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Combustion
Minerai de fer + Coke -------------------- jusqu’à la fusion on obtient de la fonte.
Haut Fourneau
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Haut fourneau
Deuxième phase : il est procédé à la conversion de la fonte liquide en acier à une température
de 1500°C sous insufflation d’oxygène. L’opération s’effectue dans un convertisseur et à pour
but d’affiner la fonte (la décarburer). L’acier obtenu a un taux de carbone généralement
inférieur ou égal à 1.7%.
Procédé Martin ou l’affinage au four MARTIN : consiste à ajouter à la fonte solide des
ferrailles (75 à 80%) ; ces ferrailles sont des déchets d’acier provenant des chutes de cisaille
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des laminoirs et d’autres déchets métallurgiques. Le gaz est utilisé comme combustible pour
atteindre la température de 1800°C. Une oxydation plus lente et plus régulière donne un acier
de meilleure qualité.
Fusion électrique : Un panier à ferrailles, chargé à l’aide d’un aimant, achemine la matière
première jusqu’au four (une enveloppe réfractaire). Une forte tension électrique est appliquée
(grâce à des arcs électriques puissants) entre des électrodes et le métal à faire fondre.
A la fin de l’élaboration de l’acier liquide, celui-ci est coulé dans des lingotières (moule en
cuivre sans fond de section carré ou rectangulaire).
Ces produits sont ensuite transformés pour avoir des produits de tailles fines, soit par :
laminage, moulage, filage, tréfilage ou étirage ; selon la destination du matériau. L’acier
laminé à chaud à une température de 1000°C est couramment utilisé dans les constructions
métalliques.
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Fig. Fabrication du fer et de l’acier
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II-4. Les produits sidérurgiques en aciers employés en constructions métalliques
Les aciers bruits liquides sont ensuite transformés pour avoir des produits de tailles
fines, soit par : laminage, moulage (pour fabriquer des produits longs), profilage à froid
(pliages successifs des tôles minces – machines à galets), tréfilage (transformation des
produits longs laminés : la réduction de la section d'un fil en métal par traction mécanique sur
une machine à tréfiler); selon la destination du matériau.
L’acier laminé à chaud à une température de 1000°C est couramment utilisé dans les
constructions métalliques comme éléments de construction à partir de demi-produits (Bloom
(forme carré) ou brame (forme rectangulaire)), que l’on peut schématiser comme suit :
Aciers bruits liquides
Laminage à chaud
Produits finis
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ACIER - Laminage de profilés :
https://www.youtube.com/watch?v=HJYKvBdH6w4
Le laminage à chaud :
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Le laminage à chaud des demi-produits
demi produits permet d’avoir des produits finis que l’on peut
classer en deux catégories : les produits longs et les produits plats.. Leurs dimensions et leurs
caractéristiques sont normalisées et cataloguées.
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I- Laminage à chaud :
• A partir des blooms: on forme les produits longs grâce à des cylindres à cannelures.
Les produits longs comprennent :
- Les profilés laminés ou poutrelles en (IPN, IPE, HE, UAP, UPN)
- Les laminés marchands (ronds, carrés, fers plats, les tés et les cornières).
La côte caractéristique des IPN, IPE est le h (hauteur de section), elle varie de 80 à 600mm (
et de 180 à 600mm pour IPEA et IPER) , la hauteur h est à peu près égale à deux fois b (la
largeur de la semelle).
L’axe y-y présente un moment d’inertie plus fort par rapport à l’axe z-z (Iy >> Iz).
Ce type de profilés est utilisé comme élément fléchi –flexion simple- (exp : poutre de
planchers en IPE).
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2- profilés en H (double té et à ailes larges): il existe 3 séries par ordre de poids croissant, ils
se présentent sous forme d’un H reversé (rotation à 90°).
Ils présentent une inertie latérale plus importante que les profilés en I « IPN, IPE » (Izz profité H
> Izz profilé I).
Les profilés en H sont donc utilisés comme éléments subissant des sollicitations composées
tel que : poteaux en flexion composée.
Les ailes des HEA sont moins épaisses que celles des HEB, à hauteur égale. (Épaisseur
important pour l’âme et les ailes).
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1- Profilés en U : deux types sont commercialisés : les UAP et les UPN.
(Les profils angulaires (cornières, les fers tés) ; fers plats ; profils pleins)
Les cornières sont employées comme éléments des systèmes en treillis, éléments secondaires
d’assemblage entre poteau en H et poutre en I.
2- les fers en tés : rarement utilisés sauf comme éléments secondaires (moyen
d’assemblage).
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Té à ailes inégales Té à ailes égales
3- les fers ronds et fers carrés : Utilisés comme barres des structures en treillis, basses
sollicités essentiellement en traction ou en compression.
5- Les fers Z
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I.2. Les produits plats :
• A partir des brames : on forme les produits plats par cylindres lisses.
- Les larges plats
- Les tôles
Des feuilles d’acier laminées sur les quatre faces, avec une épaisseur de 5 à 50mm et des
largeurs de 150à 1250mm.
Elles sont utilisées pour réaliser des profilés reconstitués soudés (P.R.S).
P.R.S : ils sontt découpés dans tôles moyennes ou fortes (e>=4.76mm) et reconstitués par
soudage.
3-Profilés tubulaires :
Il existe 2 types :
- Les profils creux soudés : sont fabriqués à partir des tôles minces ou moyennes,
cintrées dans le sens de leur longueur et soudées, avec des petits et moyens de
diamètres allant jusqu’à 400mm.
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- Les profils creux non soudés : sont généralement formés à partir de ronds. Par
extrusion,
n, ils peuvent être carrés, rectangulaires, hexagonales ou elliptiques.
Ils sont plus chers que les profilés usuels mais présentent l’avantage, par rapport au
flambage, d’avoir une inertie identique selon les deux axes. De plus ils sont souvent préférés
pour des raisons esthétiques.
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II. Produits façonnés à froid :
Les profilés formés à froid sont utilisés comme éléments secondaires tel que : pannes
pour les constructions
tions industrielles légères.
Les tôles lisses ou nervurées formées à froid sont utilisées comme couverture des toits,
bardage, coffrage perdu pour les « planchers mixtes ».
Aussi, les profilés laminés à froid sont utilisés pour des structures légères (serres,
(serr
couverture provisoire…). Ils présentent l’avantage d’être très légers, facilement transportables
et s’obtiennent dans un grand choix de formes.
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Fig. Reconstitution d’un P.R.S en I.
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Fig. Reconstitution d’une poutre en caisson (P.R.S)
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