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TGA 2017-2018

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Chapitre 1 : Intro

● Graphe : G(V, г)

● P-graphe : c’est un graphe dans lequel il n’existe jamais plus de p arcs de la forme (i,j) entre deux sommets quelconques.
● Densité = |E|г| ²|

● Adjacence : deux sommets sont adjacents s’ils sont joints par une arête (cas non orienté). Deux arêtes sont adjacentes s’ils
ont au moins une extrémité commune.
● Degré du sommet u : dans le cas non orienté c’est le nombre d’arêtes incidentes à u. dans le cas orienté,−
+ le degré sortant d (u) est le nombre d’arcs ayant u comme extrémité initiale. Le degré entrant d (u) est
le nombre d’arcs ayant u comme extrémité finale. d(u)= d+ (u)+ d− (u).
● Point isolé : si d(u)=0

● Point pendant : si d(u)=1

● Point dominant : si d(u)= |V|-1

● Ordre d’un graphe : nombre de ses sommets

● Graphe orienté élémentaire : n’a pas de boucle

● Graphe complet : si ∀ (x,y) il existe un arc ( ou une arête) les reliant dans un sens ou dans l’autre (cas orienté). Graphe K n

est un graphe complet à n sommets.

● Graphe multiple : s’il possède une boucle et une arête multiple(possédant les mêmes extrémités) ≠ graphe

simple.
● Propriétés d’un graphe simple non orienté: il existe au moins 2 sommets du graphes ayant un même degré/ la somme des
degrés de tous les sommets du graphe est paire et est égale 2 fois le nbr d’arêtes/ il y a un nbr pair de sommets qui ont un
degré impair.
● Graphe partiel : le graphe obtenu en supprimant certains arcs ou arêtes Gp=( V,Ep) / Ep ∈ E

● Sous-graphe (induit) : le graphe obtenu en supprimant certains sommets et tous les arêtes et les arcs incidents aux
sommets supprimés.
● Sous-graphe partiel : combinaison entre les deux précédentes

● Graphe réflexif : ∀ u∈V , (u,u)∈E

● Graphe irréflexif : ∀ u∈V , (u,u)∉E


● Graphe symétrique : (u,v)∈E => (v,u)∈E
● Graphe asymétrique : (u,v)∈E => (v,u)∉E , il est donc irréflexif

● Graphe antisymétrique : (u,v)∈E et (v,u)∈E => u = v , un graphe asymétrique est donc antisymétrique.
● Graphe transitif : (u,v)∈E et (v,s)∈E => (u,s)∈E
● Graphe pondéré : auquel on a associé une ou plusieurs fonctions d’évaluation

● Chaîne : séquence d’arête telle que chaque arête ait une extrémité commune avec la suivante.
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● Cycle : est une chaîne qui contient au moins une arête, telle que toutes les arêtes de la séquence sont différentes et dont
les extrémités coïncident.
● Chemin : chaîne dans le cas orienté

● Circuit : cycle dans le cas orienté

● Parcours élémentaire : si tous les sommets qui le composent sont tous distincts

● Parcours simple : si tous les arcs qui le composent sont distincts


● Parcours hamiltonien : passe une et une seule fois par chaque sommet du graphe

● Parcours eulérien : passe une et une seule fois par chaque arc du graphe

● Parcours préhamiltonien : passe au moins une fois par chaque sommet du graphe ● Parcours préeulérien : passe au

moins une fois par chaque arc du graphe ● Graphe connexe : si ∀ u et v∈V il existe une chaîne reliant u à v.

● Graphe fortement connexe : si ∀ u , v∈V il existe un chemin reliant u et v

● Composante fortement connexe (cfc) : un sous-ensemble de sommets tel qu’il existe un chemin entre deux sommets
quelconques.
● cfc maximale : un ensemble maximal de cfc.

● Graphe k-connexe : ( 1≤k≤|V |) si le retrait de k-1 sommets quelconques préserve sa connexité.

Chapitre 2 : repgraphes

● Distance : entre deux sommets x et y est d(x,y) est la plus petite longueur de chaîne entre x et y ( nombre d’arêtes)

● Diamètre : la plus longue distance entre deux sommets

:
● Excentricité la distance maximale entre le sommet A et n’importe lequel des autres sommets du graphe
● La maille d’un graphe μ(G) : la longueur du plus petit cycle

Chapitre 3 : graphes remarquables

● Graphe k-partis : s’il existe une partition de l’ensemble de ses sommets V=V1+ …+Vk (+ : union disjointe) telle que aucun de

ses graphes induits : G(Vi) , i=1,…,k, ne contienne d’arête.

● Stable : ensemble de sommets induisant un sous-graphe sans arête.

● Notation K : soit |Vi|=n i , 1≤i≤k , on notera kn1,n2,…,nk un modèle du graphe k-parti correspondant.

➢ Théorème : un graphe simple d’ordre fini est biparti ssi ne contient pas de cycle de longueur impaire.

● Point d’articulation : sommet u∈V tel que le graphe G[V\{u}] possède une composante connexe de plus que G

● Isthme (ou pont) : arête e∈E tel que le graphe G(V,E\{e}) possède une composante connexe de plus que G.

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Proposition : une arête e est un isthme ↔ e n’appartient à aucun cycle de G.

➢ Théorème :
un graphe connexe G=(V,E) est un graphe orientable, s’il existe une orientation des arêtes de telle sorte que le graphe
orienté obtenu, par orientation des arêtes, soit fortement connexe.
➢ Théorème : un graphe connexe d’ordre fini G est orientable ssi chaque arête est contenue dans au moins un cycle.

● Arbre : un graphe connexe et acyclique.


➢ Théorème :
Soit G=(V,E) un graphe simple.
Les assertions suivantes sont équivalentes :
1. G est un arbre
2. G est connexe et chaque arête est un isthme
3. 2 sommets distincts sont connectés par exactement une chaine élémentaire
4. G est sans cycle et l’ajout d’une nouvelle arête crée exactement un cycle élémentaire.
Si de plus G est d’ordre fini, ces assertions sont aussi équivalentes à chacune des précédentes :

5. G est sans cycle et |E|=|V|-1


6. G est connexe et |E|=|V|-1

▪ Propriété : pour n’importe quel graphe, soit G=(V,E), si G est connexe alors |E|≥|V | − 1. Si G est acyclique alors
|E|≤|V−1.
▪ Propriété :
un arbre G=(V,E) ayant |V |≥2 sommets admet au moins deux feuilles.

● Une forêt : est un graphe sans cycle (donc nécessairement simple). Ainsi, les composantes connexes d’une forêt sont
des arbres.

Corollaire : Soit G une forêt ayant n sommets et k composantes connexes. Alors G possède n-k arêtes.

Corollaire : Soit G=(V,E) un graphe simple d’ordre fini ayant k composantes connexes. G est sans cycle ssi |E|=|V|-k.

Proposition :
un graphe G=(V,E) d’ordre fini admet un arbre G’=(V,E’) comme graphe partiel ssi il est connexe.
o Un arbre partiel de G qui est un arbre est appelé arbre de recouvrement de G.

● Racine : x est une racine de G si ∀y∈V {x} il existe un chemin de x à y

● Antiracine : x est une antiracine de G si ∀y∈V {x} il existe un chemin de y à x

● Arborescence : c’est un digraphe simple G=(V ;E) vérifiant les conditions suivantes :

- Le graphe sous-jacent est un arbre

- Il existe un sommet r (racine de l’arborescence) de degré entrant 0 et tout autre sommet à un degré entrant égal à 1.

Soit G=(V,E) un digraphe dont le graphe sous-jacent a k ≥ 1 composantes connexes. Le digraphe G est une forêt
orientée si les composantes connexes du graphe sous-jacent sont des arborescences.

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● Arborescence recouvrante : un digraphe partiel G=(V,E) d’un digraphe G=(V,E) qui est une arborescence est appelé
arborescence recouvrante.

Proposition :
Soit G=(V,E) un arbre d’ordre fini. Pour tout sommet r de G, il existe une orientation telle que G soit une arborescence de
racine r.

Proposition :
Soit G=(V ;E) une arborescence et x un sommet. Le sous-digraphe Gx induit par :

V x = {y∈V : il existe un chemin de x à y} est une arborescence (appelée arborescence attachée).


● Soit G= (V,E) une arborescence de racine 𝑟, si a = (𝑥, y) ∈ E :
○ 𝑥 est père de 𝑦 et que 𝑦 est fils de 𝑥
○ 2 sommets ayant même père sont des frères.
○ Un sommet ayant au moins un fils est dit interne ;  
○ Une branche de 𝑥 ∈ V est un chemin partant de 𝑥 et allant jusqu’à une feuille.  
○ La hauteur d’un sommet 𝑥 est la longueur du plus grand chemin partant de 𝑥 et allant à une
feuille ;  
○ La hauteur d’une arborescence est la hauteur de sa racine ;  
○ La profondeur d’un sommet 𝑥 est la longueur de l’unique chemin de la racine à 𝑥 :
 d’après le Th-arbre, il existe une unique chaine entre 𝑟 et 𝑥n = 𝑥 :
■ C = (𝑟, 𝑥1, 𝑥2,..., 𝑥n)
■  Comme G est une arborescence, le degré entrant de 𝑥i est égal à 1,
■ donc l’arête orientée correspondant à a0 va de r à x1 et de même pour les autres a i

■ ainsi C fournit en réalité un chemin de r à x

● Arborescence binaire complète parfaite : si toutes les feuilles sont à une même profondeur et si tout
sommet qui n’est pas une feuille a exactement 2 fils.

h+1
Proposition : une arborescence binaire parfaite de hauteur h possède 2 - 1 sommets.

Chapitre 4 : graphes eulériens / Hamiltonien

Graphes eulériens

● Soit G=(V,E) un graphe connexe d’ordre fini.


- Un cycle (un circuit) de G est dit eulérien s’il passe par toutes les arêtes (les arcs) de G exactement une fois .
- Le graphe G (digraphe) est eulérien s’il contient un cycle (circuit) eulérien.
- Une chaine est eulérienne si elle est simple et contient toutes les arêtes de G.
- Un chemin semi-eulérien est un chemin passant par tous les arcs exactement une fois .
- Le graphe (digraphe) est semi-eulérien s’il contient une chaine eulérienne(chemin semi-eulérien).

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Lemme :
soient G=(V,E) un graphe d’ordre fini et C une chaîne simple de G. Alors dans le graphe sous-jacent à C, tous les sommets
dont le degré pair, sauf les extrémités de C (quand elles sont distinctes) qui sont de degré impair.
● Graphe sous-jacent à une chaîne C : désigne le sous-graphe dont les sommets et les arêtes sont ceux et celles apparaissant
dans C.

➢ Théorème :
un graphe connexe d’ordre fini G=(V,E) est eulérien si et seulement si tous ses sommets sont de degré pair.
Corollaire : Le graphe G est semi-eulérien ssi il n’a aucun sommet de degré impair ou bien 2 sommets de degré impair.
Lemme : Tout cycle C dans un graphe G=(V,E) d’ordre fini peut se décomposer en cycles élémentaires
C1,…,Ck arête-disjoints.

Corollaire : Un graphe G=(V,E) connexe d’ordre fini est eulérien ssi l’ensemble de ses arêtes peut être partitionné en
cycles élémentaires arête-disjoints.
➢ Théorème :
Soit G=(V,E) un digraphe dont le graphe sous-jacent est connexe. Alors G est eulérien ssi ∀ x∈V , d-( x )=
d +( x )

Construction d’un parcours eulérien :


1. Commencer avec une pile vide et un cycle vide (cycle eulérien )
o Si tous les sommets ont un degré pair, choisir un au hasard
o S’il y a exactement 2 nœuds ayant un degré impair, choisir l’un d’entre eux
o Sinon pas de cycle ni chaine eulérienne
2. Si le sommet courant n’a aucun voisoin:
o   L’ajouter au cycle
o  On supprime le dernier sommet de la pile et on le prend comme sommet courant
Sinon (il a des voisions):  
o Ajouter le sommet x à la pile  
o Choisir l’un de ses voisins y  
o Supprimer l’arête qui les lie et le sommet y devient le prochain sommet à explorer
3. Répéter étape 2 jusqu’à ce le sommet courant n’a plus de voisin et la pile est vide
Graphes hamiltonien
● Soit G=(V,E) un graphe connexe d’ordre fini.
- Un cycle (un circuit) de G est dit hamiltonien s’il passe par toutes les arêtes (les arcs) de G exactement une fois .
- Le graphe G (digraphe) est hamiltonien s’il contient un cycle (circuit) hamiltonien.
- Une chaine (chemin) est hamiltonienne si elle passe par tous les sommets du graphe G une et une seule fois.
- Le graphe (digraphe) est semi-hamiltonien s’il contient une chaine hamiltonienne (chemin hamiltonien).

Proposition :
si on ôte k nœuds quelconques d’un graphe hamiltonien, on obtient au plus k composantes connexes.

➢ Théorème de Dirac : Soit graphe G = (V,E) graphe simple / ∣ v ∣ = n ≥ 3. Si ∀ u ∈ V, d(u) ≥ n/2 alors G possède un circuit

hamiltonien.
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➢ 1er Théorème d’Ore : Soient G = (V,E) un graphe simple ayant n ≥ 3 sommets et 𝑥 et 𝑦 deux sommets tels

que d(𝑥)+d(𝑦) ≥ n. Le graphe G est hamiltonien si et seulement si le graphe G + {𝑥, 𝑦} l’est.

➢ 2ème Théorème d’Ore : Soit G = (V,E) à n ≥ 3 sommets. Si pour tout couple de sommets non adjacents (𝑥, 𝑦),

on a d(𝑥)+d(𝑦) ≥ n ≥ n, alors G est hamiltonien.

● Fermeture d’un graphe :


Soit G0 = (V0, E0) un graphe. On définit une suite finie de graphes (simples) :
G0,G 1,...,G k = (V i,E i)

∀i, on ajoute à Gi une arête comme suit :

Gi+1= Gi +{u,v} où u et v sont tels que

{u,v} ∉ Ei et dGi( u) + dGi( v) ≥ ∣V ∣

où dGi d ésigne le degré́ d ’un sommet dans le graphe Gi. La procédure s

’arrête à Gk si pour tous sommets u, v, : soit {u,v} ∈ Ek, soit d Gk ( u) +

dGk( v) < ∣V∣ .

Le graphe obtenu la dernière étape s’appelle la fermeture ou la clôture de G0.

Lemme :
∀ G= (V,E) ayant au moins trois sommets, la fermeture d’un graphe est unique.
➢ Théorème de Chvatal et Bondy :
Soit G = (V, E) à n ≥ 3 sommets :
1. G est hamiltonien si et seulement si sa fermeture F(G) l’est.
2. Si F(G) est un graphe complet alors G est hamiltonien.
➢ Théorème de Chvatal :
Soit G=(V,E) un graphe simple ayant n ≥ 3 sommets ordonnés par degré croissant : d(v1) ≤ d(v2) ≤ … ≤ d(vn).

o Si, pour tout k < n/2, le graphe satisfait d(vk ) ≤ k ⇒ d(vn−k ) ≥ n − k

o Alors G possède un circuit hamiltonien.

➢ Théorème de Woodall :
Soit G = (V, E) un digraphe d’ordre fini dont le graphe sous-jacent est connexe avec |V | = n. Si ∀ x ∈ V , d−(x) ≥ n/2 et

d+(x) ≥ n/2, alors le digraphe est hamiltonien.

● Line-graphe ou graphe représentatif :

Chapitre 5 : Arbres couvrants minimums


● Arbre couvrant :
● Arbre couvrant de poids minimum : l’arbre couvrant dont le poids est le plus petit de tous les arbres
couvrants.

➢ Théorème de Cayley : Si G est le graphe complet à n sommets il y a n n-2 arbres couvrants différents.

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Proposition :
Un arbre couvrant de poids minimum est unique si et seulement si les poids de ses arêtes sont deux à deux distincts.
Approche générique
● Un cocyle : (A) (ou une coupe (A, V-A)) d'un graphe G = (V;E) est un ensemble d'arêtes incidentes à un sous ensemble A⊆

G, c’est-à-dire l'ensemble des arêtes n'ayant qu'une extrémité dans A l'autre extrémité étant dans V-A.
● Cocycle élémentaire :  Un cocycle est élémentaire s’il est composé d'arcs reliant 2 sous-ensembles de sommets connexes

tel que A1 ∩ A2= ∅ et A1 ∪ A2 est une composante connexe de G connexe.

▪ Propriété 1 : Tout cycle est la somme de cycles élémentaires sans arête commune.
▪ Propriété 2 : Un cycle est élémentaire si et seulement s’il est minimal.  
● Cycle minimal : s’il n’est plus un cycle après suppression d’une partie quelconque de ses arcs.

● base de cycles :  

au sens vectoriel : espace vectoriel  


comme étant une famille de cycles libre et génératrice
o  Libre : tous les cycles indépendants, aucun ne peut se définir comme combinaison linéaire des autres) .
o Génératrice : tout cycle peut s'écrire comme combinaison linéaire des cycles de la famille.  
● nombre cyclomatique : Le cardinal commun de toutes les bases de cycles noté µ.

▪ Propriété 3 : Soit un graphe G d'ordre n avec m arêtes et p composantes connexes :


o µ(G) = m - n + p

▪ Propriété 4 : Tout cocycle est la somme de cocycles élémentaires sans arc commun.
▪ Propriété 5 : Un cocycle est élémentaire si et seulement s’il est minimal.  
● Cocycle minimal : s’il n’est plus un cocycle après suppression d’une partie quelconque de ses arcs.

● Base de cocycles :  

au sens vectoriel : espace vectoriel  


comme étant une famille de cocycles :
o Libre : tous les cocycles indépendants, aucun ne peut se définir comme combinaison linéaire des autres) .
o Génératrice : tout cocycle peut s'écrire comme combinaison linéaire des cocycles de la
famille.  
● nombre cyclomatique : Le cardinal commun de toutes les bases de cocycles noté λ.
Propriété 6 : Soit un graphe G d'ordre n (n sommets) avec p composantes connexes : λ(G)=n-p
Chapitre 6 : les graphes planaires
● Graphe planaire : G est planaire s’il est possible de le représenter dans le plan affine euclidien de manière telle que les
sommets distincts de G soient des points distincts du plan et que les arêtes soient des courbes qui ne se croisent qu’aux
extrémités.
Une telle représentation est appelé représentation planaire de G.

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● Graphe planaire : Un graphe G = (V, E) est dit planaire, si il existe une fonction de projection φ : V → P de l’ensemble des

sommets du graphe dans le plan et que pour chaque arrête {u,v} ∈ E il existe une courbe continue Cuv : [0, 1] → P telle que

Cuv(0) =φ(u) et Cuv(1) =φ(v). Ces courbes ne doivent se croiser qu’aux sommets.

● Face : Soit G un graphe planaire. Une face F de G est une région maximale du plan délimitée par un ensemble d’arêtes de G,
et qui n’en contient aucune.
o Le degré de F noté deg(F), est le nombre d’arêtes de G qui bordent F.
o Un graphe planaire fini contient toujours une et une seule face infinie càd non bornée.
● Frontière d’une face : l’ensemble des arêtes qui « touchent » la face
o 2 faces F et F′ sont adjacentes si leurs frontières ont au moins une arête commune.

Proposition :
Si G est un graphe planaire et F une face de G. Il est possible d’obtenir une représentation planaire de G telle que F soit la
face infinie.
o En particulier, pour tout sommet 𝑥 de G, on peut obtenir une représentation planaire du graphe G telle que 𝑥

appartienne à la face infinie.

▪ Propriété : Soit G un graphe planaire et 𝑚 le nombre d’arêtes de G alors

∑ deg (F) = 2m
F/face(G)

➢ Théorème (Formule d’Euler ) :


Dans un graphe planaire connexe (fini) possédant 𝑠 sommets, 𝑎 arêtes et f faces, on a

s−a+f=2

Corollaire : Toutes les cartes d’un même graphe planaire ont le même nombre de faces.

Corollaire : Soit G un graphe simple planaire connexe à n sommets et 𝑎 arêtes alors a≤3n − 6

● Le graphe triangle : est un graphe possédant 3 sommets et 3 arêtes. o Un graphe sans triangle est un graphe qui ne

possède pas de triplet d'arêtes formant un triangle .

Corollaire :
Soit G un graphe simple planaire connexe à n sommets et a arêtes. Si G est sans triangle alors a≤2n − 4

➢ Théorème : Les graphe K5 et K 3,3 ne sont pas planaires.

● Graphes homéomorphes : La subdivision d’une arête e = {a, b} d’un graphe G=(V,E) consiste à remplacer cette arête par 2
nouvelles arêtes e1={a, u} et e2={u, b} où u est un nouveau sommet n’appartenant pas à V.
o Deux graphes sont homéomorphes s’ils peuvent être obtenus par une suite finie (voire vide) de subdivisions à partir
d’un même graphe.
➢ Théorème de Kuratowski (1930) :
o Un graphe est planaire si est seulement s’il n’est pas homéomorphe à K5 ou K 3,3
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o Si un graphe G a un sous graphe qui est homéomorphe à K5 ou K 3,3 alors il n’est pas planaire.
● Slide 19 chapitre 7
Lemme :
Si G est un graphe non planaire, ne contenant pas de sous graphe homéomorphe à K 5 ou K 3,3, et si G est minimal en
nombre d’arrêtes, alors G est 3-connexe.

Lemme :
Soit G un graphe 3-connexe ayant au moins 5 sommets. Il existe une arête e∈ E telle que la contraction G · e soit
encore 3-connexe.

Lemme :
Soit G = (V,E), si pour une arête e ∈ E, G · e ne contient pas de sous graphe homéomorphe à K5 ou K3,3, alors G aussi

n’en contient pas.

Lemme : Tout graphe 3-connexe et qui ne contient pas de sous graphe homéomorphe à K 5 ou K 3,3 est planaire.

● Dual : On appelle dual d’un graphe planaire (appelé primal) le graphe obtenu de la façon suivante :

o  dans toute face du primal on dessine un sommet du dual,

o pour toute arête séparant deux faces du primal, on dessine une arête joignant les deux sommets correspondants
du dual et qui traverse l’arête correspondante du primal Ses propriétés : Un graphe dual est toujours connexe.
o Un graphe dual d'un graphe planaire est planaire également par construction.   o Un graphe dual peut
comporter des boucles et des arêtes multiples même si le graphe initial est planaire et simple.

● Dualité : relation symétrique :  si G2 est le dual de G1, alors G1 est le dual de G2.

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