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Tel : 695652012
SEMAINE 8
Durée : 1 heure
Justification de la leçon : Cette leçon permet d’installer les ressources pour résoudre les
litiges ethniques.
Introduction
Méthodes : Brainstorming
L’expression bloc de l’Est désigne l’ensemble des régimes communistes instaurés après
la Seconde Guerre mondiale dans les pays d’Europe placés sous le contrôle plus ou moins
direct de l’Union soviétique et situés à l’Est du Rideau de fer. Pour leur part, les partis
communistes préféraient l’expression « démocraties populaires » visant à accréditer l’idée
que ces régimes, dont la praxis était coercitive, autoritaire et répressive, permettaient mieux
aux peuples d'exprimer leur souveraineté que les pays parlementaires d’Europe occidentale
soumis à l’« exploitation capitaliste ». Les pays d’Europe ayant appartenu au bloc de l’Est
sont l’Albanie, l'Allemagne de l'Est (ou RDA), la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la
Roumanie, la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie. Parmi eux, la Yougoslavie de Tito reste,
après la rupture de 1948, à l’écart de la tutelle soviétique et joue un rôle majeur au sein du
mouvement des non-alignés
I. La réunification de l’Allemagne
La chute du mur de Berlin : En 1989, les ressortissants Est-allemands sont de plus en plus
nombreux à quitter la RDA via la Tchécoslovaquie et la Hongrie. Ces pays, complètement
débordés par l’afflux des réfugiés, accentuent la pression sur le régime Est-allemand. C’est
pourquoi, le matin du 9 novembre 1989, Egon Krenz, le chef du SED, réunit en cellule de
crise les membres du Politbüro pour élaborer un projet de loi qui doit faciliter les voyages. À
Berlin, une foule toujours plus nombreuse se rassemble aux postes-frontières. La RDA ouvre
enfin les frontières
La semaine précédant la dissolution officielle, onze républiques signèrent les accords d'Alma-
Ata établissant officiellement la CEI et déclarant que l'URSS avait cessé d'exister. Les
révolutions de 1989 et la dissolution de l'URSS marquèrent également la fin de la guerre
froide.
Conclusion
SEMAINE 8 :
Durée : 2 heures
Justification de la leçon : Cette leçon permet d’installer les ressources pour résoudre les
problèmes liés à la faillite économique.
Introduction
Méthodes : Brainstorming
Dirigée par le parti communiste depuis 1949 et l'arrivée au pouvoir de Mao Zedong,
l'économie de la Chine était marquée par un très fort interventionnisme d'État jusqu'aux
années 1970. Inspiré du modèle soviétique, ce modèle économique dirigiste comprenait des
planifications dans de nombreux secteurs agricoles et industriels, ainsi qu'un relatif isolement
sur la scène du commerce international. Depuis 1976, année de l'accession au pouvoir de
Deng Xiaoping, la Chine a développé un modèle fréquemment nommé « économie socialiste
de marché », qui fait se côtoyer un secteur public toujours omniprésent et un certain
libéralisme économique, ainsi qu'une ouverture progressive de son marché intérieur.
La république de Chine est proclamée en 1912 par Sun Yat-sen, chef du parti
nationaliste Kuomintang, en même temps que le dernier empereur de Chine, Puyi, abdique. La
situation politique est alors fragile et l'économie affaiblie. Les conflits internes et externes
menacent par ailleurs la stabilité du pays. Dans les années 1930, la Chine développe
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Le premier modèle à se mettre en place, dès 1949, est celui de l’économie planifiée
classique. Il symbolise le socialisme chinois : centralisation étatique et propriété publique des
moyens de production. Les Chinois sont alors contraints d’abandonner toutes leurs activités
liées au marché et au profit pour adhérer à une organisation collectiviste de la production
(centrée sur l’agriculture) et de la distribution (coopératives dans les communes rurales et
magasins d’États dans les villes.
C’est au début des années1970 que le modèle des «usines rurales» émerge au Sunan
.Avant la réforme du système économique de 1982, les paysans chinois étaient rémunérés par
leur brigade de production qui disposait des richesses produites et avait la possibilité
d’accumuler les fonds nécessaires aux investissements futurs. Une commune comprenait, en
général, une dizaine de brigades de production qui devaient chaque année contribuer à ses
ressources. Lorsque les communes vont devoir faire face à la désorganisation économique
engendrée par la «Grande Révolution culturelle», ces fonds collectifs vont servir à la création
d’«ateliers de production collectif ».
Après les «usines rurales», des «ateliers familiaux» vont se créer dans la région de
Wenzhou. Dans un premier temps, l’ancienne tradition locale de colportage renaît, les
hommes faisant commerce de petits objets importés des provinces voisines. Dans un
deuxième temps, les paysans vont fabriquer eux-mêmes des marchandises et enclencher ainsi
une dynamique de marché à l’échelle nationale, les habitants des autres provinces venant peu
à peu s’approvisionner dans la région de Wenzhou. La construction d’une dizaine de halles
couvertes témoigne de l’existence de systèmes industriels localisés. Les autorités centrales
vont alors s’interroger sur cette déviance et sur une éventuelle résurgence du capitalisme à
Wenzhou.
La dynamique économico-politique comporte toutefois une autre phase car, dès la fin
des années 80, le débat porte sur les joint-ventures avec des entrepreneurs capitalistes, Chinois
émigrés pour la plupart. Le gouvernement central, comprenant que la stabilité politique passe
par le développement économique, préfère pactiser avec «le diable» afin de pouvoir conserver
le contrôle de la politique et de l’économie en réalisant lui-même des investissements. C’e st
ce qu’il va faire dans le delta du Zhu Jiang (la Rivière des Perles), dès la seconde moitié des
années 80. Le modèle de Zhu Jiang, dit «d’industrie en joint-venture», est la forme de
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Au terme d'un essai d'une dizaine d'années de réforme et d'ouverture vers l'extérieur, le
gouvernement chinois a choisi, en 1992, une option de réforme encore plus claire, qui consiste
à mettre sur pied un système socialiste d'économie de marché. D'après les documents
promulgués officiellement par le gouvernement chinois, le contenu principal de la réforme du
système économique est le suivant: il convient de donner la prépondérance au secteur public,
tout en s'efforçant d'assurer un développement simultané de tous les autres secteurs de
l'économie, de transformer encore davantage les mécanismes de gestion des entreprises d'Etat
et d'établir un système d'entreprises modernes susceptibles de répondre aux besoins de
l'économie de marché; il est nécessaire de mettre en place un système de marché national
unifié et ouvert permettant d'unir étroitement les marchés urbains et ruraux, les marchés
intérieurs et extérieurs, de façon à optimiser la répartition des ressources; il convient de
transformer les fonctions du gouvernement en matière de gestion économique et d'établir un
système accompli de contrôle macro-économique, dans le cadre duquel on aura recours
principalement à des moyens indirects pour assurer un fonctionnement sain de l'économie
nationale; il est nécessaire de mettre en place un système de distribution des revenus régi par
le principe "à chacun selon son travail" et donnant la priorité à la rentabilité tout en restant
équitable, de façon à encourager certaines localités et personnes à s'enrichir avant les autres,
tout en s'efforçant de promouvoir la richesse de tous; il est également nécessaire d'instaurer un
système de sécurité sociale à plusieurs niveaux et d'offrir aux citadins comme aux ruraux des
assurances sociales en rapport avec la situation de la Chine, de façon à promouvoir le
développement économique et à stabiliser la société.
Un pouvoir très centralisé qui refuse toute alternance, une absence de droits politiques,
une forte contrainte sociale, une surveillance intense, voilà une partie des ingrédients du
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système chinois que l’on retrouve dans la majorité des régimes autoritaires de la région. La
stabilité plutôt que la liberté. Le développement économique au détriment des droits
politiques. La répression violente comme méthode de dissuasion. Le modèle chinois s’est en
partie construit, il y a de cela 30 ans, sur ces trois grand choix politiques, au moment du
massacre de Tiananmen. Il n’a rien inventé – l’histoire étant faite de régimes autoritaires
ayant permis le développement de leurs entités politiques–, mais a proposé ce qui peut
apparaître aujourd’hui comme une voie alternative au modèle occidental pour qui la
démocratie est indissociable du progrès économique. Un modèle qui, à bien des égards, est
susceptible de séduire bon nombre d’États aux quatre coins de la planète, et particulièrement
dans le monde arabe. Revenons en arrière. Tiananmen, 4 juin 1989. Après sept semaines de
manifestations d’étudiants et d’ouvriers réclamant des réformes démocratiques, le pouvoir
central réprime violemment le mouvement, faisant des centaines de morts. La Chine, en plein
développement économique, ferme la porte à tout processus de démocratisation.
Conclusion :
SEMAINE 9
Durée : 1 heure
Justification de la leçon : Cette leçon permet d’installer les ressources pour résoudre les
problèmes liés aux litiges en milieux de travail.
Mao Zedong ou Mao Tsé-toung est un homme d'État et chef militaire chinois né le
26 décembre 1893 à Shaoshan (province du Hunan) et mort le 9 septembre 1976 à Pékin.
Fondateur de la république populaire de Chine, il a été son principal dirigeant de 1949 à sa
mort. Après de longues années de guérilla contre les nationalistes du Kuomintang dirigés par
Tchang Kaï-chek, ainsi que contre l’envahisseur japonais pendant la guerre sino-japonaise
(1937-1945), Mao sortit vainqueur de l’ultime phase de la guerre civile chinoise, avec la
victoire de l’Armée populaire de libération (1949). Il proclame la république populaire de
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Chine, le 1er octobre 1949 à Pékin ; il sera d'ailleurs le premier à occuper la fonction de
président de la République populaire de 1954 à 1959. Mao Zedong impose à la population le
collectivisme communiste et la dictature du parti unique, en suivant de très près le modèle
soviétique dans un premier temps. Il est à l’origine du lancement de la « réforme agraire
chinoise », de la « campagne pour réprimer les contre-révolutionnaires », de la « campagnes
des trois anti et des cinq anti », du « mouvement Sufan » et de la « campagne anti-droitiste ».
Sa politique internationale des années 1970 marque un rapprochement avec l’Occident, qui
permet la réintégration de la Chine dans le concert mondial (entrée à l’ONU, 1971). Le 11
mai 1976, Mao Zedong est terrassé par un infarctus du myocarde après une dispute avec sa
maîtresse Zhang Yufeng. Jiang Qing et les dirigeants chinois ne le consultent pratiquement
plus. Il passe ses journées à visionner des films avec Zhang Yufeng. Le 9 septembre à zéro
heure et 10 minutes, Mao Zedong, à 82 ans, meurt.
Deng Xiaoping né le 22 août 1904 et mort le 19 février 1997, est le secrétaire général
du Parti communiste chinois (PCC) de 1956 à 1967 et plus tard le numéro 1 de la république
populaire de Chine de décembre 1978 à 1992. Deng Xiaoping est généralement considéré
comme étant à l’origine du développement économique de la Chine actuelle. Il est largement
connu comme « l'architecte en chef de la réforme et ouverture ». Né dans une famille de
fermiers à Guang'an dans le Sichuan, Deng étudie, adolescent en France dans les années 1920
où il est influencé par le marxisme. Il rejoint le Parti communiste chinois en 1923. Au cours
Cours Terminale (suite) AZAMBOU DENIS, Professeur des Lycées.
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Questionnaire :
SEMAINE 10
Durée : 1 heure
Justification de la leçon : Cette leçon permet d’installer les ressources pour promouvoir les
mouvements d’émancipation.
Introduction
Méthodes : Brainstorming
I. La décolonisation de l’Indochine
lendemain de la répression des révoltes de 1930 liées à la crise économique. C’est dans ce
contexte que NGUYEN AI QUOQ (ou NGUYEN TAT THANH) dit HO CHI MINH crée,
au cours de la même année, le Parti Communiste Vietnamien. Répartis en cellules dans tout le
pays, les communistes organisent en 1936 une grève générale à Haiphong. Et en 1941, dans
un contexte de l’invasion japonaise en Asie Orientale, les principaux partis nationalistes
constituent un front uni et révolutionnaire appelé la Ligue pour l’indépendance ou
VIETMINH. D’ailleurs, le Vietminh se dote d’une aile armée commandée par le Général VO
NGUYEN GIAP qui organise la lutte contre l’occupant japonais qui avait fini de chasser le
colon français, dans le cadre de la seconde guerre mondiale.
Avec la deuxième guerre mondiale les choses se précipitent : les japonais éliminent armée
et administration françaises et avec leur encouragement l’indépendance unilatérale de la
république du Vietnam est proclamée le 2 septembre 1945 à Hanoï (la capitale). Mise devant
les faits accomplis la France envoie des troupes pour la reconquête : le port de Haiphong est
bombardé le 28 novembre 1946. Le 1er décembre 1946 Hôchiminh lance un appel à la
résistance. Une longue guerre coloniale (la guerre d’Indochine) va opposer la France au
Vietminh, mouvement nationaliste vietnamien dirigé par le communiste Hôchiminh de 1946 à
1954. Le 7 mai 1954 l’armée française est battue à Dien Bien Phu. Le nouveau chef du
gouvernement français Pierre Mendès France depuis longtemps partisan de la paix en
Indochine, signe les accords de Genève le 20 juillet 1954 : le Laos, le Cambodge accèdent à
l’indépendance, de même que le Vietnam qui est divisé au niveau du 17e parallèle : le Nord
est sous le contrôle du Vietminh (capitale Hanoï), le Sud est administré par les nationalistes
non communistes (capitale : Saïgon). Les élections générales et libres sont prévues en 1956
dans les deux Vietnam, mais elles n’auront jamais lieu car la lutte se poursuit entre
communistes du Nord et nationalistes pro-Américains du Sud. La deuxième guerre
d’Indochine commence.
religieuse, sur l’organisation sociale en castes fermées et sur le nombre très important de
principautés. En plus, le système colonial qui met en avant l’exploitation économique
maximale de la colonie, entraîne, à partir de la fin du 19e siècle, la contestation du régime.
Cette contestation est, au début, animée par des intellectuels indiens, frappés par le chômage
et qui demandaient ainsi la protection de l’industrie locale et la participation des cadres
indiens à l’administration territoriale de la colonie. Ces intellectuels fondent alors le Parti du
Congrès National Indien (Indian National Congress Party) en 1885 pour mieux mener leur
combat politique. .
Conclusion
la précocité du mouvement, par l’efficacité des méthodes non violentes de Gandhi et par la
présence de la violence dans presque tout son processus, celle de l’Indochine est marquée par
une guerre d’indépendance longue et meurtrière. Celle-ci est doublée d’une guerre froide de
1950 à 1954 avec une tournure plus dramatique dans les années 1960. Les exemples indien ou
indochinois ont inspiré bon nombre de colonies asiatiques et surtout africaines.
Devoir : Présente entre 10 et 15 lignes le rôle joué par Ghandi dans le processus de
décolonisation de l’Inde.