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CHAPITRE I : Introduction Générale Sur La Domotique

I.1 Introduction
Dans ce chapitre on va présenter des notions sur notre réalisation et les différentes exigences
que notre maison intelligent doit le respect ; L'objectif de ce projet est de mettre en œuvre un
système domotique à faible coût, fiable et évolutif, qui peut être utilisé pour allumer ou éteindre
à distance n'importe quel appareil. Ainsi peut être utilisé pour avoir des informations sur la météo
telle que la température l’humidité la vitesse de vent ect, pour cela on va utiliser un automate de
la gamme ampio qui mettra en œuvre notre système (SH).
Dans cette section, nous donnerons une brève définition sur la domotique et la maison
intelligente, en va voir aussi l’évolution de la domotique avec le temps (Historique) plus son
principe de fonctionnement et ses fonctionnalités et l’étendue de nos besoins dans le temps
présent. Comme nous allons aborder tous les points de la technologie utilisée dans la domotique
et en finira par voir le marché de la domotique et la domotique en Algérie.
Pleine de promesses quant aux économies d’énergie, à la gestion intelligente des automatismes
du bâtiment ou dans l’aide des personnes en perte d’autonomie, la domotique peut aussi être
source d’interrogation pour les installateurs électriciens. Ce chapitre a pour but :
– De définir la domotique et ses fonctionnalités.
– De citer les diverses technologies employées en domotique.
– De citer les avantages de la maison intelligente et voir le marché de la domotique.
I.2 Évolution de la domotique :
La domotique fait référence à l’ensemble des équipements électroniques et informatiques que l’on
retrouve dans un habitat pour coordonner et automatiser son fonctionnement. De part sa nature, la
domotique s’inscrit dans le paradigme des systèmes pervasifs : elle a donc également suivi les étapes de
l’évolution des systèmes électroniques. La figure 1.1 (couleur bleue) propose de faire le parallèle avec
l’évolution des systèmes électroniques introduite dans [Waldner 2007]. Elle reprend les grandes étapes
de l’évolution de la domotique, depuis sa naissance jusqu’à sa dernière évolution où l’“intelligence” est
répartie dans les équipements électroniques distribués dans l’habitat. Les premières applications
domotiques apparaissent au début des années 80 avec l’introduction de l’infrarouge pour le contrôle à
distance et le protocole X10 (créé en 1978) pour commander les équipements domestiques par courant
porteur. Dans un premier temps, ce protocole qui utilise le réseau électrique existant répond
principalement aux besoins de sécurité et de confort : gestion des lumières, du chauffage, de l’alarme,
etc. Home Minder est un exemple de système utilisant les technologies infrarouge et courant porteur
(X10) [Brody 1985] offrant ces fonctionnalités. Commercialisé par General Electric, c’est un des premiers
systèmes qui propose une interface graphique affichée sur l’écran de la télévision.
Les années 90 sont marquées par l’apparition de standards de communication par bus domotique dont
le but “utopiste” est de garantir l’interopérabilité des équipements domotiques de natures hétérogènes
(provenant de différents équipementiers). KNX-EIB et LonWorks-LON sont deux normes de
standardisation issues d’un consensus (des acteurs du domaine) qui se sont imposées respectivement
en Europe et aux États-Unis. La technologie KNX est ouverte et interopérable avec la possibilité d’intégrer
de nombreux modules de transmission : paires torsadées, radio, courant porteur, ethernet, infrarouge,
etc . [1]
Figure I.1 : Évolution des systèmes électroniques et des systèmes domotiques

Malgré ces avancées technologiques qui offrent de nouvelles possibilités, la domotique ne trouve pas sa
place sur le marché, faute d’un besoin mal identifié. Les installations domotiques sont globalement vues
comme trop “gadgets” [PIPAME 2009], trop coûteuses et difficiles à maîtriser. Pour démocratiser
l’utilisation de la domotique, on met en avant au début des années 2000 les services que peut proposer
la maison en dissimulant les systèmes électroniques et les technologies sous-jacentes. Les interactions
entre l’utilisateur et sa maison sont ainsi mises au premier plan. L’interconnexion des équipements
permet de regrouper le contrôle à distance, la gestion d’énergie et toutes les autres fonctionnalités
domotiques : on parle de maison communicante. Un détecteur de présence peut par exemple servir pour
l’allumage automatique des lumières suivant la localisation de la personne mais il peut aussi être utilisé
en tant qu’alarme sous une certaine plage horaire. Les technologies sans fils radio comme le Zigbee ou
le Z-Wave participent à cette évolution. Elles sont basées sur un réseau de modules de communication
(modules discrets qui consomment peu) dont la structure du réseau peut être personnalisée pour
améliorer les transmissions (amélioration des distances par rapport à la couverture radio). Le paradigme
de maison intelligente prône l’utilisation de tous ces équipements diffus et interconnectés pour
automatiser le fonctionnement de l’habitat et s’adapter automatiquement aux besoins de ses occupants.
La multitude de capteurs présents dans le logement permet d’enregistrer un grand nombre
d’informations sur son utilisateur pour par la suite lui proposer des services contextuels et adaptés à ses
besoins. Bien que cette appellation ait été entendue depuis des années, l’objectif de rendre la maison
“intelligente” est toujours d’actualité, notamment pour permettre l’assistance aux personnes
dépendantes. [1]
I.3 Définition de la « Domotique » :
Le mot « domotique » vient de « Domus », le domicile en latin, associé au suffixe « tique » qui
fait référence à la technique. Elle est également appelée "immotique" lorsque qu'elle pilote les
installations des locaux professionnels. « La domotique est le domaine où le logement (domus)
rencontre la technologie sous toutes ses formes (informatique, robotique, mécanique, ergonomie
et communication) afin de fournir de meilleurs logements, du point de vue de la sécurité et du
confort ». 55 Une autre définition met l’accent sur la dimension « service » que sur la dimension
« technique » de la domotique. Michel Muffat par exemple la définit comme "L’ensemble des
services de l’habitat assurés par des systèmes réalisant plusieurs fonctions et pouvant être
connectés entre eux et à des réseaux internes et externes de communication. Parmi ces fonctions
on trouve notamment l’économie et la gestion technique, l’information et la communication, la
maitrise du confort, la sécurité et l’assistance » [2].

I.4 Définition de la maison intelligente :


Pour faire simple, une maison intelligente est une maison dans laquelle plusieurs objets et
appareils sont connectés à votre Smartphone. Du thermostat à l’éclairage, en passant par le
système d’alarme ou le réfrigérateur, tous ces appareils intelligents (« smart devices »)
communiquent entre eux par le biais d’un protocole de communication filaire ou non filaire sa
dépendra du protocole utilisé. Une maison intelligente est une maison partiellement ou totalement
automatisée. Dans une maison intelligente, plusieurs petites applications peuvent être connectées.
La transformation de votre habitation en maison intelligente peut donc se faire progressivement.
Le grand intérêt d’une maison connectée est que la communication se fait de manière symétrique.
À l’aide de votre Smartphone, vous gérez vos appareils à distance et ces derniers vous envoient
des informations pratiques.

Figure I.2 : Schéma d’un prototype d’une maison intelligente


I.5 Le Principe de fonctionnement :

La domotique a pour principe de programmer et de contrôler à distance ou localement


différents appareils électriques qui auront préalablement été intégrés dans un réseau. Ainsi, les
équipements électriques peuvent communiquer entre eux grâce une émission d’informations
entre les unités de commandes et les appareils [3].
Les informations envoyer par les capteurs ou l’interface des entré dans le sens de l’unité de
commande afin d’exécuter une tache précise (allumer ou éteindre un éclairage, appareille où
régler la température d’une pièce etc.). En peut aussi recevoir des informations de l’unité de
commande pour nous informer de l’état d’un appareille ou d’une lampe s’ils sont allumés ou
éteints on peut aussi récupérer la température, l’humidité, et la vitesse du vent tout ça par le
biais d’une application smartphone.
Le schéma simplifié, ci-dessous, permet de mieux comprendre la circulation des informations
dans une maison « intelligente ».

Figure I.3 principe fonctionnement de la domotique

1…Circuit de commande, transmission des informations pour la réalisation d'une tâche à


partir du tableau électrique, le WiFi, etc.
2…Informations sur l'état des appareils

Le principe de fonctionnement de la domotique s’articule sur trois éléments de base :


• Partie matérielle : les appareils domotiques, prise électrique, appareil de chauffage, lampe…etc.
• Partie logicielle : les procédures de programmation
• Un mode de transmission : pour garantir la communication entre les parties Hard et Soft
Matériel Logiciel Mode de transmission
Algorithme Liaison filaires, Onde
Unité de traitement Les
Organigramme radio Bluetooth, Wifi,
Appareils domestiques
Programme Langage Infrarouge
Les capteurs Les pré-
Compilateur
actionneurs et les
Actionneurs
Tableau 1.1 : Les trois éléments de base du fonctionnement

I.5.1 Outils de contrôlent de la domotique


Diverses interfaces sont disponibles pour le contrôle de votre système domotique, à savoir :
• La télécommande domotique
• L’écran domotique
• Le téléphone.
I.5.1.1 La télécommande
La télécommande Une télécommande domotique peut avoir des aspects très différents et se «
concevoir de diverses manières : un PC dédié ou pas, un écran digital (fixe), comme une tablette
tactile (mobile) ; un Smartphone ; une télécommande universelle

Figure I.4 : télécommande d’une domotique


I.5.1.2 L'écran
Les écrans domotiques sont le plus souvent constitués d'un clavier et d'un écran (plus ou moins
grand), ces derniers peuvent être ceux d'un PC et/ou d'un téléviseur, l'écran d'un téléphone sans
fil classique ou d'un programmateur

Figure I.5 : écran tactile d’une domotique ( MDOT-4)


1.5.1.3 Le téléphone
Aujourd'hui, il est possible, une fois vos appareils domotiques interconnectés, de piloter le
système de la maison avec un téléphone.
D'un simple doigt, avec une programmation adéquate, vous contrôlerez tous les appareils de votre
maison grâce à votre téléphone : éclairage, chauffage et climatisation, audio et home cinéma,
sécurité du logement et de la piscine, motorisation de l'habitation et bien d'autres fonctions,
notamment pour les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite [4].

Figure I.6 : application Android de domotique

I.6 Les fonctions de la domotique


L’utilisation de plus en plus importante des Smartphones et des Tablettes contribue à favoriser
l’acceptation de la domotique au sein de l’habitat. Les domaines d’application sont au cœur de
la vie quotidienne. Les fonctions suivantes peuvent être réalisées grâce aux technologies
intégrées dans la domotique :
– Sécurité,
– Surveillance,
– Gestion de l’énergie,
– Scénarisation des actions,
– Communication,
– Confort,
Figure I.7: diffèrent fonction de la domotique

I.6.1 La fonction de sécurité


Contrairement à un système d’alarme traditionnel, une centrale domotique agit sur toute
l’installation électrique de l’habitation.
Elle dissuade les intrus en simulant une présence par l’allumage aléatoire des éclairages, de
la radio ou l’ouverture des volets durant la journée, ...
Les accès à un logement ou à un commerce sont contrôlés et enregistrés et, si une intrusion
est détectée, la centrale prend les mesures qui s’imposent :
– Sirène,
– Allumage de tous les éclairages de la maison,
– Appel d’un centre de surveillance, d’un voisin ou d’un téléphone mobile.
À partir d’un téléphone, il est possible d’écouter et de s’adresser directement aux intrus grâce
à l’hautparleur de la centrale. En termes de sécurité, la domotique permet entre autres de :
– Prévenir les risques provenant de l’extérieur (intrusion, cambriolage ...) comme ceux
provenant de l’intérieur (accidents domestiques) ;
– Surveiller à distance vos locaux ou votre habitation depuis votre Smartphone, une Tablette
ou un ordinateur ;
– Être averti d’un incident (alarmes techniques) par SMS et/ou par e-mail. [9]
I.6.2 La fonction de surveillance
Différents capteurs détectent les anomalies :
• Inondation,
• Incendie,
• Fuite de gaz,
• Arrêt du congélateur,
• Coupure de courant,
• Vent ou pluie.
La centrale intervient instantanément pour couper les alimentations, remonter les stores, couvrir
la piscine, appeler les numéros d’urgence ou faire retentir la sirène si l’occupant est présent. [9]

I.6.3 La fonction de gestion d’énergie


La programmation des seuils de température est l’une des principales sources d’économie. La
programmation peut être journalière ou hebdomadaire. Des sondes de température renseignent
la centrale sur les valeurs de température dans chaque pièce. Elle tient compte de la présence
d’un occupant et s’adapte automatiquement à son emploi du temps :
– Extinction des éclairages inutiles,
– Réglage de l’intensité lumineuse en fonction de l’activité, ...
Un simple appel téléphonique suffit pour augmenter le chauffage en prévision de l’arrivée des
occupants
Le délestage permet la souscription d’un abonnement d’une puissance inférieure et la gestion
des différentes formules jour/nuit, (Tempo, EJP, ...)
Suivre sa consommation d’énergie afin de contrôler ses dépenses, optimiser ses
consommations tout en gardant un certain confort (en gérant la température de son intérieur par
zone et selon son occupation) sont autant d’atouts qui vont permettre une meilleure gestion des
dépenses énergétiques.
L’augmentation des coûts de l’énergie aussi bien que l’émergence des préoccupations
écologiques sont des enjeux importants de notre société actuelle. La domotique propose ainsi
de réduire les consommations énergétiques des bâtiments en adaptant ces consommations aux
modes de vie des occupants et à l’environnement extérieur. Cela comprend la régulation de
l’éclairage et du chauffage, le traitement de l’air, l’optimisation des ouvrants, la
programmation horaire, les commandes à distance, les interrupteurs automatiques pour
l’éclairage d’un escalier ou d’un couloir, l’ouverture ou la fermeture d’un volet selon
l’ensoleillement... [9]

I.6.4 La fonction de scénarisation


Au moment de quitter un habitat ou un commerce, la mise en fonction de l’alarme déclenche
une série de contrôles et d’actions, (centralisation des commandes) :
– Fermeture de toutes les lumières,
– Coupure de l’arrivée de gaz,
– Vérification de la fermeture de toutes les fenêtres,
– Allumage de la lumière extérieure durant quelques minutes s’il fait nuit, ...
À partir d’un bouton unique, tous les éclairages du living seront ajustés pour le dîner, une soirée
télévision ou la création d’une ambiance lumineuse adaptée à l’activité de l’occupant. [9]

I.6.5 La fonction de communication

Aujourd’hui, une centrale domotique sait communiquer :


– Par téléphone,
– Par ordinateur (Internet)
. Ceci permet à une personne de recevoir l’état de son installation et d’émettre des alertes et
piloter sa maison de n’importe quel endroit du monde, de son bureau ou de sa voiture. Lire
vos films sur le support de votre choix, mettre en place un système multi room et pouvoir
diffuser le son et l’image dans votre logement sont des exemples de scénarios qu’offre la
domotique. Les équipements vidéo, home-cinéma, réseau téléphonique et internet sont
intégrés dans toutes les pièces de votre habitation.
Il est possible de gérer et diffuser ses bibliothèques de musiques et de vidéos dans différentes
pièces, de sauvegarder ses données informatiques, d’avoir accès à distance à ses ordinateurs, de
faciliter la mobilité et le télétravail. Ces systèmes sont en général indépendants et peuvent être
pilotés par les fonctions domotiques. [9]

I.6.6 La fonction de confort


Ouvrir le portail sans descendre de voiture, allumer automatiquement la lumière en ayant les bras
chargés de paquets, arroser automatiquement le jardin, ouvrir ou fermer les volets ou les stores,
programmer une ambiance sonore dans la maison, disposer de la télévision dans plusieurs pièces,
déclencher la préparation du café avant le réveil, adapter la température aux conditions
extérieures, ... autant de fonctionnalités qui peuvent devenir indispensables. Un émetteur radio,
une télécommande infrarouge, un téléphone, une horloge ou un détecteur : différents dispositifs
de commande peuvent agir sur le même appareil et un même détecteur peut engendrer des actions
différentes (ex : commander un éclairage à partir d’une télécommande tout en conservant les
fonctions de l’interrupteur mural). Un détecteur de présence peut donner l’alarme en cas
d’absence de l’occupant mais allumera la lumière dans l’autre cas. [9]

I.7 les technologies utilisées dans les systèmes domotique :

I.7.1Structure de la domotique :
La structure d’un système domotique est toujours la même quelle que soit la technologie
utilisée, il est constitué d’une unité de traitement (unité de commande) des capteurs et des
actionneurs :

• Unité de commande :
Que soit un automate un ordinateur, ou microcontrôleur son rôle est de centralisé
toutes les informations qui vienne à travers l’interface des entrées les capteurs pour
effectuer des taches déjà programmer.
Figure I.8 : Unité de commande

• Les Capteur :
Un capteur est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée en une grandeur
utilisable, telle qu'une tension électrique, une hauteur de mercure, une intensité ou la déviation
d'une aiguille. Les capteurs sont les éléments de base des systèmes d'acquisition de données.
Dans le cas de la domotique les capteurs sont des éléments essentiels sans les capteurs la maison
intelligente n’excitera pas à travers les capteurs l’unité de commande reçois les informations
nécessaires pour le fonctionnement de la domotique.
Les différant capteur utilisée dans la domotique :
✓ Température
✓ Pression
✓ Humidité
✓ Biométrie
✓ Mouvement, présence
✓ Détecteur de fumée
✓ Capteur de Gaz

Figure I.9 : exemple capteur

• Les Actionneurs :
Les actionneurs sont donc des périphériques qui pilotent des appareils (radiateurs, chaudière,
télévision, machine à laver...), des lampes, ou encore des automatismes (volets, porte de garage,
store banne, etc.). Le cerveau (unité de commande) déclenche des actions en fonction des
informations recueillies par les différents capteurs disséminés à travers la maison. Par exemple,
si aucun détecteur ne détecte de présence dans la maison, le cerveau (unité de commande)
demande aux radiateurs de passer en mode économique et aux lampes de s’éteindre [5].
Figure I.10 : liste d’actionneur

Les supports de la communication utilisés en domotique se divisent en trois grands domaines


d’applications :
• La communication intra-habitat.
• La communication extra-habitat.
• Les interfaces hommes machines.

I.7.2 Les technologies utilisées dans la communication intra-habitat :

Plusieurs solutions simples, pratiques et modulables permettent d’établir la transmission


d’information à l’intérieure d’une maison domotique. Ces liaisons peuvent se faire par voie filaire,
par la voie sans fil ou encore par courant porteur.

I.7.2.1 La liaison filaire :


Les bus de terrain sont utilisés comme support pour établir une liaison filaire. Cette solution est
la plus fiable, la plus performante et la plus appropriée pour un logement neuf.
Un bus de terrain est généralement pré-câblé en respectant la norme NF C 15-100. Ce pré-câblage
doit être souple et évolutif compte tenu de l’évolution de la technologie qui y est associée. La
liaison filaire est très modulable et est recommandée en mode scénario.
L’installation de ce dispositif est composée de deux réseaux :
– un réseau bus filaire reliant les capteurs (détecteurs, interrupteurs, sondes) aux actionneurs
(éclairage, ouvrants, chauffage, produits de puissance),
– un réseau d’alimentation reliant les actionneurs au courant fort.
Ce type d’installation présente pour les utilisateurs plusieurs avantages :
– la réduction massive du câblage : un seul câble en général pour tous les équipements au lieu
d’un par équipement,
– une meilleure fiabilité de la transmission des informations et de l’installation,
– une supervision en local ou à distance,
– une évolutivité de l’installation à tout moment.
Le schéma, ci-dessous, rend compte de l’installation avec une technologie BUS :
Figure I.11 : Exemple de la technologie Bus
Les supports physiques utilisés dans cette structure traditionnelle sont le câble coaxial et le câble
à paire torsadée qui est le plus en vogue actuellement. Les bus de commandes adoptent en général
une structure en étoile centrée sur un coffret électrique. On rencontre deux grandes familles de
protocoles de communication pour ce type de bus:
• les protocoles centralisés qui utilisent un automate ou un serveur pour régir l’ensemble de
l’installation comme pour le cas du RS485, du Modbus et du Profibus. [10]
• les protocoles décentralisés où les capteurs et actionneurs dialoguent directement les uns avec
les autres, sans point central comme le cas du KNX, du LonWorks et du BACnet. [10]

Ces bus sont appelés bus techniques ouverts et constituent un standard qui regroupe des
constructeurs dont les différents matériels peuvent s'interconnecter. Contrairement aux bus
propriétaires qui ne sont compatibles qu’avec les matériels d’un constructeur donné. Comme
pour le cas des bus Imocad de Legrand, Tebis de Hager ou encore Instabus de Siemens. Ces
derniers utilisent tous le protocole EIB/Konnex qui est le protocole le plus répandu. . [10]
• Les bus VDI (Voix Données Images) ou bus à courant faible [28] : Ce type de bus est basé
sur la norme Ethernet et est plus dédié aux échanges informatiques et téléphoniques. Les
échanges de données sont concentrées sous multiformes dans un même type de câblage. Le
câblage VDI est composé de câbles à paires torsadées de type UTP ou STP et de prises RJ45.
Ce qui implique l’obligation de câblage en RJ45 de la plupart des pièces de toutes maisons
neuves comme le stipule la norme NF C 15- 100. Cette omniprésence des prises RJ45 permet
le partage de l’accès à internet et au réseau multimédia, la téléphonie sur IP, la surveillance
ainsi que d’autres fonctionnalités pouvant être mises à disposition de l’habitat. . [10]
Figure I.12 : Comparaison entre un bus de commande
Les bus multiplex : Le multiplexage consiste à raccorder à un même câble un grand nombre de
calculateurs qui communiqueront à tour de rôle. Cette approche élimine le besoin de câbler des
lignes dédiées pour chaque information à faire transiter. Pour ce type de bus l’information
circule suivant une topologie en bus. Le protocole utilisé est le CSMA/BA (Carrier Sense
Multiple Access / Bitwise Arbitration) ou accès par dominance de bit. Les bus multiplex
utilisés en domotique sont les bus CAN et CANopen qui sont des bus de données série
bidirectionnels half-duplex. Chaque nœud est connecté au bus par l’intermédiaire d’une paire
torsadée. Ce type de bus n’a débarqué que très récemment dans le cadre de la domotique mais
assure déjà une grande présence dans le futur. [10]
I.7.2.2 La liaison sans fil :
La liaison sans fil est la configuration qui offre le plus de liberté d’aménagement des
équipements en distribuant les informations dans les zones de l’habitat qui sont hors de portée
du câblage prédéfini. Sa mise en œuvre peut à la fois s’opérer dans un logement neuf
permettant alors tout éventuel réagencement dans le futur, mais aussi dans un logement en
rénovation évitant le surcoût de câblage nécessaire. Néanmoins cette liberté donne naissance à
d’autres contraintes dont la nécessité d’utilisation de piles, la faible portée des équipements, la
sensibilité aux perturbations électromagnétiques.
Les supports de la communication utilisés sont les ondes radio et l’infrarouge :
• Les ondes radio : Il existe plusieurs protocoles radios mais les plus connus sont
ZigBee, EnOcean, Bluetooth, Wireless USB et Wi-Fi. [11] Les deux premiers
protocoles sont des technologies radios utilisés pour faire dialoguer des
appareils domestiques interopérables. Le Bluetooth et ses différentes versions
ainsi que le Wireless USB sont utilisés dans le réseau informatique. Il en est de
même pour le WiFi qui en plus permet l’élargissement du réseau IP. Les ondes
radio sont aussi exploitables dans le réseau audiovisuel. Elles permettent la
diffusion de la télévision dans toutes les pièces.

• L’infrarouge : C’est un rayonnement électromagnétique permettant d’envoyer


un message sur un récepteur situé à moins de 6 mètres sans obstacle. Cette
solution n’est donc applicable qu’à l’intérieur de la maison pour la télévision,
home cinéma, éclairage et récepteur mural couplé à un circuit bus. Les
protocoles infrarouges sont propriétaires mais l’interopérabilité de ces
protocoles est rendu possible grâce à des bases de données de signature. [10]
Figure I.13: Installation réseaux sans fil en domotique

I.7.2.3 Le courant porteur en ligne (CPL)


La technologie du courant porteur en ligne (CPL) permet le transfert et l’échange
d’informations et de données en passant par le réseau électrique existant. L’installation est
composée d’émetteurs et de récepteurs connectés au réseau électrique qui communiquent entre
eux. Le principe de base du réseau CPL (Courant Porteur en Ligne) est d’utiliser les circuits de
distribution électrique du bâtiment pour véhiculer des données et des commandes. . [11]

Figure I.14 : installation courant porteur

On distingue généralement les deux grands types de courant porteur suivants :


Courant porteur domestique
Cette technologie est conçue pour piloter l’éclairage, le chauffage, les automatismes, les
prises de courant et la sécurité (ex : norme X10, In One de Legrand, X2D).
Courant porteur informatique
Ce type de courant porteur en ligne autorise le transport des données informatiques,
permettant ainsi de constituer un véritable réseau local reliant ordinateur, imprimantes,
accès Internet, serveur multimédia, écran tactile, point d’accès WiFi, etc . [11]
Courant porteur audiovisuel
Cette technologie permet de distribuer l’image et le son dans la maison (standard
HomePlug AV). Ces trois types de CPL utilisent des fréquences différentes, il est possible
de les faire cohabiter. La technologie CPL est particulièrement intéressante dans le cas des
logements anciens, toutefois les désavantages en sont :
– Risque de manque de fiabilité en raison de la faible immunité aux parasites sur les lignes
– Bus dédié davantage à la commande (manque de retour d’information)
– Bus essentiellement propriétaires (peu d’interopérabilité)
L’avantage d’une installation utilisant cette technologie est qu’elle ne nécessite pas de
travaux particuliers. . [11]

Les fréquences utilisées par ces trois types de CPL sont différentes, il est donc possible de
les faire cohabiter. Les courants porteurs sont particulièrement adaptés aux logements
anciens. On rencontre beaucoup de désavantages dans leurs utilisations : Ils sont très peu
immunisés aux parasites sur les lignes et très sensibles aux différentes perturbations
provoquées par les appareils électriques, ils franchissent très mal les transformateurs
électriques, les modules utilisés sont apparents, volumineux et peu esthétique. Pour les
applications domestiques, cette technologie est dédiée davantage à la commande pour raison
du manque de retour d’information

I.7.3 Les technologies utilisées dans la communication extra-habitat :


La communication extra-habitat est un complément permettant l’accès à distance aux
informations concernant un domicile donné et le pilotage à distance de ce dernier.
L’utilisation de la communication externe offre des suppléments de services aux locataires
de la maison grâce une connexion établie sur un réseau Métropolitain (MAN) qui peut être
un réseau de voisinage, un réseau familial, un réseau professionnel ou une liaison avec des
centres spécialisés (centre de santé, magasin, service de sécurité…). [10]
Les technologies de raccordement utilisées sont celles utilisées en informatique et en
téléphonie :
✓ liaison filaire : la fibre optique.
✓ liaison sans fil : le WiMAX.
✓ la liaison par satellite : le VSAT.
✓ la DSL et les réseaux cellulaires : GPRS, 3G..

I.6.4 Les interfaces homme-machine :


La communication entre l’homme et son habitat est établie aux niveaux des différentes interfaces
de commande et de visualisation situées dans le logement. Ces interfaces peuvent être
centralisées sur un PC, sur des écrans tactiles, sur un Smartphone et divers appareils mobiles. Il
s’agit de logiciels domotiques pouvant avoir comme interface un simple navigateur web mais
peuvent aussi se présenter sous forme d’applications indépendantes fonctionnant sur les plates-
formes OS Android, Linux, Apple, Windows… La plupart de ces logiciel est libre et disponible
en open source (ex : LinuxMCE, DomotiGa, OpenRemote…). Mais l’application de chacun
d’eux est restreinte aux niveaux des plates-formes et des protocoles d’accès compatibles. [27]
L’interface homme-machine peut également exister sous forme décentralisée et permet la
commande semi-automatique des diverses fonctionnalités de la maison. En plus des interfaces
basées sur des claviers et des écrans, des objets divers peuvent être exploités pour réaliser cette
connexion entre l’homme et son habitat. On peut distinguer les murs tactiles, les tapis contacts
ou tout simplement les dispositifs de commandes habituels utilisés en électricité. Pour assurer la
fonction confort, la connexion peut désormais se faire par des commandes gestuelles, par des
dispositifs de reconnaissance de formes ou de mouvements (ex : le Kinect) ou encore par
l’intermédiaire de la voix en utilisant des dispositifs de reconnaissance et de synthèse vocale.
[10]

I.8 Le marché de la domotique


Le marché de la domotique rassemble des acteurs provenant d’univers différents en raison
d’une grande diversité d’équipements domotiques. Les acteurs historiques du secteur, à savoir
les fabricants de matériels électriques (Schneider, Hager, Legrand, Delta Dore, Theben, ABB)
côtoient désormais les opérateurs télécoms et les sociétés informatiques qui proposent des offres
permettant d’automatiser une partie des équipements du logement. Ces solutions dites «
partielles » sont confrontées aujourd’hui à des solutions globales, totalement intégrées au bâti,
et proposées par les fabricants de matériels électriques. L’offre domotique est ainsi devenue
plus riche fonctionnellement et surtout plus fiable. D’un positionnement de niche depuis la fin
des années 2000, le marché tend à se positionner sur une dimension de masse. En effet, comme
représenté par le schéma ci-dessous, le haut de gamme et le moyen de gamme représentaient 60
% des ventes en équipement domotique en 2010 . [12]

Figure I.15 : Gamme de vente d’équipements domotiques


La croissance attendue pour les prochaines années est en forte augmentation grâce à la
conjugaison de plusieurs facteurs : baisse des prix permettant de toucher significativement le
moyen de gamme, développement d’outils performants de configuration facilitant la mise en
œuvre par les installateurs non spécialisés. Également, la généralisation du haut débit ouvre la
voie à une offre plus attrayante avec la transmission d’images et l’utilisation d’outils ludiques
sur Smartphones et Tablettes. Toutes les conditions sont donc réunies pour faire du marché de
la domotique un marché de masse. De plus, avec le vieillissement de la population, le maintien
des personnes âgées à domicile génère un besoin d’automatisme et de communication, et joue
en faveur d’une domotique généralisée.
La tendance des prix devrait continuer à la baisse et, en conséquence accélérer la
démocratisation de la domotique. Les attentes utilisateurs sont mieux prises en compte :
– Recherche du confort et de la sécurité ;
– Aide aux personnes dépendantes, puisque le maintien à domicile est cité par 79 % des
Français comme une action prioritaire de l’état face à la dépendance ;
– Développement durable, une des préoccupations majeures de notre société, traduite par la
RT2012 de la loi Grenelle I concernant l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
Parallèlement, le marché de la domotique doit aussi relever un certain nombre de défis dont :
– Consolider l’offre des constructeurs en améliorant la qualité et en diminuant les coûts.
– Structurer la filière et ses différents acteurs, tels que les architectes et les installateurs. Ils ont
besoin de travailler davantage.

I.8 Domotique en Algérie

La domotique ce n’est plus un luxe, c’est une nécessité imposée par le temps pour se tenir au
courant du développement technologique. En Algérie, elle est peu présente, bien qu’il y ait
des tentatives pour suivre l’évolution de la domotique. [8]
Les obstacles que rencontre le développement de la domotique en Algérie sont dus à plusieurs
raisons, parmi lesquelles :
✓ La faible demande, donc c’est une question de priorité de la part des citoyens.
✓ L’environnement est peu propice pour accueillir tous les aspects de la domotique.
✓ Rareté des entrepreneurs et des investisseurs capables de mettre en œuvre de tels
projets.
✓ Rareté de compétences travaillant dans le domaine des technologies modernes et
intelligentes.

– Pour donner une valeur et une importance à la domotique en Algérie, il faut un média
scientifique distingué, pour suivre le rythme d’évolution technologique moderne, et afin
de développer la conscience scientifique, et donner à ses citoyens les compétences
techniques de gestion de ces technologies.
– Par contre, certain pays arabe tels qu’EAU et KSA sont les leaders du monde arabe
dans l’utilisation et la propagation de ces technologies.

I.9 Les avantages et les inconvénients


Comme tous les projets la Smart House contient des avantages et des inconvénients parmi ces
derniers on cite

I.9.1. Les avantages

➢ Le principal avantage de la domotique est l'amélioration du quotidien au sein de la


maison, du point de vue du confort, de la sécurité et de la gestion de l'énergie.
➢ Ce type d’équipement vous simplifie la vie et optimise votre confort en adaptant votre
maison à différents scénarios de la vie quotidienne.
➢ Il vous permet notamment d’éteindre tous vos appareils électriques et de mettre
l’alarme quand vous quittez votre domicile, de régler des ambiances lumineuses
(ambiance lecture, ambiance relaxation avec lumières tamisées), de vous réveiller
dans un habitat chauffé où le café est déjà prêt, d’enclencher automatiquement
l’arrosage ou l’ouverture des volets chaque matin.
➢ La domotique permet aussi de réaliser des économies d'énergie grâce à la gestion
automatique du chauffage, de la climatisation et de l’éclairage et à la programmation
des appareils électroménagers en heures creuses.
➢ En cas de tentative d’intrusion dans la maison, un appel téléphonique automatique
peut contacter le propriétaire ou une entreprise de sécurité.
➢ Enfin, ces différentes technologies constituent une aide précieuse pour les personnes
dépendantes et handicapées
I.9.2. Les inconvénients
Le principal est le prix d’achat et d’installation. Le prix est beaucoup plus élevé mais vos factures
d’énergie baisseront. Il faut donc le prendre en compte dans le budget initial. Le deuxième
inconvénient est le verrouillage qu’offrent certaines marques dans leurs produits ne permettant
pas d’avoir un logiciel ouvert

Conclusion
Dans ce chapitre nous avons pu expliquer que pour étudie un system domotique il faut
prendre en considération son comportement, connue le type d’information fourni par notre
entre et un majeur qui va nous simplifier le traitement de l’information et on emplois le
matériel nécessaire pour notre system, donc pour mieux simplifier la réalisation d’un système
il faut connaitre sa théorie de fonctionnement.
La maison intelligente représente l’avenir. Elle offre beaucoup plus de maîtrise aux personnes qui
y habitent. Ce chapitre a été une initiation ou un point de départ pour la réalisation d’un projet
domotique, en exposant les principaux éléments qui permet de comprendre le fonctionnement et la
constitution d’un système domotique.
Dans le chapitre suivant, on va voir en détails c’est quoi la Technologie de bus terraine utilise
pour réalise notre projet ains définir un cahier charge bien organise qui réponde aux besoins de
notre

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