Vous êtes sur la page 1sur 1

MENU #

Je cherche… "

Accueil » Blog » Cultivation »


Quelle est la différence entre Indica et
Sativa ?

Quelle est la
di!érence entre
Indica et Sativa ?
Quelle est la différence
entre Indica et Sativa ?
de Sensi Seeds

01:09

Par Sensi Seeds !


Actualisé le 01/13/2021 Share

Cet article décrit les différences entre les


plantes de cannabis sativa et indica.
Lisez la suite pour en savoir plus sur les
origines et les différents schémas de
croissance des deux espèces, ainsi que
sur les effets que leur consommation
peut entraîner.

Du point de vue scientifique (et légal) tout


cannabis est Cannabis Sativa L.

Dans la pratique, indica et sativa sont les


noms utilisés pour distinguer les deux
côtés du « spectre » du cannabis, et il
existe de nombreux éléments les
différenciant.

Il existe une large gamme spectrale de


types de croissance, de qualités et d’effets,
dont la plupart sont le résultat de la
capacité remarquable du cannabis à
s’adapter à son environnement.

Dans la mesure où du point de vue


génétique, et au niveau des croisements
possibles (i.e., culture d’hybrides) toutes
versions de la plante (incluant le chanvre
industriel, et le Cannabis Ruderalis J.) sont
considérées comme appartenant à la
même espèce polymorphique.

Quelles sont leurs


origines? – Indica vs Sativa
Cannabis Indica L.

La plupart des variétés indica sont


originaires de l’Asie du Sud et du sous-
continent indien (l’Afghanistan, le
Pakistan, l’Inde, le Tibet, le Népal, etc.).

Cannabis Sativa L.

Les sativas sont en général originaires des


zones équatoriales – la Thaïlande, le
Cambodge, la Jamaïque, le Mexique, etc.

Di!érence entre Indica et


Sativa – apparence
physique
Les indicas sont compactes et trapues, aux
têtes denses, lourdes et aromatiques.

Les plantes de cannabis produisent des


nœuds à intervalles régulières le long de
leurs tiges, et ces nœuds accueillent les
feuilles, branches et fleurs (têtes). Les têtes
des indicas ont tendance à croître en
grappes à des espaces variables de
relativement petite taille (connus comme
les entre-nœuds) entre les grappes.

En pareilles conditions, les sativas


atteignent une plus grande hauteur que
les indicas.

Les têtes des sativas sont ordinairement


plus grandes que celles des indicas, parce
qu’elles croissent sur la longueur d’une
branche au lieu de se former en grappes
autour des entre-nœuds. Sèches, leur
poids est plus bas que celui des têtes
indicas à cause de leur densité plus basse.

L’odeur des têtes des sativas est souvent


aussi moins forte, pendant la croissance
comme à l’état sec.

La di!érence de temps de
floraison
Les indicas sont les variétés de cannabis
qui fleurissent plus rapidement, le temps
de floraison en étant ordinairement de 45
à 60 jours.

Les sativas prennent plus de temps pour la


floraison. En général, elles prennent 60 à
90 jours pour terminer leur floraison.

D’autre part, le temps de croissance est


bien plus court que celui des indicas
AVANT de fleurir. Aussi le temps total pour
les sativas est-il plus ou moins égal à celui
des indicas (parfois même plus court sur la
base des « heures de lumière »).

Di!érence entre Indica et


Sativa – taille
La floraison commencée, les indicas
tendent à atteindre leur hauteur assez
lentement.

On peut s’attendre à ce qu’une indica


atteigne 50 à 100% de sa hauteur de
croissance vers la fin de la période de
floraison.

La raison est que dans les régions


équatoriales la différence entre le nombre
d’heures de lumière du jour en hiver et
celui en été n’est pas très grande. Aussi,
dans leur environnement d’origine, les
sativas croissent et fleurissent
simultanément.

C’est pourquoi les horticulteurs d’intérieur


doivent déjà mettre une sativa en floraison
avant qu’il ne se produise trop de
croissance végétative. En cultivant avec
des clones il y a beaucoup de variétés de
cannabis sativa que l’on peut mettre en
floraison dès que le clone aura formé des
racines.

Les sativas continuent en général à croître


pendant la floraison, atteignant souvent
200% à 300% de leur hauteur de
croissance ou même plus.

Di!érence entre Indica et


Sativa – e!ets
Tenter d’expliquer les différences d’effets
entre les variétés de cannabis indicas et
celles sativas est peut-être ce qui est le
plus révélateur, et pourtant, le plus difficile,
particulièrement aux gens qui n’ont jamais
consommé de substances psychoactives.
De plus, de nouvelles preuves suggèrent
que la cause de ces différences n’est pas ce
qu’on a toujours pensé !

Nous publions souvent sur notre blogue


des articles au sujet des différences
physiques, historiques et géographiques
entre les deux principaux types de notre
plante préférée ; cet article se concentre
sur les différences d’effets entre les indicas
et les sativas (pour simplifier les choses,
disons que par indicas nous entendons les
variétés de cannabis à dominance indica,
et sativas, celles à dominance sativa).

« être stoned » avec une


indica vs « être high » avec
une sativa

Indica vs sativa – what’s the


difference in the effect?
de Sensi Seeds

00:49

Les consommateurs de cannabis


expérimentés disent souvent que les
indicas les rendent « stoned » alors que les
sativas les rendent « high » pour décrire
dans quel état d’esprit ils se trouvent. Des
exemples du premier cas de figure
pourraient être « je ne veux vraiment pas
me lever du sofa, je suis si stoned que j’ai
l’impression d’être assis dans un gros
nuage chaud », alors que dans le
deuxième, on pourrait dire « je suis si high,
j’aurais envie de faire des biscuits ou de
regarder une comédie, je suis si high,
sérieusement, arrête de rire, je suis, si
high ».

Si vous avez déjà fait l’expérience de tels


effets, vous comprenez bien, mais pour
ceux qui n’ont jamais fumé, c’est un peu
plus difficile à cerner. Les écrivains, de
Charles Baudelaire à Jack Kerouac, ont
caressé de l’esprit et avec leurs mots les
états d’esprit altérés déclenchés par le
cannabis en essayant d’entrainer les
lecteurs dans les mondes qu’ils ont
explorés sous les effets de la drogue.

Il est di"cile d’expliquer et


de comprendre les
di!érences entre les e!ets
des indicas et ceux des
sativas
L’interprétation des mots des
psychonautes et la transmission fidèle de
la vérité subjective de l’expérience
ressentie dépendent en grande partie du
lecteur. Si le lecteur n’a jamais ressenti rien
de comparable aux effets psychoactifs
d’une indica, d’une sativa ou des deux,
peut-il vraiment comprendre ce que veut
dire l’écrivain ?

Heureusement, cet article n’a pas besoin


de concurrencer avec Kerouac, Baudelaire
et compagnie, mais simplement
d’expliquer aux non-initiés et à ceux qui
n’ont pas d’expérience les différents
résultats possibles de la consommation de
sativa et d’indica. Il est important de
comprendre qu’une n’est pas
objectivement « meilleure » que l’autre ;
une des choses les plus merveilleuses du
cannabis est qu’il semble avoir un usage
pour toute occasion !

E!ets typiques d’une


indica
Les variétés de cannabis indicas sont
associées avec des effets de relaxation
corporelle, comme si le stress s’écoulait
des muscles. Si vous vous sentez tendu ou
abattu par la pression, consommer une
indica peut dissiper l’inconfort et le
remplacer par un sentiment de bien-être
soporifique. Imaginez-vous le sentiment
de reposer dans un bain chaud, ou encore,
celui qui vient après un bon massage.

Les pensées ralentissent, le temps semble


s’allonger et, comme le veut le stéréotype,
il est possible que vous deveniez si
détendu que vous oubliiez ce que vous
étiez en train de faire, ou où vous alliez !
Une différence souvent relevée est que les
indicas produisent un sentiment de
sommeil ou de passivité, alors que les
sativas induisent une envie de faire
quelque chose.

Stéréotypes du « Stoner »
Il est intéressant de noter qu’en vertu de la
prohibition, la majorité du cannabis cultivé
et vendu est de type indica puisqu’il
implique moins de risque (il se cultive plus
rapidement et donne de plus grosses
récoltes). L’image médiatique négative du
« stoner paresseux et apathique » peut en
partie être attribuable au fait que les gens
contraints à acheter du cannabis sur le
marché illégal n’ont pas bien d’autres
choix en vertu de cette prévalence des
variétés indicas. Avec les importants
changements dans les lois auxquels nous
assistons (particulièrement aux Etats-Unis)
et toutes les nouvelles sativas offertes,
dans quelques années, le nouveau
stéréotype sera celui du consommateur de
cannabis « hilare et hyperactif ». Ce qui
nous amène au prochain sujet.

E!ets typiques d’une


sativa
Les variétés de cannabis sativas sont
associées à un sentiment énergisant qui
affecte le cerveau et l’esprit. On peut se
sentir envahi de créativité au point de
réaliser soudainement, le regard perdu
dans le vide, que des idées défilent dans
notre esprit et naissent de nouveaux
concepts qui auparavant ne semblaient
avoir aucun lien entre eux et qui
maintenant nous inspirent. De nombreux
rapports anecdotiques, et certaines
preuves scientifiques, veulent que le
cannabis augmente la reconnaissance des
formes. Aucune étude ne démontre si les
sativas sont plus aptes à déclencher ce
type d’effet, mais il est très probable que
ce soit le cas.

Les sativas rendent aussi les choses plus


drôles, bien plus drôles qu’à l’habitude.
Elles ont le pouvoir de vous rendre
complètement inaptes à faire autre chose
que rire ; tout à coup, on est très sensible à
l’absurde. On peut aussi être pris d’un désir
énergétique de faire quelque chose. Quoi ?
Ça dépend d’une personne à l’autre. Les
sportifs peuvent avoir envie de faire de la
course ou de s’entraîner. Les artistes
auront envie de créer, les musiciens, de
jouer de la musique, les jardiniers de
jardiner, etc. L’inspiration qui vient d’une
sativa se concrétisera avec ce que vous
avez sous la main.

Les e!ets des indicas vs


ceux des sativas : un
retournement de situation
Cannabis sativa L. a été classée pour la
première fois en 1753 EC ; Cannabis indica
Lam. en 1785 EC. La classification n’a pas
été faite en fonction de leurs effets, mais
plutôt selon des caractéristiques
botaniques. Les auteurs cannabiques
contemporains comme Robert Connell
Clarke ont basé leurs premiers travaux sur
cette classification. Ils ont ensuite ajouté
plus d’information sur le type d’effets
(high/stoned) dérivés de la consommation
de sativas ou d’indicas.

Les recherches sur les effets du cannabis


ont mené à la découverte, puis à la
synthèse du CBD en 1963 et du THC en
1964. Pendant des décennies on a pensé
que les variétés sativas contenaient plus
de THC et que les indicas contenaient plus
de CBD. La prohibition a fait en sorte que
cette information ne soit partagée que de
bouche à oreille, mais elle a tout de même
été diffusée.

La présente information sur les différences


d’effets entre les sativas et les indicas est
connue depuis au moins les années 70,
époque où on a commencé à déployer des
programmes de croisement élaborés et
avoir accès à du matériel génétique des
quatre coins de la planète. Ben Dronkers
et ses contemporains ont joué un rôle
crucial dans l’élaboration et le raffinement
de variétés de cannabis – indicas, sativas et
hybrides –aujourd’hui formant la base de
l’industrie moderne des graines de
cannabis élaborées à partir des variétés
traditionnelles sauvages.

D’innombrables hybrides apparaissent


chaque année, et la recherche sur la
chimie et la taxonomie du cannabis peine
à garder le rythme. Bien que les humains
connaissent depuis des milliers d’années
les effets psychoactifs du cannabis, ce n’est
qu’à la fin des années 1980 que nous
savons découvert pourquoi – et la réponse
réside dans le système endocannabinoïde.

La science objective du cannabis n’en est


qu’à ses débuts. Comparativement à
l’expérience subjective de millions de
consommateurs de cannabis, on pourrait
même dire qu’elle est encore en gestation.
Où voulons-nous en venir ? En réalité, il n’y
a presque aucune différence dans les
niveaux de CBD et de THC entre les sativas
et les indicas.

Une fois encore, tout ce que


nous savons est faux
Avec la publication de l’ouvrage Cannabis:
Evolution and Ethnobotany en 2013, les
définitions vernaculaires d’indica et de
sativa ont été remises en cause (bien
qu’elles s’appuient sur les travaux de
Linnaeus et de Lamarck) autant pour des
raisons d’exactitude que d’utilité.

Les termes « chanvre à grandes feuilles


/drogue » et « chanvre à feuilles
étroites/drogue » ont été proposés comme
alternatives afin de mieux décrire quatre
types principaux de cannabis et non deux.
Dans les faits, ces termes n’ont pas été
adoptés. (Sensi Seeds continue d’employer
les termes vernaculaires et leur définition
parce qu’ils sont plus faciles à trouver et
sont mieux compris par notre public.)

Dans les deux dernières années, la


recherche fondée sur la science et non sur
des preuves anecdotiques a contredit tout
ce que nous savions au sujet des
différences entre l’apparence et l’évolution
des indicas et des sativas, mais aussi, entre
leurs effets respectifs.

Exercice futile
Dr Ethan Russo est neurologue et
chercheur en psychopharmacologie en
plus d’être le directeur médical de
PHYTECS, une entreprise de
biotechnologie effectuant des recherches
sur le système endocannabinoïde. Dans
cet entretien convaincant (2016), il
s’exprime sans retenue au sujet de la
compréhension populaire actuelle des
différences entre les effets des indicas et
des sativas :

« … la distinction
sativa/indica
communément trouvée
dans les ouvrages de
vulgarisation n’a aucun
sens et n’est qu’un exercice
futile… il faut quantifier les
composantes biochimiques
d’une variété données de
cannabis et les corréler
avec les effets observés
dans de vrais patients. »

Dr Russo poursuit en disant que ce sont


les monoterpènes qui dictent les effets des
différents types de cannabis. Les effets
sédatifs associés aux variétés indicas et à
leur supposée haute teneur en CBD et
faible teneur en THC découlent du
myrcène. Le sentiment euphorisant
associé au présumé haut taux de THC et
faible taux de CBD des sativas est
déclenché par le limonène (aussi trouvé
dans l’écorce des agrumes).

Dr Ryan Vandrey, un pharmacologue du


comportement chez Johns Hopkins
spécialiste du cannabis et des
cannabinoïdes, n’est pas d’accord avec le
point de vue de Dr Russo, mentionnant le
peu d’études sur le sujet. Cet article
explore les différents points de vue
scientifiques et l’état de la recherche
(2016), alors que celui-ci datant de 2018
apporte plus de détails sur les terpènes.

Profil complet de
l’empreinte biochimique
L’étude publiée en 2016 Cannabis: From
Cultivar to Chemovar II—A Metabolomics
Approach to Cannabis Classification est
sûrement la plus approfondie à ce jour.
Elle postule que la nomenclature devrait
s’appuyer sur le profil des chimiovariétés –
une sorte d’empreinte complète pour
chaque variété décrivant son profil
cannabinoïdes, ses monoterpènes et ses
sesquiterpènes.

La conclusion de l’étude garde certains


espoirs pour la rétention de distinctions
simples et familières entre les indicas et les
sativas : « … les obtentions de désignations
vernaculaires indica et sativa pourraient
très bien être séparées en deux groupes,
ce qui veut dire qu’il existe de réelles
différences dans la composition chimique
entre ces deux types de cannabis ».

Au lieu de s’appuyer sur le ratio THC:CBD,


cette classification est faite en fonction
d’autres cannabinoïdes et des terpènes.
Les cannabinoïdes moins connus
cannabichromène (CBC) et cannabigérol
(CBG) ont été trouvés « en concentrations
légères mais significatives » dans les
variétés désignées comme étant sativas.
Pour « l’identification des types indicas
vernaculaire [sic] », les différentes
compositions en terpènes et la présence
de terpènes hydroxylés étaient de « bons
marqueurs chimiques ».

Nous commençons à peine


à comprendre la science
complexe du cannabis
Voilà qui décrit bien les preuves
scientifiques tout autant que les rapports
anecdotiques. L’expérience nous montre
incontestablement que différents types de
cannabis produisent différents effets ; le
seul problème est qu’alors que nous
savions pourquoi, en réalité, nous
commençons à peine à comprendre le
sujet.

C’est comparable à l’évolution de la


science planétaire. Les humains ont
toujours vu le soleil bouger dans le ciel, et
les théories pour expliquer son
mouvement ont graduellement évolué. On

Vous aimerez peut-être aussi