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Cadrage et contexte

Le cadre de base de ce rapport est la compréhension des impacts du réchauffement planétaire à


1.5°C par rapport au niveau préindustriel. Depuis l’industrialisation, l’augmentation de la
température moyenne de la terre est de 1°C en 2017 et qui augmente entre 0,1°C à 0,3°C tous les
10ans.

Le point de référence commence entre 1850-1900, jusqu’en 2015 la terre s’est réchauffée de 0,87
°C. Le réchauffement au niveau du globe n’est pas la même, car il y a des régions qui se réchauffent
au-dessus de la moyenne enregistrée. D’après notre connaissance en matière de climat, le
réchauffement à 1.5 est inévitable sauf si toutes les émissions anthropiques immédiatement réduites
à zéro est cela se stabilisera à 0.5 les 2 à 3 prochaines décennies. Donc pour maintenir le
réchauffement à 1.5°C il faut limiter les émissions cumulatives de gaz à effet de serre à longue durée
de vie, y compris le dioxyde de carbone et l’oxyde nitreux.

Dans ce rapport, on essaye de projeter l’impact du réchauffement à 1.5°C, les impacts de


réchauffement à 1.5 ne sont pas les mêmes entre les pays. Les pauvres et les vulnérables restent les
plus atteints de ce réchauffement à 1.5, il faut donc le partager le fardeau à la fois entre les
générations et entre les nations. La limitation du réchauffement à 1.5 reste donc le problème de tout
le monde, tout le monde doit savoir s’adapter à ce réchauffement et savoir ces impacts au niveau
niveaux international, national et local. Mais on rencontre des obstacles dans la mise en place de
cette adaptation comme le manque d’information au niveau local, le manque de financement et de
technologie surtout dans les pays pauvres.

Des mesures d’atténuation ambitieuses sont indispensables pour limiter le réchauffement à 1,5 °C
comme la transformation énergétique des pays pauvres cela induit l’éradication de la pauvreté.

Ce rapport se concentre sur le maintien du réchauffement à 1.5, mais aussi visent à atteindre les
objectifs du développement durable, y compris l’adaptation et l’atténuation du changement
climatique, l’éradication de la pauvreté et la réduction des inégalités.

Avec les preuves scientifiques et des études, on essaye de comprendre et de prévoir les impacts du
réchauffement à 1.5 en imagine des scénarios plausibles. Mais Il n’y a pas de réponse unique à la
question de savoir s’il est possible de limiter le réchauffement à 1,5 °C, la participation de tout le
monde est nécessaire.

Voie d’atténuation compatible avec 1.5°C dans le contexte du développement durable

Dans ce chapitre, les auteurs essayent de montrer les voies d’atténuation pour limiter le
réchauffement à 1.5°C.

Avec l’utilisation de MAGICC ou « Modèle for Assessment of Greenhouse Gas Induced Climate
Change » si on essaye de maintenir le réchauffement jusqu’à 1.5°C il existe 90 scénarios possibles
pour la Terre, mais si le réchauffement dépasse le 1.5 jusqu’à 2°C il en existera 132 scénarios.

Si le réchauffement atteint 2°C d’ici 2100, l’augmentation de la température moyenne mondiale


atteindra + de 4°C par rapport à 2010.
Pour atteindre le réchauffement à 1.5 ou 2°C des bilans carbone sont compatibles depuis l’AR5. Si on
continue à garder le rythme du budget carbone, le réchauffement de 1.5°C sera atteint dans les
années 2023 et d’ici 2060 on atteindra les 3°C. Pour limité le réchauffement à 1.5 l’émission
cumulative de carbone de doit pas dépasser les 3000Gt depuis 1876.

Il faut agir plus vite si on veut limiter le réchauffement à 1.5, mais le problème se repose sur la
coopération mondiale en matière de gestion de l’énergie. Si la tendance ne change pas, d’ici 2030 le
réchauffement atteindra ou excédera le 1.5°C.

La limitation des émissions de GES doit être effectuée pendant les prochaines décennies. Pour avoir
une probabilité élevée de réchauffement à -2°C, d’ici 2030 l’émission de GES doit diminuer de 25%.
Mais pour contenir le réchauffement à 1.5°C les émissions de GES doivent être égale à zéro aux
environ 2050 et pour se faire il faut diminuer la demande en énergie, mais surtout le dé
carbonisation de l’électricité mondiale, c’est-à-dire mise en place d’une transition vers une énergie
plus verte. Il faut prendre en compte la réduction à 1.5°C, mais aussi imaginer le scénario de 2°C.

Si on veut atteindre la limite de 1.5°C, il faut investir dans le secteur de production d’énergie à faible
émission de carbone, mais à des rendements fiables pour assurer le développement.

Avec l’émission cumulée de CO2, on peut évaluer le réchauffement global de la planète et mettre en
relation les mesures pour l’atténuation. À présent, pour avoir une probabilité d’arriver à 1.5°C de
réchauffement, le monde a droit de rejeter dans l’atmosphère environ 420Gt de CO2, et la
probabilité diminue en fonction de l’augmentation de ce budget carbone. On ne peut pas parler
seulement de la CO2 si on veut limiter le réchauffement à 1.5°C, mais il faut prendre en compte les
autres GES comme la N2O et le CH4.

Le recours à l’élimination du dioxyde de carbone (EDC) doit être pris en compte pour limiter le
réchauffement à 1.5°C. Il faut arriver à la neutralité de l’émission ou d’émission négative de GES. Plus
cet objectif d’émission négatif ou nul n’est pas atteint plus la probabilité d’excéder le 1.5°C
augmente.

La limite à 1.5°C est possible avec la mise en place d’une transition énergétique. Il faut promouvoir
l’énergie primaire issue des sources renouvelables comme la bioénergie, l’hydroélectricité, l’énergie
éolienne et solaire entre 52 à 67% l’utilisation énergétique mondiale. En même temps il faut réduire
l’utilisation de l’énergie primaire issue des combustibles fossiles comme le pétrole (-39 à -77%), le gaz
naturel de 13 à 62% et l’utilisation du charbon ne doivent représenter que 1 à 7%.

Il faut comprendre que pour atteindre ou contenir le réchauffement à 1.5°C d’autres domaines
seraient touchés comme l’agriculture qui est aussi un grand émetteur de GES, mais tout cela dans le
cadre de développement durable.

L’incidence d’un réchauffement planétaire de 1.5°C sur les systèmes naturels et humains

Comment vivre avec un monde plus chaud de 1.5 à 2°C ?

On sait depuis l’industrialisation que le climat change et nous le sentons bien, les phénomènes
climatiques plus violents qu’avant que l’homme connaisse aujourd’hui. Si le réchauffement atteint le
1.5°C, on assistera à des augmentations de l’intensité de la précipitation dans le nord et de fortes
sécheresses dans le sud. Il faut savoir que l’augmentation de la température sur les océans augmente
2 à 3 fois que sur la terre émergée.

La saison chaude augmente en nombre de jours, mais aussi en intensité dans les latitudes moyennes,
mais c’est la zone tropicale qui est le plus touchée de cette augmentation de jour chaud et des
vagues de chaleur extrême.

Si on limite le réchauffement à 1.5°C, la probabilité de sécheresse extrême et de déficit


pluviométrique diminuera ainsi que le stress hydrique. La population pauvre de l’Afrique et de l’Asie
sont les plus exposés à la suite d’un réchauffement entre 1.5 à 2°C

avec la fonte des glaces, d’ici la fin du XXI siècle, l’élévation du niveau de la mer sera de 0.1m. il faut
pas oublié que l’océan absorbe 30% des émissions humaines de CO2, cela modifierait l’écosystème
de l’océan.

Avec le réchauffement entre 1.5 à 2°C, le risque de disparition des espèces ainsi que l’occupation de
leur habitat de 50% sont à prévoir. Si on limite le réchauffement de 1.5°C plutôt que 2°C, la baisse de
rendement agricole serait atténuée surtout dans les régions productrices.

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