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Cours Terminale (suite) AZAMBOU DENIS, Professeur des Lycées.

Tel : 695652012

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SEMAINE 8

Durée : 1 heure

LEÇON 4 : L’EUROPE SOUS L’INFLUENCE DU VENT DE L’EST

Situation problème : Litiges ethniques

Exemple d’action : Résoudre, Négocier

Justification de la leçon : Cette leçon permet d’installer les ressources pour résoudre les
litiges ethniques.

Introduction

Méthodes : Brainstorming

L’expression bloc de l’Est désigne l’ensemble des régimes communistes instaurés après
la Seconde Guerre mondiale dans les pays d’Europe placés sous le contrôle plus ou moins
direct de l’Union soviétique et situés à l’Est du Rideau de fer. Pour leur part, les partis
communistes préféraient l’expression « démocraties populaires » visant à accréditer l’idée
que ces régimes, dont la praxis était coercitive, autoritaire et répressive, permettaient mieux
aux peuples d'exprimer leur souveraineté que les pays parlementaires d’Europe occidentale
soumis à l’« exploitation capitaliste ». Les pays d’Europe ayant appartenu au bloc de l’Est
sont l’Albanie, l'Allemagne de l'Est (ou RDA), la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la
Roumanie, la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie. Parmi eux, la Yougoslavie de Tito reste,
après la rupture de 1948, à l’écart de la tutelle soviétique et joue un rôle majeur au sein du
mouvement des non-alignés

I. La réunification de l’Allemagne

Méthodes : Analyse des documents :


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Document 1 : Les fondements de la réunification de l’Allemagne

La division de l’Allemagne : L'occupation de l'Allemagne, la guerre froide, la crise du


blocus de Berlin et le plan Marshall entraînent en 1949 la création de deux États
idéologiquement rivaux : la République fédérale d'Allemagne (Bundesrepublik Deutschland
ou RFA) en mai 1949, et la République démocratique allemande (Deutsche Demokratische
Republik ou RDA) en octobre 1949.

Mouvements populaires en RDA en 1989 : Il est dû au rejet du projet de la réunification des


deux Allemagnes. Le 11 juin 1989, le futur chancelier fédéral Helmut Kohl, déclare que les
chances d'une réunification sont inexistantes alors que le secrétaire général du comité central
du SED (Parti communiste est-allemand), Erich Honecker, promet que le mur de Berlin
durera encore 100 ans. Le mécontentement populaire Est-allemand grandit et le 4 septembre
environ 1 200 personnes défilent à Leipzig pour réclamer des réformes et notamment la
liberté de circulation vers l'ouest. C'est le début des « manifestations du lundi » qui auront lieu
dans plusieurs villes.

La chute du mur de Berlin : En 1989, les ressortissants Est-allemands sont de plus en plus
nombreux à quitter la RDA via la Tchécoslovaquie et la Hongrie. Ces pays, complètement
débordés par l’afflux des réfugiés, accentuent la pression sur le régime Est-allemand. C’est
pourquoi, le matin du 9 novembre 1989, Egon Krenz, le chef du SED, réunit en cellule de
crise les membres du Politbüro pour élaborer un projet de loi qui doit faciliter les voyages. À
Berlin, une foule toujours plus nombreuse se rassemble aux postes-frontières. La RDA ouvre
enfin les frontières

Document 2 : La marche vers l’unité

Le 13 novembre, la Chambre du peuple (Volkskammer), le Parlement de la RDA, élit


Hans Modrow au poste de ministre-président. Gorbatchev déclare que la réunification est une
question que les Allemands doivent régler entre eux. La mention du rôle particulier du SED
(Sozialistische Einheitspartei Deutschlands, « Parti socialiste unifié d'Allemagne »), est
retirée de la constitution, ce qui ouvre potentiellement la voie à des élections libres et à une
véritable opportunité d'accession au pouvoir des autres partis politiques. À partir du 7
décembre, le nouveau gouvernement dirigé par Modrow accepte de discuter avec les
nouveaux groupes d'opposition et les Églises lors d'une « table ronde centrale ». D'autres
« tables rondes » sont formées à l'échelon communal. Les principales revendications des
opposants portent sur la démocratisation du régime, la tenue d'élections libres et la dissolution
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du ministère de la Sécurité d’État (Ministerium für Staatssicherheit, plus connu sous


l'acronyme de « Stasi »). La réunification allemande n'est cependant pas à l'ordre du jour. Le
18 mars 1990, se tiennent les élections pour la Volkskammer. Autant à l'est qu'à l'ouest, de
nombreuses discussions portent sur le calendrier et les modalités d'une réunification.

Document 3 : La Réunification de l’Allemagne

Les modalités de la réunification sont fixées par le traité d'unification


(Einigungsvertrag) signé à Berlin le 31 août 1990 et ratifié le 20 septembre par la
Volkskammer de l'Est avec 299 contre 80 votes et par le Bundestag de l'Ouest avec 442 contre
47 votes. Avec le traité des 2+4 (Traité de Moscou), un traité de paix entre les deux États
allemands et les quatre puissances victorieuses de la Seconde Guerre mondiale (États-Unis,
France, Royaume-Uni et Union soviétique) signé à Moscou le 12 septembre 1990, la totalité
du territoire allemand (comprenant Berlin) devient pleinement souverain au moment de la
réunification qui intervient le 3 octobre 1990. À cette date, la constitution de la RDA devient
caduque, remplacée sur l'ancien territoire est-allemand par la Loi fondamentale de la
République fédérale d'Allemagne. Enfin, le Traité sur la frontière germano-polonaise signé le
14 novembre 1990 à Varsovie fixa les limites de l'Allemagne réunifiée avec la Pologne sur la
ligne Oder-Neiße, frontière effective depuis 1945. L'Allemagne renonça donc définitivement
aux anciennes provinces de Prusse-Orientale, de Silésie, de Poméranie orientale et à la partie
du Brandebourg située à l'est de ces deux rivières.

II. La dislocation du monde communiste (URSS et Yougoslavie)

Méthodes : Focus group :

Document 1 : La dislocation de l’URSS

La dislocation de l'URSS, parfois dénommée dissolution de l’URSS, éclatement de


l'URSS, ou encore effondrement de l’URSS se produisit le 26 décembre 1991, par la
reconnaissance officielle de la sécession, intervenue dans les mois précédents, des républiques
de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). La veille, le 25 décembre, le
président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, huitième et dernier dirigeant de l'URSS, avait
démissionné, déclarant son poste éteint et transférant ses pouvoirs, y compris le contrôle des
codes de lancement de missiles nucléaires, au Président de la fédération de Russie, Boris
Eltsine. Auparavant, d'août à décembre, les quinze républiques soviétiques, Russie comprise,
avaient fait sécession de l’union ou tout au moins dénoncé le Traité sur la création de l'URSS.
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La semaine précédant la dissolution officielle, onze républiques signèrent les accords d'Alma-
Ata établissant officiellement la CEI et déclarant que l'URSS avait cessé d'exister. Les
révolutions de 1989 et la dissolution de l'URSS marquèrent également la fin de la guerre
froide.

Document 3 : La dislocation de la Yougoslavie

La dislocation de la Yougoslavie se produisit à la suite d’une série de


bouleversements politiques et de conflits au début des années 1990. Après une période de
crise politique et économique dans les années 1980, les républiques constitutives de la
République socialiste fédérative de Yougoslavie se divisèrent, mais les problèmes non résolus
provoquèrent de violentes guerres interethniques. Les guerres touchèrent principalement la
Bosnie-Herzégovine, les régions voisines de la Croatie et quelques années plus tard, le
Kosovo. Après la victoire des Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale, la Yougoslavie
devint une fédération de six républiques aux frontières ethniques et historiques : Bosnie-
Herzégovine, Croatie, Macédoine, Monténégro, Serbie et Slovénie. En outre, deux provinces
autonomes furent créées en Serbie : la Voïvodine et le Kosovo. En 1987, Slobodan Milošević
arriva au pouvoir en Serbie et, grâce à une série de mouvements populistes, il acquit un
contrôle de facto sur le Kosovo, la Voïvodine et le Monténégro, suscitant un vif soutien des
Serbes dans sa politique centralisatrice. La Ligue des communistes de Yougoslavie se dissolu
en janvier 1990 selon les lignes fédérales. Les organisations communistes républicaines
devinrent des partis socialistes distincts.

Conclusion

L’effondrement du communisme soviétique débouche sur la dislocation de l’Union


soviétique confrontée à une crise idéologique, politique et économique. Cause et conséquence
de la fin du communisme, la dislocation de l’empire se précipite. Les structures spécifiques du
«fédéralisme soviétique» accélèrent davantage l’implosion de l’Union soviétique alors
qu’elles étaient destinées, avant tout, à la consolider. À tour de rôle, les Républiques
socialistes soviétiques (RSS) proclament leur souveraineté en été 1991. En décembre de la
même année, certaines de ces républiques, devenues indépendantes entre-temps, redéfinissent
leurs liens respectifs à travers la création de la Communauté des États indépendants (CEI).
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SEMAINE 8 :

Durée : 2 heures

CHAPITRE 3 : L’ASIE : REVOLUTIONS ET DECOLONISATIONS

LEÇON 5 : LA CHINE : DE LA REVOLUTION CULTURELLE A L’EMERGENCE


ECONOMIQUE

Situation problème : Faillite économique

Exemple d’action : Résoudre, réparer

Justification de la leçon : Cette leçon permet d’installer les ressources pour résoudre les
problèmes liés à la faillite économique.

Introduction

Méthodes : Brainstorming

Dirigée par le parti communiste depuis 1949 et l'arrivée au pouvoir de Mao Zedong,
l'économie de la Chine était marquée par un très fort interventionnisme d'État jusqu'aux
années 1970. Inspiré du modèle soviétique, ce modèle économique dirigiste comprenait des
planifications dans de nombreux secteurs agricoles et industriels, ainsi qu'un relatif isolement
sur la scène du commerce international. Depuis 1976, année de l'accession au pouvoir de
Deng Xiaoping, la Chine a développé un modèle fréquemment nommé « économie socialiste
de marché », qui fait se côtoyer un secteur public toujours omniprésent et un certain
libéralisme économique, ainsi qu'une ouverture progressive de son marché intérieur.

I. L’avènement de la République Populaire de Chine

Méthodes : Analyse des documents

Document 1 : La République de Chine (1912-1949)

La république de Chine est proclamée en 1912 par Sun Yat-sen, chef du parti
nationaliste Kuomintang, en même temps que le dernier empereur de Chine, Puyi, abdique. La
situation politique est alors fragile et l'économie affaiblie. Les conflits internes et externes
menacent par ailleurs la stabilité du pays. Dans les années 1930, la Chine développe
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cependant un secteur industriel moderne qui stimule la croissance économique de manière


modeste mais significative. Avant l'effondrement des échanges commerciaux internationaux
consécutif à la Grande Dépression, la part de la Chine dans le commerce mondial et son taux
d'ouverture atteignent des niveaux qui ne seront plus retrouvés avant soixante ans. L'économie
chinoise est ensuite fortement perturbée par la guerre contre le Japon et la guerre civile (1937-
1949). Avant 1949, le progrès technique ne contribue presque pas à la croissance économique.
Selon les estimations d'Angus Maddison, le PIB par habitant sur base de parité de pouvoir
d'achat en 1950 est similaire à celui de l'époque de la dynastie Han.

Document 2 : La République populaire de Chine (dépuis 1949)

Ainsi, en 1950, la Chine possède une économie essentiellement agricole et


extrêmement pauvre, avec 89,4 % de la population habitant les campagnes. C'est dans ce
contexte que les communistes remportent la guerre contre les nationalistes. À son arrivée au
pouvoir, Mao Zedong met en place une économie planifiée afin de réduire l'extrême pauvreté
en entreprenant de grands travaux d'infrastructure (centrales électriques, irrigation...) et
l'extension des terres cultivables. Mais l'économie chinoise stagne, et est encore ralentie par
les ravages de la famine causée par le Grand Bond en avant, dont les historiens estiment le
bilan entre 30 et 55 millions de victimes. Les purges de la Révolution culturelle arrivent
ensuite. Les citoyens chinois vivant dans les villes ne connaissent pratiquement aucune
augmentation de leur niveau de vie à partir de 1957. Sur le plan du commerce extérieur, il
s'agit d'une période d'isolement sur la scène économique mondiale, la Chine n'ayant
quasiment de relations commerciales qu'avec l'URSS ou des pays communistes d'Asie tels
que la Corée du Nord ou le Viêt Nam. En 1978, date de la mise en œuvre de la réforme
économique, la valeur totale des importations et exportations chinoises n'est que de 20,6
milliards de dollars : la Chine occupe alors seulement le 32e rang dans les échanges
internationaux, et représente moins de 1 % du commerce mondial alors que sa population est
proche du milliard d'habitants. L'économie chinoise est ainsi peu performante par
comparaison avec d'autres pays d'Asie de l'Est, comme le Japon, la Corée du Sud et la
république de Chine de Tchang Kaï-chek. Ainsi, à la mort de Mao Zedong en 1976, le Parti
communiste s'oriente vers des réformes libérales pour sauver l'économie et conserver son
pouvoir.

II. Le modèle chinois : une succession d’idéologies mises en œuvre

Méthodes : Focus group


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Document 1 : Les modèles de « l’économie planifiée classique » et des « usines rurales »

Le premier modèle à se mettre en place, dès 1949, est celui de l’économie planifiée
classique. Il symbolise le socialisme chinois : centralisation étatique et propriété publique des
moyens de production. Les Chinois sont alors contraints d’abandonner toutes leurs activités
liées au marché et au profit pour adhérer à une organisation collectiviste de la production
(centrée sur l’agriculture) et de la distribution (coopératives dans les communes rurales et
magasins d’États dans les villes.

C’est au début des années1970 que le modèle des «usines rurales» émerge au Sunan
.Avant la réforme du système économique de 1982, les paysans chinois étaient rémunérés par
leur brigade de production qui disposait des richesses produites et avait la possibilité
d’accumuler les fonds nécessaires aux investissements futurs. Une commune comprenait, en
général, une dizaine de brigades de production qui devaient chaque année contribuer à ses
ressources. Lorsque les communes vont devoir faire face à la désorganisation économique
engendrée par la «Grande Révolution culturelle», ces fonds collectifs vont servir à la création
d’«ateliers de production collectif ».

Document 3 : La modèle des « ateliers familiaux » et « d’industrie en joint-venture »

Après les «usines rurales», des «ateliers familiaux» vont se créer dans la région de
Wenzhou. Dans un premier temps, l’ancienne tradition locale de colportage renaît, les
hommes faisant commerce de petits objets importés des provinces voisines. Dans un
deuxième temps, les paysans vont fabriquer eux-mêmes des marchandises et enclencher ainsi
une dynamique de marché à l’échelle nationale, les habitants des autres provinces venant peu
à peu s’approvisionner dans la région de Wenzhou. La construction d’une dizaine de halles
couvertes témoigne de l’existence de systèmes industriels localisés. Les autorités centrales
vont alors s’interroger sur cette déviance et sur une éventuelle résurgence du capitalisme à
Wenzhou.

La dynamique économico-politique comporte toutefois une autre phase car, dès la fin
des années 80, le débat porte sur les joint-ventures avec des entrepreneurs capitalistes, Chinois
émigrés pour la plupart. Le gouvernement central, comprenant que la stabilité politique passe
par le développement économique, préfère pactiser avec «le diable» afin de pouvoir conserver
le contrôle de la politique et de l’économie en réalisant lui-même des investissements. C’e st
ce qu’il va faire dans le delta du Zhu Jiang (la Rivière des Perles), dès la seconde moitié des
années 80. Le modèle de Zhu Jiang, dit «d’industrie en joint-venture», est la forme de
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développement économique la plus récente et la plus éloignée du modèle classique, dans


laquelle certains voient un «capitalisme rouge ». Les usines de ce type bénéficient des
soutiens politique et économique de l’État, mais les approvisionnements et les débouchés
proviennent, pour la plupart, de régions comme Hong- Kong, Macao et Taïwan.

Document 2 : Un modèle économique centré sur « l’économie socialiste de marché »

Au terme d'un essai d'une dizaine d'années de réforme et d'ouverture vers l'extérieur, le
gouvernement chinois a choisi, en 1992, une option de réforme encore plus claire, qui consiste
à mettre sur pied un système socialiste d'économie de marché. D'après les documents
promulgués officiellement par le gouvernement chinois, le contenu principal de la réforme du
système économique est le suivant: il convient de donner la prépondérance au secteur public,
tout en s'efforçant d'assurer un développement simultané de tous les autres secteurs de
l'économie, de transformer encore davantage les mécanismes de gestion des entreprises d'Etat
et d'établir un système d'entreprises modernes susceptibles de répondre aux besoins de
l'économie de marché; il est nécessaire de mettre en place un système de marché national
unifié et ouvert permettant d'unir étroitement les marchés urbains et ruraux, les marchés
intérieurs et extérieurs, de façon à optimiser la répartition des ressources; il convient de
transformer les fonctions du gouvernement en matière de gestion économique et d'établir un
système accompli de contrôle macro-économique, dans le cadre duquel on aura recours
principalement à des moyens indirects pour assurer un fonctionnement sain de l'économie
nationale; il est nécessaire de mettre en place un système de distribution des revenus régi par
le principe "à chacun selon son travail" et donnant la priorité à la rentabilité tout en restant
équitable, de façon à encourager certaines localités et personnes à s'enrichir avant les autres,
tout en s'efforçant de promouvoir la richesse de tous; il est également nécessaire d'instaurer un
système de sécurité sociale à plusieurs niveaux et d'offrir aux citadins comme aux ruraux des
assurances sociales en rapport avec la situation de la Chine, de façon à promouvoir le
développement économique et à stabiliser la société.

III. L’autoritarisme et la puissance chinoise

Méthodes : Analyse des documents

Document 1 : L’autoritarisme, modèle politique chinois

Un pouvoir très centralisé qui refuse toute alternance, une absence de droits politiques,
une forte contrainte sociale, une surveillance intense, voilà une partie des ingrédients du
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système chinois que l’on retrouve dans la majorité des régimes autoritaires de la région. La
stabilité plutôt que la liberté. Le développement économique au détriment des droits
politiques. La répression violente comme méthode de dissuasion. Le modèle chinois s’est en
partie construit, il y a de cela 30 ans, sur ces trois grand choix politiques, au moment du
massacre de Tiananmen. Il n’a rien inventé – l’histoire étant faite de régimes autoritaires
ayant permis le développement de leurs entités politiques–, mais a proposé ce qui peut
apparaître aujourd’hui comme une voie alternative au modèle occidental pour qui la
démocratie est indissociable du progrès économique. Un modèle qui, à bien des égards, est
susceptible de séduire bon nombre d’États aux quatre coins de la planète, et particulièrement
dans le monde arabe. Revenons en arrière. Tiananmen, 4 juin 1989. Après sept semaines de
manifestations d’étudiants et d’ouvriers réclamant des réformes démocratiques, le pouvoir
central réprime violemment le mouvement, faisant des centaines de morts. La Chine, en plein
développement économique, ferme la porte à tout processus de démocratisation.

Document 2 : La puissance chinoise

Les perspectives de la Chine comme superpuissance potentielle est lié à son


développement économique, politique, et militaire, appuyé par l'importance de sa population
et la force de sa civilisation. Les atouts de la Chine sont en effet nombreux : son économie
connaît chaque année l'une des plus fortes croissances au monde. Elle est par ailleurs le pays
le plus peuplé de la planète (avec plus de 1,3 milliard d'habitants) et le troisième plus grand
par la superficie. Outre qu'elle dispose de l'armée la plus grande du monde ainsi que de l'arme
nucléaire, la Chine est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, ce qui lui
confère une influence diplomatique très importante. La Chine est actuellement la deuxième
puissance économique mondiale8. D'après la Banque mondiale, la Chine pourrait devenir la
première puissance économique de la planète en dépassant les États-Unis entre 2020 et 20309.
Elle est également une puissance spatiale depuis 2003 où elle a envoyé pour la première fois
un homme dans l'espace. La Chine peut par ailleurs s'appuyer sur sa présence dans de
nombreuses organisations, notamment l'Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis
le 1er janvier 2002 ou encore l'Organisation de coopération de Shanghai. Au-delà même de sa
puissance démographique, économique, politique et militaire, la Chine s'appuie sur sa culture,
riche, ancienne et répandue dans toute l'Asie-Pacifique qu'elle a influencée, adossée à ses cinq
mille ans d'histoire. Le chinois (mandarin), avec plus d'un milliard de locuteurs, est
aujourd'hui la langue la plus parlée dans le monde
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Conclusion :

Depuis l’arrivée au pouvoir de Mao Zedong, la Chine a développé quatre modèles


d’organisation économique. Dans le cadre du modèle collectiviste officiel, deux modèles
déviants ont émergé avant que les autorités elles-mêmes n’adoptent un modèle de coopération
avec les pays étrangers capitalistes. Ces modèles s’articulent chronologiquement et permettent
de comprendre la dynamique d’ouverture actuelle. Les modèles déviants, apparus dans des
provinces distinctes, à des moments différents, se sont ensuite diffusés dans toute la Chine et
constituent les moments essentiels de la situation.

Devoir : Présente entre 10 et 15 lignes le modèle économique chinois centré sur


« l’économie socialiste de marché ».

SEMAINE 9

Durée : 1 heure

DOSSIER 2 : LES GRANDES FIGURES DE LA CHINE MODERNE : LES HOMMES


ET LEURS ŒUVRES

Situation problème : Litiges en milieu de travail

Exemple d’action : Résoudre, réparer

Justification de la leçon : Cette leçon permet d’installer les ressources pour résoudre les
problèmes liés aux litiges en milieux de travail.

Méthodes : Exploitation des documents

Document 1 : Mao Tsé-Toung

Mao Zedong ou Mao Tsé-toung est un homme d'État et chef militaire chinois né le
26 décembre 1893 à Shaoshan (province du Hunan) et mort le 9 septembre 1976 à Pékin.
Fondateur de la république populaire de Chine, il a été son principal dirigeant de 1949 à sa
mort. Après de longues années de guérilla contre les nationalistes du Kuomintang dirigés par
Tchang Kaï-chek, ainsi que contre l’envahisseur japonais pendant la guerre sino-japonaise
(1937-1945), Mao sortit vainqueur de l’ultime phase de la guerre civile chinoise, avec la
victoire de l’Armée populaire de libération (1949). Il proclame la république populaire de
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Chine, le 1er octobre 1949 à Pékin ; il sera d'ailleurs le premier à occuper la fonction de
président de la République populaire de 1954 à 1959. Mao Zedong impose à la population le
collectivisme communiste et la dictature du parti unique, en suivant de très près le modèle
soviétique dans un premier temps. Il est à l’origine du lancement de la « réforme agraire
chinoise », de la « campagne pour réprimer les contre-révolutionnaires », de la « campagnes
des trois anti et des cinq anti », du « mouvement Sufan » et de la « campagne anti-droitiste ».
Sa politique internationale des années 1970 marque un rapprochement avec l’Occident, qui
permet la réintégration de la Chine dans le concert mondial (entrée à l’ONU, 1971). Le 11
mai 1976, Mao Zedong est terrassé par un infarctus du myocarde après une dispute avec sa
maîtresse Zhang Yufeng. Jiang Qing et les dirigeants chinois ne le consultent pratiquement
plus. Il passe ses journées à visionner des films avec Zhang Yufeng. Le 9 septembre à zéro
heure et 10 minutes, Mao Zedong, à 82 ans, meurt.

Document 2 : Mao Tsé-Toung

Document 3 : Deng Xiaoping

Deng Xiaoping né le 22 août 1904 et mort le 19 février 1997, est le secrétaire général
du Parti communiste chinois (PCC) de 1956 à 1967 et plus tard le numéro 1 de la république
populaire de Chine de décembre 1978 à 1992. Deng Xiaoping est généralement considéré
comme étant à l’origine du développement économique de la Chine actuelle. Il est largement
connu comme « l'architecte en chef de la réforme et ouverture ». Né dans une famille de
fermiers à Guang'an dans le Sichuan, Deng étudie, adolescent en France dans les années 1920
où il est influencé par le marxisme. Il rejoint le Parti communiste chinois en 1923. Au cours
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des années 1930, il a participé à la « Longue Marche ». Après la fondation de la République


populaire de Chine en 1949, Deng a travaillé au Tibet ainsi que dans le sud-ouest de la Chine
pour consolider le contrôle communiste. Deng était l'un des dirigeants les plus importants de
la Chine à l'époque de Mao Zedong. Il a joué un rôle important dans la « Campagne anti-
droitiste » et la reconstruction économique après le « Grand Bond en avant ». Cependant, il a
été purgé deux fois par Mao pendant la révolution culturelle. Deng Xiaoping est devenu le
leader suprême de la Chine en décembre 1978. À la fin des années 1970, il a lancé le
programme « Boluan Fanzheng » qui tentait de corriger les erreurs de la révolution culturelle.
Il a lancé la réforme économique chinoise en 1978. Au début de 1979, Deng a commencé une
guerre d'un mois avec le Vietnam. En août 1980, il démarre les réformes politiques de la
Chine en fixant des limites de mandat pour les « hauts dirigeants » et en proposant une
révision systématique de la Constitution chinoise (la Constitution de 1978); la nouvelle
Constitution incarnait le constitutionnalisme à la chinoise et a été adoptée par l'Assemblée
nationale populaire en décembre 19829,10. En 1989, Deng a joué un rôle controversé dans la
répression des manifestations de la place Tian'anmen. En 1992, «inspection du sud de Deng
Xiaoping » a repris le programme « réforme et ouverture ». Deng Xiaoping s’éteint le 19
février 1997, à l’âge de 92 ans, des suites d’une infection aux poumons et de la maladie de
Parkinson.

Document 3 : Deng Xiaoping

Questionnaire :

1. Présente l’idéologie défendue par ces deux hommes.

2. Décris leurs œuvres sur le plan politique, économique.


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SEMAINE 10

Durée : 1 heure

LEÇON 6 : LA DECOLONISATION DE L’ASIE DU SUD-EST

Situation problème : Affrontement

Exemple d’action : Promouvoir les mouvements d’émancipation

Justification de la leçon : Cette leçon permet d’installer les ressources pour promouvoir les
mouvements d’émancipation.

Introduction

Méthodes : Brainstorming

Les mouvements nationalistes en Asie se dressent en particulier contre la France en


Indochine et l’Angleterre en Inde. L’Asie a joué un rôle de pionnier dans le processus de
décolonisation, au cours du 20e siècle. Dans ce continent, la décolonisation a été surtout
influencée par le Japon, la Chine et l’Inde. Cette dernière et l’Indochine constituent, à bien
des égards, des exemples typiques des deux formes opposées de la décolonisation. L’Inde,
colonie britannique en Asie du Sud, a connu une décolonisation pacifique contrairement à
l’Indochine, possession française qui a emprunté la voie violente.

I. La décolonisation de l’Indochine

Méthodes : Analyse des documents

Document 1 : Les fondements d’une décolonisation particulièrement


violente.

L’Indochine française était une fédération composée de la colonie de la Cochinchine et


des protectorats d’Annam, de Tonkin, de Cambodge et de Laos. La Cochinchine, l’Annam et
le Tonkin étaient peuplés de Vietnamiens. Ceux-ci développent très tôt un mouvement
nationaliste dont les aspirations sont véhiculées par le Parti National Vietnamien fortement
influencé par le Guomindang. Ce mouvement, au début réformiste, va se radicaliser au
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lendemain de la répression des révoltes de 1930 liées à la crise économique. C’est dans ce
contexte que NGUYEN AI QUOQ (ou NGUYEN TAT THANH) dit HO CHI MINH crée,
au cours de la même année, le Parti Communiste Vietnamien. Répartis en cellules dans tout le
pays, les communistes organisent en 1936 une grève générale à Haiphong. Et en 1941, dans
un contexte de l’invasion japonaise en Asie Orientale, les principaux partis nationalistes
constituent un front uni et révolutionnaire appelé la Ligue pour l’indépendance ou
VIETMINH. D’ailleurs, le Vietminh se dote d’une aile armée commandée par le Général VO
NGUYEN GIAP qui organise la lutte contre l’occupant japonais qui avait fini de chasser le
colon français, dans le cadre de la seconde guerre mondiale.

Document 2 : La marche vers l’indépendance

Avec la deuxième guerre mondiale les choses se précipitent : les japonais éliminent armée
et administration françaises et avec leur encouragement l’indépendance unilatérale de la
république du Vietnam est proclamée le 2 septembre 1945 à Hanoï (la capitale). Mise devant
les faits accomplis la France envoie des troupes pour la reconquête : le port de Haiphong est
bombardé le 28 novembre 1946. Le 1er décembre 1946 Hôchiminh lance un appel à la
résistance. Une longue guerre coloniale (la guerre d’Indochine) va opposer la France au
Vietminh, mouvement nationaliste vietnamien dirigé par le communiste Hôchiminh de 1946 à
1954. Le 7 mai 1954 l’armée française est battue à Dien Bien Phu. Le nouveau chef du
gouvernement français Pierre Mendès France depuis longtemps partisan de la paix en
Indochine, signe les accords de Genève le 20 juillet 1954 : le Laos, le Cambodge accèdent à
l’indépendance, de même que le Vietnam qui est divisé au niveau du 17e parallèle : le Nord
est sous le contrôle du Vietminh (capitale Hanoï), le Sud est administré par les nationalistes
non communistes (capitale : Saïgon). Les élections générales et libres sont prévues en 1956
dans les deux Vietnam, mais elles n’auront jamais lieu car la lutte se poursuit entre
communistes du Nord et nationalistes pro-Américains du Sud. La deuxième guerre
d’Indochine commence.

II. La décolonisation de l’Inde

Document 1 : Les raisons multiples d’une décolonisation précoce

Les indes britanniques constituent un vaste territoire aux ressources naturelles


immenses. Ces dernières conjuguées à l a taille démographique qui en fait un important
marché de consommation font considérer l’Inde comme la « perle » de l’empire colonial
britannique. Pour asseoir sa domination, l’Angleterre s’appuie sur la diversité linguistique et
Cours Terminale (suite) AZAMBOU DENIS, Professeur des Lycées.
Tel : 695652012

religieuse, sur l’organisation sociale en castes fermées et sur le nombre très important de
principautés. En plus, le système colonial qui met en avant l’exploitation économique
maximale de la colonie, entraîne, à partir de la fin du 19e siècle, la contestation du régime.
Cette contestation est, au début, animée par des intellectuels indiens, frappés par le chômage
et qui demandaient ainsi la protection de l’industrie locale et la participation des cadres
indiens à l’administration territoriale de la colonie. Ces intellectuels fondent alors le Parti du
Congrès National Indien (Indian National Congress Party) en 1885 pour mieux mener leur
combat politique. .

Document 2 : Ghandi, principal acteur de la décolonisation en Inde

De tous les facteurs ayant conduit l’Inde à l’indépendance le rôle du nationaliste


Gandhi fut le plus important. * Gandhi Mohandas le Mahatma (la grande âme) est né en
1869 dans le Nord-ouest de BomBay en Inde dans une famille des Marchands. Après ses
études de droit à Londres, il devient Avocat et s’installe en Afrique du Sud où il défend
devant les tribunaux ses compatriotes indiens employés dans les mines et les plantations des
Européens. Revenu en Inde, son prestige est immense non seulement pour sa bravoure face
aux Blancs en Afrique du Sud, mais aussi à sa vie personnelle : les hindous vénèrent en lui le
sage qui a fait voeu de pauvreté, l’ascète, le mahatma (la grande âme religieuse). C’est
l’homme qui pendant près d’un demi siècle prône la non-violence active (satyagraha) pour
conduire son pays à l’indépendance. Son action repose essentiellement sur les grèves, le
boycottage des produits anglais, la non association avec l’administration coloniale (le refus de
travailler avec les Européens)…Mais tous les indiens sont loin de partager ces vues et la
question de l’indépendance continue à se poser aggravée par la perspective d’une partition.
L’indépendance proclamée le 15 août 1947 est accompagnée d’une division de l’Inde en deux
Etats : l’Inde à majorité hindoue dirigée par Nehru, disciple de Gandhi et le Pakistan à
majorité musulmane. Le partage est accompagné de transfert de population et des massacres
réciproques. Gandhi est assassinée le 20 janvier 1948 par un fanatique hindou (Nathuram
Godse) qui lui reprochait de se montrer trop conciliant à l’égard des musulmans. Gandhi ne
goûtera pas aux délices de l’indépendance de son pays et pourtant il en est le héros.

Conclusion

La décolonisation en Inde et en Indochine est le résumé des deux principales voies


d’accession à l’indépendance. Ainsi, si la décolonisation pacifique de l’Inde est originale par
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la précocité du mouvement, par l’efficacité des méthodes non violentes de Gandhi et par la
présence de la violence dans presque tout son processus, celle de l’Indochine est marquée par
une guerre d’indépendance longue et meurtrière. Celle-ci est doublée d’une guerre froide de
1950 à 1954 avec une tournure plus dramatique dans les années 1960. Les exemples indien ou
indochinois ont inspiré bon nombre de colonies asiatiques et surtout africaines.

Devoir : Présente entre 10 et 15 lignes le rôle joué par Ghandi dans le processus de
décolonisation de l’Inde.

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