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Ll MPI
Année 2015-2016
Mme Ndiaye
Mécanique Classique :
Vitesse petite comparée à la vitesse de la lumière c=3 108 m/s sinon mécanique relativiste
Point matériel :
Plan du cours
Chapitre 1 Cinématique
Chapitre 2 Dynamique
1.1 Introduction
La cinématique du point se propose de décrire le mouvement d'un point matériel
sans s'occuper des causes qui produisent ce mouvement Pour décrire un mouvement, nous
avons besoin de repérer la position de ce point au cours du temps par rapport à des points
fixes appelés référentiels.
Nous allons voir un certain nombre de notions : la notion de référentiel, les systèmes
de coordonnées, les vecteurs vitesse et accélération exprimés dans les différents repères.
Exemple : Pour une personne qui lance verticalement une balle, en étant sur un tapis
roulant, la trajectoire de la balle est rectiligne et verticale dans son référentiel, c'est un arc de
parabole pour un observateur qui n'est pas sur le tapis roulant
1.2.3 le temps
Pour décrire le mouvement d'un point matériel, on a besoin d'un repère, mais on a
besoin aussi d'une horloge, définissant le temps à chaque instant.
En mécanique classique ou mécanique newtonienne, le temps est absolu : il est
indépendant du référentiel. Cela signifie que l'intervalle de temps séparant deux évènements
est le même pour deux observateurs liés à des référentiels différents.
L'unité légale de temps est la seconde (s) définie depuis 1975 par une convention
internationale comme un nombre entier de fois (9 192 634 770) la période d'une transition
micro-onde entre deux niveaux de l'atome de césium. La dimension des temps est notée T.
La trajectoire est l'ensemble des positions successives OM (t) du point M étudié. Elle
dépend du référentiel choisi. L'équation de la trajectoire est l'équation qui lie les coordonnées
spatiales du point M.
Vitesse
Si M est la position du point matériel à l'instant t et M' sa position à l'instant
t'=t+&, la vitesse est la limite quand ,1t tend vers Odu rapport de l'accroissement du vecteur
position (donc un vecteur) et de l'intervalle de temps correspondant:
v!R(M)=lim{MM')=(dOM) =f
AH At dt
/!R
C'est la dérivée du vecteur position par rapport au temps, relativement au référentiel9t, c'est
une grandeur vectorielle, dont l'intensité ou le module dépend des unités choisies; dans le
système SI il s'exprime en mis.
Le vecteur vitesse est toujours tangent à la trajectoire, au point M et dirigé dans le sens du
mouvement.
Hodographe du mouvement :
Si on définit un point H tel que : OH = v, on appelle hodographe, la courbe décrite
par les points H au cours du mouvement ; on parle d'hodographe de pole O.
Accélération
L'accélération est la limite quand Lit tend vers O du rapport de l'accroissement de la vitesse
et de l'intervalle de temps correspondant :
â
!Il
(M)= li~mi\v)=(dv)
Ill M dt
=(d20MJ
dt 2
/!11 /!11
Avec:
p =Om, la distance 0m ;
() =(Ox,Om), l'angle polaire orienté;
Et z = mM sa cote, contrairement à p qui
est un nombre positif (une longueur) z est
une quantité algébrique, c'est une
projection.
Les domaines de variation de ces trois
grandeurs sont donc :
0 ~ p <+oo, 0 ::;;o < 21ret-oo ~z ~+oo
p= J-x 2
+y2 tgO =l ou O = Aragl
X X
et z=az
Lorsque le point M se déplace dans un plan (xoy) on peut utiliser les Coordonnées polaires.
Les coordonnées polaires d'un point M dans un plan (origine 0) sont :
la distance à l'origine p=OM f
et l'angle Oentre le vecteur OM et l'axe x
'x=pcosO y= psinO
et inversement par :
y
p=~X2 +y2 tgO =}:_ ou 0 = Arctg-
X x
Pour le terme suivant: aOM d(), c'est la variation de OM si, p et z restent fixes et
ae
que () varie de d8. Géométriquement, que devient M? Il décrit un cercle de rayon p. L'arc
décrit est de longueur pd8. Pour d() petit, l'arc peut être assimilé à la tangente. On définit le
deuxième vecteur directeur par :
aOM - _
--;;;- == u, . u. == u,
Les vecteurs clela ®SC cylindrique sont dépendants de la position du point M.
Remarque: La dérivée d'un vecteur unitaire par rapport à un angle est le vecteur unitaire
directement perpendiculaire.
D'où
du 8 - - -
Calculons - avec u 8 = -sinBu,. + cosBuY
dt
du- -
du d() d()-
- 8 =-8 - =--u
dt dB dt dt '
ce qui donne :
- d; [d p j d8)
a=dt= 7-1\dt
2 2
l-
JP+ (2 dtdt+pdt2)"
dp dB
2
d B1.--:-" d z -
+dfu,
0
2
Les deux premiers termes donnent bien sûr l'accélération pour un mouvement plan
en coordonnées polaires.
Exemple : Pour un point se déplaçant à la surface d' un cylindre à base circulaire, le
calcul de la vitesse et de l'accélération sera écourté si le point est repéré en coordonnées
cylindrique car p=cte=rayon du cylindre.
et inversement par : r = ~ x 2 + y 2 + z 2
z z
cos(}=~ ,ou(}= Arccos ~
x2 + y2 + z2 x2 + y2 + z2
y y
et tgrp = - ou rp = Arctg-
X x
Attention : le rôle de (} n'est pas le même dans le système des coordonnées sphériques et
dans celui des coordonnées cylindriques.
Pour le terme suivant: ôOM d(}, c'est la variation de OM sir et rp restent fixes et
à(}
si Ovarie de dB. Géométriquement, que devient M? Il décrit un grand cercle de rayon r, dans
ie plan zOM, dans le sens des Ocroissants. L'arc décrit est de longueur rd8. Pour d{} petit,
l'arc peut être assimilé à la tangente. On définit le deuxième vecteur directeur par:
ôOM-
--d0=rd0u 8
-
ao
- 7r - 7r - 1r- - - -
u6 =sin(O+-)cos9JUs +sin(O+-)Sin9'l'y +cos(O+-)u, =cos0cos9)Us +cos0sin9)U1 -sinOu,
2 2 2
,~ = cosOcos~ + cosOsinq,u-; - sino;,-1
z z
-----;--··-·--
{,....,.,..,..,... ....................., .....\
! rsinl*l<pu 91
!
S(··. ..J y
X X X
le dernier terme : ôOM d<p, c'est la variation de OM si, r et () restent fixes et si <p varie de
Ô<p
dq>. Géométriquement, que devient M? Il décrit un cercle qui est dans le plan parallèle au
plan xOy, de cote z = rcosO = cte, donc qui ne contient pas O. Le cercle décrit est de rayon
p = rsinB. L'arc décrit est de longueur rsinl1i<p, pour dcp petit, l'arc peut être assimilé à la
tangente. On définit le dernier vecteur directeur par :
ôOM . -
- fJtp
. .-dm=
.,, rsm9Jmu
.,,-,,
Il est dans le plan parallèle au plan xOy, il est perpendiculaire à HM lui-même parallèle à
0m donc à uP qui s'écrit:
-
uP
-
= cos(<p)u_. +sin(<p)uy -
( <p est l'angle qui correspond à l'angle Odes coordonnées cylindriques). u" est dans un plan
parallèle au planxOy ,comme il n'a pas de point d'application, on peut le situer dans le plan
xOy, dans ce plan, il fait un angle avec Ox: {o.;,u )= (0x,0m )+ {o;;;,uJ= <p +;
91
- -
du, = d0u 8 + sin{:ù'tpu9-
- dr- d(} _ . ()dcp _
v=-u, +r-u8 +rsm - u 9
dt dt dt
Nous voyons intervenir les dérivées des vecteurs directeurs u, , u8 et u, . Il faut donc
calculer la dérivée de u6
-du,
dt
dcp . - dcp
=--smOu
dt r dt
-
--cos(Ju
(J
-a=-
d r-
2
2
dr(d(}-
u +-
dt r dt dt
dcp .
- u 6 +-sm0u
dt 91
drd(}- + dr -
+--u
dt dt 6
dt
0-
2
-J dB( - -
u 8 +r-
dt
dB- d<p -) +
u +-cosBu
dt r dt 'I'
2
- d 2r -
a=-u
dr d{) -
+2--u
d 2{ ) -
+r-u -r -
(d{)) u +2sm0--u
2
-dr d<p -• d{) d<p -
+2rcos0--u +
dt 2 r dl dt (J dt 2 (J dt r dt dt , dt dt ,
d2 -
+ r sinB~u,.
dt dt
(d )
- r sin 2 B _!f!__ u,
-
2
- r _!f!__
dt
(d ) sinBcosBu
2
-
9
L'accélération, comme la vitesse, sont calculées avec les coordonnées sphériques mais
se rapportent à l'accélération et à la vitesse du mobile dans le référentiel 9l.
A un instant donné, il est toujours possible de défmir un plan osculateur qui contient
localement la trajectoire C du point.
Trois vecteurs unitaires sont alors défmis de la manière suivante :
Ür tangent à la trajectoire C, donc dans le plan osculateur, orienté dans le sens du mouvement
üN normal à Ür, et donc à la trajectoire C, lui aussi dans le plan osculateur.
ds-
v=-ur
dt
Vecteur accélération
â= (W =!!_(VÛ )= dvÛ +Vdûr
dtdt r dtT dt
Or diir = diir ds =v diir
dt ds dt ds
dû ü , ..
Et _ r = L par defuution
ds R
Soit pour l'accélération:
Je vous rappelle que si nous considérons le cas particulier d'un mouvement circulaire
donc plan, repéré en coordonnées polaires ayant le centre du cercle comme origine :
UN =-U,
uY , u, ) et (O', u\ , u' Y, u', ). Le point mobile M peut être repéré soit par sa position dans m
OM=OO+OM
- dOM - d 2 0M
vBl.(M) =- - et ~.(M)= z
dt (BI') dt ('}!')
et:
-d A = ""' da
1-
1
dd ""' du\
L.,-u = L . , - u + L.,a. - -
1 --;
1
""' ,
I
dt (91) i dt I dt t dt (91)
= dA + La' du\1
dt (91') / dt (91)
Les expressions de du' 1 dépendent du mouvement de fil' par rapport à fil. On montre que
dt (!R)
du' 1 = w{9t'/9t) /\ ü;. Avec w le vecteur rotation instantanée du référentiel mobile 9t' par
dt (91)
rapport au référentiel fixe m.
On obtient:
dA dA
- =- + t0c!Rhi> "A
dt 91 dt 91'
OM=OO+OM
v9l(M) = dOM
- -
= dOO' · + dO'M
dt 91 dt \Il dt 91
le dernier terme n'a pas de signification physique particulière, on peut l'écrire avec la
propriété mathématique précédente :
ce qui donne finalement pour la vitesse d'un point M dans le référentiel « fixe » 9l :
- dOO'
v. <91'/) (M) = - - + OJ(91ht) X O' M
/91 dt fi
C'est la vitesse qu'aurait le point M dans fil s'il était immobile dans fil'. Dans de nombreux
livres, on trouve l'expression « vitesse du point coïncidant», point fixe dans fJl' qui coïncide
avec le point M à l'instant considéré.
La relation précédente est souvent écrite sous la forme plus compacte et moins
explicite s~yante :
d;-(M)
91 ' =d;-(M)
91' - - - - -
+m<!Rt> xv!ll.(M)=a!II· +w<!llt> xv!ll.(M)
dt !R dt !R'
et
dO'M dO'M - -
= + a,<91·1 l x O' M = V91• + a)(!R'I >x O' M
dt !R dt !R' /9I /91
On obtient alors :
L'accélération dans le repère fil dit repère «fixe» est souvent appelée accélération
«absolue», l'accélération dans le repère fil' dit «mobile» étant elle appelée accélération
« relative ». Comme pour les vitesses, la relation entre les accélérations peut être écrite :
1.8 Conclusion
Nous avons maintenant les principaux outils nécessaires pour décrire le mouvement
des objets ponctuels, c'est-à-dire faire de la cinématique.