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Dès le budget est adopté par l’organe délibérant et approuvé par les tutelles
technique et financière, l’ordonnateur prend aussitôt des dispositions pour sa
mise en place dans l’espace et dans le temps.
Une fois que le budget est mis en place, son exécution se fait dans le strict
respect d’un certain nombre de procédures aussi bien matière des recettes que
des dépenses.
Les budgets des Instituts de Recherche sont financés par les subventions de
l’Etat, les ressources propres et éventuellement par les financements intérieurs et
extérieurs provenant des bailleurs de fonds ou des fonds de concours.
Les subventions qui ne parviennent à être débloquées qu’en fin d’exercice font
l’objet d’une nouvelle budgétisation au titre des ressources à reporter sur le
prochain exercice.
Celles qui ne sont pas débloquées en fin d’exercice sont réputées annulées.
A.1.1- La Subvention de Fonctionnement.
La subvention d’investissement est inscrite sur une ligne du chapitre 19. Elle est
engagée sur la base d’une décision du Ministre de tutelle technique, prise d’une
décision du Ministre du tutelle technique, prise dans les deux mois suivant le
début de l’exercice budgétaire, puis mandatée au profit de l’Institut bénéficiaire.
La copie de ladite décision et le journal des projets détaillés sont transmis à la
Direction Générale du Budget aux fins de suivi.
Aucune ne peut être perçue si elle n’est autorisée par la loi ou par une résolution
de l’organe délibérant. Les ressources propres sont recouvrées directement par
l’Agent Comptable ou indirectement par un régisseur de recettes ou un Agent
Spécial.
Les régies des recettes sont créées par décision de l’ordonnateur après visa du
Contrôleur Financier et sur proposition de l’Agent Comptable. La décision
précise la nature des recettes concernées.
La régie de recettes est placée sous la responsabilité d’un agent intermédiaire de
recettes, ou régisseur de recettes nommé par décision de l’ordinateur après visa
du Contrôleur Financier.
- Le livre –journal ;
- Le quittancier à souches ;
- L’état de reversements périodiques à l’agence comptable.
Pour être exécutée, une dépense doit au préalable remplir certain conditions
d’ordre juridique, technique et administratif.
Dès que ces trois conditions sont remplies, le budget peut alors entrer en
exécution. Celle-ci se fait en deux phases et suivant un certain nombre de
procédures.
B.2.1.1- L’Engagement
- Les Marchés ;
- Les Lettres-Commandes ;
- Les Ordres de mission
- Les Décisions de congé ;
- Les autres actes à incidence financière.
- Le projet de décision ;
- L’acte réglementaire ou législatif y donnant droit ;
- La demande timbrée ;
- Le bulletin timbré ;
- L’acte de nomination ;
- Le certificat de prise de service ;
- L’attestation de présence effective.
- Le projet de décision ;
- La demande timbrée
- Les factures et ordonnances des hôpitaux ;
- Le bulletin de solde.
- Le projet de décision
- La demande timbrée ;
- Le certificat de genre de mort ;
- Le jugement d’hérédité ;
- Le bulletin.
- Le projet de décision
- La demande timbrée ;
- Toutes autres pièces pouvant justifier la demande.
B.2.1.2- La Liquidation
B.2.1.4 Le paiement
C’est l’acte par lequel organisme publics se libère de sa dette. Il est matérialisé
par le transfert des fonds des comptes de l’organisme vers celui ou ceux des tiers
créanciers.
Le paiement est de la compétence exclusive du comptable dentiers.
Le paiement s’effectue en pièces pour les dépenses de moins de cent mille
(100 000) F.CFA. Pour celles supérieures à ce moment le paiement s’effectue
par chèque ou par virement bancaire suivant le principe de la double signature
du comptable et d’un collaborateur désigné par l’ordonnateur.
Les dépense relative aux biens et services d’exécutent selon la procédure du Bon
d’Engagement ou du bon de Commande Administratif. Certaines dépenses telles
que les frais de mission, les contrats, les lettres-commande, les marchés et autres
décisions à incidence financière font l’objet d’un engagement juridique.
Les différents projets y relatifs sont préparés par les financiers de l’ordonnateur
et transmis au Contrôleur Financier accompagnés de toutes les justificatives
pour visa juridique.
B.5.1- Le règlement des factures
- L’imputation budgétaire ;
- La disponibilité des crédits ;
- La nature de la dépense ;
- Le respect de la mercuriale des prix ;
- Les calculs et taxes ;
- L’accréditation et la signature du Gestionnaire ;
- La régularité du dossier fiscal du prestataire ;
- Le rythme de consommation des crédits.
C’est seulement à partir du moment où le Contrôleur Financier a visé le Bon
d’Engagement que l’engagement préalable est réputé accompli. Le prestataire est alors
fondé de procéder à la livraison ou à la réalisation du service. L’exécution d’une
commande sans engagement préalable n’est donc pas opposable à l’Institut, mais au
gestionnaire qui en aura été initiateur.
L’Agent Comptable doit avant tout paiement exercer son contrôle de régularité en
s’assurant de :
- La qualité de l’Ordonnateur ;
- L’application des lois et règlements concernant la dépense considérée ;
- L’existence du service fait et la conformité des pièces justificatives ;
- L’émission budgétaire de la dépense ;
- L’exactitude des calculs ;
- L’émission du titre de paiement.
Le paiement peut se faire à la caisse pour les factures inférieures ou égales à cent mille
(100 000) FCFA et par chèque ou virement bancaire pour celles dont le montant est
supérieur à cette somme.
En cas de paiement par décomptes, l’Ordonnateur émet un titre de paiement
correspondant au décompte à payer même si l’engagement a été fait en totalité.
La régie d’avances ou caisse d’avance est une procédure qui permet l’exécution
de certaines dépenses qui ne peuvent pas s’accommoder de la procédure
normale d’engagement en raison de leur faible montant ou de leur caractère
imprévu ou urgent.
Elles sont créées par arrêté du Ministre en charge des Finances. La gestion d’une
CA est assurée par un trio constitué par le gestionnaire, le régisseur et le
comptables matières, tous désignés par décision du MINFI.
- De l’imputation ;
- De la signature Gestionnaire ;
- Du matricule du Régisseur ;
Après ces vérifications, le Contrôleur Financier appose son visa s’il juge le
dossier bon à traiter. Dans le cas contraire, il fait rejet motivé.
Dans l’un et l’autre cas, le dossier est retourné à l’Ordonnateur pour suite ou
reprise de la procédure.
Les caisses d’avances sont gérées par un trio nommé par décision de
l’Ordonnateur. Il s’agit : du Gestionnaire, du Régisseur et du Comptable –
Matières.
Le Gestionnaire
Le Régisseur
Le Comptable – Matières