Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Il est bien réel et c’est un péril pour la planète. A l’origine, les GES forment une couche se
concentrant sur le haut de l’atmosphère. Ils sont naturellement présents depuis toujours car ils
régulent la température de la planète à une moyenne de 15 degrés. Mais depuis la révolution
industrielle, la pression forte des activités humaines a augmenté la part artificielle des GES et a
engendré une forte pollution et une plus forte retenue de la chaleur sur la couche de gaz. Cela
provoque donc le réchauffement de la planète. De plus, la température devrait augmenter de 1 à 5
degrés d’ici 2100 selon les scientifiques.
Cela amène à diverses conséquences. En premier lieu, il y a des conséquences sur la nature.
Ce réchauffement modifie les équilibres naturels, soit les températures, le vent, la pluie, la
biodiversité et l’acidité des océans qui devraient voir leur volume augmenter fortement.
L’augmentation de la température de la terre accentue l’évaporation de l’eau, ce qui modifie son
cycle et engendre plus de pluies au Nord, plus de sécheresse au Sud et enfin plus d’événements
climatiques extrêmes. Ensuite, il y a des conséquences sur la santé. Le réchauffement implique que
des parasites et organismes micro-infectieux comme le moustique tigre, apparaissent dans des
régions où on ne les avait jamais vu auparavant et provoquent le développement de maladies
tropicales à travers le monde. Pour finir, on peut constater des conséquences sur la faune et la flore.
Les déserts augmentent ce qui menace notre biodiversité et la déforestation s'accroît. 20 à 30 % des
espèces végétales et animales de la planète risquent de disparaître, soit environ 20 000 espèces/an.
Chacun de nous doit et peut agir à son échelle. A l'échelle individuelle, nous pouvons
privilégier les transports en commun et ceux partagés, limiter tous les gaspillages de la vie
quotidienne en matière d’eau, d’énergies, de déchets ménagers et industriels, et entrer dans la
consom'action à travers une consommation citoyenne responsable, en utilisant son pouvoir d'achat
pour défendre ses valeurs et sa vision de la consommation.
Puis à échelle plus collective, nous pouvons limiter les émissions de GES en réduisant la
consommation et la production des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon), développer les énergies
renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, la géothermie, les biocarburants), lutter contre la
déforestation tropicale (notre puit de carbone), encourager la rénovation des habitats et construire
des bâtiments bioclimatiques économes en énergie. Mais on peut aussi végétaliser les espaces
urbains et réduire l'îlot de chaleur en ville à travers les aménagements du territoire.
1
Outils en enjeux idéologiques
Plus les années passent, et plus on peut voir une institutionnalisation de l’adaptation se
mettre en place. Des lois et dispositifs sont mis en œuvre pour encadrer la transition écologique avec
par exemple l’importance de la Cop21 pour la transition énergétique et la croissance verte. Mais
diverses mesures ou actions ont été mises en place à différentes échelles: locale, intercommunale,
régionale ou nationale. On peut parler des outils réglementaires à travers de nombreux protocoles
avec divers objectifs à atteindre afin de diminuer l’émission de GES et limiter le réchauffement de la
planète. Les outils financiers sont aussi employés avec la mise en œuvre de pénalités pour les
entreprises trop émettrices de polluants et ce même au niveau individuel avec par exemple la taxe
sur les ordures ménagères.
C’est pourquoi il est important de s’approprier un certain pouvoir d’action à travers par exemple des
écogestes et le fait de connaître notre part citoyenne d’émission de carbone. Des études ont été
réalisées sur le processus de changement et les résistances des mentalités avec les représentations
individuelles qui vont favoriser ou non ce “pouvoir d’agir”. Il est donc nécessaire de le vouloir, mais
aussi de pouvoir faire changer les choses, sachant que les médias peuvent manipuler nos
représentations pour orienter nos choix de consommation en se basant sur les différents profils
d’engagement existants.
Suite à la mise en contexte de la situation, un point sur les stratégies et adaptations possibles
ainsi que les enjeux idéologiques sous-jacents à une transition écologique nous amène à se poser
certaines questions : Est-ce que nous devons forcément changer de paradigme économique pour
faire face au changement climatique ? Et surtout, en tant que société de consommation, sommes-
nous capables de ce changement ?
2
Charignon Marine, M1 INGETER
La prise de conscience mondiale du changement climatique
Plantevin Fanny, M1 ADDT
èé èé èé èé 2015 èé
1967 1987 1992 2000 2018
Joseph René Dubos Création du Protocole de COP 15 – C’est l’année la
Fournier écrit « Penser GIEC Kyoto : Copenhague. Sur èé plus chaude. La
èé èé èé èé
utilise pour global, agir adopté lors de la base d’un température de la
la première local ». Servira la COP3. Il accord surface de la Terre
fois le terme de base à la prévoit une international l’un a été 1,43°C
de « effet de première réduction des des objectifs est supérieure à la
serre » Conférence émissions de de limiter moyenne par
des Nations GES de 5,2% l’augmentation de rapport au 20ème
Unies lors du d’ici 2012 la température siècle.
Sommet de la moyenne à 2°C
Terre. d'ici 2100
Sources photos :
https://fr.depositphotos.com/
https://www.dreamstime.com/
Légende :
https://charleston.surfrider.org/
2000 : dates
https://www.interconstruction.fr/
Effet de serre : concepts
https://clcvud13.com/
Protocole de Kyoto : histoire des idées
https://snspp-pats33.fr/
Source : https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr/