme. [006142]
Exercice 7324
Soit (X, T ) un espace topologique de Baire, c’est-à-dire pour lequel le théorème de Baire est valide. On va
montrer que tout ouvert de X muni de la topologie induite est encore un espace de Baire.
c
(a) Soit (On ) une suite d’ouverts denses dans O ; montrer que chaque ωn = On ∪ O est un ouvert dense
dans X (on rappelle qu’un ensemble est dense dans X s’il rencontre tout ouvert de X).
(b) Montrer que pour tout ouvert ω de O,
(∩n On ) ∩ ω 6= 0/
En déduire le résultat.
[006143]
1263
313 429.00 Dualité, topologie faible
Exercice 7325
Soit E un evn, f un élément non nul du dual de E, et L l’hyperplan affine {x ∈ E/ f (x) = 1}.
(a) Montrer que
1
inf kxk > .
x∈L kfk
n
(b) On peut trouver dans la sphère unité une suite (xn ) telle que | f (xn )| > n+1 k f k (justifier) et, à l’aide
de cette suite, montrer que l’on a finalement
1
inf kxk = .
x∈L kfk
[006124]
Exercice 7326
R1
Soit E = C([0, 1]), µ(x) = 0 x(t) dt, µn (x) = 1n ∑nk=1 x( nk ).
(a) Calculer kµk et kµn k.
(b) Montrer que µn (x) converge vers µ(x) pour tout x dans E, mais que kµ − µn k = 2.
[006125]
Exercice 7327
Soit E = C([0, 1]) et (tn ) une suite de points distincts, convergente dans [0, 1]. Montrer que f définie par f (x) =
(−1)n 0
∑∞
1 2n x(tn ) est un élément de E de norme 1 qui n’atteint sa norme en aucun point de la boule unité de E.
[006126]
Exercice 7328
Soit a, b ∈ E evn, B1 = {x ∈ E/kx − ak = kx − bk = 12 ka − bk}, et pour n > 1, Bn = {x ∈ Bn−1 /kx − yk 6
1
2 δ (Bn−1 ), ∀y ∈ Bn−1 }, où δ (B) désigne le diamètre de l’ensemble B.
T
(a) Montrer que δ (Bn ) 6 21 δ (Bn−1 ), et que n Bn = { a+b 2 }.
(b) Soit f une isométrie de E sur F evn, telle que f (0) = 0. Montrer en considérant la suite ( f (Bn )) que
pour tous a, b ∈ E,
a+b f (a) + f (b)
f( )= .
2 2
En déduire que f est une isométrie linéaire. Que peut-on dire plus généralement d’une isométrie f
de E sur F.
(c) On note ln∞ l’espace Rn muni de la norme sup16i6n |xi |, et on considère l’application f : ln∞ → ln+1 ∞
définie par f (x1 , · · · , xn ) = (x1 , · · · , xn , sin x1 ). Vérifier que f est une isométrie non linéaire entre
evn ; pourquoi n’a-t-on pas de contradiction avec ce qui précède ?
[006127]
Exercice 7329
(a) Soit (un ) une suite de nombres complexes. On suppose que, pour toute suite bornée de complexes
(vn ), la série ∑ un vn converge. Montrer que (un ) est dans l’espace l 1 .
(b) Soit (un ) une suite de nombres complexes. On suppose que, pour toute suite (vn ) dans l 2 , la série
∑ un vn converge. Montrer que (un ) est dans l’espace l 2 .
Indication : Soit (an ) une série positive divergente. Montrer que la série de terme général Saαn , où
n
Sn = ∑nk=0 ak converge si α > 1 et diverge sinon. Utiliser ensuite cette remarque pour conduire un
raisonnement par l’absurde.
1264
[006128]
Exercice 7330
On va montrer que le dual de l 2 est isométriquement isomorphe à l 2 . On note comme d’habitude en l’élément
de l 2 dans toutes les composantes sont nulles, sauf la n-ième qui vaut 1.
(a) Soit x ∈ l 2 . Montrer que la suite d’éléments de l 2 xn = ∑n1 x(k)ek converge vers x dans l 2 (autrement
dit, les suites nulles à partir d’un certain rang sont denses dans l 2 .) En déduire que si f ∈ (l 2 )0 ,
f (x) = ∑∞ 1 x(n) f (en ).
1
(b) Montrer que k f k > (∑n1 | f (ek )|2 ) 2 , et que ( f (en ))n est un élément de l 2 .
(c) Montrer alors que pour tout x ∈ l 2 , | f (x)| 6 kxk2 k( f (en ))k2 , et que k f k = k( f (en ))k2 .
En déduire que l’application f → ( f (en )) est un isomorphisme isométrique du dual de l 2 sur l 2 .
[006129]
Exercice 7331
En suivant la même démarche que l’exercice 7330, montrer que le dual topologique de c0 est isométriquement
isomorphe à l 1 . [006130]
Exercice 7333
Déterminer les parties connexes de
{(x, y) ∈ R2 ; x 6= y} et de {(z, w) ∈ C2 ; z 6= w} .
Correction H [002384]
Exercice 7334
Soit A et B des parties de X. On suppose B connexe et que B ∩ A et B ∩ {A sont non vides. Montrer que B coupe
la frontière de A.
Indication H Correction H [002385]
Exercice 7335
Notons T = {0} × [−1, 1] ∪ [−1, 1] × {0} muni de la topologie induite par celle de R2 .
(a) Montrer que T est compact et connexe et que f (T ) est un segment si f : T → R est une fonction
continue.
(b) Déterminer les points x ∈ T pour lesquels T \ {x} est connexe.
1265
(c) Montrer que T n’est homéomorphe à aucune partie de R.
Indication H Correction H [002386]
Exercice 7336
(a) Montrer qu’il existe une surjection continue de R sur S1 = {z ∈ C ; |z| = 1} et qu’il n’existe pas
d’injection continue de S1 dans R.
(b) Montrer qu’il n’existe pas d’injection continue de R2 dans R.
Indication H Correction H [002387]
Exercice 7337
Dans R2 , soit Ba l’ensemble {a}×]0, 1] si a est rationnel et Ba = {a} × [−1, 0] si a est irrationnel. Montrer que
S
B = a∈R Ba est une partie connexe de R2 .
Indication H Correction H [002388]
Exercice 7338
Soit I un intervalle ouvert de R et soit f : I → R une application dérivable. Notons A = {(x, y) ∈ I × I ; x < y}.
(a) Montrer que A est une partie connexe de R2 .
f (y)− f (x)
(b) Pour (x, y) ∈ A, posons g(x, y) = y−x . Montrer que g(A) ⊂ f 0 (I) ⊂ g(A).
(c) Montrer que f 0 (I) est un intervalle.
Ce résultat signifie que la dérivée de toute fonction dérivable possède la propriété de la valeur intermédiaire
(un théorème de Darboux).
Indication H Correction H [002389]
Exercice 7339
T
Soit X un espace métrique et (Ai )i∈I une famille de parties connexes par arcs de X telle que i∈I Ai 6= 0.
/ Montrer
S
que i∈I Ai est connexe par arcs.
Correction H [002390]
Exercice 7340
Dans R2 on considère l’ensemble A = {(x, sin( 1x )) ; x > 0}.
(a) Montrer que A est une partie connexe et connexe par arcs de R2 .
(b) Déterminer A et justifier que A est connexe.
(c) Montrer que A n’est pas connexe par arcs.
Indication H Correction H [002391]
Exercice 7341
Montrer que Z et Q (munis de la topologie induite par celle de R) ne sont pas homéomorphes, mais sont tous
les deux “totalement discontinus" au sens suivant : leurs seuls connexes sont les points. (Remarquer que A
connexe dans Y ⇒ A connexe dans X si Y ⊂ X). [006144]
Exercice 7342
Soit A une partie du cercle unité S1 = ∂ D ; montrer que D ∪ A est connexe. [006145]
Exercice 7343
1266
(a) Montrer qu’il y a équivalence pour X espace topologique entre :
i) Toute application continue ϕ : X → Z est constante.
ii) X est connexe.
(b) Retrouver ainsi différents résultats du cours ( f (C) connexe si C connexe et f continue ; B connexe
si A connexe et A ⊂ B ⊂ A ; un produit de deux connexes est encore connexe ; etc)
(c) Soit A, B connexes de X tels que A ∩ B 6= 0/ ; montrer à l’aide de a) que A ∪ B est connexe.
[006146]
Exercice 7344
Existe-t-il une application continue f : R → R telle que f (x) ∈ Q si x ∈
/ Q et f (x) ∈
/ Q si x ∈ Q ? (Regarder
l’image de f .) [006147]
Exercice 7345
Soit X = Q muni de la topologie induite par celle de R. Montrer que les seuls connexes de X sont les points. (A
connexe dans X ⇒ A connexe dans R) [006148]
Exercice 7346
Soit X un ouvert d’un espace vectoriel normé E ; montrer que X est connexe si et seulement si il est connexe
par arcs. (Indication : fixer a ∈ X et considérer A = {x ∈ X, relié à a par un chemin dans X}.) [006149]
Exercice 7347
Soit f une surjection continue de R2 sur R. Montrer que l’image réciproque de tout point est non bornée
(raisonner par l’absurde et utiliser que le complémentaire d’un disque dans R2 est connexe). [006150]
Exercice 7348
Soit P ∈ C[X] un polynôme de racines z1 , . . . , zn distinctes ou non, situées dans un convexe K de C.
(a) On suppose que P0 (z) = 0 et z ∈
/ {z1 , . . . , zn } ; montrer qu’il existe des réels λ1 (z), . . . , λn (z), inconnus
0 (z)
mais > 0, tels que l’on ait : ∑k=1 λk (z)(z − zk ) = 0. (Indication : considérer PP(z)
n
et son conjugué).
(b) Montrer que P0 a aussi toutes ses racines dans K (théorème de Gauss-Lucas).
[006151]
Exercice 7349
On dit qu’un espace topologique possède la propriété du point fixe si toute fonction continue de X dans X admet
un point fixe.
(a) Montrer qu’un espace topologique possédant cette propriété est nécessairement connexe.
(b) Montrer que si X a cette propriété, tout Y homéomorphe à X la possède aussi.
(c) Montrer ainsi que S1 n’est pas homéomorphe à un segment.
[006152]
Exercice 7350
f (y)− f (x)
Soit I = [a, b] et f : I → R dérivable ; soit A = (x, y) ∈ I × I; y > x et g : A → R définie par g(x, y) = y−x .
(a) Montrer que g(A) ⊂ f 0 (I) ⊂ g(A).
(b) Montrer que f 0 a la propriété de la valeur intermédiaire : si elle prend les valeurs α et β , elle prend
toute valeur γ ∈ [α, β ].
1267
[006153]
Exercice 7351
On va démontrer à l’aide de la connexité, le résultat classique :
“ f : R → R continue injective =⇒ f strictement monoton”.
Pour cela, considérons l’application F définie sur R2 par F(x, y) = f (x) − f (y) et C = {(x, y) ∈ R2 / x > y}
(a) Montrer que F(C) est un connexe de R.
(b) En déduire le résultat.
[006154]
Exercice 7352
On définit la projection stéréographique h de S1 sur R ∪ {∞}, h(x, y) étant le point d’intersection avec l’axe
réel de la droite issue de (0, 1) passant par (x, y) si (x, y) 6= (0, 1) et h(0, 1) = ∞. Vérifier qu’il s’agit d’un
homéomorphisme. En déduire que R ∪ {∞} et R ∪ {+∞} ∪ {−∞} ne sont pas homéomorphes. [006155]
Exercice 7353
Soit X un espace métrique. Établir l’équivalence des assertions suivantes :
(a) X est compact connexe.
(b) Pour tout recouvrement ouvert (Ui )i∈I , il existe n ∈ N et i1 , ..., in ∈ I tels que
n
[
Uik = X et Uik ∩Uik+1 6= 0/ pour k = 1, ..., n − 1 .
k=1
[006156]
Exercice 7354
A et B sont des parties d’un espace topologique X. Vrai ou faux ?
(a) Si A est connexe, ∂ A est connexe ?
(b) Si A est connexe, A est connexe ?
(c) Si A et B sont connexes et A ∩ B 6= 0,
/ A ∩ B est connexe ?
(d) Si X est un evn et A et B convexes avec A ∩ B 6= 0,
/ A ∩ B est connexe ?
(e) Si A et B sont connexes, A ∪ B est connexe ?
(f) Soit f continue de X dans Y espace topologique. Si A est connexe par arcs , f (A) est connexe par
arcs ?
(g) Soit f continue de X dans Y evn. Si A est convexe, f (A) est convexe ?
[006157]
Exercice 7355
Dans R2 on considère l’ensemble A des points dont une coordonnée au moins est irrationnelle.
(a) Soit α ∈ R\Q ; décrire l’ensemble A ∩ {(x, y) ∈ R2 , x = α}.
(b) Montrer que A est connexe par arcs (plus précisément deux points de A peuvent être reliés par une
ligne polygonale).
[006158]
Exercice 7356
1268
(a) Montrer que dans Rn , n > 2, les sous-ensembles suivants sont connexes :
(b) Montrer que R et R2 ne sont pas homéomorphes ( sinon enlever un point à R).
[006159]
Exercice 7357
On rappelle que si X est réunion disjointe de parties non vides ωi ouvertes et connexes, les ωi sont les compo-
santes connexes de X.
Trouver les composantes connexes du complémentaire des ensembles suivants :
Exercice 7358
Soit H un sous-espace vectoriel de Rn , n > 2. Montrer que
(a) si dim H = n − 1, Rn \H a deux composantes connexes ;
(b) si dim H 6 n − 2, Rn \H est connexe.
[006161]
Exercice 7359
On considère le sous-ensemble suivant du plan complexe :
i 1 1
C = ∪n>1 [0, 1 + ] ∪ [ , 1] = A ∪ [ , 1]
n 2 2
(a) Montrer que C est connexe.
Soit γ un chemin reliant un point de A à un point de [ 12 , 1] et d’image dans C.
(b) Si γ ne passe pas par 0, montrer que γ(t) = r(t)eiθ (t) où r(t) > 0 et 0 6 θ (t) < π2 , et r, θ continues.
(c) Montrer que θ ne prend qu’un nombre dénombrable de valeurs et aboutir à une contradiction.
(d) Dans tous les cas, montrer qu’il existe t0 ∈]0, 1[ tel que γ(t) ne passe pas par 0 pour t > t0 . En déduire
que C n’est pas connexe par arcs.
[006162]
Exercice 7360
Soit f une application continue de [a, b] dans R vérifiant
x+y 1
f( )6 f (x) + f (y) ∀x, y ∈ [a, b].
2 2
(a) On suppose f (a) = f (b) = 0. On considère E = {x ∈]a, b[ / f (x) = sup f (t)}. Montrer que E est
t∈[a,b]
ouvert et fermé dans ]a, b[. En déduire que f est < 0 ou identiquement nulle sur ]a, b[.
(b) Montrer dans tous les cas que f est convexe ie f vérifie f ((1 − t)x + ty) 6 (1 − t) f (x) + t f (y) pour
tous x, y ∈ [a, b] et t ∈ [0, 1] (On se ramènera au cas a) en considérant f privée de sa corde sur [a, b]).
1269
[006163]
Exercice 7361
Soit A un ouvert connexe non-vide de Rn et a ∈ A. Soit Ga l’ensemble des points de A pouvant être reliés à a
par un chemin contenu dans A.
(a) Montrer que Ga et A \ Ga sont ouverts.
(b) En déduire que A est connexe par arcs.
[006773]
Exercice 7362
(a) Donner la définition d’un intervalle dans R et montrer que si A ⊂ R est connexe, alors A est un
intervalle.
(b) En utilisant la notion de connexité, montrer qu’il n’existe pas un homéomorphisme f : R2 → R.
[006782]
Exercice 7363
Soit X un espace topologique, I un ensemble d’indices et pour chaque α ∈ I, soit Aα ⊂ X une partie connexe
de X. On suppose que ∀α, β ∈ I : Aα ∩ Aβ 6= 0.
/ Démontrer que ∪α∈I Aα est connexe. [006814]
Exercice 7364
Soit X un espace topologique, A ⊂ X une partie et C ⊂ X une partie connexe telle que C ∩ A 6= 0/ et C ∩ (X \ A) 6=
0.
/
(a) Démontrer que C contient des points de la frontière de A.
(b) Pourquoi A = {(x, y, 0) | x2 + y2 6 1} ⊂ R3 et C = {(0, 0, z) | |z| 6 1} n’est-il pas un contre-exemple
pour la propriété énoncée dans 1. ?
[006815]
Exercice 7365
Soit X un espace topologique connexe, soit U un recouvrement de X par ouverts et soit x0 ∈ X un point de X.
On dit que x est n-éloigné de x0 s’il existe U0 , . . . ,Un ∈ U tels que x0 ∈ U0 , Ui−1 ∩Ui 6= 0,
/ i = 1, . . . , n et x ∈ Un .
Prenez le temps de dessiner ce que veut dire n-éloigné. On définit l’ensemble A ⊂ X par
A = { x ∈ X | ∃n ∈ N : x est n-éloigné de x0 } .
1270
[001864]
Exercice 7367
Soient (ai )16i6n et (bi )16i6n deux familles de n nombres réels. Montrer, en étudiant le signe du trinôme λ −→
! 21 ! 12
n n n n
∑ (ai + λ bi )2 que ∑ ai bi 6 ∑ a2i ∑ b2i . [001866]
i=1 i=1 i=1 i=1
Exercice 7368
Soit E un espace vectoriel normé sur C. On désigne par B = {x ∈ E | kxk 6 1} la boule fermée de centre 0 et
de rayon 1.
Soit F ⊂ E un sous-espace vectoriel fermé de E. Pour x ∈ E on pose :
d(λ x, F) = |λ | d(x, F)
d(x − y, F) = d(x, F)
d(x + x0 , F) 6 d(x, F) + d(x0 , F)
α 6 k x − y k < α(1 + ε) .
1271
(g) On revient au cas général (c’est-à-dire : on ne suppose plus que B est compact). Soit u : E → E une
application linéaire continue. On suppose que u(B) (l’adhérence de l’image de B par u) est compacte.
Soit λ 6= 0 une valeur propre de u (c’est-à-dire : il existe x0 ∈ E, x0 6= 0 tel que u(x0 ) = λ x0 ). On
pose Vλ = { x ∈ E | u(x) = λ x }.
i. Montrer que Vλ est un sous-espace vectoriel fermé de E.
1
ii. Montrer que B ∩Vλ ⊂ λ u(B).
iii. Montrer que Vλ est de dimension finie.
[006807]
Exercice 7370
Montrer qu’une fonction de C (R, R) admettant une limite finie en +∞ n’est pas limite uniforme de polynômes
de R[x].
Indication H [002409]
Exercice 7371
Soit E un espace compact. Soit fi , i = 1, . . . , n une famille de n élements de C (E, R) qui sépare les points de E.
Montrer que E est homéomorphe à une partie de Rn .
Indication H Correction H [002410]
Exercice 7372
Soient X et Y deux espaces métriques compacts. Soit A l’ensembles des combinaisons linéaires finies f ∈
C (X ×Y, R) de la forme :
Montrer que toute fonction de C (X ×Y, R) est limite uniforme de suites d’éléments de A .
Indication H Correction H [002411]
Exercice 7373
(a) Soit k > 0 et F l’ensemble des fonctions différentiables f : [a, b] → R telles que | f 0 (t)| 6 k pour
tout t ∈]a, b[. Montrer que F est une famille équicontinue.
√
(b) Si L > 0 et fn : Rn → Rn est une suite d’applications L-lipschitziennes avec k fn (0)k = 2, alors
montrer que l’on peut extraire une sous-suite convergente de ( fn ).
Indication H Correction H [002412]
Exercice 7374
1272
Soient E, F des espaces normés et ( fn ) une suite d’applications de E dans F équicontinue en a ∈ E. Montrer
que, si la suite ( fn (a)) converge vers b, alors ( fn (xn )) converge également vers b, si (xn ) est une suite de E telle
que limn→∞ xn = a.
L’équicontinuité est-elle nécessaire ici ?
Indication H Correction H [002413]
Exercice 7375
Soient E, F des espaces normés et ( fn ) une suite d’applications équicontinues de E dans F. Montrer que l’en-
semble des x ∈ E, pour lesquels ( fn (x)) est une suite de Cauchy dans F, est un fermé.
Correction H [002414]
Exercice 7376
Soient (E, d) un espace métrique et H une famille équicontinue d’applications de E dans R. Établir :
(a) L’ensemble A des x ∈ E pour lesquels H (x) est borné est ouvert et fermé.
(b) Si E est compact et connexe et si H (x0 ) est borné pour un point quelconque x0 ∈ E, alors H est
relativement compact dans C (E, R).
Indication H Correction H [002415]
Exercice 7377
p
On considère la suite de fonctions fn (t) = sin( t + 4(nπ)2 ), t ∈ [0, ∞[.
(a) Montrer qu’il s’agit d’une suite de fonctions équicontinues convergent simplement vers f ≡ 0.
(b) La suite ( fn ) est elle relativement compacte dans (Cb ([0, ∞[), k.k∞ ), l’ensemble des fonctions conti-
nues et bornées ? Que dit le théorème d’Ascoli ?
Indication H Correction H [002416]
Exercice 7378
Rb
Soit K : C ([a, b]) → C ([a, b]) donné par (K f )(s) = a k(s,t) f (t) dt, k ∈ C ([a, b] × [a, b]), et soit ( fn ) une suite
bornée de X = (C ([a, b]), k.k∞ ).
(a) Rappeler pourquoi k est uniformément continue.
(b) En déduire l’équicontinuité de (K fn ).
(c) Montrer que (K fn ) contient une sous-suite convergente dans X.
Correction H [002417]
Exercice 7379
Soit X = [0, 1], Y = [−1, 1], fn (x) = n1 sin(n2 x) ; on note A le sous-ensemble de C(X,Y ) constitué des ( fn ), n > 1.
(a) Montrer sans calculs que A est équicontinu.
√ 1
(b) Montrer que l’on a plus précisément | fn (x) − fn (y)| 6 2|x − y| 2 pour tous n, x, y. En déduire que
le module d’équicontinuité de A est > ε 2 /2.
[006252]
Exercice 7380
Pour quelles valeurs de α > 0, la fonction f (x) = cos xα est -elle uniformément continue ?
On suppose cette condition remplie et on définit fn par fn (x) = f (x + n). Montrer que l’on peut extraire de ( fn )
une suite convergeant uniformément sur tout compact de R+ . Peut-on avoir convergence uniforme sur tout R+ ?
[006253]
1273
Exercice 7381
R R 0
Soit H = { f ∈ C1 (R) / 2 2
R | f (x)| dx + R | f (x)| dx 6 1}.
(a) Montrer que si f ∈ H, lim|x|→∞ f (x) = 0.
(b) Montrer que || f ||∞ 6 √1 , pout toute f ∈ H.
2
(c) Montrer que H est une partie équicontinue et bornée de C0 (R).
(d) Soit ϕ(x) = (x2 − 1)2 1|x|61 , et fn (x) = ϕ(x − n) ; montrer que λ fn ∈ H pour une constante λ bien
choisie et que cette suite n’a aucune valeur d’adhérence dans C(R). Conclusion ?
[006254]
où P et Q sont des fonctions réelles données. Donner des conditions sur les dérivées partielles de P, Q pour que
f soit holomorphe sur Ω.
En déduire que la fonction
log z = log r + iθ
est holomorphe sur Ω. Quelle est sa dérivée ?
Correction H [002681]
Exercice 7383
Soit a un réel dans ]0, 1[. On souhaite calculer l’intégrale
Z +∞ a−1
x
Ia = dx
0 1+x
Pour cela, on définit une fonction f sur Ω = C \ [0, +∞[ de la manière suivante :
Exercice 7384
Montrer que la fonction f (z) = 1
z est holomorphe sur C \ {0} et vérifie f 0 (z) = − z12 .
Correction H [002783]
1274
Exercice 7385
Si f et g sont deux fonctions dérivables au sens complexe au point z0 ; montrer que f + g, f − g et f g le sont et
donner la valeur de leurs dérivées au point z0 .
Correction H [002784]
Exercice 7386
f
Si f et g sont deux fonctions dérivables au sens complexe au point z0 montrer que g est dérivable au sens
complexe et donner la valeur de la dérivée lorsque g(z0 ) 6= 0.
Correction H [002785]
Exercice 7387
Montrer la formule pour la dérivée d’une composition g ◦ f .
Correction H [002786]
Exercice 7388
Soit f et g deux fonctions n-fois dérivables au sens complexe sur un ouvert non vide U (remarque : d’après le
cours il suffit qu’elles soient dérivables une fois sur U pour qu’elles le soient un nombre quelconque de fois).
Montrer la formule de Leibniz généralisée :
n
(n) n ( j)
∀z ∈ U ( f g) (z) = ∑ f (z)g(n− j) (z)
j=0 j
Correction H [002787]
Exercice 7389
On se donne deux séries entières f (z) = ∑∞ n ∞ n
n=0 an z et g(z) = ∑n=0 bn z de rayons de convergences R1 et R2 non
n
nuls. En utilisant le théorème sur les séries doubles prouver f (z)g(z) = ∑∞ n=0 cn z pour |z| < R = min(R1 , R2 )
avec (formules dites de Cauchy) :
n
∀n ∈ N cn = ∑ a j bn− j
j=0
n
Le rayon de convergence de la série ∑∞
n=0 cn z est-il toujours égal à min(R1 , R2 ) ou peut-il être plus grand ?
Correction H [002788]
Exercice 7390
Retrouver le résultat de l’exercice précédent (l’exercice 7389) de manière plus indirecte en montrant que les
coefficients cn = ∑nj=0 a j bn− j sont ceux de la série de Taylor à l’origine de la fonction holomorphe k(z) =
f (z)g(z).
Correction H [002789]
Exercice 7391
En quels points la fonction z 7→ z est-elle dérivable au sens complexe, et/ou holomorphe ? Même question pour
les fonctions z 7→ x et z 7→ y.
Correction H [002790]
Exercice 7392
Prouver qu’une fonction holomorphe sur un ouvert connexe, de dérivée identiquement nulle, est constante. Et
si l’ouvert n’est pas connexe ?
Correction H [002791]
1275
Exercice 7393
Sur un ouvert connexe U on se donne une fonction holomorphe f qui a la propriété de ne prendre que des
valeurs réelles. En utilisant les équations de Cauchy-Riemann, montrer que f est constante.
Correction H [002792]
Exercice 7394
Cet exercice propose une variante pour développer la théorie de la fonction exponentielle.
(a) On se donne une fonction f qui est n+1-fois dérivable au sens complexe sur le disque ouvert D(0, R)
(on sait qu’une fois suffit mais on ne va pas utiliser ce théorème difficile ici). Soit z ∈ D(0, R). En
appliquant la formule de Taylor avec reste intégral de Lagrange à la fonction de la variable réelle
t 7→ g(t) = f (tz) pour 0 6 t 6 1, prouver :
Z 1
0 f (2) (0) 2 f (n) (0) n n+1 (1 − t)n (n+1)
f (z) = f (0) + f (0)z + z +···+ z +z f (tz) dt
2 n! 0 n!
(b) On suppose que f est dérivable au sens complexe une fois sur D(0, R) et vérifie f 0 = f et f (0) =
1. Montrer que f est infiniment dérivable au sens complexe. En utilisant la question précédente
montrer :
n k
z |z|n+1
f (z) − ∑ 6 ( sup | f (w)|)
k=0 k!
|w|6|z| (n + 1)!
z k
et en déduire que, pour tout z ∈ C on a : f (z) = ∑∞
k=0 k! .
z k
(c) Réciproquement on considère la fonction F(z) = ∑∞ k=0 k! . Vérifier que le rayon de convergence est
infini. Établir par un calcul direct que F 0 (0) existe et vaut 1. En utilisant le théorème sur les séries
doubles, montrer F(z + w) = F(z)F(w). En déduire ensuite que F est holomorphe sur C et vérifie
F 0 = F.
Correction H [002793]
Exercice 7395
n n
n=0 an z une série entière de rayon de convergence R. Est-il exact que pour |z| > R on a lim |an z | = +∞ ?
Soit ∑∞
Correction H [002794]
Exercice 7396
1 1 1 1
Déterminer les séries de Taylor à l’origine de 1−z , (1−z)2 , (1−z)3 , (1−z)4 .
Correction H [002795]
Exercice 7397
1
Déterminer en tout z0 6= 1 la série de Taylor et son rayon de convergence pour la fonction analytique z−1 .
Correction H [002796]
Exercice 7398
Déterminer en tout z0 6= 1, 2 la série de Taylor et son rayon de convergence pour la fonction analytique
1
(z−1)(z−2) . On aura intérêt à réduire en éléments simples. De plus on demande d’indiquer le rayon de conver-
gence avant de déterminer explicitement la série de Taylor.
Correction H [002797]
1276
Exercice 7399
1
Déterminer en tout point z0 où elle est définie la série de Taylor de la fonction z3 −1
. On déterminera son rayon
de convergence en fonction de z0 . [002798]
Exercice 7400
2k
On considère la série entière ∑∞ k=0 z . Quel est son rayon de convergence ? On note f (z) sa somme. Que
vaut limt→1 f (t) ? (on prend 0 < t < 1 ; minorer f par ses sommes partielles). Plus généralement que vaut
N
limt→1 f (tw) (ici encore t est pris dans ]0, 1[), lorsque w vérifie une équation w2 = 1 ? En déduire qu’il est
impossible de trouver un ouvert U connexe intersectant D(0, 1) mais non inclus entièrement dans D(0, 1) et une
fonction holomorphe g(z) sur U tels que g = f sur U ∩ D(0, 1). Pour tout z0 ∈ D(0, 1) déterminer alors le rayon
de convergence de la série de Taylor de f au point z0 .
Correction H [002799]
Exercice 7401
Montrer que le rayon de convergence de chacune des séries concernées est 1 et prouver :
n
n=1 nz ne converge en aucun point du cercle |z| = 1.
(a) ∑∞
zn
n=1 n2 converge en tout point du cercle |z| = 1.
(b) ∑∞
z n
n=1 n converge en tout point du cercle |z| = 1 sauf en z = 1.
(c) ∑∞
Pour ce dernier cas on définit S0 = 1, S1 = 1 + z, S2 = 1 + z + z2 , . . .(on pose aussi S−1 = 0). En écrivant
n
zn = Sn − Sn−1 exprimer ∑Nn=1 zn en fonction des Sn . Montrer que les Sn sont bornées lorsque |z| = 1, z 6= 1.
Conclure. [002800]
Exercice 7402
Montrer qu’un entier k > 1 s’écrit de manière unique sous la forme 2n (2m + 1), n > 0, m > 0. Puis prouver
pour |z| < 1 :
n
z z2 z2 z
+ + · · · + n+1 + · · · = .
1 − z2 1 − z4 1−z 2 1 − z
On justifiera les interversions de séries. Prouver aussi :
n
z 2z2 2n z2 z
+ 2
+ · · · + 2n +··· = .
1+z 1+z 1+z 1−z
[002801]
Exercice 7403
Lorsque z est complexe les fonctions sin(z), cos(z), sh(z) et ch(z) sont définies par les formules :
1277
(c) Prouver pour tout z complexe cos(π + z) = − cos(z), sin(π + z) = − sin(z). Prouver cos( π2 − z) =
sin(z).
(d) Prouver les formules cos2 z + sin2 z = 1 et ch2 z − sh2 z = 1 pour tout z ∈ C.
Correction H [002802]
Exercice 7404
Montrer sin(a + ib) = sin(a) ch(b) + i cos(a) sh(b). Puis en prenant dorénavant a et b réels, prouver :
Déterminer alors les nombres complexes z = a + ib tels que sin(z) = 0. Donner une autre preuve.
Correction H [002803]
Exercice 7405
Montrer :
a, b ∈ R =⇒ | cos(a + ib)|2 = cos2 (a) + sh2 (b) = ch2 (b) − sin2 (a)
Déterminer les nombres complexes z avec cos(z) = 0. [002804]
Exercice 7406
Les fonctions de Bessel sont très importantes en Analyse. Elles apparaissent très souvent dans des problèmes de
physique mathématique. L’analyse complexe permet d’étudier de manière approfondie ces fonctions. Ici nous
nous contentons des tout débuts de la théorie. Nous ne considérons que les fonctions 2 J0 , J1 , J2 , . . ., qui sont
définies par les formules : 3
∞ ( z )2n+ν
ν ∈ N, z ∈ C Jν (z) = ∑ (−1)n n!(n
2
+ ν)!
n=0
1278
[002805]
Exercice 7407
Exercice 7408
Montrer que
f (x + iy) = x2 + iy3
n’est holomorphe en aucun point bien que les equations de Cauchy-Riemann soient vérifiées à l’origine, même
sur une parabole que l’on précisera. [006581]
Exercice 7409
Etude de l’exponentielle complexe f (z) = ez et du logarithme complexe.
(a) Décrire l’image d’une droite y = c, c étant une constante, par rapport à f .
(b) Décrire l’image d’une droite x = c, c étant une constante, par rapport à f .
(c) Vérifier que la restriction de f au domaine
Exercice 7410
Vérifier que, pour tout nombre complexe z avec |z| < 1, on a
∞
zn z2 z3
Log(1 + z) = ∑(−1)n−1 = z− + −....
1 n 2 3
[006583]
Exercice 7411
Développer en série entière sin z et cos z. [006584]
Exercice 7412
Vérifier que
w3 w5 w7
Arctgw = w − + − +...
3 5 7
dans un domaine de convergence que l’on précisera. [006585]
1279
Exercice 7413
Evaluer Z 2+4i
z2 dz
1+i
Exercice 7414
1 n
Pour tout z ∈ C, on définit exp(z) = ∑∞
n=0 n! z .
(a) Montrer que la fonction exp est continue et vérifie :
exp(0) = 1; ∀a, b ∈ C, exp(a + b) = exp(a). exp(b).
(b) On note e = exp(1) et f (z) = exp(z) = ez . Etablir les résultats suivants :
i. ∀z ∈ C, ez 6= 0.
ii. f 0 (z) = f (z).
iii. f|R est croissante, positive, tend vers +∞ quand x → +∞, tend vers 0 quand x → −∞.
π
iv. Il existe un nombre positif π tel que ei 2 = i et tel que ez = 1 ssi z ∈ 2iπZ.
v. f est périodique de période 2iπ.
vi. t → eit est une surjection de R sur le cercle unité.
vii. f (C) = C∗ .
[006620]
Exercice 7415
Trouver le domaine maximal de convergence des séries entières suivantes :
∞
zn ∞ ∞
2
(1) ∑ , (2) ∑ (2z)n cos nθ , (3) ∑ zn .
n=1 n n=0 n=0
[006621]
Exercice 7416
Développer en série entière les fonctions suivantes et préciser le domaine maximal de convergence (a, b 6= 0) :
1 1 z sin a
f (z) = , g(z) = , h(z) = .
1 + z + z2 (a − z)(b − z) z2 − 2(cos a)z + 1
[006622]
Exercice 7417
Z x
x2 t2
Développer en série entière sur R : f (x) = e− 2 e 2 dt. [006623]
0
Exercice 7418
n
Soit f : [−1, 1] → R définie par f (x) = ∑n>2 (−1) ∞
x+n . Montrer que f est de classe C et développable en série
entière. [006624]
1280
Exercice 7419
Trouver les solutions de l’équation différentielle :(1 + x2 )y00 − 2y = 0 en commençant par chercher des solutions
développables en série entière. [006625]
Exercice 7420
Soit ∑ an zn une série entière de rayon 1 . Montrer les équivalences (i)⇐⇒(ii)
⇐⇒(iii) où
(i) La série converge uniformément sur D.
(ii) La série converge uniformément sur D.
(iii) La série converge uniformément sur ∂ D
(Indication : pour l’implication (iii)=⇒(ii), on posera rN = ∑∞ inθ et on fera une tranformation d’Abel dans
N an e
N n inθ
la somme ∑M an ρ e où 0 6 ρ 6 1.) [006626]
Exercice 7421
1
Soit ∑ an zn une série entière de rayon 1. On pose sn = a0 +a1 +· · ·+an , tn = n+1 (s0 +s1 +· · ·+sn ), u(z) = ∑ sn zn
et v(z) = ∑ tn zn .
(a) Montrer que les rayons de convergence de u et de v sont égaux à 1.
1
(b) Etablir pour tout |z| < 1, u(z) = 1−z ∑ an zn . Retrouver ainsi le théorème d’Abel : soit f (z) = ∑ an zn
une série entière de rayon 1, telle que ∑ an converge vers A. Alors f (z) tend vers A quand z → 1 non
tangentiellement.
[006627]
Exercice 7422
Soit (un )n>0 une suite de réels. On dit que a ∈ R est une valeur d’adhérence de la suite (un )n>0 s’il existe
une sous-suite de la suite (un )n>0 qui tend vers a. Montrer que L = lim supn→∞ un = infn supk>n uk et l =
lim infn→∞ un = supn infk>n uk sont des valeurs d’adhérence de la suite (un )n>0 . Vérifier que ce sont respec-
tivement la plus grande et la plus petite des valeurs d’adhérence. [006628]
Exercice 7423
Soit (un )n>0 et (vn )n>0 deux suites de réels. Etablir les propositions suivantes :
Donner l’exemple de deux suites pour lesquelles la première inégalité est stricte. [006629]
Exercice 7424
Soit ∑n>0 an zn une série entière de rayon de convergence R. On suppose que limn→∞ |an+1 /an | existe dans R.
Montrer que
1 an+1
= lim .
R n→∞ an
[006630]
Exercice 7425
1281
√
Déterminer le rayon de convergence des séries ∑n>0 an zn (a ∈ C) ; ∑n>0 e n zn ;
∑n>0 zn /n! ; ∑n>0 z2n ; ∑n>0 zn! .
Comparer le rayon de convergence des séries ∑n>0 cn zn et ∑n>0 cn z2n .
2
Si le rayon de convergence de ∑n>0 cn zn est strictement positif et fini, quel est celui de ∑n>0 cn zn ? [006631]
Exercice 7426
Montrer que le rayon de convergence de la série ∑n>0 (an + bn ) zn est supérieur ou égal au plus petit des rayons
de convergence des séries ∑n>0 an zn et ∑n>0 bn zn . Montrer par un exemple que l’inégalité peut être stricte.
[006632]
Exercice 7427
On considère une série entière ∑n>0 cn zn de rayon de convergence R > 0. Sa somme est notée f (z).
(a) Montrer que la série ∑n>0 cn!n zn a un rayon de convergence infini. Sa somme notée F(z) est appelée
transformée de Borel.
(b) Soit r un réel vérifiant 0 < r < R. Montrer qu’il existe un polynôme P tel que
N c |z|
n n
∀z ∈ C, sup ∑ z 6 P (|z|) + exp .
N>0 n=0 n! r
On pourra considérer un entier n0 tel que, pour tout n > n0 , on ait |cn | 6 r−n .
(c) Montrer que, pour tout z de C tel que |z| < R, on a
Z +∞
f (z) = F(tz)e−t dt.
0
[006633]
Exercice 7428
(a) Montrer que L = lim sup un ∈ R est caractérisée par la condition suivante :
Pour tout ε > 0, tous les un sauf un nombre fini d’entre eux sont 6 L + ε, et une infinité d’entre eux
est > L − ε.
(b) Ecire l’analogue pour la lim inf.
[006634]
Exercice 7429
(a) Déterminer à l’aide de la formule de Hadamard le rayon de convergence des séries suivantes :
∞
2
∞
2
∞ (−1)n n2 n
(1) ∑ en zn (2) ∑ n!zn (3) ∑ 1+
n
z .
n=0 n=0 n=1
[006635]
Exercice 7430
(a) Trouver le rayon de convergence de la série ∑ an zn où a2n+1 = a2n+1 et a2n = b2n avec 0 < a, b < 1.
(b) Pour la série ∑ an zn , où a2n = an bn et a2n+1 = an bn+1 avec a, b > 0, comparer l’inverse du rayon,
R−1 , avec lim sup aan+1
n
.
1282
[006636]
Exercice 7431
Montrer que si la série ∑ an zn a un rayon 0 < R < +∞, la série lacunaire ∑ an zλ (n) , où lim λ (n)
n = +∞, a comme
rayon R0 = 1. Montrer sur un exemple que la réciproque peut être fausse. [006637]
Exercice 7432
(a) Soit f = P + iQ une fonction holomorphe dans un ouvert connexe non vide Ω de C. Montrer que les
assertions suivantes sont équivalentes :
(i) f est constante, (ii) P est constante, (iii) Q est constante, (iv) f¯ est holomorphe dans U,
(v) | f | est constant.
(b) Soit f , g ∈ H(U). On suppose que g ne s’annule pas dans U et f (z)ḡ(z) ∈ R pour z ∈ U. Montrer
qu’il existe c ∈ R telle que f = cg.
[006638]
Exercice 7433
(a) Pour z = x + iy, x, y ∈ R, on pose f (z) = x + iy2 . Montrer que f est R-différentiable sur C et calculer
sa différentielle. Existe-t-il un ouvert U de C telle que f|U ∈ H(U) ?
(b) Même question avec f (z) = | sin z|.
[006639]
Exercice 7434
sin x
(a) Soit U = {z = x + iy ∈ C ; −π < x < π, y ∈ R}. Soit P(x, y) = cos x+cosh y pour z ∈ U. Montrer qu’il
existe f ∈ H(U) unique telle que f (0) = 0 et P = Re f .
(b) Soit a, b, c ∈ R. On pose P(x, y) = ax2 + 2bxy + cy2 pour x, y ∈ R.
Donner une CNS pour qu’il existe f ∈ H(C) telle que P = Re f . Sous cette condition trouver alors
toutes les applications f ∈ H(C) telles que P = Re f .
[006640]
Exercice 7435
∂f
(a) Montrer que les équations de Cauchy-Riemann en polaires s’écrivent ∂r + ri ∂∂ θf = 0.
∂ ∂
(b) Écrire les opérateurs ∂z et ∂ z̄ en coordonnées polaires.
−iθ
(c) Si f = u+iv est holomorphe sur U, montrer qu’en tout z = reiθ de U, on a f 0 (z) = e r ∂v ∂u
∂ θ (z) − i ∂ θ (z).
R
(d) Soit P un polynôme non constant, supposé sans zéros. On pose alors I(r) = 02π P(re dθ
iθ ) . Montrer que
0
I (r) = 0. En calculant limr→∞ I(r) et I(0), aboutir à une contradiction. Conclusion ?
[006641]
Exercice 7436
En quels points la fonction f (z) = z Re z est-elle C-différentiable ? Même question pour f (z) = exp z. [006642]
Exercice 7437
1283
Ecrire les équations de Cauchy-Riemann en coordonnées polaires. En déduire que chaque détermination du
logarithme est holomorphe. [006643]
Exercice 7438
Soit f la fonction définie sur C par 4
f (z) = e−1/z si z 6= 0
f (0) = 0
Montrer que f vérifie les équations de Cauchy-Riemann en tout point de C mais n’est pas holomorphe dans C.
[006644]
Exercice 7439
Soit Ω un ouvert connexe de C et f une fonction holomorphe sur Ω. On désigne par P et Q respectivement ses
parties réelle et imaginaire. On suppose qu’il existe des constantes réelles non toutes nulles a, b et c telles que
la fonction aP + bQ + c soit identiquement nulle sur Ω. Montrer que f est constante sur Ω. [006645]
Exercice 7440
Soit f une fonction holomorphe sur un ouvert Ω, u sa partie réelle et v sa partie imaginaire. On suppose que les
dérivées partielles secondes de u et v existent et sont continues sur Ω. Montrer que u (resp. v) est harmonique
∂ 2u ∂ 2u
(c’est-à-dire 2 + 2 = 0). [006646]
∂x ∂y
Exercice 7441
On dit que deux fonctions réelles u(x, y) et v(x, y) sont conjuguées harmoniques si elles vérifient les équations
de Cauchy-Riemann.
(a) Montrer que si u et v sont conjuguées harmoniques, alors u et v sont harmoniques.
(b) Trouver les conjuguées harmoniques des fonctions harmoniques suivantes dans les ouverts indiqués :
i. u(x, y) = x2 − y2 + x sur C
x
ii. u(x, y) = x2 +y2
sur C \ {0}
1 2 2
iii. u(x, y) = 2 ln (x + y ) sur
A. C \ {x + iy| y = 0, x 6 0}
B. C \ {0}
[006647]
Exercice 7442
Trouver des domaines de définition Ω (le plus grand possible) et des fonctions holomorphes f = u + iv sur Ω
étant donné la partie réelle u ou la partie imaginaire v.
y
(a) u = x2 − y2 + 5x + y − x2 +y 2
Exercice 7443
Soit f (z) = u + iv une fonction holomorphe dans un ouvert connexe Ω. Montrer que les familles de courbes
u(x, y) = c1 et v(x, y) = c2 sont orthogonales ; plus précisément, montrer qu’en tout point d’intersection z0 =
x0 + iy0 de deux de ces courbes tel que f 0 (z0 ) 6= 0, leurs tangentes respectives sont perpendiculaires. [006649]
1284
Exercice 7444
Montrer que si f (z) est holomorphe dans un ouvert connexe Ω et si f 0 (z) 6= 0 en tout point de Ω, alors la
transformation w = f (z) conserve les angles. [006650]
Exercice 7445
(a) Montrer les inégalités suivantes, pour tout z ∈ C,
|z|2 |z|
|ez − 1| 6 |z|e|z| et |ez − 1 − z| 6 e
2
(b) Soit K un compact inclus dans C, f une fonction continue sur K et ( fn )n>1 une suite de fonctions
définies sur K convergeant uniformément vers f sur K. Montrer que (exp fn )n>1 tend vers exp f
uniformément sur K (on pourra appliquer la première inégalité de a) à fn (z) − f (z) ).
n
(c) Montrer que 1 + nz n>1 tend vers ez uniformément sur tout compact de C.
[006651]
Exercice 7446
(a) Soient ρ un réel strictement positif, z et w des nombres complexes tels que |z| > ρ et |w| > ρ, et n
un entier naturel.
Montrer que
1
− 1 6 |z − w| n
wn zn ρ n+1
et que
n
1 1 1 n 1 1 1 n2
− − = ∑ − 6 |z − w|
z − w wn zn zn+1 k=1 wn zn zn−k+1 ρ n+2
Soient maintenant σ et φ deux fonctions continues à valeurs complexes définies sur un intervalle
I = [a, b]. On fixe un point z ∈ C \ σ (I) et on pose ρ = 21 infa6t6b |σ (t) − z|.
Z b
φ (t)
(b) Soit g(z) = dt. En remplaçant dans a) z par σ (t)−z et w par σ (t)−z−h avec |h| < ρ,
a (σ (t) − z)n
montrer que
g(z + h) − g(z) Z b |h|n2 Z b
φ (t) 6
− n dt
n+1
|φ (t)|dt
h a (σ (t) − z) ρ n+2 a
En déduire que g(z) est holomorphe sur C \ σ (I) et que g0 est donnée par
Z b
0 φ (t)
g (z) = n dt
a (σ (t) − z)n+1
[006652]
Exercice 7447
Soit f une application holomorphe (c’est-à-dire C-différentiable) d’un ouvert Ω ⊂ C dans C.
(a) Soit z0 ∈ Ω tel que f 0 (z0 ) = 0. Démontrer que z 7→ | f (z)| est C-différentiable en z0 . (On pourra
utiliser le développement en série entière de f au voisinage de z0 .)
(b) Soit z1 = x1 + iy1 ∈ Ω tel que f (z1 ) 6= 0. Démontrer que (x, y) 7→ | f (x + iy)| est R-différentiable en
(x1 , y1 ).
(c) Soit z2 = x2 + iy2 ∈ Ω tel que f (z2 ) 6= 0 et tel que z 7→ | f (z)| soit C-différentiable en z2 . Démontrer
que f 0 (z2 ) = 0. (On pourra utiliser les conditions de Cauchy-Riemann.)
1285
(d) Soit z3 = x3 + iy3 ∈ Ω tel que f (z3 ) = 0 et f 0 (z3 ) 6= 0.
L’application (x, y) 7→ | f (x + iy)| est-elle R-différentiable en (x3 , y3 ) ? L’application z 7→ | f (z)| est-
elle C-différentiable en z3 ?
(e) Donner le domaine où z 7→ | f (z)| est continue, puis celui où z 7→ | f (z)| est C-différentiable, et enfin
celui où (x, y) 7→ | f (x + iy)| est R-différentiable.
[006813]
Exercice 7448
p
On considère la fonction f : C → C, z 7→ |xy|, où l’on a noté z = x + iy la forme algébrique de z. Montrer
qu’elle vérifie les conditions de Cauchy-Riemann en l’origine, mais qu’elle n’est pas C-dérivable en l’origine.
Correction H [007214]
Exercice 7449
On considère la fonction f (z) = |x2 − y2 | + 2i|xy| où z = x + iy. Déterminer l’ensemble où f est C-dérivable.
[007215]
Exercice 7450
Soit U ⊂ C un ouvert connexe. Soit f : U → C une fonction holomorphe. On note f = u + iv l’écriture sous
forme algébrique des valeurs de f . Montrer que les assertions suivantes sont équivalentes.
(a) f est constante.
(b) 2u + 3v = 5.
(c) v = u2 .
(d) u2 + 3v2 = 1.
[007216]
Exercice 7451
Soit U ⊂ C un ouvert connexe. Soit f : U → C une fonction holomorphe. On note f = u + iv l’écriture sous
forme algébrique des valeurs de f . Montrer que les assertions suivantes sont équivalentes.
(a) f est constante.
(b) Il existe une fonction φ ∈ C 1 (R, R) telle que v = φ (u).
(c) Il existe une fonction ψ ∈ C 1 (R2 , R) dont la différentielle ne s’annule qu’en un nombre fini de
points, et telle que ψ(u, v) est constante.
[007217]
Exercice 7452
Soit U ⊂ C un ouvert. Soit f : U → C une fonction de classe C 1 . Montrer que
∂f ∂f ∂f ∂f
= et = .
∂z ∂ z̄ ∂ z̄ ∂z
[007218]
Exercice 7453
∂f ∂f
Pour chacune des fonctions f , déterminer l’ensemble de définition de f et calculer ∂z et ∂ z̄ .
(a) f (z) = z2 z̄
(b) f (z) = ez̄
1286
z̄−i
(c) f (z) = z2 +iz−2
Re(z)
(d) f (z) = Im(z)
[007219]
Exercice 7454
Montrer que si f est holomorphe et ne s’annule jamais, alors log | f | est harmonique. [007220]
Exercice 7455
Soit V ⊂ C un ouvert et soit g : V → C une fonction harmonique. On suppose que f est holomorphe et que
f (U) ⊂ V . Montrer que g ◦ f est harmonique. [007221]
Exercice 7456
Soit U ⊆ C un ouvert et f : U → C une fonction analytique. Soit F : U → C une fonction holomorphe telle que
F 0 = f . Montrer que F est analytique. En déduire que le logarithme principal Log est analytique sur C \ R− .
[007222]
Exercice 7457
Montrer que la fonction f : C \ {1, 2} → C définie par
1
f (z) =
(z − 1)(z − 2)
est analytique, puis pour tout z0 ∈ C \ {1, 2} calculer le développement en série entière de f centré en z0 .
[007223]
Exercice 7458
Soit U ⊂ C un ouvert connexe. On note A (U) l’ensemble des fonctions analytiques sur U. Montrer que, muni
de l’addition et de la multiplication de fonctions, A (U) est un anneau intègre. Que se passe-t-il si l’on retire
l’hypothèse de connexité ?
Indication H [007224]
Exercice 7459
+∞
Soit f (z) = ∑ an zn une série entière de rayon de convergence R > 0. Un point z0 ∈ ∂ B(0, R) est un point
n=0
régulier de f si il existe une extension analytique de f dans un voisinage de B(0, R) ∪ {z0 }. Si z0 ∈ ∂ B(0, R)
n’est pas régulier pour f , on dit que c’est un point singulier de f . On note Sing( f ) ⊂ ∂ B(0, R) l’ensemble des
points singuliers de f .
+∞ +∞
zn
(a) Déterminer les points réguliers et singuliers pour f (z) = ∑ zn et f (z) = ∑ (−1)n n .
n=0 n=0
+∞
(b) Quel est le lien entre la régularité d’un point z0 ∈ ∂ B(0, R) et la convergence de ∑ an zn0 ?
n=0
(c) Montrer que Sing( f ) est fermé.
+∞
n
(d) On considère f (z) = ∑ z2 .
n=0
i. Montrer que le rayon de convergence de f est 1.
n
ii. Montrer que 1 est un point singulier de f . (Indication, montrer que limt→1− ∑+∞ 2
n=0 t = +∞).
1287
iii. Montrer que pour tout m ∈ |||, toute racine 2m -ième de 1 est un point singulier de f . (Indication,
m+1 m m
observer que pour tout m ∈ ||| et pour tout z ∈ B(0, 1), f z2 = f z2 − z2 ).
iv. En déduire que Sing( f ) = ∂ B(0, 1).
[007225]
Exercice 7460
Soit f (z) = ∑ an zn une série entière de rayon de convergence R > 0 et telle que a0 6= 0. L’objectif de cet
n>0
1
exercice est de démontrer que la fonction f est développable en série entière en 0.
+∞
1
(a) On suppose que ceci est le cas et que = ∑ bn zn . Quelle relation de récurrence vérifie la suite
f (z) n=0
(bn )n∈||| ?
(b) Soit (bn )n∈||| une suite vérifiant le relation de récurrence précédente. Montrer qu’il existe C > 0 tel
que pour tout n > 0, on a
Cn
|bn | 6 .
|a0 |
1
(c) En déduire que f est développable en série entière en 0.
[007226]
(a) Écrire en termes d’ε et δ la définition de la C-dérivabilité d’une fonction f : D → C d’un ouvert D
de C en un point a de D.
(b) Soit n un entier naturel non nul. Soit a un point de C. Déterminer une fonction f1 : C → C telle que
sur C,
zn = an + (z − a) f1 (z).
En déduire que l’application C → C, z 7→ zn est C-dérivable en a et déterminer sa dérivée en a.
(c) Démontrer que si f et g sont deux applications d’un ouvert D de C dans C qui sont C-dérivables en
a, alors leur produit est C-dérivable en a. Déterminer alors la dérivée du produit en a à l’aide des
dérivées en a de f et de g.
(d) Donner un exemple d’application f : C → C continue mais nulle part C-dérivable.
[007524]
(a) Soit f : D → C une application C-dérivable en un point a de D. Énoncer les équation de Cauchy-
Riemann.
(b) Écrire les équations de Cauchy-Riemann pour l’application C → C, z 7→ z3 .
(c) Donner l’exemple d’une application f : R2 → R2 différentiable en tout point et qui ne vérifie en
aucun point les équations de Cauchy-Riemann.
[007525]
1288
[007526]
(a) Reprendre l’exercice précédent pour la fonction exp : C → C, z = x + iy 7→ ex cos y + iex sin y.
(b) Déterminer la dérivée de cette application, là où elle est C-dérivable.
(c) Démontrer ou réfuter : la fonction f (z) = exp(z̄) est holomorphe dans C.
[007528]
`: D → C
z = x + iy 7→ 1
2 log(x2 + y2 ) + i arctan xy .
1289
(a) Déterminer, si possible, une fonction holomorphe sur C dont la partie réelle est u(x, y) = x2 + y2 .
(b) Déterminer, si possible, une fonction holomorphe sur C dont la partie réelle est u(x, y) = x2 − y2 .
(c) Montrer sans calcul que la fonction f : R2 → R2 , (x, y) 7→ 2xy est harmonique sur R2 .
[007533]
(a) Déterminer, si possible, une fonction holomorphe sur C dont la partie réelle est u(x, y) = e−y sin(x)−
ey cos(x).
(b) Déterminer toutes les fonctions holomorphes sur C dont la partie réelle est u(x, y) = e−y sin(x) −
ey cos(x).
[007534]
4| f 0 |2
∆(| f |2 ) = 4| f 0 |2 ; ∆ ln(1 + | f |2 ) =
(1 + | f 0 |2 )2
[007536]
1290
(c) Déterminer l’image par f des cercles de centre o et de rayon 1 et 2.
1+i
√ t 1−i
√ t,
(d) Déterminer l’image par f des segments radiaux z = 2
et z = 2
quand t varie dans ]0, 1[.
(e) Montrer que f est surjective.
(f) Montrer que l’image réciproque d’un point de C − [−1, 1] est composée de deux points, l’un dans
∆× l’autre dans C − ∆.
(g) Montrer que f est une bijection holomorphe de ∆× sur C − [−1, 1].
[007538]
fA : C − {− −d a
c } −→ C − { c }
az+b
z 7−→ cz+d
4Im(z)
1 − |h(z)|2 =
|z + i|2
1 − |z|2
Im(h−1 (z)) =
|1 − z|2
hA : C − {− −d a
c } −→ C − { c }
az+b
z 7−→ cz+d
1291
[007541]
1292
sur C\[−1, +∞[. Enfin montrer que g(a) = f (a) dans le demi-plan supérieur et aussi dans le demi-plan inférieur
en calculant f (±i) et donc g(±i) et en expliquant pourquoi a priori le quotient g(a)/ f (a) est constant dans ces
deux demi-plans. [002851]
Exercice 7484
(a) On considère la fonction analytique φ (a) = Log(a − 1) − Log(a + 1) dans le demi-plan supérieur et
la fonction analytique ψ(a) = Log(a − 1) − Log(a + 1) dans le demi-plan inférieur. Montrer que φ
et ψ sont la restriction à leurs demi-plans respectifs d’une fonction analytique sur C \ [−1, +1]. Indi-
cation : il y a plusieurs raisonnements possibles et plusieurs indications possibles. Donc, débrouillez
vous.
(b) On considère la fonction a 7→ a−1a+1 . Quelle est l’image par cette fonction de l’intervalle ] − 1, 1[ ?
Quelle est l’image par cette fonction de C \ [−1, +1] ? En déduire que la fonction composée Φ(a) =
Log a−1
a+1 existe et est analytique sur C \ [−1, +1]. Retrouver le résultat de la question précédente (et
montrer que φ , ψ et Φ coïncident dans les intersections deux-à-deux de leurs ouverts de définitions).
(c) Quel est le développement en série
R
de Laurent de la fonction analytique Φ dans la couronne 1 <
|a| < ∞ ? Que vaut par exemple |a|=2 Φ(a)a18 da ?
[002852]
Exercice 7485
Montrer qu’il n’existe pas de détermination holomorphe du logarithme de z sur C\{0} tout entier. (On raison-
nera par l’absurde et on exhibera ainsi une application continue injective du cercle unité dans R). [006653]
Exercice 7486
Soit Logz la détermination principale du logarithme dans C\R− , ie Logz = Ln|z| + iArgz où |Argz| < π, et on
définit zα = eαLogz
2iπ
(a) On considère z = e 3 ; comparer Log(z2 ) et 2Logz.
3iπ
(b) On considère z = e 4 ; comparer z2i , (z2 )i et (zi )2 .
[006654]
Exercice 7487
On se propose de calculer les sommes de séries convergentes pour 0 < t < 2π
∞ ∞
cos nt sin nt
∑ , ∑ .
1 n 1 n
zn
(a) Rappeler pourquoi S(z) = − ∑n>1 n coincide sur D avec la détermination principale Log(1 − z).
n n sin nt
(b) Soit r < 1 ; calculer ∑n>1 r cos
n
nt
et ∑n>1 r n .
(c) En déduire la valeur de ces sommes (on pourra utiliser le théorème d’Abel).
[006655]
Exercice 7488
Soit Ω un ouvert connexe de C et f une fonction complexe sans zéro sur Ω. On rappelle que f admet un
logarithme continu (resp. holomorphe) sur Ω s’il existe une fonction g continue (resp. holomorphe) sur Ω telle
que eg(z) = f (z).
Montrer que deux déterminations continues du logarithme de f sur Ω diffèrent d’une constante 2kiπ.
En reproduisant la démonstration du théorème d’inversion locale, montrer que si f admet sur Ω un logarithme
continu, elle y admet un logarithme holomorphe. [006656]
1293
Exercice 7489
On rappelle qu’une fonction complexe f a une racine nième holomorphe dans un ouvert connexe Ω s’il existe
g ∈ H(Ω) telle que gn (z) = f (z).
(a) Montrer que si f admet un logarithme holomorphe dans Ω, elle y admet des racines de tous ordres ;
montrer, sur un exemple, qu’une fonction holomorphe f peut admettre une racine sans admettre de
logarithme (holomorphe).
(b) Si g1 , g2 sont deux fonctions continues de Ω connexe dans C\{0}, telles que gn1 = gn2 pour un entier
2iπk
n > 1, montrer que g1 = e n g2 où k est un entier et g1 = g2 dès que les fonctions coincident en un
point.
[006657]
Exercice 7490
(a) Montrer que Re(cos z) > 0 si | Re z| < π2 . En déduire une détermination holomorphe du logarithme
de cos z dans {| Re z| < π2 }.
(b) Montrer que l’on peut définir une fonction holomorphe f (z) = Log 1+iz
1−iz sur l’ouvert U = C\S où
S = {ix ; |x| > 1}.
√
(c) Montrer que l’on peut définir une fonction holomorphe f (z) = Log z3 − 1 sur un ouvert U à déter-
√
miner (où désigne la détermination principale de la racine).
[006658]
Exercice 7491
1 1
g(z) = exp( Log(z + 1) + Log(z − 1))
2 2
se prolonge en une fonction continue sur Ω et fournit ainsi une racine carrée holomorphe de z2 − 1
dans Ω, bien que Log(z2 − 1) n’ait pas de prolongement continu à Ω.
(b) Construire de même une racine carrée holomorphe de z2 + 1 sur l’ouvert connexe Ω0 C\[−i, i].
[006659]
Exercice 7492
Montrer que
arctan xy si x > 0
π x
Arg(x + iy) = 2 − arctan y si y > 0
π
− 2 − arctan xy si y < 0
Ω = R2 \ {(x, y)| y = 0, x 6 0}
Exercice 7493
Soit w dans C. Déterminer les nombres complexes z tels que cos z = cos w. Même question avec le sinus.
[006661]
1294
Exercice 7494
Si z = x + iy avec x et y réels, montrer que l’on a
Exercice 7495
sin z
Montrer que la fonction f (z) = tan z définie par tan z = cos z réalise une bijection de T = {z ∈ C| − π/2 < Re z 6
1−z
π/2, z 6= π/2} sur C \ {−i, i}. On pourra écrire f = f4 ◦ f3 ◦ f2 ◦ f1 avec f1 (z) = 2iz, f2 (z) = ez , f3 (z) = 1+z ,
f4 (z) = iz. [006663]
Exercice 7496
Résoudre les équations ez = −3, cos z = 2, sin z = 2, tan z = 2i, ch z = 1/2 de la manière suivante :
(a) en identifiant les parties réelles et imaginaires
(b) en utilisant le logarithme
[006664]
Exercice 7497
Exercice 7498
√
On considère f (z) = z2 = (z2 )1/2 définie à l’aide de la détermination principale du logarithme.
(a) Trouver le domaine de définition et donner une expression explicite de f .
(b) Peut-on prolonger f par continuité sur un ouvert plus grand ?
(c) Mêmes questions en prenant la détermination logz = Logz + 2iπ.
[006666]
Exercice 7499
On définit à l’aide de la détermination principale du logarithme les fonctions f1 (z) = (z3 − 1)1/2 , f2 (z) =
(z − 1)1/2 (z − j)1/2 (z − j2 )1/2 , et f3 (z) = (1 − z)1/2 (iz − i j)1/2 (iz − i j2 )1/2 , où j = eiπ/3 .
(a) Trouver les domaines de définition des fk et montrer que l’on a toujours fk (z)2 = z3 − 1.
(b) Montrer que l’on peut prolonger f3 par continuité sur un ouvert plus grand.
[006667]
Exercice 7500
√ √
On veut démontrer qu’il existe une détermination continue f de 1 − z2 sur U = C\[−1, 1] telle que f (i) = 2.
(a) Définir f sur C \ ]−∞, 1] au moyen des fonctions Arg(z + 1) et Arg(z − 1).
1295
(b) Soit x un réel strictement inférieur à 1. Etudier limy→0 f (x + iy) quand y tend vers 0 par valeurs
positives puis négatives. Conclure.
(c) Montrer qu’on obtient ainsi une application f telle que f (U) ⊂ U et f ◦ f = −Id|U . En déduire que
f est une bijection de U sur lui-même.
[006668]
Exercice 7501
On note Log : C\ ] − ∞, 0] → C la détermination principale du logarithme, qui est réelle pour z réel positif. On
pose
1 1 1
f (z) = exp 3 Log(z) + 3 Log(z − 1) + 3 Log(z + 1)
1 1 2
g(z) = exp 3 Log(−z) + 3 Log(1 − z ) .
Exercice 7502
On définit les fonctions f1 , f2 et f3 par les formules
√
f1 (z) = exp( 31 [Log(z + 1) + Log(z) + Log(z − 1) + Log(z − 3)])
√
f2 (z) = exp( 31 [Log(z + 1) + Log(−z) + Log(1 − z) + Log( 3 − z) + iπ])
√
f3 (z) = exp( 31 [Log(−1 − z) + Log(−z) + Log(1 − z) + Log(z − 3) + iπ]) ,
1296
[007548]
L : C − {z ∈ C, re(z) = 0} −→ C
z = x + iy 7−→ 1
2 logR (x2 + y2 ) + i arctan( xy ).
(d) A-t-on pour tous z, w ∈ C tels que re(z) > 0 et re(w) > 0,
1297
[007552]
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2v ∂ 2v
+ =0 + =0
∂ x 2 ∂ y2 ∂ x 2 ∂ y2
On dit d’une fonction vérifiant l’équation de Laplace qu’elle est harmonique. La fonction holomorphe f = u+iv
est aussi une fonction harmonique puisque ∆( f ) = ∆(u) + i∆(v) = 0.
Correction H [002806]
Exercice 7510
On veut exprimer les équations de Cauchy-Riemann avec les coordonnées polaires r et θ . Les équations de
Cauchy-Riemann peuvent s’écrire sous la forme :
∂ ∂
+i F =0
∂x ∂y
donc il s’agit d’exprimer ∂∂x et ∂∂y en fonction de ∂∂r et de ∂∂θ . Lorsque l’on travaille sur un ouvert (ne contenant
pas l’origine) sur lequel une détermination continue de l’argument θ est possible (par exemple sur Ω = C\] −
∞, 0]). Montrer :
∂ ∂ ∂
= cos(θ ) + sin(θ )
∂r ∂x ∂y
∂ ∂ ∂
= −r sin(θ ) + r cos(θ )
∂θ ∂x ∂y
En déduire ∂
∂x = cos(θ ) ∂∂r − sin(θ ) 1r ∂∂θ et ∂
∂y = sin(θ ) ∂∂r + cos(θ ) 1r ∂∂θ . Montrer alors :
∂ ∂ ∂ 1 ∂ 1 ∂ ∂
+i = eiθ +i =eiθ
r +i
∂x ∂y ∂r r ∂θ r ∂r ∂θ
En déduire qu’en coordonnées polaires les équations de Cauchy-Riemann peuvent s’écrire (en particulier) sous
la forme :
∂F ∂F
= ir
∂θ ∂r
Correction H [002807]
Exercice 7511
1298
Il est intéressant que l’équation de l’exercice précédent ∂∂ Fθ = i r ∂∂Fr , peut se réécrire dans le système de coor-
données (a, b) = (log(r), θ ) sous la forme :
∂F ∂F
=i ,
∂b ∂a
autrement dit exactement sous la même forme qu’ont les équations de Cauchy-Riemann originelles dans les
coordonnées cartésiennes (x, y). 5 Or a et b sont les parties réelles et imaginaires de la combinaison a + ib
qui est holomorphe comme fonction de x + iy : a + ib = log(x + iy). Montrer que cela est général : dans un
système de coordonnées (a, b) telles que w = a + ib est une fonction holomorphe de z = x + iy les équations de
Cauchy-Riemann pour l’holomorphie (par rapport à (x, y)) d’une fonction F sont ∂∂Fb = i ∂∂Fa (ce qui équivaut à
l’holomorphie de F comme fonction “sur le plan de w = a + ib” 6 ). Indication : prouver l’identité :
∂ ∂ ∂a ∂b ∂ ∂
+i = −i +i ,
∂x ∂y ∂x ∂x ∂a ∂b
∂b
en exploitant les équations de Cauchy-Riemann ∂x = − ∂∂ ay , ∂a
∂x = + ∂∂ by pour a + ib = g(x + iy).
Correction H [002808]
Exercice 7512
On veut exprimer le Laplacien avec les coordonnées polaires r et θ : autrement dit pour toute fonction deux fois
différentiable Φ on veut calculer la fonction ∆(Φ) à l’aide des opérateurs de dérivées partielles ∂∂r et ∂∂θ , lorsque
l’on travaille sur un ouvert (ne contenant pas l’origine) dans lequel une détermination continue de l’argument
θ est possible (par exemple sur Ω = C\] − ∞, 0]). Une méthode possible est d’utiliser les expressions obtenues
dans l’exercice 7510 :
∂ ∂ 1 ∂ ∂ ∂ 1 ∂
= cos(θ ) − sin(θ ) = sin(θ ) + cos(θ ) ,
∂x ∂r r ∂θ ∂y ∂r r ∂θ
et de calculer ensuite ( ∂∂x )2 et ( ∂∂y )2 puis de faire la somme. Mais cela donne des calculs un peu longs. Voici
une ruse : en reprenant une formule déjà établie dans l’exercice 7510 montrer
∂ ∂ ∂ ∂
(x − iy) +i = r +i
∂x ∂y ∂r ∂θ
∂ ∂ ∂ ∂
(x + iy) −i = r −i
∂x ∂y ∂r ∂θ
On remarquera maintenant que l’opérateur différentiel ∂∂x + i ∂∂y appliqué à la fonction x + iy donne zéro. Donc
(expliquer !) :
∂ ∂ ∂ ∂ ∂ ∂ ∂ ∂
(x − iy) +i (x + iy) −i = (x − iy)(x + iy) +i −i
∂x ∂y ∂x ∂y ∂x ∂y ∂x ∂y
Prouver alors en conclusion :
∂ 2Φ ∂ 2Φ 1 ∂ 2 ∂2 ∂ 2Φ 1 ∂ Φ 1 ∂ 2Φ
2
+ 2 = 2 (r ) + Φ = + + .
∂x ∂y r ∂r ∂θ2 ∂ r2 r ∂ r r2 ∂ θ 2
[002809]
Exercice 7513
Soit γ = [A, B] + [B,C] + [C, D] + [D, A] le bord (parcouru dans le sens direct) du carré de sommets A = 1 − i,
B = 1 + i, C = −1 + i, D = −1 − i. Déterminer les intégrales suivantes :
5. ∂∂Fy = i ∂∂Fx , ou, plus mnémotechnique : i∂∂Fy = ∂∂Fx qui dit “holomorphe ⇔ iy est comme x”.
6. autrement dit pour qu’une fonction soit holomorphe comme fonction de x+iy il est nécessaire et suffisant qu’elle soit holomorphe
comme fonction de a + ib. En particulier x + iy est une fonction holomorphe de a + ib : on a donc prouvé que la réciproque d’une bi-
jection holomorphe est aussi holomorphe. Nous reviendrons là-dessus avec d’autres méthodes (dont celle très concrète de l’“inversion”
d’une série entière).
1299
R R R R R R
(a) γ dx, γ x dx, γ x2 dx, γ y dx, γ y2 dx, γ y3 dx,
R R R
(b) γ x dx + y dy, γ x dy + y dx, γ x dy − y dx,
R R R R
(c) γ dz, γ z dz, γ x dz, γ z dx,
R −1
R −2 n
R
(d) γ z dz, γ z dz, γ z dz, pour n ∈ Z.
Correction H [002810]
Exercice 7514
R
Avec les mêmes notations on veut évaluer γ zn dz, n ∈ Z. Justifier les étapes suivantes :
Z Z
zn dz = zn dz
γ γ
Z Z Z Z Z
n n n n
z dz = z dz − z dz + z dz − zn dz ,
γ [B,C] [C,D] [D,A] [A,B]
Exercice 7515
R R
On note C le cercle de rayon 1 parcouru dans le sens direct. Calculer C zn dz et γ zn dz pour tout n ∈ Z, et
vérifier qu’il y a toujours
R n
égalitéR(ici γ = ∂ R est à nouveau le bord du carré qui a été utilisé dans les exercices
précédents). Calculer C z dz et γ zn dz et trouver les cas d’égalités et d’inégalités.
Correction H [002812]
Exercice 7516
Soit C un cercle de centre quelconque, parcouru dans le sens direct, et ne passant pas par l’origine. Calculer
R n
C z dz pour tout n ∈ Z dans le cas où C encercle l’origine, et dans le cas où C n’encercle pas l’origine.
Indication pour n = −1 : soit w l’affixe du centre du cercle, et R son rayon. Paramétrer le cercle par z =
R iθ
w(1 + |w| e ), −π < θ 6 +π, puis utiliser un développement en série en distinguant les cas R > |w| et R < |w|.
Ou encore invoquer la fonction Log(z/w).
Correction H [002813]
Exercice 7517
Soit 0 < a < b sur l’axe réel positif et soit C = {|z| = r} le cercle de rayon r centré en l’origine, parcouru dans
le sens direct. Montrer :
Z
0 r<a
1 1
dz = 2πi a−b a < r < b
C (z − a)(z − b)
0 r>b
On pourra réduire la fraction en élément simples, puis se ramener au résultat de l’exercice précédent.
R
Ou encore,
on pourra envisager des développements en séries, pour se ramener par étapes aux intégrales C zn dz, n ∈ Z.
Correction H [002814]
Exercice 7518
Soit C le cercle unité parcouru dans le sens direct. Calculer
Z
1 n dz
z+ (n ∈ N)
C z z
R k dz,
en développant par la formule du binôme et en utilisant les valeurs connues de Cz k ∈ Z. En déduire
R +π n
R π/2
−π cos t dt. En déduire la valeur de 0 cosn t dt pour n pair :
Z π
2 1.3. · · · .(2m − 1) π
Im = cos2m t dt =
0 2.4. · · · .(2m) 2
1300
Correction H [002815]
Exercice 7519
R π/2
On pose Jm = 0 cos2m+1 t dt, pour m ∈ N. En intégrant par parties Jm+1 obtenir la relation de récurrence
2m+2
Jm+1 = 2m+3 Jm et prouver : 7
2.4. · · · .(2m)
Jm =
3.5. · · · .(2m + 1)
[002816]
Exercice 7520
En utilisant Im+1 6 Jm 6 Im , obtenir :
2m + 1 (1.3. · · · .(2m − 1))(3.5. · · · .(2m + 1)) 2 (1.3. · · · .(2m − 1))(3.5. · · · .(2m + 1))
2
6 6
2m + 2 (2.4. · · · .(2m)) π (2.4. · · · .(2m))2
En déduire la formule de Wallis :
∞
2 1.3 3.5 (2m − 1).(2m + 1) 1
= lim ··· = ∏ 1− 2
π m→∞ 2.2 4.4 (2m).(2m) m=1 4m
[002817]
Exercice 7521
Justifier le réarrangement suivant (qui découle aussi du terme de gauche dans l’inégalité de l’exercice précé-
−1
dent) : π2 = 12 3.3.5.5....
2.4.4.6.... = 1 ∞
∏
2 m=1 1 − 1
(2m+1)2
, soit encore :
∞
π 1
= ∏ 1− .
4 m=1 (2m + 1)2
[002818]
Exercice 7522
Justifier également sur la base des formules précédentes les équivalents asymptotiques :
2m 22m
∼m→∞ √
m πm
r
(1 + 12 )(2 + 21 ) · · · (m + 12 ) m
∼2
1.2. · · · .m π
( 12 )m 1
∼√
m! πm
[002819]
Exercice 7523
Soit f (z) = ∑n>0 an zn la somme d’une série entière de rayon infini. Montrer que pour r > 0 et n > 0
Z 2π
1
an = f (reit ) e−int dt
2πrn 0
.
En déduire que si | f (z)| 6 A + B|z|k pour tout z de module > R, f est un polynôme. [006669]
Exercice 7524
Rπ iθ
On se propose de calculer I = −π ln |re − a| dθ , où 0 < r < |a|.
7. par convention lorsque qu’un produit porte sur un ensemble vide il vaut 1. Donc la formule est bien compatible avec J0 = 1.
1301
(a) Vérifier que I est bien définie.
(b) On considère f la fonction définie sur Ω = C\R− par f (z) = 1z Log(1 − az ), où Log est la déter-
mination principale du logarithme sur Ω. Montrer que f est holomorphe sur un ouvert contenant le
cercle {z = reiθ }.
(c) En déduire I = 2π ln |a|.
[006670]
Exercice 7525
Z 2π
cos(nθ ) dθ
Soit λ ∈ C de module 6= 0, 1, et I = .
0 λ 2 − 2λ cos θ + 1
(a) Vérifier que I est bien définie.
zn
(b) On considère f définie par f (z) = ; en calculant l’intégrale de f sur le cercle unité,
(z − λ )(z − λ −1 )
trouver la valeur de I (distinguer les deux cas |λ | > 1, |λ | < 1).
[006671]
Exercice 7526
Soit U un ouvert de C contenant D̄ et f ∈ H(U). On note γ le paramétrage de ∂ D par t ∈ [0, 2π] → eit .
Z Z
1 f (z) 1 f (z)
(a) Calculer I1 = (2 + z + ) dz et I2 = (2 − z − ) dz.
γ z z γ z z
Z 2π Z 2π
2 θ θ
(b) En déduire la valeur de iθ
f (e ) cos ( ) dθ et f (eiθ ) sin2 ( ) dθ .
0 2 0 2
Z
1 f (z)
(c) Pour |a| 6= 1, évaluer I(a) = dz.
2iπ γ z−a
[006672]
Exercice 7527
(a) Soit Ω un ouvert de C, F et G deux fonctions holomorphes dans Ω et γ : [a, b] → C un chemin tel
que γ ∗ ⊂ Ω. Montrer que
Z Z
F(z)G0 (z) dz = F(γ(b))G(γ(b)) − F(γ(a))G(γ(a)) − F 0 (z)G(z) dz
γ γ
R iz t2
(b) Calculer γ (z + 2)e dz, où γ est l’arc de parabole γ(t) = t + i joignant (0,0) à (π, 1).
π2
[006673]
Exercice 7528
R
En évaluant C ez dz sur le cercle unité, montrer que
Z 2π Z 2π
cos θ
e cos (θ + sin θ ) dθ = ecos θ sin (θ + sin θ ) dθ = 0
0 0
[006674]
Exercice 7529
Calculer Z n
1 dz
z+ ,
γ z z
1302
R 2π
où γ(t) = eit (t ∈ [0, 2π]) et n ∈ N. En déduire la valeur de 0 cosn t dt. [006675]
Exercice 7530
Calculer les intégrales suivantes.
Z
cos z
(a) dz où γ(t) = eit (t ∈ [0, 2π])
γ z
Z
sin z
(b) dz où γ(t) = eit (t ∈ [0, 2π])
γ z
Z
cos z2
(c) dz où γ(t) = eit (t ∈ [0, 2π])
γ z
Z
eπz
(d) 3
dz où γ(t) = 2eit (t ∈ [0, 2π])
γ z +z
Z
dz
(e) n
(n ∈ Z), où γ est un chemin fermé ne passant pas par a
γ (z − a)
Z
3z2 − 12z + 11
(f) 3 2
dz, où γr (t) = reit (t ∈ [0, 2π])
γr z − 6z + 11z − 6
Z n
z
(g) dz, n ∈ N∗ , où γ(t) = 1 + eit (t ∈ [0, 2π])
γ z − 1
[006676]
Exercice 7531
R
Soit I(z) = 0+∞ t 2lnt
+z2
dt.
(a) Pour quelles valeurs de z I(z) est-elle définie ?
(b) Montrer que pour Re z > 0, on a
Z +∞
1 π lnt
I(z) = Logz + dt ,
z 2 0 1 + t2
où Log est la détermination principale du logarithme. On pourra considérer le chemin fermé Γε,R =
[ε, R] + γR + [Reiϕ , εeiϕ ] − γε , où ϕ = Argz et γr : t 7→ reit , t ∈ [0, ϕ].
(c) Qu’obtient-on pour Re z < 0 ?
[006677]
Exercice 7532
Soit a > 0 et γ : t 7→ a + it, t ∈ R. Pour α ∈ R, on considère
Z
1 eαz
J(α) = dz.
2iπ γ z2
(a) Montrer que cette intégrale converge.
(b) En considérant les chemins fermés [a − iR, a + iR] + γR , où γR∗ est un demi-cercle de diamètre [a −
iR, a + iR], montrer que J(α) = 0 si α 6 0 et j(α) = α si α > 0.
[006678]
Exercice 7533
Pour n > 1 et 0 6 k 6 n, on désigne par Cnk le coefficient binomial. Pour r > 0, soit cr : t 7→ reit , t ∈ [0, 2π].
(a) Montrer que Z
1 dz
Cnk = (1 + z)n .
2iπ cr zk+1
En déduire n
que C2n 6 4n .
1303
(b) Montrer que
Z n
n 1 1 dz
C2n = +2+z
2iπ cr z z
(on pourra utiliser 1.). En déduire que
+∞ Z √
n 1 1 dz
∑ C2n = = 5,
n=0 5n 2iπ cr 3z − 1 − z2 )
En déduire que
2
n
∑ Cnk = C2nn .
k=0
[006679]
Exercice 7534
R 2π reit
(a) Montrer que 0 e dt est indépendant de r > 0.
R 2π
(b) Montrer que 0 Log(1 − reit ) dt est indépendant de r ∈ ]0, 1[ (Log désigne la branche principale du
logarithme sur C \ ]−∞, 0]).
[006680]
Exercice 7535
R dz ∗
Calculer de deux manières γ z où γ(t) = a cost + ib sint (t ∈ [0, 2π], a, b ∈ R+ ) et en déduire la valeur de
l’intégrale
Z 2π
dt
0 a2 cos2 t + b2 sin2 t
[006681]
Exercice 7536
Soient f et g deux fonctions holomorphes sur un ouvert connexe Ω contenant le disque unité fermé et γ(t) = eit
(t ∈ [0, 2π]). Montrer que
Z
1 f (z) ag(z) f (a) si |a| < 1
+ dz =
2iπ γ z − a az − 1 g(1/a) si |a| > 1
[006682]
Exercice 7537
1304
Soit f une fonction holomorphe sur un ouvert Ω contenant D(a, r). Montrer que
Z 2π
1
f (a) = f (a + reiθ ) dθ
2π 0
Exercice 7538
Soit f une fonction continue dans le secteur
{z ∈ C| − α 6 Argz 6 α}
On suppose que z f (z) tend vers A ∈ C quand |z| tend vers l’infini, z restant dans ce secteur. Notons CR la partie
du cercle de centre 0 et de rayon R contenue dans ce secteur. Montrer que
Z
lim f (z)dz = 2iαA
R→+∞ CR
[006684]
Exercice 7539
(a) Soit C ⊂ C une courbe orientée C1 et fermée. Soit γ un chemin C1 d’origine a et d’extrémité b, tels
que a et b ne soient pas des points de C. On suppose que l’intersection de C et γ est constituée d’un
nombre fini de points m1 , . . . , mn et que les tangentes à C et à γ sont distinctes en ces points. Soit
εi = 1 si l’angle de la tangente à γ avec la tangente à C en mi est entre 0 et π, εi = −1 sinon. Montrer
que
∑ εi = IndC (a) − IndC (b)
i
Exercice 7540
On considère la série entière
zn
L(z) = ∑ n2
n>1
−Log(1−z)
Soit f (z) = z où Log désigne la détermination principale du logarithme complexe.
(a) On note U = C \ [1, +∞[. Montrer que f est définie dans U.
(b) Vérifier que si D = {z ∈ C| |z| < 1}, on a L0 (z) = f (z).
(c) En déduire qu’il existe une primitive de f , définie dans U tout entier, dont la restriction à D est égale
à L. On note cette primitive L par abus de langage.
(d) Soit x ∈ R, x > 1. Calculer limy→0 L(x + iy) − L(x − iy) comme fonction de x.
[006686]
Exercice 7541
1305
(a) Soit P un polynôme qui ne s’annule pas sur le cercle |z| = 1. Montrer que le nombre de zéros de P
à l’intérieur du cercle unité est
1 h i2π
ArgP(eiθ )
2π 0
(variation d’une détermination continue de l’argument sur le cercle unité). On utilisera le théorème
de d’Alembert pour factoriser P en facteurs de degré 1, puis on considèrera l’indice de chacune des
racines par rapport au cercle.
(b) Soit P un polynôme n’ayant aucun zéro sur le cercle |z| = 1 et ayant exatement k racines (comptées
avec multiplicité) à l’intérieur du cercle unité. Montrer que la fonction
θ 7→ Re P(eiθ )
s’annule au moins 2k fois pour θ ∈ [0, 2π] (indication : étudier les zéros de la fonction cos ArgP(eiθ ),
où Arg est une détermination continue de l’argument).
[006687]
Exercice 7542
2 −1/2 qui prend la valeur
√ existe sur C\[−1, 1] une détermination holomorphe de (z −1)
(a) Montrer qu’il
1 pour z = 2. Unicité ? On désignera par f cette détermination.
(b) Pour z ∈ C \ R, on désigne par γz le segment ]0, z] orienté de 0 vers z et on pose
Z
F(z) = f (ζ ) dζ .
γz
Exercice 7543
(a) Soit f une fonction entière telle que | f (z)| 6 1 + e|z| sin |z| pour tout z. Montrer que f est une
constante.
(b) Soit f ∈ H(D) telle que | f (z)|(1 − |z|) 6 1 pour z ∈ D. Montrer que pour tout n |an | < e(n + 1).
[006689]
Exercice 7544
Soit f une fonction holomorphe dans C tout entier et soit γR un paramétrage du cercle C(0, R), R > 0. Calculer
z R f (w) R 2π it
pour |z| < R : 2iπ γR w(w−z) dw ; en déduire que si supR 0 | f (Re )| dt < ∞, f est constante. Quel théorème
retrouve-t-on ? [006690]
Exercice 7545
Soit f un polynôme de degré n > 0, supposé sans zéros dans C, et γR le cercle centré en 0, de rayon R. Calculer
1 R n f (z)−z f 0 (z)
IR = 2iπ γR z f (z) dz, et trouver sa limite lorsque R → +∞. Quel théorème retrouve-t-on ? [006691]
Exercice 7546
Soit f une fonction entière telle que | f (z)| → +∞ quand |z| → +∞.
(a) Montrer que f n’a qu’un nombre fini de zéros dans C notés z1 , . . . zk .
1306
(b) En déduire que f est un polynôme. (Pour cela considérer f (z)/P(z) = g(z) où P(z) = (z − z1 ) · · · (z −
zk ) et montrer que 1/g est entière) .
[006692]
Exercice 7547
Soit f une fonction holomorphe dans un ouvert connexe Ω contenant 0. Montrer que :
(a) Si f ( n1 ) = 1 z
n+1 pour n assez grand alors f (z) = z+1 sur Ω ∩ D(0, 1).
(b) Si f ( 1n ) = f ( 2n
1
) pour n assez grand alors f est constante sur Ω.
1 1
(c) Si f ( n ) = f ( n+1 ) pour n assez grand alors f est constante sur Ω.
(d) f ( 1n ) = 2−n pour n assez grand est impossible.
[006693]
Exercice 7548
On considère la série entière ∑∞ n n
0 2 z . Calculer sa somme f dans son disque de convergence. Trouver le plus
grand ouvert connexe de C sur lequel f se prolonge en une fonction holomorphe. Donner le développement en
série de f au point z = −1/4 et le rayon de convergence de cette série. [006694]
Exercice 7549
Soit f une fonction holomorphe dans un ouvert connexe Ω sur lequel elle ne s’annule pas. Alors sont équiva-
lentes :
(i) Il existe une détermination holomorphe du logarithme de f sur Ω.
R f 0 (z)
ii) γ f (z) dz = 0 pour toute γ une courbe fermée dans Ω de classe C1 par morceaux.
0
(iii) ff admet une primitive sur Ω. [006695]
Exercice 7550
Soit f une fonction holomorphe dans un ouvert connexe Ω. On va montrer l’équivalence entre
(i) f admet un logarithme holomorphe dans Ω.
(ii) f admet des racines de tous ordres holomorphes dans Ω.
On a vu que (i) implique (ii). Supposons maintenant que (ii) est vérifié : pour chaque n on note fn la fonction
de H(Ω) telle que fnn (z) = f (z) si z ∈ Ω.
(a) Soit a un zéro de f ; que peut-on dire de la multiplicité de a ? En déduire que f ne s’annule pas sur
Ω.
1 R f 0 (z)
(b) Soit γ une courbe fermée dans Ω de classe C1 par morceaux. On pose I = 2πi γ f (z) dz, et In =
1 R fn (z)
0
2πi γ fn (z) dz. Montrer que I et In sont des entiers, I = nIn , puis que I = 0. Conclure.
[006696]
Exercice 7551
Soit f une fonction entière ; on pose, pour r ∈ R∗+ ,
1307
(b) On suppose qu’il existe R > 0, K > 0 et p ∈ N tels que
Montrer qu’alors f est un polynôme de degré au plus p. Montrer que si de plus R = 0 alors f est un
monôme de degré p.
(c) En déduire que si f vérifie
∀z ∈ C, | f 0 (z)| 6 |z|
alors f est de la forme f (z) = a + bz2 avec |b| 6 1/2.
[006697]
Exercice 7552
Soit f (z) = ∑n>0 an zn une série entière de rayon de convergence R > 0. Pour r < R, soit γr : t 7→ reit , t ∈ [0, 2π]
et Z
1 dz
I(r) = | f (z)|2 .
2iπ γr z
(a) Montrer que I(r) = ∑+∞ 2 2n
n=0 |an | r .
(b) En déduire une nouvelle démonstration des inégalités de Cauchy et montrer que si f n’est pas un
monôme, ces inégalités sont strictes.
(c) En considérant f (z) = 1/(1 − z)2 , montrer que pour r < 1,
Z 2π +∞
1 dt
2π 0
= ∑ n2 r2n−2 .
(1 − 2r cost + r2 )2 n=1
[006698]
Exercice 7553
Soit f une fonction holomorphe dans le disque unité ouvert D vérifiant
1
∀z ∈ D, | f (z)| < .
1 − |z|
Exercice 7554
Montrer qu’une fonction entière admettant 1 et i comme périodes est constante. [006700]
Exercice 7555
Soit f une fonction entière non constante ne s’annulant pas. Montrer que
Application : tout polynôme non constant admet un zéro dans C (théorème de d’Alembert). [006701]
Exercice 7556
1308
Déterminer toutes les fonctions f holomorphes dans le disque D(0, R) = {z ∈ C| |z| < R} telles que
R
∀z ∈ D(0, ), f (z) = f (2z).
2
[006702]
Exercice 7557
n
On considère la série entière f (z) = ∑n>1 zn .
(a) Montrer que f admet un prolongement analytique sur un ouvert que l’on déterminera.
(b) Déterminer le développement en série entière de ce prolongement en i. Quel est son rayon de conver-
gence ?
[006703]
Exercice 7558
R +∞ −(z+1)2 t
Soit F1 (z) = 0 e dt.
(a) Déterminer l’ouvert E sur lequel F1 définit une fonction holomorphe.
(b) Montrer que F1 se prolonge analytiquement en une fonction F sur un ouvert que l’on déterminera.
Calculer F(2 − 4i).
[006704]
Exercice 7559
Existe-t-il des fonctions f holomorphes sur D(0, 1) telles que pour tout entier n > 0
1
1
1
(a) f 2n = f 2n+1 = n?
1
1
1
(b) f n = f − n = n2 ?
(c) f 1n = f − n1 = − n13 ?
[006705]
Exercice 7560
Déterminer explicitement pour a ∈ R
max |z2 + 2aiz + 1|.
|z|61
[006706]
Exercice 7561
Soient P1 , P2 , . . . , Pk k points du plan. On désigne par d(A, B) la distance entre deux points A et B du plan. Soit
D un ouvert connexe borné du plan. Montrer que le sup de ∏16 j6k d(M, Pj ) sur D est atteint sur la frontière de
D. [006707]
Exercice 7562
Soit f une fonction holomorphe sur un ouvert connexe Ω et ne s’annulant pas sur Ω. On suppose qu’il existe
a ∈ Ω et ε > 0 tels que | f (z)| > | f (a)| pour |z − a| < ε. Montrer que f est constante. [006708]
Exercice 7563
Soit Ω un ouvert connexe borné de C, f une fonction holomorphe sur Ω, continue sur Ω, non constante, telle
que | f | est constant sur la frontière de Ω. Montrer que f admet un zéro dans Ω. [006709]
1309
Exercice 7564
Soit Ω un ouvert connexe de C contenant le disque fermé {z ∈ C| |z − z0 | 6 r}, et f une fonction holomorphe
sur Ω telle que f (z) ∈ R si |z − z0 | = r. Montrer que f est constante (considérer ei f ). [006710]
Exercice 7565
Soient f et g deux fonctions holomorphes et ne s’annulant pas dans un ouvert connexe Ω contenant le disque
unité fermé. On suppose que pour |z| = 1, | f (z)| = |g(z)| et que f (0) et g(0) appartiennent à R∗+ . Montrer que
f = g sur Ω. [006711]
Exercice 7566
Soit f une fonction holomorphe sur {z ∈ C| |z| < R}. Si f (z) = ∑∞ n
n=0 an z pour |z| < R, on pose pour 0 6 r < R :
∞
M(r, f ) = max | f (z)|, M1 (r, f ) =
|z|=r
∑ |an |rn ,
n=0
Z 1/2
1 2π
M2 (r, f ) = | f (reiθ )|2 dθ .
2π 0
ii. Déduire de (a) que r 7→ M2 (r, f ) est une fonction continue croissante.
iii. Déduire de (a) une autre démonstration des inégalités de Cauchy.
(b) i. Montrer que pour 0 6 r < rα < R, on a
α
M(r, f ) 6 M1 (r, f ) 6 M(αr, f )
α −1
(pour démontrer la seconde inégalité, on pourra utiliser les inégalités de Cauchy).
ii. Montrer que la fonction r 7→ M(r, f ) est continue et croissante, et même strictement croissante
si f n’est pas constante.
(c) On rappelle que si les deux séries ∑n>0 |αn |2 et ∑n>0 |βn |2 convergent (où αn ∈ C et βn ∈ C), la série
∑n>0 αn βn converge et on a l’inégalité de Cauchy-Schwarz :
2 ! !
∑ αn βn 6 ∑ |αn |2 ∑ |βn |2 .
n>0 n>0 n>0
Exercice 7567
Soit f une fonction holomorphe non identiquement nulle dans un ouvert Ω connexe contenant le disque fermé
D(z0 , r). Soit γ le cercle {z| |z − z0 | = r} orienté positivement.
1310
(a) Montrer que f a un nombre fini de zéros dans D(z0 , r).
Z 0
1 f (z) p
(b) On suppose que f n’a pas de zéros sur γ ∗ . Calculer z dz pour p = 0, 1, . . . (utiliser les
2iπ γ f (z)
zéros de f dans D(z0 , r)).
(c) On suppose toujours que f n’a pas de zéros sur γ ∗ . On prend p = 0. Montrer que l’intégrale précé-
dente est égale au nombre total de zéros de f dans D(z0 , r). Montrer que ce nombre est aussi l’indice
du point 0 par rapport à la courbe fermée Γ = f (γ).
(d) Soit w0 = f (z0 ) et n la multiplicité du zéro z0 pour la fonction f (z) − w0 . Montrer que l’on peut
choisir ε > 0 tel que f 0 (z) ne s’annule pas pour 0 < |z − z0 | < ε, et qu’il existe un δ > 0 tel que pour
tout a avec |a − w0 | < δ , l’équation f (z) = a a exactement n racines dans le disque |z − z0 | < ε.
(e) En déduire le principe du maximum : si f est holomorphe et non constante dans Ω, alors | f | n’a pas
de maximum dans Ω.
[006713]
Exercice 7568
Soit D le disque unité ouvert :
D = {z ∈ C| |z| < 1}
et C le cercle unité :
C = {z ∈ C| |z| = 1}.
Pour a ∈ D, on considère l’application homographique Φa :
z−a
Φa (z) = .
1 − az
(a) Montrer que Φa (C) ⊂ C, puis que Φa est une bijection de D sur lui-même, de réciproque Φ−a .
(b) Soit f un biholomorphisme de D, c’est-à-dire une fonction holomorphe de D sur lui-même, bijective,
telle que f −1 soit aussi holomorphe. Soit a = f −1 (0). En considérant f ◦ (Φa )−1 et sa réciproque,
montrer qu’il existe ϕ ∈ R tel que
c’est-à-dire qu’à rotation près, les seuls biholomorphismes du disque sont les Φa .
[006714]
Exercice 7569
Soit D le disque unité ouvert et f une fonction holomorphe de D dans lui-même. Soit Φa la fonction définie
dans l’exercice précédent. Quelle est l’image de 0 par h = Φ f (a) ◦ f ◦ (Φa )−1 ? En déduire que pour tout z de D,
f (z) − f (a) z − a
6
1 − f (a) f (z) 1 − az
puis
1 − | f (a)|2
| f 0 (a)| 6
1 − |a|2
(lemme de Schwarz-Pick). [006715]
Exercice 7570
Soit D le disque unité ouvert et f une fonction holomorphe de D dans D. On suppose que f admet au moins
deux points fixes, c’est-à-dire qu’il existe a et b dans D , a 6= b, tels que f (a) = a et f (b) = b. Montrer que f
1311
est l’identité de D. On pourra utiliser l’application Φa définie dans l’exercice 7568 pour se ramener au cas où
l’un des points fixes est 0. [006716]
Exercice 7571
Soit D le disque unité ouvert. On dira qu’une fonction E est unitaire si elle est holomorphe dans D, continue
sur D et si | f (z)| = 1 si |z| = 1.
(a) Montrer qu’une fonction unitaire dans D n’a qu’un nombre fini de zéros.
Montrer qu’une fonction unitaire sans zéro est une constante.
Montrer qu’une fonction unitaire ayant les points a1 , a2 , . . . , an pour zéros (chacun étant compté avec
son ordre de multiplicité) s’écrit
n
z−aj
E(z) = c ∏ .
j=1 1 − a j z
(b) Soit f holomorphe sur D et non identiquement nulle et supposons qu’il existe M > 0 tel que | f (z)| 6
M sur D. Soit E une fonction unitaire dans D et telle que f (z)/E(z) soit holomorphe dans D. Montrer
que l’on a
∀z ∈ D, | f (z)| 6 M|E(z)|.
Soit a1 , a2 , . . . , an , . . . la suite des zéros de f dans D, chacun étant compté avec son ordre de multi-
plicité. Montrer que
∀n > 1, | f (0)| 6 M|a1 ||a2 | · · · |an |.
En déduire que si f (0) 6= 0, la série ∑n>1 (1 − |an |) converge.
[006717]
Exercice 7572
Soit f une fonction entière telle que | f (z)| = 1 si |z| = 1. Soit D le disque unité fermé.
(a) Supposons que f n’a pas de zéros dans D. Montrer qu’il existe k ∈ C tel que f (z) = k pour tout z de
C.
(b) Soit a1 , . . . , an (pourquoi un nombre fini ?) les zéros de f dans D , chacun étant compté avec son
ordre de multiplicité. En étudiant la fonction
n
1 − a jz
g(z) = f (z) ∏
j=1 z − a j
Exercice 7574
Représenter graphiquement les chemins suivants de C :
1312
(a) γ(t) = t + it, t ∈ [0, 1],
(b) γ(t) = t 2 − it, t ∈ [0, 1],
(c) γ(t) = |t| + it, t ∈ [−1, 1],
(d) γ = γ1 ∨ γ2 ∨ γ3 où : γ1 (t) = it 2 , t ∈ [0, 1] ; γ2 (t) = t + (1 − t)i, t ∈ [0, 1] ; γ3 (t) = e−it , t ∈ [0, π].
[007227]
Exercice 7575
Calculer les intégrales suivantes :
R 2
(a) γ z dz pour γ(t) = 1 + t(1 + i), t ∈ [0, 1].
R 3 + 1)dz
(b) γ (z pour γ(t) = |t| − it, t ∈ [−1, 1].
R
(c) γ Im(z)dz pour γ(t) = t + iinf{t, 1}, t ∈ [0, 2].
R
(d) γ Re(z2 )dz pour γ(t) = 1 − it + t 2 , t ∈ [0, 1].
[007228]
Exercice 7576
On considère la fonction F définie sur le plan complexe par
Exercice 7577
R
Soit γ un chemin C 1 par morceaux de C allant de 0 à i. Calculer γ f (z)dz avec :
(a) f (z) = z2 sin z
(b) f (z) = zeiz .
[007230]
Exercice 7578
(Variations sur l’aire.)
(a) Pour tout r > 0, montrer que Z
z̄dz = 2iAire B(0, r) .
∂ B(0,r)
(b) Soient z1 , z2 , z3 ∈ C des points non-alignés. On note ∆ le triangle de sommets z1 , z2 , z3 . Montrer que
Z
z̄dz = 2iAire(∆).
∂∆
1313
[007231]
Exercice 7579
Soit U ⊂ C un ouvert contenant 0. Soit f : U → C une fonction de classe C 1 .
(a) Montrer que pour tout r > 0 tel que B(0, r) ⊂ U, on a
Z Z
∂f
f (z)dz = 2i dxdy.
∂ B(0,r) B(0,r) ∂ z̄
Exercice 7580
Calculer les intégrales suivantes :
Z
z3 − iz + 1
(a) I1 = dz,
C(0,2) z−i
Z
z3 − iz + 1
(b) I2 = dz,
C(2,2) z−i
Z
sin(z) cos(z)
(c) I3 = dz,
C(0,2) 3z − π
Z 2
ez
(d) I4 = 3
dz.
C(2i,1) z (z − 2i)
[007233]
Exercice 7581
Z Z Z
ez ez ez
Calculer dz et dz. En déduire 2
dz. [007234]
C(1, 12 ) (z − 1)(z + 1) C(−1, 21 ) (z − 1)(z + 1) C(0,2) z − 1
Exercice 7582
R z−1
Déterminer les racines du polynôme P(z) = z2 +(1−i)z−i. En déduire l’intégrale C(0,2) z2 +(1−i)z−i dz. [007235]
Exercice 7583
Pour r > 0, calculer l’intégrale suivante :
Z
(|z| − ecos(z) sin(z) + z̄)dz.
C(0,r)
[007236]
Exercice 7584
Calculer les intégrales suivantes :
Z
z3 − i
(a) I1 = 2
dz,
C(0,2) (z − 1)
Z
ez
(b) I2 = 3
dz,
C(0,1) z
Z
zeiz
(c) I3 = 3
dz,
C(i,5) (1 + z)
1314
Z
cos(z)
(d) I4 = 3 (z − 2)
dz.
C(0,1) z
[007237]
Exercice 7585
Z Z Z
iz3 − 3 iz3 − 3 iz3 − 3
Calculer les intégrales 2 2
dz et 2 2
dz. En déduire 2 2
dz.
C(i, 12 ) (z − i) (z + i) C(−i, 12 ) (z − i) (z + i) C(0,2) (z − i) (z + i)
[007238]
Exercice 7586
Soit U ⊂ C un ouvert contenant B(0, 1). Soit f : U → C une fonction holomorphe.
(a) Calculer Z
1 f (z)
2+z+ dz.
C(0,1) z z
(b) En déduire que
Z 2π
2
f (eiθ ) cos2 θ /2 dθ = 2 f (0) + f 0 (0).
π 0
Z 2π
2
(c) Utiliser une stratégie similaire pour calculer f (eiθ ) sin2 θ /2 dθ .
π 0
[007239]
Exercice 7587
(Généralisation de Liouville.) Soit f : C → C une fonction entière non-constante. Montrer que l’image f (C)
de C par f est dense dans C.
Indication H [007240]
Exercice 7588
Soit f : C → C une fonction holomorphe telle que Re( f ) est bornée. Montrer que f est constante. [007241]
Exercice 7589
Soit f : C → C une fonction holomorphe. Montrer que si elle vérifie
∀z ∈ C, | f (z)| 6 |z| et | f (z)| 6 |z|2 ,
Exercice 7590
(Raffinement de Goursat.) L’objectif de cet exercice est de démontrer la version suivante du lemme de Goursat :
Lemme. (Raffinement de Goursat)
Soit U un ouvert. Soit ∆ un triangle dans U. Soit z0 ∈ ∆. Soit f : U → C une fonction continue sur U holomorphe
sur U \ {z0 }. Alors, Z
f (z)dz = 0.
∂∆
(a) On traite d’abord le cas où z0 est un sommet du triangle. On dénote les deux autres sommets par z1
et z2 .
i. Montrer que pour tout z01 sur le segment [z0 , z1 ] et pour tout z02 sur le segment [z0 , z2 ], on a
Z Z
f (z)dz = f (z)dz.
∂ ∆z0 z1 z2 ∂ ∆z 0 0
0 z1 z2
1315
Z
ii. Montrer que quand z01 → z0 et z02 → z0 , alors f (z)dz → 0.
∂ ∆z 0 0
0 z1 z2
Exercice 7591
(Théorème d’extension de Riemann.) Le but de cet exercice est de démontrer le théorème d’extension de Rie-
mann à l’aide du lemme de Goursat raffiné.
Théorème. (d’extension de Riemann)
Soit U ⊂ C un ouvert. Soit z0 ∈ U soit f : U \ {z0 } → C une fonction holomorphe bornée dans un voisinage de
z0 . Alors f s’étend en une fonction holomorphe sur U.
Pour démontrer ce théorème, on considère la fonction F : U → C définie par
0 si z = z0
F(z) =
(z − z0 ) f (z) si z 6= z0 .
(a) À l’aide du lemme de Goursat raffiné, démontrer que F est holomorphe sur U.
(b) À l’aide de la C-dérivabilité de F en z0 , montrer que f s’étend en une fonction continue sur U.
(c) Conclure.
[007244]
Exercice 7592
Soit U ⊂ C un ouvert. Soit L ⊂ C une droite. Soit f : U → C une fonction continue telle que f |U\L est holo-
morphe. Montrer que f est holomorphe.
Indication H [007245]
Exercice 7593
[Principe de réflexion de Schwarz] Soit U ⊂ C un ouvert symétrique par rapport à l’axe réel. Notons U+ :=
U ∩{Im(z) > 0} et U− := U ∩{Im(z) < 0}. Soit f : U+ → C une fonction continue telle que f |U+ est holomorphe
et telle que f (x) ∈ R pour tout x ∈ U+ ∩ R.
(a) Montrer que la fonction g : U− → C définie par g(z) := f (z̄) est continue sur U− et holomorphe sur
U− .
(b) Montrer que l’on peut étendre la fonction f en une fonction continue h : U → C en posant h(z) = f (z)
si z ∈ U+ et h(z) = g(z) si z ∈ U− .
(c) Montrer que h|U est holomorphe.
[007246]
Exercice 7594
[Extension de Γ] Notons URe>0 := {z ∈ C ; Re(z) > 0}.
(a) Montrer que pour tout z ∈ URe>0 , on a
Γ(z + 1) = zΓ(z).
1316
(b) En déduire que Γ(n) = (n − 1)! pour tout n ∈ |||∗ .
(c) Utiliser la première question pour montrer que la fonction Γ s’étend en une fonction holomorphe
sur C \ Z− .
[007247]
Exercice 7595
Cet exercice a pour but de donner une introduction à la géométrie du disque. Cela donnera aussi une interpré-
tation géométrique du lemme de Schwarz. On note D le disque unité. Étant donné un vecteur tangent ξ en un
point z ∈ D, on note sa norme euclidienne par kξ k2 et on défini sa norme hyperbolique ou sa norme de Poincaré
par
kξ k2
kξ khyp := .
1 − |z|2
La longueur hyperbolique d’un chemin γ : [a, b] → D est définie par
Z b Z b
0 kγ 0 (t)k2
`hyp (γ) = kγ (t)khyp dt = dt.
a a 1 − |γ(t)|2
La distance hyperbolique ou distance de Poincaré entre deux points z0 , z1 ∈ D est définie par
où le inf est pris sur tous les chemins C 1 par morceaux de D allant de z0 à z1 . L’espace métrique (D, dhyp ) est
appelé disque de Poincaré. Les courbes de longueur minimale sont appelées géodésiques ou droites hyperbo-
liques.
(a) i. À l’aide du lemme de Schwarz-Pick, montrer que toute application holomorphe f : D → D est
décroissante par rapport à la distance de Poincaré, c’est à dire que pour tout z0 , z1 ∈ D,
ii. En déduire que pour tout automorphisme du disque f ∈ Aut(D) est une isométrie de (D, dhyp ).
(b) On veut maintenant obtenir une expression explicite pour dhyp .
i. Soit w ∈]0, 1[. Montrer que la géodésique allant de 0 à w est le segment [0, w] et montrer
1 1+w
dhyp (0, w) = ln .
2 1−w
ii. Soit w ∈ D∗ . À l’aide d’un automorphisme judicieusement choisi, montrer que la géodésique de
allant de 0 à w est le segment [0, w] et montrer que
1 1 + |w|
dhyp (0, w) = ln .
2 1 − |w|
iii. Soit z1 , z2 ∈ D∗ . À l’aide d’un automorphisme judicieusement choisi, montrer que la géodésique
de allant de z1 à z2 est une partie du cercle orthogonal à ∂ D passant par z1 et z2 et que
1 |1 − z1 z̄2 | + |z1 − z2 | z1 − z2
dhyp (z1 , z2 ) = ln = 2argtanh .
2 |1 − z1 z̄2 | − |z1 − z2 | 1 − z1 z̄2
iv. Montrer que dhyp est bien une distance sur D. Montrer aussi que les boules hyperboliques sont
des boules euclidiennes (pas nécessairement avec le même centre ou le même rayon).
(c) La géométrie du disque hyperbolique définie ci-dessus est appelée géométrie hyperbolique. Véri-
fier qu’en géométrie hyperbolique, les axiomes d’Euclide sont vérifiés, à l’exception du cinquième
postulat.
1317
(d) Rappelons que D est biholomorphe au demi-plan H := {z ∈ C; Im(z) > 0} (dit demi-plan de Poin-
caré), via l’application ϕ : z 7→ i 1+z
1−z . Décrire les géodésiques de (H, dH ) où dH est la métrique induite
par dhyp via ϕ.
(e) Nous concluons maintenant par une preuve plus «géométrique» du théorème de Liouville. Soit
f : C → C une application holomorphe bornée.
i. Montrer que l’on peut supposer que f (z) ∈ D pour tout z ∈ C (ce que l’on supposera dans la
suite).
ii. Pour tout R ∈ R∗+ on considère l’application fR : D → D définie par fR (z) = f (Rz) ∀z ∈ D. À
l’aide la propriété de décroissance de la distance de Poincaré, montrer que pour tout R ∈ R∗+ et
pour tout z1 , z2 ∈ B(0, R),
z1 z2 z1 z2
dhyp ( f (z1 ), f (z2 )) = dhyp fR , 6 dhyp ,
R R R R
iii. En déduire que f est constante.
[007248]
où f est méromorphe dans un domaine contenant le contour simple Γ, et a est un point intérieur à Γ, montrer
que l’on a
n 2 Z
x 1 xn exz
= dz
n! 2iπ C n!zn+1
où C est le cercle unité de C. En déduire que l’on a
+∞ Z 2π
x2n 1
∑ (n!)2 = e2x cos θ dθ .
n=0 2π 0
Correction H [002680]
Exercice 7597
z
Montrer que la fonction f définie sur C∗ par f (z) = se prolonge en une fonction holomorphe en
sin z + i sinh z
0 ; quel est le rayon de son développement en 0 ? [006720]
Exercice 7598
1 1
(a) Déterminer les développements en série de Laurent de f (z) = 1−z2
+ 3−z dans les domaines D =
D(0, 1), C1 = {1 < |z| < 3} puis C2 = {|z| > 3}.
z z
(b) Déterminer les développements en série de Laurent de f (z) = z−1 e dans les domaines C1 = {|z| <
1} puis C2 = {|z| > 1}.
[006721]
Exercice 7599
1318
Soit α ∈ R. Montrer que le développement en série de Laurent en 0 de la fonction f (z) = exp α2 (z + 1z ) est de la
forme a0 + ∑n>1 an (zn + z1n ), où
Z 2π Z 2π
1 1
a0 = exp(α cost) dt, an = exp(α cost) cos(nt) dt si n > 1.
2π 0 2π 0
Exercice 7600
Développer les fonctions suivantes en série de Laurent dans chacun des ouverts donnés
1
(a) f (z) = dans |z| < 1 ; 1 < |z| < 2 ; 2 < |z| ;
(z − 1)(z − 2)
1
(b) f (z) = (k ∈ N∗ ) dans |z| < |a| et dans |z| > |a| ;
(z − a)k
1
(c) f (z) = dans 0 < |z| < |a| et dans |a| < |z| ;
z(z − a)
1
(d) f (z) = (0 < |a| < |b|) dans 0 < |z| < |a| ; |a| < |z| < |b| ; |b| < |z| ;
(z − a)(z − b)
1
(e) une détermination holomorphe f de [(z − a)(z − b)] 2 (0 < |a| = |b|) dans 0 < |z| < |a| ; |b| < |z| ;
(f) f (z) = z2 exp (z−1 ) dans 0 < |z|.
(g) f (z) = exp (z + z−1 ) dans 0 < |z|.
(h) f (z) = sin z · sin z−1 dans 0 < |z|.
(i) f (z) = cotanz dans kπ < |z| < (k + 1)π (k ∈ N) on pourra exprimer le résultat en fonction des
nombres Bn de Bernoulli, définis par :
z zn
= ∑ Bn
exp (z) − 1 n>0 n!
Exercice 7601
Déterminer la couronne de convergence des séries de Laurent ∑n∈Z a|n| zn , ∑n∈Z |n|!zn , ∑n∈Z R(n)zn (R fonction
rationnelle sans pôles dans Z). [006724]
Exercice 7602
Soit un ouvert U de C et f une fonction définie sur U admettant en tout point a de U un développement de
Laurent
f (z) = ∑ cn (z − a)n
n>ra
(ra ∈ Z) convergeant dans un disque pointé 0 < |z − a| < Ra . Montrer que pour tout compact K ⊂ U, il existe
une fonction rationnelle gK nulle à l’infini et telle que la fonction f − gK soit holomorphe sur un voisinage de
K ( f est dite méromorphe sur U). [006725]
Exercice 7603
Déterminer les points singuliers des fonctions suivantes, puis donner la nature de ces points singuliers (singu-
larité effaçable, pôle d’ordre n, singularité essentielle isolée, accumulation de points singuliers).
1319
(a)
1
z 7→
z(z2 + 4)2
(b)
1 1
z 7→ −
exp (z) − 1 z
(c)
1
z 7→ sin
1−z
(d)
z
z 7→ exp
1−z
(e)
1
z 7→ cotanz −
z
(f)
1
z 7→ cotan
z
(g)
1
z 7→
sin z − sin a
(h) !
1
z 7→ sin
sin 1z
(i)
1
z 7→ exp tan
z
[006726]
Exercice 7604
Exhiber des fonctions n’ayant dans le plan complexe que les singularités suivantes :
(a) un pôle triple en 0, un pôle simple en 1 et un point singulier essentiel en i et −i.
(b) un point singulier essentiel en tout entier.
[006727]
Exercice 7605
Déterminer les singularités isolées a des fonctions f suivantes et calculer Res( f , a).
1 z2
1.z 7→ 2. z 7→ 3. z 7→ exp (z + z−1 )
z − z5
3 (z2 +
1)
2
sin (2z) 2
z + 4z − 1 1
4. z 7→ 5. z 7→ cos 6. z 7→ zn sin ( )
(z + 1)3 z−3 z
[006728]
Exercice 7606
Soit U un ouvert simplement connexe de C, f une fonction holomorphe sur U \ S où S est une partie fermée
discrète de U. Montrer que f a une primitive sur U \ S si et seulement si pour tout point s de S, le résidu de f
au point s est nul. [006729]
1320
Exercice 7607
Calculer les intégrales suivantes, où les chemins fermés simples γ sont parcourus dans le sens direct.
Z
z
(a) dz où γ est le cercle |z − 2| = 12 ;
γ (z − 1)(z − 2)2
Z
exp z
(b) 2 2
dz où γ est le cercle |z| = 1 ;
γ z (z − 9)
Z
1
(c) exp dz où γ est le cercle |z| = 1 ;
γ z
Z
2 1
(d) sin dz où γ est le cercle |z| = r ;
γ z
Z
(e) (z2 + z + 1)−1/2 dz où γ est le cercle |z| = r 6= 1.
γ
[006730]
∀z ∈ C − P( f ) − ∆r , | f (z)| 6 |z|n .
1321
Correction H [002672]
Exercice 7612
Calculer les intégrales
Z +∞ Z +∞
dx sin2 x
I= J= dx.
−∞ x + x2 + 1
4
−∞ x4 + x2 + 1
Correction H [002673]
Exercice 7613
Calculer par la méthode des résidus l’intégrale de Wallis
Z π
2
Wn = cos2n θ dθ .
0
Correction H [002674]
Exercice 7614
Développer la fonction
1
f (x) =
2 − cos x
en série de Fourier, en calculant les coefficients par la méthode des résidus.
Correction H [002675]
Exercice 7615
Résoudre l’équation cos z = a, où a est un réel > 1. Donner le sinus des solutions. En déduire la valeur de
Z +∞
dx
Ia = .
0 (1 + x2 )(a − cos x)
Correction H [002676]
Exercice 7616
Soit a ∈ [0, 1[ un réel. En intégrant eaz / cosh z le long du rectangle de sommets −R, +R, R + iπ, −R + iπ,
montrer que l’on a Z +∞ ax
e π
I= dx = .
−∞ cosh x cos(πa/2)
Correction H [002677]
Exercice 7617
2
En intégrant e2iaz−z le long du rectangle de sommets 0, R, R + ia, ia, et en faisant tendre R vers +∞, montrer
que l’on a √
Z +∞
−x2 π −a2
e cos 2ax dx = e .
0 2
R 2 √
(On admettra la formule 0+∞ e−x dx = π/2.)
Correction H [002678]
Exercice 7618
Soit R une fraction rationnelle, ou plus généralement une fonction méromorphe sur C, sans pôle réel.
1322
— On souhaite calculer Z +∞
I= xR(x4 ) dx
0
Montrer que cela peut se faire par la méthode des résidus, en intégrant sur un contour formé du bord
du quart de cercle {0 < arg z < π2 , |z| < a}.
— Application : calculer Z +∞
x
dx.
0 1 + x8
— Plus généralement, montrer que si n et p sont des entiers, et p > 3, on peut calculer
Z +∞
I(n, p) = xn R(x p ) dx
0
Exercice 7619
Soit Ω = C \ {] − ∞, 0]}. Déterminer en tout z0 ∈ Ω la série de Taylor de la fonction holomorphe z 7→ Log z ainsi
que son rayon de convergence. Soit z0 avec Re(z0 ) < 0. Soit R0 le rayon de convergence pour z0 et soit f (z) la
somme de la série dans D(z0 , R0 ). A-t-on f (z) = Log z dans D(z0 , R0 ) ?
Correction H [002820]
Exercice 7620
1
On considère la fonction analytique f (z) = sin(z) sur l’ouvert U complémentaire de πZ. Vérifier que la fonction
sin(z) ne s’annule jamais sur U. Déterminer en tout z0 ∈ U donné le rayon de convergence du développement
en série de Taylor de f . Remarque : il est déconseillé de chercher à résoudre ce problème en déterminant
explicitement les coefficients des séries de Taylor.
Correction H [002821]
Exercice 7621
Soient f et g deux fonctions entières avec ∀z f (z)g(z) = 0. Montrer que l’une des deux est identiquement nulle.
Correction H [002822]
Exercice 7622
Soit f une fonction holomorphe sur un ouvert convexe U. Soit z1 ∈ U, on suppose que le rayon de convergence
de la série de Taylor de f en z1 est R1 . De même, en z2 ∈ U, on suppose que le rayon de convergence de la série
de Taylor de f est R2 . Soit g1 sur le disque ouvert D(z1 , R1 ) la somme de la série de Taylor de f en z1 et de
même g2 sur D(z2 , R2 ). Soit V = D(z1 , R1 ) ∩ D(z2 , R2 ). Montrer que si V est non vide alors g1 = g2 sur V . On
commencera par montrer que V ∩U est non vide aussi. Attention : en général, sans hypothèse spéciale comme
la convexité de U cela est complètement faux ; donner un exemple, avec U connexe, mais pas convexe, tel que
g1 6= g2 sur V (et on peut même faire avec V ∩U 6= 0). / Il suffira d’utiliser l’exercice 7619.
Correction H [002823]
Exercice 7623
(a) Soit Ω l’ouvert habituel sur lequel est défini Log z. Justifier pour tout z ∈ Ω
Z 1
z−1
Log(z) = dt ,
0 1 + t(z − 1)
1323
et donner une formule intégrale explicite pour le reste RN (z) dans :
1 |z − 1|N+1
|RN (z)| 6
δ N +1
On minorera |1 + t(z − 1)| par δ .
(c) En déduire que la série de Taylor de Log au point 1 est uniformément convergente sur le compact
{|z − 1| 6 1, δ 6 Re(z)}.
(d) Pour −π < φ < +π on pose z = 1 + eiφ . Déterminer les coordonnées polaires |z| et Arg(z) de z en
fonction de φ . Déduire de ce qui précède les identités suivantes, pour tout φ ∈] − π, +π[ :
∞
φ cos kφ
log(2 cos ) = ∑ (−1)k−1
2 k=1 k
φ sin kφ
= ∑ (−1)k−1
2 k=1 k
et le fait que ces séries sont uniformément convergentes sur tout intervalle [−π + ε, +π − ε] (0 <
ε < π).
Correction H [002824]
Exercice 7624
(a) Soit f une fonction continue sur D(0, 1), holomorphe sur D(0, 1), nulle sur le cercle de rayon 1.
Montrer que f est identiquement nulle.
(b) Plus fort : on ne suppose plus que f (eiθ ) est nulle pour tout θ mais seulement pour 0 6 θ 6 π.
Montrer que f est identiquement nulle. Indication : f (z) f (−z).
Correction H [002825]
Exercice 7625
4z+3
Soit φ (z) = 4+3z . Montrer : ∀θ ∈ R |φ (eiθ )| = 1. En déduire |z| < 1 =⇒ |φ (z)| < 1.
Correction H [002826]
Exercice 7626
1
Soit F une fonction entière telle que |F(z)| 6 n pour |z| = n, n > 1. Montrer que F est identiquement nulle.
Correction H [002827]
Exercice 7627
(a) Soit f analytique sur un disque |z − z0 | 6 R et telle qu’il existe un certain z1 avec |z1 − z0 | < R tel que
| f (z)| > | f (z1 )| pour |z − z0 | = R. Montrer que f s’annule au moins une fois dans le disque ouvert
D(z0 , R). Indication : considérer sinon ce que dit le principe du maximum pour la fonction 1f .
(b) Théorème de Hurwitz. Soit fn des fonctions holomorphes sur un voisinage commun U de D(0, 1)
qui convergent uniformément sur U. Soit F la fonction limite. On suppose que F n’a aucun zéro sur
le cercle |z| = 1, et qu’elle a au moins un zéro dans le disque ouvert D(0, 1). Montrer en appliquant
1324
la question précédente à fn que pour n 1 la fonction fn a au moins un zéro dans D(0, 1). 8 Ce
résultat est souvent appliqué sous sa forme réciproque : si des fonctions holomorphes fn sans zéro
convergent uniformément sur un ouvert connexe vers F alors soit F est identiquement nulle soit F
n’a aucun zéro. Justifier cette dernière reformulation.
[002828]
Exercice 7628
Montrer que si une fonction entière f a sa partie réelle bornée supérieurement alors elle est constante (considérer
exp( f )).
Correction H [002829]
Exercice 7629
Soit f une fonction entière telle que | f (z)| 6 M (1+|z|)n pour un certain M et un certain n ∈ N. Donner plusieurs
démonstrations que f est un polynôme de degré au plus n :
— en utilisant une formule intégrale de Cauchy pour f (n+1) (z), avec comme contour les cercles de
rayon R centrés en l’origine, ou en z si l’on veut,
— en utilisant les formules de Cauchy pour f (m) (0), avec m > n + 1,
— en appliquant le théorème de Liouville à ( f (z)−P(z))/zn+1 avec P le polynôme de McLaurin-Taylor
à l’origine à l’ordre n.
Correction H [002830]
Exercice 7630
Soit f une fonction entière vérifiant lim|z|→∞ | f (z)| = +∞. Donner plusieurs démonstrations que f est un poly-
nôme :
— en montrant, par un théorème du cours, que w = 0 est une singularité polaire de g(w) = f ( w1 ), et
en en déduisant qu’il existe un polynôme P tel que f (z) − P(z) tende vers 0 pour |z| → ∞, puis
Liouville,
— ou en montrant que f n’a qu’un nombre fini de zéros z j , 1 6 j 6 n, et en appliquant à (z − z1 ) . . . (z −
zn )/ f (z) le résultat de l’exercice précédent, plus quelques réflexions de conclusion pour achever la
preuve.
Montrer que la fonction entière z + ez tend vers l’infini le long de tout rayon partant de l’origine. D’après ce qui
précède z + ez est donc un polynôme. Commentaires ?
Correction H [002831]
Exercice 7631
Déterminer les séries de Laurent et les résidus à l’origine des fonctions suivantes :
1
(a) f (z) = z
1
(b) f (z) = z2 +1
1
(c) f (z) = z(z2 +1)
Correction H [002832]
Exercice 7632
Déterminer la série de Laurent à l’origine de la fonction analytique exp( 1z ), et son résidu à l’origine. En z0 6= 0
quel est le résidu de cette fonction ?
Correction H [002833]
8. On verra plus tard en cours ou en exercice que pour n 1 chaque fn a, comptés avec leurs multiplicités, exactement le même
nombre de zéros que F dans D(0, 1).
1325
Exercice 7633
Déterminer la partie singulière, le résidu, et le terme constant des séries de Laurent à l’origine pour les fonc-
tions :
1
(a) f (z) = sin z
1
(b) f (z) = sin z−sh z
1
(c) f (z) = z sin(z) sh(z)
Correction H [002834]
Exercice 7634
1
Déterminer les séries de Laurent de f (z) = (z−1)(z−2) dans chacune des trois couronnes ouvertes 0 < |z| < 1,
1 < |z| < 2, 2 < |z| < ∞, ainsi que les séries de Laurent de f aux points 0, 1, 2, et 3. Quels sont les résidus en
z = 0, z = 1, z = 2 et z = 3 ?
Correction H [002835]
Exercice 7635
Montrer que tout lacet est homotopiquement trivial dans C.
Correction H [002836]
Exercice 7636
Justifier les affirmations du polycopié relatives à l’invariance de l’indice d’un lacet par rapport à un point,
lorsque l’on déforme continûment soit le lacet, soit le point. Montrer que lorsque γ est un lacet il existe R tel
que |z| > R =⇒ Ind(γ, z) = 0.
Correction H [002837]
Exercice 7637
(a) Soit γ : [0, 1] → C \ {0} un lacet et soit N ∈ Z son indice par rapport à 0. En utilisant la notion de
variation de l’argument, montrer qu’il existe une fonction continue g : [0, 1] → C telle que ∀t γ(t) =
eg(t) et g(1) − g(0) = 2πiN. Montrer que toute autre fonction continue G avec ∀t γ(t) = eG(t) est de
la forme g+2πik pour un certain k ∈ Z. On pose h(t, u) = (1−u) 2πiN t +ug(t) puis H(t, u) = eh(t,u) .
Montrer que pour chaque u ∈ [0, 1] l’application t 7→ H(t, u) est un lacet. En déduire que le lacet
cN (t) = e2πi Nt et γ sont homotopes dans C \ {0}.
(b) On considère le lacet obtenu en suivant d’abord cN puis cM . Montrer que ce lacet est homotope dans
C \ {0} au lacet cN+M (il suffit de calculer son indice !).
Correction H [002838]
Exercice 7638
On considère un lacet γ : [a, b] → C \ {0} (donc ne passant pas par l’origine). On suppose qu’il n’existe qu’un
nombre fini de t ∈ [a, b] avec γ(t) ∈ ∆ =] − ∞, 0[. On les note t0 < t1 < · · · < tN . Pour simplifier on supposera
que γ(a) est sur ∆, donc t0 = a et tN = b. Montrer que pour t = t j − ε, ε > 0 suffisamment petit, le signe µ j de
Im(γ(t j − ε)) ne dépend pas de ε, et de même pour le signe µ 0j de Im(γ(t j + ε)) (préciser ce que l’on fait pour
j = 0 et j = N).
Si µ j = + et µ 0j = − on dit que γ traverse ∆ en t = t j dans le sens direct, si µ j = − et µ 0j = + on dit que γ
traverse ∆ en t = t j dans le sens rétrograde. Sinon on dit que γ touche mais ne traverse pas ∆. En utilisant la
relation entre la fonction Log(γ(t)) et la variation de l’argument de γ(t) sur chaque intervalle ]t j ,t j+1 [, prouver
∆γ j arg(z) = π(µ j+1 − µ 0j ) avec γ j = γ restreint à [t j ,t j+1 ].
1326
En déduire que Ind(γ, 0) est égal au nombre de valeurs de t (a et b ne comptent que pour un seul) pour lesquelles
γ traverse ∆, comptées positivement si la traversée est directe, négativement si la traversée est rétrograde.
Dans la pratique vous pourrez utiliser n’importe quelle demi-droite issue de l’origine à la place de ∆ à partir
du moment où elle n’intersecte le lacet γ qu’en un nombre fini de points (si on n’impose pas au lacet d’être
régulier, c’est-à-dire d’avoir un vecteur vitesse partout non nul, alors il peut rester figé en un même point un
certain temps, et donc il faut modifier un petit peu la discussion ci-dessus qui suppose qu’il n’y a qu’un nombre
fini de valeurs de t pour lesquels γ(t) est sur la demi-droite). [002839]
Exercice 7639
Justifier les formules suivantes : lorsque f présente en z0 un pôle simple on a :
Correction H [002840]
Exercice 7640
(a) Soit g une fonction analytique ayant un zéro simple en z0 , et f une autre fonction analytique définie
dans un voisinage de z0 . Montrer
f f (z0 )
Res( , z0 ) = 0 .
g g (z0 )
(b) On suppose que g a un zéro d’ordre n : g(z0 +h) = hn (c0 +c1 h+. . . ), c0 6= 0, et l’on écrit f (z0 +h) =
a0 + a1 h + . . . . Montrer :
f
Res( , z0 ) = en−1
g
avec e0 , e1 , . . ., obtenus par la division suivant les puissances croissantes (comme dans les calculs
de développement limités) :
a0 + a1 h + a2 h2 + . . .
= e0 + e1 h + e2 h2 + . . . .
c0 + c1 h + c2 h2 + . . .
[002841]
Exercice 7641
Soit
R
0 < a < b < c et soit C le cercle de rayon r centré en l’origine, parcouru dans le sens direct. Calculer
1
C (z−a)(z−b)(z−c) dz selon la valeur de r. On donnera deux preuves, soit en utilisant le théorème des résidus, soit
en décomposant en éléments simples.
Correction H [002842]
Exercice 7642
Soit R = {x0 6 x 6 x1 , y0 6 y 6 y1 } un rectangle. En utilisant le théorème des résidus justifier la formule
intégrale de Cauchy pour z dans l’intérieur du rectangle et f holomorphe sur le rectangle fermé :
Z
1 f (w)
f (z) = dw
2πi ∂R w−z
Démontrer ce résultat de manière plus simple, directement à partir du théorème de Cauchy-Goursat pour les
fonctions holomorphes sur les rectangles, en utilisant la fonction w 7→ ( f (w) − f (z))/(w − z) (et aussi la notion
R f (w)
d’indice d’un lacet). Dans le cas où z est à l’extérieur du rectangle R, que vaut ∂ R w−z dw ? [002843]
1327
Exercice 7643
Soit Ω un domaine, de bord le cycle ∂ Ω orienté dans le sens direct. Soit f une fonction holomorphe sur Ω,
soient z1 et z2 deux points de Ω. Que vaut
Z
f (z) dz
?
∂ Ω (z − z1 )(z − z2 )
Exercice 7644
Que vaut, en fonction de R > 0 : Z
dz
?
|z|=R 2z2 − 5z + 2
On précisera les valeurs exclues de R.
Correction H [002845]
Exercice 7645
Déterminer, C désignant tour à tour le cercle |z − i| = 1, ou le cercle |z + i| = 1, ou encore |z| = 2, parcourus
dans le sens direct, les valeurs des intégrales :
Z
1
dz
C z2 + 1
Même question pour :
Z Z Z
1 1 1
3 −1
dz et 4 −1
dz et 5 −1
dz
C z C z C z
[002846]
Exercice 7646
R
Que vaut |z|=N tan(πz) dz, pour N ∈ N, N > 1 ?
Correction H [002847]
Exercice 7647
Déterminer pour A, B,C réels, avec A2 > B2 +C2 la valeur de :
Z 2π
1 dθ
2π 0 A + B sin θ +C cos θ
On aura intérêt, comme première étape, à poser B = R cos φ , C = R sin φ , mais on peut aussi se frotter plus
directement au résidu (utiliser bien sûr z = eiθ ou dans ce genre).
Correction H [002848]
Exercice 7648
1328
On considère dans le plan complexe un chemin fermé paramétré γ qui parcourt la figure ci-dessus dans le sens
indiqué.
z1 z4
z0
z3 z2
Pour j = 0, 1, 2, 3, 4 on note
Z Z
1 dz 1 dz
Aj = et B j =
2πi γ z−zj 2πi γ (z − z j )2
Exercice 7649
Soit γ le contour, parcouru dans le sens direct, dessiné ci-contre.
w1 w2 w3
Exercice 7650
Prouver pour a > 1 : √
Z 2π
1 sin θ a2 − 1 − a
dθ = √
2π 0 a + sin θ a2 − 1
En utilisant l’un des exercices précédents montrer que la formule a un sens et est valable pour a ∈ C \ [−1, +1].
Correction H [002853]
Exercice 7651
Que vaut en fonction de R > 0
Z
z2 + 1
3 2
dz ?
|z|=R z − z − 4z + 4
1329
[002854]
Exercice 7652
R
Soit P(z) = Az4 + . . . un polynôme de degré au plus 4. Montrer que |z|=R zP(z)
5 −1 dz est indépendant de R pour
R > 1. En faisant tendre R vers l’infini en déduire que cette valeur constante est 2πiA. Prouver alors via le
théorème des résidus : A = 15 ∑w5 =1 wP(w). [002855]
avec Cr le cercle {|z| = r} parcouru dans le sens direct. Montrer que le terme de droite est bien indépendant de
r > R. On notera le signe −. On dit que Res( f , ∞) est le “résidu à l’infini” de f . Soit f une fonction holomorphe
sur C à l’exception d’un nombre fini de singularités isolées. Montrer le théorème suivant : la somme de tous les
résidus (y compris celui à l’infini) de f est nulle. [002856]
Exercice 7654
Soit f une fonction holomorphe sur Ω \ {z1 , . . . , zN }, avec Ω le domaine intérieur à une courbe de Jordan γ.
Soit gn (z) la partie principale (partie singulière) de f en la singularité isolée zn . Prouver la formule intégrale
générale de Cauchy :
Z
1 f (w)
∀z ∈ Ω \ {z1 , . . . , zN } f (z) = ∑ gn (z) + dw
16n6N 2πi ∂Ω w − z
f (w) n (w)
Pour cela, remarquer d’abord Res( w−z , zn ) = Res( gw−z , zn ) ; puis montrer que le résidu à l’infini de la fonction
gn (w)
w−z de w ∈ C \ {zn }, est nul. On pourra utiliser l’exercice 7653.
Correction H [002857]
Z
lim f (z)eiz dz = 0 (ou l’analogue avec les Rn )
R→∞ z=Reiθ , 0<θ <π
Correction H [002859]
1330
Exercice 7657
iz
En considérant l’intégrale de ez sur un contour allant de −R à +R le long de l’axe réel en contournant 0 par
un petit demi-cercle, puis qui revient de +R à −R par le demi-cercle dans le demi-plan supérieur, démontrer
R ∞ sin x π
0 x dx = 2 .
Correction H [002860]
Exercice 7658
R R
Déterminer les intégrales (semi-convergentes) de Fresnel 0∞ cos(x2 )dx et 0∞ sin(x2 )dx en considérant l’inté-
grale de exp(−z 2 ) sur le contour z = x, 0 6 x 6 R, z = R exp(iθ ), 0 6 θ 6 π , z = xei π4 , R > x > 0. On rappelle
R 4
l’identité R exp(−πu2 )du = 1.
Correction H [002861]
Exercice 7659
R −t
Que vaut Γ( 12 ) = 0∞ e√t dt ? (faire un changement de variable t = πu2 pour se ramener à la Gaussienne). En
considérant un contour passant par l’axe réel, puis un quart de cercle, puis l’axe imaginaire, puis un petit quart
de cercle évitant l’origine prouver :
Z ∞ −t Z ∞ −ix
e π e
√ dt = exp(i ) √ dx
0 t 4 0 x
R ∞ cos x R ∞ sin x
et en déduire les valeurs des intégrales √ dx et √ dx (qui ne sont que semi-convergentes). Comparer
0 x 0 x
aux intégrales de Fresnel. [002862]
Exercice 7660
Reprendre l’exercice précédent et déterminer pour 0 < a < 1 les valeurs des intégrales (semi-convergentes)
Z ∞ Z ∞
cos x sin x
dx et dx
0 xa 0 xa
en utilisant la fonction Gamma. À propos prouver que ces intégrales ne sont que semi-convergentes (i.e. pas
absolument convergentes). [002863]
Exercice 7661
Confirmer par le calcul des résidus la valeur connue (arctan . . . !) :
Z
dx
=π
R 1 + x2
On appliquera le théorème des résidus au contour direct comportant le segment [−R, +R] et le semi-cercle de
rayon R dans le demi-plan supérieur, pour R → +∞. [002864]
Exercice 7662
R eiξ x R cos(ξ x)
Justifier R 1+x2 dx = R 1+x2 dx pour ξ ∈ R. Prouver par un calcul de résidu
Z
eiξ x
2
dx = πe−|ξ | .
R 1+x
Suivant le cas ξ > 0 ou ξ < 0 on complètera le segment [−R, +R] par un semi-cercle dans le demi-plan supé-
rieur, ou inférieur, afin que la contribution du semi-cercle tende vers 0 pour R → ∞. On peut aussi observer que
l’intégrale est une fonction paire de ξ et que l’on peut donc se restreindre à ξ > 0. [002865]
1331
Exercice 7663
Prouver, pour tout x ∈ R : Z
1 1
e−iξ x (πe−|ξ | )dξ = .
2π R 1 + x2
R0 R∞
Il suffit d’évaluer séparément −∞ et 0 en utilisant le fait que exp est sa propre primitive (ce calcul n’utilise
donc pas la notion de fonction analytique et le théorème des résidus). On remarquera que l’on retombe sur
la fonction 1/(1 + x2 ), ce qui n’est pas un hasard (formule d’inversion pour les transformations intégrales de
Fourier). [002866]
Exercice 7664
Déterminer Z Z Z
1 1 + x2 1
dx dx dx
R 1 + x4 R 1+x
4
R 1 + x 2 + x4
[002867]
Exercice 7665
R iξ x
e
Préciser pourquoi R 1+x 4 dx est une intégrale convergente pour ξ ∈ R, est une fonction réelle et paire de ξ , et
utiliser un calcul de résidus pour établir, pour ξ > 0 :
Z +∞
cos(ξ x) π −ξ /√2 ξ π
dx = e sin( √ + )
0 1 + x4 2 2 4
Cette formule est-elle valable pour ξ < 0 ? [002868]
Exercice 7666
(a) Déterminer Z +∞
dx
0 1 + x3
Pour ce calcul, on considérera le contour allant le long de l’axe réel de 0 à R puis de R à jR le
long d’un cercle puis de jR à 0 par un segment ( j = exp(i 2π 3 )). On écrira d’une part chacune des
trois contributions à l’intégrale de contour, en faisant attention au sens de parcours, et l’on utilisera
d’autre part le théorème des résidus.
(b) On note, pour |w| = 1 et certaines valeurs spéciales de w (que l’on précisera) étant exclues, J(w)
R dz
l’intégrale 1+z +
3 le long du segment infini wR . Déterminer J(w) en fonction de w.
[002869]
Exercice 7667
(a) Prouver pour n ∈ N, n > 1 : Z ∞
dx π/n
n
=
0 1+x sin(π/n)
en utilisant le secteur angulaire 0 6 Argz 6 2π
n , 0 6 |z| 6 R, R → +∞, et en montrant que la contri-
bution de l’arc de cercle tend vers zéro pour R → +∞.
2π
(b) Montrer, en utilisant les contours ε 6 x 6 R, z = Reiθ (0 6 θ 6 2π
a ), z = re
ia
(R > r > ε), z = εeiθ
2π
( a > θ > 0) :
Z ∞
dx π/a
a ∈ R, a > 1 =⇒ a
= .
0 1+x sin(π/a)
2π
Pour définir za comme fonction holomorphe sur {z = reiα | 0 < r < ∞, 0 6 α 6 a }, on pose za =
ra ea iα = exp(a(log r + iα)) (car log r + iα = Log(ze−i a ) + i πa ; no comments).
π
1332
R ∞ dx
(c) Soit J(a) = 0 1+xa ; justifier que l’intégrale définissant J(a) est convergente et analytique comme
π/a
fonction de a pour Re(a) > 1 et prouver J(a) = sin(π/a) .
(d) On définit maintenant Z +∞ pt
e
K(p) = dt
−∞ 1 + et
pour 0 < p < 1. Justifier les identités (pour 0 < p < 1) :
Z +∞ pt Z +∞ p−1 Z +∞
e t 1 dt 1 1 π
K(p) = dt = dt = = J( ) =
−∞ 1 + et 0 1+t p 0 1+t 1/p p p sin(π p)
+∞ e R pt
(e) Expliquer pourquoi l’intégrale K(p) = −∞ 1+et dt est convergente et analytique pour p complexe
π
avec 0 < Re(p) < 1 et établir la formule K(p) = sin(π p) pour 0 < Re(p) < 1.
π
(f) Donner une preuve simple directe de la formule K(p) = sin(π p) pour tout p complexe avec 0 <
Re(p) < 1 en appliquant le théorème des résidus avec des contours liés aux droites z = x, x ∈ R et
z = x + 2πi, x ∈ R.
(g) Déduire de ce qui précède avec p = 12 + iξ , ξ ∈ R :
Z +∞
cos(ξ t) 2π
dt = ,
−∞ ch(t/2) ch(πξ )
R
Montrer que la transformation de Fourier fb(ξ ) = R e2πiξ x f (x) dx appliquée à la fonction f (x) =
1 b −πx2 ).
ch(πx) donne simplement f = f (remarque : c’est aussi le cas avec f (x) = e
π
(h) On revient à la formule générale K(p) = sin(π p) . En séparant parties réelles et imaginaires dans
R +∞ e pt
−∞ 1+et dt déterminer (en simplifiant le plus possible) les valeurs de :
Z +∞ ut Z +∞ ut
e cos(vt) e sin(vt)
dt , dt ,
−∞ 1 + et −∞ 1 + et
pour 0 < u < 1, v ∈ R.
Correction H [002879]
Exercice 7668
Z +∞
1
Déterminer dx. [002880]
−∞ (1 + x2 )(2 + eix )
Exercice 7669
Z ∞ Z ∞
x−i 1 x−i 1
Déterminer e ix
dx et e−ix dx. [002881]
−∞ x + i x2 + 1 −∞ x + i x2 + 1
Exercice 7670
Z ∞
sin(x)
Déterminer 2
dx. [002882]
−∞ x(x + 1)
Exercice 7671
(a) Démontrer que (
Z
dz 2πi n = 1,
=
γ (z − a)n 0 n = 2, 3, 4, . . .
γ étant une courbe fermée simple ayant a dans son intérieur et orientée positivement.
1333
(b) Quelle est la valeur de l’intégrale si n = 0, −1, −2, . . . ?
[006587]
Exercice 7672
Evaluer Z
5z2 − 3z + 2
dz
γ (z − 1)3
où γ est une courbe fermée simple quelconque entourant z = 1 et orientée positivement. [006588]
Exercice 7673
Evaluer
(a) Z
cos z
dz,
γ z−π
(b) Z
ez
dz,
γ z(z + 1)
où
(i) γ est le cercle positif {z; |z − 1| = 3},
(ii) γ est le cercle positif {z; |z − 1| = 2.1}.
[006589]
Exercice 7674
Evaluer
(a)
Z
sin πz2 + cos πz2
dz,
γ (z − 1)(z − 2)
(b)
Z
e2z
dz,
γ (z + 1)4
où γ est le cercle positif {z; |z| = 3}. [006590]
Exercice 7675
Démontrer que
Z 2π
1 · 3 · 5 · · · · · (2n − 1)
cos2n ϑ dϑ = 2π · , n = 1, 2, 3, . . . .
0 2 · 4 · 6 · · · · · (2n)
[006591]
Exercice 7676
Localiser les singularités de chacune des fonctions suivantes et les caractériser.
z2
(a) (z+1)3
,
2z3 −z+1
(b) (z−4)2 (z−i)(z−1+2i)
,
sin mz
(c) z2 +2z+2
,
1−cos z
(d) z ,
1334
1
−
(e) e (z−1)2 ,
[006592]
Exercice 7677
Trouver les séries de Laurent par rapport aux singularités indiquées pour chacune des fonctions suivantes.
Caractériser la singularité dans chaque cas et donner le domaine de convergence de chaque série.
ez
(a) (z−1)2
, z = 1,
(b) z cos 1z , z = 0,
sin z
(c) z−π , z = π,
z
(d) (z+1)(z+2) , z = −1.
[006593]
Exercice 7678
Déterminer les résidus de chacune des fonctions suivantes, au pôle indiqué.
z2
(a) (z−2)(z2 +1)
, z = 2, z = i, z = −i,
1
(b) z(z+2)3
, z = 0, z = −2,
zezt
(c) (z−3)2
, z = 3,
(d) cotgz, z = −5π.
[006594]
Exercice 7679
z2
Trouver les séries de Laurent de (z−2)(z2 +1)
par rapport à ses poles. [006595]
Exercice 7680
Evaluer Z
ez
dz
γ (z − 1)(z + 3)2
où γ est le cercle positif donné par
(a) |z| = 32 ,
(b) |z| = 10.
[006596]
Exercice 7681
Evaluer Z 2π
dθ
.
0 5 + 3 sin θ
[006597]
Exercice 7682
Etude de la fonction holomorphe f (z) = cos z.
(a) Trouver l’image d’une droite x = c.
(b) Trouver l’image d’une droite y = c.
(c) Trouver un ouvert maximal U tel que le restriction de f à cet ouvert soit injective.
1335
(d) Trouver un domaine de définition maximal pour la fonction réciproque, arccos.
(e) Vérifier que√parmi les branches de arccos il y en a deux qui s’écrivent sous la forme arccos(w) =
±iLog(w + w2 − 1).
(f) Trouver toutes les branches de la fonction arccos.
[006598]
Exercice 7683
Vérifier que
Z ∞
x2 dx 7π
2 2 2
= .
−∞ (x + 1) (x + 2x + 2) 50
[006599]
Exercice 7684
Déterminer les singularités de la fonction f (z) = 1z − sin1 z et les classer. [006600]
Exercice 7685
Démontrer que
(a) L (1)(s) = 1
s
(b) L (t n )(s) = n!
sn+1
(c) L (eat )(s) 1
= s−a
(d) L (sin at)(s) = a
s2 +a2
(e) L (cos at)(s) s
= s2 +a2
(f) (
e−as 1, t > a,
L (Ua )(s) = , où Ua (t) = a ∈ R, a > 0.
s 0, t < a,
Préciser les domaines de définition de ces transformées de Laplace. [006601]
Exercice 7686
z +z+1 2 1
(a) Calculer les résidus aux différents pôles de la fonction f (z) = z(z2 +1)2 ; f (z) = ; f (z) =
1 + z + · · · + zn−1
1 1
− .
ez − 1 z
(b) Montrer que si f (z) = (z−a)−n g(z) où g est holomorphe dans Ω ouvert contenant a, alors Res( f , a) =
g(n−1) (a) 1 − cos z e2z 1
. Trouver les pôles et résidus des fonctions suivantes : 3
, , .
(n − 1)! z (z − 1) (1 + z2 )n
3
[006742]
1336
Z
dx
(b) Calculer .
R (1 + x2 )n
[006744]
Exercice 7691
Soit a un réel > 0 et Logz la détermination principale du log sur C\R− . En intégrant la fonction f (z) =
1
(z2 +a2 ) Logz
sur un contour Γε,R constitué du cercle de rayon R évitant le demi-axe R− , montrer que
Z ∞
dx π 1
2
= 2
− .
0 (x2 + a2 )(Ln x + π 2 ) 2a(Ln a + π 2 /4) 1 + a2
[006747]
1337
Z +∞
cos mx
(b) Calculer I(m, a) = dx en distinguant les cas a = 1, a 6= 1. Vérifier que I(m, 1) =
0 (1 + x2 )(x2 + a2 )
lima→1 I(m, a).
Z +∞
x sin mx
En déduire sans nouveaux calculs la valeur de dx.
0 (1 + x2 )2
[006749]
Exercice 7694
Soit P et Q deux polynômes tels que deg Q > deg P.
(a) Exprimer ∑ Res( QP ) à l’aide des coefficients de P et Q.
(b) Soit P(z) = zn + ∑n−1 k
0 ak z un polynôme dont toutes les racines sont dans D(0, R). Montrer que
Z xz
1 e
f (x) = dz est la solution de l’équation différentielle d’ordre n, y(n) + an−1 y(n−1) +
2iπ ΓR P(z)
· · · + a0 y = 0 de condition initiale y( j) (0) = 0 si j < n − 1 et y(n−1) (0) = 1.
[006750]
Exercice 7695
Calculer
Z 2π
dt
(a) (a > 1) ;
0 a + cost
Z 2π
dt
(b) (a > b > 0) ;
0 (a + b cost)2
Z 2π
cos3 3t
(c) dt (a ∈ C \ {±1}) ;
0 1 − 2a cost + a2
Z 2π
(d) exp (cost) cos (nt − sint) dt (n ∈ Z).
0
[006751]
Exercice 7696
Dans cet exercice, on justifiera soigneusement chaque passage à la limite. Calculer les intégrales :
Z +∞
1
(a) dx
−∞ 1 + x6
Z +∞
1
(b) dx , 0 < α < 1
0 x (1 + x)
α
Z +∞
sin2 x 1 − e2ix
(c) dx (on pourra considérer la fonction )
0 x2 x2
Z +∞
cos x
(d) x −x
dx (on pourra utiliser le rectangle de sommets −R, R, R + iπ, −R + iπ)
−∞ e + e
Z +∞
Log2 x
(e) dx
0 1 + x2
Z +∞
Logx
(f) dx
0 (1 + x)3
[006752]
Exercice 7697
Soit f (z) = z5 + 5z3 + z − 2. Montrer que f a trois de ses zéros dans le disque D(0, 1) et tous ses zéros dans le
disque D(0, 3). [006753]
1338
Exercice 7698
Soit c un nombre complexe vérifiant |c| > e. Montrer que l’équation ez = cz a une solution et une seule dans
H = { z ∈ C | Reez < 1 }. (On pourra considérer Dr = H ∩ D(1, r) avec r > 2 et les fonctions ez − cz et −cz.)
[006754]
Exercice 7699
En utilisant le théorème de Rouché, démontrer le théorème de d’Alembert. [006755]
Exercice 7700
Soit P(z) = zn + a1 zn−1 + · · · + an , n > 1, a j ∈ C. Montrer qu’il existe un point c de ∂ D(0, 1) tel que l’on ait
|P(c)| > 1. [006756]
Exercice 7701
Montrer que, si f est holomorphe au voisinage de D(0, 1) et si f (∂ D(0, 1)) ⊂ D(0, 1), alors il existe un z0 et un
seul dans D(0, 1) tel que l’on ait f (z0 ) = z0 . [006757]
Exercice 7702
En utilisant le théorème de Rouché, on se propose de donner une preuve du théorème d’inversion local “holo-
morphe” n’utilisant pas le théorème d’inversion local dans R2 .
Soit donc f une fonction holomorphe au voisinage d’un point z0 de C telle que f 0 (z0 ) 6= 0. On suppose sans
restreindre la généralité que z0 = 0, f (z0 ) = 0, et f 0 (z0 ) = 1.
(a) Montrer qu’il existe un voisinage V de z0 et une constante K > 0 tel que l’on ait, pour tout z dans V ,
| f (z) − z| 6 K |z2 |.
(b) Montrer qu’il existe r > 0 tel que, si l’on a |α| < r/2, l’équation f (z) = α a une solution unique
dans le disque D(0, r).
(c) Montrer enfin qu’il existe un ouvert U de C tel que f soit une bijection de U sur le disque D(0, r/2).
(d) En déduire que g = f −1 est continue sur le disque D(0, r/2) et, de là, que g est holomorphe dans ce
disque.
[006758]
Exercice 7703
1
On considère la série ∑ (z − n)2 .
n∈Z
(a) Montrer que cette série converge normalement sur tout compact K de C. En déduire que f (z) =
1
∑ (z − n)2 est une fonction méromorphe sur C. Vérifier que l’on a f (z + 1) = f (z).
n∈Z
(b) Déterminer le résidu de f en chacun de ses pôles. Montrer que, si l’on note z = x + iy, f (z) tend vers
0, uniformément par rapport à x, lorsque |y| tend vers ∞.
2
π
(c) Montrer que f (z) = . (On pourra utiliser le théorème de Liouville.) En déduire que l’on
sin(πz)
∞
1 π2
a∑ 2= .
n=1 n 6
[006759]
1339
Exercice 7704
Soit γn le chemin dont l’image γn∗ est le rectangle de sommets ±(n + 21 ) ± in parcouru une fois dans le sens
direct. Evaluer pour a ∈
/Z Z
πcotan(πz)
2
dz .
γn (z + a)
Exercice 7705
Soit α un réel tel que −1 < α < 2, et soit f : C \ {it | t ∈ ] − ∞, 0] } définie par
eiz eα log z
f (z) = ,
1 + z2
où log z désigne la branche uniforme du logarithme complexe qui est réelle pour z réel strictement positif, avec
−π/2 < arg z < 3π/2.
(a) Montrer que, pour tout θ tel que 0 6 θ 6 π/2, on a : 0 6 2θ /π 6 sin θ 6 θ .
(b) Soit γεRle demi-cercle de rayon ε > 0, de centre 0, situé dans le demi-plan Im z > 0. Démontrer que
limε↓0 γε f (z) dz = 0.
(c) Soit γR le
R
demi-cercle de rayon R > 0, de centre 0, situé dans le demi-plan Im z > 0. Démontrer que
limR→∞ γR f (z) dz = 0.
(d) En intégrant f sur le bord du domaine ε 6 |z| 6 R, 0 6 arg(z) 6 π, déduire de ce qui précède que
l’intégrale
Z ∞ α
x cos(x − απ
2 )
I(α) = 2
dx
0 1+x
est convergente et en même temps calculer sa valeur.
[006808]
Exercice 7706
Soit a un réel tel que 0 6 a < 1.
R R +∞ cosh(ax)
(a) Démontrer que les intégrales I(a) = 0+∞ sinh(ax)
sinh x dx et J(a) = 0 cosh x dx sont convergentes (sinh
et cosh désignent les sinus et cosinus hyperboliques).
e az
(b) Soit ε et R des réels tels que 0 < ε < π2 < R, soit f (z) la fonction f (z) = ez −e−z et soit Kε,R ⊂ C le
1340
(a) Soit I = [a, b] (a < b) un intervalle de R et φ : I → C une application continue. Montrer que
Z b Z b
φ 6 |φ |.
a a
R R
On pourra considérer un nombre complexe c tel que ab φ = c ab φ .
(b) Vérifier que la relation définie sur les chemins paramétrés par γ1 ≡ γ2 s’il existe une bijection α :
J → I dérivable à dérivée continue et partout strictement positive telle que γ2 = γ1 ◦α est une relation
d’équivalence.
(c) Donner l’exemple de D un ouvert de C, f : D → C une application continue, I un intervalle de R
et γ1 : I → D une application continue, J un intervalle de R et α : J → I une application continue
bijective et γ2 = γ1 ◦ α tels que
Z Z
f (γ1 (t))dt 6= f (γ2 (τ))dτ.
I J
[007554]
1341
[007556]
(a) En considérant les quatre triangles obtenus en traçant les segments entre deux milieux de côtés de
T , montrer que pour l’un de ces triangles noté T1 ,
Z Z
| f (z)dz| 6 4| f (z)dz|.
∂T ∂ T1
(b) En itérant cette construction, montrer que pour tout n, il existe un triangle Tn ⊂ Tn−1 de périmètre
p
2n tel que Z Z
| f (z)dz| 6 4n | f (z)dz|.
∂T ∂ T1
(g) Conclure.
(h) Montrer en choisissant un découpage de T avec un petit triangle autour de a que si f : D → C est
une
R
application continue et holomorphe sur D − {a}, alors pour tout triangle de sommet a dans D,
∂ T (z)dz = 0.
f
[007559]
1342
2
Soit a un nombre réel tel que |a| 6 1. On considère la fonction f : C → C, z 7→ e−z et pour tout réel strictement
positif r, les chemins suivants dans le plan complexe
r(1 + ai)
γ3 %
↑ γ2
0 γ1 → r
R
(a) Calculer γ1 f (z)dz.
R
(b) Montrer que | γ2 f (z)dz| 6 1r .
(c) En déduire √
Z +∞
2 2 π 1
e−(1+ai) t dt = .
0 2 1 + ia
R +∞ R +∞
(d) En déduire les valeurs des intégrales 0 cos(t 2 )dt et 0 sin(t 2 )dt.
[007560]
(a) Soit r > 0 et D un voisinage ouvert de ∆r . Soit f : D → C une fonction holomorphe. Soit a et b deux
points distincts dans ∆r . Calculer
Z
f (ζ )
dζ .
∂ ∆r (ζ − a)(ζ − b)
(b) En déduire le théorème de Liouville : Toute fonction holomorphe bornée sur C est constante.
[007562]
Exercice 7716
(a) Déterminer toutes les fonctions holomorphes définies sur le plan complexe tout entier vérifiant :
| f (z)| > 1 .
(b) On considère une fonction f holomorphe dans le disque unité, vérifiant | f (z)| 6 1, que peut on dire
0
de | f (0)| ?
(c) Soit n0 un nombre entier naturel et f une fonction holomorphe définie sur le plan complexe tout
entier vérifiant | f (z)| 6 |z|n0 . Montrer que f est un polynôme de degré au plus n0 .
(d) Soient Ω un ouvert connexe et D une droite, f une fonction continue sur Ω, holomorphe sur la
restriction Ω − {D}. Montrer que f se prolonge en une fonction holomorphe sur Ω tout entier.
[007563]
1343
Soient deux fonctions g et h holomorphes sur un ouvert connexe du plan complexe, a un pôle de g/h tel que
h(a) = 0 et h0 (a) soit non nul. Montrer que :
g g(a)
Res(a, ) = 0
h h (a)
[007577]
z2 z2 + z + 5
f (z) = et g(z) = .
z4 + 1 z(z2 + 1)2
[007578]
[007579]
1
(b) Déterminer les résidus des pôles de (z−a)(1−az) contenus dans le disque unité ouvert.
R 2π dθ
(c) En déduire la valeur de 0 1−2a cos θ +a2
.
[007581]
1344
(a) Montrer que z f (z) a une limite quand |z| tend vers +∞.
R +∞ x2
(b) Montrer que −∞ 1+x4 dx converge.
(c) Déterminer les pôles de f contenus dans le demi-plan H := {z ∈ C, Im(z) > 0} et leurs résidus.
(d) En intégrant sur le chemin Γ défini par
−r → 0 1 r
montrer que Z r Z
f (x)dx + f (z)dz = 2iπ ∑ Resc ( f ).
−r ∂ (∆r ∩H) c∈H
(a) Montrer que le polynôme f (z) = 3 + 7z + 2z4 a, comme le polynôme 3 + 7z, exactement un zéro
dans ∆.
3 2
(b) Déterminer le nombre de zéros (comptés avec multiplicité) de z5 + z3 + z4 + 13 dans ∆.
3 2
(c) Déterminer le nombre de zéros (comptés avec multiplicité) de z5 + z3 + z4 + 13 dans ∆ 1 .
2
(d) Déterminer le nombre de zéros du polynôme z4 − 5z − 1 dans la couronne 1 < |z| < 2.
[007583]
1345
0, 06t <a
A, a 6 t < a+b
(d) f (t) =
−A, a + b 6 t < a + 2b
0, t > a + 2b
[006602]
Exercice 7725
La transformée de Laplace de la “fonction” impulsion de Dirac : Pour ε > 0, on pose
(
1
, 06t 6ε
Fε (t) = ε .
0, t >ε
Exercice 7726
Calculer la transformée de Laplace de la fonction F où a, b, ω, k ∈ R, a, b > 0 :
(a) F(t) = a sin ωt,
(b) F(t) = a(1 − e−bt ),
(c) ( a cos(bt − k). N.B. Ici la formule qui exprime la transformée de Laplace de la fonction
F(t) =
F(t − a), t > a,
G(t) = en fonction de celle de F ne s’applique pas à (3). Pourquoi pas ?
0, t < a,
[006604]
Exercice 7727
Vérifier les propriétés suivantes de la transformation de Laplace L :
(a) L (c1 F1 + c2 F2 ) = c1 L (F1 ) + c2 L (F2 ).
(b) L (eat F(t))(s) = (L F)(s − a).
(
F(t − a), t > a,
(c) Pour G(t) = on a (L G)(s) = e−as (L F)(s) (a > 0).
0, t 6 a,
(d) Pour Fa (t) = F(at) on a (L Fa )(s) = a1 (L F)( as ).
Rt (L F)(s)
(e) Pour G(t) = 0 F(u)du on a (L G)(s) = s .
(f) L (t n F(t)) = (−1)n (L F)(n)
R∞
(g) Si limt→0 F(t) F(t)
t existe, L ( t )(s) = s (L F)(ζ )dζ .
(h) Si F est périodique, F(t + T ) = F(t), alors
Z T
1
(L F)(s) = F(t)e−st dt
1 − e−sT 0
1346
[006605]
Exercice 7728
Trouver toutes les solutions Y de l’équation différentielle
tY 00 + 2Y 0 + tY = 0, Y (0) = 1,
Exercice 7729
Etudier la convergence des séries
∞
cos nx ∞
sin nx ∞
einx
∑ , ∑ , ∑ .
1 n2 1 n2 1 n!
[006607]
Exercice 7730
Calculer les coefficients de Fourier de la fonction périodique f , définie sur [−π, π] par
Etudier la convergence de la série de Fourier qui en résulte ; est-elle absolue ou peut-être uniforme ? En déduire
1
la valeur de ∑∞
1 n2 . [006608]
Exercice 7731
(a) Trouver les coefficients de Fourier en sin et cos de la fonction périodique F, donnée sur ] − 5, 5[\{0}
par (
0, −5 < x < 0
F(x) = .
3, 0<x<5
(b) Vérifier que F satisfait aux conditions de Dirichlet. Comment doit F être définie en x = −5, 0, 5
pour que sa série de Fourier converge vers F(x) pour tout x ∈ [−5, 5] ?
[006609]
Exercice 7732
Développer la fonction périodique F, donnée sur ] − 2, 2[ par F(x) = x (fonction en dents de scie), en série
trigonométrique. [006610]
Exercice 7733
(a) Calculer la transformée de Fourier de la fonction porte symétrique
(
A, − τ2 < x < τ2
f (x) = .
0, |x| > τ2
(b) Vérifier que f satisfait aux conditions de Dirichlet. Comment doit f être définie en x = ± τ2 pour que
l’intégrale de Fourier converge vers f (x) pour tout x ?
[006611]
Exercice 7734
1347
(a) Utiliser les résultats de l’exercice 7733 pour évaluer
Z ∞
sin aλ cos bλ
dλ .
−∞ λ
R ∞ sin u
(b) En déduire la valeur de 0 u du.
[006612]
Exercice 7735
[006613]
Exercice 7736
Trouver une fonction f de sorte que l’équation intégrale suivante soit vérifiée :
Z ∞
(
1 − α, 0 6 α 6 1,
f (x) sin αxdx =
0 0, α > 1.
[006614]
Exercice 7737
Montrer que, pour x > 0, Z ∞
cos λ x π −x
dλ = e .
0 λ2 +1 2
[006615]
Exercice 7738
Evaluer
R∞ dx
(a) 0 (x2 +1)2 ,
R ∞ x2 dx
(b) 0 (x2 +1)2 , en appliquant l’identité de Parseval.
[006616]
Exercice 7739
Calculer la transformée inverse de Laplace L −1 ( f ) pour :
s
(a) f (s) = (s+1)3 (s−1)2
1
(b) f (s) = (s2 +1)2
s+1
(c) f (s) = (s+2)(s+3)
s+1
(d) f (s) = (s+2)(s+3)2 (s2 +4s+5)
1
(e) f (s) = (s+3)(s+4)
s+2
(f) f (s) = (s+1)2 (s+3)
s+1
(g) f (s) = s2 +4s+16
1348
[006617]
Exercice 7740
Soient a, x des nombres réels, 0 < x < a, et posons f (s) = shsx
s2 chsa
. Déterminer L −1 ( f ). [006618]
Exercice 7741
Résoudre l’équation différentielle partielle :
∂ 2Y 2
2∂ Y
= c , 0 6 x < `, t > 0,
∂t 2 ∂ x2
avec les conditions initiales suivantes :
F0
Y (x, 0) = 0, Yt (x, 0) = 0, Y (0,t) = 0, Yx (`,t) = (i.e. constant)
E
[006619]
π 1 (−1)n 1 ∞
2z
∀z ∈ C \ Z = + lim ∑ = + ∑ (−1)n 2
sin πz z N→+∞ −M6n6N z − n z n=1 z − n2
M→+∞
n6=0
N
z2
∀z ∈ C sin(πz) = lim πz ∏ (1 − )
N→∞
n=1 n2
(−1)n
(a) Montrer la convergence de la série ∑∞
n=1 z−n (regarder les sommes partielles pour les indices pairs).
/ Z fixé, soit N > |z| − 12 et RN le carré {|x| 6 N + 12 , |y| 6 N + 12 },
(b) On pose f (w) = sinππw . Soit z ∈
1 R f (w)
et CN = ∂ RN son bord parcouru dans le sens direct. Exprimer 2πi CN w−z dw à l’aide du Théorème
des résidus.
R f (w)
(c) Montrer CN w dw = 0 (on notera que f est impaire) et en déduire :
Z Z
1 f (w) 1 π z
dw = dw
2πi CN w−z 2πi CN sin πw w(w − z)
(d) On rappelle l’identité sin(w) = sin(x) ch(y) + i cos(x) sh(y) pour w = x + iy. Montrer | sin w|2 =
sin2 x + sh2 y (x, y ∈ R . . . ). En déduire | sin(πw)| = ch(πy) > 1 sur les bords verticaux du carré et
| sin(πw)| > sh(π(N + 21 )) > sh(π 12 ) = 2.301 · · · > 1 sur les bords horizontaux. Conclure la preuve
de ∞
π 1 2z
= + ∑ (−1)n 2
sin πz z n=1 z − n2
avec convergence uniforme pour |z| borné.
(e) Reprendre la même technique et prouver :
∞
π cos(πz) 1 1 2z
∀z ∈ C \ Z = lim ∑ = +∑ 2 ,
sin(πz) N→∞
−N6n6N z − n z n=1 z − n2
1349
2
(f) On veut maintenant prouver : sin(πz) = limN→∞ πz ∏Nn=1 (1 − nz 2 ) On fixe une fois pour toutes R > 0,
2
et on va montrer la formule pour |z| < R. Soit N avec N > R et notons fN (z) = sin(πz)
πz
∏Nn=1 (1 − nz 2 ),
prolongé par continuité en les n, |n| 6 N. Montrer que fN est holomorphe et ne s’annule pas sur
D(0, R).
(g) Soit γ : [0, 1] → C∗ le chemin γ(t) = fN (tz). On a donc γ(0) = 1, γ(1) = et γ(t) 6= 0 pour tout
R fN (z),
dw
t. Par un théorème démontré en cours (lequel ?) on a γ(1) = γ(0) exp γ w . En déduire fN (z) =
R 0
f (tz)
exp 01 fNN (tz) zdt .
(h) Soit ε > 0. En utilisant la convergence uniforme pour |z| borné du développement en fractions de
π(πz), montrer que pour N suffisamment grand, on a | fN0 (w)| 6 ε| fN (w)| pour tout w ∈ D(0, R),
puis en déduire
N 0 |z| < R =⇒ | fN (z)| 6 eε|z| 6 eεR
(i) En déduire limN→∞ fN (z) = 1, uniformément sur D(0, R). Conclure la preuve du produit infini de
Euler pour sin(z).
[002870]
vient donc de prouver qu’un produit absolument convergent est convergent. C’est principalement, la seule chose
que vous ayez à savoir sur ce sujet. [002871]
Exercice 7744
Pour quelles valeurs de p (réel) ∏∞ −p
k=1 (1 + k ) converge ? [002872]
Exercice 7745
z2
k=1 1 − k2 , prouver :
Étant admis que sin(πz) = πz ∏∞
+∞ z z
sin(πz) = πz ∏ 1− ek
k=−∞ k
k6=0
Exercice 7746
z2
Étant admis sin(πz) = πz ∏∞
k=1 1 − k2
, prouver :
+N
z−k
sin(πz) = πz lim ∏ ,
k=−N,k6=0 −k
N→∞
1350
avec un produit absolument convergent. [002874]
Exercice 7747
On rappelle la formule π(πα) = limN→∞ ∑+N
k=−N
1
α−k , pour α ∈ C \ Z. Montrer :
+∞
sin(π(α − z)) −π(πα)z z z
=e ∏ 1− e α+k
sin(πα) k=−∞ α +k
Exercice 7748
Établir la convergence et évaluer les produits infinis suivants :
∞ ∞
1 2
∏ 1 + n(n + 2) ∏ 1 − n(n + 1)
n=1 n=2
∞
n3 − 1 ∞
n2 + 1
∏ 3 ∏ 2
n=2 n + 1 n=1 n
Les trois premiers s’obtiennent par des réarrangements simples. Pour le dernier, utiliser le produit infini de sin z.
[002876]
Exercice 7749
On suppose ∑n>1 |un |2 < ∞. Montrer que les deux séries ∑ un et ∑ Log(1+un ) sont soit toutes deux convergentes
soit toutes deux divergentes (on suppose ∀n un 6= −1). Donc si ∑n>1 |un |2 < ∞ le produit infini ∏∞ n=1 (1 + un )
∞
est convergent si et seulement si la série ∑n=1 un converge. [002877]
Exercice 7750
i ∞
i
Montrer que ∏∞
k=1 (1 + k ) diverge tandis que ∏k=1 1 + k converge. [002878]
Exercice 7751
Montrer que les racines du polynôme P(z) = z111 + 3z50 + 1 vérifiant |z| < 1 sont simples et qu’il y en a
exactement 50. Indication : utiliser le théorème de Rouché en écrivant P(z) = 3z50 + (z111 + 1) et calculer P0
pour s’assurer que les racines avec |z| < 1 sont simples.
Correction H [002883]
Exercice 7752
Déterminer l’image par z 7→ 3z+5
z+2 du cercle unité, du cercle de rayon 2 centré en 1, du cercle de rayon 2 centré
en l’origine ; de la droite imaginaire, de la droite d’équation x = y, de la droite verticale passant en 3, de la
droite verticale passant en −2.
Correction H [002884]
Exercice 7753
Question de cours : quels sont les automorphismes de D(0, 1) avec 0 comme point fixe ? [002885]
Exercice 7754
Soit α avec |α| < 1. On sait que z 7→ φα (z) = 1−αz α−z
est un automorphisme du disque unité D(0, 1). Trouver z1
et z2 avec φα (z1 ) = z2 , φα (z2 ) = z1 . Deux points distincts arbitraires z1 et z2 étant donnés dans D(0, 1), montrer
1351
qu’il existe un automorphisme les échangeant et que cet automorphisme est unique à une rotation près (on se
ramènera au cas où l’un des points est l’origine).
Correction H [002886]
Exercice 7755
Trouver l’unique automorphisme du premier quadrant qui échange 1 + i et 2 + 2i. On remarquera que z 7→ z2
est une bijection analytique du premier quadrant sur le demi-plan supérieur, et que l’on peut donc ramener le
problème à une question dans le demi-plan supérieur. [002887]
Exercice 7756
Soit f holomorphe sur D(0, 1). On suppose | f (w)| 6 8 pour tout |w| 6 1 et f ( 34 ) = 0. Montrer | f (0)| 6 6.
Indication : trouver un automorphisme φ du disque avec φ (0) = 43 et utiliser le Lemme de Schwarz pour la
fonction 18 f (φ (z)). Trouver le z avec φ (z) = 0. [002888]
Exercice 7757
R
Calculer C (x + 2y) dx + (y − 2x) dy le long de l’ellipse C définie par x = 4 cos θ , y = 3 sin θ , 0 6 θ 6 2π.
[006731]
Exercice 7758
R 2
Calculer C (z + 3z) dz le long des chemins suivants :
(a) le cercle |z| = 2 du point (2,0) au point (0,2)
(b) le segment de droite joignant les points (2,0) et (0,2)
(c) le contour polygonal formé par les segments de droite joignant (2,0) à (2,2) et (2,2) à (0,2)
[006732]
Exercice 7759
R dz
Calculer C (z−a)n pour n = 1, 2, 3 . . . , où C est un cercle de centre a. [006733]
Exercice 7760
Soit P(x, y) et Q(x, y) des fonctions continues à valeurs réelles et à dérivées partielles continues sur un ouvert
connexe Ω et sur sa frontière C. La formule de Green établit que
Z Z Z
∂Q ∂P
Pdx + Qdy = − dxdy
C Ω ∂x ∂y
(a) Montrer la formule de Green pour une courbe fermée simple C ayant la propriété d’être rencontrée
par des parallèles aux axes de coordonnées en deux points au plus.
(b) Si f (z, z) = u(x, y) + iv(x, y) est continue et possède des dérivées partielles continues dans un ou-
vert connexe Ω et sur sa frontière C, montrer que la formule de Green peut s’écrire sous la forme
complexe suivante Z Z Z
∂f
f (z, z)dz = 2i dxdy
C Ω ∂z
1 R
(c) Si C est une courbe fermée simple délimitant un ouvert d’aire A, montrer que A = 2i C zdz.
R
(d) Calculer C zdz le long
i. du cercle |z − 2| = 3
ii. du carré de sommets z = 0, z = 2, z = 2i et z = 2 + 2i
1352
iii. de l’ellipse |z − 3| + |z + 3| = 10
[006734]
Exercice 7761
Soit f une fonction holomorphe sur un ouvert connexe Ω. Soit c un point deR Ω et r0 > 0 tel que D(c, r0 ) ⊂ Ω,
1 2π iθ
où D(c, r0 ) est le disque ouvert de centre c et de rayon r0 . On pose µ(r) = 2π 0 f (c + re )dθ pour 0 < r < r0 .
(a) Montrer que
lim µ(r) = f (c)
r→0+
dµ
(b) On suppose f 0 (z) continue. Montrer que µ est constante (on montrera que = 0 en dérivant sous
dr
le signe d’intégration).
Soit maintenant M = supz∈Ω | f (z)| et on suppose qu’il existe c ∈ Ω tel que | f (c)| = M.
(c) Montrer que M = | f (c + reiθ ) où r > 0 est tel que D(c, r) ⊂ Ω.
(d) Soit V = {z ∈ Ω| | f (z)| = M}. Montrer que V est à la fois un ouvert et un fermé de Ω. En déduire
le principe du maximum : si f atteint son maximum en un point d’un ouvert connexe Ω, alors f est
constante.
[006735]
Exercice 7762
1 R
(a) Soit f (z) = 1+z4
. Montrer que γR f (z) dz tend vers 0 quand R tend vers +∞, où γR (t) = Reit (t ∈
[0, π]).
(b) Déduire de 1. la valeur de Z +∞
dx
−∞ 1 + x4
[006736]
Exercice 7763
Si γ est l’arc de courbe γ(t) = t + i(t 3 − 3t 2 + 4t − 1) joignant les points (1,1) et (2,3), trouver la valeur de
Z
(12z2 − 4iz) dz
γ
[006737]
Exercice 7764
R
(a) Calculer l’intégrale I = γ z̄ dz où γ est le chemin joignant le point (1, 1) au point (2, 4) suivant la
R
parabole y = x2 ; puis le segment joignant ces points. Qu’obtient-on avec γ z dz ?
R R
(b) Soit γ = e2iπt ,t ∈ [0, 1] et f continue sur γ ∗ le cercle unité dans C. Comparer γ f (z) dz
z2
et γ f (z) dz.
[006738]
Exercice 7765
Soit f une fonction continue du quart de plan {x + iy; x, y > 0} dans C et C le quart de cercle paramé-
tré par {re it ; 0 6 t 6 π } avec r > 0. On pose M(r) = sup
R 2 z∈C | f (z)|. Montrer que si limr→∞ M(r) = 0, alors
iz
limr→∞ C f (z)e dz = 0. [006739]
Exercice 7766
Soit w = |w|eiθ un nombre complexe.
1353
R R |w| iθ
(a) Montrer que ew − 1 = [0,w] ez dz = 0 ete eiθ dt ; montrer ainsi l’inégalité |ew − 1| 6 |w|e|w| (autre
démonstration ?).
(b) Application. On considère K un compact du plan inclus dans C∗ et la suite de fonctions vn définie
sur K par vn (z) = z(1+1 1 )z . Montrer que vn (z) tend vers 1z uniformément sur K.
n
[006740]
Exercice 7767
Soit ϕ une fonction continue sur le bord orienté ∂ K d’un compact K ; soit Ω = C\∂ K : pour z ∈ Ω, on définit
Z
ϕ(u)
f (z) = du.
∂K u−z
On va établir que f est holomorphe dans Ω. Fixons a ∈ Ω et posons r = d(a, ∂ K) > 0.
1
(a) Soit 0 < ρ < r et z ∈ B̄(a, ρ). Montrer, en développant u−z en série entière de z − a, que f est somme
d’une série entière au voisinage de a ; en déduire que f ∈ H(Ω).
(b) Montrer que f est indéfiniment dérivable en tout point a de Ω et que
Z
(n) ϕ(u)
f (a) = n! du.
I (u − a)n+1
[006741]
Exercice 7768
Montrer que
e−nz
∏ 1 + n2
n>1
Exercice 7769
On se propose de démontrer que pour tout z de C,
z2 sin (πz)
∏ 1 − n2 = πz
n>1
(a) On pose
1 1 1
F(z) = + ∑ +
z n∈Z,n6=0 z − n n
Montrer que F est une fonction méromorphe sur C.
En utilisant 2
1 π
∑ 2
=
n∈Z (z − n) sin (πz)
π
montrer que F(z) − est constante sur C \ Z, puis calculer cette constante par un argument
tan (πz)
de parité. En déduire que
π 1 2z
= +∑ 2
tan (πz) z n>1 z − n2
z2
(b) Pour n > 1, soit fn (z) = 1 − . Montrer que ∏n>1 fn (z) définit une fonction entière f .
n2
Montrer que
fn0 (z) g0 (z)
∑ =
n>1 fn (z) g(z)
sin (πz)
avec g(z) = . En déduire le résultat voulu.
πz
1354
sin (πz)
(c) Déduire de la décomposition de en produit que
πz
sh z z2
= ∏ 1+ 2 2
z n>1 n π
4z2
ch z = ∏ 1 +
n>1 (2n − 1)2 π 2
4z2
cos z = ∏ 1 −
n>1 (2n − 1)2 π 2
[006762]
Exercice 7770
Z +∞
2
On pose F(z) = e−zx dx.
0
(a) Montrer que F est holomorphe sur Ω = {z ∈ C| Reez > 0}. Calculer F 0 (z) en fonction de F(z).
Z +∞
2 √
(b) En déduire une autre expression de F(z) pour z ∈ Ω (on pourra utiliser e−x dx = π/2).
0
Conclure enfin que la fonction F se prolonge en une fonction holomorphe sur C \ ]−∞, 0].
[006763]
I Produit d’Euler Montrer que ζ est holomorphe dans l’ouvert Ω = {z ∈ C| Re z > 1}.
Soient p1 = 2, p2 = 3, . . . , pn , . . . la suite des nombres premiers. Montrer que dans Ω, on a
1
ζ (s) = ∏ −s
n>1 1 − pn
(produit d’Euler).
où λ (n) = ln p si n est une puissance d’un nombre p premier et λ (n) = 0 si n a au moins deux
diviseurs premiers distincts.
(b) On a le théorème suivant :
Théorème des nombres premiers (Hadamard-De la Vallée Poussin 1896) : Lorsque x tend vers +∞,
la somme des λ (n) pour n 6 x est équivalente à x.
Démontrer que cette assertion est équivalente à dire que le nombre de nombres premiers plus petits
que x est équivalent à x/ ln x.
1355
III Equation fonctionnelle de ζ , démonstration par la formule de Poisson Soit
2
θ (t) = ∑ e−πn t
n∈Z
est une fonction entière. En déduire que sin (πs)Γ(s)ζ (s) se prolonge en une fonction entière.
1356
(c) Soit Cn,ε,ϕ le chemin fermé :
En appliquant la formule des résidus à Fs sur Cn,ε,ϕ pour Re s < 0, montrer que
πs
∀s ∈ C \ {−N}, ζ (1 − s) = 21−s π −s Γ(s) cos ζ (s)
2
(d) Déduire de 3. que
π
∀s ∈ C \ Z, Γ(s)Γ(1 − s) =
sin (πs)
En utilisant l’équation fonctionnelle de III, montrer alors que
2s−1 1+s s
∀s ∈ C \ Z, Γ(s) = √ Γ Γ
π 2 2
[006764]
Exercice 7772
Soit f holomorphe sur C, réelle sur l’axe réel, imaginaire pure sur l’axe imaginaire. Montrer que f est impaire.
[006765]
Exercice 7773
Montrer que toute fonction f holomorphe dans un ouvert connexe Ω symétrique par rapport à l’axe réel peut
s’écrire f = f1 + i f2 , où f1 et f2 sont holomorphes dans Ω et réelles sur l’axe réel. [006766]
Exercice 7774
Soit f une fonction holomorphe dans le disque unité D, continue sur D, telle que | f (z)| = 1 si |z| = 1. Montrer
que f est rationnelle. [006767]
Exercice 7775
Donner un biholomorphisme entre les ouverts
[006768]
Exercice 7776
Montrer que la transformation
2
1 + zm
w= ,
1 − zm
où m ∈ N∗ , définit une représentation conforme de
n πo
Ω = z ∈ C| z = reiθ , 0 < r < 1, 0 < θ <
m
sur le demi-plan supérieur. [006769]
Exercice 7777
Soit Ω le demi-plan Immz > 0 privé du disque fermé de centre i et de rayon 1. Trouver l’image de Ω par la
transformation w = coth (π/z). [006770]
Exercice 7778
1357
Soit C une couronne circulaire excentrique. Montrer qu’il existe une transformation homographique appliquant
C sur une couronne concentrique. [006771]
Exercice 7779
Soit f : C → C une fonction entière (c’est-à-dire holomorphe).
(a) Soit α un réel, α > 0. On suppose que pour tout z ∈ C on a | f (z)| 6= α. Démontrer que, ou bien
∀z ∈ C : | f (z)| < α, ou bien ∀z ∈ C : | f (z)| > α. En déduire que f est constante.
(b) On suppose ici que f n’est pas constante.
i. Démontrer que infz∈C | f (z)| = 0 et supz∈C | f (z)| = +∞.
ii. Démontrer que { | f (z)| , z ∈ C } est soit ]0, +∞[, soit [0, +∞[. Donner un exemple dans chacun
des deux cas.
(c) On suppose toujours que f n’est pas constante. Démontrer que { f (z) , z ∈ C} est partout dense dans
C.
[006812]
Exercice 7780
R∞ ln(x)
(a) Démontrer que l’intégrale 0 dx converge.
(1 + x2 )2
log(z)
(b) Soit f (z) = avec log(z) = Log(−iz) + iπ/2 le logarithme défini sur C \ i ] − ∞, 0] et tel
(1 + z2 )2
que log(1) = 0. Déterminer les points singuliers isolés de f et pour chaque point singulier isolé
déterminer son résidu.
R
(c) Soit D = { z ∈ C | ε < |z| < R & Im z > 0 }. À l’aide de ∂ D f (z) dz, déterminer la valeur de
R ∞ ln(x)
0 dx. N’oubliez pas de justifier les passages à la limite que vous effectuez.
(1 + x2 )2
[006825]
Exercice 7781
Exercice 7782
Soit f une fonction holomorphe sur Br (0) ⊂ C pour un certain rayon r > 1. Démontrer les égalités suivantes :
Z 2π Z 2π
2
π f (eiθ ) cos2 ( θ2 ) dθ = 2 f (0) + f 0 (0) π2 f (eiθ ) sin2 ( θ2 ) dθ = 2 f (0) − f 0 (0)
0 0
R 1 f (z)
Indication : contempler les deux intégrales |z|=1 2 ± (z + ) dz. [006830]
z z
Exercice 7783
Soit a un réel, 0 < a < 2.
R∞ xa
(a) Démontrer que l’intégrale 0 dx converge.
x(1 + x2 )
1358
ea log(z)
(b) Soit f (z) = avec log(z) = Log(−iz) + iπ/2, c’est-à-dire que log est le logarithme défini
z(1 + z2 )
sur Ω = C \ i ] − ∞, 0] et tel que log(1) = 0. Déterminer les points singuliers isolés de f dans Ω et
pour chaque point singulier isolé déterminer son résidu.
R
(c) Soit D = { z ∈ C | ε < |z| < R & Im z > 0 }. À l’aide de ∂ D f (z) dz, déterminer la valeur de
R∞ xa
0 dx. N’oubliez pas de justifier les passages à la limite que vous effectuez.
x(1 + x2 )
[006831]
Exercice 7784
Soit P et Q deux polynômes à coefficients complexes sans zéro commun et soit z1 , . . . , zk ∈ C les zéros de Q
(ce qui implique que le degré de Q est supérieur ou égal à k). On définit la fonction f : C \ {z1 , . . . , zk } → C par
f (z) = P(z)/Q(z).
(a) Démontrer qu’il existe une fonction continue g : C∞ → C∞ telle que ∀z ∈ C \ {z1 , . . . , zk } : g(z) =
f (z). Quelle est la valeur de g en un point zi ? Quelle est la valeur de g en ∞ ? (N’oubliez pas de
démontrer que la fonction g que vous définissez est continue.)
(b) Le résultat reste-t-il vrai si P et Q ont des zéros communs ? Si non, donner un contre exemple ; si
oui, esquisser votre raisonnement.
[006836]
Exercice 7785
(a) Quand dit-on qu’une partie S de Rn est discrète ?
(b) Soit K ⊂ Rn un compact et soit S ⊂ Rn une partie discrète et fermée. Démontrer que K ∩ S est fini.
(c) Soit Ω ⊂ C un ouvert connexe, f : Ω → C une fonction holomorphe non-identiquement nulle et soit
K ⊂ Ω un compact. Démontrer que f n’a qu’un nombre fini de zéros dans K.
[006838]
Exercice 7786
2
1 − e2iz
Soit f (z) = 3 , soit 0 < ε < 1 < R et soit D = Bε (0) ∪ {z ∈ C | Re z > 0, Im z > 0, |z| < R }.
z (1 + z4 )
R ∞ sin2 (x2 )
(a) Démontrer que l’intégrale 0 dx converge.
x3 (1 + x4 )
R
(b) Dessiner D, déterminer les singularités de f et calculer ∂ D f (z) dz.
R ∞ sin2 (x2 )
(c) Déduire de 2. la valeur de 0 dx. N’oubliez pas de justifier les passages à la limite que
x3 (1 + x4 )
vous effectuez.
[006842]
Exercice 7787
Soit f : C → C une application holomorphe et soit a un réel strictement positif.
(a) Démontrer que {| f (z)| | z ∈ C } est connexe.
(b) Démontrer que si pour tout z ∈ C on a | f (z)| 6= a, alors on a ou bien ∀z ∈ C : | f (z)| > a, ou bien
∀z ∈ C : | f (z)| < a. En déduire que f est constante.
(c) En utilisant le résultat de 2., démontrer que si f n’est pas constante, alors infz∈C | f (z)| = 0 et
supz∈C | f (z)| = +∞.
1359
[006844]
Exercice 7788
zp
Soit n, p deux entiers tels que n > p + 2 > 2, soit f (z) = , soit R > 0 et soit D = {z ∈ C | 0 < Arg(z) <
1 + zn
2π/n , 0 < |z| < R }.
R∞ xp
(a) Démontrer que l’intégrale 0 dx converge.
1 + xn R
(b) Dessiner D, déterminer les singularités isolés de f et calculer ∂ D f (z) dz.
R xp
(c) Déduire de 2. la valeur de 0∞ dx. N’oubliez pas de justifier les passages à la limite que vous
1 + xn
effectuez.
[006847]
Exercice 7789
Soit R > 1 et γR le chemin fermé de classe C1 : γR : [0, 2π] → C tel que γR (t) = Reit .
On note respectivement γR+ et γR− la restriction de γR à [0, π] et à [π, 2π]. On rappelle que [a, b] désigne le chemin
ζ de [0, 1] dans C défini par ζ (t) = bt + (1 − t)a. On pose CR+ = γR+ + [−R, R] et CR− = γR− + [R, −R].
Montrer que IndCR+ (i) + IndCR− (i) = IndγR (i) et en déduire la valeur de IndCR+ (i). Calculer, pour u > 0 et R > 1,
Z
eiuz
dz.
CR+ 1 + z2
En déduire la valeur de Z +∞ iux
e
dx,
−∞ 1 + x2
pour u > 0, puis pour tout u réel. [006848]
Exercice 7790
Soit α, 0 < α < π2 et ∆ = {z ∈ C, z = reiθ | 0 < r, |θ | < α}. On note, pour η > 0, ∆η = {z ∈ C, z = reiθ | η <
r, |θ | < α}. Dessiner ∆ et ∆η .
Dans tout ce qui suit, f désigne une fonction holomorphe sur ∆, bornée et continue sur ∆, l’adhérence de ∆. On
note ∂ ∆, la frontière de ∆.
On pose M̃ = sup | f (z)| et, pour tout r > 0, Mr = sup | f (z)|.
z∈∂ ∆ z∈∆,|z|=r
(a) On suppose
et donc
sup | f (z)| 6 sup | f (z)|.
z∈∆ z∈∂ ∆
n
(b) On ne suppose plus (*). On pose, pour tout n ∈ N, n > 0, et tout z 6= 0, gn (z) = f (z)
z . En majorant,
comme dans la question 1. supz∈∆η ,|z|6R |gn (z)|, montrer que l’on a, pour tout n > 0, tout η > 0 et
tout z de ∆η ,
f (z)n 1
6 max (M̃)n , (Mη )n
z η
1360
et de là
sup | f (z)| 6 max M̃, Mη .
z∈∆η
(c) On suppose maintenant que l’on a limr→∞ | f (reiα )| = 0 et limr→∞ | f (re−iα )| = 0. On se propose de
montrer qu’alors limz∈∆,|z|→∞ | f (z)| = 0.
z
En majorant la fonction z 7→ z+A , A > 0, montrer que, pour tout ε > 0, il existe R > 0 tel que l’on
ait, pour tout A > 0,
z
sup f (z) 6 ε.
z∈∂ ∆,|z|>R z + A
Exercice 7791
Soit t un réel, |t| 6 π.
(a) On considère la série de fonctions holomorphes
+∞
(−1)k eikt
∑ 2 2 .
k=−∞ k − z
eitz
f (z) = .
(z2 − a2 ) sin πz
Montrer que l’on a Z
lim f (z)dz = 0.
n→+∞ γn
1361
(d) Calculer de même
+∞
(−1)k eikt
∑ 2
.
k=−∞ (k + a)
[006850]
Exercice 7792
Soit a un réel, a > 1. On considère la série entière
+∞
zn
∑ an 2 .
n=0
(a) Montrer que sa somme, notée f (z), est holomorphe dans C. Montrer qu’il existe a0 > 1 tel que l’on
ait, pour tout a > a0 ,
+∞
1 1
∑ ak2 6 100 .
k=1
En déduire que f (z) a p zéros, z1 , . . . , z p dans le disque ouvert D(0, a2p ). Montrer que, quel que soit
p > 1, z p a les propriétés suivantes :
i. a2(p−1) < |z| < a2p ,
ii. z p est un zéro simple,
iii. z p est un réel négatif.
Pour établir (c), on pourra raisonner par l’absurde.
[006851]
Exercice 7793
Soit f une fonction holomorphe et bornée dans le disque ouvert D(0, 1), vérifiant f (0) = 0 et f 0 (0) = 1. On
pose M = sup|z|<1 | f (z)|.
(a) Montrer que les modules des coefficients du développement de f en série entière au voisinage de 0
sont majorés par M.
(b) Utiliser 1. pour montrer que, si l’on pose g(z) = f (z) − z, on a
M
|g0 (z)| 6 − M, si |z| 6 r < 1.
(1 − r)2
En déduire l’existence d’un réel ρ, 0 < ρ < 1, dépendant seulement de M, tel que l’on ait
(c) Montrer alors que la restriction de f au disque ouvert D(0, ρ) est injective (on pourra, pour z1 et z2
appartenant au disque ouvert D(0, ρ), exprimer g(z1 ) − g(z2 ) sous forme d’une intégrale).
[006852]
1362
z−a
où θ ∈ R, a ∈ C, |a| < 1. On admettra que ga défini par ga (z) = , pour a ∈ C, |a| < 1, est un automor-
1 − az
phisme de D. [006853]
Exercice 7795
(a) Montrer que le produit infini
+∞ z
1 + 2n
P(z) = ∏ z
n=1 1 + 2n−1
converge normalement sur tout compact de U = {z ∈ C| Reez > 0}.
(b) On pose f (z) = zP(z). Calculer f (1). On rappelle la formule
+∞
z2
sin πz = πz ∏ 1 − 2 .
n=1 n
(c) On pose g = f 0 / f . Ecrire g sous forme de série. Montrer que g(z) + g(z + 1) = 1/z (on travaillera
sur les sommes partielles). En déduire que l’on a f (z) f (z + 1) = π2 z.
[006854]
Exercice 7796
Soit α un nombre réel, α > 0.
1363
ii. Pour tout z dans S(a, R), calculer en fonction de z
Z
f (z,t) dt
∂ Qε (a,R)
où ∂ Qε (a, R) désigne le chemin parcouru dans le sens positif dont l’image dans CR est la frontière
du domaine Q(a, R)\{t ∈ C| |t| < ε}. Quelle est la limite lorsque ε tend vers 0 de ∂ Qε (a,R) f (z,t) dt ?
(b) Soit Γa le chemin dont l’image Γ∗a et le sens de parcours sont représentés ci-dessous.
On pose Z
Fa (z) = f (z,t) dt.
Γa
i. En reprenant brièvement les idées utilisées dans I.1., montrer que Fa est holomorphe dans C
privé d’un chemin que l’on précisera et que l’on dessinera.
ii. Montrer que, si z appartient à S(a) et Immz < 0, on a Fa (z) = F(z) (on pourra intégrer f (z,t) le
long d’un contour bien choisi).
iii. Soit Γa le chemin dont l’image Γ∗−a et le sens de parcours sont représentés ci-dessous.
On pose Z
F−a (z) = f (z,t) dt.
Γ−a
(Logz)α−1
F−a (z) − Fa (z) = 2iπ .
z
En déduire que F(z) n’a pas de limite lorsque z tend vers un point de la demi-droite réelle
]1, +∞[.
[006855]
Exercice 7798
Calculer, en utilisant le contour (I) ci-contre, l’intégrale
Z +∞
x3
I1 = dx
0 1 + x7
et, en utilisant le contour (II) ci-contre, l’intégrale
Z +∞
cos x
I2 = dx.
−∞ ex + e−x
[006857]
1364
Exercice 7799
Si ρ est un réel strictement positif, on note Dρ le disque ouvert de centre 0 et de rayon ρ et γρ le chemin
t 7→ ρeit , 0 6 t 6 2π.
On considère une fonction f holomorphe sur D1 , telle que l’on ait f (0) = 0 et f 0 (0) 6= 0. Pour tout ρ ∈ ]0, 1[,
on pose m(ρ) = inf | f (z)|.
|z|=ρ
(a) Montrer qu’il existe un nombre réel r ∈ ]0, 1[ tel que, pour tout ρ ∈ ]0, r[, on ait
m(ρ) > 0.
Dans toute la suite, on suppose que r et ρ sont fixés et qu’ils vérifient les conclusions de 1.
(b) Montrer que, pour tout nombre complexe w vérifiant |w| < m(ρ), la fonction
z 7→ f (z) − w
Exercice 7800
Soit g une fonction méromorphe dans C. On suppose que g n’est pas égale à la fonction constante g(z) = i et
que g vérifie l’équation différentielle
g0 (z) = g2 (z) = −1.
g(z) = cotanz.
[006859]
Exercice 7801
On se propose de calculer, à l’aide du théorème des résidus, la valeur de l’intégrale
Z +∞
I= exp (−πt 2 ) dt.
−∞
1365
(a) Soit a ∈ R∗ ; en intégrant la fonction g(z) = exp (−πz2 ) sur le rectangle de sommets −R, R, R + ia,
−R + ia (R > 0), montrer que
Z +∞
I= exp −π(t + ia)2 dt.
−∞
Exercice 7802
Soit c un point singulier essentiel d’une fonction f holomorphe dans un disque pointé U = {z ∈ C| 0 < |z − c| <
ρ}. Le but de l’exercice est de démontrer que f n’est injective dans aucun voisinage pointé de c.
(a) Montrer que pour tout γ ∈ C et tout ε > 0, il existe z0 ∈ U et ε 0 > 0 tels que
En déduire qu’il existe a ∈ D(γ0 , ε0 ) et une suite (cn )n>0 de points de U distincts deux à deux tels
que
lim cn = c et ∀n, f (cn ) = a.
n→+∞
Conclure.
1366
[006861]
Exercice 7803
Les parties I et II sont indépendantes. Les parties III et IV utilisent les résultats établis dans II.
I
(a) Déterminer l’ensemble des zéros de la fonction sin dans C. Quel est leur ordre de multiplicité ?
(b) On note, pour tout n > 0, γn∗ le bord du carré dans C de sommets (n + 21 )π(1 + i), (n + 21 )π(−1 + i),
(n + 12 )π(−1 − i), (n + 12 )π(1 − i). Montrer que, si z ∈ γn∗ , on a | sin z|2 > 1.
(c) On note toujours f une fonction entière dans C. On suppose maintenant qu’il existe une suite (r j ) j>0
de réels strictement positifs tendant vers +∞ avec j et qu’il existe des constantes A > 0 et β > 0
telles que l’on ait, pour tout j > 0 et tout θ réel,
Re f (r j eiθ ) 6 Ar j .
β
En déduire que f est un polynôme de degré au plus β (on étudiera d’abord le cas où f (0) = 0).
III Soit g une fonction entière nulle seulement aux points kπ, k ∈ Z et telle que chacun de ces zéros soit
simple. On suppose de plus qu’il existe C > 0 tel que, pour tout z dans C, on ait |g(z)| 6 exp (C|z|).
g
(a) Montrer que sin est une fonction entière qui ne s’annule pas dans C. En déduire, en énonçant avec
précision le théorème du cours utilisé, qu’il existe une fonction h entière telle que, pour tout z dans
C, on ait
g(z)
= exp h(z).
sin z
(b) On note Cn le chemin orienté positivement et défini, pour tout t ∈ [0, 2π], par Cn (t) = (n + 12 )πeit et
Cn∗ son image. Montrer que
g(z) g(z)
sup
∗ sin z
6 z∈γ
sup
∗ sin z
z∈Cn n
(où γn∗ a été défini en I.2. En déduire que l’on a, pour tout z de Cn∗ ,
√ 1
Re h(z) 6 C 2 n + π
2
et qu’il existe des nombres complexes λ et µ tels que, pour tout z dans C, on ait
g(z) = λ sin z exp (µz).
1367
IV Soit α un nombre complexe non nul. On se propose de montrer que l’équation
αz − exp z = 0
Conclure.
[006862]
1368
(a) Rappeler la définition de la branche principale du logarithme.
(b) Rappeler la définition d’une primitive d’une fonction continue f sur C.
(c) Donner si possible l’exemple d’une fonction holomorphe sur C qui n’admet pas de primitive. Sinon,
appliquer un théorème pour montrer que toute fonction holomorphe sur C admet une primitive.
[007589]
(a) Soit f : C? → C une application holomorphe. On suppose que limz→0 | f (z)| = +∞. Quelle est la
nature de la singularité isolée 0 ? (apparente, polaire ou essentielle) Justifier.
(b) Donner l’exemple d’une application holomorphe avec une singularité essentielle. Justifier.
[007594]
(a) Rappeler la définition de l’indice IndΓ (a) d’un point a de C par rapport à un chemin fermé compact
orienté Γ de C.
(b) On suppose que Γ est paramétré sous la forme γ(t) = r(t)eiθ (t) où r et θ sont deux fonctions de
classe C ∞ par morceaux sur [0, 1], r à valeurs strictement positives et r(0) = r(1), θ (0) ≡ θ (1)
mod 2π montrer que
Z
1 1 0
IndΓ (a) = θ (t)dt
2π 0
et correspond donc au nombre de tours, comptés positivement dans le sens direct, que fait Γ autour
de a.
[007595]
1369
(a) Démontrer que la partie imaginaire d’une fonction holomorphe est harmonique.
(b) Soit f une fonction holomorphe sur C non identiquement nulle. Montrer qu’il existe ε > 0 tel que
f ne s’annule pas sur ∆ε − {0}.
(c) Soient Ω un ouvert connexe et f une fonction holomorphe sur Ω. L’intégrale de f le long de tout
chemin fermé contenu dans Ω est-elle nulle ?
[007596]
(a) Peut on définir une détermination de la fonction logarithme sur C\{ x ∈ R / x > 0 } ? Dans le cas
affirmatif, donner une définition de cette détermination.
(b) Même question sur le plan complexe privé de l’ensemble
L = [ 0, 1 ] ∪ { z ∈ C / | z − 2 |= 1 et Im(z) > 0 } ∪ [ 3, ∞ [.
0 1 3
Correction H [007598]
(a) Enoncer la formule de Cauchy pour les disques, en précisant les hypothèses.
R sin(z)
(b) Calculer I1 := ∂∆ z dz.
R sin(z)
(c) Calculer I2 := ∂ ∆ z2 dz.
R sin(z)
(d) Calculer I3 := ∂ ∆ z3 dz.
1370
sin(z) sin(z) sin(z)
(e) Parmi les applications sin(z), z , z2 et z3
sur C× , lesquelles ont une primitive holomorphe
sur C× ?
Correction H [007600]
C −C = U ∪V
U
C
0 1 3
(a) Soit f : C → C une application holomorphe non constante. Montrer que l’image du plan complexe
par f rencontre tous les disques ouverts non vides ∆r (a) de C.
(b) En déduire que toute application holomorphe de C dans H est constante.
(c) On considère
h : C − {−i} −→ C
z−i
z 7−→ z+i .
4Im(z)
Montrer que ∀z ∈ C − {−i}, 1 − |h(z)|2 = |z+i|2
.
(d) En déduire que l’image du demi-plan de Poincaré H par h est une partie bornée de C.
(e) En déduire par une nouvelle démonstration que toute application holomorphe de C dans H est
constante.
Correction H [007602]
1371
(c) Soit c un point de ∆ et f : ∆ − {c} → C une application holomorphe qui admet un pôle d’ordre 3 en
c. Sous quelle condition f admet-elle une primitive sur ∆ − {c} ?
Correction H [007603]
(c) Montrer plus généralement : Soit D un ouvert de C et f : D → C une application holomorphe. Alors,
pour tout disque ∆r (a) dont l’adhérence est incluse dans D,
Z
1 f (z)dz f (k) (b)
∀k ∈ N, ∀b ∈ ∆r (a), k+1
= .
2iπ ∂ ∆r (a) (z − b) k!
Correction H [007604]
(a) Donner l’exemple d’une fonction f : C → C indéfiniment dérivable au sens réel, mais non holo-
morphe. On justifiera ces deux propriétés.
1
(b) L’application C − {3} → C, z 7→ z−3 admet-elle une primitive sur C − {3} ? Justifier.
(c) Donner l’exemple d’un ouvert étoilé de C. On précisera le point par rapport auquel l’ouvert est
étoilé.
(d) Donner l’exemple d’un ouvert non étoilé de C. On justifiera que l’exemple proposé n’est pas étoilé.
Correction H [007606]
1372
Correction H [007607]
hA : C − {− dc } −→ C − { ac }
az+b
z 7−→ cz+d
(c) À l’aide du théorème de représentation de Cauchy et sans le théorème des zéros isolés, montrer que
si une fonction holomorphe sur ∆ est constante sur le cercle ∂ ∆ 1 , alors f est constante sur ∆ 1 .
2 2
Correction H [007609]
(a) Démontrer à l’aide de la formule de Gutzmer que toute application holomorphe f : C → C bornée
est constante..
(b) Soit f : C → C application holomorphe. On suppose que
1373
(b) Soit c ∈ [−1, 1]. Montrer que toutes les solutions dans C de sin z = c sont réelles.
(c) Soit a et b deux nombres complexes. Calculer ei(a+b) et e−i(a+b) en fonction de sin a, sin b, cos a et
cos b.
(d) Soit a et b deux nombres complexes. Démontrer la formule pour sin(a + b) en fonction de sin a,
sin b, cos a et cos b.
(e) Résoudre dans C, l’équation cos z + sin z = 2.
Correction H [007612]
hA : C − {− dc } −→ C − { ac }
az+b
z 7−→ cz+d
1374
(b) En utilisant les équations de Cauchy-Riemann en coordonnées polaires, déterminer s’il existe ou pas
une fonction holomorphe f sur C − {0} dont la partie réelle est u.
[007617]
(a) Soit f : C? → C une application holomorphe. On suppose que limz→0 | f (z)| = +∞. Quelle est la
nature de la singularité isolée 0 ? (apparente, polaire ou essentielle) Justifier.
1375
(b) Donner l’exemple d’une application holomorphe avec une singularité essentielle. Justifier.
[007625]
(a) Rappeler la définition de l’indice IndΓ (a) d’un point a de C par rapport à un chemin fermé compact
orienté Γ de C.
(b) On suppose que Γ est paramétré sous la forme γ(t) = r(t)eiθ (t) où r et θ sont deux fonctions de
classe C ∞ par morceaux sur [0, 1], r à valeurs strictement positives et r(0) = r(1), θ (0) ≡ θ (1)
mod 2π montrer que
Z
1 1 0
IndΓ (a) = θ (t)dt
2π 0
et correspond donc au nombre de tours, comptés positivement dans le sens direct, que fait Γ autour
de a.
[007626]
Correction H [007628]
1376
R 1
(c) Calculer ∂ ∆ exp( z )dz.
Correction H [007630]
∀z ∈ C, f (z + 1) = f (z + i) = f (z).
1377
Γ
•
w2
• •
w3 w1
Correction H [007635]
Correction H [007636]
1378
(a) Soit D un ouvert connexe de C et f : D → C une application holomorphe. Exprimer ∆| f |2 à l’aide
de f 0 .
(b) Soit D un ouvert connexe et ( fi : D → C)Ni=1 une famille finie d’applications holomorphes. On
suppose que
N
∀z ∈ D, ∑ | fi (z)|2 = 1.
i=1
Montrer que toutes les fi sont constantes sur D.
Correction H [007639]
Correction H [007640]
1379
— Ei j matrice avec un 1 dans la position (i, j) et 0 partout ailleurs ;
— Vi j (λ ) = I + λ Ei j , λ ∈ R, i > j ;
— L(li ) = I + li eTi , li ∈ Rn tel que ses premières i composantes sont nulles.
(a) Quels sont les résultats des opérations suivantes sur la matrice A :
B = Vi j (λ )A,C = AVi j (λ )?
1380
Correction H [002211]
(a) Soit A une matrice d’ordre (m, n). Démontrer les inégalités suivantes pour les normes p, p = 1, 2, ∞
et la norme de Frobenius :
√
i. kAk2 6 kA|F 6 nkA|2
√
ii. max |ai j | 6 kAk2 6 mn max |ai j |
1 √
iii. √ kAk∞ 6 kAk2 6 mkAk∞
n
1 √
iv. √ kAk1 6 kAk2 6 nkAk1
m
(b) Soit u ∈ Rm , v ∈ Rn et E = uvT . Montrer que
Exercice 7866
Montrer que si ρ(A) < 1 alors
— I − A est régulière ;
— (I − A)−1 = limk→∞ Ck avec Ck = I + A + · · · + Ak .
Correction H [002213]
Correction H [002214]
1381
(c) En déduire que Y = V G−1V T X = PX avec P = V G−1V T (P est donc la matrice de la projection
orthogonale de Rn sur H
(d) Application : on considère n = 3, v1 = e1 , v2 = e1 + e2 + e3 . Déterminer la projection orthogonale
sur H = span {v1 , v2 } de x = 2e1 − e2 + e3 .
(e) Quelle est la matrice de la projection orthogonale sur H =span {v} ?
(f) Montrer que, pour x ∈ Rn
detG(x, v1 , · · · , vr )
d 2 (x, H) =
detG(v1 , · · · , vr )
[002215]
Exercice 7869
Soit A ∈ Rm×n de rang r 6 p = min(m, n). On considère la décomposition en valeurs singulières de A
U T AV = diag(σ1 , · · · , σ p )
Soit A une matrice de type (m × n) dont la décomposition en valeurs singulières est A = UΣV ∗ .
On appelle pseudo-inverse de la matrice A la matrice A† de type (n × m) définie par
A† = V Σ†U ∗ .
1382
(a) Quelle application représente la restriction de Σ† Σ au sous-espace span{e1 , · · · , er } ?
(b) Montrer que si A est carrée régulière alors A† = A−1 .
(c) Montrer que
r
1 ∗
A† = ∑ vi ui .
i=1 µi
Correction H [002217]
Exercice 7871
Montrer que, pour A ∈ Cn×m
(a) kAk2 = σ1 , la plus grande valeur singulière de A
q
(b) kAkF = σ12 + σ22 + · · · + σr2 où les σi sont les valeurs singulières de A.
(c) Les valeurs singulières non nulles de A sont les racines carrés des valeurs propres non nulles de A∗ A
et AA∗ .
(d) pour A ∈ Cm×m , | det(A)| = ∏m
i=1 σi .
(e) Si A = A∗ alors les valeurs singulières de A sont les valeurs absolues des valeurs propres de A
Correction H [002218]
Exercice 7872
Montrer que
(a) cond2 (A) = µn (A)/µ1 (A) avec µn (A) et µ1 (A) respectivement la plus grande et la plus petite valeur
singulière de A ;
(b) si A est normale alors
maxi |λi (A)|
cond2 (A) = ;
mini |λi (A)|
(c) Si A ∈ Rn×n est inversible, Q ∈ Rn×n orthogonale alors
Correction H [002219]
Exercice 7873
1 0
Soit A =
0 10−6
(a) Calculer cond2 (A), cond1 (A) et cond∞ (A) ;
(b) Résoudre :
1
— Ax = b pour b =
10−6
−6
10 0
— Ay = b + δ b pour δ b = et Az = b + ∆b pour ∆b =
0 10−6
1383
(c) Pour chacune des trois normes considérées, trouver une majoration théorique de
ky − xk kz − xk
et
kxk kxk
et comparer avec les valeurs exactes. Quelle conclusion ?
[002220]
(b) Montrer que chaque matrice A˜k est symétrique définie positive.
(c) Etablir les inégalités suivantes :
Correction H [002222]
(b) Calculer les conditionnements cond p (.) pour p = 1, 2, ∞ des matrices exactes obtenues à la première
étape de la procédure d’élimination de Gauss pour résoudre le système linéaire
−4
10 u1 + u2 = 1
u1 + u2 = 2
selon que l’on commence, ou non, par échanger les deux équations. Conclusion ?
1384
[002223]
Correction H [002224]
1 3 0 0
Correction H [002225]
(a) Soit A = LU la décomposition LU d’une matrice A ∈ Rn×n avec |li j | 6 1. Soient aTi et uTi les lignes
i de A et U respectivement. Montrer que
i−1
uTi = aTi − ∑ li j uTj
j=1
et que
kUk∞ 6 2n−1 kAk∞
(b) Soit A ∈ Rn×n définie par
1 si i = j ou j = n
ai j = −1 si i > j
0 sinon
Montrer que A a une décomposition LU avec |li j | 6 1 et unn = 2n−1 .
[002226]
Exercice 7880
On suppose A ∈ Rn×n inversible. Montrer que si PAΠ = LU est obtenue par la méthode de Gauss avec pivotage
total, alors
∀i, j = 1, · · · , n |li j | 6 1
∀i = 1, · · · , n, ∀ j = i, · · · , n, |ui j | 6 |uii |
[002227]
1385
Exercice 7881
Soit A ∈ Rn×n telle que AT soit à diagonale strictement dominante. Montrer que A admet une décomposition
LU avec LT à diagonale strictement dominante.
Correction H [002228]
H(v) = I − 2vvT
représente une symétrie par rapport au sous–espace vectoriel formé par les vecteurs orthogonaux
aux vecgteurs v. En déduire que det(H(v)) = −1.
(b) Démontrer que toute matrice orthogonale est le produit de au plus n matrices de Householder. En
déduire une interprétation géométrique des matrices orthogonales.
Correction H [002229]
1386
Correction H [002230]
a0p j = 0 = α 0 , a0q j = 0 = β 0 ?
Exercice 7885
c s
Soit Z = avec c2 + s2 = 1. On définit ρ par
−s c
1 si c=0
ρ= 1/2sign(c)s si |s| < |c|
2sign(s)/c si |c| 6 |s|
Exercice 7886
Soient x et y deux vecteurs unitaires. Donner un algorithme qui utilise les transformations de Givens pour
calculer une matrice Q telle que Qx = y. [002233]
1387
— MM T = D =diag(d1 , · · · , dm ) , di > 0
et appliquer cette factorisation de A dans la résolution de systèmes au sens des moindres carrés.
(a) Donner la factorisation QR de A en termes de M, D et S.
(b) On considère maintenant m = 2. Soient x = (x1 , x2 )T et D =diag(d1 , d2 ) (di > 0) donnés.
i. On définit
β1 1
M1 = .
1 α1
Supposons x2 6= 0. Calculer M1 x et M1 DM1T .
Comment choisir α1 et β1 de façon à ce que la deuxième composante de M1 x soit nulle et que
M1 DM1T soit diagonale ?
Pour le choix précédent déterminer γ1 tel que
x2 (1 + γ1 ) d2 (1 + γ1 ) 0
M1 x = et M1 DM1T =
0 0 d1 (1 + γ1 )
MA = R, MM T = diag(d1 , · · · , dm ).
ii. Quelles modifications introduire dans l’algorithme de la méthode de Givens rapide pour qu’il
résolve le problème de moindres carrés de la question précédente ?
(f) Application numérique : résoudre au sens des moindres carrés par la méthode de Givens rapide le
système
1 4 7
Ax = b, A = 2 5 , b = 8
3 6 9
1388
(g) Considérons maintenant le problème de moindres carrés
min kD(Ax − b)k2 (15)
x∈Rn
avec A ∈ Rm×n , b ∈ Rm , D =diag(di ) (di > 0). Cela correspond à donner un poids différent à chaque
équation du système.
Soit M une matrice produit de matrices de Givens rapide vérifiant
MA = R triangulaire supérieure
MD−2 M T = D̃ = diag(d˜i ), d˜i > 0
Comment peut–on résoudre le problème (15) ?
Quelles adaptations faire à l’algorithme précédent ?
Correction H [002234]
Exercice 7888
1 a a
Soit a ∈ R et A = a 1 a
a a 1
(a) Pour qu’elles valeurs de a A est–elle définie positive ?
(b) Pour qu’elles valeurs de a la méthode de Gauss–Seidel est–elle convergente ?
(c) Ecrire la matrice J de l’itération de Jacobi.
(d) Pour qu’elles valeurs de a la méthode de Jacobi converge–t–elle ?
(e) Ecrire la matrice L1 de l’itération de Gauss–Seidel. Calculer ρ(L1 ).
(f) Pour quelles valeurs de a la méthode de Gauss–Seidel converge–t–elle plus vite que celle de Jacobi ?
[002235]
Exercice 7889
Soit A une matrice hermitienne inversible décomposée en A = M − N où M est inversible. Soit B = I − M −1 A
la matrice de l’itération :
xn+1 = Bxn + c.
Supposons que M + M ∗ − A soit définie positive.
(a) Soit x un vecteur quelconque et on pose y = Bx. Montrer l’identité :
(x, Ax) − (y, Ay) = ((x − y), (M + M ∗ − A)(x − y)).
(b) Supposons que A est définie positive. Soit x 6= 0 un vecteur propre de B associé à la valeur propre
λ , y = Bx = λ x. Utiliser l’identité précédente pour montrer que |λ | < 1. Que peut–on conclure sur
la convergence de la méthode ?
(c) Supposons maintenant que ρ(B) < 1. montrer que A est définie positive.
(d) Supposons A décomposée par points ou par blocs sous la forme
A = D − E − F avec D définie positive.
Montrer que la méthode de relaxation par points ou par blocs pour 0 < w < 2 converge si et seule-
ment si A est définie positive.
Correction H [002236]
Exercice 7890
Soit A = I −E −E ∗ une matrice carrée d’ordre N où E est une matrice strictement triangulaire inférieure (ei j = 0
pour i 6 j). Pour résoudre le système Ax = b, on propose la méthode itérative définie par
(I − E)x2k+1 = E ∗ x2k + b
(I − E ∗ )x2k+2 = Ex2k+1 + b
1389
(a) Déterminer B et c pour que l’on ait :
x2k+2 = Bx2k + c.
Exercice 7891
Soient A et B deux matrices réelles d’ordre N et a, b deux vecteurs de Rn . On considère les deux itérations
suivantes :
xk+1 = Byk + a
k = 0, 1, · · · (16)
yk+1 = Axk + b
avec x0 , y0 ∈ Rn donnés.
(a) Déterminer une condition nécessaire et suffisante de convergence des deux suites de vecteurs.
(b) Soit zk = (xk , yk )T ∈ R2n . Montrer que (16) peut s’écrire
zk+1 = Czk + c
R(M) = − ln(ρ(M))).
− ln ε
k> .
R(M)
ii. Comparer le taux de convergence des algorithmes (16) et (17).
Correction H [002238]
Exercice 7892
On considère le système Ax = b avec
3 1 0 0 0
1 2 1 0 0
A=
0 2 3 1 0
(18)
0 0 1 4 3
0 0 0 1 1
1390
(a) Décomposer A sous la forme LU et en déduire que (18) admet une solution unique x∗ .
(b) Ecrire l’itération de Gauss–Seidel pour ce système, c’est–à–dire, le système linéaire donnant Xn+1 =
(xn+1 , yn+1 , zn+1 ,tn+1 , un+1 ) en fonction de Xn = (xn , yn , zn ,tn , un ).
(c) Pour tout n ∈ N on pose en = Xn − x∗ . Montrer qu’il existe a ∈ [0, 1[ tel que :
∀n ∈ N ken+1 k∞ 6 aken k∞ .
En déduire la convergence de la suite.
(d) Déterminer la matrice de Gauss–Seidel L1 associée à A. Calculer kL1 k∞ . En déduire la convergence
de (Xn ) vers x∗ .
(e) Soit A ∈ Rn×n vérifiant la propriété suivante :
et sur chaque ligne de A il existe il existe un terme non nul ai j pour i > 2 et j < i.
Montrer qu’alors la méthode de Gauss–Seidel converge.
Correction H [002239]
Exercice 7894
Soit f une fonction C2 sur R convexe croissante et non constante. Montrer que lim f = tûûûûûût. [001730]
+∞
Exercice 7895
1
Soient p et q ∈]0, +∞[ tels que p + q1 = 1.
q
xp
(a) Montrer que ∀x, y > 0 xy 6 p + yq .
n n n
(b) Soient x1 , . . . , xn , y1 , . . . , yn > 0 tels que ∑ xip = ∑ yqi = 1. Montrer que ∑ xi yi 6 1.
i=1 i=1 i=1
(c) Soient x1 , . . . , xn , y1 , . . . , yn > 0. Montrer l’inégalité de Hölder :
n n 1
n 1
∑ xi yi 6 ( ∑ xip ) p ( ∑ yqi ) q
i=1 i=1 i=1
(d) Soit p > 1. En écrivant (xi + yi ) p = xi (xi + yi ) p−1 + yi (xi + yi ) p−1 , montrer l’inégalité de Minkowski :
n 1
n 1
n 1
( ∑ (xi + yi ) p ) p 6 ( ∑ xip ) p + ( ∑ yip ) p
i=1 i=1 i=1
1391
n n
ak
(e) Soit (an ) une suite strictement positive, un = ∑ a2k et vn = ∑ k . Montrer que si (un ) converge alors
k=1 k=1
(vn ) aussi.
[001731]
Exercice 7896
Soit f ∈ C2 (R) convexe.
(a) Montrer que f 0 admet une limite dans R̄ en +∞.
f (x)
(b) En déduire que x admet une limite en +∞ (on pourra utiliser des ε et une formule de Taylor à
l’ordre 1).
[001732]
Exercice 7897
I ⊂ R+∗ un intervalle de R, J = x; 1x ∈ I .
Montrer que J est un intervalle de R+∗ , puis que si (x, y) ∈ I 2 , alors :
1 1 1
∀λ ∈ [0, 1], ∃µ ∈ [0, 1], = µ + (1 − µ) .
λ x + (1 − λ )y x y
Soit f continue sur I, et g définie sur J par g(x) = f ( 1x ), h définie sur I par h(x) = x f (x). Montrer que g est
convexe ⇔ h est convexe. [001733]
Exercice 7898
Soit f : R → R convexe majorée. Que dire de f ? Et si f : R+ → R ? [001734]
Exercice 7899
n n
ak
Soit (an )n∈N ∈ (R+∗ ) , un = ∑ a2k , vn = ∑
N
k. Montrer que si (un )n converge alors (vn )n aussi. [001735]
k=1 k=1
Exercice 7900
Montrer que :
! n1 ! 1n
+∗ n
n n
∀n ∈ N∗ , ∀(x1 , ..., xn ) ∈ R ,1+ ∏ xk 6 1 + ∏ xk .
k=1 k=1
[001736]
Exercice 7901
Soit f : R → R continue telle que :
2 x+y f (x) + f (y)
∀(x, y) ∈ R , f 6 .
2 2
Montrer que f est convexe. [001737]
Exercice 7902
Soit f : I → R convexe ou I est un intervalle ouvert de R, dérivable en x0 ∈ I et telle que f 0 (x0 ) = 0. Montrer
que x0 minimise f sur I. [001738]
Exercice 7903
1392
Soit g ∈ C(R, R), montrer que g est convexe si et seulement si :
Z 1 Z 1
∀h ∈ CM([0, 1], R), g h 6 g(h).
0 0
[001739]
(a) Soit X une variable aléatoire de loi normale N (0, 1) et Z = X 2 . Calculer la fonction de répartition
et la densité de Z.
Remarque : la loi de Z est appelée loi χ2 à 1 degré de liberté.
(b) Soit Y une variable aléatoire de loi exponentielle E (λ ). Déterminer la loi de Y 3 .
Correction H [006940]
(a) Soit X une variable aléatoire de loi E (λ ). Montrer que P(X > t + s | X > t) = P(X > s) pour tous
s,t > 0.
1393
(b) Soit X une variable aléatoire positive avec une densité continue sur R+ . Si P(X > t + s | X > t) =
P(X > s) pour tous s,t > 0, montrer que X suit une loi exponentielle.
Ce résultat montre que la loi exponentielle est une loi sans mémoire, et que c’est la seule sous
l’hypothèse du 2. En fait, cette hypothèse n’est pas nécessaire mais le résultat est alors plus difficile
à montrer.
Correction H [006943]
Exercice 7910 Loi d’un temps d’arrêt avec un jeu de pile ou face
Soit (Xn )n>1 une suite de variables aléatoires indépendantes de même loi de Bernoulli de paramètre p. On définit
la variable aléatoire T1 à valeurs dans N ∪ {+∞} par T1 = inf{k > 0 | Xk = 1}, avec la convention inf(0)
/ = +∞.
(si on joue à pile = 0 ou face = 1, T1 est le temps nécessaire pour obtenir face une première fois)
(a) Montrer que T1 est fini presque sûrement.
(b) Déterminer la loi et l’espérance de T1 (cette loi est appelée loi géométrique, E(T1 ) est le nombre
moyen de lancers qu’il faut effectuer pour obtenir face une première fois).
(c) Pour tout n > 2, on définit par récurrence Tn = inf{k > Tn−1 | Xk = 1}.
(si on joue à pile ou face, Tn est le temps nécessaire pour obtenir exactement n fois face)
Montrer que les variables aléatoires T1 , (T2 −T1 ), . . . , (Tn −Tn−1 ), . . . sont indépendantes et de même
loi.
(d) Quelle est la loi de Tn ?
Définition générale d’un temps d’arrêt : une variable aléatoire T à valeurs dans N est un temps d’arrêt re-
lativement à la suite de variable aléatoire (Xn )n>1 si pour tout n l’événement {T 6 n} appartient à la tribu
engendrée par les variables aléatoires X1 , . . . , Xn (autrement dit, il suffit de connaître les valeurs de X1 , . . . , Xn
pour savoir si T 6 n).
Correction H [006944]
1394
(c) Soit Y une variable aléatoire de loi de Poisson P(λ 0 ), indépendante de X. Quelle est la loi de X +Y ?
En déduire que P(λ ) ∗ P(λ 0 ) = P(λ + λ 0 ).
Correction H [006947]
(a) Soit X une variable aléatoire de loi de Poisson P(λ ). Calculer sa fonction caractéristique.
(b) Soit Y une variable aléatoire indépendante de X telle que PY = P(λ 0 ). Quelle est la fonction carac-
téristique de X +Y ? En déduire que P(λ ) ∗ P(λ 0 ) = P(λ + λ 0 ).
Correction H [006949]
(a) Soit X une variable aléatoire de loi exponentielle E (λ ), λ > 0. Calculer l’espérance de X.
(b) Soit X une variable aléatoire de loi de Poisson P(λ ), λ > 0. Calculer la variance de X.
Correction H [006952]
Xn
(b) En déduire que lim sup = 1 presque sûrement.
n→+∞ ln n
Correction H [006950]
1395
(b) Soit (Xn )n>1 une suite de variables aléatoires indépendantes de même loi N (0, 1). Montrer que
max16i6n Xi
√ tend vers 1 en probabilité.
2 ln n
Correction H [006951]
1396
Indication pour l’exercice 3 N
Attention : la négation d’une inégalité stricte est une inégalité large (et réciproquement).
2n + 1
2−ε <
n+2
soit vraie.
1397
Récurrence double.
{3k + 4l | k, l ∈ |||}.
1398
Indication pour l’exercice 148 N
Regarder par exemple la divisibilité sur |||.
1399
Indication pour l’exercice 213 N
Commencer par 2n = (3 − 1)n .
(a) Écrire n = 2p + 1.
1400
(b) Écrire n = 2p et discuter selon que p est pair ou impair.
(c) Utiliser la première question.
(d) Par l’absurde supposer que cela s’écrive comme un carré, par exemple a2 +b2 +c2 = n2 puis discuter
selon que n est pair ou impair.
(a) Écrire
p(p − 1)(p − 2) . . . (p − (i + 1))
Cip =
i!
et utiliser le lemme de Gauss ou le lemme d’Euclide.
(b) Raisonner avec les modulos, c’est-à-dire prouver a p ≡ a (mod p).
(a) Il faut être très soigneux : n est fixé une fois pour toute, la récurrence se fait sur k > 1.
(b) Utiliser la question précédente avec m = n + k.
(c) Par l’absurde, supposer qu’il y a seulement N nombres premiers, considérer N + 1 nombres du type
Fi . Appliquer le “principe du tiroir” : si vous avez N + 1 chaussettes rangées dans N tiroirs alors il
existe (au moins) un tiroir contenant (plus de) deux chaussettes.
1401
Il faut bien connaître ses formules trigonométriques. En particulier si l’on connait cos(2θ ) ou sin(2θ ) on sait
calculer cos θ et sin θ .
1402
Indication pour l’exercice 607 N
Appliquer deux fois la formule de Moivre en remarquant ei5θ = (eiθ )5 .
4x2 − 6x + 1
Φ = x+1+ .
2x3 − x2
1403
Indication pour l’exercice 860 N
Pour G et H, commencer par faire une division euclidienne pour trouver la partie polynomiale.
1404
(a) Discuter suivant la dimension des sous-espaces.
(b) Penser aux droites vectorielles.
E ⊂ F ⇐⇒ ∀i = 1, . . . , n vi ∈ F.
λ1 fα1 + · · · + λn fαn = 0.
Ici le 0 est la fonction constante égale à 0. Évaluer cette expression en des valeurs bien choisies.
λ1 fα1 + · · · + λn fαn = 0.
Ici le 0 est la fonction constante égale à 0. Regarder quel terme est dominant et factoriser.
(a) Vrai.
(b) Vrai.
(c) Faux.
(d) Faux.
(e) Vrai.
(a) Non.
(b) Oui.
1405
(c) Non.
(d) Non.
(a) Jamais.
(b) Jamais.
(c) Considérer un vecteur directeur de la droite.
(a) Faux.
(b) Vrai.
1406
Indication pour l’exercice 1103 N
Calculer d’abord les dimensions de F et G. Pour celles de F ∩ G et F + G servez-vous de la formule dim(F +
G) = dim F + dim G − dim(F ∩ G).
1407
Indication pour l’exercice 1291 N
Une fois que l’on a calculé A2 et A3 on peut en déduire A−1 sans calculs.
1408
√
(b) Raisonner par l’absurde en écrivant 2 = qp avec p et q premiers entre eux. Ensuite plusieurs mé-
thodes sont possibles par exemple essayer de montrer que p et q sont tous les deux pairs.
√
2 0 0
(c) Considérer r + 2 (r −r) (faites un dessin !) pour deux rationnels r, r . Puis utiliser les deux questions
précédentes.
(a) Mutiplier Nn par une puissance de 10 suffisament grande pour obtenir un nombre entier.
(b) Mutiplier M par une puissance de 10 suffisament grande (pas trop grande) puis soustraire M pour
obtenir un nombre entier.
1409
Élever l’inégalité au carré.
(a) Rappelez-vous que la partie entière de x est le plus grand entier, inférieur ou égal à x. Mais il est
ici préférable de donner la définition de E(x) en disant que E(x) ∈ Z et que x vérifie un certain
encadrement...
(b) Encadrer E(kx), pour k = 1, . . . , n.
(c) Rappelez-vous d’abord de la formule 1+2+· · ·+n puis utilisez le fameux théorème des gendarmes.
(d) Les un ne seraient-ils pas des rationnels ?
1410
Indication pour l’exercice 1575 N
Utiliser l’inégalité arithmético-géométrique.
(b) Pour chacune des majorations, il s’agit de faire la somme de l’inégalité précédente et de s’apercevoir
que d’un coté on calcule Hn et de l’autre les termes s’éliminent presque tous deux à deux.
(c) La limite est +∞.
1411
(d) Calculer un+1 − un .
(e) C’est le théorème de Bolzano-Weierstrass.
(a)
√ √
(b) a− b = √a−b√
a+ b
1412
(b) Petites manipulations des inégalités.
(c) i. Utiliser 1.
ii. Utiliser 2.
iii. Une suite croissante et majorée converge ; une suite décroissante et minorée aussi.
(a) On pourra montrer que supa6x6b f (x) est un majorant de f sur ]a, b[.
(b) Dans le cas x0 = a, par exemple, on pourra considérer la suite de réels an = a + 1/n et étudier la
suite ( f (an )).
1413
Indication pour l’exercice 2045 N
Le “ε” vous est donné, il ne faut pas y toucher. Par contre c’est à vous de trouver le “δ ”.
xk −α k
(a) Calculer d’abord la limite de f (x) = x−α .
(b) Utiliser cos 2x = 2 cos2 x − 1 et faire un changement de variable u = cos x.
(c) Utiliser l’expression conjuguée.
√
(d) Diviser numérateur et dénominateur par x − α puis utiliser l’expression conjuguée.
1414
(e) On a toujours y − 1 6 E(y) 6 y, poser y = 1/x.
(f) Diviser numérateur et dénominateur par x − 2.
(g) Pour α > 4 il n’y a pas de limite, pour α < 4 la limite est +∞.
1415
(b) Montrer d’abord que f 00 est négative. Se servir du théorème des valeurs intermédiaires pour f 0 .
1416
sh x−x 1
(c) x3
+ 5!1 x2 + 7!1 x4 + 9!1 x6 + o(x6 )
= 3!
(d) exp sin(x) = 1 + x + 12 x2 − 18 x4 + o(x4 )
(e) sin6 (x) = x6 − x8 + o(x9 )
1 4
(f) ln(cos x) = − 12 x2 − 12 1 6
x − 45 x + o(x6 )
1
(g) cos x = 1 + 12 x2 + 24
5 4
x + o(x4 )
3 5 7
(h) tan x = x + x3 + 2x 17x 7
15 + 315 + o(x )
1
1
3
(i) (1 + x) 1+x = exp 1+x ln(1 + x) = 1 + x − x2 + x2 + o(x3 )
4 6
(j) arcsin ln(1 + x2 ) = x2 − x2 + x2 + o(x6 )
1417
Indication pour l’exercice 2440 N
On compose les équations par la bonne fonction (sur le bon domaine de définition), par exemple cosinus pour
la première. Pour la dernière, commencer par étudier la fonction pour montrer qu’il existe une unique solution.
1418
Indication pour l’exercice 2510 N
Faire le tableau de variations de f : x 7→ argsh x + argch x.
(a) On pourra penser que le cosinus et le sinus sont les parties réelles et imaginaires de la fonction
Rπ
t 7→ eit . On chercha donc d’abord à calculer 02 eit dt.
(b) On choisira q tel que qn = ba .
f (x0 )
(a) Revenir à la définition de la continuité en x0 en prenant ε = 2 par exemple.
(b) Soit f est tout le temps de même signe (et alors utiliser la première question), soit ce n’est pas le cas
(et alors utiliser un théorème classique...).
R1 R1
(c) On remarquera que 0 f (x) dx − 12 = 0 ( f (x) − x)dx.
(a) Soit faire comme l’exercice 2545, soit séparer l’intégrale en deux, et pour l’une faire un changement
de variable u = x2 .
(b) H(x) se calcule explicitement et montrer qu’en fait H est une fonction constante, ensuite il faut
comparer H(x) et F(x).
1419
On pourra essayer de reconnaître des sommes de Riemann, puis calculer des intégrales. Pour le produit com-
poser par la fonction ln, afin de transformer le produit en une somme.
0 1+sin x dx = π
2 − 1 (utiliser la précédente).
1420
R
(a) dx = − 15 ln |x + 1| + 56 ln |x − 4| + c (décomposition en éléments simples)
x+2
x2 −3x−4
R √
1 2 + x + 1| − 3 arctan √2 x + 1
(b) x2x−1
+x+1
dx = 2 ln |x 3 2 +c
R
(c) sin8 x cos3 x dx = 91 sin9 x − 11
1
sin11 x + c
R x
(d) sin1 x dx = 21 ln 1−cos x x
1+cos x + c = ln tan 2 + c (changement de variable u = cos x ou u = tan 2 )
R 3−sin x
(e) 2 cos x+3 tan x dx = − 51 ln |2 − sin x| + 75 ln |1 + 2 sin x| + c (changement de variable u = sin x)
1421
Indication pour l’exercice 2995 N
Se ramener à des systèmes linéaires soit en éliminant les quotients, soit en effectuant un changement de variable.
(a)
(b) 6̇2 = −1̇.
(a) Raisonner à l’aide d’une fonction f de la variable x telle que x + y = f (x) et limx→0 f (x) = 0.
(b) Trouver deux courbes dans
R3 \ {(x, y, z); 2x3 + yz2 = 0}
qui tendent vers l’origine telle que les limites, calculées le long de ces courbes, existent mais ont
des valeurs distinctes.
(c) Utiliser le fait que le numérateur et le dénominateur sont toujours positifs et que l’ordre du dénomi-
nateur est strictement plus grand que celui du numérateur.
(d) Raisonner à l’aide d’une fonction h de la variable y telle que x2 − y2 = h(y) et limy→0 h(y) = 0.
(e) Chercher deux courbes dans le domaine de définition qui tendent vers l’origine telle que les limites,
calculées le long de ces courbes, existent mais ont des valeures distinctes.
(a) Réfuter l’existence de la limite à l’aide de l’étude des limites le long de deux courbes adaptées.
(b) Utiliser les coordonnées polaires dans le plan.
(c) Si lim(x,y)→(x0 ,y0 ) h(x, y) existe et est non nul alors
1422
(d) Chercher deux courbes dans le domaine de définition qui tendent vers l’origine telles que les limites,
calculées le long de ces courbes, existent mais ont des valeures distinctes.
(a) Raisonner à l’aide d’une fonction h des variables x et y telle que x+y+z = h(x, y) et lim(x,y)→(0,0) h(x, y) =
0.
(b) Montrer que, déjà sous la contrainte supplémentaire z = 0, la limite ne peut pas exister.
∂f ∂f ∂f
(x0 , y0 , z0 )(x − x0 ) + (x0 , y0 , z0 )(y − y0 ) + (x0 , y0 , z0 )(z − z0 ) = 0. (19)
∂x ∂y ∂z
Dans le cas (1.), les calculs deviennt plus simples avec l’équation
z2 = 19 − x2 − y2 .
∂f ∂f
z − z0 = (x0 , y0 )(x − x0 ) + (x0 , y0 )(y − y0 ). (20)
∂x ∂y
1423
Indication pour l’exercice 4515 N
Le vecteur normal de la surface d’équation f (x, y, z) = 0 au point (x0 , y0 , z0 ) est le vecteur
∂f ∂f ∂f
(x0 , y0 , z0 ), (x0 , y0 , z0 ), (x0 , y0 , z0 ) . (21)
∂x ∂y ∂z
(a) Utiliser les coordonnées polaires (r, ϕ) dans le plan et le fait que lim r→0 r log r = 0.
r>0
(a) Pour réfuter la différentiabilité de f en (0, 0), il suffit de trouver une dérivée directionnelle qui n’est
pas combinaison linéaire des dérivées partielles (par rapport aux deux variables).
(b) Le plan tangent au point (x0 , y0 , f (x0 , y0 )) du graphe z = f (x, y) de F est donnée par l’équation
∂f ∂f
z − f (x0 , y0 ) = (x0 , y0 )(x − x0 ) + (x0 , y0 )(y − y0 ). (22)
∂x ∂y
1424
Calculer mène à la vérité.
d( f + g) = d f + dg,
d( f g) = f dg + gd f ,
d( f ◦ h) = ( f 0 ◦ h)dh.
∂h ∂h
dh = dx + dy,
∂x ∂y
∂v ∂u
d(udx + vdy) = − dxdy,
∂x ∂y
dxdy = −dydx.
1425
(a) Grace au changement de variables
2 2 u−v u+v
R −→ R , (u, v) 7−→ (x, y) = , ,
2 2
(c) Écrire la solution générale de (7) et expliquer la phrase : “En une dimension d’espace, toute solution
de l’équation des ondes s’écrit comme somme d’une onde qui se déplace vers la droite et une qui se
déplace vers la gauche.”
∂f ∂f ∂f
(x0 , y0 , z0 )(x − x0 ) + (x0 , y0 , z0 )(y − y0 ) + (x0 , y0 , z0 )(z − z0 ) = 0. (24)
∂x ∂y ∂z
Dès que l’intervalle de définition de la fonction h est fixé la fonction h est unique.
1426
Indication pour l’exercice 4773 N
Chercher deux réels a, b tels que, si on pose u = x + ay et v = x + by, alors u̇(t) = Au(t) et v̇(t) = Bv(t), où A, B
sont des constantes.
1427
Utiliser le langage de la géométrie élémentaire, y compris les notions de surface de révolution, d’axe de révo-
lution, de sommet d’un paraboloïde, de sommet d’un cône, de concavité vers le haut ou vers le bas, d’hélice,
de spirale, etc.
1428
(a) Penser à un trapèze.
(b) On peut obtenir une telle droite comme hauteur d’un triangle ABC adéquat.
1429
Partitionner le triangle en plusieurs triangles pour calculer l’aire.
2. Idem.
1430
(a) Test de méthodologie : quelles droites peut-on tracer à partir de ce qui est donné ?
(b) Construire la droite équidistante (à distance r) des deux parallèles, puis les deux droites parallèles à
la troisième et à distance r.
1431
−
→
Considérer la translation de vecteur CB et l’image de I par cette translation.
1432
Considérer la rotation de centre O et d’angle π/2.
1433
Introduire la tangente commune T aux deux cercles.
1434
Dans le contexte de cet exercice, les similitudes directes seront utilisées comme dans l’exemple
√ suivant : comme
AQC est rectangle isocèle en Q, la similitude directe de centre A, d’angle π/4 et de rapport 2 envoie Q sur C.
1435
Indication pour l’exercice 6028 N
n2 − 1 = (n − 1)(n + 1) et 24 = 23 · 3.
1436
Indication pour l’exercice 6044 N
Pour le (c), introduire le morphisme Z →< x > qui associe nx à tout entier n ∈ Z. Ce morphisme est surjectif
et de noyau dZ où d est l’ordre de x.
1437
f (G0 ) est un sous-groupe de H isomorphe à G0 /(ker( f ) ∩ G0 ).
1438
Aucune difficulté.
1439
Indication pour l’exercice 6157 N
(a) est trivial.
(b) : Noter d’abord que la condition sur le fixateur de x est indépendante de x ∈ X : en effet si g est un élément
de G envoyant x sur un autre élément x0 ∈ X (qui existe par transitivité de G), alors G(x0 ) = gG(x)g−1 et la
correspondance h → ghg−1 permet d’identifier les actions de G(x0 ) sur X \ {x0 } et celle de G(x) sur X \ {x}.
Supposons maintenant vérifiée la condition sur le fixateur de x. Si (x, y) et (x0 , y0 ) sont deux couples d’éléments
distincts de X, il existe σ ∈ G tel que σ (x) = x0 (transitivité de G) et il existe τ ∈ G tel que τ(x0 ) = x0 et
τ(σ (y)) = y0 (transitivité de G(x0 ) sur X \ {x0 } (noter que σ (y) 6= x0 car σ (x) = x0 )). La permutation τσ vérifie
τσ (x) = x0 et τσ (y) = y0 . Cela montre que X est 2-transitif. La réciproque est triviale.
S
(c) Si l’action de G sur X est imprimitive et X = ri=1 Xi est une partition de X comme dans la définition, alors
il n’existe pas d’élément g ∈ G envoyant un premier élément x1 ∈ X1 dans X1 et un second élément x10 ∈ X1 dans
X2 .
(d) L’action par translation d’un groupe cyclique C sur lui-même est transitive, elle est primitive si |C| est
premier (toute partition de C en sous-ensembles de même cardinal est forcément triviale) mais elle n’est pas
2-transitive (le fixateur de tout élément est trivial, ce qui contredit le (c) de l’exercice 6155).
(e) et (f) ne présentent aucune difficulté.
1440
Indication pour l’exercice 6199 N
Pour le (c), pour H 6= {1} sous-groupe distingué de A5 , raisonner sur les éléments d’ordre 2, 3 et 5 contenus
dans H.
1441
Voir la solution de l’exercice 6409, deuxième question.
1442
Indication pour l’exercice 7099 N
Utiliser qu’un ensemble K est compact si et seulement si de toute suite d’éléments de K on peut extraire une
sous-suite convergente vers un élément de K.
(a) ...
(b) Utiliser l’exercice 7101.
(c) Montrer f (Y ) ⊂ Y puis Y ⊂ f (Y ).
(d) Diamètre zéro implique ensemble réduit à un singleton.
(a) Utiliser le fait que tout ouvert de R est l’union dénombrable d’intervalles ouverts.
(b) Écrire un intervalle fermé comme union dénombrable d’intervalles ouverts, puis utiliser la même
remarque que ci-dessus.
(a) . . ..
(b) Pour montrer que c0 est fermé, l’écrire comme image réciproque de quelque chose.
(a) Pour un polynôme P, la limite de P(x) ne vaut ±∞ que lorsque x tend vers ±∞.
1443
(a) Pour le sens direct utiliser la caractérisation de l’adhérence par les suites. Pour le sens réciproque,
montrer que l’image réciproque d’un fermé est un fermé.
(a) kSk = 1 ;
(b) kT k = kgk∞ ;
R1
(c) kuk = 0 |g|, on distinguera les cas où g reste de signe constant et g change de signe ;
(d) kuk = kan k2 ;
(e) kuk = kak∞ ;
(f) kuk = 1.
1444
(a) C’est une suite de Cauchy. Essayer de se ramener à une suite de Cauchy de (R, |.|).
(b) Regarder la suite définie par un = −n.
(c) Comme la première question.
(a) (X, dω ) est complet. La démonstration est presque la même que pour montrer que (C ([a, b]), k.k∞ )
est complet.
(b) Prendre par exemple, la fonction fn définie sur [0, 1] par fn (t) = 1 pour t ∈ [0, 21 ], fn (t) = (1 − n(t −
1 1 1 1 1 1
2 )) pour t ∈ [ 2 , 2 + n ] et f (t) = 0 si t > 2 + n .
(a) Prendre la suite (x p ) définie par x p = (1, 1, . . . , 1, 1, 0, 0, 0, . . .). ((x p ) p∈N est donc une suite de suite).
(b) Prendre Y l’espace de toutes les suites.
(c) Considérer x p = (1, 12 , . . . , 1p , 0, 0, . . .).
(a) Écrire ce que donne la définition de “(xn ) est une suite de Cauchy” pour ε = 1, puis ε = 21 , ..., puis
ε = 21k . Faire la somme. Remarquer que si TN = ∑Nk=0 uk alors TN = xnN+1 − xn0 .
(b) ...
1445
Raisonner par l’absurde et montrer que ωx est un ouvert dense.
(a) Pour la surjection, pensez à l’exponentielle ou aux sinus et cosinus... Pour l’injection, raisonner par
l’absurde et utiliser la connexité du cercle privé d’un point.
(b) Raisonner par l’absurde et utiliser la connexité de R2 privé d’un point.
1446
(a) Faire un dessin ! !
(b) Voir l’exercice 7332.
1
(c) Raisonner par l’absurde. Prendre un chemin qui relie le point (0, 0) au point ( 2π , 0) (par exemple).
Ce chemin va quitter à un instant t0 le segment {0} × [−1, 1]. Chercher une contradiction à ce
moment là.
Si ( fn ) n’est pas équicontinue le résultat peut être faux. Prendre fn (x) = (1 + x)n et xn = n1 .
(a) Pour l’équicontinuité utiliser le théorème des accroissement finis. Pour la convergence simple mon-
t
trer que pour t fixé : fn (t) = sin( 4nπ ) + o( 1n ).
(b) Montrer que ( fn ) ne converge par vers la fonction nulle pour la norme k.k∞ (c’est-à-dire il y a
convergence simple mais pas convergence uniforme). Le théorème d’Acoli serait-il faux ?
1447
Indication pour l’exercice 7458 N
Sans l’hypothèse de connexité, l’anneau n’est plus intègre.
1448
Correction de l’exercice 2 N
Il ne faut pas se laisser impressionner par l’allure de cette assertion. En effet A ⇒ B est une écriture pour
B ou (nonA) ; ici A (la proposition (1 = 2)) est fausse, donc (nonA) est vraie et B ou (nonA) l’est également.
Donc l’assertion A ⇒ B est vraie, quand A est fausse et quelque soit la proposition B.
Correction de l’exercice 3 N
(a) (a) est fausse. Car sa négation qui est ∀x ∈ R ∃y ∈ R x + y 6 0 est vraie. Étant donné x ∈ R
il existe toujours un y ∈ R tel que x + y 6 0, par exemple on peut prendre y = −(x + 1) et alors
x + y = x − x − 1 = −1 6 0.
(b) (b) est vraie, pour un x donné, on peut prendre (par exemple) y = −x + 1 et alors x + y = 1 > 0. La
négation de (b) est ∃x ∈ R ∀y ∈ R x + y 6 0.
(c) (c) : ∀x ∈ R ∀y ∈ R x + y > 0 est fausse, par exemple x = −1, y = 0. La négation est ∃x ∈ R ∃y ∈
R x + y 6 0.
(d) (d) est vraie, on peut prendre x = −1. La négation est : ∀x ∈ R ∃y ∈ R y2 6 x.
Correction de l’exercice 4 N
Dans ce corrigé, nous donnons une justification, ce qui n’était pas demandé.
(a) Cette assertion se décompose de la manière suivante : ( Pour tout x ∈ R) ( f (x) 6 1). La négation
de “( Pour tout x ∈ R)" est “Il existe x ∈ R" et la négation de “( f (x) 6 1)" est f (x) > 1. Donc la
négation de l’assertion complète est : “Il existe x ∈ R, f (x) > 1".
(b) Rappelons comment se traduit l’assertion “L’application f est croissante" : “pour tout couple de
réels (x1 , x2 ), si x1 6 x2 alors f (x1 ) 6 f (x2 )". Cela se décompose en : “(pour tout couple de réels x1
et x2 ) (x1 6 x2 implique f (x1 ) 6 f (x2 ))". La négation de la première partie est : “(il existe un couple
de réels (x1 , x2 ))" et la négation de la deuxième partie est : “(x1 6 x2 et f (x1 ) > f (x2 ))". Donc la
négation de l’assertion complète est : “Il existe x1 ∈ R et x2 ∈ R tels que x1 6 x2 et f (x1 ) > f (x2 )".
(c) La négation est : “l’application f n’est pas croissante ou n’est pas positive". On a déjà traduit
“l’application f n’est pas croissante", traduisons “l’application f n’est pas positive" : “il existe
x ∈ R, f (x) < 0". Donc la négation de l’assertion complète est : “ Il existe x1 ∈ R et x2 ∈ R tels que
x1 < x2 et f (x1 ) > f (x2 ), ou il existe x ∈ R, f (x) < 0".
(d) Cette assertion se décompose de la manière suivante : “(Il existe x ∈ R+ ) ( f (x) 6 0)". La négation
de la première partie est : “(pour tout x ∈ R+ )", et celle de la seconde est :“( f (x) > 0)". Donc la
négation de l’assertion complète est : “Pour tout x ∈ R+ , f (x) > 0".
(e) Cette assertion se décompose de la manière suivante : “(∃x ∈ R)(∀y ∈ R)(x < y ⇒ f (x) > f (y))".
La négation de la première partie est “(∀x ∈ R)", celle de la seconde est “(∃y ∈ R)", et celle de la
troisième est “(x < y et f (x) 6 f (y))". Donc la négation de l’assertion complète est : “ ∀x ∈ R, ∃y ∈
Rtelsquex < y et f (x) 6 f (y)".
Correction de l’exercice 5 N
(a) ⇐
(b) ⇔
(c) ⇒
Correction de l’exercice 6 N
1449
(b) Soit deux points fixés M1 , M2 vérifiant cette proposition, la distance d = M1 M2 est aussi petite
que l’on veut donc elle est nulle, donc M1 = M2 ; or les ensembles F1 et F2 sont disjoints. Donc la
proposition est fausse. La négation de cette proposition est :
Correction de l’exercice 7 N
“Il existe un habitant de la rue du Havre qui a les yeux bleus, qui ne gagnera pas au loto ou qui prendra sa
retraite après 50 ans.”
Correction de l’exercice 8 N
(a) P et non Q ;
(b) “non P ou Q" ce qui la même chose que “P ⇒ Q" ;
(c) (non P) ou ((non Q) ou (non R)) (on peut supprimer les parenthèses) ;
(d) non P et (non Q ou non R) (ici les parenthèses sont importantes) ;
(e) P et Q et R et non S ;
Correction de l’exercice 9 N
(a) “Il existe un triangle rectangle qui n’a pas d’angle droit." Bien sûr cette dernière phrase est fausse !
(b) “Il existe une écurie dans laquelle il y a (au moins) un cheval dont la couleur n’est pas noire."
(c) Sachant que la proposition en langage mathématique s’écrit
la négation est
∃x ∈ Z ∀y ∈ Z ∃z ∈ Z (z < x et z > x + 1).
Correction de l’exercice 16 N
2n+1
Remarquons d’abord que pour n ∈ N, n+2 6 2 car 2n + 1 6 2(n + 2). Étant donné ε > 0, nous avons donc
2n + 1
∀n ∈ N < 2+ε
n+2
Maintenant nous cherchons une condition sur n pour que l’inégalité
2n + 1
2−ε <
n+2
1450
soit vraie.
2n + 1
2−ε < ⇔ (2 − ε)(n + 2) < 2n + 1
n+2
⇔ 3 < ε(n + 2)
3
⇔ n > −2
ε
Ici ε nous est donné, nous prenons un N ∈ N tel que N > ε3 − 2, alors pour tout n > N nous avons n > N > ε3 − 2
et par conséquent : 2 − ε < 2n+1
n+2 . Conclusion : étant donné ε > 0, nous avons trouvé un N ∈ N tel que pour tout
n > N on ait 2 − ε < n+2 et 2n+1
2n+1
n+2 < 2 + ε.
En fait nous venons de prouver que la suite de terme (2n + 1)/(n + 2) tend vers 2 quand n tend vers +∞.
Correction de l’exercice 17 N
(a) ∃M ∈ R ∀x ∈ R f (x) 6 M ;
(b) ∃M ∈ R ∃m ∈ R ∀x ∈ R m 6 f (x) 6 M ;
(c) ∀x ∈ R f (x) = f (−x) ;
(d) ∀x ∈ R f (x) = − f (−x) ;
(e) ∀x ∈ R f (x) 6= 0 ;
(f) ∃a ∈ R∗ ∀x ∈ R f (x + a) = f (x) ;
(g) ∀(x, y) ∈ R2 (x 6 y ⇒ f (x) 6 f (y)) ;
(h) ∀(x, y) ∈ R2 (x < y ⇒ f (x) > f (y)) ;
(i) ∃x ∈ R f (x) 6= 0 ;
(j) ∀(x, y) ∈ R2 (x 6= y ⇒ f (x) 6= f (y)) ;
(k) ∀n ∈ N ∃x ∈ R f (x) = n ;
(l) ∀x ∈ R f (x) 6 g(x) ;
(m) ∃x ∈ R f (x) > g(x).
Correction de l’exercice 18 N
(a) i. ( f = IdP ⇔ ∀M ∈ P, f (M) = M) et ( f 6= IdP ⇔ ∃M ∈ P/ f (M) 6= M).
ii. ( f a au moins un point fixe ⇔ ∃M ∈ P/ f (M) = M) et ( f n’a pas de point fixe ⇔ ∀M ∈ P, f (M) 6=
M).
Constatez que les phrases f (M) = M ou f (M) 6= M n’ont aucun sens si elles ne sont pas accompa-
gnées de quantificateurs.
(b) i. ( f = 0 ⇔ ∀x ∈ R, f (x) = 0) et ( f 6= 0 ⇔ ∃x ∈ R/ f (x) 6= 0).
ii. (L’équation f (x) = 0 a (au moins) une solution si et seulement si ∃x ∈ R/ f (x) = 0) et (l’équation
f (x) = 0 n’a pas de solution si et seulement si ∀x ∈ R/ f (x) 6= 0).
iii. (L’équation f (x) = 0 a exactement une solution si et seulement si ∃!x ∈ R/ f (x) = 0) et (l’équa-
tion f (x) = 0 n’a pas exactement une solution si et seulement si ∀x ∈ R/ f (x) 6= 0 ou ∃(x, x0 ) ∈
R2 / (x 6= x0 et f (x) = f (x0 ) = 0).
(c) i. ((un )n∈N bornée ⇔ ∃M ∈ R/ ∀n ∈ N, |un | 6 M) et ((un )n∈N non bornée ⇔ ∀M ∈ R/ ∃n ∈
N, |un | > M).
ii. ((un )n∈N croissante ⇔ ∀n ∈ N/ un+1 > un ) et ((un )n∈N non croissante ⇔ ∃n ∈ N/ un+1 < un ).
iii. ((un )n∈N monotone ⇔ (∀n ∈ N/ un+1 > un ) ou (∀n ∈ N/ un+1 6 un )) et ((un )n∈N non monotone ⇔
((∃n ∈ N/ un+1 < un ) et (∃n ∈ N/ un+1 > un )).
1451
Correction de l’exercice 19 N
Le contraire de x > 3 est x < 3. Le contraire de 0 < x 6 2 est ((x 6 0) ou x > 2).
Correction de l’exercice 20 N
(a) Oui. Dans les deux cas, chaque fois que l’on se donne un réel x0 , f (x0 ) et g(x0 ) sont tous deux nuls.
(b) Non. La deuxième affirmation implique la première mais la première n’implique pas la deuxième.
La première phrase est la traduction avec des quantificateurs de l’égalité f g = 0. La deuxième
phrase est la traduction avec quantificateurs de ( f = 0 ou g = 0). Voici un exemple de fonctions
f et g toutes deux non nulles dont le produit est nul. Soient f : R → R et
0 si x < 0
x 7→
x si x > 0
g : R → R . Pour chaque valeur de x, on a soit f (x) = 0 (quand x 6 0), soit
0 si x > 0
x 7→
x si x 6 0
g(x) = 0 (quand x > 0). On a donc : ∀x ∈ R, ( f (x) = 0 ou g(x) = 0) ou encore ∀x ∈ R, f (x)g(x) = 0
ou enfin, f g = 0. Cependant, f (1) = 1 6= 0 et donc f 6= 0, et g(−1) = −1 6= 0 et donc g 6= 0. Ainsi,
on n’a pas ( f = 0 ou g = 0) ou encore, on n’a pas ((∀x ∈ R, f (x) = 0) ou (∀x ∈ R, g(x) = 0)).
Correction de l’exercice 22 N
Nous allons démontrer l’assertion 1. de deux manières différentes.
(a) Tout d’abord de façon “directe". Nous supposons que A et B sont tels que A ∩ B = A ∪ B. Nous
devons montrer que A = B.
Pour cela étant donné x ∈ A montrons qu’il est aussi dans B. Comme x ∈ A alors x ∈ A ∪ B donc
x ∈ A ∩ B (car A ∪ B = A ∩ B). Ainsi x ∈ B.
Maintenant nous prenons x ∈ B et le même raisonnement implique x ∈ A. Donc tout élément de A
est dans B et tout élément de B est dans A. Cela veut dire A = B.
(b) Ensuite, comme demandé, nous le montrons par contraposition. Nous supposons que A 6= B et non
devons montrer que A ∩ B 6= A ∪ B.
Si A 6= B cela veut dire qu’il existe un élément x ∈ A \ B ou alors un élément x ∈ B \ A. Quitte
à échanger A et B, nous supposons qu’il existe x ∈ A \ B. Alors x ∈ A ∪ B mais x ∈/ A ∩ B. Donc
A ∩ B 6= A ∪ B.
Correction de l’exercice 23 N
x ∈ {(A ∪ B) ⇔ x ∈
/ A∪B
⇔x∈
/ A et x ∈
/B
⇔ x ∈ {A et x ∈ {B
⇔ x ∈ {A ∩ {B.
x ∈ {(A ∩ B) ⇔ x ∈
/ A∩B
⇔x∈
/ A ou x ∈
/B
⇔ x ∈ {A ou x ∈ {
⇔ x ∈ {A ∪ {B.
1452
Correction de l’exercice 24 N
Montrons quelques assertions.
f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B).
Si y ∈ f (A ∩ B), il existe x ∈ A ∩ B tel que y = f (x), or x ∈ A donc y = f (x) ∈ f (A) et de même x ∈ B donc
y ∈ f (B). D’où y ∈ f (A) ∩ f (B). Tout élément de f (A ∩ B) est un élément de f (A) ∩ f (B) donc f (A ∩ B) ⊂
f (A) ∩ f (B).
Remarque : l’inclusion réciproque est fausse. Exercice : trouver un contre-exemple.
f −1 (F \ A) = E \ f −1 (A).
x ∈ f −1 (F \ A) ⇔ f (x) ∈ F \ A
⇔ f (x) ∈
/A
/ f −1 (A)
⇔x∈ car f −1 (A) = {x ∈ E / f (x) ∈ A}
⇔ x ∈ E \ f −1 (A)
Correction de l’exercice 36 N
I1 = 3 et I2 = [−2, 5] .
Correction de l’exercice 37 N
I = [0, 2] et J = ]1, +∞[ .
Correction de l’exercice 44 N
(a) B \ A ⊂ X ⊂ B.
(b) B ⊂ X ⊂ B ∪ {A.
Correction de l’exercice 48 N
(a) Si A = B = ∅ alors A∆B = ∅ = A ∩ B. Si A∆B = A ∩ B, supposons par exemple A 6= ∅. Soit x ∈ A.
Si x ∈ B, x ∈ A ∩ B = A∆B ce qui est absurde et si x ∈
/ B, x ∈ A∆B = A ∩ B ce qui est absurde. Donc
A = B = ∅. Finalement, A∆B = A ∩ B ⇔ A = B = ∅.
(b) Par distributivité de ∩ sur ∪,
1453
(d)
x ∈ (A∆B)∆C ⇔ x est dans A∆B ou dans C mais pas dans les deux
⇔ ((x ∈ A et x ∈
/ B et x ∈
/ C) ou (x ∈ B et x ∈
/ A et x ∈
/ C) ou (x ∈ C et x ∈
/ A∆B)
⇔ x est dans une et une seule des trois parties ou dans les trois.
Par symétrie des rôles de A, B et C, A∆(B∆C) est également l’ensemble des éléments qui sont dans
une et une seule des trois parties A, B ou C ou dans les trois. Donc (A∆B)∆C = A∆(B∆C). Ces deux
ensembles peuvent donc se noter une bonne fois pour toutes A∆B∆C.
(e) A = B ⇒ A \ B = ∅ et B \ A = ∅ ⇒ A∆B = ∅.
A 6= B ⇒ ∃x ∈ E/ ((x ∈ A et x ∈
/ B) ou (x ∈
/ A et x ∈ B)) ⇒ ∃x ∈ E/ x ∈ (A \ B) ∪ (B \ A) = A∆B ⇒
A∆B 6= ∅.
(f) ⇐ Immédiat.
⇒ Soit x un élément de A.
Si x ∈
/ C alors x ∈ A∆C = B∆C et donc x ∈ B car x ∈
/ C.
Si x ∈ C alors x ∈
/ A∆C = B∆C. Puis x ∈
/ B∆C et x ∈ C et donc x ∈ B. Dans tous les cas, x est dans
B. Tout élément de A est dans B et donc A ⊂ B. En échangeant les rôles de A et B, on a aussi
B ⊂ A et finalement A = B.
Correction de l’exercice 49 N
(a) Soit x ∈ E.
!
[ [
x∈ f Ai ⇔ ∃y ∈ Ai / x = f (y) ⇔ ∃i ∈ I, ∃y ∈ Ai / x = f (y)
i∈I i∈I
[
⇔ ∃i ∈ I/ x ∈ f (Ai ) ⇔ x ∈ f (Ai )
i∈I
Donc
!
[ [
f Ai = f (Ai ).
i∈I i∈I
(b) Soit x ∈ E.
!
\ \
x∈ f Ai ⇔ ∃y ∈ Ai / x = f (y) ⇔ ∃y ∈ E/ ∀i ∈ I, y ∈ Ai et x = f (y)
i∈I i∈I
⇒ ∀i ∈ I/ ∃y ∈ Ai / x = f (y) ⇔ ∀i ∈ I/ x ∈ f (Ai )
\
⇔x∈ f (Ai )
i∈I
Donc
!
\ \
f Ai ⊂ f (Ai ).
i∈I i∈I
L’inclusion contraire n’est pas toujours vraie. Par exemple, pour x réel on pose f (x) = x2 puis A =
{−1} et B = {1}. A ∩ B = ∅ et donc f (A ∩ B) = ∅ puis f (A) = f (B) = {1} et donc f (A) ∩ f (B) =
{1}.
1454
(c) Il n’y a aucune inclusion vraie entre f (E \A) et F \ f (A). Par exemple, soit f : R → R et A =
x 7→ x2
[−1, 2]. f (A) = [0, 4] et donc CR ( f (A)) =] − ∞, 0[∪]4, +∞[ mais f (CR A) = f (] − ∞, −1[∪]2, +∞[) =
]1, +∞[ et aucune inclusion entre les deux parties n’est vraie.
(d) Soit x ∈ E.
!
\ \ \
−1
x∈ f Bi ⇔ f (x) ∈ Bi ⇔ ∀i ∈ I, f (x) ∈ Bi ⇔ ∀i ∈ I, x ∈ f −1 (Bi ) ⇔ x ∈ f −1 (Bi ).
i∈I i∈I i∈I
Donc,
\ \
f −1 ( Bi ) = f −1 (Bi ).
i∈I i∈I
(e) Soit x ∈ E.
[ [ [
x ∈ f −1 ( Bi ) ⇔ f (x) ∈ Bi ⇔ ∃i ∈ I, f (x) ∈ Bi ⇔ ∃i ∈ I, x ∈ f −1 (Bi ) ⇔ x ∈ f −1 (Bi ).
i∈I i∈I i∈I
Donc,
[ [
f −1 ( Bi ) = f −1 (Bi ).
i∈I i∈I
(f) Soit x ∈ E.
f −1 (F \ Bi ) = E \ f −1 (Bi ).
Correction de l’exercice 50 N
a∈A⇒a∈
/ f (a) = A,
ce qui est absurde et
a∈
/ A ⇒ a ∈ f (a) = A,
ce qui est absurde. Finalement, A n’a pas d’antécédent et f n’est pas surjective. On a montré le
théorème de C ANTOR : pour tout ensemble E (vide, fini ou infini), il n’existe pas de bijection de E
sur P(E).
1455
Correction de l’exercice 56 N
Par l’absurde, supposons qu’il existe p ∈ N tel que f = f p . Deux applications sont égales si et seulement si
elles prennent les mêmes valeurs.
∀n ∈ N f (n) = f p (n).
En particulier pour n = p, f (p) = f p (p). D’autre part la définition de f nous donne f (p) = f p (p) + 1. Nous
obtenons une contradiction car f (p) ne peut prendre deux valeurs distinctes. En conclusion, quelque soit p ∈ N,
f 6= f p .
Correction de l’exercice 57 N
(a) Montrons en fait la contraposée.
S’il existe i tel que pi divise N = p1 p2 . . . pr + 1 (i est fixé) alors il existe k ∈ Z tel que N = kpi donc
pi (k − p1 p2 . . . pi−1 pi+1 . . . pr ) = 1
Correction de l’exercice 59 N
Rédigeons la deuxième égalité. Soit An , n ∈ N∗ l’assertion suivante :
n
n(n + 1)(2n + 1)
(An ) ∑ k2 = 6
.
k=1
Correction de l’exercice 61 N
1456
(a) Montrons par récurrence ∀n ∈ N xn > 3. Soit l’hypothèse de récurrence :
(Hn ) : xn > 3.
3 2xn 2 − 3 3 1 xn 2 − 3xn
xn+1 − 3 − (xn − 3) = − (xn − 3) =
2 xn + 2 2 2 xn + 2
Ce dernier terme est positif car xn > 3.
3 n
(c) Montrons par récurrence ∀n ∈ N xn > 2 + 3.
Soit notre nouvelle l’hypothèse de récurrence :
n
3
(Hn ) xn > + 3.
2
• La proposition H0 est vraie.
• Soit n > 0, supposons que Hn vraie et montrons que Hn+1 est vérifiée.
3 n
D’après la question précédente xn+1 − 3 > 32 (xn − 3) et par hypothèse de récurrence xn > 2 +
n n+1
3 ; en réunissant ces deux inégalités nous avons xn+1 − 3 > 32 ( 32 ) = 32 .
• Nous concluons en résumant la situation :
H0 est vraie, et Hn ⇒ Hn+1 quelque soit n. Donc Hn est toujours vraie.
(d) La suite (xn ) tend vers +∞ et n’est donc pas convergente.
Correction de l’exercice 62 N
Montrons par récurrence sur n > 1 la proposition suivante :
n(n + 1)
Hn : n droites en position générale découpent le plan en Rn = + 1 régions.
2
• pour n = 1 alors une droite divise le plan en deux régions. H1 est vraie.
• Soit n > 2 et supposons que Hn−1 soit vraie, et montrons Hn . Soient ∆1 , . . . , ∆n n droites en position
générale, la droite ∆n rencontre les droites ∆1 , . . . , ∆n−1 en n − 1 points, donc ∆n traverse (et découpe
en deux) n régions du découpage ∆1 , . . . , ∆n−1 . Le découpage par ∆n donne donc la relation Rn =
Rn−1 + n.
Or par hypothèse de récurrence Hn−1 : Rn−1 = (n−1)n 2 + 1 donc
(n − 1)n n(n + 1)
Rn = Rn−1 + n = +1+n = +1
2 2
Et Hn est vraie.
Ainsi ∀n ∈ N∗ Hn−1 ⇒ Hn .
• Conclusion : par récurrence on a montré que Hn est vraie quelque soit n > 1.
Correction de l’exercice 63 N
1457
(a) Montrons la proposition demandée par récurrence : soit An l’assertion f n+1 = f ◦ f n . Cette assertion
est vraie pour n = 0. Pour n ∈ N supposons An vraie. Alors
Nous avons utiliser la definition de f n+2 , puis la proposition An , puis l’associativité de la composi-
tion, puis la définition de f n+1 . Donc An+1 est vraie. Par le principe de récurrence
∀ ∈ N f n ◦ f = f ◦ f n.
(b) On procède de même par récurrence : soit An l’assertion ( f −1 )n = ( f n )−1 . Cette assertion est vraie
pour n = 0. Pour n ∈ N supposons An vraie. Alors
∀ ∈ N ( f −1 )n = ( f n )−1 .
Donc xyez = yzex . Si y 6= 0 alors en divisant par y on vient de montrer que xez = zex donc xRz
et c’est fini. Pour le cas y = 0 alors x = 0 et z = 0 donc xRz également.
(b) Soit x ∈ R fixé. On note C (x) la classe d’équivalence de x modulo R :
C (x) := {y ∈ R | yRx} .
Donc
C (x) = {y ∈ R | xey = yex } .
1458
Soit la fonction f : R → R définie par
t
f (t) = .
et
Alors
C (x) = {y ∈ R | f (x) = f (y)} .
Autrement dit C (x) est l’ensemble des y ∈ R qui par f prennent la même valeur que f (x) ; en
raccourci :
C (x) = f −1 ( f (x)) .
∀x ∈ X ∀y ∈ Y x 6 y et y 6 x.
∀x ∈ X ∀y ∈ Y x = y,
∀x ∈ X ∀y ∈ Y x6y et ∀y ∈ Y ∀z ∈ Z y 6 z.
Donc on a
∀x ∈ X ∀y ∈ Y ∀z ∈ Z x 6 y et y 6 z,
alors par transitivité de la relation 6 on obtient :
∀x ∈ X ∀z ∈ Z x 6 z.
Donc X ≺ Z.
1459
(c)
√
(d) Si (a, b) majore A, alors (a, b) (± √12 , √12 ) donc (a, b) (0, 2).
√ √
Réciproque : si x2 + y2 6 1, alors (x + y)2 + (x − y)2 6 2, donc y ± x 6 2, et (x, y) (0, 2).
√
Finalement, sup(A) = (0, 2).
(a) f n’est pas surjective car 0 n’a pas d’antécédent : en effet il n’existe pas de n ∈ N tel que f (n) = 0
(si ce n existait ce serait n = −1 qui n’est pas un élément de N). Par contre f est injective : soient
n, n0 ∈ N tels que f (n) = f (n0 ) alors n + 1 = n0 + 1 donc n = n0 . Bilan f est injective, non surjective
et donc non bijective.
(b) Pour montrer que g est bijective deux méthodes sont possibles. Première méthode : montrer que g
est à la fois injective et surjective. En effet soient n, n0 ∈ Z tels que g(n) = g(n0 ) alors n + 1 = n0 + 1
donc n = n0 , alors g est injective. Et g est surjective car chaque m ∈ Z admet un antécédent par g :
en posant n = m − 1 ∈ Z on trouve bien g(n) = m. Deuxième méthode : expliciter directement la
bijection réciproque. Soit la fonction g0 : Z → Z définie par g0 (m) = m − 1 alors g0 ◦ g(n) = n (pour
tout n ∈ Z) et g ◦ g0 (m) = m (pour tout m ∈ Z). Alors g0 est la bijection réciproque de g et donc g est
bijective.
(c) Montrons que h est injective. Soient (x, y), (x0 , y0 ) ∈ R2 tels que h(x, y) = h(x0 , y0 ). Alors (x + y, x −
y) = (x0 + y0 , x0 − y0 ) donc (
x + y = x 0 + y0
x − y = x 0 − y0
En faisant la somme des lignes de ce système on trouve 2x = 2x0 donc x = x0 et avec la différence
on obtient y = y0 . Donc les couples (x, y) et (x0 , y0 ) sont égaux. Donc h est injective.
Montrons que h est surjective. Soit (X,Y ) ∈ R2 , cherchons lui un antécédent (x, y) par h. Un tel
antécédent vérifie h(x, y) = (X,Y ), donc (x + y, x − y) = (X,Y ) ou encore :
(
x+y = X
x−y =Y
1460
Encore une fois on faisant la somme des lignes on obtient x = X+Y X−Y
2 et avec la différence y = 2 ,
donc (x, y) = ( X+Y X−Y
2 , 2 ). La partie “analyse” de notre raisonnement en finie passons à la “syn-
thèse” : il suffit de juste de vérifier que le couple (x, y) que l’on a obtenu est bien solution (on a
tout fait pour !). Bilan pour (X,Y ) donné, son antécédent par h existe et est ( X+Y X−Y
2 , 2 ). Donc h est
surjective.
En fait on pourrait montrer directement que h est bijective en exhibant sa bijection réciproque
(X,Y ) 7→ ( X+Y X−Y
2 , 2 ). Mais vous devriez vous convaincre qu’il s’agit là d’une différence de ré-
daction, mais pas vraiment d’un raisonnement différent.
0
(d) Montrons d’abord que k est injective : soient x, x0 ∈ R \ {1} tels que k(x) = k(x0 ) alors x+1 x +1
x−1 = x0 −1
0 0 0 0 0
donc (x + 1)(x − 1) = (x − 1)(x + 1). En développant nous obtenons xx + x − x = xx − x + x, soit 0
2x = 2x0 donc x = x0 .
Au brouillon essayons de montrer que k est surjective : soit y ∈ R et cherchons x ∈ R \ {1} tel que
x+1
f (x) = y. Si un tel x existe alors il vérifie x−1 = y donc x+1 = y(x−1), autrement dit x(y−1) = y+1.
Si l’on veut exprimer x en fonction de y cela se fait par la formule x = y+1y−1 . Mais attention, il y a un
piège ! Pour y = 1 on ne peut pas trouver d’antécédent x (cela revient à diviser par 0 dans la fraction
précédente). Donc k n’est pas surjective car y = 1 n’a pas d’antécédent.
Par contre on vient de montrer que s’il l’on considérait la restriction k| : R \ {1} → R \ {1} qui est
définie aussi par k| (x) = x+1
x−1 (seul l’espace d’arrivée change par rapport à k) alors cette fonction k|
est injective et surjective, donc bijective (en fait sa bijection réciproque est elle même).
(a) f n’est pas injective car f (2) = 54 = f ( 12 ). f n’est pas surjective car y = 2 n’a pas d’antécédent : en
effet l’équation f (x) = 2 devient 2x = 2(1 + x2 ) soit x2 − x + 1 = 0 qui n’a pas de solutions réelles.
(b) f (x) = y est équivalent à l’équation yx2 − 2x + y = 0. Cette équation a des solutions x si et seulement
si ∆ = 4 − 4y2 > 0 donc il y a des solutions si et seulement si y ∈ [−1, 1]. Nous venons de montrer
que f (R) est exactement [−1, 1].
√
1− 1−y2
(c) Soit y ∈ [−1, 1] \ {0} alors les solutions x possibles de l’équation g(x) = y sont x = y ou x =
√ √ √
1+ 1−y 2 1− 1−y 2 1− 1−y 2
(a) Supposons g ◦ f injective, et montrons que f est injective : soient a, a0 ∈ A avec f (a) = f (a0 ) donc
g ◦ f (a) = g ◦ f (a0 ) or g ◦ f est injective donc a = a0 . Conclusion on a montré :
1461
Pour l’implication directe (⇒) : si g ◦ f est bijective alors en particulier elle est surjective et donc
d’après la question 2. g est surjective.
Si h ◦ g est bijective, elle est en particulier injective, donc g est injective (c’est le 1.). Par conséquent
g est à la fois injective et surjective donc bijective.
Pour finir f = g−1 ◦ (g ◦ f ) est bijective comme composée d’applications bijectives, de même pour
h.
(a) Pour z = x + iy, le module de ez = ex+iy = ex eiy est ex et son argument est y.
0 0
(b) Les résultats : ez+z = ez ez , ez = ez , e−z = (ez )−1 , (ez )n = enz .
(c) La fonction exp n’est pas surjective car |ez | = ex > 0 et donc ez ne vaut jamais 0. La fonction exp
n’est pas non plus injective car pour z ∈ C, ez = ez+2iπ .
x ∈ f −1 ( f (X)) ⇒ f (x) ∈ f (X) ⇒ ∃x0 ∈ X/ f (x) = f (x0 ) ⇒ ∃x0 ∈ X/ x = x0 (puisque f est injective)
⇒ x ∈ X.
1462
{ f (x2 )}. Maintenant, si f (x1 ) = f (x2 ) alors { f (x1 ), f (x2 )}\{ f (x2 )} = ∅ (et pas { f (x1 )}). Donc f (x1 ) 6= f (x2 ).
On a montré que f est injective.
f (x) = f (y) ⇒ x2 − 1 = y2 − 1
⇒ x = ±y or x, y ∈ [1, +∞[ donc x, y sont de même signe
⇒ x = y.
• f est surjective : soit y ∈ [0, +∞[. Nous cherchons un élément x ∈ [1, +∞[ tel que y = f (x) = x2 − 1
√
. Le réel x = y + 1 convient !
y = g(x) ⇔ y = x2 − 4x + 3 ⇔ x2 − 4x + 3 − y = 0.
√ √
Or, ∆0 = 4 − (3 − y) = y + 1 > 0. Donc, x = 2 + y + 1 ou x = 2 − y + 1. Enfin, x ∈] − ∞, 2] et
√
donc, x = 2 − y + 1. En résumé,
p
∀x ∈] − ∞, 2], ∀y ∈ [−1, +∞[, y = g(x) ⇔ x = 2 − y + 1.
On vient de trouver g−1 :
1463
√
∀x ∈ [−1, +∞[, g−1 (x) = 2 − x + 1.
(b) On vérifie facilement que f réalise une bijection de ] − 2, +∞[ sur ] − ∞, 2[, notée g. Soient alors
x ∈] − 2, +∞[ et y ∈] − ∞, 2[.
2x − 1 2y + 1
y = g(x) ⇔ y = ⇔ x(−y + 2) = 2y + 1 ⇔ x = .
x+2 −y + 2
2y+1
(on a ainsi trouvé au plus une valeur pour x à savoir x = −y+2 , mais il n’est pas nécessaire de vérifier
que cette expression est bien définie et élément de ] − 2, +∞[ car on sait à l’avance que y admet au
moins un antécédent dans ] − 2, +∞[, et c’est donc nécessairement le bon). En résumé,
2y + 1
∀x ∈] − 2, +∞[, ∀y ∈] − ∞, 2[, y = g(x) ⇔ x = .
−y + 2
On vient de trouver g−1 :
√ 1 y2
f (x) = y ⇔2x + 3 − 1 = y ⇔ x = (−3 + (y + 1)2 ) ⇔ x = + y − 1.
2 2
3 2
En résumé, ∀x ∈ − 2 , +∞ , ∀y ∈ [−1, +∞[, y = g(x) ⇔ x = y2 + y − 1. On vient de trouver g−1 :
x2
∀x ∈ [−1, +∞[, g−1 (x) = 2 + x − 1.
(d) f est définie sur R, impaire. Pour x ∈ [0, +∞[, 0 6 f (x) = 1+x x
< 1+x
1+x = 1. Donc, f ([0, +∞[) ⊂
[0, 1[. Par parité, f (] − ∞, 0]) ⊂] − 1, 0] et même f (] − ∞, 0[) ⊂] − 1, 0[ car l’image par f d’un réel
strictement négatif est un réel strictement négatif. Finalement, f (R) ⊂] − 1, 1[. Vérifions alors que
f réalise une bijection de R sur ] − 1, 1[. Soit y ∈ [0, 1[ et x ∈ R. L’égalité f (x) = y impose à x d’être
dans [0, +∞[. Mais alors
x y
f (x) = y ⇔ =y⇔x= .
1+x 1−y
Le réel x obtenu est bien défini, car y 6= 1, et positif, car y ∈ [0, 1[. On a montré que :
y
∀y ∈ [0, 1[, ∃!x ∈ R/ y = f (x) (à savoir x = ).
1−y
Soit y ∈] − 1, 0[ et x ∈ R. L’égalité f (x) = y impose à x d’être dans ] − ∞, 0[. Mais alors
x y
f (x) = y ⇔ =y⇔x= .
1−x 1+y
Le réel x obtenu est bien défini, car y 6= −1, et strictement négatif, car y ∈] − 1, 0[. On a montré que :
y
∀y ∈] − 1, 0[, ∃!x ∈ R/ y = f (x) (à savoir x = ).
1+y
Finalement,
1464
ce qui montre que f réalise une bijection de R sur ]−1, 1[. De plus, pour y ∈]−1, 1[ donné, f −1 (y) =
y −1 (y) = y si y < 0. Dans tous les cas, on a f −1 (y) = y .
1−y si y > 0 et f 1+y 1−|y|
x
En notant encore f l’application de R dans ] − 1, 1[ qui à x associe 1+|x| , on a donc
∀x ∈] − 1, 1[, f −1 (x) = x
1−|x| .
z + i z0 + i
g(z) = g(z0 ) ⇒ = ⇒ iz0 − iz = iz − iz0 ⇒ 2i(z0 − z) = 0 ⇒ z = z0 .
z − i z0 − i
(c) Montrons que g est surjective. Soient z ∈ D et Z ∈ P.
z+i i(Z + 1)
g(z) = Z ⇔ =Z⇔z= (car Z 6= 1,
z−i Z −1
(ce qui montre que Z admet au plus un antécédent dans D, à savoir z = i(Z+1)
Z−1 (mais on le sait déjà car
g est injective). Il reste cependant à vérifier que i(Z+1)
Z−1 est effectivement dans D). Réciproquement,
puisque Re(Z) < 0,
i(Z+1) |Z+1|
Z−1 = |Z−1| < 1
(Z étant strictement plus proche de −1 que de 1) et z ∈ D. Finalement g est une bijection de D sur
P, et :
i(z+1)
∀z ∈ P, g−1 (z) = z−1 .
1465
0 1 2 3 ... x ...
0 0 1 3 6
1 2 4 7
2 5 8
3 9
.
.
.
y
.
.
.
Sur une parallèle à la droite d’équation y = −x, la somme x + y est constante. Il en est de même de l’expression
(x+y)(x+y+1)
2 et quand on descend de 1 en y, on avance de 1 dans la numérotation.
Lemme. ∀n ∈ N, ∃!p ∈ N/ p(p+1)
2 6 n < (p+1)(p+2)
2 .
Démonstration.
Pour démontrer ce lemme, on pourrait se contenter de constater que la suite des nombres
triangulaires p(p+1)
2 est strictement croissante. Néanmoins, on va fournir explicitement p en fonction de
p>0
n. Soient n et p deux entiers naturels.
p(p + 1) (p + 1)(p + 2)
6n< ⇔ p2 + p − 2n 6 0 et p2 + 3p + 2 − 2n > 0
2 2 √ √ √
−1 + 8n + 1 −3 + 8n + 1 −1 + 8n + 1
⇔ p6 et p > = −1 +
√2 2 √ 2
−1 + 8n + 1 −1 + 8n + 1
⇔ p6 < p+1 ⇔ p = E .
2 2
1466
Soit f : R −→ R la fonction f (x) = (1 + x)n . Par la formule du binôme de Newton nous savons que
n
f (x) = (1 + x)n = ∑ Cnk xk .
k=0
2n = (3 − 1)n = 3 × p + (−1)n
Où 3 × p (p ∈ Z) représente les n premiers termes de ∑nk=0 Cnk 3k (−1)n−k et (−1)n est le dernier terme. Donc
2n − (−1)n = 3p. Si n est impair l’égalité s’écrit 2n + 1 = 3p et donc 2n + 1 est divisible par 3. Si n est pair
2n − 1 = 3p donc 2n + 1 = 3p + 2 qui n’est pas divisible par 3.
Pour l’autre assertion regarder 3 = 7 − 4.
Pour x = 1 et x = −1 nous obtenons respectivement les assertions (a) et (b). En dérivant la fonction f et en
calculant f 0 (1), nous obtenons (b). Pour (d) il faut dériver une nouvelle fois.
Q = {F ⊂ E, CardF = p} .
Donc CardΦ(Q) = Cnn−p . Et comme Φ est une bijection, CardΦ(Q) = Card(Q), donc Cnn−p = Cnp .
1467
Correction de l’exercice 226 N
k
Cn 2n+1 −1
∑nk=0 kCnk = n2n−1 , ∑nk=0 k+1 = n+1 .
E(n/2) n
E((n−1)/2) n
(b) Soit n un entier naturel non nul. Posons S1 = ∑k=0 2k et S2 = ∑k=0 2k+1. Alors
n
n k
S1 − S2 = ∑ (−1) = (1 − 1)n = 0 (car n > 1),
k=0 k
et donc S1 = S2 . Puis S1 + S2 = ∑nk=0 nk = 2n , et donc S1 = S2 = 2n−1 .
∀n ∈ N∗ , n0 + n2 + n4 + . . . = n1 + n3 + n5 + . . . = 2n−1 .
1468
En additionnant ces trois égalités, on obtient
n
n
∑ k (1 + jk + j2k ) = 2n + (1 + j)n + (1 + j2 )n .
k=0
Maintenant,
- si k ∈ 3N, il existe p ∈ N tel que k = 3p et 1 + jk + j2k = 1 + ( j3 ) p + ( j3 )2p = 3 car j3 = 1.
- si k ∈ 3N + 1, il existe p ∈ N tel que k = 3p + 1 et 1 + jk + j2k = 1 + j( j3 ) p + j2 ( j3 )2p =
1 + j + j2 = 0
- si k ∈ 3N + 2, il existe p ∈ N tel que k = 3p + 2 et 1 + jk + j2k = 1 + j2 ( j3 ) p + j4 ( j3 )2p =
1 + j2 + j = 0.
E(n/3) n
Finalement, ∑nk=0 nk (1 + jk + j2k ) = 3 ∑k=0 3k . Par suite,
E(n/3)
n 1 1
∑ = (2n + (1 + j)n + (1 + j2 )n ) = (2n + 2 Re((1 + j)n ))
k=0 3k 3 3
1 1 nπ
= (2n + 2 Re((− j2 )n )) = (2n + 2 cos )
3 3 3
(d) Pour 1 6 k 6 n, on a
n n! (n − 1)! n−1
k =k =n =k .
k k!(n − k)! (k − 1)!((n − 1) − (k − 1))! k−1
2n
(e) n est le coefficient de xn dans le développement de (1 + x)2n . Mais d’autre part ,
n
2n n n n k n n k
(1 + x) = (1 + x) (1 + x) = ( ∑ x )( ∑ x ).
k=0 k k=0 k
n
Dans le développement de cette dernière expression, le coefficient de xn vaut ∑nk=0 nk n−k ou
n
n 2
encore ∑k=0 k . Deux polynômes sont égaux si et seulement si ils ont mêmes coefficients et donc
n 2
2n n
=∑ .
n k=0 k
(f) 1ère solution. Pour x réel, posons P(x) = ∑nk=1 k nk xk−1 .
Pour x réel,
n
n k 0
P(x) = ( ∑ x ) = ((1 + x)n )0 = n(1 + x)n−1 .
k=0 k
En particulier, pour x = 1, on obtient :
n
n
∑ k k = n(1 + 1)n−1 = n2n−1 .
k=1
1469
Z x Z 1
0 1
P(x) = P(0) + P (t) dt = (1 + t)n dt = ((1 + x)n+1 − 1).
0 0 n+1
En particulier, pour x = 1, on obtient
n n
2n+1 − 1k
∑ k+1 =
n+1
.
k=0
2ème solution. D’après 4), (n + 1) nk = (k + 1) n+1k+1 et donc
n
n+1
n n
k k+1 1 n+1 n + 1 1 n+1 2n+1 − 1
∑ = ∑ = ∑ k = ((1 + 1) − 1) = .
k=0 k + 1 k=0 n + 1 n + 1 k=1 n+1 n+1
(g) Pour 1 6 k 6 n − p, p+k = p+k+1 p+k
− p+1 (ce qui reste vrai pour k = p en tenant compte de
p
p p+1
p+1 = 0). Par suite,
Interprétation dans le triangle de PASCAL. Quand on descend dans le triangle de PASCAL, le long
de la colonne p, du coefficient pp (ligne p) au coefficient np (ligne n), et que l’on additionne ces
coefficients, on trouve n+1
p+1 qui se trouve une ligne plus bas et une colonne plus loin.
R1
(h) i. Pour n naturel donné, posons In = 0 (1 − x2 )n dx. Une intégration par parties fournit :
Z 1 Z 1 Z 1
2 n 2 n+1 2 2 n
In − In+1 = ((1 − x ) − (1 − x ) ) dx = x (1 − x ) dx = x.x(1 − x2 )n+1 dx
0 0 0
1 Z 1
(1 − x2 )n+1 1 1
= −x + (1 − x2 )n+1 dx = In+1
2(n + 1) 0 2(n + 1) 0 2(n + 1)
2n 2n 2n − 2 2 (2n)(2n − 2)...2
In = In−1 = ... I0 = .
2n + 1 2n + 1 2n − 1 3 (2n + 1)(2n − 1)...3.1
n n
n Z 1
n 2 n 4 n n
1− + 1 2
+ ... + (−1) = n
(1 − n
x + x + ... + (−1) x2n ) dx
3 5 2n + 1 0 1 2 n
Z 1
(2n)(2n − 2)...2
= (1 − x2 )n dx = In = .
0 (2n + 1)(2n − 1)...3.1
1470
9
9 9 9−k 9 9
(a − b + 2c) = ∑ k
(a − b) (2c) = (a − b) + ... + (a − b)6 (2c)3 + ... + (2c)9 .
k=0 k 6
Ensuite,
6
6 6 k 6−k 6 6 4 2
(a − b) = ∑ a (−b) = a − ... + a b − .. + b6 .
k=0 k 4
Le coefficient cherché est donc
9 6 3 9.8.7 6.5 3
2 = .2 = 3.4.7.3.5.8 = 10080.
6 4 3.2 2
uk+1 n−k a na − b
>1⇔ > 1 ⇔ (n − k)a > (k + 1)b ⇔ k < .
uk k+1 b a+b
1er cas. Si na−b a
a+b > n − 1 (ce qui équivaut à n < b ), alors la suite (uk )06k6n est strictement croissante et
le plus grand terme est le dernier : an .
2ème cas. Si na−b b
a+b 6 0 (ce qui équivaut à n 6 a ), alors la suite (uk )06k6n est strictement décroissante et
le plus grand terme est le premier : bn .
3ème cas. Si 0 < na−ba+b 6 n − 1. Dans ce cas, la suite est strictement croissante puis éventuellement
momentanément constante, suivant que na−b a+b soit un entier ou non, puis strictement décroissante (on
dit que la suite u est unimodale).
Si na−b
a+b ∈/ N, on pose k = E( na−b
a+b ) + 1, la suite u croit strictement jusqu’à ce rang puis redécroit
strictement. Le plus grand des termes est celui d’indice k, atteint une et une seule fois.
Si na−b
a+b ∈ N, le plus grand des termes est atteint deux fois à l’indice k et à l’indice k + 1.
1471
Correction de l’exercice 243 N
(1 + a)n = (1 + a) . . . (1 + a) = 1 + na + ... > 1 + na.
√ n
n √ k n−k E(n/2) n √ 2k n−2k E((n−1)/2) n √ 2k+1 n−2k−1
(2 + 3)n = ∑ k 3 2 = ∑ 2k 3 2 + ∑ 3 2
k=0 k=0 k=0 2k + 1
E(n/2)
n k n−2k √ E((n−1)/2) n
= ∑ 32 + 3 ∑ 3k 2n−2k−1 .
k=0 2k k=0 2k + 1
Par suite,
√ √ √ √
(2 + 3)n < (2 + 3)n + (2 − 3)n = 2an < (2 + 3)n + 1,
ou encore
√
2an − 1 < (2 + 3)n < 2an .
√ √
On en déduit que E((2 + 3)n ) = 2an − 1 et donc queE((2 + 3)n ) est un entier impair.
(a) Soit E un ensemble à n éléments, n > 1, et a un élément fixé de E. Soit f : P(E) → P(E) .
A \ {a} si a ∈ A
A 7→
A ∪ {a} si a ∈
/A
Montrons que f est involutive (et donc bijective). Soit A un élément de P(E).
Si a ∈
/ A, f (A) = A ∪ {a} et donc, puisque a ∈ A ∪ {a}, f ( f (A)) = (A ∪ {a}) \ {a} = A.
Si a ∈ A, f (A) = A \ {a} et f ( f (A)) = (A \ {a}) ∪ {a} = A.
Ainsi, ∀A ∈ P(E), f ◦ f (A) = A ou encore, f ◦ f = IdP(E) .
Maintenant clairement, en notant P p (E) (resp. Pi (E)) l’ensemble des parties de E de cardinal pair
(resp. impair), f (P p (E)) ⊂ Pi (E) et f (Pi (E)) ⊂ P p (E). Donc, puisque f est bijective
et de même card(Pi (E)) 6 cardP p (E). Finalement, card(Pi (E)) = cardP p (E).
1472
(b) Soient E = {a1 , ..., an } un ensemble à n éléments et a un élément fixé de E. Soit k ∈ {1, ..., n − 1}.
k−1 k−1 k−1 k−1
Il y a Cn−1 parties à k éléments qui contiennent a. Donc, nCn−1 (= Cn−1 + ... + Cn−1 ) est donc la
somme du nombre de parties à k éléments qui contiennent a1 et du nombre de parties à k éléments
qui contiennent a2 ... et du nombre de parties à k éléments qui contiennent an .
Dans cette dernière somme, chaque partie à k éléments de E a été comptée plusieurs fois et toutes
les parties à k éléments (en nombre égal à Cnk ) ont été comptés un même nombre de fois. Combien
de fois a été comptée {a1 , a2 ...ak } ? Cette partie a été comptée une fois en tant que partie contenant
a1 , une fois en tant que partie contenant a2 ... et une fois comme partie contenant ak et donc a été
comptée k fois.
k−1
Conclusion : kCnk = nCn−1 .
(c) Soit E = {a1 , ..., an , b1 , ..., bn } un ensemble à 2n éléments. Il y a C2n n parties à n éléments de E. Une
telle partie a k éléments dans {a1 , ..., an } et n − k dans {b1 , ..., bn } pour un certain k de {0, ..., n}. Il y
a Cnk choix possibles de k éléments dans {a1 , ..., an } et Cnn−k choix possibles de n − k éléments dans
{b1 , ..., bn } pour k donné dans {0, ..., n} et quand k varie de 0 à n, on obtient :
n n
n
C2n = ∑ CnkCnn−k = ∑ (Cnk )2 .
k=0 k=0
k k k
i i+1 i k+1 k+1
an+1,k = ∑ an,i = ∑ Cn+i−1 = 1 + ∑ (Cn+i −Cn+i ) = 1 +Cn+k − 1 = Cn+k ,
i=0 i=0 i=1
Ces trois ensembles sont disjoints deux à deux donc : Card A∪B = Card A\(A∩B)+Card B\(A∩B)+Card A∩
B.
Mais pour R ⊂ S nous avons Card S \ R = Card S − Card R.
Donc Card A ∪ B = Card A − Card A ∩ B + Card B − Card A ∩ B + Card A ∩ B.
Donc Card A ∪ B = Card A + Card B − Card A ∩ B.
Appliquons ceci à A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) :
1473
Correction de l’exercice 249 N
Fixons un élément de A ; dans E \ A (de cardinal n − p), nous pouvons choisir Cn−pk ensembles à k éléments
(k = 0, 1, . . . , n). Le nombre d’ensembles dans le complémentaire de A est donc
n−p
k
∑ Cn−p = 2n−p .
k=0
Pour le choix d’un élément de A nous avons p choix, donc le nombre total d’ensembles qui vérifie la condition
est :
p2n−p .
(c) Il est beaucoup plus facile de compter d’abord les mains qui ne contiennent aucun valet : il faut
5 mains ne contenant aucun valet. Les
choisir 5 cartes parmi 48 (on exclut les valets) ; il y a donc C48
5 −C 5 .
autres mains sont les mains qui contiennent au moins un valet : il y en a donc C52 48
(d) Nous allons d’abord compter le nombre de mains que ne contiennent pas de roi ou pas de dame. Le
5 (comme la question 3.). Le nombre de mains
nombre de mains qui ne contiennent pas de roi est C48
5
qui ne contiennent pas de dame est aussi C48 . Le nombre de mains ne contenant pas de roi ou pas
de dame n’est pas C485 +C 5 , car on aurait compté deux fois les mains ne contenant ni roi, ni dame
48
5
(il y a C44 telles mains). Le nombre de mains ne contenant pas de roi ou pas de dame est donc :
2C485 −C 5 (on retire une fois les mains comptées deux fois !). Ce que nous cherchons ce sont toutes
44
les autres mains : celles qui contiennent au moins un roi et au moins une dame. Leur nombre est
5 − 2C 5 +C 5 .
donc : C52 48 44
(a) (6!)2
(b) 4! × 8!
(c) 2!2!4!4!
(d) 66 × 126 , 44 × 128 , 22 × 42 × 64 × 124 .
(a) (2n)!.
(b) 2(n!)2 .
(c) 2n+1 × n!.
(d) 4 × n!.
1474
2
(a) nn .
(b) nn(n+1)/2 .
2
(c) n × n(n−1) .
(d) n × nn(n−1)/2 .
(a) Rn = ∑n−1 k
k=0 Cn−1 Rk avec R0 = 1.
(b) 1,1,2,5,15,52,203.
1475
1 q q 1 (pq)! ((p − 1)q)! (2q)! q! (pq)!
C C ...Cq = ... = .
p! pq (p−1)q q p! q!((p − 1)q)! q!((p − 2)q)! q!q! q!0! p!(q!) p
E(k/2)
k
∑ 1 = E( ) + 1.
k=0 2
Pour 0 6 z 6 200 donné, le nombre de solutions de l’équation x + 2y = 1000 − 5z est donc E( 1000−5z
2 ) + 1. Le
nombre de solutions en nombres entiers de l’équation x + 2y + 5z = 1000 est donc
Maintenant
Le nombre de solutions cherchés est donc 100701 − 50300 = 50401. Il y a 50401 façons de payer 100 euros
avec des pièces de 10, 20 et 50 centimes.
1476
(b) Pour 1 6 k 6 n, posons Ak = {σ ∈ Sn / σ (k) = k}. L’ensemble des permutations ayant au moins un
point fixe est A1 ∪ A2 ∪ ... ∪ An . L’ensemble des permutations sans points fixes est le complémentaire
dans Sn de A1 ∪ A2 ∪ ... ∪ An .
D’après 1), leur nombre est donc :
n
card(Sn ) − card(A1 ∪ A2 ... ∪ An ) = card(Sn ) − ∑ card(Ai ) + ∑ card(Ai ∩ A j )
i=1 i< j
k
− ... + (−1) ∑ card(Ai1 ∩ ...Aik ) + ...
i1 <i2 <...<ik
Montrons que cette suite tend très rapidement vers 1e = 0, 36... quand n tend vers l’infini.
(On adapte un calcul déjà mené pour le nombre e.)
k R 1 (1−t)n −t
Montrons que ∀n ∈ N, e−1 = ∑nk=0 (−1)
k! + (−1)
n+1
0 n! e dt.
R 1 (1−t)n −t R 1 −t R
−1 et donc, on a bien e−1 = 1 − 1 e−t dt.
Pour n = 0, (−1)n+1 O n! e dt = − 0 e dt = −1 + e 0
−1 n (−1)k R n
n+1 1 (1−t) −t
Soit n > 0. Supposons que e = ∑k=0 k! + (−1) 0 n! e dt.
Une intégration par parties fournit
Z 1 1 Z 1 Z 1
(1 − t)n −t (1 − t)n+1 −t (1 − t)n+1 −t 1 (1 − t)n+1 −t
e dt = − e − e dt = − e dt.
0 n! (n + 1)! 0 0 (n + 1)! (n + 1)! 0 (n + 1)!
Mais alors,
n+1 Z 1
−1 (−1)k (1 − t)n+1 −t
e =∑ + (−1)n+2 e dt.
k=0 k! 0 (n + 1)!
Z 1 Z1 Z 1
1 (1 − t)n −t (1 − t)n −t (1 − t)n 1
|pn − | = (−1)n+1
e dt = e dt 6 dt = .
e 0 n! 0 n! 0 n! (n + 1)!
1477
Correction de l’exercice 272 N
Soit n un naturel non nul. Dire que f est une surjection de {1, ..., n + 1} sur {1, ..., n} équivaut à dire que deux
des entiers de {1, ..., n + 1} ont même image k par f et que les autres ont des images deux à deux distinctes
2
et distinctes de k. On choisit ces deux entiers : Cn+1 choix et leur image commune : n images possibles ce
2
qui fournit nCn+1 choix d’une paire de {1, ..., n + 1} et de leur image commune. Puis il y a (n − 1)! choix des
images des n − 1 éléments restants. Au total, il y a n! n(n+1)
2 = n.(n+1)!
2 surjections de {1, ..., n + 1} sur {1, ..., n}.
(a) On a bien sûr P(1) = 2. Soit n > 1. On trace n droites vérifiant les conditions de l’énoncé. Elles
partagent le plan en P(n) régions. On trace ensuite Dn+1 , une (n + 1)ème droite. Par hypothèse, elle
coupe chacune des n premières droites en n points deux à deux distincts. Ces n points définissent
(n + 1) intervalles sur la droite Dn+1 . Chacun de ces (n + 1) intervalles partage une des P(n) régions
déjà existantes en deux régions et rajoute donc une nouvelle région. Ainsi, P(n+1) = P(n)+(n+1).
Soit n > 2.
n−1 n−1 n
n(n + 1)
P(n) = P(1) + ∑ (P(k + 1) − P(k)) = 2 + ∑ (k + 1) = 1 + ∑ k = 1 +
k=1 k=1 k=1 2
n2 + n + 2
=
2
ce qui reste vrai pour n = 1.
(b) On a bien sûr Q(1) = 2.Soit n > 1. On trace n plans vérifiant les conditions de l’énoncé. Ils partagent
l’espace en Q(n) régions. On trace ensuite Pn+1 , un (n + 1)ème plan. Par hypothèse, il recoupe
chacun des n premiers plans en n droites vérifiant les conditions du 1). Ces n droites délimitent
P(n) = 1 + n(n+1)
2 régions sur le plan Pn+1 . Chacune de ces régions partage une des Q(n) régions
déjà existantes en deux régions et rajoute donc une nouvelle région. Ainsi, Q(n+1) = Q(n)+P(n) =
2
Q(n) + n +n+2
2 .
Soit n > 2.
1478
n−1 n−1 2
k +k+2 1 n−1 2 1 n−1
Q(n) = P(1) + ∑ (Q(k + 1) − Q(k)) = 2 + ∑ ) = 2 + (n − 1) + ∑k +2 ∑k
k=1 k=1 2 2 k=1 k=1
(n − 1)n(2n − 1) n(n − 1) n3 + 5n + 6
= (n + 1) + + =
12 4 6
n/k 1 2 3 4 5
1 1 0 0 0 0
2 1 1 0 0 0
3 1 3 1 0 0
4 1 7 6 1 0
5 1 15 25 10 1
Exprimons maintenant en fonction des Pnk , le nombre de surjections d’un ensemble à n éléments dans un en-
semble à p éléments.
Si p > n, il n’y a pas de surjections de En dans E p (où En et E p désignent des ensembles à n et p éléments
respectivement).
On suppose dorénavant p 6 n. La donnée d’une surjection f de En sur E p équivaut à la donnée d’une partition de
l’ensemble En en p classes (chaque élément d’une même classe ayant même image par f ) puis d’une bijection
de l’ensemble des parties de la partition vers E p .
Au total, il y a donc p!Pnk surjections d’un ensemble à n éléments dans un ensemble à p éléments pour 1 6 p 6 n.
1479
Si 2 6 n 6 365, on a pn = 1 − qn où qn est la probabilité que les dates d’anniversaire soient deux à deux dis-
tinctes. Il y a (365)n répartitions possibles des dates d’anniversaires (cas possibles) et parmi ces répartitions, il
y en a 365.364.363....(365 − n + 1) telles que les dates d’anniversaire soient deux à deux distinctes. Finalement
n−1 n−1
1 365 − k k
pn = 1 − n
365.364.363....(365 − n + 1) = 1 − ∏ = 1 − ∏ (1 − ).
(365) k=1 365 k=1 365
Ensuite,
n−1 n−1
k k n(n − 1)
∑ − ln(1 − 365
)> ∑ = .
k=1 k=1 365 730
Ainsi,
√
1 n(n − 1) 2 1 + 1 + 2920 ln 2
pn > ⇐ > ln 2 ⇔ n − n − 730 ln 2 > 0 ⇔ n > = 22, 99... ⇔ n > 23.
2 730 2
Finalement, dans un groupe d’au moins 23 personnes, il y a plus d’une chance sur deux que deux personnes au
moins aient la même date d’anniversaire.
1900, 1901 → 1928, 1929 → 1956, 1957 → 1984, 1985 → 2012, 2013 → 2040, 2041 → 2068, 2069 → 2096,
2097 → 2100, 2101 → 2128, 2129 → 2156, 2157 → 2184, 2185 → 2200, 2201 → 2228 2229 → 2256,
2257 → 2284, 2285 → 2299.
1480
(d) On montre ensuite que sur toute période de 28 ans sans siècle non bissextile, le premier de l’an
tombe un même nombre de fois chaque jour de la semaine (Lundi, mardi,..). (La connaissance des
congruences modulo 4 et 7 seraient bien utile). Quand on passe d’une année non bissextile à l’année
suivante, comme une telle année contient un nombre entier de semaines plus un jour, le 1er de l’an
tombe un jour plus tard l’année qui suit et deux jours plus tard si l’année est bissextile. Par exemple,
1er janvier 1998 : jeudi 1999 : vendredi 2000 : samedi 2001 : Lundi 2002 : Mardi 2003 : Mercredi
2004 : Jeudi 2005 : samedi...
Notons A,B,C,D,E,F,G les jours de la semaine. Sur une période de 28 ans sans siècle non bissextile
finissant par exemple une année bissextile, on trouve la séquence suivante :
ABCD FGAB DEFG BCDE GABC EFGA CDEF (puis çà redémarre ABCD...) soit 4A, 4B, 4C,
4D, 4E, 4F, et 4G.
(e) Il reste à étudier les périodes à exception (soulignées dans le 3)).
Détermination du 1er janvier 1900. Le 1er janvier 1998 était un jeudi . Il en est donc de même du
1er janvier 1998-28 = 1970 et des premiers janvier 1942 et 1914 puis on remonte :
1914 Jeudi 1913 Mercredi 1912 Lundi 1911 Dimanche 1910 Samedi 1909 Vendredi 1908 Mercredi
1907 Mardi 1906 Lundi 1905 Dimanche 1904 Vendredi 1903 Jeudi 1902 Mercredi 1901 Mardi 1900
Lundi (1900 n’est pas bissextile)
Les premiers de l’an 2000, 2028 , 2056 et 2084 sont des samedis, 2088 un jeudi, 2092 un mardi,
2096 un dimanche et donc 2097 mardi 2098 mercredi 2099 jeudi 2100 vendredi.
2101 est un samedi de même que 2129, 2157, 2185 ce qui donne de 2185 à 2200 inclus la séquence :
S D L Ma J V S D Ma Me J V D L Ma Me
2201 est un jeudi de même que 2285 ce qui donne de 2285 à 2299 inclus la séquence :
J V S D Ma Me J V D L Ma Me V S D
Le décompte des Lundis , mardis ... soulignés est : 6D 4L 6Ma 5Me 5J 6V 4S. Dans toute période de 400 ans,
le 1er de l’an tombe 2 fois de plus le dimanche que le samedi et donc plus souvent le dimanche que le samedi.
1481
Correction de l’exercice 302 N
Il suffit de constater que pour 4 nombres consécutifs il y a nécessairement : un multiple de 2, un multiple
de 3, un multiple de 4 (distinct du mutliple de 2). Donc le produit de 4 nombres consécutifs est divisible par
2 × 3 × 4 = 24.
(a) Soit n un nombre impair, alors il s’écrit n = 2p + 1 avec p ∈ N. Maintenant n2 = (2p + 1)2 =
4p2 + 4p + 1 = 4p(p + 1) + 1. Donc n2 ≡ 1 (mod 8).
(b) Si n est pair alors il existe p ∈ N tel que n = 2p. Et n2 = 4p2 . Si p est pair alors p2 est pair et
donc n2 = 4p2 est divisible par 8, donc n2 ≡ 0 (mod 8). Si p est impair alors p2 est impair et donc
n2 = 4p2 est divisible par 4 mais pas par 8, donc n2 ≡ 4 (mod 8).
(c) Comme a est impair alors d’après la première question a2 ≡ 1 (mod 8), et de même c2 ≡ 1 (mod 8),
c2 ≡ 1 (mod 8). Donc a2 + b2 + c2 ≡ 1 + 1 + 1 ≡ 3 (mod 8). Pour l’autre reste, écrivons a = 2p + 1
et b = 2q + 1, c = 2r + 1, alors 2ab = 2(2p + 1)(2q + 1) = 8pq + 4(p + q) + 2. Alors 2(ab + bc +
ca) = 8pq + 8qr + 8pr + 8(p + q + r) + 6, donc 2(ab + bc + ca) ≡ 6 (mod 8).
(d) Montrons par l’absurde que le nombre a2 + b2 + c2 n’est pas le carré d’un nombre entier. Supposons
qu’il existe n ∈ N tel que a2 + b2 + c2 = n2 . Nous savons que a2 + b2 + c2 ≡ 3 (mod 8). Si n est
impair alors n2 ≡ 1 (mod 8) et si n est pair alors n2 ≡ 0 (mod 8) ou n2 ≡ 4 (mod 8). Dans tous
les cas n2 n’est pas congru à 3 modulo 8. Donc il y a une contradiction. La conclusion est que
l’hypothèse de départ est fausse donc a2 + b2 + c2 n’est pas un carré. Le même type de raisonnement
est valide pour 2(ab + bc + ca).
Pour ab + bc + ca l’argument est similaire : d’une part 2(ab + bc + ca) ≡ 6 (mod 8) et d’autre part
si, par l’absurde, on suppose ab+bc+ca = n2 alors selon la parité de n nous avons 2(ab+bc+ca) ≡
2n2 ≡ 2 (mod 8) ou à 0 (mod 8). Dans les deux cas cela aboutit à une contradiction. Nous avons
montrer que ab + bc + ca n’est pas un carré.
1482
Correction de l’exercice 339 N
reste= 2.
2k k
1 1 k−1 1
Hn+1 = ∑ =∑ +∑
i=1 i i=1 2i i=0 2i + 1
(en séparant les fractions de dénominateurs pairs des fractions de dénominateurs impairs)
1 k 1 k−1 1 1 k−1
1
= ∑ +∑ = Hk + ∑ .
2 i=1 i i=0 2i + 1 2 i=0 2i +1
Maintenant, en réduisant au même dénominateur et puisque un produit de nombres impairs est
impair, on voit que ∑k−1 1 K 0
i=0 2i+1 est du type 2K 0 +1 où K et K sont des entiers. Ensuite, puisque 2 6
pk
k 6 2k − 1 = n, par hypothèse de récurrence, Hk = qk où pk est un entier impair et qk un entier pair.
Après réduction au même dénominateur, on obtient
1483
2Kqk est un entier pair et (2K 0 + 1)pk est un entier impair en tant que produit de deux nombres
impairs. Donc le numérateur est bien un entier impair et puisque 2qk(2K 0 + 1) est un entier pair,
Hn+1 est bien dans tous les cas de la forme désirée.
On a montré par récurrence que pour tout entier naturel n > 2, Hn est le quotient d’un entier impair par un entier
pair et donc n’est pas un entier.
8n + 24 8(25q + r) + 24 8r + 24
E( ) = E( ) = 8q + E( ).
25 25 25
8r+24
Pour montrer l’égalité de l’énoncé, il reste donc à vérifier les 25 égalités E( r+2
3 ) = E( 25 ), 0 6 r 6 24, (∗),
ce qui peut déjà se vérifier « à la main ».
Diminuons encore le nombre de vérifications. La division euclidienne de r par 3 s’écrit r = 3k +l avec 0 6 l 6 2.
Mais alors,
r+2 l +2 8r + 24 25k − k + 8l + 24 −k + 8l + 24
E( ) = k + E( ) et E( ) = E( ) = k + E( ).
3 3 25 25 25
−k+24 −k+8l+24 24
Si l = 0, k varie de 0 à 8 et dans ce cas, 0 6 25 = 25 6 25 < 1. Par suite,
−k + 8l + 24 2 l +2
E( ) = 0 = E( ) = E( ).
25 3 3
On a ainsi vérifié (∗) quand r ∈ {0, 3, 6, 9, 12, 15, 18, 21, 24}.
Si l = 1 ou l = 2, E( l+2
3 ) = 1 et d’autre part, k varie de 0 à 7. Dans ce cas,
−7 + 8 + 24 −k + 8l + 24 16 + 24
1= 6 6 <2
25 25 25
et donc
−k + 8l + 24 l +2
E( ) = 1 = E( ).
25 3
On a ainsi vérifié (∗) pour les autres valeurs de r. Finalement, on a montré que
∀n ∈ N, E( 13 (n + 2 − E( 25
n
))) = E( 8n+24
25 ).
1484
Correction de l’exercice 360 N
Soient a, b deux entiers de pgcd 18 et de somme 360. Soit a0 , b0 tel que a = 18a0 et b = 18b0 . Alors a0 et b0 sont
premiers entre eux, et leur somme est 360/18 = 20.
Nous pouvons facilement énumérer tous les couples d’entiers naturels (a0 , b0 ) (a0 6 b0 ) qui vérifient cette condi-
tion, ce sont les couples :
(1, 19), (3, 17), (7, 13), (9, 11).
Pour obtenir les couples (a, b) recherchés (a 6 b), il suffit de multiplier les couples précédents par 18 :
Comme le pgcd de 37 et 23 est 1, alors d’après le théorème de Bézout cette équation (E) a des solutions.
L’algorithme d’Euclide pour le calcul du pgcd de 37 et 23 fourni les coefficients de Bézout : 37 × 5 + 23 ×
(−8) = 1. Une solution particulière de (E) est donc (x0 , y0 ) = (5, −8).
Nous allons maintenant trouver l’expression générale pour les solutions de l’équation (E). Soient (x, y) une
solution de l’équation 37x + 23y = 1. Comme (x0 , y0 ) est aussi solution, nous avons 37x0 + 23y0 = 1. Faisons
la différence de ces deux égalités pour obtenir 37(x − x0 ) + 23(y − y0 ) = 0. Autrement dit
On en déduit que 37|23(y − y0 ), or pgcd(23, 37) = 1 donc par le lemme de Gauss, 37|(y − y0 ). (C’est ici qu’il
est important d’avoir divisé par 45 dès le début !) Cela nous permet d’écrire y − y0 = 37k pour un k ∈ Z.
1485
Repartant de l’égalité (∗) : nous obtenons 37(x − x0 ) = −23 × 37 × k. Ce qui donne x − x0 = −23k. Donc si
(x, y) est solution de (E) alors elle est de la forme : (x, y) = (x0 − 23k, y0 + 37k), avec k ∈ Z.
Réciproquement pour chaque k ∈ Z, si (x, y) est de cette forme alors c’est une solution de (E) (vérifiez-le !).
Conclusion : les solutions sont
(5 − 23k, −8 + 37k) | k ∈ Z .
1486
(b) A ∧ (AQ + R) = A ∧ R. Algorithme d’Euclide sur les exposants de a.
(c) ssi m | n.
1487
Correction de l’exercice 425 N
Soit a et b des entiers premiers entre eux. Raisonnons par l’absurde et supposons que ab et a + b ne sont pas
premiers entre eux. Il existe alors p un nombre premier divisant ab et a + b. Par le lemme d’Euclide comme
p|ab alors p|a ou p|b. Par exemple supposons que p|a. Comme p|a + b alors p divise aussi (a + b) − a, donc
p|b. δ ne divise pas b cela implique que δ et b sont premiers entre eux.
D’après le lemme de Gauss, comme δ divise ab et δ premier avec b alors δ divise a. Donc p est un facteur
premier de a et de b ce qui est absurde.
Comme Cip est un entier alors i! divise p(p − 1) . . . (p − (i + 1)). Mais i! et p sont premiers entre eux
(en utilisant l’hypothèse 0 < i < p). Donc d’après le théorème de Gauss : i! divise (p − 1) . . . (p −
(i + 1)), autrement dit il existe k ∈ Z tel que ki! = (p − 1) . . . (p − (i + 1)). Maintenant nous avons
Cip = pk donc p divise Cip .
(b) Il s’agit de montrer le petit théorème de Fermat : pour p premier et a ∈ N∗ , alors a p ≡ a (mod p).
Fixons p. Soit l’assertion
(Ha ) a p ≡ a (mod p).
Pour a = 1 cette assertion est vraie ! Étant donné a > 1 supposons que Ha soit vraie. Alors
p
(a + 1) p = ∑ Cip ai .
i=0
Mais d’après la question précédente pour 0 < i < p, p divise Cip . En termes de modulo nous obte-
nons :
(a + 1) p ≡ C0p a0 +Cpp a p ≡ 1 + a p (mod p).
Par l’hypothèse de récurrence nous savons que a p ≡ a (mod p), donc
(a + 1) p ≡ a + 1 (mod p).
Nous venons de prouver que Ha+1 est vraie. Par le principe de récurrence alors quelque soit a ∈ N∗
nous avons :
a p ≡ a (mod p).
Nous avons utiliser l’hypothèse de récurrence dans ces égalités. Nous avons ainsi montrer la formule
au rang k + 1. Et donc par le principe de récurrence elle est vraie.
1488
(b) Écrivons m = n + k, alors l’égalité précédente devient :
m−1
n
Fm + 2 = (22 − 1) × ∏ Fi .
i=n
Soit encore :
m−1
n
Fn × (22 − 1) × ∏ Fi − Fm = 2.
i=n+1
Si d est un diviseur de Fn et Fm alors d divise 2 (ou alors on peut utiliser le théorème de Bézout). En
conséquent d = 1 ou d = 2. Mais Fn est impair donc d = 1. Nous avons montrer que tous diviseurs
de Fn et Fm est 1, cela signifie que Fn et Fm sont premiers entre eux.
(c) Supposons qu’il y a un nombre fini de nombres premiers. Nous les notons alors {p1 , . . . , pN }. Pre-
nons alors N + 1 nombres de la famille Fi , par exemple {F1 , . . . , FN+1 }. Chaque Fi , i = 1, . . . , N + 1
est divisible par (au moins) un facteur premier p j , j = 1, . . . , N. Nous avons N + 1 nombres Fi et
seulement N facteurs premiers p j . Donc par le principe des tiroirs il existe deux nombres distincts
Fk et Fk0 (avec 1 6 k, k0 6 N + 1) qui ont un facteur premier en commun. En conséquent Fk et Fk0 ne
sont pas premiers entre eux. Ce qui contredit la question précédente. Il existe donc une infinité de
nombres premiers.
Donc aq + 1 divise an + 1 et comme 1 < aq + 1 < an + 1 alors an + 1 n’est pas premier. Par contra-
position si an + 1 est premier alor n = 2k .
1489
(b) Cette conjecture est fausse, mais pas facile à vérifier sans une bonne calculette ! En effet pour n = 5
nous obtenons :
5
22 + 1 = 4294967297 = 641 × 6700417.
1490
Calculons
1 + i (1 + i)(2 + i) 1 + 3i
= = ,
2−i 5 5
et 2 2
1+i 1 + 3i −8 + 6i 8 6
= = = − + i.
2−i 5 25 25 25
Donc 2
1+i 3 + 6i 8 6 3 6 23 36
+ = − + i − + i = − + i.
2−i 3 − 4i 25 25 5 5 25 25
Soit z = 2+5i 3 7
1−i . Calculons z + z, nous savons déjà que c’est un nombre réel, plus précisément : z = − 2 + 2 i et
donc z + z = −3.
1491
Il ne reste plus qu’à calculer le quotient :
√ −i π
u 2e 6
= √ −i π = e−i 6 +i 4 = ei 12 .
π π π
v 2e 4
1492
Correction de l’exercice 478 N
Soit (α, β ) ∈ R2 et z le nombre complexe z = eiα + eiβ . Soit u = α+β
2 et v = α−β
2 . Alors, α = u + v et β = u − v
et :
z = eiα + eiβ
= eiu+iv + eiu−iv
= eiu (eiv + e−iv )
= 2 cos(v)eiu
α − β i α+β
= 2 cos( )e 2
2
On en déduit la forme trigonométrique de z :
α −β α −β
|z| = 2| cos( )| et, lorsque cos( ) 6= 0 :
2 2
(
α+β
2 [2π] si cos α−β
2 >0
Arg(z) =
π + α+β
2 [2π]
α−β
si cos 2 < 0
et d’autre part, en utilisant la forme obtenue plus haut : zn = 2n cosn v einu . En comparant les parties réelles des
expressions obtenues on obtient :
n
α −β α +β
∑ Cnp cos[pα + (n − p)β ] = 2n cosn 2
cos(n
2
).
p=0
1493
Correction de l’exercice 486 N
√ √ √
D’abord on a 1 + i = 2eiπ/4 . Les racines carrées de 1 + i dans C sont donc 4 2eiπ/8 et − 4 2eiπ/8 . On a aussi,
pour (x, y) ∈ R2 ,
2 2 1 √ s s√
x − y2 = √1 x = 2 ( 2 + 1)
√
√ 2 + 1 2 − 1 .
(x + iy)2 = 1 + i ⇔ x2 + y2 = 2 ⇔ 2 1
y = 2 ( 2 − 1) ⇔ (x, y) ∈ ± ,
2 2
xy > 0 xy > 0
q √ q√
2+1 2−1
Les racines carrées de 1 + i sont donc aussi ± 2 +i 2 . Puisque Re(eiπ/8 ) = cos π8 > 0, on obtient
√ q√ q√
2+1 2−1
4
2eiπ/8 = 2 + i 2 , ou encore
s√ s√ q q
iπ/8 2+1 2−1 1 √ √
e = √ +i √ = 2+ 2+i 2− 2
2 2 2 2 2
et donc, par identification des parties réelles et imaginaires,
p √ p √
cos π8 = 12 2 + 2 et sin π8 = 21 2 − 2.
1 1
|z| = |z − 1| ⇔ OM = AM ⇔ M ∈ med[OA] ⇔ xM = ⇔ Re(z) = .
2 2
Donc,
√
1 1 1 3
|z| = = |z − 1| ⇔ |z| = 1 et Re(z) = ⇔ z = ± i ⇔ z = − j ou z = − j2 .
z 2 2 2
1494
(a) Soit θ ∈ R.
1 + cos θ − i sin θ 2 cos2 θ2 − 2i sin θ2 cos θ2 cos θ2 cos(θ /2) − i sin(θ /2) cos θ2 e−iθ /2 θ
= 2
= = = −i cotan .
1 − cos θ + i sin θ θ θ
2 sin 2 + 2i sin 2 cos 2θ
sin 2 sin(θ /2) + i cos(θ /2) sin 2 e
θ θ i(π−θ )/2 2
[ π [
- 1er cas.] cotan θ2 > 0 ⇔ θ
2 ∈ ]kπ, + kπ[⇔ θ ∈ ]2kπ, π + 2kπ[. Dans ce cas, la forme
k∈Z
2 k∈Z
1+cos θ −i sin θ
trigonométrique de 1−cos θ +i sin θ est cotan( θ2 )e−iπ/2 (module= cotan( θ2 ) et argument= − π2 (2π)).
1 + cos θ − i sin θ θ π
= cotan ,− .
1 − cos θ + i sin θ 2 2
[
- 2ème cas. cotan θ2 < 0 ⇔ θ ∈ ]π + 2kπ, 2(k + 1)π[. Dans ce cas,
k∈Z
1 + cos θ − i sin θ θ θ
= − cotan( ).eiπ/2 = | cotan( )|eiπ/2 ,
1 − cos θ + i sin θ 2 2
et donc,
1 + cos θ − i sin θ θ π
= − cotan , .
1 − cos θ + i sin θ 2 2
1+cos θ −i sin θ
- 3ème cas. cotan θ2 = 0 ⇔ θ ∈ π + 2πZ. Dans ce cas, on a 1−cos θ +i sin θ = 0.
(b) Pour θ ∈
/ 2πZ, on a
z = 1 − z2 = 1 − (1 − z2 )2 = 2z2 − z4 .
4 2
√ racine du polynôme X − 2X + X. Ce polynôme a deux racines évidentes : 0 et 1, et deux autres
Donc z est une
−1± 5
racines 2 . Les deux dernières sont les seules à vérifier l’équation d’origine.
Autre approche
( : on écrit l’inconnue z ∈ C sous forme cartésienne z = a + ib avec a et b réels. On obtient le
a − b2 + a = 1
2
système .
2ab − b =0
1495
à b = 0 ou a = 21 . Si b = 0, la première équation devient a2 + a − 1 = 0, dont
La seconde équation équivaut √
−1± 5
les solutions (réelles) sont 2 . Si a = 1/2, la première équation devient b2 = − 14 , qui n’a pas de solutions
réelles.
ω 2 = z ⇔ (α + iβ )2 = a + ib
⇔ α 2 − β 2 + 2iαβ = a + ib
Soit en identifiant les parties réelles entre elles ainsi que les parties imaginaires :
(
α2 − β 2 = a
⇔
2αβ = b
Cela donne deux couples (α, β ) de solutions et donc deux racines carrées (opposées) ω = α + iβ de z.
1496
En pratique on répète facilement ce raisonnement, par exemple pour z = 8 − 6i,
ω 2 = z ⇔ (α + iβ )2 = 8 − 6i
⇔ α 2 − β 2 + 2iαβ = 8 − 6i
(
α2 − β 2 = 8
⇔
2αβ = −6
p
2 2 2 2
α + β = 8 + (−6) = 10 le module de z
2
⇔ α −β = 8 2
2αβ = −6
2
2α = 18
⇔ β2 = 1
2αβ = −6
√
α = ± 9 = ±3
⇔ β = ±1
α et β de signes opposés
α = 3 et β = −1
⇔ ou
α = −3 et β = +1
1497
Correction de l’exercice 500 N
Soit P(z) = az2 + bz + c, et ∆ = b2 − 4ac, si ∆ > 0 alors les racines sont réelles, seul le cas où ∆ < 0 nous
intéresse. Première méthode : il suffit de regarder les deux solutions et de vérifier qu’elles sont conjuguées...
Seconde méthode : si z est une racine de P i.e. P(z) = 0, alors
Donc z est aussi une racine de P. Or z n’est pas un nombre réel (car ∆ < 0 ) donc z 6= z. Sachant que le polynôme
P de degré 2 a exactement 2 racines, ce sont z et z et elles sont conjuguées.
1498
z = 1 ± 2i, z = −4 ± 2i.
L’équation proposée a donc deux solutions (pas nécessairement distinctes) z1 = eiθ et z2 = e−iθ . De
plus, ∆0 = cos2 θ − 1 = − sin2 θ et ces solutions sont distinctes si et seulement si θ ∈
/ πZ.
(d) Soit (E) l’équation z2 − (6 + i)z + (11 + 3i) = 0. Son discriminant est ∆ = (6 + i)2 − 4(11 + 13i) =
−9−40i. Comme 40 = 2×20 = 2×(4×5) et que 42 −52 = 16−25 = −9, on est en droit de deviner
que ∆ = (4 − 5i)2 . L’équation (E) a deux solutions distinctes dans C à savoir z1 = 6+i+4−5i
2 = 5 − 2i
et z2 = 6+i−4+5i
2 = 1 + 3i.
(e) Soit (E) l’équation 2z2 − (7 + 3i)z + (2 + 4i) = 0. Son discriminant est ∆ = (7 + 3i)2 − 8(2 + 4i) =
24 + 10i. Comme 10 = 2 × 5 = 2 × (5 × 1) et que 52 − 12 = 24, on est en droit de deviner que
∆ = (5 + i)2 . L’équation proposée a deux solutions distinctes dans C à savoir z1 = 7+3i+5+i
4 = 3+i
7+3i−5−i 1
et z2 = 4 = 2 (1 + i).
1499
Correction de l’exercice 522 N
1 3iπ 1 iπ iπ 2ikπ
√1 4 = ( √ e 4 )3 . Les solutions √1 e 4 + 3
4 (−1 + i) = ( 2)3 e 2
sont les complexes zk = 2
pour 0 6 k 6 2. Et seul
z0 = 21 (1 + i) a une puissance quatrième réelle.
Sn (1 − z) = (1 + z + z2 + · · · + zn )(1 − z) développons
= 1 + z + z2 + · · · + zn − z − z2 − · · · − zn+1 les termes intermédiaires s’annulent
= 1 − zn+1 .
Donc
1 − zn+1
Sn = , pour z 6= 1.
1−z
1500
Correction de l’exercice 528 N
Calcul de racine n-ième. Soit z ∈ C tel que zn = 1, déjà |z|n = 1 et donc |z| = 1. Écrivons z = eiθ . L’équation
devient
2kπ
einθ = e0 = 1 ⇔ nθ = 0 + 2kπ, k ∈ Z ⇔ θ = , k ∈ Z.
n
Les solution sont donc n 2ikπ o
S = e n , k∈Z .
Comme le polynôme zn − 1 est de degré n il a au plus n racines. Nous choisissons pour représentants :
n 2ikπ o
S = e n , k = 0, . . . , n − 1 .
2iπ
De plus si ε = e n alors S = ε k , k = 0, . . . , n − 1 . Ces racines sont les sommets d’un polygone régulier à n
côtés inscrit dans le cercle unité.
1−zn
k=0 z = 1−z pour z 6= 1. Donc quelque soit z ∈ S \ {1} P(z) = 0, nous avons ainsi trouver n − 1
Soit P(z) = ∑n−1 k
racines pour P de degré n − 1, donc l’ensemble des racines de P est exactement S \ {1}.
Pour conclure soit Q p (z) = ∑n−1 kp
k=0 ε .
Si p = 0 + `n, ` ∈ Z alors ε kp = ε k`n = (ε n )k` = 1k` = 1. Donc Q p (z) = ∑n−1
k=0 1 = n.
Sinon Q p (z) est la somme d’une suite géométrique de raison ε p :
1 − (ε p )n 1 − (ε n ) p 1−1
Q p (z) = p
= p
= = 0.
1−ε 1−ε 1−εp
z2 = jz1 et z3 = j2 z1 .
z6 + (7 − i)z3 − 8 − 8i = 0 ⇔ z3 ∈ {−8, 1 + i}
√ π
⇔ z3 = (−2)3 z3 = ( 2ei 12 )3
6
ou
2iπ 2iπ √ π √ 9π √ 17π
, −2e− 3 } ou z ∈ { 2ei 12 , 2ei 12 , 2ei 12 }
6 6 6
⇔ z ∈ {−2, −2e 3
iπ iπ √ π √ 3π √ 17π
⇔ z ∈ {−2, 2e 3 , 2e− 3 , 2ei 12 , 2ei 4 , 2ei 12 }.
6 6 6
1501
(a) z = −icotan kπ
n .
(b) 6 | n ⇒ z = j ou j2 . Sinon, pas de solution.
(c) z = exp (2k+1)iπ
5 , k = 0, 1, 3, 4.
(d) z = −1 ou z = exp 2ikπ
n , 1 6 k < n.
(e) x = tan a+2kπ
n .
(f)
√
(g) z = ±i, ±i(2 ± 3).
(a) u + v = −1, u2 = u + 2v = −2 − u.
√
7
(b) Σ = Im(u) = 2 .
3
1 + iz 1 + i tan α 1 + iz 2α 2kπ
= ⇔ ∃k ∈ {−1, 0, 1}/ = ei( 3 + 3 ) = ωk ⇔ ∃k ∈ {−1, 0, 1}/ i(ωk + 1)z = ωk − 1.
1 − iz 1 − i tan α 1 − iz
2α 2kπ 3π
ωk = −1 ⇔ + ∈ π + 2πZ ⇔ α ∈ −kπ + + 3πZ,
3 3 2
ce qui est exclu pour α ∈] − π2 , π2 [. Donc,
1502
3 kπ kπ kπ
ei( 3 + 3 ) ei( 3 + 3 ) − e−i( 3 + 3 )
α α α
1 + iz 1 + i tan α ωk − 1
= ⇔ ∃k ∈ {−1, 0, 1}/ z = ⇔ ∃k ∈ {−1, 0, 1}/ z = α kπ kπ kπ
1 − iz 1 − i tan α i(ωk + 1) ei( 3 + 3 ) i(ei( 3 + 3 ) + e−i( 3 + 3 ) )
α α
2i sin( α3 + kπ
3 ) α kπ
⇔ ∃k ∈ {−1, 0, 1}/ z = kπ
⇔ ∃k ∈ {−1, 0, 1}/ z = tan( + )
i(2 cos( α3 + 3 ))
3 3
z solution de (E) ⇒ (z − 1)n = (z + 1)n ⇒ |(z − 1)n | = |(z + 1)n | ⇒ |z − 1|n = |z + 1|n ⇒ |z − 1| = |z + 1|
⇒ AM = BM ⇒ M ∈ med[AB] ⇒ M ∈ (Oy) ⇒ z ∈ iR.
(b) Soit z ∈ C.
(−z − 1)n − (−z + 1)n = (−1)n ((z + 1)n − (z − 1)n ) = −(−1)n ((z − 1)n − (z + 1)n ).
Par suite,
z solution de (E) ⇔ (z − 1)n − (z + 1)n = 0 ⇔ (−z − 1)n − (−z + 1)n = 0 ⇔ −z solution de (E).
(c) Soit z ∈ C.
z solution de (E) ⇔ (z − 1)n = (z + 1)n ⇔ ∃k ∈ [[0, n − 1]] / z + 1 = e2ikπ/n (z − 1)
e2ikπ/n − 1 eikπ/n − e−ikπ/n
⇔ ∃k ∈ [[1, n − 1]] / z = ⇔ ∃k ∈ [[1, n − 1]] / z =
e2ikπ/n + 1 eikπ/n + e−ikπ/n
kπ
2i sin n kπ
⇔ ∃k ∈ [[1, n − 1]] / z = kπ
⇔ ∃k ∈ [[1, n − 1]] / z = i cotan
2 cos n n
1503
Correction de l’exercice 550 N
(a) Soit n > 2. On a
n−1
1 ikπ/n 1 n−1 ikπ/n n−1
an = ∏ (e − e−ikπ/n ) = n−1 ∏
e ∏ (1 − e−2ikπ/n ).
k=1 2i (2i) k=1 k=1
Maintenant,
n−1 iπ
n (1+2+...+(n−1))
∏ eikπ/n = e = eiπ(n−1)/2 (eiπ/2 )n−1 = in−1 ,
k=1
et donc 1
(2i)n−1 ∏n−1
k=1 e
1
ikπ/n =
2n−1
.
n−1
Il reste à calculer ∏k=1 (1 − e −2ikπ/n ).
1ère solution. Les e −2ikπ/n ,16k6 n − 1, sont les n − 1 racines n-ièmes de 1 distinctes de 1 et
puisque Xn
− 1 = (X − 1)(1 + X + ... + X n−1 ), ce sont donc les n − 1 racines deux deux dis-
tinctes du polynôme 1 + X + ... + X n−1 . Par suite, 1 + X + ... + X n−1 = ∏n−1 −2ikπ/n ), et
k=1 (X − e
n−1
en particulier ∏k=1 (1 − e −2ikπ/n ) = 1 + 1... + 1 = n.
2ème solution. Pour 1 6 k 6 n − 1, posons zk = 1 − e−2ikπ/n . Les zk sont deux à deux distincts et
racines du polynôme P = (1 − X)n − 1 = −X + ... + (−1)n X n = X(−n + X − ... + (−1)n X n−1 ).
Maintenant, zk = 0 ⇔ e−2ikπ/n = 1 6 k ∈ nZ (ce qui n’est pas pour 1 6 k 6 n − 1). Donc, les zk ,
1 6 k 6 n − 1, sont n − 1 racines deux à deux distinctes du polynôme de degré n − 1 : −n + X −
... + (−1)n X n−1 . Ce sont ainsi toutes les racines de ce polynôme ou encore
n−1
−n + X − ... + (−1)n X n−1 = (−1)n ∏ (X − zk ).
k=1
n−1
kπ n
∀n > 2, ∏ sin = n−1 .
k=1 n 2
(b) Soit n un entier naturel non nul.
n
1 kπ kπ 1 n kπ
n kπ
bn = ∏ (ei(a+ n ) + e−i(a+ n ) ) = n ∏ e−i(a+ n ) ∏ (e2i(a+ n ) + 1).
k=1 2 2 k=1 k=1
Ensuite,
n kπ iπ
∏ e−i(a+ n ) = e−ina e− n (1+2+...+n) = e−ina e−i(n+1)π/2 .
k=1
kπ kπ kπ
D’autre part, soit P = ∏nk=1 (X +e2i(a+ n ) ) = ∏nk=1 (X −(−e2i(a+ n ) )). Pour tout k, on a (−e2i(a+ n )n =
kπ
(−1)n e2ina . Par suite, les n nombres deux à deux distincts −e2i(a+ n , 1 6 k 6 n sont racines du po-
lynôme X n − (−1)n e2ina , de degré n. On en déduit que, P = X n − (−1)n e2ina .
kπ
Par suite, ∏nk=1 (e2i(a+ n ) + 1) = P(1) = 1 − (−1)n e2ina = 1 − e2ina+nπ , puis
1504
1 −ina −i(n+1)π/2 1
(1 − e2ina+nπ ) = n (e−i(na+(n+1) 2 ) − ei(na+(n−1) 2 ) )
π π
bn = n
e e
2 2
1 −i(na+(n+1) π ) π cos(na + (n + 1) π2 )
= n (e 2 + ei(na+(n+1) 2 ) ) = .
2 2n−1
(c)
kπ π kπ π π π
cn est défini ⇔ ∀k ∈ {1, ..., n}, a + ∈
/ + πZ ⇔ ∀k ∈ N, a − + + πZ ⇔ a ∈
/ + Z
n 2 n 2 2 n
2i(a+kπ/n)
Pour les a tels que cn est défini, on a cn = ∏nk=1 1i ee2i(a+kπ/n) −1
+1
.
ωk −1 1 n
Pour 1 6 k 6 n, posons ωk = e2i(a+kπ/n) puis zk = ωk +1 . On a donc cn = in ∏k=1 zk .
k −1
Puisque zk = ω ωk +1 , on a ωk (1 − zk ) = 1 + zk et donc, pour 1 6 k 6 n, ωkn (1 − zk )n
= (1 + zk )n ou
encore, les zk sont racines du polynôme P = (1 + X)n − e2ina (1 − X)n . Maintenant, les a + kπ n sont
dans [a, a + π[ et donc deux à deux distincts puisque la fonction tangente est injective sur tout
intervalle de cette forme.
1er cas. Si e2ina 6= (−1)n alors P est de degré n et P = (1 − (−1)n e2ina ) ∏nk=1 (X − zk ). En évaluant
en 0, on obtient
n
(1 − (−1)n e2ina ) ∏ (−zk ) = 1 − e2ina .
k=1
D’où,
n
1 − e2ina 1 − e2ina eina −2i sin(na) 1 sin(na)
∏ zk = (−1)n − e2ina = einπ − e2ina = einπ/2 eina −2i sin n(a − π ) = in sin n(a − π ) .
k=1 2 2
sin(na)
Finalement, cn = (−1)n sin(n(a− π2 ))
.
sin(2pa)
Si n est pair, posons n = 2p, p ∈ N∗ . cn = c2p = sin(2pa−pπ) = (−1) p .
Si n est impair, posons n = 2p + 1. cn = c2p+1 = (−1) p tan((2p + 1)a).
2ème cas. Si e2ina = (−1)n , alors 2na ∈ nπ + 2πZ ou encore a ∈ π2 + πZ. Dans ce cas, cn n’est pas
défini.
Ce qui signifie préciśement que les points d’affixe z sont situés à égale distance des points A, B d’affixes res-
pectives 3 = (3, 0) et 5 = (5, 0). L’ensemble solution est la médiatrice du segment [A, B].
Ensuite pour
√
z−3 2 1
2 2
z − 5 = 2 ⇔ |z − 3| = 2 |z − 5|
1
⇔ (z − 3)(z − 3) = (z − 5)(z − 5)
2
⇔ zz − (z + z) = 7
⇔ |z − 1|2 = 8
√
⇔ |z − 1| = 2 2
1505
√
L’ensemble solution est donc le cercle de centre le point d’affixe 1 = (1, 0) et de rayon 2 2.
(a) Comme (A0 , . . . , A4 ) est un pentagone régulier, on a OA0 = OA1 = OA2 = OA3 = OA4 = 1 et
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
(OA0 , OA1 ) = 2π 4π 4π 2π
5 [2π], (OA0 , OA2 ) = 5 [2π], (OA0 , OA3 ) = − 5 [2π], (OA0 , OA4 ) = − 5 [2π],. On en
2iπ 4iπ 4iπ 6iπ 2iπ 8iπ
déduit : ω0 = 1, ω1 = e 5 , ω2 = e 5 , ω3 = e− 5 = e 5 , ω4 = e− 5 = e 5 ,. On a bien ωi = ω1i . Enfin,
1−ω15 1−1
comme ω1 6= 0, 1 + ω1 + . . . + ω14 = 1−ω1 = 1−ω1 = 0.
(b) Re(1 + ω1 + . . . + ω14 ) = 1 + 2 cos( 2π 4π 4π 2 2π
5 ) + 2 cos( 5 ). Comme cos( 5 ) = 2 cos ( 5 ) − 1 on en déduit :
2π 2π 2π
4 cos ( 5 ) + 2 cos( 5 ) − 1 = 0. cos( 5 ) est donc bien une solution de l’équation 4z2 + 2z − 1 =
2
√ √
0. Etudions cette équation : ∆ = 20 = 2√ 2 .5. Les solutions sont donc −1− 5 et −1+ 5 . Comme
4 4
5−1
cos( 2π 2π
5 ) > 0, on en déduit que cos( 5 ) = 4 .
2 4π
(c) BA22 = |ω2 + 1|2 = | cos( 4π 4π 2 4π 2 4π 2 2π
5 ) + i sin( 5 ) + 1| = 1 + 2 cos( 5 ) + cos ( 5 ) + sin ( 5 ) = 4 cos ( 5 ).
√
Donc BA2 = 5−1 2 .
√ √
(d) BI = |i/2 + 1| = 25 . BJ = BI − 1/2 = 5−1 2 .
(e) Pour tracer un pentagone régulier, on commence par tracer un cercle C1 et deux diamètres ortho-
gonaux, qui jouent le rôle du cercle passant par les sommets et des axes de coordonnées. On trace
ensuite le milieu d’un des rayons : on obtient le point I de la question 4. On trace le cercle de centre
I passant par le centre de C1 : c’est le cercle C . On trace le segment BI pour obtenir son point J
d’intersection avec C . On trace enfin le cercle de centre B passant par J : il coupe C1 en A2 et A3 ,
deux sommets du pentagone. Il suffit pour obtenir tous les sommets de reporter la distance A2 A3 sur
C1 , une fois depuis A2 , une fois depuis A3 . (en fait le cercle de centre B et passant par J 0 , le point de
C diamétralement opposé à J, coupe C1 en A1 et A4 , mais nous ne l’avons pas justifié par le calcul :
c’est un exercice !)
1506
Correction de l’exercice 570 N
(a)
(b) si |a| 6= |b| : une solution unique,
si |a| = |b| : une droite ou ∅.
(a) z ∈ R ou z ∈ − 12 + iR.
(b) z ∈ −1 + iR ou z ∈ iR ou z + 12 = 12 .
√
(c) z ∈ iR ou |z − i| = 2.
b−a ab − ba
a= ā + β ⇔ β =
b−a b−a
Finalement, la réflexion s’écrit :
b−a ab − ba
z 7→ ·z+ .
b−a b−a
1507
a(cc̄−bb̄)+b(aā−cc̄)+c(bb̄−aā)
ω= a(c̄−b̄)+b(ā−c̄)+c(b̄−ā)
.
a + b = z + z2 + z3 + z4 = −1
et
J I
Ω O
1508
AF
(c) Posons x = AC . D’après le théorème de T HALES (je vous laisse vérifier les parallélismes),
AF HK FG AC − 2AF 1 − 2x
x= = = = = .
AC HC FC AC − AF 1−x
√
3− 5
Donc x2 − 3x + 1 = 0 et puisque x < 1, x = 2 . Puis
√ √ √
−1+ 5 3+ 5 −1+ 5
AG
AC = AC−AF
AC = 1−x = 2 et FG
AF = AC−2AF
AF = 1x − 2 = 2√
3− 5
−2 = 2 −2 = 2 .
C
G
F
K A
H
D
E
Définition du nombre d’or.
A C B
• • •
BC AC petit moyen
On veut que C partage le segment [A, B] de telle sorte que AC = AB (« moyen = grand ») c’est-
x a−x
x 2
à-dire, en posant a = AB et x = AC, a = x ou encore a + ax − 1 = 0 et donc, puisque ax > 0,
√
x −1+ 5
a = 2 .
√
−1+ 5
Le nombre d’or (ou proportion dorée) est le nombre 2 = 0, 618...
√
a 1+ 5
On peut aussi prendre pour le nombre d’or le rapport x = 2 = 1, 618...
(a) On note I1 le point d’intersection de la bissectrice (∆1 ) de l’angle BACd et de la droite (BC). La
parallèle à (AC) passant par B coupe ∆1 (puisque (AC) n’est pas parallèle à (∆1 )) en un point A1 .
Les angles alternes-internes CAA
[1 et AA[ [1 = A[
1 B sont alors égaux. Puisque d’autre part, CAA 1 AB,
on en déduit que AA
[ 1 B = [
A 1 AB et donc que le triangle (ABA1 ) est isocèle en B. D’après le théorème
de T HALÈS, on a alors
I1 B A1 B AB c
= = = ,
I1C AC AC b
−→ −→
et donc puisque I1 est entre B et C, bI1 B + cI1C = ~0, ou enfin I1 = bar{B(b),C(c)}.
I1
C B
A1
1509
On a aussi bien sûr les deux autres égalités I2 = bar{A(a),C(c)} et I3 = bar{A(a), B(b)} où I2 et
I3 sont les points d’intersection des deux autres bissectrices avec (AC) et (AB) respectivement. Soit
alors I 0 = bar{A(a), B(b),C(c)}. D’après le théorème du barycentre partiel, on a
Ensuite, pour z ∈
/ {−1, 0, 1},
z3 − z
z, z2 et z3 sont alignés ⇔ ∃λ ∈ R/ z3 − z = λ (z2 − z) ⇔ ∈ R ⇔ z + 1 ∈ R ⇔ z ∈ R.
z2 − z
Finalement, (z, z2 , z3 ) est un « vrai » triangle si et seulement si z n’est pas réel. Soit alors z un
complexe non réel.
Ensuite,
θ
z solution de (E) ⇔ eiθ + e−iθ + |1 + eiθ | = 0 ⇔ 2 cos θ + |eiθ /2 |.|2 cos | = 0
2
θ θ 2 θ θ
⇔ cos θ + | cos | = 0 ⇔ 2| cos | + | cos | − 1 = 0 ⇔ | cos | est solution de l’équation 2X 2
2 2 2 2
θ 1 θ 1 θ 1 1 2π
⇔ cos ∈ , −1 ⇔ cos = ⇔ 2 cos2 − 1 = − ⇔ cos θ = − ⇔ θ ∈ ± + 2π
2 2 2 2 2 2 2 3
⇔ z ∈ { j, j2 }
1510
Ensuite
puis
|1 + z|2
|Z| = 1 ⇔ = 1 ⇔ (1 + x)2 + y2 = (1 − x)2 + y2 et (x, y) 6= (1, 0) ⇔ 4x = 0 ⇔ x = 0.
|1 − z|2
L’ensemble cherché est donc le cercle de centre O et de rayon 1 privé du point (1, 0).
1511
B- Solutions géométriques. Soient A et B les points d’affixes respectives −1 et 1 et E l’ensemble cherché. Soit
M un point du plan distinct de B d’affixe z.
(a)
M ∈ E ⇔ |z + 1| = |z − 1| ⇔ AM = BM ⇔ M ∈ med[AB] = (Oy).
−1 5 −1
(b) Soit Ω = bar(A(1), B(−4)). On a xΩ = 5 (xA − 4xB ) = 3 et yΩ = 5 (yA − 4yB ) = 0.
1 1 64 16 16
(ΩA2 − 4ΩB2 ) = ( − ) = .
3 3 9 9 9
Ainsi,
16 4
M ∈ E ⇔ ΩM 2 = ⇔ ΩM = ,
9 3
et on retrouve le cercle de centre Ω( 53 , 0) et de rayon 43 .
(c)
1+z −→ −→
M ∈ E ⇔ z = −1 ou arg = 0 (π) ⇔ M = A ou (BM, AM) = 0 (π)
1−z
⇔ M ∈ (AB) \ {B}.
1512
a−ib
(a) L’égalité p = 1−i est équivalente à deux autres assertions ayant un sens géométrique plus clair.
D’une part :
a − ib a+b (a − b)
p= ⇔ p= +i
1−i 2 2
(Attention, a et b sont complexes : ceci n’est pas une forme algébrique.) D’autre part,
a − ib
p= ⇔ (1 − i)p = a − ib.
1−i
Ceci fournit deux façons de prouver le résultat demandé.
i. Dans le premier cas, on reconnaît que (a + b)/2 est l’affixe du milieu M de A et B, que (a − b)/2
−
→
est l’affixe du vecteur 21 BA, et que i(a − b)/2 correspond à la rotation de π/2 de ce vecteur. On
(a−b) −→
voit donc que le point d’affixe a+b2 +i 2 est le point obtenu en translatant M du vecteur 21 AA0
(avec la notation A0 introduite plus haut). Ce point est bien le milieu P du carré.
ii. Dans le second cas, on réécrit l’égalité sous la forme
a − p = i(b − p).
Ceci est vrai car cela signifie que A est l’image de B par la rotation de centre P est d’angle π/2,
ce qui est vrai dans un carré.
s−q s−q
(b) Il s’agit de montrer que r−p = i. On calcule donc r−p en utilisant la question précédente :
Là, on voit directement que le numérateur est égal à i fois le dénominateur et c’est terminé (on le
voit d’autant plus facilement que l’on sait que c’est ce que l’on doit montrer : sinon, il faut une étape
de simplification supplémentaire).
(c) Considérer par exemple des rotations de centres P, Q, R ou S et d’angle π/2.
Remarque : il existe une version un peu plus générale du théorème pour un quadrilatère ABCD quelconque.
(a) Dans chaque carré, les sommets sont obtenus les uns des autres par rotations de π/2 par rapport
aux centres. On a donc a − p = i(b − p), b − q = i(c − q) et c − r = i(a − r). En développant ces
expressions on obtient p = a−ib b−ic c−ia
1−i , q = 1−i et r = 1−i .
(b) Le centre de gravité de ABC en est l’isobarycentre, donc son affixe est 13 (a + b + c). Celui de PQR a
pour affixe 13 (p + q + r). Il s’agit donc simplement de montrer que a + b + c = p + q + r. Or d’après
la question précédente, p + q + r = a−ib+b−ic+c−ia
1−i = a + b + c, ce qu’il fallait démontrer.
q−a
(c) Il s’agit de montrer que l’argument de r−p est ±π/2. Pour cela, il suffit de calculer :
q − a b − a + i(a − c)
= = −i
r − p c − a + i(b − a)
On remarque que non seulement les segments sont perpendiculaires, mais ils sont de même longueur
(ce qui n’était pas demandé).
La question précédente montre que la droite (AQ) est la hauteur de PQR issue de Q. Le même
raisonnement appliqué aux deux autres carrés permet de montrer que (AQ), (BR) et (CP) sont les
hauteurs de PQR. Elles sont donc concourantes.
1513
Correction de l’exercice 590 N
Par construction, A est l’image de B par la rotation de centre W et d’angle 2π/3. En posant j = e2iπ/3 , on a
donc
a − w = j(b − w),
autrement dit
a − jb
w= .
1− j
On obtient de même u = b− jc
1− j et v =
c− ja
1− j .
On en déduit tout d’abord que
1
u+v+w = (a − jb + b − jc + c − ja) = a + b + c.
1− j
Donc 13 (u + v + w) = 13 (a + b + c), c’est-à-dire que les triangles ABC et UVW ont même centre de gravité.
Ensuite, par la caractérisation des triangles équilatéraux, UVW est équilatéral direct ssi u + jv + j2 w = 0. Or :
1
u + jv + j2 w = b − jc + j(c − ja) + j2 (c − ja) = 0.
1− j
Donc UVW est bien équilatéral direct.
(a) Développons puis refactorisons y(z − x) + z(x − y) = x(z − y). On en déduit le résultat, par inégalité
triangulaire.
(b) Si deux des points sont égaux, alors le membre de droite n’a qu’un seul terme et l’inégalité est une
égalité, et trois points non alignés sont toujours cocycliques.
(c) On a (b − a)(d − c) + (d − a)(c − b) = ad − cd − ab + cb = (a − c)(d − b). Par inégalité triangulaire,
on a donc |(a − c)(d − b)| 6 |(b − a)(d − c)| + |(d − a)(c − b)| c’est-à-dire AC · BD 6 AB ·CD + AD ·
BC.
(d) Rappelons le cas d’égalité de l’inégalité triangulaire : si z et z0 sont des complexes non nuls, alors
|z + z0 | 6 |z| + |z0 |, avec égalité ssi ∃λ ∈ R+ , z0 = λ z. Ici, on a donc égalité ssi ∃λ ∈ R+ tel que
(b − a)(d − c) = λ (d − a)(c − b), autrement dit ssi [a, b, c, d] ∈ R+ , ce qu’il fallait démontrer.
1514
(b) C’est une similitude indirecte de rapport |i| = 1, donc un antidéplacement. C’est donc une réflexion
ou une réflexion glissée. Cherchons d’éventuels points fixes.
Un point z = x + iy est fixe ssi x + iy = i(x − iy) + 1 − i = y + 1 + i(x − 1) autrement dit ssi x − y = 1.
(Rédaction alternative de la recherche de points fixes, sans prendre la partie réelle et imaginaire : un
point d’affixe z est fixe ssi :
z = iz̄ + 1 − i ⇔ z − iz̄ − 1 + i = 0
⇔ (1 − i)z + (1 − i)z − 2 = 0
1 1 + 2i
z 7→ (2iz̄ + 3) − = iz̄ + 1 − i.
2 2
D’après la question précédente, c’est la réflexion d’axe y = x − 1.
(d) C’est la réflexion glissée composée de la translation d’affixe 1 et de la réflexion suivant l’axe des
abscisses.
C → C, z 7→ eiθ (z − ω) + ω.
La rotation d’angle π/4 et de centre d’affixe 2 + 3i est donc représentée par l’application
√ √
iπ/4 iπ/4 4 + 2 + i(6 − 5 2)
C → C, z 7→ e (z − (2 + 3i)) + 2 + 3i = e z + .
2
(b) La réflexion d’axe d’équation y = 2x + 1 est représentée par une application de la forme
C → C, z 7→ az + b,
1515
(a) Si la similitude est directe, son angle est π/2, donc la similitude s’écrit z 7→ 2iz + b en coordonnée
complexe. Comme s(2) = i, on en déduit que 4i + b = i c’est-à-dire b = −3i.
b −3i 6 − 3i
Le point fixe a alors pour affixe = = .
1 − 2i 1 − 2i 5
3.
2.
1.
0 1. 2. 3.
Ω
−1.
(b) La similitude indirecte est obtenue en composant la similitude directe précédente par la symétrie
d’axe passant par i et 3i, c’est-à-dire l’axe des ordonnées. Cette symétrie s’écrit z 7→ −z̄. On en
déduit que la similitude indirecte envoyant les points d’affixes 2 et 3 sur ceux d’affixes i et 3i s’écrit
(Alternativement, et sans utiliser la question précédente, on sait d’après l’énoncé que la similitude
indirecte doit s’écrire z 7→ 2iz + b, et comme s(2) = i, on en déduit bien i = 4i + b d’où b = −3i.)
Cette similitude possède un unique point fixe d’affixe ω, solution de l’équation ω = 2iω̄ − 3i.
On remarque que ω est donc aussi l’unique point fixe de s◦s, ce qui donne l’équation ω = 2i(2iω̄ − 3i)−
3i = 4ω − 6 − 3i d’où ω = 2 + i.
Finalement, comme on sait que l’axe est dirigé par le vecteur d’affixe 1 + i et que cet axe passe par
le centre de la similitude, cet axe est la droite d’équation y = x − 1
1516
B 00
3.
B0
2.
O
A00 A0
1.
A B
0 1. 2. 3.
−1.
(a) Il y a exactement deux similitudes envoyant le couple (A, B) sur le couple (B,C) : une directe et une
indirecte, et l’une se déduit de l’autre en composant (à gauche) par la réflexion d’axe (BC).
√
√ le triangle ABC est rectangle isocèle en A. On a donc BC = 2AB et donc s
D’après l’énoncé,
est de rapport 2. De plus, une similitude conservant les angles non orientés, on a (AB)⊥(AC) ⇒
(s(A)s(B))⊥(s(A)s(C)), c’est-à-dire que s(C) appartient à la perpendiculaire
√ à (s(A)s(B)) = (BC)
passant par s(A) = B. Comme d’autre part on sait que Cs(C) = 2BC, cela donne deux possibilités,
suivant que la similitude est directe ou indirecte.
−
→− →
(b) Si la similitude est directe, son angle est 3π/4 puisque (AB, BC) = 3π/4.
On fixe maintenant un repère orthonormé direct du plan dont l’origine est A. On note a, b et c les
affixes des trois points et on a donc a = 0 et c = ib d’après l’énoncé.
Soit (α, ∈ C∗ × C tel que s s’écrive z 7→ αz + β en coordonnée complexe. Par ce qui précède, on
√β )3iπ/4
a α = 2e = −1 + i. D’autre part, comme A est envoyé sur B, on a b = β .
La similitude s’écrit donc z 7→ (i − 1)z + b. Son unique point fixe Ω a pour affixe
b b 2b + ib 2b + c
ω= = = = .
1 − (i − 1) 2 − i 5 5
On peut reformuler ceci sous la forme ω = 52 a + 25 b + 51 c, ce qui montre que Ω est le barycentre de
(A, 2/5), (B, 2/5) et (C, 1/5).
(c) On fixe maintenant un repère orthonormé direct du plan dont l’origine est A, et tel que B soit sur
l’axe des abscisses (donc son affixe est réel). Soit (α, β ) ∈ C∗ × C tel que s s’écrive z 7→ α z̄ + β en
1517
coordonnée complexe. On a s(0) = b donc β = b, et s(b) = c = ib donc α b̄ + b = ib ce qui donne
α = i − 1. La transformation s’écrit donc dans ce repère
z 7→ (i − 1)z̄ + b,
∆ = {−c + t.e3iπ/8 | t ∈ R}
c = −b et a = d
x ax − by + e
Réciproquement, toute transformation 7→ peut s’écrire z 7→ (a + ib)z + e + i f et correspond
y bx + ay + f
donc à une similitude directe.
Pour les similitudes indirectes, on trouve la condition
c = b et a = −d.
L’application de C dans C qui représente φ est z = x + iy 7→ (−2x − y −√1) + i(x − 2y + 1) = −2x − y + i(x −
2y) − 1 + i = (−2 + i)z − 1 + i. C’est une similitude directe de rapport 5, d’angle arg(−2 + i) et de centre
d’affixe −1+i
3−i .
La deuxième est la composée d’une réflexion suivant une droite vectorielle et d’une homothétie de rapport 2 et
de centre O.
(a) L’application s est une similitude directe, de rapport 2/3, d’angle arg(i) = π/2, et de centre d’affixe
1−5i
13−13i
3
1− 3i2
= 13 = 1 − i = zA .
1518
10−2 . Or, on a
n
−2 2
ABn 6 10 ⇔ AB 6 10−2
3
2
⇔ n ln + ln(AB) 6 − ln(100)
3
2
⇔ n ln 6 − ln(AB) − ln(100)
3
ln(AB) + ln(100)
⇔n>
ln(3) − ln(2)
l m
On en déduit que le plus petit entier N tel que ∀n > n, ABn 6 10−2 est ln(AB)+ln(100)
ln(3)−ln(2) (partie
entière supérieure du réel).
Comme AB = 15/2, on peut calculer explicitement n à l’aide d’une calculatrice et on trouve
N = 17, mais ce n’était pas demandé.
iii. Pour tout n, les points A, B et Bn sont distincts. Ils sont alignés ssi
bn − a
2 · arg = 0 (∈ R/2πZ).
b−a
Or on a :
et donc que A, B et Bn sont alignés ssi nπ ≡ 0[2π] ⇔ n ≡ 0[2], autrement dit ssi n est pair.
c − a = − j2 (b − a) ⇔ c − a(1 + j2 ) + b j2 = 0
⇔ a j + b j2 + c = 0
⇔ a + b j + c j2 = 0.
1519
A
P
F
M E
C
N
D
1520
(d) Le quadrilatère AM1 OM4 est un parallélogramme direct ssi a = m1 − m2 c’est-à-dire ssi t = 0. Il
s’agit de montrer que le périmètre calculé plus haut est minimal lorsque t = 0. D’après la question
3, on a bien
|m1 − t| + |m1 + t| > 2|m1 | et |m2 − t| + |m2 + t| > 2|m2 |,
ce qu’il fallait démontrer.
On développe ce dernier produit, puis on identifie parties réelles et parties imaginaires. On obtient :
Remarque : Grâce à la formule cos2 θ + sin2 θ = 1, on pourrait continuer les calculs et exprimer cos 5θ en
fonction de cos θ , et sin 5θ en fonction de sin θ .
(c) cos (3x) = sin (x) ssi x = π/8 + kπ/2 ou x = −π/4 + kπ, avec k ∈ Z.
(a) cos2 (x) − sin2 (x) = sin(3x) ssi x = π/2 + 2kπ ou x = −π/10 + 2kπ/5, avec k ∈ Z.
(b) cos4 (x) − sin4 (x) = 1 ssi x = kπ, avec k ∈ Z.
1521
Correction de l’exercice 621 N
n sin (2n+1)θ
2 sin θ2 −sin2 nθ
2
(a) 2 sin2 θ2
si θ 6≡ 0(mod 2π).
3 sin(nθ /2) sin (n+1)θ /2 sin(3nθ /2) sin 3(n+1)θ /2
(b) 4 sin(θ /2) − 4 sin(3θ /2) .
(a) = 3/2.
15
(b) 32 cos6 (θ ) = cos 6θ + 6 cos 4θ + 15 cos 2θ + 10 ⇒ Σ = 8.
p
pC2p
(c) Σ p = 22p−1
.
u−u−1 −1 u3 −u−3
u2 −u−2
+ uu−u
4 −u−4 = u4 −u−4 .
u3 −u−3 −1 u7 −u−7
u4 −u−4
+ uu−u
8 −u−8 = u8 −u−8 . . .
u2
n −1
−u−2 +1
n sin (2n −1)θ
⇒S= n
u2 −u−2
n = sin(2n θ ) .
1522
(e) cos x = −1 ⇔ x ∈ π + 2πZ. De plus, S[0,2π] = {π}.
(f) cos x = 0 ⇔ x ∈ π2 + πZ. De plus, S[0,2π] = π2 , 3π
2 .
(g) tan x = 0 ⇔ x ∈ πZ. De plus, S[0,2π] = {0, π, 2π}.
(h) tan x = 1 ⇔ x ∈ π4 + πZ. De plus, S[0,2π] = π4 , 5π
4 .
√
(e) cos x = 23 ⇔ x ∈ − π6 + πZ ∪ π6 + πZ . De plus, S[0,2π] = π6 , 11π6 .
cos x = − √12 ⇔ x ∈ − 3π4 + πZ ∪ 4 + πZ . De plus, S[0,2π] =
3π 3π 5π
(f) 4 , 4 .
(f) cos(nx) = 0 ⇔ nx ∈ π
2 + πZ ⇔ x ∈ π
2n + πn Z.
(g) | cos(nx)| = 1 ⇔ nx ∈ πZ ⇔ x ∈ πn Z.
(h) sin(nx) = 0 ⇔ nx ∈ πZ ⇔ x ∈ πn Z.
(i) | sin(nx)| = 1 ⇔ nx ∈ π
2 + πZ ⇔ x ∈ π
2n + πn Z.
sin x cos x−1
(j) sin x = tan x ⇔ sin x − cos x = 0 ⇔ sin x cos x = 0 ⇔ sin x = 0 ou cos x = 1 ⇔ x ∈ πZ. De plus,
S[0,2π] = {0, π, 2π}.
(k)
1523
Correction de l’exercice 632 N
1
(a) Pour x ∈ [−π, π], cos x 6 ⇔ x ∈ −π, − π3 ∪ π3 , π .
2
[ π 5π
(b) Pour x ∈ R, sin x > − √12 ⇔x∈ − + 2kπ, + 2kπ .
k∈Z
4 4
(c) Pour x ∈ [0, 2π],
x x x x x x x
cos x > cos ⇔ 2 cos2 − cos − 1 > 0 ⇔ (2 cos + 1)(cos − 1) > 0 ⇔ 2 cos + 1 < 0 et cos 6= 1
2 2 2 2 2 2 2
x 1 x x [ 2π 4π
⇔ cos < − et ∈ / 2πZ ⇔ ∈ + 2kπ, + 2kπ et x ∈
/ 4πZ
2 2 2 2 k∈Z 3 3
[ 4π 8π 4π
⇔x∈ + 4kπ, + 4kπ et x ∈
/ 4πZ ⇔ x ∈] , 2π]
k∈Z
3 3 3
(d) Pour x ∈ [−π, π], cos2 x > cos(2x) ⇔ 12 (1 + cos(2x)) > cos(2x) ⇔ cos(2x) 6 1 ⇔ x ∈ [−π, π].
5π 7π
(e) Pour x ∈ [0, 2π], cos2 x 6 21 ⇔ − √12 6 cos x 6 √12 ⇔ x ∈ π4 , 3π
4 ∪ 4 , 4 .
(f) Pour x ∈ [0, 2π],
x x 1 x 1 x x π x π
cos 6 sin ⇔ √ sin − √ cos > 0 ⇔ sin − > 0 ⇔ ∃k ∈ Z/ 2kπ 6 − 6 π + 2kπ
3 3 2 3 2 3 3 4 3 4
3π 3π 3π
⇔ ∃k ∈ Z/ + 6kπ 6 x 6 3π + + 6kπ ⇔ 6 x 6 2π
4 4 4
1524
Correction de l’exercice 635 N
Pour n naturel non nul, on pose Sn = ∑ ei(±a1 ±...±an ) . • S1 = eia1 + e−ia1 = 2 cos a1 • Soit n > 1. Supposons que
Sn = 2n cos a1 ... cos an alors
On a montré par récurrence que : ∀n > 1, Sn = 2n cos a1 ... cos an . Ensuite, pour n > 1, ∑ cos(±a1 ± ... ± an ) =
Re(Sn ) = 2n cos a1 ... cos an (et on obtient aussi ∑ sin(±a1 ± ... ± an ) = Im(Sn ) = 0).
a a
n n sin
2k−1 1 sin(a) sin a2 . . . sin 2n−1a
sin a
∏ cos 2k = ∏ 2 sin ak = 2n sin a . . . sin n−1a
a = 2n sin a .
sin 2n
k=1 k=1 2 2 2 2n
∀a ∈]0, π[, ∀n ∈ N∗ , ∏nk=1 cos a
2k
= sin a
2n sin 2an .
(b) ∀k ∈ N∗ , cos a
2k
> 0 car a
2k
est dans ]0, π2 [. Puis
!
n a n
a sin a sin a sin 2an
∑ ln cos(
2k
) = ln ∏ cos( 2k ) = ln 2n sin an = ln a − ln an .
k=1 k=1 2 2
sin 2an
Maintenant, limn→+∞ a = limx→0 sinx x = 1 et donc,
2n
n
a sin a sin 2an sin a
lim ∑ ln cos( k ) = lim ln( ) − ln( a ) = ln .
n→+∞
k=1 2 n→+∞ a 2n a
sin a
∀a ∈]0, π[, limn→+∞ ∑nk=1 ln cos( 2ak ) = ln a .
2 x+1 2 2 x+1 2 2 2
24 cos + 16.24 sin x−3
= 20 ⇔ 24 cos + 16.21−4 cos x = 20 ⇔ 24 cos x − 10 + 16 × 2−4 cos x = 0
2 16 2 2
⇔ 24 cos x − 10 + 4 cos2 x = 0 ⇔ (24 cos x )2 − 10 × 24 cos x + 16 = 0
2
2 2
⇔ 24 cos x = 2 ou 24 cos x = 8 ⇔ 4 cos2 x = 1 ou 4 cos2 x = 3
√ √
1 1 3 3
⇔ cos x = ou cos x = − ou cos x = ou cos x = −
π 2 π π 2π 2 2
⇔x∈ + Z ∪ + Z .
6 2 3 2
1525
Correction de l’exercice 638 N
(a) Tout d’abord, d’après la formule de M OIVRE,
cos(3θ ) + i sin(3θ ) = (cos θ + i sin θ )3 = (cos3 θ − 3 cos θ sin2 θ ) + i(3 cos2 θ sin θ − sin3 θ ),
(b) Soit a 6= ± √13 . 1ère méthode. a est bien sûr racine de l’équation proposée, ce qui permet d’écrire :
3x − x3 3a − a3 1
2
= ⇔ (3x − x3 )(1 − 3a2 ) = (1 − 3x2 )(3a − a3 ) (car ± √ ne sont pas solution de l’équation)
1 − 3x 1 − 3a2 3
⇔ (x − a)((3a2 − 1)x2 + 8ax − a2 + 3) = 0.
2ème méthode. Il existe un unique réel α ∈ − π2 , π2 \ − π6 , π6 tel que
a = tan α. De même, si x est
1
un réel distinct de ± 3 , il existe un unique réel θ ∈ − 2 , 2 \ − 6 , 6 tel que x = tan θ (à savoir
√ π π π π
α = arctan a et θ = arctan x). Comme ± √13 ne sont pas solution de l’équation proposée, on a :
√ √ √ √
π tan α + tan π3 a+ 3 (a + 3)(1 + 3a) 4a + 3(a2 + 1)
x = tan α + = = √ = = ,
3 1 − tan α tan π3 1 − 3a 1 − 3a2 1 − 3a2
√
4a− 3(a2 +1)
et x = tan α − π3 = 1−3a2
.
1526
Correction de l’exercice 639 N
(a) Pour x ∈
/ π
10 + π5 Z,
Ainsi, les cinq nombres tan(−63◦ ), tan(−27◦ ), tan(9◦ ), tan(45◦ ) et tan(81◦ ) sont deux à deux dis-
3 +X 5
tincts et solutions de l’équation 5X−10X
1−10X 2 +5X 4
= 1 qui s’écrit encore :
X 5 − 5X 4 − 10X 3 + 10X 2 + 5X − 1 = 0.
h π h i π π h i π π h π 3π 3π π π 5π 5π 3π 3π 5π 5π 7π 7π
0, ∪ , ∪ , ∪ , ∪ , ∪ , ∪ , ∪ , ∪ , ∪ ,π .
8 8 6 6 4 4 8 8 2 2 8 8 4 4 6 6 8 8
1527
Sur chacun des dix intervalles précédents, f est définie, continue et strictement croissante en tant que somme de
fonctions strictement croissantes. La restriction de f à chacun de ces dix intervalles est donc bijective de l’in-
tervalle considéré sur l’intervalle image, ce qui montre déjà que l’équation proposée, quel’on note dorénavant
(E), a au plus une solution par intervalle et donc au plus dix solutions dans [0, π]. Sur I = 0, π8 ou I = 7π8 , π ,
puisque f (0) = f (π) = 0, (E) a exactement une solution dans I. Ensuite, dans l’expression de somme f , une et
une seule des quatre fonctions est un infiniment grand en chacun des nombres considérés ci-dessus, à l’excep-
tion de π2 . En chacun de ces nombres, f est un infiniment grand. L’image par f de chacun des six intervalles
ouverts n’ayant pas π2 pour borne est donc ] − ∞, +∞[ et (E) admet exactement une solution dans chacun de
ces intervalles d’après le théorème des valeurs intermédiaires. Ceci porte le total à 6 + 2 = 8 solutions. En π2 − ,
tan x et tan(3x) tendent vers +∞ tandis que tan(2x) et tan(4x) tendent vers 0. f tend donc vers +∞ en π2 − , et de
même f tend vers −∞ en π2 + . L’image par f de chacun des deux derniers intervalles est donc encore une fois
] − ∞, +∞[. Finalement,
2π
z + z4 = e2iπ/5 + e8iπ/5 = e2iπ/5 + e−2iπ/5 = 2 cos = a.
5
De même,
4π
z2 + z3 = e4iπ/5 + e6iπ/5 = e4iπ/5 + e−4iπ/5 = 2 cos = b.
5
(b) Puisque z 6= 1 et z5 = e2iπ = 1,
1 − z5 1 − 1
1 + z + z2 + z3 + z4 = = = 0.
1−z 1−z
(c) a + b = z + z2 + z3 + z4 = −1 et ab = (z + z4 )(z2 + z3 ) = z3 + z4 + z6 + z7 = z + z2 + z3 + z4 = −1.
Donc,
a + b = −1 et ab = −1.
√
−1± 5
Ainsi, a etb sont les solutions
de l’équation X 2 + X − 1 = 0 à savoir les nombres 2 . Puisque
2π 4π
5 ∈ 0, 2 et 5 ∈ 2 , π , on a a > 0 et b > 0. Finalement,
π π
√ √
−1+ 5 −1− 5
cos 2π
5 = 4 et cos 4π
5 = 4 .
4
1 ix 1
4
cos x = (e + e ) = (e4ix + 4e2ix + 6 + 4e−2ix + e−4ix )
−ix
2 16
1 1
= (2 cos(4x) + 8 cos(2x) + 6) = (cos(4x) + 4 cos(2x) + 3)
16 8
Donc, une primitive de la fonction x 7→ cos4 x est x 7→ 18 ( 14 sin(4x) + 2 sin(2x) + 3x).
1528
(c)
4
1 ix 1
sin4 x = (e − e−ix ) = (e4ix − 4e2ix + 6 − 4e−2ix + e−4ix )
2i 16
1 1
= (2 cos(4x) − 8 cos(2x) + 6) = (cos(4x) − 4 cos(2x) + 3)
16 8
(g) cos5 x sin2 x = cos x(1 − sin2 x)2 sin2 x = sin0 x sin2 x − 2 sin0 x sin4 x + sin0 x sin6 x et une primitive de
x 7→ cos5 x sin2 x est x 7→ 13 sin3 x − 25 sin5 x + 71 sin7 x.
(h) cos3 x = sin0 x − sin0 x sin2 x et une primitive de x 7→ cos3 x est x 7→ sin x − 13 sin3 x.
π/3 !
1 sin 10x sin 8x sin 6x π π
I=− − − + 2 sin 4x + sin 2x −6 −
512 10 4 2 π/6 3 6
√ √ √ √ √ √ √ √ !
1 1 3 3 1 3 3 1 3 3 3 3
=− (− + )− ( + ) − (0 − 0) + 2(− − )+( − )−π
512 10 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2
√ ! √
1 3 √ 9 3 + 4π
=− − −2 3−π = .
512 4 2048
1529
cos4 x sin7 x = cos4 x sin6 x sin x = cos4 x(1 − cos2 x)3 sin x
= cos4 x sin x − 3 cos6 x sin x + 3 cos8 x sin x − cos10 x sin x.
Par suite,
π/3
cos5 x 3 cos7 x cos9 x cos11 x
J= − + − +
5 7 3 11 π/6
√ √ √ √
1 1 − 9 3 3 1 − 27 3 1 1 − 81 3 1 1 − 243 3
=− × + × − × + ×
5 32 7 128 3 512 11 2048
1 √ √ √ √
= 11 (−14784(1 − 9 3) + 7920(1 − 27 3) − 1540(1 − 81 3) + 105(1 − 243 3))
2 × 3 × 5 × 7 × 11
1 √
= (−8299 + 18441 3).
2365440
1 − cos x 2 sin2 2x x
= = tan .
sin x 2 sin 2x cos 2x 2
(b) 1 ère solution. Pour tout réel x,
√ √
2π 2π 1 3 1 3
sin(x − ) + sin x + sin(x + ) = − sin x − cos x + sin x − sin x + cos x = 0,
3 3 2 2 2 2
2 ème solution.
2π 2π 2π 2π
sin x − + sin x + sin(x + ) = Im(ei(x− 3 ) + eix + ei(x+ 3 ) ) = Im(eix ( j2 + 1 + j)) = 0.
3 3
2
(c) tan π4 − x , tan π4 + x et cos(2x) existent si et seulement si π4 − x, π
4 + x et 2x ne sont pas dans
2 + πZ, ce qui équivaut à x ∈
/ π4 + π2 Z. Donc, pour x ∈
π
/ π4 + π2 Z,
π π 1 − tan x 1 + tan x π
tan − x + tan +x = + (pour x vérifiant de plus x ∈
/ + πZ)
4 4 1 + tan x 1 − tan x 2
cos x − sin x cos x + sin x (cos x − sin x) + (cos x + sin x)2 2(cos2 x + sin2 x)
2
= + = =
cos x + sin x cos x − sin x cos2 x − sin2 x cos(2x)
2 π
= (ce qui reste vrai pour x ∈ + πZ).
cos(2x) 2
(d) Pour x ∈
/ π4 Z,
1530
(a) • Pour tout réel x, 1 − 2k cos x + k2 = (k − cos x)2 + sin2 x > 0. De plus,
1
fk0 (x) = cos x(1 − 2k cos x + k2 )−1/2 − sin x(2k sin x)(1 − 2k cos x + k2 )−3/2
2
= (1 − 2k cos x + k2 )−3/2 (cos x(1 − 2k cos x + k2 ) − k sin2 x)
= (1 − 2k cos x + k2 )−3/2 (−k cos2 x + (1 + k2 ) cos x − k)
= (1 − 2k cos x + k2 )−3/2 (k cos x − 1)(k − cos x)
(k cos x−1)(k−cos x)
∀x ∈ R, fk0 (x) = (1−2k cos x+k2 )3/2
.
1er cas : |k| < 1 et k 6= 0. (si k = 0, fk (x) = sin x) Pour tout réel x, (1 − 2k cos x + k2 )−3/2 (k cos x −
1) < 0 et fk0 (x) est du signe de cos x − k.
x 0 Arccos k π
′
f (x) + 0 −
1
f
0 0
√
2
(car fk (arccos k) = √ 1−k = 1).
1−2k2 +k2
2ème cas : k > 1. Pour tout réel x, (1 − 2k cos x + k2 )−3/2 (k − cos x) > 0 et fk0 (x) est du signe de
k cos x − 1.
x 0 Arccos k1 π
′
f (x) + 0 −
1
k
f
0 0
q
1− 12
(car fk (arccos 1k ) = √ k
1−2+k2
= 1k ).
3ème cas : k < −1. Pour tout réel x, (1 − 2k cos x + k2 )−3/2 (k − cos x) < 0 et fk0 (x) est du signe de
1 − k cos x.
x 0 Arccos k1 π
′
f (x) + 0 −
− k1
f
0 0
q
1− 12
(car fk (arccos 1k ) = √ k
1−2+k2
= − 1k ).
1531
R
(b) Pour k ∈ R \ {−1, 1}, posons Ik = 0π fk (x) dx.
R
Si k = 0, Ik = 0π sin x dx = 2. Sinon,
Z
1 π 2k sin x 1 hp iπ
Ik = √ dx = 1 − 2k cos x + k2
k 0 2 1 − 2k cos x + k2 k 0
1 p p 1
= ( 1 + 2k + k2 − 1 − 2k + k2 ) = (|k + 1| − |k − 1|).
k k
Plus précisément, si k ∈] − 1, 1[\{0}, Ik = 1k ((1 + k) − (1 − k)) = 2, ce qui reste vrai pour k = 0. Si
k > 1, Ik = 1k ((1 + k) − (k − 1)) = 2k , et enfin, si k < −1, Ik = −2
k . En résumé,
2
Si k ∈] − 1, 1[, Ik = 2 et si k ∈] − ∞, −1[∪]1, +∞[, Ik = |k| .
(n+1)x
1 − ei(n+1)x ei(n+1)x/2 e−i(n+1)x/2 − ei(n+1)x/2 inx/2 −2i sin
Sn + iSn0 = = = e 2
1−e ix eix/2 e−i(n+1)x/2 + ei(n+1)x/2 −2i sin 2x
sin (n+1)x
= einx/2 2
sin 2x
2ème solution.
x n n
x n
1 1
2 sin ∑ cos(kx) = ∑ 2 sin cos(kx) = ∑ (sin(k + )x − sin(k − )x)
2 k=0 k=0 2 k=0 2 2
x −x 3x x (2n − 1)x (2n − 3)x
= sin − sin + sin − sin + . . . + sin − sin
2 2 2 2 2 2
(2n + 1)x (2n − 1)x
+ sin − sin
2 2
(2n + 1)x x (n + 1)x nx
= sin + sin = 2 sin cos
2 2 2 2
et donc, si x ∈
/ 2πZ,...
(b) Soient n ∈ N et x ∈ R. Posons Sn = ∑nk=0 cos2 (kx) et Sn0 = ∑nk=0 sin2 (kx). On a :
n n
Sn + Sn0 = ∑ (cos2 (kx) + sin2 (kx)) = ∑ 1 = n + 1,
k=0 k=0
et
1532
n n
Sn − Sn0 = ∑ (cos2 (kx) − sin2 (kx)) = ∑ cos(2kx).
k=0 k=0
et si x ∈
/ πZ,
! !
n n n n
∑ Cnk cos(kx) +i ∑ Cnk sin(kx) = ∑ Cnk eikx = ∑ Cnk (eix )k 1n−k
k=0 k=0 k=0 k=0
x nx nx
= (1 + eix )n = (eix/2 + e−ix/2 )n einx/2 = 2n cosn cos + i sin .
2 2 2
Par identification des parties réelles et imaginaires, on obtient alors
∑nk=0 Cnk cos(kx) = 2n cosn 2x cos nx n k n
2 et ∑k=0 Cn sin(kx) = 2 cos
n x
2 sin nx
2 .
Par suite, nécessairement, eib = jeia ou eib = j2 eia . Réciproquement, si eib = jeia ou encore b = a + 2π
3 + 2kπ,
2π
eia + eib + eic = 0 ⇔ eic = −(eia + eib ) = −(1 + j)eia = j2 eia ⇔ ∃k0 ∈ Z/ c = a − + 2k0 π,
3
et si eib = j2 eia ou encore b = a − 2π
3 + 2kπ,
2π
eia + eib + eic = 0 ⇔ eic = −(eia + eib ) = −(1 + j2 )eia = jeia ⇔ ∃k0 ∈ Z/ c = a + + 2k0 π.
3
S = {(a, a + ε 2π 2π 0 0 2
3 + 2kπ, a − ε 3 + 2k π), a ∈ R, ε ∈ {−1, 1}, (k, k ) ∈ Z }.
1533
Correction de l’exercice 648 N
π 3π 5π 7π π 3π π π
cos4 + cos4 + cos4 + cos4 = 2(cos4 + cos4 ) = 2(cos4 + sin4 )
8 8 8 8 8 8 8 8
π π π π 1 2π
2 2 2 2 2
= 2 (cos + sin ) − 2 cos sin = 2 1 − sin
8 8 8 8 2 4
1 3
= 2(1 − ) =
4 2
(b) cos(3x) = Re(e3ix ) = Re((cos x + i sin x)3 ) = cos3 x − 3 cos x sin2 x = cos3 x − 3 cos x(1 − cos2 x) =
4 cos3 x − 3 cos x.
Par suite,
cos(3x) = sin(2x) ⇔ 4 cos3 x − 3 cos x = 2 sin x cos x ⇔ cos x(4 cos2 x − 3 − 2 sin x) = 0
⇔ cos x(−4 sin2 x − 2 sin x + 1) = 0 ⇔ (cos x = 0) ou (4 sin2 x + 2 sin x − 1 = 0).
D’après 1), l’équation 4 sin2 x + 2 sin x − 1 = 0 admet entre autre pour solutions 10
π
et 13π
10 (car, dans
2
chacun des deux cas, cos x 6= 0), ou encore, l’équation 4X + 2X − 1 = 0 admet pour solutions
les deux nombres distincts X1 = sin 10 π
et X2 = sin 13π
10 , qui sont donc les deux solutions de cette
équation. Puisque X1 > 0 et que X2 < 0, on obtient
√ √
−1 + 5 −1 − 5
X1 = et X2 = .
4 4
Donc, (puisque sin 13π 3π
10 = − sin 10 ),
√ √
−1+ 5 1+ 5
π
sin 10 = 4 et sin 3π
10 = 4 .
Ensuite, sin 3π
10 = cos
π
2 − 3π π
10 = cos 5 , et donc
√
1+ 5
cos π5 = 4 .
Puis
q p √
π
cos 10 = 1 − sin2 10
π
= 14 10 + 2 5
1534
et de même
p √
1
sin π5 = 4 10 − 2 5 = cos 3π
10
.
n n n n 2in
1 n 1 n 1 2i 1 − e
∑ | cos k | > ∑ cos2 k = ∑ (1 + cos(2k)) = + Re( ∑ e 2ik
) = + Re(e
1 − e2i
)
k=1 k=1 k=1 2 2 2 k=1 2 2
n 1 sin n n cos(n + 1) sin n n 1
= + Re(ei(n−1+2) )= + > − .
2 2 sin 1 2 2 sin 1 2 2 sin 1
1 1 3
Maintenant, 2 sin 1 = 0, 594.... Par suite, pour n > 3, 2 sin 1 6 0, 75 = 4 6 n4 , et donc
n 1 n n n
− > − = .
2 2 sin 1 2 4 4
1
Enfin, si n = 1, | cos 1| = 0.5... > 0.25 = 4 et si n = 2, | cos 1| + | cos 2| = 0.9... > 0.5 = 24 . Finalement,
1535
Soit z ∈ C tel que |z| > 1.
|1 + z + ... + zn−1 | 6 1 + |z| + |z|2 + ... + |z|n−1 < |z|n + |z|n + ... + |z|n = n|z|n = |nzn |,
et en particulier, 1 + z + ... + zn−1 6= nzn . Donc, si 1 + z + ... + zn−1 − nzn = 0, alors |z| 6 1.
| th z| < 1 ⇔ |ez − e−z |2 < |ez + e−z |2 ⇔ (ez − e−z )(ez̄ − e−z̄ ) < (ez + e−z )(ez̄ + e−z̄ )
⇔ −ez−z̄ − e−(z−z̄) < ez−z̄ + e−(z−z̄) ⇔ 2(e2iy + e−2iy ) > 0
⇔ cos(2y) > 0
Par suite,
| Im z| < π2 |y| < π2 π
⇔ ⇔ |y| < ⇔ z ∈ ∆.
| th z| < 1 cos(2y) > 0 4
(d) Soit z ∈ ∆. D’après 1), th z existe et d’après 3), | th z| < 1. Donc z ∈ ∆ ⇒ th z ∈ U. Ainsi, th est une
application de ∆ dans U. Soit alors Z ∈ U et z ∈ ∆.
e2z − 1 1+Z
th z = Z ⇔ 2z
= Z ⇔ e2z = .
e +1 1−Z
Puisque Z 6= −1, 1+Z
1−Z 6= 0 et on peut poser 1+Z
1−Z = reiθ où r ∈ R∗+ et θ ∈] − π, π].
Par suite,
1+Z
e2z = ⇔ e2z = reiθ ⇔ e2x = r et 2y ∈ θ + 2πZ
1−Z
1 θ
⇔ x = ln r et y ∈ + πZ
2 2
Maintenant, on ne peut avoir θ = π. Dans le cas contraire, on aurait 1+Z ∗ r+1
1−Z = −r ∈ R− puis Z = r−1 ∈
R. Par suite, puisque |Z| < 1, on aurait Z ∈] − 1, 1[ et donc 1+Z ∗
1−Z ∈ R+ ce qui est une contradiction.
Donc, θ ∈] − π, π[ puis 2 ∈] − 2 , 2 [. Mais alors,
θ π π
(
th z = Z x = 12 ln r
⇔ .
z∈∆ y= θ
2
i
Ainsi, tout élément Z de U a un et un seul antécédent z dans ∆ (à savoir z = 21 ln 1+Z + Arg 1+Z
1+Z
1−Z 2 1−Z
où Arg 1−Z désigne l’argument de 1+Z
1−Z qui est dans ] − π, π[). Finalement, th réalise donc une
bijection de ∆ sur U.
1536
Correction de l’exercice 675 N
(a) On remarque que si P est solution, alors P + 1 = (X − 1)4 A et par ailleurs P − 1 = (X + 1)4 B, ce qui
donne 1 = A2 (X − 1)4 + −B 4
2 (X + 1) . Cherchons des polynômes A et B qui conviennent : pour cela,
on écrit la relation de Bézout entre (X − 1)4 et (X + 1)4 qui sont premiers entre eux, et on obtient
A 5 5 29 1
= X3 + X2 + X +
2 32 8 32 2
−B 5 5 29 1
= − X3 + X2 − X +
2 32 8 32 2
On a alors par construction
4 4 −B
(X − 1) A − 1 = 2 1 + (X + 1) = 1 + (X + 1)4 B
2
5 7 21 5 35 3 35
P0 = X − X + X − X
16 16 16 16
(b) Si (X − 1)4 divise P + 1, alors 1 est racine de multiplicité au moins 4 de P + 1, et donc racine
de multiplicité au moins 3 de P0 : alors (X − 1)3 divise P0 . De même (X + 1)3 divise P0 . Comme
(X − 1)3 et (X + 1)3 sont premiers entre eux, nécessairement (X − 1)3 (X + 1)3 divise P0 . Cherchons
un polynôme de degré minimal : on remarque que les primitives de
35 1 7 3 5 5 21 35 35
P0 (X) = ( X − X + X 3 − X) = X 7 − X 5 + X 3 − X
16 7 5 16 16 16 16
est bien solution du problème : le polynôme A = P0 + 1 admet 1 comme racine, i.e. A(1) = 0, et
sa dérivée admet 1 comme racine triple donc A0 (1) = A00 (1) = A000 (1) = 0, ainsi 1 est racine de
multiplicité au moins 4 de A et donc (X − 1)4 divise A = P + 1. De même, (X + 1)4 divise P − 1.
1537
Supposons que P soit une solution du problème. On note toujours P0 la solution particulière obtenue ci-dessus.
Alors P + 1 et P0 + 1 sont divisibles par (X − 1)4 , et P − 1 et P0 − 1 sont divisibles par (X + 1)4 . Ainsi P −
P0 = (P + 1) − (P0 + 1) = (P − 1) − (P0 − 1) est divisible par (X − 1)4 et par (X + 1)4 . Comme (X − 1)4 et
(X + 1)4 sont premiers entre eux, nécessairement P − P0 est divisible par (X − 1)4 (X + 1)4 . Réciproquement, si
P = P0 + (X − 1)4 (X + 1)4 A, alors P + 1 est bien divisible par (X − 1)4 et P − 1 est divisible par (X + 1)4 .
Ainsi les solutions sont exactement les polynômes de la forme
1538
(c) X 2 − iX + 1
(a) 7U = X + 3, 7V = −X 3 − 3X 2 + X + 4
(b) 3U = 2X 2 − X + 1, 3V = −2X 2 − X + 2
1539
Correction de l’exercice 708 N
On prend n > 2 (sinon tout est clair).
Q = (X − eia )(X − e−ia ) est à racines simples si et seulement si eia 6= e−ia ou encore e2ia 6= 1 ou enfin, a ∈
/ πZ.
1er cas. Si a ∈ πZ alors, P = 0 = 0.Q.
2ème cas. Si a ∈/ πZ, alors
Donc, eia est racine de P et de même, puisque P est dans R[X], e−ia est racine de P. P est donc divisible par Q.
n−1
P = P − P(eia ) = sin a(X n − eina ) − sin(na)(X − eia ) = (X − eia )(sin a ∑ X n−1−k eika − sin(na))
k=0
ia
= (X − e )S.
Puis,
Maintenant,
l
1 − e2i(l+1)a sin((l + 1)a)
∑ ei(2k−l) a = e−ila 1 − e2ia
=
sin a
.
k=0
Donc
n−2 n−2
sin((l + 1)a) n−2−l
S = sin a(X − e−ia ) ∑ X = (X − e−ia ) ∑ sin((l + 1)a)X n−2−l ,
l=0 sin a l=0
et finalement
n−2 n−2
P = (X − eia )(X − e−ia ) ∑ sin((k + 1)a)X n−2−k = (X 2 − 2X cos a + 1) ∑ sin((k + 1)a).
k=0 k=0
1540
(b) i. 1 − 2X + X 3 + X 4 = (1 + 2X + X 2 )(1 − 4X + 7X 2 ) + X 3 (−9 − 6X)
ii. 1 + X 3 − 2X 4 + X 6 = (1 + X 2 + X 3 )(1 − X 2 − X 4 ) + X 5 (1 + 2X + X 2 )
X 4 + aX 2 + bX + c = (X 2 + X + 1)(X 2 − X + a) + (b − a + 1)X + c − a
Or A est divisible par B si et seulement si le reste R = (b − a + 1)X + c − a est le polynôme nul, c’est-à-dire si
et seulement si b − a + 1 = 0 et c − a = 0.
(a) pgcd(X 3 − X 2 − X − 2, X 5 − 2X 4 + X 2 − X − 2) = X − 2.
(b) pgcd(X 4 + X 3 − 2X + 1, X 3 + X + 1) = 1.
(a) pgcd(X 5 + 3X 4 + X 3 + X 2 + 3X + 1, X 4 + 2X 3 + X + 2) = X 3 + 1.
(b) pgcd(X 4 + X 3 − 3X 2 − 4X − 1, X 3 + X 2 − X − 1) = X + 1
(c) pgcd(X 5 + 5X 4 + 9X 3 + 7X 2 + 5X + 1, X 4 + 2X 3 + 2X 2 + X + 1) = 1.
(a) L’algorithme d’Euclide permet de calculer le pgcd par une suite de divisions euclidiennes.
i. X 5 − 2X 4 + X 2 − X − 2 = (X 3 − X 2 − X − 2)(X 2 − X) + 2X 2 − 3X − 2
puis X 3 − X 2 − X − 2 = (2X 2 − 3X − 2)( 12 X + 14 ) + 43 X − 32
puis 2X 2 − 3X − 2 = ( 34 X − 32 )( 83 X + 43 )
Le pgcd est le dernier reste non nul, divisé par son coefficient dominant :
pgcd(X 3 − X 2 − X − 2, X 5 − 2X 4 + X 2 − X − 2) = X − 2
1541
ii. X 4 + X 3 − 2X + 1 = (X 3 + X + 1)(X + 1) − X 2 − 4X
puis X 3 + X + 1 = (−X 2 − 4X)(−X + 4) + 17X + 1
donc pgcd (X 4 + X 3 − 2X + 1, X 3 + X + 1)
= pgcd(−X 2 − 4X, 17X + 1) = 1
pgcd(X 5 + 3X 4 + X 3 + X 2 + 3X + 1, X 4 + 2X 3 + X + 2) = X 3 + 1
(b) i. A = X 5 + 3X 4 + 2X 3 − X 2 − 3X − 2 et B = X 4 + 2X 3 + 2X 2 + 7X + 6
donc A = BQ1 + R1 avec Q1 = X + 1, R1 = −2X 3 − 10X 2 − 16X − 8
puis B = R1 Q2 + R2 avec Q2 = − 21 X + 23 et R2 = 9X 2 + 27X + 18
et enfin R1 = R2 Q3 avec Q3 = − 29 X − 94
Donc D = X 2 + 3X + 2, et on obtient
soit
U = 19 (−Q2 ) = 18
1
X − 61
1 1 2
V = 9 (1 + Q1 Q2) = − 18 X + 19 X + 18
5
1 = R1 − R2 Q3 = R1 − (B − R1 Q2 )Q3 = R1 (1 + Q2 Q3 ) − BQ3
= (A − BQ1 )(1 + Q2 Q3 ) − BQ3
= A(1 + Q2 Q3 ) − B(Q1 (1 + Q2 Q3 ) + Q3 )
soit
U = 1 + Q2 Q3 = −X 3
V = −Q1 (1 + Q2 Q3 ) − Q3 = 1 + X + X 3 + X 5
1542
(a) Lorsqu’on effectue la division euclidienne A = BQ + R, les coefficients de Q sont obtenus par des
opérations élémentaires (multiplication, division, addition) à partir des coefficients de A et B : ils
restent donc dans Q. De plus, R = A − BQ est alors encore à coefficients rationnels.
Alors pgcd(A, B) = pgcd(B, R) et pour l’obtenir, on fait la division euclidienne de B par R (dont le
quotient et le reste sont encore à coefficients dans Q), puis on recommence... Le pgcd est le dernier
reste non nul, c’est donc encore un polynôme à coefficients rationnels.
(b) Notons P1 = pgcd(P, P0 ) : comme P est à coefficients rationnels, P0 aussi et donc P1 aussi. Or P1 (X) =
(X − a) p−1 (X − b)q−1 (X − c)r−1 . En itérant le processus, on obtient que Pr−1 (X) = (X − c) est à
coefficients rationnels, donc c ∈ Q.
On remonte alors les étapes : Pq−1 (X) = (X − b)(X − c)r−q+1 est à coefficients rationnels, et X − b
aussi en tant que quotient de Pq−1 par le polynôme à coefficients rationnels (X − c)r−q+1 , donc
b ∈ Q. De même, en considérant Pp−1 , on obtient a ∈ Q.
1543
Correction de l’exercice 759 N
n
(a) 2n−1
.
sin(nθ )
(b) 2n−1
.
(c) −(−n)n .
1544
P doit être divisible par X 2 − X + r, ⇒ r2 − 3r + p + 1 = 2r2 − r + q = 0.
On calcule le pgcd de ces expressions ⇒ CNS : 4p2 − 4pq + q2 + 3p + 11q − 1 = 0.
1545
(b) Pour k = 1, x = 0, on a : a0 a2 6 21 a21 .
Pour k quelconque : on applique le cas précédent à P(k−1) dont les racines sont encore réelles
simples :
(k − 1)!ak−1 × (k+1)! 1 2 k 2
2 ak+1 6 2 (k!ak ) ⇒ ak−1 ak+1 6 k+1 ak .
1546
Correction de l’exercice 790 N
f (2kπ/n) > 0 > f ((2k + 1)π/n) pour k ∈ Z donc f admet 2n racines dans [0, 2π[. En posant z = eix , zn f (x) est
un polynôme en z de degré 2n ayant 2n racines sur le cercle unité ; il n’en n’a pas ailleurs.
(a) P = |Q + iR|2 .
(b) Factoriser P.
1
(c) Avec Maple : P = QQ avec Q = 65X 2 + (49i − 67)X + (42 + 11i) et Q est irréductible sur Q[i].
65
Donc si P = A2 + B2 = (A + iB)(A − iB) avec A, B polynômes à coefficients entiers alors, quitte à
changer B en −B, il existe λ ∈ Q[i] tel que : A + iB = λ Q et A − iB = λ Q d’où :
67u + 49v est divisible par 65 si et seulement si u ≡ 8v(mod 65) et dans ce cas les autres numérateurs
sont aussi multiples de 65. La condition u2 + v2 = 65 donne alors v = ±1, u = ±8 d’où :
(a) Si P = QR alors Q(ai )R(ai ) = −1 ⇒ Q(ai ) = −R(ai ) = ±1, donc Q + R a n racines, donc est nul,
et P = −Q2 : contradiction pour x → ∞.
(b) Même raisonnement : P = Q2 , donc Q2 − 1 = (Q − 1)(Q + 1) = (X − a1 ) . . . (X − an ).
On répartit les facteurs entre Q − 1 et Q + 1 : n = 2p, contradiction.
1547
Par hypothèse sur a0 = b0 c0 , p divise un et un seul des entiers b0 , c0 . Supposons que p divise b0 , b1 , . . . , bk−1 :
alors ak ≡ bk c0 (mod p) donc p divise bk . On aboutit à « p divise le coefficient dominant de Q », ce qui est
absurde.
Si n ∈ 6Z, (− j2 )n − jn − 1 = −3 6= 0.
Si n ∈ 1 + 6Z, (− j2 )n − jn − 1 = − j2 − j − 1 = 0.
Si n ∈ 2 + 6Z, (− j2 )n − jn − 1 = j − j2 − 1 = 2 j 6= 0.
Si n ∈ 3 + 6Z, (− j2 )n − jn − 1 = −3 6= 0.
Si n ∈ 4 + 6Z, (− j2 )n − jn − 1 = j2 − j − 1 = 2 j2 6= 0.
Si n ∈ 5 + 6Z, (− j2 )n − jn − 1 = − j − j2 − 1 = 0.
En résumé, (X + 1)n − X n − 1 est divisible par X 2 + X + 1 si et seulement si n est dans (1 + 6Z) ∪ (5 + 6Z).
k l
P(x) = λ ∏(x − ai )αi ∏ ((x − z j )(x − z j ))β j ,
i=1 j=1
où λ est un réel non nul, k et l sont des entiers naturels, les ai sont des réels deux à deux distincts, les αi et les βi
des entiers naturels et les (x − z j )(x − z j ) des polynômes deux à deux premiers entre eux à racines non réelles.
Tout d’abord, pour tout réel x, ∏lj=1 ((x − z j )(x − z j ))β j > 0 (tous les trinomes du second degré considérés étant
unitaires sans racines réelles.)
Donc, (∀x ∈ R, P(x) > 0) ⇔ (∀x ∈ R, λ ∏ki=1 (x − ai )αi > 0).
Ensuite, si ∀x ∈ R, P(x) > 0, alors limx→+∞ P(x) > 0 ce qui impose λ > 0. Puis, si un exposant αi est im-
pair, P change de signe en ai , ce qui contredit l’hypothèse faite sur P. Donc, λ > 0 et tous les αi sont pairs.
Réciproquement, si λ > 0 et si tous les αi sont pairs, alors bien sûr, ∀x ∈ R, P(x) > 0.
√
Posons A = λ ∏ki=1 (x − ai )αi /2 . A est un élément de R[X] car λ > 0 et car les αi sont des entiers pairs. Posons
ensuite Q1 = ∏lj=1 (x − z j )β j et Q2 = ∏lj=1 (x − z j )β j . Q1 admet après développement une écriture de la forme
Q1 = B + iC où B et C sont des polynômes à coefficients réels. Mais alors, Q2 = B − iC. Ainsi,
1548
Correction de l’exercice 801 N
Soit P un polynôme de degré n supèrieur ou égal à 2.
Posons P = λ (X − z1 )(X − z2 )...(X − zn ) où λ est un complexe non nuls et les zk des complexes pas nécessai-
rement deux à deux distincts.
n n
P
P0 = λ ∑ (∏(X − z j )) = ∑ ,
i=1 j6=i i=1 X − zi
et donc
P0 n
1
=∑ .
P i=1 X − zi
Soit alors z une racine de P0 dans C. Si z est racine de P (et donc racine de P d’ordre au moins 2) le résultat est
clair. Sinon,
P0 (z) n
1 n
z − zi
0= =∑ =∑ .
P(z) i=1 z − zi i=1 |z − zi |2
1
En posant λi = |z−zi |2
, (λi est un réel strictement positif) et en conjugant, on obtient ∑ni=1 λi (z − zi ) = 0 et donc
∑ni=1 λi zi
z= = bar(z1 (λ1 ), ..., zn (λn )).
∑ni=1 λi
1549
5
ak + 2 5
3 5
1 P0 (1) 12
∑ ak − 1 ∑ = (1 + ) = 5 − 3 ∑ = 5 − 3 = 5 − 3 = −31.
k=1 k=1 ak − 1 k=1 1 − ak P(1) 1
P = (X + 1)2 (X 2 − X + 1)2 .
3ème cas. Si a est dans ]0, π[, les trois facteurs de degré 2 sont irréductibles sur R et clairement deux à
deux distincts. Donc
a a + 2π a − 2π
P = (X 2 − 2X cos + 1)(X 2 − 2X cos + 1)(X 2 − 2X cos + 1).
3 3 3
π 2π 3π π 2π 3π
P = (X − sin )(X − sin )(X − sin )(X + sin )(X + sin )(X + sin )
7 7 7 7 7 7
π 2π 3π
= (X 2 − sin2 )(X 2 − sin2 )(X 2 − sin2 )
7 7 7
1 2π 1 4π 1 6π
= (X 2 − (1 − cos ))(X 2 − (1 − cos ))(X 2 − (1 − cos ))
2 7 2 7 2 7
1
= Q(−2X 2 + 1)
8
où Q(Y ) = (cos 2π 4π 8π
7 −Y )(cos 7 −Y )(cos 7 −Y ).
Posons ω = e2iπ/7 .
2π 4π 6π 1 1
cos cos cos = (ω + ω 6 )(ω 2 + ω 5 )(ω 3 + ω 4 ) = (6 + ω 7 + ω 9 + ω 10 + ω 11 + ω 12 + ω 14 + ω 15 )
7 7 7 8 8
1 6 1
= (ω + ω 7 + ω 2 + ω 3 + ω 4 + ω 5 + 1 + ω) = .
8 8
1550
Puis,
2π 4π 2π 6π 6π 4π 1
cos cos + cos cos + cos cos = ((ω + ω 6 )(ω 2 + ω 5 ) + (ω + ω 6 )(ω 3 + ω 4 ) + (ω 3 + ω 4 )(ω 2 + ω 5 ))
7 7 7 7 7 7 4
1 −2 1
= (2ω + 2ω 2 + 2ω 3 + 2ω 4 + 2ω 5 + 2ω 6 ) = =− .
4 4 2
Enfin,
2π 4π 6π 1 1
cos + cos + cos = (ω + ω 2 + ω 3 + ω 4 + ω 5 + ω 6 ) = −
7 7 7 2 2
1 1
P= (−8(−2X 2 + 1)3 − 4(−2X 2 + 1)2 + 4(−2X 2 + 1) + 1) = (64X 6 − 112X 4 + 54X 2 − 7).
64 64
Une équation du 6ème degré dont les solutions sont les sin est 64x6 − 112x4 + 54x2 − 7 = 0.
Maintenant, si r = (p entier relatif non nul, q entier naturel non nul, p et q premiers entre eux) est une racine
rationnelle de cette équation, alors, d’après l’exercice 944, p divise −7 et q divise 64 et donc p est élément de
{1, −1, 7, −7} et q est élément de {1, 2, 4, 8, 16, 32, 64}. On vérifie aisémént qu’aucun des rationnels r obtenu
n’est racine de P et donc les racines de P sont irrationnelles.
D’où q
la solution (les deux
qvaleurs opposées de r fournissent
q évidemment
q la même progression
q arithmétique)
q
r = 2 5 puis z = 1 − 3 5 puis les racines z1 = 1 − 3 5 , z2 = 1 − 5 , z3 = 1 + 5 et z4 = 1 + 3 21
21 21 21 21 21
5,
obtenues pour
1551
r r r r
21 21 21 21 21 21 2994
λ = z1 z2 z3 z4 = (1 − 3 )(1 − )(1 + )(1 + 3 ) = (1 − 9 )(1 − ) = ,
5 5 5 5 5 5 25
et
r r r r
21 21 21 21 21 21 21 21
µ = (1 − 3 )(1 − ) + (1 − 9 )(1 − ) + (1 − 9 )(1 + ) + (1 − )(1 + 3 )
5 5 5 5 5 5 5 5
21 21 21
= 2(1 − ) + 2(1 − 9 ) = 2(2 − 10 ) = −80
5 5 5
x1 x12 x4 x5 x6 x7 x8 1 1
∑ x2 x3 = ∑ = x2 x2 x3 x4 x5 x6 = ∑ x12 x2 x3 x4 x5 x6 .
x1 x2 ...x8 σ8 ∑ 1 3
Ensuite,
σ1 σ6 = (∑ x1 )(∑ x1 x2 x3 x4 x5 x6 ) = ∑ x12 x2 x3 x4 x5 x6 + ∑ x1 x2 x3 x4 x5 x6 x7 ,
et donc,
(a) i. X 3 − 3 = (X − 31/3 )(X 2 + 31/3 X + 32/3 ) où X 2 + 31/3 X + 32/3 est irréductible sur R. On cherche
ses racines complexes pour obtenir la factorisation sur C :
1 i 1 i
X 3 − 3 = (X − 31/3 )(X + 31/3 − 35/6 )(X + 31/3 + 35/6 )
2 2 2 2
ii. Passons à X 12 −1. z = reiθ vérifie z12 = 1 si et seulement si r = 1 et 12θ ≡ 0[2π], on obtient donc
comme racines complexes les eikπ/6 (k = 0, . . . , 11), parmi lesquelles il y en a deux réelles (−1
et 1) et cinq couples de racines complexes conjuguées (eiπ/6 et e11iπ/6 , e2iπ/6 et e10iπ/6 , e3iπ/6 et
e9iπ/6 , e4iπ/6 et e8iπ/6 , e5iπ/6 et e7iπ/6 ), d’où la factorisation sur C[X] :
1552
Comme (X − eiθ )(X − e−iθ ) = (X 2 − 2 cos(θ )X + 1), on en déduit la factorisation dans R[X] :
Pour obtenir la factorisation dans R[X], on regroupe les paires de racines complexes conjuguées :
√ √
X 6 + 1 = (X 2 + 1)(X 2 − 3X + 1)(X 2 + 3X + 1)
4
−1
iv. X 9 + X 6 + X 3 + 1 = P(X 3 ) où P(X) = X 3 + X 2 + X + 1 = XX−1 : les racines de P sont donc les
trois racines quatrièmes de l’unité différentes de 1 (i, −i, −1) et
X 9 + X 6 + X 3 + 1 = P(X 3 )
= (X 3 + 1)(X 3 − i)(X 3 + i)
= (X 3 + 1)(X 6 + 1)
X 9 + X 6 + X 3 + 1 = (X + 1)(X
√
2 − X + 1)(X 2 + 1)
√
(X 2 − 3X + 1)(X 2 + 3X + 1)
Pour la factorisation sur C : les racines de X 2 − X + 1 sont eiπ/3 et e5iπ/3 , ce qui donne
1553
infinité d’éléments, ce qui est impossible. De même si 0 < |z| < 1, la suite (|z2k |)k est strictement décroissante,
ce qui est impossible pour la même raison. Donc les éléments de Z sont soit 0, soit des nombres complexes de
module 1.
De plus, si P(z) = 0, alors toujours par la relation P(X 2 ) = P(X)P(X + 1), on a que P((z − 1)2 ) = 0 donc
(z − 1)2 ∈ Z. Par le même raisonnement que précédemment, alors ou bien z − 1 = 0 ou bien |z − 1| = 1.
En écrivant z = a+ib, on vérifie que |z| = |z−1| = 1 équivaut à z = e±iπ/3 . Finalement, Z ⊂ 0, 1, eiπ/3 , e−iπ/3 .
Or si e±iπ/3 était racine de P, alors (e±iπ/3 )2 devrait aussi être dans Z, mais ce n’est aucun des quatre nombres
complexes listés ci-dessus. Donc ni eiπ/3 , ni e−iπ/3 ne sont dans Z. Les deux seules racines (complexes) pos-
sibles sont donc 0 et 1. Conclusion : le polynôme P est nécessairement de la forme λ X k (X − 1)` .
Synthèse
La condition P(X 2 ) = P(X)P(X + 1) devient
1554
(a) Si k ∈ Z est racine de P, alors kn +an−1 kn−1 +· · ·+a1 k = −a0 ce qui donne k(kn−1 +· · ·+a1 ) = −a0 ,
donc k divise a0 .
(b) Si X 3 − X 2 − 109X − 11 a une racine k ∈ Z, nécessairement k divise 11, donc k vaut −1, 1, −11 ou
11. En testant ces quatre valeurs, on trouve que seul 11 est racine.
De même, si X 10 + X 5 + 1 admettait une racine entière k, celle-ci diviserait 1 donc vaut k = ±1, or
on vérifie que ni +1, ni −1 ne sont racines. Ainsi X 10 + X 5 + 1 n’a pas de racine entière.
puisque le produit contient un facteur qui est nul : (a j − a j ). Puisque les Li sont tous de degré n, le polynôme P
est de degré inférieur ou égal à n, et P(a j ) = ∑ni=0 bi Li (a j ) = bi .
Il reste à montrer qu’un tel polynôme est unique. Supposons que Q convienne aussi, alors P − Q est de degré
inférieur ou égal à n et s’annule en n + 1 points (les ai ), donc il est identiquement nul, i.e. P = Q.
où
(X − 1)(X + 1)(X − 2) 1 3
L0 (X) = = (X − 2X 2 − X + 2)
(0 − 1)(0 + 1)(0 − 2) 2
(X − 0)(X + 1)(X − 2) −1 3
L1 (X) = = (X − X 2 − 2X)
(1 − 0)(1 + 1)(1 − 2) 2
(X − 0)(X − 1)(X − 2) −1 3
L2 (X) = = (X − 3X 2 + 2X)
(−1 − 0)(−1 − 1)(−1 − 2) 6
(X − 0)(X − 1)(X + 1) 1 3
L3 (X) = = (X − X)
(2 − 0)(2 − 1)(2 + 1) 6
Ainsi :
3 1
P(X) = X 3 − 2X 2 − X + 1.
2 2
X 4 +2X 2 +1 2 2
(d) X 2 −1
= X 2 + 3 + X−1 − X+1 .
X 1/2 1/2
(e) X 2 −4
= X+2 + X−2 .
X 5 +X 4 +1 1/2 3/2
(f) X 3 −X
= X 2 + X + 1 − X1 + X+1 + X−1 .
X 5 +X 4 +1
(g) X(X−1)4
= 1 + X1 + (X−1)
3 6 10 4
4 + (X−1)3 + (X−1)2 + X−1 .
1555
X 7 +3
(i) (X 2 +X+2)3
= X − 3 + (X 7X+13 7X+21 14
2 +X+2)3 − (X 2 +X+2)2 + X 2 +X+2 .
− 12 + 23 i.
X 3 −2
(r) X 4 (X 2 +X+1)2
= − X24 + X43 − X22 − X3 + (X 2 +X+1)
X+1 3X+5
2 + X 2 +X+1 =
√ √
1 2 1 3 23 3 3 23 3
j j 2 − 18 i 2 + 18 i
− X24 + X43 − X22 − X3 + (X−
3
j)2
+ (X−3 j2 )2 + X− j + X− j2
, où on a posé de façon standard j =
√
3
− 21 + 2 i.
1 1
X 3X X 1/6 1/6