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Ces supports pédagogiques appelés mini études de cas, à partir d’un dossier composé de documents empruntés à
la réalité professionnelle et imposant des contraintes précises, permettent d’entrainer l’étudiant :
- à proposer une stratégie cohérente avec les résultats de l’analyse et les objectifs.
Les mini études de cas proposées sont construites autour d’une entreprise et de son environnement, dont les
paramètres sont définis en annexe 1
Le groupe X. SA est un groupe français dont le siège se trouve à Paris. Il s’est construit à l’origine, en 1971, autour
de l’activité d’édition.
Il est implanté aujourd’hui dans 10 pays et s’est très fortement diversifié autour de cinq activités principales :
- Formation
- Edition
- Télécommunications et médias
- Informatique et réseaux
- Développement durable et raisonné, énergies renouvelables
Activités du groupe :
Activité Services/produits
Capital X. SA :
Le capital de X. SA est détenu à 53% par le groupe Y. SA , le public 31%, les salariés du groupe 15,9% et 0,1% en
autocontrôle.
N 3 753
N-1 3 115
- L’édition : 24%
Millions d'euros
ACTIF 31/12/n 31/12/n-1
Net Net
- Stocks 88 83
- Avances et acomptes versés sur commandes 38 34
- Clients et comptes rattachés 1 024 951
- Actif d'impôt (exigible) 3 3
- Autres créances 272 257
- Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 316 1 094
- Instruments financiers (1) - -
- Autres actifs financiers courants 8 2
Millions d'euros
PASSIF 31/12/n 31/12/n-1
Net Net
- Capitaux propres
capital 57 57
Primes réserves 127 85
Réserves de conversion (1) 1
Actions propres détenues 5 5
résultat consolidé de l'exercice 128 94
capitaux propres (part du groupe) 316 238
- Intérêts minoritaires 4 2
NB : Les normes comptables internationales IAS/IFRS sont entrées en vigueur depuis le 01/01/2005
pour les comptes consolidés des groupes faisant Appel Public à l'Epargne (APE).
La règlementation française permet leur adoption optionnelle pour les P.M.E (à l'exception des
comptes sociaux).
Millions d'euros
n n-1
CHIFFRES D'AFFAIRES (1) 3 573 3 115
Autres produits de l'activité 59,40 74,20
Achats consommés (2 057,00) (1 671,00)
Charges de personnel (900,00) (772,00)
Charges externes (616,00) (527,00)
Impôts et taxes (45,00) (39,00)
Dotations nettes aux amortissements (57,00) (46,00)
Dotations nettes aux provisions et dépréciation (63,00) (52,00)
Variations des stocks de production (1,80) -
Autres produits et charges d'exploitation (2) 62,00 57,00
Résultat opérationnel courant 134,60 139,20
Partie 3 : Outils de gestion : Les documents de synthèse, fiscalité des personnes physiques et des personnes
morales
Partie 4 : Outils de gestion : Comptabilité approfondie, audit comptable, comptabilité des sociétés,
règlementations et formalités
Partie 6 : Outils de gestion des ressources humaines et de communication commerciale des entreprises
A l’orée de ses 40 ans, prenant conscience de l’importance que revêt aujourd’hui la communication pour une
entreprise qui siège à Paris, implantée dans 10 pays et fortement diversifiée autour de plusieurs activités, la société
X SA envisage de bâtir une véritable politique de communication. Elle vous sollicite pour vous en charger (annexes
1, 2 et 3).
Missions :
1- Votre première tâche consiste à expliquer clairement les fondamentaux de la communication et son
utilité pour une grande entreprise comme la société X SA. Vous devez également expliquer comment
établir une stratégie de communication.
2- Vous clarifierez ensuite les différentes catégories de communication qu’il s’agit de mettre en place, en
les détaillant et en précisant les cibles visées par chacune d’elles.
3- De la même façon, vous expliquerez les principaux moyens de communication que peut mettre en
œuvre la société X SA.
4- Vous pourrez évoquer pour finir les relations presse, comme élément principal de la communication
pour une entreprise comme la société X SA.
Source : www.communiquance.com
Une cible de communication, se définit comme l’ensemble des personnes visées par une action de communication.
Il y a donc une cible touchée par les actions de marketing direct, une cible de la promotion des ventes etc.
Certaines cibles sont volontairement différentes, beaucoup sont communes à plusieurs actions. Elles sont alors
touchées à des moments, dans des contextes et parfois avec des messages différents mais qui doivent être
cohérents. Les différents publics cibles de la communication de l’entreprise peuvent être regroupés en quatre
catégories, les 4 C, auxquels correspondent un type de communication :
• Consommateurs / communication marketing
• Citoyens / communication sociétale
• Capitaux / communication financière
• Collaborateurs / communication interne
On ne peut pas concevoir des communications totalement indépendantes et distinctes pour chaque public. Car,
d’une part, il est possible qu’une même personne appartienne à plusieurs catégories, elle peut être à la fois
collaborateur dans une entreprise, actionnaire de celle-ci et consommer ses produits. D’autre part, il arrive que la
communication déborde largement du contexte dans lequel on l’a inscrite. Ainsi, une communication financière
peut devenir interne, voire sociétale, lorsqu’elle concerne, par exemple, le plan de restructuration d’une grosse
entreprise.
1- Votre première tâche consiste à expliquer clairement les fondamentaux de la communication et son
utilité pour une grande entreprise comme la société X SA. Vous devez également expliquer comment
établir une stratégie de communication.
La communication est une nécessité pour toute entreprise, un enjeu vital. Elle peut être conçue au sein de
l’entreprise, via des services internes, ou en dehors, via des consultants et des agences de communication
(indépendantes ou affiliées à un groupe, généralistes ou spécialisées). La communication de l’entreprise n'est pas
seulement fondée sur des arguments publicitaires, elle prend aussi en compte la personnalité de l'entreprise et
tous les aspects de son activité : commercial, technique, administratif, social, financier.
- La notoriété.
- La connaissance de l’entreprise.
Il s’agit donc d’abord d’informer sur la société X SA elle-même, à travers ses caractéristiques : une entreprise
française née en 1971, dont le siège est situé à Paris. Elle est implantée dans dix pays et possède cinq filiales
principales : au Luxembourg (X. SA On line), en Allemagne (ALSA), au Maroc (CaSA), en Inde (InSA) et aux Etats-
Unis. Son chiffre d’affaires est en progression (à 3,753 milliards d’euros) et elle est cotée en Bourse. La structure de
son capital est la suivante : entreprise X. SA : 53%, public : 31%, salariés 15,9%, autocontrôle : 0,1%. Elle emploie 4
900 collaborateurs (1500 en France et 3400 à l’International). X. SA est très diversifiée, puisqu’elle exerce cinq
activités principales : formation (services de formation, e-Learning), édition (papier, on line, audiovisuel)
télécommunications et médias (téléphonie mobile, production publicitaire et Internet), informatique et
réseaux (recherche et ingénierie, produits informatiques et réseaux, commercialisation de produits informatiques),
développement durable et énergies renouvelables (grande consommation, ingénierie et recherche). Elle propose
également des activités de conseil transversales pour toutes ces activités.
- L’image.
C’est la perception que l’on a de l’entreprise, à travers les différents "signes" émis ; plusieurs types d’image
coexistent :
L’image institutionnelle, fondée sur les valeurs véhiculées par l’entreprise.
L’image professionnelle, liée au métier de l’entreprise.
L’image relationnelle, qui reflète les relations qu’elle entretient avec ses interlocuteurs, en amont ou
en aval.
L’image affective, qui correspond à la qualité de ses liens avec ses publics (son « capital sympathie »).
Il s’agit de montrer toute l’expertise de la société X SA, dans ses nombreux domaines d’activités, en valorisant des
succès (comme ses activités de e-Learning) et en insistant sur le fait qu’elle est devenue le leader mondial dans ce
domaine, grâce à sa filiale X SA online.
Trois types d’image cohabitent :
L’image voulue : celle que la direction souhaite imposer aux publics. L’entreprise a tendance à
l’embellir et parfois même à l’idéaliser.
L’image perçue : elle résulte des messages diffusés par des intermédiaires (journalistes, etc.) qui
peuvent interpréter les informations fournies. Le public aura alors une image différente de celle de
l’image voulue.
L’image réelle : elle désigne ce que l’entreprise représente objectivement et se situe à mi chemin
entre l’image voulue et l’image perçue.
Pour soigner son image, tout en évitant les distorsions entre communication et réalité, la société X SA pourra
argumenter sur son engagement à concilier les impératifs de rentabilité économique et les impératifs
environnementaux de ses activités. Elle pourra ainsi insister sur l’innovation et la recherche, moteurs essentiels du
développement de l’entreprise et parties intégrantes du système de management de la qualité mis en place dans
toutes ses entités.
Une entreprise doit communiquer parce qu’elle doit satisfaire les attentes de ses nombreux publics et répondre
régulièrement à des problématiques de communication. Elle doit commencer par répertorier l’ensemble de ses
publics (plus ou moins nombreux, en fonction de sa taille et son secteur d’activité), puis adapter ses messages de
façon spécifique (afin de résoudre les problématiques de communication) et mettre en œuvre des moyens de
communication appropriés (c’est-à-dire les différentes techniques utilisées pour s’adresser aux publics).
c. La stratégie de communication.
Pour élaborer une stratégie de communication cohérente et répondre à une problématique posée, la société X SA
devra en premier lieu établir un diagnostic établissant ses atouts et ses faiblesses, dans trois directions :
- L’entreprise : histoire, gamme de produits, moyens de production, résultats financiers, potentiel humain,
notoriété, image, etc.
- Les produits à promouvoir : nature, composants, conditionnement, commercialisation, prix, positionnement,
etc.
- Le marché : consommateurs, concurrents, distribution, législation, etc.
2- Vous clarifierez ensuite les différentes catégories de communication qu’il s’agit de mettre en place, en
les détaillant et en précisant les cibles visées par chacune d’elles.
- La communication interne :
Elle est destinée à l’ensemble des salariés de la société S SA. Dans ce domaine, la société X SA a beaucoup à
faire dans la mesure où elle compte un grand nombre de collaborateurs (4 900), parmi lesquels une majorité
travaille à l’international (3400) au sein de cinq filiales principales (Luxembourg, Allemagne, Maroc, Inde,
Etats-Unis). X SA pourrait profiter de ses 40 ans fêtés en 2011 pour repenser sa stratégie communication
interne (à travers sa culture et son projet d’entreprise, les moyens mis en place), développer un esprit
d’équipe et renforcer sa cohésion interne.
3- De la même façon, vous expliquerez les principaux moyens de communication que peut mettre en
œuvre la société X SA.
Première technique de communication pour l’entreprise, elle est ancienne et performante, quel que soit le type de
communication adopté. On peut suggérer à la société X SA d’intensifier ses efforts dans ce domaine. Dans ce cas,
les étapes du plan de campagne et les recommandations suggérées doivent être présentées de façon structurée et
schématique et doivent mettre en évidence les éléments principaux (y compris les mots clés).
a. Le fichier.
Il faut lister les organes de presse pour chacun des trois médias d'information, puis les différents types de
rubriques, d'émissions ou de journalistes susceptibles d'être intéressés et pouvant aborder le sujet sous des angles
variés. On distinguera :
- La presse écrite :
La presse quotidienne, nationale et régionale : Le Figaro, Ouest France, etc.
Les magazines d’information : L'Express, Le Nouvel Observateur, etc.
Les magazines spécialisés, sélectionnés en fonction d'une thématique précise ou d'un public
particulier (sportif, féminin, etc.)
- La radio :
Les stations généralistes : RTL, Europe 1, France Inter, etc.
Les stations thématiques d'informations (France Info) ou musicales (NRJ), etc.
Les stations locales ou communautaires.
- La télévision :
Les chaînes généralistes : TF1, France 2, France 3, etc.
Les chaînes thématiques : information (LCI), femmes (Téva), etc.
Les chaînes locales ou communautaires
On dispose de différents outils qu’il faut sélectionner en les hiérarchisant et en justifiant ses choix :
- Le communiqué de presse : il permet de présenter rapidement une information, d’en préciser le fond et la
forme.
- Le dossier de presse : il permet de détailler une information sous ses différents aspects et d’en préciser le fond
et la forme. Il sera composé de plusieurs feuillets abordant les différents aspects et organisés selon les thèmes
abordés. Agrémenté de visuels comme des photos (ektachromes) ou des vidéos (Betacam) libres de droit et
montrant le produit, il peut également être accompagné du produit lui-même, d’un échantillon ou d'une
invitation.
- La conférence de presse, en complément : elle permettra de livrer oralement les informations aux journalistes
les plus intéressés dans la ville où elle se déroulera. Pour l’organiser, on précisera son lieu, les orateurs et le
parrain éventuel. On précisera également le déroulement de la conférence : illustration avec un petit film de
démonstration, par exemple, organisation de questions/réponses, d’un cocktail et comment s’effectuera la
remise du dossier de presse aux journalistes présents. Il faut également préciser que l'invitation sera envoyée
une quinzaine de jours avant la conférence et on évoquera son fond et sa forme.
- Le voyage de presse, s'il s'impose, afin que les journalistes puissent mieux s’approprier le sujet abordé, à l’aide
de visites et de rencontres sur place. On évoquera le déroulement du séjour et la formulation de l'invitation.
- Enfin, si d’autres événements Relations Presse sont organisés, on en précisera le déroulement (lieu, date,
organisation, etc.).
La société X SA souhaite refondre sa politique de communication. Dans cette optique, vous allez vous pencher sur
les études et les outils quantitatifs appliqués à la communication d’entreprise (annexes 1, 2 et 3).
Missions :
1- Dans un premier temps, vous rédigez une note pour expliquer quels types d’études doit mettre en
œuvre une société comme X SA et quelles informations elle doit recueillir dans le cadre de sa
communication commerciale. Vous préciserez ensuite la notion d’échantillon.
2- Dans un second temps, vous étudierez dans les outils quantitatifs. Avant d’exploiter les données
chiffrées que vous fournit la société X SA, vous commencerez par redéfinir les notions de base :
statistiques et probabilités, réductions et majorations, coûts complets et coûts variables, seuil de
rentabilité et marge commerciale.
3- Enfin, vous aborderez la question du budget de communication inhérent à toute campagne. Vous
préciserez la définition d’un budget.
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Certaines charges varient en fonction du niveau d’activité : Matières consommées, heure de machine, énergie…
Elles constituent des charges dites variables (que nous noterons CV).
D’autres sont relativement stables pour un niveau d’activité donné, amortissements, assurances, loyers… Ce sont
des charges de structure ou charges fixes (que nous noterons CF).
Pour que l’activité soit rentable, ces charges (CV+CF) doivent être couvertes.
Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires pour lequel l’entreprise ne réalise ni perte ni profit.
Autrement formulé, le seuil de rentabilité est le CA pour lequel la marge réalisée sur les couts variables (MCV) est
égale aux charges fixes (ce que l’on gagne par rapport aux coûts variables couvre les coûts fixes). Cette dernière
formulation nous permettra de calculer aisément ce seuil.
LE CALCUL
Le tableau différentiel permet de calculer la marge sur coûts variables (ou coûts proportionnels) et la marge nette.
Dans le cas d'une entreprise mono productrice (vente d'un seul produit), la marge sur coûts variables est calculée
en soustrayant les coûts variables au chiffre d'affaires (ce qui reste après paiement des coûts variables). La marge
sur coûts variables c’est : Chiffre d'affaires - Coûts variables. La marge nette est calculée par différence entre cette
marge sur coûts variables et les coûts fixes.
Source : www.strategie-manager.fr/
1- Dans un premier temps, vous rédigez une note pour expliquer quels types d’études doit mettre en
œuvre une société comme X SA et quelles informations elle doit recueillir dans le cadre de sa
communication commerciale. Vous préciserez ensuite la notion d’échantillon.
Les études utilisent des techniques quantitatives telles que le sondage, les panels, et des techniques qualitatives
telles que les entretiens individualisés et les réunions des entreprises. Les informations à recueillir auprès des
personnes interrogées peuvent être obtenues grâce à plusieurs méthodes : l’intervention d’enquêteurs (face à
face à domicile ou dans une salle, entretien téléphonique) ou la méthode auto administrée (questionnaire sur
papier ou questionnaire par Internet). Elles s'accompagnent parfois de recherches documentaires (compilation et
analyse de sources existantes).
a. Les études ont pour finalité de recueillir certaines informations essentielles à la société X SA.
- Ce que les gens font : les comportements de consommation et d’utilisation, les comportements d’achat, les
comportements de fréquentation des médias.
Ces études passent par une phase exploratoire : l’entretien entre l'entreprise qui commandite l’étude et les
chargés d'étude permet de mettre à jour les causes réelles de la commande de l'enquête et ainsi de vérifier son
bien fondé. Cette étape permet de définir les caractéristiques de la population à étudier (taille, âge, CSP, niveau
culturel) ce qui détermine la méthode à employer, le budget consacré et les délais nécessaires.
- Les sondages :
Pour réaliser un sondage, il faut définir au préalable :
L’unité de sondage (quelle est sa nature : individus, entreprises, etc. ?).
La taille de l’échantillon (si la taille est trop faible, la population n’est pas caractéristique).
La procédure de sélection de l’échantillon.
Les méthodes de traitement des données.
- Les panels :
Le panel est un échantillon permanent formé par des unités représentatives de l'univers observé. Il existe
trois grandes catégories de panels :
Le panel de consommateurs : c’est un échantillon permanent d'individus ou de ménages auprès
desquels sont recueillis des informations concernant leurs achats. Les variables étudiées sont
principalement le volume de la demande des consommateurs (l’étendue de la clientèle
acheteuse) et la répartition des achats selon les circuits de distribution, le secteur géographique
et le type d'habitat.
Le panel de distributeurs : c’est un échantillon permanent de magasins servant à mesurer de
façon continue les conditions de l'offre des produits et de leur écoulement. Les variables
étudiées sont la distribution numérique (le pourcentage de point de vente référençant le produit),
la distribution valeur (le pourcentage de CA réalisé par les points de vente référençant le produit)
et la performance de l'enseigne (réaction aux actions publicitaires et aux promotions).
Le panel de média (les panels d'audience de la télévision notamment) : dans cette dernière
catégorie, la population est délimitée par une société panéliste, puis un échantillon est prélevé,
notamment par la méthode du tirage au sort aléatoire et régulièrement renouvelé.
c. L’échantillon.
En statistique la notion d’échantillon désigne un sous ensemble d'individus extrait d'une population entière et sur
lequel vont être étudiés différents paramètres. Le recours à un échantillon répond en général à une impossibilité
pratique (le manque de temps) ou économique (un coût trop élevé) d’étudier la population de manière
exhaustive. L'acte de sélection s'appelle l'échantillonnage.
Les résultats bruts doivent donc être redressés pour compenser ce biais. Les statisticiens supposent la population
d'une taille donnée et lui associent une loi de probabilité. L'analyse des propriétés de l'échantillon permet
d'estimer certaines caractéristiques de la population, de déterminer la validité de ces estimations ou de certaines
hypothèses.
2- Dans un second temps, vous étudierez dans les outils quantitatifs. Avant d’exploiter les données
chiffrées que vous fournit la société X SA, vous commencerez par redéfinir les notions de base :
statistiques et probabilités, réductions et majorations, coûts complets et coûts variables, seuil de
rentabilité et marge commerciale.
a. Les statistiques et probabilités peuvent être largement utilisées dans le cadre de la politique et
de la communication commerciale d’une entreprise.
Il existe de nombreux tests statistiques utiles à la communication commerciale d’une entreprise. Ils permettent
essentiellement d’évaluer les répartitions obtenues pour savoir si elles sont dues au hasard ou si elles recèlent
des informations intéressantes. Leurs objectifs principaux sont l’évaluation de la représentativité des répartitions
observées par rapport aux valeurs connues pour l’ensemble de la population, la mesure de la significativité de la
différence constatée sur les observations de deux entreprises d’individus ou d’un même entreprise pour deux
variables observées, l’existence et l’intensité d’une liaison entre deux variables.
Les tests statistiques fonctionnent sur le même principe : il consiste à énoncer une hypothèse sur la population
mère puis à vérifier, sur les observations constatées, si celles-ci sont vraisemblables dans le cadre de cette
hypothèse. Autrement dit, on cherche à estimer la probabilité de tirage au sort dans la population-mère d’un
échantillon ayant les caractéristiques observées. Si cette probabilité est minime, on rejette l'hypothèse énoncée ;
dans le cas contraire, celle-ci peut être adoptée, au moins provisoirement, dans l’attente de validations
complémentaires.
Les tests sur deux variables sont particulièrement utiles dans le cadre de la communication commerciale. Il s’agit
de tests paramétriques de comparaisons d’échantillons, qui permettent de comparer des résultats obtenus pour
une variable, sur deux entreprises, en vue de déterminer si ces résultats sont significativement différents d’une
entreprise à l’autre. Il peut s’agir, par exemple, d’un test de deux packagings ou de deux messages publicitaires,
en vue d’évaluer la version la plus appréciée par les personnes interrogées.
Des modèles statistiques ont été établis en marketing, pour permettre l’analyse du fonctionnement des marchés
de consommation et de la prévision des comportements des consommateurs. Ces modèles trouvent leur
application dans trois grands domaines du Marketing :
- La gestion optimisée de la relation client (« Analytical Customer Relationship Management »), fondée sur
l’analyse prédictive des comportements et utilisée par toutes les grandes entreprises.
- Les études de marchés, c’est-à-dire l’ensemble des méthodologies d’analyse des marchés et des
comportements des consommateurs au service des entreprises, fondées sur des protocoles expérimentaux
et des recueils d’information par enquêtes et panels.
- La recherche fondamentale en Marketing, qui s’intéresse à la modélisation causale des grands phénomènes
Marketing (identification des leviers d’action sur les ventes, compréhension de la formation des choix des
consommateurs, etc.).
Elle décrit soit les probabilités de chaque valeur d'une variable aléatoire, soit la probabilité que la variable
aléatoire appartienne à un intervalle arbitraire. La loi de probabilité décrit l'ensemble des valeurs qu'une variable
aléatoire peut atteindre et la probabilité que la valeur de la variable aléatoire soit dans n'importe quel sous-
ensemble (mesurable) de cet ensemble. Le concept de loi de probabilité et le concept de variable aléatoire sont
les fondements des disciplines mathématiques qui peuvent être utilisées dans le cadre de la communication
commerciale d’une entreprise. Il y a de la fluctuation ou de la variabilité dans presque toute valeur qui peut être
mesurée dans une population. Dans le cadre de son développement commercial et de sa communication, la
société X SA peut ainsi être renseignée sur l’augmentation de ses ventes ou de sa notoriété.
c. La réduction du prix.
Une réduction du prix est généralement attribuée en fonction de la qualité de l’acheteur, lors d’une négociation
commerciale. En matière de communication, on évoque généralement la notion de remise : les conditions
générales de ventes d’espaces publicitaires prévoient ainsi généralement une remise professionnelle de 15 %
pour les agences intermédiaires.
Dans le domaine commercial, la réduction rejoint souvent la notion de « Prix d’appel ». Un prix d’appel est un prix
artificiellement bas qui ne permet généralement pas de réaliser des bénéfices sur la vente du produit considéré
(produit d’appel) mais qui sert à générer du trafic dans les points de vente. Le principal usage est d’utiliser un prix
d’appel sur un produit à faible valeur unitaire, dont l’achat est fréquent et habituellement peu générateur de
marge, pour attirer des consommateurs dont la visite est rentabilisée par les autres achats réalisés dans le point
de vente.
Un deuxième usage est de pratiquer un prix d’appel sur un article dont la quantité disponible est volontairement
insuffisante pour occasionner des visites et / ou des ventes dérivées sur un produit identique mais plus cher.
Cette pratique est limitée par la loi qui oblige l’annonce relative à ce prix d’appel à mentionner les quantités
disponibles et qui contraint le distributeur à donner la possibilité de pouvoir commander, en cas de rupture de
stock, le produit ou un produit similaire au prix annoncé.
Un troisième usage consiste à proposer un produit à un prix d’appel, mais aux caractéristiques éventuellement
insuffisantes, en cherchant à dissuader le client de l’acheter et à le diriger vers un produit réellement générateur
de marge. Cette pratique se rencontre surtout pour les produits blancs ou bruns ou l’intervention du vendeur
permet la dérive vers les produits à vendre. Dans ce dernier cas on parle d’un produit d’appel spécifiquement
créé dans une gamme ou référencé. La pratique des prix d’appel est limitée dans la distribution par l’interdiction
de la revente à perte.
d. La majoration.
C’est l’action de majorer, d'augmenter la valeur, le montant - ou le résultat de cette action. Des marchandises
peuvent subir des majorations ou faire l'objet de plusieurs majorations successives. Dans le jargon marketing, la
majoration d'un avantage commercial est liée par exemple à la possession d'une carte de fidélité ou de paiement
magasin.
Cette notion entre en considération dans la communication commerciale si une négociation doit s’engager, entre
un annonceur et une régie publicitaire par exemple. On fixe un prix de départ, qui sert de base pour l'achat d’un
espace publicitaire (par exemple après le journal sur une chaine TV), puis on rajoute à ce prix de vente habituel
une majoration s’il s’agit du premier spot diffusé (parce qu’il a davantage de chances d’être remarqué). De même
dans la presse écrite, un type d’emplacement dit « préférentiel », positionné en haut et à gauche de la page,
entraîne souvent un supplément de coût.
Le Coût complet est une notion économique tenant compte de la totalité des charges. Une entreprise ne produit
pas un bien unique. Un ensemble de pièces, de matières vont constituer un bien final ou un sous ensemble de
biens. Les sites ou ateliers de production sont parfois nombreux et rarement unique. Il est donc nécessaire de
calculer les coûts analytiques par entité de production, par article produit, pour savoir si l’entreprise va dans la
bonne direction. Maîtriser ses coûts est une priorité des structures de production. On le voit dans les grandes
entreprises comme dans les plus petites. Le gaspillage est interdit et tout est calculé.
Certaines charges peuvent être intégrées facilement à un coût de production précis lorsqu’il s’agit d’achat de
matière par exemple, mais d’autres feront l’objet d’un calcul plus savant car elles seront imputées sur plusieurs
postes de production, comme certaines charges liées à l’utilisation d’énergie par exemple. Il existe divers types de
coûts. Un coût est un regroupement de charges qui peut correspondre à :
- Une fonction dans l’entreprise : production, distribution, administration, étude, etc.
- Un moyen d’exploitation : magasin, usine, rayon, etc.
- Une responsabilité : un directeur, un chef de service, etc.
- Une famille de produits.
On parle de coûts complets lorsque les coûts calculés tiennent compte de toutes les charges supportées par
l’entreprise. On opposera cette notion à celle des coûts partiels où seuls les coûts directs (par exemple), seront
pris en considération.
f. Le coût variable.
Un coût variable est un coût qui varie plus ou moins proportionnellement à l’activité. Les coûts d’achat des
matières premières ou les frais d’expédition sont des coûts variables qui augmentent lorsque les ventes en
volume augmentent. Dans ce cas, l’augmentation des coûts d’achats n’est pas forcément proportionnelle à celle
de l’activité car l’augmentation des volumes de production peut permettre d’obtenir de meilleures conditions
d’achat des matières premières. On distingue généralement les coûts variables et les coûts fixes (ou coûts de
structure). Plus la part des coûts fixes est importante plus une augmentation des volumes de ventes permet
d’accroître les résultats de l’entreprise.
Le coût variable est un coût partiel, à opposer au coût complet. La méthode du coût variable consiste à n'imputer
aux différents coûts que les seules charges variables afin de déterminer des marges très utiles en contrôle de
gestion. Elle permet notamment de déterminer le seuil de rentabilité et d'élaborer une politique de vente.
Les charges variables sont celles dont le montant varie en fonction de l’activité. Elles sont proportionnelles au
niveau d’activité. Par exemple, elles évoluent en fonction de la consommation de matières premières, des frais de
transport, des commissions versées aux représentants, etc.
A l’inverse les charges fixes (ou de structure) restent stables jusqu'à un certain niveau d’activité. Elles ne
dépendent que de la structure de l’entreprise : structure de production (amortissement, loyers), structure
humaine (rémunérations fixes, charges sociales...), structure financière (intérêts des emprunts souscrits...)
g. Seuil de rentabilité.
Le seuil de rentabilité d’une entreprise est le chiffre d’affaires pour lequel l’entreprise couvre la totalité des
charges (charges variables + charges fixes) et donc dégage un résultat nul. On parle également de chiffre
d’affaires critique ou de point mort. Cette définition, entraîne trois relations qui permettent de déterminer le
seuil de rentabilité :
CA − (CV + CF) > = 0
CA : le chiffre d'affaires
CV : les charges variables
CF : les charges fixes.
Le seuil de rentabilité est le niveau d'activité minimum à partir duquel une entreprise devient rentable pour elle-
même par ses économies d'échelle, c'est-à-dire qu'elle cesse de perdre de l'argent sur cette activité.
Il existe autant de seuils de rentabilité que de prix de vente possibles. L'art de la fixation des prix consiste à
déterminer le meilleur, ou le moins mauvais, pour la rentabilité de l'entreprise. Tant qu'un produit n'atteint pas
son seuil de rentabilité, il perd de l'argent ; quand la situation dure trop longtemps, le produit est généralement
retiré du marché. Le calcul du seuil de rentabilité est donc un élément important dans la décision de
commercialiser ou de continuer la diffusion d'un produit.
Le point mort (ou break-even point en anglais) est le point d'intersection entre la courbe du chiffre d'affaires et la
courbe des charges nécessaires pour produire ce chiffre d'affaires. Le seuil de rentabilité est donc atteint quand
on arrive au point mort. Les concepts de "seuil de rentabilité" et de "point mort" décrivent la même réalité, mais
ils sont exprimés dans des unités différentes : unité de compte chiffre d’affaires pour le "seuil de rentabilité" et
unité de temps (jours, mois) pour "le point mort".
h. La marge commerciale.
La marge commerciale correspond à la marge brute pour les entreprises commerciales. Il s'agit donc du prix de
vente hors taxe des marchandises vendues moins le coût d'achat des marchandises vendues. Le coût d'achat des
marchandises vendues est calculé à partir de l'achat des marchandises et de la variation du stock de
marchandises.
La marge commerciale est l’élément roi dans la gestion des entreprises commerciales. Le suivi de la marge
commerciale est le meilleur moyen d’améliorer la rentabilité et de continuer à être performant.
La recherche du chiffre d'affaires peut amener l’entreprise à perdre de vue ce qui est capital pour l'entreprise : la
rentabilité. Une entreprise est évaluée non pas sur son chiffre d'affaires mais sur sa rentabilité. Une entreprise
peut réaliser un moins bon chiffre d'affaires que son concurrent mais posséder une rentabilité bien meilleure
grâce à des coûts d'achat mieux contrôlés. Le suivi du taux de marge commerciale permet au gérant de se situer
par rapport à ses concurrents.
Par exemple : si la moyenne des taux de marge commerciale pour les concurrents est de 20 %, l’entreprise doit
prendre des décisions stratégiques :
- si sa marge est inférieure à 20% elle doit revoir sa politique d'achat, essayer de renégocier ses prix d'achat
avec ses fournisseurs ou augmenter ses prix de vente.
- si sa marge est supérieure à 20%, l'entreprise a un pouvoir de négociation fort auprès de ses fournisseurs et
clients et peut donc envisager une guerre des prix pour gagner de nouvelles parts de marché tout en
maintenant une marge convenable.
C’est le montant alloué aux opérations de communication. Pour préparer son budget, il faut définir la place du
budget de communication dans les objectifs de l'entreprise, identifier et évaluer l'ensemble des dépenses
nécessaires à un domaine d’activité, une catégorie de produit, segmenter les coûts par actions dans la
communication média et communication hors média et répartir les dépenses par grands postes : publicité,
marketing direct, relations publiques, édition corporate, opérations spéciales...
Le budget de communication entre dans une chaîne d’opérations : énoncé, élaboration budgétaire, appel d'offre,
cahier des charges, rétro-planning, bilan qualitatif et quantitatif. Il nécessite de mettre en place un tableau de
bord pour suivre les écarts entre budget et dépenses réelles ; il permet d’analyser l'origine des écarts, réagir et
réajuster les opérations, présenter une synthèse argumentée des actions de l'année.
Les méthodes d’évaluation budgétaire sont nombreuses : la méthode du ratio, du budget par objectifs, du budget
par analyse de la concurrence, etc. On peut le déterminer avec la liste des opérations de communication prévues,
l’analyse de chaque opération, la définition des modes de communication (média, hors média), la part des
moyens internes/externes, etc.
Cela consiste à créer un tableau de bord (TBD) : il s’agit d’un outil de management composé d’indicateurs chiffrés,
de synthèses, de graphiques et commentaires succincts.
Dans le budget d’une campagne de publicité, on distingue l’achat d’espace, les frais techniques (pour produire la
campagne) et les honoraires versés à l’agence et à des sous-traitants. Viennent se greffer à ces postes principaux
tous les « suppléments », telle que l’emploi d’une personnalité (vedette de la musique, du cinéma, du sport,
etc.) : l’endossement publicitaire est le fait d’utiliser une célébrité pour promouvoir ou représenter une marque ;
il se fait essentiellement à travers la création de messages publicitaires sur lesquels la célébrité est associée à la
marque, mais il peut également être plus permanent et la célébrité être associée à la marque sur d’autres types
d’évènements.
Le budget d’une campagne de communication est très variable. Cinq postes sont à prévoir :
1. Les frais d’administration
= Salaires des chargés de communication en interne
2. Les frais agences
= Honoraires et commissions
3. La réalisation matérielle
= Fabrication supports techniques
4. L’achat d’espace (c’est le poste le plus élevé)
= via régie, intégrée ou externalisée, ou via centrale d’achat
5. Les moyens complémentaires : PLV, échantillons, RP, etc.
Vous venez d’obtenir un DEESMA et vous intégrez X S.A. au poste d’adjoint du Directeur Marketing.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous sont confiées, vous devez savoir :
Xsa envisage une acquisition sur le marché très concurrentiel des jeux vidéo (ANNEXES 1, 2 et 3).
Missions :
2- De commenter l’analyse.
Malgré la crise, l'industrie du jeu vidéo est de plus en plus populaire : c’est le constat dressé par le syndicat de
logiciels de loisirs (Sell), Le syndicat, qui représente les principaux éditeurs de jeu vidéo en France, a diffusé le
premier bilan chiffré du jeu vidéo en France pour 2009. Les ventes sont en net repli.
Le chiffre d'affaires généré par les ventes de consoles, de jeux et d'accessoires (manettes…) est de 3,056 milliards
d'euros, en 2009, en baisse de 12 % comparé à 2008.
Selon GFK, le marché des loisirs interactifs (consoles, jeux pour console, jeux pour PC et accessoires) a progressé
de 20 % en 2008, à 3,2 milliards d'euros. ; Les ventes de jeux ont représenté 1,46 milliard d'euros. Le marché des
jeux vidéo en France a atteint 3,2 milliards d'euros en 2008, en croissance de 20 %. Mais le marché des consoles
était en baisse de 19 % sur les cinq premiers mois l’année 20092.
L'année 2008 était exceptionnelle, et avait connu une explosion des ventes (+ 20,4 %), grâce à la percée des
nouvelles consoles des trois constructeurs (Wii de Nintendo, xBox de Microsoft, Playstation 3 de Sony).
Les spécialistes estiment que le marché a atteint une phase de maturité de ces machines.
Les perspectives
D'après les projections de GFK, le chiffre d'affaires des jeux dématérialisés (jeux en ligne et mobiles) devrait
presque doubler d'ici 2014, pour représenter 42 % du chiffre d'affaires global du secteur d’activité. A contrario, la
part des consoles, jeux physiques et accessoires, ne représentera plus que 58 % des ventes, contre 76 %
actuellement. Cette tendance est révélatrice de la montée en puissance des jeux sur « smartphones » et
maintenant sur iPad, la tablette tactile d'Apple.
1 « Retour à la normale pour le marché français des jeux vidéo » les Echos 28/06/10
2« Début d'année difficile pour le marché français du jeu vidéo » Les Echos » 01 Juillet 2009
3 « Consoles : bilan mitigé des constructeurs pour 2009 » Les Echos 08 Janvier 2010
Sony, et Microsoft s’affichent comme les deux challengers et espèrent rivaliser avec la Wii de Nintendo4
Début janvier, Steve Ballmer, PDG Microsoft, avait annoncé que la nouveauté phare de Microsoft dans le jeu
vidéo, le projet « Natal », serait lancé pour la « fin de l'année 2010 ».
Ce capteur, fonctionnant avec une caméra 3D capable de reconnaître les mouvements humains, permettra à
l'utilisateur de jouer sur sa Xbox sans manette, simplement avec les mouvements de son corps. 5Avec son projet
Natal, a priori adaptable aux Xbox 360, Microsoft a poussé le concept le plus loin possible. Plus aucun fils, aucune
manette, volant ou tapis. Mais des caméras qui reconnaissent le joueur et analysent ses mouvements. Microsoft a
acquis une certaine expérience avec sa table tactile Surface. Avec Natal, on peut même numériser en 3D son
propre skate. Immersion totale et instantanée garantie. Derrière la prouesse technologique, il s'agit aussi de
s'adresser au marché, vaste, de tous ceux qui sont encore rebutés par une interface quelconque.
Sony Computer Entertainment, explique que la société lancera son produit lorsqu'elle « sera capable d'offrir une
gamme de jeux excitants et variés », estimant que le catalogue de jeux n'était pas encore assez convaincant. Les
deux constructeurs comptent sur la détection de mouvements pour dynamiser les ventes de leurs consoles. Pour
l'heure, la PS3 s'est vendue à 30 millions d'exemplaires depuis sa sortie fin 2006, tandis que la Xbox s'est écoulée
à 39 millions dans le monde en quatre ans. Des chiffres bien plus modestes que ceux de Nintendo, dont la Wii,
premier modèle basé sur la détection de mouvements mais via une manette, s'est vendue à 60 millions
d'exemplaires, dont 4 millions en France. « Nintendo a clairement ouvert un nouveau marché. Le jeu sans manette
va devenir un standard pour l'industrie, en s'ouvrant à de nouveaux publics cibles, comme les familles, désormais
décomplexés du maniement de la manette. On le voit bien en France, où 56 % des Français se disent joueurs,
contre 35 % il y a trois ans seulement. » note Tristan Bruche, spécialiste du secteur chez GFK. Le succès de
Microsoft et Sony dépendra de plusieurs facteurs. « Outre la technologie en elle-même et son prix, il faudra
particulièrement surveiller les jeux proposés, car on sait que ce sont eux qui font le succès d'une console », avertit
Laurent Michaud.
4 « Microsoft et Sony parient sur la console de jeu sans manette »Les Echos 22 Janvier 2010
LE CAS NINTENDO
Quelques difficultés
Après avoir bénéficié des succès de la Wii et de la DS, le groupe japonais de jeux vidéo a vu son bénéfice net
fondre de 18,1 % à 1,7 milliard d'euros. Nintendo va proposer cette année une DS 3D7.
Pour la première fois depuis six ans, le japonais Nintendo, a enregistré une baisse de son résultat. En raison de
ventes décevantes pour ses deux machines phares, la console portable DS et celle de salon Wii, le groupe a vu son
résultat net chuter de 18 % pour l'exercice clos en mars dernier.
Après avoir longtemps surfé sur le succès de ses nouvelles consoles, le numéro un mondial de jeux vidéo est
fortement secoué par la concurrence et ne s'attend pas à un redécollage de ses ventes en 2010. Selon ses calculs,
les ventes de sa console de poche DS l'an dernier n'ont pas atteint l'objectif de 30 millions d'exemplaires. La firme
a dû se contenter de 27,11 millions d'unités.
La tendance est la même pour la Wii. La console de salon devrait voir ses ventes descendre à 18 millions d'unités
après avoir déjà baissé de 5 % (20,5 millions d'exemplaires) en 2009-2010.
Pionnier en 2006 avec cette Wii dont il a écoulé 70 millions d'exemplaires, Nintendo a dû résister ces dernières
années aux coups de boutoir de Sony. Après un début difficile, sa PlayStation 3 (vendue environ 350 euros contre
300 euros pour la Wii) a finalement accroché un public avide de produits hautement technologiques.
L'arrivée de l'iPhone d'Apple a cependant contribué à bouleverser la donne. Aux Etats-Unis, Apple détenait en
2009 quelque 19 % du marché des jeux vidéo contre 5 % un an plus tôt selon les pointages de Flurry Analytics.
Dans le même temps, la part de marché de la DS est tombée à 70 % en 2009 au lieu de 75 % en 2008, celle de la
PSP de Sony de 20 % à 11 %. Et il y a tout lieu de penser que la concurrence d'Apple va se renforcer avec l'iPad.
Pour se relancer, Nintendo prévoit de faire évoluer ses produits existants. Fin mars, la firme a annoncé le
lancement au cours de son exercice 2010-2011 d'une console DS avec un écran 3D qui sera sans doute présentée
en juin au salon E3 de Los Angeles. La dernière née de la gamme pourrait être mise en vente au Japon avant les
fêtes de fin d'année, estime George Hogan, analyste de Macquarie, qui croit beaucoup à son succès.
Le créateur de Super Mario prévoit également de compléter sa gamme Wii par une nouvelle déclinaison Fitness.
Sur ce produit, Nintendo n'a pas, en revanche, de projet 3D. Une absence qui pourrait lui coûter cher dans la
mesure où Sony fait de l'image en relief l'une de ses priorités et a d'ores et déjà annoncé la mise sur le marché de
quatre jeux disponibles en 3D dès le lancement en juin de sa gamme de téléviseurs Bravia HX800.
6 « Nintendo parie sur le design pour attirer d'autres joueurs » Les Echos 11 Mai 2006
7 « Nintendo enregistre la première baisse de ses bénéfices depuis six ans » Les Echos 07 Mai 2010
Critères
Opportunités Menaces
d’analyse
L’arrivée de Nintendo a bouleversé la donne
pour les industriels du marché des jeux
vidéos L’univers des jeux vidéos représente
un fort potentiel de croissance Nouvel entrant susceptible d’exercer des
Taille et
Il s’inscrit dans le vaste marché des loisirs menaces :
évolution du
interactifs L'arrivée de l'iPhone d'Apple a cependant
marché
Le marché des jeux vidéo, après avoir connu contribué à bouleverser la donne
une forte croissance en 2008, s’est affaibli
en 2009
Le marché est dans sa phase de maturité
-Les segments des consoles présentent de
fortes opportunités économiques.
Croissance des -le segment des jeux pour consoles monte L’utilisation des consoles stagne
segments en puissance.
Ce segment représente actuellement la
préférence des clients.
Le marché des jeux vidéo est fortement
Quelques marques fortes Nintendo, Sony
concurrentiel :
Structure Microsoft dominent le marché
Les intervenants y sont multiples :
concurrentielle Les petites marques n’ont pas place sur le
Le marché est oligopolistique dominé par
marché
trois groupes
Les budgets publicitaires explosent
Les prix sont très élevés.
La concurrence s’aiguise (Apple) avec des
introductions de nouveaux produits
Aux Etats-Unis,
Apple détenait en 2009 19 % du marché des
L’offre est dynamique avec de nombreux
jeux vidéo (contre 5 % un an plus tôt)
produits en évolution
De nombreuses innovations différencient
Forces Dans le même temps, la part de marché de
l’offre
concurrentielles la DS est tombée à 70 % en 2009 (au lieu de
Des niches (poches de demande) sont
75 % en 2008), celle de la PSP de Sony de 20
prometteuses
% à 11 %.
La concurrence d'Apple va se renforcer avec
l'iPad
2- De commenter l’analyse.
Nos observations :
Le marché français des jeux vidéo semble avoir atteint une phase de maturité :
- 2009/08 : Baisse de 11,8%
- 2010/09 : Baisse de 1,3%
Après une année 2008 euphorique, le marché maintient le cap avec une croissance en volume et en valeur.
L’offre se constitue principalement de trois groupes : Sony, Nintendo, Microsoft. Ces trois grands acteurs se
partagent ainsi une part de marché conséquente
Nintendo est une illustration d’entreprise ayant réussi une innovation de rupture répondant à des besoins non
articulés par les consommateurs.
Cette innovation de rupture anime la croissance des jeux vidéo dans les pays industrialisés.
Soulignons la montée en puissance des jeux sur « smartphones » et sur iPad, la tablette tactile d'Apple qui
constituent de fortes menaces sur les groupes présents.
Vous venez d’obtenir un DEESMA et vous intégrez X S.A. où vous êtes chargé d’études.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous sont confiées, vous devez savoir :
XSA a officialisé une offre sur CD discount spécialiste high tech du commerce en ligne.
Le groupe XSA est prêt à mettre plusieurs millions d’euros pour en prendre le contrôle.
Cette action prédatrice permettrait à XSA d’une part de compenser certaines de ses activités peu génératrices de
liquidités et d’autre part, d’acheter une entreprise sur une activité qui lui fait défaut « le commerce en ligne ».
L’attractivité de l’achat en ligne ne faiblit pas en France avec une demande globalement soutenue et un nombre
de commandes par internaute en constante augmentation.
Il est patent de considérer la complexité du comportement du consommateur acheteur de produits en ligne.
Vous devez donc mener une étude quantitative sur le « comportement des internautes sur le e-commerce »
(ANNEXES 1 à 4).
Missions :
L'e-commerce a confirmé, en fin d'année, qu'il était l'un des secteurs dynamiques de l'Internet français8. La
fréquentation des sites marchands et leur taux de conversion sont en hausse. La période des fêtes est toujours
scrutée à la loupe par les professionnels de l'Internet.
Les deux tiers des internautes français ont utilisé Internet pour acheter leurs cadeaux et, selon la Fédération de
l'e-commerce et de la vente à distance (Fevad), les ventes de Noël sur Internet ont atteint 6,2 milliards d'euros
(sur un total de 31 milliards en 2010), en hausse de 24 % par rapport à la même période en 2009 (voir « Les
Echos » du 25 janvier).
Le secteur a évidemment bénéficié de la pénétration croissante d'Internet. Selon AT Internet, la fréquentation des
cinq sites d'e-commerce français audités pour l'étude et représentatifs du secteur a augmenté de 20,6 % au
quatrième trimestre 2010, par rapport à la même période de l'année précédente, avec un pic sur la première
quinzaine de décembre.
Meilleur ciblage
« On pouvait penser que l'e-commerce, qui est un secteur mature, au modèle économique installé, allait voir
fléchir son rythme de croissance, note Matthieu Llorens, PDG d'AT Internet. Il n'en est rien, il a même rebondi l'an
dernier. »
Si les Français se sont rendus en nombre sur Internet pour effectuer leurs achats, les sites marchands se sont
aussi révélés plus efficaces. Le taux de transformation (pourcentage d'internautes visitant le site qui effectuent un
achat) sur les sites français a en effet bondi de plus de 60 % en un an, sur la semaine avant Noël. Les intempéries,
qui ont parfois retardé la livraison des produits commandés sur Internet, n'ont donc pas été un frein. Au
contraire, certains acheteurs ont pu remplacer leurs achats en magasin par une commande en ligne.
Parmi les explications de ce phénomène, l'apparition de nouveaux outils de ciblage, permettant aux sites de
mieux connaître leurs clients et de leur proposer des offres personnalisées.
La structure des audiences des sites marchands au cours des jours précédant Noël est, elle, la même, avec une
augmentation progressive sur octobre et novembre, et un pic sur la première quinzaine de décembre,
transformées en achats les jours précédant Noël. « Les Français se servent d'Internet à la fois pour se renseigner
sur les produits, comparer les offres des marchands et effectuer leurs achats », explique Matthieu Llorens.
N. RA
Le commerce en ligne poursuit inexorablement sa croissance. En 2010, les ventes sur Internet ont explosé, à la
fois grâce à une offre et à une clientèle plus étoffées. Le chiffre d'affaires du secteur devrait ainsi dépasser 30
milliards d'euros sur l'année en France. Plusieurs sites français sont parvenus à se faire une place dans un univers
dominé, au niveau mondial, par les géants américains. Mais pour se développer, ils n'ont souvent d'autre choix
que de se vendre.
La clientèle s’étoffe
Au troisième trimestre 2010, Mediamétrie recensait 27,2 millions de cyberacheteurs, contre 23 millions à la
même période de 2010. Désormais, près d'un Français sur deux réalise ses achats sur Internet. Et, note la Fevad,
le nombre de cyberacheteurs augmente deux fois plus vite que celui des internautes. C'est, en proportion, chez
les seniors que se recrutent le plus de nouveaux clients. Les sites redoublent aussi d'effort pour inciter d'avantage
de visiteurs en ligne à passer à l'achat. Et tentent d'évoluer avec leurs clients.
Si les ventes en ligne explosent, à peine plus de 10% des cyberacheteurs déclarent avoir commandé des produits
alimentaires sur Internet au cours des dix derniers mois, indiquait le Crédoc en mai 2010. Le modèle économique
de ce type de commerce apparaît encore incertain. Et les efforts en terme de marketing relationnel sont trop
minces. En revanche, l'habillement remporte un succès croissant sur le Net. Consciente de l'opportunité,
l'enseigne Zara lance sa première boutique en ligne pour soutenir ses ventes
Les consommateurs européens utilisent de plus en plus leur téléphone mobile pour faire leur shopping.
En juin 2010, selon la Fevad, la France comptait 12,6 millions de «mobinautes». Les leaders de la vente en ligne
prévoient de nouveaux développements en la matière11.
Ces dix dernières années, plusieurs sites français ont émergé dans l'Hexagone et se sont fait une place dans un
univers dominé, au niveau mondial, par les géants américains. Mais pour se développer, la plupart d'entre eux
n'ont d'autre choix que de ce vendre.
10 « Zara se lance sur Internet pour soutenir ses ventes » les Echos 03/09/2010
11 « Les ventes à partir du téléphone mobile, nouvel horizon des sites marchands » les Echos (30/09/2010)
D’après la présentation du bilan annuel de la Fédération e-commerce et vente à distance (Fevad) sur l'activité
des sites marchands, il en ressort une hausse de 26 % des dépenses effectuées en France sur Internet en 2009, à
25 milliards d'euros, quand les ventes du commerce de détail en France ont baissé globalement de 1,4 %.
En dix ans, les achats des Français sur la Toile ont ainsi été multipliés par 35. Et si le commerce en ligne ne pèse
encore qu'un peu plus de 4 % du marché total (hors alimentaire et produits pharmaceutiques), contre 3,7 % en
2008, le secteur fait fi de la crise et paraît promis à une croissance vive et continue.
Pour 2010, la Fevad table ainsi sur un chiffre d'affaires de 30 milliards, en hausse de 20 %.
Avec une hausse de 30 % de leurs ventes pour les trois premiers mois de 2010, les sites marchands progressent
encore plus vite qu'en 2009. Les internautes de tous âges sont de plus en plus nombreux à franchir le pas du
cyberachat.
Le commerce en ligne semble avoir passé le creux - relatif -de la crise. Après avoir, sur l'ensemble de l'année 2009,
enregistré une croissance de leurs ventes de... 25 %, les sites marchands français ont retrouvé sur les trois premiers
mois de 2010 leur rythme de hausse habituel de 30 %, a annoncé hier la Fédération de l'e-commerce et de la vente
à distance (Fevad). En valeur, le chiffre d'affaires a atteint 7,2 milliards d'euros, ce qui autorise une projection de la
taille du marché pour l'ensemble de l'année à environ 32 milliards d'euros, contre 25 milliards en 2009. « Sept
milliards, c'était l'ensemble du chiffre d'affaires du secteur en 2005 », a rappelé Marc Lolivier, délégué général de la
Fevad. Si la vente en ligne ne « pèse » encore que moins de 5 % du commerce français (4 % en 2009 hors
alimentaires et produits pharmaceutiques), la croissance est exponentielle.
Elle est notamment soutenue par la progression régulière du nombre de Français branchés sur Internet (35 millions
au premier trimestre 2010, contre 33,1 millions pour la même période de l'année passée), mais, surtout, par la
proportion des internautes qui franchissent le pas du cyberachat. Ils sont désormais 25 millions, soit 15 % de plus
que fin 2009. Parmi eux, les traditionnels jeunes urbains et CSP +, mais aussi, fait nouveau, une part de plus en plus
forte d'une catégorie d'âge qui paraissait il y a peu encore perdue pour l'e-commerce : les seniors. La part des «
silversurfeurs » acheteurs a crû, au premier trimestre, de 15 % pour les 50-64 ans, et, surtout, de 41 % pour les 65
ans et plus. Désormais, 60 % des plus de 65 ans branchés sur le Net y réalisent des achats.
Toujours plus de sites marchands (73.200) et toujours plus d'acheteurs en ligne (27,2 millions) nourrissent la
croissance d'un canal de distribution qui a retrouvé son dynamisme d'avant la crise.
Ce sont de nouvelles progressions à deux chiffres que la Fevad, la Fédération de l'e-commerce et de la vente à
distance, a enregistrées pour le troisième trimestre 2010. Avec un bond de 19 %, son panel ICE, qui mesure les
ventes de 40 sites représentatifs du secteur, retrouve les niveaux de croissance de l'avant-crise.
Sur les neuf premiers mois de l'année, le cumul indique une hausse de 16 % du chiffre d'affaires, soit autant que
pour l'ensemble de 2008. A ce rythme, les projections de la Fevad estiment que l'ensemble du secteur atteindra
pour 2010 un chiffre d'affaires au-dessus de la barre des 30 milliards d'euros, à 31,5 milliards précisément.
Soit une progression de 26 % par rapport à 2009, année qui était elle-même en hausse de 25 % par rapport à 2008.
Cette performance tient à la fois à l'élargissement de l'offre et à celui de la clientèle.
La Fevad calcule que l'on compte aujourd'hui 73.200 sites marchands opérant sur le territoire français. Fin 2009, ils
n'étaient que 64.100. Parallèlement, Médiamétrie a recensé au troisième trimestre 27,2 millions d'acheteurs en
ligne, contre 23 millions à la même période de 2009, soit une progression de 18 %.
Comme c'est le cas depuis le début de l'année, c'est, en proportion, chez les internautes seniors que se recrutent le
plus de nouveaux « cyber acheteurs » : + 73 % pour les plus de 65 ans et + 82 % pour les retraités au cours des trois
derniers mois. Progressivement, le taux d'internautes de cette tranche d'âge acheteurs (61 %) se rapproche de la
moyenne des internautes français (72,8 %).
Une autre enquête de Médiamétrie, réalisée mi-novembre auprès de 1.756 personnes de 15 ans et plus, indique
que ces tendances se poursuivront à la fin de l'année.
A l'évidence, Noël 2010 sera un bon millésime pour l'e-commerce. Plus de 15 millions de consommateurs
annoncent vouloir acheter leurs cadeaux sur le Net. Quelque 15 % ont d'ailleurs déjà commencé. Chez eBay, on
s'attend à un pic le dimanche 12 décembre. Pour 62 % des acheteurs, la dépense en ligne sera supérieure à
100 euros.
Au total, la Fevad estime que le chiffre d'affaires du commerce électronique français pour Noël sera de 6,1 milliards
d'euros, contre 5 milliards pour le Noël 2009. Les produits culturels concentrent 80 % des intentions d'achat, devant
les jeux et jouets (67 %). Cette année, les intentions d'achat pour les produits high-tech baissent de 6 % à 58 %,
alors même que tous les acteurs annoncent un boom des ventes de téléviseurs à écran plat dont les prix sont au
plancher (la 3D restera marginale).
Un panel de GfK explique ce paradoxe. Si la part de marché du e-commerce dans la vente des biens d'équipement
de la maison atteint les 12,5 % (loin derrière, cependant, les plus de 18 % enregistrés en Allemagne et au Royaume-
Uni), cette progression est désormais plus tirée par l'électroménager (réfrigérateurs, etc.) que par l'informatique.
Terrain quantitatif :
Deux caractéristiques principales :
- représentativité des résultats
- réalisation d’un questionnaire structuré
Echantillonnage :
- Définition de la population visée
- Taille d’échantillon
- Base de sondage
- Lieu et date pour la collecte des informations
Au cours des derniers mois combien de fois avez-vous commandé de produits physiques sur Internet ?
(réponses en %)
o Aucun
o De un à deux
o De 3 à 5
o De 6 à 14
o 15 et plus
o Moyenne
Pour les catégories de produits suivantes, quelles sont celles que avez achetées sur internet au cours des 12
derniers mois ?
o Loisirs
o Textile mode
o High tech
o Voyages
o Aliments
o Aucune
Pour vos achats de Noel avez vous l’intention d’acheter plus ou moins de produits par internet que l’année
dernière ?
o Plus
o Autant
o Moins
o Pas du tout
o Pas par internet
Personnellement le contexte de crise économique vous invite t-il à acheter plus ou moins de produit en ligne ?
o Plus
o Autant
o Moins
o Plus du tout
o Jamais
Pour chacune des options de livraison suivantes indiquez si vous la trouvez intéressante ?
Par rapport au commerce traditionnel estimez vous que le commerce en ligne est plus ou moins efficace sur
chacun des points suivants ? réponse en %
o Plus efficace
o Aussi efficace
o Moins efficace
XSA ET DECATHLON
Vous venez d’obtenir un DEESMA et vous intégrez X S.A. au poste de responsable Marketing.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous sont confiées, vous devez savoir :
Xsa vous charge de retracer le plan marketing du distributeur Décathlon (ANNEXES 1,2 ET 3)
Missions :
La chaîne Décathlon est créée en 1976 par Michel Leclercq. Le premier magasin ouvre à Englos, près de Lille. Le
concept du distributeur est clair et se résume par la mission : « Équiper sous un même toit et au meilleur prix
tous les sportifs, du débutant au passionné ». Il s’agit de la première grande surface de vente d’articles de sport
qui s’adresse tant aux amateurs qu’aux compétiteurs.
En 1980, Décathlon n’affiche que 5 magasins en France. En 1986, Décathlon se lance dans la production en créant
sa filiale production décathlon production. C’est à partir de 1989 que Décathlon démarre l’internationalisation de
sa production.
Aujourd’hui, Décathlon génère 5,54 milliards d'euros (HT) en 2009.
I. Stratégie marketing
La nouvelle signature de décathlon est apparue en 2008 : Décathlon est devenu Oxylane Groupe12.
Cette nouvelle identité symbolise « la convivialité, la communication et le plaisir de pratiquer ensemble ». Elle
reflète surtout une nouvelle organisation rassemblant les deux métiers du groupe que sont la conception de
produits sportifs et la distribution.
La distribution du groupe Oxylane est réalisée soit en ligne (vente en ligne) soit à partir de ses enseignes de
distribution, la plus importante étant Décathlon, un réseau de GSS consacrées aux articles de sport qui détient
405 magasins fin 2007.
En 2007, le groupe affichait, sur les 32 nouveaux magasins ouverts dans l’année, la deuxième meilleure
progression après l'année 2000 (qui avait affiché une croissance de 14 %).
Le chiffre d'affaires atteint en 2008 4,47 milliards d'euros (HT). Ce chiffre s’explique peut être par le résultat de
l'évolution de la législation sur la publicité télévisée13.
Les enseignes du commerce ont investi au total 2,5 millions d'euros en spots télévisés sur les chaînes hertziennes
dès le 1er janvier 2007, date de l'ouverture de ce média à la distribution en France15. Ce montant représente 25 %
des investissements publicitaires télévisés totaux du 1er janvier 2007. Les groupes de grande distribution
(Auchan, Leclerc, Casino, Champion, Intermarché et Système U, d'électroménager Darty, d'articles de sport
Décathlon et Sport 2000, de parfumerie Séphora) ont investi la télévision dès le 1er janvier 2007. Avec 9 spots
diffusés en 2007 (huit en 2008), Décathlon estime avoir renforcé son « image de concepteur ». Les analystes
estiment que l'entrée de la grande distribution à la télévision procurera un surplus de recettes de 200 à 220
millions d'euros en 2007, sur un total de plus de 3 milliards.
12 « Le groupe Décathlon affiche de bons résultats 2007 et devient Oxylane » Les Echos 31 Mars 2008
13 Voir annexe 2
14 « Le groupe Oxylane (Décathlon) n'a qu'à peine baissé de rythme en 2009 » [ 15/04/10 ]
15 « Distribution : 2,5 millions d'euros investis en spots TV dès le 1er janvier 2007 »Les Echos du 03 Janvier 2007
Pour entretenir de façon durable son avantage compétitif, Décathlon s’efforce de combiner attractivité du prix et
qualité de la relation client16. En proposant une offre avec une grande amplitude de prix (des Produits Bleus
jusqu'aux produits « premium ») et en mettant face aux clients des vendeurs qui pratiquent le sport du rayon où
ils travaillent, Décathlon établit une relation client basée sur la connivence et le partage d'une passion.
Le format de point de vente unique n’est plus d’actualité et Décathlon explore de nouveaux formats17. Après une
décennie consacrée à dupliquer leur concept, les enseignes cherchent la créativité. Le réseau Oxylane
(Décathlon) s’affiche en pionnier. Après avoir créé une marque propre dans presque chaque univers sportif, cette
entité du groupe Mulliez multiplie les nouvelles enseignes :
- Koodza dans le discount,
- Cabesto pour les sports de mer,
- Chullanka pour les sports de montagne,
- Terres et eaux pour la chasse et la pêche.
Cette tendance à l’offre différenciée s’observe auprès les groupes de distribution comme Décathlon construits
autour d'une marque forte et dont le parc de magasins arrive à maturité.
Comment un groupe peut- il trouver des relais de croissance ? En spécialisant son offre ou en variant la taille de
ses points de vente afin de pouvoir atteindre de nouvelles zones de consommation.
Une étude18 confirme que les commerçants qui bénéficient de la meilleure image prix dans l'esprit des
consommateurs français sont les sites de vente en ligne. Toutes enseignes confondues, Cdiscount se classe
premier. Suivent les enseignes « en dur » qui ont depuis longtemps affichent une bonne image prix, image basée
sur une réalité effective de prix bas : Décathlon, (ainsi que Ikea et Kiabi et d’autres) .L’enquête publiée dans les
Echos sur les enseignes préférées des consommateurs montre largement que les clients préfèrent aujourd'hui les
spécialistes à identité forte aux généralistes. Ils apprécient Picard, Ikea, Sephora ou Décathlon et vantent la
marque Amazon et le commerce en ligne19
Après avoir initié une politique de marques propres dès 1996, Décathlon mise sur la fonctionnalité, le prix et
désormais le design pour séduire le consommateur20.
Engagé dans un développement régulier de ses marques propres, qui représentent depuis 2003 plus de 50 % de
ses ventes en euros, Décathlon applique une stratégie bien particulière sur le sujet. En effet, le concept de
« marque propre » ne signifie pas pour autant que le groupe français mise seulement sur des produits sans âme ni
esthétisme au prix le plus bas.
Depuis deux ans, le groupe international s’est illustré en gagnant des distinctions internationales en design pour
ses créations21.
16 « Un axe d'innovation et de différenciation pour les entreprises » Les Echos 20 Octobre 2010 • page 3
17« La grande distribution à géométrie variable »Enjeux Les Echos du 01 Septembre 2010 Les Auchan, Carrefour et autres Saturn explorent
de nouveaux formats pour leurs lieux de vente. Une diversité dans la taille, la durée ou la spécialisation qui s'étend à tous les secteurs.
18 L'étude Image Prix 2010 d'OC&C « Les sites marchands champions de l'image prix » 14/01 /2010 les Echos
20 « Décathlon investit dans le design »La Lettre Sport, Finance et Marketing n° 160 du 26 Janvier 2006
Marques Passion23 se décrit est un véritable laboratoire à innovation dont les facteurs clé sont « accessibilité et
plaisir », plutôt que « performance sportive ». « Il s'agit de casser les codes classiques, d'avoir une vision décalée
du marché et de la créativité en design », explique Irwin Wouts.
L’exemple type c’est le Fitness Cube (Domyos) : un siège de 50 cm x 50 cm qui, déplié, se transforme en un
appareil de tonification musculaire riche de 35 exercices. Le produit s’adresse au primo-accédant et non à
l’adepte des salles de gym.
La préoccupation majeure des designers consiste à « sortir des sentiers battus », comme la firme de Steve Jobs. «
Soit on se concentre sur le coeur de marché d'un secteur, réduit, et alors il faut être le meilleur, soit on l'ouvre »,
explique Irwin Wouts24
Marques passion est à la fois laboratoire de produits et un laboratoire de marques. Si Quechua (montagne) et
Tribord (mer), sont les plus anciennes marques, nées en 1996, Marques Passion en compte dix-huit ; chaque
marque est dédiée à un univers.
Les marques historiques servent à héberger les innovations produites, lesquelles, en cas de succès, peuvent
gagner leur autonomie propre. Ainsi, Wed'ze est sorti de Quechua pour s'imposer comme la marque des sports
de glisse.
22Un claquement de doigts. Celui d'un client. C'est ainsi qu'Irwin Wouts, le directeur innovation de Marques Passion - la division des
marques propres d'Oxylane (ex-Décathlon)-, décrit l'étincelle qui a présidé à l'invention de la tente Quechua « deux secondes », devenue
un best-seller de cette enseigne de la galaxie Mulliez. « Un jour, on a demandé à un utilisateur quelle serait la tente de ses rêves ?
Parfaitement imperméable, ultralégère ? Non, qu'elle se monte « comme ça » », raconte Irwin Wouts en mimant le geste (1). Lancée en
2005, elle a dépassé toutes les prévisions et vient de donner naissance à une quatre places avec salon qui se monte en moins de deux
minutes.
23« DESIGN : PLUS C'EST DÉCALÉ, MIEUX C'EST ! »Enjeux Les Echos 01 Octobre 2009 Plaisir et accessibilité plutôt que performance
sportive, tel est le mot d'ordre de Marques Passion, le « labo » produits d'Oxylane.
24.Exemple : le Rollnet ! Une table de ping-pong est difficile à installer ? Ils inventent le filet minute, qui se fixe en un instant sur une table
de salon, de cuisine ou un bureau ! Pourquoi ne jouer au golf que sur un terrain dédié, sport coûteux et qui exige un équipement spécial ?
Vive le golf pour tous avec Ygolf : club unique driver/putter ambidextre, balles moussées et... un frisbee, lancé au loin, en guise de cible.
Décathlon a lancé en 2005 un produit innovant et original : une tente révolutionnaire- le produit est baptisé «
Two Seconds ».La réussite de Décathlon repose sur une parfaite compréhension de la demande latente de
consommateurs : « Depuis des années, les fabricants se sont focalisés sur l'encombrement et le poids, alors que
pour bien des randonneurs ne marchant pas plus d'un ou deux jours, c'est la facilité de montage qui prime sur le
reste. Ce succès montre aussi tout l'intérêt d'une innovation par l'usage, immédiatement compréhensible par
n'importe quel utilisateur26. »
La réflexion de Décathlon a été initiée depuis des années. Le fabricant et distributeur d'articles de sport a exploré
diverses pistes, comme la tente gonflable27.
Le groupe Oxylane, crée à Lille, un centre technologique mondial du chaussant baptisé EssenSole village28. Il s’agit
d’un centre regroupant un centre de formation mondial, des équipes de R&D, de design, de conception, un
atelier de prototypage et une usine de production.
Ce « village EssenSole » représente un investissement de plus de dix millions d'euros (foncier et construction). Le
site est prévu pour permettre la pratique de la marche et du running et tester des produits. L’idée consiste à
réaliser des synergies. « Nous voulions rester à proximité de notre siège pour que toutes nos équipes puissent
réaliser des effets de synergie », indique la direction.
Oxylane, a procédé à une opération de croissance externe en 2008 avec le rachat de la marque d'alpinisme
Simond, la 16e dans son portefeuille de marques propres.
Croissance interne
2005
Au cours de l'année 2005, Décathlon a implanté 19 magasins au total, dont 4 en Italie, 3 en Espagne et en France
(Rennes, Cannes et Fréjus) 2 en Chine, 2 en Pologne, et au Portugal et un autre en Angleterre29. Décathlon s'est
implanté pour la 1re fois en Hongrie en ouvrant 3 magasins. L'année 2006 sera celle de l'arrivée en Russie, avec
l'inauguration d'un magasin de 10 000 m2 dans la banlieue moscovite. Le leader européen dans la distribution
d'articles de sport compense la baisse de son activité sur le marché français par son expansion à l'étranger.
25 Camping. Une fois plantée dans l'herbe, elle ressemble à n'importe quelle petite tente de camping en forme d'igloo. La seule différence
tient au principe de montage. Il suffit de la sortir du sac (photo ci-contre), évidemment beaucoup plus volumineux que celui d'une tente
normale, et de la lancer en l'air pour qu'elle s'ouvre toute seule. Le campeur n'a alors plus que 6 sardines à planter avant d'aller se coucher.
La tente qui se monte en l'air
Les Echos n° 19551 du 30 Novembre 2005 • page 36
27En fait, Quechua (la marque de la randonnée au sein de Décathlon) est revenue à une idée toute simple avec des tiges en fibre de verre
très souples. Alors que dans un produit classique ces tiges se décomposent en plusieurs morceaux qu'il faut assembler, la « Two Seconds »
n'utilise que deux tiges qui maintiennent toute la tente en forme. Emprisonnées à l'intérieur des coutures, elles restent en tension. En
ouvrant la tente, ces tiges se détendent et, en cherchant à reprendre leur forme naturelle, agissent comme des ressorts. Le modèle est
déposé à l'Inpi et protégé par un brevet. « On sait que la concurrence travaille déjà sur cette idée », explique Philippe Vahé. Le progrès
viendra peut-être du pliage, qui exige au moins une minute d'effort.
28 « A Lille, Oxylane crée un centre technologique du chaussant » Les Echos du 29 Avril 2008
L'enseigne de distribution d'articles de sport Décathlon a implanté sa plate forme multimodale à Dourges Delta 3,
à Lille. La création d'une plate-forme logistique internationale est justifiée par l'expansion mondiale de Décathlon.
Le groupe va construire sur un terrain une zone logistique et une zone « concept » qui pourrait héberger un
centre de formation pour les responsables de magasins du monde entier.
En novembre 2010 Oxylane , basé à Villeneuve-d'Ascq, inaugure, son b'Twin Village, du nom de sa marque dédiée
au vélo33, Il y réunit toutes ses équipes dédiées au vélo, autour d'une usine opérationnelle.
30 « Décathlon poursuit sa croissance grâce à l'international » Les Echos n° 19890 du 02 Avril 2007 • page 28
31 « Le groupe Oxylane (Décathlon) n'a qu'à peine baissé de rythme en 2009 »Les Echos du 15 Avril 2010
32 « Décathlon va créer une plate-forme logistique de 300 emplois à Dourges » Les Echos n° 19818 du 19 Décembre 2006 • page 22
Cette usine doit alimenter les magasins Décathlon les plus proches géographiquement. Le groupe totalise
aujourd'hui 500 magasins dont 240 en France. Oxylane Group a totalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 5 milliards
d'euros et Décathlon a vendu l'année dernière 2,4 millions de vélos b'Twin.
La stratégie du groupe est de délocaliser ses « marques passion », dédiées à la pratique d'un sport, avec les
équipes de conception, fabrication, prototypage pour les rapprocher des lieux de pratique du sport concerné.
Depuis 1997, Quechua (montagne et randonnée) est à Sallanches (Haute-Savoie), suivi par Tribord (sports
aquatiques) en 2004 à Hendaye, et de Geologic (sports nature) en 2007 à Cestas (Gironde). Domyos (fitness) est
resté dans la métropole lilloise en prenant ses quartiers fin 2008 à Marcq-en-Baroeul, où se trouve également
Inesis (golf) depuis 2009. A la suite du b'Twin Village, dédié à la petite reine, spécialité du plat pays, Oxylane
Group implantera un EssenSole Village, centre technologique du chaussant, en 2013 à Lille-Sud (10 millions
d'euros d'investissement) et Kipsta (sports collectifs) à Tourcoing (10 millions d'euros également) début 2014, en
rénovant la friche Terken sur la zone de l'Union.
Fidèle à sa stratégie, le leader européen de la distribution d'articles de sport implante sa marque fitness dans la
métropole lilloise34. Le déménagement de Domyos, une des treize marques passion d'Oxylane Group, entre dans
la stratégie du groupe qui tend à ce que les différentes marques quittent le siège « pour créer leur propre projet
en se centrant sur leurs utilisateurs et réaliser ainsi les meilleurs produits mondiaux à un prix le plus bas possible »,
a rappelé Yves Claude lors de l'inauguration.
Le groupe Oxylane (ex-Décathlon) va investir 20 millions d'euros dans un nouveau centre de R&D à Passy, en
Haute-Savoie. Dédié à ses marques sports de montagne, Quechua et Wed'ze, le site emploiera près de 300
personnes.
Jusqu'alors éclatée sur quatre sites, les activités des marques montagne du groupe Oxylane seront regroupées à
Passy. L'investissement de 20 millions d'euros concerne un centre R&D high-tech de 10.000 mètres carrés qui
accueillera le siège de Quechua et de Wed'ze, et regroupera, pour les deux tiers, les bureaux, les activités de
marketing, de design et de prototypage35. Baptisé « Mont-Blanc Campus », le bâtiment inclut une surface de
vente de 3.000 mètres carrés.
Une vitrine pour les marques
« Il s'agit avant tout d'une rationalisation de nos activités, mais aussi de donner une vitrine à nos marques qui
sont vendues dans le monde entier », indique Olivier Colloc, directeur du site. Fort de son succès, Quechua a créé,
en 2007, la marque Wed'ze, dédiée à la glisse avec des skis, des snowboards et leurs accessoires. Après le rachat
en juillet 2008 de Simond (20 salariés), le fabricant de matériel d'alpinisme (piolets) basé aux Houches, en Haute-
Savoie, Quechua peut affirmer qu'il est « la seule marque présente sur le marché de la randonnée, de l'alpinisme,
de l'escalade, du raid-trail et du nordique ».
33Les Echos 18/11/10 Oxylane inaugure à Lille son pôle dédié au véloCe site unique en France, où 100 postes ont déjà été créés, réunit
sous le même toit tous les métiers du vélo, de la conception à la pratique. Il emploiera 450 personnes fin 2010.
ACTUALITES
L'OUVERTURE DE LA PUBLICITE TELEVISEE A LA GRANDE DISTRIBUTION36
Jusqu´alors, le secteur de la distribution n´avait pas accès aux espaces publicitaires télévisuels des chaînes
hertziennes. Cette « spécificité française », dont l´objectif affiché était le maintien de la diversité de l´offre
culturelle et du pluralisme des médias, va quasiment disparaître le 1er janvier 2007.
Une publicité autorisée sur l´ensemble des chaînes de télévision câblées, hertziennes et autres...
La distribution constituait l´un des quatre secteurs économiques, avec l´édition littéraire, la presse écrite et le
cinéma, jusqu´alors interdits de publicité télévisée en application de la loi relative à la liberté de communication
du 30 septembre 1986 dite « Loi Léotard »1, et de son décret d´application du 27 mars 1992.
Après dix ans de lobbying à l´initiative du secteur de la distribution et de fortes pressions des autorités
communautaires, le décret du 7 octobre 2003 est venu modifier le décret du 27 mars 1992, afin de lever
l´interdiction et ainsi autoriser la publicité pour la distribution à la télévision. L´accès aux espaces publicitaires
télévisuels s´est fait progressivement : on sait en effet que cette forme de publicité est autorisée depuis le 1er
janvier 2004 sur les chaînes locales, les chaînes du câble et sur le satellite. L´ouverture sera finalement définitive
à partir du 1er janvier 2007, date à laquelle la publicité télévisée sera également autorisée sur les chaînes
hertziennes nationales.
Cependant, cette ouverture n´est que relative dans la mesure où la publicité télévisuelle du secteur de la
distribution devra rester circonscrite dans un discours institutionnel dès lors que la communication relative aux
« opérations commerciales de promotion » des distributeurs, demeura proscrite à la télévision.
(1) - Loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication.
36 Source legipme.com
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ANNEXE 3
Décathlon est une GSS Grande Surface Spécialisée. L’enseigne fabrique et commercialise des articles de sport de
qualité courante ou de bas de gamme et des produits premium en pratiquant des prix bas. Dans le secteur du
sport, la part de marché de Décathlon est élevée.
Pour créer des lieux de vie, l’enseigne doit être « porteuse de sens » pour le client
(L’adoption du nouveau nom de marque s’inscrit dans cette logique) et permettre aux clients de se rencontrer
autour d’une passion. (Développement des marques passion)
Les magasins « lieux de vie » doivent développer deux types d’action :
- Proposer au client la possibilité de faire autre chose que d’acheter des produits
- Favoriser le lien communautaire (appropriation du lieu par le client ).
b. La politique distribution.
c. La politique communication.
Au niveau local du point de vente Décathlon adopte les techniques de promotion des ventes.
d. La politique prix.
XSA ET NINTENDO
Vous venez d’obtenir un DEESMA et vous intégrez X S.A. au poste de responsable Marketing.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous sont confiées, vous devez savoir :
En tant que responsable marketing vous êtes chargé d’étudier la stratégie marketing du groupe Nintendo en vous
appuyant sur le succès de sa console Wii (ANNEXES 1,2 ET 3).
Mission :
1- Vous devez donc faire ressortir les étapes du plan marketing de NINTENDO sous forme de tableau
comportant les critères suivants :
- Segmentation du marché,
- Ciblage,
- Positionnement,
- Objectifs marketing,
- Stratégie produit,
- Stratégie communication,
- Stratégie promotion,
- Stratégie de prix.
Après avoir connu, dans un premier temps, un grand succès aux Etats-Unis, où le produit s'est vendu à plus de
600.000 exemplaires depuis son lancement, puis au Japon ensuite, la console de salon Wii, dernière-née de
Nintendo, était lancée en Europe37. A l'opposé de ses concurrentes PlayStation 3 de Sony, et Xbox 360 de
Microsoft, ces deux machines jouant fortement sur la technologie, la console de Nintendo se veut plus conviviale,
avec une télécommande révolutionnaire qui permet au joueur d'effectuer réellement les mouvements du jeu
(boxer, faire un coup droit au tennis...).
Historique
Après avoir dominé le marché des jeux vidéo dans les années 90, la firme de Kyoto connaissait des difficultés38.
Fondée en 1889 comme fabricant de cartes à jouer, le groupe s'était diversifié, puis recentré sur les jeux vers
1980 : les succès de sa première console de salon, la NES (Nintendo Entertainment System), et de sa console
portable, la Game Boy, lancée en 1989, l'avaient positionné leader de l'industrie. Fin 1992, Nintendo détenait 90
à 95% du marché japonais et 70% du marché américain.
L'arrivée de Sony sur le marché fin 1994 avec la PlayStation (PS) puis avec la PS2 en 2000, bouleversa la donne: les
consoles se vendront chacune à plus de 100 millions d'exemplaires.
En revanche les ventes de consoles de Nintendo sont décevantes : les ventes de la N64 lancée en 1996
atteindront 32 millions d'unités, et celles de la GameCube, lancée en 2001, 21 millions Nintendo a choisi d’opérer
une rupture technologique. « Chaque nouvelle génération de console était plus avancée que la précédente : on
est passé du noir et blanc à la couleur puis à la 3D, et on a amélioré la résolution graphique jusqu'à la haute
définition, permettant aujourd'hui une immersion extraordinaire dans les jeux 39».
Un changement à la tête de l'entreprise constitue un événement marquant dans les choix stratégiques. A 75 ans,
l'arrière-petit-fils du fondateur, Hiroshi Yamauchi, décide de prendre sa retraite en 2002 et choisit Satoru Iwata
pour le remplacer.
Le nouveau dirigeant est jeune (47 ans) et vient du monde des jeux et décide de tenter un nouveau pari : séduire
les néophytes, ceux qui ne jouent pas aux jeux vidéo, soit deux foyers sur trois en France, et renforcer
l'accessibilité des consoles et la simplicité de l'interface.
« Dirigée par des hommes de contenu et non des ingénieurs, Nintendo a su partir du consommateur pour
repenser l'expérience de jeu », insiste Henri de Bodinat, vice-président chez Arthur D. Little.
Un virage stratégique qui a pourtant suscité au départ des suspicions : le retour à la simplicité n'est-il pas une
marche arrière suicidaire ? le talent d'innovation de Nintendo s’est affirmé. « Le coup de génie a été d'utiliser des
technologies existant depuis plusieurs années, mais que personne n'avait eu l'idée d'adapter à l'industrie des jeux
vidéo » :
L'écran tactile et la reconnaissance vocale, pour la console portable Nintendo DS sortie fin 2004 : on ne joue plus
seulement avec les pouces ! Il est bien plus intuitif de faire avancer un voilier en soufflant, ou de jouer au ping-
pong en maniant un stylet...
Les accéléromètres et les gyromètres inclus dans la Wiimote, la télécommande de la Wii, qui permettent de
détecter et de reproduire les mouvements. « Tout l'enjeu était de briser le côté anxiogène de la manette : la
Wiimote ressemble d'ailleurs à une télécommande de téléviseur.
37« La Wii de Nintendo s'annonce comme un succès en Europe » Les Echos 08 Décembre 2006
38 « Nintendo : Le retour du maître des jeux »Enjeux Les Echos du 01 février 2008
39 Propos de Pierre Cuilleret, PDG de Micromania. Op cit .Les Echos 1 février 2006
A Kyoto, on se félicite d'autant plus que ce succès a engendré un modèle économique vertueux.
Le business model a permis au groupe de dégager un profit sur ses consoles.
Lors d'un lancement, les constructeurs cherchent généralement à disposer d'une large base installée le plus
rapidement possible : ils vendent pour cela la console au prix coûtant, voire à perte, et réalisent ensuite leur
bénéfice sur les ventes de jeux.
Les analystes américains estiment ainsi que Sony et Microsoft perdent environ 200 euros sur chaque console
vendue, en raison de leur coût élevé de fabrication : la PS3 de Sony (vendue 600 euros à son lancement) intègre
même un lecteur de DVD Blu-Ray (1) ! En prenant le parti de n'utiliser que des technologies éprouvées, Nintendo
a pu proposer un prix de vente raisonnable pour ses consoles (150 euros pour la DS, 250 euros pour la Wii), tout
en dégageant un bénéfice. Le chiffre est secret mais Mia Nagasaka, analyste chez Lehman Brothers, estime que la
marge opérationnelle atteint 10% sur la Wii et 27% sur la DS.
L'engouement pour ses consoles a aussi permis à Nintendo de retrouver la faveur des éditeurs de jeux.
42 Avec la Wii, console au maniement révolutionnaire, les joueurs effectuent en temps réel les gestes que les personnages doivent faire sur
l'écran. On joue ainsi au tennis au milieu du salon, comme si on était sur un court. Après le succès de la DS, vendue à 53,6 millions
d'exemplaires, la Wii semble s'être imposée comme la console de salon nouvelle génération la plus vendue au monde, avec près de 13,2
millions d'unités écoulées. Des performances qui enthousiasment la Bourse.
Le marché du jeu, c'est un marché porteur : Entre consoles, logiciels et accessoires, les revenus mondiaux des
jeux vidéo atteignent en 2008 près de 30 milliards d'euros44. La grande force de Nintendo est d’avoir su se
projeter sur le loisir du futur et notamment grâce à l'extraordinaire succès de la Wii . Le groupe a compris qu’il
était essentiel de miser sur ses jeux accessibles à tous
Sa stratégie de ciblage consistait à s’adresser à une vaste clientèle, lui faire partager le plaisir du jeu, avec des
produits conviviaux et faciles à manier.
Trois générations découvrent aujourd'hui les joies du jeu vidéo. A l'origine de cette mini-révolution, le japonais
Nintendo. Ces nouveaux joueurs portent souvent leur choix sur la même machine, la DS (une version rose cible la
clientèle féminine), petite console portable dotée de deux écrans que l'on utilise avec un stylet ou une commande
vocale.
En trente ans l'industrie des jeux vidéo n'a pas réussi réellement à élargir son audience, s’adressant
principalement à un public de fans. Or Nintendo a choisi de proposer son offre vers de nouveaux publics, et se
démarquer ainsi ses grands rivaux centrés sur la technologie, Sony et Microsoft.
Il s’agit d’un retour gagnant pour une firme qui, affectée par le demi-échec de sa GameCube au début des années
2000, paraissait perdante sur le créneau stratégique des consoles de salon. Nintendo est redevenue leader
mondial des jeux vidéo. Devant Sony, qui, avec les deux versions de sa PlayStation, a dominé le marché des
consoles de salon pendant plus de dix ans et devant Microsoft et sa Xbox, qui, malgré des milliards de dollars
d'investissements, n'a pas su répliquer dans le monde du jeu la domination sans partage qui est la sienne dans les
systèmes d'exploitation (Windows) ou les suites bureautiques (Office).
Initiée par le lancement de la DS, vendue à 53,6 millions d'exemplaires à ce jour, cette évolution se concrétise
avec le succès de la Wii, une machine au maniement révolutionnaire puisque le joueur effectue en temps réel les
gestes que son personnage doit faire sur l'écran. On joue au tennis ou à la boxe comme si on était sur un court ou
sur un ring. Les sensations sont garanties.
Nintendo est devenue la console de salon de nouvelle génération la plus vendue dans le monde avec près de 13,2
millions d'exemplaires. Elle devancerait la Xbox360 (près de 10 millions d'unités), lancée un an auparavant, et, de
très loin, la PlayStation3 de Sony (4 millions), arrivée quelques mois après elle en Europe.
Mais ce mouvement fait plus que bouleverser la seule politique de communication du constructeur. Du côté des
éditeurs, ont partagé le succès de la stratégie de Nintendo .
Le français Ubisoft revendique la première place des éditeurs indépendants sur la Wii en Europe et sur la DS dans
le monde grâce à des jeux comme la saga Lea, avec laquelle les filles se mettent dans la peau d'un vétérinaire ou
d'une cuisinière. D'autres eeeddditeurs n'ont pas vu le coup venir, mais, peu à peu, prennent le train en marche. «
Nous avons misé sur le mauvais cheval [en se concentrant sur la PlayStation3 et la Xbox360 au détriment de la
Wii, NDLR] », a reconnu en juillet John Riccitiello. Celui-ci n'est pas un inconnu dans le monde du jeu, puisqu'il
dirige depuis mai Electronic Arts, le premier éditeur mondial. « Peu de personnes ont anticipé le succès de
Nintendo », a-t-il ajouté dans cette surprenante confession qui a eu un écho considérable au sein de la profession.
L'américain n'est certes pas en péril, mais sa réorganisation en quatre grands labels, dont un consacré aux «
casual games » _ traduire : les jeux accessibles à tous _, est certainement le fruit de ce défaut d'anticipation. Et il
n'est pas le seul à mettre aujourd'hui les bouchées doubles : les plus importants éditeurs indépendants japonais,
comme Namco Bandai ou Sega, ont, eux aussi, décidé d'accélérer le développement des jeux destinés à la Wii et à
la DS.
Selon les spécialistes, tout le challenge de Nintendo sera d'ailleurs là : accroître la présence des éditeurs
indépendants dans sa gamme afin que son succès dépasse son seul périmètre et concerne une communauté de
plus en plus importante de joueurs et des publics de plus en plus divers. En clair, obtenir grâce à des jeux exclusifs
toujours plus nombreux que ses consoles attirent davantage d'acheteurs que celles de ses concurrents.
Ce succès n'enterre pas pour autant la Xbox360 et la PlayStation3, loin de là. Le jeu vidéo demeure aussi une
industrie concentrée sur les joueurs historiques, et ces deux machines, par leur puissance, séduisent encore
beaucoup d'entre eux, comme le montre le succès récent de Halo3 sur la Xbox360. Il n'en reste pas moins que,
sous les préaux des écoles et, demain, dans les maisons de retraite, Nintendo sera un nom qui parlera à tout le
monde.
45i2007, elle apparaît à la télévision, pour la publicité du jeu : Programme d'entrainement cérébral avancé du docteur Kawashima sur
Nintendo DSen
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ANNEXE 2
Nintendo, multiplie les offres susceptibles d'intéresser ces novices de la console. « Pour éviter que le prix ne
constitue un trop grand frein à l'achat de consommateurs qui doivent déjà s'équiper en console, les jeux "Touch !
Generations" sont facturés autour de 30 euros, contre 40 euros pour les autres », précise Mathieu Minel, le
directeur marketing de Nintendo France. la Wii, l'industriel a joué la carte familiale du sport, avec la possibilité de
s'exercer au tennis et à la boxe. L'an prochain un jeu fitness arrivera sur le marché, déjà sorti au Japon, pour étirer
ses muscles en faisant du yoga et s'exercer à la course à pied.
Même si elle est très proactive, la marque n'est pas la seule à décliner cette tendance. Au rayon CD-ROM et DVD-
ROM, de « Torture cérébrale » signée Mindscape à « Brain Tonic » de Shindo, les titres voués à l'agitation des
neurones se multiplient. Sur console, les jeux combinant détente et apprentissage élargissent leur spectre et leur
public, comme « Guitar Hero III : Legends of Rock » consistant à reproduire en rythme les notes qui apparaissent,
instrument en plastique à la main.
Dans le but de marquer cet élargissement qui s'inscrit selon elle dans le courant global de recherche de bien-être,
l'enseigne spécialisée avait déjà sorti cet été une carte de fidélité destinée aux femmes, la Mégacarte Pink, au
succès supérieur aux attentes. Elle s'est aussi lancée à l'approche des fêtes dans une campagne publicitaire
télévisée devant générer plus de 150 millions de contacts, mettant en scène un homme très dégarni guidé dans
son choix de jeu par un vendeur. La grand-mère présente dans un autre spot n'a, elle, pas encore sauté le pas et
recherche un jeu pour son petit-fils. Outre-Atlantique, la société Erickson, qui gère des communautés de retraités,
a même organisé un tournoi national de bowling sur Wii. En octobre, elle estimait que près de 200 résidents
s'adonnaient aux joies du sport sur Wii.
46 Le jeu vidéo courtise les quarante ans et plus Les Echos 14 Décembre 2007
La "DSi", nouveau produit du géant japonais des jeux vidéo, est équipée de caméras, d'un lecteur audio et d'un
accès à internet. Le leader mondial du secteur entend encore creuser l'écart avec Sony et Microsoft.
Le géant japonais des jeux vidéo Nintendo présentait une nouvelle console de poche, la "DSi", équipée de
modules caméra à l'avant et à l'arrière, et d'un lecteur audio, afin d'étendre encore la palette d'amusements pour
petits et grands. Ce troisième modèle de la gamme DS ressemble à l'actuelle machine de poche "DS Lite", mais il
est un peu plus fin et ses deux écrans sont plus spacieux (3,25 pouces de diagonale au lieu de 3 pouces).
De quoi creuser encore l'écart sur un marché qu'il domine largement, devant Sony et ses PlayStation, et Microsoft
et ses Xbox ? En proposant cette nouvelle mouture, deux ans et demi après la précédente, "DS Lite", Nintendo
poursuit en tout cas le même objectif : "une console par personne". "Dans les foyers qui disposent déjà d'une DS
et qui la partagent, nous voulons que chaque membre de la famille ait sa propre machine", a redit jeudi le PDG de
Nintendo, Satoru Iwata, lors d'une conférence de presse.
En ajoutant des fonctionnalités à la famille DS, Nintendo espère d'une part relancer les ventes au Japon, où elles
ont tendance à marquer le pas ces derniers mois, et d'autre part élargir le champ des divertissements. "La
possibilité de prendre des photos et la fonction de lecture audio ne sont pas là pour concurrencer le téléphone
portable polyvalent mais pour servir de support à de nouveaux jeux photographiques et sonores", a souligné M.
Iwata, démonstration de nouveautés à l'appui. La "DSi", capable de se connecter à internet et de communiquer
avec ses pairs, permet de réaliser des mini-animations à partager. Elle accueille également des cartes-mémoire SD
et permettra d'acheter des jeux simples en téléchargement sur une plate-forme spéciale en ligne.
Lancée en décembre 2004, la famille de console "DS" s'est déjà vendue à plus de 77,5 millions d'exemplaires dans
le monde, dont près d'un tiers au Japon. Selon M. Iwata, les joueurs se recrutent dans toutes les tranches d'âges,
jusqu'aux septuagénaires, et les femmes représentent 54% de l'ensemble.
La "DSi" sera commercialisée en versions noire et blanche le 1er novembre au Japon au prix de 18.900 yens
(environ 125 euros au taux actuel). Elle arrivera sur les étals occidentaux courant 2009. Nintendo compte sur
l'imagination des développeurs pour la rendre irrésistible même pour ceux qui ont déjà un modèle antérieur ou
ne sont pas du tout joueurs. Les Japonais trouveront par exemple prochainement en magasin un programme
appelé "Seikatsu rythm DS" ("rythme de vie"), associé à un podomètre de poche, pour enregistrer le nombre de
pas effectués au cours de la journée. Cette comptabilité est très à la mode au Japon auprès des adultes qui, à la
demande de leur employeur et de l'Etat, luttent contre l'embonpoint.
Parallèlement, Nintendo a présenté jeudi plusieurs nouveautés destinées à entretenir les ventes de sa console de
salon "Wii", lancée fin 2006 et qui s'est déjà écoulée à environ 30 millions d'unités dans le monde. Là encore, le
groupe de Kyoto mise sur des divertissements sortant du cadre habituel du jeu vidéo. En vedette lors de la
conférence de presse de jeudi, jazz, rock, balade, et autres mélodies, avec "Wii Music", un logiciel qui permet
d'improviser des morceaux en mimant la gestuelle d'un instrumentiste à l'aide des manettes spéciales sans fil de
la Wii. On peut y jouer en groupe. Après le succès des simulations de sport (tennis, bowling, golf), Nintendo
poursuit dans la veine des amusements familiaux faciles à comprendre et à la portée de tous.
M. Iwata a reconnu toutefois que la Wii n'est pas dépourvue de lacunes (mémoire interne trop restreinte) et que
trop peu de foyers utilisent la faculté de se connecter à internet avec cette machine, ce qui bride le potentiel de
vente de jeux et autres contenus dédiés en ligne. (source AFP)
47 « Nintendo lance une nouvelle console au format de poche » Lesechos.fr 02 octobre 2008
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CAS N°6 : LE PLAN MARKETING MIX 2
CORRIGE
1- Vous devez donc faire ressortir les étapes du plan marketing de NINTENDO sous forme de tableau
comportant les critères suivants :
- Segmentation du marché,
- Ciblage,
- Positionnement,
- Objectifs marketing,
- Stratégie produit,
- Stratégie communication,
- Stratégie promotion,
- Stratégie de prix.
- Segmenter un marché consiste à subdiviser ce marché en groupes d’acheteurs homogènes, chacun des
groupes pouvant être raisonnablement choisi comme cible à atteindre à laide d’un marketing mix distinct
- La cible : c’est le groupe de consommateurs que l’entreprise cherche à atteindre en priorité
Découper le marché
Segmentation Elargir ses segments de clientèle :
Il s'agit de donner la priorité au plaisir du jeu, accessible à tous,
Ciblage sur une population qui n’a jamais pratiqué le jeu : les femmes
S’adresser à une vaste clientèle
Ciblage Cibler en priorité les seniors
Jugés plus ouverts à l’essai de produit
Identification :
La Wii souhaite être reconnue comme un produit révolutionnaire, utilisable par une large
clientèle
Wii est reconnue comme une console jouant sur les facteurs : Convivialité, simplicité,
inventivité en séduisant le public qui ne jouait pas.
Différenciation :
Wii s’est concentrée sur deux dimensions.
Positionnement
1/L'accessibilité, d'une part, à savoir faire en sorte que les néophytes prennent
immédiatement goût à ce loisir,
2/La convivialité, avec des jeux pour lesquels la compétition se déroule dans le salon.
Force de Nintendo : créer la différenciation par le produit
En s’appuyant sur le style
Le style fait référence à l’apparence extérieure du produit et aux émotions qu’il engendre
L’intérêt du style est de créer une différenciation difficile à imiter
Ajout de jeux :
-favorisant le développement personnel (entraînement du cerveau, gym des yeux...)
-ou l'acquisition de connaissances (apprentissage des langues, quizz et même recettes de
cuisine..
Des jeux simples, rapides, ludiques, qui ouvrent le marché des casual gamers (joueurs
occasionnels), par opposition aux hardcore gamers (joueurs obsessionnels).
Presse :
Encarts dans les magazines féminins, de « Femme actuelle » à « Elle », voire dans les titres
pour seniors comme « Notre temps ».
-Télévision :
Nintendo a privilégié les spots en « prime time » sur les grandes chaînes généralistes. Il
Stratégie
s'agit de vendre un loisir à part entière, et non plus un simple divertissement.
communication
- Leader d’opinion :
Michèle Laroque en France et Nicole Kidman
L’influence des médias sur l’opinion passe par l’intermédiaire de leader d’opinion. Michel
Laroque en véhiculant l’image étend le champ d’influence des communications de masse
Accroître la présence des éditeurs indépendants dans sa gamme afin que son succès
dépasse son seul périmètre et concerne une communauté de plus en plus importante de
Stratégie joueurs et des publics de plus en plus divers.
de promotion Pour résumé : obtenir grâce à des jeux exclusifs toujours plus nombreux que ses consoles
attirent davantage d'acheteurs que celles de ses concurrents.
Thèmes :
La société AZURIAS, filiale du groupe fondé en 1971, est spécialisée dans la commercialisation du matériel et des
fournitures concernant l’édition. Elle a acquis à sa création un fonds de commerce d’une activité similaire et a
concentré à l’origine l’essentiel de son activité au sein des sociétés du groupe, mais cherche depuis quelques
années à élargir sa clientèle à l’extérieur.
Votre mission au sein du service comptable consiste notamment à préparer les projets des documents annuels de
la société en vue de leur validation par la direction financière.
Missions :
Au vu de la balance générale communiquée, quelle est la nature du contrôle préalable et rapide auquel vous
allez procéder ?
Quelles sont les prescriptions du Plan comptable général en ce qui concerne l’information fournie par les
documents de synthèse ?
D’après la loi, les comptes annuels doivent présenter certaines qualités limitativement énumérées. Lesquelles ?
Donner une définition sommaire pour chacune d’elles.
Les balances auxiliaires des tiers présentent les soldes figurant dans le récapitulatif suivant. Sachant que les
comptes concernés ont été analysés et justifiés, peut-on par simplification, pour la présentation du bilan,
procéder à une compensation entre les fournisseurs débiteurs et créditeurs puis de même entre les clients
débiteurs et créditeurs ?
Net Net
Brut Amortissements, provisions 3 4
1 2
Désignation de l’entreprise
Report à nouveau DH
Subventions d’investissement DJ
Provisions réglementées * DK
T O T A L (I) DL
Avances conditionnées DN
T O T A L ( I I) DO
TOTAL (III) DR
Autres dettes EA
Compte EB
régul. Produits constatés d’avance (4)
TOTAL (IV) EC
Désignation de : Néant *
l’entreprise
Exercice N
Exportations et Exercice (N-1)
France livraisons intracommunautaires Total
Ventes de marchandises * FA FB FC
biens * FD FE FF
Production vendue services * {
FG FH FI
Production stockée * FM
Production immobilisée * FN
Subventions d’exploitation FO
Reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges * (9) FP
Autres produits (1) (11) FQ
Total des produits d’exploitation (2) (I) FR
Achats de marchandises (y compris droits de douane)*
FS
Variation de stock (marchandises)*
FT
Achats de matières premières et autres approvisionnements (y compris droits de douane)*
FU
Variation de stock (matières premières et approvisionnements)*
FV
Autres achats et charges externes (3) (6 bis)*
FW
Impôts, taxes et versements assimilés *
FX
Salaires et traitements *
FY
Charges sociales (10)
FZ
- dotations aux amortissements *
Sur immobilisations GA
{ - dotations aux provisions
GB
Sur actif circulant : dotations aux provisions *
GC
Pour risques et charges : dotations aux provisions
GD
Autres charges (12)
Total des charges d’exploitation (4) (II) GE
1 - RÉSULT AT D’EXPL OIT AT ION (I - II) GF
Ex e r c ic e N Exercice N - 1
Exercice N
(8) Détail des produits et charges sur exercices antérieurs : Charges antérieures Produits antérieurs
CAS N°7 : LES DOCUMENTS DE SYNTHESE
CORRIGE
Au vu de la balance générale communiquée, quelle est la nature du contrôle préalable et rapide auquel vous
allez procéder ?
Vérification de la concordance des totaux des mouvements de la balance générale avec ceux du journal général.
Quelles sont les prescriptions du Plan comptable général en ce qui concerne l’information fournie par les
documents de synthèse ?
Pertinence de l’information :
Aux termes de l’article 511-1 du Plan comptable général, les documents de synthèse doivent mettre en évidence
tout fait pertinent susceptible d’avoir une influence sur le jugement que leurs destinataires peuvent porter sur le
patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entité ainsi que sur les décisions qu’ils peuvent être amenés à
prendre.
D’après la loi, les comptes annuels doivent présenter certaines qualités limitativement énumérées. Lesquelles ?
Donner une définition sommaire pour chacune d’elles.
Selon les dispositions de l’article L123-14 du Code de Commerce, les comptes annuels doivent être réguliers,
sincères et donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise.
Les balances auxiliaires des tiers présentent les soldes figurant dans le récapitulatif suivant. Sachant que les
comptes concernés ont été analysés et justifiés, peut-on par simplification, pour la présentation du bilan,
procéder à une compensation entre les fournisseurs débiteurs et créditeurs puis de même entre les clients
débiteurs et créditeurs ?
D’après l’article L123-19 du Code de Commerce, tous les éléments de l’actif et du passif du bilan doivent être
évalués séparément sans possibilité de compensation entre les créances et les dettes.
Il en est de même en ce qui concerne les postes de charges et de produits du compte de résultat.
Désignation de l’entreprise
Provisions réglementées * DK
Avances conditionnées DN
T O T A L ( I I) DO
Désignation de : Néant *
l’entreprise
Exercice N
Exportations et Exercice (N-1)
France livraisons intracommunautaires Total
FG FH FI
Production immobilisée * FN
Subventions d’exploitation FO
Reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges * (9) FP
Autres produits (1) (11) FQ
Total des produits d’exploitation (2) (I) FR 6 079 590
Achats de marchandises (y compris droits de douane)* 4 269 850
FS
Variation de stock (marchandises)* 192 600
FT
Achats de matières premières et autres approvisionnements (y compris droits de douane)*
FU
Variation de stock (matières premières et approvisionnements)*
FV
Autres achats et charges externes (3) (6 bis)* 335 750
FW
Impôts, taxes et versements assimilés * 57 560
FX
Salaires et traitements * 654 680
FY
Charges sociales (10) 291 980
FZ
- dotations aux amortissements * 78 490
Sur immobilisations GA
{ - dotations aux provisions
GB
Sur actif circulant : dotations aux provisions * 42 680
GC
Pour risques et charges : dotations aux provisions
GD
Autres charges (12) 32 620
Total des charges d’exploitation (4) (II) GE 5 956 210
1 - RÉSULT AT D’EXPL OIT AT ION (I - II) GF 123 380
Bénéfice attribué ou perte transférée * (III) GG
Ex e r c ic e N Exercice N - 1
Dont
produits de locations immobilières HY
(8)
{ produits d’exploitation afférents à des exercices antérieurs (à détailler au (8) ci- dessous) 1G
- Crédit-bail mobilier * HP
Dont
(9)
{ - Crédit-bail immobilier HQ
(10) Dont charges d’exploitation afférentes à des exercices antérieurs (à détailler au (8) ci- dessous) 1H
(11) Dont produits concernant les entreprises liées 1J
(12) Dont intérêts concernant les entreprises liées 1K
(6bis) Dont dons faits aux organismes d’intérêt général (art. 238 bis du C.G.I.) HX
(13) Dont transferts de charges A1
(14) Dont cotisations personnelles de l’exploitant (13) A2
(15) Dont redevances pour concessions de brevets, de licences (produits) A3
(16) Dont redevances pour concessions de brevets, de licences (charges) A4
Dont primes et cotisations A66 A9
Complément personnelles : facultatives obligatoires
D
( 7) Détail des produits et charges exceptionnels (Si le nombre de lignes est insuffisant, reproduire le cadre (7) Exercice N
Charges exceptionnelles Produits exceptionnels
et le joindre en annexe
Exercice N
(8) Détail des produits et charges sur exercices antérieurs : Charges antérieures Produits antérieurs
CAS N°8 : FISCALITE
Thèmes :
La société AZTEC S.A, filiale du groupe, est spécialisée dans les activités de conseil et les services de formation
notamment l’organisation de séminaires en marketing et management des projets.
Après une courte période de croissance, la société a enregistré depuis quelques années une forte baisse de son
activité en raison notamment du manque de diversification d’une part, et d’autre part, des multiples prises de
participation dans des sociétés qu’elle ne contrôlait pas. Aucun plan fiable de redressement de cette situation
n’est actuellement envisagé.
Dans le cadre de votre mission à la direction financière du groupe, vous participez à la préparation des décisions
d’ordre fiscal notamment pour l’arrêté des comptes annuels des filiales.
Missions :
La société a perçu au cours de l’exercice N, des dividendes de ses filiales pour un montant de 32 000 € auxquels
sont attachés des crédits d’impôt pour un montant de 12 000 €.
Afin de faire face au coût du licenciement économique envisagé en janvier N+1 d’une secrétaire de direction et
d’un attaché commercial, une provision pour licenciement a été dotée en N. Son montant correspond aux
indemnités prévues par la convention collective, soit 28 400 €.
Redressements fiscaux
Des suppléments d’impôt ont été enregistrés suite à un contrôle fiscal. Ils portent sur :
1- d’expliquer le régime d’imposition des dividendes perçus en indiquant la solution la plus avantageuse
pour la société.
Pour le report du déficit de l’exercice N, les dirigeants hésitent entre le report en avant et le report en
arrière.
1- Dans une courte note à leur intention, vous expliquerez le principe et les modalités de chacun de ces
deux types de reports en précisant si la société a intérêt à opter pour le Carry Back.
Le choix s’est porté finalement sur le report en arrière pour lequel on vous communique les renseignements
suivants :
Bénéfices imposables réalisés au cours des années précédentes, tous passibles de l’impôt sur les sociétés au taux
normal :
La société a bénéficié des crédits d’impôt suivants attachés aux valeurs mobilières :
N-4 : 64 000 €
N-3 : 42 000 €
N-2 : 36 000 €
N-1 : 24 000 €
Conformément aux résolutions de l’assemblée générale ordinaire de ses actionnaires, la société a procédé au
cours des années suivantes à la distribution de dividendes par prélèvement sur ces bénéfices :
XR
Écarts de valeurs liquidatives sur OPCVM* (entreprises à l’IS)
Intérêts excédentaires
SU
Zones d’entreprises*
SW WQ
Réintégrations diverses à (art. 39-1-3e et 212 du (activité exonérée)
détailler sur feuillet séparé DONT C.G.I.)étranger des PME
Déficit Quote-part de 5 % des
précédemment déduit (art. SX plus-values à taux zéro M8 WR
209C)
TOTAL I
WS
II. DÉDUCTIONS PERTE COMPTABLE DE L’EXERCICE WT
Quote-part dans les pertes subies par une société de personnes ou un G.I.E.*
WU
Provisions et charges à payer non déductibles, antérieurement taxées, et réintégrées dans les résultats comptables de l’exercice (cf. tableau 2058-B, cadre
III) WV
- imposées au taux de 15 % (16 % pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu) WH
Plus-values - imposées au taux de 0 % WP
nettes à - imposées au taux de 19% WW
long terme - imputées sur les moins-values nettes à long terme antérieures XB
- imputées sur les déficits antérieurs I6
Autres plus-values imposées au taux de 19 % WZ
Fraction des plus-values nettes à court terme de l’exercice dont l’imposition est différée*
Régime des sociétés mères et des filiales * quote-part des frais et charges restant imposable,
XA
(
Produit net des actions et parts d’intérêts : à déduire des produits nets de participations
)
Déduction autorisée au titre des investissements réalisés dans les collectivités d’Outre-mer*.
ZY
XD
Majoration d’amortissement*
Entreprises nouvelles - (Reprise Entreprises Jeunes enteprises innovantes XF
d’entreprises en difficultés 44 K9 nouvelles 44 sexies L2 (art. 44 sexies A) L5
septies)
Pôle de Société investissements Zone franche Corse
compétitivité (art. L6 immobilier cotées K3 (art. 44 decies) O/T
44 undecies) (art. 208C)
Zone franche Bassin d’emploi à Zone franche d’activité
)
XS
urbaine (art. 44 octies O/V redynamiser (art. 44 1F (art. 44 quaterdecies) 2F XG
et octies A) duodecies)
Écarts de valeurs liquidatives sur OPCVM* (entreprises à l’IS)
Résultats déficitaires Créance dégagée par le
Déductions diverses à détailler sur feuillet séparé article 209C ZM XH
report en arrière de déficit ZI )
III. R É S U L T A T F I S C A L TOTAL II XJ
N° 11086 12 ✱
N° 2039
(Formulaire obligatoire)
(article 220 quinquies
du Code général des impôts)
I IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE
N° SIRET du principal établissement
Dénomination de la société et adresse du principal établissement
Tél. :
€
Société bénéficiant du régime fiscal des groupes de sociétés cocher la case
II OPTION
Le soussigné (nom, prénom, qualité) ......................................................................................................................
A ................................... , le .................................
Signature du déclarant,
La charte du contribuable : des relations entre lʼadministration fiscale et le contribuable basées sur les principes de
simplicité, de respect et dʼéquité. Disponible sur www.impots.gouv.fr et auprès de votre service des impôts
MODALITÉS DU REPORT EN ARRIÈRE DU DÉFICIT
- montant du déficit constaté au titre de l’exercice ouvert le .................... clos le ........................
(report de la ligne XJ du tableau n° 2058-A ou ligne 354 du tableau n° 2033-B)
4. distributions effectuées par prélèvement soit sur le bénéfice au taux normal, soit sur le bénéfice soumis au taux réduit (1)
Fraction non distribuée des bénéfices imposés au taux normal et au taux réduit (15 % ou 25 %) ayant donné lieu à un impôt
payé au moyen d’avoirs fiscaux et de crédits d’impôt
5. montant de l’IS acquitté au moyen d’avoirs fiscaux et de crédits d’impôt attachés aux revenus mobiliers
15. calcul de la créance (montant porté ligne 14 multiplié par le taux de l’impôt correspondant à la colonne)
16. fraction des bénéfices éventuellement utilisables pour une nouvelle imputation = ligne 13 - ligne 14
Exercice N-3 Exercice N-2 Exercice N-1
10
11
12
12 bis
13
14
15
16
17. Montant du déficit reporté en arrière =
(totalisation des sommes portées ligne 14)
22. N – 2 =
23. N – 1 =
24. N =
CAS N°8 : FISCALITE
CORRIGE
1- Expliquer le régime d’imposition des dividendes perçus en indiquant la solution la plus avantageuse pour
la société.
Les produits financiers perçus par les sociétés mères de leurs filiales, sont imposables à l’impôt sur les sociétés
selon le régime de droit commun au même titre que les autres produits financiers. Cependant Les sociétés
passibles de l’IS peuvent, si elles le souhaitent et sous certaines conditions, opter pour le régime spécial des
sociétés mères et filiales d’après lequel les produits reçus des filiales, notamment les dividendes, sont exonérés
de l’IS sauf pour une quote-part de frais et charges correspondant à 5 % du produit perçu crédit d’impôt compris.
Pour bénéficier de ce régime, le pourcentage de participation dans le capital de la filiale doit être au moins de 5 %
et les titres correspondants doivent être souscrits à l’origine, sinon la société doit s’engager à les conserver
pendant au moins deux ans. Si ce n’est pas le cas, la société doit reverser le montant de l’IS dont elle a été
exonérée.
Le mécanisme de la cascade appliqué suite à un redressement fiscal, a pour effet de placer le contribuable dans la
situation dans laquelle il se serait trouvé s’il n’avait commis aucune infraction.
Ainsi la cascade simple concernant la TVA a permis de déduire le rappel de TVA de la base du rehaussement de
l’IS.
1- Dans une courte note à leur intention, vous expliquerez le principe et les modalités de chacun de ces
deux types de reports en précisant si la société a intérêt à opter pour le Carry Back.
Pour le report de leurs déficits, les sociétés passibles de l’IS ont le choix entre le régime normal du report en
avant et le régime optionnel du report en arrière.
Le principe est que le déficit subi au cours d’un exercice, devient une charge déductible au titre de l’exercice
suivant. Si le résultat de cet exercice n’est pas suffisant pour absorber la totalité du déficit reporté, l’excédent est
reporté sur le ou les exercices ultérieurs et ainsi de suite sans limitation de durée et sans modalités particulières.
Les sociétés passibles de l’IS, peuvent si elles le souhaitent opter pour ce régime dont les modalités sont les
suivantes :
Imputer sous certaines conditions le déficit d’un exercice sur les résultats bénéficiaires des trois exercices
précédant l’exercice déficitaire
Ceci fait naître à leur profit une créance sur le Trésor public correspondant au supplément de l’IS acquitté au titre
des trois exercices concenés, créance que la société pourra utiliser pour le paiement de certains des impôts à sa
charge sinon l’Etat s’engage à la lui rembourser au bout de cinq ans.
N’ayant pas actuellement de plan fiable envisageable pour le redressement de sa situation au cours des années à
venir, la société AZTEC a intérêt à opter pour le report en arrière de son déficit N.
Exercice N-2
Exercice N-1
XR
Écarts de valeurs liquidatives sur OPCVM* (entreprises à l’IS)
Intérêts excédentaires
SU
Zones d’entreprises*
SW WQ
Réintégrations diverses à (art. 39-1-3e et 212 du (activité exonérée)
détailler sur feuillet séparé DONT C.G.I.)étranger des PME
Déficit Quote-part de 5 % des
précédemment déduit (art. SX plus-values à taux zéro M8 WR
209C)
TOTAL I 49 700
WS
III. II. DÉDUCTIONS PERTE COMPTABLE DE L’EXERCICE WT
178 100
Quote-part dans les pertes subies par une société de personnes ou un G.I.E.*
WU
Provisions et charges à payer non déductibles, antérieurement taxées, et réintégrées dans les résultats comptables de l’exercice (cf. tableau 2058-B, cadre
III) WV
- imposées au taux de 15 % (16 % pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu) WH
Plus-values - imposées au taux de 0 % WP
nettes à - imposées au taux de 19% WW
long terme - imputées sur les moins-values nettes à long terme antérieures XB
- imputées sur les déficits antérieurs I6
Autres plus-values imposées au taux de 19 % WZ
Fraction des plus-values nettes à court terme de l’exercice dont l’imposition est différée*
Régime des sociétés mères et des filiales * quote-part des frais et charges restant imposable, 2 200 29 800
XA
(
Produit net des actions et parts d’intérêts :à déduire des produits nets de participations
)
Déduction autorisée au titre des investissements réalisés dans les collectivités d’Outre-mer*.
ZY
XD
Majoration d’amortissement*
Entreprises nouvelles - (Reprise Entreprises Jeunes enteprises innovantes XF
d’entreprises en difficultés 44 K9 nouvelles 44 sexies L2 (art. 44 sexies A) L5
septies)
Pôle de Société investissements Zone franche Corse
compétitivité (art. L6 immobilier cotées K3 (art. 44 decies) O/T
44 undecies) (art. 208C)
Zone franche Bassin d’emploi à Zone franche d’activité
)
XS
urbaine (art. 44 octies O/V redynamiser (art. 44 1F (art. 44 quaterdecies) 2F XG
et octies A) duodecies)
Écarts de valeurs liquidatives sur OPCVM* (entreprises à l’IS)
Résultats déficitaires Créance dégagée par le
Déductions diverses à détailler sur feuillet séparé article 209C ZM XH
report en arrière de déficit ZI )
N° 11086 12 ✱
N° 2039
(Formulaire obligatoire)
(article 220 quinquies
du Code général des impôts)
DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES
REPORT EN ARRIÈRE DES DÉFICITS
(Article 220 quinquies du Code général des impôts)
Les déficits sur lesquels peut porter l’option pour le report en arrière sont le déficit de l’exercice au titre duquel l’opti on est exercée
et les déficits antérieurs encore reportables à la clôture de ce même exercice.
Une déclaration de report en arrière doit être déposée au titre de chacun des déficits reportés en arrière suivant son exercice d’origine.
Pour les déclarations afférentes au report en arrière d’un déficit autre que celui de l’exercice en cours, l’entreprise doit joindre
à sa déclaration n° 2039 l’imprimé n° 2039-A-SD. Cette dernière déclaration est uniquement disponible sur le site www.impots.gouv.fr.
I IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE
N° SIRET du principal établissement
Dénomination de la société et adresse du principal établissement
Tél. :
€
Société bénéficiant du régime fiscal des groupes de sociétés cocher la case
II OPTION
Le soussigné (nom, prénom, qualité) ......................................................................................................................
A ................................... , le .................................
Signature du déclarant,
La charte du contribuable : des relations entre lʼadministration fiscale et le contribuable basées sur les principes de
simplicité, de respect et dʼéquité. Disponible sur www.impots.gouv.fr et auprès de votre service des impôts
MODALITÉS DU REPORT EN ARRIÈRE DU DÉFICIT
- montant du déficit constaté au titre de l’exercice ouvert le 01/01/N .... clos le 31/12/N ....... 158 200
(report de la ligne XJ du tableau n° 2058-A ou ligne 354 du tableau n° 2033-B)
158 200
1. Solde du déficit reportable en arrière
4. distributions effectuées par prélèvement soit sur le bénéfice au taux normal, soit sur le bénéfice soumis au taux réduit ( 1)
Fraction non distribuée des bénéfices imposés au taux normal et au taux réduit (15 % ou 25 %) ayant donné lieu à un impôt
payé au moyen d’avoirs fiscaux et de crédits d’impôt
5. montant de l’IS acquitté au moyen d’avoirs fiscaux et de crédits d’impôt atta chés aux revenus mobiliers
9. calcul du crédit d’impôt retenu en application des articles 220 quater et 220 quater A
15. calcul de la créance (montant porté ligne 14 multiplié par le taux de l’impôt correspondant à la colonne)
16. fraction des bénéfices éventuellement utilisables pour une nouvelle imputation = ligne 13 - ligne 14
Exercice N-3 Exercice N-2 Exercice N-1
6 0 0 0
10
11
12
bis
16
17. Montant du déficit reporté en arrière = 143 916
(totalisation des sommes portées ligne 14)
22. N – 2 =
23. N – 1 =
24. N =
Partie 4 : Outils de gestion : Comptabilité approfondie, audit comptable, comptabilité des sociétés,
règlementations et formalités
Thèmes :
Avant d’intégrer le groupe à l’occasion d’une prise de participation majoritaire, la société VALERIAZ devra
respecter dorénavant, comme toutes les filiales, les procédures de contrôle définies au sein du groupe.
Lors d’une mission d’audit préalable à laquelle vous participez, vous êtes notamment chargé(e) :
- de sensibiliser les dirigeants de VALERIAZ ainsi que l’ensemble de ses salariés et plus particulièrement ceux
qui sont concernés aux notions de contrôle interne et externe
- de procéder vous-même à une partie des travaux d’audit préalable concernant, à défaut de procédures
préexistantes, les comptes de tiers en général et plus particulièrement les comptes Clients.
Missions :
I. Vous définissez sommairement le contrôle interne et le contrôle externe en indiquant la nature de ces
contrôles et s’il y a lieu les institutions chargées de les assurer.
III. A partir des comptes clients fournis en annexe, vous procéderez à l’analyse de ces comptes :
1- Selon l’importance du montant des créances, en valeurs absolue et relative, en distinguant celles qui
sont :
- inférieures ou égales à 2 500
- supérieures à 2 500 mais inférieures ou égales à 5 000
- supérieures à 5 000
411018 AB5
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 15 680,00 10/01 VIREMENT 01580 8 650,30
12/01 FACTURE 5206 4 846,30 18/02 VIREMENT 02612 7 029,70
23/02 FACTURE 5219 6 754,20 15/03 VIREMENT 03430 4 846,30
14/04 FACTURE 5234 5878,36 25/05 VIREMENT 04164 6 754,20
22/08 FACTURE 5265 1 256,80 14/11 VIREMENT 11214 5878,36
08/12 FACTURE 5289 1158,45 31/12 SOLDE 2415,25
411026 ARCADES
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 10450,63 05/01 TRAITE AU 20/02 10450,63
22/01 FACTURE 5210 3 654,87 25/01 TRAITE AU 22/03 3 654,87
31/03 FACTURE 5228 4 568,00 03/04 TRAITE AU 31/05 4 568,00
08/06 FACTURE 5250 2 578,60 12/06 TRAITE AU 08/08 2 578,60
30/09 FACTURE 5273 2498,10
31/12 SOLDE 2498,10
411060 AZTEC
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 854,20
11/01 FACTURE 5205 354,80
18/01 FACTURE 5209 596,34
25/07 FACTURE 5260 325,37
10/08 FACTURE 5262 498,66
15/12 FACTURE 5290 256,00 31/12 SOLDE 2 885,37
411085 AZURIAS
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 643,70 15/02 REMISE CHEQUES 989,97
27/01 FACTURE 5211 346,27 12/07 REMISE CHEQUES 654,98
15/04 FACTURE 5235 654,98
12/06 FACTURE 5251 245,68
27/09 FACTURE 5272 387,12
31/12 SOLDE 632,80
411106 BONINSA
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
15/01 FACTURE 5208 1 757,30 20/04 TRAITE AU 25/05 6151,95
13/02 FACTURE 5216 2 548,65
12/04 FACTURE 5233 1 846,00
28/06 FACTURE 5254 2 687,90
22/09 FACTURE 5271 1 345,73
01/12 FACTURE 5288 1 057,82 31/12 SOLDE 5091,45
411187 CALDERA
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 640,00 15/03 REMISE CHEQUES 885,60
10/01 FACTURE 5204 245,60 12/06 REMISE CHEQUES 917,32
15/01 FACTURE 5207 354,20 30/06 DIFFER. DE REGLEM 0,02
15/05 FACTURE 5245 563,14
01/09 FACTURE 5266 478,60
30/11 FACTURE 5287 254,90 31/12 SOLDE 733,50
411214 COFAL
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 3458,20 17/04 REMISE CHEQUES 6 377,90
04/02 FACTURE 5213 1 354,80
02/04 FACTURE 5229 1 564,90
15/06 FACTURE 5252 1 848,35
02/10 FACTURE 5274 1 698,60
26/10 FACTURE 5279 1 425,34 31/12 SOLDE 4972,29
411317 COGITO
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
07/01 FACTURE 5202 215,60
15/02 FACTURE 5217 257,48
10/05 FACTURE 5243 189,34
23/07 FACTURE 5259 254,68
16/10 FACTURE 5277 128,15
31/12 SOLDE 1 045,25
411519 FLEXO
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 3459,75 28/02 VIREMENT 02637 4 587,13
11/02 FACTURE 5215 1127,38 30/06 VIREMENT 06114 2719,98
25/04 FACTURE 5238 954,56
31/05 FACTURE 5248 1 765,42
15/09 FACTURE 5269 1 234,83
22/12 FACTURE 5293 1 874,65 31/12 SOLDE 3 109,48
411645 HERMES
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 368,80 28/03 REMISE CHEQUES 709,70
18/02 FACTURE 5218 126,52
08/03 FACTURE 5223 214,38
30/06 FACTURE 5255 186,12
03/08 FACTURE 5261 274,00
28/11 FACTURE 5286 315,18 31/12 SOLDE 775,30
411686 INFOPLUS
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 1 275,90 12/05 REMISE CHEQUES 1 916,13
27/02 FACTURE 5220 287,90
28/04 FACTURE 5239 352,33
12/07 FACTURE 5258 248,17
08/10 FACTURE 5275 453,12
13/11 FACTURE 5283 247,80 31/12 SOLDE 949,09
411693 LABOPHARMA
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 8547,54 15/01 REMISE CHEQUES 2630,60
05/01 FACTURE 5201 2418,13 31/03 REMISE CHEQUES 8 335,07
04/04 FACTURE 5230 1 927,10
08/07 FACTURE 5256 1 434,60
20/08 FACTURE 5264 1 328,64
31/12 SOLDE 4690,34
411730 MAXIMA
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 7489,30 02/03 VIREMENT 03236 10301,50
12/03 FACTURE 5224 2 812,20
10/04 FACTURE 5232 9 146,24
18/08 FACTURE 5263 8 578,60
29/10 FACTURE 5280 9 654,74
31/12 SOLDE 27 379,58
411765 MERIMEC
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 2498,10 31/03 TRAITEAU31/05 4485,45
05/03 FACTURE 5222 1 987,35 28/06 REMISE CHEQUES 2 128,67
03/05 FACTURE 5241 2 128,67
13/09 FACTURE 5268 1 358,60
17/11 FACTURE 5285 1187,20
31/12 SOLDE 2 545,80
411783 PROXIMA
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 658,74
20/03 FACTURE 5227 216,38
28/05 FACTURE 5247 189,64
11/07 FACTURE 5257 210,40
21/10 FACTURE 5278 146,37
31/12 SOLDE 1 421,53
411815 SIMAREX
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 SAN 13479,60 10/01 VIREMENT 01424 8 000,00
15/03 FACTURE 5225 1 956,38 31/03 TRAITE AU 31/05 7435,98
08/04 FACTURE 5231 2469,20
09/05 FACTURE 5242 1 274,86
03/11 FACTURE 5281 1 956,90
31/12 SOLDE 5700,96
I. Vous définissez sommairement le contrôle interne et le contrôle externe en indiquant la nature de ces
contrôles et s’il y a lieu les institutions chargées de les assurer.
Contrôle interne :
Le contrôle interne représente l’ensemble des procédures mises en œuvre au sein d’une organisation afin
d’assurer la protection de son patrimoine et de contribuer à optimiser la gestion de ses moyens, de ses
ressources, la qualité de ses informations et ses performances.
C’est la fonction d’audit interne, organe défini au sein de l’entreprise et le plus souvent rattaché à la direction
générale, qui veille sur le respect et l’application des procédures définies.
Contrôle externe :
Le contrôle externe est exercé en France dans le cadre de deux institutions, l’expertise comptable et le
commissariat aux comptes, qui assurent respectivement les deux aspects juridiques du contrôle externe :
Contrôle contractuel et contrôle légal.
- le suivi des contrats éventuellement conclus avec les tiers. Les contrats les plus importants doivent être
traités avec une attention particulière.
- la vérification régulière du respect de toutes les conditions contractuelles : Conditions générales communes
et conditions particulières éventuelles.
- l’existence d’une procédure de prévention des risques inhérents aux comptes des tiers et de traitement des
litiges.
- une procédure de collecte et de mise à jour des informations sur les clients, leur santé financière et leur
solvabilité.
- une procédure d’examen périodique des lignes de crédit accordés aux clients et de fixation de celles des
nouveaux clients. Un dispositif de blocage éventuel de certaines commandes.
- une procédure régulière d’analyse des comptes individuels, de justification de leur solde et de contrôle de
leur antériorité.
- une procédure efficace de relance et de traitement des dossiers litigieux.
1- Selon l’importance du montant des créances, en valeurs absolue et relative, en distinguant celles qui
sont :
- inférieures ou égales à 2 500
- supérieures à 2 500 mais inférieures ou égales à 5 000
- supérieures à 5 000
Nombre 20 10 6 4
Thèmes :
- Affectation du résultat
- Evaluation de la valeur des actions
- Analyse des paramètres d’une augmentation de capital
- Droit préférentiel de souscription
- Pertinence du choix juridique de la forme d’une société
- Conditions particulières de forme
SAMARA est une société du groupe spécialisée dans la commercialisation des produits informatiques et de
télécommunication. Son activité est en forte croissance due notamment au dynamisme de ses responsables qui
cherchent actuellement, afin de profiter des opportunités offertes par les récentes évolutions des marchés, à
adopter une stratégie de diversification et à doter leur entreprise de ressources stables de financement.
Vous faites partie de l’équipe chargée de gérer et de préparer les décisions concernant trois projets en cours. Les
éléments concernant ces projets vous sont communiqués ci-après en deux parties indépendantes :
Remarques importantes :
- Toute analyse doit être suffisamment motivée et justifiée par des calculs
- Les formules mathématiques éventuelles doivent être réservées à la vérification de votre raisonnement
quantitatif et à fournir le résultat en premier lieu
Missions :
I. Informations complémentaires.
10 000 actions d’apport et 20 000 actions de numéraire dont le dernier quart a été libéré le premier octobre N
Intérêt statutaire de 6 %
Liberté de l’assemblée générale de doter toute réserve jugée nécessaire
1- Affectation du résultat.
a. Analyser les paramètres de l’opération envisagée et ses contraintes sachant que la société
souhaite que l’opération lui procure 1 250 000 € de capitaux et que la majorité des actionnaires
consultés ne souhaite pas participer à l’augmentation du capital envisagée.
II.
Pour la diversification de son activité, la société envisage de constituer une filiale commune avec un autre groupe.
Le choix de ses partenaires s’est porté sur la forme juridique de société en nom collectif.
1- Cette forme de société vous paraît-elle adaptée à une filiale commune ? Exposer sommairement vos
principaux arguments.
2- Y a-t-il des conditions particulières de forme pour la constitution de cette forme de société ?
I. Informations complémentaires.
1- Affectation du résultat.
Il y a lieu de calculer le taux de distribution pratiqué en N (Dividende / bénéfice net). Soit : (97 500 + 82 500) /
482 700 = 37,29 %
Ce taux, n’est ni faible (inférieur à 20), ni élevé (supérieur à 60), paraît équitable dans la mesure où il s’agit
d’assurer un équilibre entre l’autofinancement et le dividende.
Celle-ci correspond à la valeur patrimoniale appréhendée à partir de son actif net comptable divisé par le nombre
d’actions composant son capital. Soit :
:
4 050 000 / 30 000 = 135 €
a. Analyser les paramètres de l’opération envisagée et ses contraintes sachant que la société
souhaite que l’opération lui procure 1 250 000 € de capitaux et que la majorité des actionnaires
consultés ne souhaite pas participer à l’augmentation du capital envisagée.
La valeur théorique du droit préférentiel de souscription étant en raison inverse du prix d’émission des nouvelles
actions, le problème revient donc aux choix de priorité à donner à l’un ou à l’autre de ces deux paramètres.
Mais, sachant que la majorité des actionnaires ne souhaite pas participer à l’augmentation du capital, la priorité
sera donc donnée au prix d’émission et non au niveau de la valeur du droit préférentiel permettant aux
actionnaires de disposer de liquidités résultant de la cession de leurs droits pour souscrire aux nouvelles actions.
Le montant souhaité des capitaux se compose de l’augmentation du capital proprement dite et de la prime
d’émission nécessaire afin de ne pas léser les actionnaires anciens.
Le prix d’émission des nouvelles actions sera donc situé entre ses deux valeurs extrêmes correspondant d’une
part, à la valeur nominale (100 €) et d’autre part à la valeur mathématique de l’action avant l’augmentation du
capital (135 €). Corrélativement, la valeur du droit préférentiel de souscription est située respectivement entre
8.75 € et 0.
Le prix d’émission entier paraissant répondre aux contraintes est de 125 €. Il correspond à un nombre d’actions à
émettre de 10 000 actions.
Pour souscrire à une action, le nouvel actionnaire doit auparavant acquérir 3 droits de souscription (10 000
actions nouvelles sont émises pour 30 000 anciennes) à un prix qu’il cherche à connaître, et payer le prix
d’émission de l’action qu’il connaît déjà. Ceci pour avoir en contrepartie une action qui vaut 132,50 €
3 x + 125 = 132,50
3 x = 7.50
x = 2.50
II.
1- Cette forme de société (SNC) vous paraît-elle adaptée à une filiale commune ? Exposer sommairement
vos principaux arguments.
La société en nom collectif est parfaitement adaptée à la structure juridique d’une filiale commune en raison
notamment :
- de sa grande souplesse de fonctionnement. Les associés jouissent en effet d’une grande liberté pour la
fixation des clauses statutaires régissant notamment les rapports entre eux. Ceci s’avère indispensable afin
d’éviter surtout les situations de blocage en présence d’impératifs juridiques contraignants.
- du fait qu’elle soit totalement fermée quant à la liberté d’entrée et de sortie des associés. Ceci lui confère
notamment une certaine protection face aux menaces de prise de contrôle par d’éventuels concurrents.
- de la stabilité dans sa direction et de son fonctionnement. A défaut de clause statutaire contraire, tous les
associés sont réputés gérants de la société. Le risque d’une mauvaise décision se trouve limité et partagé.
- de la responsabilité solidaire et indéfinie entre les associés. Ceci lui permet d’avoir la confiance des tiers.
Celle-ci est obtenue plus facilement que dans les sociétés dont les associés ont une responsabilité limitée à
leurs apports.
- de sa simplicité de constitution. Aucun capital minimum n’est exigé, ni aucune contrainte en ce qui concerne
la libération des apports. Ceci en raison de la responsabilité de tous les associés.
2- Y a-t-il des conditions particulières de forme pour la constitution de cette forme de société (SNC)?
En dehors de la dénomination sociale qui doit être précédée ou suivie de la désignation de la forme de la société
par les mots « société en nom collectif » ou « SNC », il n’existe pas de conditions particulières propres à la SNC.
Celle-ci est soumise aux règles générales qui s’appliquent à toutes les sociétés notamment en ce qui concerne :
- le contenu des statuts : Dénomination sociale, siège social, objet, durée, modalités de fonctionnement…
- l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés, formalité à partir de laquelle la société acquiert la
personnalité morale.
- la formalité d’enregistrement. Cependant, les apports sont effectués exclusivement à titre pur et simple, les
droits d’enregistrement concernant la constitution de la société ne sont pas exigés.
Thèmes :
EX-LIBRIS, société du groupe spécialisée dans l’édition, se trouve actuellement confrontée, comme l’ensemble du
monde de ce secteur, à deux défis majeurs. D’une part, le défi du numérique et d’autre part, celui de subir les
conséquences du fait que le livre et les produits de la culture en général, soient des variables d’ajustement en
temps de crise et de dégradation du pouvoir d’achat.
Dans le milieu de l’édition, le sujet est considéré presque comme un tabou. Les enquêtes menées montrent en
effet que rares sont les éditeurs qui parlent de leur stratégie dans le domaine du livre numérique. Chacun attend
de voir la réaction de l’autre. "Beaucoup de projets sont lancés, mais au bout du compte, il n'y a pas grand chose
sur le marché. Les éditeurs sont conscients qu'ils disposent là d'un nouveau support de croissance. Pour autant, les
stratégies sont encore embryonnaires", constatent certains observateurs.
Missions :
I. Le bouleversement induit par le numérique dans le secteur du livre paraît irréversible. D’après vous :
2- Quels sont les principaux facteurs à prendre en compte dans cette évolution ?
III. L’intégration verticale est perçue comme un modèle stratégique possible dans le secteur du livre.
Le secteur éditorial français est dominé par deux groupes de taille aujourd’hui très inégale, Hachette et Editis, et
la distribution est aux mains de quelques grands éditeurs-distributeurs, qui assurent la distribution des grands
comme des petits éditeurs. Le numérique conduit la concurrence à changer de physionomie : certains acteurs
gagnent en puissance, et l’on peut s’attendre à une concentration induite par l’inégale capacité des éditeurs à
investir sur un marché naissant qui n’est pas encore rentable ; d’autres acteurs viennent de secteurs d’activité qui
voient les contenus culturels comme des opportunités de croissance de ventes de biens complémentaires. Les
rapports de force entre éditeurs et au sein de la filière du livre sont, eux aussi perturbés. Les libraires sont
menacés, et sommés de s’adapter à ce marché dont ils ne savent s’ils pourront y trouver une place ou s’il
cannibalisera leur activité.
Peut-on véritablement concevoir des modèles alors que les pratiques observées relèvent plus d’expérimentations
commerciales que d’une modélisation économique ? Certaines de ces expériences, plutôt antagonistes,
commencent à prendre forme, du côté des éditeurs dotés de fortes capacités financières et prêts à investir à perte
afin de se positionner précocement sur le marché d’une part, et du côté de pure players ou de petits éditeurs
voulant jouer le jeu de l’innovation et de la construction de modèles pour partie communautaires d’autre part. Les
usages et modes de consommation qui vont s’installer décideront aussi du développement du marché numérique.
La grande diversité d’offres, d’acteurs et de pratiques, caractéristiques de la phase de tâtonnements stratégiques
dans laquelle se trouve le marché, peut être un obstacle au développement du marché. En effet, le sentiment peut pré-
valoir d’un marché peu transparent sur lequel l’incertitude sur le prix a un effet désincitatif, d’un marché aux techno-
logies non stabilisées (durée de vie des biens, qualité des produits, etc.), et d’une offre éparse et peu lisible.
S’il est prématuré de parler aujourd’hui de modèle économique, les expériences commerciales observées permet-
tent d’esquisser trois configurations distinctes :
- des modèles propriétaires intégrés verticalement ;
- des modèles de versioning à l’instar de ce qui se pratique dans d’autres industries ;
- des logiques de service.
Hormis ces scénarios, l’heure demeure à la recherche de solutions durables économiquement.
La tension demeure alors entre le besoin de sauvegarder la diversité des structures industrielles, des pratiques de
prescription, et la volonté de s’unir afin de peser sur les conditions commerciales proposées par les acteurs économiques
les plus puissants tels Google et Amazon. Pèsent enfin sur l’économie du livre numérique deux hypothèques ayant trait
aux politiques publiques :
un différentiel de taux de TVA (19,6 % contre 5,5 % pour le papier) qui crée un handicap majeur pour mettre en
place, si on le souhaite, des politiques de prix très différenciées avec le papier, du moins pour le livre dit homothétique
(non enrichi par rapport au papier) ;
une interrogation sur la transposition au livre numérique du dispositif législatif de prix unique, justifiée dans l’univers
papier par la volonté de préserver la diversité culturelle par le maintien d’un réseau dense de détaillants offrant
une palette de titres très large.
Les phénomènes dits de longue traîne méritent d’être observés finement afin d’évaluer l’effet du numérique sur
la distribution des achats : accentuation du star system ou nouvelle vie pour les titres oubliés et accroissement des
ventes des livres à petit tirage.
DONNEES COMPARATIVES
% de répartition Moyennes
EX-LIBRIS
du chiffre d'affaires nationales
Dictionnaires et encyclopédies 62 8
Livres scolaires 7 9
Sciences humaines et sociales 5 7
Sciences, techniques, gestion 4 4
Loisirs, vie pratique, tourisme 4 13
Jeunesse 3 12
Romans 3 25
Beaux arts 3 4
Bandes dessinées 0 7
Divers 9 11
Totaux 100 100
Moyennes
Principaux circuits de distribution EX-LIBRIS
nationales
Librairies 15 46
Grandes surfaces culturelles 9 28
Auto-diffusion et autres 76 26
Totaux 100 100
I. Le bouleversement induit par le numérique dans le secteur du livre paraît irréversible. D’après vous :
Le secteur du livre constitue en France la première industrie de produits culturels bien avant les autres supports
CD, DVD, logiciels de loisirs…
- la complexité de sa chaîne et l’intervention de plusieurs acteurs économiques depuis les éditeurs jusqu’aux
diffuseurs distributeurs, libraires, grandes surfaces culturelles et autres
- une très grande concentration entre les mains de quelques groupes qui usent de tout leur poids en ce qui
concerne la promotion et la distribution de leurs produits, et ce malgré le nombre relativement élevé
d’éditeurs (plus de 10 000)
2- Quels sont les principaux facteurs à prendre en compte dans cette évolution ?
Plusieurs facteurs paraissent décisifs dans cette évolution irréversible du secteur du livre vers la
dématérialisation, notamment :
l’évolution des comportements des consommateurs. Celle-ci est liée d’une part à un ensemble de considérations
culturelles solides et enracinées qui, quoi qu’il en soit, existeront quelle que soit l’ampleur de la mutation en
cours, et d’autre part à l’intérêt que l’évolution technologique pourra susciter dans l’esprit du consommateur
pour la dématérialisation..
la puissance financière des acteurs déjà présents dans le secteur qui mettront à profit leur expérience et leur
connaissance du marché
l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs en quête de produits complémentaires ou attirés par les nouvelles
opportunités offertes
Le modèle SWOT (Strenghets, Weaknesses, Opportunities, Threats) est fondé sur le principe que la performance
d’une entreprise est liée à sa capacité de tirer profit des facteurs stratégiques externes.
Il en résulte schématiquement quatre facteurs stratégiques pour les diagnostics interne et externe : Les facteurs
stratégiques internes considérés comme force et ceux considérés comme faiblesse, et les facteurs stratégiques
externes qui représentent une opportunité ou une menace
Force
- EX-LIBRIS dispose déjà de produits susceptibles de migrer plus facilement que les autres vers le numérique. Il
s’agit des dictionnaires et encyclopédies.
Ces produits représentent en effet une part importante de son chiffre d’affaires : 62 % contre seulement 8 % pour
l’ensemble du secteur.
- Le besoin en fonds de roulement est en général peu élevé par rapport aux moyennes du secteur.
Faiblesse
- Le BFR est en revanche, anormalement élevé dans le domaine éditorial principal que représentent les
dictionnaires. Il faudrait donc surveiller de près les stocks et les délais clients qui composent le principal du
besoin.
- L’auto-diffusion représente à elle seule le principal circuit de distribution : 76 % au détriment des autres
circuits, librairies et grandes surfaces culturelles qui ne représentent ensemble que 24 % de la distribution
contre 74 % de moyenne de l’ensemble du secteur.
Opportunité
- L’élément principal est l’émergence du marché et la potentialité de croissance que cela représente.
Menace
III. L’intégration verticale est perçue comme un modèle stratégique possible dans le secteur du livre.
L’intégration verticale consiste de la part d’une entreprise ou d’un groupe à s’approprier des activités en amont
et/ou en aval de sa chaîne de valeur.
a. Avantages.
Avantages techniques :
Avantages concurrentiels :
L’entreprise intégrée acquiert une nouvelle dimension face aux contraintes et aux opportunités du marché,
notamment :
- la maîtrise des activités situées en amont (par exemple le circuit d’approvisionnement) et de celles situées en
aval (les débouchés)
- le renforcement du pouvoir de l’entreprise sur le marché en rendant plus difficile la pénétration de ce
marché à d’éventuels nouveaux concurrents d’une part, et en réduisant les pouvoirs des fournisseurs et des
clients d’autre part.
Avantages financiers :
la réduction des coûts l’appropriation des marges réalisées par les activités intégrées
- le coût généralement élevé que nécessite une intégration verticale en investissement matériel et immatériel
- la dispersion dans de nouveaux métiers qui nécessitent des compétences et savoir-faire spécifiques
- qu’en dominant une chaîne, l’entreprise intégrée diminue parfois du même coup, ses capacités de
manœuvre face à certaines opportunités liées à la concurrence
Thèmes :
La direction financière de votre groupe étudie actuellement dans le cadre de sa stratégie de diversification,
l’opportunité de reprise de l’activité de la société CALDERA spécialisée à l’origine dans la fabrication de cuisinières
à gaz, activité qu’elle a étendue ensuite à la fabrication des plaques vitrocéramiques et qu’elle envisage
actuellement de faire évoluer, en suivant l’évolution prévisible du marché, vers la plaque à induction en raison
notamment de ses hautes performances : Rapidité de chauffe, consommation d’énergie réduite par rapport à
celle des plaques traditionnelles…
Cependant, l’ampleur du projet en raison du coût de l’investissement qu’il nécessite, excède les capacités
financières de CALDERA limitées tant en ce qui concerne la capacité de ses actionnaires que celle de son
endettement.
Missions :
Vous faites partie de l’équipe en charge de l’étude du projet, notamment en ce qui concerne les points
suivants :
2- Déterminer les durées et les coefficients de structure des paramètres liés au projet d’investissement.
3- Présenter le détail des besoins et des ressources conduisant au calcul du besoin en fonds de roulement.
A partir des éléments de l’annexe 3, présenter les éléments conduisant à la détermination des flux nets de
trésorerie dans un tableau faisant apparaître :
2- Si la rentabilité du projet est jugée insuffisante et que la capacité maximale annuelle de production est
effectivement limitée à 6 500 unités, quel est le prix de vente unitaire qui permettrait au projet
d’atteindre un taux de rentabilité interne d’au moins 10 % ?
Matières premières : 45
Produits finis : 40
10 % au comptant
40 % à 30 jours
30 % à 60 jours
20 % à 90 jours
Trésorerie prévisionnelle
Le projet nécessite un équipement de 900 000 € HT qui sera amorti en linéaire sur la durée d’exploitation du
projet, soit 5 ans, avec une valeur résiduelle nulle.
La production sera de 5 000 unités au cours de la première année et 6 500 pendant les années suivantes.
Le prix de vente unitaire HT sera de 600 €. Il sera maintenu tout au long de l’exécution du projet.
Diverses charges annuelles supplémentaires de 60 000 € HT sont à prévoir après les deux premières années
d’exploitation.
L’impôt sur les sociétés est à calculer au taux de 33 1/3 €, et s’il y a lieu, tenir compte du report des déficits selon
le régime du droit commun.
Le modèle normatif suppose l’existence d’une relation de proportionnalité entre le chiffre d’affaires et le montant
du besoin en fonds de roulement généré par le cycle d’exploitation. Lorsque l’activité croît ou régresse, le BFR
correspondant augmente ou diminue respectivement dans les mêmes proportions d’après le modèle.
L’approche normative permet d’évaluer le BFR non pas en unités monétaires mais en unités de temps (jours de
chiffre d’affaires). Ceci correspond mieux à la réalité du BFR qui résulte effectivement d’un décalage dans le
temps entre les besoins et les ressources cycliques.
(1) Enoncé
BESOINS
Stock de matières premières 45 0,20 9,00
Stock de produits finis CV 40 0,60 24,00
Stock de produits finis CF 40 2 875 115 000
Clients 48 1,196 57,41
TVA déductible 35 0,13328 4,66
RESSOURCES
Fournisseurs des mat. premières 60 0,2392 14,35
Fournis. des charges de prod. CV 45 0,4784 21,53
Fournis. des charges de prod. CF 45 200 9 000
Fournis. des charges de distribut. 20 0,09568 1,91
Personnel 15 1 200 18 000
Organismes sociaux 30 975 29 250
TVA collectée 35 0,196 6,86
Totaux 95,07 44,65 115 000 56 250
Nets 50,42 58 750
Le chiffre d’affaires prévisionnel de 3 000 000 € (5 000 plaques x 600 €) nécessite un fonds de roulement de :
(0.1678333 x 3 000 000) + 58 750 = 562 250 € qui permettra de financer :
A partir des éléments de l’annexe 3, présenter les éléments conduisant à la détermination des flux nets de
trésorerie dans un tableau faisant apparaître :
0 1 2 3 4 5
CHIFFRE D'AFFAIRES 3 000 000 3 900 000 3 900 000 3 900 000 3 900 000
Matières premières 600 000 780 000 780 000 780 000 780 000
Charges de production 1 200 000 1 560 000 1 560 000 1 560 000 1 560 000
Charges de distribution 240 000 312 000 312 000 312 000 312 000
Charges de personnel 783 000 783 000 783 000 783 000 783 000
Autres charges de
72 000 72 000 72 000 72 000 72 000
production
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 105 000 393 000 393 000 393 000 393 000
Amortissements 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000
Résultat imposable -75 000 213 000 153 000 153 000 153 000
Résultat net d'impôt -75 000 167 000 102 000 102 000 102 000
Amortissements 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000
Résultat net et
105 000 347 000 282 000 282 000 282 000
amortissements
FLUX NETS DE TRESORERIE -900 000 -373 917 220 951 282 000 282 000 886 966
Périodes 0 1 2 3 4 5
FNT -900 000 -373 917 220 951 282 000 282 000 886 966
FNT actualisés -900 000 -356 111 200 409 243 602 232 002 694 961
Par défintion, ce taux conduit à une VAN nulle. On obtient par calculatrice financière un taux entre 7 et 8 %, soit
7,48 % (exactement 7,484995 %).
Le projet est jugé rentable car son TIR est supérieur au taux de référence (5 %)
2- Si la rentabilité du projet est jugée insuffisante et que la capacité maximale annuelle de production est
effectivement limitée à 6 500 unités, quel est le prix de vente unitaire qui permettrait au projet
d’atteindre un taux de rentabilité interne d’au moins 10 % ?
Thèmes :
EUROMEDIA PLUS, société du groupe créée il y a quelques années dans le domaine de la production publicitaire
sous toutes ses formes et notamment rédactionnelle, a très vite acquis une notoriété en audience grâce à la
qualité rédactionnelle et à la diversité et la richesse des contenus de ses publications.
C’est ainsi que la part relative des recettes publicitaires dans ses produits, à l’origine d’environ 80 %, est
retombée récemment à 56 % grâce à sa stratégie d’innovation par création notamment de services à modules
payants.
Les secrets de cette réussite résident dans l’adaptation précoce à internet et du fait que la société s’appuie sur
une petite équipe compétente, dynamique et très motivée.
Des bénéfices importants ont été générés grâce à la politique salariale prudente que la société entend continuer
notamment dans un premier temps par :
Vous faites partie, dans le cadre de la coordination entre les directions financière et ressources humaines du
groupe, de l’équipe chargée de cette mission selon les données suivantes :
Missions :
a. Pour l’entreprise.
2- A partir des données de l’annexe 4, calculer l’effet report sur l’exercice N+1
3- A partir des informations fournies, calculer les indicateurs qui vous paraissent pertinents et présenter
le tableau de bord correspondant en indiquant le mode de calcul de chaque indicateur.
Montant de l’intéressement
Le montant global de l’intéressement est de 5 % du bénéfice disponible après dotation à la réserve légale et calcul
de l’intérêt de 5 % prévu dans les statuts au titre du premier dividende.
Mode de répartition
Le montant global de l’intéressement sera réparti entre l’ensemble des salariés de l’entreprise selon un double
critère : d’une part, le salaire brut annuel de l’exercice au titre duquel l’intéressement est calculé et d’autre part,
l’ancienneté de chacun exprimée en mois de présence dans l’entreprise.
Toutefois, pour bénéficier de l’intéressement au titre d’un exercice, un minimum de 3 mois est exigé.
Plafond d’attribution
Plafond global : Le montant total de l’intéressement ne peut excéder 20 % de la masse salariale de l’exercice
concerné.
Plafond individuel : Aucune somme attribuée à titre individuel ne peut excéder la moitié du plafond annuel de
sécurité sociale applicable pendant l’exercice dont le bénéfice sert de base au calcul de l’intéressement.
Bénéficiaires
Coût total
Nombre de
Ancienneté Salaire Heures de
Salarié Age jours de
en mois annuel N d'absence formation
formation
HT
1 26 14 27 000 3 2 280
2 29 28 23 784 3 2 280
3 23 2 5 360 35 3 2 280
4 33 36 37 920 2 2 940
5 39 48 43 680 2 2 940
6 26 15 70 440 2 2 940
7 44 62 31 200 3 2 280
8 54 86 71 520 2 3 660
9 51 64 54 720 2 3 660
10 43 61 57 720 2 3 660
11 42 58 58 440 2 3 660
12 43 78 71 520 1 1 950
13 37 46 67 800 1 1 950
14 58 86 82 920 1 1 950
15 25 3 5 910 56 5 4 450
16 31 32 30 600 5 4 450
17 28 26 28 680 7 5 4 450
18 22 1 2 170 5 4 450
19 27 18 27 960 77 5 4 450
20 28 22 33 720 5 4 450
Salaires Salaires
Dont
Catégories Effectif annuels moyens de
cadres
N décembre
Cadres administratifs 3 3 222 240 6 170
Employés 10 216 384 2 290
Journalistes 4 1 242 400 4 740
Commerciaux 3 1 152 040 3 480
Deux salariés sont exclus du champ de l’intéressement pour condition d’ancienneté et trois autres sont soumis à
la limite de la moitié du plafond de sécurité sociale.
La prise en compte des deux critères, salaire et ancienneté, permet d’obtenir les montants individuels suivants :
Salaires
Salariés Ancienneté Montant
annuels
1 27 000 14 1 767
2 23 784 28 3 113
3 5 360 2 0
4 37 920 36 6 381
5 43 680 48 9 800
6 70 440 15 4 939
7 31 200 62 9 042
8 71 520 86 18 120
9 54 720 64 16 369
10 57 720 61 16 457
11 58 440 58 15 843
12 71 520 78 18 120
13 67 800 46 14 578
14 82 920 86 18 120
15 5 910 3 83
16 30 600 32 4 577
17 28 680 26 3 485
18 2 170 1 0
19 27 960 18 2 352
20 33 720 22 3 467
a. Pour l’entreprise.
L’effet de report correspond à l’incidence des augmentations des salaires au cours d’une période sur la période
suivante.
2- A partir des données de l’annexe 4, calculer l’effet report sur l’exercice N+1.
(3 x 6 170 x 12) + (10 x 2 290 x 12) + (4 x 4 740 x 12) + (3 x 3 480 x 12) / (222 240 + 216 384 + 242 400 + 152 040) =
849 720 / 833 064 = 2 %
Le tableau de bord est un instrument de pilotage élaboré à partir de paramètres significatifs et objectifs, afin de
fournir régulièrement des informations destinées à analyser et à prévoir l’évolution de situations ou de grandeurs
déterminées.
Thèmes :
MEDIA TOP est une société du groupe spécialisée depuis sa création il y a quelques années dans le conseil aux
particuliers et aux entreprises notamment dans les domaines de management, de stratégie et d’assistance.
Ses dirigeants ont récemment décidé d’élargir son champ d’activité en l’étendant à la formation également, mais
dans un premier temps sous forme exclusivement de séminaires destinés aux petites et moyennes entreprises et
organisés sur différents thèmes juridiques relevant notamment du droit des affaires et du droit du travail, dont la
liste a été arrêtée après les études préalables nécessaires.
Vous venez d’intégrer cette entreprise pour le poste d’adjoint au responsable de la communication commerciale
qui vient d’être crée et pour lequel on attend de vous de participer activement à son organisation et à son
développement en prenant notamment en charge la partie concernant le projet des séminaires à lancer
prochainement.
Missions :
1- Le contenu et la relation entre le plan de communication et le plan marketing. Vous distinguerez les
éléments des stratégies relatives au marketing et à la communication.
4- Les éléments du processus d’élaboration d’un plan de communication. Vous indiquerez les principaux
facteurs qui doivent être pris en compte.
5- Par ailleurs, vous avez la responsabilité de réaliser les dépliants concernant les séminaires de formation
envisagés. Vous exposerez en motivant votre réponse, les principaux éléments des différents types
d’analyse préparatoires à envisager en ce qui concerne le corps des dépliants.
1- Vous exposerez sommairement sans recours aux détails techniques, le principe de fonctionnement du
moteur de recherche.
4- Vous proposerez les solutions qui vous paraissent possibles en ce qui concerne l’organisation de la
campagne de référencement des séminaires prévus en motivant votre préférence.
5- Le choix de mots clés pertinents a un rôle important pour la qualité du ciblage et la réussite en
conséquence de la campagne de référencement.
A partir des données des seules annexes 1 et 2, vous sélectionnerez les mots clés ou expressions qui
vous paraissent les plus pertinents pour le lancement de la campagne de communication concernant le
premier séminaire, en expliquant l’incidence de chaque mot ou expression sur la qualité du ciblage
attendu. (Au moins 30 mots clés ou expressions peuvent être retenus)
Durée 3 jours
Objectifs
A l'issue du séminaire de formation, le participant doit avoir acquis les connaissances et les
capacités nécessaires lui permettant de maîtriser les outils de diagnostic des difficultés des
PME et de participer efficacement aux procédures de prévention et de redressement
Contenu de la formation
Procédure de Sauvegarde
Article L621-1
L'ouverture d'une procédure de sauvegarde à l'égard d'un débiteur qui bénéficie ou a bénéficié d'un mandat ad
hoc ou d'une procédure de conciliation dans les dix-huit mois qui précèdent doit être examinée en présence du
ministère public, à moins qu'il ne s'agisse de patrimoines distincts d'un entrepreneur individuel à responsabilité
limitée.
Article L621-3
Le jugement ouvre une période d'observation d'une durée maximale de six mois qui peut être renouvelée une
fois par décision motivée à la demande de l'administrateur, du débiteur ou du ministère public. Elle peut en outre
être exceptionnellement prolongée à la demande du procureur de la République par décision motivée du tribunal
pour une durée fixée par décret en Conseil d'Etat.
Redressement judiciaire
Article L631-1
Il est institué une procédure de redressement judiciaire ouverte à tout débiteur mentionné aux articles L. 631-2
ou L. 631-3 qui, dans l'impossibilité de faire face au passif exigible avec son actif disponible, est en cessation des
paiements. Le débiteur qui établit que les réserves de crédit ou les moratoires dont il bénéficie de la part de ses
créanciers lui permettent de faire face au passif exigible avec son actif disponible n'est pas en cessation des
paiements.
La procédure de redressement judiciaire est destinée à permettre la poursuite de l'activité de l'entreprise, le
maintien de l'emploi et l'apurement du passif. Elle donne lieu à un plan arrêté par jugement à l'issue d'une
période d'observation et, le cas échéant, à la constitution de deux comités de créanciers, conformément aux
dispositions des articles L. 626-29 et L. 626-30
Liquidation judiciaire
Article L640-1
Il est institué une procédure de liquidation judiciaire ouverte à tout débiteur mentionné à l'article L. 640-2 en
cessation des paiements et dont le redressement est manifestement impossible.
La procédure de liquidation judiciaire est destinée à mettre fin à l'activité de l'entreprise ou à réaliser le
patrimoine du débiteur par une cession globale ou séparée de ses droits et de ses biens.
1- Le contenu et la relation entre le plan de communication et le plan marketing. Vous distinguerez les
éléments des stratégies relatives au marketing et à la communication.
Il est nécessaire de souligner l’importance du plan de communication comme élément stratégique du plan
marketing. Un plan marketing performant doit prévoir :
au marketing
- Produit
- Prix
- Distribution
à la communication
- Objectifs à atteindre
- Public cible
- Moyens de communication
- Budget
- Suivi
On peut citer les quatre principaux objectifs suivants de tout plan de communication efficace :
- Attirer l’attention
- Susciter l’intérêt pour le produit ou le service offert
- Provoquer le désir
- Entraîner l’action
L’élaboration d’un plan de communication nécessite la prise en compte de nombreux facteurs, notamment :
5- Par ailleurs, vous avez la responsabilité de réaliser les dépliants concernant les séminaires de formation
envisagés. Vous exposerez en motivant votre réponse, les principaux éléments des différents types
d’analyse préparatoires à envisager en ce qui concerne le corps des dépliants.
a. Analyse textuelle.
b. Analyse visuelle.
Une partie de la thématique peut être confiée ou complétée par des composantes visuelles plus attractives,
notamment les images, les dessins, les graphiques etc…
c. Analyse syntagmatique.
Cette analyse est nécessaire pour la définition du parcours de lecture. Elle concerne notamment le regroupement
syntagmatique du contenu (paragraphes et linéarisation) ainsi que la hiérarchisation de la présentation en titres,
sous titres…
Parallèlement au contenu détaillé, il importe également de prévoir une rubrique sous forme condensée pour
lecture pressée, suscitant si possible un intérêt pour le détail.
Une attention particulière doit enfin être accordée au chromatisme et à la typographie. L’ensemble de ces
éléments doit être en rapport avec le thème présenté en tenant compte de l’attractivité des couleurs et des
polices de caractères.
1- Vous exposerez sommairement sans recours aux détails techniques, le principe de fonctionnement du
moteur de recherche.
Un moteur de recherche est un logiciel outil doté de robots qui parcourent le web et explorent les pages qu’ils
rencontrent en analysant leur contenu en vue de les indexer par l’intermédiaire de mots clés, de façon à ce que
lorsque l’internaute interroge le moteur au moyen d’une requête, celui-ci lui affiche une série de ressources
correspondant à sa requête.
Le référencement correspond à la reconnaissance et à la mise en évidence d’un site par les moteurs de recherche.
Il correspond aussi à une technique de marketing visant le positionnement d’un site dans les résultats de
recherche.
Il existe deux types de référencement : Référencement dit naturel appelé également « organique » et
référencement payant.
Parmi les principaux facteurs ayant une influence sur la qualité du référencement, on peut citer notamment :
4- Vous proposerez les solutions qui vous paraissent possibles en ce qui concerne l’organisation de la
campagne de référencement des séminaires prévus en motivant votre préférence.
MEDIA TOP envisage d’organiser à des dates différentes plusieurs séminaires dans l’année. On peut donc :
- Soit créer d’emblée une campagne globale pour tous les séminaires envisagés
- Soit créer au fur et à mesure une campagne par séminaire
5- Le choix de mots clés pertinents a un rôle important pour la qualité du ciblage et la réussite en
conséquence de la campagne de référencement.
L’affichage de l’annonce est provoqué chaque fois que l’utilisateur saisit dans sa requête un mot clé ou une
expression figurant sur la liste des mots clés ou expressions définis par l’annonceur.
Celui –ci peut choisir sans risque autant de mots clés qu’il souhaite car le paiement ne s’effectue que d’après le
nombre des clics sur son annonce.
© 2010-2011 FEDE – Rue du Rhône 116 – 1204 Genève 139
Le nombre de clics générés par l’annonce dépend du niveau de pertinence de ciblage des mots clés ou
expressions que l’annonceur doit prendre en compte pour la réussite de la campagne.
Niveau de
Mots clés - Expression pertinence Commentaire
du ciblage
Clignotants d'alerte 1 Faible car non suffisamment précis
Créanciers chirographaires 3 (a)
Créanciers privilégiés 3 (a)
Débiteur en difficulté 2 Moyen car le débiteur est imprécis
Diagnostic d'entreprise 3 (a)
Difficultés de trésorerie 3 (a)
Difficultés des entreprises 3 (a)
Difficultés des PME 2 Moyen. Imprécision sur les difficultés
Difficultés d'exploitation 0 Nul car trop vague
Droits des créanciers 1 Faible car non suffisamment précis
Entreprises en difficulté 3 (a)
Formation 0 Nul car trop vague
Formation en prévention 0 Nul car trop vague
Formation pour PME 1 Faible car non suffisamment précis
Formation pour PME en difficulté 3 (a)
Liquidation judiciaire 3 (a)
Mandat ad hoc 3 (a)
Outils de diagnostic 0 Nul car trop vague
Période d'observation 3 (a)
Prévention des difficultés 2 Moyen. Imprécision sur les difficultés
Prévention des difficultés d'entreprise 3 (a)
Procédure amiable 1 Faible car non suffisamment précis
Procédures collectives 3 (a)
Procédure de conciliation 2 Moyen. Imprécision sur la conciliation
Procédure de sauvegarde 3 (a)
Procédures judiciaires 1 Faible car non suffisamment précis
Redressement judiciaire 3 (a)
Responsabilité des dirigeants 2 Imprécis sur la nature de la responsabilité
Sauvegarde 0 Nul car trop vague
Séminaire de formation 0 Nul car trop vague
- Budget de communication
- Communication commerciale
- Communication externe
- Communication interne
- Communication non commerciale
- Echantillon
- Enquêtes et questionnaires
- Etudes documentaires, qualitatives et quantitatives
- Gestion commerciale
- Sources et formes d’information
- Statistiques et probabilités
Préparer un budget :
Négocier un budget :
Groupes partenaires
Sous-traitants,
Institutions
fournisseurs, clients,
Administrations,
concurrents, groupements
associations, centres
Manifestations professionnels, banques
de recherche ,
Salons, colloques, universités…
voyages d’études
Sources internes
Réseaux
Ressources humaines, commercial, personnels
fabrication, administration, Clubs, collègues,
Sources finances, confrères…
fortuites Bureau d’études, service
TGV, stagiaires, communication, direction
lieux publics, … générale…
Les fournisseurs
d’informations
nouveaux Consultants / experts Presse, banques de
réseaux Experts de la veille, centres données, serveurs,
techniques, consultants, courtiers en
Internet bureaux d’études, information,
universitaires bibliothèques, librairies,
Écoles techniques centres d’informations
d’ingénieurs
Reproduction interdite
Interprétation des
résultats
E9: Réalisation de
E10: Préparation du l’enquête
traitement
informatique
E1 : Analyse du
E7: Test sur un
sujet :
échantillon
questionnement
Le processus de mise
en œuvre d’une
enquête
E2 : Détermination des grands E6: Saisie du
axes (rubriques, questionnaire
ordonnancement ;
administration)
E5: Évaluation,
corrections
E3 : Rédaction des
questions
E4: Rédiger
introduction et
conclusion
20N/20N
PREVUES REALISES
CAMPAGNE MEDIAS - € - €
Honoraires agence - € - €
PRESSE Support x nombre de passages - € - €
Frais de Création - € - €
RADIO - € - €
Frais de Création - € - €
AFFICHAGE - € - €
Frais de Création - € - €
INTERNET - € - €
Frais de Création - € - €
MARKETING DIRECT - € - €
Honoraires agence - € - €
Frais de Création - € - €
Edition Nombre d'exemplaires - € - €
Mailing - € - €
E-mailing - € - €
ISA - € - €
Téléphone - € - €
Télécopie - € - €
INTERNET - € - €
Honoraires agence - € - €
Frais de Création - € - €
Création de Site web - € - €
Frais de nom de domaine - € - €
Frais d'hébergement - € - €
Référencement - € - €
EVENEMENTIEL - € - €
Honoraires agence - € - €
Frais de Création - € - €
Salon - € - €
Evènement - € - €
Journée Portes ouvertes - € - €
Atelier - € - €
Conférence - € - €
petit déjeuner - € - €
Relations Presse - € - €
Congrès - € - €
Animations commerciales - € - €
Cadeaux d'entreprises - € - €
COUTS SALARIAUX - € - €
TOTAL - € - €
CA SOCIETE SA - € - €
DEPENSES COM / CA - € - €
- Actions marketing
- Actions publicitaires et promotionnelles
- Communication vente
- Etapes d’un plan marketing
- Plan marketing opérationnel
- Politique de distribution
- Politique de prix
- Politique de produit
- Budget et contrôle
- Internet et marketing
- Mesure d’une campagne internet
- Newsletter
- Plan d’actions commerciales
- Sites web et management
- Code de commerce
- Plan comptable général
- Qualité des comptes annuels
- Notions de régularité, sincérité et d’image fidèle
- Le contrôle interne
- Le contrôle externe
- Compétences du Conseil de l’ordre des experts comptables
- Compétences de la compagnie des commissaires aux comptes
- Contrôle des comptes de tiers
- Contrôle des comptes Clients
- Balance âgée
- Relation fonctionnelle entre le chiffre d’affaires et la variation des besoins financiers de l’entreprise
- Identification des éléments fixes et des éléments variables d’exploitation dans un contexte industriel donné
- Analyse dynamique
- Le modèle normatif
- Excédent brut d’exploitation
- Structure financière et équilibres financiers fondamentaux
- Durées d’écoulement des besoins et des ressources
- Coefficients de structure ou de pondération
- Equation du fonds de roulement de la forme y = ax + b
- Décision d’investir en avenir certain
- Indicateurs de rentabilité d’investissement
- Evaluation de l’opportunité d’un projet d’investissement à partir d’indicateurs de rentabilité
- Technique financière d’actualisation :
par calculatrice financière
ou par le calcul : C = (1 + t)-n
ou par la table financière n° 2
ou par la fonction Puissance d’Excel
- Accord d’intéressement
- Calcul des droits dûs aux salariés en tenant compte de contraintes précises
- Les outils de pilotage social
- Contrôle et suivi de l’évolution de la masse salariale
- Effet de report
- Les indicateurs et tableaux de bord sociaux