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109e année. N° 248. Lundi 24 et Mardi 25 Octobre 1977.

JOURNAL OFFICIEL
DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

ÉDITION DES LOIS ET DÉCRETS


Avis : Le Journal officiel complémentaire n" 169 de ce jour est encarté entre les pages 5150 et 5151 du présent numéro.

SOMMAIRE
(Le Journal officiel de ce jour [édition principale] comprend deux cahiers qui sont expédiés séparément.)

Arrêté du 18 octobre 1977 portant incorporation dans l’annexe IV


DECRETS, ARRETES ET CIRCULAIRES au code général des impôts de divers textes modifiant et
complétant cette annexe (p. 5208). ★

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES MINISTERE DE L'AGRICULTURE

Décret n° 77-1182 du II octobre 1977 portant publication des Décret n° 77-1187 du 24 octobre 1977 définissant l'appellation
accords bilatéraux entre la France et divers pays euro­ d'origine contrôlée « Côtes de Provence » (p. 5216).
péens portant dérogations à l'accord européen relatif au
transport international des marchandises dangereuses par
route (A. D. R.) du 30 septembre 1957, signés entre le INFORMATIONS PARLEMENTAIRES
8 mai 1976 et le 25 janvier 1977 (p. 5138).
Décret n° 77-1183 du 11 octobre 1977 portant publication de Assemblée nationale. — I. Ordre du jour du mardi 25 octobre
l'échange de lettres franco-monégasque du 18 juillet 1977 1977 ; Convocation de la conférence des présidents. —
concernant l'introduction dans la législation monégasque II. Commissions : Réunion de commissions. — III. Docu­
d'une taxe forfaitaire sur la vente des métaux précieux ments et publications : Documents parlementaires mis en
(p. 5147). distribution ; Documents budgétaires (p. 5217).
Sénat. — Ordre du jour. — Délai limite pour le dépôt des
MINISTERE DE LA COOPERATION
amendements à un projet de loi. — Liste des documents
Arrêté du 11 octobre 1977 fixant les barèmes et redevances à mis en distribution. — . Réunion d’une commission. —
percevoir par l’office français de coopération pour les Convocation de la conférence des présidents (p. 5218).
chemins de fer et les matériels d’équipement (Ofermat)
(p. 5147).
INFORMATIONS
MINISTERE DE LA CULTURE ET DE L'ENVIRONNEMENT
RELATIVES
Arrêté du 7 octobre 1977 portant application du décret n° 77-898 AU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL
du 2 août 1977 portant statut des gardes-chasse de l’office
national de la chasse (p. 5148).
I. Assemblée plénière : Ordre du jour des mardi 25 et mercredi
26 octobre 1977. — II. S’ections : Convocation de sections
MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES (p. 5219).
Décret n° 77-1184 du 17 octobre 1977 modifiant le décret
n” 65-787 du 11 septembre 1965 relatif aux transactions INFORMATIONS
en matière d'infractions à - la législation économique
(p. 5150). Cote des changes (p. 5220).
Décret n” 77-1185 du 18 octobre 1977 incorporant dans le
code général des impôts les dispositions de la loi n° 75-678
du 29 juillet 1975 supprimant la patente et instituant une
taxe professionnelle et celles de la loi n” 77-616 du 16 juin CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL
1977 aménageant la taxe professionnelle ainsi que diverses (Publication spéciale vendue séparément)
dispositions d'ordre fiscal (p. 5150). ★
Décret n" 77-1186 du 18 octobre 1977 portant intorporation N° 18
dans le code général des impôts de divers textes modifiant Avis et rapports. — Les possibilités de création d’emplois dans
et complétant certaines dispositions de ce code (p. 5160). ★ le secteur de l’artisanat.

★ Les textes qui sont suivis d'un astérisque seront édités en fascicules spéciaux de format 21 X 14,85 cm.
5138 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

DÉCRETS, ARRÊTÉS ET CIRCULAIRES

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ACCORDS BILATERAUX


ENTRE LA FRANCE ET DIVERS PAYS EUROPÉENS PORTANT DÉROGATIONS
A L’ACCORD EUROPÉEN RELATIF AU TRANSPORT INTERNATIONAL
Décret n" 77-1182 du 11 octobre 1977 portant publication des DES MARCHANDISES DANGEREUSES PAR ROUTE (A. D. R.) DU
accords bilatéraux entre la France et divers pays européens 30 SEPTEMBRE 1957, SIGNÉS ENTRE LE 8 MAI 1976 ET LE
portant dérogations à l'accord européen relatif au transport 25 JANVIER 1977
international des marchandises dangereuses par route (A. D. R.)
du 30 septembre 1957, signés entre le 8 mai 1976 et le 25 jan­
vier 1977.
N° d’ordre : 370.
Le Président de la République,
Dérogation pour essais selon le marginal 2 010 de VA. D. R.
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre des pour le transport de matières de la classe IV a en fûts métal­
affaires étrangères, liques perdus.
Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ;
Vu le décret n° 60-794 du 22 juin I960'portant publication de Par dérogation aux prescriptions des marginaux 2 406 (1) d,
l’accord européen relatif au transport international des marchan­ 2 409 (1), 2 410 (1) c et 2 423 (1) e de l’A. D. R., les produits
dises dangereuses par route (A. D. R.), ouvert à la signature le suivants de la classe IV a :
30 septembre 1957 ;
I. — Marginal 2 401 : 4° a) chlorure d’allyle, 12° a) épichlorhy­
Vu le décret n" 73-1015 du 5 novembre 1973 portant publica­ drine et 13" a) alcool allylique ;
tion des accords bilatéraux entre la France et divers pays
européens portant dérogations aux annexes A et B de l’accord II. — Marginal 2 401 : 61° a) chlorure de méthylène, chloro­
européen relatif au transport international des marchandises forme, tétrachlorure de carbone, 1.1.1 trichloréthane, perchlor-
dangereuses par route (A. D. R.) du 30 septembre 1957, signés éthylène et trichloréthylène,
du 17 juillet 1970 au 12 mai 1972 ;
pourront, dans le trafic échangé entre la France et l’Espagne,
Vu le décret n” 77-381 du 28 mars 1977 portant publication : être transportés dans des fûts métalliques de type perdu, soudés
1° des modifications aux annexes A et B de l’accord européen ou agrafés, munis de nervures de renforcement.
relatif au transport international des marchandises dangereuses
par route (A. D. R.) du 30 septembre 1957, entrées en vigueur
les 16 avril et 29 septembre 1976 ; 2° des accords portant déroga- Ces fûts ayant, si besoin est, un revêtement intérieur appro­
' tions à l’accord européen relatif au transport international des prié, ils doivent être fermés par deux bouchons superposés
marchandises dangereuses par route (A. D. R.) du 30 septembre dont l’un doit être vissé et ont une capacité maximale de
1957, signés entre le 3 septembre 1971 et le 19 mai 1976 ; 225 litres.
Vu le décret n° 53-192 du 14 mars 1953 relatif à la ratification Ces fûts devront satisfaire aux épreuves selon l’appendice A. 5,
et à la publication des engagements internationaux souscrits marginaux 3 500 à 3 502 et 3 504 de l’A. D. R., effectuées par un
par la France, laboratoire agréé et porter la marque attribuée lors de l’agré­
ment selon le marginal 3 503.
Décrète : Toutes les autres prescriptions de TA. D. R. prévues pour les
matières ci-dessus mentionnées, et non contraires aux disposi­
Art. 1er. — Les accords bilatéraux entre la France et divers tions de cet Accord, devront être respectées (en particulier, le
pays européens portant dérogations à l’accord européen relatif degré maximal de remplissage des fûts).
au transport international des marchandises dangereuses par
route (A. D. R.) du 30 septembre 1957, signés entre le 8 mai L’expéditeur devra porter sur le document de transport la
1976 et le 25 janvier 1977, seront publiés au Journal officiel mention suivante : « Transport convenu selon le marginal 2 010
tie la République française. de l’A. D. R. ».

Art. 2. — Le Premier ministre et le ministre des affaires Paris, le 8 janvier 1976.


étrangères sont chargés de l’exécution du présent décret.
Fait à Paris, le 11 octobre 1977. L’Ingénieur général des Ponts et Chaussées,
VALÉRY GISCARD D’ESTAING. Autorité compétente française pour l’A. D. R. :
H. KEMLER.
Par le Président de la République :
Le Premier ministre, Madrid, le 23 juillet 1976.
RAYMOND BARRE.
L’Autorité compétente de l’Espagne :
Le ministre des affaires étrangères,
LOUIS DE GUIRINGAUD. M. MARTINEZ CATENA.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5139

N° d’ordre : 371. HI. — Mention dans le document de transport.


Autorisation pour essais au sens marginal 10 602 de l’accord « Transport convenu aux termes du marginal 10 602 de
européen relatif au transport de marchandises dangereuses l’A. D.R. »
par route (A. D. R.) pour le transport de méthyl-mercapto- Paris, le 30 décembre 1975.
propionaldéhyde (ThiaA-Pentanal).
L’Ingénieur général des Ponts et Chaussées,
A. — Objet de l’autorisation. Autorité compétente française pour l’A. D. R. ;
H. KEMLER.
1. Transports en véhicules-citernes de méthyl-mercapto-propio- Madrid, le 23 juillet 1976.
naldéhyde, de la classe IV a, dans le trafic international entre L’Autorité compétente pour l’Espagne :
l’Espagne et la France. M. MARTINEZ CATENA.
2. Dérogation aux dispositions du marginal 41121 de l’A. D. R.
B. — Conditions à remplir. N" d’ordre : 373.
a) Le transport est soumis aux prescriptions de l’annexe B et, Dérogation pour essais au titre du marginal 10 602
dans la mesure où elles sont applicables, à celles de l’annexe A concernant le transport en véhicules-citernes de trichlorobenzène.
de l’A.D. R.
b) Les citernes seront conformes aux prescriptions des sec­ I. — Par dérogation aux dispositions du marginal 61121
tions I et II de l’appendice B. 1 de l’annexe B de l’A. D. R. [41121], le trichlorobenzène, matière oi'ganique halogénée de la
c) Les citernes ne seront pas remplies à plus de 95 p. 100 classe 6.1 [IV a],. 62", peut être transporté en véhicules-citernes
de leur capacité. dans le trafic routier échangé entre la France et la Belgique.
d) Toutes les ouvertures des citernes doivent se trouver au- II. — Les véhicules-citernes devront être conformes aux pres­
dessus du niveau du liquide ; les parois des citernes ne doi­ criptions des chapitres B. 1 et B. 2 de l’annexe B de l’A. D. R.
vent comporter ni orifices de tuyaux ni tubulures sous le niveau
du liquide. Leur vidange par le bas est autorisée.
III. — Le transport est soumis par ailleurs aux prescriptions
C. — Mention dans le document de transport. de l’annexe B.
IV. — Mention dans le document de transport.
En plus des indications prescrites dans l’annexe A de l’A. D. R.,
l’expéditeur devra porter dans le document de transport, à En plus des mentions prescrites au marginal 2 634 [2 434] (1)
l’emplacement « nature de la marchandise », la mention : « Trans­ de l’A. D. R. l’expéditeur devra porter dans le document de trans­
port convenu selon le marginal 10 602 de l'annexe B de l’A. D. R. ». port la mention supplémentaire : « Transport convenu selon le
marginal 10 602 de l’A. D. R. ».
Paris, le 18 décembre 1975. V. — Nota. — La numérotation des marginaux correspond
L’Autorité compétente de la France : à celle en vigueur pour l’A. D. R. depuis le 21 avril 1976.
H. KEMLER. Paris, le 18 juin 1976.
Madrid, le 23 juillet 1976.
L’Autorité compétente de l’Espagne : L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées,
Autorité compétente française pour l’A. D. R.,
M. MARTINEZ CATENA.
P. MARREC.
Bruxelles, le 4 juin 1976.
N° d’ordre : 372. L’Autorité compétente belge pour l’A. D. R.,
Dérogation pour essais au titre du marginal 10 602 de l’A. D. R. P. NICOLAS.
relative au transport en véhicules-citernes de certains produits
de la classe IV a, 61". N" d’ordre : 374.
Par dérogation au marginal 41121 de l’annexe B de FA. D. R., Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de l’A. D. R.
les matières ci-après peuvent être transportées en véhicules- relative au transport de Vacétonitrile en fûts métalliques de
citernes en trafic international routier échangé entre la France type perdu.
et l’Espagne :
Par dérogation au marginal 2 404 (1) c, l’acétonitrile (matière
I. — Matières transportées. du marginal 2 401, 2° b) pourra, dans le trafic international
Hydrocarbures halogénés ayant un effet nocif ou irritant du routier échangé entre la France et le Royaume-Uni, être trans­
marginal 2 401, 61°, de l’A. D. R. porté dans des fûts métalliques de type perdu conformes aux
Chlorure de méthylène. prescriptions du marginal 2 404 (1) b.3.
Chloroforme.
Tétrachlorure de carbone. Mention dans le document de transport.
1,1 trichloréthane.
Perchloréthylène. En plus des indications prescrites au marginal 2 434, l’expé­
diteur devra porter dans le document de transport, à l’empla­
Trichloréthylène. cement « Nature de la marchandise », la mention : « Transport
II. — Conditions. convenu selon le marginal 2 010 de l’annexe A de l’A. D. R. ».
Ces produits pourront, par dérogation au marginal 210 410, Fait à Paris, le 17 février 1975.
être transportés dans les conditions suivantes : L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées,
a) Les citernes devront avoir une épaisseur de 3 mm si le Autorité compétente française pour l’A. D. R.,
diamètre est inférieur ou égal à 2 mètres ; les citernes devront
H. KEMLER.
avoir une épaisseur de 4 mm si le diamètre est supérieur à
2 mètres ; Fait à Londres, le 23 juin 1976.
b) Les citernes devront être éprouvées à une pression de L’Autorité compétente du Royaume-Uni
4 bar ; de Grande-Bretagne,
c) Les citernes ne seront pas remplies à plus de 95 p. 100 L. SPENCER.
de leur capacité.
5140 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

N° d’ordre : 378. N° d’ordre : 381.


Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de VA. D. R. Transport de matières de la classe IV a
relative à l'emballage des objets de la classe I b, 1° c. en fûts métalliques perdus.

A. — Par dérogation aux dispositions du marginal 2 063, les Par dérogation aux prescriptions des marginaux 2 406 (1) d,
objets du 1" c (cordeaux détonants souples, à enveloppe en tex­ 2 409 (1), 2410 (1) c et 2 423 (1) e de l’A. D. R., les produits
tile ou en matière plastique, de faible section et à âme remplie suivants de la classe IV a :
d’une matière explosible, à raison de 25 grammes par mètre I. — Marginal 2 401 : 4" a) chlorure d’allyle, 12° a) épichlorhy­
maximum), pourront être emballés comme suit: drine et 13'" a) alcool allylique ;
« Enroulés en longueurs pouvant atteindre 250 mètres, sur II. — Marginal 2 401: 61“ a) chlorure de méthylène, chloro­
des bobines de bois, de carton, de matière plastique ou d’une forme, tétrachlorure de carbone, 1,1,1 trichloréthane, pex-chlor-
combinaison de ces matériaux. Les bobines seront emboîtées éthylène et trichloréthylène,
dans des caisses en bois, ou en carton double-double, de manière
qu’elles ne puissent se déplacer. Une caisse ne devra pas ren­ pourront, dans le trafic échangé entre la France et l’Autriche,
fermer plus de 1 000 mètres de cordeaux. » être transportés dans des fûts métalliques de type perdu, soudés
ou agrafés, munis de nervures de renforcement.
B. — L'expéditeur devra porter dans le document de trans­ Ces fûts ayant, si besoin est, un revêtement intérieur appro­
port, en sus des indications habituelles : « Transport convenu prié, ils doivent être fermés par deux bouchons superposés dont
selon le marginal 2 010 de l’A. D. R. ». l’un doit être vissé et ont une capacité maximale de 225 litres.
C. — Le présent Accord est applicable aux transports effec­ Ces fûts devront satisfaire aux épreuves selon l’appendice A. 5,
tués entre la France et l’Italie. marginaux 3 500 à 3 502 et 3 504 de l’A. D. R., effectuées par un
laboratoire agréé et porter la marque attribuée loi's de l’agré­
Fait à Paris, le 6 octobre 1975. ment selon le marginal 3 503.
Toutes les autres prescriptions de l’A. D. R. prévues pour les
L’Ingénieur général des Ponts et Chaussées, matières ci-dessus mentionnées, et non contraires aux disposi­
Autorité compétente pour la France, tions de cet Accord, devront être respectées (en particulier, le
H. KEMLER. degré maximal de remplissage des fûts).
Fait à Rome, le 30 juillet 1976. L’expéditeur devra porter sur le document de transport la
L’Autorité compétente italienne pour VA. D. R., mention suivante : « Transport convenu selon le marginal 2 010
de TA. D. R. ».
G. FEDERICI.
Paris, le 8 janvier 1976.
L'Ingénieur général des Ponts et Chaussées,
* N" d’ordre : 380. Autorité compétente française pour l’A. D. R.,
H. KEMLER.
Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de VA. D. R.
relative à l’emballage des objets de la classe I b, 1” c. Vienne, le 8 mai 1976.
Pour le Ministre fédéral des Transports
de la République d’Autriche :
A. — Par dérogation aux dispositions du marginal 2 063, les HEHENBERGER.
objets du 1" c (cordeaux détonants souples, à enveloppe en tex­
tile ou en matière plastique, de faible section et à âme remplie
d’une matière explosible, à raison de 25 grammes par mètre
maximum), pourront être emballés comme suit: N° d’ordre : 383.
« Enroulés en longueurs pouvant atteindre 250 mètres, sur Dérogation pour essais selon le marginal 2 010 de VA. D. R.
des bobines de bois, de carton, de matière plastique ou d’une relative au transport de catalyseurs à base de trichlorure
combinaison de ces matériaux. Les bobines seront emboîtées de titane de la classe 4.2, chiffre 6” a (classe II, chiffre 6° a).
dans des caisses en bois, ou en carton double-double, de manière
qu’elles ne puissent se déplacer. Une caisse ne devra pas ren­ Par dérogation aux prescriptions des marginaux 2 002 (1),
fermer plus de 1000 mètres de cordeaux ». 2 430 [2 2001, 2 438 (1) [2 208 (1)] et 2 443 [2 213] de l’A. D. R.
B. — L’expéditeur devra porter dans le document de trans­ sont admis au transport les « Catalyseurs solides à base de tri-
port, en sus des indications habituelles : « Transport convenu chlorure de titane, de trichlorure d’aluminium et d’un éther
selon le marginal 2 010 de l’A. D. R. ». organique, assimilables aux matières de la classe 4.2 (classe II),
marginal 2 431 [2 201], chiffre 6" a», aux conditions suivantes:
le produit ci-dessus sera placé dans des récipients intérieurs
C. — Le présent Accord est applicable aux transports effec­ cylindriques avec ou sans chapiteau conique, d’une capacité
tués entre la France et l’Autriche.
maximale de 120 litres, réalisés en tôle d’acier inoxydable d’une
Fait à Paris, le 6 octobi’e 1975. épaisseur minimale de 1,5 mm. L’assemblage des divei’s éléments
sera réalisé par soudures étanches. Les récipients intérieurs
devront pouvoir résister à une pression effective de 1 kg/cm:
L’Ingénieur général des Ponts et Chaussées, et seront munis de deux ouvertures, chacune étant obturée pen­
Autorité compétente pour la France, dant le transport par une vanne fermée et un bouchon fiïeté.
H. KEMLER. Le récipient intérieur sera assujetti :
Fait à Vienne, le 8 mai 1976.
— soit dans un fût métallique à génératrice soudée, fond
Pour le Ministre fédéral des Transports serti, couvercle amovible maintenu par un carcan à vis ou à
de la République d’Autriche : levier, muni de deux nervures de roulement et réalisé en tôle
HEHENBERGER. d’acier d’une épaisseur minimale de 1 mm ;
— soit dans une caisse en bois à parois pleines.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5141
L’espace entre les récipients intérieur et extérieur sera com­
blé par une matière absorbante non inflammable, formant N° d’ordre : 385.
tampon. Chaque colis sera muni d’une étiquette n“ 2C et d’une
étiquette n° 5. Le transport pouri-a être effectué en chambre Dérogation pour essais selon le marginal 2 010 de l’A. D. R.
frigorifique. pour le transport de matières de la classe IV a en fûts métal•
En lieu et place des mentions prévues au marginal 2 215, ligues perdus.
l’expéditeur devra porter sur le document de transport la
mention : « Catalyseur à base de trichlorure de titane » soulignée
en rouge, suivie de la mention : « Classe 4.2, 6“ a, A. D. R. Trans­ Par dérogation aux prescriptions des marginaux 2 406 (1) d,
port convenu selon le marginal 2 010 de TA. D. R. ». 2 409 (1), 2 410 (1) c et 2 423 (1) e de TA. D. R., les produits
suivants de la classe TV a :
Le présent Accord est valable pour le trafic échangé entre I. — Marginal 2 401 : 4° a) chlorure d’allyle, 12° a) épichlorhy­
Tltaiie et la France. drine et 13° a) alcool allylique ;
Paris, le 3 juin 1976. II. — Marginal 2 401 : 61° a) chlorure de méthylène, chloro­
forme, tétrachlorure de cai'bone, 1,1,1 ti'ichlorélhane, pei’chlor-
L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, éthylène et trichloréthylène,
Autorité compétente française pour VA. D. R.,
pourront, dans le trafic échangé entre la France et la Suisse,
p. MARREC. être transportés dans des fûts métalliques de type perdu, soudés
Rome, le 14 mai 1976. ou agi’afés, munis de nervures de renfoi’cement.
L’Autorité compétente italienne pour VA. D. R., Ces fûts ayant, si besoin est, un revêtement intérieur appro­
G. FEDERICI.
prié, ils doivent être fermés par deux bouchons superposés dont
l’un doit être vissé et ont une capacité maximale de 225 litres.
Ces fûts devront satisfaire aux épreuves selon l’appendice A. 5,
marginaux 3 500 à 3 502 et 3 504 de TA. D. R., effectuées par un
N° d’ordre : 384. laboratoire agréé et porter la marque attribuée lors de l’agré­
ment selon le marginal 3 503.
Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de VA. D. R.
relative au transport de l’éthérate de trifluorure de bore. Toutes les autres prescriptions de TA. D. R. prévues pour les
matières ci-dessus mentionnées, et non contraires aux disposi­
tions de cet Accord, devront être respectées (en particulier, le
degré maximal de remplissage des fûts).
Par dérogation au marginal 2 180, l’éthérate de trifluorure de
bore, matière de la classe I e, est admis au trafic international L’expéditeur devra porter sur le document de transport la
routier entre la France et l’Italie ou en transit aux conditions mention suivante : « Transport convenu selon le marginal 2 010
suivantes : de TA. D. R. ».
Le présent Accord expirera au plus tard lorsque les accords
1. Emballage. particuliers déjà conclus pour la classe 6.1 auront été incorporés
aux prescriptions de TA. D. R.
L’éthérate de trifluorure de bore doit être emballé dans des
fûts métalliques réalisés en tôle d’acier de 0,8 mm d’épaisseur Paris, le 8 janvier 1976.
doublés intérieurement d’une outre en polyéthylène « basse pres­
sion » d’une épaisseur de 1,5 mm. L’Autorité compétente de la France pour l’A. D. R.,
Les fûts sont soudés dans la virole et agrafés dans les fonds H. KEMLER.
et sont munis de nervures de renforcement. Berne, le 10 août 1976.
D’une capacité de 33 litres, les fûts ne peuvent être remplis
que jusqu’à 90 p. 100 au plus de leur capacité, et leur poids L’Autorité compétente de la Suisse pour l’A. D. R.,
ne peut excéder 40 kg. PIERRE PETITMERMET.
La fermeture doit offrir toute garantie d’étanchéité et être
réalisée par une bonde « tri-sûre » vissée avec interposition d’un
joint en polyéthylène ; l’ensemble est protégé par une capsule Numéro d’ordre : 389.
métallique sertie.
L’aptitude des fûts doit être reconnue par un organisme agréé Dérogation pour essais au titre du marginal 10 602 de VA. D. R.
par l’autorité compétente du pays expéditeur au moyen d’essais relative au transport du chlorate de sodium sec (classe III C, 4°)
entrepris sur des modèles de construction. en véhicules-citernes.

2. Autres prescriptions.
Par dérogation aux dispositions des marginaux 10121 (1) et
Chaque colis sera muni d’étiquettes conformes aux modèles 2 D 33 121 de TA. D. R. le chlorate de sodium (sec), matière du mar­
et 7. ginal 2 371, 4", peut être transporté en véhicules-citernes dans
Toutes les autres prescriptions prévues par TA. D. R. pour les le trafic routier international sous les conditions suivantes.
matièx*es de la classe I e devront être respectées.
Conditions à remplir.
3. Mention dans le document de transport. 1. Les véhicules-citernes doivent répondre aux conditions pré­
vues par TA. D. R. pour le ti'ansport des solutions de matières
La mention suivante devra figurer : « Transpoi't convenu aux du marginal 2 371, 4°.
termes du marginal 2 010 de TA. D. R. ».
2. Pendant le chai’gement et le déchargement, qui se fait par
Paris, le 13 février 1974. dissolution du chlorate, la pression à l’intérieur des citernes
ne doit pas excéder la pression de service maximale admissible
L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, ' [gravée sur une plaquette, comme indiqué dans le marginal
Autorité compétente française pour VA. D. R., 210 143 (1)].
H. KEMLER.

Rome, le 18 août 1976. Mentions dans le document de transport.


L’Autorité compétente italienne pour l’A. D. R., En plus des indications prescrites dans l’annexe A de TA. D. R.,
G. FEDERICI. l’expéditeur devra porter dans le document de transport, à l’em­
placement « nàtui’e de la marchand/se », la mention: « Trans­
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
5142
port convenu selon le marginal 10 602 de l’annexe B de l’A. D. R. ». a) Les citernes comportent des deux côtés, à peu près à la
Il faut que le certificat rédigé conformément à l’appendice B. 3 hauteur de la ligne médiane du récipient, des profils en C ou
atteste que les véhicules-citernes sont admis au transport inter­ en forme de chapeau du gabarit suivant :
national par route du chlorate de sodium (sec). Hauteur 250 mm, largeur 125 mm, longueur du biseau des
rebords du C ou du chapeau : 40 mm, épaisseur de tôle 4 mm. Ces
Validité. barres de protection devront être fixées sur la citerne par des
Cet Accord entrera en vigueur à la date de sa signature et expi­ appuis facilement déformables en employant des tôles de jonc­
rera le 1er septembre 1978 s’il n’en a pas été convenu autrement. tion. Elles devront entourer le plancher avant du récipient sur
au moins 500 mm et ceinturer complètement le plancher arrière ;
Paris, le 13 juillet 1976.
b) Un pare-chocs de dimensions suffisantes permettra de
L’Autorité compétente de la France pour l’A. D. R., réduire le risque qu’une partie quelconque d’un véhicule entrant
p. MARREC. en collision frontale ne heurte directement le récipient.
La Haye, le 22 juin 1976. 6. Les prescriptions relatives à l’équipement électrique et
L’Autorité compétente des Pays-Bas pour l’A. D. R., visées au marginal 220 000 de l’appendice B. 2 doivent être
A. VAN DER NOORDT. observées.
7. Les citernes d’une capacité de plus de 7 500 litres doivent
être divisées en deux compartiments au moins. Chacune de ces
N* d’ordre : 397. sections d’une capacité de plus de 7 500 litres sera munie d’au
Dérogation pour essais au titre du marginal 10 602 de VA. D. R. moins un brise-flots. On peut négliger de pratiquer ce compar­
relative au transport d'acide fluosilicique (classe V, 8"), en timentage par des brise-flots si l’on a respecté un niveau mini­
citernes fixes. mal de remplissage correspondant à 80 p. 100 du contenu des
sections.
A. — L'acide fluosilicique (classe V, 8U, au marginal 2 501) 8. Les citernes ne devront pas être remplies à plus de 95 p. 100
peut, par dérogation aux dispositions du marginal 51121, être de leur capacité.
transporté en citernes fixes. Par ailleurs, en plus des prescrip­
tions de l’annexe A et de l’annexe B, dans la mesure où celles-ci B. — L’expéditeur est tenu de porter dans le document de
sont applicables, les conditions suivantes doivent être observées. transport la mention supplémentaire : « Transport convenu aux
termes du marginal 10 602 de l’A. D. R. ». Le certificat à établir
1. Les citernes doivent satisfaire aux conditions générales de conformément à l’appendice B. 3 doit attester l’aptitude du
l’appendice B. 1, sections I et II de l’annexe B. Elles doivent véhicule-citerne au transport d’acide fluosilicique.
être construites en tôle d’acier et comporter un revêtement
intérieur en plomb ou en toute autre matière offrant un degré C. — Le présent Accord est applicable aux transports effec­
égal de sécurité. Toutes les ouvertures se trouveront au-dessus du tués entre les Pays-Bas et la France. Il entrera en vigueur le
niveau du liquide ; les parois ne comporteront ni orifices de 1" novembre 1975 et expirera le 31 décembre 1978 au plus
tuyaux ni tubulures sous le niveau du liquide. tard, s’il n’en a pas été convenu autrement.
2. Les citernes doivent être calculées pour une pression Paris, le 21 août 1975.
d'au moins 4 kg au centimètre carré.
L’Autorité compétente de la France,
a) Si elles sont en acier doux :
H. KEMLER.
1. Pour un diamètre de 1,80 mètre tout au plus, les citernes
devront avoir des parois et des fonds d’au moins 3 mm d’épais­ La Haye, le 22 janvier 1975.
seur ; L’Autorité compétente des Pays-Bas,
A. VAN DER NOORDT.
2. Pour un diamètre supérieur à 1,80 mètre, les citernes
devront avoir des parois et des fonds de 4 mm au moins d’épais­
seur ou
b) D’une épaisseur équivalente, si elles sont en un autre N° d’ordre : 409.
métal.
Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de l’A. D. R.
3. Les citernes et leurs dispositifs de fixation doivent pouvoir Transport de l’éthérate de trifluorure de bore.
absorber en charge maximale admissible les forces suivantes :
Dans le sens de la marche, deux fois le poids total ;
Dans une direction transversale au sens de la marche, une Par dérogation au marginal 2 470 [2180] l'éthérate de trifluo­
fois le poids total ; rure de bore, matière de la classe 4.3 [I e], est admis au trafic
Verticalement de bas en haut, une fois le poids total, et international routier échangé entre la France et la Grande-
Bretagne aux conditions suivantes :
Verticalement de haut en bas, deux fois le poids total.
1. Emballage.
Sous l’action de chacune de ces charges, les valeurs suivantes
doivent être observées : L’éthérate de trifluorure de bore doit être emballé dans des
o) Pour les matériaux métalliques avec limite d’élasticité appa­ fûts métalliques réalisés en tôle d’acier de 0,8 mm d’épaisseur
rente définie, un coefficient de sécurité de 1,5 par rapport à la doublés intérieurement d’une outre en polyéthylène « basse pres­
limite d’élasticité apparente ou sion » d’une épaisseur de 1,5 mm.
b) Pour les matériaux métalliques sans limite d’élasticité appa­ Les fûts sont soudés dans la virole et agrafés dans les fonds et
rente définie, un coefficient de sécurité de 1,5 par rapport à la sont munis de nervures de renforcement.
limite d’élasticité apparente de 0,2 p. 100 d’allongement.
D’une capacité de 33 litres, les fûts ne peuvent être remplis
4. Les équipements placés sur le haut de la citerne doivent que jusqu’à 90 p. 100 au plus de leur capacité, et leur poids ne
comporter une protection contre le retournement qui sera de peut excéder 40 kg.
dimensions suffisantes.
La fermeture doit offrir toute garantie d’étanchéité et être
5. Le véhicule-citerne sera équipé d’une protection complé­ réalisée par une bonde « tri-sûre » vissée avec interposition d'un
mentaire de dimensions suffisantes contre les chocs latéraux, les joint en polyéthylène ; l’ensemble est protégé par une capsule
renversements, les chocs à l’arrière. Ce sera le cas si, par exemple, métallique sertie.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5143
L’aptitude des fûts doit être reconnue par un organisme agréé
par l’autorité compétente du pays expéditeur au moyen d’essais N° d’ordre : 427.
entrepris sur des modèles de construction. Ces essais doivent
satisfaire aux Recommandations des Nations Unies pour les fûts Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de l’A. D. R.
du groupe II. relative au transport de monochloropentafluoréthane et du
mélange gazeux azéotropique de monochloropentafluoréthane
2. Autres prescriptions. et de monochlorodifluoréthane (mélange gazeux 502-R-502).
Chaque colis sera muni d’étiquettes conformes aux modèles
nos 2D et 7.
Toutes les autres prescriptions prévues par l’A. D. R. pour les Par dérogation aux prescriptions des marginaux 2 130 et 2 131
matières de la classe 4.3 [le] devront être respectées. de l’A. D.R. :
3. Mention dans le document de transport. 1° Le monochloropentafluoréthane, et
La mention suivante devra figurer : « Transport convenu aux 2° Le mélange gazeux azéotropique de monochloropentafluoré-
termes du marginal 2 010 de l’A. D. R. ». thane et de monochlorodifluoréthane (mélange gazeux 502-R-502),
Fait à Paris, le 22 septembre 1976. sont admis au transport international par route sous les condi­
L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, tions suivantes :
Autorité compétente française pour l’A. D. R.,
P. MARREC. 1. Le transport des deux gaz est admis sous les mêmes condi­
tions que celles prévues pour le monochlorodifluorométhane de
Fait à Londres, le 1er octobre 1976. la classe Id, 8°, b.
L’Autorité compétente britannique pour l’A. D. R.,
Dangerous Goods Branch Department of Transport, 2. En ce qui concerne la pression d’épreuve et le degré de
remplissage maximal admissible, les valeurs suivantes doivent
L. SPENCER.
être observées :
Pour les récipients et les citernes d’un diamètre ne dépassant
N° d’ordre : 425. pas 1,5 mètre [marginaux 2150 et 210141 (2) a] :
Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de l’A. D. R. Monochloropentafluoréthane :
relative au transport de Fréon 115 et de Fréon 502 en véhicules-
citernes dans le trafic international. Pression minimale d’épreuve : 25 kg au centimètre carré t
Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,06 kg.

1. Par dérogation au marginal 2200 (1) de l’annexe A de F A. D. R., Mélange gazeux 502-R-502 :
le monochloropentafluoréthane (nom de commerce Fréon 115) Pression minimale d’épreuve : 31 kg au centimètre carré ;
et le mélange F 4, seulement le mélange azéotropique de mono­ Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,05 kg.
chloropentafluoréthane et de monochlorodifluorométhane (nom de
commerce Fréon 502) peuvent être transportés en véhicules- Pour les citernes d’un diamèti*e de plus de 1,5 mètre [210 151
citernes — les citernes ayant un diamètre supérieur à 1,5 m — (2) b]:
sous les conditions suivantes. Monochloropentafluoréthane :
2. Les prescriptions prévues pour les matières du chiffre 8° c Pression minimale d’épreuve pour les citernes avec protec­
de la classe 2 sont applicables à l’exception de la pression tion : 20 kg au centimètre carré ;
d’épreuve et du degré de i*emplissage, qui sont fixés comme suit : Pression minimale d’épreuve pour les citernes sans calori­
Pour le Fréon 115 : fuge : 23 kg au centimètre carré ;
Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,06 kg.
Pression minimale d’épreuve : 23 kg au centimètre carré ;
Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,06 kg. Mélange gazeux 502-R-502 :
Pour le Fréon 502 : Pression minimale d’épreuve pour les citernes avec protec­
Pression minimale d’épreuve : 28 kg au centimètre carré ; tion : 25 kg au centimètre carré ;
Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,03 kg. Pression minimale d’épreuve pour les citernes sans calori­
fuge : 28 kg au centimètre carré ;
3. Les citernes doivent être approuvées par l’autorité compé­ Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,05 kg.
tente pour être admises au transport des matières énumérées
ci-dessus. Le monochloropentafluoréthane ne peut être emballé qu’en
état sec dans des récipients secs.
4. Le certificat dlagrémen+ à établir conformément à l’appen­
dice B. 3 doit attester que le véhicule-citerne est approuvé pour 3. L’expéditeur doit faire figurer dans le document de transport
le transport mentionné. la mention : « Monochloropentafluoréthane (ou bien : Mélange
5. La désignation de la marchandise [marginal 2 226 (1)] doit gazeux 502-R-502), Id, 8°, A. D. R. ; transport convenu aux termes
être conforme à l’une des dénominations inscrites en italique au 1. du marginal 2 010 de l’A. D. R. ». La désignation de la marchan­
L’expéditeur est tenu de porter dans le document de transport la dise doit être soulignée en rouge.
mention supplémentaire : « Transport convenu selon le margi­
nal 2 010 de l’A. D. R. ». 4. Le présent Accord s’applique aux transports effectués entre
la République fédérale d’Allemagne et la France. Il entrera en
6. Cet Accord est applicable au transport effectué entre les vigueur le jour de sa signature et expirera le 31 décembre 1978
Pays-Bas et la France. Il entrera en vigueur à la date de sa au plus tard.
signature.
Paris, le 12 novembre 1976.
Paris, le 30 août 1976.
L’Autorité compétente française, L’Autorité compétente de la France pour VA. D. R.,
P. MARREC.
P. MARREC.
La Haye, le 27 juillet 1976. Bonn-Bad Godesberg, le 19 août 1974.
L’Autorité compétente des Pays-Bas, Pour le Ministre fédéral des Transports :
A. VAN DER NOORDT. Dr GOMMEL.
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
5144

N° d’ordre : 429. N° d’ordre : 462.

Dérogation pour essais au titre du marginal 10 602 de l’annexe B Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de l’A. D. R.
de VA. D. R. concernant le transport d’alcools de bouche en relative au transport du sulfhydrate de sodium.
conteneurs-citernes.

Les Autorités compétentes pour l’A. D. R. de la France et de


Par dérogation aux dispositions du marginal 212 301 de l'appen­ la République fédérale d’Allemagne conviennent de prolonger
dice B. 1 b de l'annexe B de l’A. D. R., les conteneurs-citernes à l’Accord signé en 1974 à Paris et à Bonn relatif au transport du
vidange par le bas affectés aux transports des alcools de bouche sulfhydrate de sodium titrant plus de 75 p.100 et au maximum
de la classe III a, chiffre 5", pourront, dans le trafic routier 95 p. 100 de NaHS en tant que matière de la classe IL
échangé ou en transit entre la France et l’Italie, ne pas compor
ter d’obturateur intérieur. Numéro d’ordre (C. E. E./O. N. U.) 172.
Toutes les autres prescriptions prévues par l’appendice B. 1 b L’alinéa 3 doit être libellé comme suit : « Le présent Accord
pour la construction de ces conteneurs-citernes et toutes les dis­ s’applique aux transports effectués entre la France et la Répu­
positions de. l’A. D. R. concernant le transport des matières de blique fédérale d’Allemagne ».
la classe III a, chiffre 5", devront être respectées.
Paris, le 4 février 1977.
En plus des indications prévues au marginal 2 309 de l’A. D. R.,
l’expéditeur devra porter sur le document de transport la men­ L’Autorité compétente de la France pour l’A. D. R.,
tion « Dérogation pour essais selon le marginal 10 602 de l’an­ P. MARREC.
nexe B de l’A. D. R. ».
Bonn-Bad Godesberg, le 5 janvier 1977.
Le 18 décembre 1974. Pour le Ministre fédéral des Transports :
L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, L’Autorité compétente pour l’A. D. R.
Autorité compétente de la France pour l’A. D. R., de la République fédérale d’Allemagne,
H. KEMLER. DOCTEUR KLUG.
Le 1er décembre 1976.
L’Autorité compétente de l’Italie pour l’A. D. R.,
G. FEDERICI. N° d’ordre : 464.
Dérogation pour essais au titre du marginal 10 602 de VA. D. R.
relative au transport du dichloracétate de méthyle en véhicules-
N° d’ordre : 430. citernes.
Autorisation pour essais selon le marginal 10 602 de l’annexe B
de l’A. D. R. relative à l’acceptation au transport en véhicules-
citernes des matières du marginal 2501, 15°, c du complexe 1. Par dérogation aux prescriptions du marginal 61121 de
trifluorure de bore-phénol et du complexe trifluorure de bore- l’annexe B de l’A. D. R. le dichloracétate de méthyle, matière
méthanol (classe V). assimilable au chloracétate de méthyle, marginal 2 601, classe 6.1,
61° e, peut être transporté en véhicules-citernes dans les condi­
tions suivantes :
Par dérogation aux dispositions du marginal 51 121 de l’A. D. R. a) Les véhicules et les citernes seront conformes aux dispo­
le transport en citernes : sitions de l’A. D. R., notamment celles de l’annexe B, chapitre I,
sections 1 à 5, et chapitre II, marginaux 61000 et suivants,
a) Des matières du marginal 2 501, 15", c : complexe acide acé­
tique - fluorure de bore et complexe .acide propionique - fluorure appendice B. 1, marginaux 210 021 et 210 610 ;
de bore ; b) Les citernes ne seront remplies qu’à 95 p. 100 de leur capa­
b) Du complexe trifluorure de bore-phénol et du complexe cité ;
trifluorure de bore-méthanol, à considérer comme matières du c) Toutes les ouvertures des citernes utilisées devront être
marginal 2 501, 15", c, situées au-dessus du niveau du liquide ; aucun orifice ou tuyau
est autorisé en trafic routier international entre la France et ne sera toléré sur les parois des citernes ;
l’Italie.
d) La pression d’épreuve sera de 3 bar au minimum ;
Les récipients des citernes et leurs fermetures seront conformes e) Les documents de bord seront conformes aux dispositions
à l’esprit des conditions générales d’emballage du marginal 2 502. des marginaux 10 181, 10182 et 10 185;
Toutes les autres prescriptions prévues par l’À. D. R. pour le /) La signalisation sera conforme aux prescriptions du margi­
transport des matières du chiffre 15°, c, devront être observées. nal 10 500.
En plus des indications prévues au marginal 2 526 (1), l’expé­
diteur portera dans la case « Nature de la marchandise » du docu­ 2. L’expéditeur devra ajouter dans le document de transport
ment de transport, la mention : « Transport convenu selon le l’indication « Transport effectué selon le marginal 10 602 de
marginal 10 602 de l’annexe B de l’A. D. R. ». l’A. D. R. ».
Fait à Paris, le 20 novembre 1974. Fait à Paris, le 10 décembre 1976.
L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées,
Autorité compétente française pour l’A. D. R., Autorité compétente française pour l’A. D. R.,
H. KEMLER. P. MARREC.

Fait à Rome, le 1er décembre 1976. Fait à Berne, le 7 février 1977.


L’Autorité compétente italienne pour l’A. D. R., L’Autorité compétente de la Suisse pour l’A. D. R.,
G. FEDERICI. P. PETITMERMET.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5145
2° En ce qui concerne la pression d’épreuve et le degré de
N° d’ordre : 471. remplissage maximal admissible, les valeurs suivantes doivent
être observées :
Dérogation pour essais au titre du marginal 10 602 de VA. D. R. Pour les récipients et les citernes d’un diamètre ne dépassant
relative au transport de carbonate de baryum appartenayit à pas 1,5 mètre [marginaux 2 220 et 210 201 (2) a] [anciens 2 150
la classe IV a (6. 1), 71”, en véhicules-silos. et 210 141 (2) a] :
Monochloropentafluoréthane :
Pression minimale d’épreuve : 25 kilogrammes au centi­
A. — Par dérogation aux dispositions des marginaux 41 111 mètre carré ;
(61111) et 41121 (61121), le carbonate de baryum visé au 71” Poids maximal de liquide par litre de capacité: 1,06 kilo­
de la classe IV a (6.1) peut être transporté en vrac par des gramme.
véhicules-silos appropriés, sous les conditions ci-après :
Mélange gazeux 502-R-502 :
1. Les véhicules-silos doivent répondre aux prescriptions du
Pression minimale d’épreuve : 31 kilogrammes au centi­
marginal 10 182 et le certificat d’agrément, rédigé conformément mètre carré ;
aux dispositions de l’appendice B. 3, doit attester que les véhi­ Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,05 kilo­
cules-silo sont agréés pour le transport international de carbonate gramme.
de baryum.
Pour les citernes d’un diamètre de plus de 1,5 mètre
2. Les silos doivent répondre aux dispositions des marginaux [210 201 (2) b] [ancien 210151 (2) b]:
210 001, 210 003 (1) et 210 004 et être fixés au châssis des véhi­
cules-silos de manière à ne pas pouvoir se déplacer par rapport Monochloropentafluoréthane :
à celui-ci, même sous l’effet d’un choc violent. Pression minimale d’épreuve pour les citernes, avec pro­
tection : 20 kilogrammes au centimètre carré ; sans
3. Le chargement et le déchargement de la matière ne pour­ calorifuge : 23 kilogrammes au centimètre carré ;
ront avoir lieu qu’aux endroits interdits au public et devront Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,06 kilo­
s’effectuer de manière à ce que toute fuite de la matière soit gramme.
impossible.
Mélange gazeux 502-R-502 :
4. Durant le transport, l'extérieur des silos, chargés ou vides, Pression minimale d’épreuve pour les citernes, avec pro­
ne doit pas porter de traces de matières toxiques ; leurs ouver­ tection : 25 kilogrammes au centimètre carré ; sans
tures doivent être hermétiquement fermées. calorifuge : 28 kilogrammes au centimètre carré ;
Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,05 kilo­
B. — L’expéditeur doit faire figurer dans le document de gramme.
transport la mention supplémentaire suivante : « Transport
convenu aux termes du marginal 10 602 de l’A. D. R. ». Le monochloropentafluoréthane ne peut être emballé qu’à
l’état sec dans des récipients secs.
C. — Le présent Accord est applicable aux transports effectués 3“ L’expéditeur doit faire figurer dans le document de trans­
entre la France et la République fédérale d’Allemagne. port la mention : « Monochloropentafluoréthane (ou bien :
Mélange gazeux 502-R-502), 2, 8”, A. D. R. ; transport convenu
Fait à Paris, le 10 février 1977. aux termes du marginal 2 010 de l’A. D. R. ». La désignation
de la marchandise doit être soulignée en rouge.
L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées,
Autorité compétente française pour VA. D. R., 4" Le présent Accord est applicable aux transports effectués
p. MARREC. entre l’Espagne et la France, ou en transit par leur territoire.
Fait à Paris, le 9 février 1977.
Fait à Bonn-Bad Godesberg, le 2 août 1976.
Pour le Ministre fédéral des transports : L'Autorité compétente de la France,
L’Axitorité compétente pour VA. D. R. P. MARREC.
de la République fédérale d’Allemagne,
Dr GOMMEL.
Fait à Madrid, le 15 février 1977.
L’Autorité compétente de l’Espagne,
MIGUEL MARTINEZ CATENA.

N* d’ordre : 478.
Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de VA. D. R.
relative au transport de monochloropentafluoréthane et du N” d’ordre : 479.
mélange gazeux azéotropique de monochloropentafluoréthane Dérogation pour essais au titre du marginal 10 602 concernant
et de monochlorodifluoréthane (mélange gazeux 502-R-502). le transport en véhicules-citernes de trichloracétaldéhyde.

Par dérogation aux prescriptions des marginaux 2 200 (ancien I. — Par dérogation aux dispositions du marginal 61121
2 130) et 2 201 (ancien 2 131) de l’A. D. R. : [41 121], le transport de trichloracétaldéhyde, matière organique
halogénée de la classe 6.1 [IV a], 61”, est autorisé en véhicules-
1. Le monochloropentafluoréthane, et citernes dans le trafic échangé entre la France et le Royaume-
2. Le mélange gazeux azéotropique de monochloropentafluo­ Uni de Grande-Bretagne.
réthane et de monochlorodifluoréthane (mélange gazeux II. — Les véhicules-citernes devront être conformes aux pres­
502-R-502), criptions des chapitres B. 1 et B. 2 de l’annexe B de l’A. D. R.
Us pourront être munis d’un système de vidange par le bas
sont admis au transport international par route sous les condi­ pourvu que les conditions suivantes soient respectées :
tions suivantes :
a) Le système de vidange devra être muni de deux fermetures
1° Le transport des deux gaz est admis sous les mêmes en série, indépendantes l’une de l’autre, dont la première est
conditions que celles prévues pour le monochlorodifluorométhane constituée par un obturateur interne placé, y compris son siège,
de la classe 2 (Id), 8”, b ; à l’intérieur du réservoir et la seconde par une vanne, ou tout
5146 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

autre appareil équivalent, placée à chaque extrémité de la tubu­ 5. La désignation de la marchandise [marginal 2 226 (1)] doit
lure de vidange. Cet obturateur interne peut être manœuvré être conforme à l’une des dénominations inscrites en italique au 1.
du haut ou du bas. Dans les deux cas, la position — ouvert L’expéditeur est tenu de porter dans le document de transport
ou fermé — de l’obturateur interne doit, autant que possible, la mention supplémentaire : « Transport convenu selon le
pouvoir être vérifiée du sol. Les dispositifs de commande de marginal 2 010 de l’A. D. R. ».
P obturateur interne doivent être conçus de façon à empêcher
toute ouverture intempestive sous l’effet d’un choc ou d’une 6. Cet Accord est applicable au transport effectué entre la
action non délibérée. En cas d’avarie du dispositif de commande Belgique et la France. Il entre en vigueur à la date de sa
externe, la fermeture intérieure doit rester efficace. La position signature.
ou le sens de fermeture des vannes ou les deux doivent apparaître Bruxelles, le 9 février 1977.
sans ambiguïté ;
L’Autorité compétente belge pour l’A. D. R.,
b) Les tuyaux de vidange devront être fermés au moyen d’une P. NICOLAS,
bride pleine, d’un bouchon ou d’un autre dispositif offrant les Directeur d’administration.
mêmes garanties.
Paris, le 22 février 1977.
III. — Le transport est soumis par ailleurs aux dispositions L’Autorité compétente française pour VA. D. R.,
de l’annexe B. P. MARREC.

IV. — Mention dans le document de transport : en plus des


mentions prescrites au marginal 2 434 (1), l’expéditeur devra
porter dans le document de transport la mention : « Transport N° d’ordre : 483.
convenu selon le marginal 10 602 de TA. D. R. ». Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de l’A. D. R.
pour le transport de Vhydrosulfite de sodium en petits conte­
Paris, le 24 février 1977. neurs-citernes en acier inoxydable (18/8) étanches à l’air d’une
capacité de 730 litres.
L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées,
Autorité compétente française pour VA. D. R.,
p. MARREC. A. — Par dérogation au marginal 2 208 (3) [2 438 (3)] de
l’A. D. R., il est admis d’utiliser pour le transport de l’hydro-
Londres, le 9 mars 1977. sulfite de sodium (A. D. R., II, 6°, c [4.2, 6°, c]) des petits
L’autorité compétente du Royaume-Uni, conteneurs en acier inoxydable (18/8) étanches à l’air d’une
E. J. WILSON.
capacité de 730 litres.
Ces récipients, mesurant 1 020 x 1 220 X 1475 mm, sont pour­
vus d’une sortie de déversement formant un angle de 45°.
La tôle du plancher supérieur est d’une épaisseur de 2 mm,
N* d’ordre: 482. tandis que celle de l’enveloppe et de la sortie de déversement
sont de 1,5 mm.
Dérogation pour essais au titre du marginal 2 010 de VA. D. R. Dans le fond supérieur, il y a une fermeture à couvercle fileté
relative au transport de Fréon 115 et de Fréon 502 en véhicules- à joint en néoprène étanche à l’air. La tôle d’enveloppe est
citernes dans le trafic international. sans « ourlets ».
La sortie de déversement est composée d’un corps annulaire
en aluminium à plaque de fermeture « Esta » étanche aux
1. Par dérogation au marginal 2 200 (1) de l’annexe A liquides. Les vis sont galvanisées et le couvercle d’obturation,
de l’A. D. R., le monochloropentafluoréthane (Fréon 115) et le avec joint en perbunan, est basculable et pivotable.
mélange F. 4, seulement le mélange azéotropique de monochloro­ Le réservoir repose sur un châssis d’acier laqué anti-acide
pentafluoréthane et de monochlorodifluoréthane (Fréon 502) dont les supports sont en tôle de 3 mm d’épaisseur.
peuvent être transportés en véhicules-citernes — les citernes ayant Le châssis de fondation est en tubes rectangulaires de
un diamètre supérieur à 1,5 mètre — sous les conditions suivantes. 80 X 40 X 2 mm.
Le châssis de support, galvanisé, est en cornière de
2. Les prescriptions prévues pour les matières du chiffre 8°., c 50 X 40 X 4 mm.
de la classe 2 sont applicables, à l’exception de la pression
d’épreuve et du degré de remplissage qui sont fixés comme suit : Le poids à vide est de l’ordre de 220 kg.
Pour le Fréon 115 : B. — En plus des inscriptions prévues au marginal 2 215
Pression minimale d’épreuve : 23 kilogrammes au centi­ (2 445), l’expéditeur devra porter sur le document de transport
mètre carré ; la mention : « Transport convenu dans le cadre du marginal 2 010
de l’A. D. R. ».
Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,06 kilo­
gramme. { C. — Le présent Accord est applicable aux transports effec­
Pour le Fréon 502 : tués entre la Belgique et la France. Il entre en vigueur à la
date de sa signature.
Pression minimale d’épreuve : 28 kilogrammes au centi­
mètre carré ; Fait à Bruxelles, le 8 novembre 1976.
Poids maximal de liquide par litre de capacité : 1,03 kilo­
gramme. L’Autorité compétente belge pour l’A. D. R.,
P. NICOLAS,
3. Les citernes doivent être approuvées par l’autorité compé­ Directeur d’administration.
tente pour être admises au transport des matières énumérées
ci-dessus. Fait à Paris, le 25 février 1977.
L’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées,
4. Le certificat d’agrément à établir conformément à l’appen­ Autorité compétente française pour l’A. D. R.,
dice B. 3 doit attester que le véhicule-citerne est approuvé pour P. MARREC.
le transport mentionné.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5147

PRINCIPAUTÉ DE MONACO
Décret n° 77-1183 du 11 octobre 1977 portant publication de
l'échange de lettres franco-monégasque du 18 juillet 1977 Service des relations extérieures.
concernant l'introduction dans la législation monégasque d'une
taxe forfaitaire sur la vente des métaux précieux.
Le 18 juillet 1977.
A Madame Marcelle Campana, Consul général
Le Président de la République, de France, Monaco.

Sur le rapport du Premier ministre et du ministre des Madame le Consul général,


affaires étrangères, Par lettre en date de ce jour vous avez bien voulu me faire
Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ; part de ce qui suit :
« J’ai l’honneur de vous faire connaître que l’article 10-1
Vu le décret n“ 53-192 du 14 mars 1953 relatif à la ratification (1er alinéa) de la loi n” 76-660 du 19 juillet 1976 a institué en
et à la publication des engagements internationaux souscrits France une taxe forfaitaire de 4 p. 100 sur les ventes de métaux
par la France, précieux.
Il apparaît souhaitable au Gouvernement de la République
Décrète : française que la réglementation monégasque soit harmonisée sur
ce point avec la législation française.
Art. 1er. — L’échange de lettres franco-monégasque du 18 juil­ Je vous serais très obligée de bien vouloir me faire connaître
let 1977 concernant l’introduction dans la législation monégasque si l’introduction dans la réglementation monégasque d’une taxe
d’une taxe forfaitaire sur la vente des métaux précieux sera analogue recueille l’agrément du Gouvernement princier.
publié au Journal officiel de la République française. Dans l’affirmative, là présente lettre et votre réponse consti­
Art. 2. — Le Premier ministre et le ministre des affaires tueront sur ce point l’accord de nos deux Gouvernements. »
étrangères sont chargés de l’exécution du présent décret. J’ai l’honneur de vous faire part de l’accord du Gouvernement
de S. A. S. le Prince de Monaco sur les propositions qui
Fait à Paris, le 11 octobre 1977. précèdent.
Veuillez agréer, Madame le Consul général, les assurances
VALÉRY GISCARD D’ESTAING. de ma haute considération.
Le Ministre d’Etat,
Par le Président de la République : ANDRÉ SAINT-MLEUX.
Le Premier ministre,
RAYMOND BARRE.

Le ministre des affaires étrangères, MINISTERE DE LA COOPERATION


LOUIS DE GUIRINGAUD.

Barèmes et redevances à percevoir par l'office français de coopé­


ration pour les chemins de fer et les matériels d'équipement
(Ofermat).
ECHANGE DE LETTRES FRANCO-MONEGASQUE
DU 18 JUILLET 1977 CONCERNANT L’INTRODUCTION DANE LA LÉGIS­ Par arrêté du ministre de la coopération et du secrétaire d’Etat
LATION MONÉGASQUE D’UNE TAXE FORFAITAIRE SUR LA VENTE DES auprès du ministre de l’équipement et de l’aménagement du terri­
MÉTAUX PRÉCIEUX toire (Transports) en date du 11 octobre 1977, les taux des rede­
vances destinées à rémunérer les prestations de service consenties
par l’office français de coopération pour les chemins de fer et les
matériels d’équipement sont fixés comme suit à compter du 1er jan­
vier 1977 :
Monaco, le 18 juillet 1977. 1. Pour la gestion des personnels :
a) Administration générale des agents détachés dans les réseaux
A Son Excellence Monsieur André Saint Mieux, d’outre-mer, par an et par agent en service au 1er janvier :
1 617 F ;
Ministre d’Etat de la Principauté, Monaco. b) Formalités d’embarquement ou de débarquement des agents
en congé et de leur famille, par intervention de l’office : 162 F ;
c) Par agent recruté : 738 F ;
Monsieur le Ministre d’Etat, d) Par agent mis en stage organisé : 480 F.
2. Pour les commandes et marchés passés par les soins de l’office :
J’ai l’honneur de vous faire connaître que l’article 10-1 5 p. 100 sur chaque commande, marché ou tranche de marché
(1er alinéa) de la loi n° 76-660 du 19 juillet 1976 a institué en inférieur à un million de francs ;
2 p. 100 sur chaque tranche de marché comprise entre un million
France une taxe forfaitaire de 4 p. 100 sur les ventes de métaux et deux millions de francs ;
précieux. 1 p. 100 sur chaque tranche de marché supérieure à deux mil­
lions de francs.
Il apparaît souhaitable au Gouvernement de la République Ces taux ne comprennent pas les rémunérations perçues à l’occa­
française que la réglementation monégasque soit harmonisée sur sion des contrôles techniques de fabrication en usines qui font
l’objet de facturations séparées.
ce point avec la législation française. Les versements à l’office des redevances ci-dessus sont effectués
comme suit :
Je vous serais très obligée de bien vouloir me faire connaître Au début de chaque année pour les redevances prévues à l’alinéa a
si l’introduction dans la réglementation monégasque d’une taxe du paragraphe 1 ;
analogue recueille l’agrément du Gouvernement princier. Mensuellement et sur production de relevés établis par l’office
pour les redevances prévues aux alinéas b, c et d du paragraphe 1;
Mensuellement et sur production de relevés récapitulatifs établis
Dans l’affirmative, la présente lettre et votre réponse consti­ par l’office pour les redevances afférentes aux commandes et
tueront sur ce point l’accord de nos deux Gouvernements. marchés.
Les taux ci-dessus ne tiennent pas compte de la fiscalité qui
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre d’Etat, les assurances pourrait être imposée à l’office par les Etats étrangers et dont le
de ma haute considération. montant serait, le cas échéant, facturé en sus des redevances
comprises dans l’assiette de l’imposition.
M. CAMPANA.
5148 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

Formation, examen et concours.


MINISTERE DE LA CULTURE
ET DE L'ENVIRONNEMENT Art. 6. — Le programme d’enseignement des cycles de formation
et de perfectionnement ainsi que les modalités des examens et
concours prévus aux articles 14, 18, 19 et 23 du décret susvisé
portant statut des gardes-chasse sont précisés par le conseil de
Application du décret n° 77-898 du 2 août 1977 l’école nationale professionnelle et technique de la chasse.
portant statut des gardes-chasse de l'office national de la chasse.
Ce conseil présidé par le directeur de la protection de la nature
ou son représentant est composé :
Le ministre de la culture et de l’environnement. Du directeur de l’office national de la chasse ;
De l’ingénieur général d’agronomie de la région ou son repré­
Vu l’article 384 du code rural ; sentant ;
Vu le décret n" 77-898 du 2 août 1977 portant statut des gardes- Du directeur de l’école ;
chasse de l’office national de la chasse. De deux présidents de fédération, membres de la commission
Arrête : paritaire désignés pour trois ans par celle-ci ;
De deux gardes membres de la commission paritaire désignés
Art. l6r. — Le dossier que doit déposer tout candidat stagiaire, pour trois ans par celle-ci ;
conformément à l’article 13 du décret susvisé du 2 août 1977 portant D’une personnalité chargée de cours à l’école et désignée sur
statut des gardes-chasse de l’office national de la chasse, comprend proposition du conseil des professeurs.
les pièces suivantes :
Art. 7. — Le programme d’enseignement, les épreuves de l’exa­
1. Une demande sur papier libre; men de fin de stage et celles du concours de garde chef portent sur
2. Un certificat de nationalité française ; les matières suivantes :
3. Un extrait d’acte de naissance ;
4. Un extrait de casier judiciaire ; 1° A l’écrit sur ;
5. Un certificat médical attestant qu’il possède les conditions La législation et la réglementation de la chasse, de la pêche fluviale
d’aptitude physique requises pour effectuer un service actif et péni­ et de la protection de la nature ;
ble ; La biologie, l’éthologie, la sauvegarde du gibier et le repeuplement ;
6. Un certificat médical délivré par un médecin assermenté de
l’administration constatant qu’il n’est atteint d’aucune infirmité ou Les armes, les munitions et les règles de sécurité.
maladie incompatible avec l’emploi postulé et qu’il est indemne Pour être déclaré admissible à l’oral de l’examen de fin de stage,
de toute affection susceptible d’ouvrir droit au congé de grave le candidat doit obtenir à l’écrit une moyenne au moins égale à 10,
maladie prévu à l’article 7 du décret n° 76-695 du 21 juillet 1976 excepté pour la législation et la réglementation, où la note doit être
relatif à la protection sociale des agents non titulaires de l’Etat. égale ou supérieure à 12.
Au cas où le praticien de médecine générale a conclu à l’opportu­ Pour être déclaré admissible à l’oral du concours de garde chef,
nité d’un examen en vue de la recherche d’une de ces affections, le garde doit obtenir à l’écrit une moyenne supérieure ou égale
l’intéressé est soumis à l’examen d’un médecin spécialiste agréé ; à 12.
7. Un certificat délivré par un médecin phtisiologue désigné par
l’administration le reconnaissant indemne de toute affection tuber­ 2° A l’oral sur la législation et la réglementation de la chasse,
culeuse ; suivies d’une discussion avec le jury.
8. Une attestation délivrée par l’autorité militaire établissant Il est tenu compte en outre de l’appréciation à l’aptitude au
qu’il est en position régulière au regard des lois sur le recrutement commandement établie par le directeur de l’école à l’issue du stage.
de l’armée ; Art. 8. — Le jury des épreuves est organisé par le directeur de
9. Une déclaration écrite par laquelle le candidat s’engage à l’office national de la chasse.
demeurer au service de l’office national de la chasse pendant quatre Les candidats à l’examen de fin de stage sont déclarés admis et
ans au moins, s’il est admis en fin de stage ; classés par le jury.
10. Le cas échéant, une copie certifiée conforme du brevet d’étu­ Le classement des candidats au concours de garde chef est établi
des professionnelles agricoles (option Cynégétique). par le jury.
Le secrétariat des jurys et du conseil de l’école sont assurés par
Service des gardes. l’école.
Art. 2. — Le service des gardes, quelle que soit l’affectation de Rémunération pendant les stages.
ceux-ci, s’effectue dans le cadre des règlements en vigueur.
Ce service peut être exécuté pendant la nuit, les dimanches et Art. 9. — Pendant la durée du séjour à l’école nationale profes­
jours fériés, auquel cas il donne lieu à l’attribution d’un repos sionnelle et technique de la chasse, pour les cycles de formation
compensateur d’une égale durée. et pendant les stages de perfectionnement, la rémunération des sta­
L’exécution du service de nuit peut entraîner le renforcement giaires et des gardes est assurée par l’organisme dont ils dépendent,,
momentané des effectifs des équipes. qui prend également à sa charge les frais de déplacement.
Art. 3. — A l’occasion des déplacements qu’ils effectuent pour Mutation d’une fédération à une autre.
l’exécution de leur service, les gardes ont droit au remboursement,
par l’organisme affectataire, de leurs frais justifiés de déplacement Art. 10. — Les gardes-chasse commissionnés par le ministre chargé
selon les dispositions en vigueur pour les agents de l’Etat. de la chasse peuvent passer, sur leur demande, d’une fédération
départementale à une autre ou à l’office national de la chasse, et
Notation et avancement. vice versa, sur décision du directeur de l’office national de la chasse,
dans la limite des postes vacants, après avis des présidents des fédé­
Art. 4. — Il est établi chaque année pour chaque garde en rations intéressées, conformément aux dispositions de l’article 17 du
activité, après avis des gardes chefs et du supérieur hiérarchique décret susvisé.
(directeurs des réserves, contrôleur des brigades mobiles, présidents
des fédérations départementales des chasseurs), une proposition de La liste des postes vacants est communiquée tous les six mois
note chiffrée selon une cotation de 0 à 20 et une appréciation par le directeur de l’office national de la chasse aux directeurs des
générale portant sur la valeur professionnelle, la manière de servir réserves, au contrôleur des brigades et aux présidents des fédé­
et, éventuellement, sur l’aptitude au commandement. rations départementales des chasseurs, à charge pour eux de la
Les fiches de notation sont transmises au directeur de l’office communiquer aux gardes.
national de la chasse qui attribue les notes définitives. Pour les Congés.
gardes affectés auprès des fédérations les fiches sont communi­
quées sur sa demande au directeur départemental de l’agriculture. Art. 11. — Des congés exceptionnels avec traitement sont accordés
Art. 5. — Les notes chiffrées définitives sont portées à la connais­ dans les circonstances suivantes ;
sance des intéressés. L’intéressé peut demander, dans un délai de Mariage du garde : quatre jours ouvrables ; d’un enfant : deux
quinze jours après notification de la note définitive, soit la révision jours ouvrables.
de sa notation, soit la communication de l’appréciation générale. Naissance au foyer du garde :. trois jours ouvrables, consécutifs
En cas de refus de révision ou de communication la commission ou non mais inclus dans la période de quinze jours entourant la
paritaire peut être saisie. naissance. Le samedi est considéré comme jour ouvrable.
Dans ce cas, connaissance de tous éléments utiles d’information Décès du conjoint, d’un ascendant ou d’un descendant : trois jours
doit être donnée à la commission, laquelle donne son avis dans un ouvrables.
délai d’un mois. Au vu de cet avis le directeur de l’office national Dès qu’un garde est avisé de la période militaire qu’il doit effec­
de la chasse prend la décision définitive. tuer, il doit en rendre compte à son supérieur hiérarchique.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5149
Des autorisations spéciales d’absence, en application des disposi­ Le vote par procuration et par correspondance est autorisé. Man­
tions des textes en vigueur et en plus du temps passé à la commis­ dat ne peut être donné qu’à un membre du collège national.
sion paritaire, n’entrant pas en compte dans le calcul des congés Il est procédé successivement à la désignation des membres titu­
annuels, peuvent être accordées pour l’exercice des activités syndi­ laires puis des membres suppléants.
cales. Une liste est établie par le bureau du collège national pour les
Mise en disponibilité. candidats qui se sont manifestés avant l’ouverture du scrutin. Les
présidents de fédération peuvent soit voter pour les noms figurant
Art. 12. — A l’issue d’une période de quatre années de services sur la liste, soit remplacer un ou plusieurs noms s’il le désirent, par
ininterrompus, le garde peut demander au directeur de l’office natio­ les noms des présidents de fédération de leur choix.
nal de la chasse sa mise en disponibilité sans traitement pendant Chaque bulletin ne peut, à peine de nullité, comporter plus de
trois mois au maximum, après avis du chef du service affectataire. noms que de sièges à pourvoir.
Sont nuis les bulletins qui comprennent une indication quelconque.
Cessation de fonctions. Le dépouillement du scrutin uninominal est effectué par le
bureau du collège avec la participation du directeur de l’office
Art. 13. — Le garde qui désire cesser ses fonctions doit en national de la chasse ou de son remplaçant. Sont élus membres titu­
donner préavis par lettre recommandée. laires et membres suppléants, dans la limite du nombre des sièges
Ce préavis est : à pourvoir, les candidats ayant obtenu le plus grand nombre de
D’un mois pour l’agent qui a moins de deux années de services ; suffrages dans l’ordre décroissant.
De deux mois pour l’agent qui a plus de deux années de services. En cas d’égalité du nombre de voix obtenu par deux ou plusieurs
Lorsqu’un garde cesse définitivement son service, il doit remettre candidats, la désignation du candidat élu est faite au bénéfice de
l’âge.
au directeur de l’office national de la chasse ou au président de la
fédération départementale des chasseurs, selon son affectation, sa Art. 21. — La désignation des représentants des gardes-chasse
carte d’identité de garde, sa ou ses commissions, sa ou ses plaques, s’effectue dans les conditions suivantes :
son livret journalier, son arme et ses munitions et en général tous Les présidents des associations nationales des gardes-chasse font
les objets qui auraient été mis à sa disposition par l’autorité qui les parvenir, chacun en ce qui le concerne, au directeur de l'office
lui a délivrés. national de la chasse, une liste de représentants titulaires et de
Art. 14. — En cas de nouveau recrutement,, priorité est donnée représentants suppléants dans la limite des sièges à pourvoir par
aux gardes licenciés par mesure d’économie, compte tenu de l’ancien­ grade. Les candidats à titre individuel font part de leur candidature
neté, des notes et des charges de famille. au directeur de l’office national de la chasse soit au titre de titu­
laire, soit à celui de suppléant. Le directeur de l’office national de
Commission paritaire. la chasse assure la diffusion des listes de candidats.
Art. 22. — Pour les gardes affectés en fédération les opérations
Art. 15. — La commission paritaire prévue à l’article 10 du décret électorales se déroulent au siège de chaque fédération, pendant les
susvisé est composée comme suit : heures de travail.
1. Le directeur de l’office national de la chasse ou son rempla­ Le vote a lieu au scrutin secret et sous enveloppe. Le bulletin de
çant ; vote, à remettre par le garde le jour du scrutin au bureau composé
2. Trois présidents de fédérations départementales des chasseurs de trois gardes dont un président et deux assesseurs désignés par
ou leurs suppléants ; les gardes présents à l’ouverture du scrutin, est inséré dans une
3. Quatre membres élus représentant le personnel de garderie ou première enveloppe cachetée par l’électeur et ne portant aucun
leurs suppléants, à raison d’un garde par grade. signe extérieur. Cette enveloppe est placée dans une enveloppe
Chaque membre titulaire de la commission est pourvu d’un sup­ n° 2 portant mention de la fédération, sur laquelle il porte ses
pléant, qui ne peut siéger qu’en l’absence du titulaire, sous réserve nom, prénom et grade et appose sa signature. Cette enveloppe est
des dispositions de l’article 16. également cachetée.
Le chef du service de la chasse assiste de droit aux réunions Le vote par correspondance est autorisé. Les bulletins et les enve­
de la commission. loppes nécessaires sont envoyés aux intéressés huit jours francs
au moins avant la clôture du scrutin. Le garde expédie sous pli
Art. 16. — Lorsque la commission paritaire siège en comité recommandé au président du bureau son bulletin de vote inclus
d’avancement ou en conseil de discipline, seuls le membre de la comme indiqué ci-desSus dans les deux enveloppes réglementaires.
catégorie des gardes titulaire ou suppléant représentant le grade Cette enveloppe doit parvenir avant la clôture du scrutin.
auquel appartient l’agent intéressé et les membres titulaires ou sup­ En cas d’arrivée tardive, les plis sont renvoyés aux votants avec
pléants représentant le ou les grades supérieurs sont appelés à indication de la date et de l’heure de leur réception.
délibérer. Art. 23. — Les électeurs peuvent :
Si l’agent intéressé est un garde chef, la commission est ainsi
composée : d’une part, le directeur de l’office national de la chasse a) Soit voter pour une liste entière, sans rayer aucun nom ;
et trois présidents de fédération, d’autre part, les deux membres b) Soit rayer un ou plusieurs noms de la liste ;
élus représentant respectivement les grades de garde chef et de c) Soit, dans la limite du nombre de candidats à élire par grade,
garde chef principal ainsi que leur suppléant. procéder à un panachage entre les candidats appartenant aux listes
Si l’agent intéressé est un garde chef principal, la commission est concurrentes. L’électeur peut soit rayer des noms sur une liste et
ainsi composée : le directeur de l’office national de la chasse et un inscrire à côté, à l’encre, des noms d’une autre liste, soit mettre
président de fédération, d’une part, le membre élu représentant le dans l’enveloppe les listes, mais en rayant sur chacune un nombre
grade de garde chef principal ainsi que son suppléant, d’autre part. de noms suffisant pour parvenir au nombre de sièges à pourvoir
Art. 17. — La commission paritaire se réunit sur la convocation par grade.
de son président ou suite à la demande écrite de la majorité de ses Sont nulles les enveloppes n" 1 portant des signes extérieurs, les
membres titulaires. Le président fixe l’ordre du jour de la réunion. enveloppes n° 2 sur lesquelles ne figurent pas les nom, prénom et
L’avis de la commission est émis à la majorité des membres pré­ signature du votant et celles qui contiennent plus d’une enveloppe n° 1.
sents. Sont nuis les bulletins qui expriment un nombre de noms supé­
Lorsqu’elle siège en conseil de discipline et en comité d’avance­ rieur à celui des postes à pourvoir ou qui portent le nom d’un
ment, la commission émet son avis à la majorité des membres pré­ garde qui n’est pas officiellement candidat, ou qui comprennent une
sents et, en cas de partage égal des voix, la voix du président est pré­ indication quelconque.
pondérante. Art. 24. — Les opérations de vote terminées, le président du
U est établi un procès-verbal de chacune des réunions. Le secréta­ bureau de vote rassemble les enveloppes n" 2 contenant les bulle­
riat de la commission est assuré par l’office national de la chasse. tins de vote et les adresse, sous pli cacheté et recommandé, au direc­
Art. 18. — Les membres élus de la commission paritaire ont un teur de l’office national de la chasse.
mandat de trois ans renouvelable. Art. 25. — Le dépouillement du scrutin est effectué au siège de
Art. 19. — Sont électeurs au titre de la commission paritaire tous l’office national de la chasse, par un bureau présidé par le directeur
les gardes en position d’activité adhérents ou non à une association, de cet établissement ou son représentant et composé de trois gardes
à l’exclusion des gardes stagiaires. tirés au sort parmi les gardes non candidats électeurs dans la région
Sont éligibles au titre de la commission paritaire les gardes rem­ parisienne.
plissant les conditions requises pour être inscrits sur la liste élec­ Le bureau détermine le nombre de voix obtenu par chaque
torale de la commission paritaire. candidat.
Art. 20. — Les représentants des présidents des fédérations dépar­ Art. 26. — Les candidats titulaires ayant obtenu le plus grand
tementales des chasseurs chargés de remplir les fonctions de mem­ nombre de suffrages sont proclamés élus dans la limite des sièges
bres titulaires et suppléants de la commission sont élus par le à pourvoir. En cas d’égalité du nombre de voix obtenu par deux
collège national des présidents de fédération départementale des candidats, la désignation du candidat élu est faite au bénéfice de
chasseurs. l’âge.
L’élection se fait au scrutin secret. Les mêmes modalités sont observées pour les candidats suppléants.
5150 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

Comparution devant la commission. Décret n° 77-1185 du 18 octobre 1977 incorporant dans le code
Art. 27. — Pour la comparution d’un garde devant la commission général des impôts les dispositions de la loi n” 75-678 du
paritaire siégeant en commission disciplinaire, le directeur de l’office 29 juillet 1975 supprimant la patente et instituant une taxe
national de la chasse avertit celui-ci par lettre recommandée adres­ professionnelle, et celles de la loi n” 77-616 du 16 juin 1977
sée au moins dix jours à l’avance des date, lieu et heure de la aménageant la taxe professionnelle, ainsi que diverses dispo­
réunion, en l’invitant à faire connaître ses moyens de défense et à sitions d'ordre fiscal.
comparaître s’il le désire, assisté ou non d’un défenseur de son
choix.
Le supérieur hiérarchique du service d’affectation du garde est Le Premier ministre, ministre de l’économie et des finances,
avisé de cette convocation. Sur le rapport du ministre délégué à l’économie et aux
Le garde incriminé a le droit d’obtenir la communication inté­ finances.
grale de son dossier individuel et de tous documents annexes.
Il peut citer des témoins et présenter ses observations écrites ou Vu la loi n° 75-678 du 29 juillet 1975 supprimant la patente
verbales. et instituant une taxe professionnelle ;
Le droit de citer des témoins appartient également au directeur de Vu la loi nu 48-1992 du 31 décembre 1948, notamment l’arti­
l’office national de la chasse. cle 27 ;
La commission paritaire est saisie d’un rapport établi par le direc­ Vu la loi n“ 71-1025 du 24 décembre 1971, notamment l’arti­
teur de l’office national de la chasse indiquant clairement les faits cle 15;
répréhensibles et, s’il y a lieu, les circonstances dans lesquelles ils
ont été commis. Le rapport mentionne l’avis du supérieur hiérar­ Vu la loi n° 72-1147 du 23 décembre 1972, notamment l’arti­
chique du garde. cle 12-11;
Art. 28. — Lorsqu’une sanction est prise par le directeur de Vu la loi n° 73-1150 du 27 décembre 1973, notamment l’arti­
l’office national de la chasse à l’encontre d’un garde, elle est noti­ cle 62-1 ;
fiée à l’intéressé par lettre recommandée avec demande d’avis de Vu la loi n" 73-1229 du 31 décembre 1973 sur la modernisation
réception. des bases de la fiscalité directe locale ;
Art. 29. — Le directeur de la protection de la nature est chargé Vu la loi de finances rectificative pour 1974 (n° 74-1114 du
de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel 27 décembre 1974), notamment les articles 5-1 et II et 7 ;
de la République française.
Vu la loi de finances pour 1975 (n° 74-1129 du 30 décem­
Fait à Paris, le 7 octobre 1977. bre 1974), notamment les articles 7 et 14-II-3 ;
Pour le ministre et par délégation : Vu la loi n" 76-394 du 6 mai 1976, notamment les articles 1er
Le directeur du cabinet, et 36 ;
DOMINIQUE LEGER.
Vu la loi de finances rectificative pour 1976 (n° 76-539 du
22 juin 1976), notamment les articles 3 et 10 ;
Vu la loi de finances rectificative n‘‘ 76-1220 du 29 décem­
bre 1976, notamment l’article 7 ;
MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES Vu la loi de finances pour 1977 (n° 76-1232 du 29 décem­
bre 1976), notamment les articles 66-1 et 67 ;
Vu la loi n" 77-616 du 16 juin 1977 aménageant la taxe pro­
Décret n° 77-1184 du 17 octobre 1977 modifiant le décret fessionnelle ;
n" 65-787 du 11 septembre 1965 relatif aux transactions en Vu le décret n" 75-886 du 25 septembre 1975 relatif au calcul
matière d’infractions à la législation économique. de la valeur locative des immobilisations industrielles passibles
de la taxe foncière sur les propriétés bâties et de la taxe pro­
fessionnelle ;
Le Premier ministre, ministre de l’économie et des finances,
Vu le décret n° 75-975 du 23 octobre 1975 pris pour l’appli­
Sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice, cation de la loi précitée du 29 juillet 1975 ;
et du ministre délégué à l’économie et aux finances, Vu le décret n" 75-1170 du 17 décembre 1975 relatif aux
Vu l’ordonnance n" 45-1484 du 30 juin 1945 relative à la modalités de calcul de la valeur locative servant de base à la
constatation, à la poursuite et à la répression des infractions taxe foncière sur les propriétés bâties des locaux soumis à la
à la législation économique, modifiée par la loi n" 65-549 du réglementation des loyers édictée par la loi n” 48-1360 du
8 juillet 1965 ; 1er septembre 1948 modifiée ;
Vu le décret n° 65-787 du 11 septembre 1965 relatif aux tran­ Vu le code général des impôts et ses annexes I, I bis et II ;
sactions en matière d’infractions à la législation économique, Vu l’avis du Conseil d’Etat,
modifié par le décret nu 75-1169 du 17 décembre 1975,
Décrète : Décrète :
Art. 1". — Les dispositions de l’article 2 du décret du 11 sep­ Art. lor. — L’article 39 nonies du code général des impôts est
tembre 1965 susvisé sont modifiées comme suit : modifié comme suit :
« Les propositions de transaction sont notifiées par le direc­ « Art. 39 nonies. — Lorsque, dans les conditions prévues à
teur départemental de la concurrence et des prix. L’intéressé l’article 1er du décret n" 55-570 du 20 mai 1955, un débitant de
disposera d’un délai d’un mois à compter de la notification pour boissons titulaire d’une licence de 3e ou 4e catégorie transforme
les accepter ou les refuser. » son exploitation en débit de lr,! ou 2e catégorie,... (le reste sans
changement). »
Art. 2. — Les dispositions de la dernière phrase de l’article 4 Art. 2. — Au paragraphe 3 de l’article 39 sexdecies du code
du même décret sont modifiées comme suit : général des impôts, les mots : « ou à la réduction de patente
« La réalisation de la transaction résulte en ce cas du verse­ visée à l’article 1473 bis » sont remplacés par « ou à la réduc­
ment de la somme prévue dans les deux mois de la notification. » tion, prévue aux articles 1465 et 1466, de taxe professionnelle. »
Art. 3. — Le garde des sceaux, ministre de la justice, et le Art. 3. — Le premier alinéa du 1 de l’article 41 bis du code
ministre délégué à l’économie et aux finances sont chargés de général des impôts est modifié comme suit :
l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel
de la République française. « Art. 41 bis. — 1. La plus-value constatée à l’occasion de la
cession des éléments corporels et incorporels d’un débit de
Fait à Paris, le 17 octobre 1977. boissons auquel est attachée une licence de 3e ou de 4° caté­
RAYMOND BARRE. gorie n’est pas comprise dans le bénéfice imposable lorsque le
Par le Premier ministre, cessionnaire prend l’engagement dans l’acte de cession, soit
ministre de l’économie et des finances : de transformer l’exploitation dans un délai maximal de six
Le ministre délégué à l’économie et aux finances, mois, à compter de la cession, en débit de lre ou 2° catégorie,
ROBERT BOULIN. soit d’entreprendre, dans le même délai et dans les mêmes
Le garde des sceaux, ministre de la justice, locaux, une profession ne comportant pas la vente de boissons,
ALAIN PEYREFITTE. dans les conditions prévues à l’article 1er, 1" et 2", du décret
n° 55-570 du 20 mai 1955. »
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5151
Art. 4. — Le 2° du 3 de l’article 902 du code général des
impôts est abrogé. II. — Exonérations.
Art. 5. — L’article 1379 du code général des impôts est
modifié comme suit : « Art. 1449. — Sont exonérés de la taxe professionnelle :
Au I, 4°, les mots « la contribution des patentes » sont « 1° Les collectivités locales, les établissements publics et les
remplacés par « la taxe professionnelle » ; organismes de l’Etat, pour leurs activités de caractère essentiel­
Au II, le 2° est abrogé. lement culturel, éducatif, sanitaire, social, sportif ou touristique,
quelle que soit leur situation à l’égard de la taxe sur la valeur
Art. 6. — Dans les articles 1388 et 1396 du code général des ajoutée ;
impôts, l’article « 1518 » est remplacé par l’article « 1518 A ». « 2° Les ports autonomes, ainsi que les ports gérés par des
collectivités locales, des établissements publics ou des sociétés
Art. 7. — Au 2° du I et au 1° du II de l’article 1407 du code d’économie mixte, à l’exception des ports de plaisance.
général des impôts, les mots « contribution des patentes » sont
remplacés par « taxe professionnelle ». « Art. 1450. — Les exploitants agricoles, y ^compris les proprié­
taires ou fermiers de marais salants sont exonérés de la taxe
Art. 8. — Le deuxième alinéa de l’article 1409 du code général professionnelle.
des impôts est rédigé comme suit :
« Cette valeur locative est déterminée selon les règles définies « Art. 1451. — Sont exonérés de la taxe professionnelle :
aux articles 1494 à 1508 et 1516 à 1518 A. » « lu Les sociétés coopératives agricoles et leurs unions ainsi que
les sociétés d’intérêt collectif agricole qui emploient au plus trois
Art. 9. — Le II de l’article 1411 du code général des impôts est salariés ou qui se consacrent :
modifié comme suit : « A l’électrification ;
« II. — 1. L’abattement obligatoire pour charges de famille est « A l’habitat ou à l’aménagement rural ;
fixé à 10 p. 100 de la valeur locative moyenne des habitations « A l’utilisation de matériel agricole ;
de la commune pour chacune des deux premières personnes à « A l’insémination artificielle ;
charge et à 15 p. 100 pour chacune des suivantes. « A la lutte contre les maladies des animaux et des végétaux ;
« L’abattement facultatif à la base est égal à 10 p. 100 de cette « A la vinification ;
même valeur de référence. « Au conditionnement des fruits et légumes ;
« 2. Les taux de l’abattement facultatif à la base et de l’abatte­ « Et à l’organisation des ventes aux enchères ;
ment obligatoire pour charges de famille peuvent être majorés de « 2“ Les coopératives agricoles et vinicoles, pour leurs activités
cinq ou de dix points par le conseil municipal. autres que la vinification et quel que soit le mode de commer­
« 3. Toutefois, lorsque les abattements appliqués en 1973 pour cialisation employé, lorsque l’effectif salarié correspondant
le calcul de la contribution mobilière, majorés dans la proportion n’excède pas trois personnes ;
existant entre le total des nouvelles valeurs locatives et celui des
anciennes bases d’imposition, sont supérieurs aux chiffres fixés « 3° Les organismes suivants, susceptibles d’adhérer aux cais­
au 1, les conseils municipaux pourront en décider chaque année ses de crédit agricole mutuel en vertu des dispositions législa­
le maintien total ou partiel jusqu’en 1980. » tives et réglementaires qui régissent le crédit mutuel et la coopé­
ration agricole :
Art. 10. — L’article 1414 du code général des impôts est
modifié comme suit : « Associations syndicales qui ont un objet exclusivement
agricole ;
« Art. 1414. — I. — Sont dégrevés d’office de la taxe d’habi­ « Syndicats professionnels agricoles, à condition que leurs opé­
tation afférente à leur habitation principale lorsqu’ils occupent rations portent exclusivement sur des produits ou instruments
cette habitation dans les conditions prévus à l’article 1390 : nécessaires aux exploitations agricoles elles-mêmes ;
« 1° Les titulaires de l’allocation supplémentaire du fonds « Sociétés d’élevage, associations agricoles reconnues par la loi
national de solidarité ; et dépendant du ministère de l’agriculture, qui ont polir objet de
« 2° Les contribuables âgés de plus de soixante-quinze ans qui favoriser la production agricole, ainsi que leurs unions et fédé­
ne sont pas passibles de l’impôt sur le revenu au titre des rations ;
revenus de l’année précédente ; « Chambres d’agriculture ;
« 3° Les contribuables atteints d’une infirmité ou d’une inva­ « 4° Les caisses locales d’assurances mutuelles agricoles régies
lidité les empêchant de subvenir par leur travail aux nécessités par l’article 1235 du code rural qui ont au plus deux salariés ou
de l’existence lorsqu’ils ne sont pas passibles de l’impôt sur le mandataires rémunérés.
revenu en raison des revenus de l’année précédente.
« Les organismes débiteurs de l’allocation supplémentaire du « Art. 1452. — Sont exonérés de la taxe professionnelle :
fonds national de solidarité sont tenus de fournir à l’administra­ « 1° Les ouvriers qui travaillent soit à façon pour les parti­
tion des impôts, avant le 31 janvier de chaque année, la liste culiers, soit pour leur compte et avec des matières leur apparte­
des personnes auxquelles l’allocation a été attribuée ou supprimée nant, qu’ils aient ou non une enseigne ou une boutique, lorsqu’ils
au cours de l’année précédente. n’utilisent que le concours d’un ou plusieurs apprentis âgés de
« II. — Les contribuables âgés de plus de soixante-cinq ans et vingt ans au plus au début de l’apprentissage et munis d’un
de moins de soixante-quinze ans qui ne sont pas passibles de certificat d’apprentissage passé dans les conditions prévues par
l’impôt sur le revenu sont dégrevés de la taxe d’habitation les articles L. 111-1, L. 111-3 à L. 111-5 et L. 117-3 du code du
afférente à leur habitation principale, à concurrence du montant travail ; Partisan ou le façonnier dont le fils, travaillant avec
de l’imposition calculée, pour l’année considérée, sur une valeur lui, accomplit son service militaire peut, pendant la durée de ce
locative égaie au tiers de la valeur locative moyenne des habi­ service, utiliser le concours d’un compagnon, sans perdre le
tations de la commune. » bénéfice des dispositions du présent paragraphe ;
(Le reste sans changement.) « 2" La veuve qui continue, avec l’aide d’un seul ouvrier et
d’un ou plusieurs apprentis satisfaisant aux mêmes conditions
Art. 11. — Les articles 1447 à 1493 bis de la section V du cha­ qu’au l6, la profession précédemment exercée par son mari.
pitre premier du titre Ier de la deuxième partie du livre Ie' du « Pour l’application du présent article, ne sont pas considérés
code général des impôts sont remplacés par les articles 1447 à comme compagnons ou apprentis la femme qui travaille avec son
1478 ci-après : mari, ni les enfants qui travaillent avec leur père ou leur mère,
ni le simple manœuvre dont le concours est indispensable à
Section V l’exercice de la profession.
Taxe professionnelle. « Art. 1453. — Sont exonérés de la taxe professionnelle les
chauffeurs et cochers propriétaires d’une ou de deux voitures
I. — Personnes et activités imposables. qu’ils conduisent et gèrent eux-mêmes, à la condition que les
deux voitures ne soient pas mises simultanément en service,
« Art. 1447. — La taxe professionnelle est due chaque année qu’elles ne comportent pas plus de sept places et que les condi­
par les personnes physiques ou morales qui exercent à titre tions de transport soient conformes à un tarif réglementaire.
habituel une activité professionnelle non salariée. « Art. 1454. — Sont exonérés de la taxe professionnelle les
« Art. 1448. — La taxe professionnelle est établie suivant la sociétés coopératives et unions de sociétés coopératives d’artisans
capacité contributive des redevables, appréciée d’après des cri­ de même que les sociétés coopératives et unions de sociétés
tères économiques en fonction de l’importance des activités coopératives de patrons bateliers, lorsque ces différents orga­
exercées par eux sur le territoire de la collectivité bénéficiaire nismes sont constitués et fonctionnent conformément aux dispo­
ou dans la zone de compétence de l’organisme concerné. sitions législatives et réglementaires qui les régissent.
5152 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

« Art. 1455. — Sont exonérés de la taxe professionnelle : « 5° Les organismes de jardins familiaux définis à l’article 611
« 1° Les pêcheurs, lors même que la barque qu’ils montent du code rural, lorsque leur activité, considérée dans son ensemble,
leur appartient ; s'exerce dans des conditions telles qu’elle peut être tenue pour
« 2° Les inscrits maritimes qui se livrent personnellement à la désintéressée.
pêche des poissons, crustacés, mollusques et autres produits de « Art. 1462. — Sont exonérés de la taxe professionnelle :
la pêche et effectuent eux-mêmes la vente de ces produits ; « 1° Les groupements d’emprunts de sinistrés constitués en
« 3° Les sociétés coopératives maritimes constituées et fonc­ application des dispositions des articles 44 à 49 de la loi n" 47-580
tionnant conformément à la loi du 4 décembre 1913 et au décret du 30 mars 1947 ;
du 12 avril 1914. « 2° Les associations de mutilés de guerre et d’anciens combat­
« Art. 1456. — Sont exonérées de la taxe professionnelle les tants reconnues d’utilité publique, qui émettent des participations
sociétés coopératives ouvrières de production dont les statuts et à la loterie nationale avec l’autorisation du ministre des anciens
le fonctionnement sont reconnus conformes aux dispositions de combattants et sous le contrôle organisé par les textes régle­
l’article 5 de la loi du 18 décembre 1915. mentaires, sous réserve qu’elles assurent elles-mêmes le service
d’émission, sans prélèvement forfaitaire d’une partie des bénéfices
« Art. 1457. — Sont exonérés de la taxe professionnelle : au profit de tiers.
« 1“ Les personnes qui vendent en ambulance dans les rues, « Art. 1463. — Sont exonérés de la taxe professionnelle, les
les lieux de passage, les marchés, des fleurs, de l’amadou, des concessionnaires de mines, les amodiataires et sous-amodiataires
balais, des statues et figures en plâtre, des fruits, des légumes, de concessions minières, les titulaires de permis d’exploitation
des poissons, du beurre, des œufs, du fromage et autres menus de mines et les explorateurs de mines de pétrole et de gaz
comestibles ; ' combustibles, seulement pour l’extraction, la manipulation et
« 2" Les chiffonniers au crochet, les rémouleurs ambulants. la vente des matières par eux extraites.
« Toutefois les entreprises minières qui procèdent à l’agglo­
<t Art. 1458. — Sont exonérés de la taxe professionnelle : mération du minerai de fer ne sont pas exonérées pour cette
« 1° Les éditeurs de feuilles périodiques ; activité.
« 2° Les agences de presse qui figurent sur la liste établie en « Art. 1464. — Les conseils municipaux peuvent décider d’exo­
application de l’article 8 bis de l’ordonnance n" 45-2646 du nérer de la taxe professionnelle, en totalité ou en partie, les
2 novembre 1945, modifiée par le décret n" 60-180 du 23 février caisses de crédit municipal.
1960, en raison de l’activité qu’elles exercent dans le cadre de
l’article 1er modifié de ladite ordonnance tant qu’elles n’ont pas « Art. 1465. — Les collectivités locales et les communautés
cessé de remplir les conditions déterminées par cette ordonnance. urbaines sont habilitées à exonérer de la taxe professionnelle
dont elles auraient normalement été redevables, en totalité ou
« Art. 1459. — Sont exonérés de la taxe professionnelle : en partie et pour une durée ne pouvant excéder cinq ans, les
« 1° Les propriétaires ou locataires qui louent accidentelle­ entreprises qui procèdent soit à des transferts, extensions ou
ment une partie de leur habitation personnelle, lorsque d’ail­ créations d’installations industrielles ou commerciales, soit à
leurs cette location ne présente aucun caractère périodique ; une reconversion d’activité, avec le bénéfice d’un agrément du
« 2" Les personnes qui louent ou sous-louent en meublé une ministre de l’économie et des finances.
ou plusieurs pièces de leur habitation principale, sous réserve « Pour les petites entreprises, l’agrément est accordé selon une
que les pièces louées constituent pour le locataire ou le sous- procédure décentralisée dans les conditions fixées par un arrêté
locataire en meublé sa résidence principale, et que le prix de du ministre de l’économie et des finances.
location demeure fixé dans des limites raisonnables ; « En cas d’extension d’entreprise ou de reconversion d’activité,
« 3" Sauf avis contraire du conseil général et dans des l’exonération de taxe professionnelle ne peut porter que sur
conditions qui sont fixées par décret, les personnes qui louent les éléments nouveaux d’imposition.
d’une façon saisonnière une partie de leur habitation person­ « Art. 1466. — Lorsque les délibérations du conseil municipal,
nelle, à titre de gîte rural ; du conseil de communauté et du conseil général accordant des
« 4" Sur'délibération du conseil municipal, les personnes qui exonérations de taxe professionnelle dans les conditions prévues
louent en meublé des locaux classés dans les conditions prévues à l’article 1465 ont été prises dans le courant de la même année,
à l’article 58-1 de la loi n" 65-997 du 29 novembre 1965, lorsque ces diverses délibérations prennent effet du 1"'' janvier de l’année
ces locaux sont compris dans l’habitation personnelle du loueur. suivant celle au cours de laquelle elles sont intervenues.
L’exonération accordée par le conseil municipal s’applique aux « Toutefois, lorsque les délibérations des conseils de commu­
cotisations qui correspondent aux deux années civiles suivant nauté ont pour objet d’étendre aux impositions communautaires
celle au cours de laquelle la délibération est intervenue ; elle les exonérations déjà accordées aux entreprises par les collecti­
est renouvelable. Le déclassement des locaux loués entraîne la vités locales, leur date d’effet peut remonter au 1er janvier de
déchéance de l'exonération. l’année au cours de laquelle elles sont intervenues.
« Art. 1460. — Sont exonérés de la taxe professionnelle : « Les exonérations appliquées antérieurement à la création
d une agglomération nouvelle, en exécution des délibérations des
« 1° Les établissements d’enseignement du second degré qui conseils des communes ou communautés préexistantes, sont main­
ont passé avec l'Etat un contrat en application de la loi tenues pour la quotité et la durée initialement prévues.
n” 59-1557 du 31 décembre 1959 modifiée et les établissements
d’enseignement supérieur qui ont passé une convention en III. — Base d’imposition.
application de l’article 5 de la loi n" 68-978 du 12 novembre 1968
ou qui ont fait l’objet d’une reconnaissance d’utilité publique ; € Art. 1467. — La taxe professionnelle a pour base :
« 2“ Les peintres, sculpteurs, graveurs et dessinateurs consi­ « 1° La valeur locative, telle qu’elle est définie aux arti­
dérés comme artistes et ne vendant que le produit de leur cles 1469 et 1518 A, des immobilisations corporelles dont le
art ; redevable a disposé pour les besoins de son activité profession­
« 3” Les auteurs et compositeurs, les professeurs de lettres, nelle pendant tout ou partie de l’exercice précédent, à l’exception
sciences et arts d’agrément, les instituteurs primaires ; de celles qui ont été détruites ou cédées au cours de la même
« 4° Les artistes lyriques et dramatiques ; période ;
« 5° Les sages-femmes et les garde-malades ; « 2" a) Dans le cas des titulaires de bénéfices non commer­
« 6° Les membres non fonctionnaires des commissions dé ciaux, des agents d’affaires et intermédiaires du commerce,
visite, en raison des fonctions qu'ils exercent conformément aux employant moins de cinq salariés, le huitième des recettes ;
dispositions de la loi n" 54-11 du 6 janvier 1954, modifiée, sur la « b) Dans le cas des autres contribuables, les salaires au sens
sauvegarde de la vie humaine en mer et l'habitabilité à bord de l’article 231-1, ainsi que les rémunérations allouées aux diri­
des navires de commerce, de pêche et de plaisance. geants de sociétés mentionnés aux articles 62 et 80 ter, versés
« Art. 1461. — Sont exonérés de la taxe professionnelle : l’année précédente, à l’exclusion des salaires versés aux apprentis
« 1“ Les sociétés mutualistes et unions de sociétés mutualistes sous contrat et aux handicapés physiques ; ces éléments sont pris
pour les œuvres régies par les dispositions légales portant statut en compte pour le cinquième de leur montant.
de la mutualité ; « Art. 1468. — I. — La base de la taxe professionnelle est
« 2° Les sociétés d’habitations à loyer modéré ; réduite de moitié :
« 3* Les offices publics d’aménagement et de construction, « Pour les artisans qui emploient moins de trois salariés et
pour les opérations faites en application de la législation sur les qui effectuent principalement des travaux de fabrication, de
habitations à loyer modéré ; transformation, de réparation ou des prestations de services ;
« 4“ Les sociétés de bains-douches, les sociétés de jardins « Pour les coopératives et unions de coopératives agricoles
ouvriers et les sociétés de crédit immobilier constituées et fonc­ et les sociétés d’intérêt collectif agricole.
tionnant conformément aux dispositions législatives et réglemen­ « Les apprentis sous contrat ne sont pas comptés au nombre
taires qui les régissent ; des salariés.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5153
« II. — Les artisans qui ont bénéficié en 1977 de la réduction « Ce décret précise notamment les conditions suivant lesquelles
de bases prévue au I conservent cet avantage en 1978 quel que les bases d’imposition relatives aux navires sont réparties entre
soit le nombre de salariés employés en 1977. les bénéficiaires en fonction de l’activité effective de l’armateur
dans chaque port.
« Art. 1469. — La valeur locative est déterminée comme suit :
* Art. 1475. — Les valeurs locatives des ouvrages hydro­
« 1° Pour les biens passibles d’une taxe foncière, elle est électriques concédés sont réparties entre les communes sur le
calculée suivant les règles fixées pour l’établissement de cette territoire desquelles coulent les cours d’eau utilisés ou existent
taxe ; des ouvrages de génie civil, compte tenu de l’importance de
« Les immobilisations destinées à la fourniture et à la distri­ ces derniers, de l’existence éventuelle de retenues d’eau et de
bution de l’eau sont exonérées de taxe professionnelle la puissance hydraulique moyenne devenue indisponible dans
lorsqu’elles sont utilisées à l’irrigation pour les neuf dixièmes la limite de chaque commune, du fait de l’usine ; les pourcentages
au moins de leur capacité ; fixant cette répartition sont inscrits dans le cahier des charges
« Les locaux donnés en location à des redevables de la taxe de la concession et ne peuvent être révisés qu’en cas de modi­
professionnelle sont imposés au nom du locataire ; toutefois, fication de la consistance de la concession.
la valeur locative des entrepôts et magasins généraux n’est « Un décret rendu sur la proposition du ministre de l’écono­
retenue que dans les bases d’imposition de l’exploitant de ces mie et des finances, du ministre de l’intérieur et du ministre
entrepôts ou magasins ; de l’industrie précise le mode de détermination des pourcentages
« 2" Les équipements et biens mobiliers dont la durée prévus à l’alinéa précédent ainsi que les conditions d’application
d’amortissement est au moins égale à trente ans sont évalués de cet alinéa.
suivant les règles applicables aux bâtiments industriels ; tou­ Redevables de la taxe.
tefois, les lignes, câbles et canalisations extérieurs aux établis­
sements sont exonérés ainsi que leurs supports ; les équipements « Art. 1476. — La taxe professionnelle est établie au nom des
et biens mobiliers destinés à l’irrigation sont exonérés dans personnes qui exercent l’activité imposable, dans les conditions
les mêmes conditions qu’au 1° ; prévues en matière de contributions directes, sous les mêmes
« 3° Pour les autres biens, lorsqu’ils appartiennent au rede­ sanctions ou recours.
vable, lui sont concédés ou font l’objet d’un contrat de crédit- « Pour les sociétés civiles professionnelles, les sociétés civiles
bail mobilier, la valeur locative est égale à 16 p. 100 du prix de moyens et les groupements réunissant des membres de pro­
de revient ; fessions libérales, l’imposition est établie au nom de chacun
« Lorsque ces biens sont pris en location, la valeur locative est des membres.
égale au montant du loyer au cours de l’exercice sans pouvoir « Art. 1477. — Les personnes qui relèvent de plein droit du
différer de plus de 20 p. 100 de celle résultant des règles régime d’imposition d’après le bénéfice réel ou qui sont impo­
fixées à l’alinéa précédent ; les biens donnés en location sont sables dans plusieurs communes sont tenues de fournir, pour
imposés au nom du propriétaire lorsque la période de location chaque commune, au service local des impôts, avant le 1er mars,
est inférieure à six mois ; il en est de même si le locataire n’est les renseignements nécessaires à la détermination de leur base
pas passible de la taxe professionnelle ou n’a pas la disposition d’imposition ; une déclaration récapitulative est souscrite auprès
exclusive des biens loués ; du service dont dépend le principal établissement.
* 4" Il n’est pas tenu compte de la valeur locative définie
aux 2' et 3 pour l’imposition des redevables sédentaires dont « Art. 1478. — La taxe professionnelle est due pour l’année
les recettes annuelles n’excèdent pas 400 000 F s’il s’agit de entière par le redevable qui exerce l’activité le 1“' janvier.
prestataires de services ou de membres de professions libérales « Toutefois :
et un million de francs dans les autres cas ; pour les redevables
sédentaires ne remplissant pas ces conditions, cette valeur loca­ « 1° En cas de suppression d’activité en cours d’année la taxe
tive est réduite d’un montant fixé à 25 000 F ; les limiter n’est pas due pour les mois restant à courir ;
prévues seront réévaluées lors du vote de chaque loi de « 2° Lorsqu’un changement d’exploitant prend effet le 1er jan­
finances. vier, le nouvel exploitant est imposé sur les bases relatives à
l’activité de son prédécesseur ;
« Art. 1470. — Un décret en Conseil d’Etat adapte les dispo­ « 3“ En cas de création d’activité en cours d’année, la base
sitions de l’article 1469 à la situation des contribuables non d’imposition est calculée d’après les salaires et la valeur locative
sédentaires et des contribuables ayant une installation fixe mais de cette année ; la valeur locative est corrigée en fonction de la
qui réalisent une partie de leur chiffre d’affaires par des ventes période d’activité ; la même règle est applicable aux exploitants
ambulantes dans d’autres communes en vue d’assurer l’égalité d’hôtels de tourisme saisonniers classés dans les conditions fixées
entre les intéressés et les redevables sédentaires et de préciser par le ministre chargé du tourisme, aux restaurants, aux établis­
leur lieu d’imposition. sements de spectacles ou de jeux ainsi qu’aux établissements
thermaux ;
« Art. 1471. — Des décrets en Conseil d’Etat déterminent les « 4° Lorsqu’un contribuable a entrepris son activité en cours
modalités d’application de la taxe professionnelle aux entreprises d’année, le montant des salaires est, pour l’imposition de l’année
qui exercent une partie de leur activité en dehors du territoire suivante, corrigé afin de correspondre à une année pleine. »
national.
Art. 12. — L’articles 1499 du code général des impôts est
« Art. 1472. — En 1976, une valeur de référence est calculée modifié comme suit :
pour chaque contribuable imposé au titre de 1975. Elle est « Art. 1499. — La valeur locative des immobilisations indus­
égale à l’ancienne base mise à jour, multipliée par le rapport trielles passibles de la taxe foncière sur les propriétés bâties
constaté dans la commune entre le total des nouvelles bases et est déterminée en appliquant au prix de revient de leurs diffé­
celui des anciennes. rents éléments, revalorisé à l’aide des coefficients qui avaient
« Lorsque la base d’imposition prévue pour 1976 est supé­ été prévus pour la révision des bilans, des taux d’intérêt fixés
rieure à la valeur de référence, elle est atténuée d’un montant par décret en Conseil d’Etat.
égal aux deux tiers de l’écart. « Avant application éventuelle de ces coefficients, le- prix de
« Pour l’imposition des années 1977 et 1978, le montant de revient des sols et terrains est majoré de 3 p. 100 pour chaque
l’atténuation demeure fixé, en valeur absolue, au même niveau année écoulée depuis l’entrée du bien dans le patrimoine du
que pour 1976. propriétaire.
« Un décret en Conseil d’Etat fixe les taux d’abattement appli­
IV. — Répartition de la taxe. cables à la valeur locative des constructions et installations afin
de tenir compte de la date de leur entrée dans l’actif de l’en­
« Art. 1473. — La taxe professionnelle est établie dans chaque treprise.
commune où le redevable dispose de locaux ou de terrains, en « Une déduction complémentaire est, en outre, accordée^ a
raison de la valeur locative des biens qui y sont situés ou certaines catégories d’établissements en raison de leur caractère
rattachés et des salaires versés au personnel. exceptionnel, apprécié d’après la nature des opérations qui y
« L’abattement de 25 000 F prévu à l’article 1469-4° s’applique sont faites ; ces catégories d’établissements sont déterminées
dans la commune du principal établissement. par un décret en Conseil d’Etat qui fixe également les limites
« Art. 1474. — Les conditions de répartition des bases d’impo­ et conditions d’application de la déduction. »
sition des entreprises de transport de toutes natures, des entre­ Art. 13. — Il est ajouté au code général des impôts un
prises de travaux publics ainsi que de certaines catégories article 1499 A, ainsi conçu :
d’entreprises exerçant leur activité dans plus de cent communes « Art. 1499 A. — La valeur locative des immobilisations
font l’objet d’un décret en Conseil d’Etat tenant compte de acquises à la suite d’apports, de scissions ou de fusions de
l’importance relative des installations et des activités ainsi que sociétés ne peut être inférieure aux deux tiers de la valeur
des lieux d’exploitation et de direction de ces entreprises. locative retenue l’année précédente.
5154 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

c Pour les opérations réalisées avant 1976, la valeur locative Art. 23. — La section I qui précède l'article 1600 du code
ne peut être inférieure aux deux tiers de celle qui a été rete général des impôts est intitulée : « Taxe pour frais de chambres
nue pour rétablissement de la contribution foncière de l’an­ de commerce et d’industrie » et l’article 1600 est modifié comme
née 1973, majorée dans la proportion de l’augmentation moyenne suit :
des bases d’imposition des immobilisations industrielles consta « Art. 1600. — Il est pourvu aux dépenses ordinaires des
tée dans le département à la suite de la révision. » chambres de commerce et d’industrie au moyen d’une taxe addi­
Art. 14. — L’article 1509 du code général des impôts est tionnelle à la taxe professionnelle, répartie entre tous les rede­
complété par un paragraphe ni (nouveau) ainsi conçu : vables de cette taxe proportionnellement à leur base d’imposition.
c m. — La valeur locative prise en eompte pour le calcul « Sont exonérés de cette taxe :
de la taxe foncière afférente aux bois, aux landes et aux étangs « Les redevables qui exercent exclusivement une profession
ainsi qu’aux terres utilisées principalement à la chasse et n’ap non commerciale ;
partenant pas à une commune ou un groupement de communes, « Les loueurs de chambres ou appartements meublés ;
inclut celle du droit de chasse effectivement perçu sur ces pro­ « Les chefs d’institution et maîtres de pension ;
priétés à moins : « Les sociétés d’assurance à forme mutuelle ;
« — que ce droit n’ait été apporté à une association commu­ « Les artisans établis dans la circonscription d’une chambre
nale ou intercommunale de chasse agréée ; de métiers, régulièrement inscrits au répertoire des métiers et
« — ou que la propriété n’ait été classée en réserve naturelle qui ne sont pas portés sur la liste électorale de la chambre de
ou en réserve de-chasse agréée. commerce et d’industrie de leur circonscription ;
« Cette disposition s’applique à compter du l*r janvier 1978. » « Les caisses de crédit agricole mutuel ;
« Les caisses de crédit mutuel adhérentes à la confédération
Art. 15. — Le titre du paragraphe précédant l'article 1516 nationale du crédit mutuel ;
du code général des impôts est modifié comme suit : « III. — « La caisse nationale de crédit agricole ;
Dispositions communes aux biens passibles des impôts directs « Les caisses d’épargne et de prévoyance ;
locaux », et l’article est précédé d’une rubrique ainsi libellée : « Les sociétés coopératives agricoles et unions de coopérative*
« A. — Mise à jour périodique de la valeur locative des pro­ agricoles et les sociétés d’intérêt collectif agricole.
priétés bâties et non bâties. » « Un décret fixe, chaque année, les sommes à imposer pour
Art. 16. — Au livre I"r, deuxième partie, titre I", chapitre rr, subvenir aux dépenses des chambres de commerce et d’industrie
section VI, du code général des impôts, il est ajouté un arti­ dont le budget est approuvé par le ministre chargé de l’indus­
cle 1518 A précédé d’une rubrique B intitulée : « Réduction de trie.
la valeur locative de certains biens » et ainsi conçu : « Des arrêtés préfectoraux fixent les sommes à imposer pour
c Art. 1518 A. — Les valeurs locatives qui servent à l’établis­ subvenir aux dépenses des autres chambres de commerce et
sement des impôts locaux sont prises en compte à raison des d’industrie.
deux tiers de leur montant pour les usines nucléaires et les « Dans un département où il n’y a qu’une chambre de com­
aéroports ainsi que pour les installations destinées à la lutte merce et d’industrie le rôle comprend les redevables de la taxe
contre la pollution des eaux et de l’atmosphère faisant l’objet pour frais de chambres de commerce de tout le département.
d’un amortissement exceptionnel au titre des articles 39 quin- S’il y a dans le département plusieurs chambres de commerce
quies E et 39 quinquies F. » et d’industrie, le rôle de chacune d’elles comprend les redevables
Art. 17. — L’article 1520 du code général des impôts est de la taxe qui sont imposés dans sa circonscription.
modifié comme suit : « Un décret détermine les conditions d'application de la taxe
prévue au présent article. »
c Art. 1520. — Les communes dans lesquelles fonctionne un
service d’enlèvement des ordures ménagères peuvent instituer Art. 24. — L'article 1601 du code général des impôts est
une taxe destinée à pourvoir aux dépenses du service dans la modifié comme suit :
mesure où celles-ci ne sont pas couvertes par des recettes ordi « Art. 1601. — H est pourvu aux dépenses ordinaires des
naires n’ayant pas le caractère fiscal. chambres de métiers, de leurs instances régionales et de l'assem­
« La taxe d’enlèvement des ordures ménagères n’est pas appli­ blée permanente des chambres de métiers ainsi qu’à la contri­
cable aux terrains de camping ou aménagés pour le stationne bution de l’un ou l’autre de ces organismes aux caisses instituées
ment des caravanes ni aux installations à usage collectif qui en application de l’article 76 du code de l'artisanat et aux fonds
y sont implantées, lorsque les communes ont institué la rede­ d’assurance formation prévus aux articles L. 960-12 et L. 980-2
vance calculée au nombre de places prévue par l’article 62 de du code du travail, au moyen d’une taxe additionnelle à la taxe
la loi n° 73-1150 du 27 décembre 1973. professionnelle acquittée par les chefs d’entreprises individuelles
« La taxe est supprimée dans les communes où est instituée ou les sociétés soumis à l’obligation de s’inscrire au répertoire
la redevance pour services rendus prévue par l’article 14-11 de des métiers conformément aux dispositions du décret nu 62-235
la loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974. du 1" mars 1962 modifié et des textes qui en règlent l'appli­
cation ainsi que par les chefs d’entreprises individuelles et les
c Cette suppression prend effet : sociétés qui, conformément aux dispositions de l’article 4 du
« — à compter du l"1' janvier de l’année où est intervenue la décret précité, demeurent volontairement immatriculés au réper­
décision si cette dernière est antérieure au 1er mars ; toire des métiers.
« — à compter du l"r janvier de l’année suivante dans les « Cette taxe comprend :
autres cas. »
« Un droit fixe par ressortissant, dont le maximum fixé à
Art. 18. — Le deuxième alinéa de l'article 1523 du code géné­ 130 F est révisable lors du vote de chaque loi de finances et
ral des impôts est complété comme suit : peut donner lieu à dépassement dans la limite de 40 p. 100 de
« Il en est de même des occupants des bâtiments provisoires son montant en vue de financer des actions de formation conti­
édiifés en application de l’ordonnance n" 45-609 du 10 avril 1945 nue ;
relative aux travaux préliminaires à la reconstruction. » « Un droit additionnel à la taxe professionnelle, dont le produit
Art. 19. — L’article 1527 du code général des impôts est est arrêté par les chambres de métiers sans pouvoir excéder
abrogé. 50 p. 100 de celui du droit fixe, et sans que puisse être pris
en compte pour son calcul le dépassement prévu ci-dessus.
Art. 20. — La rubrique C précédant l’article 1528 du code « Toutefois, le régime applicable dans les départements du
général des impôts est modifiée comme suit : « C. — Taxe de
balayage », et la rubrique D est supprimée. Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle demeure en vigueur.
« Les chefs d’entreprises individuelles titulaires de l’allocation
Les articles 1528 et 1529 sont fusionnés en un article 1528 supplémentaire prévue par la loi n" 56-639 du 30 juin 1956 sont
rédigé comme suit : dégrevés d’office de la taxe. »
«Art. 1528. — Les communes peuvent établir, par les soins Art. 25. — L’article 1602 du code général des impôts est
de l’administration municipale, une taxe de balayage qui est abrogé.
recouvrée comme en matière de contributions directes.
« Les conditions d’application de cette taxe sont fixées par Art. 26. — L’article 1605 du code général des impôts est
un règlement d’administration publique qui peut prévoir plu­ abrogé.
sieurs modes d’assiette et de perception entre lesquels les com­ Art. 27. — L’article 1608 du code général des impôts est
munes ont le choix. » modifié comme suit :
Art. 21. — A l’article 1586 du code général des impôts, les « Art. 1608. — Il est institué une taxe spéciale d’équipement
mots « contribution des patentes » sont remplacés par « taxe destinée à permettre à l’établissement public d’aménagement
professionnelle » et le troisième alinéa est supprimé. de la lasse-Seine de financer les acquisitions foncières auxquelles
Art. 22. — L’article 1590 du code général des impôts est il procède et de contribuer au financement des travaux d’équi­
abrogé. pement d’intérêt régional.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5155
« Le montant de cette taxe est arrêté chaque année pour Art. 34. — L’article 1609 septies du code général des impôts
l’année suivante par le conseil d’administration de rétablisse­ est modifié comme suit :
ment public et notifié au ministre de l’économie et des finances. « Art. 1609 septies. — Les dispositions du deuxième alinéa
« Ce montant est réparti, dans des conditions définies par du I et des deuxième et troisième alinéas du II de l’arti­
l’article 1636 C, entre toutes les personnes physiques ou morales cle 1609 sexies sont applicables aux communautés urbaines—
assujetties aux taxes foncières sur les propriétés bâties et (le reste sans changement). »
non bâties, à la taxe d’habitation et à la taxe professionnelle
dans les communes comprises dans la zone de compétence de Art. 35. — L’article 1609 decies du code général des impôts
l’établissement public. est modifié comme suit :
« Les cotisations sont établies et recouvrées, les réclamations « Art. 1609 decies. — Le conseil régional a la faculté d’insti­
sont présentées et jugées comme en matière de contributions tuer une taxe régionale additionnelle à la taxe foncière sur les
directes. propriétés bâties, à la taxe foncière sur les propriétés non bâties,
« Les conditions d’application du présent article sont fixées par à la taxe d’habitation et à la taxe professionnelle.
décret en Conseil d’Etat. » « La taxe régionale additionnelle est assise et recouvrée sui­
Art. 28. — Le dernier alinéa de l’article 1609 du code général vant les mêmes règles, avec les mêmes garanties et sous les
des impôts est modifié comme suit : mêmes sanctions que les impositions auxquelles elle s’ajoute.
« La taxe est répartie et recouvrée dans la zone de compé­ « Le total des ressources fiscales que chaque établissement
tence de rétablissement suivant les mêmes règles que la taxe public peut recevoir au titre de cette taxe et de celles prévues
régionale mentionnée à l’article 1609 decies et conformément aux articles 1635 bis D et 1635 bis E est limité à 35 F par habi­
aux modalités définies par l’article 1636 C. » tant dénombré dans la circonscription au dernier recensement
Art. 29. — L’article 1609 bis du code général des impôts général.
est modifié comme suit : « Lorsque les recouvrements opérés font apparaître que le
maximum a été dépassé pour un exercice, l’excédent de res­
« Art. 1609 bis. — Les communautés urbaines peuvent perce­ sources est reporté et vient en déduction du montant maximum
voir : de ressources autorisé pour l’exercice suivant cette constata­
« 1“ La taxe foncière sur les propriétés bâties, la taxe fon­ tion.
cière sur les propriétés non bâties, la taxe d’habitation et la « La taxe régionale additionnelle est répartie suivant les moda­
taxe professionnelle ; le montant de ces impositions est fixé lités définies à l’article 1636 C. »
par le conseil de communauté en fonction de ses besoins et
leur répartition s’effectue suivant les modalités définies aux Art. 36. — Le premier alinéa de l’article 1635 bis F du «ode
articles 1636 A et 1636 B ; général des impôts est modifié comme suit :
« 2° La taxe d’enlèvement des ordures ménagères, dans les « Art. 1635 bis F. — Le taux de chacune des taxes mentionnées
conditions fixées par l’article 1520 ; aux articles 1635 bis D et 1635 bis E est fixé par le conseil
« 3° La taxe de balayage, lorsqu’elles assurent le balayage régional conformément aux dispositions des troisième et qua­
de la superficie des voies livrées à la circulation publique, qui trième alinéas de l’article 1609 decies. Il ne peut être institué
Incombe aux propriétaires riverains. » qu’un seul taux pour chaque taxe. »
Art. 30. — L’article 1609 ter du code général des impôts est Le deuxième alinéa est abrogé.
abrogé. Art. 37. — L’article 1635 quater A du code général des
Art. 31. — L’article 1609 quater du code général des impôts impôts est abrogé.
est modifié comme suit :
Art. 38. — Le titre V précédant l’article 1635 quinquies du
« Art. 1609 quater. — Le comité d’un syndicat de communes code général des impôts est intitulé : « Dispositions communes
peut décider, dans les conditions prévues à l’article L. 251-4 du aux titres Ier, II, III et III bis » et l’article lui-même est modifié
code des communes, de lever les impositions mentionnées à comme suit :
l’article 1379-1-1° à 4° en remplacement de la contribution des
communes associées ; la répartition de ces impositions s’effectue « Art. 1635 quinquies. — Les impositions désignées aux
suivant les modalités définies aux articles 1636 A et 1636 B. titres Ier, H, III et III bis ci-dessus et perçues au profit des collec­
« Ces dispositions sont applicables aux syndicats mixtes ne tivités locales et de divers organismes ne sont pas applicables
comprenant d’autres personnes morales que des communes, des sur le plateau continental, à l’exception des contributions indi­
syndicats de communes ou des districts. rectes prévues au chapitre II du titre III. »
« Les syndicats de communes et les syndicats mixtes sont Art. 39. —Le premier alinéa de l’article 1636 est modifié
substitués aux communes pour l’institution de la taxe d’enlève­ comme suit :
ment des ordures ménagères ou des redevances prévues à l’arti­ « Art. 1636. — En 1974 et 1975, les taux des impositions qui
cle 1520, lorsqu’ils assurent la collecte ainsi que la destruction sont perçues au profit des départements, des communes et de
ou le traitement des ordures ménagères. » leurs groupements au titre de la taxe foncière sur les propriétés
Art. 32. — L’article 1609 quinquies du code général des impôts bâties, de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, de la
est modifié comme suit : taxe d’habitation et de la contribution des patentes sont fixés
« Art. 1609 quinquies. — Les dispositions des articles 1609 qua­ de manière que la répartition constatée en 1973, dans chaque
ter, 1636 A et 1636 B sont applicables aux districts. Toutefois, commune, entre Iles quatre anciennes contributions directes, ne
lorsque la décision en est prise par délibération du conseil de soit affectée que par les variations de la matière imposable. »
district statuant à la majorité des deux tiers, il est fait appli­ Art. 40. — Il est ajouté au code général des impôts trois
cation de l’article 1609 bis-l°. articles 1636 A, 1636 B et 1636 C ainsi conçus :
« Les districts sont substitués aux communes pour l’institu­ « Art. 1636 A. — En 1976, 1977 et 1978 la répartition entre
tion de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ou des rede­ les quatre impôts directs locaux du produit voté par les collec­
vances prévues à l’article 1520, lorsqu’ils assurent la collecte tivités et groupements s’effectue de la manière prévue à l’arti­
ainsi que la destruction ou le traitement des ordures ména­ cle 1636, sous réserve des aménagements suivants :
gères. »
« 1“ La part de la taxe professionnelle est déterminée d’après
Art. 33. — L’article 1609 sexies du code général des impôts les montants produits en 1975 par les impositions et redevances
est modifié comme suit : supprimées ; elle est corrigée en fonction des créations et ferme­
« Art. 1609 sexies. — I. — L’article 1609 quater est applicable, tures d’établissements ;
le cas échéant, aux activités retracées dans la seconde partie « 2" Les artisans ou détaillants réemployant pas plus de deux
du budget définie à l’article 14 de la loi n° 70-610 du 10 juil­ salariés sont exonérés de la cotisation départementale de taxe
let 1970 lorsque celles-ci sont exercées par un syndicat commu­ professionnelle, lorsqu’ils exercent dans des communes où les
nautaire d’aménagement. bases de patente ou de taxe professionnelle, divisées par le
« Les impositions recouvrées en dehors de la zone d’aggloméra­ nombre d’habitants, étaient l’année précédente inférieures d’au
tion nouvelle définie à l’article 6 de la loi précitée sont établies moins 50 p. 100 à la moyenne départementale ;
dans les conditions prévues aux articles 1638 A et 1636 B. « 3° Un seul taux est applicable pour chacune des taxes
« II. — En dehors des cas prévus au premier alinéa du I, revenant à un groupement de communes habilité à percevoir
l’article 1609 bis est applicable aux syndicats communautaires l’impôt ou au département ; en ce qui concerne la taxe d’habi­
d’aménagement. tation perçue pour les communautés urbaines et districts à fisca­
« Les impôts directs et taxes assimilées dont l’établissement lité propre, l’application de cette disposition est reportée au
est autorisé au profit des communes par le présent code ne peu­ 1er janvier 1978 ;
vent être perçus dans la zone d’agglomération nouvelle. « 4° Les communes dont le taux de taxe d’habitation pour 1975
« Les impositions recouvrées par le syndicat communautaire dépasse le double de la moyenne départementale des taux de
d’aménagement dans cette zone sont établies dans les conditions taxe d’habitation alors que leur taux de patente pour 1975 est
prévues aux articles 1636 A et 1636 B. » inférieur à la moyenne départementale des taux de patente
5156 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

pourront, sur délibération du conseil municipal, abaisser de Art. 48. — L’article 1645 du code général des impôts est
10 p. 100 par an la part de la taxe d’habitation dans la répar­ abrogé.
tition, entre les quatre impôts directs locaux, du produit voté. »
Art. 49. — L’article 1646 du code général des impôts est dis­
« Art. 1636 B. — A compter de 1979, les taux de la taxe joint (disposition non fiscale).
professionnelle, des taxes foncières et de la taxe d’habitation
sont déterminés chaque année par le conseil général, le conseil Art. 50. — L’article 1647 du code général des impôts est modifié
municipal, les syndicats intercommunaux, les districts et les comme suit :
communautés urbaines. Le texte du deuxième tiret du I est abrogé ;
« En fonction de l’évolution constatée des produits des quatre Le IV de l’article 1647 du code général des impôts est dis­
impôts directs locaux et de l’application des dispositions du joint (disposition non fiscale).
présent code relatives à l'assiette et au recouvrement de la taxe
professionnelle, une loi fixera, avant le 1P1 juillet 1978, le mode Art. 51. — Au livre Ier, deuxième partie, titre V, du code
définitif de détermination des taux de cette taxe conformément général des impôts, il est créé un chapitre II bis intitulé :
aux principes suivants : « Plafonnement de la taxe professionnelle », comprenant trois
« Les taux de la taxe professionnelle des communes d'un articles nouveaux ainsi conçus :
même département devront être progressivement rapprochés ; « Art. 1647 A. — La cotisation de taxe professionnelle d’un
« La variation du taux de la taxe professionnelle ne pourra contribuable pour 1976 ne peut excéder 170 p. 100 de la cotisation
excéder, pour chaque collectivité ou organisme, celle de la de patente de ce même contribuable pour 1975.
moyenne pondérée des taux des taxes foncières et de la taxe « Ce plafonnement s’applique à chaque redevable, sur simple
d’habitation. présentation des avertissements pour 1975. Lorsqu’une même
« En 1976, 1977 et 1978, l’administration informera les collec­ personne est redevable de plusieurs cotisations, la réduction
tivités locales de leur taux provisoire de taxe professionnelle s’impute en priorité sur celle de son principal établissement au
et du taux communal moyen du département. vu d’une liste récapitulative.
« Le projet de loi mentionné au deuxième alinéa devra com­ « Les contribuables qui ont déjà acquitté leul* cotisation sont
porter les mesures nécessaires pour étaler, sur une période remboursés de l’excédent sur simple demande.
maximum de cinq années, l’entrée en vigueur des dispositions « La date de majoration des cotisations de taxe professionnelle
modifiant les modalités de calcul des taux appliqués à chacune
des quatre taxes directes locales par chacune des catégories de est reportée au 30 décembre 1976.
collectivités et établissements publics habilités à les percevoir. « Les dispositions du présent article s’appliquent aux coopé­
ratives agricoles, à leurs unions et aux sociétés d’intérêt collectif
« Art. 1636 C. — Les taux de taxes additionnelles perçues au agricole, dont la cotisation de taxe professionnelle ne pourra de
profit des régions, de la région d'Ile-de-France, de l'établissement ce fait excéder 170 p. 100 de la cotisation de taxe spéciale
public de la Basse-Seine et de l’établissement public foncier de 1975.
de la métropole lorraine sont, sous réserve des dispositions régis­
sant ces organismes, fixés suivant des règles analogues à celles « Le coût des dispositions du présent article est à la charge
appliquées pour les impositions départementales. de l’Etat.
Dans le cas de la région d'Ile-de-France, le conseil régional Art. 1647 B. — I. — La cotisation de taxe professionnelle
peut décider une modulation par zone. » d’un contribuable pour 1977 ne peut excéder de plus de 70 p. 100
Art. 41. — L’article 1637 est abrogé. la cotisation de patente de ce même contribuable pour 1975.
« Ce plafond est majoré proportionnellement à l’augmentation,
Art. 42. — L’article 1639 du code général des impôts est par rapport à l’année précédente, du produit de la taxe profes­
abrogé. sionnelle résultant des décisions des collectivités et organismes
Art. 43. — Il est ajouté au code général des impôts deux bénéficiaires.
articles 1639 A et 1639 B ainsi conçus : « Il s’applique entreprise par entreprise dans les mêmes condi­
« Art. 1639 A. — Les collectivités locales et organismes compé­ tions que pour 1976.
tents font connaître aux services fiscaux, avant le l" mars « II. — En vue de réduire la charge résultant, pour l’Etat, de
de chaque année et en tant que de besoin, les décisions relatives l’application du I, il est institué une cotisation nationale, due par
aux impositions directes perçues à leur profit ; cette notification les assujettis à la taxe professionnelle, à l’exception de ceux dont
a ilieu par l’intermédiaire des services préfectoraux pour les la cotisation se trouve plafonnée.
collectivités locales et leurs groupements, et directement dans les « La cotisation nationale est égale à 6,5 p. 100 du montant de
autres cas ; à défaut, les impositions peuvent être recouvrées la taxe professionnelle et des taxes annexes sans que la charge
selon les décisions de l’année précédente. totale ainsi obtenue pour un contribuable puisse excéder celle
« Art. 1639 B. — A compter de 1978, le produit fixé par les qui résulte du I.
collectivités locales et leurs groupements ne comprend pas les « III. — Les dispositions du présent article sont reconduites
sommes correspondant aux exonérations de taxe professionnelle pour 1978.
prévues à l’article 1465 ; en conséquence, ee produit est réparti
sans que soient prises en compte les bases exonérées. » « Art. 1647 C. — Lorsque le nombre mensuel moyen des
salariés employés par une entreprise au cours de la période
Art. 44. — L'article 1640 du code général des impôts est allant du 1er juin au 31 octobre 1977 est supérieur d’au moins
abrogé. 5 p. 100 ou d’au moins 500 unités au nombre mensuel moyen
Art. 45. — Le 1 du paragraphe I de l’article 1641 du code des salariés employés au cours de la même période de 1976,
général des impôts est modifié comme suit : cette entreprise a droit, sur demande accompagnée des justi­
« Art. 1641. — I. — 1. En contrepartie des frais de dégrève­ ficatifs nécessaires, à une réduction de 10 p. 100 de la taxe
ment et de non-valeurs qu’il prend à sa charge, l’Etat perçoit professionnelle due au titre de 1977.
3,50 p. 100 du montant des taxes suivantes : « Le coût de cette réduction est pris en charge par l’Etat. »
« Taxe foncière sur les propriétés bâties ; Art. 52. — Il est ajouté au code général des impôts un arti­
« Taxe foncière sur les propriétés non bâties ; cle 1648 A (nouveau) précédé d'une rubrique intitulée « Fonds
« Taxe d’habitation ; départemental de la taxe professionnelle » et ainsi conçu :
« Taxe professionnelle ;
« Taxe d’enlèvement des ordures ménagères ; « Art. 1648 A. — I. — Lorsque les bases d’imposition d’un
« Taxe de balayage ; établissement, divisées par le nombi*e d’habitants de la commune,
« Taxe pour frais de chambres d'agriculture ; excèdent 5 000 F, la part des ressources communales qui corres­
« Taxe perçue au profit du budget annexe des prestations pond à cet excédent est affectée à un fonds départemental de la
sociales agricoles ; taxe professionnelle.
« Taxe pour frais de chambres de commerce et d’industrie ; « Pour les établissements créés avant le l*r janvier 1976, le
« Taxe pour frais de chambres de métiers. » seuil d’écrêtement est fixé à 10 000 F ; la part qui correspond
Art. 46. — Les articles 1642 et 1643 du code général des à cet excédent ne sera prélevée qu’à compter de 1979 et elle
Impôts sont abrogés. sera réduite de 80 p. 100 au titre de cette même année, de
60 p. 100 au titre de 1980, de 40 p. 100 au titre de 1981 et de
Art. 47. — L’article 1644 du code général des impôts est 20 p. 100 au titre de 1982.
modifié comme suit : € Les dispositions des deux premiers alinéas ne s’appliquent
« Art. 1644. — Les sommes à percevoir par l’Etat en vertu pas aux organismes mentionnés à l’article 4 de la loi n” 70-610
de l’article 1641 sont ajoutées au produit des impositions directes du 10 juillet 1970 tendant à faciliter la création d’agglomérations
devant revenir aux collectivités locales et organismes divers. » nouvelles.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5157
« II. — Les ressources du fonds sont réparties par le conseil Art. 57. — Au livre II, chapitre Ier, section I, paragraphe II, du
général si les collectivités concernées sont situées dans les code général des impôts il est ajouté un article 1679 quinquies,
limites d’un même département ou par les commissions départe­ précédé d’une rubrique intitulée « 10. Taxe professionnelle » et
mentales réunies à l’initiative du conseil général d’un départe­ ainsi conçu :
ment où n’est pas située la commune d’implantation si les « Art. 1679 quinquies. — La taxe professionnelle et les taxes
communes concernées sont situées dans deux ou plusieurs dépar­ additionnelles sont recouvrées par voie de rôles suivant les
tements. modalités et sous les garanties et sanctions prévues en matière
« Sur ce fonds, le conseil général prélève, par priorité, au de contributions directes.
profit des communes ou syndicats de communes bénéficiaires
de ces ressources et à concurrence du montant de l’écrêtement, « Elles donnent lieu au versement d’un acompte, égal à
les sommes qui leur sont nécessaires pour permettre le rembour­ 50 p. 100 du montant des taxes mises en recouvrement au titre
sement des annuités d’emprunts contractés par eux avant le de l’année précédente, avant le lm avril de l’année courante.
l8r juillet 1975. L’acompte n’est pas dû si ce montant est inférieur à 10 000 F.
« Le solde est réparti : « L’acompte est exigible le 31 mai et il est fait application des
dispositions du 2 et du 3 de l’article 1664 pour son recouvre­
« 1° D’une part entre les communes, les groupements de ment et celui du solde de la taxe.
communes et les organismes mentionnés à l’article 4 de la loi
n° 70-610 du 10 juillet 1970 tendant à faciliter la création d’agglo­ « Le redevable qui estime que sa base d’imposition sera réduite
mérations nouvelles, défavorisés par la faiblesse de leur potentiel d’au moins 25 p. 100 ou qui prévoit la suppression de son activité
fiscal ou l’importance de leurs charges ; en cours d’année, au sens du 1° de l’article 1478, peut réduire le
« 2" D’autre part entre les communes qui sont situées à proxi­ montant de son acompte en remettant au comptable du Trésor,
mité de rétablissement lorsqu’elles ou leurs groupements subis­ chargé du recouvrement de la taxe professionnelle du lieu d’impo­
sent de ce fait un préjudice ou une charge quelconque et en sition, quinze jours avant la date d’exigibilité de l’acompte, une
particulier lorsqu’une partie des salariés de cet établissement y déclaration datée et signée.
réside, le nombre de ceux-ci étant un élément déterminant de « Le versement du solde ne sera exigible qu’à partir du
la répartition. 1er décembre.
« Chacune des catégories définies aux 1° et 2° ci-dessus recevra « Les contribuables doivent, un mois au moins avant l’échéance,
au minimum 40 p. 100 des ressources de ce fonds. être informés par l’administration du montant de l’acompte
« III. — Lorsque l’excédent provient d’un établissement pro­ qu’ils auront à verser. »
duisant de l’énergie ou traitant des combustibles, créé à partir Art. 58. — Le 2 de l’article 1681 du code général des impôt*
du 1er janvier 1976, l’affectation de la fraction de ressources est abrogé.
mentionnées au 2° du II est décidée par accord entre les
communes d’implantation, les communes limitrophes ou leurs Art. 59. — L’article 1687 du code général des impôts est
groupements et le ou les départements concernés, dans les condi­ modifié comme suit :
tions prévues au II. 1er alinéa, dernière ligne, remplacer les mots « la contri­
« Pour l’application du présent paragraphe, chaque unité de bution des patentes » par « la taxe professionnelle » ;
production ou de traitement est considérée comme un établisse­ 2‘‘ alinéa, 3' ligne, et 3'' alinéa, 1" ligne, remplacer le mot
ment. « contribution » par « taxe ».
« IV. — A défaut d’accord prévu au II sur le plan interdépar­ Art. 60. — Il est ajouté après l’article 1762 ter du code géné­
temental et au III ci-dessus, la répartition sera effectuée par ral des impôts un article 1762 quater ainsi conçu :
arrêté du ministre de l’intérieur. « Art. 1762 quater. — I. —- Toute somme due au titre de
« V. — Une fraction des recettes départementales de la taxe l’acompte prévu à l’article 1679 quinquies et qui n’est pas
professionnelle peut également être affectée au fonds par décision acquittée le 15 juin fait l’objet d’une majoration de 10 p. 100.
du conseil général. Ce supplément de recettes est réparti par
lui entre les communes suivant les critères qu’il détermine. « Si, à la suite de la mise en recouvrement du rôle de taxe
professionnelle, la déclaration remise par le redevable au compta­
« VI. — Les conditions d’application du présent article sont ble du Trésor pour justifier la réduction de l’acompte est recon­
fixées par décret en conseil d’Etat. » nue inexacte de plus du dixième, une majoration de 10 p. 100
Art. 53. — Les I et II de l’article 1649 du code général des est appliquée aux sommes non réglées.
impôts sont modifiés comme suit : « II. — Les cotisations de taxe professionnelle mises en
« Art. 1649. — I. — Un décret en Conseil d’Etat fixe la date recouvrement durant la première quinzaine de novembre donnent
et les conditions dans lesquelles les dispositions relatives à la lieu à la majoration de 10 p. 100 pour paiement tardif, par
taxe foncière sur les propriétés bâties, à la taxe foncière sur exception aux articles 1663-1 et 1761-1, à raison des sommes
les propriétés non bâties et à la taxe d’habitation et aux taxes non versées le 30 décembre au plus tard. »
annexes seront applicables dans les départements d’outre-mer,
ainsi que les mesures d’adaptation nécessaires. Art. 61. — L’article 1783 bis du code général des impôts est
« Un décret fixe la date et les conditions dans lesquelles les abrogé.
dispositions relatives à la mise à jour périodique de la valeur Art. 62. — L’article 1783 bis A du code général des impôts est
locative des propriétés bâties et non bâties seront applicables modifié comme suit :
dans les départements d’outre-mer, ainsi que, le cas échéant, les
mesures d’adaptation nécessaires. « Art. 1783 bis A. — Dans le cas où les personnes exonérées
de taxe professionnelle, en vex-tu de l’article 1459-4", pour la
« II. — Dans les départements d’outre-mer la date d’entrée location en meublé de locaux classés dans les conditions prévues
en vigueur de la taxe professionnelle et de ses taxes annexes à l’article 58-1 de la loi n° 65-997 du 29 novembi’e 1965, sont
est fixée au 1er janvier 1979. » déchues du bénéfice de cette exonération par suite du déclas­
Art. 54. -— Au deuxième alinéa du 2 de l’article 1650 du code sement desdits locaux, elles sont tenues, en outre, au paiement
général des impôts remplacer les mots « la contribution des d’une amende égale au montant des droits non perçus. »
patentes » par « la taxe professionnelle ». Ai't. 63. — Au 1 de l’article 1929 quater du code généi’al des
Art. 55. — Le dernier alinéa du 1 de l’article 1657 du code impôts, î-emplacer les mots « conti'ibution des patentes » par
général des impôts est modifié comme suit : « taxe professionnelle ».
« En ce qui concerne les impositions locales perçues au profit Art. 64. — Le deuxième alinéa du 1 de l’ai'ticle 1936 du code
des collectivités locales et organismes compétents, les différences général des impôts est modifié comme suit :
en plus ou en moins résultant de l'arrondissement des taux et
du montant des cotisations viennent en augmentation ou en « Elles sont communiquées au maire seul lorsqu’elles concer­
diminution du produit des sommes revenant à l’Etat pour frais nent la taxe foncièi'e ou la taxe professionnelle et à la commis­
d.e dégrèvement et non-valeurs et pour frais d’assiette et de sion communale dans les autres cas. »
recouvrement. »
Art. 65. — L’ai'ticle 1967 du code général des impôts est
Art. 56. — Au livre II, chapitre Ier, section I, paragraphe I, modifié comme suit :
rubrique 1 du code général des impôts il est ajouté un article « Art. 1967. — Sous réserve des ax-ticles 1508 et 1967 A, les
1659 A ainsi conçu : omissions ou insuffisances relatives aux impôts directs et taxes
« Art. 1659 A. — Les rôles primitifs des impôts directs locaux assimilées auti’es que ceux cités à l’article 1966 sont susceptibles
ainsi que des taxes directes perçues au profit de certains établis­ d’être répai’ées dans les conditions prévues pour chaque impôt
sements publics et organismes divers peuvent être mis en recou­ et taxe jusqu’à l’expiration de l’année suivant celle au cours de
vrement dans le même délai que les rôles supplémentaires. » laquelle se situe le fait généi’ateur. »
5158 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

Art. 66. — Au livre II, chapitre VI, section I, paragraphe A du « Art. 310 HE. — Les recettes servant à calculer la base
code général des impôts il est ajouté un article 1967 A ainsi d’imposition des redevables définis à l’article 310 H C s’en­
conçu : tendent, selon le cas, de celles retenues pour l’établissement de
« Art. 1967 A. — Les omissions ou les erreurs concernant la l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés ; il n’est
pas tenu compte des honoraires, courtages ou commissions rétro­
taxe professionnelle peuvent être réparées par l’administration cédés à des tiers, lorsque ces sommes ont fait l’objet de la
jusqu’à l’expiration de la troisième année suivant celle au titre déclaration prévue par l’article 240 du code général des impôts.
de laquelle l’imposition est due. » « Les redevables qui exercent leur activité dans plusieurs
Art. 67. — L’article 284 de l’annexe I au code général des communes où ils disposent de locaux professionnels doivent
impôts est modifié comme suit : déclarer séparément, et sous leur responsabilité, les recettes
« Art. 284. — I. — Les matrices de la taxe d’enlèvement des se rapportant à chacune d’elles ; à défaut de pouvoir procéder
ordures ménagères sont dressées par le service des impôts avec à une localisation exacte, les redevables sont autorisés à répartir
le concours de la commission communale des impôts directs. leurs recettes totales proportionnellement à la valeur locative
des locaux professionnels dont ils disposent.
« II. — Les rôles de la redevance communale des mines et de « En cas de création d’activité en cours d’année, la base
la taxe d’enlèvement des ordures ménagères sont établis et d’imposition est calculée d’après îles recettes de cette année ;
recouvrés et les réclamations présentées, instruites et jugées pour l’imposition de l’année suivante, le montant des recettes
comme en matière de contributions directes. » est corrigé afin de correspondre à une année pleine.
Art. 68. — L’annexe I bis au code général des impôts est « Art. 310 H F. — Pour la détermination de la valeur locative
abrogée. qui sert de base à la taxe professionnelle :
Art. 69. — Au livre Ier, deuxième partie, section I de l’annexe II « 1" Les magasins généraux et entrepôts dont la valeur loca­
au code général des impôts, il est créé un paragraphe IA intitulé tive n’est retenue que dans les bases d’imposition de l’exploi­
« Taxe professionnelle » et comprenant vingt articles 310 HA à tant s’entendent de ceux dont la création, la gestion et la cession
310 H T rédigés comme il suit : sont réglementées par l’ordonnance n” 45-1744 du 6 août 1945 ;
Dispositions générales. « 2" Le prix de revient des immobilisations est celui qui doit
être retenu pour le calcul des amortissements ;
« Art. 310 HA. — Pour l’application de la taxe profession­ « 3° La valeur locative des biens faisant l’objet d’un contrat
nelle et des taxes additionnelles : de crédit-bail mobilier est déterminée d’après leur prix de
« Le montant des recettes est calculé toutes taxes comprises ; revient stipulé dans l’acte ; cette valeur n’est pas modifiée
« Le nombre de salariés est calculé sur l’année civile précé­ lorsque, à l’expiration du contrat, les biens sont acquis par le
dente, et pour l’ensemble de l’entreprise ; pour le calcul de ce locataire ;
nombre, les travailleurs à mi-temps ou saisonniers sont retenus « 4° Les limites de 400 000 F et d’un million de francs s’appré­
à concurrence de la durée de leur travail ; cient pour l’ensemble de l’entreprise.
« Les apprentis sous contrat s’entendent des titulaires d’un « Art. 310 H G. — Pour les contribuables non sédentaires
contrït d’apprentissage passé dans les conditions fixées par le et les contribuables ayant une installation fixe, mentionnés
chapitre III de la loi n° 71-576 du 16 juillet 1971 ; les handi­ à l’article 1470 du code général des impôts, la valeur locative
capés physiques s’entendent des travailleurs handicapés recon­ imposable comprend :
nus par la commission départementale technique d’orientation et
de reclassement professionnel mentionnée par l’article L. 323-11 « 1” Celle des biens passibles d’une taxe foncière, dans les
du code du travail, modifié par l’article 14 de la loi n° 75-534 conditions fixées au 1° de l’article 1469 ; ces bases comprennent
du 30 juin 1975 ; notamment les emplacements fixes sur les marchés utilisés par
« Les dispositions de l’article 1468 et de l’article 1636 A-2° du les intéressés ;
code général des impôts concernent les chefs d’entreprises arti­ « 2° Celle des véhicules utilisés principalement à l’activité
sanales tenus de s’inscrire au répertoire des métiers ; ambulante, dans les conditions fixées au 3° de l’article 1469
précité ;
« L’établissement s’entend de toute installation utilisée par « 3" Celle des autres biens mobiliers, si les recettes du contri­
une entreprise en un lieu déterminé, ou d’une unité de produc­ buable excèdent les limites fixées au 4° de ce même article et
tion intégrée dans un ensemble industriel ou commercial lors­ après abattement de 25 000 F.
qu’elle peut faire l’objet d’une exploitation autonome ;
« Les véhicules s’entendent de tous engins circulant à l’exté­ « Art. 310 HH. — Pour les entreprises qui exercent une
rieur d’une installation, sur terre, dans l’air ou sur les eaux ; partie de leur activité en dehors du territoire national et qui
« La période de référence à retenir pour déterminer les immo­ disposent en France de locaux ou de terrains :
bilisations et les recettes d’un redevable est constituée par « 1“ La valeur locative des immeubles et installations situés
l’année précédant celle au titre de laquelle l’imposition est éta­ sur le territoire national, ainsi que de leurs équipements, biens
blie, ou par l’exercice clos au cours de cette même année mobiliers et véhicules qui y sont rattachés, est intégralement
précédente lorsque sa durée est égale à douze mois mais ne prise en compte ; celle des immeubles et installations situés
coïncide pas avec l’année civile. à l’étranger, ainsi que de leurs équipements, biens mobiliers et
Exonérations. véhicules qui y sont rattachés, n’est pas prise en compte ; les
mêmes règles valent pour les salaires versés au personnel ;
« Art. 310 H B. — Les décisions d’exonération totale ou par­ « 2° La valeur locative de l’ensemble des véhicules dont dispose
tielle prises pour une durée ne pouvant excéder cinq ans en une entreprise de transport ou de pêche maritime, ainsi que de
faveur du développement régional en ce qui concerne respec­ leurs équipements et matériels de transport, est retenue propor­
tivement la patente et la taxe spéciale sur les coopératives agri­ tionnellement à la part, dans les recettes hors taxes de l’entre­
coles et unions de sociétés coopératives agricoles et sur les prise, de celles qui correspondent à des opérations effectuées
sociétés d’intérêt collectif agricole s’appliquent dans la même dans les limites du territoire national et soumises à la taxe
proportion à la taxe professionnelle, pour la période restant à sur la valeur ajoutée ; toutefois, lorsque le trafic assuré par
courir. l’entreprise est principalement en provenance de France ou à
Base d’imposition. destination de la France, la proportion retenue ne peut être
« Art. 310 H C. — Pour la détermination de la base d’impo­ inférieure au dixième ; les salaires du personnel affecté aux
sition de la taxe professionnelle, l’imposition des recettes véhicules sont retenus dans les mêmes proportions.
concerne notamment : « Art. 310 HI. — Les bases de la taxe professionnelle et des
« Les titulaires de bénéfices non commerciaux même lors­ taxes additionnelles à celle-ci sont arrondies à la dizaine de
qu’ils ont opté, au regard de l’impôt sur le revenu, pour le francs inférieure.
régime fiscal des salariés ; Disposition transitoire.
« Les personnes qui, à titre habituel, donnent des conseils
et servent d’intermédiaires pour la gestion ou le règlement « Art. 310 HJ. — Le rapport servant au calcul de la valeur
d’intérêts privés ; de référence définie par l’article 1472 du code général des
« Les commissionnaires, les courtiers, les intermédiaires pour impôts est obtenu en divisant dans chaque commune, le total
l’achat, la souscription ou la vente d’immeubles, de fonds de des bases de taxe professionnelle pour 1976 par celui des bases de
commerce, d’actions ou parts de sociétés immobilières, ainsi patente et de taxe spéciale sur les coopératives agricoles et les
que les agents de change et remisiers. sociétés d’intérêt collectif agricole en 1975 préalablement mis
« Art. 310 HD. — Lorsque les personnes désignées à l’ar­ à jour ; pour effectuer cette opération, il n’est tenu compte que
ticle 310 H C exercent dans les mêmes locaux une autre activité des bases d’imposition des redevables passibles dans la même
passible de la taxe professionnelle, leur base d’imposition est commune de la taxe professionnelle en 1976 et de la patente ou
déterminée dans les conditions fixées pour l’activité dominante ; de la taxe spéciale sur les coopératives agricoles et lies sociétés
cette dernière est appréciée en fonction des recettes. d’intérêt collectif agricole en 1975.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5159
Art. 70. — Le paragraphe « I bis » précédant l’article
Répartition de la taxe. 310 I de l’annexe II au code général des impôts devient le
« Art. 310 H K. — Pour l’application de l’article 1473 du paragraphe « IB » et l’article est modifié comme suit :
code général des impôts, les véhicules sont rattachés au local ou « Art. 310 I. — Les coefficients prévus à l’article 1496-III-1
au terrain qui constitue leur lieu de stationnement habituel ou, du code général des impôts qui doivent être utilisés, à compter
s’il n'en existe pas, au local où ils sont entretenus et réparés par du 1er janvier 1976 et pour une période de trois ans, pour la
le redevable ; à défaut ils sont rattachés au principal établis­ détermination de la base d’imposition à la taxe foncière sur
sement de l’entreprise. les propriétés bâties des locaux d’habitation ou à usage pro­
« En ce qui concerne les contribuables non sédentaires et ceux fessionnel loués sous le régime de la réglementation édictée
ayant une installation fixe, mentionnés à l’article 1470 du code par la loi n” 48-1360 du 1er septembre 1948, sont fixés comme suit t
général des impôts, l’imposition correspondant aux véhicules et < Catégorie HA : 2,16 ;
aux équipements transportés est établie au lieu prévu à l’alinéa « Catégorie H B : 1,90 ;
précédent ou, à défaut, dans la commune de rattachement, telle « Catégorie II C : 1,68 ;
qu’elle est définie par l’article 7 de la loi n" 69-3 du 3 jan­ « Catégorie III A : 1,56 ;
vier 1969. « Catégorie III B : 1,45 ;
« Art. 310 HL. — Les bases d'imposition des entreprises men­ < Catégorie IV : 1;
tionnées à l’article 1474 du code général des impôts sont répar­ « Catégorie des locaux soumis au régime du loyer forfaitaire
ties entre les communes concernées de la manière suivante : de l’article 34 de la loi du 1er septembre 1948 : 1,56. »
« 1“ Les locaux et terrains, notamment ceux des sièges sociaux, Art.' 71. — Il est créé dans l’annexe II au code général des
sont imposables en totalité dans la commune où ils se trouvent ; impôts un article 310 J bis, précédé d’un titre « Immobilisation»
il en va de même des salaires versés au personnel qui y est industrielles > et ainsi conçu :
affecté et sous réserve de l’article 310 H O des biens et équi­ « Art. 310 J bis. — Les taux d’abattement applicables à 1*
pements qui y sont installés ; valeur locative des immobilisations industrielles, autres que les
2° Les autres bases d’imposition, y compris la valeur locative sols et terrains, passibles de la taxe foncière sur les propriétés
dès véhicules, sont réparties dans les conditions fixées aux bâties sont fixés à :
articles 310 H M, 310 H N et 310 HO.
« 25 p. cent en ce qui concerne les biens acquis ou créés
« Art. 310 H M. — La valeur locative des véhicules des entre­ avant le 1er janvier 1976 ;
prises de transport ainsi que les salaires versés au personnel « 33,33 p. cent en ce qui concerne les biens acquis ou créés
affecté à ces véhicules sont imposés dans les communes définies à partir de cette date. »
à l’article 310 H K. Art. 72. — L’article 310 K de l’annexe II au code général
« Ces éléments sont toutefois répartis : des impôts est modifié comme suit :
« Lorsque la majorité des véhicules n’a pas de lieu de sta­ « Art. 310 K. — La déduction complémentaire prévue par le
tionnement habituel, entre toutes les communes où l’entreprise quatrième alinéa de l’article 1499 du code général des impôts
dispose de locaux ou de terrains ; la répartition est proportion­ est applicable à l’usine marémotrice de la Rance, sise à Saint-
nelle aux valeurs locatives des locaux et terrains ; Malo et La Richardais (Ille-et-Vilaine).
« Lorsqu'il s’agit d’une entreprise d’armement maritime qui « Le taux de la déduction complémentaire est fixé à 50 p. cent ;
utilise habituellement plusieurs ports français, entre les com­ cette déduction s’applique après l’abattement prévu à l’article
munes. proportionnellement aux effectifs de passagers et aux 310 J bis. »
tonnages qui y sont embarqués ou débarqués ; rembarque­ Art. 73. — Il est ajouté dans l’annexe II au code général
ment ou le débarquement d’un passager équivaut à celui d’une des impôts un article 310 K bis ainsi conçu :
tonne de marchandises.
« Art. 310 K bis. — Le coefficient départemental moyen
« Art. 310 H N. — Les entreprises de travaux publics sont d’augmentation des bases d’imposition des immobilisations indus­
imposées au lieu de chaque chantier, en raison des salaires trielles prévu par l’article 1499 A du code général des impôts
versés au personnel qui y travaille et de la valeur locative est obtenu en divisant les bases totales d’imposition des éta­
des immobilisations qui y sont affectées ; cette dernière est blissements industriels à la taxe foncière sur les propriétés bâties
répartie proportionnellement aux salaires versés sur les dif­ de 1974 par le total des bases d’imposition de ces mêmes établis­
férents chantiers. sements à la contribution foncière des propriétés bâties établie
« Toutefois, les bases d’imposition relatives aux chantiers en 1973, diminué du revenu net des outillages et installations
ayant duré moins de trois mois sont rattachées à la plus proche exonérés par l’article 1382-11“ du code général des impôts. »
des communes où l’entreprise dispose à titre permanent de Art. 74. — Au livre I'r, deuxième partie, section I de l’an­
locaux ou de terrains. nexe II au code général des impôts, il est créé un paragra­
« Art. 310 HO. — Lorsqu’elles exercent leur activité dans phe II bis intitulé « Réduction des valeurs locatives » et qui
plus de cent communes, les banques et les entreprises de vente comprend un article 310 iCnvicies ainsi conçu :
à succursales multiples répartissent la valeur locative de leurs « Art. 310 unvicies. — L’abattement d’un tiers pratiqué sur la
biens mobiliers entre les communes d’imposition proportionnel­ valeur locative des usines nucléaires en application de l’arti­
lement aux salaires versés. cle 1518 A du code général des impôts concerne les usines de trai­
« Toutefois, les valeurs locatives des centres d'informatique tement des combustibles nucléaires et les centrales nucléaires. »
et les salaires de leur personnel demeurent en dehors de cette Art. 75. — Les articles 316, 317, 318 à 323 et 327 bis de
répartition. l’annexe II au code général des impôts sont abrogés.
« Art. 310 H P. — L'imposition à la taxe professionnelle des Art. 76. — Au livre Ier, deuxième partie, section II bis de
sociétés de fait et des sociétés en participation est libellée au l’annexe II au code général des impôts il est créé deux arti­
nom du ou des associés connus des tiers. cles 327 bis A et 327 bis B ainsi conçus :
« Art. 310 HQ. — Lorsqu’un changement d’exploitant prend « Art. 327 bis A. — Pour l’application de l’article 1636 A-l®
effet le 1er janvier d’une année donnée, la déclaration affé­ du code général des impôts l’institution ou la suppression d’une
rente à cette même année est souscrite par l’ancien exploitant. exonération permanente est assimilée à une fermeture ou une
« Art. 310 HR. — La déclaration récapitulative prévue par création d’établissement.
l’article 1477 du code général des impôts doit être souscrite « Art. 327 bis B. — Les taux moyens départementaux de
avant le F1’ octobre de chaque année ; elle est adressée au taxe d’habitation et de patente mentionnés à l’article 1636 A-4°
service des impôts auprès duquel est produite la déclaration du code général des impôts sont obtenus en divisant les recettes
annuelle de résultats. procurées en 1975 par chacun de ces impôts à l’ensemble des
communes du département par les bases d’imposition correspon­
Annualité de la taxe. dantes. Ces taux moyens sont ensuite comparés aux taux appli­
« Art. 310 HS. Pour effectuer les corrections à apporter qués au profit de la commune, calculés de la même manière. »
à la valeur locative des immobilisations et au montant des Art. 77. — Le ministre délégué à l’économie et aux finances
salaires, en application de l’article 1478-3" et 4" du code général est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié
des impôts, tout mois commencé est considéré comme un mois au Journal officiel de la République française.
entier.
« Cette règle est également applicable à la détermination des Fait à Paris, le 18 octobre 1977.
RAYMOND BARRE.
recettes prises en compte. Par le Premier ministre,
« Art. 310 HT. — Lorsqu’un redevable suspend son activité ministre de l’économie et des finances :
pendant au moins douze mois consécutifs, l’opération constitue, Le ministre délégué à l’économie et aux finances,
au regard de l’article 1478 du code général des impôts, une sup­ ROBERT BOULIN.
pression d’activité suivie d’une création. »
5160 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

Article 6, modifié et complété comme suit :


Décret n° 77-1186 du 18 octobre 1977 portant incorporation dans
le code général des impôts de divers textes modifiant et Paragraphe 1, deuxième alinéa, abrogé.
complétant certaines dispositions de ce code (1). (Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 3-II et III.)
Paragraphe 2 bis (nouveau) ainsi conçu :
Le Premier ministre, ministre de l’économie et des finances, « 2 bis. Toute personne majeure âgée de moins de vingt
Sur le rapport du ministre délégué à l’économie et aux et un ans, ou de moins de vingt-cinq ans lorsqu’elle poursuit ses
études, ou, quel que soit son âge, lorsqu’elle effectue son service
finances, militaire ou est atteinte d’une infirmité, peut opter, dans le délai
Vu l’article 11 de la loi n° 51-247 du 1er mars 1951 ; de déclaration, entre :
Vu le décret n° 77-1185 du 18 octobre 1977 incorporant dans
le code général des impôts les dispositions de la loi n° 75-678 « 1° L’imposition de ses revenus dans les conditions de droit
du 29 juillet 1975 supprimant la patente et instituant une taxe commun ;
professionnelle et celles de la loi n° 77-616 du 16 juin 1977 « 2° Le rattachement au foyer fiscal dont elle faisait partie
aménageant la taxe professionnelle, ainsi que diverses dispo­ avant sa majorité, si le chef de famille désigné au 1 l’accepte
sitions d’ordre fiscal ; et inclut dans son revenu imposable les revenus perçus pendant
Vu le code général des impôts et ses annexes I, II et III; l’année entière par cette personne ; le rattachement peut être
Vu les textes codifiés et cités dans le présent décret, demandé à l’un ou à l’autre des parents lorsque ceux-ci sont
imposés séparément.
Décrète : « Si la personne indiquée au premier alinéa est elle-même chef
Art. 1er. — Le code général des impôts est, à la date du de famille, l’option entraîne le rattachement des revenus du
1" juillet 1977, modifié et complété comme suit : ménage aux revenus de l’un des parents des conjoints. Ces
dispositions sont également applicables dans le cas où l’épouse
Article 1", deuxième alinéa, huitième tiret, modifié comme du chef de famille remplit seule les conditions prévues au
suit : premier alinéa. »
« — plus-values de cession à titre onéreux de biens ou de (Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 3-II et III.) •
droits de toute nature, ».
(Loi n” 76-660 du 16 juillet 1976, art. l'r.) Paragraphe 3, alinéa b, remplacer « elle réside séparément
de son mari dans les conditions prévues par l’article 236 du
Article 4, abrogé. code civil » par « elle a été autorisée à résider séparément
de son mari ».
(Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.)
(Loi n° 75-617 du 11 juillet 1975, art. 1er.)
Il est ajouté, avant l’article 4 bis, deux articles 4 A et 4 B
(nouveaux) ainsi conçus : Article 10, troisième alinéa, abrogé et remplacé par les dispo­
« Art. 4 A. — Les personnes qui ont en France leur domicile sitions suivantes :
fiscal sont passibles de l’impôt sur le revenu en raison de « Les personnes physiques exerçant des activités en France
l’ensemble de leurs revenus. ou y possédant des biens, sans y avoir leur domicile fiscal, ainsi
« Celles dont le domicile fiscal est situé hors de France sont que les personnes désignées à l’article 4 B-2 sont imposables au
passibles de cet impôt en raison de leurs seuls revenus de lieu fixé par arrêté du ministre de l’économie et des finances
source française. » publié au Journal officiel. »
(Loi n1’ 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 1er.) (Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 15, 1er alinéa
[partie] et 2e alinéa, et 16.)
« Art. 4 B. — 1. sont considérées comme ayant leur domicile Article 13, paragraphe 4, après « définies à l’article 6-1 »,
fiscal en France au sens de l’article 4 A : ajouter « et 2 bis ».
« a) Les personnes qui ont en France leur foyer ou le lieu (Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 3-II (2°) et III.)
de leur séjour principal ;
« b) Celles qui exercent en France une activité profession­ Article 29, premier alinéa, modifié comme suit :
nelle, salariée ou non, à moins qu’elles ne justifient que cette « Art. 29. — Sous réserve des dispositions des articles 33 ter
activité y est exercée à titre accessoire ; et 33 quater... (le reste sans changement). »
« c) Celles qui ont en France le centre de leurs intérêts
économiques. (Loi n° 77-574 du 7 juin 1977, art. 1er.)
« 2. Sont également considérés comme ayant leur domicile Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre I"r, section H,
fiscal en France les agents de l’Etat qui exercent leurs fonctions première sous-section, paragraphe 1, il est ajouté un paragraphe
ou sont chargés de mission dans un pays étranger et qui ne sont VI (nouveau) intitulé : « Loyers soumis à la taxe sur la valeur
pas soumis dans ce pays à un impôt personnel sur l’ensemble ajoutée » et comprenant un article 33 quater (nouveau) ainsi
de leurs revenus. » conçu :
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 2 et 3.) « Art. 33 quater. — Pour la détermination du revenu foncier
imposable des personnes qui soumettent les loyers de leurs
Article 4 bis, modifié comme suit : immeubles à la taxe sur la valeur ajoutée dans les conditions
prévues à l’article 260-1-5°, les recettes brutes ainsi que les
1° (abrogé) ; dépenses déductibles relatives aux immeubles ayant fait l’objet
2° Remplacer « , disposant ou non d’une résidence habituelle de l’option sont retenues pour leur montant hoi's taxe sur la
en France » par « ayant ou non leur domicile fiscal en France, ». valeur ajoutée. »
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 1er et 16.) (Loi n° 77-574 du 7 juin 1977, art. 1".)
Article 5 : Article 35 :
2° Remplacer « l’article 31 xe du livre Ior du code du travail » Paragraphe I, le d du 3° est abrogé et le 3° est rédigé
par- « l’article L. 141-8 du code du travail ». comme suit :
(Loi n° 73-4 du 2 janvier 1973, art. 1er et 2.) « 3° Personnes ayant la qualité de marchand de biens et
qui procèdent au lotissement et à la vente de terrains leur
2° bis, modifié comme suit : appartenant, dans les conditions prévues pour la législation et
la réglementation applicables en matière de lotissements. »
Premier alinéa, remplacer « 10 000 F » par « 13 800 F, ou
15 100 F si elles sont âgées de plus de soixante-cinq ans ». Paragraphe D, abrogé.
Deuxième alinéa, rédigé comme suit : Paragraphe III, modifié comme suit :
« III. — Pour l’application du présent article, les donations...
« Povr les autres personnes physiques, la limite d’exonération (le reste sans changement). »
est fixée à 13 100 F en ce qui concerne l’imposftion des revenus
de l’année 1976. » (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 9-VIII, 12-III et 13.)
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 2-II et loi Article 35 A, paragraphe I, modifié et complété comme suit :
n” 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 2-II.)
Premier alinéa, quatrième à sixième ligne, remplacer « ou
(1) L’Imprimerie nationale met en vente une nouvelle édition du non bâtis, autres que des terrains visés à l’article 150 ter-I-3,
code général des impôts portant la date du 1er juillet 1977. qu’elles ont acquis ou fait construire depuis moins de dix ans »,
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5161
par « ainsi que des immeubles non bâtis, lorsqu’ils relèvent de
l’article 691, qu’elles ont acquis ou fait construire depuis plus Paragraphe 6 (nouveau) ainsi conçu :
de deux ans mais depuis moins de dix ans, ». « 6. Pour les exercices clos en 1977, la fraction des frais
Second alinéa, modifié et complété comme suit : généraux des entreprises indiqués au 5-b à f qui excède
125 p. 100 du montant moyen de ces frais pour les exercices
« Cette dernière condition est notamment réputée remplie clos en 1974 et 1975 est exclue des charges déductibles pour
lorsque : l’assiette de l’impôt.
« L’immeuble a été, depuis son acquisition ou son achève­ « La fraction des frais généraux exclue des charges déductibles
ment, occupé personnellement par l’acquéreur ou le construc­ indiquées à l’alinéa précédent est toutefois diminuée en propor­
teur ou par son conjoint, ses ascendants ou descendants, et que tion du chiffre d’affaires réalisé à l’exportation au sens des
sa cession est motivée par une meilleure utilisation familiale articles 6, 7 et 8 de la loi n° 74-1169 du 30 décembre 1974 insti­
ou un changement de résidence du redevable ; tuant un prélèvement conjoncturel. »
« L’immeuble ne constitue pas la résidence principale du (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 65.)
contribuable mais il l’a été pendant au moins cinq ans ;
« La cession de l’immeuble est consécutive à une modification Article 39 A, il est ajouté un paragraphe 4 (nouveau) ainsi
de la famille ou du nombre de personnes à la charge du contri­ conçu :
buable, à un divorce ou à une séparation de corps, à la sur­
venance d’une invalidité du contribuable ou d’une personne « 4. En ce qui concerne les matériels destinés à économiser
à sa charge au sens de l’article 195, à une faillite, à un règle­ l’énergie, qui figurent sur une liste établie par arrêté conjoint
ment judiciaire ou à un départ à la retraite ; du ministre de l’économie et des finances et du ministre chargé
« L’immeuble est cédé à une collectivité publique, à un de l’industrie et qui, sans avoir bénéficié de l’aide fiscale
organisme d’H. L. M., à une société d’économie mixte ou à un instituée par les lois n“ 75-408 du 29 mai 1975 et n° 75-853 du
établissement public ; 13 septembre 1975, ont été :
« Dans la mesure où elle entre dans le champ d’application « Acquis par les entreprises en 1977, sous réserve d’avoir été
de l’article 150 A, la cession de la résidence secondaire est commandés avant le 1er juin 1977 ;
motivée par des considérations familiales ou professionnelles ou « Fabriqués par les entreprises en 1977,
un changement de résidence principale du contribuable. » « les coefficients utilisés pour le calcul de l’amortissement dégres­
Troisième alinéa, supprimer « ainsi qu’aux profits provenant sif sont fixés de manière permanente respectivement à 2, 2,5
de la cession des titres visés à l’article 150 quinqities-I-l ». et 3 selon que la durée normale d’utilisation des matériels est
Après le quatrième alinéa actuel, ajouter un alinéa (nouveau) de trois ou quatre ans, de cinq ou six ans et supérieure à six
ainsi conçu : ans. »
« Il est ensuite fait application des règles prévues aux arti­ (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 59-1 [partie],
cles 150 F et 150 P à 150 R. » II et III.)
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 4-1 et II, 7, 1" alinéa, Article 39 bis, modifié et complété, comme suit :
et 12-IH.) « Art. 39 bis. — 1. (Sans changement.)
Article 38, paragraphe 1, modifié comme suit : « 1 bis. Les entreprises désignées au 1 sont autorisées, à la
«Art. 38. — 1. Sous réserve des dispositions des articles 33 ter, clôture de chacun des exercices 1970 à 1975, à constituer une
40 à 43 bis et 151 sexies, le bénéfice imposable... (le reste sans provision pour acquisition d’éléments d’actif nécessaires à l’exploi­
changement). tation du journal, qui est admise en franchise d’impôt dans la
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 11'.) limite de :
« 90 p. 100 du bénéfice de l’exercice 1970 ;
Article 39 : « 80 p. 100 du bénéfice de l’exercice 1971 ;
Paragraphe 1 : « 60 p. 100 pour la généralité des publications et 80 p. 100
pour les quotidiens, du bénéfice des exercices 1972 à 1975.
4”, quatrième ligne, supprimer « ... 238 sexies ».
(Article périmé.) r« Les éléments d’actif désignés à l’alinéa précédent s’enten­
5”, modifié comme suit : dent uniquement des matériels, terrains, constructions et prises
de participations dans des entreprises d’imprimerie, dans la
Intercaler entre les deuxième et troisième alinéas le texte mesure où ils sont nécessaires à l’exploitation du journal. Un
ci-après : décret fixe, en tant que de besoin, les conditions d’application
« Pour les entreprises dont l’objet principal est de faire subir du présent alinéa. »
en France la première transformation au pétrole brut, le montant
de la provision pour fluctuation des cours ne peut excéder (Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 9 et loi
69 p. 100 de la limite maximale de la provision calculée conformé­ n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 18-1.)
ment aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur. « Ibis A. — Les entreprises désignées au 1 sont autorisées
L’excédent éventuel de la provision antérieurement constituée, à constituer en franchise d’impôt, par prélèvement sur les
par rapport à la nouvelle limite maximale calculée à la clôture
du premier exercice auquel elle s’applique, est rapporté au résultats des exercices 1976 à 1979, une provision pour acqui­
bénéfice imposable de cet exercice. Ces dispositions s’appliquent sition d’éléments d’actif strictement nécessaires à l’exploitation
pour la détermination des résultats des exercices clos à compter du journal, dans la limite de :
du 24 septembre 1975. » « 60 p. 100 pour la généralité des publications et 80 p. 100
pour les quotidiens, du bénéfice des exex*cices 1976 et 1977 ;
Au huitième alinéa actuel, première ligne, remplacer « sep­ « 50 p. 100 pour la généralité des publications et 70 p. 100
tième » par « huitième ». pour les quotidiens, du bénéfice des exercices 1978 et 1979.
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 16-11 et III-l.)
« Les éléments d’actif désignés à l’alinéa précédent s’entendent
Paragraphe 4, deuxième alinéa, rédigé comme suit : uniquement des matériels, terrains, constructions et prises de
« Sauf justifications, les dispositions de l’alinéa qui précède participations dans des entreprises d’imprimerie, dans la mesure
sont applicables : où ils sont strictement nécessaires à l’exploitation du journal. »
« A l’amortissement des voitures de tourisme pour la fraction (Loi n” 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 7.)
de leur prix d’acquisition qui dépasse 20 000 F ; pour les exer­
cices clos à compter du 1er janvier 1975, cette limite est portée « 1 bis B. — Pour l’application des 1 bis et 1 bis A, sont
à 35 000 F et s’applique à l’ensemble des véhicules immatriculés assimilées à des quotidiens les publications à diffusion dépar­
dans la catégorie des voitures particulières ; tementale ou régionale consacrées principalement à l’informa­
« Aux dépenses de toute nature résultant de l’achat, de la tion politique et générale, paraissant au moins une fois par
location ou de toute autre opération faite en vue d’obtenir la semaine et dont le prix de vente n’excède pas de 75 p. 100
disposition de yachts ou de bateaux de plaisance à voile ou à celui de la majorité des quotidiens. Un arrêté du ministre de
moteur ainsi que de leur entretien. l’économie et des finances fixe les conditions de cette assi­
« La fraction de l’amortissement des véhicules de tourisme milation.
exclue des charges déductibles par les limitations ci-dessus est « Les provisions indiquées aux 1 bis et 1 bis A ne peuvent
néanmoins retenue pour la détermination des plus-values ou être utilisées qu’au financement des deux tiers du prix de revient
moins-values résultant de la vente ultérieure des véhicules ainsi des éléments qui y sont définis.
amortis. » « Les entreprises désignées au 1 peuvent, dans les mêmes
limites que celles prévues aux 1 bis et 1 bis A, déduire les
(Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 13.) dépenses d’équipement exposées en vue du même objet.
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
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« La limite des deux tiers prévue aux deux alinéas précédents Article 39 quinquies E, troisième alinéa, complété par la phrase
ne s’applique ni aux quotidiens ni aux publications cités au suivante : « Elles sont reconduites pour les constructions ache­
premier alinéa. » vées avant le 31 décembre 1977, à la condition que ces dernières
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 9 ; loi n° 75-1278 s’incorporent à des installations de production existant au
du 30 décembre 1975, art. 18-1, et loi n° 76-1233 du 1er janvier 1976. »
29 décembre 1976, art. 7.) (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-III [partie].)
« 1 bis C. — Pour la détermination des résultats des exer­
cices 1975 et suivants, sont exclues du bénéfice du régime prévu Article 39 quinquies F, troisième alinéa, complété par la
aux 1 bis et 1 bis A les publications pornographiques, perverses phrase suivante : « Elles sont reconduites pour les constructions
ou de violence figurant sur une liste établie, après avis de la achevées avant le 31 décembre 1977, à la condition que ces
commission de surveillance et de contrôle des publications des­ dernières s’incorporent à des installations de production existant
tinées à l’enfance et à la jeunesse, par un arrêté du ministre au l01' janvier 1976. »
de l’intérieur. (Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-III [partie].)
« Les réclamations et les recours contentieux relatifs aux
décisions d’inscription sur la liste sont instruits par le départe­ Article 39 quinquies G (nouveau) ainsi conçu :
ment de l’intérieur. »
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 18-11.) « Art. 39 quinquies G. — Les entreprises d’assurances et de
réassurances peuvent constituer en franchise d’impôt des provi­
« 1 ter. — Les éléments d’actif acquis au moyen des bénéfices sions destinées à faire face aux charges exceptionnelles afférentes
ou des provisions mentionnés au présent article sont amortis aux opérations qui garantissent les risques dus à des éléments
pour un montant égal à la fraction du prix d’achat ou de revient naturels, le risque atomique et les risques de responsabilité civile
qui a été prélevée sur lesdits bénéfices ou provisions. dus à la pollution.
« Sans préjudice de l'application des dispositions de l’arti­ « Les limites dans lesquelles les dotations annuelles à ces
cle 39-1-5", huitième alinéa, les provisions non utilisées confor­ provisions peuvent être retranchées des bénéfices et celles du
mément à leur objet avant la fin de la cinquième année suivant montant global de chaque provision sont fixées par décret, res­
celle de leur constitution sont rapportées aux bénéfices soumis pectivement en fonction de l’importance des bénéfices techniques
à l’impôt au titre de ladite année. » et du montant des primes ou cotisations, nettes de réassurances,
de la catégorie de risques concernée.
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 16-11 et III, et « Chaque provision est affectée, dans l’ordre d’ancienneté des
loi n° 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 7.) dotations annuelles, à la compensation des résultats techniques
2. (sans changement). déficitaires de l’exercice, par catégorie de risques correspon­
dante. Les dotations annuelles qui, dans un délai de dix ans,
Article 39 ter, modifié et complété comme suit : n’ont pu être utilisées conformément à cet objet sont rapportées
au bénéfice imposable de la onzième année suivant celle de
Paragraphe 1 : leur comptabilisation.
« Les conditions de comptabilisation et de déclaration de ces
Premier alinéa, complété par la phrase suivante : « Pour la provisions sont fixées par décret. »
détermination des résultats des exercices clos à compter du
25 septembre 1975, le taux de 27,50 p. 100 est ramené à (Loi n" 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 2.)
23,5ü p. 100. »
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 16-1-1.) Article 39 octies A, paragraphe II, dixième ligne, remplacer
« un tiers » par « la moitié ».
Deuxième alinéa, modifié comme suit : (Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 3.)
« Sous réserve des dispositions du 3, les bénéfices... (le reste
sans changement). » Article 39 terdecies, paragraphe 3, abrogé.
(Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 16-1-2 et III-l (Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 11 et 12-III.)
et 2.)
Article 39 quaterdecies, paragraphe 1 bis, quatrième et cin­
Paragraphe 3 (nouveau) ainsi conçu : quième ligne, remplacer « prévu à l’article 1473 bis » par
« 3. Pour la détermination des résultats des exercices ouverts « prévu aux articles 1465 et 1466 ».
à compter du l<r janvier 1976, des arrêtés conjoints du ministre (Loi n" 75-678 du 29 juillet 1975, art. 1er et 2.)
de l’économie et des finances et du ministre chargé de l’industrie
fixent, de manière à réduire la dépendance énergétique de la Article 39 quindecies :
France, des zones géographiques prioritaires pour le remploi
de la provision pour reconstitution de gisements. Si la provision Paragraphe 1-2, deuxième alinéa, modifié et complété comme
est utilisée hors de ces zones, elle ne peut être utilisée qu’au suit :
financement de la moitié des dépenses exposées ou des immobi­ « Toutefois, en cas de liquidation d’entreprise, cet excédent
lisations réalisées. peut être déduit des bénéfices de l’exercice de liquidation :
Les dispositions précédentes ne sont applicables qu’aux « A raison du cinquième de son montant en ce qui concerne
dépenses faites sur des permis d’exploration obtenus ou renou­ les moins-values subies au cours des exercices clos avant le
velés après le 24 septembre 1975 et à compter de la date d’obten­ 1" décembre 1973 ;
tion ou de renouvellement. » « A raison des trois dixièmes de son montant en ce qui
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 16-1-2 et III-l concerne les moins-values subies au cours des exercices clos à
et 2.) compter de cette date. »
(Loi n" 73-1150 du 27 décembre 1973, art. 7-1.)
Article 39 quinquies D, modifié et complété comme suit :
Le texte actuel devient le paragraphe I. Paragraphe II-l et 2, remplacer « 150 ter-I » par « 691 ».
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.)
Troisième alinéa, rédigé comme suit :
« Les dispositions du présent article s’appliquent aux construc­ Article 39 sexdecies :
tions commencées avant le 31 décembre 1977 et pour les inves­ Paragraphe 1, première ligne, remplacer « 1975 » par « 1977 ».
tissements agréés avant la même date. »
Paragraphe 3, troisième ligne, lire : « 39 quinquies D-I ».
(Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-V, premier
alinéa.) (Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-V, 1er alinéa.)
Paragraphe II (nouveau) ainsi conçu : Article 39 septdecies, abrogé.
« II. — L’agrément prévu au I n’est pas exigé lorsque la réali- 1 (Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 11-11 et 12-III.)
sation des immeubles concernés s’inscrit dans le cadre d’un
programme d’investissement admis au bénéfice de l’exonération Article 39 octodecies :
de taxe professionnelle prévue aux articles 1465 et 1466. »
(Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. 2-II,- deuxième alinéa, Paragraphe I, troisième ligne, remplacer « 267 quinquies *
et loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-V, par « 267 septies A ».
deuxième alinéa.) (Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 62.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5163
« Les stocks, y compris les animaux, mais non compris les
Paragraphe IH (nouveau) ainsi conçu : matières premières achetées, sont évalués selon une méthode
« III. — Les plus-values nettes à court terme réalisées par forfaitaire, à partir du cours du jour à la clôture de l’exercice.
les industriels, commerçants et artisans placés par option sous Le décret prévu à l’article 68 E peut définir des méthodes par­
le régime simplifié d’imposition sont soumises au régime fiscal ticulières d’évaluation pour les matières premières achetées.
des plus-values à long terme, sauf demande contraire des « Il n’est, pas constitué de provision. »
intéi*essés. » (Loi n° 76-1220 du 28 décembre 1976, art. 3-1, à l’exception
(Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. ler-VI-l [partie].) du premier alinéa.)
Article 40 B, premier alinéa, huitième et neuvième ligne, « Art. 68 D. — La déclaration de résultats que souscrivent,
remplacer « des délais de dix ans ou de cinq ans prévus à en application de l’article 53, les exploitants agricoles soumis
l’article 151 quinquies-1 » par « soit d’un délai de dix ans à au régime simplifié d’imposition d’après le bénéfice réel,
compter de la constitution de la société, soit d’un délai de comporter
cinq ans à compter de l’achèvement des travaux compris dans « Un compte simplifié faisant apparaître le résultat fiscal
le programme prévu à l’article L. 314-9 du code précité ». déterminé dans, les conditions prévues à l’article 68 C ;
(Loi n0 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.) « Un tableau des immobilisations et des amortissements.
« A l’exception des documents mentionnés ci-dessus, ces exploi­
Article 40 sexies, sixième ligne, remplacer « des articles 10 tants sont dispensés de présenter à l’administration le bilan et
et 14 » par « de l’article 10 ». les autres documents comptables prévus par le premier alinéa
(Péremption de l’article 14 de la loi n“ 60-859 du de l’article 54. »
13 août 1960.) (Loi n° 76-1220 du 28 décembre 1976, art. 3-II.)
Article 53, modifié comme suit : « Art. 68 E. — Un décret fixe les conditions d’application
« Art. 53. — Sous réserve des dispositions des arti­ des articles 68 A à 68 D. Il précise en outre :
cles 302 ter-1 bis et 302 septies A bis les contribuables... (le « Les modalités de détermination du revenu imposable tel
reste sans changement). » qu’il est défini à l’article 68 C ;
(Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 62.) « Les conditions d’exercice et la durée de validité des options
prévues à l’article 68 B ;
Article 54 ter, modifié comme suit : « Les règles applicables en cas de changement de régime
« Art. 54 ter. — En Vue de l’application des dispositions de d’imposition ;
l’article 39 bis, les entreprises intéressées sont tenues de joindre « La nature et le contenu des documents que doivent pro­
à chaque déclaration qu’elles souscrivent pour l’établissement de duire les exploitants agricoles. »
l’impôt sur le revenu un relevé indiquant distinctement le mon­ (Loi n° 76-1220 du 28 décembre 1976, art. 3-IV.)
tant des dépenses effectuées en vue des objets indiqués audit
article au cours de la période à laquelle s’applique la déclara­ Article 69 A, paragraphe II, modifié comme suit :
tion, par prélèvement, d’une part, sur les bénéfices de ladite « II. — Dans le département de la Réunion, le chiffre de
période, et d’autre part, sur les provisions constituées, en vertu 500 000 F est porté respectivement à 680 000 F, 620 000 F et
du même article, au moyen des bénéfices des périodes pré­ 560 000 F pour les années 1975, 1976 et 1977. »
cédentes. » (Loi n" 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 17-1 et VII-1 et
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 18-1, et loi décret n° 74-1130 du 30 décembre 1974.)
n" 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 7.)
Article 69 ter :
Article 64, paragraphe 1, modifié comme suit : Paragraphe I, abrogé.
« Art. 64-1. — Sous réserve des dispositions des articles 68 A
à 69 quinquies... (le reste sans changement). » (Loi n° 76-1220 du 28 décembre 1976, art. 3-III, dernier
alinéa, IV et V.)
(Loi n” 76-1220 du 28 décembre 1976, art. 3.)
Paragraphe III (nouveau) ainsi conçu :
Article 64 A, abrogé. « III. — Les plus-values nettes à court terme réalisées par
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 11 et 12-111.) les exploitants agricoles placés par option sous le régime du
bénéfice réel agricole sont soumises au régime fiscal des plus-
Article 67, deuxième alinéa, modifié comme suit : values à long terme, sauf demande contraire des intéressés. »
« Pour les exploitations de polyculture, la commission... (le (Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. ler-VI-l [partiel.)
reste sans changement). »
(Loi n° 71-1061 du 29 décembre 1971, art. 46.) Article 69 quinquies, modifié comme suit :
« Art. 69 quinquies. — Pour l’application des articles 68-B-b,
Au livre Ier, première partie, titre Ior, chapitre Ier, section II, 69-A, 69 ter-II et 69 quater,... (le reste sans changement). »
paragraphe IV, il est ajouté une rubrique 2 bis (nouvelle) inti­ (Loi n°. 76-1220 du 28 décembre 1976, art. 3-III, 2° alinéa.)
tulée : « Imposition d’après le régime simplifié » et comprenant
cinq articles 68 A à 68 E (nouveaux) ainsi conçus : Article 80, premier alinéa, modifié comme suit :
«Art. 68 A. — Un régime simplifié d’imposition d’après le Troisième ligne, remplacer « aux articles L. 242-1° et L. 285
bénéfice réel s’applique aux petits et moyens exploitants agri­ du code de la sécurité sociale » par « à l’article L. 721-1,
coles relevant de l’impôt sur le revenu. » premier alinéa, 2°, du code du travail ».
(Loi n° 76-1220 du 28 décembre 1976, art. 3-1, 1er alinéa, Sixième ligne, remplacer « du code du travail » par « du
et V, 2" alinéa.) même code ».
« Art. 68 B. — Le régime simplifié d’imposition s’applique : (Loi n° 73-4 du 2 janvier 1973, art. 1er.)
« a) Sur option, aux exploitants normalement placés sous le Article 80 quater (nouveau) ainsi conçu :
régime du forfait ; « Art. 80 quater. — Les rentes prévues à l’article 276 du
« b) De plein droit, aux autres exploitants, y compris ceux code civil ainsi que, dans la limite de 18 000 F, la rente prévue
dont le forfait aura été dénoncé par l’administration, dont les à l’article 294 du même code, sont soumises au même régime
recettes n’excèdent pas le double de la limite prévue à l’ar­ que les pensions alimentaires. »
ticle 69 A pour l’imposition obligatoire d’après le bénéfice réel.
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 61.)
« Ces deux catégories d’exploitants peuvent opter pour le
régime du bénéfice réel. » Article 81, modifié et complété comme suit :
(Loi n° 76-1220 du 28 décembre 1976, art. 3-III, à l’excep­ 2° :
tion du deuxième alinéa.) Première ligne, remplacer « allocations de maternité » par
« Art. 68 C. — Le bénéfice imposable des exploitants soumis « allocations postnatales ».
au régime simplifié est déterminé selon les principes qui sont (Loi n° 75-6 du 3 janvier 1975, art. 1er.)
applicables aux entreprises industrielles et commerciales, sous Sixième ligne, remplacer « allocation des mineurs handicapés »
réserve des adaptations prévues à l’article 69 quater et des par « allocation d’éducation spéciale ».
simplifications suivantes :
(Loi n° 75-534 du 30 juin 1975, art. 9 et 50.)
« Pour la détermination du résultat d’exploitation, il est tenu
compte des recettes encaissées et des dépenses payées au cours In fine, ajouter « l’allocation de parent isolé. ».
de l’exercice au lieu et place des créanciers et des dettes ; (Loi n° 76-617 du 9 juillet 1976, art. 1er à 6.)
5164 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

2° bis, ajouter « modifiée ainsi que le montant de l’aide 3°, avant-dernier alinéa modifié comme suit :
personnalisée au logement ; ». « Le montant de la ou des déductions forfaitaires pour frais
(Loi n° 77-1 du 3 janvier 1977, art. 15). professionnels ne peut être inférieur à 1500 F, sans pouvoir
excéder le montant brut des traitements et salaires. Cette dispo­
4°, 5° et 6° sont modifiés et deviennent le 4° ainsi conçu : sition s’applique séparément aux rémunérations perçues par le
chef de famille, par son conjoint et par les personnes à sa
« 4° Les pensions servies en vertu des dispositions du code charge. »
des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre
ainsi que la retraite du combattant mentionnée aux articles L. 255 (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 2 IV.)
à L. 257 du même code ; » Article 93 :
(Loi n" 64-1339 du 26 décembre 1964, art. 3.) Paragraphe 1, la seconde phrase est modifiée comme suit :
« Sous réserve des dispositions de l’article 151 sexies, il tient
12°, remplacer « et 92 » par « et suivants ». compte... (le reste sans changement) ».
(Loi n" 50-1535 du 13 décembre 1950 ; loi n° 52-833 du Paragraphe 1 bis, abrogé.
18 juillet 1952 et décret n" 55-1070 du 5 août 1955, Paragraphe 2, complété comme suit : « , sauf application des
portant codification des textes législatifs concernant la dispositions du deuxième alinéa de l’article 93 quater-I ».
mutualité). Paragraphe 3, abrogé.
19° Premier alinéa, première ligne, remplacer « 3,50 F » par Paragraphe 4, transféré sous l’article 93 quater-11.
<5 F». Paragraphe 4 bis, abrogé.
(Loi n" 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 11.) Paragraphe 5, modifié et complété comme suit :
« 5. Pour l’application du 1 :
20" :
« La transmission à titre onéreux ou à titre gratuit ou le rachat
Le b est modifié comme suit : des parts d’un associé d’une société civile professionnelle est
« b) Des banques nationales mentionnées à l’article 6 de la considéré comme portant sur la quote-part des éléments de
loi nu 45-015 du 2 décembre 1945 faites à leur personnel en l’actif social qui correspond aux droits sociaux faisant l’objet
application de l’article 1er de la loi n" 73-8 du 4 janvier 1973 ; de la transmission ou du rachat;.
« c) Des sociétés centrales d’assurances définies à l’arti­ « Les parts de sociétés civiles de moyens constituent des élé­
cle L. 322-12 du code des assurances faites au personnel des ments affectés à l’exercice de la profession. »
entreprises nationales d’assurances en application des arti­ (Loi n” 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 7-II, deuxième
cles L. 322-13 et L. 322-22 du code précité ; » alinéa et loi n” 76-660 du 19 juillet 1976, art. 11-1,
(Décret n" 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5.) premier alinéa, II et 12-III.)
Le c actuel devient le d. Article 93 quater (nouveau) ainsi conçu :
Au livre Ior, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section II, « Art. 93 quater. — I. — Les plus-values réalisées sur des
première sous-section, paragraphe V, il est créé un sous-para­ immobilisations sont soumises au régime des articles 39 duo-
graphe l'bis (nouveau) intitulé : « Dispositions applicables aux decies à 39 quindecies.
salariés détachés à l’étranger » et comprenant un article 81 A « Ce régime est également applicable aux produits de la pro­
(nouveau) ainsi conçu : priété industrielle définis -à l’article 39 terdecies quelle que soit
la qualité de leur bénéficiaire.
« Art. 81 A. — I. — Les traitements et salaires perçus en « Le taux d’imposition des plus-values à long terme est cepen­
rémunération de leur activité à l’étranger par des personnes dant ramené à 10 p. 100 dans le cas particulier des contribuables
de nationalité française qui ont leur domicile fiscal en France exerçant une profession non commerciale.
et qui sont envoyées à l’étranger par un employeur établi en « II (reprend, après modification, le paragraphe 4 de l’arti­
France ne sont pas soumis à l’impôt lorsque le contribuable cle 93). — L’imposition de la plus-value constatée lors de
justifie que les rémunérations en cause ont été effectivement l’apport par un associé, de la clientèle ou des éléments d'actif
soumises à un impôt sur le revenu dans l’Etat où s’exerce son affectés à l’exercice de sa profession, à une société civile pro­
activité et que cet impôt est au moins égal aux deux tiers de fessionnelle, constituée conformément aux dispositions de la
celui qu’il aurait à supporter en France sur la même base loi n° 66-879 du 29 novembre 1966 modifiée, est reportée au
d’imposition. moment où s’opérera la transmission ou le rachat des droits
« II. — Les traitements et salaires perçus en rémunération sociaux de cet associé. L’application de cette disposition est
de leur activité à l’étranger par des personnes de nationalité subordonnée à la condition que l’apport soit réalisé dans le
française autres que les travailleurs frontaliers, qui ont leur délai de dix ans à compter de la publication du règlement
domicile fiscal en France et qui, envoyées à l’étranger par un d’administration publique propre à la profession considérée. »
employeur établi en France, justifient d’une activité à l’étranger (Loi n” 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 7-1, premier
d’une durée supérieure à 183 jours au cours d’une période de alinéa, et loi n” 76-660 du 19 juillet 1976, art. HT,
douze mois consécutifs, ne sont pas soumis à l’impôt. deuxième et troisième alinéa.)
« Cette exonération n’est accordée que si les rémunérations
considérées se rapportent aux activités suivantes à l’étranger : Article 96, paragraphe III, modifié comme suit :
« a) Chantiers de construction ou de montage, installation « III. — Dans le département de la Réunion, pour l’imposi­
d’ensembles industriels, leur mise en route et leur exploitation, tion des revenus réalisés à partir du 1er janvier 1975, la limite
la prospection et l’ingénierie y afférentes ; à retenir est celle prévue au I. A titre transitoire, le chiffre de
« b) Prospection, recherche ou extraction de ressources natu­ 175 000 F est majoré respectivement de 36 p. 100, 24 p. 100 et
relles. 12 p. 100 pour chacune des années 1975, 1976 et 1977. »
« III. — Lorsque l'intéressé ne peut bénéficier de ces exoné­ (Loi n" 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 17-1 et VII-2
rations, ces rémunérations ne sont soumises à l’impôt en France et décret n” 74-1130 du 30 décembre 1974, art. 1er.)
qu’à concurrence du montant du salaire qu’il aurait perçu si
son activité avait été exercée en France. Cette disposition s’appli­ Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section II,
que également aux contribuables visés à l’article 4 B-2. » lre sous-section, paragraphe VI, les titres A « Contribuables ayant
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 9, sauf le der­ en France une installation professionnelle permanente » et B
nier alinéa.) « Contribuables n’ayant pas en France d’installation profession­
nelle permanente » sont supprimés.
I .
Article 82, premier alinéa, complété comme suit : Articles 105, 106 et 107, abrogés.
« Toutefois, les logements mis à la disposition des personnels (Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.)
de la gendarmerie, dans les conditions prévues par l’article D. 14
du code du domaine de l’Etat, ne sont pas considérés comme un Article 110, deuxième alinéa, troisième ligne, remplacer « en
avantage en nature. » vertu de l’article 216-1 et II » par « en vertu des articles 214 A
(Loi n° 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 3.) et 216-1 et II ».
Article 83, modifié et complété comme suit : (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 60-III.)
1° bis, dernière ligne, remplacer « le décret-loi du 14 juin Article 115, paragraphe 2, deuxième alinéa, dernière ligne,
1938 » par « le livre III du code des assurances ». remplacer « 1975 » par « 1977 ».
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5, et (Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-1.)
décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. 1er, 2 et 3.) (Supplément.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5165
Article 115 quinquies, paragraphe 1, premier alinéa, et para­ « Ces placements ne doivent pas constituer un investissement
graphe 2, troisième alinéa, remplacer « domicile réel » par direct au sens de la loi n” 66-1008 du 28 décembre 1966 rela­
« domicile fiscal ». tive aux relations financières avec l’étranger et des textes
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 1er, 2 et 16.) réglementaires pris pour son application. Les titres doivent
Article 119 bis, paragraphe 2, modifié comme suit : revêtir la forme nominative ou être déposés auprès d’un éta­
Première ligne, remplacer « des articles 238 sexies, 238 septies blissement bancaire établi en France.
et 239 bis B » par « de l’article 239 bis B ». « II. — Sur agrément du ministre de l’économie et des
Cinquième ligne, remplacer « domicile réel » par « domicile finances, les retenues ou le prélèvement prévus aux articles
fiscal ». 119 bis et 125 A peuvent être réduits ou supprimés en ce qui
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. lor, 2 et 16). concerne :
Article 125 A, complété et modifié comme suit : « Les produits mentionnés au I qui bénéficient à des institu­
Paragraphe II bis (nouveau) ainsi conçu : tions publiques étrangères ;
« Les produits mentionnés aux articles 124 et 1678 bis et
« II bis. — Le prélèvement est applicable dans tous les cas aux ceux afférents à des placements constituant des investissements
produits des sommes inscrites aux comptes spéciaux sur livrets directs en France au sens du I qui bénéficient à des organi­
ouverts à leurs déposants par les caisses de crédit mutuel non sations internationales, à des Etats souverains étrangers, aux
agricole mentionnées à l’article 207-3. Il est assis sur le tiers de banques centrales de ces Etats ou à des institutions financières
ses produits* » publiques étrangères. »
(Loi n" 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 9-II.) (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 64-11.)
Paragraphe III, remplacer « domicile réel » par « domicile Article 133, au 2°, remplacer « et l’article 267 du code de
fiscal ». l’administration communale » par « et l’article L. 236-7 du code
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 1", 2 et 16.) des communes ».
Article 125 B, paragraphe U la fin du 1" est modifié comme (Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1°'' et 2.)
suit : « excède 200 000 F ou 300 000 F selon qu’il s’agit d’intérêts Article 145, paragraphe 6, ajouter un sous-paragraphe b bis
versés jusqu’au 31 décembre 1976 inclus ou après cette date ; ». (nouveau) ainsi conçu :
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 10-III.) « b bis) Aux dividendes déduits, en application des dispo­
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section H, sitions de l’article 214 A, du bénéfice imposable des sociétés
lre sous-section, il est ajouté au paragraphe VII, sous-paragra­ distributrices ; »
phe 5, une rubrique (nouvelle) intitulée : « Emprunts émis ou (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 60-IV.)
contractés à l’étranger » et comprenant un article 131 quater Au livre Ior, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section II,
(nouveau) ainsi conçu : première sous-section, il est créé un paragraphe VII ter (nou­
« Art. 131 quater. — I. — Les intérêts des emprunts contractés veau) intitulé : « Plus-values de cession à titre onéreux de biens
hors de France par des personnes morales françaises avec l’auto­ ou de droits de toute nature » et comprenant vingt articles 150 A
risation du ministre de l’économie et des finances sont temporai­ à 150 T (nouveaux) ainsi conçus :
rement. exonérés du prélèvement prévu à l’article 125 A-III, et
éventuellement de la retenue à la source définie à l’article Champ d'application.
119 bis sous les conditions ci-après : « Art. 150 A. — Les plus-values effectivement réalisées par
« a) L’emprunt doit comporter une durée de cinq ans au des personnes physiques ou des sociétés de personnes lors de la
moins et, en cas d’amortissement anticipé, une vie moyenne d’au cession à titre onéreux de biens ou de droits de toute nature
moins trois ans ; sont passibles :
« b) L’opération doit être expressément admise par l’adminis­ « 1° De l’impôt sur le revenu, lorsque ces plus-values pro­
tration fiscale au bénéfice de ce régime spécial avant le 31 dé­ viennent de biens immobiliers cédés moins de deux ans après
cembre 1977. » l’acquisition ou de biens mobiliei's cédés moins d'un an après
(Loi n'“ 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-IV.) celle-ci ;
« II. — Les dispositions du I sont également applicables : « 2° De l’impôt sur le revenu suivant les règles particulières
« Aux primes d’émission et de remboursement des emprunts définies aux articles 150 B à 150 T, selon que ces plus-values
contractés dans les conditions prévues par le même paragraphe ; proviennent :
« Aux revenus des emprunts contractés en vertu d’une ouver­ « a) De biens immobiliers cédés plus de deux ans et moins
ture de crédit en devises étrangères ou en substitution de son de dix ans après l’acquisition ;
utilisation, à condition que l’ouverture de crédit ait une durée « b) De biens mobiliers cédés plus d’un an et moins de
de cinq ans au moins. dix ans après l’acquisition ;
« Le bénéfice de ce régime fiscal reste acquis lorsque l’em­ « c) De biens ou droits de toute nature cédés plus de dix ans
prunt fait l’objet, à quelque moment que ce soit, d’un amortis­ après l’acquisition. »
sement anticipé à l’initiative de l’emprunteur avec l’accord du (Loi n” 76-660 du 19 juillet 1976, art. lpr.)
ministre de l’économie et des finances. »
(Loi n" 76-1220 du 28 décembre 1976, art. 5.) Exonérations.
Au livre Ir, première partie, titre T'r, chapitre Ier, section II, « Art. 150 B. — Sont exonérées* sur la demande des intéressés
lre sous-section, il est ajouté au paragraphe VII, sous-paragra- et dans la mesure où elles n’étaient pas taxables avant le
pbe 5, une rubrique (nouvelle) intitulée «Produits financiers 1er janvier 1977, les plus-values immobilières réalisées par les
bénéficiant aux organisations internationales, aux Etats souve­ contribuables dont la valeur de l’ensemble du patrimoine immo­
rains étrangers, à leurs banques centrales ou institutions finan­ bilier y compris, le cas échéant, les biens de communauté
cières » et comprenant deux articles 131 quinquies et 131 sexies et les biens propres de leur conjoint et de leurs enfants à
(nouveaux) ainsi conçus : charge n’excède pas 400 000 F ; cette somme est majorée de
« AH. 131 quinquies. — Les intérêts des séries spéciales de 100 000 F par enfant à charge à partir du troisième enfant.
bons du Trésor en comptes courants libellés en francs qui sont Cette valeur s’apprécie à la date de réalisation de la plus-value
réservées aux organisations internationales, aux Etats souve­ et tient compte des dettes contractées pour l’acquisition ou la
rains étrangers, aux banques centrales ou aux institutions finan­ réparation de ce patrimoiné. »
cières de ces Etats sont exonérés du prélèvement prévu à l’arti­ (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 6-1.)
cle 125 A. « Art. 150 C. — Toute plus-value réalisée lors de la cession
« Les caractéristiques de ces émissions spéciales de bons du d’une résidence principale est exonérée.
Trésor sont fixées par arrêté du ministre de l’économie et des « Il en est de même pour la première cession d’une résidence
finances. » secondaire lorsque le cédant ou son conjoint n’est pas proprié­
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 64-1.) taire de sa résidence principale, directement ou par personne
« Art. 131 sexîes. — I. — Les produits d’actions, de parts interposée.
sociales ou de parts bénéficiaires distribués par des sociétés « Sont considérés comme résidences principales :
françaises, ainsi que les produits mentionnés à l’article 118 qui « a) Les immeubles ou parties d’immeubles constituant la
bénéficient à des organisations internationales, à des Etats résidence habituelle du propriétaire depuis l’acquisition ou l’achè­
souverains étrangers ou aux banques centrales de ces Etats, vement ou pendant au moins cinq ans ; aucune condition de
sont exonérés des retenues ou du prélèvement prévus aux durée n’est requise lorsque la cession est motivée par des impé­
articles 119 bis et 125 A. ratifs d’ordre familial ou un changement de résidence ;
(Supplément. — Fin.) ® •
5166 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

« b) Les immeubles ou parties d’immeubles constituant la « Le prix d’acquisition est majoré :


résidence en France des Français domiciliés hors de France, € Des frais afférents à l’acquisition à titre gratuit à l’exclu­
dans la limite d’une résidence par contribuable. sion des droits de mutation ;
« Sont considérés comme résidences secondaires, les autres « Des frais afférents à l’acquisition à titre onéreux, que le
immeubles ou parties d’immeubles dont le propriétaire a la cédant peut fixer forfaitairement à 10 p. 100 dans le cas des
libre disposition pendant au moins cinq ans. Aucune condition immeubles ;
de durée n’est requise lorsque la cession est motivée par un « Le cas échéant, des dépenses de construction, de reconstruc­
changement de lieu d’activité, par un changement de résidence tion, d’agrandissement, de rénovation ou d’amélioration, réalisées
consécutif à une mise à la retraite ou par des impératifs d’ordre depuis l’acquisition, lorsqu’elles n’ont pas été déjà déduites du
familial. revenu imposable et qu'elles ne présentent pas le caractère de
« Ces définitions englobent les dépendances immédiates et dépenses locatives ; il est tenu compte également, dans les
nécessaires de l’immeuble. » mêmes conditions, des travaux effectués par le cédant ou les
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 6-II.) membres de sa famille ; ces travaux peuvent faire l’objet d’une
évaluation ou être estimés en appliquant le coefficient 3 au
« Art. 150 D. — Les dispositions de l'article 150 A ne s’appli­ montant des matériaux utilisés ;
quent pas : « Des frais engagés pour la restauration et la remise en état
« 1" Sous réserve de l’article 302 bis A, aux meubles meublants, des biens meubles ;
aux appareils ménagers et aux voitures automobiles ; « Des intérêts des emprunts contractés pour l’acquisition ou
« 2" Aux terrains à usage agricole ou forestier ou aux terrains la réparation d’une résidence secondaire dans les limites prévues
supportant une construction lorsque le prix de cession, l’indem­ à l’article 156-II-10 bis a ;
nité d’expropriation, la valeur d’échange, le montant de l’apport « Des frais de voirie, réseaux et distribution imposés par les
à un groupement agricole ou forestier, ou la cession de parts collectivités locales ou leurs groupements dans le cadre du plan
de ces mêmes groupements n’excèdent pas au mètre carré un d’occupation des sols, en ce qui concerne les terrains à bâtir ;
chiffre fixé par décret compte tenu notamment de la nature « Du montant des honoraires ayant rémunéré les consultations
des cultures. Ce chiffre ne peut être inférieur à 33 F pour les fiscales demandées par les assujettis à l’occasion d’une cession
vignobles à appellation contrôlée et les cultures florales, à 11 F donnant lieu à l’imposition instituée par l’article 150 A. »
pour les cultures fruitières ou maraîchères et à 5 F pour les
autres terrains agricoles ou forestiers ; (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 2.)
« 3" Aux peuplements forestiers ;
« 4° Aux plus-values résultant de l’encaissement des indemnités t Art. 150 I. — Lorsqu'un bien est cédé contre une rente
d'assurance consécutives à un sinistre partiel ou total sur un bien viagère, le prix de cession retenu pour ce bien est la valeur en
personnel ; capital de la rente, à l’exclusion des intérêts.
« 5° Aux biens échangés dans le cadre d’opérations de remem­ « Lorsque le bien cédé provient d’une donation entre vifs
brement, d’opérations assimilées, d’opérations d’échanges amia­ remontant à moins de cinq ans, la plus-value est calculée à partir
bles individuels ou collectifs ainsi qu’aux soultes versées par les de la date et de la valeur de l’acquisition par le donateur. »
collectivités sur plus-values transitoires ou permanentes consi­
gnées au procès-verbal de remembrement rural (article 21 du (Loi n“ 76-660 du 19 juillet 1976, art. 9-V et VI.)
code rural) à moins que ne soit apportée la preuve d’une inten­
tion spéculative. Ces exceptions sont limitées aux opérations « Art. 150 J. — Les plus-values immobilières réalisées moins
conformes aux procédures réglementaires en vigueur. En cas de deux ans après l’acquisition du bien et les plus-values sur
de vente de biens reçus à cette occasion, la plus-value est cal- • biens mobiliers réalisées moins d’un an après l’acquisition de
culée à partir de la date et du prix d’acquisition du bien originel ceux-ci sont intégralement assimilées à un revenu et taxées
ou de la partie constitutive la plus ancienne dans les cas de comme tel. »
vente de lots remembrés ;
« 6" Aux plus-values réalisées par les titulaires de pensions (Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976. art. 3.)
vieillesse non assujettis à l’impôt sur le revenu, dans la mesure
où ces plus-values n’étaient pas taxables avant le 1"' jan­ « Art. 150 K. — Les plus-values réalisées plus de deux ans
vier 1977.» et moins de dix ans après une acquisition à titre onéreux et
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976. art. 6-III, cinquième, imposables en application de l’article 35 A restent déterminées
neuvième à treizième alinéa, et 13-1.) suivant les dispositions de cet article.
■ « Les autres plus-values réalisées en plus de deux ans et
« Art. 150 E. — Les plus-values immobilières réalisées à la moins de dix ans en ce qui concerne les biens immobiliers et
suite de déclarations d’utilité publique prononcées en vue d’une en plus d’un an et moins de dix ans en ce qui concerne les
expropriation n’entraînent aucune taxation quand il est procédé biens mobiliers sont déterminées comme à l’article 150 H. En
au remploi de l’indemnité par l’achat d'un ou de plusieurs biens outre, le prix d’acquisition et ses majorations éventuelles, à
de même nature dans un délai de six mois du paiement, sous l’exception des intérêts des emprunts indiqués au quatrième
réserve que ces plus-values n’aient pas été taxables antérieu­ alinéa de l’article précité sont révisés proportionnellement à la
rement au 1er janvier 1977. » variation de l’indice moyen annuel des prix à la consommation
(Loi «n” 76-660 du 19 juillet 1976, art. 7, premier alinéa, depuis l’acquisition ou la dépense. »
7-III, dernier alinéa, et 13-1.) (Loi n” 76-660 du 19 juillet 1976, art. 4-1 et III, premier
« Art. 150 F. — Il n’est pas tenu compte des cessions effec­ alinéa.)
tuées lorsque leur montant n’excède pas dans l’année 30 000 F
pour les immeubles et 20 000 F pour les biens meubles. » « Art. 150 L. — Lorsque le contribuable n'est pas en état
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 7, premier alinéa, d’apporter la justification des dépenses de construction, de
et 7-1.) reconstruction, d’agrandissement, de rénovation ou d’améliora­
« Art. 150 G. — Les Etats étrangers, institutions publiques tion mentionnées au quatrième alinéa de l’article 150 H, ces
étrangères et personnes n’ayant pas leur siège social ou leur dépenses sont fixées au choix du contribuable soit, à dire
domicile fiscal en France, ne sont pas passibles de l’impôt à d’expert, soit forfaitairement à 15 p. 100 du prix d’acquisition. »
raison des plus-values sur marchandises achetées ou vendues (Loi n“ 76-660 du 19 juillet 1976, art. 4 III, deuxième
— ou vendues et achetées — sur marchés à terme de mar­ alinéa.)
chandises. »
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 9-IX, deuxième ali­ « Art. 150 M. — Les plus-values à long terme réalisées plus
néa, et loi n” 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 1er, 2 de dix ans après l’acquisition du bien cédé et déterminées
et 16.) conformément aux règles des articles 150 H et 150 K, deuxième
Détermination de la plus-value imposable. alinéa, sont réduites :
« De 5 p. 100 par année de possession au-delà de la dixième
« Art. 150 H. — La plus-value imposable ~en application de pour les immeubles autres que les terrains à bâtir tels qu’ils
l’article 150 A est constituée par la différence entre : sont définis à l’article 691 ;
« Le prix de cession, « De 3,33 p. 100 par année de possession au-delà de la dixième
« Et le prix d’acquisition par le cédant. pour les terrains à bâtir tels qu’ils sont définis à l’article 691.
• « Le prix de cession est réduit du montant des taxes acquittées « Elles sont exonérées :
« A compter de la vingtième année pour les immeubles autres
et des frais supportés par le vendeur à l’occasion de cette que les terrains à bâtir ;
cession. « A compter de la trentième année pour les terrains à bâtir. »
« En cas d’acquisition à titre gratuit, ce second terme est la
valeur vénale au jour de cette acquisition. (Loi n° 76 660 du 19 juillet 1976, art. 5.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5167
« Art. 150 N. — Sont assimilées aux transactions désignées « Art. 150 T. — Les conditions d’application des articles 150 A
aux articles 150 J à 150 M, les opérations de toute nature por­ à 150 S et notamment les obligations incombant aux intermé­
tant sur des droits immobiliers ou des marchandises et qui ne diaires sont précisées par un décret en Conseil d’Etat. »
se matérialisent pas par la livraison effective ou la levée des (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 13-11.)
biens ou des droits. Les conditions d’application du présent
paragraphe sont précisées par un décret en Conseil d’Etat. » Le titre précédant l’article 151 quater est modifié comme suit :
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 7, premier alinéa, « 1 ter. Imposition des plus-values réalisées en exécution d’un
et 7-V.) bail à construction. »
« Art. 150 O. — Les moins-values sur les marchandises ache­ Article 151 quater, modifié et complété comme suit :
tées et vendues — ou vendues et achetées — sur marchés à
terme sont imputables sur les plus-values sur marchandises Au premier alinéa, les deux dernières lignes sont modifiées
réalisées sur ces marchés dans la même année. Sous réserve de comme suit : « imposée dans les conditions prévues aux arti­
cette exception, ces moins-values ne sont pas déductibles des cles 35, 150 A, 244 bis et 244 bis A ».
revenus imposables du contribuable. » Le deuxième alinéa devient le cinquième et il est ajouté trois
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 9-IX, premier alinéa.) alinéas (nouveaux) ainsi conçus :
« Pour l’application des dispositions de l’article 150 A, le
« Art. 150 P. — La différence entre la valeur d’indemnisation montant de la plus-value nette est déterminé au moment de la
découlant de l’application de la loi n" 70-632 du 15 juillet 1970 signature du bail d’après la valeur du bien à cette date, confor­
relative à une contribution nationale à l’indemnisation des Fran­ mément aux articles 150 J à 150 R ; la durée de possession
çais dépossédés de biens situés dans un territoire antérieure­ prise en compte pour l’établissement de la plus-value est la
ment placé sous la souveraineté, le protectorat ou la tutelle de période comprise entre la date d’acquisition du bien par le
la France, modifiée, et l’indemnité due ou perçue en application bailleur et la date de transfert de propriété en fin de bail.
de l’article 41 de la même loi constitue une moins-value impu­ « Le montant à ajouter aux revenus des plus-values est reva­
table, sans limitation de durée et dans la limite de 75 000 F, lorisé suivant la même formule d’indexation que le loyer lui-
sur les plus-values réalisées par des personnes physiques et les même : le redevable peut, s’il le désire, verser chaque année
sociétés de personnes définies aux articles 2 et 5 de la loi pré­ une provision correspondant au supplément d’impôt sur le
citée, dans la mesure où ces plus-values n’étaient pas imposables revenu qu’il devrait payer en ajoutant à son revenu le quotient
antérieurement au 1er janvier 1977. » de la plus-value totale par le nombre d’années du bail. La plus-
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 7, premier alinéa, value se trouve libérée de l’impôt en fin de bail lorsque la
7-II, deuxième alinéa, et 13-1.) provision a été dûment versée chaque année.
« Pour les baux en cours, la plus-value est calculée comme si
elle avait été établie à la date de la signature du bail ; la décla­
Abattements. ration doit en être faite par le bailleur avant le 1er janvier
1978. Si le contribuable a choisi de s'acquitter de l’impôt dû
« Art. 150 Q. — Un abattement de 6 000 F est opéré sur le sur la plus-value à l’expiration du bail, l’administration fiscale
total imposable des plus-values réalisées au cours d’une même peut exiger de lui des garanties, ence qui concerne le règle­
année, après application éventuelle des moins-values indiquées ment final. Si, après avoir choisi de s’acquitter de l’impôt dû
à l’article 150 P. sur la plus-value foncière en fin de bail, il souhaite, en cours
« Lors de la cession de la première résidence secondaire de bail, changer de système de règlement, il ne peut le faire
passible de l’impôt et dont le propriétaire a eu la disposition que dans les six mois suivant chaque révision triennale, et en
depuis cinq ans au moins, la plus-value déterminée par appli­ versant en une seule fois la provision correspondant à l’évalua­
cation des articles 150 J à 150 M est réduite de 20 000 F pour tion de la plus-value affectée du dernier coefficient et au
chacun des époux, de 30 000 F pour les veufs, célibataires ou nombre d’années écoulées depuis la signature du bail. Le contri­
divorcés et de 10 000 F pour chaque enfant vivant ou représenté. buable doit alors jusqu’à la fin du bail verser annuellement la
« En outre, un abattement de 75 000 F est appliqué au total provision définie au troisième alinéa ci-dessus. »
imposable des plus-values immobilières réalisées, au cours de (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 9-VII.)
l’année, à la suite de déclarations d’utilité publique prononcées
en application du titre Ier, chapitre Ier du code de l’expropria­
tion pour cause d’utilité publique. Cet abattement ne se cumule Article 151 quinquies, abrogé.
pas avec celui qui est prévu au premier alinéa du présent (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III).
article. »
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section H,
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 7, premier alinéa, lro sous-section, rubrique VIII, il. est ajouté un paragraphe 1 qua­
7-III, premier, deuxième et troisième alinéa, et décret ter (nouveau) intitulé : « Plus-values réalisées dans le cadre d’une
n° 77-392 du 28 mars 1977, art. 1er et 2.) activité agricole, artisanale, commerciale ou libérale par des
contribuables dont les recettes n’excèdent pas les limites du for­
Calcul de l’impôt. fait ou de l’évaluation administrative » et comprenant un arti­
cle 151 sexies (nouveau) ainsi conçu :
« Art. 150 R. — Le total net des plus-values est divisé par « Art. 151 sexies. — I. — Les plus-values réalisées dans le
cinq. Le résultat est ajouté au revenu global net. L’impôt est cadre d’une activité agricole, artisanale, commerciale ou libérale
égal à cinq fois la cotisation supplémentaire ainsi obtenue ; par des contribuables dont les recettes n’excèdent pas la limite
sous réserve des plus-values définies à l’article 150 K, premier du forfait ou de l’évaluation administrative sont exonérées, à
alinéa, son paiement peut être fractionné pendant une période condition que l’activité ait été exercée à titre principal pendant
de cinq ans selon des modalités qui sont précisées par décret. au moins cinq ans, et que le bien n’entre pas dans le champ
« Lorsque le revenu global net est négatif, il est compensé, d’application de l’article 691.
à due concurrence, avec la plus-value. L’excédent éventuel de « Lorsque ces conditions ne sont pas remplies, il est fait
plus-value est ensuite imposé suivant les règles de l’alinéa application des règles des articles 150 A à 150 S.
précédent. « II. — Si le bien cédé a figuré, pendant une partie du temps
« Les dispositions de l’article 163 ne sont pas applicables. » écoulé depuis l’acquisition, dans le patrimoine privé du contri­
(Loi n“ 76-660 du 19 juillet 1976, art. 4-IV, 7, premier buable, la plus-value correspondant à cette période est calculée
alinéa, et 7-VI.) suivant les règles des articles 150 A à 150 S. Elle est exonérée
s’il s’agit d’une terre agricole qui n’entre pas dans le champ
« Art. 150 S. — Les plus-values imposables sont déclarées d’application de l’article 691 et qui est exploitée par un agricul­
dans les mêmes conditions que le revenu global et sous les teur ayant exercé son activité à titre principal pendant au moins
mêmes sanctions. L’impôt est établi au titre de l’année de la cinq ans. »
cession. (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 11-11 et III.)
« En cas d’expropriation, l’impôt est dû au titre de l’année
où l’indemnité a été perçue. Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section II,
« Toutefois, sur sa demande, le contribuable peut être imposé lre sous-section, paragraphe VIII, il est ajouté un sous-paragraphe
au titre de l’année de la réalisation effective de l’expropriation. 4 ter (nouveau) intitulé : « Déduction des frais de garde des
Dans ce cas, le paiement de l’impôt peut être différé jusqu’au enfants » et comprenant un article 154 ter (nouveau) ainsi conçu :
paiement effectif de l’indemnité. » « Art. 154 ter. — Tout contribuable célibataire, veuf ou divorcé,
(Loi n“ 76-660 du 19 juillet 1976, art. 7, premier alinéa, dont le revenu imposable est inférieur au plafond de la neu­
7IV et 8-1.) vième tranche du barème de l’impôt sur le revenu, peut déduire
5168 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

de ses revenus professionnels les dépenses nécessitées par la


garde des enfants qu’il a à sa charge âgés de moins de trois ans. 2“ bis, abrogé.
Cette déduction est limitée à 1 800 F par enfant, sans pouvoir (Loi n“ 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 3-V.)
excéder le montant des revenus professionnels net de frais. »
7° b-3 :
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 4, et loi n" 76 539
du 22 juin 1976, art. 8-1.) Premier alinéa, troisième et quatrième ligne, remplacer
« 1 000 F » par « 1 500 F ».
Article 156 :
Paragraphe I, modifié comme suit : Deuxième alinéa, modifié comme suit :
« I. — Du déficit constaté pour une année dans une catégorie « La limite de 1 500 F est majorée de 600 F par enfant à
de revenus ; si le revenu global n’est pas suffisant pour que charge. »
l’imputation puisse être intégralement opérée, l’excédent du (Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 8-III.)
déficit est reporté successivement sur le revenu global des
années suivantes jusqu’à la cinquième année inclusivement. Article 157, complété et modifié comme suit:
8" ter (nouveau) ainsi conçu :
« Toutefois, n’est pas autorisée l’imputation : « 8“ ter. Les plus-values éventuelles de cession ou de rembour­
« 1“ Des déficits provenant d’exploitations agricoles lorsque le sement des titres de l’emprunt d’Etat 8,80 p. 100 1977 autorisé
total des revenus nets d’autres sources dont dispose le contri­ par la loi n° 77-486 du 13 mai 1977. »
buable excède 40 000 F ; ces déficits peuvent cependant être (Loi n” 77486 du 13 mai 1977, art. 2.)
admis en déduction des bénéfices de même nature des années
suivantes jusqu’à la cinquième inclusivement ; 9° ter (nouveau) ainsi conçu :
« 2" Des déficits provenant d’activités non commerciales au « 9° ter. Les intérêts versés au titulaire du compte d’épargne
sens de l’article 92, autres que ceux qui proviennent de l’exer­ sur livret ouvert au travailleur, salarié de l’artisanat, des ate­
cice d’une profession libérale ou des charges et offices dont les liers industriels, des chantiers et de l’agriculture en application
titulaires n’ont pas la qualité de commerçant ; ces déficits peu­ de l’article 80 de la loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, ainsi
vent cependant être imputés sur les bénéfices tirés d’activités que la prime versée au travailleur manuel qui procède effec­
semblables durant la même année ou les cinq années suivantes ; tivement à la création ou au rachat d’une entreprise artisanale. »
« 3° Des déficits fonciers, lesquels s’imputent exclusivement
sur les revenus fonciers des cinq années suivantes ou, s’il s’agit (Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 80-IV.)
d’immeubles donnés à bail conformément au statut du fermage, 18", modifié et complété comme suit :
sur ceux des neufs années suivantes ; cette disposition n’est pas
applicable aux propriétaires d’immeubles ayant fait l’objet de Au b, supprimer « et les entreprises nationales d’assurances ; »
travaux exécutés dans le cadre d’une opération groupée de res­ Le « c » devient le « d » et il est créé un « c » (nouveau)
tauration immobilière faite en application des dispositions des ainsi conçu :
articles L. 313-1 à L. 313-15, modifiés, du code de l’urbanisme, « c) Des articles L. 322-13 et L. 322-22 du code des assurances
ainsi qu’aux nus-propriétaires effectuant des travaux en appli­ relatifs aux entreprises nationales d’assurances-; »
cation de l’article 605 du code civil, et aux propriétaires de
monuments classés monuments historiques, inscrits à l’inventaire (Décret n" 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5.)
supplémentaire ou ayant fait l’objet d’un agrément ministé­ Article 157 bis, premier alinéa, modifié comme suit :
riel. » « Art. 157 bis. — Les contribuables âgés de plus de soixante-
(Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 3, et loi n° 76- cinq ans au 31 décembre de l’année d’imposition, ou remplissant
1234 du 29 décembre 1976, art. 16.) l’une des conditions d’invalidité mentionnées à l’article 195,
peuvent déduire de leur revenu imposable une somme de :
Paragraphe II, modifié et complété comme suit : < 3 100 F si leur revenu global n’excède pas 19 000 F ;
1° bis a, remplacer « de l’article 196 » par « des articles 196, « 1 550 F si ce revenu est compris entre 19 000 F et 31 000 F. »
196 A et 196 B ». (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 2-III.)
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 3-1 à III.)
Article 158 :
1° quater (nouveau) ainsi conçu : Paragraphe 3 :
€ 1“ quater. Le régime de déduction prévu au 1° bis a est Quatrième alinéa, modifié comme suit :
étendu aux dépenses effectuées par un contribuable pour sa
résidence principale, qu’il en soit ou non propriétaire, lorsque « Le montant de l’abattement prévu à l’alinéa précédent est
ces dépenses ont pour objet d’améliorer l’isolation thermique porté à 2 000 F pour l’établissement des impositions dues au
ou la mesure et la régulation du chauffage, ou encore de rem­ titre de l’année 1974 et à 3 000 F pour l’établissement de celles
placer une chaudière dans des conditions permettant une écono­ dues au titre des années 1975 et suivantes. »
mie de produits pétroliers ; les types de travaux ou d’achats (Loi n° 75-408 du 29 mai 1975, art. 2.)
admis sont déterminés par décret en Conseil d’Etat ; la déduc­
tion ne peut avoir lieu qu’une seule fois pour un même loge­ Il est ajouté deux alinéas (nouveaux) ainsi conçus :
ment ; elle est réservée aux logements existant au 1er mai 1974 « En outre, pour l’assiette de l’impôt sur le revenu dû au
et aux logements qui ont fait l’objet, avant cette même date, titre des années 1978 et suivantes, un abattement de 1 000 F par
soit d’une demande de permis de construire, soit d’une déclara­ an et par déclarant est opéré sur les intérêts de l’emprunt d’Etat
tion préalable de travaux ; lorsque le bénéficiaire de la déduc­ 8,80 p. 100 1977 autorisé par la loi n° 77-486 du 13 mai 1977. *
tion est remboursé en tout ou partie de ses dépenses par un (Loi n" 77-486 du 13 mai 1977, art. 2.)
tiers, dans un délai de dix ans, le montant remboursé est ajouté
à ses revenus de l’année du remboursement ; » « Pour l’assiette de l’impôt sur le revenu dû au titre des
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 8-II.) années 1977 et suivantes, il est opéré un abattement de 2 000 F
par an et par déclarant sur le montant imposable des revenus
2°, modifié et complété comme suit : correspondant à des dividendes d’actions émises en France. Le
« 2" Arrérages de rentes payés par lui à titre obligatoire et bénéfice de cet abattement est réservé aux contribuables dont
gratuit constituées avant le 2 novembre 1959 ; pensions alimen­ le revenu net global défini à l’article 156 n’excède pas la limite
taires répondant aux conditions fixées par les articles 205 à 211 de la dixième tranche du barème prévu à l’article 197-1, ce
du code civil ; rentes prévues à l’article 276 du code civil et chiffre étant arrondi à la dizaine de milliers de francs supé­
pensions alimentaires versées en vertu d’une décision de justice, rieure. »
en cas de séparation de corps ou de divorce, ou en cas d’ins­ (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 57.)
tance en séparation de corps ou en divorce lorsque le conjoint
fait l’objet d’une imposition séparée ; dans la limite de 18 000 F Paragraphe 4, modifié comme suit :
et, dans les conditions fixées par un décret en Conseil d’Etat, « 4. Les bénéfices des professions industrielles, commerciales,
les versements destinés à constituer le capital de la rente prévue artisanales et ceux de l’exploitation minière sont déterminés
à l’article 294 du code civil. conformément aux dispositions des articles 34 à 60, 302 ter à
« Toutefois, le contribuable ne peut opérer de déduction pour 302 septies et 302 septies A bis, les rémunérations visées à
ses descendants âgés de moins de 25 ans ou poursuivant leurs l’article 62, conformément aux dispositions de cet article, et les
études sauf pour ses enfants mineurs dont il n’a pas la garde ; » bénéfices de l’exploitation agricole et ceux tirés de l’exercice
(Loi n“ 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 3-V, et loi d’une profession non commerciale, conformément aux disposi­
n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 61.) tions, respectivement, des articles 63 à 78 et 92 à 104 A. Toute-
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5169
fois, les plus-values à long terme définies aux articles 39 duade-
cies et 39 terdecies-1 sont distraites des bénéfices en vue d’être Article 159 quinquies, paragraphe II, 3, dernière ligne, rem­
distinctement taxées à l’impôt sur le revenu dans les conditions placer « 1976 » par « 1978 ».
prévues aux articles 39 terdecies-2, 39 quindecies, 39 sexdecies (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-1.)
et 93 quater. »
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 11-1 et II et 12-IIÏ, Article 163 quater, abrogé.
et loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.) (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III et 13.)
Paragraphes 4 bis et 4 ter (nouveaux) ainsi conçus :
Au livre Ier, première partie, titre Ior, chapitre Ier, section II,
« 4 bis. Les adhérents des centres de gestion agréés définis 2e sous-section, le titre du paragraphe II est modifié comme
aux articles 1649 quater C à 1649 quater E, placés sous un suit : « II. — Revenu imposable des étrangers et des personnes
régime réel d’imposition et dont le chiffre d’affaires ou de n’ayant pas leur domicile fiscal en France ».
recettes n’excède pas le double des limites prévues pour l’appli­
cation du régime forfaitaire bénéficient d’un abattement de Article 164, modifié comme suit :
10 p. 100 sur leur bénéfice imposable dans la catégorie des
bénéfices industriels et commerciaux ou des bénéfices agricoles. Paragraphe 1, premier alinéa :
« En cas de remise en cause, pour inexactitude ou insuffi­ Deuxième ligne, après « domicile », ajouter « fiscal ».
sance, des éléments fournis au centre de gestion agréé, les Troisième ligne, remplacer « 183 quater » par « 163 bis C ».
adhérents perdent le bénéfice de l’abattement de 10 p. 100, sans In fine, ajouter la phrase suivante : « Ces dispositions sont
préjudice des sanctions fiscales de droit commun, pour l’année abrogées à compter du lor janvier 1979 ».
au titre de laquelle le redressement est opéré. Paragraphes 1, deuxième alinéa, 2 et 3, abrogés.
« Le bénéfice de l’abattement est, en revanche, maintenu
lorsque le redressement porte exclusivement sur des erreurs de (Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.)
droit ou des erreurs matérielles. »
(Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. lcr-HI et IV, Articles 164 A, 164 B, 164 C et 164 D (nouveaux) ainsi conçus :
troisième et quatrième alinéa.) « Art. 164 A. — Les revenus de source française des per­
sonnes qui n’ont pas leur domicile fiscal en France sont déter­
« 4 ter. Les adhérents des associations agréées des professions minés selon les règles applicables aux revenus de même nature
libérales définies aux articles 1649 quater F à 1649 quater H, perçus par les personnes qui ont leur domicile fiscal en France.
imposés à l’impôt sur le revenu selon le régime de la déclara­ Toutefois, pour la détermination du revenu global, seuls les
tion contrôlée et dont les recettes n’excèdent pas le double de dépenses et intérêts mentionnés à l’article 156-11 (1° bis a)
la limite prévue pour l’application du régime de l’évaluation peuvent être déduits dans les conditions prévues au II (1° bis b)
administrative bénéficient d’un abattement de 10 p. 100 sur leur du même article. »
bénéfice imposable. Toutefois, cet abattement ne peut se
cumuler avec d’autres déductions forfaitaires ou abattements (Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 4, premier ali­
d’assiette. néa.)
« En cas de remise en cause, pour inexactitude ou insuffi­
sance, des éléments fournis à l’association agréée, les adhérents « Art. 164 B. — I. — Sont considérés comme revenus de
perdent le bénéfice de l’abattement de 10 p. 100, sans préjudice source française :
des sanctions fiscales de droit commun, pour l’année au cours « a) Les revenus d’immeubles sis en France ou de droits
de laquelle le redressement est opéré. relatifs à ces immeubles ;
« Le bénéfice de l’abattement est en revanche maintenu « b Les revenus de valeurs mobilières françaises et de tous
lorsque le redressement porte exclusivement sur des erreurs de autres capitaux mobiliers placés en France ;
droit ou des erreurs matérielles. » « c) Les revenus d’exploitations sises en France ;
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 64-V.) « d) Les revenus tirés d’activités professionnelles, salariées
ou non, exercées en France ou d’opérations de caractère lucratif
Paragraphe 5, complété et modifié comme suit : au sens de l’article 92 et réalisées en Fi*ance ;
« 5 a) Les revenus provenant de traitements publics et « e) Les plus-values mentionnées à l’article 150 A et les
privés, indemnités, émoluments, salaires et pensions ainsi que profits tirés d’opérations définies à l’article 35, lorsqu’ils sont
de rentes viagères autres que celles mentionnées au 6 sont relatifs à des fonds de commerce exploités en France ainsi qu’à
déterminés conformément aux dispositions des articles 79 à 91. des immeubles situés en France, à des droits immobiliers s’y
« Le revenu net obtenu en application de l’article 83 n’est rapportant ou à des actions et parts de sociétés non cotées en
retenu dans les bases de l’impôt sur le revenu que pour 80 p. 100 bourse dont l’actif est constitué principalement par de tels biens
de son montant. et droits ;
« Par exception aux dispositions de l’alinéa précédent, les f) Les plus-values mentionnées à l’article 160 et résultant de
salaires et indemnités accessoires supérieurs à 120 000 F alloués la cession de droits afférents à des sociétés ayant leur siège en
par des sociétés à des personnes qui détiennent, directement ou France.
indirectement, plus de 35 p. 100 des droits sociaux sont retenus, « II. — Sont également considérés comme revenus de source
pour la fraction excédant 120 000 F, à raison de 90 p. 100 de française lorsque le débiteur des revenus a son domicile fiscal
leur montant, net de frais professionnels. ou est établi en France :
« Aucun abattement n’est pratiqué sur la fraction du montant « a) Les pensions et rentes viagères ;
des salaires, net de frais professionnels, et pensions qui excède « b) Les produits définis à l’article 92 et perçus par les inven­
une fois et demie la limite de la dernière tranche du barème teurs ou au titre de droits d’auteur, ceux perçus par les obtenteurs
prévu à l’article 197-1, ce chiffre étant arrondi à la dizaine de de nouvelles variétés végétales au sens de la loi n° 70-489
milliers de francs supérieurs ; du 11 juin 1970, ainsi que tous les produits tirés de la propriété
« b) Les dispositions du a sont applicables aux allocations industrielle ou commerciale et de droits assimilés ;
spéciales aux travailleurs sans emploi et à l’allocation complé­ « c) Les sommes payées en rémunération des prestations de
mentaire mentionnées à l’article 231 bis D, premier et troisième toute nature fournies ou utilisées en France. »
alinéa, ainsi qu’aux participations en espèces allouées aux tra­
vailleurs mentionnées à l’article 231 bis C-l ; (Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 5 et 6.)
« c) Lorsque, étant en instance de séparation de corps ou de « Art. 164 C. — Les personnes qui n’ont pas leur domicile
divorce, la femme mariée fait l’objet d’une imposition distincte fiscal en France mais qui y disposent d’une ou plusieurs habita­
par application des dispositions de l’article 6-3 b, la provision tions, à quelque titre que ce soit, directement ou sous le couvert
alimentaire qui lui est allouée pour son entretien et celui de d’un tiers, sont assujetties à l’impôt sur le revenu sur une base
ses enfants est comptée dans les revenus imposables de l’inté­ égale à trois fois la valeur locative réelle de cette ou de ces
ressée. » habitations à moins que les revenus de source française des inté­
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 14 ; loi n° 76-539 ressés ne soient supérieurs à cette base, auquel cas le montant
du 22 juin 1976, art. 8-1, et loi n° 78-1232 du 29 décem­ de ces revenus sert de base à l’impôt.
bre 1976, art. 4.) « Les dispositions du premier alinéa ne s’appliquent pas aux
contribuables de nationalité française qui justifient être soumis
Paragraphe 6, deuxième alinéa, modifié comme suit : dans le pays où ils ont leur domicile fiscal à un impôt personnel
a« Toutefois, cette fraction est portée à 80 p. 100 quel que soit sur l’ensemble de leurs revenus èt si cet impôt est au moins égal
l’âge du crédirentier, pour la partie du montant brut annuel aux deux tiers de celui qu’ils auraient à supporter en France sur
des rentes viagères perçues par chaque bénéficiaire, qui excède la même base d’imposition. »
22 000 F. » (Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 7, sauf la
(Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 23.) cinquième ligne.)
5170 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

« Art. 164 D. — Les personnes physiques exerçant des activités


en France ou y possédant des biens, sans y avoir leur domicile
fiscal, „ ainsi que les personnes mentionnées à l’article 4 B-2, ÉLÉMENTS DU TRAIN DE VIE BASE
peuvent être invitées, par le service des impôts, à désigner dans
un délai de quatre-vingt-dix jours à compter de la réception de
cette demande, un représentant en France autorisé à recevoir
les communications relatives à l’assiette, au recouvrement et 6. Yachts ou bateaux de plaisance à voiles
au contentieux de l’impôt. » avec ou sans moteur auxiliaire jaugeant
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 15, premier alinéa, au moins 3 tonneaux de jauge internatio­
première phrase.) nale :
— pour les trois premiers tonneaux__ 6 000 F
Article 168, modifié comme suit : — pour chaque tonneau supplémentaire :
Paragraphe 1 : — de 4 à 10 tonneaux ...................... 1 800 F
A la fin du premier alinéa, remplacer « 30 000 F » par — de 10 à 25 tonneaux .................... 2 400 F
— au-dessus de 25 tonneaux ............ 4 800 F
« 36 000 F ». Ce barème est quintuplé pour les'bateaux
Remplacer le barème ancien par le barème suivant : de plaisance battant pavillon d’un pays
ou territoire qui n’a pas conclu avec la
France de convention d’assistance adminis­
trative en vue de lutter contre la fraude
ÉLÉMENTS OU TRAIN DE VIE BASE et l’évasion fiscales.
Le nombre de tonneaux à prendre en
considération est égal au nombre de ton­
neaux correspondant à la jauge brute sous
déduction, le cas échéant, d’un abattement
1. Valeur locative réelle de la résidence prin­ pour vétusté égal à 25 p. 100, 50 p. 100 ou
cipale, déduction faite de celle s’appli­ 75 p. 100 suivant que la construction du
quant aux locaux ayant un caractère yacht ou du bateau de plaisance a été
professionnel : achevée depuis plus de cinq ans, plus de
— pour les logements non soumis à la quinze ans ou plus de vingt-cinq ans. Le
limitation des loyers ..................... Trois fois la valeur tonnage ainsi obtenu est arrondi, s’il y a
locative. lieu, à l’unité immédiatement inférieure.
— pour les autres logements ........ Cinq fois la valeur 7. Bateaux de plaisance à moteur fixe ou
locative. hors-bord d’une puissance réelle d’au
t. Valeur locative réelle des résidences secon­ moins 20 chevaux-vapeur :
daires, déduction faite de celle s’appli­ — pour les 20 premiers chevaux.......... 4 800 F
quant aux locaux ayant un caractère — par cheval-vapeur supplémentaire ... 360 F
professionnel : Toutefois, la puissance n’est comptée que
— pour les logements non soumis à la pour 75 p. 100, 50 p. 100 ou 25 p. 100,
limitation des loyers .............................. Trois fois la valeur en ce qui concerne les bateaux construits
locative. respectivement depuis plus de cinq ans,
— pour les autres logements ............... Six fois la valeur quinze ans et vingt-cinq ans.
locative. Ce barème est quintuplé pour les bateaux
S. Employés de maison, précepteurs, précep­ de plaisance battant pavillon d’un pays ou
trices, gouvernantes : territoire qui n’a pas conclu avec la France
— pour la première personne âgée de de convention d’assistance administrative
moins de 60 ans ............................ 24 000 F en vue de lutter contre la fraude et l’éva­
— pour chacune des autres personnes.. 30 000 F sion fiscales.
La base ainsi déterminée est réduite de 8. Avions de tourisme : par cheval-vapeur de
moitié en ce qui concerne les personnes la puissance réelle de chaque avion....
employées principalement pour l’exercice 360 F
d’une profession.
9. Chevaux de course âgés au moins de
Il n’est pas tenu compte du premier deux ans au sens de la réglementation
employé de maison se trouvant au service concernant les courses :
des personnes remplissant l’une des condi­ — par cheval de pur sang.................. 24 OOO F
tions suivantes : — par cheval autre que de pur sang et
a) Etre âgé de plus de 65 ans ; par trotteur ................................... 14 400 F
b) Justifier qu’en raison de leurs infir­
mités ou de leurs maladies, elles ne La base d’imposition forfaitaire est tou­
peuvent se passer de l’aide d’un tefois réduite d’un tiers pour les chevaux
employé de maison, les invalides de - de course des écuries autres que celles
guerre ou du travail à 100 % étant situées dans la ville de Paris et dans les
dispensés de toute justification ; départements des Hauts-de-Seine, de la
c) Avoir à leur domicile un ascendant de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de
plus de 65 ans ou une personne l’Esso-nne, des Yvelines, du Val-d’Oise, de
infirme. la Seine-et-Marne et de l’Oise.
Il est également fait abstraction du 10. Chevaux de selle : par cheval âgé au
second employé de maison lorsque le moins de deux ans à compter du
nombre des personnes âgées de plus de second cheval ........................................ 7 200 F
65 ans ou des infirmes vivant sous le même
toit est de quatre au moins. 11. Location de droits de chasse et partici­
pation dans des sociétés de chasse.... Deux fois le montant
4. Voitures automobiles destinées au trans­ des loyers payés ou
port des personnes ..................... . Les trois quarts de des participations
Toutefois, la base ainsi déterminée est la valeur de la voi­ versées.
réduite de moitié en ce qui concerne les ture neuve avec
voitures appartenant aux pensionnés de abattement de 20 12. Clubs de golf: participation dans des
guerre bénéficiaires du statut des grands p. 100 après un an clubs de golf et abonnements payés en
invalides, ainsi qu’aux aveugles et grands d’usage et de 10 vue de disposer de leurs installations... Deux fois le montant
infirmes civils titulaires de la carte d’inva­ p. 100 supplémen­ des sommes ver­
lidité prévue à l’article 173 du code de la taires par année sées.
famille et de l’aide sociale. pendant les quatre
Elles est également réduite de moitié années suivantes.
pour les voitures qui sont affectées prin­ (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 68.)
cipalement à un usage professionnel. Cette
réduction est limitée à un seul véhicule.
Paragraphe 1, troisième alinéa, modifié et complété comme
5. Motocyclettes de plus de 450 centimètres suit :
cubes ...................................................... La valeur de la moto­
cyclette neuve avec « Les éléments dont il est fait état pour la détermination de
abattement de 50 la base d’imposition sont ceux dont ont disposé, pendant l’année
p. 100 après trois de l’imposition, le contribuable, sa femme, les personnes consi­
ans d’usage. dérées comme étant à sa charge au sens de l’article 196 lors-
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5171
qu’elles n’ont pas fait l’objet de demandes d’imposition distincte,
ainsi que les personnes désignées aux articles 196 A et 196 B. » Article 196, modifié comme suit :
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 3 [I, II et III].) « Art. 196. — Sont considérés comme étant à la charge du
Paragraphe 2, premier alinéa, remplacer « 60 000 F » par contribuable, à la condition de n’avoir pas de revenus distincts
« 72 000 F ». de ceux qui servent de base à l’imposition de ce dernier :
« 1° Ses enfants âgés de moins de dix-huit ans ou infirmes,
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 68.) quel que soit leur âge ;
« 2° Sous les mêmes conditions, les enfants qu’il a recueillis
Article 170, paragraphe 2, remplacer « résidence habituelle » à son propre foyer. »
par « domicile fiscal ». (Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 3-1.)
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 1er, 2 et 16.) Article 196 B (nouveau) ainsi conçu :
Article 180 A (nouveau) ainsi conçu : « Art. 196 B. — Le contribuable qui accepte le rattachement
des personnes désignées à l’article 6-2 bis bénéficie d’une demi-
« Art. 180 A. — En cas de refus ou à défaut de réponse dans part supplémentaire de quotient familial par personne ainsi rat­
le délai fixé à la demande de l’administration les invitant à tachée, mais la réduction d’impôt correspondante est limitée au
désigner un représentant en France, les personnes désignées à chiffre indiqué au troisième alinéa.
l’article 164 D sont taxées d’office à l’impôt sur le revenu. » « Si la personne rattachée est elle-même chef de famille,
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 15, premier ali­ l’avantage fiscal accordé au contribuable prend la forme d’un
néa, deuxième phrase.) abattement du montant du chiffre indiqué au troisième alinéa
sur son revenu imposable par personne ainsi prise en charge.
Articles 182 A et 182 B (nouveaux) ainsi conçus : « Le montant de la réduction d’impôt et celui de rabatte­
ment mentionnés aux deux alinéas qui précèdent sont fixés
« Art. 182 A. — I. — Les traitements, salaires, pensions et à 6 000 F pour l’imposition des revenus de l’année 1974. Ils
rentes viagères, de source française, servis à des personnes qui sont revalorisés chaque année dans la même proportion que la
ne sont pas fiscalement domiciliées en France donnent lieu à limite de la première tranche du barème prévu à l’article 197. »
l’application d’une retenue à la source. (Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 3-1, II, III et IV.)
« II. — La base de cette retenue est constituée par le montant
net des sommes versées, déterminé conformément aux règles Article 197 :
applicables en matière d’impôt sur le revenu, à l'exclusion de Paragraphe I, deuxième alinéa, modifié comme suit :
celles qui prévoient la déduction des frais professionnels reels. « Sous réserve des dispositions de l’article 160, l’impôt est
« III. — La retenue est calculée, pour l’année 1977, selon le calculé pour les contribuables mariés sans enfant à charge et
tarif suivant, correspondant à une durée d’un an : les contribuables célibataires ayant un enfant à charge, en
En pour­ appliquant le taux de :
centage. « 0 p. 100 à la fraction du revenu qui n’excède pas 13 450 F ;
« 5 p. 100 à la fraction du revenu comprise entre 13 450 F
« Fraction des sommes soumises à retenue : et 14 100 F ;
« Inférieure à 20000 F...................................................... 0 « 10 p. 100 à la fraction du revenu comprise entre 14 100 F
« De 20 000 F à 60 000 F. .,............................................ 15 et 16 900 F ;
« Supérieure à 60 000 F..................................................•• 25 « 15 p. 100 à la fraction du revenu comprise entre 16 900 F
et 26 800 F ;
« Les limites de ces tranches sont fixées par décret en Conseil « 20 p. 100 à ' la fraction du revenu comprise entre 26 800 F
d’Etat proportionnellement à la durée de l’activité exercée en et 35 150 F ;
France ou de la période à laquelle les paiements se rapportent « 25 p. 100 à la fraction du revenu comprise entre 35 150 F
quand cette durée diffère d’un an. et 44 300 F ;
« Les taux de 15 p. 100 et 25 p. 100 ci-dessus sont ramenés à « 30 p. 100 à la fraction du revenu comprise entre 44 300 F
10 p. 100 et 18 p. 100 dans les départements d’outre-mer. et 53 550 F ;
« IV. — Chacun des seuils indiqués au III varie chaque année « 35 p. 100 à la fraction du revenu comprise entre 53 550 F
dans la même proportion que la limite la plus proche des tran­ et 61 750 F ;
ches du barème prévu à l’article 197-1. « 40 p. 100 à la fraction du revenu comprise entre 61 750 F
« V. — La retenue s’impute sur le montant de l’impôt sur le et 106 850 F ;
revenu établi dans les conditions prévues à l’article 197 A. » « 45 p. 100 à la fraction du revenu comprise entre 106 850 F
et 147 050 F ;
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 12.) « 50 p. 100 à la fraction du revenu comprise entre 147 050 F
et 190 350 F ;
« Art. 182 B. — I. — Donnent lieu à l’application d’une retenue « 55 p. 100 à la fraction du revenu comprise entre 190 350 F
à la source, lorsqu’ils sont payés par un débiteur établi en et 226 900 F ;
France à des personnes ou des sociétés relevant de l’impôt sur « 60 p. 100 à la fraction du revenu supérieure à 226 900 F. »
le revenu ou de l’impôt sur les sociétés qui n’ont pas dans ce Quatrième alinéa, supprimé.
pays d’installation professionnelle permanente : (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III, et loi n° 76-1232
« a) Les sommes versées en rémunération d’une activité du 29 décembre 1976, art. 2-1.)
déployée en France dans l’exercice de l’une des professions
mentionnées à l’article 92 ; Paragraphe V, modifié comme suit :
« b) Les produits définis à l’article 92 et perçus par les inven­ « Pour l’imposition des revenus réalisés à partir du 1er jan­
teurs ou au titre de droits d’auteur, ceux perçus par les obten­ vier 1975, date d’introduction du franc métropolitain dans le
teurs de nouvelles variétés végétales au sens de la loi n° 70-489 département de la Réunion, l’impôt sur le revenu est calculé
du 11 juin 1970, ainsi que tous produits tirés de la propriété d’après le barème applicable en France métropolitaine. A titre
industrielle ou commerciale et de droits assimilés ; transitoire, les limites des tranches de ce barème sont respective­
« c) Les sommes payées en rémunération des prestations de ment majorées de 36 p. 100, 24 p. 100 et 12 p. 100 pour chacune
toute nature fournies ou utilisées en France. des trois premières années d’application du barème métropolitain.
« Les limites d’exonération sont majorées, pour les années
« II. — Le taux de la retenue est fixé à 33 1/3 p. 100. correspondantes, dans la même proportion. »
« La retenue s’impute sur le montant de l’impôt sur le revenu (Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 17-1 et VII-1,
établi dans les conditions prévues à l’article 197 A. » et décret n° 74-1130 du 30 décembre 1974, art. 1er.)
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 10.) Articles 197 A, 197 B et 197 C (nouveaux) ainsi conçus :
« Art. 197 A. — Les règles de l’article 197-1 sont applicables
Article 193, premier alinéa, modifié comme suit : pour le calcul de l’impôt sur le revenu dû par les personnes qui,
« Art. 193. — Sous réserve des dispositions de l’article 196 B, n’ayant pas leur domicile fiscal en France :
le revenu imposable, arrondi à la centaine de francs inférieure « a) Perçoivent des revenus de source française ; l’impôt ne
est, pour le calcul de l’impôt sur le revenu, divisé en un certain peut, en ce cas, être inférieur à 25 p. 100 du revenu net impo­
nombre de parts... » (Le reste sans changement.) sable ou à 18 p. 100 pour les revenus ayant leur source dans les
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 3-III.) départements d’outre-mer ; ces taux minima d’imposition ne sont
5172 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

toutefois pas applicables aux personnes qui peuvent justifier que


l’impôt français sur leur revenu global serait inférieur à celui Paragraphe II, dernière ligne, remplacer « 1975 » par « 1977 ».
résultant de l’application de ces taux minima ; (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-1.)
« b) Disposent en France d’une ou de plusieurs habitations et
sont imposables à ce titre en vertu de l’article 164 C. » Article 209 A (nouveau) ainsi conçu :
(Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 4, deuxième et « Art. 209 A. — Si une personne morale dont le siège est
troisième alinéa, et 7, cinquième ligne.) situé hors de France a la disposition d’une ou plusieurs proprié­
tés immobilières situées en France ou en concède la jouissance
« Art. 197 B. — Pour la fraction n’excédant pas la limite gratuitement ou moyennant un loyer inférieur à la valeur loca­
supérieure, fixée par l’article 182 A-III, des traitements, salaires, tive réelle, elle est soumise à l’impôt sur les sociétés sur une
pensions et rentes viagères de source française servis à des per­ base qui ne peut être inférieure à trois fois la valeur locative
sonnes de nationalité française qui n’ont pas leur domicile fiscal réelle de cette ou de ces propriétés. Lorsque l’occupant a son
en France, l’imposition établie dans les conditions prévues à domicile fiscal en France, il est solidairement responsable du
l’article 197 A ne peut excéder la retenue à la source applicable paiement de cette imposition.
en vertu de l’article 182 A. En outre, cette fraction n’est pas prise « Il n’est pas fait application de la taxation prévue au pre­
en compte pour le calcul de l’impôt sur le revenu établi en vertu mier alinéa aux organismes à but non lucratif qui exercent une
de l’article 197 A et la retenue à laquelle elle a donné lieu activité désintéressée de caractère social ou philanthropique,
n’est pas imputable. éducatif ou culturel et qui établissent que l’exercice de cette
« En cas de pluralité de débiteurs, la situation du contribuable activité en France justifie la possession ou la disposition des
est, s’il y a lieu, régularisée par voie de rôle. » propriétés immobilières en cause. »
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 8 et 12, dernier (Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 13.)
alinéa.)
Article 209 bis, complété par un paragraphe 3 (nouveau) ainsi
« Art. 197 C. — L’impôt dont le contribuable est redevable en conçu :
France sur les revenus autres que les traitements et salaires « 3. Par dérogation aux dispositions du 1, l’avoir fiscal attaché
exonérés en vertu des dispositions de l’article 81 A, premier et aux dividendes des sociétés françaises perçus par les caisses de
deuxième alinéas, est calculé aux taux correspondant à l’ensemble retraite et de prévoyance est reçu en paiement de l’impôt sur
de ses revenus, imposables et exonérés. » les sociétés dû par ces caisses. Il est restitué dans la mesure
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 9, dernier où son montant excède celui de l’impôt dont elles sont rede­
alinéa.) vables.
« Un décret fixe la date d’application de ces dispositions. »
Article 199, modifié comme suit : (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 58.)
« Art. 199. — Sous réserve des traités de réciprocité, les dis­
positions de l’article 193... » (Le reste sans changement.) Article 210 A, paragraphe 1, deuxième alinéa, première ligne,
(Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.) remplacer « 1975 » par « 1977 ».
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-1.)
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section V,
paragraphe II, il est ajouté un article 199 quater A (nouveau) Article 210 B, paragraphe 1, complété par un deuxième alinéa
ainsi conçu : ainsi conçu :
« Art. 199 quater A. — La retenue prévue à l’article 119 bis-2 « Toutefois l’agrément est supprimé en ce qui concerne l’apport
libère les contribuables fiscalement domiciliés hors de France de partiel d’actif d’une branche complète d’activité ou d’éléments
l’impôt sur le revenu dû en raison des sommes'qui ont supporté assimilés lorsque la société apporteuse prend l’engagement dans
cette retenue. » l’acte d’apport :
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 14, lor alinéa « a) De conserver pendant cinq ans les titres remis en contre­
[partie].) partie de l’apport ;
« b) De calculer ultérieurement les plus-values de cession
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, sec­ afférentes à ces mêmes titres par référence à la valeur que les
tion V, le titre III est supprimé. biens apportés avaient, du point de vue fiscal, dans ses propres
écritures. »
Article 200, paragraphe I, abrogé.
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-11.)
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.)
Article 210sertes (nouveau) ainsi conçu:
Article 201, paragraphe 2, troisième alinéa, dernière phrase,
remplacer « à l’article 39 terdecies-3 » par « aux ai’ticies 150 A « Art. 210sexies. — Les jetons de présence alloués au titre
à 150 T ». d’un exercice aux membres du conseil d’administration ou du
conseil de surveillance des sociétés anonymes sont déductibles de
(Loi n" 76 660 du 19 juillet 1976, art. 11-11.) l’assiette de l’impôt sur les sociétés dans la limite de 5 p. 100
du produit obtenu en multipliant la moyenne des rémunérations
Article 202, paragraphe 2, supprimer le second alinéa « Pour déductibles attribuées au cours de cet exercice aux salariés les
la détermination de la base d’imposition, il est fait application mieux rémunérés de l’entreprise par le nombre des membres
des dispositions des articles 93-1 bis et 200 ». composant le conseil.
(Loi n° 76 660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.) « Pour l’application de cette disposition les personnes les mieux
rémunérées s’entendent de celles mentionnées à l’article 39-5.
Article 207, paragraphe 1, complété par un 5° bis (nouveau) « Pour les sociétés anonymes qui, employant moins de cinq per­
ainsi conçu : sonnes, ne satisfont pas aux conditions définies à l’article 39-5,
« 5° bis. Les organismes sans but lucratif mentionnés à l’arti­ les jetons de présence alloués au titre d’un exercice aux membres
cle 261-7-1", pour les opérations à raison desquelles ils sont du conseil d’administration ou du conseil de surveillance sont
exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée ; » déductibles de l’assiette de l’impôt sur les sociétés dans la
limite de 3 000 F par membre du conseil d’administration ou du
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 7-1-4.) conseil de surveillance. »
Article 208 quater, pai-agraphe 1, modifié et -complété comme (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 15, et loi
suit : n° 76-539 du 22 juin 1976, art. 8-1 et II.)
a) Quatrième ligne, remplacer « 1975 » par « 1977 » ; Article 212, deuxième alinéa, compléter comme suit la fin
b) Premier alinéa, à la cinquième ligne, remplacer « 1975 » du premier alinéa du 1" : « ... le montant du capital social s’il
par « 1977 ; pour les entreprises minières exerçant dans le s’agit d’un exercice ouvert avant le 1er janvier 1977, ou une
département de la Guyane, le délai maximum est porté de huit fois et demie ce montant s’il s’agit d’un exercice ouvert à
à dix ans ». compter de cette date. »
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-VI-l.) (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 10-11.)
Article 209 : Article 214, paragraphe 1, 2°, remplacer « l’article 30 du
Paragraphe I, quatrième ligne, après « à 58 », ajouter « et livre III du code du travail » par « l’article 5 de la loi du
302 septies A bis ■». 18 décembre 1915 modifiée ».
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 62-IV.) (Loi n° 73-4 du 2 janvier 1973, art. 1er et 2.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5173
Article 214 A (nouveau) ainsi conçu : Article 223 septies, complété par un alinéa (nouveau) ainsi
« Art. 214 A. — I. — Pour la détermination du bénéfice ser­ conçu :
vant de base à l’impôt sur les sociétés, les sociétés françaises « Les sociétés créées à compter du 1er janvier 1977 dont le
par actions qui se constituent ou qui procèdent à des augmen­ capital est constitué pour la moitié au moins par des apports
tations de capital entre le 1er janvier 1977 et le 31 décembre 1980 en numéraire sont, pour leurs trois premières années d’activité,
peuvent déduire les sommes effectivement allouées à titre de exonérées de cette imposition. »
dividendes aux actions émises à l’occasion de ces opérations et (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 11, deuxième et
représentant des apports en numéraire. troisième alinéa.)
« Toutefois, cette faculté ne peut être exercée que pendant
les cinq premiers exercices suivant la constitution de la société Ai'ticle 224, paragraphe 3, lu, remplacer « L. 111-1 et L. 111-3
ou la réalisation de l’augmentation de capital. à L. 111-5 » par « L. 117-1 à L. 117-18 ».
« En outre, le montant de la déduction afférente aux sommes (Loi n" 71-576 du 16 juillet 1971, art. 11 à 28 et 37.)
distribuées au cours d’un de ces exercices ne peut excéder
7,50 p. 100 du capital appelé et non remboursé correspondant Article 231 bis F, premier alinéa, huitième ligne, remplacer
aux apports mentionnés au premier alinéa, augmenté, s’il y a « 3,50 F » par « 5 F ».
lieu, des primes d’émission versées par les actionnaires et
inscrites au bilan de la société. (Loi n" 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 11.)
« II. — Le bénéfice du régime défini au I est subordonné à la Article 235 bis, paragraphe 1, modifié et complété comme suit :
condition que les actions de la société soient cotées en bourse « 1. Les employeurs qui, au 31 décembre de l’année suivant
eu admises à la cote officielle d’une bourse de valeurs françaises celle du paiement des salaires, n’auront pas procédé, dans les
au plus tard dans un délai de trois ans à compter de la consti­ conditions fixées par décret en Conseil d’Etat, aux investisse­
tution de la société ou de l’augmentation du capital. ments prévus à l’article 272 du code de l’urbanisme et de
« Si cette condition n’est pas réalisée, l’impôt correspondant l’habitation seront, dans la mesure où ils n’auront pas procédé
aux déductions pratiquées est immédiatement exigible et il est à ces investissements, assujettis à une cotisation de 2 p. 100
fait application de l’intérêt de retard prévu à l’article 1728. calculée sur le montant, entendu au sens de l’article 231, des
« III. — Un décret en Conseil d’Etat fixe les conditions d’appli­ salaires payés par eux au cours de l’année écoulée, compte tenu
cation du présent article. Il précise la date à laquelle une aug­ des dispositions de l’article 231-6. »
mentation de capital en numéraire est considérée comme réalisée (Loi n” 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 61-IV.)
ainsi que les règles applicables en cas d’augmentation de capital
précédée ou suivie d’une réduction de capital non motivée par Articles 235 ter A et 235 ter B, devenus sans objet.
des pertes. »
Article 235 ter E, modifié comme suit :
(Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 60-1, Il et V.) « Art. 235 ter E. — Les employeurs doivent consacrer au
Article 218 A, paragraphe 2, modifié comme suit : financement d’actions de formation prévues à l’article 235 ter C
des sommes qui devront représenter 2 p. 100 au moins du
« 2. Les personnes morales exerçant des activités en France montant, entendu au sens de l’article 231-1 à 1 ter, des salaires
ou y possédant des biens, sans y avoir leur siège social, sont payés pendant l’année en coui's. Ce taux est provisoirement fixé
imposables au lieu fixé par arrêté du ministre de l’économie à 1 p. 100. »
et des finances publié au Journal officiel. » (Loi n” 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 22 ; loi n° 75-1278
(Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 15, 1" alinéa du 30 décembre 1975, art. 26, et loi n” 76-1232 du
[partie].) 29 décembre 1976, art. 24.)
Article 219 quinquies (nouveau) ainsi conçu : Article 235 ter G, entre le premier et le deuxième alinéa sont
« Art. 219 quinquies. — La retenue à la source perçue en insérés les deux alinéas (nouveaux) ainsi conçus :
application de l’article 182 B est imputable sur le montant de « « Les sommes engagées par un employeur au titre d’uno
l’impôt sur les sociétés éventuellement exigible à raison des convention passée avec un organisme formateur n’ont de carac­
revenus qui l’ont supportée. » tère libératoire que dans la mesure où cet organisme effectue
(Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 10, 3“ alinéa.) les dépenses correspondantes avant la date de la régularisation
de la convention.
Article 221 bis, deuxième alinéa, remplacer « si cette société « Le versement au Trésor à raison de l’insuffisance éventuelle
se trouve imposée d’après le régime du forfait au moment de doit être opéré en même temps que le dépôt de la déclaration de
la cession. Dans ce cas, les dispositions des articles 39 terdecies-3 l’année de cette régularisation. »
et 39 sepdecies ne sont pas applicables. » par « si, au moment (Loi n“ 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 26.)
de la cession, les recettes de cette société n’excèdent pas la Article 235 ter I, transféré sous l’article 1679 bis B.
limite du forfait ou de l’évaluation administrative. En ce cas,
les dispositions du I de l’article 151 sexies ne sont pas appli­ Au livre Tr, premièi’e partie, titre Tr, chapitre III, il est
cables. » ajouté une section XI (nouvelle) intitulée : « Prélèvement spécial
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 11 et 12-III.) sur les films pornographiques ou d’incitation à la violence »
et comprenant un article 235 ter L (nouveau) ainsi conçu :
Article 223 ter, modifié comme suit : « Art. 235 ter L. — Un prélèvement spécial de 20 p. 100 est
« Art. 223 ter. — En vue de l’application des dispositions perçu sur la fraction des bénéfices industriels et commerciaux
de l’article 39 bis, les sociétés ou autres personnes morales imposables à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu
intéressées sont tenues de joindre à chaque déclaration qu’elles qui résulte de la production, de la distribution ou de la repré­
souscrivent pour rétablissement de l’impôt sur les sociétés, un sentation de films pornographiques ou d’incitation à la violence.
relevé indiquant distinctement le montant des dépenses effec­ « Cette fraction est déterminée en multipliant le bénéfice
tuées en vue des objets indiqués audit article au cours de la fiscal, hors report déficitaire, par le rapport existant pour la
période à laquelle s’applique la déclaration, par prélèvement, période d’imposition en cause entre le chiffre d’affaires passible
d’une part, sur les bénéfices de ladite période et, d’autre part, du taux majoré de la taxe sur la valeur ajoutée en application
sur les provisions constituées, en vertu du même article, au de l’ai’ticle 281 bis A et le chiffre d’affaires total.
moyen des bénéfices des périodes précédentes. » « Le montant du prélèvement versé en application du présent
article n’est pas adinis en déduction pour l’établissement de
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 18-1, et loi l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu.
n° 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 7.) « Les spectacles cinématographiques auxquels s’appliquent les
dispositions du pi'ésent article sont désignés par le ministre
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre II, section VII, chargé du cinéma après avis de la commission de contrôle des
il est ajouté un article 223 quinquies A (nouveau) ainsi conçu : films cinématographiques. Les réclamations et les recours conten­
« Art. 223 quinquies A. — Les personnes morales désignées tieux l’elatifs à ces décisions sont instruits par le dépai-tement de
à l’article 218 A-2 peuvent être invitées, par le service des la culture.
impôts, à désigner dans un délai de quatre-vingt-dix jours à « Un déci’et en Conseil d’Etat détermine les modalités d’appli­
compter de la réception de cette demande, un représentant en cation du présent article. Il fixe également les conditions d’établis­
France autorisé à recevoir les communications relatives à sement et de recouvi'ement du prélèvement, les obligations des
l’assiette, au recouvrement et au contentieux de l’impôt. En cas redevables, les règles de contentieux, les garanties de recouvi’e-
de refus ou à défaut de réponse dans le délai fixé, les personnes ment et les sanctions applicables. »
morales sont taxées d’office à l’impôt sur les sociétés. » (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. ll-II-l et 3
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 15, l*r alinéa.) et 11-V et VI.)
5174 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

« IV. — Un décret en Conseil d’Etat pris après avis du conseil


Article 235 quater, paragraphe I ter, complété comme suit : national de la comptabilité fixe les conditions d’application du
présent article, notamment les techniques de réévaluation, et
Au 3, après «Le prélèvement prévu au 1 », ajouter « , 1 bis ». la nature des obligations incombant aux entreprises. Il adapte
les dispositions des I à III au cas des professions libérales. »
Au 4, après « Les dispositions du 1 », ajouter « et du 1 bis ». (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 61-1, II, lre phr.,
(Loi n° 73-1150 du 27 décembre 1973, art. 12-11.) III et V.)
Article 238 B (nouveau) ainsi conçu : Article 238 sexies, périmé.
« Art. 238 B. — Le montant de la taxe spéciale sur les films Article 238 octies, paragraphe II, troisième alinéa, supprimé.
pornographiques ou d’incitation à la violence instituée par (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 11 et 12-III.)
l’article 11-II-2 de la loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975 n’est
pas admis en déduction pour l’établissement de l’impôt sur les Article 238 nonies, remplacer « 150 ter » par « 691 ».
sociétés ou de l’impôt sur le revenu. » (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-IH.)
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 11-II-3.)
Article 238 decies, modifié comme suit :
Article 238 bis, complété par un paragraphe 3 (nouveau) ainsi Paragraphe I :
conçu : Au 1, deuxième ligne, remplacer « 150 ter » par « 691 ».
« 3. Les dons faits, par des contribuables autres que les entre­ Le 3 est abrogé.
prises, à la Fondation de France ou à des œuvres d’intérêt géné­ Paragraphe II :
ral répondant à des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat
sont déductibles dans la limite de 0,50 p. 100 du revenu impo­ Deuxième ligne, remplacer « 150 ter » par « 691 ».
sable, en sus des déductions admises au 1, deuxième alinéa, et Deuxième alinéa, supprimer « sous réserve des dispositions
au 2. » du 1-3 ».
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 5, et loi n” 76-539 (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.)
du 22 juin 1976, art. 8-1.) Article 238 undecies, modifié comme suit :
Article 238 bis C, modifié comme suit : Premier alinéa, remplacer « 150 ter » par « 691 ».
Dernier alinéa, abrogé.
Le texte actuel devient le paragraphe I.
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.)
Paragi*aphe II (nouveau) ainsi conçu : Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre IV, section II,
« II. — Le règlement des indemnités dues en application de paragraphe VIII, il est ajouté un article 238 terdecies (nouveau)
l’article 4 de la loi nu 75-622 du 11 juillet 1975 relative à la natio­ ainsi conçu :
nalisation de l’électricité dans les départements d’outre-mer ne « Art. 238 terdecies. — Les articles 238 nonies à 238 duodecies
donne lieu à aucune perception au profit du Trésor. » s’appliquent lorsque la cession intervient au moins deux ans
(Loi n” 75-622 du 11 juillet 1975, art. 7, deuxième alinéa.) après l’acquisition et ne relève pas du régime de l’article 35 A.
« Toutefois, le différé d’imposition ne peut excéder cinq ans.
Article 238 bis H, modifié comme suit : Les différés accordés antérieurement au 1er janvier 1977 expi­
Paragraphe I : rent au plus tard le 31 décembre 1981. »
Première ligne, remplacer « 1975 » par « 1977 ». (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-1.)
(Loi nu 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-VI-2.) Au livre Ior, première partie, titre Ior, chapitre IV, il est
ajouté un paragraphe XVII bis (nouveau) îhtitulé : « Personnes
Sixième ligne, remplacer « dans les départements d’outre­ morales passibles de l’impôt sur les sociétés ayant pour objet
mer » par « dans les départements et territoires d’outre-mer ». de transférer gratuitement à leurs membres la jouissance d’un
(Loi n° 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 2-1.) bien meuble ou immeuble » et comportant un article 239 octies
(nouveau) ainsi conçu :
Paragraphe II, quatrième et cinquième ligne, remplacer « pré­ « Art. 239 octies. — Lorsqu’une personne morale passible de
vue au deuxième alinéa de l’article 238 bis E » par « prévue à l’impôt sur les sociétés a pour objet de transférer gratuitement
l’article 121 V ter de l’annexe IV au code général des impôts ». à ses membres la jouissance d’un bien meuble ou immeuble, la
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-VI-2.) valeur nette de l’avantage en nature ainsi consenti n’est pas
prise en compte pour la détermination du résultat imposable et
Paragraphe III, quatrième ligne, remplacer « un département elle ne constitue pas un revenu distribué au sens des articles 109
d’outre-mer » par « un département ou un territoire d’outre­ à 111. Cet avantage est exonéré d’impôt entre les mains du béné­
mer ». ficiaire, sauf si celui-ci est une personne morale passible de
(Loi n° 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 2-1.) l’impôt sur les sociétés ou une entrepi'ise imposable à l’impôt
Au livre Ier, première partie, titre Ior, chapitre IV, section II, sur le revenu selon les règles des bénéfices industriels et com­
il est ajouté un paragraphe I bis (nouveau) intitulé : « Rééva­ merciaux. Si aucune opération productive de recettes n’est réa­
luation des immobilisations non amortissables » et comprenant lisée avec des tiers, l’article 223 septi.es ne s’applique pas.
un article 238 bis I (nouveau) ainsi conçu : « Ces dispositions ne sont pas applicables aux personnes
« Art. 238 bis I. — I. — Les personnes physiques ou morales morales qui réalisent avec des tiers des opérations productives
qui exercent une activité commerciale, industrielle, artisanale, de recettes, à moins qu’il ne s’agisse d’opérations accessoires
agricole ou libérale sont autorisées à réévaluer leurs immobili­ n’excédant pas 10 p. 100 de leurs recettes totales ou résultant
sations non amortissables, y compris les titres de participation, d’une obligation imposée par la puissance publique.
figurant au bilan du premier exercice clos à dater du 31 décem­ « Un décret fixe la nature des renseignements particuliers
bre 1976. que les sociétés mentionnées au premier alinéa doivent fournir
« Il peut être procédé à cette réévaluation soit dans les écri­ annuellement au service des impôts, indépendamment des décla­
tures du premier exercice clos à dater du 31 décembre 1976, rations dont la production est déjà prévue par le présent
soit dans celles de l’exercice suivant. code. »
« La réévaluation est obligatoire pour les sociétés cotées en (Loi n° 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 6-1, 1er al.,
bourse, pour les sociétés dans lesquelles une société cotée détient III et IV.)
une participation entrant dans le champ de l’établissement de Article 244 bis, modifié comme suit :
comptes consolidés, ainsi que pour les autres sociétés commer­
ciales faisant publiquement appel à l’épargne au sens de l’ar­ Premier alinéa, remplacer « les profits visés aux articles 35
ticle 72 de la loi n° 66-537 du 24 juillet 1966. et 35 A » par « les profits mentionnés à l’article 35 ».
« Les immobilisations non amortissables sont réévaluées, en Le quatrième alinéa actuel est remplacé par les deux alinéas
fonction de l’utilité que leur possession présente pour l’entre­ suivants :
prise le 31 décembre 1976, à leur coût estimé d’acquisition ou « Il libère les contribuables fiscalement domiciliés hors de
de reconstitution en l’état. France au sens de l’article 4 B de l’impôt sur le revenu dû
« II. — La plus-value de réévaluation est inscrite, en fran­ en raison des sommes qui ont supporté ce prélèvement.
chise de tout impôt, à une réserve de réévaluation au passif du « Il s’impute sur le montant de l’impôt sur les sociétés dû
bilan. Cette réserve n’est pas distribuable. par le cédant au titre de l’année de réalisation des profits. Il
« III. — La plus-value ou la moins-value de cession des immo­ ne peut être restitué. »
bilisations non amortissables est, du point de vue fiscal, calcu­ (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III, et loi
lée à partir de leur valeur non réévaluée. I n" 76-1234 du 29 décembre, 1976, art. 14, 1er al.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5175
Au livre I", première partie, titre Ier, chapitre IV, section II, ou que des opérations analogues ne sont pas couramment réa­
il est ajouté un paragraphe XXIII bis (nouveau) intitulé. : « Pré­ lisées à des prix comparables par des entreprises commerciales,
lèvement d’un tiers sur les plus-values réalisées par les per­ en raison notamment du concours désintéressé des membres de
sonnes physiques ou sociétés qui ne sont pas fiscalement domi­ ces organismes ou des contributions publiques ou privées dont
ciliées en France » et comprenant un article 244 bis A (nouveau) ils bénéficient ;
ainsi conçu : « c) Les recettes de quatre manifestations de bienfaisance ou
« Art. 244 bis A. — I. Sous réserve des conventions inter­ de soutien organisées dans l’année à leur profit exclusif par les
nationales, les personnes qui ne sont pas fiscalement domiciliées organismes désignés aux a et b ainsi que par les organismes
en France au sens de l’article 4 B, ou dont le siège social est permanents à caractère social des collectivités locale* et des
situé hors de France, sont soumises à un prélèvement d’un tiers entreprises ;
sur les plus-values imposables en application des articles 35 A « d) Le caractère désintéressé de la gestion résulte de la
et 150 A et résultant de la cession d’immeubles, de droits réunion des conditions ci-après :
immobiliers ou d’actions et parts de sociétés non cotées en « L’organisme doit être géré et administré à titre bénévole
bourse dont l’actif est constitué principalement par de tels biens par des personnes n’ayant elles-mêmes, ou par personne inter­
et droits. posée, aucun intérêt direct ou indirect dans les résultats de
« L’impôt dû en application du présent article est acquitté l'exploitation ;
lors de l’enregistrement de l’acte ou, à défaut d’enregistrement, « L’organisme ne doit procéder à aucune distribution directe
dans le mois suivant la cession, sous la responsabilité d’un repré­ ou indirecte de bénéfice, sous quelque forme que ce soit ;
sentant désigné comme en matière de taxes sur le chiffre « Les membres de l’organisme et leurs ayants droit ne doivent
d’affaires. pas pouvoir être déclarés attributaires d’une part quelconque de
« Les organisations internationales, les Etats étrangers, les l’actif, sous réserve du droit de reprise des apports.
banques centrales et les institutions financières publiques de « Tous les organismes concernés par les a, b et c sont placés
ces Etats sont exonérés dans les conditions prévues à l'article sous le régime du chiffre d'affaires réel ; un décret en Conseil
131 sexies. d’Etat détermine leurs obligations ainsi que l’étendue et les
« II. — Le prélèvement mentionné au i est libératoire de modalités d’exercice de leurs droits à déduction. »
l’impôt sur le revenu dû en raison des sommes qui ont sup­
porté ce prélèvement. » (Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, ~rt. 7-1, II et III.)
(Loi n° 764360 du 19 juillet 1976, art. 8-III, lpr, 4e et 5e al., Paragraphe 9, abrogé.
et loi n° 76-1234 du 29 décembre x976, art. 14, 1er et (Loi n" 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 6-V.)
2' al.)
Articles 261 A et 261 B (nouveaux) ainsi conçus :
Au livre Ier, première partie, titre I", chapitre IV, le titre « Art. 261 A. — Les services indispensables à l'utilisation
du paragraphe XXVI est modifié comme suit : « Prélèvements des biens meubles ou immeubles et fournis à leurs membres
sur les plus-values prévues aux articles 235 quater et 244 bis. * par les personnes morales désignées à l’article 239 octies moyen­
Article 244 quater A : nant, indépendamment des apports, le stiüct remboursement de
la part qui leur incombe dans les dépenses communes, sont
Paragraphe I, deuxième ligne, supprimer « 150 quater ». exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée dans les conditions
Paragraphe III, remplacer « lorsque les prélèvements visés prévues à l’article précité. »
aux articles 150 quater et 235 quater sont exigibles » par « lors­ (Loi n" 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 6-1, 2" al.)
que le prélèvement prévu à l’article 235 quater est exigible ».
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.) « Art. 261 B. — Les remboursements le irais effectués par
les membres des personnes morales ayant pour objet de per­
Au livre I", première partie, titre II, chapitre Ier,- section I, mettre à ceux-ci l'utilisation commune de moyens nécessaires à
paragraphe II, il est ajouté un article 260 A (nouveau) ainsi l’exercice de leur profession sont exonérés de la taxe sur la
conçu : valeur ajoutée.
« Art. 260 A. — Les collectivités locales, leurs groupements ou « Cette exonération est subordonnée à la condition que le
leurs établissements publics peuvent, sur leur demande, être remboursement effectué par chaque membre corresponde stric­
assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée au titre des opérations tement à la part qui lui incombe dans les dépenses communes
relatives aux services suivants : et qu’aucun des membres ne soit assujetti à la taxe sur la valeur
« Fourniture de l’eau ; ajoutée sur plus de 10 p. 100 de ses recettes totales.
« Assainissement ; « Les dispositions du présent article ne sont pas applicables
« Abattoirs publics ; aux personnes morales qui réalisent avec des tiers des opérations
« Marchés d’intérêt national ; productives de recettes, à moins qu’il ne s’agisse d’opérations
« Enlèvement et traitement des ordures, déchets et résidus accessoires n’excédant pas 10 p. 100 de murs recettes totales
lorsque ce service donne lieu au paiement de la redevance pour ou résultant d’une obligation imposée par la puissance publique.
services rendus prévue par l’article L. 233-78 du code des com­ « Un décret fixe la nature des renseignements particuliers
munes. que les sociétés mentionnées au premier alinéa doivent fournir
annuellement au service des impôts, indépendamment des décla­
« L’option peut être exercée pour chacun des services cités rations dont la production est déjà prévue par le présent code. »
ci-dessus, dans des conditions et pour une durée qui sont fixées (Loi n" 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 6-II, III et IV.)
par décret en Conseil d’Etat. »
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 14-1.) Article 266, paragraphe 2-b bis, complété par un deuxième
alinéa (nouveau) ainsi conçu :
Article 261 : « Ces dispositions s’appliquent aux offices publics d'aménage­
Paragraphe 7-1°, abrogé et remplacé par les dispositions sui­ ment et de construction pour les opérations faites en application
de la législation sur les organismes d’habitations à loyer modéré. »
vantes :
« 7. 1°. — g) Les services de caractère social, éducatif, cul­ (Loi n" 71-580 du 16 juillet 1971, ai’t. 4 et 30.)
turel ou sportif rendus à leurs membres par les organismes Article 268 ter, paragraphe II, première Mgne, remplacer
légalement constitués agissant sans but lucratif, et dont la gestion « 1976 » par «- 1978 ».
est désintéressée.
« Il en est de même des ventes consenties à leurs membres (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 8-1.)
par ces organismes, dans la limite de 10 p. 100 de leurs recettes
totales. Article 278, modifié comme suit :
« Toutefois, demeurent soumises à la taxe sur la valeur ajoutée, « Art. 278. — Le taux normal de la taxe sur la valeur ajoutée
sous réserve des dispositions du b : est fixé à 17,60 p. 100. »
« Les opérations d’hébergement et de restauration ; (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 6-1.)
« L’exploitation des bars et buvettes.
« Ces dispositions sont également applicables aux unions Article 279, complété comme suit :
d’associations qui répondent aux conditions ci-dessus, dans leurs « a ter et a quater (nouveaux) ainsi conçus :
rapports avec les membres des associations faisant partie de ces
unions ; « a ter. Les locations d’emplacements sur les terrains de
b) Les opérations faites au bénéfice de toutes personnes par camping classés, à condition que soit délivrée à tout client une
des œuvres sans but lucratif qui présentent un caractère social note d’un modèle agréé par l’administration indiquant les dates
ou philanthropique et dont la gestion est désintéressée, lorsque de séjour et le montant de la somme due. »
les prix pratiqués ont été homologués par l’autorité publique (Loi nü 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 12.)
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« a quater. La fourniture de logement dans les gîtes ruraux. »


Article 298, modifié comme suit :
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 6.)
Paragraphe 2-1° :
c c, complété par un 14° (nouveau) ainsi conçu :
Premier alinéa, au lieu de « repris aux numéros 27-11 B »,
« 14° Préparations magistrales, produits officinaux et spécia­ lire « repris au numéro 27-11 B II. »
lités pharmaceutiques destinées à l’usage de la médecine humaine Troisième alinéa, supprimé.
et faisant l’objet de l’autorisation de mise sur le marché prévue
à l’article L. 601 du code de la santé publique, produits régis Paragraphe 4-1° bis-c, au lieu de « Les butanes et propanes
par l’article L. 666 du même code. » commerciaux (ex-27-11 A III du tarif des douanes) utilisés comme
combustibles », lire « Les butanes et- propanes commerciaux
(Loi n° 76-539 du 22 juin 1976, art. 1er, et loi n° 76-1220 (ex-27-11 B I du tarif des douanes) utilisés comme combus­
du 28 décembre 1976, art. 1er.) tibles ».
Article 280, paragraphe 2 h, complété comme suit : « ou Paragraphe 6, dernière ligne, au lieu de « sous le numéro
sont placés par option sous le régime simplifié d imposition ; ». 27-11 B (indices d’identification 6 et 7) », lire « sous le numéro
27-11 B II (indices d’identification 6 et 7) ».
(Loi n" 74-1114 du 27 décembre 1974, art. ler-VI-2.)
(Modifications de la nomenclature tarifaire des douanes.)
Article 281 bis, modifié et complété comme suit :
« Art. 281 bis. — Sont soumises au taux majoré de la taxe Article 298 quater, paragraphe I, quatrième alinéa, troisième
ligne, remplacer « 1975 » par « 1980 ».
sur la valeur ajoutée :
« 1° Les publications qui ont fait l’objet d’au moins deux (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 8-II.)
des interdictions prévues par l’article 14 de la loi n" 49-956 du
16 juillet 1949 modifié ; Au livre Ier, titre II, chapitre Ier, section IX, il est ajouté un
« 2° Les opérations d’achat, d’importation, de vente, de paragraphe VI (nouveau) intitulé : « Régime de la presse et de
livraison, de commissions, de courtage ou de façon portant sur ses fournisseurs » et comprenant sept articles 298 septies à
le caviar. » 298 terdecies (nouveaux) ainsi conçus :
(Loi n" 76 1232 du 29 décembre 1976, art. 7.) « Art. 298 septies. — Les ventes, commissions et courtages
portant sur les publications qui remplissent les conditions pré­
Article 281 bis A (nouveau) ainsi conçu : vues par les articles 72 et 73 de l’annexe III au présent code,
pris en application de l’article 52 de la loi du 28 février 1934,
« Art. 281 bis A. — La taxe sur la valeur ajoutée eÿt perçue sont soumis à la taxe sur la valeur ajoutée :
au taux majoré sur les cessions de droits portant sur les films
pornographiques ou d’incitation à la violence, ainsi que sur « 1° Pour les quotidiens et pour les publications qui leur sont
les droits d'entrée pour les séances au cours desquelles ces assimilées au sens de l’article 39 bis, au taux réduit assorti
films sont projetés. toutefois d’une réfaction telle que le taux réel perçu dans les
« Le taux majoré s’applique indépendamment des exonéra­ départements de la France métropolitaine soit de 2,1 p. 100 ; ce
tions ou des réductions de taux prévues par les dispositions taux est diminué de moitié dans les départements de la Guade­
législatives en vigueur. loupe, de la Martinique et de la Réunion ;
« Les spectacles cinématographiques concernés par ces dispo­ 2" Pour les autres publications, à compter du 1er janvier 1982
sitions sont désignés par le ministre chargé du cinéma après seulement, au taux réduit. Jusqu’à cette date, elles demeurent
avis de la commission de contrôle des films cinématographiques. exonérées ; toutefois, les éditeurs de ces publications peuvent
Les réclamations et les recours contentieux relatifs à ces déci­ opter pour l’assujettissement à la taxe sur la valeur ajoutée.
sions sont instruits par le département de la culture. » Cette option est irrévocable ; elle prend effet le premier jour du
trimestre qui suit le dépôt de la demande. Toutefois l’option
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 11-1 et V.) exercée avant le 1er avril 1977 peut prendre effet, à la demande
de l’entreprise, au 1er janvier 1977. Dans le cas où une même
Article 282, paragraphe 6 bis, abrogé. entreprise édite plusieurs titres, cette entreprise doit exercer
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 7-III.) une option distincte pour chaque titre. En cas d’option, le taux
réduit sera assorti, jusqu’au 31 décembre 1981, d’une réfaction
Article 295 : telle que le taux réel perçu soit de 4 p. 100 ; ce taux est diminué
de moitié dans les départements de la Guadeloupe, de la Marti­
Paragraphe 2, modifié comme suit : nique et de la Réunion. A ces atténuations de la base imposable
« 2. L’exonération prévue à l’article 261-5-l°-d est applicable se substitue, pour les départements de la Corse, celle qui est
dans les départements d’outre-mer. prévue à l’article 297-1-1-1°. »
« Celle prévue à l’article 261-5-1 °-f sera étendue aux dépar­ (Loi n° 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 2-1.)
tements d'outre-mer par décret en Conseil d’Etat. »
(Décret n” 64-865 du 20 août 1964.) « Art. 298 octies. — Les travaux de composition et d'impres­
Paragraphe 4-1°, première ligne, après « départements d’outre­ sion des écrits périodiques sont soumis au taux réduit de la
mer », ajouter «, sont exonérés de la taxe sur la valeur taxe sur la valeur ajoutée.
ajoutée, ». « Sont également soumises au taux réduit de la taxe sur la
valeur ajoutée les fournitures d’éléments d’information faites
(Loi n” 70-1199 du 21 décembre 1970, art. 66-1-1 et 2.) par les agences de presse figurant sur la liste prévue à l’arti­
cle 8 bis de l’ordonnance n° 45-2646 du 2 novembre 1945 modi­
Article 296, a, modifié comme suit : fiée ainsi que les opérations de cession ou de rétrocession par
« a) Le taux réduit est fixé à 3,50 p. 100, le taux intermé­ une entreprise de presse, d’éléments d’information (articles,
diaire et le taux normal à 7,50 p. 100, et le taux majoré à reportages, dessins, photographies), à une autre entreprise de
14 p. 100 ; ». presse en vue de l’édition des journaux ou publications men­
tionnées à l’article 298 septies. »
(Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 6-1, 2e al.)
(Loi n° 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 2-II et III.)
Article 297, paragraphe 1-1 : « Art. 298 nonies. — Le fait générateur de la taxe sur la
Le premier alinéa est modifié comme suit : valeur ajoutée est constitué par l’encaissement des acomptes ou
du prix en ce qui concerne les ventes des publications désignées
« Dans les départements de Corse, ... » (Le reste sans change­ à l’article 298 septies ainsi que les ventes de papier réalisées
ment.) par la société professionnelle des papiers de presse. »
(Loi n° 75-356 du 15 mai 1975, art. l8r et 12.) (Loi n” 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 3.)
1° a) Complété comme suit : «, à l’exception des produits « Art. 298 decies. — I. — Les droits à déduction des entre­
mentionnés à l’article 279-c-14° ; ». prises qui éditent les publications désignées à l’article 298 sep­
(Loi n° 76-539 du 22 juin 1976, art. l“r.) ties, dont la vente est obligatoirement soumise à la taxe sur la
valeur ajoutée, sont déterminés dans les mêmes conditions que
pour les entreprises qui deviennent assujetties à cette taxe,
1° g) Supprimer le texte devenu inutile. compte tenu, s’il y a lieu, des droits qui ont été exercés anté­
(Loi n" 74-644 du 16 juillet 1974, art. 6-II.) rieurement à cette date.
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« Le même régime est appliqué aux entreprises qui optent
pour l’assujettissement à la taxe sur la valeur ajoutée dans les « Art. 298 quindecies. — Pour l’application de la taxe sur la
conditions prévues à l’article 298 septies. valeur ajoutée, les échanges entre la France continentale, la
« Chaque titre des publications non quotidiennes constitue un région de Corse et chacun des départements d’outre-mer sont
secteur d'activité distinct. assimilés à des opérations d’importation ou d’exportation.
« En ce qui concerne les tabacs importés dans les départe­
« II. — Les éditeurs de publications périodiques désignées à ments de France continentale, la taxe sur la valeur ajoutée qui
l’article 298 septies qui n’auraient pas exercé l’option pour l’assu­ a grevé les éléments de leur prix est déductible de la taxe diie
jettissement à la taxe sur la valeur ajoutée à raison de l’ensemble au titre des autres opérations imposables effectuées en France
de leurs publications pourront, pour les titres non couverts par par le fournisseur ; à défaut de pouvoir être ainsi déduite, cette
l’option, obtenir le reversement de la taxe sur la valeur ajoutée taxe peut faire l’objet d’un remboursement dans les conditions
non déductible qui a grevé leurs achats de papiers, de travaux prévues à l’article 271-3. »
de composition et d’impression ainsi que des services rendus
par les agences de presse figurant sur la liste prévue à l’arti- (Loi n° 76-448 du 24 mai 1976, art. 15-HI et 17.)
ole 8 bis de l’ordonnance n° 45-2646 du 2 novembre 1945 modifiée
et par les entreprises de routage. « Art. 298 sexdecies. — Dans les départements de la Réunion,
« III. — Les droits à déduction des sociétés de messagerie de la Martinique et de la Guadeloupe, les marges commerciales
de presse régies par la loi n“ 47-585 du 2 avril 1947, de la société postéi’ieures à la fabrication ou à l’importation demeurent exclues
professionnelle des papiers de presse et des agences de presse de la taxe sur la valeur ajoutée. »
figurant sur la liste prévue à l’article 8 bis de l’ordonnance (Loi n° 76-448 du 24 mai 1976, art. 15-V.)
n° 45-2646 du 2 novembre 1945 modifiée sont déterminés dans
les mêmes conditions que pour les entreprises qui deviennent Au livre Ier, première partie, titre II, il est ajouté un chapi­
assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée, compte tenu, s’il y tre V (nouveau) intitulé : « Taxe sur les métaux précieux, les
a lieu, des droits qui ont été exercés antérieurement à cette bijoux, les objets d’art, de collection et d’antiquité » et compre­
date. Il en est de même pour les imprimeries qui justifieront nant cinq articles 302 bis A à 302 bis E (nouveaux) ainsi conçus :
qu’elles consacrent plus de 50 p. 100 de leur activité à la
composition ou à l’impression des publications mentionnées à « Art. 302 bis A. — I. — Les ventes de métaux précieux sont
l’article 298 septies. » soumises à une taxe de 4 p. 100.
« Les ventes de bijoux, d’objets d’art, de collection et d’anti­
(Loi n° 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 4.) quité sont soumises à une taxe de 3 p. 100 lorsque leur montant
excède 20 000 F ; dans le cas où ce montant est compris entre
« Art. 298 undecies. — Les opérations d’entremise accomplies 20 000 F et 30 000 F, la base d’imposition est réduite d’un mon­
par des personnes justifiant de la qualité de mandataire réguliè­ tant égal à la différence entre 30 000 F et ledit montant.
rement inscrit au conseil supérieur des messageries de presse « Le taux d’imposition est ramené à 2 p. 100 en cas de vente
ne donnent pas lieu au paiement de la taxe sur la valeur ajoutée aux enchères publiques.
lorsqu’elles concernent des écrits périodiques au sens de la loi
du 29 juillet 1881. Les éditeurs des périodiques ainsi diffusés « II. — Le vendeur est exonéré de la taxe si la vente est faite
acquittent la taxe sur la valeur ajoutée sur le prix de vente à un musée national, à un musée classé ou contrôlé par l’Etat
total au public. ou une collectivité locale, ainsi qu’à la Bibliothèque nationale,
« Ces dispositions, s’appliquent également, jusqu’au 31 décem­ à unè autre bibliothèque de l’Etat ou à une bibliothèque d’une
bre 1981, aux opérations d’entremise afférentes aux publications autre collectivité publique.
périodiques pour lesquelles les éditeurs n’ont pas exercé l’option « La vente par enchères publiques des objets désignés au
prévue à l’articie 298 septies. deuxième alinéa du I est exonérée du paiement de la taxe lorsque
« Pour le calcul des droits à déduction, les opérations ci-dessus leur propriétaire n’a pas en France son domicile fiscal. »
sont considérées comme ayant été effectivement taxées. »
(Loi n° 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 5.) (Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 10-1, Vr à 3% 5e et
6" al., et loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 1er, 2
« Art. 298 duodecies. — Les ventes, commissions et courtages et 16.)
portant sur les annuaires et sur les publications périodiques « Art. 302 bis B. — La taxe prévue à l’article 302 bis A est
autres que celles mentionnées à l’article 298 septies édités par
les collectivités publiques et leurs établissements publics à supportée par le vendeur. Elle est versée par l’intermédiaire
caractère administratif, ainsi que par les organismes à but non participant à la transaction ou, à défaut, par l’acheteur, dans les
lucratif, sont exonérés à la condition, d’une part, que les annonces trente jours et sous les mêmes garanties qu’en matière de taxes
et réclames ne couvrent jamais plus des deux tiers de la sur­ sur le chiffre d’affaires.
face de ces périodiques ou annuaires, d’autre part, que l’en­ « La taxe n’est pas perçue lorsque le vendeur fait commerce
semble des annonces ou réclames d’un même annonceur ne soit des biens concernés, à titre professionnel. »
jamais, dans une même année, supérieur au dixième de la sur­ (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 10-11.)
face totale des numéros parus durant cette année. »
(Loi n“ 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 6.) « Art. 302 bis C. — L’exportation, autre que temporaire, est
assimilée de plein droit à une vente ; la taxe est versée par
« Art. 298 terdecies. — Un décret en Conseil d’Etat fixe les l’exportateur, comme en matière de droits de douane, lors de
modalités d’application des articles 298 septies à 298 duodecies. l’accomplissement des formalités douanières.
Il précise également les conditions de l’option prévue à « Les règles prévues au premier alinéa ne sont pas appli­
l’article 298 septies et celles du reversement prévu à l’arti­ cables si le propriétaire de ce bien n’a pas en France son domicile
cle 298 decies. » fiscal et si l’acquisition a été effectuée aupi'ès d’un professionnel
(Loi n° 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 8.) installé en France ou a donné lieu au paiement de la taxe.
« Il en est de même lorsque le propriétaire du bien exporté,
Au livre Ier, titre II, chapitre Ier, section IX, il est ajouté un n’ayant pas en France son domicile fiscal, est en mesure de
paragraphe VII (nouveau) intitulé : « Opérations portant sur les justifier d’une importation antérieure. s-
tabacs manufacturés » et comprenant trois articles 298 quater-
decies, 298 quindecies et 298 sexdecies (nouveaux) ainsi conçus : (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 10-III, et loi
n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 1er, 2 et 16.)
« Art. 298 quaterdecies. — I. — Les opérations portant sur les
tabacs manufacturés sont soumises à la taxe sur la valeur ajou­ « Art. 302 bis D. — Les conditions d’application des arti­
tée dans les conditions de droit commun, sous réserve des dispo­ cles 302 bis A à 302 bis C sont précisées par un décret en Conseil
sitions ci-après. d’Etat. »
« n. — Le fait générateur de la taxe sur la valeur ajoutée
applicable aux ventes dans les départements de France continen­ (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 13-11.)
tale de tabacs manufacturés est celui qui est prévu à l’arti­
cle 575 C. « Art. 302 bis E. — Le vendeur des bijoux et objets mentionnés
« La taxe est assise sur le prix de vente au détail, à l’exclu­ à l’article 302 bis A-I, deuxième alinéa, peut opter, par une décla­
sion de la taxe sur la valeur ajoutée elle-même et de la taxe ration faite au moment de la vente, pour le régime défini aux
prévue à l’article 1618 sexies. articles 150 A à 150 T sous réserve qu’il puisse justifier de la
« Elle est acquittée par le fournisseur dans le même délai que date et du prix d’acquisition. Les conditions de l’option sont
le droit de consommation. » fixées par décret en Conseil d’Etat. »
(Loi n° 76-448 du 24 mai 1976, art. 15-1 et II.) (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 10-1, 4e al.)
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et autres produits. Un décret en Conseil d’Etat définit les moda­
Article 302 ter, paragraphe 1, troisième alinéa, modifié comme lités de détermination de l’alcool pur soumis aux droits prévus
suit : par la loi, la date d’entrée en vigueur des modalités du présent
« Dans le département de la Réunion, les chiffres limites pour alinéa et les formalités nécessaires à leur application. »
l’admission au régime forfaitaire sont majorés de 36 p. 100 en (Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 4-II.)
1975, 24 p. 100 en 1976 et 12 p. 100 en 1977. »
(Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 17-1 et VII-2, Article 427 bis, avant-dernière ligne modifiée comme suit :
et décret n" 74-1130 du 30 décembre 1974, art. 1er.) « ... dans les départements de Corse. ».
(Loi n° 75-356 du 15 mai 1975, art. 1er et 12.)
Au livre I8r, première partie, titre II bis, le chapitre I bis est
intitulé : « Régimes simplifiés d’imposition. » Article 459, deuxième alinéa, deuxième ligne, remplacer « du
L’article 302 septies A est situé sous un titre « Taxes sur le département de la Corse » par « des départements de Corse ».
chiffre d’affaires » et est modifié comme suit : (Loi nu 75-356 du 15 mai 1975, art. l°r et 12.)
Paragraphe I, deuxième alinéa, abrogé.
Article 486 bis (nouveau) ainsi conçu :
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 62-1.)
« Art. 486 bis. — Les marchands en gros de boissons et les
Il est ajouté sous un titre « Bénéfices industriels et commer­ distillateurs de profession déclarent chaque année au service
ciaux » un article 302 septies A bis (nouveau) ainsi conçu : des impôts les quantités de boissons soumises aux droits indi­
« Art. 302 septies A bis. — I. — En ce qui concerne l’impo­ rects, en leur possession à la date du 30 septembre.
sition des bénéfices industriels et commerciaux, il est institué un « Sur la base des quantités de boissons ainsi déclarées, le
régime du bénéfice réel pour les petites et moyennes entreprises service des impôts alloue les déductions prévues aux articles 495
qui comporte des obligations allégées suivant les règles figurant et 496, prend en charge les excédents, accorde décharge des
au II. manquants et impose aux droits indirects les manquants qui
« II. — La déclaration de résultat que ces entreprises sous­ dépassent les déductions légales.
crivent en application de l’article 53 comporte : « Un arrêté du ministre de l’économie et des finances déter­
mine les conditions d’application du présent article. Il fixe
« — un compte simplifié de résultat fiscal faisant apparaître notamment le contenu et la forme de la déclaration, ainsi que
le bénéfice brut ainsi que les frais et les charges ; la date limite de son dépôt. »
« — un tableau des amortissements ; (Loi n" 77-574 du 7 juin 1977, art 2.)
« — le relevé des provisions.
« Ces entreprises sont, par ailleurs, dispensées de fournir à Article 552, premier alinéa, modifié comme suit :
l’administration le bilan et les autres documents prévus par le
premier alinéa de l’article 54. En outre, lors des vérifications de « Art. 552. — Les agents des impôts ont seuls qualité... (le
comptabilité, elles sont dispensées de présenter leur bilan. reste sans changement). »
(Décret du 18 mai 1909, art. 1er, et décret n° 48-689 du
« III. — Le bénéfice des dispositions du II est réservé : 16 avril 1948, art. 1er et 2.)
« a) Aux entreprises normalement placées sous le régime du Au livre Ier, première partie, titre III, chapitre IV, section I
forfait et qui optent pour le régime du bénéfice réel ; « Tabacs », les articles 565 à 575 sont remplacés par les
« b) Aux autres entreprises dont le chiffre d’affaires n’ejœède articles 565 à 575 M ainsi conçus :
pas le double des limites prévues au 1 de l’article 302 ter ainsi
qu’aux sociétés civiles de moyens définies à l’article 36 de la loi
n" 66-879 du 29 novembre 1966. I. — Régime économique.
« Les entreprises conservent le bénéfice de ces dispositions
pour la première année au cours de laquelle le'chiffre d’affaires « Art. 565. — La fabrication et la vente au détail des tabacs
limite fixé à l’alinéa précédent est dépassé, sauf en cas de chan­ manufacturés sont réservées à l’Etat.
gement d’activité. « Il en est de même de l’importation et de la commercialisa­
« IV. — Les personnes morales passibles de l’impôt sur les tion en gros des tabacs manufacturés originaires ou en prove­
sociétés dont le chiffre d’affaires n’excède pas les limites défi­ nance des Etats autres que les Etats membres de la Communauté
nies au Ill-b sont admises au bénéfice des dispositions du II. économique européenne. »
Toutefois, elles produisent un bilan en conformité avec le code (Loi n” 76-448 du 24 mai 1976, art. 2, deuxième alinéa,
de commerce. et 3.) »
« V. — Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions dans
lesquelles les entreprises mentionnées au Ill-b et au IV peuvent « Art. 566. — Sont assimilés aux tabacs manufacturés les
renoncer au bénéfice du présent article, ainsi que les conditions produits destinés à être fumés, prisés ou mâchés, même s’ils
d’exercice de l'option prévue au III-a. » ne sont que partiellement constitués de tabac. »
(Loi n“ 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 62.) (Loi n° 76-448 du 24 mai 1976, art. 1er, deuxième alinéa.)
Article 302 septies B, paragraphe I : « Art. 567. — Le monopole de fabrication ainsi que celui
Deuxième tiret, modifié comme suit : d’importation et de commercialisation en gros définis à l’ar­
ticle 565 sont confiés au « Service d’exploitation industrielle
« — la participation en cas de dépassement du coefficient des tabacs et des allumettes » (S. E. I. T. A.). »
d’occupation du sol prévue à l’article L. 332-1 du code de l’urba­ (Loi n" 76-448 du 24 mai 1976, art. 4.)
nisme ; »
(Décret n" 73-1022 du 8 novembre 1973, art 3.) « Art. 568. — Le monopole de vente au détail est confié à
l’administration des impôts qui l’exerce par l’intermédiaire de
Compléter par un nouveau tiret ainsi conçu : débitants désignés comme ses préposés et tenus à redevances. »
« — comme il est dit à l’article L. 333-12 du code de l’urba­ (Loi n° 76448 du 24 mai 1976, art. 5.)
nisme, le versement résultant du dépassement du plafond légal
de densité prévu par l’article L. 112-2 du même code. » « Art. 569. — L’importation et la commercialisation en gros
(Loi n” 75-1328 du 31 décembre 1975, art. 17.) des tabacs manufacturés en provenance des Etats membres de
la Communauté économique européenne peuvent être effectuées
Article 364, paragraphe 1, 2° devenu sans objet. par toute personne physique ou morale établie en France et
agréée en qualité de fournisseur dans des conditions fixées par
Article 404, premier alinéa, remplacé par les deux alinéas décret en Conseil d’Etat. »
suivants : (Loi n" 76-448 du 24 mai 1976, art. 2, premier alinéa.)
« Art. 404. — Le droit de consommation est liquidé lors de
l’expédition à la consommation ou de la constatation des man­ « Art. 570. — Selon des modalités fixées par voie réglemen­
quants. Dans le cas d’utilisation de capsules, empreintes ou taire, tout fournisseur est soumis aux obligations suivantes :
vignettes représentatives des droits indirects sur l’alcool, le « 1° Livrer des tabacs aux seuls débitants désignés à l’arti­
droit de consommation est liquidé lors, de l’apposition de ces cle 568 ;
capsules, empreintes ou vignettes sur les récipients. « 2° Conserver la propriété des tabacs depuis leur entrée ou
« Le droit de consommation est déterminé en raison de leur fabrication en France jusqu’à leur vente au détail après
l’alcool pur contenu dans le produit avec un minimum d’impo­ consignation chez le débitant ;
sition correspondant à un titre alcoométrique volumique de « 3° Consentir la remise fixée par l’autorité administrative,
15 p. 100 pour les liqueurs, les vins de liqueur, les apéritifs à l’exclusion de tout autre avantage direct ou indirect ;
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« 4° Consentir du crédit à tous les débitants dans les mêmes « Les tabacs manufacturés autres que les cigarettes sont sou­
conditions ; mis à un taux normal applicable à leur prix de vente au détail,
« 5" Livrer à ses frais les tabacs commandés par tout débi­ sous réserve d'un minimum de perception fixé par mille unités
tant. sous réserve d’un minimum de commandes, quelle que ou par mille grammes. Lorsque le droit ainsi calculé, pour les
soit la localisation géographique du débit ; cigares et les tabacs à fumei\ dépasse un montant dit « droit de
« 6° Utiliser pour chaque livraison à un débitant un docu­ seuil », la partie du prix de détail excédant celle qui correspond
ment revêtu de la marque du monopole de vente au détail, au droit de seuil est taxée à un taux réduit et le montant ainsi
conforme au modèle fixé par l’administration des impôts, et déterminé s’ajoute au droit de seuil. »
fournir périodiquement à celle-ci des relevés récapitulatifs des (Loi na 76-448 du 24 mai 1976, art. 10-1, Pr à 5° alinéa, et 23.)
livraisons ;
« 7“ Présenter- au service des douanes pour obtenir la main­ « Art. 575 A. — Pour les différents groupes de produits définis
levée des tabacs importés, soit un titre de mouvement à des­
tination d’un entrepôt, soit le document mentionné au 6° en à l’article 575, le taux normal, le minimum de perception, le
cas d’expédition à un débitant ; droit de seuil et le taux réduit sont fixés conformément au
tableau ci-après :
« 8” Lorsque les tabacs transitent par des entrepôts autres
que douaniers :
« Soumettre ces entrepôts au contrôle de l’administration des TAUX MINIMUM MONTANT
TAUX
impôts ; normal.
de du droit
réduit.
« Y tenir une comptabilité-matières qui doit être représentée GROUPES DE PRODUITS
perception. de seuil.
à toute réquisition de l’administration ; Pour­ Par mil e unités Pour- ’
« Faire circuler les tabacs jusqu’au dernier entrepôt sous le centage. ou par mil e grammes. centaae.
couvert d’un titre de mouvement.
« Toute infraction aux obligations qui précèdent peut entraî­ Francs. Francs.
ner le retrait de l’agrément, sans préjudice des dispositions » »
contentieuses prévues en matière de contributions indirectes. Cigarettes ....................... 47,20 30
« Il peut être dérogé à tout ou partie des obligations prévues Cigares à enveloppe exté­
rieure en tabac naturel. 22,50 34 112 14,70
ci-dessus dans le cas des tabacs dits « de vente restreinte » Cigares à enveloppe exté­
destinés aux personnes qui en sont bénéficiaires en vertu des rieure en tabac recons­
lois en vigueur. » titué ............................ 26,20 39 130 17
(Loi n° 76-448 du 24 mai 1976, art. 7.) Tabacs à fumer............... 37,50 12 35 27,80
Tabacs à priser............... 31,40 8 » * »
Tabacs à mâcher............. 19,60 7 » »
« Art. 571. — Les fournisseurs mentionnés à l’article 570 sont
tenus de déclarer à l’administration des impôts chacun de leurs
établissements. (Loi nn 76-448 du 24 mai 1976, art. 10-1, dernier alinéa.)
« Les agents des impôts peuvent procéder librement à tous
les contrôles nécessaires à l’intérieur de ces établissements, dans « Art. 575 B. -— Pour les tabacs manufacturés importés soumis
les conditions fixées par l’article 630. » à des droits de douane, il est fait abstraction de ceux-ci pour le
(Loi n” 76-448 du 24 mai 1976, art. 13-11.) calcul du droit de consommation.
« Les tabacs destinés à l’exportation ainsi que les tabacs dits
« Art. 572. — Sous réserve des dispositions propres aux « de vente restreinte » sont exonérés du droit de consomma­
départements de Corse et à ceux d’outre-mer, le prix de détail tion. »
de chaque produit est unique pour i ensemble du territoire. Il (Loi n° 76-448 du 24 mai 1976, art. 10-11 et III.)
est fixé dans des conditions déterminées par décret en Conseil
d’Etat.
« En cas de changement de prix de vente, les débitants de « Art. 575 C. — Le droit de consommation est exigible, soit
tabac sont tenus de déclarer, dans les cinq jours qui suivent la à l’issue de la fabrication, soit à l’importation.
date d’entrée en vigueur des nouveaux prix, les quantités en « Le droit est liquidé le dernier jour de chaque mois d’après
leur possession à cette date. » la déclaration des quantités de tabacs manufacturés sortis de
la fabrication ou importés au cours de ce mois.
(Loi n" 76-448 du 24 mai 1976, art. 6 et 23, deuxième « li est payé par le fournisseur, selon les cas, au service des
alinéa.) impôts ou au service des douanes, au plus tard le 5 du deuxième
mois suivant celui au titre duquel la liquidation a été effectuée.
« Art. 573. — Dans les débits de tabac, la publicité pour les « En ce qui concerne les tabacs manufacturés fabriqués dans
tabacs manufacturés est réglementée dans les conditions déter­ les départements de France continentale, le droit de consomma­
minées par décret en Conseil d’Etat. » tion est recouvré selon les procédures et sous le bénéfice des
(Loi n" 76-448 du 24 mai 1976, art. 8.) sûretés prévues par le code général des impôts en matière de
contributions indirectes.
Corse, D. O. M. « A l’importation, le droit est recouvré comme en matière de
« Art. 574. — Les conditions d’application dans les départe­ douane. »
ments d’outre-mer des articles 565 et 567 à 572 sont fixées (Loi n° 76-448 du 24 mai 1976, art. 11.)
par voie réglementaire.
« Dans les départements de Corse, le régime économique des « Art. 575 D. — Dans des conditions et à partir d'une date
tabacs actuellement en vigueur est maintenu. » fixées par décret, les unités de conditionnement pour la vente
(Loi n° 76-448 du 24 mai 1976, art. 9 et 23, et décret au détail des tabacs doivent être revêtues d’une marque fiscale
n° 76-1314 du 31 décembre 1976, art. 1er.)II. représentative du droit de consommation.
« Ces marques sont suivies en compte pour la valeur fiscale
qu’elles représentent. Les quantités manquantes sont soumises
II. — Régime fiscal.* au droit de consommation dès leur constatation par l’administra­
« Art. 575. — Les tabacs manufacturés vendus dans les tion des impôts.
départements de la France continentale sont soumis à un droit « Jusqu’à la mise en vigueur de la marque fiscale, les fournis­
de consommation. seurs doivent imprimer de façon apparente sur chaque unité
« En ce qui concerne les cigarettes, ce droit est calculé de conditionnement les mentions prescrites par l’administration
conformément aux dispositions de l’article 8 de la directive du des impôts. »
Conseil des communautés européennes n° 72-464/C. E. E. du (Loi n° 76-448 du 24 mai 1976, art. 12.)
19 décembre 1972.
« Pour les cigarettes de la classe de prix la plus demandée Corse, D. O. M.
au sens de cette directive, le droit de consommation est cal­ « Art. 575 E. — Dans les départements de Corse et dans
culé en appliquant le taux nonnal au prix de vente au détail. ceux d’outre-mer, le droit de consommation est exigible soit
Le montant ainsi obtenu est dénommé « droit de base ». à l’importation, soit à l’issue de la fabrication par les usines
« Pour les autres cigarettes, le droit de consommation est locales. 11 est liquidé et perçu par le service des douanes selon
calculé en appliquant à leur prix de vente au détail un taux les régies et garanties applicables en matière douanière.
égal à 35 p. 100 du taux normal et en ajoutant au montant ainsi « Le droit de consommation perçu dans les départements de
obtenu une pa t spécifique fixe égale à 5 p. 100 du droit de base. Corse, de la Guyane et de la Réunion reçoit l’affectation prévue
Le montant total ainsi calculé ne peut être inférieur à un mini­ pour les droits de consommation sur les tabacs en vigueur dans
mum de perception fixé par mille unités. ces départements antérieurement au 1er janvier 1977.
5180 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

« Pour l'application du régime fiscal des tabacs, les échanges


entre la France continentale, la région de Corse et chacun des Article 699, deuxième alinéa :
départements d’outre-mer sont assimilés à des opérations d’impor­ Première ligne, remplacer «article 44» par «article 119-5».
tation ou d’exportation. Troisième ligne, remplacer « décret rendu sur avis conforme
« Les unités de conditionnement doivent être revêtues des du Conseil d'Etat » par « décret en Conseil d'Etat ».
mentions prescrites par l’administration. »
(Loi n" 77-620 du 16 juin 1977, art. 12 et 30.)
(Loi n“ 76-448 du 24 mai 1976, art. 14, 1er et 3" alinéa,
17 et 20.) Articles 716, premier alinéa, dernière ligne, 717, premier
alinéa, dernière ligne, 730 bis, cinquième ligne, 731, deuxième
III. — Circulation, détention et commerce des tabacs. ligne, 732, troisième ligne, 738, première ligne, remplacer « 60 F »
par « 75 F ».
« Art. 575 F. — Les tabacs destinés à l’exportation, lorsqu’ils (Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art: 13-1 et V, et
ne circulent pas sous le couvert d’un document douanier, ne décret n" 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.)
peuvent être transportés qu’accompagnés d’un acquit-à-caution
délivré dans les conditions prévues à l’article 615. » Article 739, premier alinéa, troisième ligne, remplacer « 15 F »
(Loi n“ 76-448 du 24 mai 1976, art. 13-1.) par « 18 F ».
« Art. 575 G. — Les tabacs manufacturés ne peuvent circuler (Loi n'1 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
après leur vente au détail, par quantité supérieure à 2 kilo­ décret n" 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.)
grammes, sans un laissez-passer. » Article 743, paragraphe 2", remplacer « 870-24 à 870-29 » par
(Loi n" 76-448 du 24 mai 1976, art. 19.) « 870-24 à 870-26 et 870-29 ».
« Art. 575 H. — Nul, autre que les fournisseurs dans les (Loi n' 75-632 du 15 juillet 1975, art. 33-1 et III.)
entrepôts et les débitants dans les points de vente, ne peut
détenir plus de 10 kilogrammes de tabacs manufacturés. » Au livre Pr, première partie, titre IV, chapitre Ier, section II,
(Loi n" 76-448 du 24 mai 1976, art. 19.) paragraphe VI, division A, il est ajouté une rubrique 01 (nouvelle)
intitulée : « Territorialité » et comprenant un article 750 ter
« Art. 575 I. — Les tabacs dits « de vente restreinte » à (nouveau) ainsi conçu :
destination des débitants de tabac ou des organismes répartiteurs « Art. 750 ter. — Sont soumis aux droits de mutation à titre
ne peu-vent circuler sans un acquit-à-caution.
« Les tabacs dits « de vente restreinte » sont saisis comme gratuit :
détenus en fraude, lorsqu’ils sont trouvés dans des lieux où la « T' Les biens meubles et immeubles situés en France ou
distribution ou la vente n’en est pas autorisée, sauf s’ils sont hors de France, et notamment les fonds publics, parts d’intérêts,
détenus par l’attributaire final. Les détenteurs des tabacs saisis créances et généralement toutes les valeurs mobilières françaises
sont constitués en contravention. » ou étrangères de quelque nature qu’elles soient, lorsque le
(Loi n" 76-448 du 24 mai 1976, art. 19.) donateur ou le défunt a son domicile fiscal en France au sens
de l’article 4 B ;
« Art. 575 J (reprend, sans modification, l’article 571 ancien). — « 2" Les biens meubles et immeubles situés en France, et
Il est interdit à quiconque de détenir des ustensiles, machines notamment les fonds publics français, parts d’intérêts, créances
ou mécaniques tels que moulins, râpes, hache-tabacs, rouets, et valeurs mobilières françaises, lorsque le donateur ou le défunt
mécaniques à scaferlati, presses à carotte et autres de quelque n’a pas son domicile fiscal en France au sens de l’article précité.
forme qu’ils puissent être, propres à la fabrication ou à la pulvé­ « Sont considérées comme françaises les créances sur un
risation du tabac. » débiteur qui est établi en France ou qui y a son domicile
fiscal au sens du même article ainsi que les valeurs mobilières
« Art. 575 K (reprend, sans modification, l'article 572 ancien). —• émises par l’Etat français, une personne morale de droit public
Il est interdit à quiconque de faire profession de fabriquer pour française ou une société qui a en France son siège social statu-
autrui ou de fabriquer accidentellement, en vue d’un profit, tutaire ou le siège de sa direction effective. »
des cigarettes avec du tabac du monopole. Toutefois, cette fabri­
cation est licite si elle est effectuée au domicile du consomma­ (Loin” 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 11-1°, sauf
teur dans la limite de ses besoins personnels, par lui-même, par 2" alinéa et 2“.)
les membres de sa famille ou par des gens à son service. »
Au livre Ie'', première partie, titre IV, chapitre Ier, section II,
« Art. 575 L (reprend, sans modification, l’article 573 ancien). — paragraphe VI, division A, il est ajouté une rubrique 4 (nouvelle)
Les préposés à la vente des tabacs convaincus d’avoir falsifié intitulée : « Divorce. Versements en capital » et comprenant un
des tabacs des manufactures par l’addition ou le mélange de article 757 A (nouveau) ainsi conçu :
matières hétérogènes sont destitués, sans préjudice des peines «Art. 757 A. — Les versements en capital prévus par l’article
prévues par le présent code pour les infractions au monopole. » 294 du code civil ne sont soumis aux droits de mutation à titre
« Art. 575 M. — En ce qui concerne les tabacs manufacturés gratuit que pour la fraction qui excède 18 000 F par année
importés dans les départements de France continentale, les restant à courir jusqu’à la majorité du bénéficiaire. Les ver­
infractions aux dispositions de l’article 571 et des articles 575 sements en capital entre ex-époux sont soumis à ces mêmes droits
à 575 D sont recherchées, constatées, poursuivies et réprimées lorsqu’ils proviennent des biens propres de l’un d’eux. »
comme en matière de douane. (Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 61, 3e al.)
« Les infractions à l’article 575 E sont recherchées, constatées,
poursuivies et réprimées comme en matière de douane. » Article 758, cinquième ligne, supprimer « 756 ».
(Loi n" 76-448 du 24 mai 1976, art. 18-11 et III.) (Loi n” 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.)
Article 635, paragraphe 2, 1", deuxième tiret, remplacer Article 784 A (nouvêau) ainsi conçu :
« tribunaux paritaires agricoles » par « tribunaux paritaires de
baux ruraux ». « Art. 784 A. — Dans le cas défini à l’article 750 ter-1°, le
montant des droits de mutation à titre gratuit acquitté, le cas
(Décret n' 58-1293 du 22 décembre 1958.) échéant, hors de France est imputable sur l’impôt exigible en
Article 674, première et deuxième ligne, remplacer « 15 F » France. Celte imputation est limitée à l’impôt acquitté sùr les
par « 18 F ». biens meubles et immeubles situés hors de France. »
(Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et (Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 11-1°, 2" al.)
décret n" 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) Au livre Ie'', première partie, titre IV, chapitre Ier, section II,
Articles 680, dernière ligne, 685, dernière ligne, 686, premier paragraphe VI-C-2-a, il est ajouté un article 787 A (nouveau)
alinéa, troisième ligne, remplacer « 60 F » par « 75 F ». ainsi conçu :
(Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et « Art. 787 A. — Les dons et legs consentis aux pupilles de
décret n” 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) l’Etat ou de la nation bénéficient du régime fiscal des mutations
à titre gratuit en ligne directe lorsque le donateur ou le défunt
Article 687, quatrième ligne, remplacer « 15 F » par « 18 F ». a pourvu à leur entretien pendant cinq ans au moins au cours
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, ax’t. 13-1 et V, et de leur minorité. »
décret n 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 8-1.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5181
2°, modifié et complété comme suit :
Article 790 A (nouveau) ainsi conçu : « 2° Le droit proportionnel prévu à l’article 815 est réduit
«Art. 790 A. — Un abattement de 10000 F par part est à 1,20 p. 100. Il se calcule jusqu’au 31 décembre 1977 sur la
effectué pour la perception des droits de mutation à titre valeur de l’actif net de la société absorbée sous déduction du
gratuit exigibles sur les donations de titres consenties à l’ensemble montant libéré et non amorti du capital social.
du personnel d’une entreprise. Cet abattement ne peut se « Les actes passés avant le 1er janvier 1976 et constatant des
cumuler avec un autre abattement. Il est subordonné à un opérations de fusion devenues définitives avant cette date ne
agrément préalable du ministre de l’économie et des finances. » donnent pas ouverture à un droit proportionnel supérieur à
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 13-11.) celui qui aurait été perçu s’ils avaient été enregistrés avant
cette date.
Article 793 : « Quelle que soit sa date, l’incorporation au capital des primes
de fusion dégagées sur des opérations devenues définitives depuis
Paragraphe 1 : le l6r août 1965 mais avant le 1er janvier 1976 donne ouverture
2°, deuxième alinéa, remplacer « avant le 20 septembre 1973 » à un droit proportionnel de 1,20 p. 100.
par « entre le V janvier 1965 et le 19 septembre 1973 inclus ». « Les prélèvements et versements auxquels ont pu donner lieu
les réserves des sociétés parties à la fusion ne peuvent s’impu­
(Loi n° 73-1150 du 27 décembre 1973, art. 10-I-c.) ter en aucun cas sur le droit 'de 1,20 p. 100; »
4°, deuxième tiret, remplacer « la loi n° 70-1298 du 31 décem­ (Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-VIII, et loi
bre 1970 » par « les articles 870-24 à 870-26 et 870-29 du code n° 76-539 du 22 juin 1976, art. 8-III.)
rural ».
(Loi n° 75-632 du 15 juillet 1975, art. 33-1 et III.) Articles 817, paragraphe II, dernière ligne et 820, paragraphe I,
avant-dernière ligne, remplacer « 1975 » par « 1977 ».
Paragraphe 2-3° :
Premier alinéa, remplacer « aux articles 870-24 à 870-29 » par (Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-1.)
* 870-24 à 870-26 et 870-29 ». Article 821, deuxième ligne, remplacer « 60 F » par « 75 F ».
(Loi n° 75-632 du 15 juillet 1975, art. 33-1 et III.) (Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
Supprimer le troisième alinéa. décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.)
(Disposition périmée.)
Articles 821-1°, deuxième ligne, et 823, dernière ligne, rempla­
cer « 1976 » par « 1978 ».
Article 795 :
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-1.)
9°, modifié comme suit :
« 9“ Les dons et legs faits à l’office national des anciens Articles 822, paragraphe I, première ligne, 823, paragraphe II,
combattants et victimes de guerre ; » première ligne, 824 A, paragraphe I, quatrième ligne, 827, para­
graphe I, deuxième ligne et paragraphe II, dernière ligne, rem­
(Ordonnance n° 59-69 du 7 janvier 1959, art. 1er et 2.) placer « 60 F » par « 75 F ».
12° (nouveau) ainsi conçu : (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
« 12° Les dons et legs d’immeubles situés dans les zones décret n° 7610 du 6 janvier 1976, art. 7.)
définies à l’article 1er de la loi n“ 75-602 du 10 juillet 1975 faits
au profit du conservatoire de l’espace littoral et des rivages Article 825 A, remplacer « l’article 9 de la loi n° 73-8 du
lacustres. » 4 janvier 1973 » par « l’article L. 322-12 du code des assu­
rances ».
(Loi n° 75-602 du 10 juillet 1975, art. 3, 2e al.)
(Décret n° 76 666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5.)
Article 811, première ligne, remplacer « 180 F » par « 220 F ». Articles 826, première ligne, 828, paragraphe I, deuxième ligne,
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et et paragraphe II, quatrième ligne, 829, quatrième ligne, 830,
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) première ligne, 831, paragraphe I, première ligne, 834, deuxième
ligne, remplacer « 180 F » par « 220 F ».
Article 812, paragraphe 1-2°, modifié comme suit : (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
« 2° Le taux est réduit à 3,5 p. 100 pour les actes enregistrés décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.)
entre le 1er janvier 1976 et le 31 décembre 1977, lorsque l’aug­ Article 833, troisième ligne, remplacer « 1976 » par « 1978 ».
mentation de capital est réalisée au moyen de l’incorporation de
bénéfices, de réserves ou de provisions de toute nature et lorsque (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-1.)
l’une des conditions ci-après se trouve remplie... (le reste sans Article 835 :
changement). »
Première et quatrième ligne, remplacer « 10 F » par « 12 F ».
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-1 et VII-2.)
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
Article 812 A (nouveau) ainsi conçu : décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.)
« Art. 812 A. — I. — Le droit perçu lors de l’incorporation 2°, modifié comme suit :
au capital d’une société passible de l’impôt sur les sociétés des « 2° Les ordonnances rendues par les présidents des tribunaux
sommes que les associés ou actionnaires possédant en droit ou paritaires de baux ruraux en vertu des articles 893 à 895 du
en fait la direction de l’entreprise ont mises à la disposition nouveau code de procédure civile. »
constante de la société pendant une période minimale de douze (Décret n° 75-1122 du 5 décembre 1975, art. 32, et décret
mois est ramené à 220 F pour les augmentations de capital n° 75-1123 du 5 décembre 1975, art. 1er à 3.)
réalisées avant le 31 décembre 1980.
« II. — Le droit perçu lors de l’incorporation au capital Article 836 :
d’une société de la réserve de réévaluation prévue à l’arti­ Première ligne et 1°, dernière ligne, remplacer « 20 F » par
cle 238 bis I du présent code est également fixé à 220 F. » « 25 F ».
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 10-1 et 61-11.) (Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.)
Article 813, paragraphe I, dernière ligne, remplacer « 100 F » 1°, remplacer « tribunaux paritaires agricoles » par « tribunaux
par « 120 F ».
paritaires de baux ruraux ».
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et (Décret n° 58-1293 du 22 décembre 1958.)
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.)
Article 837 :
Article 816, paragraphe I :
Première et troisième ligne, remplacer « 40 F » par « 50 F ».
Deuxième ligne, remplacer « 1976 » par « 1978 ». (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-1.) décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.)
1°, remplacer « 180 F » par « 220 F ». Dernière ligne, remplacer « tribunaux paritaires agricoles »
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et par « tribunaux paritaires de baux ruraux ».
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) (Décret n° 58-1293 du 22 décembre 1958.)
5182 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

nées aux articles 6, 23, 24 et 26 du décret n° 67-237 du 23 mars


Article 838 : 1967 modifié, ainsi que les copies d’inscription à ce registre
prévues à l’article 65 du même décret ; »
Première et troisième ligne, remplacer « 80 F » par « 100 F ».
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et (Décret n" 75-1236 du 24 décembre 1975, art. 6 et 14.)
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) Paragraphe 3-7", ajouter « modifié » après « à l’article 22 ».
1° bis (nouveau) ainsi conçu : (Décret n" 75-340 du 5 mai 1975, art. 1er.)
« 1° bis. Les ordonnances de référé rendues par les premiers Article 905, tarif du deuxième alinéa, modifié comme suit :
présidents des cours d’appel, selon les modalités prévues au
i° ; » « Papier registre : 34 F ; /
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-IV.) « Papier normal : 17 F ;
2° dernière ligne, remplacer « tribunaux paritaires agricoles » « Demi-feuille de papier normal : 8,50 F. »
par « tribunaux paritaires de baux ruraux ». (Loi n" .76-1232 du 29 décembre 1976, art. 14.)
(Décret n° 58-1293 du 22 décembre 1958.) Article 907, remplacer « 6 F » par « 8,50 F ».
• (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V ; décret
Article 839 : n" 76-10 du 6 janvier 1976, art. 1er, et loi n" 76-1232 du
Première et troisième ligne, remplacer « 150 F » par « 180 F ». 29 décembre 1976, art. 14.)
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et Article 910 :
décret n” 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.)
Dernière ligne, remplacer « tribunaux paritaires agricoles » Paragraphe 1, premier alinéa, cinquième ligne, remplacer
par « tribunaux paritaires de baux ruraux ». « 1,20 F » par « 1,50 F ».
Paragraphe II, première ligne, remplacer « 0,30 F » par
(Décret n° 58-1293 du 22 décembre 1958.) « 0,35 F ».
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
Article 840, première ligne, remplacer « 300 F » par « 360 F ». décret n" 76-10 du 6 janvier 1976, art. 3.)
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) Article 913, premier alinéa, sixième ligne, remplacer « 1,20 F »
par « 1,50 F ».
Article 843 : (Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
Premier alinéa, deuxième ligne, remplacer « 20 F» par « 25 F». décret n" 76-10 du 6 janvier 1976, art. 3.)
Deuxième alinéa, troisième ligne, remplacer « 2 500 F » par Article 917, modifié comme suit ;
« 3 500 F ».
Paragraphe I :
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1, III et V, et
décret n” 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) Première ligne, supprimer la phrase : « 0,10 F quand les
sommes n’excèdent pas 4 F ».
Article 844, dernière ligne, remplacer « 15 F » par « 18 F ». Les troisième, quatrième et cinquième lignes sont modifiées
comme suit :
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
décret n" 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) « 0.35 F pour les sommes comprises en-tre 10 F et 50 F ;
« 0,75 F quand les sommes sont comprises entre 50 F et
Article 846 bis : 100 F;
« Et au-delà 0,35 F en sus par fraction de 100 F, le droit de
Paragraphe I, dernière ligne, remplacer « 15 F » par « 18 F ». timbre... » (Le reste sans changement.)
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et Paragraphe II, abrogé.
décret n" 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1, II et V,
Paragraphe II, ajouter « modifié » après « à l’article 22 ». et décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 4.)
(Décret n” 75-340 du 5 mai 1975, art. 1er.)
Article 920, abrogé.
Articles 847, première ligne, et 848, deuxième ligne, remplacer (Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-11.)
« 60 F » par « 75 F ».
Article 922 :
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
décret n” 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) Paragraphe 1, remplacer « 2,50 F » par « 10 F. »
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-11.)
Article 883. 1°, rédigé comme suit : Paragraphe 2-2", abrogé.
« 1° Au paiement fractionné ou différé, autorisé par l’arti­ (Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-11.)
cle 1717, du droit d’apport en société, des droits de mutation Paragraphe 4 :
par décès et des droits de mutation à titre onéreux dus sur les
acquisitions effectuées par les Français rapatriés d’outre-mer à 3° (nouveau) ainsi conçu :
l’aide des prêts de reclassement et sur celles effectuées par des « 3° Les billets d’entrée dans les salles de spectacles ciné­
migrants agricoles à l’aide de prêts consentis dans le cadre des matographiques, sauf lorsqu’il s’agit de spectacles cinématogra­
dispositions de l’article 686 du code rural. » phiques mentionnés à l’article 281 bis A. »
(Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11, et décret (Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 18-III.)
n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 15.) Paragraphe 6 :
Article 886 : 1°, modifié comme suit :
« 1" Les écrits ayant pour objet la déduction de la valeur des
Supprimer le membre de phrase : « sous réserve des disposi­ enveloppes ou récipients ayant servi à des livraisons, que cette
tions de l’article 917 ». déduction soit constatée par des pièces distinctes ou par des
Remplacer « 0,30 F » par « 0,35 F ». mentions inscrites sur les factures ; »
(Loi n" 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1, II et V, et 2" et 3", abrogés.
décret n” 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.)
(Loi nc 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-11, 2" alinéa.)
Article 902 : Articles 925, troisième ligne, 927, première ligne, 928, première
Paragraphe 2 : ligne, 935, huitième ligne, 938, deuxième alinéa, deuxième ligne,
10°, remplacer « l’article 79 du code de procédure civile » par remplacer « 0,30 F » par « 0,35 F ».
c l’article 727 du nouveau code de procédure civile ». (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
(Nouveau code de procédure civile.) décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 5.)
15°, modifié comme suit : Article 944, paragraphe IV, remplacer « à l’article 205 du code
« 15° Les demandes d’immatriculation, d’inscriptions complé­ de l’administration communale » par « à l’article L. 233-15 du
mentaires et d’immatriculations secondaires de mentions rectifi­ code des communes »..
catives ou complémentaires au registre du commerce, mention­ (Décret n” 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1er et 2.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5183
Au livre Ier, première partie, titre IV, chapitre II, section II,
Article 945, paragraphe I, remplacer : le paragraphe VII est intitulé : « Permis de chasser » et l’ar­
« 5 F » par « 6 F » ; ticle 964 est abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :
« 20 F » par « 24 F » ; « Art. 964. — La délivrance du permis de chasser donne lieu
« 50 F » par « 60 F » ; à la perception au profit de l’Etat d’un droit de timbre de 50 F. ^
« 100 F » par « 120 F ». Le droit est de 25 F pour chaque duplicata.
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et « Pour le visa du permis de chasser, il est perçu un droit de
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.) timbre annuel de 20 F au profit de l’Etat. »
Article 947 : (Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 22-III et V.)
Au a, remplacer « 24 F » par « 30 F ». Article 966, dernière ligne, remplacer « 6 F » par « 7,50 F ».
Au b, remplacer « 6 F » par « 7,50 F ».
Au c, remplacer « 12 F » par « 15 F ». (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.)
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.) Article 967 :
Article 949, troisième ligne, remplacer « 18 F » par « 22 F ». Paragraphe I, quatrième ligne, remplacer « 24 F » par « 30 F ».
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.) décret n" 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.)
Article 950 : Paragraphe II, abrogé.
Premier alinéa : (Loi n° 76-394 du 6 mai 1976, art. 29.)
Au a, remplacer « 288 F » par « 350 F ». Article 995 :
Au b, remplacer « 144 F » par « 175 F ». 3°, deuxième ligne, après « navires de commerce », ajouter
Au c, remplacer « 9 F » par « 10 F ». « et des navires de pêche ».
Dernier alinéa, remplacer « 144 F » par « 175 F ».
(Loi n° 75-1242 du 27 décembre 1975, arter5-I.)
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.) 6° (nouveau) ainsi conçu :
« 6° Les contrats d’assurances sur les risques de gel de
Article 953 : récoltes. »
Paragraphe I, remplacer « 60 F » par « 100 F ». (Loi n° 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 4.)
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 5-1). Article 999, premier alinéa, huitième ligne, remplacer « le
Paragraphe III, remplacer « 6 F » par « 7,50 F ». décret du 14 juin 1938 » par « le livre III du code des assu­
Paragraphe IV, remplacer « 24 F » par « 30 F ». rances ».
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et (Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5, et
décret n” 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.) décret n° 76-687 du 16 juillet 1976, art. 1", 2 et 3.)
Article 954, troisième et quatrième ligne, remplacer « 18 F » Article 1000, paragraphe 1°, remplacer « n’ayant en France ni
par «22 F» et « 6 F» par «7,50 F». domicile ni résidence habituelle ; » par « n’ayant pas en France
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et leur domicile fiscal ; ».
décret n" 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.) (Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 1er, 2 et 16.)
Article 953, remplacer «6 F» par « 7,50 F». Article 10001, modifié comme suit :
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et « Art. 1001. — Le tarif de la taxe spéciale sur les contrats
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.) d’assurances est fixé :
Article 958 : « 1° Pour les assurances contre l’incendie :
Première et deuxième ligne, supprimer « des logeurs, auber­ « A 18 p. 100 pour les assurances contre l’incendie relatives
gistes ou hôteliers ». à des risques agricoles non exonérés ; sont, d’une manière géné­
rale, considérés comme présentant le caractère d’assurance de
(Loi n° 75-285 du 24 avril 1975, art. 1er, et décret n° 75-410 risques agricoles, les assurances de tous les risques des personnes
du 20 mai 1975, art. 2.) physiques ou morales exerçant exclusivement ou principalement
Dernière ligne, remplacer « 12 F » par « 15 F ». une profession agricole ou connexe à l’agriculture telles que ces
(Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et professions sont définies par l’article 1060 du code rural, ainsi
décret n° 76-10 du 6 janvier 1876, art. 6.) que les assurances des risques des membres de leurs familles
vivant avec eux sur l’exploitation et de leur personnel et les
Article 959, remplacer « 6 F » par « 7,50 F ». assurances des risques, par leur nature, spécifiquement agricoles
ou connexes ;
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et « A 24 p. 100 pour les assurances contre l’incendie souscrites
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.) auprès des caisses départementales ;
Article 960 : « A 30 p. 100 pour toutes les autres assurances contre l’in­
cendie ;
Paragraphe I, première ligne, remplacer « 840 F » par « Toutefois les taux de la taxe sont réduits à 15 p. 100 pour
« 1000 F ». les assurances contre l’incendie des biens affectés de façon per­
Paragraphe I bis, première ligne, remplacer « 170 F » par manente et exclusive à une activité industrielle, commerciale,
« 200 F ». artisanale ou agricole, ainsi que des bâtiments administratifs des
Paragraphe II, première ligne, remplacer « 60 F » par « 75 F ». collectivités locales ;
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et « 2° Pour les assurances garantissant les pertes d’exploitation
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.) consécutives à l’incendie dans le cadre d’une activité industrielle,
commerciale, artisanale ou agricole :
Article 862, premier alinéa, quatrième ligne, remplacer « 6 F » « A 8,75 p. 100 ;
par « 7,50 F ».
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et « 3° Pour la navigation maritime, fluviale ou aérienne :
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.) « A 8,75 p. 100 pour les assurances contre les risques de toute
nature de navigation maritime ou fluviale des bateaux de sport
Article 963 : ou de plaisance ;
Paragraphe I, quatrième ligne, remplacer « 6 F » par « 7,50 F ». « A 4,80 p. 100 pour les assurances contre les autres risques de
Paragraphe ïl, troisième ligne, remplacer « 24 F » par « 30 F ». toute nature non exonérés de navigation maritime ou fluviale et
Paragraphe III, troisième ligne, remplacer « 12 F » par « 15 F ». contre les risques de toute nature de navigation aérienne ;
Paragraphe IV, quatrième ligne, remplacer « 60 F » par « 75 F »•. « 4° Pour les assurances sur la vie :
Paragraphe V, cinquième ligne, remplacer « 24 F » par « 30 F ». « A 4,80 p. 100 pour les assurances sur la vie et assimilées, y
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et compris les contrats de rente viagère, autres que celles indiquées
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 6.) ci-après ;
5184 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

« A 4,40 p. 100 pour les assurances de groupe ; « Les risques d’incendie couverts par des assurances ayant pour
« A 2,40 p. 100 pour les contrats de rente viagère immédiate objet des risques de transport sont compris dans les risques dési­
ou différée de moins de trois ans, lorsque, au moment de la gnés sous le 2° ou sous le 3° suivant qu’il s’agit de transports
souscription du contrat, le souscripteur est âgé de plus de terrestres ou de transports par eau et par air. »
soixante ans ou atteint d’une infirmité le mettant dans l’impos­ (Loi n° 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 5-II.)
sibilité de subvenir par son travail aux nécessités de l’existence ; Article 1007, b, remplacer « 1 000 F » par « 1 800 F ».
« 5° Pour les assurances des crédits à l’exportation : (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 18-IV.)
« A 0,25 p. 100 ;
Article 1007 bis, modifié et complété comme suit :
« 6° Pour toutes autres assurances : « Art. 1007 bis. — Le tarif de la taxe différentielle sur les
« A 8,75 p. 100. véhicules à moteur est fixé comme suit :

VÉHICULES AYANT UNE PUISSANCE FISCALE

DÉSIGNATION Inférieure Egale


De 5 à 7 CV De 8 à 11 CV De 12 à 16 CV
ou égale ou supérieure
à 4 CV. inclus. inclus. inclus. à 17 CV.

F F F F F

Véhicules dont l’âge n’excède pas cinq ans........................................ 100 150 400 700 1 000
Véhicules ayant plus de cinq ans mais moins de vingt ans d’âge---- 50 75 200 350 500
Véhicules ayant plus de vingt ans mais moins de vingt-cinq ans d’âge. 40 40 40 40 40

« Le droit prévu pour les véhicules d’une puissance égale ou


supérieure à 17 CV s’applique, pour les voitures particulières, Article 1020, dernière ligne, remplacer « 15 F » par « 18 F ».
à compter de la troisième année d’âge et tient lieu de taxe sur (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
les voitures particulières de plus de 16 CV. » décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.)
(Loi n° 76-978 du 29 octobre 1976, art. 4-1.)
Au livre Ier, première partie, titre IV, chapitre III, section III, Article 1038, remplacer « 50 F » par « 75 F ».
rubrique I, il est ajouté un article 1009 A (nouveau) ainsi conçu : (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et
« Art. 1009 A. — Le locataire d’un véhicule faisant l’objet décret n” 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.)
soit d’un contrat de crédit bail, soit d’un contrat de location de Au livre Ier, première partie, titre IV, chapitre IV, section II,
deux ans ou plus et comportant une faculté d’achat, est rede­ il est ajouté une rubrique (nouvelle) intitulée « Conservatoire
vable de la taxe différentielle au lieu et place du propriétaire. de l’espace littoral et des rivages lacustres » et comprenant un
« Toutefois, ce dernier est solidairement responsable du article 1041 (nouveau) ainsi conçu :
paiement de la taxe ainsi que, le cas échéant, de la majoration « Art. 1041. — Les acquisitions et échanges faits par le conser­
de retard applicable. » vatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres, d’immeubles
(Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 4, 3e al.) situés dans les zones définies à l’article 1" de la loi n° 75-602
Article 1010, modifié comme suit : du 10 juillet 1975, sont exonérés du droit de timbre de dimen­
sion, des droits d’enregistrement et de la taxe de publicité
« Art. 1010. — Les voitures particulières possédées ou utilisées foncière. »
par les sociétés sont soumises à une taxe annuelle non déductible
pour l’établissement de l’impôt sur les sociétés et dont le mon­ (Loi n° 75-602 du 10 juillet 1975, art. 3, 1er alinéa.)
tant est fixé à : Article 1043, remplacer « à l’article 21 de la loi n° 66-1069
« 2 000 F pour les véhicules dont la puissance fiscale n’excède du 31 décembre 1966 relative aux communautés urbaines » par
pas 7 CV ; « à l’article L. 165-21 du code des communes ».
« 2 900 F pour les autres véhicules. (Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1er et 2.)
« La taxe n’est toutefois pas applicable aux véhicules destinés
exclusivement soit à la vente, soit à la location de courte durée, Avant l’article 1044 substituer aux termes « port autonome de
soit à l’exécution d’un service de transport à la disposition du Paris » les termes « Ports autonomes ».
public, lorsque ces opérations correspondent à l’activité normale Article 1044 A (nouveau) ainsi conçu :
de la société propriétaire.
« Le décret institutif fixe les modalités d’assiette de la taxe, « Art. 1044 A.,— Les remises de biens aux ports maritimes
ainsi que les cas d’exonération en ce qui concerne les véhicules autonomes, définis à l’article 1er de la loi n° 65-491 du 29 juin 1965,
de fabrication ancienne. ne donnent lieu à aucune imposition. »
« La taxe est perçue par voie de timbre dans des conditions (Loi n° 65-491 du 29 juin 1965, art. 3.)
fixées par décret et recouvrée sous les mêmes sanctions que Article 1045, paragraphe I, remplacer « de l’ordonnance n° 58-997
la taxe différentielle sur les véhicules à moteur. du 23 octobre 1958, portant réforme des règles relatives à l’expro­
« Lorsqu’elle est exigible en raison des véhicules pris en loca­ priation pour cause d’utilité publique » par « du titre Ier et du
tion, la taxe est à la charge de la société locataire. Les conditions
d’application du présent alinéa sont fixées par décret. » chapitre Ier du titre II du code de l’expropriation pour cause
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 5-II, et loi d’utilité publique. »
n° 76-978 du 29 octobre 1976, art. 4-III.) (Décret n° 77-392 du 28 mars 1977, art. 1er et 2.)
Au livre Ier, première partie, titre IV, chapitre III, section III, Article 1046, modifié comme suit :
il est ajouté un paragraphe III (nouveau) intitulé : « Vignette « Art. 1046. — Tous les actes établis en vertu des dispositions
spéciale des véhicules des sociétés et des véhicules administratifs » de la section III du chapitre Ier du titre Ier du livre III du code
et comprenant un article 1010 bis (nouveau) ainsi conçu : des communes relative au régime de certains biens immobiliers
« Art. 1010 bis. — A compter de la période d’imposition qui soumis à un droit de jouissance exclusif, qu’ils soient notariés...
débute en 1976, la raison sociale et l’adresse de la société utili­ (le reste sans changement). »
satrice doivent être indiquées de manière apparente sur les véhi­ (Décret n° 77-240 du 7 mars 1977, art. 1er.)
cules qui sont passibles par ailleurs de la taxe sur les véhicules
des sociétés. Au livre Ier, première partie, titre IV, chapitre IV, section II,
« Pour les voitures de l’Etat, des établissements publics et des il est ajouté une rubrique (nouvelle) intitulée : « Nationalisation
collectivités locales une vignette spéciale mentionnant le nom et de l’électricité dans les départements d’outre-mer » et compre­
l’adresse de l’organisme propriétaire doit être apposée dans les nant un article 1048 bis (nouveau) ainsi conçu :
mêmes conditions que pour les véhicules des sociétés. Cette dis­ « Art. 1048 bis. — Tous actes et conventions intervenant en
position ne s’applique pas aux voitures immatriculées dans des exécution de la loi n° 75-622 du 11 juillet 1975 relative à la
séries normales pour des raisons d’ordre public ou de sécurité. » nationalisation de l’électricité dans les départements de la Gua­
(Loi n° 76-978 du 29 octobre 1976, art. 4-II, 1er et 2e alinéa.) deloupe, de la Guyane, de la Martinique et de la Réunion sont
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5185
exonérés du timbre ainsi que des droits d’enregistrement, de la
taxe de publicité foncière ou de la taxe sur la valeur ajoutée Article 1582, troisième alinéa, troisième ligne, remplacer « à
exigible au titre des mutations immobilières. l’article 158 du code de l’administration communale » par « à
« Le règlement des indemnités visées à l’article 4 de cette loi l’article L. 141-2 du code des communes ».
ne donne lieu à aucune perception au profit du Trésor. » (Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. lor et 2.)
(Loi n° 75-622 du 11 juillet 1975, art. 7.)
Article 1585 H, deuxième alinéa, abrogé.
Articles 1050, deuxième alinéa, deuxième et dernière ligne, et (Loi n° 75-1328 du 31 décembre 1975, art. 51-1.)
1051, première ligne, remplacer « 50 F » par « 75 F ».
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et Article 1609 sexies :
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) Premier alinéa, remplacer « à l’article 14 de la loi n" 70-610
du 10 juillet 1970 » par « à l’article L. 255-2 du code des
Article 1061 : communes ».
Paragraphe I, remplacer « des lois du 18 juin 1850, 11 juil­ Deuxième alinéa, remplacer « à l’article 6 de la loi précitée »
let 1888 et 20 juillet 1886 » par « des dispositions du chapitre III par « à l’article L. 171-7 du code précité ».
du titre III du livre IV de la première partie du code des assu­ (Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1er et 2.)
rances » ;
Paragraphe II, deuxième alinéa, remplacer « de la loi du 20 juil­ Article 1609 septies :
let 1886 » par « des articles L. 433-1 à L. 433-11 du code des Quatrième, cinquième et sixième ligne, remplacer « au pre­
assurances ». mier alinéa de l’article 4 de la loi n° 70-610 du 10 juillet 1970 »
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5.) par « à l’article L. 171-4 du code des communes ».
Article 1065 : Sixième et septième ligne, remplacer « au deuxième alinéa du
même article » par « à l’article L. 171-5 du même code ».
Premier alinéa, remplacer « des articles 11 et 27, deuxième
alinéa, du décret du 14 juin 1938 » par « des articles L. 324-1 (Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1er et 2.)
et L. 326-13 du code des assurances » ; Article 1609 octies, modifié comme suit :
Deuxième alinéa, remplacer « de l’article 12-3 de la loi n" 58-208
du 27 février 1958 modifiée instituant une obligation d’assurance « Art. 1609 octies. — Les ensembles urbains, définis aux arti­
en matière de circulation de véhicules terrestres à moteur » par cles L. 171-8 et L. 171-9 du code des communes, sont... » (Le reste
« de l’article L. 324-5 du même code ». sans changement.)
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5.) (Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1er et 2.)
Article 1101 : Au Livre Ier, deuxième partie, titre III, il est ajouté sous un
chapitre I bis (nouveau) « Taxes sur le chiffre d’affaires » et
Quatrième ligne, remplacer « les articles 116 à 122 du code de un sous-titre « Fonds national du livre » cinq articles
l’administration communale » par « les articles L. 133-1 à L. 133-8 1609 decies A à 1609 decies E (nouveau) ainsi conçus :
du code des communes » ;
Dernière ligne, remplacer « de l’article 117 du code de l’admi­ « Art. 1609 decies A. — Il est perçu :
nistration communale » par « de l’article L. 133-2 du code des « a) Une redevance sur l’édition des ouvrages de librairie ;
communes ». « b) Une redevance sur l’emploi de la reprographie.
(Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1er et 2.) « Le produit de ces redevances, exclusivement affecté au
Article 1108 bis (nouveau), placé sous un titre « Recouvrement centre national des lettres, est porté en recettes à un compte
public des pensions alimentaires » ainsi conçu : d’affectation spéciale intitulé « Fonds national du livre » ouvert
dans les écritures du Trésor conformément aux dispositions de
« Art. 1108 bis. — La procédure mise en œuvre pour l’applica­ l’article 38 de la loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975. »
tion de la loi n° 75-618 du 11 juillet 1975 sur le recouvrement
public des pensions alimentaires est exonérée des droits de timbre (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 22-1.)
et d’enregistrement. » « Art. 1609 decies B. — La redevance sur l’édition des ouvrages
(Loi n” 75-618 du 11 juillet 1975, art. 4.) de librairie est due par les éditeurs en raison des ventes autres
que les exportations à l’étranger des ouvrages de librairie de
Article 1114, paragraphe II, première ligne, remplacer « 50 F » toute nature qu’ils éditent.
par « 75 F ». « En sont exonérés les éditeurs don( le chiffre d’affaires de
(Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V, et l’année précédente pour cette branche d’activité n’a pas excédé,
décret n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 7.) tous droits et taxes compris, 200 000 F.
« N’entrent pas en compte pour l’établissement de la rede­
Article 1127: vance les manuels scolaires, les ouvrages scientifiques, les ouvra­
Au 2°, supprimer : « et les entreprises nationales d’assu­ ges de piété et les éditions critiques. La désignation de ces
rances ». ouvrages est affectuée par le ministre chargé de la culture,
Le 3° actuel devient le 4° et il est ajouté un 3° (nouveau) après avis d’une commission comprenant des représentants des
ainsi conçu : éditeurs et des auteurs. Les réclamations et les recours conten­
tieux relatifs à ces décisions sont instruits par le département
« 3° Des articles L. 322-13 et L. 322-22 du code des assurances de la culture.
relatifs aux entreprises nationales d’assurances. » « Est assimilée à un éditeur toute personne physique ou morale
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5.) commercialisant des ouvrages de librairie et soumise à l’obliga­
tion prévue à l’article 66 bis du code des douanes.
Article 1452, paragraphe 1°, remplacer : « L. 111-1, L. 111-3 à « La redevance est perçue au taux de 0,20 p. 100. »
L. 111-5 et L. 117-3 », par : « L. 117-1 à L. 117-18. » (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 22-II-a.)
(Loi n° 71-576 du 16 juillet 1971, art. 18 à 28 et 37.)
« Art. 1609 decies C. — La redevance sur l’emploi de la repro­
Article 1455, paragraphe 3°, remplacer : « à la loi du 4 décem­ graphie est due sur les opérations suivantes :
bre 1913 et au décret du 12 avril 1914 », par : « aux articles 16 « Ventes et livraisons à soi-même autres qu’à l’exportation
à 19 de la loi du 4 décembre 1913 modifiés par la loi n° 50-1536 d’appareils de reprographie réalisées par les entreprises qui les
du 13 décembre 1950 ». ont fabriqués ou fait fabriquer en France ;
(Loi n° 75-628 du 11 juillet 1975, art. 22.) « Importations des mêmes appareils.
Article 1456, après : « loi du 18 décembre 1915 », ajouter : « Un arrêté conjoint du ministre de l’économie et des finances
« modifiée ». et du ministre de l’industrie et de la recherche fixe la liste de ces
appareils.
(Loi n° 73-4 du 2 janvier 1973.) « La redevance est perçue au taux de 3 p. 100. »
Article 1520 : (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 22-II-b.)
Deuxième alinéa, remplacer : « l’article 62 de la loi n° 73-1150 « Art. 1609 decies D. - - Les redevances prévues à l’article 1609
du 27 décembre 1973 », par « l’article L. 233-77 du code des decies A sont assises, liquidées et recouvrées comme en matière de
communes ». taxe sur la valeur ajoutée, avec les sûretés, garanties, privilèges
Troisième alinéa, remplacer « l’article 14-11 de la loi n° 74-1129 et sanctions applicables à cette taxe. Les réclamations sont
du 30 décembre 1974 » par « l’article L. 233-78 du code précité. » présentées, instruites et jugées comme pour cet impôt. »
(Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1er et 2.) (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 22-11 c.)
5186 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

« Ce taux peut être réduit par décret dans la limite de 15 p. 100


« Art. 1609 decies E. — Un décret fixe les conditions d’appli­ et dans la mesure où cette réduction n’affecte pas le finan­
cation des articles 1609 decies A à 1609 decies D. » cement du budget annexe des prestations sociales agricoles. *
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 22-IV.) Le deuxième alinéa actuel devient le troisième alinéa.
(Loi n° 76-1220 du 28 décembre 1976, art. 6.)
Article 1613, modifié comme suit :
« Art. 1613. — I. — Il est institué une taxe perçue sur les Article 1621 :
produits des exploitations forestières à l’exclusion des bois de I. — Sans modification jusqu’à la ligne afférente au taux de
chauffage, sur les produits de scieries et sur les sciages rabotés, 0,85 F.
imprégnés, injectés ou enduits qui sont produits en France ou H. — Ensuite, modifié et complété comme suit :
importés.
« Le produit de la taxe, après prélèvement annuel de la somme « 0,90 F pour les places dont le prix est égal ou supérieur
indiquée à l’article 564 bis, est réparti de la manière suivante : à 6 F et inférieur à 6,95 F ;
« 1,05 F pour les places dont le prix est égal ou supérieur
« 94,25 p. 100 versés au compte spécial du Trésor, intitulé à 6,95 F et inférieur à 8 F ;
« Fonds forestier national ». « 1,25 F pour les places dont le prix est égal ou supérieur à
« Une subvention égale à 7,1 p. 100 des recettes qui lui sont 8 F et inférieur à 9 F ;
ainsi affectées est attribuée par le « Fonds forestier national » « 1,35 F pour les places dont le prix est égal ou supérieur
au centre technique du bois pour être utilisée dans la limite du à 9 F et inférieur à 10,05 F ;
budget de cet organisme, approuvé par les ministres chargés « 1,45 F pour les places dont le prix est égal ou supérieur
de l’économie et des finances, de l’agriculture et de l’industrie ; à 10,05 F et inférieur à 10,95 F ;
« 4,75 p. 100 versés au budget de l’agriculture par voie de fonds « 1,55 F pour les places dont le prix est égal ou supérieur
de concours conformément aux dispositions du premier alinéa de à 10,95 F et inférieur à 12 F.
l’article 3 de la loi n° 51-426 du 16 avril 1951 ; « Au-delà, la taxe est majorée de 0,10 F chaque fois que le
« 1 p. 100 affecté à des subventions allouées pour la diffusion prix de la place atteint un multiple de 1 F.
des emplois du bois et des produits de la forêt, dans les conditions « Ces taux sont multipliés par 1,5 en cas de projection de
fixées par arrêté conjoint du ministre de l’agriculture et du films de caractère pornographique ou d’incitation à la violence.
ministre de l’industrie, après consultation des principales associa­ « Les spectacles cinématographiques auxquels s’appliquent ces
tions professionnelles et des associations des communes forestières dispositions sont désignés par le ministre chargé du cinéma après
désignées par les ministres intéressés. avis de la commission de contrôle des films cinématographiques.
« La taxe donne lieu à un prélèvement pour frais d’assiette et Les réclamations et les recours contentieux relatifs à ces déci­
de perception dans les conditions antérieurement applicables à sions sont instruits par le département de la culture.
la taxe perçue au profit du « Fonds forestier national » en « La taxe spéciale est perçue dans les salles... (le reste sans
vertu de la loi n" 46-2172 du 30 septembre 1946 ; elle est en changement). »
outre applicable dans les départements de la Réunion et de la (Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 54, et loi
Guyane. n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 11-IV et V.)
« Son taux est fixé à 4,30 p. 100. Au livre Ier, deuxième partie, titre III, chapitre H, section VII,
« II. — Sous réserve des dispositions des 1° à 5°, la taxe est la rubrique « C » est supprimée et les articles 1621 bis A et
assise et recouvrée suivant les mêmes règles, sous les mêmes 1621 bis B sont abrogés.
garanties et sous les mêmes sanctions que la taxe sur la valeur (Décret n° 77-701 du 30 juin 1977, art. 1er.)
ajoutée :
Au livre Ier, deuxième partie, titre III, chapitre II, il est créé
« 1° En ce qui concerne les sciages rabotés, imprégnés, injectés une section VII bis (nouvelle) intitulée : « Fonds national d’aide
ou enduits la taxe est assise sur la valeur des sciages bruts. au sport de haut niveau » et comprenant un article 1621 bis C
Pour les sciages importés, cette valeur est déterminée par (nouveau) ainsi conçu :
application de réfactions dont les taux sont fixés par arrêté
conjoint du ministre de l’agriculture et du ministre des finances ; « Art. 1621 bis C. — Il est perçu une taxe spéciale venant
« 2" A l’importation, la taxe est assise et recouvrée par le en complément du prix des billets d’entrée dans les manifesta­
service des douanes selon les mêmes règles, sous les mêmes tions sportives organisées en France métropolitaine.
garanties et les mêmes sanctions qu’en matière de droits de « La taxe est due aux taux ci-après : Franc*.
douane ; '
« 3" Le fait générateur de la taxe est constitué pour les « Pour les billets dont le prix d’entrée est supérieur
affaires de vente — y compris les ventes à l’exportation — par à 25 F et au plus égal à 30 F............................................... 2
l’encaissement du prix et pour les utilisations et les transferts « Pour les billets dont le prix d’entrée est supérieur
par livraison des produits bruts ; à 30 F et au plus égal à 40 F........................................... 3
« 4° L’application de la taxe est étendue à toute personne, « Pour les billets dont le prix d’entrée est supérieur
ayant ou non un établissement en France, quelle que soit sa à 40 F et au plus égal à 50 F......................................... ..... ^
situation au regard des impôts et taxes visés au livre Ier du « Pour les billets dont le prix d’entrée est supérieur
présent code, qui exploite en France des coupes de bois en à 50 F et au plus égal à 75 F......................................... ..... ®
vue de la livraison des produits à l’étranger ou qui achète « Pour les billets dont le prix d’entrée est supérieur
en vue de l’exportation, directement ou par l’intermédiaire, à 75 F et au plus égal à 100 F............................................. *0
notamment, de commissionnaires, courtiers, représentants, même « Pour les billets dont le prix d’entrée est supérieur
aux conditions de livraison de la marchandise hors de France, à 100 F et au plus égal à 150 F........................................... 15
des produits d’exploitation forestière et des produits de scierie « Pour les billets dont le prix d’entrée est supérieur
à une personne non assujettie à ladite taxe ; la valeur imposable à 150 F et au plus égal à 300 F ....................................... 30
est celle qui est définie par l’article 36 du code des douanes, « Pour les billets dont le prix d'entrée est supérieur
sauf si le prix des produits a été stipulé « départ ». S’il ne s’agit à 300 F...................................................... ............................... 50
pas de produits bruts, la valeur imposable est la valeur justifiée
des bois ou produits bruts utilisés ; un décret fixe en tant « Pour les entrées à prix réduit ou avec des cartes d’abonne­
que de besoin les modalités d’application du présent paragraphe ; ment et, sous réserve des dispositions de l’alinéa suivant, pour
« 5° La perception de la taxe peut être suspendue en totalité les entrées à titre gratuit, la taxe est liquidée dans les conditions
ou en partie par décret pour certains produits. » prévues pour l’impôt sur les spectacles par l’article 1563.
« Les places exonérées de l’impôt sur les spectacles indiquées
(Loi n° 76-1220 du 28 décembre 1976, art. 6 et 21.) à l’article 1561-5° et 6°, le sont également de la taxe addition­
nelle.
Article 1618 bis : « La taxe est constatée et recouvrée par le service des impôts
Le premier alinéa est modifié comme suit : selon les règles et sous les sûretés, garanties et sanctions appli­
cables aux contributions indirectes.
« Art. 1618 bis. — Il est attribué au budget annexe des « Un décret fixe les conditions d’application des dispositions
prestations sociales agricoles le produit d’une taxe de 1,20 p. 100, ci-dessus.
frappant les produits des exploitations forestières à l’exclusion « Il est fait abstraction du montant de la taxe pour l’assiette
des bois de chauffage, les produits de scierie, ainsi que les de l’impôt sur les spectacles. »
sciages rabotés, imprégnés, injectés ou enduits qui sont produits
en France ou importés. (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 21-1 et II.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5187

Art. 1622, modifié comme suit : Dans le titre de la section précédant l’article 1635 bis C, le
« Art. 1622. — Le fonds commun des accidents du travail membre de phrase « District de la région parisienne » est
agricole survenus dans la métropole, prévu à l’article 1er du remplacé par « Région d’Ile-de-France » et l’article 1635 bis C
décret n° 57-1360 du 30 décembre 1957, est alimenté par une est modifié comme suit :
contribution des exploitants assurés perçue sur les primes d’assu­ « Art. 1635 bis C. — Dans les communes de la région d’Ile-
rances acquittées au titre de la législation sur les accidents du de-France, telle qu’elle est définie à l’article 1er de la loi
travail agricole et établie suivant les modalités déterminées par n" 76-394 du 6 mai 1976, qui figui'ent sur une liste dressée par
décret pris sur le rapport du ministre de l’économie et des arrêté conjoint des ministres de l’équipement et du logement,
finances, du ministre de l’agriculture et du secrétaire d’Etat au de l’intérieur, de l’économie et des finances et de l’agriculture,
budget. Cette contribution est recouvrée en même temps que une taxe de 1 p. 100 complémentaire à la taxe locale d’équipe­
les primes par les organismes d’assurances et la caisse nationale ment visée à l’article 1585 A est établie et versée à la région
d’assurances en cas d’accident. d’Ile-de-France. Cette taxe... » (Le reste sans changement.)
« Le décret prévu ci-dessus détermine les conditions dans
lesquelles sont effectués les versements des sociétés d’assurances, (Loi n“ 76-394 du 6 mai 1976, art. 28-6“.)
des syndicats de garantie et de la caisse nationale d’assurances
en cas d’accidents. Il prévoit les mesures nécessaires pour assu­ Article 1635 bis D :
rer l’exécution du présent article et les conditions d’intervention Paragraphe I, modifié comme suit :
du service des impôts. »
(Loi n“ 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) « I. Les permis de conduire les véhicules automobiles, les
motocyclettes d’une cylindrée supérieure à 125 cnr et tous autres
Article 1624, modifié comme suit : véhicules à moteur donnent lieu au paiement d’une taxe qui,
pour les véhicules automobiles, couvre toutes les extensions de
« Art. 1624. — Le taux de la taxe prévue à l’article 1622... » validité de conduite.
(Le reste sans changement.) « Cette taxe est perçue au profit de la région. Elle est exigible
(Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) sur les permis et les duplicata délivrés dans la circonscription
régionale. »
Article 1628 quater, paragraphe I, remplacer « l’article 15 (Loi n° 76-394 du 6 mai 1976, art. 29.)
modifié de la loi n" 51-1508 du 31 décembre 1951 » par « l’ar­
ticle L. 420-1 du code des assurances. »
Paragraphe II, complété par un alinéa (nouveau) ainsi conçu :
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5.)
« Dans la région d’Ile-de-France, la taxe additionnelle est
Article 1628 quater : limitée à 50 p. 100 de la taxe proportionnelle. »
Paragraphe I, cinquième ligne, supprimer « et des responsables (Loi n° 76-394 du 6 mai 1976, art. 30-1”.)
d’accidents d’automobiles non bénéficiaires d'une assurance. *
Paragraphe II, premier alinéa, cinquième ligne, supprimer Article 1635 bis E, complété par un alinéa (nouveau) ainsi
« et des responsables d’accidents corporels de chasse non béné­ conçu :
ficiaires d’une assurance. »
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) « Le taux de la taxe additionnelle est limité à 1 p. 100 de la
valeur imposable pour la région d’Ile-de-France et à 1,60 p. 100
Au livre Pr, deuxième partie, titre III, chapitre III, il est ajouté pour les autres régions. »
une section I sexies (nouvelle) intitulée « Fonds destiné au (Loi n" 76-394 du 6 mai 1976, art. 30-2°, et loi n“ 76-1232
financement des majorations accordées aux rentes allouées en du 29 décembre 1976, art. 66-II-1.)
réparation du préjudice causé par un véhicule terrestre à
moteur » et comprenant un article 1628 sexies (nouveau) ainsi Au livre Ier, deuxième partie, titre III bis, le titre précédant
conçu : l’article 1635 quater est modifié comme suit : « Participation en
cas de dépassement du coefficient d'occupation du sol».
« Art. 1628 sexies. — Le fonds institué par l’article 2 de la loi
n” 74-1118 du 27 décembre 1974 et dont l’objet est de financer
les majorations accordées aux rentes allouées par les sociétés Article 1635 quater :
d’assurance en réparation du préjudice causé par un véhicule Premier alinéa, modifié comme suit :
terrestre à moteur est alimenté par une contribution addition­
nelle aux primes ou cotisations relatives aux contrats d’assurance « Comme il est dit à l’article L. 332-1 du code de l’urbanisme,
couvrant des risques dus à l’emploi de véhicules terrestres à lorsque l’application des règles mentionnées à l’article L. 123-1-7*
moteur. Cette contribution est proportionnelle aux primes et de ce code permet... » (Le reste sans changement.)
cotisations effectivement versées au titre de l’assurance obliga­
toire. Son assiette et son taux sont fixés par décret en Conseil Deuxième alinéa, modifié comme suit :
d’Etat. »
« La participation est perçue au profit de la commune ou, s’il
(Loi n° 74-1118 du 27 décembre 1974, art. 2 et 3.) en existe un, de l’établissement public groupant plusieurs com­
munes et ayant compétence en matière d’urbanisme. »
Article 1635 bis A. paragraphe a, complété par l’alinéa suivant :
Quatrième alinéa, abrogé.
« Les contrats d’assurance sur les risques de gel de récoltes
sont exonérés de cette contribution. » (Loi n“ 75-1328 du 31 décembre 1975, art. 23-11 et 51-1.)
(Loi n" 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 4.)
Article 1635 quinquies, modifié et complété comme suit :
Au livre Inr, deuxième partie, titre III, chapitre III, il est « Art. 1635 quinquies. — A l’exception des contributions indi­
ajouté une section V bis (nouvelle) intitulée : « Fonds de rectes prévues au chapitre II du titre III, les impositions dési­
garantie des calamités agricoles dans les départements d’outre­ gnées aux titres I, II, III et III bis ci-dessus et perçues au profit
mer » et comprenant un article 1635 bis AA (nouveau) ainsi des collectivités locales et de divers organismes ne sont pas
conçu : applicables sur le plateau continental, ni au fond de la mer et
« Art. 1635 bis AA. — Il est perçu au profit du fonds de à son sous-sol dans la zone économique pouvant s’étendre depuis
garantie des calamités agricoles dans les départements d’outre­ la limite des eaux territoriales jusqu’à 188 milles marins au-delà
mer institué par l’article 1er de la loi n° 74-1170 du 31 décem­ de cette limite. »
bre 1974, une contribution additionnelle aux primes ou cotisa­ (Loi n“ 76-655 du 16 juillet 1976, art. 2.)
tions d’assurance afférentes aux conventions d’assurance cou­
vrant à titre exclusif ou principal les dommages aux sols, récoltes,
cultures, bâtiments, et au cheptel mort ou vif affectés aux exploi­ Article 1649 ter D, à la deuxième ligne, remplacer « 1649 ter C »
tations agricoles. par « 1649 ter B ».
« La contribution additionnelle est assise sur la totalité des (Loi n“ 70-1199 du 21 décembre 1970, art. 18-VI.)
primes et cotisations. Elle est liquidée et recouvrée selon les
mêmes règles, sous les mêmes garanties et les mêmes sanctions Article 1649 quater, paragraphe 4, modifié comme suit :
que la taxe annuelle sur les conventions d’assurance prévue à
l’article 991. Son taux est fixé par la loi de finances et ne peut « 4. Les conditions d’application du 3 sont fixées par décrets
être supérieur à 10 p. 100. » en Conseil d’Etat. »
(Loi n° 74-1170 du 31 décembre 1974, art. l*r et 3.) (Loi n" 69-3 du 3 janvier 1969, art. 11.)
5188 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

Article 1649 quater A, 1°, premier alinéa, remplacer « L. 111-1, « Art. 1649 quater G. —Les documents tenus par les adhé­
L. 111-3 à L. 111-5 » par « L. 117-1 à L. 117-18 ». rents des associations définies à l’article 1649 quater F en appli­
(Loi n° 75-576 du 16 juillet 1971, art. 11 à 28 et 37.) cation de l’arlicle 99 ou 101 bis du présent code doivent être
établis conformément à l’un des plans comptables profession­
Au livre Ier, troisième partie, titre I'“r, il est ajouté un chapi­ nels agréés par le ministre de l’économie et des finances. »
tre I ter (nouveau) intitulé : « Centres de gestion agrées et asso­ (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 64-III.) .
ciations agréées des professions libérales » et comprenant six
articles 1649 quater C à 1649 quater H (nouveaux) ainsi conçus : « Art. 1649 quater H. — Les associations mentionnées à l’arti­
cle 1649 quater F sont habilitées à élaborer pour le compte de
I. — Centres de gestion agréés. leurs adhérents, placés sous un régime réel d’imposition, les
déclarations destinées à l’administration fiscale ; un agent de
« Art. 1649 quater C. — Des centres de gestion dont l’objet l’administration fiscale apporte son assistance technique à ces
est d’apporter une assistance en matière de gestion aux indus­ organismes dans les conditions prévues par une convention
triels, commerçants, artisans et agriculteurs peuvent être agréés passée entre l’association et l’adminisiration. »
dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat. . (Loi n” 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 64-IV.-
« Ces centres sont créés à l’initiative soit d’experts compta­
bles et comptables agréés ou de sociétés membres de l’ordre, Article 1649 quinquïes A, paragraphe 3, premier alinéa,
soit de chambres de commerce et d’industrie, de chambres de sixième ligne, supprimer « 150 ter, 150 quinquies ».
métiers ou de chambres d'agriculture, soit d’organisations pro­
fessionnelles légalement constituées d’industriels, de commer­ (Loi n° 76-860 du 19 juillet 1976, art. 12-III.-
çants, d’artisans ou d’agriculteurs. » Article 1650, paragraphe 4, a, premier tiret, remplacer « à
(Loi nu 74-1114 du 27 décembre 1974, art. lor-l et II.) l’article 6 de la loi n" 70-610 du 10 juillet 1970 » par « à l’arti­
« Art. 1649 quater D. — La comptabilité des adhérents des cle L. 171-7 du code des communes ».
centres de gestion doit être tenue, centralisée ou surveillée par (Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1er et 2.)
un expert comptable, un comptable agréé ou une société mem­
bre de l’ordre qui vise les documents fiscaux après s’être assuré Article 1651 :
de leur régularité formelle et de leur concordance avec la Paragraphe 3, avant-dernier alinéa, modifié comme suit :
comptabilité.
« Toutefois, les centres créés à l’initiative des organisations et « Les personnes désignées à l’article 1653 A-I-3" et 4° sont
organismes mentionnés à l’article 1649 quater C et dont l’activité appelées à siéger à la commission lorsqu’elle est saisie d’un
concerne la comptabilité des exploitants agricoles imposés selon désaccord portant sur la valeur vénale, retenue pour l’assiette
le régime du bénéfice réel soni admis, après agrément, à tenir de la taxe sur la valeur ajoutée dans les cas prévus à l’arti­
et à présenter les documents comptables de leurs adhérents cle 287-3. »
établis par les soins d’un personnel ayant un diplôme ou une Paragraphe 5, première et deuxième ligne, supprimer « 150 ter,
expérience répondant à des conditions fixées par décret, sans 150 quinquies ».
préjudice des dispositions des articles 2 et 8 de l’ordonnance
n° 45-2138 du 19 septembre 1945 modifiée par la loi n" 68-946 du (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.)
31 octobre 1968 relatives à l’attestation de régularité et de sincé­
rité. Les centres cités au présent alinéa établissent ces documents Article 1654, douzième ligne, remplacer « 1454 » par « 1449
selon une méthodologie définie dans le cadre d’une concertation à 1463 ».
permanente entre les organisations professionnelles agricoles et (Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. 1er et 2-II.)
l’ordre des experts comptables et des comptables agréés. Ils font
appel aux membres de l’ordre pour la vérification par sondages Article 1655 bis, paragraphe II, premier alinéa, modifié comme
de ces documents. » suit :
(Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. 1C,-IV, lor et Troisième ligne, remplacer « 1975 » par « 1977 ».
2" alinéa.) (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-1.)
« Art. 1649 quater E. — Les centres sont notamment habilités
à élaborer, pour le compte de leurs adhérents placés sous un Cinquième ligne, remplacer « visée à l’article 238 bis El »
régime réel d’imposition, les déclarations destinées à l’administra­ par « mentionnée à l’article 121 V ter de l’annexe IV au pré­
tion fiscale ; un agent de l’administration fiscale apporte son sent code ».
assistance technique au centre de gestion agréé, dans les condi­ (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 62-VI-3.)
tions prévues par la convention passée entre le centre et l’admi­
nistration fiscale. Article 1668, paragraphe 1, complété par un troisième alinéa
« Sous réserve du deuxième alinéa de l’article 1649 quater D, (nouveau) ainsi conçu :
les dispositions du présent article relatives aux missions compta­ « Les sociétés créées à compter du 1er janvier 1977 sont, au
bles ne peuvent déroger aux dispositions des articles 2 et 8 de cours des douze premiers mois de leur activité, dispensées du
l’ordonnance n° 45-2138 du 19 septembre 1945, modifiée par la versement des acomptes calculés sur la base de leur capital. »
loi nu 68-946 du 31 octobre 1968. » (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 11, lor et 3' al.)
(Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. lcr-VII et VIII.)
Au livre II, chapitre lor, section I, paragraphe II, il est ajouté
II. — Associations agréées des professions libérales. un sous-paragraphe 3 bis (nouveau) intitulé : « Retenues à la
source afférentes aux traitements, salaires, pensions et rentes
viagères ou à certains produits ou sommes perçus par des per­
« Art. 1649 quater F. — Des associations ayant pour objet sonnes ou sociétés n’ayant pas d’installation professionnelle en
de développer l’usage de la comptabilité et de faciliter l’accom­ France » et comprenant un article 1671 A (nouveau) ainsi
plissement de leurs obligations administratives et fiscales par conçu :
les membres des professions libérales et les titulaires des charges
et offices peuvent être agréées dans des conditions fixées par « Art. 1671 A. — Les retenues prévues aux articles 182 A
décret en Conseil d’Etat pris après avis des organisations profes­ et 182 B sont opérées par le débiteur des sommes versées et
sionnelles. remises à la recette des impôts accompagnées d’une déclaration
« Ces associations ont pour fondateurs soit des ordres ou des conforme au modèle fixé par l’administration, au plus tard
organisations professionnelles légalement constituées des mem­ le 15 du mois suivant celui du paiement. Les dispositions des
bres des professions mentionnées au premier alinéa, soit des articles 1768, 1771 et 1926 sont applicables à ces retenues. »
experts comptables et des comptables agréés ou des sociétés (Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 14, 3° al.)
inscrites à l’ordre des experts comptables et des comptables
agréés. Au livre II, chapitre 1er, section I, paragraphe II, le sous-
« Seuls peuvent adhérer à ces associations les membres des paragraphe 7 est supprimé. L’article 1679 bis est transféré sous
professions libérales et les titulaires de charges et offices qui le paragraphe 6 et modifié comme suit :
souscrivent à l’engagement pris, dans des conditions fixées par « Art. 1679 bis. — Toute personne, association ou organisme
décret, par les ordres ou les organisations professionnelles dont qui n’a pas versé dans les délais prescrits la taxe sur les salaires
ils relèvent, d’améliorer la connaissance des revenus de leurs dont il est redevable est personnellement imposé par voie de
ressortissants. » rôle d’une somme égale à celle qu’il aurait dû verser. »
(Loi r“ 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 64-1 et II.) (Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5189
Au livre II, chapitre 1", section I, paragraphe II, il est ajouté
un sous-paragraphe 7 bis (nouveau) intitulé : « Participation des Article 1771, remplacer « (art. 1671) » par « (art. 1671 A) ».
employeurs au financement de la formation professionnelle (Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 14, 3' alinéa.)
continue » et comprenant un article 1679 bis B (nouveau) ainsi Au livre II, chapitre II, section II, paragraphe A, rubrique 4,
conçu : il est ajouté deux articles 1783 quater et 1783 quinquies
« Art. 1679 bis B. — Le vei*sement au Trésor prévu à l’arti­ (nouveaux) ainsi conçus :
cle 235 ter G ainsi que ceux prévus aux articles 1783 quater « Art. 1783 quater. — En cas de manœuvres frauduleuses
et 1783 quinquies sont établis et recouvrés selon les modalités et entraînant l’inexécution totale ou partielle d’une convention de
sous les sûretés, garanties et sanctions applicables aux taxes sur formation professionnelle, le ou les cocontractants sont assujettis,
le chiffre d’affaires. » en application de l’article L. 920-9 du code du travail, à un
(Loi n” 71-575 du 16 juillet 1971, art. 16-1, 1er, 2" et 3e ali­ versement au profit du Trésor public d’un montant égal aux
néa, et loi n" 75-1332 du 31 décembre 1975, art. 1"‘.) sommes qui, du fait de cette inexécution, n'ont pas été effecti­
vement dépensées ou engagées. »
Article 1679 quater, périmé.
(Loi n” 75-1332 du 31 décembre 1975, art. l"r.) •
Article 1717, paragraphe II, modifié comme suit : « Art. 1783 quinquies. — Lorsque les dépenses faites par le
« IL — Le paiement de l’imposition de 8,60 % et des taxes dispensateur de formation pour l'exécution d’une convention du
additionnelles... » (Le reste sans changement.) titre II du livre IX du code du travail n.e sont pas admises parce
(Conséquence de l’article 238 sexies périmé.) qu’elles ne peuvent, par leur nature, être rattachées à l’exécu­
tion d’une convention de formation ou que le prix des prestations
Article 1727 : est excessif eu égard à leur prix de revient normal, le dispensa­
Deuxième alinéa, modifié comme suit : teur de formation est tenu, solidairement avec ses dirigeants de
« L’indemnité est également applicable en cas de paiement fait ou de droit, de verser au Trésor public, en application de
tardif, aux comptables directs du Trésor, des sommes dues au l’article L. 920-10 du code précité, une somme égale au doubla
titre de la taxe sur les salaires mentionnée à l’article 1679. > du montant de ces dépenses. »
(Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.) (Loi n" 75-1332 du 31 décembre 1975, art. l'r.)
Au livre II, chapitre II, section II, paragraphe B, rubrique 1,
Troisième alinéa, supprimé. il est ajouté un article 1788 ter (nouveau) ainsi conçu :
(Disposition codifiée à l’article 1758 ter.) « Art. 1788 ter. — Les infractions aux articles 302 bis A à
302 bis E donnent lieu à une amende fiscale égale aux droits
Article 1736, deuxième ligne, supprimer « 1740 bis ». éludés, et recouvrée comme en matière de taxes sur le chiffra
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.) d’affaires. »
Article 1740 bis, abrogé. (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-11.)
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-IIL) Article 1793 A (nouveau) ainsi conçu :
Article 1740 ter (nouveau) ainsi conçu : « Art. 1793 A. — Les infractions aux dispostions des arti­
cles 565 à 571, 573, 575 à 575 D et 575 F à 575 M sont recherchées,
« Art. 1740 ter. — Lorsqu’il est établi qu’une personne, à l’oc­ constatées, poursuivies et réprimées comme en matière de contri­
casion de l’exercice de ses activités professionnelles a travesti butions indirectes.
l’identité ou l’adresse de ses fournisseurs ou de ses' clients, ou « Lorsqu’il ne peut être fait application des autres pénalités
sciemment accepté l’utilisation d’une identité fictive ou d’un prévues à l’article 1791 l'amende en principal prévue à cet
prête-nom, elle est redevable d’une amende fiscale égale à article est quintuplée. »
50 p. 100 des sommes versées ou reçues au titre de ces opéra­ (Loi n" 76-448 du 24 mai 1976, art. 18-1.)
tions.
« Cette amende est recouvrée suivant les procédures et sous Article 1840 A, sixième ligne, supprimer : « 150 quinquies ».
les garanties prévues pour les taxes sur le chiffre d’affames. (Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.)-
Les réclamations sont instruites et jugées comme pour ces
taxes. Article 1840 G quater reprend le texte de l'article 1840 G
« Les dispositions du présent article ne s’appliquent pas aux quater A et est modifié comme suit ;
ventes au détail et aux prestations de services faites ou fournies « Art. 1840 G quater. — Lorsque l’engagement prévu soit à
à des particuliers. » l’article 710, soit à l’article 711 n’est pas respecté... (le reste sans
(Loi n” 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 70.) changement). »
(Loi n" 66-948 du 22 décembre 1966, art. 2, 2' alinéa.)
Article 1751, paragraphe 2, deuxième alinéa, septième ligne,
remplacer « aux articles 807 et 808 du code de procédure civile » Article 1840 G quater A, régidé comme suit :
par « aux articles 485 et 486 du nouveau code de procédure « Art. 1840 G quater A. — Dans le cas où survient la déchéance
civile ». du bénéfice du taux réduit prévue par l’article 705-1-2", l’acqué­
(Décret n" 71-740 du 9 septembre 1971, art. 110; décret reur ou ses ayants cause à titre gratuit sont tenus d’acquitter
n° 75-1122 du 5 décembre 1975, art. 33, et décret sans délai le complément de taxe dont l’acquisition avait été
n” 75-1123 du 5 décembre 1975, art. l,r à 3.) dispensée et, en outre, une taxe supplémentaire de 6 p. 100.
« Lorsque la déchéance est encourue du fait du sous-acquéreur
Article 1753, les sixième, septième et huitième lignes sont qui n’a pas respecté son engagement de poursuivre personnelle­
modifiées comme suit : ment l’exploitation dans les conditions prévues à l’article 705-1-2",
« ... aux articles 1741 à 1747, 1751, 1771 à 1775, 1777, 1778, l’acquéreur et le sous-acquéreur sont tenus solidairement
1783 A, 1788 à 1790, 1810 à 1815, 1819, 1821, 1828, 1837 à 1840, d’acquitter sans délai le complément de taxe et la taxe supplé­
1840 B, 1840 J, 1840 O à 1840 Q. » mentaire précités. »
(Loi n" 63-1316 du 27 décembre 1963, art. 58.) (Loi n‘‘ 69-1168 du 26 décembre 1969, art. 3-II-5".)
Article 1759 bis, paragraphe 1, périmé. Article 1840 N quater :
Article 1762, paragraphe 4, les deux dernières lignes sont modi­ Le texte actuel devient le paragraphe I.
fiées comme suit : Pai'agraphe II (nouveau) ainsi conçu :
« ... non versées à cette date et recouvrées avec le principal « II. — Les infractions aux dispositions de l’article 1010 bis
dans les conditions prévues à l’article 1668 A. » donnent lieu à une amende égale au triple du montant de la
(Loi n" 73-1150 du 27 décembre 1973, art. 22-1, 3' alinéa.) taxe différentielle ou de la taxe sur les voitures particulières de
plus de 16 CV et recouvrée suivant les mêmes règles. »
Article 1768, remplacer « 1671 » par « 1671 A ». (Loi n" 76-978 du 29 octobre 1976, art. 4-II, 3e alinéa.)
(Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 14, 3" alinéa.)
Article 1843 :
Au livre II, chapitre II, section II, paragraphe A, rubrique 2, Troisième alinéa, quatrième ligne, remplacer : « prévu à l’arti­
il est ajouté un article 1770 quinquies (nouveau) ainsi conçu : cle 18 du décret n° 72-788 du 28 août 1972 », par : « prévu par
« Art. 1770 quinquies. — Les infractions aux dispositions de l’article 658 du nouveau code de procédure civile ».
l’article 244 bis A-I donnçnt lieu à une amende fiscale égale aux Quatrième alinéa, remplacer : « code de procédure civile »,
droits éludés, et recouvrée comme en matière de taxes sur le par ; « nouveau code de procédure civile ».
chiffre d’affaires. » (Décret n° 75-1122 du 5 décembre 1975, art. 35, et décret
(Loi n" 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-11.) n" 75-1123 du 5 décembre 1975, art. 1er à 3.)
5190 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

Article 1861 placé sous une rubrique (nouvelle) intitulée Article 1966 A (nouveau) ainsi conçu :
« Concours de la force publique ». « Art. 1966 A. — Le délai dont dispose l’administration pour
l’exercice de son droit de reprise est réduit de deux ans en ce
Article 1883, modifié comme suit : qui concerne les erreurs de droit commises en matière d’impôts
« Art. 1883. —- La jouissance, à titre de ferme, ou de location, directs par les centres de gestion agréés ou les associations
ou d’engagement d’un immeuble, est aussi suffisamment établie agréées des professions libérales, dans les déclarations fiscales
pour la demande et la poursuite du paiement des droits et, le de leurs adhérents désignés à l’article 158-4 bis et 4 ter du pré­
cas échéant, de la taxe additionnelfe, afférents aux baux... » (Le sent code. » '
reste sans changement.) (Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. ler-V, et loi
(Loi n° 70-1233 du 31 décembre 1970, art. 6-II-2, 6' alinéa.) n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 64-VI.)
Au livre II, chapitre VI, section I, paragraphe B, il est ajouté
Article 1885, modifié comme suit : un article 1968 A (nouveau) ainsi conçu :
« Art. 1385. — L’administration est autorisée à établir, par
tous les moyens de preuve compatibles avec la procédure spé­ « Art. 1968 A. — Le délai dont dispose l’administration pour
ciale en matière d’enregistrement, l’insuffisance des prix expri­ l’exercice de son droit de reprise est réduit de deux ans en ce
més et des évaluations fournies dans les actes ou déclarations qui concerne les erreurs de clro't commises en matière de taxes
passibles du droit d’enregistrement, proportionnel ou progres­ sur le chiffre d’affaires et taxes assimilées par les centres de
sif, de la taxe de publicité foncière et des taxes assimilées. » gestion agréés ou les associations agréées des professions libé­
rales, dans les déclarations fiscales de leurs adhérents désignés
(Loi n° 70-1283 du 31 décembre 1970, art. 6-II-2, 6e al.) à l’article 158-4 bis et 4 ter du présent code. »
Article 1893, modifié comme suit : (Loi n° 74-1114 du 27 décembre 1974, art. lcr-V, et loi
« Art. 1893. — Sous -réserve de ce qui est dit aux articles 667, n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 64-VI.)
1653 A, 1653 B, 1741, 1827, 1828, 1840, 1840 B et 1886, les pour­ Article 1969, paragraphe 2, deuxième ligne, supprimer « à l’ar­
suites et instances en matière d’enregistrement, de taxe de publi­ ticle 362 de l’annexe II au présent code, ».
cité foncière, de timbre et de taxes assimilées sont soumises aux
règles énoncées dans les articles 1894, 1915 à 1918, 1947, 1953 (Décret n° 77-701 du 30 juin 1977, art. 6.)
et 1956. » Au livre II, chapitre VII, section III, il est ajouté un arti­
(Loi nü 70-1283 du 31 décembre 1970, art. 6-II-2, 6e al.) cle 2001 quater (nouveau) ainsi conçu :
« Art. 2001 quater. — Les personnes tenues de souscrire^ les
Article 1932, paragraphe 6, modifié comme suit : déclarations prévues aux articles 240 et 241 doivent tenir à la
« 6. Les dispositions du second alinéa de l’article 642 du nou­ disposition des agents des impôts jusqu’à l’expiration du délai
veau code de procédure civile... » (Le x’este sans changement.) prévu à l’article 2002 bis les documents comptables permettant
(Décret 11“ 75-1122 du 5 décembre 1975, art. 35, et décret de connaître les honoraires et revenus assimilés qu’elles versent
n° 75-1123 du 5 décembre 1975, art. 1" à 3.) annuellement. »
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 60-1, 2' al.)
Article 1948, paragraphe 3, deuxième alinéa, supprimer la
deuxième phrase. Article 2016, complété par un deuxième alinéa ainsi conçu :
(Décret n° 75-1122 du 5 décembre 1975, art. 36, et décret « Ils sont également tenus de communiquer au personnel
n“ 75 1123 du 5 décembre 1975, art. 1er à 3.) assermenté des organismes et services chargés du paiement de
l’aide personnalisée au logement, toutes les pièces nécessaires à
Article 1960 ter, modifié comme suit: — l’exercice du contrôle des déclarations des demandeurs ou des
« Art. 1980 ter. — Les réclamations concernant la participa­ bénéficiaires de cette aide. »
tion des employeurs au financement de la formation profes­ (Loi n° 77-1 du 3 janvier 1977, art. 17.)
sionnelle continue prévue à l’article 235 ter C ainsi que les ver­ Article 2016 quater, modifié comme suit :
sements mentionnés aux articles 1783 ter et 1783 quater sont
présentées, instruites et jugées comme en matière de taxes sur « Art. 2016 quater. — L’administration est tenue de fournir à
le chiffre d’affaires. Elles sont communiquées pour avis au ser­ la juridiction d’expropriation et aux expropriants tous renseigne­
vice chargé du contrôle de la formation professionnelle lorsque ments utiles sur les déclarations et évaluations fiscales pour
le litige porte sur le montant de la participation consentie par l’application des articles L. 13-13 à L. 13-17 du code de l’expro­
l’employeur ou sur les versements au Trésor public mis à la priation pour cause d’utilité publique. »
charge des employeurs ou des dispensateurs de formation en
vertu des articles L. 920-9 et L. 920-10 du code du travail. » (Décret n” 77-392 du 28 mars 1977, art. 1er et 2.)
(Loi n° 75-1332 du 31 décembre 1975, art. 1er.) Article 2020, paragraphe 1 :
Article 1965 H : Le troisième alinéa du 7U devient le paragraphe 1 bis ainsi
conçu :
Le paragraphe 2 est supprimé. « 1 bis. Les agents des impôts sont tenus de fournir les ren­
Les paragraphes 3 et 4 deviennent les paragraphes 2 et 3 seignements qu’ils détiennent et qui sont nécessaires à la liqui­
et le paragraphe 2 est rédigé comme suit : dation des droits et au contrôle du service de l’allocation supplé­
« 2. La transaction exécutée par le redevable et approuvée mentaire prévue à l’article L. 685 du code de la sécurité sociale. »
par l’autorité compétente est définitive, tant en ce qui concerne 9°, abrogé.
les droits que les pénalités, et fait obstacle à toute introduction (Loi n” 75-617 du 11 juillet 1975, art. 16-1.)
ou reprise d’une procédure contentieuse. »
11° (nouveau) ainsi conçu :
(Loi n" 63-1316 du 27 décembre 1963, art. 11-3, lor al., « 11° En application de l’article 706-6 du code de procédure
et 24-5, 2e al.) pénale, à communiquer aux commissions instituées à l’arti­
Article 1966, paragraphe 1, modifié comme suit : cle 706-4 de ce code, et qui sont chargées d’allouer à certaines
victimes de dommages corporels résultant d’une infraction
« Art. 1966. — 1. Les omissions totales ou partielles consta­ l’indemnité prévue par l’article 708-3 du même code, les rensei­
tées dans l’assiette de l’un quelconque des impôts ou taxes dési­ gnements relatifs à la situation professionnelle, financière, fiscale
gnés au livre Ior, première partie, titre Ior, chapitres Ier, II et III ou sociale des personnes ayant à répondre du dommage causé
(sections OU, II, VII et VIII) à l’exception : par l’infraction ou du requérant. »
« Du prélèvement sur les tantièmes prévu par l’article 117 ter ; (Loi n” 77-5 du 3 janvier 1977, art. 1er.)
« De la retenue à la source prévue par l’article 119 bis ;
« Du prélèvement sur les produits de placements à revenu fixe Article 2020 ter (nouveau) ainsi conçu :
prévu par l’article 125 A ; « Art. 2020 ter. — Les administrations au service de l’Etat sont
« Ainsi que les erreurs commises dans l’établissement des tenues de réunir et de communiquer, en faisant toutes les dili­
impositions, dans l’application des tarifs ou dans le calcul des gences nécessaires, à l’huissier de justice chargé par le créancier
cotisations peuvent, sans préjudice des dispositions des articles de former la demande de paiement direct d’une pension alimen­
41 bis et 1758, être réparées jusqu’à l’expiration de la quatrième taire, tous renseignements dont elles disposent ou peuvent dis­
année suivant celle au titre de laquelle l’imposition est due. » poser permettant de déterminer l’adresse du débiteur de la
(Loi n° 73-1150 du 27 décembre 1973, art. 22-1, et loi pension, l’identité et l’adresse de son employeur ou de tout tiers
n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 1er.) débiteur ou dépositaire de sommes liquides ou exigibles.
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« Elles sont également tenues de réunir et de communiquer, en
faisant toutes les diligences nécessaires, au comptable du Trésor Article 305 AF, premier alinéa, remplacer « visée à l’article 32
les renseignements dont elles disposent ou peuvent disposer et du décret du 7 janvier 1959 cité à l’article 305 AD » par « men­
qui sont utiles à la mise, en œuvre de la procédure de recouvre­ tionnée à l’article R** 211-23 du code des assurances.»
ment public des pensions alimentaires. » (Décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. lsr, 2 et 3, et loi
(Loi n* 75-617 du 11 juillet 1975, art. 16-1, et loi n° 75-618 n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.)
du 11 juillet 1975, art. 8.) Article 305 AG, deuxième ligne, supprimer « 305 AD. »
Article 2022, paragraphe 1, modifié comme suit : (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.)
« 1. Le ministre de l’économie et des finances est tenu d’auto­ Article 308 :
riser les agents des impôts à répondre aux questions et éventuel­ Au A, remplacer « 15 F » par « 22,50 F. »
lement aux convocations du médiateur. Ceux-ci sont tenus d’y Au B, remplacer « 7,50 F » par « 11,25 F. »
répondre ou d’y déférer. »
(Décret n" 75-741 du 7 août 1975, art. l“r.)
(Loi n° 76-1211 du 24 décembre 1976, art. 5-1.)
Art. 3. — L’annexe II au code général des impôts est, à la date
Article 2023 (nouveau) ainsi conçu : du 1er juillet 1977, modifiée et complétée comme suit :
« Art. 2023. — Comme il est dit à l’article L. 543-15 du code Article 2, abrogé.
de la sécurité sociale, les organismes débiteurs de l’allocation (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.)
de pareht isolé reçoivent, sur leur demande, communication des
informations détenues par les administrations financières concer­ Article 3, remplacer «visés aux articles 35 et 35 A dudit
nant les revenus dont disposent les bénéficiaires de l’allocation code » par « désignés à l’article 35 dudit code. »
de parent isolé. Les personnels assermentés de ces organismes (Loi n” 76-660 du 19 juillet 1976 et décret n° 76-1240 du
sont tenus au secret quant aux informations qui leur sont 29 décembre 1976, art. 21.)
communiquées. »
Au livre I*r, première partie, titre Iechapitre Ier, section I,
(Loi n° 76-617 du 9 juillet 1976, art. 2.) il est ajouté un paragraphe 4 bis (nouveau) intitulé : « Provisions
Art. 2. — L’annexe I au code général des impôts est, à la date pour risques afférents à certaines opérations d’assurance et de
du 1er juillet 1977, modifiée et complétée comme suit : réassurance » et comprenant quatre articles 16 A à 16 D (nou­
veaux) ainsi conçus :
Article 180, premier alinéa :
« Art. 16 A. — La dotation annuelle de la provision prévue
Troisième phrase, modifiée comme suit : à l’article 39 quinquies G du code général des impôts est limitée
« Les caractéristiques des emballages utilisés pour la détention à 75 p. 100 du bénéfice technique de la catégorie des risques
et la commercialisation des alcools dénaturés renfermant de concernés.
l’alcool méthylique et des étiquettes à apposer sur ces emballages « Le montant global de cette provision ne peut excéder, par
sont fixées par un arrêté pris en application de l’article L. 231-6 rapport au montant des primes ou cotisations, nettes d'annulation
du code du travail. » et de réassurance, émises au cours de l’exercice :
Quatrième phrase, supprimée. « 200 p. 100 pour l’assurance grêle ;
(Loi n° 71-410 du 7 juin 1971, art. unique.) « 300 p. 100 pour les autres risques dus à des éléments natu­
rels ;
Article 305 AA. « 500 p. 100 pour le risque atomique ;
1°, remplacer « visés à l’article 15 de la .loi n° 51-1508 du « 500 p. 100 pour les risques de responsabilité civile dus à
la pollution.
31 décembre 1951 » par « mentionnés à l’article L. 420-1 du code
des assurances. » « Art. 16 B. — Le bénéfice technique net de cession à retenir
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5, et pour le calcul de la dotation annuelle est déterminé avant
décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. 1er, 2 et 3.) d’appliquer la réintégration prévue au troisième alinéa de
l’article 39 quinquies G du code général des impôts. Il s’entend de
2°, abrogé. la-différence entre, d’une part, les primes de l’exercice nettes
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) d’annulation et diminuées de la dotation aux provisions de
primes et, d’autre part, le montant des charges de sinistres
3°, modifié comme suit : nettes de recours augmenté des frais directement imputables à la
« Troisième ligne, remplacer « au troisième alinéa de l’article 15 branche considérée ainsi que d’une quote-part des autres charges
de la loi n° 51-1508 du 31 décembre 1951 par « à l’article L. 420-2 ventilées selon les modalités fixées au plan comptable de l’assu­
du code des assurances. » rance.
Sixième ligne, remplacer « au premier alinéa dudit article 15 » « Art. 16 C. — Les entreprises qui constituent des provisions
par « à l’ai'ticle L. 420-1 dudit code. » en vertu de l’article 39 quinquies G du code général des impôts
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5, et doivent compléter le relevé prévu à l’article 54 du même code
décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. 1er, 2 et 3.) par la production :
« 1° Pour chacune des catégories ou sous-catégories de risques
Article 305 AB, supprimer l’alinéa : « Contribution des respon­ faisant l’objet de la provision d’un compte d’exploitation établi
sables d’accidents non assurés : 10 p. 100 des indemnités... ou dans la forme de l’état A-l institué par l’article 17 du décret
d’une autorisation équivalente ; ». nü 69-836 du 29 août 1969 et soüs déduction des produits finan­
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) ciers nets. Les entreprises de réassurance sont tenues de fournir
des renseignements analogues à ceux qui doivent figurer dans
Article 305 AC, dernier alinéa, remplacer « du décret n° 52-763 cet état ;
du 30 juin 1952 modifié» par «de la section I du chapitre « 2° D’un état faisant ressortir séparément le montant des
unique du titre II du livre IV de la deuxième partie du code dotations de chaque exercice et comportant l’indication du mon­
des assurances. » tant des sommes utilisées dans les conditions prévues au troi­
sième alinéa de l’article 39 quinquies G précité ainsi que du
(Décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. 1er, 2 et 3.) montant de la dotation antérieure qui a été rapportée au béné­
fice imposable.
Article 305 AD, abrogé.
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) « Art. 16 D. — En ce qui concerne les entreprises d’assu­
rances, les règles de représentation habituelle des provisions
Article 305 AE, modifié comme suit : techniques prévues aux articles 153 et suivants du décret du
30 décembre 1938 modifié s’appliquent aux provisions constituées
« Art. 305 AE. — Les contrats souscrits pour l’assurance des en vertu de l’article 39 quinquies G du code général des
risques de responsabilité civile résultant d’accidents causés par impôts. »
des véhicules étrangers auprès des sociétés d’assurances ou assu­ (Décret n° 75-768 du 13 août 1975, art. 1er, 2, 3 et 4.)
reurs mentionnés à l’article L. 420-2 du code des assurances
donnent lieu au versement de la contribution prévue à l’arti­ Article 26, remplacer « 39 terdecies-2 et 3 » par « 39 terde-
cle 305 AA-3°. » cies-2 ».
(Décret n° 76-666 du 16 juillet 1976, art. 3, 4 et 5.) (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-HI.)
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« Art. 74 I. — Si la cession a pour objet la nue-propriété,
Article 38 : l’usufruit ou tout autre droit portant sur un bien acquis en
Premier alinéa, troisième ligne, après « simplifié d’imposi­ pleine propriété, la plus-value imposable est déterminée en
tion », ajouter « désigné à l’article 267 septies A ». tenant compte, d’une part, du prix du droit cédé, et d’autre part,
du prix d’acquisition afférent à ce droit. Ce prix d’acquisition
Deuxième alinéa, dernière ligne, après « simplifié d’imposi­ est réputé égal à une fraction, appréciée au jour de la cession,
tion », ajouter « désigné à l’article 267 septies A ». du prix d’acquisition de la pleine propriété du bien. En cas
(Décret n° 77-303 du 28 mars 1977, art. 4.) d’usufruit ou de nue-propriété, cette fraction est déterminée
en appliquant le barème institué par l’article 762 du code géné­
Article 38 bis, paragraphe I, modifié comme suit : ral des impôts.
« Art. 38 bis. — I. — Les petites et moyennes entreprises pla­ « Art. 74 J. — Dans les cas prévus aux articles 74 H et 74 I,
cées sous le régime du bénéfice réel avec obligations allégées les charges et indemnités ainsi que les frais d’acquisition sont
défini à l’article 302 septies A bis du code général des impôts retenus pour la détermination de la plus-value imposable dans
souscrivent, avant le l<r avril de... » (Le reste sans changement.) la même proportion que le prix d’acquisition lui-même.
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 62.) « Art. 74 K. — Les dispositions de l’article 150 I, premier
alinéa, du code général des impôts s’appliquent au calcul du prix
Article 38 ter, abrogé. d’acquisition dans le cas où celle-ci est intervenue moyennant
une rente viagère.
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 62, et décret « Art. 74 L. — Le directeur général des impôts publie
n° 77-303 du 28 mars 1977, art. 3.) chaque année avant le 15 février la variation de l’indice moyen
Au livre Ier, première partie, titre Ior, chapitre Ier, section I, des prix à la consommation pour les trente années précédentes.
le paragraphe IV et les articles 61 à 74 sont abrogés. Pour le calcul de la plus-value imposable, il est fait application
de la dernière variation annuelle publiée par l’institut national
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.) des statistiques et des études économiques à la date à laquelle
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section I, la déclaration doit être déposée.
il est ajouté un paragraphe V (nouveau) intitulé : « Plus-values « Art. 74 M. — En ce qui concerne les parts de groupements
de cession à titre onéreux de biens ou de droits de toute agricoles ou forestiers, l’appréciation des limites prévues à
nature » et comprenant dix-neuf articles 74 A à 74 S (nouveaux) l’article 150 D, 2", du code général des impôts s’effectue en
ainsi conçus : fonction des droits que ces .parts confèrent sur les terrains ou
constructions possédés par ces groupements. Pour cette appré­
Plus-value imposable. ciation, il est fait état de la valeur vénale des actifs au jour de
la cession des parts.
« Art. 74 A. — Les dispositions des articles 74 B à 74 S
s’appliquent aux plus-values imposables en application des arti­ « Art. 74 N. — Pour les opérations sur droits immobiliers et
cles 150 A à 150 T du code général des impôts et qui proviennent marchandises prévues à l’article 150 N du code général des
de cessions à titre onéreux de biens ou de droits autres que les impôts, la plus-value ou la moins-value est égale à la différence
valeurs mobilières. reçue ou versée par l’opérateur sous réserve, le cas échéant,
des corrections prévues aux articles 150 J à 150 M du code
« Art. 74 B. — Les cessions de droits portant sur des biens précité.
sont traitées comme les cessions de ces biens. Déclaration de la plus-value.
« Art. 74 C. — Lorsqu’une même cession porte sur des biens « Art. 74 O. — Les plus-values imposables sont déclarées sur
pour lesquels sont prévues des règles différentes, l’acte de ces­ une formule délivrée par l’administration dans les mêmes condi­
sion doit mentionner le prix de chacun de ces biens. tions que la déclaration prévue à l’article 170-1 du code général
dés impôts.
« Art. 74 D. — Le prix de cession et le prix d’acquisition
comprennent toutes les charges et indemnités mentionnées à « Art. 74 P. — En cas d’expropriation la déclaration de la
l’article 683-1, deuxième alinéa, du code général des impôts. plus-value imposable est jointe à celle des revenus de l’année
au cours de laquelle l’indemnité a été perçue.
« Art. 74 E. — Les soultes reçues lors du partage d’une indi­ c Le contribuable peut toutefois, par une. mention expresse
vision autre que successorale ou conjugale constituent, pour dans la déclaration de la plus-value, demander que celle-ci soit
leurs bénéficiaires, le prix des droits cédés à cette occasion aux imposée au titre de l’année où a été fixée définitivement l’in­
autres copartageants. demnité.
« En cas de cession ultérieure d’un bien attribué à charge « Dans tous les cas, le délai prévu au 1 de l’article 1966 du
de soulte dans les mêmes cas, le prix d’acquisition de ce bien code général des impôts court à compter de l’année durant
est corrélativement constitué par la valeur des droits originaires laquelle l’indemnité a été perçue.
du cédant augmentée du montant de la soulte versée.
« Art. 74 Q. — Lorsque le contribuable demande à bénéficier
« Art. 74 F. — L’indemnité d’expropriation à retenir pour le des dispositions de l’article 150 B du code général des impôts,
calcul de la plus-value imposable est constituée par l’ensemble il doit joindre sa demande à la déclaration prévue à l’article 170-1
des indemnités allouées en espèces ou en nature à un même du même code, ainsi qu’un état de son patrimoine immobilier,
bénéficiaire, à l’exception de celles qui ne sont pas représenta­ établi sur une formule délivrée par l’administration.
tives de la valeur de cession des biens expropriés. « Cet état, comprenant le bien cédé, fait mention des dettes
« Les acomptes perçus en application de l’article L. 13-28 du contractées, le cas échéant, pour l’acquisition, la réparation ou
code de l’expropriation pour cause d’utilité publique sont ratta­ l’amélioration de ce patrimoine, et restant à rembourser au
chés à l’indemnité dont ils constituent un élément. moment de la cession.
« Lorsque, dans le cadre des dispositions de l’article L. 13-20
du code précité, l’indemnité a été remplacée par l’attribution « Art. 74 R. — Le bénéfice du paiement fractionné est subor­
d’un local de réinstallation, la somme à retenir pour le calcul donné à une demande expresse du contribuable, jointe aux
de la plus-value est constituée par l’indemnité d’expropriation déclarations mentionnées à l’article 74 O dans le délai imparti
en espèces, fixée au préalable. pour la production de celles-ci.
« La mise en recouvrement de l’impôt est alors fractionnée par
« Art. 74 G. — S’il est fait application de l’article L. 13-20 parts égales sur les cinq années suivant celle de la réalisation
du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique, le de la plus-value. Elle donne lieu au paiement de l’intérêt, au
supplément de valeur acquis par le reste de la propriété, tel taux légal, recouvré dans les mêmes conditions et sous les mêmes
qu’il est fixé par le juge, est considéré comme faisant partie garanties et sanctions que l’impôt en principal.
de l’indemnité d’expropriation ; en cas de cession ultérieure, * L’impôt complémentaire résultant d’une insuffisance quel­
il est assimilé à une dépense d’amélioration pour la détermi­ conque constatée dans la déclaration des revenus ou de la plus-
nation de la plus-value. value n’est pas susceptible de bénéficier de ce paiement frac­
« Lorsque au contraire une indemnité accessoire est attribuée tionné.
en raison de la dépréciation du reste de la propriété, cette « En cas de transfert du domicile à l’étranger, de règlement
indemnité n’est pas considérée comme faisant partie de l’indem­ judiciaire, de liquidation de biens ou de non-paiement de l’une
nité d’expropriation ; en cas de cession ultérieure du reste de des fractions de l’impôt, le solde restant dû, augmenté de l’intérêt
la propriété, elle est retranchée du prix d’acquisition. couru, est exigible immédiatement.
« Art. 74 H. — Lorsque la cession porte sur une partie seule­ « Art. 74 S. — L’accomplissement de la « formalité fusionnée »
ment d’un bien, le prix d’acquisition à retenir pour la détermi­ prévue à l’article 647 du code général des impôts ou de la for­
nation de la plus-value est celui de cette seule partie. malité de l’enregistrement est subordonné, pour tout acte ou
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5193
toute déclaration constatant la cession à titre onéreux de biens
entrant dans le champ d’application des articles 150 A à 150 T « Art. 75-0 B. — Des arrêtés interministériels peuvent prévoir
du même code à la mention au pied de l’acte ou dans la décla­ que les équipements ou matériaux utilisés doivent présenter des
ration : caractéristiques répondant à certaines normes, notamment en
ce qui concerne la lutte contre l’incendie. »
« De l’adresse du service des impôts dont le cédant dépend
éventuellement pour la déclaration de ses revenus ou bénéfices ; (Décret n° 75-52 du 29 janvier 1975, art. 2.)
« Du prix d’acquisition du bien ou, s’il s’agit d’une acquisition (Décret n° 77-859 du 27 juillet 1977, art. 2.)
à titre gratuit, du nom du précédent propriétaire, de son domi­
cile et, éventuellement, de la date de son décès. » « Art. 75-0 C. — Les frais occasionnés par les travaux acces­
soires aux opérations indiquées à l’article 75-0 A ne sont pas
(Décret n° 76-1240 du 29 décembre 1976, art. 1er à 18 et 21.) admis en déduction. »
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section II, (Décret n° 75-52 du 29 janvier 1975, art. 3.)
il est ajouté un paragraphe 01 (nouveau) intitulé : « Dépenses
destinées à économiser l’énergie utilisée pour le chauffage » € Art. 75-0 D. — Les factures à produire au titre de l’isolation
et comprenant quatre articles 75-0 A à 75-0 D (nouveaux) ainsi thermique doivent mentionner la nature et l’épaisseur du maté­
conçus : riau utilisé et préciser, lorsqu’elles concernent des joints, si ces
« Art. 75-0 A. — Les dépenses mentionnées à l’article 156-11-1° équipements répondent aux normes définies par l’Afnor. Les
quater du code général des impôts s’entendent : factures à produire au titre du remplacement de chaudière doi­
vent faire état de la reprise de l’ancien appareil par le fournis­
« 1° De celles qui ont jour objet exclusif'de limiter les déper­ seur et indiquer sa puissance et son type, de même que pour
ditions calorifiques : le nouvel appareil. Les factures doivent également se référer,
« a) Par la pose de joints d’étanchéité des types suivants : s’il y a lieu, aux normes exigées par les arrêtés prévus par l’arti­
« Joints métalliques ; cle 75-0 B. »
« Joints profilés (à base de caoutchouc synthétique ou naturel (Décret n° 75-52 du 29 janvier 1975, art. 4.)
ou de néoprène) définis par la norme NF P 85-301 ;
« Joints mastic à base d’élastomères utilisés pour le calfeu­ Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre I", section II,
trement étanche, définis par les normes NF P 85-501 à 85-506 ; il est ajouté un paragraphe V (nouveau) intitulé : « Déduction
« b) Par la pose de doubles fenêtres, de doubles vitres et de des dons aux oeuvres d’intérêt général » et comprenant un arti­
châssis de fenêtres à étanchéité repforcée lorsque leur installa­ cle 91 quater (nouveau) ainsi conçu :
tion est rendue nécessaire par la mise en place des doubles
vitrages ; « Art. 91 quater. — Le supplément de déduction de 0,50 %
prévu à l’article 238 bis-3 du code général des impôts au profit
« c) Par l’application de matériaux isolants sur les parois des d’œuvres d’intérêt général est réservé à celles qui répondent
façades et pignons, les plafonds sous combles ou sous terrasses, aux conditions suivantes :
les planchers sur sous-sol ou caves ainsi que sur les canalisations
et réservoirs d’eau chaude et d’air chaud ; sont considérés comme « a) Entrer dans les prévisions de l’article 238 bis-1 du code
isolants, lorsqu’ils sont appliqués sur une épaisseur d’au moins général des impôts ;
trois centimètres : « b) Etre reconnues d’utilité publique ou contribuer à la
« Les panneaux tendres de fibres de bois dits isolants et les satisfaction d’un besoin collectif dans des conditions étrangères
panneaux tendres de fibres de bois asphaltés dits isolants spé­ à celles du marché. »
ciaux, (Décret n° 76-194 du 26 février 1976, art. 1er.)
« Ainsi que les matériaux composés essentiellement de :
« Laines de verre ou de roche ; Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section H,
« Liège ; il est ajouté un paragraphe VI (nouveau) intitulé : « Déduction
« Mousses de polystyrène expansé ou extradé ; des pensions alimentaires » et comprenant un article 91 quinquies
« Mousses de polyéthylène ; (nouveau) ainsi conçu :
« Mousses rigides à base de polychlorure de vinyle ou de « Art. 91 quinquies. — Le contribuable qui a versé le capital
polyuréthane ; constitutif de la rente prévue à l’article 294 du code civil peut,
« Mousses formo-phénoliques ; sous réserve des dispositions de l’article 156-11-2° du code général
« Vermiculite ou perlite ; des impôts, déduire annuellement de son revenu imposable une
« Verre cellulaire ; somme égale au montant du capital versé divisé par le nombre
« Mousses d’urée-formol ; d’années au cours desquelles la rente doit être servie.
« 2° De celles qui résultent de l’achat et de la pose : « La déduction ne peut excéder, pour chaque enfant, la limite
prévue à l’article 156-11-2° du code général des impôts.
« De systèmes de régulation par thermostats d’ambiance ou par
sondes extérieures ; « Le contribuable est tenu de joindre à la déclaration des
« D’horloges de programmation ; revenus de l’année au titre de laquelle il pratique pour la pre­
« De robinets thermostatiques ; mière fois la déduction mentionnée au premier alinéa une attes­
« De compteurs de calories ; tation délivrée par l’organisme accrédité chargé dû versement de
« De répartiteurs à évaporation ; la rente et comportant les indications suivantes :
« D’appareils de réglage permettant l’équilibrage thermique « Identité et adresse du contribuable ayant constitué la rente ;
de l’installation ; « Identité, adresse, date et lieu de naissance de l’enfant béné­
« 3“ De celles qui résultent du remplacement : ficiaire de la rente ;
« a) D’un brûleur de chaudière usagé par un brûleur neuf « Identité et adresse du parent qui a la garde de l’enfant;
d’un débit au plus égal ; « Montant du capital versé et date du versement ;
« b) D’une chaudière usagée par une chaudière neuve de puis­ « Dates du point de départ et du terme du service de la rente. »
sance au plus égale fonctionnant à l’aide d’une source d’énergie (Décret n° 76-1214 du 24 décembre 1976, art. l6r et 2.)
autre que l’électricité ; toutefois, la déduction n’est pas appli­
cable si l’ancienne chaudière fonctionnait à l’aide de combustibles Au livre Pr, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section M,
non pétroliers et si la nouvelle fonctionne à l’aide de produits la rubrique « Crédit d’impôt attaché aux revenus de capitaux
pétroliers ; mobiliers » devient le paragraphe II et il est ajouté un para­
graphe I (nouveau) intitulé : « Retenues à la source » compre­
« c) D’une chaudière usagée par : nant deux articles 91 A et 91 B (nouveaux) ainsi conçus :
« Un appareil utilisant l’énergie solaire ; « Art. 91 A. — Lorsque les traitements, salaires, pensions et
« Un système utilisant l’énergie géothermique ; la déduction rentes viagères qui donnent lieu à la retenue à la source insti­
porte alors sur l’échangeur de chaleur et les installations situées tuée par l’article 182 A du code général des impôts sont payés
en amont ; par trimestre, au mois, à la semaine ou à la journée, les limites
« Une pompe à chaleur ; des tranches du tarif annuel prévu audit article sont divisées
« Une installation de raccordement sur un réseau de chauffage par 4, par 12, par 52 ou par 312.
urbain.
« Les dépenses relatives à des appareils de chauffage d’appoint « Art. 91 B. — Un arrêté du ministre chargé de l’économie
autres que ceux alimentés par l’énergie solaire ou une pompe et des finances fixe chaque année, en application des dispositions
à chaleur, ne sont pas admises en déduction. » de l’article 182 A-IV du code général des impôts, les limites de
(Décret n° 75-52 du 29 janvier 1975, art. 1er.) chaque tranche du tarif. »
(Décret n° 77-859 du 27 juillet 1977, art. lor.) (Décret n° 77-357 du 28 mars 1977, art. 1er et 2.)
5194 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

Au livre I", première partie, titre Ier, chapitre II, section I,


Il est ajouté sous le titre « Régime fiscal temporaire des divi­ « Art. 102 F. — Les dividendes reçus par une société mère
dendes alloués aux actions représentant des apports en numé­ d’une filiale qui bénéficie du régime spécial de déduction sont
raire » sept articles 102 A à 102 G (nouveaux) ainsi conçus : exclus du régime des sociétés mères et filiales prévu aux arti­
cles 145 et 216-1 et II du code général des impôts, proportion­
« Art. 102 A. — Les actions représentatives d’apports en nellement au montant des dividendes venant en déduction du
numéraire, mentionnées à l’article 214 A-I du code général des bénéfice imposable de la filiale par rapport au montant global
impôts, sont celles dont le montant est libéré en espèces ou des dividendes mis en paiement au cours de l’exercice consi­
par compensation avec des créances liquides et exigibles sur la déré. »
société émettrice ou qui proviennent de la conversion d’obliga­ (Décret n° 77-649 du 24 juin 1977, art. 6.)
tions souscrites en numéraire. »
« Art. 102 G. — Les fonds propres correspondant aux actions
(Décret n° 77-649 du 24 juin 1977, art. 1er.) admises au bénéfice du régime spécial doivent être inscrits en
comptabilité sur une ligne distincte du sous-compte « Capital
« Art. 102 B. — I. — Une société par actions est considérée appelé non amorti » et s’il y a lieu, du compte « Primes
comme constituée : d’émission ».
« a) Si elle ne fait pas publiquement appel à l’épargne, au (Décret n° 77-649 du 24 juin 1977, art. 7.)
Jour de la signature des statuts par les actionnaires ; Article 126, paragraphe 1, deuxième ligne, remplacer « troi­
« b) Si elle fait publiquement appel à l’épargne, au jour de sième, quatrième et sixième alinéas » par « quatrième, cin­
la tenue de l’assemblée générale constitutive prévue à l’article 79 quième et septième alinéas ».
de la loi n" 66-537 du 24 juillet 1966 sur les sociétés commer­ (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 16-11 et III.)
ciales.
Article 140 M modifié comme suit :
« IL — Une augmentation de capital réalisée dans les condi­ « Art. 140 M. — Dans les départements du Haut-Rhin, du
tions prévues à l’article 192 de la loi du 24 juillet 1966 susvisée
est considérée comme réalisée à la date de la déclaration nota­ Bas-Rhin et de la Moselle, le taux de la taxe est fixé à 0,10 p. 100
riée de souscription des actions et de versement des fonds. des salaires versés au cours de l’année. »
« III. — En cas de conversion d’obligations en actions, l’aug­ Article 160, abrogé.
mentation de capital est considérée comme réalisée : (Décret- n° 75-1269 du^27 décembre 1975, art. 37-1.)
« a) Au jour de la déclaration notariée de souscription et Article 161, abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :
de versement, si les obligations sont convertibles pendant une « Art. 161. — Les employeurs sont tenus de produire chaque
période déterminée ; année, avant le 16 avril, une déclaration mentionnant notamment,
« b) A la date de la demande de conversion, si les obligations pour l’année écoulée, le montant des sommes à consacrer à la
sont convertibles à tout moment. » participation, le montant des sommes employées à ce titre et
(Décret n° 77-649 du 24 juin 1977, art. 2.) les modalités suivant lesquelles cet emploi a été réalisé. Cette
déclaration est remise, en double exemplaire, au service des
impôts chargé de l’établissement éventuel de la cotisation prévue
« Art. 102 C. — Les dividendes déductibles au titre d’un exer­ à l’article 235 bis du code général des impôts.
cice sont ceux mis en paiement au cours de cet exercice. « Le contenu de la déclaration est fixé par décret. »
« En cas de versement d’acomptes à valoir sur les dividendes, . (Décret n" 75-1269 du 27 décembre 1975, art. 3 et 37-2,
la déduction est opérée sur les résultats fiscaux de l’exercice de premier alinéa.)
mise en paiement du solde. »
Article 162, abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :
(Décret n° 77-649 du 24 juin 1977, art. 3.) « Art. 162. — La cotisation prévue à l’article 235 bis du code
général des impôts est établie et recouvrée dans les conditions
« Art. 102 D. — I. — Dans le cas oîi une augmentation de capi­ et sous les sanctions prévues pour l’assiette et le recouvrement
tal réalisée entre le 1" janvier 1977 et le 31 décembre 1980 a été de l’impôt sur le revenu frappant les* bénéfices industriels et
précédée, postérieurement au 15 novembre 1976, d'une réduc­ commerciaux d’après le régime du bénéfice réel.
tion de capital non motivée par des pertes ou d’un prélèvement « Toutefois, la commission départementale des impôts directs
opéré sur le compte « Primes d’émission », les dividendes alloués et des taxes sur le chiffre d’affaires prévue à l’article 1651 du
aux actions nouvelles n’ouvrent droit au régime de déduction code général des impôts n’est pas appelée à intervenir dans la
que si ces opérations entraînent en définitive un accroissement procédure de rectification de la déclaration prévue à l’article 161
de fonds propres. En outre, ils ne peuvent être admis en déduc­ ci-dessus.
tion qu’en proportion du rapport existant entre cet accroisse­
ment des fonds propres et les apports correspondant à l’augmen­ « Cette cotisation est due au titre de l’année à la fin de
tation de capital. laquelle a expiré le délai d’un an prévu à l’article 235 bis sus­
mentionné. Elle est établie sous une cote unique au nom de
« II. — Lorsqu’une société qui s’est constituée ou a augmenté chaque redevable au siège de la direction des entreprises ou,
son capital entre le 1er janvier 1977 et le 31 décembre 1980 à défaut, au lieu du principal établissement. Toutefois, s’il s’agit
procède moins de cinq ans après la réalisation de ces opérations d’un employeur passible de l’impôt sur les sociétés, la cotisation
à une réduction de son capital non motivée par des pertes ou est établie au siège du principal établissement.
à un prélèvement sur le compte « Primes d’émission », il est « Les dispositions de l’article 1966 du code général des
fait application des règles prévues au I. impôts sont applicables pour l’établissement de cette cotisation.
« La fraction des dividendes alloués aux actions nouvelles La cotisation est immédiatement exigible.
qui n’ouvre pas droit au régime de déduction est, en ce qui « La procédure pour la présentation, l’instruction et le juge­
concerne les dividendes ayant déjà bénéficié de ce régime, ment des réclamations concernant cette cotisation est celle
rapportée aux résultats des exercices de déduction. Les supplé­ relative à l’impôt sur le revenu. »
ments d’imposition ainsi calculés sont majorés selon les règles (Décret n° 75-1269 du 27 décembre 1975, art. 4 et 37-2,
prévues pour les intérêts de retard à l’article 1734 du code 1er alinéa.)
général des impôts. »
(Décret n° 77-649 du 24 juin 1977, art. 4.) Article 163, abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 163. — En cas de cession ou de cessation d’entreprise,
« Art. 102 E. — Pour le calcul de la limite de 7,5 p. 100 la cotisation due à raison de la fraction des sommes non encore
prévue à l’article 214 A-I du code général des impôts, le montant employées afférentes aux salaires versés au cours de l’année de
du capital et celui des primes d’émission à retenir sont ceux cession ou de cessation et de l’année précédente est immédiate­
qui figurent au bilan de clôture de l’exercice au titre duquel les ment établie au taux prévu à l’article 272 du code de l’urbanisme
dividendes sont distribués. et de l’habitation.
« Dans ce cas, la déclaration prévue à l’article 161 est annexée
« Dans les cas prévus aux I et II de l’article 102 D, la base à la déclaration souscrite en application des articles 201, 202 ou
de calcul de cette limite est constituée par l’accroissement des 221-2 du code général des impôts.
fonds propres résultant des opérations mentionnées audit arti­
cle. » « Toutefois, le nouvel exploitant peut prendre à sa charge
l’obligation incombant à l’ancien exploitant. L’engagement est
(Décret n° 77-649 du 24 juin 1977, art. 5.) annexé à la déclaration prévue à l’article 161.
25 Octobre 1S77 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5195
« Les dispositions ci-dessus sont également applicables en cas « Il est fait application, dans le premier cas, des règles d’exigi­
de décès de l’employeur. Dans ce cas, la déclaration est souscrite bilité et de recouvrement prévues ‘aux articles 1701 à 1712 du
par les ayants droit du défunt dans le délai prévu à l’article 201-4 code général des impôts et, dans le second cas, de celles qui sont
du code général des impôts. Elle est accompagnée, s’il y a lieu, de prévues aux articles 1915 à 1918 du même code. »
l’engagement du nouvel exploitant. » (Décret n° 76-1240 du 29 décembre 1976, art. 19 et 20.)
(Décret n° 75-1269 du 27 décembre 1975, art. 5 et 37-2, Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre VIII, il est
l'r alinéa.) ajouté un paragraphe IV (nouveau) intitulé : « Réévaluation des
Article 163 bis à 163 octies, périmés. immobilisations non amortissables » et comprenant dix arti­
Article 163 decies, paragraphe 1, deuxième alinéa, remplacer : cles 171 quinquies à 171 quMerdecies (nouveaux) ainsi conçus :
« 231 bis I », par : « 231 bis J ». « Art. 171 quinquies. — La réévaluation des immobilisations
(Loi n° 73-1196 du 27 décembre 1973, art. 14.) non amortissables est subordonnée à la tenue d’un bilan ou d’un
Au livre Ier, première partie, titre I"r, il est ajouté un cha­ état en tenant lieu, en application de l’article 238 bis I du code
pitre VI quater (nouveau) intitulé : « Prélèvement spécial sur les général des impôts. »
films pornographiques ou d’incitation à la violence » et compre­ (Décret n° 77-550 du lor juin 1977, art. lor.)
nant quatre articles 163 septdecies à 163 vicies (nouveaux) ainsi « Art. 171 sexies. — L’obligation de réévaluation prévue par
conçus : le I, troisième alinéa de l’article 238 bis I du code général des
« Art. 163 septdecies. — Le prélèvement spécial de 20 p. 100 impôts s’applique aux sociétés dans lesquelles des sociétés cotées
prévu par l’article 235 ter L du code général des impôts sur la en bourse détiennent des participations entrant effectivement
fraction des bénéfices industriels et commerciaux imposables à dans le champ d’établissement des derniers comptes consolidés
l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu qui résulte de qu’elles ont publiés ou dans celui des comptes consolidés défini
la production, de la distribution ou de la représentation de films par arrêté du ministre de l’économie et des finances.
pornographiques ou d’incitation à la violence est liquidé par les « Les sociétés cotées dont il s’agit doivent publier en annexe à
entreprises qui réalisent ces bénéfices. Ces entreprises l’acquittent leur bilan la liste des sociétés consolidées tenues à l’obligation de
spontanément auprès de la recette des impôts dont elles relèvent. réévaluation, accompagnée des informations utiles sur le champ
« La période d’imposition est, pour chaque redevable, celle d’établissement de leur consolidation. »
qui est retenue pour l’établissement soit de l’impôt sur le
revenu dû à raison de ses bénéfices industriels et commerciaux, (Décret n° 77-550 du 1er juin 1977, art. 2.)
soit de l’impôt sur les sociétés. » « Art. 171 septies. — L’opération de réévaluation porte sur la
(Décret n° 76-1226 du 28 décembre 1976, art. 1er.) totalité des immobilisations non amortissables faisant partie de
« Art. 163 octodecies. — Les entreprises redevables du prélè­ l’actif immobilisé à la clôture du premier exercice arrêté à dater
vement le versent au plus tard à la date drexpiration du délai du 31 décembre 1976 et qui existent encore dans l’actif de
prévu pour le dépôt de leur déclaration annuelle de résultats. l’entreprise à la date de l’opération. »
« Toutefois les entreprises imposées selon le régime du forfait (Décret n° 77-550 du 1er juin 1977, art. 3.)
acquittent le prélèvement au plus tard le 31 mars de l’année sui­ « AH. 171 octies. — La valeur à retenir pour chaque immobili­
vant celle au titre de laquelle ce prélèvement est dû si leurs sation non amortissable est celle correspondant aux sommes
forfaits de bénéfice et de chiffre d’affaires ont été fixés à cette qu’un chef d’entrepi’ise prudent et avisé accepterait de décaisser
date et, dans le cas contraire, dans les riente jours de la fixation pour obtenir cette immobilisation s’il avait à l’acquérir compte
définitive de ceux-ci. » tenu de l’utilité que sa possession présenterait pour la réalisa­
(Décret nu 76-1226 du 28 décembre 1976, art. 2.) tion des objectifs de l’entreprise.
« AH. 163 novodecies. — Tout redevable du prélèvement spé­ « L’entreprise utilise la technique qu’elle estime la mieux
cial de 20 p. 100 est tenu de remettre à la recette des impôts, appropriée.
dans le délai prévu pour le versement du prélèvement, une décla­ « Pour l’établissement de la valeur recherchée, le coût peut
ration établie en double exemplaire sur un imprimé conforme être calculé, en particulier, par référence :
au modèle fixé par le ministre de l’économie et des finances. » « Aux cours pratiqués sur un marché approprié ;
(Décret n° 76-1226 du 28 décembre 1976, art. 3.) « A la valeur d’entrée en comptabilité affectée d’un indice de
« Art. 163 vicies. — Sous réserve des dispositions des arti­ prix spécifique à la famille de biens à laquelle appartient l’immo­
cles 163 septdecies à 163 novodecies, le prélèvement spécial de bilisation ;
20 p. 100 est établi et recouvré selon les modalités, ainsi que « A la valeur d’entrée affectée d’un indice exprimant les varia­
sous les sûretés, garanties et sanctions applicables en matière de tions du niveau général des prix.
taxe sur la valeur ajoutée. Les réclamations sont présentées, « Les sociétés qui procèdent à la réévaluation doivent, sans
instruites et jugées comme pour cet impôt. » préjudice des dispositions de l’article 341 de la loi du 24 juillet
(Décret n" 76-1226 du 28 décembre 1976, art. 4.) 1966 sur les sociétés commerciales, fournir des informations sur
les techniques appliquées pour la réévaluation des différentes
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre VIII, il est catégories de biens. Les sociétés qui sont tenues de publier leurs
ajouté un paragraphe III (nouveau) intitulé : « Prélèvement comptes annuels sont également tenues de publier ces infor­
d’un tiers sur les plus-values réalisées par des personnes phy­ mation. »
siques ou sociétés qui ne sont pas fiscalement domiciliées en (Décret n° 77-550 du 1er juin 1977, art. 4.)
France » et comprenant deux articles 171 ter et 171 quater
(nouveaux) ainsi conçus : « AH. 171 nonies. — Les augmentations d’actif constatées à
« Art. 171 ter. — Sont passibles du prélèvement prévu à l’arti­ l’occasion de la réévaluation des immobilisations non amortis­
cle 244 bis A du code général des impôts les plus-values résul­ sables sont inscrites distinctement au bilan ou dans l’état en
tant de la cession à titre onéreux d’actions, parts sociales ou tenant lieu. Cette information peut figurer en annexe de ces
parts bénéficiaires émises par des sociétés non cotées en bourse documents.
dont l’actif brut réel est constitué à raison de plus de 50 p. 100 « Ces augmentations n’affectent pas les résultats de l’exercice
par des immeubles situés en France ou des droits relatifs à de de réévaluation. Leur contrepartie est inscrite directement dans
tels immeubles. un poste « Ecart de réévaluation » figurant au passif du bilan
« L’actif brut réel s’entend du total des éléments d’actif esti­ ou de l’état en tenant lieu, sur une ligne distincte ouverte pour
més à leur valeur réelle à la date de la cession. la réserve réglementée ainsi constituée. »
«Art. 171 quater. — Les personnes passibles du prélèvement (Décret n° 77-550 du 1er juin 1977, art. 5.)
institué par l’article 244 bis A du code général des impôts doi­ « Art. 171 decies. — La réserve de réévaluation ne peut être
vent accréditer, auprès de l’administration chargée du recouvre^ utilisée pour compenser des pertes. »
ment, un représentant domicilié en France qui s’engage à remplir (Décret n" 77-550 du 1er juin 1977, art. 6.)
les formalités auxquelles elles sont soumises et à acquitter ce
prélèvement en leur lieu et place, y compris, le cas échéant, « Art. 171 undecies. — En cas de cession d’une immobilisation
l’amende prévue à l’article 1770 quinquies du code précité. réévaluée, la totalité de la plus-value de réévaluation qui n’a pas
« La déclaration de plus-value, portant mention du représen­ été incorporée au capital est virée au crédit du compte de pertes
tant accrédité et visée par l’intéressé, est déposée : et profits de l’exercice en cours à la date d’aliénation de cette
« A l’appui de la réquisition de publier ou de la présentation à immobilisation.
l’enregistrement s’il s’agit d’une cession constatée par un acte ; « Le montant de ce virement fait partie des éléments distri­
« A la recette des impôts dont relève le domicile du repré­ buables. »
sentant accrédité dans le cas contraire. (Décret n° 77-550 du 1er juin 1977, art. 7.)
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5196
« Chaque service couvert par l’option, ou ouvrant droit à
« Art. 171 duodecies. — La provision constituée en vue de l’option lorsqu’il est fait application du troisième alinéa de l’ar­
faire face à la dépréciation' d’une immobilisation réévaluée est, ticle 201 sexies, doit faire l'objet, conformément au code des
à concurrence de l’augmentation de valeur de cette immobilisa­ communes, d’une comptabilité distincte s’inspirant du plan
tion, dotée par imputation sur la réserve réglementée figurant comptable général faisant apparaître un équilibre entre :
au poste « Ecart de réévaluation ». Dans la limite de cette aug­ « D’une part, l’ensemble des charges du service, y compris les
mentation de valeur, la provision n’est pas déduite pour l’assiette amortissements techniques des immobilisations ;
de l’impôt, que cette réserve ait ou non été incorporée au capi­ « D’autre part, l’ensemble des produits et recettes du service. »
tal. » (Décret n" 75-611 du 9 juillet 1975, art. 5.)
(Décret n" 77-550 du 1er juin 1977, art. 8.) Article 202, abrogé.
« Art. 171 terdecies. — En cas d’incorporation de la réserve (Loi n” 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 7-1-3.)
de réévaluation au capital, la partie de celui-ci provenant de Article 210, paragraphe II, il est ajouté un troisième alinéa
l’incorporation de cette réserve est mentionnée de façon distincte (nouveau) ainsi conçu :
en annexe au bilan ou à l’état en tenant lieu. Cette mention est « Ces dispositions ne s’appliquent pas aux immeubles pour les­
modifiée au fur et à mesui’e de la cession des biens réévalués. » quels la déduction initiale ne peut plus donner lieu à régularisa­
tion à la date de leur entrée en vigueur. »
(Décret n” 77-550 du 1“ juin 1977, art. 9.) (Décret n" 75-102 du 20 février 1975, art. 3 et 5.)
« Art. 171 quaterdecies. — Les personnes qui ne sont pas Article 215, paragraphe II, il est ajouté un troisième alinéa
astreintes par la législation fiscale à produire un bilan, si elles (nouveau) ainsi conçu :
désirent se prévaloir des II et III de l’article 238 bis I du code « Ces dispositions ne s’appliquent pas aux immeubles pour les­
général des impôts, doivent fournir les pièces mentionnées à quels la déduction initiale ne peut plus donner lieu à régulari­
l’article 171 quinquies à l’appui de leurs déclarations souscrites sation à la date de leur entrée en vigueur. »
pour ^imposition de leurs bénéfices. (Décret n” 75-102 du 20 février 1975, art. 4 et 5.)
« L’état tenant lieu de bilan pour les membres des professions
libérales est établi conformément à un modèle fixé par ai*rêté du Article 226 bis, pragraphe 1, première phrase modifiée comme
ministre délégué à l’économie et aux finances. » suit :
(Décret n" 77-550 du 1er juin 1977, art. 11.) « Art. 226 bis. — 1. Les entreprises assujetties à la taxe sur
la valeur ajoutée sont tenues de reverser une fraction de la
Au livre Fr, première partie, titre II, chapitre I‘r, section I, taxe dont la déduction a été opérée au titre des biens qui consti­
paragraphe II, il est ajouté un sous-paragraphe 6 (nouveau) inti­ tuent des immobilisations lorsque ces biens cessent d’ouvrir
tulé : « Collectivités locales » et comprenant quatre articles 201 droit à déduction avant le commencement de la quatrième année
quinquies à 201 octies (nouveaux) ainsi conçus : ou, en ce qui concerne les immeubles, de la quatorzième année
qui suit celle au cours de laquelle le droit à déduction a pris
naissance. »
« Art. 201 quinquies. — Les collectivités locales, leurs groupe­
ments ou leurs établissements publics qui veulent, en application (Décret n" 75-102 du 20 février 1975, art. 3.)
de l’article 200 A du code général des impôts, opter pour leur Au livre I", titre II, section III, paragraphe II, il est ajouté
assujettissement à la taxe sur la valeur ajoutée au titre des opé­ une rubrique 4 (nouvelle) intitulée : « Organismes sans but
rations relatives aux services énumérés à cet article ou à certains lucratif » et comprenant un article 242 B (nouveau) ainsi conçu :
d’entre eux, doivent prendre une décision pour chaque service. « Art: 242 B. — Les organismes agissant sans but lucratif,
« L’option prend effet, à compter du premier jour du mois sui­ désignés à l’article 261-7-l"-a du code général des impôts qui
vant celui au cours duquel elle est déclarée au service local des réalisent des opérations imposables à la taxe sur la valeur
impôts. ajoutée sont, en ce qui concerne l’étendue et les modalités
« L’option couvre une période expirant le 31 décembre de la d'exercice de leurs droits à déduction, soumis aux règles appli­
quatrième année suivant celle au cours de laquelle elle a pris cables à l'ensemble des assujettis à cette taxe, sous réserve des
effet. Elle est renouvelée par tacite reconduction par période de dispositions particulières ci-après.
cinq années civiles, sauf dénonciation formulée deux mois au « L'ensemble des opérations réalisées par les organismes dési­
moins avant l’expiration de chaque période. Toutefois, en cas gnés au premier alinéa qui ne sont pas soumises à la taxe sur
de remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée dont l’impu­ la valeur ajoutée et des ventes qu’ils consentent à leurs mem­
tation n’a pu être opérée, l’option est reconduite de plein droit bres au-delà de 10 p. 100 des recettes totales, constitue un
pour la période suivante, conformément à l’article 242-0 H secteur d’activité distinct au sens de l'article 213.
ci-après. » « Chacune des manifestations de bienfaisance ou de soutien
(Décret n” 75-611 du 9 juillet 1975, art. 1" et 2.) organisées par ces mêmes organismes et dont les recettes sont
imposables à la taxe sur la valeur ajoutée est considérée comme
« Art. 201 sexies.— Chaque service couvert par l’option consti­ une opération occasionnelle, également constituée en secteur
tue un secteur d’activité pour l’application de l’article 213 ci-après. d’activité distinct.
« La taxe sur la valeur ajoutée qui a grevé les biens et ser­ « Les biens constituant des immobilisations que les organismes
vices acquis pour les besoins de l’exploitation du service consi­ ci-dessus désignés acquièrent ou se livrent à eux-mêmes pour
déré n’est déductible que si ces biens et services sont affectés les besoins des secteurs mentionnés aux deux alinéas précédents
de manière exclusive à cette exploitation et leur coût porté en n'ouvrent pas droit à déduction. »
charge dans la comptabilité propre à ce service. (Décret n° 76-1173 du 16 décembre 1976, art. 2.)
« Lorsqu’une collectivité, un groupement ou un établissement Au livre Ier, titre II, chapitre T1', section III ter, il est ajouté
public gérant plusieurs services ouvrant droit à option a exercé une rubrique (nouvelle) intitulée : « Organismes sans but lucra­
celle-ci pour au moins l’un d’entre eux, la taxe afférente aux tif » et comprenant un article 242 octies (nouveau) ainsi conçu :
biens affectés exclusivement, mais indifféremment, à l’ensemble
de ces services est déductible en fonction du pourcentage géné­ « Art. 242 octies. — Les organismes agissant sans but lucratif,
ral de déduction de cet ensemble. » désignés à l’article 261-7-l”-a du code général des impôts demeu­
rent soumis, lorsqu’ils réalisent des opérations imposables à la
(Décret n" 75-611 du 9 juillet 1975, art. 3.) taxe sur la valeur ajoutée, aux obligations prévues aux arti­
cles 286 à 289 du code général des impôts, sous réserve des
« Art. 201 septies. — Pour l’application de l’article 212 ci-après dispositions des alinéas suivants.
pendant l’année au cours de laquelle l’option prend effet et les « Ces organismes doivent se conformer, le cas échéant, aux
quatre années suivantes, seuls sont pris en compte les rede­ dispositions de l’article 290 quater du même code.
vances sur les usagers et les autres produits du service, à l’ex­ « Les organismes qui réalisent de manière permanente des
clusion de toute subvention d’équilibre. » opérations soumises à la taxe sur la valeur ajoutée ne mention­
nent les ventes qu’ils consentent à leurs membres et les déduc­
(Décret n" 75-611 du 9 juillet 1975, art. 4.) tions correspondantes que globalement en fin d’année civile
sur la déclaration afférente aux opérations du dernier mois ou
« Art. 201 octies. — Les collectivités locales, leurs groupements du dernier trimestre.
ou leurs établissements publics qui exercent l’option sont soumis « Les organismes qui ne réalisent des opérations imposables
à l’ensemble des obligations qui incombent aux assujettis à la qu’à titre occasionnel sont dispensés de souscrire les déclara­
taxe sur la valeur ajoutée. Les règles relatives à l’assiette, à la tions prévues à l’article 286-1" et 2° du code général des impôts.
liquidation, au paiement, au contrôle et au contentieux de cette Ils souscrivent les déclarations prescrites par l’article 287 de ce
taxe leur sont applicables. code, dans les trente jours suivant la réalisation des opérations
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5197
imposables, auprès du service des impôts dont dépend leur « Soit, lorsque l’objet a été acquis par voie de succession ou
siège. En ce qui concerne les ventes qu’ils consentent à leurs de donation, d’un extrait de la déclaration ayant servi de base
membres, les règles du troisième alinéa sont applicables. à la liquidation des droits de mutation et mentionnant le bien
« Lorsqu’ils organisent une manifestation de bienfaisance ou concerné.
de soutien pour laquelle ils entendent bénéficier de l’exonéra­ « L’acceptation de l’option par l’administration est notifiée
tion prévue à l’article 261-7-l°-c du code général des impôts, en double exemplaire au vendeur qui remet l’un d’eux à la
les organismes mentionnés aux troisième et quatrième alinéas personne tenue au paiement de la taxe. Celle-ci se trouve de
en informent le service des impôts de leur siège au moins vingt- ce fait déchargée dii paiement et conserve cette pièce à l’appui
quatre heures avant le début de la manifestation. de sa propre comptabilité. L’option exercée est irrévocable.
« Dans les trente jours qui suivent une manifestation exoné­ « Lorsqu’un exportateur se trouvant dans la situation prévue
rée, les organisateurs adressent au même service un relevé au second alinéa de l’article 392 bis C du code général des
détaillé des recettes et des dépenses afférentes à la manifes­ impôts a acquis le bien auprès d’une personne qui a exercé
tation. » l’option, la présentation par cet exportateur de la déclaration
(Décret n° 76-1173 du 16 décembre 1976, art. lor.) d’option visée par les services fiscaux vaut justification du paie­
Au livre Ier, titre II, chapitre Ier, section V, la rubrique ment de la taxe. »
« Exploitants agricoles » devient le paragraphe I et il est ajouté (Décret n° 76-1240 du 29 décembre 1976, art. 23.)
un paragraphe II (nouveau) intitulé : « Régime de la presse »
comprenant trois articles, 267 quater A à 267 quater C (nou­ Au livre Ier, première partie, titre II bis, le chapitre Ier est
veaux) , ainsi conçus : intitulé « Régimes simplifiés d’imposition ».
« Art. 267 quater A. — Les éditeurs des publications pério­ I. — Les articles 267 quinquies à 267 septies sont placés sous
diques désignés à l’article 298 decies-II du code général des un titre « Taxes sur le chiffre d’affaires » et sont modifiés
impôts, qui n’ont pas opté pour l’assujettissement à la taxe sur comme suit :
la valeur ajoutée à raison de l’ensemble de leurs publications, Article 267 quinquies, paragraphe I, modifié comme suit :
ne peuvent pas déduire la taxe qui a grevé les achats que men­ « Art. 267 quinquies. — I. — Les entreprises dont le chiffre
tionne cette même disposition, lorsque ces achats sont effectués d’affaires n’excède pas le double des limites fixées par l’ar­
pour les besoins des titres non couverts par l’option. ticle 302 ter-1 du code général des impôts pour l’application
« Cette taxe fait l’objet, pour sa totalité, du reversement du régime du forfait et qui ne sont pas susceptibles de béné­
prévu à l’article précité dans les conditions fixées aux articles ficier de ce régime sont assujetties aux taxes sur le chiffre
267 quater B et 267 quater C. » d’affaires selon un régime simplifié, dans les conditions définies
(Décret n° 77-57 du 20 janvier 1977, art. 1er.) ci-après.
« Art. 267 quater B. — Pour obtenir le reversement mentionné « Elles peuvent cependant opter pour le régime de l’imposition
à l’article 267 quater A, les éditeurs des publications périodi­ d’après leur chiffre d’affaires réel. »
ques doivent souscrire une demande établie en triple exem­ (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 62.)
plaire sur un imprimé fourni par l’administration des impôts.
« La demande doit concerner un reversement de taxe sur la Article 267 septies, in fine, modifié comme suit : « ... d’après
valeur ajoutée relatif aux achats du mois ou des mois précé­ leur chiffre d’affaires réel. »
dents au moins égal à 1 000 F. Dès lors que cette condition est (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 62.)
remplie, les demandes peuvent être présentées mensuellement.
« La condition mentionnée à l’alinéa précédent n’est pas appli­ II. — Sous un titre « Bénéfices industriels et commerciaux »,
cable aux demandes présentées en janvier. il est ajouté trois articles 267 septies A à 267 septies C (nou­
« Les demandes doivent être adressées au service des impôts veaux) ainsi conçus :
dont relève l’éditeur. « Art. 267 septies A. — L’option des entreprises relevant du
« En même temps qu’ils adressent leurs demandes, les édi­ régime du forfait qui désirent se placer sous le régime simplifié
teurs doivent communiquer au service des impôts les factures de bénéfice réel institué en faveur des petites et moyennes
d’achats et les documents douaniers portant mention de la taxe entreprises industrielles, commerciales ou artisanales par l’ar­
sur la valeur ajoutée dont le reversement est demandé. » ticle 302 septies A bis du code général des impôts doit être
(Décret n° 77-57 du 20 janvier 1977, art. 2.) exercée dans les conditions prévues au III de l’article 267 quin­
quies ci-dessus. Ces mêmes dispositions s’appliquent à l’option
« Art. 267 quater C. — Les sommes indûment payées au titre des entreprises placées de plein droit sous le régime simplifié
du reversement prévu à l’article 267 quater A sont recouvrées de bénéfice réel et qui désirent y renoncer. »
suivant les modalités, sous les garanties et sous les sanctions
applicables en matière de taxes sur le chiffre d’affaires. Les (Décret n° 77-303 du 28 mars 1977, art. 1er.)
réclamations sont présentées, instruites et jugées comme pour « Art. 267 septies B. — L’option pour le régime simplifié de
ces taxes. » bénéfice réel et l’option pour le régime simplifié de liquidation
(Décret n° 77-57 du 20 janvier 1977, art. 3.) des taxes sur le chiffre d’affaires prévu à l’article 302 septies A
Au livre Ier, première partie, titre II, il est créé un chapitre II du code général des impôts ne peuvent être exercées séparément.
intitulé « Taxe sur les métaux précieux, les bijoux, les objets Il en va de même des renonciations à ces régimes. »
d’art, de collection et d’antiquité » et comprenant deux articles (Décret n° 77-303 du 28 mars 1977, art. 2.)
267 quater D et 267 quater E (nouveaux) ainsi conçus : « Art. 267 septies C. — Pour les entreprises dont l’exercice
« Art. 267 quater D. — Les redevables de la taxe prévue à comptable ne coïncide pas avec l’année civile, le régime sim­
l’article 302 bis A du code général des impôts doivent déposer plifié de bénéfice réel est applicable aux exercices ou périodes
dans les trente jours de la vente ou dans les délais prévus d’imposition arrêtés au cours des années civiles pour lesquelles
pour les déclarations de chiffre d’affaires une déclaration en elles sont soumises au régime simplifié de liquidation des taxes
double exemplaire conforme au modèle établi par l’adminis­ sur le chiffre d’affaires. »
tration. » (Décret n° 77-303 du 28 mars 1977, art. 3.)
(Décret n° 76-1240 du 29 décembre 1976, art. 22, Au livre Ier, première partie, titre III. chapitre II, les sections I
1er alinéa.) et II sont remplacées par une section unique intitulée « Tabacs »
« Art. 267 quater E. — Lorsque le vendeur exerce l’option et les articles 276 à 289 sont remplacés par les articles 278
prévue à l’article 302 bis E du code général des impôts, il doit à 286 G ainsi conçus :
souscrire, auprès du service des impôts dont il dépend pour I. — Régime économique.
l’impôt sur le revenu, une déclaration d’option en double exem­
plaire selon un modèle établi par l’administration. « Art. 276. — Toute personne physique ou morale qui demande
« La déclaration mentionne l’identité de l'acquéreur et, le l’agrément en qualité de fournisseur prévu par l’article 569 du
cas échéant, de l’intermédiaire chargé de la vente ainsi que la code général des impôts doit remplir les conditions requises pour
date de l’opération et le prix de vente. l’exercice d’une profession commerciale et fournir une caution
solvable qui s’engage solidairement avec elle au paiement, à
« Elle est appuyée : l’administration fiscale, de la retenue sur remise prévue à
« Soit d’un certificat délivré par un officier ministériel attes­ l’article 281. »
tant que l’objet a été acquis dans une vente publique, et men­
tionnant la date et le prix payé ; (Décret n° 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 1er.)
« Soit d’une facture régulière délivrée par un commerçant « Art. 277. — La demande d’agrément doit indiquer l’identité
résidant en France ; ou la raison sociale de la personne demanderesse et le lieu en
« Soit d’une facture délivrée par un particulier et visée par France, selon le cas, de son domicile, de son siège social ou de
la recette des impôts ayant encaissé la taxe ; son établissement commercial stable.
5198 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

« S’il s’agit d’une personne morale la demande doit être accom­


pagnée d’un exemplaire des statuts. II. — Régime fiscal.
« Elle est adressée au directeur général des impôts qui, après « Art. 286. — Le droit de consommation sur les tabacs
s'être assuré que le dossier est complet, en délivre récépissé. » fabriqués est recouvré par la direction générale des impôts, selon
(Décret n° 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 2 et 3.) les règles prévues en matière de contributions indirectes. »
« Art. 278. — La décision d’agrément est prise, dans un délai (Décret n° 76-1324 du 31 décembre 1976.)
de quatre mois à compter de la délivrance du récépissé, par € Art. 286 A. — Les tabacs manufacturés sont répartis entre
le directeur général des impôts. Celui-ci peut informer la deman­ les différents groupes prévus à l’article 575 du code général
deresse qu’un délai complémentaire d'un mois lui est nécessaire des impôts selon les règles ci-après :
pour se prononcer sur la demande d'agrément.
« L'absence de décision dans le délai fixé vaut octroi de « Constituent des cigares les rouleaux de tabacs destinés à
l’agrément. être fumés et comportant une enveloppe extérieure en tabac
« Le refus d’agrément doit être motivé. ■» naturel ou en tabac reconstitué ; dans ce dernier cas l’enveloppe
doit être enroulée en hélice et recouvrir une sous-cape en tabac,
(Décret n" 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 4.) naturel ou reconstitué ;
« Art. 279. — L’agrément peut être retiré si le fournisseur « Constituent des cigarettes les autres rouleaux de tabacs
a cessé de remplir l’une des conditions fixées à l’article 276 ou destinés à être fumés ;
en cas d'infraction aux dispositions de l'article 570 du code « Constituent des tabacs à fumer les tabacs coupés, ou frac­
général des impôts. tionnés de toute autre manière, pouvant être fumés en l’état
« Le retrait d’agrément entraîne, à compter de sa notification dans une pipe ou après avoir été roulés dans une feuille de
par lettre recommandée, outre l’interdiction de procéder à papier ;
l’importation et à la commercialisation en gros des tabacs manu­ « Constituent des tabacs à priser et des tabacs à mâcher les
facturés, l’obligation d’établir un inventaire des quantités de tabacs spécialement préparés à cet effet et ne pouvant être
tabacs en stock à la date de cette notification, à l’exclusion de fumés.
celles qui sont en entrepôt douanier. Cet inventaire est remis (Décret n" 76-1324 du 31 décembre 1976. art. 12.)
à l’administration fiscale au plus tard dans les cinq jours de
la notification. Le fournisseur dispose alors d'un délai de trois « Art. 286 B. — Pour l’application du droit de consommation
mois pour écouler le stock compris dans l’inventaire ainsi que prévu à l’article 575 du code général des impôts, l’issue de la
celui qu’il détient en entrepôt douanier. » fabrication s’entend de la sortie des tabacs manufacturés des
(Décret n" 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 5.) établissements de production. »
(Décret n" 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 13.)
« Art. 280. — L’administration des impôts met à la disposition
des fournisseurs agréés la liste des débitants désignés comme « Art. 286 C. — La déclaration mentionnée à l’article 575 C
ses préposés. » du code général des impôts doit faire apparaître distinctement
(Décret n° 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 6.) les tabacs imposables, les tabacs destinés à l’exportation et les
tabacs dits « de vente restreinte. »
« Art. 281. — La remise due par le fournisseur au débitant (Décret n° 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 14.)
lui est allouée sous déduction d’une retenue correspondant aux
redevances prévues à l’article 568 du code général des impôts « Art. 286 D. — En cas de changement de prix de vente
et versée à l’administration des impôts. » des tabacs, les fournisseurs et débitants sont tenus de déclarer
(Décret n° 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 7.) au service des impôts, dans les cinq jours qui suivent la date
« Art. 282. — Les seuls crédits qui peuvent être accordés par d'entrée en vigueur des nouveaux prix, les quantités de tabacs
les fournisseurs aux débitants sont le crédit à la livraison, le détenus à cette date qui sont affectés par le changement de
crédit de stock et le crédit saisonnier, tels qu'ils sont définis prix et qui ont supporté les droits et taxes exigibles sur la
par arrêté du ministre de l’économie et des finances. base de l’ancien prix.
« Les débitants doivent indiquer sur des déclarations distinctes
« Cet arrêté fixe aussi la valeur minimale de la commande les quantités de tabacs en consignation provenant de fournisseurs
qui entraîne l’obligation pour le fournisseur de livre!- à ses différents. Un exemplaire de chacune de ces déclarations est
frais, au débitant, les tabacs commandés. » adressé au fournisseur concerné par le service des impôts. »
(Decret n° 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 8.) (Décret n" 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 15.)
« Art. 283. — Tout débitant préposé à la gestion d’un débit
de tabacs est seul responsable de l’exploitation de ce débit, « Art. 286 E. — Pour les tabacs qui font l’objet des décla­
notamment des commandes passées aux fournisseurs et du paie­ rations prévues à l’article 286 D la différence entre le montant
ment des livraisons qui en résultent. des droits et taxes déterminés sur la base des nouveaux prix
« Dans les débits, la publicité en faveur des tabacs manufac­ et le montant des droits et taxes correspondant aux anciens prix
turés, qui obéit aux règles de l’article 2 de la loi n° 76-616 du est, selon le cas, versée par le fournisseur au service des impôts
9 juillet 1976 relative à la lutte contre le tabagisme, ne peut ou restituée au fournisseur par ce dernier, au plus tard le 5 du
se faire en dehors des vitrines désignées par l'administration quatrième mois qui suit celui du changement de prix. »
fiscale. Toute autre forme de publicité ou de promotion est (Décret n° 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 16.)
interdite à l’intérieur des débits, notamment dans les rayonnages,
ces derniers étant destinés à la simple présentation des produits.
« Les débitants ne peuvent recevoir pour la commercialisation III. — Corse, D. O. M.
des tabacs manufacturés et la publicité concernant ces produits,
aucun avantage, direct ou indirect, autre que la remise prévue « Art. 286 F. — Les dispositions des articles 276 à 286 E
à l’article 570-3° du code général des impôts. ci-dessus ne sont applicables ni dans les départements de Corse,
« La répartition des espaces publicitaires entre les différentes ni dans les départements d’outre-mer. »
marques est arrêtée, sur le plan national, par un accord entre (Décret n“ 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 18.)
les fabricants, les fournisseurs et les débitants ou, à défaut
d’accord, par arrêté du ministre de l’économie et des finances. «Art. 286 G. — Demeure provisoirement applicable dans les
Toutefois les modalités actuelles de publicité dans les débits départements de la Réunion, de la Guyane et de la Martinique
restent en vigueur jusqu’au l°r juillet 1977. » la réglementation relative à l’importation, à la fabrication et à
(Décret n" 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 9.) la commercialisation des tabacs manufacturés actuellement en
vigueur, dont les dispositions sont étendues au département de
« Art. 284. — Les prix de vente au détail des tabacs sont la Guadeloupe à compter du 1°' janvier 1977. »
fixés par arrêté du ministre de l’économie et des finances. »
(Décret n” 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 10.) (Decret n” 76-1314 du 31 décembre 1976, art. 1er.)
« Art. 285. — En cas de changement de prix de vente, pour Articles 287 à 289...
les stocks en consignation chez les débitants, la différence entre
la valeur de ces stocks au nouveau et à l’ancien prix, atténuée Article 294, deuxième alinéa, modifié comme suit :
de l’incidence du changement de prix sur la remise sur vente, « Il peut justifier de son état par tous éléments de preuve, et
est, s’il s’agit d'un relevèment de prix, due par le débitant à notamment invoquer une décision de la commission technique
chacun des fournisseurs qui lui a livré les tabacs et, en cas d’orientation et de reclassement professionnel prévue à l’arti­
de baisse des prix, due par le fournisseur à chacun des débitants cle L. 323-11 du code du travail le classant... » (Le reste sans
consignataires. » changement. »
(Décret n° 76-1324 du 31 décembre 1976, art. 11.) (Loi n” 75-534 du 30 juin 1975, art. 18 et 30.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5199

Au livre Ier, première partie, titre IV, chapitre II, l’intitulé Article 325, 2°, abrogé.
du paragraphe « Permis de chasse » est modifié comme suit : (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.)
« Permis de chasser. »
L’article 302 est abrogé et remplacé par les dispositions sui­ Article 326, supprimer l’alinéa « Contribution des respon­
vantes : sables d’accidents corporels non assurés : 10 p. 100 des indem­
nités... 393 à 395 du code rural ; ».
« Art. 302. — Le droit de timbre prévu pour la délivrance du (Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.)
permis de chasser (original ou duplicata) est acquitté sur état
au moyen de formules sans valeur fiscale revêtues de la men­ Au livre Ier, deuxième partie, section II, il est ajouté un
tion « Droit de timbre payé sur état ». paragraphe III (nouveau) intitulé : « Fonds pour le financement
« Il est recouvré par l’intermédiaire des régies de recettes des majorations accordées aux rentes allouées en réparation
des préfectures ou, le cas échéant, des sous-préfectures. du préjudice causé par un véhicule terrestre à moteur » et
« La perception du droit de timbre au profit de l’Etat, de comprenant un article 327-0 A (nouveau) ainsi conçu :
la taxe au profit de la commune, dus à l’occasion du visa et « Art. 327-0 A. — La contribution additionnelle prévue à
celle des. redevances cynégétiques donnent lieu à l’apposition, l’article 1628 sexies du code général des impôts est assise
sur le permis, de timbres par le comptable du Trésor territo­ sur les primes et cotisations effectivement versées au titre
rialement compétent. de l’assurance des risques de responsabilité civile mentionnés
« A Paris, le recouvrement de ces sommes est assuré au lieu à l’article 1er de la loi du 27 février 1858, instituant une obli­
et place des comptables du Trésor, par la régie de recettes gation d’assurance en matière de circulation de véhicules ter­
de la préfecture de police. » restres.
(Décret n° 75-544 du 30 juin 1975, art. 5, 6, 8 et 15.) « Son taux est fixé à 1,5 p. 100 des primes et cotisations.
« Elle est recouvrée par les entreprises d’assurances, pour
Article 308, deuxième alinéa, supprimer « ainsi que ceux ayant le compte du fonds institué par la loi n° 74-1118 du 27 décem­
plus de six ans d’âge ; dans ce dernier cas, ces véhicules sont bre 1974, suivant les mêmes règles, sous les mêmes garanties
soumis aux dispositions des articles 303 à 307. » et les mêmes sanctions que la taxe sur les conventions d’assu­
(Loi n" 76-978 du 29 octobre 1976, art. 4-1.) rances. Elle est reversée au fonds suivant les modalités prévues
pour cette taxe. »
Article 309, abrogé. (Décret n° 75-107 du 20 février 1975, art. 2, 3 et 4.)
(Loi n° 76-978 du 29 octobre 1976, art. 4-1.) Article 340, modifié comme suit :
Article 310, deuxième et troisième ligne, remplacer « men­ « Art. 340. — Les montants de la taxe sont fixés par arrêté
tionnée aux articles 308 et 309 » par « mentionnée à l’arti­ du ministre de l’économie et des finances et du ministre des
cle 308 ». transports dans la limite des maxima ci-après :
(Loi n° 76-978 du 29 octobre 1976, art. 4-1.) « Véhicules automobiles de transport de marchandises dont
le poids total autorisé en charge est inférieur à 6 tonnes :
Article 310 C : 80 F;
Premier alinéa, abrogé. « Véhicules automobiles de tx-ansport de marchandises dont
le poids total autorisé en charge est égal ou supérieur à 6 tonnes
Deuxième alinéa, modifié comme suit : et inférieur à 11 tonnes, véhicules de transports en commun
« La taxe sur les véhicules des sociétés est due sans préju­ de voyageurs : 120 F ;
dice de la perception de la taxe prévue soit au a, soit au b « Véhicules automobiles de transport de marchandises dont
de l’article 1007 du code général des impôts. » le poids total autorisé en charge est égal ou supérieur à
(Loi n° 74rll29 du 30 décembre 1974, art. 5-II.) 11 tonnes, tracteurs routiers : 180 F. »
(Décret n° 76-620 du 7 juillet 1976, art. 1er.)
Article 310 D, premier alinéa, supprimer « et possédés par
les redevables au premier jour de la période d’imposition défi­ Au livre Ier, deuxième partie, section III, le paragraphe IV
nie à l’article 310 E. ». est intitulé : « Comité professionnel interrégional de l’horlo­
gerie. Centre technique de l’horlogerie », et les articles 345
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 5-II.) à 351 sont abrogés et remplacés par les dispositions suivantes :
Article 310 F, abrogé. « Art. 345. — Il est institué jusqu’au 31 décembre 1979
au profit de l’association dite Comité professionnel interrégional
(Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 5-II.) de l’horlogerie ainsi que du centre technique de l’industrie
Article 310 L, quatrième ligne, remplacer « 310 J » par horlogère une taxe parafiscale unique sur les opérations de
« 310 J bis ». vente, de livraison ou d’échange (à l’identique ou à l’équivalent.)
des produits de l’horlogerie de petit ou de gros volume, définis
(Décret n° 75-886 du 25 septembre 1975, art. 2.) à l’article 346, réalisées par les personnes assujetties à la taxe
sur la valeur ajoutée.
Article 310 quindecies, quatrième à sixième ligne, supprimer « Cette taxe ne s’applique pas aux articles d’occasion et
« visée aux articles 121 quinquies A à 121 quinquies D de aux articles exportés. »
l’annexe IV au code général des impôts ». (Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art. 1er.)
(Loi n° 74-645 du 18 juillet 1974, art. 8.)
« Art. 346. — Les produits sur lesquels porte la taxe sont les
Article 317 bis, 2°, cinquième alinéa, sixième ligne, rempla­ suivants :
cer « au sens de l’article 202 de la présente annexe » par « au « 1. L’horlogerie de petit volume :
sens de l’article 1er du décret n° 67-731 du 30 août 1967 ». « Montres de poche, montres-bracelets et similaires, y compris
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 7-1-3.) •les compteurs de temps du même type, mécaniques, électriques,
électroniques et autres, mouvements et modules de montres ter­
Au livre Ior, deuxième partie, section II, il est ajouté un minés ou non terminés ainsi que tous les éléments constitutifs
paragraphe 01 (nouveau) intitulé : « Taxe perçue au profit du des appareils horaires de petit volume, boîtes et bracelets inclus,
budget annexe des prestations sociales agricoles » et compre­ même vendus séparément.
nant deux articles 317 A et 317 B (nouveaux) ainsi conçus : « 2. L’horlogerie de gros volume dite domestique :
« Art. 317 A. — Le taux maximum de la taxe perçue au profit « Réveils et horloges mécaniques, électriques ou électroniques,
du budget annexe des prestations sociales agricoles en applica­ installations de distribution d’heure, pièces détachées, compo­
tion de l’article 1603 du code général des impôts est fixé à sants, mouvements et modules pour ces réveils et horloges
5,50 p. 100. » lorsqu’ils sont vendus séparément, à l’exclusion :
« Art. 317 B. — La taxe mentionnée à l’article 317 A est « Des appareils de contrôle et compteurs de temps à mouve­
comprise, en cas d’accord entre les bailleurs et les locataires, ment singulier d’horlogerie ou à moteur synchrone (enregis­
fermiers ou métayers, dans les rôles auxiliaires prévus à treurs de présence, horodateurs, contrôleurs de rondes, minu-
l’article 1660 du code général des impôts. » tiers, compteurs de secondes) ;
(Décret n° 77-631 du 17 juin 1977.) « Des appareils munis d’un mouvement d’horlogerie ou d’un
moteur synchrone permettant de déclencher un mécanisme à
Article 324 bis, premier alinéa, remplacer « à l’article 7 de la temps donné (interrupteurs horaires, horloges de commutation) ;
loi n° 70-610 du 10 juillet 1970 » par « à l’article L. 171-8 « Des appareils destinés à un tableau ou une planche de bord
du code des communes ». automobile. »
(Décret n° 77-90 du 27 janvier 1977, art. 1er et 2.) (Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art- 2.)
5200 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
« Pour les autres vins, le montant de la taxe par hectolitre
« Art. 347. — Le taux de la taxe est fixé par un arrêté est au plus égal à 4 p. 100 du prix d’orientation par degré-
conjoint du ministre chargé de l’économie et des finances et hectolitre fixé pour les vins de table par le conseil des commu­
du ministre de l’industrie et de la recherche dans la limite nautés européennes.
de 0,70 p. 100 de la valeur de vente pour l’association dite ,« Un arrêté conjoint du ministre de l’agriculture et du
comité professionnel interrégional de l’horlogerie et de 0,25 p. 100 ministre de l’économie et des finances fixe les montants de la
de la valeur de vente pour le centre technique de l’industrie taxe dans la limite des maximums ci-dessus.
horlogère. » « III. — La taxe est liquidée et recouvrée par les agents de la
(Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art. 3.) direction générale des impôts.
« Elle est due par les producteurs au moment de la déli­
« Art. 348. — Sous réserve des dispositions des articles 349 vrance du titre de mouvement permettant l’enlèvement des vins
et 350, la taxe est assise, liquidée et recouvrée comme en matière à la propriété ou par les négociants vinificateurs lors de la décla­
de taxe sur la valeur ajoutée. » ration de fabrication. Ces derniers ont la possibilité d’en
(Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art. 4.) retenir le montant sur le prix des raisins ou des moûts utilisés
pour ces fabrications.
« Art. 349. — Les biens constituant des immobilisations « Le recouvrement de la taxe est effectué selon les règles,
n’ouvrent pas droit à déduction de la taxe parafiscale dont sous les garanties et sous les sanctions prévues pour les impôts
ils sont grevés. » indirects sur les boissons. »
(Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art. 5.) (Décret n° 77-477 du 29 avril 1977, art. 1er à 4.)
« Art.' 350. — Les dispositions de l’article 282 du code Au livre Ier, troisième partie, chapitre 01, les articles 368 A
général des impôts ne sont pas applicables à la taxe. Toutefois, à 388 C sont situés sous un paragraphe I intitulé : « Fruits et
pour les entreprises qui bénéficient de la franchise définie légumes » et il est ajouté un paragraphe II (nouveau) intitulé :
au 1 du même article, la taxe n’est pas mise en recouvrement. » « Farines » comprenant deux articles 368 D et 368 E (nouveaux)
ainsi conçus :
(Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art. 6.)
« Art. 368 D. — La formalité du titre de mouvement sur
« Art. 351. — La taxe instituée au profit du comité profes­ les transports de farines panifiables de blé, pures ou en mélanges,
sionnel interrégional de la montre est déductible de la taxe est supprimée et remplacée par celle du bon de remis. »
mentionnée à l’article 345. » (Décret n° 75-110 du 25 février 1975, art. 1er.)
(Décret n° 77-348 du 28 mars 1977, art. 7.)
« Art. 368 E. — Le bon de remis qui accompagne les farines
Au livre Ier, deuxième partie, section III, le paragraphe VII panifiables de blé, pures ou en mélanges, remises par un fabri­
est supprimé et l’article 362 est abrogé. cant ou par un grossiste et transportées autrement que par un
particulier pour les besoins de sa propre consommation, quels
(Décret n° 77-701 du 30 juin 1977, art. 6.) que soient le mode et l’auteur du transport, est extrait d’un
carnet à souches. Ce bon de remis doit être établi préalablement
Article 363 A, premier alinéa, modifié comme suit : au chargement des marchandises. Il doit être conservé par le
« Art. 363 A. — Il est institué au profit du comité de destinataire. »
développement des industries françaises de l'ameublement une (Décret n° 75-110 du 25 février 1975, art. 2.)
taxe parafiscale sur les ventes, y compris à l’exportation, de
meubles et de sièges, réalisées par les fabricants relevant de Au livre Ier, troisième partie, il est ajouté un chapitre Ier bis
la classe 49 de la nomenclature d’activités et de produits de (nouveau) intitulé : « Centres de gestion agréés » et comprenant
l’institut national de la statistique et des études économiques, douze articles 371 A à 371 L (nouveaux) ainsi conçus :
à l’exception des fabricants de meubles en bambou, jonc et « Art. 371 A. — Pour bénéficier de l’agrément prévu par l’ar­
osier. » ticle 1649 quater C du code général des impôts, les centres de
(Décret n° 73-1036 du 9 novembre 1973, art. 2 et 3.) gestion doivent avoir la forme d’une association légalement consti­
tuée dont les membres fondateurs sont soit des experts comp­
Article 363 D : tables, des comptables agréés ou des sociétés membres de l’ordre,
soit des chambres de commerce et d’industrie, des chambres de
Paragraphes II et VI, abrogés. métiers ou des chambres d’agriculture, soit des organisations pro­
Paragraphes III, IV et V, remplacés par les dispositions fessionnelles légalement constituées d’industriels, de commer­
suivantes : çants, d’artisans ou d’agriculteurs.
« III. — La taxe est perçue dans les établissements d’abattage « Les organisations professionnelles mentionnées au premier
publics et privés sur les abattages opérés en vue de la vente. alinéa comprennent les syndicats professionnels et leurs unions
instifués conformément aux dispositions des articles L. 410 et
« IV. — La taxe est assise, liquidée et recouvrée auprès des suivants du code du travail et les associations professionnelles
établissements désignés ci-dessus suivant les mêmes règles, sous de personnes exerçant la même profession, des métiers similaires
les mêmes garanties et les mêmes sanctions que la taxe ou des métiers connexes ainsi que leurs unions.
sanitaire prévue à l’article 302 du code général des impôts. « Les centres doivent avoir pour objet de fournir à leurs adhé­
« V. — Le taux maximum de la taxe est fixé ainsi qu’il suit rents industriels, commerçants, artisans ou agriculteurs tous ser­
par kilogramme de viande nette : vices en matière de gestion notamment dans les domaines de
« Pour la viande de bœuf et la viande de veau : 0,23 p. 100 l’assistance technique et de la formation. Ces services sont réser­
du prix d’orientation communautaire défini pour un kilogramme vés aux membres adhérents.
de poids vif de gros bovin ; « Ils ne peuvent agir en qualité de mandataires de leurs
« Pour la viande de porc : 0,25 p. 100 du prix de base commu­ membres. »
nautaire par kilogramme de viande de porc abattu ; (Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 1er, 2 et 3.)
« Pour la viande de mouton : 0,08 p. 100 du prix de seuil
tel qu’il est fixé par l’office national interprofessionnel bétail- « Art. 371 B. — Le nombre des adhérents d’un centre doit
viande par kilogramme de viande de mouton. être au minimum de cent personnes physiques ou morales ayant
la qualité d’industriel, de commerçant, d’artisan ou d’agriculteur
« Un arrêté conjoint du ministre de l’agriculture et du et imposées à l’impôt sur le revenu d’après leur bénéfice réel.
ministre de l’économie et des finances fixe les taux de la taxe « L’agrément d’un centre pourra n’être pas renouvelé si le
dans la limite des maximums ci-dessus. » nombre des adhérents n’atteint pas trois cents dans un délai de
(Décret n° 75-1215 du 20 décembre 1975, art. 1er, 2 et 3, trois ans à compter de la date d’agrément.
et décret n° 77-478 du 29 avril 1977, art. 1er.) « En ce qui concerne les centres apportant leur assistance
Le titre précédant l’article 363 E est modifié comme suit : exclusivement aux agriculteurs, ces chiffres sont respectivement
« Taxe parafiscale sur les vins ». fixés à soixante-quinze et cent cinquante. Toutefois aucun effectif
minimum n’est requis pour ceux de ces centres qui sont créés à
Article 363 E, abrogé et remplacé par les dispositions sui­ l’initiative des fédérations départementales des syndicats d’ex­
vantes : ploitants agricoles.
« Art. 363 E. — I. — Il est institué sur les vins une taxe (Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 4.)
parafiscale au profit du fonds national de développement agri­ « Art. 371 C. — En application de l’article 1649 quater E du
cole. code général des impôts, les centres doivent conclure avec l’admi­
'« II- — Pour les vins d’appellation contrôlée et les vins nistration fiscale une convention précisant le rôle du ou des
délimités de qualité supérieure le montant maximum de la taxe agents de cette administration chargés d’apporter leur assistance
est fixé à 1 F par hectolitre. technique au centre.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5201
« L’administration peut refuser de conclure une convention « Art. 371 H. — La commission émet son avis dans un délai
avec des centres créés ou dirigés en fait par des syndicats ou de trois mois à compter de la date de délivrance du récépissé
organisations professionnelles qui eux-mêmes ont été dirigés au mentionné à l’article 371 F ci-dessus.
cours des cinq dernières années par des personnes ayant été « Le directeur régional se prononce dans le délai d’un mois à
condamnées depuis moins de cinq ans pour avoir organisé ou compter de la notification de l’avis de la commission ou, à
tenté d’organiser le refus collectif de l’impôt au sens de l’ar­ défaut, de l’expiration du délai imparti à la commission pour
ticle 1747 du code général des impôts. » émettre son avis.
« L’absence de décision dans le délai fixé vaut acceptation de
(Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 5.) la demande. Le refus d’agrément doit être motivé. »
« Art. 371 D. — Les centres doivent établir par la production (Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 13.)
de certificats délivrés par l’administration fiscale, sur demande « Art. 371 I. — Pour que l’agrément prévu à l’article 1649 qua-
des intéressés, que les personnes qui les dirigent ou les admi­ ter C du code général des impôts les habilite à tenir et à pré­
nistrent ne font pas l’objet des mesures prévues à l’article 1750 senter les documents comptables de leurs adhérents, les centres
du code général des impôts ou n’ont pas fait l’objet au cours de gestion apportant leur assistance exclusivement aux agricul­
des cinq dernières années : teurs doivent établir que les responsables de leurs services comp­
« D’une condamnation figurant au bulletin n° 2 prévu à l’ar­ tables remplissent les conditions définies à l’article 16 du décret
ticle 775 du code de procédure pénale, à l’exception des condam­ n° 75-911 du 6 octobre 1975.
nations pour homicide, blessures et coups involontaires et pour « Les pièces justificatives des titres ou diplômes et de la pra­
infraction au code de la route ; tique professionnelle désignés à l’article 16 du décret précité
« D’une amende fiscale prononcée par un tribunal ; sont jointes aux documents mentionnés à l’article 371 F.
« D’une sanction fiscale prononcée par l’administration pour « Au vu de ces pièces, la commission mentionnée à l’ar­
manœuvres frauduleuses. » ticle 371 G émet un avis séparé sur l’octroi de l’habilitation pré­
vue au premier alinéa ci-dessus. Le directeur régional des impôts
(Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 6.) est sur ce point lié par l’avis de la commission.
« Dans le cas où des changements interviennent en ce qui
« Art. 371 E. — Les centres de gestion doivent inclure dans concerne les responsables de leurs services comptables, les
leurs statuts les stipulations prévues par les articles 7 et 8 du centres bénéficiant de l’habilitation doivent informer le directeur
décret nü 75-911 du 6 octobre 1975. régional des impôts dans un délai d’un mois. Le maintien de
« Ils s’engagent à exiger de toute personne collaborant à leurs l’habilitation est subordonné à une décision du directeur régio­
travaux le respect du secret professionnel. » nal prise dans les conditions prévues au présent article. »
(Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 7 à 9.) (Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 16.)
« Art. 371 J. — L’agrément est délivré pour une période de
« Art. 371 F. — Les demandes d’agrément accompagnées des trois ans. Il peut être renouvelé selon la procédure prévue aux
documents désignés à l’article 11 du décret n° 75-911 du 6 octobre articles 371 F à 371 H sur demande présentée au plus tôt six
1975 sont remises au directeur des services fiscaux du départe­ mois avant l’expiration de l’agrément en cours.
ment dans lequel le centre de gestion a son siège. « Lors de l’examen de cette demande, il sera tenu compte de
« Après s’être assuré que le dossier est complet, le directeur l’action exercée par le centre pour améliorer la gestion des
des services, fiscaux en délivre récépissé. » entreprises adhérentes et s’assurer de la sincérité des résultats
(Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 10 et 11.) qu’elles déclarent. »
(Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 14.)
« Art. 371 G. — La décision d’agrément est prise par le direc­ « Art. 371 K. — Après consultation de la commission mention­
teur régional des impôts de la région dans laquelle le centre a née à l’article 371 G, le directeur régional, après avoir mis le
son siège, après avis d’une commission instituée au chef-lieu de centre en mesure de présenter ses observations sur les faits qui
région. lui sont reprochés, peut lui retirer l’agrément :
« Cette commission placée sous la présidence effective d’un « 1° En cas d’inexécution des engagements pris par le centre
membre du corps des tribunaux administratifs, désigné par arrêté ou de violation des obligations qui lui incombent en vertu des
du ministre de l’intérieur, comprend également : statuts ou du règlement intérieur ;
« Deux fonctionnaires de la direction générale des impôts ayant « 2° En cas de non-respect de la convention prévue à l’ar­
au moins le grade d’inspecteur principal ; ticle 371 C entraînant la dénonciation de celle-ci par l’adminis­
« Un représentant du ministère de l’industrie et de la tration fiscale ;
recherche ; « 3° Au cas où le nombre des adhérents du centre, tel qu’il est
« Deux représentants du ministère du commerce et de l’arti­ défini à l’article 371 B, est inférieur pendant plus d*un an aux
sanat ; chiffres minima prévus à cet article ;
« Deux membres de l’ordre des experts comptables et des « 4° Au cas où le centre conserve parmi ses dirigeants ou
comptables agréés désignés par le conseil régional de l’ordre ; administrateurs une personne ayant fait l’objet, postérieurement
« Un industriel, un commerçant et un artisan désignés respec­ à l’agrément, d’une des sanctions prévues à l’article 371 D ;
tivement par le président de la chambre régionale de commerce « 5° Au cas où le centre ne prononce pas l’exclusion des adhé­
et d’industrie et par le président de la conférence régionale des rents qui ne respectent pas les obligations leur incombant en
métiers. vertu des statuts ou du règlement intérieur. »
« Lorsque la demande d’agrément est présentée par un centre (Décret nu 75-911 du 6 octobre 1975, art. 15.)
de gestion apportant son assistance exclusivement aux agricul­ « Art. 371 L. — Pour bénéficier de l’abattement de 10 p. 100
teurs, les représentants du ministère de l’industrie et de la prévu à l’article 158-4 bis du code général des impôts, les indus­
recherche et du ministère du commerce et de l’artisanat sont triels, commerçants, artisans ou agriculteurs doivent avoir été
remplacés par deux représentants du ministère de l’agriculture membres adhérents d’un centre de gestion agréé pendant toute
et les trois représentants de la profession sont désignés parmi la durée des exercices concernés.
les exploitants agricoles de la région par le président de la
chambre régionale d’agriculture, au vu d’une liste de six noms « Si cette condition n’est pas remplie, le bénéfice de l’abatte­
présentée par chacune des fédérations départementales de syn­ ment est toutefois accordé :
dicats d’exploitants agricoles de la région. « En cas d’agrément postérieur à l’adhésion, pour l’imposition
« Des suppléants du président et des autres membres sont du bénéfice de l’exercice ouvert depuis moins de trois mois à la
nommés dans les mêmes conditions. date de l’agrément ;
« Dans les départements d’outre-mer, la commission est pré­ « En cas de première adhésion à un centre agréé pour l’impo­
sidée par un magistrat de l’ordre judiciaire désigné par le pré­ sition du bénéfice de l’exercice ouvert depuis moins de trois mois
sident du tribunal de grande instance. Les fonctionnaires repré­ à la date de l’adhésion ;
sentant la direction générale des impôts doivent avoir au moins « En cas de retrait d’agrément, pour l’imposition du bénéfice
le grade d’inspecteur. La décision d’agrément est prise par le de l’année ou de l’exercice en cours déclaré dans les conditions
directeur des services fiscaux. prévues à l’article 53 du code général des impôts.
« La commission délibère valablement à la condition que huit « Les déclarations de résultats des membres adhérents d’un
membres au moins soient présents, y compris le président. En cas centre de gestion susceptibles de bénéficier de l’abattement de
de partage des voix, la voix du président est prépondérante. 10 p. 100 doivent être accompagnées d’une attestation fournie
« Le président de la commission régionale ne pourra siéger par le centre indiquant la date d’adhésion au centre et, le cas
au tribunal administratif dans le jugement d’un recours dirigé échéant, la date à laquelle est intervenue la perte de la qualité
contre une décision prise sur avis de cette commission. » d’adhérent. »
(Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 12.) (Décret n° 75-911 du 6 octobre 1975, art. 17 et 18.)
5202 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

Au livre II, il est ajouté un chapitre II ter (nouveau) intitulé :


Article 383 bis, périmé. « Dégrèvements et restitutions d’impôts » suivi d’un sous-titre
Au livre II, chapitre 1er, section I bis, il est ajouté, précédé d’un « Dispositions particulières aux droits d’enregistrement » et d’un
titre « Taxe sur les métaux précieux, les bijoux, les objets d’art, paragraphe « Restitution du droit d’apport » et comprenant un
de collection et d'antiquité », un article 383 quater (nouveau) ainsi article 398 ter (nouveau) ainsi conçu :
conçu : « Art. 396 ter. — Lorsqu’une opération de fusion ou de scis­
« Art. 383 quater. — I. — Le versement de la taxe prévue à sion devenue définitive après le 30 décembre 1976 et avant la
l’article 302 bis A du code général des impôts s’opère : date d’entrée en vigueur du décret n° 77-550 du 1er juin 1977
a donné ouverture à la perception du droit d’apport de
« A >la recette des impôts normalement compétente pour la 1,20 p. 100 prévu à l’article 816 du code général des impôts,
perception des taxes sur le chiffre d’affaires, si la taxe est due la société bénéficiaire des apports est autorisée à demander
par un intermédiaire ou un acheteur agissant dans le cadre de dans le délai de réclamation le remboursement des sommes per­
son activité professionnelle ; çues au titre dudit droit dont elle n’aurait pas supporté la
« A la recette des impôts dont relève le domicile de l’acheteur, charge, si la ou les sociétés apporteuses de biens non amortis­
et dans les trente jours, en cas d’achat direct par un particulier ; sables avaient procédé à la réévaluation et à l’incorporation
« A la recette des douanes s’il s’agit d’une exportation. au capital en franchise d’impôt prévues par l’article 238 bis I
« II. — Les réclamations sont présentées, instruites et jugées du code précité. »
comme en matière de taxes sur le chiffre d’affaires ou comme (Décret n" 77-550 du 1er juin 1977, art. 10.)
en matière de droits de douane, suivant le comptable compétent. »
(Décret n° 76 1240 du 29 décembre 1976; art. 22, 2R et 3e Article 400, abrogé.
alinéa.) (Loi n° 77-574 du 7 juin 1977, art. 5.)
Au livre II, chapitre Ier, section III, le titre du paragraphe II Articles 401, 402 et 403, modifiés comme suit :
est modifié comme suit : « Participation en cas de dépassement « Art. 401. — Les intérêts moratoires prévus par l’article 1957
du coefficient d’occupation du sol. » du code général des impôts sont calculés sur la totalité des
sommes remboursées au contribuable au titre de l’impôt objet
Article 384 bis, modifié comme suit ; du règlement.
« Art. 384 bis. — Comme il est dit à l’article * R. 332-5 du code « Ils sont payés d’office en même temps que les sommes rem­
de l’urbanisme, le directeur départemental de l’équipement ou, boursées par le comptable chargé du recouvrement des impôts.
en cas d’application de l'article R. 421-22 du code précité, Ile « Art 402. — Les intérêts courent jusqu’au jour du rembour­
maire arrête le montant de la participation et le communique au sement.
directeur départemental des services fiscaux compétent. Il le « Si les sommes remboursées sont employées au règlement
notifie au pétitionnaire. d’autres impôts dus par le contribuable à la caisse du même
« Le service des impôts notifie le montant de la participation comptable, il n’est dû d’intérêts sur les sommes ainsi employées
au redevable. Le paiement doit être effectué dans les conditions que jusqu’à la date à laquelle ces impôts sont devenus exigibles.
définies à l’article R. 333-4, troisième et quatrième alinéa, du
code de l’urbanisme. » « Art. 403. — Les articles 401 et 402, deuxième alinéa, sont
(Décret n" 76-276 du 29 mars 1976, art. 21 et 28.) applicables aux intérêts dus à raison des restitutions de consi­
gnations. »
Article 384 ter, modifié comme suit : (Loi n° 77-574 du 7 juin 1977, art. 5.)
« Art. 384 ter. — Comme il est dit à l’article * R. 332-6 du Art. 4. — L’annexe III au code général des impôts est, à la
code de l’urbanisme, à défaut de paiement dans les délais impar­ date du lnr juillet 1977, modifiée et complétée comme suit :
tis, l’indemnité de retard prévue au premier alinéa de l’article 1727
du code général des impôts est due par le redevable de la parti­ Article 10 undecies, premier alinéa, troisième ligne, rempla­
cipation. cer « quatrième alinéa » par « cinquième alinéa ».
« Le recouvrement, tant de la créance du Trésor que de l’indem­ (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 16-11 et III.)
nité de retard, est poursuivi dans les conditions fixées aux
articles 1915 à 1918 du code général des impôts. Il est garanti Article 10 duodecies, paragraphe 2, quatrième alinéa, qua­
suivant les modalités définies à l’article L. 333-11, deuxième et trième ligne, remplacer « quatrième alinéa » par « cinquième
troisième alinéa, du code de T urbanisme. » alinéa ».
(Décret n° 76-276 du 29 mars 1976, art. 22.) (Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 16-11 et III.) -
Article 384 quater, modifié comme suit : Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section II :
« Art. 384 quater. — Comme il est dit à l’article * R. 332-7 du Le titre du paragraphe II « Révision des bilans » (loi n° 59-1472
code de l’urbanisme : du 28 décembre 1959) est rétabli.
« I. — En cas de modification... (le reste sans changement). Les dispositions de l’article 21, précédemment transférées
« I bis, I ter, I quater, sans changement. sous l’article 41 unvicies sont reprises sous réserve des modifi­
« IL — Troisième ligne, après « de l’équipement », ajouter cations suivantes :
« ou, dans le cas indiqué à l’article R. 421-22 du code de ï’urba- « Art. 21. — Les coefficients prévus pour la révision des
nisme, au maire, ». bilans des exercices clos le 29 décembre 1959 sont fixés aux
(Décret n° 76-276 du 29 mars 1976, art. 23.) chiffres ci-après : ... » (Le reste sans changement.)
(Conséquence de l’abrogation de l’article 150 ter du code
Article 384 quinquies, modifié comme suit : général des impôts.)
« Art. 384 quinquies. — Comme il est dit à l’article * R. 332-8
du code de l’urbanisme, la participation pour dépassement du Article 38 sexdecies D bis (nouveau) ainsi conçu :
coefficient d’occupation du sol donne lieu à Tapiplication d’un « Art. 38 sexdecies D bis. — Les avances aux cultures ne sont
prélèvement pour frais d’assiette et de perception. Le taux de ce pas inscrites au bilan d’ouverture, ni au bilan de clôture des
prélèvement est calculé dans les conditions définies à l’article exercices soumis au régime d’imposition d’après le bénéfice
R. 333-10 du code de l’urbanisme. » réel. Les dépenses correspondantes sont déduites intégralement
(Décret n° 76-276 du 29 mars 1976, art. 24.) au titre de l’exercice de leur réalisation. »
(Décret n° 76-903 du 29 septembre 1978, art. 2.)
Article 384 septies, modifié comme suit :
Article 38 sexdecies G, abrogé.
« Art. 384 septies. — Comme il est dit à l’article * R. 332-11 du
code de l’urbanisme, la participation est perçue au profit de la (Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 11-HI et 12-111.)
commune ou, s’il en existe un, de l’établissement public groupant
plusieurs communes et ayant compétence en matière d’urbanisme. Article 38 sexdecies H, deuxième ligne, ajouter « 38 sexdecies
« Pour l’application des dispositions de l’alinéa précédent, sont D bis ».
considérés comme des établissements publics groupant plusieurs (Décret n° 76-903 du 29 septembre 1976, art. 2.)
communes et ayant compétence en matière d’urbanisme ceux de
ces établissements qui remplissent les conditions posées à l’ar­ Article 38 sexdecies I, paragraphe II, deuxième ligne, suppri­
ticle L. 333-15 du code de l’urbanisme. » mer « et des valeurs en terre. »
(Décret n° 76-276 du 29 mars 1976, art. 25.) (Décret n° 76-903 du 29 septembre 1976, art. 2.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5203

Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, il est ajouté
Il bis, il est ajouté en tête du paragraphe III un article 38 une section IV quater (nouvelle) intitulée : « Plus-values de
sexdecies-0 K (nouveau) ainsi conçu : cession à titre onéreux de biens ou de droits de toute nature »
« Art. 38 sexdecies-0 K. — Les exploitants imposés d’api’ès et comprenant un article 41 duovicies (nouveau) ainsi conçu :
le bénéfice réel peuvent inscrire au bilan d’ouverture du pre­ « Art. 41 duovicies. — Les terrains à usage agricole ou fores­
mier exercice soumis à ce régime une somme correspondant à tier et les terrains supportant une construction sont exclus des
la valeur, à la date du changement de régime, des améliorations dispositions des articles 150 A à 150 T du code général des
du fonds représentant le résultat des pratiques culturales, lors­ impôts lorsque le prix de cession ou l’indemnité d’expropriation
que les transactions en usage dans leur région en font état. n’excède pas au mètre carré :
« Cette valeur est appréciée d’après les usages locaux, et « 33 F pour les vignobles à appellation contrôlée et les
notamment ceux qui sont suivis en matière d’expropriation. cultures florales ;
« La somme ainsi portée au premier bilan demeure inscrite « 11 F pour les cultures fruitières et maraîchères ;
aux bilans ultérieurs pour le même montant ; elle ne peut pas « 9 F pour les vignobles produisant des vins délimités de
faire l'objet d’amortissements. qualité supérieure ;
« Lors de la cession des améliorations du fonds, cette somme « 6 F pour les vignobles autres qu’à appellation contrôlée ;
vient, pour le calcul de la plus-value imposable éventuelle, en « 5 F pour les autres terrains agricoles. »
déduction du prix reçu par le cédant. » (Décret n” 76-1241 du 29 décembre 1976, art. 1er.)
(Décret n" 76-903 du 29 septembre 1976, art. Ie' .) Article 46 bis, remplacer « aux articles L. 321-1 et *R. 321-1 »
par « à l'article L. 321-1, premier alinéa. »
Article 38 sexdecies L, paragraphe II, remplacer « l’article 41 (Loi n° 76-1285 du 31 décembre 1976, art. 60 et 61.)
unvicies » par « l’article 21 ».
(Conséquence de l'abrogation de l’article 150 ter du code Article 46 ter, 1°, remplacer « *R. 321-2 à *R. 321-11 » par
général des impôts.) « L. 321-2 à L. 321-8».
(Loi n" 76-1285 du 31 décembre 1976, art. 60.)
Article 39, modifié corne suit : Au livre 1"% première partie, titre Ier, chapitre II, il est ajouté
« Art. 39. — I. — La déclaration mentionnée à l’article 87 une section 0 I bis (nouvelle) intitulée : « Personnes morales
du code général des impôts doit comporter pour chacun des passibles de l’impôt sur les sociétés ayant pour objet de trans­
bénéficiaires des traitements, émoluments, salaires ou rétribu férer gratuitement à leurs membres la jouissance d’un bien
tions payés au cours de l’année précédente, les indications sui­ meuble ou immeuble » et comprenant un article 46 quaterdecies
vantes : (nouveau) ainsi conçu :
« 1° Nom, prénoms, emploi, adresse et numéro d’immatricu « Art. 46 quaterdecies. — Les personnes morales qui bénéfi­
latiori à la sécurité sociale ; cient de l’exonération d’impôt sur les sociétés prévue à l’article
« 2“ Période pendant laquelle le salarié a été payé par l’entre 239 octies du code général des impôts sont tenues de joindre
prise ; à la déclaration des résultats prévue à l'article 223 du même
« 3" Conditions d’emploi ; code, une déclaration établie sur un imprimé fourni par l’admi­
nistration indiquant, pour la période d’imposition en cause :
« 4° Montant brut, avant déduction de la cotisation ouvrière
aux assurances sociales et, le cas échéant, de la contribution « Les noms, prénoms, adresses des associés qui jouissent gra­
ouvrière à l’assurance chômage ainsi que des retenues pour la tuitement des biens sociaux ainsi que le nombre de parts ou
retraite, et montant net, après déduction de ces cotisations et actions dont ces associés sont titulaires ;
de ces retenues, des traitements, salaires et rétributions payés « La désignation précise des biens et des périodes au cours
soit en argent, soit en nature, pendant ladite année ; desquelles chacun d’eux en a la jouissance ;
« Le montant des dépenses communes, ventilées par caté­
« 5° Montant des indemnités pour frais d’emploi ou de service gorie, et leur répart tion entre les associés. »
et des remboursements de frais ; (Décret n° 77-89 du 31 janvier 1977, art. 1er.)
« 6° Le cas échéant, taux de la déduction supplémentaire
pour frais professionnels à laquelle la profession exercée ouvre Article 47, modifié comme suit :
droit ; « Art. 47. — Les déclarations de commissions, courtages, ris­
« 7° Montant des traitements, salaires et rétributions passibles tournes et honoraires ainsi que les déclarations de droits
de la retenue à la source en application de l’article 182 A du d'auteur prévues respectivement aux articles 240 et 241 du code
code précité et montant des retenues et versements effectués à général des impôts doivent indiquer, pour les paiements ayant
ce titre. donné lieu à l'application de la retenue à la source sur les
sommes et produ.ts mentionnés à l’article 182 B du même code
« II. — La déclaration doit mentionner en outre : et payés à des personnes ou des sociétés qui n’ont pas en France
« 1° Les éléments utiles à la liquidation de la taxe sur les d’installation professionnelle permanente, en plus des rensei­
salaires et la récapitulation des versements effectués à la caisse gnements qu’elles doivent contenir en vertu desdits articles, le
du comptable du Trésor... » (le reste sans changement). montant de ces paiements et le montant des retenues effec­
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 12.) tuées. »
(Loi n" 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 10, 14 et 16.)
Au livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, section III,
il est ajouté un article 39 A (nouveau) ainsi conçu : Article 58 J, abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 39 A. — La déclaration mentionnée à l’article 88 du « Art. 58 J. — La déclaration prévue à l’article 161 de
code général des impôts doit comporter pour chacun des béné­ l’annexe II au code général des impôts doit indiquer :
ficiaires des pensions ou rentes viagères payées au cours de « L’année au cours de laquelle devaient être réalisés les
l’année précédente, les indications suivantes : investissements ;
« 1° Nom, prénoms, adresse et numéro d’immatriculation à « Le montant des salaires, traitements, indemnités et émolu­
la sécurité sociale ; ments à prendre en considération pour l’assiette des investisse­
ments dans la construction de logements à réaliser au cours de
« 2° Nature des sommes vei'sées ; cette même année ;
« 3° Ancrages de la pension ou de la rente avant et après « La somme totale à investir, compte tenu, le cas échéant, des
déduction des retenues pour la cotisation aux assurances remboursements et aliénations d’investissements antérieurs ;
sociales ; « Le montant de l’investissement à réaliser en faveur des
« 4° Montant des sommes soumises à la retenue à la source immigrés, d’une part, des autres salariés, d’autre part ;
en application de l’article 182 A du code précité et montant des « Le montant des investissements réalisés au cours de l’année
retenues et versements effectués à ce titre. » considérée, les modalités selon lesquelles ces investissements
ont été effectués et la date à laquelle les sommes investies ont
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 12.) été effectivement versées ;
« Le montant des investissements excédentaires antérieurs qui
A-u livre Ier, première partie, titre Ier, chapitre Ier, la section ont été reportés conformément à l’article 272 modifié du code
IV ter est supprimée. de l’urbanisme et de l’habitation, et, lorsque ces renseigne­
Articles 41 septdecies à 41 vicies abrogés. ments n’ont pas déjà été fournis, les modalités suivant les­
quelles ces investissements ont été effectués et les dates au>-
Article 41 unvicies, dispositions transférées sous l’article 21. quelles les sommes ainsi investies ont été effectivement versées ;
« Le montant total des investissements dont il y a lieu de
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.) faire état ;
52Q4 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

« Et, selon le cas, le montant des investissements à reporter


sur les périodes ultérieures ou le montant de l’insuffisance « Art. 321 F. — Les déclarations de constructions nouvelles
d’investissement ainsi que la base de la cotisation de 2 p. 100 sont souscrites dans les conditions prévues à l’article 324 AI.
prévue à l’article 235 bis du code général des impôts. « Lorsqu’elles ont pour objet un changement de consistance
« Cette déclaration est établie en double exemplaire sur des ou d’affectation, les déclarations sont limitées à la partie de
imprimés fournis par l’administration. » l’immeuble touchée par la modification.
« En cas de lotissement, le changement d’affectation est défi­
(Décret n° 77-329 du 28 mars 1977, art. 1er et 2.) nitivement réalisé à la date de publication de l’arrêté préfec­
Article 72, modifié comme suit : toral portant autorisation du lotissement. »
« Art. 72. — Pour bénéficier des avantages fiscaux prévus à (Décret n° 74-1024 du 25 novembre 1974, art. 2.)
l’article 298 septies du code général des impôts, les journaux « Art. 321 G. — Les déclarations sont produites auprès du
et périodiques... (le reste sans changement). » service des impôts du lieu de situation des biens. »
(Loi n° 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 2 à 6.) , (Décret n° 74-1024 du 25 novembre 1974, art. 3.)
Article 73, modifié comme suit : Au livre I", deuxième partie, titre Ier, chapitre Ier, la section III
« Art. 73. — A titre exceptionnel, à la condition toutefois est intitulée : « Taxe professionnelle » et les articles 322 A à
qu’elles ne servent pas directement ou indirectement à la défense 324 sont remplacés par les articles 322 A à 323 ci-après :
d’intérêts commerciaux ou professionnels, peuvent bénéficier
des avantages fiscaux prévus à l’article 298 septies du code
général des impôts les publications suivantes : I. — Exonération des gîtes ruraux.
« 1° Sous réserve... » (Le reste sans changement.) « Art. 322 A. — Les personnes qui louent de façon saison­
(Loi n° 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 2 à 6.) nière une partie de leur habitation personnelle, à titre de gîte
Article 88, dernier alinéa, modifié comme suit : rural, bénéficient de l’exonération de taxe professionnelle prévue
« Prestations de services relatives aux insertions d’annonces à l’article 1459-3° du code générai des impôts dans les conditions
de demandes d’emploi dans les journaux et publications qui béné­ fixées par les articles 322 B à 322 F. »
ficient des avantages fiscaux prévus à l’article 298 septies du (Loi n" 75-678 du 29 juillet 1975, art. 1er et 2-II.)
code général des impôts. »
(Loi n" 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 2 à 6.) « Art. 322 B. — Les gîtes ruraux mentionnés à l’article 1459-3°
du code général des impôts doivent s’entendre des locaux
Au livre Ier, première partie, titre II, chapitre Ier, section VI, meublés qui remplissent les conditions suivantes :
il est ajouté un article 96 A (nouveau) ainsi conçu : « 1° Etre des logements modestes, sommairement meublés,
« Art. 96 A. — Les sociétés de moyens qui bénéficient de mais dotés d’un minimum de confort et loués à un prix raison­
l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée prévue à l’arti­ nable ;
cle 261 B du code général des impôts sont tenues de joindre à leur « 2° Etre destinés à être donnés en location à des familles cita­
déclaration de résultat une déclaration établie sur un imprimé dines de condition modeste pour la durée de leur congé annuel. »
fourni par l’administration indiquant, pour la période d’imposition (Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. 1er et 2-H, et décret
en cause : n° 75-985 du 27 octobre 1975, art. 1er.)
« Les éléments nécessaires à l’identification des associés et à
leurs droits dans le capital social ; « Art. 322 C. — L’exonération de taxe professionnelle est
« Le montant des dépenses réparties entre les associés en subordonnée à la condition que les gîtes ruraux soient loués
distinguant notamment les achats effectués pour le compte des à la semaine.
associés, les frais de personnel, les frais afférents aux locaux, « Pour pouvoir bénéficier de l’exonération, les exploitants de
au mobilier et au matériel, les frais de bureau et les autres gîtes ruraux sont tenus de faire à la mairie de la commune où
frais généraux. » sont situés les locaux une déclaration par laquelle ils certifient
(Décret n" 77-89 du 31 janvier 1977, art. 2.) remplir la condition susvisée.
« Cette déclaration est souscrite pour chaque gîte rural.
Article 252, paragraphe III, 4°, abrogé. « Elle est adressée le 15 mai, au plus tard, de l’année de
(Décret n" 73-65 du 15 janvier 1973, art. 1er, et décret l’imposition.
n“ 75-903 du 3 octobre 1975, art. 42.) « Elle reste valable tant que les faits qui l’ont motivée n’ont
pas changé.
Article 303 : « En cas de changement, une nouvelle déclaration doit être
Paragraphe II : faite dans le délai prévu au quatrième alinéa. »
a) Remplacer « 48 F » par « 68 F » ; (Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. 1er et 2-II.)
b) Remplacer « 12 F » par « 17 F ».
« Art. 322 D. — La durée de location des gîtes ruraux ne
Paragraphe III, remplacer « 6 F » par « 8,50 F. » doit pas excéder six mois par an. »
(Loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975, art. 13-1 et V ; décret (Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. 2-II.)
n° 76-10 du 6 janvier 1976, art. 2, et loi n° 76-1232 du
29 décembre 1976, art. 14.) « Art. 322 E. — Les dispositions des articles 322 A à 322 D
ne peuvent trouver leur application que dans les communes de
Paragraphe II, b et paragraphe VII, après « décret n° 70-517 moins de 2 000 habitants agglomérés au chef-lieu. Par exception,
du 19 juin 1970 », ajouter « modifié. » les gîtes ruraux aménagés à l’aide de subventions du ministre
(Décret n° 75-63 du 30 janvier 1975.) de l’agriculture sont susceptibles d’être exonérés de la taxe
professionnelle quelle que soit l’importance de la population de
Au livre Ier, première partie, titre IV, chapitre n, section II, la localité dans laquelle ils sont situés. »
le paragraphe VIII « Permis de chasse » est supprimé et les (Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. lor et 2-II.)
articles 313 B B et 313 B C sont abrogés.
(Décret n° 75-544 du 30 juin 1975, art. 5 et 15.) « Art. 322 F. — Les délibérations des conseils généraux ten­
dant à exclure les gîtes ruraux du bénéfice de l’exonération de
Au livre Ier, première partie, le titre V est supprimé et les la taxe professionnelle prévu à l’article 322 A doivent concerner
articles 313 B S, 313 B T et 313 B U sont abrogés. l’ensemble des communes du département et intervenir au cours
(Loi n° 75-1242 du 27 décembre 1975, art. 6-V.) de la première session ordinaire. Ces délibérations peuvent être
Au livre Ier, deuxième partie, titre Ier, chapitre Ier, section I, abrogées, par la suite, dans les mêmes conditions.
il est ajouté une rubrique (nouvelle) intitulée : « Déclaration « Dans un cas comme dans l’autre, elles ne trouvent leur
des constructions nouvelles ainsi que des changements de consis­ application qu’à partir du lor janvier de l’année suivant celle
tance ou d’affectation » et comprenant trois articles 321 E à au cours de laquelle elles sont intervenues. »
321 G (nouveaux) ainsi conçus : (Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. V et 2-H.)
« Art. 321 E. — Les constructions nouvelles ainsi que les
changements de consistance ou d’affectation des propriétés II. — Lieu d’imposition des entreprises hydrauliques concédées.
bâties et non bâties sont déclarés par les propriétaires sur des « Art. 323. — Pour l’assiette de la taxe professionnelle due
imprimés établis par l’administration conformément aux modèles par les entreprises hydrauliques concédées, la valeur locative
fixés par le ministre de l’économie et des finances. » de la force motrice des chutes d’eau et de leurs aménagements
(Décret n° 74-1024 du 25 novembre 1974, art. 1er.) utilisés par ces entreprises est répartie entre les communes sur
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5205
le territoire desquelles sont situés les ouvrages définitifs de
génie civil et celles sur le territoire desquelles coulent les cours Une section II (nouvelle) intitulée : « Redevance sur l’emploi
d’eau utilisés, dans les conditions fixées par les articles 316 à de la reprographie » avec un article 331 M (nouveau) ainsi
321 B. » conçu :
(Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. I01' et 6-II.) « Art. 331 M. — Les entreprises qui commercialisent ou se
livrent à elles-mêmes des appareils de reprographie sont consi­
Article 324 AD, abrogé. dérées comme fabricants de ces appareils lorsqu’en vue de leur
(Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. l'"-I.) donner leur forme définitive ou d’en assurer la présentation
commerciale elles les ont façonnés, transformés ou montés ou
Article 324 AE, première ligne, supprimer le « I » après ont fait effectuer l’une de ces opérations par des tiers.
« 1499 ». « Les entreprises soumises à la redevance doivent faire appa­
raître sur leurs factures, d’une manière distincte, pour chaque
(Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. 16-1° et 17-11.) appareil, le prix net de celui ci et le montant correspondant
de la redevance. Elles doivent également y mentionner que la
Au livre Ier, deuxième partie, chapitre Ior, la section IV « Taxes redevance facturée est reversée par leurs soins au Trésor.
communales » est supprimée et l’article 326 abrogé. « Toute personne qui facture la redevance s’en constitue rede­
(Loi n" 75-678 du 29 juillet 1975, art. lir-I.) vable de ce seul fait.
« En ce qui concerne les appareils de reprographie importés,
Article 328 D quater, paragraphe II, 2", b, remplacer « des la redevance est exigible au moment de la déclaration pour la
articles L. 321-1 et * R 321-1 » par « de l’article L. 321-1, pre­ consommation dans le territoire douanier français : eile est due
mier alinéa, ». par le déclarant et recouvrée par le service des douanes comme
(Loi n° 76-1285 du 31 décembre 1976. art. 60 et 61.) en matière rie douane.
« Sur le montant des encaissements réalisés par les services .
Au livre T'r, deuxième partie, titre II, chapitre Tr, le titre des impôts et par les services des douanes au titre de la rede­
de la section I est modifié comme suit : « Taxe pour frais de vance sur l’emploi de la reprographie, il est effectué un pré­
chambres de commerce et d’industrie ». lèvement de 5 p.. 100 pour frais d’assiette et de recouvrement. »
Article 330, modifié comme suit : (Décret n" 76-514 du 11 juin 1976, art. 1er à 4.)
« Art. 330. — Pour bénéficier de l’exonération de la taxe Article 333 bis, deuxième alinéa, modifié comme suit :
pour frais de chambres de commerce et d’industne prévue à « Les exploitants doivent indiquer au verso de la déclaration
l’article 1600 du code général des impôts... (le reste sans chan­ de recettes qu'ils sont tenus, en vertu de l’article 15 du décret
gement). » modifié du 28 décembre 1946, d adresser au centre national
(Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. lcr-II et 13-11.) de la cinématographie, lors de chaque changement de pro­
gramme, le nombre de places de chaque catégorie sur le prix
Article 331 : desquelles ont été perçues les taxes additionnelles, ainsi que le
« Premier alinéa, quatrième ligne, remplacer « contribution produit global de ces taxes. »
des patentes » par « taxe professionnelle ». (Décret n" 76-1119 du 29 novembre 1976, art. 1er.)
(Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. 1er et 13-11.) Au livre Ier, deuxième partie, titre II, chapitre II, il est ajouté
Deuxième alinéa, cinquième ligne, remplacer « article 7 de une section III (nouvelle) intitulée : « Taxe spéciale perçue au
l’arrêté du 27 juillet 1962 » par « article 5 de l’arrêté du 13 jan­ profit du fonds national d’aide au sport de haut niveau » et
vier 1975 ». comprenant cinq articles 333 octies à 333 duodecies (nouveaux)
ainsi conçus :
(Arrêté du 13 janvier 1975, art. 5 et 15.) « Art. 333 octies. — Les organisateurs de manifestations spor­
Au livre Ier, deuxième partie, titre II, il est ajouté un cha­ tives pour lesquelles il est délivré des billets d’entrée d'un
pitre I bis (nouveau) intitulé : « Taxes sur le chiffre d’affaires » montant supérieur à 25 F doivent en faire la déclaration, vingt-
comprenant : quatre heures à l’avance, au bureau de déclaration de la direction
générale des impôts le plus proche du lieu de la réunion.
Une section I (nouvelle) intitulée : « Redevance sur l’édi­ « Cette déclaration doit indiquer la qualité et l’adresse de
tion des ouvrages de librairie » avec un article 331 L (nouveau) l’organisateur ainsi que la nature, la date et le lieu de la mani­
ainsi conçu : festation.
« Art. 331 L. — La redevance sur l’édition des ouvrages de « Toutefois, les organisateurs permanents peuvent, sur auto­
librairie prévue par l’article 1609 decies A du code général des risation de l’administration, être dispensés de cette déclaration. »
impôts est établie et perçue selon les modalités ci-après. (Décret n“ 76-122 du 5 février 1976, art. T’1'.)
« Pour l’appréciation de la limite d’exonération de 200 000 F « Art. 333 nonies. — Pour le contrôle des manifestations
les éditeurs déclarent chaque année à la recette des impôts dont sportives donnant lieu au paiement de la taxe spéciale, il est
ils relèvent le montant du chiffre d’affaires qu'ils ont réalisé fait application en matière de billetterie des obligations prévues
l’année précédente dans leur branche d’activité « édition ». Cette pour l’impôt sur les spectacles conformément aux dispositions
déclaration est souscrite au plus tard à la date prévue aux qua­ de l’article 1564 du code général des impôts, quel que soit le
trième et cinquième alinéas ci-dessous pour le paiement de régime de ces manifestations au regard de cet impôt. »
la première échéance annuelle.
« Pour les personnes physiques ou morales assimilées à des (Décret n" 76-122 du 5 février 1976, art. 2.)
éditeurs en vertu de l’article 1609 decies B du code précité, le « Art. 333 decies. — Le prix à retenir pour l’application du
chiffre d’affaires de la branche d’activité « édition » s’entend tarif s’entend du prix effectif du billet d’entrée tous droits et
de la valeur, tous droits et taxes compris, des ouvrages de taxes compris à l’exclusion de la taxe spéciale elle-même. »
librairie dédouanés l’année précédente par l'intermédiaire de (Décret n“ 76-122 du 5 février 1976, art. 3.)
leur représentant agréé.
« Art. 333 undecies. — La taxe spéciale est constatée et
« La redevance est liquidée et acquittée semestriellement en recouvrée par le service des impôts selon les modalités prévues
même temps que les taxes sur le chiffre d’affaires afférentes pour l’impôt sur les spectacles, à l’issue de chaque représen­
aux opérations de juin et décembre ou, s’il y a lieu, du deuxième tation.
et du quatrième trimestre. Pour les redevables placés sous le « Toutefois, il est procédé à ces opérations à l’issue de la
régime du forfait, elle est acquittée à la date prévue pour le dernière manifestation de chaque mois lorsque la taxe est due
paiement des échéances afférentes aux mêmes périodes. par des organisateurs bénéficiant de la dispense de déclaration
« A l’importation, elle est assise et recouvrée par le service prévue à l’article 333 octies à raison de manifestations ne
des douanes, dans les conditions définies par l’article 66 bis du donnant pas lieu au paiement de l’impôt sur les spectacles. »
code des douanes et par l’arrêté du directeur général des (Décret n° 76-122 du 5 février 1976, art. 4.)
douanes et droits indii-ects en date du 5 septembre 1969 modifié
par l’arrêté du 23 décembre 1975, comme en matière de taxe « Art. 333 duodecies. — Sur le montant des encaissements
sur la valeur ajoutée perçue à l’impoitation. réalisés par le service des impôts au titre de la taxe spéciale,
« Sur le montant des encaissements réalisés par les recettes il est effectué un prélèvement de 5 p. 100 pour frais d’assiette
des impôts et par les recettes des douanes au titre de la rede­ et de recouvrement. »
vance sur l’édition des ouvrages de librairie, il est effectué un (Décret n° 76-122 du 5 février 1976, art. 5.)
prélèvement de 5 p. 100 pour frais d’assiette et de recouvre­
ment. » Articles 337, 339 et 340, abrogés.
(Décret n° 76-501 du 8 juin 1976, art. 1er à 5.) (Loi n° 76-1232 du 27 décembre 1976, art. 44.)
5206 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

Article 339 bis, deuxième ligne, remplacer « à 339 » par « Art. 397. — Le crédit de paiement différé prévu par l’ar­
« et 336. » ticle 1717 du code général des impôts est applicable aux droits
d’enregistrement exigibles en raison des mutations par décès :
(Loi n° 76-1232 du 27 décembre 1976, art. 44.)
« 1" Qui compoi*tent dévolution de biens en nue-propriété ;
Article 340 quinquies, paragraphe 1, supprimer les sixième, « 2° Qui donnent lieu à l’attribution préférentielle prévue à
septième et huitième lignes : l’article é32-l du code civil ou à la réduction prévue à l’article 868
« Contribution des responsables d’accidents non assurés : du même code, dans les conditions fixées par l’article 1722 bis
du code général des impôts. »
« Taux normal : 10 p. 100 des indemnités restant à leur
charge ; (Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11, et décret
« Taux réduit : 5 p. 100. » n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 2 et 16-1.)
(Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) 2. Dispositions générales.
Article 340 sexies, paragraphe 1 : « Art. 398. — Le crédit de paiement fractionné ou différé
Les quatrième et cinquième lignes, modifiées comme suit : des impositions exigibles en raison des opérations mentionnées
« Contribution des entreprises d’assurances : 10 p. 100 de la aux articles 396 et 397 porte sur le principal des droits à
totalité des charges du fonds de garantie. » l’exclusion des indemnités de retard qui peuvent être encourues
ainsi que de tous droits et pénalités susceptibles d’être réclamés
(Décret n“' 76-1207 du 24 décembre 1976, art. 1".) du fait d’insuffisances ou d’omissions.
Supprimer les sixième à onzième lignes : « Il ne peut êtreaccordé si le paiement des droits est
« Contribution des responsables d'accidents corporels non effectué par remise des titres de l’emprunt 4,5 p.' 100 1973
assurés : à capital garanti émis en exécution du décret n" 73-967 du
16 octobre 1973. »
« Taux normal : 10 p. 100 des indemnités restant à leur
charge * (Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11, et décret
« Taux réduit lorsque l’accident résulte d’une opération de des­ n" 77-498 du 11 mai 1977, art. 3.)
truction des animaux nuisibles effectuée en vertu des articles 393 « Art. 399. — La demande de crédit doit être soit formulée
à 395 du code rural : 5 p. 100. » au pied de l’acte ou de la déclaration soumis à formalité, soit
(Loi n" 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 44.) jointe à l’un ou l’autre de ces documents.
« Elle doit contenir une offre de garanties suffisantes que
Article 344 ter, modifié comme suit : le débiteur de l’impôt s’engage à constituer à ses frais et dans
« Art. 344 ter. — Le montant de la taxe prévue à l’ar­ les conditions et délais fixés à l’article 400. »
ticle 344 bis est fixé à 24 F. (Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11, et décret
« La taxe est perçue au taux de 12 F pour les ressortissants n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 4.)
des parties contractantes à la charte sociale européenne. » « Art. 400. — Les garanties peuvent consister soit en des
(Décret n" 76-549 du 21 juin 1976, art. 1'.) sûretés réelles d’une valeur au moins égale au montant des
Dans les titres précédant les articles 351 et 352, remplacer sommes au paiement desquelles il est sursis, soit en un enga­
« avertissement » par « avis d’imposition. » gement solidaire souscrit par une ou plusieurs personnes phy­
siques ou morales agréées comme caution par le comptable
Articles 351, quatrième alinéa, première ligne, 360, deuxième des impôts.
ligne, 365, paragraphe 1, troisième ligne, remplacer « avertis­ « Les garanties doivent être constituées, dans un délai de trois
sement » par « avis d’imposition. » mois à compter de la date de la demande d’admission au crédit.
(Loi n" 77574 du 7 juin 1977, art. 6.) Le comptable des impôts statue sur cette demande dans le même
délai.
Au livre II, chapitre I01', section I, paragraphe II, le sous- « Le comptable des impôts peut, à tout moment, si cela lui
paragraphe 7 et les articles 375 à 379 sont abrogés. paraît nécessaire, exiger un complément de garanties. Ces
(Loi n° 76-1234 du 29 décembre 1976, art. 16.) garanties complémentaires doivent être constituées par le béné­
ficiaire du crédit dans un délai d’un mois compté de la demande
Article 384, troisième alinéa, quatrième ligne, après « taux qui lui est adressée à cet effet, par lettre recommandée avec
de l’intérêt légal », supprimer « en matière civile. » avis de réception. »
(Loi n" 75-619 du 11 juillet 1975, art. 1er.) (Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11, et décret
n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 5.)
Article 392, paragraphe I, deuxième alinéa, abrogé.
(Décret n" 77-498 du 11 mai 1977, art. 3 et 16-1.) « Art. 401. — Les droits et taxes dont le paiement est frac­
tionné ou différé donnent lieu au versement d’intérêts dont le
Au livre II, chapitre Ier, section III, paragraphe III, les rubri­ taux est égal au taux de l’escompte pratiqué par la Banoue de
ques B à H sont supprimées et les articles 396 à 404 ter sont France au jour de la demande de crédit. Ce taux est applicable
remplacés, sous une rubrique B (nouvelle) intitulée : « Mutations pendant toute la durée du crédit.
de propriété ou apports en société », par les articles 396 à 404 G
(nouveaux) ainri conçus : « Les intérêts sont acquittés :
« S’il s’agit d’un paiement fractionné, lors du versement de
1 Champ d’application. chaque fraction, à laquelle ils s’ajoutent ;
« Art. 396. — Le crédit de paiement fractionné prévu à « S’il s’agit d’un paiement différé, annuellement, le premier
l’article 1717 du code général des impôts est applicable aux terme venant à échéance un an après l’expiration du délai imparti
droits d’enregistrement, à la taxe de publicité foncière et aux pour souscrire la déclaration de succession. »
taxes additionnelles exigibles en raison : (Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11, et décret
« F Des mutations par décès ; n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 6.)
« 2° Des apports en société prévus aux articles 809-1-3°, 809-11
et 812-1-1° du code général des impôts ; « Art. 402. — Le premier versement des droits dont le paie­
« 3" Des acquisitions effectuées dans le cadre des dispositions ment fractionné est autorisé doit être effectué au moment de
de l’article 88 de la loi n° 67-563 du 13 juillet 1967 sur le règle­ l’accomplissement de la formalité fusionnée ou de l’enregis-
ment judiciaire, la liquidation des biens, la faillite personnelle tement.
et les banqueroutes ; « Les fractions suivantes sont exigibles selon un échéancier
« 4° Des paiements d’indemnités entre officiers publics et établi, pour chacun des droits concernés, dans les conditions
ministériels par suite de suppression d’offices ; fixées aux articles 404 A à 404 G.
« 5° Des acquisitions effectuées par des Français rapatriés « Leur paiement doit intervenir dans le mois suivant chaque
d’outre-mer à l’aide des prêts de reclassement prévus à l’article 30 échéance. »
du décret n° 62-261 modifié du 10 mars 1962 et de celles effec­ (Décret n° “77-498 du 11 mai 1977, art. 7.)
tuées par des migrants agricoles à l’aide de prêts consentis
dans le cadre des dispositions de l’article 686 du code rural « Art. 403. — Le redevable est déchu du bénéfice du crédit :
au profit d’agriculteurs dont la qualité de migrant a été reconnue « En cas de défaut de constitution des garanties ou du com­
par le ministre de l’agriculture. » plément de garanties dans les délais respectivement impartis
(Loi n° 63-254 du 15 mars 1963, art. 55-11 ; loi n” 75-1278 à l’article 400 ;
du 30 décembre 1975, art. 62-VII-2, et décret n° 77-498 « En cas de retard dans le paiement de l’un quelconque des
du 11 mai 1977, art. 1er.) termes échus.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5207
« La déchéance entraîne l’exigibilité immédiate des droits en
suspens, majorés de l’indemnité de retard prévue à l’article 1727 Entreprises en liquidation des biens.
du code général des impôts. Cette indemnité est exclusive de « Art. 404 D. — Les droits et taxes dont le paiement est
l’intérêt prévu à l’article 401. » fractionné en application des dispositions de l’article 396 (3°)
(Décret n° 77-498 du 11 -mai 1977, art. 8.) sont acquittés en cinq annuités égales.
« L’aliénation, autrement qu’à titre gratuit, des biens acquis
« Art. 404. — Les droits ayant fait l’objet de l’octroi du avec le bénéfice du fractionnement entraîne l’exigibilité immé­
crédit peuvent être acquittés par anticipation. Dans cette hypo­ diate des droits en suspens. »
thèse, les intérêts ne sont dus que jusqu’au jour du paiement
des droits. » (Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 13.)
(Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 9.) Offices ministériels.
3. Dispositions particulières. « Art. 404 E. — Les droits et taxes dont le paiement est
fractionné en application de l’article 396 (4°) sont acquittés en
Mutations par décès. cinq annuités égales.
« Art. 404 A. — Les garanties fournies en contrepartie du « La cession ou la suppression de l’office attributaire ainsi
fractionnement prévu à l’article 396-1° peuvent, outre les que la démission ou la destitution de son titulaire entraînent
formes énumérées à l’article 400, revêtir celle de l’hypothèque l’exigibilité immédiate des droits et taxes en suspens. »
légale prévue à l’article 1929-2 du code général des impôts. (Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 14.)
« Les droits sont acquittés en plusieurs versements égaux,
dont le premier a lieu dans les conditions fixées à l’article 402 Rapatriés d’outre-mer et migrants ruraux.
et le dernier au plus tard cinq ans après l’expiration du délai « Art. 404 F. — Le fractionnement prévu à l’article 396 (5°)
imparti pour souscrire la déclaration de succession. est limité aux droits et taxes exigibles sur la partie de la
« Les versements sont fixés au nombre de deux lorsque les valeur imposable correspondant au montant du prêt consenti
droits n'excèdent pas 5 p. 100 du montant taxable des parts à l’acquéreur.
recueillies soit par tous les cohéritiers solidaires, soit pour « L’acquéreur doit, à l’appui de sa demande d’admission au
chacun des légataires ou donataires ; de quatre, lorsque ces crédit, produire une attestation de l’établissement prêteur indi­
droits n’excèdent pas 10 p. 100 du même montant et ainsi de quant la nature et le montant du prêt consenti.
suite en augmentant de deux le nombre des versements chaque « Par dérogation aux dispositions de l’article 401, le frac­
fois que les droits dépassent un nouveau multiple de 5 p. 100, tionnement ne donne pas lieu au versement d’intérêts.
mais sans que le nombre des versements, à intervalle de six « Les droits et taxes exigibles sont acquittés en cinq annuités
mois au plus, puisse être supérieur à dix. égales.
« Pour les droits à la charge des héritiers en ligne directe «; Les dispositions de l’article 404 D, deuxième alinéa, sont
et du conjoint du défunt, le délai maximal prévu au deuxième applicables. »
alinéa est porté à dix ans, et le nombre des versements est
doublé sans pouvoir toutefois dépasser vingt, lorsque l’actif (Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 15.)
héréditaire comprend, à concurrence de 50 p. 100 au moins, « Art. 404 G. — Les crédits de paiement fractionné ou différé
des biens non liquides énumérés ci-après : en cours à la date d’entrée en vigueur du décret n° 77-498
« Brevets d’invention ; du 11 mai 1977 sont maintenus de plein droit, dans les condi­
« Clientèles ; tions prévues aux articles 398 à 404 F.
« Créances non exigibles au décès ; « Les intérêts exigibles sont calculés soit d’après le taux
« Droits d’auteur ; de l’intérêt légal qui était' applicable le jour où les crédits ont
« Fonds de commerce, y compris le matériel et les marchan­ été demandés, soit, sur demande expresse du bénéficiaire du
dises qui en dépendent ; crédit, d’après les taux de l’intérêt légal en vigueur au cours
« Immeubles ; de la période à laquelle les intérêts se rapportent.
« Matériel agricole, bestiaux et récoltes ; « L’option pour ce dernier mode de calcul doit être effectuée
« Offices ministériels ; au plus tard lors de la première échéance postérieure à l’entrée
« Parts d’intérêts dans des sociétés dont le capital n’est pas en vigueur du présent décret. Elle est irrévocable. »
divisé en actions ; (Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 16-11.)
« Valeurs mobilières non cotées en Bourse. »
(Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 10.) Article 405 C, premier alinéa, les troisième et quatrième lignes
modifiées comme suit : « les expéditions en groupage et les
« Art. 404 B. — Le paiement différé prévu à l’article 397 permis de chasser en ce qui concerne le droit de visa font
est limité à la fraction des droits correspondant : l’objet... » (Le reste sans changement.)
« Soit à la valeur imposable de la nue-propriété s’il s’agit (Décret n“ 73-976 du 28 septembre 1973, art. 2, et décret
du cas prévu au 1” de cet article ; n” 75-544 du 30 juin 1975, art. 6.)
« Soit au montant des soultes ou récompenses payables à
terme s’il s’agit des cas prévus au 2“ du même article. - Article 406 bis, paragraphe III, premier alinéa, remplacer
« Les dispositions de l’article 404 A, premier alinéa, sont « véhicules immatriculés, au premier jour du trimestre, au nom
applicables. de la personne morale, ou pris en location par elle au cours
« Par dérogation à l’article 401, le bénéficiaire du paiement de ce trimestre. » par « véhicules possédés ou utilisés par la
différé peut, dans le cas prévu à l’article 397-1°, être dis­ personne morale au premier jour du trimestre. »
pensé du paiement des intérêts, à la condition que les droits de (Loi n° 74-1129 du 30 décembre 1974, art. 5-II.)
mutation par décès soient assis sur la valeur imposable, au jour
de l’ouverture de la succession, de la propriété entière des biens Article 415, septième et huitième ligne, remplacer « les
qu’il a recueillis. articles 16 du décret n” 72-788 du 28 août 1972 et 69 du code
de procédure civile » par « les articles 656, 659, 660, 684 et 691
« Le paiement des droits peut être différé jusqu’à l’expi­ du nouveau code de procédure civile ».
ration d’un délai qui ne peut excéder six mois comptés :
« Soit de la date de la réunion de l’usufruit à la nue-pro­ (Décret n° 75-1122 du 5 décembre 1975, art. 3, 35 et 41,
priété ou de la cession totale ou partielle de cette dernière ; et décret n° 75-1123 du 5 décembre 1975, art. 2 et 3.)
« Soit du terme du délai imparti à l’attributaire, le légataire Article 417, remplacer « avertissement » par « avis d’impo­
ou le donataire pour le paiement des sommes dont il est débi­ sition » à la sixième ligne et par « avis » à la septième ligne.
teur envers ses cohéritiers.
(Loi n° 77-574 du 7 juin 1977, art. 6.)
« La cession totale ou partielle par le légataire, le donataire
ou l’attributaire du bien qui lui a été légué, donné ou attribué Art. 5. — Le ministre délégué à l’économie et aux finances
entraîne l’exigibilité immédiate des droits en suspens. » est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
(Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 11.) Journal officiel de la République française.
Apports en société. Fait à Paris, le 18 octobre 1977.
RAYMOND BARRE.
* Art. 404 C. — Les droits et taxes exigibles sur les apports Par le Premier ministre,
en société et dont le paiement est fractionné en application ministre de l’économie et des finances.
des dispositions de l’article 396-2“ sont acquittés en trois Le ministre délégué à l’économie et aux finances,
annuités égales. ROBERT BOULIN.
(Décret n° 77-498 du 11 mai 1977, art. 12.)
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
5208
« Par dérogation aux dispositions du premier alinéa de l’arti-
ele 164 AD, toute personne qui désire utiliser une machine à timbrer
Incorporation dans l'annexe IV au code général des Impôts faisant l’objet du présent article est simplement tenue d’en faire
de divers textes modifiant et complétant cette annexe. la déclaration au service des impôts. »
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 34.)
Le ministre délégué à l’économie et aux finances. Article 50 quaterdecies :
Vu le code général des impôts, et notamment son annexe IV ; Paragraphe 3°, remplacer « du code du travail » par « de la loi
Vu les textes codifiés et cités dans le présent arrêté, du 18 décembre 1915, modifiée ».
(Loi n° 73-4 du 2 janvier 1973, art. 1er et 2.)
Arrête :
Art. 1er. — L’annexe IV au code général des impôts est, à la date Paragraphe 6°, remplacer « à la loi du 4 décembre 1913 modifiée
du 1er juillet 1977, modifiée comme suit : par la loi n" 50-1536 du 13 décembre 1950 » par « à la loi n° 75-628
du 11 juillet 1975 ».
Article 4 quinquies, premier alinéa, troisième ligne, remplacer
« 1975 » par « 1977 ». (Loi n° 75-628 du 11 juillet 1975.)
(Arrêté du 18 février 1977, art. 1er.) Article 54-0 BK, quatrième ligne, remplacer « 54-0 AH à 54-0 BA »
par « 54 octies, 54 nonies et 164 L à 164 AL ».
Article 4 octies, modifié comme suit : (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 37.)
« Art. 4 octies. — Les publications définies à l’article 39 bis -
1 bis B, premier alinéa, du code général des impôts... (le reste Au livre I*r, première partie, titre III, chapitre Ier, section I bis,
sans changement) » il est ajouté un paragraphe D (nouveau) intitulé : « Utilisation de
machines à timbrer » et comprenant huit articles, 54 sexies à 54 ter-
(Conséquence de la modification de l’article 39 bis du code decies (nouveaux), ainsi conçus :
général des impôts.)
Article 4 C bis, modifié et complété comme suit : I. — Machines à timbrer les capsules représentatives
des droits indirects sur les vins et cidres.
« Septième ligne, entre les mots « minerai d’argent » et « minerai
d’arsenic », intercaler « argiles réfractaires kaoliniques ». « Art. 54 sexies. — Est autorisée l’utilisation des machines à
timbrer qui, suivant les prévisions de l’artâcle 54-0 V sont destinées
Deuxième alinéa (nouveau) ainsi conçu : à l’impression des timbres fiscaux, attestant le paiement ou la
« Les argiles réfractaires kaoliniques mentionnées à l’alinéa pré­ constatation des droits indirects sur les vins et cidres, sur les cap­
cédent s’entendent des matériaux naturels constitués pour au moins sules des récipients contenant ces boissons.
92 p. 100 de silicates d’alumine hydratés du type kaolinite, halloysite « Les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent
et illite et de quartz libre et possédant une résistance pyroscopique mentionner le volume net exprimé en centilitres du liquide ren­
minimum de 1 350 °C. » fermé dans les récipients sur lesquels sont apposées les capsules.
(Arrêté du 7 février 1975, art. 1er.) « Les empreintes doivent être imprimées sur fond blanc d’au
moins 13 millimètres placé au centre de la capsule.
Article 5 A (nouveau) ainsi conçu : « Les impressions doivent être effectuées dans les couleurs prévues
par l’article 54-0 D. »
« Art. 5 A. — Les directeurs de journaux pouvant prétendre
à une déduction supplémentaire pour frais professionnels doivent (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 29-1 et 2.)
s’entendre, exclusivement, des directeurs des publications répondant « Art. 54 septies. — Sans préjudice des dispositions de l’article
aux conditions posées par l’article 72 de l’annexe III au co^e général 164 AD, tout usager est tenu :
des impôts.
« Cette disposition s’applique aux rémunérations perçues à comp­ « De fournir un cautionnement spécial garantissant le paiement
ter du 1er janvier 1976. » des droits correspondant aux empreintes ou impressions enregis­
trées au compteur ;
(Arrêté du 13 novembre 1975, art. 1er.) « De satisfaire aux obligations prévues par les articles 54-0 AD à
Article 17 bis, abrogé. 54-0 AG, dont les dispositions sont applicables aux capsules dont
les marques fiscales ont été imprimées à l’aide de machines à tim­
(Loi n° 76-1232 du 29 décembre 1976, art. 23.) brer.
Article 49, modifié comme suit : «Par dérogation à l’engagement prévu à l’article 164 AD, les usa­
gers sont habilités à apposer, à l’aide de leurs machines, des marques
« Art. 49. — Les dispositions de l’article 276 du code général fiscales sur des capsules dont ils font usage pour le compte de
des impôts sont rendues applicables aux personnes ou sociétés personnes pour lesquelles ils sont autorisés à embouteiller les vins
mentionnées à l’article 284 de ce code ou susceptibles de bénéficier et les cidres. »
des dispositions prévues :
« A l’article 261-7 (4°) dudit code ; (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 29-3 et 4.)
« A l’article 275, premier alinéa, du même code... (le reste sans II. — Machines à timbrer les capsules
changement). » représentatives des droits indirects sur les spiritueux.
(Loi n° 76-1233 du 29 décembre 1976, art. 2 à 6.) « Art. 54 octies. — Est autorisée l’utilisation des machines à tim­
brer qui, suivant les prévisions de l’article 54-0 BK, sont destinées
Au livre Ier, première partie, titre II, chapitre Ier, section VH, à l’impression de timbres fiscaux, attestant le paiement ou la consta­
la rubrique « Départements d’outre-mer » devient le paragraphe I, tation des droits indirects sur les spiritueux, sur les capsules des
la rubrique « Corse » le paragraphe II et il est ajouté un para­ récipients contenant ces boissons.
graphe III (nouveau) intitulé : « Opérations portant sur les animaux « Les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent
de boucherie et de charcuterie. — Utilisation de machines à tim­ mentionner le volume net exprimé en centilitres et le degré alcoo­
brer les documents d’accompagnement des animaux vivants » com­ lique du liquide renfermé dans les récipients sur lesquels sont
prenant un article 50 duodecies B (nouveau) ainsi conçu : apposées les capsules.
« Art. 50 duodecies B. — Est autorisée l’utilisation des machines « Ces empreintes doivent être imprimées sur un fond de la
à timbrer qui sont destinées à apposer les empreintes fiscales authen­ couleur prévue à l’article 54-0 BC constitué par une surface circu­
tifiant les documents que les personnes assujetties à la taxe sur laire d’au moins 15 millimètres de diamètre placée au centre de la
la valeur ajoutée utilisent pour le transport d’animaux vivants de capsule.
boucherie et de charcuterie soumis à la formalité prévue par « Les impressions doivent être effectuées dans les couleurs prévues
l’article 267 quater I de l’annexe II au code général des impôts. au même article. »
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 30-1 et 2.)
« Les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent
comporter les mentions particulières suivantes : « Art. 54 nonies. — Sans préjudice des dispositions de l’article
« Les mots « document d’accompagnement » ; 164 AD tout usager est tenu de satisfaire aux obligations prévues
« Un numéro particulier affecté à chaque empreinte suivant par les articles 54-0 BL à 54-0 BU.
l’ordre de la numération ; . « Par dérogation à rengagement prévu à l’article 164 AD, les
« La date, exprimée en chiffres, de la prise de possession de usagers sont habilités à- apposer, à l’aide de leurs machines, des
l’animal. marques fiscales sur des capsules dont ils font usage pour le compte
« L’empreinte apposée sur chaque document d’accompagnement de personnes pour lesquelles ils sont autorisés à embouteiller les
doit être reproduite par décalque sur le duplicata de ce document spiritueux. »
qui en constitue la souche. (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 30-3 et 4)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5209
« D’analyser sur des bordereaux d’émargement, dits « feuilles d'en­
III. — Machines à timbrer les factures-congés. Boissons. trepôt », au fur et à mesure de leur établissement et de leur récep­
« Art. 54 decies. — Est autorisée l’utilisation des machines à tim­ tion, les acquits-à-caution qu’il timbre au départ et à l’arrivée au
brer qui, suivant les prévisions de l’article 54 H, sont destinées à moyen de son appareil ;
apposer des marques fiscales qui confèrent, en remplacement de « De déposer au bureau de déclaration de la direction générale des
vignettes, le caractère de titre de mouvement aux factures-congés impôts auquel il est rattaché, le 1er et le 16 de chaque mois, les
utilisées pour couvrir la circulation de boissons passibles de droits souches des acquits-à-caution établis et les acquits-à-caution reçus
indirects. par lui au cours de la quinzaine écoulée, classés en une seule liasse
dans l’ordre des numéros d’empreintes de son appareil et accom­
« Les empreintes fournies par, les machines à timbrer doivent pagnés des feuilles d’entrepôt correspondantes. »
comporter les mentions particulières suivantes :
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 32-4.)
« Le modèle de la vignette remplacée, désigné suivant la nomen­
clature arrêtée par l’administration des impôts ; Article 55 E, abrogé.
« Un numéro particulier affecté à chaque empreinte suivant l’ordre
de la numération ; (Art. L. 231-5 du code du travail et arrêté du 25 juin 1975.)
« Les date et heure d’enlèvement, exprimées en chiffres.
Au livre Ier, première partie, titre III, il est ajouté un chapitre Ier
« L’empreinte apposée sur chaque facture-congé doit être repro­ quinquves (nouveau) intitulé : « Céréales » et une section I (nouvelle)
duite par décalque sur le duplicata de ce document. » intitulée : « Utilisation de machines à timbrer » comprenant ün arti­
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 31-1, 2 et 3.) cle 56 D quater (nouveau), ainsi conçu :
« Art. 56 D quater. —- Est autorisée l’utilisation des machines à tim­
« Art. 54 undecies. — Sans préjudice des dispositions de l’article brer destinées à apposer - des marques fiscales qui confèrent le
164 AD, tout usager est tenu : caractère de titre de mouvement aux factures ou aux bordereaux
d’expédition délivrés par les collecteurs agréés et les revendeurs
« En cas de solution de continuité dans la série des numéros de céréales soumises aux formalités à la circulation édictées par
d’empreintes apposées sur les factures-congés, d’acquitter, pour les articles 22 du décret de codification du 23 novembre 1937 modi­
chaque empreinte manquante, une indemnité égale pour les vins, fié et 16 de la loi du 5 juillet 1941 modifiée.
cidres, poirés et hydromels, au montant du di'oit de circulation, au
tarif le plus élevé, correspondant à la quantité moyenne des expé­ « Les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent
ditions pratiquées au cours des trois mois précédents et, pour les comporter les mentions particulières suivantes :
alcools, aux droits, au tarif le plus élevé, correspondant à la quan­ « L’expression « Congé 939 » ;
tité maximale susceptible d’être expédiée par facture-congé; « Un numéro particulier affecté à chaque empreinte suivaat l’ordre
« De fournir un cautionnement spécial garantissant le paiement, de la numération ;
d’une part, des droits applicables aux produits enlevés sous le cou­ « Les date et heure d’enlèvement, exprimées en chiffres.
vert des factures-congés, d’autre part, des indemnités indiquées ci- « L’empreinte apposée sur chaque facture-congé ou bordereau-
dessus ; congé doit être reproduite par décalque sur le duplicata de l’un ou
« De satisfaire aux obligations prévues par les articles 54 B, 54 E, l’autre de ces documents.
54 F, 54 I à 54 K dont les dispositions sont applicables aux factures- «A la demande définie au premier alinéa de l’article 164 AD, doit
congés dont les marques fiscales ont été imprimées à l’aide de être joint, en vue de son agrément, le modèle de la facture-congé ou
machines à timbrer. » du bordereau-congé que l’auteur de cette demande se propose
d’utiliser.
(Arrêté' du 22 juillet 1975, art. 31-4.) « Chaque usager est tenu de conserver pendant un délai de six ans
à compter de leur date, classés dans l’ordre de leur numérotation, les
IV. — Machines à timbrer les acquits-à-caution. duplicata des factures-congés ou des bordereaux-congés émis par
lui et de les représenter au service des impôts à toute réquisition. »
« Art. 54 duodecies. — Est autorisée l’utilisation des machines à
timbrer dont les empreintes, apposées sur les acquits-à-caution défi­ (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 35.)
nis à l’article 615 du code général des impôts, sont destinées :
« Au départ des chargements de marchandises devant circuler sous Au livre Ior, première partie, titre III, chapitre II, les sections I,
leur couvert, à valider ces acquits-à-caution, lorsque les expéditeurs Il et III sont supprimées et les articles 56 AA à 58 sont remplacés
sont autorisés à les établir eux-mêmes au moyen d’imprimés qui par les articles 56 AA à 56 AQ (nouveau) ainsi conçus et situés dans
leur sont confiés par le service des impôts ; une section unique intitulée « Tabacs ».
« A l’arrivée de tels chargements, à attester les date et heure de
cette arrivée. Section unique.
«Les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent com­
porter les mentions particulières suivantes : Tabacs.
« Le sigle « MG » ou, si l’appareil est utilisé par un récoltant, un « Art. 56 AA. — La vente au détail des tabacs manufacturés est
bouilleur de cru, une coopérative vinicole, cidricole ou de distilla­ effectuée dans les départements français continentaux par les débi­
tion ou une union de telles coopératives, la lettre « R » ; tants préposés par l’administration des impôts pour gérer un débit
« Un numéro particulier affecté à chaque empreinte suivant l’ordre du monopole. Ces gérants sont tenus de se faire approvisionner en
de la numération ; fonction de-leurs possibilités de ventes par les fournisseurs agréés
« Les date et heure désignées en chiffres, selon le cas de l’enlève­ et de céder tous les produits reçus au prix fixé par arrêté du
ment ou de l’arrivée ; ministre de l’économie et des finances. »
« La désignation du bureau de déclaration de la direction générale (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 1er.)
des impôts auquel l’utilisateur est rattaché.
« Chaque empreinte doit être apposée sur le talon administratif de « Art. 56 AB. — Chaque fournisseur est tenu de livrer à ses frais
l’acquit-à-caution, à l’emplacement selon le cas « Enlèvement » ou toute commande passée par un débitant, dès lors que cette dernière
« Arrivée » et, dans le premier cas, être reproduite par décalque sur correspond au moins à la valeur au prix de détail de deux mille
le duplicata de ce document qui en constitue la souche. » cigarettes de la classe de prix la plus demandée au sens de l’arti­
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 32-1, 2 et 3.) cle 575 du code général des impôts. »
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 2.)
« Art. 54 terdecies. — Sans préjudice des dispositions de l’article
164 AD, tout usager est tenu : « Art. 56 AC. — Chaque fournisseur recouvre auprès des débitants
« En cas de solution de continuité dans la série des numéros la valeur au prix de détail des tabacs livrés, déduction faite de la
d’empreintes apposées sur les acquits-à-caution, d’acquitter, pour seule part des remises sur ventes qu’une décision du ministre de
chaque empreinte manquante, une indemnité égale au montant de l’économie et des finances autorise à allouer directement aux débi­
l’impôt, au tarif le plus élevé, correspondant à la quantité moyenne tants de tabacs. »
des boissons reçues et expédiées sous acquit-à-caution au cours des (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 3.)
trois derniers mois ;
« De fournir un cautionnement spécial garantissant le paiement, « Art. 58 AD. — Chaque fournisseur est tenu de consentir à tous
d’une part, des sommes qui, en application de l’article 615 du code les débitants les crédits prévus par l’article 282 de l’annexe II au
général des impôts, sont exprimées par les acquits-à-caution établis code général des impôts, pour lesquels ceux-ci justifient d’une cau­
par lui, d’autre part, des indemnités indiquées ci-dessus ; tion solidaire agréée expressément à cet effet par l’administration
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des impôts. Cette caution est valable à l’égard de tous les fournis­
seurs d’un même débitant. La liste des organismes de cautionnement « Art. 56 A K. — Le document utilisé pour accompagner chaque
agréés est communiquée par l’administration à tous les fournisseurs livraison à un débitant doit porter, imprimées, les mentions sui­
sur leur demande. » vantes :
« En caractères très apparents : « Documents de livraison » ;
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 4.) « Nom ou raison sociale, adresse et numéro d’agrément du
fournisseur,
« Art. 59 AE. — Le crédit à la livraison autorise le débitant « ainsi que les indications ci-après :
à ne régler chaque livraison d’un fournisseur qu’au moment de la
plus prochaine livraison à crédit effectuée par ledit fournisseur « Un numéro d’ordre ;
et au plus tard dans un délai de trente jours. » « Le nom du débitant destinataire ;
« Le numéro et l’adresse du débit ;
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 5.) « L’identification des produits avec l’indication des quantités
pour chacun d’eux ;
« Art. 56 A F. — Le crédit de stock permet à tout débitant « L’échéance du règlement ;
bénéficiant du crédit à la livraison d’obtenir de chaque fournisseur « La valeur au prix de détail de la livraison ;
en sus de ce crédit un crédit permanent d’un montant égal à un « Le lieu d’enlèvement des produits ;
pourcentage de la valeur moyenne des livraisons à crédit effectuées « Le mode et la durée du transport. »
par ce fournisseur au cours de l’année précédente. Ce pourcentage (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 11.)
est fixé par décision du ministre de l’économie et des finances.
« Le montant du crédit de stock accordé par un fournisseur à un « Art. 56 AL. — Le document de livraison doit être revêtu de
débitant est révisé au début de chaque année civile. Toutefois il la marque du monopole par l’apposition, dans le cadre réservé à
n’est pas procédé à cette révision si le crédit calculé à partir de la cet effet, d’une vignette spéciale fournie par le service des impôts.
valeur moyenne des livraisons à crédit effectuées par le même « Les vignettes sont délivrées par le receveur local des impôts
fournisseur au cours de l’année précédente diffère de moins de qui y appose au préalable le timbre du fournisseur. A cet effet,
10 p. 100 du montant du crédit de la pénultième année. » le fournisseur remet au receveur local un timbre humide de
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 6.) forme ronde ayant 20 millimètres de diamètre et portant le nom
ou la raison sociale et le numéro d’agrément de l’intéressé. Les
vignettes sont apposées dans l’ordre de leur numérotation sur les
« Art. 56 AG. — Le crédit saisonnier est consenti aux débitants documents de livraison avant l’enlèvement des produits. Elles
n’exerçant leur activité qu’une partie de l’année et aux débitants doivent être complétées par l’inscription en toutes lettres dans les
qui, exerçant l’année entière, connaissent une activité saisonnière cadres prévus, du numéro d’ordre du document de livraison ainsi que
telle que la valeur totale des livraisons reçues pendant quatre mois des date et heure d’enlèvement. »
consécutifs au cours de la période de douze mois précédant la
demande de crédit est au moins égale à celle des livraisons afférentes (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 12.)
aux huit autres mois de cette période. Le crédit saisonnier n’est
accordé qu’aux débitants bénéficiant des crédits de livraison et de « Art. 56 AM. — Le document de livraison est remis au débitant.
stock. Le fournisseur est tenu d’en conserver un duplicata comportant
« Le montant du crédit saisonnier- consenti par un fournisseur les indications figurant sur la vignette dont il a été muni, y compris
correspond à la valeur d’une livraison de ce fournisseur choisie le numéro de cette vignette.
par le débitant parmi celles effectuées soit au cours du mois pré­ « Les duplicata doivent être tenus à la disposition des agents
cédant la période d’activité saisonnière, soit pendant ladite période. des impôts jusqu’à l’expiration du délai de six ans prévu à l’arti­
« Les sommes correspondantes sont l'églées en deux fractions cle 2092 bis du code général des impôts. »
égales : la première, lors de la livraison à crédit suivante et, au (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 13.)
plus tard, trente jours après la livraison bénéficiant du crédit
saisonnier ; la seconde, au plus tard quatre-vingt-dix jours après la « Art. 56 A N. — Les fournisseurs sont admis, dans les conditions
date d'exigibilité de la première moitié. » définies par l’administration des impôts, à substituer aux vignettes
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 7.) apposées sur les documents de livraison des marques fiscales
imprimées par des machines à timbrer, à la condition que les
« Art. 56 A H. — Toute demande de crédit adressée par un empreintes comportent les indications suivantes :
débitant à un fournisseur doit être accompagnée d’une attestation « Les mots « Documents de livraison » ;
de la caution agréée indiquant les types de crédit pour lesquels le « Un cercle d’au moins deux centimètres de diamètre contenant
cautionnement est accordé à ce débitant. » l’effigie de la République française entourée de la mention « Direc­
tion générale des impôts » ;
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 8.) « Le numéro d’immatriculation de la machine ;
« Un numéro particulier affecté à chaque empreinte suivant
« Art. 56 A I. — En cas de retrait de sa garantie à un débitant, l’ordre de numérotation ;
la caution agréée doit en informer', par lettre recommandée avec « Les date et heure d’enlèvement des produits exprimées en
demande d’avis de réception, l’administration des impôts et tous chiffres.
les fournisseurs agréés, dont la liste lui est communiquée par cette « L’empreinte apposée sur chaque document, de livraison doit
administration. être reproduite par décalque sur le duplicata de ce document qui
« Pour chaque fournisseur, le retrait de la garantie prend effet en constitue la souche.. »
cinq jours francs après réception de la lettre recommandée et rend
immédiatement exigibles les sommes dues par le gérant. » (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 14.)
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 14.) « Art. 56 A O. — En l’absence de document douanier, les transports
de tabacs manufacturés doivent être effectués sous le couvèrt d’un
acquit-à-caution lorsqu’ils sont réalisés en suspension ou en exoné­
« Art. 56 AJ. — Au plus tard le 15 de chaque mois, chaque ration du droit de consommation. Lorsque ce droit a été acquitté,
fournisseur doit faire parvenir à l’administration des impôts un pour les livraisons à destination d’un entrepôt, les transports de
relevé relatif aux livraisons qu’il a effectuées au cours du mois tabacs sont effectués sous le couvert d’un laissez-passer. »
précédent et indiquant :
« 1° Pour chaque débitant approvisionné, la valeur au prix de (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 15.)
détail des quantités livrées ;
« 2° Pour l’ensemble de ses livraisons : « Art. 56 AP. — Les dispositions des articles 56 AA à 56 AO
ne s’appliquent ni dans les départements de la Corse ni dans les
« Le total, pour chaque produit, des quantités livrées avec rappel départements d’outre-mer. »
du prix de l’unité dans laquelle ces quantités sont exprimées ;
« La valeur globale de ses livraisons, au prix de détail ; (Arrêté du 31 décembre 1976, art. 17.)
« Le complément de remise sur vente dont il est redevable, égal
à la différence entre la remise totale et la partie de remise allouée « Art. 56 A Q. — Chaque unité de conditionnement pour la vente
directement aux débitants en application de l’article 56 A C ci-dessus. au détail des tabacs manufacturés doit porter de façon apparente les
indications suivantes :
« Ce complément est versé par chaque fournisseur à l’adminis­
tration des impôts dans les dix jours qui suivent le dépôt du « 1. Appellation du produit telle qu’elle figure dans l’arrêté fixant
relevé. » son prix de vente au détail ;
« 2. Pays de fabrication ;
(Arrêté du .31 décembre 1976, art. 10.) « 3. Désignation du fournisseur;
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« 4. Nombre de pièces pour les cigares ou cigarillos et cigarettes « La remise de 0,50 p. 100 concédée aux usagers sur le montant
ou poids net en grammes pour les tabacs à fumer, à priser ou à des droits dont la perception est constatée au moyen de machines
mâcher ; ces mentions doivent être données en chiffres ; à timbrer est payée deux fois par an, lors du dépôt des fiches
« 5. a) Vente en France pour les produits vendus dans les de liquidation des mois de juin et décembre. »
départements continentaux ; (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 28-4 et 5, et 37.)
« b) Vente en France (Corse) pour les produits vendus dans les
départements de la Corse ;
« Art. 75. — (Reprend, après modification, le deuxième alinéa
« c) Vente en France (D. O. M.) pour les produits vendus dans de l’article 75 ancien.) Les machines des types agréés antérieure­
les départements d’outre-mer ; ment au 1er juillet 1967 par l’administration en vue du timbrage
« d) Vente restreinte pour les produits livrés à ce titre ; des quittances et effets de commerce pourront, si elles ont fait
« e) Exportation ou la désignation du pays de destination pour l’objet d’une première mise en service avant cette date, conti­
les produits destinés à l’exportation. » nuer d’être utilisées pour ce timbrage jusqu’à une date qui sera
fixée par un arrêté du ministre de l’économie et des finances,
(Arrêté du 31 décembre 1976, art. 16.) sans que les concessionnaires soient obligés de se conformer aux
dispositions prévues par l’article 71 et les articles 164 M à 164 O. »
Au livre Ier, première partie, titre IV, chapitre II, section I, les
articles 71 à 93 sont abrogés et remplacés par les articles 71 à 75 (Arrêté du 22 juillet 1975, art. 37.)
(nouveaux) ainsi conçus :
« Art. 71. — Est autorisée l’utilisation des machines à timbrer Au livre Ier, première partie, chapitre II, section II, le paragra­
qui, suivant les prévisions des articles 301, 304, 305, 313 AiA et 313 Alt phe II ter est supprimé et les articles 121 F quinquies et 121 F
de l’annexe III au code général des impôts, sont destinées respec­ sexies sont abrogés.
tivement au timbrage : (Décret n° 75-544 du 30 juin 1975, art. 15, 2' al.)
« Des actes soumis au timbre de dimension ;
« Des effets de commerce ; Article 121 KA, 6°, remplacer « 967-11 » par « 1635 bis D-I ».
« Des quittances ;
(Loi n° 76-394 du 6 mai 1976, art. 29.)
« Des lettres de voiture ou titres assimilés ;
« Des cartes d’entrée dans les casinos. »
Article 121 RB :
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 28-1 et 37.)
Deuxième alinéa, cinquième ligne, remplacer « est adressée au
chef de l’atelier général du timbre, à Paris », par « est adressée
« Art. 72. — Les empreintes fournies par les machines à timbrer au directeur général des impôts, à Paris ».
doivent comporter les mentions particulières suivantes :
Troisième alinéa, deuxième phrase, supprimée.
« La quotité du timbre ;
« Un numéro propre à chaque empreinte suivant l’ordre de la (Décret n° 74-79 du 23 janvier 1974, art. 1er.)
numération ;
« ainsi que, à l’exception des appareils exclusivement destinés au Article 121 RM, dernière phrase, modifiée comme suit : « ... s’ap­
timbrage des quittances et effets de commerce : pliquent aux départements de Corse. ».
« La date de l’apposition ; (Loi n° 75-356 du 15 mai 1975, art. lor et 12.)
« Le nom et l’adresse de l’utilisateur •
« La désignation du service des impôts auquel l’utilisateur est Au livre Ier, première partie, titre IV, chapitre III, dans la rubri­
rattaché. que « Taxes sur les véhicules à moteur », il est créé une sous-
« Les machines à timbrer destinées au timbrage des lettres de rubrique (nouvelle) intitulée : « Vignette spéciale des véhicules
voiture ou titres assimilés doivent apposer, pour chaque opération des sociétés et des véhicules administratifs » et comprenant cinq
enregistrée au compteur, outre l’empreinte valant timbre sur le articles 121 V 1 à 121 V 5 (nouveaux) ainsi conçus :
document original, une estampille de contrôle sur l’exemplaire « Art. 121 VI. — La vignette spéciale prévue à l’article 1010 bis
accompagnant l’expédition. » du code général des impôts comprend deux modèles : un modèle
« Véhicule de société » et un modèle « Véhicule administratif ».
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 28-2 et 37.) Elle est constituée par la vignette mentionnée à l’article 121 L
et par une carte spéciale sur laquelle figure, selon le cas, l’indi­
« Art. 73. — Les documents revêtus d’empreintes de machines cation de la raison sociale et de l'adresse du siège de la société
à timbrer sont soumis aux mêmes règles que ceux revêtus de utilisatrice ou du nom et de l’adresse de l’organisme ou de la
timbres mobiles. Spécialement, les empreintes afférentes à une collectivité propriétaire. Les modèles de vignette sont fixés par
nature de timbre ne peuvent être utilisées pour la perception d’un décision du ministre de l’économie et des finances.
droit de timbre différent, alors même que la quotité serait iden­
tique. Toutefois, les usagers peuvent pour la perception d’un droit « Art. 121 V 2. — La délivrance de la vignette spéciale est
de timbre déterminé apposer plusieurs empreintes sur le même assurée exclusivement par les recettes des impôts habilitées à
document. »
délivrer les vignettes afférentes aux taxes sur les véhicules à
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 28-3 et 37.) moteur.
« Art. 121 V 3. — La vignette spéciale « Véhicule de société »
« Art. 74. — Sans préjudice des dispositions de l’article 164 AD, est délivrée soit sur présentation du certificat d’immatriculation
tout usager est tenu pour chaque machine à timbrer mise à sa du véhicule établi au nom de la société utilisatrice ou la désignant
disposition : en tant que telle, soit sur production d’un certificat du demandeur
« De constituer d’avance à la recette des impôts dont il relève attestant l’utilisation du véhicule par une société. La vignette
sous la forme, soit d’une provision, soit d’un engagement solidaire spéciale « Véhicule administratif » est délivrée sur présentation
contracté par une personne physique ou morale agréée comme du certificat d’immatriculation.
caution par le comptable des impôts, une garantie dont le montant « Lorsqu’il délivre la vignette spéciale, l’agent de la recette
est fixé par le directeur des services fiscaux et de maintenir perfore de deux trous le timbre adhésif et le reçu. Il porte sur
constamment cette garantie, à une somme au moins égale à la la carte spéciale les mentions d’identification énoncées à l’ar­
valeur des timbres consommés pendant un délai d’un mois. ticle 121 V 1.
« De relever au début et à la fin de chaque mois ainsi qu’à la fin « Art. 121 V 4. — La carte spéciale doit être fixée de manière
de chaque semaine sur un carnet d’emploi conforme au modèle agréé permanente sur ie pare-brise à côté du timbre adhésif. Les mentions
par l’administration des impôts et paraphé par le service des impôts qu’elle comporte doivent être lisibles de l’extérieur du véhicule.
désigné à cet effet, l’index du compteur de la machine et de
représenter ce carnet à ce service à toute réquisition ; « Art. 121 V 5. — Un duplicata non perforé du timbre adhésif
« De remettre ou d’adresser chaque mois, à une date fixée entre et du reçu peut être demandé par le propriétaire d’un véhicule
le le^ et le 20 par la direction des services fiscaux, à la recette sorti du champ d’application de la vignette spéciale. La demande
des impôts désignée à cet effet, une fiche extraite du carnet doit comporter l’indication de la recette qui a délivré la vignette
d emploi, présentant la situation des empreintes consommées au spéciale et préciser les nouvelles conditions d’utilisation du véhi­
cours du mois précédent et revêtue d’une empreinte à zéro ; cule ; elle doit être accompagnée du reçu de cette vignette
spéciale. »
« De verser simultanément à cette recette les droits exigibles
correspondant à ce relevé. (Arrêté du 10 novembre 1976, art. 1er à 5.)
5212 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

Au livre Ier, première partie, titre V, la rubrique « Déclaration « Appareils photographiques spéciaux pour la copie des documents
d’existence à produire par les sociétés dont l’actif est principa­ (90.07.13.1);
lement constitué par des terrains à bâtir et assimilés » est sup­ « Microlecteurs combinés avec un appareil de reproduction (ex
primée et les articles 121 Z ter et 121 Z quater sont abrogés. 90.09.11.0);
(Loi n° 76-660 du 19 juillet 1976, art. 12-III.) « Appareils de photocopie à système optique (90.10.22.0);
« Appareils de thermocopie (90.10.32.0) ;
Dans le titre du paragraphe III précédant l’article 121 quin- « Appareils de photocopie par contact, d’un format égal ou infé­
quies DB, remplacer « Contribution des patentes » par « Taxe rieur à 305 x 445 mm (90.10.42.0). »
professionnelle ». (Arrêté du 12 juillet 1976, art. l,r.)
Article 121 quinquies DB, modifié comme suit : Article 159 AH, modifié comme suit :
« Art. 121 -quinquies DB. — Pour l’octroi de l’exonération de
taxe professionnelle prévue à l’article 1459-4" du code général « Art. 159 AH. — Le taux de la taxe à verser au centre technique
des impôts les déclarations souscrites en vue du classement dans du cuir par les entreprises mentionnées à l’article 331-1 de l’annexe II
les conditions fixées par l’arrêté interministériel du 28 décembre au code général des impôts est fixé à 0,55 p. 100 à compter du
1976 portant application des dispositions de l’article 58 de la loi 1er janvier 1977.
n" 65-997 du 29 novembre 1965 prennent effet à compter de l’année « Les dispositions du présent article sont applicables jusqu’au
suivant celle au cours de laquelle elles ont été déposées. » 31 décembre 1977. »
(Loi n" 75-678 du 29 juillet 1975, art. 2-II et arrêté du (Arrêté du 5 janvier 1977, art. lor [partie], 2 et 3.)
28 décembre 1976, art. 7.) Article 159 AI, paragraphe 1 :
Article 126, dernier paragraphe, modifié comme suit : Troisième ligne, remplacer « au même taux » par « imposables
au taux prévu à l’article 159 AH ».
« Jusqu’au 31 décembre 1930 aux compétitions relevant des
activités sportives ci-après : Compléter par un deuxième alinéa (nouveau) ainsi conçu :
« Aïkido, . boxe française, c^noë-kayak, haltérophilie, handball, « Ces dispositions sont applicables jusqu’au 31 décembre 1977. *
hockey sur gazon, judo, karaté, lutte, pelote basque, ski, tennis (Arrêté du 5 janvier 1977, art. 1er [partie], 2 et 3.)
de table, tir et volley-ball. » Au livre Ier, première partie, titre II, chapitre II, la section VII bis
(Arrêté du 27 janvier 1977.) est intitulée : « Comité professionnel interrégional de l’horlogerie.
Au livre P1', deuxième partie, titre II, le chapitre Ier et les Centre technique de l’industrie horlogère », et l’article 159 AL bis
articles 155 bis à 155 sexies sont supprimés. est abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :
(Sans objet.) « Art. 159 AL bis. — Le taux de la taxe prévue à l’article 345
Article 157 bis (nouveau) ainsi conçu : de l’annexe I au code général des impôts est fixé jusqu’au 31 décem­
bre 1977 à 0,95 p. 100 dont 0,70 p. 100 affecté au comité professionnel
« Art. 157 bis. — Les réfractions prévues à l’article 1613-11 (1°) du interrégional de l’horlogerie et 0,25 p. 100 affecté au centre tech­
code général des impôts sont fixées à : nique de l’industrie horlogère. »
« 15 p. 100 pour les sciages rabotés repris à la position ex 44-13 (Arrêté du 28 mars 1977, art. l" et 6.)
du taçif des droits de douane ;
« 15 p. 100 pour les sciages imprégnés, injectés ou enduits repris Article 159 AL ter, après « 0,44 p. 100 », ajouter « jusqu’au
aux positions ex 44-05 B et C du tarif des droits de douane. » 31 décembre 1977. »
(Arrêté du 20 mai 1977.) (Arrêté du 5 janvier 1977, art. lrr.)
Au livre Pr, titre II, chapitre II, la section IV est intitulée : Art. 159 AL quater, complété par une deuxième phrase ainsi
« Fonds national du livre » et les articles 159 AA à 159 AF sont conçue :
remplacés par les articles 159 AA à 159 AD (nouveaux) ainsi conçus :
« Il est ramené à 0.25 p. 100 pour la période du l<’r juillet 1975
au 31 décembre 1976 et à 0,20 p. 100 pour celle du 1er janvier' 1977
I. — Redevance sur l’édition des ouvrages de librairie. au 31 décembre 1977. »
(Arrêté du 30 juin 1975, art. lHr, et arrêté du 5 janvier 1977,
* Art. 159 AA. — Tout éditeur désirant bénéficier de l’exonéra­ art. lpr.)
tion prévue à l’article 1609 decies B du code général des impôts
doit adresser au fonds national du livre, pour chaque ouvrage, Au livre Ier, deuxième partie, titre II, chapitre II bis, la section II
une demande en double exemplaire comportant tous renseigne­ est supprimée et l'article 159 AN est abrogé.
ments sur la nature, le contenu et les caractéristiques de la publi­ (Décret n" 77-701 du 30 juin 1977, art. 6.)
cation et accompagnée, le cas échéant, d’un exemplaire de l’ouvrage. Au livre T'1, deuxième partie, titre II, chapitre II bis, il est ajouté
« Art. 159 AB. — La commission paritaire prévue à l’arti­ une section III (nouvelle) intitulée : « Taxe parafiscale sur cer­
cle 1609 decies B du code général des impôts est divisée en quatre taines viandes » et comprenant un article 159 AO (nouveau) ainsi
sections spécialisées pour l’examen des demandes d’exonération conçu :
portant respectivement sur les manuels scolaires, les ouvrages
scientifiques, les ouvrages de piété ou les éditions critiques. « Art. 159 AO. — En application de l’article 363 D-V de l’annexe H
« Pour l’examen des demandes présentées par les éditeurs, les du code général des impôts, le taux de la taxe effectivement perçue
sections sont présidées par un magistrat de la Cour des comptes. sur les viandes et destinée au fonds national de développement agri­
« Dans le cas où les représentants de la profession sont per­ cole est fixé comme suit par kilogramme de viande nette :
sonnellement intéressés dans la discussion, ils sont remplacés par « Pour la viande de bœuf et la viande de veau : 0,23 p. 100 du
des membres suppléants désignés dans les mêmes conditions que prix d’orientation communautaire défini pour un kilogramme de
les membres titulaires. poids vif de gros bovin ;
« Art. 159 AC. — Les demandes sont soumises à une section « Pour la viande de porc : 0,25 p. 100 du prix de base commu­
spécialisée de la commission fonctionnant dans les conditions indi­ nautaire par kilogramme de viande de porc abattu ;
quées à l’article 159 AB. « Pour la viande de mouton : 0,09 p. 100 du prix de seuil tel
« A l’issue de l’examen auquel il a été procédé, l’avis de ladite qu’il est fixé par l’office national interprofessionnel bétail-viande
section, portant le visa de son président, est mentionné sur les par kilogramme de viande de mouton.
deux exemplaires de la demande. « Les taxes prévues au présent article sont recouvrées dans les
« L’un des deux certificats est renvoyé à l’éditeur intéressé à établissements d’abattage publics et privés selon les dispositions de
toutes fins utiles, le visa favorable du président de la section l’article 363 D précité. »
spécialisée étant seul pris en considération pour l’octroi des dégrè­
vements prévus par la loi. (Arrêté du 29 avril 1977, art. 1er.)
Au livre Ier, deuxième partie, titre II, chapitre II bis, il est ajouté
II. — Redevance sur l’emploi de la reprographie. une section IV (nouvelle) intitulée : « Taxe parafiscale sur les
vins » et comprenant un article 159 AP (nouveau) ainsi conçu :
« Art. 159 AD. — Sont soumis à la redevance sur l’emploi de « Art. 159 AP. — En application de l’article 363 E de l’annexe II
la reprographie les appareils mentionnés ci-après, par référence au code général des impôts, le montant de la taxe effectivement
à la nomenclature générale des produits : perçue est fixé comme suit :
« Machines à imprimer offset, de 500 kg ou moins, d’un format « Vins à appellation d’origine contrôlée : 0,55 F par hectolitre ;
égal ou inférieur à 305 x 445 mm (84.35.31.0 et ex 84.35.33.1); « Vins délimités de qualité supérieure : 0,35 F par hectolitre ;
« Duplicateurs hectographiques (84.54.31.0); « Autres vins : 0,20 F par hectolitre. »
« Duplicateurs à stencils (84.54.39.0); (Arrêté du 29 avril 1977, art. 1er.)
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5213
« Sont toutefois placés hors du champ d’application de la régle­
Article 159 quater A, deuxième alinéa : mentation les adjuvants, améliorants ou produits d’appoint,contenant
« 1°, remplacer « par l’annexe au décret n° 69-836 du 29 août 1969 » des farines mais qui ne constituent pas une matière première
par « par l’article R. 343-3 du code des assurances. » utilisable à l’état pur et qui sont employés à des doses n’excédant
2°, remplacer « par l’annexe à l’arrêté du 1er septembre 1969 » pas 5 p. 100. »
par « par l’article A. 344-6 du code des assurances. » (Arrêté du 25 février 1975, art. 1er.)
(Décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. 1er, 2 et 3, et arrêté
du 16 juillet 1976, art. 2.) « Art. 164 F sexdecies. — Les bons de remis sont extraits d’un
carnet à souches ou constitués par un document fourni par l’expé­
Article 159 quinquies, paragraphe II : diteur et revêtu de l’empreinte d’une machine à timbrer d’un
Premier alinéa, 1°, remplacer « de l’article 6 du décret n° 59-135 modèle agréé par la direction générale des impôts ; ils sont numé­
du 7 janvier 1959 » par « de l’article R** 211-7 du code des assu­ rotés et utilisés dans leur ordre numérique.
rances. » « Les bons de remis doivent mentionner, dans les conditions
Dernier alinéa, remplacer « visé à l’article 3 du décret n° 59-428 prescrites par l’administration :
du 14 mars 1959 » par « mentionné à l’article R. 211-24, deuxième « Les noms ou raisons sociales et adresses de l’expéditeur et du
alinéa, du code des assurances. » destinataire et, s’ils sont différents, les noms et adresses du vendeur
(Décret n° 76-667 du 16 juillet 1976, art. 1er, 2 et 3, et arrêté et de l’acheteur ;
du 16 juillet 1976, art. 2.) « La date et l’heure de départ et la durée du transport ;
Dans le titre de la section III bis précédant l’article 159 sexies A, « Les spécifications relatives au mode de transport utilisé ;
remplacer « District de la région parisienne » par « Région d’Ile-de- « La nature et le type homologué ou le taux de cendres des
France. » farines transportées ou la dénomination commerciale des produits
composés définis à l’article 164 F quindecies ;
Article 159 sexies A, modifié comme suit : « Le poids net des farines ou produits composés à mettre en
« Art. 159 sexies A. — Les dispositions de l’article 1635 bis C circulation exprimé en quintaux.
du code général des impôts établissant, en faveur de la région d’Ile- « Pour les mélanges de farines, les bons de remis doivent men­
de-France, une taxe... (le reste sans changement. » tionner la nature, la proportion et le type homologué ou le taux
de cendres de chacune des farines composant le mélange. »
(Loi n° 76-394 du 6 mai 1976, art. 28-6°.)
(Arrêté du 25 février 1975, ax-t. 2.)
Article 159 septies :
Premier alinéa, remplacer « Les taux » par « Les montants. » « Art. 164 F septdecies. — Toute personne qui fabrique ou fait
fabriquer pour son compte ainsi que toute personne qui reçoit
Les deuxième, troisième et dernier alinéas sont remplacés par le et utilise ou réexpédie les farines ou les produits composés désignés
tableau suivant : à l’article 164 F quindecies doit tenir, dans chaque établissement
ou lieu de stockage, une comptabilité matières comportant les indi­
cations suivantes par nature de produit et par type homologué ou
A PARTIR DU : taux de cendres en ce qui concerne les farines :
« La date de la fabrication ou de la réception ; le poids des farines
ou des produits composés fabriqués ou reçus ; la référence au bon
1er janvier

1er janvier

1er janvier
1er janvier
16 juillet

DÉSIGNATION de remis ayant légitimé le transport ou les nom et adresse de


1977.
1976.

1978.

1979.

1980.

l’expéditeur ;
« La date d’expédition ou de mise en œuvre ; le poids des farines
ou des produits composés expédiés ou mis en œuvre ; le numéro
Francs. Francs. Francs. Francs. Francs. du bon de remis établi pour la livraison ou les nom et adresse du
destinataire ;
Véhicules automobiles de « Le poids des farines ou produits composés détenus le dernier
transport de marchandises jour du mois.
dont le P. T. A. C. est supé­
rieur à 3,5 tonnes et infé- « Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux
rieur à 6 tonnes............... 56 62 68 74 80 entreprises dont la vente au détail constitue l’activité principale. »
Véhicules automobiles de (Arrêté du 25 février 1975, art. 3.)
transport de marchandises
dont le P. T. A. C. est égal
ou supérieur à 6 tonnes et « Art. 164 F octodecies. — Les personnes qui reçoivent et réexpé­
inférieur à 11 tonnes........ dient les farines ou les produits composés en sachets d’un poids
84 93 102 111 120 maximum de 2 kg sont dispensées des obligations prévues par les
Véhicules de transports en articles 164 F sexdecies et 164 F septdecies. »
commun de voyageurs....
(Arrêté du 25 février 1975, art. 4.)
Véhicules automobiles de
transport de marchandises
dont • le P. T. A. C. est égal Au livre Ior, troisième partie, titre Ior, chapitre Ier, il est ajouté
ou supérieur à 11 tonnes... une rubrique (nouvelle) intitulée : « Utilisation de machines à timbrer
126 140 153 167 180 les bons de remis » et comprenant un article 164 F novodecies
Tracteurs routiers................ (nouveau) .ainsi conçu :
« Art. 164 F novodecies. — Est autorisée l’utilisation des machines
à timbrer qui, suivant les prévisions de l’article 310 octies de
(Arrêté du 7 juillet 1976, art. 1er.) l’annexe I au code général des impôts, sont destinées à apposer
Articles 160 et 161, abrogés. les empreintes fiscales authentifiant les documents de livraison
utilisés par les expéditeurs de marchandises passibles de la taxe
(Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. 1er '[IJ.) sur la valeur ajoutée et dont le transport est soumis à la forma­
lité prévue par l’article 1649 ter du même code.
Au livre Ier, troisième partie, titre Ier, chapitre Ier, il est ajouté « Les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent
une rubrique (nouvelle) intitulée : « Farines » et comprenant quatre comporter les mentions particulières suivantes :
articles 164 F quindecies à 164 F octodecies (nouveaux) ainsi conçus :
« Les mots : « Bons de remis » ;
« Art. 164 F quindecies. — Les dispositions des articles 310 quin­
quies à 310 terdecies et 325 de l’annexe I au code général des « Un numéro particulier affecté à chaque empreinte suivant
impôts sont applicables aux farines de blé, de seigle et de méteil, l’ordre de la numération ;
pures ou en mélanges, dont les types ont été homologués par les « Les date et heure d’enlèvement, exprimées en chiffres.
arrêtés des 13 juillet et 24 décembre 1963, et aux produits dans
la composition desquels entrent ces farines et qui sont utilisés en « L’empreinte apposée sur chaque bon de remis doit être repro­
boulangerie, pâtisserie, biscuiterie, biseotterie ou pour la fabrica­ duite par décalque sur le duplicata de ce document qui en constitue
tion de plats préparés. la souche.
5214 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

« Par dérogation aux dispositions du premier alinéa de l’ar­ « Tout changement dans les conditions d’utilisation de la machine
ticle 164 AD, toute personne qui désire utiliser une machine à ou de l’identité de l’usager entraîne l’attribution d’un nouveau
timbrer faisant l’objet du présent article est simplement tenue numéro d’immatriculation.
d’en faire la déclaration au service des impôts. » « En cas de remplacement d’une machine à timbrer par une autre
(Arrêté du 22 juillet 1975, art. 33). destinée au même usage, la seconde machine reçoit le numéro
d’immatriculation attribué à la première.
Au livre Ie'', troisième partie, titre Ier, il est ajouté un cha­
pitre 1 bis (nouveau) intitulé : « Centres de gestion agréés » et B. — Agrément des machines.
comprenant un article 164 F vicies (nouveau) ainsi conçu :
« Art. 164 F vicies. — Conformément aux dispositions de l’ar­ « Art. 164 P. — La fabrication de machines à timbrer est subor­
ticle 1649 quater E du code général des impôts et de l’article 371 C donnée à l’agrément préalable d’un prototype. Cet agrément ne
de l’annexe II audit code, les centres de gestion agréés qui appor­ peut être sollicité que par un constructeur installé en France,
tent une assistance en matière de gestion aux industriels, commer- sauf dérogation résultant de conventions internationales.
çantsr artisans et agriculteurs sont liés à l’administration par une
convention type qui figure en annexe à l’arrêté du 3 novembre 1975. « Art. 164 Q. — La demande d’agrément est adressée à l’admi­
« Les parties signataires de la convention peuvent inclure dans nistration des impôts.
celle-ci toute disposition complémentaire rendue nécessaire pour « Elle doit spécifier l’usage auquel l’appareil est destiné et être
adapter la convention type aux conditions particulières de fonc­ accompagnée d’une notice sur ses caractéristiques techniques.
tionnement du centre sans pouvoir déroger aux dispositions de « Cette administration statue sur la demande présentée après
cette convention. » examen de l’appareil opéré conjointement par un de ses représen­
tants et par le conseil technique de l’administration des postes et
(Arrêté du 3 novembre 1975, art. lor et 2.) télécommunications.
Article 164 K, paragraphe 2, dernière ligne, remplacer « les com­
missions départementales d’orientation des infirmes » par « les « Art. 164 R. — L’agrément est accordé au constructeur à titre
commissions départementales techniques d’orientation et de reclas­ personnel et les droits et avantages qui s’y attachent ne peuvent
sement professionnel. » être cédés sans l’accord de l’administration des impôts.
(Loi n" 75-534 du 30 juin 1975, art. 18.) « Art. 164 S. — Un spécimen complet de chaque machine agréée
Au livre Ier, troisième partie, titre Il!r, il est ajouté un chapitre III avec ses accessoires est déposé par le constructeur au centre
(nouveau) intitulé : « Réglementation des machines à timbrer fis­ national d’études des télécommunications (groupement de mécani­
cales » et comprenant vingt-sept articles, 164 L à 164 AL (nou­ sation postale). Ce dépôt ne donne lieu à aucune rétribution.
veaux), ainsi conçus :
C. — Autorisation de placer les machines chez les usagers.
I. — Définitions. « Art. 164 T. — La concession au constructeur du droit de placer
chez les usagers des machkies du modèle agréé fait l’objet d’une
« Art. 164 L. — Sont désignés : convention entre ce constructeur et l’administration des impôts.
« 1° Sous le nom de « machines à timbrer », des appareils
imprimant des empreintes qui sont destinées : « Art. 164 U. — Le concessionnaire est tenu de satisfaire à
« a) Soit à attester le paiement ou la constatation des droits toutes les demandes de location de machines formulées par les
en remplacement de timbres, vignettes ou marques dont l’apposi­ usagers de la France métropolitaine dûment autorisés par le ser­
tion est prévue par la réglementation fiscale ; vice des impôts à utiliser ces appareils.
« b) Soit à valider les titres de mouvement, les bons de remis « Aucune remise ou indemnité n’est allouée par l’administration
et autres documents de circulation prévus par les réglementations des impôts au concessionnaire.
dont l’application incombe à l’administration des impôts ;
« 2° Sous le nom de « supports », les actes et écrits de toute « Art. 164 V. — Les machines à timbrer mises à la disposition
nature soumis à un droit de timbre, les documents destinés à des usagers autorisés doivent appartenir en toute propriété au
légitimer le transport des produits dont la circulation est soumise concessionnaire et ne peuvent être vendues.
à formalité ainsi que les éléments de conditionnement de ces pro­ « La mise à disposition est opérée exclusivement sous la forme
duits, sur lesquels sont apposées les empreintes des machines à d’un contrat de location qui est obligatoirement assorti de clauses
timbrer. par lesquelles le concessionnaire s’engage à assurer l’entretien du
matériel pendant toute la durée de la location.
II. — Dispositions communes. « L’administration des impôts n’intervient pas dans la fixation
des prix de location et des tarifs d’entretien, mais ces prix et
A. — Caractéristiques générales des machines. tarifs doivent lui être notifiés par le concessionnaire à titre d’in­
formation.
« Art. 164 M. — Sauf autorisation de l’administration des. impôts, « Toutefois, en ce qui concerne les machines mentionnées aux
les empreintes fournies par les machines à timbrer doivent com­ articles 54 sexies à 54 nonies, l’administration des impôts peut,
porter exclusivement, selon une disposition fixée pour chacun des aux conditions qu’elle détermine, renoncer aux principes de mise
usages autorisés : à la disposition des usagers énoncés aux alinéas précédents, pour
« L’emblème, timbre, sigle ou indicatif officiel prescrit ; les parties des machines constituant les dispositifs de commande
« Le numéro d’immatriculation attribué à chaque machine dans et non soumises à scellement d’inviolabilité.
les conditions prévues à l’article 164 O ;
« Ainsi qu’une ou plusieurs mentions particulières à chacun
des usages autorisés et définis aux' articles 50 duodecies B, 54 sexies D. — Obligations des concessionnaires.
à 54 duodecies, 56 D quater, 71 et 164 F novodecies. • « Art. 164 W. — Les machines à timbrer mises en service doivent,
« Les empreintes doivent être nettes, sans maculatures d’aucune dans toutes leurs parties, être conformes aux modèles agréés dans
sorte, ne jamais être recouvertes par des mentions manuscrites les conditions prévues à l’article 164 Q.
ou imprimées ni ne jamais recouvrir de telles mentions.
« Sous réserve des dispositions des articles 54 sexies à 54 nonies, Art. 164 X. — Les concessionnaires sont tenus :
elles doivent être imprimées à l’encre indélébile de couleur rouge. « 1° Au cours de la fabrication des appareils, de se soumettre
à toutes vérifications et à tous essais auxquels l’administration
« Art. 164 N. — Les machines à timbrer doivent être munies des postes et télécommunications jugera utile de procéder, notam­
d’un dispositif de comptage qui totalise les valeurs exprimées par ment en vue de s’assurer de la qualité des métaux employés dans la
les empreintes apposées ou le nombre de ces empreintes. construction des divers organes de la machine (cémentation, trempe,
« Les organes de fonctionnement, à l’exception du dispositif de etc.) ;
commande et d’encrage des clichés, doivent être enveloppés par « 2° Avant la mise en service des machines à timbrer chez les
un capot permettant d’assurer l’inviolabilité de ces organes par usagers, de les présenter au centre national d’études des télécom­
scellement. munications (groupement de mécanisation postale) pour y être
individuellement essayées, éprouvées et poinçonnées. Ce contrôle
« Art. 164 O. — Chaque machine à timbrer doit porter un numéro est signalé par l’apposition sur chaque machine d’un poinçon
d’immatriculation composé du numéro d’identification du dépar­ dateur (mois et année) conférant autorisation de mise en service
tement d’utilisation et d’un numéro d’ordre qui est pris dans une dans un délai de deux ans. Il donne lieu à la délivrance d’un billet
série continue pour chaque catégorie d’usage autorisé et attribué de contrôle sur lequel est indiqué le chiffre marqué par le comp­
par le service des impôts de ce département. teur.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5215
« Il en est de même, ainsi que, le cas échéant, à l’égard des cau­
« Art. 164 Y. — Toute installation d’une machine à timbrer chez tions des utilisateurs, en cas de timbres fiscaux obtenus irréguliè­
un usager ne peut avoir lieu qu’en présence d’un représentant rement par les usagers par suite d’une imperfection technique de
du service des impôts, qui doit procéder au scellement du capot. la machine.
« Art. 164 Z. — Le concessionnaire doit immédiatement réparer « Art. 164 AI. — Les concessionnaires sont garants envers l’admi­
sur place ou retirer du lieu d’utilisation et remplacer toute machine nistration des impôts des dommages qui pourraient résulter de
à timbrer dont le fonctionnement lui est signalé comme défectueux. toutes revendications, saisies, poursuites ou autres actions judi­
« La réparation ou le retrait et le remplacement ne peuvent ciaires ou extrajudiciaires susceptibles d’être intentées par des
avoir lieu qu’en présence d’um représentant du service des impôts, tiers pour quelque motif que ce soit, notamment pour contrefaçon
seul qualifié pour procéder aux opérations de descellement et de des systèmes d’organes ou pièces brevetées.
scellement du capot des appareils.
« Avant d’être mises à nouveau en service, toute machine à « Art. 164 AJ. — Les locataires de machines à timbrer sont
timbrer ayant donné lieu à un retrait en vue de sa réparation est pécuniairement responsables vis-à-vis de l’administration des impôts
soumise aux formalités prévues à l’article 164 X (2°). du paiement des droits ou des pénalités exigibles sur les timbres
fiscaux qui auraient été obtenus par des tiers auxquels ils auraient
« Art. 164 AA. — Le concessionnaire doit, sans pouvoir pré­ rétrocédé ces machines.
tendre à une indemnité, procéder à l’enlèvement de toute machine
à timbrer lorsque l’administration des impôts lui notifie la révo­ « Art. 164 AK. — L’administration des impôts n’encourt aucune
cation de l’autorisation accordée à un usager. Les dispositions du responsabilité en raison du non-fonctionnement ou du fonctionne­
deuxième alinéa de l’article 164 Z sont alors applicables. ment défectueux des machines louées par les concessionnaires.
« Art. 164 AB. — Sauf autorisation de l’administration des impôts,
il est interdit au concessionnaire : G. — Révocation des autorisations de placer
« De livrer des machines ou des pièces détachées en rempla­ et d’utiliser les machines.
cement ou non d’une pièce déjà fournie ;
« D’effectuer ou de tolérer que soient effectuées chez l’usager « Art. 164 AL. — Les autorisations accordées aux concessionnaires
des réparations ayant une répercussion sur le mécanisme des et aux usagers sont révocables de plein droit et sans indemnité :
compteurs ou sur celui d’apposition des empreintes ; « 1° Dans le cas de modifications apportées à la législation entraî­
« De modifier d’une façon quelconque une des parties du méca­ nant la suppression de l’usage des machines ;
nisme des machines en service. « 2° Dans le cas de manquement grave à l’une des obligations
indiquées aux articles 164 U à 164 AG ;
« Art. 164 AC. — En cas de modification soit des modèles « 3° Dans le cas d’infraction fiscale de caractère frauduleux
d’empreintes, soit des tarifs des droits qu’elles expriment, les commise par les bénéficiaires. »
concessionnaires sont tenus d’effectuer gratuitement le remplace­
ment des clichés pour mettre les empreintes en concordance avec (Arrêté du 22 juillet 1975, art. lor à 27.)
les nouveaux modèles ou les nouveaux tarifs. Art. 165, paragraphe 2, deuxième alinéa, abrogé.
(Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. le,'-I et 2-13.)
E. — Obligations des usagers.
Article 167, deux dernières lignes, remplacer : « L’office national
« Art. 164 AD. — Sous réserve des dispositions des articles et les offices départementaux des mutilés, combattants, victimes
50 duodecies B et 164 F novodecies, toute personne qui désire être de la guerre et pupilles de la nation » par : « L’office national
autorisée à utiliser les machines à timbrer doit présenter toutes des anciens combattants et victimes de guerre. »
garanties d’honorabilité et de solvabilité et en faire la demande, (Ordonnance n° 59-69 du 7 janvier 1959, art. 1er et 2.)
sur un imprimé fourni par l’administration, au directeur des ser­
vices fiscaux du lieu d’utilisation, en précisant l’usage auquel est Article 170, vingt-cinquième et vingt-sixième lignes, remplacer :
destinée la machine. Une demande séparée est faite par appareil. « L’office national et les offices départementaux des mutilés, com­
« Elle doit prendre l’engagement de ne pas rétrocéder à des battants, victimes de la guerre et pupilles de la nation » par :
tiers la ou les machines louées, de ne les utiliser que pour son « L’office national des anciens combattants et victimes de guerre. »
usage personnel, de ne pas déplacer ou laisser déplacer les
machines en dehors de l’établissement désigné comme lieu d’exploi­ (Ordonnance n° 59-69 du 7 janvier 1959, art. 1er et 2.)
tation sans l’autorisation du service des impôts et de se conformer Article 170 ter, deuxième ligne, remplacer : « et 1473 bis » par t
strictement aux règles en vigueur. « 1465 et 1466 ».
« Art. 164 AE. — Seront réputés non timbrés : (Loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, art. 2-11.)
« Les supports dont les empreintes auront été apposées par une Dans l’intitulé du titre Ier précédant l’article 171, remplacer t
personne non autorisée ; « Avertissements » par : « Avis d’imposition ».
« Les supports qui auront été revêtus d’empreintes ne correspon­
dant pas à leur nature ou à la quotité des droits dont ils sont (Loi n° 77J574 du 7 juin 1977, art. 6.)
passibles.
Article 187, deuxième alinéa, première ligne, remplacer : « aver­
« Art. 164 AF. — L’usager ne peut effectuer ni tolérer que soient tissement » par : « avis d’imposition ».
effectuées' à une machine en service des réparations ayant une (Loi n° 77-574 du 7 juin 1977, art. 6.)
répercussion sur le mécanisme des compteurs ou sur celui d’appo­
sition des empreintes. Il ne peut modifier, d’une façon quelconque, Article 194, premier alinéa, quatrième ligne, modifié comme
aucune des parties du mécanisme ou des compteurs. suit :
« Toute machine dont le fonctionnement est devenu défectueux « ... est fixé à 10,10 p. 100 l’an en France continentale et à
doit être immédiatement signalée au concessionnaire ainsi qu’au 8 p. 100 l’an dans les départements d’outre-mer. »
service des impôts dont dépend l’usager.
(Arrêté du 24 août 1976, art. 1er, et arrêté du 6 octobre 1976,
« Art. 164 AG. — Toutes facilités doivent être données aux art. 1er.)
agents des impôts pour inspecter les machines et pour relever
les chiffres des compteurs, sans avis préalable. Article 196 A, première et deuxième ligne, remplacer : ’« ver­
« A cette occasion, les agents des impôts ont la faculté de pro­ sements trimestriels » par : « versements bimestriels ».
céder au descellement et au rescellement des machines. Ces inter­ (Décret n° 77-499 du 12 mai 1977, art. 2.)
ventions, qui ne doivent comporter aucune action sur les méca­
nismes ou organes des appareils, peuvent être opérées en l’absence Article 202, deuxième ligne, remplacer : « avertissements » par :
d’un représentant du concessionnaire, la présence de l’utilisateur « avis d’imposition ».
étant toujours requise. (Loi n° 77-574 du 7 juin 1977, art. 6.)

F. — Responsabilités attachées à l’utilisation des machines. Art. 2. — Le directeur général des impôts et le chef du service
de la législation fiscale sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
« Art. 164 AH. — Les concessionnaires sont pécuniairement res­ de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel
ponsables vis-à-vis de l’administration des impôts du paiement des de la République française.
droits ou des pénalités exigibles sur les timbres fiscaux obtenus Fait à Paris, le 18 octobre 1977.
par les usagers à l’aide de machines à timbrer mises ou maintenues ROBERT BOULIN.
à leur disposition dans des conditions irrégulières.
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
5216
Alpes-Maritimes.
MINISTERE DE L'AGRICULTURE Villars-sur-Var.
Cette aire de production est délimitée conformément aux
rapports des experts homologués par les jugements de Brignoles
Décret n* 77-1187 du 24 octobre 1977 et Draguignan respectivement en date des 21 juillet 1953 et
définissant l'appellation d'origine contrôlée « Côtes de Provence ». 11 février 1966.
Des experts désignés par le comité de l’institut national
des appellations d’origine des vins et eaux-de-vie reporteront
Le yPremier ministre, l’aire de production ainsi définie sur des plans qui seront, après
mise à l’enquête et approbation par le comité national de l’ins­
Sur le rapport du ministre de l’agriculture, titut national des appellations d’origine des vins et eaux-de-vie,
Vu la loi modifiée du 1er août 1905 sur la répression des déposés à la mairie de chacune des communes intéressées.
fraudes ; Art. 4. — A. — Les vins rouges et rosés doivent provenir des
Vu la loi modifiée du 6 mai 1919 sur la protection des appel­ cépages suivants :
lations d’origine ; Cépages principaux devant représenter ensemble au moins
Vu les articles 20 et suivants du décret du 30 juillet 1935 70 p. 100 de Tencépagement :
relatif au marché du vin et au régime économique de l’alcool ; Carignan N, Cinsaut N, Grenache N, Mourvèdre N, Tibouren N.
Vu la loi du 13 janvier 1938 complétant les dispositions du Toutefois, le pourcentage maximum de Carignan doit être de :
décret du 30 juillet 1935 sur les appellations contrôlées, modifiée 70 p. 100 à partir de la récolte de 1978 ;
par la loi du 3 avril 1942 ; 60 p. 100 à partir de la récolte de 1982 ;
Vu le décret du 3 avril 1942 portant application de la loi 50 p. 100 à partir de la récolte de 1984 ;
du 3 avril 1942 sur les appellations contrôlées, complété par 40 p. 100 à partir de la récolte de 1986.
le décret du 21 avili 1948 sur les appellations d’origine Cépages complémentaires dont la proportion globale est limitée
contrôlées ; à 30 p. 100 au maximum de Tencépagement :
Vu le décret n° 72-309 du 21 avril 1972 portant application 1° Cabernet-Sauvignon N, Calitor N, Syrah N ;
de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes en 2° Barbaroux Rs et Roussanne du Var Rs, l’ensemble de ces
ce qui concerne les vins, vins mousseux, vins pétillants et vins deux cépages ne pouvant représenter plus de 10 p. 100 de Tencé­
de liqueur ; pagement et la Roussanne du Var étant interdite à partir de la
Vu le décret n° 74-871 du 19 octobre 1974 relatif aux examens récolte de 1986 ;
analytique et organoleptique des vins à appellation d’origine 3° Clairette B, Vermentino B dit Rolle, Sémillon B, Ugni
contrôlée ; blanc B, l’ensemble de ces quatre cépages ne pouvant repré­
Vu le décret n° 74-372 du 19 octobre 1974 relatif au rende­ senter plus de 10 p. 100 de Tencépagement.
ment des vignobles produisant des vins à appellation d’origine Le Mourvèdre, la Syrah ou les deux ensembles doivent, à partir
contrôlée ; de la récolte de 1984, représenter au moins 10 p. 100 de Tencé­
Vu le décret n° 74-958 du 20 novembre 1974 modifié relatif pagement prévu ci-dessus.
à la fixation du plafond limite de classement des vins à appel­ B. — Les vins blancs doivent être issus des cépages suivants :
lation d’origine contrôlée ;
Clairette B, Vermentino B dit Rolle, Sémillon B, Ugni blanc B.
Vu le décret n° 60-1284 du 30 novembre 1960 relatif aux
vins délimités de qualité supérieure ; Art. 5. — Pour avoir droit à l’appellation d’origine contrôlée
« Côtes de Provence », les vins doivent provenir de vendanges
Vu les délibérations du comité national de l’institut national présentant une richesse minimale de 198 grammes de sucre
des appellations d’origine des vins et eaux-de-vie du 10 février naturel par litre et présenter, après fermentation, un titre alcoo-
1977, métrique acquis de 11“ minimum. Ces vins ne doivent pas présen­
Décrète : ter plus de 3 grammes de sucre résiduel par litre.
Art. 1er. — Seuls ont droit à l’appellation contrôlée « Côtes Art. 6. — Ne peuvent prétendre à l’appellation d’origine
de Provence » les vins rouges, rosés ou blancs répondant aux contrôlée « Côtes de Provence » que les vins répondant aux condi­
conditions fixées ci-après. tions du décret susvisé n" 74-872 du 19 octobre 1974.
Le rendement de base visé à l’article 1er de ce décret est fixé
Art. 2. — Les vins doivent être issus de vendanges récoltées à 50 hectolitres à l’hectare.
à l’intérieur du territoire des communes désignées à l’article 3
dans l’aire délimitée de production constituée par les parcelles Le pourcentage prévu à l’article 3 dudit décret est fixé à
ou parties de parcelles qui, par leur nature et leur situation, 20 p. 100.
sont aptes à produire les vins de ladite appellation. Les vins des j.eunes vignes ne peuvent bénéficier de l’appella­
tion qu’à partir de la quatrième feuille (celle-ci comprise) après
Art. 3. — L’aire de production est délimitée à l’intérieur greffage sur place ou après mise en place des racinés-greffés.
du territoire des communes suivantes, à l’exclusion des parcelles
et parties de parcelles cadastrales classées en appellation d’ori­ Art. 7. — Les vignes destinées à la production des vins à appel­
gine contrôlée « Bandol » et « Palette » : lation d’origine contrôlée « Côtes de Provence » doivent 'présenter
une densité minimale de 3 500 pieds à l’hectare et être conduites
Bouches-du-Rhône. en taille courte à coursons à deux yeux soit en gobelet, soit en
cordon de Royat. Toutefois les cépages Cabernet-Sauvignon et
Allauch, Bouc-Bel-Air, Ceyreste, Châteauneuf-le-Rouge, La Syrah peuvent être conduits en taille longue.
Ciotat, Cuges-les-Pins, Meyreuil, Mimet, Peynier, Puyloubier,
Roquefort-la-Bédoule, Rousset, Simiane-Collongue, Le Tholonet Art. 8. — Pour avoir droit à l’appellation d’origine contrô­
et Trets. lée « Côtes de Provence », les vins doivent être élaborés selon les
Var. usages locaux.
Les Arcs, Bagnols-emForêt, Le Beausset, Besse-sur-Issole, Ils doivent provenir de raisins récoltés à bonne maturité et
Bormes-les-Mimosas, Cabasse, La Cadière-d’Azur, Callas, Le Can- apportés entiers dans les installations de vinification.
net-des-Maures, Carcès, Carnoules, Carqueiranne, Le Castellet, Les vins rouges doivent être obtenus par vinification classi­
Cavalaire-sur-Mer, Cogolin, Collobrières, Correns, Cotignac, La que comportant le foulage préalable ou par mise en œuvre de
Crau, La Oroix-Valmer, Cuers, Draguignan, Entrecasteaux, Evenos, vendanges comportant des raisins entiers.
La Farlède, Figanières, Flassans-sur-Issole, Flayosc, Fréjus, Les vins rosés doivent être élaborés par saignée, égouttage
La Garde, La Garde-Freinet, Gassin, Gonfaron, Grimaud, Hyères, ou pressurage direct, avec une proportion minimale de 20 p. 100
La Londe-les-Maures, Lorgnes, Le Luc, Les Mayons, Montfort-sur- issus de saignée.
Argens, La Môle, La Motte, Le Muy, Pierrefeu, Pignans, Plan-
de-la-Tour, Pourcieux, Pourrières, Le Pradet, Puget-sur-Argens, Sont interdits pour l’élaboration des vins à appellation d’ori­
Puget-Ville, Ramatuelle, Le Rayol-Cadanel, Roquebrune-sur- gine contrôlée « Côtes de Provence » :
Argens, Saint-Antonin-du-Var, Saint-Cyr-sur-Mer, Sainte Maxime, 1° A partir de la récolte de 1978 : la thermovinification, les
Saint-Paul-en-Forêt, Saint-Raphaël, Saint-Tropez, Sanary-sur-Mer, bennes autovidantes à pompe, les vinifieateurs continus, les cuves
Seillans, Six-Fours-la-Blage, Solliès-Pont, Taradeau, Le Thoronet, à remontage automatique, les cuves à recyclage de marc, les
Trans-en-Provence, La Vallette-sur-Var et Vidauban. pressoirs continus ;
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5217
2° A partir de la récolte de 1985 : les érafloirs centrifuges et Justice et article 79:
les égouttoirs à vis de moins de 750 mm de diamètre.
Justice :
Les vins peuvent bénéficier de toutes les pratiques autorisées (Annexe n" 30. — M. Sprà'uer, rapporteur spécial ; avis
par les lois et règlements en vigueur. n” 3151, tome I, de M. Gerbct, au nom de la commission des
lois constitutionnelles, de la législation et de l’administra­
Art. 9. — Les vins ne peuvent être mis en circulation avec tion générale de la République.)
l’appellation d’origine contrôlée « Côtes de Provence » sans un
certificat délivré par l’institut national des appellations d’ori­ Condition pénitentiaire :
gine dans les conditions prévues par les dispositions du décret (Annexe n° 31. — M. Benoist, rapporteur spécial.)
susvisé n° 74-871 du 19 octobre 1974.
A seize heures. — 2e séance publique
Art. 10. — Les vins pour lesquels, aux termes du présent
décret, est revendiquée l’appellation contrôlée « Côtes de Pro­ Suite de l’ordre du jour de la première séance.
vence » et qui sont présentés sous ladite appellation ne peuvent
être déclarés après la récolte, offerts au public, expédiés, mis A vingt et une heures trente. — 3' séance publique
en vente ou vendus sans que, dans la déclaration de récolte,
dans les annonces, sur les prospectus, étiquettes, factures, réci­ 1. Fixation de l’ordre du jour.
pients quelconques, l’appellation susvisée soit inscrite et accom­ 2. Suite de l’ordre du jour de la première séance.
pagnée de la mention « appellation contrôlée », le tout en carac­
tères très apparents.
Art. 11. — L’emploi de toute indication ou de tout signe Convocation de la conférence des présidents.
susceptible de faire croire à l’acheteur qu’un vin a droit à l’ap­
pellation contrôlée « Côtes de Provence », alors qu’il ne répond
pas à toutes les conditions fixées par le présent décret, est pour­ La conférence constituée conformément à l’article 48 du règle­
suivi conformément à la législation générale sur les fraudes et ment est convoquée pour le mardi 25 octobre 1977, à dix-neuf
sur la protection des appellations d’origine, sans préjudice des heures, dans les salons de la présidence.
sanctions d’ordre fiscal, s’il y a lieu.
Art. 12. — L’arrêté modifié du 9 août 1951 fixant les condi­
tions d’attribution du label des vins délimités de qualité supé­ II. — COMMISSIONS
rieure aux vins de l’appellation d’origine «Côtes de Provence»
est abrogé.
Réunion de commissions du mardi 25 octobre 1977.
Les vins bénéficiant de cette appellation auxquels a été
délivré antérieurement à la date de parution du présent décret
le label des vins délimités de qualité supérieure peuvent être Commission des affaires culturelles, familiales et sociales, à onze
commercialisés sous ladite appellation jusqu’au 1er septembre heures, dix-sept heures trente et dix-huit heures trente (salle
1979. Colbert).
Commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner les condi­
Les dispositions de l’article 2, paragraphe 3, du décret tions dans lesquelles ont lieu des importations « sauvages » de
na 60-1284 du 30 novembre 1960 relatives à la validité d’uti­ diverses catégories de marchandises, à dix heures (8P bureau).
lisation, par le producteur, du label des vins délimités de qua­
lité supérieure, ne sont pas applicables aux vins visés à l’alinéa
précédent.
Art 13. — Le ministre de l’agriculture est chargé de l’exécu­
m. — DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
tion du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de
la République française. 1. Documents parlementaires (1).
Fait à Paris, le 24 octobre 1977. A. — Distribution du 18 octobre 1977
RAYMOND BARRE.
Par le Premier ministre : N° 3131. — Rapport de M. Maurice Papon, au nom de la commission
Le ministre de l’agriculture, des finances, sur le projet de loi de finances pour 1978
PIERRE MÉHAIGNERIE. (nu 3120) :
Tome III. — Examen de la deuxième partie du projet de
loi de finances. Moyens des services et dispositions spé­
ciales.
N° 3131 (annexe n° 10). — Rapport de M. Rieubon, au nom de la
INFORMATIONS PARLEMENTAIRES commission des finances, sur le projet de loi de finances pour
1978 (n° 3120). — Culture et environnement: Environnement.
N° 3131 (annexe n° 24). — Rapport de M. Denvers, au nom de la
commission des finances, sur le projet de loi de finances pour
ASSEMBLEE NATIONALE 1978 (n° 3120). — Industrie, commerce et artisanat : Commerce.
N° 3131 (annexe n° 25). — Rapport de M. Bardol. au nom de la
Première session ordinaire de 1977-1978 cominisison des finances, sur le projet de loi de finances pour
1978 (n° 3120). — Industrie, commerce et artisanat : Artisanat.
N° 3131 (annexe n° 39). — Rapport de M. Mesmin, au nom de
la commission des finances, sur le projet de loi de finances
I. — ORDRE DU JOUR pour 1978 (n° 3120). — Services du Premier ministre :
VI. — Recherche.
N° 3152. — Avis de M. Barthe, au nom de la commission de la
Mardi 25 octobre 1977. production, sur le projet de loi de finances pour 1978 (n° 3120) :
Tome VI. — Recherche.
A neuf heures trente. — lre séance publique N° 3152. — Avis de M. Jean Favre, au nom de la commissionde la
production, sur le projet de loi de finances pour 1978 (n° 3120) ;
Suite de la discussion de la deuxième partie du projet de loi Tome X. — Commerce intérieur.
de finances pour 1978 (n° 3120). (Rapport n" 3131 de M. Maurice
Papon, rapporteur général, au nom de la commission des finances, N° 3152. — Avis de M. Maujoüan du Gasset, au nom de la commis­
de l’économie générale et du Plan.) sion de la production, sur le projet de loi de finances pour
Coopération : 1978 (n° 3120) :
(Annexe n° 8. — M. Voisin, rapporteur spécial ; avis n° 3149, Tome XI. — Artisanat (crédits du ministère de l’industrie,
tome III, de M. Frédéric-Dupont, au nom de la commission du commerce et de l’artisanat).
des affaires étrangères.) N° 3152. — Avis de M. La Combe, au nom de la commission de la
Budgets annexes de la Légion d'honneur et de l’ordre de la production, sur le projet de loi de finances pour 1978
Libération : (n° 3120):
(Annexe n° 43. — M. Madrelle, rapporteur spécial.) Tome XVIII. — Plan.
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977
5218

B. — Distribution du 19 octobre 1977 SENAT


N° 3131 (annexe n° 9). — Rapport de M. Josselin, au nom de la Première session ordinaire de 1977-1978
commission des finances, sur le projet de loi de finances
pour 1978 (n° 3120). — Culture et environnement : Culture.
N° 3131 (annexe n° 38). — Rapport de M. Boulloche, au nom de Ordre du jour du mardi 25 octobre 1977.
la commission des finances, sur le projet de loi de finances
pour 1978 (n° 3120). — Services du Premier ministre :
V. — Commissariat général du Plan. A quinze heures. — Séance publique
N° 3131 (annexe n° 51). — Rapport de M. Cressard au nom de la Discussion de la proposition de loi, adoptée par l’Assemblée natio­
commission des finances, sur le projet de loi de finances pour nale, complémentaire à la loi n° 59-1557 du 31 décembre 1959,
1978 (n° 3120). — Budgets militaires : titre III. modifiée par la loi n° 71-400 du 1er juin 1971, et relative à la liberté
N* 3148. — Avis de M. Fillioud, au nom de la commission des de renseignement. [Nüs 452 (1976-1977) et 37 (1977-1978). — M. Jean
affaires culturelles, sur le projet de loi de finances pour 1978 Sauvage, rapporteur de la commission des affaires culturelles.]
(n° 3120) :
Tome IV. — Culture et environnement (Culture).
Délai limite pour le dépôt des amendements à un projet de loi.
N" 3148. — Avis de M. Alloncle, au nom de la commission des
affaires culturelles, sur le projet de loi de finances pour 1978
(n° 3120) : Conformément à la décision prise par la conférence des prési­
Tome VI. — Culture et environnement (Environnement). dents, en application de l’article 50 du règlement, le délai limite
N° 3148. — Avis de M. Buron, au nom de la commission des affaires pour le dépôt des amendements au projet de loi accordant des
culturelles, sur le projet de loi de finances pour 1978 garanties de procédure aux contribuables en matière fiscale et
douanière a été fixé au mercredi 26 octobre 1977, à douze heures.
(n° 3120) :
Tome XI. — Services du Premier ministre (Recherche).
N° 3152 — Avis de M. Bégault, au nom de la commission de la pro­ Documents mis en distribution le mardi 25 octobre 1977 (1).
duction, sur le projet de loi de finances pour 1978 (n" 3120) :
Tome XV. — Tourisme. N° Il (2). — Rapport de M. Maurice Blin, au. nom de la commission
N° 3152. — Avis de M. Raymond, au nom de la commission de la pro­ des finances, sur le projet de loi, adopté par l’Assemblée
duction, sur le projet de loi de finances pour 1978 (n° 3120) : nationale, accordant des garanties de procédure aux contri­
Tome XVII. — Environnement. buables en matière fiscale et douanière.
N° 23. — Projet de loi autorisant la ratification du protocole finan­
cier entre la Communauté économique européenne et la Tur­
C. — Distribution du 20 octobre 1977 quie, signé à Bruxelles le 12 mai 1977 (renvoyé à la commission
des affaires étrangères).
N° 3131 annexe n° 11). — Rapport de M. Alain Bonnet, au nom N° 24. — Projet de loi autorisant la ratification du protocole finan­
de la commission des finances, sur le projet de loi de finances cier entre la Communauté économique européenne et la Grèce,
pour 1978 (n° 3120). — Culture et environnement : Tourisme. ensemble un échange de lettres, signés à Bruxelles le
28 février 1977 (renvoyé à la commission des affaires étran­
N° 3131 (annexe n" 44). — Rapport de M. Combrisson, au nom de gères).
la commission des finances, sur le projet de loi de finances N° 25. — Projet de loi autorisant la ratification du protocole addi­
pour 1978 (n” 3120). — Monnaies et médailles. tionnel à l’accord entre la Communauté économique européenne
N° 3131 (annexe n" 48). — Rapport de M. Vizet, au nom de la et l’Etat d’Israël du 11 mai 1975, du protocole relatif à la
commission des finances, sur le projet de loi de finances pour coopération financière entre la Communauté économique euro­
1978 (n° 3120). — Taxes parafiscales. péenne et l’Etat d’Israël et documents connexes, signés à
Bruxelles le 8 février 1977 (renvoyé à la commission des
N° 3146. — Rapport de M. Henri Ferretti, fait au nom de la commis­ affaires étrangères).
sion des affaires étrangères, sur le projet de loi n° 2946 N° 26. — Projet de loi autorisant la ratification du protocole finan­
autorisant l’approbation de l’accord entre les gouvernements cier entre la Communauté économique européenne et la Répu­
de la République française, de la république fédérale d’Alle­ blique de Malte, signé à Bruxelles le 4 mars 1976 (renvoyé
magne et de l’Etat espagnol relatif à l’extension de certaines à la commission des affaires étrangères).
dispositions de sécurité sociale, signé à Paris le 1er mars 1977. N° 33. — Rapport de M. Jacques Pelletier, au nom de la commission
N° 3148. — Avis de M. Ralite, au nom de la commission des affaires des lois, sur le projet de loi organique, adopté par l’Assemblée
culturelles, sur le projet de loi de finances pour 1978 (n° 3120) : nationale après déclaration d’urgence, modifiant l’ordonnance
Tome V. — Culture et environnement (cinéma). n° 58-1065 du 7 novembre 1958 portant loi organique relative
à la composition et à la durée des pouvoirs de l’Assemblée
N° 3154. — Projet de loi, adopté par le Sénat, sur la protection nationale (Territoires d’outre-mer).
et l’information des consommateurs (renvoyé à la commission N° 34. — Rapport de M. Jacques Pelletier, au nom de la commission
de la production). des lois, sur le projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale
après déclaration d’urgence, modifiant l’ordonnance n° 59-227
du 4 février 1959 relative à l’élection des députés à l’Assemblée
2. Documents budgétaires (2). nationale représentant les territoires d’outre-mer.
N° 37. — Rapport de M. Jean Sauvage, au nom de la commission
Projet de loi de finances pour 1978 des affaires culturelles, sur la proposition de loi, adoptée par
l’Assemblée nationale, complémentaire à la loi n° 59-1557 du
1. Fascicules jaunes. 31 décembre 1959, modifiée par la loi n° 71-400 du 1er juin 1971,
et relative à la liberté de l’enseignement.
Le 14 octobre 1977.
(1) Les documents parlementaires du Sénat sont délivrés au public
Rapport sur les taxes parafiscales (48 pages). par le bureau de vente des Journaux officiels, 26, rue Desaix,
Paris (15e) ; tarif : 0,50 F le document.
Le 18 octobre 1977. Règlement sur facture ou par titre de paiement joint à la
commande.
Rapport d’exécution du VIIe Plan (168 pages). En outre, ils sont servis, dès leur publication, aux abonnés à
l’édition Documents du Sénat ; tarif : 30 F par an.
2. Fascicules blancs. (2) Ce document a été mis à la disposition de Mmes et MM. les
sénateurs le 22 octobre 1977.
Le 17 octobre 1977.
Présentation du budget de l’agriculture sous forme de « budget Réunion de commission du mardi 25 octobre 1977.
de programmes » (272 pages).

(1) Les documents parlementaires de l’Assemblée nationale sont Commission des finances, à dix heures et à quinze heures (salle
délivrés au public par le bureau de vente des Journaux officiels, n° 131).
26, rue Desaix, Paris (15e) ; tarif : 0,50 F le document.
Règlement sur facture ou par titre de paiement joint à la
commande. Convocation de la conférence des présidents.
En outre, ils sont servis, dès leur publication, aux abonnés à
l’édition Documents de l’Assemblée nationale ; tarif : 30 F par an. La conférence constituée conformément à l’article 29 du règle­
(2) Les documents budgétaires sont diffusés exclusivement par ment (vice-présidents du Sénat, présidents des commissions perma­
l'Imprimerie nationale ; bureau de vente : 2, rue Paul-Hervieu, nentes et présidents des groupes) est convoquée par M. le président
Paris (15e) ; tarif : 0,10 F la page. pour le jeudi 27 octobre 1977, à onze heures, au local n° 216.
25 Octobre 1977 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 5219

La section de l'expansion économique extérieure et de la coopé­


ration se réunira (salle n" 303) le mercredi 26 octobre 1977, à neuf
INFORMATIONS heures trente :
La convention de Lomé, les accords méditerranéens conclus par
RELATIVES la Communauté économique européenne et leurs conséquences pour
l’économie française : examen de la troisième partie (la convention
AU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL de Lomé) de l’avant-projet d’étude présenté par M. Souplet.

La section des économies régionales et de l'aménagement du ter­


L — ASSEMBLEE PLENIERE ritoire se réunira (salle n" 302) le mercredi 26 octobre 1977, à
dix heures :
L’efficacité des aides au développement économique régional :
audition de M. Marcel Lucotte, président du conseil national des
Mardi 25 octobre 1977, à quinze heures, économies régionales et de la productivité.
et mercredi 26 octobre 1977.
Le développement des activités théâtrales : rapport et projet d’avis
présentés par M. Pierre Dux, au nom de la section du cadre de vie. La section de l'industrie et du commerce se réunira (salle n" 214)
le mercredi 26 octobre 1977, à dix heures trente :
M. Michel d’Ornano, ministre de la culture et de l’environnement, Les énergies nouvelles et les utilisations nouvelles de l’énergie,
participera, à partir de quinze heures quinze, à la discussion géné­ moyens d’améliorer l’approvisionnement énergétique et de préserver
rale sur le rapport et le projet d’avis. l’environnement : fin de l’examen de l’avant-projet d’avis présenté
D’autre part, M. André Rossi, ministre du commerce extérieur, par M. Luneau.
fera, à dix-sept heures quarante-cinq, un exposé sur les « négocia­
tions commerciales multilatérales » relatif à la suite donnée par le
Gouvernement aux rapport.et avis adoptés par le Conseil économique
et social le 24 novembre 1976. La commission temporaire sur la situation démographique de la
France et ses implications économiques et sociales se réunira (salle
n° 214) le mercredi 26 octobre 1977, à dix-sept heures :
Examen du chapitre II de la première partie de l’avant-projet de
H. — SECTIONS rapport présenté par Mme Sullerot.

Convocation de sections. La section des problèmes économiques généraux et de ja conjonc­


ture se réunira (salle n° 214) le jeudi 27 octobre 1977, à dix
heures trente :
La section des finances se réunira (salle n° 304) le mercredi L’évolution économique du Royaume-Uni et ses relations avec la
26 octobre 1977, à neuf heures : France : audition de M. Jean Wahl, ministre plénipotentiaire, ancien
L’activité financière des entreprises d’assurances : suite et fin de conseiller commercial et chef des services d’expansion économique
l’examen de l’avant-projet de rapport présenté par M. Habar. près l’ambassade de France en Grande-Bretagne.
5220 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 25 Octobre 1977

INFORMATIONS

COTE DES CHANGES


En francs.

DERNIERS COURS
COURS inter-bancaires COURS COURS
cours PAYS MONNAIES COURS LIMITES
fixés à la Bourse
centraux. d'achat. de vente.
fixés en Bourse. du 24-10-77.

4,863 75 Etats-Unis ............ 1 $ EU 4,604 14 4,835 0 4,829 0 4,841 0


214,030 Allemagne fédérale 100 DM 175,925 214,100 213 850 214,350
13,756 0 Belgique ............... 100 FB 11,414 9 13,725 0 13,708 0 13,742 0
199,640 Pays Bas -........ . 100 FL 165,546 199,280 199,030 199,530
79,800 Danemark ............ 100 KRD 68,248 2 79,620 79,520 79,720
88,810 Norvège ............... 100 KRN 77,621 1 88,650 88,540 88,760
8,813 5 Grande-Bretagne .. 1 £ 8,580 0 8,570 0 8,590 0
5,526 5 Italie .................. . 1 000 LIT 5,498 0 5,490 5 5,505 5
215,600 Suisse .................. 100 FS 133,221 35 216,430 216,180 216,680
101,470 Suède .................. 100 KRS 93,960 7 101,210 101,080 101,340
30,025 Autriche ............. 100 S CH 23,527 4 30,035 29,995 30,075
5,807 5 Espagne ............... 100 PTA 7,934 15 5,782 5 5,775 5 5,789 5
12,000 Portugal ............. 100 ESC 18,055 4 11,945 11,925 11,965
4,4000 Canada ................. 1 $ CAN 4,374 0 4,368 0 4,380 0
2,751 Djibouti ............... 100 FD 2,590 64 2,73'ô 2,731 5 2,738 5
Mexique ............... 100 $ MEX
’ 5,705 5 Zaïre .................... 1 Z ' 5,705 0 5,698 0 ’ 5,712 0

Union monétaire ouest-africaine................................................... 1 F CFA ... 0,02 État comorien.................................................. 1 F CFA ... 0,02
États de l'Afrique centrale............................................................ 1 F CFA... 0,02 Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna. 1 F CFP ... 0,055
République du Mali........................................................................... 1 FM.......... 0,01 Nouvelles-Hébrides ........................................................................... 1 F NH____ 0,061 875

ABONNEMENTS

MÉTROPOLE
ÉDITIONS et Outre-mer. ÉTRANGER L'Édition des LOIS ET DÉCRETS comprend les textes des lois, décrets, arrêtés,
circulaires, avis, informations, annonces et tables mensuelles.
Francs. Francs.
LOIS ET DÉCRETS : L'Édition des DOCUMENTS ADMINISTRATIFS comprend les rapports et statistiques
Trois mois.................................................. 18 27 des administrations ainsi que, s'ils ne sont pas publiés à l'édition des LOIS ET
Six mois........................................... 35 53 DÉCRETS, des avis aux importateurs et aux exportateurs.
Un an......................................................... 65 100
Les Éditions des DÉBATS de RASSEMBLÉE NATIONALE et du SÉNAT comprennent
DOCUMENTS ADMINISTRATIFS : le compte rendu intégral des séances, les questions écrites et les réponses des
Un an.......................................................... * 12 ministres.
TEXTES D'INTÉRÊT GÉNÉRAL :
Un an......................................................... 40 55
Les Éditions des DOCUMENTS de l'ASSEMBLÉE NATIONALE et du SÉNAT
comprennent les projets et propositions de loi, rapports et avis des commissions.
DÉBATS :
Assemblée nationale : L'Édition du CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL comprend les avis et rapports.
Un an................................................. 22 40
Les tables annuelles sont fournies gratuitement aux abonnés.
Sénat :
Un an................................................. 16 24
DOCUMENTS :
Assemblée nationale : DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION
Un an................................................. 30
26, Rue Desaix, 75732 Paris CEDEX 15.
Sénat :
Un an................................................ 30 40
y Renseignements : 579-01-95-
CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL : Téléphone
Un an..........................................................
I Administration : 578-61-39
8 12

Le Numéro : 0,50 F Le Préfet, Directeur des Journaux officiels, Michel BARBIER. — Imprimerie des Journaux officiels, 26, rue Desaix, Paris.

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