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Documentation et lieux de savoirs

Evaluations :
18 Novembre : QCM
16 Décembre : écrit final de 2H (question de cours)

critères de notation :
- cohérence et pertinence des réponses
- lecture des articles
- qualité de l’expression.

Le savoir :
compétences connaissances, pratiques, transmission des savoirs, communautés, institutions,
reconnaissance-autorité.

Types de lieux de savoirs abordés :

- Les bibliothèques
- Les archives
- Les musées
- Les université
- La transmission des savoir et leur médiation numérique

2. Histoire des bibliothèques.

Elle est très liée à l’histoire du livre.


Les 1ères bibliothèques sont en Mésopotamie, dans les civilisation qui connaissent l’écriture et qui
ont un besoin de construire des dépôts de livre.

Les dépots de tablettes d’archives (premiers « livres » dans la ville d’Uruk) étaient considérés
comme les premières bibliothèques, même si on pouvait plus les considérer comme des archives car
surtout admnistratif
Les 1ers dépôt de tablettes comprenaient 100 tablettes, le dernier trouvé en contenait 30 000.

On a une évolution sur le type d’information inscrit sur les tablettes, où on a toutes sortes d’écrits
administratif, recensement… mais aussi des sortes de (littérature) liée à la religion et aux
divinations, on a aussi des études liées à la science (l’astronomie).
Les tablettes considérées comme les plus intéressantes étaient recueillies par le roi pour constituer
sa bibliothèque.
Lors d’expéditions on ramenait ou réalisait des moulages, d’oeuvre de de tablettes considérées
comme intéressantes.

La Bibliothèque d’Alexandrie.

L’Egypte est unifiée sur une administration centrale. Ils n’ont pas de tablettes mais du
papyrus comme support. Elle était un point de dépôt important

(Alexandrie → Alexandre le Grand), il est grecque, à partir d’Athènes, il se lance dans la


conquête d’un gigantesque Empire qui s’étend jusqu’en Egypte. Ptolémée prend le pouvoir en
Egypte après sa mort et veut renforcer le rôle d’Alexandrie en élaborant le projet d’un institution
qui serait inspirée du modèle athénien, en référence au modèle qu’avait Alexandre le Grand en tête.
Ptolémée fonde le museum (= demeure des muses) qui comprenait plusieurs types d’activités :
religion, enseignement et recherches. La bibliothèques a une vocation universelle car Ptolémée
voulait y conserver tous les testes de l’humanité à l’époque, et comportait des écrits en grec. Un
ensemble de savants et d’érudits vivaient das une partie de la bibliothèque et traduisaient la plupart
des ouvrages, c’était d’ailleurs l’une des premières grand entreprise de traduction. Ils étaient
appelés les philologues, spécialistes des langues, des textes et du savoir. Ils faisaient des copies de
textes qu’ils confisquaient, car le savoir représentait le pouvoir. Il pouvaient payer très cher pour
copier ou confisquer des textes.
Ptolémée propose à Athènes d’avoir les originaux des pièces du théâtre classique grecque, Athènes
accepte en échange d’une énorme caution d’or afin de les copier. Mais ils renvoyaient souvent les
copies en faisant sauter la caution car cela avait plus de valeur pour eux.
Le fond des navires permettait d’augmenter la collection d’Alexandrie. Les navires étaient forcés de
s’arrêter, ils passaient par Athènes et se voyais retirer toutes sorte d’écrits qu’ils comportaient et ont
leur rendait une copie des originaux.

À l’époque les livres étaient des volumènes et étaient classés par groupe thématique (droit,
histoire, astronomie…), ce classement à été élaboré par le bibliothécaire Callimaque, il a aussi fait
l’un des premiers index avec le nom des auteurs.
Cette bibliothèque fût brûlée et il n’en reste plus rien.

Le monde romain

Dans le monde romain on fonctionnait d’une manière différente, la norme était d’avoir une
bibliothèque dans chaque maison, et pas une seule très importante qui appartient au roi.
Le moyen principal de construction des bibliothèques était la spoliation, les bibliothèques étaient
considérées comme un butin que l’on prenait en gagnant des batailles.
Elles n’étaient pas ouvertes au public mais à un cercle de proches restreint du possesseur de la
bibliothèque.
Il y avait une fa_on précise de gérer ces bibliothèques, donc il y avait un gestionnaire appelé
le « procurator », qui était entouré d’érudits et de savant qui avaient le droit d’y accéder, il y avait
des salles de conservation (magasin → livres à conserver), entourées de salle de travail.

Le Haut Moyen-Age

C’est le moment où on passe des rouleaux au codex. Et en même temps des papyrus aux
parchemins(peau de chèvre) ou velins (peau de mouton).
Les parchemins viennent de la ville de Pergame qui détenait une grande bibliothèque durant
l’Antiquité, en compétition avec celle d’Alexandrie. Dans toute l’époque du livre manuscrit, les
scribes copiaient à la main et donc faisaient quelques erreurs. Les auteurs n’étaient pas importants
mais les les sens si.
Durant la compétition entre Pargame et Alexandrie pour avoir une meilleur bibliothèque,
Alexandrie à coupé les vivres d’écriture (le papyrus) à Pergame et c’est à ce moment que Pergame à
inventé la technique de préparation des peau d’animaux pour en faire des supports d’écriture, les
parchemins. Ils sont diffusé au IVème siècle après JC.
Les parchemins étaient difficiles à rouler et donc on à créé les pages, qui ont donné naissance au
codex.
La translittération était née, et consistait à recopier sur un même support un même texte. Elle a
permis de nous rendre accessible de grandes œuvres du Moyen-Age. Ce chemin de transmission à
donné naissance à plusieurs éditions de mêmes textes.

La religion chrétienne s’est imposée au Ivème siècle avec un édit de Théodose.


Durant le Haut Moyen-Age, les bibliothèques ont deux fonds :
→ Bibliothèques classiques
→ Bibliothèques chrétiennes
Les carolingiens arrivent au 8ème siècle après J.-C. (751).
La renaissance carolingienne → Renovatio imperli c’est une réorganisation culturelle qui est une
articulation de la culture chrétienne et des classiques de l’Antiquité. C’est un moment où les
carolingiens vont inventer une nouvelle écriture «  la minuscule Caroline », c’est une écriture
cursive (lettres minuscules attachées) ressemblant à celle qu’on a aujourd’hui, elle permet d’écrire
plus vite.
Charlemagne s’entoure de scribes qui vont écrire des textes dans un scriptorium, qui est une pièces
dans laquelle les scribes écrivent.
L’école du Palais d’Aix La Chapelle avait une école qui enseignait à tous les enfants des
administrateur de Charlemagne. Cela a donné lieu à un programme d’enseignement qui s’est diffusé
dans l’Empire.

Les bibliothèques ont évoluées en trois fonds à partir de l’An Mil


→ Communautaires (abbayes, écoles, université),
on à une extension du livre qui accompagne une extension des communautées religieuses.
Les bibliothèques sont toujours adossées à des scriptoriums. Les bibliothèques étaient installées
dans des armorium (= espace, placard, mur, armoire où on rangeait les livres)
Dans les bibliothèques universitaire(Paris Bologne), on avait une partie (Les Collèges) qui
logeait les étudiant les plus pénalisés financièrement, il y avait leur chambre, le réfectoire et les
bibliothèques (le plus connu étant celui de Sorbon). Au Moyen-Age, les livrs étaient classés en pile
les un sur les autres horizontalement.
Système de la Pecia → permettait aux étudiants de faire copier des livres dont ils avaient besoin. Ils
pouvaient louer en recopiant le livre en payant chapitre par chapitre.

→ Princières
→ Privées
Charles V est le premier roi à établir sa bibliothèque. La bibliothèque royale est le modèle absolu de
la bibliothèque privée. Il y a encore un système de féodalité, contre lequel le roi cherche à s’imposer
en mettant en scène le caractère exceptionnel et absolu de son pouvoir. Il devient la figure du roi
éclairé. Avant même d’être roi, Charles V collectionnait les livres et à donné l’ordre de les transférer
dans un endroit plus public : dans une des tours du Château du Louvre, c’est la première
bibliothèque royale, il met à sa tête un garde de la bibliothèque (= premier bibliothécaire royal) :
Gilles Mallet. Sa bibliothèque est installée sur 3 niveaux. 1 niveau – les livres du roi.
1 niveau – les livres des princesses. 1 niveau – Les livres en latin. (les livres des princesses étaient
fait pour être plus « accessible »).
Les langues vernaculaires (latin, français ancien) ont un véritable intérêt.
On utilise des coffre, des tablettes pour poser les livres dessu et aussi des bancs pour s’asseoir
dessus.
Gilles Mallet fait un inventaire pour compter et écrire tous les livres détenu par le roi en 1373, la
bibliothèque compte 917 livres. Cette bibliothèque à une vocation encyclopédique avec un fond
chrétien moins important. 3/4 des texte sont écrits en langue vernaculaire.
Une politique d’acquisition est mise en place par le roi et ses conseiller, il font des commandes de
textes étrangers afin de les traduire et font travailler des ateliers de copiste pour agrandir la
collection. Les princes suivent le modèle du roi et développent leur propres bibliothèques privées
avec des textes en français.

Séance 2 :

Le temps de l’Homme : moment où on passe du Moyen-Age à l’époque moderne.


Il représente une transformation radicale dans l’histoire du livre, avec l’imprimerie (2ème
révolution du livre) (1455).
On a de plus en plus de masse de livre, on passe des scribes et copistes aux imprimeries qui peuvent
imprimer des livres en plusieurs exemplaire.
Au début on imprime les livres sur le modèles des manuscrits et au fur et à mesure on commence à
s’en détacher.
On a 30 000 livres qui sont imprimés avec en moyenne 500 exemplaires par livre (15 millions
d’unités livresques misent en circulation en Europe donc)

La massification des livres a une modification importante des modes de lecture, on passe de la
lecture intensive (on lisait et relisait énormément les livres qu’on avait déjà car on n’en avaient pas
beaucoup). À la lecture expansive (possibilité de lire plusieurs livres une ou deux fois).
L’imprimerie est un facteur de restructuration des bibliothèques et aussi un changement vers
l’Humanisme (retour à la culture antique).
L’Humanisme est apparu au 14ème siècle en Italie et s’est diffusé dans l’Europe.
En 1362, Pétrarque discute avec un autre grand amateur de livre de l’époque Boccace, qui avait lui
aussi une grande collection de livre (lui aussi était humaniste). Pétrarque propose de réunir leur 2
bibliothèque, Boccace refuse.
Pétrarque lègue à se mort ses livres à la bibliothèque de sa ville, Venise. C’est la première fois que
l’on lègue quelques chose à une structure politique. Il veut que sa collection s’ouvre à l’ensemble
des citoyens de cette structure politique (La république de Venise). C’est la 1ère bibliothèque
publique et ouverte à tous.

Début de la création d’un réseaux de bibliothèque quand Luther affiche ses thèses contre les
Indulgence. Les protestants développent des bibliothèques collectives ouvertes à tous les protestant
du monde. Ils veulent que l’accès aux textes soit direct.

L’innovation baroque :

Au 17ème siècle, on développe un nouveau modèle de bibliothèque,

L’église catholique engage la contre réforme catholique en réponse à la réforme protestante. C’est
un système de surveillance des textes « l’Index », qui recense les livre « contre » et « pour » la
religion. Ça défini donc les livres que l’on a le droit ou non d’éditer.

Bibliothèque de l’Escorial : bibliothèque commandée par le Roi d’Espagne, on y retrouve la


collection du roi, 4 000 volumes. C’est la première fois qu’on à une très grande salle unique où l’on
conserve des livres.

Pour la 1ère fois, les livres sont entreposés verticalement.


Via le luxe de cette bibliothèque, le Roi montre son pouvoir.
Ce modèle de bibliothèque royale se diffuse dans toute l’Europe. En France on a la bibliothèque de
Fontainebleau (pour le Roi François 1er).

Les livres deviennent beaucoup moins cher avec l’imprimerie et les bibliothèques privées se
répandent de plus en plus.
Avec par exemple la Bibliothèque de Montaigne (celui qui à écrit les Essais)

Pour connaître la collection de quelqu’un on faisait des inventaires après décès et on notait très
précisément tous les bien du mort.
Innovations dans le domaine de la bibliothéconomie

Gabriel Naudé : il s’occupait de la bibliothèque d’un cardinal.


Il a écrit un texte sur la manière dont on dois entretenir une bibliothèques

Points à retenir de ses idées:


- l’importance du bibliothèque, il faut que ce soit une personne qui ait des connaissance qui gère la
bibliothèque.

- Les bibliothèques doivent être universelles (ouvertes à tous).

- La nécessité de rédiger un catalogue.

- Il propose que l’ordre de classement suive les facultés (dans l’ordre : théologique, médecine, droit,
humanité)

- Il insiste sur la localisation de la bibliothèque. Où se situais la pièce dédiée à la conservation dans


le bâtiment (ex : loin des cuisines car elles représentent un risque d‘incendie). Il insiste aussi sur le
mobilier à employer

Durant tout le 17ème siècle les bibliothèques ont une fonction de représentation politique. Plus la
bibliothèque est luxueuse, jolie et importante, plus son propriétaire est important et a du pouvoir.

Naudet est appelé par le Cardinal Richelieu pour qu’il puisse transférer le modèle de la bibliothèque
italienne et s’occuper de la sienne.

Il fait réédifier les bâtiment du collège de la Sorbonne et y fait aménager une bibliothèque

I fait venir Mazarrin en France et lui fait aménager un ensemble immobilier au palais royal
(anciennement cardinal)

Fin du 17ème début du 18ème, le livre prend un nouveau statut, on fait une distance entre le pouvoir
royal et les intellectuel, le rôle politique de la bibliothèque prend toujours plus d’importance, les
bibliothèques privées deviennent publiques puis proclamées publiques (réellement ouverte à tous).
L’acteur principal de cette révolution est l’abbé Bignon, il est directeur du journal des Sçavans, il
est aussi directeur du bureau de la Librairie et responsable de la bibliothèque du roi.

Il reprend au compte de la bibliothèque du roi le palais Cardinal. Il devient insuffisant et on


construit d’autres bâtiments autour pour conserver tous les livres.

Fin du 18ème siècle : 18 bibliothèques de Paris ouvertes au public.

Séance 4 :

catalogue alphabétique matière : indexer selon des thématiques

révolution et confiscation de biens :

1789 est une période de changements radicaux avec la Révolution.


Nationalisation des biens du clergé → les biens de l’Église appartiennent désormais à la nation, elle
récupère donc un ensemble de bibliothèques et d’objets d’art qu’elle redistribue dans des
bibliothèques nationales dans tout le pays.
On nationalise d’abord les propriété foncières, on vide ces lieux (Abbayes, églises…) et on dépose
les livres confisqués dans des dépôts révolutionnaires (là où on dépose les livres confisqués), ces
dépôts ne sont pas entretenus et on perd une partie des collections de l’époque.

En 1791, on confisque les biens des nobles partis rallier les pays voisins pour combattre la France
(émigrés).

En 1794, on décide de transformer les dépôts révolutionnaires en bibliothèques publiques. On met


en place une bibliothèque publique par District.

Dans le monde de la bibliothéconomie, la Révolution est un moment, à la fois d’innovation et de


difficultés.

Catalogue centralisé de toutes les collections publiques de chaque territoire : bibliographies de la


France.

Cette période est aussi un moment où l’on a des innovations dans la professionnalisation.

Daunou : ancien bibliothécaire : de son monastère, est devenu à la Révolution, responsable de la


bibliothèque de Panthéon puis en 1804 garde de la bibliothèque. On commence à s’appuyer sur une
expertise professionnelle et on reconnaît cette expertise.

École des Chartes 1821 : elle forme des spécialistes du patrimoine dans le but que cette expertise
grandisse

Pour la nation, la nationalisation des biens et bibliothèques avait pour objectif les documents les
plus représentatifs de l’histoire de l’humanité et les mettre à disposition de tous.

On reconstruit de nouvelles bibliothèques , on veut faire en sorte que les incendies arrêtent de
ravager les collections, on fait donc des bibliothèques et pierres et en briques. On lance un
programme de modernisation et de reconstruction des bibliothèques.

Exemple de bibliothèque de cette époque : La bibliothèque de Saint Geneviève : située sur la Place
du Panthéon : construite exclusivement en pierre et métal → pour éviter tout incendie.
Elle possède 2 niveaux et détient 85 000 volumes. On a des noms gravés de gens qui ont marqué
l’histoire de l’humanité sur la façade de la bibliothèque.

Henry Labrouste : à l’origine de la construction de la bibliothèque nationale (la bibliothèque en


carré).

Le fait de rendre l’enseignement obligatoire (avec Ferry) à développé le nombre de potentiels


lecteurs, ça a décuplé le nombre de bibliothèques de lectures publiques.

Au 19e siècle, on avait dans chaque école communale une bibliothèque ouverte aux élèves mais
aussi au citoyens de la commune.

Comment s’organise les bibliothèques aujourd’hui :


Une bibliothèque est la jonction de 4 éléments
- un espace
- une collection
- un budget régulier
- un personnel qualifié

Manifeste de l’UNESCO sur la bibliothèque publique – 1994 : texte réglementaire que les
bibliothèques doivent suivre.

Nouveau concept : la bibliothèque 3e lieu


- mixité sociale et opportunités de rencontres
- accessibilité renforcée
- travail sur le design à l’intérieur et architecture soignée à l’extérieur
- larges horaires d’ouverture
- espaces atypiques

→ le but est que la bibliothèque soit un lieu social, un lieu de rencontres.

6 types de bibliothèques en France :

bibliothèques des collectivité territoriales

- bibliothèques municipales
- médiathèques (différence entre médiathèque et bibliothèque : dans la médiathèque on prête des
livres mais pas uniquement, des films, des jeux-vidéos etc...)
- bibliothèques municipales à vocation régionales
- bibliothèques départementale de prêt
- bibliothèques centrales de prêt

bibliothèques des enseignement supérieurs

Services communs de la documentation et bibliothèques universitaires (environ 15 000 en France)


Bibliothèques de grands établissements

bibliothèques scolaires

Bibliothèque centre documentaires dans les écoles primaires


CDI dans les collèges et lycées.

bibliothèques d’état

BnF bibliothèque de dépôt légal, on ne peut pas y enprunter


Bibliothèques publique d’Information

La bibliothèque des Sciences et de l’Industrie

bibliothèques publiques spécifiques

Comités d’entreprises
Etablissements pénitentiaire
Etablissements de santé
Milieu associatif
bibliothèques spécialisées

administrations, musées, grandes écoles, chambres de commerce et d’industrie, sociétés savantes...

objectifs des bibliothèques de lecture publiques :


information, alphabétisation, éducation et culturelle
conserver, communiquer, enrichir et mettre en valeur.

Séance n°5 :

BnF : 15 millions de documents

dépôt légal : obligation pour tout éditeur, imprimeur, producteur, importateur de déposer chaque
document qu’il édite, imprime, produit ou importe en France à la BnF ou auprès de l’organisme
habilité à recevoir le dépôt en fonction de la nature du document.

Une collection est un ensemble de livres, de périodiques ou de tout autre document graphique et
audiovisuelle accessible par le prêt et la consulation sur place (définition de l’AFNOR)
dans une collection on retrouve :
- des imprimés, avec deux sous catégories : les monographies (livre qui se publie une fois pour
toute) et les vidéographies.

- Phonogrammes : les CD, vinyles…

- Vidéogrammes : les films et productions animées.

- Documents numérisés : documents au départ imprimés puis scannés

pour qu’une œuvre passe dans le domaine public, il faut que l’auteur soit mort et qu’on attende 70
ans.

Ludothèques : établissements qui prêtent des jeux de sociétés

rappel : les incunables : 1er livres imprimés

les bibliothèques peuvent prêter gratuitement des instruments de musiques (ex : celle de Lille)

archives : l’ensemble des documents, y compris les données, quels que soient leur date, leur lieu de
conservation, leur forme et leur support, produits ou reçus par toute personne physique ou morale
et par tout le service ou organisme public ou privé dans l’exercice de leur activité.

Tout peut-être une archive.

1 – La fondation des archives : bref historique

jusqu’au 12e siècle, le roi de France se déplace toujours avec un ensemble d’objets et de choses et
d’archives.
Les archives ont tout d’abord une valeur de preuve. Elles prouvaient les propriétés du roi et ces
vassaux
Bataille de Fréteval (1194) Philippe Auguste VS Richard coeur de Lion :

→ Philipe Auguste perd ses archives

→ il décide de dédier à la conservation des archives, un local particulier, il les installes au Louvrs, à
la Sainte Chapelle.

→ Il met en place un garde afin qu’il surveille ses archives.

La loi du 25 Juin 1794 :


- centralisation des archives de la Nationalisation
- établissement de leur publicité en opposition avec la pratique antérieur du secret d’État
- création d’un réseau archivistique national.

Création des archives départementales par la loi du 26 Octobre 1796)

Bases de l’archivistique moderne : cadre de classement des Archives nationales et départementales


Création de l’Ecole des Chartes au début des années 1820.

archives nationales : on conserve tout ce qui concerne le pays en entier.

L’armoire de fer : on y conserve tous les documents les plus précieux de l’histoire du pays

Séance n°6 :

2. réglementation des archives : connaître la loi du 3 janvier 1979

→ elle apporte des définitions indispensables et donne une forte extension au champ de
l’archivistique.

Archives privées →toutes archives produites par toutes autres entreprises qui n’ont pas de missions
de services publiques.

Loi de 2008 :
- Affirmation d’une véritable valeur patrimoniale
- Faciliter et accélérer l’accès des tous aux archives publiques (on va demander la réduction des
délais de communicabilité (délai d’un certain nombre d’années après la mort ou naissance de
quelqu’un après lequel on peux consulter librement ses archives)
- Prise en compte des archives « papier » ET des archives électroniques, archives orales et archives
audiovisuelles
- Renforcement des dispositions pénales et administratives en matière de vol, de destruction ou de
spoliation d’archives

3. Les services d’archives en France

° Le service interministériel des archives de France (SIAF) → ils collectent les archives des
ministères et s’occupent de la politique des archives.
° Les ministères des Affaires étrangère et de La Défense → ils vont eux même avoir un bâtiment et
du personnel qui va récupérer leurs archives car elle contiennent souvent des informations
importantes et confidentielles, on contrôle les personnes qui ont accès a ces archives.
° Les archives nationales → elles conservent toutes les archives publiques produites par des
institutions nationales. Le site de Paris arrive à saturation alors on a déménagé l’ensemble des
archive du 19e, du 20e, et du début du 21e siècle au site de Pierrefitte sur Seine.
° Archives des collectivité territoriales →

archives privées :
- les centres de documentation scientifique
- les archives politiques
- les archives familiales
- les archives d’entreprise
- les archives des associations et des confessions religieuses

la théorie des 3 âges des archives :

elle montre l’évolution de la valeur des archives au cours du temps.

- archives courantes : traitement des archives courantes des services

- archives intermédiaires : conservation pour besoin réglementaires ou juridiques

- archives définitives : Raisons historiques ou patrimoniales

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