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Ce problème est représentatif d’un grand nombre d’applications physiques importantes.
u le déplacement transversal
Equation d 'une corde
a la tension
q la force transversale distribuée
u le déplacement longitudinal
a EA
Une barre en traction - compression
q la force distribuée le long de la barre
Q0 force axiale au bout
u la température
a conductivité thermique
Une conduction thermique
q la chaleur produite
Q0 flux thermique au bout
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Méthode des éléments finis
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Méthodes des résidus pondérés : formulation intégrale Forte
d du x
x a
cu x q x d 0
dx
dx
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Dans cette forme intégrale, la fonction est dite « fonction de pondération » et la fonction u sera approximée
par :
N
u x u N x
j 1
a j P j x P0 x
Comme nous l’avons signalé plus haut, cette approximation peut être locale (approximation sur un sous
domaine : éléments finis) ou globale, auquel cas les fonctions d’approximation doivent satisfaire certaines
conditions parmi lesquelles les conditions aux limites et l’ordre de dérivation dans l’opérateur L.
Cette forme intégrale est dite aussi forme intégrale forte (intégrale pondérée ou résidu pondéré).
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L
d du x
x a
cu x q x dx 0
0 dx
dx
L
L d x du x L
du x
0 0 x cu x q x x a
a dx dx 0
dx dx dx
0
Sous cette forme, nous avons réparti l’ordre de dérivation entre la fonction inconnue u et la fonction de
pondération . Cette répartition a diminué l’ordre de dérivation de u et va donc faciliter la recherche de son
approximation.
C’est un avantage considérable de l’utilisation d’une formulation faible. Il peut être encore plus significatif si
l’opérateur du problème est d’ordre de dérivation plus élevé (exemple d’une poutre en flexion simple : ordre
quatre).
Un autre avantage important est de faire apparaître dans les intégrales de bords d’une manière explicite des
conditions aux limites.
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C’est le cas dans notre exemple de la condition en x = L. Cette condition peut être donc prise en compte
directement.
Nous imposons d’autre part que (0) = 0. Ce choix va éliminer l’autre intégrale de bord qui reste.
Nous avons donc finalement :
L dw x du x L
0 dx
a
dx
dx
0 w x cu x q x dx w L Q0 0
Les fonctions u et doivent être une fois dérivable et en plus u(0) = u0 et (0) = 0.
En particulier, la recherche de l’approximation de u doit être faite dans cet espace fonctionnel.
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Remarquons qu’au départ la recherche de l’approximation était dans l’espace des fonctions deux fois dérivables.
Résumé :
Nous pouvons dire qu’une formulation faible a deux avantages essentiels :
Elle permet d’une part de diminuer d’ordre de dérivabilité requis pour la fonction inconnue
Elle permet de prendre en compte directement certaines conditions aux limites.
Formulation variationnelle :
Forme quadratique :
Dans certains cas, en particulier dans notre exemple et plus généralement pour les cas où l’ordre de dérivation
dans l’opérateur est pair, la forme intégrale faible (ou variationnelle) est symétrique par rapport à u et . Elle se
met sous la forme :
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L d x du x L
B ,u
0 dx
a
dx 0
dx x c u x dx
L
L
0 x q x dx L Q0
B , u L 0
que nous avons définie ci-dessus (à savoir l’ordre de dérivabilité est celui de u et est nulle là où u est connue),
est vérifié par la fonction variation u de u.
B u , u L u 0
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I u 1 B u, u L u
2
I(u) est dit la fonctionnelle associée au problème.
Comme B est symétrique et linéaire et L est linéaire, le calcul de la variation de cette fonctionnelle, nous donne :
I 1 B u, u L u B u, u L u
2
Stationnarité de la fonctionnelle :
En identifiant à u , la recherche de la solution consiste donc, dans ce cas, à rendre cette fonctionnelle
stationnaire : I u 0
En plus de cet aspect purement formel cette fonctionnelle traduit, dans certain cas, des principes de la physique.
En effet, pour un problème mécanique, cette fonctionnelle représente l’énergie potentielle totale et sa
stationnarité représente le principe de minimisation de l’énergie potentielle totale. Nous allons présenter cet
aspect dans l’exemple ci-dessous.
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Application à un problème de mécanique : une barre en traction- compression
L, A, E
F
d
du x
dx
EA x dx f x pour 0 x L
u x
u 0 0 x et x E x
x
du x
EA x F
dx
x2
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Méthodes des résidus pondérés : formulation intégrale Forte
L du x
L
x d EA
0 dx dx
dx =
0 x f x
L d x
du x L
0 dx
EA
dx
0
dx L F x f x
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Donc, il s'agit de trouver u (x) qui vérifie cette équation intégrale. C'est la formulation variationnelle du problème
de la barre en traction-compression.
Forme quadratique :
L d x du x
0 dx
B , u EA dx
dx
L
L
0 x f x dx L F
B , u L 0
I u 1 B u, u L u
2
I(u) est dite la fonctionnelle associée au problème.
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Stationnarité de la fonctionnelle :
Comme B est symétrique et linéaire et L est linéaire, nous pouvons écrire :
1 B u, u L u 0 I
2
Définitions mécaniques :
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L
B w 1 w w dx énergie déformation
2 0
V w B w L w
L
L w
0 wfdx w L F travail des forces extérieures
D’autre part Comme B est symétrique et linéaire et L est linéaire, nous pouvons écrire :
V 1 B u, u L u 0 ou encore B u , u L u 0
2
V est la fonctionnelle associée au problème telle que nous l’avons définie auparavant.
En effet nous avons : V I
u x est la variation du champ de déplacement u. Elle appartient bien à l’espace fonctionnel défini pour w
auparavant.
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d u x EA du x dx u L F
L L
0 dx
dx
0 u x f x
d u x EA du x dx 0
L L
u x f x dx u L F
0
0 dx
dx
travail des forces extéreires 2 fois l 'énergie de déformation
C’est aussi la forme variationnelle du problème telle que nous l’avons défini auparavant.
Nous montrons bien à travers cet exemple la relation directe (au moins dans ce cas) entre les différents types de
formulations intégrales (aspect qui peut paraître purement formel ou mathématique) et l’aspect physique du
problème. Cette identification n’est pas évidente tout le temps.
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Exemple de conduction thermique :
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Le bilan thermique :
Qdv n gradT ds 0
Qdv
div gradT dv 0
Q k T 0
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Exemple :
Soit une barre de section constante petite devant la longueur, le phénomène de conduction thermique se présente
sous la forme :
2T x
Q x 0 0 x L
x 2
dT 0
T (L) T 0 et q 0
dx
q0 T0
L x
0
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L L
T
T
F x,T ,T dx T Qdx T0 q0
0 x x
0
Nous avons d’autre part : T T , La stationnarité de cette fonctionnelle nous donne :
x x
T
L L
T
0 x x 0
F x,T ,T dx T Qdx T0 q 0 0
Comme la variation T est une fonction quelconque, exceptée en x = L où elle doit être nulle, nous avons :
2T
Q 0
x 2
T
x
q0 0
x 0
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