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Problématique :

Un des moyens de transport les plus appréciés par la population Algérienne est le train, plus rapide
que la route, relativement peu couteux, et permettant le transport de charges très importantes. Le
besoin croissant des usagers du train justifie l'importance du secteur de transport ferroviaire en
Algérie.

Afin de combler les besoins des usagers en termes d'infrastructures de transport ferroviaire, le
ministère des travaux publics et de transport a engagé un vaste programme d’investissement en
1999, visant la modernisation des infrastructures existantes et la création de nouvelles lignes
ferroviaires, permettant d’accroître la capacité de transport par rail (atteindre 12 000 km de réseau),
et d’assurer la compétitivité du chemin de fer.
Un des projets appartenant au programme national d'investissement ferroviaire est le projet de
dédoublement de la ligne ferroviaire Sétif- El ghourzi, une ligne qui permettra aux trains de
voyageurs de porter leur vitesse à 160 km/h et ceux des marchandises à 100 km/h, et réduira le
temps de parcours actuel d'El-Gourzi à Sétif qui passera à quarante-cinq minutes.

La maitrise d'ouvrage de ce projet est assurée par l'agence nationale d'étude et de suivi de la
réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), dont l'objectif de sa création est la
modernisation et le développement du secteur de transport ferroviaire en Algérie. Il fait appel à
plusieurs entreprises de réalisation, notamment le groupement IGES (Infrafer, GCB, EPTP, SERO
EST), et les sous-traitants ESTEL rail, et SETI rail.

Ce projet a démarré en 2006, et n'ai été livré jusqu'à aujourd'hui : onze ans de retard pour un
linéaire d'une longueur de 108 km, un retard qui n'est quand même pas non négligeable.

En effet, les projets d'infrastructure linéaire présentent la spécificité d'être complexes, saugrenus,
dans le sens où on ne peut pas savoir d'emblée où l’on travaille, les différentes tâches s'effectuant le
long du linéaire peuvent s'exécuter dans différentes directions, et feront par conséquent l'objet de
chevauchements entre elles, provoquant des collisions ingérables durant les travaux de réalisation,
et conduisant à une perte de contrôle du projet.
Aussi, on n'est pas sans savoir que le projet d'infrastructure linéaire, de par sa linéarité, est contraint
par plusieurs facteurs, entre autres : les contraintes environnementales et le franchissement
d'obstacles (tels que les ouvrages d'art), ces contraintes font que dans certaines zones, les travaux
sont plus ou moins rapides à mettre en œuvre, celles-ci devront donc être prises en considération.
Faute de quoi, des retards sur l'échéancier seront accumulés.
Le défi à relever dans les projets d'infrastructure linéaire est donc d'assurer une gestion qui respecte
sa spécificité, en l'occurrence sa linéarité.

Cette problématique nous a amené à se poser la question suivante :

- Comment concilier : spécificités des projets d'infrastructures linéaires, et gestion de


projet, notamment dans le cas du projet "dédoublement de la ligne ferroviaire qui relie
Sétif à El ghourzi" ?

Hypothèse :

- Intégrer la dimension spatiale dans le processus de gestion de projet (planification / suivi),


encore faut-il trouver un outil adéquat permettant de faciliter la démarche.

Objectifs :

Cette étude a pour objectifs de :

- Effectuer des recherches bibliographiques concernant le thème du travail, et le secteur dans


lequel évolue le cas d'étude.
- Réaliser une analyse approfondie du terrain qui nous a servi de cas d'étude (le projet de
dédoublement de la ligne ferroviaire qui relie Sétif à El ghourzi), en essayant d'en retirer les
différents problèmes ayant entravé la réalisation de ce dernier.
- Mettre en application une solution pour palier à ces problèmes, et ce en s'appuyant sur des
données théoriques.
- Interpréter les résultats de l'étude, en comparant ces avec ce qui a été réellement fait et
confirmer de ce fait l'hypothèse de notre étude.
Méthodologie de recherche :
Pour répondre à cet objectif, nous avons scindé notre travail en trois chapitres, avec pour chaque
chapitre un objectif, des outils et techniques de collecte et de traitement de données :

Chapitre 1 : Approche théorique et conceptuelle.


Objectif Outils et techniques de collecte des données
Poser de solides - Recherches bibliographiques : livres, mémoires ..
fondations scientifiques - Exemple d’un projet similaire « l’express Gautrain- Afrique du sud » :
au travail, en cernant les inspiration de la méthode de gestion de projet.
concepts fondamentaux - Contact de la responsable administrative et commerciale (Mme Valériane
liés au sujet. GABORIAU) du groupe projet linéaire : pour faire une demande d’une
version étudiante du logiciel Tilos 9.1 (l'outil informatique qui va nous
servir dans le troisième chapitre de ce travail pour l'application de la
méthode adoptée).

Chapitre 2 : Approche analytique.


Objectif Outils et techniques de collecte Outils et techniques de traitement
des données des données
Analyse approfondie du - Consultations des documents - Tableau synoptique : qui résume les
terrain (cas d’étude) afin officiels du projet : ODS, différents évènements ayant marqué le
d’en déceler les divers marchés, avenants, planning… projet.
problèmes ayant entravé etc. - Tableau de synthèse : état de fait du
la réalisation du projet, - Observation sur chantier. projet afin de trouver le problème
et confirmer la - Guide d’entretien : avec des majeur, ses répercussions, sa source…
problématique posée. questions ciblées préalablement
préparées afin de compléter les
informations recueillies.

Chapitre 3 : Approche managériale du projet.


Objectif Outils et techniques de collecte Outils et techniques de traitement
des données des données
Mettre en pratique la -Stage de découverte d'une durée - Le logiciel de planification linéaire
solution proposée, et d'environs 6 mois. Tilos 9.1.
interpretter les résultats
obtenus, pour
l'hypothèse de notre
recherche.

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