Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
JOURNAL OFFICIEL
DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
SOMMAIRE
(Le Journal officiel de ce jour [édition principale] comprend deux cahiers qui sont expédiés séparément.)
Décret n° 77-1182 du II octobre 1977 portant publication des Décret n° 77-1187 du 24 octobre 1977 définissant l'appellation
accords bilatéraux entre la France et divers pays euro d'origine contrôlée « Côtes de Provence » (p. 5216).
péens portant dérogations à l'accord européen relatif au
transport international des marchandises dangereuses par
route (A. D. R.) du 30 septembre 1957, signés entre le INFORMATIONS PARLEMENTAIRES
8 mai 1976 et le 25 janvier 1977 (p. 5138).
Décret n° 77-1183 du 11 octobre 1977 portant publication de Assemblée nationale. — I. Ordre du jour du mardi 25 octobre
l'échange de lettres franco-monégasque du 18 juillet 1977 1977 ; Convocation de la conférence des présidents. —
concernant l'introduction dans la législation monégasque II. Commissions : Réunion de commissions. — III. Docu
d'une taxe forfaitaire sur la vente des métaux précieux ments et publications : Documents parlementaires mis en
(p. 5147). distribution ; Documents budgétaires (p. 5217).
Sénat. — Ordre du jour. — Délai limite pour le dépôt des
MINISTERE DE LA COOPERATION
amendements à un projet de loi. — Liste des documents
Arrêté du 11 octobre 1977 fixant les barèmes et redevances à mis en distribution. — . Réunion d’une commission. —
percevoir par l’office français de coopération pour les Convocation de la conférence des présidents (p. 5218).
chemins de fer et les matériels d’équipement (Ofermat)
(p. 5147).
INFORMATIONS
MINISTERE DE LA CULTURE ET DE L'ENVIRONNEMENT
RELATIVES
Arrêté du 7 octobre 1977 portant application du décret n° 77-898 AU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL
du 2 août 1977 portant statut des gardes-chasse de l’office
national de la chasse (p. 5148).
I. Assemblée plénière : Ordre du jour des mardi 25 et mercredi
26 octobre 1977. — II. S’ections : Convocation de sections
MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES (p. 5219).
Décret n° 77-1184 du 17 octobre 1977 modifiant le décret
n” 65-787 du 11 septembre 1965 relatif aux transactions INFORMATIONS
en matière d'infractions à - la législation économique
(p. 5150). Cote des changes (p. 5220).
Décret n” 77-1185 du 18 octobre 1977 incorporant dans le
code général des impôts les dispositions de la loi n° 75-678
du 29 juillet 1975 supprimant la patente et instituant une
taxe professionnelle et celles de la loi n” 77-616 du 16 juin CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL
1977 aménageant la taxe professionnelle ainsi que diverses (Publication spéciale vendue séparément)
dispositions d'ordre fiscal (p. 5150). ★
Décret n" 77-1186 du 18 octobre 1977 portant intorporation N° 18
dans le code général des impôts de divers textes modifiant Avis et rapports. — Les possibilités de création d’emplois dans
et complétant certaines dispositions de ce code (p. 5160). ★ le secteur de l’artisanat.
★ Les textes qui sont suivis d'un astérisque seront édités en fascicules spéciaux de format 21 X 14,85 cm.
5138 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
A. — Par dérogation aux dispositions du marginal 2 063, les Par dérogation aux prescriptions des marginaux 2 406 (1) d,
objets du 1" c (cordeaux détonants souples, à enveloppe en tex 2 409 (1), 2410 (1) c et 2 423 (1) e de l’A. D. R., les produits
tile ou en matière plastique, de faible section et à âme remplie suivants de la classe IV a :
d’une matière explosible, à raison de 25 grammes par mètre I. — Marginal 2 401 : 4" a) chlorure d’allyle, 12° a) épichlorhy
maximum), pourront être emballés comme suit: drine et 13'" a) alcool allylique ;
« Enroulés en longueurs pouvant atteindre 250 mètres, sur II. — Marginal 2 401: 61“ a) chlorure de méthylène, chloro
des bobines de bois, de carton, de matière plastique ou d’une forme, tétrachlorure de carbone, 1,1,1 trichloréthane, pex-chlor-
combinaison de ces matériaux. Les bobines seront emboîtées éthylène et trichloréthylène,
dans des caisses en bois, ou en carton double-double, de manière
qu’elles ne puissent se déplacer. Une caisse ne devra pas ren pourront, dans le trafic échangé entre la France et l’Autriche,
fermer plus de 1 000 mètres de cordeaux. » être transportés dans des fûts métalliques de type perdu, soudés
ou agrafés, munis de nervures de renforcement.
B. — L'expéditeur devra porter dans le document de trans Ces fûts ayant, si besoin est, un revêtement intérieur appro
port, en sus des indications habituelles : « Transport convenu prié, ils doivent être fermés par deux bouchons superposés dont
selon le marginal 2 010 de l’A. D. R. ». l’un doit être vissé et ont une capacité maximale de 225 litres.
C. — Le présent Accord est applicable aux transports effec Ces fûts devront satisfaire aux épreuves selon l’appendice A. 5,
tués entre la France et l’Italie. marginaux 3 500 à 3 502 et 3 504 de l’A. D. R., effectuées par un
laboratoire agréé et porter la marque attribuée loi's de l’agré
Fait à Paris, le 6 octobre 1975. ment selon le marginal 3 503.
Toutes les autres prescriptions de l’A. D. R. prévues pour les
L’Ingénieur général des Ponts et Chaussées, matières ci-dessus mentionnées, et non contraires aux disposi
Autorité compétente pour la France, tions de cet Accord, devront être respectées (en particulier, le
H. KEMLER. degré maximal de remplissage des fûts).
Fait à Rome, le 30 juillet 1976. L’expéditeur devra porter sur le document de transport la
L’Autorité compétente italienne pour VA. D. R., mention suivante : « Transport convenu selon le marginal 2 010
de TA. D. R. ».
G. FEDERICI.
Paris, le 8 janvier 1976.
L'Ingénieur général des Ponts et Chaussées,
* N" d’ordre : 380. Autorité compétente française pour l’A. D. R.,
H. KEMLER.
Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de VA. D. R.
relative à l’emballage des objets de la classe I b, 1” c. Vienne, le 8 mai 1976.
Pour le Ministre fédéral des Transports
de la République d’Autriche :
A. — Par dérogation aux dispositions du marginal 2 063, les HEHENBERGER.
objets du 1" c (cordeaux détonants souples, à enveloppe en tex
tile ou en matière plastique, de faible section et à âme remplie
d’une matière explosible, à raison de 25 grammes par mètre
maximum), pourront être emballés comme suit: N° d’ordre : 383.
« Enroulés en longueurs pouvant atteindre 250 mètres, sur Dérogation pour essais selon le marginal 2 010 de VA. D. R.
des bobines de bois, de carton, de matière plastique ou d’une relative au transport de catalyseurs à base de trichlorure
combinaison de ces matériaux. Les bobines seront emboîtées de titane de la classe 4.2, chiffre 6” a (classe II, chiffre 6° a).
dans des caisses en bois, ou en carton double-double, de manière
qu’elles ne puissent se déplacer. Une caisse ne devra pas ren Par dérogation aux prescriptions des marginaux 2 002 (1),
fermer plus de 1000 mètres de cordeaux ». 2 430 [2 2001, 2 438 (1) [2 208 (1)] et 2 443 [2 213] de l’A. D. R.
B. — L’expéditeur devra porter dans le document de trans sont admis au transport les « Catalyseurs solides à base de tri-
port, en sus des indications habituelles : « Transport convenu chlorure de titane, de trichlorure d’aluminium et d’un éther
selon le marginal 2 010 de l’A. D. R. ». organique, assimilables aux matières de la classe 4.2 (classe II),
marginal 2 431 [2 201], chiffre 6" a», aux conditions suivantes:
le produit ci-dessus sera placé dans des récipients intérieurs
C. — Le présent Accord est applicable aux transports effec cylindriques avec ou sans chapiteau conique, d’une capacité
tués entre la France et l’Autriche.
maximale de 120 litres, réalisés en tôle d’acier inoxydable d’une
Fait à Paris, le 6 octobi’e 1975. épaisseur minimale de 1,5 mm. L’assemblage des divei’s éléments
sera réalisé par soudures étanches. Les récipients intérieurs
devront pouvoir résister à une pression effective de 1 kg/cm:
L’Ingénieur général des Ponts et Chaussées, et seront munis de deux ouvertures, chacune étant obturée pen
Autorité compétente pour la France, dant le transport par une vanne fermée et un bouchon fiïeté.
H. KEMLER. Le récipient intérieur sera assujetti :
Fait à Vienne, le 8 mai 1976.
— soit dans un fût métallique à génératrice soudée, fond
Pour le Ministre fédéral des Transports serti, couvercle amovible maintenu par un carcan à vis ou à
de la République d’Autriche : levier, muni de deux nervures de roulement et réalisé en tôle
HEHENBERGER. d’acier d’une épaisseur minimale de 1 mm ;
— soit dans une caisse en bois à parois pleines.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5141
L’espace entre les récipients intérieur et extérieur sera com
blé par une matière absorbante non inflammable, formant N° d’ordre : 385.
tampon. Chaque colis sera muni d’une étiquette n“ 2C et d’une
étiquette n° 5. Le transport pouri-a être effectué en chambre Dérogation pour essais selon le marginal 2 010 de l’A. D. R.
frigorifique. pour le transport de matières de la classe IV a en fûts métal•
En lieu et place des mentions prévues au marginal 2 215, ligues perdus.
l’expéditeur devra porter sur le document de transport la
mention : « Catalyseur à base de trichlorure de titane » soulignée
en rouge, suivie de la mention : « Classe 4.2, 6“ a, A. D. R. Trans Par dérogation aux prescriptions des marginaux 2 406 (1) d,
port convenu selon le marginal 2 010 de TA. D. R. ». 2 409 (1), 2 410 (1) c et 2 423 (1) e de TA. D. R., les produits
suivants de la classe TV a :
Le présent Accord est valable pour le trafic échangé entre I. — Marginal 2 401 : 4° a) chlorure d’allyle, 12° a) épichlorhy
Tltaiie et la France. drine et 13° a) alcool allylique ;
Paris, le 3 juin 1976. II. — Marginal 2 401 : 61° a) chlorure de méthylène, chloro
forme, tétrachlorure de cai'bone, 1,1,1 ti'ichlorélhane, pei’chlor-
L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, éthylène et trichloréthylène,
Autorité compétente française pour VA. D. R.,
pourront, dans le trafic échangé entre la France et la Suisse,
p. MARREC. être transportés dans des fûts métalliques de type perdu, soudés
Rome, le 14 mai 1976. ou agi’afés, munis de nervures de renfoi’cement.
L’Autorité compétente italienne pour VA. D. R., Ces fûts ayant, si besoin est, un revêtement intérieur appro
G. FEDERICI.
prié, ils doivent être fermés par deux bouchons superposés dont
l’un doit être vissé et ont une capacité maximale de 225 litres.
Ces fûts devront satisfaire aux épreuves selon l’appendice A. 5,
marginaux 3 500 à 3 502 et 3 504 de TA. D. R., effectuées par un
N° d’ordre : 384. laboratoire agréé et porter la marque attribuée lors de l’agré
ment selon le marginal 3 503.
Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de VA. D. R.
relative au transport de l’éthérate de trifluorure de bore. Toutes les autres prescriptions de TA. D. R. prévues pour les
matières ci-dessus mentionnées, et non contraires aux disposi
tions de cet Accord, devront être respectées (en particulier, le
degré maximal de remplissage des fûts).
Par dérogation au marginal 2 180, l’éthérate de trifluorure de
bore, matière de la classe I e, est admis au trafic international L’expéditeur devra porter sur le document de transport la
routier entre la France et l’Italie ou en transit aux conditions mention suivante : « Transport convenu selon le marginal 2 010
suivantes : de TA. D. R. ».
Le présent Accord expirera au plus tard lorsque les accords
1. Emballage. particuliers déjà conclus pour la classe 6.1 auront été incorporés
aux prescriptions de TA. D. R.
L’éthérate de trifluorure de bore doit être emballé dans des
fûts métalliques réalisés en tôle d’acier de 0,8 mm d’épaisseur Paris, le 8 janvier 1976.
doublés intérieurement d’une outre en polyéthylène « basse pres
sion » d’une épaisseur de 1,5 mm. L’Autorité compétente de la France pour l’A. D. R.,
Les fûts sont soudés dans la virole et agrafés dans les fonds H. KEMLER.
et sont munis de nervures de renforcement. Berne, le 10 août 1976.
D’une capacité de 33 litres, les fûts ne peuvent être remplis
que jusqu’à 90 p. 100 au plus de leur capacité, et leur poids L’Autorité compétente de la Suisse pour l’A. D. R.,
ne peut excéder 40 kg. PIERRE PETITMERMET.
La fermeture doit offrir toute garantie d’étanchéité et être
réalisée par une bonde « tri-sûre » vissée avec interposition d’un
joint en polyéthylène ; l’ensemble est protégé par une capsule Numéro d’ordre : 389.
métallique sertie.
L’aptitude des fûts doit être reconnue par un organisme agréé Dérogation pour essais au titre du marginal 10 602 de VA. D. R.
par l’autorité compétente du pays expéditeur au moyen d’essais relative au transport du chlorate de sodium sec (classe III C, 4°)
entrepris sur des modèles de construction. en véhicules-citernes.
2. Autres prescriptions.
Par dérogation aux dispositions des marginaux 10121 (1) et
Chaque colis sera muni d’étiquettes conformes aux modèles 2 D 33 121 de TA. D. R. le chlorate de sodium (sec), matière du mar
et 7. ginal 2 371, 4", peut être transporté en véhicules-citernes dans
Toutes les autres prescriptions prévues par TA. D. R. pour les le trafic routier international sous les conditions suivantes.
matièx*es de la classe I e devront être respectées.
Conditions à remplir.
3. Mention dans le document de transport. 1. Les véhicules-citernes doivent répondre aux conditions pré
vues par TA. D. R. pour le ti'ansport des solutions de matières
La mention suivante devra figurer : « Transpoi't convenu aux du marginal 2 371, 4°.
termes du marginal 2 010 de TA. D. R. ».
2. Pendant le chai’gement et le déchargement, qui se fait par
Paris, le 13 février 1974. dissolution du chlorate, la pression à l’intérieur des citernes
ne doit pas excéder la pression de service maximale admissible
L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, ' [gravée sur une plaquette, comme indiqué dans le marginal
Autorité compétente française pour VA. D. R., 210 143 (1)].
H. KEMLER.
1. Par dérogation au marginal 2200 (1) de l’annexe A de F A. D. R., Mélange gazeux 502-R-502 :
le monochloropentafluoréthane (nom de commerce Fréon 115) Pression minimale d’épreuve : 31 kg au centimètre carré ;
et le mélange F 4, seulement le mélange azéotropique de mono Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,05 kg.
chloropentafluoréthane et de monochlorodifluorométhane (nom de
commerce Fréon 502) peuvent être transportés en véhicules- Pour les citernes d’un diamèti*e de plus de 1,5 mètre [210 151
citernes — les citernes ayant un diamètre supérieur à 1,5 m — (2) b]:
sous les conditions suivantes. Monochloropentafluoréthane :
2. Les prescriptions prévues pour les matières du chiffre 8° c Pression minimale d’épreuve pour les citernes avec protec
de la classe 2 sont applicables à l’exception de la pression tion : 20 kg au centimètre carré ;
d’épreuve et du degré de i*emplissage, qui sont fixés comme suit : Pression minimale d’épreuve pour les citernes sans calori
Pour le Fréon 115 : fuge : 23 kg au centimètre carré ;
Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,06 kg.
Pression minimale d’épreuve : 23 kg au centimètre carré ;
Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,06 kg. Mélange gazeux 502-R-502 :
Pour le Fréon 502 : Pression minimale d’épreuve pour les citernes avec protec
Pression minimale d’épreuve : 28 kg au centimètre carré ; tion : 25 kg au centimètre carré ;
Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,03 kg. Pression minimale d’épreuve pour les citernes sans calori
fuge : 28 kg au centimètre carré ;
3. Les citernes doivent être approuvées par l’autorité compé Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,05 kg.
tente pour être admises au transport des matières énumérées
ci-dessus. Le monochloropentafluoréthane ne peut être emballé qu’en
état sec dans des récipients secs.
4. Le certificat dlagrémen+ à établir conformément à l’appen
dice B. 3 doit attester que le véhicule-citerne est approuvé pour 3. L’expéditeur doit faire figurer dans le document de transport
le transport mentionné. la mention : « Monochloropentafluoréthane (ou bien : Mélange
5. La désignation de la marchandise [marginal 2 226 (1)] doit gazeux 502-R-502), Id, 8°, A. D. R. ; transport convenu aux termes
être conforme à l’une des dénominations inscrites en italique au 1. du marginal 2 010 de l’A. D. R. ». La désignation de la marchan
L’expéditeur est tenu de porter dans le document de transport la dise doit être soulignée en rouge.
mention supplémentaire : « Transport convenu selon le margi
nal 2 010 de l’A. D. R. ». 4. Le présent Accord s’applique aux transports effectués entre
la République fédérale d’Allemagne et la France. Il entrera en
6. Cet Accord est applicable au transport effectué entre les vigueur le jour de sa signature et expirera le 31 décembre 1978
Pays-Bas et la France. Il entrera en vigueur à la date de sa au plus tard.
signature.
Paris, le 12 novembre 1976.
Paris, le 30 août 1976.
L’Autorité compétente française, L’Autorité compétente de la France pour VA. D. R.,
P. MARREC.
P. MARREC.
La Haye, le 27 juillet 1976. Bonn-Bad Godesberg, le 19 août 1974.
L’Autorité compétente des Pays-Bas, Pour le Ministre fédéral des Transports :
A. VAN DER NOORDT. Dr GOMMEL.
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
5144
Dérogation pour essais au titre du marginal 10 602 de l’annexe B Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de l’A. D. R.
de VA. D. R. concernant le transport d’alcools de bouche en relative au transport du sulfhydrate de sodium.
conteneurs-citernes.
N* d’ordre : 478.
Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de VA. D. R.
relative au transport de monochloropentafluoréthane et du N” d’ordre : 479.
mélange gazeux azéotropique de monochloropentafluoréthane Dérogation pour essais au titre du marginal 10 602 concernant
et de monochlorodifluoréthane (mélange gazeux 502-R-502). le transport en véhicules-citernes de trichloracétaldéhyde.
Par dérogation aux prescriptions des marginaux 2 200 (ancien I. — Par dérogation aux dispositions du marginal 61121
2 130) et 2 201 (ancien 2 131) de l’A. D. R. : [41 121], le transport de trichloracétaldéhyde, matière organique
halogénée de la classe 6.1 [IV a], 61”, est autorisé en véhicules-
1. Le monochloropentafluoréthane, et citernes dans le trafic échangé entre la France et le Royaume-
2. Le mélange gazeux azéotropique de monochloropentafluo Uni de Grande-Bretagne.
réthane et de monochlorodifluoréthane (mélange gazeux II. — Les véhicules-citernes devront être conformes aux pres
502-R-502), criptions des chapitres B. 1 et B. 2 de l’annexe B de l’A. D. R.
Us pourront être munis d’un système de vidange par le bas
sont admis au transport international par route sous les condi pourvu que les conditions suivantes soient respectées :
tions suivantes :
a) Le système de vidange devra être muni de deux fermetures
1° Le transport des deux gaz est admis sous les mêmes en série, indépendantes l’une de l’autre, dont la première est
conditions que celles prévues pour le monochlorodifluorométhane constituée par un obturateur interne placé, y compris son siège,
de la classe 2 (Id), 8”, b ; à l’intérieur du réservoir et la seconde par une vanne, ou tout
5146 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
autre appareil équivalent, placée à chaque extrémité de la tubu 5. La désignation de la marchandise [marginal 2 226 (1)] doit
lure de vidange. Cet obturateur interne peut être manœuvré être conforme à l’une des dénominations inscrites en italique au 1.
du haut ou du bas. Dans les deux cas, la position — ouvert L’expéditeur est tenu de porter dans le document de transport
ou fermé — de l’obturateur interne doit, autant que possible, la mention supplémentaire : « Transport convenu selon le
pouvoir être vérifiée du sol. Les dispositifs de commande de marginal 2 010 de l’A. D. R. ».
P obturateur interne doivent être conçus de façon à empêcher
toute ouverture intempestive sous l’effet d’un choc ou d’une 6. Cet Accord est applicable au transport effectué entre la
action non délibérée. En cas d’avarie du dispositif de commande Belgique et la France. Il entre en vigueur à la date de sa
externe, la fermeture intérieure doit rester efficace. La position signature.
ou le sens de fermeture des vannes ou les deux doivent apparaître Bruxelles, le 9 février 1977.
sans ambiguïté ;
L’Autorité compétente belge pour l’A. D. R.,
b) Les tuyaux de vidange devront être fermés au moyen d’une P. NICOLAS,
bride pleine, d’un bouchon ou d’un autre dispositif offrant les Directeur d’administration.
mêmes garanties.
Paris, le 22 février 1977.
III. — Le transport est soumis par ailleurs aux dispositions L’Autorité compétente française pour VA. D. R.,
de l’annexe B. P. MARREC.
PRINCIPAUTÉ DE MONACO
Décret n° 77-1183 du 11 octobre 1977 portant publication de
l'échange de lettres franco-monégasque du 18 juillet 1977 Service des relations extérieures.
concernant l'introduction dans la législation monégasque d'une
taxe forfaitaire sur la vente des métaux précieux.
Le 18 juillet 1977.
A Madame Marcelle Campana, Consul général
Le Président de la République, de France, Monaco.
Comparution devant la commission. Décret n° 77-1185 du 18 octobre 1977 incorporant dans le code
Art. 27. — Pour la comparution d’un garde devant la commission général des impôts les dispositions de la loi n” 75-678 du
paritaire siégeant en commission disciplinaire, le directeur de l’office 29 juillet 1975 supprimant la patente et instituant une taxe
national de la chasse avertit celui-ci par lettre recommandée adres professionnelle, et celles de la loi n” 77-616 du 16 juin 1977
sée au moins dix jours à l’avance des date, lieu et heure de la aménageant la taxe professionnelle, ainsi que diverses dispo
réunion, en l’invitant à faire connaître ses moyens de défense et à sitions d'ordre fiscal.
comparaître s’il le désire, assisté ou non d’un défenseur de son
choix.
Le supérieur hiérarchique du service d’affectation du garde est Le Premier ministre, ministre de l’économie et des finances,
avisé de cette convocation. Sur le rapport du ministre délégué à l’économie et aux
Le garde incriminé a le droit d’obtenir la communication inté finances.
grale de son dossier individuel et de tous documents annexes.
Il peut citer des témoins et présenter ses observations écrites ou Vu la loi n° 75-678 du 29 juillet 1975 supprimant la patente
verbales. et instituant une taxe professionnelle ;
Le droit de citer des témoins appartient également au directeur de Vu la loi nu 48-1992 du 31 décembre 1948, notamment l’arti
l’office national de la chasse. cle 27 ;
La commission paritaire est saisie d’un rapport établi par le direc Vu la loi n“ 71-1025 du 24 décembre 1971, notamment l’arti
teur de l’office national de la chasse indiquant clairement les faits cle 15;
répréhensibles et, s’il y a lieu, les circonstances dans lesquelles ils
ont été commis. Le rapport mentionne l’avis du supérieur hiérar Vu la loi n° 72-1147 du 23 décembre 1972, notamment l’arti
chique du garde. cle 12-11;
Art. 28. — Lorsqu’une sanction est prise par le directeur de Vu la loi n° 73-1150 du 27 décembre 1973, notamment l’arti
l’office national de la chasse à l’encontre d’un garde, elle est noti cle 62-1 ;
fiée à l’intéressé par lettre recommandée avec demande d’avis de Vu la loi n" 73-1229 du 31 décembre 1973 sur la modernisation
réception. des bases de la fiscalité directe locale ;
Art. 29. — Le directeur de la protection de la nature est chargé Vu la loi de finances rectificative pour 1974 (n° 74-1114 du
de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel 27 décembre 1974), notamment les articles 5-1 et II et 7 ;
de la République française.
Vu la loi de finances pour 1975 (n° 74-1129 du 30 décem
Fait à Paris, le 7 octobre 1977. bre 1974), notamment les articles 7 et 14-II-3 ;
Pour le ministre et par délégation : Vu la loi n" 76-394 du 6 mai 1976, notamment les articles 1er
Le directeur du cabinet, et 36 ;
DOMINIQUE LEGER.
Vu la loi de finances rectificative pour 1976 (n° 76-539 du
22 juin 1976), notamment les articles 3 et 10 ;
Vu la loi de finances rectificative n‘‘ 76-1220 du 29 décem
bre 1976, notamment l’article 7 ;
MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES Vu la loi de finances pour 1977 (n° 76-1232 du 29 décem
bre 1976), notamment les articles 66-1 et 67 ;
Vu la loi n" 77-616 du 16 juin 1977 aménageant la taxe pro
Décret n° 77-1184 du 17 octobre 1977 modifiant le décret fessionnelle ;
n" 65-787 du 11 septembre 1965 relatif aux transactions en Vu le décret n" 75-886 du 25 septembre 1975 relatif au calcul
matière d’infractions à la législation économique. de la valeur locative des immobilisations industrielles passibles
de la taxe foncière sur les propriétés bâties et de la taxe pro
fessionnelle ;
Le Premier ministre, ministre de l’économie et des finances,
Vu le décret n° 75-975 du 23 octobre 1975 pris pour l’appli
Sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice, cation de la loi précitée du 29 juillet 1975 ;
et du ministre délégué à l’économie et aux finances, Vu le décret n" 75-1170 du 17 décembre 1975 relatif aux
Vu l’ordonnance n" 45-1484 du 30 juin 1945 relative à la modalités de calcul de la valeur locative servant de base à la
constatation, à la poursuite et à la répression des infractions taxe foncière sur les propriétés bâties des locaux soumis à la
à la législation économique, modifiée par la loi n" 65-549 du réglementation des loyers édictée par la loi n” 48-1360 du
8 juillet 1965 ; 1er septembre 1948 modifiée ;
Vu le décret n° 65-787 du 11 septembre 1965 relatif aux tran Vu le code général des impôts et ses annexes I, I bis et II ;
sactions en matière d’infractions à la législation économique, Vu l’avis du Conseil d’Etat,
modifié par le décret nu 75-1169 du 17 décembre 1975,
Décrète : Décrète :
Art. 1". — Les dispositions de l’article 2 du décret du 11 sep Art. lor. — L’article 39 nonies du code général des impôts est
tembre 1965 susvisé sont modifiées comme suit : modifié comme suit :
« Les propositions de transaction sont notifiées par le direc « Art. 39 nonies. — Lorsque, dans les conditions prévues à
teur départemental de la concurrence et des prix. L’intéressé l’article 1er du décret n" 55-570 du 20 mai 1955, un débitant de
disposera d’un délai d’un mois à compter de la notification pour boissons titulaire d’une licence de 3e ou 4e catégorie transforme
les accepter ou les refuser. » son exploitation en débit de lr,! ou 2e catégorie,... (le reste sans
changement). »
Art. 2. — Les dispositions de la dernière phrase de l’article 4 Art. 2. — Au paragraphe 3 de l’article 39 sexdecies du code
du même décret sont modifiées comme suit : général des impôts, les mots : « ou à la réduction de patente
« La réalisation de la transaction résulte en ce cas du verse visée à l’article 1473 bis » sont remplacés par « ou à la réduc
ment de la somme prévue dans les deux mois de la notification. » tion, prévue aux articles 1465 et 1466, de taxe professionnelle. »
Art. 3. — Le garde des sceaux, ministre de la justice, et le Art. 3. — Le premier alinéa du 1 de l’article 41 bis du code
ministre délégué à l’économie et aux finances sont chargés de général des impôts est modifié comme suit :
l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel
de la République française. « Art. 41 bis. — 1. La plus-value constatée à l’occasion de la
cession des éléments corporels et incorporels d’un débit de
Fait à Paris, le 17 octobre 1977. boissons auquel est attachée une licence de 3e ou de 4° caté
RAYMOND BARRE. gorie n’est pas comprise dans le bénéfice imposable lorsque le
Par le Premier ministre, cessionnaire prend l’engagement dans l’acte de cession, soit
ministre de l’économie et des finances : de transformer l’exploitation dans un délai maximal de six
Le ministre délégué à l’économie et aux finances, mois, à compter de la cession, en débit de lre ou 2° catégorie,
ROBERT BOULIN. soit d’entreprendre, dans le même délai et dans les mêmes
Le garde des sceaux, ministre de la justice, locaux, une profession ne comportant pas la vente de boissons,
ALAIN PEYREFITTE. dans les conditions prévues à l’article 1er, 1" et 2", du décret
n° 55-570 du 20 mai 1955. »
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5151
Art. 4. — Le 2° du 3 de l’article 902 du code général des
impôts est abrogé. II. — Exonérations.
Art. 5. — L’article 1379 du code général des impôts est
modifié comme suit : « Art. 1449. — Sont exonérés de la taxe professionnelle :
Au I, 4°, les mots « la contribution des patentes » sont « 1° Les collectivités locales, les établissements publics et les
remplacés par « la taxe professionnelle » ; organismes de l’Etat, pour leurs activités de caractère essentiel
Au II, le 2° est abrogé. lement culturel, éducatif, sanitaire, social, sportif ou touristique,
quelle que soit leur situation à l’égard de la taxe sur la valeur
Art. 6. — Dans les articles 1388 et 1396 du code général des ajoutée ;
impôts, l’article « 1518 » est remplacé par l’article « 1518 A ». « 2° Les ports autonomes, ainsi que les ports gérés par des
collectivités locales, des établissements publics ou des sociétés
Art. 7. — Au 2° du I et au 1° du II de l’article 1407 du code d’économie mixte, à l’exception des ports de plaisance.
général des impôts, les mots « contribution des patentes » sont
remplacés par « taxe professionnelle ». « Art. 1450. — Les exploitants agricoles, y ^compris les proprié
taires ou fermiers de marais salants sont exonérés de la taxe
Art. 8. — Le deuxième alinéa de l’article 1409 du code général professionnelle.
des impôts est rédigé comme suit :
« Cette valeur locative est déterminée selon les règles définies « Art. 1451. — Sont exonérés de la taxe professionnelle :
aux articles 1494 à 1508 et 1516 à 1518 A. » « lu Les sociétés coopératives agricoles et leurs unions ainsi que
les sociétés d’intérêt collectif agricole qui emploient au plus trois
Art. 9. — Le II de l’article 1411 du code général des impôts est salariés ou qui se consacrent :
modifié comme suit : « A l’électrification ;
« II. — 1. L’abattement obligatoire pour charges de famille est « A l’habitat ou à l’aménagement rural ;
fixé à 10 p. 100 de la valeur locative moyenne des habitations « A l’utilisation de matériel agricole ;
de la commune pour chacune des deux premières personnes à « A l’insémination artificielle ;
charge et à 15 p. 100 pour chacune des suivantes. « A la lutte contre les maladies des animaux et des végétaux ;
« L’abattement facultatif à la base est égal à 10 p. 100 de cette « A la vinification ;
même valeur de référence. « Au conditionnement des fruits et légumes ;
« 2. Les taux de l’abattement facultatif à la base et de l’abatte « Et à l’organisation des ventes aux enchères ;
ment obligatoire pour charges de famille peuvent être majorés de « 2“ Les coopératives agricoles et vinicoles, pour leurs activités
cinq ou de dix points par le conseil municipal. autres que la vinification et quel que soit le mode de commer
« 3. Toutefois, lorsque les abattements appliqués en 1973 pour cialisation employé, lorsque l’effectif salarié correspondant
le calcul de la contribution mobilière, majorés dans la proportion n’excède pas trois personnes ;
existant entre le total des nouvelles valeurs locatives et celui des
anciennes bases d’imposition, sont supérieurs aux chiffres fixés « 3° Les organismes suivants, susceptibles d’adhérer aux cais
au 1, les conseils municipaux pourront en décider chaque année ses de crédit agricole mutuel en vertu des dispositions législa
le maintien total ou partiel jusqu’en 1980. » tives et réglementaires qui régissent le crédit mutuel et la coopé
ration agricole :
Art. 10. — L’article 1414 du code général des impôts est
modifié comme suit : « Associations syndicales qui ont un objet exclusivement
agricole ;
« Art. 1414. — I. — Sont dégrevés d’office de la taxe d’habi « Syndicats professionnels agricoles, à condition que leurs opé
tation afférente à leur habitation principale lorsqu’ils occupent rations portent exclusivement sur des produits ou instruments
cette habitation dans les conditions prévus à l’article 1390 : nécessaires aux exploitations agricoles elles-mêmes ;
« 1° Les titulaires de l’allocation supplémentaire du fonds « Sociétés d’élevage, associations agricoles reconnues par la loi
national de solidarité ; et dépendant du ministère de l’agriculture, qui ont polir objet de
« 2° Les contribuables âgés de plus de soixante-quinze ans qui favoriser la production agricole, ainsi que leurs unions et fédé
ne sont pas passibles de l’impôt sur le revenu au titre des rations ;
revenus de l’année précédente ; « Chambres d’agriculture ;
« 3° Les contribuables atteints d’une infirmité ou d’une inva « 4° Les caisses locales d’assurances mutuelles agricoles régies
lidité les empêchant de subvenir par leur travail aux nécessités par l’article 1235 du code rural qui ont au plus deux salariés ou
de l’existence lorsqu’ils ne sont pas passibles de l’impôt sur le mandataires rémunérés.
revenu en raison des revenus de l’année précédente.
« Les organismes débiteurs de l’allocation supplémentaire du « Art. 1452. — Sont exonérés de la taxe professionnelle :
fonds national de solidarité sont tenus de fournir à l’administra « 1° Les ouvriers qui travaillent soit à façon pour les parti
tion des impôts, avant le 31 janvier de chaque année, la liste culiers, soit pour leur compte et avec des matières leur apparte
des personnes auxquelles l’allocation a été attribuée ou supprimée nant, qu’ils aient ou non une enseigne ou une boutique, lorsqu’ils
au cours de l’année précédente. n’utilisent que le concours d’un ou plusieurs apprentis âgés de
« II. — Les contribuables âgés de plus de soixante-cinq ans et vingt ans au plus au début de l’apprentissage et munis d’un
de moins de soixante-quinze ans qui ne sont pas passibles de certificat d’apprentissage passé dans les conditions prévues par
l’impôt sur le revenu sont dégrevés de la taxe d’habitation les articles L. 111-1, L. 111-3 à L. 111-5 et L. 117-3 du code du
afférente à leur habitation principale, à concurrence du montant travail ; Partisan ou le façonnier dont le fils, travaillant avec
de l’imposition calculée, pour l’année considérée, sur une valeur lui, accomplit son service militaire peut, pendant la durée de ce
locative égaie au tiers de la valeur locative moyenne des habi service, utiliser le concours d’un compagnon, sans perdre le
tations de la commune. » bénéfice des dispositions du présent paragraphe ;
(Le reste sans changement.) « 2" La veuve qui continue, avec l’aide d’un seul ouvrier et
d’un ou plusieurs apprentis satisfaisant aux mêmes conditions
Art. 11. — Les articles 1447 à 1493 bis de la section V du cha qu’au l6, la profession précédemment exercée par son mari.
pitre premier du titre Ier de la deuxième partie du livre Ie' du « Pour l’application du présent article, ne sont pas considérés
code général des impôts sont remplacés par les articles 1447 à comme compagnons ou apprentis la femme qui travaille avec son
1478 ci-après : mari, ni les enfants qui travaillent avec leur père ou leur mère,
ni le simple manœuvre dont le concours est indispensable à
Section V l’exercice de la profession.
Taxe professionnelle. « Art. 1453. — Sont exonérés de la taxe professionnelle les
chauffeurs et cochers propriétaires d’une ou de deux voitures
I. — Personnes et activités imposables. qu’ils conduisent et gèrent eux-mêmes, à la condition que les
deux voitures ne soient pas mises simultanément en service,
« Art. 1447. — La taxe professionnelle est due chaque année qu’elles ne comportent pas plus de sept places et que les condi
par les personnes physiques ou morales qui exercent à titre tions de transport soient conformes à un tarif réglementaire.
habituel une activité professionnelle non salariée. « Art. 1454. — Sont exonérés de la taxe professionnelle les
« Art. 1448. — La taxe professionnelle est établie suivant la sociétés coopératives et unions de sociétés coopératives d’artisans
capacité contributive des redevables, appréciée d’après des cri de même que les sociétés coopératives et unions de sociétés
tères économiques en fonction de l’importance des activités coopératives de patrons bateliers, lorsque ces différents orga
exercées par eux sur le territoire de la collectivité bénéficiaire nismes sont constitués et fonctionnent conformément aux dispo
ou dans la zone de compétence de l’organisme concerné. sitions législatives et réglementaires qui les régissent.
5152 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
« Art. 1455. — Sont exonérés de la taxe professionnelle : « 5° Les organismes de jardins familiaux définis à l’article 611
« 1° Les pêcheurs, lors même que la barque qu’ils montent du code rural, lorsque leur activité, considérée dans son ensemble,
leur appartient ; s'exerce dans des conditions telles qu’elle peut être tenue pour
« 2° Les inscrits maritimes qui se livrent personnellement à la désintéressée.
pêche des poissons, crustacés, mollusques et autres produits de « Art. 1462. — Sont exonérés de la taxe professionnelle :
la pêche et effectuent eux-mêmes la vente de ces produits ; « 1° Les groupements d’emprunts de sinistrés constitués en
« 3° Les sociétés coopératives maritimes constituées et fonc application des dispositions des articles 44 à 49 de la loi n" 47-580
tionnant conformément à la loi du 4 décembre 1913 et au décret du 30 mars 1947 ;
du 12 avril 1914. « 2° Les associations de mutilés de guerre et d’anciens combat
« Art. 1456. — Sont exonérées de la taxe professionnelle les tants reconnues d’utilité publique, qui émettent des participations
sociétés coopératives ouvrières de production dont les statuts et à la loterie nationale avec l’autorisation du ministre des anciens
le fonctionnement sont reconnus conformes aux dispositions de combattants et sous le contrôle organisé par les textes régle
l’article 5 de la loi du 18 décembre 1915. mentaires, sous réserve qu’elles assurent elles-mêmes le service
d’émission, sans prélèvement forfaitaire d’une partie des bénéfices
« Art. 1457. — Sont exonérés de la taxe professionnelle : au profit de tiers.
« 1“ Les personnes qui vendent en ambulance dans les rues, « Art. 1463. — Sont exonérés de la taxe professionnelle, les
les lieux de passage, les marchés, des fleurs, de l’amadou, des concessionnaires de mines, les amodiataires et sous-amodiataires
balais, des statues et figures en plâtre, des fruits, des légumes, de concessions minières, les titulaires de permis d’exploitation
des poissons, du beurre, des œufs, du fromage et autres menus de mines et les explorateurs de mines de pétrole et de gaz
comestibles ; ' combustibles, seulement pour l’extraction, la manipulation et
« 2" Les chiffonniers au crochet, les rémouleurs ambulants. la vente des matières par eux extraites.
« Toutefois les entreprises minières qui procèdent à l’agglo
<t Art. 1458. — Sont exonérés de la taxe professionnelle : mération du minerai de fer ne sont pas exonérées pour cette
« 1° Les éditeurs de feuilles périodiques ; activité.
« 2° Les agences de presse qui figurent sur la liste établie en « Art. 1464. — Les conseils municipaux peuvent décider d’exo
application de l’article 8 bis de l’ordonnance n" 45-2646 du nérer de la taxe professionnelle, en totalité ou en partie, les
2 novembre 1945, modifiée par le décret n" 60-180 du 23 février caisses de crédit municipal.
1960, en raison de l’activité qu’elles exercent dans le cadre de
l’article 1er modifié de ladite ordonnance tant qu’elles n’ont pas « Art. 1465. — Les collectivités locales et les communautés
cessé de remplir les conditions déterminées par cette ordonnance. urbaines sont habilitées à exonérer de la taxe professionnelle
dont elles auraient normalement été redevables, en totalité ou
« Art. 1459. — Sont exonérés de la taxe professionnelle : en partie et pour une durée ne pouvant excéder cinq ans, les
« 1° Les propriétaires ou locataires qui louent accidentelle entreprises qui procèdent soit à des transferts, extensions ou
ment une partie de leur habitation personnelle, lorsque d’ail créations d’installations industrielles ou commerciales, soit à
leurs cette location ne présente aucun caractère périodique ; une reconversion d’activité, avec le bénéfice d’un agrément du
« 2" Les personnes qui louent ou sous-louent en meublé une ministre de l’économie et des finances.
ou plusieurs pièces de leur habitation principale, sous réserve « Pour les petites entreprises, l’agrément est accordé selon une
que les pièces louées constituent pour le locataire ou le sous- procédure décentralisée dans les conditions fixées par un arrêté
locataire en meublé sa résidence principale, et que le prix de du ministre de l’économie et des finances.
location demeure fixé dans des limites raisonnables ; « En cas d’extension d’entreprise ou de reconversion d’activité,
« 3" Sauf avis contraire du conseil général et dans des l’exonération de taxe professionnelle ne peut porter que sur
conditions qui sont fixées par décret, les personnes qui louent les éléments nouveaux d’imposition.
d’une façon saisonnière une partie de leur habitation person « Art. 1466. — Lorsque les délibérations du conseil municipal,
nelle, à titre de gîte rural ; du conseil de communauté et du conseil général accordant des
« 4" Sur'délibération du conseil municipal, les personnes qui exonérations de taxe professionnelle dans les conditions prévues
louent en meublé des locaux classés dans les conditions prévues à l’article 1465 ont été prises dans le courant de la même année,
à l’article 58-1 de la loi n" 65-997 du 29 novembre 1965, lorsque ces diverses délibérations prennent effet du 1"'' janvier de l’année
ces locaux sont compris dans l’habitation personnelle du loueur. suivant celle au cours de laquelle elles sont intervenues.
L’exonération accordée par le conseil municipal s’applique aux « Toutefois, lorsque les délibérations des conseils de commu
cotisations qui correspondent aux deux années civiles suivant nauté ont pour objet d’étendre aux impositions communautaires
celle au cours de laquelle la délibération est intervenue ; elle les exonérations déjà accordées aux entreprises par les collecti
est renouvelable. Le déclassement des locaux loués entraîne la vités locales, leur date d’effet peut remonter au 1er janvier de
déchéance de l'exonération. l’année au cours de laquelle elles sont intervenues.
« Art. 1460. — Sont exonérés de la taxe professionnelle : « Les exonérations appliquées antérieurement à la création
d une agglomération nouvelle, en exécution des délibérations des
« 1° Les établissements d’enseignement du second degré qui conseils des communes ou communautés préexistantes, sont main
ont passé avec l'Etat un contrat en application de la loi tenues pour la quotité et la durée initialement prévues.
n” 59-1557 du 31 décembre 1959 modifiée et les établissements
d’enseignement supérieur qui ont passé une convention en III. — Base d’imposition.
application de l’article 5 de la loi n" 68-978 du 12 novembre 1968
ou qui ont fait l’objet d’une reconnaissance d’utilité publique ; € Art. 1467. — La taxe professionnelle a pour base :
« 2“ Les peintres, sculpteurs, graveurs et dessinateurs consi « 1° La valeur locative, telle qu’elle est définie aux arti
dérés comme artistes et ne vendant que le produit de leur cles 1469 et 1518 A, des immobilisations corporelles dont le
art ; redevable a disposé pour les besoins de son activité profession
« 3” Les auteurs et compositeurs, les professeurs de lettres, nelle pendant tout ou partie de l’exercice précédent, à l’exception
sciences et arts d’agrément, les instituteurs primaires ; de celles qui ont été détruites ou cédées au cours de la même
« 4° Les artistes lyriques et dramatiques ; période ;
« 5° Les sages-femmes et les garde-malades ; « 2" a) Dans le cas des titulaires de bénéfices non commer
« 6° Les membres non fonctionnaires des commissions dé ciaux, des agents d’affaires et intermédiaires du commerce,
visite, en raison des fonctions qu'ils exercent conformément aux employant moins de cinq salariés, le huitième des recettes ;
dispositions de la loi n" 54-11 du 6 janvier 1954, modifiée, sur la « b) Dans le cas des autres contribuables, les salaires au sens
sauvegarde de la vie humaine en mer et l'habitabilité à bord de l’article 231-1, ainsi que les rémunérations allouées aux diri
des navires de commerce, de pêche et de plaisance. geants de sociétés mentionnés aux articles 62 et 80 ter, versés
« Art. 1461. — Sont exonérés de la taxe professionnelle : l’année précédente, à l’exclusion des salaires versés aux apprentis
« 1“ Les sociétés mutualistes et unions de sociétés mutualistes sous contrat et aux handicapés physiques ; ces éléments sont pris
pour les œuvres régies par les dispositions légales portant statut en compte pour le cinquième de leur montant.
de la mutualité ; « Art. 1468. — I. — La base de la taxe professionnelle est
« 2° Les sociétés d’habitations à loyer modéré ; réduite de moitié :
« 3* Les offices publics d’aménagement et de construction, « Pour les artisans qui emploient moins de trois salariés et
pour les opérations faites en application de la législation sur les qui effectuent principalement des travaux de fabrication, de
habitations à loyer modéré ; transformation, de réparation ou des prestations de services ;
« 4“ Les sociétés de bains-douches, les sociétés de jardins « Pour les coopératives et unions de coopératives agricoles
ouvriers et les sociétés de crédit immobilier constituées et fonc et les sociétés d’intérêt collectif agricole.
tionnant conformément aux dispositions législatives et réglemen « Les apprentis sous contrat ne sont pas comptés au nombre
taires qui les régissent ; des salariés.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5153
« II. — Les artisans qui ont bénéficié en 1977 de la réduction « Ce décret précise notamment les conditions suivant lesquelles
de bases prévue au I conservent cet avantage en 1978 quel que les bases d’imposition relatives aux navires sont réparties entre
soit le nombre de salariés employés en 1977. les bénéficiaires en fonction de l’activité effective de l’armateur
dans chaque port.
« Art. 1469. — La valeur locative est déterminée comme suit :
* Art. 1475. — Les valeurs locatives des ouvrages hydro
« 1° Pour les biens passibles d’une taxe foncière, elle est électriques concédés sont réparties entre les communes sur le
calculée suivant les règles fixées pour l’établissement de cette territoire desquelles coulent les cours d’eau utilisés ou existent
taxe ; des ouvrages de génie civil, compte tenu de l’importance de
« Les immobilisations destinées à la fourniture et à la distri ces derniers, de l’existence éventuelle de retenues d’eau et de
bution de l’eau sont exonérées de taxe professionnelle la puissance hydraulique moyenne devenue indisponible dans
lorsqu’elles sont utilisées à l’irrigation pour les neuf dixièmes la limite de chaque commune, du fait de l’usine ; les pourcentages
au moins de leur capacité ; fixant cette répartition sont inscrits dans le cahier des charges
« Les locaux donnés en location à des redevables de la taxe de la concession et ne peuvent être révisés qu’en cas de modi
professionnelle sont imposés au nom du locataire ; toutefois, fication de la consistance de la concession.
la valeur locative des entrepôts et magasins généraux n’est « Un décret rendu sur la proposition du ministre de l’écono
retenue que dans les bases d’imposition de l’exploitant de ces mie et des finances, du ministre de l’intérieur et du ministre
entrepôts ou magasins ; de l’industrie précise le mode de détermination des pourcentages
« 2" Les équipements et biens mobiliers dont la durée prévus à l’alinéa précédent ainsi que les conditions d’application
d’amortissement est au moins égale à trente ans sont évalués de cet alinéa.
suivant les règles applicables aux bâtiments industriels ; tou Redevables de la taxe.
tefois, les lignes, câbles et canalisations extérieurs aux établis
sements sont exonérés ainsi que leurs supports ; les équipements « Art. 1476. — La taxe professionnelle est établie au nom des
et biens mobiliers destinés à l’irrigation sont exonérés dans personnes qui exercent l’activité imposable, dans les conditions
les mêmes conditions qu’au 1° ; prévues en matière de contributions directes, sous les mêmes
« 3° Pour les autres biens, lorsqu’ils appartiennent au rede sanctions ou recours.
vable, lui sont concédés ou font l’objet d’un contrat de crédit- « Pour les sociétés civiles professionnelles, les sociétés civiles
bail mobilier, la valeur locative est égale à 16 p. 100 du prix de moyens et les groupements réunissant des membres de pro
de revient ; fessions libérales, l’imposition est établie au nom de chacun
« Lorsque ces biens sont pris en location, la valeur locative est des membres.
égale au montant du loyer au cours de l’exercice sans pouvoir « Art. 1477. — Les personnes qui relèvent de plein droit du
différer de plus de 20 p. 100 de celle résultant des règles régime d’imposition d’après le bénéfice réel ou qui sont impo
fixées à l’alinéa précédent ; les biens donnés en location sont sables dans plusieurs communes sont tenues de fournir, pour
imposés au nom du propriétaire lorsque la période de location chaque commune, au service local des impôts, avant le 1er mars,
est inférieure à six mois ; il en est de même si le locataire n’est les renseignements nécessaires à la détermination de leur base
pas passible de la taxe professionnelle ou n’a pas la disposition d’imposition ; une déclaration récapitulative est souscrite auprès
exclusive des biens loués ; du service dont dépend le principal établissement.
* 4" Il n’est pas tenu compte de la valeur locative définie
aux 2' et 3 pour l’imposition des redevables sédentaires dont « Art. 1478. — La taxe professionnelle est due pour l’année
les recettes annuelles n’excèdent pas 400 000 F s’il s’agit de entière par le redevable qui exerce l’activité le 1“' janvier.
prestataires de services ou de membres de professions libérales « Toutefois :
et un million de francs dans les autres cas ; pour les redevables
sédentaires ne remplissant pas ces conditions, cette valeur loca « 1° En cas de suppression d’activité en cours d’année la taxe
tive est réduite d’un montant fixé à 25 000 F ; les limiter n’est pas due pour les mois restant à courir ;
prévues seront réévaluées lors du vote de chaque loi de « 2° Lorsqu’un changement d’exploitant prend effet le 1er jan
finances. vier, le nouvel exploitant est imposé sur les bases relatives à
l’activité de son prédécesseur ;
« Art. 1470. — Un décret en Conseil d’Etat adapte les dispo « 3“ En cas de création d’activité en cours d’année, la base
sitions de l’article 1469 à la situation des contribuables non d’imposition est calculée d’après les salaires et la valeur locative
sédentaires et des contribuables ayant une installation fixe mais de cette année ; la valeur locative est corrigée en fonction de la
qui réalisent une partie de leur chiffre d’affaires par des ventes période d’activité ; la même règle est applicable aux exploitants
ambulantes dans d’autres communes en vue d’assurer l’égalité d’hôtels de tourisme saisonniers classés dans les conditions fixées
entre les intéressés et les redevables sédentaires et de préciser par le ministre chargé du tourisme, aux restaurants, aux établis
leur lieu d’imposition. sements de spectacles ou de jeux ainsi qu’aux établissements
thermaux ;
« Art. 1471. — Des décrets en Conseil d’Etat déterminent les « 4° Lorsqu’un contribuable a entrepris son activité en cours
modalités d’application de la taxe professionnelle aux entreprises d’année, le montant des salaires est, pour l’imposition de l’année
qui exercent une partie de leur activité en dehors du territoire suivante, corrigé afin de correspondre à une année pleine. »
national.
Art. 12. — L’articles 1499 du code général des impôts est
« Art. 1472. — En 1976, une valeur de référence est calculée modifié comme suit :
pour chaque contribuable imposé au titre de 1975. Elle est « Art. 1499. — La valeur locative des immobilisations indus
égale à l’ancienne base mise à jour, multipliée par le rapport trielles passibles de la taxe foncière sur les propriétés bâties
constaté dans la commune entre le total des nouvelles bases et est déterminée en appliquant au prix de revient de leurs diffé
celui des anciennes. rents éléments, revalorisé à l’aide des coefficients qui avaient
« Lorsque la base d’imposition prévue pour 1976 est supé été prévus pour la révision des bilans, des taux d’intérêt fixés
rieure à la valeur de référence, elle est atténuée d’un montant par décret en Conseil d’Etat.
égal aux deux tiers de l’écart. « Avant application éventuelle de ces coefficients, le- prix de
« Pour l’imposition des années 1977 et 1978, le montant de revient des sols et terrains est majoré de 3 p. 100 pour chaque
l’atténuation demeure fixé, en valeur absolue, au même niveau année écoulée depuis l’entrée du bien dans le patrimoine du
que pour 1976. propriétaire.
« Un décret en Conseil d’Etat fixe les taux d’abattement appli
IV. — Répartition de la taxe. cables à la valeur locative des constructions et installations afin
de tenir compte de la date de leur entrée dans l’actif de l’en
« Art. 1473. — La taxe professionnelle est établie dans chaque treprise.
commune où le redevable dispose de locaux ou de terrains, en « Une déduction complémentaire est, en outre, accordée^ a
raison de la valeur locative des biens qui y sont situés ou certaines catégories d’établissements en raison de leur caractère
rattachés et des salaires versés au personnel. exceptionnel, apprécié d’après la nature des opérations qui y
« L’abattement de 25 000 F prévu à l’article 1469-4° s’applique sont faites ; ces catégories d’établissements sont déterminées
dans la commune du principal établissement. par un décret en Conseil d’Etat qui fixe également les limites
« Art. 1474. — Les conditions de répartition des bases d’impo et conditions d’application de la déduction. »
sition des entreprises de transport de toutes natures, des entre Art. 13. — Il est ajouté au code général des impôts un
prises de travaux publics ainsi que de certaines catégories article 1499 A, ainsi conçu :
d’entreprises exerçant leur activité dans plus de cent communes « Art. 1499 A. — La valeur locative des immobilisations
font l’objet d’un décret en Conseil d’Etat tenant compte de acquises à la suite d’apports, de scissions ou de fusions de
l’importance relative des installations et des activités ainsi que sociétés ne peut être inférieure aux deux tiers de la valeur
des lieux d’exploitation et de direction de ces entreprises. locative retenue l’année précédente.
5154 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
c Pour les opérations réalisées avant 1976, la valeur locative Art. 23. — La section I qui précède l'article 1600 du code
ne peut être inférieure aux deux tiers de celle qui a été rete général des impôts est intitulée : « Taxe pour frais de chambres
nue pour rétablissement de la contribution foncière de l’an de commerce et d’industrie » et l’article 1600 est modifié comme
née 1973, majorée dans la proportion de l’augmentation moyenne suit :
des bases d’imposition des immobilisations industrielles consta « Art. 1600. — Il est pourvu aux dépenses ordinaires des
tée dans le département à la suite de la révision. » chambres de commerce et d’industrie au moyen d’une taxe addi
Art. 14. — L’article 1509 du code général des impôts est tionnelle à la taxe professionnelle, répartie entre tous les rede
complété par un paragraphe ni (nouveau) ainsi conçu : vables de cette taxe proportionnellement à leur base d’imposition.
c m. — La valeur locative prise en eompte pour le calcul « Sont exonérés de cette taxe :
de la taxe foncière afférente aux bois, aux landes et aux étangs « Les redevables qui exercent exclusivement une profession
ainsi qu’aux terres utilisées principalement à la chasse et n’ap non commerciale ;
partenant pas à une commune ou un groupement de communes, « Les loueurs de chambres ou appartements meublés ;
inclut celle du droit de chasse effectivement perçu sur ces pro « Les chefs d’institution et maîtres de pension ;
priétés à moins : « Les sociétés d’assurance à forme mutuelle ;
« — que ce droit n’ait été apporté à une association commu « Les artisans établis dans la circonscription d’une chambre
nale ou intercommunale de chasse agréée ; de métiers, régulièrement inscrits au répertoire des métiers et
« — ou que la propriété n’ait été classée en réserve naturelle qui ne sont pas portés sur la liste électorale de la chambre de
ou en réserve de-chasse agréée. commerce et d’industrie de leur circonscription ;
« Cette disposition s’applique à compter du l*r janvier 1978. » « Les caisses de crédit agricole mutuel ;
« Les caisses de crédit mutuel adhérentes à la confédération
Art. 15. — Le titre du paragraphe précédant l'article 1516 nationale du crédit mutuel ;
du code général des impôts est modifié comme suit : « III. — « La caisse nationale de crédit agricole ;
Dispositions communes aux biens passibles des impôts directs « Les caisses d’épargne et de prévoyance ;
locaux », et l’article est précédé d’une rubrique ainsi libellée : « Les sociétés coopératives agricoles et unions de coopérative*
« A. — Mise à jour périodique de la valeur locative des pro agricoles et les sociétés d’intérêt collectif agricole.
priétés bâties et non bâties. » « Un décret fixe, chaque année, les sommes à imposer pour
Art. 16. — Au livre I"r, deuxième partie, titre I", chapitre rr, subvenir aux dépenses des chambres de commerce et d’industrie
section VI, du code général des impôts, il est ajouté un arti dont le budget est approuvé par le ministre chargé de l’indus
cle 1518 A précédé d’une rubrique B intitulée : « Réduction de trie.
la valeur locative de certains biens » et ainsi conçu : « Des arrêtés préfectoraux fixent les sommes à imposer pour
c Art. 1518 A. — Les valeurs locatives qui servent à l’établis subvenir aux dépenses des autres chambres de commerce et
sement des impôts locaux sont prises en compte à raison des d’industrie.
deux tiers de leur montant pour les usines nucléaires et les « Dans un département où il n’y a qu’une chambre de com
aéroports ainsi que pour les installations destinées à la lutte merce et d’industrie le rôle comprend les redevables de la taxe
contre la pollution des eaux et de l’atmosphère faisant l’objet pour frais de chambres de commerce de tout le département.
d’un amortissement exceptionnel au titre des articles 39 quin- S’il y a dans le département plusieurs chambres de commerce
quies E et 39 quinquies F. » et d’industrie, le rôle de chacune d’elles comprend les redevables
Art. 17. — L’article 1520 du code général des impôts est de la taxe qui sont imposés dans sa circonscription.
modifié comme suit : « Un décret détermine les conditions d'application de la taxe
prévue au présent article. »
c Art. 1520. — Les communes dans lesquelles fonctionne un
service d’enlèvement des ordures ménagères peuvent instituer Art. 24. — L'article 1601 du code général des impôts est
une taxe destinée à pourvoir aux dépenses du service dans la modifié comme suit :
mesure où celles-ci ne sont pas couvertes par des recettes ordi « Art. 1601. — H est pourvu aux dépenses ordinaires des
naires n’ayant pas le caractère fiscal. chambres de métiers, de leurs instances régionales et de l'assem
« La taxe d’enlèvement des ordures ménagères n’est pas appli blée permanente des chambres de métiers ainsi qu’à la contri
cable aux terrains de camping ou aménagés pour le stationne bution de l’un ou l’autre de ces organismes aux caisses instituées
ment des caravanes ni aux installations à usage collectif qui en application de l’article 76 du code de l'artisanat et aux fonds
y sont implantées, lorsque les communes ont institué la rede d’assurance formation prévus aux articles L. 960-12 et L. 980-2
vance calculée au nombre de places prévue par l’article 62 de du code du travail, au moyen d’une taxe additionnelle à la taxe
la loi n° 73-1150 du 27 décembre 1973. professionnelle acquittée par les chefs d’entreprises individuelles
« La taxe est supprimée dans les communes où est instituée ou les sociétés soumis à l’obligation de s’inscrire au répertoire
la redevance pour services rendus prévue par l’article 14-11 de des métiers conformément aux dispositions du décret nu 62-235
la loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974. du 1" mars 1962 modifié et des textes qui en règlent l'appli
cation ainsi que par les chefs d’entreprises individuelles et les
c Cette suppression prend effet : sociétés qui, conformément aux dispositions de l’article 4 du
« — à compter du l"1' janvier de l’année où est intervenue la décret précité, demeurent volontairement immatriculés au réper
décision si cette dernière est antérieure au 1er mars ; toire des métiers.
« — à compter du l"r janvier de l’année suivante dans les « Cette taxe comprend :
autres cas. »
« Un droit fixe par ressortissant, dont le maximum fixé à
Art. 18. — Le deuxième alinéa de l'article 1523 du code géné 130 F est révisable lors du vote de chaque loi de finances et
ral des impôts est complété comme suit : peut donner lieu à dépassement dans la limite de 40 p. 100 de
« Il en est de même des occupants des bâtiments provisoires son montant en vue de financer des actions de formation conti
édiifés en application de l’ordonnance n" 45-609 du 10 avril 1945 nue ;
relative aux travaux préliminaires à la reconstruction. » « Un droit additionnel à la taxe professionnelle, dont le produit
Art. 19. — L’article 1527 du code général des impôts est est arrêté par les chambres de métiers sans pouvoir excéder
abrogé. 50 p. 100 de celui du droit fixe, et sans que puisse être pris
en compte pour son calcul le dépassement prévu ci-dessus.
Art. 20. — La rubrique C précédant l’article 1528 du code « Toutefois, le régime applicable dans les départements du
général des impôts est modifiée comme suit : « C. — Taxe de
balayage », et la rubrique D est supprimée. Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle demeure en vigueur.
« Les chefs d’entreprises individuelles titulaires de l’allocation
Les articles 1528 et 1529 sont fusionnés en un article 1528 supplémentaire prévue par la loi n" 56-639 du 30 juin 1956 sont
rédigé comme suit : dégrevés d’office de la taxe. »
«Art. 1528. — Les communes peuvent établir, par les soins Art. 25. — L’article 1602 du code général des impôts est
de l’administration municipale, une taxe de balayage qui est abrogé.
recouvrée comme en matière de contributions directes.
« Les conditions d’application de cette taxe sont fixées par Art. 26. — L’article 1605 du code général des impôts est
un règlement d’administration publique qui peut prévoir plu abrogé.
sieurs modes d’assiette et de perception entre lesquels les com Art. 27. — L’article 1608 du code général des impôts est
munes ont le choix. » modifié comme suit :
Art. 21. — A l’article 1586 du code général des impôts, les « Art. 1608. — Il est institué une taxe spéciale d’équipement
mots « contribution des patentes » sont remplacés par « taxe destinée à permettre à l’établissement public d’aménagement
professionnelle » et le troisième alinéa est supprimé. de la lasse-Seine de financer les acquisitions foncières auxquelles
Art. 22. — L’article 1590 du code général des impôts est il procède et de contribuer au financement des travaux d’équi
abrogé. pement d’intérêt régional.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5155
« Le montant de cette taxe est arrêté chaque année pour Art. 34. — L’article 1609 septies du code général des impôts
l’année suivante par le conseil d’administration de rétablisse est modifié comme suit :
ment public et notifié au ministre de l’économie et des finances. « Art. 1609 septies. — Les dispositions du deuxième alinéa
« Ce montant est réparti, dans des conditions définies par du I et des deuxième et troisième alinéas du II de l’arti
l’article 1636 C, entre toutes les personnes physiques ou morales cle 1609 sexies sont applicables aux communautés urbaines—
assujetties aux taxes foncières sur les propriétés bâties et (le reste sans changement). »
non bâties, à la taxe d’habitation et à la taxe professionnelle
dans les communes comprises dans la zone de compétence de Art. 35. — L’article 1609 decies du code général des impôts
l’établissement public. est modifié comme suit :
« Les cotisations sont établies et recouvrées, les réclamations « Art. 1609 decies. — Le conseil régional a la faculté d’insti
sont présentées et jugées comme en matière de contributions tuer une taxe régionale additionnelle à la taxe foncière sur les
directes. propriétés bâties, à la taxe foncière sur les propriétés non bâties,
« Les conditions d’application du présent article sont fixées par à la taxe d’habitation et à la taxe professionnelle.
décret en Conseil d’Etat. » « La taxe régionale additionnelle est assise et recouvrée sui
Art. 28. — Le dernier alinéa de l’article 1609 du code général vant les mêmes règles, avec les mêmes garanties et sous les
des impôts est modifié comme suit : mêmes sanctions que les impositions auxquelles elle s’ajoute.
« La taxe est répartie et recouvrée dans la zone de compé « Le total des ressources fiscales que chaque établissement
tence de rétablissement suivant les mêmes règles que la taxe public peut recevoir au titre de cette taxe et de celles prévues
régionale mentionnée à l’article 1609 decies et conformément aux articles 1635 bis D et 1635 bis E est limité à 35 F par habi
aux modalités définies par l’article 1636 C. » tant dénombré dans la circonscription au dernier recensement
Art. 29. — L’article 1609 bis du code général des impôts général.
est modifié comme suit : « Lorsque les recouvrements opérés font apparaître que le
maximum a été dépassé pour un exercice, l’excédent de res
« Art. 1609 bis. — Les communautés urbaines peuvent perce sources est reporté et vient en déduction du montant maximum
voir : de ressources autorisé pour l’exercice suivant cette constata
« 1“ La taxe foncière sur les propriétés bâties, la taxe fon tion.
cière sur les propriétés non bâties, la taxe d’habitation et la « La taxe régionale additionnelle est répartie suivant les moda
taxe professionnelle ; le montant de ces impositions est fixé lités définies à l’article 1636 C. »
par le conseil de communauté en fonction de ses besoins et
leur répartition s’effectue suivant les modalités définies aux Art. 36. — Le premier alinéa de l’article 1635 bis F du «ode
articles 1636 A et 1636 B ; général des impôts est modifié comme suit :
« 2° La taxe d’enlèvement des ordures ménagères, dans les « Art. 1635 bis F. — Le taux de chacune des taxes mentionnées
conditions fixées par l’article 1520 ; aux articles 1635 bis D et 1635 bis E est fixé par le conseil
« 3° La taxe de balayage, lorsqu’elles assurent le balayage régional conformément aux dispositions des troisième et qua
de la superficie des voies livrées à la circulation publique, qui trième alinéas de l’article 1609 decies. Il ne peut être institué
Incombe aux propriétaires riverains. » qu’un seul taux pour chaque taxe. »
Art. 30. — L’article 1609 ter du code général des impôts est Le deuxième alinéa est abrogé.
abrogé. Art. 37. — L’article 1635 quater A du code général des
Art. 31. — L’article 1609 quater du code général des impôts impôts est abrogé.
est modifié comme suit :
Art. 38. — Le titre V précédant l’article 1635 quinquies du
« Art. 1609 quater. — Le comité d’un syndicat de communes code général des impôts est intitulé : « Dispositions communes
peut décider, dans les conditions prévues à l’article L. 251-4 du aux titres Ier, II, III et III bis » et l’article lui-même est modifié
code des communes, de lever les impositions mentionnées à comme suit :
l’article 1379-1-1° à 4° en remplacement de la contribution des
communes associées ; la répartition de ces impositions s’effectue « Art. 1635 quinquies. — Les impositions désignées aux
suivant les modalités définies aux articles 1636 A et 1636 B. titres Ier, H, III et III bis ci-dessus et perçues au profit des collec
« Ces dispositions sont applicables aux syndicats mixtes ne tivités locales et de divers organismes ne sont pas applicables
comprenant d’autres personnes morales que des communes, des sur le plateau continental, à l’exception des contributions indi
syndicats de communes ou des districts. rectes prévues au chapitre II du titre III. »
« Les syndicats de communes et les syndicats mixtes sont Art. 39. —Le premier alinéa de l’article 1636 est modifié
substitués aux communes pour l’institution de la taxe d’enlève comme suit :
ment des ordures ménagères ou des redevances prévues à l’arti « Art. 1636. — En 1974 et 1975, les taux des impositions qui
cle 1520, lorsqu’ils assurent la collecte ainsi que la destruction sont perçues au profit des départements, des communes et de
ou le traitement des ordures ménagères. » leurs groupements au titre de la taxe foncière sur les propriétés
Art. 32. — L’article 1609 quinquies du code général des impôts bâties, de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, de la
est modifié comme suit : taxe d’habitation et de la contribution des patentes sont fixés
« Art. 1609 quinquies. — Les dispositions des articles 1609 qua de manière que la répartition constatée en 1973, dans chaque
ter, 1636 A et 1636 B sont applicables aux districts. Toutefois, commune, entre Iles quatre anciennes contributions directes, ne
lorsque la décision en est prise par délibération du conseil de soit affectée que par les variations de la matière imposable. »
district statuant à la majorité des deux tiers, il est fait appli Art. 40. — Il est ajouté au code général des impôts trois
cation de l’article 1609 bis-l°. articles 1636 A, 1636 B et 1636 C ainsi conçus :
« Les districts sont substitués aux communes pour l’institu « Art. 1636 A. — En 1976, 1977 et 1978 la répartition entre
tion de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ou des rede les quatre impôts directs locaux du produit voté par les collec
vances prévues à l’article 1520, lorsqu’ils assurent la collecte tivités et groupements s’effectue de la manière prévue à l’arti
ainsi que la destruction ou le traitement des ordures ména cle 1636, sous réserve des aménagements suivants :
gères. »
« 1“ La part de la taxe professionnelle est déterminée d’après
Art. 33. — L’article 1609 sexies du code général des impôts les montants produits en 1975 par les impositions et redevances
est modifié comme suit : supprimées ; elle est corrigée en fonction des créations et ferme
« Art. 1609 sexies. — I. — L’article 1609 quater est applicable, tures d’établissements ;
le cas échéant, aux activités retracées dans la seconde partie « 2" Les artisans ou détaillants réemployant pas plus de deux
du budget définie à l’article 14 de la loi n° 70-610 du 10 juil salariés sont exonérés de la cotisation départementale de taxe
let 1970 lorsque celles-ci sont exercées par un syndicat commu professionnelle, lorsqu’ils exercent dans des communes où les
nautaire d’aménagement. bases de patente ou de taxe professionnelle, divisées par le
« Les impositions recouvrées en dehors de la zone d’aggloméra nombre d’habitants, étaient l’année précédente inférieures d’au
tion nouvelle définie à l’article 6 de la loi précitée sont établies moins 50 p. 100 à la moyenne départementale ;
dans les conditions prévues aux articles 1638 A et 1636 B. « 3° Un seul taux est applicable pour chacune des taxes
« II. — En dehors des cas prévus au premier alinéa du I, revenant à un groupement de communes habilité à percevoir
l’article 1609 bis est applicable aux syndicats communautaires l’impôt ou au département ; en ce qui concerne la taxe d’habi
d’aménagement. tation perçue pour les communautés urbaines et districts à fisca
« Les impôts directs et taxes assimilées dont l’établissement lité propre, l’application de cette disposition est reportée au
est autorisé au profit des communes par le présent code ne peu 1er janvier 1978 ;
vent être perçus dans la zone d’agglomération nouvelle. « 4° Les communes dont le taux de taxe d’habitation pour 1975
« Les impositions recouvrées par le syndicat communautaire dépasse le double de la moyenne départementale des taux de
d’aménagement dans cette zone sont établies dans les conditions taxe d’habitation alors que leur taux de patente pour 1975 est
prévues aux articles 1636 A et 1636 B. » inférieur à la moyenne départementale des taux de patente
5156 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
pourront, sur délibération du conseil municipal, abaisser de Art. 48. — L’article 1645 du code général des impôts est
10 p. 100 par an la part de la taxe d’habitation dans la répar abrogé.
tition, entre les quatre impôts directs locaux, du produit voté. »
Art. 49. — L’article 1646 du code général des impôts est dis
« Art. 1636 B. — A compter de 1979, les taux de la taxe joint (disposition non fiscale).
professionnelle, des taxes foncières et de la taxe d’habitation
sont déterminés chaque année par le conseil général, le conseil Art. 50. — L’article 1647 du code général des impôts est modifié
municipal, les syndicats intercommunaux, les districts et les comme suit :
communautés urbaines. Le texte du deuxième tiret du I est abrogé ;
« En fonction de l’évolution constatée des produits des quatre Le IV de l’article 1647 du code général des impôts est dis
impôts directs locaux et de l’application des dispositions du joint (disposition non fiscale).
présent code relatives à l'assiette et au recouvrement de la taxe
professionnelle, une loi fixera, avant le 1P1 juillet 1978, le mode Art. 51. — Au livre Ier, deuxième partie, titre V, du code
définitif de détermination des taux de cette taxe conformément général des impôts, il est créé un chapitre II bis intitulé :
aux principes suivants : « Plafonnement de la taxe professionnelle », comprenant trois
« Les taux de la taxe professionnelle des communes d'un articles nouveaux ainsi conçus :
même département devront être progressivement rapprochés ; « Art. 1647 A. — La cotisation de taxe professionnelle d’un
« La variation du taux de la taxe professionnelle ne pourra contribuable pour 1976 ne peut excéder 170 p. 100 de la cotisation
excéder, pour chaque collectivité ou organisme, celle de la de patente de ce même contribuable pour 1975.
moyenne pondérée des taux des taxes foncières et de la taxe « Ce plafonnement s’applique à chaque redevable, sur simple
d’habitation. présentation des avertissements pour 1975. Lorsqu’une même
« En 1976, 1977 et 1978, l’administration informera les collec personne est redevable de plusieurs cotisations, la réduction
tivités locales de leur taux provisoire de taxe professionnelle s’impute en priorité sur celle de son principal établissement au
et du taux communal moyen du département. vu d’une liste récapitulative.
« Le projet de loi mentionné au deuxième alinéa devra com « Les contribuables qui ont déjà acquitté leul* cotisation sont
porter les mesures nécessaires pour étaler, sur une période remboursés de l’excédent sur simple demande.
maximum de cinq années, l’entrée en vigueur des dispositions « La date de majoration des cotisations de taxe professionnelle
modifiant les modalités de calcul des taux appliqués à chacune
des quatre taxes directes locales par chacune des catégories de est reportée au 30 décembre 1976.
collectivités et établissements publics habilités à les percevoir. « Les dispositions du présent article s’appliquent aux coopé
ratives agricoles, à leurs unions et aux sociétés d’intérêt collectif
« Art. 1636 C. — Les taux de taxes additionnelles perçues au agricole, dont la cotisation de taxe professionnelle ne pourra de
profit des régions, de la région d'Ile-de-France, de l'établissement ce fait excéder 170 p. 100 de la cotisation de taxe spéciale
public de la Basse-Seine et de l’établissement public foncier de 1975.
de la métropole lorraine sont, sous réserve des dispositions régis
sant ces organismes, fixés suivant des règles analogues à celles « Le coût des dispositions du présent article est à la charge
appliquées pour les impositions départementales. de l’Etat.
Dans le cas de la région d'Ile-de-France, le conseil régional Art. 1647 B. — I. — La cotisation de taxe professionnelle
peut décider une modulation par zone. » d’un contribuable pour 1977 ne peut excéder de plus de 70 p. 100
Art. 41. — L’article 1637 est abrogé. la cotisation de patente de ce même contribuable pour 1975.
« Ce plafond est majoré proportionnellement à l’augmentation,
Art. 42. — L’article 1639 du code général des impôts est par rapport à l’année précédente, du produit de la taxe profes
abrogé. sionnelle résultant des décisions des collectivités et organismes
Art. 43. — Il est ajouté au code général des impôts deux bénéficiaires.
articles 1639 A et 1639 B ainsi conçus : « Il s’applique entreprise par entreprise dans les mêmes condi
« Art. 1639 A. — Les collectivités locales et organismes compé tions que pour 1976.
tents font connaître aux services fiscaux, avant le l" mars « II. — En vue de réduire la charge résultant, pour l’Etat, de
de chaque année et en tant que de besoin, les décisions relatives l’application du I, il est institué une cotisation nationale, due par
aux impositions directes perçues à leur profit ; cette notification les assujettis à la taxe professionnelle, à l’exception de ceux dont
a ilieu par l’intermédiaire des services préfectoraux pour les la cotisation se trouve plafonnée.
collectivités locales et leurs groupements, et directement dans les « La cotisation nationale est égale à 6,5 p. 100 du montant de
autres cas ; à défaut, les impositions peuvent être recouvrées la taxe professionnelle et des taxes annexes sans que la charge
selon les décisions de l’année précédente. totale ainsi obtenue pour un contribuable puisse excéder celle
« Art. 1639 B. — A compter de 1978, le produit fixé par les qui résulte du I.
collectivités locales et leurs groupements ne comprend pas les « III. — Les dispositions du présent article sont reconduites
sommes correspondant aux exonérations de taxe professionnelle pour 1978.
prévues à l’article 1465 ; en conséquence, ee produit est réparti
sans que soient prises en compte les bases exonérées. » « Art. 1647 C. — Lorsque le nombre mensuel moyen des
salariés employés par une entreprise au cours de la période
Art. 44. — L'article 1640 du code général des impôts est allant du 1er juin au 31 octobre 1977 est supérieur d’au moins
abrogé. 5 p. 100 ou d’au moins 500 unités au nombre mensuel moyen
Art. 45. — Le 1 du paragraphe I de l’article 1641 du code des salariés employés au cours de la même période de 1976,
général des impôts est modifié comme suit : cette entreprise a droit, sur demande accompagnée des justi
« Art. 1641. — I. — 1. En contrepartie des frais de dégrève ficatifs nécessaires, à une réduction de 10 p. 100 de la taxe
ment et de non-valeurs qu’il prend à sa charge, l’Etat perçoit professionnelle due au titre de 1977.
3,50 p. 100 du montant des taxes suivantes : « Le coût de cette réduction est pris en charge par l’Etat. »
« Taxe foncière sur les propriétés bâties ; Art. 52. — Il est ajouté au code général des impôts un arti
« Taxe foncière sur les propriétés non bâties ; cle 1648 A (nouveau) précédé d'une rubrique intitulée « Fonds
« Taxe d’habitation ; départemental de la taxe professionnelle » et ainsi conçu :
« Taxe professionnelle ;
« Taxe d’enlèvement des ordures ménagères ; « Art. 1648 A. — I. — Lorsque les bases d’imposition d’un
« Taxe de balayage ; établissement, divisées par le nombi*e d’habitants de la commune,
« Taxe pour frais de chambres d'agriculture ; excèdent 5 000 F, la part des ressources communales qui corres
« Taxe perçue au profit du budget annexe des prestations pond à cet excédent est affectée à un fonds départemental de la
sociales agricoles ; taxe professionnelle.
« Taxe pour frais de chambres de commerce et d’industrie ; « Pour les établissements créés avant le l*r janvier 1976, le
« Taxe pour frais de chambres de métiers. » seuil d’écrêtement est fixé à 10 000 F ; la part qui correspond
Art. 46. — Les articles 1642 et 1643 du code général des à cet excédent ne sera prélevée qu’à compter de 1979 et elle
Impôts sont abrogés. sera réduite de 80 p. 100 au titre de cette même année, de
60 p. 100 au titre de 1980, de 40 p. 100 au titre de 1981 et de
Art. 47. — L’article 1644 du code général des impôts est 20 p. 100 au titre de 1982.
modifié comme suit : € Les dispositions des deux premiers alinéas ne s’appliquent
« Art. 1644. — Les sommes à percevoir par l’Etat en vertu pas aux organismes mentionnés à l’article 4 de la loi n” 70-610
de l’article 1641 sont ajoutées au produit des impositions directes du 10 juillet 1970 tendant à faciliter la création d’agglomérations
devant revenir aux collectivités locales et organismes divers. » nouvelles.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5157
« II. — Les ressources du fonds sont réparties par le conseil Art. 57. — Au livre II, chapitre Ier, section I, paragraphe II, du
général si les collectivités concernées sont situées dans les code général des impôts il est ajouté un article 1679 quinquies,
limites d’un même département ou par les commissions départe précédé d’une rubrique intitulée « 10. Taxe professionnelle » et
mentales réunies à l’initiative du conseil général d’un départe ainsi conçu :
ment où n’est pas située la commune d’implantation si les « Art. 1679 quinquies. — La taxe professionnelle et les taxes
communes concernées sont situées dans deux ou plusieurs dépar additionnelles sont recouvrées par voie de rôles suivant les
tements. modalités et sous les garanties et sanctions prévues en matière
« Sur ce fonds, le conseil général prélève, par priorité, au de contributions directes.
profit des communes ou syndicats de communes bénéficiaires
de ces ressources et à concurrence du montant de l’écrêtement, « Elles donnent lieu au versement d’un acompte, égal à
les sommes qui leur sont nécessaires pour permettre le rembour 50 p. 100 du montant des taxes mises en recouvrement au titre
sement des annuités d’emprunts contractés par eux avant le de l’année précédente, avant le lm avril de l’année courante.
l8r juillet 1975. L’acompte n’est pas dû si ce montant est inférieur à 10 000 F.
« Le solde est réparti : « L’acompte est exigible le 31 mai et il est fait application des
dispositions du 2 et du 3 de l’article 1664 pour son recouvre
« 1° D’une part entre les communes, les groupements de ment et celui du solde de la taxe.
communes et les organismes mentionnés à l’article 4 de la loi
n° 70-610 du 10 juillet 1970 tendant à faciliter la création d’agglo « Le redevable qui estime que sa base d’imposition sera réduite
mérations nouvelles, défavorisés par la faiblesse de leur potentiel d’au moins 25 p. 100 ou qui prévoit la suppression de son activité
fiscal ou l’importance de leurs charges ; en cours d’année, au sens du 1° de l’article 1478, peut réduire le
« 2" D’autre part entre les communes qui sont situées à proxi montant de son acompte en remettant au comptable du Trésor,
mité de rétablissement lorsqu’elles ou leurs groupements subis chargé du recouvrement de la taxe professionnelle du lieu d’impo
sent de ce fait un préjudice ou une charge quelconque et en sition, quinze jours avant la date d’exigibilité de l’acompte, une
particulier lorsqu’une partie des salariés de cet établissement y déclaration datée et signée.
réside, le nombre de ceux-ci étant un élément déterminant de « Le versement du solde ne sera exigible qu’à partir du
la répartition. 1er décembre.
« Chacune des catégories définies aux 1° et 2° ci-dessus recevra « Les contribuables doivent, un mois au moins avant l’échéance,
au minimum 40 p. 100 des ressources de ce fonds. être informés par l’administration du montant de l’acompte
« III. — Lorsque l’excédent provient d’un établissement pro qu’ils auront à verser. »
duisant de l’énergie ou traitant des combustibles, créé à partir Art. 58. — Le 2 de l’article 1681 du code général des impôt*
du 1er janvier 1976, l’affectation de la fraction de ressources est abrogé.
mentionnées au 2° du II est décidée par accord entre les
communes d’implantation, les communes limitrophes ou leurs Art. 59. — L’article 1687 du code général des impôts est
groupements et le ou les départements concernés, dans les condi modifié comme suit :
tions prévues au II. 1er alinéa, dernière ligne, remplacer les mots « la contri
« Pour l’application du présent paragraphe, chaque unité de bution des patentes » par « la taxe professionnelle » ;
production ou de traitement est considérée comme un établisse 2‘‘ alinéa, 3' ligne, et 3'' alinéa, 1" ligne, remplacer le mot
ment. « contribution » par « taxe ».
« IV. — A défaut d’accord prévu au II sur le plan interdépar Art. 60. — Il est ajouté après l’article 1762 ter du code géné
temental et au III ci-dessus, la répartition sera effectuée par ral des impôts un article 1762 quater ainsi conçu :
arrêté du ministre de l’intérieur. « Art. 1762 quater. — I. —- Toute somme due au titre de
« V. — Une fraction des recettes départementales de la taxe l’acompte prévu à l’article 1679 quinquies et qui n’est pas
professionnelle peut également être affectée au fonds par décision acquittée le 15 juin fait l’objet d’une majoration de 10 p. 100.
du conseil général. Ce supplément de recettes est réparti par
lui entre les communes suivant les critères qu’il détermine. « Si, à la suite de la mise en recouvrement du rôle de taxe
professionnelle, la déclaration remise par le redevable au compta
« VI. — Les conditions d’application du présent article sont ble du Trésor pour justifier la réduction de l’acompte est recon
fixées par décret en conseil d’Etat. » nue inexacte de plus du dixième, une majoration de 10 p. 100
Art. 53. — Les I et II de l’article 1649 du code général des est appliquée aux sommes non réglées.
impôts sont modifiés comme suit : « II. — Les cotisations de taxe professionnelle mises en
« Art. 1649. — I. — Un décret en Conseil d’Etat fixe la date recouvrement durant la première quinzaine de novembre donnent
et les conditions dans lesquelles les dispositions relatives à la lieu à la majoration de 10 p. 100 pour paiement tardif, par
taxe foncière sur les propriétés bâties, à la taxe foncière sur exception aux articles 1663-1 et 1761-1, à raison des sommes
les propriétés non bâties et à la taxe d’habitation et aux taxes non versées le 30 décembre au plus tard. »
annexes seront applicables dans les départements d’outre-mer,
ainsi que les mesures d’adaptation nécessaires. Art. 61. — L’article 1783 bis du code général des impôts est
« Un décret fixe la date et les conditions dans lesquelles les abrogé.
dispositions relatives à la mise à jour périodique de la valeur Art. 62. — L’article 1783 bis A du code général des impôts est
locative des propriétés bâties et non bâties seront applicables modifié comme suit :
dans les départements d’outre-mer, ainsi que, le cas échéant, les
mesures d’adaptation nécessaires. « Art. 1783 bis A. — Dans le cas où les personnes exonérées
de taxe professionnelle, en vex-tu de l’article 1459-4", pour la
« II. — Dans les départements d’outre-mer la date d’entrée location en meublé de locaux classés dans les conditions prévues
en vigueur de la taxe professionnelle et de ses taxes annexes à l’article 58-1 de la loi n° 65-997 du 29 novembi’e 1965, sont
est fixée au 1er janvier 1979. » déchues du bénéfice de cette exonération par suite du déclas
Art. 54. -— Au deuxième alinéa du 2 de l’article 1650 du code sement desdits locaux, elles sont tenues, en outre, au paiement
général des impôts remplacer les mots « la contribution des d’une amende égale au montant des droits non perçus. »
patentes » par « la taxe professionnelle ». Ai't. 63. — Au 1 de l’article 1929 quater du code généi’al des
Art. 55. — Le dernier alinéa du 1 de l’article 1657 du code impôts, î-emplacer les mots « conti'ibution des patentes » par
général des impôts est modifié comme suit : « taxe professionnelle ».
« En ce qui concerne les impositions locales perçues au profit Art. 64. — Le deuxième alinéa du 1 de l’ai'ticle 1936 du code
des collectivités locales et organismes compétents, les différences général des impôts est modifié comme suit :
en plus ou en moins résultant de l'arrondissement des taux et
du montant des cotisations viennent en augmentation ou en « Elles sont communiquées au maire seul lorsqu’elles concer
diminution du produit des sommes revenant à l’Etat pour frais nent la taxe foncièi'e ou la taxe professionnelle et à la commis
d.e dégrèvement et non-valeurs et pour frais d’assiette et de sion communale dans les autres cas. »
recouvrement. »
Art. 65. — L’ai'ticle 1967 du code général des impôts est
Art. 56. — Au livre II, chapitre Ier, section I, paragraphe I, modifié comme suit :
rubrique 1 du code général des impôts il est ajouté un article « Art. 1967. — Sous réserve des ax-ticles 1508 et 1967 A, les
1659 A ainsi conçu : omissions ou insuffisances relatives aux impôts directs et taxes
« Art. 1659 A. — Les rôles primitifs des impôts directs locaux assimilées auti’es que ceux cités à l’article 1966 sont susceptibles
ainsi que des taxes directes perçues au profit de certains établis d’être répai’ées dans les conditions prévues pour chaque impôt
sements publics et organismes divers peuvent être mis en recou et taxe jusqu’à l’expiration de l’année suivant celle au cours de
vrement dans le même délai que les rôles supplémentaires. » laquelle se situe le fait généi’ateur. »
5158 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
Art. 66. — Au livre II, chapitre VI, section I, paragraphe A du « Art. 310 HE. — Les recettes servant à calculer la base
code général des impôts il est ajouté un article 1967 A ainsi d’imposition des redevables définis à l’article 310 H C s’en
conçu : tendent, selon le cas, de celles retenues pour l’établissement de
« Art. 1967 A. — Les omissions ou les erreurs concernant la l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés ; il n’est
pas tenu compte des honoraires, courtages ou commissions rétro
taxe professionnelle peuvent être réparées par l’administration cédés à des tiers, lorsque ces sommes ont fait l’objet de la
jusqu’à l’expiration de la troisième année suivant celle au titre déclaration prévue par l’article 240 du code général des impôts.
de laquelle l’imposition est due. » « Les redevables qui exercent leur activité dans plusieurs
Art. 67. — L’article 284 de l’annexe I au code général des communes où ils disposent de locaux professionnels doivent
impôts est modifié comme suit : déclarer séparément, et sous leur responsabilité, les recettes
« Art. 284. — I. — Les matrices de la taxe d’enlèvement des se rapportant à chacune d’elles ; à défaut de pouvoir procéder
ordures ménagères sont dressées par le service des impôts avec à une localisation exacte, les redevables sont autorisés à répartir
le concours de la commission communale des impôts directs. leurs recettes totales proportionnellement à la valeur locative
des locaux professionnels dont ils disposent.
« II. — Les rôles de la redevance communale des mines et de « En cas de création d’activité en cours d’année, la base
la taxe d’enlèvement des ordures ménagères sont établis et d’imposition est calculée d’après îles recettes de cette année ;
recouvrés et les réclamations présentées, instruites et jugées pour l’imposition de l’année suivante, le montant des recettes
comme en matière de contributions directes. » est corrigé afin de correspondre à une année pleine.
Art. 68. — L’annexe I bis au code général des impôts est « Art. 310 H F. — Pour la détermination de la valeur locative
abrogée. qui sert de base à la taxe professionnelle :
Art. 69. — Au livre Ier, deuxième partie, section I de l’annexe II « 1" Les magasins généraux et entrepôts dont la valeur loca
au code général des impôts, il est créé un paragraphe IA intitulé tive n’est retenue que dans les bases d’imposition de l’exploi
« Taxe professionnelle » et comprenant vingt articles 310 HA à tant s’entendent de ceux dont la création, la gestion et la cession
310 H T rédigés comme il suit : sont réglementées par l’ordonnance n” 45-1744 du 6 août 1945 ;
Dispositions générales. « 2" Le prix de revient des immobilisations est celui qui doit
être retenu pour le calcul des amortissements ;
« Art. 310 HA. — Pour l’application de la taxe profession « 3° La valeur locative des biens faisant l’objet d’un contrat
nelle et des taxes additionnelles : de crédit-bail mobilier est déterminée d’après leur prix de
« Le montant des recettes est calculé toutes taxes comprises ; revient stipulé dans l’acte ; cette valeur n’est pas modifiée
« Le nombre de salariés est calculé sur l’année civile précé lorsque, à l’expiration du contrat, les biens sont acquis par le
dente, et pour l’ensemble de l’entreprise ; pour le calcul de ce locataire ;
nombre, les travailleurs à mi-temps ou saisonniers sont retenus « 4° Les limites de 400 000 F et d’un million de francs s’appré
à concurrence de la durée de leur travail ; cient pour l’ensemble de l’entreprise.
« Les apprentis sous contrat s’entendent des titulaires d’un « Art. 310 H G. — Pour les contribuables non sédentaires
contrït d’apprentissage passé dans les conditions fixées par le et les contribuables ayant une installation fixe, mentionnés
chapitre III de la loi n° 71-576 du 16 juillet 1971 ; les handi à l’article 1470 du code général des impôts, la valeur locative
capés physiques s’entendent des travailleurs handicapés recon imposable comprend :
nus par la commission départementale technique d’orientation et
de reclassement professionnel mentionnée par l’article L. 323-11 « 1” Celle des biens passibles d’une taxe foncière, dans les
du code du travail, modifié par l’article 14 de la loi n° 75-534 conditions fixées au 1° de l’article 1469 ; ces bases comprennent
du 30 juin 1975 ; notamment les emplacements fixes sur les marchés utilisés par
« Les dispositions de l’article 1468 et de l’article 1636 A-2° du les intéressés ;
code général des impôts concernent les chefs d’entreprises arti « 2° Celle des véhicules utilisés principalement à l’activité
sanales tenus de s’inscrire au répertoire des métiers ; ambulante, dans les conditions fixées au 3° de l’article 1469
précité ;
« L’établissement s’entend de toute installation utilisée par « 3" Celle des autres biens mobiliers, si les recettes du contri
une entreprise en un lieu déterminé, ou d’une unité de produc buable excèdent les limites fixées au 4° de ce même article et
tion intégrée dans un ensemble industriel ou commercial lors après abattement de 25 000 F.
qu’elle peut faire l’objet d’une exploitation autonome ;
« Les véhicules s’entendent de tous engins circulant à l’exté « Art. 310 HH. — Pour les entreprises qui exercent une
rieur d’une installation, sur terre, dans l’air ou sur les eaux ; partie de leur activité en dehors du territoire national et qui
« La période de référence à retenir pour déterminer les immo disposent en France de locaux ou de terrains :
bilisations et les recettes d’un redevable est constituée par « 1“ La valeur locative des immeubles et installations situés
l’année précédant celle au titre de laquelle l’imposition est éta sur le territoire national, ainsi que de leurs équipements, biens
blie, ou par l’exercice clos au cours de cette même année mobiliers et véhicules qui y sont rattachés, est intégralement
précédente lorsque sa durée est égale à douze mois mais ne prise en compte ; celle des immeubles et installations situés
coïncide pas avec l’année civile. à l’étranger, ainsi que de leurs équipements, biens mobiliers et
Exonérations. véhicules qui y sont rattachés, n’est pas prise en compte ; les
mêmes règles valent pour les salaires versés au personnel ;
« Art. 310 H B. — Les décisions d’exonération totale ou par « 2° La valeur locative de l’ensemble des véhicules dont dispose
tielle prises pour une durée ne pouvant excéder cinq ans en une entreprise de transport ou de pêche maritime, ainsi que de
faveur du développement régional en ce qui concerne respec leurs équipements et matériels de transport, est retenue propor
tivement la patente et la taxe spéciale sur les coopératives agri tionnellement à la part, dans les recettes hors taxes de l’entre
coles et unions de sociétés coopératives agricoles et sur les prise, de celles qui correspondent à des opérations effectuées
sociétés d’intérêt collectif agricole s’appliquent dans la même dans les limites du territoire national et soumises à la taxe
proportion à la taxe professionnelle, pour la période restant à sur la valeur ajoutée ; toutefois, lorsque le trafic assuré par
courir. l’entreprise est principalement en provenance de France ou à
Base d’imposition. destination de la France, la proportion retenue ne peut être
« Art. 310 H C. — Pour la détermination de la base d’impo inférieure au dixième ; les salaires du personnel affecté aux
sition de la taxe professionnelle, l’imposition des recettes véhicules sont retenus dans les mêmes proportions.
concerne notamment : « Art. 310 HI. — Les bases de la taxe professionnelle et des
« Les titulaires de bénéfices non commerciaux même lors taxes additionnelles à celle-ci sont arrondies à la dizaine de
qu’ils ont opté, au regard de l’impôt sur le revenu, pour le francs inférieure.
régime fiscal des salariés ; Disposition transitoire.
« Les personnes qui, à titre habituel, donnent des conseils
et servent d’intermédiaires pour la gestion ou le règlement « Art. 310 HJ. — Le rapport servant au calcul de la valeur
d’intérêts privés ; de référence définie par l’article 1472 du code général des
« Les commissionnaires, les courtiers, les intermédiaires pour impôts est obtenu en divisant dans chaque commune, le total
l’achat, la souscription ou la vente d’immeubles, de fonds de des bases de taxe professionnelle pour 1976 par celui des bases de
commerce, d’actions ou parts de sociétés immobilières, ainsi patente et de taxe spéciale sur les coopératives agricoles et les
que les agents de change et remisiers. sociétés d’intérêt collectif agricole en 1975 préalablement mis
« Art. 310 HD. — Lorsque les personnes désignées à l’ar à jour ; pour effectuer cette opération, il n’est tenu compte que
ticle 310 H C exercent dans les mêmes locaux une autre activité des bases d’imposition des redevables passibles dans la même
passible de la taxe professionnelle, leur base d’imposition est commune de la taxe professionnelle en 1976 et de la patente ou
déterminée dans les conditions fixées pour l’activité dominante ; de la taxe spéciale sur les coopératives agricoles et lies sociétés
cette dernière est appréciée en fonction des recettes. d’intérêt collectif agricole en 1975.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5159
Art. 70. — Le paragraphe « I bis » précédant l’article
Répartition de la taxe. 310 I de l’annexe II au code général des impôts devient le
« Art. 310 H K. — Pour l’application de l’article 1473 du paragraphe « IB » et l’article est modifié comme suit :
code général des impôts, les véhicules sont rattachés au local ou « Art. 310 I. — Les coefficients prévus à l’article 1496-III-1
au terrain qui constitue leur lieu de stationnement habituel ou, du code général des impôts qui doivent être utilisés, à compter
s’il n'en existe pas, au local où ils sont entretenus et réparés par du 1er janvier 1976 et pour une période de trois ans, pour la
le redevable ; à défaut ils sont rattachés au principal établis détermination de la base d’imposition à la taxe foncière sur
sement de l’entreprise. les propriétés bâties des locaux d’habitation ou à usage pro
« En ce qui concerne les contribuables non sédentaires et ceux fessionnel loués sous le régime de la réglementation édictée
ayant une installation fixe, mentionnés à l’article 1470 du code par la loi n” 48-1360 du 1er septembre 1948, sont fixés comme suit t
général des impôts, l’imposition correspondant aux véhicules et < Catégorie HA : 2,16 ;
aux équipements transportés est établie au lieu prévu à l’alinéa « Catégorie H B : 1,90 ;
précédent ou, à défaut, dans la commune de rattachement, telle « Catégorie II C : 1,68 ;
qu’elle est définie par l’article 7 de la loi n" 69-3 du 3 jan « Catégorie III A : 1,56 ;
vier 1969. « Catégorie III B : 1,45 ;
« Art. 310 HL. — Les bases d'imposition des entreprises men < Catégorie IV : 1;
tionnées à l’article 1474 du code général des impôts sont répar « Catégorie des locaux soumis au régime du loyer forfaitaire
ties entre les communes concernées de la manière suivante : de l’article 34 de la loi du 1er septembre 1948 : 1,56. »
« 1“ Les locaux et terrains, notamment ceux des sièges sociaux, Art.' 71. — Il est créé dans l’annexe II au code général des
sont imposables en totalité dans la commune où ils se trouvent ; impôts un article 310 J bis, précédé d’un titre « Immobilisation»
il en va de même des salaires versés au personnel qui y est industrielles > et ainsi conçu :
affecté et sous réserve de l’article 310 H O des biens et équi « Art. 310 J bis. — Les taux d’abattement applicables à 1*
pements qui y sont installés ; valeur locative des immobilisations industrielles, autres que les
2° Les autres bases d’imposition, y compris la valeur locative sols et terrains, passibles de la taxe foncière sur les propriétés
dès véhicules, sont réparties dans les conditions fixées aux bâties sont fixés à :
articles 310 H M, 310 H N et 310 HO.
« 25 p. cent en ce qui concerne les biens acquis ou créés
« Art. 310 H M. — La valeur locative des véhicules des entre avant le 1er janvier 1976 ;
prises de transport ainsi que les salaires versés au personnel « 33,33 p. cent en ce qui concerne les biens acquis ou créés
affecté à ces véhicules sont imposés dans les communes définies à partir de cette date. »
à l’article 310 H K. Art. 72. — L’article 310 K de l’annexe II au code général
« Ces éléments sont toutefois répartis : des impôts est modifié comme suit :
« Lorsque la majorité des véhicules n’a pas de lieu de sta « Art. 310 K. — La déduction complémentaire prévue par le
tionnement habituel, entre toutes les communes où l’entreprise quatrième alinéa de l’article 1499 du code général des impôts
dispose de locaux ou de terrains ; la répartition est proportion est applicable à l’usine marémotrice de la Rance, sise à Saint-
nelle aux valeurs locatives des locaux et terrains ; Malo et La Richardais (Ille-et-Vilaine).
« Lorsqu'il s’agit d’une entreprise d’armement maritime qui « Le taux de la déduction complémentaire est fixé à 50 p. cent ;
utilise habituellement plusieurs ports français, entre les com cette déduction s’applique après l’abattement prévu à l’article
munes. proportionnellement aux effectifs de passagers et aux 310 J bis. »
tonnages qui y sont embarqués ou débarqués ; rembarque Art. 73. — Il est ajouté dans l’annexe II au code général
ment ou le débarquement d’un passager équivaut à celui d’une des impôts un article 310 K bis ainsi conçu :
tonne de marchandises.
« Art. 310 K bis. — Le coefficient départemental moyen
« Art. 310 H N. — Les entreprises de travaux publics sont d’augmentation des bases d’imposition des immobilisations indus
imposées au lieu de chaque chantier, en raison des salaires trielles prévu par l’article 1499 A du code général des impôts
versés au personnel qui y travaille et de la valeur locative est obtenu en divisant les bases totales d’imposition des éta
des immobilisations qui y sont affectées ; cette dernière est blissements industriels à la taxe foncière sur les propriétés bâties
répartie proportionnellement aux salaires versés sur les dif de 1974 par le total des bases d’imposition de ces mêmes établis
férents chantiers. sements à la contribution foncière des propriétés bâties établie
« Toutefois, les bases d’imposition relatives aux chantiers en 1973, diminué du revenu net des outillages et installations
ayant duré moins de trois mois sont rattachées à la plus proche exonérés par l’article 1382-11“ du code général des impôts. »
des communes où l’entreprise dispose à titre permanent de Art. 74. — Au livre I'r, deuxième partie, section I de l’an
locaux ou de terrains. nexe II au code général des impôts, il est créé un paragra
« Art. 310 HO. — Lorsqu’elles exercent leur activité dans phe II bis intitulé « Réduction des valeurs locatives » et qui
plus de cent communes, les banques et les entreprises de vente comprend un article 310 iCnvicies ainsi conçu :
à succursales multiples répartissent la valeur locative de leurs « Art. 310 unvicies. — L’abattement d’un tiers pratiqué sur la
biens mobiliers entre les communes d’imposition proportionnel valeur locative des usines nucléaires en application de l’arti
lement aux salaires versés. cle 1518 A du code général des impôts concerne les usines de trai
« Toutefois, les valeurs locatives des centres d'informatique tement des combustibles nucléaires et les centrales nucléaires. »
et les salaires de leur personnel demeurent en dehors de cette Art. 75. — Les articles 316, 317, 318 à 323 et 327 bis de
répartition. l’annexe II au code général des impôts sont abrogés.
« Art. 310 H P. — L'imposition à la taxe professionnelle des Art. 76. — Au livre Ier, deuxième partie, section II bis de
sociétés de fait et des sociétés en participation est libellée au l’annexe II au code général des impôts il est créé deux arti
nom du ou des associés connus des tiers. cles 327 bis A et 327 bis B ainsi conçus :
« Art. 310 HQ. — Lorsqu’un changement d’exploitant prend « Art. 327 bis A. — Pour l’application de l’article 1636 A-l®
effet le 1er janvier d’une année donnée, la déclaration affé du code général des impôts l’institution ou la suppression d’une
rente à cette même année est souscrite par l’ancien exploitant. exonération permanente est assimilée à une fermeture ou une
« Art. 310 HR. — La déclaration récapitulative prévue par création d’établissement.
l’article 1477 du code général des impôts doit être souscrite « Art. 327 bis B. — Les taux moyens départementaux de
avant le F1’ octobre de chaque année ; elle est adressée au taxe d’habitation et de patente mentionnés à l’article 1636 A-4°
service des impôts auprès duquel est produite la déclaration du code général des impôts sont obtenus en divisant les recettes
annuelle de résultats. procurées en 1975 par chacun de ces impôts à l’ensemble des
communes du département par les bases d’imposition correspon
Annualité de la taxe. dantes. Ces taux moyens sont ensuite comparés aux taux appli
« Art. 310 HS. Pour effectuer les corrections à apporter qués au profit de la commune, calculés de la même manière. »
à la valeur locative des immobilisations et au montant des Art. 77. — Le ministre délégué à l’économie et aux finances
salaires, en application de l’article 1478-3" et 4" du code général est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié
des impôts, tout mois commencé est considéré comme un mois au Journal officiel de la République française.
entier.
« Cette règle est également applicable à la détermination des Fait à Paris, le 18 octobre 1977.
RAYMOND BARRE.
recettes prises en compte. Par le Premier ministre,
« Art. 310 HT. — Lorsqu’un redevable suspend son activité ministre de l’économie et des finances :
pendant au moins douze mois consécutifs, l’opération constitue, Le ministre délégué à l’économie et aux finances,
au regard de l’article 1478 du code général des impôts, une sup ROBERT BOULIN.
pression d’activité suivie d’une création. »
5160 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
2° bis, ajouter « modifiée ainsi que le montant de l’aide 3°, avant-dernier alinéa modifié comme suit :
personnalisée au logement ; ». « Le montant de la ou des déductions forfaitaires pour frais
(Loi n° 77-1 du 3 janvier 1977, art. 15). professionnels ne peut être inférieur à 1500 F, sans pouvoir
excéder le montant brut des traitements et salaires. Cette dispo
4°, 5° et 6° sont modifiés et deviennent le 4° ainsi conçu : sition s’applique séparément aux rémunérations perçues par le
chef de famille, par son conjoint et par les personnes à sa
« 4° Les pensions servies en vertu des dispositions du code charge. »
des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre
ainsi que la retraite du combattant mentionnée aux articles L. 255 (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 2 IV.)
à L. 257 du même code ; » Article 93 :
(Loi n" 64-1339 du 26 décembre 1964, art. 3.) Paragraphe 1, la seconde phrase est modifiée comme suit :
« Sous réserve des dispositions de l’article 151 sexies, il tient
12°, remplacer « et 92 » par « et suivants ». compte... (le reste sans changement) ».
(Loi n" 50-1535 du 13 décembre 1950 ; loi n° 52-833 du Paragraphe 1 bis, abrogé.
18 juillet 1952 et décret n" 55-1070 du 5 août 1955, Paragraphe 2, complété comme suit : « , sauf application des
portant codification des textes législatifs concernant la dispositions du deuxième alinéa de l’article 93 quater-I ».
mutualité). Paragraphe 3, abrogé.
19° Premier alinéa, première ligne, remplacer « 3,50 F » par Paragraphe 4, transféré sous l’article 93 quater-11.
<5 F». Paragraphe 4 bis, abrogé.
(Loi n" 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 11.) Paragraphe 5, modifié et complété comme suit :
« 5. Pour l’application du 1 :
20" :
« La transmission à titre onéreux ou à titre gratuit ou le rachat
Le b est modifié comme suit : des parts d’un associé d’une société civile professionnelle est
« b) Des banques nationales mentionnées à l’article 6 de la considéré comme portant sur la quote-part des éléments de
loi nu 45-015 du 2 décembre 1945 faites à leur personnel en l’actif social qui correspond aux droits sociaux faisant l’objet
application de l’article 1er de la loi n" 73-8 du 4 janvier 1973 ; de la transmission ou du rachat;.
« c) Des sociétés centrales d’assurances définies à l’arti « Les parts de sociétés civiles de moyens constituent des élé
cle L. 322-12 du code des assurances faites au personnel des ments affectés à l’exercice de la profession. »
entreprises nationales d’assurances en application des arti (Loi n” 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 7-II, deuxième
cles L. 322-13 et L. 322-22 du code précité ; » alinéa et loi n” 76-660 du 19 juillet 1976, art. 11-1,
(Décret n" 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5.) premier alinéa, II et 12-III.)
Le c actuel devient le d. Article 93 quater (nouveau) ainsi conçu :
Au livre Ior, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section II, « Art. 93 quater. — I. — Les plus-values réalisées sur des
première sous-section, paragraphe V, il est créé un sous-para immobilisations sont soumises au régime des articles 39 duo-
graphe l'bis (nouveau) intitulé : « Dispositions applicables aux decies à 39 quindecies.
salariés détachés à l’étranger » et comprenant un article 81 A « Ce régime est également applicable aux produits de la pro
(nouveau) ainsi conçu : priété industrielle définis -à l’article 39 terdecies quelle que soit
la qualité de leur bénéficiaire.
« Art. 81 A. — I. — Les traitements et salaires perçus en « Le taux d’imposition des plus-values à long terme est cepen
rémunération de leur activité à l’étranger par des personnes dant ramené à 10 p. 100 dans le cas particulier des contribuables
de nationalité française qui ont leur domicile fiscal en France exerçant une profession non commerciale.
et qui sont envoyées à l’étranger par un employeur établi en « II (reprend, après modification, le paragraphe 4 de l’arti
France ne sont pas soumis à l’impôt lorsque le contribuable cle 93). — L’imposition de la plus-value constatée lors de
justifie que les rémunérations en cause ont été effectivement l’apport par un associé, de la clientèle ou des éléments d'actif
soumises à un impôt sur le revenu dans l’Etat où s’exerce son affectés à l’exercice de sa profession, à une société civile pro
activité et que cet impôt est au moins égal aux deux tiers de fessionnelle, constituée conformément aux dispositions de la
celui qu’il aurait à supporter en France sur la même base loi n° 66-879 du 29 novembre 1966 modifiée, est reportée au
d’imposition. moment où s’opérera la transmission ou le rachat des droits
« II. — Les traitements et salaires perçus en rémunération sociaux de cet associé. L’application de cette disposition est
de leur activité à l’étranger par des personnes de nationalité subordonnée à la condition que l’apport soit réalisé dans le
française autres que les travailleurs frontaliers, qui ont leur délai de dix ans à compter de la publication du règlement
domicile fiscal en France et qui, envoyées à l’étranger par un d’administration publique propre à la profession considérée. »
employeur établi en France, justifient d’une activité à l’étranger (Loi n” 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 7-1, premier
d’une durée supérieure à 183 jours au cours d’une période de alinéa, et loi n” 76-660 du 19 juillet 1976, art. HT,
douze mois consécutifs, ne sont pas soumis à l’impôt. deuxième et troisième alinéa.)
« Cette exonération n’est accordée que si les rémunérations
considérées se rapportent aux activités suivantes à l’étranger : Article 96, paragraphe III, modifié comme suit :
« a) Chantiers de construction ou de montage, installation « III. — Dans le département de la Réunion, pour l’imposi
d’ensembles industriels, leur mise en route et leur exploitation, tion des revenus réalisés à partir du 1er janvier 1975, la limite
la prospection et l’ingénierie y afférentes ; à retenir est celle prévue au I. A titre transitoire, le chiffre de
« b) Prospection, recherche ou extraction de ressources natu 175 000 F est majoré respectivement de 36 p. 100, 24 p. 100 et
relles. 12 p. 100 pour chacune des années 1975, 1976 et 1977. »
« III. — Lorsque l'intéressé ne peut bénéficier de ces exoné (Loi n" 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 17-1 et VII-2
rations, ces rémunérations ne sont soumises à l’impôt en France et décret n” 74-1130 du 30 décembre 1974, art. 1er.)
qu’à concurrence du montant du salaire qu’il aurait perçu si
son activité avait été exercée en France. Cette disposition s’appli Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section II,
que également aux contribuables visés à l’article 4 B-2. » lre sous-section, paragraphe VI, les titres A « Contribuables ayant
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 9, sauf le der en France une installation professionnelle permanente » et B
nier alinéa.) « Contribuables n’ayant pas en France d’installation profession
nelle permanente » sont supprimés.
I .
Article 82, premier alinéa, complété comme suit : Articles 105, 106 et 107, abrogés.
« Toutefois, les logements mis à la disposition des personnels (Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.)
de la gendarmerie, dans les conditions prévues par l’article D. 14
du code du domaine de l’Etat, ne sont pas considérés comme un Article 110, deuxième alinéa, troisième ligne, remplacer « en
avantage en nature. » vertu de l’article 216-1 et II » par « en vertu des articles 214 A
(Loi n° 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 3.) et 216-1 et II ».
Article 83, modifié et complété comme suit : (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 60-III.)
1° bis, dernière ligne, remplacer « le décret-loi du 14 juin Article 115, paragraphe 2, deuxième alinéa, dernière ligne,
1938 » par « le livre III du code des assurances ». remplacer « 1975 » par « 1977 ».
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5, et (Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-1.)
décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. 1er, 2 et 3.) (Supplément.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5165
Article 115 quinquies, paragraphe 1, premier alinéa, et para « Ces placements ne doivent pas constituer un investissement
graphe 2, troisième alinéa, remplacer « domicile réel » par direct au sens de la loi n” 66-1008 du 28 décembre 1966 rela
« domicile fiscal ». tive aux relations financières avec l’étranger et des textes
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 1er, 2 et 16.) réglementaires pris pour son application. Les titres doivent
Article 119 bis, paragraphe 2, modifié comme suit : revêtir la forme nominative ou être déposés auprès d’un éta
Première ligne, remplacer « des articles 238 sexies, 238 septies blissement bancaire établi en France.
et 239 bis B » par « de l’article 239 bis B ». « II. — Sur agrément du ministre de l’économie et des
Cinquième ligne, remplacer « domicile réel » par « domicile finances, les retenues ou le prélèvement prévus aux articles
fiscal ». 119 bis et 125 A peuvent être réduits ou supprimés en ce qui
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. lor, 2 et 16). concerne :
Article 125 A, complété et modifié comme suit : « Les produits mentionnés au I qui bénéficient à des institu
Paragraphe II bis (nouveau) ainsi conçu : tions publiques étrangères ;
« Les produits mentionnés aux articles 124 et 1678 bis et
« II bis. — Le prélèvement est applicable dans tous les cas aux ceux afférents à des placements constituant des investissements
produits des sommes inscrites aux comptes spéciaux sur livrets directs en France au sens du I qui bénéficient à des organi
ouverts à leurs déposants par les caisses de crédit mutuel non sations internationales, à des Etats souverains étrangers, aux
agricole mentionnées à l’article 207-3. Il est assis sur le tiers de banques centrales de ces Etats ou à des institutions financières
ses produits* » publiques étrangères. »
(Loi n" 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 9-II.) (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 64-11.)
Paragraphe III, remplacer « domicile réel » par « domicile Article 133, au 2°, remplacer « et l’article 267 du code de
fiscal ». l’administration communale » par « et l’article L. 236-7 du code
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 1", 2 et 16.) des communes ».
Article 125 B, paragraphe U la fin du 1" est modifié comme (Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1°'' et 2.)
suit : « excède 200 000 F ou 300 000 F selon qu’il s’agit d’intérêts Article 145, paragraphe 6, ajouter un sous-paragraphe b bis
versés jusqu’au 31 décembre 1976 inclus ou après cette date ; ». (nouveau) ainsi conçu :
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 10-III.) « b bis) Aux dividendes déduits, en application des dispo
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section H, sitions de l’article 214 A, du bénéfice imposable des sociétés
lre sous-section, il est ajouté au paragraphe VII, sous-paragra distributrices ; »
phe 5, une rubrique (nouvelle) intitulée : « Emprunts émis ou (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 60-IV.)
contractés à l’étranger » et comprenant un article 131 quater Au livre Ior, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section II,
(nouveau) ainsi conçu : première sous-section, il est créé un paragraphe VII ter (nou
« Art. 131 quater. — I. — Les intérêts des emprunts contractés veau) intitulé : « Plus-values de cession à titre onéreux de biens
hors de France par des personnes morales françaises avec l’auto ou de droits de toute nature » et comprenant vingt articles 150 A
risation du ministre de l’économie et des finances sont temporai à 150 T (nouveaux) ainsi conçus :
rement. exonérés du prélèvement prévu à l’article 125 A-III, et
éventuellement de la retenue à la source définie à l’article Champ d'application.
119 bis sous les conditions ci-après : « Art. 150 A. — Les plus-values effectivement réalisées par
« a) L’emprunt doit comporter une durée de cinq ans au des personnes physiques ou des sociétés de personnes lors de la
moins et, en cas d’amortissement anticipé, une vie moyenne d’au cession à titre onéreux de biens ou de droits de toute nature
moins trois ans ; sont passibles :
« b) L’opération doit être expressément admise par l’adminis « 1° De l’impôt sur le revenu, lorsque ces plus-values pro
tration fiscale au bénéfice de ce régime spécial avant le 31 dé viennent de biens immobiliers cédés moins de deux ans après
cembre 1977. » l’acquisition ou de biens mobiliei's cédés moins d'un an après
(Loi n'“ 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-IV.) celle-ci ;
« II. — Les dispositions du I sont également applicables : « 2° De l’impôt sur le revenu suivant les règles particulières
« Aux primes d’émission et de remboursement des emprunts définies aux articles 150 B à 150 T, selon que ces plus-values
contractés dans les conditions prévues par le même paragraphe ; proviennent :
« Aux revenus des emprunts contractés en vertu d’une ouver « a) De biens immobiliers cédés plus de deux ans et moins
ture de crédit en devises étrangères ou en substitution de son de dix ans après l’acquisition ;
utilisation, à condition que l’ouverture de crédit ait une durée « b) De biens mobiliers cédés plus d’un an et moins de
de cinq ans au moins. dix ans après l’acquisition ;
« Le bénéfice de ce régime fiscal reste acquis lorsque l’em « c) De biens ou droits de toute nature cédés plus de dix ans
prunt fait l’objet, à quelque moment que ce soit, d’un amortis après l’acquisition. »
sement anticipé à l’initiative de l’emprunteur avec l’accord du (Loi n” 76-660 du 19 juillet 1976, art. lpr.)
ministre de l’économie et des finances. »
(Loi n" 76-1220 du 28 décembre 1976, art. 5.) Exonérations.
Au livre Ir, première partie, titre T'r, chapitre Ier, section II, « Art. 150 B. — Sont exonérées* sur la demande des intéressés
lre sous-section, il est ajouté au paragraphe VII, sous-paragra- et dans la mesure où elles n’étaient pas taxables avant le
pbe 5, une rubrique (nouvelle) intitulée «Produits financiers 1er janvier 1977, les plus-values immobilières réalisées par les
bénéficiant aux organisations internationales, aux Etats souve contribuables dont la valeur de l’ensemble du patrimoine immo
rains étrangers, à leurs banques centrales ou institutions finan bilier y compris, le cas échéant, les biens de communauté
cières » et comprenant deux articles 131 quinquies et 131 sexies et les biens propres de leur conjoint et de leurs enfants à
(nouveaux) ainsi conçus : charge n’excède pas 400 000 F ; cette somme est majorée de
« AH. 131 quinquies. — Les intérêts des séries spéciales de 100 000 F par enfant à charge à partir du troisième enfant.
bons du Trésor en comptes courants libellés en francs qui sont Cette valeur s’apprécie à la date de réalisation de la plus-value
réservées aux organisations internationales, aux Etats souve et tient compte des dettes contractées pour l’acquisition ou la
rains étrangers, aux banques centrales ou aux institutions finan réparation de ce patrimoiné. »
cières de ces Etats sont exonérés du prélèvement prévu à l’arti (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 6-1.)
cle 125 A. « Art. 150 C. — Toute plus-value réalisée lors de la cession
« Les caractéristiques de ces émissions spéciales de bons du d’une résidence principale est exonérée.
Trésor sont fixées par arrêté du ministre de l’économie et des « Il en est de même pour la première cession d’une résidence
finances. » secondaire lorsque le cédant ou son conjoint n’est pas proprié
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 64-1.) taire de sa résidence principale, directement ou par personne
« Art. 131 sexîes. — I. — Les produits d’actions, de parts interposée.
sociales ou de parts bénéficiaires distribués par des sociétés « Sont considérés comme résidences principales :
françaises, ainsi que les produits mentionnés à l’article 118 qui « a) Les immeubles ou parties d’immeubles constituant la
bénéficient à des organisations internationales, à des Etats résidence habituelle du propriétaire depuis l’acquisition ou l’achè
souverains étrangers ou aux banques centrales de ces Etats, vement ou pendant au moins cinq ans ; aucune condition de
sont exonérés des retenues ou du prélèvement prévus aux durée n’est requise lorsque la cession est motivée par des impé
articles 119 bis et 125 A. ratifs d’ordre familial ou un changement de résidence ;
(Supplément. — Fin.) ® •
5166 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
« A 4,40 p. 100 pour les assurances de groupe ; « Les risques d’incendie couverts par des assurances ayant pour
« A 2,40 p. 100 pour les contrats de rente viagère immédiate objet des risques de transport sont compris dans les risques dési
ou différée de moins de trois ans, lorsque, au moment de la gnés sous le 2° ou sous le 3° suivant qu’il s’agit de transports
souscription du contrat, le souscripteur est âgé de plus de terrestres ou de transports par eau et par air. »
soixante ans ou atteint d’une infirmité le mettant dans l’impos (Loi n° 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 5-II.)
sibilité de subvenir par son travail aux nécessités de l’existence ; Article 1007, b, remplacer « 1 000 F » par « 1 800 F ».
« 5° Pour les assurances des crédits à l’exportation : (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 18-IV.)
« A 0,25 p. 100 ;
Article 1007 bis, modifié et complété comme suit :
« 6° Pour toutes autres assurances : « Art. 1007 bis. — Le tarif de la taxe différentielle sur les
« A 8,75 p. 100. véhicules à moteur est fixé comme suit :
F F F F F
Véhicules dont l’âge n’excède pas cinq ans........................................ 100 150 400 700 1 000
Véhicules ayant plus de cinq ans mais moins de vingt ans d’âge---- 50 75 200 350 500
Véhicules ayant plus de vingt ans mais moins de vingt-cinq ans d’âge. 40 40 40 40 40
Art. 1622, modifié comme suit : Dans le titre de la section précédant l’article 1635 bis C, le
« Art. 1622. — Le fonds commun des accidents du travail membre de phrase « District de la région parisienne » est
agricole survenus dans la métropole, prévu à l’article 1er du remplacé par « Région d’Ile-de-France » et l’article 1635 bis C
décret n° 57-1360 du 30 décembre 1957, est alimenté par une est modifié comme suit :
contribution des exploitants assurés perçue sur les primes d’assu « Art. 1635 bis C. — Dans les communes de la région d’Ile-
rances acquittées au titre de la législation sur les accidents du de-France, telle qu’elle est définie à l’article 1er de la loi
travail agricole et établie suivant les modalités déterminées par n" 76-394 du 6 mai 1976, qui figui'ent sur une liste dressée par
décret pris sur le rapport du ministre de l’économie et des arrêté conjoint des ministres de l’équipement et du logement,
finances, du ministre de l’agriculture et du secrétaire d’Etat au de l’intérieur, de l’économie et des finances et de l’agriculture,
budget. Cette contribution est recouvrée en même temps que une taxe de 1 p. 100 complémentaire à la taxe locale d’équipe
les primes par les organismes d’assurances et la caisse nationale ment visée à l’article 1585 A est établie et versée à la région
d’assurances en cas d’accident. d’Ile-de-France. Cette taxe... » (Le reste sans changement.)
« Le décret prévu ci-dessus détermine les conditions dans
lesquelles sont effectués les versements des sociétés d’assurances, (Loi n“ 76-394 du 6 mai 1976, art. 28-6“.)
des syndicats de garantie et de la caisse nationale d’assurances
en cas d’accidents. Il prévoit les mesures nécessaires pour assu Article 1635 bis D :
rer l’exécution du présent article et les conditions d’intervention Paragraphe I, modifié comme suit :
du service des impôts. »
(Loi n“ 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) « I. Les permis de conduire les véhicules automobiles, les
motocyclettes d’une cylindrée supérieure à 125 cnr et tous autres
Article 1624, modifié comme suit : véhicules à moteur donnent lieu au paiement d’une taxe qui,
pour les véhicules automobiles, couvre toutes les extensions de
« Art. 1624. — Le taux de la taxe prévue à l’article 1622... » validité de conduite.
(Le reste sans changement.) « Cette taxe est perçue au profit de la région. Elle est exigible
(Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) sur les permis et les duplicata délivrés dans la circonscription
régionale. »
Article 1628 quater, paragraphe I, remplacer « l’article 15 (Loi n° 76-394 du 6 mai 1976, art. 29.)
modifié de la loi n" 51-1508 du 31 décembre 1951 » par « l’ar
ticle L. 420-1 du code des assurances. »
Paragraphe II, complété par un alinéa (nouveau) ainsi conçu :
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5.)
« Dans la région d’Ile-de-France, la taxe additionnelle est
Article 1628 quater : limitée à 50 p. 100 de la taxe proportionnelle. »
Paragraphe I, cinquième ligne, supprimer « et des responsables (Loi n° 76-394 du 6 mai 1976, art. 30-1”.)
d’accidents d’automobiles non bénéficiaires d'une assurance. *
Paragraphe II, premier alinéa, cinquième ligne, supprimer Article 1635 bis E, complété par un alinéa (nouveau) ainsi
« et des responsables d’accidents corporels de chasse non béné conçu :
ficiaires d’une assurance. »
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) « Le taux de la taxe additionnelle est limité à 1 p. 100 de la
valeur imposable pour la région d’Ile-de-France et à 1,60 p. 100
Au livre Pr, deuxième partie, titre III, chapitre III, il est ajouté pour les autres régions. »
une section I sexies (nouvelle) intitulée « Fonds destiné au (Loi n" 76-394 du 6 mai 1976, art. 30-2°, et loi n“ 76-1232
financement des majorations accordées aux rentes allouées en du 29 décembre 1976, art. 66-II-1.)
réparation du préjudice causé par un véhicule terrestre à
moteur » et comprenant un article 1628 sexies (nouveau) ainsi Au livre Ier, deuxième partie, titre III bis, le titre précédant
conçu : l’article 1635 quater est modifié comme suit : « Participation en
cas de dépassement du coefficient d'occupation du sol».
« Art. 1628 sexies. — Le fonds institué par l’article 2 de la loi
n” 74-1118 du 27 décembre 1974 et dont l’objet est de financer
les majorations accordées aux rentes allouées par les sociétés Article 1635 quater :
d’assurance en réparation du préjudice causé par un véhicule Premier alinéa, modifié comme suit :
terrestre à moteur est alimenté par une contribution addition
nelle aux primes ou cotisations relatives aux contrats d’assurance « Comme il est dit à l’article L. 332-1 du code de l’urbanisme,
couvrant des risques dus à l’emploi de véhicules terrestres à lorsque l’application des règles mentionnées à l’article L. 123-1-7*
moteur. Cette contribution est proportionnelle aux primes et de ce code permet... » (Le reste sans changement.)
cotisations effectivement versées au titre de l’assurance obliga
toire. Son assiette et son taux sont fixés par décret en Conseil Deuxième alinéa, modifié comme suit :
d’Etat. »
« La participation est perçue au profit de la commune ou, s’il
(Loi n° 74-1118 du 27 décembre 1974, art. 2 et 3.) en existe un, de l’établissement public groupant plusieurs com
munes et ayant compétence en matière d’urbanisme. »
Article 1635 bis A. paragraphe a, complété par l’alinéa suivant :
Quatrième alinéa, abrogé.
« Les contrats d’assurance sur les risques de gel de récoltes
sont exonérés de cette contribution. » (Loi n“ 75-1328 du 31 décembre 1975, art. 23-11 et 51-1.)
(Loi n" 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 4.)
Article 1635 quinquies, modifié et complété comme suit :
Au livre Inr, deuxième partie, titre III, chapitre III, il est « Art. 1635 quinquies. — A l’exception des contributions indi
ajouté une section V bis (nouvelle) intitulée : « Fonds de rectes prévues au chapitre II du titre III, les impositions dési
garantie des calamités agricoles dans les départements d’outre gnées aux titres I, II, III et III bis ci-dessus et perçues au profit
mer » et comprenant un article 1635 bis AA (nouveau) ainsi des collectivités locales et de divers organismes ne sont pas
conçu : applicables sur le plateau continental, ni au fond de la mer et
« Art. 1635 bis AA. — Il est perçu au profit du fonds de à son sous-sol dans la zone économique pouvant s’étendre depuis
garantie des calamités agricoles dans les départements d’outre la limite des eaux territoriales jusqu’à 188 milles marins au-delà
mer institué par l’article 1er de la loi n° 74-1170 du 31 décem de cette limite. »
bre 1974, une contribution additionnelle aux primes ou cotisa (Loi n“ 76-655 du 16 juillet 1976, art. 2.)
tions d’assurance afférentes aux conventions d’assurance cou
vrant à titre exclusif ou principal les dommages aux sols, récoltes,
cultures, bâtiments, et au cheptel mort ou vif affectés aux exploi Article 1649 ter D, à la deuxième ligne, remplacer « 1649 ter C »
tations agricoles. par « 1649 ter B ».
« La contribution additionnelle est assise sur la totalité des (Loi n“ 70-1199 du 21 décembre 1970, art. 18-VI.)
primes et cotisations. Elle est liquidée et recouvrée selon les
mêmes règles, sous les mêmes garanties et les mêmes sanctions Article 1649 quater, paragraphe 4, modifié comme suit :
que la taxe annuelle sur les conventions d’assurance prévue à
l’article 991. Son taux est fixé par la loi de finances et ne peut « 4. Les conditions d’application du 3 sont fixées par décrets
être supérieur à 10 p. 100. » en Conseil d’Etat. »
(Loi n° 74-1170 du 31 décembre 1974, art. l*r et 3.) (Loi n" 69-3 du 3 janvier 1969, art. 11.)
5188 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
Article 1649 quater A, 1°, premier alinéa, remplacer « L. 111-1, « Art. 1649 quater G. —Les documents tenus par les adhé
L. 111-3 à L. 111-5 » par « L. 117-1 à L. 117-18 ». rents des associations définies à l’article 1649 quater F en appli
(Loi n° 75-576 du 16 juillet 1971, art. 11 à 28 et 37.) cation de l’arlicle 99 ou 101 bis du présent code doivent être
établis conformément à l’un des plans comptables profession
Au livre Ier, troisième partie, titre I'“r, il est ajouté un chapi nels agréés par le ministre de l’économie et des finances. »
tre I ter (nouveau) intitulé : « Centres de gestion agrées et asso (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 64-III.) .
ciations agréées des professions libérales » et comprenant six
articles 1649 quater C à 1649 quater H (nouveaux) ainsi conçus : « Art. 1649 quater H. — Les associations mentionnées à l’arti
cle 1649 quater F sont habilitées à élaborer pour le compte de
I. — Centres de gestion agréés. leurs adhérents, placés sous un régime réel d’imposition, les
déclarations destinées à l’administration fiscale ; un agent de
« Art. 1649 quater C. — Des centres de gestion dont l’objet l’administration fiscale apporte son assistance technique à ces
est d’apporter une assistance en matière de gestion aux indus organismes dans les conditions prévues par une convention
triels, commerçants, artisans et agriculteurs peuvent être agréés passée entre l’association et l’adminisiration. »
dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat. . (Loi n” 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 64-IV.-
« Ces centres sont créés à l’initiative soit d’experts compta
bles et comptables agréés ou de sociétés membres de l’ordre, Article 1649 quinquïes A, paragraphe 3, premier alinéa,
soit de chambres de commerce et d’industrie, de chambres de sixième ligne, supprimer « 150 ter, 150 quinquies ».
métiers ou de chambres d'agriculture, soit d’organisations pro
fessionnelles légalement constituées d’industriels, de commer (Loi n° 76-860 du 19 juillet 1976, art. 12-III.-
çants, d’artisans ou d’agriculteurs. » Article 1650, paragraphe 4, a, premier tiret, remplacer « à
(Loi nu 74-1114 du 27 décembre 1974, art. lor-l et II.) l’article 6 de la loi n" 70-610 du 10 juillet 1970 » par « à l’arti
« Art. 1649 quater D. — La comptabilité des adhérents des cle L. 171-7 du code des communes ».
centres de gestion doit être tenue, centralisée ou surveillée par (Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1er et 2.)
un expert comptable, un comptable agréé ou une société mem
bre de l’ordre qui vise les documents fiscaux après s’être assuré Article 1651 :
de leur régularité formelle et de leur concordance avec la Paragraphe 3, avant-dernier alinéa, modifié comme suit :
comptabilité.
« Toutefois, les centres créés à l’initiative des organisations et « Les personnes désignées à l’article 1653 A-I-3" et 4° sont
organismes mentionnés à l’article 1649 quater C et dont l’activité appelées à siéger à la commission lorsqu’elle est saisie d’un
concerne la comptabilité des exploitants agricoles imposés selon désaccord portant sur la valeur vénale, retenue pour l’assiette
le régime du bénéfice réel soni admis, après agrément, à tenir de la taxe sur la valeur ajoutée dans les cas prévus à l’arti
et à présenter les documents comptables de leurs adhérents cle 287-3. »
établis par les soins d’un personnel ayant un diplôme ou une Paragraphe 5, première et deuxième ligne, supprimer « 150 ter,
expérience répondant à des conditions fixées par décret, sans 150 quinquies ».
préjudice des dispositions des articles 2 et 8 de l’ordonnance
n° 45-2138 du 19 septembre 1945 modifiée par la loi n" 68-946 du (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.)
31 octobre 1968 relatives à l’attestation de régularité et de sincé
rité. Les centres cités au présent alinéa établissent ces documents Article 1654, douzième ligne, remplacer « 1454 » par « 1449
selon une méthodologie définie dans le cadre d’une concertation à 1463 ».
permanente entre les organisations professionnelles agricoles et (Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. 1er et 2-II.)
l’ordre des experts comptables et des comptables agréés. Ils font
appel aux membres de l’ordre pour la vérification par sondages Article 1655 bis, paragraphe II, premier alinéa, modifié comme
de ces documents. » suit :
(Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 1C,-IV, lor et Troisième ligne, remplacer « 1975 » par « 1977 ».
2" alinéa.) (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-1.)
« Art. 1649 quater E. — Les centres sont notamment habilités
à élaborer, pour le compte de leurs adhérents placés sous un Cinquième ligne, remplacer « visée à l’article 238 bis El »
régime réel d’imposition, les déclarations destinées à l’administra par « mentionnée à l’article 121 V ter de l’annexe IV au pré
tion fiscale ; un agent de l’administration fiscale apporte son sent code ».
assistance technique au centre de gestion agréé, dans les condi (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-VI-3.)
tions prévues par la convention passée entre le centre et l’admi
nistration fiscale. Article 1668, paragraphe 1, complété par un troisième alinéa
« Sous réserve du deuxième alinéa de l’article 1649 quater D, (nouveau) ainsi conçu :
les dispositions du présent article relatives aux missions compta « Les sociétés créées à compter du 1er janvier 1977 sont, au
bles ne peuvent déroger aux dispositions des articles 2 et 8 de cours des douze premiers mois de leur activité, dispensées du
l’ordonnance n° 45-2138 du 19 septembre 1945, modifiée par la versement des acomptes calculés sur la base de leur capital. »
loi nu 68-946 du 31 octobre 1968. » (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 11, lor et 3' al.)
(Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. lcr-VII et VIII.)
Au livre II, chapitre lor, section I, paragraphe II, il est ajouté
II. — Associations agréées des professions libérales. un sous-paragraphe 3 bis (nouveau) intitulé : « Retenues à la
source afférentes aux traitements, salaires, pensions et rentes
viagères ou à certains produits ou sommes perçus par des per
« Art. 1649 quater F. — Des associations ayant pour objet sonnes ou sociétés n’ayant pas d’installation professionnelle en
de développer l’usage de la comptabilité et de faciliter l’accom France » et comprenant un article 1671 A (nouveau) ainsi
plissement de leurs obligations administratives et fiscales par conçu :
les membres des professions libérales et les titulaires des charges
et offices peuvent être agréées dans des conditions fixées par « Art. 1671 A. — Les retenues prévues aux articles 182 A
décret en Conseil d’Etat pris après avis des organisations profes et 182 B sont opérées par le débiteur des sommes versées et
sionnelles. remises à la recette des impôts accompagnées d’une déclaration
« Ces associations ont pour fondateurs soit des ordres ou des conforme au modèle fixé par l’administration, au plus tard
organisations professionnelles légalement constituées des mem le 15 du mois suivant celui du paiement. Les dispositions des
bres des professions mentionnées au premier alinéa, soit des articles 1768, 1771 et 1926 sont applicables à ces retenues. »
experts comptables et des comptables agréés ou des sociétés (Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 14, 3° al.)
inscrites à l’ordre des experts comptables et des comptables
agréés. Au livre II, chapitre 1er, section I, paragraphe II, le sous-
« Seuls peuvent adhérer à ces associations les membres des paragraphe 7 est supprimé. L’article 1679 bis est transféré sous
professions libérales et les titulaires de charges et offices qui le paragraphe 6 et modifié comme suit :
souscrivent à l’engagement pris, dans des conditions fixées par « Art. 1679 bis. — Toute personne, association ou organisme
décret, par les ordres ou les organisations professionnelles dont qui n’a pas versé dans les délais prescrits la taxe sur les salaires
ils relèvent, d’améliorer la connaissance des revenus de leurs dont il est redevable est personnellement imposé par voie de
ressortissants. » rôle d’une somme égale à celle qu’il aurait dû verser. »
(Loi r“ 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 64-1 et II.) (Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5189
Au livre II, chapitre 1", section I, paragraphe II, il est ajouté
un sous-paragraphe 7 bis (nouveau) intitulé : « Participation des Article 1771, remplacer « (art. 1671) » par « (art. 1671 A) ».
employeurs au financement de la formation professionnelle (Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 14, 3' alinéa.)
continue » et comprenant un article 1679 bis B (nouveau) ainsi Au livre II, chapitre II, section II, paragraphe A, rubrique 4,
conçu : il est ajouté deux articles 1783 quater et 1783 quinquies
« Art. 1679 bis B. — Le vei*sement au Trésor prévu à l’arti (nouveaux) ainsi conçus :
cle 235 ter G ainsi que ceux prévus aux articles 1783 quater « Art. 1783 quater. — En cas de manœuvres frauduleuses
et 1783 quinquies sont établis et recouvrés selon les modalités et entraînant l’inexécution totale ou partielle d’une convention de
sous les sûretés, garanties et sanctions applicables aux taxes sur formation professionnelle, le ou les cocontractants sont assujettis,
le chiffre d’affaires. » en application de l’article L. 920-9 du code du travail, à un
(Loi n” 71-575 du 16 juillet 1971, art. 16-1, 1er, 2" et 3e ali versement au profit du Trésor public d’un montant égal aux
néa, et loi n" 75-1332 du 31 décembre 1975, art. 1"‘.) sommes qui, du fait de cette inexécution, n'ont pas été effecti
vement dépensées ou engagées. »
Article 1679 quater, périmé.
(Loi n” 75-1332 du 31 décembre 1975, art. l"r.) •
Article 1717, paragraphe II, modifié comme suit : « Art. 1783 quinquies. — Lorsque les dépenses faites par le
« IL — Le paiement de l’imposition de 8,60 % et des taxes dispensateur de formation pour l'exécution d’une convention du
additionnelles... » (Le reste sans changement.) titre II du livre IX du code du travail n.e sont pas admises parce
(Conséquence de l’article 238 sexies périmé.) qu’elles ne peuvent, par leur nature, être rattachées à l’exécu
tion d’une convention de formation ou que le prix des prestations
Article 1727 : est excessif eu égard à leur prix de revient normal, le dispensa
Deuxième alinéa, modifié comme suit : teur de formation est tenu, solidairement avec ses dirigeants de
« L’indemnité est également applicable en cas de paiement fait ou de droit, de verser au Trésor public, en application de
tardif, aux comptables directs du Trésor, des sommes dues au l’article L. 920-10 du code précité, une somme égale au doubla
titre de la taxe sur les salaires mentionnée à l’article 1679. > du montant de ces dépenses. »
(Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.) (Loi n" 75-1332 du 31 décembre 1975, art. l'r.)
Au livre II, chapitre II, section II, paragraphe B, rubrique 1,
Troisième alinéa, supprimé. il est ajouté un article 1788 ter (nouveau) ainsi conçu :
(Disposition codifiée à l’article 1758 ter.) « Art. 1788 ter. — Les infractions aux articles 302 bis A à
302 bis E donnent lieu à une amende fiscale égale aux droits
Article 1736, deuxième ligne, supprimer « 1740 bis ». éludés, et recouvrée comme en matière de taxes sur le chiffra
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.) d’affaires. »
Article 1740 bis, abrogé. (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-11.)
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-IIL) Article 1793 A (nouveau) ainsi conçu :
Article 1740 ter (nouveau) ainsi conçu : « Art. 1793 A. — Les infractions aux dispostions des arti
cles 565 à 571, 573, 575 à 575 D et 575 F à 575 M sont recherchées,
« Art. 1740 ter. — Lorsqu’il est établi qu’une personne, à l’oc constatées, poursuivies et réprimées comme en matière de contri
casion de l’exercice de ses activités professionnelles a travesti butions indirectes.
l’identité ou l’adresse de ses fournisseurs ou de ses' clients, ou « Lorsqu’il ne peut être fait application des autres pénalités
sciemment accepté l’utilisation d’une identité fictive ou d’un prévues à l’article 1791 l'amende en principal prévue à cet
prête-nom, elle est redevable d’une amende fiscale égale à article est quintuplée. »
50 p. 100 des sommes versées ou reçues au titre de ces opéra (Loi n" 76-448 du 24 mai 1976, art. 18-1.)
tions.
« Cette amende est recouvrée suivant les procédures et sous Article 1840 A, sixième ligne, supprimer : « 150 quinquies ».
les garanties prévues pour les taxes sur le chiffre d’affames. (Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.)-
Les réclamations sont instruites et jugées comme pour ces
taxes. Article 1840 G quater reprend le texte de l'article 1840 G
« Les dispositions du présent article ne s’appliquent pas aux quater A et est modifié comme suit ;
ventes au détail et aux prestations de services faites ou fournies « Art. 1840 G quater. — Lorsque l’engagement prévu soit à
à des particuliers. » l’article 710, soit à l’article 711 n’est pas respecté... (le reste sans
(Loi n” 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 70.) changement). »
(Loi n" 66-948 du 22 décembre 1966, art. 2, 2' alinéa.)
Article 1751, paragraphe 2, deuxième alinéa, septième ligne,
remplacer « aux articles 807 et 808 du code de procédure civile » Article 1840 G quater A, régidé comme suit :
par « aux articles 485 et 486 du nouveau code de procédure « Art. 1840 G quater A. — Dans le cas où survient la déchéance
civile ». du bénéfice du taux réduit prévue par l’article 705-1-2", l’acqué
(Décret n" 71-740 du 9 septembre 1971, art. 110; décret reur ou ses ayants cause à titre gratuit sont tenus d’acquitter
n° 75-1122 du 5 décembre 1975, art. 33, et décret sans délai le complément de taxe dont l’acquisition avait été
n” 75-1123 du 5 décembre 1975, art. l,r à 3.) dispensée et, en outre, une taxe supplémentaire de 6 p. 100.
« Lorsque la déchéance est encourue du fait du sous-acquéreur
Article 1753, les sixième, septième et huitième lignes sont qui n’a pas respecté son engagement de poursuivre personnelle
modifiées comme suit : ment l’exploitation dans les conditions prévues à l’article 705-1-2",
« ... aux articles 1741 à 1747, 1751, 1771 à 1775, 1777, 1778, l’acquéreur et le sous-acquéreur sont tenus solidairement
1783 A, 1788 à 1790, 1810 à 1815, 1819, 1821, 1828, 1837 à 1840, d’acquitter sans délai le complément de taxe et la taxe supplé
1840 B, 1840 J, 1840 O à 1840 Q. » mentaire précités. »
(Loi n" 63-1316 du 27 décembre 1963, art. 58.) (Loi n‘‘ 69-1168 du 26 décembre 1969, art. 3-II-5".)
Article 1759 bis, paragraphe 1, périmé. Article 1840 N quater :
Article 1762, paragraphe 4, les deux dernières lignes sont modi Le texte actuel devient le paragraphe I.
fiées comme suit : Pai'agraphe II (nouveau) ainsi conçu :
« ... non versées à cette date et recouvrées avec le principal « II. — Les infractions aux dispositions de l’article 1010 bis
dans les conditions prévues à l’article 1668 A. » donnent lieu à une amende égale au triple du montant de la
(Loi n" 73-1150 du 27 décembre 1973, art. 22-1, 3' alinéa.) taxe différentielle ou de la taxe sur les voitures particulières de
plus de 16 CV et recouvrée suivant les mêmes règles. »
Article 1768, remplacer « 1671 » par « 1671 A ». (Loi n" 76-978 du 29 octobre 1976, art. 4-II, 3e alinéa.)
(Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 14, 3" alinéa.)
Article 1843 :
Au livre II, chapitre II, section II, paragraphe A, rubrique 2, Troisième alinéa, quatrième ligne, remplacer : « prévu à l’arti
il est ajouté un article 1770 quinquies (nouveau) ainsi conçu : cle 18 du décret n° 72-788 du 28 août 1972 », par : « prévu par
« Art. 1770 quinquies. — Les infractions aux dispositions de l’article 658 du nouveau code de procédure civile ».
l’article 244 bis A-I donnçnt lieu à une amende fiscale égale aux Quatrième alinéa, remplacer : « code de procédure civile »,
droits éludés, et recouvrée comme en matière de taxes sur le par ; « nouveau code de procédure civile ».
chiffre d’affaires. » (Décret n° 75-1122 du 5 décembre 1975, art. 35, et décret
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-11.) n" 75-1123 du 5 décembre 1975, art. 1er à 3.)
5190 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
Article 1861 placé sous une rubrique (nouvelle) intitulée Article 1966 A (nouveau) ainsi conçu :
« Concours de la force publique ». « Art. 1966 A. — Le délai dont dispose l’administration pour
l’exercice de son droit de reprise est réduit de deux ans en ce
Article 1883, modifié comme suit : qui concerne les erreurs de droit commises en matière d’impôts
« Art. 1883. —- La jouissance, à titre de ferme, ou de location, directs par les centres de gestion agréés ou les associations
ou d’engagement d’un immeuble, est aussi suffisamment établie agréées des professions libérales, dans les déclarations fiscales
pour la demande et la poursuite du paiement des droits et, le de leurs adhérents désignés à l’article 158-4 bis et 4 ter du pré
cas échéant, de la taxe additionnelfe, afférents aux baux... » (Le sent code. » '
reste sans changement.) (Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. ler-V, et loi
(Loi n° 70-1233 du 31 décembre 1970, art. 6-II-2, 6' alinéa.) n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 64-VI.)
Au livre II, chapitre VI, section I, paragraphe B, il est ajouté
Article 1885, modifié comme suit : un article 1968 A (nouveau) ainsi conçu :
« Art. 1385. — L’administration est autorisée à établir, par
tous les moyens de preuve compatibles avec la procédure spé « Art. 1968 A. — Le délai dont dispose l’administration pour
ciale en matière d’enregistrement, l’insuffisance des prix expri l’exercice de son droit de reprise est réduit de deux ans en ce
més et des évaluations fournies dans les actes ou déclarations qui concerne les erreurs de clro't commises en matière de taxes
passibles du droit d’enregistrement, proportionnel ou progres sur le chiffre d’affaires et taxes assimilées par les centres de
sif, de la taxe de publicité foncière et des taxes assimilées. » gestion agréés ou les associations agréées des professions libé
rales, dans les déclarations fiscales de leurs adhérents désignés
(Loi n° 70-1283 du 31 décembre 1970, art. 6-II-2, 6e al.) à l’article 158-4 bis et 4 ter du présent code. »
Article 1893, modifié comme suit : (Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. lcr-V, et loi
« Art. 1893. — Sous -réserve de ce qui est dit aux articles 667, n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 64-VI.)
1653 A, 1653 B, 1741, 1827, 1828, 1840, 1840 B et 1886, les pour Article 1969, paragraphe 2, deuxième ligne, supprimer « à l’ar
suites et instances en matière d’enregistrement, de taxe de publi ticle 362 de l’annexe II au présent code, ».
cité foncière, de timbre et de taxes assimilées sont soumises aux
règles énoncées dans les articles 1894, 1915 à 1918, 1947, 1953 (Décret n° 77-701 du 30 juin 1977, art. 6.)
et 1956. » Au livre II, chapitre VII, section III, il est ajouté un arti
(Loi nü 70-1283 du 31 décembre 1970, art. 6-II-2, 6e al.) cle 2001 quater (nouveau) ainsi conçu :
« Art. 2001 quater. — Les personnes tenues de souscrire^ les
Article 1932, paragraphe 6, modifié comme suit : déclarations prévues aux articles 240 et 241 doivent tenir à la
« 6. Les dispositions du second alinéa de l’article 642 du nou disposition des agents des impôts jusqu’à l’expiration du délai
veau code de procédure civile... » (Le x’este sans changement.) prévu à l’article 2002 bis les documents comptables permettant
(Décret 11“ 75-1122 du 5 décembre 1975, art. 35, et décret de connaître les honoraires et revenus assimilés qu’elles versent
n° 75-1123 du 5 décembre 1975, art. 1" à 3.) annuellement. »
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 60-1, 2' al.)
Article 1948, paragraphe 3, deuxième alinéa, supprimer la
deuxième phrase. Article 2016, complété par un deuxième alinéa ainsi conçu :
(Décret n° 75-1122 du 5 décembre 1975, art. 36, et décret « Ils sont également tenus de communiquer au personnel
n“ 75 1123 du 5 décembre 1975, art. 1er à 3.) assermenté des organismes et services chargés du paiement de
l’aide personnalisée au logement, toutes les pièces nécessaires à
Article 1960 ter, modifié comme suit: — l’exercice du contrôle des déclarations des demandeurs ou des
« Art. 1980 ter. — Les réclamations concernant la participa bénéficiaires de cette aide. »
tion des employeurs au financement de la formation profes (Loi n° 77-1 du 3 janvier 1977, art. 17.)
sionnelle continue prévue à l’article 235 ter C ainsi que les ver Article 2016 quater, modifié comme suit :
sements mentionnés aux articles 1783 ter et 1783 quater sont
présentées, instruites et jugées comme en matière de taxes sur « Art. 2016 quater. — L’administration est tenue de fournir à
le chiffre d’affaires. Elles sont communiquées pour avis au ser la juridiction d’expropriation et aux expropriants tous renseigne
vice chargé du contrôle de la formation professionnelle lorsque ments utiles sur les déclarations et évaluations fiscales pour
le litige porte sur le montant de la participation consentie par l’application des articles L. 13-13 à L. 13-17 du code de l’expro
l’employeur ou sur les versements au Trésor public mis à la priation pour cause d’utilité publique. »
charge des employeurs ou des dispensateurs de formation en
vertu des articles L. 920-9 et L. 920-10 du code du travail. » (Décret n” 77-392 du 28 mars 1977, art. 1er et 2.)
(Loi n° 75-1332 du 31 décembre 1975, art. 1er.) Article 2020, paragraphe 1 :
Article 1965 H : Le troisième alinéa du 7U devient le paragraphe 1 bis ainsi
conçu :
Le paragraphe 2 est supprimé. « 1 bis. Les agents des impôts sont tenus de fournir les ren
Les paragraphes 3 et 4 deviennent les paragraphes 2 et 3 seignements qu’ils détiennent et qui sont nécessaires à la liqui
et le paragraphe 2 est rédigé comme suit : dation des droits et au contrôle du service de l’allocation supplé
« 2. La transaction exécutée par le redevable et approuvée mentaire prévue à l’article L. 685 du code de la sécurité sociale. »
par l’autorité compétente est définitive, tant en ce qui concerne 9°, abrogé.
les droits que les pénalités, et fait obstacle à toute introduction (Loi n” 75-617 du 11 juillet 1975, art. 16-1.)
ou reprise d’une procédure contentieuse. »
11° (nouveau) ainsi conçu :
(Loi n" 63-1316 du 27 décembre 1963, art. 11-3, lor al., « 11° En application de l’article 706-6 du code de procédure
et 24-5, 2e al.) pénale, à communiquer aux commissions instituées à l’arti
Article 1966, paragraphe 1, modifié comme suit : cle 706-4 de ce code, et qui sont chargées d’allouer à certaines
victimes de dommages corporels résultant d’une infraction
« Art. 1966. — 1. Les omissions totales ou partielles consta l’indemnité prévue par l’article 708-3 du même code, les rensei
tées dans l’assiette de l’un quelconque des impôts ou taxes dési gnements relatifs à la situation professionnelle, financière, fiscale
gnés au livre Ior, première partie, titre Ior, chapitres Ier, II et III ou sociale des personnes ayant à répondre du dommage causé
(sections OU, II, VII et VIII) à l’exception : par l’infraction ou du requérant. »
« Du prélèvement sur les tantièmes prévu par l’article 117 ter ; (Loi n” 77-5 du 3 janvier 1977, art. 1er.)
« De la retenue à la source prévue par l’article 119 bis ;
« Du prélèvement sur les produits de placements à revenu fixe Article 2020 ter (nouveau) ainsi conçu :
prévu par l’article 125 A ; « Art. 2020 ter. — Les administrations au service de l’Etat sont
« Ainsi que les erreurs commises dans l’établissement des tenues de réunir et de communiquer, en faisant toutes les dili
impositions, dans l’application des tarifs ou dans le calcul des gences nécessaires, à l’huissier de justice chargé par le créancier
cotisations peuvent, sans préjudice des dispositions des articles de former la demande de paiement direct d’une pension alimen
41 bis et 1758, être réparées jusqu’à l’expiration de la quatrième taire, tous renseignements dont elles disposent ou peuvent dis
année suivant celle au titre de laquelle l’imposition est due. » poser permettant de déterminer l’adresse du débiteur de la
(Loi n° 73-1150 du 27 décembre 1973, art. 22-1, et loi pension, l’identité et l’adresse de son employeur ou de tout tiers
n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 1er.) débiteur ou dépositaire de sommes liquides ou exigibles.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5191
« Elles sont également tenues de réunir et de communiquer, en
faisant toutes les diligences nécessaires, au comptable du Trésor Article 305 AF, premier alinéa, remplacer « visée à l’article 32
les renseignements dont elles disposent ou peuvent disposer et du décret du 7 janvier 1959 cité à l’article 305 AD » par « men
qui sont utiles à la mise, en œuvre de la procédure de recouvre tionnée à l’article R** 211-23 du code des assurances.»
ment public des pensions alimentaires. » (Décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. lsr, 2 et 3, et loi
(Loi n* 75-617 du 11 juillet 1975, art. 16-1, et loi n° 75-618 n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.)
du 11 juillet 1975, art. 8.) Article 305 AG, deuxième ligne, supprimer « 305 AD. »
Article 2022, paragraphe 1, modifié comme suit : (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.)
« 1. Le ministre de l’économie et des finances est tenu d’auto Article 308 :
riser les agents des impôts à répondre aux questions et éventuel Au A, remplacer « 15 F » par « 22,50 F. »
lement aux convocations du médiateur. Ceux-ci sont tenus d’y Au B, remplacer « 7,50 F » par « 11,25 F. »
répondre ou d’y déférer. »
(Décret n" 75-741 du 7 août 1975, art. l“r.)
(Loi n° 76-1211 du 24 décembre 1976, art. 5-1.)
Art. 3. — L’annexe II au code général des impôts est, à la date
Article 2023 (nouveau) ainsi conçu : du 1er juillet 1977, modifiée et complétée comme suit :
« Art. 2023. — Comme il est dit à l’article L. 543-15 du code Article 2, abrogé.
de la sécurité sociale, les organismes débiteurs de l’allocation (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.)
de pareht isolé reçoivent, sur leur demande, communication des
informations détenues par les administrations financières concer Article 3, remplacer «visés aux articles 35 et 35 A dudit
nant les revenus dont disposent les bénéficiaires de l’allocation code » par « désignés à l’article 35 dudit code. »
de parent isolé. Les personnels assermentés de ces organismes (Loi n” 76-660 du 19 juillet 1976 et décret n° 76-1240 du
sont tenus au secret quant aux informations qui leur sont 29 décembre 1976, art. 21.)
communiquées. »
Au livre I*r, première partie, titre Iechapitre Ier, section I,
(Loi n° 76-617 du 9 juillet 1976, art. 2.) il est ajouté un paragraphe 4 bis (nouveau) intitulé : « Provisions
Art. 2. — L’annexe I au code général des impôts est, à la date pour risques afférents à certaines opérations d’assurance et de
du 1er juillet 1977, modifiée et complétée comme suit : réassurance » et comprenant quatre articles 16 A à 16 D (nou
veaux) ainsi conçus :
Article 180, premier alinéa :
« Art. 16 A. — La dotation annuelle de la provision prévue
Troisième phrase, modifiée comme suit : à l’article 39 quinquies G du code général des impôts est limitée
« Les caractéristiques des emballages utilisés pour la détention à 75 p. 100 du bénéfice technique de la catégorie des risques
et la commercialisation des alcools dénaturés renfermant de concernés.
l’alcool méthylique et des étiquettes à apposer sur ces emballages « Le montant global de cette provision ne peut excéder, par
sont fixées par un arrêté pris en application de l’article L. 231-6 rapport au montant des primes ou cotisations, nettes d'annulation
du code du travail. » et de réassurance, émises au cours de l’exercice :
Quatrième phrase, supprimée. « 200 p. 100 pour l’assurance grêle ;
(Loi n° 71-410 du 7 juin 1971, art. unique.) « 300 p. 100 pour les autres risques dus à des éléments natu
rels ;
Article 305 AA. « 500 p. 100 pour le risque atomique ;
1°, remplacer « visés à l’article 15 de la .loi n° 51-1508 du « 500 p. 100 pour les risques de responsabilité civile dus à
la pollution.
31 décembre 1951 » par « mentionnés à l’article L. 420-1 du code
des assurances. » « Art. 16 B. — Le bénéfice technique net de cession à retenir
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5, et pour le calcul de la dotation annuelle est déterminé avant
décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. 1er, 2 et 3.) d’appliquer la réintégration prévue au troisième alinéa de
l’article 39 quinquies G du code général des impôts. Il s’entend de
2°, abrogé. la-différence entre, d’une part, les primes de l’exercice nettes
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) d’annulation et diminuées de la dotation aux provisions de
primes et, d’autre part, le montant des charges de sinistres
3°, modifié comme suit : nettes de recours augmenté des frais directement imputables à la
« Troisième ligne, remplacer « au troisième alinéa de l’article 15 branche considérée ainsi que d’une quote-part des autres charges
de la loi n° 51-1508 du 31 décembre 1951 par « à l’article L. 420-2 ventilées selon les modalités fixées au plan comptable de l’assu
du code des assurances. » rance.
Sixième ligne, remplacer « au premier alinéa dudit article 15 » « Art. 16 C. — Les entreprises qui constituent des provisions
par « à l’ai'ticle L. 420-1 dudit code. » en vertu de l’article 39 quinquies G du code général des impôts
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5, et doivent compléter le relevé prévu à l’article 54 du même code
décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. 1er, 2 et 3.) par la production :
« 1° Pour chacune des catégories ou sous-catégories de risques
Article 305 AB, supprimer l’alinéa : « Contribution des respon faisant l’objet de la provision d’un compte d’exploitation établi
sables d’accidents non assurés : 10 p. 100 des indemnités... ou dans la forme de l’état A-l institué par l’article 17 du décret
d’une autorisation équivalente ; ». nü 69-836 du 29 août 1969 et soüs déduction des produits finan
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) ciers nets. Les entreprises de réassurance sont tenues de fournir
des renseignements analogues à ceux qui doivent figurer dans
Article 305 AC, dernier alinéa, remplacer « du décret n° 52-763 cet état ;
du 30 juin 1952 modifié» par «de la section I du chapitre « 2° D’un état faisant ressortir séparément le montant des
unique du titre II du livre IV de la deuxième partie du code dotations de chaque exercice et comportant l’indication du mon
des assurances. » tant des sommes utilisées dans les conditions prévues au troi
sième alinéa de l’article 39 quinquies G précité ainsi que du
(Décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. 1er, 2 et 3.) montant de la dotation antérieure qui a été rapportée au béné
fice imposable.
Article 305 AD, abrogé.
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) « Art. 16 D. — En ce qui concerne les entreprises d’assu
rances, les règles de représentation habituelle des provisions
Article 305 AE, modifié comme suit : techniques prévues aux articles 153 et suivants du décret du
30 décembre 1938 modifié s’appliquent aux provisions constituées
« Art. 305 AE. — Les contrats souscrits pour l’assurance des en vertu de l’article 39 quinquies G du code général des
risques de responsabilité civile résultant d’accidents causés par impôts. »
des véhicules étrangers auprès des sociétés d’assurances ou assu (Décret n° 75-768 du 13 août 1975, art. 1er, 2, 3 et 4.)
reurs mentionnés à l’article L. 420-2 du code des assurances
donnent lieu au versement de la contribution prévue à l’arti Article 26, remplacer « 39 terdecies-2 et 3 » par « 39 terde-
cle 305 AA-3°. » cies-2 ».
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5.) (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-HI.)
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
5192
« Art. 74 I. — Si la cession a pour objet la nue-propriété,
Article 38 : l’usufruit ou tout autre droit portant sur un bien acquis en
Premier alinéa, troisième ligne, après « simplifié d’imposi pleine propriété, la plus-value imposable est déterminée en
tion », ajouter « désigné à l’article 267 septies A ». tenant compte, d’une part, du prix du droit cédé, et d’autre part,
du prix d’acquisition afférent à ce droit. Ce prix d’acquisition
Deuxième alinéa, dernière ligne, après « simplifié d’imposi est réputé égal à une fraction, appréciée au jour de la cession,
tion », ajouter « désigné à l’article 267 septies A ». du prix d’acquisition de la pleine propriété du bien. En cas
(Décret n° 77-303 du 28 mars 1977, art. 4.) d’usufruit ou de nue-propriété, cette fraction est déterminée
en appliquant le barème institué par l’article 762 du code géné
Article 38 bis, paragraphe I, modifié comme suit : ral des impôts.
« Art. 38 bis. — I. — Les petites et moyennes entreprises pla « Art. 74 J. — Dans les cas prévus aux articles 74 H et 74 I,
cées sous le régime du bénéfice réel avec obligations allégées les charges et indemnités ainsi que les frais d’acquisition sont
défini à l’article 302 septies A bis du code général des impôts retenus pour la détermination de la plus-value imposable dans
souscrivent, avant le l<r avril de... » (Le reste sans changement.) la même proportion que le prix d’acquisition lui-même.
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 62.) « Art. 74 K. — Les dispositions de l’article 150 I, premier
alinéa, du code général des impôts s’appliquent au calcul du prix
Article 38 ter, abrogé. d’acquisition dans le cas où celle-ci est intervenue moyennant
une rente viagère.
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 62, et décret « Art. 74 L. — Le directeur général des impôts publie
n° 77-303 du 28 mars 1977, art. 3.) chaque année avant le 15 février la variation de l’indice moyen
Au livre Ier, première partie, titre Ior, chapitre Ier, section I, des prix à la consommation pour les trente années précédentes.
le paragraphe IV et les articles 61 à 74 sont abrogés. Pour le calcul de la plus-value imposable, il est fait application
de la dernière variation annuelle publiée par l’institut national
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.) des statistiques et des études économiques à la date à laquelle
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section I, la déclaration doit être déposée.
il est ajouté un paragraphe V (nouveau) intitulé : « Plus-values « Art. 74 M. — En ce qui concerne les parts de groupements
de cession à titre onéreux de biens ou de droits de toute agricoles ou forestiers, l’appréciation des limites prévues à
nature » et comprenant dix-neuf articles 74 A à 74 S (nouveaux) l’article 150 D, 2", du code général des impôts s’effectue en
ainsi conçus : fonction des droits que ces .parts confèrent sur les terrains ou
constructions possédés par ces groupements. Pour cette appré
Plus-value imposable. ciation, il est fait état de la valeur vénale des actifs au jour de
la cession des parts.
« Art. 74 A. — Les dispositions des articles 74 B à 74 S
s’appliquent aux plus-values imposables en application des arti « Art. 74 N. — Pour les opérations sur droits immobiliers et
cles 150 A à 150 T du code général des impôts et qui proviennent marchandises prévues à l’article 150 N du code général des
de cessions à titre onéreux de biens ou de droits autres que les impôts, la plus-value ou la moins-value est égale à la différence
valeurs mobilières. reçue ou versée par l’opérateur sous réserve, le cas échéant,
des corrections prévues aux articles 150 J à 150 M du code
« Art. 74 B. — Les cessions de droits portant sur des biens précité.
sont traitées comme les cessions de ces biens. Déclaration de la plus-value.
« Art. 74 C. — Lorsqu’une même cession porte sur des biens « Art. 74 O. — Les plus-values imposables sont déclarées sur
pour lesquels sont prévues des règles différentes, l’acte de ces une formule délivrée par l’administration dans les mêmes condi
sion doit mentionner le prix de chacun de ces biens. tions que la déclaration prévue à l’article 170-1 du code général
dés impôts.
« Art. 74 D. — Le prix de cession et le prix d’acquisition
comprennent toutes les charges et indemnités mentionnées à « Art. 74 P. — En cas d’expropriation la déclaration de la
l’article 683-1, deuxième alinéa, du code général des impôts. plus-value imposable est jointe à celle des revenus de l’année
au cours de laquelle l’indemnité a été perçue.
« Art. 74 E. — Les soultes reçues lors du partage d’une indi c Le contribuable peut toutefois, par une. mention expresse
vision autre que successorale ou conjugale constituent, pour dans la déclaration de la plus-value, demander que celle-ci soit
leurs bénéficiaires, le prix des droits cédés à cette occasion aux imposée au titre de l’année où a été fixée définitivement l’in
autres copartageants. demnité.
« En cas de cession ultérieure d’un bien attribué à charge « Dans tous les cas, le délai prévu au 1 de l’article 1966 du
de soulte dans les mêmes cas, le prix d’acquisition de ce bien code général des impôts court à compter de l’année durant
est corrélativement constitué par la valeur des droits originaires laquelle l’indemnité a été perçue.
du cédant augmentée du montant de la soulte versée.
« Art. 74 Q. — Lorsque le contribuable demande à bénéficier
« Art. 74 F. — L’indemnité d’expropriation à retenir pour le des dispositions de l’article 150 B du code général des impôts,
calcul de la plus-value imposable est constituée par l’ensemble il doit joindre sa demande à la déclaration prévue à l’article 170-1
des indemnités allouées en espèces ou en nature à un même du même code, ainsi qu’un état de son patrimoine immobilier,
bénéficiaire, à l’exception de celles qui ne sont pas représenta établi sur une formule délivrée par l’administration.
tives de la valeur de cession des biens expropriés. « Cet état, comprenant le bien cédé, fait mention des dettes
« Les acomptes perçus en application de l’article L. 13-28 du contractées, le cas échéant, pour l’acquisition, la réparation ou
code de l’expropriation pour cause d’utilité publique sont ratta l’amélioration de ce patrimoine, et restant à rembourser au
chés à l’indemnité dont ils constituent un élément. moment de la cession.
« Lorsque, dans le cadre des dispositions de l’article L. 13-20
du code précité, l’indemnité a été remplacée par l’attribution « Art. 74 R. — Le bénéfice du paiement fractionné est subor
d’un local de réinstallation, la somme à retenir pour le calcul donné à une demande expresse du contribuable, jointe aux
de la plus-value est constituée par l’indemnité d’expropriation déclarations mentionnées à l’article 74 O dans le délai imparti
en espèces, fixée au préalable. pour la production de celles-ci.
« La mise en recouvrement de l’impôt est alors fractionnée par
« Art. 74 G. — S’il est fait application de l’article L. 13-20 parts égales sur les cinq années suivant celle de la réalisation
du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique, le de la plus-value. Elle donne lieu au paiement de l’intérêt, au
supplément de valeur acquis par le reste de la propriété, tel taux légal, recouvré dans les mêmes conditions et sous les mêmes
qu’il est fixé par le juge, est considéré comme faisant partie garanties et sanctions que l’impôt en principal.
de l’indemnité d’expropriation ; en cas de cession ultérieure, * L’impôt complémentaire résultant d’une insuffisance quel
il est assimilé à une dépense d’amélioration pour la détermi conque constatée dans la déclaration des revenus ou de la plus-
nation de la plus-value. value n’est pas susceptible de bénéficier de ce paiement frac
« Lorsque au contraire une indemnité accessoire est attribuée tionné.
en raison de la dépréciation du reste de la propriété, cette « En cas de transfert du domicile à l’étranger, de règlement
indemnité n’est pas considérée comme faisant partie de l’indem judiciaire, de liquidation de biens ou de non-paiement de l’une
nité d’expropriation ; en cas de cession ultérieure du reste de des fractions de l’impôt, le solde restant dû, augmenté de l’intérêt
la propriété, elle est retranchée du prix d’acquisition. couru, est exigible immédiatement.
« Art. 74 H. — Lorsque la cession porte sur une partie seule « Art. 74 S. — L’accomplissement de la « formalité fusionnée »
ment d’un bien, le prix d’acquisition à retenir pour la détermi prévue à l’article 647 du code général des impôts ou de la for
nation de la plus-value est celui de cette seule partie. malité de l’enregistrement est subordonné, pour tout acte ou
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5193
toute déclaration constatant la cession à titre onéreux de biens
entrant dans le champ d’application des articles 150 A à 150 T « Art. 75-0 B. — Des arrêtés interministériels peuvent prévoir
du même code à la mention au pied de l’acte ou dans la décla que les équipements ou matériaux utilisés doivent présenter des
ration : caractéristiques répondant à certaines normes, notamment en
ce qui concerne la lutte contre l’incendie. »
« De l’adresse du service des impôts dont le cédant dépend
éventuellement pour la déclaration de ses revenus ou bénéfices ; (Décret n° 75-52 du 29 janvier 1975, art. 2.)
« Du prix d’acquisition du bien ou, s’il s’agit d’une acquisition (Décret n° 77-859 du 27 juillet 1977, art. 2.)
à titre gratuit, du nom du précédent propriétaire, de son domi
cile et, éventuellement, de la date de son décès. » « Art. 75-0 C. — Les frais occasionnés par les travaux acces
soires aux opérations indiquées à l’article 75-0 A ne sont pas
(Décret n° 76-1240 du 29 décembre 1976, art. 1er à 18 et 21.) admis en déduction. »
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section II, (Décret n° 75-52 du 29 janvier 1975, art. 3.)
il est ajouté un paragraphe 01 (nouveau) intitulé : « Dépenses
destinées à économiser l’énergie utilisée pour le chauffage » € Art. 75-0 D. — Les factures à produire au titre de l’isolation
et comprenant quatre articles 75-0 A à 75-0 D (nouveaux) ainsi thermique doivent mentionner la nature et l’épaisseur du maté
conçus : riau utilisé et préciser, lorsqu’elles concernent des joints, si ces
« Art. 75-0 A. — Les dépenses mentionnées à l’article 156-11-1° équipements répondent aux normes définies par l’Afnor. Les
quater du code général des impôts s’entendent : factures à produire au titre du remplacement de chaudière doi
vent faire état de la reprise de l’ancien appareil par le fournis
« 1° De celles qui ont jour objet exclusif'de limiter les déper seur et indiquer sa puissance et son type, de même que pour
ditions calorifiques : le nouvel appareil. Les factures doivent également se référer,
« a) Par la pose de joints d’étanchéité des types suivants : s’il y a lieu, aux normes exigées par les arrêtés prévus par l’arti
« Joints métalliques ; cle 75-0 B. »
« Joints profilés (à base de caoutchouc synthétique ou naturel (Décret n° 75-52 du 29 janvier 1975, art. 4.)
ou de néoprène) définis par la norme NF P 85-301 ;
« Joints mastic à base d’élastomères utilisés pour le calfeu Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre I", section II,
trement étanche, définis par les normes NF P 85-501 à 85-506 ; il est ajouté un paragraphe V (nouveau) intitulé : « Déduction
« b) Par la pose de doubles fenêtres, de doubles vitres et de des dons aux oeuvres d’intérêt général » et comprenant un arti
châssis de fenêtres à étanchéité repforcée lorsque leur installa cle 91 quater (nouveau) ainsi conçu :
tion est rendue nécessaire par la mise en place des doubles
vitrages ; « Art. 91 quater. — Le supplément de déduction de 0,50 %
prévu à l’article 238 bis-3 du code général des impôts au profit
« c) Par l’application de matériaux isolants sur les parois des d’œuvres d’intérêt général est réservé à celles qui répondent
façades et pignons, les plafonds sous combles ou sous terrasses, aux conditions suivantes :
les planchers sur sous-sol ou caves ainsi que sur les canalisations
et réservoirs d’eau chaude et d’air chaud ; sont considérés comme « a) Entrer dans les prévisions de l’article 238 bis-1 du code
isolants, lorsqu’ils sont appliqués sur une épaisseur d’au moins général des impôts ;
trois centimètres : « b) Etre reconnues d’utilité publique ou contribuer à la
« Les panneaux tendres de fibres de bois dits isolants et les satisfaction d’un besoin collectif dans des conditions étrangères
panneaux tendres de fibres de bois asphaltés dits isolants spé à celles du marché. »
ciaux, (Décret n° 76-194 du 26 février 1976, art. 1er.)
« Ainsi que les matériaux composés essentiellement de :
« Laines de verre ou de roche ; Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section H,
« Liège ; il est ajouté un paragraphe VI (nouveau) intitulé : « Déduction
« Mousses de polystyrène expansé ou extradé ; des pensions alimentaires » et comprenant un article 91 quinquies
« Mousses de polyéthylène ; (nouveau) ainsi conçu :
« Mousses rigides à base de polychlorure de vinyle ou de « Art. 91 quinquies. — Le contribuable qui a versé le capital
polyuréthane ; constitutif de la rente prévue à l’article 294 du code civil peut,
« Mousses formo-phénoliques ; sous réserve des dispositions de l’article 156-11-2° du code général
« Vermiculite ou perlite ; des impôts, déduire annuellement de son revenu imposable une
« Verre cellulaire ; somme égale au montant du capital versé divisé par le nombre
« Mousses d’urée-formol ; d’années au cours desquelles la rente doit être servie.
« 2° De celles qui résultent de l’achat et de la pose : « La déduction ne peut excéder, pour chaque enfant, la limite
prévue à l’article 156-11-2° du code général des impôts.
« De systèmes de régulation par thermostats d’ambiance ou par
sondes extérieures ; « Le contribuable est tenu de joindre à la déclaration des
« D’horloges de programmation ; revenus de l’année au titre de laquelle il pratique pour la pre
« De robinets thermostatiques ; mière fois la déduction mentionnée au premier alinéa une attes
« De compteurs de calories ; tation délivrée par l’organisme accrédité chargé dû versement de
« De répartiteurs à évaporation ; la rente et comportant les indications suivantes :
« D’appareils de réglage permettant l’équilibrage thermique « Identité et adresse du contribuable ayant constitué la rente ;
de l’installation ; « Identité, adresse, date et lieu de naissance de l’enfant béné
« 3“ De celles qui résultent du remplacement : ficiaire de la rente ;
« a) D’un brûleur de chaudière usagé par un brûleur neuf « Identité et adresse du parent qui a la garde de l’enfant;
d’un débit au plus égal ; « Montant du capital versé et date du versement ;
« b) D’une chaudière usagée par une chaudière neuve de puis « Dates du point de départ et du terme du service de la rente. »
sance au plus égale fonctionnant à l’aide d’une source d’énergie (Décret n° 76-1214 du 24 décembre 1976, art. l6r et 2.)
autre que l’électricité ; toutefois, la déduction n’est pas appli
cable si l’ancienne chaudière fonctionnait à l’aide de combustibles Au livre Pr, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section M,
non pétroliers et si la nouvelle fonctionne à l’aide de produits la rubrique « Crédit d’impôt attaché aux revenus de capitaux
pétroliers ; mobiliers » devient le paragraphe II et il est ajouté un para
graphe I (nouveau) intitulé : « Retenues à la source » compre
« c) D’une chaudière usagée par : nant deux articles 91 A et 91 B (nouveaux) ainsi conçus :
« Un appareil utilisant l’énergie solaire ; « Art. 91 A. — Lorsque les traitements, salaires, pensions et
« Un système utilisant l’énergie géothermique ; la déduction rentes viagères qui donnent lieu à la retenue à la source insti
porte alors sur l’échangeur de chaleur et les installations situées tuée par l’article 182 A du code général des impôts sont payés
en amont ; par trimestre, au mois, à la semaine ou à la journée, les limites
« Une pompe à chaleur ; des tranches du tarif annuel prévu audit article sont divisées
« Une installation de raccordement sur un réseau de chauffage par 4, par 12, par 52 ou par 312.
urbain.
« Les dépenses relatives à des appareils de chauffage d’appoint « Art. 91 B. — Un arrêté du ministre chargé de l’économie
autres que ceux alimentés par l’énergie solaire ou une pompe et des finances fixe chaque année, en application des dispositions
à chaleur, ne sont pas admises en déduction. » de l’article 182 A-IV du code général des impôts, les limites de
(Décret n° 75-52 du 29 janvier 1975, art. 1er.) chaque tranche du tarif. »
(Décret n° 77-859 du 27 juillet 1977, art. lor.) (Décret n° 77-357 du 28 mars 1977, art. 1er et 2.)
5194 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
Au livre Ier, première partie, titre IV, chapitre II, l’intitulé Article 325, 2°, abrogé.
du paragraphe « Permis de chasse » est modifié comme suit : (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.)
« Permis de chasser. »
L’article 302 est abrogé et remplacé par les dispositions sui Article 326, supprimer l’alinéa « Contribution des respon
vantes : sables d’accidents corporels non assurés : 10 p. 100 des indem
nités... 393 à 395 du code rural ; ».
« Art. 302. — Le droit de timbre prévu pour la délivrance du (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.)
permis de chasser (original ou duplicata) est acquitté sur état
au moyen de formules sans valeur fiscale revêtues de la men Au livre Ier, deuxième partie, section II, il est ajouté un
tion « Droit de timbre payé sur état ». paragraphe III (nouveau) intitulé : « Fonds pour le financement
« Il est recouvré par l’intermédiaire des régies de recettes des majorations accordées aux rentes allouées en réparation
des préfectures ou, le cas échéant, des sous-préfectures. du préjudice causé par un véhicule terrestre à moteur » et
« La perception du droit de timbre au profit de l’Etat, de comprenant un article 327-0 A (nouveau) ainsi conçu :
la taxe au profit de la commune, dus à l’occasion du visa et « Art. 327-0 A. — La contribution additionnelle prévue à
celle des. redevances cynégétiques donnent lieu à l’apposition, l’article 1628 sexies du code général des impôts est assise
sur le permis, de timbres par le comptable du Trésor territo sur les primes et cotisations effectivement versées au titre
rialement compétent. de l’assurance des risques de responsabilité civile mentionnés
« A Paris, le recouvrement de ces sommes est assuré au lieu à l’article 1er de la loi du 27 février 1858, instituant une obli
et place des comptables du Trésor, par la régie de recettes gation d’assurance en matière de circulation de véhicules ter
de la préfecture de police. » restres.
(Décret n° 75-544 du 30 juin 1975, art. 5, 6, 8 et 15.) « Son taux est fixé à 1,5 p. 100 des primes et cotisations.
« Elle est recouvrée par les entreprises d’assurances, pour
Article 308, deuxième alinéa, supprimer « ainsi que ceux ayant le compte du fonds institué par la loi n° 74-1118 du 27 décem
plus de six ans d’âge ; dans ce dernier cas, ces véhicules sont bre 1974, suivant les mêmes règles, sous les mêmes garanties
soumis aux dispositions des articles 303 à 307. » et les mêmes sanctions que la taxe sur les conventions d’assu
(Loi n" 76-978 du 29 octobre 1976, art. 4-1.) rances. Elle est reversée au fonds suivant les modalités prévues
pour cette taxe. »
Article 309, abrogé. (Décret n° 75-107 du 20 février 1975, art. 2, 3 et 4.)
(Loi n° 76-978 du 29 octobre 1976, art. 4-1.) Article 340, modifié comme suit :
Article 310, deuxième et troisième ligne, remplacer « men « Art. 340. — Les montants de la taxe sont fixés par arrêté
tionnée aux articles 308 et 309 » par « mentionnée à l’arti du ministre de l’économie et des finances et du ministre des
cle 308 ». transports dans la limite des maxima ci-après :
(Loi n° 76-978 du 29 octobre 1976, art. 4-1.) « Véhicules automobiles de transport de marchandises dont
le poids total autorisé en charge est inférieur à 6 tonnes :
Article 310 C : 80 F;
Premier alinéa, abrogé. « Véhicules automobiles de tx-ansport de marchandises dont
le poids total autorisé en charge est égal ou supérieur à 6 tonnes
Deuxième alinéa, modifié comme suit : et inférieur à 11 tonnes, véhicules de transports en commun
« La taxe sur les véhicules des sociétés est due sans préju de voyageurs : 120 F ;
dice de la perception de la taxe prévue soit au a, soit au b « Véhicules automobiles de transport de marchandises dont
de l’article 1007 du code général des impôts. » le poids total autorisé en charge est égal ou supérieur à
(Loi n° 74rll29 du 30 décembre 1974, art. 5-II.) 11 tonnes, tracteurs routiers : 180 F. »
(Décret n° 76-620 du 7 juillet 1976, art. 1er.)
Article 310 D, premier alinéa, supprimer « et possédés par
les redevables au premier jour de la période d’imposition défi Au livre Ier, deuxième partie, section III, le paragraphe IV
nie à l’article 310 E. ». est intitulé : « Comité professionnel interrégional de l’horlo
gerie. Centre technique de l’horlogerie », et les articles 345
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 5-II.) à 351 sont abrogés et remplacés par les dispositions suivantes :
Article 310 F, abrogé. « Art. 345. — Il est institué jusqu’au 31 décembre 1979
au profit de l’association dite Comité professionnel interrégional
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 5-II.) de l’horlogerie ainsi que du centre technique de l’industrie
Article 310 L, quatrième ligne, remplacer « 310 J » par horlogère une taxe parafiscale unique sur les opérations de
« 310 J bis ». vente, de livraison ou d’échange (à l’identique ou à l’équivalent.)
des produits de l’horlogerie de petit ou de gros volume, définis
(Décret n° 75-886 du 25 septembre 1975, art. 2.) à l’article 346, réalisées par les personnes assujetties à la taxe
sur la valeur ajoutée.
Article 310 quindecies, quatrième à sixième ligne, supprimer « Cette taxe ne s’applique pas aux articles d’occasion et
« visée aux articles 121 quinquies A à 121 quinquies D de aux articles exportés. »
l’annexe IV au code général des impôts ». (Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art. 1er.)
(Loi n° 74-645 du 18 juillet 1974, art. 8.)
« Art. 346. — Les produits sur lesquels porte la taxe sont les
Article 317 bis, 2°, cinquième alinéa, sixième ligne, rempla suivants :
cer « au sens de l’article 202 de la présente annexe » par « au « 1. L’horlogerie de petit volume :
sens de l’article 1er du décret n° 67-731 du 30 août 1967 ». « Montres de poche, montres-bracelets et similaires, y compris
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 7-1-3.) •les compteurs de temps du même type, mécaniques, électriques,
électroniques et autres, mouvements et modules de montres ter
Au livre Ior, deuxième partie, section II, il est ajouté un minés ou non terminés ainsi que tous les éléments constitutifs
paragraphe 01 (nouveau) intitulé : « Taxe perçue au profit du des appareils horaires de petit volume, boîtes et bracelets inclus,
budget annexe des prestations sociales agricoles » et compre même vendus séparément.
nant deux articles 317 A et 317 B (nouveaux) ainsi conçus : « 2. L’horlogerie de gros volume dite domestique :
« Art. 317 A. — Le taux maximum de la taxe perçue au profit « Réveils et horloges mécaniques, électriques ou électroniques,
du budget annexe des prestations sociales agricoles en applica installations de distribution d’heure, pièces détachées, compo
tion de l’article 1603 du code général des impôts est fixé à sants, mouvements et modules pour ces réveils et horloges
5,50 p. 100. » lorsqu’ils sont vendus séparément, à l’exclusion :
« Art. 317 B. — La taxe mentionnée à l’article 317 A est « Des appareils de contrôle et compteurs de temps à mouve
comprise, en cas d’accord entre les bailleurs et les locataires, ment singulier d’horlogerie ou à moteur synchrone (enregis
fermiers ou métayers, dans les rôles auxiliaires prévus à treurs de présence, horodateurs, contrôleurs de rondes, minu-
l’article 1660 du code général des impôts. » tiers, compteurs de secondes) ;
(Décret n° 77-631 du 17 juin 1977.) « Des appareils munis d’un mouvement d’horlogerie ou d’un
moteur synchrone permettant de déclencher un mécanisme à
Article 324 bis, premier alinéa, remplacer « à l’article 7 de la temps donné (interrupteurs horaires, horloges de commutation) ;
loi n° 70-610 du 10 juillet 1970 » par « à l’article L. 171-8 « Des appareils destinés à un tableau ou une planche de bord
du code des communes ». automobile. »
(Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1er et 2.) (Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art- 2.)
5200 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
« Pour les autres vins, le montant de la taxe par hectolitre
« Art. 347. — Le taux de la taxe est fixé par un arrêté est au plus égal à 4 p. 100 du prix d’orientation par degré-
conjoint du ministre chargé de l’économie et des finances et hectolitre fixé pour les vins de table par le conseil des commu
du ministre de l’industrie et de la recherche dans la limite nautés européennes.
de 0,70 p. 100 de la valeur de vente pour l’association dite ,« Un arrêté conjoint du ministre de l’agriculture et du
comité professionnel interrégional de l’horlogerie et de 0,25 p. 100 ministre de l’économie et des finances fixe les montants de la
de la valeur de vente pour le centre technique de l’industrie taxe dans la limite des maximums ci-dessus.
horlogère. » « III. — La taxe est liquidée et recouvrée par les agents de la
(Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art. 3.) direction générale des impôts.
« Elle est due par les producteurs au moment de la déli
« Art. 348. — Sous réserve des dispositions des articles 349 vrance du titre de mouvement permettant l’enlèvement des vins
et 350, la taxe est assise, liquidée et recouvrée comme en matière à la propriété ou par les négociants vinificateurs lors de la décla
de taxe sur la valeur ajoutée. » ration de fabrication. Ces derniers ont la possibilité d’en
(Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art. 4.) retenir le montant sur le prix des raisins ou des moûts utilisés
pour ces fabrications.
« Art. 349. — Les biens constituant des immobilisations « Le recouvrement de la taxe est effectué selon les règles,
n’ouvrent pas droit à déduction de la taxe parafiscale dont sous les garanties et sous les sanctions prévues pour les impôts
ils sont grevés. » indirects sur les boissons. »
(Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art. 5.) (Décret n° 77-477 du 29 avril 1977, art. 1er à 4.)
« Art.' 350. — Les dispositions de l’article 282 du code Au livre Ier, troisième partie, chapitre 01, les articles 368 A
général des impôts ne sont pas applicables à la taxe. Toutefois, à 388 C sont situés sous un paragraphe I intitulé : « Fruits et
pour les entreprises qui bénéficient de la franchise définie légumes » et il est ajouté un paragraphe II (nouveau) intitulé :
au 1 du même article, la taxe n’est pas mise en recouvrement. » « Farines » comprenant deux articles 368 D et 368 E (nouveaux)
ainsi conçus :
(Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art. 6.)
« Art. 368 D. — La formalité du titre de mouvement sur
« Art. 351. — La taxe instituée au profit du comité profes les transports de farines panifiables de blé, pures ou en mélanges,
sionnel interrégional de la montre est déductible de la taxe est supprimée et remplacée par celle du bon de remis. »
mentionnée à l’article 345. » (Décret n° 75-110 du 25 février 1975, art. 1er.)
(Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art. 7.)
« Art. 368 E. — Le bon de remis qui accompagne les farines
Au livre Ier, deuxième partie, section III, le paragraphe VII panifiables de blé, pures ou en mélanges, remises par un fabri
est supprimé et l’article 362 est abrogé. cant ou par un grossiste et transportées autrement que par un
particulier pour les besoins de sa propre consommation, quels
(Décret n° 77-701 du 30 juin 1977, art. 6.) que soient le mode et l’auteur du transport, est extrait d’un
carnet à souches. Ce bon de remis doit être établi préalablement
Article 363 A, premier alinéa, modifié comme suit : au chargement des marchandises. Il doit être conservé par le
« Art. 363 A. — Il est institué au profit du comité de destinataire. »
développement des industries françaises de l'ameublement une (Décret n° 75-110 du 25 février 1975, art. 2.)
taxe parafiscale sur les ventes, y compris à l’exportation, de
meubles et de sièges, réalisées par les fabricants relevant de Au livre Ier, troisième partie, il est ajouté un chapitre Ier bis
la classe 49 de la nomenclature d’activités et de produits de (nouveau) intitulé : « Centres de gestion agréés » et comprenant
l’institut national de la statistique et des études économiques, douze articles 371 A à 371 L (nouveaux) ainsi conçus :
à l’exception des fabricants de meubles en bambou, jonc et « Art. 371 A. — Pour bénéficier de l’agrément prévu par l’ar
osier. » ticle 1649 quater C du code général des impôts, les centres de
(Décret n° 73-1036 du 9 novembre 1973, art. 2 et 3.) gestion doivent avoir la forme d’une association légalement consti
tuée dont les membres fondateurs sont soit des experts comp
Article 363 D : tables, des comptables agréés ou des sociétés membres de l’ordre,
soit des chambres de commerce et d’industrie, des chambres de
Paragraphes II et VI, abrogés. métiers ou des chambres d’agriculture, soit des organisations pro
Paragraphes III, IV et V, remplacés par les dispositions fessionnelles légalement constituées d’industriels, de commer
suivantes : çants, d’artisans ou d’agriculteurs.
« III. — La taxe est perçue dans les établissements d’abattage « Les organisations professionnelles mentionnées au premier
publics et privés sur les abattages opérés en vue de la vente. alinéa comprennent les syndicats professionnels et leurs unions
instifués conformément aux dispositions des articles L. 410 et
« IV. — La taxe est assise, liquidée et recouvrée auprès des suivants du code du travail et les associations professionnelles
établissements désignés ci-dessus suivant les mêmes règles, sous de personnes exerçant la même profession, des métiers similaires
les mêmes garanties et les mêmes sanctions que la taxe ou des métiers connexes ainsi que leurs unions.
sanitaire prévue à l’article 302 du code général des impôts. « Les centres doivent avoir pour objet de fournir à leurs adhé
« V. — Le taux maximum de la taxe est fixé ainsi qu’il suit rents industriels, commerçants, artisans ou agriculteurs tous ser
par kilogramme de viande nette : vices en matière de gestion notamment dans les domaines de
« Pour la viande de bœuf et la viande de veau : 0,23 p. 100 l’assistance technique et de la formation. Ces services sont réser
du prix d’orientation communautaire défini pour un kilogramme vés aux membres adhérents.
de poids vif de gros bovin ; « Ils ne peuvent agir en qualité de mandataires de leurs
« Pour la viande de porc : 0,25 p. 100 du prix de base commu membres. »
nautaire par kilogramme de viande de porc abattu ; (Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 1er, 2 et 3.)
« Pour la viande de mouton : 0,08 p. 100 du prix de seuil
tel qu’il est fixé par l’office national interprofessionnel bétail- « Art. 371 B. — Le nombre des adhérents d’un centre doit
viande par kilogramme de viande de mouton. être au minimum de cent personnes physiques ou morales ayant
la qualité d’industriel, de commerçant, d’artisan ou d’agriculteur
« Un arrêté conjoint du ministre de l’agriculture et du et imposées à l’impôt sur le revenu d’après leur bénéfice réel.
ministre de l’économie et des finances fixe les taux de la taxe « L’agrément d’un centre pourra n’être pas renouvelé si le
dans la limite des maximums ci-dessus. » nombre des adhérents n’atteint pas trois cents dans un délai de
(Décret n° 75-1215 du 20 décembre 1975, art. 1er, 2 et 3, trois ans à compter de la date d’agrément.
et décret n° 77-478 du 29 avril 1977, art. 1er.) « En ce qui concerne les centres apportant leur assistance
Le titre précédant l’article 363 E est modifié comme suit : exclusivement aux agriculteurs, ces chiffres sont respectivement
« Taxe parafiscale sur les vins ». fixés à soixante-quinze et cent cinquante. Toutefois aucun effectif
minimum n’est requis pour ceux de ces centres qui sont créés à
Article 363 E, abrogé et remplacé par les dispositions sui l’initiative des fédérations départementales des syndicats d’ex
vantes : ploitants agricoles.
« Art. 363 E. — I. — Il est institué sur les vins une taxe (Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 4.)
parafiscale au profit du fonds national de développement agri « Art. 371 C. — En application de l’article 1649 quater E du
cole. code général des impôts, les centres doivent conclure avec l’admi
'« II- — Pour les vins d’appellation contrôlée et les vins nistration fiscale une convention précisant le rôle du ou des
délimités de qualité supérieure le montant maximum de la taxe agents de cette administration chargés d’apporter leur assistance
est fixé à 1 F par hectolitre. technique au centre.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5201
« L’administration peut refuser de conclure une convention « Art. 371 H. — La commission émet son avis dans un délai
avec des centres créés ou dirigés en fait par des syndicats ou de trois mois à compter de la date de délivrance du récépissé
organisations professionnelles qui eux-mêmes ont été dirigés au mentionné à l’article 371 F ci-dessus.
cours des cinq dernières années par des personnes ayant été « Le directeur régional se prononce dans le délai d’un mois à
condamnées depuis moins de cinq ans pour avoir organisé ou compter de la notification de l’avis de la commission ou, à
tenté d’organiser le refus collectif de l’impôt au sens de l’ar défaut, de l’expiration du délai imparti à la commission pour
ticle 1747 du code général des impôts. » émettre son avis.
« L’absence de décision dans le délai fixé vaut acceptation de
(Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 5.) la demande. Le refus d’agrément doit être motivé. »
« Art. 371 D. — Les centres doivent établir par la production (Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 13.)
de certificats délivrés par l’administration fiscale, sur demande « Art. 371 I. — Pour que l’agrément prévu à l’article 1649 qua-
des intéressés, que les personnes qui les dirigent ou les admi ter C du code général des impôts les habilite à tenir et à pré
nistrent ne font pas l’objet des mesures prévues à l’article 1750 senter les documents comptables de leurs adhérents, les centres
du code général des impôts ou n’ont pas fait l’objet au cours de gestion apportant leur assistance exclusivement aux agricul
des cinq dernières années : teurs doivent établir que les responsables de leurs services comp
« D’une condamnation figurant au bulletin n° 2 prévu à l’ar tables remplissent les conditions définies à l’article 16 du décret
ticle 775 du code de procédure pénale, à l’exception des condam n° 75-911 du 6 octobre 1975.
nations pour homicide, blessures et coups involontaires et pour « Les pièces justificatives des titres ou diplômes et de la pra
infraction au code de la route ; tique professionnelle désignés à l’article 16 du décret précité
« D’une amende fiscale prononcée par un tribunal ; sont jointes aux documents mentionnés à l’article 371 F.
« D’une sanction fiscale prononcée par l’administration pour « Au vu de ces pièces, la commission mentionnée à l’ar
manœuvres frauduleuses. » ticle 371 G émet un avis séparé sur l’octroi de l’habilitation pré
vue au premier alinéa ci-dessus. Le directeur régional des impôts
(Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 6.) est sur ce point lié par l’avis de la commission.
« Dans le cas où des changements interviennent en ce qui
« Art. 371 E. — Les centres de gestion doivent inclure dans concerne les responsables de leurs services comptables, les
leurs statuts les stipulations prévues par les articles 7 et 8 du centres bénéficiant de l’habilitation doivent informer le directeur
décret nü 75-911 du 6 octobre 1975. régional des impôts dans un délai d’un mois. Le maintien de
« Ils s’engagent à exiger de toute personne collaborant à leurs l’habilitation est subordonné à une décision du directeur régio
travaux le respect du secret professionnel. » nal prise dans les conditions prévues au présent article. »
(Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 7 à 9.) (Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 16.)
« Art. 371 J. — L’agrément est délivré pour une période de
« Art. 371 F. — Les demandes d’agrément accompagnées des trois ans. Il peut être renouvelé selon la procédure prévue aux
documents désignés à l’article 11 du décret n° 75-911 du 6 octobre articles 371 F à 371 H sur demande présentée au plus tôt six
1975 sont remises au directeur des services fiscaux du départe mois avant l’expiration de l’agrément en cours.
ment dans lequel le centre de gestion a son siège. « Lors de l’examen de cette demande, il sera tenu compte de
« Après s’être assuré que le dossier est complet, le directeur l’action exercée par le centre pour améliorer la gestion des
des services, fiscaux en délivre récépissé. » entreprises adhérentes et s’assurer de la sincérité des résultats
(Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 10 et 11.) qu’elles déclarent. »
(Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 14.)
« Art. 371 G. — La décision d’agrément est prise par le direc « Art. 371 K. — Après consultation de la commission mention
teur régional des impôts de la région dans laquelle le centre a née à l’article 371 G, le directeur régional, après avoir mis le
son siège, après avis d’une commission instituée au chef-lieu de centre en mesure de présenter ses observations sur les faits qui
région. lui sont reprochés, peut lui retirer l’agrément :
« Cette commission placée sous la présidence effective d’un « 1° En cas d’inexécution des engagements pris par le centre
membre du corps des tribunaux administratifs, désigné par arrêté ou de violation des obligations qui lui incombent en vertu des
du ministre de l’intérieur, comprend également : statuts ou du règlement intérieur ;
« Deux fonctionnaires de la direction générale des impôts ayant « 2° En cas de non-respect de la convention prévue à l’ar
au moins le grade d’inspecteur principal ; ticle 371 C entraînant la dénonciation de celle-ci par l’adminis
« Un représentant du ministère de l’industrie et de la tration fiscale ;
recherche ; « 3° Au cas où le nombre des adhérents du centre, tel qu’il est
« Deux représentants du ministère du commerce et de l’arti défini à l’article 371 B, est inférieur pendant plus d*un an aux
sanat ; chiffres minima prévus à cet article ;
« Deux membres de l’ordre des experts comptables et des « 4° Au cas où le centre conserve parmi ses dirigeants ou
comptables agréés désignés par le conseil régional de l’ordre ; administrateurs une personne ayant fait l’objet, postérieurement
« Un industriel, un commerçant et un artisan désignés respec à l’agrément, d’une des sanctions prévues à l’article 371 D ;
tivement par le président de la chambre régionale de commerce « 5° Au cas où le centre ne prononce pas l’exclusion des adhé
et d’industrie et par le président de la conférence régionale des rents qui ne respectent pas les obligations leur incombant en
métiers. vertu des statuts ou du règlement intérieur. »
« Lorsque la demande d’agrément est présentée par un centre (Décret nu 75-911 du 6 octobre 1975, art. 15.)
de gestion apportant son assistance exclusivement aux agricul « Art. 371 L. — Pour bénéficier de l’abattement de 10 p. 100
teurs, les représentants du ministère de l’industrie et de la prévu à l’article 158-4 bis du code général des impôts, les indus
recherche et du ministère du commerce et de l’artisanat sont triels, commerçants, artisans ou agriculteurs doivent avoir été
remplacés par deux représentants du ministère de l’agriculture membres adhérents d’un centre de gestion agréé pendant toute
et les trois représentants de la profession sont désignés parmi la durée des exercices concernés.
les exploitants agricoles de la région par le président de la
chambre régionale d’agriculture, au vu d’une liste de six noms « Si cette condition n’est pas remplie, le bénéfice de l’abatte
présentée par chacune des fédérations départementales de syn ment est toutefois accordé :
dicats d’exploitants agricoles de la région. « En cas d’agrément postérieur à l’adhésion, pour l’imposition
« Des suppléants du président et des autres membres sont du bénéfice de l’exercice ouvert depuis moins de trois mois à la
nommés dans les mêmes conditions. date de l’agrément ;
« Dans les départements d’outre-mer, la commission est pré « En cas de première adhésion à un centre agréé pour l’impo
sidée par un magistrat de l’ordre judiciaire désigné par le pré sition du bénéfice de l’exercice ouvert depuis moins de trois mois
sident du tribunal de grande instance. Les fonctionnaires repré à la date de l’adhésion ;
sentant la direction générale des impôts doivent avoir au moins « En cas de retrait d’agrément, pour l’imposition du bénéfice
le grade d’inspecteur. La décision d’agrément est prise par le de l’année ou de l’exercice en cours déclaré dans les conditions
directeur des services fiscaux. prévues à l’article 53 du code général des impôts.
« La commission délibère valablement à la condition que huit « Les déclarations de résultats des membres adhérents d’un
membres au moins soient présents, y compris le président. En cas centre de gestion susceptibles de bénéficier de l’abattement de
de partage des voix, la voix du président est prépondérante. 10 p. 100 doivent être accompagnées d’une attestation fournie
« Le président de la commission régionale ne pourra siéger par le centre indiquant la date d’adhésion au centre et, le cas
au tribunal administratif dans le jugement d’un recours dirigé échéant, la date à laquelle est intervenue la perte de la qualité
contre une décision prise sur avis de cette commission. » d’adhérent. »
(Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 12.) (Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 17 et 18.)
5202 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, il est ajouté
Il bis, il est ajouté en tête du paragraphe III un article 38 une section IV quater (nouvelle) intitulée : « Plus-values de
sexdecies-0 K (nouveau) ainsi conçu : cession à titre onéreux de biens ou de droits de toute nature »
« Art. 38 sexdecies-0 K. — Les exploitants imposés d’api’ès et comprenant un article 41 duovicies (nouveau) ainsi conçu :
le bénéfice réel peuvent inscrire au bilan d’ouverture du pre « Art. 41 duovicies. — Les terrains à usage agricole ou fores
mier exercice soumis à ce régime une somme correspondant à tier et les terrains supportant une construction sont exclus des
la valeur, à la date du changement de régime, des améliorations dispositions des articles 150 A à 150 T du code général des
du fonds représentant le résultat des pratiques culturales, lors impôts lorsque le prix de cession ou l’indemnité d’expropriation
que les transactions en usage dans leur région en font état. n’excède pas au mètre carré :
« Cette valeur est appréciée d’après les usages locaux, et « 33 F pour les vignobles à appellation contrôlée et les
notamment ceux qui sont suivis en matière d’expropriation. cultures florales ;
« La somme ainsi portée au premier bilan demeure inscrite « 11 F pour les cultures fruitières et maraîchères ;
aux bilans ultérieurs pour le même montant ; elle ne peut pas « 9 F pour les vignobles produisant des vins délimités de
faire l'objet d’amortissements. qualité supérieure ;
« Lors de la cession des améliorations du fonds, cette somme « 6 F pour les vignobles autres qu’à appellation contrôlée ;
vient, pour le calcul de la plus-value imposable éventuelle, en « 5 F pour les autres terrains agricoles. »
déduction du prix reçu par le cédant. » (Décret n” 76-1241 du 29 décembre 1976, art. 1er.)
(Décret n" 76-903 du 29 septembre 1976, art. Ie' .) Article 46 bis, remplacer « aux articles L. 321-1 et *R. 321-1 »
par « à l'article L. 321-1, premier alinéa. »
Article 38 sexdecies L, paragraphe II, remplacer « l’article 41 (Loi n° 76-1285 du 31 décembre 1976, art. 60 et 61.)
unvicies » par « l’article 21 ».
(Conséquence de l'abrogation de l’article 150 ter du code Article 46 ter, 1°, remplacer « *R. 321-2 à *R. 321-11 » par
général des impôts.) « L. 321-2 à L. 321-8».
(Loi n" 76-1285 du 31 décembre 1976, art. 60.)
Article 39, modifié corne suit : Au livre 1"% première partie, titre Ier, chapitre II, il est ajouté
« Art. 39. — I. — La déclaration mentionnée à l’article 87 une section 0 I bis (nouvelle) intitulée : « Personnes morales
du code général des impôts doit comporter pour chacun des passibles de l’impôt sur les sociétés ayant pour objet de trans
bénéficiaires des traitements, émoluments, salaires ou rétribu férer gratuitement à leurs membres la jouissance d’un bien
tions payés au cours de l’année précédente, les indications sui meuble ou immeuble » et comprenant un article 46 quaterdecies
vantes : (nouveau) ainsi conçu :
« 1° Nom, prénoms, emploi, adresse et numéro d’immatricu « Art. 46 quaterdecies. — Les personnes morales qui bénéfi
latiori à la sécurité sociale ; cient de l’exonération d’impôt sur les sociétés prévue à l’article
« 2“ Période pendant laquelle le salarié a été payé par l’entre 239 octies du code général des impôts sont tenues de joindre
prise ; à la déclaration des résultats prévue à l'article 223 du même
« 3" Conditions d’emploi ; code, une déclaration établie sur un imprimé fourni par l’admi
nistration indiquant, pour la période d’imposition en cause :
« 4° Montant brut, avant déduction de la cotisation ouvrière
aux assurances sociales et, le cas échéant, de la contribution « Les noms, prénoms, adresses des associés qui jouissent gra
ouvrière à l’assurance chômage ainsi que des retenues pour la tuitement des biens sociaux ainsi que le nombre de parts ou
retraite, et montant net, après déduction de ces cotisations et actions dont ces associés sont titulaires ;
de ces retenues, des traitements, salaires et rétributions payés « La désignation précise des biens et des périodes au cours
soit en argent, soit en nature, pendant ladite année ; desquelles chacun d’eux en a la jouissance ;
« Le montant des dépenses communes, ventilées par caté
« 5° Montant des indemnités pour frais d’emploi ou de service gorie, et leur répart tion entre les associés. »
et des remboursements de frais ; (Décret n° 77-89 du 31 janvier 1977, art. 1er.)
« 6° Le cas échéant, taux de la déduction supplémentaire
pour frais professionnels à laquelle la profession exercée ouvre Article 47, modifié comme suit :
droit ; « Art. 47. — Les déclarations de commissions, courtages, ris
« 7° Montant des traitements, salaires et rétributions passibles tournes et honoraires ainsi que les déclarations de droits
de la retenue à la source en application de l’article 182 A du d'auteur prévues respectivement aux articles 240 et 241 du code
code précité et montant des retenues et versements effectués à général des impôts doivent indiquer, pour les paiements ayant
ce titre. donné lieu à l'application de la retenue à la source sur les
sommes et produ.ts mentionnés à l’article 182 B du même code
« II. — La déclaration doit mentionner en outre : et payés à des personnes ou des sociétés qui n’ont pas en France
« 1° Les éléments utiles à la liquidation de la taxe sur les d’installation professionnelle permanente, en plus des rensei
salaires et la récapitulation des versements effectués à la caisse gnements qu’elles doivent contenir en vertu desdits articles, le
du comptable du Trésor... » (le reste sans changement). montant de ces paiements et le montant des retenues effec
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 12.) tuées. »
(Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 10, 14 et 16.)
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section III,
il est ajouté un article 39 A (nouveau) ainsi conçu : Article 58 J, abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 39 A. — La déclaration mentionnée à l’article 88 du « Art. 58 J. — La déclaration prévue à l’article 161 de
code général des impôts doit comporter pour chacun des béné l’annexe II au code général des impôts doit indiquer :
ficiaires des pensions ou rentes viagères payées au cours de « L’année au cours de laquelle devaient être réalisés les
l’année précédente, les indications suivantes : investissements ;
« 1° Nom, prénoms, adresse et numéro d’immatriculation à « Le montant des salaires, traitements, indemnités et émolu
la sécurité sociale ; ments à prendre en considération pour l’assiette des investisse
ments dans la construction de logements à réaliser au cours de
« 2° Nature des sommes vei'sées ; cette même année ;
« 3° Ancrages de la pension ou de la rente avant et après « La somme totale à investir, compte tenu, le cas échéant, des
déduction des retenues pour la cotisation aux assurances remboursements et aliénations d’investissements antérieurs ;
sociales ; « Le montant de l’investissement à réaliser en faveur des
« 4° Montant des sommes soumises à la retenue à la source immigrés, d’une part, des autres salariés, d’autre part ;
en application de l’article 182 A du code précité et montant des « Le montant des investissements réalisés au cours de l’année
retenues et versements effectués à ce titre. » considérée, les modalités selon lesquelles ces investissements
ont été effectués et la date à laquelle les sommes investies ont
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 12.) été effectivement versées ;
« Le montant des investissements excédentaires antérieurs qui
A-u livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, la section ont été reportés conformément à l’article 272 modifié du code
IV ter est supprimée. de l’urbanisme et de l’habitation, et, lorsque ces renseigne
Articles 41 septdecies à 41 vicies abrogés. ments n’ont pas déjà été fournis, les modalités suivant les
quelles ces investissements ont été effectués et les dates au>-
Article 41 unvicies, dispositions transférées sous l’article 21. quelles les sommes ainsi investies ont été effectivement versées ;
« Le montant total des investissements dont il y a lieu de
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.) faire état ;
52Q4 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
Article 339 bis, deuxième ligne, remplacer « à 339 » par « Art. 397. — Le crédit de paiement différé prévu par l’ar
« et 336. » ticle 1717 du code général des impôts est applicable aux droits
d’enregistrement exigibles en raison des mutations par décès :
(Loi n° 76-1232 du 27 décembre 1976, art. 44.)
« 1" Qui compoi*tent dévolution de biens en nue-propriété ;
Article 340 quinquies, paragraphe 1, supprimer les sixième, « 2° Qui donnent lieu à l’attribution préférentielle prévue à
septième et huitième lignes : l’article é32-l du code civil ou à la réduction prévue à l’article 868
« Contribution des responsables d’accidents non assurés : du même code, dans les conditions fixées par l’article 1722 bis
du code général des impôts. »
« Taux normal : 10 p. 100 des indemnités restant à leur
charge ; (Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11, et décret
« Taux réduit : 5 p. 100. » n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 2 et 16-1.)
(Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) 2. Dispositions générales.
Article 340 sexies, paragraphe 1 : « Art. 398. — Le crédit de paiement fractionné ou différé
Les quatrième et cinquième lignes, modifiées comme suit : des impositions exigibles en raison des opérations mentionnées
« Contribution des entreprises d’assurances : 10 p. 100 de la aux articles 396 et 397 porte sur le principal des droits à
totalité des charges du fonds de garantie. » l’exclusion des indemnités de retard qui peuvent être encourues
ainsi que de tous droits et pénalités susceptibles d’être réclamés
(Décret n“' 76-1207 du 24 décembre 1976, art. 1".) du fait d’insuffisances ou d’omissions.
Supprimer les sixième à onzième lignes : « Il ne peut êtreaccordé si le paiement des droits est
« Contribution des responsables d'accidents corporels non effectué par remise des titres de l’emprunt 4,5 p.' 100 1973
assurés : à capital garanti émis en exécution du décret n" 73-967 du
16 octobre 1973. »
« Taux normal : 10 p. 100 des indemnités restant à leur
charge * (Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11, et décret
« Taux réduit lorsque l’accident résulte d’une opération de des n" 77-498 du 11 mai 1977, art. 3.)
truction des animaux nuisibles effectuée en vertu des articles 393 « Art. 399. — La demande de crédit doit être soit formulée
à 395 du code rural : 5 p. 100. » au pied de l’acte ou de la déclaration soumis à formalité, soit
(Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) jointe à l’un ou l’autre de ces documents.
« Elle doit contenir une offre de garanties suffisantes que
Article 344 ter, modifié comme suit : le débiteur de l’impôt s’engage à constituer à ses frais et dans
« Art. 344 ter. — Le montant de la taxe prévue à l’ar les conditions et délais fixés à l’article 400. »
ticle 344 bis est fixé à 24 F. (Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11, et décret
« La taxe est perçue au taux de 12 F pour les ressortissants n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 4.)
des parties contractantes à la charte sociale européenne. » « Art. 400. — Les garanties peuvent consister soit en des
(Décret n" 76-549 du 21 juin 1976, art. 1'.) sûretés réelles d’une valeur au moins égale au montant des
Dans les titres précédant les articles 351 et 352, remplacer sommes au paiement desquelles il est sursis, soit en un enga
« avertissement » par « avis d’imposition. » gement solidaire souscrit par une ou plusieurs personnes phy
siques ou morales agréées comme caution par le comptable
Articles 351, quatrième alinéa, première ligne, 360, deuxième des impôts.
ligne, 365, paragraphe 1, troisième ligne, remplacer « avertis « Les garanties doivent être constituées, dans un délai de trois
sement » par « avis d’imposition. » mois à compter de la date de la demande d’admission au crédit.
(Loi n" 77574 du 7 juin 1977, art. 6.) Le comptable des impôts statue sur cette demande dans le même
délai.
Au livre II, chapitre I01', section I, paragraphe II, le sous- « Le comptable des impôts peut, à tout moment, si cela lui
paragraphe 7 et les articles 375 à 379 sont abrogés. paraît nécessaire, exiger un complément de garanties. Ces
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.) garanties complémentaires doivent être constituées par le béné
ficiaire du crédit dans un délai d’un mois compté de la demande
Article 384, troisième alinéa, quatrième ligne, après « taux qui lui est adressée à cet effet, par lettre recommandée avec
de l’intérêt légal », supprimer « en matière civile. » avis de réception. »
(Loi n" 75-619 du 11 juillet 1975, art. 1er.) (Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11, et décret
n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 5.)
Article 392, paragraphe I, deuxième alinéa, abrogé.
(Décret n" 77-498 du 11 mai 1977, art. 3 et 16-1.) « Art. 401. — Les droits et taxes dont le paiement est frac
tionné ou différé donnent lieu au versement d’intérêts dont le
Au livre II, chapitre Ier, section III, paragraphe III, les rubri taux est égal au taux de l’escompte pratiqué par la Banoue de
ques B à H sont supprimées et les articles 396 à 404 ter sont France au jour de la demande de crédit. Ce taux est applicable
remplacés, sous une rubrique B (nouvelle) intitulée : « Mutations pendant toute la durée du crédit.
de propriété ou apports en société », par les articles 396 à 404 G
(nouveaux) ainri conçus : « Les intérêts sont acquittés :
« S’il s’agit d’un paiement fractionné, lors du versement de
1 Champ d’application. chaque fraction, à laquelle ils s’ajoutent ;
« Art. 396. — Le crédit de paiement fractionné prévu à « S’il s’agit d’un paiement différé, annuellement, le premier
l’article 1717 du code général des impôts est applicable aux terme venant à échéance un an après l’expiration du délai imparti
droits d’enregistrement, à la taxe de publicité foncière et aux pour souscrire la déclaration de succession. »
taxes additionnelles exigibles en raison : (Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11, et décret
« F Des mutations par décès ; n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 6.)
« 2° Des apports en société prévus aux articles 809-1-3°, 809-11
et 812-1-1° du code général des impôts ; « Art. 402. — Le premier versement des droits dont le paie
« 3" Des acquisitions effectuées dans le cadre des dispositions ment fractionné est autorisé doit être effectué au moment de
de l’article 88 de la loi n° 67-563 du 13 juillet 1967 sur le règle l’accomplissement de la formalité fusionnée ou de l’enregis-
ment judiciaire, la liquidation des biens, la faillite personnelle tement.
et les banqueroutes ; « Les fractions suivantes sont exigibles selon un échéancier
« 4° Des paiements d’indemnités entre officiers publics et établi, pour chacun des droits concernés, dans les conditions
ministériels par suite de suppression d’offices ; fixées aux articles 404 A à 404 G.
« 5° Des acquisitions effectuées par des Français rapatriés « Leur paiement doit intervenir dans le mois suivant chaque
d’outre-mer à l’aide des prêts de reclassement prévus à l’article 30 échéance. »
du décret n° 62-261 modifié du 10 mars 1962 et de celles effec (Décret n° “77-498 du 11 mai 1977, art. 7.)
tuées par des migrants agricoles à l’aide de prêts consentis
dans le cadre des dispositions de l’article 686 du code rural « Art. 403. — Le redevable est déchu du bénéfice du crédit :
au profit d’agriculteurs dont la qualité de migrant a été reconnue « En cas de défaut de constitution des garanties ou du com
par le ministre de l’agriculture. » plément de garanties dans les délais respectivement impartis
(Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11 ; loi n” 75-1278 à l’article 400 ;
du 30 décembre 1975, art. 62-VII-2, et décret n° 77-498 « En cas de retard dans le paiement de l’un quelconque des
du 11 mai 1977, art. 1er.) termes échus.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5207
« La déchéance entraîne l’exigibilité immédiate des droits en
suspens, majorés de l’indemnité de retard prévue à l’article 1727 Entreprises en liquidation des biens.
du code général des impôts. Cette indemnité est exclusive de « Art. 404 D. — Les droits et taxes dont le paiement est
l’intérêt prévu à l’article 401. » fractionné en application des dispositions de l’article 396 (3°)
(Décret n° 77-498 du 11 -mai 1977, art. 8.) sont acquittés en cinq annuités égales.
« L’aliénation, autrement qu’à titre gratuit, des biens acquis
« Art. 404. — Les droits ayant fait l’objet de l’octroi du avec le bénéfice du fractionnement entraîne l’exigibilité immé
crédit peuvent être acquittés par anticipation. Dans cette hypo diate des droits en suspens. »
thèse, les intérêts ne sont dus que jusqu’au jour du paiement
des droits. » (Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 13.)
(Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 9.) Offices ministériels.
3. Dispositions particulières. « Art. 404 E. — Les droits et taxes dont le paiement est
fractionné en application de l’article 396 (4°) sont acquittés en
Mutations par décès. cinq annuités égales.
« Art. 404 A. — Les garanties fournies en contrepartie du « La cession ou la suppression de l’office attributaire ainsi
fractionnement prévu à l’article 396-1° peuvent, outre les que la démission ou la destitution de son titulaire entraînent
formes énumérées à l’article 400, revêtir celle de l’hypothèque l’exigibilité immédiate des droits et taxes en suspens. »
légale prévue à l’article 1929-2 du code général des impôts. (Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 14.)
« Les droits sont acquittés en plusieurs versements égaux,
dont le premier a lieu dans les conditions fixées à l’article 402 Rapatriés d’outre-mer et migrants ruraux.
et le dernier au plus tard cinq ans après l’expiration du délai « Art. 404 F. — Le fractionnement prévu à l’article 396 (5°)
imparti pour souscrire la déclaration de succession. est limité aux droits et taxes exigibles sur la partie de la
« Les versements sont fixés au nombre de deux lorsque les valeur imposable correspondant au montant du prêt consenti
droits n'excèdent pas 5 p. 100 du montant taxable des parts à l’acquéreur.
recueillies soit par tous les cohéritiers solidaires, soit pour « L’acquéreur doit, à l’appui de sa demande d’admission au
chacun des légataires ou donataires ; de quatre, lorsque ces crédit, produire une attestation de l’établissement prêteur indi
droits n’excèdent pas 10 p. 100 du même montant et ainsi de quant la nature et le montant du prêt consenti.
suite en augmentant de deux le nombre des versements chaque « Par dérogation aux dispositions de l’article 401, le frac
fois que les droits dépassent un nouveau multiple de 5 p. 100, tionnement ne donne pas lieu au versement d’intérêts.
mais sans que le nombre des versements, à intervalle de six « Les droits et taxes exigibles sont acquittés en cinq annuités
mois au plus, puisse être supérieur à dix. égales.
« Pour les droits à la charge des héritiers en ligne directe «; Les dispositions de l’article 404 D, deuxième alinéa, sont
et du conjoint du défunt, le délai maximal prévu au deuxième applicables. »
alinéa est porté à dix ans, et le nombre des versements est
doublé sans pouvoir toutefois dépasser vingt, lorsque l’actif (Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 15.)
héréditaire comprend, à concurrence de 50 p. 100 au moins, « Art. 404 G. — Les crédits de paiement fractionné ou différé
des biens non liquides énumérés ci-après : en cours à la date d’entrée en vigueur du décret n° 77-498
« Brevets d’invention ; du 11 mai 1977 sont maintenus de plein droit, dans les condi
« Clientèles ; tions prévues aux articles 398 à 404 F.
« Créances non exigibles au décès ; « Les intérêts exigibles sont calculés soit d’après le taux
« Droits d’auteur ; de l’intérêt légal qui était' applicable le jour où les crédits ont
« Fonds de commerce, y compris le matériel et les marchan été demandés, soit, sur demande expresse du bénéficiaire du
dises qui en dépendent ; crédit, d’après les taux de l’intérêt légal en vigueur au cours
« Immeubles ; de la période à laquelle les intérêts se rapportent.
« Matériel agricole, bestiaux et récoltes ; « L’option pour ce dernier mode de calcul doit être effectuée
« Offices ministériels ; au plus tard lors de la première échéance postérieure à l’entrée
« Parts d’intérêts dans des sociétés dont le capital n’est pas en vigueur du présent décret. Elle est irrévocable. »
divisé en actions ; (Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 16-11.)
« Valeurs mobilières non cotées en Bourse. »
(Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 10.) Article 405 C, premier alinéa, les troisième et quatrième lignes
modifiées comme suit : « les expéditions en groupage et les
« Art. 404 B. — Le paiement différé prévu à l’article 397 permis de chasser en ce qui concerne le droit de visa font
est limité à la fraction des droits correspondant : l’objet... » (Le reste sans changement.)
« Soit à la valeur imposable de la nue-propriété s’il s’agit (Décret n“ 73-976 du 28 septembre 1973, art. 2, et décret
du cas prévu au 1” de cet article ; n” 75-544 du 30 juin 1975, art. 6.)
« Soit au montant des soultes ou récompenses payables à
terme s’il s’agit des cas prévus au 2“ du même article. - Article 406 bis, paragraphe III, premier alinéa, remplacer
« Les dispositions de l’article 404 A, premier alinéa, sont « véhicules immatriculés, au premier jour du trimestre, au nom
applicables. de la personne morale, ou pris en location par elle au cours
« Par dérogation à l’article 401, le bénéficiaire du paiement de ce trimestre. » par « véhicules possédés ou utilisés par la
différé peut, dans le cas prévu à l’article 397-1°, être dis personne morale au premier jour du trimestre. »
pensé du paiement des intérêts, à la condition que les droits de (Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 5-II.)
mutation par décès soient assis sur la valeur imposable, au jour
de l’ouverture de la succession, de la propriété entière des biens Article 415, septième et huitième ligne, remplacer « les
qu’il a recueillis. articles 16 du décret n” 72-788 du 28 août 1972 et 69 du code
de procédure civile » par « les articles 656, 659, 660, 684 et 691
« Le paiement des droits peut être différé jusqu’à l’expi du nouveau code de procédure civile ».
ration d’un délai qui ne peut excéder six mois comptés :
« Soit de la date de la réunion de l’usufruit à la nue-pro (Décret n° 75-1122 du 5 décembre 1975, art. 3, 35 et 41,
priété ou de la cession totale ou partielle de cette dernière ; et décret n° 75-1123 du 5 décembre 1975, art. 2 et 3.)
« Soit du terme du délai imparti à l’attributaire, le légataire Article 417, remplacer « avertissement » par « avis d’impo
ou le donataire pour le paiement des sommes dont il est débi sition » à la sixième ligne et par « avis » à la septième ligne.
teur envers ses cohéritiers.
(Loi n° 77-574 du 7 juin 1977, art. 6.)
« La cession totale ou partielle par le légataire, le donataire
ou l’attributaire du bien qui lui a été légué, donné ou attribué Art. 5. — Le ministre délégué à l’économie et aux finances
entraîne l’exigibilité immédiate des droits en suspens. » est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
(Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 11.) Journal officiel de la République française.
Apports en société. Fait à Paris, le 18 octobre 1977.
RAYMOND BARRE.
* Art. 404 C. — Les droits et taxes exigibles sur les apports Par le Premier ministre,
en société et dont le paiement est fractionné en application ministre de l’économie et des finances.
des dispositions de l’article 396-2“ sont acquittés en trois Le ministre délégué à l’économie et aux finances,
annuités égales. ROBERT BOULIN.
(Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 12.)
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
5208
« Par dérogation aux dispositions du premier alinéa de l’arti-
ele 164 AD, toute personne qui désire utiliser une machine à timbrer
Incorporation dans l'annexe IV au code général des Impôts faisant l’objet du présent article est simplement tenue d’en faire
de divers textes modifiant et complétant cette annexe. la déclaration au service des impôts. »
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 34.)
Le ministre délégué à l’économie et aux finances. Article 50 quaterdecies :
Vu le code général des impôts, et notamment son annexe IV ; Paragraphe 3°, remplacer « du code du travail » par « de la loi
Vu les textes codifiés et cités dans le présent arrêté, du 18 décembre 1915, modifiée ».
(Loi n° 73-4 du 2 janvier 1973, art. 1er et 2.)
Arrête :
Art. 1er. — L’annexe IV au code général des impôts est, à la date Paragraphe 6°, remplacer « à la loi du 4 décembre 1913 modifiée
du 1er juillet 1977, modifiée comme suit : par la loi n" 50-1536 du 13 décembre 1950 » par « à la loi n° 75-628
du 11 juillet 1975 ».
Article 4 quinquies, premier alinéa, troisième ligne, remplacer
« 1975 » par « 1977 ». (Loi n° 75-628 du 11 juillet 1975.)
(Arrêté du 18 février 1977, art. 1er.) Article 54-0 BK, quatrième ligne, remplacer « 54-0 AH à 54-0 BA »
par « 54 octies, 54 nonies et 164 L à 164 AL ».
Article 4 octies, modifié comme suit : (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 37.)
« Art. 4 octies. — Les publications définies à l’article 39 bis -
1 bis B, premier alinéa, du code général des impôts... (le reste Au livre I*r, première partie, titre III, chapitre Ier, section I bis,
sans changement) » il est ajouté un paragraphe D (nouveau) intitulé : « Utilisation de
machines à timbrer » et comprenant huit articles, 54 sexies à 54 ter-
(Conséquence de la modification de l’article 39 bis du code decies (nouveaux), ainsi conçus :
général des impôts.)
Article 4 C bis, modifié et complété comme suit : I. — Machines à timbrer les capsules représentatives
des droits indirects sur les vins et cidres.
« Septième ligne, entre les mots « minerai d’argent » et « minerai
d’arsenic », intercaler « argiles réfractaires kaoliniques ». « Art. 54 sexies. — Est autorisée l’utilisation des machines à
timbrer qui, suivant les prévisions de l’artâcle 54-0 V sont destinées
Deuxième alinéa (nouveau) ainsi conçu : à l’impression des timbres fiscaux, attestant le paiement ou la
« Les argiles réfractaires kaoliniques mentionnées à l’alinéa pré constatation des droits indirects sur les vins et cidres, sur les cap
cédent s’entendent des matériaux naturels constitués pour au moins sules des récipients contenant ces boissons.
92 p. 100 de silicates d’alumine hydratés du type kaolinite, halloysite « Les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent
et illite et de quartz libre et possédant une résistance pyroscopique mentionner le volume net exprimé en centilitres du liquide ren
minimum de 1 350 °C. » fermé dans les récipients sur lesquels sont apposées les capsules.
(Arrêté du 7 février 1975, art. 1er.) « Les empreintes doivent être imprimées sur fond blanc d’au
moins 13 millimètres placé au centre de la capsule.
Article 5 A (nouveau) ainsi conçu : « Les impressions doivent être effectuées dans les couleurs prévues
par l’article 54-0 D. »
« Art. 5 A. — Les directeurs de journaux pouvant prétendre
à une déduction supplémentaire pour frais professionnels doivent (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 29-1 et 2.)
s’entendre, exclusivement, des directeurs des publications répondant « Art. 54 septies. — Sans préjudice des dispositions de l’article
aux conditions posées par l’article 72 de l’annexe III au co^e général 164 AD, tout usager est tenu :
des impôts.
« Cette disposition s’applique aux rémunérations perçues à comp « De fournir un cautionnement spécial garantissant le paiement
ter du 1er janvier 1976. » des droits correspondant aux empreintes ou impressions enregis
trées au compteur ;
(Arrêté du 13 novembre 1975, art. 1er.) « De satisfaire aux obligations prévues par les articles 54-0 AD à
Article 17 bis, abrogé. 54-0 AG, dont les dispositions sont applicables aux capsules dont
les marques fiscales ont été imprimées à l’aide de machines à tim
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 23.) brer.
Article 49, modifié comme suit : «Par dérogation à l’engagement prévu à l’article 164 AD, les usa
gers sont habilités à apposer, à l’aide de leurs machines, des marques
« Art. 49. — Les dispositions de l’article 276 du code général fiscales sur des capsules dont ils font usage pour le compte de
des impôts sont rendues applicables aux personnes ou sociétés personnes pour lesquelles ils sont autorisés à embouteiller les vins
mentionnées à l’article 284 de ce code ou susceptibles de bénéficier et les cidres. »
des dispositions prévues :
« A l’article 261-7 (4°) dudit code ; (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 29-3 et 4.)
« A l’article 275, premier alinéa, du même code... (le reste sans II. — Machines à timbrer les capsules
changement). » représentatives des droits indirects sur les spiritueux.
(Loi n° 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 2 à 6.) « Art. 54 octies. — Est autorisée l’utilisation des machines à tim
brer qui, suivant les prévisions de l’article 54-0 BK, sont destinées
Au livre Ier, première partie, titre II, chapitre Ier, section VH, à l’impression de timbres fiscaux, attestant le paiement ou la consta
la rubrique « Départements d’outre-mer » devient le paragraphe I, tation des droits indirects sur les spiritueux, sur les capsules des
la rubrique « Corse » le paragraphe II et il est ajouté un para récipients contenant ces boissons.
graphe III (nouveau) intitulé : « Opérations portant sur les animaux « Les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent
de boucherie et de charcuterie. — Utilisation de machines à tim mentionner le volume net exprimé en centilitres et le degré alcoo
brer les documents d’accompagnement des animaux vivants » com lique du liquide renfermé dans les récipients sur lesquels sont
prenant un article 50 duodecies B (nouveau) ainsi conçu : apposées les capsules.
« Art. 50 duodecies B. — Est autorisée l’utilisation des machines « Ces empreintes doivent être imprimées sur un fond de la
à timbrer qui sont destinées à apposer les empreintes fiscales authen couleur prévue à l’article 54-0 BC constitué par une surface circu
tifiant les documents que les personnes assujetties à la taxe sur laire d’au moins 15 millimètres de diamètre placée au centre de la
la valeur ajoutée utilisent pour le transport d’animaux vivants de capsule.
boucherie et de charcuterie soumis à la formalité prévue par « Les impressions doivent être effectuées dans les couleurs prévues
l’article 267 quater I de l’annexe II au code général des impôts. au même article. »
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 30-1 et 2.)
« Les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent
comporter les mentions particulières suivantes : « Art. 54 nonies. — Sans préjudice des dispositions de l’article
« Les mots « document d’accompagnement » ; 164 AD tout usager est tenu de satisfaire aux obligations prévues
« Un numéro particulier affecté à chaque empreinte suivant par les articles 54-0 BL à 54-0 BU.
l’ordre de la numération ; . « Par dérogation à rengagement prévu à l’article 164 AD, les
« La date, exprimée en chiffres, de la prise de possession de usagers sont habilités à- apposer, à l’aide de leurs machines, des
l’animal. marques fiscales sur des capsules dont ils font usage pour le compte
« L’empreinte apposée sur chaque document d’accompagnement de personnes pour lesquelles ils sont autorisés à embouteiller les
doit être reproduite par décalque sur le duplicata de ce document spiritueux. »
qui en constitue la souche. (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 30-3 et 4)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5209
« D’analyser sur des bordereaux d’émargement, dits « feuilles d'en
III. — Machines à timbrer les factures-congés. Boissons. trepôt », au fur et à mesure de leur établissement et de leur récep
« Art. 54 decies. — Est autorisée l’utilisation des machines à tim tion, les acquits-à-caution qu’il timbre au départ et à l’arrivée au
brer qui, suivant les prévisions de l’article 54 H, sont destinées à moyen de son appareil ;
apposer des marques fiscales qui confèrent, en remplacement de « De déposer au bureau de déclaration de la direction générale des
vignettes, le caractère de titre de mouvement aux factures-congés impôts auquel il est rattaché, le 1er et le 16 de chaque mois, les
utilisées pour couvrir la circulation de boissons passibles de droits souches des acquits-à-caution établis et les acquits-à-caution reçus
indirects. par lui au cours de la quinzaine écoulée, classés en une seule liasse
dans l’ordre des numéros d’empreintes de son appareil et accom
« Les empreintes fournies par, les machines à timbrer doivent pagnés des feuilles d’entrepôt correspondantes. »
comporter les mentions particulières suivantes :
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 32-4.)
« Le modèle de la vignette remplacée, désigné suivant la nomen
clature arrêtée par l’administration des impôts ; Article 55 E, abrogé.
« Un numéro particulier affecté à chaque empreinte suivant l’ordre
de la numération ; (Art. L. 231-5 du code du travail et arrêté du 25 juin 1975.)
« Les date et heure d’enlèvement, exprimées en chiffres.
Au livre Ier, première partie, titre III, il est ajouté un chapitre Ier
« L’empreinte apposée sur chaque facture-congé doit être repro quinquves (nouveau) intitulé : « Céréales » et une section I (nouvelle)
duite par décalque sur le duplicata de ce document. » intitulée : « Utilisation de machines à timbrer » comprenant ün arti
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 31-1, 2 et 3.) cle 56 D quater (nouveau), ainsi conçu :
« Art. 56 D quater. —- Est autorisée l’utilisation des machines à tim
« Art. 54 undecies. — Sans préjudice des dispositions de l’article brer destinées à apposer - des marques fiscales qui confèrent le
164 AD, tout usager est tenu : caractère de titre de mouvement aux factures ou aux bordereaux
d’expédition délivrés par les collecteurs agréés et les revendeurs
« En cas de solution de continuité dans la série des numéros de céréales soumises aux formalités à la circulation édictées par
d’empreintes apposées sur les factures-congés, d’acquitter, pour les articles 22 du décret de codification du 23 novembre 1937 modi
chaque empreinte manquante, une indemnité égale pour les vins, fié et 16 de la loi du 5 juillet 1941 modifiée.
cidres, poirés et hydromels, au montant du di'oit de circulation, au
tarif le plus élevé, correspondant à la quantité moyenne des expé « Les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent
ditions pratiquées au cours des trois mois précédents et, pour les comporter les mentions particulières suivantes :
alcools, aux droits, au tarif le plus élevé, correspondant à la quan « L’expression « Congé 939 » ;
tité maximale susceptible d’être expédiée par facture-congé; « Un numéro particulier affecté à chaque empreinte suivaat l’ordre
« De fournir un cautionnement spécial garantissant le paiement, de la numération ;
d’une part, des droits applicables aux produits enlevés sous le cou « Les date et heure d’enlèvement, exprimées en chiffres.
vert des factures-congés, d’autre part, des indemnités indiquées ci- « L’empreinte apposée sur chaque facture-congé ou bordereau-
dessus ; congé doit être reproduite par décalque sur le duplicata de l’un ou
« De satisfaire aux obligations prévues par les articles 54 B, 54 E, l’autre de ces documents.
54 F, 54 I à 54 K dont les dispositions sont applicables aux factures- «A la demande définie au premier alinéa de l’article 164 AD, doit
congés dont les marques fiscales ont été imprimées à l’aide de être joint, en vue de son agrément, le modèle de la facture-congé ou
machines à timbrer. » du bordereau-congé que l’auteur de cette demande se propose
d’utiliser.
(Arrêté' du 22 juillet 1975, art. 31-4.) « Chaque usager est tenu de conserver pendant un délai de six ans
à compter de leur date, classés dans l’ordre de leur numérotation, les
IV. — Machines à timbrer les acquits-à-caution. duplicata des factures-congés ou des bordereaux-congés émis par
lui et de les représenter au service des impôts à toute réquisition. »
« Art. 54 duodecies. — Est autorisée l’utilisation des machines à
timbrer dont les empreintes, apposées sur les acquits-à-caution défi (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 35.)
nis à l’article 615 du code général des impôts, sont destinées :
« Au départ des chargements de marchandises devant circuler sous Au livre Ior, première partie, titre III, chapitre II, les sections I,
leur couvert, à valider ces acquits-à-caution, lorsque les expéditeurs Il et III sont supprimées et les articles 56 AA à 58 sont remplacés
sont autorisés à les établir eux-mêmes au moyen d’imprimés qui par les articles 56 AA à 56 AQ (nouveau) ainsi conçus et situés dans
leur sont confiés par le service des impôts ; une section unique intitulée « Tabacs ».
« A l’arrivée de tels chargements, à attester les date et heure de
cette arrivée. Section unique.
«Les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent com
porter les mentions particulières suivantes : Tabacs.
« Le sigle « MG » ou, si l’appareil est utilisé par un récoltant, un « Art. 56 AA. — La vente au détail des tabacs manufacturés est
bouilleur de cru, une coopérative vinicole, cidricole ou de distilla effectuée dans les départements français continentaux par les débi
tion ou une union de telles coopératives, la lettre « R » ; tants préposés par l’administration des impôts pour gérer un débit
« Un numéro particulier affecté à chaque empreinte suivant l’ordre du monopole. Ces gérants sont tenus de se faire approvisionner en
de la numération ; fonction de-leurs possibilités de ventes par les fournisseurs agréés
« Les date et heure désignées en chiffres, selon le cas de l’enlève et de céder tous les produits reçus au prix fixé par arrêté du
ment ou de l’arrivée ; ministre de l’économie et des finances. »
« La désignation du bureau de déclaration de la direction générale (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 1er.)
des impôts auquel l’utilisateur est rattaché.
« Chaque empreinte doit être apposée sur le talon administratif de « Art. 56 AB. — Chaque fournisseur est tenu de livrer à ses frais
l’acquit-à-caution, à l’emplacement selon le cas « Enlèvement » ou toute commande passée par un débitant, dès lors que cette dernière
« Arrivée » et, dans le premier cas, être reproduite par décalque sur correspond au moins à la valeur au prix de détail de deux mille
le duplicata de ce document qui en constitue la souche. » cigarettes de la classe de prix la plus demandée au sens de l’arti
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 32-1, 2 et 3.) cle 575 du code général des impôts. »
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 2.)
« Art. 54 terdecies. — Sans préjudice des dispositions de l’article
164 AD, tout usager est tenu : « Art. 56 AC. — Chaque fournisseur recouvre auprès des débitants
« En cas de solution de continuité dans la série des numéros la valeur au prix de détail des tabacs livrés, déduction faite de la
d’empreintes apposées sur les acquits-à-caution, d’acquitter, pour seule part des remises sur ventes qu’une décision du ministre de
chaque empreinte manquante, une indemnité égale au montant de l’économie et des finances autorise à allouer directement aux débi
l’impôt, au tarif le plus élevé, correspondant à la quantité moyenne tants de tabacs. »
des boissons reçues et expédiées sous acquit-à-caution au cours des (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 3.)
trois derniers mois ;
« De fournir un cautionnement spécial garantissant le paiement, « Art. 58 AD. — Chaque fournisseur est tenu de consentir à tous
d’une part, des sommes qui, en application de l’article 615 du code les débitants les crédits prévus par l’article 282 de l’annexe II au
général des impôts, sont exprimées par les acquits-à-caution établis code général des impôts, pour lesquels ceux-ci justifient d’une cau
par lui, d’autre part, des indemnités indiquées ci-dessus ; tion solidaire agréée expressément à cet effet par l’administration
5210 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
des impôts. Cette caution est valable à l’égard de tous les fournis
seurs d’un même débitant. La liste des organismes de cautionnement « Art. 56 A K. — Le document utilisé pour accompagner chaque
agréés est communiquée par l’administration à tous les fournisseurs livraison à un débitant doit porter, imprimées, les mentions sui
sur leur demande. » vantes :
« En caractères très apparents : « Documents de livraison » ;
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 4.) « Nom ou raison sociale, adresse et numéro d’agrément du
fournisseur,
« Art. 59 AE. — Le crédit à la livraison autorise le débitant « ainsi que les indications ci-après :
à ne régler chaque livraison d’un fournisseur qu’au moment de la
plus prochaine livraison à crédit effectuée par ledit fournisseur « Un numéro d’ordre ;
et au plus tard dans un délai de trente jours. » « Le nom du débitant destinataire ;
« Le numéro et l’adresse du débit ;
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 5.) « L’identification des produits avec l’indication des quantités
pour chacun d’eux ;
« Art. 56 A F. — Le crédit de stock permet à tout débitant « L’échéance du règlement ;
bénéficiant du crédit à la livraison d’obtenir de chaque fournisseur « La valeur au prix de détail de la livraison ;
en sus de ce crédit un crédit permanent d’un montant égal à un « Le lieu d’enlèvement des produits ;
pourcentage de la valeur moyenne des livraisons à crédit effectuées « Le mode et la durée du transport. »
par ce fournisseur au cours de l’année précédente. Ce pourcentage (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 11.)
est fixé par décision du ministre de l’économie et des finances.
« Le montant du crédit de stock accordé par un fournisseur à un « Art. 56 AL. — Le document de livraison doit être revêtu de
débitant est révisé au début de chaque année civile. Toutefois il la marque du monopole par l’apposition, dans le cadre réservé à
n’est pas procédé à cette révision si le crédit calculé à partir de la cet effet, d’une vignette spéciale fournie par le service des impôts.
valeur moyenne des livraisons à crédit effectuées par le même « Les vignettes sont délivrées par le receveur local des impôts
fournisseur au cours de l’année précédente diffère de moins de qui y appose au préalable le timbre du fournisseur. A cet effet,
10 p. 100 du montant du crédit de la pénultième année. » le fournisseur remet au receveur local un timbre humide de
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 6.) forme ronde ayant 20 millimètres de diamètre et portant le nom
ou la raison sociale et le numéro d’agrément de l’intéressé. Les
vignettes sont apposées dans l’ordre de leur numérotation sur les
« Art. 56 AG. — Le crédit saisonnier est consenti aux débitants documents de livraison avant l’enlèvement des produits. Elles
n’exerçant leur activité qu’une partie de l’année et aux débitants doivent être complétées par l’inscription en toutes lettres dans les
qui, exerçant l’année entière, connaissent une activité saisonnière cadres prévus, du numéro d’ordre du document de livraison ainsi que
telle que la valeur totale des livraisons reçues pendant quatre mois des date et heure d’enlèvement. »
consécutifs au cours de la période de douze mois précédant la
demande de crédit est au moins égale à celle des livraisons afférentes (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 12.)
aux huit autres mois de cette période. Le crédit saisonnier n’est
accordé qu’aux débitants bénéficiant des crédits de livraison et de « Art. 56 AM. — Le document de livraison est remis au débitant.
stock. Le fournisseur est tenu d’en conserver un duplicata comportant
« Le montant du crédit saisonnier- consenti par un fournisseur les indications figurant sur la vignette dont il a été muni, y compris
correspond à la valeur d’une livraison de ce fournisseur choisie le numéro de cette vignette.
par le débitant parmi celles effectuées soit au cours du mois pré « Les duplicata doivent être tenus à la disposition des agents
cédant la période d’activité saisonnière, soit pendant ladite période. des impôts jusqu’à l’expiration du délai de six ans prévu à l’arti
« Les sommes correspondantes sont l'églées en deux fractions cle 2092 bis du code général des impôts. »
égales : la première, lors de la livraison à crédit suivante et, au (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 13.)
plus tard, trente jours après la livraison bénéficiant du crédit
saisonnier ; la seconde, au plus tard quatre-vingt-dix jours après la « Art. 56 A N. — Les fournisseurs sont admis, dans les conditions
date d'exigibilité de la première moitié. » définies par l’administration des impôts, à substituer aux vignettes
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 7.) apposées sur les documents de livraison des marques fiscales
imprimées par des machines à timbrer, à la condition que les
« Art. 56 A H. — Toute demande de crédit adressée par un empreintes comportent les indications suivantes :
débitant à un fournisseur doit être accompagnée d’une attestation « Les mots « Documents de livraison » ;
de la caution agréée indiquant les types de crédit pour lesquels le « Un cercle d’au moins deux centimètres de diamètre contenant
cautionnement est accordé à ce débitant. » l’effigie de la République française entourée de la mention « Direc
tion générale des impôts » ;
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 8.) « Le numéro d’immatriculation de la machine ;
« Un numéro particulier affecté à chaque empreinte suivant
« Art. 56 A I. — En cas de retrait de sa garantie à un débitant, l’ordre de numérotation ;
la caution agréée doit en informer', par lettre recommandée avec « Les date et heure d’enlèvement des produits exprimées en
demande d’avis de réception, l’administration des impôts et tous chiffres.
les fournisseurs agréés, dont la liste lui est communiquée par cette « L’empreinte apposée sur chaque document, de livraison doit
administration. être reproduite par décalque sur le duplicata de ce document qui
« Pour chaque fournisseur, le retrait de la garantie prend effet en constitue la souche.. »
cinq jours francs après réception de la lettre recommandée et rend
immédiatement exigibles les sommes dues par le gérant. » (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 14.)
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 14.) « Art. 56 A O. — En l’absence de document douanier, les transports
de tabacs manufacturés doivent être effectués sous le couvèrt d’un
acquit-à-caution lorsqu’ils sont réalisés en suspension ou en exoné
« Art. 56 AJ. — Au plus tard le 15 de chaque mois, chaque ration du droit de consommation. Lorsque ce droit a été acquitté,
fournisseur doit faire parvenir à l’administration des impôts un pour les livraisons à destination d’un entrepôt, les transports de
relevé relatif aux livraisons qu’il a effectuées au cours du mois tabacs sont effectués sous le couvert d’un laissez-passer. »
précédent et indiquant :
« 1° Pour chaque débitant approvisionné, la valeur au prix de (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 15.)
détail des quantités livrées ;
« 2° Pour l’ensemble de ses livraisons : « Art. 56 AP. — Les dispositions des articles 56 AA à 56 AO
ne s’appliquent ni dans les départements de la Corse ni dans les
« Le total, pour chaque produit, des quantités livrées avec rappel départements d’outre-mer. »
du prix de l’unité dans laquelle ces quantités sont exprimées ;
« La valeur globale de ses livraisons, au prix de détail ; (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 17.)
« Le complément de remise sur vente dont il est redevable, égal
à la différence entre la remise totale et la partie de remise allouée « Art. 56 A Q. — Chaque unité de conditionnement pour la vente
directement aux débitants en application de l’article 56 A C ci-dessus. au détail des tabacs manufacturés doit porter de façon apparente les
indications suivantes :
« Ce complément est versé par chaque fournisseur à l’adminis
tration des impôts dans les dix jours qui suivent le dépôt du « 1. Appellation du produit telle qu’elle figure dans l’arrêté fixant
relevé. » son prix de vente au détail ;
« 2. Pays de fabrication ;
(Arrêté du .31 décembre 1976, art. 10.) « 3. Désignation du fournisseur;
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5211
« 4. Nombre de pièces pour les cigares ou cigarillos et cigarettes « La remise de 0,50 p. 100 concédée aux usagers sur le montant
ou poids net en grammes pour les tabacs à fumer, à priser ou à des droits dont la perception est constatée au moyen de machines
mâcher ; ces mentions doivent être données en chiffres ; à timbrer est payée deux fois par an, lors du dépôt des fiches
« 5. a) Vente en France pour les produits vendus dans les de liquidation des mois de juin et décembre. »
départements continentaux ; (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 28-4 et 5, et 37.)
« b) Vente en France (Corse) pour les produits vendus dans les
départements de la Corse ;
« Art. 75. — (Reprend, après modification, le deuxième alinéa
« c) Vente en France (D. O. M.) pour les produits vendus dans de l’article 75 ancien.) Les machines des types agréés antérieure
les départements d’outre-mer ; ment au 1er juillet 1967 par l’administration en vue du timbrage
« d) Vente restreinte pour les produits livrés à ce titre ; des quittances et effets de commerce pourront, si elles ont fait
« e) Exportation ou la désignation du pays de destination pour l’objet d’une première mise en service avant cette date, conti
les produits destinés à l’exportation. » nuer d’être utilisées pour ce timbrage jusqu’à une date qui sera
fixée par un arrêté du ministre de l’économie et des finances,
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 16.) sans que les concessionnaires soient obligés de se conformer aux
dispositions prévues par l’article 71 et les articles 164 M à 164 O. »
Au livre Ier, première partie, titre IV, chapitre II, section I, les
articles 71 à 93 sont abrogés et remplacés par les articles 71 à 75 (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 37.)
(nouveaux) ainsi conçus :
« Art. 71. — Est autorisée l’utilisation des machines à timbrer Au livre Ier, première partie, chapitre II, section II, le paragra
qui, suivant les prévisions des articles 301, 304, 305, 313 AiA et 313 Alt phe II ter est supprimé et les articles 121 F quinquies et 121 F
de l’annexe III au code général des impôts, sont destinées respec sexies sont abrogés.
tivement au timbrage : (Décret n° 75-544 du 30 juin 1975, art. 15, 2' al.)
« Des actes soumis au timbre de dimension ;
« Des effets de commerce ; Article 121 KA, 6°, remplacer « 967-11 » par « 1635 bis D-I ».
« Des quittances ;
(Loi n° 76-394 du 6 mai 1976, art. 29.)
« Des lettres de voiture ou titres assimilés ;
« Des cartes d’entrée dans les casinos. »
Article 121 RB :
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 28-1 et 37.)
Deuxième alinéa, cinquième ligne, remplacer « est adressée au
chef de l’atelier général du timbre, à Paris », par « est adressée
« Art. 72. — Les empreintes fournies par les machines à timbrer au directeur général des impôts, à Paris ».
doivent comporter les mentions particulières suivantes :
Troisième alinéa, deuxième phrase, supprimée.
« La quotité du timbre ;
« Un numéro propre à chaque empreinte suivant l’ordre de la (Décret n° 74-79 du 23 janvier 1974, art. 1er.)
numération ;
« ainsi que, à l’exception des appareils exclusivement destinés au Article 121 RM, dernière phrase, modifiée comme suit : « ... s’ap
timbrage des quittances et effets de commerce : pliquent aux départements de Corse. ».
« La date de l’apposition ; (Loi n° 75-356 du 15 mai 1975, art. lor et 12.)
« Le nom et l’adresse de l’utilisateur •
« La désignation du service des impôts auquel l’utilisateur est Au livre Ier, première partie, titre IV, chapitre III, dans la rubri
rattaché. que « Taxes sur les véhicules à moteur », il est créé une sous-
« Les machines à timbrer destinées au timbrage des lettres de rubrique (nouvelle) intitulée : « Vignette spéciale des véhicules
voiture ou titres assimilés doivent apposer, pour chaque opération des sociétés et des véhicules administratifs » et comprenant cinq
enregistrée au compteur, outre l’empreinte valant timbre sur le articles 121 V 1 à 121 V 5 (nouveaux) ainsi conçus :
document original, une estampille de contrôle sur l’exemplaire « Art. 121 VI. — La vignette spéciale prévue à l’article 1010 bis
accompagnant l’expédition. » du code général des impôts comprend deux modèles : un modèle
« Véhicule de société » et un modèle « Véhicule administratif ».
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 28-2 et 37.) Elle est constituée par la vignette mentionnée à l’article 121 L
et par une carte spéciale sur laquelle figure, selon le cas, l’indi
« Art. 73. — Les documents revêtus d’empreintes de machines cation de la raison sociale et de l'adresse du siège de la société
à timbrer sont soumis aux mêmes règles que ceux revêtus de utilisatrice ou du nom et de l’adresse de l’organisme ou de la
timbres mobiles. Spécialement, les empreintes afférentes à une collectivité propriétaire. Les modèles de vignette sont fixés par
nature de timbre ne peuvent être utilisées pour la perception d’un décision du ministre de l’économie et des finances.
droit de timbre différent, alors même que la quotité serait iden
tique. Toutefois, les usagers peuvent pour la perception d’un droit « Art. 121 V 2. — La délivrance de la vignette spéciale est
de timbre déterminé apposer plusieurs empreintes sur le même assurée exclusivement par les recettes des impôts habilitées à
document. »
délivrer les vignettes afférentes aux taxes sur les véhicules à
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 28-3 et 37.) moteur.
« Art. 121 V 3. — La vignette spéciale « Véhicule de société »
« Art. 74. — Sans préjudice des dispositions de l’article 164 AD, est délivrée soit sur présentation du certificat d’immatriculation
tout usager est tenu pour chaque machine à timbrer mise à sa du véhicule établi au nom de la société utilisatrice ou la désignant
disposition : en tant que telle, soit sur production d’un certificat du demandeur
« De constituer d’avance à la recette des impôts dont il relève attestant l’utilisation du véhicule par une société. La vignette
sous la forme, soit d’une provision, soit d’un engagement solidaire spéciale « Véhicule administratif » est délivrée sur présentation
contracté par une personne physique ou morale agréée comme du certificat d’immatriculation.
caution par le comptable des impôts, une garantie dont le montant « Lorsqu’il délivre la vignette spéciale, l’agent de la recette
est fixé par le directeur des services fiscaux et de maintenir perfore de deux trous le timbre adhésif et le reçu. Il porte sur
constamment cette garantie, à une somme au moins égale à la la carte spéciale les mentions d’identification énoncées à l’ar
valeur des timbres consommés pendant un délai d’un mois. ticle 121 V 1.
« De relever au début et à la fin de chaque mois ainsi qu’à la fin « Art. 121 V 4. — La carte spéciale doit être fixée de manière
de chaque semaine sur un carnet d’emploi conforme au modèle agréé permanente sur ie pare-brise à côté du timbre adhésif. Les mentions
par l’administration des impôts et paraphé par le service des impôts qu’elle comporte doivent être lisibles de l’extérieur du véhicule.
désigné à cet effet, l’index du compteur de la machine et de
représenter ce carnet à ce service à toute réquisition ; « Art. 121 V 5. — Un duplicata non perforé du timbre adhésif
« De remettre ou d’adresser chaque mois, à une date fixée entre et du reçu peut être demandé par le propriétaire d’un véhicule
le le^ et le 20 par la direction des services fiscaux, à la recette sorti du champ d’application de la vignette spéciale. La demande
des impôts désignée à cet effet, une fiche extraite du carnet doit comporter l’indication de la recette qui a délivré la vignette
d emploi, présentant la situation des empreintes consommées au spéciale et préciser les nouvelles conditions d’utilisation du véhi
cours du mois précédent et revêtue d’une empreinte à zéro ; cule ; elle doit être accompagnée du reçu de cette vignette
spéciale. »
« De verser simultanément à cette recette les droits exigibles
correspondant à ce relevé. (Arrêté du 10 novembre 1976, art. 1er à 5.)
5212 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
Au livre Ier, première partie, titre V, la rubrique « Déclaration « Appareils photographiques spéciaux pour la copie des documents
d’existence à produire par les sociétés dont l’actif est principa (90.07.13.1);
lement constitué par des terrains à bâtir et assimilés » est sup « Microlecteurs combinés avec un appareil de reproduction (ex
primée et les articles 121 Z ter et 121 Z quater sont abrogés. 90.09.11.0);
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.) « Appareils de photocopie à système optique (90.10.22.0);
« Appareils de thermocopie (90.10.32.0) ;
Dans le titre du paragraphe III précédant l’article 121 quin- « Appareils de photocopie par contact, d’un format égal ou infé
quies DB, remplacer « Contribution des patentes » par « Taxe rieur à 305 x 445 mm (90.10.42.0). »
professionnelle ». (Arrêté du 12 juillet 1976, art. l,r.)
Article 121 quinquies DB, modifié comme suit : Article 159 AH, modifié comme suit :
« Art. 121 -quinquies DB. — Pour l’octroi de l’exonération de
taxe professionnelle prévue à l’article 1459-4" du code général « Art. 159 AH. — Le taux de la taxe à verser au centre technique
des impôts les déclarations souscrites en vue du classement dans du cuir par les entreprises mentionnées à l’article 331-1 de l’annexe II
les conditions fixées par l’arrêté interministériel du 28 décembre au code général des impôts est fixé à 0,55 p. 100 à compter du
1976 portant application des dispositions de l’article 58 de la loi 1er janvier 1977.
n" 65-997 du 29 novembre 1965 prennent effet à compter de l’année « Les dispositions du présent article sont applicables jusqu’au
suivant celle au cours de laquelle elles ont été déposées. » 31 décembre 1977. »
(Loi n" 75-678 du 29 juillet 1975, art. 2-II et arrêté du (Arrêté du 5 janvier 1977, art. lor [partie], 2 et 3.)
28 décembre 1976, art. 7.) Article 159 AI, paragraphe 1 :
Article 126, dernier paragraphe, modifié comme suit : Troisième ligne, remplacer « au même taux » par « imposables
au taux prévu à l’article 159 AH ».
« Jusqu’au 31 décembre 1930 aux compétitions relevant des
activités sportives ci-après : Compléter par un deuxième alinéa (nouveau) ainsi conçu :
« Aïkido, . boxe française, c^noë-kayak, haltérophilie, handball, « Ces dispositions sont applicables jusqu’au 31 décembre 1977. *
hockey sur gazon, judo, karaté, lutte, pelote basque, ski, tennis (Arrêté du 5 janvier 1977, art. 1er [partie], 2 et 3.)
de table, tir et volley-ball. » Au livre Ier, première partie, titre II, chapitre II, la section VII bis
(Arrêté du 27 janvier 1977.) est intitulée : « Comité professionnel interrégional de l’horlogerie.
Au livre P1', deuxième partie, titre II, le chapitre Ier et les Centre technique de l’industrie horlogère », et l’article 159 AL bis
articles 155 bis à 155 sexies sont supprimés. est abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :
(Sans objet.) « Art. 159 AL bis. — Le taux de la taxe prévue à l’article 345
Article 157 bis (nouveau) ainsi conçu : de l’annexe I au code général des impôts est fixé jusqu’au 31 décem
bre 1977 à 0,95 p. 100 dont 0,70 p. 100 affecté au comité professionnel
« Art. 157 bis. — Les réfractions prévues à l’article 1613-11 (1°) du interrégional de l’horlogerie et 0,25 p. 100 affecté au centre tech
code général des impôts sont fixées à : nique de l’industrie horlogère. »
« 15 p. 100 pour les sciages rabotés repris à la position ex 44-13 (Arrêté du 28 mars 1977, art. l" et 6.)
du taçif des droits de douane ;
« 15 p. 100 pour les sciages imprégnés, injectés ou enduits repris Article 159 AL ter, après « 0,44 p. 100 », ajouter « jusqu’au
aux positions ex 44-05 B et C du tarif des droits de douane. » 31 décembre 1977. »
(Arrêté du 20 mai 1977.) (Arrêté du 5 janvier 1977, art. lrr.)
Au livre Pr, titre II, chapitre II, la section IV est intitulée : Art. 159 AL quater, complété par une deuxième phrase ainsi
« Fonds national du livre » et les articles 159 AA à 159 AF sont conçue :
remplacés par les articles 159 AA à 159 AD (nouveaux) ainsi conçus :
« Il est ramené à 0.25 p. 100 pour la période du l<’r juillet 1975
au 31 décembre 1976 et à 0,20 p. 100 pour celle du 1er janvier' 1977
I. — Redevance sur l’édition des ouvrages de librairie. au 31 décembre 1977. »
(Arrêté du 30 juin 1975, art. lHr, et arrêté du 5 janvier 1977,
* Art. 159 AA. — Tout éditeur désirant bénéficier de l’exonéra art. lpr.)
tion prévue à l’article 1609 decies B du code général des impôts
doit adresser au fonds national du livre, pour chaque ouvrage, Au livre Ier, deuxième partie, titre II, chapitre II bis, la section II
une demande en double exemplaire comportant tous renseigne est supprimée et l'article 159 AN est abrogé.
ments sur la nature, le contenu et les caractéristiques de la publi (Décret n" 77-701 du 30 juin 1977, art. 6.)
cation et accompagnée, le cas échéant, d’un exemplaire de l’ouvrage. Au livre T'1, deuxième partie, titre II, chapitre II bis, il est ajouté
« Art. 159 AB. — La commission paritaire prévue à l’arti une section III (nouvelle) intitulée : « Taxe parafiscale sur cer
cle 1609 decies B du code général des impôts est divisée en quatre taines viandes » et comprenant un article 159 AO (nouveau) ainsi
sections spécialisées pour l’examen des demandes d’exonération conçu :
portant respectivement sur les manuels scolaires, les ouvrages
scientifiques, les ouvrages de piété ou les éditions critiques. « Art. 159 AO. — En application de l’article 363 D-V de l’annexe H
« Pour l’examen des demandes présentées par les éditeurs, les du code général des impôts, le taux de la taxe effectivement perçue
sections sont présidées par un magistrat de la Cour des comptes. sur les viandes et destinée au fonds national de développement agri
« Dans le cas où les représentants de la profession sont per cole est fixé comme suit par kilogramme de viande nette :
sonnellement intéressés dans la discussion, ils sont remplacés par « Pour la viande de bœuf et la viande de veau : 0,23 p. 100 du
des membres suppléants désignés dans les mêmes conditions que prix d’orientation communautaire défini pour un kilogramme de
les membres titulaires. poids vif de gros bovin ;
« Art. 159 AC. — Les demandes sont soumises à une section « Pour la viande de porc : 0,25 p. 100 du prix de base commu
spécialisée de la commission fonctionnant dans les conditions indi nautaire par kilogramme de viande de porc abattu ;
quées à l’article 159 AB. « Pour la viande de mouton : 0,09 p. 100 du prix de seuil tel
« A l’issue de l’examen auquel il a été procédé, l’avis de ladite qu’il est fixé par l’office national interprofessionnel bétail-viande
section, portant le visa de son président, est mentionné sur les par kilogramme de viande de mouton.
deux exemplaires de la demande. « Les taxes prévues au présent article sont recouvrées dans les
« L’un des deux certificats est renvoyé à l’éditeur intéressé à établissements d’abattage publics et privés selon les dispositions de
toutes fins utiles, le visa favorable du président de la section l’article 363 D précité. »
spécialisée étant seul pris en considération pour l’octroi des dégrè
vements prévus par la loi. (Arrêté du 29 avril 1977, art. 1er.)
Au livre Ier, deuxième partie, titre II, chapitre II bis, il est ajouté
II. — Redevance sur l’emploi de la reprographie. une section IV (nouvelle) intitulée : « Taxe parafiscale sur les
vins » et comprenant un article 159 AP (nouveau) ainsi conçu :
« Art. 159 AD. — Sont soumis à la redevance sur l’emploi de « Art. 159 AP. — En application de l’article 363 E de l’annexe II
la reprographie les appareils mentionnés ci-après, par référence au code général des impôts, le montant de la taxe effectivement
à la nomenclature générale des produits : perçue est fixé comme suit :
« Machines à imprimer offset, de 500 kg ou moins, d’un format « Vins à appellation d’origine contrôlée : 0,55 F par hectolitre ;
égal ou inférieur à 305 x 445 mm (84.35.31.0 et ex 84.35.33.1); « Vins délimités de qualité supérieure : 0,35 F par hectolitre ;
« Duplicateurs hectographiques (84.54.31.0); « Autres vins : 0,20 F par hectolitre. »
« Duplicateurs à stencils (84.54.39.0); (Arrêté du 29 avril 1977, art. 1er.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5213
« Sont toutefois placés hors du champ d’application de la régle
Article 159 quater A, deuxième alinéa : mentation les adjuvants, améliorants ou produits d’appoint,contenant
« 1°, remplacer « par l’annexe au décret n° 69-836 du 29 août 1969 » des farines mais qui ne constituent pas une matière première
par « par l’article R. 343-3 du code des assurances. » utilisable à l’état pur et qui sont employés à des doses n’excédant
2°, remplacer « par l’annexe à l’arrêté du 1er septembre 1969 » pas 5 p. 100. »
par « par l’article A. 344-6 du code des assurances. » (Arrêté du 25 février 1975, art. 1er.)
(Décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. 1er, 2 et 3, et arrêté
du 16 juillet 1976, art. 2.) « Art. 164 F sexdecies. — Les bons de remis sont extraits d’un
carnet à souches ou constitués par un document fourni par l’expé
Article 159 quinquies, paragraphe II : diteur et revêtu de l’empreinte d’une machine à timbrer d’un
Premier alinéa, 1°, remplacer « de l’article 6 du décret n° 59-135 modèle agréé par la direction générale des impôts ; ils sont numé
du 7 janvier 1959 » par « de l’article R** 211-7 du code des assu rotés et utilisés dans leur ordre numérique.
rances. » « Les bons de remis doivent mentionner, dans les conditions
Dernier alinéa, remplacer « visé à l’article 3 du décret n° 59-428 prescrites par l’administration :
du 14 mars 1959 » par « mentionné à l’article R. 211-24, deuxième « Les noms ou raisons sociales et adresses de l’expéditeur et du
alinéa, du code des assurances. » destinataire et, s’ils sont différents, les noms et adresses du vendeur
(Décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. 1er, 2 et 3, et arrêté et de l’acheteur ;
du 16 juillet 1976, art. 2.) « La date et l’heure de départ et la durée du transport ;
Dans le titre de la section III bis précédant l’article 159 sexies A, « Les spécifications relatives au mode de transport utilisé ;
remplacer « District de la région parisienne » par « Région d’Ile-de- « La nature et le type homologué ou le taux de cendres des
France. » farines transportées ou la dénomination commerciale des produits
composés définis à l’article 164 F quindecies ;
Article 159 sexies A, modifié comme suit : « Le poids net des farines ou produits composés à mettre en
« Art. 159 sexies A. — Les dispositions de l’article 1635 bis C circulation exprimé en quintaux.
du code général des impôts établissant, en faveur de la région d’Ile- « Pour les mélanges de farines, les bons de remis doivent men
de-France, une taxe... (le reste sans changement. » tionner la nature, la proportion et le type homologué ou le taux
de cendres de chacune des farines composant le mélange. »
(Loi n° 76-394 du 6 mai 1976, art. 28-6°.)
(Arrêté du 25 février 1975, ax-t. 2.)
Article 159 septies :
Premier alinéa, remplacer « Les taux » par « Les montants. » « Art. 164 F septdecies. — Toute personne qui fabrique ou fait
fabriquer pour son compte ainsi que toute personne qui reçoit
Les deuxième, troisième et dernier alinéas sont remplacés par le et utilise ou réexpédie les farines ou les produits composés désignés
tableau suivant : à l’article 164 F quindecies doit tenir, dans chaque établissement
ou lieu de stockage, une comptabilité matières comportant les indi
cations suivantes par nature de produit et par type homologué ou
A PARTIR DU : taux de cendres en ce qui concerne les farines :
« La date de la fabrication ou de la réception ; le poids des farines
ou des produits composés fabriqués ou reçus ; la référence au bon
1er janvier
1er janvier
1er janvier
1er janvier
16 juillet
1978.
1979.
1980.
l’expéditeur ;
« La date d’expédition ou de mise en œuvre ; le poids des farines
ou des produits composés expédiés ou mis en œuvre ; le numéro
Francs. Francs. Francs. Francs. Francs. du bon de remis établi pour la livraison ou les nom et adresse du
destinataire ;
Véhicules automobiles de « Le poids des farines ou produits composés détenus le dernier
transport de marchandises jour du mois.
dont le P. T. A. C. est supé
rieur à 3,5 tonnes et infé- « Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux
rieur à 6 tonnes............... 56 62 68 74 80 entreprises dont la vente au détail constitue l’activité principale. »
Véhicules automobiles de (Arrêté du 25 février 1975, art. 3.)
transport de marchandises
dont le P. T. A. C. est égal
ou supérieur à 6 tonnes et « Art. 164 F octodecies. — Les personnes qui reçoivent et réexpé
inférieur à 11 tonnes........ dient les farines ou les produits composés en sachets d’un poids
84 93 102 111 120 maximum de 2 kg sont dispensées des obligations prévues par les
Véhicules de transports en articles 164 F sexdecies et 164 F septdecies. »
commun de voyageurs....
(Arrêté du 25 février 1975, art. 4.)
Véhicules automobiles de
transport de marchandises
dont • le P. T. A. C. est égal Au livre Ior, troisième partie, titre Ior, chapitre Ier, il est ajouté
ou supérieur à 11 tonnes... une rubrique (nouvelle) intitulée : « Utilisation de machines à timbrer
126 140 153 167 180 les bons de remis » et comprenant un article 164 F novodecies
Tracteurs routiers................ (nouveau) .ainsi conçu :
« Art. 164 F novodecies. — Est autorisée l’utilisation des machines
à timbrer qui, suivant les prévisions de l’article 310 octies de
(Arrêté du 7 juillet 1976, art. 1er.) l’annexe I au code général des impôts, sont destinées à apposer
Articles 160 et 161, abrogés. les empreintes fiscales authentifiant les documents de livraison
utilisés par les expéditeurs de marchandises passibles de la taxe
(Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. 1er '[IJ.) sur la valeur ajoutée et dont le transport est soumis à la forma
lité prévue par l’article 1649 ter du même code.
Au livre Ier, troisième partie, titre Ier, chapitre Ier, il est ajouté « Les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent
une rubrique (nouvelle) intitulée : « Farines » et comprenant quatre comporter les mentions particulières suivantes :
articles 164 F quindecies à 164 F octodecies (nouveaux) ainsi conçus :
« Les mots : « Bons de remis » ;
« Art. 164 F quindecies. — Les dispositions des articles 310 quin
quies à 310 terdecies et 325 de l’annexe I au code général des « Un numéro particulier affecté à chaque empreinte suivant
impôts sont applicables aux farines de blé, de seigle et de méteil, l’ordre de la numération ;
pures ou en mélanges, dont les types ont été homologués par les « Les date et heure d’enlèvement, exprimées en chiffres.
arrêtés des 13 juillet et 24 décembre 1963, et aux produits dans
la composition desquels entrent ces farines et qui sont utilisés en « L’empreinte apposée sur chaque bon de remis doit être repro
boulangerie, pâtisserie, biscuiterie, biseotterie ou pour la fabrica duite par décalque sur le duplicata de ce document qui en constitue
tion de plats préparés. la souche.
5214 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
« Par dérogation aux dispositions du premier alinéa de l’ar « Tout changement dans les conditions d’utilisation de la machine
ticle 164 AD, toute personne qui désire utiliser une machine à ou de l’identité de l’usager entraîne l’attribution d’un nouveau
timbrer faisant l’objet du présent article est simplement tenue numéro d’immatriculation.
d’en faire la déclaration au service des impôts. » « En cas de remplacement d’une machine à timbrer par une autre
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 33). destinée au même usage, la seconde machine reçoit le numéro
d’immatriculation attribué à la première.
Au livre Ie'', troisième partie, titre Ier, il est ajouté un cha
pitre 1 bis (nouveau) intitulé : « Centres de gestion agréés » et B. — Agrément des machines.
comprenant un article 164 F vicies (nouveau) ainsi conçu :
« Art. 164 F vicies. — Conformément aux dispositions de l’ar « Art. 164 P. — La fabrication de machines à timbrer est subor
ticle 1649 quater E du code général des impôts et de l’article 371 C donnée à l’agrément préalable d’un prototype. Cet agrément ne
de l’annexe II audit code, les centres de gestion agréés qui appor peut être sollicité que par un constructeur installé en France,
tent une assistance en matière de gestion aux industriels, commer- sauf dérogation résultant de conventions internationales.
çantsr artisans et agriculteurs sont liés à l’administration par une
convention type qui figure en annexe à l’arrêté du 3 novembre 1975. « Art. 164 Q. — La demande d’agrément est adressée à l’admi
« Les parties signataires de la convention peuvent inclure dans nistration des impôts.
celle-ci toute disposition complémentaire rendue nécessaire pour « Elle doit spécifier l’usage auquel l’appareil est destiné et être
adapter la convention type aux conditions particulières de fonc accompagnée d’une notice sur ses caractéristiques techniques.
tionnement du centre sans pouvoir déroger aux dispositions de « Cette administration statue sur la demande présentée après
cette convention. » examen de l’appareil opéré conjointement par un de ses représen
tants et par le conseil technique de l’administration des postes et
(Arrêté du 3 novembre 1975, art. lor et 2.) télécommunications.
Article 164 K, paragraphe 2, dernière ligne, remplacer « les com
missions départementales d’orientation des infirmes » par « les « Art. 164 R. — L’agrément est accordé au constructeur à titre
commissions départementales techniques d’orientation et de reclas personnel et les droits et avantages qui s’y attachent ne peuvent
sement professionnel. » être cédés sans l’accord de l’administration des impôts.
(Loi n" 75-534 du 30 juin 1975, art. 18.) « Art. 164 S. — Un spécimen complet de chaque machine agréée
Au livre Ier, troisième partie, titre Il!r, il est ajouté un chapitre III avec ses accessoires est déposé par le constructeur au centre
(nouveau) intitulé : « Réglementation des machines à timbrer fis national d’études des télécommunications (groupement de mécani
cales » et comprenant vingt-sept articles, 164 L à 164 AL (nou sation postale). Ce dépôt ne donne lieu à aucune rétribution.
veaux), ainsi conçus :
C. — Autorisation de placer les machines chez les usagers.
I. — Définitions. « Art. 164 T. — La concession au constructeur du droit de placer
chez les usagers des machkies du modèle agréé fait l’objet d’une
« Art. 164 L. — Sont désignés : convention entre ce constructeur et l’administration des impôts.
« 1° Sous le nom de « machines à timbrer », des appareils
imprimant des empreintes qui sont destinées : « Art. 164 U. — Le concessionnaire est tenu de satisfaire à
« a) Soit à attester le paiement ou la constatation des droits toutes les demandes de location de machines formulées par les
en remplacement de timbres, vignettes ou marques dont l’apposi usagers de la France métropolitaine dûment autorisés par le ser
tion est prévue par la réglementation fiscale ; vice des impôts à utiliser ces appareils.
« b) Soit à valider les titres de mouvement, les bons de remis « Aucune remise ou indemnité n’est allouée par l’administration
et autres documents de circulation prévus par les réglementations des impôts au concessionnaire.
dont l’application incombe à l’administration des impôts ;
« 2° Sous le nom de « supports », les actes et écrits de toute « Art. 164 V. — Les machines à timbrer mises à la disposition
nature soumis à un droit de timbre, les documents destinés à des usagers autorisés doivent appartenir en toute propriété au
légitimer le transport des produits dont la circulation est soumise concessionnaire et ne peuvent être vendues.
à formalité ainsi que les éléments de conditionnement de ces pro « La mise à disposition est opérée exclusivement sous la forme
duits, sur lesquels sont apposées les empreintes des machines à d’un contrat de location qui est obligatoirement assorti de clauses
timbrer. par lesquelles le concessionnaire s’engage à assurer l’entretien du
matériel pendant toute la durée de la location.
II. — Dispositions communes. « L’administration des impôts n’intervient pas dans la fixation
des prix de location et des tarifs d’entretien, mais ces prix et
A. — Caractéristiques générales des machines. tarifs doivent lui être notifiés par le concessionnaire à titre d’in
formation.
« Art. 164 M. — Sauf autorisation de l’administration des. impôts, « Toutefois, en ce qui concerne les machines mentionnées aux
les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent com articles 54 sexies à 54 nonies, l’administration des impôts peut,
porter exclusivement, selon une disposition fixée pour chacun des aux conditions qu’elle détermine, renoncer aux principes de mise
usages autorisés : à la disposition des usagers énoncés aux alinéas précédents, pour
« L’emblème, timbre, sigle ou indicatif officiel prescrit ; les parties des machines constituant les dispositifs de commande
« Le numéro d’immatriculation attribué à chaque machine dans et non soumises à scellement d’inviolabilité.
les conditions prévues à l’article 164 O ;
« Ainsi qu’une ou plusieurs mentions particulières à chacun
des usages autorisés et définis aux' articles 50 duodecies B, 54 sexies D. — Obligations des concessionnaires.
à 54 duodecies, 56 D quater, 71 et 164 F novodecies. • « Art. 164 W. — Les machines à timbrer mises en service doivent,
« Les empreintes doivent être nettes, sans maculatures d’aucune dans toutes leurs parties, être conformes aux modèles agréés dans
sorte, ne jamais être recouvertes par des mentions manuscrites les conditions prévues à l’article 164 Q.
ou imprimées ni ne jamais recouvrir de telles mentions.
« Sous réserve des dispositions des articles 54 sexies à 54 nonies, Art. 164 X. — Les concessionnaires sont tenus :
elles doivent être imprimées à l’encre indélébile de couleur rouge. « 1° Au cours de la fabrication des appareils, de se soumettre
à toutes vérifications et à tous essais auxquels l’administration
« Art. 164 N. — Les machines à timbrer doivent être munies des postes et télécommunications jugera utile de procéder, notam
d’un dispositif de comptage qui totalise les valeurs exprimées par ment en vue de s’assurer de la qualité des métaux employés dans la
les empreintes apposées ou le nombre de ces empreintes. construction des divers organes de la machine (cémentation, trempe,
« Les organes de fonctionnement, à l’exception du dispositif de etc.) ;
commande et d’encrage des clichés, doivent être enveloppés par « 2° Avant la mise en service des machines à timbrer chez les
un capot permettant d’assurer l’inviolabilité de ces organes par usagers, de les présenter au centre national d’études des télécom
scellement. munications (groupement de mécanisation postale) pour y être
individuellement essayées, éprouvées et poinçonnées. Ce contrôle
« Art. 164 O. — Chaque machine à timbrer doit porter un numéro est signalé par l’apposition sur chaque machine d’un poinçon
d’immatriculation composé du numéro d’identification du dépar dateur (mois et année) conférant autorisation de mise en service
tement d’utilisation et d’un numéro d’ordre qui est pris dans une dans un délai de deux ans. Il donne lieu à la délivrance d’un billet
série continue pour chaque catégorie d’usage autorisé et attribué de contrôle sur lequel est indiqué le chiffre marqué par le comp
par le service des impôts de ce département. teur.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5215
« Il en est de même, ainsi que, le cas échéant, à l’égard des cau
« Art. 164 Y. — Toute installation d’une machine à timbrer chez tions des utilisateurs, en cas de timbres fiscaux obtenus irréguliè
un usager ne peut avoir lieu qu’en présence d’un représentant rement par les usagers par suite d’une imperfection technique de
du service des impôts, qui doit procéder au scellement du capot. la machine.
« Art. 164 Z. — Le concessionnaire doit immédiatement réparer « Art. 164 AI. — Les concessionnaires sont garants envers l’admi
sur place ou retirer du lieu d’utilisation et remplacer toute machine nistration des impôts des dommages qui pourraient résulter de
à timbrer dont le fonctionnement lui est signalé comme défectueux. toutes revendications, saisies, poursuites ou autres actions judi
« La réparation ou le retrait et le remplacement ne peuvent ciaires ou extrajudiciaires susceptibles d’être intentées par des
avoir lieu qu’en présence d’um représentant du service des impôts, tiers pour quelque motif que ce soit, notamment pour contrefaçon
seul qualifié pour procéder aux opérations de descellement et de des systèmes d’organes ou pièces brevetées.
scellement du capot des appareils.
« Avant d’être mises à nouveau en service, toute machine à « Art. 164 AJ. — Les locataires de machines à timbrer sont
timbrer ayant donné lieu à un retrait en vue de sa réparation est pécuniairement responsables vis-à-vis de l’administration des impôts
soumise aux formalités prévues à l’article 164 X (2°). du paiement des droits ou des pénalités exigibles sur les timbres
fiscaux qui auraient été obtenus par des tiers auxquels ils auraient
« Art. 164 AA. — Le concessionnaire doit, sans pouvoir pré rétrocédé ces machines.
tendre à une indemnité, procéder à l’enlèvement de toute machine
à timbrer lorsque l’administration des impôts lui notifie la révo « Art. 164 AK. — L’administration des impôts n’encourt aucune
cation de l’autorisation accordée à un usager. Les dispositions du responsabilité en raison du non-fonctionnement ou du fonctionne
deuxième alinéa de l’article 164 Z sont alors applicables. ment défectueux des machines louées par les concessionnaires.
« Art. 164 AB. — Sauf autorisation de l’administration des impôts,
il est interdit au concessionnaire : G. — Révocation des autorisations de placer
« De livrer des machines ou des pièces détachées en rempla et d’utiliser les machines.
cement ou non d’une pièce déjà fournie ;
« D’effectuer ou de tolérer que soient effectuées chez l’usager « Art. 164 AL. — Les autorisations accordées aux concessionnaires
des réparations ayant une répercussion sur le mécanisme des et aux usagers sont révocables de plein droit et sans indemnité :
compteurs ou sur celui d’apposition des empreintes ; « 1° Dans le cas de modifications apportées à la législation entraî
« De modifier d’une façon quelconque une des parties du méca nant la suppression de l’usage des machines ;
nisme des machines en service. « 2° Dans le cas de manquement grave à l’une des obligations
indiquées aux articles 164 U à 164 AG ;
« Art. 164 AC. — En cas de modification soit des modèles « 3° Dans le cas d’infraction fiscale de caractère frauduleux
d’empreintes, soit des tarifs des droits qu’elles expriment, les commise par les bénéficiaires. »
concessionnaires sont tenus d’effectuer gratuitement le remplace
ment des clichés pour mettre les empreintes en concordance avec (Arrêté du 22 juillet 1975, art. lor à 27.)
les nouveaux modèles ou les nouveaux tarifs. Art. 165, paragraphe 2, deuxième alinéa, abrogé.
(Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. le,'-I et 2-13.)
E. — Obligations des usagers.
Article 167, deux dernières lignes, remplacer : « L’office national
« Art. 164 AD. — Sous réserve des dispositions des articles et les offices départementaux des mutilés, combattants, victimes
50 duodecies B et 164 F novodecies, toute personne qui désire être de la guerre et pupilles de la nation » par : « L’office national
autorisée à utiliser les machines à timbrer doit présenter toutes des anciens combattants et victimes de guerre. »
garanties d’honorabilité et de solvabilité et en faire la demande, (Ordonnance n° 59-69 du 7 janvier 1959, art. 1er et 2.)
sur un imprimé fourni par l’administration, au directeur des ser
vices fiscaux du lieu d’utilisation, en précisant l’usage auquel est Article 170, vingt-cinquième et vingt-sixième lignes, remplacer :
destinée la machine. Une demande séparée est faite par appareil. « L’office national et les offices départementaux des mutilés, com
« Elle doit prendre l’engagement de ne pas rétrocéder à des battants, victimes de la guerre et pupilles de la nation » par :
tiers la ou les machines louées, de ne les utiliser que pour son « L’office national des anciens combattants et victimes de guerre. »
usage personnel, de ne pas déplacer ou laisser déplacer les
machines en dehors de l’établissement désigné comme lieu d’exploi (Ordonnance n° 59-69 du 7 janvier 1959, art. 1er et 2.)
tation sans l’autorisation du service des impôts et de se conformer Article 170 ter, deuxième ligne, remplacer : « et 1473 bis » par t
strictement aux règles en vigueur. « 1465 et 1466 ».
« Art. 164 AE. — Seront réputés non timbrés : (Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. 2-11.)
« Les supports dont les empreintes auront été apposées par une Dans l’intitulé du titre Ier précédant l’article 171, remplacer t
personne non autorisée ; « Avertissements » par : « Avis d’imposition ».
« Les supports qui auront été revêtus d’empreintes ne correspon
dant pas à leur nature ou à la quotité des droits dont ils sont (Loi n° 77J574 du 7 juin 1977, art. 6.)
passibles.
Article 187, deuxième alinéa, première ligne, remplacer : « aver
« Art. 164 AF. — L’usager ne peut effectuer ni tolérer que soient tissement » par : « avis d’imposition ».
effectuées' à une machine en service des réparations ayant une (Loi n° 77-574 du 7 juin 1977, art. 6.)
répercussion sur le mécanisme des compteurs ou sur celui d’appo
sition des empreintes. Il ne peut modifier, d’une façon quelconque, Article 194, premier alinéa, quatrième ligne, modifié comme
aucune des parties du mécanisme ou des compteurs. suit :
« Toute machine dont le fonctionnement est devenu défectueux « ... est fixé à 10,10 p. 100 l’an en France continentale et à
doit être immédiatement signalée au concessionnaire ainsi qu’au 8 p. 100 l’an dans les départements d’outre-mer. »
service des impôts dont dépend l’usager.
(Arrêté du 24 août 1976, art. 1er, et arrêté du 6 octobre 1976,
« Art. 164 AG. — Toutes facilités doivent être données aux art. 1er.)
agents des impôts pour inspecter les machines et pour relever
les chiffres des compteurs, sans avis préalable. Article 196 A, première et deuxième ligne, remplacer : ’« ver
« A cette occasion, les agents des impôts ont la faculté de pro sements trimestriels » par : « versements bimestriels ».
céder au descellement et au rescellement des machines. Ces inter (Décret n° 77-499 du 12 mai 1977, art. 2.)
ventions, qui ne doivent comporter aucune action sur les méca
nismes ou organes des appareils, peuvent être opérées en l’absence Article 202, deuxième ligne, remplacer : « avertissements » par :
d’un représentant du concessionnaire, la présence de l’utilisateur « avis d’imposition ».
étant toujours requise. (Loi n° 77-574 du 7 juin 1977, art. 6.)
F. — Responsabilités attachées à l’utilisation des machines. Art. 2. — Le directeur général des impôts et le chef du service
de la législation fiscale sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
« Art. 164 AH. — Les concessionnaires sont pécuniairement res de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel
ponsables vis-à-vis de l’administration des impôts du paiement des de la République française.
droits ou des pénalités exigibles sur les timbres fiscaux obtenus Fait à Paris, le 18 octobre 1977.
par les usagers à l’aide de machines à timbrer mises ou maintenues ROBERT BOULIN.
à leur disposition dans des conditions irrégulières.
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
5216
Alpes-Maritimes.
MINISTERE DE L'AGRICULTURE Villars-sur-Var.
Cette aire de production est délimitée conformément aux
rapports des experts homologués par les jugements de Brignoles
Décret n* 77-1187 du 24 octobre 1977 et Draguignan respectivement en date des 21 juillet 1953 et
définissant l'appellation d'origine contrôlée « Côtes de Provence ». 11 février 1966.
Des experts désignés par le comité de l’institut national
des appellations d’origine des vins et eaux-de-vie reporteront
Le yPremier ministre, l’aire de production ainsi définie sur des plans qui seront, après
mise à l’enquête et approbation par le comité national de l’ins
Sur le rapport du ministre de l’agriculture, titut national des appellations d’origine des vins et eaux-de-vie,
Vu la loi modifiée du 1er août 1905 sur la répression des déposés à la mairie de chacune des communes intéressées.
fraudes ; Art. 4. — A. — Les vins rouges et rosés doivent provenir des
Vu la loi modifiée du 6 mai 1919 sur la protection des appel cépages suivants :
lations d’origine ; Cépages principaux devant représenter ensemble au moins
Vu les articles 20 et suivants du décret du 30 juillet 1935 70 p. 100 de Tencépagement :
relatif au marché du vin et au régime économique de l’alcool ; Carignan N, Cinsaut N, Grenache N, Mourvèdre N, Tibouren N.
Vu la loi du 13 janvier 1938 complétant les dispositions du Toutefois, le pourcentage maximum de Carignan doit être de :
décret du 30 juillet 1935 sur les appellations contrôlées, modifiée 70 p. 100 à partir de la récolte de 1978 ;
par la loi du 3 avril 1942 ; 60 p. 100 à partir de la récolte de 1982 ;
Vu le décret du 3 avril 1942 portant application de la loi 50 p. 100 à partir de la récolte de 1984 ;
du 3 avril 1942 sur les appellations contrôlées, complété par 40 p. 100 à partir de la récolte de 1986.
le décret du 21 avili 1948 sur les appellations d’origine Cépages complémentaires dont la proportion globale est limitée
contrôlées ; à 30 p. 100 au maximum de Tencépagement :
Vu le décret n° 72-309 du 21 avril 1972 portant application 1° Cabernet-Sauvignon N, Calitor N, Syrah N ;
de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes en 2° Barbaroux Rs et Roussanne du Var Rs, l’ensemble de ces
ce qui concerne les vins, vins mousseux, vins pétillants et vins deux cépages ne pouvant représenter plus de 10 p. 100 de Tencé
de liqueur ; pagement et la Roussanne du Var étant interdite à partir de la
Vu le décret n° 74-871 du 19 octobre 1974 relatif aux examens récolte de 1986 ;
analytique et organoleptique des vins à appellation d’origine 3° Clairette B, Vermentino B dit Rolle, Sémillon B, Ugni
contrôlée ; blanc B, l’ensemble de ces quatre cépages ne pouvant repré
Vu le décret n° 74-372 du 19 octobre 1974 relatif au rende senter plus de 10 p. 100 de Tencépagement.
ment des vignobles produisant des vins à appellation d’origine Le Mourvèdre, la Syrah ou les deux ensembles doivent, à partir
contrôlée ; de la récolte de 1984, représenter au moins 10 p. 100 de Tencé
Vu le décret n° 74-958 du 20 novembre 1974 modifié relatif pagement prévu ci-dessus.
à la fixation du plafond limite de classement des vins à appel B. — Les vins blancs doivent être issus des cépages suivants :
lation d’origine contrôlée ;
Clairette B, Vermentino B dit Rolle, Sémillon B, Ugni blanc B.
Vu le décret n° 60-1284 du 30 novembre 1960 relatif aux
vins délimités de qualité supérieure ; Art. 5. — Pour avoir droit à l’appellation d’origine contrôlée
« Côtes de Provence », les vins doivent provenir de vendanges
Vu les délibérations du comité national de l’institut national présentant une richesse minimale de 198 grammes de sucre
des appellations d’origine des vins et eaux-de-vie du 10 février naturel par litre et présenter, après fermentation, un titre alcoo-
1977, métrique acquis de 11“ minimum. Ces vins ne doivent pas présen
Décrète : ter plus de 3 grammes de sucre résiduel par litre.
Art. 1er. — Seuls ont droit à l’appellation contrôlée « Côtes Art. 6. — Ne peuvent prétendre à l’appellation d’origine
de Provence » les vins rouges, rosés ou blancs répondant aux contrôlée « Côtes de Provence » que les vins répondant aux condi
conditions fixées ci-après. tions du décret susvisé n" 74-872 du 19 octobre 1974.
Le rendement de base visé à l’article 1er de ce décret est fixé
Art. 2. — Les vins doivent être issus de vendanges récoltées à 50 hectolitres à l’hectare.
à l’intérieur du territoire des communes désignées à l’article 3
dans l’aire délimitée de production constituée par les parcelles Le pourcentage prévu à l’article 3 dudit décret est fixé à
ou parties de parcelles qui, par leur nature et leur situation, 20 p. 100.
sont aptes à produire les vins de ladite appellation. Les vins des j.eunes vignes ne peuvent bénéficier de l’appella
tion qu’à partir de la quatrième feuille (celle-ci comprise) après
Art. 3. — L’aire de production est délimitée à l’intérieur greffage sur place ou après mise en place des racinés-greffés.
du territoire des communes suivantes, à l’exclusion des parcelles
et parties de parcelles cadastrales classées en appellation d’ori Art. 7. — Les vignes destinées à la production des vins à appel
gine contrôlée « Bandol » et « Palette » : lation d’origine contrôlée « Côtes de Provence » doivent 'présenter
une densité minimale de 3 500 pieds à l’hectare et être conduites
Bouches-du-Rhône. en taille courte à coursons à deux yeux soit en gobelet, soit en
cordon de Royat. Toutefois les cépages Cabernet-Sauvignon et
Allauch, Bouc-Bel-Air, Ceyreste, Châteauneuf-le-Rouge, La Syrah peuvent être conduits en taille longue.
Ciotat, Cuges-les-Pins, Meyreuil, Mimet, Peynier, Puyloubier,
Roquefort-la-Bédoule, Rousset, Simiane-Collongue, Le Tholonet Art. 8. — Pour avoir droit à l’appellation d’origine contrô
et Trets. lée « Côtes de Provence », les vins doivent être élaborés selon les
Var. usages locaux.
Les Arcs, Bagnols-emForêt, Le Beausset, Besse-sur-Issole, Ils doivent provenir de raisins récoltés à bonne maturité et
Bormes-les-Mimosas, Cabasse, La Cadière-d’Azur, Callas, Le Can- apportés entiers dans les installations de vinification.
net-des-Maures, Carcès, Carnoules, Carqueiranne, Le Castellet, Les vins rouges doivent être obtenus par vinification classi
Cavalaire-sur-Mer, Cogolin, Collobrières, Correns, Cotignac, La que comportant le foulage préalable ou par mise en œuvre de
Crau, La Oroix-Valmer, Cuers, Draguignan, Entrecasteaux, Evenos, vendanges comportant des raisins entiers.
La Farlède, Figanières, Flassans-sur-Issole, Flayosc, Fréjus, Les vins rosés doivent être élaborés par saignée, égouttage
La Garde, La Garde-Freinet, Gassin, Gonfaron, Grimaud, Hyères, ou pressurage direct, avec une proportion minimale de 20 p. 100
La Londe-les-Maures, Lorgnes, Le Luc, Les Mayons, Montfort-sur- issus de saignée.
Argens, La Môle, La Motte, Le Muy, Pierrefeu, Pignans, Plan-
de-la-Tour, Pourcieux, Pourrières, Le Pradet, Puget-sur-Argens, Sont interdits pour l’élaboration des vins à appellation d’ori
Puget-Ville, Ramatuelle, Le Rayol-Cadanel, Roquebrune-sur- gine contrôlée « Côtes de Provence » :
Argens, Saint-Antonin-du-Var, Saint-Cyr-sur-Mer, Sainte Maxime, 1° A partir de la récolte de 1978 : la thermovinification, les
Saint-Paul-en-Forêt, Saint-Raphaël, Saint-Tropez, Sanary-sur-Mer, bennes autovidantes à pompe, les vinifieateurs continus, les cuves
Seillans, Six-Fours-la-Blage, Solliès-Pont, Taradeau, Le Thoronet, à remontage automatique, les cuves à recyclage de marc, les
Trans-en-Provence, La Vallette-sur-Var et Vidauban. pressoirs continus ;
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5217
2° A partir de la récolte de 1985 : les érafloirs centrifuges et Justice et article 79:
les égouttoirs à vis de moins de 750 mm de diamètre.
Justice :
Les vins peuvent bénéficier de toutes les pratiques autorisées (Annexe n" 30. — M. Sprà'uer, rapporteur spécial ; avis
par les lois et règlements en vigueur. n” 3151, tome I, de M. Gerbct, au nom de la commission des
lois constitutionnelles, de la législation et de l’administra
Art. 9. — Les vins ne peuvent être mis en circulation avec tion générale de la République.)
l’appellation d’origine contrôlée « Côtes de Provence » sans un
certificat délivré par l’institut national des appellations d’ori Condition pénitentiaire :
gine dans les conditions prévues par les dispositions du décret (Annexe n° 31. — M. Benoist, rapporteur spécial.)
susvisé n° 74-871 du 19 octobre 1974.
A seize heures. — 2e séance publique
Art. 10. — Les vins pour lesquels, aux termes du présent
décret, est revendiquée l’appellation contrôlée « Côtes de Pro Suite de l’ordre du jour de la première séance.
vence » et qui sont présentés sous ladite appellation ne peuvent
être déclarés après la récolte, offerts au public, expédiés, mis A vingt et une heures trente. — 3' séance publique
en vente ou vendus sans que, dans la déclaration de récolte,
dans les annonces, sur les prospectus, étiquettes, factures, réci 1. Fixation de l’ordre du jour.
pients quelconques, l’appellation susvisée soit inscrite et accom 2. Suite de l’ordre du jour de la première séance.
pagnée de la mention « appellation contrôlée », le tout en carac
tères très apparents.
Art. 11. — L’emploi de toute indication ou de tout signe Convocation de la conférence des présidents.
susceptible de faire croire à l’acheteur qu’un vin a droit à l’ap
pellation contrôlée « Côtes de Provence », alors qu’il ne répond
pas à toutes les conditions fixées par le présent décret, est pour La conférence constituée conformément à l’article 48 du règle
suivi conformément à la législation générale sur les fraudes et ment est convoquée pour le mardi 25 octobre 1977, à dix-neuf
sur la protection des appellations d’origine, sans préjudice des heures, dans les salons de la présidence.
sanctions d’ordre fiscal, s’il y a lieu.
Art. 12. — L’arrêté modifié du 9 août 1951 fixant les condi
tions d’attribution du label des vins délimités de qualité supé II. — COMMISSIONS
rieure aux vins de l’appellation d’origine «Côtes de Provence»
est abrogé.
Réunion de commissions du mardi 25 octobre 1977.
Les vins bénéficiant de cette appellation auxquels a été
délivré antérieurement à la date de parution du présent décret
le label des vins délimités de qualité supérieure peuvent être Commission des affaires culturelles, familiales et sociales, à onze
commercialisés sous ladite appellation jusqu’au 1er septembre heures, dix-sept heures trente et dix-huit heures trente (salle
1979. Colbert).
Commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner les condi
Les dispositions de l’article 2, paragraphe 3, du décret tions dans lesquelles ont lieu des importations « sauvages » de
na 60-1284 du 30 novembre 1960 relatives à la validité d’uti diverses catégories de marchandises, à dix heures (8P bureau).
lisation, par le producteur, du label des vins délimités de qua
lité supérieure, ne sont pas applicables aux vins visés à l’alinéa
précédent.
Art 13. — Le ministre de l’agriculture est chargé de l’exécu
m. — DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
tion du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de
la République française. 1. Documents parlementaires (1).
Fait à Paris, le 24 octobre 1977. A. — Distribution du 18 octobre 1977
RAYMOND BARRE.
Par le Premier ministre : N° 3131. — Rapport de M. Maurice Papon, au nom de la commission
Le ministre de l’agriculture, des finances, sur le projet de loi de finances pour 1978
PIERRE MÉHAIGNERIE. (nu 3120) :
Tome III. — Examen de la deuxième partie du projet de
loi de finances. Moyens des services et dispositions spé
ciales.
N° 3131 (annexe n° 10). — Rapport de M. Rieubon, au nom de la
INFORMATIONS PARLEMENTAIRES commission des finances, sur le projet de loi de finances pour
1978 (n° 3120). — Culture et environnement: Environnement.
N° 3131 (annexe n° 24). — Rapport de M. Denvers, au nom de la
commission des finances, sur le projet de loi de finances pour
ASSEMBLEE NATIONALE 1978 (n° 3120). — Industrie, commerce et artisanat : Commerce.
N° 3131 (annexe n° 25). — Rapport de M. Bardol. au nom de la
Première session ordinaire de 1977-1978 cominisison des finances, sur le projet de loi de finances pour
1978 (n° 3120). — Industrie, commerce et artisanat : Artisanat.
N° 3131 (annexe n° 39). — Rapport de M. Mesmin, au nom de
la commission des finances, sur le projet de loi de finances
I. — ORDRE DU JOUR pour 1978 (n° 3120). — Services du Premier ministre :
VI. — Recherche.
N° 3152. — Avis de M. Barthe, au nom de la commission de la
Mardi 25 octobre 1977. production, sur le projet de loi de finances pour 1978 (n° 3120) :
Tome VI. — Recherche.
A neuf heures trente. — lre séance publique N° 3152. — Avis de M. Jean Favre, au nom de la commissionde la
production, sur le projet de loi de finances pour 1978 (n° 3120) ;
Suite de la discussion de la deuxième partie du projet de loi Tome X. — Commerce intérieur.
de finances pour 1978 (n° 3120). (Rapport n" 3131 de M. Maurice
Papon, rapporteur général, au nom de la commission des finances, N° 3152. — Avis de M. Maujoüan du Gasset, au nom de la commis
de l’économie générale et du Plan.) sion de la production, sur le projet de loi de finances pour
Coopération : 1978 (n° 3120) :
(Annexe n° 8. — M. Voisin, rapporteur spécial ; avis n° 3149, Tome XI. — Artisanat (crédits du ministère de l’industrie,
tome III, de M. Frédéric-Dupont, au nom de la commission du commerce et de l’artisanat).
des affaires étrangères.) N° 3152. — Avis de M. La Combe, au nom de la commission de la
Budgets annexes de la Légion d'honneur et de l’ordre de la production, sur le projet de loi de finances pour 1978
Libération : (n° 3120):
(Annexe n° 43. — M. Madrelle, rapporteur spécial.) Tome XVIII. — Plan.
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
5218
(1) Les documents parlementaires de l’Assemblée nationale sont Commission des finances, à dix heures et à quinze heures (salle
délivrés au public par le bureau de vente des Journaux officiels, n° 131).
26, rue Desaix, Paris (15e) ; tarif : 0,50 F le document.
Règlement sur facture ou par titre de paiement joint à la
commande. Convocation de la conférence des présidents.
En outre, ils sont servis, dès leur publication, aux abonnés à
l’édition Documents de l’Assemblée nationale ; tarif : 30 F par an. La conférence constituée conformément à l’article 29 du règle
(2) Les documents budgétaires sont diffusés exclusivement par ment (vice-présidents du Sénat, présidents des commissions perma
l'Imprimerie nationale ; bureau de vente : 2, rue Paul-Hervieu, nentes et présidents des groupes) est convoquée par M. le président
Paris (15e) ; tarif : 0,10 F la page. pour le jeudi 27 octobre 1977, à onze heures, au local n° 216.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5219
INFORMATIONS
DERNIERS COURS
COURS inter-bancaires COURS COURS
cours PAYS MONNAIES COURS LIMITES
fixés à la Bourse
centraux. d'achat. de vente.
fixés en Bourse. du 24-10-77.
Union monétaire ouest-africaine................................................... 1 F CFA ... 0,02 État comorien.................................................. 1 F CFA ... 0,02
États de l'Afrique centrale............................................................ 1 F CFA... 0,02 Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna. 1 F CFP ... 0,055
République du Mali........................................................................... 1 FM.......... 0,01 Nouvelles-Hébrides ........................................................................... 1 F NH____ 0,061 875
ABONNEMENTS
MÉTROPOLE
ÉDITIONS et Outre-mer. ÉTRANGER L'Édition des LOIS ET DÉCRETS comprend les textes des lois, décrets, arrêtés,
circulaires, avis, informations, annonces et tables mensuelles.
Francs. Francs.
LOIS ET DÉCRETS : L'Édition des DOCUMENTS ADMINISTRATIFS comprend les rapports et statistiques
Trois mois.................................................. 18 27 des administrations ainsi que, s'ils ne sont pas publiés à l'édition des LOIS ET
Six mois........................................... 35 53 DÉCRETS, des avis aux importateurs et aux exportateurs.
Un an......................................................... 65 100
Les Éditions des DÉBATS de RASSEMBLÉE NATIONALE et du SÉNAT comprennent
DOCUMENTS ADMINISTRATIFS : le compte rendu intégral des séances, les questions écrites et les réponses des
Un an.......................................................... * 12 ministres.
TEXTES D'INTÉRÊT GÉNÉRAL :
Un an......................................................... 40 55
Les Éditions des DOCUMENTS de l'ASSEMBLÉE NATIONALE et du SÉNAT
comprennent les projets et propositions de loi, rapports et avis des commissions.
DÉBATS :
Assemblée nationale : L'Édition du CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL comprend les avis et rapports.
Un an................................................. 22 40
Les tables annuelles sont fournies gratuitement aux abonnés.
Sénat :
Un an................................................. 16 24
DOCUMENTS :
Assemblée nationale : DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION
Un an................................................. 30
26, Rue Desaix, 75732 Paris CEDEX 15.
Sénat :
Un an................................................ 30 40
y Renseignements : 579-01-95-
CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL : Téléphone
Un an..........................................................
I Administration : 578-61-39
8 12
Le Numéro : 0,50 F Le Préfet, Directeur des Journaux officiels, Michel BARBIER. — Imprimerie des Journaux officiels, 26, rue Desaix, Paris.