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1- Les acteurs
Il existe une seule organisation professionnelle (UTP) avec 23 entreprises, 7 commissions.
SNCF = 95% des salariés de l’UTP
Positionnement de consensus.
5 OS : CGT/UNSA/SUD/CFDT/FO
Pour être représentatif, il faut 8% de vote (contre 10% à la SNCF). La représentativité est fixée par
arrêté ministériel (sur la base des élections 2015).
Un accord peut être signé par des OS représentant 30%. Droit d’opposition des syndicats qui
représentent 50%.
La CFDT est très présente techniquement. L’UNSA est moins active dans les négociations. La CGT
monopolise le dialogue avec l’employeur. Les autres OS sont perçues comme plus suivistes et sur une
position de conservation de l’existant.
2- La négociation de la CCN
L’UTP est engagée pour la construction d’un cadre social de branche moderne, assurant un haut
niveau de protection pour les salariés.
L’accord transfert des salariés n’a pas abouti : refus de signature CFDT (suites des élections pro et
passage à une attitude plus frontale). En l’absence d’accord, en attente d’un décret à paraître pour
fin mars.
Le cadre de négociation est délimité par les éléments suivants :
- La réunion tripartite du 18 juin 2018 (UTP, OS, Ministre) qui pose la feuille de route des
futures négociations ;
- La présence d’un observatoire du dialogue social (JP Bailly, Jean Grosset et Jean Bessière)
dans la branche ferroviaire ;
- Les délais imposés ;
- Le contenu lié à la loi.
3- Le fonctionnement UTP :
- GT permanent social ferroviaire (GTPSF) : détail des positions techniques
- Le comité restreint social ferroviaire (CRSF) - 10 membres qui ne peuvent être remplacés,
intuitu personae (5 membres SNCF, 2 Transdev) : tranche les positions et options politiques
- La Commission des affaires sociales ferroviaires
- Le Conseil d’administration
4 interlocuteurs UTP par commission (juristes)