Encyclopédie Médico-Chirurgicale 22-057-A-05

22-057-A-05

Pathologie des glandes salivaires

F Guilbert

Résumé. – Le lecteur est invité à se reporter aux chapitres consacrés dans cet ouvrage à l’exposé des données
fondamentales intéressant les glandes salivaires qui ne sont pas abordées dans les articles suivants.
© 2001 Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.

Mots-clés : glandes salivaires principales, glandes salivaires accessoires, données fondamentales.

L’anatomie descriptive et topographique des glandes salivaires,
indispensable au chirurgien, ne saurait être ignorée du clinicien pour
bien des raisons.
C’est à lui que revient l’opportunité de situer au sein du tissu
salivaire un nodule perçu au travers du tégument. À titre
d’exemples, comment ignorer que la parotide déborde plus ou
moins largement sur la face externe du masséter et comporte
souvent, comme l’ont montré de nombreuses sialographies, un lobe
massétérin individualisé ; ou encore que son pôle inférieur descend
toujours plus bas qu’on ne le croit et que son pôle interne est
accessible au toucher au travers de la muqueuse para-amygdalienne.
Une bonne connaissance de la morphologie et des rapports de
voisinage des glandes principales est encore utile à l’interprétation
Francis Guilbert : Professeur des Universités, service de stomatologie et de chirurgie maxillofaciale, groupe
hospitalier de la Pitié-Salpêtrière, 47-83 boulevard de l’Hôpital, 75651 Paris cedex 13, France.
raisonnée des images sialographiques ou des plans de coupe fournis
par la tomodensitométrie ou l’imagerie par résonance magnétique.
Méconnaître enfin l’existence des glandes salivaires accessoires,
dispersées sous la muqueuse buccale, compromettrait
singulièrement le diagnostic de tumeur salivaire, bien probable, qu’il
convient de suspecter en toute première analyse, en présence d’un
nodule buccal sous-muqueux.
De façon parallèle, si la physiologie, l’histologie et l’histochimie des
glandes salivaires ne sont, en raison de leur complexité, pleinement
appréhendables que par le fondamentaliste spécialisé, il n’en
demeure pas moins que les notions élémentaires en ces domaines
doivent être connues, afin de permettre de saisir les faits
pathologiques.
C’est pourquoi le lecteur est invité à se reporter aux chapitres
consacrés dans cet ouvrage à l’exposé des données fondamentales,
qui ne sont pas abordées dans les articles suivants.

Toute référence à cet article doit porter la mention : Guilbert F. Pathologie des glandes salivaires. Encycl Méd Chir (Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris, tous droits réservés), Stomatologie, 22-057-A-05, 2001, 1 p.