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-Les mouvements rivaux du FLN comme celui de Messali Hadj, le Mouvement Nationaliste
Algérien (M………..) sont « oubliés », les horreurs des attentats du FLN sont tues, le nombre
des victimes algériennes souvent surévaluées de manière à rejeter toutes les fautes sur les
Français. Même des héros de la guerre d’indépendance, comme Ben Bella, chef historique
du FLN et premier président de l’Algérie, vont être jetés en prison après s’être montré
hostile au nouveau pouvoir de Boumediene qui s’installe dès 1963 après un
c…………………………………………….
-De même, la part active de la K……………………….. dans cette guerre d’indépendance est
largement occultée par l’État, pire, elle est reléguée au rang d’ «ennemi interne» face au
discours officiel qui vante les mérites d’un peuple algérien uniquement arabo-musulman.
- Les P…………………………………………. : entre mars et juillet 1962, presque un million de Français
quittent l’Algérie, laissant derrière eux leurs biens – la formule « la valise ou le cercueil ? »
résume brutalement quels étaient pour eux au sortir de la guerre les enjeux- - pour venir
s’installer en France, en Corse, dans le sud-ouest et sur la côte d’Azur notamment. Cette
population diversement accueillie réclame des indemnisations pour leurs pertes et la
reconnaissance de leur statut de victimes. Surtout, elle représente une forme de culture
soucieuse d’entretenir le souvenir de la terre perdue, une « nostalgérie » que l’on retrouve
dans quelques chansons de Gaston Ghrenassia.
-Les H……………………………………… : désignent une partie des supplétifs engagés
dans l'armée française durant la guerre d'Algérie sans avoir le statut de militaires, sous la
responsabilité d'officiers français. Les harkis comme les autres supplétifs obtiennent le statut
d'anciens combattants en France par une loi du 9 décembre 1974 s'ils habitent en France et
à partir du 23 juillet 2010 s'ils habitent en Algérie.
La France s'engage à accueillir tous les harkis et leur famille rapprochée après la guerre
d'Algérie, mais revient sur l'engagement à la suite des accords d'Evian. Seuls 42 500 harkis
trouvent finalement refuge en France métropolitaine. Les harkis et leurs descendants
représenteraient en 2012 entre 500 000 et 800 000 personnes en France.