Sujet N°2 Révision Bac 2021

Bac MATHS JEBALI

CHIMIE
EXERCICE N°1 ( 3.5 points)
Le dosage pH-métrique d’un volume VA=20 mL d’une solution aqueuse SA d’un monoacide AH de
concentration molaire CA par une solution aqueuse SB d’hydroxyde de sodium NaOH (base forte),
de concentration molaire CB=0,2 mol.L-1, a permis de tracer la courbe de figure -1-

1- a- L’acide AH est-il fort ou faible?

b- Définir l’équivalence acido-basique. Calculer CA.
2- a- Calculer le taux d’avancement final τf de la réaction de l’acide AH dans (SA). Déduire que
l’acide est faiblement ionisé.
b- Calculer le pKa du couple AH/A- puis retrouver sa valeur graphiquement.
c- Écrire l’équation de la réaction de dosage et montrer qu’elle est totale.
d- Retrouver, par le calcul, la valeur du pHE au point d’équivalence E sachant que l’expression
de pH d’une base faiblement ionisée est donnée par : pH= 1/2 (pKa + pKe + logC). Avec C est la
concentration de la base conjuguée de l’acide AH à l’équivalence.
3- On refait le dosage précédent après avoir ajouté un volume Ve d’eau pure au
volume VA=20 mL de la solution SA.
a- Préciser, en le justifiant, l’effet de cette dilution sur :
Le pH initial de la solution acide.
Le pH à la demi-équivalence.

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b- Calculer Ve sachant que la valeur de pHE a varié de 0,15.

4- On dilue n fois une prise d’essai de 20 mL de la solution du même acide et on la dose avec la
même base. On remarque que la base A- formée à l’équivalence a été diluée n-2 fois. Déduire n

EXERCICE N°2 ( 3.5 points)

A température constante 25° C, on mélange un volume V1= 20 mL d'une solution aqueuse de
thiocyanate de potassium ( K + + SCN - ) de concentration molaire C1 = 5.10 -2 mol.L-1 avec un
volume V2 = 40 mL d'une solution aqueuse de chlorure de fer (III) (Fe 3+ + 3 Cℓ -) de concentration
molaire C2 = 5.10-2 mol.L-1. Le mélange prend une couleur rouge sang due à la formation d'ions
FeSCN2+. L'équation de la réaction chimique qui a lieu est : Fe 3+ + SCN - ⇄ FeSCN2+.
La constante d’équilibre relative à la réaction étudiée est K= 100.
1°) a- Dresser le tableau d’avancement du système tout en précisant la quantité de matière initiale de
chaque réactif.
b- Déterminer la molarité de chacun des trois ions précédents en fin de réaction.
𝟔𝟎.𝝉𝒇
c- Montrer que la constante d’équilibre peut s’exprimer sous la forme :𝒌 = (𝟐−𝝉
𝒇 )(𝟏−𝝉𝒇 )

avec 𝝉𝒇 : taux d’avancement final de la réaction.

d- En déduire la valeur de 𝝉𝒇 .
2°) A la même température constante 25° C, on répartit équitablement le système obtenu à
l’équilibre dans deux fioles jaugées (F1) et (F2) dont la contenance de chacune est de 100 mL.
a- Dans la fiole (F1), on ajoute de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge ; on obtient un système (S1).
a-1- Préciser, en le justifiant, le sens d’évolution spontané du système (S1) avant qu’il atteint
de nouveau l’équilibre chimique.
a-2- Déterminer la concentration molaire en ions Fe3+ dans (S1) à l’équilibre chimique.
b- Dans la fiole (F2), on complète, jusqu’au trait de jauge, avec une solution aqueuse de sulfate de fer
(III) (2Fe3+ + 3SO42 -) de concentration C’=1,25.10-2mol.L-1, on obtient alors un système (S2).
Préciser, en le justifiant, le sens d’évolution spontané du système (S2) .

PHYSIQUE
EXERCICE N°1 :( 6 points)

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Dans une séance de travaux

pratiques chaque groupe d'élèves
réalise le montage de la figure
suivante :
Expérience n°1
Un élève de chaque groupe ferme
l'interrupteur K1, les autres remarquent que l'aiguille de l’ampèremètre dévie puis revient à zéro.
Interpréter le retour à zéro de l'aiguille de l’ampèremètre. De quel phénomène s’agit-il ?
Expérience n°2
Un élève du premier groupe ouvre K1 et ferme K2, il observe, à l'oscilloscope, l’oscillogramme de la
figure-4 de la page annexe
1°) De quel type d’oscillations s'agit-il ?
2°) a- Reproduire la partie du circuit concerné et établir l'équation différentielle régissant l'évolution
de la tension 𝒖𝒄 (𝒕) aux bornes du condensateur.
b- Vérifier que cette équation admet comme solution 𝒖𝒄 (𝒕) = 𝑼𝒄𝒎 𝐬𝐢𝐧 (𝝎𝟎 𝒕 + 𝝋𝒖𝒄 ). En
déduire l'expression de la pulsation propre 𝝎𝟎 .
c- Etablir l’expression de 𝒖𝒄 (𝒕)
3°) Montrer que l’intensité de courant qui circule dans le circuit peut s’écrire :
𝒊𝟐 = −𝑪𝟐 . 𝝎𝟐𝟎 𝒖𝟐𝒄 + 𝑰𝟐𝒎
4°) Une étude expérimentale a permis de tracer la courbe 𝒊𝟐 = 𝒇(𝒖𝟐𝒄 ) de la figure-5 page annexe.
Déterminer les valeurs de C, Im et L.
5°) a- Montrer que l'énergie électromagnétique totale se conserve puis calculer sa valeur.
b- Préciser les transformations énergétiques qui se produisent dans le circuit pour
𝒕 𝝐 [𝟎; 𝟐𝟎𝒎𝒔] .
Expérience n°3
K1 étant fermé, un élève du deuxième groupe ouvre K1 et à t=0, il ferme K3, ils observent à
l'oscilloscope l’oscillogramme de la figure-6 de la page annexe
1°) De quel type d’oscillations s'agit-il ?
2°) a- Etablir l'équation différentielle régissant l'évolution de la tension 𝒖𝒄 (𝒕) juste après la
fermeture de k3
𝒅𝟐 𝒖𝒄 (𝒕) 𝒅𝒖𝒄 (𝒕)
b- Sachant que cette équation s'écrit sous la forme : 𝒅𝒕
+ 𝟓𝟎 𝒅𝒕
+ 𝟐𝟓. 𝟏𝟎𝟑 𝒖𝒄 (𝒕) = 𝟎 .
En déduire la résistance R et retrouver la valeur de la capacité C sachant que l'inductance de la
bobine est L= 0,4H.

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3°) A l'aide d'un dispositif approprié on représente l'évolution des énergies électrique et magnétique
dans le circuit RLC, on obtient les courbes de la figure 7 de la page annexe
a- Attribuer chacune des 2 courbes à l'énergie qui lui correspond en justifiant la réponse.
b- Déterminer la valeur de la pseudo période T.
4°) a- L'énergie électromagnétique diminue au cours du temps. À quoi est due cette diminution ?
b- en exploitant la courbe de la figure 6 calculer la perte d'énergie entre t0 = 0 et t1=1,75T.

EXERCICE N°2 ( 5 points)

On associe, en série, un générateur de basse fréquence (GBF), un conducteur ohmique de résistance
R, une bobine d’inductance L = 6,25.10-2H, de résistance interne négligeable et un condensateur de
capacité C.
Le générateur maintient entre ses bornes une tension sinusoïdale de valeur efficace constante et de
fréquence N réglable. On fixe la fréquence à une valeur N1 et on visualise sur l’écran d’un
oscilloscope bicourbe les tensions
u1(t) aux bornes du conducteur ohmique à la voie Y1 et u2 (t) aux bornes du générateur à la voie Y2.
Les oscillogrammes (C1) et (C2) obtenus sont donnés par la figure 8.
1) a-Schématiser le circuit et indiquer les connexions à l’oscilloscope.
b- Attribuer chaque courbe de la figure 4 à la tension correspondante. Justifier.

balayage horizontal :1ms.div-1

sensibilités verticales des voies :
voie Y1 : 1V.div-1

voie Y2 : 1V.div-1

Figure 8

2) En exploitant les oscillogrammes, déterminer:

a. la fréquence N1 de la tension délivrée par le générateur, ainsi que la pulsation 1.
b. les tensions maximales U1m et U2m aux bornes du conducteur ohmique et du générateur,
c. le déphasage ∆ de la tension u2 (t) par rapport à l’intensité i(t) , ainsi que la nature du circuit
(résistif, capacitif ou inductif).
3) L’impédance du circuit est Z=200.
a- Montrer que Z = R (1+ tan2(Δ ))

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b- Déterminer la valeur de la résistance R du conducteur ohmique.

c- En déduire l’expression de l’intensité instantanée i(t) sachant que u2(t)=U2m sin( 2 Nt).
d- Calculer la capacité C du condensateur
4) On agit sur la fréquence du générateur de façon à annuler le déphasage entre la tension u2(t) et u1(t)
a- Préciser l’état du circuit pour cette fréquence.
b- Calculer la nouvelle valeur N2 de la fréquence du générateur permettant cette observation.
c- Calculer le coefficient de surtension.

EXERCICE N° 3 (2points) Etude d’un document scientifique

Bougie d’allumage d’une voiture
Pour permettre l'allumage des bougies d'une voiture, une étincelle est créée au niveau des bougies.
La formation de cette étincelle est liée à la fermeture et l'ouverture d'un circuit comprenant
notamment une bobine.
Une bougie d’allumage est constituée d’un matériau conducteur de l’électricité noyé dans un corps
en céramique. Son embout fileté se visse au sommet d’un cylindre de moteur. Deux électrodes,
situées à la base de la bougie, font intrusion (entrée soudaine) dans la chambre de combustion.
Le noyau en fer de la bobine est entouré de deux couches (deux enroulements) de fil de taille
différente. L’enroulement primaire « bobine I » (caractérisé par une inductance L et une résistance
interne r = 0,50 Ω) dans lequel circule le courant I0 produit par la batterie de la voiture délivrant
une tension continue qui vaut E = 12 V, crée un champ magnétique autour de l’enroulement
secondaire « bobine II ». (phase 1)
Quand le rupteur s’ouvre, le courant à basse tension s’arrête et le champ magnétique s’effondre,
provoquant un sursaut de haute tension dans l’enroulement secondaire « bobine II ». (phase 2)
Un fil conducteur transmet les décharges électriques de
la bobine au distributeur, qui les dirige à travers
d’autres fils jusqu’à chacune des bougies. Les bougies
fournissent les étincelles qui enflamment le carburant
dans la chambre de combustion.
Le schéma simplifié du principe est donné ci-contre où
R représente la résistance des autres éléments du
circuit. On prendra : R = 2,5Ω.

Questions :
1) Quel phénomène physique est responsable de cette étincelle ?
2) On admet qu'au bout d'un temps suffisamment long on atteint un régime permanent pour lequel
𝐄
l'intensité du courant est constante (phase 1). Montrer que cette intensité est I0 = . Calculer
𝐑+𝐫
sa valeur.
3) A l'ouverture de K, si la valeur de l'intensité et de l'inductance sont suffisamment grandes, on
observe une étincelle de rupture au niveau de l'interrupteur (phase2).

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a- Expliquer ce résultat.
b- Dire, en justifiant la réponse, comment peut-on éviter l’apparition de cette étincelle.

Exercice N°1 (PHYSIQUE):

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