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CHARIGNON Marine (n°3205325)

GUERIN Charlotte (n°3209383)


PLANTEVIN Fanny (n°3204586)
M1 GTDL parcours ADDT et INGETER

Causes et conséquences du changement climatique

Il est bien réel et c’est un péril pour la planète. A l’origine, les GES forment une couche se
concentrant sur le haut de l’atmosphère. Ils sont naturellement présents depuis toujours car ils
régulent la température de la planète à une moyenne de 15 degrés. Mais depuis la révolution
industrielle, la pression forte des activités humaines a augmenté la part artificielle des GES et a
engendré une forte pollution et une plus forte retenue de la chaleur sur la couche de gaz. Cela
provoque donc le réchauffement de la planète. De plus, la température devrait augmenter de 1 à 5
degrés d’ici 2100 selon les scientifiques.

Cela amène à diverses conséquences. En premier lieu, il y a des conséquences sur la nature.
Ce réchauffement modifie les équilibres naturels, soit les températures, le vent, la pluie, la
biodiversité et l’acidité des océans qui devraient voir leur volume augmenter fortement.
L’augmentation de la température de la terre accentue l’évaporation de l’eau, ce qui modifie son
cycle et engendre plus de pluies au Nord, plus de sécheresse au Sud et enfin plus d’événements
climatiques extrêmes. Ensuite, il y a des conséquences sur la santé. Le réchauffement implique que
des parasites et organismes micro-infectieux comme le moustique tigre, apparaissent dans des
régions où on ne les avait jamais vu auparavant et provoquent le développement de maladies
tropicales à travers le monde. Pour finir, on peut constater des conséquences sur la faune et la flore.
Les déserts augmentent ce qui menace notre biodiversité et la déforestation s'accroît. 20 à 30 % des
espèces végétales et animales de la planète risquent de disparaître, soit environ 20 000 espèces/an.

Adaptation et transition écologique

Chacun de nous doit et peut agir à son échelle. A l'échelle individuelle, nous pouvons
privilégier les transports en commun et ceux partagés, limiter tous les gaspillages de la vie
quotidienne en matière d’eau, d’énergies, de déchets ménagers et industriels, et entrer dans la
consom'action à travers une consommation citoyenne responsable, en utilisant son pouvoir d'achat
pour défendre ses valeurs et sa vision de la consommation.

Puis à échelle plus collective, nous pouvons limiter les émissions de GES en réduisant la
consommation et la production des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon), développer les énergies
renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, la géothermie, les biocarburants), lutter contre la
déforestation tropicale (notre puit de carbone), encourager la rénovation des habitats et construire
des bâtiments bioclimatiques économes en énergie. Mais on peut aussi végétaliser les espaces
urbains et réduire l'îlot de chaleur en ville à travers les aménagements du territoire.

Il faut donc s’adapter à la hausse des températures et à la modification du climat. On peut


remplacer des cultures qui demandent trop d’eau par d’autres plus adaptées au climat environnant.
Ce qui est sûr, c’est que nous avons tous un rôle à jouer, que ce soit les citoyens, les entreprises et
les industriels, les collectivités, l’Etat et les politiques, etc. par nos actions individuelles et collectives.
Il faut adapter nos sociétés au changement climatique qui nous touche tous.

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Outils en enjeux idéologiques

Plus les années passent, et plus on peut voir une institutionnalisation de l’adaptation se
mettre en place. Des lois et dispositifs sont mis en œuvre pour encadrer la transition écologique avec
par exemple l’importance de la Cop21 pour la transition énergétique et la croissance verte. Mais
diverses mesures ou actions ont été mises en place à différentes échelles: locale, intercommunale,
régionale ou nationale. On peut parler des outils réglementaires à travers de nombreux protocoles
avec divers objectifs à atteindre afin de diminuer l’émission de GES et limiter le réchauffement de la
planète. Les outils financiers sont aussi employés avec la mise en œuvre de pénalités pour les
entreprises trop émettrices de polluants et ce même au niveau individuel avec par exemple la taxe
sur les ordures ménagères.

Face au changement climatique, des idéologies contradictoires de la transition écologique se sont


développées. On trouve d’un côté ceux qui prônent l’économie et la croissance verte en alliant
économie et environnement versus ceux qui prônent l’importance de la résilience des territoires
pour s’adapter aux chocs et crises à venir avec une décroissance nécessaire. On se trouve également
dans un dilemme entre l’adaptation et l’atténuation du phénomène. Faut-il éviter l’ingérable avec la
croissance verte et la décroissance ou gérer l’inévitable en faisant avec, pensant différemment et
optimiser l’usage des ressources pour les préserver ?

Il est aussi nécessaire d'identifier l’impact de nos représentations sociales. Aujourd’hui, on


peut constater l'importance du relai des médias dans les reportages sur l’environnement, dans les
films et les publicités. Il ne faut pas oublier les discours politiques qui reflètent une cacophonie
d’idées à la fois complémentaires et divergentes, qui peuvent brouiller la perception individuelle sur
le changement climatique, nous faire culpabiliser de ne pas agir ou nous pousser à l’inertie puisqu’on
ne sait plus dans quelle direction regarder.

C’est pourquoi il est important de s’approprier un certain pouvoir d’action à travers par exemple des
écogestes et le fait de connaître notre part citoyenne d’émission de carbone. Des études ont été
réalisées sur le processus de changement et les résistances des mentalités avec les représentations
individuelles qui vont favoriser ou non ce “pouvoir d’agir”. Il est donc nécessaire de le vouloir, mais
aussi de pouvoir faire changer les choses, sachant que les médias peuvent manipuler nos
représentations pour orienter nos choix de consommation en se basant sur les différents profils
d’engagement existants.

Ainsi, se développent de nombreuses alternatives/actions citoyennes et associatives, assez


indépendantes de tout discours institutionnel. Cela peut passer par l’écriture, pour alerter et
dénoncer la fin du monde, exprimer son opinion pour faire changer le système en manifestant ou
combattant avec la désobéissance civile, ou encore penser et agir avec les villages alternatifs
décroissants ou en symbiose.

Suite à la mise en contexte de la situation, un point sur les stratégies et adaptations possibles
ainsi que les enjeux idéologiques sous-jacents à une transition écologique nous amène à se poser
certaines questions : Est-ce que nous devons forcément changer de paradigme économique pour
faire face au changement climatique ? Et surtout, en tant que société de consommation, sommes-
nous capables de ce changement ?

Source complémentaire : Site de l’environnement en France, « Infographie et vidéos de synthèse sur


le changement climatique », Ministère de la transition écologique et solidaire, 11 Octobre 2019, URL :
https://ree.developpement-durable.gouv.fr/themes/defis-environnementaux/changement-
climatique/comprendre-le-changement-climatique/article/infographies-et-videos-de-synthese-sur-
le-changement-climatique#label_onglet3763

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Charignon Marine, M1 INGETER
La prise de conscience mondiale du changement climatique
Plantevin Fanny, M1 ADDT

Guerin Charlotte, M1 ADDT


Des solutions impulsées par les pouvoirs
publics et appliquées par les citoyens pour
lutter contre le changement climatique :

COP 21 a Le GIEC appelle à ne pas


Sommet de Objectifs
pour but de dépasser un
Rio – 178 millénaires
revenir sur la réchauffement
Publication pays réunis pour le
Rapport de COP 15. climatique de 1,5°C. Afin
du rapport et adoption développeme
McNamara L’objectif est d’éviter un emballement
de de nt : réduction
prédit un de limiter le climatique, il faut une
Brundtland documents de la pauvreté
changeme réchauffeme réduction des émissions
définissant de – lutte contre
nt nt climatique de GES de 45% d’ici
le références les épidémies
climatique entre 1,5 et 2030. Le constat est
Développe (Agenda –
de +2,5°C 2°C à alarmant et le GIEC
ment 21, Développeme
avant la fin l’horizon appelle à un
Durable CCNUCC…) nt durable…
19ème du siècle 2100. changement radical. 21ème
1972 1988 1997 2009 2016
siècle 1827 siècle

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1967 1987 1992 2000 2018
Joseph René Dubos Création du Protocole de COP 15 – C’est l’année la
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utilise pour global, agir adopté lors de la base d’un température de la
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fois le terme de base à la prévoit une international l’un a été 1,43°C
de « effet de première réduction des des objectifs est supérieure à la
serre » Conférence émissions de de limiter moyenne par
des Nations GES de 5,2% l’augmentation de rapport au 20ème
Unies lors du d’ici 2012 la température siècle.
Sommet de la moyenne à 2°C
Terre. d'ici 2100

Sources photos :

https://fr.depositphotos.com/

https://www.dreamstime.com/
Légende :
https://charleston.surfrider.org/
2000 : dates
https://www.interconstruction.fr/
Effet de serre : concepts
https://clcvud13.com/
Protocole de Kyoto : histoire des idées
https://snspp-pats33.fr/
Source : https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr/

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