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THESE
PRESENTEE
DE L'UNIVERSITE LAVAL
POUR L'OBTENTION
PAR
JEAN-CLAUDE GALLANT
LICENCIE EN EDUCATION
DE L'UNIVERSITE LAVAL
MARS 1980
L'auteur désire remercier son directeur
Introduction k
tissage
■» Le conditionnement classique 7
, Le conditionnement instrumental ■ 17
La privation et la satiété 32
Le contreconditionnement 33
Résumé et conclusion.. 96
Références 98
Liste des figures
trumentale • 33
supérieur • 63
de mécanismes £>-R.
Chapitre premier
Le conditionnement classique
L'expérience de Pavlov
mesura les gouttes de salive présentes dans leur gueule. Par la suite
cueillie la dernière fois, soit après avoir fait tinter la cloche sans
stimulus conditionné.
ganisme est sensible, bien qu'elle n'y provoque pas de réponse, puisse
à un stimulus inconditionné.
des deux stimuli sera moins efficace que si l'on présente le son une
nu par Pavlov. Dans ce schéma, les éléments importants sont: les let-
tres majuscules, les divisions "a" et "b", les lignes pleines ou poin-
C
S > R
(son) (salivation)
b) C S »R
(son) (salivation)
Fig. 1 - Expérience de Pavlov. En "a", un
stimulus neutre, le son, est présenté en con-
tiguïté à un stimulus inconditionné, la nour-
riture. Ce stimulus inconditionné provoque
une réponse de salivation. En "b", après un
nombre suffisant d'essais de ce type de condi-
tionnement, le son provoque seul la réponse de
salivation (Extrait de A.W, Staats, 1975i P« 2.2) 9
11
encore de relation entre les deux, bien qu'il y ait des essais de con-
Q
ditionnement pour le faire. Ainsi la ligne pointillée entre S et R
pour y parvenir.
la nourriture ( S) semble plus court que celui qui est entre le son
C I
( S) et la nourriture ( S ) , parce que le processus est inné. Alors,
l'espace entre S et R dans le schéma sera plus court que celui qui
C I
est entre S et S.
tionnement, la seule vue du rat blanc ( S) suscite des pleurs (R) chez
l'enfant.
13
a) I
C
£ Zy. R
(rat blanc) (pleurs)
b) Cb > R
gne pleine entre S et R, en "a" indique que le bruit fort et sec pro-
Q
pleurs.
a) I
S^(stimulus inconditionné)
C
S £-R
(stimulus neutre) (réponse)
b) C
S > R
(stimulus neutre) (réponse)
nombre d'essais ont été traités dans la section des conditions au ju-
et le stimulus conditionné.
quant à l'éventualité que ces sources d'énergie soient des stimuli in-
autres, des réactions des glandes, des viscères et des vaisseaux san-
guins, ou des réponses motrices réflexes. Il semble que tous les or-
agréables, de sorte que pour la plupart des gens le mot "bon" est un
tifs.
Le résumé
Le conditionnement instrumental
que qui concerne les réponses des glandes, des viscères et des vais-
conditionnement instrumental.
L'expérience de Tolman
Tolman (1938: voir Staats, 1975) a utilisé une boîte qui est
au hasard.
dor où elle est éteinte. Autrement dit, la lumière allumée est devenue
de stimulus renforçant.
et non pour une autre. Par exemple, les chiens entendent des sons que
20
gues peuvent également exister entre les membres d'une même espèce.
De plus, les espèces et les organismes ne peuvent émettre tous les com-
çant
valle de temps est court, plus le stimulus directif est puissant pour
répond beaucoup plus lentement que le premier, toutes les autres va-
trente secondes.
mente la force du stimulus directif, de sorte que dans les essais sub-
instrumentale.
du stimulus renforçant.
b) D
S ^R
I D R
ture en récompense.
L'expérience de Staats
panneau. Sur ces cartons, l'enfant peut voir des dessins, des lettres,
21
des chiffres ou des mots. Il doit les identifier pour être récompen-
une bille qui roule face à lui. Cette bille, il peut en disposer im-
Par contre, s'il la dépose dans un des tubes sous les jouets, il pour-
billes.
cette façon, il est démontré que les enfants apprennent vite et bien.
D K
a) S -> R S
(carton) (nommer ce qui (bille)
est écrit )
D
b) S > R
(carton) (nommer ce qui
est écrit )
pliqué dans cette expérience. Les cartons sont les stimuli direc-
suit seulement une de ces réponses (R). Après un certain nombre d'es-
çant.
A. Le stimulus directif
B. La réponse instrumentale
voit dessiné ou écrit sur les cartons. Dans les deux cas, il s'agit
sophistiqués que toutes les autres espèces parce que son système ner-
C. Le stimulus renforçant
ture par du sable dans son expérience, il est probable que le nombre
vent la réponse motrice agissent comme une récompense ou comme une pu-
les stimuli renforçants agissent comme une récompense, car ils augmen-
existe d'autres qui à l'inverse agissent comme une punition, car ils
l'enfant qui émet une bonne réponse, il affaiblit la force des cartons
renforçant positif lorsque l'enfant a bien répondu agit comme une pu-
la réponse attendue.
Stimulus Stimulus
renforçant renforçant
positif négatif
tage les réponses dans les essais subséquents, ^ar contre, quand une
personne évite d'en rencontrer une autre parce que cette dernière est
renforçant négatif.
tion négative. Par exemple, une personne en rencontre une autre qui
lus. Par exemple, changer de trottoir ou tourner le dos sont des com-
une autre.
sa fille quand cette dernière entre trop tard ou conduit trop vite.
Le résumé
■^l semble que l'être humain ait l'avantage de s'adapter plus rapide
ment que les autres espèces. I l est possible que cela soit dû à la
supérieur.
La généralisation du stimulus
ont présenté au même enfant un lapin blanc au lieu d'un rat blanc. Ce
ou nulle.
démontré que l'enfant hésite plus souvent à répondre, qu'il prend plus
ment; ceci, au fur et à mesure que les caractéristiques qui sont mo-
tefois, ce dernier répond moins bien au fur et à mesure que les stimu-
tions des stimuli, sans quoi, il devrait apprendre une réponse spéci-
La discrimination du stimulus
stimulus.
que le rat soit le seul animal parmi une multitude à être jumelé au
des cartons sur lesquels une des lettres est écrite. Lorsque celui-
L'extinction de la réponse
la réponse.
ton.
présenter le stimulus renforçant. Dans les deux cas, les stimuli per-
se répète.
que les apprentissages n'ont pas toujours lieu en présence des stimu-
entend passer une voiture à la suite d'un accident dont elle a été
cette situation.
S ..(accident)
c
a) s _mrr^ R
(bruit de voiture) (réponse émotionnelle
négative de douleur)
C
b) S > K
(bruit de voiture) (réponse émotionnelle
négative )
plus, dorénavant pour éteindre cette réponse, il faudra que cette per-
sonne entende ce bruit sans jumelage plus de fois que lors de la pre-
la réponse conditionnée.
ne sont pas toujours suivis d'un stimulus renforçant comme dans les
tingences du renforcement.
rie autour d'un nombre moyen de réponses. Par exemple, si Staats pré-
çant pour quatre réponses émises. Ainsi, sur douze réponses, la sixiè-
après avoir récompensé une bonne réponse, Staats ne donne aucune bille
accordera cinq fois une bille, soit en moyenne une à toutes les quatre
minutes.
les deux cas, ces programmes sont fixes ou variables, si bien qu'il
600-
s
o,
a
35
400
Réponse/min.
35
o
200
16 24 32
Temps (min)
ponse est soutenu. La raison en est que l'enfant, par exemple, s'a-
taux de réponse diminue, puis il augmente, tel que décrit dans la cour-
trant des programmes à intervalle est moins accentuée que celle des
5Q
valle, le taux de réponse est plus bas que dans un programme à propor-
c'est-à-dire que le taux de réponse est nul. Mais dans un tel pro-
ment deux fois est nulle. Par exemple, dans un programme à intervalle
fixe de quatre minutes, l'enfant ne recevra pas deux fois de suite une
bille parce qu'il a bien répondu par deux fois. Il devra obligatoire-
est IF 3> l'enfant peut attendre deux à trois minutes avant de commen-
fant ne répond plus une fois qu'il a été récompensé. Puis, après un
La privation et la satiété
vue de la nourriture s'il est affamé. Finch (1938: voir Staats, 1975)
nement.
sité, de sorte que cette réponse sera moins ou ne sera pas condition-
lement réalisable.
des réponses internes comme les stimuli sexuels, ceux qui suscitent
des réponses motrices réflexes, des réactions des glandes, des vis-
ganisme soit rapidement saturé par des stimuli négatifs. Par exemple,
répétitions.
(1953: voir Staats, 1975) ont démontré que la nourriture est un stimu-
ce stimulus.
l'effet contraire.
Le contre-conditionnement
et il est permis de croire que la situation qui l'emporte est plus po-
qu'agréable.
Par exemple, une personne peut avoir appris à manger tous les aliments
le plat principal avec une fourchette, ils. devront renforcer très for-
tionnement que l'on nomme d'ordre supérieur. Selon lui, la vie humaine
"S (nourriture)
1. a) "S
(mère)
c
b) s ■» R
1
(mère) (joie)
'S .(mère)
2. ^ R
(sourire) (joie)
b)
(sourire ) (joie)
rient quand elles démontrent leur affection et leur intérêt pour d'au-
Staats, 1975)» Cependant, l'effet obtenu n'est pas aussi fort qu'avec
à un stimulus inconditionné.
tal d'ordre supérieur bien qu'il n'y ait pas d'étude scientifique à
lors âgée de quatre ans. Celle-ci répond au mot stimulus close. Ain-
mer la porte. Alors Staats lui dit plusieurs fois que le mot wug est
synonyme du mot close. Puis il lui dit wug the door, et l'enfant va
fermer la porte.
plusieurs fois ce jumelage. Puis le mot wug suscite lui aussi et seul,
D
1. a) S. > R "s
(close the door) (fermer la porte) (félicitations)
b) D s. -> R
(close the door) (fermer la porte)
2.
(wug the door) (fermer la porte)
b) D s. > R
(wug the door) (fermer la porte)
renforcé occasionnellement.
lement renforcé, comme tous les stimuli directifs, pour pouvoir con-
dant lorsqu'ils sont mis ensemble et qu'ils sont utilisés avec d'au-
li.
ditionnement étudié.
Pavlov.
I.R+ (nourriture)
S
C > R
(cloche) (salivation)
V-- >R ^ S
(lumière (comportement (nourriture)
allumée) d'approche )
instrumental.
classique?
1975) qui tend à confirmer cette hypothèse. Tout d'abord dans un pro-
forçant ne peut être que le son du vibreur, mais ce son n'est pas un
I.H+ ( v
S knourriture;
. -, 0.R+,.
1. aJ S > R
(son du vibreur) (réponse conditionnée)
CR+S » H-
(son du vibreur) (réponse conditionnée)
D C
2. a) S > R 'R+S
(levier) (appuyer sur (son du vibreur)
le levier )
D
b) S —► R
(levier) (appuyer sur
le levier )
nés de même que les stimuli conditionnés fonctionnent comme des stimuli
la façon suivante: S.
stimuli.
1975)» Ces chercheurs ont soumis des animaux à des procédés d'abord
puyer sur un levier. D'autre part, ils inversent cette façon de pro-
nement classique. Donc, il semble que le son ait acquis par condition-
et Winokur.
75
I . R S (stimulus inconditionné)
1. a)
— > R
(son) (réponse inconditionnée)
b) C.RS_ ■» R
(son) (réponse conditionnée)
2. a) C.R.D, I.R
> R S (stimulus
(son) (appuyer) renforçant)
b) C.R.D<
> R
(son) (appuyer)
tive.
Chapitre IV
et le rythme cardiaque est une réponse interne qui peut être décrite
électrique des nerfs sensoriels chez des organismes vivants. Par exem-
Dans les schémas, les symboles des stimuli et des réponses manifestes
sont en majuscule, alors que ceux des stimuli et des réponses voilés
sont en minuscule.
I.R.D
S (stimulus inconditionné)
C.R.D
J R- --^R
(mouvement (stimuli (constriction des vais-
respiratoire) voilés) seaux sanguins)
C.R.D
b) R- — ^ R
(mouvement (stimuli (constriction des vais-
respiratoire) voilés) seaux sanguins)
a démontré que des réponses voilées peuvent être apprises par condi-
périence.
"T".
jet prononce des mots comme "T" et "quatre", il y a des stimuli voilés
qui sont produits par chacune de ces réponses. Par la suite, lorsque
Miller fait suivre la lettre "T" d'un choc électrique, il jumelle les
pas de même pour les stimuli du nombre "quatre", parce qu'ils n'ont
quand le sujet pense à la lettre "T". Autrement dit, dans cette ex-
I.R-
S (choc électrique)
C.R,D
R -> R
(prononcer la (stimuli (réponse des glandes
lettre "T" ) voilés) sudoripares )
C.R.D
b) R- -> R
(prononcer la (stimuli (réponse des glandes
lettre "T" ) voilés) sudoripares )
C.R.D
:) -> R
(penser à la (stimuli (réponse des glandes
lettre "T" ) voilés) sudoripares )
qui sont voilés. Dans plusieurs cas, les stimuli et les réponses voi-
et d'en observer l'effet sur une réponse simple, s'il veut être pré-
Eeur application met en évidence le lien entre les stimuli et les ré-
des actions motrices si bien apprises que les êtres humains les pro-
ment à marcher; les observations d'un bébé démontrent qu'il doit ap-
entre elles par des stimuli voilés qui sont déclenchés par la réponse
R
1 " 61 > fi2 " 6 2 * fi3 " S 3 * *<* " S<* * B
5 " 65
maintenant c'est le temps pour
Fig. 21 - Une séquence de réponses verbales. Les mots sont des ré-
ponses manifestes qui produisent des stimuli voilés et intrinsèques.
Ces stimuli déclenchent le mot suivant par conditionnement instrumen-
tal. Après un certain nombre d'essais, la séquence de réponses est
bien apprise et elle fonctionne comme une unité (Extrait de Staats,
1975).
il arrive que des personnes aient acquis dans leurs répertoires plusieurs
séquences de réponses inadéquates. Parfois ils présentent même des
stomacales; une vessie qui est pleine suscite des sensations spécifi-
main apprenne des réponses inadéquates dans une séquence des réponses,
pour Pierre des stimuli directifs différents qui suscitent tous des
«Jeanne invite Pierre à jouer au ballon dans l'eau avec elle, celui-ci
acceptera avec plus d'empressement que s'il fait froid, etc. Autre-
ment dit, dans cette conjoncture où les trois stimuli sont réunis en-
citées par des stimuli soient incompatibles. Dans une telle conjonc-
24 illustre ce mécanisme.
92
S
2
Fig. 24 - Les deux stimuli provoquent
des réponses mais incompatibles l'une
à l'autre. Alors celle des deux qui
sera la plus fortement provoquée aura
lieu. Ce mécanisme donne lieu à des
incertitudes du comportement (Extrait
de Staats, 1975).
gnorent, elle les frappe. Si elle est avec une personne qu'elle aime,
tionnée est la première qui sera émise. Advenant que cela soit impos-
Par exemple, l'enfant qui veut une crème glacée peut avoir
lieu à des mécanismes plus complexes. Hull (1943: voir Staats, 1975)
provoquer plus qu'un autre mot. Le mot qui sera prononcé produira ses
R s H a- -R sr -R ss -R s
xs
donne \s,'/ lui ' / la \V / balle Vv''' rouge
A'% y\ xv>' vyN
R 6-7^~R *--&-* a-~V--iH s---/—^R s
N/ \s \' \ ' N/ \ ' N' \'
lance / *±'\ moi / V \ une . X ^' N voiture /x
-<-\ bleue
R ^_ 1 £. ^R é-- ^R à- -R s
pousse leur cette gilet petit
Fig. 26 - Dans notre langage, une réponse produit des stimuli qui peu-
vent provoquer des réponses. Le choix d'une phrase particulière dépend
des différents stimuli présents dans la situation (Extrait de Staats,
1975).
dernier mot produira également de6 stimuli voilés qui pourront susci-
ter d'autres mots comme "la", "une" et "cette". Encore une fois, le
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pris la balle d'un autre. Il en est de même pour les autres situa-
tions.
cours de leur vie. Le fait e6t qu'ils apprennent en général des phra-
conditions-stimulus complexes.
nismes S-R. Cependant, une des exigences premières doit être de dé-
appris, et une fois acquis, comment ils fonctionnent dans les compor-
le comportement humain.
Références
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