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République Démocratique du Congo

Ministère de la Santé Publique


Direction de la Pharmacie et du Médicament

Formulaire
Thérapeutique National

2010
République Démocratique du Congo

Ministère de la Santé Publique


Direction de la Pharmacie et du Médicament

Formulaire
Thérapeutique National

Avec l’appui de l’Organisation mondiale de la Santé

2010
AVANT PROPOS

Le médicament constitue un élément d’un système de santé efficace au sein d’une communauté.
Il demeure la 1ère arme du médecin pour faire face à la maladie.

Malgré tout le bénéfice qu’il apporte dans le traitement des maladies, le médicament s’accompagne
également d’un usage abusif et des effets nocifs pouvant compromettre la prise en charge du patient.
De plus, l’accessibilité au médicament prioritaire dans le système sanitaire des pays sous-équipés est
déficitaire.

En effet, à l’échelle mondiale, plus de 50 % de tous les médicaments sont prescrits, distribués ou
vendus de manière inappropriée. En même temps, un tiers de la population mondiale environ n’a
pas accès aux médicaments essentiels et 50 % de patients ne les prennent pas correctement. Cette
situation est davantage aggravée par la circulation dans notre pays de médicaments de qualité
douteuse.

L’information pharmaceutique et thérapeutique est indispensable pour garantir un usage rationnel


des médicaments dans la pratique médicale. Or, l’accès à cette information reste encore très aléatoire
dans de nombreux pays en développement, tant pour les professionnels de santé que pour les autorités
sanitaires et les consommateurs. En outre, les informations fournies par les firmes ou les fabricants ne
sont pas toujours complètes ou exhaustives.

C’est ainsi que la stratégie pharmaceutique de l’Organisation Mondiale de la Santé comprend,


outre la politique pharmaceutique, l’accès aux médicaments essentiels dont la qualité et l’innocuité
sont garanties, une utilisation rationnelle, c’est-à-dire, « prescrire le produit le plus approprié, obtenu
à temps et moyennant un prix abordable pour tous, délivré correctement et administré selon une
posologie appropriée et pendant un laps de temps requis ».

Au cours de l’année 2009, l’Unité de Pharmacologie clinique de l’Université de Kinshasa a assuré


la formation des professionnels de santé en usage rationnel des médicaments à travers plusieurs
villes du pays. Au terme de cette série de formations, il a été clairement mis en évidence un mésusage
des médicaments par les professionnels de santé dans notre pays, lequel était en grande partie dû
à une absence de documentation disponible sur les médicaments, à une communication internet
déficiente et à une absence de formation continue. De plus, il convient de souligner une automédication
accrue dans le chef de la population d’une part et d’autre part la présence des ordonnances médicales
inadéquates.

Pour répondre à ce besoin pressant, le Ministère de la Santé Publique en collaboration avec


l’Organisation Mondiale de la Santé a chargé des experts de la Direction de la Pharmacie et des
Médicaments, des Facultés de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l’Université de
Kinshasa ainsi que des praticiens hospitaliers, de rédiger un formulaire thérapeutique national
utile, complet et pratique destiné aux prestataires des soins et à d’autres personnels de santé.

Ce formulaire comprend les molécules figurant sur la liste des médicaments essentiels, celles qui
soignent les pathologies courantes ainsi que les médicaments vitaux à usage spécifiques. Pour sa
bonne élaboration, le personnel de santé à différents niveaux (médecins, pharmaciens et infirmiers)
a été consulté afin de donner son opinion sur les différentes rubriques ainsi que sur les molécules
retenues.

Les rubriques classiques et obligatoires d’un formulaire sont la dénomination commune


internationale, les indications, les effets indésirables, les contre-indications, la posologie
et le mode d’administration. Ce document comprend 15 rubriques car il a été tenu compte
d’autres informations utiles qui ne sont pas souvent à la portée des prestataires chez nous,
notamment les interactions médicamenteuses, les précautions, la mise en garde, l’usage chez la
femme enceinte, chez la femme allaitante, chez le patient souffrant d’une insuffisance rénale, la
conduite en cas de surdosage et d’intoxication ainsi que les incompatibilités physico-chimiques.

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Le travail final a été validé par une commission ad hoc composé d’experts nationaux (médecins,
pharmaciens, infirmiers, dentistes…).

Ce manuel comprend toutes les informations nécessaires pour une bonne prescription et une
bonne dispensation de la majorité des médicaments circulant en République Démocratique du
Congo. C’est donc un outil indispensable dans la pratique quotidienne et un appui à la Pharmacovi-
gilance qui est encore méconnue dans nos milieux. Il est la 1ère édition du formulaire thérapeutique
national de la République Démocratique du Congo.

Pour toute information complémentaire et dans le but de l’enrichir pour une prochaine édition, les
prestataires des soins sont priés d’entrer en contact avec le Centre National de Pharmacovigilance
qui a entre autres missions celle de fournir une information pharmaceutique adéquate.

Dr Victor MAKWENGE KAPUT

Ministre de la Santé Publique

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INTRODUCTION

Cette 1ère édition du formulaire thérapeutique national contient 619 médicaments dont 5 issus de la
pharmacopée locale. Pour chaque médicament, 15 rubriques ont été retenues sur base des besoins ressentis
par les prestataires des soins au cours de différentes formations en usage rationnel des médicaments à travers
le pays et des résultats de l’enquête conduite auprès des prescripteurs et dispensateurs des médicaments.
A l’exception des médicaments traditionnels améliorés issus de la pharmacopée locale, ces rubriques se
présentent de la manière suivante :

1. Dénomination commune internationale (DCI)/Composition


La prescription en DCI permet au patient d’avoir accès au générique ou à la spécialité ayant le coût le plus bas

2. Classe thérapeutique
Il est nécessaire que chaque médicament puisse être classifié dans un groupe thérapeutique donné pour une
meilleure utilisation.

3. Propriétés pharmacologiques
La connaissance de différents mécanismes d’action des médicaments mais aussi de leur devenir dans
l’organisme constitue un atout considérable dans le choix de la meilleure molécule.

4. Indications
Actuellement, l’utilisation d’un médicament se fait sur base de la médecine factuelle (evidence based
medecine) c’est-à-dire. une médecine basée sur des preuves. Ainsi l’emploi d’un médicament est réservé
uniquement pour une entité morbide dans laquelle son efficacité a été clairement démontrée.

5. Contre-indications
Il importe de connaître les circonstances ou situations dans lesquelles l’emploi d’un médicament peut être
formellement proscrit.

6. Effets indésirables
En dépit de son bénéfice thérapeutique, l’usage d’un produit pharmaceutique s’accompagne toujours des
effets nocifs. La sécurité du patient constitue aujourd’hui un préalable majeur dans la prescription et la
dispensation des médicaments d’où la mise en place récente d’un système national de Pharmacovigilance
dans la politique sanitaire actuelle de la R.D. Congo. Le prestataire des soins est donc tenu de connaître et
de notifier tous les événements indésirables consécutifs à la prise d’un médicament au Centre National de
Pharmacovigilance.

7. Interactions médicamenteuses
En cas de polymédication, le prescripteur doit tenir compte d’éventuels changements des propriétés
pharmacologiques susceptibles de modifier l’efficacité du médicament et de compromettre la sécurité du
patient.

8. Précautions d’emploi et mise en garde


Il est important de tenir compte des adéquations dans la prise en charge thérapeutique c.-à-d. relation
médicament-patient (état du malade, des co-morbidités associées).

9. Grossesse et allaitement
Cette rubrique a été singularisée à cause de la vulnérabilité, de la gravité ainsi que de la fréquence élevée
d’accidents médicamenteux dans ce groupe de patients.

10. Incompatibilités physico-chimiques


Dans nos milieux, les pratiques suivantes sont très fréquentes :
• Le mélange de plusieurs médicaments dans la même seringue ou le même baxter de perfusion ;
• L’administration d’un médicament dans la tubulure de perfusion d’un autre ;
• L’utilisation d’un médicament qui comporte un solvant organique susceptible de dissoudre le matériel
plastique utilisé pour l’injection.

Ces dernières peuvent altérer le principe actif, il convient d’utiliser les mélanges ou solutions recommandées.

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11. Formes galéniques et présentations
La multiplicité de formes pharmaceutiques et des dosages peut conduire à des posologies incorrectes de
nature à compromettre la prise en charge. Il convient de préciser les différentes et présentations disponibles
circulant sur le marché.

12. Posologie et mode d’administration


Une posologie correcte tenant compte du poids, de l’âge, de la taille et des circonstances particulières
(insuffisances hépatique et rénales) avec la voie d’administration appropriée permet d’optimiser le traitement
et d’assurer la sécurité du patient.

13. Surdosage et intoxication


La prise en charge des cas de surdosage et d’intoxications doit être connue des prestataires des soins compte
tenu de la pratique croissante d’automédication dans la communauté, de la polymédication et des erreurs
médicamenteuses.

14. Conditions de conservation


Nos conditions climatiques particulières (humidité et chaleur) associées au mauvais conditionnement des
médicaments (à l’officine interne ou externe, vendeurs ambulants) peuvent altérer considérablement plusieurs
principes actifs d’où le personnel de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers) sont tenus de respecter les
normes de conservation pour chaque médicament.

15. Spécialités
La connaissance de la majorité de spécialités dans notre pays offrira un choix judicieux du médicament de
prédilection en tenant compte des rapports bénéfice/risque et coût/efficacité.

Pour une meilleure utilisation, une liste de tous les médicaments (principes actifs et spécialités) regroupés
par classes pharmacothérapeutiques suivie d’un index alphabétique reprenant tous les principes actifs et
spécialités clôturent la présente édition.

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Comité de Rédaction : Unité de Pharmacologie Clinique

Professeurs TONA LUTETE, MAMPUNZA MA MIEZI, MESIA KAHUNU ;


Pharmaciens LUSAKIBANZA MANZO, NANGA MFWAWUNU Tom, MAKILA BOOL MITING ;
Docteurs NTAMABYALIRO NSENGI, MUANDA TSOBO, MIANTEZILA BASILUA, LULA NTAMBA, LIWONO YANA.

Liste des experts ayant contribué à l’élaboration du Formulaire National Thérapeutique

Professeurs TONA LUTETE (Pharmacologie), MAMPUNZA MA MIEZI (Psychiatrie), MESIA KAHUNU


(Pharmacologie), NSEKA MANGANI (Néphrologie), KAYEMBE NTUMBA (Pneumologie), MBANZULU
PITA (Gynéco-Obstétrique), LONGO MBENZA (Cardiologie), NSIBU NDOSIMAU (Pédiatrie), MATANDA
NZANZA (ORL), TAMBA VEMBA (Galénique), SITUAKIBANZA NANITUMA (Maladies Infectieuses) ;

Docteurs MULUMBA Anastasie (OMS), LOKONGA Jean-Pierre (OMS), LOKADI (Ministère de la


Santé), MIAKALA (S.G. de la Santé), ELONGI (Gynéco-Obstétrique), LUSAKUMUNU (Gastro-entéro-
logie), MBUTUKU (Gynéco-Obstétrique), KRUBWA YOB (Chirurgie), LIMBOLE (Cardiologie), TONA
TSALA (M.I.P.), NTAMABYALIRO NSENGI (Pharmacologie), MUANDA TSOBO (Pharmacologie),
MIANTEZILA BASILUA (Pharmacologie), LULA NTAMBA (Pharmacologie), LIWONO YANA (Pharma-
cologie), NZOLO BOMENE (Pharmacologie), TSHIABUAT MUKAPANG (PROSAKIN);

Pharmaciens MULONGO BANANA (MSH), KINDENGE MBINZE (DPM), LUZOLO LUA KUNGIENDA,
BITIBIRI BITILON (DPM), KINGOMBE ABIBA (Ministère de la Santé), KIKWETA MUNDUKU (Pharmaco-
gnosie), MATAMBA TSHINGOMBE (PNAM), LUSAKIBANZA MANZO (Pharmacologie), MAKILA BOOL
MITING (Pharmacologie), NANGA MFWAWUNU Tom (Pharmacologie).

Liste des membres de la Commission ad hoc de validation

Professeurs TONA LUTETE (Pharmacologie), MAMPUNZA MA MIEZI (Psychiatrie), MESIA KA-


HUNU (Pharmacologie), LONGO MBENZA (Cardiologie), NSIBU NDOSIMAU (Pédiatrie), MATANDA
NZANZA (ORL), TAMBA VEMBA (Galénique), MANANGA LELO (Neuro-Psychiatrie), Docteurs
LUSAKUMUNU, (Gastro-entérologie), MBUTUKU (Gynéco-Obstétrique), KRUBWA YOB (Chirurgie),
SOTULA (Ophtalmologie), UMBA KAZADI (Dentisterie).

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ABACAVIR 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
conseillée.
1. DCI : Abacavir
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antirétroviral, non signalées jusqu’à ce jour.
inhibiteur nucléosidique de la transcriptase
inverse. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS:
Comprimé pelliculé à 300 mg, solution bu-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : vable à 20 mg/ml.
Pharmacodynamie :
Puissant inhibiteur sélectif, actif sur le VIH-1 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
et VIH-2 qui agit en bloquant l’élongation de
la chaîne d’ADN au niveau de la transcriptase Patient Formes galéniques Posologie
inverse.
Plus de Comprimé 2 x 1 cp/j
Pharmacocinétique : Bonne absorption di-
12 ans
gestive, biodisponibilité : 83 %, liaison aux Solution buvable 2 x 15 ml/j
protéines plasmatiques: 49 %, métabolisa- 3 mois à Solution buvable 2 x 8 mg /lg/j
tion hépatique, T ½ : 1,5 heure, excrétion 12 ans
urinaire à 82 %.

4. INDICATION : Infection à VIH, en association 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :


à d’autres agents antirétroviraux. Une surveillance médicale du patient avec un
éventuel traitement symptomatique est néces-
5. CONTRE-INDICATIONS : saire. L’intérêt de la dialyse péritonéale ou de
• Hypersensibilité connue à l’abacavir ou à l’un l’hémodialyse sur l’élimination de l’abacavir n’est
des constituants; pas connu.
• Insuffisance hépatique sévère.
14. CONSERVATION :
6. EFFETS INDESIRABLES :
• Nausées, vomissements, diarrhée, douleurs • Comprimé pelliculé et solution buvable :
abdominales, ulcérations buccales, rashs, T° < 30 °C.
fièvre, léthargie, malaise, œdème, lympha- • Solution buvable : après la première ouver-
dénopathie, hypotension artérielle, conjonc- ture du flacon : 2 mois.
tivite, anaphylaxie, dyspnée, toux, maux de
gorge, syndrome de détresse respiratoire de 15. SPECIALITE :
l’adulte, insuffisance respiratoire, myalgies, ZIAGEN®
myolyse, arthralgies, élévation de la créatine ---------
phosphokinase, élévation de la créatinine,
insuffisance rénale, perturbation du bilan ABCIXIMAB
hépatique, hépatite, insuffisance hépatique,
Céphalées, paresthésie, lymphopénie, ano- 1. DCI : abciximab
rexie.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Inhibiteur de
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : l’agrégation plaquettaire.
• Rifampicine, phénobarbital et phénytoïne.
• Éthanol; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Méthadone; - Pharmacodynamie :
• Rétinoïdes. • Inhibe l’agrégation plaquettaire en empê-
chant la liaison du fibrinogène, du facteur
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : von Willebrand et d’autres molécules ad-
• Possibilité de réaction d’hypersensibilité hésives aux récepteurs GPIIb/IIIa des pla-
pouvant entraîner la mort; quettes activées ;
• Interrompre le traitement en cas d’hyper- • Empêche la brusque formation de throm-
lactatémie symptomatique et d’acidose bine qui suit l’activation plaquettaire.
métabolique ou lactique, d’hépatomégalie Pharmacocinétique : la fonction plaquettaire
évolutive, ou d’élévation rapide des transa- se rétablit en 48 heures.
minases;
• Prise en charge correcte des troubles lipidiques. 4. INDICATIONS
• Risque accru d’événements indésirables hé- • Complément de l’administration d’héparine
patiques sévères potentiellement dangereux et d’aspirine, dans :
en cas d’hépatite chronique B ou C ou de - Intervention coronarienne percutanée (pré-
traitement par association d’ARV; vention des complications cardiaques isché-
• Ne pas administrer en cas d’insuffisance ré- miques) ;
nale au stade terminal. - Angor instable.

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5. CONTRE-INDICATIONS 0,125 μg/kg/min (jusqu’à un max de 10 μg/
• Présence d’une hémorragie interne ; min);
• Antécédent d’accident vasculaire cérébral au • Angor instable : le bolus suivi de la perfusion
cours des deux années précédentes ; doit être administré 24 h avant l’éventuelle
• Dialyse ; intervention et la perfusion doit s’achever 12 h
• Chirurgie ou traumatisme intracrânien ou in- après l’intervention;
trarachidien récent (moins de deux mois) ; • Prévention des complications cardiaques
• Chirurgie majeure récente (moins de deux mois) ; ischémiques après une intervention coro-
• Tumeur intracrânienne, malformation ou narienne percutanée, le bolus doit être ad-
anévrisme artérioveineux intracrânien ; ministré 10 à 60 min avant l’intervention et
• Anomalie connue de la coagulation ou hy- suivi d’une perfusion de 12 h.
pertension sévère non contrôlée ;
• Thrombocytopénie préexistante ; 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
• Vascularite ; sage rapporté jusqu’à ce jour.
• Rétinopathie hypertensive ;
• Insuffisance hépatique ; 14. CONSERVATION
• Hypersensibilité à l’un des composants ; T° + 2 °C - + 8 °C (au réfrigérateur). Ne pas
• HTA sévère non contrôlée. congeler, ne pas agiter, administrer immé-
diatement après dilution sinon ne pas dépas-
6. EFFETS INDESIRABLES ser 24 h.
• Réactions allergiques ou d’hypersensibilité,
15. SPECIALITE : REOPRO
réaction anaphylactique, douleur au point
---------
d’injection et thrombocytopénie, tampon-
nades cardiaques, hémorragies, douleurs
dorsales, hypotension, nausées, douleurs ACEBUTOLOL
thoraciques, vomissements, céphalées, bra-
dycardie, fièvre, syndromes de détresse res- 1. DCI : Acébutolol.
piratoire de l’adulte.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihypertenseur
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES bêtabloquant
• Héparine, anticoagulants oraux, thromboly-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
tiques, antiagrégants plaquettaires : majora-
Pharmacodynamie :
tion du risque hémorragique (prudence lors
• Activité bêtabloquante bêta-1 sélective, ef-
de leur association).
fet antiarythmique, pouvoir agoniste partiel
(activité sympathomimétique intrinsèque
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
modérée);
• Interrompre immédiatement le traitement
Pharmacocinétique :
en cas d’hémorragie ;
• Bonne absorption per os et presque complè-
• Administration préalable d’anti-acides et
tement résorbé, biodisponibilité est de 40 %,
d’antihistaminiques H2 en prévention des
Cmax atteint au bout de 2 à 4 h environ, mé-
saignements gastro-intestinaux ;
tabolisation hépatique en métabolite actif,
• Eviter les sites non comprimables pour les
liaison aux protéines plasmatiques faible , T1/2
abords veineux ;
d’élimination : 4 h (acebutolol) et 10h (métabo-
• Bilan préalable et surveillance : NFS avec pla-
lite), élimination urinaire.
quettes, temps de coagulation activé (ACT),
temps de prothrombine, temps de céphaline 4. INDICATIONS
activé (TCA), ECG ; • Hypertension artérielle;
• Tenir compte du rapport bénéfice/risque • Prophylaxie des crises d’angor d’effort;
chez l’insuffisant rénal. • Traitement de certains troubles du rythme :
supra ventriculaires;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Traitement au long cours après infarctus du
Grossesse : administrer qu’en cas de néces-
myocarde.
sité absolue.
Allaitement : doit être interrompu pendant 5. CONTRE-INDICATIONS
le traitement. • Hypersensibilité ou intolérance au gluten;
• Insuffisance cardiaque non contrôlée par le
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : ne
traitement;
pas le mélanger avec d’autres médicaments.
• Blocs auriculoventriculaires des 2e et 3e de-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : solu- grés non appareillé;
tion injectable pour perfusion 2 mg/ml. • Asthme et BCPO, dans leurs formes sévères;
• Choc cardiogénique, angor de Prinzmetal
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION (dans les formes pures et en monothérapie),
Adultes : 0,25 mg/kg IV bolus, suivi immédia- maladie du sinus ;
tement après d’une perfusion IV continue de • Bradycardies, phénomène de Raynaud et

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troubles artériels périphériques, dans leurs • Utiliser de très faibles doses progressive-
formes sévères; ment croissantes en cas d’insuffisance car-
• Phéochromocytome non traité, hypotension, diaque contrôlée ;
hy-persensibilité à l’acébutolol, antécédent • Diminuer la posologie en cas de Bradycardie
de réac-tion anaphylactique. (< 50 batt/min) ;
• Administration prudente en cas de bloc auri-
6 EFFETS INDESIRABLES culo-ventriculaire du premier degré ;
• Asthénie, refroidissement des extrémités, • Adaptation posologique en cas d’insuffisance
bradycardie, sévère le cas échéant, syn- rénale ;
drome de Raynaud, aggravation d’une clau- • Surveiller la glycémie chez le diabétique ;
dication intermittente existante, insuffisance • Interrompre le traitement en cas d’insuffi-
cardiaque, hypotension ; bronchospasme, sance coronarienne.
gastralgies, nausées, vomissements, im-
puissance, ralentissement de la conduction 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Adminis-
auriculoventriculaire ou intensification d’un trer au besoin pendant la grossesse, usage
bloc auriculoventriculaire existant, hypogly- contre-indiqué pendant l’allaitement.
cémie, diverses manifestations cutanées,
éruptions psoriasiformes ou exacerbation 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
d’un psoriasis, pneumopathies d’origine im- Non signalées jusqu’à ce jour.
munoallergique, syndrome lupique cédant à
l’arrêt du traitement. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
Comprimé pelliculé à 200 mg, 400 mg, LP
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 500 mg, Solution buvable à 40 mg/ml.
• Floctafénine, anesthésiques volatils halogé-
nés : réduction des réactions cardio-vascu- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
laires de compensation par les bêtabloquants. Hypertension artérielle :
• Sultopride, médicaments donnant des tor- • Comprimés : 400 mg en une seule prise
sades de pointes : risque majoré de troubles chaque matin, soit en deux prises, une le
du rythme ventriculaire, notamment de tor- matin et une le soir;
sade de pointe ; • Solution buvable : 10 mg/kg/j en 2 prises.
• Amiodarone, propafénone : troubles de Prophylaxie des crises d’angor d’effort, ta-
la contractilité, de l’automatisme et de la chyarythmies : 400 à 800 mg (600 mg en
conduction ; moyenne), en commençant par la dose la
• Antagonistes du calcium : troubles de l’auto- plus faible et en adaptant, par paliers pro-
matisme, de la conduction sino-auriculaire gressifs, la posologie à l’état clinique ou à
et auriculo-ventriculaire et défaillance car- l’électrocardiogramme.
diaque (synergie des effets) ;
• Anticholinestérasiques , méfloquine : risque Traitement au long cours après infarctus du
de bradycardie excessive ; myocarde : 400 mg par jour, en deux prises.
• Baclofène, amifostine, dipyridamole (voie Prophylaxie des crises d’angor stable : 1 com-
IV), alphabloquants à visée urologique : ma- primé par jour, pris de préférence le matin.
joration de l’effet antihypertenseur ;
• Insuline, sulfamides hypoglycémiants : les 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
symptômes de l’hypoglycémie peuvent être - En cas de bradycardie ou de baisse tension-
masqués ; nelle excessive :
• Antihypertenseurs centraux : en cas d’arrêt • Atropine, 1 à 2 mg IV bolus ;
brutal de ces derniers, augmentation de la • Glucagon à la dose de 10 mg en IV bolus lent
PA ; suivie si nécessaire d’une perfusion de 1 à 10
• AINS (voie générale), y compris les inhibi- mg par heure ;
teurs sélectifs de cox-2 : réduction de l’effet • Puis, si nécessaire, isoprénaline en injection
antihypertenseur ; lente à la dose de 15 à 85 μg sans dépasser
• Antagonistes du calcium (dihydropyridines) : 300 μg), soit dobutamine 2,5 à 10 μg/kg/min;
addition des effets inotropes négatifs ; • En cas de décompensation cardiaque chez
• Antidépresseurs imipraminiques, neurolepti- le nouveau-né de mère traitée par bêtablo-
ques : effet antihypertenseur et risque d’hy- quants :
po-tension orthostatique majorés. • Glucagon sur la base de 0,3 mg/kg;
• Hospitalisation en soins intensifs;
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Isoprénaline et dobutamine : doses, en gé-
• Risque de cardiopathie ischémique ou de néral élevées.
mort subite en cas d’arrêt brutal du traite- 14. CONSERVATION : conditions générales de
ment ; conservation des médicaments.
• Dans les formes légères d’asthme ou de
BCPO, choisir un β-1 sélectif à posologie ini- 15. SPECIALITE : SECTRAL
tiale faible ; ---------

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ACÉTAZOLAMIDE • En cas de glaucome aiguë, associer des
agents osmotiques puis l’instillation toutes
1. DCI : acétazolamide les heures de pilocarpine à 2% ou 3% et hos-
pitaliser pour cure chirurgicale éventuelle ;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-glaucoma- • Prudence en cas de diabète.
teux par voie générale. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES Grossesse : peut être utilisé au besoin, de
Pharmacodynamie : manière brève ; Allaitement : utilisation dé-
- Inhibiteur spécifique de l’anhydrase carboni- conseillée.
que à différents niveaux : 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO-CHIMIQUES :
• Tubule rénal, effet diurétique ; non signalées jusqu’à ce jour.
• œil : en cas d’hypertension oculaire préa-
lable, provoque une chute rapide de la pres- 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
sion par action sur le corps ciliaire ; comprimé sécable à 250 mg, lyophilisat et
• Système nerveux : effet anti-sécrétoire sur solution pour usage parentéral à 500 mg,
les plexus choroïdes réduisant la formation Crème à 10 %.
du liquide céphalorachidien ;
• Effet sur l’hématose : diminution de l’hyper- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
capnie par acidose métabolique et élimina- • Comprimés : Adulte 250 à 500 mg par jour, en-
fant de plus de 6 ans : 5 à 10 mg par kg par jour;
tion urinaire des bicarbonates.
• IV : Adulte 1 à 2 gr par jour, enfant de plus de
Pharmacocinétique : 6 ans : 5 à 10 mg par kg par jour;
Résorption digestive rapide, forte liaison aux • Crème : appliquer 2 à 3 fois par jour sur la
protéines plasmatiques (90 à 95 %), T1/2 : zone à traiter.
5 h, élimination urinaire sous forme non
métabolisée. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : hospitalisation
pour surveillance et contrôle hydro-électro-
4. INDICATIONS lytique.
• Glaucome aigu (forme injectable) ;
• Glaucome chronique, mal de montagne avant 14. CONSERVATION : conditions générales de
l’ascension à haute altitude (forme orale) ; conservation des médicaments.
• Traitement local d’appoint des œdèmes post- 15. SPECIALITES : Diamox
traumatiques ou postopératoires. (forme crème).
---------
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Hypersensibilité à l’acétazolamide ; ACETYLCYSTEINE
• Insuffisances hépatique, rénale ou surrénale
sévères ; 1. DCI : acétylcystéine
• Intolérance aux sulfamides ;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Fluidifiant bron-
• Antécédents de colique néphrétique.
chique
6. EFFETS INDESIRABLES : 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Diabète, troubles du métabolisme calcique,
Pharmacodynamie : mucomodificateur de
lithiase rénale, perturbation du métabolisme
type mucolytique, elle facilite la fluidification
de l’ammoniaque, hyperuricémie avec crise
des sécrétions.
de goutte aiguë, hypokaliémie avec acidose
Pharmacocinétique :
métabolique, coma hépatique chez le cirrho-
Résorption rapide, biodisponibilité: 4 à 10 %.
tique, myopie transitoire.
T ½ est de 2 heures. Elimination rénale à
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES 30 % .
• Carbamazépine : augmentation des concen- 4. INDICATIONS :
trations plasmatiques de carbamazépine
avec signes de surdosage; • Troubles de la sécrétion bronchique (affec-
• Quinidiniques (hydroqui;idine, quinidine) : tions bronchiques aiguës) :
augmentation des concentrations plasmati- • Encombrement des voies respiratoires en
ques du quinidinique et risque de surdosage. instillation locale;
• Intoxication aiguë par le paracétamol.
8 . PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Surveiller l’ionogramme sanguin, la glycé- 5. CONTRE-INDICATIONS :
mie, l’uricémie et la formule sanguine chez • Hypersensibilité à l’un des constituants.
certains sujets à risque (sujets âgés, diabé-
tiques ou en état d’acidose) ou en cas d’utili- 6. EFFETS INDESIRABLES :
sation au long cours ; • Risque de bronchospasme, en particulier
• Risque de réaction positive lors de contrôles en cas d’hyperréactivité bronchique, risque
antidopage ; d’inondation bronchique, possibilité de sen-

12
sation de brûlure trachéale, toux d’irritation 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
(si le produit est insuffisamment dilué ou uti- Symptômes : risque de liquéfaction bru-
lisé pur), gastralgies, nausées, diarrhées. tale des sécrétions bronchiques pouvant
conduire à l’inondation bronchique.
7 INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Conduite à tenir : pratiquer dans ce cas une
L’association d’un mucomodificateur bron- broncho-aspiration d’urgence.
chique avec un antitussif et/ou une substan-
ce asséchant les sécrétions (atropinique) est 14. CONSERVATION
irrationnelle. Poudre oral : après reconstitution, ne pas
conserver plus de 12 jours la suspension bu-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE vable.
• La prudence est recommandée en cas d’ul-
15. SPECIALITES
cère gastroduodénal en évolution ;
MUCOMYST®, HUMEX, EXOMUC.
• Prudence chez les sujets ayant des antécé-
---------
dents asthmatiques ou de broncho-spasmes;
• Assurer de l’évacuation des sécrétions après
ACICLOVIR
administration locale du produit ;
• Tenir compte de la teneur en sodium chez les
personnes sous régime hyposodé strict ; 1. DCI : aciclovir
• En cas de diabète et de régime hypoglucidi-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiviral à action
que, tenir compte de l’apport du saccharose
directe.
dans la ration journalière.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES


Grossesse : éviter l’administration. Pharmacodynamie : - inhibiteur spécifique
Allaitement : utilisation déconseillée. des herpès virus, avec une activité in vitro sur
les virus Herpes simplex (HSV) types 1 et 2,
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES varicelle-zona (VZV) ; - inhibe la synthèse de
Non signalées jusqu’à ce jour. l’ADN viral, la réplication étant ainsi bloquée.
Pharmacocinétique : - T ½ plasmatique est
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS de 3 h (4 heures pour le Nouveau-né).
• Poudre orale à 200 mg : Sachets, boîte de 18. Diffuse dans le LCR, - peu lié aux protéines
• Poudre pour suspension buvable à 200 mg/5 ml: plasmatiques (9 à 33 %), - peu métabolisé, -
Flacon de 120 ml de suspension reconstituée. élimination essentiellement urinaire.
• Poudre pour suspension buvable nourrisson à
100 mg/5 ml : Flacon de 120 ml de suspension 4. INDICATIONS
reconstituée. • Forme IV
Sujet immunodéprimé : infections à virus
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION varicelle-zona (VZV), infection à virus Herpes
simplex (HSV).
Sujet immunocompétent : infections à vari-
Formes Age Posologie Commentaire celle-Zona Virus et Herpes Simplex Virus :
• Forme orale : prévention des complications
Adulte 3 x 200 mg/j, soit
oculaires du zona ophtalmique, en adminis-
et 1 sachet ou 1
tration précoce;
enfant cuillère-mesure La forme
• Crème : herpès génital et herpès labial;
Forme de (5 ml) de suspen- à 200 mg
• Pommade ophtalmique : kératite herpétique.
orale plus sion à 200 mg 3 n’est pas
Poudre de 7 fois par jour. adaptée à la 5. CONTRE-INDICATIONS
orale ans délivrance de • Antécédent d’hypersensibilité à l’aciclovir
Sachets la posologie ou à l’un des autres constituants du médica-
Enfant 2 x 200 mg/j, soit
et pou- adéquate ment;
de 2 à 1 sachet ou 1
dre pour pour un âge • Application oculaire, intrabuccale ou intrava-
7 ans cuillère-mesure
suspen- < 2 ans. ginale (crème).
(5 ml) de suspen-
sion
sion à 200 mg 2
buvable 6. EFFETS INDESIRABLES
fois par jour.
• Forme orale et IV : nausées, vomissements,
Nour- 2 x 100 mg/j, soit
diarrhées, augmentation de l’urée et de
risson 1 sachet ou 1
la créatinine sanguines et, rarement, in-
de 1 cuillère-mesure
suffisance rénale aiguë, céphalées, asthé-
mois à (5 ml) de suspen-
nie, éruptions cutanées, urticaire, prurit
2 ans sion à 100 mg 2
et exceptionnellement dyspnées, œdème
fois par jour.
de Quincke et réactions anaphylactiques,

13
sensations ébrieuses, confusion, agitation, 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
tremblements, myoclonies, convulsions, hal- Voie orale : 5 comprimés ou 5 doses (bouchon
lucinations, psychose, somnolence, coma, doseur 10 ml correspond à 800 mg) de
augmentations réversibles de la bilirubine 800 mg/j, répartis dans la journée, pen-
et des enzymes hépatiques sériques, excep- dant 7 j.
tionnels cas de thrombopénie et de leucopé-
nie, rares lésions cutanées inflammatoires au Voie IV stricte : Adulte : -Infections à virus
site d’injection ; varicelle-zona (VZV) : 10 mg/kg toutes les
• Crème : sensations de picotements ou de 8 h ; 15 mg/kg toutes les 8 h chez la femme
brûlures transitoires, érythème ou une sé- enceinte ; -Infections à virus Herpes sim-
cheresse cutanée ; plex (HSV), sauf méningo-encéphalite : 5 mg/
kg toutes les 8 h ; -Méningo-encéphalite her-
• Pommade ophtalmique : douleur transitoire pétique : 10 mg/kg toutes les 8 h.
à l’application, kératite ponctuée superfi-
cielle, conjonctivite folliculaire, allergie pal- Enfant >3 mois : -Infection à HSV (sauf mé-
pébroconjonctivale, urticaire et d’œdème de ningo-encéphalite) ou VZV : 250 mg/m2
Quincke. toutes les 8 h (soit environ 10 mg/kg toutes
les 8 h) ; -Méningo-encéphalite à HSV ou in-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : au- fection à VZV sévère chez l’enfant immuno-
cune interaction connue jusqu’à ce jour. déprimé : 500 mg/m2 toutes les 8 h (20 mg/
kg toutes les 8 h).
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE ENGARDE
• Assurer un apport hydrique suffisant pour les Nouveau-né : 20 mg/kg toutes les 8 h.
patients à risque de déshydratation, notam- Insuffisant rénal :
ment les personnes âgées ;
• Adapter la posologie en fonction de la clai- Clcr Dose unitaire Fréquence
rance à la créatinine en cas d’insuffisance (ml/min)
rénale ;
25 à 50 - 5 mg/kg pour 2 fois par 24 h
• Susceptibilité accrue des troubles neurolo- les infections à
giques en cas d’antécédents d’insuffisance HSV
rénale et chez les sujets âgés ; - 10 mg/kg pur les
• Tenir compte de la teneur en sodium en cas infection à VZV
de régime hyposodé strict ; et la méningo-
encephalite
• Il n’existe pas de données sur le traitement herpétique
du zona chez l’enfant immunocompétent ; - 20 mg/kg pour
la méningo-
• Ne pas donner la forme comprimé chez l’en-
encéphalite du
fant avant 6 ans (risque de fausse-route) ;
nourrisson
• En cas d’immunodépression sévère, la for- 10 à 25 - 5 mg/kg pour les 1 fois par 24 h
me IV est préférable. infections à VZV
et la méningo-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT encéphalite
Grossesse : peut être prescrit si besoin ; herpétique
néanmoins, utilisation déconseillée en cas - 20 mg/kg pour
d’herpès récidivant de la femme enceinte. la méningo-
encéphalite du
Allaitement : - à proscrire en cas d’affection nourrisson
grave nécessitant un traitement par voie
générale, - possible (forme pommade), - 0 à 10 - 2,5 mg/kg pour 1 foispar 24 h
doit être prudent (forme crème). les infections à Le jour de l’hé-
HSV modialyse, la
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES - 5 mg/kg pour les dose doit être ad-
Ne pas mélanger avec d’autres médica- infections à VZV ministrée après
ments, (risque de cristallisation). et la méningo- la dialyse
encéphalite
herpétique
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS: - 10 mg/kg pour
Pommade ophtalmique 3%, crème 5%, la méningo-
comprimé 800 mg, suspension buvable 800
encéphalite du
mg/10 ml, poudre pour solution injectable
nourrisson
IV 250 mg et 500 mg.

14
Durée du traitement : 8 à 10 j pour les in- 5. CONTRE INDICATIONS :
fections à virus varicelle-zona, 10 j pour la • Allergie avérée aux salicylés et aux subs-
méningo-encéphalite herpétique, elle doit tances d’activité proche (AINS);
être adaptée suivant l’état du malade et de • Antécédents d’asthme provoqué par l’admi-
sa réponse au traitement, 5 à 10 j pour les nistration de salicylés ou de substances d’ac-
autres infections à virus Herpes simplex. tivité proche;
Crème : 5 applications/j pendant 5-10 j. • Ulcère gastroduodénal en évolution;
Pommade ophtalmique : appliquer la • Toute maladie hémorragique constitution-
pommade dans le cul-de-sac conjonctival nelle ou acquise;
inférieur, 5x/j, le traitement sera poursuivi • Risque hémorragique;
jusqu’à 3 j après la cicatrisation. • Méthotrexate à des doses > à 15 mg/se-
maine;
13. SURDOSAGE / INTOXICATION • Femme enceinte (à partir du 6e mois) pour
Symptômes : altérations de la conscience des doses antalgiques, antipyrétiques ou an-
jusqu’au coma. ti-inflammatoires;
Conduite à tenir : arrêt du traitement, hémo- • Insuffisance hépatique, rénale et cardiaque
dialyse éventuelle. sévère;
• Anticoagulants oraux pour des doses anti-
14. CONSERVATION : -pommade ophtalmique : à
inflammatoires ou antalgiques ou antipyré-
utiliser dans les 30 j après ouverture du tube,
tiques;
-crème : dans son emballage extérieur d’ori-
• Femme qui allaite (CI relative).
gine, à l’abri de l’humidité et de la lumière,
ne pas réfrigérer, -poudre pour solution in-
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
jectable : à l’abri de la lumière, -comprimé
• Ulcères gastriques, hémorragies digestives
et suspension buvable : T° < 30°C, à l’abri de
patentes (hématémèse, melæna...) ou oc-
l’humidité.
cultes, responsables d’une anémie ferriprive,
douleurs abdominales, bourdonnements
15. SPECIALITE : Zovirax®
d’oreille, sensation de baisse de l’acuité au-
--------- ditive, céphalées, qui sont habituellement la
marque d’un surdosage, œdème de Quincke,
urticaire, asthme, accidents anaphylac-
ACIDE ACETYLSALICYLIQUE tiques, syndromes hémorragiques (épistaxis,
gingivorragies, purpura...) avec augmenta-
1. DCI : acide acétylsalicylique tion du temps de saignement.

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-inflamma- 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :


toire non stéroïdien • Anticoagulants oraux, salicylés, ticlopidine,
héparines, pentoxifylline, thrombolytiques:
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : augmentation du risque hémorragique ;
- Pharmacodynamie : -méthotrexate : augmentation de la toxicité
• Antalgique périphérique, antipyrétique, anti- hématologique de ce dernier ;
inflammatoire à dose élevée, anti-agrégant • Autres AINS (y compris salicylés > 3 g) : aug-
plaquettaire. mentation du risque ulcérogène et hémorra-
- Pharmacocinétique : gique digestif ;
• Rapidement absorbé et hydrolysé dans le • Uricosuriques (benzbromarone, probénéci-
plasma en acide salicylique qui se lie aux de) :diminution de l’effet uricosurique ;
protéines du plasma; • Antidiabétiques (insulines, chlorpropamide):
• Cmax atteint en 2 ou 4 heures; ma-joration de l’effet hypoglycémiant par de
• L’élimination urinaire augmente avec le pH fortes doses d’acide acétylsalicylique ;
urinaire; • Glucocorticoïdes par voie générale : diminu-
• La T ½ de l’acide salicylique est de 3 à 9 heu- tion de la salicylémie pendant le traitement
res et augmente avec la dose administrée. par les corticoïdes et risque de surdosage sa-
licylé après leur arrêt ;
4. INDICATIONS : • Diurétiques, IEC (pour les salicylés à fortes
• Douleurs d’intensité légère à modérée et/ou doses) : insuffisance rénale aiguë chez le ma-
des états fébriles ; -Rhumatisme inflamma- lade déshydraté ;
toire chronique, rhumatisme articulaire aigu • Interféron alfa : risque d’inhibition de l’action
(à forte dose), - Antiagrégant plaquettaire (à de ce dernier ;
faible dose) : prévention secondaire après un • Dispositif intrautérin : risque (controversé)
premier accident ischémique myocardique de diminution d’efficacité du dispositif intra-
ou cérébral lié à l’athérosclérose (sachet 75 utérin ;
mg, 160 mg et 300 mg), -Syndromes corona- • Topiques gastro-intestinaux : augmentation
riens aigus lorsque la voie orale ne peut être de l’excrétion rénale des salicylés par alcali-
utilisée (solution injectable 500 mg/5 ml). nisation des urines.

15
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
Patient Posologie Dose
• Déconseillée en cas : de goutte, dans les mé- max
trorragies ou ménorragies ;
Adulte et enfant 500-1000 mg à 3 kg
• Utilisation prudente en cas de : antécédents > 50 kg (≥ 15 renouveler au be-
d’ulcère gastrique ou duodénal, ou d’hémor- ans) soin après 4 h
ragie digestive, insuffisance rénale, asthme, Sujet âgé 2g
utilisation de dispositif intrautérin ;
Enfant 15-20 kg 60 mg/kg/j en 4-6 1 g
• Ne pas administrer chez les enfants atteints prises soit 15 mg/
Enfant 21-27 kg 1,5 g
de virose (risque de syndrome de Reye) ; kg toutes les 6 h
Enfant 30-40 kg ou 10 mg/kg tou- 2 g
• Utilisation sous contrôle médical en cas de tes les 4 h
déficit en G6PD (risque d’hémolyse) ;
Enfant 41-50 kg 3g
• Arrêter le traitement en cas d’hémorragie
gastro-intestinale ; En principe, le traitement ne doit pas dépasser
3 j en cas de fièvre et de 5 j.
• A dose antalgique, l’ASA augmente l’uricé-
mie, aux doses utilisées en rhumatologie, Affections rhumatismales (adulte et enfant > 20
l’ASA a un effet uricosurique ; kg) : -Adulte : 3 à 6 g max/j , à répartir en 3 ou 4
• Aux fortes doses utilisées en rhumatologie, prises espacées de 4 h minimum. Chez le sujet
surveiller l’apparition des signes de surdosage. âgé, la posologie sera réduite, -Enfant : 50 à 100
mg/kg max/j, à répartir en 4 à 6 prises espacées
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : de 4 h minimum.
Grossesse : pendant les 5 premiers mois (dé-
conseillé à forte dose), à partir du 6e mois de La solution injectable, l’administration peut se
la grossesse : (contre-indiqué). faire soit en IM profonde, soit en IV directe, soit
Allaitement : est déconseillé. en perfusion IV à l’aide d’une solution véhicule
(solution de chlorure de sodium, de glucose ou
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : de sorbitol).
éviter de mélanger dans la même seringue
ce médicament avec d’autres spécialités in- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
jectables. Symptômes :
• Intoxication modérée : bourdonnements
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS: d’oreille, sensation de baisse de l’acuité au-
comprimé 500 mg, poudre pour solution ditive, céphalées, vertiges, nausées;
buvable à 75 mg, 100 mg (nourrisson), 160 • Intoxication sévère : fièvre, hyperventilation,
mg, 250 mg (enfant), 500 mg (adulte), 1000 cétose, alcalose respiratoire, acidose méta-
mg (adulte), Poudre et solvant pour solution bolique, coma, collapsus cardio-vasculaire,
injectable à 500 mg, 1000 mg, poudre pour insuffisance respiratoire, hypoglycémie im-
solution injectable 500 mg/5 ml, comprimé portante.
effervescent à 500 mg, 1000 mg, comprimé
à croquer 500 mg. Traitement :

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Transfert immédiat en milieu hospitalier spé-


er
cialisé;
Prévention secondaire après un 1 accident
• Évacuation rapide du produit ingéré par la-
ischémique (réservé à l’adulte, voie orale):
vage gastrique et administration charbon
- En cardiologie : 1 sachet de 160 mg/j ou
activé;
de 300 mg/j, dans les situations d’urgence,
• Contrôle de l’équilibre acido-basique;
après l’incident inaugural ou la récidive, ou
1 sachet de 75 mg en dehors des situations • Diurèse alcaline forcée, possibilité d’hémo-
d’urgences - En neurologie : dans les 48 dialyse ou de dialyse péritonéale, si néces-
premières heures suivant l’installation des saire;
signes d’infarctus cérébral : 160 mg ou 300 • Traitement symptomatique.
mg. De plus fortes doses (600 mg, voire 1 g)
peuvent être nécessaires au cas par cas. 14. CONSERVATION :
Syndromes coronariens aigus (réservé à • Sachet : T°< 25 °C, à l’abri de l’humidité ;
l’adulte, voie orale) : injection unique de 250 • Solution injectable, comprimé à croquer : T°
mg ou de 500 mg comme dose de charge, le < 25°C ;
relais se fera par voie orale • Comprimé pelliculé : T° < 30°C

Douleurs d’intensité légère à modérée et/ou 15. SPÉCIALITÉS : Aspirine, Aspegic, Kardegic
des états fébriles --------

16
ACIDE ACETYLSALICYLIQUE + CAFEINE + • Utilisation déconseillée en cas de ménorra-
ACIDE ASCORBIQUE gie et de goutte;
• Eviter l’administration en cas d’infection virale
chez les enfants (risque de syndrome de Reye).
1. COMPOSITION : acide acétylsalicylique + ca-
féine monohydrate + acide ascorbique enrobé. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Grossesse :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antalgique, anti- • Pendant les 5 premiers mois de la grossesse :
pyrétique. utilisation ponctuelle au besoin;
• A partir du 6e mois de la grossesse : en de-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : hors d’utilisations cardiologiques ou obsté-
Pharmacodynamie : tricales extrêmement limitées, utilisation
• Aspirine : antalgique périphérique, antipyré- contre-indiquée.
tique ; Allaitement : utilisation déconseillé.
• Caféine : stimulant central;
• Acide ascorbique : anti-oxydant. 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Pharmacocinétique : non signalées jusqu’à ce jour.
• Aspirine : élimination urinaire accrue par l’al-
calinisation des urines, T 1/2 : 3 à 9 heures, 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
passe dans le lait maternel; comprimé (acide acétylsalicylique 500 mg +
• Caféine : résorption rapide et complète ; élimi- caféine monohydrate 10 mg ou 9,15 mg (an-
nation en grande partie par voie urinaire; hydre) + acide ascorbique enrobé 104 mg ou
• Acide ascorbique : absorption digestive 100 mg (non enrobé).
bonne, élimination par voie urinaire.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
4. INDICATIONS : traitement symptomatique Adulte : 2 à 4 comprimés/j
des affections douloureuses et fébriles. Enfant de plus de 10 ans : 1 à 3 comprimés/j
Enfant de 6 à 10 ans : 1 à 2 comprimés/j
5. CONTRE INDICATIONS :
• Hypersensibilité aux dérivés xanthiques; 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : cfr acide acé-
• Grossesse (4 derniers mois); tylsalicylique.
• Hypersensibilité aux anti-inflammatoires
non stéroïdiens; 14. CONSERVATION : T° < 25 °C.
• Hypersensibilité aux salicylés;
• Antécédent de crise d’asthme liée à la prise 15. SPÉCIALITÉ : Antigrippine
d’anti-inflammatoires non stéroïdiens; ---------
• Ulcère gastroduodénal en évolution;
• Risque hémorragique; ACIDE AMINOCAPROïQUE
• Hypocoagulabilité;
• Lithiase urinaire oxalocalcique; 1. DCI : acide aminocaproïque
• Enfant de moins de 6 ans.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anti-fibrinolytique
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Lié à l’aspirine : Pharmacodynamie : - effet anti-fibrinoly-
• Céphalée, douleur abdominale, ulcère gas- tique par inhibition des activateurs du plas-
trique, hémorragie digestive, hypersensi- minogène.
bilité, œdème, uricaire, asthme, réaction Pharmacocinétique : - résorption rapide et
anphylactique, anémie ferriprive, syndrome complète par le tractus gastro-intestinal,
hémorragique, bourdonnement d’oreille, - élimination essentiellement rénale 80%, -
acuité auditive (diminution). faible métabolisation.
Lié à la caféine : possibilité d’excitation, d’in- 4. INDICATIONS : - hyperfibrinolyse, -intolé-
somnie, de palpitations. rance aux produits iodes, -gastrite hémorra-
gique, - maladie de Von Willebrand.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
Anticoagulants oraux, héparine, méthotrexa- 5. CONTRE-INDICATIONS
te, AINS, ticlopidine, antigoutteux, antidiabé- • Grossesse;
tiques, corticoïdes, diurétiques, interférons, • Insuffisance rénale sévère;
pansements gastro-intestinaux. • Coagulopathies de consommation;
• Trouble de l’hémostase.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Prudence en cas d’insuffisance rénale, 6. EFFETS INDESIRABLES : - diarrhée, hypo-
d’asthme, d’antécédent d’ulcère gastroduo- tension orthostatique, prurit, érythème,
dénal ou d’hémorragie digestive; éruption cutanée, nausée, conjonctivite,

17
congestion nasale, brûlure épigastrique, 4. INDICATIONS
ictère grave, nécrose musculaire, rhabdo- • Traitement et prévention de la carence en
myolyse, crise convulsive, délire aigu, insuf- vitamine C (scorbut);
fisance rénale, CIVD, acidose métabolique,
calcémie(augmentation). • Traitement non démontrée de diverses affec-
tions infectieuses (grippes, coryza…);
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas • Traitement d’appoint de l’asthénie fonctionnelle;
d’interactions connues jusqu’à ce jour.
• Supplémentation en vitamine C lors de l’ali-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE mentation parentérale totale;
• Risque d’acidose métabolique, d’hypercalcé-
• Traitement symptomatique et complémen-
mie et de délire aigu (réversible en quelques
taire des intoxications aiguës par substances
minutes) en cas d’insuffisance rénale ;
méthémoglobinisantes (forme injectable).
• La carence en lysine et les anomalies du
complément favorisent la survenue de né-
crose musculaire ; 5. CONTRE-INDICATIONS
• En cas de troubles de l’hémostase, effectuer • Hypersensibilité à l’un des composants.
un examen de la crase sanguine avant et en • Lithiases rénales oxalocalciques pour des do-
cours de traitement ; ses supérieures à 1 g/jour.
• En cas d’intolérance aux produits de
contraste radiologiques : injection IV préven- 6. EFFETS INDESIRABLES
tive et/ou curative. • Brûlures gastriques, diarrhées, hémolyse
chez les déficients en G6PD, lithiases oxa-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT liques, cystiniques et uriques, risque de réac-
Grossesse : utilisation contre-indiquée tions allergiques, scorbut du nouveau-né en
cas d’administration chez la femme enceinte.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• A fortes doses (> 2 g/jour), l’acide ascor-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : bique peut interférer avec les tests biolo-
comprimé, solution injectable. giques suivants : dosages de la créatinine et
du glucose, sanguins et urinaires (contrôle
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION du diabète par tigette à la glucose-oxydase);
Dose usuelle par voie orale: 200-500 mg/ • Anticoagulants coumariniques;
kg/j en 4 à 6 prises, dose initiale de 5 g sui- • Deferoxamine.
vie d’une dose de 1-1, 25 g toutes les heures.
Dose maximale : 30 g/j. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Dose usuelle par voie intraveineuse (injec- • Possibilité de réactions allergiques, y com-
tion lente) : mêmes doses que par voie orale. pris d’asthme ;
• Réévaluer le traitement en cas de persis-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- tance des troubles au-delà de 10 jours de
sage rapporté jusqu’à ce jour. traitement ;
• Ne pas prendre la vitamine C en fin de journée ;
14. CONSERVATION : conditions générales de • Prudence dans les maladies avec surcharge
conservation des médicaments. de fer (hémochromatose).
15. SPECIALITE : Capramol 9. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
--------- Non signalées jusqu’à ce jour.

ACIDE ASCORBIQUE 10. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


Grossesse : administre au besoin.
1. DCI : Acide ascorbique Allaitement : utilisation déconseillée.

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vitamine 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS


Comprimé à croquer 500 mg, comprimé à
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES sucer 500 mg, comprimé effervescent à 1g,
Pharmacodynamie : gélule à 250 mg, 500 mg, sirop à 250 mg/5
Vitamine hydrosoluble largement répandu ml, solution injectable pour perfusion à 10%,
dans les végétaux (fruits frais, légumes vert) solution injectable à 1 g/5 ml.
nécessaire à l’homme pour les réactions
d’oxydo réduction. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Pharmacocinétique : Prévention :
Bonne absorption digestive ; En cas d’apport Enfant : 500 à 1000 mg/jour
supérieur aux besoins, l’excès est éliminé par Adulte : 500 à 1000 mg/jour ; solution injec-
voie urinaire. table : 1 g/jour, voie IV seulement.

18
Traitement : il y a diminution de l’efficacité de ces traite-
Enfant 100 à 300 mg par jour en 3 prises ments.
Adulte 500 à 1000 mg par jour en 3 prises
8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- • Des doses élevées d’acide folique peuvent
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour. masquer une carence en vitamine B12;
• Association au methotrexate : commencer
14. CONSERVATION : T° < 25 °C. l’administration des folates 8 h après le
metho-trexate;
15. SPECIALITES : UPSA-C® ; Vitascorbol® ; Re- • L’utilisation isolée est contre-indiquée dans
doxon®, Ascorvit® les anémies mégaloblastiques dues à une ca-
--------- rence en vitamine B12 où elle entraîne un
épuisement rapide des faibles réserves de
ACIDE FOLIQUE (VITAMINE B9) Vitamine B12 avec risque d’aggravation des
signes neurologiques.

1. DCI : Acide folique 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de


contre-indication.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antianémique
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES Non signalées jusqu’à ce jour.
• Pharmacodynamie :
vitamine du groupe B intervenant comme 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS :
coenzyme au cours de la synthèse des acides Comprimé à 1 mg, 4 mg et 5 mg.
nucléiques et des purines, indispensable à la
maturation des érythrocytes. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Pharmacocinétique : • Adulte : 5 à 15 mg/jour
- Absorption rapide (5 à 20 min) • Enfant : 5 à 10 mg/jour
- Distribution dans tous les tissus et les li- • Nourrisson : 2,5 à 5 mg/jour pendant 1 mois
quides de l’organisme. dans les carences puis si besoin 5 mg /se-
- Élimination urinaire et fécale. maine.

13. SURDOSAGE / INTOXICATION : Un apport ex-


4. INDICATIONS :
cessif d’acide folique est suivi d’une augmen-
• Traitement des anémies mégaloblastiques
tation de l’élimination urinaire.
par carence en acide folique;
• Prévention primaire et secondaire des ano- 14. CONSERVATION : à conserver dans le condi-
malies de fermeture du tube neural de l’em-
tionnement primaire d’origine, à l’abri de la
bryon et dans la prévention des anémies
lumière et à T° < 30° c.
aigües chez les patients drépanocytaires;
• Troubles chroniques de l’absorption intesti- 15. SPÉCIALITÉ : SPECIAFOLDINE
nale quelle que soit leur origine;
• Carences d’apport : malnutrition, éthylisme; ---------
• Grossesse, en cas de carence prouvée;
• Déficit congénital en dihydrofolate-reduc- ACIDE FOLIQUE + FER
tase;
• Prévention cardio-vasculaire primaire et se- 1. COMPOSITION : fer, vitamine B9
condaire : antioxydant, hyperhomoscystei-
nemie (insuffisance rénale chronique), anti- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antianémiques
agrégant plaquettaire.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5. CONTRE INDICATIONS : Le fer est nécessaire à la formation de l’hé-
• Allergie à l’un des constituants; moglobine, contenue dans les globules rou-
• Utilisation isolée dans les carences en vita- ges, qui assure le transport de l’oxygène dans
mine B12. le sang.

6. EFFETS SECONDAIRES : 4. INDICATIONS


• Réactions allergiques cutanées (rares), Prévention et traitement de la carence en
troubles gastro-intestinaux. fer et en acide folique lorsque les apports
alimentaires sont insuffisants.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : 5. CONTRE-INDICATIONS : excès de fer dans
• Barbiturique et phénytoine : réduction des l’organisme, intolérance au gluten.
taux plasmatiques et de l’activité de ces an-
tiépileptiques ; 6. EFFETS INDESIRABLES
• En association avec la sulfadiazine-pyrimé- Nausées, constipation, diarrhée.
thamine ou la sulfadoxine-pyriméthamine, Rarement : réaction allergique cutanée.

19
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 4. INDICATIONS
• En raison de la présence de fer, ce médica- • Infections staphylococciques à localisation
ment peut interagir avec les médicaments cutanée, ORL, ostéoarticulaire, broncho-
injectables contenant du fer; pulmonaire, endocardique et septicémique
• Respecter un intervalle de 2 heures entre la (toujours en association dans les infections
prise de ce médicament et celle des cyclines, sévères);
des pansements digestifs ou des médica- • Blépharite bactérienne, conjonctivite bac-
ments contenant de la pénicillamine. térienne, orgelet, kératite bactérienne et
ulcère cornéen (forme gel).
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Un apport en fer sous forme de médicament 5. CONTRE-INDICATIONS
ne peut être décidé que par votre médecin. • Infection urinaire staphylococcique;
La quantité de fer contenue dans une ali- • Insuffisance hépatique;
mentation diversifiée est généralement suf- • Allergie à l’acide fusidique ou aux excipients;
fisante; • Infections mammaires.
• La coloration noire des selles est habituelle
pendant le traitement; 6. EFFETS INDESIRABLES
• Une consommation importante de thé peut • Réactions allergiques avec éruption cuta-
diminuer l’absorption du fer par l’organisme. née, douleurs épigastriques, vomissements,
diarrhées, hyperbilirubinémie avec ou sans
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Peut être uti- ictère, avec ou sans modification des enzy-
lisé pendant la grossesse ou l’allaitement. mes hépatiques (phosphatases alcalines en
particulier), agranulocytose, anémie, throm-
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : bopénie parfois sévère.
comprimé (350 μg d’acide folique et 160,2
mg de sulfate ferreux sesquihydraté). 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
Ciclosporine : risque d’augmentation des
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION concentrations sanguines de ciclosporine et
Femme enceinte : 1 comprimé par jour pen- de créatinine.
dant les 3 derniers mois de la grossesse est
mieux absorbé s’il est pris avec un verre 8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
d’eau avant les repas. En cas de mauvaise • Bilan hépatique régulier chez les prématu-
tolérance digestive, il est possible de le rés, nouveau-nés et sujets ayant une fonc-
prendre au cours des repas. tion hépatique perturbée ;
• Ne pas diminuer la posologie chez les insuffi-
12. CONSERVATION : conditions générales de sants rénaux ;
conservation des médicaments • Tenir compte de la teneur en sodium ;
• Limiter la durée de traitement par voie locale
13. SPECIALITE : Tardyferon B9® (risque de sélection des germes) ;
• Administrer le produit soit dans une veine
--------- périphérique de gros calibre, soit dans une
veine centrale (perfusion).
ACIDE FUSIDIQUE
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
1. DCI : Acide fusidique Grossesse : administrer si c’est nécessaire.
Allaitement : utilisation déconseillée.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique sté-
roïdien de la famille de fusidanines. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
Ne pas mélanger avec d’autres médicaments
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES dans le même flacon de perfusion.
• Pharmacodynamie : Empêche la traduction
de l’ARNm; 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
• Spectre : Aérobies à Gram + : Staphylococcus • Suspensions buvables : 100 mg/2 ml, 250
aureus, Staphylococcus non aureus Anaéro- mg/5 ml ;
bies : Clostridium difficile, Clostridium per- • Poudre pour solution pour perfusion
fringens, Peptostreptococcus, Propionibac- 500 mg ;
terium acnes; • Comprimé pelliculé 250 mg.
• Pharmacocinétique : bonne résorption di-
gestive (70 %), bonne diffusion dans l’os, 12 POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
les sécrétions bronchiques (mais pas dans Comprimé :
le LCR, urine, humeur aqueuse), métaboli- • Adulte : 1 à 1,5 g/j en 2 ou 3 prises;
sation hépatique intense, élimination lente • Enfant > 6 ans : 30 à 50 mg/kg/j;
sous forme métabolisée essentiellement par Injectable :
la bile T ½ : 5 à 6 h, passage transplancentaire • Adulte : 1500 mg/j en 3 perfusions de 500
et dans le lait maternel. mg (la perfusion ne doit pas dépasser 2h);

20
• Nouveau-né, nourrisson et enfant : 20 à 40 6. EFFETS INDÉSIRABLES
mg/kg/jour répartis en 2 ou 3 perfusions; • Vertiges, somnolence, nervosité, céphalées,
• Dissoudre le contenu du flacon de poudre de vision trouble, diarrhée, nausées, vomis-
500 mg avec le contenu du flacon de solvant sements, gastralgies, dyspepsie, anorexie,
(10 ml); pyrosis, ballonnement, constipation, ulcé-
• Cette solution ne doit jamais être adminis- rations digestives avec ou sans hémorragie,
trée par voie IV directe mais doit être pré- hémorragies occultes ou non, insuffisance
alablement diluée dans un volume de 250 rénale avec nécrose papillaire, hématurie
à 500 ml de solution injectable de chlorure et dysurie, réactions d’hypersensibilité cuta-
de sodium à 0,9 % ou 0,45 %, ou de glucose néomuqueuse, respiratoires ou générales.
à 5 % ou 2,5 %.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- • Sels de potassium, diurétiques hyperkalié-
sage rapporté jusqu’à ce jour. miants, IEC, inhibiteurs de l’angiotensine II,
AINS, héparines, ciclosporine et tacrolimus,
14. CONSERVATION : Après ouverture : utiliser triméthoprime : risque d’hyperkaliémie ;
dans les 15 j (gel), peut être conservée 48 • Aspirine et AINS, héparine, anticoagulants
heures à T° < à 25 °C après reconstitution et oraux, thrombolytiques et autres antiagré-
dilution. gants plaquettaires : augmentation du risque
hémorragique ;
15. SPECIALITES : Fucidine® • AINS : risque ulcérogène et hémorragique
--------- digestif (synergie additive) ;
• Lithium : augmentation de la lithémie pou-
vant atteindre des valeurs toxiques ;
ACIDE MEFENAMIQUE • Méthotrexate : augmentation de la toxicité
hématologique du méthotrexate ;
1. DCI : acide méfénamique. • Diurétiques, IEC, inhibiteurs de l’angioten-
sine II : insuffisance rénale aiguë chez le ma-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-inflamma- lade à risque ;
toire, antirhumatismal, non stéroïdien de la • Bêtabloquants : réduction de l’effet antihy-
famille des fénamates. pertenseur ;
• Ciclosporine : risque d’addition des effets
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES: néphrotoxiques (sujets âgés).
Pharmacodynamie : - inhibition de la syn- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
thèse des prostaglandines: antalgique, anti- • Rique de manifestation allergique plus élevé
pyrétique, anti-inflammatoire, inhibiteur de en cas d’asthme associé à une rhinite chro-
courte durée des fonctions plaquettaires. nique, à une sinusite et/ou à une polypose
Pharmacocinétique : nasale ;
• Il a été décrit des cas d’infertilité secondaire
• Résorption digestive rapide, - T ½ plasma-
anovulatoire par non-rupture du follicule de
tique de 2 à 4 h, - forte liaison aux protéines
De Graaf, réversibles ;
plasmatiques, - métabolisation hépatique,
• Prudence et surveillance particulière chez les
- straverse la barrière plasmatique, excrété
malades ayant des antécédents digestifs ;
dans le lait maternel sous forme de traces,
• Interrompre le traitement en cas de diarrhée
- élimination essentiellement urinaire (67 %)
et d’éruption cutanée ;
et fécale (10 à 20 %).
• Réduire la posologie chez le sujet âgé ;
• Surveillance nécessaire de la diurèse et de la
4. INDICATIONS
fonction rénale chez les insuffisants cardia-
• Traitement symptomatique des douleurs ques, hépatiques et rénaux chroniques, chez
d’intensité légère à modérée (céphalées, les patients prenant un diurétique, après une
douleurs dentaires); intervention chirurgicale majeure ayant en-
• Douleurs de l’appareil locomoteur; traîné une hypovolémie, et particulièrement
• Dysménorrhées après recherche étiologique; chez les sujets âgés.
• Ménorragies fonctionnelles.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
5. CONTRE INDICATIONS • Jusqu’à 12 semaines d’aménorrhée : ne pres-
• Antécédents d’allergie ou d’asthme à l’acide crire que si nécessaire.
méfénamique ou aux substances d’activité • Entre 12 et 24 semaines d’aménorrhée : une
proche telles qu’autres AINS, aspirine; prise brève ne doit être prescrite que si né-
• Ulcère gastroduodénal en évolution; cessaire, prise prolongée est fortement dé-
• Insuffisance hépatocellulaire sévère; conseillée.
• Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée; • Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée : tou-
• Insuffisance rénale sévère. te prise est contre-indiquée. Une prise par

21
mégarde justifie une surveillance cardiaque matismes abarticulaires tels que tendinites,
et rénale, foetale et/ou néonatale selon le bursites;
terme d’exposition. • Traitement symptomatique de la douleur
• Eviter l’administration chez la femme qui allaite. au cours des manifestations inflammatoires
dans les domaines ORL et stomatologique.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 5. CONTRE INDICATIONS
• Antécédents d’allergie ou d’asthme à l’acide
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : gé- niflumique ou aux substances d’activité
lule à 250 mg proche, telles que autres AINS, aspirine;
• Antécédents d’allergie à l’un des excipients;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Ulcère gastroduodénal en 12 semaines d’amé-
Réservé à l’adulte et à l’enfant > 12 ans norrhée : ne prescrire que si nécessaire;
• Traitement des douleurs : 250-500 mg par • Entre évolution;
prise, 3x/j; • Insuffisance hépatocellulaire sévère, insuffi-
• Traitement des dysménorrhées : 500mg 3x/j; sance rénale sévère, insuffisance cardiaque
• Traitement des ménorragies fonctionnelles sévère non contrôlée;
inexpliquées : 500 mg 1-3x/j, dès le premier • Enfant de moins de 12 ans;
jour des règles, pendant 2 à 5 j, sans dépas- • Peau lésée (pommade et gel).
ser 5 j de traitement par cycle.
6. EFFETS INDÉSIRABLES
13. SURDOSAGE / INTOXICATION • Réactions d’hypersensibilité, sensations
Symptômes : somnolence, état confusionnel, vertigineuses, nausées, diarrhées, vomisse-
rarement vomissements, diarrhée, tachycar- ments, douleurs épigastriques, troubles du
die, acouphènes, oligurie, coma. transit, ulcères, perforations, colite hémor-
Conduite à tenir : transfert immédiat en mi- ragique, ulcérations digestives avec ou sans
lieu hospitalier, évacuation rapide du produit hémorragies occultes ou non, insuffisance
ingéré par lavage gastrique, charbon activé, rénale aiguë, néphrites interstitielles, syn-
pour diminuer l’absorption et ainsi réduire les dromes néphrotiques exceptionnels, fluo-
taux sériques, traitement symptomatique. rose osseuse après des traitements de plu-
sieurs années à fortes doses.
14. CONSERVATION : conditions générales de
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
conservation des médicaments.
• Sels de potassium, diurétiques hyperkalié-
miants, IEC, inhibiteurs de l’angiotensine II,
15. SPÉCIALITÉS : PONSTYL®, MEFTAL
AINS, héparines, ciclosporine et tacrolimus,
--------- triméthoprime : risque d’hyperkaliémie;
• Aspirine et AINS, héparine, anticoagulants
ACIDE NIFLUMIQUE oraux, thrombolytiques et autres antiagré-
gants plaquettaires: augmentation du risque
hémorragique;
1. DCI : acide niflumique • AINS : risque ulcérogène et hémorragique
digestif (synergie additive);
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-inflamma- • Lithium : augmentation de la lithémie pou-
toires, antirhumatismaux non stéroïdiens vant atteindre des valeurs toxiques;
(fénamate). • Méthotrexate : augmentation de la toxicité
hématologique du méthotrexate;
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : • Diurétiques, IEC, inhibiteurs de l’angioten-
Pharmacodynamie : -inhibe la synthèse des sine II : insuffisance rénale aiguë chez le ma-
prostaglandines : propriétés antalgique, an- lade à risque;
tipyrétique et anti-inflammatoire, inhibition • Bêtabloquants : réduction de l’effet antihy-
de courte durée des fonctions plaquettaires. pertenseur;
Pharmacocinétique : - résorption digestive • Ciclosporine, tacrolimus : risque d’addition
rapide, -faible passage dans le lait maternel, - des effets néphrotoxiques (sujets âgés).
très forte liaison aux protéines plasmatiques
> 90 %, -T ½ d’élimination 4 à 6 h, - élimina- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
tion essentiellement urinaire et fécale. • Risque de manifestation allergique accru
en cas d’asthme associé à une rhinite chro-
4. INDICATIONS : nique, à une sinusite et/ou à une polypose
• Traitement symptomatique au long cours : nasale ;
des rhumatismes inflammatoires chroniques • Arrêter le traitement en cas de survenue
(polyarthrite rhumatoïde) ; de certaines d’hémorragies gastro-intestinales ou d’ul-
arthroses douloureuses et invalidantes; cères/perforations ;
• Traitement symptomatique de courte durée • Prudence et surveillance particulière chez les
des poussées aiguës : d’arthroses, des rhu- malades ayant des antécédents digestifs ;

22
• Précaution dans les affections infectieuses ACIDE PIPEMIDIQUE
ou comportant un risque infectieux ;
• Infertilité secondaire anovulatoire par non- 1. DCI : Acide pipémidique
rupture du follicule de De Graaf possible,
réversible à l’arrêt du traitement ; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Agent antibacté-
rien de synthèse de la famille des quinolones.
• Surveillance nécessaire de la diurèse et de
la fonction rénale chez les insuffisants car- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
diaques, hépatiques et rénaux chroniques,
Spectre :
chez les patients prenant un diurétique,
après une intervention chirurgicale majeure Aérobies à Gram - : Acinetobacter bauman-
ayant entraîné une hypovolémie, et particu- nii, Citrobacter freundii, Enterobacter cloa-
lièrement chez les sujets âgés; cae, E. coli, klebsiella, Morganella morganii,
Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Providen-
• Ne pas appliquer sur les muqueuses, ni sur
cia, serratia.
les yeux. (pommade et gel).
Pharmacocinétique : Absorption intense et
rapide. T ½ sérique maximale : 3 à 4 h. Bonne
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT diffusion humorale et tissulaire. Liaison aux
• 12 et 24 semaines d’aménorrhée : une prise protéines plasmatiques : 20 %. Biotransfor-
brève ne doit être prescrite que si néces- mation très faible (inférieure à 4 %). Elimina-
saire. Une prise prolongée est fortement dé- tion urinaire sous forme active.
conseillée.
• Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée : 4. INDICATIONS : Infections urinaires basses
toute prise est contre-indiquée. Une prise non compliquées, aiguës ou récidivantes de
par mégarde justifie une surveillance car- l’adulte.
diaque et rénale, foetale et/ou néonatale
selon le terme d’exposition. 5. CONTRE-INDICATIONS:
• Eviter de les administrer chez la femme qui • Hypersensibilité à l’un des composants ou à
allaite. un produit de la famille des quinolones.
• Antécédents de tendinopathie avec une fluo-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : roquinolone ou avec l’acide pipémidique.
non signalées jusqu’à ce jour. • Déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogé-
nase.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS • Enfant de moins de 15 ans.
Gélule 250 mg, Pommade 3%, Gel pour ap-
6. EFFETS INDESIRABLES :
plication locale à 2,5 %.
• Vertiges, troubles de l’équilibre gastralgies,
nausées, vomissements, diarrhée, œdème
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
de Quincke, choc anaphylactique, photosen-
Gélule : - enfant à partir de 12 ans : 500-750
sibilisation, très rarement, éruptions cuta-
mg/j, - adulte : 750 à 1000 mg/j ,1 500 mg/j
nées, urticaire et tendinite.
dans les manifestations inflammatoires sé-
vères. A prendre au cours des repas.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
Gel et pommade : 1 application, 3x/j.
• Anticoagulants oraux : augmentation de leur
activité.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
• Corticothérapie : tendinites et la rupture de
Symptômes : signes d’irritation digestive, tendon.
somnolence, céphalées, glomérulonéphrite
aiguë, réversible sans séquelle. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Pommade et gel : exacerbation des effets in- • Exposition au soleil ou aux rayonnements ul-
désirables : irritation, érythème, prurit. traviolets prohibée ;
• Arrêter le traitement en cas d’apparition de
Conduite à tenir : transfert immédiat en mi- signes de tendinite.
lieu hospitalier, évacuation rapide du pro-
duit ingéré par lavage gastrique, charbon 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
activé pour diminuer l’absorption et ainsi Grossesse : Utilisation si besoin, quel qu’en
réduire les taux sériques, traitement symp- soit le terme.
tomatique, en cas de trop grande application Allaitement : Possible sauf déficit (ou suspi-
cutanée, rincer abondamment à l’eau. cion de déficit) en G6PD chez le nouveau-né.

14. CONSERVATION : T° < 25°C (pommade) 10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION


Comprimé enrobé à 400 mg.
15. SPÉCIALITÉS : NIFLUGEL®, NIFLURIL®. 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
--------- Adulte : 400 mg matin et soir.

23
Pas d’adaptation posologique chez l’insuffi- ACIDE SALICYLIQUE, DIETHYLAMINE
sant rénal sévère et l’insuffisant hépatique.

12. SURDOSAGE / INTOXICATION 1. COMPOSITION : acide salicylique, diéthyla-


Lavage gastrique si l’ingestion du produit est mine.
récente, diurèse forcée si le produit est déjà
absorbé et, si besoin, réanimation. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : topique anti-in-
flammatoire.
13. CONSERVATION : A l’abri de la lumière et à T°
ambiante. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Association à visée antalgique.
14. SPECIALITE : Pipram® Fort
--------- 4. INDICATIONS :
Douleurs d’origine musculaire et tendino-
ACIDE SALICYLIQUE ligamentaire.

1. DCI : acide salicylique 5. CONTRE-INDICATIONS:


Hypersensibilité à l’un des composants ou
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anti-inflamma- aux salicylés.
toire non stéroïdien
Application sur les muqueuses, application
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : -anti-
oculaire, dermatose suintante au point d’ap-
septique local ; - kératolytique.
plication, eczéma.
4. INDICATIONS Lésion infectée, plaie, application sous occlu-
Cors, durillons, oeils-de-perdrix et verrues. sion.

5. CONTRE-INDICATIONS 6. EFFETS INDESIRABLES :


• Hypersensibilité ou antécédent d’allergie à Réaction allergique cutanée.
l’un des constituants.
• Corps infectés 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas
d’interactions connues jusqu’à ce jour.
6. EFFETS INDESIRABLES
• Irritation de la peau, sensation de brûlure. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 7 ans.
Pas d’interactions connues jusqu’à ce jour. Se laver les mains après utilisation.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


• Prudence chez les artéritiques, les diabé- Ne pas appliquer sur les seins en cas d’allai-
tiques et les sujets atteints de neuropathies; tement.
- ne doit pas être appliqué sur de grandes
surfaces, - en cas d’échec après 1 mois du
traitement ou de récidive, la conduite à tenir 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
doit être réévaluée (rechercher la cause et non signalées jusqu’à ce jour.
de la traiter en conséquence), - ne pas utili-
ser sur les muqueuses, -ne pas déborder sur 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
la peau saine, - interrompre le traitement en crème (acide salicylique 6,54 g, diéthylamine
cas de douleur, d’irritation, d’ulcération ou 3,46 g) : tube 40 g.
de saignements, - l’utilisation chez l’enfant <
6 ans nécessite un avis médical.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ne pas l’utili- - Appliquer en massages locaux sur la zone
ser pendant la grossesse par mesure de pré- douloureuse 2 à 3 fois par jour, jusqu’à péné-
caution (collyre 0,1%). tration complète.
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : So-
lution pour application locale. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Symptômes : accidents neurologiques à type
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION de convulsions chez le nourrisson et chez
Appliquer tous les matins à l’aide de l’appli- l’enfant.
cateur en veillant à ne pas déborder sur la
peau saine. Laisser sécher. 14. CONSERVATION : conditions générales de
12. CONSERVATION : - produit inflammable, à conservation des médicaments.
tenir éloigné de toute source de chaleur.
15. SPECIALITE : Algésal®
13. SPECIALITES : Coricide Le Diable® ; Diable vert.
--------- ---------

24
ACIDE TIAPROFENIQUE détresse respiratoire aiguë, œdème pulmo-
naire, élévation des transaminases, throm-
1. DCI : acide tiaprofénique bocytopénie, hépatite (exceptionnellement),
insuffisance rénal aiguë (dose-dépendante),
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anti-inflamma- oligurie, syndrome néphrotique, anémie,
toire non stéroïdien (arylcarboxylique). leucopénie, cystite chronique (en usage pro-
longé), complications infectieuses cutanées
et des tissus mous au cours de la varicelle
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
(rare), hyperkaliémie.
- Pharmacodynamie :
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• Inhibiteur de la prostaglandine synthétase :
activité antalgique, activité anti-inflamma- • Autres AINS (y compris les salicylés à fortes
toire, activité antipyrétique, inhibition des doses), anticoagulants oraux, héparine à
fonctions plaquettaires. dose curative ou chez les sujets âgés, difluni-
sal, lithium, méthotrexate ;
- Pharmacocinétique : • Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de
• Absorption digestive rapide, métabolisation conversion (IEC), inhibiteurs de l’angioten-
hépatique, T½ élimination 1,5-2,5 h, passage sine II ;
transplacentaire et faible passage dans le lait • Méthotrexate utilisé à faibles doses ;
maternel, excrétion sous forme de métabolite. • Autres antiagrégants plaquettaires (ticlopi-
dine, clopidogrel, tirofiban, eptifibatide et
4. INDICATIONS : abciximab, iloprost) ;
• Autres hyperkaliémiants (sels de potassium,
Traitement symptomatique au long cours : diurétiques hyperkaliémiants, inhibiteurs de
• des rhumatismes inflammatoires chroniques, l’enzyme de conversion, inhibiteurs de l’an-
• de certaines arthroses douloureuses et inva- giotensine II, autres AINS, héparines [de bas
lidantes ; poids moléculaires ou non fractionnées], ci-
closporine et tacrolimus, triméthoprime).
Traitement symptomatique de courte durée : • Bêtabloquants, Ciclosporine.
• des poussées aiguës d’arthrose, de lombal-
gies ;
• des affections aiguës post-traumatiques bé- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
nignes de l’appareil locomoteur. • Risque de manifestation allergique accru
en cas d’asthme associé à une rhinite chro-
Dysménorrhées après recherche étiologique nique, à une sinusite chronique et/ou à une
Douleur au cours des manifestations inflam- polypose nasale ;
matoires dans les domaines ORL et stomato- • Risque d’hémorragies gastro-intestinales ou
logique. d’ ulcères/perforations élevé chez le sujet
âgé, fragile, de faible poids corporel, le ma-
lade soumis à un traitement anticoagulant
5. CONTRE INDICATIONS :
ou antiagrégant plaquettaire ;
• Grossesse (4 derniers mois)
• Arrêter le traitement en cas d’hémorragie
• Hypersensibilité aux AINS, aux arylcarboxy-
gastro-intestinale ou d’ulcère et d’éruptions
liques, aux salicylés, à l’un des composants.
localisées ;
• Antécédent de crise d’asthme liée à la prise
• Infertilité secondaire anovulatoire par non-
d’AINS.
rupture du follicule de De Graaf possible
• Ulcère gastroduodénal en évolution
mais réversible à l’arrêt du traitement ;
• Insuffisance hépatique sévère, rénale sévère
• Eviter l’utilisation en cas de varicelle ;
(clairance de la créatinine < 30 ml/min), car-
• Précaution dans les affections de nature in-
diaque sévère non contrôlée
fectieuse ou comportant un risque infectieux
• Enfant de moins de 15 kg.
même bien contrôlé ;
• Surveillance de la diurèse et de la fonction
6. EFFETS INDÉSIRABLES : rénale recommandée chez les sujets âgés,
• Vertiges, épigastralgies, nausées, vomisse- hypovolémie quelle qu’en soit la cause, in-
ments, diarrhées, constipation ; ulcérations, suffisance cardiaque, insuffisance rénale
hémorragies gastro-intestinales et/ou per- chronique ;
forations, brûlures ou irritations rectales, • Surveillance clinique nécessaire en cas d’HTA
douleurs, prurit, ténesme, rectite, rectorra- ou d’insuffisance cardiaque (risque de réten-
gies, rash cutané, urticaire, prurit, dermite tion hydrosodée) ;
exfoliatrice, angéite, érythème noueux, • Surveillance régulière de la kaliémie en cas
érythème polymorphe, syndrome de Ste- de diabète ou de traitement concomitant
vens-Johnson, syndrome de Lyell ; excep- par des médicaments hyperkaliémiants ;
tionnels cas de photosensibilisation, œdème • Prudence et surveillance particulière chez
de Quincke, choc anaphylactique, asthme, les malades ayant des antécédents digestifs.

25
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Pharmacocinétique :
Bonne résorption par le tube digestif, mé-
Grossesse : toute prise, même ponctuelle, tabolisation hépatique pour une faible frac-
est contre-indiquée au-delà de 24 semaines tion, liaison aux protéines plasmatiques :
d’aménorrhée (5 mois révolus). 95%, T1/2 d’élimination : 6 heures, élimina-
tion voie rénale et biliaire.
Allaitement : il convient d’éviter de les admi-
nistrer chez la femme qui allaite. 4. INDICATIONS :
Hypertension artérielle.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : Traitement symptomatique de la décompen-
non signalées à ce jour. sation œdémateuse, en association au trai-
tement de l’insuffisance cardiaque.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : 5. CONTRE-INDICATIONS :
comprimé sécable à 100 mg, 200 mg, suppo- Insuffisance rénale sévère ;
sitoire à 300 mg Insuffisance hépatocellulaire sévère ;
Maladie hépatique préexistante ;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Insuffisance surrénale ;
Hypokaliémie sévère (inférieure A 3meq/L) ;
Patient Voie d’admi- Posologie Hyponatrémie sévère (inférieure à 130 meq/l) ;
nistration Hyperuricémie sévère ;
Lithiase Urique ;
Adulte PO Attaque : 200 mg Goutte.
3 fois/j
PO Entretien : à partir 6. EFFETS INDESIRABLES
du 4e jour, 300 ou Asthénie, augmentation de l’urée sanguine,
400 mg/j augmentation de la créatininémie, diminution
de la kaliémie, alcalose hypochloremique.
Suppositoire 2 x 1 suppo/j Hypotension artérielle, hypotension orthos-
E n f a n t PO 10 mg/kg/j tatique, anorexie, nausée, vomissement,
à partir diarrhée, constipation, insuffisance rénale
de 15 fonctionnelle, aggravation de l’insuffisance
kg rénale, diminution de la natrémie, hypona-
trémie de dilution, hyponatrémie de déplé-
tion, augmentation glycémie, déséquilibre
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : du diabète, augmentation transaminases,
Symptômes : nausée, vomissement, diar- paresthésie, vertige , céphalée.
rhée, douleur abdominale, ulcération et per- Insuffisance rénale aiguë, néphropathie in-
foration gastrique, hémorragie. terstitielle aiguë, déshydratation extracel-
CAT : transfert immédiat en milieu hospita- lulaire, crise de goutte, toxicité hépatique,
lier, évacuation rapide du produit ingéré par augmentation de la bilirubinémie conjuguée,
lavage gastrique, traitement symptomati- augmentation de phosphatases alcalines,
que. ictère ; hépatite cytolytique, hépatite chro-
nique active, cirrhose hépatique, hypertrigly-
14. CONSERVATION : T° < 25 °C. ceridémie, confusion mentale.

15. SPÉCIALITÉS : Surgam. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :


Anticoagulants : risque hémorragique par
--------- potentialisation des anticoagulants oraux.
Laxatifs : hypokaliémie.

ACIDE TIENILIQUE 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


Assurer une bonne hydratation en début de
1. DCI : acide tiénilique traitement ;
Respecter un intervalle libre de 3 jours en
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : cas de substitution de l’acide tiénilique à un
Diurétique, uricosurique. autre diurétique ;
Arrêter le traitement en cas d’atteinte hépa-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES tique (asthénie, amaigrissement, anorexie,
Pharmacodynamie : nausées) et faire un bilan biologique hépatique ;
Diurétique par action au niveau du segment Utiliser avec prudence en cas de diabète,
cortical de dilution, uricosurique par inhibi- d’insuffisance respiratoire chronique, chez le
tion de la réabsorption de l’acide urique par cardiaque digitalisé, chez le sujet âgé, chez le
le tubule proximal. Ne modifie pas la filtra- sujet déshydraté. Positivation du test lors des
tion glomérulaire. contrôles antidopages.

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9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT brales (en raison du risque d’œdème céré-
Grossesse : contre-indiquée durant les 3 pre- bral et de convulsions).
miers mois.
Allaitement : utilisation contre-indiquée. 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Malaise avec hypotension, manifestations
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : thromboemboliques, nausée, vomisse-
Non signalées jusqu’à ce jour. ments, diarrhée, convulsions, particulière-
ment en cas de facteur de risque ou d’an-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : Comprimé técédents de convulsions ainsi qu’en cas de
mésusage, urticaire, angio-œdème, choc
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : anaphylactique et des éruptions cutanées
Adulte : voie orale : 250 à 500mg/jour en 1 diverses.
ou 2 prises (maximum : 1g/jour).
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- d’interactions connues à ce jour.
sage rapporté jusqu’à ce jour.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
14. CONSERVATION : conditions générales de • Ne pas administrer en cas d’antécédent de
conservation des médicaments. convulsions ;
• Risque d’anurie mécanique en cas d’hématu-
15. SPECIALITES rie d’origine rénale ;
Diflurex® • Prudence chez les patients ayant un ou plu-
sieurs facteurs de risque de maladie throm-
--------- boembolique, et en particulier chez les pa-
tientes sous estroprogestatifs ;
ACIDE TRANEXAMIQUE • Ne pas injecter par voie intramusculaire ;
• Réduire la posologie en fonction de la créati-
ninémie ;
1. DCI : Acide tranexamique • L’injection IV doit être lente.

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anti fibrinolytique 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :


• Grossesse : ne pas donner au premier tri-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : mestre.
Pharmacodynamie : • Allaitement : utilisation déconseillée.
• Développe une action antihémorragique par
inhibition des activités fibrinolytiques de la 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
plasmine. • Ne pas le mélanger ni l’injecter simultané-
Pharmacocinétique : ment à l’urokinase.
• Absorption per os rapide avec Cmax entre la • Ne pas mélanger avec certains hypertenseurs
2e et la 3e heure, T ½ d’élimination en IV : (bitartrate de noradrénaline, chlorhydrate de
3 heures. Distribution dans le compartiment désoxyépinéphrine, bitartrate de métarami-
cellulaire et LCR, T1/2 d’élimination per os : nol), avec des benzylpénicillines, des tétracy-
1 heure, éliminé sous forme inchangée dans clines (chlorhydrate de tétracycline, nitrate
les urines (90 %), traverse le placenta. de rolitétracycline, rolitétracycline), avec du
dipyridamole ou du diazépam, sous peine de
voir apparaître des modifications de colora-
4. INDICATIONS :
tion ou des précipités.
• Etats fibrinolytiques primitif généralisé, trai-
tement à effet fibrinolytique. 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
• Ménorragies et métrorragies, hémorra- - Comprimé pelliculé à 500 mg, Solution buvable
gies digestives, hématuries d’origine basse, à 1 g/10 ml, Solution injectable IV à 0,5 g/5 ml
hémorragies opératoires otorhinolaryngo-
logiques (adénoïdectomies et amygdalecto- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
mies).
Patient Formes galéni- Posologie
ques
5. CONTRE INDICATIONS :
• Antécédent d’accident thromboembolique Adulte Comprimé 4 x 8 cp/j en 2
veineux et artériel. ou 3 prises
• États fibrinolytiques réactionnels à une coa- Solution buvable 2 à 4 amp buv/j
gulopathie de consommation.
• Insuffisance rénale grave (risque d’accumu- solution injecta- 2 ou 3
lation). ble (IV lente) injections/j
• Antécédent de convulsions. Enfant Sup 20 mg/kg/jour
• Solution injectable : injections intrathécales,
intra ventriculaires et applications intracéré- Lorsque la créatinine sérique est :

27
• 120 et 250 μmol/l : 10 mg/kg, deux fois par 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
jour, • Surveillance rectocolique recommandée en
• 250 et 500 μmol/l : 10 mg/kg, une fois par 24 cas de traitement administré au long cours ;
heures, 500 μmol/l et plus : 10 mg/kg toutes • Vérifier l’efficacité du traitement par image-
les 48 heures. rie au bout du 6e mois dans le traitement de
la lithiase biliaire cholestérolique ;
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- • Surveillance de la fonction hépatique en cas
sage n’a été rapporté à ce jour. de cirrhose compliquée d’insuffisance hépa-
tocellulaire ou de cholestase majeure ;
14. CONSERVATION : conditions générales de • Surveillance des transaminases et phospha-
conservation des médicaments. tases alcalines en début de traitement puis
régulièrement tous les 3 mois, cholécysto-
15. SPÉCIALITÉ : EXACYL graphie orale ou échographie de contrôle à
partir du 6ème mois ;
--------- • Les patientes susceptibles d’être enceintes
doivent prendre une contraception de préfé-
rence mécanique (préservatif).
ACIDE URSODESOXYCHOLIQUE
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
1. DCI : acide ursodésoxycholique contre- indiquée.

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antilithiasique bi- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


liaire. non signalées jusqu’à ce jour.

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :


Pharmacodynamie : - dépourvu de pro- Comprimé pelliculé à 150 mg, 250 mg , Gé-
priétés détergentes, - effet sur la circulation lule à 200 mg.
entérohépatique des acides biliaires endo-
gènes: augmentation de leur sécrétion bi- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
liaire, inhibition de leur réabsorption active Lithiase biliaire cholestérolique : 7,5 mg/
par l’intestin, diminution de leur concentra- kg/j chez un sujet de poids standard ; chez
tion sanguine, - diminue la saturation de la l’obèse 10 mg/kg/j , en une prise le soir, soit
bile en cholestérol. en deux prises matin et soir pendant 6 mois.
Pharmacocinétique : - résorption jéjuno- Le traitement peut dépasser 1 an si les calculs
iléale passive, - conjugaison hépatique à la ont un diamètre supérieur à 1 cm.
glycine et à la taurine puis excrétion biliare Hépatopathies cholestatiques : 13 à 15 mg/
avec cycle entérohépatique et élimination kg/j, augmenter progressivement la dose par
paliers pour obtenir cette posologie après 4
fécale.
et 8 semaines de traitement.
Dans les hépatopathies cholestatiques com-
4. INDICATIONS
pliquant la mucoviscidose : 20 mg/kg/j.
• Lithiase biliaire cholestérolique : lithiases
La dose journalière est à répartir en deux pri-
vésiculaires pauci ou asymptomatiques (ra-
ses, matin et soir, au moment des repas.
diotransparents, diamètre <15 mm), chez les
patients présentant une contre-indication 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
majeure à la chirurgie. sage rapporté jusqu’à ce jour.
• Hépatopathies cholestatiques chroniques
(cirrhose biliaire primitive, cholangite sclé- 14. CONSERVATION : conditions générales de
rosante, atteinte hépatique de la mucovisci- conservation des médicaments.
dose).
15. SPÉCIALITÉS : DELURSAN®, URSOLVAN®
5. CONTRE INDICATION : Femme enceinte (CI
relative). ---------

6. EFFETS INDÉSIRABLES : diarrhée (très rares), ACIDE VALPROÏQUE


prurit (en début de traitement en cas de cho-
lestase sévère). 1. DCI : acide valproïque

7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiépileptique


• Cholestyramine : diminution de l’effet des
acides biliaires. Prendre cette dernière à un 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
intervalle de 5 h. Pharmacodynamie :
• Associations déconseillées avec les médica- • Effet anticonvulsivant, diminue la durée des
ments hépatotoxiques. phases intermédiaires de sommeil avec une

28
augmentation concomitante de sommeil • Nimodipine : risque de majoration de l’effet
lent. hypotenseur de la nimodipine.
Pharmacocinétique :
• Résorption intestinale complète, biodisponi- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
bilité sanguine : 100 %, forte liaison aux pro- • Surveiller la fonction hépatique avant et pen-
téines plasmatiques, T 1/2 : 8 à 20 heures; dant les 6 premiers mois du traitement ;
diffusion dans le placenta, le lait maternel et
• Arrêter le traitement si taux de prothrom-
LCR, métabolisation hépatique, élimination
bine anormalement bas et d’hépatite cyto-
urinaire.
lytique avérée ;
4. INDICATIONS : • Diminuer la posologie en cas d’insuffisance
• Epilepsies généralisées et partielles. rénale ;
• Prévention des récidives de convulsions hy- • Ne pas utiliser en cas de déficit enzymatique
perpyrétiques du cycle d’urée ;
• Troubles de comportement liés à l’épilepsie • Surveiller l’hémostase avant la mise en
• Psychose maniaco-dépressive et dans la pré- route du traitement ;
vention des rechutes
• Utiliser en monothérapie chez l’enfant de < 3
ans ;
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Antécédent d’hypersensibilité à l’un des • Chez l’enfant de < 15 ans, éviter la prescrip-
constituants du médicament. tion simultanée de dérivés salicylés, compte
• Hépatite aiguë ou chronique tenu du risque d’hépatotoxicité et du risque
• Antécédent personnel ou familial d’hépatite hémorragique ;
sévère, notamment médicamenteuse. • En cas de nécessité, l’association d’autres an-
• Porphyrie hépatique tiépileptiques doit être réalisée de manière
• Méfloquine, millepertuis. progressive ;
• Peser le rapport bénéfice/risque en cas de
6. EFFETS INDESIRABLES : lupus érythémateux disséminé ; ;
• Somnolence, céphalées, ataxie, hépatopa- • Un examen hématologique incluant pla-
thie, syndromes parkinsoniens réversibles, quettes, temps de saignement et bilan de coa-
troubles cognitifs, états confusionnels ou gulation est recommandé avant le traitement,
convulsifs, nausées, vomissements, gastral- avant une intervention chirurgicale et en cas
gies, diarrhées, hyperammoniémie isolée et d’hématomes ou de saignements spontanés ;
modérée sans modification des tests biolo-
giques hépatiques, hyponatrémie, chute • S’assurer que la femme en âge de procréer
de cheveux, tremblements fins d’attitude, ; n’est pas enceinte et instaurer une méthode
thrombopénies, diminution du fibrinogène de contraception efficace avant la mise sous
ou d’allongement du temps de saignement, traitement ;
anémie, macrocytose, leucopénie, réactions • La forme comprimé n’est pas adaptée à l’enfant
cutanées, prise de poids, aménorrhées. de moins de 6 ans (risque de fausse-route).

7 . INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prise décon-


• Méfloquine : risque de survenue de crises seillée.
épileptiques.
• Millepertuis : risque de diminution des 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
concentrations plasmatiques et de l’effica- non signalées jusqu’à ce jour.
cité de l’anticonvulsivant.
• Lamotrigine : risque majoré de réactions
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS:
cutanées graves (syndrome de Lyell) et aug-
comprimés LP de 500 mg et 750 mg, com-
mentation des concentrations plasmatiques
primés enrobé 500 mg, solution buvable 200
de lamotrigine.
mg/ml, sirop 57,64 mg/ml : flacon de 150 cc.
• Aztréonam, imipénem, méropénèm : risque
de survenue de crises convulsives
• Carbamazépine, phénobarbital, primidone 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
phénytoïne : augmentation des concentrations Adulte : 20 à 30 mg/kg /j en 2 ou 3 prises au
plasmatiques de ces derniers avec signes de cours des repas.
surdosage. De plus, diminution des concentra- Enfant : 30 mg/kg/j en 2 ou 3 prise au cours
tions plasmatiques d’acide valproïque. des repas (en 2 prises chez les patients de
• Felbamate : augmentation des concentra- moins de 1 an, en 3 prises chez les patients >
tions sériques de l’acide valproïque, avec 1 an).
risque de surdosage.
• Topiramate : risque de survenue d’hyperam- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
moniémie ou d’encéphalopathie, générale- Symptômes : coma avec hypotonie muscu-
ment attribuées au valproate. laire ; myosis ; hyporéflexie, diminution de

29
l’autonomie respiratoire, acidose métabolique, 10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
quelques cas d’hypertension intracrânienne
liée à un œdème cérébral ont été décrits Indications Dose quotidien- Durée du traite-
Traitement : évacuation digestive ; traite- ne ment
ment symptomatique ; diurèse osmotique.
Oxyurose Enfant de 1 à 2 Prise unique à
14. CONSERVATION : -Comprimés : T° < 30 °C et ans : 200 mg, répéter après 7
à l’abri de l’humidité. soit 5 ml de susp. jours
- Sirop : après ouverture, à conserver à T° < 25 °C. buv.
Adulte et enfant
15. SPECIALITE : DEPAKINE de +2 ans : 400
mg, soit 10 ml
--------- de susp. buv. ou
1 cp.
ALBENDAZOLE Ascari- Enfant de 1 à 2 Une prise uni-
diose ans : 200 mg, que
1. DCI : albendazole Ankylos- soit 5 ml de susp.
tomose buv.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antihelminthique T r i - Adulte et enfant
chocépha- de +2 ans : 400
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES lose mg, soit 10 ml
Pharmacodynamie : - Actif sur les néma- de susp. buv. ou
todes, les cestodes et certains protozoaires 1 cp.
comme le Giardia intestinalis ; Anguillu- Enfant : 400 mg, Unie prise par
• Inhibe la polymérisation des tubulines et lose soit 10 ml de jour pendant 3
leur incorporation dans les microtubules, Taeniase susp. buv. ou 1 jours
bloquant ainsi l’absorption du glucose par cp.
les parasites et provoquant leur mort.
Pharmacocinétique : très faible résorption Giardiase Enfant : 400 mg, Une prie/j pen-
digestive (<5%), élimination essentiellement soit 10 ml de dant 5 jours
biliaire. susp. buv. ou 1
cp.
4. INDICATIONS : Oxyurose, ascaridiose, anky- Trichinel- Enfant : 15 mg/ Pendant 10 à 15
lostomose, trichocéphalose, anguillulose, lose kg/jour répartis jours selon la sé-
taeniasis, trichinellose. en 2 prises par vérité
jour.
5. CONTRE-INDICATIONS : Adulte : 800
• Hypersensibilité à l’albendazole où à l’un des mg, soit 10 ml
composants. de susp. buv. ou
• Femme enceinte. 1 cp. 2 fois par
jour.
6. EFFETS INDESIRABLES :
• Troubles gastro-intestinaux, céphalées et 11. CONSERVATION : à l’abri de la chaleur et de
vertiges, fièvre, alopécie réversible, leucopé- l’humidité.
nie, pancytopénie, augmentation des transa-
minases, rash, réactions allergiques. 12. SPECIALITES : Zentel®, Tanzol®
---------
7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Surveillance clinique pendant le traitement ;
• Surveillance de la formule sanguine tous les ALBUMINE
15 jours pendant 1 mois, 1 fois par mois pen-
dant 2 mois puis tous les 3 mois ; 1. DCI : Albumine humaine
• Surveillance de la fonction hépatique en dé- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Succédané du
but de traitement ; plasma.
• Le traitement doit être administré pendant
le repas. 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie :
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Substituts du plasma et fractions protéiques
• Grossesse : contre-indiqué au 1er trimestre. plasmatiques.
• Allaitement : pas de contre-indication. Les fonctions physiologiques les plus impor-
tantes de l’albumine tiennent à sa contribu-
9. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : tion à la pression oncotique du sang (stabilise
Comprimés de 400 mg et Solution buvable le volume de sang circulant) et à sa fonction
0,4 g/10 ml. de transporteur.

30
Pharmacocinétique : -T ½ d’environ 19 jours; une solution isotonique, du glucose à 5 % ou
- élimination essentiellement intracellulaire et du chlorure de sodium à 0,9 %.
assurée par les protéases lysosomiales T ½. • Prévention de l’ictère nucléaire, hypo-albu-
minémie profonde et symptomatique, trou-
4. INDICATIONS : bles hémodynamiques du nouveau-né en
• Restauration et maintien du volume de sang cas d’hypovolémie non corrigée par le rem-
circulant lorsqu’un déficit volumique a été plissage aux cristalloïdes : 1 à 2 g/kg (après
établi et que l’utilisation d’un colloïde est ap- dilution au ½).
propriée.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
5. CONTRE INDICATIONS : Symptômes : hypervolémie avec signes
• Hypersensibilité aux préparations d’albu- cliniques de surcharge cardio-vasculaire
mine ou à l’un des excipients. (céphalées, dyspnée, turgescence des veines
jugulaires) ou d’une augmentation de la
6. EFFETS INDÉSIRABLES : pression artérielle, de la pression veineuse
• Bouffées vasomotrices, urticaire, fièvre, nau- centrale, ou d’un œdème pulmonaire
sées, état de choc (rare). Traitement en milieu spécialisé

7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : Au- 14. CONSERVATION : T° < 25 °C. Ne pas congeler.


cune interaction spécifique de l’albumine Conserver dans l’emballage extérieur, à l’abri
humaine avec d’autres médicaments n’est de la lumière. Après ouverture, l’Albumine
connue jusqu’à ce jour. doit être utilisée immédiatement.

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 15. SPÉCIALITÉ :


• Enregistrer le nom et le numéro de lot à
chaque administration d’Albumine humaine ---------
Baxter 200 g/l ;
• Arrêter le traitement en cas de réaction de ALCURONIUM CHLORURE
type allergique ou anaphylactique et en cas
d’apparition des premiers signes cliniques de 1. DCI : Alcuronium chlorure
surcharge cardio-vasculaire (céphalées, dys-
pnée, turgescence des veines jugulaires) ou 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Curarisant non
d’une augmentation de la pression artérielle, dépolarisante de synthèse.
de la pression veineuse, ou d’un œdème pul-
monaire lors de la perfusion ; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Précaution dans les situations de risque effet curarisant par inhibition compétitive
d’hémodilution (hypervolémie, Insuffisance de l’accès de l’acétylcholine aux récepteurs
cardiaque décompensée, Hypertension, va- de la plaque motrice et action réversible en
rices œsophagiennes, œdème pulmonaire, présence d’un excès d’acétylcholine ou d’un
diathèse hémorragique, anémie sévère, In- anticholinestérasique.
suffisance rénale et postrénale) ;
• Surveillance et hydratation adéquate du pa- 4. INDICATION : Curarisation en anesthésiologie
tient en cas d’utilisation de solution concen-
trée. 5. CONTRE-INDICATIONS : Myasthénie
• Ne pas diluer avec de l’eau pour prépara-
tions injectables (risque d’hémolyse chez les 6. EFFET INDESIRABLE : Hypotension artérielle
receveurs).
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de contre- Anesthésiques halogénés, aminosides, poly-
indication. mixine, hypokaliémants (potentialisation).

10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


Ne pas mélanger avec d’autres médicaments • Ne pas utiliser dans les interventions de
(sauf, par exemple, avec du glucose à 5 % ou courte durée.
du chlorure de sodium à 0,9 %), avec du sang • Attention en cas d’insuffisance respiratoire.
total ou des concentrés de globules rouges. • Doit être employé par un personnel qualifié
disposant de moyens d’intubation et de ven-
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATIONS : tilation assisté.
• Solution de perfusion IV de 200 g /l, soit 20% :
Flacon de 50 ml et de 100 ml. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra-
tion contre-indiquée.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Hypovolémie : 1 à 2 g/kg. A administrer de 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
préférable sous forme diluée à 10 % dans non signalées jusqu’à ce jour.

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11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : So- - Chloroquine, digoxine, glucocorticoïdes
lution injectable IV. (prednisolone et dexamethasone),
- Indométhacine, ketoconazole, lansoprazole,
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION neuroleptiques phénothiaziniques.
Voie intraveineuse : • Espacer la prise de ce médicament d’au
Barbiturique : 50 à 100 μg/kg et réinjection moins 4 heures avec :
de 20 à 35 μg/kg toutes les 20 minutes. - Fluoroquinolones
Pour l’intubation : 200 à 250 μg/kg, pas de • Salicylés (voie orale) : augmentation de l’ex-
réinjection avant 30 à 50 minutes. crétion rénale des salicylés par alcalinisation
des urines.
13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
Symptôme : paralysie 8. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Conduite à suivre : traitement en milieu spé- non signalées jusqu’à ce jour.
cialisé.

14. CONSERVATION : conditions générales de 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administrer


conservation des médicaments au besoin.

15. SPECIALITES : ALLOFERINE, TOXIFERIN 10. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


• Espacer la prise de ce médicament de plus
--------- de 2 ou 4 heures de certains médicaments
absorbés par voie orale;
ALGINATE DE SODIUM, BICARBONATE • Tenir compte de la teneur en sodium en cas
de régime hyposodé ou de régime sans sel
DE SODIUM strict.
1. COMPOSITION : Alginate de Sodium, Bicar-
bonate de sodium. 11. FORME GALÉNIQUE ET SPRÉSENTATION
• Suspension buvable : sachet de 10 ml ;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Pansement diges- Flacon de 150 ml et de 250 ml, nourrisson.
tif, anti-reflux, anti-acide
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
Pharmacodynamie : - sa légèreté lui permet
de flotter au-dessus du contenu gastrique au Formes Posologie M o d e
niveau de la jonction gastro-œsophagienne; d’adminis-
- sa viscosité et sa cohérence forment une tration
barrière physique qui s’oppose au reflux ; -
Suspen- 3 x 1 sachet ou 2 c à c/j Bien ma-
son pH alcalin se substitue au pH acide du
sion bu- laxer le
liquide de reflux
vable sachet et
Pharmacocinétique : Ne modifie pas le tran-
bien agiter
sit intestinal ; élimination par voie digestive.
le flacon
4. INDICATIONS : 1 à 2 ml/kg/j après cha-
Traitement symptomatique du reflux gastro- que biberon ou repas
œsophagien. Epaissis-
S u s - 1 ml = 50 mg sement de
5. CONTRE INDICATIONS pension d’alginate de sodium l ’a l i m e n -
• Hypersensibilité à l’un des constituants buvable tation,
• Insuffisance rénale sévère De 0 à 1 1 ml après
(nour- fractionne-
mois chacun des
risson ment de
6. EFFETS INDÉSIRABLES : 6 repas
et en- repas.
• Risque de calcification rénale, néphrolithiase fants) De 1 à 2 1,5 ml après Le médi-
et insuffisance rénale lors de traitement de mois chacun de 5 cament
longue durée ou de surdosage repas des êtres
• Constipation pris après
De 2 à 4 2 ml après
mois chacun de 5 chaque bi-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : beron ou
repas
• Espacer la prise de ce médicament d’au repas et
moins 2 heures avec : De 4 à 2,5 ml après non mé-
- Antituberculeux (Ethambutol, Isoniazide) 18 mois chacun de 4 langé au
- Cyclines repas lait ou aux
- Lincosamides aliments.
au-delà 5 ml après
- Antihistaminiques H2
de 18 chacun de 4
- Bêtabloquants : Atenolol, propanolol, meto-
mois repas
prolol

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13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- • Antidépresseurs sédatifs, barbituriques,
sage rapporté jusqu’à ce jour. benzodiazépines, clonidine et apparentés,
hypnotiques, dérivés morphiniques, métha-
14. CONSERVATION : T° < 25 °C, flacon : après done, neuroleptiques, anxiolytiques : majo-
1ère ouverture, ne pas conserver au-delà de ration de la dépression centrale.
3 mois. • Disulfirame, céfamandole, céfopérazone, la-
tamoxef, chloramphénicol, chlorpropamide,
15. SPÉCIALITÉ : Gaviscon® glibenclamide, glipizide, tolbutamide, gri-
--------- séofulvine, métronidazole, ornidazole, sec-
nidazole, tinidazole, kétoconazole, procarba-
zine : réaction antabuse avec l’alcool.
ALIMEMAZINE
• Atropine et autres substances atropiniques
(antidépresseurs imipraminiques, antipar-
1. DCI : Alimémazine
kinsoniens anticholinergiques, antispasmo-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihistaminique diques atropiniques, disopyramide, neuro-
anticholinergique leptiques phénothiaziniques) : addition des
effets indésirables atropiniques.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Effet sédatif marqué aux doses usuelles, • Tenir compte de la teneur en alcool et en sac-
d’origine histaminergique et adrénolytique charose (sirop) ;
centrale ; effet anticholinergique à l’origine • Respecter les posologies et la durée de trai-
d’effets indésirables périphériques. tement préconisées ;
Pharmacocinétique : • Ne pas l’associer à un expectorant ou à un
Biodisponibilité généralement moyenne ; mucolytique ;
métabolisation hépatique intense, T1 /2 : va- • Renforcer la surveillance chez les épileptiques ;
riable mais souvent prolongée. • A utiliser avec prudence chez le sujet âgé,
chez les sujets porteurs de certaines affec-
4. INDICATIONS : tions cardio-vasculaires, en cas d’insuffi-
• Insomnies occasionnelles ou transitoires. sance hépatique et/ou rénale ;
• Diverses allergiques : rhinite, conjonctivite, • Eliminer un asthme bronchique ou un re-
urticaire flux gastro-œsophagien avant de l’utiliser
• Toux non productives gênantes, en particu- comme antitussif chez l’enfant ;
lier à prédominance nocturne. • Éviter la prise de boissons alcoolisées et
• Prémédication avant l’anesthésie générale d’autres médicaments contenant de l’alcool ;
de l’enfant. (solution buvable) • Ne pas s’exposer au soleil pendant le traitement ;
• Traitement symptomatique de l’urticaire • Ne doit pas retarder l’administration d’adré-
aiguë. (forme injectable) naline (forme injectable) .
5. CONTRE- INDICATIONS :
• Hypersensibilité aux antihistaminiques. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
• Enfant de moins de 6 ans (comprimé) et de conseillée.
moins de 15 ans (solution injectable).
• Antécédents d’agranulocytose à d’autres 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
phénothiazines. non signalées jusqu’à ce jour.
• Risque de rétention urinaire lié à des troubles
urétroprostatiques. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
• Risque de glaucome par fermeture de l’angle. Comprimé pelliculé sécable à 5 mg, Sirop à
0,05 % : Flacon de 150 ml, Solution buvable
6. EFFETS INDESIRABLES : en gouttes à 4 % : Flacon de 30 ml ; Solution
• Sédation ou somnolence, effets anticholiner- injectable à 5 mg/ml : Ampoules de 5 ml,
giques, Hypotension orthostatique, troubles de
l’équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
de la concentration, Incoordination motrice, • Urticaire aiguë :
tremblements (plus fréquent chez le sujet Solution injectable : Réservé à l’adulte.
âgé), Confusion mentale, hallucinations, leu- 1 à 2 ampoules/jour Voie IM ou IV.
copénie, neutropénie, agranulocytose, throm- • Toux et allergies :
bocytopénie, anémie hémolytique, érythèmes, Comprimé, Sirop et solution buvable :
eczéma, prurit, purpura, œdème, choc anaphy- Adulte : 5 à 10 mg/prise, ou 10 à 20 ml de
lactique, photosensibilisation. sirop, ou 5 à 10 gouttes/par prise.
Enfant de plus de 6 ans (soit 20 kg) : 0,125 à
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : 0,25 mg/kg/prise, soit ½ à 1 comprimé/prise.
• Alcool : majoration de l’effet sédatif ; Enfant, nourrisson de plus de 12 mois : 0,125
• Sultopride : risque majoré de troubles du à 0,25 mg/kg/prise, soit 0,25 à 0,5 ml de si-
rythme ventriculaire ; rop/kg/prise ou 0,1 à 0,2 goutte/kg/prise.

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• Insomnie : Une prise au moment du coucher. gynécomastie, diarrhées, hyperprolactiné-
Adulte : 5 à 20 mg, ou 10 à 40 ml de sirop, ou mie, réactions allergiques incluant des réac-
5 à 20 gouttes. tions anaphylactiques.
Enfant de plus de 6 ans : 0,25 à 0,50 mg/kg,
Enfant > 3 ans : 0,25 à 0,5 mg/kg, soit 0,5 à 1 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
ml de sirop/kg ou 0,2 à 0,5 goutte/kg. • Agonistes dopaminergiques : Antagonisme
• Prémédication anesthésique chez l’enfant et réciproque de l’agoniste dopaminergique et
le nourrisson de plus de 12 mois (solution de l’alizapride.
buvable) : 1 à 2 mg/kg. • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
datif de l’alizapride.
13. SURDOSAGE/INTOXICATION • Dérivés morphiniques: majoration de la dé-
Symptômes : convulsions (surtout chez pression centrale.
le nourrisson et l’enfant) ; troubles de la • Antihypertenseurs : effet antihypertenseur
conscience, coma. et ris-que d’hypotension orthostatique ma-
Traitement : symptomatique institué en mi- jorés (effet additif).
lieu spécialisé.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière et à • La durée du traitement ne dépassera pas une
une T° < à 25 °C. semaine (comprimé) ;
• Renforcer la surveillance chez le sujet épi-
15. SPECIALITES : Théralène leptique, ou en cas de circonstances favori-
--------- sant la survenue de convulsions ;
• Interrompre le traitement en cas de la surve-
nue d’un syndrome malin ;
ALIZAPRIDE • Tenir compte de la teneur en sodium chez les
personnes suivant un régime hyposodé strict
1. DCI : alizapride (Solution injectable).

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antiémétique 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :


(classe des neuroleptiques). Grossesse : ne pas prescrire ; Allaitement : la
prudence s’impose chez la femme allaitant.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
Pharmacodynamie : 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Stimule la motricité intestinale non signalées à ce jour.
• action neuroleptique centrale (très faible).
• Action antiémétisante 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
Pharmacocinétique : Comprimé 50 mg ; Solution injectable 50 mg
• Résorption digestive bonne ; T1/2 : 3 h ; Elimi- (ampoule 2ml).
nation urinaire. Faible passage transplacen-
taire et de la barrière hématoencéphalique. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Comprimé : Adulte : en moyenne 100 à 200
4. INDICATIONS : mg par jour, soit 2 à 4 comprimés.
• Nausées et vomissements (à l’exclusion des Enfant : en moyenne 5 mg/kg/jour.
vomissements de la grossesse). Solution injectable :
• Nausées et vomissements induits par la Voie IM ou IV : 2 à 5 mg/kg par 24 heures se-
chimiothérapie antimitotique. lon le caractère plus ou moins émétisant de
la chimiothérapie anticancéreuse pouvant at-
5. CONTRE-INDICATIONS: teindre 20 mg/kg/jour chez l’adulte au cours
• Hypersensibilité à l’alizapride, ou à l’un des de certains protocoles de chimiothérapie.
composants (comprimé). La dose totale sera répartie au moins en deux
• Antécédents de dyskinésies tardives aux injections : l’une 30 minutes avant l’adminis-
neuroleptiques ou d’accidents avec des an- tration du cytostatique, l’autre 4 à 8 heures
tidopaminergiques. après.
• Cas suspects ou connus de phéochromocy-
13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
tome.
Manifestation : symptômes extrapyramidaux
• Grossesse
ou somnolence
• Lévodopa et autres agonistes dopaminergi-
Traitement : benzodiazépines chez l’enfant,
ques.
ben-zodiazépines et/ou antiparkinsoniens
anticholinergiques chez l’adulte
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Symptômes extrapyramidaux, dyskinésies 14. CONSERVATION : conditions générales de
tardives, somnolence, vertiges, céphalées, conservation des médicaments.
insomnies, crises convulsives (exceptionnel-
lement et lors de l’utilisation IV), hypotension 15. Spécialité : PLITICAN®
orthostatique, aménorrhée, galactorrhée, ---------

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ALLOPURINOL 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Ne pas l’utiliser en cas d’hyperuricémie
1. DCI : allopurinol asymptomatique modérée (uricémie < 90
mg/l) ;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antigoutteux (in- • Arrêt impératif du traitement en cas de surve-
hibiteur de la synthèse d’acide urique). nue de réactions d’hypersensibilité graves ;
• Ne jamais commencer par l’allopurinol lors
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES: d’une crise aiguë de goutte ;
Pharmacodynamie : - puissant hypouricé- • Chez les goutteux, la colchicine doit être sys-
miant par inhibition de la xanthine-oxydase, tématiquement associée à l’allopurinol dans
qui est une enzyme catalysant la biosynthèse les 2 ou 3 premiers mois de traitement ;
de l’acide urique, - diminue l’uraturie. • Contrôler l’uricémie et l’uraturie des 24 h à
Pharmacocinétique : - résorption digestive intervalles réguliers ;
rapide mais incomplète, - T ½ plasmatiques • Assurer une diurèse abondante en cas de syn-
de l’allopurinol et de l’oxypurinol (son méta- drome de Lesch-Nyhan ou de lymphome ;
bolite) respectivement 1 et 20 h, - élimina- • Corriger l’hyperuricémie ou l’hyperuraturie
tion essentiellement urinaire. existante chez les patients atteints d’hémo-
4. INDICATIONS pathies malignes ;
• Hyperuricémies symptomatiques primitives • Attention particulière chez les insuffisants
ou secondaires (hémopathies, néphropa- rénaux en raison de la fréquence accrue des
thies, hyperuricémie iatrogène); effets indésirables.
• Goutte (goutte tophacée, crise de goutte ré-
cidivante, arthropathie uratique); 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Hyperuricuries et hyperuraturies; Grossesse : utilisation déconseillée.
• Lithiase urique; Allaitement : utilisation contre-indiquée.
• Prévention des récidives de lithiase calcique
chez les patients hyperuricémiques ou hy- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
peruricuriques, en complément des précau- non signalées jusqu’à ce jour.
tions diététiques habituelles.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS
5. CONTRE INDICATIONS Comprimé à 100 mg, 200 mg et 300 mg.
• Hypersensibilité à l’allopurinol ou à l’un des
excipients; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Enfant de moins de 6 ans; La posologie usuelle est de 100 à 300 mg/j.
• Allaitement. Dans les hyperuricémies secondaires aux hé-
mopathies malignes et à leur traitement par
6. EFFETS INDÉSIRABLES cytotoxique : - adulte 10 mg/kg/j, à répartir
• Épigastralgies, nausées, diarrhées accès de dans la journée ; - enfant : 20 mg/kg/j
goutte, réactions d’hypersensibilité cutanée et Chez certains malades hyperuricémiques et
généralisée, leucopénie, thrombocytopénie, pour la prévention des récidives de lithiase
agranulocytose et aplasie médullaire, quelques calcique : 300 mg.
cas de lymphadénopathie angio-immunoblas- Insuffisants rénaux :
tique, réversibles à l’arrêt du traitement; Adaptation posologique en fonction de la
• Rares : neuropathies périphériques, vertiges, clairance de la créatinine.
céphalées, gynécomastie, fièvre, stomatite,
alopécie, élévation des enzymes hépatiques,
Clairance de la créatine Dose maximale
hépatite.
préconisée
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES 80<Clcr<100 ml/min 300 mg/j
• Vidarabine : risque accru d’apparition de
40<Clcr<80 ml/min 200 mg/j
troubles neurologiques;
• Azathioprine, mercaptopurine : insuffisance 20<Clcr<40 ml/min 100 mg/j
médullaire réversible; Clcr<20 ml/min 100 mg/1 jour sur 2
• Anticoagulants oraux : augmentation de l’ef-
fet de l’anticoagulant oral et du risque hé-
morragique; 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
• Chlorpropamide : risque d’hypoglycémie sé- Symptomatologie : nausées, vomissements,
vère chez l’insuffisant rénal; diarrhées, vertiges et, dans un cas, lombalgies
• Théophylline et aminophylline : en cas de avec oligurie.
posologies élevées en allopurinol, augmen- Traitement : traitement hospitalier en milieu
tation de la concentration plasmatique de spécialisé. Assurer une diurèse abondante
théophylline; pour augmenter l’élimination de l’allopurinol
• Pénicillines du groupe A : risque accru de et de son métabolite. L’allopurinol et l’oxypu-
réactions cutanées. rinol sont dialysables.

35
14. CONSERVATION : T° <25 °C et à l’abri de l’hu- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
midité. sage rapporté jusqu’à ce jour.

15. SPÉCIALITÉ : ZYLORIC®. 14. CONSERVATION : T° < 25 °C.


--------- 15. SPÉCIALITÉS : Maxilase
---------
ALPHA - AMYLASE
ALPIDEM
1. DCI : alpha-amylase.
1. DCI : ALPIDEM
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-inflammatoire
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anxiolytique.
3. PROPRIÉTÉ PHARMACOLOGIQUE :
• Enzymes à visée anti-inflammatoire. 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
Pharmacodynamie :
4. INDICATIONS : • Effet Anxiolytique par fixation aux récepteurs
Etats congestifs de l’oropharynx. oméga-1, ce qui conduit à une augmentation
modérée de la transmission gabaergique;
5. CONTRE INDICATION : • Effet sédatif et myorelaxant (faible aux doses
• Hypersensibilité à l’alfa-amylase ou à l’un des usuelles).
composants.
Pharmacocinétique :
6. EFFETS INDÉSIRABLES : Biodisponibilité d’environ 30% accrue par la
Rares réactions allergiques (urticaire, œdè- prise d’aliments, forte liaison aux protéines
me de Quincke). plasmatiques, T1/2 : 18 heures, Elimination
rénale.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
d’interactions connues jusqu’à ce jour. 4. INDICATION : anxiété

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: 5. CONTRE-INDICATIONS: hypersensibilité à


• Une antibiothérapie est nécessaire en cas de l’un des constituants.
persistance ou d’aggravation des symptômes ;
• En cas de Diabète ou régime hypoglucidique, 6. EFFETS INDÉSIRABLES
tenir dans la ration journalière de la quantité • Somnolence, nausée, vomissement, aug-
de saccharose ; mentation de transaminases. (rares) ;
• Pas de traitement prolongé sans avis médical. • douleur abdominale, vertige, céphalée,
asthénie, dépression, confusion mentale,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé- syndrome de sevrage, rash, hypotension or-
conseillée. thostatique, insomnie, cauchemar, hépatite
cytolytique ou fulminante. (très rare).
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
d’interactions connues jusqu’à ce jour.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
Sirop à 200 U CEIP/ml (flacon de 125, 200 et 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
250 ml), comprimé enrobé à 3000 U CEIP, • A utiliser avec précaution chez les sujets âgés
comprimé à sucer à 1000 U CEIP (une unité et en cas d’insuffisance rénale, respiratoire
de CEIP correspond à la quantité d’enzymes et hépatique.
en mg qui catalyse l’hydrolyse de 1 mg d’ami-
don en 10 secondes dans les conditions de 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra-
dosage). tion déconseillée.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


non signalées jusqu’à ce jour.
Adulte 3 x 15 ml/j
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
9000 U CEIP/j en 3
comprimé.
prises (3 x 1 cp/j)
Enfant de plus de 3 3 x 10 ml/j 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
ans • Adulte : 75 à 150 mg en 3 prises. peut être
augmentée à 300 mg.
Nourrisson et enfant 3 x 5 ml/j
• Sujets > 65 ans : débuter par 50 mg en 2
de 6 mois à 3 ans
prises. Ne pas dépasser 150 mg/j.

36
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; baclo-
sage rapporté jusqu’à ce jour. fène ; thalidomide, pizotifène : majoration
de la dépression centrale.
14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments. • Dérivés morphiniques (analgésiques, anti-
tussifs surtout le buprénorphine ), barbitu-
15. SPÉCIALITÉ : Ananxyl® riques : risque majoré de dépression respira-
toire.
---------
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
ALPRAZOLAM • Eviter la prise de médicaments contenant de
l’alcool.
1. DCI : alprazolam
• Tenir compte du Risque de syndrome de to-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anxiolytique lérance pharmacologique, de dépendance
pouvant être accrue par certains comporte-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : ments ;
Pharmacodynamie : • Tenir compte du risque de phénomène de re-
• Effets myorelaxant, anxiolytique, sédatif, bond (exacerbation de l’anxiété) ;
hypnotique, anticonvulsivant, amnésiant • Tenir compte du risque de sédation et/ou
par une action agoniste spécifique sur le ré- d’effet myorelaxant qui peuvent favoriser les
cepteur GABA modulant l’ouverture du canal chutes chez les personnes âgés.
chlore; • Arrêter progressivement le traitement.
Pharmacocinétique :
• Résorption digestive rapide, forte liaison 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
aux protéines plasmatiques (70 %), métabo- Grossesse : administrer au besoin dans le
lisation hépatique, T1/2 : 10 et 20 heures; strict respect des indications et des posolo-
élimination urinaire, passage à travers la bar- gies ; Allaitement : utilisation déconseillée.
rière hématoencéphalique, le placenta et le
lait maternel. 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour
4. INDICATIONS :
Manifestations anxieuses sévères et/ou inva- 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
lidantes. Delirium tremens et autres mani- Comprimés sécables à 0,25 mg ; 0,50 mg ;
festations du sevrage alcoolique. 1 mg.
Attaque de panique.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
5. CONTRE INDICATIONS : • Adulte : 0,75-1 mg par jour, 3 prises;
Hypersensibilité aux benzodiazépines et/ou • Chez l’enfant, le sujet âgé, l’insuffisant rénal
à l’un des composants, insuffisance respira- ou hépatique : 0,25 mg/j.
toire sévère, syndrome d’apnée du sommeil, Durée : Ne pas excéder 8 à 12 semaines.
insuffisance hépatique sévère, myasthénie.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
6. EFFETS INDÉSIRABLES : Symptômes : dépression du SNC pouvant al-
• Amnésie antérograde (aux doses thérapeu- ler de la somnolence jusqu’au coma ; ataxie,
tiques), troubles du comportement, modifi- hypotonie, une hypotension, une dépression
cations de la conscience, irritabilité, agres- respiratoire, exceptionnellement un décès.
sivité, agitation, dépendance physique et Conduite à tenir :
psychique (même à doses thérapeutiques)
avec syndrome de rebond à l’arrêt du trai- • A une heure de l’absorption : vomissement
tement, sensations ébrieuses, céphalées, provoqué si le patient est conscient ou, à dé-
ataxie, confusion, baisse de vigilance voire faut, un lavage gastrique avec protection des
somnolence (particulièrement chez le sujet voies aériennes. Passé ce délai, administrer
âgé), insomnie, cauchemars, tension, modi- du charbon activé pour réduire l’absorption.
fications de la libido, hypotonie musculaire, Antagoniste : flumazénil.
asthénie, diplopie (œil), éruptions cutanées,
• Surveillance particulière des fonctions car-
prurigineuses ou non.
diorespiratoires en milieu spécialisé.
7. INTERACTIONS MÉDCAMENTEUSES :
14. CONSERVATION : conditions générales de
• Alcool : majoration de l’effet sédatif.
conservation des médicaments.
• Dérivés morphiniques (autres que bupré-
norphine) ; neuroleptiques ; barbituriques;
autres anxiolytiques ; hypnotiques ; anti- 15. SPÉCIALITÉ : XANAX ®
dépresseurs sédatifs ; antihistaminiques H1 ---------

37
ALPROSTADIL • En cas d’érection rigide prolongée > 3 h,
contacter le médecin traitant ;
1. DCI : alprostadil • Ne pas utiliser chez les personnes ayant pré-
senté un accident cardiovasculaire dans les 3
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : médicament de mois précédents ;
dysfonction érectile (PG E1). • Attention en cas lésions cicatricielles du
corps caverneux (fibrose/nodule), angula-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
tion pénienne ou maladie de La Peyronie,
Pharmacodynamie : - effets : vasodilatation,
ou de douleur pouvant être ressentie au mo-
inhibition de l’agrégation plaquettaire, sti-
ment de l’érection ;
mulation des muscles lisses de l’intestin et
• Surveiller les patients ayant des troubles de
de l’utérus ; - dilate les artères péniennes et
la coagulation ;
relaxe les muscles lisses des corps caverneux
• Exercer une pression suffisante sur le point
entraînant en 5-10 min une érection rigide
d’injection ;
pendant 60 min max.
• Evaluer le traitement après les 10 premières
Pharmacocinétique :
injections et par la suite à intervalles réguliers
Poudre et solvant pour injection : - T ½ 5 min
• Interdiction d’augmenter soi-même la dose
(IV), - très forte fixation aux protéines plas-
individuelle.
matiques (95%), - élimination urinaire.

4. INDICATIONS 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


Poudre et solvant pour injection : induction Eviter chez un patient dont la partenaire est
pharmacologique de l’érection. enceinte ou susceptible de l’être. Utiliser un
préservatif au cours des rapports sexuels afin
5. CONTRE INDICATIONS d’éviter une irritation vaginale et d’éliminer
• Administration par voie veineuse (Poudre et le risque d’un effet délétère sur le fœtus
solvant pour injection); (passage de l’alprostadil dans le sperme).
• Hypersensibilité connue aux prostaglandines;
• Sujets prédisposés au priapisme du fait de 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
certaines affections comme une drépanocy- non signalées jusqu’à ce jour.
tose, un myélome multiple ou une leucémie.
• Femme et enfant < 15 ans; 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION
• Patient dont la partenaire est enceinte ou Lyophilisat et solvant pour solution injec-
susceptible de l’être; table à 10 μg/ml et 20 μg/ml.
• Pathologie contre-indiquant toute activité Poudre et solvant pour solution injectable (voie
sexuelle. intracaverneuse) à 10 μg/ml et à 20 μg/ml.
6. EFFETS INDÉSIRABLES 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Priapisme et érections prolongées occasion- Injection intracaverneuse
nellement, douleur à l’érection (sensation de • Insuffisance érectile d’origine vasculaire,
brûlure ou de tension du pénis), hématome psychogène ou mixte : dose initiale 2,5 μg.
au point d’injection (dû plus à la technique La dose suivante sera de 5 μg en cas de ré-
d’injection), fibrose, érythème, douleur tes- ponse partielle ou de 7,5 μg s’il n’y a aucune
ticulaire ou périnéale, déviation pénienne, réponse. Ensuite, la dose sera augmentée
dépôts d’hémosidérine dans le pénis, injec- par paliers de 5-10 μg jusqu’à ce que la dose
tion dans l’urètre résultant d’une mauvaise optimale soit déterminée;
technique d’injection, modification de la TA, • Insuffisance érectile d’origine neurogène
hypotension orthostatique, arythmies car- nécessitant des doses < 2,5 μg, déterminer
diaques, étourdissements, céphalées, choc la dose à l’aide de la forme lyophilisat et so-
vagal et collapsus (plus en rapport avec l’in- lution pour usage parentéral. Commencer
jection). par une dose de 1,25 μg, en l’absence de ré-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES ponse, la dose suivante sera de 2,5 μg;
• Anticoagulant de type warfarine ou hépa- • La fréquence maximale recommandée : 1x/j,
rine: possibilité d’une tendance accrue au 3x/semaine;
saignement; • Aide au diagnostic étiologique : - Patients
• Produits relâchant la musculature lisse (papa- sans insuffisance érectile d’origine neurolo-
vérine et antiadrénergiques alpha) : possibi- gique documentée : 10-20 μg , suivie d’un
lité d’érection prolongée et/ou de priapisme; massage du pénis.
• Vasodilatateurs et/ou antihypertenseurs : Insuffisance érectile légère ou secondaire à
potentialisation des effets possibles. une affection/traumatisme neurologique :
ne pas dépasser 10 μg, dose initiale 5 μg.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Avant le traitement, rechercher et traiter 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
toute pathologie médicale responsable des Symptômes : état dépressif, selles molles ou
troubles de l’érection ; diarrhée et respiration accélérée, priapisme

38
(érection rigide > 4 h) ou érection prolongée. 8 PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Traitement (en milieu spécialisé) : ponction • Tenir compte de la teneur en aluminium chez
des corps caverneux, injection d’amines sym- les insuffisants rénaux et les dialysés chro-
pathomimétiques par voie intracaverneuse, niques (risque d’encéphalopathie) ;
acte chirurgical. • Réévaluer la conduite à tenir (recherche étio-
logique) en cas de persistance des troubles
14. CONSERVATION au-delà de 10 jours de traitement ou d’aggra-
• Formes injectables : T° <25 °C. vation des troubles ;
• Après ouverture : utiliser immédiatement. • En cas de diabète ou de régime hypogluci-
dique, tenir compte de la teneur en sucres
15. SPÉCIALITÉS : CAVERJECT®
(comprimé à croquer).
---------
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : l’utilisation ne doit être envisa-
ALUMINIUM ET DE MAGNESIUM gée au cours de la grossesse que si néces-
HYDROXYDES saire ; éviter les prises prolongées et à fortes
doses de ce médicament.
1. COMPOSITION : Hydroxyde d’aluminium et
hydroxyde de magnésium. Allaitement : peut être poursuivi lors de ce
traitement.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antiacide et pan-
sement gastro-intestinaux (antiacides d’ac- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
tion locale). non signalées jusqu’à ce jour.

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS


Pharmacodynamie : - antiacide, protecteur Comprimé à croquer (hydroxyde d’alumi-
de la muqueuse œsogastroduodénale, trans- nium 400 mg et Hydroxyde de magnésium
parent aux rayons X. 400 mg), Suspension buvable (525 mg et 600
Pharmacocinétique : les hydroxydes de mg) en flacon, Suspension buvable (460 mg
magnésium et d’aluminium sont considérés et 400 mg) en sachet.
comme des antiacides locaux, non systé-
miques, leur absorption est négligeable dans 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
les conditions normales d’utilisation.

4 INDICATIONS : Formes galéniques Posologie


Brûlures d’estomac et remontées acides Comprimés à sucer 1 à 2 comprimés (brû-
(adulte ≥ 15 ans). ou à croquer lures d’estomac ou
remontées acides) en
5. CONTRE INDICATIONS : 6 prises (maximum 12
• Hypersensibilité à l’un des composants. comprimés)
• Insuffisance rénale sévère, en raison de la
présence de magnésium. Suspension buvable 1 cuillère à soupe
• Enfant en dessous de 15 ans. (flacon) (brûlures d’estomac
ou remontées acides),
6. EFFETS INDÉSIRABLES : maximum 6 cuillères à
• Troubles du transit (diarrhée ou constipation) soupe par jour.
• Déplétion phosphorée en cas d’utilisation Suspension buvable 1 à 2 sachets par prise
prolongée ou à fortes doses. (sachet) sans les diluer (brûlu-
res d’estomac ou re-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : montées acides) en 6
• Antihistaminiques H2, antituberculeux prises (maximum 12
(éthambutol, isoniazide) par voie orale ; até- sachets/j)
nolol, métoprolol, propranolol, chloroquine;
cyclines, diflunisal, digoxine, diphospho-
nates, fexofénadine, fer (sels), fluoroquino- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
lones, fluorure de sodium, glucocorticoïdes sage rapporté à ce jour.
(décrit pour la prednisolone et la dexamé-
thasone), indométacine, kayexalate, ké-to- 14. CONSERVATION
conazole, lansoprazole, lincosamides, neuro- • Comprimé : conserver les plaquettes ther-
leptiques phénothiaziniques, pénicillamine ; moformées dans l’emballage extérieur.
phosphore (apports) ; thyroxine : Absorption • Suspension buvable en flacon : T° > 4°C
digestive diminuée, espacer leur prise de 2h.
• Salicylés : augmentation de l’excrétion rénale 15. SPÉCIALITÉS : Maalox®
des salicylés par alcalinisation des urines. ---------

39
ALVITYL 8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• La forme comprimé est inadaptée à l’enfant
1. COMPOSITION : < 6 ans et le sirop inadapté à l’enfant < 3 ans;
• Ne pas associer ce médicament à d’autres
Rétinol (DCI) acétate ou vitamine A produits contenant de la vitamine A;
• Certaines vitamines de cette formule ont la
thiamine (DCI) chlorhydrate ou vitamine B1 propriété de colorer l’urine en jaune;
Riboflavine (DCI) phosphate sodique ou vita- • Tenir compte de la teneur en sodium de ce
mine B2 médicament chez les personnes suivant un
régime hyposodé strict;
Pantothénate de Ca ou vitamine B5
• Agiter le flacon avant utilisation.
Pyridoxine (DCI) chlorhydrate ou vitamine B6
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administrer
Biotine (DCI) ou vitamine B8 au besoin mais éviter de procéder à des ap-
Acide folique (DCI) ou vitamine B9 ports supérieurs à 6000 UI/jour (apport ali-
mentaire inclus).
Cyanocobalamine (DCI) ou vitamine B12
Acide ascorbique (DCI) ou vitamine C, sous 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
forme d’ascorbate de Ca Non signalées jusqu’à ce jour.
Colécalciférol (DCI) ou vitamine D3
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
Alpha tocophérol acétate ou vitamine E Sirop, Comprimé enrobé.
Nicotinamide (DCI) ou vitamine PP
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
De 30 mois à 6 ans : ½ à 1 cuillère à café par
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : associations vita-
jour.
miniques
Enfant de 6 à 15 ans : 1 à 2 comprimés/j ou 1
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES à 2 cuillères à café par jour.
Pharmacodynamie : - sa formule tient Adulte et adolescent : 1 à 3 comprimés/j ou
compte des apports journaliers recomman- 1 à 3 cuillères à café par jour.
dés et permet de répondre aux besoins jour- 1 cuillère à café = 1 comprimé et contient
naliers en vitamines, en complément d’une 1500 UI de vitamine A et 150 UI de cholécal-
alimentation variée et équilibrée, - aide à ciférol.
retrouver forme et vitalité Les comprimés peuvent être avalés, croqués
Pharmacocinétique : ou sucés.
• Les vitamines hydrosolubles (B1, B2, B5, B6,
B8, B12, acide folique, PP, C) sont bien absor- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
bées et éliminées dans les urines sous forme Des manifestations d’hypervitaminose A et
inchangée ou de métabolite; D sont possibles en cas d’administration pro-
• La vitamine A est stockée dans le foie et éli- longée de do-ses importantes de vitamines
minée dans les urines ou les fèces; A et D, mais aussi en cas d’absorption d’une
• La vitamine D est hydroxylée au niveau hé- dose unique massive chez le nourrisson.
patique et rénal, et stockée dans le foie, les
muscles et le tissu adipeux. 14. CONSERVATION
Forme sirop : T° < 25°C, ne pas exposer à une
4. INDICATIONS chaleur excessive, ne pas percer, ne pas jeter
• Prévention ou correction de certains déficits au feu, même vide.
liés à une alimentation insuffisante ou désé- Comprimé : T° < 25°C
quilibrée chez l’adulte, l’adolescent et l’en-
fant de plus de 6 ans. 15. SPÉCIALITÉS : ALVITYL®
--------
5. CONTRE INDICATIONS
• Occlusion intestinale, en raison de la pré-
sence d’huile de ricin.
AMIDOTRIZOATES DE SODIUM
6. EFFETS INDÉSIRABLES ET DE MÉGLUMINE
• En raison de la présence d’huile de ricin, ris-
que de troubles digestifs (nausées, vomisse- 1. DCI : amidotrizoates de sodium et de méglumine
ments, douleur abdominale).
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : produit de
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES contraste radiologique
A fortes doses, certaines vitamines peuvent
entraîner des interactions (diminution des 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
effets de la phénytoïne, des barbituriques, • Opacifiant du tube digestif, des voies uri-
de la lévodopa). naires et des vaisseaux.

40
4. INDICATIONS : 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse :
• Exploration radiologique du tube digestif de administration ponctuelle si bénéfice mater-
façon conventionnelle ou par tomodensito- nel attendu, risque de dysthyroïdie fœtale si
métrie; surcharge iodée après 14 SA ; allaitement :
• Traitement de l’iléus méconial; Doit être suspendu pendant 24 h après l’ad-
• UIV, angiographies diverses, tomodensito- ministration du produit.
métrie avec injection.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : ne
5. CONTRE-INDICATIONS pas mélanger avec d’autres médicaments.
• Hypersensibilité aux produits iodés ou à l’un 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
des excipients ; Solution buvable ou rectale (Flacon de 100
• Antécédent d’Hypersensibilité cutanée ; ml) ; solution injectable IV 30% et 76%.
• Injection par voie intrathécale ;
• Hyperthyroïdie ; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Insuffisance cardiaque décompensée. Voie orale :
Adulte et enfant à partir de 10 ans : pour un
6 EFFETS INDESIRABLES examen d’estomac : 60 ml ; pour un transit :
• Réactions d’intolérance précoce ou tardives 100 ml.
parfois mortelle, OAP, collapsus cardio-vas- Enfant de moins de 10 ans : dilution au tiers
culaire, dyspnée, asthme, bronchospasme, ou à la moitié.
convulsions, œdème cérébral, coma, IRA Voie rectale : 100 ml additionnés de 300 à
souvent en rapport avec l’utilisation de 400 ml d’eau.
fortes doses chez des sujets déshydratées. En tomodensitométrie : dilution à environ 5 %.
En urographie intraveineuse, dose : 1 à 2 ml/
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : kg de poids. Chez l’enfant de moins de 20 kg,
• Metformine : risque d’acidose lactique; la dose est de 2 à 3 ml/kg.
• Radiopharmaceutiques : perturbation de la Pour les explorations vasculaires : ne doit pas
fonction thyroïdienne; être > 4-5 ml/kg en injection itérative.
• Bêtabloquants, substances vasoactives, in-
hibiteurs de l’enzyme de conversion de l’an- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
giotensine, antagonistes des récepteurs de Symptômes : perte hydrique et hydro élec-
l’angiotensine : baisse de l’efficacité des mé- trolytique.
canismes de compensation cardio-vasculaire Traitement : réhydratation appropriée.
des troubles tensionnels;
14. CONSERVATION : T < à 25°C et à l’abri de la
• Diurétiques : risque d’insuffisance rénale aiguë
lumière.
• Interleukine 2 : risque de majoration de réac-
tion aux produits de contraste en cas de trai- 15. SPECIALITES : Gastrographine, Radioselectan
tement récent par l’interleukine 2 (voie IV).
---------
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• En cas d’intolérance connue à un produit de AMIKACINE
contraste iodé, prémédiquer le patient avec
un antihistaminique ou un corticoïde ; 1. DCI : Amikacine
• Le risque allergique existe quelles que soient
la voie d’administration et la dose ; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique anti-
• Pendant la durée de l’examen, surveiller mé- bactérien de la famille des aminosides
dicalement et maintenir une voie d’abord
veineuse ; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES:
• Après l’examen : observation au moins 30 • Pharmacodynamie : agit en inhibant la syn-
minutes et prévenir le patient de la possibi- thèse protéique des bactéries.
lité de réactions retardées (jusqu’à 7 jours) ; • Spectre :
• Le produit peut provoquer une altération - Aérobies à Gram + : corynebacterium, Lis-
transitoire de la fonction rénale ou aggraver teria monocytogenes, Nocardia asteroides,
une insuffisance rénale préexistante ; staphylococcus méti-S) ;
• Eviter d’associer des médicaments néphro- - Aérobies à Gram – : acinetobacter, B. catar-
toxiques (si une telle association est néces- rhalis, campylobacter, Citrobacter freundii,
saire, sinon renforcer la surveillance biolo- Citrobacter koseri, Enterobacter aerogenes,
gique rénale ; Enterobacter cloacae, E. coli, H. influenzae,
• Il faut au moins 48 heures entre deux explo- klebsiella, Morganella morganii, Proteus mi-
rations radiologiques avec administration de rabilis et vulgaris, Providencia rettgerii, Pro-
produit de contraste, ou différer tout nouvel videncia stuartii, P. aeruginosa, salmonella,
examen jusqu’à la restauration de la fonction serratia, shigella, yersinia),
rénale initiale. - Mycobactéries.

41
• Pharmacocinétique : diffuse peu dans le 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
LCR, - diffusion importante à travers la • Grossesse : utilisation déconseillée.
barrière placentaire ; faible liaison aux pro- • Allaitement : possible en cas de traitement
téines (<10 %) ; élimination essentiellement bref (quelques jours) et si la fonction rénale
rénale sous forme active. maternelle est normale. Interrompre l’allai-
tement ( ou le traitement) en cas de surve-
4. INDICATIONS nue de troubles digestifs chez le nourrisson.
• En monothérapie : infections à bacilles Gram
- sensibles, notamment dans leurs manifes- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
tations rénales et urologiques. Eviter de mélanger dans un même flacon
• En association : infections sévères à germes avec un autre médicament, en particulier
sensibles (rénales, urologiques et génitales, avec un antibiotique de la famille des bêta-
septicémiques et endocardiques, méningées lactamines.
[en y adjoignant un traitement local], respi-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
ratoires, cutanées [staphylococcie maligne
• Poudre et solvant pour solution injectable (IV,
de la face], articulaires.
IM, S/C, intrarachidienne) 250 mg ,500 mg ;
• poudre pour solution injectable 250 mg, 500
5. CONTRE-INDICATIONS
mg, 1g (perfusion IV, IM)
• Allergie aux aminosides. • Poudre et solvant pour solution pour perfu-
• Administration simultanée avec d’autres sion IV 1 g ;
aminosides. • lyophilisat pour usage parentéral 250mg ;
• Myasthénie. • Solution injectable (perfusion IV, IM, S/C, in-
• Céfaloridine, cisplatine. trarachidienne) 50 mg/ml.

6. EFFETS INDESIRABLES 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


• Néphrotoxicité, ototoxicité. • Sujet aux fonctions rénales normales :
• Réactions allergiques mineures (rash, urticai- - Adulte et enfant : 15 mg/kg/j répartis en 1-3
re), possibilité de blocage neuro-musculaire. prises.
- Nourrisson et nouveau-né : 15 mg/kg/j, sous
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : contrôle des taux sériques de l’antibiotique.
En cas d’infection urinaire non compliquée,
• Bumétanide et furosémide, carboplatine (à
la posologie peut être réduite de moitié.
doses élevées), cisplatine, oxaliplatine: risque
Diluer dans une solution de chlorure de
accru de néphrotoxicité et d’ototoxicité;
sodium ou de glucosé isotonique (500 mg
• Polymyxines (voie parentérale), céfalotine,
d’amikacine pour 200 ml de solution). Durée
amphotéricine B : addition des effets néph-
de la perfusion IV : 30 min à 1 h;
rotoxiques;
La dose quotidienne peut être administrée
• Toxine botulique : risque d’augmentation des
en une injection quotidienne;
ef-fets de la toxine botulique;
- Chez les patients < 65 ans, à fonction rénale nor-
• Curarisants : potentialisation des curares;
male, lorsque le traitement n’excède pas 10 j;
• Ciclosporine, tacrolimus : augmentation de
- En cas d’infection gravissime, aller jusqu’ à
la créatininémie plus importante.
1,50 g/J (sans dépasser la dose totale de 15
g) chez l’adulte, et renforcer la surveillance
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
rénale et auditive;
• En cas d’insuffisance rénale, ne l’utiliser - Voie intrarachidienne : 0,5 mg/kg, à raison
qu’en cas de stricte nécessité et adapter la d’une injection toutes les 48 heures, répétée
posologie en fonction de la clairance de la 3 à 4 fois après stérilisation du LCR.
créatinine ; • Insuffisant rénal :
• Une surveillance médicale des fonctions ré- - Commencer par une dose de charge de
nale et auditive est nécessaire; 7,5 mg/kg que l’on répétera. L’intervalle de
• Eviter les traitements itératifs et (ou) prolon- temps T’ entre chaque injection sera égal à
gés particulièrement chez le sujet âgé; 3 T ½, la valeur de T ½ étant donnée par la
• Informer l’anesthésiste-réanimateur de la relation :T ½ (heure) = 0,3 × Créatininémie
prise de ce médicament en cas d’interven- (mg/l).
tion chirurgicale ; - Si T ½ ’est > à 40 h, changer de schéma et
• Précaution en cas d’anomalies vestibulaire et faire ½ dose toutes les T ½.
cochléaire ; - Hémodialysé : après une dose de charge de 5
• Ne doit pas être administrée par voie intra- à 7,5 mg/kg, déterminer les doses à adminis-
veineuse directe ; trer après chaque séance, en tenant compte
• Les dosages plasmatiques sont utiles lorsque des concentrations sériques.
le traitement doit dépasser 7 à 10 j ;
• La légère coloration jaune de la solution re- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
constituée ne correspond pas à une perte En cas de surdosage ou de réactions toxiques,
d’activité du produit. hémodialyse ou dialyse péritonéale.

42
14. CONSERVATION : T° < 30 °C, dans son em- (IEC), inhibiteurs de l’angiotensine II (sauf s’il
ballage extérieur. Après reconstitution : la existe une hypokaliémie) : addition des effets
solution est stable pendant 12 h à T°<30 °C, hyperkaliémiants;
et pendant 10 j à une T° 2 °C - 8 °C (au réfri- • AINS (voie générale), acide acétylsalicylique
gérateur). (aspirine) à fortes doses (3 g/j) : insuffisance
rénale aiguë chez le malade à risque (sujet
15. SPECIALITES : Amikacine®, Amiklin®. âgé et/ou déshydraté);
--------- • Metformine : acidose lactique;
• Produits de contraste iodés : risque majoré
AMILORIDE d’insuffisance rénale aiguë, en particulier si
fortes doses de produits de contraste iodés;
1. DCI : Amiloride chlorhydrate anhydre. • Diurétiques hypokaliémiants : risque d’hypo-
ou d’hyperkaliémie chez l’insuffisant rénal et
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE le diabétique;
Diurétique épargneur de potassium. • Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC)
dans le cas du traitement de l’insuffisance
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES cardiaque : risque d’hyperkaliémie poten-
Pharmacodynamie : tiellement mortelle;
• Activité natriurétique, diurétique et hyper- • Baclofène : majoration de l’effet antihyper-
tensive modérée; tenseur.
Pharmacocinétique :
• Action par voie orale en 2 ou 6 heures persis- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
tant pendant 12 à 24 heures ; Passage trans- • Explorer la fonction rénale chez le diabétique
placentaire et dans le lait maternel. avant le début du traitement;
• Interrompre le traitement au moins 3 jours
4. INDICATIONS avant toute épreuve d’hyperglycémie provo-
• Œdèmes d’origine cardiaque; quée en raison du risque d’hyperkaliémie;
• Ascite et œdèmes des cirrhotiques essen- • Utilisé avec précaution chez les sujets at-
tiellement indiqués en association avec les teints d’affections cardiorespiratoires graves
thiazidiques ou d’autres diurétiques hypoka- (risque d’acidose respiratoire ou métabo-
liémiants; lique);
• Hypertension artérielle. • Arrêter le traitement et réduire la kaliémie si
celle-ci est > 5,5 mmol/l;
5. CONTRE INDICATIONS
• Chez des patients cirrhotiques ascitiques
Absolues :
ayant une alcalose métabolique ou les pa-
• Hyperkaliémie;
tients ayant des œdèmes résistants, faire un
• Autres diurétiques hyperkaliémiants et sels
contrôle régulier de l’ionogramme sanguin
de potassium;
et de l’urémie;
• Insuffisance rénale : la créatininémie > à 125
• Ne pas l’utiliser chez l’enfant.
mmol/l (soit 15 mg/l) ou le taux d’urée san-
guine totale dépasse 10 mmol/l (soit 0,6 g/l); 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
• Hypersensibilité à l’amiloride ou à tout autre conseillée.
constituant de ce médicament;
• Grossesse, allaitement; 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Lithium, ciclosporine, tacrolimus, IEC, inhibi- Non signalées jusqu’à ce jour.
teurs de l’angiotensine II (sauf s’il existe une
hypokaliémie). 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : Com-
primé à 5 mg
6. EFFETS INDÉSIRABLES
• Anorexie, nausées, vomissements, douleurs 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
ou ballonnements abdominaux, consti- 10 mg/j en une seule prise ou en deux prises.
pation, diarrhée, risque d’hyperkaliémie, Dose max : 20 mg. Si la diurèse est déclen-
d’encéphalopathie et d’hyponatrémie, sé- chée, réduire la posologie par paliers de 5
cheresse de la bouche et soif, paresthésies, mg jusqu’à sa valeur utile la plus faible.
vertiges, faiblesse générale, fatigabilité, En association à un autre traitement diuréti-
crampes musculaires et hypotension orthos- que :
tatique, rash, prurit, céphalées, douleurs • Œdèmes cardiaques : 5 ou 10 mg/j .
thoraciques, troubles psychiques tels que • Hypertension artérielle : 5 ou 10 mg/j.
confusion, somnolence, troubles visuels • Ascite des cirrhotiques : 5 mg associé à de
transitoires, toux, dyspnée. faibles quantités de tout autre diurétique
adéquat.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
• Autres diurétiques hyperkaliémiants, Sels de 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
potassium, Potassium, Ciclosporine, tacroli- • Signes et Symptômes : déshydratation et hy-
mus, Inhibiteurs de l’enzyme de conversion perkaliémie.

43
Traitement : 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : com-
- arrêter le produit et surveiller attentive- primé 100 mg.
ment le malade ;
- lavage d’estomac ou vomissements provo- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION:
qués + traitement symptomatique ; Adulte : 100-200 mg/j en 2 prises (état dé-
- en cas d’hyperkaliémie, des mesures effi- pressif), 25 mg matin et soir pendant 2 mois.
caces doivent être prises afin de la dimi-
nuer. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Conduite à tenir : hospitalisation en urgence
14. CONSERVATION : conditions générales de pour lavage gastrique, surveillance.
conservation des médicament.
14. CONSERVATION : conditions générales de
15. SPÉCIALITÉ : Modamide
conservation des médicaments.
--------
15. SPECIALITE : Survector
AMINEPTINE --------

1. DCI : amineptine
AMIODARONE
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antidépresseur
stimulant
1. DCI
3. PROPRIETE PHARMACOLOGIQUE : Amiodarone
• Effet antidépresseur par action sur les
centres nerveux par l’intermédiaire des neu- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE
romédiateurs en régulant leurs activités Anti arythmique de la classe III

4. INDICATIONS : 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :


Tristesse et dépressions nerveuses ; Pharmacodynamie
- Somnambulisme grave. Effet antiarythmiques : (effet chronotope ;
dromotrope ; batmotrope négatif ; pas d’ef-
5. CONTRE-INDICATIONS :
fet inotrope négatif).
- IMAO (en association).
- Maladie hépatique ou hépatite médicamen- Pharmacocinétique
teuse. • Résorption digestive moyenne ; T1/2 : 20 à
100 jours ; élimination essentiellement fécale,
6. EFFETS INDESIRABLES : -risque d’hépatite, élimination urinaire négligeable.
dépendance, bouche sèche, somnolence,
insomnies, irritabilité, palpitations, vertiges, 4. INDICATIONS
nausées, constipation, perte de poids, maux
• Troubles du rythme auriculaire avec rythme
de ventre, accélération du rythme cardia-
ventriculaire rapide ;
que, rougeur du visage, chute de la TA.
• Tachycardies du syndrome de Wolff-Parkin-
son-White ;
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• Troubles du rythme ventriculaire documen-
• Contre-indiquées : IMAO.
tés symptomatiques et invalidants.
• Prévention des récidives des tachycardies
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
ventriculaires menaçant le pronostic vital,
• Arrêter le traitement si survenue des signes
tachycardies supra ventriculaires documen-
d’hépatite (urines foncées, prurit, douleurs
tées, fibrillations ventriculaires.
abdominales, fièvre, ictère);
• Prendre le médicament avant 17 h pour évi-
ter une insomnie; 5. CONTRE INDICATIONS
• Le traitement est mis en route progressive- • Bradycardie sinusale et blocs sino-auricu-
ment puis la dose efficace est stabilisée pen- laires non appareillés;
dant 4-6 mois minimum; • Maladie du sinus non appareillée (risque
• L’arrêt progressif du traitement se déroule d’arrêt sinusal);
sur 1 mois; • Troubles conductifs auriculo-ventriculaires
• Interrompre le traitement 24-48 h avant une de haut degré non appareillés;
intervention sous anesthésie générale. • Hyperthyroïdie en raison de sa possible ag-
gravation par l’amiodarone;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra- • Hypersensibilité connue à l’iode ou à l’amio-
tion déconseillée. darone, ou à l’un des excipients;
• Collapsus cardio-vasculaire;
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Hypotension artérielle sévère;
Non signalées jusqu’à ce jour. • Enfant de moins de 3 ans.

44
6. EFFETS INDÉSIRABLES • Corriger l’hypokaliémie avant le traitement ;
• Bradycardie ; bradycardie marquée, effet • Informer l’anesthésiste du traitement avant
proarythmique, nausées, vomissements, une intervention chirurgicale.
dysgueusie, veinite, douleur, érythème, • L’association avec les bêtabloquants autres
œdème, nécrose, ex-travasation, infiltra- que le sotalol, et l’esmolol, le vérapamil et
tion, inflammation, phlébite et cellulite, le diltiazem n’est réservée qu’à la prévention
augmentation de T4, T3 normale ou légè- des troubles du rythme ventriculaire mena-
rement abaissée ; hypothyroïdies avec prise çant le pronostic vital.
de poids, frilosité, apathie, somnolence et • Réaliser un ECG avant l’initiation du traite-
élévation franche de la TSH ou hyperthyroï- ment.
dies pauci-symptomatiques, photosensibi- • Doser la TSH avant le début du traitement,
lisation; pigmentations cutanées, liliacées puis régulièrement au cours du traitement et
ou gris ardoisé, microdépôts cornéens réver- plusieurs mois après son arrêt et en cas de
sibles à l’arrêt du traitement, neuropathies suspicion clinique de dysthyroïdie.
optiques (névrite optique) avec flou visuel et • Devant une dyspnée ou d’une toux sèche,
baisse de la vision, et œdème papillaire au fond isolée ou associée à une altération de l’état
d’œil, baisse tensionnelle, sueurs, alopécie. général, penser à une toxicité pulmonaire.
• Très rares : élévation des transaminases, • Surveiller régulièrement la fonction hépa-
choc anaphylactique, hypertension intra- tique en début de traitement puis de façon
crânienne bénigne, bouffées de chaleur, régulière au cours du traitement.
syndromes de détresse respiratoire aiguë ; • Pratiquer rapidement un examen ophtalmo-
bronchospasme et/ou apnée en cas d’insuf- logique complet incluant un fond d’œil en
fisance respiratoire sévère, notamment chez cas de vision trouble ou de baisse de l’acuité
les asthmatiques. visuelle.
• Arrêter le traitement en cas d’apparition
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES d’une neuropathie ou névrite optique (ris-
• Médicaments susceptibles de donner des que potentiel d’évolution vers la cécité).
torsades de pointes, bêtabloquants dans l’in-
suffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
métoprolol), diurétiques hypokaliémiants Grossesse : utilisation contre-indiquée à par-
(seuls ou associés), laxatifs stimulants, am- tir du 2e trimestre ; Allaitement : utilisation
photéricine B (voie IV), glucocorticoïdes contre indiquée.
(voie générale), tétracosactide : risque ma-
joré de troubles du rythme ventriculaires; 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES
• Ciclosporine : risque d’effets néphrotoxiques. • Incompatibilité avec du matériel ou des dis-
• Anticoagulants oraux : augmentation de l’effet positifs médicaux en PVC plastifié contenant
anticoagulant et du risque hémorragique; du DEHP (di-2-éthylhexylphtalate).
• Bêtabloquants autres que le sotalol: troubles • N’ajouter aucun autre produit dans le liquide
de la contractilité, de l’automatisme et de la de perfusion.
conduction;
• Digitaliques : dépression de l’automatisme 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
(bradycardie excessive) et troubles de la Comprimés sécables de 200 mg ; Solutions
conduction auriculo-ventriculaire; injectables. 150 mg/3 ml.
• Diltiazem : risque de bradycardie ou de bloc
auri-culo-ventriculaire, notamment chez les
personnes âgées; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Lidocaïne, Phénytoïne, fosphénytoïne : Voie orale : Traitement d’attaque : 3 com-
risque d’augmentation des concentrations primés par jour, pendant 8 à 10 jours ;
plasmatiques de ces derniers; Traite-ment d’entretien : ½ comprimé par
• Orlistat : risque de diminution des concen- jour à 2 comprimés tous les jours.
trations plasmatiques de l’amiodarone; Perfusion veineuse :
• Simvastatine : risque majoré d’effets indési- • Traitement d’attaque : 5 mg/kg dans du sé-
rables à type de rhabdomyolyse; rum glucosé en 20 minutes à 2 heures et re-
• Diltiazem, vérapamil, bêtabloquants (sauf nouvelables 2 à 3 fois par 24 heures.
sotalol), clonidine, guanfacine, digitaliques, • Traitement d’entretien : 10 à 20 mg/kg/j (en
méfloquine, anticholinestérasiques (doné- moyenne 600 à 800 mg/24 h, jusqu’à 1,2
pézil, galantamine, rivastigmine, tacrine, am- g/24 h) dans 250 ml de sérum glucosé pen-
bénonium, pyridostigmine, néostigmine), pi- dant quelques jours.
locarpine : risque de bradycardie excessive. Prendre le relais par la voie orale (3 compri-
més par jour) dès le premier jour de perfu-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE sion. Cette posologie pourra être portée à 4,
• La forme injectable (perfusion) ne doit être voire 5 comprimés par jour.
utilisée qu’en milieu hospitalier spécia- Réanimation en cas d’arrêt cardiaque lié à
lisé par voie veineuse centrale et sous sur- une fibrillation ventriculaire résistante aux
veillance continue (ECG, TA). chocs électriques externes :

45
• La dose intraveineuse initiale est de 300 mg tardives ; crises convulsives ; syndrome ma-
(ou 5 mg/kg) dilués dans 20 ml de sérum glu- lin des neuroleptiques, hypotension ; brady-
cosé à 5 % et injectés rapidement. cardie ; allongements de l’intervalle QT, et de
• Une administration supplémentaire de 150 très rares cas de torsades de pointes, hyper
mg (ou 2,5 mg/kg) pourra être envisagée en prolactinémie ; galactorrhée, aménorrhée,
cas de persistance. gynécomastie, tension mammaire, impuis-
sance, frigidité, prise de poids, lévation des
13. SURDOSAGE / INTOXICATION enzymes hépatiques et principalement des
• Symptômes : bradycardie sinusale, de transaminases, réactions allergiques.
troubles du rythme ventriculaire, notam-
ment de torsades de pointes, et d’atteinte
7 INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
hépatique ont été rapportés;
• Agonistes dopaminergiques (lévodopa
• Traitement : symptomatique + surveillance
amantadine, apomorphine, bromocriptine,
des fonctions cardiorespiratoires.
cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide,
14. CONSERVATION : T< à 25°C piribédil, pramipexole, quinagolide, ropini-
role, sélégiline), chez le parkinsonien et en
15. SPECIALITES : Cordarone® dehors du cas du patient parkinsonien : an-
-------- tagonisme réciproque;
• Sultopride, antiarythmiques de classe I
(quinidine, hydroquinidine, disopyramide),
AMISULPRIDE et de classe III (amiodarone, sotalol, dofé-
tilide, ibutilide), certains neuroleptiques
1. DCI : amisulpride (thioridazine, chlorpromazine, lévomé-
promazine, trifluopérazine, cyamémazine,
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : neuroleptique
sulpiride, tiapride, pimozide, halopéridol,
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : dropéridol), bépridil, cisapride, diphémanil,
Pharmacodynamie : érythromycine IV, mizolastine, vincamine
• Effet antipsychotique IV, halofantrine, sparfloxacine, gatifloxacine,
Pharmacocinétique : moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV,
• Résorption digestive rapide ; faible mé- diltiazem, vérapamil ; bêtabloquants, sauf
tabolisation hépatique ; faible liaison aux sotalol ; clonidine ; guanfacine ; méfloquine ;
protéines plasmatiques ; T1/2 : 12 heures ; digitaliques, donépézil, rivastigmine, tacrine,
élimination essentiellement urinaire sous ambénonium, galantamine, pyridostigmi-ne,
forme inchangé. néostigmine, diurétiques hypokaliémiants,
laxatifs stimulants, amphotéricine B [voie
4. INDICATIONS : IV], glucocorticoïdes, tétracosactide : risque
• Psychoses, en particulier troubles schizoph- majoré de troubles du rythme ventriculaire;
réniques aigus ou chroniques. • Alcool : majoration de l’effet sédatif;
• Antihypertenseurs (tous) : effet antihyper-
5. CONTRE-INDICATIONS tenseur et risque d’hypotension orthosta-
• Hypersensibilité connue à l’amisulpride ou à tique majorés (effet additif);
tout autre constituant du produit; • Dérivés morphiniques, barbituriques ; ben-
• Phéochromocytome; zodiazépines, anxiolytiques, hypnotiques;
• Enfant de moins de 15 ans; antidépresseurs sédatifs (amitriptyline,
• Allaitement; doxépine, miansérine, mirtazapine, trimi-
• Tumeur prolactino-dépendante connue ou pramine), antihistaminiques H1 sédatifs ;
suspectée, par exemple adénome hypophy- antihypertenseurs centraux, neuroleptiques,
saire à prolactine et cancer du sein; baclofène, thalidomide, pizotifène : majora-
• Insuffisance rénale sévère (Clcr < 10 ml/min); tion de la dépression centrale;
• Sultopride ; agonistes dopaminergiques, • Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque
sauf lévodopa (amantadine, apomorphine, (bisoprolol, carvédilol, métoprolol) : effet va-
bromocriptine, cabergoline, entacapone, sodilatateur et risque d’hypotension, notam-
lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, ment orthostatique (effet additif).
quinagolide, ropinirole, sélégiline), en de-
hors du cas du patient parkinsonien. 8 . PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Interrompre le traitement si apparition
6 EFFETS INDESIRABLES d’une hyperthermie (syndrome malin des
Constipation, nausées, vomissements, sé- neuroleptiques);
cheresse de la bouche, insomnie, anxiété, • Surveillance régulière de l’ ECG des patients
agitation ; symptômes extrapyramidaux devant être traités au long cours par un neu-
(tremblements, hypertonie, hypersalivation, roleptique;
akathisie, hypokinésie) ; somnolence diurne; • Réduire la posologie chez l’insuffisant rénal
dystonie aiguë (torticolis spasmodique, • Surveillance étroite chez des patients avec
crises oculogyres, trismus...), dyskinésies antécédents de convulsions;

46
• Prudence chez les sujets âgés et chez les - Pharmacocinétique
parkinsoniens; • la biodisponibilité est réduite après admi-
• Tenir compte, dans la ration journalière, de nistration orale d’environ 50 % par rapport à
la teneur en potassium. l’administration parentérale;
• Passe la barrière hémato-encéphalique et
9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
vraisemblablement le lait maternel;
Grossesse : envisageable quel que soit le
• La liaison aux protéines plasmatiques 90%.
terme de la grossesse avec surveillance du
nouveauné, allaitement : utilisation contre- • La T ½ d’élimination varie de 22 à 40 h;
indiquée. • Métabolisme hépatique;
• Elimination rénale (80 %) et dans les selles
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : (20 %).
non signalées à ce jour.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : 4. INDICATIONS
comprimé sécable à 100 mg ; à 200 mg ; à • Épisodes dépressifs majeurs.
400 mg; solution buvable à 100 mg/ml ; so- • Douleurs neuropathiques périphériques de
lution injectable à 200 mg/4 ml : Ampoules l’adulte;
de 4 ml. • Énurésie nocturne de l’enfant après exclu-
sion de pathologie organique.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
- Dose quotidienne : <= 400 mg, en une prise ;
au-delà de 400 mg, l’administration se fera en 5. CONTRE- INDICATIONS
2 prises par jour. • Hypersensibilité à l’amitriptyline;
Solution injectable IM : la dose max 400 mg/jour . • Risque connu de glaucome par fermeture de
Épisodes négatifs prédominants : 50 à 300 mg/j. l’angle;
Épisodes mixtes avec symptômes positifs et • Risque de rétention urinaire lié à des troubles
négatifs : 400 à 800 mg par jour. La posologie uretroprostatiques;
sera adaptée en fonction de la réponse du pa- • Infarctus du myocarde récent;
tient, afin d’obtenir la dose minimale efficace. • IMAO non sélectifs.
Épisodes psychotiques aigus : commencer
par voie IM pendant quelques jours à une 6. EFFETS INDESIRABLES
dose maximale de 400 mg/jour, puis relais • Somnolence ou sédation (effet antihista-
par la voie orale ; soit 400 à 800 mg ; ( dose
minique), plus marquée en début de trai-
max 1200 mg).
tement, tremblements, crises convulsives
Insuffisance rénale : réduire la posologie de
moitié si Clcr entre 30 et 60 ml/min, et au sur terrain prédisposé, états confusionnels
tiers chez les patients dont la Clcr comprise transitoires, syndrome sérotoninergique
entre 10 et 30 ml/min. (en association), sécheresse de la bouche,
constipation, troubles de l’accommodation,
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : tachycardie, sueurs, troubles de la miction
Symptômes : somnolence, sédation, coma, et éventuellement rétention urinaire, risque
hypotension et symptômes extrapyrami- suicidaire, réactivation d’un délire chez les
daux. sujets psychotiques, prise de poids, hy-
Traitement : milieu spécialisé. potension orthostatique, impuissance,
troubles de la conduction ou du rythme
14. CONSERVATION : Solution buvable : Après cardiaque, hypertrophie mammaire, galac-
ouverture du flacon, elle est à utiliser dans
torrhée, bouffées de chaleur, réactions cuta-
les 2 mois.
nées allergiques, dysarthrie, hépatites cyto-
15. SPECIALITE : Solian lytiques ou cholestatiques (exceptionnelles),
hyperéosinophilie, leucopénie, agranulocy-
--------
tose, thrombopénie, syncope.
AMITRIPTYLINE
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
1. DCI : Amitriptylline • IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide) :
risque d’apparition d’un syndrome sérotoni-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE: Antidépresseur nergique;
sédatif • Sultopride : risque majoré de troubles du
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES rythme ventriculaire;
- Pharmacodynamie • Alcool , Clonidine, guanfacine, IMAO sélectif
C’est un inhibiteur imipraminique non sélec- A, Linézolide, alpha et bêta stimulants, Inhi-
tif de la recapture de la monoamine. Il dimi- biteurs sélectifs de la recapture de la séro-
nue le recaptage présynaptique de la nora- tonine (citalopram, escitalopram, fluoxétine,
drénaline et de la sérotonine. Effet sédatif par fluvoxamine, paroxétine, sertraline), Thiori-
action sur les récepteurs histaminergique. Effet dazine;
anti cholinergique central et périphérique, à • Baclofène : risque d’augmentation de l’hypo-
l’origine des effets indésirables. tonie musculaire.

47
• Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque : AMLODIPINE
effet vasodilatateur et risque d’hypotension.
1. DCI : Amlodipine
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Réduire progressivement les doses et sur- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antihypertenseur:
veiller tout particulièrement le patient en cas Inhibiteur calcique.
de syndrome de sevrage.
• Diminuer la posologie si insomnie ou nervo- 3. PROPRIÉTÉ PHARMACOLOGIQUES
sité en début de traitement. Pharmacodynamie :
• Remplacer l’amitriptyline par un neurolepti- • Effet vasodilatateur artériel très puissant par
que sédatif en cas de virage maniaque franc inhibition sélectif du canal calcique lent sans
• Renforcer la surveillance clinique et élec- effet inotrope négatif et sans effet bradycar-
trique chez les patients épileptiques ou disant.
ayant des antécédents d’épilepsie. Pharmacocinétique :
• Utilisation prudente chez le sujet âgé , chez • Résorption digestive correcte, Forte fixation
les sujets porteurs de certaines affections aux protéines plasmatiques, Métabolisations
cardio-vasculaires, en cas de neuropathies hépatiques intense en dérivés inactifs éli-
avec troubles neurovégétatifs sévères, en cas minés par voie urinaire et biliaire, Passage
d’insuffisance hépatique ou rénale. transplacentaire et dans le lait maternel,
• Tenir compte de la teneur en sodium chez T1/2 : 35 à 50 heures.
les personnes sous régime hyposodé strict
(forme comprimé). 4. INDICATIONS
• La solution buvable contient de l’alcool : elle • Traitement préventif des crises d’angor : an-
est déconseillée chez les patients souffrant gor d’effort, angor spontané (dont l’angor de
de maladie du foie, d’alcoolisme, d’épilepsie, Prinzmetal).
et chez les femmes enceintes. • Hypertension artérielle.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
5. CONTRE INDICATIONS
• Diminuer les posologies en fin de grossesse
• Hypersensibilité aux dihydropyridines.
en raison des effets atropiniques;
• Hypersensibilité aux inhibiteurs calciques
• Surveillance des fonctions neurologiques et
• Dantrolène.
digestives du nouveau-né;
• L’allaitement est à éviter pendant la durée du
6. EFFETS INDÉSIRABLES
traitement.
• Céphalées, rougeurs ou sensation de chaleur
de la face, œdèmes des chevilles et/ou de la
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
face.
Non signalées jusqu’à ce jour.
• Occasionnellement : tachycardies, palpita-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS tions, syncope ; douleurs angineuses, in-
Comprimé pelliculé à 25 mg et 50 mg, solu- farctus du myocarde, arythmie, réaction al-
tion buvable à 40 mg/ml, solution injectable lergique, douleurs abdominales, dyspepsie,
à 50 mg/2 ml. dysgueusie, élargissement gingival, myalgie,
arthralgie , hépatite, ictère et élévation des
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION enzymes hépatiques, troubles du sommeil,
paresthésies, tremblements, troubles de la
Patient Voie d’admi- Posologie vue, troubles dépressifs, impuissance, gyné-
nistration comastie, dyspnée, thrombopénie, vascula-
rite.
Adulte PO, IV, IM 25 à 150
mg/j 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Enfant de plus PO, IV, IM 10 à 30 mg/j • Dantrolène (perfusion) : risque de fibrilla-
de 4 ans tions ventriculaires mortelles;
• Baclofène, antidépresseurs imipraminiques
(tricycliques), alpha-1-bloquants (alfuzosine,
13. SURDOSAGE / INTOXICATION prazosine), neuroleptiques : majoration de
Symptôme : Troubles de la conduction cardia- l’effet antihypertenseur;
que, état confusionnel ou un coma. • Rifampicine : diminution des concentrations
Traitement : hospitaliser le malade, évacuer le plasmatiques;
produit ingéré et traitement symptomatique. • Itraconazole : risque d’œdèmes par diminu-
tion du métabolisme hépatique;
14. CONSERVATION • Bêtabloquants : hypotension, défaillance
A l’abri de l’humidité. cardiaque chez les malades en insuffisance
cardiaque latente ou non contrôlée;
15. SPECIALITES : Laroxyl • Corticoïdes, tétracosactide par voie générale :
-------- diminution de l’effet antihypertenseur.

48
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOIS ET MISE EN GARDE • Pharmacocinétique : Bonne résorption di-
• Déconseillé chez l’enfant de moins de 15 ans gestive influencée par les aliments, traverse
• Doser les enzymes hépatiques en cas d’as- la barrière placentaire et passe dans le lait
thénie, anorexie, nausées persistantes ; maternel, faible Liaison aux protéines plas-
• Précaution en cas d’Insuffisance hépatique matiques, Elimination sous forme active
• Tolérance identique chez les personnes dans les urines (70 à 80%) et dans la bile (5 à
âgées et jeunes. 10 %).

9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utlisation dé- 4. INDICATIONS :


conseillée. • Infections à germes sensibles : sphère ORL,
broncho-pulmonaires, infection urogéni-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : non tales, biliaires, tube digestif, endocardite,
signalées jusqu’à ce jour. septicémies, fièvre typhoïde, méningite (sy-
nergie avec les aminosides).
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATIONS : • Purpura fulminans, maladie de Lyme, listeriose,
Gélule à 5 mg et à 10 mg. • Eradication d’H. pylori (en association avec
tinidazole et/ou clarithromycine).
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Hypertension artérielle : 5 à 10 mg/j, 5. CONTRE-INDICATIONS
• Angine de poitrine : 5 à 10 mg/ j. Dose quoti- • Hypersensibilité aux pénicillines (allergie) et
dienne maximale : 10 mg. risque de choc anaphylactique ;
• Chez l’insuffisant rénal : dose recommandée : • Mononucléose infectieuses ;
5mg/j. • Prise de gélule (enfant de moins de 6 ans).

13. SURDOSAGE / INTOXICATION 6. EFFETS INDESIRABLES :


• Symptômes : hypotension. • Nausées, vomissements, diarrhées, candi-
• Traitement : surveillance en unité de soins dose, glossite, stomatite urticaire, éosino-
intensifs cardiologiques. Un vasoconstricteur philie, œdème de Quincke, gêne respiratoire,
peut être utilisé pour restaurer le tonus vas- exceptionnellement choc anaphylactique,
culaire et la pression artérielle. éruptions cutanées maculo-papuleuses
d’origine allergique ou non, augmentation
14. CONSERVATION : conditions générales de modérée et transitoire des transaminases
conservation des médicaments. sériques, anémie, leucopénie, thrombo-
pénie réversibles, néphrite interstitielle ai-
15. SPÉCIALITÉS : Amlor guë, entérocolites pseudomembraneuses,
-------- encéphalopathies métaboliques (troubles
de la conscience, mouvements anormaux,
AMOXYCILLINE crises convulsives) chez l’insuffisant rénal,
dermatite exfoliative et d’érythème multifor-
1. DCI : Amoxycilline me (rare).

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antibiotique an- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES


tibactérien de la famille des bêtalactamines, • Methotrexate : augmentation des effets et de
du groupe des aminopénicillines. la toxicité hématologique du methotrexate.
• Allopurinol : risque accru de réactions cuta-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES: nées.
• Mode d’action : Inhibition de la synthèse de 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
la paroi bactérienne. • Arrêter le traitement si manifestation aller-
• Spectre : gique ;
- Aérobies à Gram + : Corynébasterium diph- • Si allergie aux céphalosporines, tenir compte
teriae, Enterococus faecalis, L. monocyto- de l’allergie croisée ;
genes, Nocardia asteroides, Streptococcus, • En cas d’insuffisance rénale : adapter la po-
Streptococcus pneumoniae . sologie ;
- Aérobies à Gram - : Bordetella pertussis, E. • En cas d’administration de doses élevées :
coli, H. influenzae, H. para-influenzae, Heli- assurer un apport hydrique suffisant ;
cobacter pylori, Neisseria gonorrhoeae, N. • La prise de gélule est contre-indiquée chez
meningitidis, P. mirabilis, Salmonella, Shi- l’enfant avant 6 ans ;
gella, V. cholerae. • Poudres pour suspension buvable : tenir
- Anaérobies : actinomyces, clostridium, compte de la teneur en sodium et en sac-
eubacterium, fusobacterium, peptostrepto- charose.
coccus, porphyromonas,
- Autres : bartonella, borrelia, leptospira, tre- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administrer
ponema. au besoin ;

49
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS: Spectre : en plus du spectre de l’amoxicilline
Poudre pour suspension buvable de 125, • Aérobies à Gram + : Erysipelothrix rhusiopa-
250 ou 500 mg/5 m; Comprimés dispersibles thiae, staphylococcus méti-S, Streptococcus
à 1g; Gélule 250 et 500 mg ; Poudre pour so- bovis,
lution injectable 500 mg et 1 g. • Aérobies à Gram - : Actinobacillus actino-
myces temcomitans, Burkholderia pseudo-
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : mallei, campylobacter, capnocytophaga,
Citrobacter koseri, eikenella, klebsiella, Pas-
Patient Voie d’admi- Posologie teurella multocida, Proteus vulgaris,
nistration • Anaérobies : bacteroides, prevotella, Propio-
Adulte PO et IM 2 g par 24h en 2 à nibacterium acnes, veillonella.
3 prises Pharmacocinétique : Absorption semblable
pour les deux composants ; le pic sérique
IV 2 à 12 g par 24 h des deux produits est atteint en 60 à 120
Enfant et PO 50 mg/kg/jour minutes; tous les deux traversent la barrière
nourrisson placentaire, l’Amoxicilline passe dans le lait
IV 100 mg à 200 maternel. Biodisponibilité : Amoxicilline :
mg/kg/jour 85 %, acide clavulanique : 75 %. T ½ d’élimi-
Nouveau-né IV 100 à 200 mg/ nation: amoxicilline (55 à 100 min.), acide
kg/jour clavulanique (55 à 80 min.). Liaison aux pro-
téines plasmatiques : amoxicilline (17 %),
Enfant <30 PO 50 à 100 mg/kg/ acide clavulanique (22 %). Biotransforma-
mois jour en 3 prises tion: amoxicilline partiellement transformée
Enfant >30 25 à 50 mg/kg/ en acide pénicilloïque. L’acide clavulanique
mois jour en 2 ou 3 en partie transformé en métabolites de
prises (max 3 g/ faible poids moléculaire. Excrétion : principa-
jour) lement par voie rénale. En cas d’insuffisance
rénale sévère, la T ½ de l’acide clavulanique
Peut être pris pendant ou entre les repas. augmente moins que celle de l’Amoxicilline
qui conditionne l’adaptation de la posologie.
12. SURDOSAGE / INTOXICATION :
Symptômes : Manifestations neuropsy- 4. INDICATIONS
chiques, rénales (cristallurie) et digestives. • Otites moyennes aiguës de l’adulte.
A très forte dose et en cas d’insuffisance
rénale : encéphalopathies (troubles de la • Sinusites maxillaires aiguës et autres formes
conscience, mouvements anormaux, crises de sinusites.
convulsives ou une cristallurie). • Surinfections de bronchites aiguës et pneu-
Traitement : l’amoxicilline peut être éliminée mopathies aiguës du patient à risque, no-
par hémodialyse. tamment l’éthylique chronique, le tabagique,
âgé de plus de 65 ans.
13. CONSERVATION : T< à25°C et à l’abri de l’hu- • Exacerbations de bronchopneumopathies
midité. chroniques.
La suspension buvable se conserve, après re- • Cystites et pyélonéphrites aiguës non com-
constitution pendant 7 jours au maximum. pliquées dues à des germes sensibles.
• Infections gynécologiques hautes (associé à
14. SPÉCIALITÉS : CLAMOXYL ; BACTOX ; HICONCIL.
autre antibiotique actif sur les chlamydiae).
-------- • Parodontites, infections stomatologiques sé-
vères : abcès, phlegmons, cellulites.
AMOXYCILLINE+ACIDE CLAVULANIQUE
5. CONTRE-INDICATIONS
1. COMPOSITION : Amoxicilline + Acide clavula- • Allergie aux antibiotiques de la famille des
nique bêtalactamines ou à l’un des constituants.
• Antécédent d’atteinte hépatique liée à l’asso-
ciation amoxicilline-acide clavulanique.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE :
Association d’un antibactérien de la famille
des aminopenicillines (l’amoxycilline) avec 6. EFFETS INDESIRABLES
un inhibiteur de bêtalactamase (l’acide cla- • Diarrhée, vomissement, possibilité de surin-
vulanique). fections digestives à candida, prurit au syn-
drome de Stevens Johnson, hépatite (cho-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : lestatique ou mixte), néphrite interstitielle
Pharmacodynamie : L’acide clavulanique in- aiguë. Leucopénie, neutropénie, agranulo-
hibe rapidement et irréversiblement la plu- cytose, anémie hémolytique, thrombopénie
part des bêtalactamases produites par des réversibles, convulsions, colorations den-
bactéries à Gram + et à Gram. taires réversibles.

50
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Méthotrexate : augmentation des effets de
Patient Voie Po s o l o g i e Remar-
la toxicité hématologique du méthotrexate; d ’a d - (en amoxy- ques
• Allopurinol (inhibiteurs de l’uricosynthèse) : minis- cilline)
tra-
risque accru de réactions cutanées.
tion
En- Préma- IV 100 mg/
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE fants turé et kg/j en 2
• Arrêter le traitement en cas de manifestation Nné de perfusions
<8
allergique et mettre en place un traitement jours
adapté;
8 jours IV 100-150
• En cas de pustulose exanthématique aiguë à3 mg/j en 3
généralisée en début de traitement arrêter mois perfusions
le traitement et interdire toute prise ulté- >3 100 mg/ 200 mg/
rieure d’amoxycilline; mois kg/j en 4 kg/j dans
prises (IV les attein-
• Contrôler régulièrement la formule sanguine lente ou tes graves
en cas d’administration de doses élevées perfusion)
d’amoxicilline;
> 30 PO 80 mg/kg/j ne pas dé-
• Risque de convulsions chez les patients avec mois en 3 prises passer 3
facteurs prédisposants ou insuffisance ré- g/24 heu-
res
nale si administration de fortes doses;
Adulte IV ou 1 g 2 à 4 jursuqu’à
• Risque de cholestase hépatique est majoré PO fois/j 12g/j dans
en cas de traitement supérieur à 10 jours; les atteint
es graves.
• En cas de traitement prolongé, surveiller les
fonctions hépatique et rénale;
• Tenir compte de la teneur en potassium chez 13. SURDOSAGE ET INTOXICATION
les personnes suivant un régime hypokalié- Symptômes : manifestations neuropsy-
miant. chiques, rénales (cristallurie) et digestives.
Traitement : symptomatique, surveillance de
l’équilibre hydroélectrolytique. L’amoxicilline
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT et l’acide clavulanique peuvent être éliminés
• Grossesse : prescrire en cas de besoin. par hémodialyse.
• Allaitement : Interrompre l’allaitement (ou 14. CONSERVATION
le médicament) en cas de survenue de diar- Poudre pour suspension buvable en flacon :
rhée, de candidose, ou d’éruption cutanée Avant reconstitution : conserver à une tem-
chez le nourrisson. pérature comprise entre + 15 °C et + 25 °C et
à l’abri de l’humidité.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : Après reconstitution : 7 jours au maximum à
Cette association est incompatible avec une température comprise entre + 2 °C et
le succinate d’hydrocortisone, le sang, le + 8 °C au ré-frigérateur.
Poudre pour solution injectable IV : Après
plasma, les solutions d’acides aminés et les
reconstitution, utilisation immédiate.
hydrolysats de protéine, les émulsions lipi-
diques, le chlorhydrate de néosynéphrine,
15. SPECIALITES : Augmentin, Curam
les solutions de mannitol (à concentrations
diurétiques). --------

AMPHOTERICINE B
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
• Poudre et solvant pour solution injectable 1. DCI : Amphotéricine B
(IV) à 1 g/200 mg adulte;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antifongique de la
• Comprimé pelliculé adulte à 500 mg/62,5 mg; famille des polyènes.

• Poudre pour solution injectable (IV) à 1 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :


g/200 mg adulte et à 2 g/200 mg adulte; • Pharmacodynamie : l’amphotéricine B se lie
à l’ergostérol de la membrane de la cellule
• Poudre pour suspension buvable à 500 fongique entraînant une lyse membranaire;
mg/62,5 mg ; 100 mg/12,5 mg par ml ; 250 • Spectre : Candida albicans, Aspergillus fumi-
mg/31,25 mg. gatus, Cryptococcus neoformans;

51
• Pharmacocinétique : Pas de résorption di- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
gestive ; T½ : 68 à 303 heures ; élimination • Les manifestations générales (fièvre, fris-
biliaire et urinaire (faible). sons, céphalées, nausées...) peuvent être
réduites par l’administration d’antihistami-
4. INDICATIONS : niques, d’antiémétiques, d’antipyrétiques ou
• Mycoses systémiques et/ou profondes à as- de corticoïdes ;
pergillus et candida chez l’adulte et l’enfant; • Surveiller régulièrement la fonction rénale et
• Cryptococcoses neuroméningées chez le sujet l’ionogramme;
infecté par le VIH et chez l’insuffisant rénal; • Tenir compte de la teneur en saccharose en
• Infections fongiques présumées chez des pa- cas de diabète ;
tients neutropéniques fébriles; • Si aggravation de la fonction rénale au cours
• Leishmanioses viscérales en cas de résis- du traitement, réduire la posologie ou inter-
tance prouvée ou probable aux antimoniés; rompre le traitement ;
• Vaginites à germes sensibles et non spécifique; • La durée du traitement doit être limitée en
• Candidoses digestives ; vaginales et cutanées; raison du danger de sélection de germes ré-
• Stérilisation intestinale d’un foyer à candida. sistants et du risque de surinfection par ces
germes ;
5. CONTRE-INDICATIONS • Surveiller la température, le pouls, la respi-
ration et la pression artérielle toutes les 30
• Hypersensibilité à l’un des composants; minutes pendant 2 à 3 heures au début du
• Femme enceinte (à partir du second trimestre); traitement.
• Femme qui allaite.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
6. EFFETS INDESIRABLES contre-indiquée.
• Anorexie, nausées, vomissements, diarrhée,
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
dyspepsie, douleurs gastriques, fièvre, fris-
• Ne doit pas être ajouté avec d’autres médica-
sons, malaise, perte de poids, flush, anémie
ments ni de solutions électrolytiques;
normochrome normocytaire, agranulocytose,
• Le sérum glucosé 5% est le seul solvant utilisable.
défauts de coagulation, thrombocytopénie,
leucopénie, éosinophilie, céphalées, convul-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
sions, perte d’audition, bourdonnements
Poudre pour solution injectable à 50 mg ;
d’oreilles, vertiges transitoires, troubles de
Gélule 250 mg, Suspension buvable adulte;
la vision ou diplopie, neuropathies périphé-
Suspension buvable nourrisson et enfant ;
riques, autres symptômes neurologiques,
Suspension à diluer pour perfusion à 5 mg/ml.
douleurs généralisées, douleurs musculaires
et articulaires, hypokaliémie, hypomagnésé-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
mie , augmentation de la créatinine sérique,
Ajuster la posologie selon les besoins spécifi-
hyposthénurie, acidose tubu-laire, insuffi-
ques du patient.
sance rénale irréversible en cas d’administra-
• Poudre pour solution injectable perf.
tion de doses totales importantes, azotémie,
- Commencer avec 0,1 mg/Kg, augmenter de
arrêt cardiaque, arythmies (fibrillations ven-
0,1mg/Kg tous les 2 jours jusqu’à atteindre
triculaires), insuffisance cardiaque, hyper-
la dose thérapeutique de 0,5 à 1 mg/kg en
tension, hypotension, choc, douleur au point
IV lente. La dose est diluée dans 500ml de
d’injection avec ou sans phlébite ou thrombo-
sérum glucosé 5% (seul solvant utilisable) et
phlébite, réactions anaphylactiques, prurit,
administré en 4 à 6 heures.
dyspnée, bronchospasme, œdème pulmo-
- Durée du traitement : 6 à 12 semaines.
naire non cardiogénique.
- Il est utile de protéger de la lumière toute la
tubulure et tous les contenants pendant la
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES perfusion.
• Sultopride, autres médicaments susceptibles • Gélule : 6 à 8 gélules/ j (1,5 à 2 g) pendant 15
de donner des torsades de pointe : risque à 20 jours, en deux ou trois prises
majoré de troubles du rythmeventriculaire. • Suspension buvable :
• Autres hypokaliémiant (diurétiques hypoka- - Adulte : 1,5 à 2 g /j, soit 3 à 4 c à c (15 à 20
lié-miants, seuls ou associés, laxatifs stimu- ml) /j
lants, gluco et minéralocorticoïdes par voie - Enfant de plus de 30 kg : 1,5 g /j, soit 3 c à c
générale) : risque majoré d’hypokaliémie ; (15 ml).
• Digitaliques : hypokaliémie favorisant l’in- • Suspension buvable nourrisson et enfant : 50
toxication aux digitaliques. mg/kg/j, soit 1 dose de 1 ml pour 2 kg/j.
Zidovudine : augmentation de la toxicité hé-
matologique. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
• Aminosides : risque accru de néphrotoxicité. Symptômes : Atteinte rénale et des troubles
Ciclosporine, tacrolimus : augmentation de électrolytiques
la créatinine. Traitement : symptomatique

52
14. CONSERVATION : 6. EFFETS INDESIRABLES
• T° < à 25° C et à l’abri de la lumière; • Nausées, vomissements, diarrhées, candi-
• Poudre pour solution injectable : dose, glossite, stomatite, urticaire, éosino-
- Avant reconstitution, conserver au réfrigéra- philie, œdème de Quincke, gêne respiratoire,
teur (+2 à+8°C). exceptionnellement choc anaphylactique,
- Après reconstitution : éruptions cutanées maculopapuleuses d’ori-
• Solution concentrée (50 mg dans 10 ml) : 24 gine allergique ou non, dermatite exfoliative
heures entre + 2 °C et + 8 °C. et d’érythème multiforme (rare), augmen-
• Solution pour perfusion (0,1 mg/ml ou tation modérée et transitoire des transami-
moins) : à utiliser immédiatement. nases sériques, anémie, leucopénie, throm-
bopénie réversibles, néphrite interstitielle
15. SPECIALITES : Fungizone® aiguë, entérocolites pseudomembraneuses
encéphalopathies métaboliques (troubles
-------- de la conscience, mouvements anormaux,
crises convulsives) chez l’insuffisant rénal.
AMPICILLINE
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
1. DCI : ampicilline Allopurinol et tisopurine : risque accru de
phénomènes cutanés.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique an- Interaction avec les examens paracliniques :
tibactérien de la famille des bêtalactamines, l’ampicilline diminue les résultats des do-
du groupe des amino-pénicillines. sages de la glycémie, interfère dans les dé-
terminations des protides totaux par réac-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES tion colorée, donne des faux positifs dans les
dosages de la glycosurie par méthode semi-
• Spectre : quantitative colorimétrique.
• Aérobies à Gram + : Corynebacterium
diphtheriae, Enterococcus faecalis, Erysipe- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
lothrix rhusiopathiae, L. monocytogenes, • Arrêter le traitement en cas de manifestation
Nocardia asteroides, streptococcus, S. pneu- allergique ;
moniae ; • Ne pas utiliser par voie IV le solvant destiné à
• Aérobies à Gram – : Bordetella pertussis, la voie IM ;
eikenella, E. coli, H. influenzae, H. para-in- • Risque d’allergie croisée avec les antibio-
fluenzae, N. gonorrhoeae , N. meningitidis, tiques de la famille des céphalosporines ;
Pasteurella multocida, P. mirabilis, salmo- • En cas d’insuffisance rénale, adapter la poso-
nella, shigella, Streptobacillus moniliformis, logie en fonction de la clairance de la créati-
Vibrio cholerae ; nine ou de la créatininémie ;
• Anaérobies : actinomyces, clostridium, fuso- • L’administration de l’ampicilline per os n’est
bacterium, peptostreptococcus, porphyro- pas conseillée à cause de sa très faible ré-
monas, prevotella, Propionibacterium acnes; sorption par le tube digestif.
bartonella, borrelia, leptospira, treponema.
• Pharmacocinétique : absorption digestive 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
(40% de la dose ingérée) diminuée par la Tenir compte du passage transplacentaire et
prise d’aliments, passage dans le lait mater- du passage dans le lait maternel.
nel, faible liaison aux protéines plasmatiques
20%, n’est pratiquement pas métabolisée, -
élimination principalement urinaire (75 %) 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
sous forme active Gélule à 500 mg, Poudre et solvant pour solu-
• Mécanisme d’action : Inhibition de la syn- tion injectable IM à 1 g , Poudre pour solution
thèse de la paroi bactérienne injectable IM et IV à 1 g, sirop 125, 250 et
500 mg/c.mes.
4. INDICATIONS
Infections dues aux germes sensibles dans 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
leurs manifestations respiratoires, ORL et
stomatologiques, rénales et urogénitales, Patien Voie d’ad- Posologie
gynécologiques, digestives et biliaires, mé- ministra-
ningées, septicémiques et endocardiques. tion
Adulte PO et IM 2 g par 24 h en 2 à 3
5. CONTRE-INDICATIONS prises
• Allergie aux pénicillines; IV 2 à 12 g par 24 h
• Infections par les virus du groupe herpès-vi- Enfant et PO 50 mg/kg/jour
rus, notamment la mononucléose infectieu- nourrisson
IV 100 à 200 mg/kg/j
se (risque accru d’accidents cutanés).

53
Nouveau-né IV 100 à 200 mg/kg/j 5. CONTRE-INDICATIONS
• Allergies à l’un des autres composants ;
Enfant <30 PO 50 à 100 mg/kg/j en 3 • Insuffisance hépatique, déficience intellec-
mois prises
tuelle, confusion mentale, manifestations
Enfant > 30 25 à 50 mg/kg/j en 2 psychotiques.
mois ou 3 prises (max 3 g/
jour) 6. EFFETS INDESIRABLES
• Somnolence, narcolepsie, nausée, vomisse-
12. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- ment, hypotension orthostatique, asthénie,
sage rapporté jusqu’à ce jour. pâleur, sialorrhée, hypersudation, trouble
psychique, prurit au point d’injection, hyper-
13. CONSERVATION : T< à 25°C et à l’abri de l’hu- sensibilité, réaction anaphylactique, bron-
midité. chospasme.
La suspension buvable se conserve, après re-
constitution pendant 7 jours au maximum. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Neuroleptiques : antagonisme des effets.
14. SPECIALITES : TOTAPEN®
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
--------
Prudence en cas d’antécédents de troubles
psychiques et cardiaques ;
ANTOUGINE • Prévenir les troubles digestifs et l’hypoten-
sion orthostatique par l’administration de
1. ORIGINE: Extrait de Garcinia huillensis domperidone par voie orale 4 jours avant le
début du traitement ;
2. INDICATIONS : certaines toux, angine, rhume
• L’administration discontinue n’impose pas
3. EFFETS INDESIRABLES : douleurs abdominales. une réduction de la posologie des autres
médicaments dopaminergiques ;
4. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : si- • La résorption est meilleure en cas d’injection
rop et comprimé à sucer. sous cutanée au niveau de la paroi abdomi-
nale qu’au niveau de la cuisse.
5. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Sirop : -Adulte : 3 x 2 c à s/j ; - Enfant : 3 x 2 c 9. GROSSESSE et ALLAITEMENT
à c/j ; -Nourrisson : 2 x 2 c à c/j. Utilisation déconseillée.
• Comprimé à sucer : - Adulte : 3 x 1 co/j ; -En- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
fant : 2 x 1 co/j non signalées jusqu’à ce jour.

6. CONSERVATION : Conditions générales de 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS : so-


conservation des médicaments. lution injectable (SC) 10mg/ml, 30mg/3ml.

7. SPECIALITE : Antougine® 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


Voie sous cutanée : - injection initiale de1mg
--------
(ou 20μg/kg) à augmenter par palier de 1mg
jusqu’à obtention de résultats positifs ; - per-
APOMORPHINE fusion continue de 1mg/h à moduler jusqu’à
obtention de résultats positifs.
1. DCI : apomorphine Aucun ajustement posologique n’est néces-
saire chez le sujet âgé.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE: antiparkinsonien En cas d’insuffisance rénale sévère, la dose
dopaminergique. maximale est de 2 mg.
Chez l’insuffisant hépatique, n’administrer
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES que si les bénéfices attendus sont supérieurs
Pharmacodynamie : aux risques encourus.
• Effet antiparkinsonien par action agoniste
dopaminergique au niveau des récepteurs 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
D1 et D2 avec une durée d’action brève ; Symptômes : excitation, vomissement persis-
• Effet émétique en stimulant les récepteurs tante, bradycardie, hypotension, dépression
de l’area pos tréma. respiratoire sévère.
Pharmacocinetique : Traitement : - si dépression respiratoire sé-
• Par voie parentale, durée d’action rapide (2 vère : naloxone (0.02 mg/kg/en IV) ; - si bra-
à 10 minutes), T1/2 : 34 minutes, métaboli- dycardie : atropine
sation hépatique ; élimination urinaire. 14. CONSERVATION : - solution injectable : à l’abri
de la lumière, à T° < 25°C.
4. INDICATIONS
Fluctuations sévères d’activité de la dopa thé- 15. SPECIALITE : Apokinon.
rapie au cours de la maladie de parkinson. --------

54
ARGININE + ACIDE MALIQUE 4. INDICATIONS :
Troubles dyspeptiques.
1. COMPOSITION : arginine + acide malique Asthénie fonctionnelle.
Hyperammoniémies congénitales par déficit
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : régulateur biliaire du cycle de l’urée
détoxiquant.
5. CONTRE INDICATIONS :
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Médi- • Insuffisance rénale grave (clairance à la créa-
cament à visée hépatique. tinine < 30 ml/min).
• Hypersensibilité à l’un de composants.
4. INDICATIONS : troubles fonctionnels présu-
més d’origine hépatique ; troubles mineurs 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
de la digestion (dyspepsie). • Diarrhées.

5. CONTRE-INDICATIONS : pas de contre-indica- 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas


tions connues jusqu’à ce jour. d’interaction connue jusqu’à ce jour.

6. EFFETS INDESIRABLES : réactions allergiques 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


(en raison de la présence de sulfites) • Tenir compte de la teneur en saccharose en
cas régime diabétique.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas • Le traitement de l’hyperammoniémie en cas
d’interaction connue jusqu’à ce jour. de l’encéphalopathie hépatique ne peut se
faire qu’en milieu hospitalier avec contrôle
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: des constantes biologiques sanguines.
• tenir compte de la teneur en sucre (1g/am-
poule) ; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
• consulter un médecin en cas de persistance contre-indiquée.
des douleurs ou en cas de fièvre associée.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé- Non signalées jusqu’à ce jour.
conseillée.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : Gé-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : lules : 100 mg ; Ampoules : buvables (1g/5
non signalées jusqu’à ce jour. ml), injectables (1g/5 ml), Solution buvable
en flacon 250 ml.
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : so-
lution buvable (ampoule de 10 ml) 413 mg 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
d’arginine et 1,5 g d’acide malique. Dyspepsie :
• Adulte : 3 à 6 g par jour, soit 1 à 2 ampoules
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : ou 1 à 2 cuillères à café, avant les 3 princi-
3 ampoules par jour au moment des repas à paux repas ou au moment des troubles.
diluer dans un verre d’eau.
Asthénie :
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- • Adulte et enfant de plus de 6 ans : 1 ampoule
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour. ou 1 cuillère à café, 2 à 3 fois par jour. La du-
rée du traitement ne devra pas dépasser 4
14. CONSERVATION : conditions générales de semaines.
conservation des médicaments.
Hyperammoniémies congénitales : 250 à 500
15. SPECIALITE : Rocmaline mg/kg/jour, soit :
-------- • Chez le nourrisson : 1 à 5 ampoules ou 1 à 5
cuillères à café par jour, à diluer dans de l’eau
ou dans le biberon.
ARGININE
• Chez l’enfant : 5 à 10 ampoules ou 5 à 10
cuillères à café par jour.
1. DÉNOMINATION COMMUNE INTERNATIO
NALE (DCI) : arginine.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
sage n’a été rapporté à ce jour.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : hépatoprocteteur
lipotrope.
14. Conservation : T° < à 30 °C.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : Chola-
15. Spécialité : VEYRON
gogue et cholérétique, antiasthénique, hy-
poammoniémiant. --------

55
ARGYROPHEDRINE+VITELLINATE D’ARGENT ARTESUNATE + AMODIAQUINE

1. COMPOSITION : Argyrophedrine et vitelli- 1. DCI : Artesunate + amodiaquine


nate d’argent.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antipaludéen
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiseptique et
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
décongestionnant.
• Action schizonticide majeure.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : cfr 4. INDICATIONS : Paludisme non compliqué
éphédrine. (traitement de 1ère intention).

4. INDICATIONS : Rhinite, sinusite et rhino-pha- 5. CONTRE-INDICATIONS


ryngite. • Hypersensibilité à l’un des constituants.
• Atteinte hépatique ou des réactions hémato-
5. CONTRE-INDICATIONS : logiques au cours d’un traitement antérieur
Allergie à l’un des constituants, enfant de à l’amodiaquine.
moins de 3 ans, personne prenant certains • Maladie rétinienne.
médicaments contre la dépression ner-
veuse. 6. EFFETS INDESIRABLES
Troubles de la fonction hépatique, prurit, rash
cutané, pigmentation au niveau des doigts et
6. EFFETS INDESIRABLES :
des muqueuses, troubles gastro-intestinaux,
Sensation de sécheresse du nez, brûlure ou
troubles oculaires, neuromyopathie (rare),
picotement, rhume.
céphalées, vertiges, douleurs abdominale,
En cas d’utilisation prolongée : maux de tête,
neutropénie, anémie, diminution des réticu-
insomnie, agitation, palpitation, nausées.
locytes, augmentation des transaminases.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : avec
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
les IMAO.
• Autres antipaludiques.
• Anti arythmiques.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Antidépresseurs et certains antibiotiques.
• Ne pas utiliser de façon prolongée.
• Espacer de deux semaines, en cas d’un pré-
cédant traitement aux IMAO. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Utiliser avec prudence, chez les cardiopathes ; • Arrêter le traitement en cas d’asthénie in-
chez des personnes présentant un problème tense, troubles digestifs, ictère, ulcère buccal
de la pression artérielle ; chez les hyperthyroï- et mal de gorge.
diens et chez les sujets âgés. • Surveillance particulière chez des patients
avec antécédents personnel ou familial de
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé- troubles de rythme et de mort subite, avec
conseillée. hypokaliémie, hypomagnésemie, ou de
troubles rénaux et hépatiques.
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : So-
lution à usage nasal avec 1% de levulinate 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse :
d’éphédrine et 0,5% de levilunate d’argent Contre-indication au 1er trimestre ; allaite-
dans 20 ml. ment déconseillé.

11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS :


Adulte : 3 gouttes dans chaque narine 2 à 3 comprimés d’amodiaquine/artésunate :
fois /j. Ne pas dépasser 12 gouttes /j. 25mg/67,5 mg ; 50 mg/135 mg, 100 mg/270 mg.
Enfant à partir de trois ans : 1 goutte dans
chaque narine deux à trois fois/j. Ne pas dé-
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
passer 6 gouttes /j.
Poids C o m p r i m é Posologie par
12. SURDOSAGE/INTOXICATION : d’amodiaquine/ jour pendant 3
Symptômes : hypertension et troubles ner- artésunate jours
veux (maux de tête palpitation, agitation,
nausées, vomissement). ≥ 4,5 kg à < 25 mg/67, 5 mg 1 comprimé
9 kg
Conduite à tenir : arrêt du traitement et in-
former le médecin. ≥ 9 kg à < 18 50 mg/135 mg 1 comprimé
kg
13. CONSERVATION : Entre 15 et 16°C ≥ 18 kg à <36 100 mg/270 mg 1 comprimé
kg
14. SPECIALITE : Argyrophedrine®
> = 36 kg 100 mg/270 mg 2 comprimés
--------

56
12. SURDOSAGE / INTOXICATION : 8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Symptômes : céphalés, vertiges, troubles de • A utiliser seulement durant le premier trimes-
la vision, collapsus circulatoire ou convulsion tre si le médecin estime que les avantages pri-
Traitement : symptomatique ment sur les risques dans le cas du paludisme
cérébral.
13. CONSERVATION : T° < 30°C • L’allaitement est contre-indiqué.

14. SPECIALITES : Coarsucam®, Camoquin Plus. 9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS


-------- • Comprimés à 200 mg d’artésunate + Com-
primé à 500 mg (Sulfamethoxypyrazine) et
25 mg (Pyriméthamine).
ARTESUNATE + SULFAMETHOXYPYRAZINE- • Comprimé nourrisson et pédiatrique.
PYRIMETHAMINE
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
1. DCI : Artésunate + Sulfamethoxypyrazine-Py- Patient Formes Posologie
riméthamine. (poids) galéniques
Adulte de CP 200 mg (Art) 1 cp (Art) + 1 cp (SP)
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiparasitaire
40 à 80 kg + Cp 525 mg pdt 3 jours
(antipaludéen). (SP)

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES Enfant de Cp 200 mg (Art) ½ cp (Art) + ½ (SP)


20 à 39 kg + Cp 525 mg pdt 3 jours
Pharmacodynamie :
(SP)
• L’artésunate est un schizonticide typique
pour toutes les souches de malaria. Enfant de Cp (SP) nour- 4 mg/kg/j (Art) + 1
• Sulfamethoxypyrazine et Pyriméthamine in- moins de risson cp (SP) nourrisson
terfèrent à deux niveaux différents dans la bio- 12,5 kg pdt 3 jours
synthèse de l’acide folique, substance essen-
tielle pour le développement des parasites. 11. SURDOSAGE/ET INTOXICATION
Pharmacocinétique : Symptômes : vomissement, troubles visuels
• Artésunate : absorption per os rapide, et mentaux, pétéchies, purpura et jaunisses
concentration maximale après 45 à 90 mi- CAT : diurèse forcée dans un centre spécia-
nutes ; métabolisé par hydrolyse en dihy- lisé, lavage gastrique.
droartémisine (actif comme antipaludéen).
T ½ d’élimination 1 à 2 h, excrétion urinaire 12. CONSERVATION : à la température ambiante
et biliaire, liaison protéinique variable, plus en dessous de 30°C, dans un endroit sec et
ou moins 50 %. toujours dans l’emballage original.
• Sulfamethoxypyrazine et Pyriméthamine : Ab-
sorption per os rapide, concentration maxi- 13. SPECIALITES : Co-Arinate FDC, Co-Arinate Ju-
male après 3 à 4 heures (Sulfamethoxypyra- nior, Arteplus.
zine) et 1,5 à 8 heures (Pyriméthamine). T --------
½ d’élimination de 65 h (Sulfamethoxypyra-
zine) et 54 à 148 h (Pyriméthamine). Passage ARTHEMETER + LUMEFANTRINE
de ces deux molécules dans le lait maternel.
1. DCI : Artémether + Luméfantrine.
4. INDICATION : Paludisme simple.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiparasitaire
5. CONTRE-INDICATIONS : (antipaludéen).
• Allergie aux sulfamides ou à l’un des consti-
tuants. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Enfant de moins de 2 ans. • Pharmacodynamie :
• Femme enceinte au premier trimestre de la - Chacun de principes actifs exerce une acti-
grossesse et les dernières semaines vers l’ac- vité toxique au niveau de la vacuole digestive
couchement. du parasite du paludisme.
- L’activité antipaludique de l’association est
6. EFFETS INDESIRABLES : Rash dermique, maux supérieure à celle de luméfantrine et de l’ar-
de gorge, fièvre, arthralgie, toux, dyspnée, témether administrés isolément.
purpura, jaunisse, glossite. - Cette association est inactive contre les hyp-
nozoïtes.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : • Pharmacocinétique :
• Chloroquine. - Artémether : absorption per os rapide,
• Anti-acide folique. concentration maximale après 2 h ; liaison
• Sulfamides. protéinique de 95,4 %. Métabolisation hé-
• Combinaison Triméthoprime-Sulfaméthoxa- patique rapide et importante ; élimination
zole. rénale rapide.

57
- Luméfantrine : absorption moins rapide, ASPARTAM
concentration maximale après 6 à 8 heures ;
liaison protéinique de 99,7 %, métabolisation 1. DCI : aspartam
hépatique, élimination rénale très lente.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : édulcorant
4. INDICATIONS : Paludisme non compliqué.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamie :
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Edulcorant de synthèse.
• Hypersensibilité à l’artémether, à la luméfan-
• Digéré comme une protéine.
qtrine ou à l’un des excipients.
• Possède un pouvoir sucrant 180 fois supé-
• Formes graves de paludisme.
rieur au sucre (faible apport calorique: 4 ca-
• Premier trimestre de la grossesse.
lories/gramme).
• Antécédents familiaux d’allongement congé-
Pharmacocinétique :
nital de l’intervalle QTc ou de mort subite.
• Absorption : résorbé par le tractus gastro-in-
• Trouble chronique de l’équilibre électrolytique
testinal.
• Prise concomitante des médicaments méta-
• Métabolisme : hydrolysé en acide aspartique
bolisés par l’isoenzyme CYP 2D6.
et en phénylalanine, sous forme d’ester mé-
thylique.
6. EFFETS INDESIRABLES :
• Céphalées, vertiges, troubles du sommeil, 4. INDICATIONS :
somnolence, contractions musculaires in- • Substituts du sucre au cours des régimes hy-
volontaires, paresthésies, hypoesthésies, pocaloriques et antidiabétiques.
démarches anormales, ataxie, réaction • Céphalées vasculaires, en particulier celles
d’hypersensibilité, douleur abdominale, causées par les changements météorologi-
diarrhée, vomissement, nausée, arthralgie, ques ou par la tension nerveuse.
myalgie, asthénie, fatigue, palpitations, toux, • Crises migraineuse d’intensité moyenne.
prurit, éruption cutanée.
5. CONTRE INDICATION :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : • Phénylcétonurie
• Autres antipaludéens.
• Kétoconazole. 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Neuroleptiques. • Urticaire, céphalée.
• Antidépresseurs tricycliques.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas in-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE teractions connues jusqu’à ce jour.
• N’est pas indiqué dans la prophylaxie an-
tipaludique ni le traitement du paludisme 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
grave. • Epilepsie : augmenterait la fréquence des
crises. Décrit chez l’enfant avec des doses
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pouvant être apportées par l’alimentation et
• Grossesse : à n’utiliser que si les avantages les boissons light).
priment sur les risques encourus. • Prendre en compte l’apport sodique au cours des
• L’allaitement est déconseillé. régimes désodés (pour comprimé effervescent).

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-


10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
nées disponibles jusqu’à ce jour.
Comprimés à 20 mg d’artémether + 120 mg
(Luméfantrine). 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Instable à haute température et perd son
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION pouvoir sucrant.
Poids Posologie 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
Plus de 35 kg 2 x 4 cp/j pdt 3 jours Comprimés 10 mg, 20 mg ; comprimé effer-
vescent 20 mg, poudre 75 g.
25 à 35 kg 2 x 3 cp/j pdt 3 jours

15 à 25 kg 2 x 2 cp/j pdt 3 jours 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


20 mg équivalent à un morceau de sucre.
Nourrisson et enfant de 5 à 2 x 1 cp/j pdt 3 jours
15 kg 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour.
12. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments. 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments.
13. SPECIALITE : CoArtem®
15. SPÉCIALITÉS : Candérel
-------- --------

58
ATENOLOL • Sultopride : risque majoré de troubles du
rythme ventriculaire.
1. DCI : Aténolol • Amiodarone, Antiarythmiques (propafénone
et classe I a : quinidine, hydroquinidine, di-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antihypertenseur sopyramide) : troubles de la contractilité, de
de la famille des Bêtabloquant. l’automatisme et de la conduction.
• Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : et vérapamil) : troubles de l’automatisme,
• Pharmacodynamie : de la conduction sino-auriculaire et auriculo-
- Activité bêtabloquante bêta-1 cardiosélec- ventriculaire et défaillance cardiaque (syner-
tive, effet antiarythmique ; pas de pouvoir gie des effets).
agoniste partiel. • Baclofène, antidépresseurs imipraminiques,
• Pharmacocinétique neuroleptiques : majoration de l’effet antihy-
- Biodisponibilité : 50 %, T½= 9 heures, Liaison pertenseur.
aux protéines < 10 %, Elimination urinaire • Insuline, sulfamides hypoglycémiants : cer-
sous forme inchangée ; tains symptômes de l’hypoglycémie peuvent
- Traverse le placenta et passe dans le lait ma- être masqués.
ternel ; faible passage dans le LCR. • Lidocaïne : augmentation des taux plasmatiques
de lidocaïne avec majoration possible des effets
4. INDICATIONS indésirables neurologiques et cardiaques.
• Hypertension artérielle. • Sels, oxydes et hydroxydes de magnésium,
• Arythmies supra ventriculaires et ventriculaires : d’aluminium et de calcium : diminution de
• Prophylaxie des crises d’angor d’effort. l’absorption digestive de l’aténolol. Prendre
• Infarctus du myocarde en phase aiguë : relais les topiques à distance (plus de 2 heures si
de la forme injectable IV. possible).
• Tacrine, méfloquine : risque de bradycardie
5. CONTRE INDICATIONS excessive.
• Asthme et broncho-pneumopathies chroni- • AINS, corticoïdes, tétracosactide (voie géné-
ques obstructives sévères. rale) : réduction de l’effet antihypertenseur.
• Insuffisance cardiaque non contrôlée par le • Antagonistes du calcium : hypotension, dé-
traitement. faillance cardiaque chez les malades en insuf-
• Choc cardiogénique. fisance cardiaque latente ou non contrôlée.
• Blocs auriculo-ventriculaires des 2e et 3e degrés
non appareillés. 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Angor de Prinzmetal (dans les formes pures • Arrêt progressif : posologie décroissante en
et en monothérapie). 1 à 2 semaines.
• Maladie du sinus . • Administrer à posologie initiale faible en cas
• Bradycardie (< 45-50/min). d’asthme et BPCO.
• Phénomène de Raynaud et troubles artériels • Adapter la posologie chez l’insuffisant car-
périphériques. diaque, l’insuffisant rénal et le sujet âgé.
• Phéochromocytome non traité. Chez l’insuffisant rénal, diminuer la posolo-
• Hypotension. gie si Clcr < 35 ml/min.
• Hypersensibilité à l’aténolol et antécédent • Diminuer la posologie en cas de bradycardie.
de réaction anaphylactique. • Utiliser avec prudence en cas de BAV de 1er degré.
• Surveillance étroite de la pression artérielle
6. EFFETS INDÉSIRABLES en cas de phéochromocytome.
• Gastralgies, nausées, vomissements asthénie, • En début de traitement, renforcer l’auto sur-
refroidissement des extrémités, ralentisse- veillance glycémique chez les diabétiques.
ment de la conduction auriculo-ventriculaire • Peser l’indication en cas de psoriasis.
ou intensification d’un bloc auriculo-ventri- • Suspendre le traitement 48 heures avant une
culaire existant, bradycardie sévère, insuffi- anesthésie générale.
sance cardiaque, chute tensionnelle, bron- • Une Thyrotoxicose peut masquer les signes
chospasme, hypoglycémie, syndrome de cardio-vasculaires.
Raynaud, aggravation d’une claudication in-
termittente existante, diverses manifestations 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
cutanées, y compris éruptions psoriasiformes, Grossesse : Prescrire au besoin.
impuissance sexuelle. Allaitement : utilisation contre-indiquée.

7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES


• Floctafénine, anesthésiques volatils halogé- Non signalées jusqu’à ce jour.
nés, produits de contraste iodés : en cas de
choc ou d’hypotension, réduction des réac- 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS
tions cardio-vasculaires de compensation Comprimé pelliculé sécable à 50 mg et à 100 mg.
par les bêtabloquants. Solution injectable IV : Amp 5 mg/10 ml.

59
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 5. CONTRE-INDICATIONS
• Hypertension artérielle : 100 mg par jour, de • Hypersensibilité à l’un des constituants du
préférence le matin; médicament.
• Prophylaxie des crises d’angor d’effort : 100 • Affection hépatique évolutive, élévation pro-
mg /j ; 200 mg si c’est nécessaire; longée des transaminases sériques.
• Infarctus du myocarde en phase aiguë : 5 à
10 mg en IV lente à relayer avec 50 mg per 6. EFFETS INDESIRABLES
os 15 minutes après l’injection. Renouveler • Nausées, diarrhées, douleurs abdominales,
12 heures après ; à la 24e heure, puis 100 mg dyspepsie, constipation, flatulences, insom-
une fois par jour jusqu’au 10e jour; nie, hypoesthésie, paresthésie, vertiges,
• Troubles du rythme : 50 à 100 mg/j per os céphalées ; prurit, éruption, myalgie, arthral-
après administration IV. gie, douleur dorsale, asthénie, douleurs tho-
raciques, élévation des transaminases et des
13. SURDOSAGE / INTOXICATION CPK, thrombocytopénie, réaction d’hyper-
Symptômes : bradycardie ou hypotension. sensibilité (urticaire), hypoglycémie, hyper-
Traitement : atropine 1 à 2 mg en bolus ou glycémie, anorexie, prise de poids, neuropa-
glucagon 10 mg en bolus suivi d’une perfu- thie périphérique, amnésie, acouphènes,
sion de 1 à 10mg par heure. Besoin d’une vomissements, alopécie, impuissance, ma-
surveillance spécialisée. laise, pancréatite, hépatite, syndrome de
Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, œdème
14. CONSERVATION : T°< à 25 °C. de Quincke.
15. SPÉCIALITÉ : Tenormine®
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
--------
• Érythromycine, clarithromycine, Itraconazole,
kétoconazole, Vérapamil, diltiazem, Fibrates,
ATORVASTATINE gemfibrozil, Ciclosporine, Inhibiteurs de pro-
téases, Stiripentol, Delavirdine, Télithromycine:
1. DCI risque majoré d’effets indésirables (dose-dé-
Atorvastatine pendants) à type de rhabdomyolyse.
• Anticoagulants oraux : augmentation de l’ef-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE fet de l’anticoagulant oral et du risque hé-
Hypocholestérolémiant et hypotriglycéridé- morragique.
miant. • Jus de pamplemousse : augmentation des
concentrations plasmatiques de l’hypolipé-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : miant, avec risque de survenue d’effets indé-
Pharmacodynamie : sirables, notamment musculaires.
Inhibiteur sélectif et compétitif de l’HMG
Co-A réductase. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Pharmacocinétique : • Pratiquer des épreuves fonctionnelles hépa-
Rapidement absorbée après administration tiques avant le début du traitement, puis ré-
orale (dose-dépendante), concentrations gulièrement après l’instauration de celui-ci,
plasmatiques maximales atteintes en 1 à 2 h; ainsi qu’en cas de signes ou de symptômes
biodisponibilité : environ 12 %, forte liaison évocateurs d’une altération hépatique.
aux protéines plasmatiques : environ 95 %, • A utiliser avec prudence chez les patients
métabolisation hépatique et/ou extrahé- consommant des quantités importantes d’al-
patique en métabolites actifs, élimination cool et/ou présentant des antécédents d’af-
essentiellement voie biliaire, après métabo- fection hépatique.
lisme hépatique, T1/2 : environ 14 heures. • Dosage des CPK avant initiation d’un traite-
ment par une statine.
4. INDICATIONS • Interrompre le traitement en cas d’élévation
• Hypercholestérolémies pures (type IIa) ou cliniquement significative du taux de CPK
mixtes (type IIb et III) en complément d’un (plus de 10 fois la limite supérieure de la nor-
régime adapté et assidu; male) ou de diagnostic ou de suspicion de
• Hypercholestérolémie familiale homozygote, rhabdomyolyse.
en addition à d’autres traitements hypolipé-
miants; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
• Réduction des événements coronaires chez contre-indiquée.
des patients hypertendus traités avec trois
facteurs de risque en prévention primaire, 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
avec ou sans hyperlipidémie associée; Non signalées jusqu’à ce jour
• Prévention des événements coronaires et cé-
rébrovasculaires chez les patients diabétiques 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS
de type 2 avec un autre facteur de risque, Comprimé pelliculé à 10 mg, 20 mg, 40 mg et
avec ou sans hyperlipidémie associée. 80 mg.

60
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 5. CONTRE-INDICATIONS
En association avec le régime, en prise uni- Forme injectable :
que à tout moment de la journée, indépen- • Hypersensibilité aux atropiniques ou à l’un
damment des repas. des composants;
Posologie initiale : 10 mg/jour. Adapter si né- • Glaucome à angle fermé;
cessaire la posologie à intervalles d’au moins • Rétention urinaire liée à des troubles urétro-
4 semaines, en fonction de l’évolution de la prostatiques;
cholestérolémie. Forme collyre :
Hypercholestérolémies modérées : 10 mg/ • Hypersensibilité à l’un des constituants, aux
jour, voire 20 mg/jour (plus élevée dans les dérivés mercuriels;
formes sévères). • Glaucome.
Dose maximale : 80 mg.
Pas d’adaptation posologique chez l’insuffi- 6. EFFETS INDESIRABLES
sant rénal et le sujet âgé. • Forme injectable : tachycardie, palpitations,
Peut être associée aux chélateurs des acides sécheresse buccale, épaississement des
biliaires. sécrétions bronchiques, diminution de la
sécrétion lacrymale, troubles de l’accom-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION modation, constipation, rétention urinaire,
En cas de surdosage, traitement symptomatique. irritabilité, confusion mentale chez les per-
sonnes âgées, hallucination, coma, dépres-
14. CONSERVATION : T° < à 25°C.
sion respiratoire.
15. SPECIALITE : Tahor® • Forme collyre : sécheresse buccale, fièvre,
-------- irritabilité, tachycardie, érythème facial,
constipation, mydriase, confusion mentale
chez le sujet âgé.
ATROPINE
7. INTERACTION MEDICAMENTEUSES
1. DCI: atropine sulfate. • Anticholinestérasiques : diminution de l’effet
thérapeutique de l’anticholinestérasique. A
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anticholinergique l’arrêt brutal de l’atropine, risque de « crises
cholinergiques », comme des convulsions.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES • Autres substances atropiniques (antidépres-
Pharmacodynamie : anticholinergique di- seurs imipraminiques, antihistaminiques
rect, action antispasmodique au niveau des H1 sédatifs, antiparkinsoniens anticholiner-
fibres musculaires lisses du tube digestif, des giques, disopyramide, méquitazine, neuro-
voies biliaires et urinaires, effets tachycardi- leptiques phénothiaziniques) : addition des
sant, ralentissement de la vidange gastrique, effets indésirables atropiniques.
diminution des sécrétions gastriques, sali-
vaires ,lacrymales et sudorales 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Pharmacocinétique : Forme injectable :
T ½ 2 h - 2 h 30, métabolisation par hydrolyse Prudence en cas d’adénome prostatique,
et glucuroconjugaison, élimination urinaire ; insuffisance rénale, arythmie, Iinsuffisance
passage placentaire et dans le lait maternel. coronarienne, insuffisance hépatque, hy-
perthyroïdie, bronchite chronique, iléus
4. INDICATIONS : paralytique ,atonie intestinale du sujet âgé,
Forme injectable : mégacôlon toxique, angor, chez les conduc-
• Pré-anesthésie. teurs et utilisateurs des machines, en cas de
• Prévention et traitement des blocs auriculo- la rétention urinaire, même d’une sténose .
ventriculaire et des bradycardies sinusales. Forme collyre :
• Traitement symptomatique des douleurs • Ne pas laisser à la portée des enfants
aiguës liées aux troubles fonctionnels du • Enfant de moins de 15 ans : comprimer les
tube digestif et des voies biliaires. voies lacrymales lors d’instillations répétées
• Traitement symptomatique des douleurs et • Peut être utilisé dans le glaucome chronique
spasmes des voies urinaires. après vérification de l’ouverture de l’angle.
• Solution injectable à 1 mg/ml : antidote • Utiliser avec prudence en cas d’adénome
spécifique dans les intoxications aiguës par prostatique.
les anticholinestérasiques (insecticides or-
gano-phosphorés et carbamates) ou par les 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
médicaments parasympathomimétiques ou • Forme injectable : utilisation contre-indiquée
cholinomimétiques. chez la femme enceinte et celle qui allaite.
Forme collyre :
• Visée diagnostique : Dilatation pupillaire 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
pour examen ophtalmologique. Ne pas mélanger avec d’autres médicaments
• Traitement des uvéites, kératites, iridocyclites au moment de l’emploi.

61
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS 5. CONTRE INDICATIONS
Solution injectable 0.25 mg/ml, 0.5 mg/ml, 1 • Sténose du tube digestif.
mg/ml (IV, IM, S/C). • Syndrome de malabsorption du glucose et
Collyre 0.3%, 0.5%, 1%. du galactose.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 6. EFFETS INDESIRABLES


Antispasmodique (S/C) : Constipation (usage prolongé ou à fortes doses).
• Chez l’adulte : 0,25 à 1 mg toutes les 6 h,
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
dose max : 2 mg/24 h.
• Diminution de l’absorption digestive des mé-
• Chez l’enfant : > 6 ans : 0,50 mg en dose unique; dicaments administrés simultanément par
entre 2 et 6 ans : 0,25 mg en dose unique. voie orale.
Préanesthésie ( SC) : • Espacer la prise de ce médicament de plus
• Chez l’adulte : 1 mg. de 2 heures, avec : cyclines ; fluoroquinolo-
• Chez l’enfant (30 mois à 15 ans) : 0,1 mg à 0,5 mg. nes ; antituberculeux : éthambutol et isonia-
• Chez le nourrisson (1 à 30 mois) : 0,1 mg à zide ; lincosamides ; antihistaminiques H2 ;
0,3 mg. aténolol, métoprolol, propranolol ; chloro-
Cardiologie ( IV lente) : quine ; diflunisal ; digoxine ; diphosphona-
• Chez l’adulte : 0,5 à 1 mg. tes; fluorure de sodium ; glucocorticoïdes;
Intoxication par les anticholinestérasiques indométacine ; kayexalate ; kétoconazole ;
(voie IM) : 1 mg, répété toutes les 5 à 10 mi- lansoprazole, neuroleptiques phénothiazini-
nutes pour obtenir la dilatation des pupilles, ques ; pénicillamine ; sels de fer.
l’arrêt de la sécrétion salivaire et de la trans-
piration. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Forme collyre • Prudence en cas de mégacôlon ou d’altéra-
• 0.3% : 1 à 2 gouttes, 2 à 4 fois/j ; 3 fois 2 tion de la motricité (risque de fécalome).
instillations/j (enfant de 30 mois à 15 ans). • Respecter un intervalle de 2 h ou plus entre
• 0.5% : 1 à 2 gouttes, 2 à 4 fois/j. les prises orales avec autres médicaments.
• 1% : 1 à 2 gouttes/j. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : n’administrer que si nécessaire.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Symptômes : tachycardie, agitation, confu- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
sion mentale, hallucination, dépression res- Non signalées jusqu’à ce jour.
piratoire, tarissement des sécrétions, séche-
resse buccale. 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
Traitement : surveillance cardiaque et respi- Sachet 3 g.
ratoire en milieu hospitalier. Administration
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
de prostigmine (0.5-2.5 mg IM ou IV lente).
Adulte ; 2 à 3 sachets /jour.
Enfant (de plus de 10 kg) : 2 sachets par jour.
14. CONSERVATION : conditions générales de
Nourrisson : ½ à 1 sachet/j.
conservation des médicaments.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
15. SPECIALITES sage rapporté jusqu’à ce jour.
Atropine sulfate Lavoisier®.
-------- 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments.
15. SPECIALITE : Actapulgite
ATTAPULGITE DE MORMOIRON ACTIVEE --------

1. DCI : attapulgite de Mormoiron activée. ATTAPULGITE DE MORMOIRON,


GEL D’HYDROXYDE D’ALUMINIUM ET DE
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Anti-acide et pan- CARBONATE DE MAGNESIUM CODESSECHES
sement gastro-intestinal.
1. COMPOSITION : attapulgite de Mormoiron,
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES gel d’hydroxyde d’aluminium et de carbo-
Effet absorbant au niveau intestinal, effet de nate de magnésium codesséchés.
pansement digestif, est radiotransparent ; ne
modifie pas la coloration des selles. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anti-acide, protec-
teur gastro-œsophagien
4. INDICATIONS 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Colopathie fonctionnelles (météorisme et Pharmacodynamie : activité anti-acide à
diarrhée). 70 % par effet tampon (pH 3,5 à 1) et à 30 %
• Reflux gastro-œsophagien du nouveau-né. par effet neutralisant (jusqu’à pH 3,5).
• Anti diarrhéique. Pharmacocinétique : données non disponibles.

62
4. INDICATIONS 5. CONTRE-INDICATIONS :
• Douleurs liées aux affections œsogas-tro- • Hypersensibilité à l’un des constituants.
duodénales. • Antécédents récents de rectites ou de rec-
• Reflux gastro-œsophagien. torragies (voie rectale).

5. CONTRE-INDICATIONS 6. EFFETS INDESIRABLES


Insuffisance rénale sévère et affections sté- • Risques d’irritation locale (liés à la voie d’ad-
nosantes du tube digestif. ministration).

6. EFFET INDESIRABLE 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas


Déplétion phosphorée en cas d’utilisation d’interactions connues à ce jour.
prolongée ou à fortes doses.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES • Risque d’irritation locale en cas d’utilisation
• Diminution de l’absorption digestive des mé- prolongée par voie rectale.
dicaments administrés simultanément (prendre
les antiacides à distance des autres médica- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
ments). conseillée.
• Augmentation des taux plasmatiques de la
quinidine et risque de surdosage. 1O. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Prudence en cas de mégacôlon et chez les 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
sujets confinés au lit (risque de fécalome). comprimé enrobé (100 mg d’Aubépine, 120
Chez les insuffisants rénaux et dialysés chro- mg de Valériane), suppositoire.
niques, tenir compte de la teneur en alumi-
nium (risque d’encéphalopathie). 12. P0SOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Forme comprimé (Adulte et Enfant plus de 6
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT ans).
Peuvent être prescrits pendant la grossesse, Nervosité : - Adulte : 1 à 2 comprimés 1 à 3 x/j ;
si besoin. - Enfant : 1 comprimé, 1 à 3x/j.
Troubles du sommeil :
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : - Adulte : 2 à 4 comprimés le soir ;
Non signalées jusqu’à ce jour. - Enfant : 1 à 2 comprimés le soir.

11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : Forme suppositoire (Enfant >30 mois à 10


Poudre pour suspension buvable : Sachets-dose ans).
Nervosité : 1 suppositoire, 1 à 3 x /j
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Troubles du sommeil : 1 suppositoire, le soir
Adulte : 1 sachet dans un demi-verre d’eau,
au coucher.
au moment des douleurs ou après les repas,
en cas de reflux gastro-œsophagien. Ne pas
12. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
dépasser 6 prises par jour.
sage rapporté à ce jour.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté à ce jour 14. CONSERVATION : T°< 25°C

14. CONSERVATION : à l’abri de l’humidité 15. SPECIALITE : SPASMINE


--------
15. SPECIALITE : Gastropulgite®
--------
AZATHIOPRINE
AUBEPINE, VALERIANE 1. DCI : azathioprine
1. COMPOSITION : AUBEPINE, VALERIANE
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : immunosuppres-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : phytothérapie à seur
visée sédative.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
3. PROPRIETE PHARMACOLOGIQUE: action sé- • Pharmacodynamie : antimétabolite inter-
dative. venant du métabolisme des purines en in-
hibant la biosynthèse des nucléotides nor-
4. INDICATIONS : maux entrant dans la constitution des acides
Traitement symptomatique des états neuro- nucléiques.
toniques de l’adulte et de l’enfant (troubles • Pharmacocinétique : Résorption digestive
mineurs du sommeil). rapide ; dégradation dans le sang, T½ : 30

63
min à 1 heures, élimination rénale, passe 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : Ce
dans le lait maternel et traverse la barrière médicament ne doit pas être mélangé avec
transplacentaire. d’autres médicaments.

4. INDICATIONS : 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :


• Prévention du rejet du greffon en association Comprimé de 25 et 50 mg ; Poudre pour so-
avec des corticostéroïdes ou d’autres agents lution injectable (IV).
immuno-dépresseurs.
• Maladies dysimmunitaires : lupus érythé- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
mateux disséminé, polyarthrite rhumatoïde Adulte et enfant :
sévère, hépatite chronique active, purpura • Transplantations d’organes : Dose d’attaque :
thrombopénique idiopathique, anémie hé- 5 mg/kg/J1. Dose d’entretien : 1 à 4 mg/kg/j.
molytique acquise auto-immune, dermato- Passer au relai oral dès que possible;
myosite, polymyosite, périartérite noueuse, • Maladies auto-immunes : Dose d’attaque :
pemphigus vulgaire, maladie de Crohn et <= 3 mg/kg/ j;
rectocolite hémorragique, intolérants aux Dose d’entretien : <1 mg/kg/jour à 3 mg/kg/j.
corticoïdes ou corticodépendants ou dont • La posologie doit être adaptée en fonction
la réponse thérapeutique est insuffisante en de l’état clinique en cours, de la réponse indi-
dépit de fortes doses de corticoïdes. viduelle du patient et de la tolérance héma-
tologique;
5. CONTRE-INDICATIONS
• Le relais par voie orale doit s’effectuer dès
• Grossesse et allaitement.
que possible.
• Antécédent d’hypersensibilité connue à
l’azathioprine.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
6. EFFETS INDESIRABLES Symptômes : Syndrome infectieux, ulcéra-
• Fièvre associée le plus souvent à : vertiges, tions buccales, ecchymoses et hémorragies,
arthralgies, vomissements, frissons, myal- nausées, vomissements, diarrhées, légère
gies, éruption cutanée, pancréatite, hépa- leucopénie, élévation modérée de la SGOT et
tite, troubles du rythme, pneumopathie, hy- de la bilirubinémie, et altération de la fonc-
potension, altération de la fonction rénale, tion rénale.
nausées et vomissements, diarrhée sévère, Traitement : symptomatique + surveillance
maladie hépatique veino-occlusive fatale hématologique
(rare), cholestase et altération de la fonction
hépatique et alopécie (réversible), diminu- 14. CONSERVATION : T°< 25°c, à l’abri de la lu-
tion de la résistance aux infections. mière et de l’humidité.

7 INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 15. SPECIALITE : Imurel


• Allopurinol : insuffisance médullaire réver- --------
sible, mais éventuellement grave. Diminuer
les doses de l’azathioprine des 2/3 ou des ¾.
• Ciclosporine, tacrolimus : immunodépres- AZITHROMYCINE
sion excessive avec risque de lymphome.
• Vaccins vivants atténués : risque de maladie vac- 1. DCI : Azithromycine
cinale généralisée, éventuellement mortelle.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique anti-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : bactérien de la famille des macrolides, dérivé
• Surveillance adéquate du patient obligatoire. de l’érythromycine A.
• Surveillance hebdomadaire de l’hémo-
gramme les 8 premières semaines de traite- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
ment, notamment en cas de forte posologie
ou chez les patients insuffisants rénaux ou • Spectre :
hépatiques. Elle devra être maintenue au - Aérobies à Gram + : Bacillus cereus, Cory-
cours du traitement, à intervalles réguliers, nebacterium diphtheriae, entérocoques,
au moins tous les 3 mois ; Rhodococcus equi, staphylococcus méti-S,
• Chez l’insuffisant rénal ou hépatique, utiliser staphylococcus méti-R, streptococcus B,
une posologie plus faible, à adapter aux don- streptococcus non groupable, S. pneumo-
nées de l’hémogramme ; niae, S. pyogenes.
• Nécessité d’une contraception efficace pen- - Aérobies à Gram - : Bordetella per-tussis,
dant toute la durée du traitement ; Branhamella catarrhalis, campylobacter, le-
• Arrêter le traitement s’il n’y a aucune amé- gionella, moraxella.
lioration au bout de 6 mois. - Anaérobies : actinomyces, bacteroides ,
eubacterium, mobiluncus, peptostreptococ-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation cus, porphyromonas, prevotella, Propioni-
contre-indiquée. bacterium acnes.

64
- Autres : Borrelia burgdorferi, chlamy-dia, • Prudence chez les patients avec Clcr < à 40
coxiella, leptospires, Mycoplasma pneumo- ml/min et ceux présentant une atteinte hé-
niae, Treponema pallidum. patique.
• Pharmacocinétique : Absorption rapide après • Recherche de signes de surinfection asso-
administration orale. Pic plasmatique atteint ciée, en particulier fongique.
en 2 à 3 heures. T½ : 2 à 4 jours. Liaison aux
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
protéines plasmatiques : 20 %. Métabolisa-
Grossesse : 1er trimestre : ne pas utiliser ; A
tion hépatique. Elimination principalement
partir du 2e trimestre : utilisation possible si
biliaire et accessoirement urinaire. besoin.
Allaitement : Ne peut être utilisé que si les
4. INDICATIONS : bénéfices attendus apparaissent supérieurs
• Prophylaxie des infections à Mycobacterium aux risques encourus.
avium-intracellulare , chez les patients VIH+
avec CD4 < à 100/mm3. 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
• Angines documentées à streptocoque A bê- Comprimé pelliculé 250 mg.
tahémolytique. Poudre pour suspension buvable enfant 40
• Surinfections des bronchites aiguës. mg/ml.
• Exacerbations des bronchites chroniques.
• Infections stomatologiques. 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Enfant (suspension buvable) :
- <25 kg : 20 mg/kg/jour, en une prise unique
5. CONTRE-INDICATIONS :
pendant 3 jours pendant ou en dehors des
• Hypersensibilité aux macrolides ou à l’un des
repas.
autres composants - 25 kg et plus : 500 mg/jour, 1 fois par jour.
• Insuffisance hépatique sévère. • Adulte :
- Angines, infections stomatologiques : 500
6. EFFETS INDESIRABLES : mg / jour pendant 3 jours.
• Nausées, vomissements, dyspepsie, diar- - Surinfections des bronchites aiguës, exacer-
rhée, douleurs abdominales, pancréatite ; bations des bronchites chroniques : 500 mg
de colites pseudomembraneuses, rash, pho- le premier jour, puis 250 mg les 4 jours sui-
tosensibilité, arthralgies, urticaire, prurit, vants, pendant 5 jours.
rarement œdème de Quincke, réactions ana-
phylactiques, augmentation des enzymes 12. SURDOSAGE / INTOXICATION :
hépatiques (réversible à l’arrêt du traite- Traitement : Lavage gastrique et traitement
ment), nécrose hépatique et insuffisance symptomatique
hépatique (rares), hépatite cholestatique, 13. CONSERVATION
agressivité, nervosité, agitation et anxiété, T° < 30 °C (forme comprimé).
vertiges, convulsions, thrombocytopénie, Après reconstitution, la suspension se
vaginite, acouphène ou surdité, candidoses. conserve au maximum 5 jours à T° < 25 °C.

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : 14. SPECIALITES : Zithromax®


• Ciclosporine : risque d’augmentation des --------
concentrations sanguines de ciclosporine et
de la créatininémie.
• Alcaloide de l’ergot de seigle : ergotisme BACLOFÈNE
avec possibilité de nécrose des extrémités.
• Agonistes dopaminergiques (bromocriptine, 1. DCI : baclofène
cabergoline, pergolide) : augmentation des 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : myorelaxant à ac-
concentrations plasmatiques de l’agoniste tion centrale.
do-paminergique avec accroissement possi-
ble de son activité ou apparition de signes de 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
surdosage. Pharmacodynamie
• Anticoagulants oraux : augmentation de l’ef- • Action antispastique avec point d’impact mé-
fet de l’anticoagulant oral et du risque hé- dullaire (ralentit la transmission des réflexes
morragique. mono et polysynaptiques par stimulation des
• Cisapride : risque majoré de troubles du récepteurs GABA B de la moelle épinière)
rythme ventriculaire. • Il possède par ailleurs une action antinoci-
• Colchicine : augmentation des effets indé- ceptive.
sirables de la colchicine aux conséquences Pharmacocinétique
• Résorption digestive rapide et complète, -
potentiellement fatales.
liaison aux protéines sériques 30 % ; - diffuse
dans le LCR, traverse la barrière placentaire
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE et passe dans le lait maternel, - métabolisa-
• L’association avec la rifabutine ne sera consi- tion faible, - T ½ plasmatique 3 à 4 h, - élimi-
dérée que chez les patients VIH+ à un stade nation essentiellement urinaire (75%) sous
avancé. forme inchangée.

65
• Délai d’action : 30-60 min (en bolus intra- phosphatases alcalines ou de la glycémie en
thécal), 6-8 h (perfusion intrathécale). cas d’affections hépatiques ou de diabète ;
• Durée d’action : 4-8h (bolus intrathécal). • Prudence quand la spasticité est nécessai-
• Après bolus intrathécal ou perfusion de re pour permettre la station debout ou une
courte durée : - la clairance rachidienne est marche équilibrée ;
de 30 ml/h, - la T ½ d’élimination rachidienne • Poursuivre le traitement antiépileptique et
est de 1 à 5 h, après l’administration de 50 à renforcer la surveillance chez l’épileptique
136 μg de produit. atteint de spasticité ;
• Chez l’enfant (> 4 ans), s’assurer que ce-lui-
4. INDICATIONS ci présente une masse corporelle suffisante
• Contractures spastiques : de la sclérose en pour permettre l’implantation de la pompe
plaques, des affections médullaires, et d’ori- • Asepsie rigoureuse pour l’utilisation de la
gine cérébrale. voie intrathécale ;
• Traitement symptomatique de la spasticité • Arrêt progressif de tout traitement anti-spas-
chronique sévère d’origine médullaire ou tique orale en cours avant la mise route de la
secondaire à une infirmité motrice d’origine perfusion ;
• Débuter par une dose initiale plus faible en
cérébrale de l’enfant ou de l’adulte. l’augmentant progressivement sous sur-
5. CONTRE-INDICATIONS veillance chez le sujet âgé.
Absolues : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Hypersensibilité connue au baclofène. Grossesse : utilisation déconseillée pendant
• Enfant de moins de 6 ans. le 1er trimestre, peut être utilisé si nécessaire
• Myasthénie. au 2e et 3e trimestre.
• Maladie de Parkinson. Allaitement : possible mais sous surveillance
Relatives : Femme enceinte (1er trimestre). clinique régulière de l’enfant.
6. EFFETS INDESIRABLES 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
• Nausée, vomissement, constipation somno- Ne pas mélanger à d’autres solutions pour
lence, sécheresse buccale, dépression respi- perfusion ou injection.
ratoire, asthénie, confusion mentale, vertige, Le dextrose est incompatible en raison d’une
céphalées, insomnie constipation, diarrhée, réaction chimique avec le baclofène.
hypotension artérielle, bradycardie, réac-
tions cutanées, trouble hépatique, épilepsie, 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
Solution injectable (intrathécale) à 0,05 mg/
dysurie, énurésie, dysgueusie, troubles de la
ml, comprimé sécable à 10 mg.
coordination, ataxie, paresthésie, hypotonie Solution injectable en perfusion (intrathé-
ou hypertonie musculaire. cale) 10 mg/20 ml ; 10 mg/5 ml.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Antihypertenseurs, bêtabloquants (dans l’in-
suffisance cardiaque : bisoprolol, carvédilol, Patient Voie d’ad- Posologie
métoprolol) : risque de majoration de l’effet ministra-
antihypertenseur. tion
• Antidépresseurs imipraminiques : risque de
l’augmentation de l’hypotonie musculaire. Adulte PO Débuter par 3 x 5 mg/j,
augmenter de 3 x 5
• dépresseurs du S.N.C : majoration de la dé-
mg/j tous les 3 j jusqu’à
pression centrale.
30 à 75 mg/j en 3 ou
• levodopa : risque de majoration des effets prises (maximum 100 à
indésirables de la levodopa. 120 mg/j).

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE Intrathé- 300 à 800 μg/j en en-


cale tretien en cas de spas-
• Surveillance des fonctions respiratoire et
ticité d’origine médul-
cardio-vasculaire pendant l’administration
laire, 22 μg à 1400 μg/j
de doses test ; en cas de spasticité
• Ne pas interrompre brutalement le traite- secondaire.
ment sinon syndrome de sevrage (spasticité,
paresthésies, prurit et hypotension) ; Enfant (de PO dose initiale : 0,3 mg à
plus de 6 1 mg/kg/j en 3 ou 4 pri-
• Utilisation déconseillée chez les patients at- ans) ses; dose d’entretien;
teints de porphyrie ; 0,75 et 2 mg/kg en 3
• Prudente chez les insuffisants rénaux ou prises.
hépatiques, en cas d’ antécédents d’ulcère
Enfant < 12 Intrathé- 24 μg et 1199 μg/j avec
gastrique ou duodénal, de troubles rénaux, ans cale une dose moyenne de
de troubles psychotiques, d’états confusion-
274 μg/j en entretien.
nels, de dépression, d’affection vasculaire
cérébrale, d’insuffisance respiratoire, d’hy- Insuffisant PO 5 mg/j
pertonie sphinctérienne pré-existante ; rénal ou hé-
modialysé
• Contrôles réguliers des transaminases, des

66
En intrathécale, on commence par une dose • Une perforation accidentelle peut entraîner
test initial : - chez l’adulte 25 μg ou 50 μg,- une péritonite mortelle. Pratiquer la chirur-
chez l’enfant 25 μg. La dose initiale est aug- gie dans les 6 h suivant l’accident.
mentée par paliers de 25 μg, à des intervalles • Prudence si constipation préexistante : ris-
d’au moins 24 heures, jusqu’à l’obtention que de fécalome baryté, surtout chez le sujet
d’une réponse d’une durée d’environ de 4 à 8 âgé.
heures. Après le J1, la posologie quotidienne • En cas de fistule oeso-trachéeo-bronchique
doit être adaptée progressivement par des et de fausse route, ne pas administrer trop
augmentations de dose de 10 à 30 % pour de baryum.
les spasticités d’origine médullaire, et de 5 à
15% pour les spasticités secondaires 8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Utilisation contre-indiqué pendant la gros-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION sesse.
Symptômes : troubles de conscience parfois • Pas de contre-indication pour la femme allai-
coma, hypotonie musculaire, autres mani- tante.
festations de type confusion mentale, hal-
lucination, vertiges, nausées, vomissement, 9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS
convulsion. Poudre pour suspension rectale :
Conduite à ternir : arrêt du traitement, trans- - Pot de 400 g.
fert en milieu hospitalier, élimination rapide - Poche lavement de 400 g avec canule et rac-
du produit ingéré, traitement symptomatique cord.
de la défaillance viscérale, en cas de convul-
sions, administration IV avec précaution. 10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Voie rectale (lavement baryté) :
14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière et de Technique du double contraste : Ajouter 600
l’humidité (comprimé), T° < 30°C (solution ml d’eau aux 400 g de poudre.
injectable) Technique par réplétion : 1200 ml d’eau.
Agiter pendant 1 minute puis laisser reposer
15. SPECIALITES : Liorésal, Baclofène 5 minutes, agiter encore pendant 30 secon-
-------- des pour homogénéiser la suspension qui est
alors administrée par voie rectale.
SULFATE DE BARYUM Voie orale (transit œsogastroduodénal) :
2 à 4 cuillères à soupe en fonction du type
1. DCI : sulfate de baryum d’examen.
La pâte doit être avalée non mastiquée pour
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Produit de éviter des bulles d’air qui peuvent altérer la
contraste baryté. qualité des images.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 11. CONSERVATION : Ne pas congeler.


• Pharmacocinétique : Le sulfate de baryum
n’est pas résorbé par le tube digestif. 12. SPECIALITES : Micropaque® Côlon ; Micro-
trast®
4. INDICATIONS : Opacification du tube digestif, --------
partie haute et côlon pour exploration radio-
logique. BECLOMETASONE
5. CONTRE-INDICATIONS
1. DCI : béclométasone (dipropionate).
Suspicion ou présence d’occlusion ou perfo-
rations digestives. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : glucocorticoïde,
Atrésie de l’œsophage (Pour le TOGD). anti-asthmatique.
6. EFFETS INDESIRABLES 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Constipation, diarrhées, crampes abdomi- Pharmacodynamie : Effet anti-inflamma-
nales, réactions allergiques (rares), fécalo- toire essentiellement local sur la muqueuse
me baryté et occlusion (exceptionnels), mé- bronchique.
téorisme et lipothymies dus à l’injection de Pharmacocinétique : 90% de la dose inhalée
trop grandes quantités d’air pour l’examen est déglutie et éliminée par le fèces, 10%
en double contraste. parvient au niveau broncho alvéolaire où
elle est résorbée faiblement, métabolisée
7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE au niveau du foie puis éliminé sous forme de
• Bonne préparation du côlon par des lave- dérivés inactifs par voie biliaire et urinaire.
ments évacuateurs avant l’examen;
• Des résidus radio opaques persistants après 4. INDICATIONS :
l’examen pouvant gêner d’autres explora- • Poudre, solution ou suspension pour inhala-
tions radiologiques. tion : traitement de fond de l’asthme (recom-

67
mandé précocement dès que un béta 2 sti- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
mulant est utilisé plus de 3 fois par semaine) Grossesse : peut être prescrit pendant la
• Suspension pour pulvérisation nasale : trai- grossesse si besoin.
tement des rhinites allergiques saisonnières Allaitement : est possible en cas de traite-
et rhinites inflammatoires à éosinophiles. ment bref. En cas de traitement prolongé,
éviter l’allaitement.
5. CONTRE-INDICATIONS :
Toutes formes : 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
• Antécédent d’hypersensibilité (allergie) au Non signalés jusqu’à ce jour.
dipropionate de béclométasone, à l’un des
composants, aux ammoniums quartenaires. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
Suspension pour pulvérisation nasale : Poudre pour inhalation à 50 μg, 100 μg, 250
• Troubles de l’hémostase, notamment épis- μg/dose ;
taxis. Solution pour inhalation à 50 μg, 100 μg, 250
• Tuberculose pulmonaire évolutive ou latente μg/dose ;
non traitée. Suspension pour inhalation par nébuliseur à
• Ulcère digestif en évolution non traité. 400 μg/1 ml et à 800 μg/2 ml, pour inhala-
• Enfant de moins de 3 ans. tion buccale 250μg ;
• Infection oro-bucco-nasale et ophtalmique Poudre pour inhalation en gélule à 100 μg,
par herpès simplex virus. 200 μg et 400 μg ;
Suspension pour pulvérisation nasale à 50 μg.
6. EFFETS INDESIRABLES :
• Effets locaux : candidose oro-pharyngée, 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
gêne pharyngée, raucité de la voix pouvant
être prévenues par rinçage de la bouche Pathologie Patient Voie d’ad- Posologie
après inhalation, toux et, rarement bron- ministra-
chospasme à la suite de l’inhalation. tion
• Effets systémiques (lors de traitement au
Asthme Adulte Inhala- 200 à 400 μg/j
long cours avec des doses élevées) : dépres- persistant tion en 2 à 4 bouf-
sion des fonctions surrénaliennes, ostéopo- léger fées, dose max.
rose, ralentissement de croissance, cataracte 800 μg/j
et glaucome.
Enfant Inhala- 100 μg/j en 2
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : tion à 4 bouffées,
• Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par dose max 400
exemple : kétoconazole, itraconazole, nelfi- μg/j
navir, ritonavir) : risque d’augmentation des Asthme Adulte Inhala- 500 à 1000
concentrations plasmatiques de dipropio- persistant tion μg/j en 2 à 4
nate de béclométasone. léger à mo- bouffées
déré
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : Enfant Inhala- 250 à 500 μg/j
tion en 2 à 4 bouf-
• Information du patient sur le bon usage de fées
l’appareil ;
Asthme Adulte Inhala- 800 à 1600
• Réévaluer le traitement en cas de persis- persistant tion μg/j en 2 à
tance ou d’aggravation des symptômes ; modéré à 4 bouffées,
sévère
• Interruption progressive du traitement ; dose max.
• Positivation des tests antidopage ; 2000 μg/j
• Craindre une exacerbation de l’asthme en Asthme Adulte Inhala- 2000 μg/j en 2
cas d’augmentation rapide de la consom- persistant tion à 4 bouffées
sévère
mation de médicaments bronchodilatateurs Enfant Inhala- 1000 μg/j en 2
bêta-2 mimétiques d’action rapide par voie tion à 4 bouffées
inhalée ;
• Apparition de l’effet freinateur sur l’axe hy-
pophysosurrénalien au-délà de 1500 μg/j ; Suspension pour pulvérisation nasale : 1 pul-
vérisation = 50 μg
• Possible nécessité de désencombrement des Adulte et enfant de plus de 12 ans : 400 μg/j
voies respiratoires et une corticothérapie à raison d’une pulvérisation dans chaque na-
courte par voie orale en cas de bronchorrhéé rine, 4 fois par jour, en répartissant les prises.
abondante ; Les formes aiguës de rhinite allergique peu-
• Précautions en cas de tuberculose pulmo- vent nécessiter des doses de 600 à 800 μg/j.
naire, d’infection virale, bactérienne et/ou Dans les formes chroniques, on s’efforcera
fongique au niveau des yeux, de la bouche d’abaisser progressivement les doses à 300
ou des voies respiratoires. ou 200 μg/j.

68
Enfant à partir de 3 ans : 200 à 400 μg/j (6 à • Antibactérien nasal : hypersensibilité, Irrita-
13 μg par kg/jour). tion locale, crise convulsive, excitation psy-
Ne pas dépasser 1 mg par jour chez l’adulte chomotrice, confusion mentale.
et 600 μg par jour chez l’enfant de moins de
12 ans. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• Antifongiques, antitrichomonas, antibacté-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : riens, antiseptiques, antiherpétiques, es-
Symptômes : trogènes locaux utilisés par voie vaginale:
• Aigus : dépression temporaire des fonctions risque d’inactivation d’une contraception
surrénales locale spermicide.
• Chroniques : risque d’insuffisance surréna-
lienne. • Savons : ce spermicide est détruit par les sa-
Prise en charge : mesure du cortisol plasma- vons.
tique, arrêt du traitement si nécessaire.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
14. CONSERVATION : Contraceptif local :
• Poudre, solution ou suspension pour inhala- • s’abstenir de tout lavage ou irrigation vagi-
tion : T°< 30 °C et à l’abri de l’humidité nale avec un savon avant ou après le rapport
Récipient sous pression : ne pas exposer à sexuel ;
une chaleur excessive, ne pas percer, ni je-
• en raison de la présence de chlorure de ben-
ter au feu, même vide (forme solution et
zalkonium, interrompre le traitement en cas
suspension). A utiliser dans les 6 mois après
de survenue ou d’aggravation d’une lésion
ouverture du sachet (poudre).
génitale.
• Suspension pour pulvérisation nasale : T° <
25°C
Antibactérien nasal :
15. SPÉCIALITÉS : Béconase, Bécotide
• Enfant < 15 ans : possibilité d’abaissement
-------- du seuil épileptogène.
• Risque de contamination microbienne dès
BENZALKONIUM CHLORURE l’ouverture du conditionnement.
• Respecter les conditions d’utilisation du mé-
1. DCI : benzalkonium chlorure. dicament.
• Traitement prolongé à éviter.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Contraceptif local
ou antibactérien nasal.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse : à
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : éviter ; allaitement : usage possible.
• Contraceptif local : spermicide en provo-
quant la rupture de la membrane du sperma- 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
tozoïde, activité antiseptique, ne supprime Contraceptif local (tampon vaginal médica-
pas totalement le risque de grossesse. menteux à 60 mg, comprimé vaginal à 20
• Pharmacocinétique : Contraceptif local : L’ab- mg, crème vaginale à 54 mg, à 1,2 %, ovule à
sorption de chlorure de benzalkonium par la 18,9 mg, capsule vaginale à 18,9 mg).
muqueuse vaginale est très faible. Antibactérien nasal (solution pour pulvérisa-
tion nasale à 0,04 %).
4. INDICATIONS :
• Contraception locale. 11. POSOLOGIE ET MODES D’ADMINISTRATION :
• Infections de la muqueuse rhinopharyngée.

5. CONTRE-INDICATIONS : Spécialité Patient Voie d’ad- Posologie


ministra-
Absolues :
tion
• Contraceptif local : Hypersensibilité au chlo-
rure de benzalkonium. Antibac- Adulte Pulvé- 1 à 2/narine 4
• antibactérien nasal : antécédents de convul- térien risation à 5 x /j
nasal nasale
sions fébriles chez l’enfant, antécédent d’épi-
lepsie. Enfant Pulvé- 1/narine 3 à
Relatives : Médicaments utilisés par voie va- (plus de risation 4 x /j
ginale (antifongiques, antitrichomonas, anti- 30 mois) nasale
bactériens, antiseptiques, antiherpétiques, Contra- Femme Voie vagi- 10 minutes
estrogènes locaux), savons. ceptif en âge de nale avant tout rap-
local procréer port sexuel.
6. EFFETS INDESIRABLES : (protection
pendant 4 h).
• Contraceptif local : possibilité d’allergie.

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12. SURDOSAGE / INTOXICATION : Aucun surdoge 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : L’utilisation
rapporte jusqu’à ce jour. ponctuelle pendant la grossesse ou l’allaite-
ment est possible.
13. CONSERVATION : Contraceptif local : A
conserver à une température ne dépassant 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO-CHIMIQUES : In-
pas 25 °C. compatible avec les composés anioniques.
14. SPECIALITES : 11. FORME GALÉNIQUE ET PRESENTATION : solu-
• Humex ® tion pour application cutanée.
• Pharmatex®
-------- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
La solution s’emploie pure sur la peau et di-
luée au 1/10 sur les muqueuses. L’utilisation
BENZALKONIUM doit toujours être suivie d’un rinçage à l’eau.
CHLORURE+CHLORHEXIDINE
14. CONSERVATION : La solution diluée est à pré-
1. COMPOSITION : benzalkonium chlorure + parer extemporanément et ne doit pas être
chorhexidine. conservée.

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antiseptique lo- 15. SPÉCIALITÉ : Dermobacter®


cal, désinfectant.
--------
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
• bactéricide à large spectre ; actif sur les ger- BENZATHINE BENZYLPENICILLINE
mes Gram +, Gram -, Candida albicans ;
• la perte d’activité en présence de protéines 1. DCI : Benzathine benzylpénicilline.
et d’exsudat est faible ;
• activité rapide à partir d’un temps de contact 2. CLASSE THERAPEUTIQUE :
de 1 minute ; Antibiotique antibactérien de la famille des
• absorption cutanée quasiment nulle. pénicillines, du groupe des pénicillines G.

4. INDICATIONS : Affections cutanéo-mu- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES


queuses primitivement bactériennes ou sus- • Pharmacodynamie :
ceptibles de se surinfecter. Antibiotique de la famille des bêtalactamines
sous forme injectable, assurant une pénicil-
5. CONTRE-INDICATIONS linémie efficace et très prolongée après une
• Hypersensibilité à l’un des constituants. administration unique.
• Ne pas appliquer dans les yeux ni les oreilles. • Spectre :
- Aérobies à Gram + : strep-tococcus.(strepto-
6. EFFETS INDÉSIRABLES : sensation de séche- coque β-hémolytique en particulier.
resse de la peau et des muqueuses légères ir- - Autres : tréponème.
ritations cutanées au début des applications, • Pharmacocinétique :
eczéma de contact. Elle s’hydrolyse très lentement en libérant de
la benzylpénicilline après injection par voie
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : Éviter
IM profonde. Pic sérique obtenu 12 à 24 h
l’emploi simultané ou successif d’antisep-
après l’injection. T ½ plasmatique : longue
tiques anioniques.
pouvant aller jusqu’à 21 jours ; bonne dif-
fusion humorale mais faible diffusion tissu-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
laire. Liaison aux protéines plasmatiques : 40
• Eviter la pénétration du produit dans le
à 60 %. Biotransformation : faible. Elimina-
conduit auditif, surtout en cas de perforation
tion : urinaire
du tympan ; d’une façon générale, ne jamais
le mettre au contact du tissu nerveux ou des
4. INDICATIONS :
méninges.
• Infection des voies respiratoires supérieures
• Ne doit pas être utilisée pour la désinfection
à streptocoque du groupe A ;
du matériel médicochirurgical.
• Risque d’effets systémiques si utilisation sur • Prophylaxie d’infections streptococciques
une grande surface, sur une peau lésée, une chez les sujets avec antécédent de RAA ;
muqueuse, une peau de prématuré ou de • Syphilis et du pian.
nourrisson.
• Contamination microbienne possible dès 5. CONTRE-INDICATIONS :
l’ouverture du conditionnement d’une pré- Allergie connue aux bêtalactamines.
paration à visée antiseptique.
• Le simple lavage à l’eau et au savon permet 6. EFFETS INDESIRABLES :
d’éliminer la majorité des germes, il doit être • Nausées, vomissements, diarrhée, candi-
suivi d’un rinçage soigneux car le savon peut dose urticaire, éosinophilie, œdème de
inactiver certains antiseptiques. Quincke, gêne respiratoire , choc anaphy-

70
lactique (exceptionnel), éruptions cutanées 4. INDICATIONS :
maculopapuleuses d’origine allergique ou Gale.
non, augmentation modérée et transitoire Trombidiose automnale (aoûtats).
des transaminases sériques, anémie, leuco-
pénie, thrombopénie réversibles ; néphrite 5. EFFETS INDESIRABLES :
interstitielle aiguë, encéphalopathies chez Irritation locale, eczéma, convulsions.
l’insuffisant rénal (en cas d’administration de
fortes doses), autres manifestations immu- 6. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
noallergiques. Évitez de l’utiliser sur une peau lésée.
Mettre des gants aux jeunes enfants pour
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : éviter une ingestion éventuelle du produit.
Méthotrexate : augmentation des effets et Ne doit pas être appliqué sur les muqueuses.
de la toxicité hématologique du méthot- Rincer abondamment à l’eau en cas de
rexate par inhibition de sa sécrétion tubu- contact avec les muqueuses.
laire rénale par les pénicillines.
7. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE Grossesse : une seule application ne dépas-
• Arrêter le traitement en cas de survenue de sant pas 12 heures.
toute manifestation allergique. Allaitement : Ne pas appliquer pas le produit
• Adapter la posologie en fonction de la clai- sur les seins.
rance de la créatinine en cas d’insuffisance
rénale. 8. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : Lo-
• Tenir compte de la teneur en sodium chez les tion : Flacon de 125 ml.
patients sous régime hyposodé.
9. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Gale :
Ce médicament peut être prescrit à la
Adulte : appliquer 1 ou 2 couches à l’aide
femme enceinte et allaitante ; cependant,
d’un pinceau sur la totalité de la surface
il faut interrompre l’allaitement (ou le mé-
corporelle ; le soir, après un bain. Se laver au
dicament) en cas de survenue de diarrhée,
bout de 24 heures pour éliminer le produit.
de candidose ou d’éruption cutanée chez le
Enfant de moins de 2 ans : une seule applica-
nourrisson.
tion d’une durée inférieure à 12 heures.
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION Trombidiose automnale :
Poudre et solvant pour suspension injectable Appliquer à 1 ou 2 reprises sur les lésions au
IM à 600 000 UI, à 1,2 MUI et à 2,4 MUI : moyen d’un porte-coton.
Flacon de poudre + ampoule de solvant de
respectivement 2 ml, 4 ml et 8 ml. 10. SURDOSAGE / INTOXICATION
Symptômes : convulsions.
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Conduite à tenir : traitement symptomatique.
Injecter par voie IM profonde exclusivement.
Ne pas injecter par voie IV. 11. CONSERVATION : conditions générales de
• Prophylaxie du rhumatisme articulaire aigu : chez conservation des médicaments.
l’adulte, 2,4 MUI IM tous les 15 jours; chez l’en-
fant, 600 000 UI à 1,2 MUI, selon l’âge. 12. SPECIALITE : Ascabiol®
• Cure des tréponématoses : 2,4 MUI IM tous --------
les 8 jours.

12. SPECIALITE
BENZYLPENICILLINE
Extencilline®
-------- 1. DCI : Benzylpénicilline sel de Na.

BENZOATE DE BENZYLE + SULFIRAM 2. CLASSE THERAPEUTIQUE :


Antibactérien de la famille des Bêta lactami-
1. COMPOSITION : Benzoate de benzyle + Sulfi- nes, groupe pénicilline G.
ram.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antiparasitaire à • Spectre :
usage externe.
- Aérobies à Gram + : Streptococcus pneumo-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES niae, Corynebacterium diphteriae, L. mono-
Pharmacodynamie : Actif sur acariens, sar- cytogenes, streptococcus,.
coptes de la gale et aoûtats et les poux. - Aérobies à Gram - : N. gonorrhoeae, N. me-
Pharmacocinétique : Passage cutané sur ningitidis, Moraxella lacunata, Pasteurella
peau lésée multocida, Streptobacillus moniliformis.

71
- Anaérobies : Actinomyces israelii, clostri- - chez l’adulte : 50 M UI/jour,
dium, C. perfringens, fusobacterium, peptos- - chez l’enfant et le nourrisson : 20 M UI/jour.
treptococcus, porphyromonas, prevotella,
Propionibacterium acnes, veillonella. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
- Autres : borellia, leptospira, treponema. De fortes posologies peuvent entraîner des
• Pharmacocinétique : surcharges sodées indésirables chez l’insuffi-
Pénicillinémie : maximale dans l’heure qui sant cardiaque ou rénal.
suit l’injection IM, bonne diffusion humo-
rale, faible diffusion tissulaire, passe le pla- 14. SPECIALITES
centa, liaison aux protéines plasmatiques : Pénicilline G®
40 à 60%, biotransformation faible, de l’or- --------
dre de 15 à 20 %, limination essentiellement
urinaire.

4. INDICATIONS : BETAHISTINE
Infections à germes sensibles : respiratoires,
ORL et stomatologiques, cutanées, rénales, 1. DCI : bétahistine
urogénitales, gynécologiques, digestives et
biliaires, méningées, septicémiques (éven- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antivertigineux
tuellement en polythérapie), gangrène ga-
zeuse, prophylaxie des rechutes de RAA, 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
syphilis et pian.
Pharmacodynamie : mécanisme d’action
5. CONTRE-INDICATIONS : partiellement connu. In vitro, la bétahistine
Hypersensibilité aux pénicillines ou aux facilite la transmission histaminergique par
céphalosporines. son effet agoniste partiel sur les récepteurs
H1 et un effet antagoniste des récepteurs de
6. EFFETS INDESIRABLES : type H3. Elle diminue l’activité électrique des
Fièvre, urticaire, éosinophilie, œdème de neurones polysynaptiques des noyaux ves-
Quincke, encéphalopathie métabolique, cri- tibulaires après administration IV chez l’ani-
ses convulsives, anémie, thrombopénie, leu- mal. Elle n’a pas d’effet sédatif.
copénie, augmentation des transaminases, Pharmacocinétique :
choc anaphylactique (exceptionnel). • Par voie orale, absorption rapide et com-
plète absorbée.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : • T ½ d’élimination de 3 heures et demie envi-
Méthotroxate : augmentation des effets et de ron.
la toxicité hématologique du méthotrexate. • Eliminée par voie urinaire sous forme d’un
métabolite : l’acide 2-pyridyl acétique, prati-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE quement complète en 24 h.
Risque de réaction d’hypersensibilité.
Arrêter le traitement en cas de survenue de 4. INDICATIONS :
toute manifestation allergique. Vertige itératif avec ou sans signes cochléaires.
Adapter la posologie en cas d’insuffisance ré-
nale. 5. CONTRE-INDICATIONS :
Tenir compte de la teneur en sodium par fla- • Hypersensibilité à l’un des composants de ce
con pour les sujets sous régime hyposodé. médicament.
• Ulcère gastro-duodénal en poussée.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT • Phéochromocytome.
Grossesse : prescrite si nécessaire à n’im-
porte quel moment de la grossesse. 6. EFFETS INDESIRABLES
Allaitement : ne pas prescrire à la femme al- • Gastralgies, nausées, vomissements, séche-
laitante. resse buccale, diarrhée, céphalées, asthénie,
somnolence, réactions d’hypersensibilité.
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
Poudre pour solution injectable de 400 000 UI. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
Pas d’interactions connues jusqu’à ce jour.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Voie IM, voie IV lente ou perfusion. 8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Préparer la solution extemporanément • Surveillance particulière (risque de broncho-
- Adulte : 3 à 6 millions UI/jour par voie IM ou IV. constriction) chez les asthmatiques ;
- Enfant et nourrisson : 50 000 à 100 000 UI/ • La prise du médicament au milieu des repas
kg/jour par voie IM ou IV. permet d’éviter des gastralgies ;
De plus fortes doses peuvent être apportées • Ce traitement n’est pas adapté aux vertiges
par perfusion, en particulier en cas d’endo- paroxystiques bénins ou en relation avec une
cardite. Ne pas dépasser : affection du SNC.

72
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra- • Endocriniennes : Thyroïdite subaiguë de De
tion déconseillée. Quervain sévère, certaines hypercalcémies
• Hématologiques : anémie hémolytique auto-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : immune.
non signalées jusqu’à ce jour. • Infectieuses : Péricardite tuberculeuse,
formes graves de tuberculose mettant en jeu
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION le pronostic vital, Pneumopathie à Pneumo-
Comprimé à 24 mg). cystis carinii avec hypoxie sévère).
Comprimé sécable à 16 mg. • Néoplasiques : leucemie, myélome.
Comprimé à 8 mg). • Néphrologiques : syndrômes néphrotiques.
Gélule à libération prolongée • Neurologiques : œdème cérébrale de cause
tumorale.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Ophtalmologiques : uveite.
• 8 à 16 mg 3 fois par jour, de préférence au • ORL : otites séreuses, rhinites allergiques.
milieu des repas, sans dépasser 48 mg de • Rhumatologiques : polyarthrite rhumatoïdes.
bétahistine par jour; • Transplantation d’organe et de cellules
• Durée du traitement : La durée du traite- souches hématopoïétiques allogéniques.
ment recommandée est de 2 à 3 mois, à re-
nouveler éventuellement, suivant l’évolution 5. CONTRE INDICATIONS :
de la maladie, en cures continues ou discon- • Tout état infectieux, à l’exclusion des indica-
tinues. tions spécifiées.
• Certaines viroses en évolution (notamment
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : hépatites, herpès, varicelle et zona).
• Symptômes analogues à ceux provoqués par • États psychotiques encore non contrôlés par
l’histamine. un traitement.
• Administrer un traitement antihistaminique. • Vaccins vivants.
• Hypersensibilité à l’un des constituants.
14. CONSERVATION : - comprimé 24 mg : T° < • Corticothérapie d’indication vitale n’a pas de
30 °C dans l’emballage extérieur, à l’abri de contre-indications absolues.
l’humidité ; - comprimé 8 mg : T° < 25 °C • Médicaments non antiarythmiques donnant
dans l’emballage extérieur, à l’abri de l’hu- des torsades de pointes.
midité.
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
15. SPECIALITES : BETASERC®, SERC®. • Désordres hydroélectrolytiques : hypokalie-
-------- mie ; retention hydrosodée ; hypertension
arterielle.
• Troubles endocriniens et métaboliques :
BETAMETHASONE syndrome de cushing iatrogene, hypergly-
cemie.
1. DCI : Bétaméthasone • Troubles musculo-squelettiques : atrophie
musculaire.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : dermocorticoïde, • Troubles digestifs : hoquet, ulcère, gastro-
anti – asthmatique, anti-inflammatoire sté- duodénaux.
roïdien. • Troubles cutanés : acné, purpura.
• Troubles neuropsychiques : euphorie, insom-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : nies
Pharmacodynamie : Produit à effet anti-in- • Troubles oculaires : cataractes, glaucome
flammatoire, anti-allergique et vasoconstric-
teur. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
Pharmacocinétique : liaison protéique ( 60%.), • Astémizole, bépridil, érythromycine IV,
métabolisation hépatique, élimination ré- halofantrine, pentamidine, sparfloxacine,
nale, T ½ plasmatique : 5 heures, la T½ bio- sultopride, terfénadine, vincamine, Amioda-
logique de 36 à 54 heures. rone, disopyramide, quinidiniques, sotalol :
torsades de pointes. Acide acétylsalicylique,
4. INDICATIONS : autres salicylés : diminution de la salicylémie
Affections ou maladies : et risque de surdosage salicylé après son ar-
• Dermatologiques : dermatoses cortico-sensibles, rêt.
• Collagénoses et connectivites : lupus érythé- • Anti-coagulants oraux : impact éventuel de la
mateux disséminé, vascularite. corticothérapie sur le métabolisme de l’anti-
• Digestives : Rectocolite hémorragique, Mala- coagulant oral et sur celui des facteurs de la
die de Crohn, Hépatite chronique active au- coagulation.
to-immune avec ou sans cirrhose, Hépatite • Diurétiques hypokaliémiants seuls ou asso-
alcoolique aiguë sévère histologiquement ciés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV :
prouvée. risque accru d’hypokaliémie.

73
• Héparine par voie parentérale : risque hé- • Comprimé :
morragique accru.
• Carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, Traitement Adulte (60 kg) Enfant > 6 ans
primidone ; rifampicine : diminution des (25 kg)
concentrations plasmatiques et de l’effica-
cité des corticoïdes. D’attaque 0,05-0,2 mg/kg/j 0,075 à 0,3 mg/
Maladies inflam- kg/j
• Insuline, metformine, sulfamides hypoglycé- matoires graves :
miants : élévation de la glycémie avec parfois 0,1-0,2 mg/kg
cétose.
• Isoniazide : diminution des concentrations D’entretien 0,5-1,5 mg/j 0,03 mg/kg/j
plasmatiques de l’isoniazide.
• Anti-hypertenseurs : diminution de l’effet Injectables IV ou IM : usage systémique : la
anti-hypertenseur. posologie est variable en fonction du dia-
• Interféron alpha : risque d’inhibition de l’ac- gnostic, de la sévérité de l’affection, du
tion de l’interféron. pronostic, de la réponse du patient et de la
• Vaccins vivants atténués : risque de maladie tolérance au traitement. 4 à 16 mg à répéter
généralisée, éventuellement mortelle. dans les 24 heures, selon l’état du malade.
Usage local : 2 à 8 mg selon le lieu de l’injec-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : tion et l’affection à traiter
• Associer un anti-ulcéreux et assurer un
contrôle clinique ou fibroscopique au besoin 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
en cas d’ulcère gastro-duodénal ; Symptômes : surcharge pondérale,
• Éviter le contact avec des sujets atteints de fonte musculaire, troubles digestifs, ostéo-
varicelle ou de rougeole ; porose, hypertension artérielle, acné, exci-
• Risque important de survenue d’une anguil- tation ou agitation anormale, arrêt de crois-
lulose maligne ; sance chez l’enfant.
• Surveillance particulière chez les sujets âgés, Traitement : arrêter le traitement, prise en
en cas de colites ulcéreuses (risque de perfo- charge des symptômes.
ration), d’anastomoses intestinales récentes,
d’insuffisance rénale, d’insuffisance hépati- 14. CONSERVATION : - solution injectable : T° <
que, d’ostéoporose, de myasthénie grave ; 30 °C et à l’abri de la lumière ; - comprimé
• Un régime pauvre en sucres d’absorption ra- 2 mg : T° <30 °C, - comprimé 0,5 mg : T° <
pide et hyperprotidique doit être associé (car 25 °C, et dans le conditionnement d’origine,
effet hyperglycémiant et catabolisme proti- à l’abri de la lumière et de l’humidité.
dique en cas de traitement au long cours) ;
• La supplémentation potassique est réservée 15. SPÉCIALITÉS : Célestène, Solupred, Deca-
aux traitements à fortes doses, de longue dron, Celestamine, Diprostène, Diprosone,
durée, ou en cas de risque de troubles du Betneval, Diprolène.
rythme ou d’associations à un traitement hy- --------
pokaliémiant ;
• Apport systématique en calcium et en vita- BICARBONATE DE SODIUM
mine D ;
• Possible déséquilibre du diabète et de l’hy- 1. DCI : Bicarbonate de sodium
pertension artérielle, réévaluer leur prise en
charge dans ce cas ; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Alcalinisant
• Peut donner une réaction positive lors des
tests anti-dopage ; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Arrêt progressif du traitement, par paliers. • Solutés alcalinisant utilisables par voie IV
pour corriger les acidoses plasmatiques,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
pour alcaliniser les urines et pour abaisser
Grossesse : peut être prescrit si besoin.
la kaliémie (par transfert intracellulaire du
Allaitement : utilisation déconseillée.
potassium) en cas d’hyperkaliémie mena-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : çantes.
non signalées jusqu’à ce jour. • permet de réguler l’équilibre acido-basique
du plasma.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
comprimé sécable à 0,5 mg (enfant de plus 4. INDICATIONS
de 6 ans et adulte), 2 mg (adulte), solution • Acidose métabolique.
injectable à 20 mg/5 ml ou 4 mg/ml, crème à • Intoxication par le phénobarbital ou aspirine.
0.01%, 0,05 %, lotion. • Hyperkaliémie menaçante.
• Intoxication par tricycliques avec élargisse-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : ment de QRS au-delà de 0,12 seconde ou
• Pommade, crème, lotion : une à deux appli- troubles de rythme ou défaillances hémody-
cations/jour. namique.

74
5. CONTRE-INDICATIONS • Acidose métabolique :
• Alcalose métabolique. Dose en mmol = poids corporel X 0,4X (HCO3
• Acidose respiratoire. souhaité – HCO3 mesuré).
• Rétention hydrosodée. Administrer au début 50% seulement de la
• Hyperosmolarité plasmatique. dose calculée.
• Insuffisance cardiaque. • Diurèse alcalinisante (pour favoriser l’éva-
• Syndrome oedématoascitique. cuation urinaire des acides faibles du type
aspirine ou phénobarbital) = 6 à 8 litres de
6. EFFETS INDESIRABLES solutés isotoniques par 24 heures (dont 1/
• Alcalose métabolique et hypokaliémie en cas 3de bicarbonate isotonique) avec adjonction
d’apports excessifs, risque de surcharge sodi- de 2 à 4 g de KCl par litre perfusé.
que en cas d’élimination sodique rénale ou • Hyperkaliémies menaçantes : bicarbonate
extra-rénale insuffisante. molaire (hypertonique) par voie IV stricte
• Solutés hypertoniques : risque de thrombo- sous ECG continu à la posologie de 10 ml par
phlébite et risque de nécrose locale en cas minute pendant 5 à 20 minutes.
d’injection extra-veineuse • Intoxication par tricycliques avec élargisse-
ment de QRS au-delà de 0,12 seconde ou
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES troubles de rythme ou défaillances hémody-
• Quinidiniques (hydroxyquinidine, quinidine) : namiques : bicarbonate ou lactate molaire
augmentation des concentrations plasmati- (hypertonique) en IV stricte sous ECG conti-
ques de quinidine et risque de surdosage. nu et surveillance de la PVC avec adjonction
de KCl.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Prudence en cas de rétention hydrosodée, 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
d’insuffisance cardiaque, de syndrome oedé- Symptômes : alcalose métabolique et dé-
matoascitique de la cirrhose. pression respiratoire, hypokaliémie, insuffi-
• Contrôle fréquent de l’ionogramme et de sance cardiaque, œdème aigu du poumon,
l’équilibre acidobasique sanguin. hyperexcitabilité neuro-musculaire.
• Apport potassique nécessaire sous forme de Traitement en milieu spécialisé.
chlorure de potassium (KCl) à dose suffisante
pour prévenir une hypokaliémie, même si la 14. CONSERVATION : conditions générales de
kaliémie est normale. conservation des médicaments.
• Tenir compte de l’apport de sodium chez les
patients sous régime hyposodé. 15. SPECIALITE : bicarbonate de sodium.
--------
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Grossesse : administrer le produit si néces-
saire. BIPERIDENE
• Allaitement : à éviter.
1. DCI : biperidene
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
Incompatibilités avec bêta lactamines ; chlo- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiparkinsonien
ramphénicol ; tétracyclines ; aminosides; (anticho-linergique).
rifamycine ; aspirine ; atropine ; chlorure et
gluconate de calcium ; insuline ; morphine ; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
dopamine ; vitamine B, C… - Pharmacodynamie :
• Action anticholinergique agissant par anta-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS gonisme sur les récepteurs muscariniques de
l’acétylcholine au niveau central et périphé-
• Bicarbonate de sodium isotonique à 1,4% : rique.
flacon de 50 à 1000 ml ampoule de 10 ml et - Pharmacocinétique :
20 ml. • Résorption digestive rapide et importante,
• Bicarbonate de sodium hypertonique à 3% ; inactivation hépatique partielle ; passage
4,2% ; 8,4% et 11,2% : flacon de 500 ml (3%) , transplacentaire et dans le lait maternel ; éli-
125 à 500 ml (4,2% et 8,4%) ; flacon de 400 mination urinaire.
ml (11,2%). Ampoule 10 et 20 ml (4,2% et
8,4%). 4. INDICATIONS :
• Maladie de Parkinson.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Syndromes parkinsoniens induits par les
Voie IV en perfusion lente. neuroleptiques.
La posologie est variable et doit être adap-
tée en quantité selon l’étiologie, l’état du 5. CONTRE-INDICATIONS
malade, l’importance des perturbations de • Sensibilité particulière aux anticholiner-
l’équilibre acido-basique. giques.

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• Risque de glaucome par fermeture de l’angle. BISACODYL
• Risque de rétention urinaire lié à des trou-
bles urétroprostatiques. 1. DCI : bisacodyl
• Cardiopathie décompensée.
• Enfant de moins de 15 ans 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : laxatif stimulant
6. EFFETS INDESIRABLES
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Sécheresse de la bouche, diminution de la
Pharmacodynamie :
sécrétion lacrymale, troubles de l’accommo-
Laxatif d’action locale, augmente la motri-
dation, risque de glaucome aigu à l’angle fer-
cité colique et accroît également le transfert
mé, hypertonie oculaire, rétention urinaire,
d’eau et d’électrolytes dans la lumière intes-
constipation, hallucinations, somnolence,
tinale dont il fluidifie le contenu et en favo-
confusion mentale ou excitation chez le sujet
rise ainsi l’élimination.
âgé.
Pharmacocinétique :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Hydrolysé par les enzymes de la muqueuse
• Lisuride : risque d’apparition de confusion intestinale en un composé actif éliminé prin-
mentale. cipalement par les fèces ; délai d’action : 5-10
• Atropine et antidépresseurs imipraminiques, h (comprimé), 30 min-1 h (suppositoire) ;
antihistaminiques H1 sédatifs, anti-spas- 3 à 17 % de la dose administrée est éliminée
modiques atropiniques, autres antiparkin- dans les urines ; suit le cycle entérohépati-
soniens anti-cholinergiques, méquitazine, que.
disopyramide, neuroleptiques phénothiazi-
niques: addition des effets atropiniques. 4. INDICATIONS :
Comprimé :
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : Constipation occasionnelle.
• Ajustement posologique très précis chez le Suppositoire :
sujet âgé. Constipation par dyschésie rectale.
• Diminuer les doses ou arrêter le traitement Préparation aux examens endoscopiques du
en cas de signes d’intolérance. rectum.
• Interruption brutale du traitement décon-
seillée en raison du risque de décompensa- 5. CONTRE-INDICATIONS :
tion de la maladie. Absolues
• Risque d’aggravation d’une détérioration in- Hypersensibilité connue à l’un des compo-
tellectuelle dans les démences, en particulier sants.
chez les parkinsoniens. État de déshydratation sévère avec déplétion
• Éviter l’’association de 2 antiparkinsoniens électrolytique.
anticholinergiques. Maladies inflammatoires du côlon, rectocolites
ulcéreuses, maladie de Crohn.
9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra- Syndromes douloureux abdominaux de cau-
tion déconseillée. se indéterminée.
Syndromes occlusifs ou subocclusifs.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
Enfant de moins de 6 ans.
non signalées jusqu’à ce jour.
Relatives : médicaments donnant des tor-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : sades de pointes
Comprimé pelliculé à libération prolongée.
6. EFFETS INDESIRABLES :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Crampes, douleurs abdominales, diarrhées,
• Adulte : 1 à 2 comprimés par jour en prise risque d’hypokaliémie.
matinale unique, en dehors des repas. • Suppositoire : sensations de brûlures anales
et exceptionnellement de rectites conges-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : tives en cas d’un usage prolongé.
• Symptômes : mydriase, agitation, confusion
mentale, hallucinations, convulsions, hyper- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
ventilation, tachycardie et hyperthermie. • Antiarythmiques (amiodarone, brétylium,
• Traitement : traitement symptomatique en disopyramide, quinidiniques, sotalol) , asté-
milieu hospitalier spécialisé avec surveillan- mizole, bépridil, érythromycine IV, halofan-
ce cardiaque et respiratoire. trine, pentamidine, sultopride, terfénadine,
vincamine : torsade des pointes.
14. CONSERVATION : conditions générales de • Digitaliques : majoration des effets toxiques
conservation des médicaments. des digitaliques.
• Diurétiques hypokaliémiants , amphotéricine
15. SPECIALITE : Akineton Lp B (voie IV), corticoïdes par voie générale, té-
-------- tracosactide : risque majoré d’hypokaliémie.

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8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 6. EFFETS INDESIRABLES
Ne pas prolonger le traitement (plus de 10 • Nausées, vomissements, stomatite, réac-
jours), car risque de maladie des laxatifs avec tions hyperthermiques atténuées par les an-
colopathie fonctionnelle (dépendance) ; tihistaminiques, réactions anaphylactiques,
Ne pas prescrire chez l’enfant, sauf cas ex- hyper-pigmentation, érythèmes, rash, ur-
ceptionnel ; ticaire, alopécies réversibles, aménorrhée,
Ne pas utiliser les suppositoires en cas de azoospermie, fibrose pulmonaire, syndrome
poussées hémorroïdaires, de fissures anales, de Raynaud.
de rectocolite hémorragique.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra- • Phénytoïne : diminution de l’absorption di-
tion déconseillée. gestive de la phénytoïne par le cytotoxique.
• Vaccin anti-amaril et vaccins vivants atténués
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES (sauf fièvre jaune) : risque de maladie vacci-
Éviter l’absorption simultanée de médica- nale généralisée mortelle.
ments alcalins. • Ciclosporine, tacrolimus : immuno-dépres-
sion excessive avec risque de lymphoprolifé-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS ration.
Comprimé enrobé gastro-résistant à 5 mg. • Agent néphrotoxique comme le CDDP : alté-
Suppositoire à 10 mg. ration de l’élimination de la bléomycine.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 4. INDICATIONS


Comprimé : • Carcinomes épidermoides
• Lymphomes hodgkiniens et non hodgki-
• Adulte : 1 ou 2 comprimés au max/jour. niens.
• Enfant de 6 à 12 ans : 1 comprimé /pendant • Carcinomes testiculaires.
2 à 10 jours.
Les prendre le soir (effet 10 heures après) ou 5. CONTRE-INDICATIONS
le matin à jeun (effet 5 heures après). • Insuffisance respiratoire sévère.
Suppositoire (réservé à l’adulte) : • Grossesse et allaitement.
1 suppositoire/jour, une demi-heure avant • Phenytoine à visée prophylactique, vaccin
l’heure choisie pour l’évacuation intestinale. anti-amarile.
• Hypersensibilité au produit.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION • Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune).
Symptômes : diarrhées, crampes abdomi-
nales, hypokaliémie pouvant entraîner une 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
faiblesse musculaire, perte d’autres électro- • Surveillance stricte de la fonction pulmonaire ;
lytes. • Eviter la ventilation par oxygène pur en cas
Conduite d’urgence : Correction des troubles d’anesthésie (augmente le risque de toxicité
hydroélectrolytiques en cas de perte liqui- pulmonaire) ;
dienne très importante. Administration d’un • Vérifier régulièrement l’état du parenchyme
anti-spasmodique. pulmonaire (dépistage de la fibrose pulmo-
naire) ;
14. CONSERVATION • Associer des anti-pyrétiques, anti-histami-
Suppositoire : T° < 30 °C. niques, ou des corticoïdes (à titre préventif
ou curatif), des antiémétisants si besoin.
15. SPECIALITES
Dulcolax® 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
-------- contre-indiquée.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


BLEOMYCINE non signalées jusqu’à ce jour.

1. DCI : Bléomycine 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :


Poudre pour solution injectable à 15 mg.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antinéoplasique
cytotoxique de la famille des antibiotiques. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
10 - 20 mg /m2 1 à 2 fois / semaine IV directe,
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES en perfusion continue ou même sous cuta-
Pharmacodynamie : Agit essentiellement née jusqu’à une dose cumulative totale de
par cassure simple du double brin de l’ADN. 300 mg (à ne pas dépasser).
Pharmacocinétique : T ½ de distribution : 25
minutes, la T ½ d’élimination : 4 heures, éli- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
mination essentiellement urinaire. sage rapporté jusqu’à ce jour.

77
14. CONSERVATION : 4. INDICATIONS :
Avant reconstitution ; à conserver à une T° • Manifestations anxieuses sévères et/ou inva-
de 15° à 25°C. lidantes,
Après reconstitution : 24 heures, à conserver • Delirium tremens et autres manifestations
à une T° de 2°C à 8°C. du sevrage alcoolique.
• Crise d’angoisse aiguë, d’agitation et d’agres-
15. SPECIALITES : Bleomycine ® sivité.
-------- • Insomnie.

BLEU DE METHYLENE 5. CONTRE-INDICATIONS :


• Hypersensibilité aux benzodiazépines.
1. DCI : Bleu de méthylène ou chlorure de mé- • Insuffisance respiratoire sévère.
thylthioninium. • Apnée du sommeil.
• Insuffisance hépatique sévère.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antidote spécifi- • Myasthénie.
que. • Hypersensibilité à l’un des composants.

3. INDICATIONS 6. EFFETS INDESIRABLES :


Méthémoglobinémies toxiques. • Réactions allergiques (rares), somnolence,
N’est plus utilisé comme antiseptique urinaire. difficulté de concentration, réactions para-
doxales (agressivité, insomnie, excitation
4. CONTRE-INDICATIONS
confusion, syndromes d’amnésie, automa-
Enfant de moins de 15 ans.
tisme, perte de libido), dépendance psy-
Insuffisance rénale.
chique, dépendance volontaire, diplopie,
Déficit en G-6PD.
hépatite (rare).
Drépanocytose et thalassémie.
Antécédents d’épilepsie.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
5. EFFETS INDESIRABLES • Alcool : majoration de l’effet sédatif des ben-
Nausée, vomissement, convulsion surtout zodiazépines et apparentés.
chez les personnes âgées. • Dérivés morphiniques, neuroleptiques,
barbituriques, autres anxiolytiques, hyp-
6. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE notiques, antidépresseurs sédatifs, antihis-
Entraîne une coloration bleue des urines. taminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs
Peut tâcher les vêtements de bleu. centraux, baclofène, thalidomide : majora-
tion de la dépression centrale.
7. GROSSESSE ET ALLAITEMENT • Buprénorphine, dérivés morphiniques, bar-
Utilisation contre-indiquée chez la femme bituriques : risque majoré de dépression res-
enceinte et allaitante. piratoire, pouvant être fatale.
8. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
Comprimés de 250 mg. (…) 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Risque de syndrome de sevrage et d’effet re-
9. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION bond à l’arrêt du traitement.
1-2mg/Kg/j en IV lente, à répéter si néces- • Risque de développement d’une tolérance
saire (dose maximale : 6mg/Kg/J. en cas de traitement prolongé ou répété
-------- • Risque d’amnésie antérograde et de trouble psy-
cho-moteur dans les heures qui suivent la prise.
• Utiliser la plus faible posologie efficace
BROMAZÉPAM
• Réduire la posologie de moitié chez le sujet
âgé, l’insuffisant rénal et hépatique.
1. DCI : bromazépam. • Prudence en cas d’antécédents d’alcoolisme
et d’autres dépendances chez l’enfant de
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anxiolytique.
moins de 15 ans.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • Ne pas prescrire les benzodiazépines seuls
Pharmacodynamie : anxiolytique de la fa- en cas de dépression, car il y a persistance
mille de benzodiazépine, myorelaxant, an- ou majoration du risque suicidaire.
ticonvulsivant, hypnotique et sédatif à forte • Risque de dépression chez l’insuffisant respiratoire.
dose. • Risque possible de somnolence chez les
Pharmacocinétique : conducteurs de véhicules et utilisateurs de
Résorption digestive importante et rapide, machines.
demi-vie plasmatique : 20 h, liaison aux pro-
téines est d’environ 75%, passage des bar- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
rières hémato-encéphaliques, placentaire et Grossesse : éviter l’utilisation au cours du
dans le lait maternel, métabolisation hépa- 1er trimestre (risque tératogène), donner de
tique, élimination rénale. faibles doses au 3e trimestre (risque de dé-

78
tresse respiratoire du nouveau-né avec hy- 4. INDICATIONS
pothermie et hypotonie). Troubles de la sécrétion bronchique (affec-
Allaitement : utilisation déconseillée. tions bronchiques aiguës : bronchite aiguë
et épisode aigu des broncho-pneumopathies
11. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : chroniques).
non signalées jusqu’à ce jour.
5. CONTRE-INDICATIONS : Antécédent d’aller-
12. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION gie à la bromhexine.
Comprimé quadrisécable : 6 mg.
6. EFFETS INDESIRABLES :
13. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Phénomènes d’intolérance, réactions d’hy-
Adulte : per-sensibilité, rash cutané, urticaire, risuqe
• En pratique courante : -adulte, en début de de majoration de l’encombrement bronchi-
traitement : 6 mg/j (1,5 mg le matin ; 1,5 mg que chez certains patients incapables d’ex-
à midi ; 3 mg le soir. Ensuite, adapter indi- pectoration efficace.
viduellement la posologie en fonction de la
réponse thérapeutique.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas
• En psychiatrie : - chez les malades ambula-
d’interactions connues jusqu’à ce jour.
toires : 6 et 18 mg/j, - chez les sujets dont la
sévérité du syndrome anxieux exige l’hospi- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
talisation : 24 mg/j, voire 36 mg/j. • L’association d’un mucolytique avec un
Le traitement doit être aussi bref que possi-
antitussif et/ou avec une substance assé-
ble. La durée globale ne devrait pas excéder
8 à 12 semaines. chant les sécrétions atropiniques est irra-
Prévention et traitement du delirium tre- tionnelle.
mens et des autres manifestations du sevra-
ge alcoolique : traitement bref de l’ordre de 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
8 à 10 jours. conseillée.

14. SURDOSAGE / INTOXICATION 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES


Symptômes : somnolence, confusion men- La bromhexine précipite dans une solution
tale, léthargie, ataxie, hypotonie, hypoten- de pH supérieure à 6. Il convient de ne pas
sion, dépression respiratoire, dépression du dissoudre le comprimé dans un soluté.
SNC, coma pouvant conduire au décès.
Traitement : hospitalisation. Antidote : flu- 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
mazénil. Comprimé à 8 mg.

15. CONSERVATION : conditions générales de 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


conservation des médicaments. • Réservé à l’adulte : 1 à 2 comprimés, 3 fois
par jour.
16. SPECIALITES • La durée du traitement ne devra pas dépas-
Lexomil, Lexotan ser 8 à 10 jours sans avis médical.
-------- 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : on instaure un
traitement symptomatique.
BROMHEXINE 14. CONSERVATION : T° <25 °C.

1. DCI : Bromhexine. 15. SPECIALITE : BISOLVON®


--------
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Mucolytique.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
BROMHYDRATE DU GLUTAMATE DE Mg,
Pharmacodynamie : exerce son action sur la GABA, ACIDE GAMMA AMINO β HYDROXY-
phase gel du mucus en activant la synthèse BUTYRIQUE (GA-BOB), PYRIDOXINE
des sialomucines. En rétablissant l’état de
viscosité et d’élasticité des sécré-tions bron- 1. COMPOSITION : bromhydrate du glutamate
chiques, il favorise l’expectoration par un de Mg, GABA,GABOB, pyridoxine
drainage bronchique efficace.
Pharmacocinétique : rapidement résorbée; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : neurorégulateur
pic de concentration plasmatique atteint en
½ heure à 1 heure, biodisponibilité de l’ordre 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
de 20 à 25 % de la dose administrée, fixation • Action énergisante et neurorégulatrice céré-
aux protéines plasmatiques de 95 à 99 % ; brale, - participe dans le métabolisme céré-
T ½ varie de 13 à 40 h selon les sujets; éli- bral et augmente le potentiel énergétique de
mination essentiellement rénale (85 %, sous la cellule nerveuse, - améliore le rendement
forme de dérivés glucuro ou sulfoconjugués). des qualités intellectuelles.

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4. INDICATIONS : • Pharmacocinétique : résorption digestive
Adjuvant dans les asthénies fonctionnelles chez rapide ; forte liaison aux protéines plasma-
• Adulte : instabilité émotionnelle, difficulté tiques ; effet de 1er passage hépatique ; T ½:
de concentration et de mémoire, dépression 3 heures ; élimination biliaire.
et épuisement nerveux, diminution de la ca-
pacité d’adaptation ; 4. INDICATIONS :
• Enfant : difficulté de concentration et dimi- • Maladie de Parkinson (en première intention
nution du rendement scolaire, inadaptation en monothérapie ou en association avec la
au milieu social, familial et scolaire. lévodopa);
• Hyperprolactinémie, prolactinomes.
5. CONTRE-INDICATION : allergie connue à l’un
des composants. 5. CONTRE-INDICATIONS
• Hypersensibilité à la bromocriptine ou à
6. EFFETS INDESIRABLES : légers troubles gastri- d’autres alcaloïdes de l’ergot de seigle.
ques. • Neuroleptiques antiémétiques et anti-psy-
chotiques (sauf clozapine).
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : non • Association avec la phénylpropanolamine.
signalées jusqu’à ce jour. • Toxémie gravidique, hypertension du post-
partum ou puerpérale.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
pas de précautions particulières. 6. EFFETS INDESIRABLES
• Confusion, hallucinations, délires, excitations
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT psychomotrices, nausées, vomissements,
Grossesse : peut être prescrit sous surveillan- hypotension orthostatique, épanchement
ce médicale pleural, fibrose péritonéale, somnolence
Allaitement : aucune étude menée à ce jour. diurne excessive et baisse de la vigilance,
Eviter l’utilisation. céphalées, dyskinésies, sécheresse de la
bouche, constipation, œdème des membres
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : inférieurs, pâleur des extrémités déclenchée
non à signalées jusqu’à ce jour. par l’exposition au froid.

11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES


Sirop 80 ml, comprimés 75 mg de bromhy- • Alizapride, métoclopramide et métopima-
drate du glutamate de Mg, 75 mg de GABA, zine, neuroleptiques antipsychotiques (sauf
37 mg de GABOB, 37 mg de pyridoxine. clozapine) chez les patients non parkinso-
niens : antagonisme réciproque de l’agoniste
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION dopaminergique et des neuroleptiques.
• Adultes : 2 comprimés 2-3x/j ; 10 ml 2-3x/j • Phénylpropanolamine, alcaloïdes de l’ergot
• Enfant : - jusqu’à 2 ans : 2,5 ml 3x/j de seigle, sympathomimétiques indirects :
risque de vasoconstriction et/ou de crises
- 2-4 ans : 5 ml 3x/j
hypertensives
- 4-7 ans : 10 ml 2x/j
• Macrolides (sauf spiramycine): augmenta-
- >7 ans : 10 ml 2-3x/j tion des concentrations plasmatiques de
bromocriptine avec accroissement possible
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- de l’activité antiparkinsonienne ou appari-
sage rapporté jusqu’à ce jour. tion de signes de surdosage.

14. CONSERVATION : conditions générales de 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


conservation des médicaments. • Déconseillée chez les femmes ayant des
troubles psychiques sévères (et/ou des an-
15.SPECIALITE : Gamalate B6 técédents psychiatriques), présentant des
-------- facteurs de risque vasculaire ou une artério-
pathie périphérique dans le post-partum.
• L’absorption d’alcool peut diminuer la tolé-
BROMOCRIPTINE rance au traitement.
• Surveillance tensionnelle et psychique,
1. DCI : bromocriptine • Dose journalière plus faible chez les patients
> 65 ans ;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiparkinsonien • Examen approfondi et éventuel du traite-
dopaminergique ment et arrachez les patients présentant des
symptômes pleuropulmonaires inexpliqués.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • Rechercher l’étiologie d’une hyper-prolacti-
• Pharmacodynamie : Effet antiparkinsonien némie avant de la traiter ;
par stimulation des récepteurs D2 dopami- • Surveiller les signes d’une reprise de crois-
nergiques. sance tumorale en cas de grossesse chez une

80
patiente porteuse d’un adénome hypophy- 4. INDICATIONS :
saire. Traitement symptômatique des manifesta-
• Arrêter le traitement si une grossesse sur- tions allergiques diverses (rhinite, conjoncti-
vient chez les patientes traitées pour des vite, urticaire).
troubles du cycle menstruel, stérilité ou ga- Prévention et traitement du mal des trans-
lactorrhée. ports.
• Recourir à des méthodes contraceptives si
une grossesse n’est pas désirée (à l’exclusion 5. CONTRE-INDICATIONS :
des oestro-progestatifs). Hypersensibilité aux antihistaminiques H1
où à l’un des composants.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Glaucome à angle étroit.
Grossesse : peut être prescrite pendant la Enfant de moins de 6 ans.
grossesse si besoin; allaitement : utilisation Risque de rétention urinaire liée à des
contre-indiquée. troubles urétroprostatiques.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : 6. EFFETS INDESIRABLES :


non signalées jusqu’à ce jour. Hypersensibilité, réaction anaphylactique,
syndrome extrapyramidal, crise oculogyre,
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : dystonie, crise convulsive, hypotension ar-
comprimé sécable 2,5 mg ; Gélule à 5 mg et térielle, hoquet, céphalée, bouffée vaso-
à 10 mg motrice, constipation, arythmie, douleur
thoracique, bradycardie, anomalie du bilan
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : hépatique, iléus, occlusion intestinale
Neurologie : J 1 1,25 mg au repas du soir ;
2,5 mg le 2e jour, puis augmentation progres- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
sive par paliers de 2,5 mg tous les 2 jours. Anticholinestérasiques : possible diminution
A partir de 20 mg/j, répartir en 3 prises de l’effet thérapeutique de ces derniers et
quotidiennes: en monothérapie : 10 mg à risque d’effets muscariniques du parasympa-
40 mg/j ; en association précoce à la lévo- thomimétique à l’arrêt brutal de l’atropini-
dopa : 10 mg à 25 mg/j. que
Chez les patients après 65 ans : 5 et 15 mg. En Médicaments atropiniques : addition des ef-
association avec la lévodopa, réduire de 20 à fets indésirables
60 % les doses quotidiennes de lévodopa. Alcool éthylique : majoration par l’alcool de
Endocrinologie : J1 1,25 mg au repas du l’effet sédatif de ces substances
soir ; 2,5 mg le 2e jour, puis 5 mg/j pendant Médicaments sédatifs : majoration de la dé-
plusieurs semaines. Si après 6 semaines la pression centrale.
fonction gonadique n’est pas restaurée, la
posologie peut être portée à 7,5 mg ; voire 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
ultérieurement à 10 mg/j. Prudence chez le sujet âgé présentant :
• une plus grande sensibilité à l’hypotension
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : orthostatique, aux vertiges et à la sédation,
Symptômes : nausées, vomissements, verti- • une constipation chronique (risque d’ileus
ges, hypotension orthostatique, somnolen- paralytique),
ce, sueurs et hallucinations. • une éventuelle hypertrophie prostatique ; en
Traitement : essentiellement symptômatique. cas d’insuffisance hépatique et rénale sévère
en raison du risque d’accumulation.
14. CONSERVATION : T< 25°C ; à l’abri de la lu- Ne pas absorber de boissons alcoolisées ni
mière et de l’humidité. prendre de médicaments contenant de l’al-
cool pendant le traitement
15. SPECIALITES : Parlodel® Traitement à réévaluer en cas de persistance
-------- ou d’aggravation des symptômes ou de la pa-
thologie

BUCLIZINE 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


Grossesse : l’utilisation est déconseillée pen-
1. DCI : dant le 1er trimestre. Ne la prescrire que
Buclizine si nécessaire par la suite, en se limitant, au
3e trimestre, à un usage ponctuel. Si l’ad-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : ministration de ce médicament a eu lieu en
Antihistaminique H1. fin de grossesse, observer une période de
surveillance des fonctions neurologiques et
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES digestives du nouveau-né.
• Antiémétique, antihistaminique sédatif à ef- Allaitement : prise déconseillée pendant l’al-
fet prolongé, anticholinergique. laitement.

81
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : la maladie de Crohn après traitement d’at-
non signalées jusqu’à ce jour. taque.
Autres formes : Traitement continu anti-in-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION flammatoire de l’asthme persistant
Comprimé sécable à 25 mg.
5. CONTRE-INDICATIONS
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Gélule : -Tout état infectieux ; -Certaines vi-
Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 6 ans. roses en évolution (herpès, varicelle, zona),
Manifestations allergiques : la durée du trai- -États psychotiques non encore contrôlés par
tement doit être courte. un traitement, -Vaccins vivants ; -Hypersensi-
• Adulte et enfant de plus de 12 ans : 25 à 50 bilité aux différents constituants
mg/j. Suspension pour pulvérisation nasale : -Trai-
• Enfant entre 6 et 12 ans : 12,5 à 25 mg/j tement de la rhinite allergique saisonnière
Mal des transports : prendre la première ou perannuelle de l’adulte et de l’enfant de
prise 1 h avant le départ. plus de 6 ans, -Traitement symptomatique
• Adulte et enfant de plus de 12 ans : 25 mg/ de la polypose nasale de l’adulte
prise à renouveler en cas de besoin au bout Autres formes : -Hypersensibilité (allergie) à
de 4 à 6 h sans dépasser 50 mg/j. l’un des constituants du médicament, -Into-
• Enfant entre 6 et 12 ans : 12,5 mg à renouve- lérance à ce médicament (survenue de toux
ler en cas de besoin au bout de 6 h minimum, ou de bronchospasme).
sans dépasser 25 mg/ j.
Il convient de privilégier les prises vespérales 6. EFFETS INDESIRABLES
en raison de l’effet sédatif de la buclizine. Gélule : -effets typiques des corticoïdes : hy-
pokaliémie, alcalose métabolique, rétention
13. SURDOSAGE / INTOXICATION hydrosodée, HTA, insuf-fisance cardiaque
Symptômes : effets atropiniques avec congestive, syndrome de Cushing iatrogène,
troubles de la vigilance, dépression respira- inertie de la sécrétion d’ACTH, atrophie cor-
toire, convulsions. ti-cosurrénalienne parfois définitive, diminu-
Traitement : lavage gastrique et réanimation tion de la tolérance au glucose, révélation
symptomatique. d’un diabète latent, arrêt de la croissance
chez l’enfant, irrégularités menstruelles,
14. CONSERVATION : conditions générales de atrophie musculaire précédée par une fai-
conservation des médicaments. blesse musculaire (augmentation du cata-
bolisme protidique), ostéoporose, fractures
15. SPECIALITES : Longifene® pathologiques en particulier tassements
-------- vertébraux, ostéonécrose aseptique des
têtes fémorales, ulcères gastro-duodénaux,
ulcération du grêle, perforations et hémorra-
BUDENOSIDE gies digestives, des pancréatites aiguës ont
été signalées, acné, purpura, ecchymose,
1. DCI : budénoside hypertrichose, retard de cicatrisation, eu-
phorie, insomnie, excitation, accès d’allure
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiasthmatique maniaque, états confusionnels ou confu-
glucocorticoïde. so-niriques, convulsions (voie générale ou
intrathécale), état dépressif à l’arrêt du trai-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES tement, certaines formes de glaucome et de
Pharmacodynamie : - action anti-inflamma- cataracte ;
toire mar-quée sur la muqueuse bronchique; • autres effets : dyspepsie, crampes musculaires,
- l’effet freinateur sur l’axe hypophysosurré- tremblements, palpitations, vision floue, réac-
nalien à une posologie > ou = 1600 μg/j tions cutanées (éruptions, prurit), troubles
Pharmacocinétique : - résorption digestive menstruels, troubles du comportement tels
rapide et complète (voie orale), -forte fixa- que nervosité et changements de l’humeur.
tion aux protéines plasmatiques 85-90% ;
Autres formes : - effets locaux : candidose
-métabolisation hépatique, - T ½ plasma-
oropharyngée, gêne pharyngée, dysphonie,
tique après administration IV 2 à 3 h (adulte),
raucité de la voix, nervosité, agitation, dé-
1,5 h (enfant) ;-excrétion urinaire sous forme
pression et troubles du comportement, réac-
inchangée ou après conjugaison, -T ½ d’éli-
tions d’hypersensibilité avec manifestations
mination terminale 3-5 h (gélule)
cutanées, œdème facial et oropharyngé,
toux, bronchospasme ; épistaxis, irritation
4. INDICATIONS
nasale et sécheresse de la muqueuse nasale
Gélule : -Traitement d’attaque et d’entretien
(pulvérisation nasale).
de la maladie de Crohn d’intensité légère à
modérer affectant l’iléon et/ou le côlon as- • effets systémiques : minimes mais ne peut
cendant, -Prolongation de la rémission de être exclu aux doses élevées.

82
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES • En cas de traitement au long cours : régime
• Sultopride, thioridazine, chlorpromazine, pauvre en sucres d’absorption rapide et hy-
lévomépromazine, trifluopérazine, cyamé- perprotidique, réduire l’apport sodé, supplé-
mazine, sulpiride, amisulpride, tiapride, mentation potassique, apport en calciume et
pimozide, halopéridol, dropéridol ; bépri- vitamine D, éviter le contact avec des sujets
dil, cisapride, diphémanil, érythromycine atteints de varicelle ou de rougeole, contrôle
IV, halofantrine, mizolastine, pentamidine, régulier de la taille de l’enfant.
sparfloxacine, spira-mycine IV, vincamine IV, • Sportifs : réaction positive lors des contrôles
antiarythmiques classes Ia et III : risque ma- antidopage
joré de troubles du rythme ventriculaire. • Administration d’un bêta-2 mimétique par
• Vaccins vivants atténués : risque de maladie voie inhalée d’action rapide et de courte du-
vaccinale généralisée, potentiellement mor- rée si survenue d’une dyspnée paroxystique.
telle. • Ne pas modifier le traitement sans avis médi-cal.
• Anticoagulants oraux : risque hémorragique • Traitement approprié en cas d’infection bron-
propre à la corticothérapie. chique ou de bronchorrhée abondante.
• Diurétiques hypokaliémiants , laxatifs stimu- • Envisager une corticothérapie par voie géné-
lants, amphotéricine B (voie IV), tétracosac- rale en cas de déstabilisation ou de contrôle
tide : risque accru d’hypokaliémie par effet in-suffisant de l’asthme, lors d’un épisode de
additif. stress ou en cas d’intervention chirurgicale.
• Digitaliques : hypokaliémie favorisant les ef- • Précautions lors d’une réduction des doses
fets toxiques des digitaliques. de corticoïde par voie orale en cas d’admi-
• Carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, nistration conjointe de corticoïdes par voie
primidone, rifabutine, rifampicine : diminu- inhalée chez les asthmatiques .
tion des taux plasmatiques et de l’efficacité • Ne pas arrêter brusquement la corticothéra-
des corticoïdes. pie par voie systémique.
• Insuline, metformine, sulfamides hypoglycé- • Corticothérapie locale par voie nasale dé-
miants : élévation de la glycémie avec parfois conseillée chez les patients ayant présenté
cétose. récemment une ulcération de la cloison na-
• Isoniazide: diminution des taux plasmatiques sale ou ayant subi une intervention ou un
de l’isoniazide. traumatisme au niveau du nez.
• Topiques gastro-intestinaux, antiacides et • Assurer la perméabilité des fosses nasales
charbon : diminution de l’absorption diges- pour assurer la diffusion optimale du produit
tive des glucocorticoïdes (les prendre à dis- (pulvérisation nasale).
tance, plus de 2 h).
• Antihypertenseurs, sauf bêtabloquants : di- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
minution de l’effet antihypertenseur. Grossesse : si besoin (période de surveillan-
• Itraconazole, kétoconazole, ritonavir : aug- ce clinique [poids, diurèse] et biologique du
mentation des concentrations plasmatiques nouveau-né
du budénoside. Allaitement : possible en cas de traitement
bref, à éviter si traitement chronique
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Associer un anti-ulcéreux en cas d’ulcère 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
gastro-duodénal (sous surveillance clinique non signalées jusqu’à ce jour.
et au besoin fibroscopique).
• Examen parasitologique des selles et trai-
tement curatif chez tous les sujets venant 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
d’une zone d’endémie avant une corticothé- gélule 3 mg ; poudre pour inhalation en gé-
rapie. lule 200 μg et 400 μg ; poudre pour inhalation
• La corticothérapie peut masquer les signes 100, 200, 400 μg/dose ; suspension pour in-
évolutifs d’une infection. halation 100, 200 μg, 0,5 g/0,2 ml , 1 mg/2 ml;
• Écarter avant la mise en route du traitement, suspension pour pulvérisation nasale 64 μg/
toute possibilité de foyer viscéral et surveiller dose.
l’apparition de pathologies infectieuses.
• Nécessité d’ un traitement prophylactique anti- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
tuberculeux en cas de tuberculose ancienne si Gélule (réservé à l’adulte) : -Traitement d’at-
séquelles radiologiques importantes. taque : 9 mg en une seule prise le matin,
• Surveillance chez les sujets âgés, les enfants pendant 8 semaines. -Traitement d’entretien
et les patients (débit inspiratoire < 60 L/min), chez les patients corticodépendants : 6 mg
en cas de colites ulcéreuses, anastomoses en une seule prise le matin. Le traitement
intestinales récentes, insuffisance rénale, peut être poursuivi pour une durée max de 9
insuffisance hépatique (effets systémiques mois, avec réduction progressive de la poso-
et les fonctions de l’axe hypothalamo-hy- logie. -Prolongation de la rémission de la ma-
pophyso-corticosurrénalien), ostéoporose, ladie de Crohn après traitement d’attaque: 6
myasthénie grave. mg en une seule prise le matin.

83
Pulvérisation nasale : -Rhinite allergique • Ischémie chronique sévère des membres
(adulte et l’enfant > 6 ans) : 2 pulvérisa- inférieurs chez les patients ayant un risque
tions de 64 μg dans chaque narine 1x/j (le d’amputation
matin) ou 1 pulvérisation de 64 μg dans
chaque narine 2x/j (matin et soir). Abaisser 5. CONTRE-INDICATIONS
progressivement les doses dès l’amélioration • Épilepsie,insuffisance rénale sévère ,hémo-
des symptômes (en général 1 à 2 semaines), dialyse
dose d’entretien 1 pulvérisation de 64 μg
dans chaque narine le matin : -Polypose na- 6. EFFETS INDESIRABLES
sale chez l’adulte : 1 pulvérisation de 64 μg Nausées, vomissements, sensations de cha-
dans chaque narine 2x/j (matin et soir) ou 2 leur cutanée, picotements des extrémités,
pulvérisations de 64 μg dans chaque narine céphalées, vertiges, tremblements, rash, ur-
dans les formes peu sévères. ticaire.
Formes pour inhalation : -Asthme persistant
léger à modéré : -adulte : 400 à 800 μg/j ; - 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
enfant : 200 à 400 μg/j • Fluoxétine, paroxétine, quinidine : risque
• Asthme persistant sévère : -adulte : 800 et d’augmentation des effets indésirables neu-
1600 μg/j , -enfant : 400 et 800 μg/j rologiques (convulsions) en cas d’insuffi-
en 2 prises par jour (3-4 prises/j en cas sance rénale.
d’asthme instable).
Suspension pour inhalation chez l’enfant : 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
0,5 mg à 2 mg/j répartis en 2 séances d’aéro- • Mesure de la créatinine sérique et la clai-
solthérapie par jour. rance de la créatinine avant la mise en place
du traitement.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION • L’utilisation de la voie intramusculaire doit
Symptômes : atrophie du cortex des surré- être exceptionnelle en regard des associa-
nales, effets classiques des corticoïdes lors tions médicamenteuses fréquentes dans la
d’une exposition au long cours. pathologie traitée (par exemple anticoagu-
Conduite à tenir : pas de traitement d’urgence lant).
particulier, corticothérapie d’entretien par
voie systémique si atrophie corticosurrénale. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
grossesse : utilisation contre-indiquée.
14. CONSERVATION : -susp p pulv nasal :ne Allaitement : utilisation déconseillée.
pas congeler ; -gélule : à conserver dans le
flacon; -pdre p inhal en gél :T° < 25°C ; -pdre 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
p inhal : à l’abri de l’humidité, 6 mois après non signalées jusqu’à ce jour.
ouverture et le dispositif 1 an en cours d’uti-
lisation ; -susp p inhal p nébul : T° < 30°C ; 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
-susp p inhal : T°< 30°C, ne pas exposer à une Solution injectable pour perfusion 4OO mg/120
chaleur supérieure à 50 °C ni au soleil, ne pas ml, solution injectable (IM,IV) 50 mg/ 5 ml;
percer, ne pas jeter au feu, même vide. Poudre pour perfusion 400 mg; Comprimé
150 mg.
15. SPECIALITES : PULMICORT, RHINOCORT
12. POSOLOGIE MODE D’ADMINISTRATION
-------- Voie IM ou IV lente : 1 amp matin et soir
Comp :300 mg à 600 mg /j en 2 prises.
BUFLOMEDIL Poudre pour perfusion :
• Fonction rénale normale :1 flacon / j max à
1. DCI : buflomédil perfuser en au moins 3 heures.
• Insuffisance rénale légère à modérée :1 fla-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Vasodilatateur et con/j max à perfuser en au moins 6 h:
anti-ischémique. Diluer le contenu d’un flacon de 400 mg de
buflomédil dans une solution d’au moins 100
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES ml (solution salée isotonique, glucosée isoto-
Pharmacodynamie : vasodilatateurs périphé- nique ou de mannitol 10 % et 20 %).
riques à effet alpha-1 et alpha-2 adrénolytique . Pratiquer une perfusion IV lente.
Pharmacocinétique : -absorption intestinale
rapide, T ½ d’élimination : 2 h, métabolisa- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
tion hépatique, élimination essentiellement Symptômes : convulsions, état de mal
rénale. convulsif, myoclonies , tachycardie sinusale,
hypotension artérielle, troubles du rythme
4. INDICATIONS ventriculaire graves, troubles de la conduc-
• Claudication intermittente des artériopa- tion, arrêt circulatoire.
thies chroniques oblitérantes des membres Traitement : hospitaliser immédiatement le
inférieurs malade dans un service spécialisé ; mettre

84
en place rapidement une surveillance neuro- 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
logique et électrocardiographique continue, • Lithium : augmentation de la lithiémie avec
une assistance respiratoire ainsi que le trai- signes de surdosage.
tement de l’intoxication . • Astémizole, bépridil, diphémanil, érythromy-
cine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxa-
14. CONSERVATION cine, sultopride, vincamine, thioridazine,
Solution pour perfusion : T< 25°C, utiliser amiodarone, disopyramide, quinidiniques,
dans les jours qui suivent l’ouverture de la sotalol : torsades de pointes.
surpoche • AINS (voie générale), salicylés à fortes doses
(3 g/j), corticoïdes, tétracosactide (voie gé-
15. SPECIALITES: Fonzylane né-rale), sauf hydrocortisone dans la mala-
-------- die d’Addison : insuffisance rénale aiguë chez
le malade déshydraté et réduction de l’effet
antihypertenseur.
BUMETANIDE • Baclofène, amifostine, ntidépresseurs imi-
praminiques, alfuzosine, prazosine, térazo-
1. DCI : Bumétanide sine, tamsulosine : majoration de l’effet an-
tihypertenseur.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Diurétiques de • Metformine : acidose lactique.
l’anse • Produits de contraste iodés : en cas de dés-
hydratation provoquée par les diurétiques,
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : risque majoré d’insuffisance rénale.
Pharmacodynamie. • Amphotéricine B (voie IV), corticoïdes (gluco,
• Action diurétique au niveau de la branche as- minéralo, par voie générale), tétracosactide,
cendante de l’anse de Henlé. laxatifs stimulants : risque majoré d’hypoka-
• Action hémodynamique intra rénale (aug- liémie (effet additif).
mente le flux sanguin rénal). • Amiloride, canrénoate de potassium, spiro-
nolactone, triamtérène) : risque d’hypokalié-
• Action hémodynamique pulmonai-re (dimi-
mie non exclue en particulier chez l’insuffi-
nution de la pression capillaire pulmonaire).
sant rénal et le diabétique, d’hyperkaliémie.
Pharmacocinétique
• Digitaliques : hypokaliémie favorisant les ef-
• Absorption rapide ; forte liaison aux pro-
fets toxiques des digitaliques.
téines sériques ; T1/2 : 1 h 30 ; Elimination
• Aminosides (voie parentérale) : augmenta-
essentiellement rénale ; passage dans le lait
tion des risques néphro et ototoxiques des
maternel.
aminosides).
• Phénytoïne : diminution de l’effet diurétique
4. INDICATIONS
pouvant atteindre 50 %.
• Œdèmes d’origine rénale, œdèmes d’origine
• IEC, inhibiteurs de l’angiotensine II : risque
hépatique, insuffisance cardiaque.
d’hypotension artérielle brutale et/ou d’in-
• Insuffisance rénale aiguë et chronique ; in-
suffisance rénale aiguë.
suffisance cardiaque sévère non contrôlée
• Insuffisance cardiaque sévère, y compris œ- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
dème aigu du poumon. • Contrôler la natrémie et la kaliémie au début
• Hypertension accompagnée d’une atteinte et en cours de traitement.
viscérale menaçant le pronostic vital à très • Augmenter la posologie en cas d’insuffisance
court terme (urgence hypertensive) rénale même sévère.
• Rétention sodée sévère d’origine cardiaque, • Contrôle de la glycémie et de l’uricémie (dia-
rénale, cirrhotique. bétiques et sujets goutteux).
• Traitement prolongé ou à forte dose : surveil-
5. CONTRE INDICATIONS ler l’ionogramme sanguin, l’hématocrite, les
• Désordres électrolytiques non corrigés. protides sanguins, l’urée sanguine et urinai-
• Hypersensibilité aux sulfamides. re, l’uricémie, la clairance de la créatinine et
• Encéphalopathie hépatique. la glycémie.
• Spécifique à la solution injectable : obstacle • IRisque d’ototoxicité, en particulier en cas
sur les voies urinaires excrétrices. d’association à d’autres médicaments oto-
toxiques.
6. EFFETS INDÉSIRABLES • Ne pas utiliser la metformine lorsque la créa-
• Déshydratation avec hypovolémie, hypona- tininémie dépasse 15 mg/L chez l’homme et
trémie et hypotension orthostatique. 12 mg/L chez la femme.
• Hyperuricémie, hyperglycémie ; hypoka-
liémie associée ± alcalose métabolique ; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prise décon-
encéphalopathie hépatique(en cas d’insuf- seillée.
fisance hépatique sévère) ; réactions d’hy-
persensibilité, essentiellement dermatologi- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
ques; crampes, asthénie, diarrhées. non signalées jusqu’à ce jour.

85
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : 4. INDICATIONS :
Comprimé sécable à 1 mg et 5 mg ; Solution • anesthésie rachidienne avant intervention
injectable IV à 2 mg/4 ml chirurgicale :
- chirurgie des membres inférieurs;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION - chirurgie urologique par voie endoscopique
Comprimé à 1 mg : 1 à 3 comprimés par ou par voie abdominale;
jour. - chirurgie gynécologique;
Comprimé à 5 mg : - césarienne;
• Insuffisance rénale aiguë et chronique : 1 à 4 - chirurgie abdominale sous-ombilicale.
comprimés par jour ;
• Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée 5. CONTRE INDICATIONS :
par la prescription initiale du bumétanide en • hypersensibilité connue aux anesthésiques
comprimé à 1 mg : 1 à 2 comprimés par jour locaux à liaison amide
en une prise ; • porphyrie
Solution injectable IV : • injection par voie intraveineuse
• Insuffisance cardiaque sévère : 0,5 à 2 mg/ • contre-indication de la rachianesthésie
jour et plus si nécessaire par voie IV ;
• œdème aigu du poumon : traitement d’atta- 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
que (première heure) : 2 mg par voie IV, à • Tachypnée , apnée ,tachycardie, bradycar-
renouveler toutes les 20 minutes en jusqu’à die, dépression cardiovasculaire avec hy-
30 mg/jour ; potension artérielle qui peut aboutir à un
• Rétention sodée sévère d’origine cardiaque, collapsus, troubles du rythme, troubles de
rénale, cirrhotique, hypertension accompa- la conduction, arrêt cardiaque nervosité,
gnée d’une atteinte viscérale menaçant le bâillements , tremblement, appréhension ,
pronostic vital : 0,5 à 30 mg/jour IV. agitation, nystagmus, logorrhée, céphalée,
Dans l’urgence hypertensive, la baisse de nausée, bourdonnement d’oreilles, parfois
pression artérielle ne doit pas dépasse 25 % convulsion puis dépression du SNC.
du niveau initial dans l’heure suivant l’insti-
tution du traitement (risque d’ischémie myo- 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
cardique, cérébrale ou rénale). Pas d’interactions connues jusqu’à ce jour.

13. SURDOSAGE / INTOXICATION 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


Symptomes : troubles hydroelectrolytiques • Eviter le surdosage et l’injection IV
Traitement : correction des troubles hydroé- • Respecter les instructions de la rachianes-
lectrolytiques. thésie
• Disposer des médicaments aux propriétés
14. CONSERVATION : A l’abri de la lumière. anti-convulsivantes.
Disposer d’une voie veineuse et d’un maté-
15. SPÉCIALITÉ : BURINEX® riel complet d’anesthésie-réanimation.
--------
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
BUPIVACAINE Grossesse : utilisation possible sous haute
surveillance des fonctions vitales du nou-
1. D.C.I. : veau-né.
Bupivacaïne Allaitement : devra être interrompu pendant
une journée en cas d’utilisation de ce médi-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anesthésique local cament.

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES


Pharmacodynamie : Le mélange de la bupivacaïne avec une solu-
• anesthésique à liaison amide, de longue du- tion alcaline peut entraîner sa précipitation.
rée d’action; Ne pas conserver la solution au contact de
• le bloc sensitif obtenu pour rachianesthésie métaux (aiguille, parties métalliques des se-
se constitue en 5 min et est au niveau maxi- ringues car risque de renflement au niveau
mal en 20 min; de point d’injection).
• la durée du bloc sensitif et moteur est fonc-
tion de la position initiale du sujet et de la 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATIONS
dose utilisée. Solution injectable (voie intrarachidienne)
Pharmacocinétique : 0,25% , 0,5%.
• Solubilité dans les graisses élevée;
• Liaison aux protéines de 95 %; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Diffusion placentaire; - Anesthésie chirurgicale
• Métabolisation hépatique importante; • Péridurale : -adulte (solution 0,5%) : 6 à 8 mg
• Elimination urinaire. par segment sans dépasser 12 à 24 ml au total.

86
• Caudale: -enfant (solution 0,25%) : 2,5 mg 6. EFFETS INDÉSIRABLES
soit1 ml par année d’âge ; -adulte (solution • Fièvre, malaise, céphalées, réactions d’hy-
0,5%) : 15 à 30 ml. persensibilité locale ou générale ; troubles
• Blocs plexiques : solution 0,5% avec adréna- digestifs, anxiété, lipothymie, crise convulsi-
line de préférence 20 à 30 ml, solution 0,25% ve, logorrhée, confusion mentale, flou visuel,
avec adrénaline de préférence: 25 à 40 ml. mydriase, dyspnée, bronchospasme, apnée,
• Blocs tronculaires : solution 0,25% ou 0,5% : bradycardie, tachycardie, syncope, collapsus
de quelques ml à 15 ou 20 ml selon le nerf. cardiovasculaire.
• Bloc intercostal : solution 0,25% : 1 à 2 ml par
nerf (ne jamais dépasser la dose de 100 mg, 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
c’est-à-dire 40 ml). d’interactions connues jusqu’à ce jour.
- Analgésie obstétricale : solution 0,25%
• en 2 temps : 6 à 10 ml pour la dose haute 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
(dilatation) et 10 à 15 ml pour la dose basse peut induire une réaction positive des tests
(expulsion). pratiqués lors des contrôles antidopage.
• En 1 temps : 18 à 20 ml à compléter éven-
tuellement. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra-
- Traitement de la douleur : solution 0,25% tion déconseillée.
• Analgésie par voie péridurale : 5 à 15 ml à
renouveler toutes les 6 heures environ. 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• blocs divers : 8 à 20 ml. non signalées jusqu’à ce jour.
Ne pas dépasser sans prémédication ni sur-
veillance particulière la dose totale de 150 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION
mg de bupivacaïne par acte anesthésique. Solutions pour usage local ophtalmologique
Ne pas réutiliser une ampoule entamée. et otorhinolaryngologique.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 1


13. SURDOSAGE / INTOXICATION
application locale, selon les besoins.
Symptômes : hypotension, dépression respi-
ratoire. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
Traitement : assistance respiratoire, remplis- sage rapporté jusqu’à ce jour.
sage vasculaire, et surveillance de longue
durée. 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments.
14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments.
15. SPÉCIALITÉS : Butacaine
15. SPÉCIALITÉS : MARCAINE® --------
--------
BUTYLHYOSCINE
BUTACAINE 1. DCI : bromure de butylhyoscine.

1. DCI : Butacaïne 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : spasmolytique

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anesthésique local 3. PROPRIETE PHARMACOLOGIQUE : antispas-


modique
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
Pharmacodynamie : -agit au niveau du 4. INDICATIONS :
neuro-ne en interférant avec le processus Crampes des voies digestives, biliaires, uri-
d’excitation et de conduction ; bloque la naires et génitales : colique de la vésicule
conduction nerveuse sur la face interne du biliaire ou du rein, côlon spastique, crampes
neurone par diminution de la perméabilité de l’œsophage et de l’estomac, crampes au
membranaire aux ions sodium qui sur-vient crampes au cours de diarrhées ou de gas-
lors de la phase de dépolarisation. troentérites.
Pharmacocinétique :
• Résorption rapide par les muqueuses. 5. CONTRE-INDICATIONS:
• Hydrolyse lente au niveau du plasma san- Adénome prostatique, hypertrophie de la
guin. prostate avec rétention urinaire, glaucome
à angle fermé non traité, rétrécissement de
4. INDICATIONS : anesthésie ophtalmologique l’estomac, atonie intestinale, rythme cardia-
et ORL. que trop élevé, obstruction gastro-intestinale
mécanique, myasthénie sévère, mégacôlon.
5. CONTRE INDICATIONS : hypersensibilité à Hypersensibilité à l’un des composants.
l’un des constituants. Moins de 1 an.

87
6. EFFETS INDESIRABLES : CAFEINE + ERGOTAMINE
Sécheresse de la bouche, palpitation,
troubles mictionnels, constipation et 1. COMPOSITION : ergotamine tartrate + ca-
troubles de l’accommodation, troubles co- féine
gnitifs surtout chez les personnes âgées,
réactions allergiques (urticaire, démangeai- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antimigraineux
sons, rougeur du visage), douleur à l’endroit
de l’injection, chute de tension (rare), dif- 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
ficultés de respiration chez des personnes • Pharmacodynamie : -action tonique sur
asthmatiques ou allergiques, choc (très la musculature lisse vasculaire, -affinité
rares). particulière pour les récepteurs de la no-
radrénaline et de la sérotonine artériels,
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : notamment au niveau du réseau carotidien
Antidépresseurs, antihistaminiques, quinidi- externe, - augmente l’absorption intestinale
ne, amantadine, disopyramide : majoration de l’ergotamine.
de leur effet ou de l’effet de butylhyoscine. • Pharmacocinetique : -absorption rapide per
Métoclopramide, cisapride, alizapride, dom- os avec une biodisponibilité de 62%, -forte
péridone : diminution de leur effet. métabolisation hépatique, -élimination es-
Bêta mimétiques : majoration de leur effet sentiellement biliaire et fécale, -l’addition
tachycardisant. de caféine accélère le passage dans le sang
de l’ergotamine.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Limiter le traitement dans le temps.
4. INDICATIONS :
Prudence chez les patients susceptibles de
• Crise de migraine.
présenter une obstruction intestinale ou
uri-naire, chez les patients souffrant d’irré- • Algie vasculaire de la face.
gularité du rythme cardiaque et chez les per-
sonnes âgées. 5. CONTRE INDICATIONS :
Ne pas administrer en cas de reflux gastro- Absolues :
œsophagien. • Hypersensibilité connue aux alcaloïdes de
l’ergot de seigle ou à l’un des composants et
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT aux derivés xanthiques.
Grossesse : Utiliser s’il y a besoin. • Insuffisance coronarienne (en particulier an-
gor instable ou spastique), états infectieux
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : sévères, états de choc, maladie vasculaire
non signalées jusqu’à ce jour. oblitérante, maladies vasculaires périphé-
riques telles que syndrome de Raynaud, an-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS técédents d’accident ischémique transitoire
Dragée à 10 mg ou de souffrance cérébrale ou d’hyperten-
Suppositoire à 10 mg sion artérielle mal contrôlée.
Ampoule IM-IV-SC 20 mg/1 ml. • Artérite temporale.
• Migraine hémiplégique ou basilaire.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Insuffisances rénales ou hépatiques sévères.
• Per os : 3 X 10 à 20 mg/j
• Voie rectale : 3 X 10 à 20 mg/j 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Voie parentérale : • Rash cutanée, œdème du visage, urticaire,
Adulte et enfant de plus de 6 ans : jusqu’à 3 X
dyspnée, sensation vertigineuse, paresthé-
20 mg/j (maximum 100 mg).
sie, engourdissement, céphalées, cyanose,
Enfant de moins de 6 ans : 1,5 mg/kg/j
bradycardie, tachycardie, ischémie myocar-
13. SURDOSAGE/INTOXICATION dique, infarctus du myocarde, vasocons-
Symptômes : Sécheresse des muqueuses, triction périphérique, augmentation de la
rétention urinaire, inhibition de la motilité TA, absence de pouls, gangrène, nausées et
gastro-intestinale, rougeur au niveau de la vomissement (non lié à la migraine), douleur
peau, diminution de la transpiration, trou- abdominale, diarrhée, douleur dans les ex-
bles visuels passagers, somnolence, vertiges, trémités, myalgie, fibrose si utilisation pro-
augmentation du rythme cardiaque et dilata- longée ou excessive (notamment pleurale ou
tion de la pupille. rétro péritonéale).
Traitement en milieu spécialisé
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
14. CONSERVATION • Triptans : risque d’HTA, de vasoconstriction
A conserver entre 15 et 25°C dans l’embal- artérielle coronaire.
lage d’origine. • Antiprotéases, inhibiteurs de la reverse trans-
criptase, voriconazole, quinupristine-dalfo-
15. SPECIALITE pristine (associés), stiripentol, diltiazem, tri-
Buscopan® clabendazole, macrolides (sauf spiramycine),
-------- bêtabloquants (propranolol, oxprénolol) :

88
ergotisme avec possibilité de nécrose des culaire, un traitement d’urgence doit être
extrémités administré en milieu hospitalier (perfusion
• Bromocriptine, cabergoline, pergolide, lisu- d’héparine associée à un vasodilatateur et
ride, phénylpropanolamine,s ympathicomi- éventuellement aux corticoïdes).
métiques alpha, par voies orale et/ou nasale,
sympathomimétiques indirects, sauf phényl- 14. CONSERVATION : conditions générales de
propanolamine : risque de vasoconstriction conservation des médicaments.
et/ou de poussées hypertensives; 15. SPÉCIALITÉS : Cafergot, Gynergène caféine
• Enoxacine, ciprofloxacine, norfloxacine,
--------
mexilétine : augmentation des concentra-
tions plasmatiques de caféine.
CAFEINE
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
1. DCI : caféine (citrate)
• Respecter la posologie maximale recomman-
dée et l’indication. 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Stimulant respira-
• Ne pas donner aux enfants de moins de 10 ans. toire central, psychostimulant.
• Pas d’administration en traitement de fond
continu et prolongé. 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
• Prudence en cas d’insuffisance hépatique ou
- Pharmacodynamie
rénale sévère.
• Prendre pendant ou après le repas pour di- • Stimulant du système nerveux central et des
minuer les nausées. centres respiratoires, il est un inhibiteur de la
• Diminuer la dose en cas de prise concomittante phosphodiestérase du type III et entraine une
de certains antibiotiques d’usage courant (ci- vasoconstriction des vaisseaux cérébraux.
profloxacine, norfloxacine, mexilétine). • Effet au niveau du système cardiovasculaire
• Action sur les muscles squelettiques, sur le
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT flux sanguin rénal, sur la glycogénolyse et sur
Grossesse : ne pas prescrire par mesure de la lipolyse.
prudence. - Pharmacocinétique :
Allaitement : utilisation contre-indiquée. • Résorption rapide et complète par voie
orale, Faible liaison aux protéines plasma-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : tiques, traverse la barrière hémato encépha-
non signalées jusqu’à ce jour. lique. (concentration dans le LCR est égale à
celle dans le plasma), passe dans le lait ma-
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : ternel à 50%, métabolisation presque com-
comprimé (caféine 100 mg + ergotamine tar- plète dans le foie (Adulte ), métabolisation
trate 1 mg). faible et élimination lente dans les urines
sous forme inchangée (Nouveau-né ) (T1/2 :
12. Posologie et mode d’administration : 36-144 h).

Patient Voie d’admi- Posologie 4. INDICATIONS :


nistration • Apnée du nouveau-né prématuré.
Adulte PO 2 comp/j
Si douleur Dose maximale : 6
5. CONTRE INDICATIONS :
persistante comp/j • Hypersensibilités à la caféine ou à des déri-
vés xanthiques
Enfant (en- PO La moitié de la
• Voie intra musculaire.
fant de plus dose adulte
de 10 ans)
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
Vomissement, diarrhées, tremblements,
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : trémulations, agitation, hyperexcitabilité,
tachycardie, polyurie, possibilité d’hypergly-
Symptômes (ergotisme) : Douleurs abdomi- cémie, modification de l’élimination urinaire
nales, nausées, vomissements, céphalées, des catécholamines.
tachycardie ou bradycardie associées à une
hypotension, troubles respiratoires, vertiges, 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
paresthésies, ischémie, douleurs des extré- • Enoxacine, ciprofloxacine, norfloxacine, ci-
mités, gangrène, convulsion, choc, coma. métidine : augmentation importante des
concentrations de caféine;
Traitement : lavage gastrique + traitement • Phenytoïne : augmentation l’élimination de
symptomatique en milieu hospitalier, sous la caféine;
surveillance cardio-vasculaire étroite. L’ad- • Béta2 mimétiques : potentialisation l’effet
ministration de charbon actif peut diminuer inotrope positif de la caféine;
le passage digestif du tartrate d’ergotamine, • Les stimulants du SNC: potentialisation les
- en cas de confirmation d’ergotisme vas- effets neurotoxiques de la caféine.

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8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: 4. INDICATIONS
• Tenir compte de la teneur en alcool; Dermites irritatives.
• Surveillance de la caféinémie pendant le trai-
tement si possible; 5. CONTRE-INDICATIONS
• Prudence en cas de : hyperthyroïdie ,reflux Sensibilisation aux ammoniums quaternaires.
gastro-oesophagien, maladie cardiovascu- Dermatoses infectées ou suintantes.
laire, épilepsie.
6. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Gel pour application locale : Tube de 50 ml.
Grossesse : n’utiliser que si nécessaire
Allaitement : si la prise de ce médicament 7. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
apparaît indispensable, il convient de ne pas Appliquer 2 à 3 fois par jour en couche min-
dépasser cette dose, apports alimentaires ce, sur la surface à traiter. Laisser sécher.
inclus, tout en espaçant les prises au maxi-
mum; le médicament sera pris juste après la 8. CONSERVATION
tétée. Conditions générales de conservation des
médicaments.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 9. SPECIALITE
Gel de calamine®
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : --------
Solutions buvable et injectable à 25 mg/ml .
CALCIUM + VITAMINE D3
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Dose de charge : 10 mg/kg/j en IV lente ou (CHOLECALCIFEROL)
per os.
Dose d’entretien : 2.5 mg/kg/j en IV lente ou 1. COMPOSITION : Calcium + Cholécalciférol ou
per os. vitamine D3

13. SURDOSAGE / INTOXICATION : 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Calcium en asso-


Symptômes : ciation avec d’autres substances (Médica-
• Troubles digestifs : vomissements, diarrhées, ment actif sur le bilan de calcium).
douleurs gastriques ;
• Troubles neuropsychiques : perturbations 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
du sommeil, trémulations, hyperexcitabilité, Pharmacodynamie :
agitation • La vitamine D augmente l’absorption intes-
• Tachycardie, augmentation de la diurèse, tinale du calcium et sa fixation sur le tissu
convulsions, augmentation importante de ostéoïde.
la diurèse, déshydratation, douleurs abdo-
minales, hémorragie digestive, acidose, hy- Pharmacocinétique :
pokaliémie, hyponatrémie, hyperglycémie; • Carbonate de calcium : absorption dans la
hypercatabolisme, hyperthermie, excep- partie haute de l’intestin grêle (30 %) ; élimi-
tionnellement rhabdomyolyse, troubles du nation par la sueur et les sécrétions digesti-
rythme cardiaque, exceptionnellement ta- ves ; le calcium urinaire dépend de la filtra-
chycardie ventriculaire. tion glomérulaire et du taux de réabsorption
Traitement symptomatique : réanimation en tubulaire du calcium.
milieu spécialisé. • Vitamine D3 : absorption intestinale , trans-
portée par liaisons protéiques dans le sang
14. CONSERVATION : T<30 °C et l’abri de la lu- jusqu’au foie (première hydroxylation) et au
mière rein (deuxième hydroxylation), stockée dans
les compartiments de réserve (partie non
15. SPÉCIALITÉ : Citrate de caféine hydroxylée), demi-vie plasmatique de l’ordre
-------- de quelques jours, élimination fécale et uri-
naire.
CALAMINE, OXYDE DE ZINC
4. INDICATIONS
1. COMPOSITION : Calamine, oxyde de zinc • Correction des carences vitamino-calciques
chez le sujet âgé.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Protecteur cu- • Apport vitamino-calcique associé aux traite-
tané ments spécifiques de l’ostéoporose chez les
patients carencés ou à haut risque de caren-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES: ce vitamino-D calcique.
Leur effet asséchant sur le revêtement cu-
tané. Le gel de calamine atténue certains 5. CONTRE INDICATIONS
symptômes liés à l’inflammation cutanée. • Hypercalcémie, hypercalciurie, lithiase calcique.

90
• Immobilisations prolongées s’accompagnant CAPTOPRIL
d’hypercalciurie et/ou d’hypercalcémie (qu’à
la reprise de la mobilisation). 1. DCI : Captopril
• Hypersensibilité à l’un des constituants.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihypertenseur
6. EFFETS INDÉSIRABLES et traitement de l’insuffisance cardiaque
• Constipation, flatulence, nausées, douleurs
épigastriques, diarrhées, hypercalciurie et, 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
hypercalcémie en cas de traitement prolongé Pharmacodynamie : -inhibe l’enzyme de
à forte dose, réactions cutanées allergiques conversion de l’angiotensine I en angiotensi-
de type prurit, rash, urticaire. ne II: diminution de la sécrétion d’aldostéro-
ne, élévation de l’activité rénine plasmatique,
baisse des résistances périphériques totales ;
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
-l’action antihypertensive se manifeste aussi
• Cyclines, bisphosphonates, estramustine, fer
chez les sujets ayant des concentrations de
(sels) par voie orale : diminution de l’absorp-
rénine basses ou normales ; -réduit le travail
tion digestive des cyclines. Prendre les sels
du coeur par un effet vasodilatateur veineux
de calcium à distance (plus de 2 h)
et diminution des résistances périphériques
• Digitaliques : risque de troubles du rythme.
totales
• Diurétiques thiazidiques : risque d’hypercal-
- Pharmacocinétique : -rapidement absorbé;
cémie.
-fixation à l’albumine plasmatique 30 %, -éli-
mination essentiellement rénale (40 à 50 %
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE sous forme inchangée) ; -passe dans le pla-
• Contrôle régulier de la calciurie et réduire ou centa et en très faible quantité dans le lait
arrêter momentanément le traitement si celle- maternel.
ci dépasse 7,5 mmol/24 h (300 mg/24 h).
• Tenir compte de la dose de vitamine D par 4. INDICATIONS
unité de prise (800 UI). • HTA
• Précaution chez les patients atteints de sar- • Insuffisance cardiaque congestive.
coïdose (surveiller la calcémie et la calciurie) • Infarctus du myocarde dans les 24 premières
et les insuffisants rénaux (surveiller le bilan heures chez les patients en situation hémo-
phosphocalcique). dynamique stable.
• Post-infarctus du myocarde chez les patients
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation avec dysfonction ventriculaire gauche et par
contre-indiquée. ailleurs en l’absence de signe clinique d’in-
suffisance cardiaque.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : • Néphropathie diabétique macroprotéinuri-
non signalées jusqu’à ce jour. que du diabète insulinodépendant.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS 5. CONTRE-INDICATIONS
Comprimé à croquer, à sucer, ou dispersible Absolues :
Granulés effervescents pour solution buva- • Hypersensibilité au captopril.
ble. • Antécédent d’angio-oedème (oedème de
Poudre orale (blanche). Quincke) lié à la prise d’un inhibiteur de l’en-
Dosage : Calcium/ Cholécalciférol : 1 g/ 880 zyme de conversion de l’angiotensine.
UI ; 500 mg/ 440 UI ; 500 mg/ 400 UI ; 1000 • Femme enceinte (2e et 3e trimestre) .
mg/ 800 UI.
Relatives :
• Diurétiques hyperkaliémiants, sels de potas-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
sium, estramustine et lithium;
1000 mg de calcium/j en 1 ou 2 prises
• Sténose bilatérale de l’artère rénale ou sur
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : rein fonctionnellement unique;
Symptômes : nausées, vomissements, poly- • Hyperkaliémie;
dipsie, polyurie, constipation, calcifications • Femme enceinte (1er trimestre) ou qui al-
vasculaires et tissulaires en cas de surdosage laite.
chronique en vitamine D3.
6. EFFETS INDESIRABLES
Traitement : arrêt de tout apport calcique et
• Céphalées, asthénie, sensations vertigineu-
vitaminique D, réhydratation.
ses, malaises, hypotension orthostatique ou
non, prurit, éruption cutanée, gastralgies,
14. CONSERVATION : T°<25 °C. anorexie, nausées, douleurs abdominales,
dysgueusie, toux, pancréatites et hépato-
15. SPÉCIALITÉS : , calcium vitamine d3®, ideos®, pathies cholestatiques ou mixtes, angio-oe-
calcos vitamine d3®, cal d®, cal c vit®, cal c dème (oedème de Quincke), augmentation
1000®. modérée de l’urée sanguine, de la créatinine
-------- plasmatique (en cas de sténose des artères

91
rénales, HTA traitée), protéinurie (en cas de • Dans l’insuffisance cardiaque congestive
néphropathie glomérulaire), hyperkaliémie traitée par diurétiques, commencer par une
(transitoire), thrombopénie exceptionnelle, dose très faible d’IEC et surveiller la fonction
augmentation des enzymes hépatiques et/ rénale dans les 1ères semaines.
ou de la bilirubine, neutropénie et agranulo- • En cas de survenue d’une toux au cours du
cytose, anémie (transplantés rénaux, hémo- traitement, administrer de l’indométacine
dialysés). de façon ponctuelle (2 à 4 jours).

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


• Diurétiques épargneurs de potassium seuls Grossesse : découverte d’une grossesse sous
ou associés, sels de potassium : hyperkalié- inhibiteur de l’enzyme de conversion impose
mie, surtout lors d’une insuffisance rénale; de modifier le traitement, et ce, pendant
• Lithium : augmentation de la lithémie; toute la grossesse. Au 2e et au 3e trimestre,
• Estramustine : risque majoré des effets indé- la prescription d’un IEC est contre-indiquée.
sirables à type d’angio-oedème;
• Diurétiques hypokaliémiants : risque d’hy- Allaitement : prise déconseillée pendant l’al-
potension artérielle brutale et/ou d’insuffi- laitement.
sance rénale aiguë en cas de déplétion hy-
drosodée préexistante; 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
• Baclofène, amifostine, antidépresseurs imi- non signalées jusqu’à ce jour.
praminiques, neuroleptiques,alphabloquants
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS
à visée urologique : majoration de l’effet an-
Comprimé sécable à 12,5 mg ; 25 mg , 50
tihypertenseur;
mg et 100 mg
• AINS (voie générale) : insuffisance rénale ai-
guë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
déshydraté), diminution de la filtration glo- HTA :
mérulaire, réduction de l’effet antihyperten- • En l’absence de déplétion hydrosodée préa-
seur; lable ou d’insuffisance rénale : 50 mg/j en 2
• Insulines, sulfamides hypoglycémiants: ma- prises. Posologie adaptée, en respectant des
joration de l’effet hypoglycémiant; paliers de 3 à 4 semaines, jusqu’à 100 mg/j
• Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) en 2 prises.
sauf hydrocortisone employée comme trai- • Certaines hypertensions sévères : au max
tement substitutif dans la maladie d’Addi- 150 mg/j en 2 ou 3 prises en début de traite-
son: diminution de l’effet antihypertenseur. ment.
En cas d’insuffisance rénale, voir ci-dessous.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE Les diurétiques à associer sont les diuréti-
• Le strict respect des posologies est recom- ques dits de l’anse.
mandé.
• En cas d’hypersensibilité, angio-œdème, ar-
Clairance de Dose journa- Doses initiales
rêter et surveiller le patient jusqu’à dispari-
la créatinine lière maxi- (mg)
tion de l’œdème. (ml/min/1,73 male totale
• Traitement initial qu’en milieu hospitalier m (mg)
pour l’enfant.
>41 En principe 25-50
• Apprécier la fonction rénale et la kaliémie
150
avant pour le sujet âgé.
• Adaptation posologique initiale à la Clcr en 40-21 100 25
cas d’insuffisance rénale. 20-11 75 12,5
• Débuter à faible dose en cas de cardiopathie
ischémique ou d’une insuffisance circulatoire <10 37,5 6,25
cérébrale.
• Précaution et surveiller de la fonction rénale Insuffisance cardiaque congestive : -initier le
et de la kaliémie en cas d’hypertension réno- traitement par 6,25 mg/j sous surveillance
vasculaire. tensionnelle et l’accroître progressivement
• Ne pas arrêterun bêtabloquant chez un par paliers de 12,5 mg puis 25 mg/j, jusqu’à
hypertendu atteint d’insuffisance corona- 50 à 100 mg/j répartie en 2 ou 3 prises (ne
rienne, l’IEC sera ajouté au bêtabloquant. pas abaisser la PA systolique en orthostatis-
• Arrêter le traitement la veille d’intervention me < 90 mm Hg).
chirurgicale.
• Si déplétion hydrosodée,arrêt du diurétique Infarctus du myocarde à la phase aiguë : une
avant de débuter avec l’IEC et réintroduire dose test de 6,25 mg est administrée puis 2 h
un diurétique hypokaliémiant si nécessaire après une dose de 12,5 mg et 12 h après une
ultérieurement ou administrer des doses ini- dose de 25 mg. Le lendemain, administrer
tiales réduites d’IEC et augmenter progressi- 100 mg/j en 2 prises pendant 4 semaines si
vement la posologie. possible.

92
Post-infarctus du myocarde : commencer le • Etats d’excitation maniaque ou hypomaniaque.
traitement entre le 3e et le 16e jour de l’infarc- Douleur :
tus dès que les conditions de mise sous traite- • Névralgies du trijumeau et du glossopharyn-
ment sont réunies avec 6,25 mg suivi par 12,5 gien.
mg 3 fois/j pendant 2 j, puis de 25 mg 3 fois/j si • Traitement des douleurs neuropathiques de
la tolérance hémodynamique le permet. l’adulte
La dose recommandée pour une cardiopro-
tection efficace au long cours est de 75 mg à 5. CONTRE-INDICATIONS
150 mg/j en 2 ou 3 prises. • Bloc auriculoventriculaire.
Néphropathie diabétique : 50 à 100 mg/j, ré- • Hypersensibilité connue à la carbamazépine
partis en 2 ou 3 prises. ou à l’un des composants de la formulation.
• Antécédents d’hypoplasie médullaire.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION • Antécédents de porphyrie aiguë intermittente.
Symptôme : hypotension. • Occlusion intestinale (pour la forme com-
primé à libération prolongée).
Traitement : mise du patient en décubitus,
• Saquinavir et voriconazole
tête basse, et au besoin utiliser une perfu-
sion IV de soluté isotonique de chlorure de
6. EFFETS INDESIRABLES
sodium ou tout autre moyen d’expansion vo-
Nausées, vomissements, sécheresse de la
lémique.
bouche, diarrhée, constipation, douleurs ab-
Le captopril est de surcroît dialysable.
dominales, glossite, stomatite, pancréatite,
vertiges, ataxie, somnolence, fatigue, cépha-
14. CONSERVATION : à l’abri de l’humidité.
lées, diplopie, troubles de l’accommodation,
15. SPECIALITES : Lopril, captirex ; Captolane, ca- tremblements, mouvements anormaux (dys-
poten tonie, dyskinésies buccofaciales) ; nystag-
-------- mus, troubles oculomoteurs, troubles de la
parole (dysarthrie, troubles de l’élocution),
agitation, confusion, réactions cutanées al-
CARBAMAZEPINE lergiques, syndrome de Stevens-Johnson,
syndrome de Lyell, réactions d’hypersensi-
1. DCI : carbamazépine bilité multi-systémiques, leucopénie, throm-
bocytopénie, aplasie médullaire, troubles de
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiépileptique la conduction, hypertension ou hypotension,
accidents thromboemboliques, bradycardie,
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES arythmies, BAV avec ou sans syncope, ta-
Pharmacodynamie :- agit sur les canaux so- chycardie, prise de poids, hyponatrémie liée
diques voltage-dépendants, - la diminution à un syndrome de sécrétion inappropriée
de la libération du glutamate et la stabili- d’hormone antidiurétique, diminution du
sation des membranes neuronales peuvent taux de T3 et T4, étention urinaire, trouble
essentiellement expliquer les effets antiépi- de la fonction rénale, dysgueusies, troubles
leptiques, - propriétés antimaniaques de l’audition (hypoacousie ou hyperacou-
sie, acouphènes), conjonctivites, arthralgie,
Pharmacocinétique : -résorption digestive com-
myalgies, crampes, trouble du métabolisme
plète, -forte liaison aux protéines plasmatiques
osseux pouvant être à l’origine d’une d’os-
70-80%, -métabolisation hépatique, -élimina-
téomalacie.
tion urinaire sous forme inchangée, - demi-vie
d’élimination 16 à 24 h, -traverse la barrière pla- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
centaire et passe dans le lait maternel • Saquinavir, voriconazole : risque de baisse de
l’efficacité de ces derniers.
4. INDICATIONS
• Clozapine : risque de majoration des effets
Épilepsie :
hématologiques graves.
Adulte et enfant :
• Dextropropoxyphène, érythromycine (voie
En monothérapie ou en association à un
générale), isoniazide, cétazolamide, acide
autre traitement antiépileptique :
valproïque, valpromide, fluoxétine, fluvoxa-
• Epilepsies partielles, avec ou sans généralisa-
mine, paroxétine, sertraline , cimétidine (>=
tion secondaire.
800 mg/j), clarithromycine, josamycine ,
• Epilepsies généralisées : crises tonicocloni-
clonazépam, danazol, digoxine , felbamate,
ques.
stiripentol, jus de pamplemousse : augmen-
Psychiatrie : tation des concentrations plasmatiques de
• Prévention des rechutes dans le cadre des carbamazépine.
troubles bipolaires, notamment chez les • Estroprogestatifs et progestatifs, milleper-
patients présentant une résistance relative, tuis, praziquantel, télithromycine, tramadol,
des contre-indications ou une intolérance au antagonistes du calcium, disopyramide, hy-
lithium. droquinidine, quinidine, ciclosporine, tacroli-

93
mus, sirolimus , corticoïdes (gluco, minéralo) • Prudence lors du replacement de la carba-
par voie générale, doxycycline, éthosuxi- mazépine par la phénytoïne et le phénobar-
mide, halopéridol, hydrocortisone, ampré- bital (rares cas de réactions croisées).
navir, atazanavir, fosamprénavir, indinavir,
lopinavir, nelfinavir, ritonavir , itraconazole , 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
méthadone, montélukast, olanzapine, rispé- Grossesse :-si elle est envisagée, adminis-
ridone, théophylline, aminophylline, tiaga- trer 5 mg/j 1 mois avant et 2 mois après la
bine , topiramate, midazolam : diminution conception ; -pendant la grossesse, adminis-
des concentrations plasmatiques et de l’effi- trer la posologie minimale efficace ; -avant
cacité de ces derniers. l’accouchement, prévenir le syndrome hé-
morragique par vitamine K1 per os chez la
• Lithium : risque de neurotoxicité.
mère dans le mois précédant l’accouche-
• Anticoagulants oraux : variations possibles
ment et vitamine K1 par voie parentérale (IM
avec généralement diminution de l’effet de
l’anticoagulant oral. ou IV) à la naissance chez le nouveau-né
• Thiazides et apparentés, indapamide, diu- Allaitement : utilisation déconseillée.
rétiques de l’anse : risque d’hyponatrémie
symptomatique. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
• Hormones thyroïdiennes : risque d’hypothy- non signalées jusqu’à ce jour.
roïdie clinique chez les patients hypothyroï-
diens. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
• Lamotrigine : risque d’augmentation des ef- Comprimé sécable à 200 mg , comprimé pel-
fets neurologiques (vertiges, ataxie, diplopie) liculé sécable à libération prolongée à 200
de la carbamazépine. mg et à 400 mg, suspension buvable à 20
• Rifampicine, phénobarbital, primidone : di- mg/ml
minution des concentrations plasmatiques
et de l’efficacité de la carbamazépine. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Viloxazine : baisse du seuil épileptogène. Épilepsie : paliers de 2 à 5 j, de façon à at-
• Phénytoïne, fosphénytoïne : réduction récipro- teindre la dose optimale en deux semaines
que des concentrations plasmatiques, augmen- environ.
tation du métabolisme sans modification appa- • Adulte : 10 à 15 mg/kg/j, en 2 prises pour les
rente de l’efficacité anticomitiale. formes LP et en 2 ou 3 prises pour les autres
• Procarbazine : augmentation des réactions formes.
d’hypersensibilité (hyperéosinophilie, rash). • Enfant : 10 à 20 mg/kg/j en 2 prises pour les
formes LP et en 2 ou 3 prises pour les autres
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
formes.
• Pas d’efficacité sur les absences et les crises • Prévention des rechutes dans le cadre des
myocloniques qui peuvent parfois être ag- troubles bipolaires : 400 à 800 mg/j;
gravées. • Etats d’excitation maniaque ou hypoma-
• Risque de sensibilisation, notamment chez niaque : 600 à 1200 mg/j :
l’enfant de < de 3 ans (comprimé LP). Douleur : 200 à 400 mg/j en 2 prises pour les
• Utilisation sous surveillance médicale stricte. formes LP et en 2 ou 3 prises pour les autres
• S’assurer que la femme n’est pas enceinte et formes. Augmenter les doses jusqu’à sup-
instaurer une méthode de contraception ef- pression de la douleur, puis diminuer pro-
ficace avant la mise sous traitement. gressivement la dose jusqu’à la plus petite
• Surveillance en cas de glaucome, de réten- dose efficace.
tion urinaire, d’affections hépatiques ou ré-
nales, d’insuffisance cardiaque et chez les N.B : 1 comprimé LP 200 mg = 2 comprimés 200
sujets âgés. mg. Pour la solution buvable, la dose pres-
• Réaliser l’hémogramme et le bilan hépatique crite en ml doit être arrondie au 0,25 ml le
avant le début du traitement, une fois par plus proche.
semaine le premier mois, puis devant tout
signe clinique d’appel. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
• Interrompre le traitement en cas de mani- Symptômes : troubles de la conscience,
festations cutanées allergiques, d’érythème coma profond, convulsions, dyskinésies et
généralisé fébrile associé à des pustules, dystonies, signes anticholinergiques, dépres-
d’altération de la fonction hépatique ou de sion respiratoire, tachycardie, bradycardie,
modification franche de l’hémogramme ( hypotension, troubles de la conduction auri-
craindre une agranulocytose ou une aplasie culoventriculaire et intraventriculaire, allon-
médullaire ). gement du QT), collapsus, défaillance et ar-
• Prise de boissons alcoolisées formellement rêt cardiaque, hypokaliémie, hyponatrémie,
déconseillée, risque majoré des effets de la acidose métabolique.
carbamazépine. Prise en charge : pas d’antidote spécifique,
• Dose max chez les enfants < 3 ans : 200 mg/j. traitement en soins intensifs avec sur-
• L’arrêt brutal du produit peut précipiter les veillance du niveau de conscience, des pa-
crises ramètres cardio-vasculaires (monitoring car-

94
diaque), des signes vitaux et correction des 11. SURDOSAGE / INTOXICATION :
désordres électrolytiques. Le surdosage ne présente de risques cli-
niques particuliers mais il convient de veiller
14. CONSERVATION : Comprimé à 200 mg : à à administrer des gouttes de petite taille.
l’abri de l’humidité ; Comprimés LP à 200 mg
et à 400 mg : à l’abri de l’humidité et T° < 25 12. CONSERVATION : T°<25°C ; après ouverture,
°C ;Suspension buvable :T° <30 °C, dans son le produit ne doit pas être conservé plus de
emballage extérieur, à l’abri de la lumière. 4 semaines (tubes), jeter le récipient unidose
après usage (unidoses).
15. SPECIALITES : TEGRETOL, CARBAMAZEPINE
-------- 13. SPECIALITES : LIPOSIC, CIVIGEL, GEL LARMES,
LACRIFLUID, LACRIGEL, LACRIMON, LACRY-
VISC, SICCAFLUID.
CARBOMERE --------
1. DCI : carbomère
CARVÉDILOL
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Substitut la-
crymal.
1. D C I : Carvédilol
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Capture l’eau et forme à l surface de l’œil un 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Alpha et bêtablo-
film transparent, lubrifiant et mouillant ; -sa quant.
structure est détruite par les sels contenus
dans les larmes, ainsi il hydrate et lubrifie. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamique
4. INDICATION : Sécheresse oculaire Ne possède pas d’activité sympathomiméti-
que intrinsèque mais a un effet stabilisant de
5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à membrane.
l’un des composants, porteurs de lentilles Pharmacocinétique
souples. Biodisponibilité absolue : environ 25%
non affectée par la prise d’aliments, liaison
6. EFFETS INDESIRABLES : -irritation oculaire, aux protéines plasmatiques presque to-
sensation de brûlure, rougeur des yeux, tale 98-99%, métabolisation hépatique très
paupières collées, conjonctivite gigantopa- importante,T½ 6-10 h, élimination principa-
pillaire, kératite superficielle ponctuée, épis- lement.
clérite, vision trouble, prurit et gêne.
4. INDICATION
7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE Insuffisance cardiaque chronique stable, lé-
gère, modérée et en association avec le trai-
• Retirer les lentilles de contact avant l’admi- tement comportant IEC, diurétique.
nistration et les reposer 30 min après que le
produit a été instillé.
5. CONTRE-INDICATIONS
• Instiller le produit 15 min avant en cas de
traitement oculaire concomitant. • Patients ayant une insuffisance cardiaque sé-
• Arrêter le traitement si les symptômes de vère décompensée, avec signes de surcharge
l’œil sec continuent ou s’aggravent et consul- hydrique, et/ou nécessitant un traitement
ter un ophtalmologiste. par inotrope positif ou vasodilatateur par
• La solution ophtalmique 0,13% et le gel 2,5 voie veineuse.
mg sont contre-indiqués chez l’enfant. • Signes cliniques de dysfonctionnement hé-
patique.
• Hypersensibilité au carvédilol.
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
• Antécédent de réaction anaphylactique.
déconseillée (gel 10 g), administrer si be-
• Asthme et bronchopneumopathies chroni-
soin (solution 0,13%), avec prudence (gel 2,5
ques obstructives.
mg/g).
• Blocs auriculoventriculaires des 2e et 3e degrés.
• Bradycardie sévère.
9. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS: • Choc cardiogénique.
gels ophtalmiques (tube 5g et 10 g) 0,2%, • Maladie du sinus cardiaque.
0,3%, 2,5mg/g , solution ophtalmique 0,13%. • Hypotension sévère.
• Phénomènes de Raynaud et troubles circula-
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : toires périphériques.
1 goutte dans le cul-de-sac conjonctival 2 à • Patients de race noire d’Afrique subsahe-
5x/j, et approximativement 30 min avant le rienne avec insuffisance cardiaque stable,
coucher. légère et modéré.

95
6. EFFETS INDESIRABLES • Surveillance clinique en début de traitement.
• Sensation de vertige (dose-dépendante), • Risque d’aggravation de l’insuffisance car-
hypotension orthostatique, hypotension ar- diaque : instaurer le traitement par une pre-
térielle, syncope (rare), oedème, augmenta- mière dose, suivie d’une posologie initiale
tion de la volémie, bloc auriculoventriculaire, faible puis progressivement croissante sous
aggravation de l’insuffisance cardiaque, nau- surveillance médicale spécialisée.
sée, diarrhée, vomissement, thrombopénie, • Surveillance des fonction cardiaque et rénale
augmentation de la glycémie, prise de poids, pendant le traitement.
modification de la vision, insuffisance rénale • Surveillance régulière de la glycémie chez les
aiguë, incontinence urinaire (rare) chez les patients présentant un diabète sucré.
femmes. • Traitement conventionnel de l’insuffisance car-
diaque chronique symptomatique à posologie
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES optimale indispensable avant le traitement.
• Cimétidine : augmentation des concentra- • L’état du patient doit être stable depuis au
tions du carvédilol. moins 4 semaines avant la première prise de
• Floctafénine, anesthésiques volatils halogé- carvédilol pour les patients en insuffisance
nés : réduction des réactions cardiovasculai- cardiaque légère à modérée.
res de compensation par les bêtabloquants. • Informer l’anesthésiste avant une interven-
• Sultopride, dofétilide, ibutilide, sotalol ; bé- tion chirurgicale du traitement par un bêta-
pridil, cisapride, diphémanil, érythromicine bloquant.
IV, vincamine IV, halofantrine, mizolastine, • Arrêt du traitement si rythme cardiaque < à
pentamidine, sparfloxacine, moxifloxacine, 50 battements par minute
chlorpromazine, cyamémazine, lévomé- • Prudence chez les patients ayant un bloc
promazine, thioridazine, trifluopérazine, auriculo-ventriculaire du 1er degré et ceux
amisulpride, sulpiride, tiapride, dropéridol, susceptibles d’avoir un phéochromocytome
halopéridol, pimozide : risque majoré de tor- ou de présenter un angor de Prinzmetal.
sades de pointes. • En cas d’antécédents de psoriasis, n’admi-
• Diltiazem, vérapamil, bépridil, antiarythmi- nistrer le traitement qu’après avoir pesé le
ques de la classe I, lidocaïne : effet inotrope rapport bénéfice/risque.
négatif avec risque de décompensation car- • Les symptômes de thyrotoxicose peuvent
diaque. être masqués.
• Clonidine, méthyldopa, guanfacine, moxoni- • Risque de réduction de la sécrétion lacrymale
dine, rilménidine : diminution centrale du to- chez le sujet porteur de lentilles de contact.
nus sympathique et effet vasodilatateur des • Réaction positive des tests pratiqués lors des
antihypertenseurs centraux. contrôles antidopage.
• Autres bêtabloquants utilisés sous forme de • Réservé à l’adulte.
collyre : risque de majoration des effets indé-
sirables des bêtabloquants. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Amiodarone, digitaliques : troubles de l’auto- Grossesse :peut être prescrit si besoin ; en
matisme et de la conduction cardiaque avec cas de traitement jusqu’à l’accouchement,
risque de bradycardie excessive. une surveillance attentive du nouveau-né
• Galantamine, donépézil, rivastigmine, tacri- (fréquence cardiaque et glycémie pendant
ne, néostigmine, pyridostigmine, ambéno- les 3 à 5 premiers j de vie) est recomman-
nium... : risque de bradycardie excessive. dée.
• Baclofène : majoration de l’effet antihyper- Allaitement : utilisation déconseillée.
tenseur et risques d’hypotension majorés.
• Insuline, sulfamides hypoglycémiants : cer-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
tains symptômes de l’hypoglycémie peuvent
non signalées jusqu’à ce jour.
être masqués.
• Rifampicine : diminution importante des 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
concentrations plasmatiques du carvédilol. Comprimé pelliculé sécable à 6,25 mg ; Com-
• Dihydropyridines (amlodipine, nifedipine..): primé sécable à 6,25 mg, 12,5 mg et 25 mg.
hypotension, défaillance cardiaque chez les
malades en insuffisance cardiaque latente 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
ou non contrôlée. • Administration de la première dose : 3,125
• AINS : réduction de l’effet antihypertenseur. mg au J1.
• Antidépresseurs imipraminiques (tricycli- • Premier palier posologique : si tolérance,
ques), neuroleptiques : effet vasodilatateur augmenter le lendemain de la 1ère adminis-
et risques d’hypotension. tration à 3,125 mg 2x/ j pendant au moins 2
semaines.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Augmentation des doses par paliers :si tolé-
• Administrer en association et arrêter pro- rance, augmenter progressivement à inter-
gressivement (particulièrement chez le coro- valles d’au moins 2 semaines à 6,25 mg 2x /j,
narien). puis 12,5 mg 2x / j, et ensuite 25 mg 2x / j.

96
Dose maximale : patients de moins de 85 kg : 5. CONTRE-INDICATIONS :
25 mg 2x/ j ; >85 kg : 50 mg 2x/ j. • Allergie aux antibiotiques du groupe des
• Reprise du traitement après un arrêt éven- céphalosporines.
tuel: si arrêt pendant plus de 2 semaines, la • Enfant de moins de 6 ans (gélule).
dose de reprise devra être de 3,125 mg 2x/ j.
6. EFFETS INDÉSIRABLES
Les comprimés doivent être avalés avec un • Diarrhées, nausées, vomissements, candi-
volume de liquide suffisant au moment des doses, colite pseudomembraneuse, éléva-
repas. tion des transaminases et des phosphatases
alcalines, réactions fébriles, éruptions cuta-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION nées, éruption morbilliforme, prurit, urti-
Symptômes : hypotension sévère, bradycar- caires, œdème de Quincke et rarement choc
die, insuffisance cardiaque, choc cardiogéni- anaphylactique, altérations de la fonction
que et arrêt cardiaque, des problèmes res- rénale, néphropathie interstitielle réversible,
piratoires, bronchospasmes, vomissements, prurit vaginal ou vaginite, neutropénie et
troubles de la conscience et convulsions gé- agranulocytose (rare).
néralisées.
Conduite à tenir : Surveiller les paramètres 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
vitaux et corriger par des soins intensifs, si Anticoagulants oraux : possible augmenta-
nécessaire ;atropine 0,5 à 2 mg IV (en cas de tion de leur activité
bradycardie excessive) ; glucagon 1 à 10 mg
IV, puis 2 à 5 mg/h en perfusion continue ; 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
sympathomimétiques (dobutamine, isopré- • Arrêter le traitement en cas de survenue de
naline, orciprénaline ou adrénaline), suivant toute manifestation allergique.
le poids corporel et l’effet ; stimulateur car- • Réaction croisée avec les pénicillines : pru-
diaque en cas de bradycardie résistante ; dence chez les patients pénicillinosensibles
bêtasympathomimétiques (en aérosol ou IV) • Surveiller la fonction rénale si association
en cas de bronchospasme ; une lente injec- avec des antibiotiques potentiellement
tion IV de diazépam ou de clonazépam en néphrotoxiques ou à des diurétiques type
cas de convulsion. En cas d’intoxication sé- furosémide ou acide étacrynique.
vère avec symptômes de choc, le traitement • Suspension buvable : Tenir compte de la te-
de soutien avec antidotes doit être poursuivi neur du sodium de ce produit en cas de ré-
suffisamment longtemps. gime hyposodé strict .
• Positivation du test de Coombs direct en
14. CONSERVATION : T°<30 °C et à l’abri de l’hu- cours de traitement.
midité. • Fausse glucosurie lors de la recherche de
glucose avec des substances réductrices.
15. SPECIALITES : Kredex® • Comprimé : à prendre juste après le repas
-------- ou 1h après.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
CEFACLOR
Grossesse : au besoin
Allaitement : si nécessaire mais l’interrom-
1. DCI : cefaclor
pre en cas de survenue de diarrhée, de can-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antibiotique anti- didose, ou d’éruption cutanée chez le nour-
bactérien de la famille des céphalosporines risson.
de 1ère génération.
10. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATIONS :
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES gélule 250 mg, comprimé pelliculé 250 mg,
• Spectre : comprimé Lp 375,500 mg, comprimé effer-
- Aérobies à Gram + : staphylococcus méti-S, vescent 500 mg, poudre pour suspension
streptococcus, S. pneumoniae ; buvable 125 mg/5 ml, 250 mg/5 ml.
- Aérobies à Gram – : C. koseri, E. coli, kleb-
siella, N. gonorrhoeae, pasteurella ; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
- Anaérobies : fusobacterium, prevotella. Toutes formes hormis la forme LP
• Pharmacocinétique : bonne résorption di- Sujet aux fonctions rénales normales :
gestive, liaison aux protéines plasmatiques • Adulte : 250 mg toutes les 8 h ; doubler la
(25-50%), passage faible dans le lait mater- dose pour des infections plus sévères ou
nel, élimination essentiellement rénale. celles dues à des bactéries de sensibilité in-
• Mode d’action : bactéricide agissant par inhi- termédiaire.
bition de la synthèse de la paroi bactérienne • Enfant : 20 mg/kg/j en 3 prises ; doubler la
dose pour des infections plus sévères et celles
4. INDICATIONS : -infections ORL, respiratoires dues à des bactéries de sensibilité intermé-
basses, urinaires non compliquées. diaire, avec une dose maximale de 1 g/j.

97
Sujet insuffisant rénal : • Infections urinaires non compliquées, excep-
té les prostatites et pyélonéphrites.
Clairance de la Posologie
créatinine (ml/min quotidienne 5. CONTRE-INDICATIONS :
20 < Ccr < 40 50 mg toutes les 12 h • Allergie aux antibiotiques de la famille des
céphalosporines ou aux excipients du produit.
Ccr < 20 Moitié ou tiers de la po- • Enfant de moins de 6 ans (gélule).
sologie normale
6. EFFETS INDESIRABLES :
Durée du traitement : 7 à 10 j pouvant aller • Nausées, vomissements, diarrhée , enté-
jusqu’à 14 j pour les pneumopathies. rocolite pseudomembraneuse (très rares),
Forme à LP : élévations des transaminases, oedème de
Réservé à l’adulte. Quincke, urticaire, prurit, éruptions cuta-
Sujet aux fonctions rénales normales : nées, choc anaphylactique, syndrome de
Stevens-Johnson, érythème polymorphe,
- infections ORL et surinfections des bronchi- • Eosinophilie transitoire, neutropénie, agra-
tes aiguës : 2x 375 mg/j pendant 10 j ; nulocytose (rare), vaginite, néphrotoxicité.
- exacerbations des bronchites chroniques
et infections urinaires non compliquées:
2x500/j ou 2x750 mg/j pendant 7 à 10 j ; 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
Les associations avec d’autres antibiotiques
Suspension buvable : une cuillère-mesure de néphrotoxiques ou des diurétiques sont à
5 ml = 125 mg ou 250 mg selon le dosage. surveiller.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Symptômes : nausées, vomissements, dou- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
leurs épigastriques et diarrhées • Prudence chez les patients pénicillino-sensibles.
Conduite à tenir : traitement en milieu spé-
• L’administration au cours du repas diminue
cialisé
les nausées sans modifier l’absorption.
14. CONSERVATION • Surveiller la fonction rénale en cours de traite-
Suspension buvable :après reconstitution, ment, en cas d’association avec des antibioti-
pendant 14 jours conserver au réfrigérateur ques potentiellement néphrotoxiques (amino-
(entre + 2 °C et + 8 °C) . sides en particulier) ou à des diurétiques type
furosémide ou acide éthacrynique.
15. SPÉCIALITÉS : Alfatil® ; Cefaclor® ; Haxifal®
-------- • Poudre pour suspension buvable : tenir
compte de la teneur du sodium de ce produit
CEFADROXIL en cas de régime hyposodé strict.

1. DCI : céfadroxil • Possibilité de positivation du test de Coombs.


• Possibilité de réaction faussement positive
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique anti-
lors de la recherche de glucose dans les uri-
bactérien de la famille des céphalosporines
nes avec des substances réductrices.
de première génération.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Spectre Grossesse : peut être prescrit pendant la
- Aérobies à Gram + : Corynebacterium diphte- grossesse si besoin.
riae, Propionibacterium acnes, staphylocoques
méti-S, streptocoques, S. pneumoniae; Allaitement : l’allaitement est possible. Tou-
- Aérobies à Gram – : B. catarrhalis, E. coli, kleb- tefois, interrompre l’allaitement (ou le mé-
siella, N. gonorrhoeae, pasteurella ; dicament) en cas de survenue de diarrhée,
- Anaérobies : fusobacterium, prevotella. de candidose, ou d’éruption cutanée chez le
• Pharmacocinétique : très bonne absorption nourrisson.
digestive (80 à 90 %) , non modifiée par les
aliments, faible liaison aux protéines plasma- 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
tiques 15 à 20 %, demi-vie : 1,6 à 2 h, élimi- Comprimé dispersible à 1 g (blanc crème)
nation essentiellement urinaire. Gélule à 500 mg (bleu clair et bleu foncé).
Poudre pour suspension buvable à 500 mg/5
4. INDICATIONS : ml, 250 mg/5 ml et 125 mg/5 ml.
• Infections ORL : angines, sinusites, otites ;
• Infections respiratoires basses : 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
- Surinfections bronchiques aiguës ;
- Exacerbations des bronchites chroniques ; Sujet aux fonctions rénales normales :
- Pneumopathies communautaires ; • Adulte : 2 X 2 g / j

98
• Enfant (de plus de 6 ans pour la forme gé- 5. CONTRE-INDICATIONS : Allergie aux antibio-
lule): 50 mg/kg/j en au moins 2 prises, sans tiques du groupe des céphalosporines.
dépasser la posologie adulte.
La durée de traitement est de 7 à 10 j, peut 6. EFFETS INDESIRABLES
aller jusqu’à 14 jours pour les pneumopa- • Néphrotoxicité, phlébite après injection in-
thies. Il faut 10 jours minimum pour toute traveineuse, douleurs au point d’injection
infection à streptocoque ß-hémolytique. intramusculaire avec induration possible,
éosinophilie, leucopénie, thrombopénie ré-
12. SURDOSAGE / INTOXICATION versible) manifestation allergique et hépa-
Aucun surdosage n’a été rapporté à ce jour. tiques.
13. CONSERVATION
Gélule : T° < 25 °C. Conserver les plaquettes 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
thermoformées dans l’emballage extérieur. • Positivation du test de Coombs en cours de
Poudre pour suspension buvable : après ou- traitement par des céphalosporines.
verture du flacon : durée de conservation de • Réaction faussement positive lors de la re-
7 jours. cherche de glucose dans les urines avec des
substances réductrices.
14. SPECIALITES : Oracéfal® Céfadroxil
-------- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Arrêt du traitement devant toute manifesta-
tion allergique.
CEFAZOLINE • Prudente chez les patients pénicillino-sensibles.
Penser à une colite pseudomembraneuses de-
1. DCI : Céfazoline vant la survenue de diarrhées persistantes.

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : bêtalactamines, Pour les formes IM renfermant de la lidocaï-


du groupe des céphalosporines de 1ère géné- ne, ne pas injecter par voie IV.
ration. • Surveiller la fonction rénale en cours de trai-
tement en cas d’association avec des anti-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES: biotiques potentiellement néphrotoxiques
• Spectre : (aminosides en particulier) ou à des diuréti-
ques type furosémide ou acide étacrynique.
- Aérobies à Gram + : staphylococcus meti-S,
S. pneumoniae. • En cas d’insuffisance rénale, adapter la poso-
- Aérobies à Gram - : B.catarrhalis, C. koseri, logie en fonction de la clairance de la créati-
E. coli, H. influenzae, klebsiella, N. gonor- nine ou de la créatininémie.
rhoeae, P. mirabilis.
- Anaérobies : Clostridium perfringens, fuso- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administrer
bacterium. au besoin

• Pharmacocinétique : Pas de métabolisation, 10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : Lyo-


T1/2 : 100 minutes, forte fixation aux pro- philisat et solution pour préparation injec-
téines plasmatiques, taux thérapeutiques table IM et IV à 1 g.
atteints dans le liquide pleural, le liquide
articulaire et le liquide ascitique, traverse la
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
barrière placentaire et faible passage dans
le lait maternel. Diffusion dans le LCR faible;
Elimination essentiellement urinaire. Patient Posologie
Adulte Posologie usuelle : 0,50
g à 1 g toutes les 8 à 12
4. INDICATIONS
heures
• Infections broncho-pulmonaires, ORL et sto-
Prophylaxie : 2 g IV à l’in-
matologiques, septicémiques, endocarditi- duction anesthésique ;
ques, génitales et urinaires, cutanées, séreu- pouis réinjection de 1 g
ses, osseuses et articulaires. toutes les 4 heures durant
l’intervention.
• Prophylaxie des infections postopératoires
Enfants et nourrisson 25 à 50 mg/kg/24h.
en : neurochirurgie, chirurgie cardiaque, > 1 mois (IV) ou > 30
thoracique non cardiaque, vasculaire, gas- mois (IM)
troduodénale, biliaire, orthopédique, de la
tête et du cou ; césarienne hystérectomie
par voie abdominale et vaginale. Insuffisants rénaux

99
Clairance Dose de Dose d’entretien
• Pharmacocinétique : résorption rapide et
de la charge complète après administration IM, peu mé-
Infection sé- Infection légère tabolisé, élimination rénale exclusivement
créatine
vère par filtration glomérulaire.
50 à 20 500 mg 250 mg / 125 à 250
ml/min 6 h ou 500 mg/12h 4. INDICATIONS :
mg/12 h • Chez l’adulte :
20 à 10 500 mg 250 mg/12 125 à 250
Septicémies et bactériémies, infections res-
ml/min h mg/24 h piratoires basses communautaires et pneu-
ou 500 monies sévères, infections urinaires compli-
mg/24 h quées et non compliquées, épisodes fébriles
chez les patients neutropéniques, infections
10 à 5 ml/ 500 mg 250 mg/24- 75 à 125 mg/24 biliaires.
min 36h ou 500 h • Chez le nourrisson de plus de 2 mois et l’en-
mg/48-72 g
fant : épisodes fébriles au cours des neutro-
< 5 ml/ 500 mg 500 mg 50 à 75 mg/72 h pénies lorsque la durée prévisible de neutro-
min IV toutes les pénie est courte.
75 h
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Allergie aux antibiotiques du groupe des
12. SURDOSAGE / INTOXICATION
céphalosporines
Symptômes : douleurs, inflammation et
• Larginine.
phlébite au point d’injection, vertiges, pa-
resthésies et céphalées, encéphalopathies
6. EFFETS INDESIRABLES :
métaboliques (troubles de la conscience,
• Rash, diarrhée, prurit, urticaire et fièvre,
mouvements anormaux, crises convulsives) nausées, vomissements, candidoses bucca-
peuvent survenir, en particulier chez l’insuf- les, phlébite et thrombophlébite, douleur et
fisant rénal. inflammation au point d’injection IM ou IV,
Conduite à tenir : arrêt du médicament et hyperéosinophilie, neutropénie, thrombo-
pénie, élévation du temps de prothrombine
traitement par anticonvulsivant en cas de
et du temps de céphaline activée, élévation
survenue de crises convulsives. Chez l’insuf-
modérée et transitoire des transaminases,
fisant rénal, hémodialyse et hémoperfusion. céphalées, paresthésies, encéphalopa-
thies réversibles, insuffisance rénale aiguë,
13. CONSERVATION : Conditions générales de convulsions, colite pseudomembraneuse,
conservation des médicaments. agranulocytose.

14. SPECIALITES : Cefacidal®, Cefazoline® 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Anti-


coagulants oraux : risque d’augmentation de
--------
leur activité.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


CEFEPIME • Arrêter le traitement en cas de survenue de
toute manifestation allergique.
• Prudence chez les patients pénicillino-sensibles.
1. DCI : céfépime
• Adapter la posologie en cas d’insuffisance
rénale pour des clairances de créatinine in-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique de férieures ou égales à 50 ml/min.
la famille des bêtalactamines du groupe des • Surveiller la fonction rénale en cas d’associa-
céphalosporines de troisième génération. tion avec des antibiotiques potentiellement
néphrotoxiques (aminosides en particulier)
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES ou avec des diurétiques puissants.
• Pharmacodynamie : Antibactériens à usage • Utiliser les méthodes de dosage utilisant la
systémique glucose-oxydase lors de la recherche d’une
glycosurie pour éviter une réaction fausse-
• Spectre: ment positive.
- Aérobies à Gram + : staphylococcus méti-S,
streptococcus, Streptococcus pneumoniae 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
- Aérobies à Gram – : Acinetobacter bau- Grossesse : l’utilisation peut être envisagée
mannii, B. catarrhalis, Citrobacter freundii, au cours de la grossesse si besoin.
Citrobacter koseri, enterobacter, E. coli, H.
influenzae, klebsiella, Morganella morganii, Allaitement : possible en cas de prise de cet
Neisseria, P. mirabilis, P. vulgaris, providen- antibiotique. Toutefois, interrompre l’allaite-
cia, salmonella, serratia, shigella. ment (ou le médicament) en cas de surve-
- Anaérobies : C. perfringens, fusobacterium, nue de diarrhée, de candidose ou d’éruption
peptostreptococcus, prevotella. cutanée chez le nourrisson.

100
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES norrhoeae, pasteurella, P. mirabilis, P. vulga-
Ne pas mélanger, dans le même récipient, ris, providencia ;
avec d’autres médicaments. - Anaérobies : fusobacterium, prevotella.

11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION • Pharmacocinétique : biodisponibilité (envi-


Poudre pour usage parentéral à 500 mg, 1 g ron 50 % à la dose de 200 mg , non modifiée
ou 2 g. par la prise de repas) , -élimination rénale et
biliaire , -demi-vie 3 à 4 h, -liaison aux protéi-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION nes sériques 70 %
• Adulte :
4. INDICATIONS :
• Infections bronchiques et pulmonaires ;
Type d’infections D o s e Fréquence
unitaire / • Otites moyennes aiguës, notamment récidi-
voie vantes ;
• Pyélonéphrites aiguës en relais d’une anti-
Infections respi- 1g IV ou 2 fois par jour biothérapie parentérale d’au moins 4 jours ;
ratoires commu- IM • Infections urinaires basses chez l’enfant de
nautaires plus de 3 ans et en dehors des états infec-
Pyélonéphrites
non compliqués
tieux sévères.

Infections sévè- 2 g IV 2 fois par jour 5. CONTRE-INDICATIONS : Allergie connue aux


res (septicémies/ antibiotiques du groupe des céphalospori-
bactériémies,
nes
Pneumonies, in-
fections urinaires
compliquées, in-
6. EFFETS INDESIRABLES :
fections biliaires). • Diarrhées, nausées, vomissements, dys-
pepsie, douleurs abdominales, céphalées,
Episode fébrile 2 g IV 2 à 3 fois par jour vertiges, manifestations hépatobiliaires,
chez les patients
manifestations rénales , manifestations hé-
neutropéniques
matologiques , manifestations allergiques :
Infections sévères 2 g IV 3 fois par jour éruption cutanée transitoire, fièvre, prurit,
à pseudomonas colites pseudomembraneuses.

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• Nourrisson de plus de 2 mois et enfant : 50 L’association de 1 g de probénécide au cé-
mg/kg IV, 3 fois par jour. fixime entraîne une diminution de 25 % de la
clairance totale du produit.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Traitement : Hémodialyse, ou dialyse périto- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
néale. • Prudence chez les patients pénicillino sen-
sibles, une surveillance médicale stricte est
14. CONSERVATION : T°< 30 °C et à l’abri de la nécessaire dès la première administration.
lumière. Après reconstitution, la solution se • Présence du médecin indispensable avant
la 1ère administration en cas de doute d’an-
conserve 7 jours à une T° comprise entre + 2
técédents d’allergie afin de traiter l’accident
°C et + 8 °C (au réfrigérateur).
anaphylactique possible ;
• La survenue d’une colite pseudomembra-
15. SPECIALITES : Axépim®, Maxipime ® neuse impose l’arrêt immédiat du traitement
et la mise en route d’une antibiothérapie
--------
spécifique appropriée (vancomycine);
• Ne pas utiliser chez l’enfant de moins de 6
CEFIXIME mois.

1. DCI : céfixime 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


Grossesse : l’utilisation peut être envisagée
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique de la si besoin.
famille des bêtalactamines, du groupe des Allaitement : est possible en cas de prise de
céphalosporines de 3e génération cet antibiotique ; toutefois, interrompre l’al-
laitement (ou le médicament) en cas de sur-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES venue de diarrhée, de candidose ou d’érup-
• Pharmacodynamie : inhibe la synthèse de la tion cutanée chez le nourrisson.
paroi bactérienne
• Spectre : 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
- Aérobies Gram + : streptococcus, S. pneumo- poudre pour suspension buvable nourrisson
niae ; 40 mg/5 ml ,poudre pour suspension bu-
- Aérobies Gram – : B. catarrhalis, Citrobacter vable enfant 100 mg/5 ml, comprimé pelli-
koseri, E. coli, H. influenzae, klebsiella, N. go- culé 200 mg.

101
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
Adulte et enfant de plus de 12 ans : 2 x 200 Alcool : effet antabuse
mg/j : Dans les urétrites gonococciques, une
prise unique de deux comprimés à 200 mg. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Prudence en cas de : allergie à la pénicilline,
Insuffisant rénal : pour les Cl cr < 20ml/min, insuffisance rénale,insuffisance hépatocellu-
y compris chez les patients hémodialysés, la laire sévère.
posologie de céfixime ne devra pas dépasser • Surveiller le taux de prothrombine notam-
200 mg/j, en une administration. ment en cas de troubles de l’absorption in-
Insuffisant hépatique et sujet âgé dont la testinale, d’alimentation parentérale, d’asso-
fonction rénale est normale : il n’est pas né- ciation aux antivitamines K
cessaire de modifier la posologie. • Eviter la prise de boissons alcoolisées dans
les 2 à 3 jours qui suivent l’administration.
12. SURDOSAGE / INTOXICATION : • Ne pas dépasser une posologie de 2g/j sans
En cas d’ingestion de quantités importantes, surveillance des taux plasmatiques si une
initier un traitement symptomatique notam- insuffisance hépatique est associée à une in-
ment un lavage gastrique. suffisance rénale.

13. CONSERVATION : T°< 25 °C, après reconstitu- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


tion de la suspension conservation pendant Grossesse : utilisation contre-indiquée
10 jours. Allaitement : utilisation déconseillée.

14. SPECIALITES : Oroken® 10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : solu-


tion injectable (IM,IV) 1000 mg
--------
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
CEFOPERAZONE Chez l’adulte: 2 à 4 g/j en 2 injections par
voie IM ou IV.
Dans les infections graves, la posologie peut
1. DCI : Cefoperazone être augmentée jusqu’à 16 g par jour.
Chez l’enfant: 50 à 200 mg/kg/j, en 2 à 4 fois.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique anti-
bactérien de la famille des céphalosporines 12. CONSERVATION : conditions générales de
de 3ème génération. conservation des médicaments.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 13. SPECIALITES


• Pharmacodynamie : présente une résistance Cefazone®
aux bêta-lactamases Cefobine®
• Spectre :E. coli, salmonella, shigella, P. mira- Cefobis®
bilis, P. vulgaris, providencia, Citrobacter di- Cefogram®
versus, Klebsiella oxytoca, streptocoques, S.
pneumoniae pénicilline-sensible, H. influen- --------
zae, neisseria, B. catarrhalis, peptostrepto-
coccus, C. perfringens.
• Pharmacocinétique : taux plasmatiques très CEFOTAXIME
élevés après administration par voie IM ou
IV ; forte liaison aux protéines plasmatiques:
90% ; franchit la Barrière hémato encépha-
lique en cas d’inflammation des méninges ; 1. DCI : céfotaxime
faible passage dans le lait. Demi-vie d’élimi-
nation : 2 h ; élimination fécale principale- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibactérien de
ment. la famille des Céphalosporine de 3ème géné-
ration
4. INDICATIONS : Infection à germes sensibles
(sauf les méningites). 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Pharmacodynamique : - effet bactéricide
5. CONTRE-INDICATIONS : Allergie aux cépha-
par inhibition de la synthèse de la membrane
losporines
bactérienne
6. EFFETS INDESIRABLES : • Spectre
Effet antabuse, neutropénie, allongement du - Aérobies Gram + : Corynebacterium diphte-
temps de saignement, fièvre, thrombophlé- riae, staphylococcus méti-S, streptococcus,
bite locale (au point d’injection), douleur au S. pneumoniae,
point d’injection, toxicité cutaneomuqueuse, - Aérobies Gram – : Borrelia burgdorferi, B.
éruption cutanée, urticaire, éosinophilie, at- catarrhalis, Citrobacter freundii Citrobacter
teinte digestive, diarrhée. koseri, enterobacter, E. coli, H. influenzae,

102
klebsiella, Morganella morganii, Neisseria , • Réduire de moitié la dose si Cl cr inférieure à
Pasteurella multocida, P. mirabilis, P. vulgaris, 5 ml/min.
providencia, salmonella, serratia, shigella, • Surveiller la fonction rénale au cours du trai-
yersinia ; tement en cas d’association du céfotaxime
• Anaérobies : C. perfringens, fusobacterium, avec des antibiotiques potentiellement
peptostreptococcus, prevotella. néphrotoxiques (aminosides en particulier)
ou des diurétiques type furosémide ou acide
• Pharmacocinétique : Bonne diffusion dans le étacrynique.
liquide d’ascite non infecté, le mucus bron- • Sujet sous régime hyposodé ou désodé : Te-
chique, les crachats, le liquide pleural, le nir compte de la teneur de ce médicament
liquide d’otite, le LCR et l’humeur aqueuse, en sodium.
l’os et la prostate. Passage transplacentaire • Positivation du test de Coombs et de la gly-
et dans le lait maternel. Liaison aux pro- cosurie si utilisation des méthodes réduc-
téines plasmatiques 20 à 40 %. Elimination trices.
est principalement urinaire mais aussi bi- • Chez l’enfant utiliser de préférence la voie IV.
liaire. Demi-vie d’élimination : 40 minutes en • Utiliser la préparation extemporanément.
IV et 80 minutes en IM chez l’adulte, 1 heure
environ chez l’enfant IM ou IV. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
L’utilisation du céfotaxime peut être envisa-
4. INDICATIONS gée au cours de la grossesse si besoin. L’al-
• Infections sévères à germes sensibles, en laitement est possible en cas de prise de cet
particulier les septicémies, les endocardites antibiotique. Toutefois, il faut interrompre
et les méningites à l’exclusion de celles à L. le médicament ou (l’allaitement) en cas
monocytogenes ; de survenue de diarrhée, de candidose ou
• Prophylaxie au cours des résections endos- d’éruption cutanée chez le nourrisson.
copiques de prostate.

5. CONTRE-INDICATIONS 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES


• Hypersensibilité aux céphalosporines et aux Ne jamais mélanger céfotaxime avec un
bêtalactamines; autre antibiotique dans la même seringue ou
• Allergie à la lidocaïne ou aux autres anesthé- la même perfusion.
siques locaux de type amide;
• Porphyries; 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
• Bloc auriculoventriculaire non appareillé; Poudre pour solution injectable IM/IV à 0,5 ;
• Choc cardiogénique; 1 et 2 g.
• Enfant de moins de 30 mois.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
6. EFFETS INDESIRABLES
• Diarrhée, entérocolite pseudomembraneuse, 1. Sujets aux fonctions rénales normales :
augmentation des transaminases et des phos- a) Adultes :
phatases alcalines, encéphalopathie métabo- - 3 g/jour en moyenne, jusqu’à 12 g selon la
lique, altération de la conscience, mouve- sévérité de l’infection.
ments anormaux, crises convulsives (surtout - Dans les infections urinaires : 2 g/j
en cas d’insuffisance rénale), éosinophilie, - Prophylaxie au cours des résections endos-
neutropénie, thrombopénie, phlébite (voie copiques de prostate : 1 g IV à l’induction
IV), douleur au point d’injection (voie IM), anesthésique.
érythème polymorphe, syndrome de Stevens- - Méningites (IV seulement): Aller jusqu’à 12
Johnson, syndrome de Lyell, rares cas d’œdè- gr/ 24 heures.
me de Quincke, de bronchospasme, de choc
anaphylactique et de néphrite interstitielle. b) Enfants, nourrissons et nouveau-nés à terme :
50 mg/kg/j en moyenne, à répartir en 3 in-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES jections, par voie IV, posologie pouvant être
Augmentation de l’activité des anticoagu- portée à 200 mg/kg/j selon la sévérité de
lants oraux. l’infection.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE c) Prématurés :


• Arrêter le traitement en cas de manifestation 50 mg/kg/j, en 2 injections IV, cette posolo-
allergique. gie pouvant être portée à 100 mg/kg/j dans
• Prudence chez les individus penicillinosen- les cas d’infections sévères.
sibles
• La colite pseudomembraneuse impose l’ar- 2. Sujets insuffisants rénaux:
rêt du traitement et la mise en route d’une Diminuer la dose de moitié pour une clai-
antibiothérapie spécifique appropriée (van- rance de la créatinine < 5 ml/min.
comycine). Eviter l’administration de pro- Chez les malades adultes sous hémodialyse,
duits favorisant la stase fécale . une injection intraveineuse de 1 g, effectuée

103
à la fin de chaque séance de dialyse et répé- locytose, anaphylaxie (bronchospasme et/
tée toutes les 24 heures, apparaît suffisante ou hypotension), diarrhées, nausées, vomis-
pour traiter efficacement la plupart des in- sements, douleurs abdominales et colites,
fections. augmentations d’une ou plusieurs enzymes
N.B : La perfusion dure de 20 à 60 minutes. hépatiques, ALAT, ASAT, GGT, phosphatase
alcaline et de la LDH, ictère, phlébites su-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION perficielles ou thrombophlébites (en IV),
En cas de surdosage, encéphalopathie mé- éruption maculopapuleuse ou urticarienne,
tabolique réversible. Traitement en milieu prurit, œdème de Quincke, érythème poly-
spécialisé. morphe, syndrome de Stevens-Johnson et
syndrome de Lyell, altérations de la fonction
14. CONSERVATION rénale, douleur et/ou inflammation (en IM),
Conserver le conditionnement primaire dans fièvre, augmentations de l’urée plasmatique
l’emballage extérieur afin de protéger ce mé- et/ou de la créatininémie.
dicament contre la lumière, T° < 25 à 30°C.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
15. SPECIALITES : Claforan® , Cefotaxime • Antagonisme avec le chloramphénicol ob-
servé in vitro.
-------- • Augmentation de l’activité des anticoagu-
lants oraux.
• Positivation du test de Coombs (interférence
CEFTAZIDIME avec les tests de compatibilités sanguines).
• Glycosurie : réaction faussement positive
1. DCI : Ceftazidime avec les méthodes réductrices.

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique anti- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


bactérien de la famille des bêta-lactamines • Arrêt du traitement en cas de survenue de
du groupe des céphalosporines de 3e géné- toute manifestation allergique.
ration. • Prudence chez les patients pénicillinosensi-
bles.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • Possible sélection des germes résistants(P.
• Spectre : aeruginosa, certaines entérobactéries, tel
- Aérobies Gram + : streptococcus, Streptococ- Enterobacter cloacae).
• Adapter posologique en cas d’insuffisance
cus pneumoniae),
rénale.
- Aérobies à Gram – : Citrobacter freundii, • Surveiller la fonction rénale en cas d’associa-
Citrobacter koseri, enterobacter, E. coli, H. tion avec des antibiotiques potentiellement
influenzae, klebsiella , Morganella morganii, néphrotoxiques ou avec des diurétiques
Neisseria, P. mirabilis, . vulgaris, providencia, forts comme le furosémide.
P. aeruginosa , salmonella, serratia, shigella, • Tenir compte de la teneur en sodium en cas
yersinia de régime hyposodé strict.
- Anaérobies Clostridium perfringens, peptos- • La posologie peut être augmentée selon le
treptococcus. germe en cause, selon le site de l’infection
ou selon le terrain.
• Pharmacocinétique : demi-vie d’élimination:
1,8 h ; n’est pas métabolisée ; élimination 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
entièrement urinaire sous forme active ; pas-
Grossesse : administrer en cas de besoin.
sage transplacentaire, dans le LCR et le lait
Allaitement : peut être prescrit. Interrompre
maternel
l’allaitement (ou le traitement) en cas de sur-
4. INDICATIONS : infections sévères à germes venue de diarrhée, de candidose ou d’érup-
sensibles y compris les méningites, notam- tion cutanée chez le nourrisson.
ment à pseudomonas, mais à l’exclusion de
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
celles à L. monocytogenes.
En administration discontinue : le mélange à
5. CONTRE-INDICATIONS : allergie aux antibio- une solution bicarbonatée n’est pas recom-
tiques du groupe des bêtalactamines mandé (diminution d’activité). La ceftazidime
et la vancomycine, de même que la ceftazi-
6. EFFETS INDESIRABLES dime et les aminosides, ne doivent pas être
• Céphalées et sensations vertigineuses, trem- mélangés dans la même seringue ou dans la
blements, myoclonies, crises convulsives, même poche à perfusion.
encéphalopathie, coma, candidose vaginale En administration continue : instabilité intra-
et orale ; tubulaire de la ceftazidime en présence d’aci-
• hyperéosinophilie, thrombocytose, leuco- clovir et ganciclovir. Tout médicament dont
pénie, neutropénie, thrombocytopénie, la solution à perfuser présente un pH > 9 est
lymphocytose, anémie hémolytique, agranu- susceptible d’altérer la ceftazidime.

104
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS : 14. CONSERVATION
poudre pour solution injectable IM/IV 250 Solution injectable IM ,IV : T°< 25 °C et à
mg, 500 mg, 1g ; poudre pour solution injec- l’abri de la lumière , la solution reconstituée
table IV 2g ; poudre pour solution injectable peut être conservée 24 heures à T°< 25 °C.
pour perfusion IV 1g et 2g.
Perfusion : avant reconstitution : T°< 30 °C et
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION à l’abri de la lumière ; après reconstitution :
Sujet à fonction rénale normale : la solution peut être conservée 24 heures à
• Adulte : 3 g/j (1 g toutes les 8 h) en adminis- T°< 25 °C et 7 jours à T° + 4 °C - + 8 °C
tration discontinue, 2 g ×3/j en IV au cours
des méningites à bactéries Gram. En admi- 15. SPECIALITES : Fortum®, Fortumset®
nistration continue : 4 à 6 g/24 h, précédée -------
d’une dose de charge de 2 g.
• Enfant et nourrisson : 50 mg/kg/j en admi-
nistration discontinue. CEFTRIAXONE
• Nouveau-né : 25 à 50 mg/kg/j en administra-
tion discontinue, 100 à 200 mg/kg/j dans les
1. DCI : Ceftriaxone
méningites, dans les infections respiratoires
à pseudomonas des sujets atteints de muco- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotiques anti-
viscidose et dans les aplasies médullaires bactériens de la famille des bêtalactamines,
• En administration continue, chez des enfants du groupe des céphalosporines de 3e géné-
neutropéniques ou mucoviscidosiques, la ration.
posologie sera portée de 100 à 200 mg/kg/j
après une dose de charge en bolus IV de 60 à 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
100 mg/kg sans dépasser 2 g. Pharmacodynamie :
Sujet insuffisant rénal adulte : Céphalosporine semi-synthétique à très large
spectre et résistante aux bêtalactamases.

Clairance de Administration A d m i n i s t ra t i o n • Spectre :


la créatinine discontinue continue • Aérobies à Gram + : staphylococcus méti-S,
(ml/min) S., S. pneumoniae ;
50 à 30 1 à 2 g/24 heu- dose de charge : 2 • Aérobies à Gram – : Borrelia burgdorferi,
res g puis 1 à 3 g/24 Branhamella catarrhalis, Citrobacter freun-
heures
dii, Citrobacter koseri, enterobacter, E. coli,
30 à 15 1 g/24 heures dose de charge 2 g H. influenzae, Klebsiella, Morganella mor-
puis 1 g/24 heures ganii, Neisseria , P. mirabilis, P. multocida, P.
15 à 5 < 5 1 g/36 heu- - vulgaris, providencia, salmonella, serratia,
hémodia- res 0,5 g/48 shigella, yersinia),
lyse heures 1 g à la • Anaérobies : C. perfringens, fusobacterium,
fin de chaque peptostreptococcus, prevotella
séance
• Pharmacocinétique : les voies IV, IM et SC
sont bioéquivalentes, biodisponibilité ab-
• Voie IM ou IV (flacons à 250 mg, 500 mg, 1 solue voisine de 100 %, demi-vie d’élimi-
g) : diluer avec de l’eau : 1 ml par flacon de nation 8 h chez l’adulte, moins de 8 j chez
250 mg ; 2 ml par flacon de 500 mg ; 3 ml par les nouveau-nés, forte liaison aux protéines
flacon de 1 g. plasmatiques 80 à 95 %, s’accumule dans le
lait maternel, très faiblement métabolisée ;
• Injection IV (flacon à 2 g) : 10 ml pour 2 g de élimination urinaire et biliaire.
ceftazidime.
• Perfusion IV : 25 ml pour 1 g de ceftazidime ; 4. INDICATIONS
50 ml pour 2 g • Infections sévères, en particulier les septi-
cémies, les endocardites et les méningites à
• Perfusion IV : 50 ml pour 1 g de ceftazidime l’exclusion de celles à L. monocytogenes.
(une poche de 50 ml est recommandée afin • Maladie de Lyme disséminée.
de permettre le dégagement gazeux) ; 100 • Prophylaxie des infections postopératoires
ml pour 2 g de ceftazidime (une poche de pour les résections transurétrales de prostate.
100 ml est recommandée afin de permettre • Poursuite de traitements débutés à l’hôpital;
le dégagement gazeux). • Infections respiratoires basses, dans les
formes sévères, en particulier chez les sujets
13. SURDOSAGE / INTOXICATION à risques (sujet âgé, alcoolique, immunodé-
En cas de surdosage, hémodialyse ou dialyse primé, tabagique et insuffisant respiratoire) ;
péritonéale. • Infections urinaires sévères ;

105
• Antibiothérapie d’urgence avant hospitalisa- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
tion en cas de suspicion clinique de Purpura Grossesse : l’utilisation peut être envisagée
fulminants. au cours de la grossesse si besoin.
Allaitement :possible si le traitement est
5. CONTRE-INDICATIONS : de courte durée (7 jours). Utilisation décon-
• Allergie aux antibiotiques du groupe des seillée en cas de traitement prolongé.
céphalosporines.
• Prématuré jusqu’à l’âge corrigé de 41 Semaines. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
• Chez le nouveau-né à terme jusqu’à 28 jours Ne doit pas être mélangée à des solutions
de vie, en cas d’hyperbilirubinémie et d’ap- contenant du calcium.
ports calciques. Dans la mesure où on ne peut éliminer un ris-
que d’incompatibilité physique ou chimique
6. EFFETS INDESIRABLES : avec d’autres médicaments que le calcium, la
• Stomatite, diarrhée, nausée, vomissement, ceftriaxone doit être administrée seule.
boue biliaire, éosinophilie, leucopénie, neu-
tropénie, thrombopénie, anomalie du bilan 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
hépatique, réaction allergique cutanée, ur- • Poudre et solvant pour solution injectable IV,
ticaire, érythème polymorphe, syndrome de SC, IM à 1 g/10 ml ; 500 mg/5 ml ; 250 mg/5
Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, fièvre, ml : Flacon de poudre + ampoule de solvant.
réaction anaphylactique, insuffisance rénale, • Poudre et solvant pour solution pour perfu-
encéphalopathie, insuffisance rénale, dou- sion et voie SC à 2 g/40 ml : 1 flacon de pou-
leur, phlébite et nécrose au point d’injection, dre + 1 flacon de solvant (40 ml) + 1 canule
entérocolite pseudomembraneuse, lithiase de transvasement,
biliaire, hémolyse aiguë, oligurie, augmenta-
tion de la créatinémie, très rares cas d’ano- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
malie de coagulation, de pancréatite. • Adulte : 1 g/j en une seule injection, pouvant
être porté à 2 g/j en 1 seule injection, selon
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : la sévérité de l’infection et le poids du pa-
• Anticoagulants oraux : Augmentation de tient.
l’effet de l’anticoagulant oral et du risque hé- • Maladie de Lyme : 2 g/j en une injection pen-
morragique. dant 14 j ou 21 j dans les formes sévères ou
• Amsacrine, la vancomycine, le fluconazole et tardives.
les aminosides : incompatibilité.
• Suspicion clinique de Purpura fulminans :
1ère dose à administrer par voie IM 1 à 2 g.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Arrêter le traitement en cas de survenue de • Méningites : 4 g/J en 1 ou 2 injections IV de
toute manifestation allergique. 60 min. Dans la méningite à pneumocoque
• Prudence chez les patients pénicillino-sensi- dans les 36 à 48 heures : 4 g/J en 1 ou 2 in-
bles. jections IV de 60 min suivi de 15 mg/kg de
• Adapter la posologie en cas d’insuffisance ré- vancomycine en perfusion veineuse de 60
nale sévère ou d’insuffisances associées ré- minutes (soit 60 mg/kg/j) en cas de signes de
nale et hépatique, en fonction de la clairance gravité ou en présence de facteurs de risque
de la créatinine. de pneumocoque de sensibilité diminuée à
• Surveiller la fonction rénale en cas d’associa- la pénicilline. Ce schéma sera poursuivi au-
tion avec des antibiotiques potentiellement delà des 36 à 48 h selon la CMI de la souche
néphrotoxiques (aminosides en particulier) isolée de pneumocoque.
ou avec des diurétiques puissants. • Prophylaxie des infections postopératoires
• Utiliser les méthodes de dosage utilisant la en chirurgie (ceftriaxone 1 g/3,5 ml) : pen-
glucose-oxydase lors de la recherche d’une dant 24 h parfois, mais jamais plus de 48
glycosurie pour éviter une réaction fausse- heures.
ment positive. Injection IM de 1 g en dose unique à l’induc-
• Pratiquer une échographie à la recherche tion anesthésique.
de boue biliaire ou de lithiase rénale en cas
de douleur de l’hypochondre droit et/ou de • Enfant et nourrisson :
douleur abdominale et interrompre le traite- 50 mg/kg/j en une seule injection. Ne pas
ment. dépasser la dose adulte.
• Apprécier la balance bénéfice/risque avant • Maladie de Lyme : 50 à 100 mg/kg/j en
l’utilisation chez des sujets ayant des anté- une injection pendant 14 j ou, 21 j dans les
cédents de lithiase rénale ou présentant une formes sévères ou tardives.
hypercalciurie. • Otites moyennes aiguës :
• Contrôler régulièrement la formule sanguine - En cas d’échec thérapeutique : 50 mg/kg/j
en cas de traitement prolongé. pendant trois jours ;
• Tenir compte de la teneur en sodium en cas - En alternative aux traitements oraux : 50
de régime hyposodé strict. mg/kg en une injection unique.

106
• Suspicion clinique de Purpura fulminans : - Après administration orale, biodisponibilité :
1ère dose à administrer par voie IM : 50 à 30 à 40% chez le sujet à jeun (augmentée par
100 mg/kg, sans dépasser 1 g. la prise d’aliments 50 à 60 % pour la forme
• Méningites : 70 à 100 mg/kg/j en 1 ou 2 in- comprimé) ; elle est inférieure de 20 à 25 %
jections IV de 60 minutes. à celle de la forme comprimé pour la forme
Chez le tout jeune nourrisson âgé de 3 à 12 granulé. Pic de concentration atteint en 1 à 6
mois, une injection toutes les 12 h. heures à jeun et en 2 à 3 après un repas.
- Bonne diffusion dans l’appareil respiratoire,
Dans la méningite à pneumocoque dans les la sphère ORL, la peau , le secteur interstitiel,
36 à 48 h : 70 à 100 mg/kg/j en 1 ou 2 in-
la bile et la vésicule biliaire, le tissu osseux
jections IV de 60 min, suivi de 15 mg/kg de
et articulaire, le tissu utérin et prostatique,
vancomycine en perfusion de 60 min (soit
60 mg/kg/j) en cas de signes de gravité ou le tissu rénal, le tissu cardiaque et l’humeur
en présence de facteurs de risque de pneu- aqueuse.
mocoque de sensibilité diminuée à la pénicil- Traverse facilement la barrière placentaire,
line. Poursuivre ce schéma posologique au- passage dans le lait maternel extrêmement
delà des 36 à 48 h selon la CMI de la souche faible.
isolée de pneumocoque.
Ne traverse pas la barrière hématoméningée,
• Insuffisant rénal adulte : si clairance de la sauf en cas d’inflammation des méninges.
créatinine ≤ 5ml/min, une injection toutes
les 48 h. N’est pas métabolisée, élimination rénale.
Demi-vie : 1 à 2 heures.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : Traitement
symptomatique. 4. INDICATIONS :
Poudres pour solution pour perfusion IV à
14. CONSERVATION : T° < 30 °C, conserver le 1,5 g et pour solution injectable IM, IV à 750
flacon dans l’emballage extérieur d’origine, à mg, 250 mg :
l’abri de la lumière. Après reconstitution, la • Infections dues aux germes sensibles sauf les
solution peut être conservée pendant 6 heu- méningites ;
res à T° < 25 °C. • Prophylaxie des infections postopératoires
en chirurgie cardiaque, thoracique et vascu-
15. SPECIALITES : Ceftriaxone®, Triacefan®,
laire, urologique et orthopédique.
Rocéphine®
Poudre et solvant pour suspension injectable
-------- IM à 750 mg :
• Suppurations bronchiques aiguës des sujets
à risque (alcooliques, tabagiques, sujets de
CEFUROXIME plus de 65 ans...),
• Exacerbations des bronchopneumopathies
chroniques obstructives, en particulier lors
1. DCI : cefuroxime de poussées itératives ou chez les sujets à
risque,
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique anti- • Pneumopathies bactériennes, en particulier
bactérien de la famille des bêta-lactamines
chez les sujets à risque.
du groupe des céphalosporines de 2e géné-
ration.
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Hypersensibilité aux céphalosporines
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Hypersensibilité aux bêtalactamines
• Spectre :
- Aérobies à Gram + : Nocardia asteroides, sta- 6. EFFETS INDESIRABLES :
phylococcus méti-S, streptococcus, Strepto- • Eruptions maculopapuleuses, urticaire,
coccus pneumoniae. prurit, fièvre, maladie sérique , érythème
- Aérobies à Gram - : Branhamella catarrhalis, polymorphe , syndrome de Stevens-John-
Citrobacter freundii, Citrobacter koseri, en- son, anaphylaxie et syndrome de Lyell (très
terobacter, E. coli, H. influenzae, klebsiella,
rares), diarrhées , colite pseudomembra-
N. gonorrhoeae, P. mirabilis.
neuse (rare), hyperéosinophilie, leucopénie,
- Anaérobies : C. perfringens, eubacterium (15 neutropénie , thrombocytopénie , anémie
%), fusobacterium, peptostreptococcus, pre- hémolytique (très rare), élévation transitoire
votella (30 - 70 %), Propionibacterium acnes, des transaminases , de la LDH, de la biliru-
veillonella.
bine, des phosphatases alcalines ou de la
- Autres : actinomyces.
créatininémie, néphrotoxicité (surtout si
• Pharmacocinétique : associée aux aminosides et diurétiques puis-
- Après injection intramusculaire, absorption sants), encéphalopathies métaboliques chez
rapide et complète, biodisponibilité : 92 %, l’insuffisant rénal (à fortes doses), douleurs,
concentration plasmatique moyenne atteinte gênes, induration au point d’injection IM,
en 60 minutes. thrombophlébites après administration IV.

107
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Poudre et solvant pour suspension injectable
• Anticoagulants oraux : déséquilibre de l’INR IM à 750 mg :
et augmentation de l’activité anticoagulante. Réservé à l’adulte.
Fluoroquinolones, macrolides, cyclines, co- 750 mg en une injection intramusculaire tou-
trimoxazole et certaines céphalosporines : tes les 12 heures (soit 1500 mg/j).
déséquilibre de l’INR. En cas d’insuffisance rénale, lorsque la clai-
rance de la créatinine est inférieure à 20 ml
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE par minute, la dose doit être diminuée de
• Prudence chez les patients pénicillinosen- moitié : une seule injection de 750 mg par
sibles, surveillance médicale stricte. jour.
• Surveiller la fonction rénale en cas d’associa-
tion avec des antibiotiques potentiellement 12. SURDOSAGE / INTOXICATION
néphrotoxiques (aminosides) ou des diuréti- Dialyse en cas de surdosage
ques type furosémide ou acide étacrynique.
• Devant une diarrhée grave et persistante, 13. CONSERVATION
penser à une colite pseudomembraneuse et T° < 25 °C.
arrêter le traitement. Après reconstitution, la suspension reconsti-
• Tenir compte de la teneur en sodium en ca tuée doit être utilisée extemporanément.
de régime hyposodé strict .
• La forme poudre et solvant pour suspension 14. SPECIALITE : Zinnat®
injectable IM à 750 mg : contient dans son --------
solvant de la lidocaïne. Ne pas l’injecter en
IV, peut induire une réaction positive des
tests antidopage. CELECOXIB
• Examens paracliniques : possible positivation
du test de Coombs.
Glycosurie : réaction faussement positive 1. D.C.I : CELECOXIB
avec les méthodes utilisant des substances
réductrices. 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-inflamma-
toire non stéroïdienne du groupe du coxib
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : n’utiliser que si nécessaire. 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUE
Allaitement : l’allaitement est possible ; Pharmacodynamie
cependant, il faut l’interrompre (ou le mé- • Effet anti-inflammatoire par inhibition sé-
dicament) en cas de survenue de diarrhée, lective de la cyclo – oxygénase -2 (cox-2)
de candidose ou d’éruption cutanée chez le
Pharmacocinétique
nourrisson.
- résorption digestive bonne retardé par une
alimentation riche en graisse ; métabolisa-
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS tion hépatique ; forte liaison plasmatique ;
Poudre pour solution pour perfusion IV à 1,5 T1 /2 : 8h-12h ; élimination rénale dont 1%
g et pour solution injectable IM, IV à 750 mg, sous forme inchangée.
250 mg.
Poudre et solvant pour suspension injectable 4. INDICATIONS
IM à 750 mg. Arthrose, polyarthrite rhumatoïde, spondy-
Comprimé pelliculé à 125 mg, à 250 mg ou à larthrite ankylosante.
500 mg .
Granulés pour suspension buvable enfants et 5. CONTRE INDICATIONS
nourrissons à 125 mg/5 ml. • Antécédents d’hypersensibilité au principe
actif et à l’un des constituants,
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Hypersensibilité connue aux sulfamides.
Poudres pour solution pour perfusion IV à • Ulcère peptique évolutif ou saignement gas-
1,5 g et pour solution injectable IM, IV à 750 tro-intestinal.
mg, 250 mg : • Antécédents d’allergies dû aux AINS.
• Grossesse et femmes en âge de procréer, en
• Adulte :
l’absence d’une contraception efficace.
- Traitement curatif : 1,5 à 2 g /j.
• Insuffisance hépatique sévère
- Prophylaxie postopératoires : injection intra-
• Clairance de la créatinine < 30 ml/min.
veineuse de 1,5 g à l’induction anesthésique
• Maladie inflammatoire de l’intestin.
à perfuser en 20 à 30 minutes, puis réinjec-
• Insuffisance cardiaque congestive
tion de 750 mg IV toutes les 2 h jusqu’à la fin
• Cardiopathie ischémique avérée, artériopa-
de l’intervention.
thie périphérique et/ou antécédent d’acci-
• Enfant et nourrisson : dent vasculaire cérébral (y compris l’accident
- Traitement curatif : 30 à 60 mg/kg/j en ischémique transitoire).
moyenne. • Enfants de moins de 15 ans

108
6. EFFETS INDÉSIRABLES • Utiliser une autre méthode contraceptive
• Douleurs abdominales, diarrhée, dyspepsie, qu’orale.
flatulence, constipation, éructation, gastrite, • Réduire la dose de moitié en cas d’insuffi-
stomatite, vomissements, aggravation de sance hépatique.
l’inflammation gastro-intestinale, ulcérations
duodénale, gastrique, oesophagienne, intes- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
tinale et du côlon, dysphagie, perforation contre-indiquée.
intestinale, oesophagite, méléna, hémor-
ragie gastro-intestinale, pancréatite aiguë, 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
sinusite, infections des voies respiratoires non signalées jusqu’à ce jour.
supérieures, infections de l’appareil urinaire,
anémie, leucopénie, thrombocytopénie, 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATIONS : Gé-
pancytopénie, réactions allergiques graves, lule : 100 mg et de 200 mg.
insomnie, anxiété, dépression, fatigue,
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
confusion, hallucinations, vertiges, vision
• Arthrose et spondylarthrite ankylosante: 200
floue, hypertonie, paresthésie, ataxie, altéra-
mg en 1 ou 2 prises.
tion du goût, aggravation de l’épilepsie, mé-
• Polyarthrite rhumatoïde: 200 mg/j en 2 prises.
ningite aseptique, agueusie, anosmie, hyper-
• La dose journalière max recommandée est
kaliémie, infarctus du myocarde, insuffisance
de 400 mg.
cardiaque, palpitations, hypertension, AVC ,
acouphènes, baisse de l’audition, pharyngite,
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
rhinite, toux, dyspnée, bronchospasme, élé-
Pas de symptômes connus
vation des ALAT et ASAT, insuffisance rénale
Traitement : évacuation du contenu gastri-
aiguë, néphrite interstitielle, élévation de la
que, surveillance clinique et un traitement
créatinine et de l’urée, éruption,urticaire,
symptomatique.
alopécie, photosensibilité, oedème de
Quincke, dermatite exfoliative, érythème 14. CONSERVATION
polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, T° < 30° C.
syndrome de Lyell, crampes des membres
inférieurs, myosite, oedème périphérique/ 15. SPÉCIALITÉ : CELEBREX ®
rétention liquidienne, troubles menstruels
non spécifiés . --------

7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
• Anticoagulants oraux, héparines : risque hé- CETIRIZINE
morragique.
• Lithium : augmentation de la lithémie. 1. DCI : Cetirizine
• Méthotrexate, pémétrexed : diminution de
sa clairance rénale. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihistaminique
• Hyperkaliémiants : risque de majoration de à usage systémique.
la kaliémie.
• Antidépresseurs : augmentation de leurs 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
concentrations plasmatiques (réduire la dose). Pharmacodynamie :
• Fluconazole : réduire la dose de ce dernier de Exerce un effet antagoniste puissant, durable
moitié. et sélectif au niveau des récepteurs H1.
Ne possède pas d’effet anticholinergique ni
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE antisérotoninergique.
• Prudence en cas d’antécédents de maladies Pharmacocinétique :
gastro-intestinales, chez les sujets âgés et les Demi-vie plasmatique : environ 11 h chez
patients sensibles aux AINS. l’adulte, 6 h chez l’enfant de plus de 6 ans et
• Utiliser des doses minimales efficaces durant 5 h chez l’enfant de 2 à 6 ans ; -élimination
une période courte en cas d’insuffisance car- essentiellement rénale ; -forte liaison aux
diaque. protéines plasmatiques.
• Utiliser uniquement après évaluation ap-
4. INDICATIONS :
profondie des facteurs de risque significatifs
Chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans :
d’événements cardiovasculaires (hyperten-
Traitement symptomatique :
sion, hyperlipidémie, diabète, tabagisme).
• Rhinites et/ou conjonctivites allergiques sai-
• Association conseillée avec l’acide acétyl- sonnières et perannuelles,
salicylique dans le traitement des maladies • Urticaire,
thromboemboliques vu l’absence de pro- • Conjonctivites allergiques.
priétés antiplaquettaires. Chez l’enfant dès l’âge de 2 ans :
• La fièvre et d’autres signes d’inflammation Traitement symptomatique : rhinites allergi-
peuvent être masqués avec ce traitement. ques, urticaire.

109
5. CONTRE-INDICATIONS : CHARBON ACTIF
Hypersensibilité connue à l’un des consti-
tuants, à l’hydroxyzine, à la lévocétirizine ou 1. DCI :charbon actif
à l’éthylène diamine.
Insuffisance rénale. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : topique digestif
Enfant de moins de 2 ans (solution buvable).
3. PROPRIETE PHARMACOLOGIQUE :
6. EFFETS INDESIRABLES : • Adsorbant intestinal
Vertiges, céphalées, fatigue, sensation de
malaise, troubles digestifs, sécheresse buc- 4. INDICATIONS :
cale, somnolence, éruption cutanée parfois • Manifestations fonctionnelles intestinales
associée à un prurit, urticaire, crises oculo- (météorisme)
gyres, œdème de Quincke, choc anaphylac- • Adsorbant en toxicologie.
tique, agitation, augmentation des enzymes 5. CONTRE-INDICATIONS
hépatiques (réversible à l’arrêt du traite- • Hypersensibilité à l’un des constituants.
ment).
6. EFFETS NDESIRABLES
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas • Coloration plus foncée des selles
d’interactions connues jusqu’à ce jour.
7 INTERACTION MEDICAMENTEUSE
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Charbon : diminution potentielle de l’absorp-
A administrer avec prudence chez les patients tion des autres médicaments.
épileptiques ou à risque de convulsions.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• En cas de diarrhée associée, la nécessité
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT d’une réhydratation devra être évaluée.
Grossesse : n’utiliser que si nécessaire.
Allaitement : l’utilisation n’est pas recom- 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse :
mandée. administrer que si nécessaire ; allaitement:
pas de contre-indication
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : gélule
Comprimé pelliculé sécable à 10 mg
Solution buvable en gouttes à 10 mg/ml : 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Flacon de 15 ml, avec compte-gouttes. Adulte : 4 gélules par jour.
La posologie peut être portée à 6 gélules par
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION jour si nécessaire.
Adulte et enfant de plus de 12 ans : Enfant de plus de 12 ans : 1 à 4 gélules par
1 X 10 mg/jour, soit 1 X 20 gouttes/j. jour.
Enfant de 6 ans à 12 ans : 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
2 X 10 gouttes/jour ou 1 X 20 gouttes/ j. sage rapporté jusqu’à ce jour.
Enfant dès l’âge de 2 ans :
2 X 5 gouttes/ jour ou A X 10 gouttes/j. 14. CONSERVATION : à T< à 25°C et à l’abri de
la lumière.
Durée du traitement : 7 j (rhinites et conjonc-
tivites allergiques), 3 j (urticaire aiguë locali- 15. SPECIALITES : Arkogelules ; carbobel
sée.
--------
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Symptômes : somnolence, sensation de fati- CHLOPROETHAZINE
gue, tachycardie ou état d’agitation
1. DCI chloproéthazine
Traitement symptomatique. Il n’y a pas d’an-
tidote spécifique. La cétirizine n’est pas hé- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : topique myore-
modialysable. laxant du groupe de phenothiazine.

14. CONSERVATION : conditions générales de 3. PROPRIÈTÉS PHARMACOLOGIQUES


conservation des médicaments. • Effet myorelaxant avec durée d’action très
rapide au lieu d’application
15. SPECIALITES : Zyrtec®.
4. INDICATIONS
-------- • Douleurs musculaires et tendinoligamentaires.

110
5. CONTRE INDICATIONS 6. EFFETS INDESIRABLES : aucun effet rapporté
• Hypersensibilité à la phénothiazine jusqu’à ce jour.

6. EFFETS INDÉSIRABLES 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : au-


• Réaction allergique cutanée, eczéma de cune interaction connue jusqu’à ce jour.
contact, photoallergie, photosensibilisation,
sensibilisation croisée pouvant survenir 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
après administration des phénothiazines par • Respecter le délai d’1 h minimum pour ga-
voie générale, possibilité de réaction érythé- rantir l’activité attendue
mateuse normale au point d’application. • L’eau traitée doit être consommée dans les
24 h, ou éliminée, ou subir une nouvelle dé-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas contamination
d’interactions connues jusqu’à ce jour.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : peut être uti-
8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE lisée.
• Réservé à l’adulte (plus de 15 ans).
• Se laver les mains après chaque utilisation. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
• Couvrir les zones traitées par un vêtement non signalées jusqu’à ce jour.
afin d’éviter les risques de photosensibilisa-
tion. 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
• Ne pas utiliser sur les muqueuses, les yeux, comprimé pour solution buvable 12,2 mg et
une dermatose suintante, une lésion infec- 250 mg.
tée ou une plaie une brûlure, ni sous panse-
ment occlusif. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• En cas de photoallergies ou d’eczéma de Comprimé 12,2 mg : 1 comprimé par litre
contact une photoprotection est souhaitée d’eau à traiter. Attendre impérativement une
durant les deux mois suivant. heure avant l’utilisation de l’eau. Pour les
eaux troubles, utiliser 2 comprimés par litre
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation et porter le temps d’attente avant utilisation
contre–indiquée. à 2 h.
Comprimé 250 mg : 1 comprimé pour 20
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : litres d’eau à traiter. Ce produit est plus
non signalées jusqu’à ce jour. spécifiquement adapté à l’utilisation en col-
lectivité. Prendre toujours soin d’écraser le
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : comprimé et de bien agiter.
Crème, tube de 30 g.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION sage rapporté jusqu’à ce jour.
Appliquer sur la zone douloureuse, puis mas-
ser localement 2 à 3 fois /jour. 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments.
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour. 15. SPECIALITES : CLONAZONE, HYDROCLONA-
ZONE
14. CONSERVATION : T° < 25°c
--------
15. SPÉCIALITÉ : neuriplege®
-------- CHLORAMPHENICOL

CHLORAMINE T
1. DCI : Chloramphénicol
1. DCI : chloramine T (tosylchloramide sodi-
que)
2. CLASSIFICATION : antibiotique de la famille
des phénicolés.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiseptique

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : - Anti- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES


septique pour la décontamination de l’eau • Pharmacodynamie : se fixe à la sous unité
de boisson 50S des ribosomes bactériens empêchant
ainsi la synthèse des protéines.
4. INDICATIONS : Décontamination microbiolo-
gique de l’eau de boisson • Spectre:
- Aérobies à Gram + : corynebacterium, en-
5. CONTRE-INDICATIONS : aucune contre-indi- térocoques, erysipelothrix, staphylococcus,
cation connue jusqu’à ce jour. streptococcus, S pneumoniae.

111
• Aérobies à Gram - : campylobacter, citro- 10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
bacter, enterobacter, E. coli, H. influenzae, Comprimé.
klebsiella, N. gonorrhoeae, N. meningitidis,
P. mirabilis, P. vulgaris, salmonella, shigella. 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Anaérobies : bacteroides, clostridium, fuso- • Adulte : 3 g/ j en 4 prises
bacterium. • Enfant : 50 mg/Kg/ j en 4 prises
• Autres : chlamydia, M.hominis, M. pneumo-
niae, rickettsia 12. SURDOSAGE / INTOXICATION :
Symptômes : Aplasie médullaire, anémie,
• Pharmacocinétique : Diffuse le mieux dans neutropénie, thrombopénie.
le LCR. Est retrouvé dans l’humeur aqueuse Traitement : prise en charge en milieu spé-
après administration de la forme collyre. cialisé.

4. INDICATIONS 13. CONSERVATION : conditions générales de


• Fièvre typhoïde et autres salmonelloses conservation des médicaments. Après re-
• Dysenterie bacillaire constitution : 15 jours.
• Méningites bactériennes
14. SPÉCIALITÉ : Cebenicol ®
• Pneumopathies
• Infections sévères à germes gram- --------
• Rickettsioses (fièvre Q…)
• Infections gravissimes à pronostic immédiat
sévère : septicémies, abcès cérébraux, Sta- CHLORAMPHENICOL+DEXAMETHASONE
phylococcies aiguës.
1. COMPOSITION :chloramphénicol, dexamé-
5. CONTRE-INDICATIONS thasone
• Hypersensibilité à l’un des constituants, no-
tamment antibiotique de la famille des phé- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Corticoïde + anti-
nicolés. biotique (phénicolés).
• Nourrisson de moins de 6 mois.
• Antécédents d’insuffisance médullaire. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
- Pharmacodynamie : Effet bactériostatique
6. EFFETS INDESIRABLES et anti-inflammatoire à usage ophtalmique
- Spectre
Nausées, vomissements, glossite atrophique, • Aérobies à Gram + : corynebacterium, enté-
diarrhée aiguë par sélection de germes résis- rocoques, staphylococcus, streptococcus, S.
tants, Aplasie médullaire avec pancytopé- pneumoniae.
nie, toxicité hématopoïétique précoce et • Aérobies à Gram - : campylobacter, citro-
tardive, « syndrome gris » du prématuré et bacter, enterobacter, E coli H.influenzae,
du nourrisson (collapsus sévère avec pâleur klebsiella, N. gonorrhoeae, N. meningitidis,
et cyanose, hypothermie, vomissement par- salmonella, shigella,
fois coma), choc endotoxinique, névrite op- • Anaérobies : bacteroides, clostridium,
tique avec cécité, dépression, hallucinations, • Autres : chlamydia, M. hominis, M. pneumo-
céphalées. niae, rickettsia,
- Pharmacocinétique : résorption systémique
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES faible ; passage dans l’humeur aqueuse.
• Antivitamines K, sulfamides hypoglycé-
miants, phénytoïne : potentialisation de l’ac- 4. INDICATIONS : conjonctivite bactérienne, ké-
tion de ces médicaments. ratite bactérienne, ulcère cornéen

5. CONTRE-INDICATIONS
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Absolues :
• Médicament de dernier recours, à ne pres- • Hypersensibilité à l’un des constituants du
crire que si on ne dispose pas d’autre antibio- collyre, notamment au chloramphénicol
tique. • Nourrisson de moins de 6 mois.
• A n’utiliser ni en traitements répétés, ni de • Antécédents d’insuffisance médullaire.
façon prolongée. • Kératite herpétique épithéliale dendritique,
• En cas d’hypersensibilité, arrêter le traite- kératite mycosique, kératoconjonctivite vi-
ment. rale épidémique au stade précoce.
• Le risque d’effets indésirables dus au chlo- • Femme enceinte ou qui allaite
ramphénicol doit être pris en compte en re-
gard du bénéfice thérapeutique attendu. Relatives :
• Médicaments non anti arythmiques donnant
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation des torsades de pointes, alcool, anticoagu-
contre-indiquée. lants oraux, phénytoïne.

112
6. EFFETS INDESIRABLES 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Risque de survenue de myélodysplasies, Dès la première utilisation d’une préparation
possibilité d’irritation locale transitoire (pru- à usage nasal, une contamination microbien-
rit, gonflement des paupières, érythème ne est possible.
conjonctival), risque de réaction d’hypersen-
sibilité cutanéoconjonctivale, retard de cica- 8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
trisation et surinfection. possible sous avis médical.

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : So-


Liées à la présence de chloramphénicol : cfr lution pour pulvérisation nasale : Flacon pul-
chloramphénicol. vérisateur de 10 ml.
Liées à la présence de dexaméthasone : cfr
dexamethasone. 10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Adulte : 1 pulvérisation dans chaque narine 2
8 . PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: à 6 fois par jour.
• L’utilisation du chloramphénicol par voie lo- Enfant et nourrisson : 1 pulvérisation dans
cale est susceptible de causer la survenue chaque narine 1 à 3 fois par jour.
d’effets hématologiques connus du produit
(aplasie médullaire); 11. CONSERVATION : Conditions générales de
• Ne pas injecter, ne pas avaler; conservation des médicaments.
• Ne pas administrer en injection péri ou in-
traoculaire; 12. SPECIALITE : nostril®
• Arrêt du traitement en cas d’hypersensibilité.
--------
9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
contre-indiquée.
CHLORHEXIDINE DIGLUCONATE +
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : CHLOROBUTANOL HEMIHYDRATE
Poudre et solution pour collyre en solution.

11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 1. COMPOSITION : digluconate de chlorhexi-


1 goutte de collyre, 3 à 8 fois par jour selon dine, chlorobutanol hémihydrate.
la gravité, pendant 7 jours en moyenne (ins-
tillation oculaire). 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiseptique local

12. CONSERVATION : T°< 25°C et après reconsti- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES


tution (15 j). • L’activité antiseptique a été démontrée sur
des germes pathogènes comme Porphyro-
13. SPECIALITES : De Icol® ; Cebedexacol® monas gingivalis, Acinetobacter actinomy-
cetemcomitans, Prevotella intermedia, Cap-
--------
nocytophaga ochracea, Eikenella corrodens,
Fusobacterium nucleatum, Campylobacter
rectus ;
CHLORHEXIDINE+CETRIMONIUM • Permet de diminuer l’indice de plaque et,
par conséquent, de réduire l’inflammation
1. COMPOSITION : chlorhexidine, cétrimonium gingivale;
• Le chlorobutanol possède également des
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : propriétés légèrement analgésiques.
• Bromure de cétrimonium : antiseptique local
de la classe des ammoniums quaternaires; 4. INDICATIONS:
• Gluconate de chlorhexidine : antiseptique Affections de la cavité buccale et soins posto-
local de la famille des biguanidines. pératoires, en odonto-stomatologie.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Effet 5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à


antiseptique à usage local (forme nasale). l’un des constituants.

4. INDICATIONS : Infections de la muqueuse 6. EFFETS INDESIRABLES : risque de sensibilisa-


rhinopharyngée. tion à l’un des composants.

5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :


l’un des constituants. Ne pas utiliser simultanément avec d’autres
antiseptiques (antagonisme, inactivation).
6. EFFETS INDESIRABLES
Manifestations allergiques locales ou cuta- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
nées, sensibilisation à la chlorhexidine avec • Ne pas mettre en contact avec les yeux et le
risque de réaction anaphylactique. nez.

113
• Ne pas introduire le produit dans le conduit • Sensibilisation aux anesthésiques locaux et à
auditif; la chlorhexidine.
• Réservé à l’adulte et l’enfant > 6 ans;
• En cas de persistance des symptômes au- 6. EFFETS INDESIRABLES
delà de 5 jours et /ou de fièvre associée, réé-
• Coloration brune de la langue et des dents,
valuer la conduite à tenir;
réversible à l’arrêt du traitement (chlorhexi-
• Une utilisation prolongée peut exposer à une
dine), sensibilisation à la chlorhexidine et
coloration des dents, des obturations et des
aux anesthésiques locaux avec risque de
prothèses;
réaction anaphylactique, engourdissement
• Se brosser les dents avant chaque utilisation.
passager de la langue et de fausse-route.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-
nées disponibles jusqu’à ce jour. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
L’emploi simultané ou successif d’antisep-
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : So-
tiques est déconseillé (en particulier les com-
lution pour bain de bouche.
posés anioniques).
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Bains de bouche 2 à 3 fois /j. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Diluer la solution avec de l’eau tiède avant • Possibilité de fausse-route par anesthésie
usage, et en fonction de la dose recomman- du carrefour oropharyngé, notamment chez
dée à l’aide d’un gobelet doseur. l’enfant de moins de 12 ans;
La durée du traitement peut être de 2 semai- • Traitement répété ou prolongé : risques d’ef-
nes dans les inflammations gingivales et les fets systémiques toxiques des anesthésiques
parodontites, ne pourra être prolongée au- de contact (atteinte du SNC avec convulsions,
delà de 2 semaines que sur avis médical. dépression du système cardio-vasculaire);
12. SURDOSAGE / INTOXICATION • Pas de traitement prolongé au-delà de 5j
Symptômes : manifestations de toxicité neu- (possible déséquilibre de la flore micro-
rologique (si passage systémique). bienne normale de la cavité buccale avec
Traitement en milieu spécialisé. un risque de diffusion bactérienne ou fon-
gique);
13. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments. • Sportifs : réaction positive lors des contrôles
antidopage;
14. SPECIALITE : Eludril®, Bain de bouche.
• Réévaluer la conduite à tenir en cas de per-
--------
sistance des symptômes au-delà de 5 jours
et/ou de fièvre associée.

DIGLUCONATE DE CHLORHEXIDINE, 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-


TETRACAÏNE CHLORHYDRATE nées disponibles jusqu’à ce jour.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


1. COMPOSITION : digluconate de chlorhexi- non signalées jusqu’à ce jour.
dine, tetracaïne chlorhydrate ;
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : col-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiseptique, lutoire.
anesthésique local.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


• Digluconate de chlorhexidine : antibactérien Adulte et enfant de plus de 12 ans : 3 à 5
cationique appartenant à la classe des bisdi- pulvérisations/j.
guanidines; Enfant de 6 à 12 ans : 2 à 3 pulvérisations/j.
• Chlorhydrate de tétracaïne : anesthésique
local de type ester. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour.
4. INDICATIONS
Affections limitées à la muqueuse buccale et 14. CONSERVATION : conditions générales de
à l’oropharynx. conservation des médicaments.

5. CONTRE-INDICATIONS :
15. SPECIALITE : ELUDRIL®, collutoire.
• Ne pas utiliser chez l’enfant de moins de 6
ans. --------

114
CHLORHEXIDINE • N’est pas stérilisant : il réduit temporai-
rement sur la peau et les muqueuses le
nombre des micro-organismes;
1. DCI : Chlorhexidine • Précaution car risque de passage systémique
favorisé par la répétition des applications,
2. CLASSETHERAPEUTIQUE : antiseptique local par l’utilisation sur une grande surface, sous
de la famille des biguanidines. pansement occlusif, sur peau lésée, une mu-
queuse, une peau de prématuré ou de nour-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : risson;
• Pharmacodynamie : antiseptique bactéri- • Ne pas prolonger le traitement au-delà de 5
cide à large spectre. jours;
• Spectre: • Envisager une antibiothérapie par voie gé-
- germes Gram + et, à moindre degré, Gram -. nérale en cas de signes généraux d’infection
- Candida albicans. bactérienne;
• Pharmacocinétique : résorption transcuta- • Après application sur le mamelon, rincer soi-
née par la peau normale négligeable, même gneusement avant la tétée.
chez le nouveau-né. ; Absorption digestive
pratiquement nulle.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
ponctuelle possible.
4. INDICATIONS :
• Antisepsie des plaies chirurgicales ou trau-
matiques (superficielles et peu étendues); 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
• Affections cutanées primitivement bacté- Avec tous les dérivés anioniques, précipite à
riennes ou susceptibles de se surinfecter; pH supérieur à 8, en présence de nombreux
• Antisepsie de la peau saine avant acte de pe- anions.
tite chirurgie; Activité partiellement inhibée par les matières
• Affections limitées à la muqueuse buccale et organiques (sérum...) et les phospholipides.
à l’oropharynx;
• Infections buccales et des soins postopéra- 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
toires en stomatologie. • Solution pour application cutanée à 0,05 % ;
0,5%. : Flacon de 40, 150 200 ml
5. CONTRE-INDICATIONS : • Solution pour bain de bouche 0,15% ; 0,12 %.
• Hypersensibilité à l’un des composants; • Solution pour pulvérisation buccale 0 ,11% :
• Application oculaire, dans le conduit auditif Flacon pressurisé de 40 ml
et sur les muqueuses; • Collutoire 0,11% Flacon de 25 ml ;
• Contact avec les tissus cérébroméningés; • Gel à 0,5 % : Tube de 30 g.
• Désinfection du matériel médicochirurgical;
• Enfant de moins de 6 ans (bain de bouche),
de moins de 3 ans (solution pour perfusion 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
buccale). • Usage cutané : 2 applications/j ; sur les lé-
sions peu étendues, pur, en badigeonnage ;
6. EFFETS INDESIRABLES : en lavage, pur ou dilué (3 bouchons/l d’eau);
• Sur la peau : effets systémiques, idiosyncra- en trempage, dilué (3 bouchons/2 l d’eau) ;
sie (rare), choc anaphylactique (rare), eczé- pour la toilette vulvaire, dilué (3 bouchons/L
ma allergique de contact; d’eau).
• Dans la sphère bucco-pharyngée : coloration • Bain de bouche (adulte et enfant > 6 ans) : à
de la langue, coloration des dents, sensibili- utiliser pur, 2-4 bains de bouche/j.
sation, dysgueusie, sensation de brûlure de
la langue, réaction anaphylactique, engour- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
dissement de la langue, desquamation de la En cas d’ingestion orale massive, procéder
muqueuse buccale, excitation psychomotrice à un lavage gastrique. La toxicité aiguë est
et confusion mentale (à fortes doses). faible.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : ne pas
associer avec autres antiseptiques ou aux sa- 14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière, dans
vons. le conditionnement d’origine (sol p appl cut).

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 15. SPECIALITES


• Usage externe ou buccal exclusif.. Merfène 0,05% ; Biorgasept® ; Cetavlon anti-
sepsie® ; Collunovar® 0,11 % ; Diaseptyl® gel
• Ne pas l’utiliser pour l’antisepsie de la peau Dosiseptine® 0,05 % ; Euraxsepti® 0,05 % ; Pa-
saine avant acte chirurgical. roex® ; Prexidine® ; Septivon® ; Septivonspray
• Risque de contamination microbienne dès 0,05%
l’ouverture du conditionnement : utiliser une
nouvelle unidose à chaque application. --------

115
CHLORMEZANONE CHLORPROMAZINE

1. DCI : Chlorpromazine

1. DCI : chlormezanone 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : neuroleptique

3 PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : myorelaxant Pharmacodynamie : -action antidopaminer-
giques (effet antipsychotique) ; antihistami-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES niques (sédation) ; adrenolytiques et anti-
cholinergiques.
Pharmacodynamie : -myorelaxant par blo-
cage des synapses des interneurones médul- Pharmacocinétique : -biodisponibilité faible,
laires et sous-corticaux, -tranquillisant par T1/2= 30 h, métabolisation hépatique, éli-
inhibition de la jonction neuromusculaire. mination rénale et biliaire, forte liaison aux
protéines plasmatiques, traverse la barrière
Pharmacocinétique : -métabolisation hépa- hématoencéphalique et placentaire.
tique, -élimination rénale.
4. INDICATIONS
• Etat psychotique aiguë et chronique
4. INDICATIONS :
• Agitation et agressivité psychotique
Contracture musculaire • Prémédication avant anesthésie
Adjuvant à la rééducation fonctionnelle. • Troubles graves du comportement de l’en-
Anxiété. fant avec agitation et agressivité
• Algies rebelles (zona ...)
5. CONTRE-INDICATION : 5. CONTRE-INDICATIONS
Myasthénie ; • Hypersensibilité à la chlorpromazine ou à
l’un des autres constituants.
6. EFFETS INDESIRABLES : • Risque de glaucome par fermeture de l’an-
gle.
Syndrome de Lyell, syndrome de Stevens- • Risque de rétention urinaire liée à des trou-
Johnson, hépatite cytolytique, somnolence bles urétroprostatiques.
(rare), hypotension orthostatique, bouffée • Antécédent d’agranulocytose.
vasomotrice, urticaire, toxidermie bulleuse, • Hypersensibilité ou intolérance au gluten.
• Sultopride ; agonistes dopaminergiques sauf
sécheresse de la bouche, nausée, thrombo-
lévodopa.
pénie, vertige.
6. EFFETS INDESIRABLES
7. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION • Sédation ou somnolence, indifférence, réac-
tions anxieuses, variation de l’état thymique,
Comprimé.
hypotension orthostatique, effets anticho-
linergiques à type de sécheresse de la bou-
8. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION che, troubles de l’accommodation, risque
de rétention urinaire, constipation, iléus
Adulte: 600 mg/jour par voie orale. paralytique, dyskinésies précoces (torticolis
Enfant de 5 à 12 ans : 400 mg/jour par voie spasmodiques, crises oculogyres, trismus),
orale. syndrome extrapyramidal akinétique avec ou
sans hypertonie, dyskinésies tardives, amé-
9. CONSERVATION : conditions générales de norhhée, hyperglycémie, gynécomastie.
conservation des médicaments. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Amantadine, apomorphine, bromocriptine,
10. SPECIALITE cabergoline, entacapone, lévodopa, lisuride,
Trancopal® pergolide, piribédil, pramipexole, quinago-
lide, ropinirole : antagonisme réciproque de
-------- l’agoniste dopaminergique et des neurolep-
tiques;
• Sultopride, quinidine, hydroquinidine, diso-
pyramide, amiodarone, sotalol, dofétilide,
ibutilide, thioridazine, lévomépromazine,
trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride,
amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol,
dropéridol, bépridil, cisapride, diphémanil,
érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV;

116
halofantrine, sparfloxacine, moxifloxacine, • Surveillance ophtalmologique et hémato-
pentamidine, spiramycine IV, diltiazem, vé- logique régulière en cas de traitement pro-
rapamil, bêtabloquants (sauf sotalol), cloni- longé;
dine, guanfacine, méfloquine, digitaliques, • Maintenir le décubitus au moins une demi-
donépézil, rivastigmine, tacrine, ambéno- heure après l’injection en raison du risque
nium, galantamine, pyridostigmine, néostig- d’hypotension (solution injectable);
mine, diurétiques hypokaliémiants, laxatifs
stimulants, amphotéricine B [voie IV], gluco- • Les comprimés à 25 mg et à 100 mg sont ré-
corticoïdes, tétracosactide : risque majoré servés à l’adulte et à l’enfant > 6 ans, la solu-
de troubles du rythme ventriculaire; tion buvable à l’adulte et à l’enfant > 3 ans.

• Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


datif des neuroleptiques; Grossesse : administration possible.
• Lithium (chlorpromazine à doses élevées) : Allaitement : utilisation déconseillée.
syndrome confusionnel, hypertonie, hyper-
réflexivité avec parfois augmentation rapide 10. IMCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
de la lithémie; non signalées jusqu’à ce jour.
• Topiques gastro-intestinaux : diminution de 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
l’absorption digestive des neuroleptiques comprimés de 25 et 100 mg ; solution injec-
phénothiaziniques. Les prendre à distance table 25 mg/ 5 ml ; solution buvable de 4%.
(plus de 2 heures);
• Antidiabétiques : à fortes posologies (100 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
mg/j de chlorpromazine), élévation de la gly- Voie orale : 2 ou 3 prises/j.
cémie; • Adulte :
• Antihypertenseurs, bisoprolol, carvédilol, États psychotiques aigus et chroniques:
métoprolol : effet antihypertenseur et risque 25 à 300 mg/j, soit 25 à 300 gouttes/j pour la
d’hypotension orthostatique majorés (effet solution buvable.
additif); 600 mg/jour max (cas exceptionnels).
• Atropine, antidépresseurs imipraminiques, • Enfant > 6 ans (comprimé) et enfant > 3 ans
antihistaminiques H1 sédatifs, antiparkinso- (solution buvable) :
niens anticholinergiques, antispasmodiques
atropiniques, disopyramide : addition des Troubles graves du comportement de l’en-
effets indésirables atropiniques; fant avec agitation et agressivité : 1 à 5 mg/
kg/j, soit 1 à 5 gouttes/kg/j pour la solution
• Dérivés morphiniques, barbituriques, ben-
buvable.
zodiazépines, anxiolytiques autres que ben-
zodiazépines, hypnotiques, amitriptyline, Voie injectable :
doxépine, miansérine, mirtazapine, trimi- Réservé à l’adulte.
pramine, antihistaminiques H1 sédatifs, Voie injectable IM ou IV en perfusion : 25 à
antihypertenseurs centraux, baclofène, tha- 50 mg par injection, à renouveler en cas de
lidomide, pizotifène, neuroleptiques : majo- besoin, sans dépasser la dose de 150 mg/j.
ration de la dépression centrale;
• Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque: 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
effet vasodilatateur et risque d’hypotension, Symptômes : syndrome parkinsonien, coma.
notamment orthostatique (effet additif). Traitement : traitement symptomatique et
prise en charge en milieu spécialisé.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
14. CONSERVATION : - solution injectable :
• Eviter l’exposition au soleil; conserver à l’abri de la lumière.
• Avertir son médecin et contrôler l’hémo-
gramme si apparition de fièvre, d’angine ou 15. SPECIALITE : largactil.
d’une autre infection; --------
• Arrêter le traitement si apparition d’un syn-
drome malin des neuroleptiques (hyperther-
mie, rigidité musculaire…); CHLORQUINALDOL, PROMESTRIENE
• Faire un ECG en début de traitement(risque
de QT long); 1. COMPOSITION : chlorquinaldol + promes-
• Ne pas utiliser en cas de maladie de parkinson. triène.
• Prise en charge rapide en cas d’iléus paraly- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antiseptique et
tique; oestrogénique.
• Surveillance médicale renforcée chez les su-
jets âgés, insuffisants rénaux et hépatiques, 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :- action
porteurs d’affections cardio-vasculaires; bactériostatique sur de nombreux germes.

117
Promestriène :-effets estrogéniques locaux • Diurétique sulfamidé, inhibant la réabsorp-
au niveau des muqueuses du tractus géni- tion du sodium et du chlore au niveau du
tal inférieur, dont il restaure la trophicité ; segment cortical de dilution, ayant un effet
- fait réapparaître les cellules superficielles anticalciurique et un effet antidiurétique
de l’épithélium vaginal, riches en glycogène dans le diabète insipide.
concourant au rétablissement du pH acide
du vagin ; - aucune action de type estrogé- - Pharmacocinétique :
nique à distance. • Résorption digestive correcte, passage trans-
Chlorquinaldol : - résorption vaginale faible placentaire et dans le lait maternel, T1/2 :
48 à 72 h, élimination urinaire sous forme
4. INDICATION : - Atrophie vaginale par carence inchangée.
estrogénique en cas de surinfection.
4. INDICATIONS :
5. CONTRE INDICATIONS : - Hypertension artérielle.
- hypersensibilité à l’un des composants. - Oedème rénaux , hépatiques, ou au cours de
- antécédent de cancer oestrogéno-dépen- l’insuffisance cardiaque congestive.
dant.
5. CONTRE-INDICATIONS
6. EFFETS INDÉSIRABLES : Aucun effet rapporté • Hypersensibilité au produit
jusqu’à ce jour. • En cas d’insuffisance rénale et d’encéphalo-
pathie hépatique
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES • Grossesse et allaitement
• Spermicides : tout traitement local vaginal
est susceptible d’inactiver une contraception 6 EFFETS INDESIRABLES
locale spermicide. • Allergies cutanées, troubles digestifs, cépha-
lées, impuissance, hyperglycémie et hyperli-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: pidémie.
pas de précautions particulières à prendre.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don- • Lithium : augmentation de la lithémie avec
nées disponibles jusqu’à ce jour. signe de surdosage.
• Astémizole, bépridil, diphémanil, érythromy-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : cine IV, halofantrine, pentamidine, sultopride,
non signalées jusqu’à ce jour. vincamine, amiodarone, disopyramide, quini-
diniques, sotalol : torasdes de pointe.
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : • AINS, produits de contraste iodés : insuffi-
comprimé vaginal (200 mg chlorquinaldol et sance rénale chez le patient déshydraté.
10 mg promestriène). • Ciclosporine : risque d’augmentation de la
créatinémie sans modification des taux cir-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION: culants de ciclosporine.
1 comprimé préalablement mouillé sera in- • Amphotéricine B (voie IV), gluco et minéra-
troduit au fond du vagin tous les soirs, 18 locorticoïdes (voie générale), tétracosactide,
jours consécutifs, même pendant la période laxatifs stimulants,,digitaliques : risque ma-
menstruelle. joré d’hypokaliémie.
• Calcium : risque d’hypercalcémie.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- • IEC et inhibiteurs de l’angiotensine II : risque
sage rapporté jusqu’à ce jour. d’hypotension artérielle brutale et/ou d’in-
suffisance rénale aiguë .
14. CONSERVATION : conditions générales de • Metformine : acidose lactique.
conservation des médicaments.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
15. SPÉCIALITÉ : COLPOSEPTINE • Contrôler préalablement la creatininémie.
• Arrêter le traitement en cas de fièvre ou de
--------
difficultés respiratoires.
• Surveiller les taux sanguins de sodium, po-
tassium, glucose, acide urique, calcium, ainsi
CHLORTALIDONE
que de faire une évaluation régulière de la
fonction hépatique.
1. DCI : chlortalidone • Utiliser avec prudence en cas de cirrhose.

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : diurétique thiazi- 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation


dique apparentés. contre-indiquée.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


- Pharmacodynamie : non signalées jusqu’à ce jour.

118
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATIONS 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Comprimé 25 mg. • Surveillance médicale comportant un anti-
biogramme si traitement prolongé sans amé-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : lioration;
HTA : 1 comprimé/j en une prise le matin. • Arrêt du traitement en cas d’hypersensibi-
Œdème : 2 à 4 comprimés/j. lité;
• Eviter chez l’enfant de moins de 8 ans (risque
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : de dyschromie dentaire).
• Symptômes : crampes, vertiges, troubles de
la conscience ou des palpitations cardiaques; 8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
• Traitement : prise en charge dans un milieu contre-indiquée.
spécialisé.
9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS :
14. CONSERVATION : condition générales de Pommade 1% et 3 %.
conservation des médicaments.
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
15. SPECIALITES : hygroton 1 à 2 applications par jour, dont une applica-
tion le soir de préférence, pendant 7 jours en
--------
moyenne.
Cas particulier : trachome. 1 application 2
fois par jour pendant 6 semaines.
CHLORTETRACYCLINE
11. CONSERVATION : T°<25°C
1. DCI : chlortétracycline
12. SPECIALITE : auréomycine®
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibactérien local
--------
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Pharmacodynamie : Action bactériostatique: CIBENZOLINE
• Spectre :
- Aérobies à Gram + : bacillus, entérocoques;
staphylococcus méti-S, et méti-R, strepto-
1. DCI : Cibenzoline (succinate)
coccus A, streptococcus B, S pneumoniae.
- Aérobies à Gram - : B. catarrhalis, brucella, 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antiarythmique
E. coli, H. influenzae, klebsiella, N. gonor-
rhoeae, pasteurella, V. cholerae. 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
- Anaérobies - Pharmacodynamie :
- Autres : B. burgdorferi, chlamydia, leptos-
pira, M pneumoniae, rickettsia, T pallidum. • Effet antiarythmique ayant un effet inotrope
négatif modéré.
• Pharmacocinétique : faible résorption in-
traoculaire par la cornée. - Pharmacocinétique :
• Bonne absorption digestive ; forte fixation
4. INDICATIONS aux protéines plasmatiques, élimination ra-
• Traitement antibactérien local des conjonc- pide dans les urines sous forme inchangée à
tivites, des kératites, des ulcères cornéens, 60 % , T1/2 : 7 h.
des blépharites et de l’orgelet dus à des
germes sensibles à la chlorotétracycline; 4. INDICATIONS :
• Trachome; • Prévention des récidives des tachycardies
• Infections de la peau due à staphylocoque et ventriculaires sévères, tachycardies ventricu-
streptocoque (impetigo, dermatose impéti- laires et supraventriculaires documentées.
ginisées).
5. CONTRE INDICATIONS :
5. CONTRE-INDICATIONS • Infarctus du myocarde (aigu ou ancien), sauf
en cas de tachycardie ventriculaire menaçant
• Hypersensibilité aux cyclines;
le pronostic vital;
• Hypersensibilité à l’un des autres compo-
• Insuffisance cardiaque;
sants;
• Bloc de branche gauche complet, bloc bi fas-
• Application sur le sein pendant l’allaitement.
ciculaire, bloc auriculo-ventriculaire du 2e et
du 3e degré, dysfonctionnement sinusal et
6. EFFETS INDESIRABLES : maladie de l’oreillette, en l’absence d’appa-
• Possibilité d’irritation transitoire (sensation reillage;
de brûlure conjonctivale), risque de réaction • Bêtabloquants utilisés dans l’insuffisance
d’hypersensibilité et d’eczéma de contact en cardiaque : carvédilol, bisoprolol, métopro-
cas d’emploi prolongé. lol.

119
6. EFFETS INDÉSIRABLES : • Sujet âgé , antécédents d’insuffisance cardia-
• Nausées, diarrhées, vomissements, gastral- que : 130 mg/j, soit 2 comprimés à 65 mg (ou
gies, insuffisance cardiaque sévère, choc car- 2 fois un ½ comprimé à 130 mg).
diogénique, aggravation d’un trouble de la • Répartir la dose en 2 prises quotidiennes.
conduction cardiaque, bloc auriculo-ventri-
culaire, bloc de branche complet permanent 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
ou bloc sino-auriculaire, ralentissement de • Symptômes : modifications électro cardio-
la conduction cardiaque, vertiges, tremble- graphiques, choc cardiogénique, hypoglycé-
ments, asthénie, troubles de la vue ; hypo- mie, symptômes neurosensoriels, neuropsy-
glycémie en cas de surdosage. chiques et cardiaques
• Traitement : essentiellement symptomati-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : que, surveillance en milieu hospitalier spé-
• Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque cialisé, perfusion de 250 ml de lactate de
(bisoprolol, carvédilol, métoprolol) : effet sodium molaire en 30 minutes avec apport
inotrope négatif avec risque de décompen- potassique à renouveler 3 fois, à deux heures
sation cardiaque (synergie des effets); d’intervalle, si nécessaire.
• Anti arythmiques de la classe I : risque accru
d’effets cardiaques; 14. CONSERVATION : conditions générales de
• Astémizole, bépridil, érythromycine IV, conservation des médicaments.
halofantrine, pentamidine, sultopride, ter-
fénadine, vincamine : risque majoré de 15. SPÉCIALITÉS : cipralan, exacor
troubles du rythme ventriculaire; -------
• Médicaments antiarythmiques d’autres
classes, bêtabloquants, amiodarone, digita-
liques, vérapamil et diltiazem, antidépres- CICLOSPORINE
seurs tricycliques, anesthésiques locaux :
surveillance clinique et ECG étroite.
1. DCI : ciclosporine
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Arrêter le traitement en cas d’apparition 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Immuno sup-
d’extrasystoles ventriculaires plus nom- presseurs sélectif
breuses ou polymorphes;
• Réduire la posologie en cas d’insuffisance 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
rénale, chez le sujet âgé et /ou en cas de car- Pharmacodynamie
diopathie sévère et en cas d’élargissement • Effet immunosuppresseur par inhibition des
de QRS > 25% des valeurs de base ou de sur- réactions immunitaires à médiation cellu-
venue d’un BAV du 1er degré; laire, de la production et de la libération de
• Surveiller les tests hépatiques en cas d’insuf- lymphokine.
fisance hépatique. Pharmacocinétique.
• Faible biodisponibilité ; métabolisation hé-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé- patique très importante ; forte fixation aux
conseillé. protéines plasmatiques ; T1/2 : 6-16h ; éli-
mination essentiellement biliaire
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 4. INDICATIONS
• Greffes d’organes et de tissus, greffes de
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : moelle osseuse (Prévention du rejet après
Comprimé pelliculé sécable à 130 mg. greffe, traitement préventif ou curatif de la
maladie du greffon contre l’hôte);
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Traitement de deuxième intention des syn-
• Dose usuelle : 260 mg/j, soit 2 comprimés à dromes néphrotiques;
130 mg; • Formes étendues et sévères de psoriasis;
• Dose max : 390 mg/j, soit 3 comprimés; • Formes sévères de dermatite atopique de
• Insuffisance rénale : ajuster la dose en fonc- l’adulte;
tion de la Clcr. • Formes actives et sévères de polyarthrite
rhumatoïde;
Cairance de la Dose (mg/kg/j) • Uvéites intermédiaires ou postérieures non
créatinine (Clcr) (ml/min) infectieuses sévères, menaçant la vision;
20 < Clcr <= 40 3 • Aplasies médullaires acquises sévères ne
pouvant bénéficier d’une greffe de moelle
10 <= Clcr <= 20 2,5
osseuse allogénique.

120
5. CONTRE-INDICATIONS Colchicine : augmenter les effets toxiques de
• Hypersensibilité connue à la ciclosporine ou la colchicine, conduisant à des cas de myopa-
à l’un des excipients; thies ou de neuropathies, en particulier chez
• Millepertuis, stiripentol, bosentan, rosuvas- des patients avec une insuffisance rénale.
tatine; Atorvastatine : risque majoré d’effets indési-
• Occlusion intestinale; rables.
• Psoriasis : Patients antérieurement traités Méthotrexate : augmentation de la toxicité
par l’arsenic (liqueur de Fowler); du méthotrexate et de la ciclosporine, avec
• Patients ayant présenté des kératoses pré- augmentation de la créatininémie.
épithéliomateuses ou des carcinomes cuta-
nés sous puvathérapie, insuffisance rénale, 8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISES EN GARDE
hypertension artérielle non contrôlée, infec- • Prudence en cas hyperuricémie ou d’hyper-
tions mal contrôlées, antécédents d’affec- kaliémie;
tions malignes ou affections malignes évolu- • Si troubles gastro-intestinaux, commencer
tives, insuffisance hépatique; le traitement par la solution pour perfusion
IV puis remplacer par la voie orale dès que
• Dermatite atopique, polyarthrite rhuma- possible;
toïde: Insuffisance rénale, hypertension ar- • Éviter l’exposition prolongée au soleil;
térielle non contrôlée, infections mal contrô- • Surveiller la fonction rénale, la bilirubinémie,
lées, antécédents d’affections malignes ou la fonction hépatique, la TA pendant toute la
affections malignes évolutives; durée du traitement;
• Uvéites, aplasies médullaires : insuffisance • En cas de lésions cutanées non caractéris-
rénale, hypertension artérielle non contrô- tiques et/ou suspectes, effectuer une biopsie
lée. avant de commencer le traitement;
• Débuter le traitement après disparition des
6. EFFETS INDESIRABLES signes cliniques en cas d’infection active à
• Insuffisance rénale, HTA, élévation transi- Herpes simplex;
toire de la bilirubinémie, des phosphatases • Surveillance ophtalmologique chez les pa-
alcalines et des gamma GT, hypomagnésé- tients traités pour uvéites;
mie, hyperuricémie, hyperlipidémie légère, • Traitement à instaurer et à suivre exclusive-
tremblements des extrémités, paresthésies ment en service spécialisé ( forme IV);
en début de traitement, hypertrichose, oe- • Tenir compte de la teneur en alcool, chez
dèmes du visage et signes de rétention hy- les personnes souffrant de maladie de foie,
drosodée, hypertrophie gingivale, anorexie, d’alcoolisme, d’épilepsie de même que chez
nausées, vomissements, diarrhée. les femmes enceintes ou qui allaitent, et les
enfants (forme IV);
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES • Ajuster les doses chez les sujets âgés > 65
Millepertuis, bosentan, modafinil, clindamy- ans, en débutant par la plus faible dose.
cine, ticlopidine, orlisat, quinupristine-dal-
fopristine : diminution des concentrations 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse :
plasmatiques de ciclosporine. utiliser au besoin et Allaitement : utilisation
• Stiripentol, erythromycine, amiodarone, an- contre-indiquée.
tagonistes calciques, danazol,antiprotéases,
fluconazole, itraconazole, kétoconazole, vo- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
riconazole, macrolides, pristinamycine, ana- non signalées jusqu’à ce jour.
logues de la stomatostatine, lercanidipine,
quinupristine-dalfopristine, évérolimus, siro- 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS:
limu, jus de pamplemousse : augmentation Capsules 10 mg, 25 mg, 50 mg, 100 mg, Solu-
des concentrations sanguines de l’immuno- tion buvable 100 mg/ml, Solution pour per-
suppresseur; fusion 50 mg/ml.

• Rosuvastatine : risque majoré d’effets indési- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


rables à type de rhabdomyolyse, ou de néph- • Capsules et solution buvable : administrer en
rotoxicité; 2 prises/j
• Nifédipine : risque d’addition d’effets indési- Greffes d’organes et de tissus, greffes de
rables à type de gingivopathies; moelle osseuse :
• Diurétiques épargneurs de potassium, sels Dose initiale : 6 à 15 mg/kg/j, Dose d’entre-
de potassium, sauf en cas d’hypokaliémie : tien : 2 et 8 mg/kg/j.
hyperkaliémie potentiellement létale, sur- Syndromes néphrotiques corticodépendants
tout lors d’une insuffisance rénale; et corticorésistants :
• Tacrolimus, AINS : augmentation de la néph- Dose initiale : 5 mg/kg/j chez l’adulte ; 6 mg/
rotoxicité de la ciclosporine (surtout chez le kg/j chez l’enfant ; 2,5 mg/kg/j en cas d’in-
sujet âgé). suffisance rénale préexistante.

121
Psoriasis étendu et sévère : 6. EFFETS INDESIRABLES : somnolence, syndro-
Dose initiale : 2,5 mg/kg/j ; Dose max : 5 mg/ me extrapyramidal, hépatite cholestatique.
kg/j (arrêt en cas d’inefficacité après 6 se-
maines). 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : -Ris-
Dermatite atopique sévère de l’adulte : que important de dépression respiratoire
néonatale précoce en cas d’association avec
Dose initiale : 2,5 mg/kg/j ; 5 mg/kg/j pour
les barbituriques, les tranquilisants, les anal-
les formes particulièrement sévères. Dose
gésiques centraux, surtout en cas d’accou-
d’entretien : 2,5 à 5 mg/kg/j.
Dose max : 5 mg/kg/j (Interruption en cas de chement prématuré.
non-réponse après 2 mois).
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Polyarthrite rhumatoïde active et sévère : • Diminuer la posologie en cas d’insuffisance
Dose initiale : 3 mg/kg/j pendant 6 semai- hépatocellulaire et rénale sévère;
nes. Dose max : 5 mg/kg/j. • Risque de tarissement de la sécrétion lactée;
Uvéites non infectieuses sévères : • Risque de décompensation cardiaque en cas
Dose initiale : d’hyperthyroïdie.
5 mg/kg/j.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
Aplasies médullaires acquises sévères : contre-indiquée.
Dose initiale : 6 mg/kg/j
• Solution pour perfusion : 3 à 5 mg/kg/j 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
Diluer dans la proportion de 1/20 à 1/100 non signalées jusqu’à ce jour.
dans une solution isotonique de NaCl 0,9 %
ou de glucose à 5 % et administrée en perfu- 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
sion intraveineuse lente de 2 à 6 h. Elle peut comprimé.
également être administrée en perfusion
continue sur 24 h. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
- Chez l’adulte: 40-60 mg/j en 2-3 prises;
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : Traitement : - Chez l’enfant: 10-20 mg/j en 2 ou 3 prises.
lavage gastrique, traitement symptômatique,
surveillance. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.
14. CONSERVATION : Capsules : T° < 30 °C ; Solution
buvable : T° < 25 °C, ne doit pas être conservé 14. CONSERVATION : conditions générales de
au réfrigérateur (+ 2 °C à + 8 °C), ne doit pas conservation des médicaments.
être conservé plus de 2 mois après ouverture
;Solution pour perfusion : à l’abri de la lumière 15. SPECIALITES : Stugéron, Cibine, Dimitronal
et d’une exposition à l’atmosphère,
-------
15. SPÉCIALITÉS : neoral, sandimmun
------- CIPROFLOXACINE

CINNARIZINE 1. DCI : Ciprofloxacine


1. DCI : cinnarizine 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : quinolones de
deuxième génération .
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiallergique.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • Pharmacodynamie : Bactéricide par inhibi-
Pharmacodynamie : -antiallergique, antiver- tion de l’ADN-gyrase bactérienne empêchant
tigineux, anti-histaminique ; -action dépres- la synthèse de l’ADN chromosomique bacté-
sive sur le SNC et anti-émétique rien.
Pharmacocinétique : -bonne résorption di-
gestive ; -métabolisation hépatique ; -pas- • Spectre :
sage transplacentaire et de la barrière héma- - Aérobies à Gram + : B. anthracis*, staphylo-
toencéphalique ; -élimination urinaire. coccus Méti-S.
- Aérobies à Gram - : B. pertussis, campylobac-
4. INDICATIONS : -mal de transport ; -réactions ter, C. freundii, Enterobacter cloacae, E. coli,
allergiques ; -vertige ; -syndrome vestibulaire H influenzae, K. oxytoca, K. pneumoniae,
legionella, M. catarrhalis (B. catarrhalis),
5. CONTRE-INDICATIONS : -glaucome à angle Morganella morganii, neisseria, pasteurella,
fermé, hyperthyroïdie, adénome prostati- P mirabilis, P. vulgaris, providencia, P .aeru-
que, iléus paralytique, sténose du pylore, ginosa, salmonella, serratia, shigella, vibrio
myasthénie, état de mal asthmatique, BCPO, spp, yersinia.
HTA, traitement par les IMAO, sensibilisation - Anaérobies : mobiluncus.
connue, grossesse. - Autres : M hominis.

122
• Pharmacocinétique : Excellente pénétration • Son activité sur le mycobactérium peut en-
tissulaire, faible fixation aux protéines plasma- traîner la négativation des examens bactério-
tiques, Biotransformation hépatique, Élimina- logique en cas de tuberculose;
tion urinaire et biliaire, T½ : 4 à 6 heures. • Risque de cristallurie en présence d’urine à
pH neutre ou alcalin.
4. INDICATIONS :
• Infections sévères à bacilles Gram - et sta- 8. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
phylocoques sensibles dans leurs manifesta- • Anticoagulants oraux (Warfarine): augmen-
tions : respiratoires, ORL, rénales et urogé- tation de l’effet anticoagulant;
nitales, y compris prostatiques, pelviennes • Médicaments contenant du fer, les antia-
et gynécologiques, osseuses et articulaires, cides et le sucralfate : réduction de l’absorp-
intestinales et hépatobiliaires, cutanées; tion digestive de la ciprofloxacine;
• Septicémies à bacilles Gram – uniquement; • Théophyllines et aminophylline : augmenta-
• Péritonites postopératoires à germes Gram tion de la théophilinémie;
- sensibles; • Ropinirole, caféine: augmentation de leur
• Maladie du charbon (situation particulière); concentration plasmatique;
• Mucoviscidose (cas exceptionnels); • Topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes, hy-
• Infections oculaires sévères (conjonctivites droxydes de magnésium, d’aluminium et de
sévères, kératites, ulcères cornéens et abcès calcium) : diminution de l’absorption diges-
de cornée). tive des fluoroquinolones.
5. CONTRE-INDICATIONS
• Antécédent de tendinopathie avec une fluo- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
roquinolones; contre-indiquée.
• Hypersensibilité à la ciprofloxacine ou aux
autres quinolones; 10. INCOMPATIBLITES PHYSICO-CHIMIQUES
• Enfants jusqu’à la fin de la période de croissance. Collyre : solutions alcalines.
Solution pour perfusion : ne rien ajouter à la
6. EFFETS INDESIRABLES : solution injectable.
• Rash, prurit, éruption érythémateuse macu-
lopapuleuse, photosensibilisation, purpura 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
vasculaire, pétéchies, érythème polymorphe, Solution pour perfusion IV à 200 mg/100 ml:
syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Flacon et poche de 100 ml, Solution pour
Lyell, érythème noueux, érythème pigmenté perfusion IV à 400 mg/200 ml : Flacon et
fixe, douleur ou irritation au point d’injection poche de 200 ml, Comprimé pelliculé à 250
et plus rarement phlébite ou thrombophlé- mg, 500 mg et à 750 mg, Granulés et so-
bite, malaises gastriques, douleurs abdo- lution pour suspension buvable à 500 mg/5
minales, anorexie, nausées, vomissements,
ml; Collyre à 0,3 %, Pommade ophtalmique à
diarrhée, météorisme, pancréatite aiguë et
0,3 %.
colite pseudomembraneuse, convulsions,
confusion, hallucinations, céphalées, étour-
dissements, fatigue, insomnie, troubles de 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
la vision, sensations ébrieuses, paresthésies,
hypertension intracrânienne, tremblements, Patients Voie Indications Posologie
psychose, agitation et anxiété, syncope, vas-
cularite, palpitations, douleurs musculaires Adulte PO Urétrite gono- 250 mg en
et/ou articulaires, raideur et/ou gonflement ayant coccique prise unique
articulaires, arthropathies (enfant), urti- une
fonction Infections uri- 250 mg
caire, flush, bouffées de chaleur, œdèmes naires basses 2 fois/j
rénale
périphériques et/ou de la face, hypotension non compli-
artérielle, fièvre, réaction/choc anaphylac- normale
quées
tique, œdème de Quincke, cristallurie, élé-
vation des transaminases, des phosphatases Infections 500 mg à
alcalines, de la bilirubinémie, ictère cho- uniraires bas- 750 mg
lestatique, hépatite et nécrose hépatique ses et hautes, 2 fois/j
pouvant évoluer vers une insuffisance hépa- compliquées
ou non.
tique, leucopénie, thrombopénie, hyperéosi-
nophilie, anémie hémolytique, agranulocy- Maladie du 500 mg 2
tose, pancytopénie et aplasie médullaire. charbon fois/j pdt 8
semaines
7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE IV 2 à 3 fois
• Eviter l’exposition au soleil et aux rayons UV 200 mg; per-
pendant le traitement; fusion, de
• Précaution si corticothérapie concomitante 30 minutes;
car risque plus élevé de tendinopathie et chez 2 à 3 fois
les patients avec antécédent et/ou risque de 400 mg (cas
grave).
convulsion ou atteints de myasthénie.

123
Enfant PO Mucoviscidose 20 mg/kg 2 CISPLATINE
fois/j (1500
mg/jour au
maximum) 1. DCI : Cisplatine
pdt max 14
jours. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antinéoplasique
IV 10 mg/kg cytostatique.
3 fois/j en
perfusion 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
IV (1200 Pharmacodynamie : se lie avec l’ADN dont il
mg/jour au inhibe la synthèse des ponts inter et intraca-
maximum). ténaires. L’inhibition des synthèses de l’ARN
et des protéines cellulaires n’intervient que
Chez l’Insuffisant rénal : adapter la posologie en secondairement.
fonction de la clairance de la créatinine ou de la Pharmacocinétique : forte distribution tissu-
créatininémie. laire, fortes liaisons aux protéines plasmati-
ques ; élimination essentiellement urinaire.
Indications Pommade Collyre 4. INDICATIONS
ophtalmique
• Tumeurs du testicule, de l’ovaire, du col de
Abcès Appliquer dans 2 gouttes toutes l’utérus, de l’endomètre, de la sphère ORL,
cornéens le cul-de-sac les 15 minutes pdt de l’oesophage, de la vessie,
conjonctival 6 heures puis 2 • Cancers épidermoïdes, bronchiques, de l’es-
de l’oeil toutes gttes toutes les 30
tomac.
les 1 ou 2 heu- minutes pdt le res-
res, pendant 2 te de la journée,
jours, puis tou- 2e jour : 2 gttes
5. CONTRE-INDICATIONS : allergie reconnue au cis-
tes les 4 heures toutes les heures; platine ou aux produits contenant du platine.
pendant les 12 à partir du 3e jour,
jours suivants. 2 gttes toutes les 4 6. EFFETS INDESIRABLES
heures. • Toxicité rénale, hyperuricémie, toxicité audi-
Conjoctivi- Appliquer 3 fois 1 ou 2 gouttes les tive (ototoxicité), toxicité hématopoïétique
tes par jour pen- 2 premiers jours (leucopénie, thrombopénie ou anémie),
kératites, dant 2 jours, toutes les 2 heures troubles gastro-intestinaux, troubles neu-
ulcères cor- puis 2 fois par la journée, puis 1 rologiques le plus souvent après des traite-
néens jour pendant ou 2 gouttes tou- ments prolongés (4 à 7 mois), pertes du goût
les 5 jours sui- tes le 4 heures. et de la sensibilité, réactions d’hypersensibi-
vants.
lité.
Ces schémas peuvent être adaptés selon l’apprécia-
tion du médecin. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Vaccins vivants atténués : risque de maladie vac-
Pommade ophtalmique : on applique un ruban cinale généralisée éventuellement mortelle,
de 1,25 cm dans le cul-de-sac conjonctival. • Phénytoïne : risque de survenue de convul-
sions,
13. SURDOSAGE / INTOXICATION • Ciclosporine : immunodépression excessive
Signes : Insuffisance rénale aiguë réversible avec risque de lymphoprolifération,
Conduite à tenir : Rincer abondamment avec • Aminosides (voie parentérale) : addition des
de l’eau tiède (pommade ophtalmique) puis effets néphrotoxiques et ototoxiques,
traitement symptomatique ; surveiller la • Aluminium : réagit avec cisplatine en for-
fonction rénale. mant un précipité noir et des gaz.

14. CONSERVATION 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


Suspension buvable : T°<30°c. Utiliser dans • Maintenir une diurèse d’au moins 3L/24h
les 15 jours après reconstitution. Ne doit pas afin de réduire le risque d’insuffisance ré-
être conservé au réfrigérateur. nale;
Poches : A conserver dans l’emballage exté- • Instituer une hyperhydratation 24 h avant la
rieur à l’abri de la lumière. 1ère injection et tant que dure l’administra-
Flacons : A conserver à l’abri de la lumière. tion du produit;
Comprimés : conditions générales de conser- • Ne pas utiliser en cas d’atteinte de la fonction
vation des médicaments. rénale et d’atteinte auditive;
• Les examens suivants devront être pratiqués
15. SPECIALITES avant le début du traitement et avant cha-
CIFLOX® solution pour perfusion que cure ultérieure : fonction rénale, fonc-
CIFLOX® formes orales tion hépatique, numération et formule san-
CIPROFLOXACINE guine, ionogramme, audiogramme, examen
------- neurologique.

124
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation • Prévention des attaques de panique avec ou
contre-indiquée. sans agoraphobie.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : ne 5. CONTRE-INDICATIONS


doit pas être diluée avec des solutions conte- • Hypersensibilité au citalopram
nant des sulfates ou des bicarbonates. • Insuffisance rénale sévère avec clairance de
la créatinine inférieure à 20 ml/min, en l’ab-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS sence de données.
Solution injectable pour perfusion IV à 10 • IMAO non sélectifs.
mg/10 ml : Flacons de 10 ml. • Pimozide
Solution injectable pour perfusion IV à 25
mg/25 ml : Flacons de 25 ml. 6 EFFETS INDESIRABLES
Solution injectable pour perfusion IV à 50 • Nausées, vomissements, diarrhée, constipa-
mg/50 ml : Flacons de 50 ml. tion, sécheresse buccale, nervosité, somno-
lence, asthénie, céphalées, vertiges, troubles
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION du sommeil, pertes de mémoire, tendance
suicidaire ; rarement tremblements, mou-
• En monothérapie : adulte et enfant de 50 à vements anormaux à type de dyskinésies
100 mg/m2 de surface corporelle : adminis- buccofaciales, et syndromes extrapyrami-
tration IV stricte de 30 minutes à 2 heures, daux, tachycardie, hypotension orthosta-
toutes les 3 à 6 semaines, soit en perfusion tique, bradycardie chez les patients ayant
unique, soit en administration fractionnée une fréquence cardiaque basse, troubles de
sur 5 jours; l’accommodation, perte ou prise de poids,
rash, prurit, troubles de la libido ;de la
• En association : Doses à modifier en fonction miction, hypersudation, ecchymoses, d’hé-
de la nature et de la toxicité propre de cha- morragies gynécologiques, de saignements
que composant de l’association, séparément gastro-intestinaux ou autres saignements
et associé. cutanéomuqueux, élévation des enzymes
hépatiques, hyponatrémie réversible à l’arrêt
13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
du traitement, syndrome de sevrage ; levée
Symptômes : majoration des effets indésirables.
de l’inhibition psychomotrice, avec risque
Traitement : hémodialyse.
suicidaire, inversion de l’humeur avec ap-
parition d’épisodes maniaques, réactivation
14. CONSERVATION : A l’abri de la lumière et de
d’un délire chez les sujets psychotiques ;ma-
l’humidité.
nifestations paroxystiques d’angoisse.
15. SPECIALITES : Cisplatine®, Cisplatyl®.
7 INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
------- • Iproniazide, nialamide, moclobémide, to-
loxatone, lithium, millepertuis par voie orale,
sélégiline: risque d’apparition d’un syndrome
CITALOPRAM sérotoninergique.
• Pimozide : risque majoré de troubles du
rythme ventriculaire.
1. DCI : citalopram • Anticoagulants oraux : augmentation de l’ef-
fet de l’anticoagulant oral et du risque hé-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antidépresseur
morragique.
non imipraminique.
• Antidépresseurs imipraminiques : augmen-
tation des concentrations plasmatiques de
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
ces derniers.
- Pharmacodynamie :
Cyproheptadine : risque de diminution de
• Effet antidépresseur par inhibition de la re-
l’efficacité de l’antidépresseur.
capture de la sérotonine ;
• Tramadol : risque d’apparition de convul-
• Potentialise l’effet antinociceptif des analgé-
sions et/ou d’un syndrome sérotoninergique
siques centraux communément utilisés.
• Triptans (almotriptan, élétriptan, frovatriptan,
- Pharmacocinétique : naratriptan, rizatriptan, sumatriptan, zolmitrip-
• Résorption digestive à 80%, forte fixation tan) : risque potentiel d’hypertension artériel-
aux protéines plasmatiques, métabolisation le, de vasoconstriction artérielle coronaire ou
hépatique, T 1 /2 : 33 heures, passage à tra- de syndrome sérotoninergique.
vers le placenta et le lait maternel, élimina-
tion biliaire (85%) et surinaire (15%). 8 . PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Utiliser à dose progressive (en augmentant
4. INDICATIONS : par paliers de 10 mg par semaine) et réduire
• Épisodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire ca- progressivement (risque de syndrome de se-
ractérisés). vrage).

125
• Diminuer la dose de moitié en cas d’Insuffi- 14. CONSERVATION : T° < 25°C, à l’abri de la lu-
sance hépatique et chez les sujets âgés; mière ; après dilution, la solution se conserve
• Prudence chez les épileptiques; 6 h à une T° < 25 °C (solution à diluer pour
• Déconseiller la consommation d’alcool et perfusion).Comprimé : T° < 25 °C. Solution
son utilisation chez les enfants et adoles- buvable : avant ouverture du flacon (pas de
cents de moins de 18 ans; précaution particulière de conservation),
• Diminuer la posologie ou donner un traite- après ouverture du flacon (T° < 25 °C pen-
ment transitoire symptomatique en cas d’in- dant 16 semaines max).
somnie ou nervosité ;
• La solution pour perfusion est réservée au 15. SPECIALITE : Seropram.
traitement d’épisodes dépressifs majeurs
-------
seulement.

9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra-


tion déconseillée.
CLARITHROMYCINE

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : 1. D.C.I : Clarithromycine


• Ne pas diluer ce produit avec une solution
autre qu’une solution de chlorure de sodium 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique anti-
à 0,9 % ou de glucose à 5 %. bactérien de la famille des macrolides.

11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES


• Solution à diluer pour perfusion à 20 mg/0,5 • Mode d’action : Liaison à la sous unité ribo-
ml (IV lente); Solution à diluer pour perfu- somiales 50S entrainant la suppression de la
sion à 40 mg/1 ml (IV lente), Comprimé pel- synthèse protéique:
liculé sécable à 20 mg, Solution buvable à 40
mg/ml. • Spectre :
- Aérobies gram + : S pneumoniae, S pyogène,
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Streptococcus non groupables, Streptoco-
Forme comprimé et solution pour perfusion ques β-hémolytiques A, Staphilococcus mé-
IV : ti-S et méti-R, Entérocoques,C.diphteriae
- Aérobies gram- : Hélicobacter pilori, Legion-
Épisodes dépressifs majeurs : -Adulte : 20 à nella, Moraxella, Neisseria, Campylobacter,
60 mg/j ; -Sujet âgé de plus de 65 ans : 20 B.Catarrhallis, B. pertussis
à 40 mg/j ; -Insuffisant hépatique : 20 à 30 - Anaérobies : actinomyces, bacteroïdes, eu-
mg/j. bactérium, Propionibacterium acnes,
- Autres : C trachomatis, Leptospire, Coxiella,
Prévention des attaques de panique avec ou Mycobactéries, M. pneumoniae, T. Pallidum;
sans agoraphobie : 20 à 30 mg/j. Débuter à T. gondii.
dose faible, 10 mg/j, augmenter par paliers
de 10 mg/ semaine. Dose max 60 mg/j. • Pharmacocinétique : Biodisponibilité
meilleure au cours d’un repas, forte liaison
Forme solution buvable : aux protéines, métabolisation hépatique in-
Épisodes dépressifs majeurs : -Adulte : 16 à tense, excellente diffusion tissulaire, élimina-
48 mg/j, soit 0,4 à 1,2 ml (0,1 ml renferme tion rénale et hépatique, passage dans le lait
4 mg) ; -Sujet âgé > 65 ans : 16 à 32 mg/j ; maternel.
-Insuffisant hépatique : 16 à 24 mg/j.
4. INDICATIONS
Prévention des attaques de panique : 16 à 24 Infection à germes sensibles :
mg/j. Débuter à dose faible, 8 mg/j, augmen- • Angines à streptocoques β- hémolytiques,
ter par paliers de 8 mg/semaine. Dose max en alternative aux β-lactamines;
48 mg/j. • Sinusite aigue;
Durée de traitement : épisode dépressif • Exacerbation des bronchites chroniques;
majeur (plusieurs mois, habituellement 6 • Infections à Mycobactérium avium chez pa-
mois), prévention des attaques de panique(3 tients infectés par le VIH;
mois).Pour la forme injectable , le traitement • Surinfections des bronchites aiguës chez
est limité à 8-10 jours. Le relais sera ensuite l’enfant âgé de plus de 3 ans;
pris par une forme orale. • Pneumopathie communautaire;
• Éradication d’Hélicobacter pylori en associa-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : tion avec l’amoxyciilline ou une imidazolé et
Symptômes : somnolence, nausées, vomis- un anti sécrétoire.
sements, fatigue, vertiges, tremblements
des mains, des convulsions. 5. CONTRE-INDICATION
Traitement : prise en charge en milieu spé- • Allergie à l’un des composants du médica-
cialisé (surveillance des fonctions cardio-vas- ment et aux macrolides;
culaires et neurologiques). • Insuffisance hépatique sévère.

126
6. EFFETS INDESIRABLES • Infection à mycobactérium avium chez les
• Acouphènes et hypoacousie réversibles à patients VIH+ : 2000 mg/J si Poids >50 Kg,
l’arrêt du traitement, nausées, vomisse- 1500 mg/J si Poids <ou= à 50 Kg, en 2 prises.
ments, gastralgies, diarrhées, candidose • Sinusites aiguës, pneumopathies commu-
buccale, glossite, stomatite; nautaires et exacerbation des bronchites
• Erythème polymorphe, syndrome de Ste- chroniques : 1000 mg/j en 2 prises.
vens-Johnson et syndrome de Lyell (rares), • Éradication d’Hélicobacter pylori : 500 mg en
augmentation transitoire des transaminases, 2 prise /J associé à l’amoxycilline ou le mé-
dysgueusie (rare), inflammation au point tronidazole/Tinidazole et omeprazole
d’injection (forme injectable). • Insuffisant rénal, réduire de moitié les doses
si clcr à la créat < à 30 ml/minute.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Enfant (forme suspension buvable) : 15 mg/
• Dérivés de l’ergot de seigle : ergotisme; Kg/j en 2 prises (max 1000 mg/j en 2 prises)
• Cisapride, de la terfenadine, de l’astemizole pour les infections non mycobactériennes.
et du pimozide, bepridil, mizolastine, ébas-
tine, halofantrine : troubles de rythme ven- 12. SURDOSAGE / INTOXICATION
triculaire; • Symptômes : troubles gastro-intestinaux ;
• Agonistes dopaminergiques, tacrolimus, ci- • Traitement : lavage gastrique + traitement
closporine, théophilline, warfarine, digoxine, symptomatique.
rifabutine, carbamazépine, ritonavir, silde-
nafil, toltérodine, disopyramide, midasolam, 13. CONSERVATION : T° < à 25°c.
triazolam : augmentation des concentrations
plasmatiques de ces derniers; 14. SPECIALITES : Zeclar®, monozeclar®, Naxy®,
• Les statines (atorvastatine, simvastatine, mononaxy® Binoclar®
cérivastatine) : risque majoré d’effets indé- -------
sirables dose dépendants à type de rhabdo-
myolyse.
CLEMASTINE FUMARATE
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Arrêter le traitement en cas de colite pseu-
domembraneuse; 1. D.C.I : clemastine fumarate
• Ne pas associer à d’autres médicaments oto-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antihistaminique,
toxiques en particulier les aminosides;
antiallergique
• Limiter la posologie à 15 mg/Kg/J (avec un
maximum de 1 gr /J) pendant une période
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
maximale de 10 jours chez l’enfant;
Pharmacodynamie:
• Risque de sensibilisation notamment chez
• Action antihistaminique h1 par antagonisme
l’enfant de moins de 3 ans en raison de la
compétitif de l’histamine au niveau des ré-
présence de l’huile de ricin;
cepteurs (sauf au niveau des glandes exocri-
• En de survenue d’acouphènes ou de d’hy-
nes), d’où inhibition de la plupart des actions
poacousie, réaliser un audiogramme et envi-
de l’histamine.
sager une modification de la posologie.
• Action anti cholinergique, anti sérotonine et
antiémétique
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Pharmacocinétique : Résorption digestive
Grossesse : Ne pas administrer pendant la
bonne, métabolisme hépatique, élimination
grossesse.
rénale.
Allaitement : possible. Mais interrompre l’al-
laitement (ou la prise du médicament) en cas
4. INDICATIONS
de troubles digestifs chez le nouveau-né.
• Rhinite, réaction allergique (traitement
symptomatique et prophylactique des réac-
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
tions cutanées et muqueuses de l’hypersen-
Comprimés à 250 mg, Comprimés à 500 mg;
sibilité immédiate), rhinite allergique, rhinite
granulés pour suspension buvable à 25 mg/
vasomotrice, conjonctivite allergique, prurit
ml, flacons de 100 ml, 50 mg/ml, flacon de
urticaire, allergie médicamenteuse, derma-
60 ml, poudre pour solution pour perfusion,
toses urticariennes ou érythémateuses et
flacons de 500 mg.
sur les manifestations cutanées et prurit de
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION. la maladie sérique.
Adulte
• Angine, infections stomatologiques, infec- 5. CONTRE INDICATIONS
tions cutanées bénignes : 500 mg/j en 2 • Adénome prostatique, glaucome à angle fer-
prises. (Pour les angines durée : 5 j). mé, iléus paralytique, sténose du pylore, myas-
thénie, état de mal asthmatique, broncho-
• Infections bronchiques : 500 à 1000 mg/j se- pneumopathie chronique obstructive.
lon la sévérité, en 2 prises. • Hypersensibilité à cette substance.

127
6. EFFETS INDÉSIRABLES 4. INDICATIONS :
• Hypotension artérielle à fortes doses, dyski- • Manifestations anxieuses sévères et/ou
nésie bucco faciale (très rare), somnolence, invalidantes s’accompagnant de troubles
vertige, céphalées, excitation psychomo- fonctionnels digestifs à composante spasmo-
trice, dyschromatopsie, flou visuel lié aux dique.
troubles de l’accommodation..
5. CONTRE-INDICATIONS
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : • Sujet âgé > 65 ans polypathologique.
• Ne pas associer aux IMAO et à l’alcool
• Sujet âgé > 75 ans.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE Liées au bromure de clidinium : risque de
• Prudence chez le conducteur de véhicule et glaucome par fermeture de l’angle, risque
chez l’utilisateur de machine, risque de som- de rétention urinaire lié aux troubles urétro-
nolence; prostatiques, allaitement.
• Prudence en cas d’insuffisance rénale, hépa-
tocellulaire, respiratoire. Liées au chlordiazépoxide : hypersensibilité
au principe actif ou à l’un des autres consti-
9. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUE : tuants, insuffisance respiratoire sévère, syn-
non signalées jusqu’à ce jour. drome d’apnée du sommeil, insuffisance hé-
patique sévère, aiguë ou chronique (risque
10. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé- de survenue d’une encéphalopathie), myas-
conseillée. thénie, enfant de moins de 6 ans.

11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : 6 EFFETS INDESIRABLES


comprimé. Liés au bromure de clidinium : sécheresse
buccale, épaississement des sécrétions
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION bronchiques, diminution de la sécrétion
• Adulte : 1 à 2 mg/j en 1 ou 2 prises. Dose max : lacrymale, troubles de l’accommodation;
6 mg/j en plusieurs prises. tachycardie, palpitations, constipation,
• Enfant: 1/2 à 2 mg/j en 1 ou 2 prises suivant rétention urinaire, excitabilité, irritabi-
l’âge. lité, confusion mentale chez les personnes
âgées.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
sage n‘a été rapporté jusqu’à ce jour. Liés au chlordiazépoxide :
• Eruptions cutanées, prurigineuses ou non,
14. CONSERVATION : conditions générales de amnésie antérograde, troubles du compor-
conservation des médicaments. tement, modifications de la conscience, irri-
tabilité, agressivité, agitation ; dépendance
15. SPÉCIALITÉS : TAVEGYL ®.
physique et psychique, même à doses théra-
------- peutiques avec syndrome de sevrage ou de
rebond à l’arrêt du traitement ; sensations
ébrieuses, céphalées, ataxie ; confusion,
CLIDINIUM BROMURE, CHLORDIAZEPOXIDE baisse de vigilance voire somnolence (par-
ticulièrement chez le sujet âgé), insomnie,
cauchemars, tension ;modifications de la li-
1. COMPOSITION : clidinium bromure, chlor-
bido, hypotonie musculaire, asthénie, diplo-
diazépoxide.
pie.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antispasmodique
anticholinergique 7 INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
Liées au chlordiazépoxide :
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
Pharmacodynamie : datif des benzodiazépines et apparentés;
• Chlordiazépoxide : effet anxiolytique, sédatif,
• Cimétidine : risque accru de somnolence;
hyptonique, anticonvulsivant, myorelaxant
et amnésiant. • Barbituriques, morphiniques : risque majoré
• Bromure de clidinium : effet anticholinergique. de dépression respiratoire, pouvant être fa-
tale en cas de surdosage;
Pharmacocinétique :
• Buprénorphine : avec la buprénorphine uti-
• Bromure de clidinium : métabolisation hépa-
lisée en traitement de substitution : risque
tique et élimination urinaire
majoré de dépression respiratoire, pouvant
• Chlordiazépoxide : métabolisation hépa-
être fatale;
tique, T1 /2 : 20 à 24 h, élimination urinaire;
passage foetoplacentaire et dans le lait ma- • Clozapine : risque accru de collapsus avec ar-
ternel. rêt respiratoire et/ou cardiaque.

128
Liées au clidinium : Traitement : vomissement provoqué si le pa-
Antidépresseurs imipraminiques, la plupart tient est conscient ou, lavage gastrique avec
des antihistaminiques H1 atropiniques, les protection des voies aériennes.
antiparkinsoniens anticholinergiques, les Antidote : flumazénil .
autres antispasmodiques atropiniques, le di-
sopyramide, les neuroleptiques phénothia- 14. CONSERVATION : conditions générales de
ziniques, la clozapine : addition des effets conservation des médicaments.
indésirables atropiniques.
15. SPECIALITES : librax ; leburaxe
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
-------
• L’effet peut diminuer progressivement mal-
gré l’utilisation de la même dose en cas d’ad-
ministration durant plusieurs semaines (lié
CLINDAMYCINE
au chlordiazépoxide);
• Risque de pharmacodépendance physique 1. DCI : clindamycine
et psychique en cas d’utilisation prolongée
(lié au chlordiazépoxide); 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique de la
• Adapter posologique chez les sujets âgés et famille des lincosamides
les insuffisants rénaux et hépatiques;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Prudence en cas d’hypertrophie prostatique,
- Pharmacodynamie : inhibe la synthèse des
insuffisance rénale ou hépatique, insuffi-
protéines bactériennes, en se liant à la partie
sance coronarienne, troubles du rythme,
50 s du ribosome
hyperthyroïdie, bronchite chronique, iléus
paralytique, atonie intestinale chez le sujet - Spectre :
âgé, mégacôlon toxique. • Aérobies à Gram + : C. diphtheriae ; staphylo-
coccus méti-S et méti-R* (70-80 %) ; strep-
9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT tococcus B ; streptococcus non groupable ; S.
Grossesse : éviter la prescription au cours du pneumoniae ; S pyogènes.
1er trimestre de la grossesse, éviter des do-
ses élevées au cours du dernier trimestre • Aérobies à Gram - : campylobacter.
Allaitement : utilisation contre-indiquée. • Anaérobies : bacteroides ; clostridium autres
que perfringens et difficile; C. perfringens ;
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : fusobacterium ; G. vaginalis ;
non signalées jusqu’à ce jour.
• Autres : C. trachomatis ; leptospires ; M. ho-
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : minis ; M. pneumoniae.
comprimé enrobé (2,5 mg de clinidium et 5 - Pharmacocinétique : résorption digestive
mg de chlordiazépoxide). très bonne; excellente diffusion tissulaire;
forte métabolisation hépatique ; passage
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : - transplacentaire et dans le lait maternel ; T½:
Adulte : 1 comprimé, 2 à 4 x/j. 2,5 heures ; élimination biliaire et fécale
La prise peut avoir lieu aux repas, au coucher, sous forme active.
ou au moment des douleurs.
Enfant, sujet âgé, insuffisant rénal ou hépati- 4. INDICATIONS :
que : diminuer la posologie. • Infections ORL, broncho-pulmonaires, sto-
Durée : doit être aussi brève que possible, ne matologiques, cutanées, génitales, ostéoar-
pas excéder 8 à 12 semaines. ticulaires, abdominales post-chirurgicales,
septicémiques
13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
• Prophylaxie de l’endocardite infectieuse au
Lié au bromure de clinidium :
cours des soins dentaires et d’actes portant
• Signes cliniques : sécheresse de la bouche, sur les voies aériennes supérieures lors de
mydriase, paralysie de l’accommodation, soins ambulatoires en cas d’allergie aux bê-
tarissement des sécrétions ; tachycardie, talactamines.
agitation, confusion et hallucination allant
jusqu’au délire, dépression respiratoire; 5. CONTRE-INDICATIONS
• Traitement : symptomatique, surveillance • Allergie à la lincomycine ou à la clindamy-
cardiaque et respiratoire, en milieu hospita- cine;
lier. • Enfant de moins de 6 ans (forme orale);
• Allaitement;
Lié au chlordiazépoxide : • Enfant de moins de 3 ans (forme injectable).
Signes cliniques : dépression du SNC pou-
vant aller de la somnolence jusqu’au coma, 6. EFFETS INDESIRABLES
confusion mentale, léthargie, une ataxie, • Manifestations digestives, prurit, éruptions
une hypotonie, une hypotension, cutanées, urticaire, neutropénie, leucopénie,

129
agranulocytose, purpura thrombopénique, • Pour l’ensemble des chirurgies (sauf la chirur-
hépatotoxicité, effets liés aux modalités de gie ORL et l’appendicectomie : 600 mg IV à
l’injection (hypotension, thrombophlébite. ; l’induction anesthésique, suivie d’une réin-
jection de la même dose toutes les 4 heures,
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES jusqu’à la fin de l’intervention.
• Curares : potentialisation des curares. • Pour l’appendicectomie : 600 mg IV (dose
• Ciclosporine : diminution des concentrations unique).
plasmatiques de cette dernière.
• Aluminium (sels et hydroxydes) : diminution 13. CONSERVATION : T°< à 25° C
de l’absorption digestive de la clindamycine,
les prendre à distance (2h). Aminosides, ri- 14. SPECIALITES : Dalacin®.
fampicine, métronidazole, pyrimethamine,
-------
quinine : synergie.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : CLOBAZAM


• En cas de diarrhée persistante, ne pas utiliser
des ralentisseurs du transit; 1. DCI : clobazam
• Réduire la dose en cas d’insuffisance rénale
et hépatique; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anxiolytique
• Ne jamais administrer par voie IV directe;
• Ne pas administrer aux colitiques; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Prudence chez les malades ayant des antécé-
dents d’asthme ou d’autres allergies; Pharmacodynamie : action myorelaxante,
• En cas de traitement prolongé ; surveiller la anxiolytique, sédative, hypnotique, anticon-
formule sanguine, les enzymes hépatiques et vulsivante, amnésiant par action agoniste
la fonction rénale; spécifique sur un récepteur central faisant
• Tenir compte de la teneur en sodium chez partie du complexe « récepteurs macromo-
les sujets sous régime hyposodé; léculaires GABA-OMÉGA » modulant l’ouver-
ture du canal chlore.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation Pharmacocinétique : -résorption digestive
contre-indiquée. rapide et importante ; -forte liaison aux pro-
téines plasmatiques 85%, -métabolisation
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : hépatique, -élimination urinaire, -T1/2 : 20h,
• Incompatibilité physico-chimique avec am- -passe la barrière hématoencéphalique, le
picilline, phénytoïne, barbituriques, amino- placenta et dans le lait maternel.
phylline, gluconate de calcium, sulfate de
magnésium. 4. INDICATIONS
Gélule à 5 mg, comprimés à 10 mg et à 20 mg :
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
Adulte :
Gélule 300 mg, 150 mg et 75 mg ; Solution
• Manifestations anxieuses sévères et/ou inva-
injectable IM et pour perfusion à 600 mg ;
lidantes.
Solution injectable IM et pour perfusion à
• Prévention et traitement du delirium tre-
900 mg, solution pour application cutanée
mens et des autres manifestations du sevra-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : ge alcoolique.
Comprimés à 10 mg et à 20 mg :
Comprimé :
Adulte et enfant :
Traitement curatif : Adulte : 600 à 2400
En association à un autre traitement anti-
mg/24 heures, en 2, 3 ou 4 prises.
épileptique, chez l’adulte et l’enfant :
Enfant de plus de 6 ans : 8 à 25 mg/kg/24
• Epilepsies généralisées et partielles
heures, en 3 ou 4 prises.
Traitement prophylactique : Adulte : 600 mg. 5. CONTRE-INDICATIONS
Enfant de plus de 6 ans : 15 mg/kg. • Hypersensibilité au principe actif ou à l’un
des autres constituants.
Solution pour application cutanée : tampon-
• Insuffisance respiratoire sévère.
ner 2 fois par jour sur les surfaces à traiter
• Syndrome d’apnée du sommeil.
après nettoyage à l’eau de la peau
• Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chro-
Solution injectable : nique (risque de survenue d’une encéphalo-
Traitement curatif : Adulte : 600 à 2400 pathie).
mg/24 h, en 2, 3 ou 4 prises. • Myasthénie.
Enfant : 15 à 40 mg/kg/24 h, en 3 ou 4 prises. 6. EFFETS INDESIRABLES : -amnésie antéro-
Traitement prophylactique : doit être de grade, troubles du comportement, modifi-
courte durée, à la période peropératoire, 24 h cations de la conscience, irritabilité, agres-
parfois, mais jamais plus de 48 h. sivité, agitation ; dépendance physique et

130
psychique, même à doses thérapeutiques, 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
avec syndrome de sevrage ou de rebond à gélule 5 mg, comprimés 10 mg et 20 mg.
l’arrêt du traitement, sensations ébrieuses, Manifestations anxieuses et sevrage alcooli-
céphalées, ataxie, confusion, baisse de vigi- que chez l’adulte (gélule et comprimés) : 5 à
lance, voire somnolence(particulièrement 30 mg/j, dose max 60 mg/j. Durée max du
chez le sujet âgé), insomnie, cauchemars, traitement : 8-12 semaines.
tension, modifications de la libido, éruptions
cutanées, prurigineuses ou non, hypotonie Prévention et traitement du delirium tre-
musculaire, asthénie, diplopie. mens et des autres manifestations du se-
vrage alcoolique : traitement bref 8 à 10 j.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé- Épilepsie chez l’adulte et l’enfant (comprimés
datif; à 10 mg et à 20 mg) : adulte : 0,5 mg/kg/j,
• Dérivés morphiniques ; neuroleptiques ; enfant : 1 mg/kg/j.
barbituriques ; autres anxiolytiques ; hyp-
12. SURDOSAGE / INTOXICATION
notiques ; antidépresseurs sédatifs ; antihis-
taminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs Symptômes : somnolence, coma, confusion
centraux ; baclofène ; thalidomide ; pizoti- mentale, léthargie, ataxie, hypotonie, hypo-
fène : majoration de la dépression centrale; tension, dépression respiratoire, exception-
• Dérivés morphinique, barbituriques, bupré- nellement un décès
norphine : risque majoré de dépression res-
piratoire; Traitement : en cas de surdosage oral anté-
• Stiripentol : augmentation des concentra- rieur à 1 h, induction de vomissements ou, à
tions plasmatiques de clobazam, avec risque défaut, un lavage gastrique avec protection
de surdosage. des voies aériennes ; passé ce délai, l’admi-
nistration de charbon activé, surveillance
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE particulière des fonctions cardio-respira-
• Risque de tolérance pharmacologique et de toires en milieu spécialisé, administration de
dépendance (surtout lors d’une utilisation flumazénil.
prolongée) pouvant conduire au syndrome
de sevrage à l’arrêt du traitement (insomnie, 13. CONSERVATION : conditions générales de
céphalées, anxiété importante, myalgies, conservation des médicaments.
tension musculaire, irritabilité, agitation…);
• Arrêter le traitement en cas de troubles de 14. SPECIALITE : Urbanyl
comportement; -------
• Risque d’accumulation chez le sujet âgé;
• Réduire la posologie de moitié chez l’insuffi-
sant rénal ou hépatique; CLOBENZOREX CHLORHYDRATE
• L’introduction d’un antiépileptique peut être
suivie d’une recrudescence des crises ou de
l’apparition d’un nouveau type de crise (rare); 1. DCI : chlobenzorex chlorhydrate
• Prudence en cas d’antécédents d’alcoolisme
ou d’autres dépendances, médicamenteuses 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anorexigène
ou non;
• Ne pas le prescrire en cas d’épisode dépressif 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
majeur; Pharmacodynamie :
• Nécessité de décroissance progressive des - effet anorexigène (principal)
doses; - Effets lipolytique, psychoanaleptique, diu-
• Chez l’enfant, la durée du traitement doit rétique (secondaire)
être aussi brève que possible;
Pharmacocinétique :
• Tenir compte de l’effet dépresseur chez l’in-
- Bon absorption digestive.
suffisant respiratoire;
- Elimination rénale sous forme de parahy-
• Le comprimé n’est pas adapté à l’enfant < 6
droxyclobenzorex et d’amphétamine.
ans (risque de fausse-route).
4. INDICATIONS :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT • Obésité (devant le risque d’hypertension ar-
Grossesse : peut être prescrit quel qu’en soit térielle pulmonaire, indication de seconde
le terme dans le strict respect des indica- intention, après échec du traitement diété-
tions et des posologies. En fin de grossesse, tique, pour des indices de masse corporelle
surveillance du nouveau-né est importante, > à 30).
Allaitement : utilisation déconseillée.
5. CONTRE-INDICATIONS : glaucome à angle
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : fermé, HTA, hypertension pulmonaire, hy-
non signalées jusqu’à ce jour. perthyroïdie, troubles psychiatriques.

131
6. EFFETS INDESIRABLES : nausée, vomisse- ou gris noirâtre de la peau, sécheresse de
ment, insomnie, glaucome aigu, excitation la peau, ichtyose, prurit, éruption cutanée,
psychomotrice, HTA. photosensibilisation, éruption acnéiforme,
hyposécrétion lacrymale, irritation oculaire,
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas modification de la vision, coloration de la
d’interactions connues jusqu’à ce jour. macula, coloration cornéenne, de la conjoc-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE tivite et des larmes, céphalées, asthénie,
Ce Produit est déconseillé aux sportifs. somnolence, dépression, élévation de la gly-
cémie, coloration des sécrétions, modifica-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation tion de la coloration de l’urine et des selles,
contre-indiquée. perte de poids, érythrodermie, œdème, in-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : farctus splénique, agranulocytose, torsade
non signalées jusqu’à ce jour. de pointe, acidose métabolique, réaction
d’hypersensibilité.
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
comprimé. 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Après des administrations prolongées de
• Adulte : 60 à 80 mg/j en deux prises matin et fortes doses : accumulation dans les tissus
midi; (paroi de l’intestin grêle, petit intestin) et
• Le traitement est limité à 3 mois, par cure de précipitation d’où survenue des entéropa-
4 à 6 semaines en raison du risque de dépen- thies pouvant aller jusqu’à une obstruction
dance. intestinale, réduire la dose ou espacer les
prises dans ce cas;
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- • Hospitaliser le malade en cas de diarrhées ou
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour. de vomissements persistants;
14. CONSERVATION : conditions générales de • Prescription à éviter en cas d’ atteinte hépa-
conservation des médicaments. tique ou rénale, de douleurs abdominales et
de diarrhées.
15. SPECIALITE : FINEDAL Le prendre au cours des repas ou avec du lait
------- (absorption maximale).

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
CLOFAZIMINE Grossesse : n’utiliser que si le bénéfice at-
tendu justifie le risque éventuel.
1. DCI : clofazimine Allaitement : à utiliser qu’en cas d’indication
formelle.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antimycobactéries

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES 11. FORME GALÉNIQUE ET PRESENTATIONS :


capsule molle 50 mg et 100 mg ;
• Pharmacodynamie :- effet bactériostatique
sur Mycobacterium leprae ; - inhibe la répli-
cation de l’ADN et la croissance de la bacté- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
rie; -action anti-inflammatoire; (en association avec rifampicine et dapsone)
Adulte (d’environ 60 kg) : 300 mg (J1) sous
• Pharmacocinétique :-résorption digestive surveillance + 50 mg/j (de J2 à J28).
lente améliorée par la prise aux repas, -pas-
sage transplacentaire et dans le lait mater- Enfant de 10 à 14 ans : 150 mg (J1) sous sur-
nel, -demi-vie d’élimination 25 j,-élimination veillance + 50 mg un jour sur deux (de J2 à
essentiellement biliaire. J28) ;
Enfant de moins de 10 ans : 100 mg (J1) sous
4. INDICATIONS : surveillance + 50 mg 2 fois/semaine ; -
• Formes multibacillaires de la lèpre (maladie Ce traitement triple doit être administré
de Hansen) en association avec la dapsone pendant au moins 12 mois.
et la rifampicine ;
• Prévention de souches résistantes de Myco- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
bacterium leprae. Conduite à tenir : vomissements provoqués
ou lavage gastrique, traitement symptomati-
5. CONTRE-INDICATIONS : - Antécédents d’hy- que
persensibilité à la clofazimine ou à l’un des
constituants.
14. CONSERVATION : T° <25°C, dans le flacon soi-
6. EFFETS INDÉSIRABLES : gneusement fermé, à l’abri de l’humidité.
• Vomissement, douleur abdominale, diarhée,
anorexie, entéropathie, nausée, occlusion 15. SPÉCIALITÉ : Lamprene®
intestinale,pigmentation rougeâtre à brun -------

132
CLOMIFENE 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• S’assurer que la femme n’est pas enceinte,
1. DCI : Clomifène (citrate) au besoin faire un test de grossesse;
• La survenue des troubles visuels après une
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Inducteur de l’ovu- cure constitue une contre-indication pour les
lation. cures ultérieures;
• En cas d’hypertrophie ovarienne ou d’appa-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES rition de plusieurs follicules à l’échographie,
Pharmacodynamie : attendre la reprise du volume normal des
• Action d’inhibition compétitive du rétrocon- ovaires puis reprendre à posologie réduite;
trôle des estrogènes au niveau hypothala- • Dans les OMPK, s’en tenir à la posologie
mique qui entraîne une élévation de FSH minimale efficace et faire précéder le traite-
responsable de la maturation folliculaire. La ment par un freinage ovarien de 2 mois;
maturation folliculaire s’accompagne elle- • Patientes obèses : assurer des mesures dié-
même d’une montée de la sécrétion d’œs- tétiques pour obtenir un amaigrissement
tradiol qui favorise la survenue d’un pic de significatif;
LH qui déclenche l’ovulation et la formation • Surveillance médicale spécialisée requise;
d’un corps jaune sécrétant. • Suivi clinique (signes fonctionnels, méno-
Pharmacocinétique : therme) et éventuellement biologique (do-
• Bonne résorption per os ; -élimination essen- sage de la progestérone plasmatique entre
tiellement bilaire le 20e et le 26e jour du cycle);
• Cycle induit par clomifène : ne pas prescrire
4. INDICATIONS : un traitement progestatif avant le 20e jour
• Stérilité par anovulation; du cycle;
• Dysovulation : corps jaune inadéquat, phase • Prévenir le couple de la probabilité accrue de
lutéale courte, OMPK; grossesse multiple;
• Aménorrhées d’origine hypothalamo-hypophy- • Une oestrogénothérapie locale peut être
saire (visée diagnostique et thérapeutique); associée pour traiter une éventuelle insuffi-
• Aménorrhées durables consécutives à la sance de glaire cervicale.
contraception orale (après avoir vérifié que le
taux de prolactine plasmatique est normal); 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
• Induction de l’ovulation dans le cadre de l’as- Il n’y a pas d’indication pendant la grossesse
sistance médicale à la procréation (insémina- et l’allaitement. Toutefois, la découverte
tion intra-utérine, FIV). d’une grossesse suite à une exposition for-
tuite au clomifène ne justifie pas l’interrup-
5. CONTRE INDICATIONS : tion de celle-ci.
• Affections hépatiques sévères ou récentes;
• Hémorragies gynécologiques d’étiologies 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non diagnostiquées; Non signalées à ce jour.
• Tumeurs hormono-dépendantes;
• Kystes organiques de l’ovaire; 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
• Troubles visuels pendant le traitement ou comprimé à 50 mg
lors de traitements antérieurs;
• Hypersensibilité au clomifène ou à l’un des 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
excipients.
Indications Voie Posologie
6. EFFETS INDÉSIRABLES : d’adminis-
• Hyperstimulation ovarienne, risque mo- tration
déré de grossesse multiple, Insuffisance de Stérilité par PO 2 x 50 mg/j/pen-
glaire cervicale (action antiestrogénique), anovulation et dant 5 jours
troubles visuels (vision trouble, scotomes dysovulation;
scintillants), cataractes sous-capsulaires PO 2 x 50 mg/j pen-
Syndrome des
dant 5 jours
(rares), bouffées de chaleur, intolérance di- ovaires polykys-
gestive, aggravation d’une endométriose tiques PO 50 mg/j pendant
ou psychose préexistante, troubles asthé- 5 jours
no-dépressifs, vertiges, étourdissements Test à visée PO 2 co/j pendant 5
et sensations ébrieuses, céphalées, hyper- diagnostique et jours pour un seul
ménorrhées, saignement intermenstruel, thérapeutique cycle
nervosité, insomnie, urticaire ou dermatite
allergique, pollakiurie. Induction d’ovu- PO 2 co/j du 2e au 6e
lation jour du cycle.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
L’association avec les hCG majore le risque Débuter le traitement 2 à 5 jours après les
d’hyperstimulation ovarienne et de gros- règles ou hémorragie de privation induit par
sesse multiple. un progestatif ; en l’absence de cycle, choisir

133
arbitrairement un jour. Lorsque l’ovulation 6. EFFETS INDÉSIRABLES
est obtenue, prescrire le traitement un cycle • Effets anticholinergiques (sécheresse de la
sur deux. bouche, constipation, troubles de l’accom-
modation, mydriase, tachycardie, sueurs,
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : troubles de la miction, rétention urinai-
Symptômes : nausées, vomissements, bouf- re), effets adrénolytiques (hypotension,
fées de chaleur, troubles visuels, hypertro- orthostatique,impuissance), somnolence de
phie ovarienne avec douleurs abdominales sédation, insomnie, myoclonies, inhibition
et pelviennes. psychomotrice, inversion de l’humeur, déli-
Traitement : symptomatique re, prise de poids, troubles de conduction ou
du rythme, troubles endocrinien, bouffées
14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière, de
de chaleur réactions cutanées allergiques,
l’humidité et de la chaleur excessive, à T° <
dysarthrie, hépatites cytolytiques, troubles
25 °C.
hématologiques, syncope.
15. SPÉCIALITÉS : clomid, pergotime
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
-------
• Iproniazide, nialamide, moclobémide, to-
loxatone, linézolide, : risque d’apparition
CLOMIPRAMINE d’un syndrome sérotoninergique;
• Sultopride : risque majoré de troubles du
1. DCI : clomipramine rythme ventriculaire;
• Alcool : majoration de l’effet sédatif de la clo-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antidépresseur mipramine;
stimulant • Clonidine, guanfacine : inhibition de l’effet
antihypertenseur de ces derniers;
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES. • Adrénaline, noradrénaline, dopamine par
a) Pharmacodynamie voie parentérale : hypertension paroxystique
• Effet antidépresseur par inhibition non sé- avec possibilité de troubles du rythme;
lectif de la recapture de la monoamine. • Citalopram, escitalopram, fluoxétine, flu-
• Effet sédatif ; effet anticholinergique central et voxamine, paroxétine, sertraline : augmen-
périphérique, à l’origine d’effets indésirable tation des concentrations plasmatiques de la
• Effet adrénolytiques pouvant provoquer une clomipramine avec risque de convulsions;
hypotension orthostatique. • Thioridazine, bupropion : risque d’augmentation
des effets indésirables de la clomipramine;
b) Pharmacocinétique • Antiépileptiques : risque de survenue de
crises convulsives généralisées;
- Biodisponibilité variable d’un sujet à l’autre.
• Antihypertenseurs centraux (sauf clonidine
La métabolisation est hépatique, passage im-
et guanfacine), bisoprolol, carvédilol, méto-
portant dans le lait maternel et à travers la
prolol : risque majoré d’hypotension orthos-
barrière hémato-encéphalique, forte liaison
tatique;
aux protéines, T1 /2 : 21 h, Elimination uri-
• Atropine, antihistaminiques H1 sédatifs,
naire (2/3) et biliaire (1/3).
antiparkinsoniens anticholinergiques, antis-
4. INDICATIONS pasmodiques atropiniques, disopyramide,
• Énurésie nocturne de l’enfant dans les cas où neuroleptiques phénothiaziniques : addition
toute pathologie organique a été exclue. des effets atropiniques. Dérivés morphini-
• Épisodes dépressifs majeurs; ques, barbituriques, amitriptyline, doxépine,
• Troubles obsessionnels compulsifs; miansérine, mirtazapine, trimipramine, ben-
• Prévention des attaques de panique avec ou zodiazépines, autres anxiolytiques, hypnoti-
sans agoraphobie; ques, neuroleptiques, antihistaminiques H1
• Certains états dépressifs apparaissant lors sédatifs, antihypertenseurs centraux, ba-
des schizophrénies, en association avec un clofène, thalidomide, pizotifène : majoration
traitement neuroleptique; de la dépression centrale.
• Douleurs neuropathiques de l’adulte;
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
5. CONTRE INDICATIONS • Risque suicidaire chez les patients déprimés.
• Hypersensibilité à la clomipramine ou à l’un • Réduire progressivement les doses et sur-
de ses excipients; veiller le patient durant cette période (risque
• Risque connu de glaucome par fermeture de de syndrome de sevrage : céphalées, malai-
l’angle; ses, nausées, anxiété, troubles du sommeil).
• Risque de rétention urinaire lié à des troubles • Diminuer la posologie ou arrêter transitoire-
urétroprostatiques; ment le traitement si insomnie ou nervosité
• Infarctus du myocarde récent; en début de traitement.
• Association avec les IMAO non sélectifs (ipro- • Arrêter le traitement et prescrire un neuro-
niazide, nialamide) et le sultopride. leptique sédatif en cas de virage maniaque.

134
Renforcer la surveillance clinique et élec- CAT : faire hospitaliser immédiatement le malade
trique chez des patients épileptiques ou dans un service spécialisé et faire évacuer le
ayant des antécédents d’épilepsie. Prudence produit ingéré, traitement symptomatique
chez le sujet âgé. et surveillance des fonctions vitales, notam-
ment cardiaques et respiratoires, pendant au
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT moins 5 jours.
Grossesse : administrer si possible ; allaite-
ment : utilisation déconseillée. 14. CONSERVATION
Comprimé : à conserver à l’abri de l’humidité.
Solution injectable : le produit est sensible à
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
la lumière, le conserver dans son emballage
non signalées jusqu’à ce jour.
extérieur.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : 15. SPÉCIALITÉ
Comprimé enrobé à 10 mg, comprimé en- Anafranil
robé à 25 mg, comprimé pellicule sécable à
-------
75 mg ; Solution injectable à 25 mg /2 ml

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION CLONAZEPAM

Patient Indica- Formes Posologie 1. DCI :Clonazepam


(âge) tion galéniques
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antiépileptique
Enfant > 6 Enurésie Cp à 10 1 à 3 cp/j
ans mg
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Dépres- Cp à 10, 75 à 150 mg/j Pharmacodynamie :- myorelaxante, anxio-
sion 25, 75 mg lytique, sédative, hypnotique, anticonvulsi-
Adulte Obses- Cp à 10, 75 à 150 mg/j vante, amnésiante ; - action agoniste spéci-
sion com- 25, 75 mg fique sur un récepteur central faisant partie
pulsive du complexe récepteurs macromoléculaires
Enfant et Obses- Cp à 10, 3 mg/kg/j GABA-OMEGA .
adoles- sion com- 25, 75 mg
Pharmacocinétique : -forte liaison aux pro-
cent pulsive
téines plasmatiques (85%)-métabolisme hé-
Préven- Cp à 10, 20 à 150 mg/j patique ; -demi-vie d’élimination 20-60 h; -éli-
tion des 25, 75 mg (selon le cas) mination essentiellement rénale sous forme
attaques
de métabolites ; -passage transplacentaire et
de pani-
que dans le lait maternel.

Adulte Douleurs Cp à 10, 10 à 150 mg/j 4. INDICATIONS :


neuropa- 25, 75 mg Comprimé (adulte et enfant) et solution bu-
thiques
vable (enfant) :
Adulte Dépres- A m - 4 à 6 amp/j • Epilepsies généralisées ou partielles.
sion et poule 25 (IM) Solution injectable (adulte et enfant) :
obses- mg/2ml 2 à 3 amp dans • Traitement d’urgence de l’état de mal épilep-
sion com- soluté isotoni-
tique.
pulsive que (IV perf.)
Adulte Douleurs Ampoule 10 à 75 mg/j (1 5. CONTRE INDICATIONS
neuropa- 25mg/2ml amp dans 100 • Hypersensibilité connue à l’un des consti-
thiques m soluté isoto- tuants
nique, perfu-
sion IV lente
• Insuffisance respiratoire sévère.
• Syndrome d’apnée du sommeil.
Enfant et Obses- Ampoule 3 mg/kg/j (per- • Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chro-
adoles- sion com- 25 mg/2 fusion IV lente) nique (risque de survenue d’une encéphalo-
cent pulsive ml
pathie).
• Myasthénie.
Remarque : Commencer par des doses fai-
bles à augmenter progressivement par pa- 6. EFFETS INDÉSIRABLES
lier. • Hypotonie musculaire, une asthénie, hyper-
sensibilité (rare), nausées et l’hypersécrétion
13. SURDOSAGE / INTOXICATION salivaire, surtout chez le nourrisson et l’enfant,
Symptômes : manifestations cardio-vascu- amnésie antérograde, troubles du comporte-
laires sévères, renforcement des symptômes ment, dépendance physique et psychique, sen-
anticholinergiques, état confusionnel ou sations ébrieuses, céphalées, ataxie, confusion,
coma (parfois retardé). baisse de vigilance voire somnolence (surtout

135
chez le sujet âgé), insomnie, cauchemars, 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS:
tension, modifications de la libido, crises solution à diluer et solvant pour solution
convulsives (recrudescence), état dépressif, injectable (IV, IM) 1 mg/ml ; comprimé qua-
éruptions cutanées, prurigineuses ou non, drisécable 2 mg, solution buvable 2,5 mg/ml
alopécie transitoire, diplopie, flou visuel, (enfant < 6 ans).
thrombopénie ou leucopénie, augmenta-
tion des enzymes hépatiques, dépression 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
respiratoire et d’hypersécrétion de mucus Formes orales : 0,05 à 0,1 mg/kg/j en traite-
bronchique, surtout chez le nourrisson et ment d’entretien.
l’enfant, rétention ou incontinence urinaire.
Forme injectable : -enfant de 1 à 15 ans :
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES 0,25-0,5 mg IV très lente ; -enfant à partir de
• Alcool : majoration de l’effet sédatif des ben- 15 ans et adulte : 1 mg IV très lente, 4 à 6 x/j
zodiazépines;
renouvelable en IV ou IM.
• Carbamazépine : augmentation des concen-
trations plasmatiques du métabolite de la
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
carbamazépine et diminution des concentra-
tions plasmatiques du clonazépam; Symptômes : dépression du SNC, coma ;
• Dérivés morphiniques, neuroleptiques, barbi- confusion mentale, une léthargie, ataxie, une
turiques, autres anxiolytiques, hypnotiques, hypotonie, une hypotension, une dépression
antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques respiratoire, exceptionnellement un décès.
H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, ba-
clofène, thalidomide, pizotifène: majoration Traitement :- en cas de surdosage oral anté-
de la dépression centrale; rieur à 1 heure, induction de vomissement si
• Buprénorphine : risque majoré de dépres- le patient est conscient ou, à défaut, lavage
sion respiratoire. gastrique avec protection des voies aérien-
nes ; -sinon, l’administration de charbon ac-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE tivé peut permettre de réduire l’absorption;
• Solution injectable : risque d’acidose méta- -surveillance particulière des fonctions car-
bolique chez l’enfant < 3 ans; diorespiratoires en milieu spécialisé.
• En cas d’administration prolongée : phéno-
mènes de tolérance pharmacologique et de 14. CONSERVATION
dépendance physique et psychique; Solution buvable : à l’abri de la lumière.
• Arrêter le traitement en cas de survenue de Solution injectable à diluer : -après dilution:
troubles de comportement; une utilisation immédiate est recommandée.
• Risque d’accumulation du produit chez le su- Toutefois, la stabilité a été démontrée pen-
jet âgé, insuffisant rénal ou insuffisant hépa- dant 12 heures max à T°< 25 °C ou pendant
tique : réduire la posologie; 24 h max entre 2 °C et 8 °C.
• Prudence chez le sujet âgé et les patients at-
teints d’ataxie, en cas d’antécédents d’alcoo- 15. SPÉCIALITÉ : RIVOTRIL
lisme et d’autres dépendances;
• En cas d’apparition de somnolence et/ou -------
d’une hypotonie musculaire, fractionner
l’administration quotidienne (la dose du soir CLONIDINE
est la plus forte);
• La prise d’alcool est déconseillée;
• Forme injectable : précaution chez les pa- 1. DCI : Clonidine
tients avec hépatopathie, d’alcoolisme, les
femmes enceintes et les enfants < 12 ans; 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti hypertenseur
• Ne pas utiliser en cas d’épisode dépressif majeur; à action centrale.
• Nécessité de décroissance progressive des
doses, effet rebond possible; 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
• Prendre en compte l’effet dépresseur du clo- - Pharmacodynamie
nazepam en cas de maladie respiratoire ou • antihypertenseur adrenolytique d’action
de prise concomitante d’un autre dépresseur centrale
du SNC ou d’un autre antiépileptique. • provoque une réduction de la résistance pé-
riphérique, de la résistance vasculaire rénale,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra- de la fréquence cardiaque et de la pression
tion contre-indiquée au cours du 1er tri- artérielle
mestre, allaitement : utilisation déconseillée.
- Pharmacocinétique
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : • Bonne absorption per os, Cmax vers la 3e
Solution injectable à diluer : il est recom- heure, liaison aux protéines plasmatiques
mandé d’utiliser des récipients en verre et le (30 à 40 %), élimination urinaire 65 % et dans
mélange pour perfusion doit être administré les selles 20 %.
immédiatement et habituellement dans les 4 • Passage transplacentaire et dans le lait ma-
heures. ternel.

136
4. INDICATIONS 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES
Hypertension artérielle. Non signalées jusqu’à ce jour.

5. CONTRE INDICATIONS 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS


• Hypersensibilité connue au principe actif ou Comprimé à 0,15 mg, Solution injectable à
à l’un des excipients. 0,15 mg/ml.
• Bradyarythmie sévère due à une maladie du
nœud sinusal ou à un bloc auriculoventricu- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
laire de deuxième ou troisième degré.
• État dépressif. Voie d’administration Posologie
• Grossesse au 1er et 2e trimestre du traite-
PO 1 à 4 comprimés/j maxi-
ment et allaitement
mum 6 à 7 comprimés
• Sultopride.
IM 3 à 4 ampoules/j
6. EFFETS INDÉSIRABLES IVD 3 à 4 ampoules/j à diluer (1
• Sécheresse de la bouche, somnolence, cau- amp) dans 10 ml de Nacl à
chemars, dépression, hallucinations, confu- 0,9 %
sion mentale, pseudo-occlusion intestinale
IV perfusion 4 ampoules/j dans 500 ml
chez des patients prédisposés, aggravation de solution glucosée à 5 %.
des bradyarythmies, impuissance, diminu-
tion de la libido, gynécomastie, hypotension
orthostatique, palpitations, paresthésies des 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
extrémités, phénomène de Raynaud. Symptômes : myosis, somnolence profonde
(léthargie), bradycardie, hypotension, hy-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES pothermie, coma, apnée, hypertension pa-
• Sultopride : risque majoré de troubles ventri- radoxale (provoquée par la stimulation des
culaires. récepteurs alpha-1 périphériques).
• Désipramine, imipramine : inhibition de l’ef- Traitement :
fet antihypertenseur. Surveillance étroite et mesures d’ordre
• Alcool : majoration de l’effet sédatif. symptomatique.
• Bisoprolol, carvédilol, métoprolol : diminu- Administration d’agents alpha-inhibiteurs.
tion du tonus sympathique et effet vasodila- Lavage d’estomac effectué en cas d’ingestion
tateur. massive orale, dans les premières heures.
• Baclofène : majoration de l’effet hypertenseur.
• Corticoïdes (voie générale) sauf l’hydrocorti- 14. CONSERVATION : conditions générales de
sone utilisé dans la maladie d’Addison, alpha- conservation des médicaments.
bloquants, amifostine, antidépresseurs imipra-
miniques (sauf désipramine et imipramine) : 15. SPÉCIALITÉ : CATAPRESSAN
diminution de l’effet antihypertenseur. -------
• Neuroleptiques : risque majoré d’hypoten-
sion orthostatique.
• Autres dépresseurs du SNC : majoration de la CLOPIDOGREL
dépression centrale.

8. VÉRAPAMIL, DILTIAZEM : troubles de l’au- 1. DCI : clopidogrel


tomatisme et de la conduction auriculoven-
triculaire. Précautions d’emploi et mise en 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : inhibiteurs de
garde. l’agrégation plaquettaire à l’exclusion de l’hé-
• Ne pas arrêter le traitement sans avis médical. parine
• Adapter la posologie chez les insuffisants rénaux.
• Chez le sujet âgé, ou en cas d’athérosclérose, 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES: antia-
la posologie sera progressive et prudente. grégant plaquettaire
• Prudence en cas de maladie de Raynaud, de Pharmacodynamie :
thromboangéite oblitérante, d’antécédents Inhibiteur de l’agrégation plaquettaire ; in-
d’états dépressifs. hibe de façon sélective la fixation de l’ADP à
• Surveillance étroite en cas d’insuffisance car- son récepteur plaquettaire, et donc l’activa-
diaque ou de maladie coronarienne sévère. tion du complexe GPIIb/IIIa provoquée par
• Attention à la baisse brutale de la PA si utilisé l’ADP.
par voie parentérale.
Pharmacocinétique :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Bien résorbé per os, métabolisation hépa-
Utilisation contre-indiquée pendant l’allaite- tique en métabolite actif. Forte liaison aux
ment, au 1e et 2e trimestre de la grossesse, protéines plasmatiques (98 %); élimination
administrer si nécessaire au 3e trimestre urinaire (50 % environ) et fécale (46 % envi-
(2ème intension). ron) ; demi-vie 8 heures.

137
4. INDICATIONS 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Prévention des événements liés à l’athé- Symptôme : allongement du temps de sai-
rothrombose : gnement et complications hémorragiques.
• Infarctus du myocarde (datant de quelques Conduite à tenir : instaurer un traitement ap-
jours à moins de 35 jours), AVC ischémique proprié.
(datant de plus de 7 jours et de moins de
6 mois) ou artériopathie oblitérante des 14. CONSERVATION : A conserver dans l’embal-
membres inférieurs établie; lage extérieur d’origine.
• Angine de poitrine aiguë sans sus-décalage
du segment ST (angor instable ou infarctus 15. SPÉCIALITÉ : PLAVIX
du myocarde sans onde Q), en association à -------
l’acide acétylsalicylique (AAS).

5. CONTRE INDICATIONS CLORAZEPATE DIPOTASSIQUE,


• Hypersensibilité à la substance active ou à
ACEPROMAZINE, ACEPROMETAZINE
l’un des excipients du médicament;
• Insuffisance hépatique sévère;
• Lésion hémorragique évolutive telle qu’un 1. COMPOSITION : clorazépate dipotassique,
ulcère gastroduodénal ou une hémorragie acépromazine, acéprométazine.
intracrânienne.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihistaminique
6. EFFETS INDÉSIRABLES H1 et benzodiazépine.
Dyspepsie, douleur abdominale et diarrhée,
nausée, gastrite, flatulence, constipation, 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
vomissement, ulcère gastrique et ulcère Pharmacodynamie :
duodénal, céphalées, étourdissement, pa- Lié au clorazépate dipotassique : propriétés
resthésie, vertiges, rash, prurit, hémorragie myorelaxante, anxiolytique, sédative, hyp-
intracrânienne, gastro-intestinale et rétro notique, anticonvulsivante, amnésiante à la
péritonéale, saignement cutané, musculo- suite d’une action agoniste spécifique sur un
articulaire, oculaire, épistaxis, hématurie et récepteur central faisant partie du complexe
hémorragie de la plaie opératoire, saigne- « récepteurs macromoléculaires GABA-OMÉ-
ment et coagulation, neutropénie sévère, GA » (BZ1 et BZ2) et modulant l’ouverture du
leucopénie, hyperéosinophilie. canal chlore.
Lié à l’acépromazine et à l’acéprométazine :
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : propriétés antihistaminiques H1, à l’origine
• Warfarine, AAS, AINS, héparine, anti-GPIIb/ d’une sédation, ainsi que des propriétés
IIIa : risque augmenté de saignement. Utili- adrénolytiques et anticholinergiques.
ser avec prudence. • Acépromazine : Neuroleptique phénothiazi-
nique possédant des propriétés antidopami-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
nergiques.
• Prudence chez les patients présentant une
• Acéprométazine : Antihistaminique phéno-
augmentation du risque de saignement
thiazinique.
(traumatisme, intervention chirurgicale, lé-
sions gastro-intestinales et intraoculaires) ou Pharmacocinétique :
chez les patients traités par AAS, AINS, hépa- Lié au clorazépate dipotassique :
rine, anti-GPIIb/IIIa ou thrombolytiques; Rapidement absorbée per os, Cmax en 1 h
• Une recherche soigneuse de tout signe de environ, liaison aux protéines supérieure à
saignement doit être effectuée; 97 %, passe la barrière hémato-encéphali-
• Informer le médecin ou le dentiste du trai- que, dans le placenta et le lait maternel, mé-
tement par le clopidogrel avant un geste tabolite actif dont la demi-vie est plus impor-
chirurgical programmé et avant la prescrip- tante que celle de la molécule mère (entre
tion d’un nouveau médicament. 30 et 150 h), élimination urinaire.
Lié à l’acépromazine et à l’acéprométazine :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-
Résorption rapide, métabolisme important,
nées disponibles jusqu’à ce jour.
élimination rénale.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 4. INDICATIONS :
Troubles sévères du sommeil dans les cas
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : suivants d’insomnie occasionnelle et transi-
Comprimé pelliculé 75 mg. toire.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 5. CONTRE-INDICATIONS :


Adulte et sujet âgé : 1 comprimé à 75 mg /j, • Hypersensibilité à l’un des constituants.
administré au cours ou en dehors des repas. • Insuffisance respiratoire sévère.

138
• Syndrome d’apnée du sommeil. Liées à l’acépromazine :
• Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou • Dopaminergique, amantadine, apomor-
chronique (risque de survenue d’une phine, bromocriptine, cabergoline, lisuride,
encéphalopathie); pergolide, piribédil, pramipexole, quinago-
• Myasthénie, risque de glaucome par ferme- lide, ropinirol : antagonisme réciproque du
ture de l’angle et de rétention urinaire liée à dopaminergique et du neuroleptique.
des troubles urétroprostatiques;
• Antécédents d’agranulocytose; • Topiques gastro-intestinaux : diminution de
• Hypersensibilité aux phénothiazines; l’absorption digestive des neuroleptiques,
• Maladie de Parkinson; prendre les topiques à distance (plus de 2
• Dopaminergique (sauf lévodopa, en dehors heures).
du patient parkinsonien), amantadine, apo-
morphine, bromocriptine, cabergoline, lisu- • Antihypertenseurs, bisoprolol, carvédilol,
ride, pergolide, piribédil, pramipexole, qui- métoprolol : effet antihypertenseur et risque
nagolide, ropinirol. d’hypotension orthostatique majorés.
Benzodiazépines, butobarbital, buprénor-
6. EFFETS INDESIRABLES : phine : majoration de l’effet dépresseur res-
Troubles gastriques et/ou diarrhées, hypo- piratoire.
tension orthostatique, effets anticholiner-
giques à type de sécheresse de la bouche, 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
constipation, troubles de l’accommodation, Risque de pharmacodépendance accru si as-
risque de rétention urinaire, éruptions cu- sociation de plusieurs benzodiazépines..
tanées, prurigineuses ou non, hypotonie Prendre le traitement immédiatement avant
musculaire, asthénie, amnésie antérograde, le coucher.
troubles du comportement, modifications
de la conscience, irritabilité, agressivité, agi- Arrêter le traitement en cas d’apparition de
tation, dépendance physique et psychique, troubles du comportement, de modification
avec syndrome de sevrage ou de rebond à franche de l’hémogramme, d’hyperthermie
l’arrêt du traitement, sensations ébrieuses, maligne.
céphalées, ataxie, confusion, baisse de vi-
Renforcer la surveillance (clinique et éven-
gilance, voire somnolence (surtout chez le
tuellement électrique) chez les épileptiques.
sujet âgé), insomnie, cauchemars, tension,
modifications de la libido, diplopie, baisse Prudence : chez le sujet âgé, chez les sujets
du tonus oculaire, dépôts brunâtres dans porteurs de certaines affections cardiovascu-
le segment antérieur de l’œil, impuissance, laires, dans les insuffisances hépatique et/ou
frigidité, hyperprolactinémie (aménorrhée, rénale sévères.
galactorrhée, gynécomastie), dysrégulation
thermique, prise de poids, hyperglycémie, 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prise décon-
altération de la tolérance au glucose, leu- seillée.
copénie, agranulocytose (exceptionnelle),
dyskinésies précoces ou tardives, syndrome 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
extrapyramidal. non signalées jusqu’à ce jour.

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : com-


Communes au clorazépate dipotassique, à primé sécable (clorazépate dipotassique: 10
l’acépromazine et à l’acéprométazine : mg acépromazine : 0,75 mg, acéprométazine :
7,5 mg).
• Alcool : majoration de l’effet sédatif.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Dérivés morphiniques, autres neurolepti-
Réservé à l’adulte.
ques, barbituriques, anxiolytiques, autres
Dose : 10 mg/jour immédiatement avant le
hypnotiques, amitriptyline, doxépine, mian-
coucher.
sérine, mirtotapine, trimipramine, antihis-
Durée du traitement : de quelques jours à 4
taminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs
semaines : 2 à 5 jours en cas d’insomnie oc-
centraux, baclofène, thalidomide, pizotifène:
casionnelle, 2 à 3 semaines en cas d’insom-
majoration de la dépression centrale.
nie transitoire.
Communes à l’acépromazine et à l’acépro-
métazine :
13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
• Atropine, antidépresseurs imipraminiques, Lié au clorazépate dipotassique :
la plupart des antihistaminiques H1, an- Symptômes : confusion mentale, léthargie,
tiparkinsoniens anticholinergiques, antis- dépression du SNC pouvant aller de la som-
pasmodiques atropiniques, disopyramide : nolence jusqu’au coma, ataxie, hypotonie,
addition des effets atropiniques des neuro- hypotension, dépression respiratoire, excep-
leptiques. tionnellement décès.

139
Traitement : 6. EFFETS INDÉSIRABLES
En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure: • Eruptions cutanées, prurigineuses ou non ;
induction de vomissement si le patient est hypotonie musculaire, asthénie ; diplopie,
conscient ou lavage gastrique avec protec- amnésie antérograde ; troubles du compor-
tion des voies aériennes. tement, modifications de la conscience, irri-
Passé ce délai : administrer le charbon activé. tabilité, agressivité, agitation ; dépendance
Surveiller les fonctions cardiorespiratoires en physique et psychique, même à doses théra-
milieu spécialisé. peutiques, avec syndrome de sevrage ou de
Administrer le flumazénil pour le diagnostic rebond à l’arrêt du traitement ; sensations
et/ou le traitement d’un surdosage inten- ébrieuses, céphalées, ataxie ; confusion,
tionnel ou accidentel en benzodiazépines. baisse de vigilance, voire somnolence, in-
Lié à l’acépromazine et à l’acéprométazine : somnie, cauchemars, tension ; modifications
Symptômes : Syndrome parkinsonien gravis- de la libido, risque d’apnée en cas d’injection
sime, coma. intraveineuse rapide, phlébite ou de douleur
Traitement symptomatique en milieu spécialisé au point d’injection.

14. CONSERVATION : conditions générales de 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES


conservation des médicaments. • Alcool : majoration de l’effet sédatif du clora-
zepate.
15. SPECIALITE : NOCTRAN® • Dérivés morphiniques, neuroleptiques,
------- barbituriques, autres anxiolytiques, hyp-
notiques, antidépresseurs sédatifs, antihis-
taminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs
CLORAZEPATE centraux, baclofène, thalidomide, pizotifène:
majoration de la dépression centrale.
1. DCI : Clorazepate • Buprénorphine : risque majoré de dépres-
sion respiratoire.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anxiolytique • Clozapine : risque accru de collapsus avec ar-
rêt respiratoire et/ou cardiaque.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
Pharmacodynamie : appartient à la classe 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
des 1-4 benzodiazépines et a une activité : • Risque de tolérance, pharmacodépendance
myorelaxante, anxiolytique, sédative, hypno- physique et psychique et de phénomène
tique, anticonvulsivante, amnésiante. de sevrage (insomnie, céphalées, anxiété
importante, myalgies, tension musculaire,
Pharmacocinétique : irritabilité). Phénomène de rebond (exacer-
• Rapidement décarboxylée dans l’estomac bation de l’anxiété) possible.
pour donner du desméthyldiazépam, dont la
Cmax est atteinte en 1 heure environ et dont • Arrêter le traitement en cas de réactions
l’hydroxylation donne l’oxazépam. paradoxales (aggravation de l’insomnie, cau-
• Liaison aux protéines supérieure à 97 %. chemars, agitation, nervosité, irritabilité, ac-
• Passe la barrière hémato-encéphalique ainsi cès de colère) plus fréquentes chez l’enfant
que dans le placenta et le lait maternel. et le sujet âgé .
• Elimination urinaire des métabolites. • Ne doit être utilisé seul dans le traitement de
la dépression ou l’anxiété.
4. INDICATIONS • Prudence cas d’antécédents d’alcoolisme ou
Gélules : Manifestations anxieuses sévères d’autres dépendances.
et/ou invalidantes, Prévention et traitement
du delirium tremens et des autres manifesta- • Chez l’insuffisant respiratoire, prendre en
tions du sevrage alcoolique. compte l’effet dépresseur des benzodiazépi-
nes.
Formes injectables : urgences neuropsychia-
triques (crise d’angoisse paroxystique, crise 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
d’agitation, delirium tremens), prémédica- • Grossesse : ne prescrire pendant le premier
tion à certaines explorations fonctionnelles, trimestre que si nécessaire. Au cours du der-
tétanos (pdre à 100 mg/5 ml). nier trimestre, il convient d’éviter de pres-
crire des doses élevées.
5. CONTRE INDICATIONS • Allaitement : utilisation déconseillée (léthar-
• Hypersensibilité au principe actif ou à l’un gie, baisse de tonus chez l’enfant).
des autres constituants.
• Insuffisance respiratoire sévère. 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Syndrome d’apnée du sommeil. non signalées jusqu’à ce jour.
• Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique
(risque de survenue d’une encéphalopathie). 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION
• Myasthénie. • Gélule à 5 mg, 10 mg, 20 mg

140
• Poudre et solvant pour solution injectable 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
IM, IV à 20 mg/2 ml, à 50 mg/2,5 ml et à 100 Pharmacodynamie : Activité antifongique
mg/5ml. large par inhibition de la synthèse de l’ergos-
térol fungique.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Spectre : candida, dermatophytes (trycho-
phyton, epidermophyton, microsporum),
Indications Voie Posologie pityrosporum (orbiculare, ovale), coryné-
bacterium minutissimum, bactéries gram +
Anxiété sé- Per os Adulte : 5 à 30 mg sans
vère, dépasser 90 mg/j (bactéricide).
syndrome Enfant > 6 ans : 0,5 mg/ Pharmacocinétique : Pas de résorption par
de sevrage kg/j en plusieurs prises.
voie locale.
Crise d’agi- IM ou IV 20 à 200 mg par jour
tation 4. INDICATIONS
Delirium 50 à 100 mg toutes les 3 • Dermatomycoses due à des dermatophytes,
à 4 h. Diminuer les doses des moisissures et à d’autres champignons,
de moitié au bout de 2 ou • Mycoses de la peau et de plis cutanés, pity-
3 jours. riasis visicolor, Erythrasma, paronychie.
J 5 passer à la voie orale : • onychomycoses.
150 à 300 mg/j.
Prémédica- IM ou IV 20 à 50 mg par jour, 5. CONTRE- INDICATIONS : Hypersensibilité au
tion 15 à 30 minutes avant clotrimazole.
l’examen.
Té t a n o s IV Tétanos bénins non tra-
6. EFFETS INDESIRABLES : réactions cutanées,
(tranxène chéotomisés : 120 à 500 surtout sur terrain immunodeprimé.
100 mg/5 mg/j en perfusion IV, Té-
ml tanos graves trachéoto- 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
misés : 500 à 2 000 mg/j. • Eviter tout contact avec les yeux.
• Proscrire les solutions alcoolisées chez les
nourrissons ou sur les muqueuses.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION • Candidose : ne pas utiliser de savons à pH
Symptômes : somnolence jusqu’au coma, si- acide.
gnes de confusion mentale, léthargie, ataxie, • Onychomycose : un traitement oral est né-
hypotonie, hypotension, dépression respira- cessaire en complément.
toire, voire décès. • Pityriasis vesicolor : une dépigmentation
persistante n’implique pas directement une
Conduite à tenir :
inefficacité du traitement.
• surdosage oral < 1 h : induction de vomisse-
ment ou un lavage gastrique. 8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-
• >1 h : charbon activé (réduire l’absorption). nées disponibles jusqu’à ce jour.
Surveillance cardiorespiratoire. Antagoniste:
flumazénil. 9. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
Crème dermique à 1 % (30 g), ovules, poudre
14. CONSERVATION pour application locale.
• Gélules à 5 mg et à 10 mg : à conserver à
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
l’abri de l’humidité.
• Durée de traitement : 2 à 4 semaines
• Gélule à 20 mg : à conserver à une tempéra-
• 2 à 3 x/jour sur les parties malades, en
ture ne dépassant pas 30 °C.
couche mince et frictionner légèrement.
• Poudre et solvant pour solution injectable:
à l’abri de la lumière (pdre 20 mg/2 ml), à 11. CONSERVATION : conditions générales de
l’abri de la lumière et de l’humidité (pdre 50 conservation des médicaments.
mg/2,5 ml et 100 mg/5 ml).
12. SPECIALITES : CANDISTEN® CANESTEN® CAN-
DID®
15. SPÉCIALITÉ : TRANXENE®
------- -------

CLOTRIMAZOLE CLOXACILLINE

1. DCI : cloxacilline
1. DCI : Clotrimazole
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique de la
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antifongique famille des beta lactamines, groupe pénicil-
(imidazolé) lines M.

141
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
Spectre : Poudre et solvant pour solution injectable
• Aérobies à Gram + : staphylococcus méti S ; IM à 1 g/5 ml et IV à 1 g/5 ml
S.pyogenes.
• Anaérobies : C. perfringens. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Voie IM : Adulte et enfant : 50 à 100 mg/kg/j
4. INDICATIONS : dans les infections sévères.
• Infections à staphylocoques sensibles : infec- • Voie IV : Adulte et enfant : 50 à 100 mg/kg/j
dans les infections sévères.
tions osseuses, articulaires et musculaires,
• Prophylaxie des infections postopératoires
pleurales, pulmonaires et suppurations
en chirurgie : L’antibioprophylaxie doit être
bronchiques, rénales, urinaires et génitales,
de courte durée, le plus souvent limitée à la
de la sphère ORL, neuroméningées, sepsis, période per opératoire, 24 h parfois, mais
endocardites comprises ; jamais plus de 48 h : 2 g IV à l’induction anes-
• Prophylaxie des infections postopératoires en : thésique ; puis réinjection de 1 g IV toutes les
2 h en cas d’intervention prolongée. La durée
- neurochirurgie : craniotomie et mise en du traitement doit couvrir toute la durée de
place d’une dérivation interne du LCR, l’intervention jusqu’à la fermeture cutanée.
- chirurgie plastique et reconstructive com-
plexe et/ou mise en place du matériel. 14. CONSERVATION : Conditions générales de
conservation des médicaments
5. CONTRE-INDICATIONS
15. SPECIALITE : Orbénine®
• Allergie aux antibiotiques de la famille des
bêtalactamines (pénicillines, céphalospo- -------
rines).
• Administration par voie sous-conjonctivale.
CLOZAPINE
• Pour la forme intramusculaire : chez les en-
fants de moins de 3 ans.
1. DCI : clozapine
6 EFFETS NDESIRABLES
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : neuroleptique
• Nausées, vomissements, diarrhées, augmen-
atypique
tation rare et modérée des transaminases
(ASAT, ALAT), fièvre, urticaire, éosinophilie, 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
œdème de Quincke, exceptionnellement Pharmacodynamie :-action anti-psychotique
choc anaphylactique, éruptions cutanées ma- puissante à la fois sur les symptômes pro-
culopapuleuses d’origine allergique ou non ; ductifs et déficitaires, -activité anticholiner-
syndrome de Stevens-Johnson et d’érythème gique, -moins d’effets extra-pyramidaux mais
polymorphe (rare), néphropathies intersti- risque d’agranulocytose plus important que
tielles aiguës immuno-allergiques, anémies, les autres neuroleptiques.
thrombopénies, leucopénies, encéphalopa- Pharmacocinétique :-résorption digestive
thies chez l’insuffisant rénal. presque complète, -forte fixation aux pro-
téines plasmatiques 95%, -métabolisation
7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE : Méthot- hépatique, -demi-vie plasmatique 12 h, -éli-
rexate : augmentation des effets de la toxi- mination urinaire (50%) et biliaire (40%) sous
cité hématologique du méthotrexate. forme de métabolites.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 4. INDICATIONS : -schizophrénies chroniques


• Arrêter le traitement en cas de manifestation sévères (au moins 2 ans) avec résistance
allergique. ou intolérance majeure aux neuroleptiques
classiques, - troubles psychotiques surve-
• Réduire la posologie en cas d’insuffisance ré-
nant au cours de l’évolution de la maladie de
nale.
Parkinson.
• Ne pas administrer au nouveau-né (risque
d’hyperbilirubinémie). 5. CONTRE-INDICATIONS
• Tenir compte de la teneur en sodium en cas • Hypersensibilité à l’un des composants
de régime hyposodé. • Patient ne pouvant être soumis à des analy-
ses de sang régulières
9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse : • Antécédent et de risque de Neutropénie ou
administrer au besoin ; allaitement : utilisa- d’agranulocytose
tion contre-indiquée. • Insuffisance médullaire
• Epilepsie non contrôlée
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : ne • Psychose alcoolique et toxique
pas mélanger avec d’autres médicaments • Coma
dans les flacons de perfusion(en particulier • Etat de choc
avec des solutés de lipides, d’acides aminés • Dépression du système nerveux central
et d’autres antibiotiques). • Néphropathie sévère

142
• Cardiopathie sévère susceptible d’être dé- • Arrêt du traitement en cas d’accident héma-
compensée par la clozapine; tologique.
• Hépatopathie sévère; • Surveillance de l’ECG avant le traitement sur-
• Iléus paralytique; tout en cas d’antécédent de cardiopathie.
• Risque de glaucome par fermeture de l’angle • Surveillance clinique avant et pendant le trai-
et de rétention urinaire par obstacle urétro- tement, de la fonction hépatique pendant le
prostatique. traitement.
• Réduire la posologie en cas d’antécédent
6. EFFETS INDESIRABLES : - leucopénie, d’épilepsie, et, si nécessaire, ‘instaurer un
neutropénie, éosinophilie, leucocytose, traitement anticonvulsivant.
agranulocytose, anémie, thrombopénie, • Surveillance en cas d’adénome prostatique
thrombocytose, poids(augmentation), et glaucome à angle fermé, d’antécédents
tolérance au glucose(diminution), dia- de colopathie ou d’intervention chirurgicale
bète, acidocétose, coma hyperosmolaire, abdominale basse (risque de constipation).
glycémie(augmentation), hypertriglycéri- • Risque de syndrome malin des neurolepti-
démie, hypercholestérolémie, nervosité, ques (fièvre élevée).
excitation psychomotrice, somnolence, sé- • Eviter l’immobilisation des patients (accident
dation, sensation de vertige, vision floue, thromboembolique).
céphalées, tremblement, rigidité muscu- • Risque de syndrome de sevrage après arrêt
laire, akathisie, crise convulsive, myoclonie, brutal, d’où arrêt progressif sur 1-2 semaines.
confusion mentale, délire, EEG(anomalie), • Initier le traitement à une plus faible dose
épilepsie, dyskinésie tardive, tachycardie, chez les personnes âgées.
ECG(anomalie), collapsus cardiovasculaire, • Prendre des mesures contraceptives adé-
arythmie, myocardite, péricardite, épan- quates chez les femmes en âge de procréer.
chement péricardique, myocardiopathie, • Modifier la posologie en cas d’ingestion d’ali-
arrêt cardiaque, HTA, hypotension orthos- ments et boissons contenant de la caféine (celui-
tatique, syncope, thromboembolie, fausse ci augmente les concentrations de clozapine).
route, dépression respiratoire, constipation, • Ne pas absorber d’alcool pendant le traite-
sialorrhée, nausée,vomissement, anorexie, ment.
sécheresse buccale, dysphagie, hypertrophie • Ne pas utiliser chez l’enfant < 16 ans.
parotidienne, occlusion intestinale, iléus
paralytique, fécalome, enzymes hépatiques 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
(augmentation), hépatite, ictère cholesta- Grossesse : utiliser avec prudence.
tique, pancréatite aiguë, nécrose hépatique, Allaitement : l’interrompre pendant le trai-
réaction cutanée, incontinence urinaire, ré- tement.
tention urinaire, néphropathie interstitielle
aiguë, priapisme, asthénie, fièvre, hypersu- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
dation, syndrome malin des neuroleptiques, non signalées jusqu’à ce jour.
mort subite (très rare), CPK(augmentation).
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES comprimé sécable 25 mg et 100 mg.
• Alcool : risque majoré de l’effet sédatif;
• Lithium : risque de survenue du syndrome 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
malin des neuroleptiques; Schizophrénis résistante au traitement : 12,5
mg 1x ou 2x J1, puis 25-50 mg J2. Si bonne
• Phenytoïne : diminution des concentrations tolérance, augmenter par paliers de 25 à 50
de la clozapine; mg, de façon à atteindre au max 300 mg/j
• Antihypertenseurs : effet hypotenseur po- en 2 à 3 semaines. Par la suite, si nécessaire,
tentialisé; augmenter, par paliers de 50 à 100 mg, à rai-
• Anticholinergiques : addition des effets atro- son de 2x, de préférence, 1x/sem.
piniques; Sujets âgés : palier d’augmentation ultérieur
limité à 25 mg/j.
• Benzodiazepines : risque de collapsus cir-
La dose efficace se situe entre 200 et 450
culatoire pouvant conduire à un arrêt car-
mg/j en prises fractionnées, la dose la plus
diaque ou respiratoire;
importante au coucher.
• Carbamazépine, chloramphenicol, cotri- Posologie maximale : 900 mg/j
moxazole, phénylbutazone, pénicillamine, Posologie d’entretien : maintenir la dose la
cytotoxiques, antipsychotiques retard par plus faible possible.
voie injectable : risque augmenté de dépres- Le traitement doit être poursuivi pendant au
sion de la moelle osseuse. moins 6 mois.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 13. SURDOSAGE / INTOXICATION


• Surveillance de la formule sanguine avant Symptômes : somnolence, coma, confusion,
et pendant le traitement puis pendant 4 se- hallucinations, troubles extra-pyramidaux,
maines après l’arrêt du traitement. convulsions, hypersalivation, mydriase, trou-

143
bles visuels, hypotension, tachycardie, aryth- • Respecter les toux productives;
mies, dépression respiratoire, pneumopathie • Ne pas associer un expectorant ou mucoly-
d’inhalation. tique à un antitussif;
Conduite à tenir : évacuation digestive et/ • Rechercher les causes de la toux qui requièrent
ou charbon, monitoring cardio-respiratoire, un traitement spécifique avant le traitement;
traitement symptomatique • Si la toux résiste, ne pas procéder à une aug-
mentation des doses, mais à un réexamen de
14. CONSERVATION : conditions générales de la situation clinique;
conservation des médicaments. • Sportifs : réaction positive lors des contrôles
antidopage;
15. SPECIALITE : Leponex, Clozapine, clozaril • Prudence en cas d’hypertension intracrâ-
------- nienne qui pourrait être majorée;
• La prise de boissons alcoolisées et d’autres
médicaments contenant de l’alcool pendant
CODEINE le traitement est déconseillée;
• En cas de diabète ou de régime hypoglucidi-
1. DCI : codéine que, tenir compte de la teneur en saccharose
(sirop).
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antitussif opiacé
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Grossesse : l’utilisation ponctuelle ne doit
Pharmacodynamie : - alcaloïde de l’opium;
être envisagée que si nécessaire.
antitussif d’action centrale, ayant un effet
Allaitement : utilisation contre-indiquée.
dépresseur sur les centres respiratoires.
Pharmacocinétique : -métabolisme hépa- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
tique, - demi-vie plasmatique 3 h (adulte), non signalées jusqu’à ce jour.
- traverse le placenta et diffuse dans le lait
maternel 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
comprimé enrobé 19,5 mg ; sirop 0,1%.
4. INDICATIONS : Toux non productives gênantes.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
5. CONTRE-INDICATIONS Réservé à l’adulte
Absolues : Comprimé : 19,5 – 39 mg, à renouveler au
• Hypersensibilité à l’un des constituants. bout de 6 h en cas de besoin, sans dépasser
• Insuffisance respiratoire. 136 mg/j.
• Toux de l’asthmatique. Sirop : -adulte : 1 à 2 cuillères à soupe (15 à
• Agonistes-antagonistes morphiniques : nal- 30 ml), à renouveler au bout de 6 h en cas de
buphine, buprénorphine, pentazocine besoin, sans dépasser 8 cuillères à soupe par
• Femme qui allaite jour.
Relatives : Alcool
Sujet âgé ou insuffisant hépatique : diminuer
6. EFFETS INDESIRABLES la posologie initiale de moitié, augmenter en
• Constipation, somnolence, états vertigineux, fonction de la tolérance et des besoins. Les
nausées, vomissements, bronchospasme, prises devront être espacées de 6 heures au
réactions cutanées allergiques, dépression minimum.
respiratoire.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Symptômes : -Chez l’adulte : dépression ai-
• Agonistes-antagonistes morphiniques (nal- guë des centres respiratoires (cyanose, bra-
buphine, buprénorphine, pentazocine) : dypnée), somnolence, rash, vomissements,
diminution de l’effet antalgique avec risque prurit, ataxie, - Chez l’enfant (seuil toxique : 2
d’apparition d’un syndrome de sevrage. mg/kg en prise unique) : bradypnée, pauses
• Alcool : majoration de l’effet sédatif de la co- respiratoires, myosis, convulsions, flush et
déine. oedème du visage, éruption urticarienne,
• Naltrexone : risque de diminution de l’effet collapsus, rétention d’urine. En outre, risque
antalgique. de dépendance et de syndrome de sevrage à
• Autres médicaments sédatifs : majoration de l’arrêt brutal.
la dépression centrale. Traitement : assistance respiratoire, naloxo-
• Barbituriques, benzodiazépines et apparen- ne en cas d’intoxication massive.
tés , analgésiques morphiniques agonistes ,
méthadone, antitussifs morphine-like , anti- 14. CONSERVATION : conditions générales de
tussifs morphiniques vrais : risque majoré conservation des médicaments.
de dépression respiratoire.
15. SPECIALITE : PADERYL
• Un traitement prolongé à forte dose peut
conduire à un état de dépendance. -------

144
COLCHICINE 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : le traitement
peut être poursuivi jusqu’à la fin de la gros-
1. DCI : Colchicine sesse si la pathologie le justifie.

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antigoutteux, an- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


ti-inflammatoire non signalées jusqu’à ce jour.

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :


Pharmacodynamie : diminue l’afflux leu- comprimé à 1 mg.
cocytaire, inhibe la phagocytose des micro-
cristaux d’urate et freine donc la production 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
d’acide lactique en maintenant le pH local
normal (l’acidité favorisant la précipitation Indications 1er jour 2e et 3e 4e jour et
des cristaux d’urate qui est le primum mo- jour jours sui-
vens de la goutte). vants
Pharmacocinétique : absorbée par voie Accès aigu 3 x 1 2 x 1 com- 1 comprimé
orale, elle subit un cycle entéro-hépatique, de goutte co m p r i - primé (soir)
se fixe sur tous les tissus, principalement la mé
muqueuse intestinale, le foie, les reins, et la Prophylaxie
rate, à l’exception du myocarde, des muscles accès aigus
squelettiques et des poumons. Son élimina-
Accès aigus
tion est urinaire et surtout fécale.
m i c ro c r i s -
Sa fixation entraîne une accumulation tissu- tallins
laire dès que la posologie journalière dépasse 1 comprimé (soir)
1 mg pouvant entraîner des effets toxiques. Maladie pé-
riodique
4. INDICATIONS : Maladie de
• Accès aigu de goutte. Behçet
• Prophylaxie des accès aigus de goutte chez le
goutteux chronique, notamment lors de l’ins-
tauration du traitement hypo-uricémiant. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
• Autres accès aigus microcristallins : chondro- - Dose toxique : 10 mg, dose mortelle : >40 mg
calcinose et rhumatisme à hydroxyapatite.
• Maladie périodique. - Signes :
• Maladie de Behçet. • Temps de latence : 1-8 heures (3 heures en
moyenne);
5. CONTRE INDICATIONS :
• Insuffisance rénale grave. • Troubles digestifs : douleurs abdominales
• Insuffisance hépatique sévère. diffuses, vomissement, diarrhée profuse,
parfois sanglante;
6. EFFETS INDÉSIRABLES : • Troubles hématologiques : Hyperleucocy-
• Diarrhée, nausées, vomissements, urticaire tose, leucopénie, hypoplaquettose, coagulo-
et éruptions morbilliformes, leucopénie, pathie de consommation;
neutropénie et thrombopénie (exception-
nelles), azoospermie, troubles neuromyopa- • Polypnée fréquente;
thiques (réversibles à l’arrêt). • Alopécie au 10è jour;
• Toxicité rénale aiguë avec oligurie et hématurie.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• Macrolides (sauf spiramycine), pristinamyci- - Traitement :
ne : augmentation des effets de la colchicine
potentiellement fatales. • Pas d’antidote spécifique de la colchicine ;
• Ciclosporine : augmentation des effets indé- Hémodialyse inefficace;
sirables neuromusculaires de la colchicine. •- Surveillance clinique et biologique constante
En cas d’association avec la ciclosporine, en milieu hospitalier;
surveillance clinique et biologique (dosage
• Lavage d’estomac puis aspiration duodénale;
des CPK). Ne pas dépasser quelques jours de
traitement par la colchicine. • Traitement symptomatique.

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 14. CONSERVATION : T° < 25 °C et à l’abri de la


lumière.
• Surveillance attentive des patients en cas
d’insuffisance rénale ou hépatique.
15. SPÉCIALITÉS : Colchicine
• En cas de traitement au long cours, surveiller
la NFS. -------

145
COLESTYRAMINE • Chez l’enfant, ne l’utiliser que devant des
troubles lipidiques sévères et sensibles au
1. DCI : colestyramine traitement;
• Pour les personnes âgées, débuter le traite-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : hypocholestérolé- ment par de faibles doses;
miant • L’absorption de vitamines liposolubles (A, D,
K, E) est affectée en cas de traitement pro-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : longé à fortes doses;
- Pharmacodynamie : résine basique synthé- • Réduction de la folatémie à long terme d’où
tique échangeuse d’ions hypocholestérolé- supplément en acide folique;
miant possédant une forte affinité pour les • Acidose hyperchlorémique chez l’enfant ou
acides biliaires, inhibant ainsi leur cycle enté- chez l’insuffisant rénal en cas d’utilisation à
rohépatique et augmentant leur élimination forte dose.
fécale.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
- Pharmacocinétique :
Grossesse : les indications pendant la gros-
• Pas de résorption digestive, elle échange les sesse sont exceptionnelles et réservées aux
ions chlore pour des acides biliaires qu’elle cas sévères : femmes à très haut risque vas-
lie dans le tractus intestinal. culaire, prurit intense lié à une cholestase
gravidique sévère.
4. INDICATIONS : Allaitement : prescrire avec précaution.
• Hypercholestérolémie essentielle (classifica-
tion type II de Frederickson) y compris xan- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
thomatose; non signalées jusqu’à ce jour.
• Prévention primaire hypercholestérolémie
de type II (cholestérol supérieur à 2,65 g/l; 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : pou-
• Prurits des cholestases intra et extra hépati- dre orale à 4 g.
ques incomplètes.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
5. CONTRE INDICATIONS 1 sachet 3 fois par jour avant les repas. En as-
Absolues : sociation avec le régime, ce traitement doit
• Insuffisance hépatique et en particulier obs- être très prolongé et l’efficacité surveillée
truction complète des voies biliaires; périodiquement.
• Hypersensibilité à l’un des composants.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
Relatives : sage rapporté jusqu’à ce jour.
• Acides biliaires;
• Constipation chronique. 14. CONSERVATION : peut être conservé au réfri-
gérateur après préparation.
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Douleurs abdominales, éructations, ballon- 15. SPÉCIALITÉ : QUESTRAN®
nement, diarrhées, météorisme, brûlures
épigastriques, nausées, vomissements, stéa- -------
torrhée, constipation, effets carcinogenèse
et mutagenèse au niveau du côlon.
COTRIMOXAZOLE
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
• Acides biliaires cholélitholytiques (acide
chénodésoxycholique, acide ursodésoxy- 1. DCI : Cotrimoxazole (Sulfaméthoxazole-tri-
cholique) : diminution de l’effet des acides méthoprime)
biliaires qui sont fixés par la colestyramine et
éliminés. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Associationd’un
• Anticoagulants oraux : diminution de l’effet antibiotique sulfamidé et trimétoprime
des anticoagulants oraux.
• Digitaliques : diminution de l’effet des digita- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
liques. Spectre:
• Hormones thyroïdiennes : diminution de • Aérobies à Gram + : corynébactéries, enté-
l’activité des hormones thyroïdiennes. rocoques, listeria, Staphylococcus aureus,
staphylococcus à coagulase négative, strep-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE tococcus, S. pneumoniae;
• Prendre les autres thérapeutiques à distance • Aérobies à Gram - : Citrobacter freundii, en-
de la colestyramine (1 à 2 h avant ou 4 h terobacter, E. coli, haemophilus, klebsiella,
après); morganella, pasteurella, proteus, salmonel-
• La poursuite d’un régime hypocholestérolé- la, shigella;
miant est indispensable; • Anaérobies : peptostreptococcus;

146
• Autres : Mycobacterium (sauf tuberculosis 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
avium intracellulare), borrelia, Isospora belli, • Méthotrexate, zidovudine : augmentation de
Pneumocystis carinii, spirochètes, toxoplasma. la toxicité hématologique de ces derniers.
Pharmacocinétique : Absorption orale rapide • Phénytoïne : augmentation des concentrations
(90 %), Cmax en 2 à 4 h, T ½ 9 à 11 h (sulfa- de cette dernière jusqu’à des valeurs toxiques.
méthoxazole) et 10 à 12 h (Triméthoprime), • Hyperkaliémiants : survenue d’hyperkaliémie.
diffusion rapide dans les tissus et dans les sé- • Pyriméthamine : anémie mégaloblastique,
crétions. Liaison aux protéines plasmatiques: surtout à forte dose de 2 produits.
• Chlorpropamide, tolbutamide : hypoglycé-
66 % (sulfaméthoxazole) et 44 % (Trimétho-
mie sévère.
prime). Traverse la barrière placentaire. Eli-
• Warfarine : augmentation de l’effet anticoa-
mination urinaire (80 %) en 72 h, biliaire (20 gulant et du risque hémorragique.
%). Le sulfaméthoxazole et le triméthoprime • Ciclosporine : augmentation de la créatiné-
sont hémodialysables. mie et diminution des concentrations de la
ciclosporine.
4. INDICATIONS
- Traitement curatif : 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Infections à Pneumocystis carinii ; • Arrêt immédiat et définitif du produit si ac-
• Infections urogénitales de l’homme; cident cutané (allergie) ou hématologique
(anémie mégaloblastique);
- Chez les patients VIH+ (prévention des infec- • Pour les patients de > 65 ans et les carencés
tions à pneumocystis carinii, de la toxoplas- en acide folique, ne pas dépasser 10 jours de
mose cérébrale, microsporidiose, isospo- traitement;
rose). En cas de greffe de moelle osseuse ou • Faire contrôle hématologique en cas de trai-
de transplantation d’organe. tement prolongé ou répété chez le sujet > 65
• Infections urinaires; ans et le carencé en acide folique;
• Otites et sinusites (après confirmation bacté- • Surveillance biologique en cas d’insuffisance
riologique); hépatique ou rénale et d’antécédent héma-
• Certaines infections bronchopulmonaires; tologique;
• Infections digestives et fièvre typhoïde. • Tenir compte de l’apport du sucre et du so-
dium pour les formes de suspensions.
5. CONTRE-INDICATIONS
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
• Prématurés et nouveau-nés, en raison de l’im-
contre-indiquée.
maturité de leurs systèmes enzymatiques.
• Antécédents d’hypersensibilité à l’un des 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
composants (en particulier, hypersensibilité
Comprimé à 480 mg (Sulfaméthoxazole 400
aux sulfamides).
mg et triméthoprime 80 mg), à 960 mg (Sul-
• Déficit en G6PD, y compris chez l’enfant.
faméthoxazole 800 mg et triméthoprime 160
• Atteinte sévère du parenchyme hépatique.
mg), Solution injectable pour perfusion IV
• Méthotrexate.
(400 mg + 80 mg), Suspension buvable (200
6. EFFETS INDESIRABLES mg + 40 mg).
• Nausées, vomissements, épigastralgies, diar- 11. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
rhées, colite pseudomembraneuse, pancréa-
tite, hépatite cholestatique, augmentation • Ne pas mélanger d’autres médicaments dans
des transaminases et de la bilirubine, hyper- le même flacon;
thermie, œdème de Quincke, choc anaphy- • Ne pas utiliser de solutions bicarbonatées.
lactique et réactions anaphylactoïdes, pneu-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
mopathie interstitielle (rare);
• Eruption cutanée prurigineuse, urticaire,
Patient Voie d’admi- Posologie
érythème polymorphe, syndrome de Ste- nistration
vens-Johnson, nécrose épidermique toxique
(syndrome de Lyell) et érythème pigmenté Adulte et enfant PO, IV (per- 2 x 960 mg/j
fixe, thrombopénie, leuconeutropénie, agra- de plus de 12 fusion)
ans
nulocytose, aplasie médullaire, anémie hé-
molytique, altération de la fonction rénale, Enfant de moins PO 30 mg/kg/j (Sul-
néphropathie interstitielle, augmentation de 12 ans faméthoxazole) et
isolée de la créatinine sérique, cristallurie, 6 mg/kg/j (trimé-
thoprime)
neuropathies, méningite aseptique ou symp-
tômes pseudoméningés, ataxie, convulsions, Enfant de 25 kg IV 5 ml, matin et soir
vertige, et tremblements; Enfant de 20 kg IV 4 ml, matin et soir
• Manifestations chez les patients atteints
d’infection à VIH/Sida : effets cutanés, hy- Enfant de 15 kg IV 3 ml, matin et soir
perthermie, leucopénie, augmentation des enfant de 10 kg IV 2 ml, matin et soir
transaminases et hyperkaliémie à dose éle-
Enfant de 5 kg IV 1 ml, matin et soir
vée, pancréatite, rhabdomyolyse.

147
13. SURDOSAGE / INTOXICATION 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
Symptômes : exacerbation des effets indési- En cas de traitement concomitant par un
rables, thrombopénie, leucopénie. autre collyre, attendre 15 minutes entre cha-
Traitement : induction de l’excrétion rénale que instillation.
par diurèse forcée, hémodialyse (la dialyse
péritonéale n’est pas efficace), surveillance 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
hématologique et électrolytique. Si une dys- • Respecter la dose maximale recommandée;
crasie sanguine significative survient ou si un • Traitement à réévaluer en cas de persistance
ictère apparaît, un traitement spécifique de- ou d’aggravation des symptômes;
vra être institué pour ces complications. Des • Traiter toute infection bronchique et bron-
injections intramusculaires d’acide folinique chorrhée abondante afin de favoriser une
peuvent être indiquées. diffusion optimale du produit dans les voies
respiratoires;
14. CONSERVATION : conditions générales de • Le port de lentilles de contact est déconseillé
conservation des médicaments. pendant le traitement (collyre);
• Arrêter le traitement en cas d’inefficacité
15. SPECIALITES : Bactrim® après un mois.
-------
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : utilisation déconseillée (collyre),
CROMOGLICATE DE SODIUM n’utiliser que si c’est nécessaire (solution
pour inhalation).
Allaitement : possible pendant le traitement.

1. DCI : cromoglicate de sodium 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


non signalées jusqu’à ce jour.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti asthmatique,
antiallergique 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
• Collyre à 2 %;
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : • Capsule à 20 mg;
• Poudre en aérosol doseur de 112 bouffées;
- Pharmacodynamie • Solution pour nébulisation à 20 mg/2 ml.
• Antiallergiques reconnues au niveau des mu-
queuses; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Stabilisant membranaire des mastocytes
empêchant la libération des médiateurs Patient Voie d’adminis- Posologie
chimiques responsables des réactions ana- tration
phylactiques. Adulte et Instillation oculaire 1 goutte 2 à 6 x/j
enfant
- Pharmacocinétique
Adulte et PO (capsule) 1 caps 3-4 x /j
• En partie absorbé par la muqueuse;
enfant
• Résorption très faible (2-3% par voie pulmo-
naire et faible fraction déglutie); Adulte et PO (poudre) 2 bouffées 3-4x/j
• Pas métabolisé et excrété tel quel dans la bile enfant
et les urines (la minime fraction résorbée). Adulte et Nébulisation 1 amp 3-4x/j
enfant
4. INDICATIONS :
• Traitement de fond de l’asthme persistant Pour la nébulisation, un volume de remplis-
léger; sage de 2 à 4 ml convient. Si une dilution
• Prévention de l’asthme d’effort; est nécessaire, elle se fera dans du sérum
• Traitement symptomatique des affections physiologique stérile. Le mélange obtenu
ophtalmiques d’origine allergique (forme est pulsé par un débit d’air ou d’oxygène (6
collyre). à 8 l/min) pendant environ 10 à 15 minutes
durant lesquelles le patient respire à son
5. CONTRE INDICATIONS : rythme habituel.
• Hypersensibilité au cromoglicate de sodium
ou à l’un des constituants. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : risque d’ag-
gravation de l’affection respiratoire néces-
6. EFFETS INDÉSIRABLES : sitant une consultation pour réévaluation
• Réactions d’hypersensibilité, réactions al- thérapeutique.
lergiques à type d’éruption cutanée ou de
prurit, infiltrats pulmonaires associés à une 14. CONSERVATION : -solution pour nébulisa-
hyperéosinophilie (à long terme), dysurie tion: T° < 30°C, à l’abri de la lumière, une
(rare). dose unitaire entamée doit être utilisée dans

148
les 12h; -collyre unidose : T° <25 °C, conser- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
ver le conditionnement primaire dans l’em- sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.
ballage extérieur, à l’abri de la lumière ; -col-
lyre en flacon : le flacon ouvert se conserve 14. CONSERVATION : T°<30°C
15 jours à T° < 25 °C, à l’abri de la lumière.
15. SPECIALITE : EURAX
15. SPÉCIALITÉS : OPTICRON, LOMUDAL -------
-------
CYAMEMAZINE
CROTAMITON
1. DCI : Cyamémazine

1. DCI : Crotamiton 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antipsychotique


neuroleptique
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiprurigineux
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : action - Pharmacodynamie :
antiprurigineuse. Propriétés antidopaminergiques d’impor-
tance moyenne auxquelles sont imputés l’ef-
4. INDICATIONS : Prurit, en particulier piqûres fet antipsychotique et les effets secondaires
d’insectes. (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hy-
perprolactinémie).
5. CONTRE-INDICATIONS : Possède également des propriétés antihista-
• Antécédent d’allergie à l’un des constituants. miniques, adrénolytiques et anticholinergi-
• Dermatoses infectées ou irritées. ques marquées.
• Lésions suintantes.
- Pharmacocinétique :
Demi-vie plasmatique 10 heures.
6. EFFETS INDESIRABLES : risque d’allergie cuta-
Elimination urinaire pendant 72 heures.
née, risque de méthémoglobinémie en cas
de passage transdermique. 4. INDICATIONS :
Voie orale :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas Adulte :
d’interactions connue jusqu’à ce jour. • États psychotiques aigus et chroniques;
• Traitement de courte durée de l’anxiété de
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE l’adulte (en cas d’échec des thérapeutiques
• La persistance ou l’aggravation du prurit peut habituelles) et de certaines formes sévères
être liée à une allergie à l’un des composants d’épisode dépressif majeur (associé à un an-
de la préparation; tidépresseur);
• Risque d’effets systémiques possibles sur- • En association avec un antidépresseur, trai-
tout en cas d’utilisation sur une grande sur- tement de courte durée de certaines;
face sous pansement occlusif sur une peau Enfant > 6 ans (comprimé) et enfant > 3 ans
lésée, une muqueuse, une peau de préma- (solution buvable) :
turé ou de nourrisson; • Troubles graves du comportement avec agi-
• Ne pas appliquer sur les paupières. En cas tation et agressivité.
de contact accidentel avec les yeux, rincer
abondamment avec de l’eau; Voie injectable :
• En cas des lésions surinfectées, désinfecter la • Traitement de courte durée des états d’agi-
zone cutanée avant d’appliquer la crème. tation et d’agressivité au cours des états psy-
chotiques aigus et chroniques.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé- 5. CONTRE-INDICATIONS :
conseillée. Hypersensibilité à l’un des autres consti-
tuants.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
non signalées jusqu’à ce jour. Risque de rétention urinaire liée à des trou-
bles urétroprostatiques.
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : Antécédent d’agranulocytose.
crème à 10 %. Enfant de moins de 6 ans (forme comprimé).
Hypersensibilité ou intolérance au gluten.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Amantadine, apomorphine, bromocriptine,
1 application 2 à 3 fois par jour. cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide,
Chez le jeune enfant, une application unique piribédil, pramipexole, quinagolide, ropini-
est généralement suffisante. role en dehors du cas parkinsonien.

149
6. EFFETS INDESIRABLES : • S’assurer de l’absence de facteurs pouvant fa-
• Hypotension orthostatique, effets anticholi- voriser la survenue des troubles du rythme;
nergiques, sédation ou somnolence, dyski- • Ne pas utiliser en cas de maladie de Parkin-
nésies précoces, syndrome extrapyramidal, son, en dehors de situations exceptionnelles;
dyskinésies tardives, hyperprolactinémie, • Evaluer annuellement les capacités d’appren-
dysrégulation thermique, troubles cutanés, tissage chez l’enfant et adapter la posologie
réactions cutanées allergiques, photosensi- en fonction de l’état clinique de l’enfant;
• La solution buvable (enfant < 6 ans) est ré-
bilisation, troubles hématologiques, troubles
servée à des situations exceptionnelles, en
ophtalmologiques, réactions anaphylacti-
milieu spécialisé;
ques et bronchospasmes pour la solution • Renforcer la surveillance du traitement chez:
buvable. les épileptiques, le sujet âgé et en cas d’in-
suffisances hépatiques et/ou rénale sévères.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES • Éviter la prise de boissons alcoolisées et de
• Amantadine, apomorphine, bromocriptine, médicaments contenant de l’alcool;
cabergoline, entacapone, lévodopa, lisuride, • Tenir compte de la teneur en alcool et en sac-
pergolide, piribédil, pramipexole, quinago- charose dans la solution buvable;
lide, ropinirole : antagonisme réciproque de • La solution buvable est déconseillée en cas
l’agoniste dopaminergique et des neurolepti- de maladie du foie, d’alcoolisme, d’épilepsie,
ques. de même que chez les femmes enceintes.
• Sultopride, quinidine, hydroquinidine, diso-
pyramide, amiodarone, sotalol, dofétilide, 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
ibutilide, thioridazine, chlorpromazine, lé- Grossesse : utilisation envisageable ; allaite-
vomépromazine, trifluopérazine, sulpiride, ment : utilisation déconseillée.
amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol,
dropéridol, bépridil, cisapride, diphémanil, 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, non signalées jusqu’à ce jour.
halofantrine, sparfloxacine, moxifloxacine, 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
pentamidine, spiramycine IV, diltiazem, vé- Comprimé pelliculé sécable à 25 mg, 100 mg
rapamil, bêtabloquants, sauf sotalol , cloni- (bleu) Solution buvable à 40 mg/ml :
dine, guanfacine, méfloquine, digitaliques, Solution injectable IM à 50 mg/5 ml
donépézil, rivastigmine, tacrine, ambéno-
nium, galantamine, pyridostigmine, néostig- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
mine, diurétiques hypokaliémiants, laxatifs Voie orale :
stimulants, amphotéricine B [voie IV], glu- Adulte :
cocorticoïdes, tétracosactide : risque majoré • États psychotiques aigus ou chroniques, cer-
de troubles du rythme ventriculaire; taines formes sévères d’épisode dépressif
• Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé- majeur : 50 à 300 mg/j en 2 ou 3 prises (max
datif des neuroleptiques; 600 mg). Ne pas dépasser 100 mg/jour chez
• Topiques gastro-intestinaux: diminution de le sujet âgé;
l’absorption digestive de la cyamémazine (les
• Anxiété : 25 à 100 mg/j en 2 ou 3 prises;
prendre à distance, 2h);
La durée du traitement est limitée à 4 semaines.
• Antihypertenseurs, bisoprolol, carvédilol,
Enfant > 6 ans (comprimés à 25 mg et à 100
métoprolol : effet antihypertenseur et risque
mg) et enfant >e 3 ans (solution buvable) :
d’hypotension orthostatique majorés;
• Troubles graves du comportement avec agi-
• Atropine, antidépresseurs imipraminiques,
tation et agressivité : 1 à 4 mg/kg/j.
antihistaminiques H1 sédatifs, antiparkinso-
niens anticholinergiques, antispasmodiques Voie injectable : Réservé à l’adulte.
atropiniques, disopyramide : addition des 25 à 200 mg/j (100 mg en moyenne/j pen-
effets atropiniques; dant 3 à 4 jours). Le relais sera pris par la
• Dérivés morphiniques, barbituriques, benzo- forme orale en doublant les doses.
diazépines, anxiolytiques autres que benzo- Ne pas recommander chez le sujet âgé.
diazépines, hypnotiques, amitriptyline, doxé-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
pine, miansérine, mirtazapine, trimipramine,
Symptômes : Syndrome parkinsonien gravis-
antihistaminiques H1 sédatifs, antihyper-
sime, coma.
tenseurs centraux, baclofène, thalidomide,
Traitement symptomatique, surveillance respi-
pizotifène, neuroleptiques : majoration de la
ratoire et cardiaque continue qui sera poursui-
dépression centrale.
vie jusqu’à rétablissement du patient.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 14. CONSERVATION
• Contrôler l’hémogramme en cas d’apparition Solutions buvable et injectable : conserver à
de fièvre, d’angine ou d’une autre infection l’abri de la lumière.
et interrompre le traitement;
• Suspendre le traitement, en cas d’hyperther- 15. SPECIALITE : TERCIAN®
mie inexpliquée; -------

150
CYANOCOBALAMINE • La forme comprimé est réservée à l’adulte et
à l’enfant de plus de 6 ans.

1. DCI : Cyanocobalamine 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-


nées disponibles jusqu’à ce jour.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antianémique, vi-
tamine B12, Cicatrisant. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamie : 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
Cyanocobalamine : facteur hématopoïétique. Solution buvable et injectable IM à 100μg/
Médicament à usage ophtalmique, à visée ml, 1000 μg/2 ml, 1000 μg/4 ml
cicatrisante Solution injectable IM à 1000 μg/ml
Pharmacocinétique : collyre en solution, Collyre à 0,5 °/oo
Absorption au niveau de l’iléon terminal. Pic Collyre à 0,05 % (0,2 mg/0,4 ml)
sérique est atteint une heure après l’injec- Comprimé pelliculé à 1 mg, sécable à 250 μg
tion IM.
Excrétion biliaire à faible dose et urinaire à 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
forte dose. Collyre : Instiller 3 à 4 x 1 goutte/ jour, en
fonction des troubles oculaires.
4. INDICATIONS : Injectable :
Voie injectable IM : Dose d’attaque : 1 mg/jour ou trois/semaine
Déficits prouvés en vitamine B12 dus à un en IM : 10 mg au total.
défaut d’absorption : maladie de Biermer, Dose d’entretien : 1 mg (une ampoule) en IM
Gastrectomie totale, résection de l’iléon ter- par mois.
minal, maladie d’Imerslund.
Voie orale :
Voie orale : Anémie par carence d’apport alimentaire en
Anémie par carence d’apport alimentaire vitamine B12 chez les végétariens stricts :
en vitamine B12 chez les végétaliens stricts Dose d’attaque : 1 ampoule de 1000 μg/jour
depuis plus de 4 ans. Collyre : Troubles de la ou 2 ampoules de 100 μg/jour pendant 15
cicatrisation cornéenne. jours à 1 mois.

5. CONTRE-INDICATIONS : 1 comprimé de 250 μg ou 1mg/jour pendant


Antécédents d’allergie aux cobalamines. 15 jours à 1 mois.
Tumeur maligne. 1 comprimé de 250 μg ou 1 mg/jour tous les
Enfant de moins de 6 ans (comprimé). 10 jours.
Hypersensibilité à l’un des composants (Collyre). Dose d’entretien : 1 ampoule de 1000 μg ou
2 ampoules de 100 μg tous les 10 jours.
6. EFFETS INDESIRABLES :
Prurit, urticaire, eczéma, érythème, œdème, 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
choc anaphylactique, nécrose cutanée ou sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.
œdème de Quincke, acné, douleur au point
d’injection, coloration rouge des urines, 14. CONSERVATION
réaction allergique locale, gêne oculaire, T° < 25 °C et à l’abri de la lumière et de l’hu-
picotement oculaire, sensation de brûlure midité.
oculaire (collyre). Collyre : utiliser immédiatement après ouver-
ture et jeter ensuite le reste.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Pas
d’interactions connues jusqu’à ce jour. 15. SPECIALITES :Vitamine b12; Epithea 0,05%
collyre ; Mono vitamine b12®.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE -------
• Respecter les conditions d’utilisation du mé-
dicament (collyre);
• Se laver soigneusement les mains avant de CYCLOPENTOLATE CHLORHYDRATE
procéder à l’instillation (collyre);
• Éviter le contact de l’embout avec l’œil et les 1. DCI : cyclopentolate chlorhydrate
paupières (collyre);
• Le port de lentilles de contact déconseillé 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : mydriatiques et
pendant toute la durée du traitement en rai- cycloplégiques, anticholinergiques.
son de la coloration du collyre à la vitamine
B12. (collyre); 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• En cas de traitement concomitant par un Pharmacodynamie : -bloque la réponse aux
autre collyre, attendre 15 minutes entre stimuli cholinergiques du sphincter de l’iris
chaque instillation; et du muscle ciliaire responsable de l’accom-

151
modation, d’où dilatation de la pupille (my- • Prudence chez les personnes âgées et sus-
driase) et une paralysie de l’accommodation ceptibles de développer un glaucome et/ou
(cycloplégie); une élévation de pression intraoculaire et
Pharmacocinétique :-effet maximal obtenu chez les patients avec trisomie 21 ;
en 25 à 75 minutes après l’instillation des • Administrer uniquement cyclopentolate
gouttes et disparaît généralement au bout 0,5% aux enfants en bas âge. Eviter tout
de 6 à 24 heures, résorption systémique contact avec la bouche ;
• Se laver soigneusement les mains après
possible.
l’instillation du produit. Surveiller le patient
pendant au moins 30 minutes ;
4. INDICATIONS :
• Les jeunes enfants et les enfants se sont
• Cycloplégie et mydriase avant les mesures de
montrés sensibles;
réfraction; • Prudence chez les enfants avec paralysie
• Diagnostic des ésotropies post-chirurgicales; spastique et/ou lésion cérébrale;
• Dilatation pré-opératoire pour cataracte, • Espacer de 15 minutes les instillations en cas
photocoagulation. d’association;
• Interruption du traitement en cas d’hyper-
5. CONTRE-INDICATIONS : -Hypersensibilité sensibilité.
connue à l’une des substances ; -Glaucome
à angle étroit ou angle étroit anatomique ; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
-enfant < 1 an. Grossesse : utilisation déconseillée ; Allaite-
ment : utiliser avec précaution.
6. EFFETS INDESIRABLES
Réactions psychotiques et/ou troubles du 10. INCOMPATIBILITES PHYSICOCHIMIQUES :
comportement tel qu’’ataxies, paroles in- non signalées jusqu’à ce jour.
cohérentes, agitation, hallucinations, hype-
ractivité, crises épileptiques, désorientation 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : col-
spatiale et temporelle et troubles d’identi- lyre 0,5% et 1%.
fication des personnes, éruptions cutanées,
distension abdominale chez les jeunes en- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
fants, somnolence, tachycardie, hyperpy- Adultes : instiller 1 ou 2 gouttes 0,5% ou
rexie, vasodilatation, rétention urinaire, 1,0% dans l’œil . Répéter la dose 5 à 10 mi-
photophobie, mydriase gênante, risque de nutes plus tard si c’est nécessaire.
glaucome aigu par fermeture de l’angle ,di- Jeune enfant (1 an à 3 ans) collyre 0,5% : 1
minution de la motilité gastro-intestinale, goutte dans chaque œil.
Enfant (au-delà de 3 ans) et adulte collyre
diminution de la sécrétion des glandes sali-
0,5% : 1 goutte, puis 1 goutte instillée 10 mi-
vaires et sudoripares, du pharynx, des bron-
nutes après si c’est nécessaire.
ches et des voies nasales, coma, paralysie
médullaire et mort. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Symptômes : mydriase, paralysie de l’accom-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
modation, autres effets anticholinergiques
• Produits contenant du carbachol et de la pi-
systémiques.
locarpine : perturbation de l’action antiglau-
Traitement : traitement symptomatique.
comateuse et mydriatique;
• Inhibiteurs de la cholinestérase utilisés par 14. CONSERVATION : conditions générales de
voie ophtalmique : antagonise les actions conservation des médicaments.
antiglaucomateuses et myotiques de ces
derniers. 15. SPECIALITES : Skiacol, Cyclogyl.
-------
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• N’utiliser que pour un usage externe et ne
doit pas être utilisé pour des injections ; CYCLOPHOSPHAMIDE
• Pour minimiser le passage systémique du
1. DCI : cyclophosphamide
produit, après l’instillation, comprimer avec
un doigt le sac lacrymal de l’oeil instillé pen- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antinéoplasique
dant 2 à 3 minutes ; (agent alkylant)
• Eviter le port des lentilles de contact, de
conduire le véhicule, d’exécuter les travaux 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
nécessitant une forte concentration (tant Pharmacodynamie : -Effet antinéoplasique
que les pupilles sont dilatées) et conseiller et immunomodulateur par interaction di-
de protéger les yeux de la lumière ; recte sur l’ADN : inhibition de la transcription
et de la réplication de l’ADN (mort cellulaire)
• Faire une estimation de l’angle de la chambre Pharmacocinétique : Bonne résorption di-
antérieure de l’œil afin d’éviter un glaucome gestive; métabolisation hépatique, faible
à angle étroit ; liaison aux protéines plasmatiques ; T½ : 4 à

152
7 heures, élimination urinaire sous forme • Contrôle régulier de l’hémogramme, tous
métabolisée ou inchangée, passage facile de les 5 à 7 jours, puis tous les 2 jours si les GB <
la barrière hémato-encéphalique. 3000/mm3 ;
• Adapter la posologie en cas d’association
4. INDICATIONS : avec d’autres immuno-supresseurs en cas de
• Adénocarcinomes mammaires avec métastases; diabète insipide,leucopénie, thrombopénie
• Cancers ovariens,bronchiques (à petites ou infiltration tumorale osseuse ;
cellules), des séminomes et carcinomes em-
• Couverture d’antibiotiques et/ou antifongi-
bryonnaires testiculaires, des cancers de la
ques en cas de leucopénies sévères ;
vessie, des sarcomes, des neuroblastomes,
des lymphomes malins hodgkiniens et non • Hydratation abondante, associer à l’Uro-
hodgkiniens, des myélomes multiples, des mitexan pour prévenir les risques de cystite
leucémies aiguës (LLA); hémorragique (chez des personnes à risque).
• Polyarthrites rhumatoïdes, granulomatose
de Wegener,LED et, néphropathies auto-im- 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Usage contre-
munes corticorésistantes. indiqué.

5. CONTRE-INDICATIONS 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :


Absolues : Poudre pour solution injectable à 500 et
• Vaccin contre la fièvre jaune. 1000 mg ; Comprimé enrobé à 50 mg.
• Insuffisance médullaire sévère.
• Infection urinaire aiguë, cystite hémorragi- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
que préexistante. Comprimés :
• Allergie connue au cyclophosphamide. • Adulte et enfant : 100 à 200 mg/m2/jour (soit
• Femmes en âge de procréer n’utilisant pas 2,5 à 5 mg/kg/jour) par cycles courts de 1 à
de contraception efficace . 14 jours à répéter toutes les 2 à 4 semaines.
Relatives : Des posologies plus faibles de 40 à 100 mg/
• Vaccins vivants atténués. m2/jour (soit 1 à 2,5 mg/kg/jour) sont aussi
administrées, sans interruption, de façon
6. EFFETS NDESIRABLES
continue ;
• Neutropénie ; thrombopénie modérée voire
• Administrés les comprimés le matin à jeun
une anémie ;
en associant une absorption suffisante de
• Nausées associées ou non à des vomisse-
ments qui sont facilement prévenus ou sup- boisson au moment de la prise et immédia-
primés par les anti-émétiques ; tement après.
• Alopécie ; modifications de la pigmentation des Solution injectable :
mains, des ongles et de la plante des pieds ; Doses moyennes de 150 à 1200 mg/m2
• Augmentation des transaminases, des ic- chez l’enfant et de 500 à 4000 mg/m2 chez
tères et des hépatites ; l’adulte, toutes les 3 à 4 semaines, adminis-
• Aménorrhée ou une azoospermie trées: sur 1 à 3 jours à chaque cycle en deux
• Tumeurs secondaires( tumeur du tractus uri- injections à 7 jours d’intervalle.
naire, syndrome myélodysplasique pouvant Pour une solution isotonique prête à l’em-
évoluer en leucémie aiguë) ;
ploi, dissoudre la poudre dans une solution
• Des cas de pseudo-sécrétions inappropriées
de chlorure de sodium à 0,9 % (1 g pour 50
d’hormone antidiurétique (SIADH) ;
• Réactions d’hypersensibilité au cyclophos- ml), solution de Ringer, eau pour préparation
phamide, éventuellement accompagnées de injectable ou sérum glucosé.
fièvre pouvant évoluer dans des cas isolés Administration par voie veineuse en perfusion
vers un état de choc ; courte (30 minutes à 2 heures) ou La perfusion
• Des sensations vertigineuses associées à des sur 24 heures.. Le médicament préalablement
troubles de la vision transitoires ; reconstitué dans une solution de chlorure de
• Cas isolés de pancréatite aiguë ; sodium à 0,9 % est introduit dans le liquide de
• Très rares cas de syndrome de Stevens-John- perfusion (soluté injectable isotonique de glu-
son et de toxidermie nécrosante. cose ou de chlorure de sodium).

7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :


• Vaccin contre la fièvre jaune, Vaccins vivants Symptômes : toxicité gastro-intestinale à
atténués, Phénytoïne ;
type de mucites et/ou de diarrhées, cardio-
• Indométacine.
toxicité (cardiomyopathie aiguë, ischémie
myocardique).
8 PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : Traitement : en milieu spécialisé.
• S’assurer de l’absence de grossesse avant
d’instaurer le traitement .
14. CONSERVATION : T°< 25°C
• Prudence chez les patients en mauvais état
général, âgés avec immuno-dépression, dia-
bétiques, avec ACTD de radiothérapie, insuf- 15. SPECIALITES : Endoxan®
fisant hépatique ou rénal ; -------

153
CYCLOSERINE si le médicament est bien toléré, augmenter
de 250 mg tous les 5 jours jusqu’à atteindre
1. DCI : Cyclosérine 750 par jour.
Dose maximale : 1 g/24 heures.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique anti- • chez l’enfant : 10-15 mg/kg/j en 3 prises, à
tuberculeux atteindre progressivement.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 14. CONSERVATION : T°<25°C, à l’abri de l’humidité


Pharmacodynamie : Action bac-
tériostatique par inhibition compétitive de 15. SPECIALITES : FARMICERINA
l’alanine racemase et de la Dalanine synthé-
-------
tase nécessaires à l’élaboration du mucopep-
tide de la paroi bactérienne.
Spectre : Mycobacterium tuberculosis, myco-
CYPROHEPTADINE
bactéries atypiques, Mycobacterium leprae.
Pharmacocinétique : Rapidement résorbé
par le tube digestif. Taux sanguin maximum 1. DCI : Cyproheptadine (Chlorhydrate)
en 3 à 4 h après administration par voie
orale. Très diffusible. Taux dans le liquide 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antihistaminique H1
pleural et cérébrospinal voisin du taux san-
guin. Franchit la barrière placentaire. Passe 3. PROPRIÉTÉS
dans le lait. Taux élevés dans les tissus pul- Pharmacodynamie :
monaire et ganglionnaire. Demi-vie : 10 h. • Effet sédatif ; Activités antihistaminique, an-
Elimination urinaire. ticholinergique et adrénolytique centrale;
activité antisérotonine à l’origine d’effets
4. INDICATIONS : utérotoniques, effet orexigène.
• Tuberculose (en association à d’autres anti- Pharmacocinétiques :
tuberculeux) ; • T1/2 : 10 à 15 heures ; élimination par voie
• Lèpre et nocardiose (En association); rénale
• Infection à mycobactéries atypiques.
4. INDICATIONS :
5. CONTRE-INDICATIONS : Epileptiques ou pa- Manifestations allergiques :
tients mentalement instables. • rhinite (saisonnière ou per annuelle) ;
• conjonctivite ;
6. EFFETS INDESIRABLES : • urticaire et autres.
• Trouble neuropsychique (conditions favo-
risantes : fortes doses, insuffisance rénale, 5. CONTRE INDICATIONS :
alcoolisme chronique, antécédents psychia- • Hypersensibilité à l’un des composants;
triques), il existe une relation effet-dose. Ré- • Glaucome à l’angle fermé et rétention urinaire;
gression à l’arrêt du traitement; • Antécédent d’agranulocytose;
• Céphalée, vertige, myoclonie, crises convul- • Enfant de moins de 6 ans.
sives généralisées (grand mal ou parfois ab-
sence) ou localisées, somnolence, insomnie, 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
nervosité,excitation psychomotrice, anxiété, • Sédation ou somnolence, plus marquée en
dépression, confusion mentale, euphorie, début de traitement, incoordination mo-
logorrhée; trice, tremblements, troubles de l’équilibre,
• Augmentation des transaminases et ané- vertiges, (plus fréquents chez le sujet âgé) ;
mies; hypotension orthostatique ;
• Alcooliques et insuffisants rénaux; • Sécheresse des muqueuses, constipation,
• Surveillance: neuropsychique, rénale, hé- troubles de l’accommodation, mydriase,
patique. Arrêter le traitement en cas de palpitations cardiaques, rétention urinaire,
troubles neuropsychiques. tarissement de la sécrétion lactée ;
Excitation, nervosité, insomnie, agitation,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ne pas admi- comportement agressif, confusion mentale,
nistrer. hallucinations, baisse de la mémoire ou de la
concentration ;
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS : • Anomalies du bilan hépatique ;insuffisance
comprimés de 250 mg, capsules de 125 et 250 mg. hépatique, ictère, hépatite cholestatique et/
ou cytolytique;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Augmentation de l’appétit et prise de poids.
Utiliser en association avec d’autres antitu-
berculeux. 6. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
Dose usuelle par voie orale : • Alcool : majoration de l’effet sédatif .
• chez l’adulte : 500-750 mg/j en 3 prises. Dé- • Autres dépresseurs : augmentation de la
buter à 250 mg/j en 3 prises pendant 5 jours, dépression centrale.

154
• Atropine et apparentés : Accentuation des Pharmacocinétique : -résorption digestive
effets indésirables atropiniques; avec fixation au niveau du tissu adipeux, -
• Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sé- métabolisation principalement hépatique, -
rotonine : baisse de l’efficacité de l’antidé- élimination essentiellement fécale (70%) et
presseur. rénale, - demi-vie d’élimination 2 j, -passe
dans le lait maternel.
7. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Privilégier les prises vespérales; 4. INDICATIONS
• Administrer de préférence le soir; • Cancer de la prostate.
• Contrôler l’hémogramme en cas de syn- • Réduction des pulsions sexuelles dans les
drome infectieux; paraphilies, ( en association avec la psycho-
• Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 6 ans; thérapie).
• Prudence chez les jeunes enfants, les sujets • Hirsutismes féminins
âgés, hyperthyroïdiens, hypertendus et car-
diaques. 5. CONTRE INDICATIONS
• Affections hépatiques graves;
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Usage décon- • Tuberculose et maladies cachectisantes;
seillé. • Diabète sévère de type 1 ou de type 2;
• Existence ou antécédents d’accidents throm-
9. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : boemboliques;
non signalées jusqu’à ce jour. • Etat dépressif;
• Anémie à hématies falciformes;
10. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : • Adolescent en croissance(Pour les paraphi-
Comprimé à 4 mg. lies);
• Hypersensibilité à l’acétate de cyprotérone
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : ou à l’un des excipients.

Patients Voie d’admi- Posologie 6. EFFETS INDÉSIRABLES


nistration • Arrêt réversible de la spermatogenèse;
Adulte 3 x 1 comprimé/j • Gynécomastie, variation du poids, impuis-
PO
(maximum 5 co/j) sance sexuelle;
Enfant (plus 2 à 3 comprimé/j • Dyspnée ; Insuffisance veineuse des
PO membres inférieurs ; migraines céphalées,
de 6 ans) en 2 à 3 prises
asthénie, agitation et dépression;
• Accidents thromboemboliques, atteintes hé-
12. SURDOSAGE / INTOXICATION : patiques et osseuse (ostéoporose);
Symptômes : Syndrome anticholinergique • Métrorragies, aménorrhée post-thérapeu-
central et périphérique ; Convulsions, arrêt tique, prise de poids.
respiratoire et cardiaque (surtout chez l’en-
fant), troubles de la conscience, coma. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Traitement : symptomatique en milieu spé- Antidiabétiques (insulines, metformine, sul-
cialisé. famides hypoglycémiants) : effet diabétogè-
ne des progestatifs macrodosés. Surveillance
13. CONSERVATION : T< à 25 °C glycémique.
14. SPÉCIALITÉS : Periactine
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
------- • Surveillance clinique (poids, TA, seins) et
biologiques en début de traitement, ensuite
toutes les 4-6 semaines en cas d’atteinte hé-
CYPROTERONE
patique, diabète sucré ou prédiabète;
• Prudence en cas de diabète non équilibré;
1. DCI : cyprotérone • Arrêter le traitement devant les cas suivants:
ictère élévation des transaminases, troubles
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : progestatif anti- oculaires (perte de vision, diplopie, lésions
androgènique vasculaires de la rétine), accidents throm-
boemboliques, céphalées importantes;
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES: • Un spermogramme avant l’instauration du
Pharmacodynamie : -action antiandrogène traitement est nécessaire chez l’homme;
par inhibition compétitive de la liaison de la • La prise en charge pour réduction des
5-alpha-dihydrotestostérone à son récepteur pulsions sexuelles est multidisciplinaire,
cytosolique dans les cellules cibles ; - l’efficacité peut être diminuée par les bois-
• Diminution de la synthèse de la testostérone sons alcoolisées;
par les testicules et donc de la testostéronémie, • Surveillance du poids, de la TA, gynécolo-
légère augmentation de la prolactinémie. gique et mammaire pendant le traitement.

155
Pendant l’arrêt de traitement de 7 j, en cas CYTARABINE
d’absence d’hémorragie utérine, exclure une
grossesse. 1. DCI : Cytarabine

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prise décon- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anti-métabolite


seillée. Une surveillance prénatale des or- (analogue de la pyrimidine).
ganes génitaux des foetus de sexe masculin 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES:
est recommandée en cas d’exposition de la • Pharmacodynamie : Antimétabolite spéci-
grossesse. fique de la phase S du cycle cellulaire. Son
action dépend de son métabolite actif, l’ARA-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
CTP qui, bloque la synthèse de l’ADN. On
non signalées jusqu’à ce jour.
note aussi une ihibition de l’ADN polymérase
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : et une action sur le système kinase.La cyto-
toxicité passerait aussi par une inhibition de
comprimé sécable 50 mg et 100 mg.
l’ADN polymérase et par une action sur le
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION système des kinas. Les fortes doses sont ac-
Chez l’homme : dans le cancer de la prostate: tives sur des cellules leucémiques résistant à
d’autres produits.
200 à 300 mg/j sans interruption.
Pharmacocinétiques : La cytarabine est trans-
Chez la femme :
formée en son métabolite actif, l’ARA-CTP.
Chez la femme en période d’activité génitale Celui-ci pourra être transformé en ARA-U
(associé à un estrogène). (arabinoside uracile), métabolite inactif. Ce
Schémas thérapeutiques : métabolisme rapide s’effectue essentielle-
• Prendre 100 mg/j du 1er au 10e jour du ment au niveau du foie et éventuellement au
cycle, en association avec 50 μg d’éthinyles- niveau rénal.
tradiol du 1er au 21e jour du cycle, arrêter 4. INDICATIONS
pendant 7 j et reprendre ensuite la même • Leucémie aiguë myéloblastique;
séquence. Ce traitement est contraceptif dès • Leucémie aiguë lymphoblastique;
le premier cycle thérapeutique; • Accutisation des leucémies myéloïdes chro-
• Soit 50 mg et association fixe d’éthinyles- niques et de myélodysplasie;
tradiol 35 μg et d’acétate de cyprotérone à • Méningite lymphomateuse.
faible dose; 5. CONTRE-INDICATIONS :
1er cycle : du 1er au 20e jour : 50 mg/j et • Communes à tous les anticancereux;
1 comprimé de l’association fixe/j. 21e j : • Aplasie médullaire et méningite (administra-
prendre le dernier comprimé de l’association tion intrathécale);
fixe. Arrêt de traitement pendant 7 j. • Hypersensibilité à la cytarabine;
• Cyprotérone 50 mg/j peut être prescrit en • Encéphalopathies dégénératives et toxiques.
association avec un estrogène naturel par 6. EFFETS INDESIRABLES
voie orale ou par voie percutanée du 1er au • Myélodépression (aplasie ou hypoplasie médul-
20e j du cycle lors du 1er cycle de traitement, laire) dont la sévérité est dose dépendante;
suivi d’un arrêt de 8 j entre chaque séquence • Nausées, vomissements ; anorexie, douleurs
de traitement de 20 j et la suivante; abdominales, diarrhées ; ulcérations des mu-
queuses (buccales, anales);
Dans ce cas, utiliser d’autres mesures • Toxicité neurocérébelleuse, poussées fé-
contraceptives locales pendant les 2 pre- briles ; effets immuno-allergiques;
miers cycles de traitement. Après la méno- • Aménorrhée, azoospermie et modification
pause : 25-50 mg/j si possible en association des fonctions hépatiques;
à une estrogénothérapie substitutive. • Voie intrathécale ( : Neurotoxicité, accidents de
paraplégie, leucoencéphalite nécrosante (asso-
Réduction des pulsions sexuelles dans les pa- ciation cytarabine-méthotrexate-corticoïde).
raphilies : 100 mg/j, peuvent être augmentées
à 200 mg/j et jusqu’à 300 mg/j sur une courte 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
période. La recherche de la dose minimale effi- Aucune interaction bien définie, toutefois, te-
cace (qui peut être de 50 mg/j) sera effectuée nir compte des interactions des cytotoxiques :
dès que possible. Lors de l’arrêt du traitement, • Immunosuppresseurs (ciclosporine, siroli-
une réduction progressive de la dose sur plu- mus, tacrolimus) : Immunodépression ac-
sieurs semaines est recommandée. crue avec risque de pseudo-lymphome ;
• Phénytoïne (et par extrapolation, fosphénytoïne)
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- : risque accru de toxicité et de convulsions ;
sage rapporté jusqu’à ce jour. • Vaccins vivants atténués : Risque de maladie
vaccinale généralisée mortelle.
14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Surveillance de : numération de la formule
15. SPÉCIALITÉ : ANDROCUR® sanguine, myélogramme ; fonctions hépati-
------- ques et rénales ; taux d’acide urique .

156
• Elle peut être administrée en cas d’Insuffi- 12. SURDOSAGE / INTOXICATION
sance médullaire si la nécessité est prouvée; La dose de 4,5 g/m2 en perfusion IV d’une
• Les doses peuvent être diminuées en cas heure toutes les 12 heures en 12 doses pro-
d’insuffisance hépatique; voque une toxicité du système nerveux cen-
• Adjoindre les corticostéroïdes (dexametha-
sone) a la cytarabine pour pallier aux symp- tral irréversible et létale. Il n’existe pas d’an-
tômes de l’arachnoïdite; tidote spécifique.
• Arrêter le traitement si :
- Plaquettes< 50 000/mm3; 13. CONSERVATION
- les polynucléaires neutrophiles < 1 000-1 • Poudre et solvant IV : Après reconstitution :
500/mm3. conserver 48 heures à une température infé-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Usage rieure à 25 °C.
Contre-indiqué. • Suspension injectable (IT) : A conserver en-
tre + 2 °C et + 8 °C (au réfrigérateur). Ne pas
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES congeler.
• Incompatibilité physico-chimique avec l’hépa-
rine, l’insuline, le méthotrexate, le 5-fluoro- 14. SPECIALITES : ARACYTINE®, DEPOCYTE®.
uracile, la nafcilline, l’oxacilline, la pénicilline G, -------
le solu-B (solution injectable de vitamines du
groupe B, vitamines C et PP) et Solu-Médrol.
• Pour administration intrathécale : Ne pas CYTROCHROME C, NICOTINAMIDE,
mélanger avec d’autres médicaments, car
une modification de la concentration ou du
ADENOSINE, MERCUROTHIOLATE
pH peut remettre en cause la stabilité des
microparticules.
1. DCI : cytrochrome C, nicotinamide, adéno-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS sine, mercurothiolate.
Poudre et solvant pour solution injectable à 100
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : autres médica-
mg.
Lyophilisat pour usage parentéral (IV) à 500 mg, ments ophtalmiques (antioxydant)
1 g, 2 g..
Suspension injectable à 50 mg par voie intraté- 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES: produits
chale. d’efficacité non démontré, de mécanisme in-
connu.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
4. INDICATIONS : traitement d’appoint des opa-
cités cristalliniennes, cataracte.
Formes Posologie Observations
Poudre/sol- Induction : 100 Associé une anthra- 5. CONTRE INDICATIONS : -hypersensibilité à
vant (IV) mg/m2/j pen- cycline ou autres l’un des constituants, -collyre à base d’iode
dant 7 à 10 jours antinéoplasiques.
ou 200 mg/ LAL : association 6. EFFETS INDÉSIRABLES : possibilité de réac-
m2/j pendant 5 cytarabine-vincris- tions allergiques aux divers constituants.
à 7 jours. tine-prednisolone
Entretien et Cures espacées de 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
consolidation 4 à 6 semaines ; d’interactions connues jusqu’à ce jour.
: 20 mg/m2/j, seule ou en asso-
en 1 ou 2 injec- ciation 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
tions pendant 5 • Ne pas injecter. Ne pas avaler;
à 10 jour s.
• Le collyre ne doit pas être administré en in-
Lyophilisat 2 à 3 g/m2 tou- En perfusion dans jection péri ou intraoculaire;
(IV) tes les 12 heu- 250 ml de solution • En cas de traitement concomitant par un
res pendant 6 j. isotonique (gluco- autre collyre, espacer les instillations de 15
sée ou physiologi- minutes;
que)
• En cas d’aggravation des symptômes, la
Suspension AInduction : 50 conduite à tenir doit être réévaluée.
(IT) mg, adminis-
trés à 14 jours 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : peut être
d’intervalle (se- prescrit.
maines 1 et 3).
Consolidation : 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
50 mg, adminis- non signalées jusqu’à ce jour.
trés à 14 jours
d’intervalle. 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
Maintenance : collyre.
50 mg, adminis-
trés à 28 jours 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
d’intervalle
2 instillations par jour.

157
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
sage rapporté jusqu’à ce jour. • L’administration IM est interdite. L’accident
que peut induire l’hypersensibilité aux sul-
14. CONSERVATION : le flacon, une fois ouvert,
fites est souvent grave, (bronchospasme
se conserve 15 j max.
ou un choc anaphylactique). Possibilité de
15. SPÉCIALITÉ : vitaphakol. reactions croisées chez les sujets avec an-
técédents de Thrombopénie induite par
-------
l’héparine Prudence chez les patients avec
insuffisances rénale ou hépatique, lésions
DANAPAROÎDE SODIQUE ulcératives du tube digestif ou toute autre
affection susceptible de saigner.
1. DCI : Danaparoïde sodique.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antithrombo- Grossesse : Emploi déconseillé mais
tique, groupe de l’héparine. peut être utilisé en cas de nécessité.
Allaitement : Usage déconseillé
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
- Pharmacodynamie :
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES
• Action anticoagulante par une inhibition
efficace de la formation de thrombine et, Compatible et peut être peut être mélangé
par voie de conséquence, de la formation du au : chlorure de sodium à 0,9 % ou glucose
thrombus (activité anti-Xa). L’activité anti-Xa à 5 % ; Lorsqu’il est injecté en bolus IV, il ne
s’exerce par l’intermédiaire de l’antithrom- faut le mélanger à aucun autre médicament.
bine III et n’est pas inactivée par les facteurs
endogènes de neutralisation de l’héparine.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS
- Pharmacocinétiques : Solution injectable à 750 U anti-Xa/0,6 ml :
• Biodisponibilité absolue voisine de 100 %,
Ampoules de 1 ml remplies à 0,6 ml.
temps nécessaire pour le maximum d’activi-
té anti-Xa d’environ 4 à 5 h ; principalement
éliminé par voie rénale, T1/2 d’élimination 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
liées à l’activité anti-Xa et à l’effet inhibiteur
de la génération de thrombine sont respecti- Indications
vement de 25 h et 7 h environ. Prophylaxie de la ma- ≤ 90 kg : 750 unités
ladie thromboembo- 2 fois/j, pendant 7 à 10 j
4. INDICATIONS lique
• Prophylaxie des maladies thromboembo-
liques en chirurgie; Prophylaxie des ma- ≤ 90 kg : 750 unités 2 à 3
• Manifestations thromboemboliques (traite- nifestations throm- fois/j, pendant 7 à 10 j
boemboliques
ment prophylactitique et curatif). > 90 kg : 1250 unités à 3
fois/j, pendant 7 à 10 j.
5. CONTRE INDICATIONS
Pédiatrie : 10 unités/kg, 2
• Affection hémorragique grave, sauf si le pa-
fois par jour.
tient présente une TIH;
• Phase aiguë de l’AVC hémorragique;
• Affections organiques susceptibles de saigner; 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
• Rétinopathie diabétique et endocardite bac-
• Symptômes : syndrome hémorragique sé-
térienne aiguê;
• Hypersensibilité au danaparoïde ou aux sulfites. vère. Traitement : interrompre le traitement,
la transfusion sanguine ou d l’administration
6. EFFETS INDÉSIRABLES : Test d’agrégation pla- de plasma frais congelé ou de plaquettes. Si
quettaire. l’hémorragie est incontrôlable, une plasma-
• Syndrome hémorragique,ecchymoses, dou- phérèse.
leurs et hématome au site opératoire et au
point d’injection. Le bien-fondé de l’utilisation de la protamine
• Réactions d’hypersensibilité locale ou géné- n’est pas établi.
rale, thrombopénie
14. CONSERVATION : T° <30 °C et conserver le
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
conditionnement primaire dans l’embal-
Anticoagulants oraux aux médicaments in-
terférant avec l’activité plaquettaire (tels que lage extérieur, à l’abri de la lumière. Ne pas
l’aspirine et les AINS) ou aux médicaments congeler.
à potentialité ulcérogène (tels que les cor-
ticostéroïdes), mais prudence, car risque 15. SPÉCIALITÉS : ORGARAN®
hémorragique. -------

158
DANTROLENE 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
- Grossesse : administrer sur avis médical uni-
quement ;
1. DCI : dantrolène
- Allaitement : Usage contre-indiqué.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : myorelaxants à
action directe 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
la mise en solution du lyophilisat n’est pas
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
possible avec des solutés électrolytiques ou
Pharmacodynamie :
glucosés.
• myorelaxant qui agit directement sur la
contraction des fibres musculaires striées
sans modifier la conduction nerveuse ni la 11. FORMES GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
transmission neuromusculaire. Gélule à 25 mg ; Gélule à 100 mg ;
Pharmacocinétique : Lyophilisat pour préparation injectable :
• bonne résorption digestive ; demi-vie plas- Flacon de 70 ml.
matique de 8 à 10 h ; liaison facile aux pro-
téines plasmatiques ; diffusion dans la plupart 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
des compartiments tissulaires ; métabolisa-
tion hépatique ; Excrétion urinaire et fécale
Indications Voie Posologie
sous forme de nombreux métabolites.
Formes évo- Orale Commencer par 25 mg/j
4. INDICATIONS luées de spas- Augmenter de 25 mg sans
• Spasticités d’origine pyramidale (associées ticités dépasser 400 mg/j
aux hémiplégies, aux paraplégies et à la sclé- Prévention de Orale 1 à 2 mg/kg, 4 h et 8-12 h
rose en plaques) Prévention de l’hyperther- l’hyperther- avant l’intervention, voire
mie maligne peranesthésique. mie maligne toutes les 6 à 8 heures du-
• Traitement de l’hyperthermie maligne per- peranesthé- rant 3 jours
sique
anesthésique,).
Traitement de IV Commencer par 2,5 mg/kg
5. CONTRE INDICATIONS la crise d’hy- Ajouter 1 mg/kg (toutes
• Insuffisances hépatocellulaires graves. perthermie les 5 à 10 min) jusqu’à ré-
maligne gression des symptômes
6. EFFETS INDÉSIRABLES (moyenne : 5 mg/kg/24 h).
• Somnolence, vertiges, asthénie, troubles prévention et Orale 1 à 2 mg/kg IV, 4 à 6 x/j
confusionnels; traitement de ou IV pendant 24 à 48 heures.
• Hépatotoxicité Gastralgies, nausées, vomis- la recrudes- Qu’on peut relayer avec 4
sements, diarrhées et hépatotoxicité; cence de la mg/kg/j en 2 ou 3 prises
• Fatigue musculaire pouvant compromettre crise. pendant 48 heures.
la protection du carrefour aérodigestif et la
ventilation;
• Une hypotonie utérine, éruption cutanée, 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
anaphylaxie, incontinence urinaire et colora- Symptôme : hypotonie gênante, troubles vi-
tion orangée des urines.
suels (diplopie) qui régressent après ajuste-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES ment des doses.
• Ne pas prescrire le dantrolène avec un autre
médicament reconnu hépatotoxique; Traitement : évacuation gastrique, mesures
• Bépridil, vérapamil, diltiazem : association générales d’assistance cardiaque et respira-
contre-indiquée chez les patients à risque toire. Administrer des solutions de dilution
d’hyperthermie maligne; en perfusion veineuse de façon à éviter un
• Autres antagonistes du calcium dont les
dihydropyridines (amlodipine, lacidipine, risque de cristallurie.
nifédipine, nicardipine, nimodipine, nitrendi-
pine, ...) : associations déconseillées. 14. CONSERVATION
• A l’abri de la lumière et de l’humidité.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Conserver les flacons à une température am-
• Augmentation progressive de la dose jusqu’à
une réponse thérapeutique appropriée; biante (entre 15 ° et 30 °C) et à l’abri de la
• Surveillance hépatique (hepatotoxicité), bio- lumière directe.
logique et clinique chez les patients avec in-
suffisance respiratoire et myocardique grave; 15. SPÉCIALITÉ : DANTRIUM®
• Ne pas injecter en dehors de la veine (so-
lution alcaline). Et possibilité de thrombo- -------
phlébite lors de l’administration en perfusion
continue).

159
DAPSONE + OXALATE DE FER 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• En cas de déficit en G6PD ou si la recherche
de ce déficit n’a pu être faite, la posologie
1. DCI : dapsone, oxalate de fer
doit être progressive;
• Surveillance clinique et biologique des fonc-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antilépreux et an-
tions hépatiques,rénales,neurologique et
tiparasitaire.
un hémogramme (réticulocytes) chaque se-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : maine pendant le 1er mois,chaque mois pen-
- Pharmacodynamie : dant 5 mois puis tous les 3 mois;
• Antibiotique antibactérien de la famille des • Arrêter le traitement s’il y a une éruption cutanée,
sulfones; diminution importante des GB,GR et Plaquettes;
• L’adjonction d’oxalate de fer est destinée à • Dosage de méthémoglobinémie, et s’il y
réduire le risque d’anémie hypochrome lié à a augmentation ou apparition des signes
l’usage prolongé de la dapsone; (cyanose),diminution de la dose;
• Inhibition des fonctions cytotoxiques des po- • Sous-évaluation de l’hémoglobine glycosylée
lynucléaires et l’activité des lysosomes. chez les diabétiques. Surveillance des fonc-
tions hépatique et rénale, examen clinique,
- Pharmacocinétique : résorption digestive y compris neurologique et cutané, après
presque totale, fixation moyenne aux protéi- 1 mois de traitement et ensuite tous les 3
nes plasmatiques, T1/2 : 28 heures, diffuse mois;
dans tous les liquides biologiques et tous les • En cas d’éruption cutanée ou d’augmenta-
tissus, INDICATIONS : tion des transaminases, l’arrêt du traitement
• Lèpre (maladie de Hansen); doit être envisagé;
• Chez les patients intolérants au cotrimoxa-
• Certaines dermatoses à médiation neutro-
zole, une surveillance accrue est nécessaire
philique, dermatoses bulleuses auto-im-
à l’introduction du traitement (possibilité de
munes Polychondrite atrophiante, lupus
réaction croisée).
bulleux,prophylaxie de la pneumocystose.et
pemphigoïde des muqueuses.
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse :
administrer si c’est nécessaire, allaitement : à
4. CONTRE-INDICATIONS :
éviter.
Absolues : Hypersensibilité à l’un des consti-
tuants. Anémie (Hb < 9 g/100 ml). Méthémo-
9. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
globinémie.
Comprimé sécable.
Relatives : Insuffisance hépatique ou rénale,
Déficit en G6PD. 10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Lèpre en association à d’autres anti lépreux
5. EFFETS INDESIRABLES - Adulte : 100 mg (soit 1 comprimé) par jour.
• Hémolyse, Méthémoglobinémie (8e jour de - enfant : < 10 ans : 25 mg/J ; 10 à 14 ans : 50
traitement); mg/J. Ne pas dépasser 2 mg/Kg/ jour.
• Syndrome d’hypersensibilité (Hyperthermie • Dermatoses bulleuses auto-immunes (telles
d’apparition brutale, tachycardie, Éruption que dermatite herpétiforme et dermatose
cutanée érythémateuse, maculopapuleuse, auto-immune bulleuse à IgA linéaire) et des
Polyadénopathie; dermatoses à médiation neutrophilique (no-
• Atteinte hépatique, Atteinte hématolo- tamment syndrome de Sweet) ; lupus bul-
gique); leux : 100 mg par jour;
• Autres atteintes viscérales : pulmonaire car- • Polychondrite atrophiante : 100 à 300 mg
diaque, rénale, digestive et ostéoarticulaire par jour, administrés de façon prolongée;
(Autres complications cutanées à type de • Prophylaxie primaire et secondaire de la
prurit, urticaire, érythrodermie et photosen- pneumocystose en cas d’intolérance au co-
sibilité; trimoxazole : 50 à 100 mg par jour.
• Céphalées, d’irritabilité, d’état maniaque.
11. SURDOSAGE / INTOXICATION:
6. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Symptômes : cyanose, dyspnée avec risque
• Didanosine : diminution de l’absorption di- de coma.
gestive de la dapsone. (Prendre la dapsone à Traitement : assistance respiratoire, vidange
distance de la didanosine (plus de 2 heures, gastrique et/ou utilisation de charbon actif,
si possible); injection de bleu de méthylène à administrer
avec prudence, celui-ci pouvant être méthé-
• Zidovudine : augmentation de la toxicité
moglobinisant
hématologique (addition d’effets de toxicité
médullaire). Contrôle plus fréquent de l’hé- 14. CONSERVATION : T° < à 25 °C
mogramme;
• Prilocaïne : addition des effets méthémoglo- 15. SPECIALITES : Disulone®
binisants, en particulier chez le nouveau-né. -------

160
DESIPRAMINE 9. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Non signalées jusqu’à ce jour.

1. D.C.I. : Désipramine 10. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :


Comprimé de 25 mg.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antidépresseur
imipraminique 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Propriétés pharmacologiques Pharmacody- • 50 à 200 mg/j en une à 3 prises orales;
namie : • Sujet âgé : la moitié de la posologie recom-
- effet psychotonique mandée, une prise journalière pendant les
- effet anticholinergique périphérique et central repas ou à distance de ceux-ci. Prendre le
- effet antihistaminique faible médicament au plus tard vers 16 heures afin
Pharmacocinétique : de prévenir l’insomnie.
- Absorption digestive rapide et totale ; Forte
12. SURDOSAGE / INTOXICATION
fixation aux protéines plasmatiques et tis-
Symptômes : manifestation cardio-vasculaire
sulaires en particulier ; métabolisation hé-
sévère, effet atropinique, vertige, ataxie,
patique ; Elimination urinaire ; T1/2 : 6-20
tremblement, dysarthrie, coma,…
heures
Traitement :
3. INDICATIONS : - intubation et ventilation,
• Etat dépressif , neuropathie diabétique, - lavage gastrique jusqu’à la 12 heure puis char-
énuresie et maladie de Parkinson bon activé et traitement symptomatique
• Douleurs rebelles à d’autres produits (dou- 13. CONSERVATION : conditions générales de
leurs d’origine cancéreuse, névralgies post- conservation des médicaments
zostériennes,…)
14. SPECIALITE : pertofran®
4. CONTRE INDICATIONS :
• glaucome par fermeture de l’angle; -------
• adénome prostatique;
• hypersensibilité connue à ce produit. DESLORATADINE

5. EFFETS INDÉSIRABLES
- Insomnie, majoration de l’anxiété, vertige, 1. DCI : Desloratadine
tremblement, excitation psychomotrice, ac-
cès maniaque, euphorie, convulsion, prise 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihistaminiques
du poids, aménorrhée, galactorrhée ,urticai- anti-H1.
res, sécheresse des muqueuses, hypotension
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
orthostatique, troubles de rythme.
Pharmacodynamie : Antihistaminique non
sédatif, d’action prolongée, exerçant un effet
6. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES antagoniste sélectif sur les récepteurs H1 pé-
• Alcool, amphétamines et dérivés, antidé- riphériques.
presseurs sérotoninergiques purs, clonidine Pharmacocinétique : Résorption digestive
et apparentés, guanethidine et apparentés, bonne ; T1/2 : 27 heures ; forte liaison aux
IMAO sélectifs de type A, oxaflozane, oxi- protéines plasmatiques ; métabolisation :
tripan, rilménidine, sympathomimétiques enzyme impliquée pas encore identifiée.
mixtes, IMAO non sélectif;
• Anesthésiques locaux, anticholinergiques, 4. INDICATIONS :
anticonvulsivants, baclofene, médicaments Rhinite allergique et l’urticaire chronique
dépresseurs du SNC. idiopathique.
7. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 5. CONTRE-INDICATIONS :
• En cas de surnenue de certains signes tels Hypersensibilité à l’un des composants ou à
que insomnie ou nervosité, il faut réduire la la loratadine.
posologie et instaurer un traitement sympto-
matique approprié; 6. EFFETS INDESIRABLES :
• Prudence en cas de dysthyroïdie, de risque • Hallucinations, vertiges, somnolence, in-
suicidaire, affections cardio-vasculaires, ré- somnie, hyperactivité psychomotrice, crises
nale sou hépatiques, épilepsie, chez les uti- d’épilepsie, tachycardie, palpitations, dou-
lisateurs des machines et sujets âgés; leur abdominale, nausée, vomissement, dys-
• Arrêt du traitement devant un accès ma- pepsie, diarrhée, augmentation des enzymes
niaque patent. hépatiques, augmentation de la bilirubine,
hépatite, myalgie, réactions d’hypersensibili-
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Emploi té, asthénie, sécheresse buccale, céphalées,
Contre-indiqué diarrhée, fièvre.

161
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Ne • Hypersensibilité à l’un des composants
présente pas d’interaction connue. • Nourrisson

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 6. EFFETS INDESIRABLES : -dermite faciale rosa-


• Utiliser avec précaution en cas d’insuffisance céiforme, granulome glutéal infantile, atro-
rénale sévère; phie cutanée, couperose, vergeture linéaire
• Le Sirop contient l’agent colorant E 110 qui pourpre, risque d’aggravation de l’acné vul-
peut provoquer des réactions allergiques. gaire et de la rosacée, dépigmentation, hy-
pertrichose, retard de cicatrisation, eczéma,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Usage décon- effet à l’arrêt de psoriasis, dermatites atopi-
seillé. ques, dermites séborrhéiques, effets systé-
miques d’une corticothérapie générale (sur-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : tout si utilisé sur une surface étendue, sous
non signalées jusqu’à ce jour. pansement occlusif, chez le jeune enfant)
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : non
Comprimé pelliculé à 5 mg. signalées jusqu’à ce jour.
Sirop à 0,5 mg/ml : Flacon de 150 ml.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Prendre en compte la nature infectieuse de
Comprimé : la lésion qui nécessite un traitement préa-
Adulte et adolescent (12 ans et plus) : 1 X 5 mg/ lable ou simultané
jour au moment ou en dehors des repas • Arrêt progressif du traitement en espaçant
Sirop : les application 1 j/2 puis sur 3 ou 4…
Enfant de 1 à 5 ans : 2,5 ml (1,25 mg)/jour. • Les lésions suintantes des plis ne constituent
Enfant de 6 à 11 ans : 1 X 5 ml (2,5 mg)/jour. pas une contre-indication
Adulte et adolescent (12 ans et plus) : 1 X 10 • Résorption peut être augmentée en cas d’ap-
ml (5 mg)/jour. plication étendue ou sous pansement occlu-
sif, ou d’utilisation chez le nourrisson et le
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : Traitement jeune enfant
symptomatique. .
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-
14. CONSERVATION : A conserver à une t°< à 30 °C nées disponibles jusqu’à ce jour.
et dans l’emballage extérieur d’origine. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
15. SPECIALITES : Aerius®
------- 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
crème 0,25%.
DESOXYMETHASONE 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
1 application/j.
1. DCI : désoxyméthasone 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : dermocorticoïde
14. CONSERVATION : conditions générales de
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES conservation des médicaments
• Pharmacodynamie : - effet anti-inflamma- 15. SPECIALITES : Topicorte
toire, antiallergique, antiprurigineux, cy-
tostatique sur les kératinocytes et les fibro- -------
blastes (utilisé sur le psoriasis).
• Pharmacocinétique : - résorption percuta-
née généralement faible. DEXAMETHASONE

4. INDICATIONS 1. DCI : dexaméthasone


• Eczéma de contact, dermatite atopique, li-
chénifications psoriasis, lichens, pustuloses 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-inflamma-
palmo-plantaires, prurigos, lupus érythéma- toire stéroïdien, anti asthmatique
teux discoïde, cheloïdes, prurit;
• Du mycosis fongoïde, dermite séborrhéique, 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
piqûres d’insecte. • Pharmacodynamie
Action anti-inflammatoire à dose faible et
5. CONTRE-INDICATIONS diminue la réponse immunitaire de l’orga-
• Infections cutanées bactériennes, virales, nisme à forte dose.
mycosiques ou parasitaires, Acné, rosacée, • Pharmacocinétique
lésions ulcérées T1/2 : >300 min, élimination rénale

162
4. INDICATIONS : ques, en particulier tassements vertébraux,
Affections ou maladies : ostéonécrose aseptique des têtes fémorales.
• Dermatogiques : dermatoses corticosen- Troubles digestifs : hoquets, ulcères gastro-
sibles, urticaires aiguës, lichen plan; duodénaux, ulcération du grêle, perforations
• Collagénoses et connectivites : lupus érythé- et hémorragies digestives, des pancréatites
mateux disséminé, vascularite, sarcoïdose; aiguës ont été signalées, surtout chez l’en-
• Digestives : rectocolite hémorragique, mala- fant.
die de Crohn, hépatite chronique active au- Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymo-
to-immune avec ou sans cirrhose, hépatite ses, hypertrichose, retard de cicatrisation.
alcoolique aiguë sévère histologiquement Troubles neuropsychiques : euphorie, in-
prouvée; somnie, excitation, accès d’allure maniaque,
• Endocriniennes : thyroïdite subaiguë de De états confusionnels ou confuso-oniriques,
Quervain sévère, certaines hypercalcémies; convulsions, état dépressif à l’arrêt du traite-
• Hématologiques : anémie hémolytique auto ment.
immune, hémopathies malignes lymphoïdes, Troubles oculaires : certaines formes de glau-
purpuras thrombopéniques…; come et de cataracte.
• Infectieuses : péricardite tuberculeuse,
formes graves de tuberculose mettant en jeu 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
le pronostic vital, Pneumopathie à Pneumo-
• Sultopride;
cystis carinii avec hypoxie sévère);
• Acide acétylsalicylique (aspirine), autres
• Néoplasiques : leucémie, myélome;
salicylés, Aminogluthétimide, Anticoagu-
• Néphrologiques : néphropathie lupique, glo-
lants oraux et héparine : risque accru d’he-
mérulonéphrites, syndromes néphrotiques…
morragie;
• Neurologiques : œdème cérébrale de cause
• Autres hypokaliémiant ; Digitaliques ; In-
tumorale, myasthénie, polyradiculonévrite
ducteurs enzymatiques : anticonvulsivants
chronique, sclérose en plaques en poussée…
(carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne,
• Ophtalmologiques : uvéite, certaines neuro-
primidone), rifabutine, rifampicine ; Insuline,
pathies optiques…;
metformine, sulfamides hypoglycémiants,
• ORL : otites séreuses, rhinites allergiques…;
répaglinide et, par extrapolation, tétracosac-
• Rhumatologiques : polyarthrite rhumatoïde,
tide ; Médicaments donnant des torsades de
RAA, maladie de Horton…;
pointes (sauf sultopride) ; Topiques gastro-
• Transplantation d’organe et de cellules
intestinaux;
souches hématopoïétiques allogéniques :
• Antihypertenseurs (sauf bêtabloquants) ;
rejet de greffe…
Interféron alpha ; Praziquantel ; Vaccins vi-
5. CONTRE INDICATIONS : vants atténués et, par extrapolation, tétraco-
• Les infestions en dehors des indications; sactide.
• Certaines viroses en évolution, psychoses
non contrôlées et vaccins vivants; 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Hypersensibilité à l’un des constituants; • En cas d’ulcère gastroduodénal, la cortico-
• Ulcère gastro-duodénal en évolution et cor- thérapie n’est pas contre-indiquée si un trai-
néen, la goutte, infarctus du myocarde; tement anti-ulcéreux est associé;
• Antécédent glaucomateux individuels ou fa- • Apport systématique en calcium et en vita-
miliaux. mine D, la supplémentation potassique n’est
envisageable que si traitement de longue
6. EFFETS INDÉSIRABLES : durée,à forte et/ou association avec hypoka-
Réactions anaphylactiques. liémiant;
Arythmie cardiaque et/ou de collapsus car- • La corticithérapie peut masquer les signes
diovasculaire et/ou d’arrêt cardiaque, tachy- d’une infection sous-jacente, peut induire
cardie, épisodes de bradycardie. les complications infectieuses (bactérienne,
levures et parasites) ; d’où instaurer un trai-
Désordres hydroélectrolytiques : hypokalié-
tement prophylactique anti-tuberculeux en
mie, alcalose métabolique, rétention hydro-
cas des séquelles radiologiques importants;
sodée, hypertension artérielle, insuffisance • Une surveillance particulière chez les sujets
cardiaque congestive. âgés et en cas de colites ulcéreuses;
Troubles endocriniens et métaboliques : • Le traitement par corticoïde peut déséqui-
syndrome de Cushing iatrogène, inertie de librer le diabète et l’hypertension artérielle,
la sécrétion d’ACTH, atrophie corticosurré- réévaluer leur prise en charge;
nalienne parfois définitive, diminution de la • Eviter le contact avec des sujets atteints de
tolérance au glucose, révélation d’un diabète varicelle ou de rougeole.
latent, arrêt de la croissance chez l’enfant, ir-
régularités menstruelles. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Troubles musculosquelettiques : atrophie Grossesse : ce médicament peut être pres-
musculaire précédée par une faiblesse mus- crit pendant la grossesse si besoin ;
culaire, ostéoporose, fractures pathologi- Allaitement : usage déconseillé.

163
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : 5. CONTRE-INDICATIONS
non signalées jusqu’à ce jour. • Hypersensibilité à l’un des composants, en-
fant de moins de 6 ans en raison de la forme
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : pharmaceutique.
ampoule de 4 mg ; collyre à 0,1 % ; compri-
més de 0,5 mg. • En raison de la présence de dexchlorphénira-
mine :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Glaucome par fermeture de l’angle et réten-
IV et IM : 2 à 20 mg/jour (adulte) ; 0,1 à 0,3 tion urinaire.
mg/kg/j(max 6 mg/kg /j) ; Collyre : 1 goutte
3 à 6 fois par jour dans les autres cas pendant 6. EFFETS NDESIRABLES
7 jours en moyenne. • Sédation ou somnolence, plus marquée en
Comprimés : début de traitement, effets anticholiner-
Adulte : traitement d’attaque : 0,05 à 0,2 giques à type de sécheresse des muqueuses,
mg/kg/jour. Au cours des maladies inflam- constipation, troubles de l’accommodation,
matoires graves, la posologie varie de 0,1 à mydriase, palpitations cardiaques, risque
0,2 mg/kg/j, traitement d’entretien : 0,5 à de rétention urinaire, hypotension orthosta-
1,5 mg/jour, soit 1 à 3 comprimés par j. tique, troubles de l’équilibre, vertiges, baisse
de la mémoire ou de la concentration, plus
Enfant : traitement d’attaque : 0,075 à 0,3 fréquents chez le sujet âgé, incoordination
mg/kg/j, traitement d’entretien : 0,03 mg/ motrice, tremblements, confusion mentale,
kg/jour. hallucinations, agitation, nervosité, insomnie
Hyperplasie surrénale congénitale : En cas (notamment chez le nouveau-né).
d’échec de l’hydrocortisone, la posologie va- • Erythèmes, eczéma, prurit, purpura, urti-
rie de 0,25 à 0,5 mg le soir au coucher (½ à 1 caire éventuellement géante ; œdème, plus
comprimé par jour). rarement œdème de Quincke ; choc anaphy-
lactique.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : symptomato-
logie non connue, Traitement : arrêt du trai- • Leucopénie, neutropénie, thrombocytopé-
tement, lavage gastrique ou vomissements nie, anémie hémolytique
provoqués
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
14. CONSERVATION : T° < 25°C • Alcool ; majoration de l’effet sédatif - Atro-
pine et apparentés : accentuation des effets
15. SPÉCIALITÉS : Decadron ; Dexaméthasone ; indésirables atropiniques.
Maxidex Dépresseurs : majoration de la dépression
centrale.
-------
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
DEXCHLORPHENIRAMINE • En cas de persistance ou d’aggravation des
symptômes allergiques (détresse respira-
toire, œdème, lésions cutanées...) ou de
1. DCI : dexchlorphéniramine signes associés d’affection virale, la conduite
à tenir devra être réévaluée;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antihistaminique
• Prudence chez le sujet âgé ; les jeunes en-
anticholinergique
fants ; hypertendus ; cardiaques ; en cas d’in-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : suffisance hépatique et/ou rénale sévère.
Pharmacodynamie :
• Effet sédatif d’origine histaminergique et 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
adrénolytique centrale, effet anticholiner- Grossesse : peut être prescrit pendant les
gique, effet adrénolytique périphérique. 2 premiers trimestres de la grossesse et au
cours du 3e trimestre que si nécessaire ;
Pharmacocinétique : Allaitement : Usage déconseillé
Liaison aux protéines plasmatiques : 72 %.
Métabolisation hépatique. Elimination : ré- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
nale, Demi-vie d’élimination : comprise entre non signalées jusqu’à ce jour.
14 et 25 heures.
Traverse le placenta et passe dans le lait ma-
ternel. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
Solution injectable à 5 mg/ml :Ampoule de
4. INDICATIONS : 1 ml ; Comprimé sécable à 2 mg ; Comprimé
• T manifestations allergiques : rhinite (sai- enrobé à 6 mg ; Sirop à 0,01 % : Flacon de
sonnière ou per annuelle), conjonctivite, ur- 125 ml, avec cuillère-mesure de 5 ml gra-
ticaire. duée à 2,5 ml.

164
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 6. EFFETS INDÉSIRABLES
Ces et sirop : • Eczéma de contact.
Comprimé à 2 mg : Réservé à l’adulte et à • Manifestations cutanées à type d’urticaire,
l’enfant de plus de 6 ans. d’érythèmes œdème de Quincke et bron-
Enfant de 6 à 12 ans : ½ comprimé, 2 à 3 fois chospasme (pour la solution injectable IM.
par jour.
Adulte et enfant de plus de 12 ans : 1 com- 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
primé, 3 à 4 fois par jour. Les prises seront d’interaction médicamenteuse connue
espacées de 4 heures au minimum. jusqu’à ce jour.

Comprimé à 6 mg : Réservé à l’adulte et à 8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


l’enfant de plus de 15 ans. pas de précaution d’emploi particulière.
1 comprimé, matin et soir.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Usage
Sirop : Le traitement symptomatique doit contre-indiqué.
être limité aux moments où survient la toux.
Nourrisson : ½ cuillère-mesure (graduation à 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
2,5 ml), 2 à 3 fois par jour. Non signalées.
Enfant de 30 mois à 10 ans : 1 cuillère-me- 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS.
sure (graduation à 5 ml), 2 à 3 fois par jour. Crème à 5 % tube 100 g, pommade à 5 %
Enfant de 10 à 15 ans : 2 cuillères-mesure tube de 30 g et de 100 g, comprimé à 100
(graduation à 5 ml) par prise, 2 à 3 fois par mg, solution injectable à 500 mg/2 ml.
jour.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Adulte : 4 cuillères-mesure (graduation à 5
ml), 3 à 4 fois par jour.
Voie d’administration Posologie
Solution injectable : Réservé à l’adulte et à
l’enfant de plus de 30 mois (IV et IM ou SC) : PO 3 comprimés par jour pen-
1 ampoule à renouveler 1 fois en cas de be- dant 6 semaines
soin. IM 1 à 2 ampoules 3 fois par
semaine pendant 6 semai-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : nes
Symptômes : convulsions (notamment chez Cutanée 1 à plusieurs applications/j
l’enfant) ; troubles de la conscience, coma.
Traitement symptomatique en milieu spécia-
lisé. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.
14. CONSERVATION : T< 25°C et à l’abri de la
lumière 14. CONSERVATION
Crème : à conserver à une température ne
15. SPECIALITES : Polaramine® dépassant pas + 30°c.
------- Pommade : à conserver à une température
inférieur à 25°c.
Comprimé : à conserver à une température
ne dépassant pas + 25°c.
DEXPANTHÉNOL OU VITAMINE B5
15. SPÉCIALITÉS : Bepanthene®
-------
1. D.C.I : Dexpanthénol ou vitamine B5

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Minéraux et Vita- DEXTRAN


mines

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES 1. DCI : Dextran


C’est un constituant essentiel du coenzyme A.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Succédané du sang
4. INDICATIONS :
• Traitement de dermatites d’irritation; 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
• Traitement d’appoint des alopécies diffuses. • Succédané du plasma (polyssacharide macro-
moléculaire dont le poids moléculaire avoi-
5. CONTRE INDICATIONS sine celui de l’albumine humaine plasma-
• Antécédent d’hypersensibilité à l’un des tique);
composants. • Action antiagrégant plaquettaire et anti-
• Dermatose infectée ou suintante. thrombotique.

165
4. INDICATIONS : Pharmacocinétique :
• Hypovolémie (choc); • Bien résorbé dans le tube digestif ; Partielle-
• Choc infectieux. ment métabolisé dans le foie ; Excrété sous
forme inchangée ou de métabolite déméthylé.
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Thrombopénie < 100 000 plaquettes/mm3 ; 4. INDICATION :
• Hypofibrinogénémie; Toux non productives
• Insuffisance cardiaque décompensée sévère;
5. CONTRE INDICATIONS :
• Insuffisance rénale aiguë, Insuffisance car-
• Allergie à l’un des constituants;
diaque sévère et angor instable;
• Insuffisance respiratoire;
• Hypersensibilité aux dextrans.
• Toux de l’asthmatique.
6. EFFETS INDESIRABLES :
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Urticaire et anaphylaxie;
• Vertige, somnolence, céphalée;
• Diminution des facteurs de la coagulation et • Nausées, vomissements, constipation, dou-
Insuffisance rénale aiguë. leur épigastrique, diarrhée;
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : • Réactions allergiques : prurit, urticaire,
• Peut augmenter l’effet des anticoagulants œdème de Quincke, bronchospasme.
oraux (phytoménadione); 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• Incompatible avec la vitamine C, chlorotétra- • IMAO non sélectifs et sélectifs par extrapola-
cycline, prométhazine; tion : risque d’apparition d’un syndrome séro-
• Interfère avec le dosage sanguin ou urinaire toninergique (diarrhée, tachycardie, sueurs,
du glucose, bilirubine, protéines. tremblements, confusion voire coma);
• Alcool : majoration de l’effet sédatif Autres
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE dépresseurs du SNC : majoration de la dé-
• Surveillance stricte au début du traitement et pression centrale;
arrêter immédiatement s’il y a complication. • Autres dérivés morphiniques : dépression
Peut interférer avec la détermination du respiratoire.
groupe sanguin, prélever en cas de nécessité
avant la perfusion. 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Respecter les toux productives,ne pas l’asso-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indiqué cier à un expectorant ou un mucolytique;
• Diminuer la posologie de 50% en cas d’insuf-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
fisance hépatique et chez le sujet âgé.
non signalées jusqu’à ce jour.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
Grossesse : utilisation ponctuelle si c’est né-
Solution injectable 6 % dans Nacl 0,9 % ou
cessaire ; Allaitement : utilisation contre-in-
dans 500 ml de Glucosé 5%.
diquée.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION:
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• 500 à 1000 ml par jour par voie IV. Ne pas
non signalées jusqu’à ce jour.
dépasser 1,5 g.
• 3 x 500 ml par jour pour un sujet de 70 Kg. 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS:
Sirop 20 mg/15 ml, 10 mg/5 ml ; 15 mg/5 ml, 7,5
13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
ml/5 ml : Flacon de 125 ml ; Sirop adulte : à 0,3 %
• Symptômes : Hypervolémie avec risque OAP;
Flacon de 150 ml, à 0,2% Fl 150 ml ; Sirop enfant
• Traitement : prise en charge en milieu spé- à 0,1 % Fl 125 ml, à 5 mg/ml Fl 125 ml; Solution
cialisé. buvable à 0,15%, 300 mg/100 ml : Fl 150 ml ; Sirop
14. CONSERVATION : conditions générales de à 1,5 mg/ml, à 6 mg/ml, à 5 mg/5 ml, à 15 mg/5 ml
Capsule molle à 15 mg, à 30 mg, gélule à 20 mg,
conservation des médicaments
solution buvable à 300 mg/100 ml.
15. SPECIALITES : dextran
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
-------
Patient Voie d’admi- Posologie
nistration
DEXTROMETHORPHANE
Adulte et enfnt PO 60 à 120 mg en 3
1. DCI : Dextrométhorphane (bromhydrate) de plus de 15 ou 4 prises
ans
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE :
Antitussif d’action centrale, dérivé morphinique. Enfant de 12 à PO 35 à 50 mg / j
15 ans
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES Enfant de 6 à PO 20 à 30 mg/j
Pharmacodynamie : 12 ans
• Effet antitussif opiacé sans effet dépresseur
Enfant de 30 à PO 15 à 20 mg/j
respiratoire aux doses thérapeutiques et
moins de 6 ans
sans effet analgésique.

166
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : sensations ébrieuses, céphalées, ataxie ; confu-
Symptômes : nausées, vomissements, ver- sion, baisse de vigilance, voire somnolence
tige, nervosité, agitation, confusion, somno- (particulièrement chez le sujet âgé), insomnie,
lence, éruption urticariforme, vision floue, cauchemars, modifications de la libido, érup-
nystagmus, coma, dépression respiratoire, tions cutanées, prurigineuses ou non, hypoto-
convulsions. nie musculaire, asthénie, diplopie.
Traitement : Evacuation digestive et traite-
ment symptomatique Apnée en cas de IV rapide, chez le nourris-
son et l’enfant en cas d’injection intrarectale,
14. CONSERVATION : T° <à 25 °C. possibilité de phlébite

15. SPÉCIALITÉS : nodex ; tuxium ; dexir ; drill Présence d’alcool benzylique, risque de toxi-
------- cité grave chez l’enfant ou d’allergie

Présence d’acide benzoïque, augmentation


du risque d’ictère du nouveau-né en cas
DIAZEPAM
d’administration parentérale

1. DCI : Diazepam Irritation de la muqueuse rectale en cas d’ad-


ministration rectale.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anxiolytique
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• Alcool : majoration de l’effet sédatif des.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Phenyntoïne : augmentation de sa concen-
Pharmacodynamie : propriétés myore- trations plasmatique;
laxante, anxiolytique, sédative, hypnotique, • Cimétidine: risque accru de somnolence ; Sti-
anticonvulsivant, amnésiante par action ripentol : augmentation des concentrations
agoniste spécifique sur le récepteur GABA et plasmatiques de diazépam;
modulant l’ouverture du canal chlore. • Autres dépresseurs du système nerveux cen-
Pharmacocinétique : tral : dérivés morphiniques (analgésiques,
Résorption rapide, forte liaison aux protéi- antitussifs et traitements de substitution
nes plasmatiques ; T1/2 : 32 à 47 heures. autres que buprénorphine), neuroleptiques,
Métabolisation hépatique forte (desméthyl- barbituriques, autres anxiolytiques, hyp-
diazépam métabolite actif), élimination uri- notiques, antidépresseurs sédatifs, antihis-
naire. taminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs
centraux, baclofène, thalidomide, pizotifène:
4. INDICATIONS majoration de la dépression centrale;
Toutes formes et tous dosages : • Buprénorphine : risque majoré de dépres-
Manifestations anxieuses sévères, delirium tre- sion respiratoire, pouvant être fatale;
mens et manifestations du sevrage alcoolique • Buspirone : risque de majoration des effets
Solution buvable : chez l’enfant : indésirables de la buspirone;
Prévention des convulsions fébriles • Cisapride : majoration transitoire de l’effet
Forme injectable. sédatif du diazépam.
Etat de mal épileptique; crise d’angoisse pa-
roxystique, agitation, delirium tremens : 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Traitement d’urgence par voie rectale des • Réduire la posologie de moitié chez les sujets
crises convulsives du nourrisson et de l’enfant; âgés, l’insuffisant hépatique ou rénal.
• Prémédication à l’endoscopie induction et • Arrêt du traitement s’il y a apparition d’un
potentialisation de l’anesthésie ; tétanos. trouble majeur de comportement et veiller à
d’autres antécédents de dépendances médi-
5. CONTRE-INDICATIONS : camenteuses ou non;
Hypersensibilité au principe actif ou à l’un • Prudence chez les patients avec maladies du
des autres constituants, insuffisance respira- foie,alcoolisme,épilepsie et les femmes en-
toire sévère, syndrome d’apnée du sommeil, ceintes (solution buvable car cela contient l’al-
insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chro- cool).
nique (risque de survenue d’une encéphalo- Utiliser les formes adaptées aux âges.
pathie), myasthénie, Chez l’insuffisant respiratoire tenir compte de
l’effet dépresseur de benzodiazépine.
6. EFFETS INDESIRABLES : Risque de Pharmacodépendance physique
Amnésie antérograde, troubles du compor- et psychique ou de tolérance pharmacolo-
tement, modifications de la conscience, irri- gique en cas d’usage prolongé.
tabilité, agressivité, agitation ; dépendance
physique et psychique, avec syndrome de Réduire graduellement les doses et ne pas l’uti-
sevrage ou de rebond à l’arrêt du traitement; liser seul en cas d’épisode dépressif majeur.

167
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT 14. CONSERVATION :-solution injectable : T° <30
Grossesse : administré quel qu’en soit le °C, conserver les ampoules dans l’emballage
terme et surveiller le nouveau-né; extérieur à l’abri de la lumière.
Allaitement : utilisation déconseillée.
15. SPECIALITE : Valium®
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : -------
Le mélange avec d’autres produits dans la
même seringue est à proscrire.
DICLOFENAC
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
Comprimés sécables à 2, 5 et 10 mg ; Solution
1. DCI : diclofénac
buvable à 1 % ; Solution injectable à 10 mg/2 ml.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anti – inflamma-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION toire non stéroïdien , antalgique.
Forme injectable
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Adulte : 0,1 à 0,2 mg/kg (renouvelable Pharmacodynamie
jusqu’à 4 fois par 24/ h). On peut d’emblée • Inhibiteur de la prostaglandine synthétase,
administrer 1 à 2 ampoules par voie IM ou IV (activité antalgique, activité anti-inflamma-
lente. toire, activité antipyrétique, inhibition de
courte durée des fonctions plaquettaires)
• En perfusion intraveineuse rapide pour l’état
de mal convulsif, 2 mg/min jusqu’à 20 mg, Pharmacocinétique :
puis perfusion lente avec 100 mg dans 500
ml de solution glucosée à raison de 40 ml/ • Résorption digestive rapide, forte liaison aux
heure. liaisons protéines plasmatiques, métaboli-
sation hépatique, élimination urinaire sous
- En injection intrarectale : forme de métabolites, délai d’action de 20
• Traitement d’urgence de l’état de mal épilep- à 30 min par voie IM, 30 à 60 min par voie
tique du nourrisson et de l’enfant Nourris- rectale, 1 à 2 heures par voie orale.
son : 0,5 mg/kg, enfant : 0,2 à 0,3 mg/kg.
Comprimés: cette forme n’est pas adaptée à 4. INDICATIONS :
l’enfant de moins de 6 ans. • Rhumatismes inflammatoires infantiles et
chroniques, notamment polyarthrite rhu-
Adulte : matoïde, spondylarthrite ankylosante ou
• Dans l’anxiété : 5 à 20 mg par jour; syndromes apparentés, tels que le syndrome
• En psychiatrie (états psychotiques avec agita- de Fiessinger-Leroy-Reiter, et rhumatisme
tion): 20 à 40 mg par jour. psoriasique;
• Poussées aiguës des rhumatismes abarticu-
Solution buvable : laires et d’arthroses;
• Dysménorrhées essentielles et toutes autres
- Adulte :
affections aiguës douloureuses/fébriles.
• Dans l’anxiété : 5 à 20 mg par jour;
• En psychiatrie (états psychotiques avec agita- 5. CONTRE INDICATIONS :
tion): 20 à 40 mg par jour. Absolues :
• Hypersensibilité à l’un des excipients et Ul-
- Enfant :
cère gastroduodénal;
• En psychiatrie (état d’agitation) : 0,5 mg/ • Enfant de moins de 6 ans,moins de 16 Kg
kg/j; (suppo à 25 mg) et de moins de 35 Kg (ces à
• Prévention des convulsions fébriles : 0,15 à 50 mg);
0,33 mg/kg/8 h. • Antécédents de rectorragie/rectite,troubles
de l’hémostase,traitement anticoagulant ou
13. SURDOSAGE / INTOXICATION peau lésée(lésions suintantes,eczéma,..);
Symptômes: Dépression du SNC pouvant al- • Atteintes hépatiques,rénales et cardiaques
ler de la somnolence jusqu’au coma, confu- sévères.
sion mentale, léthargie. Cas plus sérieux :
ataxie, une hypotonie, une hypotension, une 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
dépression respiratoire, pouvant conduire à • Nausées, vomissements, diarrhées, crampes
un décès. abdominales, douleurs épigastriques, dys-
Traitement: Endéans d’1 heure après l’in- pepsie, anorexie, éructations),ulcère gas-
gestion, provoquer vomissement chez le pa- troduodénal, perforation ou hémorragie di-
tient conscient à défaut, un lavage gastrique. gestive, colite hémorragique non spécifique,
Dépasser une heure, administrer le charbon exacerbation de colite ulcéreuse, pancréa-
activé. tites, constipation.

168
• Chute de cheveux, réactions de photosen- • Peut induire l’infertilité secondaire anovula-
sibilisation, Syndrome de Stevens-Johnson, toire, réversible, par non rupture du follicule
syndrome de Lyell, érythrodermie; de De Graaf;
• Eruption cutanée, urticaire, eczéma, bron- • Interrompre le traitement lors d’anomalies
chospasme, pneumopathie d’hypersen- persistantes ou d’aggravation de la fonction
sibilité, vascularite, purpura allergique, hépatique, lors de signes cliniques d’hépa-
d’hypotension, très rares réactions anaphy- topathie ou d’autres manifestations (éosino-
lactiques/anaphylactoïdes; philie, éruption cutanée...);
• Céphalées, étourdissements ou vertiges ; • Contrôler la formule sanguine, les fonctions
somnolence ; convulsions, méningite asep- hépatique et rénale et surveillance clinique
tique, troubles de type insomnie, irritabilité, (HTA).
asthénie, tremblements, paresthésies, flou
visuel, diplopie, bourdonnements d’oreille); 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
• Rétention hydrosodée, Insuffisance rénale Grossesse : administrer si c’est nécessaire
aiguë (IRA) fonctionnelle, néphrite inters- pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
titielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syn- Allaitement : contre-indiqué.
drome néphrotique, de nécrose papillaire;
• Peu fréquents (augmentation des transami- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
nases sériques), Rare (hépatite avec ou sans non signalées jusqu’à ce jour.
ictère), Cas isolés (hépatites fulminantes);
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
• Très rarement (Exceptionnellement, leuco-
Comprimé enrobé gastrorésistant à 12,5 mg,
pénie, agranulocytose, thrombopénie avec
25 mg, 50 mg, Comprimé enrobé à libération
ou sans purpura, aplasie médullaire, anémie
prolongée à 75 mg, 100 mg, Suppositoire de
hémolytique;
25 mg,100 mg, Solution injectable IM à 75
• Douleurs et induration au point d’injection mg/3 ml, collyre 0,1%, emulgel 1%
abcès et nécroses au point d’injection, irrita-
tions locales, anites, rectites. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Enfant : Rhumatismes inflammatoires : 2 à 3
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : mg/kg/jour, à répartir en 2 ou 3 prises, :
• Augmentation de la tendance hémorra- Suppositoire à 25 mg :
gique avec autres AINS (en plus du risque Enfant de 16 à 35 kg : 1 suppositoire à 25 mg,
ulcérogène), anticoagulants oraux,héparine 2 à 3 fois par jour.
et antiagregants plaquettaires Diurétiques, Comprimés à 25 mg et à 50 mg :
inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), Enfant à partir de 6 ans :
inhibiteurs de l’angiotensine II, Ciclosporine, • jusqu’à 25 kg (environ 8 ans) : 1 comprimé à
tacrolimus : insuffisance rénale aiguë (néph- 25 mg 2 / j, soit 50 mg / j ;
rotoxicité) surtout chez le sujet âgé; • de 25 à 30 kg (environ de 8 à 10 ans) : 1 com-
• DIU : risque discuté de son inefficacité (gros- primé à 25 mg 2 à 3 x/j, soit 50 à 75 mg / j ;
sesse possible); • de 30 à 35 kg (environ de 10 à 12 ans) : 1
comprimé à 25 mg 3 x / j à 2 comprimés à 25
• Méthotrexate : augmentation de la toxicité mg 2 x/j, soit 75 à 100 mg / j ;
hématologique; • de 35 à 50 kg (environ de 12 à 15 ans) : 2
Lithium : augmentation de la lithémie pou- comprimés à 25 mg ou 1 comprimé à 50 mg
vant atteindre des valeurs toxiques; 2 à 3 fois par jour, soit 100 à 150 mg / j.
• Autres hyperkaliémiants : sels de potassium,
diurétiques épargneurs de potassium, inhibi- Adulte :
teurs de l’enzyme de conversion, inhibiteurs Comprimés à 25 mg et à 50 mg :
de l’angiotensine II, autres anti-inflamma- • Rhumatologie :
toires non stéroïdiens, héparines (de bas • Traitement des poussées aiguës : 150 mg
poids moléculaires ou non fractionnées), pendant 7 jours maximum, soit 2 comprimés
ciclosporine et tacrolimus, triméthoprime : à 25 mg ou 1 comprimé à 50 mg 3 x par jour
risque d’hyperkaliémie; pendant 7 jours.
• Bêtabloquants : réduction de l’effet antihy- • Traitement d’entretien (ou d’emblée chez
pertenseur. certains malades) : 75 à 100 mg / j, soit 3 à 4
comprimés à 25 mg ou 2 comprimés à 50 mg
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: /j en 2 ou 3 prises.
Dysménorrhée essentielle : 100 mg par jour
• Risque des manifestations allergiques en cas en 2 prises, soit 2 comprimés à 25 mg ou 1
d’asthme,rhinite et sinusite chroniques; comprimé à 50 mg matin et soir.
• Prudence en cas d’ATCD digestifs et hémato- Comprimés LP à 75 mg et à 100 mg :
logiques, d’atteinte hépatique et de troubles • Traitement d’entretien : 1 comprimé LP à 75
de coagulation; mg ou LP à 100 mg par jour.

169
Quand les symptômes sont plus prononcés • Pharmacocinétique : Rapidement dégradée
durant la nuit, il est conseillé de prendre le à un pH acide, Cmax en 1 à 2 h après un repas
comprimé le soir.
Comprimé LP à 75 mg : Fixation de la didanosine par les tissus. Sa
• Traitement des poussées aiguës : 1 compri- concentration moyenne dans le LCR corres-
mé LP à 75 mg matin et soir pendant 7 jours pond à 21 % de sa concentration plasma-
maximum tique. Demi-vie moyenne d’élimination en IV
Suppositoire à 100 mg : 1,4 h.
• Traitement d’attaque : 150 mg par jour en 2
prises, soit 1 suppositoire à 100 mg à com- 4. INDICATIONS : infection à VIH en association
pléter avec une forme orale. avec d’autres agents antirétroviraux,
• Traitement d’entretien (ou d’emblée chez
certains malades) : 1 suppositoire à 100 mg 5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la
par jour le soir au coucher. didanosine ou à l’un des excipients.

Solution injectable à 75 mg/3 ml : 6. EFFETS INDESIRABLES :


• 1 ampoule à 75 mg par jour en une seule in-
jection. Le traitement peut être complété, si • Symptômes neurologiques périphériques (in-
besoin se manifeste, par 1 comprimé de diclo- cluant les neuropathies), céphalée,diarrhée,
fénac à 50 mg nausée, vomissement, douleur abdominale,
rash,fatigue.
Emulgel
Réservé à l’adulte. • Anomalies biologiques : Augmentation de la
Tendinites : 3 à 4 applications par jour. lipase, des ALAT, des ASAT, de l’acide urique,
Œdèmes post-opératoires et post-trauma- de la bilirubine, neutropénie, anémie, et
tiques (entorse...) : 2 à 4 applications par thrombocytopénie.
jour. Arthrose douloureuse des doigts et des
genoux : 3 à 4 applications par jour.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : • kétoconazole et l’itraconazole (à donner 2 h
Symptômes : céphalées, agitation motrice, avant la didanosine);
secousses musculaires, irritabilité accrue,
• ganciclovir, ribavirine, ciprofloxacin, ténofo-
ataxie, vertiges ; convulsions surtout chez
vir disoproxil, hydroxyurée;
l’enfant en bas âge ; douleurs épigastriques,
nausées, vomissements, hématémèse, diar- • aliments.
rhée, ulcère gastroduodénal, troubles de la
fonction hépatique ; oligurie. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE

Traitement : • Pancréatite avec élévation des triglycérides


• transfert immédiat en milieu hospitalier spé- nécessitant une surveillance;
cialisé ; • Arrêter le traitement en cas d’atteintes hépa-
• lavage gastrique (pour les formes orales) + tiques graves;
traitement symptomatique : • Surveillance des patients avec risque d’aci-
dose lactique;
14. CONSERVATION : T< 30 °C, à l’abri de l’humi-
dité (comprimés et suppositoires) ou de la • Traitement approprié des dyslipidémies et de
lumière (solution injectable). tous les autres symptômes inflammatoires;
• Examen semestriel de la rétine en cas de
15. SPÉCIALITÉS : Voltarene troubles de la vision;
------- • Beaucoup de patients tolèrent une dose ré-
duite après disparition des neuropathies pé-
riphériques.
DIDANOSINE

1. DCI : Didanosine 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prescription


possible seulement en dernier recours pen-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antirétroviral de la dant la grossesse.
famille des analogues nucléosidiques.
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Pharmacodynamie : convertie par action • Comprimé à croquer ou dispersible à 25 mg,
enzymatique en didéoxyadénosine triphos- 50 mg, 100 mg et 150 mg;
phate (ddATP), métabolite actif qui inhibe la • Gélule gastrorésistante à 125 mg, 200 mg,
la transcriptase inverse et donc la réplication 250 mg, 400 mg;
virale. • Poudre pour solution buvable à 2 g, 4 g.

170
11. POSOLOGIE : convulsives, troubles neurologiques cen-
traux graves (coma, encéphalopathie) en cas
Patient formes galé- Posologie de loase.
niques
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : au-
Comprimés 2 x 200 mg/j (≥60 kg) ou cune interaction connue.
1 x 400 mg/j (≥ 60 kg)
2 x 125 mg/j (≤ 60 kg) ou
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
1 x 250 mg/j (≤ 60 kg)
• En cas de loase et d’onchocercose : posolo-
Solution bu- Comme ci-dessus gie progressive et l’adjonction de corticoïdes
vable conseillées;
Gélule Comme ci-dessus • Ne pas l’utiliser en prophylaxie individuelle;
Enfant Comprimé 120 x 270 mg/j en fonc- • Prudence chez les malades ayant des antécé-
tion de la surface corpo- dents de convulsions ou des facteurs prédis-
relle (1 ou 2 x)
posant à la survenue de convulsions;
Solution vu- Comme ci-dessus • Adapter la dose en cas d’insuffisance rénale;
bable
• Surveillance médicale rigoureuse et en doses
quotidiennes fractionnées chez l’enfant;
12. SURDOSAGE / INTOXICATION :
• Signes : pancréatite, neuropathie périphé- • En cas d’affection aiguë concomitante, l’ad-
rique, hyperuricémie et dysfonctionnement ministrer après rétablissement du patient;
hépatique, traitement : • Loase : sous surveillance médicale stricte à
• La didanosine n’est pas dialysée par dialyse pé- des doses d’autant plus faibles (3 mg) que la
ritonéale mais faiblement par hemodialyse. microfilarémie est importante.

13. CONSERVATION : à conserver à une tempéra- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Usage décon-


ture ne dépassant pas 25 °C. seillé.

14. SPECIALITES : Videx® 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO-CHIMIQUES :


rien à signaler jusqu’à ce jour.
-------
11. FORME GALÉNIQUE ET PRESENTATION :
comprimé sécable 100 mg.
DIETHYL CARBAMAZINE
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
1. DCI : Diéthylcarbamazine
Filarioses lymphatiques (Wuchereria ban-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antihélminthique crofti, Brugia malayi, Brugia timori) : 6 mg/
kg/j pendant 12 à 14 jours consécutifs en
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES prises fractionnées, après les repas.
• Pharmacodynamiques :- action microfilari- Renouveler la cure si c’est nécessaire, après
cide, sur les macrofilaires de Loa loa; 10 j minimum.
• Pharmacocinétiques :-résorption digestive
rapide et presque complète, -métabolisation Traitement de masse : une seule prise an-
hépatique, -demi-vie plasmatique 6-12 h; nuelle de 6 mg/kg éventuellement associée
élimination essentiellement urinaire. à de l’ivermectine.
Filariose occulte (poumon éosinophile tropi-
4. INDICATIONS : - filarioses à Wuchereria ban-
cal) : 6 mg/kg/j pendant 14 à 21 jours, re-
crofti, Brugia malayi, Brugia timori, Loa loa,
nouveler la cure si les symptômes réappa-
Onchocerca volvulus.
raissent.
5. CONTRE-INDICATIONS Loase : 1er jour : 3 mg ; doubler le doser les
• Hypersensibilité à l’un des constituants; jours suivants jusqu’à atteindre au bout d’une
• Atteinte oculaire grave dans le cadre de l’on- semaine la dose journalière de 6 mg/kg, frac-
chocercose. tionnée en 2 prises par jour, la dose efficace
devra être maintenue pendant 21 jours.
6. EFFETS INDÉSIRABLES : réaction cutanée,
atteinte ophtalmologique, hypotension or- Onchocercose : 1er jour du traitement : 0,5
thostatique, collapsus cardio-vasculaire, in- mg/kg en une seule prise en fonction de
suffisance respiratoire aiguë, toux, vertige, l’état clinique du patient et on peut aug-
fièvre, douleurs musculaire et articulaires, menter les doses les jours suivants jusqu’à
céphalées, anorexie, malaise, urticaire, vo- atteindre la dose efficace de 6 mg/kg/jour,
missement, crise d’asthme, protéinurie, fractionnée en 2 prises par jour, la dose effi-
méningoencéphalite, nodule sous-cutanée, cace devra être maintenue pendant environ
œdème allergique, lymphangite, crises 10 jours.

171
13. SURDOSAGE / INTOXICATION • Dermatite périorale ou aggravation d’une ro-
Symptômes : nausées, vomissements, sacée;
céphalées, vertiges, somnolence et dans les • Retard de cicatrisation des plaies atones, des
cas graves, convulsions. escarres, des ulcères de jambe;
Conduite à tenir : surveillance médicale et • Effets systémiques, éruptions acnéiformes
traitement symptomatique. ou pustuleuses;
• Hypertrichose, dépigmentations, infections
14. CONSERVATION : conditions générales de secondaires (sous pansement occlusif ou
conservation des médicaments. dans les plis);
• Dermatites allergiques.
15. SPÉCIALITÉS : Notézine®
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
-------
• Utilisation prolongée sur le visage : risque de
dermite cortico-induite et corticosensible ;
• Un traitement sur de grandes surfaces ou
DIFLUCORTOLONE + CHLORQUINALDOL
sous occlusion peut entraîner les effets sys-
témiques d’une corticothérapie générale,
1. DCI : diflucortolone + chlorquinaldol particulièrement chez le nourrisson et l’en-
fant en bas âge;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : dermocorticoïde • Eviter les corticoïdes d’activité forte chez le
nourrisson;
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES • Traitement spécifique des lésions bactériennes
ou mycosiques avant la coticothérapie;
• Pharmacodynamie :- actif sur certains pro- • Interrompre le traitement en cas d’intolé-
cessus inflammatoires et l’effet prurigineux; rance locale;
-vasoconstricteur, -inhibe la multiplication • Certaines dermatoses (psoriasis, dermatite
cellulaire; atopique...) rendent souhaitable un arrêt
• Pharmacocinétique : - L’importance du progressif du traitement.
passage transdermique et des effets systé-
miques dépend de l’importance de la surface 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse :
traitée, du degré d’altération épidermique, administrer en cas de besoin, allaitement :
de la durée du traitement. Ne pas appliquer sur les seins lors de l’allai-
tement.
4. INDICATIONS
• Eczéma de contact, dermatite atopique, li- 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
chénification; crème cutanée 0,1% (pour diflucortolone
• Dermite de stase (eczéma variqueux), psoria- seul et l’association) ; pommade cutanée
sis, lichen, prurigo non parasitaire, dyshidrose, 0,1% (pour diflucortolone).
lichen scléroatrophique génital, granulome
annulaire, lupus érythémateux discoïde, pustu- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
loses amicrobiennes palmoplantaires, dermite 2 applications/j (diflucortolone seule) ; 1-2
séborrhéique à l’exception du visage, applications/j (diflucortolone-chlorquinal-
• Prurit du mycosis fongoïde, piqûres d’in- dol) ; appliquer le produit en touches espa-
sectes et prurigo parasitaire après traite- cées puis l’étaler jusqu’à ce qu’il soit entière-
ment étiologique; ment absorbé.
• Forme pommade anhydre : lésions très
sèches ; 14. CONSERVATION : T°<30°C
• Forme pommade : lésions sèches ;
• Forme crème : lésions aiguës suintantes et 15. SPÉCIALITÉS : Nerisone®, Nerisone C®, Neri-
régions pileuses. son gras®
-------
5. CONTRE-INDICATIONS
• Hypersensibilité à l’un des constituants;
• Infections primitives bactériennes, virales, DIFLUPREDNATE
fongiques ou parasitaires;
• Lésions ulcérées;
• Acné;
• Rosacée; 1. DCI : difluprednate
• Application sur les paupières (risque de glau-
come). 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Dermocorticoïde

6. EFFETS INDÉSIRABLES 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :


• Atrophie cutanée, télangiectasies, verge- Pharmacodynamie :
tures, purpura ecchymotique secondaire à • Effet anti-inflammatoire ; antiallergique et
l’atrophie, fragilité cutanée; antiprurigineux;

172
• Effet inhibiteur de la multiplication cellulaire DIGITOXINE
(derme et épiderme);
• Effet vasoconstricteur; 1. DCI : digitoxine
Pharmacocinétique : Résorption percutanée
faible, mais plus importante sur peau lésée. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : glucoside cardio-
tonique
4. INDICATIONS
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
Dermatite atopique, eczéma de contact, liché-
• Pharmacodynamie : Glucosides à effet ino-
nifications, psoriasis, prurit variqueux, lichen
trope positif ralentissant la fréquence car-
Lupus Erythémateux Disséminé.
Chéloïdes, cicatrices hypertrophiques, der- diaque et la conduction auriculoventriculaire
matite séborrhéique mais augmentant l’excitabilité myocardique
Piqures d’insectes, surtout à fortes doses;
Lésions corticosensibles ayant résisté à un • Pharmacocinétique : Résorption digestive
corticoïde de niveau inferieur. totale, fortes métabolisations hépatiques en
Pustulose amicrobienne palmoplantaire dérivés inactifs ( 85%), forte liaison aux pro-
téines plasmatiques(95%), T½ : 4 à 6 jours ,
5. CONTRE-INDICATIONS élimination lente par voie biliaire( 90%) et
• Hypersensibilité à l’un des produits contenus rénale ( 10%).
dans la préparation;
• Infections cutanées bactériennes, virales, 4. INDICATIONS :
fongiques ou parasitaires; • Insuffisance cardiaque à bas débit;
• Lésions ulcérées; • Troubles du rythme supra ventriculaires.
• Acné;
• Rosacée; 5. CONTRE-INDICATIONS
• Application sur les paupières (risque de glau- • Bloc auriculo-ventriculaires des ,tachycar-
come). die et fibrillation ventriculaires, tachycardies
atriales (flutter, tachysystolie) et fibrillation
6. EFFETS INDESIRABLES auriculaire associée à un syndrome de Wolff
• Effets locaux : dermatite faciale ; atrophie Parkinson White;
cutanée ; vergeture ; retard de cicatrisation; • Hyperexcitabilité ventriculaire (notamment
hypertrichose ; eczéma de contact; extrasystoles);
• Effets systémiques : sont ceux des corti- • Cardiomyopathie hypertrophique et cardio-
coïdes par voie générale. myopathie restrictive, sauf en cas de fibrilla-
tion auriculaire associée.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Pas d’interactions connues jusqu’à ce jour. 6. EFFETS INDESIRABLES
• Hyperexcitabilité ventriculaire ; Gynécomas-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE tie ;
• Traitement de toutes infections locales asso- • Manifestations allergiques et Thrombopénie.
ciées; • A l’ECG, l’aspect en cupule du segment ST
• Arrêt progressif du traitement; (une imprégnation digitalique), Bradycardie.
• Eviter de l’utiliser chez le nourrisson (<30 mois).
• Arrêt du traitement en cas d’intolérance locale. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES: Sels de
calcium, Sultopride, Midodrine, Sels, oxydes,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Usage contre hydroxydes de magnésium, d’aluminium et
indiqué. de calcium, Sucralfate, Sulfasalazine, Vérapa-
mil : Carbamazépine.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
Non signalées jusqu’à ce jour. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Contrôle de la kaliémie
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : • Surveillance (ECG) dans les insuffisances
Crème 0,02 et 0,05% ; gel 0,05% cardiaques avec BAV du 1er degré.
• Informer l’anesthésiste réanimateur de la
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
prise de ce produit.
1 à 2 applications /j.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse :
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
administrer si c’est nécessaire ; allaitement :
sage rapporté jusqu’à ce jour.
possible.
14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
Comprimés de 100 μg
15. SPECIALITE : Epitopic
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
------- Adulte : 2 à 6 cp /j pendant 2 à 4 jours puis 4
à 8 cp /semaine.

173
12. SURDOSAGE / INTOXICATION: • oxydes, hydroxydes de magnésium, d’alumi-
Symptômes : Troubles digestifs , céphalées, nium et de calcium, Sucralfate, Sulfasalazine :
vertiges, coloration en jaune de la vision ; sur- diminution de l’absorption digestive de la di-
tout, troubles de rythme et de conduction. goxine;
Traitement : lavage gastrique(ingestion de • Vérapamil : bradycardie excessive et bloc
moins de 3 H) et traitement symptomatique auriculoventriculaire par majoration des ef-
associé au repos. fets de la digoxine sur l’automatisme et la
conduction, et par diminution de l’élimina-
13. CONSERVATION : conditions normales de tion rénale et extrarénale;
conservation des médicaments. • Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque:
troubles de l’automatisme (bradycardie, ar-
14. SPECIALITES : Digitaline® rêt sinusal) et troubles de la conduction sino-
------- auriculaire et auriculoventriculaire.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


DIGOXINE • Contrôle de la kaliémie Surveillance (ECG)
dans les insuffisances cardiaques avec BAV
1. DCI : DIGOXINE du 1er degré;
• Informer l’anesthésiste réanimateur de la
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : glucoside cardio- prise de ce produit.
tonique
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Grossesse : administrer si c’est nécessaire ;
- Pharmacodynamie : allaitement : administration possible.
• Effet inotrope positif ; chronotrope négatif ;
dromotrope négatif et bathmotrope positif 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
- Pharmacocinétique :
• Résorption digestive importante, faible
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
liaison aux protéines plasmatiques, métabo-
Comprimés 0,125 mg ; 0,250 mg ; solution
lisation hépatique, T1/2 = 1 jour ½, Élimina-
injectable 0,5 mg / 2 ml ; Solution buvable
tion essentiellement rénale sous forme non
en gouttes à 5 μg/0,1 ml :
transformée.

4. INDICATIONS : 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION:


• Insuffisance cardiaque à bas débit; Comprimé :
• Troubles du rythme supra ventriculaires. Adulte :
- dose de charge: (digitalisation lente) : 0, 25
5. CONTRE-INDICATIONS
mg toutes les 12 h pendant 2 à 3 j ;
• Blocs auriculo-ventriculaires . tachycardies
- dose d’entretien : 0,125 à 0,5 mg/ jour à
atriales (flutter, tachysystolie) et fibrillation
prendre 5 j sur 7.
auriculaire associée à un syndrome de Wolff
Parkinson White,tachycardie et fibrillation Solution injectable :
ventriculaires; - dose d’attaque : 1 à 2 ampoules par jour ;
• Hyperexcitabilité ventriculaire (notamment - dose d’entretien : ½ à 1 ampoule soit cha-
extrasystoles); que jour, soit 3 j par sem.
• Cardiomyopathie hypertrophique et cardio- Le contenu des ampoules doit être injecté
myopathie restrictive, sauf en cas de fibrilla- très lentement.
tion auriculairse associée.
Solution buvable : Enfant
6. EFFETS INDESIRABLES : - dose de charge: Nouveau né : 0 ,001 mg/kg
• Hyperexcitabilité ventriculaire, Gynécomas- et 0, 001 mg/kg 8 h plus tard
tie (exceptionnelle ), Manifestations aller- Enfant de 2 ans et plus : 0,005 à 0,015 mg/ Kg
giques, Thrombopénie.), A l’ECG, cupule du toutes les 6 h pendant 24 h.
segment ST (une imprégnation digitalique), - dose d’entretien : 0,005 à 0,015 mg/ Kg / j en
Bradycardie. 1 à 3 prises, 5 j sur 7

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :


• Sels de calcium ; Sultopride : risque majoré • Symptômes : Troubles digestifs , céphalées,
de troubles du rythme ventriculaire, notam- vertiges, coloration en jaune de la vision ;
ment de torsades de pointes; surtout, troubles de rythme et de conduc-
• Midodrine : troubles de l’automatisme (ma- tion;
joration de l’effet bradycardisant de la mido- • Traitement : Lavage gastrique (ingestion
drine) et troubles de la conduction auriculo- moins de 3 h) et traitement symptomatique
ventriculaire et/ou intraventriculaire; associé au repos au lit.

174
14. CONSERVATION : conditions générales de 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
conservation des médicaments. • Baisse progressive de la TA maternelle pour
éviter la mort fœtale;
15. SPECIALITES : DIGOXINE NATIVELLE ; HEMI- Prudence en cas des pathologies cérébrovas-
GOXINE NATIVELLE culaires et cardiaques.
Surveillance de l’électrocardiogramme ma-
------- ternel, de la PA et de la fréquence cardiaque;
sous monitorage continu du rythme car-
diaque fœtal (risque de trouble de rythme et
DIHYDRALAZINE d’hypotension);
• Prudence particulière en cas d’insuffisance
cardiaque associée;
1. DCI : dihydralazine • Une baisse brutale de la PA peut entraîner
une ischémie myocardique, cérébrale ou ré-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antihypertenseur,
nale.
vasodilatateur artériolaire.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Grossesse : déconseillé au cours de 2 pre-
Pharmacodynamie : - puissant effet vasodi-
miers trimestres, n’utiliser que si c’est néces-
latateur artériolaire périphérique par action
saire au cours du 3ème trimestre.
directe sur la musculature lisse,; -cet effet
entraîne une diminution de la PA (essen- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
tiellement diastolique) et une stimulation avec les solutions de glucose pour perfusion.
sympathique réflexe, responsable d’une
tachycardie ainsi que d’une augmentation 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
du volume d’éjection systolique et du débit poudre et solvant pour solution injectable 25
cardiaque ; - mg/2 ml.

Pharmacocinétique : -traverse la barrière 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


placentaire et passe dans le lait maternel Administrer de préférence en perfusion IV
continue à la pompe : 50 à 100 mg/j, établie
4. INDICATIONS de façon progressive (50 mg diluées dans
• hypertension 500 ml de solution de sérum physiologique).
• Pré-éclampsies
En cas de nécessité d’injection IV, commencer
5. CONTRE-INDICATIONS : Antécédents d’hy- par 6,25 mg injecté en 2 à 4 min à réitérer si
persensibilité à l’hydralazine ou à la dihydra- c’est nécessiter à un intervalle de 20-30 min.
lazine.
Pour préparer une perfusion, diluer la solu-
6. EFFETS INDESIRABLES tion extemporanée dans une solution physio-
• Chez la mère : céphalées, tachycardie, pal- logique de NaCl ou de sorbitol à 5 %. (Ringer
pitations, flush, hypotension artérielle, ré- et Ringer-acétate sont aussi compatibles).
tention hydrosodée ; exceptionnellement:
douleurs angineuses, troubles du rythme 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
ventriculaire ; exanthème, prurit ;nausées, Symptômes : troubles cardiovasculaires,
vomissement. tels que tachycardie et hypotension mar-
• Chez le fœtus : décélérations du rythme car- quées accompagnées de nausées, vertiges et
diaque fœtal, associées ou non à une brady- sueurs profuses, voire collapsus circulatoire ;
cardie (notamment en cas de retard de crois- crise d’angine de poitrine et arythmies ven-
sance in utero). triculaires, troubles de conscience, cépha-
lées, vomissements, tremblements, convul-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES sions, oligurie, hypothermie.
• Baclofène et Amifostine : majoration de l’ef-
fet antihypertenseur; Traitement : pas d’antidote spécifique, le
• Alphabloquants à visée urologique (alfuzo- traitement est symptomatique et comprend,
sine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, té- en cas de surdosage, l’arrêt immédiat de la
razosine) : majoration de l’effet hypotenseur; perfusion.
• Antidépresseurs imipraminiques, neuro-
leptiques : effet antihypertenseur et risque 14. CONSERVATION : T° < 30 °C et à l’abri de la lu-
d’hypotension orthostatique majorés (effet mière. Après reconstitution : la solution doit
additif); être utilisée immédiatement.
• Corticoïdes, tétracosactide (voie générale),
sauf hydrocortisone en traitement substitu-
15. SPECIALITE : Nepressol®
tif dans la maladie d’Addison : diminution de
l’effet antihypertenseur. -------

175
DIHYDROERGOTAMINE + CAFEINE + 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
PROPYPHENAZONE • Inhibiteurs du CP 450 tels que les antibio-
tiques macrolides), les antimycosiques azolés,
la cimétidine ou les inhibiteurs de la protéase:
1. COMPOSITION : dihydroergotamine (mési- augmentation du taux de dihydroergotamine
late) + caféïne + propyphénazone accompagnée de spasmes vasculaires et
d’une gangrène des extrémités;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : analgésique • Sumatriptan ou de bêtabloquants : contre-
indiqués en raison d’éventuelles interac-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : tions.
Pharmacodynamie :
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Analgésique;
• Ne pas prendre les analgésiques de façon
• La dihydroergotamine tonifie les vaisseaux
prolongée;
crâniens;
• La prise prolongée peut induire des céphalés
• La propyphénazone élève le seuil de sensibi-
chroniques;
lité à la douleur.
• Prudence en cas d’asthme, rhinite chronique
Pharmacocinétique : ou d’urticaire chronique ou hypersensibilité
• Dihydroergotamine: résorption rapide ; effet aux AINS;
de premier passage hépatique, T1/2 : 10-20 • Prudence lors de conduite de véhicule ou uti-
min, excrétion se fait essentiellement par les lisation des machines;
fèces via la bile; • La dihydroergotamine ne doit pas être utili-
sées en cas d’hyperthyroïdie.
• Propyphénazone: métabolisation hépatique;
T1/2 : 1-1,5 h ; élimination rénale principale-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
ment sous forme de métabolites glucurono-
Grossesse : utilisation déconseillée, en parti-
conjugués;
culier au cours des trois premiers mois et des
• Caféine: résorption rapide et presque com- six dernières semaines allaitement : utilisa-
plète, métabolisation hépatique, faible liaison tion contre-indiquée.
aux protéines plasmatiques, élimination es-
sentiellement par voie urinaire, T1/2: 3,5 h.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
4. INDICATIONS :
• Céphalées vasculaires, en particulier celles
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
causées par les changements météorolo-
comprimé filmé 0,5 mg/40 mg/125 mg ; sup-
giques ou par la tension nerveuse;
positoire 1,0 mg/120 mg/375 mg.
• Crises migraineuse d’intensité moyenne.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION:
5. CONTRE INDICATIONS :
Adultes, adolescents à partir de 12 ans: 1
• Hypersensibilité aux dérivés de la pyrazolone
ou 2 comprimés filmés ou 1 suppositoire. La
(ou intolérance à l’acide acétylosalicylique)
dose initiale recommandée est en général de
ou aux alcaloïdes de l’ergot de seigle;
2 comprimés.
• Affections vasculaires et maladies car-
diaques coronariennes et l’ischémie asymp- En cas de douleurs opiniâtres, reprendre 1
tomatique, hypertension artérielle; comprimé filmé ou 1 suppositoire 20-30 mi-
• Septicémie et choc; nutes plus tard.
• Troubles graves de la fonction rénale ou hé- Dose journalière maximale : 6 comprimés ou
patique, porphyrie, carence en glucose-6- 3 suppositoires.
phosphate-déshydrogénase;
• Les nourrissons et les enfants de moins de 6 Enfants à partir de 6 ans : 1 comprimé filmé
ans. ou ½ suppositoire.
En cas de douleurs intenses et persistantes,
la même dose peut être administrée à nou-
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
veau 20-30 minutes plus tard.
• Nausées, vomissements, diarrhée, faiblesse
Dose journalière maximale: 1-3 comprimé
musculaire, myalgies, angine de poitrine,
(selon l’âge) ou 1 suppositoire.
troubles du rythme cardiaque (bradycardie
ou tachycardie), troubles de l’irrigation arté-
rielle (entre autres ischémies de la langue ou 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
des membres), sténoses rectales, paresthé- Symptômes : Douleurs abdominales, nau-
sies et réactions d’hypersensibilité; sées, vomissements, somnolence, agitation,
convulsions, paresthésies au niveau des
• Anomalies de la formule sanguine : throm- doigts et des orteils, spasmes vasculaires;
bocytopénie, leucopénie, agranulocytose ou tachycardie, troubles respiratoires, coma.
pancytopénie; Traitement : symptomatique.

176
14. CONSERVATION : • Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminer-
Comprimés filmés: conserver à l’abri de la gique (bromocriptine, cabergoline, pergo-
lumière. lide, lisuride), sympathomimétiques alpha,
Suppositoires: T< à 30 °C. voies orale et/ou nasale sympathomimé-
tiques indirects (sauf phénylpropanolamine:
15. SPÉCIALITÉ : éphédrine, phényléphrine, pseudoéphé-
• tonopan. drine) : risque de vasoconstriction et/ou de
poussées hypertensives;
------- Nécessitant des précautions d’emploi :
• Bêtabloquants (propranolol, oxprénolol).

DIHYDROERGOTAMINE 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:


• Respecter la posologie maximale recomman-
dée;
1. DCI : dihydroergotamine • Administrer pendant le repas;
• Tenir compte de la teneur en alcool dans la
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antimigraineux solution buvable;
(alcaloïdes de l’ergot de seigle). • Déconseiller en cas d’épilepsie et enfant de
moins de 12 ans;
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
• Utilisé avec prudence en cas d’insuffisance hé-
- Pharmacodynamie patique sévère et en cas d’insuffisance rénale
• Effet vasoconstricteur artériel sévère non compensée par hémodialyse;
- Pharmacocinétique • Surveillance médicale en cas d’antécédent
• Résorption bonne par voie nasale et paren- pathologique artérielle;
térale mais faible biodisponibilité par voie • Antécédent de fibrose lié à un médicament.
orale, forte affinité tissulaire avec métabo-
lisation hépatique importante, élimination 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
s’effectue essentiellement par voies biliaire conseillée (voie orale), contre-indiquée (pul-
et fécale. vérisation nasale).

4. INDICATIONS : 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


• Migraine; non signalées jusqu’à ce jour.
• Insuffisance veinolymphatique;
• L’hypotension orthostatique. 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
Solution injectable à 1 mg/ml, solution bu-
5. CONTRE INDICATIONS : vable à 3 mg/ml, comprimé à 3 mg, compri-
• Hypersensibilité connue aux alcaloïdes de mé à libération prolongé à 5 mg, gélule à 5
l’ergot de seigle ou à l’un des composants; mg, capsule à 3 mg, comprimé lyoc, solution
• Affections prédisposant à des réactions an- pour pulvérisation nasale (4 mg/ml).
giospastiques : Artérite temporale;
• Migraine hémiplégique ou basilaire; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Insuffisance hépatique sévère. Forme injectable (IM/SC/IV) : 1 amp toutes
les 30 à 60 min si c’est nécessaire.
6. EFFETS INDÉSIRABLES : Forme orale :Prise au milieu du repas avec
• Nausées et vomissements non reliés à la mi- un verre d’eau.
graine, diarrhées, douleurs abdominales; • Solution buvable : 30 gouttes 3 x /j
• Hypertension artérielle, Sensation vertigi- • Comprimé (LP) : 1 comp 2 x/j
neuse, Réaction d’hypersensibilité, Pares- • Gélule : 2 x 1 /j matin – soir Capsule 3 x/j ma-
thésies au niveau des extrémités, spasmes tin-midi-soir. Comprimé lyoc : 2 x 1 /j Forme
vasculaires en particulier au niveau des ex- nasale : pulvérisation dans chaque narine
trémités inférieures, Ischémie myocardique toutes les 15 min s’il n’y pas d’amélioration
voire, infarctus du myocarde, Fibrose retro clinique.
péritonéale et pleurale, cyanose.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
Signes cliniques : Douleurs abdominales,
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
nausées, vomissements, céphalées, tachy-
• Triptans et Phénylpropanolamine : risque de
cardie ou bradycardie associées à une hy-
vasoconstriction et/ou de crises hyperten-
potension, troubles respiratoires, vertiges,
sives;
symptômes liés au spasme vasculaire (pares-
• Macrolides (tous sauf spiramycine), anti-
thésies, ischémie, douleurs des extrémités),
protéases voriconazole, triclabendazole,
coma. Traitement :
quinupristine-dalfopristine (associés), stiri-
pentol, diltiazem et Inhibiteurs de la reverse • En cas d’intoxication aiguë : lavage gastrique
transcriptase : ergotisme avec possibilité de et un traitement symptomatique, sous sur-
nécrose des extrémités; veillance cardio-vasculaire étroite.

177
• Le charbon actif peut diminuer le passage 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : déconseillée.
digestif de la dihydroergotamine;
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• En cas de confirmation d’ergotisme vascu- non signalées jusqu’à ce jour.
laire, un traitement d’urgence doit être ad-
ministré en milieu hospitalier : une perfu- 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
sion d’héparine associée à un vasodilatateur Solution buvable à 1 mg/ ml : Flacon de 50 ml
et éventuellement à des corticoïdes. Comprimé sécable à 4,5 mg, capsule molle
4,5 mg.
14. CONSERVATION : à l’ abri de la lumière, T°<
25°C 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• 30 gouttes, 3 x/j, diluées dans un demi-verre
15. SPÉCIALITÉS : Dihydergot ; Dihydroergota- d’eau, à prendre juste avant les principaux
mine ; Ikaran ; Seglor ; Tamik. repas;
• 4,5 mg /j, à prendre juste avant le repas prin-
------- cipal.

13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-


DIHYDROERGOTOXINE MÉSILATE sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.

14. CONSERVATION : conditions générales de


1. DCI : Dihydroergotoxine mésilate conservation.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Vasodilatateur pé- 15. SPÉCIALITÉS : Hydergine,
riphérique et cérébral.
-------
3. PROPRIÉTÉ PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamie : vasodilatateur péri-
phérique. DIMERCAPROL+BUTACAINE

Pharmacocinétique : absorption per os 25 %;


biodisponibilité de 5 à 12 %, élimination: essen- 1. COMPOSITION : dimercaprol, butacaine
tiellement biliaire, avec une demi-vie brève de
1,5 à 2,5 heures (phase alpha) et une plus lon- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antidote
gue de 13 à 15 heures (phase ß).
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
4. INDICATIONS
• Déficit pathologique cognitif et neurosensoriel • Pharmacodynamie :
chronique du sujet âgé (à l’exclusion de la ma- Chélateur des métaux qui inhibent le sys-
ladie d’Alzheimer et des autres démences); tème pyruvate oxydase (or, arsenic, chrome,
• Baisses d’acuité et troubles du champ visuel mercure) empêchant leur fixation sur les
présumés d’origine vasculaire. groupements sulfhydriles des enzymes .
• Pharmacocinétique : Après administration
5. CONTRE INDICATIONS par voie IM, la concentration maximale plas-
Hypersensibilité à l’un des constituants matique est atteinte en 1 à 2 heures. Le pro-
duit est rapidement et entièrement métabo-
6. EFFETS INDÉSIRABLES
lisé et excrété par voie rénale en moins de 24
• Possibilité de nausées, vomissements sur-
heures.
tout en cas de prise à jeun;
• Une congestion nasale est occasionnelle-
ment signalée. 4. INDICATIONS :
• Intoxication aiguë par l’arsenic, le mercure et
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES les sels d’or;
Liées à l’alcool (solution buvable en goutte): • Intoxication sévère au plomb en association
• Disulfirame, céfamandole, céfopérazone, la- avec l’EDTA calcicodisodique.
tamoxef, chloramphénicol, chlorpropamide,
glibenclamide, glipizide, tolbutamide; gri- 5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité au
séofulvine, métronidazole, ornidazole, sec- dimercaprol et à la butacaïne ou à l’un des
nidazole, tinidazole, kétoconazole, procar- autres constituants de la solution injectable.
bazine : effet antabuse avec l’alcool (chaleur,
rougeur, vomissement, tachycardie); 6. EFFETS INDESIRABLES :
• Médicaments du système nerveux central. • Douleurs au point d’injection;
• Hypertension, tachycardie;
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Céphalées, vomissements, nausées, sensa-
• Éviter la prise à distance des repas; tions de brûlure du visage;
• Tenir compte de la teneur (solution buvable). • Larmoiement et salivation.

178
7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : autonome: semble inhiber les phénomènes
• En cas de lésion rénale ou d’insuffisance hé- de capture des catécholamines ; Action dé-
patique, La toxicité de ce médicament (en pressive sur le système nerveux central, en
relation avec son pouvoir réducteur) est aug- relation avec l’action anticholinergique cen-
mentée. trale et antihistaminique.
• En cas de déficit en G6PD, ce médicament • Action antiémétique par inhibition au niveau
peut entraîner une hémolyse des récepteurs de la Chemoreceptive Trigger
• Prudence chez les patients hypertendus Zone.
• L’injection doit se faire strictement par voie in- • Secondairement, possède les autres proprié-
tramusculaire et avec une seringue en verre tés des phénothiazines.
• L’utilisation de ce produit dans les néphrites
mercurielles aiguës ne se fera qu’en l’absen- 4. INDICATIONS :
ce d’anurie • Migraine(prophylaxie et curatif)
• Traitement de l’algie vasculaire de la face
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT: Grossesse : • Traitement des réactions allergiques :prurit,
administrer au besoin, allaitement : Usage urticaire, eczéma, rhinite allergique.
déconseillé.
5. CONTRE INDICATIONS :
9. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : • Hypersensibilité connue aux phénothiazi-
Solution injectable IM (huileuse) : Ampoules nes.
de 2 ml.
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Gynécomastie, nausée, douleur épigastrique,
Voie IM stricte. diarrhée, somnolence, vertige, irritabilité
3 mg/kg par injection, soit pour un adulte
d’environ 70 kg : 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
• les 2 premiers jours : 1 injection toutes les 4 d’interactions connues jusqu’à ce jour.
heures.
• le 3e jour : 1 injection toutes les 6 heures. 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• les 10 jours suivants : 2 injections par jour. • Prudence recommandé chez les Conduc-
teurs de véhicule et Utilisateurs de machine.
Dans les néphrites mercurielles aiguës (en
l’absence d’anurie) : 5 mg/kg par injection. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Grossesse : utilisation déconseillée pendant
Débuter le traitement par ¼ d’ampoule (50 les trois premiers mois de la grossesse.
mg) pour rechercher la sensibilité indivi- Allaitement : utilisation déconseillée.
duelle du malade.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Comme pour toute solution injectable non non à signalées jusqu’à ce jour.
aqueuse, administrer au moyen d’une serin-
gue en verre 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
comprimé.
11. SURDOSAGE / INTOXICATION :
Symptômes : Hypertension, coma et convul- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
sions. Dose usuelle par voie orale dans le traite-
Traitement : symptomatique ment de fond de la migraine et des cépha-
lées vasomotrices:
12. CONSERVATION : conditions générales de chez l’adulte: - traitement d’attaque: 40-80
conservation des médicaments. mg/j en 2 à 3 prises, la dose du soir étant la
plus forte.
13. SPECIALITES : B.A.L®
Dose maximale: 120 mg/j
-------
Après 3 à 4 semaines de traitement, on dimi-
nuera progressivement la dose jusqu’à 20 mg
DIMETOTIAZINE le soir.
Le traitement de fond pourra être maintenu
1. DCI : dimétotiazine (mésilate) plusieurs mois, avec augmentation possible
des doses si une crise survient.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antihistaminique H1
Pour éviter l’effet sédatif du début de traite-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : ment, on peut commencer par 10 mg/j, puis
• Action antihistaminique par antagonisme augmenter de 10 mg tous les 3 j.
compétitif de l’histamine au niveau des • chez l’enfant: 1 mg/kg/j.
récepteurs, d’où inhibition de l’action de • dans la prévention des migraines catamé-
l’histamine ; Action sur le système nerveux niales : 40 mg/j en une seule prise le soir,

179
première prise 48 h avant la date présumée • Troubles digestifs;
des règles, et poursuivi 6 à 8 j. • En raison de la présence de certains exci-
Dose usuelle par voie orale dans les manifes- pients, risque de réactions allergiques.
tations allergiques:
• chez l’adulte : 20-80 mg/j en 3 prises. Dose 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
maximale : 120 mg/j en 3 prises.
• chez l’enfant : 1 mg/kg/j. On donnera tou- • A : Sildénafil (risque d’hypotension impor-
jours de préférence la majeure partie de la tante) pouvant aggraver l’état d’ischémie
dose le soir au coucher. myocardique et provoquer notamment un
accident coronarien aigu;
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- • Majoration possible de l’hypotension avec
sage rapporté jusqu’à ce jour. l’alcool, les antihypertenseurs, les diuréti-
14. CONSERVATION : condition générales de ques, les vasodilatateurs.
conservation des médicaments.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
15. SPÉCIALITÉS : MIGRISTENE • Administration progressive des doses;
------- • La posologie répartie et ajustée en fonction
de l’efficacité et de la tolérance du patient;
• L’utilisation au-delà de 4 à 5 jours de déri-
ISOSORBIDE DINITRATE vés nitrés par voie intraveineuse expose à un
phénomène d’échappement thérapeutique;
• Ne pas associer le dinitrate d’isosorbide avec
1. DCI : Isosorbide dinitrate la molsidomine ou le nicorandil, leur méca-
nisme d’action est similaire;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antiangoreux
• Ne pas arrêter brutalement en cas de traite-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : ment prolongé à forte doses;
Pharmacodynamie : • Prudence en cas de cardiomyopathie obs-
• Vasodilatateur veineux entraînant une réduc- tructive et en cas de migraine;
tion des besoins en oxygène du myocarde; • A déconseiller aux patients souffrant de
• Action vasodilatatrice artériolaire périphé- maladie du foie, d’alcoolisme, d’épilepsie, de
rique à fortes doses. même que chez les femmes enceintes et les
enfants de moins de 12 ans;
Pharmacocinétique • Le matériel en verre, en polypropylène ou en
• T1/2 : 10 minutes en IV, 30 minutes per os, polyéthylène doit être utilisé préférentielle-
résorption digestive bonne, action moins ment lors des perfusions.
rapide que par voie sublinguale mais plus
prolongée, métabolisation hépatique; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Les formes retard assurent une libération • Déconseillée.
prolongée du principe actif durant plus de 8
heures. 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Matériels de perfusion en plastiques en chlo-
4. INDICATIONS rure de polyvinyle: risque d’adsorption;
• Prévention de crise d’angor;
• Utiliser le matériel en verre, en polypropy-
• Insuffisance cardiaque gauche ou globale;
lène ou en polyéthylène.
• Insuffisance ventriculaire gauche et OAP (IV);
• Angor instable et spasme artériel coronaire.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
5. CONTRE INDICATIONS
• Gélule à libération prolongée à 20 mg, 40
Absolues : mg, 60 mg, 80 mg.
• Hypersensibilité aux dérivés nitrés;
• Comprimés de 5 mg, 10 mg, 20 mg
• État de choc, hypotension sévère;
• Stenose mitrale. • Solution sublinguale en spray : 20 ml

Relatives : • Solution injectable : 10 mg/ 10 ml


• Cardiomyopathie obstructive;
• Infarctus du myocarde et hypertension intra- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
crânienne.
Formes Prévention Insuffisance Insuffi-
6. EFFETS INDÉSIRABLES crise d’an- cardiaque sance
• Céphalées pulsatiles, hypotension artérielle, gor gauche ou c a r -
parfois orthostatique, vasodilatation cuta- globale diaque
née avec érythème et bouffées de chaleur; réfrac-
taire
lipothymie, syncope (rares).

180
Compri- Faible dose idem Doses DINOPROSTONE
més au départ p r o -
puis 10 - 80 gressive
mg/j en 2 - j u s q u ’à 1. DCI : dinoprostone
3 prises 240 mg/j
max 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : prostaglandine
Gélule LP Faible dose idem Doses E2, ocytocique.
au départ progres-
puis 10-80 s i v e s 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
mg/j en 2 j u s q u ’à
Pharmacodynamie :
-3 prises 240 mg/j
max. • Maturation cervicale chez des patientes pré-
sentant des conditions cervicales défavora-
Solution 1 pulvéri- bles à une induction du travail par méthode
sublin- sation 2-3
standard. Ceci par des modifications hémo-
guale min avant
une cir- dynamiques du tissu cervical, conduisant à
constance sa maturation (Gel stérile intracervical).
susceptible • Induction des contractions utérines.
de déclen- • Induction des vomissements et de la diar-
cher une rhée (stimulation des muscles lisses gastro-
crise intestinaux).
Solution Dose ini- Dose initiale • Chute de la pression artérielle (effet sur les
injectable tiale 2 à 4 2 à 4 mg/h, muscles lisses des vaisseaux)
mg/h, dose dose d’en- • Peut entraîner une hyperthermie.
d’entretien tretien 2 à
2 à 5 mg/h 15 mg/h en Pharmacocinétique :
perfusion
• La prostaglandine E2 est liée aux protéines
continue
plasmatiques, principalement à l’albumine.
• La PGE2 subit un captage tissulaire hépa-
Injection IV directe lente (2 min) : en ur- tique important au premier passage chez
gence (OAP) ou à la phase initiale d’un traite- l’homme.
ment, à la dose maximale de 2 mg. • Elle est rapidement métabolisée.
• La demi-vie de la prostaglandine E2, de par la
Voie intracoronaire : en présence d’un rapidité de sa biotransformation, ne dépasse
spasme artériel coronaire : une dose de 2 à pas une minute.
3 mg est nécessaire ; 2ème dose peut être
utilisée quelques minutes plus tard ; en l’ab- 4. INDICATIONS :
sence de spasme : des doses plus faibles de
- Gel vaginal
0,1 à 0,5 mg, sont suffisantes pour obtenir
• Induction du travail à terme ou à proximité
une vasodilatation coronaire maximale sans
du terme
effet périphérique notable.
- Solution à diluer pour perfusion
Solution sublinguale : traitement curatif • Induction de l’avortement thérapeutique
d’une crise d’angor :1 pulvérisation à renou- pendant le premier ou le second trimestre
veler une ou deux fois avec un intervalle de de la grossesse;
2 à 3 minutes, si la crise persiste. Si la prise • Évacuation de l’utérus en cas d’avortement
doit être renouvelée, il est conseillé au pa- incomplet;
tient de s’asseoir et de rester assis pendant • Alternative dans la terminaison d’une inter-
une dizaine de minutes après la 2ème admi- ruption thérapeutique de grossesse;
nistration • Déclenchement du travail à terme à l’ab-
sence des contre-indications fœtales ou ma-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : ternelles;
• Symptômes : méthémoglobinémie, Nausées, • Déclenchement du travail pour raison médi-
vomissements, céphalées, vasodilatation cale (par ex en cas de mort fœtale in utero).
avec hypotension, possibilité de collapsus
cardio-vasculaire; 5. CONTRE INDICATIONS :
• Traitement : évacuation gastrique précoce et
traitement du collapsus. Absolues :
• Antécédent connu d’hypersensibilité aux
14. CONSERVATION : conditions générales de prostaglandines;
conservation des médicaments. • Antécédent de césarienne ou de chirurgie
utérine importante;
15. SPÉCIALITÉS : Risordan®, Cedocard®, Isocard, • Fragilité utérine liée à un utérus cicatriciel,
une grande multiparité, des antécédents de
------- grossesse gémellaire.

181
• Antécédents vasculaires (en particulier coro- • L’administration des AINS, y compris l’aspi-
nariens); rine, doit être interrompue avant l’adminis-
• Insuffisance cardiaque décompensée, hyper- tration de PGE2;
tension artérielle permanente sévère. • Éviter la pénétration intra-artérielle;
• Antécédent récent de pathologie inflamma-
toire pelvienne; • Contrôler impérativement et fréquemment
• Antécédent d’hypertonie utérine; les fonctions respiratoires, circulatoires, ac-
• Disproportion foetopelvienne (gel vaginal); tivités fœtale et utérine, l’état du col;
• Saignements vaginaux (gel vaginal); • Utiliser le produit avec prudence en cas de
• Présentations fœtales autres que cépha- glaucome ou de pression intraoculaire éle-
liques (gel vaginal). vée, de bronchite spasmodique, d’asthme
ou d’antécédents d’asthme, de grossesse
Relatives : glaucomes inflammatoires, trau- multiple, d’épilepsie ou d’antécédents d’épi-
matiques et néovasculaires. lepsie, d’HTA et lorsqu’il y a eu rupture des
membranes;
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Les femmes > 35 ans et si la grossesse > 40
Pour la solution à diluer : semaines, il y a un plus grand risque de déve-
• Accidents cardio-vasculaires; lopper une CIVD.
• Nausées, vomissements, diarrhées ;
• Dans des cas isolés, chez les sujets prédispo- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ce médicament
sés, bronchoconstriction ; n’a pas d’indication en cours de grossesse, à
• Bouffées de chaleur, frissons, céphalées et l’exclusion de la période d’accouchement.
vertiges;
• Hyperthermie et hyperleucocytose transitoires ; 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : ce
• Réactions veineuses inflammatoires au site médicament ne doit pas être mélangé avec
d’injection ; d’autres médicaments (solution à diluer pour
• Détresse foetale, perfusion).
• Hypertonie utérine ou hypercinésie pouvant
aboutir à une rupture utérine 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
solution à diluer pour perfusion à 1 mg/ml,
Pour le gel vaginal :
10 mg/ml, gel stérile intracervical à 0,5 mg,
• Anomalies de contractilité utérine associées à gel vaginal stérile à 1 mg/3 g et 2 mg/3 g,
des modifications du rythme cardiaque foetal ;
• Anomalies de la contractilité utérine sans re- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
tentissement foetal ;
• Modifications du rythme cardiaque foetal Pathologie Voie d’admi- Posologie
pendant le travail et détresse foetale avant nistration
délivrance ; Induction du Endocervica- 1 mg puis 1 à 2 mg 6
travail le, vaginale heures après
• Dépression respiratoire du nouveau-né avec
score d’Apgar inférieur à 7 à 5 minutes ; Induction du IV 0,25 μg/mn (1 mg/
travail ml) pdt 30 mn (à
• Nausées, vomissements et diarrhée.
augmenter à 0,50
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : μg/mn)
2,5 μg/mn (10 mg/
• Ne doit pas être utilisé en même temps que ml pdt 30 mn (à aug-
l’ocytocine. menter à 5 μg/mn)

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: Mort foetale IV 0,5 μg/mn jusqu’à 4


in utero μg/mn
• Spasme coronaire dot le risque est majoré
par l’âge (> 35 ans), et la consommation du
tabac; 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
• Eviter de fumer et surveiller les autres fac- Symptômes : accidents d’hypercinésie, hy-
teurs de risque cardio-vasculaire; pertonie avec retentissement fœtal éven-
• En cas de suspicion d’un spasme coronaire, tuel.
ECG immédiat si confirmation de spasme,
Traitement :
usage des dérivés nitrés ou antagonisme du
calcium (parentéral); Pour le gel vaginal : évacuer le gel du cul-de-
sac postérieur et mettre la patiente en posi-
• Prudence lors de l’utilisation simultanée tion latérale semi-assise, le traitement sera
avec l’ocytocine; purement symptomatique.
• Traitement préalable des infections pel- Pour la solution à diluer pour perfusion : sur-
viennes; veillance intensive indispensable de l’activité
• Vérifier toujours la vacuité utérine après de l’utérus, de l’état du fœtus et diminuer les
l’avortement; doses.

182
14. CONSERVATION : -gel stérile intracervical, gel Le contenu du sachet peut être délayé dans
vaginal stérile : à l’abri de la lumière, entre un biberon de 50 ml d’eau, à répartir au
+ 2 °C et + 8 °C (au réfrigérateur), ne pas cours de la journée, ou bien mélangé à un
congeler, - solution à diluer pour perfusion : aliment semi-liquide : bouillie, compote, pu-
entre 2°C et 8°C, ne pas congeler et après di- rée, ..
lution, la solution diluée peut être conservée
pendant 24 heures maximum. Adulte :
En moyenne, 3 sachets par jour, délayés dans
15. SPÉCIALITÉS : Prepidil intracervical, Propess , un demi-verre d’eau.
Prostine. En pratique, dans les diarrhées aiguës, la
------- posologie quotidienne peut être doublée en
début de traitement.
Administrer de préférence : après les repas
DIOSMECTITE
dans les oesophagites, à distance des repas
dans les autres indications.
1. DCI : diosmectite
Voie rectale :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : pansement gas- Lavement à garder : 1 à 3 lavements par jour,
tro-intestinal adsorbant. de 1 à 3 sachets, délayés dans 50 à 100 ml
d’eau tiède.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : - pos-
sède un pouvoir couvrant important de la 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
muqueuse digestive ; - augmente la résis- sage rapporté jusqu’à ce jour.
tance du gel muqueux adhérent face aux
agresseurs, - protège la muqueuse diges- 14. CONSERVATION : conditions générales de
tive, - est radiotransparent, ne colore pas les conservation des médicaments.
selles, et aux doses usuelles ne modifie pas
le temps de transit intestinal physiologique, 15. SPECIALITE : Smecta
-délai d’action 1 h. -------
4. INDICATIONS
• Douleurs liées aux affections oesogastroduo-
dénales et coliques; DIPYRIDAMOLE
• Diarrhées aiguës et chroniques, en particu-
lier chez l’enfant.
1. DCI : Dipyridamole
5. CONTRE-INDICATIONS : -maladies obstruc-
tives du tube digestif. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antiagrégant pla-
quettaire.
6. EFFETS INDESIRABLES : quelques très rares
apparitions ou aggravations de constipation.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Pharmacodynamie
• Administrer tout autre médicament à dis-
• Antiagrégant plaquettaire ne modifiant pas
tance de diosmectite (2 heures).
le temps de saignement;
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Vasodilatateur coronarien, avec augmenta-
• Prudence en cas de mégacôlon, altération de tion du débit coronarien global par inhibition
la motricité colique et chez le sujet alité; du captage de l’adénosine et accroissement
• Vérifier que les lésions sont bénignes avant de l’apport d’oxygène;
de suivre un traitement prolongé. • Stimule la biosynthèse et le relargage de
prostacycline par l’endothélium;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : peut être • Réduit le pouvoir thrombogène des struc-
prescrit.
tures sous-endothéliales.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : Pharmacocinétique.
non signalées jusqu’à ce jour. • Rapidement absorbé, Forte liaison aux pro-
téines plasmatiques 91-97 %, Métabolisa-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
tion hépatique, demi-vie d’élimination plas-
poudre pour solution buvable (sachet 3 g).
matique : 12 h, élimination biliaire et fécal.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Voie orale : 4. INDICATIONS
Enfant : • Prévention des accidents thromboembo-
• avant 1 an : 1 sachet/j ; liques systémiques : en association avec
• entre 1 et 2 ans : 1 à 2 sachets/j ; les anticoagulants oraux chez les patients
• après 2 ans : 2 à 3 sachets/j porteurs de prothèses valvulaires, en asso-

183
ciation avec l’acide acétylsalicylique lors des • Adénosine : augmentation de ses taux plas-
pontages coronariens ou au décours d’un in- matiques et effets cardio-vasculaires,
farctus du myocarde; • Dérivés xanthiques : réduction de l’effet va-
• Prévention de l’AVC après un accident isché- sodilatateur,
mique transitoire ou constitué, lié à l’athéro- • Bêtabloquants (sauf esmolol) : majoration
sclérose, datant de moins de 3 mois; de l’effet antihypertenseur.
• Polyglobulies secondaires des cardiopathies
cyanogènes congénitales à titre de préven- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
tion des thromboses artérielles, et la préven- • Interrompre un traitement à base de caféine,
tion des accidents thromboemboliques chez de théophylline au moins 5 jours avant une
les enfants porteurs de prothèses valvulaires imagerie myocardique avec le dipyridamole
mécaniques; et éviter la consommation de café, thé, cho-
• Traitement adjuvant de la maladie corona- colat ou cola dans les 24 heures qui précè-
rienne; dent le test;

• Explorations fonctionnelles cardio-vasculaires, • Eviter l’usage dans la phase initiale de l’in-


lorsqu’un test d’effort ne peut être effectué ou fartus du myocarde et interrompre le trai-
n’est pas contributif (Forme injectable). tement en cas de suspicion de l’ischémie
cardiaque (douleurs);
5. CONTRE-INDICATIONS • Arrêter les traitements contenant du dipy-
• Infarctus récent < 5 jours.; ridamole 24 heures avant le test d’effort;
• Angor instable;
• Sténose serrée du tronc commun connue • Ne pas traiter les patients recevant dipyrida-
non pontée; mole par voie orale aux doses habituelles
• Troubles du rythme graves non contrôlés; par dipyridamole solution injectable;
• Insuffisance cardiaque non contrôlée; • Adaptation de la posologie chez les patients
• Refus du patient; présentant une myasthénie grave et sur-
• Hypotension artérielle systémique (PAS < 90 veillance des signes d’atteinte biliaire.
mm Hg);
• Asthme traité; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Usage Décon-
• Hypertension artérielle pulmonaire sévère; seillé.
• Bradycardie < 40 batt/min;
• Dysfonction sinusale; 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
• Bloc auriculoventriculaire de haut degré (2e non signalées jusqu’à ce jour.
et 3e degrés);
• Antécédents d’hypersensibilité à l’un des
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
composants;
comprimé enrobé de 75 mg, comprimé pel-
• Allergie connue à la théophylline;
liculé sécable 150 mg,solution injectable :
• Bronchopathie chronique obstructive sévère;
10 mg / 2 ml.
• Accident vasculaire cérébral récent (< 1
mois).
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
6. EFFETS INDESIRABLES : • Formes injectables : 0,56 mg/kg à 0,80 mg/
• Décès ou infarctus non létal, arythmies kg en perfusion IV en 4 minutes.
ventriculaires, bronchospasme sévère, AVC Cette dose peut éventuellement être aug-
constitué, accident ischémique transitoire; mentée sans dépasser 0,95 mg/kg en 6 mi-
• Douleur thoracique, céphalées, vertiges, ex- nutes;
trasystoles ventriculaires, nausées, hypoten- • Formes orales : 150 à 300 mg /j en 2 prises.
sion artérielle, flushs, tachycardie sinusale,
douleur non spécifique, dyspnée, hyperten- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
sion artérielle, paresthésies, asthénie et dys- • Symptômes : sensation de chaleur, rougeur,
pepsie, Nausées, vomissements, diarrhée, sueurs, tachycardie, agitation, sensation de
céphalées, vertiges, myalgies, hypotension, faiblesse, sensations vertigineuses, mani-
bouffées de chaleur et tachycardie, aggrava- festations angineuses, diminution de la TA,
tion de la symptomatologie coronaire, risque troubles gastriques et céphalées;
de réactions allergiques, réactions d’hyper-
• Traitement : symptomatique.
sensibilité, éruptions cutanées, urticaire et
angioedème), bronchospasmes, thrombopé-
nies calculs biliaires. 14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière (forme
injectable).
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• Médicament susceptible d’interférer avec 15. SPECIALITES : PERSANTINE®, CLERIDIUM ®
l’hémostase : accidents hémorragiques, -------

184
DISOPYRAMIDE de choc cardiogénique (cardiopathie sévère):
-- dysurie, rétention aiguë d’urine, notam-
1. DCI : Disopyramide ment en cas d’hypertrophie prostatique, vi-
suels roubles de l’accommodation, diplopie),
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antiarythmique digestifs (sécheresse de la bouche, constipa-
de la classe. tion, troubles psychiatriques, épigastralgies,
nausées, vomissements, anorexie, diarrhée,
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES impuissance, hypoglycémie, sensation ver-
tigineuse, ictère cholestatique, céphalée,
- Pharmacodynamiques :
rash, neutropénie, réaction de type anaphy-
• Effet anti-arythmique ; anti-cholinergique
lactique avec urticaire, angio-oedème es-
(responsable des effets indésirables), atropi-
sentiellement avec la forme orale) et parfois
nique ; hypoglycémiant (léger).
choc (essentiellement avec la forme IV).
- Pharmacocinétiques :
• Gélule LP 125 mg : demi-vie plasmatique 16 h, 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
-Comprimé enrobé LP 250 mg : biodisponibilité • Bêtabloquants utilisés dans l’insuffisance
90 à 100 %, demi-vie plasmatique 13,5 h, -Gélule cardiaque : effet inotrope négatif avec risque
100 mg : biodisponibilité 90 à 100 %,demi-vie de décompensation cardiaque;
d’élimination 4,4 à 7,8 h, -Comprimé enrobé LP • Érythromycine (voie orale), clarithromycine,
250 mg et gélule 100 mg : métabolisation hépa- josamycine : risque de majoration des effets
tique essentiellement, élimination urinaire et fé- indésirables du disopyramide;
cale, -Solution injectable: demi-vie : 4,4 h- 8,2 h , • Certains médicaments donnant des torsades
fixation principalement à l’alpha-1-glycoprotéine de pointes : risque majoré de troubles du
acide (30 à 40% chez l’adulte), métabolisation hé- rythme ventriculaire, notamment de tor-
patique essentiellement, élimination urinaire. sades de pointes;
• Antagonistes du calcium bradycardisants
4. INDICATIONS (diltiazem, vérapamil), bêtabloquants, cloni-
• Traitement et prévention des récidives des dine, guanfacine ; digitaliques, méfloquine,
troubles du rythme ventriculaires; donépézil, galantamine, rivastigmine, ta-
• Prévention des récidives des tachycardies su- crine, néostigmine, pyridostigmine, ambé-
pra ventriculaires; nonium, diurétiques hypokaliémiants seuls
• Prévention des chocs cardiaques électriques ou associés, laxatifs stimulants, amphoté-
chez certains patients porteurs de défibrilla- ricine B voie IV, glucocorticoïdes et minéra-
teurs; locorticoïdes (voie générale), tétracosactide:
• Extrasystoles auriculaires ou ventriculaires; risque majoré de troubles du rythme ventri-
• Fibrillations et flutter auriculaires (si le choc culaire;
électrique est impossible). • Antiépileptiques sauf carbamazépin, phéno-
barbital, phénytoïne, primidone, rifampicine) :
5. CONTRE INDICATIONS diminution des concentrations plasmatiques et
de l’efficacité de l’antiarythmique;
Absolues : • Donépézil, galantamine, rivastigmine, ta-
• Hypersensibilité au disopyramide; crine: risque de bradycardie excessive;
• Infarctus du myocarde) sauf en cas de tachycar- • Atropine et autres substances atropiniques:
die ventriculaire menaçant le pronostic vital; antidépresseurs imipraminiques, antihis-
• Insuffisance cardiaque, quel que soit le taminiques H1 sédatifs, antiparkinsoniens
trouble rythmique; anticholinergiques, antispasmodiques atro-
• Bloc de branche gauche complet, bloc bifas- piniques, neuroleptiques atropiniques, neu-
ciculaire, bloc auriculoventriculaire du 2e et roleptiques phénothiaziniques : addition des
du 3e degré, dysfonctionnement sinusal et effets indésirables atropiniques à type de
maladie de l’oreillette, en l’absence d’appa- rétention urinaire.
reillage;
• Allongement de QT préexistant; 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Glaucome, myasthénie, troubles urétropros- • Surveillance hépatique, rénale et cardiaque
tatiques, notamment hypertrophie prosta- (chez les patients susceptibles de développer
tique (liés à l’activité anticholinergique du une insuffisance cardiaque);
disopyramide); • Corriger préalablement les dyskaliémies et
• Insuffisance rénale ou hépatique, utilisation l’hypomagnésémie avant d’instaurer le trai-
chez l’enfant. tement;
• Chez les sujets âgés ou malnutris, les diabé-
6. EFFETS INDÉSIRABLES tiques traités et en cas d’insuffisance rénale,
• Tachycardie ventriculaire, fibrillation ventri- la surveillance de la glycémie s’impose;
culaire, torsades de pointes, élargissement • Réduire la posologie et modifier le rythme
de QRS, bloc sino-auriculaire, blocs auriculo- d’administration en cas d’Insuffisance rénale
ventriculaires et/ou intra ventriculaires, état ou hépatique;

185
• Prendre en compte la possibilité d’une éléva- relais oral 100 mg avant la fin d’une perfu-
tion de seuil chez le porteur de stimulateur sion lente, ou 200 mg immédiatement après
cardiaque. une injection IVD, suivie du traitement d’en-
tretien habituel.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Usage déconseillé
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : Symptômes : allongement de l’espace QT,
non signalées jusqu’à ce jour. élargissement du QRS, BAV de degré varia-
ble ; torsade de pointe ; mydriase bilatérale
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATIONS : (évocatrice), une hypotension artérielle, voi-
Gélule de 100 mg, Gélule LP 125 mg et 250 re choc, arrêt cardiaque, troubles respiratoi-
mg, Comprimé enrobé LP 250 mg, Solution res, coma profond avec mydriase bilatérale
injectable 50 mg/5 ml. en cas d’intoxication massive.
Traitement : Lavage gastrique précoce ou
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION charbon activé par voie orale et traitement
symptomatique.
Comprimé enrobé LP 250 mg et 125 mg (ré-
servé à l’adulte) : 500 mg/j en 2 prises, ex- 14. CONSERVATION : à l’abri de la chaleur
ceptionnellement 750 mg/j.
15. SPÉCIALITÉS : Rythmodan, isorythm
Sujet âgé de plus de 70 ans : la posologie doit -------
être réduite de moitié.

Gélule 100 mg : Toujours répartir en au DISPOSITIF INTRA-UTERIN


moins 3 prises régulièrement espacées.

• Traitement d’attaque : 400 à 600 mg/j 1. DCI : dispositif intra-utérin contenant du


• Traitement d’entretien : sera recherché en cuivre (TCU 380).
abaissant progressivement la dose, ne pas
descendre au-dessous d’une gélule toutes 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : contraceptifs.
les 8 h, de préférence toutes les 6 h, soit 300
à 400 mg/j 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Effet antinidatoire puissant du à son empla-
Insuffisance rénale : -traitement d’attaque cement dans le fond de l’utérus et à sa forme
(1re prise) : jamais > à 200 mg. en T qui s’adapte parfaitement à la cavité
utérine;
• Traitement d’entretien : - Cl cr > 50 ml/min : • Effet lié au cuivre : perturbation du fonction-
400 mg/j en 4 prises ; - Cl cr 30-50 ml/min : nement de l’endomètre et la qualité de la
300 mg/J en 3 prises ; - Cl cr 10-30 ml/min : glaire cervicale;
200 mg/j en 2 prises ; - Cl cr < 10 ml/min : 100 • Effet cytotoxique éventuel sur les gamètes.
mg/j en une seule prise.
4. INDICATIONS :
Insuffisance hépatique (cirrhose) : la poso- • Contraception intra-utérine;
logie doit être réduite de 25 % et adaptée • Synéchies intra-utérines.
en fonction de la surveillance ECG et, si c’est
possible, des concentrations plasmatiques 5. CONTRE-INDICATIONS
du disopyramide. • Nulliparité , antécédents de grossesse extra-
Enfant (doit être utilisé en milieu spécialisé utérine et de césarienne , cancer de l’utérus,
et sous stricte surveillance) : -1 an ou moins : utérus cicatriciel;
• Infection ou hémorragie génitale, malfor-
10 à 30 mg/kg/j ; -1-4 ans : 10 à 20 mg/kg/j ;
mation utérine , béance du col, fibrome et
-4-12 ans : 10 à 15 mg/kg/j ; -12-18 ans : 6 à
polype utérin;
15 mg/kg/j (posologie adulte). • Cardiopathie valvulaire, troubles de la coa-
gulation sanguine;
Forme injectable ) • Maladie de Wilson et allergie au cuivre;
Traitement d’attaque : -1,5 mg/kg par voie IV • Post-partum immédiat, femmes à parte-
soit en injection lente directe de 10 minutes, naires sexuels multiples;
soit au mieux, en utilisant une pompe élec- • Radiothérapie ou électrothérapie utilisant
trique, une dose de 100 mg environ devant des courants de haute fréquence.
être perfusée en une heure.
6 EFFETS INDESIRABLES
Insuffisant rénal : administrer 1 mg/kg en • Douleurs pelviennes régressant au bout de
une heure. quelques jours;
• Ménorragie ou métrorragies;
Traitement d’entretien : -800 mg/24 h ne • Infections génitales hautes avec risque de
doit pas être dépassée : soit en perfusion stérilité secondaire;
lente de 24 h (25 mg/h), soit en prenant le • Expulsion du DIU.

186
7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE 6. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Association aux AINS à forte dose : diminu- Pour une application sur des peaux sen-
tion de l’efficacité des dispositifs intra-uté- sibles, la face, les plis et les organes génitaux
rins.
utiliser des concentrations de 0.05 à 0.01%.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : Rinçage de la peau à l’eau 10 à 30 minutes
après application.
• En cas de grossesse survenant sur DIU,
consulter le médecin pour localiser et retirer
le DIU; 7. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indi-
qué pendant la grossesse.
• Renouveler le DIU tous les 3 mois chez les
consentantes. Insérer le DIU pendant les der- 8. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
niers jours des règles ou juste après et cela pommade 0,1, 0,2, 0,25, 0,4, 0,5 et 1 %.
après un examen gynécologique minutieux
et dans une asepsie rigoureuse;
9. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• La persistance de douleurs ou d’hémorragie Usage externe en applications cutanées:
utérine importante pendant plus d’une se- concentration à 0,1 à 1 %.
maine après insertion nécessite le retrait du
dispositif intra utérin; 10. CONSERVATION : à l’abri de la lumière
• Ce contraceptif ne peut être prescrit que par
des agents formés en technologie contra- 11. SPECIALITES : anthra-derm®
ceptive; -------
• Se conformer aux instructions du pro-
gramme de planification familiale.
DOBUTAMINE
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse :
contre-indiqué, allaitement : pas de contre-
indication. 1. DCI : Dobutamine

10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : Dis-


2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Sympathomimé-
positif intra-utérin contenant du cuivre + in-
tique cardiaque.
serteur.

11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES


Insérer un DIU tous les 3 à 4 ans selon une - Pharmacodynamie
technique bien précise. • Bêta 1 stimulant avec effet ionotrope positif
majeur proportionnel à la dose,
12. CONSERVATION : conditions normales de
conservation des médicaments. • Chronotrope positif faible, entraîne une élé-
vation du débit cardiaque avec réduction
de pression de remplissage ventriculaire et
13. SPECIALITES : TCU 380®
des résistances vasculaires systémiques et
------- pulmonaires, peu de modification de la TA
et de la fréquence cardiaque ; peu ou pas
d’augmentation de besoin en oxygène du
DITHRANOL myocarde
- Pharmacocinétique
1. DCI : dithranol
T1/2 d’élimination : 1-2 min, demi-vie : 2
min, métabolisation hépatique, élimination
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : kératolytique, an-
urinaire
tipsoriasique
4. INDICATIONS
3. INDICATIONS : Psoriasis et lésions kérato- • Syndrome de bas débit cardiaque,
siques, mycoses, dermatoses chroniques, • Exploration fonctionnelle en cardiologie

4. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité, Gros- 5. CONTRE INDICATIONS


sesse, application dans les yeux et sur des par- • Cardiomyopathies obstructive et hyperthro-
ties tendres de la peau, maladies rénales. phique, Péricardite constrictive et rétrécisse-
ment aortique;
5. EFFETS INDESIRABLES : • Hypersensibilité à l’un des composants;
Sensation de brûlure • Terrain allergique;
Coloration de la peau • Hypersensibilité aux AINS;
Irritation • Hypersensibilité au sulfite.

187
6. EFFETS INDÉSIRABLES Rythme d’administration
Risque d’élévation de la TA, tachycardie,
risque d’arythmie (fibrillation ou flutter auri- Doses 250 μg/ 500 μg/ml 1000 μg/
culaire) ou d’aggravation de l’arythmie, réac- μ g / k g / ml (ml/ ( m l / k g / ml (ml/kg/
tion au point d’injection, nausées, céphalées, mn kg/mn)* mn)** mn)***
angor, palpitations, douleurs thoraciques, 2,5 0,01 0,005 0,0025
dyspnée (peu fréquents), hypokaliémie, hy-
5 0,02 0,01 0,005
potension (occasionnelle), éruptions cuta-
nées, fièvre, éosinophilie, bronchospasme, 7,5 0,03 0,015 0,0075
hypersensibilité, réaction anaphylactique, 7. 10 0,04 0,02 0,01
Interactions médicamenteuses : pas d’inte-
raction connue jusqu’à ce jour. 12,5 0,05 0,025 0,0125
15 0,06 0,03 0,015
7. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• L’utilisation au-delà de 3 jours conduit à un
épuisement d’effet (down régulation) obli- * 250 mg par litre de solvant
geant une augmentation progressive des ** 500 mg par litre ou 250 mg par 500 ml de sol-
doses pour obtenir la même efficacité; vant
*** 1000 mg par litre ou 250 mg par 250 ml de
• On recourt à la dopamine-dobutamine
solvant
quand la défaillance cardiaque prédomine
tandis que la noradrénaline-dobutamine Dissoudre le contenu du flacon de 250 mg
quand la défaillance vasculaire prime; dans 20 ml d’eau pour préparations injec-
• Stricte surveillance chez l’enfant de moins de tables ou la poudre dans du sérum glucosé
15 ans et éviter l’usage chez le sportif; à 5 % ou du chlorure de sodium à 0,9 %, une
solution de Ringer lactate ou une solution de
• Surveillance de la fonction cardiaque pen-
lactate de sodium afin d’obtenir un volume
dant le traitement (FC, PA et diurèse, ECG si
final d’au moins 50 ml.
c’est possible);
• Corriger une éventuelle hypovolémie, hy- 12. SURDOSAGE/INTOXICATION
poxie, acidose, hypokaliémie avant un traite- • Symptôme : tachycardie, hypertension arté-
ment à la dobutamine; rielle, activité ventriculaire ectopique voire
• Le traitement doit être arrêté progressivement; douleurs angineuses.
• Son utilisation dans les explorations car- • Traitement : réduction ou arrêt de la perfu-
diaques nécessite une surveillance étroite à sion.
cause des risques éventuels;
13. CONSERVATION : conditions générales de
• La posologie doit être adaptée de façon à conservation des médicaments.
prévenir une accélération du rythme car-
diaque et une élévation de la TA systolique 14. SPÉCIALITÉS : Dobutrex
en cas d’insuffisance cardiaque ou au cours
-------
de la phase aiguë d’un infarctus du myo-
carde.
DOMPERIDONE
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : utilisation si c’est nécessaire. 1. DCI : dompéridone
Allaitement : l’interrompre si le traitement
n’est pas nécessaire. 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antiémétique

9. INCOMPATIBILITÉ PHYSICO CHIMIQUE 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :


• Ne jamais diluer dans les solutions alcalines. • Pharmacodynamie : - antagoniste de la do-
pamine - effet antiémétique dû à une com-
10. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATIONS : binaison d’effets périphériques (motilité gas-
trique) et à un antagonisme des récepteurs
• Solution pour perfusion 4 mg/ml, 2 mg/ml; dopaminergiques dans la zone de stimula-
• Solution à diluer pour perfusion 250 mg/20 ml; tion des chimiorécepteurs.
• Poudre pour solution pour perfusion 250 mg. • Pharmacocinétique : - absorption rapide
après administration orale mais réduite par
11. POSOLOGIE ET MODES D’ADMINISTRATION l’acidité gastrique, avec un pic plasmatique
Dose habituelle : 2,5-10 μg/kg/min soit 250- atteint en 30 à 60 minutes, - liaison aux pro-
1000 mg/j (patients pesant 70 kg). téines : 91 à 93 %, - métabolisation hépa-
tique rapide et importante implique le CYP
Choix du rythme de perfusion : 3A4, - excrétions urinaires et fécales ; -demi-
Rythme d’administration vie plasmatique est de 7 à 9 h.

188
4. INDICATIONS : 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Nausées et vomissements, sensations de Le prendre avant les repas.
distension épigastrique, gênes au niveau su- La durée initiale du traitement est de 4 se-
périeur de l’abdomen et régurgitations gas- maines après lesquelles il faut évaluer la né-
triques. cessité de poursuivre le traitement.
5. CONTRE INDICATIONS :
Forme Age Posologie Commentaire
• Hypersensibilité connue à la dompéridone
ou à l’un des excipients; Compri- Adulte et 1 à 2 compri- La forme com-
• Tumeur hypophysaire à prolactine; més adolescent més, 3 ou 4 fois primé n’est
(plus de 12 par jour, la dose pas adaptée
• Hémorragie gastro-intestinale ou obstruction ans et plus quotidienne aux enfants
du tube digestif, et atteintes hépatiques graves; de 35 kg) maximale étant pesant moins
• Tumeur de l’hypophyse sécrétant de la pro- de 80 mg. de 35 kg.
lactine,
Enfant 0,25 à 0,5 mg/ Ne pas dépas-
• Phénylcétonurie, kg 3 ou 4 fois ser 80 mg par
par jour, la dose jour
6. EFFETS INDÉSIRABLES : quotidienne
Augmentation des taux de prolactine, galac- maximale étant
de 2,4 mg/kg
torrhée, gynécomastie, aménorrhée, troubles
par jour
gastro-intestinaux, diarrhée, prurit, rash, effets
extrapyramidaux, réactions allergiques. Granulés Adulte et 1 à 2 sachets- La dose quoti-
efferves- adolescent dose, 3 ou 4 fois dienne maxi-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : cents (plus de 12 par jour. male étant de
• Kétoconazole, ritonavir et érythromycine : ans et plus 8 sachets.
augmentation des concentrations plasma- de 35 kg)
tiques de dompéridone. Enfant Traités préfé-
rentiellement
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : avec la forme
• En cas de troubles gastro-intestinaux,prendre suspension
le médicament 15 à 30 minutes avant le repas; buvable

• Suivre scrupuleusement les doses recom- Suspen- Adulte et 10 à 20 ml de Repas


mandées chez le nouveau-né, le nourrisson, sion bu- adolescent suspensions bu-
le bébé et le jeune enfant; vable (plus de 12 vable par jour
ans et plus
• Ce produit ne doit pas être utilisé chez des de 35 kg)
patients souffrant de troubles hépatiques;
Nourrisson De 0,025 à 0,5 La dose maxi-
• En cas d’administrations répétées chez les et enfant mg/kg, 3 ou 4 male étant de
insuffisants rénaux, la fréquence des doses fois par jour. 2,4 mg/kg ne
doit être réduite à une ou deux prises par pas dépasser
jour, en fonction du degré de l’insuffisance 80 mg par
jour.
rénale et les patients doivent être surveillés
régulièrement.
12. SURDOSAGE / INTOXICATION
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Grossesse : que lorsque le bénéfice théra- Symptômes : endormissement, la désorien-
peutique attendu le justifie. tation et des réactions extrapyramidales, no-
Allaitement : ne pas utiliser. tamment chez les enfants.
Traitement : lavage gastrique ainsi que l’ad-
10. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : ministration de charbon actif, surveillance
Comprimé pelliculé à 10 mg : Boîte de 40, médicale étroite, traitement symptoma-
sous plaquettes thermoformées. tique.
Granulés effervescents à 10 mg : Sachets-
dose, boîte de 30. 13. CONSERVATION : -suspension buvable : 3
Suspension buvable à 1 mg/ml : Flacon de mois après première ouverture du flacon, -
200 ml avec capsule sécurité-enfant et serin- lyophilisat oral : T° < 25°C
gue pour administration orale de 5 ml gra-
duée en kg et racleur. 14. SPÉCIALITÉS : BIPERIDYS®, PERIDYS®, MOTI-
LIUM®, MOTILYO, OROPERIDYS.
Comprimé orodispersible 10 mg ; lyophilisat
oral 10 mg. -------

189
DOPAMINE • Tenir compte, dans la ration journalière, de
la teneur en potassium;
• Corriger au préalable une éventuelle hypo-
volémie par le remplissage vasculaire ainsi
1. DCI : dopamine qu’une éventuelle acidose ou hypoxie, ou les
deux, ainsi qu’une éventuelle hypokaliémie.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : agent inotrope.
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse :
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : administré au besoin ; allaitement :non si-
• Pharmacodynamie : amine sympathomimé- gnalées jusqu’à ce jour.
tique ayant des propriétés variables selon la
dose : 9. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
A faibles doses (< 5 μg/kg/min), effet do- Avec les solutés alcalins.
paminergique : effet vasodilatateur rénal et
splanchnique). 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
A doses moyennes (entre 5 et 20 μg/kg/ Solution injectable pour perfusion à 200
min) : effet ß-stimulant + dopaminergiques mg/5 ml, 40 mg/ml, 50 mg/10 ml, 5 mg/ml.
( action inotrope positive + sans effet sur la
fréquence ni sur le rythme cardiaque). 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
A fortes doses (> 20 μg/kg/min), effet alpha- • Commencer par des faible doses : entre 2
stimulant : élévation de la PA avec vasocons- et 10 μg/kg/min, puis augmenter progres-
triction, tachycardie, diminution de la diu- sivement jusqu’à 15 μg/kg/min, voire 20
rèse et augmentation de la consommation μg/kg/min selon les cas. Arrêter de manière
en oxygène du myocarde. progressive : diminution des doses de moitié
chaque heure;
• Pharmacocinétique : absorption orale im- • Mode d’administration : utiliser uniquement
possible, délai d’action de 2 à 4 minutes, un SG isotonique 5% en perfusion IV stricte.
T1/2: 2 min ; élimination urinaire rapide
12. SURDOSAGE / INTOXICATION :
4. INDICATIONS : Symptômes : Nausées, vomissements, ta-
• Syndromes de bas débit cardiaque; chyarythmie, hypertension artérielle (par
• Etats de choc cardiogénique, traumatique, vasoconstriction périphérique).
septiques. Traitement: il suffit de réduire ou d’inter-
rompre la perfusion.
5. CONTRE-INDICATIONS
• Obstacle mécanique au remplissage ou à 13. CONSERVATION : conditions générales de
l’éjection, notamment cardiomyopathie obs- conservation des médicaments
tructive, rétrécissement aortique serré;
• Hypersensibilité à la dopamine. 14. SPECIALITES : clarityne, rupton, sanelor.
-------
6 EFFETS INDESIRABLES
• Troubles du rythme cardiaque, nausées et
vomissements, vasoconstriction périphé-
rique, crise angineuse, risque de réactions DORZOLAMIDE + TIMOLOL
allergiques, y compris réactions anaphylac-
tiques et bronchospasmes, possibilité de
phlébite ou de douleurs au point d’injection;
• Anesthésiques volatils halogénés : troubles 1. DCI : dorzolamide + timolol
du rythme ventriculaire graves;
• Antidépresseurs imipraminiques : hyper- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anti glaucoma-
tension paroxystique avec possibilité de teux (inhibiteur de l’anhydrase carbonique +
troubles du rythme; bêtabloquant).
• Guanéthidine et apparentés : augmentation
importante de la pression artérielle. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
IMAO non sélectifs et sélectif A : augmenta- • Diminution de la pression intraoculaire
tion de l’action pressive. élevée en réduisant la sécrétion d’humeur
aqueuse.
7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Peut favoriser ou aggraver une activité ven- 4. INDICATIONS : Hypertension intra-oculaire
triculaire ectopique, mais elle entraîne ra-
rement une tachycardie ou une fibrillation 5. CONTRE-INDICATIONS
ventriculaire; • Maladie réactive des voies aériennes incluant
• ECG continue chez des patients avec anté- un asthme ou un antécédent d’asthme, ou
cédents de troubles du rythme cardiaque une broncho-pneumopathie chronique obs-
graves; tructive sévère;

190
• Bradycardie sinusale, bloc auriculo-ventricu- DOXAZOSINE
laire de second ou troisième degré, insuffi-
sance cardiaque patente, choc cardiogénique;
1. D.C.I : doxazosine
• Insuffisance rénale sévère ou acidose hyper-
chlorémique;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : alpha bloquant
• Hypersensibilité à l’un ou aux deux principes du groupe de quinazoline.
actifs ou à l’un des excipients.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
6. EFFETS INDESIRABLES a) Pharmacodynamie
Brûlures oculaires, picotements, hyperhémie • Blocage sélectif des récepteurs alpha-1 au
conjonctivale, vision trouble, érosion de la niveau des muscles de la prostate et du col
cornée, démangeaisons oculaires, larmoie- vésical;
ment, inflammation palpébrale, irritation • Blocage des récepteurs alpha-1 vasculaire
dimunition du taux de triglycérides et amé-
palpébrale, iridocyclite, irritation incluant
lioration de la sensibilité de l’insuline
rougeur, douleur, lésions croûteuses palpé-
b) Pharmacocinétique
brales, myopie transitoire, œdème cornéen,
• Bonne absorption per os;
hypotonie oculaire, blépharites, kératites, • Demi –vie d’élimination : 22 h;
hypoesthésie, sécheresse oculaire, troubles • Forte liaison aux protéines plasmatiques;
visuels, ptosis, diplopie, décollement de la • Métabolisation hépatique et élimination ré-
choroïde, sifflements d’oreille. nale.

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 4. INDICATION


• Inhibiteurs calciques par voie orale, mé- Hypertrophie bénigne de la prostate
dicaments entraînant une diminution des
catécholamines, bêtabloquants, anti aryth- 5. CONTRE INDICATIONS
• Hypersensibilité connue aux quinazolines;
miques, digitaliques, parasympathomimé-
• Hypotension ou antécédent d’hypotension
tiques, narcotiques et inhibiteurs de la mo-
orthostatique, cystite, antécédent d’occlusion
noamine oxydase (MAO). gastro-intestinale ou gastro-oesophagienne;
• Rétention urinaire, anurie, insuffisance ré-
8 . PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : nale évolutive.
• Utiliser avec précaution chez les insuffisants • Hypertrophie bénigne de la prostate asso-
hépatiques et cardiaques sévères; ciée à un retentissement sur le haut appareil
• Arrêter le traitement en cas des réactions urinaire, une infection urinaire chronique ou
graves ou d’hypersensibilités; calculs vésicaux.
• En cas d’utilisation concomitante avec un
autre collyre, Cosopt et l’autre collyre doi- 6. EFFETS INDÉSIRABLES
vent être administrés à 10 minutes d’inter- • Céphalées, somnolence, AVC, hypoesthésie,
valle au moins. tremblement, vertiges, paresthésie, anxiété;
• Syncope, hypotension, palpitation, tachycar-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Usage décon- die, angor, infarctus du myocarde, bradycar-
seillé. die, arythmies, bouffées vasomotrices, ma-
laises;
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Infection des voies respiratoires, bronchite,
non signalées jusqu’à ce jour. toux, dyspnée, bronchospasme;
• Cystite, incontinence urinaire, dysurie, hé-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : Col- maturie, pollakiurie, nycturie, polyurie, im-
lyre en solution. puissance sexuelle, priapisme;
• Anorexie, douleurs abdominales, dyspepsie,
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : nausées, constipation diarrhées, flatulence,
Une goutte, deux fois par jour. vomissement, gastroentérite, cholestase,
hépatite, ictère;
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : • Prurit, éruption cutanée, alopécie, purpura,
Symptômes : nausées, étourdissements, cépha- urticaire;
lées, fatigue, rêves anormaux, dysphagie. • Douleurs (dorsale, musculaire, articulaire,
Traitement : symptomatique. crampe);
• Vertige, acouphène, rhinites, épistaxis, sé-
14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière cheresse buccale;
• Asthénie, douleurs thoraciques, gynécomas-
15. SPECIALITES : COSOPT tie, syndrome pseudogrippal, oedèmes péri-
------- phériques.

191
7. INTÉRACTIONS MÉDICAMENTEUSES 4. INDICATIONS : -Épisodes dépressifs majeurs
La doxazosine potentialise l’activité hypoten- (c’est-à-dire caractérisés), - prévention des
sive des autres antihypertenseurs et les inhi- attaques de panique, - anxiété névrotique,
biteurs de la phosphodiéstérase de type V. dépression/anxiété associée à une patholo-
gie organique.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Les comprimés doivent être avalés entiers, 5. CONTRE-INDICATIONS:
sans les croquer, les diviser ou les écraser; • Hypersensibilité à la doxépine.
• Prudence en cas d’oedème pulmonaire se- • Risque connu de glaucome par fermeture de
condaire à une sténose aortique ou mitrale; l’angle.
insuffisance cardiaque; • Risque de rétention urinaire lié à des troubles
• Précaution s’il y a un problème hépatique, urétroprostatiques.
son utilisation n’est pas recommandée chez • Infarctus du myocarde récent.
les patients atteints d’insuffisance hépatique • Sultopride
sévère;
• Peut être pris au cours ou en dehors des re- 6. EFFETS INDESIRABLES
pas; • Sécheresse de la bouche, constipation,
• Pas de modification de la posologie en cas troubles de l’accommodation, tachycardie,
d’insuffisance rénale ni chez les sujets âgés. sueurs, troubles de la miction et éventuelle-
ment rétention urinaire;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : • Hypotension orthostatique, impuissance;
L’indication thérapeutique ne concerne pas • Somnolence ou sédation, tremblements,
la femme. crises convulsives sur terrain prédisposé,
états confusionnels transitoires;
10 INCOMPATIBILITÉ PHYSICO CHIMIQUE : non • Levée de l’inhibition psychomotrice, avec
signalées jusqu’à ce jour. risque suicidaire, inversion de l’humeur avec
apparition d’épisodes maniaques, réactiva-
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : tion d’un délire chez les sujets psychotiques;
comprimé LP : 4 mg, 8 mg. • Prise de poids, troubles de la conduction ou
du rythme (avec des doses élevées), troubles
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : endocriniens : hypertrophie mammaire, ga-
Dose initiale : 4 mg/j en une prise lactorrhée, bouffées de chaleur, réactions
Dose maximale : 8 mg/j en une prise. cutanées allergiques, dysarthrie; hépatites
cytolytiques ou cholestatiques exception-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
nelles, troubles hématologiques : hype-
Symptôme : hypotension
réosinophilie, leucopénie, agranulocytose,
Traitement : placer le patient en décubutis
thrombopénie, syncope.
dorsal.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
14. CONSERVATION : T° < 30°C à l’abri de l’humi-
• Sultopride : risque majoré de troubles du
dité.
rythme ventriculaire, glaucome;
15. SPECIALITES : ZOXAN, CARDULAR • Alcool : majoration de l’effet sédatif;
------- • Clonidine et apparentés : inhibition de l’effet
antihypertenseur de la clonidine;
• Sympathomimétiques alpha et bêta (adréna-
DOXEPINE line, noradrénaline, dopamine pour action
systémique par voie parentérale ; adréna-
line pour action hémostatique locale par
1. DCI : doxépine injections sous-cutanée et gingivale) : hy-
pertension paroxystique avec possibilité de
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antidépresseur troubles du rythme.
imipraminique. Anticonvulsivants : risque de survenue des
crises convulsives généralisées.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Pharmacodynamie : - diminution du recap- • Carbamazépine : risque de survenue de
tage présynaptique de la noradrénaline dont crises convulsives généralisées et diminution
la transmission synaptique est facilitée, - ef- des concentrations plasmatiques de l’antidé-
fet sédatif, - effet anticholinergique central presseur;
et périphérique, - propriétés adrénolytiques. • Antidépresseurs sérotoninergiques purs
• Pharmacocinétique : - résorption digestive (citalopram, fluoxétine, fluvoxamine, pa-
rapide et importante, - métabolisation hépa- roxétine, sertraline) : augmentation des
tique, - demi-vie plasmatique 10 h, -passage concentrations plasmatiques des deux an-
transplacentaire et dans le lait maternel; tidépresseurs avec risque de convulsions et
-élimination essentiellement rénale. augmentation des effets indésirables;

192
• Antihypertenseurs (sauf clonidine et appa- Traitement : transfert en milieu spécialisé,
rentés) : effet antihypertenseur et risque traitement symptomatique, surveillance des
d’hypotension orthostatique majorés; fonctions vitales.
• Atropine et autres substances atropiniques :
addition des effets indésirables atropiniques; 14. CONSERVATION : conditions générales de
• Dérivés morphiniques, barbituriques, an- conservation des médicaments.
xiolytiques, hypnotiques, neuroleptiques, 15. SPECIALITES : Sinéquan
antihistaminiques H1 sédatifs, antihyper-
-------
tenseurs centraux, baclofène, thalidomide :
majoration de la dépression centrale;
• Baclofène : risque d’augmentation de l’hypo-
DOXYCYCLINE
tonie musculaire;
• Guanéthidine (voie oculaire) : diminution de
l’effet antihypertenseur de la guanéthidine.
1. DCI : doxycycline
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Diminution de la posologie ou traitement 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique anti-
symptomatique en cas d’insomnie ou ner- bactérien de la famille des tétracyclines de
vosité et l’interrompre en cas de virage deuxième génération.
maniaque franc;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Renforcer la surveillance clinique et élec-
• Pharmacodynamie : -inhibe la synthèse des
trique chez les patients épileptiques ou
protéines bactériennes.
ayant des antécédents d’épilepsie;
Antibactérien à usage systémique, , activité
• Utilisée avec prudence chez le sujet âgé, les
parasitaire, activité anti-acnéique
sujets porteurs de certaines affections car-
• Spectre :
dio-vasculaires, les insuffisants hépatiques
Aérobies à Gram + : Bacillus anthracis, enté-
et rénaux (réduire la posologie);
rocoques , staphylococcus méti-S, staphylo-
• Laisser le malade alité environ une heure
coccus méti-R, streptococcus A , streptococ-
après la fin de la perfusion. cus B, S. pneumoniae),
Aérobies à Gram – : Branhamella catharralis,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT brucella, E. coli , H. influenzae , klebsiella , N.
Grossesse : administrer si c’est nécessaire et gonorrhoeae, pasteurella, Vibrio cholerae),
diminuer les posologies en fin de grossesse Anaérobies : Propionibacterium acnes.
en raison des effets atropiniques Autres :, chlamydia, Coxiella burnetii, leptos-
Allaitement : éviter l’utilisation pira, Mycoplasma pneumoniae, rickettsia,
Treponema pallidum, Ureaplasma urealyti-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : cum).
non signalées jusqu’à ce jour. • Pharmacocinétique : bonne et rapide ab-
sorption per os, -diffusion placentaire, dans
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : le lait, le LCR,les os et les dents ; élimination
comprimé 10 mg, 50 mg, solution buvable sous forme active à 40% dans les urines
10 mg/ml, solution injectable (IV, perfusion
IV) 25 mg/2 ml. 4. INDICATIONS
• Brucellose, pasteurelloses,
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Infections pulmonaires, génito-urinaires et
Comprimés , solution buvable : très variable ophtalmiques à chlamydiae et à mycoplasmes,
selon les sujets) :10 à 300 mg/j, en une prise • Rickettsioses, coxiella burnetii (fièvre Q), go-
(de préférence le soir) pendant les repas ou nococcie;
à distance de ceux-ci, posologie à réévaluer • Infections ORL et broncho-pulmonaires à
après 3 semaines de traitement effectif à do- Haemophilus, influenzae;
ses efficaces. • Tréponèmes (dans la syphilis en cas d’allergie
Solution injectable (réservée à l’adulte) : aux bêta-lactamines);
doses progressives pendant une semaine • Spirochètes (maladie de Lyme, leptospirose),
pour atteindre une posologie maximale 100 choléra;
à 150 mg/j en 2 IM. En IV, diluer 25-100 mg • Acné inflammatoire moyenne et sévère et
composante inflammatoire des acnés mixtes;
dans 125 à 250 ml de solution isotonique.
• Prophylactique post-exposition et traite-
Durée du traitement : plusieurs mois (habi- ment curatif de la maladie du charbon;
tuellement de 6 mois) • Paludisme.

13. SURDOSAGE / INTOXICATION 5. CONTRE-INDICATIONS


Symptômes : manifestations cardio-vascu- • Allergie aux antibiotiques de la famille des
laires sévères (troubles de la conduction), tétracyclines.
renforcement des symptômes anticholiner- • Rétinoïde
giques, état confusionnel ou un coma. • Enfant de moins de 8 ans

193
6. EFFETS INDESIRABLES Gonococcies aiguës : adultes de sexe Mas-
• Nausée, vomissement, diarrhée, brûlure culin: 300 mg le 1er j (en 2 prises) suivis de
gastrique s’il y a une prise loin des repas, ul- 200 mg/j pendant 2 à 4 j, ou un traitement
cérations œsophagiennes ou œsophagite si minute de 500 mg ou de 2 doses de 300 mg
gélule absorbée sans ou avec peu d’eau, en administrées à 1 h d’intervalle ; adultes de
position couchée; sexe Féminin: 200 mg/j.
• Urticaire, rash, prurit, œdème de Quincke,
réaction anaphylactique, purpura rhuma- Syphilis primaire et secondaire : adulte : 300
toïde, péricardite, exacerbation d’un lupus mg/j en 3 prises pendant au moins 10 j.
érythémateux préexistant; Urétrite non compliquée, endocervicite, rec-
• Photosensibilisation; tite dues à Chlamydiae trachomatis : adulte :
• Dents jaunes (dyschromie dentaire) surtout 200 mg/j pendant au moins 10 j.
enfant de <8ans ; malformation du bourgeon
dentaire, hypoplasie de l’émail dentaire chez Acné : adulte : 100 mg/j pendant au moins 3
le fœtus et l’enfant de moins de 8 ans...; mois. Dans certains cas, un traitement à de-
• Hypertension intracrânienne; mi-dose peut être utilisé.
• Eosinophilie, anémie hémolytique, neutro-
pénie, thrombopénie; Parodontites agressives, en complément du
• Douleur au point d’injection (IV). traitement mécanique local : adulte : 200
mg/j en une prise, de préférence le matin
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : au cours du petit déjeuner, pendant 14 j. La
• Rétinoïdes (voie générale) : risque d’HTIC; durée de traitement et la posologie peuvent
- Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : être adaptées chez l’enfant.
diminution des concentrations plasmatiques
de la doxycycline; Rosacée dans ses manifestations cutanées
• Didanosine, fer (sels de), voie orale, topiques ou oculaires : Adulte : 100 mg/j pendant 3
gastro-intestinaux, zinc (sels de) : diminution mois
de l’absorption digestive des cyclines. Prendre
à distance des cyclines (plus de 2 heures); Situations particulières :
• Anticoagulants oraux : augmentation de l’ef-
Maladie du charbon (prophylaxie ou en curatif) :
fet anticoagulant oral et du risque hémor-
-Adulte : 200 mg/j en 2 prises, -enfant > 8 ans : 4
ragique. Contrôle plus fréquent du taux de
mg/kg/j en 2 prises, sans dépasser la posologie
prothrombine et surveillance de l’INR.
adulte (200 mg/j).
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: La durée du traitement est de 8 semaines
• Eviter toute exposition directe au soleil et lorsque l’exposition au charbon est avérée.
aux UV pendant le traitement;
• En cas de parodontite agressive le traitement FORME INJECTABLE :
ne peut être initié qu’après un bilan paro- Adulte : 200 mg le 1er j en perfusion, puis
dontal complet; une perfusion quotidienne de 100 mg les
• Tenir compte de la présence d’huile de ricin jours suivants.
pour éviter une éventuelle sensibilisation; • Traitement de la syphilis primaire et secon-
• Respecter les conditions d’administration pour daire : 300 mg/j pendant 10 j;
éviter les risques d’atteintes œsophagiennes; • Prophylaxie des infections post-opératoires
• Risque de coloration permanente des dents, au cours des césariennes : doit être limitée
d’hypoplasie de l’émail dentaire et d’anoma-
à la période per-opératoire, 24 heures par-
lie du bourgeon dentaire ou de dyschromie
dentaire chez l’enfant de moins de 8 ans et fois, mais jamais plus de 48 heures. Injection
si utilisation au cours de la grossesse ou l’al- IV de 200 mg en une seule dose immédiate-
laitement. ment après clampage du cordon ombilical;
• Enfant >8 ans et < 50 kg : 4 mg/kg/j le 1er
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre- j, en une ou deux perfusions, 2 mg/kg/j les
indiqué. jours suivants.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO-CHIMIQUES : N.B : -Perfusions espacées 8 h, -1 ou 2 ampoules
Inactivée en présence des métaux lourds et dans 250 à 500 ml de solution isotonique sa-
du lait. lée ou glucosée à perfuser en 60 minutes au
minimum.
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
Solution pour perfusion : 20 mg/ml
Comprimé : 50 mg, 100 mg sécable 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun acci-
dent de surdosage n’est connu.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Infections bactériennes : 14. CONSERVATION : T° < 25°C
Enfants de plus de 8 ans : 4 mg/kg/j
Adultes : -sujets > 60 kg 200 mg/j en 1 prise, 15. SPÉCIALITÉS : Doxycycline®, Vibramycine®,
sujets < 60 kg : 200 mg le 1er j, 100 mg les
jours suivants, en 1 prise. -------

194
DROPERIDOL 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Agonistes dopaminergiques en dehors du
1. DCI : dropéridol cas du patient parkinsonien : antagonisme;

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : neuroleptique de • Risque majoré de troubles du rythme ventri-


la famille des butyrophénones culaire, notamment de torsades de pointes
en association avec les médicaments don-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES nant des torsades de pointes, médicaments
Pharmacodynamie : bradycardisants, médicaments hypokalié-
• Propriétés antidopaminergiques impor- miants;
tantes: activité antipsychotique et effets ex- • Alcool : majoration de l’effet sédatif Lévo-
trapyramidaux marqués;
dopa et agonistes dopaminergiques : anta-
• Propriétés adrénolytiques modérées, à l’ori-
gonisme réciproque. Chez le patient parkin-
gine d’hypotension orthostatique.
sonien, utiliser les doses minimales efficaces
Pharmacocinétique : de chacun des deux médicaments.
• Par voie IV : demi-vie terminale d’élimina-
tion: 104 et 132 minutes. • Antihypertenseurs (tous) : effet antihyper-
• Par voie orale : biodisponibilité de 75 %, at- tenseur et risque d’hypotension orthosta-
teint rapidement le cerveau où il exerce son tique majoré;
effet. • Autres dépresseurs du système nerveux cen-
• Par voie IM : pic (Tmax) atteint en 20 minutes. tral : majoration de la dépression centrale.
• Excrété principalement par voie urinaire
sous forme de métabolite inactif.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
4. INDICATIONS : • Eviter la prise des boissons alcoolisées, les
Solution injectable IV médicaments contenant l’alcool, l’utilisation
• Nausées et vomissements. des machines et la conduite;
• Prévention des nausées et vomissements
Réduction du seuil epileptogène d’où sur-
Solution injectable IM
• États d’agitation au cours des psychoses ai- veillance chez l’épileptique risque de mort
guës et chroniques et dans les états d’agres- subite en cas d’injection de dose supérieure
sivité chez l’adulte. à celle recommandée, en cas d’éthylisme ai-
guë;
5. CONTRE-INDICATIONS
• Interrompre immédiatement le traitement
• Hypersensibilité connue au dropéridol ou à
en cas d‘apparition de sudation, instabilité
l’un des composants du produit;
artérielle, hyperthermie inexpliquée;
• États comateux;
• Hypokaliémie connue; • Lorsque l’hypotension persiste sous dropé-
• Bradycardie inférieure à 55 battements par ridol, le risque d’hypovolémie doit être pris
minute ou traitement bradycardisant; en compte et un remplissage vasculaire doit
• Syndrome dépressif sévère; être réalisé;
• Phéochromocytome;
• Éthylisme aigu. • Le dropéridol devra être utilisé avec pru-
dence en raison du risque d’augmentation
6. EFFETS INDESIRABLES : des concentrations plasmatiques en cas
• Syndrome extrapyramidal, Dyskinésies pré- d’Insuffisance hépatique ou rénale.
coces et tardives, Sédation ou somnolence,
Indifférence, réactions anxieuses, variation de
la thymie, Syndrome malin des neuroleptiques; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Allongement de l’intervalle QT, troubles du Grossesse : éviter d’utiliser le dropéridol au
rythme ), parfois morts subites, hypotension cours de la grossesse quel qu’en soit le terme.
légère ou modérée et occasionnellement,
une tachycardie; Allaitement : est contre-indiqué pendant la
• Impuissance, frigidité, hyperprolactinemie, durée du traitement.
dysrégulation thermique, prise de poids,
hyperglycémie, altération de la tolérance au 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
glucose; non signalées signaler jusqu’à ce jour.
• Hypotension orthostatique;
• Rash cutané, d’exanthème ou de réaction 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
anaphylactique (rare), sécrétion inappro-
priée d’hormone antidiurétique et angi-oe- Solution injectable IV à 2,5 mg/ml, Solution
dème, notamment de la langue (Exception- buvable 20 mg/ml, Solution injectable IM à 5
nel). mg/2 ml.

195
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION et le système vasculaire de l’endomètre;
-gestagène ; -absence d’effet androgénique
Posologie et ou estrogénique ; -respect de la courbe ther-
Forme Indications Patient mode d’admi- mique et de l’ovulation.
nistration
Pharmacocinétique :-métabolisation hépa-
Solution Traitement des 0,625 mg à 1,25
injectable nausées et vo- Adulte mg en IV, voire
tique, - élimination urinaire.
IV missements 2,5 mg
postopératoires 4. INDICATIONS
0,020 à 0,075 • Troubles des règles;
Adulte
mg/kg
• Douleurs génitales : syndrome prémens-
Prévention des en bolus unique truel, dysménorrhée;
nausées et vo- : 0,625 à 1,25 • Endométriose;
missements Enfant mg, voir au • Stérilité par insuffisance lutéale;
induits par les maximum 2,5
• Ménopause;
morphiniques mg
• Mastopathies bénignes.
Solution Etats d’agita- - 5 mg (2 ml) par
injectable tion au cours voie i.m. 5. CONTRE INDICATIONS : -Hypersensibilité et
IM des psychoses - faire une nou- insuffisance hépatocellulaire sévère.
aiguës et Adulte velle injection
chroniques et de 5 mg en
6. EFFETS INDÉSIRABLES : -saignements inter-
dans les états l’absence d’effi-
d ’a g re s s i v i té , cacité clinique menstruels (du 5e au 25e jour du cycle), des
chez l’adulte constatée dans atteintes hépatiques, troubles thromboem-
les 15 à 30 mi- boliques artériels et veineux,manifestations
nutes. cutanées à type d’urticaire, prurit, érythème,
- Réaliser des acné.
réinjections de
5 mg (2ml) 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
IM en respec-
Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants
tant un inter-
valle minimal (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne,
de 4 à 6 heures primidone), barbituriques, griséofulvine, ri-
entre les injec- fabutine, rifampicine : diminution de l’effica-
tions lorsque cité du progestatif.
la situation cli-
nique le justifie. 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Solution 5 à 20 mg/jour • Arrêt en cas de troubles de la vision tels que
Adulte perte de la vision unilatérale, diplopie, sco-
buvable
tome, lésions vasculaires de la rétine, cépha-
lées importantes;
13. SURDOSAGE / INTOXICATION • En cas d’antécédents ou de facteurs de
risque thromboemboliques, la prescription
Symptomatologie : indifférence psychique, de ce médicament sera discutée en fonction
état de sommeil, baisse de la pression arté- de chaque cas;
rielle, convulsions, troubles extrapyramidaux • Ne pas arrêter le traitement en cas de surve-
(à plus fortes doses) nue de saignements intermenstruels.
Traitement : hospitalisation, surveillance
électrocardiographique et traitement symp- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
tomatique Grossesse : ce produit n’a pas d’indication
pendant la grossesse.
14. CONSERVATION : -Solution injectable : à l’abri Allaitement : usage déconseillé.
de la lumière
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
15. SPECIALITE : DROLEPTAN® non signalées jusqu’à ce jour.
-------
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : com-
primé pelliculé 10 mg.
DYDROGESTERONE
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
1. DCI : dydrogestérone • Insuffisance lutéale : 20 mg/j du 16e au 25e
jour du cycle, en deux prises espacées.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : progestatif
• Endométriose : 30 mg/j, en traitement
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : continu ou discontinu (du 5e au 25e jour
• Pharmacodynamie : - lutéomimétique au du cycle). - Ménométrorragies : 30 mg/j
niveau de l’endomètre, - effet de la progesté- jusqu’à l’arrêt de l’hémorragie génitale plus
rone sur les glandes, les cellules sécrétoires 20 j (pour éviter l’hémorragie de privation

196
immédiate), puis 20 mg/j du 16e au 25e jour 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
des cycles suivants ; ---- ménopause : 10 à 20 sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.
mg/j pendant les 12 à 14 derniers jours de la
séquence estrogénique, chaque mois. 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour. 15. SPÉCIALITÉS :
14. CONSERVATION : conditions générales de • Eau pour préparation injectable LAVsOISIER®
conservation des médicaments • Eau pour préparation injectable VIAFLO®
• Eau pour préparation injectable RENAUDIN®
15. SPÉCIALITÉ : Duphaston
-------
-------

EAU POUR INJECTION EAU OXYGENÉE


1. D.C.I. : eau pour préparation injectable.

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : solvant et diluant. 1. D C I Peroxyde d’hydrogène

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : solvant 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : agent oxydant


et diluant. (antiseptique local).

4. INDICATIONS : 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :


• Dilution ou dissolution extemporanée de • Action antiseptique et désinfectante ; -Inac-
préparations destinées à être administrées tivée par les matières organiques (protéines,
par voie parentérale. sang, pus), -action mécanique de nettoyage;
-action hémostastique.
5. CONTRE INDICATIONS :
• Ne pas injecté ce produit seul. 4. INDICATION :
• Antisepsie des plaies et brûlures superfi-
6. EFFETS INDÉSIRABLES : cielles peu étendues;
• L’injection IV de l’eau pour préparations in- • Hygiène oro-buccale en cas d’irritations mi-
jectables seule provoque une hémolyse. neures de la muqueuse et des gencives (bain
de bouche);
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : au-
• Nettoyage de la peau érodée et des petites
cune interaction connue.
plaies et petites hémorragies capillaires par
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : plaies superficielles (solution pour applica-
• La préparation du mélange doit se faire ex- tion cutanée).
temporanément avec du matériel stérile et
dans des conditions d’asepsie rigoureuses; 5. CONTRE INDICATION :
• Avant emploi, vérifier la limpidité de la solution; • Hypersensibilité aux salicylés;
• Avant emploi, vérifier l’intégrité du bou- • Hypersensibilité aux peroxydes;
chage et désinfecter le bouchon (flacons). • Application oculaire;
• Antisepsie avant ponction ou injection ou
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : tout autre geste invasif;
• Se reporter aux spécifications liées aux prin- • Enfant < 6 ans (bain de bouche).
cipes actifs dissous dans l’eau pour prépara-
tions injectables. 6. EFFETS INDÉSIRABLES
• Irritation et inflammation de la muqueuse
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : buccale (bain de bouche);
• Avant dissolution d’un médicament, vérifier • Picotement au niveau des plaies.
sa solubilité et/ou sa stabilité dans l’eau.
Dans le cas d’un mélange de plusieurs prin- 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
cipes actifs, vérifier la compatibilité entre d’interaction médicamenteuse connue
eux. jusqu’à ce jour.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATIONS :
Solution pour préparation injectable (IM, IV, 8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
S/C), solution injectable pour perfusion, sol- • Ne pas avaler;
vant pour préparation parentérale, • Ne pas mettre en contact avec les yeux;
• Ne pas utiliser pour l’irrigation des cavités ou
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : sous pansement occlusif;
• La posologie et le mode d’administration • Ne pas mettre en contact avec les mu-
sont fonction des spécialités dissoutes dans queuses, ne pas utiliser sur les muqueuses,
l’eau pour préparations injectables. en particulier génitales.

197
• Ne pas administrer par voie orale; ECONAZOLE
• Consultation dentaire indispensable si l’irri-
tation persiste au-delà de 7 jours ; en cas d’ir-
ritation sévère ; si l’irritation est due au port 1. D.C.I : Econazole
de prothèses ou d’appareils d’orthodontie ;
s’il y a une inflammation des muqueuses ; s’il 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antifongique local
dérivé imidazolé.
y a de la fièvre;

• Passage systémique plus à redouter s’il y a 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :


utilisation sur une grande surface, sous pan- • Pharmacodynamie : Doué d’une activité an-
sement occlusif, sur une peau lésée, une tibactérienne et antifongique. L’activité anti-
fongique s’exerce sur les dermatophytes (tri-
muqueuse, une peau de prématuré ou de
chophyton, épidermophyton, microsporum),
nourrisson; candida et autres levures, Malassezia furfur
• Risque de contamination microbienne dès (agent du Pityriasis capitis et du Pityriasis
l’ouverture du conditionnement; versicolor), moisissures et autres champi-
gnons.
• Une utilisation prolongée peut entraîner une
hypertrophie réversible des papilles de la Action antibactérienne, due à l’augmenta-
langue, d’où éviter l’utilisation prolongée et tion de la perméabilité membranaire, (inhi-
à très fortes doses. bition des processus oxydatifs au niveau des
mitochondries et inhibition de la synthèse
de l’ARN).
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Grossesse : ne pas utiliser en bain de bouche
Activité sur : actinomycètes, Corynebacte-
rium minutissimum (érythrasma).
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO CHIMIQUES :
instable en milieu alcalin en présence de dé- • Pharmacocinétique : pénètre les couches
rives métalliques, de composés réducteurs, cellulaires dermiques les plus profondes et
de certains oxydants, de la lumière et de la atteint des concentrations fongicides. S’ac-
chaleur (solution pour application cutanée). cumule en grandes quantités dans la couche
cornée et y demeure pendant 5 à 16 heures.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATIONS : Le passage transcutané peut être augmenté
Solution pour bain de bouche, Solution pour sur une peau lésée.
application cutanée, solution pour applica-
tion locale. 4. INDICATIONS
• Candidoses : intertrigos, en particulier gé-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : nitocruraux, anaux et périanaux, perlèche;
vulvite, balanite, traitement d’appoint des
• Solution pour bain de bouche : rincer avec 10 onyxis et périonyxis;
ml (la moitié du bouchon) pendant environ 1 • Dermatophyties : dermatophyties de la peau
minute, puis recracher. Utiliser 3 fois par jour glabre (herpès circiné...), intertrigos génitaux
(après les repas et au coucher); et cruraux, intertrigos des orteils (pied d’ath-
lète), sycosis et kérions, teignes, folliculites à
• Solution pour application cutanée : -Derma-
Trichophyton rubrum;
tologie : nettoyage de la peau érodée et des
• Pityriasis versicolor;
petites plaies;
• Érythrasma.
• Hémostatique : appliquer sur les petites hé-
morragies par plaies superficielles. 5. CONTRE-INDICATIONS
Intolérance ou sensibilisation aux dérivés
imidazolés, ou à l’un des constituants du
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
produit.
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.
6. EFFETS INDESIRABLES
14. CONSERVATION : T° < 25°C (bain de bouche), • Effets systémiques (si application sur peau
Solution p appl cut : -Unidoses : lésée);
T° < + 30 °C dans l’emballage extérieur, à • Sensations de brûlures, prurit et rougeur de
l’abri de la lumière, -Flacons : à l’abri de la la peau;
chaleur. Bien reboucher le flacon après • Eczéma de contact au site d’application (très
chaque utilisation. rare).

15. SPECIALITES : Dentex, Dosoxygénée, Eau 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


oxygenée • Candidoses : il est déconseillé d’utiliser un
------- savon à pH acide;

198
• Solution pour application locale : en raison (pied d’athlète) 1 pour les
de la présence d’un excipient alcoolique, il chaussures et
est conseillé de ne pas pulvériser sur les mu- les chaussettes)
queuses génitales et les lésions suintantes;
• Eviter le contact avec les yeux. Mycoses des émulsion 4 à 6 semaines
poils : folliculites, fluide (env 2 à 3
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Pas de don- kérions, sycosis flacons)
nées suffisantes. lésions souvent
très limitées
9. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : Teignes crème et 4 à 8 semaines
Crème à 1 % : tube de 30 g, Emulsion fluide antifongique (env 4 à 8 tubes)
pour application locale à 1 %, poudre pour per os
application locale à 1 % : 30 g, solution pour
application locale à 1 % : 30 gs, Lotion flacon Pityriasis solution 2 semaines
de 70 ml avec bouchon-doseur de 5 ml ; versicolor (soit 4 flacons)
Ovule à libération prolongée à 150 mg.
Érythrasma crème 1 à 2 semaines
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : (soit 1 à 2 tubes)
11. CONSERVATION : conditions générales de
Lésions Formes Durée du conservation des médicaments
conseillées traitement
12. SPECIALITES Pévaryl®, ®, Gyno-Pévaryl® , ®
Candidoses
-------
Mycoses des plis
(intertrigo génital, EFAVIRENZ
sous-mammaire,
interdigital...) : 1. DCI : efavirenz
- non macérées crème 1 à 2 semaines 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antirétroviral, in-
(env 1 à 2 tubes) hibiteur non nucléosidique de la transcrip-
tase inverse.
- macérées poudre 1 à 2 semaines
(env 1 à 2 flacons) 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Pharmacodynamie : se lie directement à la
Mycoses des émulsion 8 jours transcriptase inverse du VIH-1 et n’inhibe
muqueuses et des fluide (soit 1 flacon) pas de manière significative la transcriptase
semi-muqueuses : inverse du VIH-2, ni les ADN polymérases al-
pha, ß, gamma ou delta cellulaires;
Vulvite, balanite, • Pharmacocinétique : résorption digestive ra-
anite, candidose pide; métabolisation hépatique ; forte liaison
du siège... aux protéines plasmatiques ; T1/2 :40-55
Mycoses des émulsion 2 à 3 semaines heure ; passage transplacentaire et dans le
peaux fragiles : fluide (env 2 à 3 flacons) lait maternel; élimination sous formes de
enfants, visage... métabolites.

Mycoses des : crème et 1 à 2 mois 4. INDICATIONS : infection à VIH-1.


ongles onyxis, antifongique (env 4 à 8 tubes)
5. CONTRE-INDICATIONS
périonyxis per os
• Hypersensibilité à l’efavirenz ou à l’un des
excipients;
Dermatophyties • Insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh,
stade C).
Dermatophyties crème 2 semaines
de la peau glabre : (soit 2 tubes) 6. EFFETS INDESIRABLES
herpès circiné • Hypersensibilité;
• Anxiété, dépression, labilité émotionnelle,
Intertrigo génital comportement agressif, euphorie, halluci-
et crural : nation, réactions maniaques, réactions para-
noïdes, tentative de suicide, idée suicidaire;
- non macéré crème 2 à 3 semaines • Anomalies des rêves, troubles de la concen-
(env 2 à 3 tubes) tration, sensation vertigineuse, céphalée,
insomnie, somnolence, agitation, amnésie,
- macéré poudre 2 à 3 semaines ataxie, confusion, convulsions, troubles de la
(env 2 à 3 flacons) pensée, fatigue;
Intertrigo des poudre 3 semaines soit • Vision floue, vertige;
orteils 4 flacons (dont • Douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vo-
missements, pancréatite aiguë, hépatite aiguë;

199
• Eruptions cutanées, prurit, érythème multi- 14. CONSERVATION : Conditions générales de
forme; conservation des médicaments. La solution
• Gynécomastie; buvable est à utiliser dans le mois suivant la
• Syndrome de restitution immunitaire, li- première ouverture du flacon.
podystrophie et anomalies métaboliques.
15. SPECIALITES : Sustiva®
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : -------
• Astémizole, cisapride, midazolam, triazolam;
• Indinavir, ritonavir, saquinavir, rifampicine, EFLORNITHINE
contraceptifs oraux;
• Les préparations à base de plantes conte-
nant du millepertuis. 1. DCI : éflornithine

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : médicaments der-


• Eviter de l’utiliser en monothérapie et admi- matologiques.
nistrer préventivement un antihistaminique
H1 (chez l’enfant) 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
• Surveiller régulièrement la clinique (la peau) Pharmacodynamie :
et la biologie, (les transaminases, cholestérol • Inhibe de façon irréversible l’ornithine décar-
et triglycérides); boxylase, enzyme participant à la production
• Prudence chez des patients avec ATCD d’épi- du poil par le follicule pileux.
lepsie et administrer le médicament de pré-
férence à jeun et au coucher; Pharmacocinétique :
• Requérir l’avis du médecin en cas d’arthral- • Résorption cutanée très faible (0,8%), T1 /2 8
gies ou raideur articulaire. heures, élimination urinaire

4. INDICATION :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indiqué • Hirsutisme facial de la femme.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : 5. CONTRE-INDICATIONS


Non signalées jusqu’à ce jour. • Hypersensibilité à l’éflornithine ou à l’un des
excipients.
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
gélule de 50, 100, 200 mg et cés 600 mg ; 6. EFFETS INDÉSIRABLES
Solution buvable à 30 mg/ml. • Effets sur la peau et les tissus sous-cutanés:
Acné ; pseudo-folliculite, alopécie, sensation
de piqûres*, de brûlure sur la peau*, séche-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
resse cutanée, prurit, érythème*, picote-
Adulte et adolescent de plus de 40 kg : 600
ments cutanés*, irritation cutanée, rash*,
mg (comprimé ou gélule) ou 24 ml (solution
folliculite ; poil incarné ; œdème de la face,
buvable) par voie orale en une seule prise
dermatite, œdème de la bouche, rash papu-
quotidienne.
laire, saignements cutanés, herpès, eczéma,
Adolescent et enfant (de 3 à 17 ans) : chéilite, furonculose, dermatite de contact,
troubles pileux, hypopigmentation, flush,
lèvres insensibles, douleurs cutanées , rosa-
Posologie pédiatrique à administrer
en dose quotidienne unique cée, dermatite séborrhéique, tumeur de la
peau, rash maculopapillaire, kyste cutané,
Poids cor- d o s e Sol buv. 30 mg/ml dose rash vésiculobulleux, troubles cutanés, hir-
porel (kg) (mg) (ml)
sutisme, peau tendue.
Enf. de 3 adulte et en-
à < 5 ans fant ≥ 5 ans 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas d’in-
teraction médicamenteuse connue jusqu’à ce
13 à < 15 200 12 9
jour.
15 à <20 250 13 10
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
20 à < 25 300 15 12
• Un rebond peut survenir 8 semaines après
25 à <32,5 350 17 15 l’arrêt du traitement qui ne doit pas aller au-
32,5 à < 40 400 - 17 delà de 4 mois si aucun effet bénéfique n’est
apparu;
≥ 40 600 - 24
• Prise en charge étiologique des pathologies
sous jacentes ou des médicaments respon-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : sables d’une hyperpilosité;
Symptômes : troubles neurologiques • Ne pas nettoyer la zone traitée dans les 4
Traitement : prise en charge en milieu spé- heures qui suivent l’application et se ma-
cialisé. quiller au besoin 5 minutes après;

200
• Eviter tout contact avec les yeux ou les mu- 6. EFFETS INDESIRABLES
queuses (nasales ou buccales); • Neutropénie;
• Se laver les mains après l’application; • Hypertriglycéridémie, hyperglycémie, rares
• Arrêter le traitement si une réaction d’irrita- cas d’acidose lactique avec stéatose hépa-
tion cutanée ou d’intolérance persiste. tique;
• Insomnie, rêves anormaux, céphalées, vertiges;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre- • Diarrhée, nausées, vomissements, douleurs
indiqué. abdominales, élévation de l’amylase et des
lipases sériques, dyspepsie;
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Hyperbilirubinémie, élévation des taux
Non signalées jusqu’à ce jour. d’ASAT et / ou d’ALAT;
• Réactions allergiques cutanées, urticaire,
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : éruption vésiculobulleuse, éruption pustu-
crème 11,5 %. leuse, éruption maculopapuleuse, prurit,
éruption, dyschromie cutanée (hyperpig-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
mentation);
• 2 applications /j sur les zones à traiter
• Elévation de la créatine kinase;
propres et sèches, à au moins 8 heures d’in-
• Asthénie.
tervalle.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
• Association avec les analogues de la cytidine
• Symptômes : chute des cheveux, œdème
(zalcitabine, lamivudine), non recomman-
de la face, épilepsie, diminution de l’acuité
dée;
auditive, troubles gastro-intestinaux, perte
• L’association avec d’autres médicaments
d’appétit, maux de tête, faiblesse, vertiges,
éliminés par voie rénale peut entraîner une
anémie, thrombocytopénie et leucopénie;
augmentation des demi-vies d’élimination.
• Traitement spécifique.
14. CONSERVATION : T°< 25°C 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Ne pas administrer au nourrisson de moins
15. SPÉCIALITÉS : VANIQA de 4 mois;
• Adapter les posologies si la clearance à la
-------
créatinine est inférieure à 50 ml/minute;
• Interrompre le traitement s’il y a signes d’aci-
EMTRICITABINE
dose lactique;
• Surveillance particulière des patients avec
1. DCI : emtricitabine antécédents de troubles de la fonction hépa-
tique, ou hépatite B et C. Au besoin, arrêter
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antirétroviral, le traitement s’il y a aggravation de l’atteinte
inhibiteur nucléosidique de la transcriptase hépatique;
inverse. • Risque de syndrome de restauration immu-
nitaire chez les patients présentant un déficit
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
immunitaire sévère au moment de l’instau-
• Pharmacodynamie : L’emtricitabine est un
ration du traitement.
analogue nucléosidique synthétique de la cy-
tidine, actif sur le VIH-1, le VIH-2 et sur le vi-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
rus de l’hépatite B. Son metabolite cellulaire
• Grossesse : n’administrer qu’en cas de né-
l’emtricitabine-5’-triphosphate qui exerce
cessité absolue;
une inhibition compétitive sur transcriptase
• Allaitement : Ne pas administrer.
inverse du VIH. Résistance croisée avec la la-
mivudine.
• Pharmacocinétique : Absorption rapide per 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
os ; biodisponibilité : 93 % pour la forme gé- • Gélules de 200 mg
lule et 75 % pour la forme solution buvable. • Solution buvable 10 mg/ml.
200mg gélule équivaut donc à 240 mg solu-
tion buvable. Liaison aux protéines : moins 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
de 4% ; bonne diffusion dans tout l’orga- • Adulte :
nisme ; élimination essentiellement urinaire - Gélule : 200 mg (1 gélule) PO 1X/J.
à 86%. Demi-vie d’élimination : 10 heures. - Solution buvable : 240 mg (=24 ml) PO 1X/J.

4. INDICATIONS : Infection à VIH • Enfant et adolescent :


- Gélule (enfant de plus de 33 Kg, capable
5. CONTRE-INDICATIONS d’avaler les gélules) : 200 mg (1 gélule) PO
Hypersensibilité à l’emtricitabine ou à l’un 1X/J.
des constituants et enfant de moins de 4 - Solution buvable : 6 mg/kg, (maximum de
mois. 240 mg) PO 1X/J.

201
• Le médicament peut être pris pendant ou en 5. CONTRE INDICATIONS
dehors des repas. Absolue(s) :
• Adaptation de la posologie en cas d’insuffi-
sance rénale : (adaptation de l’intervalle des • Hypersensibilité aux IEC;
prises pour la forme gélule et modification de • Œdème de Quincke lié à la prise d’un IEC, an-
la dose par prise pour la solution buvable) técédent (d’);
• Angio-oedème héréditaire ou idiopathique.
Clairance de la créatinine (CLcr) en ml/min Relative(s) :
≥ 50 30-49 15-29 < 15 hémo- • Sténose artérielle rénale bilatérale ou sté-
dialyse nose artérielle rénale sur rein unique
Interval- 1 gél 1 gél 1 gél 1 gél toutes • Hyperkaliémie
le entre toutes toutes toutes les 96 h
les prises les 24 les 48 les 72 6. EFFETS INDÉSIRABLES
de gél à h h h • (céphalées, vertiges,…)
200 mg • Toux, dyspnée,…
Dose de 240 mg 120 mg 80 mg 60 mg (6 • Douleurs abdominales, nausées,…)
sol buv (24 ml) (12 ml) (8 ml) ml) • Hypotension artérielle, bouffée vasomotrice,
à 10 mg/ • Œdème de Quincke, Rash, Stevens-John-
ml/24 h son,…);
• Crampes musculaires,….)
12. SURDOSAGE / INTOXICATIONS
• Signes : exagération des effets indésirable; 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• Traitement : symptomatique, hémodialyse. • Diurétiques épargneurs de potassium ou
suppléments potassiques : les IEC atténuent
13. CONSERVATION : la perte en potassium;
Gélules : conserver à une température infé- • Diurétiques (thiazides ou diurétiques de
rieure à 25°C. l’anse) : hypovolémie et un risque d’hypo-
Pour la forme suspension buvable : Avant ou- tension lors de l’instauration du traitement
verture, conserver, au réfrigérateur (2 à 8°C). par l’énalapril;
Après ouverture, conserver dans les mêmes • Autres médicaments antihypertenseurs et
conditions que les gélules pendant 45 jours nitroglycérine et d’autres nitrates: augmen-
au maximum. tation des effets hypotenseurs de l’énalapril;
• Lithium : augmentations des concentrations
14. SPECIALITES
sériques de lithium et une toxicité réversible;
Emtriva®
• Antidépresseurs tricycliques-antipsycho-
-------
tiques-anesthésiques-narcotiques : une ré-
duction supplémentaire de la pression arté-
rielle;
ENALAPRIL
• Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS):
l’administration chronique d’un AINS peut
réduire l’effet antihypertenseur d’un IEC.;
1. DCI : Enalapril maléate • Sympathomimétiques : les sympathomimé-
tiques peuvent réduire les effets antihyper-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antihypertenseur tenseurs des IEC;
• Antidiabétiques : majoration de l’effet hypo-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : glycémiant avec risque d’hypoglycémie;
- Pharmacodynamie : • Alcool : renforce l’effet hypotenseur des IEC.
• Inhibe l’enzyme de conversion de l’angioten-
sine I en angiotensine II, d’où augmentation 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
de l’activité plasmatique de la rénine et di- • Prudence en cas de collagénose vasculaire,
minution de la sécrétion d’aldostérone expli- un traitement immunosuppresseur, un trai-
quant ainsi la baisse de la TA tement avec l’allopurinol ou la procaïna-
mide, particulièrement s’il y a une fonction
- Pharmacocinétique : rénale pré-existante altérée, une obstruction
• Par voie orale, l’absorption est rapide ; valvulaire du ventricule gauche et une obs-
Liaison aux protéines plasmatiques (60 %) ; truction à l’éjection;
Elimination essentiellement rénale ; Passage • Surveiller régulièrement la créatininémie, la
transplacentaire et dans le lait maternel. kaliémie, les transaminases, la NFS;
• Réduire la posologie en cas d’insuffisance ré-
4. INDICATIONS nale (Cl cr < 80 ml/min);
• HTA • Possibilité de réactions anaphylactoïdes chez
• Insuffisance cardiaque symptomatique (trai- les sujets dialysés avec des membranes de
tement et prévention). haute perméabilité.

202
• La survenue d’une réaction allergique im- ENOXAPARINE
pose l’arrêt du traitement;

• L’emploi est limité chez les enfants hyperten- 1. DCI : Enoxaparine


dus âgés de plus de 6 ans;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antithrombotique
• Patient sous ADO ou insuline, un contrôle de et anticoagulant. (héparine de bas poids mo-
la glycémie sera effectué étroitement pen- léculaire)
dant le 1er mois de traitement par un IEC;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Arrêter temporairement le traitement par
Pharmacodynamie :
l’IEC avant chaque désensibilisation aux pi-
• Héparine de bas poids moléculaire ayant une
qûres d’hyménoptères; activité anti-Xa est plus élevée que l’activité
• Risque d’hypotension et d’insuffisance ré- antiIIa ou antithrombinique.
nale lorsque des patients présentant une Pharmacocinétique :
sténose bilatérale de l’artère rénale ou une • Résorption rapide et proche de 100 % ; mé-
sténose sur rein fonctionnellement unique tabolisation essentiellement hépatique, éli-
sont traités avec des IEC; mination rénale et biliaire ; demi-vie d’élimi-
nation 4 h après administration unique et 7h
• Risque d’hypotension en cas de déplétion
après administration répétée par voie SC.
hydrique préalable.
4. INDICATION
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT • Prophylaxie de la maladie thromboembo-
Grossesse : contre-indiqué pendant le 2ème lique veineuse, prévention de la coagulation
et le 3ème trimestre de la grossesse du circuit de circulation extracorporelle au
Allaitement : déconseillé. cours de l’hémodialyse;
• Prophylaxie des thromboses veineuses pro-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : fondes chez les patients alité.
Non signalées jusqu’à ce jour. Thromboses veineuses profondes consti-
tuées, Angor instable et de l’infarctus du
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION myocarde.
Comprimé sécable à 5 mg, 20 mg.
5. CONTRE-INDICATIONS
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Antécédents de thrombopénie induite par
l’héparine;
Indication Posologie • Hypersensibilité à l’énoxaparine, à l’héparine
ou à ses dérivés incluant les autres HBPM;
Hypertension arté- 5 à 20 mg/j en 1 prise à
• Troubles de l’hémostase;
rielle adapter jusqu’à 40 mg/j
• Lésion organique susceptible de saigner;
en 1 prise par paliers de
• Saignement évolutif;
3 à 4 semaines.
• Enfant de moins de 3 ans;
Insuffisance car- 2,5 mg sous surveillan- • Insuffisance rénale sévère (Cl cr < 30 ml/min) ;
diaque ce tensionnelle à adap- • Anesthésie péridurale ou rachianesthésie;
ter (en 2 à 4 semaines) • Accident vasculaire cérébral ischémique
jusqu’à 20 mg/j en 1 ou étendu à la phase aiguë;
2 prises. • Endocardite infectieuse aiguë;
• Hémorragie intracérébrale;
• Accident vasculaire cérébral ischémique
13. SURDOSAGE / INTOXICATION étendu à la phase aiguë, avec ou sans
• Symptômes : hypotension, stupeur, choc troubles de la conscience.
circulatoire, troubles électrolytiques, insuffi-
sance rénale, hyperventilation, tachycardie, 6. EFFETS INDESIRABLES
palpitations, bradycardie, étourdissements, • Manifestations hémorragiques ;
anxiété et toux; • Hématomes intrarachidiens (lors de l’admi-
• Traitement : Lavage gastrique et/ou adminis- nistration d’HBPM au cours d’une rachianes-
tration des absorbants (ingestion récente) et thésie);
traitement symptomatique.
• Hématomes et nécroses cutanées au point
14. CONSERVATION : conditions générales de d’injection, thrombopénie , hyperkaliémie,
conservation des médicaments élévation réversible des plaquettes et transi-
toire des transaminases;
15. SPÉCIALITÉS : Renitec • Manifestations allergiques cutanées ou gé-
------- nérales.

203
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Les sels de potassium, les diurétiques hyper- Voie sous-cutanée (en dehors des indications
kaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de en hémodialyse, et dans l’infarctus du myo-
conversion, les inhibiteurs de l’angiotensine carde aigu avec sus-décalage du segment ST,
II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, pour laquelle un bolus IV est nécessaire).
les héparines (de bas poids moléculaire ou Prophylactique de la maladie thromboem-
non fractionnées), la ciclosporine et le tacro- bolique veineuse en chirurgie :
limus, le triméthoprime favorisent l’ hyper- • Situation à risque thrombogène modéré :
kaliémie; 2000 UI anti-Xa /j avec une première injec-
• Acide acétylsalicylique a, autres salicylés tion effectuée 2 heures avant l’intervention.
AINS (voie générale), Dextran 40 (voie paren- • Situation à risque thrombogène élevé :
térale) et autres antiagrégants plaquettaires: chirurgie de la hanche et du genou :1x 4000
augmentation du risque hémorragique; UI anti-Xa/j avec une première injection soit
• Anticoagulants oraux : potentialisation de de 4000 UI anti-Xa (dose totale) 12 heures
l’action anticoagulante. avant l’intervention, soit de 2000 UI anti-Xa
(moitié de dose) 2 heures avant l’interven-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : tion.
• Maintenir le traitement jusqu’au léver com-
Prophylactique en milieu médical :
plèt du patient;
• Risque hémorragique chez le sujet âgé, en 40 mg, soit 4000 UI anti-Xa/0,4 ml /j en sous
cas d’insuffisance rénale, en cas de poids < cutané pendant 6 à 14 jours
40 kg, en cas de traitement >10 jours, en cas Prévention de la coagulation du circuit de cir-
d’association à des médicaments majorant le culation extracorporelle, hémodialyse :
risque, d’où dosage régulier de la prothrom-
100 UI anti-Xa/kg par voie intra vasculaire
bine et INR;
(dans la ligne artérielle du circuit de la dia-
• Si le risque thromboembolique veineux
lyse) en début de séance. Cette dose est
persiste au-delà de la durée recommandée,
susceptible d’être modifiée ultérieurement,
poursuivre la prophylaxie par les anticoagu-
en raison de l’importante variabilité intra et
lants oraux;
interindividuelle.
• Surveillance accrue en cas d’insuffisance
hépatique ; ATCD d’ulcères digestifs, de Thromboses veineuses profondes (TVP), 2 x
toute autre lésion organique susceptible 100 UI anti-Xa/kg/j, espacées de 12 heures
de saigner; maladies vasculaires de la (pendant au maximum 10 jours)
choriorétine,ainsi discuter de la réalisation
d’une ponction lombaire en cas de nécessité Traitement curatif de l’angor instable/IDM
(risque d’hémorragie intrarachidienne); sans onde Q :
• En cas de suspicion d’une thrombopénie, do-
2 x 100 UI anti-Xa/kg/jour en sous-cutanées,
sage urgent des plaquettes et devant un syn-
en association avec l’aspirine pendant 2 à 8
drome hémorragique établie, rechercher la
jours
cause et instaurer un traitement approprié;
• Evaluer la fonction rénale (surtout chez le su- Infarctus du myocarde aigu avec sus-déca-
jet âgé) avant d’instaurer le traitement. lage du segment ST, en association à un trai-
tement thrombolytique, chez des patients
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT éligibles ou non à une angioplastie coronaire
Grossesse : l’utilisation à dose préventive au secondaire :
cours du 2e et 3e trimestres ne doit être
envisagée que si c’est nécessaire. Bolus IV initial de 3000 UI anti-Xa suivi d’une
Allaitement : n’est pas contre-indiqué injection SC de 100 UI anti-Xa/kg dans les 15
minutes puis toutes les 12 heures (au maxi-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : mum 10 000 UI anti-Xa pour les deux pre-
rien à signaler jusqu’à ce jour. mières doses SC) pendant 8 jours.

11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : 13. SURDOSAGE / INTOXICATION


Solution injectable SC et intra vasculaire à Symptômes : complications hémorragiques.
2000 UI anti-Xa/0,2 ml (correspondant à 20 Traitement : sulfate de protamine dans cer-
mg/0,2 ml) et à 4000 UI anti-Xa/0,4 ml (cor- tains cas, en tenant compte de ses effets
respondant à 40 mg/0,4 ml). indésirables, de son efficacité est nettement
Solution injectable SC, IV, à 6000 UI anti- inférieure à celle d’un surdosage par l’hépa-
Xa/0,6 ml (correspondant à 60 mg/0,6 ml), rine non fractionnée.
à 8000 UI anti-Xa/0,8 ml (correspondant à 80
mg/0,8 ml) ou à 10 000 UI anti-Xa/1 ml (cor- 14. CONSERVATION : T° < 25 °C jusqu’à 7 jours
respondant à 100 mg/1 ml). au maximum après une première utilisation.
Solution injectable SC et intravasculaire à 30
000 UI anti-Xa/3 ml (correspondant à 300 15. SPECIALITES : lovenox®
mg/3 ml). -------

204
EOSINE ÉPHÉDRINE ET VITELLINATE D’ARGENT

1. D.C.I. : Eosine (disodique) 1. DCI : éphédrine et vitellinate d’argent.

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antiseptique local/ 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiseptique et


dermatologie. décongestionnant.

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES


a. Pharmacodynamie : Pharmacodynamie : cfr éphédrine
• Colorant à visée asséchante, très faible- Pharmacocinétique : cfr éphédrine
ment antiseptique.
4. INDICATIONS : Rhinite, sinusite et rhino-pha-
b. Pharmacocinétique :
ryngite.
• Ne peut être absorbée par voie cutanée car
hydrosoluble. 5. CONTRE-INDICATIONS :
4. INDICATION : Allergie à l’un des constituants, enfant de
• Traitement d’appoint des affections de la moins de 3 ans, personne prenant certains
peau primitivement bactérienne ou sus- médicaments contre la dépression nerveuse.
ceptible de se surinfecter, notamment
érythème fessier du nourrisson. 6. EFFETS INDESIRABLES :
Sensation de sécheresse du nez, brûlure ou
5. CONTRE INDICATIONS : picotement, rhume.
• Hypersensibilité à l’éosine En cas d’utilisation prolongée apparition des
effets généraux : maux de tête, insomnie,
6. EFFETS INDÉSIRABLES : agitation, palpitations, nausées.
• Risque de photosensibilisation et d’érup-
tion cutanée localisée. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• IMAO
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• L’emploi simultané ou successif avec 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
d’autres solutions à application locale est à • Ne pas utiliser de façon prolongée;
éviter. • Espacer de deux semaines, en cas d’un pré-
cédant traitement aux IMAO;
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : • Utiliser avec prudence, chez les cardio-
• Respecter les conditions d’utilisation du pathes, chez des personnes présentant un
médicament; problème de la pression artérielle, chez les
• Tout flacon entamé doit être utilisé dans les hyperthyroïdiens et chez les sujets âgés.
48 heures pour éviter toute contamination
microbienne; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage déconseillé
• Ce produit colore fortement la peau et le
linge en rouge. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : peut être prescrit 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : So-
Allaitement : ne pas appliquer sur les seins lution à usage nasal avec 1% de levulinate
d’éphédrine et 0,5% de levilunate d’argent
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
dans 20 ml.
non signalées.

11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


Solution pour application locale 2 %. Adulte : 3 gouttes dans chaque narine 2 à 3
fois /j. Ne pas dépasser 12 gouttes /j
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Enfant à partir de trois ans : 1 goutte dans
• Voie cutanée : Une à deux fois par jour, chaque narine deux à trois fois/j .Ne pas dé-
appliquer localement à l’aide d’une com- passer 6 gouttes /j.
presse stérile ou verser directement sur Ne pas dépasser 6 jours de traitement
l’endroit à traiter.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun sur- Symptômes : hypertension et troubles ner-
dosage n’a été rapporté jusqu’à ce jour. veux (maux de tête palpitation, agitation,
nausées, vomissement)
14. CONSERVATION : T°< 30 °C, après ouver- Conduite à tenir : arrêt du traitement et in-
ture : ne pas conserver plus de 48 heures former le médecin.
un flacon unidose et plus de 30 j le flacon
de 50 ml ou de 100 ml. 14. CONSERVATION : Entre 15 et 16°C

15. SPÉCIALITÉS : Eosine 15. SPECIALITES : argyrophedrine®


------- -------

205
EPHEDRINE 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Adulte : 3 à 6 mg, répéter toutes les 5 à 10
1. DCI : éphédrine minutes, en fonction des besoins. L’absence
d’efficacité après 30 mg doit faire reconsidé-
2. CLASSE THERAPAUTIQUE : Sympathomimé- rer le choix de la thérapeutique. La dose pour
tique cardiaque 24 h doit être < 150 mg;
• Enfant (IV) : 0,1 à 0,2 mg/kg toutes les 4 à 6 h.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Pharmacodynamie : -action directe sur les
récepteurs α et β et indirecte en augmentant Symptômes : hypothermie, sédation, perte
la libération de la noradrénaline par les ter- de connaissance, coma ou dépression respi-
minaisons nerveuses sympathiques ; -inhibe ratoire.
la monoamine oxydase. Traitement en milieu spécialisé.
Pharmacocinétique :-excrétion essentielle- 14. CONSERVATION : conditions normales de
ment urinaire sous forme inchangée ; -demi- conservation.
vie est dépendante du pH urinaire (3h à pH 5,
6h à pH 6,3). 15. SPECIALITE : EPHEDRINE
-------
4. INDICATIONS : Hypotension (surtout lors de
l’anesthésie) :
• Prophylaxie l’hypotension au cours de EPINEPHRINE
l’anesthésie
• Traitement 1. D.C.I : épinéphrine.

5. CONTRE-INDICATIONS 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : sympathomimétique.


Hypersensibilité à l’un des composants.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
6. EFFETS INDESIRABLES • Pharmacodynamique :
• Palpitation, HTA, coagulation(anomalie), Action sur les récepteurs alpha et bêta-adré-
nervosité, tremblement, anxiété, insomnie, nergiques.
confusion mentale, irritabilité, dépression, Bêta 1 (ionotrope + majeur, chronotrope et
rétention urinaire, hypersensibilité, glau- bathmotrope +), bêta 2 (bronchodilatation et
come aigu(crise de) inhibition de la libération des médiateurs de
l’allergie et de l’inflammation), alpha (vaso-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES constriction).
• Sympathomimétiques alpha (voie nasale et
• Pharmacocinétique :
orale) et indirects: risque de vasoconstriction
et/ou de poussées hypertensives ; Action quasi-instantanée par voie IV, très ra-
• IMAO non sélectifs : hypertension paroxys- pide par voie IM ou SC, inactive par voie orale
tique, hyperthermie pouvant être fatale; T1 /2 : 2-3 min ; excrétion rénale sous forme
• Alcaloïdes de l’ergot de seigle, linézolide, de métabolites ; passe dans le lait maternel.
IMAO sélectifs A : risque de vasoconstriction
et/ou de poussées hypertensives; 4. INDICATIONS
• Anesthésiques volatils halogénés : poussée • Arrêt cardio-vasculaire et choc anaphylactique
hypertensive per-opératoire. Détresses cardio-circulatoires avec états de
choc anaphylactique, hémorragique, trau-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE matique et infectieux.
• Prudence en cas de diabète, HTA, adénome
prostatique, hyperthyroïdie non contrôlée, 5. CONTRE INDICATION
insuffisance coronarienne, pathologies car- Absolue(s) :
diaques chroniques et ATCD , glaucome a
angle fermé; • Hypersensibilité à l’adrénaline et aux sulfites ;
• Réaction positive lors des contrôles antidopage; • Arythmie ventriculaire;
• Vérifier la limpidité et l’absence de particules • Cardiomyopathie obstructive.
visibles avant de perfuser. Relative(s) :
• Insuffisance coronarienne
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : ne peut être prescrit que si c’est 6. EFFETS INDÉSIRABLES
nécessaire. • Angor;
Allaitement : est possible • Infarctus du myocarde;
• Tachycardie sinusale;
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Arythmie ventriculaire;
non signalées jusqu’à ce jour. • Fibrillation ventriculaire;
• Hypersensibilité;
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : so- • Réaction anaphylactique;
lution injectable (IV, perfusion IV) 30 mg/ml. • Bronchospasme.

206
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES ERYTHROMYCINE
Anesthésiques volatils halogénés, antide-
presseurs serotoninergiques et adréner- 1. DCI : Erythromycine
giques : trouble de rythme.
Antidepresseur imipraminique et Guanéthi- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique anti-
dine : hypertension.
bactérien de la famille des macrolides.
• IMAO non sélectifs : augmentation de l’ac-
tion pressive, le plus souvent modérée. 3. PROPRIETES THERAPEUTIQUES :
N’utiliser qu’avec la plus grande prudence;
- Pharmacodynamie :
• IMAO sélectifs A, par extrapolation à partir
Il agit par inhibition de la synthèse des pro-
des IMAO non sélectifs : risque d’augmenta-
tion de l’action pressive. A n’utiliser que sous téines bactériennes en se liant à la partie 50
contrôle médical strict. s du ribosome.
- Spectre :
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Aérobies à Gram + : C.diphteriae, entéro-
• Surveillance clinique et paraclinique (ECG) coques, S. méti-S et méti-R*, streptococcus
de la fonction cardiaque; B, non groupable et pneumoniae, S pyo-
• Risque de réaction d’hypersensibilité; genes;
• Choc hypovolémique, n’administrer qu’après • Aérobies à Gram - : B pertussis, campylobac-
rétablissement de la volémie; ter, legionella, moraxella;
• Risque de réaction positive lors des contrôles • Anaérobies : actinomyces, bacteroides, eu-
antidopage. bacterium;
• Autres : B. burgdorferi, chlamydia, leptos-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
pires, M. pneumoniae, T.pallidum;
Grossesse : administrer au besoin
- Pharmacocinétique : résorption digestive
Allaitement : ne pose aucun problème chez
réduite ; excellente diffusion tissulaire et in-
le nourrisson.
tra cellulaire (sauf dans le cerveau, LCR les
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES urines) T1/2 : 2 heures, élimination biliaire
Ne jamais diluer dans des solutions alcalines et fécale sous forme active.

11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION 4. INDICATIONS :


Solutions injectables 0.25 mg/ml, 0.5 mg/ml, • Angines à streptocoque A bêta-hémolytique,
1 mg/ml. en alternative au traitement par bêtalacta-
mines;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Sinusites aiguës;
• Arrêt cardio-circulatoire : • Surinfections des bronchites aiguës;
1 à 5 mg en bolus jusqu’au rétablissement • Exacerbations des bronchites chroniques;
de l’état hémodynamique; • Pneumopathies communautaires;
• Choc anaphylactique établi : • Infections cutanées bénignes : impétigo, im-
Chez l’enfant; pétigénisation des dermatoses;
• Moins de 2 ans (jusqu’à 12 kg) : 0.05 à 0.1 mg; • Infections stomatologiques;
• De 2 à 6 ans (12 à 18 kg) : 0.15 mg; • Infections génitales non gonococciques;
• De 6 à 12 ans (18 à 33 kg) : 0.2 mg; • Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en
• Détresses cardio-circulatoires avec états de cas d’allergie aux bêtalactamines.
choc : 0.01 et 0.5 mg/kg/min en continu (se-
ringue électrique). 5. CONTRE-INDICATIONS
Dilution :-solution 0.25 mg/ml (1 ml pour 1.5 • Hypersensibilité connue à l’un des constituants;
ml de solution physiologique) ; 0.5 mg/ml (1 ml • Eczéma aigu du visage rosacée et dermatite
pour 4 ml de solution physiologique), 1 mg/ml périorale.
(1 ml pour 10 ml de solution physiologique).
6. EFFETS INDESIRABLES
13. SURDOSAGE / INTOXICATION • Nausées, vomissements, gastralgies, diar-
• Symptômes : hémorragie cérébrale, bra- rhée, colites pseudomembraneuses) ;
dycardie transitoire suivie de tachycardie, • Erythème polymorphe, syndrome de Ste-
troubles de rythme, hypertension pulmo- vens-Johnson, syndrome de Lyell), hépatite.
naire majeure avec risque d’OAP;
• Traitement : arrêt immédiat du produit, al- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
phabloquant adrénergique et/ou ventilation • Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs;
assistée en cas d’œdème, bêtabloquants Cisapride ;Mizolastine ;Pimozide, bépridil ;
adrénergiques seuls ou associées aux alpha
• Dopaminergiques (bromocriptine, cabergo-
bloquants adrénergiques en cas d’arythmie.
line, pergolide) ; Buspirone ; Carbamazépine;
14. CONSERVATION : T <25° C Ciclosporine, tacrolimus ; Ébastine anti- H1,
Théophylline (base et sels),aminophylline ;
15. SPECIALITES : Adrénaline, Anapen , Anahelp Triazolam ; Toltérodine ; Halofantrine ; Diso-
------- pyramide ; Luméfantrine + artémether.

207
• Alfentanil ; Anticoagulants oraux ; Atorvasta- • Pharmacocinétique :
tine, simvastatine ; Digoxine ; Lisuride ; Mida- - L’absorption digestive des sels de magnésium
zolam ; Sildénafil ; Vérapamil (<50 %),se fait par un mécanisme passif.
- L’excrétion est principalement urinaire.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Eviter : 4. INDICATIONS :
- De l’utiliser en cas d’insuffisance hépatique ; • Etats neurotoniques de l’adulte ;
- Le contact avec les yeux, la bouche, les mu- • Troubles mineurs du sommeil ;
queuses ; les érosions ou eczéma. • Troubles de l’éréthisme cardiaque de l’adulte
• Eviter toute exposition au soleil et aux rayons UV ayant un coeur sain.
• Si apparition de diarrhée pendant le traite-
ment ; suspecter une colite pseudomembra- 5. CONTRE-INDICATIONS
neuse. • Hypersensibilité à l’un des constituants.
• Insuffisance rénale sévère (clairance de la
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : créatinine inférieure à 30 ml/min/1,73 m2).
Grossesse : administrer s’il y a besoin ; allai-
tement : usage Contre-indiqué 6. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Quinidiniques (augmentation des concentra-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : tions plasmatiques de la quinidine et risque
Non signalées jusqu’à ce jour. de surdosage).

11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:


Granulés pour suspension buvable à 200 ce médicament réservé à l’adulte.
mg/5 ml ; gélule de 250 mg et 500 mg ; sa-
chet 125 et 250 mg ; 8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra-
Solution pour application cutanée à 4 % ; tion déconseillée.
Lotion : Flacons de 30 ml et de 100 ml ;
Poudre pour solution pour perfusion IV à 0,5 9. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
g et 1 g. non signalées jusqu’à ce jour.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : com-


Adulte : 2 à 3 g par jour. Cas particulier : primé pellicullé.
Acné: 1 g par jour pendant au moins 3 mois.
Enfant : 30 à 50 mg/kg par jour. Eschsholtzia, extrait acqueux
Solution pour application cutanée : 1 à 2 ap- 20 mg
sec
plications par jour pendant environ 3 mois.
Lotion : 1 à 2 applications quotidiennes après Aubépine, extrait hydroalcooli-
75 mg
nettoyage de la peau pendant 1 à 3 mois quesec de sommité fleurie
Oxyde de magnésium lourd 124,35 mg
14. CONSERVATION : Conserver à une tempéra-
ture < à 25° C
11. P0SOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 4
15. SPECIALITES : comprimés / j, en 2 prises matin et soir avant
Abboticine® ; ery® ; erythrocine® les repas.

------- 1 2. SURDOSAGE / INTOXICATION


Symptômes : syndrome anurique.
Conduite à tenir : Réhydratation, diurèse
ESCHSCHOLTZIA, AUBEPINE, forcée. En cas d’insuffisance rénale, une
OXYDE de MAGNESIUM hémodialyse ou une dialyse péritonéale est
nécessaire.

1. COMPOSITION : Eschscholtzia, Aubépine, 13. CONSERVATION : T° <25°C


Oxyde de Magnésium
14. SPECIALITE : SYMPATHYL
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Phytothérapie et -------
éléments minéraux à visée sédative.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : ESOMEPRAZOLE


• Pharmacodynamie :
- Activité sédative. 1. DCI : ésoméprazole (magnésium trihydrate,
- Le magnésium diminue l’excitabilité neuro- sodique)
nale et la transmission neuromusculaire, et
intervient dans de nombreuses réactions en- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Inhibiteurs de la
zymatiques. pompe à protons

208
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Pharmacodynamie : • Avant le traitement, exclure une lésion ma-
ligne car l’ésoméprazole peut masquer les
Inhibition spécifique de la pompe à protons H+ symptômes et retarder le diagnostic;
K+ ATPase de la cellule pariétale gastrique en- • Prendre en compte les contre indication et
trainant une diminution de la sécrétion d’acide. les interactions de la clarithromycine lors
d’un traitement d’éradication d’Helicobacter
Pharmacocinétique :
pylori associé avec des médicaments méta-
• Il est instable en milieu acide, absorption ra-
bolisés par le cytochrome CYP3A4 tels que le
pide, biodisponibilité absolue de 64 %. La prise
cisapride.
d’aliments retarde et diminue son absorption:
• Forte liaison aux protéines plasmatiques;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
• Métabolites inactifs éliminés à 80 % dans
les urines, le reste étant retrouvé dans les Grossesse : il doit être prescrit avec précau-
fèces. Moins de 1 % de la molécule mère est tion au cours de la grossesse.
Allaitement : il ne doit pas être utilisé au
retrouvé dans les urines.
cours de l’allaitement.
4. INDICATIONS :
• Prophylaxie et entretien du Reflux gastro- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
œsophagien, Oesophagite érosive par reflux; Ne doit pas être mélangé avec d’autres mé-
• Prophylaxie et entretien de l’ulcère gastro- dicaments à l’exception du sérum physiolo-
duodénal; gique 0,9 %.
• Syndrome de Zollinger- Ellison.
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
5. CONTRE-INDICATIONS : Comprimé pelliculés gastro-résistants à 20
• Hypersensibilité connue à l’ésoméprazole, mg, 40 mg ; poudre pour solution injectable
aux dérivés benzimidazolés ou à l’un des à 40 mg (IV direct ou perfusion).
composants.
6. EFFETS INDESIRABLES : 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Diarrhée, constipation, douleurs abdomi-
nales, nausées, vomissements, flatulence, Adulte et enfant à partir de 12 ans
sécheresse buccale, stomatite et candidose
gastro-intestinale Céphalées, étourdisse- Pathologie Voie d’ad- Posologie
ments, paresthésie, somnolence, insomnie, m i n i st r a -
tion
vertiges, confusion mentale réversible, agi-
tation, agressivité, dépression et hallucina- Oesophagite éro- PO, IV 40 mg/j 1 prise
tions, gynécomastie; sive pendant 4 semai-
• Rash et/ou prurit, urticaire, photosensibi- nes
lisation, érythème polymorphe, syndrome Entretien et pré- PO, IV 20 mg/j en 1 prise
de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, alo- vention des ré-
pécie, malaise, réactions d’hypersensibilité cidives après ci-
telles que : Angio-œdème, fièvre, bronchos- catrisation d’une
pasme, néphrite interstitielle et choc ana- oesophagite
phylactique, sudation, œdème périphérique,
Reflux gastro- PO, IV 20 mg/j en 1 prise
vision trouble, perturbation du goût et hypo-
oesophagien
natrémie;
• Augmentation des enzymes hépatiques , Adulte
encéphalopathie chez les patients ayant une
Syndrome de zol- PO, IV Commencer avec
insuffisance hépatique sévère pré-existante, linger-Ellison 80 mg/j en 2 pri-
hépatite avec ou sans ictère, insuffisance hé- ses. Ajouter le
patique; traitement ulté-
• Système musculosquelettique : arthralgies, rieurement.
faiblesses musculaires et myalgies.
Eradication d’He- PO 2 x 20 mg/j pen-
licobacter pylori dant 7 jours
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
pour cicatrisation
• Atazanavir associé au ritonavir : diminution d’ulcère gastro-
très importante des concentrations plasma- duodénal
tiques de l’atazanavir avec risque d’échec
Cicatrisation des PO, IV 20 mg/j en 1 prise
thérapeutique;
ulcères gastri- pendatn 4 à 8 se-
• Kétoconazole, itraconazole : diminution de ques associés à la maines
l’absorption de l’azolé antifongique, par aug- prise d’AINS
mentation du pH gastrique; Prévention des PO, IV 20 mg/j en 1 prise
• diazépam, citalopram, imipramine, clomipra- ulcères gastro-
mine, phénytoïne et tacrolimus : augmenta- duodénaux as-
tion de leurs concentrations plasmatiques; sociés à la prise
• Warfarine et autres dérivés coumariniques : d’AINS chez les
patients à risque.
risque hémorragique.

209
13. SURDOSAGE / INTOXICATION 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Symptômes : troubles gastro-intestinaux et • Bétabloquants : réduction des réactions car-
des signes de fatigue. diovasculaires de compensation;
Traitement symptomatique. L’ésoméprazole • Diurétiques : risque majoré d’insuffisance aiguë
n’est pas dialysable. • Metformine : risque d’acidose lactique;
• Interleukine 2 : majoration du risque des ma-
14. CONSERVATION : -T° < 30 °C (comprimé) ; - nifestations allergiques.
dans son emballage extérieur d’origine à T°
< 30 °C, et à l’abri de la lumière (solution in- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
jectable), les flacons peuvent être conservés • Eviter : - au maximum les vaisseaux car
à la lumière en dehors de leur emballage ex- il y aura risque d’embolies graisseuses
térieur jusqu’à 24 h. - les zones hémorragiques ou traumatisées
- le surdosage par le contrôle radiologique
ou scopique pendant l’injection;
15. SPECIALITES : NEXIUM, INEXIum
• Utiliser avec précautions chez le patient ayant
------- des antécédents allergiques et le cirrhotique;
• Réduire la posologie chez l’insuffisant car-
dio-respiratoire (surtout sujet âgé) et réduire
la dose injectée après chimiothérapie ou ra-
ESTER ETHYLIQUE D’ACIDE GRAS IODE
diothérapie;
• Les explorations thyroïdiennes doivent être
pratiquées avant l’examen radiologique;
1. DCI : ester éthylique d’acide gras iodé • En endocrinologie : utiliser la voie IM stricte,
s’abstenir chez le sujet > 45 ans,réduire la dose
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : produit de
en cas de nodule thyroïdien, ne pas associer
contraste iodé.
d’autres méthodes de supplémentation en iode;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • Diagnostic des lésions hépatiques : voie in-
• Pharmacodynamie :-produit de contraste tra-artérielle stricte, le scanner doit être réa-
non hydrosoluble lisé 7 à 15 j après l’injection sélective pour
permettre l’élimination du produit.
• Pharmacocinétique : Par voie intralympha-
tique :- la résorption varie de quelques jours 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
à plusieurs mois ou années ; -présence d’io- Grossesse : indiqué pour l’endocrinologie
dures dans les urines. Allaitement : contre-indiqué.
• Par voie intramusculaire : -après métabo-
lisation, une partie d’iode est utilisé pour 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
compenser les pertes d’iode de la glande incompatible avec les matières plastiques
thyroïde ; -élimination urinaire des iodures (utiliser la seringue en verre).
est massive et précoce.
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : solu-
• Par voie intra-artérielle sélective :-principa- tion injectable 480 mg d’iode / ml.
lement éliminé par les urines.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
4. INDICATIONS : • Lymphographie : 5-7 ml, voie intralympha-
Lymphographie et diagnostic des lésions hé- tique stricte pour l’opacification du membre;
patiques. 10-14 ml pour lymphographie pédieuse bila-
Prévention des troubles liés aux carences en térale;
iode. • Diagnostic des lésions hépatiques : 2-10 ml
• Embolisation avec colles chirurgicales : dé-
5. CONTRE-INDICATIONS pend de la taille des lésions,ne pas dépasser
• En radiologie diagnostique :-injection intra- 15 ml après mélange avec agent embolisant
artérielle générale, IV ou intrathécale ; liquide;
• En radiologie interventionnelle :-thrombose • Endocrinologie : -adulte et enfant >4 ans : 1
portale ; ml tous les 3 ans ; -enfant < 4 ans : 0,5 ml
• En endocrinologie : -hyperthyroïdie, goitre tous les 2 ans sans dépasser 3 ml, -en cas de
volumineux et multinodulaire chez le sujet > nodule thyroïdien : 0,2 ml.
45 ans.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
6. EFFETS INDESIRABLES : Symptômes (en lymphographie) : complica-
• Fièvre,embolies pulmonaire ou cérébrale, tions cardio-vasculaires et veineuses centrales.
accidents médullaires (Lymphographie) ; Traitement en milieu spécialisé.
-nausées, vomissements et diarrhées (dia- 14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière
gnostic des lésions hépatiques)
• Hyperthyroïdie; 15. SPECIALITES : Lipiodol
• Réactions allergoïdes. -------

210
ESTERS ETHYLIQUES D’ACIDES OMEGA-3, • Surveillance hépatique régulière (ASAT et
ALPHA-TOCOPHEROL ALAT) chez les patients ayant une dysfonc-
tion hépatique (en particulier avec la forte
dose de 4 capsules).
1. COMPOSITION : esters éthyliques d’acides
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
oméga-3, alpha-tocophérol.
conseillée.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : autres hypocho-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
lestérolémiants et hypotriglycéridémiants.
non signalées jusqu’à ce jour.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : cap-
• Pharmacodynamie : -nutriments essentiels; sule molle (1 g d’esters éthyliques d’acides
-entraîne une baisse du taux de triglycé- oméga-3, 4 mg d’alpha-tocophérol).
rides secondaire à la baisse des VLDL -agit
aussi sur l’hémostase et la TA ; -diminue la 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
synthèse hépatique des triglycérides ; -aug- Hypertriglycéridémies : dose initiale de 2 cap-
mentation de la ß-oxydation ; -tendance sules. En l’absence de réponse adéquate, la dose
à l’augmentation du LDL-cholestérol et du peut être augmentée à 4 capsules par jour.
HDL-cholestérol ; -la production de throm- Post-infarctus du myocarde : 1 capsule/j au
boxane A2 est diminuée et le temps de sai- moment des repas.
gnement est légèrement augmenté.
• Pharmacocinétique :-immédiatement méta- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : Il n’y a aucune
bolisé au cours et après absorption. recommandation particulière. Administrer
un traitement symptomatique.
4. INDICATIONS
Hypertriglycéridémies endogènes, 14. CONSERVATION : T° <25 °C, ne pas congeler.
Adjuvant et prévention secondaire de l’in-
15. SPÉCIALITÉ : OMACOR®.
farctus du myocarde.
Traitement, en association aux traitements -------
de référence.

5. CONTRE INDICATIONS : hypersensibilité à la ESTRADIOL, NORGESTREL


substance active, au soja ou à l’un des exci-
pients.
1. COMPOSITION : estradiol, norgestrel
6. EFFETS INDÉSIRABLES
• Gastroentérite, dyspepsie, nausées, douleur 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : hormone oestro-
abdominale, troubles gastro-intestinaux, progestative.
gastrite, douleur abdominale haute, douleur
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
gastro-intestinale, hémorragie gastro-intesti-
Remplace l’arrêt de production des estro-
nale basse, troubles hépatiques;
gènes chez les femmes ménopausées et
• Hypersensibilité, hyperglycémie, vertiges,
soulage les symptômes climatériques de la
dysgueusie, céphalées, hypotension, séche-
ménopause.
resse nasale, acné, prurit, urticaire, sensa-
tion de malaise. 4. INDICATIONS :
• Hormonothérapie de substitution en cas dé-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES ficience en œstrogène due à la ménopause,
• Le produit est associé à la warfarine sans hypogonadisme, castration ou dysfonction-
complications hémorragiques. Néanmoins, nement primaire des ovaires;
lors de l’association ou lors du retrait du • Prévention de l’ostéoporose, contrôle des
produit, vérifier le taux de prothrombine. troubles du cycle;
• Traitement de l’aménorrhée primaire et se-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE condaire.
• Surveiller les malades traités par anticoagu-
lants et à adapter la posologie de ces der- 5. CONTRE-INDICATIONS :
niers en cas de besoin; Saignement vaginal non élucidé, cancer du
• Chez les patients présentant un risque hé- sein ou sa suspicion, tumeur hormono-dé-
morragique important (traumatisme sévère, pendante ou leur suspicion, tumeur de foie
intervention chirurgicale...), tenir compte de antérieure ou existante, affection grave du
l’augmentation du TS; foie, thrombose antérieure ou existante
• L’utilisation chez l’enfant est déconseillée; dans les vaisseaux sanguins des jambes ou
• N’est pas indiqué dans les hypertriglycéridé- des poumons, hyperlipidémie, hypersensibi-
mies exogènes; lité à l’un des composants.

211
6. EFFETS INDESIRABLES : ESTRADIOL
Trouble des règles, hémorragie des ruptures,
spotting, dysménorrhée, changement de la
sécrétion vaginale, sensibilité ou agrandis- 1. DCI : estradiol
sement des seins, troubles de la digestion,
rougeur de la peau, différentes affections 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : oestrogènes
de la peau, maux de tête , vertiges, anxiété,
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
fatigue, palpitation, crampe musculaire, mo-
dification de poids corporel, changement de • Pharmacodynamie : chimiquement et biolo-
la libido, réactions d’hypersensibilité, risque giquement identique à l’estradiol endogène
de survenue des cancers des seins, de foie e humain.
t de l’utérus, des calculs biliaires. • Pharmacocinétique : -absorption rapide et
complète (voie orale), -concentrations maxi-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : males : atteintes en 4 à 6 heures, -liaison à la
Hydantoïne, barbituriques, primidone, car- Sex Hormone Binding Globulin (SHBG) : 30 à
40 % et à l’albumine, -excrétion rénale (90 %)
bamazépine, rifampicine, certains antibio-
et biliaire (10 %).
tiques, paracétamol, oxcarbazepine, topira-
mate, felbamate, griséofulvine, alcool. 4. INDICATIONS
• Substitution hormonale des symptômes de
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : déficit oestrogénique chez les ménopausées;
• N’est pas destiné à prévenir la grossesse; in- • Prévention de l’ostéoporose post-ménopau-
terrompre le traitement en cas de suspicion sique.
de la grossesse, informer le médecin si vous
présentez un risque accru des thromboses; 5. CONTRE-INDICATIONS
• L’addition aux progestatifs au schéma de prise, • Hypersensibilité à l’un des composants;
diminue les risques de cancer de l’utérus; • Tumeurs malignes estrogénodépendantes;
• Examiner fréquemment les femmes sous • Hémorragie génitale non diagnostiquée;
HTS (traitement par substitution hormonale) • Hyperplasie endométriale non traitée;
en prévention du cancer des seins; • Accidents thromboemboliques antérieurs ou
• Informer le médecin en cas de survenu des en cours;
• Affection hépatique aiguë ou antécédents
troubles inhabituels de l’abdomen supérieur;
d’affection hépatique;
• Attendre au moins six mois avant usage en
• Porphyrie.
cas d’antécédents d’hépatites.
6. EFFETS INDESIRABLES
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indiqué. Sensation vertigineuse, migraine, céphalée,
aggravation Céphalée, Aggravation d’une
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : épilepsie, intolérance au glucose, tension et
non signalées jusqu’à ce jour. douleur mammaire, hypertrophie mammaire,
dysménorrhée, ménorragie, métrorragie,
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION leucorrhée, hyperplasie endométriale, ma-
Dragées à 2 mg d’œstradiol, dragées à 2 mg ladie thrombo-embolique veineuse, tumeur
d’Œstradiol et 0,50 mg de Norgestrel. bénigne du sein, augmentation de taille
d’un léiomyome utérin, vaginite/candidose
vaginale, galactorrhée,HTA, modification du
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
poids (augmentation ou diminution), réten-
Commencer la cure, le cinquième Jour du
tion hydrique avec oedème périphérique,
Cycle. Pendant les 11 premiers jours prendre anomalie des tests de la fonction hépatique,
une dragée d’œstradiol /j, suivie d’une dra- Décoloration de la peau, acné, réaction ana-
gée d’œstradiol et de norgestrel pendant 10 phylactique, prurit, modification de la libido,
jours. Après traitement de 21 jours, faites dépression, troubles de l’humeur, nausée,
une pause de 7 jours. En suite commencer douleur abdominale.
une nouvelle plaquette.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- • Inducteurs enzymatiques : augmentation du
sage rapporté jusqu’à ce jour. métabolisme des oestrogènes;
• Ritonavir et nelfinavir, puissants inhibiteurs
14. CONSERVATION : conditions générales de enzymatiques, ont paradoxalement des pro-
conservation des médicaments. priétés inductrices quand ils sont utilisés
avec des hormones stéroïdiennes;
15. SPECIALITE : CYCLOCUR ® • Préparations à base de plante contenant du
millepertuis : modification du métabolisme
------- des estrogènes.

212
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE ESTRAMUSTINE
• Examen clinique général et gynécologique mi-
nutieux avant d’instaurer le traitement et accent
sur les mammographies selon le cas en vue; 1. DCI : estramustine
• Surveillance clinique et biologique en cas
d’insuffisances rénale et/ou cardiaque, de 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antinéoplasique
hypertriglycéridémie et interrompre le trai-
(agent alkylant)
tement en cas de survenue d’une contre-in-
dication ou en cas de grossesse, HTA, altéra-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
tion de la fonction hépatique, ictère;
• Associer un progestatif pendant au mi- - Pharmacodynamie :
nimum 12 jours par cycle pour réduire • Effet antinéoplasique par fixation sur les ré-
considérablement le risque d’hyperplasie cepteurs oestrogéniques après combinaison
endométriale chez les femmes non hystérec- avec un oestrogène
tomisées.
- Pharmacocinétique :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT • Résorption digestive importante ; fixation
Grossesse : n’a pas d’indication au cours de hépatique, prostatique ; et sur les metas-
la grossesse ni pendant l’allaitement. tases des tumeurs prostatiques ; elimination
La découverte d’une grossesse au cours du principalement par voie fécale.
traitement impose l’arrêt immédiat du trai-
tement. 4. INDICATIONS :
• Cancers prostatiques oestrogeno résistants.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 5. CONTRE-INDICATIONS

Absolues :
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS
• Thrombophlébites actives ou maladies
Dispositif transdermique 25 μg/24 h ; 40
thromboemboliques, sauf dans les cas où la
μg/24 h ; 50 μg/24 h ; 60 μg/24 h ; 75 μg/24
masse tumorale est à l’origine de ces throm-
h 80 μg/24 h ; 100 μg/24 h ;
boses; .
Gel pour application cutanée 0,06% ; 0,5
• Hypersensibilité connue à l’un des consti-
mg/0,5 g gel ; 1 mg/g ; 0,1%.
tuants du produit, à l’estradiol ou aux mou-
Comprimé sécable 1,5 mg ; comprimé pelli-
tardes azotées;
culé à 1 et 2 mg.
• Vaccin contre la fièvre jaune, phénytoïne à
visée prophylactique.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Gel : 1,5 mg d’estradiol/Jour, 24 à 28 jours/cycle. Relatives : IEC, vaccins vivants atténués.
Voie orale : 1 à 2 mg/jour ; 21 à 28 jours/cycle.
Dispositif transdermique: posologie usuelle : 50 6. EFFETS INDESIRABLES
μg/24 h par semaine en une ou deux applications • Nausées, vomissements, impuissance, gy-
Symptômes de carence estrogénique : début nécomastie, accidents thromboemboliques,
donner la dose minimale efficace pendant une réactions d’hypersensibilité, angio-oedème
courte durée. (œdème de Quincke), leucopénies, oedèmes
Traitement des symptômes postménopausiques : par rétention hydrosodée.
début : 25 μg/24 h.
Prévention de l’ostéoporose : début : 50 μg/24 h. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Phénytoïne : risque de survenue de convul-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION sions;
Signes : sensation de tension mammaire, un • Vaccins vivants atténués et contre la fièvre
gonflement abdominopelvien, une anxiété, jaune: risque de maladie vaccinale générali-
une irritabilité, nausées, vomissements et/ sée, éventuellement mortelle;
ou des métrorragies. • Sels de calcium : diminution de l’absorption
Traitement : aucun traitement spécifique n’est digestive de l’estramustine. Prendre les sels
nécessaire, ces signes disparaissent au retrait de calcium à distance de l’estramustine;
du dispositif ou lorsque la dose est réduite. • Inhibiteurs de l’enzyme de conversion :
risque élevé d’angio-oedème;
14. CONSERVATION : -Dispositif transdermique à • Ciclosporine et tacrolimus ) : immunodépres-
80 μg/24 h : T° comprise entre 4°C et 25°C ; sion excessive avec risque de lymphoprolifé-
-autres dispositif transdermique : T° < 25 °C, ration.
dans les sachets fermés ; -comprimés : T° <
25°C, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
15. SPECIALITES : ® , Oestrodose®, Estrofem ® , • Contraception tout au long du traitement
Dermestril® (risque de mutagénicité si grossesse) et en
cas d’ATCD thromboemboliques adjoindre
------- un anticoagulant;

213
• Surveillance régulière de l’hémogramme et Relatives :
de la fonction hépatique; • Cardiopathies emboligènes, endométriose.
• Administrer pendant le repas avec des an- tumeurs hypophysaires à prolactine, occlu-
tiémétisants et des antiacides; sion veineuse rétinienne, tumeurs bénignes
• Eviter l’utilisation concomitante d’estro- du sein, dystrophies utérines (hyperplasie,
gènes: potentialisation des effets indési- polypes sous-muqueux, fibrome);
rables. • Cholestase récurrente ou prurit récidivant
lors d’une grossesse;
9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : n’a pas d’in- • Lupus, syndrome des antiphospholipides et
dication au cours de la grossesse ou l’allaite- vascularites évolutives.
ment.
6. EFFETS INDESIRABLES
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : Accidents cardiovasculaires et thromboem-
non signalées jusqu’à ce jour. boliques, ictères cholestatiques, tumeurs
du sein, tumeurs utérines, céphalées impor-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : gé- tantes et inhabituelles, migraines, vertiges,
altération brutale de la vision, exacerbation
lule 140 mg.
d’une comitialité, adénome hépatique : il
peut donner lieu à des accidents hémor-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
ragiques intra-abdominaux, galactorrhée.
• Posologie initiale : 2 gélules 2 fois par jour; Lithiase biliaire, bouffées de chaleur persis-
• Posologie ultérieure : en cas d’efficacité in- tantes, insomnie, saignements inter mens-
suffisante, augmenter la dose quotidienne à truels devant faire rechercher une patho-
5 ou 6 gélules (sans dépasser 15 mg/kg), en logie sous-jacente, tension mammaire, une
2 ou 3 prises. irritation ou un prurit (usage local).

13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :


sage rapporté jusqu’à ce jour. • Spermicides : inactive la contraception;
• La prise simultanée de rifampicine, barbi-
14. CONSERVATION : conditions générales de turiques, griséofulvine, anticonvulsivants
conservation des médicaments. (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne,
primidone) et oxcarbazépine : diminution de
15. SPECIALITE : estracyt l’efficacité du traitement par voie orale;
------- • Ciclosporine : augmentation possible des
concentrations plasmatiques de ciclospo-
rine, de la créatininémie et des transami-
ESTRIOL nases.

1. DCI : estriol 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


• S’assurer préalablement de l’absence de pa-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : œstrogènes thologie oestrogénodépendantes et d’ano-
malies utérines en cas d’une hémorragie
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : suspecte pendant le traitement et arrêter
• Effet oestrogéniques d’action courte au ni- le traitement en cas d’effets indésirables
veau de leurs organes cibles; graves, immobilisation prolongée et avant
• Effets métaboliques et thromboemboliques une intervention chirurgicale (1 mois avant);
• Nécessité d’un examen clinique axé sur le
(estrogènes synthétiques).
poids, la TA, les seins et l’appareil génital
avant et pendant le traitement;
4. INDICATIONS :
• Augmenter la posologie en cas d’effets oes-
• Correction des symptômes liés à la carence
trogéniques insuffisants (sécheresse vagi-
estrogénique lors des insuffisances ova- nale, asthénie...);
riennes. Affections vulvo-vaginales dues au • Associer un progestatif même si ceci n’est
déficit oestrogénique de la post-ménopause. pas impératif dans le cas de l’estriol à cause
du risque de cancer de l’endomètre.
5. CONTRE-INDICATIONS
Absolues : 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Tumeurs malignes du sein et de l’utérus (en- Grossesse : n’est pas indiqué pour la gros-
domètre); sesse (crème, comprimé), en cas de prise
• Hémorragies génitales non diagnostiquées; accidentelle au cours d’une grossesse, inter-
• Accidents ou antécédents thromboembo- rompre le traitement sans autre mesure.
liques veineux documentés;
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
• Accident thromboembolique artériel en évo-
non signalées jusqu’à ce jour.
lution;
• Pathologie oculaire d’origine vasculaire; 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATIONS :
• Affections hépatiques sévères ou récentes; comprimé sécable à 1 mg, à 2 mg, crème vagi-
• Femme enceinte. nale à 0,1 %, ovule à 0,5 mg.

214
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 6. EFFETS INDESIRABLES :
• Comprimés : 0,5 mg à 1 mg (soit ½ à 1 com- • Fièvre, céphalées, éruptions cutanées, nau-
primé). La dose peut être augmentée à 1,5 sées, vomissements, diarrhée;
mg par jour en cas de besoin; • Rash, choc anaphylactique, bronchospasmes.
• Crème vaginale : Une application de crème
jusqu’à régression des symptômes, en 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas
moyenne au bout de trois semaines, suivie d’interaction médicamenteuses connue
d’un traitement d’entretien d’une applica- jusqu’à ce jour.
tion de crème deux jours par semaine;
• Ovule : Un ovule par jour jusqu’à régression 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
des symptômes, en moyenne au bout de • Possibilité de réactions anaphylactiques
trois semaines, suivi d’un traitement d’entre- (présence de sulfites);
tien d’un ovule deux jours par semaine. • Arrêter le traitement en cas d’apparition
d’une fièvre.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
• Symptômes : nausées, vomissements et 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
éventuellement hémorragies génitales après • Grossesse : prescription possible si nécessaire;
l’arrêt du traitement; • Allaitement : usage déconseillé.
• Traitement symptomatique.

14. CONSERVATION : crème vaginale : T° < 30 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


°C; ovule : T° ambiante (15 °C à 25 °C). Non signalées.

15. SPECIALITES : physiogine, gydrelle, Gro- 11. FORMES GALENIQUES ET PRÉSENTATION :


phicrème, Aacifémine. • Comprimé à 250 mg et 500 mg;
------- • Solution injectable à 250 mg/2 ml.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


ETAMSYLATE

1. DCI : etamsylate Patient Formes Indications Posologie


galéniques
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : hémostatique Adulte Comprimés Tra i t e m e n t 3 x 2 cp/j pdt
(250 mg) continu 10 à 20 jours/
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : mois
- Pharmacodynamie : Préopératoire 6 cp/j pdt 3
• Hémostatique systémique. jours
• Amélioration de l’adhésivité plaquettaire et Postopératoire 6 cp/j
restauration de la résistance capillaire.
- Pharmacocinétique : Solution in- Urgence 3 x 2 à 3 amp/j
• Absorption digestive lente, Pic plasmatique: jectable en IM ou IV
4 h (Cp à 500 mg), liaison aux protéines plas- Peropératoire 2 amp. IM ou IV
matiques : 95 %, élimination rénale sous 1 h avant inter-
forme inchangée (> 80 %), T1/2 d’élimination : vention
8h
Postopératoire A la demande
4. INDICATIONS :
Postopératoire 2 x 1 amp/j IM
Comprimé à 250 mg et solution injectable à
ou IV
250 mg/2 ml :
• Saignements par fragilité capillaire; Enfant Comprimés Idem adulte 3 x 1 cp/j
• Ménorragies sans causes organiques décelables; (250 mg)
Hémorragies au cours des interventions Enfant et Solution in- Idem adulte Réduire la dose
chirurgicales (Comprimé à 500 mg) : nourris- jectable de moitié.
• Manifestations fonctionnelles de l’insuffi- son
sance veinolymphatique;
• Traitement symptomatique des troubles
fonctionnels de la fragilité capillaire; 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
• Traitement d’appoint des ménométrorragies sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.
après bilan étiologique;
• Troubles visuels présumés d’origine vasculaire. 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments.
5. CONTRE-INDICATIONS :
15. SPECIALITES : DICYNONE®
• Hypersensibilité à l’étamsylate et/ou à l’un
des composants. -------

215
ETHAMBUTOL La posologie peut être portée à 25 mg/kg/jour :
• en cas de rechute;
• en cas de résistance du bacille de Koch aux
autres antibiotiques.
1. DCI : ethambutol Cette dose ne doit être prescrite que pen-
dant une courte durée (2 mois).
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antituberculeux Enfant :Solution injectable : 25 à 30 mg/kg/jour.
majeur Nourrisson :
Solution injectable : On pourra recalculer la
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES dose en fonction de la surface corporelle, en
Pharmacodynamie : Effet bactériostatique sachant que la dose pour un adulte moyen
Spectre : Mycobactéries de 1,73 m2 est de 1 200 mg/jour, ce qui
correspond environ pour un nourrisson de
Pharmacocinétique : Résorption digestive
moins de 10 kg à 40 mg/kg et par jour.
rapide et importante, excellente diffusion
tissulaire et intra cellulaire avec stockage Insuffisance rénale :
erythrocytaire. Elimination rapide sous Clairance de la créatinine (ml/min)
forme active dans les urines et les fèces, T½ Dose (mg/kg/j) Espacement des prises
plasmatique : 4h. Pas de passage dans le lait
maternel. > 100 20 24 h
70 à 100 15 24 h
4. INDICATIONS < 70 10 24 h
Tuberculose des catégories 1, 2 et 3
Chez un sujet sous hémodialyse, la dose sera
5. CONTRE-INDICATIONS de 5 mg/kg/jour, sauf le jour de l’hémodialyse
• Névrites optiques; où cette dose sera portée à 7,5 mg/kg/jour.
• Hypersensibilité connu à l’ethambutol. 12. SURDOSAGE / INTOXICATIONS
Pas de signe d’intoxication aiguë mais
6. EFFETS INDESIRABLES l’ethambutol est dyalisable.
• Névrite optique entraînant une diminution
de l’acuité visuelle et trouble de la vision des 13. CONSERVATION : T°<25°C
couleurs portant sur le rouge et le vert; 14. SPESCIALITES : Myambutol, Dexambutol
• Hyper uricémie, Troubles digestifs, érup-
tions, cutanées, purpura allergiques, cépha- -------
lées, vertiges, leucopénie, neuropathie sen-
sitivo-motrice, confusion.
ETHINYLESTRADIOL
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Topiques gastro-intestinaux (Respecter un in-
tervalle de deux heurs entre les prises orales). 1. DCI : éthinylestradiol

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : estrogène


• Surveilllance en cas d’ATCD oculaires, d’al-
coolotabagisme, de diabète, de patients 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
taités aux antipaludiques, disulfirame, AINS, - Pharmacodynamie :
contrôle de l’acide urique;
• Examen ophtalmologique préalable entre • Chimiquement et biologiquement identique
le 15- 21e jours au 2e mois puis tous les 2 à l’estradiol endogène humain.
mois; - Pharmacocinétique :
• Adapter la posologie à la fonction rénale et • Absorption digestive presque totale;
prudence chez les jeunes enfants. • Principalement métabolisé dans le foie;
• Biodisponibilité de 40 à 45 %;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Administra- • La demi-plasmatique est de 6 à 31 heures;
tion possible • Elimination rénale (40 %) et fécale (60 %).

10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : 4. INDICATIONS :


Comprimé : 250 mg, 400 mg, 500 mg • Préparation cervicale à certains examens
Forme injectable : 1g/10 ml (ampoule IV/IM). complémentaires gynécologiques (colposco-
pie, hystéroscopie...);
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Amélioration de la glaire cervicale dans le
Adulte : cadre d’un traitement d’hypofertilité.
Comprimé : 20 mg/kg/jour en 1 prise. .
Solution injectable : 20 mg/kg/j. IM ou per- 5. CONTRE-INDICATIONS :
fusion (dans 250 ou 500 ml de sérum glucosé • Accidents thromboemboliques ou antécé-
isotonique). dents thromboemboliques, affections car-

216
dio-vasculaires, diabète sucré compliqué 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
d’angiopathies, vasculopathies oculaires, Symptômes : nausées, vomissements, masto-
connectivites, porphyries, tabagisme, Hyper- dynies et, à un moindre degré, métrorragies.
lipidémies, otosclérose; Traitement : traitement symptomatique.
• Tumeurs malignes du sein et de l’utérus ,les
dystrophies utérines, Affections hépatiques, 14. CONSERVATION : T° < 25 °C
tumeurs hypophysaires,hémorragies géni-
tales non diagnostiquées; 15. SPECIALITE : Ethinylestradiol
• Hyperprolactinémie, insuffisance, rénale,
-------
cholestase herpès gestation.

6. EFFETS INDESIRABLES : ETHIONAMIDE


• Accidents thromboemboliques artériels et
veineux,acné, séborrhée, hypertrichose, lithiase
biliaire, aménorrhées post-thérapeutiques, Hy- 1. DCI : Ethionamide
perlipidémies, diabète et réduction de seuil épi-
leptogène, coronaropathies et HTA; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique anti-
• Nausées, prise de poids ; irritabilité, dépres- tuberculeux
sion, chloasma, jambes lourdes, saignements
intermenstruels, oligo ou aménorrhée, mo- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
dification de la libido, candidoses vaginales, • Pharmacodynamie : Activité bactéricide et
Mastodynie/mastopathie bénigne, galactor- bactériostatique.
rhée, Céphalées/migraines, vertiges, modi-
fication de la vision, adénome hépatique et • Spectre : Mycobacterium Tuberculosis, myco-
ictères cholestatiques. bactéries atypiques, Mycobacterium Leprae.
• Pharmacocinétique : Bonne absorption
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : après administration par voie orale et rec-
• Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants tale. Taux sérique maximum 3 h après ad-
(carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, ministration par voie orale, Taux tissulaire
primidone), griséofulvine, rifabutine, rifampi- équivalent au taux sanguin. Il atteint les
cine : diminution de l’efficacité de l’estrogène. germes présents dans les macrophages ;
Ciclosporine : augmentation des concentra- passage dans le LCR.
tions plasmatiques de ciclosporine. Demi-vie : 3 heures, élimination rénale prin-
cipalement sous forme métabolisée.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Recherche systématique des facteurs de 4. INDICATIONS :
risque thromboembolique artériel et vei- • Tuberculose multiresistante;
neux; • Lèpre,infection à mycobactéries atypiques.
• La survenue de céphalées importantes et in-
habituelles, troubles oculaires, élévation de 5. CONTRE-INDICATIONS :, insuffisance hépa-
la tension artérielle, signes cliniques de phlé- tocellulaire sévère, hypersensibilité aux thio-
bite et d’embolie pulmonaire impose l’arrêt namides.
du traitement;
• Surveillance chez les patients présentant : 6. EFFETS INDESIRABLES :
épilepsie, migraine, asthme, ATCD vascu- • Diminution de poids (dû aux troubles di-
laires artériels familiaux et varices. gestifs), asthénie, hypotension orthosta-
tique parfois marquée, éruption cutanée,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
acné,anorexie, nausée, vomissement, diar-
Ce médicament n’est pas indiqué pendant la
rhée, douleur abdominale, douleur épigas-
grossesse et l’allaitement.
trique, goût métallique, augmentation des
transaminases, vertige, céphalée, sialorrhée,
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
fièvre, douleur musculaire, photosensibi-
non signalées jusqu’à ce jour.
lisation, alopécie, diabète (déséquilibre),
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : augmentation de la bilirubinémie, hépatite
comprimé sécable à 50 μg. cytolytique, somnolence, tremblement, dé-
pression, accès maniaque, excitation psycho-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : motrice, confusion mentale, douleur articu-
• Préparation cervicale à certains examens laire, gynécomastie, impuissance, trouble
complémentaires gynécologiques : 1 compri- menstruel, ménorragie stomatite, réaction
mé par jour pendant la semaine précédant d’hypersensibilité.
l’examen;
• Amélioration de la glaire cervicale : 1 à 2 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
comprimés par jour entre le 10e et le 13e jour L’éthionamide potentialise les effets indési-
du cycle. Ce traitement devra être adapté en rables des autres antituberculeux qui lui sont
fonction du cycle de la patiente. associées.

217
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Myocardiopathie obstructive;
• Diabète, comitialité, alcoolisme chronique, • Hypersensibilité à l’étiléfrine et aux exci-
antécédents psychiatriques sévères, insuf- pients.
fisance hépatocellulaire, femme en période
d’activité génitale, exposition au soleil; 6. EFFETS INDESIRABLES : Palpitations, cépha-
• Surveillance hépatique avant traitement, lées, une tachycardie, une anxiété, des flushes,
chaque semaine, le premier mois, ensuite sudation, insomnie, des nausées, des tremble-
tous les mois et l’élévation importante des ments, troubles du rythme cardiaque, HTA;
transaminases impose l’arrêt du traitement; • Des réactions d’hypersensibilité, y compris
• Testostérone en cas de gynécomastie. réactions anaphylactiques et bronchos-
pasmes suite aux excipients.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre-
indiqué. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• Anesthésiques volatils halogénés : troubles
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : du rythme ventriculaire graves (augmenta-
comprimés de 125 et 250 mg. tion de l’excitabilité cardiaque);
• Alpha et betabloquant : inéfficacité du pro-
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
duit.
Dose usuelle par voie orale ou rectale (voie
orale préférable, mauvaise résorption par
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
voie rectale).
• Exclure une hypotension artérielle due à une
• Chez l’adulte : 500 mg à 1g/J en une prise.
sténose valvulaire cardiaque ou à une sté-
(Max 1g/ 24 heures)
nose des gros vaisseaux avant d’instaurer le
• Chez l’enfant de moins de 10 ans: 15 à 20
mg/J en 1 prise. traitement;
Il peut être souhaitable d’associer du nicoti- • Prudence chez les patients avec tachycardie
namide (0,25 à 0,5 g/jour), et de la pyrido- ou troubles cardio-vasculaires sévères;
xine (0,5 à 1 g/jour). • Réaction positive des tests pratiqués lors de
contrôles antidopage.
12. SURDOSAGE / INTOXICATION :
Pyridoxine aux patients ayant développé des 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage décon-
neuropathies dues à une thérapie antérieure seillée.
à l’isoniazide.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
13. CONSERVATION : à l’abri de la lumière non signalées jusqu’à ce jour.
14. SPECIALITES : Trecator®, Trescatyl® 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
------- Comprimé à 5 mg (blanc) ; Solution buvable

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


ETILEFRINE 10 mg 3 x/j ou 20 à 25 gouttes 3 x/j.

13. SURDOSAGE / INTOXICATION :


1. DCI : Étiléfrine chlorhydrate Symptômes : accentuation des effets indési-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : stimulant cardiaque rables précédemment décrits.
Traitement symptomatique approprié
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
14. CONSERVATION : conditions générales de
• Pharmacodynamie conservation des médicaments.
- Effet sympathomimétique direct sur les ré-
cepteurs alpha-1 et bêta-2 adrénergiques, 15. SPECIALITES : EFFORTIL
par son action ionotrope positive. -------
• Pharmacocinétique:
- Résorption digestive rapide ; T1 /2 : 2 à 3 ETOMIDATE
heures, faible liaison aux protéines plasma-
tiques, métabolisation hépatique, élimina-
tion essentiellement urinaire sous forme de 1. DCI. Etomidate
métabolite et inchangée.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE :Hypnotique
4 INDICATION :
• Hypotensions orthostatiques. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Pharmacodynamie : hypnotique intra-vei-
5. CONTRE-INDICATIONS : neux à brève durée d’action sans propriétés
• Insuffisance coronarienne, hyperthyroïdie, analgésique.
HTA, phéochromocytome, glaucome, hyper- • Pharmacocinétique :
trophie prostatique avec rétention d’urine, - Distribution rapide;
troubles du rythme; - Pénétration cérébrale intense et rapide;

218
• T½ d’élimination : 4 h; EUCALYPTOL, CAJEPUT, ESSENCE,
• Elimination rénale(75%) et dans les fecès CAMPHRE, MENTHOL, NICOTINATE MÉTHYLE
(13%).
1. COMPOSITION: Eucalyptol, cajeput, essence,
4. INDICATIONS camphre, menthol, nicotinate méthyle
• Induction de l’anesthésie générale;
• Potentialisateur d’agents anesthésiques ga- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antalgique locale
zeux ou volatils;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : action
• Interventions de courte durée.
révulsive à visée antalgique locale.
5. CONTRE-INDICATIONS
4. INDICATIONS :
• Enfants de moins de 2 ans;
• Douleur et fatigue musculaire, crampes;
• Hypersensibilité à l’un des constituants.
• Lumbagos, courbatures;
6. EFFETS INDESIRABLES • Préparation à l’effort physique.
• Nausées, vomissement, toux, hoquet et/ou
5. CONTRE-INDICATIONS :
frisson;
• Allergie à l’un des constituants;
• Réactions allergiques et anaphylactiques;
• Pommade : ne pas utiliser sur les mu-
• Laryngospasme, arythmie, convulsion, mou-
queuses; les yeux ; une dermatose suintante
vements involontaires des muscles.
une lésion infectée ou une plaie ; ni sous
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES pansement occlusif;
• Alcool : majoration de l’effet sédatif; • Enfant de moins de 15 ans (suppositoires).
• Autres dépresseurs du système nerveux cen- 6. EFFETS INDESIRABLES
tral : majoration de la dépression centrale; • Eruption cutanée au point d’application, agi-
• Autres dérivés morphiniques : risque de dé- tation et de confusion chez les sujets âgés.
pression respiratoire.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas d’in-
8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE teraction médicamenteuse connue jusqu’à ce
• Injecter un morphinique puissant ou un jour.
myorelaxant 1 à 2 minutes avant l’injection
d’étomidate pour éviter les douleurs d’injec- 8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
tion; • A doses excessive ce médicament cause des
• L’utilisation concomitante des dépresseurs troubles neurologiques à type de convulsion
du système nerveux central retarde le réveil chez les nourrissons et chez l’enfant;
et éviter de l’utiliser en IV. • En cas d’antécédents d’épilepsie tenir
compte des dérivés terpénique;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT • Pommade ne pas appliquer sur une zone
Grossesse : ne pas utiliser pendant la gros- étendue du corps ne pas appliquer plus de
sesse 2 fois par jour ne pas appliquer sur les seins
Allaitement : administrer avec prudence des femmes qui allaitent.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Ne pas utiliser


non signalées jusqu’à ce jour. ce médicament pendant l’allaitement.

11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION 10. IMCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


Solution injectable IV à 2 mg/ml : ampoule Non signalées jusqu’à ce jour .
de 10 ml
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Application locale 3 à 4 fois par jour au maximum;
Adulte : induction 0.25 à 0.4 mg/kg • Mode d’administration : appliquer largement
Entretien 0.25 à 1.8 mg/kg autour des articulations et sur les muscles et
Enfant (2 à 13 ans): Augmenter la dose de bien faire pénétrer par frictions douces et lé-
30% supérieure à celle utilisée chez l’adulte gères.

12. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-


13. SURDOSAGE / INTOXICATION
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.
Symptômes : dépression respiratoire, hypo-
tension et retard de réveil 13. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
Traitement: assistance respiratoire Pommades tubes de 7, g de 45 g et 100 g ;
suppositoires boite de 12.
14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière
14. CONSERVATION : A conserver a une tempé-
15. SPECIALITE
rature inférieure à 25 °c
Hypnomidate®
15. SPECIALITES : Vegebom
------- -------

219
EXTRAIT DE BILOBA STANDARDISÉ 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Non signalées jusqu’à ce jour.

1. DÉNOMINATION COMMUNE INTERNATIO 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :


NALE (DCI) : Extrait de biloba standardisé Solution buvable à 40 mg/ml, Comprimé en-
robé à 40 mg.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Vasodilatateur pé-
riphérique. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
- Pharmacodynamie : Formes Posologie Mode d’adminis-
galéniques tration
• Vasodilatateur périphérique : (propriétés
non démontrées chez l’homme). Compri- 3 x 1 cp/j Avec 1/2 verre
més d’eau pdt les re-
- Pharmacocinétique : pas
• Titré à 24 % d’hétérosides de ginkgo et à 6 %
de di et sesquiterpènes (ginkgolides A, B et Solution 3 x 1 ml/j (3 Diluée dans 1/2
C et bilobalide) ; Seuls les paramètres phar- buvable x 1 dose/j) verre d’eau pdt
macocinétiques de la fraction terpénique les repas; utiliser
ont été mis en évidence chez l’homme ; Gin- la mesurette gra-
kgolides A et B et Bilobalide : biodisponibilité duée : 1 dose =
orale de 80 à 90 % ; Cmax : 1 à 2 heures, de- 1 ml de solution
mi-vies d’élimination : 4 heures (bilobalide, buvable = 40 mg
ginkgolide A) et 10 heures (ginkgolide B) ; d’extrait pur.
Substances non dégradées dans l’organisme
et élimination principalement urinaire, faible
quantité dans les selles. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour.
4. INDICATIONS :
• Déficit pathologique cognitif et neurosenso- 14. CONSERVATION : conditions générales de
riel chronique; conservation des médicaments.
• Claudication intermittente des artériopa-
15. SPÉCIALITÉS : Tanakan
thies chroniques oblitérantes des membres
inférieurs; -------
• Baisses d’acuité et troubles du champ vi-
suel d’origine vasculaire, d’acuité auditive
et de certains syndromes vertigineux et/ou FACTEUR ANTI HEMOPHILIQUE B
acouphènes d’origine vasculaire;
• Phénomène de Raynaud. 1. D.C.I. :
Facteur IX
5. CONTRE INDICATIONS :
• Hypersensibilité à l’un des constituants. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE :
Antihémorragique.
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Troubles digestifs, troubles cutanés, cépha- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
lées. • Pharmacodynamie :
Le facteur IX est activé par le facteur XIa (
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : voie endogène) et par le complexe facteur
• Liées à l’alcool (solution buvable) : VII/facteur tissulaire (voie exogène). Associé
- Disulfirame, céfamandole, céfopérazone, la- au facteur VIII activé, il active le facteur X.
tamoxef, chloramphénicol, chlorpropamide, Le facteur X activé convertit la prothrombine
glibenclamide, glipizide, tolbutamide, gri- en thrombine. La thrombine convertit en-
séofulvine, métronidazole, ornidazole, sec- suite le fibrinogène en fibrine, ce qui aboutit
nidazole, tinidazole, kétoconazole, procarba- à la formation du caillot.
zine : médicaments provoquant une réaction
antabuse avec l’alcool (chaleur, rougeur, vo- • Pharmacocinétique : T1/2 : 33 h ± 4
missement, tachycardie).
- Dépresseurs du système nerveux central. 4. INDICATIONS :
Traitement préventif et curatif des accidents
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : hémorragiques chez les patients atteints
• Tenir compte de la teneur en alcool. (Solu- d’hémophilie B
tion buvable).
5. CONTRE-INDICATION :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage décon- Hypersensibilité à la substance active ou à
seillé. l’un des constituants

220
6. EFFETS INDESIRABLES :
H é m o r r a - 60 - 100 Répéter l’injec-
Hypersensibilité ou réactions allergiques,
gies met- tion toutes les
syndrome néphrotique, fièvre, formation
tant en jeu 8 à 24 heures
d’anticorps anti-facteur IX, thromboembolie.
le pronostic jusqu’à dispari-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : vital : cé- tion du risque
Pas d’interaction connue jusqu’à ce jour. rébrale, du hémorragique.
cou, abdo-
8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : minale ma-
• Vacciner préalablement les patients contre jeure
l’hépatite A et B Chirurgie
• Ne pas administrer le facteur IX à un débit
supérieur à 4 ml/min M i n e u r e , 30 - 60 Toutes les 24
• Début du traitement sous surveillance médicale dont extrac- heures pendant
pour traiter les réactions allergiques possibles. tion den- 1 jour au moins,
• Prudence chez l’enfant de moins de 6 ans, taire jusqu’à l’arrêt de
peu exposé aux préparations de facteur IX l’hémorragie.
• Instaurer une surveillance biologique pour dé-
celer les marqueurs précoces d’une thrombose majeure 80 - 100 Répéter l’injec-
ou d’une coagulopathie de consommation. (pré et post- tion toutes les
opératoire) 8 à 24 heures
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : jusqu’à cicatrisa-
Ne doit être administré qu’en cas de néces- tion de la plaie,
sité absolue. puis poursuivre
le traitement
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : au moins 7
• Ne doit être mélangé avec aucun autre produit jours supplé-
• Seuls les dispositifs d’injection/perfusion en mentaires de
polypropylène doivent être utilisés. manière à main-
tenir le taux de
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : facteur IX entre
• Poudre/solvant pour solution injectable 50 30 et 60 % (UI/
UI/ml , 500 UI/5 ml , 1000 UI/10 ml. dl).

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


Nombre d’unités à administrer = poids cor- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : Aucun cas de
porel (kg) × augmentation souhaitée en fac- surdosage n’a été rapporté avec le facteur IX
teur IX (%) (UI/dl) × 0,93. de coagulation recombinant.

14. CONSERVATION :
Intensité de Taux plas-
Au réfrigérateur (entre + 2 °C et + 8 °C) ; peut
l’hémorra- matique de
être conservé à T° < 25 °C pendant 6 mois
gie/Type de facteur IX
maximum sans être à nouveau réfrigéré (je-
l’interven- à atteindre
ter si non si c’était utilisé au bout de ces 6
tion chirur- (%) (UI/dl)
mois). A l’abri de la lumière. Utilisation im-
gicale
médiate après reconstitution.
Hémorragies
Hémathose 20 - 40 Répéter l’injec- 15. SPECIALITES : Mononine®, Betafact®
précoce, tion toutes les -------
hémorragie 24 heures, pen-
musculaire dant 1 jour au
ou de la ca- moins, jusqu’à FENOFIBRATE
vité buccale l’arrêt des dou-
leurs ou de l’ac- 1. D.C.I. : fénofibrate
cident hémorra-
gique. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : hypolipidémiant,
hypocholestérolémiant et hypotriglycéridé-
Hémarthro- 30 - 60 Répéter l’injec- miant de la famille des fibrates.
se étendue, tion toutes les
hémorragie 24 heures, pen- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
musculaire dant 3 à 4 jours
• Pharmacodynamie :
ou héma- ou plus, jusqu’à
Abaisse la cholestérolémie de 20 à 25 % et la
tome disparition de la
triglycéridémie de 40 à 50 %. Il augmente la
gène et des dou-
lipolyse et l’élimination des particules riches
leurs.
en triglycérides du plasma en activant la li-

221
poprotéine lipase et en diminuant la produc- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
tion d’apoprotéine C III. Effet uricosurique, non signalées jusqu’à ce jour.
effet antiagrégant plaquettaire.
• Pharmacocinétique : bonne résorption 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
digestive ; forte liaison aux protéines plas- comprimés pelliculés 145 mg et 160 mg, gé-
matiques 95%, demi-vie d’élimination 20h, lules 67 mg, 100 mg, 140 mg, 200 mg, 300
élimination essentiellement urinaire. mg.

4. INDICATIONS 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


Hypercholestérolémie, hypertriglycéridé- Adulte : 140 mg-300 mg/j durant un repas,
mies endogènes risque. lorsque le taux de cholestérol est normalisé,
on conseille de réduire la posologie
5. CONTRE-INDICATIONS Enfant : (dosage à 67 mg et à 100 mg) : Poso-
• Insuffisance hépatique et rénale; logie maximale : 67 mg de fénofibrate micro-
• Enfant pesant moins de 40 kg; nisé par 20 kg et par jour à partir de 10 ans.
• Réactions connues de phototoxicité ou de pho- L’utilisation de la forme dosée à 160 mg est
to-allergie pendant un traitement par le fénofi- contre-indiquée.
brate ou une substance de structure apparen-
tée et, en particulier, le kétoprofène. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Traitement symptomatique
6. EFFETS INDESIRABLES
• Myalgies diffuses, sensibilité douloureuse, 14. CONSERVATION : T° <25°C
faiblesse, cas exceptionnels de rhabdomyo-
lyse, dyspepsie, 15. SPECIALITES : Fegenor, Fénofibrate, Lipan-
• Elévation des transaminases,réactions aller- thyl, Sécalip, Lipirex
giques cutanées telles qu’éruptions, prurit,
urticaire ou des réactions de photosensibili- -------
sation cutanée, impuissance, lithiase biliaire,
alopécie, tension des seins, prise de poids, FENOTEROL, IPRATROPIUM
asthénie, céphalées, vertiges

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 1. COMPOSITION : fénotérol bromhydrate +


• Autres fibrates et inhibiteurs de l’HMG Co-A ipratropium bromure
réductase : risque majoré d’effets indési-
rables à type de rhabdomyolyse et d’antago- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : bronchodilatateur
nisme pharmacodynamique;
• Anticoagulants oraux : augmentation du ris- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
que hémorragique. • Pharmacodynamie : association de 2 bron-
chodilatateurs : un bêta-2 mimétique, le
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE bromhydrate de fénotérol, et un anticho-
• Arrêt du traitement en cas d’atteinte muscu- linergique, le bromure d’ipratropium. Ces
laire, risque majoré dans l’hypoalbuminémie; deux principes actifs agissent simultané-
• Chez l’enfant, l’utilisation ne doit s’envisager ment sur les deux voies de la régulation
que devant des troubles lipidiques sévères neurovégétative du tonus bronchique. Cette
et sensibles au traitement; association permet : une intensité et une vi-
• Modifier le traitement s’il ne donne pas de tesse d’action, une durée d’action de 5 à 6
résultat au bout de 3-6 mois; heures.
• Contrôle systématique des transaminases
tous les 3 mois pendant les 12 premiers mois • Pharmacocinétique :
de traitement ; Fénotérol :
• Arrêt de traitement en cas d’augmentation
des ASAT et des ALAT à plus de 3 fois la limite - Absorbé en partie par voie aérienne et en
supérieure de la normale; partie par voie digestive.
• En cas de traitement conjoint par les anti- - Les taux sanguins observés restent très bas.
coagulants oraux, une surveillance accrue - La demi-vie d’élimination est d’environ 7
du taux de prothrombine, exprimé par l’INR; heures. Elle se fait par voie rénale.
• Adaptation posologique chez l’insuffisant rénal. Ipratropium :
- Très faiblement absorbé par voie digestive.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Après administration orale et parentérale,
Grossesse : pas d’indication au cours de la cette absorption peut être évaluée entre 15
grossesse, à l’exception des hypertriglycéri- et 30 % de la quantité administrée.
démies majeures (> 10 g/l) insuffisamment - La demi-vie est de l’ordre de 3,5 à 4 heures.
corrigées par la diététique. - L’excrétion se fait essentiellement par voie
Allaitement : utilisation déconseillée. urinaire.

222
4. INDICATIONS 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
• Crise d’asthme. La répétition abusive des inhalations peut
• Exacerbations au cours de la maladie asth- favoriser l’apparition des effets indésirables.
matique ou de la bronchite chronique obs-
tructive lorsqu’il existe une composante ré- 14. CONSERVATION : ne pas conserver la gélule
versible. plus de 3 jours dans le magasin du système
• Asthme d’effort. inhalateur.
• Bronchospasme réversible de la BPCO.
15. SPECIALITE : BRONCHODUAL®
5. CONTRE-INDICATION : hypersensibilité aux -------
ammoniums quaternaires et aux atropiniques

6. EFFETS INDESIRABLES (rares) : tremblements FENTANYL


des extrémités, crampes musculaires, palpi-
tations et tachycardie sinusale, céphalées,
vertiges, sécheresse de la bouche, irritation 1. D.C.I. : Fentanyl
de la gorge avec toux ou enrouement.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Analgésique ago-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : niste morphinomimétique pur.
• Anticholinestérasiques : réduction de l’éf-
ficacité de l’anticholinestérasique et effets 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
muscariniques du parasympathomimétique • Pharmacodynamie : Action sur les récep-
lorsque l’atropinique est arrêté brusquement. teurs du cerveau de la moelle épinière, et
• Médicaments atropiniques : addition des ef- des muscles lisses.
fets indésirables atropiniques.
• Pharmacocinétique : la forme comprimée
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE est très rapidement absorbée par la mu-
• Craindre une décompensation de la maladie queuse buccale et plus lentement par le trac-
avec risque d’un état de mal asthmatique si tus gastrointestinal. Liaison aux protéines 80
augmentation de la consommation de β-2 à 85 ; élimination urinaire (environ 80 % en 24
mimétique. Faux positifs lors des contrôles heures) sous forme de métabolites inactifs.
antidopage.
• Instaurer un traitement appropié en cas 1. INDICATIONS :
de survenue de certains signes (d’infection • Anesthésie de courte, moyenne ou longue
bronchique ou bronchorrhée) et prévenir durée.
l’irritation de la gorge/enrouement par le • Protocoles de neuroleptanalgésie, d’anes-
rinçage de la bouche après inhalation thésie générale balancée et d’anesthésie
analgésique à doses élevées.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prise décon- • En analgésie post-opératoire, analgésie par
seillée. voie péridurale et douleurs chroniques can-
céreuses.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 2. CONTRE-INDICATIONS :
• Hypersensibilité connue au fentanyl ou à
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION l’un des composants et aux autres opiacés.
Poudre pour inhalation en gélule : Boîtes de • Dépression respiratoire non assistée et prise
30 gélules sous plaquettes thermoformées d’alcool depuis moins de 24 heures.
avec ou sans inhalateur pour 1 gélule.
3. EFFETS INDESIRABLES :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Dépression respiratoire, apnée, effets para-
Une gélule, dosée à 100 μg de fénotérol et sympathomimétiques, rigidité musculaire,
40 μg de bromure d’ipratropium correspond mouvements myocloniques, vertige, nau-
à 2 bouffées d’aérosol doseur dosées à 50 μg sées/vomissements.
de fénotérol et 20 μg de bromure d’ipratro- • Réactions idiosyncrasiques : laryngos-
pium. pasme, bronchospasme, prurit, urticaire,
• Crise d’asthme et exacerbations : inhala- érythème, oedème de Quincke; collapsus,
tion du contenu d’une gélule. Renouveler anorexie,confusion, anxiété, hallucinations,
quelques minutes plus tard en cas de persis- troubles de la pensée, cauchemars, déper-
tance des symptômes. sonnalisation, dépression, labilité émo-
• Prévention de l’asthme d’effort : inhalé le tionnelle, euphorie, somnolence, vertiges
contenu d’une gélule 15 à 30 minutes avant céphalées, dysgueusie, paresthésie, dé-
l’exercice. marche anormale, incoordination, troubles
• Traitement continu de BPCO : Inhalation visuels.
d’une gélule, 2 à 4 fois par jour. • Nausée, constipation, vomissement, séche-
Ne pas dépasser 8 gélules/j resse de la bouche, douleur abdominale,

223
dyspepsie, ulcération buccales, sensation de 9. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
brûlure linguale, flatulence, augmentation
du volume de l’abdomen, rétention urinaire, Injection Dose à l’in- Dose d’entre-
asthénie, malaise, prurit, sueurs, érythème. duction tien

4. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Anesthésie- 20 à 100 5 à 10 μg/kg en


• Les inhibiteurs de l’isoenzyme CYP3A4 analgésie μg/kg en IV directe 0,3-
(macrolides, antifongiques azolés, le ritona- IV directe 0,5 μg/kg/min.
vir), jus de pamplemousse : augmentation lente
de la biodisponibilité du fentanyl absorbé anesthésie 1 à 7 μg/ 1 à 3 μg/kg en
par voie buccal. b a l a n c é e , Kg en IV di- IV directe (en
• Autres dépresseurs du SNC : potentialisation neurolepto- recte fonction des be-
de leurs effets. nalgésie et soins).
• Antagonistes ou antalgiques agonistes de la diazanalgé-
morphine: symptômes de sevrage. sie.

5. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : Anesthésie 1 à 3 μg/ 1 à 2 μg/kg en


g é n é r a l e kg en IV di- IV directe (en
• Réaction positive des tests antidopages; balancée de recte fonction des be-
• La dépression respiratoire qui est dose dépe- l’enfant. soins).
dante peut être prévenue en administrant le
naloxone( antidote); En réanimation :
• Patients sous IMAO non sélectifs : sur- En analgésie péridurale obstétricale : le fen-
veillance cardio-vasculaire étroite; tanyl peut être associé aux anesthésiques
locaux à la dose de 30 à 100 μg.
• Adapter la dose en cas d’hypovolémie, d’in-
En analgésie post-opératoire par voie péri-
suffisance cardiaque ; réduire la posologie et
durale : 50 à 100 μg.
surveillance soutenue chez les sujets âgés - Patients antérieurement traités par des mor-
ou débilités (hypothyroïdie, maladie pul- phiniques
monaire, insuffisance hépatique ou rénale,
alcooliques); Voie orale, Dose de morphine/24 h (mg/j)
• En cas d’utilisation pour analgésie post- 30 à 60
opératoire s’assurer de l’absence des signes 60 à 90
d’appel respiratoire en surveillant le patient 90 à 150
pendant 1 heure avant l’administration ; 150 à 210
210 à 270
• Pour la césarienne, clamper au préalable le 270 à 330
cordon ombilical et administrer ensuite le 330 à 390
fentanyl ; 390 à 450
450 à 510
• Bradycardie possible au cas où le patient
a reçu une dose insuffisante d’anticholiner- L’augmentation des doses doit se faire en fonc-
gique ou si le fentanyl est adoint à des myo- tion des interdoses (besoins supplémentaires)
relaxants non vagolytiques; cumulées sur 24 h en respectant l’équivalence
de 30 mg de morphine orale correspondant à
• Prémédication par les benzodiazépines, uti-
12 μg/h de et des paliers d’augmentation de
lisation de curares et administration lente 50 % au maximum toutes les 72 h.
pour prévenir la rigidité musculaire (thora- Enfant 2-16 ans :
cique). Voie orale, Dose de morphine/24 h (mg/j)
30 à 44
6. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
45 à 134
Grossesse : le fentanyl peut être prescrit.
Allaitement : utilisation déconseillée. Voie orale : dose initiale doit être de 200 μg
avec augmentation de la posologie, si c’est
7. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : nécessaire, conformément à la gamme de
Ne pas mélanger avec d’autres produits, dosages disponibles (200, 400, 600, 800,
particulièrement nafcilline et dropéridol 1200 et 1600 μg).
(formation d’un précipité blanc).
10. SURDOSAGE / INTOXICATION :
8. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : Symptômes : Dépression respiratoire va-
Solution injectable IM, IV à 0,05 mg/ml ; 0,1 riable, somnolence, myosis extrême, hypo-
mg/2 ml et 0,5 mg/10 ml. tension, hypothermie, coma.
Comprimés à 200, 400, 600, 800, 1200 et Traitement : naloxone et mesures de réani-
1600 μg. mation.

224
11. CONSERVATION : à l’abri de la lumière et à T° < 9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
30°C. Crème à 2 % tube de 15 g
Capsule vaginale 200 mg et 600 mg.
12. SPÉCIALITÉS : Fentanyl renaudin, Fentanyl
Janssen, Actiq, Durogesic, Fentanyle Dakota 10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Pharm, Fentanyl Merck, Fentanyl Panphar-
ma. Indications Formes ga- Posologie
------- léniques
FENTICONAZOLE Intertrigo Crème 1 - 2 appl./j pdt
2 à 3 semaines
1. D C I : fenticonazole. Onyxis et Crème 1 - 2 appl./j pdt
périonyxis 2 mois
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antifongique et
antibactérien. D e m a t t o - Crème & - 2 appl./j pdt
phytie + in- 2 à 4 semaines
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : tertrigo (gd
• Pharmacodynamie : antifongique à large pli)
spectre (imidazolé) actif sur : dermatophytes I n t e r t r i g o Crème 1 - 2 appl./j pdt
(trichophyton, épidermophyton, microspo- (orteils) 3 à 6 semaines
rum), candida et autres levures, bactéries
Gram +. Pityriasis Crème 1 - 2 appl./j pdt
versicolor 2 à 4 semaines
• Pharmacocinétique : après application cuta-
née, le passage systématique est de 0,1%; Candidoses Capsule va- 600 mg/j en pri-
l’élimination se fait par voie urinaire et par les génitales ginale se unique à re-
fèces ; Absorption vaginale très faible. nouveler 3 jours
après si récidive
4. INDICATIONS : ou 200 mg/j 3j.
• Candidoses génitales surinfectées ou non
par des bactéries Gram +
• intertrigos génitocruraux, anaux, perianaux, Introduite profondément dans le vagin, de
perlèche,onyxis et perionyxis,pityriasis versi- préférence en position allongée
color et dermatophytes.
11. CONSERVATION : conditions générales de
5. CONTRE-INDICATIONS : conservation des médicaments.
• intolérance ou sensibilisation aux dérivés
imidazolés ou aux excipients. 12. SPECIALITES : Lomexin® terlomexin®
• utilisation des préservatifs ou des diaphrag- -------
mes en latex (capsules vaginales)

6. EFFETS INDESIRABLES : FER SOUS FORME DE FEREDERATE


• Sensations de brûlures, prurit disparaissant DE SODIUM
avec la poursuite du traitement et allergie.

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES. 1. D.C.I : fer sous forme de ferederate de so-


• Préservatifs et diaphragmes en latex (risque dium
de rupture du préservatif ou du diaphragme)
• Spermicides (possibilité d’inactivation des 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antianémique
spermicides).
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : • Pharmacodynamie :
• Ne pas instaurer le traitement que sur base Oligoélément nécessaire à la formation de
seule d’une constatation clinique en l’ab- l’hémoglobine et aux processus d’oxydation
sence d’une symptomatologie appropriée; des tissus vivants.
• Pour éviter les réchutes, tenir compte des
• Pharmacocinétique :
facteurs favorisants et traiter aussi tout
autre foyer à candidat; Résorption digestive faible (10 à 20%de la
• Ne pas utiliser un savon à pH acide, éviter le dose ingérée) majorée par l’acide ascorbique.
contact avec les yeux et ne pas interrompre Elimination de 0,5 à 1 mg par jour.
le traitement pendant les règles;
• Pour traiter les extensions vulvaires ou pé- 4. INDICATIONS
rianales de la mycose, il est recommandé Anémie par carence martiale et proxylaxie
d’associer aux capsules vaginales un lait ou de la carence martiale de la femme enceinte,
une crème antifongique appliqué locale- du nourrisson, prématuré, jumeau ou né de
ment mère carencée.

225
5. CONTRE-INDICATION : Durée du traitement : Elle doit être suffisan-
• Surcharge martiale te, 3 à 6 mois, pour corriger l’anémie et res-
• Hypersensibilité aux parabènes taurer les réserves en fer qui, chez l’adulte,
• Hémochromatose sont d’environ 1000 mg.

6. EFFETS INDESIRABLES : 12. SURDOSAGE / INTOXICATION :


• Troubles gastro-intestinaux (nausée ou diar- Symptômes : douleurs abdominales, vomis-
rhée). sements, diarrhée souvent sanglante pou-
• Réactions allergiques vant s’accompagner d’état de choc avec in-
• Coloration des selles en noir suffisance rénale aiguë, atteinte hépatique,
coma souvent convulsif.
1. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Traitement : Lavage gastrique avec une so-
• Fer (sels de) par voie injectable : lipothymie, lution de bicarbonate de sodium 1%. Ad-
voire choc; ministration d’un chélateur : deferoxamine
• Cyclines (voie orale), diphosphonates (voie traitement symptomatique.
orale), Pénicillamine et Thyroxine : diminu-
tion de l’absorption de ces produits; 13. CONSERVATION
• Fluoroquinolones : diminution de la biodis- A une T°< ou = à 25°C
ponibilité des fluoroquinolones;
• Topiques gastro-intestinaux : diminution de 14. SPECIALITES :
l’absorption digestive des sels de fer. ferrostrane®
-------
7. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• L’anémie inflammatoire n’est pas sensible au trai-
tement martial et associer toujours au traitement FINASTERIDE
martial le traitement étilogique;
• La prévention de la carence martiale du
1. D.C.I. : finastéride
nourrisson repose sur l’introduction précoce
d’une alimentation diversifiée;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : médicaments de
• Prendre les sels de fer à distance (après
la prostate (inhibiteur de l’alpha-5 testosté-
2 heures) des médicaments ci-après : cy-
rone réductase).
clines, diphosphonates, fluoroquinolones,
topiques gastro-intestinaux et thyroxine; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• La consommation de thé réduit l’absorption
digestive de fer; • Pharmacodynamie : - inhibiteur spécifique
• Contrôle de l’efficacité après 3 mois de trai- de la 5 alpha-réductase, enzyme intracellu-
tement : Hb, VGM et la restauration de ré- laire, qui métabolise la testostérone en di-
serve de fer (fer sérique et saturation de la hydrotestostérone responsable du dévelop-
sidérophiline). pement prostatique ; -diminue le volume
prostatique.
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT • Pharmacocinétique :-résorption digestive
Pas de contre-indication. non modifiée par les aliments ; -forte fixa-
tion aux protéines plasmatiques (93%) ; -éli-
9. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES mination essentiellement fécale ; -demi-vie
Non signalées jusqu’à ce jour. d’élimination 4-9 h.

10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION 4. INDICATIONS


Sirop à 0,68 % : flacon de 125 ml. • Hypertrophie bénigne de la prostate, réduc-
tion du risque de rétention aiguë d’urine
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION (RAU) et de chirurgie;
Traitement curatif : • Alopécie androgénétique chez l’homme.
• Adulte et enfant à partir de 30 kg (environ 10
5. CONTRE-INDICATIONS : -hypersensibilité à
ans) : 100 à 200 mg de fer métal par;
l’un des constituants.
• Nourrisson à partir de 1 mois et enfant de
moins de 30 kg (environ 10 ans) : 6 à 10 mg 6. EFFETS INDESIRABLES : trouble de l’érection
de fer métal/kg/jour, soit en moyenne. et de l’éjaculation, diminution de la libido,
Traitement préventif : impuissance sexuelle, douleur testiculaire,
sensibilité mammaire, hypersensibilité,
• Femme enceinte : de l’ordre de 50 mg de fer éruption cutanée, prurit, urticaire, œdème
métal par jour pendant les deux derniers tri- labial, œdème de la face, gynécomastie
mestres de la grossesse;
• Nourrisson à partir de 1 mois : 6 à 10 mg de 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas in-
fer métal/kg/jour; teractions connues jusqu’à ce jour.

226
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE lulites, plaies et brûlures infectées, otites
• Doser préalablement le PSA; moyenne et externe, impétigo, eczéma,
• Effectuer des examens complémentaires acné, ulcères);
(UIV) comportant notamment un toucher • Infections respiratoires : pneumonie, abcès
rectal, avant et pendant le traitement sur- pulmonaire, emphysème, sinusite, pharyn-
tout si PSA > 10 mg/ml; gite, angine, amygdalite;
• Le finastéride entraîne une diminution des • Ostéomyélites, entérites, endocardite, infection
taux sériques de PSA, même en présence du tractus urinaire, méningite, septicémie.
d’un cancer de la prostate;
• Ne pas utiliser chez l’enfant < 15 ans. 5. CONTRE-INDICATIONS :
• allergie aux bêta-lactamines
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT • antécédents d’ictères ou de dysfonctionne-
Grossesse : administration contre-indiquée, ment hépatique
ce produit n’a pas d’indication thérapeu- • administration par voie oculaire
tique chez la femme.
Allaitement : le passage dans le lait n’est pas 6. EFFETS INDESIRABLES
connu. • Rash, urticaire, purpura, fièvre, éosinophilie,
œdème angioneurotique, choc anaphylac-
10. INCOMPATIBILTES PHYSICO-CHIMIQUES : tique rare;
non signalées jusqu’à ce jour. • Troubles gastro-intestinaux mineurs;
• Hépatite, ictère cholestatique, modifications
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : com- des fonctions biologiques;
primé pelliculé 1 mg et 5 mg. • Néphrite interstitielle;
• Convulsions;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Neutropénie, thrombocytopénie.
Comprimé 5 mg : 5 mg/j pendant au moins 6 mois
Comprimé 1 mg (alopécie): 1 mg/j pendant 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
3-6 mois. • Médicaments bactériostatiques : interfèrent
l’action des bactéricides.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- Probenicide : diminue la sécrétion rénale du
sage rapporté jusqu’à ce jour. produit.
14. CONSERVATION : T°<30°C, à l’abri de la lu-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
mière.
• Interrompre le traitement en cas de réaction
15. SPECIALITES : Chibro-Proscar ; Propecia. allergique, prudence en cas d’atteinte hépa-
------- tique et surveillance régulière des fonctions
hépatiques et rénales ;
• Tenir compte de l’apport en sodium, magné-
FLUCLOXACILLINE sium et saccharose ;
• Adaptation posologique en cas d’insuffi-
sances rénale et hépatique ; risque d’ictère
1. D.C.I. : flucloxacilline nucléaire chez les nouveaux nés.

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique de la 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


famille des bêta-lactames. A utiliser quand le bénéfice potentiel atten-
du contrebalance le risque potentiel associé
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : au traitement.
• Pharmacodynamie : -action sur la synthèse
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
de la membrane cellulaire de la bactérie (ef-
rien à signaler.
fet bactéricide) ;-n’est pas inactivée par les
bêta-lactamases staphylococciques; 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
• Spectre : S. pneumoniae, S. pyogenes, S. vi- gélules 250 mg et 500 mg, poudres pour si-
ridans, staphylocoques, C. tetani, C. welchii; rop 125 mg/5 ml, 250 mg/5 ml, poudres pour
N. gonorrhea, N. meningitidis. usage parentéral (IM,IV) 500 mg et 1g.
• Pharmacocinétiques : -résorption digestive
importante ; -forte liaison aux protéines 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
plasmatiques 95%, -demi-vie d’élimination Adultes : -infections peu sévères : 1-3 g/j en
53 min, -passage faible dans le LCR et le lait 3-4 prises, -infections sévères : jusqu’à 8 g/j
maternel, -élimination essentiellement ré- en 4 perfusions rapides (20-30 min), -en-
nale. docardite bactérienne : dose max 12 g/j ;
-prophylaxies chirurgicales : 2 g IV (bolus ou
4. INDICATIONS : perfusion) avant l’induction anesthésique ,à
• Infections de la peau et des tissus mous répéter toutes les 6 h pendant 24 h en cas de
(furoncles, abcès, charbons, folliculites, cel- chirugie vasculaire et orthopédique.

227
Enfants : -infections peu sévères : 25-50 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
mg/kg/j en 3-4 prises, -infections sévères: • Cisapride, pimozide, halofantrine : risque
jusqu’à 100 mg/kg/j par voie parentérale ; majoré de troubles du rythme ventriculaire;
aucun bolus ne doit dépasser 33 mg/kg. • Alfentanil : augmentation de la dépression
respiratoire de ce dernier;
13. SURDOSAGE / INTOXICATION • Anticoagulant oral : augmentation de l’effet
Symptômes : nausées, vomissements, diar- de l’anticoagulant et du risque hémorragique;
rhées. • Ciclosporine, tacrolimus : risque d’augmen-
Traitement : traitement symptomatique. tation des concentrations plasmatiques de
ces derniers et de la créatininémie;
14. CONSERVATION : -gélule : à l’abri de l’hu- • Névirapine : doublement des concentrations
midité; -poudres pour usage parentéral : à de nevirapine;
l’abri de la chaleur et de l’humidité ; -sirop: • Sulfamides hypoglycémiants : augmentation
dans un endroit sec et T°< 25°C avant re- de la T½ de sulfamide avec survenue pos-
constitution, dans un réfrigérateur 2°C-8°C sible de manifestations hypoglycémiques;
après reconstitution et doit être utilisé dans • Rifampicine : diminution des concentrations
les 14 j. et de l’efficacité de 2 anti-infectieux;
15. SPECIALITES : Floxapen®. • Phénytoïne, ribafutine, triazolam : augmen-
tation des concentrations et des effets indé-
------- sirables de ces derniers;
• Théopylline et aminophylline :augmentation
FLUCONAZOLE de leurs concentrations avec risque de sur-
dosage;
• Losartan : risque de diminution de l’effica-
1. D.C.I. : fluconazole
cité du losartan.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antifongique de la
famille des azolés. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Adapter la posologie à la fonction rénale,
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : surveillance de la fonction hépatique, ECG
• Pharmacodynamie : inhibe la biosynthèse de surveillance et arrêter le traitement en
de l’ergostérol d’origine fongique cas des toxidermies bulleuses et d’atteintes
hépatiques graves;
• Spectre : Candida albicans, Cryptococcus
• Prudence en cas de trouble de rythme.
neoformans.
• Pharmacocinétiques : Résorption digestive 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indiqué.
importante, excellence diffusion dans le
LCR, métabolisation hépatique faible, forte 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
liaison aux protéines plasmatiques, T½ : 30 Incompatibilité en perfusion avec la ceftria-
h, élimination urinaire sous forme active. xone.

4. INDICATIONS : 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :


• Cryptococcoses neuroméningées et prop- Gélule à 100 mg, Gélule à 200 mg, Poudre
phylaxie des infections à candinda chez les pour suspension buvable à 200 mg/5 ml, So-
patients à risque; lution pour perfusion à 2 mg/ml.
• Candidoses systémiques et oropharyngées
(chez l’enfant). 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
5. CONTRE-INDICATIONS • Cryptococcoses : traitement d’attaque : 400
mg/j (6 à 8 semaines), traitement d’entre-
Absolues : tien : 200 mg/jour (à vie chez les patients
• Hypersensibilité au fluconazole et/ou à atteints du sida).
d’autres dérivés azolés;
• Enfant de moins de 6 ans; • Candidoses :
• Cisapride, pimozide. Œsophagiennes : 100 mg/j ; urinaires : 100
Relative : halofantrine. à 200 mg/j, systémiques : 800 mg le pre-
mier jour, puis 400 mg/j. Prévention des
6. EFFETS INDESIRABLES candidoses : 400 mg/jour en une prise quo-
• Nausées, flatulence, douleurs abdominales, tidienne.
diarrhées, toxidermies bulleuses (syndrome Nourrisson et enfant :
de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, sur- • candidoses oropharyngées chez l’enfant im-
tout au cours du sida), réactions anaphylac- munodéprimé 3 mg/kg/j ;
tiques, céphalées,rashs, leucopénies, throm- • candidoses systémiques, , candidoses oeso-
bopénies et élévation des transaminases phagiennes et candidoses urinaires : 6 à 12
hépatiques, allongement de l’intervalle QT mg/kg/j en fonction de la sévérité de la ma-
et torsades de pointes. ladie ;

228
• cryptococcoses neuroméningées : 6 à 12 6. EFFETS INDÉSIRABLES
mg/kg/jour en fonction de la sévérité de la • Manifestations hémorragiques et immuno-
maladie.( ad vitam). allergiques;
• Diarrhée, accompagnée ou non de stéator-
Insuffisant rénal : dose initiale 100 à 400 mg rhée, arthralgies isolées,
(3 mg/kg chez l’enfant), puis adapter la po-
sologie (tableau) : 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
• AAS, chloramphénicol, cyclines, imidazolé,
Clairance de la Dose recommandée céphalosporines, fluoroquinolones, macro-
créatinine lides, sulfaméthoxazole, sulfafurazole, sulfa-
méthizol, cimétidine, héparines, hormones
> 50 ml/min 100 % (intervalle de 24 h)
thyroïdiennes, éconazole, fluconazole, itra-
11 à 50 ml/min 50 % ou intervalle de 48 h conazole, voriconazole, fibrates, allopurinol,
amiodarone, citalopram, fluoxétine, fluvoxa-
Patient sous une administration après
mine, paroxétine, sertraline, benzbroma-
dialyse chaque séance de dialyse.
rone, cisapride, inhibiteurs de l’HMG Co-A
réductase, lopinavir, orlistat , pentoxifylline ,
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : lavage gas- propafénone, tamoxifène, torémifène , tibo-
trique si c’est nécessaire et traitement symp- lone , viloxazine, vitamine E, antiagrégants
tomatique. plaquettaires, thrombolytiques, miconazole-
Miconazole, corticoïdes : augmentation du
14. CONSERVATION : T< 30°C, ne pas mettre au risque hémorragique et l’action anti coagu-
réfrigérateur. lantes;
• Névirapine, efavirenz, ritonavir,
15. SPECIALITES : et diflucan®, ®, Triflucan. millepertuis,Millepertuis inducteurs en-
------- zymatiques, cytotoxiques, colestyramine,
aminogluthétimide, bosentan : diminution
de l’effet de l’anticoagulant oral;
FLUINDIONE • Sucralfate : diminution de l’absorption diges-
tive de l’anticoagulant oral;
• Alcool et androgènes : variations de l’effet
1. D.C.I. : Fluindione
anticoagulant (augmentation ou diminution
respectivement en cas d’alcoolisme aiguë et
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anticoagulants
chronique).
oraux (antivitamines k, dérivés de l’indane-
dione).
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : • Les AVK sont actif seulement après 36 à 72
heures, ainsi ils ne peuvent pas être utilisés
• Pharmacodynamie : en urgence et l’action anticoagulante peut
Réduction de la vitamine K en cofacteur aller 3 à 4 jours après l’arrêt du traitement;
d’une carboxylase qui convertit l’acide gluta-
• Informer le patient sur la nécessité d’une
mique en acide gamma-carboxyglutamique.
bonne observance et de contrôle biologique
Les AVK ont un effet anticoagulant indirect
régulier (INR);
en empêchant la synthèse des formes ac-
tives de plusieurs facteurs de la coagulation. • Risque accru d’accident hémorragique pen-
dant les premiers mois du traitement et en
• Pharmacocinétiques : résorption digestive cas de survenue d’hémorragie, rechercher
rapide, fortement liée à l’albumine (à 97 %) un surdosage par l’INR et toute autre cause
dans le plasma, T1/2 : 31 heures, élimination qui doit éventuellement être traitée;
urinaire d’un métabolite dégradé, traverse • Proscrire les injections IM susceptibles de
le placenta et passe dans le lait maternel. provoquer des hématomes et la ponction
lombaire car risque de saignement intrara-
4. INDICATIONS chidien;
• Prévention des complications thromboem- • Adapter la dose et surveillance en cas d’in-
boliques dans les valvulopathies et fibrilla- suffisance hépatique, d’hypoprotidémie et
tions auriculaires; d’infection aiguë;
• Prévention des complications thromboem-
boliques et de récidive des infarctus du • En cas de chirurgie ou d’actes médicaux in-
myocarde. vasifs tenir compte du risque hémorragique
et en cas d’urgence chirurgicale, l’adminis-
5. CONTRE-INDICATIONS tration de la vitamine K1 peut normaliser
• Hypersensibilité connue à l’un des compo- l’INR 24 h après et rendre donc l’interven-
sants et risque hémorragique; tion chirurgicale envisageable;
• Insuffisance hépatique sévère et nourrisson • Continuer l’apport alimentaire en Vit K, ne
de moins d’un mois. pas perturber l’équilibre de l’INR;

229
• Une fois l’INR cible atteint, l’intervalle entre • INR > à 20 : utiliser une dose de 10 mg de
deux INR ne doit pas être > 15 j et chez l’en- vitamine K par voie IV lente, associée selon
fant, les changements dans le régime alimen- l’urgence à du plasma frais congelé (PFC) ou
taire et les infections intercurrentes peuvent à un concentré de facteur vitamino-K dépen-
modifier de manière significative l’INR. dant (Kaskadil). L’administration de vitamine
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT K peut être répétée toutes les 12 h.
• Grossesse : La prescription des AVK, particu-
14. CONSERVATION : condition générales de
lièrement pendant le 1er trimestre et les 15
derniers jours de la grossesse, doit être ex- conservation des médicaments.
clusivement réservée aux cas où l’héparine
ne peut être utilisée. 15. SPÉCIALITÉS : Previscan®.
• Allaitement : est contre-indiqué durant le -------
traitement.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : FLUNARIZINE
non signalées jusqu’à ce jour.
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
comprimés quadrisécables à 20 mg. 1. D.C.I. : flunarizine

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION: 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antimigraineux


• Posologie strictement individuelle ; Rythme inhibiteur calcique.
d’administration : une ou deux fois par jour;
• Avaler les comprimés avec un verre d’eau; 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
• Dose initiale : 20 mg, à adapter en fonction Pharmacodynamie :
des résultats biologiques, habituellement
plus faible chez les sujets à risque hémor- • Effet antihistaminique H1 et antisérotoni-
ragique particulier (poids < 50 kg, sujet âgé, nergique (activité antimigraineuse) ; action
insuffisant hépatique), ½ à ¾ de la dose; dépressive au niveau vestibulaire avec dimi-
• Ne pas utiliser de dose de charge. L’ajustement nution ou suppression du nystagmus vesti-
de posologie s’effectue par palier de 5 mg. bulaire provoqué;
• S’oppose de façon sélective à l’entrée des
Doses initiales recommandées (mg/kg/jour) ions calciques sur le plan cellulaire, au ni-
<12 mois 12 mois > 3 ans - veau des fibres musculaires lisses des parois
- 3 ans 18 ans artérielles avec une meilleure déformabilité
des globules rouges entraînant une amélio-
Fluindione 1,1 0,65 - 0,7 0,4 ration de la microcirculation.
Pharmacocinétique :
13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
• Résorption digestive à 85 %, -forte liaison
Traitement :
aux protéines plasmatiques 90%, -métabo-
• INR très voisin de l’INR souhaité : réduire la lisation hépatique importante, -élimination
dose quotidienne; essentiellement biliaire et fécale, -demi-vie
• INR < à 5 et patient sans manifestation hé- d’élimination 18 j.
morragique ou ne nécessitant pas une cor-
rection rapide de la coagulation avant chirur- 4. INDICATIONS :
gie : supprimer la prochaine prise, reprendre • Vertiges d’origine vestibulaire
le traitement à dose plus faible dès que l’INR • Traitement de fond de la migraine
souhaité est obtenu;
5. CONTRE INDICATIONS
• INR 5 - 9 et patient sans manifestation hé-
• maladie de parkinson;
morragique autre que mineure (gingivorra-
• antécédent de syndromes extra pyramidaux ;
gie ou épistaxis provoqué) :
• antécédent de syndrome dépressif.
- en l’absence de facteur de risque hémorra-
gique, supprimer une ou 2 prises d’AVK, me- 6. EFFETS INDÉSIRABLES
surer l’INR plus fréquemment et reprendre • Sédation, somnolence, prise de poids et/ou
l’AVK à dose plus faible dès que l’INR sou- augmentation de l’appétit ;
haité est obtenu; • Asthénie, troubles gastro-intestinaux,
- lorsque le patient présente d’autres risques céphalées, insomnies;
hémorragiques, supprimer une prise et don- • Syndrome extrapyramidal, syndrome dé-
ner de la vitamine K : soit 1 à 2,5 mg par voie pressif, galactorrhée.
orale, soit 0,5 à 1 mg en perfusion lente sur
une heure ; 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• INR > à 9, en l’absence de saignement, sup- • Alcool : majoration de l’effet sédatif, anti-
primer une prise et donner de la vitamine K: cholinergique et autres médicaments dé-
soit 3 à 5 mg par voie orale, soit 1 à 1,5 mg presseurs du SNC (majoration de la dépres-
en perfusion lente sur une heure ; sion centrale);

230
• Bromocriptine, lisuride; 5. CONTRE-INDICATIONS
• Oestrogènes, et oestroprogestatif : risque de • Allergie aux anesthésiques locaux.
galactorrhée ;
• Augmentation de la susceptibilité du tissu 6. EFFETS INDESIRABLES
mammaire à la prolactine par la flunarizine). Réactions allergiques

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE : pas d’in-


• utiliser avec précaution chez les sujets âgés; teraction médicamenteuse connue.
• prudence chez les conducteurs et utilisateurs
des machines et prendre le médicament de 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
préférence au coucher(somnolence). • L’administration de ce produit ne dispense
pas du traitement spécifique de la maladie
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation anale;
contre-indiquée. • Le traitement doit être de courte durée et
les symptômes ne cèdent pas rapidement, il
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : doit être interrompu et un examen proctolo-
Non signalées jusqu’à ce jour. gique est indispensable;
• Ne pas indiquer dans les maladies anales
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : d’origine bactérienne, mycosique, virale ou
Comprimé sécable à 10 mg. parasitaire en l’absence de traitement anti-
infectieux spécifique;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ ADMINISTRATION : • Contrôles antidopage positifs.
Adulte < 65 ans : 5 mg/j le soir, pendant 4
à 8 semaines. S’il n’y a pas de réponse après 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-
8 semaines, arrêter le traitement. Si réponse nées disponibles jusqu’à ce jour.
clinique insuffisante, augmenter la dose à 10
mg/j. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
Ne pas dépasser une durée de traitement de non signalées jusqu’à ce jour.
plus de 6 mois.
Adulte > 65 ans : 5 mg/j, le soir, pendant 4 à 8 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
semaines. S’il n’y a pas de réponse après 8 se- Suppositoire et pommade.
maines, arrêter traitement. Ne pas dépasser
une durée de traitement de plus de 6 mois. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Enfant de plus de 10 ans (à titre exceptionnel • Suppositoire : 1 suppositoire par jour (en cas
lorsque la migraine est invalidante) : 5 mg/j, de crise aiguë, 2 à 3 le premier jour).
le soir. La durée de traitement ne devra pas • Pommade : 2 applications par j (en cas de
dépasser 2 mois. crise aiguë, 3 ou 4 applications le 1er jour).

13. SURDOSAGE / INTOXICATION 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-


• symptômes : sédation, agitation, tachycardie sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.
• traitement : administrer le charbon actif, un
lavage gastrique et traitement symptoma- 14. CONSERVATION : à l’ abri de la lumière
tique.
15. SPECIALITES : ultraproct
14. CONSERVATION : A l’abri de la lumière. -------

15. SPÉCIALITÉS : SIBELIUM®


------- FLUORESCEINE

1. D.C.I. : fluorescéine sodique


FLUOCORTOLONE + CINCHOCAINE
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Produit pour dia-
gnostic, marqueur coloré.
1. D.C.I. : fluocortolone + cinchocaine
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antihemorroi-
• Pharmacodynamie : Exposée à une lumière
daire, anesthésique et anti-inflammatoire.
bleue (465-490 nm), la fluorescéine sodique
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : exhibe une fluorescence jaune-vert (520-
• Effet anti-inflammatoire, anti-allergique et 530 nm) qui permet la mise en évidence
anesthésique local. des anomalies de la circulation rétinienne
(forme injectable) ou des défauts au niveau
4. INDICATIONS : de la cornée (collyre).
• Manifestations douloureuses et prurigineu- • Pharmacocinétique : Après injection, la
ses anales, en particulier dans la crise hé- fluorescence apparaît dans les vaisseaux
morroïdaire. rétiniens en quelques secondes. Elimina-

231
tion biliaire et urinaire totale en 48 heures. 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
La forme collyre peut diffuser jusque dans la Solution injectable IV à 10 % : Ampoules-
chambre antérieure de l’œil en cas de lésion bouteille de 5 ml.
de la cornée. Collyre 0,5%.
4. INDICATIONS : 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Forme injectable • Forme injectable : 1 ampoule en IV lente. (½
• Angiographie fluorescéinique du fond de l’œil. ampoule chez les dialysés);
• Rarement fluorométrie du vitré ou de l’hu- • Collyre : 1 à 2 gouttes dans le cul-de-sac
meur aqueuse. conjonctival inférieur avant l’examen.
Forme collyre : 12. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
• Surveillance des ulcérations cornéennes et Les solutions injectables ayant un pH acide
conjonctivales. (en particulier les anti-histaminiques) peu-
• Prise de la tension oculaire au tonomètre à vent provoquer une précipitation de la fluo-
aplanation. rescéine du fait de son pH alcalin.
• Recherche d’un phénomène de Seidel après
intervention portant sur le segment anté- 13. CONSERVATION :
rieur du globe oculaire. Mesures générales de conservation des mé-
• Étude du sac et du film lacrymal. dicaments.
• Adaptation et surveillance des lentilles de Ne jamais réutiliser un récipient déjà entamé.
contact (sauf les lentilles souples hydrophiles).
14. SPECIALITES : Fluocyne®
5. CONTRE-INDICATIONS
-------
• Administration par voie intrathécale ou arté-
rielle.
• Antécédent d’allergie à la fluorescéine. FLUOROURACILE

6. EFFETS INDESIRABLES :
1. D.C.I. : fluorouracile
• Choc sévère, nécrose tissulaire en cas d’ex-
travasation du produit, Coloration jaune 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antinéoplasique
transitoire des conjonctives, de la peau et cytostatique de la classe des antimétabo-
des urines. lites.
• Asthme, œdème laryngé, détresse respira-
toire, arrêt cardiaque, infarctus, convulsions, 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
coma, AVC, nausées et vomissements.
• Sensibilisation • Pharmacodynamie : inhibe la synthèse
d’ADN, ainsi il freine la prolifération cellu-
laire ; -entraine des erreurs de lecture du
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
code génétique lors de la synthèse de pro-
Association avec les bêtabloquants : risque
téines et d’enzymes ; -inhibe l’uridine-phos-
d’anaphylaxie mortelle.
phorylase
La fluorescence peut perturber les résultats
des analyses sanguines. • Pharmacocinétique : diffusion tissulaire
très rapide et très sélective dans les tissus
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : tumoraux et à croissance rapide, -très peu
absorbé par la peau saine (forme crème) ;
• Ne pas utiliser la forme collyre avec des len-
-demi-vie 6 min par voie IV, -métabolisme
tilles souples hydrophiles;
hépatique, -excrétion rénale 15% et respira-
• Injection strictement intraveineuse; toire 60-80% ; -diffusion faible dans le LCR.
• La Fluorescéine sodique peut rarement en-
trainer certains accidents graves d’intolé- 4. INDICATIONS
rance qui peuvent être évités par : la recher- • Adénocarcinomes digestifs évolués;
che des ATCD d’allergie à la fluoresceine, • Cancers colorectaux après résection en si-
un abord veineux couplé à une surveillance tuation adjuvante;
ophtalmique pendant l’examen et la dispo- • Adénocarcinomes mammaires après traite-
nibilisation d’une trousse de réanimation. ment locorégional ou lors des rechutes;
• Adénocarcinomes ovariens;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT • Carcinomes épidermoïde des voies aéro-
digestives supérieures et œsophagiennes.
Grossesse : Pas d’effet néfaste sur le fœtus
rapporté jusqu’à ce jour. Cependant les don- 5. CONTRE-INDICATIONS
nées sont encore insuffisantes pour tirer la Formes injectables
conclusion de son innocuité pendant la gros- - Hypersensibilité à ce produit, -Malades en
sesse. mauvais état nutritionnel, -hypoplasie mé-
Allaitement : Contre-indiqué. dullaire, -infection potentiellement sévère.

232
6. EFFETS INDESIRABLES • Dilution : 15 ml de solution injectable peu-
• Formes injectables : stomatite, mucite, diar- vent être mélangés à 250 ml des solutions
rhée, anorexie, nausées, vomissements, suivantes : chlorure de sodium 0,9%, glucose
hémorragies digestives (exceptionnelles), 5%,10%, glucose 2,5% + chlorure de sodium
coloration brunâtre du trajet veineux, hyper- 0,45%, solution de Ringer, solution de Hart-
pigmentation, alopécie, dermatite, éruption mann.
de prédominance palmoplantaire, rash, urti-
caire, photosensibilisation, douleurs précor- 12. SURDOSAGE / INTOXICATION :
diales, modifications transitoires de l’ECG, • Symptômes : majoration des effets secon-
infarctus du myocarde exceptionnel, leuco- daires, en particulier des troubles digestifs
pénie, thrombopénie, anémie rare, ataxie et hématologiques.
cérébelleuse, hypersécrétion lacrymale. • Traitement : arrêt du traitement, traitement
symptomatique.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• phénytoïne : risque de survenue de convul- 13. CONSERVATION : -formes injectables : 15°-
sions, de majoration de la neurotoxicité ou 25°C, à l’abri de la lumière, dans son em-
de perte d’efficacité du cytotoxique, -vaccin ballage externe d’origine, après dilution, la
contre la fièvre jaune : risque de maladie stabilité physico-chimique a été démontrée
vaccinale généralisée mortelle; pendant 8h à T° comprise entre 15°-25°C ;
• autres vaccins vivants atténués : risque de -crème : T° < 25°C.
maladie vaccinale généralisée éventuelle-
ment mortelle, -warfarine : augmentation 14. SPECIALITES : Fluorouracle®, 5 FU.
importante de l’effet anticoagulant et du -------
risque hémorragique;
• immunosuppresseurs : immunosuppression FLUOXETINE
excessive avec risque de lymphoproliféra-
tion, -acide folinique : potentialisation des
1. D.C.I. : Fluoxétine
effets à la fois cytotoxiques et indésirables
de l’anticancéreux, -interféron alpha : aug- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antidépresseur
mentation de la toxicité gastro-intestinale sérotoninergique.
du fluorouracile, -métronidazole : augmen-
tation de la toxicité du fluorouracile. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE - Pharmacodynamie :
Formes injectables : • inhibiteur sélectif de la recapture de la sé-
rotonine, et c’est probablement ce qui ex-
• Prudence chez le patient débilité, patients plique son mécanisme d’action : action an-
traités, par des agents alkylants, en cas de tidépressive.
tumeur médullaire métastatique, chez l’in-
suffisant rénal ou hépatique, cardiopathes, - Pharmacocinétique :
alcooliques/tabagiques • Résorption digestive correcte, métaboli-
sation hépatique totale, forte liaison aux
• En cas de stomatite, de diarrhée, d’ulcéra- protéines plasmatiques (95%), T½ : 4 à 6 j
tion gastro-intestinale ou d’hémorragie, de (fluoxétine), 4 à 16 j (son métabolisme actif);
manifestations cardiaques, granulopénie ou élimination principalement urinaire (60%) ;
thrombopénie importante, arrêter le traite- est excrété dans le lait maternel.
ment ;
4. INDICATIONS :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indiqué • Épisodes dépressifs majeurs;
(formes injectables), déconseillé (crème). • Troubles obsessionnels compulsifs.
• Boulimie en association à la psychothérapie
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
crème 5%, solution à diluer pour perfusion 5. CONTRE-INDICATIONS
50 mg/ml, solutions injectables 250 mg/5 • Hypersensibilité à l’un des composants
ml, 500 mg/10 ml, 50 mg/ml, solutions pour
perfusion 5 g/100 ml, 1 g/20 ml, 500 mg/10 6. EFFETS INDESIRABLES :
ml, 250 mg/5 ml, 50 mg/ml. • Réactions allergiques (prurit, rash, urticaire, ..)
• Troubles gastro-intestinaux (diarrhée, nau-
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION sées, vomissements, dyspepsie, dysphagie,
dysgueusie);
Formes injectables
• Céphalées, troubles du sommeil (rêves anor-
• En monothérapie : 400-600 mg/m2/j, 3 à 6 j/
maux, insomnie), sensations vertigineuses,
mois en perfusion IV d’1 h environ;
anorexie, fatigue (somnolence), euphorie,
• En association à d’autres cytotoxiques : 300- mouvements anormaux transitoires (tics,
600 mg/m2/j, 2 à 5 j/cycles espacés de 3-4 ataxie, tremblements, myoclonies), convul-
semaines; sions ;

233
• Hallucinations, réaction maniaque, confu- 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
sion, agitation, anxiété et symptômes asso- Comprimé dispersible sécable de 20 mg, gé-
ciés (tels que la nervosité), troubles de la lule 20 mg, solution buvable à 20 mg/5 ml.
concentration et du cours de la pensée (tels
que la dépersonnalisation); 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Appareil urogénital : Rétention urinaire, Chez l’adulte et sujet âgé uniquement.
pollakiurie. Troubles sexuels (éjaculation Épisodes dépressifs majeurs : 20 mg/j. La
retardée ou anéjaculation, anorgasmie), posologie peut être augmentée progressive-
priapisme, galactorrhée; ment après 3-4 semaines jusqu’à un max de
• Alopécie, bâillements, troubles de la vision; 60 mg/j. Le traitement doit durer au moins 6
Syndrome de sevrage observés à l’arrêt du mois.
traitement; Troubles obsessionnels compulsifs : 20
• Pharyngite, dyspnée. mg/j. Une augmentation progressive de
la posologie peut être envisagée chez
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : certains patients en cas de réponse in-
• IMAO-A : risque de réactions graves, parfois suffisante jusqu’à un max de 60 mg/j.
fatales; Si la réponse thérapeutique est favorable
• IMAO-B (sélégiline), lithium et tryptophane : après 10 semaines, le traitement sera pour-
risque de syndrome sérotoninergique; suivi et la posologie sera ajustée au cas par
• Phénytoïne : modifications des concentra- cas. Au-delà de 24 semaines, l’efficacité n’a
tions plasmatiques de ce dernier avec par- pas été démontrée.
fois des signes de toxicité; Boulimie : 60 mg/j. L’efficacité à long terme
• Médicaments sérotoninergiques (tels que (plus de 3 mois).
le tramadol, les triptans) : risque majoré de
syndrome sérotoninergique ou risque sup- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
plémentaire de vasoconstriction artérielle • Symptômes : nausées, vomissements,
coronaire et d’ HTA (en rapport avec les trip- convulsions, troubles cardio-vasculaires
tans); allant des arythmies asymptomatiques à
• Médicaments dépendant du CYP2D6 : le l’arrêt cardiaque, atteinte pulmonaire et
traitement par ces derniers doit être ins- troubles du système nerveux central pou-
tauré ou ajusté à la dose minimale efficace vant aller de l’agitation jusqu’au coma.
lorsque leur indice thérapeutique est étroit; • Traitement: surveillance cardiaque et des
• Anticoagulants oraux : une perturbation des fonctions vitales + traitement symptoma-
effets anticoagulants (biologiques et/ou cli- tique, charbon activé + sorbitol, traitement
niques), variable selon les cas mais entraî- antiémétique ou lavage gastrique.
nant une augmentation des saignements;
• Alcool : l’alcool est déconseillé lors d’un trai- 14. CONSERVATION : T° < 25°C
tement par la fluoxétine.
15. SPECIALITE : Prozac
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : -------
• Déconseillée chez les enfants et adolescents
de <18 ans; FLUPHENAZINE
• Prudence chez les insuffisants hépatiques,
sujets âgés, hypovolémiques, patients avec 1. D.C.I. : Fluphénazine
d’antécédents d’épilepsie, de manie et hypo-
manie, de cardiopathie; 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antipsychotique
• Risque de levée de l’inhibition chez les pa- neuroleptique.
tients suicidaires et d’hypoglycémie chez les
patients traités à l’insuline/ADO; 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
• Reculer d’au moins 5 semaines la prise • Pharmacodynamie :-activité antipsycho-
d’IMAO après un traitement à la fluoxétine tique et effets extrapyramidaux marqués.
et n’instaurer un traitement à la fluoxétine • Propriétés antihistaminiques (à l’origine
que 2 semaines après l’arrêt d’un IMAO non d’une sédation), adrénolytiques et anticho-
sélectif; linergiques très modérées.
• Arrêt progressif du traitement.
• Pharmacocinétique :- forte liaison aux pro-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : téines plasmatiques, métabolisation hépa-
Grossesse : administrer si c’est nécessaire tique ; -demi-vie : 7 à 10 j (IM), 15 h (voie
mais avec prudence en fin de grossesse ou orale), -élimination à parts égales dans les
juste avant l’accouchement, allaitement : urines et les fèces.
doit être arrêté pendant le traitement.
4. INDICATIONS
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : Psychoses aiguës et chroniques (schizoph-
non signalées jusqu’à ce jour. rénies, délires chroniques non schizophré-

234
niques : délires paranoïaques, psychoses 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
hallucinatoires chroniques). • Grossesse : envisageable quel que soit le terme
de la grossesse (surveillance du nouveau-né)
5. CONTRE INDICATIONS • Allaitement : contre-indiqué.
Absolues :
• Hypersensibilité aux phénothiazines ; 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Hypersensibilité à l’un des autres compo- non signalées jusqu’à ce jour.
sants ;
• Glaucome à angle étroit; 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : solu-
• Rétention urinaire liée à des troubles urétro- tion injectable (IM) 125 mg/ 5 ml, 100 mg/4 ml,
prostatiques, Agranulocytose, antécédent (d’). 25 mg/ml ; comprimé 25, 100 mg.
6. EFFETS INDÉSIRABLES
• Syndrome extrapyramidal, dyskinésies pré- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
coces et tardives (torticolis spasmodiques, IM strict (réservé à l’adulte) :25 à 150 mg
crises oculogyres, trismus...), sédation ou maximum, l’intervalle entre les injections
somnolence, indifférence, réactions an- est en moyenne de 3 à 4 semaines, utiliser
xieuses; la seringue en verre.
Voie orale : 25-300 mg/j jusqu’à 800 mg ex-
• Aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, ceptionnellement. Réduire la dose chez le
impuissance, frigidité, prise de poids, dysré- sujet âgé.
gulation thermique, hyperglycémie, altéra-
tion de la tolérance au glucose. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
• Hypotension orthostatique, effets anticho- Symptômes : syndrome parkinsonien gravis-
linergiques , troubles de l’accommodation, sime, coma Traitement : traitement symp-
risque de rétention urinaire. tomatique, réanimation sous étroite sur-
veillance respiratoire et cardiaque continue
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES qui sera poursuivie jusqu’au rétablissement
Agonistes dopaminergiques (amanta- du patient en tenant compte de la longue
dine, bromocriptine, cabergoline, lévo- demi-vie.
dopa, lisuride, pergolide, piribédil, ropi-
nirole, pramipexole, apomorphine) en 14. CONSERVATION : -à l’abri de la chaleur et de
dehors du cas du patient parkinsonien: la lumière (solution injectable) -à l’abri de la
antagonisme réciproque de l’agoniste lumière et dans un endroit sec (comprimé).
dopaminergique et des neuroleptiques.
En cas de syndrome extrapyramidal induit 15. SPÉCIALITÉS : Modecate ; Moditen
par le neuroleptique, ne pas traiter par un
-------
agoniste dopaminergique mais utiliser un
anticholinergique.
• Alcool : Lithium (neuroleptiques à doses FLUTICASONE + SALMETEROL
élevées), sultopride, lévodopa et autres ago-
nistes dopaminergiques chez le parkinsonien
Topiques gastro-intestinaux : diminution de 1. COMPOSITION : fluticasone (propionate) +
l’absorption digestive des phénothiaziniques. salmétérol (xinafoate).

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antiasthmatique


• Interrompre le traitement en cas d’hyperleu-
cocytose et d’agranulocytose; 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
• Syndrome malin : suspendre le traitement Pharmacodynamie :
• Allongement de l’intervalle QT : s’assurer • Salmétérol : agoniste sélectif de longue du-
avant toute administration de l’absence de rée d’action (12 h) des récepteurs bêta-2
facteurs favorisant la survenue de ce trouble adrénergiques, produit une bronchodilata-
du rythme; tion qui persiste pendant environ 12 h;
• Effectuer un ECG dans le bilan initial des pa- • Propionate de fluticasone : activité glucocor-
tients devant être traités par un neuroleptique; ticoïde entraînant un effet anti-inflammatoire
• En dehors de situations exceptionnelles, ne local au niveau de la muqueuse bronchique.
pas utiliser ce médicament en cas de mala- Pharmacocinétique :
die de Parkinson; • Salmétérol : agit localement au niveau pul-
• Débuter le traitement avec des doses faibles monaire;
et ne poursuivre le traitement ambulatoire • Propionate de fluticasone : biodisponibilité
que sous surveillance médicale stricte; 10 et 30 % de la dose nominale selon le dis-
• L’absorption d’alcool ainsi que la prise de positif d’inhalation utilisé ; l’absorption est
médicaments contenant de l’alcool sont for- essentiellement pulmonaire. Moins de 5 %
tement déconseillées pendant la durée du de la dose est excrétée dans les urines, prin-
traitement. cipalement sous forme de métabolites.

235
4. INDICATIONS : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Suspension et poudre pour inhalation asthme N’utiliser que si le bénéfice attendu pour
Poudre pour inhalation : bronchopneumo- la mère l’emporte sur tout risque éventuel
pathie chronique obsructive sévère pour le fœtus/enfant.

5. CONTRE INDICATIONS : 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


Hypersensibilité connue à l’un des principes non signalées jusqu’à ce jour.
actifs ou excipients

6. EFFETS INDÉSIRABLES : 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION:


• Candidoses buccale et pharyngée, syndrome Suspension pour inhalation à 50/25 μg/
de Cushing, inhibition de la fonction surré- dose, à 125/25 μg/dose et à 250/25 μg/
nalienne, ralentissement de la croissance dose, Poudre pour inhalation à 100/50 μg/
chez l’enfant et l’adolescent, diminution dose, à 250/50 μg/dose et à 500/50 μg/
de la densité minérale osseuse, cataracte, dose.
glaucome, réactions d’hypersensibilité (an-
gioedème), dyspnée et/ou bronchospasme, 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
réactions anaphylactiques incluant le choc
anaphylactique et hyperglycémie; Pathologie Patient Posologie
• Anxiété, troubles du sommeil et irritabilité
(notamment chez les enfants), maux de tête, Broncho- Adulte 1 dose de 500/50
Tremblements; pneumo μg 2 fois/jour
• Palpitations, tachycardie, arythmies cardia- pathie chro-
ques, gêne pharyngée, raucité de la voix/ nique obs-
dysphonie, bronchospasme paradoxale, tructive
crampes musculaires, arthralgies et myal- Asthme Enfant de 4 2 doses de 50/25
gies. ans et plus μg 2 fois/jour ou
1 dose de 100/50
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : μg 2 fois/jour
• Les bêtabloquants, sélectifs ou non, doi- Adulte et doses de 50/25 μg
vent être évités chez les patients atteints adolescent 2 fois/jour; ou 2
d’asthme, sauf nécessité absolue; de 12 ans et doses de 125/25
• L’administration concomitante d’autres bê- plus μg 2 fois/jour ; ou
ta-adrénergiques peut potentialiser les ef- 2 doses de 250/25
fets bêta-2 mimétiques; μg 2 fois/jour; ou
• Ritonavir : augmentation importante des 1 dose de 100/50
concentrations plasmatiques du fluticasone, μg 2 fois/jour; ou
d’où éviter l’association; 1 dose de 250/50
• Kétoconazole, itraconazole : augmentait de μg, 2 fois/jour; ou
150 % l’exposition systémique d’une dose de 1 dose de 500/50
propionate de fluticasone par voie inhalée. μg 2 fois/jour.

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
• Il n’est pas adapté au traitement des crises
d’asthme et des épisodes de dyspnées pa- Les signes de surdosage sont connus pour
roxystiques; chacun des principes actifs :
• Le traitement ne doit pas être initié pendant Salmétérol : tremblements, des céphalées et
une phase d’exacerbation, ni en cas d’aggra- une tachycardie. Antidotes: bêtabloquants
vation significative ou de détérioration aiguë cardiosélectifs mais à utiliser avec une gran-
de l’asthme; de prudence chez les patients ayant des an-
• Si les symptômes de l’asthme persistent ou técédents de bronchospasme.
s’aggravent au cours du traitement, conti- • Propionate de fluticasone :inhibition tempo-
nuer le traitement mais consulter son méde- raire de la fonction surrénalienne. La fonc-
cin; tion surrénalienne se rétablit en quelques
• Prudence en cas de pathologies cardio-vas- jours. Surveillance s’il y a surdosage chro-
culaires sévères, de troubles du rythme car- nique.
diaque, de diabète, d’hyperthyroïdie, d’hy-
pokaliémie non corrigée, d’hypokaliémie ou
de TBC pulmonaire; 14. CONSERVATION : T° < 25 °C (suspension pour
• Asthme aigu ou grave : consultation médi- inhalation), T° < 30°C (poudre pour inhala-
cale urgente; tion).
• Réaction positive des tests antidopage;
• Ajuster les doses chez les sujets âgés ou at- 15. SPÉCIALITÉS : Seretide, Seretide diskus
teints d’insuffisance rénale. -------

236
FLUTICASONE goût et odeur désagréables (suspension na-
sale);
• Réactions d’hypersensibilité, hypertonie
1. D.C.I : Fluticasone oculaire (rares);
• Infections à Candida albicans nasales et pha-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Glucocorticoïde
ryngées;
par voie locale.
• Gêne pharyngée, dysphonie, raucité de la
voix (poudre pour inhalation);
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Toux et rarement bronchospasme;
• Pharmacodynamie
Pommade et Crème
Possède une activité anti-inflammatoire
• Atrophie cutanée, télangiectasies, vergetures,
puissante.
purpura ecchymotique, fragilité cutanée;
• Pharmacocinétique
• Dermatite péri-orale ou aggravatuin d’ une
Biodisponibilité orale quasi nulle.
rosacée;
Biodisponibilité systémique absolue après
• Retard de cicatrisation des plaies atones, des
inhalation : 12 à 26 %.
escarres, des ulcères de jambe;
Important effet de premier passage hépati-
• Eruptions acnéiformes ou pustuleuses, hy-
que après administration orale.
pertrichose, dépigmentation;
Liaison aux protéines plasmatiques : 91 %
• Infections secondaires, particulièrement
Demi-vie plasmatique après administration
sous pansement occlusif ou dans les plis, et
IV : 3 heures.
des dermatoses allergiques de contact.
Demi-vie terminale d’élimination plasmati-
que après administration IV: 8 heures
Excrétion par les fèces après administration 7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE
orale dont une partie sous forme inchangée. Pas d’interactions connues jusqu’à ce jour.
L’importance du passage transdermique est
fonction de la surface traitée. 8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Forme pour administration nasale
4. INDICATIONS • Diminuer très progressivement les doses et
Suspension nasale sevrer sous surveillance médicale attentive;
Adulte et enfant de plus de 4 ans : • Ne pas administrer par voie nasale chez les
Rhinite allergique saisonnière. patients ayant présenté récemment une ulcé-
Adulte et enfant de plus de 12 ans : ration de la cloison nasale, ou ayant subi une
Rhinite allergique perannuelle. intervention ou un traumatisme au niveau du
Adulte : polypose nasosinusienne. nez, tant que la guérison n’est pas complète;
Suspension pour inhalation • Assurer la perméabilité des fosses nasales
asthme persistant. pour assurer la diffusion optimale du produit;
• Pommade (forme destinée aux lésions • Instaurer une surveillance étroite et adapter
sèches ou squameuses) et crème (forme le traitement en cas de tuberculose pulmo-
destinée aux lésions aiguës, suintantes); naire, d’infection mycosique pulmonaire;
Adulte et enfant à partir de l’âge de 1 an : • Faux positifs lors des tests antidopage;
• Eczéma de contact, dermatite atopique, Pommade et crème
lichénification. dermite de stase, psoriasis • L’utilisation prolongée sur le visage de corti-
(à l’exclusion des plaques très étendues), coïdes à activité forte expose à une dermite
lichen, prurigo non parasitaire, dyshidrose, cortico-induite et paradoxalement cortico-
lichen scléro-atrophique génital, granulome sensible, avec rebond après chaque arrêt;
annulaire, lupus érythémateux discoïde, • Effets systémiques (particulièrement chez le
dermite séborrhéique à l’exception du vi- nourrisson et l’enfant en bas âge) en cas d’un
sage, prurit de mycosis fongoïde, piqûres traitement sur de grandes surfaces, ou sous oc-
d’insectes et prurigo parasitaire après traite- clusion, disparaissant à l’arrêt du traitement.
ment étiologique. • Eviter les corticoïdes d’activité forte chez le
nourrisson;
5. CONTRE-INDICATIONS • En cas d’infection bactérienne ou mycosique
Communes d’une dermatose corticosensible, faire pré-
• Hypersensibilité (allergie) à l’un des composants. céder l’utilisation du corticoïde d’un traite-
Forme pommade et crème; ment spécifique;
• Infections primitives bactériennes, virales, • Interrompre le traitement si une intolérance
fongiques ou parasitaires, Lésions ulcérées. locale apparaît.
acné, rosacée, application sur les paupières.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
6. EFFETS INDESIRABLES Grossesse : Possible si bénéfices sont très
Formes pour administration nasale importants. Surveiller le nouveau-né.
• Assèchement et irritation des muqueuses Allaitement : Ne donner le produit que si
nasales et de la gorge, épistaxis, céphalées, c’est nécessaire.

237
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS lation 100 μg, 250 μg et 500 μg : T° < 30 °C et
Crème à 0.05% : tube de 30 g, pommade à à l’abri de l’humidité ; -pommade et crème :
0.005% : tube de 30 g, suspension nasale 50 T° < 30°C.
μg/dose, suspension pour inhalation : 50,
125 et 250 μg/dose, poudre pour inhalation: 15. SPECIALITES : FLIXONASE® , FLIXOTIDE®,
100, 250 et 500 μg/dose. FLIXOTIDE DISKUS® , FLIXOVATE®
-------
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Solution nasale :
Rhinite allergique : FRACTION FLAVONOÏQUE PURIFIEE
• chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans : MICRONISEE
200 μg en une prise/ jour, soit 2 pulvérisa-
tions de 50 μg dans chaque narine, 1 fois/
jour le matin (maximum 2 prises par jour de 1. D.C.I. : Fraction flavonoïque purifiée microni-
200 μg); sée.
A réduire à 100 μg/jour une fois l’améliora-
tion des symptômes obtenue. 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Vasculoprotec-
teurs et veinotoniques.
• chez l’enfant de 4 ans à 12 ans : 100 μg en
une prise/ jour, soit une pulvérisation de 50 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
μg dans chaque narine, 1 fois par jour le ma- Pharmacodynamie
tin (maximum 2 prises/jour de 100 μg); • Au niveau des veines, il diminue la distensi-
• Polypose nasosinusienne : bilité veineuse et réduit la stase veineuse ;
Adulte : Traitement d’attaque : 400 μg/jour, • Au niveau de la microcirculation, il normalise
soit 2 pulvérisations de 50 μg dans chaque la perméabilité capillaire et renforce la résis-
narine 2 fois par jour, matin et soir. tance capillaire.
Traitement d’entretien : 200 μg/jour, soit 2 Pharmacocinétique
pulvérisations de 50 μg dans chaque narine, • Résorption digestive rapide ; Forte métabo-
une fois par jour le matin. lisation hépatique ; T1 /2 : 11 heures ; élimi-
Poudre ou suspension pour inhalation nation essentiellement fécale et urinaire.
La posologie est strictement individuelle.
Adulte : 4. INDICATIONS
• Asthme persistant léger : 100 à 150 μg 2 fois • Insuffisance veinolymphatique (jambes
par jour (matin et soir). lourdes, douleurs, impatiences du primo dé-
• Asthme persistant modéré : 150 à 500 μg 2 cubitus);
fois par jour (matin et soir). • Crise hémorroïdaire.;
• Asthme persistant sévère : 500 à 1000 μg 2 • Troubles fonctionnels de la fragilité capil-
fois par jour (matin et soir). laire.
Enfant de plus de 4 ans (Fluticasone 100 μg
et Fluticasone 50 μg) : 5. CONTRE-INDICATIONS
• Asthme léger à modéré : 50 à 100 μg 2 fois • Pas de contre-indications sauf pour les spé-
par jour. cialités contenant de l’heptaminol.
• Asthme sévère : 200 μg 2 fois par jour. 6 EFFETS INDÉSIRABLES
Enfant de 1 à 4 ans (Fluticasone 50 μg) : • Troubles digestifs banals et de troubles neu-
• 50 à 100 μg deux fois/jour rovégétatifs.
Pommade ou crème
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
- Adulte et enfant à partir de l’âge de 1 an : 1 à
Association contre-indiqué : IMAO non sé-
2 applications/ jour.
lectifs.
Prévention des récurrences de dermatite atopi-
que : 1 application/jour (2 jours/ semaine). 8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• L’administration de ce produit ne dispense
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
pas du traitement spécifique des autres ma-
Signe : inhibition temporaire de la fonction
ladies anales;
surrénalienne.
• Le traitement doit être de courte durée;
Pas de mesure d’urgence, car la fonction sur-
• Si les symptômes ne cèdent pas rapidement,
rénalienne se rétablit en quelques jours.
un examen proctologique doit être pratiqué
14. CONSERVATION : -suspension nasale : T° < et le traitement doit être revu.
25°C, ne pas congeler, -suspension pour in- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage décon-
halation 50 μg, 125 μg et 250 μg : T° < 30 seillé.
°C, récipient sous pression : ne pas exposer
à T° > 50 °C ni au soleil, ne pas percer, ne pas 10 INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
jeter au feu, même vide, -poudre pour inha- non signalées jusqu’à ce jour.

238
11 POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Obstacle sur les voies urinaires;
• Insuffisance veinolymphatique : 2 compri- • Hypovolémie ou déshydratation;
més par jour, soit 1 comprimé à midi et 1 • Hypokaliémie et hyponatrémie sévères.
comprimé le soir, au moment des repas;
• Crise hémorroïdaire : 6 comprimés par jour 6. EFFETS INDESIRABLES :
les 4 premiers jours, puis 4 comprimés par • Hyperuricémie avec possibilité de crise de
jour pendant 3 jours. goutte, hyperglycémie, néphrocalcinose et/
ou de lithiases intrarénales associées à une
12 SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- hypercalciurie, déshydratation, Hyponatré-
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour. mie, hypokaliémie, hypovolémie, elévation
de l’urémie, de la créatininémie et des
13 FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : transaminases, atteinte hépatique choles-
Comprimé de 500 mg. tatique, encéphalopathie hépatique, pan-
créatite aiguë,Hypotension orthostatique,
14 CONSERVATION : conditions générales de Alcalose métabolique.
conservation des médicaments.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
15 SPÉCIALITÉS : daflon • Lithium : augmentation de la lithémie avec
------- signes de surdosage;
• Sultopride : risque majoré de troubles du
FUROSEMIDE rythme ventriculaire;
• Autres hypokaliémiants : risque majoré d’hy-
pokaliémie ;
1. D.C.I. : Furosémide • Digitaliques : l’hypokaliémie favorisant les
effets toxiques des digitaliques;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Diurétique de • Aminosides : augmentation des risques
l’anse néphrotoxiques et ototoxiques des amino-
sides ;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Phénytoïne : diminution de l’effet diurétique
- Pharmacodynamie :
pouvant atteindre 50 % ;
• Agit par inhibition de la réabsorption du so-
• Carbamazépine : risque d’hyponatrémie
dium et du chlore au niveau de la branche
symptomatique;
ascendante de l’anse de Henlé, action diu-
• IEC, antagonistes de l’angiotensine II : risque
rétique puissante, rapide et brève persistant
d’hypotension artérielle brutale et/ou d’in-
en cas d’insuffisance rénale (seul diurétique
suffisance rénale aiguë ;
utilisable si la clearance à la créatinine est
• ventriculaire;
<40 ml /min), effet hypocalcémiant à fortes
• Metformine : acidose lactique due à la met-
doses, augmente le flux sanguin rénal au
formine;
profit de la zone corticale.
• Produits de contraste iodés : risque majoré
• Il n’altère pas la filtration glomérulaire
d’insuffisance rénale aiguë ;
• Baclofène : majoration de l’effet antihyper-
- Pharmacocinétique :
tenseur.
• Résorption digestive rapide ; Action en 30-
• Aspirine : diminution de l’effet divrétique.
60 minutes pendant 6 à 8 heures per os et 5
à 15 minutes pendant 2-3 heures par voie
8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
IV, liaison aux protéines plasmatiques 96-
98%, élimination urinaire essentiellement, • Prudence chez l’insuffisant hépatocellulaire
T1/2 d’élimination : 1 h (IV), 50 min (voie (surveillance hydro électrolytique stricte),
orale), passage transplancentaire et dans le en cas d’obstruction partielle des voies uri-
lait maternel. naires;
• Interrompre le traitement en cas de surve-
4. INDICATIONS nue de réaction de photosensibilité sous
• Oedèmes d’origine cardiaque, HTA hépa- traitement;
tique ou rénale, OAP, asystolies, rétention • Surveillance particulière et posologie adap-
sodée sévère; tée en cas de : hypotension, syndrome hépa-
• Voie parentérale : œdème aigu du poumon, torénal, hypoprotéinémie;
asystolies, rétention sodée sévère d’origine • Contrôler la natrémie et la kaliémie avant la
cardiaque, rénale, cirrhotique, radiologie du mise en route du traitement;
bas appareil urinaire et test de lavage « wash • Réaction positive des tests antidopage.
out », réanimation pédiatrique.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage décon-
5. CONTRE-INDICATIONS seillé.
• Insuffisance rénale aiguë fonctionnelle;
• Encéphalopathie hépatique; 10. INCOMPATIBILITE PHYSICO-CHIMIQUE : non
• Hypersensibilité aux sulfamides; signalées jusqu’à ce jour.

239
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION 6. EFFETS INDESIRABLES
Comprimé sécable de 20 ; 40 ; 60 mg (forme • Infection virale, somnolence, étourdisse-
retard) - Solution buvable 10 mg/ml ments, ataxie, fatigue, fièvre;
Solution injectable 20 mg/2 ml. • Infection respiratoire, infection urinaire, in-
fection de la sphère ORL , leucopénie, ano-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION rexie ou augmentation de l’appétit, troubles
Voie orale psychiques, céphalées, troubles sensitifs,
troubles visuels, vertige, hypertension ar-
Adulte :
Œdèmes d’origine cardiaque, rénale ou hé- térielle, vasodilatation, dyspnée , vomisse-
patique : ments, prise de poids, nausées, anomalies
• modérés : 20-40 mg/j dentaires, fracture, abrasion , gingivite,
• importants : 80-120 mg/j en 1 ou 2 prises, ou diarrhée, douleur abdominale, dyspep-
120- 160 mg/j en 2 prises. sie, constipation, sécheresse de la bouche
Hypertension artérielle chez l’insuffisant ré- ou de la gorge, flatulence, oedème facial,
nal chronique : 20-120 mg/j en une ou plu- purpura, éruption, prurit, acné, arthralgie,
sieurs prises par jour. myalgie, dorsalgie, contractions musculaires
Enfant : involontaires, incontinence urinaire, impuis-
OEdèmes d’origine cardiaque, rénale ou hé- sance, oedème périphérique ou généralisé,
patique : 1 à 2 mg/kg/j en 1 à 2 prises. troubles de la marche, asthénie, malaise,
Solution injectable : syndrome grippalthrombopénie, réactions
- Adulte : 1 à 3 amp /j ou plus s’il y a besoin allergiques, hallucinations, mouvements
(œdème aigu du poumon par ex) IV lente ou anormaux acouphènes, palpitations, syn-
IM. Relais par la voie orale 3 heures après drome de sevrage, mort subite, fluctuations
une injection. de la glycémie chez des patients diabé-
-Enfant : Voie IV : 0,5 à 1 mg/kg par jour. tiques, élévations des enzymes hépatiques,
pancréatite, hépatite, ictère, syndrome
13. SURDOSAGE / INTOXICATION de Stevens-Johnson, oedème de Quincke,
• Hypovolémie par déshydratation, hypona- érythème polymorphe, alopécie, insuffi-
trémie, hypokaliémie; sance rénale aiguë.
• Traitement : Correction hydoelectrolytique.

14. CONSERVATION 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES


Conserver les comprimés et les ampoules
Morphine LP : dépression du SNC.
dans leurs emballages externes d’origine et
à l’abri de la lumière. Antiacides contenant de l’aluminium et du ma-
gnésium : réduction de la biodisponibilité.
15. SPECIALITES : Lasix, Lasilix, Furosémide Cimétidine : légère diminution de l’excrétion
------- rénale de la gabapentine.
GABAPENTINE
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
1. D.C.I. : gabapentine • Arrêt du traitement en cas de pancréatite
aiguë;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiépileptique • Arrêt progressif du traitement en cas d’épi-
lepsie;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Prudence chez les patients ayant des crises
• Pharmacodynamie : mixtes, y compris des absences;
La gabapentine est structurellement ap-
• Peut donner des résultats faussement (pro-
parentée au neurotransmetteur GABA. Le
téinurie : méthode semi-quantitative).
mode d’action exact de la gabapentine n’est
pas connu.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Pharmacocinétique : -Cmax atteint en 2 à 3
heures, -biodisponibilité absolue : 60 %, -ex- Grossesse : ne doit pas être utilisée chez la
crétion urinaire, -ne se lie pas aux protéines femme enceinte sauf si le bénéfice poten-
plasmatiques, -passe dans le lait maternel, tiel pour la mère l’emporte clairement sur le
-ne serait pas métabolisée chez l’homme, risque potentiel pour le foetus.
-demi-vie : 5 à 7 heures. Allaitement : administrer avec prudence.

4. INDICATIONS : 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


Epilepsies et douleurs neuropathiques péri- non signalées jusqu’à ce jour.
phériques.

5. CONTRE-INDICATIONS 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS


Hypersensibilité à la substance active ou à Comprimé pelliculé à 600 mg ou à 800 mg .
l’un des excipients. Gélule à 100 mg , à 300 mg ou à 400 mg.

240
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION GENTAMICINE

Jour 1 Jour 2 Jour 3 1. D.C.I. : Gentamicine


300 mg 1 300 mg 2 x/j 300 mg 3 x/j 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique de la
fois/j famille des aminosides.

Épilepsie : 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :


Pharmacodynamie: Inhibition de la synthèse
Adulte et adolescent : 300 mg 3 x/j au J 1. protéique soit par l’inhibition d’élongation
Par la suite, 300 mg/j tous les 2-3 j en fonction soit par l’introduction d’erreurs dans la lec-
ture de l’ARNm, conduisant à la production
de la réponse(ne pas dépasser 3600 mg/j).
des protéines erronées.
Enfant à partir de 6 ans : la dose initiale 10 à
• Spectre :
15 mg/kg/j et la dose efficace de 25 à 35 mg/
• Aérobies à Gram + : corynebacterium, L. mo-
kg/j est atteinte par titration croissante sur nocytogenes, staphylococcus méti-S, staphy-
une période d’environ 3 j. lococcus méti-R),
• Aérobies à Gram -: acinetobacter, Branha-
Douleurs neuropathiques périphériques : mella catarrhalis, campylobacter, Citrobac-
Adulte : ter freundii, Citrobacter koseri, Enterobacter
dose initiale 900 mg/j en 3 prises égales. aerogenes, Enterobacter cloacae, E. coli,
La dose peut être augmentée (d’après la ré- francisella, H. influenzae, klebsiella, Morga-
nella morganii, P. mirabilis, P. vulgaris, Pseu-
ponse) par paliers de 300 mg/j tous les 2-3j
domonas aeruginosa, salmonella, serratia ,
jusqu’à une dose maximale de 3600 mg/j.
shigella, yersinia),
Hémodialysés : dose de charge de 300 à 400 • Autres : bartonella).
mg, 200 à 300 mg après chaque hémodia- Pharmacocinétique : Ne franchit pratique-
lyse de 4 h. ment pas la barrière digestive aux doses thé-
rapeutiques, ni la barrière hématoménin-
Insuffisants rénaux : gée, liaison aux protéines très faible (0-3%),
ne subit pas de biotransformation métabo-
Clairance de la dose quotidienne totale lique, -élimination rénale sous forme active.
créatinine (ml/min) (mg/j)
4. INDICATIONS
≥ 80 900 - 3600 • Conjonctivites, kératites et ulcères cornéens
50 - 79 600 - 1800 à germes sensibles (collyre);
• Infection urinaire, septicémie à bacille Gram-;
30 - 49 300 - 900
• Infections rénales, urologiques et génitales,
15 -29 150 - 600 endocarditiques ; méningées (en y adjoi-
gnant un traitement local), respiratoires ;
< 15 150 - 300
cutanés(staphylococcie maligne de la face),
articulaires : en association avec un autre
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : antibiotique;
• Méningite (chez le nouveau-né), infections
Symptômes : étourdissements, vision pulmonaires (en association);
double, troubles de l’élocution, somnolence, • Prophylaxie des infections postopératoires;
• Prophylaxie médicale : prophylaxie de l’en-
léthargie et diarrhée légère.
docardite infectieuse au cours des interven-
tions urologiques et digestives, en associa-
Traitement de soutien.
tion à l’amoxicilline, ou à un glycopeptide en
A des doses supérieures, la réduction de cas d’allergie aux bêtalactamines.
l’absorption de la gabapentine au cours du
5. CONTRE-INDICATIONS
surdosage pourrait limiter l’absorption du • Antécédents d’hypersensibilité à l’un des
médicament et minimiser ainsi la toxicité composants, et aux aminosides;
due au surdosage. • Myasthénie, anesthésique, curarisant, insuf-
fisance rénale et déficit auditif.
14. CONSERVATION : T° < 25 °C (gélules) ou 30
°C (comprimés). 6. EFFETS INDESIRABLES
• Insuffisance rénale aiguë et réversible s’il y a
administration prolongée et/ou à forte dose;
15. SPECIALITE : NEURONTIN ®
Ototoxicité : trouble de l’équilibre et vertiges
------- ou troubles de l’audition. Allergie, irritation;
• Allergiques croisées avec la néomycine.

241
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Augmentation des risques néphrotoxiques Patients Voie Posologie
et ototoxiques : Autres aminosides, diuré-
tiques de l’anse, organoplatines (carbopla- Adulte IM 2 x 80 mg ou 160
tine, cisplatine, oxaliplatine), Polymyxines mg en une prise/j
(voie parentérale), Céfalotine, Amphotéri- IV 160 mg en perfu-
cine B. Si l’association ne peut être évitée, sion de 30 à 60 mi-
surveillance stricte; nutes. Diluer dans
du sérum physio-
• Potentialisation de l’effet des curarisants et
logique ou glucosé
de la toxine botulique;
5 % (1 mg/ml).
• Curarisants : potentialisation des curares Enfant et IM 3 mg/kg/j en 2 ou
lorsque l’antibiotique est administré par voie nourrisson 3 injections
parentérale et/ou péritonéale avant, pen-
dant ou après l’agent curarisant. Surveiller le Nouveau- IV 3 à 6 mg/kg/j en 2
degré de curarisation en fin d’anesthésie. né injections

• Ciclosporine, tacrolimus : augmentation de Collyre 1 ou 2, 3 à 8 x/j


la créatininémie pendant 5 à 12
jours en moyenne.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : Po m m a - Une application 2
de phtal- ou 3 x/j pendant 5
• Chez les personnes âgées;
mique à 12 j en moyen-
• Eviter les cures répétées, prolongées ou à ne.
forte dose;
• Surveiller la clairance à créatinine et la fonc- • Adaptation de la dose chez l’insuffisant ré-
tion auditive; nal : Donner une injection initiale de 1 mg/
• Ne pas associer à d’autres médicaments oto Kg. Les doses suivantes à donner toutes les
et néphrotoxiques; 8 heures seront calculées suivant la formule
suivante :
• En cas d’intervention chirurgicale, informer
l’anesthésiste de la prise de gentamicine ; 1 mg/kg X Clearance à la créatinine du patient (ml/min)
• Ne pas utiliser au-delà de 15 jours après ou- Clearance à la créatinine normale (ml/ min)
verture (collyre);
• Ne pas employer à titre préventif (collyre); 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Traitement : mettre en place une hémodia-
• Peut entraîner ou aggraver des réactions de
lyse ou une dialyse péritonéale
type anaphylactique (présence de sulfites).
14. CONSERVATION
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Collyre : Après ouverture : conserver pen-
• Grossesse : utilisation déconseillée, son uti- dant 15 jours à une température ne dépas-
lisation strictement limitée aux pathologies sant pas 30 °C.
infectieuses graves; Solution injectable : conditions générales de
conservation des médicaments.
• Allaitement : possible en cas de traitement
bref (quelques jours) si la fonction rénale 15. SPECIALITES
maternelle est normale. Interrompre l’allai- GENTALLINE® collyre
tement (ou le traitement) en cas de surve- GENTALLINE® injectable 10 mg, 40 mg et 80 mg
nue de troubles digestifs chez le nourrisson. GENTAMICINE CHAUVIN 0,3 %
GENTAMICINE DAKOTA PHARM
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES -------
Ne Jamais mélanger dans une même serin-
gue ou dans un même flacon de perfusion,
GLIBENCLAMIDE
avec un autre médicament, en particulier
avec un antibiotique de la famille des bêta-
1. D.C.I. : glibenclamide
lactamines,
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Sulfamide hypogly-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION cémiant antidiabétique oral (sulfonylurée).
Collyre 0,3% Flacon 5 ml
Pommade ophtalmique 0,3 % Tube de 5 g 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Solution injectable IM ou IV, ampoules de 10 Pharmacodynamie : -diminue la glycémie
mg/ 1 ml, 40 mg, 80 mg, 160 mg ( /2 ml). de façon aiguë par stimulation de la libé-

242
ration d’insuline par le pancréas, cet effet 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
étant dépendant de la présence de cellules • Prescrire aux patients capables de s’alimen-
bêta actives dans les îlots pancréatiques. ter normalement;
Pharmacocinétique : -fortement absorbé • Interrompre et instaurer un traitement à
(92 %), la prise d’aliments ne modifie ni la vi- l’insuline en cas de fièvre, traumatisme, in-
tesse ni le taux d’absorption, -forte fixation à fection ou intervention chirurgicale;
l’albumine plasmatique (99 %), -métabolisa- • Prévenir le patient du risque éventuel de
tion hépatique , -élimination par voie biliaire l’hypoglycémie;
(60 %) et par voie rénale (40 %), -demi-vie • Surveiller périodiquement la glycémie, la
d’élimination 4-11 h. glycosurie ou mieux l’hémoglobine glycosy-
lée;
• Adapter la dose en cas d’insuffisance hépa-
4. INDICATION :
tique et rénale;
Diabète non insulino dépendant de l’adulte.
• Les échecs thérapeutiques primaire et se-
condaire doivent également être expliqués,
5. CONTRE INDICATIONS : ainsi que le respect du régime alimentaire,
• Hypersensibilité au glibenclamide, à d’autres d’un programme d’exercice physique régu-
sulfonylurées ou sulfonamides, ou à l’un des lier.
excipients utilisés;
• Diabète insulinodépendant, en particulier 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
diabète juvénile, diabète acidocétosique, conseillée pendant la grossesse, allaitement
précoma diabétique; contre-indiqué.
• Insuffisance rénale ou hépatique sévère;
• Porphyries; 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Miconazole; non signalées jusqu’à ce jour.
• Allaitement.
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
6. EFFETS INDÉSIRABLES : comprimé sécable à 1,25 mg, 2,5 mg et 5
• Hypoglycémie; mg.
• Éruptions cutanéomuqueuses : prurit, ur-
ticaire, éruption maculopapuleuse ; photo- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
sensibilisation, vascularite allergique cuta-
née ou viscérale; Patient Dose ini- Paliers Tr a i t e m e n t
• Troubles gastro-intestinaux : nausées, diar- tiale (ajuste- d’entretien
rhées, gêne épigastrique; ments)
• Atteintes hépatiques : augmentation des en- Moins de 1/2 com- 1/2 com- Maximum 15
zymes hépatiques; 65 ans primé primé en mg/j en 2 ou
• Atteintes hématologiques réversibles à l’ar- (2,5 mg)/j fonction 3 prises avant
rêt du traitement : leucopénie, thrombocy- (petit dé- de la ré- les principaux
topénie; jeuner) ponse repas.
glycémi-
• Porphyrie hépatique et cutanée; que
• Cas d’hyponatrémie élévations occasion-
nelles moyennes à modérées de l’urémie et Plus de C o m -
de la créatinine; 65 ans primé de
1,25 mg
• Effet antabuse en cas d’ingestion d’alcool une fois
pendant les repas. par jour
Sujet à Dose la
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : risque plus fai-
• Bêtabloquants, fluconazole, IEC, sulfamides ble et
antibactériens, fluoroquinolones, couma- respecter
riniques, IMAO, chloramphénicol, hypo- les paliers
lipémiants (clofibrate et le fénofibrate),I posologi-
traconazole, kétoconazole, miconazole, ques.
ciclosporine, Phénylbutazone (AINS pyrazo-
lés), alcool, Phénylbutazone (AINS pyrazo-
lés), pentoxifylline et disopyramide : risque 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
accru de l’hypoglycémie; Symptômes : hypoglycémie ou réactions hy-
• Glucocorticoïde, chlorpromazine, proges- poglycémiques sévères, avec coma, convul-
tatifs, ritodrine, salbutamol, terbutaline et sions ou autres troubles neurologiques
danazole : augmentation de la glycémie;
• Bosentan : risque de moindre efficacité du Traitement : -s’il y a coma hypoglycémique :
glibenclamide; glucosé concentré (50 %) en IV, puis glucosé
• Desmopressine : diminution de l’activité an- (10 %) à la vitesse nécessaire au maintien
tidiurétique; d’une glycémie au-dessus de 100 mg/dl.

243
14. CONSERVATION : T° < 25 °C. • Chlorpromazine sympathomimétiques bêta-
2 : élévation de la glycémie;
15. SPÉCIALITÉS : Daonil, Hémi-daonil, Daonil, • Glucocorticoïdes et tétracosactide, sauf hy-
Miglucan, Glucovance, Euglucan drocortisone: élévation de la glycémie avec
------- parfois cétose.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


GLICLAZIDE
• En cas de désequilibre (fièvre, infection et
traumatisme) instaurer une insulinithérapie;
1. D.C.I. : gliclazide
• Eviter la prise des boissons alcoolisées et arrê-
ter le traitement en cas d’ictère cholestatique;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antidiabétique
• L’hypoglycémie peut être masquée chez les
oral (Sulfamide hypoglycémiant).
personnes âgées;
• Surveillance régulière de la glycémie et de la
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : glycosurie;
• Pharmacodynamie : - diminue la glycémie • L’hypoglycémie peut être prolongée en cas
en stimulant la sécrétion d’insuline par les d’insuffisance rénale ou hépatique, com-
cellules bêta des îlots de Langerhans ; - res- mencer le traitement par la dose la plus
taure le pic précoce d’insulinosécrétion, en faible chez ces patients;
présence de glucose, et augmente la se- • Les patients avec insuffisance surrénalienne
conde phase d’insulinosécrétion ; - diminue ou hypopituitarisme sont particulièrement
le processus de microthrombose par inhibi- sensibles à l’action hypoglycémiante.
tion partielle de l’agrégation et de l’adhési-
vité plaquettaires et action sur l’activité fibri- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
nolytique de l’endothélium vasculaire. Grossesse : usage déconseillé ; Allaitement :
• Pharmacocinétique : -résorption digestive usage contre-indiqué.
rapide, -forte liaison aux protéines plasma-
tiques 94,2%, -élimination essentiellement 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
urinaire, -demi-vie d’élimination 20h. non à signalées jusqu’à ce jour.

4. INDICATION : - Diabète de type 2. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :


comprimé à libération modifiée (LM) 30 mg;
5. CONTRE-INDICATIONS
comprimé sécable 80 mg.
• Hypersensibilité au gliclazide, à d’autres sul-
fonylurées ou sulfonamides ou à l’un des ex-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
cipients utilisés;
• Diabète insulinodépendant, en particulier • Comprimé sécable : -Sujets de moins de 65
diabète juvénile, diabète acidocétosique, ans : dose initiale 80 mg/j, les ajustements se
précoma diabétique; font habituellement par paliers de 80 mg en
• Insuffisance rénale ou hépatique sévère; fonction de la réponse glycémique. 14 jours au
• Miconazole; moins doivent séparer chaque palier de dose.
• Allaitement. Dose d’entretien 80-240 mg/j en 2 prises;
• Sujet âgé de plus de 65 ans : 40mg/j , peut
6. EFFETS INDESIRABLES être augmentée •jusqu’à équilibre glycé-
• Hypoglycémie, nausées, dyspepsie, diar- mique satisfaisant du patient, en respectant
rhée, constipation, rash, prurit, urticaire, des paliers de 14 jours minimum et sous sur-
éruption maculopapuleuse, anémie, leuco- veillance glycémique étroite;
pénie, thrombocytopénie ;élévations des Comprimé à LM : -sujet < 65 ans : dose ini-
ASAT, ALAT, phosphatases alcalines, hépa- tiale 30 mg/j, si le contrôle glycémique est
tites (exceptionnelles). satisfaisant, cette posologie peut être adoptée
comme traitement d’entretien, dans le cas
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : contraire elle peut être augmentée à 60, 90 ou
• Miconazole et IEC : augmentation de l’effet 120 mg par jour, par paliers successifs, en res-
hypoglycémiant. pectant un intervalle de 1 mois au minimum
• Phénylbutazone (voie générale) : augmenta- entre chaque palier;
tion de l’effet hypoglycémiant d; • Sujet > 65 ans : 30 mg selon le même sché-
• Alcool : effet antabuse et augmentation de la ma posologique que chez les sujets de moins
réaction hypoglycémique; de 65 ans ; chez les patients à risque d’hy-
• Danazol : effet diabétogène; poglycémie, débuter systématiquement le
• Bêtabloquants : masquent certains symp- traitement à la dose minimale de 30 mg/j.
tômes de l’hypoglycémie (palpitations et la
tachycardie); 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
• Fluconazole : augmentation du temps de de- Symptôme : signes hypoglycémiques modé-
mi-vie du sulfamide avec survenue possible rés ou sévères (coma, convulsions ou autres
de manifestations hypoglycémiques; troubles neurologiques).

244
Traitement : apport glucidique, adaptation 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
de la posologie et/ou modification du com- • Phénylbutazone, oxyphenbutazone, aza-
portement alimentaire en cas d’hypoglycé- prapazone, insuline, antidiabétiques oraux,
mie modérée ; hospitalisation immédiate du salicylés, stéroïdes anabolisants, hormones
patient en cas de manifestations hypoglycé- sexuelles mâles, chloramphénicol, anti-
miques sévères. coagulants coumariniques,, fenfluramine,
fibrate, IEC, fluoxétine, allopurinol, sym-
14. CONSERVATION : dans son emballage exté- patholytique, cyclophosphamide, certains
rieur d’origine (comprimé LM). sulfamides à durée d’action prolongée, té-
tracycline, IMAO, quinolones, probénécide,
15. SPECIALITE : Diamicron miconazole, pentoxyfilline (à forte dose),
------- tritoqualine, fluconazole : potentialisation
de l’effet hypoglycémiant;
• Estrogènes, progestatifs, salidiurétiques,
GLIMEPIRIDE diurétiques thiazidiques, thyréomimétiques,
glucocorticoïdes, dérivés de la phénothia-
zine, chlorpromazine, adrénaline, sympa-
1. D.C.I : Glimépiride thicomimétiques, acide nicotinique (à long
terme), phénytoïne, diazoxide, glucagon,
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antidiabétique barbituriques, rifampicine, acétazolamide :
oral, sulfamide hypoglycémiant (sulfonylu- diminution de l’effet hypoglycémiant;
rées). • Anti-H2, β-bloquants, clonidine, réserpine,
guanéthidine, alcool : potentialisation ou di-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
minution de l’effet hypoglycémiant;
Pharmacodynamie • biguanides ; inhibiteur des alphaglucosida-
• Agit en stimulant la libération d’insuline par ses.
fermeture des canaux potassiques dépen-
dant de l’ATP au niveau de la membrane de 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
la cellule beta qui induit une dépolarisation • Réservé à l’adulte;
de la membrane, entrainant une augmenta- • Relayer par l’insuline en cas d’intervention
tion de l’entrée de calcium; chirurgicale et autres causes de déséquilibre
• Effets extrapancréatiques : amélioration de du diabète et diabète déséquilibré;
la sensibilité du tissu périphérique à l’insu- • Le traitement ne dispense de suivre un ré-
line ainsi qu’une diminution de la captation gime hypocalorique adapté;
de l’insuline par le foie. • Bilan préalable des fonctions rénale et hépa-
tique puis surveillance régulière;
Pharmacocinétique
• Utilisé après échec de mesures diététiques;
• Résorption digestive rapide, -biodisponibili-
• Prescrire à doses très progressive et avec la
té totale, -forte liaison aux protéines liaisons
plus grande réserve chez les sujets âgés.
aux protéines plasmatiques, - éliminé sous
forme de métabolites dont 58 % par voie 9. GROSSESSSE ET ALLAITEMENT
urinaire et 35 % dans les fèces, -demi-vie Grossesse : ne doit être utilisée.
d’élimination est de 5 à 8 heures, - passage Allaitement : usage contre-indiqué.
transplacentaire et faible dans la barrière
hémato-encéphalique. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO – CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
4. INDICATION
Diabète sucré de type 2 chez l’adulte. 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS
comprimés de 1 mg, 2 mg, 3 mg et 4 mg.
5. CONTRE-INDICATIONS
• Diabète insulinodépendant; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Coma diabétique,insuffisances rénale et/ou Dose initiale : 1 mg/ j, si le contrôle glycé-
hépatique sévère et acidocétose; mique est insuffisant, la posologie doit être
•- Hypersensibilité au glimepiride ou à l’un des augmentée en fonction du bilan glycémique
constituants, aux autres sulfonylurées, aux de 2,3 ou 4 mg /j et cela par palier succes-
sulfamidés. sif (intervalle de 1 à 2 semaine entre chaque
palier).
6. EFFETS INDESIRABLES
• Hypoglycémie, troubles visuels, nausées, 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
vomissement, diarrhée, sensation de pesan- - Symptômes : hypoglycémie, hypotension
teur, douleurs abdominales, élévation des arterielle, nausée, vomissement, sueur, sen-
enzymes hépatiques, hépatite, réactions sation de faim, malaises.
d’hypersensibilité, thrombocytopénie, leu- - Traitement : arrêt du traitement, hospita-
copénie, neutropénie, anémie hémolytique, lisation en cas de perte de conscience pour
pancytopénie (reversibles), hyponatrémie. perfusion de 50cc d’une solution glucosée

245
50 % en bolus suivi d’une perfusion d’une • L’anémie inflammatoire ne constitue pas
solution glucosée à 10 %. une indication de ce traitement;
• Le traitement martial doit, dans la mesure du
14. CONSERVATION : T° < 30°C, à l’abri de l’hu- possible, être associé au traitement de la cause;
midité • Diminuer la posologie de 30-50% et éviter
l’association avec l’acide ascorbique en cas
15. SPECIALITE : Amarel de diarrhée ou de signes de surdosage;
------- • La consommation importante de thé inhibe
l’absorption de fer.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
GLUCONATE FERREUX, GLUCONATE DE Grossesse : indiqué à partir du 4ème mois
MANGANESE, GLUCONATE DE CUIVRE Allaitement : rien à signaler jusqu’à ce jour.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


1. D.C.I. : gluconate ferreux,gluconate de man- non à signalées jusqu’à ce jour.
ganèse, gluconate de cuivre.
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : so-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antianémique lution buvable 50 mg.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Pharmacodynamie : -oligoéléments indis- Les ampoules se prennent diluées dans de
pensables à la constitution des pigments l’eau (sucrée ou non) ou toute autre boisson
respiratoires, notamment de l’hémoglobine; non alcoolisée.
- apport de fer ferreux. Traitement curatif : -Adulte : 100 à 200 mg/j;
• Pharmacocinétiques : -résorption intesti- -Nourrisson à partir de 1 mois et enfant : 5 à
nale (duodénum et jéjunum proximal) faible 10 mg/j.
(10-20%),augmentée par l’acide ascorbique Traitement préventif : -Femme enceinte : 50
(uniquement pour le fer ferreux) et lorsque mg/j de préférence avant les repas.
les réserves en fer sont diminuées. Durée du traitement :doit être suffisante
pour corriger l’anémie et restaurer les ré-
4. INDICATIONS serves en fer (600 mg pour la femme et de 1
• Anémie par carence martiale; 200 mg pour l’homme) ; pendant 3 à 6 mois
• Traitement préventif de la carence martiale (Anémie par carence martiale).
de la femme enceinte, du nourrisson préma-
turé, jumeau ou né de mère carencée. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
• Symptômes : signes d’irritation et de né-
5. CONTRE-INDICATIONS crose gastro-intestinale accompagnés dans
• Surcharge martiale, en particulier anémie la plu part des cas de nausées, vomisse-
normo ou hypersidérémique telle que tha- ments et états de choc.
lassémie, anémie réfractaire, anémie par • Traitement: lavage gastrique avec une solu-
insuffisance médullaire; tion de bicarbonate de sodium à 1 %, agent
• hémochromatose. chélateur (déféroxamine) et traitement
éventuel du choc.
6. EFFETS INDESIRABLES : états nauséeux,
brûlures gastriques, constipation, diarrhée, 14. CONSERVATION : T°<25°C
coloration des selles en noir, noircissement
des dents, coloration brun/rouge des urines. 15. SPECIALITES : Tot’héma
-------
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• Diminution de l’absorption digestive des
médicaments ci-après : fluoroquinolones, GLUCONOLACTATE ET CARBONATE
cyclines, et les diphosphonates (prendre ces DE CALCIUM
médicament à 2 h d’intervalle);
• Fer : lipothymie, voire choc;
1. D.C.I : gluconolactate et carbonate de cal-
• Topiques gastro-intestinaux : diminution de
cium.
l’absorption digestive des sels de fer.Prendre
les topiques gastro-intestinaux à distance (2 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : éléments miné-
heures). raux.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :


• Contrôle paraclinique nécessaire qu’après 3 • Pharmacodynamie : -formation et protec-
mois du traitement; tion des os, équilibre électrolytique, fonc-
• Eviter de garder longtemps le liquide dans la tionnement normal d’un grand nombre des
bouche (risque de noircissement des dents); mécanismes de régulation.

246
• Pharmacocinétiques :-résorption digestive • L’administration conjointe de calcium et de
moyenne, -élimination dans les urines, ma- vitamine D doit être faite sous stricte sur-
tières fécales et sécrétions sudorales. veillance de la calcémie et de la calciurie;
• Le prendre à distance des aliments riches en
4. INDICATIONS : acide oxalique (épinards, rhubarbe, oseille,
• Prévention et traitement des carences cal- cacao, thé...) et en acide phytique (céréales
ciques; complètes, légumes secs, graines oléagi-
• Apport calcique d’appoint, associé aux trai- neuses, chocolat...);
tements spécifiques de prévention et de • En cas d’insuffisance rénale, contrôler régu-
traitement de l’ostéoporose; lièrement la calcémie, la calciurie et la phos-
• Rachitisme et ostéomalacie, en complément phatémie et éviter l’administration de fortes
d’un traitement à la vitamine D3; doses.
• Hypermagnésémie symptomatique consé-
cutive à un surdosage; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Hypocalcémies aiguës et tétanie hypocalcé- Pas de contre-indication
mique, hyperkaliémiemé ménaçante (voie
parentérale). 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
5. CONTRE INDICATION :
• Hypersensibilité à l’un des constituants; 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
• Hypercalcémie, hypercalciurie, lithiase cal- Comprimé effervescent 500 mg, poudre pour
cique, calcifications tissulaires; suspension buvable 500 mg, ampoule injec-
• Néphrocalcinose, lithiase rénale; table 10 % 10 ml.
• Immobilisation prolongée s’accompagnant
d’hypercalciurie et/ou d’hypercalcémie : le 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
traitement calcique ne doit être utilisé qu’à Comprimé et suspension buvable
la reprise de la mobilité; • Adulte : 500 à 1500 mg/j
• Phénylcétonurie (en raison de la présence • Enfant : 500 à 1000 mg/j
d’aspartam, poudre p sol buv). Solution injectable
Adulte : 10 ml en IV lente en 5 min
6. EFFETS INDÉSIRABLES : Nouveau-né : 2 ml/Kg en IV pendant 30 min
• Constipation, flatulence, vomissements, puis 4 ml/Kg en perfusion continue en 24 h
nausées; (hypocalcémie sévère).
• Hypercalciurie, hypercalcémie (en cas de
traitement prolongé à fortes doses); 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
• Prurit, rash cutané et urticaire, oedème du Symptômes : nausées, vomissements, soif,
visage, oedème angioneurotique et choc polydipsie, polyurie, déshydratation et
anaphylactique. constipation.
Traitement: arrêt du traitement, boisson
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : abondante et réhydratation, si besoin d’hy-
• Cyclines, bisphosphonates, estramustine, fer pocalcémiant, administrer le furosémide.
(sels) par voie orale : diminution de l’absorp-
tion digestive des cyclines; 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments.
• Digitaliques : risque de troubles du rythme.
Surveillance clinique et, s’il y a lieu, contrôle 15. SPÉCIALITÉ : Calcium-Sandoz®
de l’ECG et de la calcémie;
-------
• Diurétiques thiazidiques : risque d’hypercal-
cémie par diminution de l’élimination uri-
naire du calcium; GLUCOSE
• Corticostéroïdes par voie systémique : ré-
duction de l’absorption du calcium.
1. D.C.I. : Glucose
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• S’il y a hypercalciurie modérée ou ATCD de 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Produit d’apport
calculs urinaires, et réduire la dose de calcium glucidique.
ou arrêter le traitement si nécessaire.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Le mé-
• Il est conseillé d’augmenter la consommation
tabolisme et les propriétés pharmacologi-
d’eau s’il y a tendance à la formation de calculs
ques du médicament sont ceux du glucose.
dans les voies urinaires chez les patients
• Prudence chez les patients atteints d’insuf- 4. INDICATIONS
fisance rénale sévère, en particulier ceux • Réhydratation hyperosmolaire, hypoglycé-
absorbant des spécialités contenant de l’alu- mie aiguë, alimentation parentérale et ap-
minium. port calorique glucique.

247
• Prévention des déshydratations intra et ex- GLYCINE L-ARGININE L-ASPARTATE
tracellulaires;
• Véhicule pour apport thérapeutique en pé-
1. COMPOSITION : Glycine ; L-arginine L-aspar-
riode préopératoire, peropératoire et posto-
tate
pératoire immédiate;
• Traitement et prévention de la cétose liée à
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Tonique
une dénutrition.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
5. CONTRE-INDICATIONS
• Antiasthénique : acides aminés
Inflation hydrique.
4. INDICATION :
6. EFFETS INDESIRABLES
• Asthénie fonctionnelle
Augmentation de la glycémie (sauf 5%),
Polyurie, Déshydratation, Thrombophlébite 5. CONTRE INDICATIONS :
profonde, risque de nécrose tissulaire en cas • Hypersensibilité aux parabènes
d’extravasation.
6. EFFETS INDÉSIRABLES : pas d’effets indési-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES rables rapportés jusqu’à ce jour.
Pas d’interaction connue jusqu’à ce jour.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE d’interaction médicamenteuse connue
• Vérifier l’intégrité du contenant, la limpidité jusqu’à ce jour.
de la solution, l’aspect et une éventuelle for-
mation des précipités; 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Surveillance de la glycémie, la kaliémie, la
• Tenir compte de la teneur en alcool (0,92 g
phosphatémie et bilan lipidique pendant le
par ampoule);
traitement;
• Avant adjonction d’un médicament, vérifier • Administrer pendant le repas;
si la zone de pH pour laquelle il est efficace • Ne pas absorber d’alcool pendant le traite-
correspond à celle de la solution de glucose ment;
à 30 %; • Réservé à l’adulte;
• Lorsqu’un médicament est ajouté à cette
solution, le mélange doit être administré im- • Conduite de véhicules ou l’utilisation de ma-
médiatement. chines dangereuses car altération de la vigi-
lance.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prescrire au
besoin. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Ce médica-
ment ne contient que des substances présu-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES mées sans danger pendant la grossesse ou
Ne pas transfuser du sang simultanément l’allaitement. Néanmoins, ne l’utilisez pas de
dans la même tubulure. Risque de pseudo- façon prolongée sans l’avis de votre pharma-
agglutination. cien ou de votre médecin.

10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION Non signalées jusqu’à ce jour.
Solution injectable IV (Flacon et ampoule) à
5 %, 10 %, 30 % et 50 % 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
Solution buvable à 500 mg (glycine) et 1 g
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION (L-arginine L-aspartate).
Voie parentérale (perfusion lente) :
• Selon l’état clinique du malade, de 500 à 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION:
3000 ml par 24 heures en fonction du poids; • 2 à 3 ampoules par jour, dans un verre d’eau,
• Le débit de la perfusion ne doit pas dépasser aux principaux repas.
un volume correspondant à 0,5 g de glucose • Réservé à l’adulte.
par minute. • Durée du traitement limitée à 3 semaines.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION : Non signalées 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-


jusqu’à ce jour. sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.

14. CONSERVATION : T< à 25 °C. 14. CONSERVATION : conditions générale de


conservation des médicaments
15. SPECIALITES : Glucose aguettant ; Glucose 15. SPÉCIALITÉS : ACTIVAROL
Bioluz ; Glucose Lavoisier
-------
-------

248
GOMME DE STERCULIA 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

Age Forme Posologie Mode d’admi-


nistration
1. D.C.I. : gomme de sterculia
Adulte et Sachet 2 à 4 sa- Voie orale
à l’enfant chets-dose
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : laxatif de lest de plus pour jour
de 6 ans
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : 1 à 3
Laxatif ayant un effet de lest, il augmente la Vrac cuillères- A ingérer avec
mesures une quantité
masse fécale et modifie sa consistance.
2 à 3 fois d’eau suffisante.
par jour, à
4. INDICATIONS : prendre de
Traitement symptomatique de la constipa- préférence
tion. après les
repas.
Granulé
5. CONTRE INDICATIONS :
• Syndrome occlusif ou subocclusif;
13. Surdosage/Intoxication :
• Syndrome douloureux abdominal de cause
Symptômes : obstruction intestinale
indéterminée;
Traitement : prise en charge spécialisée et
• Fécalome; appropriée
• Enfants en dessous de 6 ans.
14. CONSERVATION : à l’abri de l’humidité.
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
15. SPÉCIALITÉ : NORMACOL®
• Sensation de ballonnement; -------
• Météorisme abdominal;
• Obstruction oesophagienne (bézoard, im-
paction), particulièrement en cas de sur- GONADOTROPHINE CHORIONIQUE HUMAINE
dosage, de sténose oesophagienne sous-
jacente, de prise d’eau insuffisante ou en cas 1. D.C.I. : gonadotrophine chorionique hu-
d’administration en position allongée. maine (hCG).

7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : gonadotrope in-


d’interaction connue jusqu’à ce jour. ducteur de l’ovulation.

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :


• Ne pas utiliser en traitement prolongé;
Pharmacodynamie
• Enrichissement de l’alimentation en fibres
végétales et en eau; • Chez la femme : déclenchement de l’ovula-
tion (après stimulation suffisante par FSH),
• Conseil d’activité physique et de rééducation
développement du corps jaune et stimula-
de l’exonération;
tion de la sécrétion de progestérone.
• Prudence en cas de mégacôlon;
• Chez l’homme : différenciation des cellules
• Chez les personnes âgées, s’assurer que la
de Leydig et stimulation de la sécrétion d’an-
ration hydrique est suffisante;
drogènes par ces cellules.
• Tenir compte dans la ration journalière de la
teneur en saccharose. Pharmacocinétique : -L’hCG est une gly-
coprotéine hydrosoluble ; Après adminis-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation s’il tration orale, l’hormone est détruite par
y a besoin. les enzymes gastro-intestinales, mais elle
conserve son activité après l’injection intra-
musculaire.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. - sa durée d’action et son métabolisme sont
encore mal précisés.

11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION: 4. INDICATIONS :


• Granulés enrobés à 62 g/100 g; • Stérilité par anovulation ou dysovulation;
• Induction de l’ovulation;
• Sachets-dose de 10 g;
• Stérilité par insuffisance de la spermatoge-
• Vrac, boîte de 1 kg en sac. nèse;

249
• Traitement de la stérilité par anovulation ou 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
dysovulation;
• Déclenchement de l’ovulation; Patient Patholo- V o i e Posologie
• Cryptorchidie en l’absence d’obstacle anato- gie d’admi-
mique; nistra-
• Test à l’HCG pour explorer la fonction ley- tion
dienne. Homme Stérilité IM 1500 à 3000 UI
2 fois par se-
5. CONTRE INDICATIONS : maine, pendant
Chez l’homme et la femme : 6 à 18 mois.
• Tumeurs hypophysaires.
Enfant Cryptor- IM (à titre indica-
• Hypersensibilité à la substance active ou à chidie tif) 100 UI/kg
l’un des excipients. tous les 4 jours,
• Tumeurs ovariennes. pendant 3 à 4
• Dystrophies ovariennes. semaines.
• Ne pas utiliser chez la jeune fille avant 18 ans. Adulte Test à IM 6 ou 7 injec-
• Cancer du sein. l’hCG tions de 5000
• Tumeurs testiculaires. UI, à raison
• Stérilité d’origine mécanique. d’une injection
de 5000 UI par
6. EFFETS INDÉSIRABLES : jour, tous les 2
à 3 jours.
• Rétention hydrosodée;
Enfant Test à IM 6 ou 7 injec-
• En cas d’association avec l’hMG : possibilité l’hCG tions de 1500
de rupture de kyste ovarien, de fuite liqui- UI, à raison
dienne extravasculaire avec oedème inters- d’une injection
titiel, éventuellement ascite, hydrothorax, de 1500 UI par
hémoconcentration, hyperaldostéronisme jour, tous les 2
secondaire, hypercoagulabilité, accidents à 3 jours.
thromboemboliques artériels et veineux; Femme Déclen- IM 3000 à 10 000
• Réactions locales au niveau du point d’in- chement UI, 24 à 48
de l’ovu- heures après la
jection (douleur, rougeur, prurit) et de réac-
lation dernière injec-
tions d’hypersensibilité à type d’urticaire ou tion d’hMG.
d’oedème de Quincke.

7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas 13. SURDOSAGE ET INTOXICATION :


d’interactions connues jusqu’à ce jour. Symptômes : accidents d’hyperstimulation
ovarienne.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISES EN GARDE:
Traitement en milieu spécialisé
• Exclure les anomalies anatomiques des or-
ganes génitaux incompatibles avec une gros- 14. CONSERVATION : A conserver au réfrigéra-
sesse, une insuffisance ovarienne primitive teur (entre + 2 et + 8 °C), à l’abri de la lu-
ou dépister d’éventuels troubles hormonaux mière.
associés (thyroïdiens, surrénaliens, hypo-
physaires [hyperprolactinémie] ou hypotha- 15. SPÉCIALITÉS : Gonadotrophine chorionique
lamiques, un diabète...); endo, Pregnyl
• Arrêt du traitement en cas de signe d’hy- -------
perstimulation ovarienne;
• Durant le traitement, chez la femme, sur-
veillance par : dosages plasmatiques d’oes- GONADOTROPHINE MENOPAUSIQUE
tradiol lors d’un traitement d’induction de HUMAINE
l’ovulation par la séquence hMG + hCG et
échographies ovariennes.
1. D.C.I. : gonadotrophine ménopausique hu-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ce produit n’a maine (hMG)
pas d’indication pendant la grossesse et l’al-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : gonadotrope in-
laitement.
ducteur de l’ovulation
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamie
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : lyo- • Chez la femme : administré en première
philisat et solution pour usage parentéral IM phase du cycle, il induit la croissance et la
à 1500 UI/ml, à 5000 UI/ml. maturation folliculaires;

250
• Chez l’homme : induit la spermatogenèse en 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
cas de déficit en gonadotrophines FSH.
Pharmacocinétique : Patient Voie d’admi- Posologie
nistration
• FSH et LH sont des glycoprotéines hydroso-
lubles. Leur durée d’action n’est pas connue. Homme IM, SC 75 UI à 150 UI, 2 à
3 fois par semaine
pendant 90 jours
4. INDICATIONS :
• Stérilité par déficience de la spermatogenèse; Femme IM, SC 75 UI à 150 UI/j
(FSH/LH).
• Stérilité par anovulation et par insuffisance
de la production de la glaire;
• Induction de l’ovulation. 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
Symptômes : accidents d’hyperstimulation
5. CONTRE INDICATIONS : ovarienne.
• Hypersensibilité à l’un des constituants. Traitement en milieu spécialisé
• Tumeurs hypothalamo-hypophysaires
• Tumeurs ovariennes, cancer du sein, cancer 14. CONSERVATION : A conserver au réfrigéra-
de l’endomètre et hémorragie génitale de teur (entre + 2 et + 8 °C), à l’abri de la lu-
cause non identifiée mière, après reconstitution : la solution doit
• Tumeurs testiculaires et stérilité d’origine être utilisée immédiatement.
mécanique.
15. SPÉCIALITÉS : Humegon, Menopur, Gonal
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
-------
• Rupture de kyste ovarien, de fuite liqui-
dienne extravasculaire avec oedèmes inters-
titiels, éventuellement ascite, hydrothorax, GOSERELINE
hémoconcentration, hyperaldostéronisme
secondaire et hypercoagulabilité, les gros-
sesses multiples, intolérance locale, rashs 1. D.C.I. : goséréline (acétate)
cutanés généralisés, choc anaphylactique et
accident thromboembolique. 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Analogue de
l’hormone entraînant la libération de gona-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas dotrophines, Anticancéreux et immunosup-
d’interactions connues jusqu’à ce jour. presseurs.

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :


Pharmacodynamie
• Exclure les anomalies anatomiques des or- • Décapeptide de synthèse analogue agoniste
ganes génitaux incompatibles avec une gros- de la LH-RH naturelle.
sesse, une insuffisance ovarienne primitive • Forte réduction des taux de LH hypophysaire
ou dépister d’éventuels troubles hormonaux et de la testostérone plasmatique au niveau
associés (thyroïdiens, surrénaliens, hypo- habituellement observé chez les hommes
physaires [hyperprolactinémie] ou hypotha- ayant subi une castration chirurgicale, et des
lamiques, un diabète...); taux d’estradiol
• Arrêt du traitement en cas de signe d’hy- Pharmacocinétique :
perstimulation ovarienne; • La formulation implant de l’acétate de goséré-
line libère le principe actif de façon continue.
• Durant le traitement, chez la femme, sur-
veillance par : dosages plasmatiques d’oes- 4. INDICATIONS :
tradiol lors d’un traitement d’induction de • Cancer de la prostate metastasé;
l’ovulation par la séquence hMG + hCG et • Adjuvant à la radiothérapie dans le cancer
échographies ovariennes. de la prostate;
• Cancer hormonodépendant et métastatique
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ce produit n’a du sein.
pas d’indication pendant la grossesse et l’al-
5. CONTRE INDICATION :
laitement.
Absolue : Hypersensibilité d’origine allergi-
que à l’un des composants de l’implant, y
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : compris le principe actif.
non signalées jusqu’à ce jour.
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : • Chez l’homme : augmentation transitoire
poudre et solvant pour solution injectable des douleurs osseuses, obstruction des voies
IM et SC (activitté folliculostimulante 75 UI, urinaires et compression médullaire, gyné-
activité lutéinisante 75 UI). comastie et sensibilité mammaire.

251
• Chez la femme : céphalées, troubles de l’hu- G R I S E O F U LV I N E
meur, modification du volume des seins et
sécheresse vaginale, diminution de la den-
sité minérale osseuse, aménorrhée hypogo-
nadotrophique; 1. D.C.I. : Griséofulvine
• Chez l’homme et la femme : bouffées de
chaleur et sueurs, et baisse de la libido, 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antifongique
arthralgies, sensations de faiblesse muscu-
laire, apparition de paresthésie, éruptions 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
cutanées.
Pharmacodynamie : Elle rend les cellules
Kératinisées résistantes à l’invasion par les
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : au- dermatophytes ; les cellules infectées sont
cune connue jusqu’à ce jour. progressivement remplacées par des cellules
saines. Action limités aux dermatophytes.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Risque de survenue d’un infarctus hypophy- Pharmacocinétiques : Bonne résorption in-
saire chez les patients porteurs d’un adé- testinale, augmentée par le repas, métaboli-
nome hypophysaire et d’aggravation transi- sation hépatique, - se fixe électivement sur
toire des symptômes; la kératine , - éliminée essentiellement sous
• Goséréline n’est pas indiqué chez l’enfant. forme inchangée dans les selles et dans les
• Surveillance particulièrement durant les urines sous forme glycuroconjuguée, -demi-
1ères semaines du traitement surtout chez vie d’élimination(10 à 15 h), -forte liaison
les patients porteurs d’obstruction urétérale aux protéines plasmatiques (80 %), -passage
et avec des métastases vertébrales; transplacentaire.
• S’assurer de l’absence de la grossesse avant
d’instaurer le traitement; 4. INDICATIONS : Mycoses à dermatophytes
• Goséréline n’est pas indiqué chez l’enfant; des cheveux, des ongles et de la peau.
• Prudence chez les patients avec signes cli-
niques suggérant une atteinte médullaire; 5. CONTRE-INDICATIONS :
• Les métrorragies au cours du traitement sont • Porphyries;
anormales en dehors du premier mois. • Allergie à la griséofulvine;
• Lupus érythémateux et syndromes apparentés.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ne doit pas
6. EFFETS INDESIRABLES :
être utilisé.
• Céphalées, vertiges, insomnie/ somno-
lence, confusion, irritabilité, anorexie, nau-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : sées, diarrhées, dysguésie, sensation de soif,
non signalées jusqu’à ce jour réactions allergiques cutanées et de pho-
tosensibilisation (érythème polymorphe/
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : Im- syndrome de Lyell), cholestase intrahépa-
plant injectable à 3,6 mg, à 10,8 mg tique, hépatites, leucopénie, neutropénie,
anémies hypochromes, neuropathies péri-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : phériques, risque d’aggravation d’un lupus
érythémateux disséminé et des syndromes
Patient Voie d’admi- Posologie apparentés.
nistration
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
H o m m e SC (dans le 10,8 mg tous les 3
• Alcool et médicaments en contenant : effet
adulte paroi abdo- mois
minale anté- 3,6 mg tous les 28 antabuse );
rieure) jours. • Estroprogestatifs anticonceptionnels (con-
traceptifs, voie orale) : diminution de l’effi-
cacité contraceptive;
« Traitement adjuvant à la radiothérapie • Anticoagulants oraux : diminution de l’effet
externe dans le cancer de la prostate locale- des anticoagulants oraux;
ment avancé », la durée de l’hormonothéra- • Ciclosporine, tacrolimus , estrogènes, métha-
pie est fixée à 3 ans. done, zidovudine : diminution de l’efficacité.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


sage rapporté jusqu’à ce jour. • Stricte surveillance en cas d’insuffisance
hépatique et contrôle régulier de l’hémo-
14. CONSERVATION : T° < 25 °C. gramme si traitement prolongé ou à doses
élevées;
15. SPÉCIALITÉ : Zoladex • Pas d’exposition au soleil au cours et à l’arrêt
------- immédiat du traitement.

252
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ne pas admi- 5. CONTRE INDICATIONS :
nistrer. Absolues : -hypersensibilité connue à
l’halopéridol ou à l’un des composants ;
10. FORMES GALENIQUES : comprimé sécable à -état comateux, dépression du SNC due à
250 mg et pelliculé à 500 mg l’alcool ou à d’autres agents dépresseurs,
lésions connues des noyaux gris centraux;
11. POSOLOGIE : -sultopride, agonistes dopaminergiques
(amantadine, bromocriptine, entacapone,
Patient Indications Posologie quinagolide, lisuride, pergolide, piribédil,
ropinirole, cabergoline, pramipexole, apo-
Peau 1 à 2 cp à 500 mg/j en 2
Adulte prises (4 à 8 semaines) morphine) en dehors du cas parkinsonien.
agonistes dopaminergiques.
Cuir chevelu 1 à 2 cp à 500 mg/j en 2
et teignes prises (6 à 8 semaines) Relatives : allaitement, alcool, lithium, lé-
vodopa, antiarythmiques de classe I a et de
Mycoses des 1 à 2 cp à 500 mg/j en 2 classe III, certains neuroleptiques (thiorida-
ongles prises (4 à 12 mois)
zine, chlorpromazine, lévomépromazine,
Enfant Mêmes in- 10 à 20 mg/kg/j, même trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride,
dications durée que l’adulte amisulpride, tiapride, pimozide, dropéridol),
(adulte) bépridil, cisapride, diphémanil, érythromy-
cine IV, mizolastine, vincamine IV, halofan-
trine, pentamidine, sparfloxacine, moxi-
12. CONSERVATION : T°< 25 °C.
floxacine, agonistes dopaminergiques chez
13. SPECIALITES : Grisefuline® le parkinsonien.
------- 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
Impuissance, frigidité, hyperprolactinémie
(aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie),
HALOPERIDOL dysrégulation thermique, prise de poids,
hyperglycémie, altération de la tolérance
1. D.C.I. : halopéridol au glucose, dyskinésies précoces et tardive,
syndrome extrapyramidal, sédation ou
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antipsychotique somnolence, syndrome malin des neuro-
neuroleptique leptiques, hypotension orthostatique, indif-
férence, réactions anxieuses, variation de
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : l’humeur, dépression, agitation, sensations
Pharmacodynamie : dérivé du butyrophé- de vertige, insomnie, céphalées, confusion,
none présentant des propriétés anti-dopa- vertiges, état de grand mal et exacerbation
minergiques responsables : apparente des symptômes psychotiques,
• De l’effet antipsychotique recherché en thé- mort subite (exeptionnelle), prolongation
rapeutique ; de l’intervalle QT, tachycardie, hypotension,
• Des effets secondaires (syndrome extrapyra- nausées , vomissements, perte d’appétit et
midal, dyskinésies, hyperprolactinémie) ; dyspepsie.
• Adrénolytiques modérées, à l’origine d’une
hypotension orthostatique. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
Pharmacocinétique : • Sultopride, halofantrine, pentamidine, spar-
• Après absorption orale, la Cmax 2 à 6 h, floxacine, moxifloxacine, antiarythmiques
-forte liaison aux protéines plasmatiques (90 de classe I a (quinidine, hydroquinidine,
%), -métabolisation hépatique, - passage à disopyramide) et de classe III (amiodarone,
ibutilide, dofétilide, sotalol), certains neu-
travers le placenta ainsi que le lait maternel,
roleptiques, bépridil, cisapride, diphémanil,
-élimination à la fois biliaire (60 %) et uri-
érythromycine IV, mizolastine, vincamine
naire (40 %). IV, antagonistes calciques bradycardisants,
bêtabloquants, clonidine, guanfacine, digi-
4. INDICATIONS :
taliques, donézépil, rivastigmine, tacrine,
• Etats d’agitation et d’agressivité au cours des
ambénonium, galantamine, pyridostigmine,
psychoses aiguës et chroniques; néostigmine, diurétiques hypokaliémiants,
• Vomissements induits par les antimito- laxatifs stimulants, amphotéricine B (IV),
tiques post-radiothérapiques; glucocorticoïdes, tétracosactide et médica-
• Etats psychotiques chroniques (traitement ment donnant des torsades de pointe (anti-
au long cours) et troubles graves du com- arythmique, neuroleptique : risque majoré
portement (agitation, automutilations, sté- de troubles du rythme ventriculaire, notam-
réotypies), notamment dans le cadre des ment de torsades de pointes;
syndromes autistiques chez les enfants; • Agonistes dopaminergiques, lévodopa : an-
• Anxiété de l’adulte, chorées, maladie des tics tagonisme réciproque de l’agoniste dopami-
de Gilles de la Tourette. nergique et des neuroleptiques.

253
• Alcool : majoration de l’effet sédatif des Etats psychotiques chroniques (sol inj 50
neuroleptiques mg/ml) : 15-20 fois la dose journalière qui a
• Lithium : syndrome confusionnel, hyperto- préalablement équilibré le patient si celle-ci
nie, hyperréflexivité, avec parfois augmenta- était < 20 mg, 10 fois cette dose journalière
tion de la lithémie. si elle était > 20 mg, l’intervalle entre 2 injec-
• Carbamazépine : risque de diminution des tions est de 4 semaines.
taux plasmatiques de l’halopéridol.
• Antihypertenseur : effet antihypertenseur et Troubles graves du comportement chez les
risque accru d’hypotension orthostatique. enfants :0,02 à 0,2 mg/kg/j P.O (sol buv 0,5
• Dérivés morphiniques, barbituriques, ben- mg/ml).
zodiazépines, anxiolytiques, hypnotiques, Anxiété de l’adulte :1 mg/j P.O. La durée du
antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques traitement est limitée à 4 semaines.
H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux,
baclofène, thalidomide : majoration de la Chorées, maladie des tics de Gilles de la Tou-
dépression centrale. rette chez l’adulte et enfant > 3 ans : -adulte:
• Guanéthidine : inhibition de l’effet antihy- 6 à 15 mg/j ; -enfant > 3 ans : 0,02 à 0,2 mg/
pertenseur de la guanéthidine. kg/j P.O (sol buv 0,5 mg/ml).

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :


• Arrêter le traitement en cas de survenue du Symptômes : réactions extrapyramidales sé-
syndrome malin et arrêt progressif du trai- vères caractérisées par une rigidité muscu-
tement car il y a risque de sevrage; laire et un tremblement généralisé ou loca-
• Associer les antidepreseurs en cas de dé- lisé, hypotension, sédation, apparition d’une
pression avec psychose; hypertension, en cas extrêmes, un coma
• Surveillance des facteurs pouvant favoriser avec dépression respiratoire et hypotension.
la survenue des troubles du rythme;
• Déconseillé en cas de maladie de Parkinson; Traitement: essentiellement symptoma-
• Rechercher une augmentation de la pres- tique, pratiquer un lavage gastrique induire
sion intraoculaire lors de coadministration les vomissements (sauf chez les patients in-
d’halopéridol et d’antiparkinsonien; conscients, ou présentant des convulsions),
• L’absorption d’alcool est fortement décon- puis d’administrer du charbon activé, sur-
seillée pendant la durée du traitement; veillance cardiaque continue.
• Prudence chez le sujet âgé, l’insuffisant
14. CONSERVATION : - à l’abri de la lumière et
rénal ou hépatique et en cas d’affections
de la chaleur (sol inj 5 mg/ml), -à l’abri de la
cardio-vasculaires graves, d’hyperthyroïdie,
lumière (sol inj 50 mg/ml).
d’épilepsie, de convulsions.
15. SPÉCIALITÉS : HALDOL®, HALDOL FAIBLE,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
HALDOL DECANOAS.
Grossesse : utilisation possible quel que soit
le terme, mais surveillance du nouveau-né, -------
car des signes extrapyramidaux si utilisé en
fin de grossesse.
HALOTHANE
Allaitement : usage déconseillé.

10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : 1. D.C.I. : halothane


solution buvable 0,5 mg/ml en gouttes est
incompatible avec les solutions alcalines. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Anesthésique gé-
néral
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
Comprimé à 1 mg, 5 mg (rose) et à 10 mg, 20 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
mg (blanc).
Solution buvable à 0,5 mg/ml (40 gouttes - effet anesthésique ;
contiennent 1 mg), 2mg/ml (10 gouttes - provoque une dépression du SNC avec perte
contiennent 1 mg), 20 mg/ml. de conscience;
Solution injectable 5mg/ml (IM, IV) ; 50 mg/ - supprime les sécrétions bronchique, sali-
ml (IM profond). vaire et du mucus;
- provoque la dilatation des bronchioles.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Etats d’agitation et d’agressivité (traitement 4. INDICATIONS : Anesthésie générale par in-
bref) : 5-20 mg/j (IM) ; 1-20 mg/j P.O en 1-2 halation, utilisable en induction et entretien
prises, dans certains cas exceptionnels 40 chez l’adulte et l’enfant.
mg/j max.
Vomissements : 5 mg (IM) ou 5 mg en per- 5. CONTRE-INDICATIONS
fusion IV, à renouveler éventuellement 2 à 3 • Hypersensibilité aux agents anesthésiques
x/j , 2 mg P.O 6 à 8 x/j . halogénés;

254
• Hyperthermie maligne, antécédent (d’). 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
• Hyperthermie maligne, antécédent familial non signalées jusqu’à ce jour.
(d’)
• Hépatopathie après administration d’un 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : li-
anesthésique halogéné, antécédent (d’); quide pour inhalation par vapeur 187,4 mg.
• Ictère après administration d’un anesthé-
sique halogéné, antécédent (d’); 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Fièvre inexpliquée après administration d’un Adultes : - Induction : concentrations de 2 à
anesthésique halogéné, antécédent (de); 4% d’halothane dans l’oxygène ou un mélan-
• Eosinophilie après administration d’un anes- ge d’oxygène et de protoxyde d’azote. Lors-
thésique halogéné, antécédent (d’). que l’oxygène ou l’air sont utilisés seuls, des
concentrations supérieures d’halothane de
6. EFFETS INDESIRABLES l’ordre de 4 à 5% sont souvent nécessaires.
- Hépatite cytolytique , bradycardie, hypoten- L’intubation peut être pratiquée 3 à 4 minu-
sion artérielle, arythmie ventriculaire, fris- tes après le début de l’inhalation.
son, nausée, vomissement, hyperthermie • Entretien : concentrations comprises entre
maligne 0.5% et 2% d’ halothane dans l’oxygène
ou un mélange d’oxygène et de protoxyde
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES d’azote. Enfants : -induction : concentration
• Théophyllines, isoprénaline, sympathomi- comprise entre 1.5 et 2% d’halothane dans
l’oxygène ou le mélange oxygène/protoxyde
métiques alpha et bêta, adrénaline (S/C,
d’azote ; -entretien :concentration comprise
bucco-dentaire) : risque de troubles du entre 0.5 et 2%.
rythme ventriculaire graves ;
• Bêta-2 mimétiques : majoration de l’iner- Sujet âgé : la concentration alvéolaire mini-
tie utérine avec risque hémorragique et male est plus faible que chez l’adulte d’âge
troubles du rythme ventriculaire graves; moyen, d’où réduire la dose.
• Bêta-bloquants (sauf esmolol) : réduction
des réactions cardiovasculaires de compen- 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
sation par les bêta-bloquants, -isionazide: Symptôme : dépression respiratoire et car-
potentialisation de l’effet hépatotoxique de dio-vasculaire.
l’isonazide, -sympathomimétiques indirects: Traitement symptomatique en milieu spécia-
poussée hypertensive peropératoire; lisé.
• Isionazide : potentialisation de l’effet hépa-
totoxique de l’isonazide; 14. CONSERVATION : dans un récipient herméti-
• Sympathomimétiques indirects : poussée quement fermé, à l’abri de la lumière et à T°
hypertensive peropératoire. 8°C-15°C.

15. SPECIALITE : HALOTHANE


8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
-------
• Une bonne ventilation de la salle d’opéra-
tion est conseillée lors de toute utilisation HÉPARINES
d’anesthésique par inhalation;
• Prudence en cas de phéochromocytome,
d’ATCD d’hépathopaties, de myasthénie et 1. D.C.I. : Héparine calcique et héparine so-
d’enfant de moins de 15 ans; dique
• En cas de survenue d’hyperthermie maligne, 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anticoagulant
arrêter le produit, déposer les évaporateurs, (Héparine non fractionnée)
purger le circuit, administration IV de dantro-
lène et traitement symptomatique; 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
• Risque d’hyperthermie majoré en cas coad- Pharmacodynamie : -action anticoagulante
ministration avec le suxaméthonium; immédiate (voie veineuse) par fixation sur
l’antithrombine, ainsi il augmente considéra-
• Précaution d’administration IV d’un anticho- blement l’activation naturelle de l’inhibiteur
linergique avant l’induction ou pendant l’en- vis-à-vis de la thrombine, du facteur Xa et de
tretien de l’anesthésie; tous les facteurs activés de la coagulation ; Il
• L’utilisation des fortes doses peut provo- en résulte une activité anticoagulante puis-
quer une hémorragie du post-partum. sante.
Pharmacocinétiques : Inactivation dans le
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT tube digestif imposant la voie parentérale ;
action immédiate par la voie IV (pendant 2
Grossesse : éviter toute anesthésie générale
à 4 h) ou en 1heure par voie sous cutanée
par inhalation pendant les premiers mois, à
(pendant 8 à 12h), Pas de passage transpla-
moins que cela ne soit indispensable.
centaire, ni dans le lait maternel, Elimination
Allaitement : peut être prescrit par captation cellulaire.

255
4. INDICATIONS 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION
• Thromboses veineuses profondes et embo- • Héparine calcique : Solution injectable S/C
lie pulmonaire; ampoule de 25000UI /1ml ; 20000UI/0,
• Infarctus du myocarde; 8ml; 12500UI/0,5ml ; 7500UI /0,3ml
• Embolies artérielles extracérébrales; 5000UI/0,2ml.
• Prévention des accidents thromboembo- • Héparine sodique : Solution injectable
liques veineux. IV, ampoule de 2500UI/ml, 5000UI/ml,
25000UI/5ml.
5. CONTRE-INDICATIONs
• Hypersensibilité à l’héparine, lésion orga- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
nique susceptible de saigner, troubles de Cette héparine doit être administrée par
l’hémostase; voie sous-cutanée.
• HTA non contrôlée, ATCD de thrombopénie • Traitement curatif :
grave sous héparine; On peut administrer en même temps que la
• Anesthésie péridurale ou une rachianesthésie; première injection S/C, un bolus de 50 à 100
• AVC ischémique à la phase aiguë; UI/kg d’héparine IV, en IVD;
• Endocardite infectieuse aiguë (en dehors de Dose initiale : 500 UI/kg par 24 h par voie
celle survenant sur prothèse mécanique). S/C, répartie en 2 ou 3 injections par jour,
en fonction du volume à injecter(Ne pas dé-
passer 0,6 ml par injection).
6. EFFETS INDÉSIRABLES
• Thrombopénies, manifestations hémorra- • Prévention des accidents thromboembo-
giques, hématomes spinaux (anesthésies liques veineux :
péridurales ou rachianesthésies, et PL) et au - En milieu chirurgical : 5000 UI d’héparine
point d’injection, nécroses cutanées, calci- sous-cutanée 2 h avant l’intervention, puis
noses chez les insuffisants rénaux; 5000 UI toutes les 12 h pendant 10 j au
• Ostéoporose (traitement de longue durée); moins, après l’intervention.
• Manifestations d’hypersensibilité, elévation - Dans certaines situations médicales : la posolo-
des transaminases et des gamma GT, hyper- gie habituelle est de 5000 UI toutes les 12 h.
kaliémie/ acidose métabolique (diabétiques,
insuffisants rénaux). 13. En cas de haut risque thromboembolique en
milieu chirurgical ou médical, la posologie
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES pourra éventuellement être augmentée à
L’association avec l’AAS, les autres salycilés, 5000 UI 3 x/j et adaptée de façon à générer
et les autres antiagrégants plaquettaires ain- un allongement modéré du TCA (1,2 à 1,3
si que les AINS, le dextran40 et les thrombo- fois le temps du témoin). Surdosage/Intoxi-
lytiques augmente le risque hémorragique. cation.
Le surdosage accidentel après administra-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE tion de doses massives d’héparine peut en-
• En cas de rachianesthésie, injecter la dose traîner des complications hémorragiques.
préventive d’héparine 6 h après que les ca- Traitement :
théters intrarachidiens aient été enlevés; L’antidote est le sulfate de protamine, qui
• Surveillance du patient en cas d’ATCD d’ul- neutralise l’héparine en formant un com-
cère digestif, des maladies vasculaires de la plexe inactif avec l’héparine. 100 UAH de
choriorétine ou en post opératoire; protamine neutralisent l’activité de 100 UI
• Surveiller la numération plaquettaire, la d’héparine.
kaliémie (traitement prolongé) et le temps
Cephaline activé (TCA); 14. CONSERVATION : T° <30 °C.
• Le rapport bénéfice-risque de l’administra-
tion de faible dose d’héparine avant une 15. SPÉCIALITÉS : calciparine®, Héparine®
anesthésie locorégionale intrathécale ou CHOAY, Héparine sodique® panpharma
périmédullaire doit être évalué pour chaque -------
patient;
• Le relais par l’AVK ne sera pris qu’après nor-
malisation de la numération plaquettaire, HEPTAMINOL
en raison du risque d’aggravation du phéno-
mène thrombotique par les AVK.
1. D.C.I. : Heptaminol
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Pas de contre-indication sauf au moment de 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : médicament du
l’accouchement à cause du risque important système cardio-vasculaire
d’hémorragie au cours du post-partum.
3. INDICATIONS
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : • Défaillance cardio-circulatoire, Choc, collap-
non à signalées jusqu’à ce jour. sus;

256
• Myocardite infectieuse, ou sénile; Pharmacocinétiques : -résorption cutanée,
• Traitement symptomatique de l’hypoten- beaucoup plus forte lorsque la peau présen-
sion orthostatique, en particulier au cours te un état irritatif; notable chez le nouveau-
d’un traitement psychotrope; né et particulièrement le prématuré ; -ré-
• Cœur pulmonaire Chronique ; Œdème aigu sorption par le tractus digestif ; -résorption
du poumon. au niveau des muqueuses et notamment de
la muqueuse vaginale ; -demi-vie 8-24h ; -éli-
4. CONTRE-INDICATIONS mination principalement biliaire ; -passage
• Hypertension artérielle sévère. transplacentaire
• Hyperthyroïdie.
4. INDICATIONS : Infection cutanéo-muqueuse,
5. EFFETS INDESIRABLES Antisepsie, Distomatose hépatique
• Eruption cutanée, urticaire, angioedème ;
• Tachycardie ; 5. CONTRE-INDICATIONS : Larges applications
• Mydriase. cutanées ; Brûlure, érosion cutanée ; Préma-
turé, nouveau-né.
6. PRECAUTIONS D’EMMPOI ET MISE EN GARDE
Ce médicament peut donner des réactions 6. EFFETS INDESIRABLES :
positives lors des tests antidopage. • Somnolence, dysurie, diarrhée, douleur ab-
dominale, aphte (bain de bouche), Asthénie,
7. GROSSESSE ET ALLAITEMENT céphalées, vertige, somnolence, réaction
Ne pas administrer à la femme enceinte ou allergique cutanée, aggravation de la por-
allaitante. (données insuffisantes). phyrie cutanée, photosensiblisation, asthé-
nie, céphalées, vertige, ,
8. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION • Dysurie,
Comprimé à 187,8 mg (blanc). • Diarrhée, douleur abdominale, aphte (bain
Solution buvable à 30,5 % : Flacon compte- de bouche),
gouttes de 20 ml. • Leucoencéphalite (enfant et prématuré)
9. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Adulte : 1 à 2 comprimés trois fois par jour • Risque d’absorption cutanée surtout chez les
ou 30 à 50 gouttes trois fois par jour. prématurés et en cas de dermatose
Enfant : 20 à 40 gouttes par jour, selon l’âge. • Application sur muqueuse
10. SURDOSAGE/INTOXICATIONS 8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Des cas de surdosage ont été décrits, sans Grossesse : risque d’absorption cutanée sur-
menace vitale. La Traitement comporte une tout en cas de dermatose
surveillance et un traitement symptoma-
tique. 9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : so-
lution à 5‰ application locale
11. CONSERVATION : Conditions générales de
conservation des médicaments 10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Pour application locale, utiliser la solution
12. SPECIALITES : Hept-A-Myl® 5‰
------- Distomatose hépatique, usage en milieu
spécialisé seulement

HEXACHLOROPHENE 11. CONSERVATION : Conditions générales de


conservation des médicaments

1. D.C.I. : hexachlorophène 12. SPECIALITES : Exofène®, Bidex®, Cidal®,


Hexabalm®, Phisohex®
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiseptique, an- -------
tifongique

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES HEXETIDINE


Pharmacodynamie :
• Antiseptique actif sur bactéries Gram+,
moins sur les Gram ; 1. D.C.I. : hexétidine
• Antifongique : il entraine la perte de la per-
méabilité sélective de la membrane par 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiseptique à vi-
changement de ses propriétés physiques, sée locale
agit comme poison protoplasmique : inac-
tivation enzymatique et dénaturation pro- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : -action
téique, donnant des protéinates insolubles. antiseptique, antifongique

257
4. INDICATIONS des gencives 3 fois par jour, après chaque
• Affections de la muqueuse buccale et de repas, dans le sens vertical de la gencive à
l’oropharynx; l’extrémité de la dent.
• Affections de la cavité buccale et soins pos-
topératoires (en bain de bouche); 13. SURDOSAGE/INTOXICATION (pour collutoire
• Gingivite, parodontopathies, soin des gen- et sol p bain de bouche).
cives sensibles ou saignant facilement. Symptômes : accidents neurologiques à type
de convulsions chez l’enfant.
5. CONTRE-INDICATIONS Traitement en milieu spécialisé.
• Ne pas utiliser chez le nourrisson < 30 mois
(collutoire); 14. CONSERVATION
• Enfant de moins de 6 ans, allergie à l’un des Collutoire : ne pas exposer à T°> 50 °C. Ne
constituants; pas percer. Ne pas jeter au feu même vide
• Antécédents d’allergie à l’hexétidine; Bain de bouche, sol p bain de bouche:T°<
• Allergie à l’un des constituants. 25°C dans son emballage d’origine.

6. EFFETS INDESIRABLES 15. SPECIALITES : Hextril®, Collu-hextril®


• Risques de convulsions chez l’enfant, pos-
sibilité d’agitation et de confusion chez les -------
sujets âgés, irritation locale (collutoire).
HYDROCHLOROTHIAZIDE
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• L’utilisation simultanée ou successive
d’autres antiseptiques est à éviter compte 1. D.C.I. : Hydrochlorothiazide
tenu des interférences possibles (antago-
nisme, inactivation...) notamment avec les 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Diurétique thiazi-
dérivés anioniques. dique et antihypertenseur
• L’hexétidine est inactivée par les solutions
alcalines. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
- Pharmacodynamie :
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Inhibe la réabsorption du sodium par le tu-
• Eviter un traitement prolongé (déséquilibre bule rénal au niveau du segment cortical de
de la flore microbienne normale); dilution. Il augmente l’excrétion urinaire du
• Examen minutieux de la sphère en cas de sodium et des chlorures et, à un moindre
fièvre et de persistance des symptômes > 5 degré, l’excrétion du potassium et du ma-
Jours; gnésium, donnant ainsi un effet diurétique
• Le traitement usuel ne dépassera pas 10 et antihypertenseur.
jours et ne pas avaler ; - Pharmacocinétique : biodisponibilité entre
• Chez le nourrisson : risque d’induire un la- 60 et 80 %, liaison aux protéines plasma-
ryngospasme (collutoire); tiques : 40 %, demi-vie : 6 à 25 heures ;
• En cas d’antécédents d’épilepsie, tenir compte élimination essentiellement urinaire à 95%
de la présence de dérivés terpéniques (collu- sous forme inchangée, passage placentaire
toire et solution pour bain de bouche). et dans le lait maternel.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : déconseillé 4. INDICATIONS
pour le collutoire, peut être prescrit pour le
• Œdèmes d’origine cardiaque , rénale hépatique;
bain de bouche.
• Hypertension artérielle;
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : • Hypercalciuries idiopathiques avec lithiase
collutoire 0,2%, bain de bouche 0,1%, solu- urinaire récidivante et dans le diabète insi-
tion pour bain de bouche 0,1%, gel gingival pide néphrogénique.
0,5%, pâte dentifrice.
5. CONTRE-INDICATIONS
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Hypersensibilité aux sulfamides, hyperkalié-
Collyre : Une à deux pulvérisations 3 fois par mie et sténose bilatérale de l’artère rénale
jour. ou sur rein unique;
Bain de bouche : pur ou dilué(avec l’eau, dilu- • Insuffisance rénale sévère;
tion ½) en bains de bouche 2 ou 3 fois par jour • Encéphalopathie hépatique.
Gel gingival : masser la lésion à traiter 3 à
4 fois par jour. Déposer le gel sur la lésion 6. EFFETS INDESIRALES
grâce à la canule. Solution pour bain de • Déplétion potassique avec hypokaliémie ;
bouche: pur ou dilué en bains de bouche : 1 • Hyponatrémie avec hypovolémie à l’origine
dose 2 à 3 fois par jour. d’une déshydratation et d’une hypotension
Pâte : procéder quotidiennement à un bros- orthostatique, voire d’un syndrome confu-
sage soigneux (environ 3 min) des dents et sionnel;

258
• Hyperuricémie, hyperglycémie, hyperli- 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
pidémie, thrombocytopénie, leucopénie, Comprimé de 25 mg
agranulocytose, aplasie médullaire, anémie
hémolytique, hypercalcémie, aggravation de 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
LED, encéphalopathie hépatique (insuffisance Œdèmes :
hépatique sous-jacente), pancéatite, troubles La posologie initiale : 50 à 100 mg/jour,
de la vision, vascularite nécrosante, nausées, éventuellement 200 mg/jour.
constipation, paresthésie et lyell(rare);
La posologie d’entretien : 25 à 50 mg/jour ou
• Augmentation du taux des lipides.
1 jour sur 2.

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Hypertension artérielle :

• Alphabloquants utilisés en urologie (alfuzo- 12,5 à 25 mg/jour (de 6,25 à 12,5 mg/jour si
sine, terazosine, prazosine), ammifostine, l’association a un autre antihypertenseur.
bacofène, IEC,et antiangiotensine II : accen- Ne pas dépasser 25 mg/jour.
tuation de l’effet hypotenseur et IRA (IEC);
• Digitaliques et autres hypokaliémiants : 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
risque accru d’hypokaliémie favorisant les • Symptômes : nausées, vomissements, hypo-
effets toxiques des digitaliques; tension artérielle, crampes, vertiges, som-
• Metformine : acidose lactique ; produits de nolence, états confusionnels, polyurie ou
contraste iodés : risque majoré d’insuffi- oligurie allant jusqu’à l’anurie;
sance rénale aiguë et Calcium : risque d’hy- • Traitement : lavage gastrique et/ou adminis-
percalcémie;
tration de charbon activé. Restaurer l’équi-
• Lithium : augmentation de la lithémie; libre hydro électrolytique.

• Corticoïdes, tétracosactide (sauf hydrocorti-


14. CONSERVATION : A l’abri de l’humidité et de
sone) : baisse de l’effet antihypertenseur;
la lumière
• Sultopride : risque majoré de troubles du
rythme ventriculaire, notamment de tor- 15. SPECIALITES : Esidrex
sades de pointes;
-------
• AINS : insuffisance rénale aiguë surtout chez
le malade à risque et Carbamazépine : risque
d’hyponatrémie; HYDROCORTISONE
• Antidépresseurs imipraminiques, neuro-
leptiques : effet antihypertenseur et risque
d’hypotension orthostatique; 1. D.C.I. : hydrocortisone

• Ciclosporine : risque d’augmentation de la 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-inflamma-


créatininémie. toire stéroïdien et glucocorticoïde de subs-
titution.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
• Ionogramme sanguin avant l’instauration du
traitement et régulierement pendant le trai- Pharmacodynamie : -hormone glucocor-
tement; ticoïde physiologique du cortex surrénal ;
-localement : active sur certains processus
• Contrôle systématique de la glycémie et do-
inflammatoires tels que l’hypersensibilité de
sage de l’acide urique; contact et l’effet prurigineux qui leur est lié;
• Dosage de la créatinine et de l’urée Réduire vasoconstricteur, inhibe la multiplication cel-
la posologie en cas d’association avec un lulaire.
autre antihypertenseur;
Pharmacocinétique :
• Réaction positive des tests de contrôles anti- - biotransformation hépatique et rénale ;
dopage. - élimination urinaire se fait surtout sous
forme de glycuronides conjugués ;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre- - passe dans le lait maternel ;
indiqué - par voie locale : l’importance du passage
transdermique et des effets systémiques dé-
10. INCOMPATIBILITE PHYSICO-CHIMIQUE : Non pend de la surface traitée, du degré d’altéra-
signalées jusqu’à ce jour. tion épidermique, de la durée du traitement.

259
4. INDICATIONS : • Maintenir l’équilibre et promouvoir le ré-
gime normosalé;
Comprimés à 10 g Solution in- Crème à • Pour la crème : ne pas l’appliquer sur des
jectable à 0,5 % grandes surfaces, sous de pansement oc-
100 et 500 clusif, en association avec d’autres produits
mg et arrêter le traitement si persistance des
Indica- - Insuffisance -insuffisance - piqûres signes et/ou intolérance locale;
tions surrénale surrénale d’orties • L’équilibre hydroélectrolytique doit être
primitive ma- aiguë - piqûres maintenu et le régime diététique normale-
ladie d’addi- -insuffisance d’in- ment salé;
son, surréna- surrénale sectes • Augmenter la dose en début du travail d’ac-
lectomie. transitoire - coups couchement et l’administrer en parentérale
- Insuffisance du nou- de so-
• Réaction positive lors des contrôles antidopage;
surrénale veau-né leil lo-
d’origine hy- - hyperplasie- calisés • En cas de trouble digestif contre-indicant la
p o p hy s a i re congénitale prise orale, utiliser à plus forte dose et ne
: syndrome des surré- pas interrompre la substitution.
de Sheehan, nales.
insuffisance 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
hypophysai- Grossesse : peut être utilisé s’il y a besoin.
res de cause Allaitement : est possible, mais éviter l’appli-
diverses.
cation sur les seins et éviter l’allaitement.

10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES


5. CONTRE INDICATIONS : Crème : ne doit pas être mélangée à d’autres
Crème : Hypersensibilité à l’un des compo- médicaments.
sants, lésions cutanées ulcérées, plaie, acné,
acné rosacé.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION:
Solution injectable : Cfr autres corticoïdes.
comprimé sécable 10 mg, crème 0,127%,
0,5% , 1% , poudre et solvant pour solution
6. EFFETS INDÉSIRABLES : injectable 100 mg et 500 mg , pommade ,lo-
- Crème: tion, émulsion fluide 0,1%.
• Atrophie cutanée, télangiectasie, ver-
geture, purpura ecchymotique, fragi- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
lité cutanée, dermatite périorale, acné
rosacée(aggravation), retard de cicatrisa- Patients Compri- Solution Crème à 0,5
tion, éruption acnéiforme, éruption pustu- més à 10 g injecta- %
leuse, hypertrichose, dépigmentation de ble à 100
la peau, infection cutanée, dermatite de et 500 g
contact, eczéma allergique de contact. Adulte 20 à 40 100 à 200 2 applications
mg/j à re- mg en IV par jour
Comprimé et solution injectable : asthénie,
partir ma- ou IM
hypotension orthostatique,hyperkaliémie, tin, midi et
ruptures tendineuses exceptionnelles (si as- à 16h
sociée aux fluoroquinolones).
Enfant 12 à 20 jusqu’à 5 2 applications
(plus de 6 mg/m2/j mg/kg par jour
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : ans) à répartir
• Fluoroquinolones : risque accru de tendino- matin, midi
pathie (rupture); et 16 h
• Inducteurs enzymatiques (carbamazépine, Enfant 12 à 20 jusqu’à 5 A ne pas uti-
phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifa- (moins mg/m2/j à mg/kg liser
butine, rifampicine) : diminution de l’effica- de 6 ans) répatir ma-
cité de l’hydrocortisone ; et nour- tin, midi et
• Insuline, sulfamides hypoglycémiants : l’hy- risson à 16 h.
drocortisone n’entraîne pas d’élévation de la
glycémie lorsque le traitement substitutif est 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
bien adapté, mais le risque d’hypoglycémie Symptômes : - hypokaliémie, alcalose hy-
est accru chez les patients insuffisants surré- pokaliémique ; rétention hydrosodée avec
naliens. HTA), prise de poids, gonflement du visage,
diminution de la tolérance au glucose, par-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : fois irrégularités menstruelles atrophie
• Augmenter la posologie en cas de stress cutanée, retard de cicatrisation, ecchy-
important (fièvre, infection, chaleur impor- moses, acné, surexcitation avec euphorie et
tante, traumatisme, intervention chirurgi- troubles du sommeil.
cale, maladie grave); Traitement en milieu spécialisé

260
14. CONSERVATION : T° < 25 °C (crème 0,5 %). 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments
15. SPÉCIALITÉS : Calmicort, Hydracort, Alphi-
lan, Colofoam, Cortapaisyl, Cortisedermyl, 15. SPECIALITES : madecassol
Dermaspraid, Dermofenac, Efficort, Hydro-
cortisone, Locoid, Onctose -------

-------
HYDROXYCARBAMIDE
HYDROCOTYLE
1. D.C.I. :hydroxycarbamide

1. D.C.I. : hydrocotyle 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antinéoplasique

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vasoprotecteur et 3. PROPRIETES Pharmacologiques :


veinotonique, protecteur cutané.
- Pharmacodynamie :
3. PROPRIETES Pharmacologiques : • activité cytostatique actif sur l’ADN, inhibant
- Pharmacodynamie : d’abord la granulopoïèse puis la thrombocy-
• Effet vasoprotecteur et veinotonique ; effet topoïèse et, en dernier lieu, l’érythropoïèse.
protecteur cutané. - Pharmacocinétique :
- Pharmacocinétique : • résorption digestive rapide ; bonne diffusion
• Résorption digestive lente ; métabolisation tissulaire avec passage dans le LCR; T1/2 : 6
hépatique ; éliminitation sous formes in- h ; traverse la barrière hémato-encéphalique
changées dans les fèces. et passe dans le lait maternel ; élimination
essentiellement urinaire.
4. INDICATIONS :
• Ulcération cutanées et insuffisance veino- 4. INDICATIONS :
lymphatique • Leucémies myéloïdes chroniques, polyglo-
bulie primitive (maladie de vaquez), throm-
5. CONTRE-INDICATIONS bocytémie essentielle, drépanocytose, sple-
• Hypersensibilité aux composants. nomégalie myéloïde.
• Lésions surinfectées.
5. CONTRE-INDICATIONS
6. EFFETS INDESIRABLES • Hypersensibilité au produit
• Troubles digestifs (nausées, épigastralgies),
réactions allergiques cutanées. 6. EFFETS INDESIRABLES
• Dépression médullaire, leuconeutropénie,
7 INTERACTION MEDICAMENTEUSE : pas d’in- anémie, thrombocytopénie, macrocytose,
teraction connue jusqu’à ce jour. Nausées, vomissements, diarrhées, consti-
pation, anorexie, stomatite, aphtes buccaux,
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : Prurit, rash maculopapuleux, érythème,
• Forme non adaptée à l’usage ophtalmique; hyperpigmentation, mélanonychies, séche-
• Éviter l’utilisation de ce médicament sur des resse cutanée, ulcérations cutanées , alo-
lésions qui ont tendance à macérer. pécie, Céphalées, sensations vertigineuses,
désorientation. Des doses importantes peu-
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage décon-
vent entraîner une somnolence modérée,
seillé (forme comprimé).
Altération transitoire de la fonction tubu-
10. INCOMPATIBILITE PHYSICOCHIMIQUES : non laire rénale avec élévation de l’acide urique,
signalées jusqu’à ce jour. de l’urée et de la créatinine, fièvre, frissons,
élévation des enzymes hépatiques. Excep-
11. FORMES GALÉNIQUES : Comprimé de 10 mg, tionnellement, des pneumopathies inters-
crème 1%, poudre pour application locale 2%. titielles aiguës, aménorrhée, Oligospermie,
azoospermie.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Crème, poudre : Appliquer en moyenne 1 à 2 7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE
fois par jour. • Agents myélotoxiques (chimiothérapie-ra-
Ces : Adulte : 60 mg/j en traitement d’at- diothérapie) et hydréa.
taque, 30 mg/j en traitement d’entretien.
A prendre au moment des repas. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Enfant (au-dessus de 30 mois) : 10-30 mg/j. • Contrôle de la kaliémie et de l’hémogramme;
• Le traitement ne doit pas être instauré chez
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : les patients ayant une fonction médullaire
Traitement : symptomatique altérée;

261
• Surveillance de la diurèse en cas de forte leu- • Prévention des rechutes des lupus systé-
cocytose, de splénomégalie ou d’uricémie miques;
élevée, conseiller des boissons abondantes • Prévention des lucites.
afin d’obtenir une diurèse abondante;
• Prendre toujours au cours des repas ou avec 5. CONTRE-INDICATIONS :
de lait non écrémé; • Rétinopathies, enfant de moins 6 ans .
• Eviter l’exposition au soleil ou aux UV. • Hypersensibilité à la chloroquine ou à l’hy-
droxychloroquine, ou à l’un des autres
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre- constituants de ce médicament.
indiqué.
6. EFFETS INDESIRABLES :
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Vision floue ; rarement rétinopathies et
non signalées jusqu’à ce jour. amputation du champ visuel, nausées, diar-
rhées, anorexie, douleur abdominale, Pru-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS rit, éruption cutanée,depigmentation de la
Gélule à 500 mg. peau, décoloration des cheveux, éruptions
bulleuses, photosensibilité, pustulose exan-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : thématique aiguë généralisée et neuropa-
en 1 ou 2, voire 3 prises par jour, en fonction thies motrices.
de la dose quotidienne totale.
• Trouble de conduction ou hypertrophie ven-
Leucémie myéloïde chronique :
triculaire, agranulocytose/aplasie médul-
• traitement d’attaque : 30 à 50 mg/kg/24 h ;
laire , possibilité de crise aiguë de porphyrie
• traitement d’entretien : 15 à 30 mg/kg/24 h.
Splénomégalie myéloïde : 5 à 15 mg/kg/24 h. • Acouphènes, vertiges, exceptionnels cas de
surdité, .céphalées, nervosité, psychoses,
Thrombocytémie essentielle :
convulsion, augmentation des transami-
• dose d’attaque : 15 à 30 mg/kg/24 h ;
nases (exceptionnellement hépatite fulmi-
• dose d’entretien : 10 à 20 mg/kg/24 h.
nante).
Polyglobulie primitive :
• dose d’attaque : 15 à 20 mg/kg/24 h ; 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• dose d’entretien : 10 mg/kg/24 h Topiques gastro-intestinaux, anti-acides et
charbon : diminution de l’absorption diges-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : tive de l’hydroxychloroquine.
Symptômes : dépression médullaire, leuco-
neutropénie, anémie, thrombocytopénie, 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
macrocytose. • Examen ophtalmique approfondi chez les
Traitement : prise en charge dans un milieu patients nécessitant un traitement au long
spécialisé (transfusion sanguines) cours avant d’instaurer le traitement;
• Arrêter le traitement en cas de neuromyo-
14. CONSERVATION : T° < 25°C pathies et de perturbation importante de
l’hémogramme;
15. SPECIALITE : hydréa • Surveillance régulière de l’hémogramme.
-------
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Grossesse: utilisation envisageable que dans
les situations où l’arrêt du traitement expose
HYDROXYCHLOROQUINE la femme enceinte à une poussée évolutive
de sa pathologie.
Allaitement : utilisation contre-indiquée.
1. D.C.I. : hydroxychloroquine
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anti-rhumatismal non signalées jusqu’à ce jour.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : dérivé de la chloro- 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
quine possédant des propriétés anti-inflam- Comprimé pelliculé à 200 mg (blanc)
matoire et antalgique.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Pharmacocinétique : Réservé à l’adulte et à l’enfant à partir de 6 ans.
Résorption digestive rapide, diffusion tissu-
• Polyarthrite rhumatoïde
laire très importante, métabolisation hépa-
tique partielle, élimination rénale lente. Adulte :
- 1 à 3 comprimés /j en traitement d’attaque,
4. INDICATIONS : en 2 ou 3 prises.
• Polyarthrite rhumatoïde; - 1 à 2 comprimés par jour en traitement d’en-
• Lupus érythémateux discoïde et subaigu; tretien, en 1 ou 2 prises.

262
Enfant : 10 à 20 mg/kg et par jour pendant • Cycle artificiel en association avec un estro-
une durée minimale de 6 mois; gène.
• Lupus érythémateux discoïde ou subaigu :
1 à 2 comprimés/ j jusqu’à disparition des 5. CONTRE INDICATIONS :
lésions, augmenter à 3 comprimés/ j, en
cas de non-réponse après 1 à 2 mois. Ré- 6. EFFETS INDÉSIRABLES : troubles du cycle
duire progressivement après obtention de (métrorragies, spotting...).
la rémission à 100 mg /j pendant plusieurs
mois, voire 200 à 300 mg par semaine sur 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
plusieurs années; Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants
• Prévention des rechutes de lupus systé- (carbamazépine, phénobarbital, phénytoï-
mique : ‹7 mg/kg de poids idéal est en géné- ne, primidone), barbituriques, griséofulvine,
ral suffisante; rifabutine, rifampicine : diminution de l’effi-
• Prévention des lucites : 2 à 3 comprimés / j, cacité du progestatif.
à débuter 7 jours avant le début de l’exposi-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
tion solaire, puis à poursuivre pendant les 15
• L’utilisation de ce médicament doit être ré-
premiers jours.
servée aux cas où la sécrétion du corps jaune
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : est insuffisante
Signes cliniques : céphalées, troubles vi-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
suels, collapsus cardio-vasculaire, hypoka-
Grossesse : utilisation déconseillée à partir
liémie, troubles du rythme, troubles de la
de la 36ème semaine
conduction et convulsions, rapidement sui-
Allaitement : utilisation déconseillée.
vis d’un arrêt respiratoire et cardiaque bru-
tal.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Traitement : lavage gastrique, charbon ac- non signalées à ce jour
tivé, réanimation symptomatique.
Le traitement spécifique est le diazépam par 11. Forme galénique et présentation : solution
voie parentérale en milieu spécialisé. injectable à 250 mg/ml, à 500 mg/2 ml

14. CONSERVATION : conditions générales de 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


conservation des médicaments. réservé à l’adulte.

15. SPECIALITE : PLAQUENIL®


Pathologie Voie d’admi- Posologie
------- nistration
Indications IM 250 mg le 16e jour
gynécologi- du cycle
HYDROXYPROGESTERONE ques
M e n a c e IM 500 mg en chaque
d’avortement jour, puis tous les
1. D.C.I. : hydroxyprogestérone (caproate) 2 jours jusqu’à sé-
dation des signes
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : progestatif de aigus
synthèse
Prévention IM 500 mg par se-
d’avortement maine
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
à répétition
Pharmacodynamie : par insuffi-
• propriétés lutéomimétique et gestagène de sance lutéale
prouvée
la progestérone du corps jaune ovarien.
Menace d’ac- IM 500 à 1000 mg par
• activité antiestrogénique.
couchement semaine ou tous les
Pharmacocinétique : prématuré 2 jours.
• Biodisponibilité totale, la résorption est
lente, élimination de manière prépondé-
rante par les fèces (57 %).
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
4. INDICATIONS : sage rapporté jusqu’à ce jour.
• Troubles liés à une insuffisance en proges-
térone (dysménorrhées, irrégularités mens- 14. CONSERVATION : conditions générales de
truelles, syndrome prémenstruel, mastody- conservation des médicaments.
nies...).
• Stérilité par insuffisance lutéale. 15. SPÉCIALITÉS : Progestérone retard ; Proluton
• Menace d’avortement ou prévention d’avor- dépot
tements causés par une insuffisance lutéale -------

263
HYDROXYZINE • Atropine, antidépresseurs imipraminiques,
antiparkinsoniens anticholinergiques, antis-
1. D.C.I. : Hydroxyzine pasmodiques atropiniques, disopyramide,
neuroleptiques phénothiaziniques : addi-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anxiolytique tion des effets indésirables atropiniques;
• Céfamandole, céfopérazone, chloramphé-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES: nicol, glibenclamide, glipizide, tolbutamide,
disulfirame, furazolidone, griséofulvine, ni-
• Pharmacodynamie :
tro-5-imidazole, procarbazine : réaction an-
- antihistaminique antagoniste des récepteurs tabuse.
H1 centraux et périphériques présentant des
propriétés anticholinergiques ;
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
- efficace dans l’urticaire;
• Ne pas administrer la forme comprimée
- effet sédatif ;
chez les enfants de moins de 6 ans
- activité sur les symptômes mineurs d’anxiété.
• Tenir compte de la présence des dérivés ter-
• Pharmacocinétique : péniques (sirop) qui peuvent réduire le seuil
- résorption digestive rapide ; épileptogène et induire des convulsions
- traverse la barrière hématoencéphalique ; • Prudence chez les jeunes enfants, l’insuffi-
- métabolisme hépatique ; sant hépatique et/ou rénal, alcooliques, épi-
- demi-vie d’élimination 13-20 h chez l’adulte, leptique et sujets âgés
29 h chez le sujet âgé, 4h (enfant 1an), 11h • Proscrire la consommation de l’alcool au
(à 14 ans) ; cours du traitement et arrêter le traitement
- élimination essentiellement urinaire en cas de trouble de vigilance

4. INDICATIONS
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Toutes formes :
Grossesse : utilisation que si nécessaire ;
- Anxieté, urticaire et prémédication à l’anes-
possibilité des manifestations atropiniques
thésié
et sédatives chez le nouveau-né. .
- Insomnie induite par un état d’hyperéveil
Allaitement : usage déconseillé
chez les enfants de 3 ou 6 ans..

5. CONTRE INDICATIONS 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : Le


contenu des ampoules n’est pas compatible
• Hypersensibilité connue à l’un des consti-
avec le thiopental sodique et les solutions
tuants
dont le pH est supérieur à 7.
• Administration par voie intra-artérielle, in-
traveineuse ou sous-cutanée
• Glaucome par fermeture de l’angle et Réten- 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION
tion urinaire • Comprimé pelliculé sécable à 25 mg et à 100 mg
• Avec trouble cognitif et syndrome confusionnel • Sirop : Flacon de 200 ml, avec seringue pour
• Insomnies de cause neurologique, orga- administration orale graduée de 0,25 ml en
nique et psychiatrique chez l’enfant 0,25 ml.
• Solution injectable à 100 mg/2 ml
6. EFFETS INDÉSIRABLES
• Erythème, prurit, eczéma confusion, plus 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
rarement excitation, hallucinations, déso- Forme injectable (réservé à l’adulte) : 1 à 3
rientation, insomnie, somnolence, convul- ampoules/j, de préférence en IM.
sions, dyskinésies, tremblements, vertiges, Voie IV stricte après dilution dans au moins
troubles de l’accommodation, tachycardie 10 ml de sérum physiologique . Peut être ad-
et hypotension; ministré en perfusion après dilution dans un
• Sécheresse buccale, constipation, rétention flacon de 100 ml.
urinaire, risque de thrombophlébite ou de Adulte (comprimés) : -Manifestations mi-
nécrose tissulaire (injection intra-artérielle, neures de l’anxiété : 50 à 100 mg/j, pouvant
IV, S/C) urticaire et réaction anaphylac- aller jusqu’à 300 mg/j ; -Urticaire : 50 à 100
toïde. mg/j ; -Prémédication à l’anesthésie géné-
rale : 100 à 200 mg chez l’adulte.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES Enfant (comprimé à 25 mg) : -Insomnies
• Alcool : majoration de l’effet sédatif (enfant > 6 ans) 1 mg/kg/j pendant 2 se-
• Autres dépresseurs du système nerveux maines au maximum autres indications (6
central : dérivés morphiniques, benzodiazé- -15 ans) dose max 1 mg/kg/j.
pines ; autres anxiolytiques; barbituriques ; Sirop : 1 ml de sirop correspond à 2 mg de
hypnotiques ; neuroleptiques ; antidépres- dichlorhydrate d’hydroxyzine.
seurs sédatifs ; antihypertenseurs centraux; Adulte : 30 à 120 mg/j.
baclofène ; thalidomide : majoration de la Enfant : -Insomnies (enfant > 3 ans) 1 mg/
dépression centrale. kg/j, pendant 2 semaines.

264
13. SURDOSAGE / INTOXICATION 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Symptômes : nausées, vomissements, tachy- • Applications locales sans dilution :
cardie, somnolence, troubles de l’accommo- - soit en lavages, en bains locaux ou en irriga-
dation, tremblements, confusion, hallucina- tions...
tions et parfois, troubles de la conscience, - soit en compresses imbibées ou en panse-
voire coma, dépression respiratoire, convul- ments humides...
sions, hypotension, troubles du rythme • Renouveler le traitement selon les besoins.
cardiaque, voire arrêt cardiorespiratoire.
Traitement : Lavage gastrique immédiat et 12. SURDOSAGE / INTOXICATION :
traitement symptomatique associé à une • Traitement : En cas d’ingestion accidentelle,
surveillance cardiaque (ECG). l’antidote est le bicarbonate de sodium.
Traitement.
13. CONSERVATION : T°< à 30°C
14. CONSERVATION : -Formes orales : T° <25 °C.
Conserver à l’abri de la lumière. 14. SPECIALITES : .DAKIN Cooper® Stabilisé

-------
15. SPÉCIALITÉS : ATARAX®, HYDROXYZINE®.
------- IBUPROFENE

SODIUM HYPOCHLORITE 1. D.C.I. : Ibuprofène

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anti-inflamma-


1. D.C.I.. : hypochlorite de sodium toire non stéroïdien (dérivé de l’acide aryl-
carboxylique).
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiseptique ex-
terne local 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie :
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : - antalgique, antipyrétique, anti-inflamma-
• Antiseptique local du groupe des chlorés à toire, inhibition de courte durée des fonc-
large spectre : bactéricide, fongicide, viru- tions plaquettaires par inhibition de la syn-
cide. thèse des prostaglandines :
Pharmacocinétique :
4. INDICATIONS : Antisepsie de la peau, des - Résorption digestive rapide retardée par
muqueuses et des plaies. l’alimentation, forte liaison aux liaisons
protéines plasmatiques, métabolisation hé-
5. EFFETS INDESIRABLES : patique, élimination urinaire sous forme de
• Sensations subjectives de brûlure ou d’irri- métabolites, délai d’action : 30 à 60 min par
tation uniquement sur peau lésée (plaies voie rectale, 1 à 2 heures par voie orale.
importantes, chirurgie gynécologique),
• Risque d’effet irritatif sous occlusion prolon- 4. INDICATIONS : affections douloureuses et/
gée. ou fébriles.

6. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : 5. CONTRE INDICATIONS :


• Autres antiseptiques, surtout antiseptiques • ATCD d’allergie ou d’asthme à l’ibuprofène
mercuriels : effets additifs. ou aux AINS, ulcère gastroduodénal, insuf-
fisances cardiaque, hépatique et rénale.
7. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: • LED et âge < 6 ans
• Rinçage soigneux avant d’utiliser un savon
ou un autre antiseptique 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Les agents à visée antiseptique ne sont pas • Nausées, vomissements, gastralgies, dys-
stérilisants, ils réduisent temporairement le pepsies, troubles du transit, ulcérations di-
nombre de micro-organismes. gestives, hémorragies (occultes), éruptions,
rash, prurit, œdème, urticaire, syndromes
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation de Stevens-Johnson et Lyell (exeptionnel),
possible. asthme, œdème de Quincke, choc anaphy-
lactique et céphalées.
9. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Complications infectieuses cutanées au
• Risque d’incompatibilité avec autres anti- cours de virose (varicelle), troubles ocu-
septiques ou de savon. laires, Oligurie/ insuffisance rénale, ménin-
gite aseptique/LED et exceptionnellement
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : So- l’hépatite, agranulocytose, anémie hémoly-
lution pour application local à 500 mg/1000 ml. tique et augmentation des transaminases.

265
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : Enfant 3 compri- 20 à 30 mg/
• Sels de potassium, diurétiques hyperkalié- (30 à 40 més par kg/jour en 3 à
miants, IEC, inhibiteurs de l’angiotensine II, kg) prise, 3 4 prises
AINS, héparines, ciclosporine, tacrolimus et fois par
triméthoprime : hyperkaliémie; jour
• AINS, ticlopidine et clopidogrel, tirofiban, Enfant 2 compri- 20 à 30 mg/
eptifibatide, abciximab, iloprost, héparines (20 à 30 més par kg/jour en 3 à
et anticoagulants oraux : risque hémorra- kg) prise 4 prises
gique et ulcérogène accrus (AINS); 3 fois par
• Diurétiques : augmentation de la néphro- jour
toxité;
• Méthotrexate : accentuation de la toxicité
hématologique; • Les prises systématiques permettent d’éviter
• Lithium : augmentation de la lithémie; les oscillations de douleur ou de fièvre;
• IEC et inhibiteurs de l’angiotensine II : réduc- • Elles doivent être espacées d’au moins 6
tion de l’effet antihypertenseur. heures.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
• Possibilité de survenue d’asthme en cas d’al-
lergie aux AINS; Symptômes : nausées, vomissements ; dé-
• Arrêter le traitement en cas d’hémorragie pression du SNC, convulsions, atteintes di-
gastrointestinale et/ou en présence d’effets gestives, bradycardie, atteintes rénales et
indésirables cutanéomuqueux; acidose métabolique.
• Prudence en cas d’ATCD digestifs (ulcère Traitement
gastroduodénal, hernie hiatale, hémorragies • Transfert immédiat en milieu hospitalier;
digestives...) et réaliser un examen oculaire • Lavage gastrique ou Charbon activé + Traite-
en cas de survenue de troubles de vue;
ment symptomatique.
• Ne pas modifier la posologie en présence
d’un patient âgé;
14. CONSERVATION : Suspension buvable : à
• Contrôle de la formule sanguine, fonctions
rénale et hépatique en cas de traitement conserver à une température comprise en-
prolongé. tre + 4 °C et + 30 °C.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Jusqu’à 12 15. SPÉCIALITÉS : brufen ; nureflex ;


semaines d’aménorrhée : administrer si c’est
-------
nécessaire, entre 12 et 24 semaines d’amé-
norrhée : prise brève que si c’est nécessaire ;
> 24 semaines : contre-indiqué ; allaitement:
contre indiqué. IFENPRODIL

10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


non signalées jusqu’à ce jour. 1. D.C.I. : Ifenprodil (D.C.I.) tartrate

11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Vasodilatateurs


comprimé enrobé à 100 mg, 200 mg et 400
mg, suspension buvable 20 mg/ml. 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : - Vasodilatateur périphérique, antagoniste
des récepteurs alpha post synaptiques.
Compri- 200 mg 100 mg Suspension
més à buvable Pharmacocinétique
Adulte 1 à 2 • Administration par voie orale, Métaboli-
c o m - sation par hydroxylation des groupements
primé, à phényl, élimination rénale peu importante.
renouve-
ler s’il y a 4. INDICATIONS
besoin au • Artériopathies chroniques oblitérantes des
bout de membres inférieurs.
6h
Enfant 1 com- 20 à 30 mg/ 5. CONTRE INDICATIONS
(plus de primé, à kg/j en 3 à 4 Hypersensibilité à l’un des constituants du
40 kg) renouve- prises comprimé.
ler s’il y a
besoin au 6. EFFETS INDÉSIRABLES
bout de
6h
• Malaise pouvant entraîner une syncope
flush.

266
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : Pas seobacterium odoratum et Stenotrophomo-
d’interaction connue. nas maltophilia.
• Anaérobies strictes sauf Clostridium difficile.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE Pharmacocinétique :
• A utiliser avec précaution en cas d’hypoten- • La demi-vie plasmatique de l’imipénem est
sion, notamment chez le sujet âgé. d’une heure environ, liaison aux protéines
plasmatiques 20 %. Elimination urinaire (70 %).
9. GROSSESSE ET ACCOUCHEMENT : usage dé-
• La demi-vie plasmatique de la cilastatine est
conseillée.
d’environ 1 heure ; fixation aux protéines plas-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : matiques : 40 %. Elimination urinaire (70 %).
Non signalées
4. INDICATIONS :
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : • Infections sévères à germes sensibles (ab-
Comprimé pelliculé à 20 mg. dominales, bronchopulmonaires, gynéco-
logiques, génito-urinaires, septicémiques,
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION: 2 ostéoarticulaires, cutanées et des parties
à 3 comprimés par jour per os. molles, endocarditiques).

13. SURDOSAGE / INTOXICATION 5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à


Symptômes : Exacerbation des effets indési- l’un des constituants.
rables.
Traitement : surveillance de la pression arté- 6. EFFETS INDESIRABLES :
rielle.
• Rash, prurit, urticaire, érythème poly-
14. CONSERVATION : Conditions générales de morphe et syndrome de Stevens-John-
conservation des médicaments. son et exceptionnellement syndrome de
Lyell, érythrodermie, dermatite exfoliatrice
15. SPÉCIALITÉS : Vadilex erythème, douleur et induration, thrombo-
phlébite, fièvre, réaction anaphylactique,
------
angio-oedème, dyspnée, nausées, vomisse-
ments, diarrhée (entérocolite pseudomem-
IMIPENEM + CILASTATINE braneuse), hyperéosinophilie, leucopénie,
neutropénie/agranulocytose, thrombocyto-
pénie, thrombocytose, élévation du temps
1. D.C.I. : imipénem+cilastatine de Quick, des transaminases, de la bilirubine
et/ou des phosphatases alcalines.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Association
entre un antibactérien de la famille des • Oligurie/anurie, polyurie, rarement insuf-
bêts-lactamines, classe des thiénamycines fisance rénale aiguë, élévation de la créati-
(imipenem) et un inhibiteur spécifique de nine plasmatique et de l’urée sanguine, co-
la déhydropeptidase 1 enzyme qui inactive loration anormale des urines.
l’imipénem (cilastine). • Diminution de l’acuité auditive, dysguésie,
candidoses, convulsions, myoclonies, hallu-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
cinations, états confusionnels, paresthésies,
Pharmacodynamie : colorations des dents et/ou de la langue.
- Imipénem : antibactériens à usage systémi-
que de la famille des bêtalactamines. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
- Cilastatine : inhibiteur compétitif réversible • Anticoagulants oraux, fluoroquinolones,
et spécifique de la déhydropeptidase I, enzy- macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole
me rénale qui métabolise et inactive l’imipé- et de certaines céphalosporines : déséqui-
nem, n’ayant pas d’activité antibactérienne. libre de l’INR.
• Spectre :
- Aérobies à Gram+ : corynébactéries sauf 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Corynebacterium jeikeium et Corynebacte- • Risque accru de survenue de colite pseudo-
rium urealyticum, entérocoques sauf Ente- membraneuse en cas d’ATCD gastro-intesti-
rococcus faecium, Listeria monocytogenes, nal (colite).
Nocardia asteroides, staphylococcus méti-S, • Arrêt immédiat du traitement en cas d’appa-
streptococcus, Streptococcus pneumoniae. rition d’allergies;
• Aérobies à Gram - : Acinetobacter bauman- • Prudence chez les patients sous dialyse, de
nii, entérobactéries, Pseudomonas aeru- moins de 3 ans et insuffisance rénale.
ginosa, autres bacilles à Gram - sauf Aero-
monas hydrophila, Burkholderia cepacia, 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage décon-
Chryseobacterium meningosepticum, Chry- seillé.

267
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : plasmatiques ; T1/2 : entre 14 et 24 heures
Ne pas utiliser de solution contenant du lac- (en moyenne 18 heures) ; élimination est es-
tate pour dissoudre ce médicament. sentiellement urinaire et fécale.

11. FORMES GALENIQUES : 4. INDICATION


• Poudre pour perfusion à 250 mg/250 mg - Hypertension artérielle essentielle.
• Poudre pour perfusion à 500 mg/500 mg
5. CONTRE-INDICATIONs
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Hypersensibilité aux sulfamides, hypoka-
liémie, encéphalopatie hépatique, insuffi-
Patients Posologie sances rénale/hépatique.
Adulte normorénal 1 à 2 g, répartis en 3 ou 4
perfusions par jour (maxi- 6. EFFETS INDÉSIRABLES
mum 4g) Encéphalopathie hépatique (insuffisance
hépatique), dysfonction hépatique, réac-
Adulte insuffisant ré- 1 g/j, sans dépasser la po-
tions d’hypersensibilité, hypokaliémie (4 se-
nal sévère sologie maximale de 12,5
mg/kg/j maines du traitement) , hyponatrémie, dés-
hydratation, hyper uricémie, hyperglycémie,
Adulte hémodialysé Administrer après chaque thrombocytopénie, leucopénie, agranulocy-
séance de dialyse, puis tou-
tose, anémie, vertiges, fatigue, céphalées,
tes les 12 heures
paresthésies , arythmie, hypotension, nau-
Enfants et nourrissons 60 mg/kg/j, répartie en 4 sées, constipation, bouche sèche, exeption-
perfusions. nellement la pancréatite .

13. SURDOSAGE / INTOXICATION : 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES


• Symptômes : confusion, hallucinations, • Lithium : augmentation de la lithiémie;
convulsions. • Antiarythmiques de classe I a, III, certains
Traitement : antipsychotiques (phénotiazines), benza-
• L’association imipénem-cilastatine est hé- mides, butyrophénones , bépridil, cisapride,
modialysable. diphémanil, érythromycine IV, halofantrine,
mizolastine, pentamidine, sparfloxacine,
14. CONSERVATION : moxifloxacine et vincamine IV : risque élevé
• A conserver à une température inférieure à d’arythmie ventriculaire, en particulier de
25 °C. torsades de pointes.
• Après reconstitution, les solutions doivent
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
être utilisées extemporanément.
• Surveillance de l’ionogramme sanguin et
15. SPÉCIALITÉS : Tienam® de la glycémie (diabétique) au début et au
cours du traitement;
------- • Efficacité maximale en cas de fonction ré-
nale normale;
• En cas d’hyperuricémie connue, contrôle de
INDAPAMIDE l’Acide urique.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre-


1. D.C.I. : Indapamide indiqué.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Diurétique thiazi- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
dique apparenté Non signalées.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
Pharmacodynamie Comprimé de 2,5 mg et 1,5 mg.
• Action diurétique et anti-hypertensive par
inhibition de la réabsorption du sodium au 12. POSOLOGIE : 1 comprimé par 24 h, de préfé-
niveau du segment cortical de dilution et par rence le matin.
augmentation de l’excrétion urinaire du so-
dium et des chlorures et, à un moindre de- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
gré, l’excrétion du potassium et du magné- • Symptômes : hyponatrémie, hypokaliémie,
sium; nausées, vomissements, hypotension arté-
rielle, crampes, vertiges, somnolence, états
• Réduction de l’hypertrophie ventriculaire
confusionnels, polyurie ou oligurie allant
gauche.
jusqu’à l’anurie.
Pharmacocinétique • Traitement : lavage gastrique et/ou admi-
• Rapidement et totalement absorbée par le nistration de charbon activé+ correction des
tractus digestif ; forte liaison aux protéines troubles hydro-électrolytique.

268
14. CONSERVATION : conditions générales de Enfant et adolescent (de 4 à 17 ans) : 500
conservation mg/m2 de surface corporelle par voie orale,
toutes les 8 heures.
15. SPÉCIALITÉS : Fludex Ajustement posologique chez l’adulte :
------- • Lorsque la rifabutine et l’indinavir sont ad-
ministrés conjointement : réduire de moi-
tié la posologie habituelle de rifabutine et
INDINAVIR
d’augmenter la posologie de l’indinavir à
1000-1200 mg toutes les 8 heures;
1. D.C.I. : Indinavir • Réduction de la posologie de l’indinavir à
600 mg toutes les 8 heures s’il y a adminis-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antirétroviral de tration concomitante avec l’itraconazole,
la famille des antiprotéases chez les patients atteints d’une insuffisance
hépatique légère et modérée associée à une
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : cirrhose.
Pharmacodynamie : Inhibition de la pro-
téase recombinante du VIH 1 et VIH 2. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Symptômes : gastro-intestinaux (nausées,
Pharmacocinétique
vomissements, diarrhée) et rénaux (lithiases
Résorption digestive rapide à jeun ; faible
des voies urinaires, douleurs lombaires, hé-
liaison aux protéines plasmatiques (39 %
maturie).
sous forme libre), métabolisation hépatique;
Traitement : prise en charge en milieu spé-
t½ : 1,8 heures, élimination essentiellement
cialisé.
fécale.
14. CONSERVATION
4. INDICATIONS : T Infection à VIH en
Conserver le conditionnement primaire soi-
gneusement fermé, à l’abri de la chaleur et
5. CONTRE-INDICATIONS
l’humidité.
• Hypersensibilité à l’indinavir ou à l’un des
constituants et insuffisance hépatocellulaire.
15. SPECIALITES : crixivan®
6. EFFETS INDESIRABLES -------
• Augmentation du VGM, neutropénie, li-
podystrophie, hypercholestérolémie, cépha-
lées, nausées, vomissements, diarrhée,
INDOMETACINE
étourdissements, dyspepsie, rash, séche-
resse de la peau, lithiases urinaires, héma-
turie, protéinurie. 1. D.C.I. : indométacine

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-inflamma-


• Rifampicine, astémizole, cisapride, midazo- toire non stéroïdien
lam, triazolam, inhibiteurs de l HMG Co A
réductase didanosine, Kétoconazole, rifabu- 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
tine, inhibiteurs calciques. Pharmacodynamie
• Activité antalgique, anti-inflammatoire, anti-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE pyrétique ; inhibition des fonctions plaquet-
• Surveillance régulière de la glycémie, fonc- taires par inhibition de la prostaglandine
tion hépatique et la CPK; synthétase
• Apport hydrique adéquat pour éviter la sur-
venue des lithiases urinaires; Pharmacocinétique :
• Tenir compte de la possibilité de survenue • Forte résorption digestive, forte liaison aux
d’un syndrome de restauration immunitaire. protéines plasmatiques, métabolisation par-
tielle, élimination urinaire et fécale, délai
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre- d’action d’environ 20 à 60 minutes par voie
indiqué IM, 30 à 90 minutes par voie rectale, 60 à
120 minutes par voie orale.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
Non signalées jusqu’à ce jour. 4. INDICATIONS :
Forme gélule et suppositoire
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : • Rhumatismes inflammatoires chroniques,
Gélules 100, 200 et 400 mg. arthroses douloureuses, rhumatismes abar-
ticulaires, arthrites microcristallines et radi-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION culalgies sévères;
Adulte : 800 mg par voie orale toutes les 8 h. Forme collyre
Ne pas dépasser cette dose. • Inhibition du myosis per-opératoire;

269
• Prévention des manifestations inflamma- • Topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes et
toires liées aux interventions chirurgicales de hydroxydes de magnésium, d’aluminium et
la cataracte et du segment antérieur de l’œil; de calcium) : diminution de l’absorption di-
• Manifestations douloureuses oculaires liées gestive de l’indométacine;
à la kératectomie photoréfractive au cours • Diurétiques, IEC, inhibiteurs de l’angioten-
des premiers jours postopératoires. sine II et ciclosporine : IRA;
• Bêtabloquants : réduction de l’effet antihy-
5. CONTRE INDICATIONS : pertenseur et desmopressine : potentialisa-
• ATCD d’allergie ou d’asthme à l’indométa- tion de l’activité antidiurétique;
cine ou aux AINS, ulcère gastro-duodénal • Dispositif intra-utérin : diminuerait l’effica-
(hémorragie), insuffisances cardiaque hépa- cité du DIU.
tocellulaire et rénale;
• Rectorragie (suppositoire) et âge < 15 ans. 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Risque d’allergie chez les patients avec
6. EFFETS INDÉSIRABLES : asthme, urticaire et/ou sinusite chronique;
• Rash cutané, urticaire, prurit, dermite • Prudence en cas d’épilepsie, ATCD diges-
exfoliatrice, angéite, érythème noueux, tifs, maladie de Parkinson et troubles psy-
érythème polymorphe, syndromes de Ste- chiques;
vens-Johnson/Lyell, asthme, détresse respi- • Examen ophtalmique au préalable et pen-
ratoire aiguë, œdèmes pulmonaire/Quincke, dant le traitement, surtout lorsqu’il est pro-
choc anaphylactique, épigastralgies, nau- longé;
sées, vomissements, diarrhées, constipa- • Possibilité d’augmentation de la tendance
tion, ulcérations (hémorragies gastro-in- hémorragique en chirurgie oculaire et de
testinales et/ou de perforations), brûlures retarder la cicatrisation cornéenne (collyre);
ou irritations rectales, ténesme, rectite, • En cas d’association de plusieurs collyres ins-
rectorragies, céphalées, vertiges, asthénie, tiller à un intervalle de 15 minutes et éviter
confusion mentale, syncope, somnolence, le port des lentilles de contact;
insomnies, angoisse, convulsions, coma, • Arrêt du traitement en cas de céphalées té-
neuropathies périphériques, mouvements naces;
involontaires, faiblesse musculaire, délire, • Il n’existe pas de signes prémonitoires d’acci-
hallucinations, épisodes psychotiques, pa- dents hémorragiques (gastro-intestinaux).
resthésies, dysarthrie, aggravation d’épilep-
sie et de maladie de Parkinson; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Grossesse : administration envisageable
• Alopécie, protéinurie, élévation de la créa- pendant les 5 premiers mois que si néces-
tinine, syndrome néphrotique, néphrite in- saire, Allaitement : contre-indiqué.
terstitielle, IRA, oligurie, hématurie, œdèmes
périphériques légers, HTA, tachycardie, dou- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
leur thoracique, arythmie, palpitations dou- non signalées jusqu’à ce jour.
leurs orbitaires et périorbitaires, diplopie,
brouillard visuel, hypotension, insuffisance 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
cardiaque, augmentation du volume et de gélules 25 mg et 75 mg, suppositoires 50 mg
la sensibilité des seins, gynécomastie, sai- et 100 mg, collyre 0,1%.
gnements vaginaux, troubles de l’audition,
surdité (rare), flush, hypersudation, fièvre, 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
épistaxis, leucopénie, thrombocytopénie,
aplasie médullaire, anémie, agranulocytose/ Patient Voie d’admi- Posologie
hypoplasie médullaire (exceptionnel), hépa- nistration
tiques exceptionnel), Hépatiques, hypergly-
cémie, glycosurie, hyperkaliémie. Adulte PO, IR 50 - 150 mg/j en
2 ou 3 prises
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
Collyre : Adulte : -Inhibition du myosis per-
• Augmentation du risque hémorragique en
opératoire : 4 gouttes la veille de l’inter-
association avec les anticoagulants oraux,
vention, 4 gouttes dans les 3 heures qui
diflunisal, héparines, thrombolytiques, les
précèdent l’intervention ; -Prévention des
antiagrégants plaquettaires et autres AINS
manifestations inflammatoires liées aux in-
(effet ulcérogène en plus);
terventions chirurgicales de la cataracte et
• Lithium : augmentation de la lithémie et mé- du segment antérieur de l’œil : 1 goutte 4 à 6
thotrexate : augmentation de l’hématotoxi- fois par jour, 24 h avant, -Traitement des ma-
cité; nifestations douloureuses oculaires liées à la
• Sels de potassium, diurétiques hyperkalié- kératectomie photoréfractive au cours des
miants, IEC, inhibiteurs de l’angiotensine II, premiers jours post-opératoires : 1 goutte,
AINS, héparines, ciclosporine et tacrolimus, 4 fois par jour, au cours des premiers jours
triméthoprime : risque d’hyperkaliémie; post-opératoires.

270
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
Symptômes : nausées, vomissements, sage rapporté jusqu’à ce jour.
céphalées intenses, vertiges, confusion
mentale avec désorientation, asthénie, pa- 14. CONSERVATION : T° <25°C.
resthésies, convulsions.
15. SPECIALITES : Catacol®, Correctol®
Traitement :
• Gélule : transfert immédiat en milieu hospi- -------
talier+ lavage gastrique ou charbon activé +
traitement symptomatique;
• Suppositoire : transfert en milieu hospita- INSULINE
lier.

14. CONSERVATION : gélule et suppo : T° < à 25 1. D.C.I. : insuline humaine


°C, collyre : T° < 25°C, après ouverture du
flacon, ne pas conserver au-delà de 15 j. 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : hormone hypo-
glycémiante et anabolisante
15. SPÉCIALITÉS : Chrono – indocid, Indocid, in-
docollyre 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
------- Pharmacodynamie :
• Effet hypoglycémiant de l’insuline dû à la
INOSINE liaison de l’insuline aux récepteurs des cel-
lules musculaires et adipeuses facilitant ainsi
1. D.C.I : Inosine l’assimilation du glucose et à l’inhibition si-
multanée de la production hépatique de glu-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Médicament oph- cose;
talmologique. • Action anabolisante (métabolisme des protides);
• Effet hypokaliémant en favorisant l’entrée
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES du potassium dans la cellule.
Action sur l’accommodation et la conver-
gence, sans modification du diamètre pupil- Pharmacocinétique : inactivité par voie
laire orale (destruction enzymatique), délai et du-
rée d’action variable par injection SC.
4. INDICATIONS : • Insuline d’action rapide (actrapid) : délai
• Opacités cristalliniennes et troubles de la vi- d’action : 30 min, durée d’action : 8 h;
sion binoculaire. • Insuline d’action intermédiaire en mélange
fixe(Mixtard) : délai d’action : 30 min, durée
5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité d’action : 24 h;
à l’un des constituants et aux bases xan- • Insuline NPH d’action intermédiaire (insula-
thiques. tard) : délai d’action : 90 min, durée d’action:
16-24 h.
6. EFFETS INDESIRABLES : Possibilité de réac-
tions allergiques aux divers constituants. 4. INDICATIONS :
• Diabète de type 1;
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Asso- • Diabète de type 2 dans les infections graves,
ciation à un autre collyre déconseillée. conditions de stress tels les traumatismes,
lors de la grossesse, coma acidocetosique,
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE complications dégénératives.
•- Ne pas injecter (injection péri- ou intraocu-
laire), ne pas avaler; 5. CONTRE INDICATIONS :
• En cas de traitement concomitant par un • Hypoglycémie;
autre collyre, espacer de 15 minutes les ins- • Hypersensibilité à l’un des composants;
tillations. • Injection IV (sauf pour insulines ordinaires).
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
possible sous avis médical.
• Hypoglycémie, Urticaire, éruption cutanée,
lipodystrophie, Réaction anaphylactique,
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : col-
syndrome d’hypersensibilité, Neuropathie
lyre à 0.1%.
périphérique, Rétinopathie, modification de
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION la réfraction, Œdème.
En instillation oculaire : 2 instillations quo-
tidiennes pendant 15 jours puis un jour sur 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
deux. • ADO, IMAO, bêtabloquants non sélectifs,
Le traitement peut être prolongé sans incon- IEC, salicylés et alcool : risque d’hypoglycé-
vénient. mie;

271
• Thiazidiques, glucocorticoïdes, hormones IODURE DE POTASSIUM
thyroïdiennes, bêta-sympathomimétiques,
hormone de croissance, octréotide, lan-
réotde et danazol : risque d’hyperglycémie 1. D.C.I. : iodure de potassium
(élever la dose d’insuline);
• Alcool : intensifie l’effet hypoglycémiant. 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antidote

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :


• Surveillance régulière et quotidienne de la Pharmacodynamie :
glycémie; • Produit recommandé en cas de contamina-
• Adapter la posologie aux besoins en glu- tion par l’iode radioactif afin d’en bloquer la
cose du patient (jeun, exercice phusique, capture thyroïdienne (prévention du risque
repas…); de cancer de la thyroïde).
• Veiller à la limpidité du produit lors de l’utili- Pharmacocinétiques :
sation et l’administrer en changeant les sites • Résorption digestive, concentration par la
d’injection; thyroïde et les reins, élimination rapide avec
• Proscrire la prise de l’alcool. une clairance rénale à 35 ml/min.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de 4. INDICATION :


contre-indication • Prévention de l’accumulation d’iode radioac-
tif au niveau de la thyroïde.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Incompatibilité avec des médicaments 5. CONTRE INDICATIONS :
contenant des thiols ou des sulfites ; des Hypersensibilité connue à l’iode.
suspensions d’insuline zinc (velosulin).
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : • Vomissements, diarrhée, douleurs gas-
Solution injectable 100 UI /ml( SC, IV) ;Sus- triques, parotidite, lésions cutanées hémor-
pension injectable 100 UI/ml. ragiques, réaction de type fièvre, arthralgies,
œdème de Quincke, dyspnée, thyroïdite su-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : baiguë et goitre.
Velosulin (SC et IV) :
• La posologie dépend de chaque individu et 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
est déterminée par le médecin en fonction • Antiacides : diminution de l’absorption di-
des besoins du patient; gestive de l’iodure de potassium.
• En règle générale, 40 à 60 % de la dose totale
journalière sont administrés en débit continu de 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
base et les 40 à 60 % restant en bolus répartis • Administrer dans l’heure qui suit l’alerte;
entre les trois repas principaux; • La survenue d’une hyperthyroïdie est pos-
Actrapid (SC et IV), Mixtard (SC), Insulatard (SC) : sible après la prise de ces produits chez les
• Actrapid, Mixtard : Une injection doit être patients avec goitres anciens.
suivie dans les 30 minutes d’un repas ou
d’un en-cas contenant des glucides; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
• Insulatard : Le médecin détermine si une ou Grossesse : usage contre - indiqué
plusieurs injections sont nécessaires quoti- Allaitement : L’iodure est concentré dans le lait.
diennement.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : non signalées jusqu’à ce jour.
Symptômes : hypoglycémie (asthénie, sen-
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
sation de faim, sueurs profuses, céphalées,
comprimé sécable 130 mg
tremblements, troubles visuels, irritabilité,
confusion, puis coma hypoglycémique). 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Traitement : resucrage et / glucagon (les hy-
poglycémies sont favorisées par l’alcool, le Patient Posologie Mode d’admi-
jeûne, les exercices physiques inhabituels, nistration
une erreur de dose, l’injection IM ou une
interaction). Adulte (plus de 130 mg en à dissoudre dans
12 ans) 1 prise une boisson
14. CONSERVATION : A conserver entre +2°C et Enfant (36 mois 65 mg en 1 à dissoudre dans
+8°C. à 12 ans) prise une boisson

15. SPÉCIALITÉS : Insuline actrapid, Insuline in- Nourrisson 32,5 mg à dissoudre dans
sulatard, Insuline mixtar, Insuline velosulin. (jusqu’à 36 en 1 prise une boisson
mois)
-------

272
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- zapine : majoration des effets indésirables
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour. atropiniques Anticholinesterasique : diminu-
tion de l’effet thérapeutique de l’anticholi-
14. CONSERVATION : A conserver à une tempé- nestérasique.
rature inférieure à 25 °C.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
15. SPÉCIALITÉS : Iodure de potassium • Adjoindre l’oxygène, le betabloquant et le
------- corticoîde (voie systémique) en cas d’asthme
aigu;
• Prise en charge de l’infection respiratoire
IPRATROPIUM associée (bronchorrhée);
• Eviter le contact avec l’oeil notamment cas
d’ATCD de glaucome et interrompre le traite-
1. D.C.I. : Ipratropium ment en cas de survenue d’un glaucome;
• Prudence en cas de mucoviscidose, adé-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : bronchodilata- nome prostatique ou d’obstruction urétrale;
teur anticholinergique • Proscrit chez < 15 ans;
• Glaucome.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : Administré par voie in- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
halée, le bromure d’ipratropium exerce une Grossesse : n’utiliser que si c’est nécessaire,
action compétitive préférentielle au niveau risque d’effets atropiniques chez le nouveau-né.
des récepteurs cholinergiques du muscle Allaitement : utilisation déconseillée.
lisse bronchique, entraînant par effet para-
sympatholytique une relaxation de celui-ci 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : ce
et une bronchodilatation. médicament ne doit pas être mélangé à une
Pharmacocinétique: la fraction déglutie est solution contenant du chlorure de benzalko-
faiblement absorbée par voie digestive (15 nium en raison du risque d’incompatibilité
à 30 %), T 1/2 = 3,5 heures, élimination par physicochimique.
voie urinaire, passage de la barrière hé-
mato-encéphalique très faible. 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
solution pour inhalation par nébuliseur à 0,5
4. INDICATIONS : mg/1 ml, 0,5 mg/ 2 ml pour adulte et à 0,25
• Asthmes aigus graves de l’enfant; mg/1 ml, 0,25 mg/ 2 ml pour enfant ; Solu-
• Asthmes aigus graves et des poussées aiguës tion nasale 0,03% ; Suspension pour inhala-
des BPCO de l’adulte; tion, solution pour inhalation à 20 μg/dose.
• Rhinorrhée séromuqueuse des rhinites.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
5. CONTRE INDICATIONS : Solution pour inhalation par nébuliseur :
• Rhinites infectieuses (risque de sinusite fa- Enfant : 0,25 mg par nébulisation, soit 1 dose
vorisée par l’assèchement de la pituitaire); unitaire de 1 ml ou de 2 ml diluée dans du
• Hypersensibilité connue aux atropiniques ou sérum physiologique de façon à obtenir un
à l’un des composants du produit. volume de 4 ml.
Adulte : 0,5 mg par nébulisation, soit 1 dose
6. EFFETS INDÉSIRABLES : unitaire de 1 ml ou de 2 ml diluée dans du
• Sécheresse de la bouche, irritation pharyn- sérum physiologique de façon à obtenir un
gée, céphalées, nausées, diarrhées, tachy- volume de 5 ml.
cardie, palpitations, troubles de l’accommo- Les nébulisations peuvent être répétées
dation visuelle, rétention urinaire, vertiges, toutes les 20 à 30 minutes en fonction de
troubles de la motilité gastro-intestinale, l’état clinique du patient.
constipation vomissements, mydriase, dou-
leur oculaire, augmentation de la pression Solution pour inhalation 20 μg/j :
intraoculaire et glaucome par fermeture de • Traitement de la crise d’asthme et des exa-
l’angle (contact du produit avec l’œil), toux, cerbations : dès les premiers symptômes,
irritation locale, bronchoconstriction, risque inhaler 1 à 2 bouffées et renouveler en fonc-
de réactions d’hypersensibilité immédiate. tion de besoin;
• Traitement symptomatique continu de la
broncho- pneumopathie chronique obs-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
tructive : inhalation de 1 à 2 bouffées 2 à 4
Association à prendre compte : fois par jour réparties régulièrement dans la
• Antidépresseurs imipraminiques, les anti- journée;
histaminiques H1 atropiniques, les antipar- • La dose quotidienne ne doit habituellement
kinsoniens anticholinergiques, les antispas- pas dépasser 16 bouffées par 24 heures.
modiques atropiniques, le disopyramide, Solution nasale : 2 pulvérisations (42 μg)
les neuroleptiques phénothiaziniques, clo- dans chaque narine, 2 ou 3 fois/jour.

273
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : la répétition 5. CONTRE-INDICATIONS : Intolérance ou sen-
abusive des inhalations peut favoriser l’ap- sibilisation aux dérivés imidazolés ou à l’un
parition des effets indésirables locaux et la des constituants du produit.
survenue d’effets systémiques de nature
anticholinergique. Prise en charge en milieu 6. EFFETS INDESIRABLES
spécialisé. • Manifestations allergiques générales, en par-
ticulier urticaires et œdèmes de Quincke ;
14. CONSERVATION : -solution pour inhalation • Réactions locales de type prurit ou brûlures,
par nébulisateur : à conserver à l’abri de la eczéma de contact.
lumière, -solution pour inhalation à 0,25
mg/1 ml et 0,5 mg/1 ml : T° < 25 °C ; - Solu- 7 PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
tion pour inhalation 20 μg/j : récipient sous • Traiter simultanément tout foyer à candida,
pression, à protéger des rayons du soleil et reconnu pathogène, associé;
à ne pas exposer à T° > 25 °C, ne pas percer • Éviter tout contact avec les yeux;
ou brûler, même après usage ; -solution na- • Utiliser un savon à pH acide en cas de candi-
sale: T° <25 °C, après ouverture, la solution dose.
est stable 6 semaines, ne pas exposer à une
chaleur excessive, ne pas congeler. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Pas de don-
nées.
15. SPÉCIALITÉ : Atrovent
------- 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
Ovule, Crème à 2 %, émulsion fluide pour
application locale à 2 %, poudre pour appli-
ISOCONAZOLE cation locale à 2 %.

11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


1. D.C.I. : isoconazole • Crème, émulsion et poudre : Application
biquotidienne régulière jusqu’à disparition
complète des lésions;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antimycosique
La durée du traitement est fonction de l’af-
dermatologique
fection (en moyenne 2 à 4 semaines).
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • Ovule : 1 ovule le soir pendant 3 jours. Intro-
• Pharmacodynamie : duire profondément dans le vagin.
Action fongicide à large spectre et bactéri-
cide sur les germes à Gram +. 12. CONSERVATION : Conditions générales de
conservation des médicaments.
• Spectre : les dermatophytes (trichophyton,
épidermophyton, microsporum), des levures 13. SPECIALITES : Fazol, fazol G
(candida, pityrosporum), divers champi-
-------
gnons (aspergillus, nocardia, streptomyces),
les bacilles et cocci à Gram + (streptocoques,
staphylocoques). ISOPROPAMIDE IODURE
• Pharmacocinétique : passage systémique
peu probable mais non exclue en cas d’appli- 1. D.C.I. : isopropamide iodure
cation sur des surfaces étendues, sur peau
lésée ou chez le nourrisson. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : parasympatholy-
tique
4. INDICATIONS :
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Candidoses : Pharmacodynamie :
- intertrigos des grands et des petits plis (fes- Anti sécrétoire, spasmolytique, mydriatique.
siers, sous-mammaires, interdigitaux, per- Possédant toutes les actions périphériques
lèche…), de l’atropine, mais l’action sur le tube diges-
- vulvites, anites, onyxis et périonyxi. tif est prépondérante et l’emporte sur toutes
• Dermatophyties : les autres actions.
- Dermatophyties de la peau glabre ; Au niveau gastrique: diminution des secré-
- intertrigos génitaux et cruraux ; tions pepsiques et chlorhydrique.
- intertrigos des orteils. Diminution de la motilité du tube digestif, di-
• Teignes et folliculites à trichophyton; minution des secrétions salivaires, sudorales,
• Pityriasis versicolor; bronchiques, gastriques, pancréatiques.
• Mycoses vaginales et vulvo-vaginales avec ou Dépourvu d’effet sur le système nerveux
sans surinfection bactérienne(forme ovule). central.

274
Pharmacocinétique : ne franchit pas la bar- Pharmacocinétique :
rière hématoencéphalique. Bonne résorption per os, Forte liaison aux
protéines plasmatiques, élimination urinaire
4. INDICATIONS : et fécale, métabolisation hépatique, T1/2:
Ulcère gastrique, ulcère duodénal, œso- 8,4 h.
phagite, gastrite, duodénite, entérite, colite
spasmodique, vomissement, énurésie, ad- 4. INDICATION :
juvant à la radiologie digestive. - hypertension artérielle

5. CONTRE-INDICATIONS: 5. CONTRE-INDICATIONS :
Adénome prostatique, intolérance à l’iode, • Hypersensibilité à l’un de composants, choc
glaucome à angle fermé. cardiogénique, angor instable, infarctus du
myocarde datant de moins d’un mois, en-
6. EFFETS INDESIRABLES: fant.
Crise de glaucome aigu , sécheresse de la
bouche, tachycardie, constipation, dysurie, 6. EFFETS INDESIRABLES
rétention aiguë d’urine mydriase, excitation • Somnolence, sensations vertigineuses,
psychomotrice, somnolence, trouble de céphalées, troubles de la vue, angine de poi-
l’accommodation, nausée, bourdonnement trine, tachycardie, palpitations,hypotension,
d’oreille, réaction allergique. toux, dyspnée, vomissement, nausée, érup-
tion cutanée et prurit, réactions anaphylac-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES toïdes, élévation des enzymes hépatiques,
cas isolés d’hépatites, gonflement léger des
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE gencives, gingivite ou hyperplasie gingivale ;
Administrer avec prudence en cas de : in- flush, œdème périphérique.
suffisance coronarienne, tachycardie et de
l’iléus. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Dantrolène : risque de fibrillations ventricu-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don- laires mortelles.
nées disponibles. • Majoration de l’effet hypotenseur avec
risque d’hypotension orthostatique : alpha-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : au-
bloquants antihypertenseurs et à visée uro-
cune interactions connues jusqu’à ce jour. logique, amifostine et baclofène;
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS • Itraconazole, kétoconazole : risque majoré
d’effets indésirables;
Formes orale et injectable.
• Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION diminution des concentrations plasmatiques
Adulte: 3 x 18 à 27 mg/j per os. Rifampicine : diminution des concentrations
1 à 9 mg/jour en 3 injections par voie IM plasmatiques de l’antagoniste du calcium
En radiologie : 6 mg en 1 injection 30 mi- par augmentation de son métabolisme hé-
patique;
nutes avant l’examen.
• Bêtabloquants (sauf esmolol) : addition des
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- effets inotropes négatifs;
sage n’a été rapporté • Antidépresseurs imipraminiques, neurolep-
tique: effet antihypertenseur et risque d’hy-
14. CONSERVATION : conditions générales de potension orthostatique majorés);
conservation de médicaments. • Corticoïdes : diminution de l’effet antihyper-
tenseur.
15. SPECIALITES : Darbid® , Priamid®, Priamide®
8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
-------
• Adapter la posologie chez les personnes
âgées, les insuffisants rénaux ou hépatiques
ISRADIPINE et les insuffisants cardiaques chroniques et
au besoin s’abstenir;
1. D.C.I. : isradipine • Prudence en cas de faible pression systo-
lique ou de sténose aortique sévère;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : inhibiteur des • Arrêter le traitement en cas de réaction
canaux calciques vasculaires (dihydropyri- d’hypersensibilité.
dines).
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : déconseillée
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
Pharmacodynamie : non signalées jusqu’à ce jour.
• Effet vasodilatateur par inhibition des ca-
naux calciques voltage-dépendants (type L 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : Gé-
ou action lente; lule à 2,5 mg et à 5 mg à libération prolon-
• Effet natriurétique et diurétique. gée.

275
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Dose initiale : 5 mg le matin. citrate de diéthylcarbamazine (DEC) : surve-
Sujet âgé, insuffisant rénal, insuffisant hépa- nue d’événements indésirables graves.
tique : commencer le traitement par 2,5 mg
par jour. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Ne pas l’utiliser chez l’enfant pesant moins
13. SURDOSAGE / INTOXICATION de 15 kg.
Symptôme : hypotension marquée et pro-
longée. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Traitement : expansion volémique, hydrique
Grossesse : utilisation déconseillé au 1er tri-
ou plasmatique+ vasoconstricteurs.
mestre.
14. CONSERVATION : T< à 25 °C. Allaitement : n’administrer que si le béné-
fice attendu est supérieur au risque poten-
15. SPECIALITES : ICAZ®LP tiel encouru par le nourrisson.
-------
10. INCOMPATIBILTES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
IVERMECTINE
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
Comprimé de 3 mg
1. D.C.I.: Ivermectine 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Dose unique à prendre à jeun (2 heures
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antiparasitaire
avant ou après le repas);
dérivé des avermectines (Streptomyces
• Répéter la dose tous les 6 mois pour les
avermitilis).
zones à forte prévalence (tous les 12 mois
pour les autres).
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Pharmacodynamie : Se fixe sur canaux chlo-
Indications Posologie Poids Nbre de comprimé
rure glutamate-dépendants des cellules ner-
(en kg)
veuses et musculaires des invertébrés
Spectre : Onchocerca volvulus Wuchereria
Traitement 150 μg/kg 15 à 25 1
bancrofti; nématodes intestinales (Strongy-
de l’oncho- en une prise
loïdes stercoralis) ; cercose unique par 26 à 44 2
• Pharmacocinétique : Résorption digestive voie orale
rapide, élimination sous forme active ou de 45 à 64 3
métabolites dans les fèces, ne passe pas
facilement la barrière hématoméningée, T½: 65 à 84 4
12 heures (Ivermectine) et 3 jours (métabo- Traitement 150 à 200 Intervalle
lites), passage dans le lait maternel faible. de la mi- μg/kg en
6 mois 12 mois
c ro f i l a ré - une prise
4. INDICATIONS mie à Wu- unique par 15 à 25 1 2
• Onchocercose à Onchocerca volvulus et fi- chereria voie orale
lariose lymphatique due à Wuchereria ban- bancrofti tous les 6 26 à 44 2 4
mois ou 300
crofti.
à 400 μg/kg 45 à 64 3 6
tous les 12
5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à mois 65 à 84 4 8
l’un des composants.

6. EFFETS INDESIRABLES 13. SURDOSAGE / INTOXICATION


• Hypotension orthostatique, vertiges, tachy- Symptômes : rash, œdème, céphalées, ver-
cardie, céphalées, somnolence, encéphalite tiges, asthénie, nausées, vomissements,
sévère, asthénie, toux, sensation de gêne diarrhées et douleurs abdominales, convul-
respiratoire, maux de gorge, frissons, sueurs sions, ataxie, dyspnée, douleurs abdomi-
diffuses, douleur ou sensation de gêne au nales, paresthésie et urticaire.
niveau des testicules, prurit, éruption urtica-
Traitement : symptomatique et surveillance
rienne, conjonctivite, arthralgies, myalgies,
en milieu médicalisé avec remplissage vas-
fièvre, œdème, lymphadénite, adénopa-
culaire et traitement hypertenseur, s’il y a
thies, nausées, vomissements, diarrhée, ex-
besoin.
pulsion d’ascaris adultes, hyperéosinophilie
transitoire, dysfonction hépatique, hématu- 14. CONSERVATION : T°< à 30 °C.
rie, necrolyse épidermique toxique et excep-
tionnellement syndrome de Stevens-John- 15. SPECIALITES : Mectizan® ; Stromectol®
son. -------

276
KANAMYCINE corticales (thalamus), augmentation de l’ac-
tivité au niveau limbique et des substances
réticulées, analgésie profonde et prolongée.
1. D.C.I. : Kanamycine
Pharmacocinétique : résorption et distri-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique anti- bution rapide, traverse la barrière héma-
bactérien de la famille des aminosides toencéphalique, T1/2 : 3h, élimination uri-
naire.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
4. INDICATIONS :
Pharmacodynamie : effet bactériostatique
• Agent anesthésique unique dans les inter-
• Spectre : cocci gram (-) ; bacilles gram (-) ;
ventions de courte durée;
BK; staphylocoques.
• Inducteur d’anesthésie avant l’administra-
Pharmacocinétique : non absorbé par voie tion d’autres agents anesthésiques;
orale; faible diffusion dans le LCR ; faible • Potentialisateur d’agents anesthésiques de
métabolisation hépatique. faible puissance;
• Enfants : urgence et chirurgie de surface.
4. INDICATIONS :
• Infections rénales, urologiques, génitales 5. CONTRE-INDICATIONS : hypersensibilité à
• Infections articulaires et respiratoires l’un des composants, hypertension arté-
rielle, antécédent d’accident vasculaire céré-
5. CONTRE-INDICATIONS
bral, insuffisance cardiaque sévère.
• Allergie aux aminosides;
• Myasthénie. 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
Tachycardie, HTA, hypotension artérielle,
6 EFFETS INDESIRABLES
(arythmie, dépression respiratoire ou apnée
Nephrotoxicité, ototoxicité, réactions aller-
giques bénignes. injection IV rapide), myoclonie, diplopie,
nystagmus, érythème au point d’injection,
7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE : douleur au point d’injection, éruption mor-
Associations contre-indiquées : diurétiques; biliforme.
curarisants, anesthésiques généraux, et
myorelaxant. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : bar-
bituriques, anesthésiques halogénés, hor-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : mones thyroïdiennes.
Ne pas utiliser en cas d’insuffisance rénale et
ototoxicité préexistante. 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
a. En cas d’injection IV de kétamine 1 % ou
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre kétamine 5 %, injection lente de la dose ini-
indiqué. tiale, en 60 secondes environ, afin d’éviter
une dépression respiratoire en cas d’injec-
10. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATION :
tion de kétamine 10 %, une dilution préa-
Solution injectable, flacon de 1g/4ml.
lable est souhaitable.
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : b. Utilisation prudente en cas d’hypertension
Adulte : 15 mg/kg/j ; enfant : 10 à 20 mg / intracrânienne.
kg/j( voie IM).
c. La fréquence des réactions psychomi-
12. CONSE RVATION : conditions générales de métiques à la phase d’émergence (rêves
conservation des médicaments. agréables ou désagréables, hallucinations,
délire), d’un état de désorientation tem-
13. SPECIALITES : kamycine® poro-spatiale ou d’excitation, est considé-
------- rablement diminuée par l’absence de sti-
mulation auditive, visuelle et tactile, et par
l’administration préalable de diazépam ou
KETAMINE
de dropéridol.
d. Surveillance par un médecin spécialiste pen-
1. D.C.I. : ketamine dant le traitement.
e. En cas de chirurgie viscérale, une analgésie
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anesthésiques gé- complémentaire peut être nécessaire.
néraux, non barbituriques. f. Une prémédication vagolytique est néces-
saire.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
Pharmacodynamie : diminution de l’activité 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
au niveau du néo-cortex des structures sous contre-indiquée

277
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : 4. INDICATIONS :
non signalées jusqu’à ce jour. • Mycoses systémiques ou viscérales ;
• Prévention des affections mycosiques chez
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : so- les déprimés immunitaires;
lution injectable à 250 mg /5 ml ampoule de • Péllicules du cuir chevelu de l’adulte. (Sham-
5 ml ; solution injectable à 50 mg/5 ml ampoule pooing);
de 5 ml ; solution injectable à 250 mg /2,5 ml • Pityriasis versicolor. (Gel en unidose);
ampoule de 5 ml. • Infections de la peau à dermatophytes, des
candidoses cutanées, du Pityriasis versicolor.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : (Crème).
Injections discontinues :
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Induction :
• Allergie au kétoconazole et (ou) aux antifon-
- Voie IV : dose initiale variant de 1 à 4,5 mg/
kg ,détermine une anesthésie durant 5 à 10 giques du groupe des imidazolés;
minutes.. • Prise d’Astémizole , terfénadine, mizolas-
- Voie IM : dose initiale variant de 6,5 mg/ tine, cisapride, bépridil, pimozide, triazolam,
kg à 13 mg/kg, provoque une anesthésie du- simvastatine, cérivastatine, atorvastatine,
rant 12 à 25 minutes. névirapine, tacrolimus, midazolam, toltéro-
• Entretien de l’anesthésie : -réinjection d’une dine, lercanidipine, ébastine, halofantrine et
dose comprise entre la moitié et la totalité alcool.
de la dose nécessaire pour l’induction, par
voie IV ou IM, selon les besoins. 6. EFFETS INDESIRABLES
Perfusions IV : -induction : 2 à 5 mg/kg, soit • Alopécie, troubles menstruels, impuissance,
par un débit rapide de la perfusion (120 à diminution de la libido, gynécomastie, oli-
150 gouttes/min). 500 mg de kétamine sont gospermie, augmentation reversible de la
dilués dans 500 ml de solution salée ou glu- pression intracrânienne, nausées, vomis-
cosée isotonique (soit une solution de kéta- sements, douleurs abdominales, diarrhée ;
mine à 0,1 %).Dès la perte de conscience, ce Céphalées, vertiges, augmentation des tran-
débit est ralenti à 30-60 gouttes/min et sera saminases, troubles hépatobiliaires, prurit,
ensuite adapté en fonction de la survenue rash cutané, urticaire, réactions allergiques
éventuelle de signes de réveil. de type anaphylactique, thrombocytopénie,
et leuconeutropénie.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Symptômes : dépression respiratoires mo- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
dérée, retard prolongé de réveil. • Antihistaminiques H1 non sédatifs (asté-
Traitement : ventilation assistée. mizole, terfénadine), Mizolastine, ebastine,
halofantrine, ciclosporine, Cisapride : risque
14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière, T° < accru de troubles de rythme ventriculaire;
25° C • Névirapine, tacrolimus, midazolam, toltéro-
dine, sildenafil et triazolam : augmentation
15. SPÉCIALITÉS : Ketalan®, Kétalar
de leur concentration sanguine;
------- • Isoniaside et rifampicine (sa concentration
est aussi diminuée) : diminution de concen-
tration plasmatique de ketoconazole;
KETOCONAZOLE • Sels, oxydes et hydroxydes de magnésium,
d’aluminium, de calcium, didanosine, anti
1. D.C.I. : Kétoconazole H2 et innhibiteur de la pompe à proton : di-
minution de l’absorption digestive de keto-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antifongique (fa- conazole;
mille des imidazolés). • Busulfan : risque accru de la maladie veino-
tonique.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
- Spectre : candida, torulopsis, cryptococcus,
pityrosporum , blastomyces, histoplasma, • Contrôle régulier des phosphatases alcalines
coccidioïdes, paracoccidioïdes, geotrichum, et des transaminases, surtout si le traite-
Drechslera longirostrata, épidermophyton, ment est supérieur à 1 mois;
Petriellidium boydii, hendersonula, madu- • Prise des comprimés au cours du repas;
rella ; Basidiobolus ranarum ; Fonsecaea • Exclure la possibilité d’une éventuelle gros-
pedrosoi. sesse avant le traitement;
Pharmacocinétique : Bonne résorption di- • Surveiller la fonction surrénalienne chez les
gestive, Métabolisation hépatique, forte patients avec insuffisance surrénalienne et
Liaison aux protéines plasmatiques, T ½ : 8 ceux soumis à une période de stress pro-
heures, élimination biliaire et urinaire. longé.

278
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ne pas admi- • Antécédent d’asthme déclenché par la prise
nistrer. de kétoprofène ou de substances d’activité
proche telles que autres AINS, aspirine;
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
cp à 200 mg, crème à 2 %, gel à 2 %, sham- • Hémorragie gastro-intestinale, hémorragie
pooing à 1%. cérébrovasculaire ou autre hémorragie en
évolution;
11. POSOLOGIE :
• Ulcère gastrique ou intestinal en évolution;
Formes galéniques Posologie • Insuffisance hépatique sévère;
Comprimé 200 à 400 mg/jours
• Insuffisance rénale sévère;
Crème et gel en sachet 1 à 2 application/j pendant 2 à
dose 4 semaines • Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée;
Shapooing 2 x 1 application/sem. pdt 4 • Troubles de l’hémostase ou traitement anti-
sem. puis 1 appl/sem. coagulant en cours (contre-indication liée à
la voie intramusculaire);
12. SURDOSAGE / INTOXICATION : • Nourrisson de moins de 6 mois.
Traitement : lavage gastrique si le malade
est vu suffisamment tôt, sinon diurèse os-
motique sous surveillance hospitalière. 6. EFFETS INDÉSIRABLES :

13. CONSERVATION : T < à 25 °C et à l’abri de • Effets gastro-intestinaux : nausées, vomisse-


l’humidité ments, diarrhée, constipation, gêne gastro-
intestinale et douleurs gastriques, gastrites,
14. SPECIALITES : Ketolium® ; Ketoderme® ; Ni- stomatites, plus rarement colites;
zoral®
• Réactions d’hypersensibilité : œdème de
-------
Quincke et de choc anaphylactique ; érup-
tion, rash, prurit, urticaire, aggravation d’ur-
KETOPROFENE ticaire chronique, possibilité de survenue
de crise d’asthme ou de bronchospasme, en
particulier chez les sujets allergiques à l’aspi-
1. D.C.I. : Kétoprofène
rine et aux autres AINS;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anti-inflamma- • Troubles neuropsychiques : céphalées, ver-
toire non stéroïdien (du groupe des propio- tiges, somnolence, exceptionnellement
niques) convulsions et troubles de l’humeur;
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES • Réactions cutanées : photosensibilité, alo-
Pharmacodynamie: pécie et, exceptionnellement, dermatoses
• Effet antalgique, périphérique et centrale, bulleuses (Stevens-Johnson et syndrome de
antipyrétique, anti-inflammatoire, inhibition Lyell);
de courte durée des fonctions plaquettaires
par inhibition de la synthèse des prostaglan- • Troubles oculaires : flou visuel;
dines. • Troubles auditifs : acouphènes;
Pharmacocinétique : résorption rapide-
ment digestive, forte liaison aux protéines • Troubles rénaux : rétention hydrosodée avec
plasmatiques, passe dans le liquide syno- possibilité d’œdèmes, hyperkaliémie ; in-
vial, traverse la barrière placentaire et la suffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle ;
barrière hémato-encéphalique, élimination syndrome néphrotique;
essentiellement urinaire,
• Troubles hématologiques : thrombocyto-
4. INDICATIONS : pénie, anémie due à une hémorragie chro-
• Rhumatismes inflammatoires en poussée; nique, rares cas de leucopénie avec possibi-
• lombalgies aiguës; lité d’agranulocytose;
• radiculalgies;
• Troubles hépatiques : augmentation du taux des
• Algies d’origine néoplasique;
• Crises de coliques néphrétiques. transaminases, exceptionnels cas d’hépatite;

• Troubles cardiaques : hypertension, aggrava-


5. CONTRE INDICATIONS :
tion d’insuffisance cardiaque;
• Hypersensibilité au kétoprofène ou à l’un
des excipients du produit; • Effets indésirables liés à la voie d’administra-
• Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 tion : douleurs et de sensations de brûlure
mois de grossesse révolus); au point d’injection.

279
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : • En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou
d’ulcère, interrompre immédiatement le
Contre- Décon- Nécessitant A prendre en traitement;
indiquées seillées des précau- compte • Lors de la prescription de ce médicament,
tions d’em- des cas d’infertilité secondaire anovulatoire
ploi par non-rupture du follicule de De Graaf,
réversibles à l’arrêt du traitement peuvent
survenir;
Risque lié Autres Diurétiques, Autres antiagré-
à l’hyper- AINS (y i n h i b i t e u rs gants plaquet- • Comme les autres AINS, ce produit peut
kaliémie compris de l’eneyme taires (ticlopidine, masquer les signes de progression d’une in-
sels de l ’a s p i - de conver- clopidogrel, tiro- fection;
potas- rine et les sion (IEC), fiban, eptifibatide • Ce produit sera administré avec prudence et
sium, diu- autres sa- inibiteurs et absciximab, ilo- sous surveillance particulière chez les ma-
rétiques licylés). de l’angiote- prost), héparines lades ayant des antécédents gastro-intesti-
hyperka- naire II. à doses prophylac-
naux (ulcère gastro-duodénal, colite ulcéra-
liémiants, Anticoa- tiques.
inhibi- gulants tive, maladie de Crohn).
t e u r s oraux autres hyperkalié- • Les patients présentant des antécédents de
de l’en- nmiants (sels de réactions de photosensibilité ou de photo-
zyme de Hépa- potassium, diuré- toxicité devront être étroitement surveillés;
conver- rines à tiques hyperkalié- • Chez les patients présentant un bilan hépa-
s i o n , d o s e s miants, inhibiteur tique perturbé ou ayant des antécédents de
inhibi- curatives s de l’eneyme de
maladie hépatique, un suivi des transami-
teurs de ou chez conversion, inhi-
l ’a n g i o - le sujet biteurs de l’angio- nases est recommandé;
tensine âgé. tensine II, autres • Au cours de traitement prolongé, il est re-
II, anti- anti-inflamma- commandé de contrôler la formule san-
inflam- Lithium toires non stéroï- guine, les fonctions hépatique et rénale;
matoires diens, héparines • En début de traitement ou après une aug-
non sté- Métho- (de bas poidso mentation de la posologie, une surveillance
roïdiens, trexate, moléculaires ou
de la diurèse et de la fonction rénale est re-
h é p a - utilisé à non fractionnées),
rines (de des doses ciclosporine et commandée chez les patients présentant les
bas poids inférieu- tacrolimux, trimé- facteurs de risque suivants :
m o l é - res à 15 thoprime). - sujets âgés, médicaments associés tels que:
culaires mg/se-
IEC, sartans, diurétiques, hypovolémie,
ou non maine. Bétabloquants
fraction- (par extrapolation
quelle qu’en soit la cause, insuffisance car-
nées), à partir de l’indo- diaque, insuffisance rénale chronique, syn-
ciclos- métacine). drome néphrotique, néphropathie lupique,
porine cirrhose hépatique décompensée.
et tacro- Ciclosporine,
limus, tacrolimus • Surveiller la kaliémie dans certaines circons-
trimétho- tances (diabète et prise de médicaments hy-
prime. Diu perkaliémants).
Risque lié
à l’effet
antiagré- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
gant pla- Grossesse :
quettaire:
aspirine
• Jusqu’à 12 semaines d’aménorrhée : envisa-
et les gée que si c’est nécessaire;
AINS, ti- • Entre 12 et 24 semaines d’aménorrhée : une
clopidine prise brève ne doit être prescrite que si c’est
et clopi- nécessaire. Une prise prolongée est forte-
dogrel, ment déconseillée;
tirofiban, • Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5
eptifiba-
tide et
mois révolus) : contre-indiquée.
abcixi- Allaitement : contre-indiqué
mab, ilo-
prost. 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Non signalées jusqu’à ce jour.

11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :


8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : ces de 25, 50, 100 et 150 mg, Gélule à libé-
• L’administration de ce produit peut entraî- ration prolongée à 100 et 200 mg, Solution
ner la survenue de crise d’asthme ou de injectable IM à 100 mg/2 ml, Poudre pour
bronchospasme, notamment chez les sujets solution injectable IV 100 mg, Gel à 2, 5%,
allergiques à l’aspirine ou à un AINS; Sirop à 1 mg/ml, suppositoire 100 mg.

280
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Traitement : prise en charge en milieu hos-
pitalier spécialisé + traitement symptoma-
Indications Durée du Posologie tique.
traitement
14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière.
Rhumato- 2 à 3 jours 100 à 200 mg par
logie jour 15. SPÉCIALITÉS : Profenid, Bi-profenid, Toprec,
Algies d’ori- 2 à 3 jours 100 à 200 mg par Topfena
gine néo- jour -------
plasique
Crises de 48 heures 100 à 300 mg par KETOTIFENE
coliques maximum jour
néphréti-
ques 1. D.C.I. : Ketotifène

La posologie journalière est à répartir de 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Anti-allergique


préférence en 2 à 3 injections.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Sirop : 0,5 mg/kg/prise, 3 à 4 fois par jour,
Pharmacodynamie : antihistaminique ( ré-
sans dépasser 2 mg/kg/jour.
cepteurs H1).
Les prises doivent être espacées par un in-
Pharmacocinétiques : -Gélule et solution
tervalle minimum de 4 heures. buvable : absorption bonne et rapide. Taux
La durée du traitement est habituellement de liaison aux protéines plasmatiques (75
de 2 à 3 jours. %), fortement métabolisé, T1/2 (20 h), ex-
crétion essentiellement urinaire, -Collyre :
Gel (réservé à l’adulte > 15 ans) : 2 applica-
faiblement résorbé.
tions par jour.
Poudre pour solution injectable : dissoudre 4. INDICATIONS :
extemporanément le contenu d’un flacon à Collyre : Conjonctivite allergique saisonnière
100 mg dans un volume de 100 à 150 ml de Forme orale : Rhinoconjonctivite allergique.
solution isotonique de glucose ou de chlo-
rure de sodium. 5. CONTRE-INDICATIONS :
Hypersensibilité au kétotifène ou à l’un des
L’administration se fait par perfusion intra-
composants.
veineuse lente (environ 20 minutes), à la
posologie de 100 à 300 mg par jour. La du-
rée de traitement en cas de crise de colique 6. EFFETS INDESIRABLES :
néphrétique sera de 48 heures au maximum. Céphalées, somnolence, sécheresse buc-
cale. Irritation oculaire, douleur oculaire, ké-
Comprimé et gélule LP 200 mg : 1 com- ratite ponctuée , vision trouble, sécheresse
primé ou 1 gélule par jour en une prise, au oculaire, irritation des paupières, conjonc-
cours d’un repas. tivite, photophobie, hémorragie conjoncti-
vale, éruption cutanée, eczéma, urticaire,
Comprimé 100 mg, suppositoire 100 mg, gé-
troubles digestifs, prise de poids, excitation,
lule 50 mg : vertiges, irritabilité, insomnies, nervosité,
• Traitement symptomatique au long cours : hépatites, gynécomastie, convulsions (en-
100 à 200 mg par jour; fant), érythème polymorphe et syndrome
de Stevens-Johnson.
• Traitement symptomatique de courte durée
des poussées aiguës : 300 mg par jour. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
La posologie quotidienne est à répartir en 1 • Antihistaminiques et alcool : majoration de
à 3 prises (Comprimé et suppositoire à 100 la dépression centrale;
mg), 2 à 3 prises (Gélule à 50 mg). • En cas de traitement concomitant par un
Insuffisant rénal et sujet âgé : il est recom- autre collyre, les collyres doivent être ins-
mandé de réduire la posologie initiale, puis tillés à au moins 5 minutes d’intervalle.
d’adapter si c’est nécessaire celle-ci en fonc-
tion de la tolérance rénale. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Eviter le port des lentilles de contact au mo-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : ment de l’instillation, les remettre 15 mi-
Symptômes : céphalées, vertiges, somno- nutes après;
lence, nausées, vomissements, diarrhée • Traitement approprié de toutes les infections
et douleurs abdominales, hypotension, associées (respiratoires, ORL,...) et éviter
dépression respiratoire et une hémorragie la prise des boissons ou des médicaments
gastro-intestinale. contenant de l’alcool pendant le traitement.

281
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Pharmacocinétiques : Résorption rapide
Grossesse : usage déconseillé. par voie orale, -métabolisation hépatique;
Allaitement : N’utiliser que la forme collyre -liaison moyenne aux protéines plasma-
tiques 50%, -élimination principalement
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : rénale 60% et hépatique, -demi-vie d’élimi-
Non signalées jusqu’à ce jour.. nation 4 h, -passage transplacentaire et dans
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : le lait maternel.
Comprimé pelliculé à libération prolongée à
2 mg. 4. INDICATIONS
Gélule à 1 mg. • HTA maligne et HTA péri-opératoire;
Solution buvable à 1 mg/5 ml. • Encéphalopathie hypertensive;
Collyre en solution à 0,25 mg/ml. • Dissection aortique et pré-eclampsie;
• Décompensation ventriculaire gauche avec
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : œdème pulmonaire.
Adulte, personne âgée et enfant à partir de 3
ans : 5. CONTRE-INDICATIONS
Collyre : une goutte deux fois par jour. • Asthme et BCPO, hypotension et hypersensi-
Comprimé : 2 mg par jour, de préférence le bilité au labétalol;
soir, au moment des repas. • Insuffisance cardiaque congestive, atteinte
Gélule : 1 gélule matin et soir. hépatique grave et phéochromocytome .
Solution buvable : 5 ml matin et soir.
6. EFFETS INDESIRABLES
13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
Rash cutané, prurit, dyspnée, fièvre, œdème
Symptômes: somnolence, confusion, ralen- de Quincke, céphalées, sensations vertigi-
tissement ou accélération de la fréquence neuses, tremblements, fourmillement du
cardiaque et/ou respiratoire, excitations et cuir chevelu, bradycardie, BAV, hypoten-
convulsions. sion orthostatique, exacerbation des symp-
Traitement : Produit absorbé récemment : tômes du syndrome de Raynaud, congestion
lavage gastrique, administration de charbon nasale, bronchospasme, hépatite, ictère,
activé. Le reste du traitement est sympto- nécrose hépatique, crampes, rétention uri-
matique. naire, hypoglycémie apparition d’anticorps
antinucléaires, trouble de la vision, séche-
14. CONSERVATION : gélule et comprimé LP : resse oculaire.
T° < 25 °C, solution buvable : T° < 30°C, col-
lyre: T°< 25°C, après ouverture : 4 semaines
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
(flacon), unidose : après ouverture : de la
plaquette thermoformée mais dans le car- • Floctafénine, produits de contraste iodés :
ton d’origine : 3 mois, de la plaquette ther- hypotension avec tendance au choc;
moformée : 28 jours, du récipient unidose : • Antiarythmique (propafenone), sultopride,
le contenu de l’unidose doit être utilisé im- anticalciques et amiodarone : trouble de
médiatement. l’automatisme, de contractilité et de conduc-
tion;
15. SPECIALITES :* ZADITEN® • Insuline et sulfamides hypoglycémiants : la-
------- betalol masque les symptômes de l’hypogly-
cémie;
• Risque de bradycardie avec mefloquine et
LABETALOL
tacrine;
• Anesthésiques volatils halogénés : réduction
1. D.C.I. : Labétalol des réactions cardiovasculaires de compen-
sation, potentialisation des effets hypoten-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antihypertenseur seurs. Ne pas arrêter le traitement bêtablo-
bêta-bloquant quant et éviter l’arrêt brutal;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • Baclofène : majoration de l’effet antihyper-
tenseur;
Pharmacodynamie : • Cimétidine: augmentation des concentra-
• Inhibiteur compétitif des catécholamines au tions plasmatiques du labétalol;
niveau des récepteurs bêta-adrénergiques, • Clonidine, guanfacine : augmentation im-
en particulier du coeur, des vaisseaux et des portante de la TA avec risque d’hémorragie
bronches ; cérébrale si arrêt brutal de ces molécules;
• Pas d’activité sympathomimétique intrin- • Lidocaïne : augmentation des effets indési-
sèque; rables neurologiques et cardiaques;
• Pas d’effet dépresseur myocardique. À forte • AINS : réduction de l’effet antihypertenseur;
dose activité anesthésique locale par effet • Corticoïdes, tétracosactide : diminution de
stabilisant de membrane. l’effet antihypertenseur.

282
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière (forme
• Surveillance de la fonction cardiaque surtout injectable)
en cas de phéochromocytome;
• Interruption étalée sur 1-2 semaine en cas 15. SPECIALITES : Trandate
de cardiopathie ischémique et interrompre -------
immédiatement le traitement en cas de hé-
patopathie induite par le labetalol, bradycar-
die et hypotension sévères;
LACTACYD FEMINA®
• Prudence chez le patient avec BAV du 1er de-
gré et maladies vasculaires périphériques;
• En cas d’indication chez la femme enceinte,
réduire progressivement la TA; 1. COMPOSITION :
• Insuffisance cardiaque et sujet âgé : com- Aqua, magnesium lauryl sulfate, cocamido-
mencer le traitement à très faibles doses propyl betaine, disodium lauryl sulfosuccina-
progressivement croissantes et sous sur- te, PEG-7 glyceryl cocoate, phenoxyethanol,
veillance médicale stricte; propyleneglycol, PEG-55 propyleneglycol
• Les bêtabloquants peuvent masquer les oleate, perfume, lactose, milk protein, coca-
signes cardio-vasculaires de thyrotoxicose et mide MEA, lauryl-10, lactic acid, glyceryl lau-
de l’hypoglycémie, d’où contrôle glycémique rate, glycol distearate, sodium lauryl sulfate,
chez les diabétiques; 5-bromo-5-nitro-1, 3-dioxane, sodium chlo-
• Surveillance de la TA, FC, volémie au cours ride, methylisothiazolinone, methylchloro-
d’anesthésie; isothiazolinone.
• Permettre la déambulation du patient que
2. CLASSE THERAPEUTIQUE :
3 h après l’administration IV;
Emulsion pour toilette intime.
• Réaction positive lors des contrôles anti-do-
page.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Pharmacodynamie :
Grossesse : peut être prescrit mais sous sur- Emulsion douce garantie sans savon et hy-
veillance, en cas de traitement jusqu’à l’ac- poallergénique
couchement, une surveillance attentive du Fémina Lactacyd contient deux dérivés natu-
nouveau-né. rels du lait (l’acide lactique et le lactosérum)
Allaitement : usage déconseillé sélectionnés pour leurs propriétés apaisan-
tes et hydratantes.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : la Son pH de 5,2 respecte l’équilibre physiologi-
forme injectable est incompatible avec la que légèrement acide des muqueuses géni-
solution pour perfusion de bicarbonate de tales et préserve leurs défenses naturelles.
sodium à 4,2 % m/v.
4. INDICATIONS :
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : com- Hygiène intime quotidienne de la femme.
primé 200 mg, solution injectable 5 mg/ml.
5. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : A utiliser comme un savon liquide, en usage
Comprimé : 200 mg matin et soir de préfé- externe uniquement, et rincer à l’eau claire.
rence après les repas.
Au-dessus de 800 mg par jour, fractionner la 6. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
dose en trois prises. Émulsion : Flacons de 200 ml.
Solution injectable : Urgence hypertensive -------
IVD : Dose de charge de 1 mg/kg injectée
en une minute ; s’il n’y a pas d’amélioration,
dans un délai de 10 min, on peut répéter. LACTITOL
Relais per os (200 mg ou 400 mg) toutes les
6 h ou soit une perfusion d’entretien à débit
1. D.C.I. : lactitol (monohydrate)
continu (200 mg diluées dans 160 ml de sé-
rum glucosé).
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Laxatif osmoti-
- Anesthésie : 0,25 à 2 mg/kg. que, hypoammoniémiant

13. SURDOSAGE / INTOXICATION : En cas de 3. PROPRIETES PHARAMCOLOGIQUES


bradycardie ou de baisse tensionnelle ex- Pharmacodynamie :
cessive, on aura recours à l’administration : • Disaccharide de synthèse qui augmente la
d’atropine, 1 à 2 mg IV, de glucagon à la dose pression osmotique favorisant l’hydratation
de 1 mg et réanimation cardiaque du nou- des selles et une augmentation du péristal-
veau-né de mère traitée par labetalol. tisme intestinal;

283
• Transformé en acides organiques dans le cô- 16. SURDOSAGE / INTOXICATION :
lon d’où baisse du pH entraînant une dimi- Symptôme : diarrhée.
nution de l’absorption d’ammoniac. Traitement : arrêt de la thérapeutique.
Pharmacocinétique :
• Au niveau du côlon, sous l’effet de la flore 17. CONSERVATION : A l’ abri de l’humidité.
saccharolytique locale, il est transformé en
18. SPECIALITE : Importal
acides organiques (lactique et acétique), qui
sont éliminés dans les selles. -------

4. INDICATIONS :
• Constipation et encephalopathie hépatique LACTOBACILLES LB
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Rectocolite ulcéreuse, maladie de Crohn...;
• Syndrome occlusif ou subocclusif; 1. D.C.I. : lactobacilles LB
• Syndromes douloureux abdominaux de cau-
se indéterminée. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antidiarrhéique
d’origine microbienne
6. EFFETS INDESIRABLES : météorisme, selles
semi-liquides 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Action bactériostatique directe due à des
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas substances chimiques élaborées par les
d’interactions connues jusqu’à ce jour. Lactobacillus LB inactivés (acide lactique,
substances antibiotiques de formules non
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE connues) ;
• Enrichir l’alimentation en fibres végétales et • Immunostimulation non spécifique des mu-
en boissons, privilégier l‘activité physique queuses (synthèse accrue d’IgA) ;
et la rééducation de l’exonération ; éviter • Stimulation de la croissance de la flore aci-
de l’utiliser de manière prolongée contre la dogène de défense, due principalement à
constipation; la présence de nombreuses vitamines du
• Prudence chez le nourrisson et l’enfant. groupe B ;
• Adhésion des Lactobacillus LB inactivés par
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : il est préfé- la chaleur aux cellules intestinales humaines
rable de ne pas utiliser le lactitol pendant la absorbantes et mucosécrétantes empêchant
grossesse et l’allaitement. l’adhésion et l’invasion entérocytaire de mi-
cro-organismes responsables de diarrhées.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
4. INDICATIONS
non signalées jusqu’à ce jour.
- Diarrhée

11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : 5. CONTRE-INDICATIONS


Poudre pour solution buvable à 2,5 g, 5 g et Hypersensibilité connue à l’un des conti-
10 g. tuants.

6. EFFETS INDESIRABLES
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Non signalés jusqu’à ce jour.

Patholo- Patient Voie d’ad- Posologie 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas


gie ministra- d’interactions connues jusqu’à ce jour.
tion
Constipa- Adulte PO 20 g/j en 1 8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
tion prise La réhydratation est l’élément essentiel du
Enfant(7 PO 10 g/j en 1
traitement des diarrhées aiguës du nourris-
à 14 ans) prise son. Elle se fera par soluté de réhydratation
orale ou par voie intraveineuse.
Enfant (1 PO 5 g/j en 1 prise
à 6 ans) 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
Nourris- PO 2,5 g/j en 1 conseillée
son (0 à prise
12 mois) 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
Encépho- Adulte PO, IR Attaque : 40 à Non signalées jusqu’à ce jour.
lopothie 80 g en 1 prise
hépati- 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
Relais : 10 à 20
que Gélule 170 mg, gélule 340 mg, poudre pour
g 3 x/j
suspension (sachet) 340 mg.

284
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Prudence chez les patients enclins à présen-
Gélule : réservée à l’adulte et à l’enfant de ter des troubles hydroélectrolytiques;
plus de 6 ans. Poudre : verser le contenu du • Traitement de courte durée;
sachet dans un demi-verre d’eau ou dans un • Administré en lavement ou par sonde naso-
biberon d’eau. Agiter pour disperser et ava- gastrique en intrahospitalier;
ler. • Si une diarrhée se manifeste, diminuer la po-
sologie.
Dose : 340-680 mg/j , en fonction de l’in-
tensité des troubles. La posologie peut être 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
augmentée à 1020 mg le premier jour de Grossesse : que si c’est nécessaire.
traitement. Allaitement : pas de données disponibles
jusqu’à ce jour.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
14. CONSERVATION : T° < 25° C et à l’abri de l’hu-
midité. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS:
solutions buvables (orale, rectale) sachet 10
15. SPECIALITE g/15 ml, 66%, 66,5%
Lactéol®
------- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Constipation : -Adulte : traitement d’attaque:
1 à 3 sachets/j, traitement d’entretien: 1 à 2
LACTULOSE sachets/j.
Enfant de 7 à 14 ans : -traitement d’attaque :
1 sachet par jour.
1. D.C.I. : lactulose Encéphalopathie hépatique : -lavement avec
sonde gastrique : 6 à 10 sachets dilués dans
2. CLASSE THERAPEUTIQUE :laxatif osmotique l’eau, -lavement avec sonde à ballonnet: 20
sachets dans 1 litre d’eau tiède à garder 20
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES minutes à 1 heure peut être répété si c’est
• Pharmacodynamie : Augmente l’hydrata- nécessaire 12 heures après.
tion et le volume du contenu colique par Traitement de relais : 1 à 2 sachets, 3 fois par
effet osmotique. Dans le côlon, sa transfor- jour.
mation en acides organiques abaisse le pH
du contenu colique, entraînant ainsi la ré- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
duction de l’absorption d’ammoniac. Symptôme : diarrhée et douleurs abdominales.
• Pharmacocinétique : Dans le côlon, trans- Traitement : arrêt du traitement ou réduc-
formation en acides organiques (lactique et tion de la posologie. Traitement symptoma-
acétique) éliminés dans les selles. tique.

4. INDICATIONS 14. CONSERVATION : T° <25°C, ne pas mettre au


• Constipation. réfrigérateur
• Encéphalopathie hépatique
15. SPECIALITES : Duphalac, Laxaron
5. CONTRE-INDICATIONS
-------
• Hypersensibilité au lactulose ou à l’un des
composants;
• Colopathies organiques inflammatoires syn- LAMIVUDINE
drome occlusif ou subocclusif, perforation
digestive ou suspicion de perforation, syn-
dromes douloureux abdominaux de cause 1. D.C.I. : Lamivudine
indéterminée.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antirétroviral,
6. EFFETS INDESIRABLES : ballonnements, selles inhibiteur nucléosidique de la transcriptase
semi-liquides, rares cas de prurit, de douleurs inverse.
anales et d’amaigrissement modéré.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : au- Pharmacodynamie : analogue nucléosi-
cune interaction connue jusqu’à ce jour. dique actif sur le VIH et le VHB.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE - Pharmacocinetique : Bonne absorption di-
• Chez le nourrisson et l’enfant, la prescription gestive, biodisponibilité per os 80- 85 %,
doit être exceptionnelle; Cmax en une heure.

285
Demi-vie d’élimination en IV : 5 à 7 heures. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
Liaison à l’albumine plasmatique faible, mé- En cas de surdosage, surveillance médicale,
tabolisme hépatique limité (5 à 10 %), tra- traitement symptomatique. La lamivudine
verse la barrière hématoméningée et diffuse est dialysable.
dans le LCR.Elimination essentiellement uri-
naire sous forme inchangée. Biodisponibilité 14. CONSERVATION :
• Comprimé : A conserver à une température
absolue réduite à 55 à 65 % chez les enfants
ne dépassant pas 30 °C;
âgés de moins de 12 ans. • Solution buvable : A conserver à une tem-
pérature ne dépassant pas 25 °C. Ne pas
4. INDICATIONS : Infection à VIH conserver plus d’un mois après ouverture du
flacon.
5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la
substance active ou à l’un des excipients. 15. SPECIALITES :
- Epivir®
6. EFFETS INDESIRABLES : - Zeffix®
• Arthralgies, troubles musculaires, rhabdo- -------
myolyse, fatigue, malaise, fièvre, acidose lac-
tique, hepatomégalie importante, stéatose LAMIVUDINE-ZIDOVUDINE
hépatique, lipodystrophie, ostéonécrose,
neutropénie, anémie, thrombocytopénie,
aplasie érythrocytaire (rare), céphalées, 1. COMPOSITION : lamivudine + zidovudine
insomnie,toux, rinorrhée, nausées, vomis-
sements, douleur ou crampes abdominales, 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : associations d’an-
diarrhée élévation transitoire des enzymes tirétroviraux. La lamivudine et la zidovudine
hépatiques (ASAT, ALAT), eruption cutanée, sont des analogues nucléosidiques actifs sur
alopécie. le VIH. La lamivudine est également active
sur le virus de l’hépatite B (VHB).
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• Zalcitabine, ganciclovir ou foscarnet intravei- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
neux, ranitidine, cimétidine;
Pharmacodynamie :Les deux produits inhi-
• Triméthoprime (160 mg) : augmentation de
bent la transcriptase inverse. La lamivudine
la concentration de lamivudine.
est active sur les souches résistantes à la
Zidovudine, elle est également active sur le
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
virus de l’hépatite B (VHB).
• Ne jamais l’utiliser en monothérapie et
adapter la posologie en cas d’atteinte rénale; Pharmacocinétique : l’association des deux
• Arrêt immédiat en cas des signes évocateurs molécules ne modifie pas significativement
d’atteintes pancréatique et/ou hépatique leur Pharmacocinétique. La Cmax de la zido-
grave, d’hépatomégalie évolutive, acidose vudine est augmentée de 28%.
métabolique/lactique;
• Surveillance lipidique et glycémique. 4. INDICATIONS
Infection à VIH
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage décon-
seillée au 1er trimestre de la grossesse. 5. CONTRE-INDICATIONS
• Hypersensibilité connue à l’un des consti-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : tuants;
non signalées. • Troubles hématologiques sévères : Neutro-
philes < 0,75 × 109/l ou d’hémoglobine < 7,5
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : g/dl.
Comprimé pelliculé à 100 mg, 150 mg et 300 mg
Solution buvable à 10 mg/ml 6. EFFETS INDESIRABLES
• Pour la lamivudine : cfr supra;
12. POSOLOGIE : • Pour la zidovudine;
Anémie, neutropénie et leucopénie, throm-
Patient Formes galé- Posologie
nique bocytopénie et pancytopénie, aplasie
érythrocytaire, acidose lactique , anorexie,
Adulte et en- Comprimé à 2 x 1 cp/j anxiété et dépression (rares), céphalées,
fant de plus de 150 mg
vertiges, cardio-myopathie, dyspnée, toux,
12 ans
Solution buva- 2 x 15 ml nausées, vomissements, douleur abdomi-
ble nale, diarrhée, flatulences, élévation des
Enfant de moins Solution buva- Aucune recom- enzymes hépatiques et de la bilirubinémie.
de 3 mois ble mandation Rares : hépatomégalie sévère et stéatose,
éruption cutanée, prurit, myopathies, polla-
Enfant de 3 Solution buva- 4 mg/kg, 2 fois
mois à 12 ans ble par jour
kiurie. Gynécomastie, malaise, fièvre, dou-
leur généralisée et asthénie.

286
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ans. (Difficultés d’ajuster la posologie en
• Eviter l’association avec le cotrimoxazole fonction du poids de l’enfant.
(doses élevées) même contre le pmeunocys- En cas d’insuffisance rénale grave, insuffi-
tis carinii; sance hépatique, il est recommandé d’admi-
• La lamivudine augmente d’environ 28% la nistrer séparément les deux produits pour
Cmax de la zidovudine; faire les ajustements posologiques nécessai-
• Eviter l’association avec zalcitabine, foscar- res pour chacun d’eux.
net et ganciclovir (en injection);
• Phénytoïne : diminution de ses concentra- Chez les patients avec troubles hématolo-
tions plasmatiques; giques (< 9 g/dl ou un taux de neutrophiles
• AAS, codéine, morphine, indométacine, < 1,0 × 109/l), il est nécessaire d’ajuster la
kétoprofène, naproxène, oxazépam, lora- posologie de la zidovudine et donc d’admi-
zépam, cimétidine, clofibrate, dapsone et nistrer séparément les deux médicaments.
isoprinosine : modifier le métabolisme de
12. SURDOSAGE / INTOXICATIONS
la zidovudine;
Signes : cfr. effets indésirables
• Dapsone, pentamidine par voie générale,
Traitement symptomatique
pyriméthamine, cotrimoxazole, amphoté-
ricine, flucytosine, ganciclovir, interféron, 13. CONSERVATION
vincristine, vinblastine ou doxorubicine : A conserver à une température ne dépas-
majoration des effets indésirables de la zido- sant pas 30 °C.
vidine.
14. SPECIALITES
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE combivir®
• Chaque fois qu’un ajustement de posologie -------
est nécessaire, les deux produits seront ad-
ministrés séparément;
• Surveillance hématologique des patients : LANSOPRAZOLE
mensuelle ou trimestrielle pour ceux traités
au stade précoce et tous les 15 jours pour
le premier trimestre, ensuite chaque mois 1. D.C.I. : Lansoprazole
pour ceux traités tardivement;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : inhibiteur de la
• Contrôle des triglycérides avant et pendant
pompe à proton.
le traitement qui devra être arrêté en cas de
pancréatite et d’acidose lactique; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Possibilité de survenue de lipodystrophie
Pharmacodynamie : inhibiteur spécifique
surtout si l’âge est avancé et traitement pro-
de la pompe à protons H+ K+ ATPase de la
longé;
cellule pariétale gastrique, -diminue la sé-
• Possibilité de survenue de syndrome de re- crétion acide, quelle que soit la nature de la
constitution immunitaire surtout si le traite- stimulation.
ment est instauré tardivement;
Pharmacocinétique :-résorption digestive
• Une ostéonécrose peut survenir, son origine
rapide ; -forte liaison aux protéines plasma-
est multifactorielle.
tiques (97%), -métabolisation hépatique,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT -demi-vie d’élimination 1,4 h (gélule), 1-2
h (comprimé disp), -élimination principale-
Grossesse : Ne pas administrer au premier ment biliaire.
trimestre de la grossesse, pour le reste, pe-
ser les bénéfices et les risques. 4. INDICATIONS
Allaitement : les deux produits passent dans • Traitement préventif et curatif de l’ulcère
le lait maternel. duodénal et de l’ulcère gastrique;
• Traitement préventif et curatif de l’œso-
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS phagite par reflux;
Comprimé pelliculé à 150 mg/300 mg. • Éradication de l’Helicobacter pylori;
• Reflux gastro-œsophagien symptomatique
et syndrome de Zollinger- Ellison.
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
La prescription initiale doit être faite par 5. CONTRE-INDICATIONS
un médecin expérimenté dans la prise en • Hypersensibilité au principe actif ou à l’un
charge de l’infection par le VIH. des excipients;
Adulte et adolescent de plus de 12 ans : un • Atazanavir.
comprimé deux fois par jour au cours ou en
dehors des repas. 6. EFFETS INDESIRABLES :
Enfant : Cette association n’est pas recom- Thrombopénie, éosinophilie, leucopénie,
mandée chez l’enfant âgé de moins de 12 anémie, agranulocytose, pancytopénie,

287
dépression, insomnie, hallucination, confu- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
sion, céphalée, étourdissement, instabilité • Traitement de l’ulcère duodénal : 30 mg une
psychomotrice, vertige, paresthésie, som- fois/j pendant 2 semaines;
nolence, tremblements, troubles visuels, • Traitement de l’ulcère gastrique : 30 mg une
nausée, diarrhée, douleurs abdominales, fois/j pendant 4 semaines;
constipation, vomissement, flatulence, sé- • Oesophagite par reflux : 30 mg une fois/j
cheresse de la bouche ou de la gorge, glos- pendant 4 semaines.
site, candidose œsophagienne, pancréatite,
altérations du goût, colite, stomatite, aug- N.B : S’il y a échec du traitement, répéter les
mentation du taux des enzymes hépatiques, mêmes posologie et durée.
hépatite, ictère, urticaire, prurit, rash, pété- • Prévention de l’oesophagite par reflux : 15
chies, purpura, chute de cheveux, érythème mg une fois/j jusqu’à 30 mg/j si c’est néces-
polymorphe, photosensibilité, syndrome de saire;
Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, arthral- • Éradication de Helicobacter pylori : 30 mg
gie, myalgie, néphrite interstitielle, gynéco- 2x/j pendant 7 jours en association avec une
mastie, fatigue, œdème, fièvre, œdème de antibiothérapie appropriée;
Quincke, anorexie, impuissance, choc ana- • Traitement de l’ulcère duodénal et de l’ul-
phylactique, augmentation des taux de cho- cère gastrique bénin, induits par les AINS
lestérol et de triglycérides, hyponatrémie. chez des patients nécessitant un traitement
continu par AINS : 30 mg une fois/j pendant
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 4 semaines;
• Atazanavir, Kétoconazole et itraconazole : • Syndrome de Zollinger-Ellison : 60 mg une
diminution de leurs taux plasmatiques ; fois/j. Si la posologie journalière requise
• Digoxine : augmentation de concentration dépasse 120 mg, elle devra être divisée et
plasmatique de digoxine; administrée en deux prises.
• Théophylline : réduction de la concentration
plasmatique de la théophylline; 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
• Tacrolimus : augmentation des concentra- Symptômes : voir effets indésirables
tions plasmatiques; Traitement : lavage gastrique, utilisation du
• Fluvoxamine : augmentation des concentra- charbon, traitement symptomatique
tions plasmatiques de lansoprazole;
• Certains inducteurs enzymatiques : réduc- 14. CONSERVATION : T°<25°C dans son embal-
tion des concentrations plasmatiques du lage extérieur d’origine à l’abri de l’humidité.
lansoprazole;
• Sucralfate/Anti-acides : prendre le lansopra- 15. SPECIALITES : Lanzor, Ogast, Ogastoro
zole au moins 1 heure après la prise de ces -------
médicaments.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE LATANOPROST


• Interrompre le traitement en cas de surve-
nue de diarrhée sévère et/ou persistante;
• S’assurer de l’absence d’une tumeur maligne 1. D.C.I. : latanoprost
gastrique, car le lansoprazole peut en mas-
quer les signes; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : : analogues de
• Prudence en cas d’insuffisance hépatique et prostaglandines
risque non négligeable d’infections intesti-
nales (salmonellose); 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• En prévention, seulement chez les patients à Pharmacodynamie :
risque;
• Ne pas dépasser la dose journalière de 30 • Agoniste sélectif des récepteurs FP aux pros-
mg chez le sujet âgé. tanoïdes, abaisse la pression intraoculaire
en augmentant l’écoulement de l’humeur
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT aqueuse. Pas d’effet sur l’appareil cardio-
Grossesse : prise déconseillé vasculaire ou respiratoire.
Allaitement : prendre en compte le bénéfice
Pharmacocinétique :
de l’allaitement pour l’enfant et le béné-
fice du traitement par lansoprazole pour la • Promédicament, actif après hydrolyse par
mère. les estérases de la cornée en acide de lata-
noprost qui est métabolisé dans le foie. Bien
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : absorbée par la cornée, au premier passage
non signalées jusqu’à ce jour. la totalité de la substance pénétrant dans
l’humeur aqueuse est hydrolysée. Le pic de
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : concentration dans l’humeur aqueuse est
gélules 15 mg et 30 mg, comprimés orodis- atteint environ 2 heures. T1/2 d’élimination :
persibles 15 mg et 30 mg. 17 minutes. Elimination dans l’urine.

288
4. INDICATIONS : LAURYLSULFOACETATE DE SODIUM +
Réduction de la pression intraoculaire. CITRATE DE SODIUM +SORBITOL
5. CONTRES INDICATION :
• Hypersensibilité connue à l’un des consti- 1. COMPOSITION : Laurylsulfoacétate de so-
tuants du médicament; dium + Citrate de sodium + Sorbitol
• Port de lentilles de contact.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE :
6. EFFETS INDESIRABLES : Laxatif par voie rectale
• Augmentation de la pigmentation de l’iris, ir-
ritation oculaire, modification des cils (cils de 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : provoque le réflexe de
couleur plus foncée, plus épais et plus longs,
la défécation.
en nombre plus important), hyperhémie
conjonctivale légère ou modérée, kératite Pharmacocinétique : délai d’action : 5 à 20
minutes.
ponctuée superficielle transitoire, blépha-
rite, douleur oculaire et possible aggravation 4. INDICATIONS :
de l’angine de poitrine et de l’asthme. • Constipation et préparation du rectum à cer-
tains examens;
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Non • Traitement symptomatique de la constipation.
documentées jusqu’à ce jour.
5. CONTRE-INDICATIONS :
8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Poussées hémorroïdaires de fissures anales
ou de rectocolite hémorragique.
• Espacer de 5 minutes les instillations en cas
d’utilisation concomitante de plusieurs col- 6. EFFETS INDESIRABLES :
lyres; Sensations de brûlures anales et, exception-
nellement, des rectites congestives si l’usage
• Prévenir le patient de la possibilité de modi-
est prolongé.
fication permanente de la couleur de l’œil
traité; 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Pas au-delà d’ 1 instillation par jour sinon, di- • Chez l’enfant : risque d’entraver le fonction-
minution paradoxale de l’effet hypotenseur nement normal du réflexe d’exonération;
sur la pression intraoculaire; • Administrer par voie externe exclusivement.

• Réduire le passage systémique du produit 8. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas


par une pression digitale d’une minute sur d’interactions connues jusqu’à ce jour.
le sac lacrymal au niveau du canthus interne.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre Ce médicament peut être utilisé de façon
indiqué ponctuelle pour traiter la constipation de la
femme enceinte ou qui allaite.
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
Collyre en solution à 0,005 % : 2,5 ml en 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
flacon compte-gouttes de 5 ml (environ 80 non signalées jusqu’à ce jour.
gouttes).
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
Microlax : récipient unidose de 5 ml avec cannule
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Microlax bébé : Solution rectale : Récipients
Une goutte dans l’oeil ou les yeux atteints, unidoses de 3 ml avec canules.
une fois par jour (le soir).
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
12. SURDOSAGE / INTOXICATION : En cas de sur-
dosage, traitement symptomatique. Indications Posologie Mode d’adminis-
tration
13. INCOMPATIBILITE PHYSICO-CHIMIQUE : Ne Tr a i t e m e n t 1 récipient Couper l’embout.
pas mélanger avec un collyre contenant du symptoma- unidose par
thiomersal (risque de précipitation). tique de la jour Introduire la canule
constipation dans le rectum et
14. CONSERVATION : A conserver entre + 2 °C et vider par pression
préparation 1 récipient
tout le contenu du
+ 8 °C. Après ouverture du flacon : A conser- aux examens unidose admi-
tube, retirer la ca-
ver 4 semaines à 25°c. endoscopi- nistré 5 à 20
nule sans relâcher
ques du rec- minutes avant
la pression sur le
15. SPECIALITES : XALATAN®. tum l’heure choisie
tube.
pur la selle.
-------

289
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- nine phosphokinase sanguine, prolongation
sage rapporté jusqu’à ce jour. du temps de coagulation, augmentation de
l’alanine aminotransférase, des triglycérides
14. CONSERVATION : T° < 25 °C. sanguins et du temps de prothrombine,
prise de poids, embolie pulmonaire, oe-
15. SPECIALITES dème périphérique, palpitations, myalgie,
• Microlax® hypotonie musculaire, frissons, dyspnée,
• Microlax bébé® amnésie, troubles de la vision et troubles de
------- la sensibilité cutanée
• Infection des voies urinaires et cutanée lo-
cale, diabète sévère, rhinorrhée, cauche-
LEUPRORELINE mars, dépression, diminution de la libido,
hypoesthésie, vertige, céphalée, insomnie,
dysgueusie, et troubles de l’odorat, mou-
vements anormaux et involontaires, bouf-
1. D.C.I. : leuproréline
fées de chaleur, hypertension, hypotension,
syncope et collapsus, nausées, dyspepsie,
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : analogues de
diarrhée, constipation, bouche sèche, flatu-
l’hormone entraînant la libération de gona- lence, éructation, météorisme. Ecchymoses,
dotrophines, antinéoplasique. érythème, prurit, sueur froide, sudation
nocturne, hypersudation, alopécie, érup-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : tion cutanée, arthralgie, dorsalgie, crampe
Pharmacodynamie : musculaire, diminution de la fréquence de
• Chez l’homme : diminution de taux de tes- miction, miction difficile, dysurie, nycturie,
tostérone qui deviennent équivalents à ceux Oligurie, spasmes de la vessie, hématurie,
observés après castration chirurgicale; aggravation de la fréquence urinaire, réten-
• Chez la femme : suppression de la sécrétion tion urinaire. Au début du traitement,
d’œstradiol et ainsi une mise au repos du Solution pour usage parentéral et formes
tissu endométriosique. microsphères
Pharmacocinétique : -absorption : pas d’ac- • Douleurs pelviennes, dysménorrhée (endo-
cumulation en cas d’administration répétée ; metriose); douleurs osseuses, hématurie
-liaison aux protéines plasmatiques 43-49 % (in préexistante, obstruction urinaire, sensa-
vitro), -demi-vie d’élimination terminale d’envi- tions de faiblesse ou de paresthésies des
ron 3 h (après administration IV en bolus). membres inférieurs (en cas de cancer de
la prostate.) En cours de traitement : bouf-
4. INDICATIONS : fées de chaleur, impuissance, diminution
• Cancers de la prostate et du sein métasta- de la taille des testicules, nausées, vomis-
tique hormono-dépendant; sements, œdème des membres inférieurs,
• Endométriose et puberté précoce centrale; douleurs généralisées, petites hémorragies
• Traitement préopératoire des fibromes uté- génitales, céphalées, de douleurs abdomi-
rins associés à une anémie. no-pelviennes et de vomissements (puberté
precoce).
5. CONTRE INDICATIONS :
• Hypersensibilité à la GnRH, aux analogues 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
de la GnRH ou à l’un des constituants; d’interactions connues jusqu’à ce jour.
• Hémorragie génitale de cause non détermi-
née et orchidectomie; 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• En monothérapie chez les patients atteints • Apprécier la réponse thérapeutique par un
de cancer de la prostate avec compression examen clinique (TSR) et le dosage de PSA,
médullaire ou métastases vertébrales; et l’arrêter en cas d’absence d’amélioration;
• Chez les femmes et les enfants. • Envisager le dosage d’oestradiol sanguin en
cas de saignement survenu au-delà d’un
6. EFFETS INDÉSIRABLES : mois de traitement;
Poudre et solvant pour injection • Risque d’aggravation des symptômes du
• Sensibilité mammaire, atrophie testiculaire, cancer, d’ostéoporose, de compression mé-
douleur testiculaire, stérilité, hypertrophie dullaire, d’intolérance au glucose, d’obstruc-
mammaire, gynécomastie, impuissance, tion urétérale;
troubles testiculaires, douleur mammaire, • L’administration associée d’un anti-andro-
brûlure au site d’injection, paresthésie gène approprié doit être envisagée 3 jours
au site d’injection, fatigue, douleur au site avant le traitement par leuproréline et pour-
d’injection, hématome au site d’injection, suivie pendant les 2 à 3 premières semaines
rigidités, faiblesse, prurit au site d’injection, de traitement afin de prévenir les consé-
léthargie, douleur, fièvre, perturbations hé- quences d’une augmentation initiale de tes-
matologiques, augmentation de la créati- tostérone sérique.

290
• Surveillance périodique de la testostroné- puberté 3,75 mg en 11,25 mg à
mie dont le taux ne doit pas être > 1 ng/ précoce SC toutes renouveler
ml; centrale les 4 se- tous les 3
maines. mois (SC).
• Instaurer le traitement approprié en cas de Enfant < 20 Enfant <
survenue d’un syndrome de compression kg : donner 20 kg :
la moitié du donner la
médullaire ou insuffisance rénale;
volume de moitié du
• En cas d’association de l’hormonothérapie la suspen- volume de
sion recons- la suspen-
de substitution au traitement de l’endomé- tituée soit sion re-
triose par leuproréline, écarter des patientes 1,88 mg constituée
présentant une thrombophilie. soit 5,625
mg.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ne doit pas Cancer du 3,75 mg en
être utilisée. sein métas- SC ou IM
tatique toutes les 4
semaines
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES
Traitement 3,75 mg en
• Poudre et solvant pour suspension injec- préopéra- SC ou IM
table à libération prolongée : ne doit pas toire des toutes les 4
être mélangé à d’autres médicaments ; fibromes semaines.
utérins
• Poudre et solvant pour solution injec-
table: la leuproréline contenue dans la
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : un surdosage
seringue B doit être mélangée unique-
ment avec le solvant de la seringue A et éventuel impose la surveillance du patient et
ne doit pas être mélangée à d’autres mé- si c’est nécessaire, l’administration d’un trai-
dicaments. tement d’appoint.

11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : 14. CONSERVATION : -poudre et solvant pour


Poudre et solvant pour solution injectable solution injectable : entre 2 °C et 8 °C (au ré-
(SC) à 7,5 mg et à 22,5 mg, poudre et sol- frigérateur), dans l’emballage extérieur d’ori-
vant pour suspension injectable à libération gine; doit être immédiatement utilisée après
prolongée (SC, IM) à 3,75 mg, microsphères la 1ère ouverture, la stabilité physico-chi-
et solution pour usage parentéral (SC, IM) à
mique du produit reconstitué a été démon-
libération prolongée à 11,25 mg.
trée pendant 30 minutes à 25°C, - micros-
phères et solution pour usage parentéral et
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
poudre et solvant pour suspension injectable
: à T° ambiante et à l’abri de la chaleur.
Pathologie Poudre et Poudre et Micros-
solvant solvant phères et
pour solu- pour sus- solution 15. SPÉCIALITÉS : Eligard, Enantone
tion injec- pension in- pour usage
table jectable parenté- -------
rale
Cancer de 7,5 mg 1 3,75 mg en 11,25 mg à
la prostate x/mois ou SC toutes renouveler LEVAMISOLE
22,5 mg les 4 se- tous les 3
tous les 3 maines mois (SC
mois (SC) ou IM). 1. D.C.I.
Levamisole
Endomé- Dans les 5 11,25 mg à
triose ^reùoers renouveler
kpirs di tous les 3 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihelminthique
cucme ! mois (SC dérivé imidazothiazolé.
3,75 mg ou IM), du-
en (SC, IM) rée max : 6
toutes les 4 mois
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
semaines. Pharmacodynamie : Paralysie des vers, effet
Durée max : immunomodulateur.
6 mois
Spectre : Ascaris lumbricoïdes, Ancylostoma
duodénale et Necator americanus.
Pharmacocinétique : Absorption digestive,
demie vie : 4 heures, Elimination fécale et
urinaire.

291
4. INDICATIONS 6. EFFETS INDESIRABLES : Rares cas d’irritation
• Nématodes intestinales : ascaridiose et an- oculaire légère et transitoire.
kylostomiase ;
• Immunostimulant : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas
- Dans les affections virales : Herpes, hépatite B ; d’interactions connues jusqu’à ce jour.
- En cancérologie ;
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
- Dans la polyarthrite rhumatoïde.
Eviter le port des lentilles de contact durant
5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à le traitement.
l’un des composants.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-
6. EFFETS INDESIRABLES nées disponibles jusqu’à ce jour.
• Nausée, vomissement, douleurs abdomi-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
nales, céphalées, vertiges, fièvre, arthral-
non signalées jusqu’à ce jour.
gies, douleurs musculaires, insomnies,
convulsion, leucopénie, agranulocytose, 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : col-
leucopénie, thrombopénie (doses élevées et lyre à 0,005 %.
durée prolongée).
12. POSOLOGIE ET VOIE D’ADMINISTRATION :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Alco- Adulte et enfant : 1 goutte dans chaque œil,
ol: contre indiqué. 2 à 4 fois par jour.
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Ne pas admi- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
nistrer pendant la grossesse et l’allaitement. sage rapporté jusqu’à ce jour.
9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : 14. CONSERVATION : T° < 25 °C.
Comprimé à 150 mg et 50 mg.
15. SPECIALITE : Lévophta®
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Adulte : 150 mg en prise unique après un re- -------
pas. Répéter une semaine plus tard.
Enfant : en une prise unique après un repas.
A répéter une semaine plus tard : LEVODOPA, BENSERAZIDE
- >25 Kg : ½ co de 150 mg .
- <25 Kg : 3 mg /Kg de poids corporel. .
1. COMPOSITION : lévodopa, bensérazide
11. SURDOSAGE / INTOXICATION
Symptômes : Possibilité de toxicité rénale et 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anti-parkinsonien
d’éruption cutanée. dopaminergique
12. SPECIALITES
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
Decaris®
Pharmacodynamie : -inhibe la dopadecar-
-------
boxylase périphérique empêchant la trans-
formation de levodopa en dopamine dans la
circulation générale.
LEVOCABASTINE
Pharmacocinétique : -résorption digestive
rapide diminuée par la prise des aliments,
1. D.C.I. : Lévocabastine -pas liaison aux protéines (lévodopa) ; -le
bensérazide ne franchit pas la barrière hé-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antihistaminique mato-encéphalique, la lévodopa la franchit
H1 sélectif faiblement, -associée au bensérazide, la de-
mi-vie d’élimination de la lévodopa est de
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 1,5 h, elle est légèrement augmentée chez le
sujet parkinsonien âgé (+ 25 %) ; -excrétion
Pharmacodynamie : action rapide et prolongée.
rénale pour la lévodopa (80%) sous formes
Pharmacocinétique : progressivement et de métabolites.
partiellement résorbée par les muqueuses.
Concentrations plasmatiques sont trop fai- 4. INDICATIONS :
bles pour produire des effets systémiques. Maladie de Parkinson et syndromes parkin-
soniens d’origine neurodégénérative.
4. INDICATIONS : Conjonctivites allergiques
5. CONTRE-INDICATIONS :
5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à • Hypersensibilité à la lévodopa ou au bensé-
l’un des constituants du collyre. razide et occlusion intestinale aiguê.

292
• Psychoses graves, confusion mentale, glau- Gélule à 50 mg/12,5 mg (bleu et gris clair)
come, cardiopathie ischémique et troubles Gélule à 100 mg/25 mg (bleu et rose)
de conduction. Gélule à 200 mg/50 mg (bleu et caramel)
Gélule à libération prolongée à 100 mg/25
6. EFFETS INDESIRABLES : mg (bleu et vert).
• Anémie hémolytique, leucopénie, thrombo-
cytopénie, élévation transitoire des phos- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
phatases alcalines et des transaminases, Co- Le traitement doit être débuté progressive-
loration des urines, de la sueur et de la salive ment, la dose d’entretien sera atteinte par
en brun-rouge; paliers en recherchant la dose minimale effi-
• Troubles digestifs nausées, vomissements, cace. La posologie quotidienne optimale est
diarrhées, anorexie, dysgueusie, somno- individuelle.
lence diurne, délire, agitation, anxiété, hal-
lucinations, confusion mentale, psychose, Type de Posologie Observations
prurit, rash cutané (rares), troubles du traitement
rythme cardiaque et hypotension artérielle
Initial Début de la Débuter le traite-
orthostatique;
maladie ment par la dose
• Troubles digestifs nausées, vomissements,
3 ou 4 x 1 la plus faible pos-
diarrhées, anorexie, dysgueusie;
gémime à sible.
• Somnolence diurne excessive, troubles psy-
50 mg/12,5 Augmenter pro-
chiques (délire, agitation, anxiété, hallucina-
mg/j gressivement,
tions, confusion mentale, épisodes psycho-
fonction de la ré-
tiques, cauchemars;
ponse clinique.
• De très rares cas d’allergies cutanées (prurit,
rash cutané); Entretien Dose op- Ne pas augmen-
• Troubles du rythme cardiaque, hypotension timale est ter la dose quoti-
artérielle orthostatique. strictement dienne si y a des
individuelle mouvements.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Augmenter les
• Neuroleptiques antiémétiques et antipsy- doses journalières
chotique (sauf clozapine) : antagonisme mois par mois.
réciproque de la lévodopa et des neurolep-
tiques;
Comprimé sécable pour suspension bu-
• Réserpine : inhibition des effets de la
vable: il doit être dissout dans ¼ ou ½ verre
lévodopa.-Methyldopa : majoration des ef-
d’eau (25-50 ml).
fets de la lévodopa, selegiline et IMAO non
sélectif : risque accru d’hypotension orthos- Gélule : avaler la gélule entière sans la cro-
tatique. quer ni l’ouvrir.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 13. SURDOSAGE / INTOXICATION


• Prévenir les conducteurs et utilisateurs des Manifestations cliniques :
machines de la survenue des vertiges; Disparition totale des signes parkinsoniens,
• Prendre le produit à ½ ou 1 heure d’ inter- mouvements anormaux, épisode confusion-
valle du repas (avant); nel, insomnie, nausées, vomissements, ta-
• en ca d’ATCD ou troubles psychiques, cardio- chycardie sinusale, variations tensionnelles.
pathie, hypotension artérielle orthostatique, Traitement :
ulcères gastroduodénaux, hospitaliser et Lavage gastrique immédiat, surveillance de
adapter la dose ou arrêt du traitement; la fonction cardiaque et respiratoire.
• Prudence en cas de glaucome (contrôle de la
PIO); 14. CONSERVATION
• Risque de survenue d’un équivalent de syn- Comprimé sécable pour suspension buvable
drome malin des neuroleptiques en cas d’ar- et gélule LP : A conserver à l’abri de l’humidi-
rêt brusque. té et à une température inférieure à 25 °C.

15. SPECIALITE
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
MODOPAR®
Ne pas administrer au premier trimestre ni
pendant l’allaitement. -------

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : LEVOFLOXACINE


non signalées jusqu’à ce jour.
1. D.C.I. : levofloxacine
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : quinolones
Comprimé sécable pour suspension buvable de 2ème génération. Forme lévogyre de
à 100 mg/25 mg (blanc). l’ofloxacine.

293
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : parfois, hyperbilirubinémie, céphalées, ver-
Pharmacodynamie : Inhibition de l’ADN-gy- tiges, somnolence, insomnie, paresthésies,
rase et la topo-isomérase tremblements, anxiété, agitation, confusion,
convulsions, troubles visuels, auditifs, de
Spectre : l’odorat, dysgueusie, hallucinations tachy-
• Aérobies à Gram + : Bacillus anthracis, Sta- cardie et hypotension.
phylococcus aureus méti-S, staphylococcus
coagulase négative méti-S, Staphylococcus
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
saprophyticus, streptococcus, Streptococcus
• Probénécide, cimétidine : diminution de la sé-
pneumoniae.
crétion tubulaire rénale de la lévofloxacine;
• Aérobies à Gram - : Acinetobacter bauman-
• Anticoagulants oraux possible risque hémor-
nii, Branhamella catarrhalis, Citrobacter
ragique.
freundii, Enterobacter cloacae, Escherichia
coli, Haemophilus influenzae, Haemophilus
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
para-influenzae, Klebsiella oxytoca, Kleb-
siella pneumoniae, Morganella morganii, • Arrêt du traitement si l’infection à clostri-
Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Pseudo- dium est difficile;
monas aeruginosa, salmonella, Serratia mar- • Possibilité de faux négatif en bactériologie
cescens, shigella. lors de diagnostique de la TBC;
• Anaérobies : fusobacterium, peptostrepto- • Survenue possible de tendinites indiquant
coccus, propionibacterium. l’arrêt du traitement, en cas de corticothé-
• Autres : Chlamydia pneumoniae, Chlamydia rapie associée et patients âgés;
psittaci, Chlamydia trachomatis, Legionella • Prudence en cas de myasthénie et de ten-
pneumophila, Mycoplasma hominis, Myco- dance convulsive;
plasma pneumoniae, Ureaplasma urealyti- • Ne pas s’exposer aux uv pendant 48 heures
cum. après le traitement.
Pharmacocinétique : Biodisponibilité orale
(100 %), taux de liaison aux protéines plas- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indiquée
matiques (30 à 40 %). Pénétration rapide
dans les tissus et les liquides de l’organisme, 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
métabolisation faible, T1/2 :6 à 8 heures ; Ne pas mélanger à l’héparine ni aux solu-
élimination essentiellement rénale(85 %). tions alcalines.

4. INDICATIONS : 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :


• Infections à germes sensibles : sinusites ai- Solution pour perfusion à 5 mg/ml
guës, Pneumonies communautaires, pros- Comprimé pelliculé sécable à 500 mg
tatites, pyélonéphrites aiguës, infections
biliaires et intestinales; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Traitement préventif et curatif de la maladie Adulte à fonction rénale normale (clairance
du charbon. de la créatinine > 50 ml/min) :
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Hypersensibilité à la lévofloxacine, aux qui- Indications Posologie Voie d’admi-
nolones, ou à l’un des excipients; quotidienne nistration
• Épilepsie, déficit G6PD, antécédents de ten-
Sinusites 1 x 500 orale
dinopathies avec une fluoroquinolone;
aiguës mg/24 h
• Enfant jusqu’à la fin de la période de crois-
sance et adolescent. Exacerbations 1 x 500 orale
aiguës des mg/24 h
6. EFFETS INDESIRABLES : bronchites
• Arthralgies, myalgies, tendinites touchant chroniques
principalement le tendon d’Achille, rupture
tendineuse faiblesse musculaire qui peut Pneumonie 1 à 2 x 500 IV/orale
revêtir une importance particulière chez les communau- mg/24 h
patients atteints de myasthénie rhabdomyo- taires
lyse rupture musculaire, éruption cutanée, Prostatites 1 x 500 IV/orale
urticaire, bronchospasme/dyspnée, photo mg/24 h
sensibilisation, oedème de Quincke, hypo-
Pyélonéphri- 1 x 500 IV/orale
tension, choc anaphylactique, syndrome
tes aiguës mg/24 h
de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell ou
érythème polymorphe; Infections bi- 1 x 500 IV/orale
• Nausées, diarrhée, anorexie, vomissements, liaires mg/24 h
douleurs abdominales, dyspepsie, diarrhée
Infections in- 1 x 500 orale
sanglante, entérocolite, colite pseudomem-
testinales mg/24 h
braneuse, augmentation de ASAT et ALAT,

294
Maladie du charbon : traitement prophylac- l’intervalle QT, troubles cutanés, hématolo-
tique post-exposition et traitement curatif : giques, ophtalmologiques.
500 mg/jour en une prise. La durée du trai-
tement est de 8 semaines lorsque l’exposi- Agonistes dopaminergiques : antagonisme
tion au charbon est avérée. réciproque de l’agoniste dopaminergique et
des neuroleptiques.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : Alcool : majoration de l’effet sédatif des neu-
Symptômes : confusion, vertiges, troubles roleptiques.
de la conscience et crises convulsives, aug- Topiques gastro-intestinaux : diminution de
mentation de l’intervalle QT, érosion des l’absorption digestive des neuroleptiques
muqueuses, nausées. phénothiaziniques.
Traitement : traitement symptomatique Antihypertenseurs : risque d’hypotension
avec une surveillance ECG, utilisation des orthostatique majoré.
antiacides pour protéger la muqueuse gas- Atropine et autres substances atropiniques :
trique. addition des effets indésirables atropiniques
Autres dépresseurs du système nerveux cen-
14. CONSERVATION : conditions générales de tral : majoration de la dépression centrale.
conservation des médicaments. Bêtabloquants (carvédilol, métoprolol…) :
effet vasodilatateur et risque d’hypotension,
15. SPECIALITES : Tavanic® notamment orthostatique.
-------
7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Eviter la prise des boissons contenant l’alcool,
LEVOMEPROMAZINE l’utilisation des machines et de conduire pen-
dant le traitement;
• Exclure les autres causes de troubles de
1. D.C.I. : Lévomépromazine rythme avant d’instaurer le traitement qui
devra être arrêté en cas de survenue d’an-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antipsychotique gine ou hyperthermie inexpliquée;
neuroleptique • Evaluer annuellement les capacités d’ap-
prentissage de l’enfant;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • Eviter dans la maladie de Parkinson;
• Surveillance stricte en cas d‘épilepsie, pa-
Pharmacodynamie : tient âgé et d’insuffisances hépatique /ré-
Propriétés anti dopaminergiques moyennes nale sévères.
responsables des effets antipsychotiques et
secondaires (syndrome extrapyramidal, dys- 8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
kinésies, hyperprolactinémie). • Grossesse : Peut être utilisé pendant la gros-
Possède également des propriétés antihista- sesse (sauf la solution buvable qui contient
miniques, adrénolytiques et anticholinergi- de l’alcool). La surveillance du nouveau-né :
ques. tachycardie, hyperexcitabilité, distension ab-
dominale, retard à l’émission du méconium,
Pharmacocinétique : signes extrapyramidaux, sédation;
Bonne résorption per os. Biodisponibilité : • Allaitement : est déconseillé pendant la du-
50 %, demi-vie très variable selon les sujets rée du traitement.
(15 à 80 heures), métabolisation hépatique,
élimination urinaire et fécale. 9. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
4. INDICATIONS:
• Etat dépressif;
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
• Agitation et agressivité (enfant);
• Comprimé pelliculé sécable à 25 mg et à 100
• Psychoses aiguë et chronique.
mg (blanc);
5. CONTRE-INDICATIONS : • Solution buvable à 4 %, Flacon compte-
Hypersensibilité à l’un des constituants, gouttes de 30 ml;
risque de glaucome par fermeture de l’angle, • Modèle hospitalier : Flacon de 125 ml avec
rétention urinaire, antécédent d’agranulocy- seringue doseuse (5000 gouttes);
tose. • Solution injectable IM à 25 mg/ml.

6. EFFETS INDESIRABLES : 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


Hypotension orthostatique, effets anticho- Commencer par de faibles doses et augmen-
linergiques, sédation, indifférence, anxiété, ter progressivement.
syndrome extrapyramidal, hyperprolacti- Per os : Prendre la dose journalière le soir
némie, prise de poids, dysrégulation ther- au coucher ou la repartir en trois prises au
mique, hyperglycémie, allongement de moment des repas.

295
• Adulte : 25 à 200 mg/j. Exceptionnellement • Hypersensibilité aux substances actives ou à
400 mg/j maximum; l’un des excipients, Accidents thromboem-
• Enfant de plus de 3 ans : 0,5 à 2 mg/kg/j (so- boliques, tendance héréditaire ou acquise
lution buvable); aux thromboses, maladie cérébrovasculaire
Voie IM (réservé à l’adulte) : 25 à 200 mg ou coronarienne, HTA non contrôlé, valvulo-
maximum/j. pathie, troubles du rythme thrombogènes;
ATCD de migraine, pancréatite ou ATCD de
12. SURDOSAGE/INTOXICATION pancréatite avec hypertriglycéridémie sé-
Symptômes : Syndrome parkinsonien gravis- vère.
sime, coma. Traitement : surveillance res-
piratoire et cardiaque continue, traitement 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
symptomatique. • Nausée, vomissement, douleur abdominale,
crampes abdominales, ballonnement, pan-
13. CONSERVATION : -solution buvable et injec- créatite, adénome hépatique, carcinome hé-
table : conserver à l’abri de la lumière patocellulaire, ictère cholestatique, lithiase
biliaire, cholestase, acné, rashs, chloasma,
14. SPECIALITE : NOZINAN® hirsutisme, alopécie, érythème noueux,
------- érythème multiforme, SHU, Rétention hy-
drique/œdème, douleur et tension mam-
maires, dysménorrhée, modification des
LEVONORGESTREL + ETHINYLESTRADIOL sécrétions vaginales et des règles, augmen-
tation/diminution du poids, HTA, modifica-
tion des lipides plasmatiques (hypertriglycé-
1. COMPOSITION : lévonorgestrel + éthinyles- ridémie);
tradiol • Vaginite (candidose vaginale), urticaire,
angio-oedème, troubles circulatoire et res-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : contraceptif es- piratoire sévères, exacerbation d’un LED,
troprogestatif troubles de l’appétit, intolérance au glucose,
exacerbation d’une porphyrie, modification
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : de l’humeur incluant dépression, modifica-
Pharmacodynamie : - sestroprogestatif tion de la libido, nervosité, étourdissement,
combiné minidosé biphasique, -l’effica- exacerbation d’une chorée, Irritation par les
cité contraceptive résulte de trois actions lentilles de contact, névrite optique, throm-
complémentaires : au niveau de l’axe hy- bose vasculaire rétinienne.
pothalamohypophysaire par inhibition de
l’ovulation, au niveau de la glaire cervicale 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
qui devient imperméable à la migration des • Inducteurs enzymatiques (phénobarbital,
spermatozoïdes, au niveau de l’endomètre phénytoïne, primidone, carbamazépine, to-
qui devient impropre à la nidation. piramate, rifabutine, rifampicine, griséoful-
vine, éventuellement millepertuis) : diminu-
Pharmacocinétique :
tion de l’efficacité contraceptive;
Éthinylestradiol : -rapidement et presque
• Ritonavir, lamotrigine : diminution de l’effi-
complètement absorbé par le tractus gas-
cacité contraceptive;
tro-intestinal. Il subit un important effet de
• Modafinil : diminution de l’efficacité contra-
premier passage hépatique. Par voie orale,
ceptive;
sa biodisponibilité moyenne est de 40 à 45
• Flunarizine : risque de galactorrhée;
%, -la demi-vie : 6 à 31 h, -40 % du produit • La troléandomycine : risque de cholestase
sont éliminés dans les urines et 60 % dans intrahépatique.
les selles.
Lévonorgestrel : -rapidement et presque 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
complètement absorbé par le tractus gastro- • Exclure les autres facteurs de risque de
intestinal, -est totalement biodisponible, -la thrombose et rechercher les ATCD person-
demi-vie d’élimination est d’environ 24 à 55 nels et familiaux importants avant l’instaura-
heures, -environ 60 % sont excrétés dans les tion du traitement par un examen médical
urines, contre 40 % dans les selles. • Possibilité de thromboses;
• Une surveillance attentive doit être exercée
4. INDICATION : contraception hormonale orale. en cas d’épilepsie, migraine, asthme, an-
técédents vasculaires artériels familiaux et
5. CONTRE INDICATIONS : varices;
• Diabète compliqué d’angiopathies, tumeur • Arrêt du traitement en cas d’alitement pro-
maligne du sein, carcinome de l’endomètre longé, céphalées importantes, troubles ocu-
ou toute autre tumeur estrogénodépen- laires, élévation importante de la PA, phlé-
dant, adénome ou carcinome hépatique, bite et embolie pulmonaire;
affection hépatique sévère, Hémorragies • Proscrire le tabagisme et l’exposition au so-
génitales non diagnostiquées; leil.

296
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : 5. CONTRE INDICATIONS :
Grossesse : ce médicament n’est pas indiqué Formes orales
pendant la grossesse. La découverte d’une
• Atteintes hépatiques, cancer du sein et de
grossesse sous estroprogestatifs n’en justifie l’endomètre, hypersensibilité au lévonorges-
pas l’interruption. trel ou à l’un des composants.
Allaitement : utilisation déconseillée DIU
• Absolues : Immunodépression, hémor-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : ragie génitale non étiquetée, anomalies
congénitales ou acquises de l’utérus, af-
non signalées jusqu’à ce jour.
fection maligne du col ou du corps utérin,
atteintes hépatiques et hypersensibilité à
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : l’un des composants, grossesse, Infections
comprimé (lévonorgestrel + éthinylestra- pelviennes, ATCD d’avortement septique au
diol) : 0,10 mg/ 0,02 mg ; 0,125 mg /0,05 mg; cours des 3 derniers mois;
0,15 mg/0,03 mg ; 0,20 mg/0,04 mg ; 0,05 • Relatives : thrombophlébite évolutive ou
mg/0,03 mg. thromboembolie.

6. EFFETS INDÉSIRABLES :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Prendre régulièrement et sans oubli 1 com- Formes orales :
primé par jour au même moment de la jour- Aménorrhée, saignements intermens-
née, pendant 21 jours consécutifs avec un truels, spotting, modification du flux mens-
truel, douleur, tension et gonflement des
arrêt de 7 jours entre chaque plaquette.
seins, grossesse extra-utérine, kyste ova-
rien, troubles du métabolisme glucidique,
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : troubles de l’appétit et de l’humeur, dépres-
Symptômes : nausées, vomissements, som- sion, diminution de la libido, céphalées sé-
nolence, fatigue et, chez les jeunes filles, pe- vères, vertiges, nervosité, accidents throm-
tits saignements vaginaux. boemboliques, douleurs abdominales,
Traitement symptomatique. nausées, vomissements et diarrhées, acné,
alopécie, hirsutisme, chloasma/mélasme,
14. CONSERVATION : T° < 30 °C. rash et urticaire, douleurs abdominales
basses, douleurs dorsales, troubles cutanés,
15. SPÉCIALITÉS : Adepal, Daily, Ludéal, Microgy- leucorrhées, oedèmes, kystes fonctionnels
non, Minidril, Trinordiol ovariens, expulsions partielle ou complète
du dispositif , grossesse ectopique, infec-
-------
tions pelviennes, perforation utérine.

7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
LEVONORGESTREL • Millepertuis par voie orale (inducteur enzy-
matique) : diminution des concentrations
plasmatiques du contraceptif;
1. D.C.I. : lévonorgestrel • Inducteurs enzymatiques (phénobarbital,
phénytoïne, primidone, carbamazépine,
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : progestatif de rifabutine, rifampicine, griséofulvine, efavi-
renz, névirapine, nelfinavir, ritonavir, lopina-
synthèse
vir) : diminution de l’efficacité contraceptive.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
Pharmacodynamie : -contraception proges- • Ne pas confondre les mesures contracep-
tative, microdosée continue, -épaississe- tives de mesures de protection contre les
ment de la glaire cervicale prévenant le pas- VIH/IST;
sage cervical des spermatozoïdes, -ovulation • Ce produit ne perturbe pas la fertilité/
inhibée chez quelques femmes, -effet local l’ovulation en cas d’arrêt;
du DIU sur l’endomètre et prévention de la • Stricte surveillance en cas d’ATCD de choles-
prolifération de l’endomètre. tase et prurit gravidiques;
• Retirer immédiatement le DIU en cas de mi-
Pharmacocinétique : -est fortement lié à la
graine/céphalée sévère, d’ictère, HTA, de
SHBG, -métabolisme hépatique, -demi-vie
signes évocateurs d’une tumeur hormono-
25-55 h, -éliminé par les reins (60 à 80 %) et
dépendante, AVC, infarctus du myocarde,
par le foie (40 à 50 %). infection génitale haute et de survenue de
grossesse;
4. INDICATIONS : • Recherche d’ATCD nécessaires, surveillance
• Contraception d’urgence, contraception in- clinique et biologique régulière (sein, utérus,
tra utérine; TA, lipides, glycémie,…) avant et pendant le
• Ménorragies fonctionnelles. traitement;

297
• Examen gynécologique minutieux (étique- mente essentiellement la consommation tis-
ter le saignement et exclure la grossesse) sulaire d’oxygène, le métabolisme de base,
avant d’instaurer le traitement. le rythme cardiaque.
Pharmacocinétique :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
• Les trois quarts sont liés à la Thyroxine Bin-
Grossesse : le médicament n’est pas indiqué
ding Globuline (TBG), le reste à la Thyroxine
en cas de grossesse évolutive et ne peut l’in-
Binding Pre-Albumine (TBPA) et à l’albumine;
terrompre.
• Passage placentaire et dans le lait maternel.
Allaitement : allaiter immédiatement avant
• Sa demi-vie est de 6 à 7 jours et elle est dégra-
de prendre les comprimés de et éviter d’al-
dée de la même façon que l’hormone endo-
laiter pendant au moins 6 heures après la
gène;
prise, allaitement possible en cas de DIU.
• Les métabolites sont excrétés par la bile et
les fèces ou par voie rénale.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 4. INDICATIONS :
• Hypothyroïdies.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : • Inhibition de TSH.
dispositif intra – utérin à 52 mg, comprimé
à 1,5 mg (1500 μg), comprimé enrobé (0,03 5. CONTRE-INDICATIONS :
mg de lévonorgestrel). • Hyperthyroïdie, cardiopathies décompen-
sées, coronaropathies, troubles du rythme
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : et enfants.
• Comprimé : prendre le comprimé dans les
12 heures après le rapport sexuel non pro-
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
tégé, et dans les 72 heures (3 jours) au plus
• Aggravation de toute cardiopathie (in-
tard après le rapport;
suffisance cardiaque, angor, troubles du
• Comprimé enrobé : 1 comprimé/j tous les
rythme...).
jours sans interruption, à heure fixe. Le 1er
• Signes d’hyperthyroïdie
comprimé doit être pris le 1er jour des règles;
• Chez l’enfant, possibilité d’hypercalciurie.
• Le DIU doit être inséré dans la cavité uté-
rine au cours des 7 jours suivant les règles
où il reste efficace pendant 5 ans ou après 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
les trois mois qui suivent un avortement par • Anti-coagulants oraux : augmentation de
curetage. Au cours du post-partum, le dis- l’effet de l’anti-coagulant oral et du risque
positif ne peut être mis en place que 6 se- hémorragique;
maines après l’accouchement. • Colestyramine : diminution de l’activité des
hormones thyroïdiennes Inducteurs enzy-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : matiques : Risque d’hypothyroïdie;
Symptômes : nausées, vomissements, som- • Sels de fer (voie orale), Kayexalate, sucral-
nolence et des hémorragies de privation. fate, topiques gastro-intestinaux : diminution
Il n’y a pas d’antidote spécifique et le traite- de l’absorption digestive de la lévothyroxine.
ment est symptomatique.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
14. CONSERVATION : -comprimé : conserver • La réponse thérapeutique et les signes
dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lu- d’intolérance n’apparaissent que après 15
mière. jours/1 mois;
• L’administration à des doses importantes ou
15. SPÉCIALITÉS : Microval, Mirena, Norlevo en association avec des substances amphé-
taminiques peut être dangereuse;
-------
• Contrôle régulier du taux hormonal;
• Prudence en cas de troubles coronariens,
LEVOTHYROXINE troubles du rythme où il faut viser avoir le
TSH dans les valeurs normales hautes;
• Instaurer d’abords un traitement à base d’hy-
1. D.C.I. : Lévothyroxine drocortisone avant la lévothyroxine en cas de
risque d’insuffisance corticosurrénalienne.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Hormone thyroï-
dienne 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Grossesse : Le traitement par hormones
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES thyroïdiennes doit être poursuivi pendant
Pharmacodynamie : toute la grossesse. Renforcer la surveillance
Hormone thyroïdienne, chimiquement défi- clinique et biologique, surtout en début de
nie sous sa forme naturelle L (lévogyre) plus grossesse.
active que la forme D. La lévothyroxine aug- Allaitement : L’allaitement est possible.

298
10. Forme galénique et présentations : Compri- Pharmacocinétique : absence de passage
mé à 25, 50, 75, 100, 125, 150, 175 et 200 μg systémique, sauf en cas de brèche tympa-
nique.
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
4. INDICATIONS:
Patient Voie d’ad- Posologie Inflammation et douleurs de l’oreille
m i n i st ra - moyenne à tympan fermé (otites grip-
tion pale et barotraumatique, OMA congestive
états antinflammatoires et douloureux de
Adulte PO Débuter par 25 μg à l’oreille moyenne à tympan fermé : otite
augmenter de 25 μg aiguë moyenne congestive, otite grippale,
par palier d’une se- otite barotraumatique.
maine environ jusqu’à
atteindre 100 à 150 5. CONTRE-INDICATIONS:
μg en vue seule prise • Perforation tympanique d’origine infec-
le matin à jeun. tieuse ou traumatique;
• Hypersensibilité à l’un des constituants, no-
Cardiopathie et sujets
tamment à la lidocaïne.
âgés : commencer par
des doses plus faibles.
6. EFFETS INDESIRABLES:
Hypothyroïdie aiguë Risque de réactions locales de type allergi-
post-chirurgicale : 1,7 que, possible irritation.
μg /kg/j (traitement
substitutif) et 2,1 à 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
2,5 μg /kg/j (traite- • Autres sympathomimétiques indirects (phé-
ment freinateur). nylpropanolamine, éphédrine, pseudoéphé-
drine, méthylphénidate) : risque de vaso-
Enfant PO 100 μg/m2 de surface
constriction et/ou de crises hypertensives.
corporelle/jour sans
dépasser 50 à 100 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
μg /jour, adapter en • Réaction positive des tests lors de contrôle
fonction des résultats antidopage;
biologiques. • Le traitement est d’une durée de 10 jours;
• S’assurer de l’intégrité tympanique avant
12. SURDOSAGE / INTOXICATION : toute administration car en cas de destruc-
Symptômes : crise thyréotoxique. tion du tympan, risque accru d’effets indé-
Traitement : bêtabloquants, sédatifs. sirables sévères dus au contact entre le pro-
duit et le tympan.
13. CONSERVATION : T° < 25 °C.

14. SPECIALITES : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


- Euthyral® Grossesse : administrer en cas de besoin.
- Levothyrox®
- L-Thyroxine® 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
------- non signalées jusqu’à ce jour.

11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION


Solution pour pulvérisation auriculaire (150
LIDOCAÏNE, PHENYLEPHRINE,
mg de lidocaïne, 37,5 mg de phényléphrine,
PROPIONATE DE SODIUM 750 mg de propionate de sodium).

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


1. COMPOSITION : lidocaïne, phényléphrine, Adulte : 3 x 2 pulvérisations/jour
propionate de sodium. Enfant :
- Au dessous de 5 ans : 2 x 1 pulvérisation/jour
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vasoconstricteur - De 5 à 10 ans : 3 x 1 pulvérisation/jour
sympathomimétique, anesthésique local et - De 10 à 15 ans : 2 x 2 pulvérisations/jour
antiseptique à usage otologique.
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES sage rapporté jusqu’à ce jour.
Pharmacodynamie : association d’un va-
soconstricteur sympathomimétique local 14. CONSERVATION : T° < 30 °C.
(phényléphrine), d’un anesthésique local
(lidocaïne) et antiseptique (propionate de 15. SPECIALITE : Otoragyl®
sodium) à usage otologique. -------

299
LIDOCAÏNE, ÉPINÉPHRINE • Ne pas dépasser une concentration de 1/400
000 en adrénaline chez le nourrisson et le
1. COMPOSITION : lidocaïne,épinéphrine jeune enfant.

2. CLASSE THERAPEUTIQUE :anesthésique local 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


Grossesse : administration que si c’est né-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
cessaire, mais peut être prescrite au mo-
Pharmacodynamie :-effet anesthésique local ment de l’accouchement s’il y a besoin.
Pharmacocinétique :-résorption rapide par Allaitement : est possible
voie sous cutanée ; -forte liaison aux pro-
téines plasmatiques (65%) ; -métabolisa- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
tion hépatique, -passage transplacentaire, non signalées jusqu’à ce jour.
-élimination essentiellement urinaire sous
forme des métabolites. 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
solution injectable (intra-articulaire, périar-
4. INDICATIONS ticulaire, péridurale, périneurale) 1% (200
• Anesthésie locale et régionale; mg), 2% (400 mg).
• Infiltration intra, periarticulaire et sympa-
thique. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Adulte : La dose maximale : 500 mg. Les for-
5. CONTRE-INDICATIONS mes les plus concentrées augmentent l’in-
HTA sévère, cardiomyopathie obstructive, tensité du bloc moteur. En obstétrique, pour
hyperthyroïdie, infiltration locale (anesthé- l’anesthésie péridurale, il est recommandé
sie) au niveau des extrémités; de diminuer les doses de moitié.
• Intraveineuse, voie intra-vasculaire, insuf- Nourrisson et jeune enfant : Utiliser la plus
fisance coronarienne, troubles du rythme faible concentration possible d’anesthésique
ventriculaire; local.
• Hypersensibilité aux anesthésiques locaux à Ne pas dépasser une concentration de 1/400
liaison amide ou aux sulfites; 000 en adrénaline. En anesthésie locale par
• Porphyries, zone inflammatoire et infectée, infiltration et régionale (péridurale, caudale,
troubles de la conduction auriculo-ventricu- plexique, tronculaire) : les doses maximales
laire et épilepsie non contrôlée par un traite- recommandées sont de 3 à 10 mg/kg suivant
ment. la technique utilisée.

6. EFFETS INDESIRABLES 13. SURDOSAGE/INTOXICATION


La survenue d’un effet indésirable doit faire Symptômes : cfr effets indésirables
suspecter un surdosage. Traitement : l’injection d’un barbiturique de
• Nervosité, agitation, bâillements, tremble- courte durée d’action ou d’une benzodiazé-
ments, appréhension, nystagmus, logor- pine, oxygénation, ventilation assistée.
rhée, céphalées, nausées, bourdonnements
14. CONSERVATION : T° 2 °C - 8 °C (au réfrigéra-
d’oreille,convulsions, puis dépression du
teur). Toutefois, le produit peut être conser-
SNC, tachypnée, apnée, tachycardie, brady-
vé lors du transport dans un délai n’excédant
cardie, dépression cardio-vasculaire avec hy-
pas 5 jours, sans précautions particulières de
potension artérielle , collapsus, extrasystoles
conservation.
ventriculaires, fibrillation ventriculaire, bloc
auriculoventriculaire, arrêt cardiaque,risque 15. SPECIALITE : Xylocaïne Adrénaline
de réactions allergiques.
-------
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• IMAO non sélectifs : majoration de l’effet va-
sopressif; LINCOMYCINE
• Imipraminiques : troubles de rythme avec
HTA parfois paroxystique. 1. D.C.I. :Lincomycine

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique de la


8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
famille des Lincosamides
• Eviter l’anesthésie loco-régionale (technique
et non le produit) chez les patients sous anti- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
coagulant; • Pharmacodynamie : bactéricide agissant
• Prudence en cas d’insuffisance hépatique/ par fixation au niveau de la sous unité ribo-
rénale; somiale 50S.
• Réaction positive lors de contrôle antido- - Spectre :
page;
• Eviter les injections rapides car risque de • Aérobies à Gram + : C. diphtheriae, E. fae-
toxicité; cium ; staphylococcus méti-S, staphylococ-

300
cus méti-R, streptococcus B, streptococcus Perfusion intraveineuse :
non groupable S pneumoniae, S. pyogenes. • Adulte : 600 mg (2 ml) 2 à 3 fois par 24
• Aérobies à Gram - : campylobacter. heures dans une perfusion lente de solution
• Anaérobies : actinomyces, bacteroides, clos- isotonique de glucose ou de chlorure de so-
tridium autres que perfringens et difficile dium;
• Autres : C. trachomatis, leptospires, M. ho- • Enfant de plus de 30 jours : 10 à 20 mg/kg /
minis, M. pneumoniae. 24 heures fractionnée en deux ou trois ad-
• Pharmacocinétique : Résorption digestive ministrations, en perfusion lente dans une
rapide, métabolisation hépatique, forte solution isotonique de glucose ou de chlo-
liaison aux protéines plasmatiques, T½ : 4 à rure de sodium.
6 heures, passage transplacentaire et dans
le lait maternel, très faible diffusion dans le 13. CONSERVATION : Conditions générales de
LCR, élimination urinaire, biliaire et dans les conservation des médicaments.
fèces.
14. SPECIALITES : lincocine®
4. INDICATIONS :
-------
• Infections ORL, broncho-pulmonaires, sto-
matologiques, cutanées, génitales, ostéoar-
LISINOPRIL
ticulaires, abdominales postchirurgicales,
septicémies. 1. D.C.I. : lisinopril
5. CONTRE-INDICATIONS 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antihypertenseur,
• Allergie à la lincomycine ou à la clindamycine. inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC)
6. EFFETS INDESIRABLES 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Douleurs abdominales, diarrhées persistan- Pharmacodynamie : - inhibe l’enzyme de
tes ; nausées, vomissements ; œsophagite,
conversion de l’angiotensine : réduction de
irritation au site d’injection, douleur et indu-
ration, neutropénie, leucopénie, agranulo- l’activité vasopressive et une diminution de
cytose, purpura thrombopénique, réactions la sécrétion d’aldostérone, - L’action sur le
cutanées et allergiques, hépatotoxicité. SRAA est le principal mécanisme respon-
sable de la baisse de la TA, - élève les taux de
7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE bradykinine, puissant vasodilatateur.
• Macrolides et streptogramines; Pharmacocinétiques : -l’absorption n’est pas
• Curarisants, érythromycine, antiacides et co- influencée par la prise d’aliments, -ne se lie
lestyramine; pas aux protéines plasmatiques, - n’est pas
• Synergie avec aminosides, rifampicine, mé- métabolisé et est totalement éliminé dans
tronidazole, pyriméthamine, quinine. les urines sous forme inchangée, -traverse
faiblement la barrière hémato-encépha-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : lique.
• Prudence en cas d’ATCD d’asthme ou
d’autres allergies et adapter la dose aux 4. INDICATIONS : -HTA -Insuffisance cardiaque
fonctions rénale et hépatique; -Infarctus du myocarde (phase aiguë) - At-
• Surveillance de la formule sanguine, des teinte rénale.
fonctions hépatique et rénale surtout si le
traitement est prolongé; 5. CONTRE-INDICATIONS
• Arrêter le traitement en présence des signes • Hypersensibilité au lisinopril, à l’un des exci-
évocateurs d’une colite pseudomembra- pients ou à tout autre IEC;
neuse et ne pas le prescrire aux colitiques; • Antécédent d’angio-oedème associé à la
• Eviter l’IV directe. prise d’un IEC;
• Angio-oedème héréditaire ou idiopathique.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre-
indiqué 6. EFFETS INDESIRABLES : - diminution de l’hé-
moglobine et de l’hématocrite, dépression
10. INCOMPATIBILITE PHYSICO-CHIMIQUES : médullaire, anémie, thrombocytopénie,
avec la novobiocine et la kanamycine. leucopénie, neutropénie, agranulocytose,
anémie hémolytique, lymphadénopathie,
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS: maladie auto-immune, hypoglycémie, étour-
Cés de 500 mg, Solution injectable à 600 dissements, céphalées, troubles de l’humeur,
mg/2 ml. paresthésie, vertiges, troubles du goût,
troubles du sommeil, confusion mentale,
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : troubles orthostatiques (hypotension), infarc-
Voie orale : Adulte : 1,5 g à 2 g/24 heures ; tus du myocarde ou accident vasculaire céré-
Enfant : 30 à 60 mg/kg/24 heures. bral, palpitations, tachycardie, syndrome de
Voie IM : Adulte : 600 à 1 800 mg/24 heures, Raynaud, toux, rhinite, bronchospasme, sinu-
Enfant de plus de 30 jours : 10 à 20 mg/ site, alvéolite allergique/pneumonie à éosi-
kg/24 h. nophiles, diarrhées, vomissements, nausées,

301
douleurs abdominales, sécheresse buccale, 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
pancréatite, angio-oedème intestinal, hé- • HTA : dose initiale : 10 mg/j en une prise
patite (cytolytique ou cholestatique), ictère dose d’entretien : 20 mg/j en une prise .Si
et insuffisance hépatique, éruption cutanée, l’effet thérapeutique recherché n’est pas
prurit, oedème angioneurotique de la face, atteint en 2 à 4 semaines à une posologie
des extrémités, des lèvres, de la langue, de donnée, celle-ci pourra être augmentée. La
la glotte et/ou du larynx , urticaire, alopé- posologie maximale est de 80 mg/j. Si une
cie, psoriasis, diaphorèse, pemphigus, né- chute tensionnelle excessive peut survenir à
crolyse épidermique toxique, syndrome de l’occasion de la 1ère prise, débuter le trai-
Stevens-Johnson, érythème polymorphe, tement à la dose de 2,5 à 5 mg/j, sous sur-
dysfonction rénale, urémie, insuffisance ré- veillance médicale attentive.
nale aiguë, oligurie/anurie, impuissance, gy-
nécomastie, fatigue, asthénie, élévation de Chez l’insuffisant rénale, administrer en
l’urémie, de la créatininémie, des enzymes fonction de la Cl cr
hépatiques, hyperkaliémie, élévation de la
bilirubinémie, hyponatrémie. Clairance de la Posologie initiale (mg/
créatinine (ml/min) jour)
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Potassium, diurétiques épargneurs de potas- <10 (y compris pa- 2,5
sium, substituts de sel contenant du potas- tient dialysé)
sium : risque d’hyperkaliémie;
10 - 30 2,5 - 5
• Lithium : élévation de la lithémie;
• AINS : peut réduire l’effet antihypertenseur 31 - 80 5 - 10
des IEC ;
• Autres antihypertenseurs, antidépresseurs
tricycliques, antipsychotiques, anesthé- • Insuffisance cardiaque : dose initiale 2,5
siques et diurétique : majoration de l’effet mg/j en une prise, augmenter par paliers de
hypotenseur; 10 mg maximum à intervalles de 2 semaines
• Sympathomimétiques : réduction de l’effet minimum jusqu’à la dose maximale tolérée
antihypertenseur; par le patient, sans dépasser 35 mg 1 x/j;
• Antidiabétiques : risque d’hypoglycémie.
• Infarctus du myocarde en phase aiguë : 5 mg
8 . PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE pour la 1ère dose, suivie de 5 mg à la 24e h,
• Risque d’hypotension accru chez les patients 10 mg à la 48e h, puis 10 mg/j, en une prise.
présentant une déplétion hydrique; En cas PA systolique < ou =120 mm Hg en
• Ne pas interrompre le traitement en cas de début de traitement ou au cours des 3 pre-
survenue d’hypotension transitoire; miers jours suivant l’infarctus, la posologie
• Prudence en cas de sténoses de la valve doit être réduite à 2,5 mg/j, 10 mg/j en dose
mitrale, aortique ou cardiomyopathie hy- d’entretien ou 2,5-5 mg/j si hypotension.
pertrophique), collagénose, association avec Le traitement doit être poursuivi pendant 6
allopurinol, immunusuppresseur ou procaï- semaines, et le patient doit être réévalué à
namide; l’issue de cette période;
• Adapter la posologie à la fonction rénale; • Complication rénale du diabète : 10 mg/j en
• Arrêter le traitement en cas d’hypersensibi- une prise, éventuellement augmentée à 20
lité (angio-œdème)/atteintes hépatiques sur- mg/j, si c’est nécessaire, afin d’atteindre une
venant surtout s’il y a traitement prolongé; PA diastolique en position assise < 90 mm Hg.
• Utiliser un autre type de membrane que celles
de haute perméabilité chez les hémodialysés; 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
• Effet antihypertenseur moins marqué chez
Symptômes : hypotension, choc circulatoire,
les populations en activité rénine basse
(noire); perturbations électrolytiques, insuffisance
• Contrôle glycémique étroit doit être effectué rénale, hyperventilation, tachycardie, palpi-
au cours du 1er mois de traitement par IEC; tations, bradycardie, étourdissements, an-
• En cas de sténose artérielle rénale, risque xiété et toux.
d’augmentation de l’urémie et de la créati-
Traitement : vomissement provoqué, lavage
némie.
gastrique, administration d’agents absor-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre- bants en cas d’ingestion récente et traite-
indiqué ment symptomatique.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : 14. CONSERVATION : condition générales de


non signaler jusqu’à ce jour. conservation des médicaments

11. FORME GALENIQUE : comprimés sécable 5 15. SPECIALITES : Lisinopril, Zestril, Prinivil
mg et 20 mg. -------

302
LOPERAMIDE • La suppression du lait et des laitages devra
être envisagée au cas par cas.

1. D.C.I. : lopéramide (chlorhydrate, oxyde mo- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :


nohydrate) Grossesse : n’utiliser que si c’est nécessaire.
Allaitement : possible en cas de traitement
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antidiarrhéique,
ponctuel.
ralentisseur du transit intestinal.

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


non signalées jusqu’à ce jour.
Pharmacodynamie :
• Antidiarrhéique analogue structurel des
opiacés; 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
• Activité antisécrétoire par augmentation du gélule à 2 mg, comprimé 1 mg et 2 mg, lyo-
flux hydroélectrolytique de la lumière intes- philisat oral 2 mg, solution buvable enfant
tinale vers le pôle plasmatique de l’entéro- 0,2 mg/ml.
cyte et réduction du flux inverse;
• Ralentissement du transit colique avec aug- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
mentation des contractions segmentaires; Diarrhée aiguë : -Gélule : dose initiale 4 mg
• Effets rapides et durables; (adulte), 2 mg (enfant), après chaque selle
• Respecte les caractères bactériologiques et non moulée, 2 mg supplémentaire sera
parasitologiques des selles. administrée sans dépasser 16 mg/j chez
l’adulte et 12 mg/j chez l’enfant.
Pharmacocinétique : -faible résorption
digestive, -métabolisation hépatique, -éli- • Lyophilisat : dose initiale 2 lyophilisats oraux
mination essentiellement par les fèces, - /j, après chaque selle non moulée, 1 lyophi-
demi-vie d’élimination 10-15h, -très faible lisat supplémentaire sera administré, sans
passage dans le lait maternel dépasser 6 lyophilisats/j ni 2 j de traitement.
Le lyophilisat oral peut être pris soit en le
4. INDICATIONS : diarrhées aiguës (toutes for- laissant fondre dans la bouche (ne pas cro-
mes) et chroniques (gélule et solution buva- quer), soit dissous dans un peu d’eau (bien
ble). remuer et avaler immédiatement);

5. CONTRE INDICATIONS : • Comprimé : dose initiale 2 mg ; après chaque


• Hypersensibilité à l’un des composants; selle non moulée, un comprimé supplémen-
• Rectocolite hémorragique aiguë (risque de taire sera administré, sans dépasser 8 mg/j.
colectasie); Diarrhée chronique : -Gélule 2-6 mg/j
• Enfant < 2 ans (solution buvable), < 8 ans (adulte), 2-4 mg/j (enfant).
(gélule), < 15 ans (lyophilisat oral); Solution buvable (réservé à l’enfant de 2
• Phénylcétonurie (lyophilisat oral). à 8 ans) : 0,03 mg/kg/prise (soit 1,5 ml de
solution/10 kg) : à répéter après chaque selle
6. EFFETS INDÉSIRABLES : liquide ou molle, en respectant un intervalle
• Constipation, météorisme, occlusion intes- de 4 h entre chaque prise et sans dépasser 5
tinale , douleur abdominale, sensation de prises/j.
ballonnement, nausée, vomissement, sé-
cheresse buccale, asthénie, somnolence, 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
vertiges, hypersensibilité, Œdème de Symptômes cliniques : dépression du sys-
Quincke (rare), éruption cutanée, urticaire tème nerveux central (diminution de la vi-
et choc anaphylactique (rare). gilance, somnolence, myosis, hypertonie,
dépression respiratoire, incoordination mo-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas trice), rétention urinaire, iléus.
d’interactions connues jusqu’à ce jour. Traitement : naloxone peut être utilisée
comme antidote, surveillance médicale pen-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: dant au moins 48 heures pour déceler toute
• Réhydratation par soluté de réhydratation dépression du système nerveux central.
orale ou par voie IV nécessaire et réévaluer
en cas de diarrhée persistante;
14. CONSERVATION : Lyophilisat : dans son em-
• Arrêter le traitement de constipation ou de
ballage extérieur d’origine, à l’abri de l’humi-
distension abdominale;
dité.
• Surveillance particulière chez l’insuffisant
hépatique;
• Ne pas utiliser en cas de dysenterie aiguë 15. SPÉCIALITÉS : Altocel, Arestal, Diaretyl, Dys-
avec présence de sang dans les selles et pagon, Ercestop, Imodium, Imossel , India-
fièvre importante, de diarrhée induite par ral, Peracel.
les antibiotiques; -------

303
LOPINAVIR-RITONAVIR • Diarrhée nausée, vomissement, douleur
abdominale, selles anormales, dyspepsie,
flatulence, trouble gastro-intestinal, aug-
1. COMPOSITION : Lopinavir-Ritonavir mentation du périmètre abdominal, consti-
pation, bouche sèche, dysphagie, entéroco-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antirétroviral (in- lite, éructation, oesophagite, incontinence
hibiteur de protéases). fécale, gastrite, gastroentérite, colites hé-
morragiques, ulcérations de la bouche, pan-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : créatite, sialadénite, stomatite, stomatite ul-
Pharmacodynamie : cérante, périodontite, cholécystite, hépatite,
• Le lopinavir est responsable de l’activité an- hépatomégalie, dépôt de lipides au niveau
tivirale de l’association. Le ritonavir, par son hépatique, sensibilité hépatique;
effet inhibiteur enzymatique augmente la
biodisponibilité du lopinavir; • Eruption cutanée, lipodystrophie, acné, alo-
• L’inhibition des protéases du VIH-1 et du pécie, peau sèche, eczéma, dermatite exfo-
VIH-2 les rend incapables de synthétiser le liante, éruption maculopapulaire, anomalie
précurseur polyprotéique gag-pol, ce qui unguéale, prurit, séborrhée, décoloration
entraîne la production de particules VIH im- cutanée, ulcération cutanée, oedème facial,
matures et incapables d’initier de nouveaux transpiration, vergetures, arthralgie, arth-
cycles infectieux. rose, myalgie, douleur dorsale, douleur arti-
culaire;
Pharmacocinétique : Cmax en 4 h, biodis-
ponibilité absolue du lopinavir associée au • Calculs rénaux, urines anormales, albumi-
ritonavir non établie chez l’homme. L’admi- nurie, hypercalciurie, néphrites, hyperuricé-
nistration avec un repas augmente sa biodis- mie, troubles de l’éjaculation, aménorrhée,
ponibilité et diminuer la variabilité (capsule augmentation du tour de poitrine, gynéco-
molle). Liaison protéique du lopinavir 98 à mastie, impuissance, ménorragie;
99 %. Forte métabolisation hépatique. Lopi- • Asthénie, douleur thoracique, douleur subs-
navir inchangé retrouvé dans les urines (2,2 ternale, frissons, fièvre, syndrome grippal,
%) et dans les fèces (19,8 %). malaise, oedème périphérique;

4. INDICATIONS : Infection à VIH • Augmentation des triglycérides, augmenta-


tion du cholestérol total, augmentation des
gamma GT, hyperglycémie, hyperamylasé-
5. CONTRE-INDICATIONS :
mie, augmentation des SGOT/ASAT, augmen-
• Allergie connue au lopinavir, au ritonavir ou
tation des SGPT/ALAT, anomalie des tests de
à l’un des excipients.
la fonction hépatique, diminution de la tolé-
• Insuffisance hépatique/rénale sévère.
rance au glucose, prise et perte de poids, hy-
perbilirubinémie, perturbation des niveaux
6. EFFETS INDESIRABLES : hormonaux, anomalie des tests biologiques.
• Otite moyenne, bronchite, sinusite, furoncu-
lose, infection bactérienne, infection virale;
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• Tumeurs bénignes, malignes et non préci-
sées : néoplasme cutané bénin, kyste; • Augmentation des concentrations sanguines
• Anémie, leucopénie et lymphadénopathie , des molécules suivantes : Propionate de flu-
hypogonadisme mâle, syndrome de Cushing, ticasone, midazolam, rifabutine, clarithro-
hypothyroïdisme, avitaminose, déshydra- mycine, voriconazole, itraconazole, ciclos-
tation, œdème, augmentation de l’appétit, porine, tacrolimus, anticalciques, digoxine,
acidose lactique, obésité, anorexie, diabète saquinavir, tenofovir, inhibiteurs de phos-
sucré, hyperglycémie, hypocholestérolémie; phodiestérase, antiarythmiques (lidocaïne,
• Insomnie (rêves anormaux, agitation, an- quinidine);
xiété, confusion, dépression, dyskinésie, • Diminution des concentrations sanguines
labilité émotionnelle, diminution de la li- de lopinavir par : Nevirapine, efavirens, an-
bido, nervosité, pensée incohérente, cépha- ticonvulsivants (phenobbarbital, carbamazé-
lée, paresthésie , vertige, amnésie, ataxie, pine et phenytoïne), rifampicine, milleper-
encéphalopathie, paralysie faciale, hyper- tius, dexaméthasone;
tonie, neuropathie, névrite périphérique,
• Diminution des concentrations plasmatiques
somnolence, tremblement, dysgueusie, mi-
de médicament ci-après : Ethinyl-oestradiol,
graine, syndrome extrapyramidal, trouble de
methadone, zidovidune et abacavir;
la vision, trouble oculaire, acouphène;
• Palpitation, œdème pulmonaire, infarctus • Risque de survenue d’effet antabuse (solu-
du myocarde, hypertension, thrombophlé- tion buvable) avec le disulfirame et metroni-
bite, vascularite, varice, thrombose veineuse dazole;
profonde, troubles vasculaires , dyspnée, • Anticoagulants oraux : modification possible
rhinite, augmentation de la toux; de l’INR.

304
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Tenir compte des pathologies suivantes : • Pharmacodynamie : effet antihistaminique
dyslipidémie, maladies hépatiques/rénales, agissant sur les récepteurs H1 périphériques.
hémophilie;
• Pharmacocinétique : résorption digestive
• Evaluer et traiter de manière correcte tout correcte, diffusion ubiquitaire, passage très
syndrome inflammatoire associé; faible dans la barrière hémato encépha-
• Ne pas utiliser. lique, passage transplacentaire et dans le
lait maternel, métabolisation hépatique, éli-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé- mination urinaire.
conseillée.
4. INDICATIONS :
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : • Traitement symptomatique de la rhinite al-
Capsule molle à 133,3 mg/33,3 mg , Com- lergique et de l’urticaire chronique idiopa-
primé pelliculé à 200 mg/50 mg, Solution thique.
buvable à 80 mg/20 mg.
5. CONTRE-INDICATIONS
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Hypersensibilité à la loratadine ou à l’un des
excipients du médicament.
Patients Formes ga- Posologie 6 EFFETS NDESIRABLES
léniques • Somnolence, céphalées, augmentation de
Adulte et Capsules 2 x 3 caps/j l’appétit et insomnie;
adolescent • Troubles digestifs.
Comprimés 2 x 3 cp/j
Solution bu- 2 x 5 ml/j 7 INTERACTION MEDICAMENTEUSE : pas d’inte-
vable raction médicamenteuse connue jusqu’à ce jour.
Enfant de 2 Capsules 1 à 3 capsules 2 8 PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
ans et plus molles x/j • Prudence chez les patients suivant avec un
Solution bu- 230/57,5 mg/m2 régime hyposodé strict;
vable au cours de repas • Interrompre le traitement au moins 48
heures avant de pratiquer des tests cutanés
pour le diagnostic de l’allergie car les anti-
histaminiques peuvent inhiber ou réduire la
12. SURDOSAGE/INTOXICATION :
réponse cutanée;
• Le traitement du surdosage est symptoma-
• Ne pas dépasser les doses indiquées;
tique et nécessite la surveillance des fonc- • Utiliser avec précaution chez l’insuffisant hé-
tions vitales et de l’état clinique du patient; patique sévère.
• L’élimination de la substance active non ab-
sorbée pourra être réalisée, le cas échéant, 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
par un lavage gastrique ou en administrant contre-indiquée.
des émétiques;
10. INCOMPATIBILITE PHYSICO-CHIMIQUESTS- :
• L’administration de charbon activé peut éga- non signalées jusqu’à ce jour.
lement être utilisée pour aider l’élimination
de la substance non absorbée. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
Comprimé effervescent à 10 mg, comprimé
13. CONSERVATION : à 10 mg, Sirop à 0,1 mg/100 ml.
• Capsule molle et solution buvable : conser-
ver au réfrigérateur (entre + 2 °C et + 8 °C). 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Hors du réfrigérateur le produit ne doit plus Césomprim :
être utilisé après 42 jours (6 semaines); • Adulte et enfant >12 ans : 10 mg 1x/j. Le
• Comprimé : conditions générales de conser- comprimé peut être pris indifféremment par
vation des médicaments. rapport aux repas;
• Enfant >30 kg : 10 mg/j;
14. SPECIALITE : KALETRA® • Insuffisant hépatique sévère : 10 mg tous les
2j (adulte et enfant > 30 kg).
-------
Sirop :
LORATADINE • Adulte et enfant > 12 ans ou > 30kg: 10 ml
(10 mg) 1x/j soit 2 cuillères-mesure 1x/j;
• Enfant de 2 à 12 ans ou < 30 kg : 5 ml (5 mg)
1. D.C.I. : loratadine 1x/j soit 1 cuillère-mesure 1x/j;
• Insuffisant hépatique sévère : 10 mg tous les
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antihistaminique 2j (adulte et l’enfant >30 kg) ; 5 ml (5 mg)
H1 non anticholinergique tous les 2 j (enfant < 30kg.

305
13. SURDOSAGE / INTOXICATION 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Symptômes : Somnolence, tachycardie et • Alcool : majoration de l’effet sédatif;
céphalées; • Dérivés morphiniques, neuroleptiques,
• Traitement : lavage d’estomac+ ingestion de barbituriques, autres anxiolytiques, hyp-
charbon activé + traitement symptomatique. notiques, antidépresseurs sédatifs, antihis-
taminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs
14. CONSERVATION : conditions générales de centraux, baclofène, thalidomide : majora-
conservation des médicaments tion de la dépression centrale;
• Dérivés morphiniques, barbituriques, bu-
15. SPECIALITES : Clarityne ; Rupton ; Sanelor prénorphine : risque majoré de dépression
respiratoire.
-------
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Risque de tolérance pharmacologique et de
LORMETAZEPAM dépendance;
• Il est préférable de prendre le médicament im-
médiatement avant le coucher;
1. D.C.I. : lormétazépam • Interrompre le traitement en cas de survenue
de troubles de comportement;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : hypnotique et sé-
• Risque d’accumulation chez des personnes
datif
âgées, l’insuffisant rénale ou hépatique;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • Grande prudence en cas d’antécédents d’al-
coolisme ou d’autres dépendances, médica-
Pharmacodynamie : - myorelaxante, anxio- menteuses ou non;
lytique, sédative, hypnotique, anticonvulsi- • Ne pas le prescrire chez le sujet présentant un
vante, amnésiante épisode dépressif majeur;
Pharmacocinétique : -résorption digestive • Nécessité de décroissance progressive des
rapide ; -forte liaison aux protéines plasma- doses;
tiques 88% ; -demi-vie plasmatique 10h ; • Prendre en compte l’effet dépresseur des ben-
-élimination urinaire sous forme des dérivés; zodiazépines chez l’ insuffisant respiratoire.
-passage transplacentaire ,dans le lait ma-
ternel et la barrière hématoencéphalique. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prise décon-
seillée
4. INDICATIONS : troubles sévères du sommeil
dans l’insomnie occasionnelle et l’insomnie 10. INCOMPATIBILTES PHYSICO-CHIMIQUES :
transitoire. non signalées jusqu’à ce jour.

5. CONTRE-INDICATIONS 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS :


• Enfant < 15 ans; comprimé sécable 1 mg et 2 mg.
• Hypersensibilité au principe actif ou à l’un
des autres constituants; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Insuffisance respiratoire sévère; • Initier à la dose efficace la plus faible avec
• Syndrome d’apnée du sommeil; dose max de 2 mg/j ; adulte < 65 ans : 1 à 2
• Galactosémie congénitale, syndrome de ma- mg/j pendant 2 à 5 jours en cas d’insomnie
labsorption du glucose et du galactose, défi- occasionnelle et 2 à 3 semaines en cas d’in-
cit en lactase; somnie transitoire.
• Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
chronique (risque de survenue d’une Symptômes : somnolence ,coma, confusion
encéphalopathie); mentale, une léthargie,ataxie, une hypoto-
• Myasthénie. nie, une hypotension, une dépression respi-
ratoire, décès (exceptionnel).
6. EFFETS INDESIRABLES Traitement : en cas de surdosage oral anté-
Amnésie antérograde, troubles du compor- rieur à 1 heure, induction de vomissement
tement, modifications de la conscience, irri- si possible ou, à défaut, lavage gastrique
tabilité, agressivité, agitation, dépendance avec protection des voies aériennes, -passé
physique et psychique avec syndrome de ce délai, l’administration de charbon activé
sevrage ou de rebond à l’arrêt du traitement est recommandée, -surveillance particulière
(exacerbation de l’insomnie), sensations des fonctions cardiorespiratoires en milieu
ébrieuses, céphalées, ataxie, confusion, spécialisé ; -administration de flumazénil.
baisse de vigilance voire somnolence (par-
ticulièrement chez le sujet âgé), insomnie, 14. CONSERVATION : conditions générales de
cauchemars, tension, modifications de la conservation des médicaments
libido, éruptions cutanées, prurigineuses ou
non, hypotonie musculaire, asthénie, diplo- 15. SPECIALITE : Noctamide
pie. -------

306
LOSARTAN 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
• Sels de potassium, diurétiques hyperkalié-
1. D.C.I. : Losartan miants, diurétiques épargneurs de potas-
sium, IEC, antagonistes de l’angiotensine II,
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antihypertenseur AINS, héparines, ciclosporine et tacrolimus,
triméthoprime : majoration du risque d’hy-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : perkaliémie;
Pharmacodynamie : • Lithium : augmentation de la lithémie, pou-
vant atteindre des valeurs toxiques;
• Se fixe sélectivement aux récepteurs AT1 ; • Acide acétylsalicylique : diminution de la
bloque tous les effets que l’angiotensine II synthèse des prostaglandines rénales (insuf-
exerce sur les récepteurs ; diminution des fisance rénale aiguë);
pressions artérielles systolique et diasto- • Baclofène : majoration de l’effet antihyper-
lique ; réduit significativement la protéinu- tenseur;
rie, l’excrétion fractionnaire d’albumine et • Diurétiques hypokaliémiants : risque d’hy-
des IgG. potension artérielle brutale et/ou d’insuffi-
• Pas d’effet sur les réflexes végétatifs ni d’ac- sance rénale aiguë lors de l’instauration du
tion prolongée sur la noradrénaline plasma- traitement par un antagoniste des récep-
tique. teurs de l’angiotensine II en cas de déplétion
hydrosodée préexistante.
Pharmacocinétique :
• Bien absorbé, premier passage donnant
un métabolite actif et d’autres métabo- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
lites inactifs ; biodisponibilité 33 %, Cmax • Corriger l’hypovolémie avant l’administra-
moyenne en 1 h et 3 à 4 h, respectivement; tion de ce produit, soit prescrire une poso-
Liaison aux protéines plasmatiques 99 % ; logie initiale plus faible;
Excrétion biliaire et urinaire; • En cas de traitement diurétique préalable :
• Augmentation des concentrations plasma- arrêter le diurétique au moins 3 jours avant
tiques en cas d’insuffisance hépatique; administration;
• Pas d’élimination par hémodialyse.
• Contrôler le potassium chez les patients in-
4. INDICATIONS suffisants rénaux;
• Hypertension artérielle essentielle. • Attention en cas de cardiopathie ischémique
• Insuffisance rénale chez les patients diabé- ou une maladie cérébrovasculaire;
tiques de type 2 avec protéinurie • Insuffisance hépatique : La posologie doit
• Réduction de la morbidité et de la mortalité donc être réduite;
cardio-vasculaires chez des patients hyper-
tendus ayant une hypertrophie ventriculaire • L’utilisation du losartan n’est pas recomman-
gauche (le plus souvent en association à un dée chez l’enfant.
diurétique thiazidique).
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indi-
5. CONTRE INDICATIONS quée pendant les 2e et 3e trimestres de la
• Hypersensibilité à l’un des constituants du grossesse et allaitement déconseillé.
médicament;
• Sténose bilatérale des artères rénales, sté- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
nose artérielle rénale sur rein unique. non signalées jusqu’à ce jour.

6. EFFETS INDÉSIRABLES 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION


• Hypotension orthostatique dose-dépendante; Comprimé enrobé sécable à 50 mg
• Etourdissements; Comprimé pelliculé à 100 mg
• Détérioration de la fonction rénale avec aug-
mentation modérée de l’urée sanguine et de 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
la créatinine plasmatique, réversible à l’arrêt Hypertension : 50 mg une fois par jour (dé-
du traitement; but de traitement et traitement d’entretien),
• Hyperkaliémie habituellement modérée; pouvant être augmenté jusqu’à 100 mg une
• Réduction modérée de l’uricémie et majo- fois par jour. Peut être associé à d’autres
ration plus importante, mais transitoire de antihypertenseurs, en particulier les diuré-
l’uricurie; tiques avec lesquels une synergie additive
• Hypersensibilité : réactions anaphylactiques, partielle a été démontrée.
angio-œdème, vascularite, éruptions, urti-
caire, prurit; Insuffisance rénale chez les patients diabé-
• Diarrhée, atteintes hépatiques, anomalies tiques de type 2 avec protéinurie : 50 mg
de la fonction hépatique ; une fois par jour. La posologie peut être aug-
• Anémie, myalgies, toux ; mentée à 100 mg une fois par jour selon la
• Migraine. réponse tensionnelle.

307
Réduction de la morbidité et de la mortalité 5. CONTRE INDICATIONS :
cardio-vasculaires chez des patients hyper- • Accidents ou antécédents d’accidents
tendus ayant une hypertrophie ventriculaire thromboemboliques veineux (phlébite, em-
gauche : 50 mg une fois par jour. bolie pulmonaire);
• Accidents ou antécédents thromboembo-
13. SURDOSAGE/INTOXICATION liques artériels (en particulier IDM, AVC);
Symptômes : hypotension avec tachycardie, • Altérations graves de la fonction hépatique;
• Hémorragies génitales non diagnostiquées;
bradycardie secondaire à une activation pa-
• Millepertuis;
rasympathique (vagale).
• Hypersensibilité à l’un des composants;
Traitement : instituer un traitement adapté • Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants
(correction de la volémie). (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne,
primidone), griséofulvine, rifabutine, rifam-
14. CONSERVATION : à conserver à une tempé- picine, barbituriques :
rature ne dépassant pas 30 °C.
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
15. Spécialités : COZAAR® • Appareil génito-urinaire : saignements inter-
------- currents, modifications des règles, aménor-
rhée, modifications mammaires;
• Appareil gastro-intestinal : nausées ou
LYNESTRENOL autres troubles gastro-intestinaux, ictère
cholestatique;
• Peau : chloasma, éruptions, prurit, acné, sé-
1. D.C.I. : Lynestrénol borrhée, augmentation de la pilosité;
• Système nerveux central : maux de tête, mi-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Progestatif (dé- graine, vertiges, nervosité, dépression;
rivé de la testostérone) • Divers : oedème, réduction de la tolérance
au glucose, prise de poids, modification de
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : la libido, majoration des symptômes fonc-
Pharmacodynamie tionnels en rapport avec une insuffisance
• Progestatif de synthèse de type norstéroïde; veineuse des membres inférieurs.
• Action progestative puissante sur l’endomètre
• Effet antigonadotrope; 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• Effet sur la glaire et sur l’endomètre permet- • Millepertuis : diminution des concentrations
tant un effet contraceptif; plasmatiques du contraceptif hormonal;
• Compense l’insuffisance en progestérone; • Oxcarbazépine, bosentan, nelfinavir, rito-
• Action antiestrogène. navir, Inducteurs enzymatiques : anticon-
vulsivants (phénobarbital, phénytoïne,
Pharmacocinétique : primidone, carbamazépine), rifabutine,
• Rapidement absorbé et entièrement méta- rifampicine, griséofulvine, barbituriques :
bolisé au niveau du foie; diminution de l’efficacité contraceptive par
• Eliminé essentiellement par voie urinaire; augmentation du métabolisme hépatique;
• Le pic plasmatique est atteint 2 à 4 heures • Lamotrigine : risque de diminution des
après ingestion du produit; concentrations et de l’efficacité de la lamo-
• La demi-vie 22 h; trigine par augmentation de son métabo-
• Faible passage dans le lait. lisme hépatique;
• Antidiabétiques (insulines, metformine, sul-
famides, hypoglycémiants) : effet diabéto-
4. INDICATIONS :
gène des progestatifs macrodosés.
• Troubles liés à une insuffisance en proges-
térone et notamment ceux observés en
période préménopausique (irrégularités 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
menstruelles, syndrome prémenstruel, mas- • En cas d’hémorragies génitales, ne pas pres-
todynies...); crire avant d’avoir vérifié l’origine des sai-
• Hémorragies fonctionnelles et ménorragies gnements;
accompagnant les fibromes; • En cas de métrorragies sous traitement hor-
• Endométriose; monal substitutif, la vérification de l’absence
• Mastopathies bénignes; d’une pathologie organique s’impose;
• Dysménorrhée; • Durant un traitement prolongé par un pro-
• Contraception en 2e intention chez les gestatif, un examen médical régulier est
femmes présentant une contre-indication à conseillé surtout chez les patients présen-
la contraception estroprogestative; tant une pathologie cardio-vasculaire, un ta-
• Cycles artificiels en association avec un es- bagisme, un dysfonctionnement rénal, une
trogène. épilepsie, des migraines, un diabète.

308
• Il est conseillé d’interrompre le traitement MACROGOL
en cas de :
- troubles oculaires tels que perte de la vision,
diplopie, lésions vasculaires de la rétine ;
- accidents thromboemboliques veineux ; 1. D.C.I. : Macrogol
- céphalées importantes.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : laxatif osmotique
• S’assurer de l’absence de cancers du sein
ou de l’endomètre avant le début du traite- 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
ment.
Pharmacodynamie : - entraîne un accroisse-
ment du volume des liquides intestinaux.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
- Le volume de liquide intestinal non absorbé
conseillée
est à l’origine des propriétés laxatives de la
solution.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Pharmacocinétique :- absence de résorp-
non signalées jusqu’à ce jour.
tion digestive et de biotransformation après
ingestion orale
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
Comprimé à 5 mg 4. INDICATIONS :- Traitement symptomatique
de la constipation chez l’enfant de 6 mois à 8
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : ans (pdre p sol buv 4 g),chez l’enfant > 8 ans
et l’adulte (pdre p sol buv 10 g), chez l’adulte
Indication Posologie Période (pdre p sol buv 2,95 et 5,9 g).
- Lavage colique pour la préparation aux ex-
Insuffisance 2 comprimés 1 10e ou 15e
plorations endoscopique ou radiologique,à
en progesté- par jour jour du cycle
la chirurgie colique (solution buvable).
rone jusqu’au 25e,
voire du 5e au 5. CONTRE INDICATIONS
25e jour du • Maladies inflammatoires sévères de l’intes-
cycle, selon le tin , mégacôlon toxique;
cas. • Perforation digestive ou risque de perfora-
Hémorragies 2 comprimés 16e au 25e jour tion digestive;
f o n c t i o n - par jour du cycle • Iléus ou suspicion d’occlusion intestinale,
nelles et mé- sténose symptomatique;
norragies • Syndromes douloureux abdominaux de
cause indéterminée;
Endométriose 1 à 2 compri- Tous les jours
• Hypersensibilité à l’un des constituants.
més par jour pendant au
moins 6 mois 6. EFFETS INDÉSIRABLES : -diarrhée, nausées,
Mastopathies 1 à 2 compri- 10e ou 15e jour vomissement, douleur abdominale, météo-
bénignes més par jour du cycle, voire risme, hypersensibilité
du 5e jusqu’au
25e, selon la 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
sévérité • Hyperkaliémiants (diurétiques épargneurs
de K, antagonistes de l’angiotensine II, ci-
D y s m é n o r - 1 à 2 compri- 16e au 25e jour closporine, tacrolimus) : risque de majora-
rhée més par jour du cycle tion de l’hyperkaliémie;
Contracep- 2 comprimés 5e au 25e jour • Kayexalate et sorbitol (associations contre-
tion par jour du cycle indiquées) : risque de nécrose colique par-
fois fatale.
Cycles artifi- 1 comprimé 12 à 14 der-
ciels par jour niers jours du
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
traitement es-
• Sujet âgé : l’administration du produit ne se
trogénique.
fait que sous surveillance médicale;
• Ce médicament contient 2,87 g/l de sodium:
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- en tenir compte chez les personnes suivant
sage rapporté jusqu’à ce jour. un régime hyposodé stricte;
• Tenir compte de la teneur en potassium
14. CONSERVATION : conditions générales de dans la ration journalière;
conservation des médicaments • Le traitement médicamenteux de la consti-
pation n’est qu’un adjuvant au traitement
hygiénodiététique;
15. SPÉCIALITÉ : Orgamétril
• Une cause organique devra être écartée
------- avant d’initier le traitement.

309
• Ce médicament ne doit pas être pris en cas Pharmacocinétique :
d’intolérance au fructose; • L’absorption digestive est négligeable;
• Peut être prescrit aux enfants diabétiques • L’élimination est fécale sous forme de sels
ou aux enfants soumis à un régime exempt d’aluminium et de magnésium.
de galactose (poudre 4 g et 10 g);
• Chez l’insuffisant rénal et le sujet âgé,le trai- 4. INDICATIONS
tement doit être de courte durée et ne né- Traitement symptomatique des douleurs
cessite pas d’adaptation posologique. liées aux affections œsogastroduodénales.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT 5. CONTRE-INDICATIONS : pas de contre-indi-


Grossesse : administration si c’est nécessaire cations connues jusqu’à ce jour.
Allaitement : peut être pris. 6. EFFETS INDESIRABLES
Constipation, déplétion phosphorée en cas
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
d’utilisation prolongée ou à fortes doses
non signalées jusqu’à ce jour.
(liée à l’aluminium).
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
solution buvable ; poudre pour solution bu- • Antibactériens (cyclines, fluoroquinolones,
vable 2,95 g, 4 g, 5,9 g, 10 g. antituberculeux, éthambutol, isoniazide, lin-
cosanides), antihistaminiques H2, aténolol,
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION métoprolol, propranolol, chloroquine, diflu-
Solution buvable (lavage colique) : - 2 à 4 L nisal, digoxine, diphosphonates, fer (sels),
de liquide à administrer en doses fraction- fluorure de sodium, glucocorticoïdes (décrit
nées de 200 à 300 ml toutes les 15 min,le pour la prednisolone et le dexaméthasone),
soir de la veille de l’intervention par voie indométacine, kétoconazole, lansoprazole;
orale ou par sonde nasogastrique. neuroleptiques phénothiaziniques, pénicilla-
Pdre 4 g : -6 mois -1 an : 4 g/j le matin ; 1-4 mine, phosphore, thyroxine : diminution de
ans: 4-8 g/j ; 4 -8 ans : 8-16 g/j en 1 ou 2 prises. l’absorption digestive de ces médicaments si
Ne pas dépasser 3 mois de traitement administration simultané per os.
Pdre 10 g : 10-20 g/j le matin. • Kayexalate : risque d’alcalose métabolique
Pdre 2,95 g et 5,9 g : 2,95 g ou 5,9 g à 11,8 g/j chez l’insuffisant rénal.
• Prendre les antiacides à distance d’au moins 2h
le matin.
• Salicylés : augmentation de l’excrétion réna-
NB : Le contenu de chaque sachet doit être dis- le des salicylés par alcalinisation des urines.
sout dans environ 50 ml d’eau, juste avant
d’être administré. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Chez les insuffisants rénaux et les patients
13. SURDOSAGE / INTOXICATION hémodialysés chroniques, tenir compte de
Symptôme : diarrhée la teneur en aluminium (risque d’encéphalo-
Traitement : correction des troubles hydroé- pathie).
lectrolytiques.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
14. CONSERVATION : conditions générales de Grossesse : utilisation envisageable que si
conservation des médicaments c’est nécessaire.

15. SPÉCIALITÉS : Forlax ; Transipeg 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES


------- Non signalées jusqu’à ce jour.

11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION


MAGALDRATE Comprimé à croquer 800 mg, suspension
buvable 800 mg/10 ml.

1. D.C.I. : magaldrate 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


800 à 1 600 mg, à prendre au moment des
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anti-acide crises douloureuses, sans dépasser 6 prises
par jour.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
Pharmacodynamie :
sage rapporté jusqu’à ce jour.
• Le mécanisme d’action repose sur l’élévation
rapide du pH de 1 à 4, puis par le développe- 14. CONSERVATION
ment de 2 zones de capacité tampon vers pH Comprimé : T°< 25 °C.
3,8 et 1,4; Suspension buvable : ne pas congeler.

• L’effet antiacide sur le site gastrique se tra- 15. SPECIALITE


duit par une réduction d’environ 50 % de la Riopan®
charge acide duodénale. -------

310
MAGNESIUM compte, dans la ration journalière, de la
quantité de saccharose par ampoule.
Comprimé à croquer junior : -une consom-
1. D.C.I. : magnésium (carbonate et pidolate) mation excessive peut avoir un effet laxatif ;
-ne pas utiliser en cas d’insuffisance rénale.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : minéraux et vita-
mines 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : si c’est nécessaire
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES Allaitement : à éviter
Pharmacodynamie : - diminue l’excitabilité
neuronale et la transmission neuromuscu- 10. INCOMPATIBILTES PHYSICO-CHIMIQUES :
laire, et intervient dans de nombreuses réac- non signalées jusqu’à ce jour.
tions enzymatiques et métabolisme énergé-
tique ; - élément constitutionnel. 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION: so-
Pharmacocinétique : -résorption digestive lution injectable 0,8% (IM, IV, perfusion IV)
saturable ; -élimination essentiellement uri- soit 81,4 mg de Mg, comprimé 100 mg ;
naire. ampoule buvable 122 mg/10 ml, comprimé
à croquer 45 mg, poudre pour solution bu-
4. INDICATIONS : - Carences magnésiennes vable.
avérées, isolées ou associées ; - apport en
magnésium lors de la nutrition parentérale 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
(forme injectable). Solution injectable : -Adulte : 150 à 200 mg/j
selon les besoin ; -Enfant et nourrisson de
5. CONTRE-INDICATIONS plus de 8 kg (soit environ 8 mois) : 7 à 10 mg/
Absolues : kg/j. Perfusion veineuse, diluée dans une so-
• Insuffisance rénale sévère (Cl cr < 30 ml/ lution glucosée ou saline.
min/); Solution buvable : -Adulte : 3 à 4 ampoules
• Hypersensibilité au pidolate de magnésium par jour à répartir en 2 ou 3 prises pendant
ou aux glutamates; les repas ; -Enfant et nourrisson de plus de
• Enfant < 6 ans (pour comprimé), < 2 ans 12 kg (environ 2 ans) : 10 à 30 mg/kg/jour,
(ampoule buvable), <3 ans (comprimé à cro- soit 1 à 3 ampoules par jour à répartir en 1
quer). à 3 prises pendant les repas. La durée habi-
Relatives : Quinidiniques (forme injectable) tuelle de traitement est de 1 mois.
Comprimé :- Adulte : 300-400 mg/j ; -Enfant:
6. EFFETS INDESIRABLES : -douleur au point 9,6 à 28,8 mg/kg/j pendant 1 mois.
d’injection, vasodilatation avec sensation de
Poudre pour sol buvable : Les sachets doi-
chaleur, goût métallique, hypermagnésémie
vent être dissouts dans un grand verre d’eau,
potentiellement létale en cas d’insuffisance
à répartir de préférence en plusieurs prises
rénale sévère ou d’injection trop rapide
avant ou au cours d’un repas.-Adulte : 2
(forme injectable).
sachets/j ; -Enfant : -9,6 à 28,8 mg/kg/j soit
- Diarrhées, douleurs abdominales (forme
1 à 2 sachets par j pendant 1 mois.
orale).
Comprimé à croquer : 4 à 6 ans : 90mg/j (de
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES préférence, écraser les comprimés). 7 à 9
(seulement solution injectable) ans: 135 mg/j ; -10 à 12 ans : 225 mg/j
• Quinidiniques : augmentation des taux plas-
matiques de la quinidine et risque de surdo- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
sage; • Symptômes : inhibition des réflexes rotu-
• Curarisants : possibilité de prolongation du liens, une impression de chaleur, une som-
blocage neuromusculaire. nolence, des troubles du langage parlé, une
paralysie musculaire avec difficultés respira-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE toires, arrêt respiratoire et cardiaque (forme
Forme injectable : -les 1ères IV sont à réali- injectable), risque de syndrome anurique
ser en milieu hospitalier ; -vitesse de perfu- (formes orales).
sion recommandée : 24 mg/min (2 à 3 ml/
• Traitement : réhydratation, diurèse forcée ;
min) sans dépasser 150 mg/min ; -surveillan-
injection IV de 1 g de gluconate de calcium
ce de la TA, interrompre le traitement dès la
(forme injectable) ; hémodialyse ou dialyse
normalisation de la magnésémie, -réduire la
péritonéale en cas d’insuffisance rénale.
posologie chez l’insuffisant rénal , adminis-
trer de préférence en position allongée.
14. CONSERVATION : condition générales de
Solution buvable : -ne pas utiliser en cas
conservation de médicaments.
d’intolérance au fructose, de syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose, 15. SPECIALITES : Mag 2®
ou de déficit en sucrase-isomaltase, -tenir -------

311
MAGNESIUM SULFATE 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
• Complexation avec l’EDTA.
• Risque de précipitation avec : phosphates ;
1. D.C.I. : magnésium
carbonates, bicarbonates et hydroxydes al-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : éléments minéraux calins, tartrates, salicylates, procaïne.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : so-


lution injectable (IV) 10% et 15% (1,5 g/ml ;
Pharmacodynamie : -le magnésium est un
3g/20 ml, 0,15 g/ml).
cation principalement intracellulaire, dimi-
nue l’excitabilité neuronale et la transmis-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
sion neuromusculaire, et intervient dans de
nombreuses réactions enzymatiques. Torsades de pointe : bolus IV de 2 g (IV
lente), suivie d’une perfusion continue de 3
Pharmacocinétique : -élimination principale-
à 20 mg/min.
ment urinaire.
Hypokaliémies aiguës associées à une hypo-
4. INDICATIONS magnésémie : perfusion IV de 6 à 8 g/j , le
• Traitement curatif des torsades de pointes; potassium en complément sera administré
• Traitement des hypokaliémies aiguës asso- dans un contenant distinct de celui du Mg.
ciées à une hypomagnésémie; Rééquilibration hydroélectrolytique et de la
• Apports magnésiens lors de la rééquilibra- nutrition parentérale : perfusion IV de 1,5 à
tion hydroélectrolytique; 2 g/j.
• Apports magnésiens en nutrition parenté-
rale; Chez l’enfant : 25 à 75 mg/kg/j
• Traitement préventif et curatif de la crise Crise d’éclampsie : perfusion IV de 4 g en
d’éclampsie. 20 à 30 minutes. En cas de persistance de la
crise, administrer à nouveau une perfusion
5. CONTRE-INDICATIONS IV de 4 g sans dépasser la dose cumulée
Absolues : insuffisance rénale sévère (Cl cr < maximale de 8 g pendant la première heure
30 ml/min/1,73 m2). de traitement.
Relatives : quinidiniques
Par la suite, perfusion continue de 2 à 3 g
6. EFFETS INDESIRABLES : douleur au point par heure pendant les 24 heures qui suivent
d’injection, vasodilatation avec sensation de la dernière crise.
chaleur, hypermagnésémie potentiellement N.B : Perfusion veineuse, diluée dans une
létale en cas d’insuffisance rénale sévère ou solution glucosée ou saline.
d’injection trop rapide.
13. SURDOSAGE/ INTOXICATION
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Symptômes : inhibition des réflexes rotu-
• Quinidiniques : augmentation des taux plas- liens, impression de chaleur, somnolence,
matiques de la quinidine et risque de surdo- troubles du langage parlé, paralysie mus-
sage. culaire avec difficultés respiratoires et, au
• Curarisants : possibilité de prolongation du maximum, arrêt respiratoire et cardiaque.
blocage neuromusculaire.
Traitement : réhydratation, diurèse forcée,
injection IV de 1 g de gluconate de calcium,
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
hémodialyse ou dialyse péritonéale en cas
• Les 1ères administrations intraveineuses
sont à réaliser en milieu hospitalier; d’insuffisance rénale.
• Se conformer à une vitesse de perfusion
14. CONSERVATION : conditions générales de
n’excédant pas 0,150 mg/min de sulfate de
conservation des médicaments
magnésium;
• Surveillance de la TA lors de l’injection IV et 15. SPECIALITE : Magnésium sulfate
la perfusion continue;
• Surveillance de la magnésémie ; interrompre -------
le traitement dès sa normalisation;
• Réduire la posologie chez l’insuffisant rénal MANADIAR
avec une surveillance accrue de la fonction
rénale, de la TA et de la magnésémie; 1. COMPOSITION : Extrait de Mangifera indica
• Ne pas administrer conjointement avec un et Psidium guayava
sel de calcium (effet antagoniste).
2. INDICATIONS : certaines formes de diarrhée
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : l’utilisation du Mg ne doit être 3. EFFETS INDESIRABLES : atonie intestinale
envisagée au cours de la grossesse que si né-
cessaire 4. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : sus-
Allaitement : à éviter pension, comprimé

312
5. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Forme poudre pour solution buvable : traite-
-comprimé : -adulte 2 cés, 3x/j ; -enfant 1 co, ment symptomatique de la constipation.
3x/j ; -nourrisson: 1 co, 1x/j.
5. CONTRE-INDICATIONS
6. CONSERVATION : conditions générales de • Déshydratation intracellulaire;
conservation des médicaments. • Hyperosmolarité;
• Insuffisance cardiaque;
7. SPECIALITE : Manadiar® • Oedème pulmonaire;
------- • Pour la forme poudre pour solution buvable:
Colopathie organique inflammatoire, recto-
MANALARIA colite hémorragique, maladie de Crohn, oc-
clusion intestinale et syndrome subocclusif,
1. COMPOSITION : extrait de nauclea latifolia douleur abdominale non diagnostiquée.
et de cassia occidentalis.
6. EFFETS INDÉSIRABLES
2. INDICATIONS : Paludisme simple. • Troubles hydroélectrolytiques;
• Nausée, Vomissement, diarrhée, douleur
3. EFFETS INDESIRABLES : Nausées, céphalées, abdominale;
vertiges, fatigues passagères. • Céphalée, Vertige, Confusion mentale;
• Tachycardie;
4. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : • Douleur thoracique;
comprimés. • Déshydratation;
• Modification de la Vision;
5. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Hypotension artérielle;
Adulte : 2 x 3 ces/j (matin et soir) pendant 5 • Hypertension artérielle;
à 7 jours. • Oedème au point d’injection (extravasation);
Enfants : à utiliser la forme sirop. Posologie • Réaction anaphylactique (Rare);
selon l’âge (voir le médecin). • Urticaire (Rare).

6. CONSERVATION : conditions générales de 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : Pas


conservation des médicaments. d’interaction connue jusqu’à ce jour.
7. SPECIALITE : Manalaria®
------- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Chez les patients présentant un risque car-
dio-vasculaire ou rénal, ou en cas de perfu-
MANNITOL sions répétées, surveiller l’osmolarité, la diu-
rèse et la balance hydrosodée, et effectuer
1. D.C.I. : Mannitol un suivi hémodynamique et de la fonction
rénale;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE: Diurétiques osmo-
tiques • Respecter les conditions d’utilisation du mé-
dicament;
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES • Cette solution est hypertonique : employer
• Substance osmotiquement active, ne diffu- avec précaution. Risque de diffusion extra-
sant que dans les espaces interstitiels, non veineuse;
métabolisés, éliminés dans le filtrat glomé- Se conformer à une vitesse de perfusion
rulaire sans être réabsorbés par le tubule lente et régulière.
rénal. Elle entraîne ainsi : action antioedé- • La solution à 20 % étant sursaturée, il est né-
mateuse rapide (30 à 60 minutes) et prolon- cessaire de réchauffer le flacon au bain-ma-
gée notamment au niveau du cerveau et de rie jusqu’à dissolution des cristaux. Laisser
la chambre antérieure de l’œil (par création ensuite refroidir jusqu’à T° corporelle avant
d’une hyperosmolarité du secteur extracel- administration;
lulaire avec appel d’eau du secteur cellu- • Surveillance de la fonction rénale pendant le
laire), action diurétique. traitement;
Si après un certain temps (environ 12 heu-
4. INDICATIONS res) de perfusion de cette solution la diurèse
• Œdème cérébral; est insuffisante, arrêter le traitement.
• Hypertension intracrânienne;
• Traitement d’urgence de l’hypertension in- • Sportifs;
traoculaires; • Pour la forme poudre pour solution buvable :
• Oligoanuries d’installation récente et d’étio- éviter un traitement prolongé, tenir compte
logies diverses; du risque d’entraver le fonctionnement nor-
• Maintien d’une diurèse élevée lors de cer- mal du réflexe d’exonération chez les enfants
taines intoxications; de moins de 15 ans.

313
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT ment urinaire, passe la barrière hémato-
Forme poudre : utilisation déconseillée pen- encéphalique, le placenta et dans le lait ma-
dant la grossesse. ternel.
Solution pour perfusion : peut être prescrit
pendant la grossesse et l’allaitement. 4. INDICATIONS : Épisodes dépressifs majeurs
(c’est-à-dire caractérisés), prévention des at-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : taques de panique, anxiété névrotique.
non signalées jusqu’à ce jour.
5. CONTRE-INDICATIONS
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS • Rétention urinaire lié à des troubles urétro-
• Mannitol 10% flacon de 100, 250 et 500 ml ; prostatiques;
Mannitol 20 %: flacon de 250 ml ou 500 ml; • Hypersensibilité à la maprotiline;
• Mannitol 25% flacon de 500 ml; • Infarctus du myocarde récent;
• Poudre pour solution buvable, sachets de 5g. • Glaucome par fermeture de l’angle;
• Sultopride;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Alcool, clonidine et guanfacine, sympatho-
Selon l’état du malade, en fonction du poids mimétiques alpha et bêta (adrénaline, no-
et des thérapeutiques complémentaires. radrénaline, dopamine pour action systé-
• Poudre pour solution buvable : 2 sachets mique par voie parentérale).
matin et soir jusqu’à obtention de l’exoné-
ration, puis 1 sachet le matin (prendre les 6. EFFETS INDESIRABLES :
sachets dissouts dans ½ verres d’eau froide); • Hypotension orthostatique, impuissance,
somnolence ou sédation (effet antihistami-
• Mannitol 10% : Perfusion intraveineuse
nique), tremblements, crises convulsives
lente et régulière. Voie injectable;
sur terrain prédisposé, états confusionnels
Adulte : 500 ml/jour à raison de 60 à 70
transitoires, levée de l’inhibition psycho-
gouttes/minute. - Enfant : 10 ml/kg/jour à
motrice, avec risque suicidaire ; inversion
raison de 10 à 15 gouttes/minute;
de l’humeur avec apparition d’épisodes ma-
• Mannitol 20% : Adulte : 250 ml/jour à raison niaques ; réactivation d’un délire chez les
de 40 gouttes /minute. - Enfant : 5 ml/kg/ sujets psychotiques, prise de poids, troubles
jour à raison de 5 à 10 gouttes/minute; de la conduction ou du rythme (avec des
• Mannitol 25% : Adulte : 250 à 500 ml/ 24 doses élevées), hypertrophie mammaire,
heures (30 à 40 gouttes/minutes). galactorrhée, bouffées de chaleur, réactions
cutanées allergiques, alopécie, dysarthrie,
13. SURDOSAGE/INTOXICATION hépatites cytolytiques ou cholestatiques
Symptôme : œdème aigu du poumon en exceptionnelles, hyperéosinophilie, leuco-
particulier en cas d’insuffisance cardiaque. pénie, agranulocytose, thrombopénie, syn-
Traitement en milieu spécialisé. cope, frigidité, retard à l’éjaculation;
• Sécheresse de la bouche, constipation,
14. CONSERVATION : conditions générales de
troubles de l’accommodation, tachycardie,
conservation des médicaments.
sueurs, troubles de la miction et éventuelle-
15. SPÉCIALITÉS : Mannitol, Manicol® ment rétention urinaire).

------- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES


• Sultopride : risque majoré de troubles du
rythme ventriculaire;
MAPROTILINE • Alcool : majoration de l’effet sédatif;
• Clonidine, guanéthidine et guanfacine : inhi-
1. D.C.I. : Maprotiline
bition de l’effet antihypertenseur;
• Sympathomimétiques alpha et bêta : hy-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antidépresseur
pertension paroxystique avec possibilité de
sédatif
troubles du rythme;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • Anticonvulsivants et carbamazépine : risque
Pharmacodynamie : de survenue de crises convulsives générali-
Effet antidépresseur par diminution du re- sées et diminution des concentrations plas-
captage présynaptique de la noradrénaline, matiques de l’antidépresseur;
effet sédatif, effet anti cholinergique central • Antidépresseurs sérotoninergiques purs (ci-
et périphérique, à l’origine d’effets indési- talopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxé-
rables, effet adrénolytiques. tine, sertraline) : augmentation des concen-
trations plasmatiques de la maprotiline avec
Pharmacocinétique : risque de convulsions et augmentation des
Forte liaison aux protéines plasmatiques effets indésirables;
(90%), métabolisation hépatique, demi-vie • Thioridazine : risque d’augmentation des ef-
plasmatique 45 h, élimination essentielle- fets indésirables de la maprotiline;

314
• Antihypertenseurs centraux (sauf clonidine 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
et guanfacine) : effet antihypertenseur et Symptômes : manifestations cardio-vascu-
risque d’hypotension orthostatique majorés laires sévères (essentiellement troubles de
(effets additifs); la conduction), renforcement des symp-
• Atropine et autres substances atropiniques: tômes anticholinergiques, vertiges, tremble-
addition des effets indésirables atropiniques; ments, éventuellement un état confusionnel
• Autres dépresseurs du système nerveux ou un coma.
central (SNC) : dérivés morphiniques, bar-
bituriques, benzodiazépines, anxiolytiques Traitement : transfert en milieu spécialisé+
et hypnotiques , neuroleptiques, antihista- lavage gastrique.
miniques H1 sédatifs, pizotifène, antihyper-
14. CONSERVATION : conditions générales de
tenseurs centraux, antidépresseurs sédatifs
conservation des médicaments.
(amitriptyline, doxépine, miansérine, mirta-
zapine, trimipramine), baclofène, thalido- 15. SPECIALITE : Ludiomil®
mide : majoration de la dépression centrale; -------
• Baclofène : risque d’augmentation de l’hypo-
tonie musculaire.
MEBENDAZOLE
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Réduction progressive de la posologie à
cause du syndrome de sevrage (céphalées, 1. D.C.I. : mebendazole
malaises, nausées, anxiété, troubles du som-
meil); 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihelminthique
• Insomnie ou nervosité en début de traite- du groupe de benzil imidazolé.
ment peuvent justifier une diminution de
la posologie ou un traitement transitoire 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
symptomatique;
Pharmacodynamie :
• Interrompre le traitement en cas de virage
• Mode d’action : Effet anti helminthique par
maniaque franc, et un neuroleptique sédatif
inhibition de l’assimilation du glucose au ni-
sera prescrit;
veau du vers d’où privation de source d’éner-
• Renforcer la surveillance clinique et élec-
gie entrainant la mort lente du parasite;
trique chez les patients épileptiques ou
• Spectre : Ascaris lumbricoïdes, Trichuris tri-
ayant des antécédents d’épilepsie;
chiura, Ancylosma duodenale et Necator
• La survenue de crises convulsives impose
americanus, Strongyloïdes stercoralis, Ente-
l’arrêt du traitement;
robius vermicularis, Trichinella spiralis, tæ-
• Prudence chez le sujet âgé, dans les insuffi-
nia.
sances hépatique et rénale (réduire la dose,
de moitié au début), chez les sujets porteurs Pharmacocinétique : Résorption digestive
de certaines affections cardio-vasculaires. faible, forte liaison aux protéines : >90% ;
métabolisation en dérivés inactifs ; T½ : 2-6
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT heures ; excrétion urinaire principalement.
Grossesse : peser l’indication du traitement
antidépresseur, administré, si possible en 4. INDICATIONS : Ascaridiose, ankylostomiase,
monothérapie, diminuer les posologies en angilulose, tricocephalose, oxyurose, trichi-
fin de grossesse en raison des effets atro- nellose, taeniase
piniques (observer une période de sur-
veillance des fonctions neurologiques et 5. CONTRE-INDICATIONS : Femme enceinte
digestives du nouveau-né). (1er trimestre) et enfant de moins de 1ans.
Allaitement : à éviter par mesure de précau- 6. EFFETS INDESIRABLES
tion. • Troubles digestifs (douleurs abdominales,
nausées, vomissement);
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Céphalées, vertiges.
non signalées jusqu’à ce jour.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Eviter
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : l’association avec la carbamazépine.
comprimés 25 mg et 75 mg, solution injec-
table 25 mg. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• A éviter chez la femme enceinte au 1er tri-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION mestre de la grossesse;
Pour le traitement de la dépression : 75 - 150 • Il est parfois nécessaire d’associer un traite-
mg/j, en une prise (mieux le soir) pendant ment anti anémique dans l’ankylostomiase;
les repas ou à distance de ceux-ci durant gé- • Recommandations d’hygiène doivent être
néralement 6 mois pour un épisode. associées dans l’oxyurose.

315
• Peu efficace dans l’anguillulose et les taeniases; 6. EFFETS INDÉSIRABLES : nausées, céphalées,
• Les valeurs de l’ALAT, ASAT, PAL, urée, sont éruptions cutanées avec ou sans prurit,
augmentées et l’hémoglobine diminué lors réactions allergiques (urticaire ou œdème
du traitement. de Quincke).

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse : 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :


usage contre-indiqué au 1er trimestre, allai- • Associations déconseillées : phloroglucinol
tement : pas de CONTRE-INDICATION. et analgésiques morphiniques majeurs : ef-
fet antispasmodique annulé.
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
Comprimé : 100 mg et 500 mg ; Suspension 8. PRÉCAUTION D’EMPLOI /MISES EN GARDE :
buvable : 100 mg/5 ml. • Administrer avant le repas.

11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-


• Ascaridiose : enfant de plus d’un an et conseillée
adulte: 500 mg en dose unique;
• Ankylostomiase, tricocephalose : 500 mg 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
en dose unique ou 200 mg/jour en deux non signalées jusqu’à ce jour.
prises;
• Oxyurose : enfant de plus d’un an et adulte: 11. FORME GALÉNIQUE/PRÉSENTATION : Com-
100 mg dose unique à répéter si possible primé à 100 mg , Gélule à 200 mg.
après deux à quatre semaines;
• Trichinellose : enfant de plus deux ans et 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
adulte : 3X 200 mg/jour pendant 3 jours Puis 200 mg, 2 à 3 fois par jour. A prendre avant
1200-1500 mg/jours en 3 prises pendant 10 les repas avec un grand verre d’eau.
jours.
13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
12. SURDOSAGE/INTOXICATION : Symptôme : hyperexcitabilité du système
• Symptômes : troubles gastro-intestinaux; nerveux central.
• Traitement : symptomatique. Traitement : prise en charge en milieu spé-
cialisé.
13. CONSERVATION : à l’abri de l’humidité et de
la chaleur. 14. CONSERVATION : T° < 25°c

14. SPECIALITES : Vermox®, Docmebenda®, 15. SPÉCIALITÉS : DUSPATALIN®, COLOPRIV®,


Wormex® SPASMOPRIV®
------- -------

MEBEVERINE
MEDROXYPROGESTERONE
1. D.C.I.: mébévérine
1. D.C.I. : médroxyprogestérone (acétate)
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antispasmodique
musculotrope
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Progestatif
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
• Action Antispasmodique au niveau des Pharmacodynamie :
fibres musculaires lisses du tube digestif, • Effet antioestrogénique en freinant la proli-
des voies urinaires et du muscle utérin; fération des cancers génitaux hormono- dé-
pendants (sein et endomètre)
Pharmacocinétique
métabolisation hépatique, Elimination es- Pharmacocinétique :
sentiellement urinaire. • Libération lente à partir du site d’injection,
Métabolisme hépatique, T1/2 : 4 à 5 se-
4. INDICATION : maines, Elimination urinaire et fécale.
• Douleurs et inconfort intestinal liés aux
troubles fonctionnels du tube digestif et des 4. INDICATIONS :
voies biliaires. • Cancers du sein métastatiques hormonodé-
pendants;
5. CONTRE INDICATIONS : - hypersensibilité à • Cancers de l’endomètre après chirurgie;
l’un des constituants, -enfant de moins de • Endométriose;
6 ans, -galactosémie congénitale, de syn- • Contraceptif à longue durée d’action (3
drome de malabsorption du glucose et du mois) lorsqu’il n’est pas possible d’utiliser
galactose, ou de déficit en lactase , déficit en d’autres méthodes contraceptives;
sucrase-isomaltase. • Certains cancers hormonodépendants.

316
5. CONTRE INDICATIONS : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Insuffisance hépatique, hépatite ou antécé- Grossesse : utilisation déconseillée.
dents récents d’hépatite; Allaitement : utilisation contre-indiquée.
• Maladies thromboemboliques, artérielles et
veineuses; 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Cancer du sein et de l’endomètre; non signalées jusqu’à ce jour.
• Obésité et diabète sucré;
• Hypertension artérielle; 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
• Hypersensibilité à l’acétate de médroxypro- Suspension injectable IM : à 150 mg/3 ml ;
gestérone; 250 mg/5 ml, à 500 mg/3,3 ml.
• Myome utérin et ménométrorragies non ex- Suspension injectable IM à libération pro-
plorées; longée : 500 mg/2,5 ml.
• Adolescentes, patientes présentant des fac- Comprimé sécable à 10 mg,
teurs de risque d’ostéoporose. Comprimé à 500 mg
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Surchage pondérale, Troubles du cycle 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
menstruel, Troubles digestifs, Réactions • Voie intramusculaire profonde;
allergiques, ostéoporose incluant des frac- • Contraceptif : 150 mg permet une couver-
tures ostéoporotiques, Œdème, réduction ture de 3 mois;
de la tolérance au glucose, modification de • Cancer métastatique du sein (hormono-
la libido, modifications mammaires. dépendant), cancer de l’endomètre après
chirurgie : 500 à 1000 mg/semaine;
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : • Endométriose : 150 à 250 mg/mois;
• Rifampicine, certains anticonvulsivants • Comprimé de 500 mg : 500 à 1000 mg par
(hydantoïnes), barbituriques, phénylbuta- jour en 2 prises à avaler avant le repas;
zone (inducteur enzymatique) : inefficacité • Comprimé de 10 mg : 10 mg par jour pen-
contraceptive. dant les 10 à 14 derniers jours du cycle. La
• Antidiabétiques (insulines, metformine, sul- posologie de ½ comprimé à 10 mg par jour
famides hypoglycémiants) : effet diabéto- peut être proposée lors d’un traitement
gène des progestatifs macrodosés. substitutif continu.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
• Dans le post-partum ou le post-abortum, Pas d’antidote spécifique. Traitement symp-
observer un délai d’application d’au moins 7 tomatique.
jours après l’évacuation de la cavité utérine
et contre-indiquer l’allaitement; 14. CONSERVATION : T° < 25 °C.
• Effectuer un bilan clinique initial et une sur-
veillance périodique en cours de traitement; 15. SPÉCIALITÉS : Depoprodasone® ; Depopro-
vera® ; Farlutal ® ; gestoral®
• L’injection de la totalité du flacon doit être
faite au début du cycle (3e, 5e jour); -------
• Ne pas administrer le produit en cas de :
HTA, modification des transaminases, modi- MELARSOPROL
fication de la glycémie, survenue d’une obé-
sité, migraines, troubles psychiques;
1. D.C.I. : Mélarsoprol
• Le retour de la fertilité peut être différé de
trois à douze mois; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiparasitaire
• En cas d’antécédents d’ictère cholestatique antiprotozoaire trypanocide
de la grossesse ou de prurit gravidique, il y a
un risque de récidive de l’ictère ou du prurit 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
d’où interrompre le traitement; Pharmacodynamie : activité trypanocide
contre Trypanosoma gambiense et rhode-
• L’ injection retard réduit les taux sériques siense.
d’œstrogènes et est associée à une diminu-
tion significative de la densité minérale os- Pharmacocinétique : il est assez bien absor-
seuse; bé par voie orale, mais est habituellement
administré par voie intraveineuse.
• Interrompre le traitement en cas d’appari-
tion de troubles oculaires, de céphalées im- 4. INDICATION : Trypanosomiase humaine afri-
portantes, d’accidents thromboemboliques; caine

• Utiliser avec prudence en cas d’antécédents 5. CONTRE-INDICATIONS :


d’AVC, infarctus du myocarde, HTA ou de • Antécédent d’allergie à l’un des consti-
diabète. tuants.

317
• Dermatoses infectées ou irritées. 5. CONTRE-INDICATIONS :
• Lésions suintantes. • Hypersensibilité au méloxicam ou à l’un des
excipients;
6. EFFETS INDESIRABLES : • Antécédents de rectites ou de rectorragies
Fréquents : mort subite fièvre, réaction (suppositoires à 7,5 mg et à 15 mg);
d’herxheimer, vomissement, douleur abdo- • Ulcère gastro-intestinal en évolution ou an-
minale, encéphalopathie aiguë arsénicale, técédents d’ulcère gastro-intestinal;
neuropathie périphérique, protéinurie. • Insuffisance hépatocellulaire sévère, Insuffi-
Très rares : polynévrite (en cas de traitement sance rénale sévère, Insuffisance cardiaque
prolongé, congestive sévère;
• Hémorragies gastro-intestinales, cérébrales
7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE ou de toute autre nature;
• Lèpre • Enfant de moins de 15 ans.
• Infection par influenza
6. EFFETS INDESIRABLES :
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Contre indiqué. • Anémie, leucopénie, thrombopénie, agranu-
locytose;
9. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Sensations ébrieuses, céphalées, vertiges,
Usage en milieu hospitalier exclusivement, acouphènes, somnolence;
sous surveillance clinique rigoureuse des • Palpitations, augmentation de la pression
signes de surdosage arsenical. Usage réservé artérielle, flush;
aux formes évoluées ou graves de trypano- • Dyspepsies, nausées, vomissements, dou-
somiase. leurs abdominales, constipation, flatulence,
Dose usuelle par voie intraveineuse: diarrhées, saignements gastro-intestinaux,
• chez l’adulte: 3,6 mg/Kg/j pendant 3 jours, ulcères gastroduodénaux, oesophagite, sto-
arrêt de 10 jours entre 2 cures. matite;
• chez l’enfant: 1,8 mg/Kg/jour pendant 3 • Prurit, éruption cutanée, urticaire;
jours, arrêt de 10 jours entre 2 cures. • Hyperkaliémie;
• Œdèmes, élévation des transaminases, de la
Peut aussi être administré en traitement
bilirubine, de la créatinine ou de l’urée san-
continu de 10 jours à la dose de 2,2 mg/Kg/j
guine.
chez l’adulte
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
10. CONSERVATION : conditions générales de
• Autres AINS, y compris les salicylés, anticoa-
conservation des médicaments
gulants oraux, thrombolytiques et antiagré-
gants plaquettaires : risque accru d’ulcères
11. SPECIALITES : Arsobal®
et d’hémorragies gastro-intestinaux;
------- • Diurétiques, IEC et antagonistes des récep-
teurs de l’angiotensine II : risque d’insuffi-
MELOXICAM sance rénale aiguë surtout si déshydratation
associée;
1. D.C.I. : Méloxicam • IEC, bêtabloquants : diminution de leur effet
antihypertenseur;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : • Ciclosporine : augmentation de sa néphro-
Anti-inflammatoire non stéroïdien de la fa- toxicité;
mille des oxicams. • Dispositifs intra-utérins : diminution de leur
efficacité;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • Lithium : augmentation de la lithémie;
• Méthotrexate : réduction de son excrétion
Pharmacodynamie : tubulaire;
• Inhibiteur de la prostaglandine synthétase, • Cholestyramine : accélèration de l’élimination.
(activité antalgique, activité anti-inflamma-
toire, activité antipyrétique). 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
Pharmacocinétique : • Ne pas administrer en cas d’œsophagite,
• Bonne résorption per os, non modifiée par gastrite ou ulcère gastro-duodénaux non
le repas, Forte liaison aux protéines (99%); guéris complètement;
bonne pénétration dans le liquide synovial, • Interrompre le traitement en cas d’hémor-
Métabolisation hépatique en métabolites ragie gastro-intestinale, réactions cutanées
inactifs, Élimination sous forme inactive par
graves, réactions d’hypersensibilité ou mo-
voie urinaire et par voie fécale.
dification significative des transaminases,
bilirubine, urée, créatinine, acide urique ou
4. INDICATIONS :
autres paramètres biologiques;
• Polyarthrite rhumatoïde.
• Spondylarthrite ankylosante. • Surveillance de la diurèse et des fonctions
• Poussées aiguës d’arthrose. hépatique et rénale chez les personnes

318
âgées, les cirrhotiques, les insuffisants car- sents dans le vestibule nasal et au niveau
diaques et rénaux, les malades sous diuré- des voies aériennes supérieures, procurant
tiques ou ayant subi une intervention chirur- ainsi une sensation de fraîcheur et d’amélio-
gicale majeure; ration de la respiration et une décongestion;
• Comme tout autre AINS, ce produit peut -induit un blocage voltage-dépendant des
masquer les symptômes d’une infection canaux sodium, ce qui explique son effet
sous-jacente ou altérer la fertilité. antalgique local.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : 4. INDICATIONS


• Congestion des voies aériennes supérieures;
Grossesse : utilisation contre-indiquée au • Douleur des affections de la cavité buccale
cours du troisième trimestre de la grossesse. et/ou du pharynx.
Allaitement : utilisation contre-indiquée.
5. CONTRE-INDICATIONS
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Hypersensibilité à l’un des composants;
Ne pas mélanger la forme solution injectable • Enfant de moins de 30 mois (risque d’induc-
avec d’autres médicaments. tion de pause respiratoire réflexe et de la-
ryngospasme);
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : • Enfant ayant des antécédents de convul-
Comprimé à 7,5 mg, comprimé sécable à 15 sions (fébriles ou non).
mg, Suppositoire à 7,5 mg et 15 mg, Solution
injectable IM à 15 mg/ Ampoules de 1,5 ml. 6. EFFETS INDESIRABLES
• Réaction d’hypersensibilié;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • L’inhalation peut induire une pause respira-
Polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite toire et un laryngospasme chez les patients
ankylosante : 15 mg/j en 1 prise (voie orale, hypersensibles;
rectale ou injection IM). • Convulsion chez l’enfant, agitation, confu-
Poussée aiguë d’arthrose : 7,5 mg/J en 1 prise. sion chez les sujets âgés en cas de non-res-
NB : Réduire la posologie chez le sujet âgé et l’in- pect des doses.
suffisant rénal.
Voie rectale : utilisation la courte possible : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
risque de toxicité locale. • Ne pas associer d’autres antiseptiques lo-
caux qui dénaturent l’action du collutoire.
13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
Symptômes : Léthargie, somnolence, nau- 8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
sées, vomissements, douleurs épigastriques, • Réévaluer le traitement en cas de persistance
hémorragies gastro-intestinales ; hyperten- des symptômes et/ou de fièvre associée;
sion, insuffisance rénale aiguë, une atteinte • Avant la toute 1ère utilisation, amorcer la
hépatique, une détresse respiratoire, coma, valve doseuse;
convulsions, collapsus cardio-vasculaire et • Réservé à l’adulte et l’enfant > 30 mois;
arrêt cardiaque, réactions anaphylactoïdes • En cas d’antécédents d’épilepsie, tenir
Traitement : cholestyramine : 4 g( 3 x par compte de la présence de terpènes;
jour) . • Risque de convulsions chez le nourrisson et
14. CONSERVATION : Comprimé : A conserver à chez l’enfant , des pauses respiratoires et
l’abri de l’humidité, Ampoules inj : Conser- des collapsus chez le nourrisson (lié à la pré-
ver à l’abri de la lumière, Suppositoire : T< à sence de terpènes).
30 °C.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage décon-
15. SPÉCIALITÉ : Mobic® seillé.
-------
10. FORME GALLENIQUE ET PRESENTATION : So-
lution pour pulvérisation nasale ou buccale à
0,25 %.
MENTHE, HUILE ESSENTIEL
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 4
1. D.C.I. : menthe pulvérisations par voie nasale (2 dans chaque
narine) et/ou 4 par voie buccale, 4 x/j.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : décongestion-
nant et antalgique. 12. SURDOSAGE/INTOXICATION :
Symptômes : pause respiratoire, nausées,
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES troubles du rythme cardiaque, ataxie,
• Possède des propriétés décongestionnantes convulsions de type épileptique, perte de
et antalgiques, -actif à faibles doses sur les connaissance.
récepteurs nerveux sensibles au froid pré- Traitement en milieu spécialisé.

319
13. CONSERVATION : Récipient sous pression : Traitement : transfert en milieu hospitalier +
ne pas exposer à T° > 50 °C, ni au soleil ; ne traitement symptomatique.
pas percer ; ne pas jeter au feu, même vide.
14. CONSERVATION : A l’ abri de l’humidité, à
14. SPECIALITES : Locabiotal® une T° < à 25 °C
-------
15. Spécialité : DECONTRACTYL®

MEPHENESINE -------

1. D.C.I. : Méphénésine MEPHENESINE, NICOTINATE DE METHYLE


2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Myorelaxant

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES: 1. COMPOSITION : méphénésine, nicotinate de


méthyle
Pharmacodynamie :
• Action antalgique et anti-inflammatoire. 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : myorelaxant local
Pharmacocinétique : résorption digestive
rapide, Cmax : moins d’ 1 h, T1/2 : 3/4 3. Propriétés pharmacologiques: myorelaxant
d’heure, forte métabolisation et élimination locale à visée antalgique.
urinaire.
4. INDICATIONS :
4. INDICATION : • Douleurs d’origine musculaire de l’adulte ;
• Traitement d’appoint des contractures mus- • Massages en rééducation fonctionnelle.
culaires douloureuses.
5. CONTRE-INDICATIONs
5. CONTRE-INDICATIONs • Hypersensibilité à l’un des composants;
• Hypersensibilité à l’un des composants, no- • Enfant avec antécédents de convulsions.
tamment aux tartrazines;
6. EFFETS INDÉSIRABLES
• Porphyrie.
Possibilité de réaction allergique locale né-
6. EFFETS INDÉSIRABLES cessitant l’arrêt du traitement.
• Choc anaphylactique ; somnolence, nau- Risque de convulsions chez le nourrisson et
sées, vomissements, réactions allergiques à chez l’enfant ; possibilité d’agitation et de
type d’éruption cutanée. confusion chez les sujets âgés.

7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas


d’interactions connues jusqu’à ce jour. d’interactions connues jusqu’à ce jour.

8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


Risque de majoration des effets indésirables • Respecter les posologies et les conseils d’uti-
lors de la prise concomitante d’alcool ou de lisation, en particulier ne pas appliquer sur
médicaments dépresseurs du SNC. une surface étendue du corps, sur les seins
en cas d’allaitement, sur les muqueuses, les
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé- yeux, sur une peau lésée, ni sous pansement
conseillée. occlusif;
• En cas d’antécédent d’épilepsie, tenir
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : compte de la présence de dérivés terpé-
non signalées jusqu’à ce jour. niques en tant qu’excipients.

11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-


Comprimé enrobé à 250 mg et à 500 mg, conseillée.
Pommade.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : non signalées jusqu’à ce jour.
comprimés : 1 à 2 comprimés 3 fois par jour
(soit 3 à 6 ces par j) pommade: Application 11. FORME GALÉNIQUE/ PRÉSENTATION : pom-
cutanée en légers massages, plusieurs fois made (8 g méphénésine, 0,80 g nicotinate
par jour. de méthyle) : tube de 80 g.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


Signes cliniques : hypotonie musculaire, Réservé à l’adulte.
hypotension artérielle, troubles visuels, in- Application cutanée en légers massages,
coordination motrice, paralysie respiratoire. plusieurs fois par jour.

320
13. Surdosage/intoxication : aucun surdosage 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
rapporté jusqu’à ce jour. sage rapporté jusqu’à ce jour.
14. Conservation : T° < 25°C 14. CONSERVATION : T° < 25°C
15. Spécialité : DECONTRACTYL BAUME®
15. SPÉCIALITÉ : Baume Algipan
-------
-------

MEPHENESINE, NICOTINATE DE METHYLE, MEPROBAMATE


SALICYLATE DE GLYCOL, HISTAMINE
1. D.C.I. : Méprobamate
DICHLORHYDRATE
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anxiolytique
1. D.C.I. : méphénésine, nicotinate de méthyle, 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
salicylate de glycol, histamine dichlorhydrate Pharmacodynamie :
• Effet anxiolytique, sédatif, myorelaxant, hyp-
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : myorelaxant
notique (à forte dose).
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES: Pharmacocinétique :
Médicament à visée antalgique et anti-in- • Résorption digestive rapide, métabolisation
flammatoire. hépatique, T1/2 : 6-16 h, élimination essen-
tiellement urinaire, passage placentaire et
4. INDICATIONS : dans le lait maternel.
• Douleurs d’origine musculaire de l’adulte;
• Massages en rééducation fonctionnelle. 4. INDICATIONS
• Phase aiguë d’anxiété ou d’agitation, pré dé-
5. CONTRE INDICATIONS lirium, delirium tremens;
• Hypersensibilité aux salicylés, aux substan- • Crise d’angoisse;
ces d’activité proche ou à un autre compo- • Sevrage alcoolique.
sant, notamment aux parabens.
5. CONTRE INDICATIONS
6. EFFETS INDÉSIRABLES • Insuffisance respiratoire;
• Réaction allergique locale nécessitant l’arrêt • Hypersensibilité connue au méprobamate
du traitement; ou à l’un des constituants;
• Possibilité de réaction érythémateuse nor- • Insuffisance hépatique sévère;
male au point d’application; • Occlusion intestinale;
• Dermatite de contact ; exceptionnellement, • Porphyrie aiguë intermittente.
réactions immédiates avec urticaire et bron-
chospasmes. 6. EFFETS INDÉSIRABLES
Troubles digestifs, réactions d’hypersensibi-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas lité, état confusionnel, somnolence diurne,
d’interactions connues jusqu’à ce jour. céphalées, vertiges, ataxie, thrombopénie.

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES


• Ne pas utiliser sur les muqueuses, les yeux, • Alcool : majoration de l’effet sédatif de cette
une dermatose suintante, une lésion infec- substance;
tée ou une plaie, ni sous pansement occlu- • Autres dépresseurs du système nerveux
sif. central : dérivés morphiniques, benzodia-
zépines, hypnotiques, neuroleptiques, anti-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administrer si histaminiques H1 sédatifs, antidépresseurs
c’est nécessaire. sédatifs, antihypertenseurs centraux, ba-
clofène, thalidomide : majoration de la dé-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : pression centrale.
non signalées jusqu’à ce jour.

11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


crème (8 g méphénésine, 1,2 g nicotinate de • Ne pas administrer en intraveineuse;
méthyle, 4 g salicylate de glycol, 80 mg hista- • Arrêt progressif du traitement pour éviter le
mine dichlorhydrate) : tube de 80 g. syndrome de sevrage;
• la prise de méprobamate doit être faite sous
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : surveillance accrue en cas de Myasthénie;
Réservé à l’adulte. • Réduire la posologie chez le sujet âgé;
Appliquer sur la zone douloureuse,s puis • L’utilisation de la solution injectable n’est
masser localement, 2 à 3 fois par jour. Se la- pas recommandée dans la phase aiguë des
ver les mains après utilisation. accidents vasculaires cérébraux;

321
• L’absorption de boissons alcoolisées est for- - effet sédatif d’origine histaminergique et
mellement déconseillée pendant la durée du adrénolytique centrale.
traitement; - effet anticholinergique, à l’origine d’effets
• En cas d’utilisation de la solution injectable indésirables périphériques
chez l’alcoolique chronique, vérifier l’ab- • Pharmacocinétique : Absorption rapide,
sence de troubles de la coagulation. forte diffusion vers les milieux extravascu-
laires, excrétion principalement par voie bi-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra- liaire. T1/2 : 18 heures.
tion déconseillée.

10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : 4. INDICATIONS :


non signalées jusqu’à ce jour. • Allergies (rhinite allergique saisonnière ou
per annuelle, conjonctivite, urticaire).
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
Comprimé 200 mg, 400 mg, comprimé en- 5. CONTRE-INDICATIONS :
robé 250 mg, 400 mg, solution injectable • Hypersensibilité à l’un des composants du
(IM) 400 mg/5 ml. produit;
• Antécédents d’agranulocytose liés à la prise
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION de phénothiazines;
Réservé à l’adulte. • Glaucome par fermeture de l’angle;
a. Voie orale • Rétention urinaire liée à des troubles urétro-
• Comprimé à 400 mg : la posologie est de 800 prostatiques.
mg à 1600 mg par jour (soit 2 à 4 comprimés
par jour); 6. EFFETS INDESIRABLES :
• Comprimé à 250 mg : la posologie est de 500 • Sédation ou somnolence, sécheresse buc-
mg à 1 g par jour (soit 2 à 4 comprimés par jour). cale, constipation, troubles de l’accommo-
Durée du traitement : 3 semaines sans dé- dation, mydriase, palpitations cardiaques,
passer 4 à 12 semaines, risque de rétention urinaire, confusion men-
b. Voie injectable(IM) : tale, hallucinations, en particulier chez les
- en pratique quotidienne : 1 à 3 ampoules sujets âgés;
- en psychiatrie : 2 à 4 ampoules, voire plus • Érythème, eczéma, prurit, purpura, urticaire;
- delirium tremens, pré délirium : 2 ampoules, œdème de Quincke, choc anaphylactique;
répétées 4 à 8 x/j selon l’importance de l’agi- photosensibilisation.
tation.
Dès le 2e ou 3e jour, il est généralement 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
possible de diminuer la dose. Vers le 6e jour, • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
prendre le relais par la voie orale : 1600- datif des antihistaminiques H1;
2400 mg/j. Autres dépresseurs du système nerveux
central : antidépresseurs sédatifs, barbitu-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION riques, benzodiazépines, clonidine et appa-
rentés, hypnotiques, dérivés morphiniques
Symptôme : somnolence, coma, défaillance (analgésiques, antitussifs, traitements de
respiratoire, insuffisance circulatoire. substitution), neuroleptiques, anxiolytiques:
Traitement : Lavage gastrique+ traitement majoration de la dépression centrale ; Atro-
symptomatique en milieu spécialisé. pine et autres substances atropiniques (an-
tidépresseurs imipraminiques, antiparkinso-
14. CONSERVATION : -comprimé à 400 mg : T° <
niens anticholinergiques, antispasmodiques
30 °C. Conserver les plaquettes thermofor-
atropiniques, disopyramide, neuroleptiques
mées dans l’emballage extérieur, à l’abri de
phénothiaziniques) : addition des effets in-
la lumière
désirables atropiniques à type de rétention
15. SPÉCIALITÉ : Equanil urinaire, constipation, sécheresse de la bou-
che.
-------
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
MEQUITAZINE • Interrompre le traitement s’il y a modifica-
tion de l’hémogramme;
1. D.C.I. : Mequitazine • Prudence chez le sujet âgé, en cas d’insuffi-
sance hépatique sévère, chez les sujets épi-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihistaminique leptiques;
à usage systémique. • Les prises vespérales sont préférables en rai-
son d’un éventuel effet sédatif;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • Consulter un médecin en cas d’apparition de
• Pharmacodynamie : fièvre ou d’une infection sous traitement,

322
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT ; (formation d’un complexe caustique en cas
• Grossesse : contre-indiqué au 1er trimestre d’utilisation d’antiseptiques iodés et mercu-
de la grossesse, administrer que si c’est né- riels).
cessaire par la suite, en se limitant, au 3e
trimestre, à un usage ponctuel. 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Allaitement : possible pendant une durée • Risque de passage systémique d’autant plus
brève. à redouter que la solution est appliquée de
façon répétée, sur une grande surface, sous
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : pansement occlusif, sur une peau lésée, sur
non signalées jusqu’à ce jour. une muqueuse, produit sur une peau de
prématuré et chez l’enfant en bas âge (< 1
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : mois);
Comprimé sécable à 10 mg et à 5 mg, Sirop • Usage externe exclusif;
avec 1, 25 mg/dose. • Ne pas mettre en contact avec l’œil;
• Risque de contamination microbienne dès
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
l’ouverture du conditionnement.
- Comprimés à 5 mg, 10 mg :
• Adulte et enfant de plus de 12 ans : 10 mg /j
en 1 ou 2 prises; 8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-
• Enfant de 6 à 12 ans : 2,5 mg (soit ½ com- nées jusqu’à ce jour.
primé) par 10 kg de poids et par jour en 1 ou
2 prises par jour. 9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : so-
lution pour application locale (cutanée) 1,5%
- Sirop : Une cuillère-mesure de 2,5 ml et 2%.
contient 1,25 mg de méquitazine.
• En dessous de 40 kg : 1 cuillère-mesure de 10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
1,25 mg par 5 kg de poids ; A utiliser pur en badigeonnage sur la lésion à
• Au-dessus de 40 kg : 8 cuillères-mesure de traiter.
1,25 mg.
11. CONSERVATION : Conditions générales de
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : conservation des médicaments.
• Symptômes : risque de convulsions, surtout
chez le nourrisson et l’enfant, troubles de la 12. SPECIALITES : Mercuresceine®, Soluchrom®
conscience, coma.
• Traitement : Traitement symptomatique en -------
milieu spécialisé.

14. CONSERVATION : T< à 25 °C et à l’abri de la MESALAZINE


lumière

15. SPECIALITES : PRIMALAN® 1. D.C.I. : mésalazine


------- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Anti-inflamma-
toire intestinal.
MERBROMINE 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie
1. D.C.I. : merbromine sel sodique • Agent intestinal anti-inflammatoire
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antiseptique local Pharmacocinétique :
• Absorption très faible per os et par voie rec-
3. INDICATIONS : Antisepsie des plaies et brû- tale, Métabolisme hépatique ; Élimination
lures superficielles et peu étendues. dans les selles et dans les urines (per os),
dans les urines et dans la bile (Voie rectale).
4. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité aux
dérivés fluorescéiniques et/ou mercuriels ; 4. INDICATIONS :
-Application sur les muqueuses. • Rectocolite hémorragique
• Maladie de Crohn ( traitement d’entretien.)
5. EFFETS INDESIRABLES : Sensibilisation, eczé-
ma allergique de contact, effets systémiques 5. CONTRE-INDICATIONS :
(néphrotoxicité, HTA, accidents neurolo- • Hypersensibilité connue aux salicylés ou à
giques, syndrome acrodynique). l’un des composants;
• Enfant (suppositoire).
6. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Antiseptiques iodés : risque d’érythèmes, 6. EFFETS INDESIRABLES :
phlyctènes, nécrose cutanéo-muqueuse • Pneumopathies interstitielles ;

323
• Augmentation des transaminases, hépatites ; queuse vésicale formée au cours de la bio-
• Néphrites tubulo-interstitielles ; transformation des oxazaphosphorines.
• Fièvre, céphalées, frissons, arthralgies, myal- Pharmacocinétique (voie IV) : -éliminé dans
gies, prurit cutané, hyperéosinophilie ; les urines sous forme active, -demi-vie d’éli-
• Pancréatites aiguës ; mination varie de 0,36 h à 0,85 h, -demi-vie
• Atteintes des différentes lignées sanguines ; apparente d’élimination du dimesna (son
• Péricardites et plus rarement myocardites. métabolite) est d’environ 1,2 h.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : 4. INDICATIONS :
• Azathioprine, 6-mercaptopurine : risque de • Traitement de l’encombrement des voies
majoration de l’effet myélosuppresseur de respiratoires en instillation locale);
l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine par • Solution injectable et comprimé : prévention
inhibition de son métabolisme hépatique. de la toxicité urinaire des oxazaphospho-
rines.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Utiliser avec prudence chez les patients avec 5. CONTRE INDICATION :
insuffisance hépatique ou rénale; • Hypersensibilité à l’un des constituants.
• Risque de réaction croisée entre la mésala-
zine et la sulfasalazine. 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
En usage local : risque de bronchospasme,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : en particulier en cas d’hyperréactivité bron-
• Grossesse : utilisation possible sans dépas- chique, risque d’inondation bronchique,
ser 2 g/j ; possibilité de sensation de brûlure trachéa-
• Allaitement : utilisation possible. le, toux d’irritation.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : Solution injectable,comprimé : réaction in-
Non signalées jusqu’à ce jour. flammatoire locale au point d’injection en
cas d’administration IVD, réaction cutanée
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : de type allergique, nausées, vomissements,
Suppositoire à 500 mg, à 1g, Comprimé en- coliques, diarrhées, céphalées, fatigue,
robé gastrorésistant à 250 mg, à 400 mg, à douleurs aux membres et aux articulations,
500 mg, à 800 mg, Granulés à 1 g, à 2 g, Sus- dépression, irritabilité, manque d’énergie,
pension rectale : Flacons de 100 ml. rash, hypotension et tachycardie, prurit,
formations bulleuses sur la peau et les mu-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
queuses, oedème avec démangeaisons,
• Rectocolite hémorragique (Voies orale et in- hypotension soudaine, tachycardie, aug-
trarectale) : mentation transitoire des transaminases hé-
- Dose d’attaque : 1,6 à 3,2 g/j patiques, quelques cas d’encéphalopathies
- Dose d’entretien : 0,8 à 1,6 g/j toujours spontanément réversibles à l’arrêt
• Maladie de Crohn : dose d’entretien : 2,4 g/j du traitement.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas


sage rapporté jusqu’à ce jour. d’interactions connues jusqu’à ce jour.

14. Conservation : T< à 25 °C et à l’abri de l’hu- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:


midité. • Une aspiration d’urgence est envisageable
en cas de liquéfaction brutale des sécrétions
15. Spécialités : Fivasa® ; Pentasa® ; Rowasa® bronchiques pouvant conduire à l’inonda-
------- tion bronchique;
• Prudence chez les sujets ayant des antécé-
dents d’asthme ou de bronchospasmes;
MESNA
• Après administration locale du produit, s’as-
surer de l’évacuation des sécrétions;
1. D.C.I. : mesna • L’utilisation de ce produit pour prévenir
l’urotoxicité des oxazaphosphorines ne peut
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : mucolytique
s’effectuer que sous stricte surveillance mé-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : dicale;
Pharmacodynamie : -effet mucomodifica- • Envisager une prophylaxie antiémétique
teur de type mucolytique par action sur la chez les patients susceptibles de présenter
phase gel du mucus en rompant les ponts des vomissements;
disulfures des glycoprotéines facilitant ainsi • La protection de l’appareil urinaire doit se
la fluidification des sécrétions ; -antidote de faire par une hyperhydratation quotidienne
l’acroléine, métabolite irritant pour la mu- associée à la prescription simultanée de diu-

324
rétiques chez les patients avec des maladies 14. CONSERVATION : -solution injectable : tout
auto-immunes; flacon entamé doit être utilisé dans les 5
• Chez les sujets cancéreux, l’utilisation de mes- jours. La dilution dans les solutions pour per-
na pour prévenir l’urotoxicité des oxazaphos- fusion doit être réalisée extemporanément;
phorines ne peut s’effectuer que sous stricte la solution reconstituée doit être utilisée
surveillance médicale et seulement après dans les 8 h qui suivent.
avoir apprécié le rapport bénéfice/risque. 15. SPÉCIALITÉS : Mucofluid ; uromitexan®U®
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT -------
La grossesse et l’allaitement constituent des
contre-indications d’un traitement cytosta-
MESTEROLONE
tique. Cependant, s’il est indispensable d’ad-
ministrer une oxazaphosphorine pendant la
grossesse, alors le mesna doit lui être asso- 1. D.C.I. :mesterolone.
cié.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : androgène.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Incompatibilités majeures : ne pas associer 3. PROPRIETES Pharmacologiques :
dans le même flacon de perfusion au platine • Effet androgénique ; action anabolisante sur
et à ses dérivés; le squelette et stimulante sur la moelle hé-
• Autres incompatibilités : ne pas associer matopoïétique à fortes doses.
dans la même perfusion aux produits sui-
vants : antibiotiques (érythromycine, oxyté- 4. INDICATIONS :
tracycline), corticoïdes, aminophylline, lipio- • Traitement des insuffisances de production de
dol, épirubicine; spermatozoïdes (oligoasthéno-spermies).
• Ne pas mettre le produit en contact avec ces
matières (caoutchouc et certains métaux, 5. CONTRE-INDICATIONS
notamment le fer et le cuivre). • Cancer de la prostate et du sein chez l’homme;
• Insuffisance cardiaque ou rénale sévère;
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : • Femmes.
Comprimé pelliculé sécable à 400 mg et à
600 mg ; solution injectable pour perfusion 6 EFFETS NDESIRABLES
IV à 1 g/10 ml et 5 g/50 ml ; solution injec- • Agitation, irritabilité et prise de poids, acné
table IV 400 mg/4 ml ; solution pour instilla- et d’une séborrhée.
tion endotrachéobronchique 0,6 g/3 ml
7 INTERACTION MEDICAMENTEUSESS :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Utiliser avec précaution : anticoagulants.
• Voie endotrachéale : 1 à 2 ml de solution di- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
luée dans une quantité égale de sérum phy- • Contrôle régulier de la prostate et des seins
siologique ou d’eau distillée en instillation en cas de traitement prolongé;
par la canule de trachéotomie; • Produits dopants interdite chez les sportifs.
• Perfusion IV, injection IV : 60 % de la dose
d’oxazaphosphorines administrées en IV 3 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indi-
fois 1/3 de la dose à 4 h d’intervalle dès le qué.
début de l’administration de l’oxazaphos-
phorine. La perfusion IV continue débute ¼ 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES- :
h avant la perfusion chimiothérapique et se non signalées jusqu’à ce jour.
prolonge 8 à 12 h après la fin de celle-ci, la
dose totale de mesna atteignant, voire dé- 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :com-
passant, 100 % de la dose d’oxazaphospho- primé de 25 mg.
rine utilisée;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 1
• Comprimés (au moins à 120 % de dose cy- comprimés 2 à 3 x/j pendant 3 mois .
tostatique si faible dose d’ifosfamide < 1,5 g/
m2/j et cyclophosphamide < 600 mg/m2/j) : 13. SURDOSAGE E/ INTOXICATION :
Administration 2 h avant l’injection de l’oxa- Symptômes : prise de poids ; irritabilité ; agi-
zaphosphorine puis 2 h et 6 h après. tation ;
Traitement : en milieu spécialisé.
13. SURDOSAGE/INTOXICATION
14. CONSERVATION : conditions générales de
L’injection IV d’une dose unique de 70 mg/
conservation des médicaments
kg n’a pas entraîné d’effets secondaires ma-
jeurs chez des volontaires sains.
15. SPECIALITE : proviron®
Il n’existe pas d’antidote spécifique du mes-
na. -------

325
METFORMINE tion par produits de contraste par voie IV et
bien évidement en cas de signes prémoni-
toire d’acidose lactique.
1. D.C.I. : metformine
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antidiabétique • Grossesse : lorsqu’une grossesse est envisa-
oral (biguanide). gée, ou pendant la grossesse, le diabète ne
doit pas être traité par le chlorhydrate de
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : metformine ;
Pharmacodynamie : • Allaitement :une décision doit être prise
• Action anti-hyperglycémiant par augmenta- quant à l’interruption de l’allaitement ou du
tion de l’utilisation périphérique du glucose traitement par chlorhydrate de metformine,
en améliorant la sensibilité des tissus cibles en tenant compte de l’importance du traite-
à l’insuline endogène ou exogène et en ment pour la mère.
diminuant la production hépatique de glu-
cose; 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
Pharmacocinétique :
• Résorption digestive correcte, pas de méta- 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION:
bolisation, élimination urinaire sous forme comprimé pelliculé à 500 mg, 850 mg et
active. 1000 mg
4. INDICATIONS : 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION:
• Traitement Diabète sucré de type 2 chez
l’adulte, en particulier en cas de surcharge
pondérale, en cas d’échec du régime alimen- Patient Posologie Mode d’adminis-
taire et de l’exercice physique. tration
Adulte 1 comprimé Administré au
5. CONTRE INDICATIONS : de 500 ou 850 cours ou à la fin
• Hypersensibilité à l’un des composants, aci- mg 2 à 3 fois/j des repas (s’il
docétose, précoma diabétique, insuffisance (à adapter en y a association,
rénale (clairance de la créatinine < 80 ml/ fonction de la adapter l’insu-
min), déshydratation, Infection, état de glycémie au line en fonction
choc, injection de produit de contraste iodé, bout de 2 se- de la glycémie).
Insuffisance cardiaque, respiratoire et hépa- maines (maxi-
tique, infarctus du myocarde (antécédent mum 3 g/j).
récent), intoxication alcoolique aiguë, alcoo-
lisme. Sujet âgé Adaptée à la Administré au
fonction ré- cours ou à la fin
6. EFFETS INDÉSIRABLES : nale, et un des repas.
• Nausée ; vomissement ; diarrhée ; douleur contrôle régu-
abdominale ; anorexie ; goût métallique ; lier de celle-ci
érythème cutané ; hypersensibilité ; ma- est nécessaire.
labsorption de la vitamine B12, traitement Enfants 1 comprimé de Administré au
prolongé, acidose lactique, cétose, diabète (plus de 10 500 ou 850 mg cours ou à la fin
mal équilibré, éthylisme, hypoxémie, insuf- ans) et ado- 1 fois/j à adap- des repas.
fisance hépatocellulaire, insuffisance rénale, lescents ter en fonction
jeun. de la glycémie
au bout de
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
2 semaines
• Alcool et Produits de contraste iodés;
(maximum 2
• Les glucocorticoïdes (par voies systémique
f/j en 2 ou 3
et locale), les sympathomimétiques bêta-2,
prises).
et les diurétiques, les IEC, les AINS.

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
• Utiliser après échec des mesures diété-
Symptômes : acidose lactique
tiques et toujours sous surveillance biolo-
Traitement : hémodialyse
gique et clinique régulière;
• Surveillance de la fonction rénale avant et 14. CONSERVATION : conditions générales de
pendant le traitement; conservation des médicaments
• Eviter la prise de boissons alcoolisées et de
médicaments contenant de l’alcool; 15. SPÉCIALITÉ : Glucophage
• Arrêt du traitement 2 jours avant et après
une intervention chirurgicale ou opacifica- -------

326
METHOTREXATE • Pneumopathies interstitielles, infectieuses
ou immunoallergiques, fibrose pulmonaire;
• Manifestations toxiques générales sévères :
érythrodermie généralisée, une ulcération
1. D.C.I. : Méthotrexate
cutanée ou muqueuse touchant l’ensemble
du tractus digestif;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antinéoplasique • Troubles cognitifs légers et transitoires,
troubles de l’humeur ou des dysesthésies
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES crâniennes;
• Pharmacodynamie • Hyperthermie, aménorrhée, azoospermie,
- action antinéoplasique cytostatique, antimé- perte de la libido, impuissance, nodules rhu-
tabolite ; antifolinique (inhibiteur compétitif matoïdes.
de dihydrofolate réductase)
• Pharmacocinétique 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
- Résorption digestive rapide réduite par le • Phénytoïne, fosphénytoïne (à visée prophy-
lait, Liaison aux protéines plasmatiques lactique de l’éventuelle action convulsivante
moyenne, bonne diffusion tissulaire, T1/2: de l’anticancéreux) ; doxorubicine, daunoru-
2h (adulte), 0.7-5.8h (enfant), Métabolisa- bicine, carboplatine, cisplatine, carmustine,
tion hépatique, élimination urinaire sous mitoxantrone, vincristine, vinblastine, bléo-
forme inchangée, passage dans le LCR. mycine, méthotrexate : risque de survenue
de convulsions par diminution de l’absorp-
tion digestive de la phénytoïne par le cyto-
4. INDICATIONS
toxique;
• Leucémies Traitement d’entretien des aiguës
• Vaccin antiamarile (fièvre jaune) : risque de
lymphoblastiques;
maladie vaccinale généralisée mortelle;
• Polyarthrite rhumatoïde active;
• Immunosuppresseurs : ciclosporine, tacro-
• Formes polyarticulaires de l’arthropathie
limus, sirolimus (décrit pour doxorubicine,
idiopathique juvénile sévère et active;
étoposide) : immunodépression excessive
• Psoriasis de l’adulte;
avec risque de lymphoprolifération;
• Choriocarcinomes placentaires;
• Probénécide, aspirine, AINS (voie générale),
• Carcinomes (mammaire et ovarien, aéro-
y compris les inhibiteurs sélectifs de cox-2,
digestifs supérieurs, bronchique à petites
phénylbutazone, pénicillines, sulfamides an-
cellules vésicaux);
tibactériens, triméthoprime (seul ou associé
• Lymphomes malins non hodgkiniens;
au sulfaméthoxazole) : augmentation des
• Ostéosarcomes.
effets et de la toxicité notamment hémato-
logique du méthotrexate;
5. CONTRE INDICATIONS • Ciclosporine : augmentation de la toxicité du
• Allergie connue au méthotrexate ou à l’un méthotrexate et de la ciclosporine.
des excipients du produit;
• Insuffisance rénale et hépatique sévère; 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Insuffisance respiratoire chronique; • Surveillance clinique et biologique strict;
• Grossesse et allaitement, femmes et • Prévenir la toxicité hématologiques, cuta-
hommes en âge de procréer et ne prenant néomuqueuse et digestive par l’acide foli-
pas de contraception fiable; nique et antiémétiques;
• Phénytoïne ou fosphénytoïne à visée pro- • Surveillance radiographique et respiratoire
phylactique, le vaccin contre la fièvre jaune, (tabagique), test de grossesse avant le trai-
le probénécide, le triméthoprime (seul ou tement;
associé au sulfaméthoxazole); • Prudence en cas d’ulcérations digestives
• Phénylbutazone. évolutives;
• Ne pas prendre de l’alcool pendant le traite-
6. EFFETS INDÉSIRABLES ment;
• Thrombopénie, leuconeutropénie; • Réduire la posologie en cas d’insuffisance
• Augmentation de la créatinine pouvant évo- rénale et hépatique.
luer vers une insuffisance rénale irréversible;
• Augmentation des transaminases, atteinte 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indi-
hépatique, de fibrose ou cirrhose hépatique; qué
• Nausées, vomissements, douleurs abdomi-
nales, anorexie, diarrhée, stomatite; 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Eruption cutanée, érythème des extrémités, non signalées jusqu’à ce jour.
chute de cheveux, photosensibilité, ulcéra-
tions cutanées et muqueuses; 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
• Réactions allergiques : urticaires, oedème de Comprimé : 2.5 mg ; Solutions injectables : 5
Quincke, voire choc anaphylactique. mg/ml, 10 mg/ml, 25 mg/ml, 1g/10 ml.

327
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION lichen plan, pelade décalvante, photoder-
matoses, mastocytose cutanée, dermatite
POSOLOGIE : atopique.
• Voies intraveineuse, sous-cutanée, intra-
musculaire : 5. CONTRE-INDICATIONS :
Choriocarcinome placentaire : 15 à 30 mg/ • Insuffisances cardiaque, hépatique et/ou ré-
m2/jour pendant 3 jours la première se- nale;
maine. • Hypertension artérielle;
Autres tumeurs solides : 30 à 50 mg/m2 • Utilisation à des fins cosmétiques, pour le
Leucémie aiguë lymphoblastique : 15 à 50 bronzage;
mg/m2. • Affections cutanées aggravées par le soleil
Leucémie aiguë lymphoblastique de l’en- (lupus érythémateux, porphyries);
fant: 3 g/m2/jour, pouvant aller jusqu’à 8 g/ • Cataracte;
m2. • Antécédent de cancer cutané;
Ostéosarcome : 8 à 12 g/m2. .
Lymphome malin non hodgkinien : le mé- • Traitement antérieur par des agents arseni-
thotrexate est principalement utilisé à forte caux, des radiations ionisantes;
dose, de 1 à 3 g/m2. • Enfant.

• Voie intra-artérielle : 25 à 50 mg / j en dilu-


6. EFFETS INDESIRABLES :
tion dans 1 000 à 1 500 ml de solution gluco-
sée isotonique. • Brûlures graves;

- Voie orale • Prurit, érythème post-puvathérapie, réac-


• leucémies aiguës lymphoblastiques10-15 tions photo-allergiques, gastralgies, incon-
mg/m2 en une prise/ semaine; fort abdominal, nausées.
• polyarthrite rhumatoïde : 7,5 à 15 mg /se-
maine; 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• arthropathie idiopathique juvénile : 10 mg / Association déconseillée : médicaments
m2 / semaine. pouvant avoir des propriétés photo sensibili-
Augmenter jusqu’à 20 mg /m2/semaine santes.
- psoriasis adulte 7,5 à 25 mg par semaine
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
13. SURDOSAGE /INTOXICATION
• Ne pas utiliser à des fins cosmétiques;
• Symptômes : exacerbation des effets secon-
daires • Prendre les comprimés avec des aliments,
• Traitement : hyperhydratation alcaline + ad- du lait en particulier pour atténuer les effets
ministration de folinate de calcium (antidote indésirables;
spécifique).
• Risque important de brûlures suite à l’expo-
14. CONSERVATION : T< 25 ° c sition au soleil après prise orale ou traite-
ment local;
15. SPECIALITÉS : methotrexate
• Eviter, après chaque séance, toute exposi-
------- tion supplémentaire au soleil en se couvrant
et en utilisant, pour les parties découvertes,
une crème antisolaire;
MELADININE
• Conseiller le port de lunettes noires efficaces
pendant le traitement;
1. D.C.I. : Méthoxsalène
• Chez les jeunes femmes, conseiller un
moyen contraceptif pendant la durée du
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Photochimiothé-
traitement.
rapie par voie locale.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : à éviter


• Pouvoir photodynamisant par sensibilisa-
tion de la peau à l’action des rayons ultra- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
violets solaires ou artificiels. non signalées jusqu’à ce jour.

4. INDICATIONS : 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS


• Photochimiothérapie : psoriasis, vitiligo, Comprimé de 10 mg ; Solution à 0,1 % et à
mycosis fongoïde, lymphomes T cutanés, 0,75 %

328
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

Formes Posologie Commentaires


Compri- - jusqu’à 30 kg : 1 cp/séance Faire suivre l’administration de Méladinine d’une exposition au
mé ; soleil ou d’une irradiation UVA.
- 31 à 50 kg : 2 cp/séance ; 2 à 3 heures plus tard. Cette exposition doit être progressive, 10
- 51 à 65 kg : 3 cp/séance ; à 15 minutes en début de traitement.
- 66 à 80 kg : 4 cp/séance ; Le temps d’exposition peut être étendu à 30 minutes, voire 1
- 81 à 90 kg : 5 cp/séance ; heure, si l’erythéme lié au traitement n’est pas excessif.
- au-dessus de 90 kg : 6 cp/ Le rythme des séances d’exposition est, selon les indications, de
séance. 2 à 4 par semaine.

Solution Commencer toujours par la La solution à 0,75 % ne doit s’utiliser que de façon rarissime et
pour ap- solution faible à 0,1 % que l’on uniquement après utilisation au préalable de la solution faible
plication applique avec un tampon de co- à 0,1 %.
ton en prenant soin de rester à
distance des bords des plaques,
après exposé au soleil.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- 6. EFFETS INDESIRABLES


sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour. • Effet sédatif, céphalées, asthénie ou sensa-
tion de faiblesse, paresthésies, syndrome
14. CONSERVATION : conditions générales de parkinsonien, paralysie faciale périphérique,
conservation des médicaments. mouvements choréoathétosiques ; Troubles
psychiques avec cauchemars, perturbation
15. SPECIALITES : MELADININE®
de l’acuité mentale et états psychotiques
------- ou dépressifs réversibles. Étourdissements,
sensation de tête vide et symptômes d’in-
suffisance vasculaire cérébrale;
METHYLDOPA • Hypotension orthostatique, bradycardie, ag-
gravation d’une angine de poitrine, Œdèmes
1. D C I : Méthyldopa et prise de poids;
• Nausées, vomissements, ballonnement ab-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihypertenseur dominal, constipation, flatulence, diarrhée,
central : action sympatholytique colite, sécheresse modérée de la bouche,
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES langue saburrale, pancréatite, inflammation
des glandes salivaires;
Pharmacodynamie :
• Test de Coombs positif, anémie hémoly-
• action anti hypertensive par Inhibition du
tique, aplasie médullaire, leucopénie, granu-
tonus sympathique périphérique avec dimi-
locytopénie, thrombocytopénie, présence
nution de la PA
d’anticorps antinucléaires, de cellules LE et
Pharmacocinétique : du facteur rhumatoïde;
• Absorption autour de 50 % en moyenne ; • Réactions allergiques : Fièvre médicamen-
action max après 4 et 6 heures, métabolisa- teuse et anomalies des tests fonctionnels
tion hépatique partielle, élimination essen- hépatiques avec ictère et lésions hépato-
tiellement rénale en 36 heures, Traverse le cellulaires, syndrome lupique, myocardite,
placenta et passe dans le lait maternel. péricardite;
4. INDICATION • Hépatites aiguës cytolytiques, hépatites
• Hypertension artérielle modérée ou sévère. chroniques actives, ictère, avec ou sans
fièvre, au cours des 2 ou 3 premiers mois du
5. CONTRE-INDICATION traitement, ictère cholestatique;
• Hépatite aiguë et chronique ou cirrhose;
• Signes cutanés de type eczémateux ou liché-
• État dépressif grave;
noïde;
• Antécédents d’hépatite médicamenteuse ou
de troubles hépatiques associés à la méthyl- • Congestion nasale, élévation de l’urée san-
dopa; guine, gonflement des seins, gynécomastie,
• Hypersensibilité à l’un des composants de ce galactorrhée, hyperprolactinémie, amé-
médicament; norrhée, impuissance sexuelle, baisse de
• Anémie hémolytique; la libido, arthralgies discrètes avec ou sans
• Alcool et médicaments contenant de l’alcool. tuméfaction de l’articulation, myalgies.

329
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES dycardie, étourdissements, constipation,
• Alcool : majoration de l’effet sédatif; ballonnement abdominal, flatulence, diar-
• Baclofène, amifostine : majoration de l’effet rhée, nausée, vomissements).
antihypertenseur; • Traitement : Lavage gastrique ou induction
• Lithium : augmentation de la lithémie pou- de vomissements si l’ingestion est récente;
vant atteindre des valeurs toxiques, avec perfusion si l’ingestion est moins récente
signes de surdosage en lithium; afin de favoriser l’excrétion urinaire ; Admi-
• Antidépresseurs imipraminiques (tricy- nistrer s’il y a besoin des sympathomimé-
cliques), neuroleptiques : effet antihyper- tiques : noradrénaline, adrénaline, bitartrate
tenseur et risque d’hypotension orthosta- de métaraminol.
tique majoré (effet additif);
• Corticoïdes et tétracosactide (voie géné- 14. CONSERVATION : à l’abri de l’humidité et à
rale), sauf hydrocortisone employée comme T°< 25°c
traitement substitutif dans la maladie d’Ad-
dison: diminution de l’effet antihyperten- 15. SPECIALITE : ALDOMET®
seur (rétention hydrosodée des corticoïdes);
• Autres dépresseurs du SNC : dérivés mor- -------
phiniques, benzodiazépines, anxiolytiques,
hypnotiques, neuroleptiques, antihistami- METHYLERGOMETRINE
niques H1 sédatifs, antidépresseurs sédatifs,
baclofène, thalidomide : majoration de la
dépression centrale. 1. D.C.I. : Méthylergométrine

8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 2. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :


• Surveillance régulière de la NFS ; des fonc- Pharmacodynamie :
tions hépatiques ; de la tolérance clinique; • Activité utérotonique puissante en agissant
• Diminuer la posologie en cas d’insuffisance directement sur le muscle lisse de l’utérus
rénale sinon s’abstenir; tout en augmentant le tonus de base.
• Prudence chez les sujets âgés et en cas • Activité vasoconstrictrice artérielle liée à
d’AVC. la stimulation des récepteurs sérotoniner-
giques et/ou alpha-adrénergiques.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : administrer au besoin ; Allaite- Pharmacocinétique :
ment : utilisation déconseillée. • Résorption orale rapide, distribution vers
les tissus très rapide (en moins de 2 à 3
minutes), forte métabolisation hépatique,
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
élimination par voie biliaire, T1/2 : 0,5 à 2
non signalées jusqu’à ce jour.
heures.
11. FORME GALÉNIQUE/ PRÉSENTATIONS : Com- 3. INDICATIONS :
primés de 250 mg et de 500 mg. • En obstétrique (la forme injectable est réser-
vée à l’urgence obstétricale) :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Hémorragie de la délivrance et du post-par-
Adulte : Débuter par 250 mg 2 ou 3 fois par tum, après césarienne, après curetage et
jour pendant les 48 premières heures. puis interruption de grossesse par aspiration ou
adapter la posologie quotidienne par paliers curetage ;
de 48 heures au moins, jusqu’à obtention • Subinvolution ou atonie de l’utérus, après
d’un bon résultat. Posologie habituelle : expulsion de l’enfant;
750 mg à 1,5 g/jour sans dépasser 3 g par
jour. • En cardiologie : l’utilisation par voie intravei-
neuse est exceptionnelle et strictement ré-
• En cas de relais avec un autre antihyperten- servée à la réalisation du test au Méthergin
seur : 500 mg au plus par jour, puis augmen- en milieu cardiologique spécialisé.
tée en fonction des besoins après un inter-
valle d’au moins 2 jours. 4. CONTRE INDICATIONS :
Enfant : 10 mg/kg de poids corporel et par • Infection sévère;
jour, en 2 à 4 prises. Puis adapter la posologie. • Hypersensibilité connue aux dérivés de
Dose max (65 mg/kg, sans dépasser une l’ergot de seigle ou à l’un des autres consti-
dose totale de 3 g/jour). tuants;
Insuffisance rénale : 250 mg/j( 1ces ) • Sulprostone et phénylpropanolamine;
• Galactosémie congénitale, syndrome de ma-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION labsorption du glucose et du galactose, défi-
• Symptômes : Hypotension, signes neuro- cit en lactase (forme comprimé);
logiques et digestifs (effet sédatif excessif, • Grossesse et au cours du travail;
sensation de faiblesse ou de tête vide, bra- • Voie intraveineuse et voie intramyométriale;

330
• Pré-éclampsie ou éclampsie; • La surveillance clinique et électrique prolon-
• Hémorragies après interruption de gros- gée est recommandée en cas de test positif
sesse obtenue par méthode médicale (avec (en cardiologie).
ou sans geste chirurgical), en l’absence de
données sur l’association; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
• Hypertension artérielle sévère; Grossesse : utilisation contre-indiquée ; al-
• Affections vasculaires oblitérantes (y com- laitement : usage possible aux doses préco-
pris l’insuffisance coronaire); nisées uniquement.
• Bromocriptine, cabergoline, pergolide;
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Le test au Méthergin pratiqué par voie IV est
non signalées jusqu’à ce jour.
contre-indiqué en cas de :
• Hypertension artérielle sévère non contrôlée; 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
• Lésions coronaires sévères (lésion du tronc comprimé à 0,125 mg ; solution buvable à
commun de la coronaire gauche, lésions tri- 0,25 mg/ml ; solution injectable à 0,2 mg/
tronculaires sévères); m.l
• Lésions coronaires instables (phase aiguë
d’un infarctus du myocarde : 7 premiers 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION:
jours, angor instable : dernière crise < 7 En obstétrique : voie IM : 1 ampoule de 1 ml
jours, aspect coronarographique évocateur à 0,2 mg.
de thrombus). En cas de césarienne : la posologie est de 1
ampoule de 1 ml à 0,2 mg, après extraction
6. EFFETS INDÉSIRABLES : de l’enfant.
• HTA, bradycardie ou tachycardie, douleurs Solution buvable et ces : 1 à 2 comprimés
angineuses, réactions vasospastiques péri- ou 10 à 20 gouttes (0,5 à 1 ml) de solution
phériques, hypotension, infarctus du myo- buvable, trois fois par jour.
carde; En cardiologie (voie IV exclusive) : le test au
• Éruptions cutanées, céphalées, manifesta- Méthergin utilise des protocoles standardisés.
tions vertigineuses; La dose unitaire usuelle varie de 0,05 à 0,4 mg
• Troubles digestifs (nausées, vomissements),
douleurs abdominales; 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
• Réactions anaphylactiques.
Symptômes : nausées, vomissements, hy-
• Convulsions, accidents vasculaires cérébraux
pertension ou hypotension, vasoconstric-
transitoires liés aux HTA.
tion des extrémités, dépression respiratoire,
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : convulsions, coma.
• Phénylpropanolamine, bromocriptine, ca- Traitement : traitement symptomatique+
bergoline, pergolide : risque de vasocons- surveillance des fonctions cardio-vasculaire
triction et/ou crises hypertensives; et respiratoire. Si sédation requise, admi-
• Sulprostone : risque de vasoconstriction co- nistrer des benzodiazepines. Dans les cas
ronaire pouvant être fatale; d’artériospasme sévère, des vasodilatateurs
• Triptans (almotriptan, frovatriptan, naratrip- puissants doivent être administrés (nitro-
tan, rizatriptan, sumatriptan, zolmitriptan): prussiate de sodium, dérivés nitrés) en mi-
risque d’hypertension artérielle, de vaso- lieu spécialisé.
constriction artérielle coronaire.
14. CONSERVATION : -solution injectable :T° en-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : tre + 2 °C et + 8 °C, dans l’emballage exté-
• Prudence en cas d’HTA légère ou modérée rieur d’origine, -solution buvable : à l’abri de
(surveillance tensionnelle stricte), insuffi- la lumière.
sance rénale ou hépatique, ou en présence
15. SPÉCIALITÉ : Méthergin®
d’autres facteurs de risque vasculaire (taba-
gisme...); -------
• S’assurer toujours de l’expulsion préalable et
complète du placenta en cas d’hémorragie METHYLPREDNISOLONE
de la délivrance et du post-partum;
1. D.C.I. : méthylprednisolone
• La solution buvable est déconseillée chez les
patients souffrant de maladie du foie, d’al- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-inflamma-
coolisme, d’épilepsie, de même que chez les toire stéroïdien (glucocorticoïde à usage sys-
femmes enceintes et les enfants de moins témique)
de 12 ans;
• Les anesthésiques généraux par inhalation 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
diminuent le pouvoir utérotonique de la mé- Pharmacodynamie : -effet anti-inflamma-
thylergométrine tandis que l’ocytocine et les toire, antiallergique, et immunosuppresseur
prostaglandines peuvent le potentialiser; à forte dose, -effets métaboliques et réten-

331
tion hydrosodée moindres que celui de l’hy- • Désordres hydroélectrolytiques : hypokalié-
drocortisone. mie, alcalose métabolique, rétention hydro-
Pharmacocinétique : -diffusion rapide, -de- sodée, hypertension artérielle, insuffisance
mi-vie plasmatique 2,5 h – 3,5 h, -élimina- cardiaque congestive;
tion est à la fois urinaire (30% de la dose • Troubles endocriniens et métaboliques : syn-
administrée) et biliaire, -passage dans le lait drome de Cushing iatrogène, inertie de la
et à travers le placenta. sécrétion d’ACTH, atrophie corticosurréna-
lienne parfois définitive, diminution de la to-
lérance au glucose, révélation d’un diabète
4. INDICATIONS : - Affections ou maladies :
latent, arrêt de la croissance chez l’enfant,
• Dermatologiques : dermatoses corticosen-
irrégularités menstruelles;
sibles, urticaires aiguës, lichen plan;
• Troubles musculosquelettiques : atrophie
• Collagénoses et connectivites : lupus érythé-
musculaire précédée par une faiblesse
mateux disséminé, vascularite, sarcoïdose;
musculaire, ostéoporose, fractures patho-
• Digestives : rectocolite hémorragique, ma-
logiques, en particulier tassements verté-
ladie de Crohn, hépatite chronique active
braux, ostéonécrose aseptique des têtes
auto-immune avec ou sans cirrhose, hépa-
fémorales;
tite alcoolique aiguë sévère histologique-
• Troubles digestifs : hoquets, ulcères gastro-
ment prouvée;
duodénaux, ulcération du grêle, perforations
• Endocriniennes : thyroïdite subaiguë de De
et hémorragies digestives ; des pancréatites
Quervain sévère, certaines hypercalcémies;
aiguës ont été signalées, surtout chez l’en-
• Hématologiques : anémie hémolytique
fant;
auto immune, hémopathies malignes lym-
• Troubles cutanés : acné, purpura, ecchy-
phoïdes, purpuras thrombopéniques…;
moses, hypertrichose, retard de cicatrisation;
• Infectieuses : péricardite tuberculeuse,
• Troubles neuropsychiques : euphorie, in-
formes graves de tuberculose mettant en jeu
somnie, excitation ; accès d’allure ma-
le pronostic vital, Pneumopathie à Pneumo-
niaque, états confusionnels ou confuso-oni-
cystis carinii avec hypoxie sévère);
riques, convulsions ; état dépressif à l’arrêt
• Néoplasiques : leucémie, myélome;
du traitement;
• Néphrologiques : néphropathie lupique,
• Troubles oculaires : certaines formes de
glomérulonéphrites, syndromes néphro-
glaucome et de cataracte.
tiques…;
• Neurologiques : œdème cérébrale de cause
tumorale, myasthénie, polyradiculonévrite 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
chronique, sclérose en plaques en pous- • Astémizoleastémizole, bépridil, érythromy-
sée…; cine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxa-
• Ophtalmologiques : uvéite, certaines neuro- cine, sultopride, terfénadine, vincamine,
pathies optiques…; amiodarone, brétylium, disopyramide, quini-
• ORL : otites séreuses, rhinites allergiques…; diniques, sotalol,) : risque majoré de torsades
• Rhumatologiques : polyarthrite rhumatoïde, de pointes en cas d’hypokaliémie;
RAA, maladie de Horton…; Acide acétylsalicylique par voie générale :
• Transplantation d’organe et de cellules sou- diminution de la salicylémie et risque de sur-
ches hématopoïétiques allogéniques : rejet dosage salicylé après son arrêt.
de greffe… • Anticoagulants oraux : impact éventuel sur
le métabolisme de l’anticoagulant et sur ce-
5. CONTRE INDICATIONS : lui des facteurs de la coagulation;
Absolues : • Diurétiques hypokaliémiants seuls ou asso-
• Tout état infectieux à l’exclusion des indica- ciés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV:
tions spécifiées (cf Indications); risque accru d’hypokaliémie par effet addi-
• Certaines viroses en évolution (herpès, hé- tif;
patites virales, varicelle, zona); • Digitaliques : hypokaliémie favorisant les ef-
• États psychotiques encore non contrôlés par fets toxiques des digitaliques;
un traitement; • Héparines par voie parentérale : aggravation
• Vaccins vivants; par l’héparine du risque hémorragique pro-
• Hypersensibilité aux différents constituants. pre à la corticothérapie ;
• Carbamazépinecarbamazépine, phénobar-
Relatives : médicaments non antiaryth-
bital, phénytoïne, primidone, rifabutine,
miques donnant des torsades de pointes.
rifampicine : diminution des taux plasma-
tiques et de l’efficacité des corticoïdes;
6. EFFETS INDÉSIRABLES : • Insuline, metformine, sulfamides hypoglycé-
• Réactions anaphylactiques; miants : élévation de la glycémie avec par-
• Arythmie cardiaque et/ou de collapsus car- fois cétose;
diovasculaire et/ou d’arrêt cardiaque, tachy- • Isoniazide : diminution des taux plasmati-
cardie, épisodes de bradycardie; ques de l’isoniazide.

332
• Topiques gastro-intestinaux : diminution de Adulte : -dose d’attaque : 0,3 à 1 mg/kg/j,
l’absorption digestive des glucocorticoïdes 0,6 à 1 mg/kg/j (maladies inflammatoires
(les prendre à distance, 2h); graves) ; -dose ; -traitement d’entretien : 4
• Antihypertenseurs : diminution de l’effet an- à 12 mg/j.
tihypertenseur; Enfant > 6 ans : -dose d’attaque : 0,4 à 1,6
• Interféron alpha : risque d’inhibition de l’ac- mg/kg/j ; -dose d’entretien : 0,2 à 0,4 mg/
tion de l’interféron; kg/j.
• Vaccins vivants atténués : risque de maladie Lors du sevrage, l’arrêt doit se faire progres-
généralisée, éventuellement mortelle. sivement, par paliers (risque de rechute) :
réduction de 10 % tous les 8 à 15 j.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : • Maladiemaladie de Horton, lupus, vascu-
• Attention particulière avant toute adminis- larites : 7,5 à 15 mg/kg/j, soit 500 à 1 000
tration sur terrain atopique; mg/j, -oedème cérébral : 200 à 1 000 mg/j,
• Surveillance clinique et, au besoin, fibrosco- -néoplasie : 300 à 1 000 mg/j suivant les pro-
pique en cas d’antécédents ulcéreux; tocoles de chimiothérapie. Durée dedurée
• Surveillance particulière chez les sujets âgés du traitement : 3 j (sauf pour les lymphomes
et en cas de colites ulcéreuses, diverticulites, cérébraux).
anastomoses intestinales récentes, insuffi-
Lyophilisat
sances rénale et insuffisance, ostéoporose,
• Adulte : 20 à 60 mg/j ; renouveler 2 à 3x/j si
myasthénie grave;
nécessaire ; -enfant : 1 à 3 mg/kg/j (jusqu’à
• Réduire l’apport sodé, supplémentation
30mg/kg/j)
potassique en cas des traitements à fortes
doses pendant une longue durée ou de Solution injectable
risque de troubles du rythme; • Manifestations aiguës de polyarthrite rhu-
• Prudence en cas de diabète et d’hyperten- matoïde, manifestations extrarénales de
sion artérielle; certaines maladies systémiques, certaines
• Eviter le contact avec des sujets atteints de vascularites nécrosantes, certaines gloméru-
varicelle ou de rougeole; lopathies : 500 mg à 1 g/j.
• N’est pas indiqué en cas de traumatisme crâ- • Greffe d’organe, rejet de greffe : 10 à 15 mg/
nien; kg/j.
• Survenue de complications infectieuses pos- • Réaction du greffon contre l’hôte : 10 à 20
sible; mg/kg/j et jusqu’à 500 mg/m2 toutes les 6 h
• Ecarter toute possibilité de foyer infectieux pendant 48 h.
viscéral avant la mise en route du traitement Usage parentéral : après mélange, utilisation
(notamment tuberculeux); directe par voie IM profonde, par voie IV
• Réaction positive lors des contrôles anti-do- lente de 20 à 30 minutes ou par perfusion IV
pages; après dilution dans une solution isotonique
• La corticothérapie d’indication vitale n’a pas de chlorure de sodium ou de glucose.
de contre-indication absolue;
• En cas de traitement au long cours : régime 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
pauvre en sucres d’absorption rapide et hy- sage rapporté jusqu’à ce jour.
perprotidique, un apport en calcium, en po-
tassium et en vitamine D. 14. CONSERVATION : -poudre pour solution in-
jectable, lyophilisat et solution pour usage
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : parentéral : T°< 25 °C, après reconstitution,
Grossesse : utilisation s’il y a besoin, allaite- la solution doit être utilisée extemporané-
ment déconseillé. ment.

10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : 15. SPÉCIALITÉS : SOLUMEDROL®, MEDROL®


non signalées jusqu’à ce jour.
-------

11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :


comprimé sécable 4 mg, 16 mg (réservé à METHYSERGIDE
l’adulte et enfant > 6 ans) et 32 mg (réservé
à l’adulte) ; comprimé 100 mg ; lyophilisat et
1. D.C.I. : Méthysergide
solution pour usage parentéral à 20 mg/2
ml, 40 mg/2 ml (IM, IV, perfusion IV) et 120 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antimigraineux
mg/2 ml (IV, perfusion IV) ; poudre pour so-
lution injectable IV 500 mg, poudre et sol- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
vant pour solution injectable IV 1g. • Pharmacodynamie : Antagoniste de la séro-
tonine : effet antimigraineux ; effet ocyto-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : cique faible ; effet antiagrégant faible ; stabi-
Voie orale lisant membranaire.

333
• Pharmacocinétique : Bonne résorption di- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra-
gestive, forte métabolisation hépatique, T½: tion contre-indiquée
10 heures, élimination urinaire sous forme
métabolisée ou inchangée et biliaire. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
4. INDICATIONS :
Traitement de fond de la migraine et des al- 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
gies vasculaires de la face. comprimé sécable 1,65 mg.

5. CONTRE-INDICATIONS 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


• Hypersensibilité connue au méthysergide ou L’administration doit être progressive : com-
à l’un des composants; mencer par ½ comprimé, au repas du soir,
• Hypertension artérielle mal contrôlée, val- pendant quelques jours ; aller jusqu’à 2 ou
vulopathie, insuffisance coronarienne, arté- 3 comprimés par jour, aux repas. Par réduc-
rite temporale; tion progressive trouver la plus faible dose
• Insuffisance rénale ou hépatique sévère; d’entretien efficace.
• Migraine hémiplégique ou basilaire;
• Antécédents de fibroses d’origine médica- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
menteuse; Symptômes : céphalées, agitation, hyperac-
• Pathologies obstructives des voies urinaires tivité, nausées, vomissements, douleurs ab-
hautes; dominales, mydriase, tachycardie, cyanose,
• États infectieux sévères, cachexie; vasospasmes périphériques avec diminution
• Galactosémie congénitale, de syndrome de du pouls, refroidissement des extrémités.
malabsorption du glucose et du galactose, Traitement symptomatique
ou de déficit en lactase.
14. CONSERVATION : conditions générales de
6. EFFETS NDESIRABLES conservation des médicaments
• Nausées, vomissements, insomnies, vertiges,
modifications transitoires de l’humeur; 15. SPECIALITE : Désernil®
• Réactions cutanées (rashs cutanés et urti- -------
caires), œdèmes, vasoconstriction artérielle,
douleurs thoraciques (angor), douleurs
abdominales, extrémités froides, doulou- METOCLOPRAMIDE
reuses, engourdies, avec ou sans paresthé-
sie, pouls diminué ou absent, infarctus du
myocarde, fibrose rétropéritonéale et 1. D.C.I. : Métoclopramide
péricardique, insuffisance circulatoire des
membres inférieurs, dyspnée, frottement, 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Stimulant de la
épanchement pleural. motricité intestinale.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Triptans (almotriptan, frovatriptan, naratrip- Pharmacodynamie :
tan, rizatriptan, sumatriptan, zolmitriptan, Appartient à la famille des neuroleptiques,
élétriptan) : risque d’hypertension artérielle, mais n’a pas d’effet thérapeutique neuro-
de vasoconstriction artérielle coronaire, res- leptique. Action antiémétique par antago-
pecter un délai de 24 heures entre l’arrêt du nisme sur les récepteurs dopaminergiques.
triptan et la prise de l’alcaloïde. Il augmente le péristaltisme œsophagien et
gastroduodénal et le tonus du sphincter in-
férieur de l’œsophage.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Ne pas faire de traitement continu et pro- Pharmacocinétique :
longé (cures de 6 mois maximum); • Rapidement absorbé du tractus digestif ;
• Entre deux cures, une interruption obliga- biodisponibilité 80 %, effet de premier pas-
toire de 3 à 4 semaines; sage hépatique, faible fixation aux protéines
• Réduire la posologie progressivement sur les plasmatiques, passage placentaire et dans le
2 à 3 dernières semaines de cure afin d’évi- lait;
ter un effet rebond sur les céphalées; • Peu métabolisé et principalement éliminé
• Surveiller la diurèse, déterminer la VS et la dans les urines sous forme libre ou sulfo-
créatininémie tous les 3 à 4 mois; conjuguée. Demi-vie d’élimination 5 à 6 h
• Utilisation déconseillée chez l’enfant et en et augmente en cas d’insuffisance rénale ou
cas d’absorption d’alcool; hépatique.
• Interrompre le traitement s’il y a signes de
perturbation de la circulation périphérique; 4. INDICATIONS :
• Ne pas interrompre le traitement de fond en Traitement symptomatique des nausées et
cas de survenue d’une crise de migraine. vomissements.

334
Hoquets, migraines et dyskinésies digestives. • Prilocaïne : risque d’addition des effets mé-
Adjuvant pour faciliter l’évacuation gastro- thémoglobinisants, en particulier chez le
duodénale, notamment des produits de nouveau-né.
contraste.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
5. CONTRE-INDICATIONS : • Seule la forme solution buvable en gouttes
• Enfant et nourrisson dans les nausées et est adaptée au nourrisson et à l’enfant;
vomissements non induits par les antimito- • Respecter la posologie déterminée par le
tiques; poids du patient et un intervalle d’au moins
• Enfant de moins de 20 kg, dans les nausées six heures entre les prises;
et vomissements retardés induits par les an- • Interrompre le traitement : en cas d’appa-
timitotiques; rition des symptômes extra-pyramidaux, de
• Hypersensibilité au métoclopramide ou à syndrome malin des neuroleptiques, de mé-
l’un de ses composants; thémoglobinémie;
• Lorsque la stimulation de la motricité gastro- • Ne pas utiliser ce médicament chez les su-
intestinale présente un danger : hémorragie jets épileptiques (augmentation de la fré-
gastro-intestinale, d’obstruction mécanique quence et de l’intensité des crises);
ou de perforation digestive; • Réduction de la posologie en cas d’insuffi-
• Personnes ayant présenté précédemment sance rénale ou hépatique.
une dyskinésie tardive aux neuroleptiques
ou au métoclopramide; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prescription
• Porteurs, connus ou suspectés, de phéo- possible pendant la grossesse et l’allaite-
chromocytome (sauf usage comme test ment, mais pas prolongé ni à fortes doses.
d’épreuve); Déconseillée si prématurité.
• Antécédent connu de méthémoglobinémie
avec le métoclopramide ou de déficit en 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
NADH cytochrome-b5 réductase. Non signalées jusqu’à ce jour.

6. EFFETS INDESIRABLES : 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION:


• Symptômes extrapyramidaux, dyskinésie Solution injectable (IM, IV) à 10 mg/2 ml,
tardive, somnolence, lassitude, vertiges, comprimé sécable à 10 mg, solution buvable
céphalées, insomnies, tendance dépressive, à 0,1 % (adulte) ou à 2,6 mg/ml (enfant et
syndrome malin des neuroleptiques; nourrisson),%, suppositoire rectale à 20 mg,
• Diarrhées, flatulence; gélule LP à 15 mg.
• Méthémoglobinémies (déficit de la NADH
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
cytochrome-b5 réductase chez le nouveau-
né); • Nausées et vomissements non induits par
• Hyperprolactinémie (aménorrhée, galactor- les antimitotiques :
rhée, gynécomastie) lors de traitements pro- - Adulte (comprimé, solution injectable, sup-
longés; po) : 3 x 5-10 mg/j avant le repas.
• Réactions allergiques; - Enfant (solution buvable 2,6 mg/ml) : 3-4 x
• Hypotension (en particulier avec les formes 0,1 mg/Kg/j, dose max 0,4 mg/Kg/j.
injectables).
• Adulte : Nausées et vomissements retardés
induits par les antimitotiques :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
Comprimé, suppo (adulte et enfant > 20 Kg):
• Lévodopa, amantadine, apomorphine,
4x 0,5 mg/Kg/prise.
bromocriptine, cabergoline, entacapone,
lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, Solution injectable : -adulte 2-10 mg/Kg/j
quinagolide, ropinirole, sélégiline : antago- répartie en plusieurs injections IVD ou per-
nisme réciproque; fusion de 15 min ou bolus de 2-3 mg/Kg en
• Alcool : majoration de l’effet sédatif; perfusion de 15 min avant la chimiothérapie
• Antihypertenseurs (tous) : effet antihyper- suivie d’une perfusion de 0,5 mg/Kg/h sur
tenseur et risque d’hypotension orthosta- 6-8 h ; -enfant 0,1-0,3 mg/Kg/j.
tique majoré (effet additif); Respecter 6 h d’intervalle entre les prises.
• Autres dépresseurs du SNC : dérivés mor-
phiniques, barbituriques, benzodiazépines, 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
anxiolytiques, neuroleptiques, antidépres-
seurs sédatifs, antihistaminiques H1 séda- • Symptômes : troubles de conscience modé-
tifs, antihypertenseurs centraux, baclofène, rés ou syndrome extrapyramidal.
thalidomide, pizotifène : majoration de la • Traitement :
dépression centrale; - Symptômes extrapyramidaux : traitement
• Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque: symptomatique (benzodiazépines chez l’en-
effet vasodilatateur et risque d’hypotension, fant, benzodiazépines et/ou antiparkinso-
notamment orthostatique (effet additif); niens anticholinergiques chez l’adulte).

335
- Méthémoglobinémie : le bleu de méthylène 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
à la dose de 1 mg/kg a été efficace en perfu- Hypotenseurs, antihypertenseurs, dépres-
sion lente. seurs du SNC( hypnotiques, tranquillisants,
anesthésiques, analgésiques...) : Risque de
14. CONSERVATION : potentialisation.
Solution injectable : conserver le condition-
nement primaire dans l’emballage extérieur, 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
à l’abri de la lumière, à T° < 30 °C.
Gélule : forme réservée à l’adulte.
Suppositoire : T° < 30 °C
Solutions buvables : Tenir compte de la pré-
15. SPÉCIALITÉS : sence d’alcool en particulier chez les enfants
- Primpéran® de moins de 12 ans.
Tenir compte de la teneur en sodium pour
------- les personnes sous régime hyposodé strict ;
Solution injectable : la voie IV est décon-
METOPIMAZINE seillée chez les sujets âgés et chez les sujets
porteurs d’anomalies cardio-vasculaires.
La prise de boissons alcoolisées pendant le
traitement est déconseillée.
1. D.C.I. : métopimazine
Prudence chez les sujets âgés et en cas d’in-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : phénothiazines suffisances rénale et/ou hépatique.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


Grossesse : limiter la prescription pendant la
Pharmacodynamie : grossesse
Antiémétique et antinauséeux, par activité
antidopaminergique élective (activité anti- Allaitement : possible si la prise reste ponc-
apomorphine). tuelle, en cas de prématurité, la prise du mé-
dicament est déconseillée
Pharmacocinétique :
Pic plasmatique : atteint en 30 minutes 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
Après administration orale ; métabolisée en non signalées jusqu’à ce jour.
acide de métopimazine, qui possède une ac-
tivité antiémétique. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
Demi-vie d’élimination : 4 h 30. Lyophilisat oral à 7,5 mg
Passage très limité de la barrière hémato- Gélule à 15 mg (blanche)
encéphalique. Solution buvable à 0,1 % : Flacon de 150 ml
Solution buvable à 0,4 % : Flacon de 30 ml
4. INDICATIONS : Solution injectable à 10 mg/1 ml : Ampoules
Toutes formes : de 1 ml.
Traitement symptomatique des nausées et Suppositoire sécable à 5 mg
vomissements.
Solution injectable : 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Prévention des vomissements induits par la Adulte : 15 à 30 mg jour.
chimiothérapie anticancéreuse. Enfant (de 6 à 12 ans) : 7,5 à 15 mg/jour.
La prise du lyophilisat oral : dépôt sur la lan-
5. CONTRE-INDICATIONS :
gue où sa dégradation est quasi immédiate,
Glaucome à angle fermé.
ou dissolution dans un demi-verre d’eau, où
Rétention urinaire lié à des troubles urétro-
sa dispersion est instantanée.
prostatiques.
Maladies du foie, alcoolisme, épilepsie (solu- Enfant de moins de 6 ans (Solution buvable à
tion buvable). 0,4 %) : 1 mg/kg/jour.
Phénylcétonurie (lyophilisat).
13. SURDOSAGE/INTOXICATION
6. EFFETS INDESIRABLES : Symptômes : Dépression du système ner-
Sécheresse de la bouche, Hypotension or- veux central (somnolence, coma vigil), hypo-
thostatique. Impuissance, frigidité, Amé- tonie ou hypotension artérielle.
norrhée, galactorrhée, gynécomastie, hy- Traitement : lavage gastrique si le malade est
perprolactinémie, Sédation ou somnolence, arrivé tôt, traitement symptomatique.
rash ou éruption cutanée.
Constipation, troubles de l’accommodation 14. CONSERVATION
et rétention urinaire, dyskinésies précoces, Lyophilisat : Conserver à température am-
Syndrome extrapyramidal. biante.
Solutions buvables : réactions allergiques, y Solution buvable à 0,1 % : Conserver le
compris réactions anaphylactiques et bron- flacon dans l’emballage extérieur, à l’abri de
chospasmes. la lumière.

336
Solution buvable à 0,4 % : Conserver à l’abri 6. EFFETS INDESIRABLES
de la lumière. Asthénie, Refroidissement des extrémités ;
Solution injectable : Conserver à l’abri de la Bradycardie, Troubles digestifs (gastralgies,
lumière. nausées, vomissements, douleurs abdomi-
Suppositoire : A conserver à une tempéra- nales), Insomnie, cauchemars, Impuissance;
ture ne dépassant pas 30 °C. Ralentissement de la conduction auriculo-
ventriculaire ou intensification d’un bloc
15. SPECIALITE auriculo-ventriculaire existant, Insuffisance
Vogalène® cardiaque, hypotension, Bronchospasme,
Hypoglycémie, Syndrome de Raynaud, Ag-
-------
gravation d’une claudication intermittente
existante.
METOPROLOL 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Floctafénine, anesthésiques volatils halogé-
nés: réduction des réactions cardio-vasculaires
1. D.C.I. : Métoprolol de compensation par les bêtabloquants;
• Sultopride et médicaments donnant des tor-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Bêta bloquants sades de pointes: risque majoré de troubles
cardiosélectifs. du rythme ventriculaires. Amiodarone, anta-
gonistes du calcium, propafénone: troubles
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES de la contractilité, de l’automatisme et de la
conduction;
Pharmacodynamie : Activité bêtabloquante
• Anticholinestérasiques : ambénonium, do-
bêta-1 cardiosélective, effet antiarythmique
népézil, galantamine, néostigmine, pyridos-
et effet antiangoreux ; activité sympathomi-
tigmine, rivastigmine, tacrine : risque de
métique intrinsèque.
bradycardie excessive;
Pharmacocinétique : Forte résorption di- • Antihypertenseurs centraux (clonidine, al-
gestive ; faible fixation aux protéines plas- phaméthyldopa, guanfacine, moxonidine,
matiques ; forte métabolisation hépatique, rilménidine) : augmentation importante de
passage transplacentaire et dans le lait ma- la pression artérielle en cas d’arrêt brutal du
ternel ; élimination surtout biliaire ; T½ : 2,5 traitement par l’antihypertenseur central.
à 5 heures. Éviter l’arrêt brutal du traitement par l’anti-
hypertenseur central;
4. INDICATIONS : • Baclofène : majoration de l’effet antihyper-
• Hypertension artérielle; tenseur. Surveillance et adaptation posolo-
• Prophylaxie des crises d’angor d’effort; gique si c’est nécessaire;
• Infarctus du myocarde en phase aiguë; • Insuline, sulfamides hypoglycémiants : tous
• Traitement au long cours après infarctus du les bêtabloquants peuvent masquer certains
myocarde; symptômes de l’hypoglycémie : palpitations
• Traitement de certains troubles du rythme et tachycardie;
supra ventriculaires (tachycardies, flutters et • Lidocaïne par voie IV : augmentation des
fibrillations auriculaires, tachycardies fonc- concentrations plasmatiques de lidocaïne
tionnelles) ou ventriculaires (extrasystole avec possibilité d’effets indésirables neuro-
ventriculaire, tachycardies ventriculaires); logiques et cardiaques;
• Eréthisme cardiaque; • Paroxétine : augmentation des concen-
• Traitement de fond de la migraine. trations plasmatiques du métoprolol avec
risque de majoration de son activité et de
5. CONTRE-INDICATIONS ses effets indésirables;
• Asthme et BPCO sévères; • Topiques gastro-intestinaux : diminution
• Insuffisance cardiaque non contrôlée ; Choc de l’absorption digestive. Prise à plus de 2
cardiogénique, Blocs auriculo-ventriculaires heures si c’est possible.
des deuxième et troisième degrés non appa-
reillés, Angor de Prinzmetal (dans les formes 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
pures et en monothérapie), Maladie du si- • Ne jamais interrompre brutalement le traite-
nus (y compris bloc sino-auriculaire), Brady- ment chez les angineux (risque des troubles
du rythme graves, un infarctus du myocarde
cardie (< 45-50 batt/min);
ou une mort subite);
• Phénomène de Raynaud et troubles circu-
• Diminuer la posologie progressivement sur
latoires périphériques; Phéochromocytome 1 à 2 semaines, en commençant en même
non traité ; Hypotension; temps, si c’est nécessaire, le traitement subs-
• Hypersensibilité au métoprolol ; Antécédent titutif, pour éviter une aggravation de l’angor;
de réaction anaphylactique; • Diminuer la posologie en cas d’ Insuffisance
• Occlusion intestinale (présence d’huile de rénale, hépatique, et bradycardie excessive
ricin). (< 50-55 batt/min au repos).

337
• Reconsidérer l’indication d’un bétabloquant 14. CONSERVATION : T< à 30°C et à l’abri de
en cas de psoriasis; l’humidité.
• Utiliser avec prudence en cas d’asthme,
BPCO, BAV du 1er degré, diabète traités par 15. SPECIALITES : Seloken® ; Lopressor®
les hypoglycémiants, phéochromocytome,
-------
sujets âgés ou ayant un risque de choc ana-
phylactique;
• Prévenir l’anesthésiste que le patient est METRONIDAZOLE
traité par un bêtabloquant.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Peut être


1. D.C.I. : Métronidazole
prescrit pendant la grossesse s’il y a besoin,
allaitement : contre-indiqué 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibactérien, an-
tiparasitaire de la famille des imidazolés.
10. INCOMPATIBILITE PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : Pharmacodynamie
Comprimé pelliculé sécable à 100 mg et à Transformé au sein de cellules en produits
libération prolongée à 200 mg, Comprimé toxiques pour les germes qui l’assimilent.
pelliculé sécable à libération prolongée à • Spectre :
23,75 mg, Comprimé pelliculé à libération • Aérobies à Gram - : Helicobacter pylori
prolongée à 95 mg ou 190 mg. • Anaérobies : Bacteroides fragilis, Bifido-
bacterium, bilophila, Clostridium difficile,
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Clostridium perfringens, eubacterium , fuso-
Hypertension artérielle : 100 à 200 mg par bacterium, peptostreptococcus, prevotella,
jour en 1 ou 2 prises. porphyromonas, veillonella.
Prophylaxie des crises d’angor d’effort : 50 à • Parasites : Entamoeba histolytica, giardia,
100 mg par jour en 1 à 2 prises. trichomonas.
Infarctus du myocarde en phase aiguë : Re-
Pharmacocinétique : Résorption digestive
lais du métoprolol IV. Le relais est pris par
rapide et importante. bonne diffusion dans
50 mg per os 15 minutes après la dernière
presque tous les tissus ; faible liaison aux
injection, dans le cas où celle-ci a été bien
protéines (10 à 20%). Demi-vie plasmatique:
tolérée. Cette dose est renouvelée toutes les
8-12 h, Il est métabolisé au niveau du foie
6 heures pendant 48 heures. Le traitement
en deux dérives dont un est actif. Elimination
d’entretien est poursuivi à la dose de 200 mg
principalement urinaire (40 à 70%) dont
par jour en 2 prises ou 1 comprimé LP à 200
30% sous forme active.
mg le matin.
Si la dose intraveineuse a été mal tolérée, 4. INDICATIONS
commencer prudemment le traitement oral • Amibiase : intestinale et tissulaire;
à la dose de 100 mg par jour, 15 minutes • Infections vaginales et uro-génitales à tri-
après l’injection ou lorsque l’état hémody- chomonase;
namique du patient le permet. • Giardiase;
En cas d’intolérance sévère à l’injection, in- • Traitement préventif et curatif des Infection
terrompre le traitement par le métoprolol. à germes anaérobies en chirurgie;
Traitement au long cours après infarctus du • Prophylaxie anti infectieuse postopératoire;
myocarde et Troubles du rythme : 100 à 200 • Vaginites non spécifiques;
mg en 2 ou 3 prises. • Antiseptique de canaux radiculaires avant
Éréthisme cardiaque : 50 à 100 mg par jour. obturation en chirurgie dentaire;
Traitement de fond de la migraine : 200 mg • Traitement adjuvant des parodontites;
par jour, chez certains patients, ½ comprimé • Infections stomatologiques;
peut suffire. • Rosacées.
13. SURDOSAGE :
5. EFFETS INDESIRABLES
• Symptômes : bradycardie ou de baisse ten- • Troubles digestifs bénins (douleurs épigas-
sionnelle excessive, insuffisance cardiaque, triques, nausées, vomissements, diarrhée).
bronchospasme. Glossite avec sensation de sécheresse de
• Traitement : Atropine, 1 à 2 mg en bolus, ou la bouche, stomatite, goût métallique, ano-
glucagon de 1 mg en bolus lent, suivi si c’est rexie. Exceptionnellement, cas de pancréa-
nécessaire d’une perfusion de 1 à 10 mg par tite réversible à l’arrêt du traitement;
heure. Puis, si c’est nécessaire, soit isopré- • Bouffées congestives, prurit, éruption cuta-
naline, 15 à 85 μg en injection lente sans dé- née parfois fébrile. Urticaire, œdème de
passer 300 μg ; soit dobutamine 2,5 à 10 μg/ Quincke, exceptionnellement choc anaphy-
kg/min. lactique;

338
• Céphalées. Neuropathies sensitives périphé- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
riques. Convulsions, vertiges, ataxie. Confu- Le métronidazole peut être utilisé pendant
sion, hallucinations; le deuxième et troisième trimestre. Contre-
• Très rares cas de neutropénie, d’agranulocy- indiqué pendant l’allaitement.
tose et de thrombopénie;
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
• Très rares cas d’anomalies réversibles des tests • Comprimés pelliculés à 250 et 500 mg;
hépatiques et d’hépatite cholestatique; • Solution injectable pour perfusion à 500 mg,
• Coloration brun-rougeâtre des urines. suspension buvable : 4%, pâte pour usage
dentaire (tube de 4.5%), comprimé vaginale
6. CONTRE-INDICATIONS (500 mg), crème pour application locale
• Hypersensibilité aux imidazolés; 0.75% (tube 30 gr).
• Enfant de moins de 6 ans, pour la forme
comprimée; 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
La perfusion veineuse lente se fait à raison
• Consommation d’alcool depuis moins de 24 d’une poche de 100 ml (500 mg) passée en
h (forme perfusion). 30 à 60 minutes.
- Amibiase : la durée du traitement est de sept
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
jours consécutifs.
• Disulfirame, Alcool et médicaments conte-
• Adultes : 1,5 g par jour, (500 mg 3 fois par
nant de l’alcool : effet antabuse;
jour PO pour les comprimés ou en perfusions
• Anticoagulants oraux : augmentation de l’effet
intraveineuses pour la solution injectable.
de l’anticoagulant oral et du risque hémor-
• Enfants : 30 à 40 mg/kg/jour, en 3 prises.
ragique par diminution de son métabolisme
hépatique. Adaptation de la posologie de l’an- - Trichomonase : Traiter simultanément le
ticoagulant oral pendant le traitement par le partenaire.
métronidazole et 8 jours après son arrêt; • Chez la femme (urétrites et vaginites à tri-
• Fluoro-uracile : augmentation de la toxicité chomonase), de préférence, traitement
du fluoro-uracile par diminution de sa clai- mixte de 10 jours comportant :
rance.
- comprimé à 250 mg et suspension bu-
vable : 500 mg par jour PO en deux prises
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
et 1 ovule par jour ;
• Interrompre le traitement en cas d’ataxie,
- comprimé à 500 mg : traitement à dose
vertige confusion mentale;
unique de 2 g en une seule prise.
• Eviter les boissons alcoolisées (effet anta-
buse); • Chez l’homme (urétrites à trichomonas) :
• Contrôler la formule leucocytaire si le traite- 500 mg PO en deux prises pendant 10 jours.
ment est prolongé ou antécédent de dyscra- Il peut être nécessaire d’aller à 750 mg ou à
sie sanguine, s’il y a leucopénie, envisager 1 g la dose journalière.
d’arrêter le traitement;
• La forme suspension buvable contient 40 mg - Lambliase :
d’alcool. Il faut donc l’éviter chez les alcoo- • Adultes : 750 mg à 1 g par jour pendant 5
liques, les patients souffrant d’hépatopa- jours consécutifs.
thiess et les épileptiques;
• Enfants :
• Risque d’aggravation neurologique chez les
malades ayant des affections neurologiques - 2 à 5 ans : 250 mg/j (suspension buvable) ;
centrale et périphériques sévères, chro- - 5 à 10 ans : 375 mg/j (suspension buvable et,
niques ou évolutives; à partir de 6 ans, pour les comprimés à 250
• Tenir compte de la teneur en sodium chez mg) ;
les patients sous régime hyposodé strict; - 10 à 15 ans : 500 mg/j.
• Ne pas administrer ce médicament en cas - Vaginites non spécifiques : Traiter simultané-
d’intolérance au fructose, galactose et dé- ment le partenaire.
ficit en sucrase isomaltase en raison de la • Comprimés : 500 mg 2 fois par jour pendant
présence de saccharose; 7 jours.
• Pour la forme ovule, le traitement ne doit
pas être prescrit pendant plus de dix jours et • Ovules : 1 ovule par jour par voie vaginale
ne doit pas être répété plus de deux à trois pendant 7 jours en association avec un trai-
fois par an; tement par voie orale si nécessaire.
• Eviter le contact avec les yeux; - Traitement des infections à germes anaéro-
• Interrompre momentanément ou totale- bies : La voie orale peut être utilisée en pre-
ment le traitement en cas d’intolérance lo- mière intention ou en relais des perfusions
cale; IV, lorsque l’état du malade le permet.
• Eviter l’exposition prolongée au soleil ou aux • Adultes : 1 à 1,5 g/jour en comprimés PO ou
UV. en 2 ou 3 perfusions IV

339
• Enfants : 20 à 30 mg/kg/jour en comprimés MICONAZOLE
PO ou en 2 ou 3 perfusions IV
- Prophylaxie des infections postopératoires
en chirurgie : l’antibioprophylaxie doit être
1. D.C.I. : Miconazole
de courte durée, limitée à la période peropé-
ratoire, 24 heures parfois, mais jamais plus
de 48 heures. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antimycosique à
usage topique.
• Adultes : 30 minutes avant le début de l’in-
tervention, injection IV d’une dose unique 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
de 1 g. Pharmacodynamie : inhibe la biosynthèse
• Enfants : 30 minutes avant le début de l’in- de l’ergostérol dans la membrane cellulaire
tervention, injection IV d’une dose unique de l’organisme pathogène
de 20 à 40 mg/kg. • Spectre :
- Candida et autres levures ;
- Traitement local de la rosacée : Appliquer - dermatophytes (trichophyton, épidermo-
le gel en couche mince sur toute la surface phyton, microsporum), Malassezia furfur,
à traiter, 2 fois par jour, après la toilette. La moisissures et autres champignons ;
durée habituelle du traitement est de 3 à 4 - bactéries à Gram-positif (y compris Strepto-
mois. coccus pyogenes, Staphylococcus aureus et
Erysipelothrix insidiosa).
12. SURDOSAGE Pharmacocinétique : Gel buccal, Capsule
Symptômes : vomissements, ataxie et une vaginal et Comprimé gingival mucoadhésif :
légère désorientation très faible résorption systémique.
Le traitement est symptomatique
4. INDICATIONS.
13. CONSERVATION : Conserver à l’abri de l’hu-
• Gel et poudre pour application loca-
midité T< 25°C.
le : candidoses, intertrigos, pelèches,
14. SPECIALITES : vulvites,balanites, dermatophytoses, tei-
Flagyl®, Rosiced®, Rozacrème® gnes, folliculites, pityriasis versicolor,
érythrasma.
------- • Gel buccal : Traitement des mycoses de la
cavité buccale : muguet, perlèche, glossites,
gingivites, stomatites
MEYAMICIN • Capsule vaginale : Traitement local des my-
coses vulvovaginales surinfectées ou non
par des bactéries Gram+
1. COMPOSITION : extrait de plante de hyme-
nocardia acida. 5. CONTRE-INDICATIONS.
• Gel buccal et comprimé gingival :
2. INDICATIONS : Diarrhées d’origine diverses. - hypersensibilité à l’un des composants du
produit.
3. EFFETS INDESIRABLES : non encore signa- - Insuffisance hépatique
lées jusqu’à ce jour. - Anticoagulants oraux, sulfamides hypoglycé-
miants, cisapride, pimozide
4. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : - Halofantrine
comprimés et sirop à base d’extrait de plan- - allergie au lait ou produits dérivés
te, suspension.
• Gel et poudre pour application cutanée
5. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : - intolérance ou hypersensibilité aux dérivés
• Comprimés : Adulte : 2 x 3 ces/j per os ; imidazolés, ou à l’un des constituants du
Enfant : 3 x 1 ce/j. produit.
• Sirop : adulte : 3 x 1 c à s/j, enfant : 3 x 1 c à
c/j, nourrisson : 1 x 2 c à c /j. • Capsule vaginale :
- Hypersensibilité à l’un des composants
6. SURDOSAGE/INTOXICATION : non signalées - Préservatifs ou diaphragmes en latex
jusqu’à ce jour. - Allaitement.
- Usage de spermicides
7. CONSERVATION : Conditions générales de
conservation des médicaments. 6. EFFETS INDESIRABLES
• Gel buccal : nausées, vomissement, diar-
8. SPECIALITES : Meyamicin®
rhées, rares cas de réactions allergiques,
------- élévation des transaminases;

340
• Poudre, gel pour application cutanée : sen- tellement dans les 6 premières heures, il
sations de brûlures, ou parfois prurit et rou- doit être remplacé immédiatement;
geur de la peau; - boire un verre d’eau en cas d’ingestion acci-
dentelle;
• Capsules molles vaginales
- réservé à l’adulte.
- Prurit et une sensation de brûlure, douleurs
abdominopelviennes, réactions urtica- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
riennes et des rashs cutanés, céphalées, sai- Grossesse : au besoin (gel buccal,capsule
gnements vaginaux légers et modérés (très vaginale,comprimé gingival).
rares). Risque d’eczéma de contact, réaction Allaitement : usage contre-indiqué pour
immédiate exceptionnelle avec urticaire et toutes ces formes.
bronchospasme.
• Comprimé gingival : dysgueusie, douleurs 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
abdominales, gêne dans la bouche, nausées Gel buccal 2%, poudre et gel pour applica-
et des vomissements, prurit, sensation de tion cutanée 2%, capsules molles vaginales
brûlure (rare), éruption cutanée, dermatite, 100 mg et 400 mg, comprimé gingival muco-
œdème. adhésif 50 mg.

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


• Gel buccal et capsule vaginale et comprimé • Gel buccal
gingival : Augmentation des effets des mé- - Enfant et nourrisson : Une cuillère-mesure, 4
dicaments suivants : anticoagulants oraux, fois par jour, en applications.
sulfamidés hypoglycémiants, cisapride et - Adulte : Deux cuillères-mesure, 4 fois par
pimozide, halofantrine, phénytoïne; jour, en applications pendant 7 à 15 jours.
• Tout traitement local vaginal est susceptible • Gel et poudre pour application cutanée
d’inactiver une contraception locale spermicide. - Mycose des plis : 2 à 3 semaines de traitement.
- Mycoses des muqueuses et des semi-mu-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE queuses (vulvite, balanite, anite, candidose
du siège, perlèche): 8 jours de traitement.
• Gel buccal
- Mycoses des ongles : 1 -2 mois de traite-
- Administrer 10 min avant ou après le repas
ment + antifongique oral.
- conserver dans la bouche 2 ou 3 minutes - Dermatophyties de la peau glabre, pityriasis
avant d’être avalé. versicolor : 2 semaines de traitement.
- chez le nourrisson et le jeune enfant : ne pas - Mycoses des poils : folliculites, kérions, syco-
appliquer au fond de la gorge et adminis- sis : 4-6 semaines de traitement.
trer en petites quantités à chaque prise afin - Teignes :4-6 semaines de traitement + anti-
d’éviter tout risque de suffocation. fongique per os.
- déconseillé chez les patients souffrant de
maladie du foie, d’alcoolisme, d’épilepsie, de • Capsule vaginale à 100 mg à introduire pro-
même que chez les femmes enceintes. fondément dans le vagin :
- Traitement intense : pendant 7 jours consé-
• Poudre et gel pour application locale : Eviter cutifs, 100 mg matin et soir
l’usage de savon à pH acide. - Traitement progressif : pendant 14 jours
consécutifs, 100 mg/j, le soir.
• Capsule vaginale
- Traiter simultanément tout foyer à candida, • Capsule vaginale à 400 mg : la durée du trai-
reconnu pathogène, associé; tement est de 3 jours (6 jours si les mycoses
- Ne pas utiliser un savon à pH acide; sont récidivantes), à introduire profondé-
- Associer aux capsules molles vaginales un ment dans le vagin le soir au coucher;
lait ou une crème antifongique; • Comprimé gingival : 50 mg/j le matin, pen-
- Le traitement du partenaire se discutera en dant 7 à 14 jours.
fonction de chaque cas;
- Ne pas interrompre le traitement pendant 12. SURDOSAGE/ INTOXICATION :
les règles. • Gel buccal et comprimé gingival
Symptômes : vomissements, diarrhée
• Comprimé gingival Traitement : traitement symptomatique
- l’appliquer sur la gencive supérieure, juste
au-dessus de l’incisive, ne pas le sucer, ni 13. CONSERVATION :
mâcher ou avaler; Poudre pour application locale et capsule va-
ginale : T° <25°C
- L’appliquer sur le côté opposé de la gencive su-
périeure par rapport à l’application précédente; Comprimé gingival : T° <30 ° C, flacon soi-
- Toutes les situations qui pourraient pertur- gneusement fermé, à l’abri de l’humidité
ber l’adhésion du comprimé doivent être
évitées; 14. SPECIALITES : Daktarin®, Gyno Daktarin®,
- Si la bouche devient sèche, boire abondamment; Loramyc®
- Si le comprimé tombe ou est avalé acciden- -------

341
MIDAZOLAM • réactions d’hypersensibilité généralisée;
• érythème et douleur au point d’injection,
thrombophlébite, thrombose.
1. D.C.I. : Midazolam
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : benzodiazépine • Antifongiques azolés (itraconazole, fluco-
nazole, kétoconazole) : augmentation des
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES concentrations plasmatiques du midazolam
Pharmacodynamie : -action sédative et entraînant effets hypnotiques prolongés, un
hypnotique intense ; -activités anxiolytique, retard du réveil, et dépression respiratoire;
anticonvulsivante et myorelaxante ; -effet • Vérapamil et diltiazem : double la demi-vie
amnésique antérograde de courte durée et le pic plasmatique du midazolam per os;
• Macrolides : demi-vie du midazolam plus
Pharmacocinétique :-absorption rapide et
que doublée;
complète ; -forte liaison aux protéines plas- • Cimétidine et midazolam IV : retard de réveil
matiques ; -passage lent dans le LCR et le possible;
placenta, faible dans le lait maternel ; -de- • Saquinavir (et autres anti-protéases ) + mi-
mi-vie d’élimination : 1,5-2,5h ; -élimination dazolam IV : augmentation de la demi-vie de
rénale sous forme de métabolites ce dernier, d’où réduire la dose de midazo-
lam lors des perfusions prolongées;
4. INDICATIONS : • autres agents sédatifs : potentialisation des
effets du midazolam;
Adulte et enfant : • alcool : majoration importante de l’effet sé-
• Sédation vigile avant et pendant les procé- datif;
dures à visée diagnostique ou thérapeu- • agents anesthésiques halogénés volatils +
tique, avec ou sans anesthésie locale. midazolam IV : diminution de la concentra-
• Anesthésie (prémédication avant l’induc- tion alvéolaire minimum.
tion, induction de l’anesthésie, agent sédatif
en association avec d’autres agents anesthé- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
siques/analgésiques) • Nécessité d’avoir des équipements de réani-
• Sédation en unité de soins intensifs. mation disponibles;
• En prémédication : surveillance obligatoire
Adulte seulement : du patient;
• Induction de l’anesthésie, agent sédatif en • Prudence particulière et posologies plus
association avec d’autres agents anesthé- faibles chez adulte âgé >60 ans ; patients at-
siques/analgésiques) teints de maladie chronique ou en mauvais
état général (insuffisance respiratoire chro-
5. CONTRE INDICATIONS : nique, insuffisance rénale chronique, insuf-
• Hypersensibilité connue aux benzodiazé- fisance hépatique ou insuffisance cardiaque,
pines ou à tout autre composant du produit. enfants ayant une instabilité cardiovascu-
• Sédation vigile de patients avec une insuffi- laire);
sance respiratoire sévère ou une dépression • En sédation prolongée, risque d’échappe-
respiratoire aiguë ments thérapeutiques et dépendance;
• Myasthénie • L’élimination du midazolam peut être pro-
longée en cas insuffisance hépatique, un
6. EFFETS INDÉSIRABLES : débit cardiaque bas et chez les nouveau-nés;
• rash cutané, urticaire, prurit; • Extrême prudence conseillée lors de la séda-
• somnolence et sédation prolongée, dimi- tion chez prématurés et nouveau-nés du fait
nution de la vigilance, confusion, euphorie, d’un risque augmenté d’apnée;
hallucinations, fatigue, céphalée, vertiges, • Une injection intraveineuse rapide (bolus)
ataxie, sédation postopératoire, amnésie doit être évitée chez les enfants ayant une
antérograde; instabilité cardio-vasculaire;
• réactions paradoxales (agitation, mouve-
ments involontaires , hyperactivité, hostilité, 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
accès de colère, agressivité, excitation pa- Grossesse : contre-indiqué à moins d’une
roxystique et accès de violence) surtout chez nécessité absolue.
les enfants et les sujets âgés, convulsions Allaitement : à suspendre pendant 24 h sui-
(chez les prématurés et les nouveau-nés); vant l’administration du produit.
• dépendance physique, syndrome de sevrage
après arrêt brutal;
• nausée, vomissement, hoquet, constipation, 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICOCHIMIQUES
sécheresse de bouche; • Ne pas diluer avec du dextran à 6 % glucosé.
• dépression respiratoire, apnée, arrêt res- Uniquement compatible avec chlorure de
piratoire et/ou cardiaque, hypotension, sodium à 0,9 %, glucose à 5 % et à 10 % ;lé-
troubles du rythme cardiaque, vasodilata- vulose à 5 %, solution de Ringer, solution de
tion, dyspnée, spasme laryngé; Hartmann;

342
• ne doit pas être mélangé avec des solutions alcalines car le midazolam précipite avec le bicarbonate de
sodium.

11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : solution injectable 1 mg/ml , 2 mg/2 ml, 5 mg/ml (IV, IM,rectale).

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :

Indications Adulte <60 ans Adultes > ou = 60 ans Enfants


ou adulte en mauvais
état général ou adulte
avec maladie chro-
nique.
Sédation vigile IV - dose initiale : IV - Dose initiale 0,5 - IV de 6 mois à 5 ans : dose initiale : 0,05-0,1
2-2,5 mg, dose de 1 mg, dose de titration mg/kg, dose totale : <6 mg - IV de 6 à 12 ans
titration : 1 mg, : 0,5 - 1 mg, dose to- ; dose initiale : 0,025 - 0,05 mg/kg. Dose to-
dose totale : 3,5 - tale : <3,5 mg tale : <10 mg - voie rectale > 6 mois : 0,3-0,5
7,5 mg. mg/kg - IM de 1 à 15 ans : 0,05 - 0,15 mg/kg

Anesthésie pré- IM - 0,07 - 0,1 IM - 0,025-0,05 mg/ Voie rectale > 6 mois : 0,3-0,5 mg/kg - IM de
médication mg/kg kg. 1 à 15 ans : 0,08-0,2 mg/kg.

Anesthésie in- IV - 0,15-0,2 mg/ IV - 0,1-0,2 mg/kg


duction kg (0,3-0,35 sans (0,15-0,3 sans prémé-
prémédication) dication).

Anesthésie IV - Doss inter- IV - Dose inférieures à


agent sédatif en minttentes de celles recommandées
association avec 0,03-0,1 mg/kg ou pourl’adulte <60 ans.
dr’autres agents perfusion conti-
anesthésiques/ nue de 0,03-0,1
analgésiques. mg/kg/h.
Sédation en IV - Dose de IV nouveau-nés <32 semaines d’âge gesta-
unités de soins charge 0,03-0,3 tion : 0,03 mg/kg/h - IV nouveau-nés >32
intensifs. mg/kg par frac- semaines et enfants jusqu’à 6 mois : 0,06
tions de 1-2,5 mg. mg/kg/h - IV > 6 mois : dose de charge : 0,05
Dose d’entretien : - 0,2 mg/kg. Dose d’entretien : 0,06 - 0,12
0,03-0,2 mg/kg/h. mg/kg/h.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION MILRINONE


Symptômes : somnolence, confusion men-
1. D.C.I. : milrinone
tale, léthargie et relaxation musculaire ou
excitation paradoxale, aréflexie, hypoten- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : inhibiteurs des
sion, dépression cardiorespiratoire, apnée phosphodiestérases
et coma.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Traitement : surveillance des fonctions vi-
Pharmacodynamie
tales est requise, donner le flumazénil, si
• propriétés inotropes positives et une ac-
les intoxications sont sévères avec coma ou tion vasodilatatrice directe par inhibition
détresse respiratoire. de l’AMPc phosphodiestérase, augmentant
ainsi le flux de calcium intracellulaire sans
14. CONSERVATION modifier les échanges transmembranaires
Na+/Ca++ (diminution de la précharge et de
Dans son emballage extérieur d’origine, à
la post charge).
l’abri de la lumière, <24h et T° 2°C-8°C pour
Pharmacocinétique
une solution diluée • forte liaison aux protéines plasmatiques, éli-
mination principalement urinaire, T1/2 : 2 à
15. SPÉCIALITÉS : Hypnovel® ; Midazolam® ; Ver- 3 heures.
sed®
4. INDICATIONS
------- • Traitement à court terme de l’insuffisance
cardiaque aiguë congestive.

343
5. CONTRE INDICATIONS 14. CONSERVATION : conditions générales de
• Cardiopathies et valvulopathies obstructives conservation des médicaments
sévères.
• Sujets présentant une hypersensibilité à ce 15. SPÉCIALITÉ : COROTROPE®.
produit.
-------
6. EFFETS INDÉSIRABLES
• Céphalées, tremblements, thrombopénie,
extrasystoles ou tachycardies, ventriculaires MINOCYCLINE
et des arythmies supra ventriculaires, fi-
brillation ventriculaire, hypotension, érup-
tions cutanées, réactions au point d’injec- 1. D.C.I. : Minocycline
tion.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antibiotique anti-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES bactérien de la famille des tétracyclines.
Aucune interaction n’a été observée avec les
thérapeutiques suivantes : glucosides digita- 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
liques, anti- arythmiques, alpha-bloquants,
Spectre:
dérivés nitrés, diurétiques, inhibiteurs de
l’enzyme de conversion, anticoagulants, ben- • Aérobies à Gram + : bacillus, entérocoques ,
zodiazépines, insuline, sels de potassium. staphylococcus méti-S et méti-R, streptococ-
cus A et B, Streptococcus pneumoniae;
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Aérobies à Gram – : B. catarrhalis, brucella,
• Administrer avec précaution et sous E. coli, H. influenzae, klebsiella, N. gonor-
contrôle continu de la pression artérielle, de rhoeae, pasteurella, Vibrio cholerae);
la fréquence cardiaque et de l’électrocardio- • Anaérobies : Propionibacterium acnes;
gramme; • Autres : B. burgdorferi, chlamydia, M. pneu-
• L’utilisation de la milrinone ne pourra être moniae, rickettsia, T. pallidum, U. urealyticum.
envisagée que chez des patients hospitalisés
Pharmacocinétique : - résorption diges-
dans une unité de soins intensifs et soumis à
tive importante(95-100%) ; non influencée
un contrôle continu hémodynamique;
par l’alimentation mais diminuée par le fer,
• En cas de flutter ou de fibrillation auriculaire,
le calcium, les gels d’alumine et les panse-
un traitement par les glucosides cardioto-
ments gastriques
niques pourra être envisagé;
• Surveiller l’équilibre hydro électrolytique;
4. INDICATIONS :
• Diminuer les doses : en cas d’insuffisance ré-
• Brucelloses, pasteurelloses ;
nale sévère (clairance de la créatinine com-
• Infections pulmonaires, génito-urinaires et
prise entre 0 et 30 ml/min);
ophtalmiques à chlamydiae ;
• La milirinone peut être utilisée pure ou di-
• Infections pulmonaires et génito-urinaires à
luée dans du soluté du glucosé isotonique.
mycoplasmes, rickettsioses ;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation • Infections à Coxiella burnetii, gonococcie ;
possible que si le bénéfice attendu justifie le • Infections ORL et bronchopulmonaires à H.
risque potentiel encouru. influenzae;
• Infections à tréponèmes, infections à spiro-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : chètes (maladie de Lyme, leptospirose) ;
non signalées jusqu’à ce jour. • Choléra, acné.

11. FORME GALÉNIQUE/ PRÉSENTATION : solu- 5. CONTRE-INDICATIONS


tion injectable IV 10 mg/10 ml. • Hypersensibilité aux cyclines;
• Enfant de moins de 8 ans;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Insuffisance hépatique.
• Dose de charge : 50 μg/kg en 10 min en-
viron, suivie d’une perfusion continue de 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
0,375 à 0,750 μg/kg/min. La posologie sera • Diarrhée, nausées, vomissements, ano-
ajustée de façon à obtenir un effet hémody- rexie, dysphagie, entérocolite, oesopha-
namique maximum sans toutefois dépasser gite, ulcération oesophagienne, glossite,
une dose totale de 1,13 mg/kg/jour. pancréatite et colite pseudomembraneuse,
toux, dyspnée, infiltrats pulmonaires, éo-
sinophilie, neutropénie, thrombopénie et
13. SURDOSAGE/INTOXICATION
anémie hémolytique, agranulocytose, myo-
Symptômes : hypotension, arythmie cardiaque. cardite et péricardite, altération de l’audi-
Traitement : interruption du traitement tion, acouphènes, anomalie de la fonction
jusqu’à la stabilisation du patient, mesures thyroïdienne, fièvre, augmentation des en-
générales d’assistance circulatoire. zymes hépatiques, ictère, hyperbilirubinémie

344
et hépatite, arthralgie, myalgie, arthrite, à H. influenzae, spirochétoses, choléra : 200
étourdissements, vertiges, céphalées, signes mg/j en 2 prises, au milieu du repas;
d’hypertension intracrânienne bénigne, • Enfant au-dessus de 8 ans : 4 mg par kg/j, en
bombement de la fontanelle, augmentation 2 prises matin et soir;
de l’urée sanguine, néphrite interstitielle • Acné : 100 mg/j pendant 10 à 15 j, puis 50
avec insuffisance rénale aiguë, erythème mg 1 x/j ou 100 mg tous les 2 j.
polymorphe, érythème noueux, érythème
pigmenté fixe, photosensibilisation, prurit, 12. SURDOSAGE/INTOXICATION
rash, urticaire, angio-oedème, dermatite Symptômes : signes d’hépatotoxicité (voir
exfoliative, syndrome de Stevens-Johnson, effets indésirables).
syndrome de Lyell, vascularite, alopécie, Traitement : arrêt du traitement symptoma-
réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes tique.
(y compris les chocs) parfois fatales, syn-
drome d’hypersensibilité, syndrome lu- 13. CONSERVATION : T° 2°c - 8°c (au réfrigéra-
pique. teur), dans son emballage extérieur et à
l’abri de la lumière.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
• Rétinoïdes (par voie générale) : risque d’hy- 14. SPÉCIALITÉS : Mynocine® ; Minocycline®.
pertension intracrânienne (HTIC); -------
• Anticoagulants oraux : augmentation de
l’effet des anticoagulants oraux et du risque
hémorragique; MIRTAZAPINE
• Fer (sels), voie orale, topiques gastro-intes-
tinaux, didanosine : diminution de l’absorp-
tion digestive des cyclines, prendre les sels
de fer à distance (plus de 2 h). 1. D.C.I. : Mirtazapine

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antidépresseurs


• Ne pas administrer aux enfants de moins de
8 ans : risque décoloration permanente des 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
dents (jaune-gris-brun);
Pharmacodynamie :
• Arrêter le traitement en cas d’apparition
Antagoniste alpha2 présynaptique d’action
d’éruption cutanée, de fièvre ou d’adéno-
pathies, d’élévation des transaminases, des centrale qui augmente la neurotransmission
phosphatases alcalines, de la bilirubine, d’ic- noradrénergique et sérotoninergique cen-
tère, de céphalées et troubles de la vision trale.
évocateurs de HTIC bénigne; Possède des propriétés sédatives qui se-
• Éviter une exposition directe au soleil ou aux raient dues à son activité antagoniste des
UV pendant le traitement; récepteurs H1 de l’histamine.
• Risque d’accumulation du produit chez les Très faible activité anticholinergique
insuffisants rénaux;
• Initier le traitement à de faibles doses chez Pharmacocinétique :
le patient de 65 ans et plus; Rapidement absorbée après administration
• Une surveillance biologique, hématologique, orale. Biodisponibilité : environ 50 %,
hépatique et rénale doit être effectuée. Liaison aux protéines plasmatiques : 85 %
environ.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Ne pas admi- Demi-vie d’élimination moyenne : 20 à 40
nistrer. heures.
Important métabolisme. Elimination rénale
10. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATIONS : et fécale.
comprimé pelliculé 100 mg, gélules 50 mg
et 100 mg. 4. INDICATIONS :
Épisodes dépressifs majeurs
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Adulte : 5. CONTRE-INDICATIONS :
• Infections génito-urinaires basses non go- • Hypersensibilité à la mirtazapine ou aux
nococciques : 100 mg/j, au milieu du repas autres constituants du produit.
pendant 7 j; • Alcool
• Exacerbations aiguës des bronchites chro-
niques : 100 mg/j, au milieu du repas; 6. EFFETS INDESIRABLES :
• Gonococcie, infections génitales hautes à Augmentation de l’appétit, prise de poids,
chlamydiae et à mycoplasmes, brucellose, somnolence.
infections ophtalmiques et pulmonaires à Elévations des enzymes hépatiques, hy-
chlamydiae, rickettsioses, fièvre Q, infections ponatrémie, leucopénie, agranulocytose,
pulmonaires à mycoplasmes, infections ORL neutropénie, thrombopénie, hypotension

345
orthostatique, accès maniaque, convulsions, 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
tremblements, myoclonies, oedème avec Adulte : débuter à 15 mg/jour. Dose effec-
prise de poids associée, exanthème, séche- tive journalière : 15 mg et 45 mg pendant
resse de la bouche, arthralgies, myalgies, plusieurs mois (habituellement de l’ordre de
bradycardie ou de tachycardie. 6 mois) en 1 ou 2 prises.
Effets liés à la nature même de la maladie Insuffisant rénal ou hépatique : diminuer la
dépressive : levée de l’inhibition psycho- posologie
motrice avec risque suicidaire, inversion de Arrêter progressivement le traitement.
l’humeur avec apparition d’épisodes ma-
niaques, réactivation d’un délire chez les 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
psychotiques, manifestations paroxystiques Symptômes : une sédation prolongée.
d’angoisse (pour les antidépresseurs psy- Traitement : Lavage gastrique accompagné
chostimulants). d’un traitement symptomatique.
Solution buvable : risque de troubles diges-
tifs et de diarrhées. 14. CONSERVATION
Solution buvable : T° < 25 °C. Après ouver-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : ture du flacon, la durée de conservation de
• Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé- la solution est de 6 semaines.
datif de ces substances;
• Autres dépresseurs du SNC : dérivés mor- 15. SPECIALITES
phiniques, barbituriques, benzodiazépines, Norset®
anxiolytiques, hypnotiques, neuroleptiques; Remergon ®
antihistaminiques H1 sédatifs, antihyperten-
-------
seurs centraux, baclofène, thalidomide : Ma-
joration de la dépression centrale.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


MISOPROSTOL
• Arrêter le traitement en cas d’apparition
de symptômes tels que fièvre, ictère, virage
1. D.C.I. : Misoprostol
maniaque franc, angine, stomatite ou autres
signes d’infection et réaliser une numération
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Prostaglandine
formule sanguine.
• Réduire progressivement les doses et sur-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
veiller tout particulièrement le patient
• Ne pas l’utiliser chez l’enfant et l’adolescent Pharmacodynamie : - analogue synthétique
de moins de 18 ans. de la prostaglandine E1, -activité antisécré-
toire et cytoprotectrice.
Éviter la prise de boissons alcoolisées et de Pharmacocinétique : résorption digestive
médicaments contenant de l’alcool. rapide, demi-vie plasmatique 1h30 min ;
• Tenir compte du sodium contenu dans la So- élimination urinaire (principalement) et fé-
lution buvable chez les personnes suivant un cale.
régime hyposodé strict.
• L’altération de la vigilance peut rendre dan- 4. INDICATIONS
gereuses la conduite de véhicules et l’utilisa- • Traitement de l’ulcère gastrique ou duodé-
tion de machines. nal évolutif;
• En l’absence de réponse après 2 à 4 se- • Traitement des lésions gastroduodénales in-
maines, arrêter le traitement.
duites par les AINS, quand la poursuite des
• Prudence en cas d’insuffisance hépatique
anti-inflammatoires est indispensable;
et/ou rénale,
• Reflux gastro-oesophagien;
• Prudence en cas de troubles de la conduc-
• Interruption médicale de grossesse intra-
tion, d’angine de poitrine, d’infarctus du myo-
carde récent ou d’hypotension artérielle; utérine, en association à la mifépristone, au
• Prudence chez les patients épileptiques ou plus tard au 49e jour d’aménorrhée;
ayant des antécédents d’épilepsie ; chez les • Préparation du col utérin avant interruption
sujets atteints de glaucome à angle fermé; chirurgicale de grossesse au cours du pre-
chez les diabétiques. mier trimestre.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ne pas utiliser. 5. CONTRE-INDICATIONS


• Hypersensibilité à l’un des constituants du
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : produit;
non signalées jusqu’à ce jour. • Femme en période d’activité génitale en
l’absence de contraception;
11. FORMES GALENIQUES/PRESENTATION
Comprimé pelliculé à 15 mg, Comprimé sé- • Chez la femme enceinte et qui souhaite la
cable à 30 mg. mener à terme;
Solution buvable à 15 mg/ml : Flacon de 66 ml • Suspicion de grossesse extra-utérine (GEU).

346
6. EFFETS INDESIRABLES : -diarrhée, nausée, Traitement : transfert immédiat en milieu
vomissement, céphalées, vertige, douleurs hospitalier (évacuation rapide du produit in-
abdominales, rupture utérine, contraction géré et traitement symptomatique).
utérine, hémorragie vaginale, trouble mens-
truel. 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Topiques anti-acides : espacer de 2h; 15. SPECIALITES : Cytotec®
• Kétoconazole : diminution de sa résorption
-------
digestive;
• AINS : diminution de l’action du misopros-
tol.
MITOMYCINE
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Sous AINS : interrompre le traitement anti-
1. D.C.I. : Mitomycine
inflammatoire en cas d’effets gastroduodé-
naux;
• En cas d’ulcère gastrique, vérifier la bénigni- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Anticancéreux
té de la lésion avant traitement par endosco- antibiotique cytotoxique
pie;
• Utiliser avec précaution dans les affections 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
où l’apparition d’une hypotension peut pro- Pharmacodynamie : - effet alkylant (action
voquer des complications; particulièrement marquée en phases G1 et
• Est réservé à l’adulte; S), -inhibe la synthèse de l’ADN, et à forte
• Préparation du col utérin avant interruption dose celle de l’ARN.
chirurgicale de grossesse :-possibilité de sur- Pharmacocinétique : -bonne diffusion tis-
venue de métrorragies abondantes , risque sulaire sauf dans le SNC, -métabolisation
d’avortement avant l’intervention chirurgi- hépatique, -demi-vie plasmatique 1h, -élimi-
cale; nation principalement urinaire.
• Utiliser avec prudence en cas de fragilité
utérine, (grande multiparité, utérus cicatri-
4. INDICATIONS
ciel).
• Adénocarcinomes de l’estomac, du pan-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT créas, du côlon, du rectum, du sein et leurs
Grossesse : contre-indiqué en dehors de l’IVG. métastases (solution injectable);
Allaitement : à éviter. • Tumeur de la vessie (poudre pour solution
pour irrigation vésicale).
10. INCOMPATIBILTES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 5. CONTRE-INDICATIONS
Vaccin contre la fièvre jaune (sol inj), Phény-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : toïne à visée prophylactique (sol inj), Hyper-
comprimé 200 μg. sensibilité à la mitomycine (toute formes).
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Atteinte de la fonction rénale (sol inj), associa-
• Traitement de l’ulcère évolutif et des lésions tion avec les vaccins vivants atténués (sol inj).
gastroduodénales : 800 μg/j en 4 prises pen-
dant 4 à 8 semaines; 6. EFFETS INDESIRABLES
• Traitement préventif des lésions et complica- - Forme injectable
tions gastroduodénales : 200-400 μg/j pendant
10 jours en 2 prises. Puis 800 μg/j en 4 prises • Atteinte des 3 lignées sanguines surtout de
en fonction de la tolérance. Le prendre après la lignée plaquettaire;
un repas et, si c’est nécessaire au coucher; • Nausées, vomissements, anorexie, diarrhée,
• Interruption médicale de grossesse intra- stomatite;
utérine, en association à la mifépristone: • Alopécie, desquamation, prurit, rash ; né-
400 μg en une prise 36 à 48 heures après la crose locale en cas d’extravasation;
prise orale de mifépristone; • Pneumopathie interstitielle diffuse (dys-
• Préparation du col utérin avant interruption pnée, une toux sèche, une hypoxie) pouvant
chirurgicale de grossesse au cours du pre- évoluer vers la fibrose.
mier trimestre : 400 μg 3 à 4 heures avant • Insuffisance cardiaque.
l’intervention chirurgicale. • Elévation des enzymes hépatiques ; cas ex-
ceptionnels de maladie veino-occlusive hé-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION patique.
Symptômes : fièvre, troubles tensionnels, • Insuffisance rénale modérée, syndrome hé-
nausées, crampes abdominales et tremble- molytique et urémique.
ments. • Azoospermie ; aménorrhée.

347
- Poudre pour solution pour irrigation vésicale : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre-
• Pollakiurie, dysurie, hématurie, urétrite, indiqué.
cystite parfois calcifiante pouvant évoluer
vers la fibrose, rares cas de nécrose vésicale, 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
érythèmes localisés palmo-plantaires et gé- Forme injectable
nitaux, plus rarement rashs généralisés, ec-
zémas. • Ne pas associer dans le flacon de perfusion
avec : solution de glucose à 20 % ; solution
de glucose contenant des chlorures de po-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES (seule-
tassium ou de calcium ; vitamines B1, B6,
ment pour forme injectable)
B12, C, K1, gluthathion, cystéine, cystine ;
• Phénytoïne (en cours de traitement) : risque ampicilline, céphalotine, sulfate de gentami-
de majoration de la neurotoxicité ou de cine, céphaloridine, tétracyclines ; chromo-
perte d’efficacité du cytotoxique; mycine A3, glucuronolactone, deslanoside ;
• Vaccin contre la fièvre jaune : risque de ma- adriamycine, l’asparaginase, cyclophospha-
ladie vaccinale généralisée mortelle; mide, sulfate de bléomycine, vinorelbine ;
• Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune): filgrastime.
risque de maladie vaccinale généralisée
éventuellement mortelle surtout chez les • Éviter le mélange avec des substances médi-
sujets déjà immunodéprimés par la maladie camenteuses susceptibles d’élever (pH > 10)
sous-jacente; ou d’abaisser (pH < 5,6) le pH de la solution
• Ciclosporine, tacrolimus : immunodépres- résultante en raison du risque de précipi-
sion excessive avec risque de lymphoprolifé- tation, et le mélange avec des substances
ration. contenant un ou plusieurs groupements
thiols.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Poudre pour solution pour irrigation vési-
- Forme injectable cale: solvants à utiliser : eau pour prépa-
• Voie endovasculaire stricte. En cas d’extrava- rations injectables ou chlorure de sodium
sation, interrompre immédiatement l’admi- 0,9%, ne doit pas être mélangé avec d’autres
nistration; produits
• Eviter le contact avec la peau;
• Tenir compte de l’apport de sodium par 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS:
flacon; poudre pour solution injectable 10 mg et
• Voie systémique : surveiller régulièrement 20 mg (intra-artérielle : artère hépatique,
la numération-formule sanguine pendant et perfusion IV, intrapéritonéale, intravésicale);
après le traitement et de la fonction rénale; poudre pour solution pour irrigation vésicale
• S’il y a troubles thrombotiques, utiliser les 40 mg.
anticoagulants oraux avec contrôle régulier
de l’INR. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

- Poudre pour solution pour irrigation vési- Forme injectable : Par voie endovasculaire, la
cale dose totale par cure est en moyenne de 10 à
15 mg/m2, les cures sont espacées de 4 à 8
• Eviter le contact du produit et des urines semaines avec une dose totale de 80 mg/m2.
avec la peau;
• Les urines doivent être stériles (ECBU <15 • Augmenter ces doses en fonction de la tolé-
j ou bandelettes négatives) au moment de rance et de l’évolution;
l’instillation; • Le rythme d’administration varie suivant la
• Éviter les instillations précoces si hémostase nature des affections traitées;
locale mal contrôlée ; résection profonde ; • Solvants : eau, ou solution de NaCl à 0,9 %,
tumeur étendue; ou glucose 5 %. Volume de reconstitution :
• Avant chacune des mictions survenant dans 20 mg : 50 ml de solvant.
les 6 heures qui suivent l’instillation, ajouter Poudre pour irrigation vésicale : traitement
200 ml d’eau de Javel prête à l’emploi dans curatif des tumeurs pTa pT1 de la vessie : 40
les toilettes du lieu d’administration, puis mg par semaine pendant 8 semaines (soit
uriner en position assise dans les toilettes du 320 mg au total).
lieu d’administration et actionner la chasse
d’eau après avoir attendu quelques instants • Prophylaxie des récidives après résection
(environ 30 secondes); transurétrale : 40 mg dans 40 ml de solvant
• Sauf contre-indication, assurer une hype- par instillation, toutes les 2 semaines pen-
rhydratation pendant les 48 heures suivant dant 6 mois, puis 1 fois par mois. La durée
chaque instillation, pratiquer les instillations totale sera en moyenne de 18 mois et fixée
le matin, afin de favoriser cette diurèse; individuellement en fonction de l’évolution
• Effectuer une toilette locale et un lavage soi- de chaque cas. Volume de reconstitution :
gneux des mains après chaque miction. 40 ml de solvant pour 40 mg de produit.

348
13. SURDOSAGE/INTOXICATION 6. EFFETS INDESIRABLES :
Symptômes : Effets indésirables exagérés. • Troubles du sommeil, agitation, anxiété, ir-
Traitement en milieu spécialisé. ritabilité, vertiges, nausées, céphalées, pa-
resthésie, sécheresse de la bouche, troubles
14. CONSERVATION gastro-intestinaux, réactions cutanées (rash,
Solution injectable : -avant reconstitution: prurit, urticaires);
à conserver à l’abri de la lumière, -après • Elévation des enzymes hépatiques;
reconstitution dans l’eau ppi : 24 heures ; • Syndrome sérotoninergique, états confu-
à l’abri de la lumière, T° 2° - 8 °C ; pour les sionnels, levée de l’inhibition psychomo-
autres solvants, à utiliser immédiatement. trice, avec risque suicidaire, inversion de
Après dilution : à utiliser immédiatement. l’humeur avec apparition d’épisodes ma-
Poudre p sol p irrigation vésicale : -conser- niaques, réactivation d’un délire chez les
ver le flacon dans son emballage extérieur, à sujets psychotiques, manifestations paroxys-
l’abri de la lumière. tiques d’angoisse.
Après reconstitution : la solution doit être
utilisée immédiatement. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES.

15. SPECIALITES : Mitomycine® Contre-indiquées :


• Sélégiline : risque de poussée hypertensive
------- notamment en cas d’alimentation riche en
tyramine (fromage, bière...);
MOCLOBEMIDE • Triptans (almotriptan, rizatriptan, sumatrip-
tan, zolmitriptan) : risque d’hypertension
artérielle, de vasoconstriction artérielle co-
1. D.C.I : moclobémide. ronaire;
• Bupropion : risque de crises hypertensives;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antidépresseur • Dextrométhorphane, péthidine, tramadol,
stimulant millepertuis, antidépresseurs sérotoniner-
giques (citalopram, fluoxétine, fluvoxamine,
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
paroxétine, sertraline, clomipramine, imi-
Pharmacodynamie pramine, amitriptyline), antidépresseurs
• Action par inhibition préférentielle et réver- noradrénergiques-sérotoninergiques (mil-
sible de la monoamine oxydase (MAO) de nacipran, venlafaxine), sibutramine : risque
type A; d’apparition d’un syndrome sérotoniner-
• Il augmente la concentration des médiateurs gique;
mono-aminergiques cérébraux en dimi-
nuant le catabolisme de la noradrénaline, • Sympathomimétiques alpha et bêta (dopa-
de la sérotonine et, à moindre degré, de la mine, adrénaline, noradrénaline) : risque
dopamine; d’augmentation de l’action pressive. A n’uti-
• L’inhibition de la MAO chez l’homme est liser que sous contrôle médical strict;
pharmacologiquement active pendant 14 • Cimétidine : augmentation des concentra-
à 16 heures et totalement résolutive à 24 tions plasmatiques de moclobémide;
heures, dans les conditions habituelles de
traitement (3 fois par jour); • Lithium : la prudence est recommandée.
• L’activité du moclobémide apparaît en cli-
nique au cours de la première semaine de 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
traitement. • Risque suicidaire chez les patients déprimés
Pharmacocinétique : en début de traitement;
• Absorption est rapide et complète; • Insomnie ou nervosité en début de traite-
• Biodisponibilité absolue de 60 %, après prise ment peuvent justifier une diminution de
répétée 80 %; la posologie ou un traitement transitoire
• Diffusion large dans l’organisme; symptomatique;
• Liaison aux protéines circulantes 50 % (albu- • Virage maniaque franc : interrompre le trai-
mine); tement et prescrire un neuroleptique séda-
• Métabolisation hépatique presque totale; tif;
• Elimination rénale, demi-vie d’élimination • La consommation d’alcool est déconseillée,
est de 2 à 4 heures. comme avec tout médicament psychotrope;
4. INDICATION • Insuffisance hépatique, réduire la posologie
Episodes dépressifs majeurs. du tiers ou de la moitié;
• Surveillance plus fréquente de la pression
5. CONTRE INDICATIONS : artérielle est recommandée chez les pa-
• Hypersensibilité au moclobémide ou à l’un tients traités par antihypertenseurs;
de ses excipients; • IMAO sélectifs A ne doivent pas être pres-
• États confusionnels aigus; crits en même temps que les IMAO non sé-
• Enfant de moins de 15 ans. lectifs;

349
• En l’absence de données, les patients por- maximale après 1 à 3 heures et diminuant
teurs d’un phéochromocytome ou d’une après 4 à 6 heures, Fixation protéique infé-
thyréotoxicose ne devront être mis sous mo- rieure à 10 %, Biotransformation hépatique
clobémide qu’après évaluation du rapport en métabolites actifs inactivés secondaire-
bénéfice/risque. ment, élimination par voie rénale (90% en
24 heures).
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
4. INDICATIONS
Grossesse : prise déconseillée.
• Traitement préventif de la crise angineuse
Allaitement : usage contre-indiqué.
sous toutes ses formes;
• Angor sévère, rebelle aux posologies
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICOCHIMIQUES
usuelles de ce produit.
Non signalées jusqu’à ce jour.
5. CONTRE-INDICATIONS
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION
• Hypotension marquée avec état de choc;
Comprimé pelliculé sécable à 150 mg.
• Intolérance génétique au galactose, syn-
drome de Malabsorption du glucose et du
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
galactose, déficit en Lactase.
La posologie initiale à adapter individuel-
lement, allant de 300 à 450 mg par jour.
6. EFFETS INDESIRABLES
Réévaluer après 3 semaines de traitement à
• Céphalée pulsatile et/ou Hypotension arté-
doses efficaces. Posologie d’entretien : 300 à
rielle en début de traitement.
600 mg par jour.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
13. SURDOSAGE/INTOXICATION
Sildénafil : risque d’hypotension importante
Symptômes : effets réversibles et sans gra-
(effet synergique) pouvant aggraver l’état
vité sur le SNC et des troubles gastro-intes-
d’ischémie myocardique et provoquer no-
tinaux et rarement agitation, agressivité et
tamment un accident coronarien aigu.
troubles du comportement.
Traitement : surveillance et traitement ap- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
proprié seront effectués en milieu hospita- • Prudence chez les malades hypotendus, en
lier. particulier chez les sujets âgés et/ou hypo-
volémiques et chez les patients déjà traités
14. CONSERVATION : T° <25 °C par une substance vasodilatatrice;
• Une posologie progressive est recomman-
15. SPECIALITÉ : Moclamine® dée en cas d’insuffisance hépatocellulaire;
------- • Peut être associée aux bêtabloquants. Elle est
dépourvue d’effet sur le tissu de conduction;
• Ne pas ‘associer avec les dérivés nitrés d’ac-
MOLSIDOMINE tion prolongée (mécanisme d’action simi-
laire).

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Contre indi-


1. D.C.I. : Molsidomine qué

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Vasodilatateur, 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


Anti angoreux, de la famille des sydnoni- non signalées jusqu’à ce jour.
mines.
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES • Comprimé sécable à 2 mg et 4 mg
Pharmacodynamie.
• La molsidomine est un donneur de NO qui 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
entraine relaxation vasculaire. Ce 2 mg :
• L’ action de la molsidomine se situe à deux • Angor d’effort (posologie usuelle) : ½ à 1
niveaux : comprimé 3 fois par jour;
- Fibre musculaire lisse : relaxation de la fibre • Angor de repos et angor d’effort sévère : 1
musculaire lisse vasculaire (baisse de la pres- comprimé 4 fois par jour.
sion intraparietale); Ce 4 mg :
- Plaquette : effet antiagrégant.
• Angor sévère : 1 comprimé 3 fois par jour;
Pharmacocinétique. • Un 4e comprimé peut être nécessaire dans
• Résorption digestive rapide (90%), l’action certains angors instables rebelles;
se manifeste en 20 minutes par voie orale; Mode d’administration : prendre les compri-
par voie sublinguale, elle apparaît dès la més aux repas du matin, de midi et du soir, la
10e minute avec la même intensité, action 4e prise se fera de préférence au coucher.

350
13. SURDOSAGE/INTOXICATION 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• Symptômes : Hypotension importante • Corticothérapie inhalée ou systémique :
• Traitement : Mise du patient en Trende- risque d’effets systémiques (freination corti-
cosurrénalienne et de retentissement sur la
lenburg et au besoin perfusion intravei-
croissance de l’enfant.
neuse de sérum isotonique ou de tout autre
moyen d’expansion volémique.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
14. CONSERVATION : T < à 25 °C et à l’abri de la • Examen approfondi et répété de la sphère
lumière. ORL en cas d’obstruction nasale importante
et de traitement prolongé;
• En cas de tuberculose pulmonaire : surveiller
15. SPECIALITE : CORVASAL®
le traitement;
------- • Avertir le patient qu’il s’agit d’un traitement
régulier, et qu’un délai de plusieurs jours de
traitement peut être nécessaire avant d’ob-
server les effets sur les symptômes de la
MOMETASONE FUROATE rhinite;
• Réaction positive des tests pratiqués lors des
contrôles antidopage.

1. D.C.I. : mométasone furoate 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prescrire pen-


dant la grossesse s’il y a besoin, l’allaitement
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : corticoïde à usage est possible en cas de traitement bref et à
local éviter en cas d’administration chronique.

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


Pharmacodynamie : glucocorticoïde exer- non signalées jusqu’à ce jour.
çant une activité anti-inflammatoire locale.
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : sus-
Pharmacocinétique : résorbé par voie diges- pension pour pulvérisation nasale à 50 μg/
tive et effet de premier passage hépatique dose.
important, élimination urinaire et biliaire.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
4. INDICATIONS :
• Rhinite allergique, saisonnière ou perannuelle, Indica- Age Posologie Mode d’ad-
de l’adulte et de l’enfant de plus de 3 ans; tions ministration
• Traitement symptomatique de la polypose
nasosinusienne de l’adulte. rhinite al- Adulte et 200 μg/j (soit 2 pul- Voie nasale
lergique enfant de vérisation de 50 μg,
plus de dans chaque narine)
5. CONTRE-INDICATIONS : 12 ans 1 fois/j le matin. Agiter légè-
• Hypersensibilité à l’un des constituants; La dose peut être di- rement le
• Trouble de l’hémostase, notamment épis- minuée à 100 /j une flacon avant
taxis; fois l’amélioration l’emploi.
• Infection orobucconasale et ophtalmique des symptômes ob-
tenue.
par herpès simplex virus;
Lors du pre-
• Enfant de moins de 3 ans en l’absence de Enfant 100 μg/j (soit 1 pul-
mier usage,
données cliniques. entre 3 et vérisation de 50 μg
la pompe
11 ans dans chaque narine)
doit être
1 fois/j le matin. La
6. EFFETS INDÉSIRABLES : amorcée par
ise en route et la
• Epistaxis, irritation ou sensation de brûlure 6 ou 7 pulvé-
durée du traitement
risations.
nasale, sécheresse de la muqueuse nasale, sont fonction de
inutilisée,
céphalée, irritation pharyngée, sécheresse l’exposition allergé-
celle-ci reste
des muqueuses, réactions d’hypersensibi- nique.
amorcée
lité parfois associées à des manifestations Polypose 400 μg en 2 prises/j pendant
cutanées, troubles du goût et de l’odorat, nasosinu- (soit 2 pulvérisa- environ 2
infections à Candida albicans nasales et pha- sienne tions de 50 μg dans semaines.
ryngées lors du traitement; chaque narine) 2 Au-delà, elle
fois/j. devra à nou-
• Rares cas perforations du septum nasal, veau être
Diminuer la dose
hypertonie oculaire et atrophie de la mu- réamorcée.
à 200 μg/j une fois
queuse nasale s’il y a administration par voie l’amélioration des
nasale au long cours; symptômes obte-
• Risque d’insuffisance corticotrope latente nue, soit 2 pulvérisa-
après administration prolongée en cas d’in- tions de 50 μg dans
fection intercurrente, d’accident ou d’inter- chaque narine, 1 fois
vention chirurgicale. par jour.

351
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
sage rapporté jusqu’à ce jour. • Symptômes : vomissements, diarrhée, dou-
leurs abdominales;
14. CONSERVATION : T° < 25 °C. • Traitement : lavage d’estomac ou vomis-
sements provoqués, ingestion de calcium
15. SPÉCIALITÉ : NASONEX® (importante quantité de lait) et surveillance
------- médicale de plusieurs heures.

14. CONSERVATION : Température <25°C

MONOFLUOROPHOSPHATE DE SODIUM, 15. SPECIALITES : Fluocaril® ; Fluocaril bi-fluoré®


FLUORURE DE SODIUM
-------

1. DCI : monofluorophosphate de sodium, fluo- MORPHINE


rure de sodium

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : topique dentaire 1. D.C.I. : Morphine sulfate.


3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES: 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Analgésique
• Pharmacodynamie : opioïde
Exercent un effet systémique pendant la pé-
riode de minéralisation des dents, complété 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
d’un effet topique après l’éruption dentaire. Pharmacodynamie :
• Action sur le système nerveux central : ac-
4. INDICATION : tion analgésique dose-dépendante, exerce
Prophylaxie de la carie dentaire, en parti- une action dépressive sur les centres respi-
culier chez les sujets à risque de polycaries, ratoires et celui de la toux;
quelle qu’en soit l’étiologie. • Agit sur le centre du vomissement et sur la
vidange gastrique, propriétés émétisantes.
5. CONTRE-INDICATION
Provoque un myosis d’origine centrale;
Hypersensibilité à l’un des constituants
• Action sur le muscle lisse : diminue le tonus
et le péristaltisme des fibres longitudinales
6. EFFETS INDESIRABLES
et augmente le tonus des fibres circulaires.
Eczéma de contact, urticaire, bronchos-
pasmes, irritation des muqueuses. Pharmacocinétique :
• Biodisponibilité des formes orales : 50 % par
7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE : pas d’in- rapport à la voie S/C, 30 %. Par rapport à la
teraction connue jusqu’à ce jour. voie IV;
• Cmax : 2 à 4 h;
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : • Liaison aux protéines plasmatiques : environ
• Avant toute prescription fluorée, établir un 30 %;
bilan personnalisé des apports en eaux de • Métabolisation en métabolites actifs. Les dé-
distribution et minérales, sel fluoré, mé- rivés glucuronoconjugués subissent le cycle
dicaments sous forme de comprimés, de entérohépatique;
gouttes, de gommes à mâcher ou de denti- • Elimination essentiellement par voie urinaire.
frices fluorés;
• Faire contrôler régulièrement les dents chez 4. INDICATIONS :
un chirurgien-dentiste; Douleurs intenses et/ou rebelles aux antal-
• Procéder quotidiennement à un brossage giques de niveau plus faible, en particulier
soigneux dans le sens vertical de la gencive à douleurs d’origine cancéreuse.
l’extrémité de la dent.
5. CONTRE-INDICATIONS :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Pas de risque
Hypersensibilité à la morphine ou aux autres
signalé jusqu’à ce jour.
constituants.
Insuffisance respiratoire décompensée (en
10. INCOMPATIBILIE PHYSICO-CHIMIQUES : non
l’absence de ventilation artificielle).
signalées jusqu’à ce jour.
Insuffisance hépatocellulaire sévère.
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION: Traumatisme crânien et hypertension in-
Pâte dentifrice et Gel dentifrice. tracrânienne en l’absence de ventilation
contrôlée.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Épilepsie non contrôlée.
Voie locale : Enfant de moins de 6 mois (gélule, solution
Chez l’adulte et l’enfant : 3 fois par jour, buvable et autres formes à libération prolon-
après chaque repas. gée).

352
Enfant de moins de 6 ans (comprimé). • Prudence en cas de douleurs chroniques;
Liées aux voies péridurale, intrathécale et • Éviter la prise de boissons alcoolisées et de
intraventriculaire : médicaments contenant de l’alcool;
Trouble de l’hémostase au moment de la • Ne pas conduire de véhicules ni utiliser de
réalisation de l’acte. machines.
Infections locales cutanées, régionales ou
générales, en évolution. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Hypertension intracrânienne évolutive. Grossesse : peut être prescrite si besoin au
cours de la grossesse mais envisager une
6. EFFETS INDESIRABLES : surveillance néonatale.
Sédation ; excitation, cauchemars et Hallu-
cination (Sujet âgé) ; dépression respiratoire, Allaitement : - une dose unique apparaît
apnée ; augmentation de la pression intra- sans risque pour le nouveau-né, - en cas
crânienne ; dysurie et rétention urinaire; d’administration répétée sur quelques jours,
prurit et rougeur ; à l’arrêt brutal : Insuf- suspendre momentanément l’allaitement,
fisance rénale (Sujet âgé) et syndrome de
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
sevrage ; augmentation de la pression intra-
Solutions injectables : incompatibles avec
crânienne, Somnolence, Confusion mentale,
solutions iodées et alcalines.
Nausée, Vomissement, Constipation, Myo-
clonie (Exceptionnel). 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
Solution injectable à 1 mg/ml : Ampoules de
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
1 ml, boîte de 10.
• Agonistes-antagonistes morphiniques (bu-
Solution injectable à 50 mg/ml : Ampoules
prénorphine, nalbuphine, pentazocine) :
de 10 ml.
diminution de l’effet antalgique avec risque
Gélule à 5 mg, à 10 mg, à 20 mg,, à 30 mg
d’apparition d’un syndrome de sevrage;
Comprimé pelliculé sécable à 10 mg ou à 20 mg
• Alcool : majoration de l’effet sédatif;
Solution buvable à 10 mg/5 ml, 30 mg/5 ml et
• Benzodiazépines, barbituriques, autres mor-
100 mg/5 ml : Récipients unidoses de 5 ml
phiniques (antalgiques et antitussifs) : risque
Comprimé enrobé à libération prolongée à
majoré de dépression respiratoire;
10 mg, à 30 mg, à 60 mg, à 100 mg.
• Autres dépresseurs du système nerveux
Comprimé pelliculé à libération prolongée à
central, tels que antidépresseurs sédatifs,
200 mg
antihistaminiques H1 sédatifs, anxiolytiques,
neuroleptiques, clonidine et apparentés : 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
majoration de la dépression centrale.
Voies Formes orales :
• Adulte : 10 mg toutes les 4 h soit 50 à 60
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE mg/j.
• Respecter les conditions d’utilisation du mé- • Enfant : 1 mg/Kg/j.
dicament; • Sujet âgé : réduire les doses initiales de moitié, -
• Adapter posologie à l’intensité de la dou- insuffisant rénal : réduire la posologie.
leur;
• Diminuer les doses en présence d’autres an- Douleurs aiguës
talgiques d’action centrale prescrits simulta-
nément;
Patients Voie Posologies
• Utiliser avec prudence chez les personnes
âgées et très âgées (réduire notamment la Adultes IV Dose fractionnée de 1-3 mg tou-
posologie initiale de moitié) ; en cas d’aug- tes les 10 min ou bolus de 0,5-1
mg avec pause de 10 min.
mentation de la pression intracrânienne;
• Surveiller l’intensité de la douleur, la vigi- S/C 5-10 mg toutes les 4-6 h
lance et la fonction respiratoire pour la mor- Péridurale 2-6 mg toutes le 12-24 h
phine injectable. La somnolence constitue
un signe d’atteinte du centre respiratoire; intratéchale 0,1-0,2 mg toutes les 12-24 h
• Tenir compte de la possibilité de dépendance Enfants IV Dose initiale 0,025-0,1 mg/kg,
• Hypertension intracrânienne; suivie et besoin d’un bolus 0,025
• Corriger l’hypovolémie avant l’administra- mg/kg toutes les 5-10 min. En
tion de morphine; cas d’analgésie auto-contrôlée
• Débuter le traitement à posologie réduite chez (> 6 ans) : bolus 0,015-0,02 mg/
l’insuffisant rénal et adapter par la suite; kg, pause de 10-15 min + dose
continue 0,005-0,02 mg/kg/h.
• S’assurer de l’absence de syndrome occlu-
sif avant de mettre en route le traitement. Perfusion IV (en 0,01-0,02 mg/kg/h
Prescrire systématiquement un traitement cas de relai)
préventif de la constipation;
• Réduire les doses initiales pour le nourrisson Péridurale 0,03-0,05 mg/kg, à renouveler si
besoin après 12-24 h.
de moins de 3 mois;

353
Douleurs chroniques : Pharmacocinétique : Bonne résorption
après administration intramusculaire. Péné-
Patients Voies Posologie trerait dans le LCR si inflammation des mé-
ninges. Liaison aux protéines plasmatiques:
patiens re- IV Utiliser un système
cevant aupa- d’analgésie contrô-
35 à 50%.
ravant de la lée par le patient ; Demi-vie : 2 heures, fortement allongée en
morphine par une perfusion conti- cas d’insuffisance rénale. Non métabolisé.
voie orale. nue associée à des Elimination urinaire et biliaire.
bolus auto-adminis-
trables. 4. INDICATIONS :
Sous cutanée Moitié de la dose Infection à germes sensibles
orale administrée. Méningite a bacilles gram négatif.
n’ayant pas IV 0,3 mg/kg/j (clas-
5. CONTRE-INDICATION : Allergie aux bêtalac-
de traitement siquement 20 mg/j
préalable par chez l’adulte)
tamines
de la morpine
Sous cutanée 0,5 mg/kg/j (clas- 6. EFFETS INDESIRABLES :
orale.
siquement 30 mg/j • Allongement temps de saignement, hémor-
chez l’adulte) en
ragie, diminution du taux de prothrombine,
perfusion coninu.
douleur au point d’injection, éruption cuta-
née, effet antabuse, éosinophilie, très rare-
13. SURDOSAGE/INTOXICATION ment choc anaphylactique.
Symptômes : somnolence, décompensation
respiratoire, Myosis extrême, hypotension, 7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE : Alcool :
hypothermie, coma. effet antabuse

Conduite d’urgence : Arrêt de la morphine 8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


en cours. Positivation du test de Coombs
Stimulation-ventilation assistée, avant réanima-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
tion cardiorespiratoire en service spécialisé.
contre indiquée
Traitement spécifique par la naloxone.
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : For-
14. CONSERVATION me parentérale
Solution injectable : Conserver les ampoules
dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière. 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Gélule LP : Conserver les ampoules dans Adulte : 2 g/jour en 2 injections par voie IM.
l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière. Enfant: 50 à 100mg/kg/ jour en 2 à 3 injec-
Solution buvable : A l’ abri de l’humidité. tions par voie IM.
Dose usuelle par voie intraveineuse directe
15. SPECIALITES : Morphine ou en perfusion:
Adulte: 2 à 6 g/jour en 2 à 3 injections par
------- voie intraveineuse directe ou en perfusion.
Enfant: 50 à 100mg/kg/ jour en 2 à 3 injec-
MOXALACTAM tions par voie intraveineuse directe ou en
perfusion.
En cas de méningite à Gram négatif chez
1. D.C.I. : Moxalactam. l’enfant dose de charge de 100mg/kg..
Insuffisant rénal :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibactérien - clairance de la créatinine >30 ml/mn:
de la famille des Bêta-lactamines, groupe 15mg/kg toutes les 12 à 24 heures.
oxacéphalosporine. - clairance de la créatinine entre 10 et 30 ml/
mn: 15 mg/kg toutes les24 à 36 heures.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES - clairance de la créatinine est < 10 ml/mn:
Pharmacodynamie : Antibiotique bactéri- 15 mg/kg toutes les 36 à 48 heures.
cide semi-synthétique d’administration pa- Patient hémodialysé: 15 mg/kg à la fin de
rentérale actif sur les germes producteurs chaque dialyse.
de bêta lactamase.
12. CONSERVATION : conditions générales de
• Spectre: E. coli, Salmonella, Shigella, Pro- conservation des médicaments.
teus mirabilis, Proteus vulgaris, Providencia,
Morganella morganii, Citrobacter diversus, 13. SPECIALITES
Klebsiella pneumoniae, Klebsiella oxytoca, Festamoxin®
Streptococcus pneumoniae pénicilline-sen- Moxalactam®
sibles, H influenzae, Neisseria, Branhamella Moxam®
catarrhalis, Peptostreptococcus, Clostridium Shiomarin®
perfringens. -------

354
MYRTILLE, ALPHA- TOCOPHEROL veineux et la résistance capillaire et en di-
minuant la perméabilité capillaire ; Passage
1. COMPOSITION : myrtille, alpha- tocophérol dans le lait maternel

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : vasculoprotec- 4. INDICATIONS :


teurs ; toniques oculaires • Traitement d’appoint de l’insuffisance veino-
lymphatique.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES • Traitement symptomatique d’appoint des
Effet vasculoprotecteur troubles fonctionnels de la fragilité capillaire.
• Traitement d’appoint des troubles visuels
4. INDICATION : présumés d’origine vasculaire.
• Traitement d’appoint des troubles de la vi- • Saignement oculaire
sion mésopique et scotopique (héméralo-
pie), myopie. 5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à
l’un des constituants du comprimé enrobé.
5. CONTRE-INDICATION :
• Hypersensibilité à l’un des constituants du 6. EFFETS INDESIRABLES : Troubles digestifs mi-
comprimé enrobé. neurs

6. EFFET INDÉSIRABLE : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : IMAO


- Troubles digestifs bénins chez certains sujets. non sélectifs (pour les spécialités contenant
- Possibilité de diarrhée chronique cédants a de l’heptaminol).
l’arrêt du traitement.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
7. INTERACTION MÉDICAMENTEUSE : • Tenir compte de l’apport en sucre pour dia-
Associations contre indiquées : IMAO non bétiques;
sélectifs (pour les spécialités contenant de • Eviter l’exposition au soleil, la chaleur, la sta-
l’heptaminol). tion débout prolongé;
• Les comprimés sont à avaler, sans les cro-
8. PRÉCAUTION D’EMPLOIS : Pas de précaution quer, avec un verre d’eau.
d’emplois particulières.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Contre indiqué
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Contre indiqué
10. INCOMPATIBILITÉ PHYSICOCHIMIQUES : non
signalées jusqu’à ce jour.
10. INCOMPATIBILITÉ PHYSICO CHIMIQUES : non
signalées jusqu’à ce jour. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
Comprimé enrobé (bleu clair) de 100 mg.
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
Comprimé enrobé de 100 mg. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMMINISTRATION:
3 à 6 comprimés par jour.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION: Le traitement doit être effectué par cure de
• 3 à 6 comprimés par jour ; 20 jours par mois, puis être renouvelé si né-
• Le traitement doit être effectué par cure de cessaire.
20 jours par mois, puis être renouvelé si né-
cessaire. 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.
13. SURDOSAGE : aucun surdosage n’a été rap-
porté jusqu’à ce jour. 14. CONSERVATION : Température < 25 °C.

14. CONSERVATION : T< à 30°C 15. SPÉCIALITÉS : Difrarel 100®


-------
15. SPÉCIALITÉS : difrarel E®
-------
CHLORURE DE SODIUM 0,9%

MYRTILLE, BETA-CAROTENE 1. D.C.I. : Chlorure de sodium


1. COMPOSITION : myrtille,beta-carotene 2. Classe thérapeutique : Produit minéral d’ap-
port sodé
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vasculoprotec-
teur et veinotonique. 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
• Solution parentérale pour rééquilibration
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES ionique.
• Vasculoprotecteur (système cardiovascu- • Les propriétés sont celles des ions sodium et
laire, organes sensoriels), augmente le tonus chlorure.

355
4. INDICATIONS 14. CONSERVATION : A conserver à une tempé-
Solution isotonique : rature ne dépassant pas 25 °C.
• Rééquilibration ionique par apport de chlo-
rure et de sodium. 15. SPÉCIALITÉS
• Déshydratations extracellulaires. - Chlorure de sodium Aguettant
• Véhicule pour apport thérapeutique. - Chlorure de sodium Baxter
• Hypovolémie - Chlorure de sodium Bioperf
- Chlorure de sodium Bioluz
Solution hypertonique : - Chlorure de sodium Lavoisier
• Correction des pertes électrolytiques quand
on désire un apport d’eau limité, en perfu- -------
sion intraveineuse lente.
• Apport de sodium sous un volume réduit
dans les solutions de nutrition parentérale.
NADROPARINE CALCIQUE
5. CONTRE INDICATIONS
Tous les états de rétention hydrosodée et 1. D.C.I.: Nadroparine calcique
notam-ment insuffisance cardiaque, insuffi-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Anticoagulant
sance oedémato-ascitique des cirrhoses.
(Hé-parine de bas poids moléculaire)
6. EFFETS INDÉSIRABLES
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Solution hypertonique :
Pharmacodynamie : héparine de bas poids
• Risque d’œdème pulmonaire et périphéri-
que si la perfusion est trop rapide et/ou trop moléculaire dans laquelle les activités anti-
abondante. thrombotiques et anticoagulantes de l’hé-
• En cas de dilution non respectée, douleur au parine standard ont été disso-ciées. Elle est
point d’injection et irritation veineuse. caractérisée par une activité anti-Xa plus
élevée que l’activité antiIIa ou antithrombi-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas d’in- ni-que
teraction médicamenteuse connue à ce jour Pharmacocinétique : Voie S/C : Résorption
rapide et proche de 100 %. Le métabolisme
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE essentiellement hépatique.
• Vérifier l’intégrité du contenant et de son La demi-vie de l’activité anti-Xa est de 3 à 4
bouchage. heures.
• Vérifier la limpidité de la solution. L’activité anti-IIa disparaît plus rapidement
• Désinfecter le bouchon. du plasma que l’activité anti-Xa.
L’élimination est principalement rénale sous
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de
forme peu ou pas métabolisée.
contre-indication.
4. INDICATIONS
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES
• Traitement prophylactique de la maladie
• Avant adjonction d’un médicament, vérifier
thromboembolique veineuse en chirurgie..
si la zone de pH pour laquelle il est efficace
correspond à celle de la solution de chlorure • Prévention de la coagulation du circuit de
de sodium au pourcentage indiqué; cir-culation extracorporelle au cours de l’hé-
• Lorsqu’un médicament est ajouté à cette mo-dialyse (séance en général d’une durée
solution, le mélange doit être administré < 4 heures).
immédiatement. • Traitement curatif des thromboses veineu-
ses profondes constituées.
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATIONS • Traitement de l’angor instable et de l’infarc-
Solution injectable à 0,9 %, 10 % et 20 % tus du myocarde sans onde Q à la phase
aiguë, en association avec l’aspirine.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• A titre indicatif pour l’adulte : de 500 ml à 5. CONTRE-INDICATIONS
3000 ml par 24 heures; • Hypersensibilité à la nadroparine.
• 1 g de chlorure de sodium correspond à 17 • Antécédents de thrombopénie indui-te par
mmol d’ion sodium. les héparines..
• Manifestations ou tendances hémor-ragi-
13. SURDOSAGE/INTOXICATION ques liées à des troubles de l’hémostase
• Symptômes : Nausées, vomissements, diarr- (sauf coagulation intra-vasculaire dissémi-
hée, soif intense, sudation, fièvre, hypoten- née, lorsqu’elles ne sont pas liées à un trai-
sion et tachycardie, défaillance rénale, œdè- tement par l’héparine) : cfr Mises en gar-de/
me périphérique et pulmonaire, agitation, Précautions d’emploi.
irritabilité, convulsions puis coma, déficit en • Lésion organique susceptible de sai-gner.
bicarbonates et acidose. • Insuffisance rénale sévère.
• Traitement : symptomatique. • Anesthésie péridurale et rachianesthésie.

356
• Phase aiguë de l’AVC ischémique étendu. • L’héparine peut freiner la sécrétion d’aldos-
• Endocardite infectieuse aiguë. térone et entraîner une hyperkaliémie, par-
• Insuffisance rénale légère à modérée (clai- ticulièrement chez les patients ayant une
rance de la créatinine > 30 et < 60 ml/min). kaliémie élevée et chez les patients à risque
• Acide acétylsalicylique aux doses antalgi- (diabétiques, insuffisants rénaux chroniques,
ques, antipyrétiques et anti-inflammatoires; acidose métabolique préexistante ou prise
AINS (voie générale) ; dextran 40 (voie pa- de médicaments hyperkaliémiants).
rentérale) : cfr Interactions.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
6. EFFETS INDESIRABLES - Grossesse : Ne pas l’utiliser à dose préven-
• Syndrome hémorragique. tive pendant le 1er trimestre de la grossesse
• Hématomes intrarachidiens au cours d’une ou à dose curative pendant toute la gros-
rachianesthésie, d’une analgésie ou d’une sesse.
anesthésie péridurale; - Allaitement : Peut être administré.
• Hématomes au point d’injection;
• Thrombopénie, possibilité d’élévation asymp- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
tomatique et réversible des plaquettes; non signalées à ce jour
• Nécroses cutanées au point d’injection;
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS
• Manifestations allergiques cutanées ou gé-
Nadroparine 1900UI (0,2cc) ; 2850UI(0,3cc);
nérales, susceptibles, de conduire à l’arrêt
3800UI(0,4cc) ; 5700UI(0,6cc) ; 7600UI
du médicament;
(0,8cc); 9500UI(1cc)
• Risque d’ostéoporose lors de traitements
prolongés; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Élévation transitoire des transaminases. Dans maladie thromboembolique veineuse
en chirurgie (sous anesthésie générale) :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 1 injection par jour en fonction du niveau de
• Acide acétylsalicylique, autres AINS, Antia- risque individuel, lié au patient et au type de
grégants plaquettaires et dextran 40: aug- chirurgie.
mentation du risque hémorragique; • Chirurgie à risque thrombogène modéré et
• Anticoagulants oraux : potentialisation de lorsque les patients ne présentent pas de
l’action anticoagulante. Lors du relais de ris-que thromboembolique élevé : 2850 UI
l’héparine par l’anticoagulant oral, renforcer anti-Xa (0,3 ml) 2 heures avant l’interven-
la surveillance clinique. tion.
• Chirurgie à risque thrombogène élevé
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE (Chirurgie de la hanche et du genou) :
• Respecter les schémas thérapeutiques re- • 38 UI anti-Xa/kg : 12 heures avant l’interven-
commandés. tion, en postopératoire, dès la 12e heure après
• En l’absence de données, l’utilisation des la fin de l’in-tervention ; puis quotidiennement
HBPM chez l’enfant n’est pas recomman- jusqu’au 3e jour postopératoire inclus ;
dée. • 57 UI anti-Xa/kg : à partir du 4e jour posto-
• Surveiller les patients âgés et/ou insuffi- pératoire.
sants rénaux, ainsi qu’en cas de traitement - Autres situations :
prolongé au-delà de 10 jours. 2850 UI (0,3 ml) par jour.
• Renforcer la surveillance dans les cas sui- Durée du traitement :
vants : insuffisance hépatique, antécédents Le traitement par HBP doit être maintenu
d’ulcères digestifs ou de toute autre lésion jusqu’à déambulation active et complète du
organique susceptible de saigner, maladies patient.
vasculaires de la choriorétine, en période En chirurgie générale, durée du traitement
postopératoire après chirurgie du cerveau inférieure à 10 jours, en dehors d’un risque
et de la moelle épinière ou des yeux, la réa- thromboembolique veineux particulier lié
lisation d’une ponction lombaire devra être au patient
différée chaque fois que possible. (Risque de Si le risque thromboembolique veineux per-
saignement intrarachidien). sis-te au-delà de la période de traitement
• Avant d’instaurer un traitement par HBPM, recommandée, poursuivre de la prophylaxie
évaluer la fonction rénale, et plus particuliè- les anti-coagulants oraux.
rement chez le sujet âgé de 75 ans et plus. Prévention de la coagulation du circuit de
• Surveiller le taux de plaquettaire à cause de circulation extracorporelle/hémodialyse :
la Thrombopénie induite par héparine (TIH). Pour les séances de dialyse de 4 heures ou
Elle apparaît essentiellement entre le 5e et moins : injection dans la ligne artérielle du
le 21e de traitement. cir-cuit de la dialyse de 65 UI/kg en début de
• Renforcer la surveillance clinique et biolo- séance, dose administrée en bolus intravas-
gique (temps de Quick exprimé en INR) en cu-laire unique. Réduire la dose de moitié
cas de Relais de l’héparine par les AVK. chez le sujet à risque hémorragique.

357
Traitement curatif des thromboses veineu- • Traitement des dépressions respiratoires
ses profondes d’origine centrale chez le nouveau-né, se-
- 2 injections par jour de 85 UI anti Xa/kg cha- condaires à l’utilisation de morphinomimé-
cune, espacées de 12 heu-res tiques.

13. SURDOSAGE / INTOXICATION 5. CONTRE INDICATION :


Symptômes : complicationshémorragiques. • Hypersensibilité à la naloxone.
Traitement : Antidote : Sulfate de prota-
mine.(mais efficacité inférieure à celle sur 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
l’héparine non fractionnée et risque de • Frissons, hyperventilation, vomissements,
choc anaphylactique). Evaluer le rapport agitation, anxiété
bénéfice/risque avant d’administrer la pro- • Hypertension artérielle et d’œdème pulmo-
tamine. 100 UAH de protamine neutralisent naire (à très fortes doses)
l’activité de 100 UI anti-Xa d’héparine de bas
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
poids moléculaire.
• Médicaments sédatifs : alcool éthylique… :
majoration de l’effet sédatif
14. CONSERVATION
• Morphiniques : barbituriques, benzodiazé-
A conserver à une température inférieure à 30
pines et apparentés… : risque majorée de
°C dans son emballage jusqu’à l’utilisation.
dépression respiratoire
15. SPÉCIALITÉS : Fraxiparine®
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI /MISE EN GARDE:
------- • Risque de syndrome de sevrage
• Surveillance des gaz du sang pendant le trai-
tement
• Surveillance de la fonction respiratoire pen-
NALOXONE dant le traitement
• Surveillance du diamètre pupillaire pendant
le traitement
1. D.C.I. : naloxone (chlorhydrate anhydre) • Prudence chez les malades atteints d’affec-
tions cardiovasculaires graves
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antidote, antago- • Surveillance générale attentive jusqu’à ce
niste des opiacés que tout risque de remorphinisation ait été
écarté. (durée d’action courte en IV)
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : • Attention à la prise d’autres médicaments
ou toxiques (alcool, benzodiazépines, barbi-
Pharmacodynamie :
turiques) en cas d’intoxication.
• Antagoniste pur et spécifique des morphi-
nomimétiques (dépression respiratoire, 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : seulement
myosis, analgésie) sans effet agoniste. en cas de nécessité absolue.
• Administrée seule, elle est dépourvue de
propriétés pharmacologiques propres. 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Sans effet sur la dépression respiratoire non signalées à ce jour
d’origine non opiacée. 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATION:
Pharmacocinétique : solution injectable 0,4 mg/ml, 0,04 mg/2ml
• Après injection en IV : dégradation rapide;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Elimination urinaire (70 % en 72 heures) ;
diffusion de la naloxone au niveau cérébral Patients Voie d’administration
bonne, franchit la barrière placentaire.
Nouveau-né IM, IV, SC, IV (perfusion)
4. INDICATIONS : 0,5 ml/kg
• Traitement des dépressions respiratoires Adulte et enfant de IM, IV, SC, IV (perfu-
secondaires aux morphinomimétiques en plus de 3 ans sion)
fin d’intervention chirurgicale à but théra-
peutique ou diagnostique.
• Diagnostic différentiel des comas toxiques. 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
• Traitement des intoxications secondaires à Symptômes : réapparition de la douleur en
des morphinomimétiques. anesthésie avec agitation et excitation du
• Confirmation de la non-dépendance aux système neurovégétatif.
opiacés chez le toxicomane sevré depuis Traitement : en milieu spécialisé
suffisamment longtemps
• Traitement des dépressions respiratoires 14. CONSERVATION : A conserver à l’abri de la
d’origine centrale chez le nouveau-né, se- lumière.
condaires à l’administration d’antalgiques
15. SPÉCIALITÉS : Nalone® ; Naloxone® ; Narcan®
morphinomimétiques chez la mère lors de
l’accouchement. -------

358
NANDROLONE 11. CONSERVATION : Conditions générales de
conservation des médicaments

1. D.C.I. : nandrolone (sulfate monosodique) 12. SPECIALITE : Keratyl®

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Cicatrisant (oph- -------


talmologie)

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Cicatri-


sant en ophtalmologie NAPHAZOLINE+METHYLTHIONINIUM
HYDROXYDE
4. INDICATIONS : Traitement d’appoint des
troubles de la cicatrisation cornéenne en cas
d’ulcère d’origine traumatique et brûlure de
la cornée 1. COMPOSITION : naphazoline, méthylthioni-
nium hydroxyde
5. CONTRE-INDICATIONS :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiseptique +
Absolue(s) :
vasoconstricteur
• Hypersensibilité aux dérivés mercuriels ou à
l’un des autres composants 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Adénome et cancer de la prostate
• Femme susceptible d’être enceinte Pharmacodynamie
• Hépatite chronique ou antécédent récent • Naphazoline : sympathicomimétique alpha
d’hépatite, Insuffisance hépatique (propriétés vasoconstrictrices oculaires et
• Sujet prépubertaire décongestionnantes)
Relative(s) : Grossesse ; Allaitement • Méthylthioninium ou bleu de méthylène :
antiseptique
6. EFFETS INDESIRABLES : Effets systémiques Pharmacocinétique : Un faible passage de la
naphazoline dans la circulation générale est
7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: possible.
• Réservé à l’adulte
• Ne pas administrer par voie parentérale, 4. INDICATIONS : Irritations conjonctivales non
orale, en injection intra-oculaire, en injec- infec-tieuses
tion périoculaire;
• En cas de traitement concomitant par un 5. CONTRE-INDICATIONS :
autre collyre, espacer de 15 minutes les ins- • Glaucome par fermeture de l’angle.
tillations; • Antécédents d’allergie à l’un des compo-
• En cas d’aggravation des symptômes, la con- sants.
duite à tenir doit être réévaluée; • Nouveau-né et enfant de moins de 3 ans.
• En cas d’hypersensibilité, arrêt du traitement.
• En cas de lésions cornéennes, le port de 6. EFFETS INDESIRABLES :
len-tilles de contact est déconseillé jusqu’à • Risque de glaucome aigu par fermeture de
cicatrisation complète; l’angle.
• Peut induire une réaction positive des tests • Possibilité d’irritation transitoire.
pratiqués lors des contrôles antidopage; • Réactions d’hypersensibilité.
• La durée du traitement ne devra pas dépas- • mydriase gênante, des altérations de l’épi-
ser 20 jours de traitement. thélium cornéen, conjonctivites, sélection
de germes résistants, exceptionnellement
8. GROSSESSE/ALLAITEMENT : utilisation dé- une élévation de la pres-sion artérielle, des
conseil-lée. tremblements, une pâleur, des céphalées,
des troubles du rythme cardiaque (après
9. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : instillations répétées).
Collyre à 1 %
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • IMAO non sélectifs : crises hypertensives
• 1 à 2 gouttes de collyre, 4 à 5 fois par jour • Guanéthidine et apparentés : majoration
(maximum 20 jours); de l’effet hypertenseur de la phényléphrine,
• Instiller une goutte de collyre dans le cul mydriase plus importante et prolongée;
de sac conjonctival inférieur de l’œil ou des • Collyres contenant la chlorhexidine, la fluo-
yeux malade(s) en regardant vers le haut et reiscine, la pilocarpine, des borates, des sa-
en tirant légèrement sur la paupière infé- licylates ou des sels d’argent.
rieure vers le bas;
• Ne pas toucher l’œil ou les paupières avec 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
l’embout du flacon; • Sportifs : réaction positive des tests prati-
• Reboucher le flacon, après utilisation. qués lors de contrôles antidopage.

359
• Eviter le contact avec les lentilles hydrophi- ticulaires, arthroses, lombalgies, affections
les souples en raison d’un risque de colora- aiguës post-traumatiques bénignes de l’ap-
tion. pareil locomoteur ; -Dysménorrhées après
• Instiller les collyres à 15 minutes d’interval- recherche étiologique. ; -Radiculalgie; -Trai-
les en cas de traitement concomitant. tement symptomatique de courte du-rée
• Eviter les instillations répétées surtout chez de la douleur au cours des manifestations
les hypertendus artériels et les sujets at- inflammatoires en stomatologie
teints d’artériosclérose et d’hyperthyroïdie • Enfant à partir de 25 kg (soit environ 8 ans) :-
(ne pas dépasser 10 j) polyarthrite chronique juvénile (comprimé à
• Vérifier l’absence d’angle iridocornéen étroit 275 mg et granulé à 250 mg)
avant la 1re instillation.
• En cas d’hypersensibilité, interrompre le 5. CONTRE INDICATIONS
traitement. • Antécédents d’allergie ou d’asthme déclen-
chés par la prise de naproxène ou des autres
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prescription AINS.
possible. • Hypersensibilité à l’un des excipients.
• Ulcère gastroduodénal en évolution, hémor-
10. FORME GALENIQUE ET MODE D’ADMINIS- ragie digestive.
• Insuffisances hépatocellulaire, cardiaque et
TRATION: collyre
rénale sévère.
• Enfant de moins de 15 ans (comprimés à
11. POSOLOGIE : 1 goutte dans le cul-de-sac
500 mg, 550 mg, 750 mg et à 1000 mg, gra-
conjonctival inférieur, 2 à 6 fois par jour pen- nulés à 500 mg, suppositoire).
dant 7 jours en moyenne. • Enfant de moins de 25 kg (soit environ de
moins de 8 ans) : comprimé à 275 mg, gra-
12. SURDOSAGE/INTOXICATION : élévation de nulés à 250 mg
la tension artérielle, céphalées, tremble- • Phénylcétonurie (granulés).
ments, accélération ou troubles du rythme • Antécédents récents de rectites ou de rec-
cardiaque torragies (suppositoire).

13. CONSERVATION : Tout flacon entamé doit


6. EFFETS INDÉSIRABLES
être utilisé dans les 15 jours.
• Epigastralgies, de nausées, de vomisse-
14. SPECIALITE : COLLYRE BLEU LAITER ments, de ballonnements abdominaux et
exceptionnellement d’ulcères, d’hémorra-
------- gies gastro-intestinales et/ou de perfora-
tions
• Rash cutané, urticaire, aggravation d’urti-
NAPROXENE caire chronique, prurit, asthme.
• Céphalées, vertiges, insomnies, acouphènes,
troubles de l’audition, difficultés de concen-
1. D.C.I. : Naproxène tration, des troubles de l’idéation, troubles
visuels.
2. Classe thérapeutique : Anti-inflammatoire • Rétention hydrosodée, hyperkaliémie, insuf-
non stéroïdien (dérivé de l’acide arylcar- fisance rénale aiguë fonctionnelle, atteintes
boxylique) rénales organiques
• Autres : pneumonies à éosinophiles, sto-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES matites ulcéreuses, méningites aseptiques,
Pharmacodynamie :- inhibition de la syn- œdèmes périphériques légers (chez les pa-
thèse des prostaglandines ; -effets antalgi- tients dont la fonction cardiaque est com-
que, antiinflammatoire, antipyrétique, anti- promise).
agrégant plaquettaire • Granulocytopénie, thrombocytopénie, ané-
Pharmacocinétique :-résorption digestive mie aplasique et hémolytique, ictère, excep-
rapide et complète ; -durée d’action : 30-60 tionnellement hépatite sévère ; modifica-
min (voie rectale), 1 h-52 h (voie orale); -mé- tions des tests de la fonction hépatique
tabolisation hépatique ; -forte fixation aux
protéines plasmatiques (99%) ; -demi-vie 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
plasmatique 13 h ; -élimination urinaire. • Autres AINS, ASA (≥ 1 g par prise et/ou >=
3 g par jour, ≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g
4. INDICATIONS par jour) : majoration du risque ulcérogène
• Adulte et enfant à partir de 15 ans : et hémorragique digestif.
- Rhumatismes inflammatoires chroniques, • Anticoagulants oraux, héparines de bas
de certaines arthroses invalidantes chro- poids moléculaire et apparentés et hépari-
niques en traitement long cours. nes non fractionnées (à doses curatives et/
- Traitement symptomatique de courte durée ou chez le sujet âgé) : augmentation du ris-
des poussées aiguës des rhumatismes abar- que hémorragique

360
• Lithium : augmentation de la lithémie pou- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
vant atteindre des valeurs toxiques; non signalées à ce jour.
• Méthotrexate, utilisé à des > à 20 mg/se-
maine : augmentation de la toxicité, notam- 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION:
ment hématologique, du méthotrexate; Comprimé à 220, 250, 275, 500, 550, 750,
• Ciclosporine, tacrolimus : risque d’addition 1000 mg ; Granulé pour suspension buvable
des effets néphrotoxiques ; à 250, 500 mg ; suppositoire à 500 mg
• Diurétiques, IEC, antagonistes des récep-
teurs de l’angiotensine II : insuffisance ré- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
nale aiguë chez le malade à risque (sujet Comprimé à 220 mg : 2-3 x 220 mg/j, en cas
âgé et/ou déshydraté) et réduction de l’effet de douleur ou de fièvre intenses : 440 mg en
antihypertenseur ; une prise (maximum 660 mg/j)
• Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures Comprimé à 750 mg : 750 mg/j
à 20 mg/semaine : augmentation de la toxi- Comprimés à 550 mg et à 275 mg :
cité, notamment hématologique, du métho- Adulte :
trexate ASA (de 50 mg à 375 mg par jour en • Rhumatologie, gynécologie : traitement
1 ou plusieurs prises) : majoration du risque d’attaque : 1 100 mg/j, traite-ment d’entre-
ulcérogène et hémorragique digestif ; tien : 550 mg/j
• Bêtabloquants (sauf esmolol) : réduction de • Stomatologie : soit 275 à 1 100/j
l’effet antihypertenseur ;
• Héparines de bas poids moléculaire et ap- Enfant à partir de 25 kg (comprimé à 275 mg) :
parentés et héparines non fractionnées (à • Polyarthrite chronique juvénile : 10 mg/kg/j
doses préventives et en dehors du sujet âgé): en 1 ou 2 prises.
augmentation du risque hémorragique; Comprimés à 250 et 500 mg (adultes) : trai-
• Sels de potassium, les diurétiques hyper- tement d’attaque : 1000 mg/j, traitement
kaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme d’entretien 500 mg/j
de conversion, les antagonistes de l’an- Comprimé à 1000 mg (adultes) : 1000 mg/j
giotensine II, les anti-inflammatoires non Granulés :
stéroïdiens, les héparines (de bas poids
Adulte :
moléculaire ou non fractionnées), les immu-
Rhumatologie, gynécologie : traitement
nosuppresseurs comme la ciclosporine ou le
d’attaque : 1 g /j ; traitement d’entretien :
tacrolimus, le triméthoprime : majoration
500 mg/j.
du risque d’hyperkaliémie.
Enfant à partir de 25 kg (granulés à 250 mg):
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE Polyarthrite chronique juvénile 10 mg/kg/j
• interrompre immédiatement le traitement La posologie est à répartir en 1 ou 2 prises.
en cas d’hémorragie gastro-intestinale ou Suppositoire :
d’ulcère; Traitement d’attaque : 500 mg le soir, en
• utiliser avec précaution dans les affections complément des formes orales.
de nature infectieuse ou comportant un Traitement d’entretien : 500 mg/j (courte
risque infectieux; durée).
• prudence chez les patients âgés et ceux
dont la fonction rénale est perturbée; 13. SURDOSAGE ET INTOXICATION
• Le naproxène allonge le temps de saigne- Signes : somnolence, brûlures d’estomac,
ment; indigestion, nausées ou vomissements.
• une surveillance de la diurèse et de la fonc- Conduite à tenir : transfert immédiat en mi-
tion rénale est recommandée chez les pa- lieu hospitalier, évacuation rapide du produit
tients présentant les facteurs de risque sui- ingéré, par lavage gastrique, charbon activé
vants; pour diminuer l’absorption du naproxène,
• Rétention hydrosodée avec possibilité
traitement symptomatique.
d’œdème, d’HTA ou de majoration d’HTA,
d’aggravation d’insuffisance cardiaque;
14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière (com-
• Comprimés à 550 mg et à 275 mg, granulés:
primés 275 mg et 550 mg)
tenir compte de la teneur en sodium prise
chez les patients suivant un régime hypo-
15. SPÉCIALITÉS : ALEVE ; APRANAX ; NAPROSYNE
sodé strict;
• Granulés : en raison de la présence de sac-
-------
charose, ce médicament ne doit pas être
utilisé en cas d’intolérance au fructose, de
syndrome de malabsorption du glucose et
du galactose, ou de déficit en sucrase-iso- NELFINAVIR
maltase.
1. D.C.I. : nelfinavir
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indi-
qué pendant l’allaitement et à partir du 6e 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antirétroviral de
mois de la grossesse. la fa-mille des antiprotéases.

361
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prescription
Pharmacodynamie : possible si nécessaire pendant la grossesse,
• se lie réversiblement aux sites actifs de la et déconseillé pendant l’allaitement.
protéase du VIH et empêche le clivage de
ses polypeptides, entraînant la formation de 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
particules virales immatures et non infec- La poudre orale ne doit pas être mélangée
tieuses; à des substances acides compte tenu du
• effet antiviral additif, ou synergique, en as- goût.
sociation avec les inhibiteurs de transcrip-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
tase inverse, zidovudine (AZT), lamivudine
Comprimé pelliculé à 250 mg, Poudre orale
(3TC), didanosine (ddI), zalcitabine (ddC) et
à 50 mg/g.
stavudine (d4T), sans augmentation de cy-
totoxicité. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Pharmacocinétique :
• Cmax en 2 à 4 h ; aire sous la courbe 2 à 3 fois Patient Formes ga- Posologie
plus élevées avec des aliments qu’à jeun; léniques
• fortement lié aux protéines plasmatiques (≥
98 %); Plus de 13 comprimés 3 x 1 cp/j
• Métabolisation hépatique; ans à 250 mg
• Demi-vie d’élimination plasmatique 3,5 à 5 h. Poudre 3 x 750 mg/j
orale
4. INDICATION : Infection à VIH-1
3 à 13 ans Comprimé 50 à 55 mg/kg/j
5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité au à 250 mg
principe actif ou à l’un des excipients. Poudre 4 à 15 doses/j
orale
6. EFFETS INDESIRABLES :
• Diabète récent ou déséquilibré, tendance
ac-crue aux saignements en cas d’ hémo- 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
philie, ballonnement abdominal, vomisse- • Signes : prolongation de l’intervalle QT de
ments, pancréatite/élévation de l’amylase, l’ECG.
lipodystrophie, erythème multiforme, élé- • Traitement : pas d’antidote spécifique, éva-
vation des CPK, myalgies, myosites, rhab- cuation gastrique, administration de char-
domyolyse, bronchospasme, fièvre, prurit, bon actif et traitement symptômatique.
œdème facial et rash.
14. CONSERVATION : à conserver dans l’embal-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : lage extérieur d’origine à une température
• Les médicaments suivants augmentent la ne dépassant pas + 30 °C.
concentration plasmatique de Nelfinavir :
ritonavir, indinavir, saquinavir, aprenavir, 15. SPECIALITES : Viracept®
efavirens, delarvidine;
• Diminution des concentrations plasmatiques -------
des médicaments suivants par le Nelfinavir :
phénytoïne, delavirdine, methadone; NEOMYCINE+POLYMYXINE B+NYSTATINE
• Intractions possibles avec les médidaments
suivants : terfénadine, astémizole, rifampicine, 1. COMPOSITION : néomycine, polymyxine B,
phénobarbital, carbamazépine, cisapride, nystatine.
amiodarone, quinidine, pimozide, triazolam,
midazolam, dérivés de l’ergote seigle; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Anti-infectieux lo-
• Diminution des concentrations sanguines de cal (antibiotique de la famille des aminosides,
nelfinavir par : rifabutine, miilepertuis. antibiotique de la famille des polypeptides et
antifongique à activité anticandida).
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Requérir l’avis d’un médecin en cas des 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
signes d’appel d’atteintes articulaires et Spectre :
prendre correctement en charge tout symp- • Polymyxine B : -Aérobies à Gram – (acineto-
tôme inflammatoire après les avoir évalués; bacter, aeromonas, alcaligenes, Citrobacter
• Arrêter le traitement en cas de signes d’at- freundii, Citrobacter koseri, enterobacter,
teinte hépatique grave et tendance accrue E. coli, klebsiella, moraxella, P. aeruginosa,
aux hémorragies en cas d’hémophilie; salmonella, shigella, Stenotrophomonas
• L’aspartam contenu dans nelfinavir est une maltophilia);
source de phénylalanine et, par conséquent, • Néomycine : -Aérobies à Gram + (coryne-
peut ne pas être adapté aux personnes pré- bacterium, L. monocytogenes, staphylococ-
sentant une phénylcétonurie. cus méti-S) ; -Aérobies à Gram – (Acineto-

362
bacter baumannii, Branhamella catarrhalis, NEOMYCINE+NYSTATINE+TRIAMCINOLONE
campylobacter, Citrobacter freundii, Citro-
bacter koseri, E. aerogenes, E. cloacae, E. 1. COMPOSITION : Néomycine, nystatine,
coli , H. influenzae, klebsiella, Morga-nella triamcinolone
morganii, P. mirabilis, P. vulgaris, Providen-
cia rettgeri , salmonella, serratia, shigella, 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : dermocorticoïde,
yersinia). antibio-tique et antifongique
• Nystatine : champignons levuriformes et
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
filamenteux, son action in vivo s’exerce es-
sentiellement sur le genre candida et geotri- • Spectre :
chum. - Aérobies à Gram + : corynebacterium, L.
monocytogenes, S.méti-S.
4. INDICATIONS : Vaginites à germes sensibles - Aérobies à Gram – : campylobacter, C.
et vaginites non spécifiques. freundii, C. koseri, E. aerogenes, E. cloacae,
E. coli, H. influenzae, klebsiella, M. morganii,
5. CONTRE-INDICATIONS P. mirabilis, P. vulgaris, salmonella, serratia,
Absolues : antécédent d’hypersensibilité à shigella, yersinia.
l’un des composants (ou sensibilisation de - Pharmacocinétiques : le passage transder-
groupe) ; -Utilisation de diaphragmes et de mique et les effets systémiques dépendent
préservatifs en latex. de l’importance de la surface traitée, du de-
Relatives : Produits spermicides gré d’altération épidermique, de la durée du
traitement.
6. EFFETS INDESIRABLES
• Eczéma de contact, réactions d’hypersensi- 4. INDICATIONS : dermatose corticosensible
bilité et possibilité de survenu de toxicité et surinfectée ou compliquée par un germe
systémique. sensible à la néomycine et/ou par un can-
dida.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Préservatifs : risque de rupture des préser- 5. CONTRE-INDICATIONS
vatifs. • Hypersensibilité à l’un des produits
Spermicides : inactivation du spermicide. • Infections primitives bactériennes, virales,
fongiques ou parasitaires.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Lésions ulcérées, rosacée et acné.
• Discuter de la possibilité du traitement du
partenaire; 6. EFFETS INDÉSIRABLES
• Eviter les manipulations locales (spermicide,
Dermatose périorale, aggravation de l’acné
rapport sexuel,..), l’usage des savons acides
rosacée, retard de cicatrisation, éruption
pendant le traitement, qui ne devra pas être
interrompu pendant les règles; acnéiforme, hypertrichose, dépigmentation
• Arrêter le traitement en cas d’intolérance de la peau, infection cutanée, réaction aller-
locale ou systémique et ne pas prolonger le gique cutanée, atrophie cutanée, télangiec-
traitement car risque de surinfection et de tasie, vergeture, purpura ecchymotique,
résistance; fragilité cutanée, eczéma de contact, hyper-
• Associer un traitement par voie systémique sensibilité croisée
surtout en cas de récidive;
• Le traitement n’épargne pas des mesures 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
d’hygiène corporelle et vestimentaire; • Possibilité de résistance et de passage sys-
• Le traitement du partenaire se discutera en té-mique en cas d’application sur surface
fonction de chaque cas. corporelle étendue, sous un pansement oc-
clusif et chez les enfants;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage décon- • Possibilité de sensibilisation en cas d’appli-
seillé. cation sur dermatoses chronique, sous pan-
sement et usage prolongé;
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS : • Arrêt immédiat du traitement en cas de
capsules vaginales 35 000 UI de néomycine, signes d’intolérance;
35 000 UI de polymyxine B et 100 000 UI de • En cas d’infection streptococcique et d’im-
nystatine. pétiginisation franche, envisager une anti-
biothérapie par voie générale.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Réservé à l’adulte. 1 capsule vaginale le soir 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
pendant 12 jours. Grossesse : aucune étude de tératogénicité
effectuée à ce jour.
14. CONSERVATION : T° < 25°C Allaitement : ne pas appliquer sur les seins
15. SPECIALITE : Polygynax®
10. FORME GALÉNIQUE : Pommade pour appli-
------- cation cutanée

363
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : lants, amphotéricine B ; Digitaliques ; Hépa-
1 à 2 applications/j ; le traitement ne doit rines; Inducteurs enzymatiques ; Insuline,
pas excéder 8 j. metformine, sulfamides hypoglycémiants,
Topiques gastro-intestinaux, Antihyperten-
12. CONSERVATION : Conditions générales de seurs; Interféron alpha, Praziquantel, Vac-
conservation des médicaments. cins vivants atténués

13. SPÉCIALITÉS : Mycolog® 9. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


• En cas d’hypersensibilité, arrêt du traite-
-------
ment;
• Le collyre ne doit pas être employé en injec-
tion péri ou intraoculaire;
NEOMYCINE + POLYMYXINE B + • En cas de traitement concomitant par un
collyre contenant un principe actif différent,
DEXAMETHASONE
instiller les collyres à 15 minutes d’inter-
valle;
• Comme pour toutes les préparations oph-
1. COMPOSITION : Dexamé-thasone + Néomy- talmiques contenant un corticoïde, l’usage
cine + Polymyxine B. prolongé nécessite une surveillance ophtal-
mologique particulièrement attentive de la
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Anti-inflamma- cornée, de la tension oculaire et du cristal-
toire et Antibiotique. lin;
• L’usage du produit doit être évité chez le
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : nourrisson;
Pharmacodynamie : Effet anti-inflamma- • Le port de lentilles doit être évité durant le
toire stéroïdien et antibiotique. traitement;
• Possibilité de réaction positive des tests an-
Pharmacocinétique : En usage topique, la tidopage.
néomycine et la polymyxine B pénètrent
mal la cornée. 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
Collyre, pommade ophtalmique
4. INDICATIONS :
• Uvéite, sclérite, épisclérite, conjonc-tivite 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
allergique, kératite interstitielle.
• Conjonctivite, tarsite, blépharite, or-gelet, Formes i n d i c a - Posologie Mode
chalazion. galéni- tions d’administration
ques
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Hypersensibilité à l’un des composants. Collyre A f f e c - 1 goutte dans toutes les heures
• Kératite herpétique épithéliale dendritique, t i o n s le cul-de-sac en déb ut de trai-
kératite mycosique, kérato-conjonctivite vi- a i g u ë s conjonctival tement.
rale épidémique au stade précoce. sévères inférieur

6. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage décon- A u t r e s 1 goutte dans 3 à 6 fois par


seillée. cas le cul-de-sac jour dans les
conjonctival autres cas pen-
7. EFFETS INDESIRABLES :
inférieur dant 7 jours en
• Gêne, larmoiement, brûlure, hyperhémie
moyenne.
conjonctivale ;
• Prurit et gonflement des paupières ; Erythè-
me conjonctival ; Pom- 1 à 2 Pendant 7 jours.
• Risque de réaction d’hypersensibilité cuta- made applications/j
néo-conjonctivale ; hypertension oculaire dans le cul-de-
corticoinduite, opacification du cristallin, sac conjoncti-
kératite superficielle due à la présence de val inférieur.
corticoïde ;
• retard dans la cicatrisation ; surinfection.

8. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : 12. CONSERVATION : T°< à 25°C


Acide acétylsalicylique ; Antiarythmiques
donnant des torsades de pointes (amio- 13. SPECIALITE : Maxidrol®
darone, brétylium, disopyramide, quinidi-
-------
niques, sotalol) ; Anticoagulants oraux ;
Autres hypokaliémiants (diurétiques hypo-
kaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimu-

364
NEOSTIGMINE 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Myasthénie :
Injection sous-cutanée ou intramusculaire.
• Adulte : 1 à 2,5 mg/ jour, réparties en 4 à 6
1. D.C.I. : Néostigmine administrations.
• Enfant : 0,04 mg/kg/injection.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Parasympathomi- Test à la prostigmine :
métique anticholinestérasique • Adulte : 0,5 à 1 mg par voie IM ou IV, associé
éventuellement à une injection de 0,25 mg
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES de sulfate d’atropine.
• Enfant : 0,05 mg/kg par voie IM ou IV, as-
Pharmacodynamie :
socié éventuellement à une injection de sul-
Inhibiteur des cholinestérases, prolonge et fate d’atropine.
augmente les effets muscariniques et nico-
tiniques de l’acétylcholine. Décurarisation postopératoire :
Adulte : 0,04 à 0,05 mg/kg en injection
Pharmacocinétique : iv,(maximum 0,06 mg/kg).
Demi-vie environ 1 heure en administration • Enfant : 0,03 mg/kg en injection iv.
IV, métabolisation hépatique, élimination
rénale. 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
Symptômes : sueurs, nausées, vomissements,
4. INDICATIONS : hypersalivation, bradycardie, réactions synco-
• Myasthénie. pales, myosis, crampes musculaires, diarrhée,
• Test à la néostigmine pour le diagnostic de la fasciculations et soubresauts musculaires, fati-
myasthénie; gabilité musculaire des muscles respiratoires,
• Décurarisation postopératoire; apnée, anoxie cérébrale.
Traitement : arrêt immédiat de tout médica-
• Atonie intestinale et vésicale postopératoire.
ment anti-cholinestérasique, administration
d’atropine, à raison de 0,5 mg par voie IV,
5. CONTRE-INDICATIONS : renouvelable par voie SC ou IM 20 minutes
Hypersensibilité à la néostigmine, Asthme, après celle-ci, assistance respiratoire.
Maladie de Parkinson, Obstruction méca-
nique des voies digestives et urinaires. 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments
6. EFFETS INDESIRABLES
15. SPECIALITE
Nausées, hypersalivation, bradycardie, lipo-
PROSTIGMINE®
thymies, myosis, crampes abdominales, fas-
-------
ciculations et soubresauts musculaires.

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas NETILMICINE


d’interactions connues jusqu’à ce jour.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 1. D.C.I. : Nétilmicine


• Risque de blocage neuromusculaire para-
doxal en cas d’utilisation de fortes doses de 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique anti-
néostigmine; bactérien de la famille des aminosides
• Eliminer préalablement toute cause physi-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
cochimique ou biochimique d’altération de
la contraction musculaire avant l’utilisation • Spectre :
de néostigmine; - Aérobies à Gram + : corynebacterium, Lis-
• Prudence en cas de bronchite asthmati- teria monocytogenes, Nocardia asteroides,
forme, bradycardie, arythmie, hypotension; staphylococcus méti-S et méti-R.
traitement par les bêtabloquant. - Aérobies à Gram - : acinetobacter, A. bau-
mannii, B. catarrhalis, campylobacter, Citro-
bacter freundii, Citrobacter koseri, Entero-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT bacter aerogenes , Enterobacter cloacae, E.
Grossesse : l’utilisation ne doit être envisa- coli, H. influenzae, klebsiella, M. morganii,
gée que si nécessaire. P. mirabilis et vulgaris, Pseudomonas aeru-
ginosa, salmonella, serratia (5 - 40 %), shi-
Allaitement : suspendre l’allaitement en cas gella.
d’utilisation ponctuelle de néostigmine.
Pharmacocinétique :
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : Résorption digestive importante, métabo-
non signalées jusqu’à ce jour. lisation hépatique, bonne diffusion humo-
rale et tissulaire, faible liaison aux protéines
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION plasmatiques, élimination essentiellement
Solution injectable à 0,5 mg/ml. urinaire.

365
4. INDICATIONS 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
• Infections à bacilles Gram – rénales, urolo- En cas de surdosage, hémodialyse ou dialyse
giques, septicémiques, endocarditiques, mé- péritonéale.
ningées, respiratoires, cutanées et articulaires;
• Prophylaxie des infections postopératoires pour 14. CONSERVATION : Conditions générales de
les résections transurétrales et de la prostate. conservation des médicaments.
15. SPECIALITES : Netromicine®
5. CONTRE-INDICATIONS
• Allergie aminosides. -------
• Myasthénie.
• Prématurés et nouveau-nés à terme
NEVIRAPINE
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
Néphrotoxicité ; Ototoxicité ; réactions aller-
giques mineures (rash, urticaire) ; réactions 1. D.C.I. : Névirapine
anaphylactiques et réactions de type ana-
phylactoïde chez le nourrisson et l’enfant 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antirétroviral, in-
jusqu’à 3 ans. hibiteur non nucléosidique de la transcrip-
tase inverse
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Aminosides, polymyxines (voie parenté- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
rale), Toxine botulique, Céfalotine, Curari- Pharmacodynamie : inhibiteur non nucléo-
sants, Diurétiques de l’anse (bumétanide, sidique de la transcriptase inverse (INNTI)
furosémide, pirétanide), autres aminosides, du VIH-1 par blocage de l’activité ADN-poly-
Amphotéricine B, Ciclosporine, tacrolimus,
mérase. Inactif sur le VIH-2.
sirolimus, Organoplatines (carboplatine à
doses élevées, cisplatine, oxaliplatine par Pharmacocinétique :
extrapolation). • Bonne absorption digestive chez l’adulte,
Cmax en 4 heures après la prise d’une dose
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE unique de 200 mg;
• Ne pas utiliser chez les sujets porteurs • Absorption non modifiée par la prise de
d’anomalie vestibulaire et cochléaire; nourriture, les traitements antiacides, ou les
• Eviter les traitements itératifs et/ou prolon- médicaments contenant un tampon alcalin
gés particulièrement chez les sujets âgés;
(par exemple la didanosine);
• Prudence en cas d’insuffisance rénale;
• Franchit facilement la barrière placentaire
• Eviter de l’associer aux diurétiques très
actifs et en général, à tout produit néphro- et est excrétée dans le lait;
toxique et ototoxique. • liaison aux protéines plasmatiques 60 %;
• T½ : 45 heures au début du traitement, 25 à
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre- 30 heures après 3 à 4 semaines (par auto-
indiqué. induction enzymatique).

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : 4. INDICATIONS : Infection à VIH-1


• Ne pas mélanger la solution injectable avec
un autre médicament dans la même serin- 5. CONTRE-INDICATIONS :
gue ou dans le même flacon de perfusion. • Hypersensibilité à la substance active ou à
l’un des excipients;
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : • Insuffisance hépatique sévère et atteinte
Solution injectable à 25 mg/1 ml, 50 mg/2 hépatique induite par la névirapine ;
ml, 100 mg/1 ml et 150 mg/1,5 ml
6. EFFETS INDESIRABLES :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Atteinte hépatique, éruption cutanée, Syn-
dromes de Stevens-Johnson/Lyell, urticaire,
P a - Indication Posologie angioedème, myalgies, arthralgies, fatigue,
tient fièvre, granulocytopénie, anémie, réactions
Adulte Traitement 4 à 6 mg/kg/j en 2 ou 3 injec- d’hypersensibilité et anaphylactique, cépha-
curatif tions IM lées, nausées, vomissements, douleurs ab-
dominales et diarrhées.
Traitement 200 mg en dose unique en per-
prophylactif fusion IV 30 minutes avant le 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
début de l’intervention. • Diminution par la névirapine de la biodispo-
Enfant 6 à 7,5 mg/kg/j, soit 2 à 2,5 mg/ nibilité de médicaments suivants : kétocona-
kg toutes les 8 heures, en injec- zole, contraceptifs oraux et tout autre médi-
tion IM. cament métabolisé au niveau de CY3PA;
• Les médicaments suivants diminuent la bio-
N o u r- 6 à 7,5 mg/kg/j, soit 2 à 2,5 mg/ disponibilité de la névirapine : rifampinine,
risson kg toutes les 8 heures, en IM. millepertuis.

366
• Fluconazole : elle augmente la biodisponibi- 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
lité de la névirapine. Pharmacodynamie :
• Action antidépressive soit par variation qua-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE litative ou quantitative des médiateurs au
• Arrët du traitement en cas d’atteinte hépa- niveau du système nerveux central, soit par
tique; apparition de catabolites inhabituels.
• Traiter correctement tous syndromes in- • Action antiangoreuse due à la diminution du
flammtoires en présence après les avoir au besoin du muscle cardiaque en oxygène et à
préalable bien évalués; l’augmentation de sa résistance à l’hypoxie
• Stricte surveillance cutanée et hépatique en due à la construction des vaisseaux coro-
début du traitement (18 semaines); naires.
• Toujours l’associer à d’autres antiretroviraux Pharmacocinétique :
( au minimum 2). • Absorption rapide.
• Pic plasmatique atteint en 30 minutes.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prescription • 70 à 80 % métabolisés en métabolites actifs.
possible pendant la grossesse et décon- • Elimination essentiellement rénal.
seillée pendant l’allaitement.
4. INDICATION : dépression
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées. 5. CONTRE-INDICATIONs :
• Hypersensibilité à l’un des composants.
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : • Insuffisance hépatocellulaire
Comprimé à 200 mg, Suspension buvable à • Artériopathie cérébrale sévère
50 mg/5 ml. • Phéochromocytome
• Enfants de moins de 16 ans.
12. POSOLOGIE MODE D’ADMINISTRATION :
6. EFFETS INDÉSIRABLES
Patients Formes ga- Posologie Euphorie, excitation psychomotrice, insom-
léniques nie, anxiété, céphalée, vertige, tremble-
ment, hyperreflexie ostéotendineuse, accès
Patient de Comprimé 1 cp/j pdt 14 j, puis 2 maniaque, hypotention artérielle/ orthosta-
16 ans et à 200 mg x 1 cp/j. tique, HTA, palpitation, tachycardie, hyper-
plus sudation, sécheresse de la bouche, nausée,
Suspension 1 x 20 ml (200 mg) pdt
vomissement, douleur épigastrique, consti-
buvable 14 j, puis 2 x pation, trouble de la vision, nevrite optique
Patient de Comprimé 1 cp/j pdt 14 j, puis 2 retrolobulaire, polynévrite, augmentation
moins de 16 200 mg x 1 cp/j de poids et rétention urinaire
ans (≥50 kg)
Suspension 1 x 150 mg/m2 pdt 14 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
buvable j, puis 2 x Aliments riches en tyramine (banane, café,
chocolat, thé, fromages fermentés, certains
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : alcools, harengsaur, foie de volaille...) : ris-
• Symptômes : œdèmes, érythèmes noueux, que de poussée hypertensive par accumula-
asthénie, fièvre, céphalées, insomnies, nau- tion de tyramine.
sées, infiltrats pulmonaires, éruptions cuta-
nées, vertiges, vomissements, élévation des 8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
transaminases et perte de poids. • Prudence chez les sujets âgés et les patients
• Tous ces événements régressent à l’arrêt du avec pathologies cardiovasculaires, ATCD
traitement. hépatiques, excitation psychomotrice, épi-
lepsie, glaucome à angle fermé;
14. CONSERVATION : • En cas d’intervention chirurgicale, la nia-
Conditions générales de conservation des lamide doit être supprimée 15 jours avant
médicaments. La suspension buvable doit l’anesthésie générale;
être utilisé dans les 2 mois suivant la pre- • Si un relai par un antidépresseur iminodi-
benzylique est souhaité, attendre un délai
mière ouverture du flacon.
d’au moins quinze jours après la fin du trai-
15. SPECIALITES : Viramune® tement par un IMAO.

------- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-


nées disponibles jusqu’à ce jour.
NIALAMIDE
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
1. D.C.I. : NIALAMIDE non signalées jusqu’à ce jour.

2. Classe thérapeutique : antidépresseur, psy- 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :


choanaleptique. comprimé.

367
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Intolérance au fructose (solution injecta-
• Patients déprimés non hospitalisés : 150 à 200 ble).
mg/j en 3 ou 4 prises à ajuster en fonction de
la sévérité de la maladie. La dose d’entretien 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
pourra être diminuée (75 à 150 mg) en fonc- • Œdèmes des membres inférieurs, cépha-
tion de la réponse thérapeutique; lées, bouffées vasomotrices, palpitations,
• Patients déprimés hospitalisés : 150 à 200 tachycardie, BAV, bradycardie sinusale, hy-
mg voire 300 mg/j en fonction de la sévérité potension, syncope, nausées et vomisse-
de la maladie. ments, thrombopénies, polyuries, élévation
des enzymes hépatiques, hépatites, throm-
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- bophlébite et veinite au site d’injection.
sage rapporté jusqu’à ce jour.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
14. CONSERVATION : conditions générales de • Dantrolène : fibrillations ventriculaires;
conservation des médicaments. • Antiépileptiques, inducteurs enzymatiques
(carbamazépine, phénobarbital, phény-
15. SPÉCIALITÉS : ESPRIL®, ISALIZINA®, NIA- toïne, fosphénytoïne, primidone) et al-
MID®, NIALAMID®, SURGEX® phabloquants/urologie (alfuzosine, prazo-
sine, doxazosine, tamsulosine, térazosine) :
-------
baisse des concentrations sanguines de la
nicardipine;
• Baclofène et amifostine : majoration de l’ef-
NICARDIPINE
fet antihypertenseur;
• Ciclosporine, tacrolimus et sirolimus : aug-
1. D.C.I. : nicardipine (chlorhydrate) mentation des concentrations sanguines de
l’immunodépresseur ;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antihypertenseur • Itraconazole : risque majoré d’effets indési-
rables (oedèmes);
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : • Rifampicine : réduction des concentrations
Pharmacodynamie : sanguines de la nicardipine;
• Inhibiteur calcique sélectif lent à effets vas- • Antidépresseurs imipraminiques et neuro-
culaires (famille des dihydropyridines). leptique : effet antihypertenseur et risque
• Bloque à très faibles concentrations la pé- d’hypotension orthostatique majorés;
nétration intracellulaire du calcium (canaux • Bêtabloquants : hypotension;
voltage-dépendants) au niveau muscle lisse • Corticoïdes et tétracosactide (sauf hydro-
vasculaire. cortisone) : diminution de l’effet antihyper-
• Puissant vasodilatateur qui diminue les ré- tenseur.
sistances périphériques totales et abaisse la
pression artérielle. 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Diminue la post-charge et les résistances • Réduire le risque de survenue d’effets irrita-
vasculaires rénales tifs au site d’injection an alternant les sites
d’injection toutes les 12 heures;
Pharmacocinétique : • Ne pas traiter en urgence la hausse tension-
• Absorption digestive rapide et complète. nelle qui accompagne les AVC;
• Fortement liée aux protéines plasmatiques • Réduire progressivement la TA au cours de
et volume de distribution faible; la grossesse;
• Métabolisation intense (avec 15 métabo- • Associer un bêtabloquant chez le conona-
lites inactifs); rien.
• Elimination de façon égale par voies urinaire
et biliaire; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : deux pre-
• Demi-vie d’élimination terminale en IV 4 h. miers trimestres si nécessaire et allaitement
L’insuffisance rénale ne modifie pas sa Phar- déconseillé.
macocinétique.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
4. INDICATIONS : • Précipitation avec les produits présentant
- HTA, HTA maligne et HTA periopératoire. en solution un Ph > 6 (solution bicarbona-
- Encephalopathie hypertensive, dissection tée, soluté de Ringer, diazépam, furosémide,
aortique, pré-éclampsie et décompensation méthohexital sodique, thiopental).
cardiaque œdème pulmonaire et hypoten- • Risque d’adsorption de la nicardipine sur les
sion contrôlée. matériaux plastiques des dispositifs de per-
fusion en présence de solutions salines.
5. CONTRE INDICATIONS :
• Hypersensibilité connue à la nicardipine. 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
• Infarctus du myocarde datant de moins de 1 Comprimé sécable à 20 mg, Gélule LP à 50
mois, angor instable. mg, Solution injectable à 10 mg/10 ml

368
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 5. CONTRE-INDICATIONS
• Hypersensibilité à la nicergoline ou aux
Galéniques Voie autres constituants de la gélule ou du lyo-
d’administration philisat oral.
Comprimé 3 x 1 cp/j (jusqu’à Avant les repas 6. EFFETS INDESIRABLES
90 mg/j 3 ) • Epigastralgies discrètes/douleurs à type de
Gélule 2 x 1 gél/j Avant les repas crampe, bouffées vasomotrices et/ou ver-
tiges, surtout en orthostatisme, atteintes
Solution - IVD : 2,5 mg à re- Relayer soit avec pleuro-pulmonaires (usage prolongé).
nouveler après 10’ une perfusion
jusqu’à 10 mg; continue à 2 à 4 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Pas
- 8 à 15 mg/h sur mg/h ou 3 x 20 d’interactions médicamenteuses connues.
30’ d,s SG 5 % en mg per os.
perfusion IV; 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
- nourrisson : 1 à 2 Aucune précaution n’est envisageable à ce
mg/m2 de surface jour.
corporelle en 5’.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Utilisation
déconseillée pendant la grossesse ou l’allai-
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : tement.
• La nicardipine n’est pas dialysable : veiller
au maintien du rythme sinusal et du débit 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
cardiaque. Non signalées jusqu’à ce jour.
• Traitement symptomatique
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
14. CONSERVATION : Gélule à 5 mg et 10 mg
• A conserver à une température ne dépas- Lyophilisat oral à 5 mg et 10 mg.
sant pas 25 °C.
• Conserver le conditionnement primaire 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lu- a. Artériopathie : 3 gélules ou 3 lyophilisats
mière. oraux à 10 mg, ou 6 gélules ou 6 lyophilisats
oraux à 5 mg, par jour, en 3 prises, avant les
15. SPÉCIALITÉS : LOXEN 3 principaux repas.
------- b. Autres indications : 3 à 6 gélules ou 3 à 6
lyophilisats oraux à 5 mg, ou 3 gélules ou
3 lyophilisats oraux à 10 mg, par jour, en 3
NICERGOLINE prises avant les 3 principaux repas.
• Gélule : A avaler avec un demi-verre d’eau.
• Lyophilisat oral : A prendre après dissolution
1. D.C.I. : Nicergoline dans un demi-verre d’eau ou d’une autre
boisson.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Vasodilatateur
périphérique. 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
- Symptômes : hypotension artérielle
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES - Traitement : prise en charge en milieu spé-
Pharmacodynamie: cialisé
• Vasodilatateur alpha-bloquant.Elle augmen-
te les débits artériels périphériques et céré- 14. CONSERVATION
braux à doses qui ne modifient pas la pres- • Gélule : à conserver à une température infé-
sion arté-rielle ni la fréquence cardiaque rieure à 25 °C et à l’abri de l’humidité.
Pharmacocinétique : • Lyophilisat : à conserver à l’abri de la lumière
Voie orale : Absorption et l’élimination rapi- et de l’humidité.
des. La demi-vie de la nicergoline inchangée
est d’environ 1 heure. Métabolite principal, 15. SPECIALITES : Sermion
le lumilysergol, métabolite actif. -------

4. INDICATIONS
• Déficit cognitif et neurosensoriel chronique NICLOSAMIDE
du sujet âgé
• Claudication intermittente des artériopa-
thies chroniques oblitérantes des membres 1. D.C.I. :niclosamide
inférieurs
• Troubles visuels d’origine vasculaire 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antihelminthique

369
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • Adulte et enfant > 25 kg: le 1er jour : 4 com-
• Pharmacodynamie : anthelminthique agis- primés à répartir au cours des repas ; les 6
sant en inhibant la fixation du glucose par jours suivants : 2 comprimés à la fin d’un re-
le ténia. Il est actif sur :Tænia saginata (té- pas ;
nia du boeuf), Tænia solium (ténia du porc), • Enfant de 12 à 25 kg : le 1er jour : 2 comprimés
Diphyllobotrium latum (ténia du poisson), à répartir au cours des repas ; les 6 jours sui-
Hymenolepis nana (ténia nain). vants : 1 comprimé à la fin d’un repas;
• Nourrisson < 12 kg : le 1er jour : 1 compri-
• Pharmacocinétique : résorption digestive mé; les 6 jours suivants : ½ comprimé.
faible
11. SURDOSAGE/INTOXICATION :
4. INDICATIONS : Tæniases à Tænia saginata, Symptômes : exacerbation des effets secon-
solium, diphyllobotrium latum et hymeno- daires
lepis nana. Traitement : Un laxatif ou un lavement peu-
vent être efficaces
5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à
l’un des constituants. 12. CONSERVATION : T° < à 25 °C
6. EFFETS NDESIRABLES 13. SPECIALITES : Trédémine®
• Nausées, vomissements, gastralgies et
chocs anaphylactiques -------

7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


• En cas de constipation chronique, l’adminis- NICOTINAMIDE
tration d’un purgatif est nécessaire la veille;
• Tænia solium : un purgatif salin est recom-
mandé 2 heures après la prise. De même, un
1. D.C.I. : Nicotinamide
antiémétique peut être administré avant le
traitement; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Vitamine du
• La prise de boissons alcoolisées est suscep- groupe B (Vitamine B3).
tible d’augmenter la résorption digestive et
doit être évitée; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Les selles seront examinées dans les 3 à 6 • Action vitaminique.
mois suivant la cure afin de s’assurer de la
guérison; 4. INDICATIONS :
• L’observation d’anneaux dans les selles du- • Carence en vitamine PP (pellagre).
rant cette période signifie l’échec du traite-
ment. 5. CONTRE-INDICATIONS :
Hypersensibilité à l’un des constituants.
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse:
administrer si nécessaire, allaitement : à 6. EFFETS INDESIRABLES : Pas d’effet indési-
éviter. rables signalés jusqu’à ce jour.

9. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Pas


Com-primé à croquer à 500 mg. d’interaction médicamenteuse connue à ce
jour.
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Tænia saginata, Tænia solium, Diphyllobo- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
trium latum : • La carence en nicotinamide est fréquente
La veille au soir, le patient fera un repas lé- dans les populations dont l’alimentation est
ger et restera à jeun jusqu’à 3 heures après à base presque exclusivement de sorgho ;
la dernière prise, sans boire ni manger. Le blé et mais.
traitement dure un jour.
• Adulte et enfant > 25 kg: 2 comprimés le 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
matin à jeun ; 2 comprimés une heure plus Grossesse : en cas de carence avérée.
tard. Allaitement : à éviter pendant l’allaitement.
• Enfant de 12 à 25 kg : 1 comprimé le matin à
jeun ; 1 comprimé une heure plus tard. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
• Nourrisson < 12 kg: ½ comprimé le matin à Non signalées jusqu’à ce jour.
jeun ; ½ comprimé une heure plus tard.
Hymenolepis nana : 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS
Comprimé pelliculé à 50 mg, 500 mg
Le traitement dure 7 jours consécutifs. Ad-
ministrer des jus de fruits acides pour favo- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
riser l’élimination des mucosités protégeant 1 à 2 comprimés par jour, à avaler sans cro-
le cestode. quer avec un peu d’eau.

370
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour . • Dantrolène : fibrillations ventriculaires;
• Antiépileptiques, inducteurs enzymatiques
14. CONSERVATION : A conserver à l’abri de la (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne,
lumière, à une température inférieure à 25 fosphénytoïne, primidone) : baisse des
°C. concentrations sanguines de la nifédipine;
• Alphabloquants/urologie (alfuzosine, prazo-
15. SPECIALITES : NICOBION®, UCEMINE PP® sine, doxazosine, tamsulosine, térazosine) :
Baclofène et amifostine : majoration de l’ef-
------- fet antihypertenseur;
• Risque majoré d’effets indésirables avec : ci-
NIFEDIPINE losporine (gingivopathies), Itraconazole et
kétoconazole (oedèmes);
• Rifampicine : réduction des concentrations
1. D.C.I. : Nifedipine sanguines de la nifédipine;
• Antidépresseurs imipraminiques et neuro-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihypertenseur lep-tiques: effet antihypertenseur et risque
(famille des dihydropyridines). d’hypotension orthostatique majorés;
• Bêtabloquants : hypotension;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • Corticoïdes et tétracosactide (sauf hydro-
cortisone) : diminution de l’effet antihyper-
Pharmacodynamie :
tenseur;
• Inhibiteur calcique sélectif des canaux • Majoration de l’effet hypotenseur avec les
calciques lents (muscle lisse vasculaire et médicaments suivants : Cimetidine, anti HTA
muscle cardiaque). (sauf alphabloquant) et alphabloquants/
• Effet vasodilatateur artériel très puissant. urologie (Alfuzosine, doxazosine, pra-zosine,
• Diminue les résistances périphériques to- tamsulosine, térazosine).
tales et la pression artérielle sans effet bra-
dycardisant. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Effet inconstant dans les hypertensions pul- • Prudence en cas de collapsus, choc cardio-
monaires idiopathiques. génique, hypovolémie et dysfonctionne-
Pharmacocinétique : ment ventriculaire;
• Résorption digestive à 95%, rapide (action • Eviter la baisse tensionnelle brutale (su-
blin-guale) car possibilité d’accidents isché-
en 20 minutes per os, 5 à 15 minutes par
miques;
voie sublinguale), forme LP résorbée à une
• Eviter la forme rapide en cas de HTA;
vitesse plus lente. • Association aux bêtabloquants en cas d’an-
• Durée d’action 6 heures (capsules) ; 12 gor stable, l’instauration du traitement par
heures (formes LP à 20 mg) ou 24 heures nifédipine capsule requiert un traitement
(formes LP à 30 mg); préalable par bêtabloquant à dose efficace.
• Métabolisation hépatique en dérivés inactifs
éliminés dans les urines (90% en 24 heures) 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage dé-
• Passage transplacentaire dans le lait maternel. conseillée.

4. INDICATIONS 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


• Angor de Prinzmetal. non signalées jusqu’à ce jour.
• Angor stable
• HTA. 11. FORMES GALENIQUS ET PRESENTATIONS:
• Phénomènes de Raynaud. Capsule de 10 mg (forme à libération im-
médiate), Comprimés de 20 mg et 30 mg
5. CONTRE-INDICATIONS
(forme à libération prolongée)
• Hypersensibilité connue à la nifédipine.
• Infarctus du myocarde datant de moins de 1
mois, angor instable. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADIMINISTRATION
• Angor de Prinzmetal : 1 capsule 4 fois par
6. EFFETS INDESIRABLES jour, dont une le soir au coucher.
• Douleurs thoraciques, infarctus du myo- • Angor stable : 1 capsule 3 fois par jour, en
carde (coronariens), tachycardie/palpita- association à un bêtabloquant administré à
tions, oedèmes des jambes, rougeurs du posologie efficace, (maximum 60 mg/j).
visage accompagnées ou non de céphalées, • Phénomènes de Raynaud : 1 capsule 3 fois
bouffées de chaleur, nausées, gastralgies, par jour.
hypotension, etourdissements, asthénie, al- • Hypertension artérielle :
lergie, gingivites hyperplasiques réversibles, - Forme LP à 20 mg : 1 comprimé 2 fois par
crampes, diarrhée, prurit, urticaire, œdème jour.
de Quincke, réactions cutanées, cholestase - Forme LP à 30 mg : 1 comprimé par jour. La
intra-hépatique, augmentation réversible posologie peut aller jusqu’à 60 mg en une
des transaminases. seule prise.

371
13. SURDOSAGE/INTOXICATION • Informer le patient sur la nécessité de se
Lavage gastrique et surveillance en unité de réhydrater par des boissons abondantes,
soins intensifs. Traitement symptomatique salées ou sucrées, de s’alimenter.
et au besoin perfusion de gluconate de cal-
cium semble indiquée. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
• Grossesse : prise déconseillée.
14. CONSERVATION • Allaitement : possible si traitement de cour-
• A sortir de son enveloppe juste avant l’em- te durée.
ploi.
• Forme à libération immédiate : conserver à 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
une température inférieure à 25°c non signalées jusqu’à ce jour.
• Forme LP : conserver à une température in-
férieure à 30°c 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
gélule à 200 mg, suspension buvable à 4 %
15. SPECIALITES
• Adalate® 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Chronadalate®
• Tenordate® (associé à l’atenolol) Formes galéniques Posologie
• Bêta-adalate® (associé à l’atenolol)
• Calnif® Gélule - Adulte : 800 mg/j en 2 ou
4 prises (max 7 jours).
-------
- Enfant : 600-800 mg/j
en 2 ou 4 prises (max 7
NIFUROXAZIDE jours).
Suspension (à par- 600 mg/j soit 3 x 1 cuillère-
tir de 2 ans) mesure (max 7 jours).
1. D.C.I. : Nifuroxazide

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-diarrhéique 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-


sage rapporté jusqu’à ce jour.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : anti-infectieux intestinal 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments
Pharmacocinétique : absorption extrême-
ment faible lorsque la muqueuse intestinale
15. SPÉCIALITÉS : BACTERIX, BIFIX, DIAFURYL,
n’est pas altérée.
EDISTON, ERCEFURYL, ERCERYL, LUMIFU-
REX, PANFUREX, SEPTIDIARYL
4. INDICATIONS :
• Diarrhée aiguë d’origine bactérienne -------

5. CONTRE INDICATIONS :
Gélule et suspension buvable : hypersensibi- NITRAZEPAM
lité aux dérivés du nitrofurane ou à l’un des
autres constituants.
Suspension buvable : prématuré, nouveau- 1. D.C.I. : nitrazepam
né (de 0 à 1 mois), et nourrisson de moins
de 2 ans, Gélule : enfant < 6 ans 2. Classe thérapeutique : Hypnotique et sédatif.

6. EFFETS INDÉSIRABLES : 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :


Possibilité de réactions allergiques, troubles Pharmacodynamie : Hypnotique et séda-
gastro-intestinaux tif dérivé du 1-4 benzodiazépines avec une
action agoniste spécifique sur le recepteur
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : GABA, lui conforérant des propriétés myore-
La suspension buvable est déconseillée avec laxante, anxiolytique, sédative, hypnotique,
les médicaments provoquant une réaction anticonvulsivante et amnésiante.
antabuse et les dépresseurs du SNC. Pharmacocinétique : Résorption rapide(
Tmax 2 à 3 h), biodisponibilité varie entre
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 55 et 95 %, taux de liaison aux protéines
• Si au bout de 3 jours de traitement la diar- plasmatiques( 85 %)T1/2 varie ( 16 à 48
rhée persiste : réévaluer et réhydrater par h), passage à travers la barrière hémato-
voie orale ou intraveineuse. encéphalique, le placenta et le lait maternel,
• En cas de manifestations cliniques suggérant élimination essentiellement urinaire après
un phénomène invasif : recourir à des anti- métabolisation par le foie (danger pour le
bactériens à bonne diffusion systémique. sujet âgé et l’insuffisant hépatique) .

372
4. INDICATIONS : Insomnie occasionnelle et 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
transitoire. 5 mg/j (soit 1 comprimé par jour), à prendre
immédiatement avant le coucher et à ne pas
5. CONTRE INDICATIONS : Hypersensibilité au dépasser.
principe actif ou à l’un des autres consti-
tuants, insuffisance respiratoire sévère, 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
syndrome d’apnée du sommeil, insuffisance
Symptômes : somnolence, coma, ataxie,
hépatique sévère, aiguë ou chronique,
hypotonie, hypotension, dépression respira-
myasthénie.
toire, décès.
6. EFFETS INDÉSIRABLES : Traitement : évacuation gastrique, admi-
• Amnésie antérograde, troubles du com- nistration du chabon activé (ingestion > 1
portement, modifications de la conscience, heure) et traitement symptomatique
irritabilité, agressivité, agitation, dépen-
dance physique/psychique/syndrome de 14. CONSERVATION : conditions générales de
sevrage ou de rebond, sensations ébrieuses, conservation des médicaments.
céphalées, ataxie, confusion, baisse de vigi-
lance voire somnolence (personnes âgées), 15. SPÉCIALITÉ :
insomnie, cauchemars, tension, modifica- MOGADON®
tions de la libido éruptions cutanées, pru-
rigineuses ou non, hypotonie musculaire, -------
asthénie et diplopie.

7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• Alcool : majoration de l’effet sédatif des NITROFURANTOÏNE
benzodiazépines;
• Autres dépresseurs du système nerveux
central : dérivés morphiniques (analgé-
siques/antitussifs) neuroleptiques, barbitu- 1. D.C.I. : Nitrofurantoïne
riques, anxiolytiques, autres hypnotiques,
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibactérien uri-
antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques
naire de la famille des nitrofurannes.
H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux ;
baclofène, thalidomide, pizotifène : majora- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
tion de la dépression centrale; Pharmacodynamie : Inhibition de plusieurs
• Buprénorphine : risque accru de dépression systèmes enzymatiques bactériens.
respiratoire.
Spectre :
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : • Aérobies à Gram + : S. epidermidis..,
• Stricte surveillance en cas d’insuffisance res- • Aérobies à Gram - : enterobacter, E .coli,
piratoire; kleb-siella, P. mirabilis.
• Prévenir les conducteurs de véhicule et les Pharmacocinétique : Résorption digestive
utilisateurs des machines d’une éventuelle rapide, faible liaison aux protéines plasma-
de la vigilance; tiques, T½ : 20 à 30 minutes, Métabolisation
• Possibilité de survenue d’une dépendance, hépatique, élimination intestinale (métabo-
de tolérance pharmacologique et/ou de
lites) et urinaire (formes inchangée).
phénomène de rebond;
• Pour minimiser les risques d’altération des
4. INDICATIONS
fonctions psychomotrices et l’amnésie, pri-
vilégier les prises vespérales; • Cystite aiguë.
• Arrêt immédiat du produit en cas de surve- • Traitement préventif de la cystite récidi-
nue de troubles de comportement; vante et pyélonéphrite aiguë.
• Adapter la dose en cas d’insuffisance hépa-
tique; 5. CONTRE-INDICATIONS
• Prudence chez le sujet âgé et en cas d’ATCD • Hypersensibilité à la nitrofurantoïne ou à un
d’alcoolisme; autre dérivé du nitrofurane, ou à l’un des
• Ne pas prescrire seuls chez le sujet présen- constituants de ce médicament.
tant un épisode dépressif majeur. • Insuffisance rénale sévère;
• Déficit en glucose-6-phosphate-déshydro-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra- génase (G6PD).
tion déconseillée. • Enfant de moins de 6 ans.

10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : 6. EFFETS INDÉSIRABLES


non signalées jusqu’à ce jour • Nausées, vomissements, diarrhée, névrite
périphérique, Pneumopathie subaiguë en
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : cas de traitements prolongés, réactions al-
Comprimé sécable à 5 mg. lergiques et troubles hématologiques.

373
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES • Hémorragies génitales fonctionnelles (mé-
• Quinolones et topiques gastro-intestinaux : trorragies, ménorragies);
• Dysménorrhée essentielle, syndrome pré-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: menstruel, mastodynies cycliques;
• Possibilité de coloration brunâtre des urines • Cycles artificiels en association avec un œs-
pendant le traitement; trogène (ménopause).
• Administrer pendant le repas en évitant la
prise d’alcool; 5. CONTRE INDICATIONS :
• Réduire la posologie en ca d’insuffisance ré- • Accidents thromboemboliques ou antécédents
thromboemboliques (artériels et veineux);
nale.
• Altérations graves de la fonction hépatique.
• Hémorragies génitales non diagnostiquées.
9. GROSSESSES ET ALLAITEMENT :
• Hypersensibilité à l’acétate de nomégestrol
Grossesse : administrer si nécessaire
ou à l’un des excipients.
Allaitement : si l’enfant > 1 mois, et en l’ab-
sence de déficit en G6PD. 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Modification des règles, aménorrhée, sai-
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
gnements intercurrent, aggravation d’une
comprimé à 50 mg et gélule à 50 mg. insuffisance veineuse des membres infé-
rieurs, allergies cutanées, fièvre, troubles
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADIMINISTRATION : visuels, accidents thromboemboliques vei-
Adulte : 150 à 300 mg par jour, en 3 prises neux, prise de poids, insomnie, pilosité, et
pendant les repas. troubles gastro-intestinaux.
Enfant de plus de 6 ans : traitement préven-
tif : 1 à 2 mg/kg/jour, le soir au coucher. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• Anticonvulsivants (carbamazépine, phéno-
12. ONSERVATION : T°< 25°C barbital, phénytoïne, primidone), barbitu-
riques, griséofulvine, rifabutine, rifampi-
13. SPECIALITES : Furadantine®, Microdoine®, cine: diminution l’efficacité du progestatif
Fura-doine®
------- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Surveillance attentive en cas de pathologie
cardio-vasculaire, diabète et porphyrie;
NOMEGESTROL • S’assurer de l’absence des cancers du sein et
de l’utérus (endomètre et col);
• Arrêter le traitement en cas de survenue de
1. D.C.I. : nomégestrol troubles oculaires (diplopie, baisse de l’acui-
té visuelle, lésions vasculaires de la rétine),
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : progestatif des signes d’accidents thromboemboliques
ou des céphalées importantes/migraines.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
• Compense l’insuffisance en progestérone. Grossesse : ce médicament n’est pas indi-
• Dépourvu d’activités androgénique, anabo- qué au cours de la grossesse
lisante, oestrogénique, corticosurrénalien- Allaitement : la prise de ce médicament est
ne, anti-inflammatoire ; n’interfère ni avec déconseillée.
le métabolisme des glucides, ni avec celui
de l’eau et des électrolytes ; n’affecte pas la 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
clairance de la BSP. Non signalées jusqu’à ce jour.
• Administré du 5e au 25e jour à la dose 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : com-
habituelle de 5 mg par jour, nomégestrol primé sécable à 5 mg, comprimé à 3,75 mg
supprime le pic ovulatoire des gonadotro-
phines, diminue le taux d’estrogènes circu- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
lants et empêche la sécrétion de progesté-
rone. Indication Posologie Mode d’adminis-
Pharmacocinétique : tration
• Absorption digestive rapide ; le pic plasma-
F e m m e 1 cp à 5 10 j par cycle, du
tique se situe à la 2e heure ;
avant la mé- mg/j 16e au 25e jour
• demi-vie de 40 heures et liaisons protéiques
nopause inclus
fortes (96,8 ± 0,8 %)
• Elimination à prédominance digestive et Femme mé- 1 cp à 5 Dans les schémas
partiellement urinaire nopausée mg/j séquentiel 12 à
14 jours par mois
4. INDICATIONS :
• Oligoménorrhée, polyménorrhée, spanio- 13. Surdosage/Intoxication : aucun surdosage
ménorrhée, aménorrhée ; rapporté jusqu’à ce jour.

374
14. CONSERVATION : conditions générales de 6. EFFETS INDESIRABLES :
conservation des médicaments • Accidents thromboemboliques artériels et
veineux (AVC, infarctus du myocarde, phlé-
15. SPÉCIALITÉ : Lutenyl® bite, embolie), hypertension artérielle, co-
ronaropathies; hyperlipidémies, diabète;
-------
mas-todynie/mastopathie, adénome hy-
pophysaire à prolactine, céphalées impor-
tantes/migraines, vertiges, troubles visuels;
NORETHISTERONE + ETHINYLOESTRADIOL exacerbation d’une comitialité, adénome
hépatique, ictères cholestatiques et chloas-
ma.
1. COMPOSITION : noréthistérone (acétate) + • Nausées, céphalées banales, prise de poids,
éthinylestradiol irritabilité, jambes lourdes, tension mam-
maire, saignements intermenstruels, oli-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Contraceptif es- goménorrhée, aménorrhée, troubles de la
troprogestatif libido, irritation oculaire par les lentilles de
contact, acné, séborrhée, hypertrichose,
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : lithiase biliaire et aménorrhées post-théra-
Pharmacodynamie : Estroprogestatif com- peutiques.
biné minidosé, monophasique, biphasique
ou triphasique 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• Ritonavir : baisse de l’efficacité contracep-
Pharmacocinétiques :
tive;
Éthinylestradiol : résorption digestive rapide • Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants
et presque complète, demi-vie 6 et 31 h, (phénobarbital, phénytoïne, primidone,
40% du produit sont éliminés dans les urines carbamazépine), rifabutine, rifampicine ;
et 60 % dans les selles. griséofulvine : baisse de l’efficacité contra-
Acétate de noréthistérone : demi-vie plas- ceptive;
matique 5 et 12 h, excrétion essentiellement • Modafinil : diminution de l’efficacité contra-
rénale ceptive;
• Ciclosporine : augmentation de la concen-
4. INDICATIONS : Contraception hormonale orale. tration de ciclosporine;
• Flunarizine : galactorrhée.
5. CONTRE-INDICATIONS :
Absolues : 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Accidents thromboemboliques ou antécé- • La survenue des signes évocateurs de com-
dents thromboemboliques artériels ou vei- plication impose l’arrêt de traitement (effets
neux; indésirables majeurs);
• Affections cardiovasculaires : hypertension • L’oubli d’un comprimé et la survenue de
artérielle, coronaropathies, valvulopathies, troubles digestifs (4h suivant la prise) expo-
troubles du rythme thrombogènes; sent au risque de grossesse;
• Pathologie oculaire d’origine vasculaire;
• Risque élevé de survenue de cancer de sein
• Diabète compliqué de micro ou de macro-
tandis que pour le cancer de l’ovaire et de
angiopathie;
l’endomètre, le risque est réduit en cas de
• Tumeurs malignes du sein et de l’utérus ; Tu-
contraception orale;
meurs hypophysaires;
• Affections hépatiques sévères ou récentes; • Envisager un examen médical axé sur les
• Hémorragies génitales non diagnostiquées; facteurs de risque thromboemboliques
• Connectivites, Porphyries. avant et pendant le traitement;
Relatives : • Surveillance attentive en cas d’épilepsie, mi-
• Tabagisme; graine, asthme, ATCD et varices;
• Affections métaboliques : diabète non com- • En cas de chloasma apparu lors d’une gros-
pliqué, hyperlipidémies (hypertriglycéridé- sesse, éviter les expositions solaires;
mie, hypercholestérolémie). Obésité • Etiqueter toute hémorragie persistante ou
• Otosclérose; faisant suite à une utilisation prolongée;
• Tumeurs bénignes du sein et dystrophies
utérines (hyperplasie, fibrome); • S’assurer de l’absence d’une grossesse
• Hyperprolactinémie, avec ou sans galactor- lorsque l’interruption ne se fait pas suivre
rhée; d’une hémorragie de privation.
• Insuffisance rénale;
• Cholestase récurrente ou prurit récidivant 9. GROSSESSE et ALLAITEMENT :
lors d’une grossesse antérieure; Grossesse : Ce médicament n’est pas indi-
• Herpes gestationis. qué pendant la grossesse.

375
Allaitement : l’utilisation de ce médicament tion d’épaississement et de raréfaction de la
est déconseillée glaire cervicale. Propriétés androgéniques
Pharmacocinétique : Métabolisme hépa-
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS: tique, Cmax 4 h,T ½ 20 h, E ½ 36 h, élimina-
comprimé (noréthistérone + éthinylestra- tion urinaire 2/3 et fécale 1/3
diol) : blanc 0,5 mg/35 μg, orange pâle 0,75
mg/35 μg, orange 1 mg/35 μg, 1mg/0,035 4. INDICATIONS :
mg, blanc 1 mg/0,03 mg, vert 2mg/0,04 mg • Troubles liés à une insuffisance en progesté-
rone/préménopausique (irrégularités mens-
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : truelles, syndrome prémenstruel, mastody-
• Prendre régulièrement et sans oubli 1 com- nie...);
primé par jour au même moment de la jour- • Hémorragies fonctionnelles et ménorragies
née, pendant 21 jours consécutifs avec un accompagnant les fibromes;
arrêt de 7 jours entre chaque plaquette. • Endométriose, mastopathies bénignes et
Début de contraception orale : 1er compri- dysménorrhée;
mé à prendre le 1er jour des règles. • Contraception en 2ème intention si contre-
Relais d’un autre estroprogestatif : 1er com- indication à la contraception estroprogesta-
primé : après un arrêt de 7 j si la précédente tive;
plaquette contenait 21 comprimés (6 jours • Cycle artificiel et contraception orale.
si elle en contenait 22 et sans intervalle si
elle en contenait 28).
5. CONTRE-INDICATIONS
Cas d’oubli d’un ou de plusieurs comprimés :
• Si l’oubli est constaté dans les 12 h qui sui- Absolues :
vent l’heure habituelle de la prise, prendre • Accidents ou antécédents d’accidents
immédiatement le comprimé oublié et thromboemboliques artériels et veineux
poursuivre le traitement normalement en (phlébite, embolie pulmonaire, AVC, infar-
prenant le comprimé suivant à l’heure habi- tus du myocarde).
tuelle. • Altérations graves de la fonction hépatique.
• Si l’oubli est constaté plus de 12 h après • Hémorragies génitales non diagnostiquées.
l’heure normale de la prise, la sécurité • Hypersensibilité à l’un des constituants.
contraceptive n’est plus assurée. Prendre
Relatives : Hépatite et ATCD d’hépatite.In-
immédiatement le dernier comprimé oublié
suffisance hépatique, cancer du sein et de
et poursuivre le traitement contraceptif oral
jusqu’à la fin de la plaquette, en utilisant si- l’endomètre, suspicion de grossesse
multanément une méthode contraceptive
de type mécanique (préservatifs, spermici- 6. EFFETS INDESIRABLES :
des...) jusqu’à la reprise de la plaquette sui- • Saignements intercurrents, modifications
vante, y compris pendant les règles. des règles, aménorrhée, modifications
mammaires, acné, chloasma, éruptions,
12. SURDOSAGE/INTOXICATION : prurit, séborrhée, augmentation de la pilo-
Symptômes : signes digestifs (nausées, vo- sité, céphalées, migraine, vertiges, nervosi-
missements...) et des troubles du cycle. té, dépression, nausées, ou autres troubles
Traitement en milieu spécialisé. gastro-intestinaux, ictère cholestatique,
œdème, prise de poids, modification de la
13. CONSERVATION : conditions normales de libido, majoration des symptômes fonction-
conservation des médicaments. nels en rapport avec une insuffisance vei-
neuse des membres inférieurs.
14. SPECIALITES : Miniphase®, Ortho – novum®, • Forme micronisée : irrégularités de cycles
Triel-la® en début de traitement ainsi que saigne-
------- ments inter-menstruels, aménorrhées, oe-
dèmes cycliques, mastodynie

NORETHISTERONE 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :


• Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants
(phénobarbital, phénytoïne, primidone, car-
bamazépine), rifabutine, rifampicine, gri-
1. D.C.I. : noréthistérone (acétate) séofulvine, barbituriques);
• Millepertuis : baisse des concentrations san-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Progestatif de guines du contraceptif hormonal;
synthèse
• Antidiabétiques (insulines, metformine, sul-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : famides, hypoglycémiants);
Pharmacodynamie : Puissant progestomi- • Inducteurs enzymatiques, nelfinavir, ritona-
métique, action antigonadotrope et an- vir, topiramate : diminution de l’efficacité
tioestrogénique. Effet hyper-thermisant, ac- contraceptive;

376
• Griséofulvine, bonsentan : risque de dimi- Forme micronisée : 1cp/j tous les jours sans
nution de l’efficacité contraceptive; interruption à l’heure fixe, de sorte que l’in-
• Lamotrigine : risque de diminution des con- tervalle entre la prise de 2 cp soit toujours
centrations et de l’efficacité de la lamotrigine. de 24 h (éviter de préférence l’heure du cou-
cher qui peut majorer la durée d’un éven-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: tuel retard de prise par oubli ; le 1er doit
• Identifier au préalable l’étiologie d’un sai- être pris le J1 des règles). Les femmes déjà
gnement avant d’instaurer le traitement et traitées auparavant par un contraceptif pro-
en exclure toute cause organique lorsqu’il gestatif faiblement dosé peuvent commen-
survient pendant le traitement;
cer le traitement n’importe quel jour sans
• Examen médical régulier en cas de traite-
période d’interruption entre les comprimés.
ment au long cours et arrêt de traitement en
cas de survenue de troubles oculaires (perte Dans les suites d’un accouchement, le trai-
de la vision, diplopie, vasculopathies réti- tement peut être débuté avant le retour des
niennes,…), accidents thromboemboliques, règles. Après un avortement du premier tri-
céphalées importantes; mestre de grossesse, il est recommandé de
• Femmes ayant une tendance au chloasma débuter le traitement immédiatement.
doivent éviter l’exposition au soleil durant le
traitement. 12. CONSERVATION : conditions normales de
conservation des médicaments
Forme micronisée
• Eviter en cas de dystrophie ovarienne, mas- 13. SPECIALITES : Milligynon®, Primolut-nor®
todynie/mastopathie bénigne, ATCD d’ic-
tère/prurit de la grossesse; -------
• Prudence en cas d’ATCD de salpingite ou GEU
• Un ictère chronique peut être aggravé par le
traitement; NORFLOXACINE
• Risque élevé de grossesse extra-utérine
(GEU) suite à la contraception;
• Examen médical axé sur les seins, l’utérus et
frottis vaginaux doit être envisagé au début 1. D.C.I. : Norfloxacine
et pendant le traitement;
• En cas d’aménorrhée s’assurer de l’absence 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : quinolone de 2e
d’une grossesse qui impose l’arrêt immédiat génération
du traitement.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :


• Pas d’indication pendant la grossesse (tou- - Pharmacodynamie : inhibition de la syn-
tefois risque malformatif des progestatifs thèse de l’ADN bactérien. (Bactéricide)
administrés en début de grossesse écarté - Spectre :
alors que celle-ci n’est pas connue) ; -l’allai-
• Aérobies à Gram + : staphylococcus méti-S.
tement est déconseillé.
• Aérobies à Gram - : A baumannii, C freundii,
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS: C koseri, E coli, K oxytoca, K pneumoniae , N
Comprimé sécable à 10 mg , comprimé 0,6 gonorrhoeae, P vulgaris, P aeruginosa.
mg (forme micronisée). - Pharmacocinétique : résorption digestive
rapide, métabolisation hépatique partielle;
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : faible fixation aux protéines plasmatique ;
excellente diffusion rénale, urinaire, pros-
Indications Posologie Mode d’administration tatique, cordon ombilical et liquide amnio-
tique, T ½: 3 à 4 heures, élimination fécale
Insuffisance en 1/2 à 1 cp/j Du 16e au 25e j du cy- et urinaire.
progestérone cle
Hémorragies 1 cp/j pdt 10 En cours d’hémorragie 4. INDICATIONS :
fonctionnelles j, puis 1/2 du 16e au 25e j du cycle • Cystites aiguës non compliquées de la
et ménorragies cp/j femme de moins de 65 ans ;
des fibromes • Infections urinaires basses, y compris dans
Endométriose 1 cp/j Traitement continu pdt les localisations prostatiques, et hautes de
++ mois l’adulte, dues aux germes définis comme
Mastopathies 1 cp/j Du 5e au 25e j du cycle sensibles à la norfloxacine ;
bénignes • Infection cervicale gonococcique féminine
non compliquée de signes cliniques de dif-
Contraception 1 cp/j Du 5e au 25e j du cycle
fusion pelvienne;
en 2e intention
• Certaines infections bactériennes intestinales
Cycles artificiels 1/2 à 1 cp/j Du 16e au 25e jour du • Orchi-épididymite;
(avec estro- cycle. • Traitement antibactérien local des infec-
gènes)
tions oculaires sévères (conjonctivites sé-

377
vères, kératites et ulcères cornéens) dues • Didanosine (DDI) : diminution de l’absorp-
à des germes sensibles à la norfloxacine tion digestive de la norfloxacine en raison
(forme collyre). de l’augmentation du pH gastrique;
• Théophylline (base et sels) et aminophyl-
5. CONTRE-INDICATIONS line: diminution du métabolisme de la théo-
• Hypersensibilité à la norfloxacine ou aux phylline);
autres quinolones; • Anticoagulants oraux : augmentation de l’ef-
• Antécédents de tendinopathie avec une fet de l’anticoagulant oral et du risque hé-
fluoroquinolone; morragique.
• Enfant jusqu’à la fin de la période de crois- A prendre en compte : Caféine : diminution
sance en raison d’une toxicité articulaire du métabolisme hépatique de la caféine).
chez l’enfant et l’adolescent;
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Allaitement.
• Éviter l’exposition au soleil ou aux rayonne-
ments ultraviolets pendant le traitement en
6. EFFETS NDESIRABLES raison du risque de photosensibilisation;
• Brûlures rétro-sternales, douleurs et • Les tendinites, exceptionnellement obser-
crampes abdominales, nausées, diarrhée, vées, peuvent parfois conduire à une rup-
anorexie, colite pseudo-membraneuse, pan- ture touchant plus particulièrement le ten-
créatite; don d’Achille;
• Rash, prurit, photosensibilisation, purpura • Les quinolones peuvent aggraver les signes
vasculaire, dermatite exfoliative, érythème d’une myasthénie et entraîner une faiblesse
polymorphe, syndrome de Stevens-John- des muscles respiratoires mettant en jeu le
son, parfois syndrome de Lyell; pronostic vital;
• Douleurs musculaires et/ou articulaires ; • Une émergence de résistance ou une sélec-
rares tendinites touchant entre autres le tion de souches résistantes est possible, en
tendon d’Achille, qui peuvent survenir dès particulier lors de traitements au long cours
les premières 48 heures de traitement et et/ou d’infections nosocomiales, notam-
ment parmi les staphylocoques et les pseu-
devenir bilatérales, exceptionnellement
domonas;
ruptures tendineuses, élévation de la créa-
• Utiliser avec prudence chez les patients
tine phosphokinase (CPK); ayant des antécédents de convulsions ou
• Convulsions, céphalées, vertiges, troubles des facteurs prédisposant à la survenue de
du sommeil, acouphènes, épiphora, pa- convulsions;
resthésies, tremblements, myoclonies, po- • Ne pas injecter, ne pas avaler.( forme collyre);
lyneuropathie, aggravation de myasthénie; • Le traitement doit être interrompu dès les
• Réactions psychotiques dont hallucinations, premiers signes d’une éruption cutanée ou
troubles de l’humeur (dépression, eupho- de tout autre signe d’une réaction d’hyper-
rie), syndromes confusionnels, anxiété, ner- sensibilité (forme collyre).
vosité, irritabilité;
• Urticaire, dyspnée, exceptionnellement, 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indiqué
œdème de Quincke et choc de type anaphy-
lac-tique; 10. INCOMPATIBILITE PHYSICO-CHIMIQUES : in-
• Allongement de l’intervalle QT (rare); compatibilité avec le lait.
• Anémie hémolytique, en particulier chez les
patients avec déficience en G6PD, thrombo- 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
pénie ; rarement, leucopénie, neutropénie, comprimé de 400 mg, collyre 0,3%.
hyperéosinophilie;
• Rarement, élévations de l’urée sanguine et 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
de la créatinine plasmatique : exceptionnel- comprimés.
lement, néphropathies dont néphropathies Cystites aiguës non compliquées de la
interstitielle et glomérulaire (avec syndrome femme : 800 mg par jour en deux prises
néphrotique); pendant 3 jours.
• Elévation des transaminases, de la bilirubine Autres infections : 800 mg par jour ; la durée
et des phosphatases alcalines, hépatite avec du traitement sera adaptée en fonction de
éventuellement ictère; la pathologie.
• Candidose vaginale. Insuffisant rénal : les conditions d’emploi et
la posologie n’ont pas encore été établies
7 INTERACTION MEDICAMENTEUSE pour une clearance à la créatinine <30 ml/
Nécessitant des précautions d’emploi : min. Dose normale si cl. Créat. >30 ml/min.
• Sels de fer (voie orale) : diminution de l’ab- Collyre : 1 ou 2 gouttes 4 fois par jour dans
sorption digestive de la norfloxacine; l’oeil (ou les yeux) atteint(s). Si la sévérité de
• Topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes et l’infection l’exige, on peut prescrire, le pre-
hydroxydes de magnésium, d’aluminium, de mier jour de traitement, 1 ou 2 gouttes de
calcium) et sels de zinc: diminution de l’ab- collyre toutes les 2 heures, pendant la jour-
sorption digestive de la norfloxacine; née.

378
14. CONSERVATION : T< à 30°C et à l’abri de la mentale, hallucinations, chez l’enfant : agi-
lumière tation, nervosité, insomnie, érythèmes,
eczéma, prurit, purpura, urticaire, œdème,
15. SPECIALITES : noroxine® ; chibroxine® choc anaphylactique, photosensibilisation,
leucopénie, neutropénie, agranulocytose
-------
exceptionnelle, thrombocytopénie, anémie
hémolytique.
NOSCAPINE + PROMETHAZINE 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Liée à la présence de noscapine :
1. COMPOSITION : Noscapine + prométhazine
• Agonistes, antagonistes morphiniques (bu-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antitussif opiacé, prénorphine, nalbuphine, pentazocine): blo-
antihis-taminique H1. cage compétitif des récepteurs, avec risque
d’apparition d’un syndrome de sevrage.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • Autres dérivés morphiniques : dépression
respiratoire, en particulier chez le sujet âgé.
Pharmacodynamie :
Liée à la présence de noscapine et de pro-
Noscapine : antitussif d’action centrale ;
méthazine :
n’entraîne ni dépression des centres respira-
• Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
toires ; ni accoutumance, ni toxicomanie aux
datif des antitussifs centraux et des antihis-
doses thérapeutiques ;
taminiques H1.
Prométhazine : effet sédatif marqué, anti-
Antidépresseurs
histaminique, antihistaminique et adréno-
• Antidépresseurs sédatifs, barbituriques, clo-
lytique centrale ; effet anti-cholinergique ;
nidine et apparentés, hypnotiques, dérivés
effet adrénolytique périphérique ; activi-té
morphiniques, méthadone, neuroleptiques,
antitussive modeste.
anxiolytiques) : majoration de la dépression
Pharmacocinétique : Prométhazine : résorp- centrale.
tion digestive rapide et presque complète ; Liée à la présence de prométhazine :
forte liaison aux protéines plasmatiques • Sultopride : risque majoré de troubles du
(75-80%) ; demi-vie plasmatique 10-15h ; rythme ventriculaire;
métabolisation hépatique ; élimination uri- • Atropine, antidépresseurs imipraminiques,
naire ; passage transplancentaire et dans le an-tiparkinsoniens anticholinergiques, an-
lait maternel. tispasmodiques atropiniques, disopyramide,
neuroleptiques phénothiaziniques : addition
4. INDICATIONS : Toux non productives gê- des effets atropiniques.
nantes, en particulier à prédominance noc-
turne. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Prudence en cas d’hypertension intracrâ-
5. CONTRE-INDICATIONS : nienne peut être majorée.
• Antécédent d’agranulocytose et d’hypersen-
Renforcer.
sibilité à l’un des constituants;
• Renforcer la surveillance chez les épilep-
• Enfant de moins de 30 mois;
tiques (abaissement du seuil épileptogène);
• Insuffisance respiratoire;
• Prudence chez le sujet âgé, les sujets por-
• Toux de l’asthmatique, toux productives;
teurs de certaines affections cardio-vascu-
• Agonistes-antagonistes morphiniques;
laires, en cas d’insuffisance hépatique et/
• Hypersensibilité aux antihistaminiques;
ou rénale sévère (diminuer la posologie de
• Risque de rétention urinaire lié à des
moitié);
troubles urétro-prostatiques et de glaucome
• Eliminer un asthme bronchique ou un re-
par fermeture de l’angle;
flux gastro-oesophagien chez l’enfant avant
• Alcool, sultopride.
utilisation. Eviter les boissons et des médi-
caments contenant de l’alcool pendant la
6. EFFETS INDESIRABLES :
durée du traitement;
Constipation, somnolence, états vertigi- Ne pas s’exposer au soleil pendant le traite-
neux, nausées, vomissements, bronchos- ment.
pasme, réactions cutanées allergiques,
sédation ou somnolence, effets anticho- Tenir compte de la teneur en saccharose en
linergiques (sécheresse des muqueuses, cas de diabète ou de régime hypoglucidique.
constipation, troubles de l’accommodation,
mydriase, palpitations cardiaques, risque 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : éviter l’uti-
de rétention urinaire), hypotension orthos- lisation au 1er trimestre à prescrire par la
tatique, troubles de l’équilibre, vertiges, suite si ce n’est pas nécessaire. Si l’adminis-
baisse de la mémoire ou de la concentration tration a lieu en fin de grossesse, observer
(plus fréquent chez le sujet âgé), incoordi- une période de surveillance du nouveau-né.
nation motrice, tremblements, confusion L’allaitement est déconseillé.

379
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Traitement complémentaire des candidoses
non signalées jusqu’à ce jour. vaginales et cutanées;

11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : si- • Prévention des candidoses chez les sujets à
rop (5 mg de noscapine et 2,5 mg de promé- très haut risque : prématurés, immunodé-
thazine par cuillère-mesure soit 5 ml). primés, malades soumis à une chimiothéra-
pie antinéoplasique.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Suspension buvable :
Adulte : 1 cuillère à soupe (15 ml) par prise,
ne pas dépasser 4 cuillères à soupe par jour, Candidoses buccales ou pharyngées impor-
espacer les prises de 6h. tantes.
Enfant > 30 mois : ½ cuillère-mesure (2,5 ml)
par 5 kg de poids en 2 à 4 prises espacées de 5. CONTRE-INDICATIONS
6 h. • Hypersensibilité à l’un des constituants
Sujet âgé ou insuffisant hépatique : dimi-
nuer la dose de moitié. 6. EFFETS INDESIRABLES
Ne pas dépasser 60 mg de noscapine chez • Action irritante locale (comprimés vagi-
l’adulte répartis en 4 prises 0,5 mg/kg chez naux), phénomènes allergiques, troubles
l’enfant répartis en 4 prises.
digestifs mineurs.
Privilégier les prises vespérales en raison de
l’effet sédatif prononcé de la prométhazine. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Modificateurs du transit, pansements gas-
13. SURDOSAGE/INTOXICATION triques et intestinaux, contraception par
Symptômes : -liés à la noscapine : nausées, spermicide.
vomissements, vertiges, nervosité, agita-
tion, confusion, somnolence. En cas de 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
surdosage massif : coma, dépression respi- • L’éradication des facteurs favorisants du dé-
ratoire, convulsions, -liés à la prométhazine: veloppement du champignon est indispen-
convulsions (surtout chez le nourrisson et sable.
l’enfant), troubles de la conscience, coma. • Traiter simultanément tout foyer associé à
Conduite à tenir :symptomatique en milieu candida, reconnu pathogène.
spécialisé. • A éviter en cas de maladie du foie, d’al-
coolisme, d’épilepsie, et chez les femmes
14. CONSERVATION : T°< 30°C enceintes (présence d’alcool, suspension
buvable).
15. SPECIALITE : Tussisédal
• Tenir compte dans la ration journalière de la
------- teneur en saccharose (suspension buvable).

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prescrite


NYSTATINE pendant l’allaitement et en cas de stricte
nécessité pendant la grossesse.
1. D.C.I. : Nystatine
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antifongique Suspension buvable à 100.000 UI/ml com-
primé enrobé à 500.000 UI, comprimé vagi-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES nal à 100.000 UI.
Pharmacodynamie
• Antibiotique antifongique de contact de 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
la famille des polyènes extrait de strepto- • Comprimés :
myces noursei; - Adulte : 8-12 cp de 500.000 UI / J en 3 ou 4
• Spectre d’action antifongique : activé in vi- prises loin des repas
trolesvitroles champignons levuriformes et - Enfant : 1-8 cp de 500.000 UI / J en 3 ou 4
fi-lamenteux, action in vivo sur le genre can- prises loin des repas
dida et geotrichum.
• Suspension buvable :
Pharmacocinétique : a nystatine n’est pas
- Nourrisson : 5-30 doses/j (=500000 à
résorbée PO, elle se retrouve sous forme
3000000 UI)
inchangée dans les selles.
- Enfants : 10-40 doses/j (=1-4 millions UI)
4. INDICATIONS • Comprimés vaginaux :
Toutes formes : - Réservé à l’adulte : 1-2 cp / j pendant 20
• Candidoses digestives(candidose œsopha- jours consécutifs y compris pendant les
gienne de l’immunodéprimé exclue); règles.

380
12. CONSERVATION : 5. CONTRES-INDICATIONS :
Comprimé enrobé : TT° < 25 °C. Absolue(s) :
Suspension buvable : T° < 30 °C. Après ou- • Antécédent de tendinopathie due à une
verture, conserver au maximum 7 jours à T° fluo-roquinolone;
< 25 °C. • Hypersensibilité aux quinolones ou à l’un
des composants
13. SPECIALITES : Mycostatine® • Epilepsie;
• Déficit en G6 PD;
-------
• Enfant de moins de 6 ans;
• Allaitement.
OFLOXACINE Relative : enfant jusqu’à la fin de la période
de croissance.

6. EFFETS INDESIRABLES
1. D.C.I. : ofloxacine • Douleur musculaire, douleur articulaire,
tendinite, rupture de tendon, nausée,
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : quinolones de 2e
génération douleur épigastrique, diarrhée, vomisse-
mentdiarrhée, vomissement, crises convul-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES sives, confusion mentale, hallucination,
céphalée, troubles de la vision, vertige, pa-
• Pharmacodynamie : inhibition de l’ADN gy-
rase bactérien ou topoisomérase II empê- resthésie, trouble du sommeil, myasthénie,
chant la synthèse de l’ADN chromosomique éruption maculopapuleuse, purpura vascu-
bactérien( effet bactéricide) laire, photosensibilisation (rare), érythème
polymorphe (exceptionnel), syndromes de
• Spectre
Stevens-Johnson et de Lyell, choc anaphy-
- Aérobies à Gram + : B. anthracis, Staphylo- lactique (exceptionnels), urticaire, œdème
coccus méti-S. de Quincke, thrombopénie, leucopénie, éo-
- Aérobies à Gram - : acinetobacter, B. ca- sinophilie (rare), augmentation de la créati-
tarrhalis, B. pertussis, campylobacter, C. ninémie, augmentation des transaminases,
feundji, E. coli, H. influenzae, K. oxytoca, K. hépatite et insuffisance rénale (exception-
pneu-moniae, legionella, neisseria, pasteu- nels), arthropathie chez l’enfant.
rella, P. mirabilis, P. vulgaris, providencia, P.
aeruginosa, salmonella, serratia, shigella, 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
vibrio, yersinia. • Théophylline et ses dérivés, caféine, nitrofu-
- Anaérobies : B. iluncus, Propionibacterium ranes, psoralènes : à contre-indiquer.
acnes. • Topiques gastro-intestinaux, sels de fer et de
Zinc : diminution de l’absorption digestive des
- Autres : M hominis. fluoroquinolones, les prendre à distance > 2h.
• Pharmacocinétique : Résorption digestive • Anticoagulant oraux : augmentation de l’ef-
faible, faible liaison aux protéines plasma- fet de l’anticoagulant oral et du risque hé-
tiques, bonne diffusion rénale, urinaire et morragique.
dans la prostate, métabolisme hépatique
faible, T½ : 2 à 4 h, élimination urinaire. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Ne pas s’exposer directement au soleil ou
4. INDICATIONS aux rayonnements UV;
• Infections urinaires hautes et basses, com- • Arrêter le traitement s’il y a apparition de
pliquées ou non ; urétrite gonococcique et signes de tendinite;
non gonococcique, prostatites; • Adapter la posologie en cas d’insuffisance
• Infections gynécologiques hautes; rénale;
• Infections ostéoarticulaires; • Risque de résistance lors de traitement au
• Suppuration bronchique, en l’absence d’at- long cours;
teinte parenchymateuse chez le sujet à • Prudence en cas de facteurs prédisposant à
risque; la convulsion ou d’antécédents de convul-
• Sinusites chroniques ; préparations préopé- sions;
ratoires d’otites chroniques ostéitiques ou • Tenir compte de la présence du sodium en
cholestéatomateuses; cas de régime hyposodé strict.
• Sepsis;
• Infection digestive et biliaire sévère. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
• Infection sévère de la peau et des tissus contre-indiquée.
mous;
• Maladie du charbon. 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS:
• Infections oculaires sévères (collyre).). Ces de 200 mg et solution injectable 200
• Traitement local des otorrhées purulentes mg/ 40 ml, solution auriculaire 1,5 mg/0 ,5
(solution auriculaire). ml, collyre 0,3%

381
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 4. INDICATIONS :
• Adultes : Forme orale : schizophrénie et épisodes
- 400 mg/j en 2 prises maniaques modérés et sévères. Prévention
- Suppuration bronchique : 400 mg/j en une des récidives chez les patients présentant
prise, max. 600 ou 800 mg/j. un trouble bipolaire, ayant déjà répondu
- Infections gynécologiques hautes : durée du au traitement par l’olanzapine lors d’un épi-
traitement est de 3 semaines. sode maniaque.
- Cystites aiguës non compliquées de la Forme injectable : contrôle rapide de l’agita-
femme < 65 ans : 400 mg en prise femme > tion et des troubles du comportement chez
65 ans : le traitement est de 5 jours. les patients schizophrènes ou chez les pa-
tients présentant des épisodes maniaques.
• Chez le sujet insuffisant rénal : -Cl cr > 20 ml/
min : une prise de 200 mg toutes les 24 h -Cl
cr < 20 ml/min : une prise de 200 mg toutes 5. CONTRE-INDICATIONS :
les 48 h; Hypersensibilité à la substance active ou à
l’un des excipients.
• Chez le sujet âgé : - Cl crCl cr entre 20 et 50 Risque connu de glaucome à angle fermé.
ml/min : 200 mg toutes les 24 h.
- Cl crh. 6. EFFETS INDESIRABLES :
- Cl cr < 20 ml/min : une prise de 200 mg Voie injectable
toutes les 48 h. Bradycardie, tachycardie, hypotension or-
• Enfants : -infections sévères (exceptionnel- thostatique, hypotension, gêne au point
lement) 10 à 15 mg/kg/j en 2 prises quoti- d’injection, arrêt sinusal, hypoventilation.
diennes sans dépasser 400 mg/j en 2 prises. Voies orale et injectable : prise de poids,
somnolence, augmentation de la prolacti-
• Solutions injectables : némie, éosinophilie, augmentation de l’ap-
- Adulte: 400 mg/j répartis en deux perfu- pétit, hyperglycémie, vertiges, akathisie,
sions espacées de 12 h. parkinsonisme, dyskinésie, augmentation
- Adulte insuffisant rénal et sujet âgé : cfr de la triglycéridémie, hypotension orthos-
supra. tatique, effets anticholinergiques légers et
transitoires (constipation et bouche sèche),
• Solutions auriculaires : 1instillation( 10 élévations transitoires et asymptomatiques
gouttes) x2 /j pendant 7 à 10 j. des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT), as-
• Collyre : 2 gouttes 4 fois/j dans l’oeil (ou les thénie, œdème, bradycardie avec ou sans
yeux) atteint(s). hypotension ou syncope, allongement du
QT, réaction de photosensibilité, élévation
12. SURDOSAGE/INTOXICATION : Traitement : de la créatine phosphokinase, convulsions,
médicaments émétisants + lavage gastrique hépatite, rash, allongement du QTc, tachy-
+ réhydratation. cardie/fibrillation ventriculaire, mort subite.

13. CONSERVATION : T< 30 °C 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :


• Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
14. SPECIALITES : oflocet ; exocine, monoflocet, datif de ces substances;
ofloxacine • Médicaments sédatifs : majoration de la dé-
------- pression centrale;
• Antihypertenseurs, bêtabloquants (sauf es-
molol et sotalol) : majoration du risque d’hy-
potension, notamment orthostatique;
OLANZAPINE • Dopaminergique non antiparkinsoniens, lé-
vodopa : antagonisme réciproque de l’ago-
niste dopaminergique et des neuroleptiques;
1. D.C.I. : olanzapine • Véralipride : augmentation des effets neuro-
logiques et psychiatriques;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antipsychotique • Antiparkinsoniens dopaminergiques : aggra-
vation des troubles psychotiques;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • Carbamazépine : risque de diminution des
Pharmacodynamie : concentrations plasmatiques de l’olanza-
Agent antipsychotique, traitement antima- pine.
niaque et thymorégulateur.
Pharmacocinétique : -bonne résorption 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
orale ; -métabolisation hépatique ; -forte Forme orale :
liaisons aux protéines plasmatiques 93 % ; -Surveiller étroitement les patients pendant
-passe dans le lait maternel. la période de traitement anti-psychotique.

382
• Le comprimé contient de l’aspartam : nocif 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
en cas de phénylcétonurie. Signes et symptômes : tachycardie, agita-
Forme injectable : tion/agressivité, dysarthrie, symptômes
extrapyramidaux divers et diminution du
• Ne pas administrer en cas d’infarctus aigu niveau de conscience, délire, convulsions,
du myocarde, angor instable. coma, éventuel syndrome malin des neuro-
• Si c’est nécessaire, administrer la benzodia- leptiques, insuffisance respiratoire, fausse-
zépine parentérale au minimum 1h après route, hypertension ou hypotension, aryth-
l’injection d’olanzapine IM. mies cardiaques et arrêt cardiorespiratoire.
Toutes formes : Traitement : lavage gastrique, administration
Réduction progressive des doses. de charbon activé, traitement symptoma-
• Prudence en cas d’élévation des ALAT et/ tique et surveillance des fonctions vitales,
ou des ASAT, d’atteinte hépatique, d’insuf- traitement de l’hypotension et du collapsus
fisance hépatique pré-traitement, de leu- circulatoire, et assistance respiratoire. Ne
copénie ou neutropénie, d’antécédents de pas utiliser l’adrénaline, la dopamine ou un
convulsions. autre bêta-sympathomimétique.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT 14. CONSERVATION


Grossesse : ne doit être administrée pen- Forme orale : Comprimés: dans son embal-
dant la grossesse que si les bénéfices poten- lage extérieur d’origine.
tiels justifient les risques foetaux potentiels. Forme injectable : T° < 25 °C, dans son em-
Allaitement : utilisation déconseillée en ballage extérieur d’origine ,à l’abri de la lu-
mière. Ne pas congeler la solution après la
cours de traitement.
reconstitution.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES Solution après reconstitution : 1 heure.
Reconstituer la poudre pour solution injec-
15. SPECIALITES
table uniquement avec de l’eau pour prépa-
Zyprexa®
ration injectable
Zyprexa® Velotab
Ne pas mélanger la solution dans la même
seringue avec quelque produit que ce soit. -------

11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS


Comprimé enrobé à 5 mg, 7,5 mg et 10 mg OMEPRAZOLE
Poudre pour solution injectable IM à 10 mg
Comprimé orodispersible à 5 mg, 10 mg, 15
mg et 20 mg. 1. D.C.I. : oméprazole

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Inhibiteur de la


12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION sécrétion acide gastrique
Dose maximale journalière : 20 mg.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Forme orale :
Schizophrénie : dose initiale : 10 mg/j Pharmacodynamie : inhibiteur spécifique
Épisode maniaque : dose initiale : 15 mg/j de la pompe à protons H+ K+ ATPase de la
en une seule prise en monothérapie ou 10 cellule pariétale gastrique (diminue la sécré-
mg/j en association. tion d’acide)
Prévention des récidives dans le cadre d’un Pharmacocinétique : -absorption digestive
trouble bipolaire : dose initiale : 10 mg/j en 3 à 6 h ; -forte liaison protéinique de
La posologie journalière peut être adaptée : 95%; -métabolisation hépatique, -excrétion
5 et 20 mg/j. urinaire à 80 % et le reste dans les selles.
Patients âgés : dose initiale : 5 mg/j chez les
patients âgés de 65 ans et plus lorsque des 4. INDICATIONS :
facteurs cliniques le justifient. - Adulte :
Forme injectable : • Eradication de Helicobacter pylori en cas de
Dose initiale : 10 mg en une seule injection maladie ulcéreuse gastroduodénale;
IM (max 3 injections/24 h) pendant 3 jours • Ulcère duodénal ou gastrique évolutifs;
consécutifs max. • deRefluxdeReflux gastro-oesophagien asso-
Seconde injection : 5-10 mg , 2 h après la cié ou non à une oesophagite érosive;
première. • Syndrome de Zollinger-Ellison;
Patients âgés (> 60 ans) :2,5-5 mg (max 3 • Lésions gastroduodénales induites par les
injections/24 h). AINS.
Toutes formes : • Enfant à partir d’un an : Œsophagite érosive
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques : dose ou ulcérative symptomatique par reflux gas-
initiale : 5 mg/j. tro-oesophagien.

383
5. CONTRE INDICATIONS : 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
• Hypersensibilité aux benzimidazolés ou à gélule à 10 mg, 20 mg, lyophilisat pour per-
l’un des composants; fusion à 40 mg.
• Atazanavir associé au ritonavir.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Diarrhée, constipation, douleurs abdomi- Pathologie Patient Adminis- Posologie
nales, nausées, vomissements, flatulence ; tration
sécheresse buccale, stomatite et candidose
Oesopha- Enfant PO 1 mg/kg/j
gastro-intestinale, céphalées, étourdisse-
gite
ments, paresthésie, somnolence, insomnie, Adulte PO 10 à 20 mg/j
vertiges ; confusion mentale réversible, agi- Reflux gas- Adulte PO 10 à 20 mg/j
tation, agressivité, dépression et hallucina- tro-oeso-
tions, arthralgies, faiblesses musculaires et phagien
myalgies, malaise, gynécomastie, rash et/
Ulcères Adulte PO 10 mg/j
ou prurit, urticaire, photo-sensibilisation, duodé-
érythème polymorphe, syndrome de Ste- naux
vens-Johnson, syndrome de Lyell, alopécie,
Ulcères Perfusion 40 mg/j en IV lente
réactions d’hypersensibilité (angio-oedème,
duodé- IV
fièvre, bronchospasme, néphrite intersti- naux
tielle et choc anaphylactique), augmenta-
tion de la sudation, oedème périphérique, Eradica- Adulte PO 2 x 20 mg/j + clarithrom-
vision trouble, perturbation du goût, hy- tion de H. pycine 500 mg + Amoxi-
phylori cilline 1000 mg 2 x/j pdt
ponatrémie, augmentation des enzymes 7 jours, puis 20 mg de
hépatiques, encéphalopathie (en cas d’in- omépr. 3 à semaines.
suffisance hépatique sévère pré-existante),
hépatite avec ou sans ictère, insuffisance
hépatique, leucopénie, thrombopénie, 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
agranulocytose, pancytopénie et anémie Hormis le traitement symptomatique, aucune
hémolytique. recommandation thérapeutique spécifique ne
peut être donnée en cas de surdosage.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• Atazanavir associé au ritonavir et à l’omé- 14. CONSERVATION : Gélule :T° < 25 °C et à l’abri
prazole : diminution très importante des de la lumière. Solution injectable : T° <25 °C
concentrations de l’atazanavir avec risque et à l’abri de la lumière. Après reconstitu-
d’échec thérapautique; tion: la solution reconstituée doit être utili-
• Tacrolimus : augmentation des concentra- sée dans les 12 heures après reconstitution
tions plasmatiques du tacrolimus; dans le chlorure de sodium 0,9 % et dans les
• Kétoconazole, itraconazole : diminution de 6 heures après reconstitution dans le glu-
l’absorption de l’azolé antifongique. cose 5 %

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: 15. Spécialité : Mopral, Zoltum


• Administrer indépendamment de la prise -------
des repas;
• Risque de multiplication bactérienne intra-
gastrique;
• En cas d’ulcère gastrique, vérifier la béni- ONDANSETRON
gnité de la lésion avant le traitement;
• Sujet âgé : aucun ajustement posologique
1. D.C.I. :ondansétron
n’est nécessaire.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiémétique


Grossesse : ne prescrire que si c’est nécessaire.
Allaitement : à éviter. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
- Pharmacodynamie :
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Antagoniste des récepteurs 5-HT3 à la séro-
• Le lyophilisat pour perfusion ne doit être
tonine, impliqués dans les phénomènes de
reconstitué qu’avec 100 ml de chlorure de
réflexe émétique;
sodium 0,9 % pour injection ou 100 ml de
• N’entraîne pas de troubles extra-pyramidaux.
glucose 5 % pour injection.
• Une fois reconstituée, la solution IV ne doit - Pharmacocinétique :
être ni mélangée, ni coadministrée sur la • Métabolisation hépatique, liaison aux pro-
même ligne de perfusion avec aucun autre téines plasmatiques 70 -76 %, élimination
soluté massif ou autre médicament. fécale et urinaire sous forme de métabolites;

384
• Comprimés, sirop, solutiosn injectable : de- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
mi-vie d’élimination 3 h;
• Suppositoire : biodisponibilité absolue59 %, Indication Patient Formes Posologie
demi-vie d’élimination 6 h. Nousées et Adulte ≥ toutes for- 8 mg IV lente 30 min
vomisse- 15 ans mes avant la chimiothé-
4. INDICATIONS : ments aigus rapie soit 2h avant
• Prévention des nausées et vomissements ai- induits par (autres formes).
gus induits par la chimiothérapie cytotoxique. les traite- Certaines circonstan-
• Nausées et vomissements postopératoires. ments cyto- ces : 8 mg IV suivi d’une
toxiques perfusion 1 mg/h sur
5. CONTRE-INDICATIONS 24 ou 8 mg IV lente +
2 injectioons de 8 mg à
Toutes formes : allergie à l’un des composants.
intervalle de 4 h.
Suppositoire : en cas d’insuffisance hépatique
(utiliser les formes IV ou orales). Enfant ≥ Solution 0,15 mg/kg IV (ne pas
Comprimés : hypersensibilité aux antagonistes 6 mois injectable, dépasser 8 mg) juste
des récepteurs 5HT3 , enfant de moins de 6 ans. sirop avant la chimiothéra-
phie. Peut être répété
toutes les 4 h (3 doses
6. EFFETS INDESIRABLES max). Entretien : 4 mg
• Réactions allergiques immédiates, cépha- PO 2 x/j pdt 5 j.
lées, réactions extrapyramidales (crises ocu-
logyres, dystonies) sans séquelles cliniques, Prévention Adulte ≥ compri- 8 mg toutes les 12 PO
ou de convulsions , vertiges, troubles vi- et traite- 15 ans mé, sirop, ou 1 suppositoire/j pdt
ment des supposi- 2-3 j (max 5 j).
suels transitoires (IV rapide), troubles du
nausées ou toire
rythme, douleurs thoraciques avec ou sans
des vomis-
décalage du segment ST, bradycardie, bouf- sements
Enfant ≥ Compri- - 10-25 kg : 4 mg PO
fées de chaleur ou flush, hypotension , ho- retardés

quets, constipation, iléus ou d’occlusion induits par 2 ans - 25 kg : 8 mg PO
intestinale, sensation de brûlure anorectale les traite- A renouveler si néces-
(suppo), anomalies biologiques hépatiques, ments cyto- saire toute les 12 h
réactions au point d’injection ou le long de toxiques. (max 5 j).
la veine perfusée (érythème, urticaire, pru-
nausées Adulte ≥ Solution 4 mg IV lente
rit, douleur), veinites. et vomis- 15 ans injectable
sements
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Enfant ≤ Sirop, so- 0,1 mg/kg jusqu’à 4
postopéra-
1 mois lution in- mg (avant, pendant ou
Corticoïdes : effet antiémétique accru. tioires
jectable 2 après induction anes-
Paracétamol : utiliser avec précaution. mg/ml thésique).

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : insuffi- Compri- Ne pas dépasser 8


sant hé- mé, sirop, mg/j.
• Bilan cardio-vasculaire en cas de survenue
patique solution
de douleurs thoraciques et de syncope ou injectable.
de troubles du rythme cardiaque;
• Risque éventuel d’hypersensibilité croisée avec
les autres antagonistes des récepteurs 5-HT3; 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
• Surveiller attentivement le transit des pa- Symptômes : cfr effets indésirables
tients en cours de traitement; Traitement : symptomatique approprié.
• Tenir compte de la teneur en sorbitol en cas 14. CONSERVATION : -comprimé : T° < 25 °C et à
de diabète ou de régime hypoglucidique et l’abri de la lumière dans son étui d’origine ;
de la teneur en sodium en cas de régime dé- -suppositoire : T° < 30 °C ; -sirop : à conserver
sodé ou hyposodé. en position verticale à T° comprise entre 10
°C et 30 °C ; -solution injectable en ampoule :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation T° < 25 °C dans l’emballage extérieur d’origine
déconseillée. et à l’abri de la lumière, après reconstitution:
la stabilité physico-chimique de la solution
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES reconstituée a été démontrée pendant 7 j à
La solution injectable est incompatible avec T° < 25 °C ; -solution injectable en seringue:
T° < 30 °C, dans l’emballage extérieur d’ori-
les solutions bicarbonatées. Ce médicament
gine et à l’abri de la lumière, après dilution: la
ne doit pas être mélangé avec d’autres mé- stabilité physico-chimique a été démontrée
dicaments dans la même seringue ou la pendant 7 j à 25 °C, et entre + 2 °C et + 8 °C
même perfusion. (au réfrigérateur). Pour les solutions recons-
tituées, les durées et conditions de conser-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : vation après dilution et avant administration
Comprimé pelliculé à 4 mg ou à 8 mg. relèvent de la seule responsabilité de l’utilisa-
Sirop à 4 mg/5 ml teur et ne devraient pas dépasser 24 h entre
Suppositoire à 16 mg + 2 °C et + 8 °C.
Solution injectable IV à 2 mg/ml, à 4 mg/2 15. SPECIALITES : zophren, anset.
ml et à 8 mg/4 ml -------

385
ORCIPRENALINE • Utiliser en cas de collapsus hypovolémique
qu’après restauration de la volémie.
• Prudence en cas d’hyperthyroïdie chez le
1. D.C.I. : orciprénaline patient coronarien, diabétique ou chez le
malade digitalisé.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : sympathomimé- • Traitement à éviter en cas d’hyperthyroïdie
tique. non contrôlée.

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


Pharmacodynamie : effet ß-stimulant. Au Grossesse : prise déconseillée.
niveau cardiaque, l’effet ß-1 provoque : Allaitement : une surveillance attentive du
-effet chronotrope ; dromotrope ; bathmo- nouveau-né est conseillée.
tropre et ionotrope positive. En périphérie,
l’effet ß-2 provoque : une vasodilatation 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
artérielle systémique et pulmonaire entraî- non signalées jusqu’à ce jour.
nant une baisse de la post-charge et une
bronchodilatation. 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
comprimé sécable à 20 mg.
Pharmacocinétique : administré par voie
orale ; non réduit dans le tube digestif 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
contrairement à l’isoprénaline ; a une action 2 à 12 comprimés par jour répartis sur les 24h.
par voie orale prolongée durant 4 heures
environ. 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour.
4. INDICATIONS
• Syndrome de Stokes-Adams par bloc auri- 14. CONSERVATION : conditions générales de
culo-ventriculaire dans l’attente de l’appa- conservation des médicaments.
reillage temporaire ou définitif;
• Bradycardies extrêmes par bloc sino-auri- 15. SPÉCIALITÉ : ALUPENT®
culaire syncopal dans l’attente d’un appa- -------
reillage temporaire ou définitif;
• Arrêt cardiaque lorsque l’activité cardiaque
réapparaît;
ORNIDAZOLE
• Bas débit cardiaque, après chirurgie car-
diaque; 1 D.C.I. : ornidazole
• Torsades de pointes, associé au traitement
étiologique de la torsade et à la restauration 2 CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotiques de
de la kaliémie. la famille des nitromidazolés.

5. CONTRE-INDICATIONS 3 PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES


• Tachycardie sinusale supérieure à 130/minute; Pharmacodynamie : réduction intracellulai-
• États d’hyperexcitabilité auriculaire et ven- re en produits cytotoxiques pour la cellule
triculaire; qui l’assimile.
• Intoxication digitalique; • Spectre :
• Insuffisance coronaire aiguë et, en particu- • Anaérobies : B. fragilis, clostridium, C. dif-fi-
lier, infarctus myocardique aigu, sauf en cas cile, C. perfringens, fusobacterium;
de bloc auriculoventriculaire avec bradycar- • Activité antiparasitaire : E. histolytica, G. in-
die extrême. testinalis, T. vaginalis.
Pharmacocinétique : Résorption digestive
6. EFFETS INDÉSIRABLES
rapide et importante métabolisation hépa-
Bouffées de chaleur, tachycardie, hypo-
tension, troubles du rythme ventriculaire, tique partielle ; T½ 8 à 12 heures ; excellente
douleurs angineuses avec possibilité d’ap- diffusion tissulaire y compris SNC et LCR ;
parition ou de majoration d’une ischémie passage transplacentaire et dans le lait ma-
préexistante, céphalées, tremblements. ternel, élimination principalement urinaire
et biliaire.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
Anesthésiques volatils halogénés : troubles 4 INDICATIONS
du rythme ventriculaire graves (augmenta- • Amibiase
tion de l’excitabilité cardiaque). • Giardiase
• Infection médico-chirurgicale à germe ana-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE érobie.
• Contrôle ECG et réduction des doses en cas • Trichomonase urogénitale
d’apparition d’une hyperexcitabilité myocar- • Eradication de helicobacter pylori (trithéra-
dique ventriculaire pie)

386
5 CONTRE-INDICATIONS : tion réticulée) ; -action parasympatholyti-
Absolue : Hypersensibilité aux imidazoles que au niveau de la fibre lisse peu marquée;
Relatives: Grossesse et allaitement. -action antihistaminique.
Pharmacocinétique : -rapidement résorbé
6 EFFETS INDESIRABLES : au niveau intestinal, -demi-vie 8 à 12 h selon
Nausées, gastralgies, ataxie, vertiges, la dose, -passe la barrière hémato-encépha-
céphalées, confusion mentale, éruptions
lique et foetoplacentaire, bonne diffusion
cutanées, hépatites (très rare), leucopénie
dans les tissus graisseux, -environ 92% de la
(traitement prolongé).
dose administrée subit une transformation
hépatique, -élimination essentiellement ré-
7 INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : nale et fécale.
• Alcool : effet antabuse.
• Disulfirame : bouffées délirantes, état confu- 4. INDICATION : Syndrome parkinsonien
sionnel;
• AVK : surveillance; 5. CONTRE INDICATIONS
• Insuffisance coronarienne;
8 PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : • Glaucome à angle fermé : risque de crise ai-
• Interrompre le traitement en cas d’ataxie, guë;
de vertiges ou de confusion mentale. • Hyperthyroïdie : risque de rétention aiguë
• Risque d’aggravation de l’état neurologique des urines;
en cas d’affections neurologiques centrales • Adénome prostatique;
et périphériques sévères, fixées ou évoluti- • Iléus paralytique : aggravation de l’iléus;
ves. • Sténose du pylore : risque d’occlusion com-
• Contrôler la formule leucocytaire en cas plète.
d’antécédents de dyscrasie sanguine.
• Réduire la dose en cas d’insuffisance rénale 6. EFFETS INDÉSIRABLES
sévère. • Sécheresse de la bouche, constipation ta-
chycardie, palpitations, crise de glaucome
9 PGROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation aiguë, rétention urinaire, confusion, agita-
contre-indiqué sauf en cas de nécessité. tion.

10 FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas


ces de 500 mg ; solutions injectables de 500 d’interactions connues jusqu’à ce jour.
mg/2 ,5ml ; 500 mg/ 100 ml ; 1g/200 ml ;
1000 mg/ 5 ml 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Diminuer les doses en cas d’insuffisance ré-
11 POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : nale ou hépatocellulaire sévère.
Comprimes • Tarissement des sécrétions bronchiques si
• Adulte : 1 à 1,5 g / j en 2 prises au repas ; administré en cas de bronchite chronique.
• Enfant : 20 à 30 mg/kg/j en 2 prises au repas
• Effectuer les changements de thérapeutique
Solution injectable :
de façon progressive.
• Adulte : 1 à 1,5 g /j en 1 ou 2 perfusions (IV
lente en 30 à 60 minutes);
• Enfant : 20 à 30 mg/kg/j en 1 ou 2 perfu- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
sions IV lente. contre-indiquée.

12 CONSERVATION : T°<25°C et l’abri de la lu- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


mière non signalées jusqu’à ce jour.

11. FORMES GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :


13 SPECIALITE : Tiberal® comprimé 50 mg.
-------
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Tremblement, akinésie, rigidité du sujet âgé:
50 à 200 mg/j à doses progressives;
ORPHENADRINE • Syndromes Parkinsoniens: 100 à 150 mg/j à
adapter en fonction des résultats;
• Syndrome neuroleptiques: commencer avec
1. D.C.I. : orphénadrine 100 à 150 mg/j,augmenter progressivement
jusqu’à 300 ou 400 mg/j, selon la susceptibi-
2. Classe thérapeutique : anticholinergique lité individuelle;
central • Chez l’enfant à partir de 6 ans: 5 mg/Kg/j,
posologie toujours progressive.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
Pharmacodynamie : -action anticholinergi- 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
que centrale (déprime la moëlle et la forma- sage rapporté jusqu’à ce jour.

387
14. CONSERVATION : conditions générales de • Prudence chez le nouveau-né (risque d’hy-
conservation des médicaments. per-bilirubinémie par compétition de fixa-
tion sur les protéines sériques, ictère nu-
15. SPÉCIALITÉS : BROCASIPAL®, DISIPAL®, ME- cléaire);
PHE-NAMIN®. • Réduire la posologie de l’oxacilline injectable
uniquement en cas d’insuffisance rénale;
------- • Tenir compte du risque d’allergie croisée
avec les antibiotiques de la famille des
OXACILLINE céphalosporines.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse :


1. D.C.I. : oxacilline administrer si le besoin se manifeste ; allai-
tement : utilisation déconseillée.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique de la
famille des bêta lactames, groupe pénicil- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
line M. Ne pas mélanger avec d’autres produits
dans le flacon de perfusion (en particulier
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
avec des solutés lipides d’acides aminés et
- Pharmacodynamie : bactéricide agissant
d’autres antibiotiques).
par fixation au niveau de la sous unité ribo-
somiale 50S. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
- Spectre : Poudre et solvant pour usage parentéral IV
• Aérobies à Gram + : staphylococcus méti-S, et IM à 1 g et 500 mg ; Gélule à 500 mg ;
Streptococcus pyogenes. Poudre pour sirop à 250 mg/5 ml.
• Anaérobies : Clostridium perfringens.
- Pharmacocinétique : Résorption digestive 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
rapide, métabolisation hépatique faible, • Voie orale : 35 à 50 mg/kg/j, soit en moyenne :
forte liaison aux protéines plasmatiques, - Adulte : 2 gélules à 500 mg 2 fois par jour ;
T½: 30 min, élimination essentiellement - Enfant : 2 cuillères-mesure de sirop à 250
urinaire sous forme active ; passage dans le mg, 2 fois par jour ;
lait maternel. - Nourrisson : ½ cuillère-mesure de sirop à
250 mg par 5 kg de poids, 2 fois par jour.
4. INDICATIONS :
• Infections à staphylocoques sensibles : respi- • Solution injectable :
ratoires, ORL, rénales et urogénitales, endo- - Adulte, enfant et nourrisson : 50 à 100 mg/
carditiques, méningées (malgré un passage kg/j en IV ou IM.
méningé faible), osseuses, septicémiques ; - Nouveau-né : 25 à 100 mg/kg/j en IV.
• Infections à staphylocoques et/ou à strepto- • Prophylaxie des infections post-opératoires:
coques sensibles, en dermatologie ; 2 g IV à l’induction anesthésique, puis réin-
• Prophylaxie des infections postopératoires jection de 1 g IV toutes les 2 h en cas d’in-
en : neurochirurgie (craniotomie et mise tervention prolongée. L’antibioprophylaxie
en place d’une dérivation interne du LCR), est limitée à la période peropératoire 24 h
chirurgie plastique et reconstructive et/ou parfois, mais jamais plus de 48 h.
avec mise en place de matériel. L’oxacilline est compatible avec les solutions
suivantes : salée isotonique, glucosée isoto-
5. CONTRE-INDICATIONS : Allergie aux pénicil- nique, etc
lines
13. CONSERVATION : T< 25°C
6. EFFETS INDESIRABLES
• Nausées, vomissements, diarrhées, aug- 14. SPECIALITES : Bristopen
mentation rare et modérée des transa-
-------
minases, fièvre, urticaire, éosinophilie,
œdème de Quincke, exceptionnellement
choc anaphylactique, néphropathies in- OXAZEPAM
terstitielles aiguës immunoallergiques,
anémies, thrombopénies, leucopénies, 1. D.C.I. : oxazépam
encéphalopathies.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anxiolytique
7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE : Synergie
avec aminosides, acide fusidique et fosfo- 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
mycine Pharmacodynamie :
- Il appartient à la classe des 1-4 benzodia-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : zépines ayant une activité : myorelaxante,
• Arrêter le traitement en cas de manifesta- anxiolytique, sédative, hypnotique, anticon-
tion allergique; vulsivante, amnésiante.

388
Pharmacocinétique : -résorption rapide : • Réduire la posologie chez le sujet âgé et l’in-
Tmax 2 h, -forte liaison aux protéines plas- suffisant rénal;
matiques 85 %, -passage à travers la barrière • Insuffisant respiratoire : prendre en compte
hémato-encéphalique, le placenta et le lait l’effet dépresseur des benzodiazépines;
maternel, -métabolisme hépatique, -demi- • Chez l’enfant (comprimé 10 mg), évaluer
vie moyenne : 8 h, -élimination rénale à 90 scrupuleusement le rapport bénéfice/risque
%. et la durée du traitement.

4. INDICATIONS : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :


• Manifestations anxieuses sévères et/ou in-
validantes; Grossesse : prescrire si c’est nécessaire sous
• Delirium tremens et autres manifestations surveillance du nouveau-né et dans le strict
du sevrage alcoolique. respect des indications et des posologies.
Allaitement : utilisation déconseillée.
5. CONTRE INDICATIONS :
• Hypersensibilité au principe actif ou à l’un 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
des autres constituants; • Non signalées jusqu’à ce jour.
• Insuffisance respiratoire sévère;
• Syndrome d’apnée du sommeil; 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATIONS :
• Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou comprimé à 10 mg et 50 mg
chronique;
• Myasthénie.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :

6. EFFETS INDÉSIRABLES :
Patient Formes Indica- Posologie
• Hypotonie musculaire, asthénie, amnésie galéni- tions
antérograde, troubles du comportement, ques
modifications de la conscience, irritabilité,
Adulte cp à 10 Anxiété 2 à 6 cp/j en
agressivité, agitation, dépendance physique mg 3 prises
et psychique, sensations ébrieuses, cépha-
lées, ataxie, confusion, baisse de vigilance, Sevrage 1,5 à 3 cp/j
alcoolique en 3 prises
somnolence, insomnie, cauchemars, ten-
sion, modifications de la libido, diplopie, cp à 50 Anxiété 1/2 à 3 cp en
risque de réactions allergiques, éruptions mg 3 ou 4 prises
cutanées, prurigineuses ou non. Sevrage 15 à 30 mg,
alcoolique 3 ou 4 fois/
jour
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• Alcool : majoration de l’effet sédatif de l’oxa- Sujet âgé, cp à 10 1 à 3 cp/j en
zepam. insuffisant mg 3 prises
rénal
• Dérivés morphiniques, , neuroleptiques, cp à 50 1/2 à 1,5
barbituriques, autres anxiolytiques, hyp- mg cp/j en 3
prises
notiques, antidépresseurs sédatifs, antihis-
taminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs
centraux, baclofène, thalidomide : majora- 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
tion de la dépression centrale; Symptômes :
• Buprénorphine : risque majoré de dépres-
• somnolence, coma, confusion mentale, lé-
sion respiratoire.
thargie, ataxie, hypotonie, hypotension, dé-
pression respiratoire, décès.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
• Diminution progressive de l’effet anxioly- Traitement :
tique en cas d’administration durant plu-
• induction de vomissements si le patient est
sieurs semaines;
conscient, lavage gastrique avec protection
• Phénomène de rebond (exacerbation de
des voies aériennes, charbon activé
l’anxiété) possible;
• Arrêter le traitement en cas de de mani- • surveillance particulière des fonctions car-
festations sévères (troubles de comporte- dio-respiratoires en milieu spécialisé
ment…);
• Risque d’accumulation. 14. CONSERVATION : conditions générales de
• Prudence chez le sujet âgé; conservation des médicaments.
• Ne peut être prescrit seul en cas d’épiso-
ded’épisode dépressif majeur; 15. SPÉCIALITÉ :
• Respect des modalités d’arrêt progressif du - Seresta
traitement; -------

389
OXOMEMAZINE • Sultopride : risque majoré de troubles du
rythme ventriculaire.
1. D.C.I. : oxomémazine • Autres dépresseurs du système nerveux cen-
tral : majoration de la dépression centrale.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antitussifs anti- • Atropine et autres substances atropiniques :
histaminiques anticholinergiques addition des effets atropiniques.

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES: 8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


• Les toux productives sont à respecter;
Pharmacodynamie :
• Ne pas associer un expectorant ou un muco-
Antihistaminique H1, phénothiazine à chaî-
lytique à ce médicament;
ne latérale aliphatique, caractérisé par :
• Ne pas utiliser chez les enfants âgés < 1 an
• un effet sédatif marqué aux doses usuelles,
(risque de survenue de mort subite du nour-
d’origine histaminergique et adrénolytique
risson);
centrale ;
• Renforcer la surveillance clinique et éven-
• un effet anticholinergique à l’origine d’effets
tuellement électrique chez les épileptiques
indésirables périphériques ;
(possible abaissement du seuil épilepto-
• un effet adrénolytique périphérique pou-
gène);
vant retentir au plan hémodynamique
• Prudence : chez le sujet âgé, en cas de cer-
(risque d’hypotension orthostatique).
taines affections cardio-vasculaires, d’insuf-
Pharmacocinétique : fisance hépatique et/ou rénale sévère;
• Biodisponibilité moyenne ; • Eliminer un asthme bronchique ou un reflux
gastro-oesophagien en cas d’utilisation chez
• Métabolisme peut être intense;
l’enfant;
• Demi-vie variable, mais souvent prolongée, • Ne pas s’exposer au soleil pendant le traite-
autorisant une seule prise quotidienne ; ment;
• Risque d’accumulation chez les insuffisants • Tenir compte de la teneur en saccharose et
rénaux ou hépatiques. de la teneur en sodium.

4. INDICATIONS : traitement symptomatique 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


des toux non productives gênantes, en par- • Utilisation déconseillée au premier trimes-
ticulier à prédominance nocturne. tre de la grossesse.
• Prescrit si c’est nécessaire par la suite en se
5. CONTRE-INDICATIONs limitant au 3e trimestre à un usage ponc-
Absolues : tuel.
• Hypersensibilité à l’un des constituants et • Si l’administration a eu lieu en fin de gros-
notamment aux antihistaminiques; sesse, observer une période de surveillance
• Antécédents d’agranulocytose; des fonctions neurologiques et digestives du
• Risque de rétention urinaire liée à des nouveau-né.
troubles urétroprostatiques; • Utilisation déconseillée en cas d’allaitement.
• Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Relatives : non signalées jusqu’à ce jour.
• Pendant le premier trimestre de la gros-
sesse et en cas d’allaitement; 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS
• Sultopride. Sirop à 0,33 mg/ml, solution buvable sans
sucre 0,33 mg/ml : flacon de 150 ml avec
6. EFFETS INDÉSIRABLES gobelet doseur gradué à 5 ml et à 10 ml.
• Sédation ou somnolence, effets anticho-
linergiques, hypotension orthostatique,
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
troubles de l’équilibre, vertiges, baisse de
Réservé à l’adulte et à l’enfant > 1 an.
la mémoire ou de la concentration, incoor-
dination motrice, tremblements, confusion • Adulte et enfant > 40 kg (soit 12 ans) : 10 ml
mentale, hallucinations, risque de rétention par prise, 4 fois par jour.
urinaire liée à des troubles urétroprosta- • De 10 à 20 kg (soit de 1 à 6 ans) : 5 ml par
tiques et de glaucome par fermeture de prise, 2 à 3 fois par jour ;
l’angle, réactions de sensibilisation géné-
• De 20 à 30 kg (soit de 6 à 10 ans) : 10 ml par
rales et cutanéomuqueuses, leucopénie,
prise, 2 à 3 fois par jour ;
neutropénie, agranulocytose exception-
nelle, thrombocytopénie, anémie hémoly- • De 30 à 40 kg (soit de 10 à 12 ans) : 10 ml par
tique. prise, 3 à 4 fois par jour.
Les prises sont à renouveler en cas de be-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES soin et doivent être espacées de 4 heures
• Alcool : majoration de l’effet sédatif des anti- minimum.
histaminiques H1. Privilégier les prises vespérales.

390
13. SURDOSAGE/INTOXICATION Relatives : Amiodarone, bépridil, diltiazem
• Signes : convulsions (surtout chez le nourris- et vérapamil.
son et l’enfant), troubles de la conscience,
coma; 6. EFFETS INDESIRABLES
• Un traitement symptomatique sera institué • Asthénie, refroidissement des extrémités,
en milieu spécialisé. bradycardie (sévère le cas échéant), gas-
tralgies, nausées, vomissements, insomnie,
14. CONSERVATION : -sirop : T° < 25 °C dans le cauchemars, impuissance, ralentissement
conditionnement primaire d’origine à l’abri de la conduction auriculoventriculaire ou
de la lumière, -solution buvable : à conser- intensification d’un BAV existant, insuffi-
ver dans l’emballage extérieur d’origine, sance cardiaque, chute tension-nelle, bron-
à l’abri de la lumière, -sirop et solution chospasme, hypoglycémie, syndrome de
buvable : après la première ouverture du Raynaud, aggravation d’une claudication
flacon à conserver maximum 6 mois. intermittente existante, diverses manifes-
tations cutanées, y compris éruptions pso-
15. SPÉCIALITÉ : TOPLEXIL®. riasiformes ou exacerbation d’un psoriasis,
apparition d’anticorps antinucléaires (avec
-------
syndrome lupique exceptionnel).

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
OXPRENOLOL • Floctafénine, anesthésiques volatils halogé-
nés : en cas de choc ou d’hypotension dus à
1. D.C.I. :oxprénolol
ces derniers, réduction des réactions cardio-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE :antihypertenseur vasculaires de compensation par les bêta-
bêtabloquant bloquants;
• Sultopride, antiarythmiques de classe Ia
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES et de classe III, phénothiaziniques, benza-
mides, butyrophénones, pimozide, bépri-
Pharmacodynamie :- l’absence d’activité dil, cisapride, diphémanil, érythromycine
bêtabloquante bêta-1 cardio-sélective ; - ef- IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine,
fet antiarythmique ; - activité sympathomi- pentamidine, spar-floxacine, vincamine IV :
métique intrinsèque modérée ; -diminue la risque majoré de troubles du rythme ventri-
consommation en oxygène du coeur. culaire;
Pharmacocinétique :-résorption digestive • Amiodarone, propafénone : troubles de
rapide ; -métabolisation hépatique ; -forte la contractilité, de l’automatisme et de la
liaison aux protéines plasmatiques 80-90%; conduction;
-élimination essentiellement rénale (95%) • Antagonistes du calcium : troubles de l’au-
sous forme inactive ; -demi-vie d’élimination to-matisme, troubles de la conduction si-
1-3h ; -passe la barrière hémato-encépha- no-auriculaire et auriculoventriculaire, et
lique jusque dans le lait maternel. défaillance cardiaque;
• Baclofène, alphabloquants à visée urolo-
4. INDICATIONS gique, amifostine, antidépresseurs imipra-
• HTA miniques, neuroleptiques : majoration de
• Prophylaxie des crises d’angor d’effort. l’effet antihy-pertenseur;
• Certains troubles du rythme (supraventricu- • Anticholinestérasiques, méfloquine : risque
laires ou ventriculaires). de bradycardie excessive;
• Manifestations cardio-vasculaires des hy- • Antihypertenseurs centraux : augmentation
perthyroïdies et intolérance aux traitements importante de la TA en cas d’arrêt brutal du
substitutifs des hypothyroïdies. traitement par l’antihypertenseur central.
• Signes fonctionnels de la cardiomyopathie • Ergotamine : ergotisme (spasme artériel
obstructive. avec ischémie des extrémités);
• Insuline, sulfamides hypoglycémiants : cer-
5. CONTRE-INDICATIONS tains symptômes de l’hypoglycémie peu-
Absolues : BPCO et asthme ,insuffisance vent être masqués;
cardiaque non contrôlée par le traitement, • AINS (voie générale), corticoïdes, tétraco-
choc cardiogénique, BAV des 2ème et 3ème sactide (voie générale), sauf hydrocortisone
degrés non appareillés, angor de Prinzme- (utilisé dans la maladie d’Addison) : réduc-
tal, maladie du sinus, bradycardie (< 45 à tion de l’effet antihypertenseur.
50 battements par minute), phénomène de
Raynaud et troubles artériels périphériques, 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
phéochromocytome non traité, hypoten- • Ne jamais interrompre brutalement le
sion, hypersensibilité à l’oxprénolol, antécé- traitement chez les angineux (risque de
dent de réaction anaphylactique, floctaféni- troubles du rythme graves d’infarctus du
nefloctafénine, sultopride. myocarde ou de mort subite) et en cas de

391
cardiopathie ischémique, arrêt progressif • Glucagon à la dose de 10 mg en bolus lent
sur 1-2 semaines; suivi si c’est nécessaire d’une perfusion de 1
• Administrer le produit à très faibles doses, à 10 mg par heure;
progressivement croissantes, et sous sur- • Puis, si c’est nécessaire : soit d’isoprénaline
veillance médicale stricte chez l’insuffisant en injection lente à la dose de 15 à 85 μg
cardiaque et le sujet âgé; (sans dépasser 300 μg), soit de dobutamine
• Diminuer la dose en cas de bradycardie < 50 2,5 à 10 μg/kg/min.
- 55 pulsations/min au repos;
• Prudente chez le patient avec BAV 1er degré. En cas de décompensation cardiaque chez
• Surveillance étroite de la TA dans le traite- le nouveau-né de mère traitée par bêtablo-
ment de l’HTA due au phéochromocytome. quants :
• Adaptation posologique en cas d’insuffi- • Glucagon sur la base de 0,3 mg/kg;
sances hépatique et rénale; • Hospitalisation en soins intensifs;
• Renforcer en début de traitement l’auto • Isoprénaline et dobutamine : les posologies
surveillance glycémique chez le sujet diabé- en général élevées, surveillance spécialisée.
tique;
• Peser l’indication en cas de psoriasis ; 14. CONSERVATION :T°< 30°C (comprimé 80mg)
• Possible aggravation des réactions aller-
giques à d’autres produits et résistance à
15. SPECIALITE : Transicor
leur traitement par l’adrénaline.
• Anesthésie générale : atténuation de la ta- -------
chycardie réflexe et augmentation du risque
d’hypotension ; suspendre de 48 h pour per-
mettre la réapparition de la sensibilité aux OXYBUPROCAINE
catécholamines;
En cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt:
1. D.C.I. : Oxybuprocaine
prémédication d’atropine à renouveler se-
lon les besoins. 2. CLASSE THERQPEUTIQUE : Anesthésique lo-
• Les signes cardio-vasculaires peuvent être cal
masqués en cas de Thyrotoxicose;
• Réaction positive lors des contrôles antido- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
page chez les sportifs. Pharmacodynamie : anesthésique local oph-
talmologique
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Pharmacocinétique : action locale rapide
Grossesse : peut être prescrit si le besoin se s’installant dans la minute qui suit et se pro-
manifeste ; en cas de traitement jusqu’à l’ac- longe 5 à 10 minutes.
couchement une surveillance attentive du
nouveau-né. 4. INDICATIONS :
Allaitement : utilisation déconseillée. • Tonométrie.
• Examens par verre de contact.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Extraction des corps étrangers superficiels
non signalées jusqu’à ce jour. de la cornée et de la conjonctive.
• Tout geste nécessitant une anesthésie locale
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : de la cornée et de la conjonctive.
comprimé de 80 mg et comprimés LP 160 mg.
5. CONTRE-INDICATIONS :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Hypersensibilité à l’oxybuprocaïne et aux
Comprimé 80 mg : autres anesthésiques locaux ou aux exci-
• Hypertension artérielle, prophylaxie des pients.
crises d’angor d’effort cardiomyopathie obs-
tructive : 160 mg/j en 2 prises , à augmenter 6. EFFETS INDESIRABLES :
éventuellement jusqu’à 480 mg; • Collapsus avec bradycardie, sensation tran-
sitoire de picotement ou irritation.
• Troubles du rythme et hyperthyroïdie : 40 mg
3x/j peut être augmentée si c’est nécessaire; 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas
Comprimé Retard de 160 mg : 160 mg/j. d’interactions connues jusqu’à ce jour.
Cette dose peut être dépassée selon les cas,
mais sera prise en une fois. 8. PRECAUTIONS D ’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Ne pas avaler et ne pas injecter;
13. SURDOSAGE/INTOXICATION • Ne pas administrer en injection péri ou in-
En cas de bradycardie ou de baisse tension- traoculaire;
nelle excessive, administrer par voie vei- • Ne pas administrer chez les jeunes enfants;
neuse : • En cas d’usage répété ou prolongé, risque
• Atropine 1 à 2 mg en bolus; d’ opacifications cornéennes, de retard de

392
cicatrisation des plaies et de graves lésions 3. INDICATIONS :
oculaires; • Incontinence urinaire, impériosité urinaire
• Veiller à l’absence de pénétration du collyre et pollakiurie en cas d’instabilité vésicale
à l’intérieur de la chambre antérieure de pouvant résulter d’une instabilité idiopa-
l’œil (risque d’altération de l’épithélium cor- thique du détrusor ou d’atteintes vésicales
néen); neurogènes.
• Réaction positive des tests pratiqués lors
des contrôles antidopage. 4. CONTRE-INDICATIONS :
Hypersensibilité à l’un des composants.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Risque de rétention urinaire lié à des trou-
Grossesse : bles urétroprostatiques.
N’utiliser que si c’est nécessaire. Occlusion intestinale.
Allaitement : Mégacôlon toxique.
N’utiliser qu’en cas de nécessité et en sus- Atonie intestinale.
pendant l’allaitement. Colite ulcéreuse sévère.
Myasthénie.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : Enfant de moins de 5 ans.
non signalées jusqu’à ce jour. Glaucome par fermeture de l’angle ou cham-
bre antérieure peu profonde.
11. FORME GALLENIQUE ET PRESENTATIONS :
Collyre : 0,4% Flacon de 10 ml 5. EFFETS INDESIRABLES :
Collyre 1,6 mg/0,4 ml récipient unidose de Sécheresse buccale, constipation, , nausées,
0,4 ml. gêne abdominale, diarrhée, reflux gastro-
oesophagien, vision floue, mydriase, hyper-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION tension intra-oculaire survenue d’un glau-
1 à 2 gouttes de collyre, une à deux minutes come par fermeture de l’angle, sécheresse
avant l’examen ou l’intervention. Répéter si oculaire. Tachycardie, arythmies cardiaques,
c’est nécessaire 2 à 4 fois à une minute d’in- troubles de la miction, rétention urinaire,
tervalle. céphalées, agitation, étourdissements, som-
nolence, hallucinations, cauchemars, effets
13. SURDOSAGE/INTOXICATION cognitifs (confusion, anxiété, délire), convul-
Risque de lésions graves oculaires, en parti- sions, érythrose faciale, rougeur du visage,
culier cornéennes en cas d’usage répété et peau sèche, réactions allergiques telles que
prolongé. rash cutané, urticaire et angio-oedème.

14. CONSERVATION : T° < 25 °C. Après ouverture 6. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :


du flacon: 15 jours. Après utilisation, jeter • Lisuride : risque d’apparition de confusion
l’unidose. mentale.
• Atropine et antidépresseurs imiprami-
15. SPECIALITES niques, anti-histaminiques H1 sédatifs,
Chlorhydrate d’oxybuprocaïne faure® antispasmodiques atropiniques, autres an-
Cébésine® tiparkinsoniens, anticholinergiques, disopy-
ramide, neuroleptiques phénothia-ziniques:
------- addition des effets atropiniques.

7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


OXYBUTYNINE
• Evaluer le traitement au bout de 4 à 6 se-
maines.
1. D.C.I. : oxybutynine • Ne pas utiliser dans le traitement de l’incon-
tinence urinaire due à l’effort.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antispasmodique • Prudence chez les sujets âgés et les enfants
urinaire et en cas de neuropathie végétative, de her-
nie hiatale, de autre affection gastro-intesti-
nale sévère, hépatique ou rénale, de tachya-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
rythmie, d’insuffisance vasculaire cérébrale.
Pharmacodynamie : • Son administration peut aggraver les symp-
• Antispasmodique de type anticholinergique. tômes d’une hyperthyroïdie, d’une maladie
• Diminue la contractilité du détrusor et ainsi coronarienne, d’une insuffisance cardiaque
diminue l’amplitude et la fréquence des congestive, d’une hypertrophie de la prostate,
contractions vésicales ainsi que la pression une arythmie cardiaque, une tachycardie.
intravésicale. • L’administration prolongée peut entraîner
Pharmacocinétique : -résorption digestive une gêne par diminution du débit salivaire
rapide, -forte liaison à l’albumine plasma- et ainsi favoriser l’apparition de caries,
tique 83-85 % , -éliminée de façon biexpo- d’une parodontolyse, de candidoses buc-
nentielle, - demi-vie d’élimination 2 h. cales.

393
• A T° élevée, le traitement peut entraîner OXYDE DE ZINC, OXYDE DE BISMUTH,
une diminution de la sudation et une ré- SOUS-GALLATE DE BISMUTH
ponse insuffisante ou inadaptée des méca-
nismes de thermorégulation (risque majoré
pour les âges extrêmes et en cas de patho-
logie chronique). 1. COMPOSITION : oxyde de zinc, oxyde de bis-
muth, sous-gallate de bismuth.
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : administrer que si c’est nécessaire. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Topique anti-
Allaitement : utilisation contre-indiquée. prurigineuse utilisé en proctologie.
9. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
non signalées jusqu’à ce jour.
Topique anti-prurigineux et analgésique.
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
4. INDICATIONS
Comprimé sécable à 5 mg.
Manifestations douloureuses et prurigi-
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION neuse anales en particulier dans la crise hé-
morroïdaire.
Adulte : dose initiale : 3 x 2,5 mg/j dose Topique contre les douleurs en cas de fis-
usuelle : 2 ou 3 x 5 mg/j ; dose maximale : 4 sure anale.
x 5 mg/j.
Sujet âgé : dose initiale : 3 x 2,5 mg/j ; dose 5. CONTRE-INDICATIONS : pas de contre-indi-
usuelle : 2 x 5 mg/j ; dose maximale : 4 x 5 cations connues jusqu’à ce jour.
mg/j.
6. EFFETS INDESIRABLES : non signalés jusqu’à
Enfant de plus de 5 ans : dose initiale : 2X ce jour.
2,5 mg/j ; posologie recommandée : 0,3 à
0,4 mg/kg/j.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas
d’interactions connues jusqu’à ce jour.
Dose maximale :

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


Age Posologie
• Traitement spécifique de la maladie anale
5 à 9 ans 3 x 2,5 mg/jour nécessaire;
9 à 12 ans 2 x 5 mg/jour • Le traitement doit être de courte durée;
12 ans et plus 3 x 5 mg/jour • Interrompre le traitement si les symptômes
ne cèdent pas rapidement et effectuer un
examen proctologique;
13. SURDOSAGE/INTOXICATION • Médicament réservé à l’adulte;
Signes : mydriase, agitation, forte dimi-
• Commencer par l’examen clinique avant de
nution des sécrétions, tachycardie, flush
traiter.
cutané, modifications circulatoires, une in-
suffisance respiratoire, une paralysie et un
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administrer
coma.
au besoin.
Traitement : essentiellement symptoma-
tique : lavage d’estomac immédiat, néos- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
tigmine en cas de syndrome atropinique non signalées jusqu’à ce jour.
majeur. En cas d’agitation importante ou
d’excitation, injecter 10 mg de diazépam par 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
voie IV. pommade rectale et suppositoire.
En cas de tachycardie, injecter du proprano-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
lol par voie IV. Contrôler la rétention urinaire
1 suppositoire ou une application de pom-
par cathétérisme.
made matin et soir et après chaque selle.
En cas de paralysie des muscles respiratoi-
res, une ventilation artificielle est requise.
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour.
14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments. 14. CONSERVATION : T° < à 25°C

15. SPECIALITE : Ditropan® 15. SPECIALITE :Anusol


------- -------

394
OXYDE DE ZINC OXYGENE

1. D.C.I. : oxygène
1. D.C.I. : oxyde de zinc
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : oxygénateur san-
guin
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : protecteur cuta-
né 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie :
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : action • Oxygénateur sanguin intervenant dans le
protectrice de la peau. métabolisme et le catabolisme cellulaire et
production d’énergie sous forme d’ATP.
4. INDICATIONS : Pharmacocinétique :
• Dermites irritatives (érythème fessier du • Administration par voie inhalée et résorp-
nourrisson, lésions cutanées superficielles tion au niveau de la membrane alveolocapil-
sèches comme gerçure, crevasse). laire.

5. CONTRE INDICATIONS : 4. INDICATIONS


• Antécédent d’hypersensibilité à l’un des • Correction des hypoxies d’étiologies di-
composants (lanoline); verses nécessitant une oxygénothérapie
• Dermatoses suintantes et surinfectées; normobare ou hyperbare;
• Enfant ayant des antécédents de convul- • Alimentation des respirateurs en anesthé-
sions, fébriles ou non (présence des dérivés sie-réanimation;
terpéniques en tant qu’excipients). • Vecteur des médicaments pour inhalation
administrés par nébuliseur;
6. EFFETS INDÉSIRABLES : • Crises d’algie vasculaire de la face.
• Eczéma de contact (lanoline), risque de con-
5. CONTRE-INDICATIONS : pas de contre-indi-
vulsions chez le nourrisson et chez l’enfant,
cations connues jusqu’à ce jour.
agitation et confusion chez le sujet âgé.
6. EFFETS INDESIRABLES :
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas • Apnée par dépression respiratoire, atélec-
d’interactions connues jusqu’à ce jour. tasie, rupture de la membrane tympanique,
pneumothorax, crises convulsives, lésions
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : pulmonaires, cécité, rétinopathie, décolle-
• Possibilité d’abaissement du seuil épilepto- ment de la rétine, crise de claustrophobie.
gène;
• Ne pas appliquer sur une surface étendue 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas
du corps; d’interactions connues jusqu’à ce jour.
• Ne pas appliquer sur les seins en cas d’allai-
tement; 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• S’assurer de l’asepsie de la zone à traiter.
• Chez le nourrisson de < 30 mois nécessitant
une FiO2 >à 30 %, la PaO2 doit être régulière-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ment contrôlée afin de ne pas dépasser 100
• Utilisation déconseillée. mm Hg (soit 13,3 kPa) en raison du risque
d’apparition de fibroplasie rétrolentale;
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• La compression et la décompression de-
non signalées jusqu’à ce jour. vront être lentes afin d’éviter les risques de
barotraumatismes dans les cavités du corps
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : contenant de l’air et qui sont en communi-
pommade à 46 %. cation avec l’extérieur (Oxygénothé-rapie
hyperbare);
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Pour éviter tout incident, respecter impéra-
• Appliquer la pommade 1 à 2 fois par jour. tivement les consignes d’utilisation.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : l’utilisation


sage rapporté jusqu’à ce jour. n’est pas contre-indiquée.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


14. CONSERVATION : T° < 25 °C.
• Incompatibilité avec les corps combustibles,
notamment les corps gras (huiles, lubri-
15. SPÉCIALITÉS : OXYPLASTINE®, MONOT® fiants) et les corps organiques (tissus, bois,
------- papiers, matières plastiques...) qui peuvent

395
s’enflammer au contact de l’oxygène soit • Liaison aux protéines plasmatiques est
spontanément, soit sous l’effet d’une étin- faible;
celle, d’une flamme ou d’un point d’ignition, • Elimination est essentiellement hépatique
soit sous l’effet de la compression adiaba- et rénale, moins de 1 % de la dose adminis-
tique; trée est excrété sous forme inchangée dans
• Le degré d’incompatibilité des matériaux les urines.
avec l’oxygène dépend des conditions de
pression de mise en oeuvre du gaz. 4. INDICATIONS :
• Insuffisance des contractions utérines en
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS : début ou en cours de travail;
Gaz pour inhalation contenue dans une • Chirurgie obstétricale (césarienne, inter-
bouteille de 200 bar de 1 l, 2 l, 2,5 l, 5 l et 15 ruption de grossesse...) : obtention d’une
l, 20 l, 50 l. bonne rétraction utérine;
• Atonie utérine consécutive à une hémorra-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : gie de la délivrance.
• Insuffisance respiratoire chronique : faible
débit : 0,5 à 2 litres/minute; 5. CONTRE INDICATIONS :
• Insuffisance respiratoire aiguë : débit : 0,5 à • Hypersensibilité au médicament;
15 litres/minute; • Dystocies;
• Crises d’algie vasculaire de la face : débit : 7 • Fragilité ou distension excessive de l’utérus;
l/min pendant 15 min. • Hypertonie utérine ou souffrance fœtale
quand l’accouchement n’est pas imminent;
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : • Troubles cardio-vasculaires et toxémie gravi-
• Symptômes : signes pulmonaires et au ni- dique sévères;
veau du SNC; • Prédisposition à l’embolie amniotique (mort
• Conduite à tenir : diminution de la con- fœtale in utero, hématome rétroplacentaire);
centration d’oxygène inhalée et traitement • Placenta prævia.
symptomatique.

14. CONSERVATION : -Évaporateurs et récipients 6. EFFETS INDÉSIRABLES :


cryogéniques : doivent être installés à l’air • Hypotension immédiate transitoire avec
libre, dans une zone propre, sans matières flush et tachycardie réflexe (si IV rapide),
inflammables, réservée au stock-age des gaz nausées, vomissements, troubles du
à usage médical. rythme, effet anti-diurétique qui se mani-
feste par une intoxication par l’eau transi-
Bouteilles : les bouteilles doivent être stoc- toire avec céphalées et nausées, hypona-
kées dans un local aéré ou ventilé, protégé trémie chez le nouveau-né, rash, réaction
des intempéries, propre sans matières in- anaphylactoïde, choc anaphylactique.
flammables, réservé au stockage des gaz à
usage médical et fermant à clef. Les bou- 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
teilles vides et les bouteilles pleines doivent • Anesthésiques volatils (cyclopropane ou
être stockées séparément. halothane) : aggravation de l’effet hypo-
tenseur de l’oxytocine et réduction de son
15. SPECIALITE : Oxygene médical. action utérotonique.
• Pendant ou après une anesthésie péridu-
-------
rale, l’ocytocine peut potentialiser l’effet
vasoconstricteur des sympathomimétiques.
OXYTOCINE
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• En cas d’accouchement dirigé, l’injection
1. D.C.I. : Oxytocine directe IM ou IV est formellement décon-
seillée, administrer par perfusion IV et sous
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Hormone ocyto- contrôle médical très strict;
cique
• En cas d’hémorragie de la délivrance et ato-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : nie du post-partum, s’assurer de la vacuité
Pharmacodynamie : hormone post-hy- utérine avant l’administration du produit;
pophysaire (ocytocique de synthèse) qui • Précaution en cas d’utilisation simultanée
augmente la fréquence et l’intensité des des prostaglandines (effet additif);
contractions utérines. • L’induction pharmacologique du travail par
Pharmacocinétique : oxytocine augmente le risque de CIVD en
• Demi-vie courte (de 3 à 17 min) ce qui per- post-partum (surtout si femme > ou = 35
met le contrôle aisé de l’effet utérotonique ans, complications pendant la grossesse ou
par perfusion IV. âge gestationnel > à 40 semaines).

396
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : voir ci-dessus. 4. INDICATIONS : adjuvant de l’anesthésie gé-
nérale permettant de provoquer le relâche-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : ment musculaire et de faciliter l’intubation
Non signalées jusqu’à ce jour. trachéale.

11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : 5. CONTRE-INDICATIONS : Antécédents de


Solution injectable à 5 UI/ml réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes
au bromure de pancuronium ou à l’ion bro-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : mure, ou d’hypersensibilité à l’un des exci-
pients.
Indication Posologie Voie d’administra-
tion 6. EFFETS INDESIRABLES :
• Augmentation modérée de la fréquence car-
Insuffisance 5 UI dans 500 Perfusion IV lente
des contrac- ml de sérum diaque et de la pression artérielle moyenne
tions utérines glucosé iso- avec augmentation du débit cardiaque;
au cours du tonique (2 • Manifestations oculaires : baisse significa-
travail à 8 gouttes/ tive de la pression intraoculaire, qu’elle soit
min) avec un au départ normale ou excessive et myosis;
maximum de • Réactions anaphylactiques et réactions his-
40 gouttes/
taminoïdes.
min.
Chirurgie 5 à 10 UI Voie IV lente 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
obstétricale
(césarienne,
• Potentialisation de l’action de pancuronium:
interruption anesthésiques volatils, anesthésiques lo-
de grossesse) caux, certains antibiotiques (aminosides,
polymyxines, lincosanides, tétracyclines, co-
Atonie uté- 5 à 10 UI (IM) IM ou voie IV lente
rine consécu- ou 5 UI (IV
listine), sulfate de magné-sium (IV) ; dantro-
tive à une hé- lente) lène, antagonistes du calcium, médicaments
morragie de aggravant ou révélant une myasthénie la-
al délivrance tente (quinidine, lithium, propranolol, corti-
coïdes injectables, télithromycine);
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : • Diminution de l’action de pancuronium :
Symptômes : souffrance fœtale ,hypertonie phénytoïne ou carbamazépine en adminis-
utérine tration chronique;
Conduite à tenir : arrêt immédiat de la per- • Succinylcholine (suxaméthonium) : peut
fusion d’ocytocine et mise en place d’une provoquer un blocage neuromusculaire, dif-
oxygénothérapie chez la mère. ficile à antagoniser par les anticholinestéra-
siques;
14. CONSERVATION : T° 2 °C - 8 °C (au réfrigéra-
teur). • Glucocorticoïdes par voie IV (sauf hydrocor-
tisone en traitement substitutif) : risque de
15. SPÉCIALITÉ : Syntocinon myopathie sévère, réversible après un délai
éventuellement long (plusieurs mois).
-------
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
PANCURONIUM • Assurer une ventilation assistée jusqu’au
rétablissement de la respiration spontanée
efficace (le pancuronium entraînant une pa-
1. D.C.I. : Pancuronium bromure ralysie des muscles respiratoires);
• Les affections suivantes peuvent modifier
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Myorelaxant les caractéristiques pharmacocinétiques et/
ou pharmacodynamiques du pancuronium :
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES: insuffisance rénale, affections du foie et/ou
des voies biliaires, anomalies circulatoires;
Pharmacodynamie : agent de blocage neu-
romusculaire non dépolarisant. Il bloque la • Administrer des doses initiales minimes et
transmission de l’influx entre la terminaison ajuster cette posologie en fonction du mo-
nerveuse motrice et le muscle strié en se nitorage du bloc neuromusculaire en cas
fixant, par compétition avec l’acétylcholine, d’affections neuromusculaires;
sur les récepteurs nicotiniques de la plaque • Action curarisante plus intense et prolongée
motrice du muscle strié. au cours des opérations réalisées en hypo-
Pharmacocinétique : demi-vie plasmatique thermie;
inférieure à 5 minutes, demi-vie d’élimina- • Un allongement des durées de curarisation
tion plasmatique de 110 - 120 minutes, éli- et de décurarisation peut être observé chez
mination principalement rénale. les obèses;

397
• Hypokaliémie (par ex après vomissements 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
importants, diarrhées, traitement diuré- Pharmacocinétique : Biotransformation hé-
tique), hypermagnésémie, déshydratation, patique et élimination rénale.
acidose, hypercapnie et cachexie augmen-
tent les effets du pancuronium. 4. INDICATIONS :
• Coliques hépatique ou néphrétique;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : • Douleurs spasmodiques du tube digestif, co-
• Grossesse : Administrer si c’est nécessaire; lopathie fonctionnelle;
• Allaitement : usage contre indiqué. • Spasmes des voies biliaires et urinaires;
• Spasmes de la sphère génitale (dysménor-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : rhées spasmodiques, spasmes du col utérin.
Il est déconseillé de mélanger le pancuro-
nium avec d’autres solutions ou médica- 5. CONTRE-INDICATIONS : Troubles de conduc-
ments dans une même seringue ou solution tion cardiaque
de perfusion à l‘exception des solutions
dont la compatibilité avec le pancuronium a 6. EFFETS INDESIRABLES : Rougeurs de la face,
été démontré. transpiration, tachycardie, somnolence.

11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : 7. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


Solution injectable IV (4 mg /2 ml): am- Jusqu’à ce jour pas d’effet tératogène rap-
poules bouteilles de 2 ml peut être diluée porté. Mais les données sont insuffisantes
dans du glucose à 5%, ringer lactate, chlo- pour conclure à son in-nocuité sur le fœtus.
rure de sodium à 0, 9%.
8. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : - Solution injectable (SC) à 40 mg/ml : Am-
La posologie doit être adaptée à chaque pa- poules de 1 ml
tient. - Comprimés à 40 mg.
• Intubation endotrachéale : - Gélules à 100 mg.
La dose d’intubation est de 0,08 à 0,1 mg/
kg. Si l’on utilise de la succinylcholine pour 9. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
l’intubation, il est recommandé d’attendre 200 à 300 mg/ Jour en 2 ou 3 prises
que ses effets cliniques aient disparu avant
d’administrer le pancuronium et d’en dimi- 10. CONSERVATION : A l’ abri de la lumière et de
nuer les doses (0,04 à 0,06 mg/kg). l’humidité.
Dose d’entretien : De 0,01 à 0,02 mg/kg. 11. SPECIALITES : Oxadilène® ; Papavérine géné-
• Utilisation en perfusion continue : rique
Après un bolus initial de 0,1 mg/kg, le bloc
neuro-musculaire est maintenu par un débit -------
de 0,05 mg/kg/heure
• Utilisation en pédiatrie : PARACETAMOL
0,01 à 0,02 mg de bromure de pancuronium
par kg).
1. D.C.I. : Paracétamol
13. SURDOSAGE/INTOXICATION
• Maintenir la ventilation assistée et adminis- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : analgésique, anti-
trer dès l’amorce de la décurarisation spon- pyré-tique
tanée un inhibiteur de l’acétylcholinestérase
(par ex néostigmine, pyridostigmine); 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• L’administration répétée d’un inhibiteur de Pharmacodynamie :
l’acétylcholinestérase peut être dangereuse. Analgésique, antipyrétique d’action centrale
et périphérique
14. CONSERVATION : T° 2 °C-8 °C et à l’abri de la Pharmacocinétique :
lumière. Résorption digestive rapide et complète,
moindre par voie rectale, faible liaison aux
15. SPECIALITE : PAVULON®
protéines, plasmatiques, métabolisation
------ hépatique, élimination essentiellement uri-
naire, demi-vie d’élimination 2 heures.

PAPAVERINE 4. INDICATIONS
• Traitement symptomatique des douleurs
1. D.C.I. : Papavérine. d’intensité légère ou modérée et/ou des
états fébriles;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vasodilatateur et • Traitement symptomatique des douleurs de
antispasmodique musculotrope l’arthrose.

398
5. CONTRE-INDICATIONS 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Hypersensibilité au paracétamol ou aux • Adultes : 3x 1g/j, dose max 4g/j
autres constituants. • Enfant : 3x 15-20 mg par Kg/j, dose max (<
• Insuffisance hépatocellulaire 37 kg) 80 mg/kg/j ; (38 à 50 kg) 3 g/j
• Antécédent récent de rectite, d’anite ou de
rectorragie (forme rectale) 13. SURDOSAGE ET INTOXICATION
• Phénylcétonurie (comprimé orodispersible) • Symptômes : Nausées, vomissements, ano-
• Kayexalate (suspension buvable) rexie, pâleur, douleurs abdominales, insuffi-
sance hépatocellulaire, une acidose méta-
bolique, une encéphalopathie pouvant aller
6. EFFETS INDESIRABLES
jusqu’au coma et à la mort. Simultanément,
- Réactions d’hypersensibilité à type de on observe une augmentation des transami-
choc ana-phylactique, œdème de Quincke, nases hépatiques, de la lactico-déshydrogé-
érythème, urti-caire, rash cutané, thrombo- nase, de la bilirubine et une diminution du
pénie, leucopénie et neutropénie taux de prothrombine.
- Irritations rectale et anale (suppositoire)
• Traitement : Transfert immédiat en milieu
hospitalier, Prélever un tube de sang pour
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES faire le dosage plasmatique initial de pa-
• Kayexalate (voies orale et rectale) : risque de racétamol, Évacuation rapide du produit
nécrose colique, éventuellement fatale. ingéré par lavage gastrique. Le traitement
• Anticoagulants oraux : risque d’augmenta- du surdosage comprend classiquement
tion de l’effet de l’anticoagulant oral et du l’administration aussi précoce que possible
risque hémorragique en cas de prise de pa- de l’antidote N-acétylcystéine par voie IV
racétamol aux doses maximales (4 g/j) pen- ou orale si possible avant la dixième heure.
dant au moins 4 j. Traitement symptomatique.
• La prise de paracétamol peut fausser le do-
sage de l’acide urique sanguin par la métho- 14. CONSERVATION
de à l’acide phosphotungstique et le dosage • Comprimé effervescent en tube : conserver
de la glycémie par la méthode à la glucose le conditionnement primaire soigneuse-
oxydase-peroxydase. ment fermé, à l’abri de l’humidité et de la
chaleur;
• Suppositoire : à l’abri de la chaleur.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Avec les suppositoires, risque de toxicité lo- 15. SPECIALITES : Doliprane ; Panadol ; Perdo-
cale lan; Da-falgan ; Efferalgan ; Fervex ; Claradol
• En cas de régime désodé ou hyposodé, tenir
compte dans la ration journalière de la pré- -------
sence de sodium (pdre p sol buv, comprimé
effervescent).
• En cas de diabète ou de régime hypogluci-
dique, tenir compte dans la ration journalière PARACETAMOL + CAFEINE + CODEINE
de la présence de sucre (pdre p sol buv).
• En raison de la dose unitaire par comprimé, 1. COMPOSITION : paracétamol + caféine +
pdre p sol buv (1000 mg), cette présentation codéine phosphate hémihydrate
n’est pas adaptée à l’enfant de moins de 15
ans. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antalgique cen-
• Chez un enfant traité par 60 mg/kg/j, l’asso- tral et périphérique
ciation d’un autre antipyrétique n’est justi-
fiée qu’en cas d’inefficacité. 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : association de 3 prin-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : peut être cipes actifs :
prescrit. • Paracétamol : antalgique périphérique, anti-
pyrétique ;
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Codéine phosphate hémihydraté : antalgi-
non signalées jusqu’à ce jour. que central ;
• Caféine : stimulant central.
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : Pharmacocinétique :
poudre pour solution buvable 80, 100, 150, • Paracétamol : absorbé rapidement et quasi to-
200, 250, 300, 500, 1000 mg ; comprimé ef- talement au niveau gastro-intestinal. La demi-
fervescent 500, 1000 mg ; comprimé orodis- vie plasmatique est de l’ordre de 2 h à 2 h 30.
persible 500 mg ; comprimé 50, 500, 1000 Son élimination s’effectue par voie rénale.
mg ; gélule 500 mg ; suppositoire 80, 100, • Codéine : rapidement absorbée au niveau
150, 170, 200, 300, 600, 1000 ; suspension intestinal. La demi-vie plasmatique est de
buvable 2,4% ; solution buvable 60 mg pour l’ordre de 3 heures. excrétée par voie uri-
2ml. naire.

399
• Caféine : rapidement et complètement ab- pines, anxiolytiques autres que benzodiazé-
sorbée, son élimination s’effectue en grande pines (méprobamate), hypnotiques, antidé-
partie par voie urinaire. presseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine,
miansérine, mirtazapine, trimipramine), an-
4. INDICATIONS : Traitement symptomatique tihistaminiques H1 sédatifs, antihyperten-
des douleurs d’intensité modérée à intense seurs centraux, baclofène et thalidomide:
et/ou ne répondant pas à l’utilisation d’an- majoration de la dépression centrale;
talgiques périphériques seuls.
• Enoxacine : augmentation des concentra-
5. CONTRE INDICATIONS : tions plasmatiques de caféine pouvant en-
• Hypersensibilité à l’un des constituants, in- traîner excitation et hallucinations;
suffisance hépatocellulaire; • Stiripentol : augmentation possible des
• Insuffisance respiratoire, quel que soit son concentrations plasmatiques de la caféine
degré en raison de l’effet dépresseur de la avec risque de surdosage.
codéine sur les centres respiratoires;
• Enfant de moins de 15 ans;
• Agonistes-antagonistes morphiniques (bu- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
prénorphine, nalbuphine, pentazocine); • L’usage prolongé de fortes doses de codéine
• Énoxacine, alcool et médicaments conte- peut conduire à un état de dépendance.
nant de l’alcool. • Les douleurs neurogènes par désafférenta-
tion ne répondent pas à l’association para-
6. EFFETS INDÉSIRABLES : cétamol/codéine;
• Liés au paracétamol : érythème, urticaire, • Réaction positive des tests pratiqués lors
simple rash cutané, thrombopénies des contrôles antidopage (sportifs);
• Liés à la codéine : constipation, nausées, • Sujet âgé, insuffisant hépatique : diminuer
vomisse-ments, somnolence, états vertigi- la posologie;
neux, réactions cutanées allergiques, bron- • L’alcool est déconseillé pendant le traitement;
chospasme, dépression respiratoire • La codéine peut majorer l’importance de
• Liés à la caféine : Possibilité d’excitation, l’hypertension intracrânienne;
• En cas d’insuffisance rénale sévère, l’inter-
d’insom-nie, de palpitations.
valle entre deux prises sera au minimum de
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : 8 heures.
• Anticoagulants oraux : risque d’augmenta- 9. GROSSESSE/ALLAITEMENT :
tion de l’effet de l’anticoagulant oral et du Grossesse : prescrit si c’est nécessaire.
risque hémorragique en cas de prise de pa- Allaitement : la prise de ce médicament est
racétamol aux doses maximales (4 g/j) pen- contre-indiquée.
dant au moins 4 j;
• Examens paracliniques : le paracétamol peut 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
fausser le dosage de la glycémie par la mé- non signalées jusqu’à ce jour.
thode à la glucose oxydase-peroxydase en cas
de concentrations anormalement élevées ou 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
gélule (paracétamol 400 mg + caféine 62,5
le dosage de l’acide urique sanguin par la mé-
mg + codéine phosphate hémihydrate 20
thode à l’acide phosphotungstique;
mg), comprimé (paracétamol 400 mg + ca-
• Agonistes-antagonistes morphiniques (bu- féine à 50 mg + codéine phosphate hémihy-
prénorphine, nalbuphine, pentazocine), nal- drate 20 mg), solution buvable (paracétamol
trexone : diminution de l’effet antalgique; 480,6 mg + caféine 74,7 mg + codéine phos-
phate hémihydrate 18,4 mg).
• Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
datif des analgésiques morphiniques; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Autres analgésiques morphiniques ago-
nistes (alfentanil, dextromoramide, dextro-
propoxyphène, dihydrocodéine, fentanyl, Patient Formes Posologie
hydromorphone, morphine, oxycodone, Adulte Gélule, 1 gélule ou 1 com-
péthidine, phénopéridine, rémifentanil, su- comprimé, primé ou encore 1
fentanil, tramadol), antitussifs morphinelike solution bu- dose à renouveler si
(dextrométhorphane, noscapine, pholco- vable c’est nécessaire au
dine), antitussifs morphines vrais (codéine, bout de 4h ou éven-
éthylmorphine), benzodiazépines, barbitu- tuellement 2 gélules
riques, méthadone : risque majoré de dé- ou comprimés ou
pression respiratoire pouvant être fatale en doses/prise en cas
cas de surdosage; de douleurs sévère,
• Dérivés morphiniques (analgésiques, an- sans dépasser 6 gé-
titussifs et traitements de substitution), lules ou comprimés
neuroleptiques, barbituriques, benzodiazé- ou doses/j.

400
La posologie quotidienne maximale est de 3 Pharmacocinétique :
g de paracétamol et de 120 mg de codéine Paracétamol : -résorption digestive rapide,
-distribution dans tous les tissus, -faible
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : liaison aux protéines plasmatiques, -méta-
Lié au paracétamol : bolisme essentiellement hépatique, -élimi-
nation essentiellement urinaire, -demi-vie
Symptômes : Nausées, vomissements,
d’élimination environ 2 h.
anorexie, pâleur, douleurs abdominales,
Pseudoéphédrine : -demi-vie d’élimination
cytolyse hépatique, insuffisance hépatocel-
environ 5 h, -excrétion essentiellement ré-
lulaire, acidose métabolique, encéphalopa-
thie, coma, décès, augmentation des nale, principalement sous forme inchangée
transaminases hépatiques, de la lactico-dés- (70 à 90 %) en 24 heures.
hydrogénase, de la bilirubine et diminution
4. INDICATIONS
du taux de prothrombine.
• Rhumes de l’adulte (à partir de 15 ans) :
Traitement : transfert immédiat en milieu • Des sensations de nez bouché ;
hospitalier, évacuation rapide du produit • De l’écoulement nasal clair ;
ingéré par lavage gastrique, antidote N-acé- • Des maux de tête et/ou fièvre.
tylcystéine par voie IV ou voie orale, si c’est
possible avant la dixième heure dès que l’in- 5. CONTRE-INDICATIONS
gestion dépasse 100 mg/kg. • Enfant de moins de 15 ans;
• Hypertension artérielle sévère ou mal équi-
Lié à la codéine : librée par le traitement;
• Antécédents d’accident vasculaire cérébral
Symptômes : ou ses facteurs de risque;
• Chez l’adulte : dépression aiguë des centres • Association à des médicaments vasocons-
respiratoires (cyanose, bradypnée), somno- tricteurs tels que bromocriptine, pergolide,
lence, rash, vomissements, prurit, ataxie, lisuride, cabergoline, ergotamine, dihy-
oedème pulmonaire (plus rare); droergotamine ou d’autres médicaments
• Chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en destinés à décongestionner le nez qu’ils
prise unique) : bradypnée, pauses respira- soient administrés par voie orale ou nasale
toires, myosis, convulsions, signes d’hista- (phénylpropanolamine, phényléphrine,
minolibération : flush et œdème du visage, éphédrine...) avec le méthylphénidate;
éruption urticarienne, collapsus, rétention • Association avec les IMAO non sélectifs
d’urine. (iproniazide);
• Hypersensibilité à l’un des constituants du
Traitement : stimulation par la ventilation produit;
assistée avant réanimation cardio-respira- • Insuffisance coronarienne sévère;
toire en service spécialisé, traitement spé- • Glaucome par fermeture de l’angle;
cifique par la naloxone : mise en place d’une • Rétention urinaire liée à des troubles urétro-
voie d’abord avec surveillance pendant le prostatiques;
temps nécessaire à la disparition des symp- • Antécédents de convulsions;
tômes. • Insuffisance hépatocellulaire, en rai-son de
la présence de paracétamol.
14. CONSERVATION : -Gélule : T° < 30 °C et à
l’abri de l’humidité. 6. EFFETS INDESIRABLES
• Céphalées, palpitations, tachycardie, pous-
15. SPÉCIALITÉS : Migralgine, Prontalgine sée hypertensive, sueurs, hypotension or-
thostatique ;
------ • Crise de glaucome par fermeture de l’angle;
troubles urinaires (dysurie, rétention), en
particulier en cas de troubles urétroprosta-
PARACETAMOL + PSEUDOEPHEDRINE tiques ;
+ TRIPOLIDINE • Sécheresse buccale, nausées, vomissements ;
• Convulsions, hallucinations, agitation, trou-
bles du comportement et insomnie (chez
1. COMPOSITION : paracétamol + pseudoé- l’enfant), sédation ou somnolence, plus mar-
phédrine + tripolidine quée en début de traitement ; anxiété ;
• Sécheresse des muqueuses, constipation,
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Décongestion- troubles de l’accommodation, mydriase,
nant palpitations, troubles urinaires (dysurie, ré-
tention) ;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • Troubles de l’équilibre, vertiges, baisse de
Pharmacodynamie : -effet antalgique, anti- la mémoire ou de la concentration, plus
histaminique et vasoconstricteur fréquents chez le sujet âgé, incoordination

401
motrice, tremblements ; confusion mentale, • Arrêt du traitement en cas de survenue
hallucinations ; agitation, nervosité, insom- d’une hypertension artérielle, de tachy-
nie (rares) ; cardie, de palpitations ou de troubles du
• Erythèmes, eczéma, purpura, urticaire, rythme cardiaque, de nausées ou de tout
œdème, plus rarement œdème de Quincke, signe neurologique (tels que l’apparition ou
choc anaphylactique. la majoration de céphalées);
• Leucopénie, neutropénie, thrombocytopé- • En raison de l’activité sympathomimétique
nie, anémie hémolytique, accidents aller-
alpha du vasoconstricteur, il est conseillé
giques : simples rashs cutanés avec érythème
aux patients de prendre un avis médical;
ou urticaire (rares), thrombopénies (rares).
• Eviter l’association avec d’autres médica-
7. INTERACTION MEDICAMENTEUSES ments contenant le paracétamol;
Liées à la présence de paracétamol : • Réaction positive des tests pratiqués lors
La prise de paracétamol peut fausser le do- des contrôles antidopage;
sage de l’acide urique sanguin par la métho- • Prudence chez le sujet (en particulier les su-
de à l’acide phosphotungstique et le dosage jets âgés) présentant : une plus grande sen-
de la glycémie par la méthode à la glucose sibilité à l’hypotension orthostatique, aux
oxydase-peroxydase. vertiges et à la sédation ; une constipation
Liées à la présence de pseudoéphédrine : chronique (risque d’iléus paralytique) ; une
IMAO non sélectif (iproniazide) : hyperten- éventuelle hypertrophie prostatique.
sion paroxystique, hyperthermie pouvant
être fatale. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
• Bromocriptine, pergolide, lisuride, caber- contre-indiquée
goline, ergotamine, dihydroergotamine :
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
risque de vasoconstriction et/ou de poussée
non signalées jusqu’à ce jour.
hypertensive;
• Autres médicaments vasoconstricteurs
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
destinés à décongestionner le nez, qu’ils
Comprimés : paracétamol 500 mg, pseu-
soient administrés par voie orale ou nasale
doéphrédrine 60 mg, tripolidine 2,5 mg.
(phénylpro-panolamine, phényléphrine,
éphédrine...), méthylphénidate : risque de 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
vasoconstriction et/ou de poussées hyper- • Voie orale, réservé à l’adulte (à partir de 15
tensives; ans) : 1 comprimé à renouveler si c’est né-
Anesthésiques volatils halogénés : poussée cessaire au bout de 6 heures sans dépasser
hypertensive peropératoire. 3 comprimés/j, maximum 5 jours;
Guanéthidine et apparentés : abolition de • En cas d’insuffisance rénale sévère (cl créat
l’effet de la guanéthidine < 10 ml/min) : l’intervalle entre 2 prises sera
• Autres sympathomimétiques alpha. au minimum de 8 heures.
Liées à la présence de triprolidine :
Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé- 13. SURDOSAGE ET INTOXICATION
datif de la triprolidine. Alcool : majoration Symptômes :
par l’alcool de l’effet sédatif de la triproli-
• Liés à la pseudo-éphédrine : accès hyperten-
dine.
sif, troubles du rythme, convulsion, délire ,
Dérivés morphiniques (analgésiques, anti- hallucination agitation, troubles du compor-
tussifs et traitements de substitution), neu- tement insomnie, mydriase , accident vascu-
roleptiques, barbituriques, benzodiazépines; laire cérébrale;
anxiolytiques autres que benzodiazépines,
antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxé- • Liés à la tripolidine : risque de convul-
pine, miansérine, mirtazapine, trimipramine); sion surtout chez le nourrisson et l’enfant,
antihistaminiques H1 sédatifs, neuroleptiques; trouble de la conscience, coma;
antihypertenseurs centraux, autres : baclo- • Liés au paracétamol : nausées, vomisse-
fène, thalidomide, pizotifène : majoration de ments, anorexie, pâleur, douleurs abdomi-
la dépression centrale. nales apparaissant généralement dans les
• Atropine et autres substances atropiniques 24 premières heures à partir de 10 g cyto-
(antidépresseurs imipraminiques, antipar-
lyse hépatique susceptible d’aboutir à une
kinsoniens anticholinergiques, antispasmo-
nécrose complète et irréversible, se tradui-
diques atropiniques, disopyramide, neuro-
leptiques phénothiaziniques) : addition des sant par une insuffisance hépatocellulaire,
effets indésirables atropiniques à type de acidose métabolique, encéphalopathie
rétention urinaire, constipation, sécheresse pouvant aller jusqu’au coma et à la mort,
de la bouche. augmentation des transaminases hépa-
tiques, de la lactico-déshydrogénase, de
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE la bilirubine et une diminution du taux de
• Respecter strictement la posologie, la durée du prothrombine pouvant apparaître 12 à 48
traitement de 5 jours, les contre-indications ; heures après l’ingestion.

402
Traitement : transfert immédiat en milieu 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
hospitalier ; prélever un tube de sang pour Liées au paracétamol :
faire le dosage plasmatique initial de para- • Anticoagulants oraux : risque d’augmenta-
cétamol si c’est possible, évacuation rapide tion de l’effet de l’anticoagulant oral et du
du produit ingéré, par lavage gastrique ; risque hémorragique en cas de prise de pa-
acidifier les urines en donnant du chlorure racétamol aux doses maximales (4 g/j) pen-
d’ammonium (pour augmenter l’élimination dant au moins 4 j.
de la pseudoéphédrine), le traitement du
surdosage comprend classiquement l’ad- • Examens paracliniques : la prise de paracé-
ministration aussi précoce que possible, de tamol peut fausser le dosage de la glycémie
l’antidote N-acétylcystéine par voie IV ou par la méthode à la glucose oxydase-peroxy-
voie orale, si c’est possible avant la dixième dase en cas de concentrations anormale-
heure; traitement symptomatique. ment élevées ou le dosage de l’acide urique
sanguin par la méthode à l’acide phospho-
14. CONSERVATION : T° < 25°C tungstique.
Liées au dextropropoxyphène :
15. SPECIALITE : ACTIFED
• Agonistes-antagonistes morphiniques (nal-
buphine, buprénorphine, pentazocine) :
------
diminution de l’effet antalgique avec risque
d’apparition d’un syndrome de sevrage.
• Carbamazépine : augmentation des taux
PARACETAMOL, DEXTROPROPOXYPHENE plasmatiques de carbamazépine avec signes
de surdosage.
• Naltrexone : risque de diminution de l’effet
1. COMPOSITION : paracétamol, dextropro- antalgique.
poxyphène • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
datif.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antalgique Autres analgésiques morphiniques ago-
nistes, antitussifs morphinelike, antitus-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
sifs morphiniques vrais, barbitu-riques,
- Pharmacodynamie :
benzodiazépines et apparentés : risque
• Effet antalgique et antipyrétique.
majoré de dépression respiratoire. Autres
- Pharmacocinétique :
médicaments sédatifs (neuroleptiques, hyp-
• Résorption digestive rapide et complète; notiques, antidépresseurs sédatifs, antihis-
faible liaison aux protéines plasmatiques, taminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs
métabolisation hépatique, T1/2 : 8 à 10 h, centraux, baclofène, thalidomide) : majora-
élimination essentiellement urinaire sous tion de la dépression centrale.
forme métabolisée.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
4. INDICATIONS : • Ce produit doit être évité chez les patients
• Traitement symptomatique des affections à tendance suicidaire, les patients sous psy-
douloureuses d’intensité modérée à intense chotropes ou dépresseur du SNC;
et (ou) ne répondant pas à l’utilisation d’an- • Le risque de dépendance essentiellement
talgiques périphériques seuls. psychique n’apparaît que pour des posolo-
gies supérieures à celles recommandées et
5. CONTRE-INDICATIONS pour des traitements au long cours;
• Enfant de moins de 15 ans. • Réduire la posologie chez le sujet âgé et en
• Hypersensibilité, allergie à l’un des consti- cas d’insuffisance rénale ou respiratoire.
tuants;
• Insuffisance hépatocellulaire et rénale sé- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
vère. Grossesse : administrer si le besoin se ma-
nifeste, allaitement : administration contre-
6. EFFETS INDESIRABLES indiquée.
Liés au paracétamol : rares cas de réactions
d’hypersensibilité à type de choc anaphy- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
lactique, oedème de Quincke, érythème, non signalées jusqu’à ce jour.
urticaire, rash cutané, thrombopé-nie, leu-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : gé-
copénie et neutropénie.
lule (400 mg paracétamol et 30 mg de dex-
Liés au dextropropoxyphène : nausées, vo-
tropropoxyphène).
missements, constipation, douleurs abdomi-
nales, rash, céphalées, asthénie, euphorie; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
troubles mineurs de la vision, désorienta- Réservé à l’adulte.
tion, somnolence, vertiges ; hypoglycémie 4 gélules/j en moyenne et jusqu’à 6 dans les
parfois grave, en particulier chez les patients algies rebelles, régulièrement réparties en
âgés, diabétiques ou insuffisants rénaux ; respectant un intervalle de 4 heures entre
hépatite cholestatique ou mixte. chaque prise.

403
En cas d’insuffisance rénale (clairance de la Pharmacocinétique : -absorption très faible
créatinine inférieure à 30 ml/min), l’intervalle par le tube digestif ; -élimination par voie
entre 2 prises sera au minimum de 8 h. fécale.

13. SURDOSAGE ET INTOXICATION : 4. INDICATIONS :


Symptômes : • Infections intestinales (staphylocoques, co-
• Paracétamol : nausées, vomissements, libacilles, salmonelles et Shigella), portage
anorexie, pâleur, douleurs abdominales intestinal de staphylocoque;
apparaissant généralement dans les 24 pre- • Encéphalopathie hépatique;
mières heures ; à partir de 10 g cytolyse hé- • Amibiase intestinale, teniase, giardiase, tri-
patique susceptible d’aboutir à une nécrose chomonase.
complète et irréversible se traduisant par
une insuffisance hépatocellulaire, acidose 5. CONTRE-INDICATIONS : insuffisance rénale
métabolique, encéphalopathie pouvant chronique grave, nouveau-né
aller jusqu’au coma et à la mort, augmen-
6. EFFETS INDESIRABLES : diarrhée, nausée,
tation des transaminases hépatiques, de la
neuropatie tubulaire aiguë et périphérique,
lacticodéshydrogénase, de la bilirubine et
malabsorpion, polynévrite, bloc neuromus-
une diminution du taux de prothrombine
culaire, syndrome de myasthénie.
pouvant apparaître 12 à 48 heures après
l’ingestion. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Résis-
• Dextropropoxyphène : troubles de la tance croisée totale avec la néomycine , la
conscience pouvant aller de la somnolence framycétine; partielle avec la kanamycine et
jusqu’au coma, nausées, vomissements, dou- la lividomycine.
leurs abdominales, dépression respiratoire
pouvant aller de la simple dyspnée jusqu’à 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
l’apnée, myosis, convulsions, délire, cyanose, insuffisance rénale chronique grave, nou-
collapsus, mort par arrêt cardiaque. veau né.
Traitement : transfert immédiat en milieu
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Pas de don-
hospitalier, évacuation rapide du produit
née suffisantes.
ingéré par lavage gastrique et charbon actif
per os. Le traitement du surdosage com-
10. FORME GALENIQUE/PRESENTATION : com-
prend l’administration aussi précoce que
primé et ovule.
possible de l’antidote du paracétamol, la
N-acétylcystéine par voie IV ou orale, si c’est 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
possible avant la dixième heure, et l’admi-
nistration de naloxone, antidote du dextro- - voie orale:
propoxyphène, assistance respiratoire. Ne Infections bactériennes:- Adulte: 2 g/j ; -En-
pas utiliser d’analeptiques ni de stimulants fant: 5mg/kg/j
du SNC car ils peuvent précipiter des con- amibiase intestinale: Adulte: 1g/j pendant 5
vulsions fatales. j ou 4g/j en une prise ;-Enfant: 5mg/kg/j
taeniase:-Adulte: 4g/j en une prise ; Enfant:
14. CONSERVATION : T° < 25°C 1,5g jusqu’à 15 kilos, 2g de 15 à 30 kgs, 3g
de 30 à 50 kgs, en prise unique.
15. SPECIALITE : Di-antalvic
lambliase: Adulte et l’enfant: 1g /j pendant
------
10 j; deux cures à 15 j d’intervalle.
- voie vaginale:1 à 2 ovules par jour.
PAROMOMYCINE
12. CONSERVATION : Conditions générales de
1. D.C.I. : Paromomycine Sulfate
conservation des médicaments
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique anti-
13. SPECIALITES : Gabbroral®
bactérien de la famille des aminosides.
------
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamie : -Action bactériosta-
tique et bactéricide au niveau du tube di- PAROXETINE
gestif par altération de la lecture du code
génétique entraînant une perturbation de la
synthèse protéique. 1. D.C.I. : paroxetine
• Spectre: 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antidépresseur
- Staphylocoques, colibacilles, Proteus, sal- (inhibiteur de la recapture de la sérotonine)
monelles et shigella;
- Activité antiparasitaire in vitro sur l’amibe, 3. PROPRIETES Pharmacologiques :
le giardia. • Pharmacodynamie :

404
• MA : effet inhibiteur puissant et sélectif de urinaire, dysfonction sexuelle, hyperprolac-
la recapture de la 5-hydroxytryptamine (5- tinémie, galactorrhée, priapisme, arthral-
HT, sérotonine). gie, myalgie, asthénie, prise de poids,
- Pharmacocinétique : œdèmes périphériques, symptômes de se-
vrage à l’arrêt du traitement.
• Résorption digestive correcte, forte fixa-
tion aux protéines plasmatiques, métaboli- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
sation hépatique, T 1 /2 : 24 h, élimination • IMAO, L-tryptophane, triptans, tramadol,
sous forme des dérivés inactifs par voie uri- linézolide, ISRS, lithium et préparations à
naire et fécale. base de millepertuis-Hypericum perfora-
tum: majoration des effets de la sérotonine;
4. INDICATIONS : • Pimozide : augmentation des concentra-
• Épisode dépressif majeur; tions de ce dernier;
• Troubles obsessionnels compulsifs; • Inhibiteurs enzymatiques : utiliser les doses les
• Trouble panique avec ou sans agoraphobie; plus faibles recommandées de la paroxétine;
• Trouble anxiété sociale/phobie sociale; • Association fosamprénavir-ritonavir, pro-
• Trouble anxiété généralisée; cyclidine : diminution significative de la
• État de stress post-traumatique. concentration plasmatique;
• Métoprolol lorsqu’il est administré dans
5. CONTRE-INDICATIONS
l’insuffisance cardiaque, alcool :association
• Hypersensibilité connue à la paroxétine ou à
déconseillée;
l’un des excipients et aux parabenes;
• Anticoagulants oraux : augmentation de l’acti-
• En association aux inhibiteurs de la monoa-
vité anticoagulante et du risque hémorragique;
mine oxydase (IMAO);
• Anti-inflammatoires non stéroïdiens et acide
• Intolérance au fructose (solution buvable).
acétylsalicylique, autres agents antiplaquet-
6 EFFETS INDESIRABLES taires : augmentation du risque hémorragique;
Saignements anormaux, principalement • Médicaments modifiant le pH gastrique
cutanéomuqueux surtout ecchymoses, (suspension buvable) : modification de la
thrombocytopénie R, Réactions allergiques concentration plasmatique de paroxétine.
incluant urticaire et oedème de Quincke,
syndrome de sécrétion inappropriée de 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
l’hormone antidiurétique, augmentation de • La dose du produit doit être augmentée
la cholestérolémie, diminution de l’appétit, progressivement jusqu’à l’obtention d’une
réponse thérapeutique optimale;
hyponatrémie, somnolence, insomnie, agi-
• Le traitement par ce produit doit être ini-
tation, confusion, hallucinations, réactions
tié avec prudence 2 semaines après l’arrêt
maniaques, anxiété, dépersonnalisation, d’un traitement par IMAO non sélectif ou 24
attaques de panique, akathisie, sensations heures après l’arrêt d’un IMAO sélectif;
vertigineuses, tremblements, syndromes • Son utilisation est déconseillée chez les en-
extrapyramidaux, convulsions, syndrome fants et adolescents de moins de 18 ans;
sérotoninergique, agitation, confusion, hy- • Une surveillance attentive devrait être exer-
persudation, hallucinations, hyperréflexie, cée pour éviter le risque d’idées suicidaires,
myoclonie, frissons, tachycardie. Vision d’auto-agression et de suicide chez les
trouble, glaucome aigu, acouphènes. Bra- jeunes adultes âgés de 18 à 29 ans;
dycardie, élévations ou diminutions transi- • Utiliser avec précaution chez les patients
toires de la pression artérielle,bâillements, ayant des antécédents d’épisode maniaque ;
nausées, constipation, diarrhée, sécheresse chez les patients présentant des pathologies
buccale, sai-gnements gastro-intestinaux, cardiaques, chez des patients sous AVK;
élévation des enzymes hépatiques, atteintes • Prudence chez les patients présentant une
insuffisance rénale sévère ou une insuffisance
hépatiques, hypersudation, éruption cuta-
hépatique ; chez les patients épileptiques;
née, prurit, réactions de photosensibili-
• Arrêter le traitement en cas de la survenue
sation, rétention urinaire, incontinence des crises convulsives, de virage maniaque;
urinaire, dysfonction sexuelle, hyperprolac- • Prudence chez les patients ayant un glau-
tinémie, galactorrhée, priapisme, arthral- come à angle étroit ou un antécédent de
gie, myalgie, asthénie, prise de poids, glaucome;
œdèmes périphériques, symptômes de • Diminuer progressivement la dose sur une
sevrage à l’arrêt du traitement bradycar- période de plusieurs semaines ou mois, se-
die, élévations ou diminutions transitoires lon les besoins des patients.
de la pression artérielle,bâillements, nau-
sées, constipation, diarrhée, sécheresse 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT
buccale,saignements gastro-intestinaux, Grossesse : ne sera utilisée pendant la gros-
élévation des enzymes hépatiques, at- sesse que si elle est strictement nécessaire,
teintes hépatiques, hypersudation, éruption surveillance du nouveau-né si elle est admi-
cutanée, prurit, réactions de photosensi- nistrée au 3ème trimestre.
bilisation, rétention urinaire, incontinence Allaitement : envisageable.

405
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : 5. EFFETS INDESIRABLES
non signalées jusqu’à ce jour. Suintement anal et parfois irritation péri
anale si l’utilisation est à forte dose.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION: Risque d’inhalation bronchique et de pneu-
comprimé pelliculé sécable à 20 mg, sus- mopathie lipoïde, risque de réactions aller-
pension buvable à 20 mg/10 ml. giques.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 6. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas


Épisode dépressif majeur : 20 mg/j, peut d’interactions connues jusqu’à ce jour.
être augmenté par paliers de 10 mg en fonc-
tion de la réponse max 50 mg/j. Durée : au 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
moins 6 mois. • Ne pas utiliser de façon prolongée;
• Chez l’enfant, l’administration de laxatifs
Troubles obsessionnels compulsifs : débuter doit être exceptionnelle;
avec 20 mg/j, augmenter pogressivement • Chez le diabétique ou en cas de régime hy-
par paliers de 10 mg jusqu’à 40 mg/j, max pocalorique, tenir compte de l’apport de
60 mg/j. Durée : plusieurs mois.. saccharose;
Trouble panique : débuter avec 10 mg/j, • L’utilisation prolongée de l’huile de paraffine
augmenter progressivement par paliers de est susceptible de réduire l’absorption des
10 mg/j jusqu’à 40 mg/j, max 60 mg/j. Du- vitamines liposolubles (A, D, E, K);
rée : plusieurs mois.. . • Prudence chez les jeunes enfants, les per-
Trouble, anxiété sociale, phobie sociale, sonnes affaiblies, allongées ou ayant des
trouble, anxiété généralisée, état de stress difficultés de déglutition;
post-traumatique : 20 mg/j, en fonction de • Cette huile ne doit pas être chauffée.
la réponse, augmenter progressivement par
paliers de 10 mg, max 50 mg/j. 8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Ne pas utiliser ce médicament pendant la
13. SURDOSAGE/ INTOXICATION : grossesse.
Symptômes : nausées, vomissements, trem-
blements, mydriase, sécheresse buccale, 9. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
irritabilité. Non signalées jusqu’à ce jour.
Traitement : évacuation gastrique puis char-
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
bon et surveillance des fonctions vitales.
Gel oral : Pot de 225 g (15 c à s).
14. CONSERVATION : -comprimé : T° < 30 °C, Récipients unidoses de 15 g, Huile buvable.
dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
de la lumière, -suspension buvable : T° < 25
• Pot (Gel oral) : Adulte : 1 à 3 cuillères à
°C, après ouverture : se conserve 1 mois.
soupe par jour;
15. SPECIALITES : Deroxat, Devaruis. • Enfant de 2 à 15 ans : 1 à 3 cuillères à café
par jour;
------ • Nourrisson jusqu’à 24 mois : ½ cuillère à café
1 à 2 fois par jour.
Récipients unidoses : Adulte : 1 à 3 unidoses
par jour;
PARAFFINE LIQUIDE • Enfant de 12 ans et plus : 1 à 2 unidoses par
jour;
1. D.C.I. : paraffine liquide • Huile buvable : Adulte : 15 à 45 ml, soit 1 à
3 cuillères à soupe par jour;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Laxatifs lubri-
• Enfant de plus de 6 ans : 10 à 15 ml, soit 2 à
fiants
3 cuillères à café par jour;
PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • La prise peut avoir lieu soit le matin à jeun,
Pharmacodynamie : agit par action méca- soit de préférence à distance des repas. La
nique en lubrifiant le contenu colique et en durée maximale du traitement est limitée à
ramollissant les selles. 15 jours.
Pharmacocinétique : Par voie orale, son ac-
tion se manifeste en 6 à 8 heures 12. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour.
3. INDICATION
Traitement symptomatique de la constipa- 13. CONSERVATION : T° < 25 °C (gel oral et uni-
tion. dose) à l’abri de la lumière (huile buvable)

4. CONTRE-INDICATIONS 14. SPECIALITES : PARLAX, LANSOYL®


hypersensibilité à l’un des constituants ------

406
PEFLOXACINE 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• Théophyllines et aminophylline : augmenta-
tion de la théophyllinémie.
1. D.C.I. : péfloxacine
Comprimé :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : quinolones de • Sels de fer, topiques gastro-intestinaux et
deuxième génération. sels de zinc (voie orale), décrit pour des
quantités de sels de zinc > 30 mg/j et dida-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES nosine (DDI) : diminution de l’absorption
digestive des fluo-roquinolones;
• Pharmacodynamie :
• Augmentation de l’effet de l’anticoagulant
• Spectre : oral et du risque hémorragique.
• Aérobies à Gram + : staphylococcus méti-S;
• Aérobies à Gram - : acinetobacter (es-sen- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
tiellement Acinetobacter bauman-nii), Bor- • Éviter l’exposition solaire ou aux rayonne-
detella pertussis, Branhamella catarrhalis, ments ultraviolets pendant le traitement et
campylobacter, Citrobacter freundii , Entero- également pendant 4 jours après l’arrêt de
bacter cloacae , E. coli, H. influenzae, klebsiel- celui-ci;
la, legionella, Morganella morganii, Neisseria, • La survenue de ruptures tendineuses est
pasteurella, P. mirabilis, P. vulgaris, providen- favorisée par la prise de corticoïdes au long
cia, Pseudomonas aeruginosa , salmonella, cours;
serratia , shigella, vibrio, yersinia; • Diminuer la posologie de moitié chez le su-
• Anaérobies : mobiluncus, Propionibac-te- jet âgé;
rium acnes; • Eviter l’administration chez les sujets ayant
• Autres : Mycoplasma hominis. des antécédents de tendinites ou soumis à
une corticothérapie ou exerçant une activité
Pharmacocinétiques : -Par voie orale ab-
sportive intense;
sorption très rapide (Cmax atteinte en 1 h),
• Arrêter le traitement en cas de tendinite
-métabolisation hépatique importante; -éli- • Prudence chez les malades ayant des anté-
mination essentiellement urinaire, -passe cédents de convulsions ou des facteurs pré-
dans le lait maternel. disposant à la survenue de convulsions en
cas de myasthénie;
4. INDICATIONS : • La posologie doit être adaptée en cas d’in-
• Comprimé : Prostatites aiguës et chro- suffisance hépatique sévère;
niques, infections ostéoarticulaires; • Médicament réservé à l’adulte.
• Comprimé et injectable : Infections sévères
à bacilles Gram - et à staphylocoques sen- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indi-
sibles dans leurs manifestations : septicé- quée
miques et endocardiaques, méningées,
respiratoires, ORL, rénales et urinaires, 10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
gynécologiques, abdominales et hépatobi- Comprimé pelliculé sécable et enrobé
liaires, ostéoarticulaires, cutanées. (blanc) à 400 mg.
Solution injectable amp. de 400 mg/5 ml.
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Hypersensibilité à la péfloxacine, à l’un des 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
constituants ou aux autres quinolones; 800 mg/j en 2 prises ou 2 perfusions.
• Déficit en G6PD;
• Enfant jusqu’à la fin de la période de crois- 12. CONSERVATION :
sance; Ampoules : à conserver à l’abri de la lumière
• Antécédents de tendinopathie avec une et de la chaleur
fluoroquinolone.
13. SPECIALITES : Péflacine®
6. EFFETS INDESIRABLES : ------
• Augmentation des transaminases, des phos-
phatases alcalines et de la bilirubinémie;
PENFLURIDOL
• Anémie, thrombopénie, leuconeutropénie;
• Convulsions, confusion, hallucinations, cé-
phalées, vertiges, paresthésies, irritabilité, 1. D.C.I. : Penfluridol
troubles du sommeil désorientation;
• Gastralgies, nausées, vomissements, diar- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antipsychotique
rhée ; neuroleptique, dérivé de la diphénylbutylpi-
• Photosensibilisation, érythème, prurit, pur- péridine.
pura vasculaire ;
• Tendinite et rupture du tendon d’Achille; 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
• Manifestations allergiques et du type ana- Pharmacodynamie : neuroleptique caracté-
phylactique, risé par :

407
• Une action prolongée durant 7 jours après • En cas de syndrome malin (pâleur, hyper-
une prise orale unique; thermie, troubles végétatifs, altération de la
• Une action antiautistique et antidélirante cons cience, rigidité musculaire), suspendre
puissante; le traitement;
• Un effet désinhibiteur marqué dans les états • S’assurer avant toute administration de l’ab-
d’apragmatisme et d’athymhormie; sence de facteurs favorisant l’allongement
• Un effet hypnosédatif et hypotenseur peu de l’intervalle QT.;
marqué. • Sujet âgé : présentent une plus grande sen-
Pharmacocinétique : sibilité à la sédation, à l’hypotension orthos-
tatique et aux effets extrapyramidaux, com-
Complètement absorbé. Forte Liaison aux mencer par 1 comprimé par semaine;
protéines plasmatiques d’environ 98 %. For- • Le penfluridol peut abaisser le seuil épilep-
tement métabolisé. Demi-vie d’élimination togène, chez les épileptiques et les sujets
de 4 à 10 j. Elimination fécale et urinaire. pré-sentant d’autres facteurs prédisposant
aux convulsions;
4. INDICATIONS : États psychotiques chro-
• Insuffisant hépatique et/ou rénal : utiliser
niques (schizophrénies, délires chroniques
avec prudence.
non schizophréniques : délires para-
noïaques, psychoses hallucinatoires chro- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
niques). Grossesse : risque tératogène faible ; limiter
les durées de prescription ; diminuer les po-
5. CONTRE-INDICATIONS
sologies en fin de grossesse.
• Hypersensibilité connue au penfluridol ou à
Allaitement : déconseillé (passage dans le
l’un des composants du produit;
lait maternel).
• État comateux, dépression du système ner-
veux central due à l’alcool ou à d’autres 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
agents dépresseurs; non signalées jusqu’à ce jour.
• Syndrome dépressif;
• Alcool. 11. FORME GALÉNIQUE/ PRÉSENTATION : Com-
primé (blanc) à 20 mg.
6. EFFETS INDÉSIRABLES
• Dyskinésies précoces et tardives (cures pro- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
longées), syndrome extrapyramidal, séda- Réservé à l’adulte.
tion ou somnolence (début de traitement); La posologie minimale efficace sera toujours
• Syndrome malin des neuroleptiques, hypo- recherchée.
tension orthostatique; Le traitement sera instauré à dose faible,
• Allongement de l’intervalle QT, tachycardie, puis augmenté progressivement par paliers
hypotension; de 1 comprimé.
• Nausées, vomissements; La posologie moyenne est de 1 à 3 compri-
• Hyperprolactinémie, variations pondérales. més en une seule prise hebdomadaire.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
• Agonistes dopaminergiques, lévodopa : Symptômes : réactions extrapyramidales,
antagonisme réciproque. Chez le patient une hypotension modérée et/ou une séda-
parkinsonien, utiliser les doses minimales tion.
efficaces de chacun des 2 médicaments; Traitement : pas d’antidote spécifique. Trai-
• Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé- tement essentiellement symptomatique,
datif des neuroleptiques; lavage gastrique ou d’induction des vomis-
• Antihypertenseurs (tous) : effet antihyper- sements.
tenseur et risque d’hypotension orthosta-
tique majorés; 14. CONSERVATION : conditions générales de
• Dépresseurs du système nerveux central : conservation des médicaments.
majoration de la dépression centrale.
15. SPÉCIALITÉ : SEMAP®
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• En cas de syndrome extrapyramidal induit ------
par le neuroleptique, ne pas traiter par un
agoniste dopaminergique, mais utiliser un
anticholinergique; PENICILLINE V
• En cas de nécessité chez les parkinsoniens
traités par agonistes dopaminergiques, ces
derniers doivent être diminués progres- 1. D.C.I. : Pénicilline V
sivement jusqu’à l’arrêt (l’arrêt brutal des
dopaminergiques expose à un risque de 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique de
syndrome malin des neuroleptiques); la famille des bêtalactamines

408
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Pharmacodynamie : inhibe les transpep- Posologie :
tidases empêchant les liaisons inter pepti- En curatif :
diques; ce qui entraine la lyse bactérienne. La posologie quotidienne doit être fraction-
née en 2 à 3 prises pendant 10 j pour les an-
• Spectre : gines, voire en 3 ou 4 prises pour les autres
- Aérobies à Gram + : C. diphtériae, S. pneu- indications.
moniae (30 - 70 %), S. pyogenes.
• Adulte : 2 000 000 à 4 000 000 UI/j
- Anaérobies : F nucleatum.
• Nourrisson et enfant jusqu’à 40 kg : 50 000 à
Pharmacocinétique 100 000 UI/kg/j
biodisponibilité: 55 à 60 % ; liaison aux pro- En prophylaxie :
téines plasmatiques : 65 à 80 % ; élimination La posologie quotidienne doit être fraction-
urinaire ; T1/2 : 0,6 - 1 heure ; faible péné- née en deux prises
tration dans le LCR
• Nourrisson et enfant :
4. INDICATIONS • Jusqu’à 10 kg : 100 000 UI/kg/j ;
Traitement d’angines documentées à strep-
tocoque A bêta-hémolytique et d’infections • De 10 kg à 40 kg : 50 000 UI/kg/jour sans
cutanées bénignes à germes sensibles. dépasser 2 000 000 UI/j ; la prophylaxie est
Prévention des rechutes de RAA, de l’érysi- à débuter dès que le diagnostic est fait pour
pèle récidivant, des sujets contacts dans le drépanocytaire ; elle est à poursuivre au
l’entourage d’une scarlatine, des infections moins jusqu’à l’âge de 5 ans pour le drépa-
à pneumocoques chez les splénectomisés, nocytaire et au moins pendant les 5 années
les drépanocytaires majeurs et les autres suivant le geste pour le splénectomisé.
aspléniques fonctionnels. • Adulte : 2 000 000 UI/j, la prophylaxie est à
poursuivre au moins 2 ans après la splénec-
5. CONTRE-INDICATIONS
tomie.
• Allergie aux bêtalactamines ou à l’un de ces
constituants; 12. CONSERVATION
• Enfant de moins de 6 ans (forme comprimé) Conserver à une température < 25 °C.
Méthotrexate.
13. SPECIALITES : Oracilline®, ospen®
6. EFFETS INDÉSIRABLES
• Fièvre, urticaire, éosinophilie, œdème de ------
Quincke, exceptionnellement choc anaphy-
lactique; PENICILLINE PROCAINE
• Nausées, vomissements, diarrhées, langue
noire en cas de traitement prolongé;
• Anémie, thrombocytopénie, leucopénie,
troubles de la coagulation. 1. D.C.I. : Pénicilline procaïne

7. INTERACTIONS : 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique de


Méthotrexate : augmentation des effets et la famille des bêta lactamine (pénicilline).
de la toxicité hématologique.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE Pharmacodynamie : Elle agit par interrup-
• Arrêt du traitement et mise en place d’un tion du processus de transpeptidation qui lie
traitement adapté s’il y a apparition de ma- les peptidoglycanes de la paroi bactérienne.
nifestation allergique; Elle est détruite par pénicillinase.
• Si la fièvre ≥ 38,5 °C chez un drépanocy-
taire ou un splénectomisé ou un asplénique Spectre:
fonctionnel, un avis médical immédiat est Streptocoques, Corynebacterium diphteriae,
recommandé afin d’instaurer en urgence un Listeria monocytogenes, Bacillus anthracis,
traitement; Streptobacillus moniliformis, Erysipelothrix
• Tenir compte de la teneur en différents ex- rhisopathiae, Neisseria meningitidis, Pas-
cipients (saccharose, sodium, potassium) teurella multocida, Moraxella.
chez les malades devant suivre un régime Peptostreptococcus, Clostridium sp, Pro-
particulier (suspensions buvables). pionibacterium acnes, Actinomyces israeli,
Fusobacterium sp, borrelia, leptospira.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Pas de Pharmacocinétique : Liaison aux protéines
contre-indication. sériques: 50 à 60% ; -traverse la barrière
placentaire, passe dans le lait, ne passe pas
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION: dans le LCR, sauf si les mé-ninges sont en-
Comprimés 1M. UI, Suspension buvable flammées ; -diffusion rapide dans tous les
1M.UI/10 ml, 0,5M.UI/5 ml, 0,25M.UI/5 ml. tissus ; -élimination rénale et biliaire.

409
4. INDICATIONS : PENTAMIDINE
• Angine, infections dentaires, cutanées,
broncho-pulmonaires des voies biliaires,
urinaires, utérines ; 1. D.C.I. : Pentamidine diiséthionate
• Gangrène gazeuse ;
• Leptospirose ; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antiparasitaire.
• Portage pharyngé de méningocoques et de
bacilles diphtériques. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamie :
5. CONTRE-INDICATIONS : Trypanocides sur Trypanosoma gambiense
• Allergie à la pénicilline G. et rhodesiense. Cette action semble s’ef-
• Intolérance à la procaïne et a ses dérives. fectuer, soit par inhibition de la synthèse de
• Enfant de moins de 3 ans. l’ADN par blocage de la thymidine-synthé-
• Lupus induit. tase, soit par fixation sur l’ARN de transfert.
Antileishmaniens actif sur les leishmanies et
6. EFFETS INDESIRABLES :
sur le Pneumocystis carini.
• Neutropénie.
Pharmacocinétique : Bonne résorption
• douleur au point d’injection.
per os. Demi-vie d’élimination : 9,4 heures
• réaction allergique cutanée, éruption urtica-
(après administration IM) et 6,2 (après per-
rienne, érythème généralise, œdème angio-
fusion IV).
neurotique, fièvre, éosinophilie, candidose
muqueuse, syndrome de hoigne, bisalbumi- 4. INDICATIONS :
némie. • Traitement des pneumopathies à Pneumo-
cystis carinii en de contre-indications au sul-
7. EFFETS INDESIRABLES :
famé-thoxazole-triméthoprime.
8. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : • Leishmanioses viscérales et/ou cutanées.
Probénécide : majoration de l’effet de la péni- • Maladie du sommeil (traitement à la phase
cilline par inhibition de la sécrétion tubulaire. lymphaticosanguine).

9. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à


• A prescrire avec prudence en cas de : l’un des composants.
Asthme, terrain allergique, allergie aux
céphalosporines,allergie à une aminopéni- 6. EFFETS INDESIRABLES : injections parfois
cilline. douloureuses et peuvent s’accompagner de
• Arrêter immédiatement le traitement en cas pâleur, hypotension, lipothymie, états nau-
d’allergie. séeux ;
• Altérations de la fonction rénale, héma-tu-
10. GROSSESSE ET ALLAITEMENT rie, protéinurie ;
Allaitement : à prescrire avec prudence. • Troubles du métabolisme : parfois hypo-glycé-
mie immédiate suivie d’hyperglycémie secon-
11. FORME GALENIQUE/PRESENTATION daire ; hypocalcémie, hypo-magnésémie ;
Poudre pour injection. • Pancréatite aiguë ;
• Leucopénie, anémie, thrombocytopénie ;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Augmentation des transaminases ;
100 mg = 100.000 unités de pénicilline G. • Allongement de l’espace QT de l’ECG, tor-
• Adulte : 600.000 à 6000.000/jour en 1 à 2 sades de pointes ;
injec-tions par voie intramusculaire. • Augmentations de CPK, voire, rarement, des
• Enfant > 3 ans : 600.000 à 6000.000/jour en rhabdomyolyses.
1 à 2 injections par voie intramusculaire.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
13. SURDOSAGE/INTOXICATION • Médicaments pouvant induire des tor-
Traitement : hospitalisation en milieu spé- sades de pointes (quinidine, disopyramide,
cialisé avec ventilation assistée, massage amiodarone, sotalol, chlorpromazine, lé-
cardiaque, remplissage vasculaire sous vomépromazine, cyamémazine, pimozide;
contrôle de la pression veineuse. sulpiride, sultopride, halopéridol, dropéridol;
14. CONSERVATION : conditions générales de bépridil, cisapride, diphémanil, erythromy-
conservation des médicaments cine IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxa-
cine, spiramycine IV, vincamine IV);
15. SPECIALITES • Médicaments hypokaliémiants (diurétiques
Penicillinmanole® hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs
Prostabilin® stimulants, amphotéricine B voie IV, gluco-
Pronapen® corticoïdes, voie générale, tétracosactide),
Delcilline® médicaments bradycardisants (diltiazem,
flocilline® vérapamil, bêtabloquants, sauf sotalol, clo-
------ nidine, guanfacine, digitaliques, méfloquine,

410
ambénonium, donépézil, galantamine, pi- PENTAZOCINE
rydostigmine, néostigmine, rivastigmine,
tacrine...) : risque majoré de troubles du
rythme ventriculaire, notamment de tor- 1. D.C.I. : pentazocine
sades de pointes;
• Didanosine : risque majoré de survenue de 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : analgésique mor-
pancréatites; phinique majeur
• Foscarnet : risque d’hypocalcémies sévères;
• Stavudine, zalcitabine : risque accru de sur-
venue de neuropathies périphériques. 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI/MISE EN GARDE • Agoniste partiel, antagoniste faible des
• Surveiller la fonction rénale et la gly-cémie récepteurs mû, agoniste des récepteurs
pendant le traitement. kappa; bloque les synapses dans le chemi-
• Renforcer la surveillance en cas d’insuffi- nement central de la douleur ;
sance hépatique, de troubles tensionnels, • Effet hypertenseur et tachycardisant après
de troubles du métabolisme glucidique ou injection parentérale ;
de troubles hématologiques préexistants. • Augmente le tonus des fibres musculaires
• Réduire de 30 à 50 % les doses uni-taires en lisses ;
cas d’insuffisance rénale. • Action psycholeptique et effet toxicomano-
gène.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Traitement
déconseillée, sauf si l’utilisation s’avère in- Pharmacocinétique :
dispensable. • Résorption digestive totale;
• Demi-vie : 4 heures;
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES • Métabolisation hépatique;
Le pentamidine diséthionate précipite en • Elimination essentiellement rénale.
présence de solution de chlorure de sodium
normale (0,9%). 4. INDICATIONS :
• Douleurs intenses;
11. FORME GALENIQUE/PRESENTATION • Anesthésie générale (adjuvant).
solution injectable à 300 mg.
5. CONTRE INDICATIONS :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Enfant de moins de 15 ans;
• Traitement de Pneumopathies à Pneumo- • Insuffisance respiratoire et hépatocellulaire
cystis carinii : 4 mg/kg de poids, de préfé- sévère;
rence en perfusion lente (supérieure à une • Epilepsie;
heure) tous les jours pendant 14 jours. • Intoxication alcoolique aiguë;
• Leishmanioses : • Syndrome abdominal d’étiologie inconnue;
- viscérale : 3 à 4 mg/kg de poids, un jour sur • Traumatisme crânien;
deux, avec un maximum de 10 injections ; • Hypertension intracrânienne;
en fonction de la réponse, une seconde cure • Allergie aux produits.
peut être nécessaire;
- cutanée diffuse : 3 à 4 mg/kg de poids ; 3 ou 4 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
injections 1 jour sur 2 suffisent habituellement. • Somnolence, vertiges, nausées, vomisse-
• Maladie du sommeil à la phase lymphaticosan- ments, sécheresse buccale, malaises, hallu-
guine : 4 mg/kg de poids un jour sur deux, avec cination, euphorie, troubles visuels, hyper-
sudation, constipation, dysurie, hypotension
un maximum de 7 à 10 injections.
ou hypertension artérielle, accélération du
13. SURDOSAGE/INTOXICATION rythme cardiaque, réactions allergiques,
Symptômes : hypotension, hypoglycémie, dépression respiratoire, hypotension or-
altération de la fonction rénale. thostatique, sédation, confusion mentale,
Traitement : symptomatique (il n’existe rétention urinaire, dépendance physique et
aucun antidote). psychique (moindre par rapport à d’autres
morphiniques) avec accoutumance et syn-
14. CONSERVATION drome de sevrage.
A conserver à une température ne dépas-
sant pas 30 °C. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
Après reconstitution : La solution reconsti- • Autres morphiniques, IMAO : ne pas asso-
tuée doit être utilisée dans les 24 heures et cier
doit être conservée à une température com-
prise entre + 2 °C et + 8 °C. 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
Pour l’administration IV, la solution reconsti- • Accouchement : ne pas utiliser dans la se-
tuée doit être utilisée immédiatement. conde partie du travail (risque de syndrome
de sevrage chez le nouveau-né) et en cas de
15. SPECIALITES : Pentacarinat®
prématurité (risque de dépression respira-
------ toire du nouveau-né);

411
• Eviter l’utilisation de machine et la conduite 4. INDICATIONS
de véhicule en raison du risque de somno- • Solution pour perfusion :
lence;
• Prudence chez le sujet âgé, l’insuffisant ré- - Amélioration des manifestations doulou-
nal et hépatique, en cas de pancréatite, de reuses des artériopathies en poussée isché-
risque de rétention urinaire et d’infections mique en association avec le traitement
aiguës des voies biliaires ou de maladies res- chirurgical et dans l’attente de celui-ci ou en
piratoires; cas d’impossibilité d’un geste chirurgical.
• Arrêt brutal d’un traitement prolongé : • Comprimé LP :
risque de provoquer un syndrome de se- - Traitement symptomatique de la claudica-
vrage; tion intermittente des artériopathies chro-
• Réaction positive lors des tests antidopage. niques oblitérantes des membres inférieurs
(au stade 2).
9. GROSSESSE/ALLAITEMENT : - Traitement d’appoint du déficit patholo-gi-
Grossesse : utilisation contre indiquée dans que cognitif et neurosensoriel chronique
la 2ème phase du travail. du sujet âgé (à l’exclusion de la maladie
Allaitement : utilisation contre-indiquée d’Alzheimer et des autres démences).
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 5. CONTRE-INDICATIONS
• Hypersensibilité à la pentoxifylline ou à l’un
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION: des excipients.
ampoule injectable de 30 mg/ml (IM), com- • Phase aiguë de l’infarctus du myo-carde.
primé sécable 50 mg. • Hémorragie en cours ou risque hémorragi-
que majeur.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : -
90-120 mg/j en 3 ou 4 prises sans dépasser 6. EFFETS INDESIRABLES
180 mg/j. • nausée, vomissement, brûlure épigastrique,
diarrhée, hémorragie, diminution du taux
13. SURDOSAGE/INTOXICATION de prothrombine;
Symptômes : pupilles serrées, dyspnée, cya- • bouffée vasomotrice, hypotension arté-
nose des muqueuses, chute de la tension rielle, céphalée, vertige, insomnie, throm-
artérielle, décès bopénie, cholestase, augmentation des
Conduite à tenir : Prise en charge en milieu transaminases, excitation psychomotrice.
spécialisé.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments • Anticoagulants oraux et antiagrégans pla-
quettaires : risque hémorragique accru.
15. SPÉCIALITÉ : Fortal® • Théophylline et aminophylline : augmenta-
----- tion de la théophyllinémie avec risque de
surdosage
PENTOXIFYLLINE
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE du
1. D.C.I. : pentoxifylline • Contrôle du taux de prothrombine etdu
temps de saignement en cas d’association
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vasodilatateur aux anticoagulants oraux et antiagré-gants
périphérique plaquettaires;

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • Prudence en cas de : Insuffisance rénale ;


Insuffisance hépatique ou traitement hépa-
Pharmacodynamie : - restitue aux GR leur
totoxique associé, diabète (une surveillance
déformabilité diminuée dans l’artérite, fa-
ophtalmologique s’avère nécessaire) ; Coro-
cilite leur passage au travers des capillaires
naropathie sévère ; hypotension artérielle.
de faible diamètre et accroît ainsi l’irrigation
des tissus ischémiés, - action de relaxation • Réduire la posologie et surveiller la TA, sur-
sur la fibre musculaire lisse des vaisseaux ; tout lors d’associations avec les hypoten-
- diminue la fibrinogénémie qui reste cepen- seurs et les vasodilatateurs Chez le sujet
dant dans les limites de la normale. âgé.
Pharmacocinétique : - ne se fixe pas aux
• Surveiller la tension artérielle en cas de co-
protéines plasmatiques ; - fortement méta-
prescription avec antihypertenseur.
bolisée (métabolisation hépatique) ; - élimi-
nation principalement urinaire sous forme • Arrêter le traitement en cas de réactions
métabolisée, - demi-vie d’élimination 1h ; d’hypersensibilité et de méningite asep-
- passe dans le lait maternel. tique

412
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : • Glaucome par fermeture de l’angle;
Ne pas prescrire à la femme enceinte et al- • Rétention urinaire lié à des troubles urétro-
laitante. prostatiques;
• Allergie à l’un des constituants;
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Intolérance au fructose (solution buvable).
non signalées jusqu’à ce jour.
6. EFFETS INDESIRABLES : - possibilité de
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : réactions allergiques cutanées, effets atro-
comprimé LP 400 mg, solution injectable (IV, piniques à type de sécheresse buccale, de
perfusion IV) 100 mg/5 ml , 300 mg/15 ml. constipation, somnolence, rétention uri-
naire, trouble de l’accommodation, aug-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION mentation de la viscosité des sécrétions
Comprimé : 400-1200 mg/j, en 2 prises iné- bronchiques, tachycardie, confusion men-
gales, de préférence au cours du repas. tale ou excitation chez le sujet âgé, urticaire.
Chez l’insuffisant rénal, ne pas dépasser 800
mg/j. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Solution injectable à 100 mg/5 ml : 1 à 2 • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
perfusions continues/j, contenant chacune
datif des antitussifs centraux.
3 à 6 ampoules.
Solution injectable à 300 mg/15 ml : 1 à 2 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
perfusions continues par jour contenant
• Respecter les toux productives, qui sont un
chacune 1 à 2 ampoules.
élément fondamental de la défense bron-
N.B : Les ampoules peuvent être diluées dans du chopulmonaire ;
sérum physiologique ou du soluté glucosé • Ne pas associer avec un expectorant ou mu-
isotonique à raison d’une ampoule dans 250 colytique ;
à 500 ml de liquide de perfusion. Ne pas dé- • Rechercher et traiter les causes de la toux,
passer la vitesse de 100 mg/h. avant de délivrer un traitement antitussif ;
• Si la toux résiste à un antitussif administré
13. SURDOSAGE ET INTOXICATION à une posologie usuelle, ne pas procéder
Symptômes : nausées, vomissements, flush, à une augmentation des doses, mais à un
hypotension artérielle. réexamen de la situation clinique.
Traitement : lavage gastrique en urgence • Eviter la prise de boissons alcoolisées et de
(comprimé), surveillance tensionnelle, hos- médicaments contenant de l’alcool pendant
pitalisation en cas d’incertitude sur la dose le traitement ;
ingérée ou de polymédication • Diminuer la posologie de moitié chez le su-
jet âgé, l’insuffisant rénal ou hépatique.
14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse :
utilisation déconseillée ; allaitement : admi-
15. SPECIALITES : Pentoflux®, Torental® nistration à éviter.
----- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICOCHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
PENTOXYVERINE
11. FORME GALENIQUE : sirop adulte : 22,5
1. D.C.I. : pentoxyvérine mg/15 ml, sirop enfant : 7,5 mg/5 ml, sirop
pectoral, 22,5/15 ml, solution buvable 21,3
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antitussif mg/10 ml.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


Sirops
Pharmacodynamie : - antitussif d’action
• Adulte ≥ 15 ans : 15 à 30 mg/j, dose max 120
centrale ayant aussi des propriétés antispas- mg/j, soit 15 ml/prise sans dépasser 4 prises
modiques ; • Enfant : 0,25 mg/kg, dose max est de 1 mg/kg/j.
• dépourvu d’effet dépresseur sur les centres Solution buvable : en moyenne : 4X 10 ml/j ;
respiratoires aux doses thérapeutiques. dose max 120 mg/j.
Pharmacocinétique : - élimination essentiel- La durée du traitement doit être courte (li-
lement rénale. mitée à 5 jours) et le traitement limité aux
horaires où survient la toux.
4. INDICATIONS
Traitement de courte durée des toux sèches 13. SURDOSAGE ET INTOXICATION
et des toux d’irritation. Symptômes : somnolence, dépression du
système nerveux central, nausées et effets
5. CONTRE-INDICATIONS atropiniques (rétention urinaire...)
• Toux de l’asthmatique; Traitement : surveillance des fonctions res-
• Insuffisance respiratoire; piratoires et cardio-vasculaires.

413
14. CONSERVATION : conditions générales de PERINDOPRIL
conservation des médicaments.

15. SPECIALITES : Pectosan® ; Toclase® ; Vicks®


----- 1. D.C.I. : Périndopril

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE . : Inhibiteur de


l’enzyme de conversion
PERBORATE SODIQUE
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamie
1. D.C.I. : perborate sodique • Inhibiteur de l’enzyme de conversion de
l’angiotensine
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Produits de
Pharmacocinétique.
contac-tologie
• Résorption per os bonne et rapide, Métabo-
3. INDICATIONS : Entretien des lentilles souples lisé en métabolite actif ; Faible liaisons aux
protéines plasmatiques (30 %) ; T1/2 : 1h ;
Traverse le placenta.
4. EFFETS INDESIRABLES : photosensibilisation
4. INDICATIONS :
5. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Hypertension artérielle, Maladie coronaire
stable, Insuffisance cardiaque.
• Respecter les conditions d’utilisation du mé-
dicament : le rinçage et le 2ème traitement 5. CONTRE-INDICATIONS
thermique sont absolument indispensables; • Hypersensibilité au perindopril;
• Ne jamais mettre en contact direct avec • Antécédent d’angio-œdème (œdème de
l’œil; Quincke);
• 2e et 3e trimestre de la grossesse;
• Si une lentille était posée sur l’œil avant le • Sténose bilatérale de l’artère rénale ou sur
2ème traitement thermique, un rinçage im- rein fonctionnellement unique;
médiat de l’œil sous l’eau courante doit être • Hyperkaliémie;
effectué avec retrait des lentilles. • Diurétiques hyperkaliémiants, sels de potas-
sium, lithium et estramustine.
6. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
poudre pour contactologie 250 mg. 6. EFFETS INDÉSIRABLES
Troubles psychiatriques (troubles de l’hu-
meur ou du sommeil) ; Troubles du sys-
7. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
tème nerveux ( céphalée, étourdissement,
Une fois par mois, verser le contenu d’un
vertige, paresthésie) ; Troubles oculaires ;
sachet dans l’étui, remplir l’étui de soluté
troubles visuels; Troubles auditifs ; Troubles
isotonique de chlorure de sodium, poser
cardiovasculaires ; Troubles respiratoires,
chaque lentille dans leur emplacement res- thoraciques et médiastinaux ; Troubles gas-
pectif après les avoir bien nettoyées avec le tro-intestinaux : Affections cutanées et tis-
produit de nettoyage habituel. sulaires; Troubles rénaux et urinaires ; Trou-
bles du système reproducteur ; Troubles
Agiter fortement puis placer l’étui dans généraux ; Troubles sanguins et du système
l’aseptiseur. Brancher. Lorsque le cycle ther- lymphatique .
mique est achevé (environ 20 min), rincer
abondamment à l’eau les lentilles dans leur 7. INTERACTION MÉDICAMENTEUSES
panier ainsi que l’étui.
- Diurétiques : risque d’hypotension majoré.
Remplir à nouveau l’étui avec du soluté iso- • Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS),
tonique de chlorure de sodium, replacer les y compris l’aspirine >= 3 g/jour : l’adminis-
lentilles et refaire un cycle thermique de 20 tration d’AINS peut réduire l’effet antihyper-
min pour rééquilibrer ioniquement les len- tenseur des IEC. De plus, les AINS et les IEC
tilles. Après quoi les lentilles peuvent à nou- exercent un effet additif sur l’augmentation
veau être portées. Ne pas utiliser un étui de de la kaliémie pouvant conduire à une dété-
contenance < à 7 ml. rioration de la fonction rénale;
• Antihypertenseurs et vasodilatateurs : l’uti-
8. CONSERVATION : conditions générales de lisation concomitante de ces agents peut
conservation des médicaments augmenter les effets hypotenseurs du périn-
dopril;
9. SPECIALITES : Nettoyant essilor® • Antidiabétiques : majoration de l’effet hypo-
----- glycémiant avec un risque d’hypoglycémie;

414
• Antidépresseurs tricycliques/antipsycho-
Adaptation posologique en cas
tiques/anesthésiques : accentuation de la
d’insuffisance rénale
diminution de la pression artérielle;
• Sympathomimétiques : réduction des effets Clairance de la Posologie
antihypertenseurs des IEC. créatinine (ml/min) recommandée
Clcr > 60 4 mg/jour
8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Prudence chez les patients ayant une sté- 30 < Clcr < 60 2 mg/jour
nose de la valve mitrale et une obstruction 15 < Clcr < 30 2 mg, 1 jour sur 2
du débit ventriculaire gauche telle qu’une
Patients hémodialy- 2 mg les jours de dia-
sténose aortique ou une cardiomyopathie
sés* Clcr < 15 lyse
hypertrophique;
• En cas d’insuffisance rénale,la posologie
initiale devra être ajustée en fonction de la 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
clairance de la créatinine du patient; Symptômes : l’hypotension, choc circula-
• Risque de Réactions anaphylactoïdes en cas toire, troubles hydroélectrolytiques, insuf-
d’exposition à une membrane de dialyse; fisance rénale, tachycardie, bradycardie ;
palpitations, vertiges, anxiété.
• Une toux sèche réversible est possible;
• Aucune adaptation posologique n’est néces- 14. TRAITEMENT : la mise du patient en décubi-
saire chez les patients atteints d’insuffisance tus, tête basse, et au besoin par une perfu-
hépatique; sion IV de soluté isotonique de chlorure de
• La fonction rénale et la kaliémie sont appré- sodium ou par tout autre moyen d’expan-
sion volémique ; Perfusion IV de catécho-
ciées avant le début du traitement chez le
lamines ; Pace maker(en cas de bradycardie
sujet âgé;
résistante) ; hémodialyse.
• Débuter le traitement avec une posologie Conservation : T< 25°C (comprimé à 2 mg) ;
faible chez le Sujet ayant une athérosclé- T<30°C (comprimés de 4 et 8 mg)
rose connue;
• le produit peut être utilisé en dose faible 15. SPÉCIALITÉS : coversyl
chez le patient dans l’attente d’une inter- -----
vention correctrice ou lorsque celle-ci n’est
pas possible en cas d’hypertension rénovas-
culaire; PERMANGANATE DE POTASSIUM
• En cas d’anesthésie et plus encore lorsque
1. D.C.I. : Permanganate de potassium
l’anesthésie est pratiquée avec des agents
à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiseptique ex-
de l’enzyme de conversion sont à l’origine
terne
d’une hypotension.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : bacté-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre-
riostatique sur les germes Gram+ et Gram- ;
indiqué. fortement inactivé par les matières organi-
ques.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUE :
non signalées jusqu’à ce jour. 4. INDICATIONS : Infections de la peau et des
muqueuses primitivement bactériennes ou
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATIONS :
susceptibles de se surinfecter.
Comprimé sécable à 2 mg et à 4 mg, 8 mg .
5. CONTRE-INDICATIONS : - ne pas utiliser pour
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : antisepsie avant le prélèvement, pour tout
• HTA : 4 mg/j en 1 prise matinale, 2 mg/j en geste invasif nécessitant une antisepsie de
cas d’hyperstimulation du SRAA (peut être type chirurgical et pour la désinfection du
augmenté à 8 mg 1x/j après 1 mois de traite- matériel médico-chirurgical ; - Ne pas met-
ment) ou d’association avec un diurétique. tre en contact avec les yeux
Sujet âgé : initier avec 2 mg/j, augmenter à
4 mg après 1 mois puis 8 mg si c’est néces- 6. EFFETS INDESIRABLES : irritation ; légère co-
saire. loration brune de la peau.
• Maladie coronaire stable : 1x2 mg/j pendant 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : ni-
1 semaine, puis 1x4 mg/j la semaine sui- trate d’argent, eau oxygénée : antagonisme/
vante, augmenter à 8 1x/j selon la fonction inactivation.
rénale.
• Insuffisance cardiaque : dose initiale 2 mg 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
en 1 prise matinale. • Le risque d’effets systémiques n’est pas ex-

415
clu, surtout si l’utilisation est sur de grandes 6. EFFETS INDESIRABLES :
surfaces, sous pansement occlusif, peau • Légères sensations de brûlures lors de la
lésée, muqueuse, peau de prématuré ou première application, et d’érythème et de
nourrisson; desquamation modérés après quelques
jours de traitement;
• Attendre la dissolution complète des com-
• Durant les premières semaines de traite-
primés avant l’utilisation de la solution; ment, augmentation soudaine et sans gra-
• Le contact du comprimé avec la peau peut vité de la desquamation;
entrainer une réaction caustique; • Prurit, œdème facial, dermite ou éruption
cutanée, dermites allergiques de contact
• L’utilisation intravaginale est déconseillée; (temporairement).
• Réservé exclusivement à l’usage externe.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
Eviter utilisation concomitante des prépa-
9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : rations dermiques antiacnéiques contenant
comprimé à 500 mg pour solution pour ap- un dérivé de la vitamine A.
plication locale.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Éviter le contact avec les yeux, la bouche et
Utiliser en bain ou en application : dissoudre les muqueuses.
500 mg à 1g dans 1L d’eau. • Appliquer avec prudence sur le cou et les
autres zones sensibles.
11. SURDOSAGE ET INTOXICATION • Réduire au minimum l’exposition au soleil et
Symptômes : (en cas d’ingestion ou d’injec- aux lampes à ultraviolets.
tion) : nausées, vomissements, coloration • Le produit peut décolorer les cheveux et les
brune de la muqueuse buccale, atteinte hé- fibres textiles de couleur naturelle ou tein-
patique, brûlures tées.
Conduite à tenir : prendre avis d’un centre
anti-poison 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : 1er et 2ème trimestre : évaluer
14. CONSERVATION : utiliser extemporanément le rapport risque/bénéfice. 3ème trimestre :
la solution après dilution. contre-indiqué.
Allaitement : pas de données sur le passage
15. SPECIALITES : Permanganate de potassium dans le lait maternel.
-----
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
Crème à 4 %
PEROXYDE DE BENZOYLE Gel pour application locale à 2,5 %, 5 % et 10 %
Pain dermatologique à 10 % (savon).

11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


1. D.C.I. : Peroxyde de benzoyle
• Pour le savon : 1 à 2 applications/jour.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : kératolytique et Faire mousser le produit avec de l’eau tiède,
agent oxydant traiter les régions atteintes en savonnant
pendant 1 à 2 minutes , bien rincer et sé-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES cher;
Pharmacodynamie : Possède : une action • Pour le gel : en cure d’attaque : 1 ou 2 ap-
antibactérienne sur le Propionibacterium plications par jour, jusqu’à stabilisation des
acnes, une action kératolytique et sébosta- signes cliniques. En cure d’entretien : 1 ap-
tique, neutralisant l’hyperkératinisation et plication tous les deux jours jusqu’à diminu-
l’hypersécrétion séborrhéique associées à tion satisfaisante de l’acné.
l’acné.
• Pour la crème : 1 à 2 fois par jour sur la tota-
Pharmacocinétique : Absorbé en quantité lité des lésions acnéiques, lavées préalable-
variable par la peau après application topi- ment à l’eau et au savon (réservé à l’adulte
que. et l’adolescent)
Métabolisé en acide benzoïque. Excrété par
voie urinaire 12. CONSERVATION : A conserver à une tempé-
rature ne dépassant pas 25 °C.
4. INDICATIONS : Traitement de l’acné de sévé-
rité moyenne.
13. SPECIALITES : Brevoxyl® Cutacnyl® Eclaran®
5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité Effacné® Pannogel® Panoxyl®
connue à l’un des constituants. -----

416
PETHIDINE • Alcool : majoration de l’effet sédatif
• Autres dépresseurs du SNC : autres dérivés
1. D.C.I. : Péthidine morphiniques (analgésiques et antitussifs),
antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Analgésique H1 sédatifs, barbituriques, benzodiazépines,
opioïde, Morphinomimétique agoniste pur. anxiolytiques hypnotiques, neuroleptiques,
méthadone, clonidine et apparentés : majo-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES ration de la dépression centrale
Pharmacodynamie :
Analgésique central de type morphinique. 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
S’oppose à la neurotransmission des mes- • La péthidine peut entraîner une toxicoma-
sages nociceptifs et modifie la réaction nie, Il est recommandé, lors de l’administra-
psychique du sujet à la douleur. A un effet tion, de disposer d’un traitement anticon-
dépresseur sur la respiration. vulsivant et d’un antagoniste (naloxone).
• Eviter le traitement prolongé ainsi que l’ar-
Pharmacocinétique :
rêt brutal du traitement prolongé.
Liaison aux protéines plasmatiques : 40 %.
• Risque de nécrose des tissus en cas d’injec-
Distribution : rapide dans les tissus les plus
tion sous-cutanée.
vascularisés. Métabolisation hépatique. Eli-
• Peut induire une réaction positive des tests
mination rénale. Demi-vie d’élimination est
pratiqués lors des contrôles antidopage
de 3,6 heures (péthidine) et de 8 heures
• Prudence et surveillance clinique, en cas de:
(norpéthidine : métabolite principal).
Insuffisance hépatique, Hypothyroïdie et
Excrétion augmentée par l’acidification de
hyperthyroïdie, Insuffisance rénale, Insuffi-
l’urine et réduite par l’alcalinisation de l’urine.
sance surrénalienne, Choc hypovolémique
Traverse la barrière foetoplacentaire et pas-
ou hémorragique, Pathologie urétroprosta-
se dans le lait maternel.
tique (risque de rétention urinaire), Chez le
4. INDICATIONS : sujet âgé (risque de rétention urinaire).
Douleurs intenses et/ou rebelles aux antal-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
giques de niveau plus faible.
Grossesse : administration déconseillée lors
5. CONTRE INDICATIONS : du 1er trimestre ; ne pas l’utiliser pendant
Hypersensibilité à la péthidine, Enfant de les 2e et 3e trimestres.
moins de 6 mois, Insuffisance hépatocel- Allaitement : usage contre-indiqué.
lulaire grave, traumatisme crânien et hy-
pertension intracrânienne, États convulsifs, 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Intoxication alcoolique aiguë et delirium tre- Ne pas mélanger avec des solutions alcali-
mens, Insuffisance respiratoire, Syndrome nes, l’iode, les iodures et le thiopental sodi-
abdominal aigu d’étiologie inconnue. que au moment de l’emploi.

6. EFFETS INDÉSIRABLES : 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION


• Augmentation de la pression intracrânienne ; Solution injectable IM, IV (en perfusion) à
• Contraction des voies biliaires ; 100 mg/2 ml.
• Dépression respiratoire modérée ;
• Dépendance physique et psychique ; 12. POSOLOGIE/MODE D’ADMINISTRATION
• Effets convulsivants survenant dans les trai-
tements au long cours ; Patients Voie IV Voie IM
• Nausées, vomissements, constipation, sen-
sations vertigineuses, tachycardie, hypoten- Adulte diluer dans 100 à 600
sion orthostatique. 125 ml de mg/24 h
• Sédation, excitation, cauchemars, plus spé- sérum phy-
cialement chez le sujet âgé, avec éventuelle- siologique
ment délire et hallucinations ; (perfusion
• Rétention urinaire en cas d’adénome prosta- continue)
tique ou de sténose urétrale ; Enfant Dose maxi-
• Syndrome de sevrage. male : 10 mg/
kg/24 h
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide),
IMAO sélectifs (moclobémide, toloxatone, 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
sélégiline) : risque d’apparition d’un syn- Symptômes : Somnolence, Myosis extrême,
drome sérotoninergique hypotension artérielle, hypothermie et
• Agonistes-antagonistes morphiniques (bu- coma.
prénorphine, nalbuphine, pentazocine) : Conduite d’urgence : Réanimation cardio-
diminution de l’effet antalgique. respiratoire.

417
Traitement spécifique par la naloxone : 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
mise en place d’une voie d’abord avec sur- Solution flacon de 8 ml.
veillance pendant le temps nécessaire à la
disparition des symptômes. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Solution à usage externe
14. CONSERVATION : conservations générales Adulte : 4 X 3 à 4 gouttes/jour
de conservation des médicaments Enfant de plus de 5 ans : 4 x 2 gouttes/jour
Enfant de moins de 5 ans : 2 X 2 gouttes/jour
15. SPECIALITE : Péthidine renaudin® ; Dolosal®
----- 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
Symptômes : endormissement locale de la
langue et cavité buccale, difficultés de dé-
PHENAZONE-LIDOCAINE HYDROCHLORURE glutition, nervosité, tremblements, maux
de tête, convulsion, dépression du SNC, ac-
célération du rythme respiratoire, difficulté
1. COMPOSITION : Phénazone ; Lidocaine Hy- respiratoire, accélération du rythme cardia-
drochlorure que.
Traitement : en milieu hospitalier.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Combinaison
d’un produit anti-inflammatoire, la phéna- 14. CONSERVATION : T° ambiante 15°C et 25°C.
zone avec un anesthésique local du groupe
amide, lidocaïne. 15. SPECIALITES : Otocalmine ®
-----
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamie :
Antalgique local, anti-inflammatoire à usage PHENIRAMINE + PARACETAMOL +
otologique.
ACIDE ASCORBIQUE
La phénazone possède des propriétés anal-
gésiques et anti-inflammatoires et la lido-
caïne est un anesthé-sique local. 1. COMPOSITION : phéniramine, paracétamol,
Pharmacocinétique : acide ascorbique
Il n’y a pas de passage systémique, sauf en
cas de brèche tympanique. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antalgique, anti-
pyrétique, antihistaminique H1
4. INDICATIONS :
Etat douloureux de l’oreille provoquée par 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
une otite moyenne à tympan non perforé Pharmacodynamie : s’oppose aux phéno-
ou par une inflammation aiguë de l’oreille mènes spasmodiques, permet une séda-
moyenne et externe à tympan fermé. tion de la fièvre et de la douleur, compense
l’acide ascorbique dans l’organisme.
5. CONTRE-INDICATIONS : Pharmacocinétiques :
En cas de perforation du tympan. • Paracétamol : -résorption digestive rapide
Hypersensibilité à l’un des constituants, no- et complète ; -faible liaison aux protéines
tamment à la lidocaïne. plasma-tiques ; -métabolisme hépatique ;
-élimination essentiellement rénale (90%) ;
6. EFFETS INDESIRABLES :
-demi-vie d’élimination 2h
Réactions allergiques et irritantes au niveau
• Maléate de phéniramine : -bonne résorption
du conduit auditif.
digestive ; -demi-vie plasmatique 1h-1h 30
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : min, -élimination essentiellement rénale
Autres médicaments : diminution plus ra- • Vitamine C : -bonne résorption digestive ;
pide de la douleur. -élimination rénale

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 4. INDICATIONS :


Utiliser avec prudence chez les enfants étant • Traitement symptomatique des affections
donné que le risque de passage à travers la ORL aiguës : rhumes, rhinites allergiques,
muqueuse est plus importante. rhinopharyngites.
Limiter la durée de traitement à 10 jours. • Traitement symptomatique des états grip-
paux.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Pas de risque en cas de grossesse ou d’allai- 5. CONTRE-INDICATIONS
tement. • Hypersensibilité à l’un des constituants.
• Insuffisance hépatocellulaire ; Glaucome
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : par fermeture de l’angle ; Adénome prosta-
rien à signaler jusqu’à ce jour. tique.

418
• Enfant de moins de 15 ans (granulé pour 11. POSOLOGIE :
solution buvable) et de moins de 6 ans (gra-
nulé pour solution buvable ; forme enfant). Patient V o i e Posolo- Commentaires
• Phénylcétonurie (granulés sans sucre) d ’a d m i - gie
nistration

6. EFFETS INDESIRABLES : Adulte et PO 1 sachet Espacer les pri-


enfant > 2 ou 3 ses d’aumoin 4
• Liés à la phéniramine : sédation ou somno- 15 ans x /j heures et d’au
lence, effets anticholinergiques à type de moins 8 heures
Enfant PO 1 sachet
sécheresse des muqueuses, constipation, en cas d’insuf-
(12 à 15 4 x /j
troubles de l’accommodation, mydriase, fisance rénale
ans)
sévère.
palpitations, risque de rétention urinaire;
Enfant PO 1 sachet
hypotension orthostatique ; troubles de
(10 à 12 3 x /j
l’équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou ans)
de la concentration, plus fréquents chez le
sujet âgé ; incoordination motrice, tremble- Enfant (6 PO 1 sachet
à 10 ans) 2 x /j
ments ; confusion mentale, hallucinations ;
agitation, nervosité, insomnie, érythèmes,
prurit, eczéma, purpura, urticaire ; œdème,
plus rarement œdème de Quincke ; choc
12. SURDOSAGE/INTOXICATION :
anaphylactique, leucopénie, neutropénie ;
thrombocytopénie ; anémie hémolytique. Liés à la phéniramine : convulsions (surtout
chez l’enfant), troubles de la conscience,
• Liés au paracétamol : réactions d’hyper- coma.
sensibilité à type de choc anaphylactique,
œdème de Quincke, érythème, urticaire, Liés au paracétamol : nausées, vomisse-
rash cutané, thrombopénie, leucopénie et ments, anorexie, pâleur, douleurs abdo-
neutropénie minales, cytolyse hépatique se traduisant
par une insuffisance hépatocellulaire, une
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : acidose métabolique, une encéphalopathie
pouvant aller jusqu’au coma et à la mort,
• Alcool : majoration de l’effet sédatif de l’an- augmentation des transami-nases hépa-
tihistaminique H1. tiques, de la lactico-déshydrogénase, de
la bilirubine et une diminution du taux de
• Autres médicaments sédatifs : majoration prothrombine (prise unique : à partir de 10
de la dépression centrale. g chez l’adulte et 150 mg/kg chez l’enfant)
• Autres médicaments atropiniques : addition Conduite d’urgence : prise en charge en mi-
des effets indésirables atropiniques à type lieu hospitalier, dosage plasmatique initial
de rétention urinaire, constipation, séche- de paracétamol, évacuation rapide du pro-
resse de la bouche... duit ingéré par lavage gastrique,
en cas de prise orale, administration aussi
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: précoce que possible de l’antidote N-acé-
tylcystéine par voie lV ou voie orale si c’est
• Risque de dépendance essentiellement. possible avant la dixième heure, traitement
• Vérifier l’absence de paracétamol dans la symptomatique.
composition d’autres médicaments pour 13. CONSERVATION : A conserver à une tempé-
éviter un risque de surdosage; rature ne dépassant pas 25 °C.
• Eviter l’absorption de boissons alcoolisées 14. SPECIALITES : Fervex®
ou de sédatifs;
-----
L’altération de la vigilance peut rendre dan-
gereuses la conduite de véhicules et l’utilisa-
tion de machines;
PHENOBARBITAL
• La survenue de réactions d’hypersensibilité
impose l’arrêt définitif du médicament.
1. D.C.I. : phénobarbital
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Ne pas pres- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antiépileptique
crire chez la femme enceinte ou qui allaite. (barbiturique)

10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES


Granulé pour solution buvable avec ou sans Pharmacodynamie : - propriétés anticon-
sucre vulsivantes, sédatives et hypnotiques

419
Pharmacocinétique : -résorption digestive taire (maladie de Ledderhose) et des cas
importante ; - partiellement lié aux pro- d’induration des corps caverneux (maladie
téines plasmatiques (50 % chez l’adulte et de la Peyronie) ont été rapportés.
60 % chez l’enfant) ; -métabolisation hé-
patique; -demi-vie plasmatique 50 à 140 h 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
chez l’adulte et 40 à 70 h chez l’enfant ; -tra- • Ifosfamide : risque de majoration de la neu-
verse la barrière placentaire et passe dans le rotoxicité;
lait maternel ; -excrétion rénale sous forme
inchangée. • Millepertuis, Saquinavir, voriconazole, lo-
pinavir, ritonavir, amprénavir, indinavir,
4. INDICATIONS nelfinavir, estroprogestatifs et progesta-
Adulte et enfant : tifs, antagonistes du calcium, ciclosporine,
tacrolimus, sirolimus, corticoïdes (gluco,
Formes orales :
minéralo, par voie générale), digitoxine,
Soit en monothérapie, soit en association à
disopyramide , doxycycline, felbamate,
un autre traitement antiépileptique :
hydroquinidine, quinidine, itraconazole,
• Traitement des épilepsies généralisées :
crises cloniques, toniques, tonicocloniques. montélukast, théophylline (base et sels) et
• Traitement des épilepsies partielles : crises aminophylline, tiaga-bine anticoagulants
partielles avec ou sans généralisation secon- oraux: risque de diminution des concentra-
daire. tions plasmatiques et de l’efficacité de ces
médicaments;
Formes injectables :
• Traitement de l’état de mal épileptique • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
après échec des benzodiazépines et/ou de da-tif du phénobarbital;
la phénytoïne. Acide valproïque, valpromide, stiripentol :
• Traitement temporaire des épilepsies, en re- augmentation des concentrations plasma-
lais de la voie orale lorsque la voie orale est tiques de phénobarbital;
inutilisable : • Antidépresseurs imipraminiques : favorisent la
épilepsies généralisées : crises cloniques, survenue de crises convulsives généralisées
toniques, tonicocloniques ; • Folates : diminution des concentrations
épilepsies partielles : crises partielles avec plasmatiques du phénobarbital;
ou sans généralisation secondaire • Hormones thyroïdiennes : risque d’hypothy-
roïdie clinique chez les patients hypothy-roï-
5. CONTRE-INDICATIONS diens;
• Porphyries. • Méthadone : risque majoré de dépression
• Antécédents d’hypersensibilité aux barbitu- respiratoire;
riques. • Autres dépresseurs du SNC : dérivés mor-
• Insuffisance respiratoire sévère. phiniques, neuroleptiques, barbituriques,
• Voriconazole, saquinavir, ifosfamide (phéno- benzodiazépines, anxiolytiques autres que
barbital utilisé à visée prophylactique) benzodiazépines, antidépresseurs sédatifs,
• Millepertuis. antihistaminiques H1 sédatifs, antihyper-
tenseurs centraux, baclofène, pizotifène,
6. EFFETS INDESIRABLES
thalidomide : majoration de la dépression
• Anémie mégaloblastique par carence
centrale.
d’acide folique;
• Arthralgies; • Carbamazépine, métoprolol, propranolol :
• Somnolence en début de journée, réveil diminution progressive des concentrations
difficile avec parfois difficultés pour articu- plasmatiques de ces derniers;
ler, troubles de la coordination et de l’équi- • Phénytoïne (en cas de traitement antérieur
libre, rarement, vertiges avec céphalées, par le phénobarbital et adjonction de phé-
réactions cutanées possibilité de réactions nytoïne) : augmentation des concentrations
cutanées graves incluant de très rares cas plasmatiques de phénobarbital;
de syndrome de Lyell, syndrome de Stevens- • Procarbazine : augmentation des réactions
Johnson; d’hypersensibilité (hyperéosinophilie, rash).
• Effets hépatiques : augmentation isolée de
la gammaglutamyl transpeptidase, éléva- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
tion isolée et modérée d’une transaminase
• Le phénobarbital n’est pas efficace dans
et/ou des phosphatases alcalines, très rares
les absences et les crises myocloniques qui
cas d’hépatites;
peuvent parfois être aggravées;
• Fièvre, éruption cutanée, éosinophilie et at-
teinte hépatique; • Réduire progressivement la posologie en cas
• Troubles de l’humeur; d’arrêt du traitement;
• Syndrome de dépendance après prise pro- • L’administration de phénobarbital sera in-
longée (100 mg/j pendant 3 mois); terrompue en cas de manifestations d’hy-
• Rétraction de l’aponévrose palmaire (ma- persensibilité, d’atteinte cutanée ou hépa-
ladie de Dupuytren), de l’aponévrose plan- tique;

420
• Diminuer la posologie chez les insuffisants Solution buvable : Adulte : 2 à 3 mg/kg, soit
rénaux, les insuffisants hépatiques (risque 120 à 180 gouttes en une prise unique. En-
d’encéphalopathie hépatique), les sujets fant : 3 à 4 mg/kg en une prise quotidienne
âgés et les éthyliques; au coucher
• L’absorption de boissons alcoolisées est for-
tement déconseillée pendant le traitement; 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Symptômes : nausées, vomissements,
• Chez l’enfant soumis au traitement par le céphalées, obnubilation, confusion mentale,
phénobarbital au long cours, adjonction voire coma accompagné d’un syndrome
d’un traitement prophylactique du rachi- neurovégétatif caractéristique (bradypnée
tisme : vitamine D2 (1200 à 2000 UI/j) ou 25 irrégulière, encombrement trachéobron-
OH-vitamine D3; chique, hypotension artérielle).
• Solution buvable : précaution chez les pa- Traitement : diurèse forcée, alcalinisation,
tients souffrant de maladies du foie, d’al- assistance respiratoire, antibiothérapie, ap-
coolisme, de même que chez les femmes port potassique.
enceintes et les enfants de moins de 12 ans;
• Chez l’enfant de moins de 6 ans, le com- 15. SPECIALITES : KANEURON, GARDENAL, APA-
primé sera écrasé et mélangé aux aliments ROXAL
avant administration en raison du risque de -----
fausse-route.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
PHENYLEPHRINE
Grossesse : chez une femme épileptique
traitée par le phénobarbital, il ne semble
pas légitime de déconseiller une concep- 1. D.C.I. : phényléphrine
tion ; si une grossesse est envisagée, c’est
l’occasion de peser à nouveau l’indication 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : sympathomimé-
du traitement antiépileptique, -pendant la tique
grossesse, un traitement antiépileptique ef-
ficace par le phénobarbital ne doit pas être 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES: sym-
interrompu. patomimétique de synthèse entraînant une
Allaitement : usage déconseillé vasoconstriction rapide et importante des
vaisseaux de la conjonctive, et, aux concen-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : trations supérieures à 5%, une mydriase ac-
non signalées jusqu’à ce jour. tive de durée limitée sans cycloplégie.
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION 4. INDICATIONS :
Comprimés à 10 mg ,50 mg, 100 mg ; Lyo- • Examen du fond d’œil;
philisat et solution pour usage parentéral à • Dilatation préopératoire et post-opératoire;
40 mg/2 ml , 200 mg/4 ml ; solution buvable • Affections inflammatoires du segment an-
en gouttes 5,4% térieur de l’œil (surtout pour obtenir en
association à un collyre à l’atropine 1% une
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION mydriase maximale : rupture de synéchies),
Formes orales : L’efficacité du médicament hyperhémie conjonctivale.
ne peut être jugée qu’après 15 jours de trai-
tement. 5. CONTRE-INDICATION
Enfant : -< 20 kg : 5 mg/kg/j ; -entre 20 et 30 • Glaucome à angle étroit;
kg : 3 à 4 mg/kg/j , -> 30 kg : 2 à 3 mg/kg/j, • Hypersensibilité à l’un des autres compo-
en une ou deux prises. sants;
Adulte : 2 à 3 mg/kg/j en une seule prise au • Hypersensibilité aux dérivés mercuriels ;
coucher • Hypertendus, hyperthyroïdiens et coro-
Formes injectables : Voie IM (exceptionnel-
nariens et chez tous les sujets présentant
lement IV).
une contre-indication à l’emploi des amines
Enfant : -12 à 30 mois : 10 à 20 mg/j ; -30
mois à 15 ans : 20 à 40 mg/j suivant l’âge. pressives (solution injectable);
Dissoudre le flacon dosé à 40 mg dans 2 ml • IMAO non sélectifs, guanéthidine , pseudoé-
d’eau pour préparations injectables, quelle phédrine, phénylpropanolamine, éphédrine
que soit la voie d’administration. et méthylphénidate.
Adulte : 200 à 400 mg/j, voire 600 mg dans
les états de mal épileptique. 6. EFFETS INDÉSIRABLES : mydriase, photo-
Par voie IM, dissoudre le flacon dosé à 200 phobie, crise de glaucome aigu, irritation
mg dans 4 ml d’eau pour préparations in- oculaire, picotement oculaire, blépharite,
jectables. Par voie IV, diluer le flacon dosé à conjonctivite, kératite ponctuée, eczéma al-
200 mg dans 10 ml d’eau pour préparations lergique de contact, coloration du cristallin,
injectables kératite, effets systémiques.

421
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES • Examen du fond d’œil et dilatation chirurgi-
• Alcaloides de l’ergot de seigle dopaminer- cale : 1 à 3 gouttes instillées à intervalle de
giques et vasoconstriteurs, IMAO sélectifs quelques minutes jusqu’à obtenir l’effet dé-
A, Linézolide, Sympathomimétiques alpha siré (débuter 15 minutes avant);
(voie orale et/ou nasale), Sympathomimé- • Usage thérapeutique : 1 goutte, 3 x/j
tiques indirects : risque de vasoconstriction Solution pour perfusion : 1 à 4 ampoules
et/ou de poussées hypertensives; dans 500 ml de chlorure de sodium ou glu-
• Anesthésiques volatils halogénés : Poussée cose isotonique. Le débit est fonction de la
hypertensive peropératoire; gravité du collapsus et peut varier de 0,1 à
• IMAO non sélectifs : Hypertension paroxys- 1,7 m par minute.
tique, hyperthermie pouvant être fatale pos-
sible même 15 jours après l’arrêt de l’IMAO; 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
Symptômes : hypertension, bradycardie,
• Guanéthidine et apparentés : majoration de arythmies, vomissements, céphalées.
l’effet hypertenseur de la phényléphrine; Conduite à tenir : arrêt d’administration du
• Antagonisme de la réserpine et de la mé- produit, transfert rapide vers un centre spé-
thyldopa. cialisé. L’administration d’un agent alpha-
bloquant peut être nécessaire dans les cas
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE sévères.
• Ne pas administrer par voie parentérale, ni
en injection intra-oculaire ou périoculaire; 14. CONSERVATION : conditions générales de
• Ne pas utiliser chez le nouveau-né de moins conservation des médicaments
de 1 mois;
• En cas d’hypersensibilité, arrêt du traite- 15. SPÉCIALITÉS : NEOSYNEPHRINE®, VISA-
ment; DRON®.
• En cas de non respect des doses préconi- -----
sées (instillations répétées), un effet re-
bond peut survenir;
• Eviter les instillations répétées, surtout chez PHENYTOÏNE
les sujets hypertendus et athéromateux, et
chez tous les sujets présentant une contre-
indication à l’emploi, par voie générale, des
1. D.C.I. : phénytoïne
amines pressives;
• Prudence en cas de : Cardiopathie, Hyper-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anti-épileptique
thyroïdie;
• Du fait de la présence de phényléphrine, 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
le port de lentilles de contact hydrophiles Pharmacodynamie : -anti-convulsivant, di-
souples est déconseillé pendant le traitement. minue l’automatisme sans altérer la vitesse
• En cas de traitement concomitant par un de conduction. Raccourcit les périodes ré-
autre collyre contenant un principe actif fractaires.
différent, espacer de 15 minutes les instil- Pharmacocinétique : -absorption rapide
lations; au niveau intestinal, -demi-vie : 24 à 48 h,
• Surveiller la pression artérielle et veineuse -métabolisation hépatique, -élimination uri-
au cours de la perfusion. naire.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT 4. INDICATIONS :


Forme orale
• Grossesse : l’utilisation ne doit être envisa-
• Épilepsie : soit en monothérapie, soit en
gée que si nécessaire au cours des 2èmes
association à un autre traitement anti-épi-
et 3èmes trimestres (forme collyre), décon-
leptique, traitement des épilepsies généra-
seillée (solution injectable).
lisées et partielles (avec ou sans généralisa-
• Allaitement : déconseillé tion secondaire).
• Traitement de la névralgie du trijumeau.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Forme injectable
non signalées jusqu’à ce jour.
Neurologie : -traitement de l’état de mal
épileptique de l’adulte et de l’enfant, en
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : monothérapie ou en association, -préven-
collyre à 5% et à 10% ; solution injectable tion des crises d’épilepsie de la phase aiguë
(perfusion IV) 5 mg/ml. après intervention neurochirurgicale ou
chez des traumatisés crâniens graves quand
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : l’administration orale de la phénytoïne est
Collyre impossible.

422
Cardiologie : troubles du rythme ventricu- • Bumétanide : diminution de l’effet diuré-
laire lors d’une intoxication digitalique. tique pouvant atteindre 50 %;
• Clozapine : risque d’inefficacité du traite-
5. CONTRE-INDICATIONS : ment antipsychotique;
• Hypersensibilité à la phénytoïne, aux dé- • Diazépam : variations imprévisibles des
rivés de l’hydantoïne, ou à l’un des consti- concentrations plasmatiques de phénytoïne;
tuants du produit. • Disopyramide : augmentation des effets an-
• Millepertuis. ticholinergiques du disopyramide;
• Folates, Rifampicine: diminution des
4. EFFETS INDESIRABLES : concentrations plasmatiques de phény-
Hypersensibilité ; fibrillation ventriculaire et toïne;
dépression de la conduction ventriculaire et • Furosémide : diminution de l’effet diuré-
auriculaire ; nausées, vomissements ; hyper- tique;
trophie gingivale ; vertiges, troubles visuels, • Hormones thyroïdiennes : risque d’hypothy-
nausées, ataxie, confusion mentale, syn- roïdie clinique chez les patients hypothyroï-
drome cérébellovestibulaire ; thrombocy- diens;
topénie, granulocytopénie, agranulocytose, • Isoniazide : surdosage en phénytoïne;
pancytopénie ; anémie mégaloblastique, • Progabide : augmentation possible des
adénopathies pseudo-lymphomateuses ;
concentrations plasmatiques de phény-
rash cutané ; hirsutisme, éry-thèmes poly-
toïne;
morphes ; urticaires ; Pigmentations brunes
du visage et du cou ; ictères cholostatiques, • Sucralfate : diminution de l’absorption di-
hyperglycémie, Lupus érythémateux systé- gestive de la phénytoïne;
mique, nodules périartéritiques, hépatite, • Viloxazine : baisse du seuil épileptogène par
atteinte hépatique et anomalies immunolo- la viloxazine d’une part ; augmentation des
giques. concentrations plasmatiques de phénytoïne
d’autre part;
Site d’injection : Irritation locale, inflamma- • Phénobarbital, primidone : variations im-
tion, fragilité, nécrose cutanée. prévisibles des concentrations plasmatiques
de phénytoïne ou de phénobarbital ou de
5. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : primidone;
• Saquinavir : risque de baisse de l’efficacité • Procarbazine : augmentation des réactions
du saquinavir; d’hypersensibilité (hyperéosinophilie, rash).
• Doxorubicine, daunorubicine, carboplatine,
cisplatine, carmustine, vincristine, vinblas- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
tine, bléomycine, méthotrexate : diminution • Éviter l’arrêt brutal du traitement;
de l’absorption digestive de la phénytoïne • La voie intramusculaire ne doit pas être
entrainant un risque de survenue de convul- utilisée dans le traitement de l’état de mal
sions; épileptique car le pic plasmatique n’est pas
• Busulfan, ifosfamide, étoposide, ténopo- atteint avant environ 24 heures;
side: risque de majoration de la neuro- • Risque de précipitation dans les flacons ou
toxicité (busulfan, ifosfamide) ou de perte les tubulures s’il est dilué dans un grand vo-
d’efficacité du cytotoxique (étoposide, téno- lume de liquide ou dans le sérum glucosé;
poside);
• Respecter la vitesse d’injection : une hypo-
• Chloramphénicol, disulfirame, phénylbuta- tension survient lorsque l’on administre trop
zone, rifampicine, viloxazine, amiodarone, rapidement le produit;
cimétidine, miconazole (azolés antifon- • Contrôler le taux plasmatique de phénytoïne
giques), Fluconazole, Fluoxétine, fluvoxa- dans les heures suivant la dose de charge
mine, Nifédipine, Ticlopidine : augmenta- pour ajuster le traitement d’entretien;
tion de la concentration plasmatique de
• En cas d’extravasation du produit, risque
phénytoïne;
notable de réactions locales pouvant aller
• Millepertuis, Itraconazole, contraceptifs jusqu’à la nécrose;
estropro-gestatifs et progestatifs, Acide val-
• N’est pas efficace sur les absences et les
proïque, valpromide, Anticoagulants oraux,
crises myocloniques qui peuvent parfois
Ciclosporine, tacrolimus, Corticoïdes (gluco,
minéralo ; voie générale), Dihydropyridines, être aggravées.
Doxycycline, Hydroquinidine, quinidine,
Méthadone, Mexilétine, Théophylline et 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
aminophylline, Carbamazépine, Zidovudine: Grossesse : ne pas interrompre le traite-
risque de diminution des concentrations ment pendant la grossesse. Si c’est possible,
plasmatiques et de l’efficacité de ces médi- prescrire la phénytoïne en monothérapie au
caments; moins pendant le début de la grossesse.
• Antidépresseurs imipraminiques : survenue Allaitement : à éviter chez la femme qui al-
de crises convulsives généralisées. laite.

423
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES 14. CONSERVATION
La forme injectable ne peut être diluée que A conserver à une température comprise
dans une solution isotonique de chlorure de entre 15 °C et 30 °C (solution injectable).
sodium du fait du risque de précipitation.
Un autre site d’injection sera utilisé pour 15. SPECIALITES : Di-Hydan®, Vethoïne®
administrer tout autre produit nécessaire -----
pour le traitement.

11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION


Solution injectable IV à 250 mg/5 ml : Flacons PHLOROGLUCINOL,
de 5 ml, comprimé sécable à 100 mg. TRIMETHYLPHLOROGLUCINOL
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Forme orale : -adulte :: en moyenne 3 com-
primés par jour ; enfant : 3 à 8 mg/kg/j en 1 1. COMPOSITION: phloroglucinol, trimethyl-
ou 2 prises ; 5 à 10 ans : 1 à 2 comprimés en phloroglucinol.
traitement d’attaque; très jeunes enfants:
un demi-comprimé 2x/ j comme j comme- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antispamodique
dose initiale, puis adapter en fonction de musculotrope.
l’efficacité et de la tolérance.
Forme injectable 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
Traitement de l’état de mal épileptique. Action antispasmodique musculotrope au
Dose de charge (en 20 à 60 minutes)/kg de niveau des fibres musculaires lisses du tube
poids : adulte : 18 mg; enfant et personne digestif, des voies urinaires et de l’utérus.
âgée : 10 à 15 mg; nouveau-né : 8 à 12 mg;
4. INDICATIONS :
En cas d’inefficacité, faire suivre par une ou Toutes les formes:
plusieurs doses de 5 mg/kg, sans dépasser • Traitement symptomatique des douleurs
30 mg/kg/24 heures et sous contrôle des liées aux troubles fonctionnels du tube di-
taux plasmatiques.
gestif et des voies biliaires;
• Traitement des manifestations spasmo-
Vitesse d’administration : 1 mg/kg/min,
sans dépasser 50 mg/min (chez l’adulte et diques et douloureuses aiguës des voies uri-
chez l’enfant), 25 mg/min (chez la personne naires : coliques néphrétiques.
âgée). Traitement d’entretien : après 6 à 12 • Traitement symptomatique des manifesta-
heures et tant que l’administration orale est tions spasmodiques douloureuses en gyné-
impossible(/(/kg/24 h) : adulte : 7 à 10 mg; cologie.
nouveau-né : 3 à 5 mg.
Comprimé et suppositoire
• Prévention des crises d’épilepsie quand l’ad- Traitement adjuvant des contractions au
ministration orale est impossible : cours de la grossesse en association au re-
pos.
- Chez le patient ne recevant pas déjà de la
phénytoïne par voie orale : de même que 5. CONTRE-INDICATIONS:
dans l’état de mal constitué; Hypersensibilité à l’un des composants.
- Chez le patient recevant déjà de la phé-
nytoïne par voie orale : dose initiale de 9 6. EFFETS INDÉSIRABLES:
mg/kg suivie de doses calculées en fonc- Comprimé et suppositoire : réactions cuta-
tion des concentrations plasmatiques ob- nées allergiques (très rares)
tenues. Solution injectable : réactions d’allure aller-
En cardiologie : 200 à 1000 mg en IV lente, gique, exceptionnelles mais parfois sévères
sans dépasser 50 mg/minute. (éruption, urticaire, oedème de Quincke),
La solution peut être injectée directement, hypotension artérielle pouvant aller
mais il est préférable de la diluer dans du jusqu’au choc.
sérum physiologique pour obtenir une
concentration voisine de 5 mg/ml. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
Analgésiques morphiniques : annulation de
13. SURDOSAGE/INTOXICATION l’effet antispasmodique (association décon-
Symptômes : Troubles digestifs, nystagmus, seillée).
ataxie, dysarthrie, coma, hypotension, ap-
née et mort par défaillance respiratoire. 8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
Traitement : Évacuation du toxique si possi- L’injection IV doit être faite en 3 à 5 min si-
ble et traitement symptomatique. non risque de lipothymie.

424
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT 4. INDICATIONS
Grossesse : n’utiliser que si nécessaire Traitement et prévention des hémorragies
Allaitement : éviter l’utilisation dues à une carence en Vitamine K :
• Prophylaxie de la maladie hémorragique du
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES nouveau-né;
Solution injectable : il est contre-indiqué de • Carences d’origine iatrogène (antivitamine
mélanger dans la même seringue la solution K, antibiotiques à large spectre, phénytoine,
injectable de phloroglucinol avec de la nora- salicylés à dose ≥ 6 g /jour);
midopyrine en raison d’une incompatibilité • Carences d’apport notamment au cours de
physicochimique (risque de phlébothrom- l’alimentation parentérale totale;
bose). • Atrésie des voies biliaires du nourris-son et
du jeune enfant;
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION • Intoxications par les raticides conte-nant
Comprimé enrobé (80 mg de phloroglucinol, des antivitamines K.
80 mg de trimethylphloroglucinol) ; solution
injectable (40 mg phloroglucinol, 0,04 mg de 5. CONTRE-INDICATIONS
trimethylphloroglucinol) : ampoules de 4ml; Antécédents d’allergie à la vitamine K ou à
suppotoire (150 mg de phloroglucinol, 150 l’un des autres composants.
mg de trimethylphloroglucinol).
6. EFFETS INDÉSIRABLES
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION. - Risque de survenue de réaction d’hyper-
Comprimé : 6 comprimés/j. sensibilité (choc anaphylactique, urticaire);
Solution injectable : risque d’hématome en cas de syndrome
• Traitement d’attaque : 1 à 3 ampoules/ j par hémorragique lié en particulier aux antivita-
voie IV ou IM; mines K.
• Traitement d’entretien : les comprimés ou
les suppositoires prendront le relais du trai-
tement d’attaque selon une posologie de 6 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
comprimés ou 3 suppositoires/j. Solution buvable et injectable à 10 mg/ml :
Suppositoire : 3 suppositoires/j. résistance temporaire aux anti-vitamines K.
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- ml: antagonise les effets des anticoagulants
sage rapporté jusqu’à ce jour de type coumariniques.

14. CONSERVATION : -solution injectable : à 8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISES EN GARDE


l’abri de la lumière ; -suppositoire : à l’abri
de la chaleur. • L’administration orale n’a aucune utilité
pour traiter le hypoprothrombinémies des
15. SPÉCIALITÉ : SPASFON® obstructions biliaires ou secondaires aux
----- traitements antibiotiques;
• Réserver la voie veineuse aux cas ou la voie
IM est contre-indiquée (sujets fortement
PHYTOMENADIONE hypoprotrombinémiques ou sous antivita-
mines K);

1. D.C.I. : Phytoménadione (D.C.I.) • Sujets sous antivitamines K, l’administration


de la vitamine K les rend réfractaires aux
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Hémostatique AVK pendant au moins 8 jours et il faut évi-
général ter chez eux des doses trop fortes;
• Un changement d’alimentation peut tripler
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
l’apport quotidien de vitamine K et imposer
Pharmacodynamie une adaptation de la posologie des AVK;
Facteur indispensable à la synthèse hépati-
• Ne pas utiliser une ampoule dont le contenu
que de plusieurs facteurs de la coagulation
serait devenu trouble ou présenterait deux
(prothrombine, proconvertine, facteur anti
phases de séparation;
hémophilique B, facteur de Stuart, protéi-
nes C et S). • En cas de régurgitation, une dose supplé-
Pharmacocinétique mentaire doit être administrée.(voie orale).
Résorption digestive complète (en présence
des sels biliaires), biotransformations mal 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
connues, élimination sous forme inactive Grossesse :
par voie biliaire et urinaire, délai d’action • L’utilisation de la vitamine K1 pendant les
d’environ 6 à 8 heures après injection IM ou 8 premiers mois de la grossesse ne se fera
IV et d’environ 12 heures par voie orale. qu’en cas de carence avérée;

425
• L’utilisation de la vitamine K1 ne doit être PILOCARPINE
envisagée que si c’est nécessaire pendant le
dernier mois de la grossesse,
Allaitement : Pas de contre-indication 1. D.C.I. : pilocarpine
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiglaucoma-
Non signalées jusqu’à ce jour.
teux
11. FORME GALENIQUE ET PRÉSENTATION
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2 ml 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
nourrisson : Ampoules de 0,2 ml. Pharmacodynamie
Solution buvable et injectable à 10 mg/ml :
Myotique, hypotonisant. Parasympatho-
Ampoules de 1 ml
mimétique à action cholinergique directe.
Abaisse la pression intraoculaire par aug-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
mentation de la facilité d’écoulement de
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2
ml: Voie orale ou injectable (IV ou IM) l’humeur aqueuse et par diminution du dé-
Prévention de la maladie hémorragique du bit sécrétoire ciliaire. La concentration dans
nouveau-né : la cornée et l’humeur aqueuse est maximale
• Nouveau-nés sans risque particulier : 2 mg 5 minutes après l’instillation.
per os à la naissance ou tout de suite après, Pharmacocinétique : la concentration dans
puis 2 mg per os administrée entre le 2e et la cornée et l’humeur aqueuse est maximale
le 7e jour. 5 minutes après l’instillation.
• Allaitement maternel exclusif ou « quasi ex-
clusif » : 2 mg per os par semaine, jusqu’à la
fin de la période d’allaitement exclusif. 4. INDICATIONS :
• Pour les nouveau-nés à risque hémorra- • Glaucome chronique simple.
gique : 0,5 à 1 mg par voie IM ou IV lente à • Crise aiguë du glaucome (par fermeture
la naissance ou tout de suite après. d’angle).
Traitement de la maladie hémorragique du • Diagnostic des causes de mydriase
nouveau-né :
• Dose initiale : 1 mg par voie IM ou IV lente. 5. CONTRE-INDICATIONS
• Doses ultérieures : fonction des paramètres • Affections dans lesquelles le myosis est in-
de la coagulation. désirable (iridocyclites);
Solution buvable et injectable à 10 mg/ml : • Hypersensibilité à l’un des constituants du
Voie IV ou IM : collyre;
• Hémorragie déclarée : 10 à 20 mg en IV lente; • Femme enceinte.
elle peut être administrée avec des perfu-
sions de NaCl 0,9 % ou de glucose 5 % (en 6. EFFETS NDESIRABLES
perfusion continue de 20 à 60 minutes); Modification possible du champ visuel ;
• Atrésie des voies biliaires du nourris-son et Quelques cas de maux de tête et de cli-
du jeune enfant : 10 mg par voie IM toutes gnement des paupières qui disparaissent
les 2 semaines. par la suite, Vasodilatation conjonctivale,
Voie orale : spasme ciliaire, hyperémie conjonctivale,
• Prévention et traitement des hémorragies larmoiement, myosis, difficulté d’adaptation
par hypoprothrombinémie : 10 à 20 mg/j à l’obscurité (baisse de l’acuité visuelle en
per os pouvant aller jusqu’à 50 mg; conditions de faible éclairage, surtout chez
• Prévention des hémorragies chez les en- le sujet âgé et les patients porteurs d’opa-
fants de mères traitées par des inducteurs cités cristalliniennes), décollement de rétine
enzymatiques (antiépileptiques ou antitu- (surtout chez les myopes de jeune âge),
berculeux) : 10 à 20 mg/j per os administrés opacités cristalliniennes lors de l’utilisation
à la mère pendant les 15 jours précédant prolongée de pilocarpine.
l’accouchement;
• Surdosage en antivitamine K : 10 mg per os;
7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE
• Intoxication par les raticides : administrer 50
Anesthésie générale : potentialisation de
mg per os et répéter les doses.
l’action des curarisants.
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
14. CONSERVATION : A conserver à une tempé- • Des instillations répétées et/ou de façon pro-
rature ne dépassant pas 25 °C et à l’abri de longée peuvent entraîner un passage systé-
la lumière. mique non négligeable du principe actif;
• A n’utiliser chez les myopes qu’après avoir
15. SPÉCIALITÉS : Konakion vérifié l’état de la périphérie rétinienne
------- (peut entraîner un décollement de rétine);

426
• Le port des lentilles de contact doit être 4. INDICATIONS :
évité du fait de la présence de chlorure de Adulte : États psychotiques chroniques
benzalkonium; (schizophrénies ; délires chroniques non
• Il convient de prévenir l’anesthésiste que le schizophréniques : délires paranoïaques,
patient est traité par de la pilocarpine. psychoses hallucinatoires chroniques).
Adulte et enfant de plus de 6 ans : Chorées,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : maladie des tics de Gilles de la Tourette.
Grossesse : utilisation déconseillée
Allaitement : éviter l’allaitement pendant Enfant de plus de 6 ans : Troubles graves du
l’utilisation. comportement (agitation, automutilations,
stéréotypies), notamment dans le cadre des
syndromes autistiques.
10. INCOMPATIBILITE PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 5. CONTRE INDICATIONS :
• Hypersensibilité connue à l’un des compo-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
sants.
Collyre à 0,5 %, 1 %, 2 %
• État comateux, dépression du système ner-
veux central due à l’alcool ou à d’autres
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : agents dépresseurs du SNC.
En instillation oculaire : 3 x 1 goutte/j • Maladie de Parkinson.

13. SURDOSAGE ET INTOXICATION : 6. EFFETS INDÉSIRABLES :


Symptômes : hypersécrétion de la salive, de Dyskinésies précoces (torticolis spasmo-
la sueur et des larmes et de signes broncho- dique, crises oculogyres, trismus...) et
pulmonaires et gastro-intestinaux. tardives, syndrome extrapyramidal : aki-
Traitement : utiliser des médicaments anti- nétique, hyperkinéto-hypertonique, excito-
cholinergiques et réhydrater les malades. moteur, avec akathisie, Sédation ou somno-
lence, plus marquée en début de traitement,
14. CONSERVATION : Indifférence, variation de l’humeur, Effets
Après ouverture du flacon : utiliser dans les dose-dépendants à type d’insomnie, som-
4 semaines. nolence et anxiété, céphalées, sensations
de vertige, crises convulsives lors de l’asso-
15. SPECIALITES : ciation à d’autres médicaments antipsycho-
PILO® ; ISOPTO-PILOCARPINE® tiques, Syndrome malin des neuroleptiques,
----- hypotension orthostatique, Allongement de
l’intervalle QT et/ou torsades de pointes;
Nausées, constipation, Impuissance, frigi-
PIMOZIDE dité, hyperprolactinémie (oligoménorrhée,
aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie),
variations pondérales, dysrégulation ther-
1. D.C.I. : pimozide
mique, hyponatrémie (très rare) dus à un
syndrome de sécrétion inappropriée de
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antipsychotique l’hormone antidiurétique ou à une polydip-
sie psychogène, Rash érythémateux, acné
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : vulgaris (exceptionnel), Sécheresse buccale,
Pharmacodynamie : hypersudation, élévation des enzymes hé-
patiques, thrombopénie (rares), Risque de
Neuroleptique caractérisé par : son action
réactions allergiques (comprimé à 1 mg).
sur les symptômes psychotiques productifs
(délire et hallucinations) ; son activité sur les
éléments déficitaires (retrait autistique, in- 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
hibition) ; la discrétion des effets secondai- • Dopaminergiques en dehors du cas du pa-
res neurologiques et hypnosédatifs et son tient parkinsonien, sauf levodopa : antago-
action prolongée sur 24 heures (une prise nisme réciproque du dopaminergique et du
quotidienne) neuroleptique;
• Médicaments pouvant donner des torsades
Pharmacocinétique : de pointes : antifongiques azolés (itracona-
• Pic plasmatique : atteint 8 heures après ad- zole, kétoconazole, …
ministration orale, demi-vie d’élimination : [voie générale et gel buccal], voricona-
53 heures; zole), antiprotéases (ritonavir, indinavir,
• Métabolisation par une N-déalkylation oxy- lopinavir, saquinavir, …), delavirdine, efavi-
dative; renz, diltiazem, macrolides et apparentés
• Elimination : métabolites essentiellement (érythromycine voie orale, clarithromycine,
urinaire ; molécule inchangée essentielle- …), sertraline, stiripentol, sultopride ; anti-
ment fécale. arythmiques de classe I a (quinidine, hydro-

427
quinidine, disopyramide), antiarythmiques • Allongement congénital de l’intervalle QT ;
de classe III (amiodarone, dofétilide, ibu- Examen clinique annuel évaluant les capa-
tilide, sotalol), neuroleptiques phénothia- cités d’apprentissage est recommandé chez
ziniques (chlorpromazine, cyamémazine, l’enfant
lévomépromazine, thioridazine), neurolep-
tiques benzamides (amisulpride, sulpiride, • Un arrêt progressif du traitement est recom-
tiapride), neuroleptiques butyrophénones mandé (risque de syndrome de sevrage);
(dropéridol, halopéridol), autres (bépridil, • Prudence dans ces cas : sujet âgé ; affections
cisapride, diphémanil, érythromycine IV, cardio-vasculaires graves ;épilepsie, convul-
halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, sions ; insuffisant hépatique et/ou rénal.
pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV) ;
Quinupristine, dalfopristine : risque majoré 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
de troubles du rythme ventriculaire, notam- Ce produit est déconseillé pendant la gros-
ment de torsades de pointes; sesse et l’allaitement.
• Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
datif des neuroleptiques; 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Non signalées jusqu’à ce jour..
• Dopaminergiques chez le patient parkinso-
nien, sauf lévodopa (amantadine, apomor- 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
phine, bromocriptine, cabergoline, lisuride, Comprimé à 1 mg et 4 mg
pergolide, piribédil, pramipexole, quinago-
lide, ropinirole) : antagonisme réciproque 12. POSOLOGIE/MODE D’ADMINISTRATION :
du dopaminergique et du neuroleptique;
• Lévodopa : antagonisme réciproque du do- Age Indications Posologie
paminergique et du neuroleptique;
Adulte Etats psycho- 2 à 4 mg/j le soir
• Hypokaliémiants : diurétiques hypokalié- tiques chro- au coucher jusqu’à
miants, laxatifs stimulants, amphotéricine B niques 6 à 10 mg/j.
voie IV, glucominéralo corticoïdes, tétraco- Adulte C h o r é e s , 6 à 10 mg/j le
sactide) : corriger auparavant toute hypoka- maladies des soir au coucher
liémie et réaliser une surveillance clinique, tics jusqu’à 16 mg/j.
électrolytique et électrocar-diographique.
Enfant de C h o r é e s , 0,02 à 0,2 mg/
• Bradycardisants : antagonistes du calcium plus de 6 maladies des kg/jour le soir au
bradycardisants (vérapamil), bêtabloquants ans tics coucher0.
(sauf sotalol), clonidine, guanfacine, digita-
Troubles gra- 0,02 à 0,2 mg:kg/
liques, méfloquine, anticholinestérasiques : ves de com- jour le soir au
risque majoré de troubles du rythme ventri- portement coucher.
culaire;
• Antihypertenseurs : effet antihypertenseur
13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
et risque d’hypotension orthostatique majorés;
Symptômes : réactions extrapyramidales,
• Autres dépresseurs du système nerveux troubles du rythme ventriculaire pouvant
central : sédatifs, benzodiazépines,benzo être associé à un allongement de l’espace
diazépines, antihistaminiques H1 sédatifs, QT ou entraîner une hypotension et un col-
anxiolytiques, neuroleptiques, antihyper- lapsus circulatoire.
tenseurs centraux, autres (baclofène, pizo-
tifène, thalidomide) : majoration de la dé- Traitement : lavage gastrique ou induire
pression centrale. les vomissements (sauf chez les patients
inconscients, ou présentant des convul-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI/MISE EN GARDE : sions), puis administrer du charbon activé,
monitorage de l’ECG et les fonctions vitales,
• Suspendre le traitement en cas d’hyperther-
maintien de la surveillance clinique pendant
mie car risque de syndrome malin (pâleur,
plusieurs jours.
hyperthermie, troubles végétatifs, altéra-
tion de la conscience, rigidité musculaire).
14. CONSERVATION :
• Facteurs favorisant la survenue de l’allonge- Comprimé à 1 mg : T° < 30 °C.
ment de l’intervalle QT :
• Bradycardie inférieure à 55 battements par 15. SPÉCIALITÉ :
minute ; Orap®
• Hypokaliémie ; -------

428
PINAVERIUM BROMURE PINDOLOL

1. D.C.I. : Pinavérium bromure


1. D.C.I. : Pindolol
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antispasmodique
musculotrope 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Bêta-bloquant
non sélectif
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : antispasmodique mus- 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
culotrope exerçant sélectivement son effet Pharmacodynamie :
au niveau du tube digestif.
Il se caractérise par 3 propriétés pharmaco-
Pharmacocinétique : L’absorption au niveau logiques :
gastrointestinal est inférieure à 10 %, Cmax • absence d’activité bêtabloquante, bêta-1
atteinte en 1 heure, Liaison aux protéines car-diosélective,
plasmatiques : 97 %. T1/2 d’élimination : 1,5 • activité anti arythmique,
heure. Elimination essentiellement hépa-
• fort pouvoir agoniste partiel (ou activité
tique.
sympathomimétique intrinsèque) qui lui
4. INDICATIONS : permet de respecter la fréquence cardiaque
au repos.
• Traitement symptomatique des douleurs,
des troubles du transit et de l’inconfort Pharmacocinétique :
intestinal liés aux troubles fonctionnels in- Absorption digestive rapide, Cmax atteint
testinaux et des douleurs liées aux troubles entre 1 et 2 heures ; Biodisponibilité élevée
fonctionnels des voies biliaires. (80 à 95 %),
• Préparation au lavement baryté. Métabolisation hépatique à moitié avec des
métabolites conjugués inactifs ; Liposoluble
5. CONTRE INDICATIONS : et passe la barrière hémato-encéphalique,
• Hypersensibilité à l’un des composants traverse le placenta ; Liaison aux protéines
• Hypersensibilité aux ammoniums quaternaires plasmatiques : 50 à 70 %, élimination essen-
tiellement rénale.
6. EFFETS INDÉSIRABLES : Troubles digestifs
mineurs (rares), cas isolés d’effets cutanés
4. INDICATIONS :
dont certains de type allergique.
Hypertension artérielle ; Prophylaxie des cri-
ses d’angor d’effort.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES: au-
Signes fonctionnels des cardiomyopathies
cune interaction connue jusqu’à ce jour.
obstructives.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: Traitement de certains troubles du rythme:
En raison de la présence de lactose, ce supra ventriculaire (tachycardies, flutters et
médicament est contre-indiqué en cas de fibrillations auriculaires, tachycardies jonc-
galactosémie congénitale, de syndrome de tionnelles) ou ventriculaire (extrasystolie
malabsorption du glucose ou du galactose, ventriculaire, tachycardies ventriculaires).
ou de déficit en lactase. Manifestations cardio-vasculaires des hy-
perthyroïdies.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
déconseillée 5. CONTRE INDICATIONS :
• Bronchopneumopathies chroniques obs-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
tructives et asthme : les bêtabloquants non
non signalées jusqu’à ce jour.
sélectifs sont formellement contre-indiqués
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : chez les asthmatiques (même si l’asthme
Comprimé pelliculé de 50 et 100 mg. est ancien et non actuellement symptoma-
tique), quelle que soit la posologie;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Insuffisance cardiaque non contrôlée par le
2 X 100 mg/jour. Dans des cas exception- traitement;
nels, cette posologie peut être progressive- • Choc cardiogénique;
ment augmentée à 300 mg/jour. • Blocs auriculoventriculaires des deuxième
et troisième degrés non appareillés;
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- • Angor de Prinzmetal;
sage rapporté jusqu’à ce jour. • Maladie du sinus (y compris bloc si-no-auri-
culaire);
14. CONSERVATION : conditions générales de • Bradycardie (< 45 à 50 contractions par mi-
conservation des médicaments nute);
• Phénomène de Raynaud et troubles arté-
15. SPÉCIALITÉ : DICETEL® riels périphériques;
------- • Phéochromocytome non traité;

429
• Hypotension; • Corticoïdes, tétracosactide (voie générale),
• Hypersensibilité au pindolol; sauf hydrocortisone employée comme trai-
• Antécédent de réaction anaphylactique. tement substitutif dans la maladie d’Ad-
dison, AINS (voie générale), y compris les
6. EFFETS INDÉSIRABLES : inhibiteurs sélectifs de COX-2 : réduction de
• Asthénie, refroidissement des extrémi- l’effet antihypertenseur;
tés, bradycardie (sévère le cas échéant), • Floctafénine : en cas de choc ou d’hypo-
troubles digestifs (gastralgies, nausées, tension dus à la floctafénine, réduction des
vomissements), insomnie, cauchemars, réactions cardio-vasculaires de compensa-
impuissance; ralentissement de la conduc- tion par les bêtabloquants;
tion auriculoventriculaire ou intensification
d’un bloc auriculoventriculaire existant, • Insuline, sulfamides hypoglycémiants : tous
insuffisance cardiaque, chute tensionnelle, les bêtabloquants peuvent masquer cer-
bronchospasme, hypoglycémie, syndrome tains symptômes de l’hypoglycémie : les
de Raynaud, aggravation d’une claudication palpitations et la tachycardie;
intermittente existante, diverses manifesta- • Méfloquine : risque de bradycardie exces-
tions cutanées; sive;
• Biologiques : apparition d’anticorps antinu- • Sultopride, médicaments donnant des tor-
cléaires ne s’accompagnant qu’exception- sades de pointes: risque majoré de troubles
nellement de manifestations cliniques à du rythme ventriculaire, notamment de tor-
type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt sades de pointes.
du traitement.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• Ne jamais interrompre brutalement le trai-
• Alphabloquants à visée urologique (alfuzo- tement chez les angineux;
sine, doxazosine, prazosine, tamsulosine et
térazosine) : majoration de l’effet hypoten- • Arrêt du traitement : patients présentant
seur; une cardiopathie ischémique;
• Amiodarone, Propafénone: Troubles de • Insuffisance cardiaque : très faibles doses
la contractilité, de l’automatisme et de la progressivement croissantes et sous sur-
conduction (suppression des mécanismes- veillance médicale stricte;
sympathiques compensateurs);
• La posologie doit être diminuée en cas de
• Anesthésiques volatils halogénés : réduction bradycardie;
des réactions cardio-vasculaires de compen-
sation par les bêtabloquants; • Administration prudente en cas de bloc auri-
culo-ventriculaire du premier degré;
• Antagonistes du calcium (bépridil, diltia-
zem et vérapamil) : troubles de l’automa- • Insister sur l’auto-surveillance glycémique
tisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), chez le sujet diabétique;
troubles de la conduction sino-auriculaire
• En anesthésie générale, ils entraînent une
et auriculoventriculaire, et défaillance car-
atténuation de la tachycardie réflexe et une
diaque (synergie des effets);
augmentation du risque d’hypotension;
• Antagonistes du calcium (dihydropyridines):
hypotension, défaillance cardiaque chez les • Bêtabloquants sont susceptibles de mas-
malades en insuffisance cardiaque latente quer les signes cardio-vasculaires de thyro-
ou non contrôlée; toxicose;
• Anticholinestérasiques (donépézil, galanta- • Une réaction positive des tests pratiqués
mine, rivastigmine, tacrine, ambénonium, lors des contrôles antidopage est possible
pyridostigmine, néostigmine) : risque de chez le sportif.
bradycardie excessive;
• Antidépresseurs imipraminiques, neuro- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
leptiques : effet antihypertenseur et risque Grossesse : peut être prescrit si le se mani-
d’hypotension orthostatique majorés; feste besoin. En cas de traitement jusqu’à
l’accouchement, une surveillance attentive
• Baclofène, Amifostine : majoration de l’effet
du nouveau-né.
antihypertenseur;
Allaitement : déconseillé.
• Clonidine et autres antihypertenseurs cen-
traux (alphaméthyldopa, guanfacine, moxo- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
nidine, rilménidine) : augmentation impor- non signalées jusqu’à ce jour.
tante de la pression artérielle en cas d’arrêt
brutal du traitement par l’antihypertenseur 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATIONS :
central; Comprimé à 5 mg et 15 mg

430
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Métabolisation hépatique. Demi-vie d’élimi-
nation plasmatique : 7 à 8 heures.
Indications Posologie Élimination dans les urines, et surtout dans
les fèces par l’intermédiaire de l’excrétion
Hypertension arté- 3 cp à 5 mg ou 1 cp à 15 biliaire.
rielle mg en prise unique ou
fractionnée. 4. INDICATIONS
Formes orales : États psychotiques aigus et
Prophylaxie crise 3 cp à 5 mg ou 1 cp à 15
chroniques.
angor d’effort mg en prise unique.
Formes injectables : Traitement au long
Troubles du ryth- 1 à 3 cp à 5 mg/j cours des états psychotiques chroniques
me
Hyperthyroïdie 1 à 3 cp à 5 mg/j en 1 ou 5. CONTRE-INDICATIONS
plusieurs prises. • Hypersensibilité à la pipotiazine ou à l’un
des autres constituants;
Cardiomyopathie 1 à 3 cp à 5mg/j en 1 ou • Risque de glaucome par fermeture de l’angle;
obstructive plusieurs prises. • Risque de rétention urinaire lié à des
troubles urétroprostatiques;
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : • Antécédents d’agranulocytose;
• En cas de bradycardie ou baisse tensionnelle • Agonistes dopaminergiques (aman-tadine,
excessive : apomorphine, bromocriptine, cabergoline,
- atropine, 1 à 2 mg IV, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil,
- glucagon à la dose de 1 mg renouvelable, pramipexole, quinagolide, ropinirole);
puis au besoin isoprénaline 25 μg en in- • Alcool;
jection lente ou dobutamine 2,5 à 10 μg/ • Lévodopa.
kg/min.
6. EFFETS INDESIRABLES
• En cas de décompensation cardiaque chez
Hypotension orthostatique, effets anticholi-
le nouveau-né de mère traitée par bêtablo-
nergiques.
quants :
Sédation ou somnolence, Indifférence, réac-
- glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,
tions anxieuses, variation de l’état thymi-
- hospitalisation en soins intensifs,
que.
- isoprénaline et dobutamine : les posolo-
A doses plus élevées : Dyskinésies précoces
gies en général élevées et le traitement
et tardives, Syndrome extrapyramidal, hy-
prolongé nécessitent une surveillance
perprolactinémie, prise de poids, dysrégu-
spécialisée.
lation thermique, hyperglycémie, altération
14. CONSERVATION : conditions générales de de la tolérance au glucose.
conservation des médicaments Solution injectable : Réactions d’hypersensi-
bilité (choc anaphylactique, urticaire).
15. SPÉCIALITÉS : VISKEN® ; VISKEN®-QUINZE
------- 6. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Agonistes dopaminergiques (amantadine,
PIPOTIAZINE apomorphine, bromocriptine, cabergoline,
entacapone, lisuride, pergolide, piribédil,
pramipexole, quinagolide, ropinirole) anta-
1. D.C.I. : pipotiazine gonisme (agoniste dopaminergique et neu-
roleptiques);
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antipsychotique • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
neuroleptique. datif des neuroleptiques;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • Topiques gastro-intestinaux : diminution de
l’absorption digestive des neuroleptiques
Pharmacodynamie : phénothiaziniques;
Propriétés antidopaminergiques respon-
sables de l’effet antipsychotique et d’effets • Lévodopa : antagonisme;
indésirables (syn-drome extrapyramidal, • Antihypertenseurs : effet antihypertenseur
dyskinésies, hyperprolactinémie). Proprié- et risque d’hypotension orthostatique ma-
tés antihistaminiques, adrénolytiques et jorés;
anticholinergiques marquées. • Atropine et autres substances atropiniques:
Pharmacocinétique : addition des effets indésirables atropi-
Rapidement absorbée après administration niques;
orale unique avec Tmax : 1 heure 30 A • Autres dépresseurs du système nerveux
Après une première injection IM, Cmax en- central : majoration de la dépression cen-
tre 5e et 11e jour trale;

431
• Bêtabloquants dans l’insuffisance car- 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
diaque (carvédilol, métoprolol…) : effet va- Comprimé pelliculé sécable à 10 mg (jaune)
sodilatateur et risque d’hypotension. Solution buvable à 4 % : Flacon compte-
gouttes de 10 ml
7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE Solution injectable à 25 mg/ml IM (huileu-
se): Ampoules de 1 ml, boîte de 3.
• Contrôler immédiatement l’hémogramme
Solution injectable à 100 mg/4 ml IM (hui-
en cas d’apparition de fièvre, d’angine ou
leuse) : Ampoule de 4 ml, boîte unitaire.
d’une autre infection et interrompre le trai-
tement; 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Suspendre le traitement en cas d’hyperther- Forme orale : 5 à 20 mg/jour (jusqu’à 30
mie inexpliquée; mg/jour).
• S’assurer avant toute administration et si Solution injectable (voie IM profonde) : 25
c’est nécessaire durant le traitement de l’ab- à 200 mg maximum ; en moyenne 75 mg,
sence de facteurs pouvant favoriser la sur- toutes les 2 à 4 semaines. Ne pas utiliser par
venue des troubles du rythme; voie intraveineuse.
• Ne pas utiliser en cas de maladie de Par- Réduire les doses chez les personnes âgées.
kinson, en dehors de situations exception-
nelles; 12. SURDOSAGE/INTOXICATION
Syndrome parkinsonien gravissime, coma.
• Evaluer annuellement les capacités d’ap- Traitement symptomatique, surveillance
prentissage chez l’enfant et adapter la po- respiratoire et cardiaque continue (risque
sologie en fonction de l’état clinique de l’en- d’allongement de l’intervalle QT) qui sera
fant; poursuivie jusqu’à rétablissement du pa-
• Solution buvable chez l’enfant de moins de 6 tient.
ans en milieu spécialisé;
13. CONSERVATION
• Surveillance du traitement chez: les épilep-
Solution buvable : tenir à l’abri de la chaleur
tiques, le sujet âgé et en cas d’insuffisances
et de la lumière.
hépatique et/ou rénale sévères;
Solution injectable : à conserver à une tem-
• Éviter la prise de boissons alcoolisées et de pérature ambiante (entre 10 °C et 25 °C) et à
médicaments contenant de l’alcool; l’abri de la lumière.
• Tenir compte de la teneur en alcool et en
saccharose dans la solution buvable; 14. SPECIALITES : Piportil® , Piportil L4
• La solution buvable est déconseillée chez -------
les personnes souffrant de maladie du foie,
d’alcoolisme, d’épilepsie, de même que chez
les femmes enceintes; PIRACÉTAM
• Prendre les topiques gastro-intestinaux à
distance des neuroleptiques phénothiazi-
niques (plus de 2 heures, si c’est possible); 1. D.C.I. : Piracétam
• L’altération de la vigilance peut rendre dan- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Vasodilatateur
gereuses la conduite de véhicules et l’utilisa- cérébral
tion de machines.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Pharmacodynamie
Grossesse : utilisation est envisageable quel • amélioration des neurotransmissions ga-
que soit le terme de la grossesse. baergiques, cholinergiques et glutaminer-
Surveiller le nouveau-né en tenant compte giques ;
de signes liés aux propriétés atropiniques, • facilitation de l’apprentissage et de la vi-
qui sont majorés en cas d’association aux tesse de traitement de l’information intra et
correcteurs antiparkinsoniens ; et de signes interhémisphérique.
extrapy-ramidaux et de sédation. Pharmacocinétique
La solution est déconseillée chez les femmes • résorption per os complète et rapide; T1/2:
enceintes. 4 à 5 heures ; traverse la barrière hémato-
encéphalique ; franchit aisément le placen-
Allaitement : déconseillé pendant la durée ta; Élimination : essentiellement urinaire .
du traitement.
4. INDICATIONS
9. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES • Traitement d’appoint à visée symptomati-
Utiliser des seringues en verre, car ce sont que du déficit pathologique cognitif et neu-
des solutions injectables à excipient huileux. rosensoriel chronique du sujet âgé (à l’exclu-

432
sion de la maladie d’Alzheimer et des autres 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
démences). sage n’ a été rapporté jusqu’à ce jour.
• Amélioration symptomatique des vertiges.
• Traitement d’appoint de la dyslexie. 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments
5. CONTRE INDICATIONS
• Hypersensibilité au piracétam, à un dérivé 15. SPÉCIALITÉS : Nootropyl
de la pyrrolidone ou à l’un des composants -------
du médicament.
• Insuffisance rénale sévère.
• Hémorragie cérébrale. PIRIBEDIL

6. EFFETS INDÉSIRABLES
1. D.C.I. : piribédil
• Nervosité, agitation, instabilité, troubles du
sommeil ; Troubles gastro-intestinaux (nau-
sées, vomissement, diarrhée, gastralgies). 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vasodilatateur,
antiparkinsonien
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :Pas
d’interaction médicamenteuse connue. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamie :
8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• La prudence est recommandée chez les pa- • agoniste dopaminergique (stimule les ré-
tients ayant des troubles de l’hémostase, une cepteurs de la dopamine et les voies do-
hémorragie sévère ou devant subir une inter- paminergiques cérébrales); -augmentation
vention chirurgicale à risque hémorragique. du débit fémoral ; -efficace sur l’akinésie et
• En cas d’insuffisance rénale légère ou mo- l’hypertonie ; -effet vasodilatateur
dérée, les doses seront diminuées et/ou Pharmacocinétique :
espacées si la clairance de la créatinine est
inférieure à 60 ml/min. • résorption digestive rapide ; -faible liaison
• Tenir compte de la teneur en sodium chez aux protéines plasmatiques ; -élimination
les personnes suivant un régime hyposodé principalement urinaire (68%) et biliaire
strict. (Solution buvable) (25%)

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : déconseillé. 4. INDICATIONS


10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : Comprimés :
Non signalées • Traitement de la maladie de Parkinson (soit
en monothérapie, soit en association avec la
11. FORME GALÉNIQUE/ PRÉSENTATION : So- dopathérapie)
lution injectable 1 g/5 ml sol inj IM, IV et
pour perf IV, Comprimé pelliculé à 800 mg, • Traitement d’appoint à visée symptomatique
Solution buvable à 20 %, Solution buvable à du déficit pathologique cognitif et neurosen-
1200 mg. soriel chronique du sujet âgé (à l’exclusion de
la maladie d’Alzheimer et autres démences)
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION -Traitement d’appoint de la claudication in-
termittente des artériopathies chroniques
oblitérantes des membres inférieurs (au
Patient indica- Formes Posologie
stade II) ;
tions galéni-
ques • Manifestations ischémiques en ophtalmologie
Adulte Déficit Cp à 800 3 x 1 cp/j Solution injectable : Amélioration des mani-
cognitif mg festations douloureuses des artériopathies
et neuro- en poussée ischémique en association avec
ampoule 2 x 1 amp/j le traitement chirurgical et dans l’attente de
sesoriel
buvable celui-ci ou en cas d’impossibilité d’un geste
chroni-
( 1 2 0 0 chirurgical.
que du
mg)
sujet âgé,
vertiges Flacon 6 à 8 g/j à aug- 5. CONTRE-INDICATIONS
Mycoclo- buvable à menter par pa- • Hypersensibilité au piribédil;
nies 20 % lier de 3 g tous • Collapsus cardiovasculaire;
les 3 j (max. 24 • Infarctus du myocarde à la phase aiguë;
g). • Oedème aigu du poumon (forme injectable
seulement);
Enfant Dyslexie Flacon 50 mg/kg/j en 3
• Neuroleptiques antiémétiques, neurolep-
buvable à prises.
tiques antipsychotiques (sauf clozapine) en
20 %
dehors du cas du patient parkinsonien.

433
6. EFFETS INDESIRABLES : - nausées, vomis- luée dans au moins 250 ml de soluté injec-
sements, flatulence, somnolence, troubles table isotonique, de chlorure de sodium ou
psychiques tels que confusion ou agitation, de glucose. La durée de la perfusion sera de
hypotension orthostatique (exceptionnelle), 4 heures.
risque de réactions allergiques (comprimé
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
LP 50 mg)
Symptômes : hypertension ou hypotension
artérielle, nausées, vomissements.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Conduite à tenir : arrêt du traitement, traite-
• Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clo- ment symptomatique.
zapine) et antiémétiques, chez le non par-
kinsonien : antagonisme réciproque; 14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière (solu-
tion injectable)
• Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clo-
zapine), chez le parkinsonien : antagonisme 15. SPECIALITE : Trivastal®
réciproque (arrêt progressif du piribédil si- -------
non risque de syndrome malin des neuro-
leptiques).
PIROXICAM
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• En cas de syndrome extrapyramidal induit 1. D.C.I. : Piroxicam
par les neuroleptiques, ne pas traiter par
agoniste dopaminergique, mais utiliser un 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-inflamma-
anticholinergique; toire non stéroïdien
• Prudence lors de la conduite automobile ou
l’utilisation de machines (car il y a risque de 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
somnolence); Pharmacodynamie : activité antalgique, an-
• Réduction des doses ou un arrêt du traite- tipyrétique, activité anti-inflammatoire, et
ment en cas de somnolence ou des accès de inhibition des fonctions plaquettaires .Pro-
sommeil d’apparition soudaine; priétés liées à une inhibition de la synthèse
• Utiliser à dose progressive et administrer à des prostaglandines.
la fin des repas principaux. Pharmacocinétique : - absorption rapide
per os ; - Liaison aux protéines plasma-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation tiques: 99 %.
déconseillée.
• demi-vie d’élimination : environ 50 h ; -passe
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : dans le lait maternel ;-élimination urinaire
non signalées jusqu’à ce jour. et fécale essentiellement sous forme méta-
bolites.
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
comprimés LP 20 mg et 50 mg ; solution in- 4. INDICATIONS.
jectable (IM,IV) 3 mg/ml. Traitement symptomatique au long cours de :
• Rhumatismes inflammatoires chroniques
• Certaines arthroses douloureuses et invali-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
dantes ;
Comprimés LP : -Traitement de la maladie Traitement symptomatique de courte durée
de Parkinson : en monothérapie : 150 mg à des poussées aiguës des :
250 mg/j en 3 à 5 prises en complément de • Rhumatismes abarticulaires (périarthrites
la dopathérapie : 80 mg à 140 mg/j en 3 à 5 scapulohumérales, tendinites, bursites) ;
prises. • Affections aiguës post-traumatiques de l’ap-
• Autres indications : 50 mg/j à la fin du re-pas pareil locomoteur ;
• Arthrites microcristallines ;
principal, voire 100 mg/j dans les atteintes
• Arthroses ;
plus sévères, en 2-3 prises (dose progres-
• Radiculalgies.
sive, augmenter de 1 comprimé tous les 3 j)
Gel pour application locale :
Forme injectable : - en IM 1 ampoule/j
• Traitement symptomatique des tendinites
les 2 premiers jours (cette dose peut être
superficielles, entorses et contusions.
éventuellement fractionnée en 2 demi-am-
Forme injectable : rhumatismes inflamma-
poules), ensuite 2 ampoules/j en 2 injec-
toires en poussée lombalgies aiguës, radicu-
tions; lalgies.
• En perfusion IV lente :1 ampoule/j les 2
premiers jours, 2 ampoules/j les 2 jours 5. CONTRE-INDICATIONS
suivants, ensuite, si c’est nécessaire, 3 • Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5
ampoules/j. La solution injectable sera di- mois de grossesse révolus);

434
• Antécédents d’allergie ou d’asthme déclen- • Diurétiques, IEC, inhibiteurs de l’angioten-
chés par la prise de piroxicam ou de subs- sine II : insuffisance rénale aiguë chez le ma-
tances d’activité proche telles qu’autres lade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté);
AINS, aspirine; • Bêtabloquants : réduction de l’effet antihy-
• Antécédents d’allergie aux autres consti- pertenseur;
tuants de la solution; • Ciclosporine : risque d’addition des effets
• Ulcère gastroduodénal en évolution; néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
• Insuffisance hépatocellulaire sévère;
• Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée; 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Insuffisance rénale sévère;
• Tenir compte du titre alcoolique de la solu-
• Enfant de moins de 15 ans;
tion injectable (12,6°);
• Troubles de l’hémostase ou traitement anti-
coagulant en cours (contre-indication liée à • Risque de manifestation allergique plus
la voie intramusculaire); élevé en cas d’asthme associé à une rhinite
• Antécédents récents de rectites ou de rec- chronique, à une sinusite chronique et/ou à
torragies (seulement pour suppo); une polypose nasale;
• Peau lésée (seulement pour gel pour appli- • Arrêter le traitement en cas d’hémorragie
cation cutanée). gastro-intestinale ou d’ulcère, de manifesta-
tion cutanée ou muqueuse;
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Possible survenue d’infertilité secondaire
- Anorexie, pesanteurs épigastriques, nau-
réversible à l’arrêt du traitement;
sées, vomissements, constipation, dou-
leurs abdominales, flatulences, diarrhées, • Ne pas prescrire en cas d’ affections rhuma-
ulcères, perforations, hémorragies diges- tologiques ou post-traumatiques spontané-
tives, éruption, rash, prurit, aggravation ment régressives et/ou peu invalidantes;
d’urticaire chronique, crise d’asthme, ana- • Prudence et surveillance particulière en cas
phylaxie, œdème de Quincke, vascularites, d’antécédents digestifs;
céphalées, somnolence et vertiges bour- • Surveiller la fonction rénale dès le début du
donnements d’oreille, baisse de l’acuité au- traitement en cas d’insuffisance cardiaque,
ditive , stomatites, éruption cutanée, prurit, hépatique et insuffisance cardiaque, hépa-
photosensibilisation, syndrome de Stevens- tique et rénale chronique, d’hypovolémie,
Johnson, Lyell, œdèmes, notamment des chez le sujet âgé et les patients sous diuré-
membres inférieurs, pancréatite, élévation tique;
de l’urémie et de la créatininémie, diminu- • Réduire la posologie chez le sujet âgé.
tion de l’agrégabilité plaquettaire et allonge- • Administration pendant le repas;
ment du temps de saignement, diminution • Ne pas appliquer le gel sur les muqueuses
du taux d’hémoglobine et de l’hématocrite, ni sur les yeux. En cas d’application acciden-
anémie hémolytique ; thrombocytopénie et telle, rincer abondamment à l’eau;
purpura non thrombocytopénique (Schön- • Eviter toute application sous pansement oc-
lein-Henoch), leucopénie et éosinophilie; clusif (gel);
aplasie médullaires, modifications des • En cas d’utilisation fréquente, le port de
transaminases sériques, bilirubine, ictère, gants est recommandé (gel).
hépatite grave ou fatale, douleurs au point
d’injection, réactions locales (sensations de
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
brûlures, altérations tissulaires).
Grossesse : jusqu’à 12 semaines d’aménor-
rhée : à n’utiliser que si c’est nécessaire,
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
-entre 12 et 24 semaines d’aménorrhée :
• Sels de potassium, diurétiques hyperkalié-
une prise brève que si c’est nécessaire. Une
miants, IEC, inhibiteurs de l’angiotensine II,
prise prolongée est fortement déconseillée,
AINS, héparines de bas PM, ciclosporine,
-au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5
tacrolimus, triméthoprime : risque majoré
mois révolus): toute prise, même ponc-
d’hyperkaliémie;
tuelle, est contre-indiquée.
• Aspirine , AINS, ticlopidine, clopidogrel, tiro- Allaitement : utilisation déconseillée.
fiban, eptifibatide, abciximab, iloprost , epti-
fibatide, abciximab, iloprost ,anticoagulants, 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
thrombolytiques : risque hémorragique ma- non signalées jusqu’à ce jour.
joré;
• Autres AINS : augmentation du risque ulcé- 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
rogène et hémorragique digestif; Comprimé à 10 mg , comprimé dispersible
• Lithium : augmentation de la lithémie; à 20 mg, sécable à 20 mg, gélule à 10 mg
• Méthotrexate : augmentation de la toxicité, et 20 mg ,gel pour application locale 0,5% ,
notamment hématologique, du méthot- suppositoire 20 mg, solution injectable (IM)
rexate; 20 mg/ml.

435
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamie
Indication Voie Posologie
• Pivalate de flumetasone : dermocorticoïde
Rhuma- PO, rectale 20 mg/j en 1 prise d’activité modérée, actif sur certains pro-
tismes in- (de préférence le cessus inflammatoires et l’effet prurigineux
flammatoir soir au coucher). qui leur est lié, vasoconstricteur, inhibe la
es chro- multiplication cellulaire;
niques et • Par addition d’acide salicylique, la couche
arthroses cornée est plus perméable aux corticoïdes
Rhuma- PO 40 mg/j en 1 ou et la fonction réservoir de la couche cornée
tismes ar- plusieurs prises diminue.
baticulaires Rectale pendant 2 j puis 20 Pharmacocinetique
et affections mg les jrs suivants, L’importance du passage transdermique et
aiguës de 20 mg/j. des effets systémiques dépend de l’impor-
l’appareil lo- tance de la surface traitée, du degré d’alté-
comoteur ration épidermique, de la durée du traite-
ment.
Lobalgies ai- IM 40 mg/j en 1 prise Ces effets sont plus à redouter que le traite-
guës, pous- pendant 2 j puis si ment est prolongé .Le passage systémique de
sées aiguës PO c’est nécessaire 20 l’acide salicylé est lié aux mêmes facteurs.
d’arthroses mg le jr suivant
et radicula- Rectale 40 mg/j en 1 ou 4. INDICATIONS
gies plusieurs prises Dermatoses corticosensibles à composante
pendant 2 jr puis 20 kératosique ou squameuse (lichénifications,
mg les jrs suivants, psoriasis à l’exclusion du psoriasis en larges
20 mg/j. plaques, névrodermites, lichen plan, kéra-
Arthrites PO 40 mg/j en 1 prise todermie palmoplantaire).
microcristal- pendant 4 - 6 jrs.
lines 5. CONTRE-INDICATIONS
• Hypersensibilité à l’un des composants;
Tendinites, Application 2 - 4 applications
• Infections primitives bactériennes, virales,
e n t o r s e s , cutanée / j.
fongiques ou parasitaires;
contusions
• Lésions ulcérées, acné, application sur les
paupières (risque de glaucome).
13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
Conduite à tenir : -transfert immédiat en 6. EFFETS INDESIRABLES
milieu hospitalier ; -évacuation rapide du • Dermatite périorale ou aggravation d’une
produit ingéré par lavage gastrique (formes rosacée au visage, possibilité d’effets sys-
orales) ; -charbon activé pour diminuer la témiques, atrophie cutanée, vergetures,
réabsorption du piroxicam et ainsi en ré- purpura, fragilité cutanée après usage pro-
duire les taux sériques ; -traitement symp- longé, retard de cicatrisation des plaies, des
tomatique -rinçage abondant à l’eau (forme escarres, des ulcères de jambes, infections
locale). secondaires, particulièrement sous panse-
ment occlusif ou dans les plis, éruptions
14. CONSERVATION : -Gélule, gel p appl loc : T°< acnéiformes ou pustuleuses, hypertrichose,
25 °C ; -sol inj : à l’abri de la lumière dépigmentations, dermatoses allergiques
- Comprimé : à conserver à l’abri de la cha- de contact.
leur et de l’humidité ; -Suppo :T°<30°C
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
15. SPÉCIALITÉS : feldène ; geldène ; piroxicam. • La prise de dérivés salicylés par voie systé-
------- mique et l’application de topique contenant
de l’acide salicylique sont à éviter pendant la
période d’utilisation de ce médicament.
PIVALATE DE FLUMETASONE,
ACIDE SALICYLIQUE 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Risque de survenue d’une dermite cortico-
induite ou corticosensible avec rebond
1. COMPOSITION : pivalate de flumetasone, après arrêt du traitement;
acide salicylique • Risque d’effets systémiques surtout s’il y a
utilisation sur grande surface chez le nour-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : dermocorticoide risson et l’enfant à bas âge;
keratolytique + antiinflammatoire non sté- • L’acide salicylique peut être responsable
roïdien d’une intoxication salicylée;

436
• Ne pas administrer aux nourrissons; 6 EFFETS INDESIRABLES
• Prudence chez les enfants dans toutes cir- • Augmentation fugace de la calcémie, réac-
constances susceptibles de favoriser un pas- tions anaphylactoides (frissons, malaise,
sage systémique; prurit, urti-caire, rash cutané, dyspnée,
• Surveillance en cas d’insuffisance rénale hypotension, choc anaphylactique rare),
(utilisation sur grande surface); pertubation de la lecture des groupes san-
• Traitement approprié d’infection bacté- guins.
rienne ou mycosique d’une dermatose cor-
ticosensible avant l’utilisation; 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Arrêter le traitement en cas d’intolérance • Risque d’hypervolémie en cas de correction
locale et rechercher la cause. excessive en cas d’insuffisance rénale..
• Perfuser en surveillant les paramètres hé-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT modynamiques (PA, PVC, diurèse, ausculta-
Grossesse : peut être prescrit. tion pulmonaire) et lentement les premiers
Allaitement : ne pas appliquer le produit sur millilitres pour déceler une réaction ana-
les seins. phylactique qui impose un arrêt du traite-
ment.
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
pommade cutanée
8. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Ne pas mélanger à d’autres substances mé-
2 applications/j pendant 2 semaines puis dicamenteuses en perfusion;
1x/j, la durée du traitement n’excédera pas • Ne pas mélanger à du sang citraté.
4 semaines.
Appliquer le produit en touches espacées, 10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
puis de l’étaler en massant légèrement Flacon de 500 cc.
jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé.
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
12. CONSERVATION : T° < 30° C • 500 à 1000 cc en 1 à 2 heures (débit 50 à
80 gouttes par minute à augmenter selon les
13. SPECIALITE : Locasalène besoins, Débit max : 600 goutte par minute)
-------
13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
Symptômes : surcharge volémique avec
POLYGELINE
risque d’œdème aigu du poumon
Traitement : prise en charge en milieu spé-
cialisé
1. D.C.I. : Polygéline

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : succédanés du 14. CONSERVATION : conditions générales de


plasma conservation des médicaments.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 15. SPECIALITE : Haemaccel®


• Colloïdes artificiels, constituées d’eau et -------
de molécules protéiques d’un poids molé-
culaires d’environ 35000 obtenues à partir
de gélatine dénaturé, éliminés rapidement
par filtration rénale (75% en 24 heures) en- CHLORURE DE POTASSIUM
trainant une expansion volémique égale au
volume perfusé et qui persiste pendant 3
1. D.C.I. : Chlorure de potassium
heures environ.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Elément minéral
4. INDICATIONS :
• Restauration volémique au cours des chocs 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
hypovolémiques, hémorragiques, trauma-
tiques, opératoires, toxi-infectieux et chez Pharmacodynamie
les grands brulés. • Supplémentation potassique;
• Hypotensions artérielles au cours des anes- • Correction de l’alcalose métabolique sou-
thésies générales. vent associée à l’hypokaliémie.
Pharmacocinétique
5. CONTRE-INDICATIONS • Elimination rénale
• Hypersensibilité connue aux gélatines
• Traitement digitalique 4. INDICATIONS
• Grossesse • Apport de potassium;
• hypercalcémie • Hypokaliémie et déplétion potassique.

437
5. CONTRE INDICATIONS 14. CONSERVATION : conditions générales de
• Hyperkaliémie ou toute situation pouvant conservation des médicaments.
entraîner une hyperkaliémie.
15. SPÉCIALITÉS : Kaleorid® ; Diffu K
6. EFFETS INDÉSIRABLES
• Voie injectable : douleur au point d’injec- -------
tion, thrombose veineuse en cas d’injection
d’une solution très concentrée, nécrose en
cas d’injection paraveineuse; POVIDONE IODEE
• Voie orale : nausées, gastralgies, vomisse-
ment, diarrhée.

7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES 1. D.C.I. : Povidone iodée


• Diurétiques hyperkaliémiants (amiloride,
canrénoate de potassium, spironolactone, 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antiseptiques et
triamtérène) seuls ou associés, IEC, tacroli- désinfectants. Groupe dérivés iodés.
mus, IEC, tacrolimus : risque d’hyperkalié-
mie. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : Antiseptique bactéri-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE cide à large spectre, fongicide sur les levures
• Utiliser une solution bicarbonatée ou une et champignons filamenteux et virucide.
solution glucosée concentrée contenant 10
UI d’insuline ordinaire pour 100 g de glucose Pharmacocinétique : L’iode disponible de
en cas d’hyperkaliémie; la povidone iodée peut traverser la barrière
• Prudence chez le sujet âgé; cutanée. Son élimination se fera principale-
• Contrôler la kaliémie avant et pendant le ment par voie urinaire. Pas de passage sys-
traitement en particulier dans toute situa- témique pour la povidone seule.
tion pouvant augmenter la kaliémie;
• L’injection doit se faire par voie intraveineu- 4. INDICATIONS :
se stricte très lente.
• Plaies ou brûlures superficielles et peu éten-
dues.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Grossesse : n’administrer que si c’est néces- • Affections de la peau et des muqueuses pri-
saire ; allaitement : utilisation déconseillée. mitivement bactériennes ou susceptibles de
se surinfecter.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : • Antisepsie de la peau du champ opératoire,
non signalées jusqu’à ce jour. lavage antiseptique préopératoire.
• Lavage antiseptique des mains du personnel
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS soignant et des mains du chirurgien.
Solution injectable pour perfusion à 7,46 %, • Traitement local des infections vaginales à
10 %, 15 %, et 20 %. germes sensibles.
Comprimé enrobé à libération prolongée à
600 mg et 1000 mg. 5. CONTRE-INDICATIONS :
• Hypersensibilité à l’un des composants;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Désinfection du matériel médico-chirurgical;
• Nouveau-né de moins de 1 mois.
Indications Voie d’admi- Posologie
nistration 6. EFFETS INDESIRABLES :
Nutrition IV perfusion 65 mmol de K/j (5
• Urticaire, oedème de Quincke, choc anaphy-
parentérale g de Kcl)
lactique, réaction anaphylactoïde, dermites
Hypokalié- IV perfusion 4 g de Kcl/j (52 caustiques, eczéma allergique de contact,
mie mmol de K) surcharge iodée et dysthyroïdie en cas d’ad-
ministrations répétées et prolongées (no-
Carence en PO 4 g de Kcl 2 à 3 x /j
tamment chez le prématuré, le nourrisson
K (confir- (52 mmol de K).
et le grand brûlé), trouble de la fonction
mée)
rénale avec acidose métabolique (chez les
grands brûlés, en d’application sur de larges
13. SURDOSAGE/INTOXICATION surfaces).
Symptômes : hyperkaliémie ; choc cardiogé-
nique, risque de mort subite ; 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
Traitement : traitement symptomatique de Eviter l’emploi simultané ou successif d’anti-
l’hyperkaliémie en milieu hospitalier. septiques.

438
Association avec les antiseptiques dérivés 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
du mercure : risque de nécrose cutanéo-
muqueuse. Formes Indictions Posologie et mode d’ad-
Interférence possible avec l’exploration ministration
fonctionnelle de la thyroïde. Solution Antisepsie Utilistion pure
pour applic- de la peau du
tion locale champ opéra-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
(brune) toire
• Risque de passage systémique s’il y a utili- Lavage hy-
Solution
sation sur une grande surface, sous pan- giénique des
pour applica-
sement occlusif, sur une peau lésée, une mains
tion cutanée
muqueuse, une peau de prématuré ou de à4% L a v a g e
nourrisson. chirurgicale
Solution des mains
• Chez le nourrisson < 30 mois, se limiter à moussante
pour applica- Plaies ou brû- Utiliser la solution diluée
une application brève et peu étendue et lures superfi- au 1/10e avec de l’eau
tion cutanée
faire suivre un lavage à l’eau stérile. à4% cielles et peu ou du sérum physiologie
étendues, et stérile.
• Risque de contamination microbienne dès affections de
l’ouverture du conditionnement. la peau et des
muqueuses
primitive-
• Tenir compte de la présence de dérivés io- ment bacté-
dés. riennes ou
susceptibles
• Prudence lors de l’utilisation sur peau lésée de se surin-
(particulièrement chez les grands brûlés) en fecter.
cas d’insuffisance rénale. Plaies ou ir- Utiliser la solution diluée
rigations des à 2 % dans du sérum phy-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT plaies siologique stérile.

Grossesse : 1er trimestre : Ne pas utiliser Détersion Utiliser le produit dilué


des plaies au tiers rincer soigneuse-
ce médicament, 2ème et 3ème trimestre: souillées ment à l’eau
Son utilisation à titre ponctuel ne doit être
Préparation Effectuée moins de deux
envisagée que si c’est nécessaire ; utilisation
de l’opéré heures avant l’interven-
prolongée est contre-indiquée. tion pratiquer une douche
le matin de l’intervention
Allaitement : L’allaitement est contre-indi- avec le produit pur.
qué en cas de traitement prolongé : risque Solution 4 bains de bouche par
d’hypothyroïdie chez le nourrisson. pour bain de jour 2 cuillères à café du
bouche produit tiède.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES Solution Tra i t e m e n t 1 dose dans un verre
Proscrire l’association iode-mercuriels, car il pour bauin local des in- d’eau tiède en gargarisme
y a risque de formation de composés caus- de bouche et fections de ou en bains de bouche, 4
gargarisme à la cavité buc- fois par jour.
tiques. 10 % cale et soins
postopératoi-
L’iode est inactivé par le thiosulfate de so- res en stoma-
dium, la chaleur, la lumière et un pH alcalin tologie.
(instabilité).
Solution va- Tra i t e m e n t 1 ou 2 injections vagi-
ginale locale des nales quotidiennes à la
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS infections- dilution de 2 cuillères
Solution pour application locale : Flacon de vaginales à à soupe par litre d’eau
125 ml. Modèle hospitalier : Flacon de 500 germes sen- tiède.
sibles. Utilisation pure : badi-
ml. geonnages internes ou
externes.
Solution pour application cutanée à 4 %, 5%.
(flacons 125 ml et 500 ml) Gel pour applica- Solution Antisepsie Irriguer ave cune se-
tion cutanée : Tube de 30 g. pour irriga- préopératoi- ringue non montée la
tion occulaire re, cutanée conjonctive et les culs-
Solution pour bain de bouche à 10 % : Flacon périodiculai- de-sac conjonctivaux.
de 125 ml. re et conjonc- Laisser en contact 2 mi-
tivale, en nutes. Rincer abondam-
Solution vaginale à 10 % (brune) : Flacon de chirurgie oph- ment avec une solution
125 ml. ; modèle hospitalier : Flacon de 500 talmique. de chlorure de soeium 9
0,9 % stérile.
ml.

439
N.B : les formes solution pour bain de bouche et culants inhibant l’un ou plusieurs facteurs
gargarisme à 10% sont réservés à l’adulte et du complexe prothrombique humain, réac-
aux enfants de plus de 6 ans. tions allergiques ou de type anaphylactique,
augmentation de la température, maux de
13. SURDOSAGE/INTOXICATION tête, augmentation transitoire des transa-
Manifestations d’une intoxication grave : minases hépatiques, manifestations throm-
Troubles gastro-intestinaux et/ou électro- boemboliques.
lytiques, en particulier chez les insuffisants
rénaux. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
Traitement en milieu spécialisé. Ne pas faire Neutralisation des effets d’un traitement
de lavage gastrique en cas d’intoxication par anti-vitamines K ;
avec la solution à caractère moussant. Une
surveillance de la fonction thyroïdienne est
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
recommandée. Le thiosulfate est l’antidote
possible • Demander l’avis d’un spécialiste des
troubles de la coagulation;
14. CONSERVATION
T° < 30 °C . • Arrêter le traitement en cas de survenue de
Ne pas conserver le sachet de compresse réactions allergiques ou anaphylactiques;
imprégnée ouvert.
• Traitement symptomatique en cas de surve-
15. SPÉCIALITÉS : POVIDONE IODEE MERCK BE- nue de choc;
TADINE®
• Surveillance clinique et biologique en cas
------- d’antécédents d’insuffisance hépatique ou
coronaire, d’infarctus du myocarde ou de
P.P.S.B CIVD. Evaluer le rapport bénéfice/risque;
• Le risque de transmission d’agents infec-
tieux ne peut pas être totalement exclu.
1. D.C.I. : Facteur II(P), Facteur VII(P) , Facteur
IX(B), Facteur X(S) 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
N’utiliser qu’en cas d’indication absolue .
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antihémorra-
gique
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES Ne doit pas être mélangé avec d’autres pro-
duits ou médicaments.
Pharmacodynamie
- Les facteurs II, VII, IX et X sont des facteurs
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
de la coagulation sanguine utilisés en asso-
Flacon de poudre + flacon de 10 ml ou de 20
ciation, formant ainsi le complexe prothrom-
ml de solvant, avec un système de transfert
bique.
et une aiguille-filtre
Pharmacocinétique : Les demi-vies plasma-
tiques sont :
• Facteur II : 48-60 heures. p flacon
• Facteur VII : 1,5-6 heures. Facteur II de coagu- 220 - 760 UI
• Facteur IX : 20-24 heures. lation humain
• Facteur X : 24-48 heures.
Facteur VII de coa- 180 - 480 UI
Administrer en intraveineuse, donc immé-
gulation humain
diatement disponible dans l’organisme.
Facteur IX de coa- 500 UI
4. INDICATIONS : gulation humain
• Traitement et prévention des accidents hé-
morragiques en cas de déficit global et sé- Facteur X de coa- 360 - 600 UI
vère en facteurs vitamine K dépendants et gulation humain
en cas de déficit constitutionnel en facteurs Protéine C 140 - 620 UI
II ou X.
Protéine S 140 - 640 UI
5. CONTRE-INDICATION :
Allergie connue à l’un des constituants de la
préparation. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Saignements et prophylaxie péri-opératoire
6. EFFETS INDÉSIRABLES : des accidents hémorragiques lors d’un trai-
• Risque de coagulopathie de consommation tement par antivitamines K :
ou de maladie thromboembolique après La dose nécessaire dépend de l’INR détermi-
doses répétées, formation d’anticorps cir- né avant le traitement et de l’INR souhaité..

440
INR initial 2 - 2,5 2,5 - 3 3 - 3,5 > 3,5
enzyme agissant dans les premières étapes
de la biosynthèse du cholestérol;
Dose approxi- 0,9 - 1,3 1,3 - 1,6 1,6 - 1,9 > 1,9 • Effet hypolipidémiant.
mative 1 ml/kg
de poids cor- Pharmacocinétique :
porel) • Absorption : rapidement absorbée ; en
moyenne, 34 % de la dose administrée par
* Une dose unique ne doit pas dépasser 3000 UI voie orale sont absorbés, avec une biodispo-
nibilité absolue de 17 %;
Saignements et prophylaxie péri-opératoire • Biodisponibilité réduite par les aliments,
lors de déficit congénital de l’un des facteurs faible passage dans le lait maternel, 20 % de
vitamine K dépendants : la dose initiale sont éliminés dans l’urine et
70 % dans les fèces.
1 UI de facteur VII ou de facteur IX/Kgélève
leur activité plasmatique de 0,01 UI/ml, 1 UI 4. INDICATIONS :
de facteur II ou de fac-teur X/Kgélève leur • Hypercholestérolémie : traitement (hyper-
activité plasmatique respectivement de cholestérolémies primaires ou dyslipidé-
0,02 et 0,017 UI/ml. mies mixtes), préventions primaire (hyper-
cholestérolémie modérée ou sévère avec
Facteur concerné Posologie (unités requi- risque cardio-vasculaire) ou secondaire (an-
ses) técédent d’infarctus du myocarde ou d’an-
gor instable);
II P (kg) x augmentation • Réduction des hyperlipidémies post-trans-
souhaitée (UI/ml) x 50 plantation chez les patients recevant un
VII, IX P (kg) x augmentation traitement immunosuppresseur.
souhaitée (UI/ml) x 100
5. CONTRE INDICATIONS :
x P (kg) x augmentation Absolues :
souhaitée (UI/ml) x 59 • Hypersensibilité à la pravastatine ou à l’un
des constituants du médicament;
• Affection hépatique évolutive, y compris
Voie : IV (immédiatement après reconstitu-
élévations prolongées et inexpliquées des
tion), Débit : > 4 ml/min.
taux de transaminases sériques au-delà de
3 fois la limite supérieure de la normale;
13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
• Grossesse et allaitement.
En cas de surdosage accidentel, il existe un
risque de CIVD et d’accident thromboembo-
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
lique qui nécessite une étroite surveillance
• Dyspepsie, pyrosis, douleur abdominale,
clinique et biologique.
nausées, vomissements, constipation, diar-
rhées, flatulences, étourdissement, cépha-
14. CONSERVATION :
lées, troubles du sommeil, insomnies, pru-
T° < 25 °C. Ne pas congeler.
rit, éruptions cutanées, urticaire, problèmes
Conserver le conditionnement primaire
capillaires et du cuir chevelu, vision trouble,
dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lu-
diplopie, dysurie, nycturie, troubles sexuels,
mière.
fatigue et très rares cas de rhabdomyolyse,
15. SPÉCIALITÉS : de pancréatite, de réactions d’hypersensibi-
KASKADILS® lité et de troubles hépatobiliaires.
OCTAPLEX®
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
------- • Fibrates : augmentation du risque d’at-
teintes musculaires (rhabdomyolyse);
• Cholestyramine, colestipol : diminution
PRAVASTATINE d’environ 40 à 50 % de la biodisponibilité de
la pravastatine;
• Ciclosporine : augmentation d’un facteur 4
1. D.C.I. : pravastatine (sodique) environ de l’exposition systémique à la pra-
vastatine;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : hypolipidé-
• Warfarine et autres anticoagulants oraux :
miants, hypocholestérolémiants et hypotri-
pas de modification de l’action anticoagu-
glycéridémiants
lante de la warfarine;
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : • Erythromycine : augmentation significative
de l’AUC (70 %) et de la Cmax (121 %) de la
Pharmacodynamie pravastatine;
• Inhibiteur compétitif de l’hydroxy-3 méthyl-3 • Clarithromycine : augmentation significative
glutaryl coenzyme A (HMG Co-A) réductase, de l’AUC (110 %) et de la Cmax (127 %).

441
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: PRAZEPAM
• Administrer indépendamment de la prise
des repas; 1. D.C.I. :prazépam
• Doser le CPK avant le traitement en cas d’in-
suffisance rénale, hypothyroïdie, antécé- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anxiolytique
dents de toxicité musculaire avec un fibrate (benzodiazépine)
ou une statine, antécédent personnel ou
familial de maladie musculaire héréditaire, 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
abus d’alcool ou pendant le traitement en - Pharmacodynamie :
cas de survenue de symptômes musculaires; • Action sédative ; myorelaxant ; anxio-lyti-
• Surveillance de la fonction hépatique pen- que; anticonvulsivants ; hypno-tique et am-
dant le traitement; nésiante.
• Prudence en cas d’antécédent d’affection
hépatique ou de consommation importante - Pharmacocinétique :
d’alcool. • résorption digestive rapide ; forte fixation
aux protéines plasmatiques ; métabolisation
hépatique ; T 1 /2 : 30 à 150 heures. ; passa-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
ge à travers le placenta ;le lait maternel et la
contre-indiquée.
barrière hémato-encéphalique; élimination
essentiellement urinaire.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 4. INDICATIONS :
• Manifestations anxieuses sévères et/ou in-
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS: validantes.
comprimé sécable à 10 mg, 20 mg ; com- • Prévention et traitement du delirium tre-
primé à 10 mg, 20 mg, 40 mg, comprimé mens et des autres manifestations du se-
pelliculé à 10 mg, 20 mg, 40 mg ; vrage alcoolique.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 5. CONTRE-INDICATIONS


• Hypersensibilité au principe actif ou à l’un
des autres constituants.
Patient Voie d’ad- Posologie • Insuffisance respiratoire sévère.
ministration • Syndrome d’apnée du sommeil.
Adulte PO 10 à 40 mg/j en • Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou
1 prise chronique (risque de survenue d’une
encéphalopathie).
Sujet âgés PO 10 à 40 mg/j en • Myasthénie.
1 prise
Enfants (8 à PO 10 à 20 mg/j en 6 EFFETS INDESIRABLES
13 ans) 1 prise • Hypotonie musculaire, asthénie, amnésie
antérograde, troubles du comportement,
Adoles- PO 10 à 40 mg/j en modifications de la conscience, irritabilité,
cents (14 à 1 prise agressivité, agitation ; dépendance physique
18 ans) et psychique, sensations ébrieuses, cépha-
lées, ataxie ; con-fusion, baisse de vigilance,
Prévention cardio-vasculaire : dose initiale voire somnolence (particulièrement chez le
ou d’entretien est de 40 mg/j sujet âgé), insomnie, cauchemars, tension,
modifications de la libido, réactions aller-
Insuffisance rénale ou hépatique : une dose giques à type d’érythème, de prurit, d’ur-
initiale de 10 mg/j ticaire, d’œdème de Quincke ; d’érythème
Posologie après transplantation : à la suite polymorphe, diplopie.
d’une transplantation d’organe, la dose ini-
tiale recommandée chez les patients rece- 7. INTERACTIONS MEDICA-MENTEUSES
vant un traitement immunosuppresseur est • Alcool : majoration de l’effet sédatif du pra-
de 20 mg/j zépam.
• Dérivés morphiniques, neuroleptiques,
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : traitement barbituriques, autres anxiolytiques, hyp-
symptomatique en cas de surdosage notiques, antidépresseurs sédatifs, antihis-
taminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs
14. CONSERVATION : dans son emballage ex- centraux, baclo-fène, thalidomide, barbitu-
terne d’origine, à T° < 30 °C. riques : majoration de la dépression cen-
trale.
15. SPÉCIALITÉS : Elisor®, Vasten®
• Buprénorphine : risque majoré de dépres-
------- sion respiratoire pouvant être fatale.

442
• Pizotifène, clozapine : risque accru de col- PRAZIQUANTEL
lapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardia-
que.
1. D.C.I. : Praziquantel
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihelmin-
• L’effet anxiolytique peut diminuer progressi-
thique
vement malgré l’utilisation de la même dose
durant plusieurs semaines;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Limiter strictement la durée du traitement
Pharmacodynamie : antihelmintique, schis-
dans le temps; tosomicide
• Réduire la dose en cas d’insuffisance rénale
ou hépatique, chez les sujets âgés et en cas 3. INDICATIONS :
d’antécédents de pharmacodépendance; Infestations parasitaires par les trématodes
dont :
• Arrêter progressivement le traitement;
• schistisomiases (Schistosoma haemato-
• Prescrire à la plus faible posologie efficace bium, Schistosoma intercalatum, Schisto-
en cas de traitement prolongé. soma japonicum Schistosoma mansoni) ;
• distomatoses (Clonorchis sinensis, Opisthor-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : chis viverrini, Paragonimus westermani).
Grossesse : administrer si c’est nécessaire
4. CONTRE-INDICATIONS :
dans le strict respect des indications et des
Cysticercose oculaire
posologies; allaitement : administration dé-
Hypersensibilité à l’un des composants.
conseillée.
5. EFFETS INDESIRABLES :
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : Asthénie, céphalée, fièvre, prurit, éruption
non signalées jusqu’à ce jour. cutanée, urticaire, oedème, douleur abdo-
minale, nausée, anorexie, vomissement,
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS diarrhée, vertige, somnolence, crise convul-
Comprimé à 10 mg et à 40 mg ; Solution sive, douleur musculaire, douleur articulai-
buvable à 15 mg/ml flacon de 20 ml . re, arythmie (Exceptionnel).

6. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques,
Comprimé à 10 mg : 10-30 mg/j répartis en dexaméthasone, rifampicine : diminution
plusieurs prises. très importante des concentrations plasma-
En psychiatrie : 20-60 mg/j. tiques du praziquantel, avec risque d’échec
Comprimé à 40 mg : 20 mg-60 mg/j (en du traitement.
moyenne : 40 mg par jour), à prendre en
une prise de préférence le soir, ou à répartir 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
en plusieurs prises au cours de la journée. • Hospitaliser le malade pendant la durée du
traitement dans les régions où la cysticer-
Solution buvable : 10-30 mg/j en plusieurs
cose humaine est endémique.
prises, soit 20-60 gouttes/j.
• Surveiller les patients avec antécédents de
Chez l’enfant, le sujet âgé, l’insuffisant rénal
troubles du rythme.
ou l’insuffisant hépatique : diminuer la po-
• Risque de troubles de la vigilance pendant la
sologie, de moitié. durée du traitement et 24 heures après son
Durée du traitement : ne pas excéder 8 à 12 arrêt.
semaines.
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : Grossesse : Ne pas utiliser au cours du 1er
Symptômes : somnolence ; coma, une dé- trimestre.
pression respiratoire, décès parfois ; confu- Allaitement : interrompre l’allaitement le
sion mentale ; ataxie jour de la prise du produit ainsi que durant
les 72 heures suivant son absorption.
Traitement : Lavage gastrique, vomisse-
ments provoqués, charbon activé ; fluma-
9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
zénil (antidote)
Comprimé pelliculé quadrisécable à 600mg.
14. CONSERVATION : conditions générales de 10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
conservation des médicaments. • Schistosoma haematobium : 1 dose unique
de 40 mg/kg de poids corporel;
15. SPECIALITE : lysanxia. • Schistosoma mansoni, Schistosoma inter-
------- calatum : 1 dose unique de 40 mg/kg ou 2

443
doses de 20mg/kg de poids corporel admi- 6. EFFETS INDÉSIRABLES
nistrée en 24 heures • Hypotension orthostatique, tendance lipo-
• Schistosoma japonicum : 1 dose unique de thymique, syndrome de rétention sodée
60 mg/kg ou 2 doses de 30 mg/kg de poids avec apparition d’œdèmes et prise pondé-
corporel en 24 heures rale, risque d’aggravation d’un syndrome
• Clonorchis sinensis, Opisthorchis viverrini : 3 angineux, tachycardie, palpitations, cépha-
doses de 25 mg/kg de poids corporel répar- lées, acouphènes, somnolence, troubles
ties sur 24 heures visuels, paresthésie, nausées, constipation,
• Paragonimus westermani ssp : 3 doses de 25 diarrhée, sécheresse de la bouche, impuis-
mg/kg/j de poids corporel pendant 2 jours. sance, priapisme, pollakiurie, incontinence
En cas de prises répétées dans la même urinaire, épistaxis, hyperhémie conjonc-
journée, l’intervalle entre chaque prise ne tivale, larmoiement, congestion na-sale,
doit pas être inférieur à 4 heures et ne doit éruption cutanée de type allergique, pru-
pas dépasser 6 heures. rit, réaction positive aux anticorps antinu-
cléaires, arthralgie.
11. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
• Antagonistes du calcium, bacloféne, neuro-
12. SPECIALITE : Biltricide® leptiques, antidépresseurs imipraminiques:
------- majoration de l’effet hypotenseur;
• Corticoïdes, tétracosactide par voie généra-
le : diminution de l’effet antihypertenseur.
PRAZOSINE
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
1. D.C.I. : Prazosine • Surveillance de la pression avant et pendant
le traitement;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antihypertenseur • Ne pas prescrire isolément ce produit chez
vasodilatateur les coronariens;
• L’efficacité de ce produit dans l’insuffisance
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : cardiaque congestive de l’infarctus du myo-
Pharmacodynamie : carde récent n’est pas démontrée.
• Action anti hypertensive par blocage des ré-
cepteurs alpha 1. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
• Action antiathérogène (diminue le taux de déconseillée.
cholestérol LDL + VLDL et ne modifie pas ou
augmente le taux de cholestérol HDL). 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Non signalées jusqu’à ce jour.
Pharmacocinétique :
• Action en 30 minutes pendant 12 heures 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATIONS
environ ( en 2 à 4 heures pendant 24 heures Comprimés sécables à 1 mg ; 2,5 mg et 5
pour les formes LP) , inactivation hépatique, mg.
T1/2 : 2 à 3 heures, forte liaison aux pro-
téines plasmatiques, métabolisation hépa-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
tique, élimination biliaire et fécale
Hypertension artérielle :
4. INDICATIONS
• Hypertension artérielle;
le matin le soir au
• Insuffisance ventriculaire gauche congestive;
coucher
• Traitement symptomatique des phéno-
mènes de Raynaud (primitifs ou secon- 1er jour 0,5 mg 0,5 mg
daires); e
1 semaine (du 0,5 mg 0,5 mg
• Traitement symptomatique de certaines
2e au 7e jour 1
manifestations fonctionnelles liées à l’hy-
mg)
pertrophie bénigne prostatique.
2e semaine 2 1 mg 1 mg
5. CONTRE INDICATIONS mg
• Hypersensibilité connue aux quinazolines;
3e semaine 3 1,5 mg 1,5 mg
• Œdème pulmonaire lié à une sténose aor-
mg
tique ou mitrale;
• Insuffisance cardiaque droite liée à une em-
bolie pulmonaire ou à un épanchement pé- Insuffisance ventriculaire gauche congestive :
ricardique;
• Insuffisance cardiaque à débit élevé; • Dose initiale : 0,5 mg le soir au coucher,
• Enfant < 12 ans, Augmentation progressive 0,5 à 4 mg/j tous

444
les 2 ou 3 jours sous surveillance médicale • Appliquer pendant au moins encore 1 se-
attentive. maine après disparition complète des symp-
• Malades alités : 0,5 mg 3 à 4 x par jour. Dose tômes (risque de récidive);
d’entretien : 4 à 20 mg/j, le plus souvent 15 • Ce traitement n’est pas indiqué dans les ma-
à 20 mg/j. ladies anales d’origine bactérienne, myco-
Phénomènes de Raynaud : dose initiale (cé sique, virale ou parasitaire en l’absence de
1mg) : 0,5 mg le premier soir au coucher, traitement anti-infectieux spécifique;
puis 2 x 0,5 mg/j pendant 1 semaine, puis • Un traitement spécifique complémentaire
2 x 1 mg jusqu’à la consultation suivante est nécessaire en cas de mycoses;
(1 mois environ). Poursuite de la thérapeu- • Eviter tout contact avec les yeux;
tique : 2 à 4 mg. • Se laver soigneusement les mains après ap-
Manifestations fonctionnelles liées à l’hy- plication;
pertrophie bénigne prostatique : dose initia- • Sportifs : réaction positive des tests prati-
le : 2 x 0,5 mg/j. Augmentée sans dépasser 2 qués lors des contrôles antidopage.
x 2 mg/j.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
13. SURDOSAGE/INTOXICATION • Utilisation contre-indiquée au 1er trimestre
Symptômes : hypotension
• de la grossesse.
Traitement : mise du patient en décubitus +
traitement symptomatique approprié (rem- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
plissage vasculaire, vasopresseurs) + sur- non signalées jusqu’à ce jour.
veillance de la fonction rénale

14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS:


pommade 19 mg prednisolone et 50 mg
15. SPÉCIALITÉS : Minipress ; Alpress LP cinchocaïne ; suppositoire 1,3 mg predni-
solone et 1 mg cinchocaïne.
-------
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
PREDNISOLONE, CINCHOCAÏNE Pommade : 2 applications/j jusqu’à 4 ap-
plications le 1er j. Enduire avec le doigt la
1. COMPOSITION : prednisolone + cinchocaïne région anale et périanale ; au niveau rectal,
visser la canule sur le tube ; enduire les no-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antihémorroïdaire dules procidents et les faire entrer prudem-
ment. Nettoyer soigneusement la région
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES anale avant application.
• Topique en proctologie. Suppositoire : introduire profondément 1
• La prednisolone est un corticoïde dont l’ac- suppo/j ; en cas de troubles intenses, 2-3 x 1
tivité est complétée par la présence d’un suppo (J1).
anesthésique local, de type amide, le chlo- Le traitement ne doit pas dépasser 4 semai-
rhydrate de cinchocaïne. nes.

4. INDICATIONS : 13. SURDOSAGE ET INTOXICATION : aucun surdo-


Manifestations douloureuses et prurigi- sage rapporté jusqu’à ce jour.
neuses anales, en particulier dans la crise
hémorroïdaire. 14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Lésions tuberculeuses ou syphilitiques dans 15. SPECIALITES : SCHERIPROCT, DELIPROCT
la région à traiter ; -------
• Affections virales (vaccine, varicelle) ;
• 1er trimestre de la grossesse
• Allergie aux anesthésiques locaux PREDNISOLONE

6. EFFETS INDESIRABLES :
• Atrophie cutanée, réactions allergiques de 1. D.C.I. : prednisolone
la peau (rares).
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anti-inflamma-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas toire stéroïdien (glucocorticoïde)
d’interactions connues jusqu’à ce jour.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE Pharmacodynamie :
• Ne pas arrêter prématurément le traite- Glucocorticoïde synthétique à usage systé-
ment en cas d’amélioration; mique utilisé principalement pour son effet

445
anti-inflammatoire. A forte dose, il diminue • Intolérance au galactose et au fructose, syn-
la réponse immunitaire. Son effet métabo- drome de malabsorption du glucose et du
lique et de rétention sodée est moindre que galactose, déficit en Lactase (comprimé et
celui de l’hydrocortisone. comprimé effervescent);
Pharmacocinétique : • Troubles sévères de la coagulation, traite-
ment anticoagulant en cours (suspension
Pic de concentration plasmatique est atteint injectable);
par voie orale en 4 h après la prise (com- Enfant de moins de 3 ans en raison de la pré-
primé effervescent) et 1 à 2 h après la prise sence d’alcool benzylique (suspension injec-
(comprimé). table).
Demi-vie plasmatique : 2,5 et 3,5 heures.
Métabolisation hépatique. 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
Elimination urinaire et biliaire. • Réactions anaphylactiques;
Demi-vie biologique : 18 à 36 heures • Arythmie cardiaque et/ou de collapsus car-
dio-vasculaire et/ou d’arrêt cardiaque, ta-
4. INDICATIONS : chycardie, épisodes de bradycardie;
Affections ou maladies : • Désordres hydroélectrolytiques : hypokalié-
• Dermatogiques : dermatoses corticosen- mie, alcalose métabolique, rétention hydro-
sibles, urticaires aiguës, lichen plan; sodée, hypertension artérielle, insuffisance
cardiaque congestive;
• Collagénoses et connectivites : lupus érythé-
• Troubles endocriniens et métaboliques :
mateux disséminé, vascularite, sarcoïdose;
syndrome de Cushing iatrogène, inertie de
• Digestives : rectocolite hémorragique, ma- la sécrétion d’ACTH, atrophie corticosur-
ladie de Crohn, hépatite chronique active rénalienne parfois définitive, diminution
auto-immune avec ou sans cirrhose, hépa- de la tolérance au glucose, révélation d’un
tite alcoolique aiguë sévère histologique- diabète latent, arrêt de la croissance chez
ment prouvée; l’enfant, irrégularités menstruelles;
• Endocriniennes : thyroïdite subaiguë de De • Troubles musculosquelettiques : atrophie
Quervain sévère, certaines hypercalcémies; musculaire précédée par une faiblesse
• Hématologiques : anémie hémolytique auto musculaire, ostéoporose, fractures patho-
immune, hémopathies malignes lymphoï- logiques, en particulier tassements verté-
des, purpuras thrombopéniques… braux, ostéonécrose aseptique des têtes
fémorales;
• Infectieuses : péricardite tuberculeuse, • Troubles digestifs : hoquets, ulcères gastro-
formes graves de tuberculose mettant en duodénaux, ulcération du grêle, perfora-
jeu le pronostic vital, Pneumopathie à Pneu- tions et hémorragies digestives ; des pan-
mocystis carinii avec hypoxie sévère); créatites aiguës ont été signalées, surtout
• Néoplasiques : leucémie, myélome; chez l’enfant;
• Néphrologiques : néphropathie lupique, • Troubles cutanés : acné, purpura, ecchy-
glomérulonéphrites, syndromes néphroti- moses, hypertrichose, retard de cicatrisation;
ques… • Troubles neuropsychiques : euphorie,
insomnie, excitation, accès d’allure ma-
• Neurologiques : œdème cérébrale de cause
niaque, états confusionnels ou confuso-oni-
tumorale, myasthénie, polyradiculonévrite
riques, convulsions, état dépressif à l’arrêt
chronique, sclérose en plaques en pous-
du traitement;
sée…
• Troubles oculaires : certaines formes de
• Ophtalmologiques : uvéite, certaines neuro- glaucome et de cataracte.
pathies optiques…
• ORL : otites séreuses, rhinites allergiques… 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• Médicaments susceptibles de donner des
• Rhumatologiques : polyarthrite rhumatoïde,
torsades de pointes (Sultopride, amioda-
RAA, maladie de Horton…
rone, chlorpromazine…) : risque majoré de
• Transplantation d’organe et de cellules sou- troubles du rythme ventriculaire, notam-
ches hématopoïétiques allogéniques : rejet ment de torsades de pointes;
de greffe… • Vaccins vivants atténués : risque de maladie
vaccinale généralisée potentiellement mor-
5. CONTRE-INDICATIONS : telle;
• Hypersensibilité à l’un des composants; • Anticoagulants oraux : augmentation du
• Infection contre-indiquant l’usage des corti- risque hémorragique propre à la corticothé-
coïdes; rapie;
• Certaines viroses en évolution (notamment • Rifampicine, anticonvulsivants inducteurs
hépatites, herpès, varicelle, zona); enzymatiques (carbamazépine, phénobarbi-
• Vaccins vivants. (forme comprimé); tal, …) : diminution des concentrations plas-
• Psychose non contrôlée; matiques et de l’efficacité des corticoïdes;

446
• Autres hypokaliémiants : risque majoré Allaitement : en cas de traitement à doses
d’hypokaliémie; importantes et de façon chronique, l’allaite-
• Digitaliques : majoration des effets toxiques ment est déconseillé.
des digitaliques;
• Insuline, metformine, Sulfamides hypogly- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
cé-miants : augmentation de la glycémie, non signalées jusqu’à ce jour.
avec parfois acidocétose;
• Isoniazide : diminution des concentrations 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS
plasmatiques de l’isoniazide; Suspension injectable 2,5% Flacon de 5 ml
• Topiques gastro-intestinaux, antiacides et Comprimé à 5 mg, comprimé effervescent à
charbon : diminution de l’absorption diges- 20 mg.
tive des glucocorticoïdes; Solution buvable 1 mg/ml, Flacon de 50 ml.
• Antihypertenseurs, sauf bêtabloquants : di-
minution de l’effet antihypertenseur; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Curares non dépolarisants : risque de myo- Suspension injectable : Voies locales : de ½ à
pathie sévère; 2 ml selon le lieu de l’injection et l’affection
• Ciclosporine : augmentation des effets de la à traiter.
L’injection ne sera répétée qu’en cas de
prednisolone;
réapparition ou de persistance des symp-
• Fluoroquinolones : possible majoration du
tômes.
risque de tendinopathie, voire de rupture
Forme comprimé (réservé à l’adulte et à
tendineuse (exceptionnelle);
l’enfant > 6 ans), solution buvable 1 mg/ml
• Acide acétylsalicylique (aspirine) : diminu- (réservé au nourrisson et au jeune enfant)
tion de la salicylémie. Adulte :
• Dose d’attaque : 0,35 à 1,2 mg/kg/jour.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Au cours des maladies inflammatoires
• Observer une asepsie rigoureuse; graves : 0,75 à 1,2 mg/kg/jour.
• Administrer prudemment chez les patients
à risque élevé d’infection (hémodialysés ou • Traitement d’entretien : 5 à 15 mg/jour
porteurs de prothèse); Enfant > 6 ans, jeune enfant et nourrisson :
• Prendre en compte le risque de réaction va- Dose d’attaque : 0,5 à 2 mg/kg/jour.
Dose d’entretien : 0,2 à 0,5 mg/kg/jour.
somotrice, et en particulier de douleur tho-
racique en cas de maladie cardiovasculaire La corticothérapie à jour alternée s’uti-
évolutive sous-jacente; lise chez l’enfant pour limiter le retard de
• Ne pas injecter en intratendineux; croissance. Pour un traitement prolongé
• Prudence lors de l’administration intradu- et à fortes doses, les premières doses sont
rale en cas de traitement estroprogestatif réparties en 2 prises quotidiennes. Par la
et de facteurs de risque d’accidents throm- suite, la dose quotidienne sera administrée
boemboliques; en prise unique de préférence le matin au
• Surveillance clinique et au besoin fibrosco- cours d’un repas. Pour les cures courtes de
moins de 10 jours, l’arrêt du traitement ne
pique en cas d’antécédents ulcéreux;
nécessite pas de décroissance. Lors du se-
• Ecarter toute possibilité de foyer viscéral,
vrage, l’arrêt doit se faire progressivement,
notamment tuberculeux, avant la mise en
par paliers, en raison du risque de rechute:
route du traitement;
réduction de 10 % tous les 8 à 15 jours en
• Associer un régime pauvre en sucres d’ab-
moyenne.
sorption rapide et hyperprotidique lors du
traitement; 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
• Supplémentation potassique en cas de trai- Signes : -cliniques : surcharge pondérale,
tements à fortes doses, prescrits pendant obésité, atrophie musculaire, troubles di-
une longue durée ou en cas de risque de gestifs, ostéoporose, HTA, hypertrichose,
troubles du rythme; purpura, acné, excitation, agitation, véri-
• Apport systématique, un apport en calcium table syndrome de Cushing iatrogène, arrêt
et vitamine D nécessaire; de croissance chez l’enfant.
• La corticothérapie peut entraîner le désé- - biologiques : glycosurie, hyperglycémie,
hypokaliémie.
quilibre du diabète et de l’HTA, réévaluer
Conduite à tenir : en urgence diminuer la
leur prise en charge dans ce cas;
posologie, arrêter si c’est possible par paliers
• Eviter le contact avec des sujets atteints de
dégressifs ou, mieux, traitement alterné.
varicelle ou de rougeole;
• Réaction positive des tests pratiqués lors 14. CONSERVATION : -T° < 30 °C et à l’abri de la
des contrôles antidopage. lumière (suspension injectable) ; -T° < 25 °C
(comprimé) ; - à l’abri de la chaleur (solution
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : buvable), de l’humidité (cp effervescent).
Grossesse : peut être prescrit pendant la 15. SPÉCIALITÉS : Solupred®, Hydrocortancyl®.
grossesse si le besoin se manifeste. -------

447
PREDNISONE • Certaines viroses en évolution (notamment
hépatites, herpès, varicelle, zona);
• États psychotiques encore non contrôlés par
1. D.C.I. : Prednisone un traitement;
• Vaccins vivants;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anti-inflamma- • Hypersensibilité à l’un des constituants.
toire stéroïdien, glucocorticoïde.
6. EFFETS INDÉSIRABLES
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES • Réactions anaphylactiques;
Pharmacodynamie • Arythmie cardiaque et/ou de collapsus car-
dio-vasculaire et/ou d’arrêt cardiaque, ta-
Glucocorticoïde synthétique à usage systé- chycardie, épisodes de bradycardie;
mique, utilisé principalement pour son effet • Désordres hydroélectrolytiques : hypokalié-
anti-inflammatoire. A forte dose, il diminue
mie, alcalose métabolique, rétention hydro-
la réponse immunitaire. Son effet métaboli-
sodée, hypertension artérielle, insuffisance
que et de rétention sodée est moindre que
cardiaque congestive;
celui de l’hydrocortisone.
• Troubles endocriniens et métaboliques :
Pharmacocinétique syndrome de Cushing iatrogène, inertie de
L’absorption orale : rapide. Pic de concentra- la sécrétion d’ACTH, atrophie cortico-sur-
tion plasmatique atteint par voie orale en 1 rénalienne parfois définitive, diminution
à 2 heures. de la tolérance au glucose, révélation d’un
Demi-vie plasmatique : 3,4 à 3,8 heures. diabète latent, arrêt de la croissance chez
Métabolisation hépatique. l’enfant, irrégularités menstruelles;
Elimination urinaire • Troubles musculosquelettiques : atrophie
musculaire précédée par une faiblesse
4. INDICATIONS musculaire, ostéoporose, fractures patholo-
Affections ou maladies : giques, en particulier tassements vertébraux,
• Dermatogiques : dermatoses corticosen- ostéonécrose aseptique des têtes fémorales;
sibles, urticaires aiguës, lichen plan; • Troubles digestifs : hoquets, ulcères gas-
• Collagénoses et connectivites : lupus érythé- troduodénaux, ulcération du grêle, perfo-
mateux disséminé, vascularite, sarcoïdose; rations et hémorragies digestives ; des pan-
• Digestives : rectocolite hémorragique, ma- créatites aiguës ont été signalées, surtout
ladie de Crohn, hépatite chronique active chez l’enfant;
auto-immune avec ou sans cirrhose, hépa- • Troubles cutanés : acné, purpura, ecchy-
tite alcoolique aiguë sévère histologique- moses, hypertrichose, retard de cicatrisa-
ment prouvée; tion;
• Endocriniennes : thyroïdite subaiguë de De • Troubles neuropsychiques : euphorie, in-
Quervain sévère, certaines hypercalcémies; somnie, excitation ; accès d’allure ma-
• Hématologiques : anémie hémolytique niaque, états confusionnels ou confuso-oni-
auto immune, hémopathies malignes lym- riques, convulsions ; état dépressif à l’arrêt
phoïdes, purpuras thrombopéniques…; du traitement;
• Infectieuses : péricardite tuberculeuse, • Troubles oculaires : certaines formes de
formes graves de tuberculose mettant en glaucome et de cataracte.
jeu le pronostic vital, Pneumopathie à Pneu-
mocystis carini avec hypoxie sévère); 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
• Néoplasiques : leucémie, myélome; • Sultopride, quinidine, hydroquinidine, diso-
• Néphrologiques : néphropathie lupique, pyramide, amiodarone, dofétilide, ibutilide,
glomérulonéphrites, syndromes néphro- sotalol, thioridazine, chlorpromazine, lévo-
tiques…; mépromazine, cyamémazine, sulpiride, ami-
• Neurologiques : œdème cérébrale de cause sulpride, tiapride, pimozide, halopéridol,
tumorale, myasthénie, polyradiculonévrite dropéridol, véralipride, bépridil, cisapride,
chronique, sclérose en plaques en pous- diphémanil, érythromycine IV, halofantrine,
sée…; luméfantrine, méthadone, mizolastine,
• Ophtalmologiques : uvéite, certaines neuro- moxifloxacine, pentamidine, spiramycine
pathies optiques…; IV, vincamine IV : risque majoré de troubles
• ORL : otites séreuses, rhinites allergiques…; du rythme ventriculaire, notamment de tor-
• Rhumatologiques : polyarthrite rhumatoïde, sades de pointes;
RAA, maladie de Horton…;
• Vaccins vivants atténués : risque de maladie
• Transplantation d’organe et de cellules sou-
ches hématopoïétiques allogéniques : rejet vaccinale généralisée, potentiellement mor-
de greffe… telle;
• Anticoagulants oraux : impact éventuel de la
5. CONTRE INDICATIONS corticothérapie sur le métabolisme de l’anti-
• Tout état infectieux, à l’exclusion des indica- coagulant oral et sur celui des facteurs de la
tions spécifiées; coagulation;

448
• Diurétiques hypokaliémiants seuls ou as- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
sociés, laxatifs stimulants, amphotéricine Adulte : Dose d’attaque (comprimés à 5 mg
B (voie IV), tétracosactide : risque majoré et à 20 mg) : 20 à 70 mg/j.
d’hypokaliémie; Maladies inflammatoires graves : 45 à 70
• Carbamazépine, fosphénytoïne, phénobar- mg/j.
bital, phénytoïne, primidone, rifampicine: Dose d’entretien : 5 à 15 mg/j.
diminution des concentrations plasma- Enfant de plus de 6 ans :
tiques et de l’efficacité des corticoïdes; • Dose d’attaque : 0,5 à 2 mg/kg/j.
• Digitaliques : hypokaliémie favorisant les ef- • Dose d’entretien : 0,25 à 0,5 mg/kg/j.
fets toxiques des digitaliques; Enfant de plus de 20 kg (comprimé à 20 mg) :
• Insuline, metformine, sulfamides hypoglycé- • Dose d’attaque : 0,5 à 2 mg/kg/j.
miants : augmentation de la glycémie avec Lors du sevrage, l’arrêt doit se faire progres-
parfois acidocétose; sivement, par paliers, en raison du risque de
• Isoniazide : diminution des concentrations rechute : réduction de 10 % tous les 8 à 15
plasmatiques de l’isoniazide; jours en moyenne. Pour les cures courtes de
• Topiques gastro-intestinaux, antiacides et moins de 10 jours, l’arrêt du traitement ne
charbon : diminution de l’absorption diges- nécessite pas de décroissance.
tive des glucocorticoïdes;
• Antihypertenseurs : diminution de l’effet an- 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
tihypertenseur. sage rapporté jusqu’à ce jour.
• Fluoroquinolones : possible majoration du
risque de tendinopathie, voire de rupture 14. Conservation : -comprimé à 20 mg : T° < 30
tendineuse (exceptionnelle)., °C.

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 15. Spécialité : Cortancyl®


• Surveillance clinique et au besoin fibrosco- -------
pique en cas d’ulcère gastroduodénal.
• Examen parasitologique des selles et un PRESERVATIF MASCULIN
traitement éradicateur systématique avant AVEC SPERMICIDE
la corticothérapie.
• Ecarter toute possibilité de foyer viscéral, 1. D.C.I. :préservatif masculin avec spermicide
notamment tuberculeux, avant le traite-
ment et surveiller l’apparition de patholo- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : contraceptif
gies infectieuses.
• Surveillance chez les sujets âgés et en cas de 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
colites ulcéreuses (risque de perforation), • Condom de latex assurant une contracep-
anastomoses intestinales récentes, insuffi- tion locale par effet mécanique et une pro-
sance rénale, insuffisance hépatique, ostéo- phylaxie des maladies sexuellement trans-
porose, myasthénie grave. missibles y compris le SIDA;
• Renforcement de l’action contraceptive par
• Corticothérapie au long cours : associer un l’addition d’un spermicide (chlorure de ben-
régime pauvre en sucres d’absorption rapide zalkonium,..).
et hyperprotidique, réduire l’apport sodé,
supplémentation potassique (si fortes do- 4. INDICATIONS :
ses ou traitement hypokaliémant associé), • Contraception locale;
apport en calcium et vitamine D, éviter le • Prévention des maladies sexuellement
contact avec des sujets atteints de varicelle transmissibles;
ou de rougeole. • Usage en échographie intracavitaire (vagi-
• Sportifs : réaction positive des tests prati- nale et rectale).
qués lors des contrôles antidopage.
5. CONTRE-INDICATIONS : allergie de contact
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT avec le latex
Grossesse : peut être prescrit s’il y a besoin.
Allaitement : utilisation déconseillée en cas 6. EFFETS INDESIRABLES
de traitement à doses importantes et de fa- • Eczéma de contact chez l’un des partenaires,
çon chronique. réactions anaphylactiques, interruption de
l’effet protecteur mécanique secondaire à la
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : rupture du préservatif ou à une erreur d’uti-
non signalées jusqu’à ce jour. lisation.

11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATIONS : 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


Comprimé à 1 mg et à 5 mg, comprimé sé- • Pour les préservatifs non lubrifiés, ne pas
cable à 20 mg. utiliser des lubrifiants gras;

449
• Ne pas utiliser les préservatifs enduits avec 5. CONTRE-INDICATIONS
une crème spermicide (benzalkonium); • Allergie à la pristinamycine et/ou à la virgi-
• Eviter les mouvements brutaux avec le pré- niamycine;
servatif enfilé;
• Antécédent d’éruption pustuleuse avec la
• Mettre en place le préservatif avant tout
pristinamycine;
contact entre les organes génitaux (émission
• Hypersensibilité ou intolérance au gluten,
des spermes avant l’éjaculation possible).
en raison de la présence d’amidon de blé
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation (gluten);
possible • Allaitement.

9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : pré- 6 EFFETS INDESIRABLES


servatifs de latex enduits de produits sper- Vomissements, diarrhée, pesanteur gas-
micide pour usage unique. trique, colites pseudomembraneuses, co-
lites aiguës hémorragiques, pustulose exan-
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : thématique aiguë généralisée, urticaire,
• Tenir le préservatif par son extrémité entre œdème de Quincke et choc anaphylactique.
le pouce et l’index, le positionner et dérou-
ler doucement le préservatif aussi loin que
possible sur le pénis en érection. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Colchicine : augmentation des effets indé-
11. CONSERVATION : à l’abri de la lumière, cha- sirables de la colchicine, aux conséquences
leur et loin des vibrations des moteurs. potentiellement fatales.
Ciclosporine : augmentation des taux circu-
12. SPECIALITE : Prudence® lants de ciclosporine et de la créatininémie.
------- Tacrolimus : augmentation des concentra-
tions sanguines du tacrolimus.

PRISTINAMYCINE 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


• Arrêter le traitement d’un érythème généra-
lisé fébrile associé à des pustules;
1. D.C.I. : pristinamycine • Ne pas réduire la posologie en cas d’insuffi-
sance rénale;
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique de la
classe des streptogramines 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Grossesse :l’utilisation peut être envisagée
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : au cours de la grossesse s’il y a besoin.
• Pharmacodynamie : agit par fixation sur la
sous unité ribosomiale 50 S Allaitement : utilisation contre-indiquée.
- Spectre
• Aérobies à Gram + : B. anthracis, B. per- 12. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
tussis, cornybacterium, S. aureus, S. non Comprimé pelliculé à 250 mg et 500 mg.
aureus, streptococcus, S. pneumoniae.
• Aérobies à Gram - : legionella, neisseria. 13. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Anaérobies : actinomyces, B. fragilis, C. per- Adulte : 2 à 3 g /j en 2 ou 3 prises au mo-
fringens … ment des repas.
• Autres : chlamydia, M. hominis, Mneumo- Enfant : 50 mg par kg /j en 2 ou 3 prises
niae, au moment des repas ; dans les infections
• Pharmacocinétique : Résorption digestive sévères, cette posologie peut être portée à
moyenne, bonne diffusion tissulaire sauf 100 mg/kg/j.
dans le LCR, métabolisation mal connue,
Prophylaxie de l’endocardite infectieuse :
élimination rapide essentiellement biliaire,
Prise unique dans l’heure précédant le geste
passage dans le lait maternel.
à risque: adulte : 1 g , enfant : 25 mg/kg.

4. INDICATIONS :
14. CONSERVATION : conditions générales de
• Infections ORL (dont les sinusites aiguës),
conservation des médicaments.
bronchopulmonaires (dont les exacerba-
tions aiguës de bronchites chroniques), sto-
matologiques, génitales (en particulier pros- 15. SPECIALITE : Pyostacine®
tatiques), cutanées, osseuses et articulaires. -------

450
PROCAINE • L’utilisation n’est pas recommandée chez
l’enfant.

1. D.C.I. : procaïne 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anesthésie loco- Grossesse : peut être prescrite pendant la


régionale grossesse si besoin ;
Allaitement : la poursuite de l’allaitement
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : est possible 4 heures après une anesthésie
Pharmacodynamie : un effet anesthésique locale par procaïne.
local
Pharmacocinétique : métabolisation hé- 10. INCOMPATIBILITE PHYSICO-CHIMIQUES : non
patique, faible liaison aux protéines plas- signalées jusqu’à ce jour.
matiques, passage placentaire, élimination
urinaire, T1 /2 : quelques minutes. 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS :
Solution injectable à 1 % :Ampoules de 2 ml
4. INDICATIONS : Anesthésie locale d’infil- et de 5 ml.
tration et anesthésie de conduction (blocs Solution injectable à 2 % :Ampoules de 2 ml
plexiques et tronculaires). et de 5 ml.

5. CONTRE-INDICATIONS
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Allergie (asthme, rhume des foins, urti-
caire...); Adulte : Anesthésie d’infiltration : 200 à
• Hypersensibilité aux anesthésiques locaux 600 mg en injection intradermique ou sous-
à fonction ester, aux produits substitués en cutanée.
para de type parahydroxybenzoates; Anesthésie de conduction : 100 à 400 mg en
• Épilepsie non équilibrée sous traitement; injection à proximité des troncs nerveux.
• BAV de degré 2 ou 3 non appareillés; Mode d’administration : Voies intrader-
• Déficit en cholinestérase, traitement par an-
mique, sous-cutanée, péri neurale.
ti-cholinestérasiques;
• Enfant de moins de 30 mois;
• Injection intravasculaire; 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
• Liées à la technique anesthésique utilisée : Symptômes : manifestations neurolo-
trouble de l’hémostase, infection ou inflam-
giques (nervosité, agitation, bâillements,
mation de la zone d’injection.
tremblements, appréhension, nystagmus,
logorrhée, céphalées, nausées, vomisse-
6. EFFETS NDESIRABLES ments, bourdonnements d’oreilles, vertiges,
• Lipothymies, rougeur cutanée, prurit, rash,
éventuelle aggravation avec convulsions,
urticaire, œdème, choc anaphylactique.
dépression du SNC), myocardiques et hé-
modynamiques (tachypnée, puis apnée,
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas tachycardie, bradycardie, dépression car-
d’interactions connues jusqu’à ce jour.
dio-vasculaire avec hypotension artérielle,
collapsus, troubles du rythme, troubles de
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : la conduction, arrêt cardiaque).
• Prudence et réduction de la posologie chez
les personnes âgées ou les insuffisants hé- Traitement :
patiques, chez les patients présentant un S’il y a manifestations neurologiques : injec-
allongement du QT. tion d’un barbiturique de courte durée d’ac-
• Préalables : tion ou d’une benzodiazépine+oxygénation+
- un interrogatoire destiné à connaître le ter- ventilation assistée.
rain, les thérapeutiques en cours, les anté-
cédents du patient ; S’il y a manifestations myocardique et hé-
- si c’est nécessaire, une prémédication par modynamique : réanimation cardiaque
une benzodiazépine à dose modérée ; adaptée (anti-arythmiques, drogues ino-
- un test préalable de tolérance par injection tropes, remplissage vasculaire, oxygéna-
d’une dose test de 5 à 10 % de la dose totale tion).
prévue ;
- de faire l’injection strictement hors des vais- 14. CONSERVATION : T° < 25°C et à l’abri de la
seaux, lentement, avec aspirations répétées lumière
pour vérifier l’absence d’injection intra vas-
culaire ;
- de disposer d’un matériel de réanimation 15. SPECIALITE : procaine
(en particulier une source d’oxygène). -------

451
PROGESTERONE le rythme des prises), raccourcissement du
cycle menstruel ou saignements intercur-
1. D.C.I.: progestérone rents (décaler le début du traitement plus
tard dans le cycle), réactions d’hypersensi-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : hormone bilité (choc anaphylactique, urticaire).
sexuelle, progestatif Ces effets témoignent, le plus souvent, d’un
surdosage.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Gel pour application locale : irritation vagi-
Pharmacodynamie : nale et de prurit locaux (rare), pertes vagi-
Hormone naturelle ayant des propriétés nales et d’allergie.
gestagène, antiestrogène, faiblement anti-
androgène et antialdostérone. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
Pharmacocinétique : d’interactions connues jusqu’à ce jour.
Voie orale :
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Absorption digestive :
• Réservée aux cas où la sécrétion du corps
Taux plasmatiques plus élevés : 1 à 3 heures
jaune est insuffisante;
après la prise.
• N’est pas contraceptif;
Elimination urinaire : 95 % sous forme de
• Risque d’atteinte hépatique de type cytoly-
métabolites glycuroconjugués
tique et des cas de cholestase gravidique au
Voie vaginale :
cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse.
Absorption rapide par la muqueuse vaginale,
Concentration plasmatique maximale at- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
teinte 2 à 6 heures après l’application Peut être prescrit pendant la grossesse seule-
L’élimination urinaire ment au 1er trimestre et à la voie vaginale.
4. INDICATIONS :
9. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Voie orale : non signalées jusqu’à ce jour.
• Syndrome prémenstruel;
• Irrégularités menstruelles par dysovulation 11. FORMES GALÉNIQUES ET PPRÉSENTATIONS
ou anovulation; Capsule molle orale ou vaginale à 100 mg et
• Mastopathies bénignes; 200 mg.
• Préménopause; Gel pour application locale 1%
• Traitement substitutif de la ménopause (en
complément du traitement estrogénique). 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Voie vaginale : Voie orale :
• Substitution en progestérone au cours des Insuffisances lutéales (syndrome prémens-
insuffisances ovariennes ou des déficits truel, mastopathies bénignes, irrégulari-
complets des femmes ovarioprives; tés menstruelles, préménopause) : 200
• Supplémentation de la phase lutéale au en 1 prise le soir au coucher à 300 mg en
cours des cycles de fécondation in vitro 2 prises/ j pendant 10 j/cycle, (souvent du
(FIV), des cycles spontanés ou induits, en 17e au 26e jour inclus). Traitement subs-
cas d’hypofertilité ou de stérilité primaire titutif de la ménopause : /j - pendant 12 à
ou secondaire; 14 j/mois ou les 2 dernières semaines de
• En cas de menace d’avortement ou de pré- chaque séquence thérapeutique Traitement
vention d’avortement à répétition par insuf- substitutif de la ménopause : 200 mg/j en
fisance lutéale, jusqu’à la 12e semaine de 1-2 prises) pendant 12 à 14 j/mois ou les
grossesse; 2 dernières semaines de chaque séquence
Gel pour application locale thérapeutique.
• Vulvovaginites atrophiques par carence es-
Voie vaginale :
trogénique;
• Soins pré et post-opératoires en chirurgie Substitution en progestérone) : 100 mg/j les
gynécologique par voie vaginale en période 13e et 14e jours du cycle de transfert, puis
ménopausique. 200 mg/j du 15e au 25e jour du cycle (en 1-2
prises/j), puis à partir du 26ème j du cycle et
5. CONTRE INDICATIONS : en cas de grossesse débutante, la dose peut
Altérations graves de la fonction hépatique. atteindre au max 600 mg/j en 3 prises. Du-
rée max : 60e jour et 12e semaine de gros-
6. EFFETS INDÉSIRABLES : sesse.
Voie orale : Supplémentation de la phase lutéale au
• Somnolence ou sensations vertigineuses fu- cours des cycles de FIV : 400 à 600 mg/j
gaces, 1 à 3 h après ingestion du produit (di- en 2-3 prises, à partir du jour de l’injection
minuer la posologie par prise, ou modifier d’hCG jusqu’à la 12e semaine de grossesse.

452
Supplémentation de la phase lutéale au 6. EFFETS INDESIRABLES : irritation, prurits lo-
cours des cycles spontanés ou induits, en caux, possibilité d’allergie (très rares).
cas d’hypofertilité ou de stérilité primaire
ou secondaire : 200 à 300 mg/j en 2 prises, 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
à partir du 17e jour du cycle pendant 10 j. • Préservatifs masculins en latex : risque de
Reprendre rapidement le traitement en cas rupture du préservatif lors de l’utilisation
d’absence de retour des règles et de dia- avec des corps gras ou des lubrifiants conte-
gnostic de grossesse, jusqu’à la 12e semaine nant des huiles minérales.
de grossesse.
• Spermicides : tout traitement local vaginal
Menace d’avortement précoce ou préven- est susceptible d’inactiver une contracep-
tion d’avortement à répétition par insuffi- tion locale spermicide.
sance lutéale : 200 à 400 mg/j en 2 prises,
jusqu’à la 12e semaine de grossesse. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Gel pour application locale : 2,5 g de gel sur • Une surveillance médicale est nécessaire
chaque sein, soit une mesure de l’applica- sous traitement.
teur sur chaque sein, tous les jours du mois, • En cas de métrorragies, la recherche d’une
même pendant les règles. étiologie s’impose.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION : voir effets in- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


désirables. Grossesse : n’a pas d’indication au cours de
la grossesse.
14. CONSERVATION : T° < 25 °C (gel pour appli- Allaitement : à éviter.
cation) ; à l’abri de l’humidité, dans son em-
ballage extérieur (capsule molle à 200 mg) 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
15. SPÉCIALITÉS : Utrogestan®, Progestogel
------- 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
crème (cutanée, vaginale) 1% , capsule vagi-
nale 10 mg.
PROMESTRIENE
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
1. D.C.I. : promestriène Capsule : 1 capsule/j, par voie vaginale, par
cures de 20 j.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Estrogènes par
Crème : pendant la première semaine de
voie locale
traitement, 1 application vulvaire/j, en
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES couche mince, suivie d’un léger massage.
Puis, jusqu’à régression des symptômes (en
Pharmacodynamie : -effets estrogéniques moyenne au bout de 3 semaines) : une ap-
locaux au niveau des muqueuses du tractus plication tous les 2 j. La posologie doit être
génital féminin inférieur, dont il restaure adaptée en fonction de l’amélioration obte-
la trophicité ; -pas d’effet hormonal systé- nue.
mique, notamment sur les organes estrogé- Des cures d’entretien peuvent être nécessaires.
nosensibles situés à distance du vagin.
Pharmacocinétique : -Après application 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
cutanée, moins de 1 % du promestriène sage rapporté jusqu’à ce jour.
passe dans la circulation générale.
14. CONSERVATION : T° ≤ 25°C
4. INDICATIONS
Capsule vaginale : troubles trophiques vul-
vo-vaginaux. 15. SPECIALITE : - COLPOTROPHINE
Crème : troubles trophiques vulvaires. -------

5. CONTRE-INDICATIONS
Absolues : PROMETHAZINE
• Hypersensibilité à l’un des constituants;
• Utilisation de préservatifs masculins en latex
(capsules). 1. D.C.I. : Prométhazine

Relatives : 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antihistaminique


• Cancers estrogéno-dépendants (sein, endo- H1,
mètre);
• Produits spermicides; 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
• Femme qui allaite. Pharmacodynamie :

453
• Antihistaminique H1 qui se caractérise par : Éviter la prise de boissons alcoolisées et de
un effet sédatif marqué aux doses usuelles, médicaments contenant de l’alcool.
d’origine histaminergique et adrénolytique La forme comprimé est réservée à l’adulte.
centrale ; Tenir compte de la teneur en alcool dans le
• Anticholinergique à l’origine d’effets indési- sirop.
rables périphériques ; Renforcer la surveillance (clinique et éventuel-
lement électrique) chez les épileptiques.
• Effet adrénolytique périphérique pouvant Prudence : chez le sujet âgé, chez les sujets
retentir au plan hémodynamique (risque
porteurs de certaines affections cardio-vas-
d’hypotension orthostatique).
culaires, en cas d’insuffisance hépatique et/
Pharmacocinétique : Biodisponibilité : 13 et ou rénale sévère.
40 %. Pic plasmatique atteint en : 1,5 à 3 Ne pas s’exposer au soleil pendant le traite-
heures.
ment.
Liaison aux protéines plasmatiques : 75 à 80 %. Ne pas les utiliser chez l’enfant âgé de moins
Demi-vie : 10 à 15 heures. Elimination r é - de 1 an.
nale dont environ 1 % sous forme inchangée Tenir compte de la teneur en saccharose en
et le reste sous forme de métabolites. cas de diabète ou de régime hypoglucidique.
Privilégier les prises vespérales en raison de
4. INDICATIONS :
l’effet sédatif prononcé de la prométhazine.
Comprimé et sirop : rhinite, conjonctivite,
urticaire. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Comprimé : insomnies occasionnelles ou
Sauf la forme crème
transitoires.
Grossesse : l’utilisation est à éviter au cours
Solution injectable : urticaire aigu. du premier trimestre de la grossesse.
Crème : prurit Il ne sera prescrit que si c’est nécessaire par
la suite, en se limitant au 3e trimestre à un
5. CONTRE INDICATION usage ponctuel.
• Hypersensibilité à l’un des constituants;
• Enfant de moins de 15 ans; Si l’administration a eu lieu en fin de gros-
• Antécédents d’agranulocytose; sesse, observer une période de surveillance
• Risque de rétention urinaire; des fonctions neurologiques et digestives du
• Risque de glaucome par fermeture de l’angle; nouveau-né.
• Dermatoses suintantes et infectées, eczéma Allaitement : utilisation déconseillée.
(crème).
10. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION
6. EFFETS INDÉSIRABLES : Comprimé enrobé à 25 mg, Sirop à 0,1% (5
Sédation ou somnolence (à forte dose), , mg/5 ml) : Flacon de 150 ml, crème 2%, à
sécheresse des muqueuses, constipation, 5 mg/5 ml, Solution injectable à 2,5 % (am-
troubles de l’accommodation, mydriase, poule de 2 ml)
palpitations cardiaques, rétention urinaire,
hypotension orthostatique, troubles de 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
l’équilibre, vertiges, baisse de la mémoire,
incoordination motrice, tremblements (sur- Comprimé :
tout chez le sujet âgé), confusion mentale, Manifestations allergiques : 25 à 50 mg/
hallucinations, plus rarement, agitation, prise, à renouveler en cas de besoin au bout
nervosité et insomnie, leucopénie, neutro- de 4 h minimum, sans dépasser 150 mg/j.
pénie, thrombocytopénie, anémie hémoly- Insomnies : 25 à 50 mg le soir, 15 à 30 minu-
tique, érythèmes, eczéma, prurit, purpura, tes avant le coucher pendant 2 à 5 j.
urticaire éventuellement géante, oedème,
choc anaphylactique, photosensibilisation. Sirop :
Manifestations allergiques : 4-5 x 20 ml/j
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : (adulte), 4 x 10 ml/j (enfant > 12 ans), 2 x
• Alcool : majoration de l’effet sédatif de la 5-10 ml/j (enfant 5-12 ans), 3 x 5 ml/j (en-
prométhazine; fant 2-5 ans), 2 x 5 ml/j (enfant 1-2 ans).
• Sultopride : risque majoré de troubles du Solution injectable (adulte et enfant > 15
rythme ventriculaire (torsades de pointes); ans) :
• Autres dépresseurs du système nerveux
• Voie IM profonde ou perfusion IV : 1 am-
central : majoration de la dépression;
poule, à renouveler en cas de besoin une fois.
• Atropine et autres substances atropiniques :
CRÈME : applications en couche mince 2 à 3
addition des effets atropiniques.
fois/j.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 12. SURDOSAGE/INTOXICATION :
L’altération de la vigilance peut rendre dan- Signes : convulsions (surtout chez le nourris-
gereuses la conduite de véhicules et l’utilisa- son et l’enfant), troubles de la conscience,
tion de machines. coma.

454
Traitement symptomatique en milieu spé- perprolactinémie, prise de poids, dysrégula-
cialisé. tion thermique, hyperglycémie, altération
de la tolérance au glucose, risque d’allonge-
13. CONSERVATION : ment de l’intervalle QT, réactions cutanées
T° < 25 °C et à l’abri de la lumière. allergiques, photosensibilisation, leucopé-
nie, agranulocytose exceptionnelle, dépôts
14. SPÉCIALITÉ : Phénergan®
brunâtres dans le segment antérieur de
------- l’œil, syndrome malin des neuroleptiques,
positivité des anti-corps nucléaires.

PROPERICIAZINE 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :


Lévodopa, amantadine, apomorphine,
bromocriptine, cabergoline, entacapone,
1. D.C.I. :
lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole,
Propériciazine
quinagolide, ropinirole : antagonisme réci-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : proque de l’agoniste dopaminergique et des
Antipsychotique neuroleptique neuroleptiques.
Alcool : majoration de l’effet sédatif des
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES neuro-leptiques.
Pharmacodynamie : possèdent des pro- Topiques gastro-intestinaux : diminution de
priétés antidopaminergiques d’importance l’absorption digestive de la propériciazine
moyenne responsables : de l’effet antipsy- (prendre ces derniers à distance, 2h).
chotique et d’effets secondaires (syndrome Antihypertenseurs, carvédilol, métoprolol,
extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolacti- bisoprolol : effet antihypertenseur et risque
némie). d’hypotension orthostatique majorés.
• Antidépresseurs imipraminiques, antihis-
Possède également des propriétés antihista-
taminiques H1 sédatifs, antiparkinsoniens
miniques, adrénolytiques et anticholinergi-
anticholinergiques, antispasmodiques atro-
ques marquées.
piniques, disopyramide : addition des effets
4. INDICATIONS : atropiniques;
Toutes formes : • Dérivés morphiniques, barbituriques, ben-
Adulte : états psychotiques aigus et chro- zodiazépines, autres anxiolytiques, hyp-
niques. notiques, neuroleptiques, amitriptyline,
Solutions buvables : doxépine, miansérine, mirtazapine, trimi-
Enfant > 3 ans : troubles graves du compor- pramine, antihistaminiques H1 sédatifs,
tement de l’enfant avec agitation et agressi- antihypertenseurs centraux, baclofène,
vité. thalidomide, pizotifène : majoration de la
dépression centrale.
5. CONTRE-INDICATIONS :
Hypersensibilité à l’un des autres consti- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
tuants. • Contrôler l’hémogramme en cas d’appari-
Risque de glaucome par fermeture de l’angle. tion de fièvre, d’angine ou d’une autre infec-
Risque de rétention urinaire lié à des trou- tion et arrêter le traitement;
bles urétroprostatiques. • Suspendre le traitement, en cas d’hyper-
Agonistes dopaminergiques, sauf lévodopa thermie inexpliquée;
(amantadine, apomorphine, bromocriptine, • S’assurer avant et durant le traitement de
cabergoline, entacapone, lisuride, pergo- l’absence de facteurs pouvant favoriser la
lide, piribédil, pramipexole, quinagolide, survenue des troubles du rythme;
ropinirole) en dehors du cas du patient par- • Ne pas utiliser en cas de maladie de Parkinson,
kinsonien. en dehors de situations exceptionnelles;
Antécédents d’agranulocytose. • Evaluer annuellement les capacités d’appren-
Hypersensibilité ou intolérance au gluten tissage chez l’enfant et adapter la posologie
(forme comprimé). en fonction de l’état clinique de l’enfant;
• L’utilisation de la solution buvable chez l’en-
6. EFFETS INDESIRABLES : fant de moins de 6 ans est réservée à des
• Sédation ou somnolence, indifférence, situations exceptionnelles, en milieu spé-
réactions anxieuses, variation de l’état thy- cialisé;
mique, hypotension orthostatique, effets • Renforcer la surveillance chez : les épilep-
anticholinergiques à type de sécheresse de tiques, le sujet âgé et en cas d’insuffisances
la bouche, constipation, voire iléus paraly- hépatique et/ou rénale sévères;
tique, troubles de l’accommodation, risque
de rétention urinaire, dyskinésies précoces • Éviter la prise de boissons alcoolisées et de
et tardives, syndrome extrapyramidal, hy- médicaments contenant de l’alcool;

455
• Tenir compte de la teneur en alcool et en 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
saccharose dans la solution buvable; Pharmacodynamie
• La solution buvable est déconseillée en
cas de maladie du foie, d’alcoolisme, d’épi- • Anesthésique générale d’action rapide, de
lepsie, de même que chez les femmes en- courte durée et permettant un contrôle fa-
ceintes; cile du niveau d’anesthésie et un réveil gé-
• L’altération de la vigilance peut rendre dan- néralement rapide;
gereuses la conduite de véhicules et l’utilisa- • Entraîne une chute de la pression artérielle
tion de machines. systolique, une légère variation du rythme
cardiaque;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT • Réduit le débit sanguin cérébral, la pression
Grossesse : l’utilisation est envisageable intracrânienne et le métabolisme cérébral;
quel que soit le terme de la grossesse. La • N’inhibe pas la synthèse des hormones cor-
surveillance du nouveau-né tiendra compte ticosurrénaliennes;
des effets mentionnés ci-dessus. • Possède un effet hypnotique et peut être
Solution buvable est déconseillée chez les administré en association avec divers anal-
femmes enceintes. gésiques et myorelaxants.
Allaitement : utilisation déconseillée pen- Pharmacocinétique
dant la durée du traitement. • Décroissance plasmatique en 3 phases qui
correspondent à 3 demi-vies;
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
• Métabolisation hépatique;
non signalées jusqu’à ce jour.
• Élimination urinaire.
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
4. INDICATIONS
Gélule à 10 mg , sous plaquettes thermofor-
• Induction et l’entretien de l’anesthésie;
mées.
• Sédation des patients ventilés requérant des
Comprimé pelliculé sécable à 25 mg sous
soins intensifs et sédation anesthésiques
plaquettes thermoformées.
des actes courte durée et en complément
Solution buvable à 1 % : Flacon compte-
d’anesthésie locorégionale (adulte et ado-
gouttes de 30 ml.
lescents > 15 ans).
Solution buvable à 4 % : Flacon compte-
gouttes de 30 ml. 5. CONTRE-INDICATIONS
• Hypersensibilité connue au propofol ou à
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
l’un des constituants de ce produit;
Adulte : 30 à 100 mg/j (soit 120 à 400
• Induction et entretien de l’anesthésie de
gouttes/j pour la solution buvable à 1 %) en
l’enfant < 1 mois;
2 ou 3 prises (max 200 mg/j).
• Sédation de l’enfant < de 15 ans.
Enfant >e 3 ans (solutions buvables) : 0,1 à
0,5 mg/kg/j en 2 ou 3 prises.
6. EFFETS INDESIRABLES
• Bradycardies parfois sévères et asystolies,
13. SURDOSAGE/INTOXICATION choc anaphylactique, bronchospasme,
Symptômes : syndrome parkinsonien gravis- érythème accompagné d’une hypotension
sime, coma. sévère, œdème pulmonaire, mouvements
de type épileptiformes, fièvre post-anes-
Traitement symptomatique, surveillance
thésique, modification de la coloration des
respiratoire et cardiaque continue (risque
urines, nausées, vomissement et céphalées
d’allongement de l’intervalle QT) qui sera
au réveil, thrombopénie modérée, douleur
poursuivie jusqu’à rétablissement du pa-
au lieu d’injection (utilisation locale).
tient.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
14. CONSERVATION
Alfentanil : potentialise très fortement l’ef-
Solutions buvables : conserver à l’abri de la
fet hypnotique du propofol (diminuer dose
chaleur et de la lumière.
de l’anesthésique).
Gélule à 10 mg : T° < 25 °C.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
15. SPECIALITE
• L’emploi de ce produit est réservé aux mé-
Neuleptil®
decins anesthésistes réanimateurs en cli-
-------
nique;
• Sujets > 60 ans : chute de la pression arté-
PROPOFOL rielle lors de l’induction ou en cas d’associa-
tion avec des morphiniques intraveineux;
1. D.C.I. : Propofol • Prudence en cas de défaillance cardiaque,
respiratoire, hépatique ou rénale et en cas
2. CLASSE THERAPEUTIQUE: Anesthésique gé- d’hypovolémie ou d’altération sévère de
nérale non barbiturique l’état général;

456
• Risque d’augmentation de crises convulsives 13. SURDOSAGE/ INTOXICATION
chez l’épileptique; - Symptômes : une dépression respiratoire et
• L’utilisation de dérivant peut s’accompagner cardiovasculaire
d’un retard de réveil;
• Tenir compte de la nature lipidique de - Traitement :
l’émulsion chez les patients hyperlipidé- • dépression respiratoire : assis-tance et oxy-
miques; géné,
• Prendre compte des règles d’asepsie étant • dépression cardiovasculaire : mise en po-
donné que l’émulsion est sans conservateur; sition déclive et, si elle est accentuée, par
• Une même perfusion de dérivant ne devra remplissage vasculaire et analeptique car-
pas excéder 12 heures. diovasculaires.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation 14. CONSERVATION : T° < 25°C, ne pas congeler


déconseillée. dans l’emballage d’origine à l’abri de la lu-
mière.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
Ne peut être dilué que dans du glucose iso- 15. SPÉCIALITÉS : Diprivan®, Propofol®
tonique à 5%. -------
L’atracurium et mivacurium : ne pas admi-
nistrer sur la même ligne de perfusion que
le propofol
PROPYLTHIOURACILE
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
Emulsion injectable IV à 200 mg/20 ml, 500
1. D.C.I. : Propylthiouracile
mg/50 ml ou 1g/100 ml, 10 mg/ml, 20 mg/
ml. 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anti-thyroïdien
Ampoule de 20 ml bte de 5 de synthèse
Flacons de 50 ml et 100 ml
Seringue préremplie de 50 ml 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Bloque l’hormonogenèse thyroïdienne en
a) Anesthésie générale inhibant l’organification de l’iode et le cou-
• Induction : plage des iodotyrosines en iodothyronines.
• Adulte : 40 mg toutes les 10 se-condes En outre, il inhibe la conversion périphé-
jusqu’à l’obtention de la narcose. rique de T4 (thyroxine) en T3 (tri-iodothyro-
nine) par blocage de la désiodase de type 1
• Enfant : (foie, rein, thyroïde).
- 1 mois à 3 ans : 3 à 5 mg/Kg
Pharmacocinétique :
- 3 à 8 ans : 2,5 à 4 mg/Kg
- >8 ans : 2,5 mg/Kg Biodisponibilité : 75 %. Pic plasmatique ob-
tenu en 1 à 1,5 heure. Liaison aux protéines
• ASA III ou IV : 20 mg toutes les 10 secondes. plasmatiques : environ 75 %. Métabolisation
- Pour l’entretien : hépatique majoritairement par glucurocon-
jugaison. Elimination : rénale. Demi-vie : 1
• Adultes : 0,1 à 0,2 mg/Kg/minute à 2 heures. Traverse la barrière placentaire,
• Enfants : en perfusion conti-nue : /0,15 à faiblement excrété dans le lait.
0,25 mg/kg/ml.
• ASA III ou IV : posologie moindre. 4. INDICATIONS : Hyperthyroïdies.

b) Sédation 5. CONTRE INDICATIONS :


• Cancer de la thyroïde TSH-dépendant;
- Sédation en soins intensifs : • Affections hématologiques graves préexis-
• Adultes : 1 à 4 mg/Kg/ heure. tantes;
• Sujets âgés : réduire la dose et la vitesse. • Hypersensibilité au propylthiouracile;
- Sédation anesthésique pour acte de courte • Hypersensibilité sévère au carbimazole.
durée et en complément d’anesthésie loco-
régionale. 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Leucopénie manifestée par de la fièvre, une
• Sujets jeunes et en bon état général, com- angine, une infection, voire une agranulocy-
mencer par 0,5 à 1 mg/kg pendant 1 à 5 mi- tose ou une aplasie médullaire, réactions al-
nutes. Entretien : 1 à 4,5 mg/Kg/heure. lergiques (prurit, éruption, urticaire), fièvre,
• Sujets âgés et ou ASA III et IV : maximum 0,5 érythème, arthralgies, myalgies, courbatu-
mg /Kg pendant 1 à 5 minutes. Entretien 1,5 res), atteintes hépatiques, plutôt cytolyti-
mg/kg/heure. ques que rétentionnelles.

457
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
d’interactions connues jusqu’à ce jour. Passage en hypothyroïdie avec élévation de
la TSH et augmentation du volume du goitre.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Arrêter le traitement dans l’attente d’un hé- 14. CONSERVATION :
mogramme en cas de poussée fébrile avec A conserver dans le conditionnement pri-
ou sans infection ORL (risque d’agranulocy- maire d’origine, à l’abri de la lumière.
tose);
• Surveillance régulière du bilan thyroïdien au 15. SPÉCIALITÉS : Propylthiouracile AP-HP, Pro-
cours du traitement; racyl
• Surveillance systématique de l’hémo- -------
gramme : avant le début du traitement, puis
tous les 10 jours durant les 2 premiers mois,
lors de chaque contrôle hormonal et lors de
PROTAMINE SULFATE
fièvre et d’infection;
• Recontrôler l’INR dans les premiers temps,
car la réponse au traitement anticoagulant
oral peut être diminuée au rétablissement 1. D.C.I. : Protamine sulfate
d’une euthyroïdie.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Neutralisant de
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : l’héparine.
Grossesse :
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
• Adapter les posologies afin d’obtenir une
euthyroïdie, voire une légère hyperthyroïdie Pharmacodynamie : se combine avec l’hé-
maternelle, de façon à limiter le risque d’hy- parine pour former un complexe inactif
pothyroïdie foetale; stable Neutralise l’activité anticoagulante de
• Envisager un diagnostic prénatal (échogra- l’héparine. Effet anticoagulant en l’absence
phique) de façon à surveiller la thyroïde fœ- d’héparine.
tale;
• Pratiquer un bilan thyroïdien néonatal. 4. INDICATIONS
Allaitement : éviter d’allaiter, néanmoins, en Neutralisation instantanée de l’action anti-
cas d’allaitement, une surveillance régulière coagulante de l’héparine (antidote de l’hé-
du nouveau-né devra être mise en route. parine).

5. CONTRE-INDICATIONS
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : Hypersensibilité à la protamine.
non signalées jusqu’à ce jour.
6. EFFETS INDÉSIRABLES
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : • Hypotension et de bradycardie, hyperten-
comprimé 50 mg sion pulmonaire aiguë, réaction immuno-al-
lergique (choc anaphylactique).
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
Maladie de Basedow :
d’interactions connues jusqu’à ce jour.
• Propylthiouracile seul :
• Dose d’attaque : 300-450 mg/j (adulte), 150- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
300 mg/j (enfant > 10 ans) en 3 prises pen- • S’assurer que la neutralisation a été suffi-
dant 3-5 semaines, puis baisser progressive- sante en pratiquant un temps de thrombine
ment jusqu’à la dose d’entretien; qui doit être normalisé s’il n’existe plus d’hé-
• Dose d’entretien : 50-200 mg/j en 1, 2 ou 3 parine en circulation;
prises; • Injecter très lentement par voie IV (10 mi-
• Associée à l’hormone thyroïdienne : nutes) pour réduire les risques d’hypoten-
• 1ère phase : dose d’attaque (voir ci-dessus) sion et de bradycardie;
jusqu’à réduction de l’hyperthyroïdie biolo- • Pour l’héparine de bas poids moléculaire, la
gique (↓ T4, 3-5 semaines) ; neutralisation par la protamine est incomplète.
• 2ème phase : même posologie + hormone
thyroïdienne. Maintien du schéma au moins 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-
jusqu’au 18 ème mois. nées disponibles jusqu’à ce jour.
Autres hyperthyroïdies : 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
• Nodules toxiques et goitres multino-du- non signalées jusqu’à ce jour.
laires : traitement initial en fonction de la
sévérité(1 à 6 comprimés/j en 3 prises) et 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION
secondairement adapté en fonction de l’état Solution injectable : Flacon de 10 ml conte-
clinique et hormonal. nant 1000 UAH par ml.

458
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION sialorrhée, fièvre, douleur musculaire, pho-
• Neutralisation anticoagulante de l’héparine: tosensibilisation, alopécie, diabète (désé-
1000 UAH (1 ml) neutralisent environ 1000 quilibre), augmentation de la bilirubinémie,
unités d’héparine. La dose de protamine à hépatite cytolytique, hépatomégalie, ictère,
injecter doit être adaptée à l’héparinémie somnolence, tremblement, dépression, ac-
constatée et non pas à la dose d’héparine cès maniaque, excitation psychomotrice,
injectée. Ne pas dépasser 50 mg par injec- insomnie, confusion mentale, douleur arti-
tion. culaire, gynécomastie, impuissance, trouble
menstruel, ménorragie¸ stomatite, réaction
13. SURDOSAGE/INTOXICATION d’hypersensibilité.
Symptôme : syndrome hémorragique du fait
de l’activité anticoagulante de la protamine. 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Traitement : en milieu spécialisé. Surveillance du traitement:
Bilan hépatique avant traitement, puis ré-
14. CONSERVATION : gulièrement toutes les semaines le premier
Au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C) mois, puis tous les mois.
Une élévation des transaminases supérieure
15. SPÉCIALITÉS à 10 fois la normale nécessite l’arrêt du trai-
Protamine Choay ® tement.
------- Il peut être souhaitable d’associer du nicoti-
namide (0,25 à 0,5 grammes par jour), et de
la pyridoxine (0,5 à 1 g par jour).
PROTHIONAMIDE
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation
contre-indiquée.
1. D.C.I. : Prothionamide
9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique anti-
comprimé de 125 mg.
tuberculeux

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


Pharmacodynamie : Activité bactéricide et Dose usuelle par voie orale
bactériostatique. - Adulte: 500 mg à 1 g/ j en une prise.
- Enfant <- Enfant < 10 ans : 15 à 25 mg/Kg/J
• Spectre : M. Tuberculosis, mycobactéries en 1 prise.
atypiques, M. Leprae,
Pharmacocinétique : Bonne absorption 11. CONSERVATION : à l’abri de la lumière
après administration par voie orale. Taux sé-
rique maximum 1 à 2 heures après adminis- 12. SPECIALITE : Trevintix®
tration orale, Taux tissulaire équivalent au -------
taux sanguin. Atteinte des germes présents
dans les macrophages, passe dans le LCR.
Demi-vie : 3 heures, élimination rénale prin- PROTOVIT
cipalement sous forme métabolisée, Activi-
té bactériologique de certains métabolites.

4. INDICATIONS : 1. COMPOSITION :
Rétinol, Thiamine, Riboflavine, Pyridoxine,
• Principale : tuberculose pulmonaire (en asso- Cyanocobalamine, Acide ascorbique ; Cholé-
ciation à d’autres antituberculeux). calciférol, Alpha-tocophérol, Biotine, Acide
• Secondaires : - infection urinaire à E. coli en folique, Nicotinamide Acide pantothénique,
cas d’échec aux autres traitements, lèpre calcium.
(en association), infection à mycobactéries
atypiques. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : polyvitamines et
oligo-éléments minéraux.
5. CONTRE-INDICATIONS :
Grossesse, insuffisance hépatocellulaire sé- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
vère, hypersensibilité aux thionamides. Pharmacodynamie :
Association de vitamines et d’éléments mi-
6. EFFETS INDESIRABLES : néraux.
• Diminution de poids, asthénie, hypotension
orthostatique parfois marquée, éruption 4. INDICATIONS :
cutanée, acné, anorexie, nausée, vomisse- Prévention ou correction des troubles en
ment, diarrhée, douleur abdominale, dou- rapport avec un régime alimentaire carencé
leur épigastrique, goût métallique, augmen- ou déséquilibré chez l’enfant de plus de 6
tation des transaminases, vertige, céphalée, ans.

459
5. CONTRE-INDICATIONS : Enfants et adolescents : 12 gouttes, 1 fois/
• Traitement concomitant à d’autres médica- jour.
ments contenant des vitamines et/ou miné- Adultes : 12 gouttes, 1 ou 2 fois/jour
raux.
Insuffisance rénale sévère (Cl crCl cr < 30 ml/ 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun sur-do-
min). sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.
Hypercalcémie, hypercalciurie, lithiase cal-
cique, calcifications tissulaires. 14. CONSERVATION
Comprimé
6. EFFETS INDESIRABLES : TT° < 25 °C. Conserver le flacon soigneuse-
Liés à la présence de fer : Coloration noire ment fermé, à l’abri de l’humidité.
des selles ; troubles digestifs (nausées, Gouttes : au frais entre 8 et 15°C.
constipation, diarrhée).
15. SPECIALITE : Protovit®
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : -------
Liées à la présence de pyridoxine (vitamine
B6) :
PROTOXYDE D’AZOTE
Lévodopa : inhibition de l’activité de la lévo-
dopa lorsqu’elle est utilisée sans inhibiteur
de la dopa décarboxylase périphérique. 1. D.C.I. : protoxyde d’azote
Liées à la présence de fer et/ou de calcium :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anesthésique gé-
Diminution de l’absorption digestive des néral
médicaments administrés simultanément
(les cyclines (voie orale), les diphosphonates 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
(voie orale), les fluoro-quinolones, la péni- • Pharmacodynamie : effet dépresseur, anes-
cillamine, la thyroxine, les topiques gastro- thésique (faible), analgésique (faible), am-
intestinaux). nésique et myorelaxant faible.
• Pharmacocinétique : résorption alvéoloca-
Liées à la présence de calcium :
pillaire rapide, pas de métabolisation, élimi-
Digitaliques : risque de troubles du rythme.
nation pulmonaire.
Diurétiques thiazidiques : risque d’hypercal-
cémie.
4. INDICATIONS :
• Adjuvant de l’anesthésie générale en asso-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
ciation avec tous les agents d’anesthésie
Tenir compte des doses totales administrées administrés par voie intraveineuse ou par
en cas d’association avec d’autres médi- inhalation;
caments contenant des vitamines (et plus • Adjuvant de l’analgésie au bloc opératoire
particulièrement les vitamines A et D) et des ou en salle de travail.
minéraux.
Prudence : l’ anémie par déficit en vitamine 5. CONTRE-INDICATIONS
B12 ou carencielle peuvent être masquées. • Patient nécessitant une ventilation en oxy-
Liées à la présence de gène pur;
Éviter tout apport de pyridoxine en l’absen- • Épanchements aériques non drainés (no-
ce d’inhibiteur de la dopadécarboxylase. tamment intracrânien ou pneumothorax,
emphysème bulleux);
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don- • Administration pendant une durée supé-
nées disponibles jusqu’à ce jour. rieure à 24 heures;
• Patient ayant reçu récemment un gaz oph-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : talmique (SF6, C3F8, C2F6) utilisé dans la
non signalées jusqu’à ce jour. chirurgie oculaire tant que persiste une
bulle de gaz à l’intérieur de l’oeil et au mini-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS mum pendant une période de 3 mois.
Goutte buvable flacon de 15 ml
Comprimé à croquer 6. EFFETS INDESIRABLES
Nausées, vomissements, augmentation
temporaire de pression et/ou de volume des
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
cavités aériques de l’organisme, normales
Comprimé : 1 comprimé par jour pendant
ou pathologiques, anémie mégaloblastique,
maximum un mois.
agranulocytopénie (si administration > 24h,
Gouttes effets euphorisants, troubles psychodyslep-
Nourrissons et petits enfants : 6 gouttes, 1 tiques en l’absence d’association avec un
ou 2 fois/jour. autre agent anesthésique.

460
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES PSEUDOEPHEDRINE
Gaz ophtalmiques (SF6, C3F8, C2F6) incom-
plètement résorbé: complications post-opé-
ratoires graves liées à la grande diffusion du 1. D.C.I. : pseudoéphédrine (chlorhydrate)
protoxyde d’azote.
Thiopental, benzodiazépines, morphiniques, 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Décongestion-
halogénés : risque de potentialisation des nants.
effets hypnotiques de ces derniers.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Pharmacodynamie : sympathomimétique,
• Administrer le produit en milieu spécialisé.
décongestionnant nasal par voie systé-
• Bonne ventilation requise au lieu d’utilisa-
mique.
tion;
• Arrêter l’anesthésique volatil halogéné Pharmacocinétique : Excrétion essentiel-
avant le protoxyde d’azote; lement urinaire sous forme inchangée (70
• Augmenter la FiO2 dans l’air inhalé dans les à 90 %). Demi-vie d’élimination est dépen-
minutes suivant l’arrêt du protoxyde d’azote dante du pH urinaire. L’alcalinisation des
à cause de l’hypoxémie de diffusion; urines entraîne une augmentation accrue de
• Arrêter l’administration en cas de surve- la réabsorption tubulaire avec, pour consé-
nue d’une cyanose imprévue et ventiler le quence, un allongement de la demi-vie d’éli-
patient avec un ballon manuel rempli d’air mination de la pseudoéphédrine.
ambiant si celle-ci ne régresse pas;
• Prudence en cas d’insuffisance cardiaque et 4. INDICATIONS : Congestion nasale dans les
chirurgie des sinus et de l’oreille interne. affections rhinopharyngées aiguës de l’adul-
te (à partir de 15 ans).
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Grossesse : ne pas dépasser une concen- 5. CONTRE-INDICATIONS :
tration de 50 % en protoxyde d’azote dans • Enfants de moins de 15 ans;
le mélange inhalé (interrompre l’administra- • Hypertension artérielle sévère ou mal équi-
tion de protoxyde d’azote si le délai séparant librée par le traitement;
l’induction de l’anesthésie et l’extraction du • Antécédents d’accident vasculaire cérébral
foetus dépasse 20 minutes, et éviter son uti- ou de facteurs de risque susceptibles de
lisation en cas de souffrance fœtale). favoriser la survenue d’accident vasculaire
cérébral, en raison de l’activité sympathomi-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : métique alpha du vasoconstricteur;
Incompatible avec les corps combustibles, • Médicaments vasoconstricteurs tels que
notamment les corps gras (huiles, lubri- bro-mocriptine, pergolide, lisuride, caber-
fiants) et les corps organiques (tissus, bois, goline, ergotamine, dihydroergotamine,
papiers, matières). phényléphrine, phénylpropanolamine,
éphédrine et méthyl-phénidate;
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : Gaz • IMAO non sélectifs (iproniazide);
pour inhalation. • Hypersensibilité à l’un des constituants du
produit;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Insuffisance coronarienne sévère;
Dose : inhalation, en mélange avec l’oxy- • Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
gène, à des concentrations comprises entre • Risque de rétention urinaire liée à des
50 et 70 %. troubles urétro-prostatiques;
• Antécédents de convulsions.
13. SURDOSAGE/INTOXICATION
6. EFFETS INDESIRABLES :
Symptômes : cyanose et hypoxie
Traitement : arrêt du traitement+ ventilation Céphalées ; palpitations, tachycardie, pous-
sée hypertensive, sueurs, crise de glaucome
14. CONSERVATION : par fermeture de l’angle, dysurie, rétention
Les bouteilles doivent être stockées dans un en particulier en cas de troubles urétro-
local aéré ou ventilé, protégé des intempé- prostatiques, anxiété, insomnie, sécheresse
ries, à l’abri du gel, propre, sans matières buccale, nausées, vomissements, risque de
inflammables, réservé au stockage des gaz réactions allergiques..
à usage médical, et fermant à clef. Les bou-
teilles en cours d’utilisation doivent toujours 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
être maintenues en position verticale, robi- • IMAO non sélectifs (iproniazide) : hyperten-
nets fermés. sion paroxystique, hyperthermie pouvant
être fatale;
15. SPECIALITES : Protoxyde d’azote médicinal® • Bromocriptine, pergolide, lisuride, caber-
------- goline, ergotamine, dihydroergotamine,

461
phénylpropanolamine, éphédrine, phénylé- 13. CONSERVATION : T° < 25 °C, à l’abri de la
phrine, méthyl-phénidate, phénylpropano- lumière et de l’humidité.
lamine, éphédrine, phényléphrine, méthyl-
phénidate : risque de vasoconstriction et/ou 14. SPECIALITES : Efryl rhume® , Rinomar®, Su-
de poussée hypertensive; dafed®
• Anesthésiques volatils halogénés : poussée -------
hypertensive peropératoire;
• Guanéthidine et apparentés : abolition de
l’effet de la guanéthidine.
PYRANTEL PAMOATE
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI /MISE EN GARDE:
• Respect strict de la posologie, de la durée
de traitement (5 jours) et des contre-indica- 1. D.C.I. : Pamoate de pyrantel
tions;
• Avis médical en cas de : HTA, affections HTA, 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihelmintique
affections cardiaques, hyperthyroïdie, psy-
chose, diabète, association avec les antimi- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
graineux, notamment les vasoconstricteurs
Pharmacodynamie :
alcaloïdes dérivés de l’ergot de seigle;
Antihelmintique actif sur les oxyures (En-
• Arrêter le traitement avant une intervention
terobius vermicularis), les ascaris (Ascaris
chirurgicale programmée et en cas d’utili-
lumbricoides), et les ankylostomes (Anky-
sation d’anesthésiques volatils halogénés
lostoma duodenale et Necator americanus)
(risque de poussée hypertensive);
par blocage neuromusculaire.
• Tenir compte dans la ration journalière de la te-
neur en saccharose par unité de prise de sirop; Pharmacocinétique : résorption digestive
• Sportifs : réaction positive des tests prati- très faible, élimination essentiellement fé-
qués lors des contrôles antidopage. cale.

9. GROSSESSE/ALLAITEMENT : Grossesse : utili- 4. INDICATIONS


sation déconseillée. Allaitement : utilisation • Ascaridiose.
contre-indiquée. • Oxyurose.
• Ankylostomiase.
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
sirop, comprimé enrobé de 60 mg, granulé 5. CONTRE-INDICATIONS
pour solution buvable à 60 mg. • Hypersensibilité à l’un des constituants;
• Atteinte hépatique préexistante.
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
6. EFFETS INDESIRABLES
• Céphalées, vertiges, asthénie, troubles du
Patient V o i e Posologie Commen-
d ’a d m i - taire sommeil, nausées, vomissements, anorexie,
nistration diarrhées, douleurs abdominales, augmen-
tation faible et transitoire des transami-
Adulte et PO 3 fois x 1 cpt/j A renouveler
nases, rash cutané.
enfant à (max 4 cés) si nécessaire
partir de au bout de 4
15 ans
2 à 3 x 10 ml
heures mini- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Pipé-
de sirop/jour razine : à contre-indiquer.
mum.
(max 30 ml)
2 à 3 x un La durée 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
sachet/jour maximale du • Réduire les doses en cas d’insuffisance hé-
(max à sa- t ra i te m e nt patique.
chets) est de 5 • Pratiquer une hygiène rigoureuse pour évi-
jours.
ter une réinfestation en cas d’oxyurose.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
12. SURDOSAGE/INTOXICATION : • Grossesse : l’utilisation durant la grossesse
Symptômes : accès hypertensifs, troubles ne doit être envisagée que si c’est nécessaire.
du rythme, convulsions, délire, hallucina- • Allaitement : utilisation contre-indiquée
tions, agitation, troubles du comportement, sauf en cas de stricte nécessité.
insomnie, mydriase, accident vasculaire cé-
rébral. 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
Conduite à tenir : non signalées jusqu’à ce jour.
• Transfert immédiat en milieu hospitalier.
• Acidifier les urines en donnant du chlorure 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS:
d’ammonium. Comprimés de 125 mg et Suspension bu-
• Traitement symptomatique. vable 125 mg par mesure.

462
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Bonne pénétration intracellulaire jusque
Comprimé : réservé à l’adulte et à l’enfant dans les macrophages incluant les BK, diffu-
de plus de 6 ans. sion tissulaire dans le poumon, le foie, et le
Suspension buvable : réservé à l’adulte et à rein. Le passage dans le LCR est bon (en cas
l’enfant de plus de 12 kg. de méningite) avec des concentrations voi-
Ascaridiose, oxyurose : sines des taux sériques. Métabolisation hé-
• Enfant : environ 1 comprimé ou ½ cuillère- patique en acide pyrazinoïque. Élimination
mesure (2,5 ml/10 kg).). presque exclusivement urinaire. Demi-vie :
• Adulte < 75 kg : 6 comprimés ou 3 cuillères- 9 h.
mesure.
• Adulte > 75 kg :8 comprimés ou 4 cuillères- 4. INDICATIONS :
mesure. • Nouveaux cas de tuberculose pulmonaire
Pour éviter une autoréinfestation, prescrire (traitement court en association avec les an-
une 2e prise 2 à 3 semaines après la prise tibiotiques standards, 2 premiers mois);
initiale. • Tuberculose pulmonaire et extrapulmonaire
Ankylostomiase : Dans les zones d’endémie: à bacilles résistants aux antibiotiques ma-
20 mg/kg (en 1 ou 2 prises), à renouveler jeurs (isoniazide et/ou rifampicine) en asso-
pendant 2 à 3 j ;j ; soit : Enfant : 1 cuillè- ciation avec d’autres antibiotiques.
re-mesure ou 2 comprimés/10 kg ; ; Adultes
(crf ascaridiose) 5. CONTRE-INDICATIONS :
En cas d’infestation légère par Ankylostoma Insuffisance hépatique ; Sujets hyperuricé-
duodenale, une dose de 10 mg/kg en une miques ; Insuffisance rénale, sauf nécessité
seule prise peut suffire chez l’adulte et l’en- absolue d’utiliser le pyrazinamide ; Porphy-
fant. rie.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION 6. EFFETS INDESIRABLES :


Symptômes : troubles digestifs et quelques Hépatites cytolytiques, élévation de l’uri-
troubles légers et transitoires du système cémie et arthralgies, anorexie, nausées,
nerveux central (fatigue, vertiges, cépha- vomissements, douleur abdominale et/ou
lées, parfois augmentation des SGOT). fièvre, asthénie marquée, rash, érythème.

Traitement : Le lavage gastrique précoce et 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :


surveillance des fonctions respiratoires et Isonia-zide : addition des effets hépato-
cardio-vasculaires. toxiques.

14. CONSERVATION : conditions générales de 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


conservation des médicaments Ne peut être utilisé que si un bilan initial
(hépatique, rénal, uricémie) et une sur-
15. SPECIALITES : combantrin® et helmintox® veillance clinique et biologique régulière
------- sont possibles.
Insuffisance hépatique ou rénale (chro-
nique) : n’administrer qu’en cas de nécessité
PYRAZINAMIDE absolue (tuberculose multirésistante) et ce,
avec précaution et sous surveillance médi-
cale stricte.
1. D.C.I. : Pyrazinamide
Si l’hyperuricémie dépasse 110 mg/l (655
μmol/l), un traitement correcteur (à l’excep-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antituberculeux
tion des inhibiteurs de la xanthine oxydase)
est à envisager.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Arrêter le traitement en cas de persistance
Pharmacodynamie : Antituberculeux à ac- des arthralgies, ou leur caractère goutteux.
tion bactéricide sur les bacilles tuberculeux
intracellulaires. Le pyrazinamide rend impossible l’interpré-
tation des bandelettes pour la recherche de
• Spectre: M. tuberculosis, M. africanum. l’acétone dans les urines.
Risque de développement d’une résistance
secondaire grand si le produit est utilisé 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
seul. Résistance croisée avec lemorinamide. Grossesse : ne pas prescrire en cas de gros-
Pharmacocinétique : résorption digestive sesse ou suspicion de grossesse.
rapide et totale. Pic sérique : vers la 2e h. Allaitement : pas de données disponibles à
Liaison aux protéines pratiquement nulle. ce jour.

463
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Comprimé sécable à 500 mg. Autres anticholinestérasiques (sauf excep-
tion) : association à éviter.
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Adulte : 3 à 4 comprimés de 500 mg par jour 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
en une seule prise (en moyenne 30 mg/kg/ • Précaution en cas d’insuffisance cardiaque,
jour). de bronchite spasmodique;
Enfant : 20 mg/kg/jour si pas d’alternative • En cas d’insuffisance rénale, réduire la poso-
satisfaisante. logie dans les cas sévères.
Ne commencer le traitement qu’une fois
obtenue la preuve bactériologique de la tu- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-
berculose. nées disponibles jusqu’à ce jour.
Administrer en une seule prise quotidienne,
de manière continue. 10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
comprimé enrobé à 60 mg
12. SURDOSAGE/INTOXICATION
Conduite à tenir : lavage gastrique et sur- 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
veillance spécialisée pour la détection et le Myasthénie : 240-480 mg/j en 3 ou 4 prises
traitement symptomatique des éventuelles Atonie intestinale : 60 mg matin et soir.
manifestations hépatiques, neurologiques
et respiratoires. 12. SURDOSAGE/INTOXICATION
Symptôme : sueurs, nausées, vomissements,
13. CONSERVATION :dans un récipient bien fer- hypersalivation, bradycardie, réactions
mé, à l’abri de la chaleur et de l’humidité. syncopales, myosis, crampes abdominales,
fasciculations et soubresauts musculaires,
14. SPECIALITES : Pirilène® en association avec diarrhée, apnée, anoxie cérébrale.
rifampicine, isoniazide : Rifater® Conduite à tenir : arrêt immédiat de tout
------- médicament anticholinestérasique et uti-
lisation de sulfate d’atropine, transfert en
milieu spécialisé.
PYRIDOSTIGMINE 13. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments.
1. D.C.I. : pyridostigmine
14. SPECIALITE : Mestinon
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antimyasthénique -------

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
PYRIMETHAMINE
Pharmacodynamie : - prolonge et aug-
mente les effets muscariniques et nicoti-
1. D.C.I. : pyriméthamine
niques de l’acétylcholine, - augmente l’in-
tensité et le rythme des contractions des 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antiprotozoaire
fibres musculaires lisses, - améliore la force
des contractions des muscles striés en favo- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
risant la transmission de l’influx nerveux – Pharmacodynamie : inhibe le métabolisme
délai d’action : 2 h, - durée d’action : 3-4 h. de l’acide folique.
Pharmacocinétique : - résorption digestive Pharmacocinétique : Demi-vie plasmatique:
faible, -demi-vie plasmatique : 2 h, -élimina- 4 jours, Métabolisation hépatique et excré-
tion principalement rénale. tion urinaire. Passe dans le lait maternel.

4. INDICATIONS : Myasthénie ; Atonie intesti- 4. INDICATIONS : toxoplasmose grave.


nale.
5. CONTRE-INDICATIONS :
5. CONTRE-INDICATIONS : • Hypersensibilité à l’un des constituants.
Antécédent allergique à la pyridostigmine, • Hypersensibilité ou intolérance au gluten.
Asthme, Maladie de Parkinson, Obstruction • Insuffisance rénale ou hépatique sévère.
mécanique des voies digestives et urinaires.
6. EFFETS INDESIRABLES
6. EFFETS INDESIRABLES • Anorexie, crampes abdominales, vomisse-
Crampes musculaires, fasciculations et sou- ments, ataxie, tremblements, crises convul-
bresauts musculaires, crampes abdomina- sives.
les, nausées et vomissements, diarrhées, • A fortes doses : thrombopénie, granulopé-
hypersalivation, augmentation des sécré- nie et anémie mégaloblastique due à un dé-
tions bronchiques et lacrymales, myosis. ficit en acide folinique.

464
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Didanosine : diminution de l’absorption di- Pharmacodynamie :
gestive de la pyriméthamine. Prendre cette
dernière à distance(plus de 2 h); • Quinapril :
• Triméthoprime (seul ou associé) : anémie substance vasoconstrictrice mais également
mé-galoblastique, plus particulièrement à stimulant la sécrétion d’aldostérone. Actif à
fortes doses des deux substances; tous les grades de l’hypertension.
• Zidovudine : augmentation de la toxicité hé- • Liées à l’association : réductions plus impor-
matologique. tantes de la pression artérielle. Inhibe l’axe
rénine-angiotensine-aldostérone et tend à
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE réduire la perte potassique induite par l’hy-
• Administrer le folinate de calcium (3 x 25 drochlorothiazide.
mg/semaine) s’il y a fortes doses quoti- Pharmacocinetique :
diennes de pyriméthamine (risque de déficit
en acide folinique)..); • Lié au quinapril : résorption orale rapide.
• Effectuer une numération sanguine 2x/se- Biodisponibilité 60 %, non influencée par
maine pendant tout le traitement; la prise d’aliments. Pic de concentrations
• Éviter l’administration simultanée de médi- atteint en 2 h. Liaison aux protéines plasma-
caments inhibant le métabolisme de l’acide tiques 97%. Demi-vie d’accumulation : 2 h.
folique (à l’exception de l’autre antiproto- Demi-vie d’élimination : biphasique : 2 h et
zoaire associé dans le traitement). 26 h (phase terminale). Elimination aux 2/3
par le rein. Est faiblement dialysable. Passe
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT dans le placenta.
Grossesse : utilisation déconseillée pendant • Lié à l’hydrochlorothiazide : cfr hydrochloro-
le premier trimestre de la grossesse. thiazide.
Allaitement : éviter l’allaitement.
4. INDICATIONS
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : Hypertension artérielle en cas d’échec théra-
Comprimé jusqu’à 50 mg . peutique d’une monothérapie par un inhibi-
teur de l’enzyme de conversion.
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Réservé à l’adulte. 5. CONTRE-INDICATIONS
A administrer toujours en association avec
Liées au quinapril :
un autre antiprotozoaire.
Absolues
Chez l’immunodéprimé :
• Hypersensibilité au quinapril ou à l’un des
Traitement d’attaque : 100 mg J 1, puis 50
constituants du médicament.
mg/j pendant 6 semaines.
• Antécédent d’angio-œdème (oedème de
Traitement d’entretien : 50 mg tous les 2 Quincke) lié à la prise d’un IEC
jours. • Grossesse (2ème et 3ème trimestre).
Relatives
12. SURDOSAGE/INTOXICATION • Hyperkaliémie
Signes : anorexie, vomissements, crises • Sténose bilatérale de l’artère rénale ou sur
convulsives. rein fonctionnellement unique.
Conduite à tenir : vomissements provoqués • Grossesse (1er trimestre)
et lavage gastrique. Diazépam par voie pa- • Diurétiques hyperkaliémiants, sels de potas-
rentérale peut être administré en cas de sium, estramustine et lithium.
convulsions.
Liées à l’hydrochlorothiazide : cfr hydrochlo-
13. CONSERVATION : TT° < 25°c rothiazide.

14. SPECIALITE : Malocide®. 6. EFFETS INDESIRABLES


------- • Gastralgies, anorexie, nausées, douleurs
abdominales, pancréatite et hépatite
(rares), céphalées, asthénie, sensations ver-
QUINAPRIL + HYDROCHLOROTHIAZIDE
tigineuses, malaise, hypotension, douleurs
thoraciques, angine de poitrine, syncope
1. COMPOSITION : (rare), toux sèche, pneumopathie, œdème
Quinapril chlorhydrate + Hydrochlorothia- de Quincke (exceptionnel), hyperkaliémie
zide (transitoire), augmentation modérée de
l’urée et de la créatininine, anémie (chez
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Inhibiteurs de les transplantés rénaux et hémodialysés),
l’enzyme de conversion (Quinapril) + diuré- thrombocytopénie.
tiques thiazidiques (Hydrochlorothiazide). • Gastralgies,

465
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 12. SURDOSAGE/INTOXICATION
• Diurétiques hyperkaliémiants, sels de po- Lié au quinapril : hypotension.
tassium: hyperkaliémie (potentiellement lé- Traitement: mettre le patient en décubitus,
tale), surtout lors d’une insuffisance rénale. tête basse ; perfusion IV de soluté isotoni-
• Estramustine : risque de majoration des ef- que de chlorure de sodium ou par tout autre
fets à type d’angio-oedème. moyen d’expansion volémique (au besoin).
• Antidiabétiques : majoration de l’effet hypo- Lié à l’hydrochlorothiazide : confère hydro-
glycémiant. chlorothiazide
• Diurétiques hypokaliémiants : risque d’hy-
potension artérielle brutale et/ou d’insuffi- 13. CONSERVATION : conditions générales de
sance rénale aiguë. conservation des médicaments.
• Lithium : augmentation de la lithémie, pou- 14. SPECIALITE : Acuilix®
vant atteindre des valeurs toxiques
-------
• AINS et acide acétylsalicylique, ≥3 g/j : insuf-
fisance rénale aiguë chez le patient à risque.
QUININE
• Baclofène, amifostine, alfuzosine, prazosine,
térazosine, tamsulosine, antidépresseurs
imipraminiques, neuroleptiques : majora- 1. DCI : Quinine
tion de l’effet antihypertenseur.
• Corticoïdes, tétracosactide : diminution de 2. ClLASSE THERAPEUTIQUE : Antiparasitaire,
l’effet antihypertenseur. groupe antimalarique

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES


• Pharmacodynamie : Antipaludique naturel ;
• Mise en route progressive du traitement il exerce une action schizonticide sanguine
en cas de : hypertension rénovasculaire rapide sur toutes les espèces plasmodiales.
(sténose artérielle rénale), athérosclérose N’a aucune activité sur les formes intrahépa-
connue, insuffisance cardiaque congestive, tiques.
cirrhose œdèmato-ascitique, chez sujet à • Pharmacocinétique : Bonne résorption per
pression artérielle initiale basse.. os, liaison aux protéines : 70%. Volume de
• Surveiller la fonction et la kaliémie chez le distribution : plus élevés chez les impaludés
sujet âgé . que chez les sujets normaux. Demi-vie : 10
• Contrôle périodique du potassium et de la heures chez le sujet sain et 18 heures chez
créatinine en cas d’insuffisance rénale. le sujet impaludé. Passage transplacentaire
• Contrôle hématologique régulier en cas et taux dans le lait : faibles. Métabolisation
d’anémie.. hépatique en métabolite inactif. Excrétion :
• Interrompre le traitement à l’avant-veille de biliaire à 80 % et urinaire à 20 % sous forme
l’intervention chirurgicale. inchangée.
• Interrompre le traitement et éventuelle-
ment le reprendre à posologie réduite en cas 4. INDICATIONS : Paludisme simple et grave
d’insuffisance rénale fonctionnelle.
• Surveillance régulière des électrolytes plas- 5. CONTRE INDICATIONS
matiques en cas d’hypotension et de désé- • Antécédent de fièvre bilieuse hémoglobinu-
quilibre hydroélectrolytique. rique
• Perfusion IV de sérum salé isotonique si hy- • Antécédent d’hypersensibilité à l’un des
potension importante. composants
• Déficit en G6PD
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation • Insuffisance hépatique grave
contre-indiquée aux 2e et au 3e trimestre et • Astémisole.
pendant l’allaitement. • Trouble de conduction intraventriculaire.

10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION: 6. EFFETS INDESIRABLES


Comprimé pelliculé sécable à 20 mg (quina- • Cinchonisme (acouphènes avec baisse de
pril)/12,5 mg (hydrochlorothiazide). l’acuité auditive, vertiges, troubles de la vi-
sion qui régressent à l’arrêt du traitement),
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION hypoglycémie, convulsions à forte dose,
anémie hémolytique (en cas de déficit en
Patients avec fonction rénale normale : 1 G6PD), fièvre bilieuse hémoglobinurique
comprimé en une prise quotidienne. pouvant entraîner une insuffisance rénale
Patients avec insuffisance rénale : aigue), thrombopénie, prurit, urticaire,
- Cl cr entre 30 et 80 ml/min : un demi-com- éruptions cutanées généralisées, légère mo-
primé en une prise quotidienne. dification de l’ECG aux doses thérapeutiques
- Cl cr < à 30 ml/min : contre-indication. (allongement de QT).

466
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ment du champ visuel, diplopie et héméralo-
• Astémisole : risque majoré de torsades de pie, spasmes de l’artère centrale de la rétine,
pointes. effet quinidine-like avec hypotension, trou-
• Antiacides gastriques : retardent l’absorp- bles de la conduction, symptômes angineux
tion intestinale de la quinine. et une tachycardie ventriculaire, arythmie et
• Anticoagulants oraux : potentialisation de arrêt cardiaque.
l’action de ces derniers. Traitement :
• Quinidine : majoration du risque de cincho- • Evacuation gastrique puis lavage de l’estomac.
nisme. • Administration de charbon activé.
• Méfloquine : risque majoré d’apparition de • Traitement symptomatique des anomalies
crises convulsives. Délai minimal de 12 h en milieu hospitalier.
entre la fin de l’administration IV de quinine
et le début de l’administration de la méflo- 14. CONSERVATION
quine. Conserver à l’abri de l’humidité à T° ≤ 25°C

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GAR- 15. SPECIALITES : QUININE PHARMAKINA, SUR-


DE QUINA.
- En perfusion IV :
• Diluer la quinine dans du sérum glucosé 5% -------
pour contrecarrer son action hypoglycé-
miante
QUININE+QUINIDINE+CINCHONINE+
• La survenue d’une arythmie fait craindre un
surdosage.
CINCHONIDINE
• Si collapsus cardiovasculaire, donner des
1. DCI : Quinine+Quinidine+Cinchonine+Cinch
corticoïdes.
onidine.
- Surveiller la glycémie, la fréquence cardia-
que et la pression artérielle pendant le trai-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiparasitaire,
tement.
groupe antimalarique.
- Arrêter le traitement si survenue d’une hé-
molyse importante.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT • Pharmacodynamie :
Prescription possible. - Quinine, antipaludique naturel, exerce une
action schizonticide sanguine rapide sur tou-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES tes les espèces plasmodiales. Elle n’a aucu-
Ne pas être mélangé avec d’autres médica- ne activité sur les formes intrahépatiques.
ments (solution pour perfusion). - La quinidine, la cinchonine et la cinchonidine
sont des alcaloïdes de quinquina. Ces prin-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS cipes actifs exercent également une activité
pouvant contribuer à l’action schizonticide
Comprimés de 250, 500 mg • Pharmacocinétique : Absorption digestive
Capsules 250, 225, 450, 500mg pratiquement complète (quinine). Liaison
Solution injectable : ampoule de 125, 250, aux protéines plasmatiques 70 %. Demi-vie
500mg de la quinine : 10 h (sujet sain), 18 h (sujet
Solution pour perfusion IV : Ampoules de impaludé). Passage transplacentaire, dans
245/1 ml ou de 450/2 ml le lait (faiblement), dans le LCR (en petites
Solution injectable IM/IV (en perfusion) quantités). Métabolisation hépatique en
0,5g/ml métabolite inactif (quinine). Excrétion : bi-
liaire à 80 % et urinaire à environ 20 % sous
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : forme inchangée.
25mg/Kg/j en 3 prises pendant 7 jours (qui-
nine base) ; 30mg/Kg si quinine sel. Préférer 4. INDICATIONS
la voie IV si paludisme grave et/ou vomisse- • Accès palustre simple, en particulier en cas
ment. de résistance aux amino-4-quinoléines.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION 5. CONTRE-INDICATIONS


L’administration de plus de 3 g en une prise • Trouble de la conduction intraventriculaire
per os peut entraîner chez l’adulte une in- en dehors du contexte de l’urgence de l’ac-
toxication fatale précédée de crises convul- cès grave ou pernicieux.
sives et dépression centrale. Des doses plus • Antécédent de fièvre bilieuse hémoglobinu-
faibles peuvent être fatales chez l’enfant. rique.
Signes de surdosage: acouphènes, baisse • Antécédent d’hypersensibilité à l’un des
de l’acuité auditive et vertiges, parfois une composants.
surdité permanente, amblyopie, rétrécisse- • Astémisole.

467
6. EFFETS INDESIRABLES Traitement : évacuation gastrique, charbon
• Cinchonisme (acouphènes avec baisse de activé, traitement symptomatique des ano-
l’acuité auditive, vertiges, troubles de la vi- malies en milieu hospitalier.
sion qui régressent à l’arrêt du traitement),
hypoglycémie, convulsions à forte dose, 13. CONSERVATION : T° < 30 °C
anémie hémolytique (en cas de déficit en
G6PD), fièvre bilieuse hémoglobinurique 14. SPECIALITES : Quinimax®
pouvant entraîner une insuffisance rénale -------
aigue), thrombopénie, prurit, urticaire,
éruptions cutanées généralisées, légère mo-
RAMIPRIL, HYDROCHLOROTHIAZIDE
dification de l’ECG aux doses thérapeutiques
(allongement de QT).
1. DCI : ramipril+hydrochlorothiazide
7. INTERACTIONS
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Inhibiteur de l’en-
• Astémisole : risque majoré de torsades de
zyme de conversion (IEC) et diurétique.
pointes.
• Antiacides gastriques : retardent l’absorp-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
tion intestinale de la quinine.
Pharmacodynamie
• Anticoagulants oraux : potentialisation de
Lié au ramipril : cfr ramipril seul
l’action de ces derniers.
Lié à l’hydrochlorothiazide : cfr hydrochloro-
• Quinidine : majoration du risque de cincho-
thiazide seul
nisme.
Lié à l’association ramipril/hydrochlorothia-
• Méfloquine : risque majoré d’apparition de
zide :- réduction plus importante de la TA
crises convulsives. Délai minimal de 12 h
qu’avec le ramipril seul ; -le ramipril inhibe
entre la fin de l’administration IV de quinine
le SRAA et tend à réduire la perte potassique
et le début de l’administration de la méflo-
induite par l’hydrochlorothiazide ; -L’associa-
quine.
tion entraîne un effet synergique et diminue
en outre le risque d’hypokaliémie induite
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
par le diurétique seul
• Surveiller la glycémie pendant le traitement,
la quinine induit une augmentation de la sé- Pharmacocinétique
crétion d’insuline par le pancréas. Lié au ramipril : cfr ramipril seul.
• Arrêter le traitement en cas de survenue Lié à l’hydrochlorothiazide : cfr hydrochloro-
d’une hémolyse importante. thiazide seul.
Lié à l’association ramipril/hydrochlorothia-
• Diminuer la posologie de 30 à 50 % chez l’in-
zide : l’administration concomitante n’a
suffisant rénal.
aucune influence sur la biodisponibilité des
monocomposants.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Prescription
possible.
4. INDICATIONS :
HTA essentielle, lorsqu’une monothérapie
10. FORME GALENIQUES ET PRESENTATION
avec le ramipril seul est insuffisante.
Comprimé pelliculé sécable à 125 mg et 500
mg, Solution injectable à 500 mg /4 ml, 25 5. CONTRE-INDICATIONS
mg/2 ml, 125 mg/1ml. - Liée au ramipril : cfr ramipril seul
- Liée à l’hydrochlorothiazide : cfr hydrochlo-
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATIONS rothiazide seul
25 mg/Kg/j en 3 prises pendant 7 jours (qui- - Antécédent d’hypersensibilité à l’un des ex-
nine base), 30 mg/Kg si quinine sel. Préférer cipients.
la voie IV si paludisme grave et/ou vomisse-
ment. 6. EFFETS INDESIRABLES
Lié au ramipril : cfr ramipril seul
12. SURDOSAGE/INTOXICATION Lié à l’hydrochlorothiazide : cfr hydrochloro-
Symptômes : thiazide seul

• Acouphènes, baisse de l’acuité auditive et 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES


vertiges, surdité permanente (parfois), am- Lié au ramipril : cfr ramipril seul
blyopie, rétrécissement du champ visuel, Lié à l’hydrochlorothiazide : cfr hydrochloro-
diplopie et héméralopie, spasmes de l’artère thiazide seul
centrale de la rétine, effet quinidine-like Liées à l’association ramipril/hydrochloro-
(hypotension, troubles de la conduction, thiazide :
symptômes angineux et tachycardie ventri-
culaire). Une arythmie et un arrêt cardiaque Lithium : augmentation de la lithémie avec
peuvent survenir. signes de surdosage.

468
AINS (voie générale), ASA >= 3 g/j : insuffi- RAMIPRIL
sance rénale aiguë chez le patient à risque
(sujet âgé et/ou
déshydraté). 1. DCI : ramipril
Baclofène, amifostine, alpha-bloquants, an-
tidépresseurs, neuroleptiques : majoration 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antihypertenseur
de l’effet antihypertenseur. inhibiteur de l’enzyme de conversion.
Corticoïdes, tétracosactide (voie générale ;
sauf hydrocortisone dans la maladie d’Addi- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
son) : diminution de l’effet antihypertenseur. Pharmacodynamie :- diminution de la sécré-
tion d’aldostérone, - élévation de l’activité
rénine plasmatique, - baisse des résistances
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
périphériques totales avec une action pré-
• Lié au ramipril : cfr ramipril seul;
férentielle sur les territoires musculaire et
• Lié à l’hydrochlorothiazide : cfr hydrochloro-
rénal (sans rétention hydrosodée ni de ta-
thiazide seul; chycardie réflexe, en traitement chronique)
Liées au ramipril et à l’hydrochlorothiazide : Pharmacocinétiqus : - résorption digestive ra-
• Déconseillé durant le premier trimestre de la pide, - Liaison aux protéines plasmatiques :
grossesse; 56%, - élimination à part égale par les urines
• Interrompre le traitement et restaurer l’hé- et la bile, - passage transplacentaire.
modynamie en cas d’insuffisance rénale
fonctionnelle; 4. INDICATIONS
• Surveillance régulière clinique et biologique • HTA ; Post-infarctus du myocarde compliqué
de la fonction rénale, de la natrémie et de la d’insuffisance cardiaque transitoire ou per-
kaliémie chez le sujet âgé (avant et pendant sistante;
le traitement); • Prévention des complications cardiovascu-
• Surveillance des électrolytes plasmatiques laires chez les patients à haut risque vascu-
en cas de survenue d’une hypotension et/ou laire ayant une pathologie artérielle isché-
des signes cliniques d’un déséquilibre hydro- mique confirmée.
électrolytique;
• Arrêter le traitement en cas d’hypotension 5. CONTRE-INDICATIONS
importante (et non transitoire) et restaurer Antécédent d’hypersensibilité au ramipril ou
la volémie.); à tout autre IEC.
• Risque d’hypokaliémie chez les diabétiques Antécédent d’angio-oedème lié à la prise
ou insuffisants rénaux; d’un IEC et/ou angio-oedème héréditaire ou
• Pas d’ajustement posologique en cas d’in- idiopathique.
suffisance rénale légère à modérée (Cl cr > Antécédent d’hypersensibilité à l’un des ex-
30 ml/min, toutefois surveiller la fonction cipients.
rénale et la kaliémie) et d’insuffisance hépa-
6. EFFETS INDESIRABLES
tique légère à modérée (surveillance médi-
• Toux sèche et irritative, dyspnée, nausées,
cale). vomissements, irritations gastriques, dou-
leurs abdominales, diarrhée, constipation,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation sécheresse buccale, troubles du sommeil, al-
contre-indiquée. tération du goût, vertiges, lipothymies, pru-
rit, rash, alopécie, anorexie céphalées et pa-
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : resthésie, angor, hypotension, flush, pâleur,
comprimé sécable ramipril 5mg + hydro- syndrome de Raynaud, stomatite/ulcération
chlorothiazide 25mg (tritazide) ; comprimé aphteuse, angio-œdème, augmentation de
ramipril 5mg + hydrochlorothiazide 12,5mg l’urée et de la créatinine sériques, troubles
(cotriatec) de la fonction rénale dont insuffisance ré-
nale, polyurie, oligurie, augmentation de
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : la fréquence des mictions, douleur thoraci-
dose initiale :1 comprimé/j (cotriatec®) ou que, fatigue, malaise, neutropénie/agranu-
locytose (à doses élevées), hyperkaliémie,
½ -1 comprimé/j (tritazide®) en une prise de
augmentation de l’urée rt de la créatinine,
préférence le matin.
protéinurie, incidents cérébrovasculaires,
syncope, angor, hypotension, syndrome de
12. SURDOSAGE/INTOXICATION Raynaud, stomatite, ulcération aphteuse,
• Lié au ramipril : cfr ramipril seul hépatite, pancréatite, syndromes de Lyell et
• Lié à l’hydrochlorothiazide : cfr hydrochloro- de Stevens-Johnson, myalgie, arthralgie.
thiazide seul
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
13. CONSERVATION : T° < 30°C • Diurétiques épargneurs potassiques seuls ou
associés, sels de potassium: hyperkaliémie
14. SPECIALITES : Cotriatec®, Tritazide® potentiellement létale, surtout lors d’une
------- insuffisance rénale.

469
• Estramustine : risque de majoration des ef- - En cas d’insuffisance rénale :
fets à type d’oedème angioneurotique;
• Lithium : augmentation de la lithémie; Clairance de la créati- Posologie initiale
• AINS (voie générale), inhibiteurs sélectifs de nine (ml/min/1,73 m2) (mg/jour)
COX-2 et ASA >= 3 g/j : insuffisance rénale
>= 30 2,5
aiguë chez le patient à risque;
• Antidiabétiques : majoration de l’effet hypo- entre 10 et 30 1,25
glycémiant;
• Baclofène, alpha-bloquants, amifostine, anti- Dose max 5 mg/j
dépresseurs imipraminiques, neuroleptiques:
• Infarctus du myocarde (2 à 10 jours après
majoration de l’effet antihypertenseur;
l’infarctus chez un malade cliniquement
• Corticoïdes, tétracosactide (voie générale), stable) : dose initiale 5 mg/j en 2 prises .
sauf hydrocortisone dans la maladie d’Addi- En cas d’intolérance, réduire à 2,5 mg/j en
son : diminution de l’effet antihypertenseur. 2 prises pendant 2 j. D’après la tolérance hé-
• Majoration de l’effet antihypertenseur; modynamique, la dose sera doublée tous les
• Diurétiques hypokaliémiants : risque d’hy- 2 jours pour atteindre 10 mg/j :
potension brutale et/ou d’insuffisance ré- • Patients à haut risque cardiovasculaire, avec
nale aiguë en cas dépletion préexistante. pathologie artérielle ischémique confirmée :
dose initiale 2,5 mg/j en une prise. Si la tolé-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE rance tensionnelle le permet, augmenter la
• Contrôle hématologique régulier; dose après 2 à 4 semaines à 5 mg/j en une
• Arrêter en cas de survenue d’un angio-œdème; prise, puis après un nouveau palier de 2 à 4
• Arrêter provisoirement les IEC lors de désen- semaines, à 10 mg/j en une prise qui sera
sibilisation piqûres d’hyménoptères; poursuivie au long cours.
• Administration déconseillée en cas d’hy-
perkaliémie, de choc cardiogénique et 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
d’obstruction hémodynamique significative Symptôme : hypotension
d’hémodialyse (memrane de haute perméa- Traitement: mise du patient en décubitus,
bilité) et chez l’enfant; tête basse, et au besoin par une perfusion IV
• Mise en route progressive du traitement en de soluté isotonique de chlorure de sodium
ou par tout autre moyen d’expansion volé-
cas : insuffisance cardiaque, déplétion hydro-
mique
sodée, athérosclérose connue, sténose bila-
térale de l’artère rénale ou sténose artérielle
14. CONSERVATION : T°< 30°C
rénale sur rein fonctionnellement unique;
• Insuffisance rénale (Cl cr <30 ml/min) : po- 15. SPECIALITES : Ramipril®, Triatec®
sologie initiale faible à ajuster par la suite,
contrôle périodique de la kaliémie; -------
• Surveillance particulière en cas d’insuffi-
sance hépatique et chez le sujet âgé ( fonc- RANITIDINE
tion rénale, natrémie et kaliémie);
• Prudence en cas de sténose aortique et de 1. DCI : Ranitidine
cardiomyopathie;
• Contrôle au cours du traitement de la fonc- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anti-acide anta-
tion rénale en cas d’hypertension rénovas- goniste des récepteurs H2 à l’histamine
culaire;
• Interrompre le traitement l’avant-veille de 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
l’intervention (risque d’hypotension selon Pharmacodynamie : -antagoniste des récep-
l’anesthésie pratiquée). teurs H2 à l’histamine qui inhibe la sécrétion
d’acide gastrique provoquée non seulement
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation par l’histamine, mais également par la pen-
contre-indiquée. tagastrine, l’insuline, la caféine ou par les
aliments.
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS: Pharmacocinétique : -bonne résorption di-
gélule 1,25 mg, 2,5 mg, 5 mg ; comprimés gestive, -demi-vie d’élimination 2,5 h, - éli-
1,25 mg, 2,5 mg, 5 mg, 10 mg mination est essentiellement rénale (50 %
sous forme inchangée), -traverse le placenta
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION et passe dans le lait.
• HTA : dose initiale 2,5 mg/j en une seule
prise, pendant ou après le repas, jusqu’à 5 4. INDICATIONS :
mg/j voire max de 10 mg/j en une prise en • Traitement symptomatique du reflux gastro-
respectant des paliers de 3 à 4 semaines. oesophagien;
• Hypertension rénovasculaire : 1,25 mg/j en • Ulcère gastrique ou duodénal évolutif, Œso-
une prise, ajuster en fonction de la réponse phagite par reflux gastro-œsophagien, Syn-
tensionnelle du patient. drome de Zollinger-Ellison;

470
• En association à une bithérapie antibiotique, 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
éradication de Helicobacter pylori en cas de • Traitement symptomatique du reflux gastro-
maladie ulcéreuse gastroduodénale. oesophagien : 75 mg en 3 prises/j, durée
max. 2 semaines.
5. CONTRE INDICATIONS : • Éradication de Helicobacter pylori : 300 mg
• Hypersensibilité à la ranitidine. matin et soir associés pendant 14 jours à
l’amoxicilline –clarithromycine ou clarithro-
6. EFFETS INDÉSIRABLES : mycine-métronidazole (ou tinidazole) ou
• Céphalées, vertiges, asthénie, excitation et, amoxicilline-métronidazole (ou tinidazole).
exceptionnellement, en particulier chez le • Ulcère duodénal ou gastrique évolutif, oeso-
sujet âgé ou ayant une insuffisance rénale phagite : 300 mg le soir, pendant 4 semaines
sévère, confusion mentale, hallucinations, (4-6 semaines pour ulcère gastrique). Une
syndrome dépressif, mouvements involon- seconde cure est possible en cas d’oesopha-
taires réversibles (tremblements, myoclonie gite selon les résultats de l’endoscopie.
ou mouvements oculaires involontaires), • Traitement d’entretien de l’ulcère duodénal :
nausées, diarrhées, constipation, élévation 150 mg/j, le soir.
transitoire des transaminases, hépatite, , • Syndrome de Zollinger-Ellison : 600 mg/j,
pancréatite aiguë (exceptionnelle), bradycar- peut llar jusqu’à 1200 mg/j selon les indivi-
die sinusale, bloc auriculoventriculaire, avec dus. Durée : aussi longtemps que nécessaire
pause sinusale (surtout par voie injectable), cliniquement.
leucopénie, thrombopénie, agranulocytose • En cas d’insuffisance rénale :
ou pancytopénie (très rares), parfois avec - créatininémie 25-60 mg/l : 150 mg toutes les
hypoplasie médullaire, douleurs musculai- 24 h.
res et tension mammaire, rares réactions - créatininémie > 60 mg/j : 150 mg toutes les
anaphylactoïdes (parfois dès la première ad- 48 h ou 75 mg toutes les 24 h.
ministration), érythème cutané, érythème
polymorphe, rares cas de vascularite, d’alo- 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : En cas de sur-
pécie ou d’impuissance réversible. dosage, un traitement symptomatique est
recommandé. Si nécessaire, la ranitidine ab-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES sorbée peut être éliminée par hémodialyse.
• Topiques gastro-intestinaux : diminution de
l’absorption digestive de la ranitidine (les 14. CONSERVATION :
prendre à distance, 2h). Comprimés effervescents : T° < 30 °C, à l’abri
• Itraconazole, kétoconazole : diminution de de l’humidité.
l’absorption digestive de l’azolé.
15. SPÉCIALITÉS :
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : - Azantac, zantac.
• S’abstenir d’utiliser en cas d’antécédents de
porphyrie aiguë intermittente (risque de dé- -------
veloppement bactérien).
• Vérifier la bénignité de la lésion en cas d’ul-
cère gastrique. RIFAMPICINE
• Réduire la posologie en cas d’insuffisance
hépatocellulaire sévère ou rénale (d’après 1. DCI : rifampicine
fonction de la Clcr ou de la créatininémie).
• Arrêter le traitement en cas de survenue 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antituberculeux
d’un état confusionnel chez le sujet âgé et
l’insuffisant rénal. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Tenir compte de la teneur en sodium en cas Pharmacodynamie :-agit par formation d’un
de régime désodé ou hyposodé(comprimés complexe stable avec la RNA polymérase des
effervescents). bactéries ; -bactéricide, à la fois sur les ba-
cilles en phase de multiplication active et sur
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : les bacilles extracellulaires à multiplication
- Grossesse : utilisation envisagée que si né- lente et bacilles intracellulaires ; -absence
cessaire. de résistance croisée avec les autres antitu-
- Allaitement : à éviter. berculeux, rareté des résistances primaires,
moindre risque de résistance acquise en as-
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : sociation.
non signalées jusqu’à ce jour. Spectre :
• Aérobies à Gram + B. anthracis, L. monocyto-
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS: genes, S. aureus méti-S, Staphylococcus mé-
Comprimé à 75, 150, 300 mg (pelliculé et ti-R, Staphylococcus à coagulase négative,
effervescent) ; Solution injectable 50 mg/2 streptocoques A, B, C, G, S. pneumoniae, S.
ml. viridans ou non groupables;

471
• Aérobies à Gram – (brucella, H. influenzae, de réactions allergiques (réactions anaphy-
H. ducreyi, N. gonorrhoeae, N. meningitidis, lactiques et bronchospasmes, suspension
pasteurella) ; buvable).
• Anaérobies (bacteroides, C. difficile, C. per-
fringens) ; 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• C. trachomatis, C. psittaci, legionella, M. Antiprotéases, delavirdine, névirapine, an-
bovis BCG, M. kansasii, M. tuberculosis, M. tagonistes calciques, anticoagulants oraux,
Leprae. antifongiques, ciclosporine, tacrolimus, di-
Pharmacocinétique : -résorption digestive gitoxine, carbamazépine, antiarythmiques
rapide et presque totale ; -forte liaison aux classe I a, morphine, phénytoïne, terbina-
protéines plasmatiques 80% ; -passage fine, théophylline, tolbutamide , zolpidem,
transplacentaire, dans le lait maternel et corticoïdes par voie générale, zidovudine,
faible dans le LCR(en cas de méningite) ; éfavirenz, hormones thyroïdiennes, alpré-
-effet d’induction enzymatique au niveau du nolol, métoprolol, propranolol, méthadone :
foie et auto-induction ; -demi-vie plasma- diminution de leurs concentrations plasma-
tique est dose-dépendante (2,5 h après prise tiques et efficacité.
de 300 mg) ; -élimination essentiellement bi- Estroprogestatifs et progestatifs : diminu-
liaire tion de l’efficacité contraceptive.
• Isoniazide : augmentation de l’hépatotoxi-
4. INDICATIONS cité de l’isoniazide.
Forme orale :
• Tuberculose sous toutes ses formes en asso- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
ciation avec les autres antituberculeux, • L’émergence de souches résistantes est pos-
• Lèpre(en polythérapie) ; sible ;
• Brucellose ; légionellose ; Infections graves • Suspension buvable : tenir compte de la te-
à germes Gram + ou à germes Gram – sen- neur en saccharose;
sibles, • Après un long arrêt, administrer une posolo-
• Prophylaxie des méningites à méningo- gie progressive;
coques • Arrêt immédiat et définitif en cas de de
Perfusion IV : -tuberculose et autres infections thrombocytopénie, de purpura, d’anémie
à mycobactéries sensibles (formes sévères de hémolytique ou d’insuffisance rénale;
la maladie ou si voie orale est impossible ou • Traitement discontinu à éviter, excepté pour
inadaptée); -infections graves, dues aux sta- la lèpre;
phylocoques, aux entérocoques, Gram. • Surveillance régulière des fonctions hépa-
tiques et de l’hémogramme (+ plaquettes.);
5. CONTRE-INDICATIONS • Adapter la posologie en cas d’insuffisance hé-
Absolues : -Enfant en dessous de 6 ans en patique préexistante et d’insuffisance rénale;
raison du risque de fausse-route (forme • Ce produit peut retarder l’excrétion biliaire
gélule) ; -Hypersensibilité à la famille des des produits de contraste;
rifamycines ; -Porphyries ; -Antiprotéases; • La rifampicine entre en compétition avec la
-Delavirdine ;-Hypersensibilité à l’un des bilirubine et la BSP;
composants. • La forme gélule est réservée à l’enfant > 6
Relatives : -Contraceptifs estroprogestatifs ans, la suspension buvable est adaptée à
et progestatifs ; -Névirapine ; -Allaitement. l’enfant.

6. EFFETS INDESIRABLES 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


• Anorexie, nausées, douleurs abdominales, Grossesse : l’utiliser qu’en l’absence d’alter-
météorisme, vomissements, diarrhées, co- native thérapeutique.
lites pseudomembraneuses, manifestations Allaitement : le suspendre pendant le traite-
hépatiques d’hypersensibilité d’apparition ment.
précoce (1er mois), hypertransaminasémie
isolée, éosinophilie, leucopénie et œdème, 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
thrombocytopénie, avec ou sans purpura, suspension buvable 2% (50 mg/2,5 ml) ; gé-
coloration rouge des sécrétions (urine, les lule 300 mg.
crachats et le liquide lacrymal), coloration
permanente les lentilles de contact, réac- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
tions vasomotrices, prurit avec ou sans • Tuberculose avérée : en 1 prise, à distance
éruption et urticaires, réactions d’hyper- des repas;
sensibilité cutanés et syndrome de Lyell Adulte : 8-12 mg/Kg/j ; Enfant (6-15 ans) :
(rares), syndrome grippal (« flu-syndrom ») 10 mg/Kg/j ; 1 mois-6 ans : 10-20 mg/Kg/j ;
, troubles respiratoires et asthmatiformes, -N-né (< 1 mois) : 10 mg/Kg/j.
baisse de la pression artérielle, choc, anémie • Lèpre (1x/mois) : -adulte : 600 mg ; -enfant :
hémolytique aiguë, insuffisance rénale ai- 10 mg/Kg. Durée : 2 ans (formes multibacil-
guë, pertubation du cycle menstruel, risque laires), 6 mois (formes paucillaires).

472
• Brucellose aiguë : 900 mg/j en 1 prise le ma- 5. CONTRE-INDICATIONS
tin à jeûn (+ doxycycline) pendant 45 j. Absolues :
• Hypersensibilité aux rifamycines et à l’iso-
• Infection grave à germes Gram + ou - : à dis- niazide ou à l’un des composants de ce mé-
tance des repas, en 2 prises. dicament
Adulte et enfant (1 mois-15 ans) : 20-30 mg/ • Insuffisance hépatique
Kg/j ; -< 1 mois : 15-20 mg/Kg/j. • Porphyries
• Prophylaxie méningite à méningocoque • Intervention avec anesthésie générale
(pendant 48 h) : -adulte : 600 mg toutes les • Antiprotéases (amprénavir, indinavir, nelfi-
12 h ; -1mois-15 ans : 10 mg/Kg ; -< 1 mois : navir, ritonavir, lopinavir/ritonavir, saquina-
5 mg/Kg. vir) ; delavirdine
Relatives :
13. SURDOSAGE/INTOXICATION • Contraceptifs estroprogestatifs et progesta-
Symptômes : sueurs, vomissements, colora- tifs;
tion rouge des téguments et des urines, foie • Névirapine, carbamazépine, disulfirame
palpable, élévation modérée des phosphata- • En cours d’allaitement.
ses alcalines et des transaminases.
Traitement: en dehors des mesures habi- 6. EFFETS INDESIRABLES
tuelles en vue de l’élimination rapide du ou • Rifampicine : cfr rifampicine seule.
des produits ingérés, instituer un traitement • Isoniazide : nausées, vomissements, dou-
symptomatique. leurs épigastriques, pyrexie, myalgies,
arthralgies ou anorexie, effets toxiques, élé-
14. CONSERVATION : conditions générales de vation relativement fréquente des transami-
conservation des médicaments. nases, bilirubinurie, rares hépatites aiguës
(avec ou sans ictère), neuropathies périphé-
15. SPECIALITES : Rifadine® ; Rimactan® riques, hyperactivité, euphorie, insomnie ;
convulsions, névrite et atrophie optiques,
-------
accès maniaques, délires aigus ou dépres-
sions, réactions d’hypersensibilité (rarement
fièvre, éruptions cutanées, acné, ictère ou
hépatite, lymphadénie, éosinophilie, dys-
RIFAMPICINE+ISONAZIDE crasie sanguine), syndrome rhumatoïde,
algo-dystrophie (syndrome épaule-main),
syndrome lupique, risque de réactions aller-
1. COMPOSITION : rifampicine, isonazide
giques
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antimycobacté-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
riens, antituberculeux.
• Antiprotéases, delavirdine, nevirapine, di-
sopyramide, hydroquinidine, quinidine, an-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
tagonistes calciques, fluconazole, itracona-
Pharmacodynamie : antituberculeux bac-
zole, kétoconazole, ciclosporine, tacrolimus,
téricides particulièrement actifs sur les ba-
digitoxine, éfavirenz, morphine, terbinafine,
cilles extracellulaires à croissance rapide ;
théophylline, aminophylline, tolbutamide,
-ont également une activité bactéricide in-
zolpidem, corticoïdes, montélukast, zidovu-
tracellulaire, -la rifampicine est active sur le
dine, alprénolol, métoprolol, propranolol :
M. tuberculosis en croissance lent et inter-
diminution des concentrations plasmatiques
mittente et l’isionazide est actif sur le bacille
et de l’efficacité de ces derniers.
tuberculeux en croissance rapide.
• Carbamazépine, phénytoïne : soit baisse
Spectre d’efficacité, soit surdosage de cette derniè-
Isionazide : Mycobacterium africanum, bo- re.
vis et tuberculosis. • Disulfirame : troubles du comportement et
Rifampicine : cfr rifampicine seule. de la coordination.
Pharmacocinétique : • Estroprogestatifs, progestatifs, anticoagu-
Rifampicine : cfr rifampicine seule. lants oraux: diminution de l’efficacité de ces
Isionazide :-bonne diffusion dans le LCR, derniers.
passage placentaire et dans le lait maternel; • Aluminium (sels et hydroxydes) : diminution
-faible liaison aux protéines plasmatiques; de l’absorption digestive de l’isoniazide (les
-demi-vie plasmatique 1 h pour les acéty- prendre à distance, 2 h).
leurs rapides et 3 h pour les acétyleurs lents; • Anesthésiques volatils halogénés : potentia-
-élimination essentiellement rénale (75- lisation de l’effet hépatotoxique de l’isonia-
85%). zide.
• Hormones thyroïdienne : risque d’hypothy-
4. INDICATIONS : tuberculose sous toutes ses roïdie clinique chez les patients hypothyroï-
formes. diens.

473
• Isoniazide, pyrazinamide : augmentation de RIFAMPICINE+ISIONAZIDE+PYRAZINAMIDE
l’hépatotoxicité de ces derniers;
• Méthadone : diminution des concentrations 1. COMPOSITION : rifampicine, isionazide, py-
plasmatiques de méthadone avec risque razinamide.
d’apparition d’un syndrome de sevrage.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Association d’an-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE timycobactériens, antituberculeux.
• Surveillance étroite et administration conco-
mitante d’anticonvulsivants en cas de surdo- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
sage ou sur terrain prédisposé;
• Pharmacodynamie : -antituberculeux bac-
• Ne le donner qu’en cas de nécessité absolue
téricides ; - particulièrement actifs sur les
devant une fonction hépatique perturbée;
bacilles extracellulaires à croissance rapide
• Surveillance clinique et biologique régulière:
hémogramme (+ plaquettes), au J8, à la fin et ont également une activité bactéricide
du 1er mois, puis de façon plus espacée (2 intracellulaire ; -la rifampicine est active sur
mois), transaminases; M. tuberculosis en croissance lente et inter-
• Arrêter le traitement en cas d’apparition de mittente, -l’isoniazide est actif sur le bacille
signes d’atteinte hépatique; tuberculeux en croissance rapide ; -le pyra-
• Examen clinique neurologique régulier né- zinamide est actif sur les bacilles intracellu-
cessaire; laires localisés particulièrement dans l’envi-
• Prudence particulière d’administration chez ronnement acide des macrophages;
l’éthylique; • Spectre : -Rifampicine et Isionazide (voir as-
• Administrer la pyridoxine en cas de neuropa- sociation de ces derniers), -Pyrazinamide:
thie (les sujets âgés ou malnutris); -Espèces sensibles : M. africanum, M. tuber-
• La rifampicine peut retarder l’excrétion bi- culosis ;
liaire des produits de contraste utilisés; • Pharmacocinétique :
• La rifampicine entre en compétition avec la Rifampicine : cfr rifampicine seule..
bilirubine et la BSP. Isionazide : cfr isionazide seule ou ci-haut.
Pyrazinamide :-résorption digestive rapide
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT et totale ; -liaison aux protéines plasmati-
Grossesse : utilisation que si nécessaire. ques presque nulle ; -bon passage dans le
Allaitement : utilisation déconseillée. LCR ; -métabolisation hépatique ; -élimina-
tion presqu’exclusivement rénale
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : com-
primé enrobé à 300mg de rifampicine/150mg 4. INDICATIONS : toutes formes de tubercu-
d’isionazide lose.

11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 5. CONTRE-INDICATIONS


Réservé à l’adulte > 50 kg : 2 comprimés/j en Absolues : -Enfant < 6 ans en raison du ris-
une seule prise (rifampicine : 8 à 12 mg/kg/j; que de fausse-route ; -Hypersensibilité à la
isoniazide : 5 mg/kg/j). famille des rifamycines, à l’isoniazide et au
pyrazinamide ou à l’un des composants de
12. SURDOSAGE/INTOXICATION ce médicament ; -Insuffisance hépatique ;
Symptômes (plus souvent liés à l’isonia- -Sujet hyperuricémique ou insuffisant rénal
zide dont la dose létale est de 200 mg/kg): (compte tenu de l’effet inhibiteur du pyra-
nausées, vomissements, vertiges, troubles zinamide sur l’excrétion de l’acide urique) ;
visuels, hallucinations, coloration rouge des -Porphyrie ; -Intervention avec anesthésie
téguments et de l’urine en rapport avec la générale ; -Antiprotéases : amprénavir, indi-
couleur de la rifampicine et l’hyperbilirubi- navir, nelfinavir, ritonavir, lopinavir/ritonavir,
némie, foie palpable, élévation modérée des saquinavir, delavirdine.
phosphatases alcalines et des transaminases, Relatives : -Contraceptifs estroprogestatifs
biologie (acidose métabolique, cétonurie et et progestatifs, -Névirapine, carbamazépine,
hyperglycémie), possibilité d’installation disulfirame, -Au cours de l’allaitement.
d’un coma convulsif, responsable d’anoxie
pouvant entraîner la mort 6. EFFETS INDESIRABLES
Traitement: en centre spécialisé par lavage Rifampicine : cfr rifampicine seule.
d’estomac, lutte contre l’acidose, réanima- Isoniazide : cfr isionazide seule ou ci-haut.
tion cardiorespiratoire, administration d’an- Pyrazinamide : hépatite biologique non
ticonvulsivants et de fortes doses de pyrido- symptomatique, signes digestifs (anorexie,
xine. Dans les cas sévères, on peut réaliser nausées, vomissements, douleurs abdomi-
une épuration par hémodialyse. nales), asthénie marquée ou fièvre, subic-
tère, rares cas d’hépatites très sévères, hy-
13. CONSERVATION : conditions générales de peruricémie, arthralgies, rash, érythème.
conservation des médicaments.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
14. SPECIALITE : Rifinah® Antiprotéases, delavirdine, nevirapine, di-
------- sopyramide, hydroquinidine, quinidine, an-

474
tagonistes calciques, fluconazole, itracona- • Tenir compte de la teneur en sodium en cas
zole, kétoconazole, ciclosporine, tacrolimus, de régime hyposodé strict;
digitoxine, éfavirenz, morphine, terbinafine, • La rifampicine peut retarder l’excrétion bi-
théophylline, aminophylline, tolbutamide, liaire des produits de contraste;
zolpidem, corticoïdes, montélukast, zidovu- • La rifampicine entre en compétition, à titre
dine, alprénolol, métoprolol, propranolol: temporaire, avec la bilirubine et la BSP;
diminution des concentrations plasmatiques • La recherche d’une cétonurie est ininterpré-
et de l’efficacité de ces derniers. table à la lecture des bandelettes réactives,
• Carbamazépine, phénytoïne : soit baisse d’ef- de type Acétest (à cause de la pyrazina-
ficacité, soit surdosage de cette dernière. mide).
• Disulfirame : troubles du comportement et
de la coordination. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Estroprogestatifs, progestatifs, anticoagu- Grossesse : utilisation que si nécessaire
lants oraux : diminution de l’efficacité de ces Allaitement : utilisation déconseillé.
derniers.
• Aluminium (sels et hydroxydes) : diminution 10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
de l’absorption digestive de l’isoniazide (les comprimé enrobé (120 mg rifampicine, 50
prendre à distance, 2 h). mg d’isionazide, 300 mg de pyrazinamide).
• Anesthésiques volatils halogénés : potentiali-
sation de l’effet hépatotoxique de l’isoniazide. 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Hormones thyroïdienne : risque d’hypothy- Réservé aux adultes et enfants ≥ 6 ans. Du-
roïdie clinique chez les patients hypothyroï- rée de traitement (phase d’initiation ou de
diens. consolidation) : se conformer à la politique
• Isoniazide, pyrazinamide : augmentation de du Programme National de lutte contre la
l’hépatotoxicité de l’isoniazide Tuberculose.
• Méthadone : diminution des concentrations
plasmatiques de méthadone avec risque Dose usuelle Composition
d’apparition d’un syndrome de sevrage. d’un cp
Rifampicine 8 - 12 mg/ 120 mg
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
kg/j
• Il y a accumulation de l’hépatotoxicité des 3
composants. Isoniazide 5 mg/kg/j 50 mg
• Surveillance étroite et administration conco-
P y r a z i n a - 15-30 mg/ 300 mg
mitante d’anticonvulsivants en cas de surdo-
mide kg/j
sage ou sur terrain prédisposé.
• L’émergence de souches résistantes est
possible, modifier l’antibiothérapie le cas 30 à 39 kg = 3 cés/j, 40 à 49 kg = 4 cés/j, 50 à
échéant. 65 kg = 5 cés/j, 65 kg et plus = 6 cés/j.
• Surveillance clinique et biologique régulière
nécessaire : bilan initial (bilan hépatique, ré- 12. SURDOSAGE/INTOXICATION
nal et uricémie) puis bilan rénal et l’uricémie • Symptômes (plus souvent liés à l’isonia-
tous les mois, hémogramme + plaquettes au zide dont la dose létale est de 200 mg/kg):
J8, à la fin du 1er mois, puis de façon plus nausées, vomissements, vertiges, troubles
espacée (2 mois), transaminases (tous les 8 j visuels, hallucinations, coloration rouge des
dans les 1ères semaines puis tous les 15j. téguments et de l’urine en rapport avec la
• Ne le donner qu’en cas de nécessité absolue couleur de la rifampicine et l’hyperbilirubi-
devant une fonction hépatique perturbée. némie, foie palpable, élévation modérée des
• L’élévation des transaminases au-delà de 3 phosphatases alcalines et des transaminases,
fois la normale : surveillance accrue (si trai- biologie (acidose métabolique, cétonurie et
tement courte durée), arrêt (si traitement hyperglycémie), possibilité d’installation
longue durée). d’un coma convulsif, responsable d’anoxie
• Traitement correcteur (sauf les inhibiteurs pouvant entraîner la mort.
de la xanthine oxydase) si l’hyperuricémie > • Traitement: en centre spécialisé par lavage
110 mg/l. d’estomac, lutte contre l’acidose, réanima-
• Arrêter le traitement en cas de persistance tion cardiorespiratoire, administration d’an-
des arthralgies, ou leur caractère goutteux. ticonvulsivants et de fortes doses de pyrido-
• Traitement en milieu spécialisé en cas d’in- xine. Dans les cas sévères, on peut réaliser
suffisance rénale chronique. une épuration par hémodialyse.
• Examen clinique neurologique régulier né-
cessaire. 13. CONSERVATION : conditions générales de
• Prudence particulière d’administration chez conservation des médicaments.
l’éthylique.
• Administrer la pyridoxine en cas de neuropa- 14. SPECIALITE : Rifater®
thie. -------

475
RIFAMYCINE 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Administrer en moyenne pendant 7 jours
Collyre : 1 à 2 gouttes de collyre, 4 à 6 fois
1. DCI : Rifamycine par jour selon la gravité.

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : médicaments 12. CONSERVATION : T° < 25 °C et à l’abri de la


otologiques, anti-infectieux. lumière.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 13. SPECIALITE: Rifamycine.


• Spectre: -------
- Aérobies à Gram + : Bacillus anthracis, Liste-
ria monocytogenes, Rhodococcus equi, Sta-
RITODRINE
phylococcus aureus méti-S, staphylococcus
méti-R, staphylococcus à coagulase néga-
tive, streptocoques A, B, C, G, Streptococcus 1. DCI : ritodrine
pneumoniae, Streptocoques viridans ou non
groupables. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : bêta sympatho-
- Aérobies à Gram - : B. catarrhalis, brucella, mimétique.
H. ducreyi, H. influenzae, N. gonorrhoeae, N.
meningitidis, pasteurella. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
- Anaérobies : bacteroides, Cl.difficile, Pharmacodynamie:
Cl.perfringens, fusobacterium, peptos- Agoniste préférentiel des récepteurs adré-
treptococcus, Propionibacterium acnes et nergiques bêta 2, bronchodilatateur.
autres: C. trachomatis, C. psittaci, Coxiella Provoque un relâchement de la musculature
burnetii, legionella, M. africanum, M. bovis, utérine.
Mycobacterium bovis BCG, M. kansasii, M. Pharmacocinétique :
tuberculosis. Environ 30% de la dose administrée per os
est résorbé par le tractus gastro-intestinal.
4. INDICATIONS : Liaison aux protéines plasmatiques : 40%.
• Conjonctivites, kératites et ulcères cor- Franchit la barrière placentaire.
néens. Métabolisé en partie en dérivés sulfo et glu-
curonoconjugués.
5. CONTRE INDICATIONS : Hypersensibilité à Elimination rénale, sous forme intacte ou de
l’un des constituants, notamment à la rifa- métabolites conjugués.
mycine. Demi-Vie : Lors d’administration per os, exis-
tence de 2 demi-vies: 1,3 et 12 heures.
6. EFFETS INDESIRABLES : Lors d’administration intraveineuse, existen-
Risque de réactions allergiques (anaphylac- ce de 3 demi-vies: 6 à 9 mn, 1,7 à 2,6 heures
tiques et bronchospasmes), en raison de la et une dernière > 3 h.
présence de disulfite de potassium et du
thiomersal. 4. INDICATIONS :
• Menace d’accouchement prématuré.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Ne pas • Souffrance fœtale aiguë.
associer à d’autres collyres. • Dystocie de démarrage.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GAR- 5. CONTRE-INDICATIONS :
DE: Ne pas injecter, ne pas avaler. • Cardiopathie sévère ;
Port de lentilles de contact déconseillé.En • Hémorragie utérine importante ;
cas d’hypersensibilité, arrêt du traitement. • Infection intra-amiotique ;
Surveillance médicale régulière en l’absence • Eclampsie.
d’amélioration rapide ou en cas de traite-
ment prolongé. Coloration des vêtements,
lunettes et autres. 6. EFFETS INDESIRABLES :
Ne pas administrer en injection péri- ou in- Tachycardie, flush, hypertrophie paroti-
traoculaire. Espacer de 15 minutes les ins- dienne, tremblement, nausée, vomisse-
tillations. Interrompre le traitement dès les ment, vertige, céphalée, trouble de la
premiers signes d’hypersensibilité locale ou conduction cardiaque, œdème pulmonaire.
générale.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : peut être uti- • Anesthésiques volatils halogénés : risque ac-
lisé. cru d’arythmies;
• Antidiabétiques : élévation de la glycémie.
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : Corticoïdes injectables : risque d’OAP avec
Collyre en solution à 1 000 000 UI/100 ml. forme injectable);

476
• Bêtabloquants : antagonisme pharmacolo- RITONAVIR
giques.
1. DCI : Ritonavir
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Prudence en cas de : HTA, insuffisance car- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antirétroviral de
diaque compensée, cardiothyréose, diabète, la famille des inhibiteurs de la protéase
risque d’acidocétose, insuffisance hépato-
cellulaire, insuffisance rénale; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Interdit chez les sportifs; • Pharmacodynamie : inhibition de la pro-
• Surveiller le pouls, la TA et le rythme du téase du VIH 1 et VIH 2 empêchant ainsi la
cœur fœtal; réplication virale
• Voie parentérale : utiliser en milieu hospita- • Pharmacocinétique : Résorption digestive
lier, chez la femme enceinte placée en décu- moyenne améliorée par les aliments ; mé-
bitus latéral gauche. tabolisation hépatique par le cytochrome
P450, forte liaison aux protéines plasma-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT tiques, élimination essentiellement fécale.
Grossesse : peut être prescrit (voir indica-
tions). 4. INDICATIONS : Traitement du VIH en associa-
tion avec les autres antirétroviraux (inhibi-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : teurs nucléosidiques)
incompatible avec les solutés alcalins.
5. CONTRE-INDICATIONS
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS • Hypersensibilité à la substance active ou à
Comprimé à 10 mg l’un des excipients.
Ampoule injectable 50 mg/5 ml. • Insuffisance hépatique sévère.
• Allaitement.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Alfuzosine, mépéridine, piroxicam, propoxy-
Par perfusion IV: phène, voriconazole.
Dose d’attaque : 50μg/minute, puis augmen-
ter tous les quarts d’heure de 50μg/minute. 6. EFFETS INDESIRABLES
Dose efficace se situe entre 50 et 300μg/minute • Asthénie. fièvre, douleur, perte de poids,
Dose max: 300μg/minute. réactions allergiques, leucopénie, baisse de
La patiente doit rester en décubitus latéral. l’hémoglobine, baisse des neutrophiles, aug-
Diluer 100mg (2 ampoules) dans 500ml de mentation des éosinophiles, augmentation
soluté glucosé isotonique du temps de prothrombine, déshydratation,
diabète sucré ; hyperglycémie, hypertrigly-
Par voie orale céridémie, hypercholestérolémie, hyperu-
Dose d’entretien en relais de la voie vei- ricémie, altération du goût, paresthésies
neuse : Débuter par 10 mg à administrer 30 péribuccales et neuropathies sensitives pé-
mn avant l’arrêt de la perfusion, puis 10 mg riphériques, céphalées, vasodilatation, hy-
toutes les 2 heures, ou 20 mg toutes les 4 potension orthostatique, augmentation des
heures pendant 24 h, puis continuer par 10 CPK, myalgies, insuffisance rénale, ménorra-
à 20 mg toutes les 4 à 6 heures. gie.,
Dose max: 120 mg/j;
En cas de reprise des contractions, revenir à 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES.
la voie IV. • Alfuzosine, amphétamine, rifabutine, amio-
En cas d’intervention chirurgicale, la der- darone, astémizole, cisapride, bépridil,
nière administration doit avoir lieu 3 h avant quinidiques, benzodiazepines, bupropion,
l’intervention. clozapine, dextroproproxyphène, dérivés
de l’ergot de seigle, amiodarone, flécainide,
13. SURDOSAGE/INTOXICATION encaïnide, digoxine, mépéridine, péthidine,
Symptômes : tachycardie excessive, trem- piroxicam, propafénone, zolpidem, désipra-
blements, palpitations, hypotension, ver- mine, imipramine, amitryptline, fluoxétine,
tiges, sueurs, agitation, nausées, vomisse- paroxétine, sertraline, trazodone, thiorida-
ments, flush facial. zine, terfénadine, pimozide, halopéridol,
Traitement : arrêt du traitement, si besoin carbamazépine, inhibiteurs HMG CoA réduc-
bêtabloquant en milieu hospitalier. tase, tacrolimus, ciclosporine, inhibiteurs
calciques, prednisolone, neuroleptiques,
14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière (am- warfarine, loratadine, acide fusidique, cla-
poule). rithromycine, erythromycine, itraconazole,
kétoconazole, fentanyl, lamotrigine, phény-
toïne, divalproex, dexaméthasone, prédni-
15. SPECIALITE : Prepar®
solone : augmentation des concentrations
-------
plasmatiques de ces derniers.

477
• Méthadone, théophyline, morphine, war- ROXITROMYCINE
farine, voriconazole, atovaquone, éthiny-
lestradiol : diminution des concentrations
plasmatiques de ces derniers; 1. DCI : roxitromycine
• Sildénafil et ritonavir : association contre-in-
diquée en cas d’hypertension pulmonaire; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique anti-
• Zolpidem : majoration de l’effet sédatif; bactérien de la famille des macrolides.

• Fluticasone (pulvérisation nasale) : survenue 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :


d’effets systémiques de la corticothérapie • Pharmacodynamie : blocage de la sous uni-
(syndrome d cushing). té 50s ribosomiale. Empêche la synthèse des
protéines.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : • Spectre
• Surveillance en cas de diarrhée; - Aérobies à Gram + : C.diphtheriae, entéroco-
ques, staphylococcus méti-R et méti-S
• Contrôler la fonction rénale en cas d’insuffi-
- streptococcus B, streptococcus non groupa-
sance rénale;
ble, Streptococcus pneumoniae, Streptococ-
• Informer les patients hémophiliques de la cus pyogenes.
possibilité d’augmentation des saignements - Aérobies à Gram - : Bordetella pertussis,
lors des traitements; campylobacter, legionella, moraxella.
• Arrêter le traitement si survenue des signes - Anaérobies : actinomyces, bacteroides,
de pancréatite; eubacterium, mobiluncus, peptostreptococ-
cus porphyromonas, prevotella, Propioni-
• Avis médical en cas de survenue de dou-
bacterium acnes.
leurs, arthralgies, raideur articulaire ou de
- Autres : Borrelia burgdorferi, chlamydia,
difficultés pour se mouvoir;
coxiella, leptospires, Mycoplasma pneumo-
• Surveiller régulièrement les fonctions hépa- niae, Treponema pallidum.
tiques, glycémie, triglycérides et CPK. • Pharmacocinétique : Résorption digestive
rapide ; excellente diffusion tissullaire et in-
9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation tracellulaire ; élimination urinaire et fécale
contre-indiquée. sous forme active.

9. INCOMPATIBILITE PHYSICO-CHIMIQUES : Ne 4. INDICATIONS :


pas diluer dans l’eau (solution buvable). • Angines streptococciques.
• Sinusites aiguës.
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : • Surinfections des bronchites aiguës.
Capsule molle à 100 mg et Solution buvable • Exacerbations des bronchites chroniques.
à 80 mg/ml. • Pneumopathies communautaires.
• Infections cutanées bénignes : impétiginisa-
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : tion des dermatoses, ecthyma, dermohypo-
dermite infectieuse, érythrasma.
Adulte et enfant > 12 ans : dose initiale 300
• Infections génitales non gonococciques
mg, 2x/j pendant 3 j, augmenter pardose de
100 mg 2x/j jusqu’à 600 mg, 2x/j sur au plus 5. CONTRE-INDICATIONS
14 j. • Hypersensibilité aux macrolides;
• Syndrome de Malabsorption du glucose et
Enfant ≥ 2 ans (capsule, solution buvable) : du galactose (comprimé et comprimé sé-
dose initiale 250 mg/m² 2x/j, augmenter à cable pour suspension buvable), galactosé-
intervalle de 2-3 j de 50 mg/m² 2x/j jusqu’à mie congénitale et déficit en lactase (com-
350 mg/m² 2x/j. primé sécable pour suspension buvable);
• Enfant de moins de 6 ans (comprimé 100
12. SURDOSAGE/INTOXICATION : mg);
Symptômes: paresthésies ; insuffisance ré- • Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstric-
nale avec hyperéosinophilie. teurs (dihydroergotamine, ergotamine), ci-
sapride.
Traitement : symptomatique et prise en
charge en milieu spécialisé 6. EFFETS INDESIRABLES
• Sensations vertigineuses, céphalées, pares-
13. CONSERVATION : T< 25 °C et à l’abri de la lu- thésies, nausées, vomissements, gastral-
mière gies, diarrhées très rarement sanglantes,
augmentation transitoire possible des tran-
14. SPECIALITE : saminases ASAT-ALAT, réactions d’hypersen-
- Norvir® sibilité (rash, urticaire, exceptionnellement
------- purpura; œdème de Quincke...).

478
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
• Cisapride : risque majoré de troubles ventri- Pharmacodynamie : L’efficacité clinique de
culaires. ce médicament dans le traitement des diar-
• Dihydroergotamine, ergotamine : ergotisme rhées n’a pas été documentée par des essais
avec risque de nécrose des extrémités. contrôlés.
• Bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide : Pharmacocinétique : Après administration
augmentation des concentrations plasmatiques orale réitérée, Saccharomyces boulardii
de ces derniers avec signes de surdosage. transite dans le tube intestinal sans le colo-
• Colchicine : augmentation des effets de la niser et disparaît rapidement des selles 2 à 5
colchicine. jours après l’arrêt du traitement.
• Anticoagulants oraux : augmentration de l’ef-
fet anticoagulant et du risque hémorragique. 4. INDICATIONS : Diarrhée, en complément de
• Ciclosporine : risque d’augmentation des la réhydratation.
concentrations de la ciclosporine et de la
créatinémie. 5. CONTRE INDICATIONS :
• Midazolam : effet sédatif légèrement ma- • Hypersensibilité à l’un des constituants.
joré. • Patients porteurs d’un cathéter veineux central.
• Théophylline : augmentation de la théophyl-
linémie (surtout chez l’enfant). 6. EFFETS INDÉSIRABLES : Pas d’effets indésira-
bles rapportés à ce jour.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Ne pas administrer en cas d’insuffisance 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : ne pas
hépatique, sinon surveillance régulière des associer à un antifongique oral ou systémi-
tests hépatiques. que.
• Administrer avant le repas.
• Ne pas modifier la posologie en cas d’insuffi- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
sance rénale.
• Se réhydrater par des boissons abondantes,
• Tenir compte de la teneur du sodium (sus-
salées ou sucrées, afin de compenser les
pension buvable). pertes de liquide dues à la diarrhée (2 L pour
l’adulte) ;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation • Exclure certains apports (les crudités, les
contre-indiquée. fruits, les légumes verts, les plats épicés et
les aliments ou boissons glacés), privilégier
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS: les viandes grillées, le riz.
Comprimé de 50 mg, 100 mg et150 mg, • Ne pas le mélanger avec un liquide ou un
comprimé sécable pour suspension buvable aliment trop chaud (plus de 50 °C), glacé ou
de 50 mg. alcoolisé.
• Réévaluer le traitement si la diarrhée persis-
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : te au bout 2 jours de traitement et envisager
Adulte : 300 mg par jour, soit 1 comprimé à 150 une réhydratation.
mg matin et soir, de préférence avant les repas
Enfant et nourrisson : 5 à 8 mg / kg/j. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra-
En cas d’anomalies du cartilage de conju- tion déconseillée.
gaison : 5-8 mg/kg/j pendant une période
maximale de 10 jours. 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées à ce jour.
12. SURDOSAGE/INTOXICATION
Traitement: lavage gastrique et traitement 11. FORMES GALÉNIQUE/ PRÉSENTATION : Gé-
symptomatique. Il n’existe pas d’antidote lule à 50 mg (blanc opaque) , 200 mg ; pou-
spécifique. dre pour suspension buvable 100 mg

13. CONSERVATION : conditions générales de 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


conservation des médicaments. Gélule : 200 mg/j en 1-2 prises (réservé à
l’adulte et à l’enfant de plus de 6 ans)
14. SPECIALITES : Claramid®, Subroxine® Poudre pour suspension buvable (réservé à
l’adulte et à l’enfant de plus de 2 ans) : 2 sa-
-------
chets par jour, en 2 prises.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-


SACCHAROMYCES BOULARDII LYOPHILISE
sage rapporté à ce jour

1. DCI : Saccharomyces boulardii lyophilisé 14. CONSERVATION : T° < 25°C, à l’abri de l’humi-
dité
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antidiarrhéique, 15. SPÉCIALITÉ : ULTRA-LEVURE®
flore de substitution -------

479
SALBUTAMOL tion allergique cutanée, vertige, paramètres
biologiques (anomalie), Œdèmes pulmonai-
res (exceptionnel)
1. DCI : salbutamol
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : bronchodilata- • Bêta 2 bloquants voie systémique : effet
teur , utérorelaxant antagoniste ; - Halothane : en cas d’inter-
vention obstétricale, majoration de l’inertie
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : utérine avec risque hémorragique ; - Anti-
Pharmacodynamie : -agoniste des récep- diabétiques : élévation de la glycémie par le
teurs bêta-adrénergiques présentant une bêta-stimulant.
action beaucoup plus sélective sur les ré- • Tout autre traitement adrénergique : risque
cepteurs bêta-2 (en particulier, bronchiques, de survenue d’effets indésirables cardiovas-
utérins et vasculaire). culaires.
Pharmacocinétique : -après inhalation, les
concentrations plasmatiques observées aux 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
doses usuelles sont négligeables, - après • L’asthme aigu grave nécessite une hospitali-
résorption pulmonaire, l’élimination est es- sation en unité de soins intensifs.
sentiellement urinaire , -passe dans le lait • Associer une oxygénothérapie et une corti-
maternel. cothérapie par voie systémique.
• L’utilisation d’un nébuliseur doit être réser-
4. INDICATIONS : vée aux situations aiguës graves.
• Solution injectable SC : traitement sympto- • Réaction positive lors de contrôles antido-
matique de l’asthme aigu de l’adulte. page chez les sportifs.
• Solution pour inhalation par nébuliseur : • Traitement en cas d’infection bronchique ou
traitement symptomatique des asthmes de bronchorrhée abondante.
aigus graves, poussées aiguës des broncho- • Prudence en cas d’hyperthyroïdie, d’affec-
pneumopathies chroniques obstructives de tion cardiovasculaire et de diabète sucré.
l’adulte. • Surveillance de la kaliémie en particulier lors
• Solution pour perfusion : asthme aigu grave de l’administration simultanée des hypoka-
(état de mal asthmatique), menace d’accou- liémiants, en cas d’hypoxie ou de risque de
chement prématuré, faux début du travail, survenue de torsades de pointes est majoré.
hypercinésie lors du travail, tocolyse pré- • Prévenir les des oedèmes pulmonaires par
césarienne, prophylaxie des contractions un contrôle du bilan hydrosodé et la sur-
lors d’interventions chirurgicales sur utérus veillance de la fonction cardio-respiratoire.
gravide au-delà de la 12ème semaine d’ame- • Arrêter le traitement en cas de suspicion
norrhée. d’oedème pulmonaire.
• Suspension pour inhalation : traitement • Prudence lors de l’utilisation de la voie injec-
symptomatique de la crise d’asthme, pré- table en pneumologie.
vention de l’asthme d’effort, test de réver- • Tenir compte de la teneur en sodium en cas
sibilité de l’obstruction bronchique lors des de régime hyposodé strict.
explorations fonctionnelles respiratoires. • Préférer le goutte-à-goutte classique en cas
• Comprimé et suppositoire : menace d’accou- d’utilisation de la seringue autopulsée.
chement prématuré. • Débuter le traitement en milieu spécialisé
(obstétrique) : ECG avant l’injection ou la
5. CONTRE INDICATIONS : mise en place de la perfusion. Surveiller
Absolue(s) : -Hypersensibilité à l’un des régulièrement la TA et FC maternelles, le
composants, intolérance au médicament rythme du cœur foetal.
(Solution pour inhalation par nébuliseur, • Anesthésie générale ou péridurale :
suspension pour inhalation) ; -Infection in- tenir compte de l’effet vasodilatateur pé-
tra-amniotique, hémorragie utérine, gros- riphérique des bêta-2-mimétiques et de
sesse dont la poursuite fait courir un risque l’inertie utérine.
à la mère ou à l’enfant, cardiopathie sévère
susceptible d’être décompensée par un bê- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
ta-2-stimulant, hyperthyroïdie, HTA sévère Grossesse : Le salbutamol par voie inhalée
non contrôlée, hypertension gravidique, et par voie injectable peut être administré
éclampsie, toxémie gravidique (Solution en cas de grossesse. Tenir compte de l’effet
pour perfusion). vasodilatateur périphérique des bêta2 mi-
métiques en cas d’administration avant ac-
6. EFFETS INDÉSIRABLES : couchement.
Tremblement des extrémités, crampe, ta- Allaitement : utilisation déconseillée.
chycardie sinusale, palpitation, arythmie,
céphalée, hyperglycémie , hypokaliémie, 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES
toux, bronchospasme, érythème cutané, Solution pour perfusion : ne pas mélanger à
hypersudation, nausée , vomissement, réac- d’autres spécialités dans la même seringue.

480
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS SALMETEROL
Solution injectable SC, Solution pour inha-
lation par nébuliseur à 1,25 mg/2,5 ml , so- 1. DCI : salmétérol (xinafoate)
lution pour inhalation par nébuliseur à 2,5
mg/2,5 ml et 5 mg/2,5 ml, solution pour 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : agoniste sélectif
perfusion 5mg/5ml, suspension pour inhala- bêta-2 adrénergique, antiasthmatique
tion, comprimé 2mg , suppositoire 1mg.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION - Pharmacodynamie : bronchodilatateur
• Solution pour inhalation : 5-10 mg (adulte), bêta-2 mimétique à action retardée et de
50-150 μg/Kg ou 0,025-0,075 ml/Kg, max. 5 longue durée par voie inhalée (action stimu-
mg (enfant et nourrisson). Nébulisation de lante sélective sur les récepteurs bêta-2 du
10-20 min, à renouveler toutes les 20-30 muscle lisse bronchique)
min. - Pharmacocinétique : peu de données sont
• Solution pour perfusion IV (seringue élec- disponibles sur la pharmacocinétique du sal-
trique) : 0,25-1,5 mg/h (adulte), adapter la métérol.
dose toutes les 10 min d’après la clinique.
Enfant et nourrisson : dose de charge 5 μg/
4. INDICATIONS :
Kg pendant 5 min + dose d’entretien 0,1-0,3
μg/Kg/min. Femme enceinte (au repos et en • Asthme.
décubitus latéral gauche) : diluer 2 ampou- Pro Phylaxie de l’asthme induit par l’effort.
les de 5mg/ml dans 500 ml de solution iso- • Bronchopneumopathie chronique obstruc-
tonique ou glucosée, débit initial 15-20 μg/ tive
min ou 15-20 gttes/min, peut être augmenté
par palier de 5-10 μg/min toutes les 10 min. 5. CONTRE INDICATIONS :
Ne pas dépasser 1,5 L/24h, traitement d’en- • Hypersensibilité (allergie) au principe actif
tretien (autres formes). ou aux excipients.
• Suspension pour inhalation : -prévention
asthme d’effort 1-2 bouffées, 15-30 min 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
avant l’exercice ; -crise d’asthme 1-2 bouf- Urticaire, angio-œdème, bronchospasme,
fées, peut être renouvelé après quelques choc anaphylactiqueTroubles du métabo-
min, dose max 15 bouffées/j ; -crise d’asth- lisme et de la nutrition : hyperglycémie-
me aiguë grave ou exacerbation de BCPO 2-6 Troubles du système nerveux : maux de
bouffées, à renouveler toutes les 5-10 min. tête, tremblements des extrémitésTrou-
• Solution injectable : 1 ampoule (adulte), à bles cardiaques : palpitations, tachycardie,
répéter si nécessaire. arythmies cardiaquesTroubles respiratoires,
• Comprimé : 16 mg/j en 4 prises en relai thoraciques et médiastinaux : irritations de
d’une administration parentérale. la bouche et de la gorge, bronchospasme
• Suppositoire : 1 mg toutes les 4-6 h en relai paradoxalTroubles musculosquelettiques et
ou seul. systémiques : crampes musculaires, arthral-
gies
13. SURDOSAGE/INTOXICATION
Symptômes : majoration des tremblements, 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
palpitations et tachycardie, modifications ten- d’interactions connues à ce jour.
sionnelles, crampes musculaires, céphalées.
Traitement: Si nécessaire, administrer, en mi- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE:
lieu hospitalier, un bêtabloquant ; la surveillan- • Réévaluer le traiteemnt en cas de persistan-
ce sera renforcée en cas d’asthme, de BPCO, ce/aggravation des signes du départ
de diabète ou d’insuffisance cardiaque. • Possibilité de bronchospasme, toux, et hy-
perglycémied’où tenir compte chez un dia-
14. CONSERVATION : -suspension pour inhala- bétique
tion : ne doit pas être exposé à une T° > 50 • Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 4
°C ni au soleil. ans
Ne pas percer ni jeter au feu même vide, ne • Administrer en association et arrêter le trai-
pas congeler ; -solution injectable : à l’abri tement en cas de suvenue des signes d’into-
de la lumière ; après dilution : la solution se lérance
conserve 24 heures. –poudre pour inhala- • Réaction positive lors de contrôles antido-
tion : T° < 25°C, après ouverture du sachet : à page.
utiliser dans les 6 mois, -comprimé et suppo: • Prendre correctement en charge les signes
T° < 25°C associés (bronchorrhée et infection bronchi-
que)
15. SPÉCIALITÉS : VENTOLINE® , SALBUTAMOL, Prudence en cas d’insuffisance coronarien-
BUVENTOL , ASMASAL , AIROMIR , VENTI- ne, d’affection cardiaque (troubles du ryth-
LASTINE me/cardiomyopathie obstructive), d’hypo-
------- kaliémie, d’HTA sévère ou d’hyperthyroïdie

481
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : 4. INDICATIONS : Infection par le VIH-1
Grossesse :peut être prescrit que si néces-
saire. 5. CONTRE INDICATIONS :
Allaitement : déconseillé car il passe dans le • Hypersensibilité à l’un des composants.
lait maternel. • Insuffisance hépatique décompensée.

10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : 6. EFFETS INDESIRABLES :


non signalées à ce jour. • Nausées, vomissements, diarrhées et dou-
leurs abdominales, éruptions cutanées, dé-
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS : mangeaisons, maux de tête, fourmillements
poudre pour inhalation à 50 μg/dose, sus- des extrémités, fatigue, troubles du métabo-
pension pour inhalation à 25 μg/dose lisme des sucres et des graisses.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :


• Traitement symptomatique continu de • Delavirdine : Risque accru d’hépatotoxicité
l’asthme : • Indinavir : risque de lithiase rénale.
• Dose usuelle : 50 μg matin et soir (soit 1 dose • Nelfinavir
de 50 μg, ou 2 inhalations de 25 μg, matin et • Ritonavir Anticoagulant :(Warfarine
soir). • Anticonvulsivants (Carbamazépine, ph
• Dose maximale : énobarbital,phénytoïne),Antidépress
• chez l’adulte : 100 μg matin et soir ; eurs (Néfazodone ),Antihistaminiques
• chez l’enfant de plus de 4 ans : il n’existe pas (Terfénadine,astémizole),Anti-
de données disponibles sur l’utilisation de • Infectieux (Clarithromycine, érythromycine,
posologies supérieures à 50 μg deux fois par quinupristine, dalfopristine),Antifongiques
jour dans cette indication.
(Kétoconazole et Itraconazole),
• Traitement préventif de l’asthme induit par l’ef-
• Benzodiazépines (Midazolam), Corticosté-
fort : 50 μg ½ heure à 1 heure avant l’effort.
roïdes (Dexaméthasone…), Autres (Gélules
• Traitement symptomatique de la broncho-
contenant de l’ail, Millepertuis (Hypericum
pneumopathie chronique obstructive :
Adulte : 50 μg matin et soir. perforatum).

13. SURDOSAGE/INTOXICATION : 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


Symptômes cliniques : tremblements, tachy- • Toujours l’associer au ritonavir;
cardie, trouble du rythme cardiaque, cépha- • Possibilité de survenue d’atteintes hépa-
lées, nausées, hypokaliémie, hyperglycémie, tiques graves chez les patients atteints d’hé-
variation de la pression artérielle. patite chronique B ou C et traités par asso-
Traitement : symptomatique ciation d’antiretroviraux;
• Les patients hémophiles doivent être infor-
14. CONSERVATION : -poudre pour inhalation : més de la possibilité d’une augmentation
T° <30 °C et à l’abri de l’humidité ; -suspen- des saignements;
sion pour inhalation : 30 °C, récipient sous • Requérir l’avis d’un médecin en cas des
pression : ne pas exposer à une chaleur ex- signes évovateurs d’atteintes articulaires
cessive, ne pas percer, ne pas jeter au feu, (arthralgies ,raideur articulaire,…).
même vide.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
15. SPÉCIALITÉS : SEREVENT, SEREVENT DISKUS Grossesse : si les bénéfices attendus justi-
------- fient les risques potentiels pour le fœtus.
Allaitement : interrompre l’allaitement avant
SAQUINAVIR tout traitement.
1. DCI : Saquinavir
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
Non signalées jusqu’à ce jour.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antirétroviral de
la famille des inhibiteurs de la protéase
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES Gélule à 200 mg, comprimé pelliculé à 500
• Pharmacodynamie : Inhibiteur sélectif et ré- mg
versible des protéases du VIH-1 et du VIH-2.
• Pharmacocinétique : Meilleure biodisponibi- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
lité en association avec ritonavir et en prise En association au ritonavir : 1000 mg (5 gé-
pendant les repas; bonne diffusion dans les lules à 200 mg ou 2 comprimés à 500 mg)
tissus (faible dans le LCR) ; liaison aux pro- 2x/jour avec du ritonavir 100 mg 2x/jour en
téines : 97% ;Métabolisation complète par le association avec d’autres agents antirétrovi-
CYP3A4. raux.

482
13. SURDOSAGE/INTOXICATION 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Traitement : induction de vomissement dans Grossesse :
les 2 heures suivant le surdosage. • Limiter les doses et les durées de prescrip-
tion pendant la grossesse.
14. CONSERVATION • En cas de traitement prolongé et/ou à doses
Gélule : A conserver dans l’emballage d’ori- élevées et/ou proche du terme, observer
gine. une période de surveillance des fonctions
digestives du nouveau-né.
15. SPECIALITES : Allaitement :
- INVIRASE® • Ce médicament est déconseillé.
-------
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées à ce jour
SCOPOLAMINE BUTYLBROMINE
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
Solution injectable (IM, IV ou SC) à 20mg/ml
1. D.C.I. : Scopolamine butylbromine
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
2. Classe thérapeutique : antispasmodique

3. Propriété pharmacologique : Age Indication Voie d’ad- Posologie


• Antispasmodique anticholinergique ministra-
tion
4. INDICATIONS :
Adulte Douleurs Perfusion 20 mg Perf. IV,
• Douloureuses aiguës en gynécologie, des
aiguës et IV, IV ou peut être renou-
troubles fonctionnels du tube digestif et des
gynécolo- IM ou SC velé dans la jour-
voies biliaires
giques née par voie IV
• Aduvant/Palliatif de l’occlusion intestinale. ou IM ou SC
Enfants ≥ IM 10 mg
5. CONTRE INDICATIONS :
5 ans
• Hypersensibilité à l’un des constituants.
• Glaucome par fermeture de l’angle. Enfants ≤ IM 5 mg
• Rétention urinaire liée à des troubles urétro- 5 ans
prostatiques. Occlusion Perfusion 40-80 mg/j pdt
intestina- continue 3 j.
6. EFFETS INDÉSIRABLES : le (soins (IV ou SC)
palliatifs)
Sécheresse buccale, épaississement des
secrétions bronchiques, diminution de
la sécrétion lacrymale, troubles de l’ac- 13. SURDOSAGE/INTOXICATION
commodation, tachycardie, palpitations, Symptômes : symptômes atropiniques (cfr
constipation,rétention urinaire, excitabi- effets indésirables)
lité, Irritabilité, confusion mentale (patients Traitement : Traitement symptomatique
âgés). avec surveillance cardiaque et respiratoire,
en milieu hospitalier.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
14. CONSERVATION : T° <25 °C
• Atropine et autres substances atropiniques:
antidépresseurs imipraminiques, la plupart 15. SPÉCIALITÉ : Scoburen®
des antihistaminiques H1, antiparkinsoniens -------
anticholinergiques, antispasmodiques atro-
piniques, disopyramide (antiarythmique de
la classe I a), neuroleptiques phénothiazi- SECNIDAZOLE
niques : majoration des des effets atropi-
niques
1. DCI : Secnidazole

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 2. CLASSE THERAPEUTIQUE :


• Prudence en cas de : hypertrophie pros- Antiparasitaire, antiprotozoaire, dérivé syn-
tatique ; insuffisances rénale, hépatique thétique des nitro-imidazolés.
et insuffisance coronarienne, troubles du
rythme, hyperthyroïdie, bronchite chro- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
nique, iléus paralytique, atonie intestinale • Pharmacodynamie : Amoebicide tissulaire,
(patient âgé), mégacôlon toxique. de contact et sur Entamoeba histolytica. Il

483
est également actif sur Giardia lamblia et • Adulte : 1,5 g/jour, en une ou plusieurs pri-
Trichomonas vaginalis. ses au début des repas, pendant 5 jours.
• Pharmacocinétique : Après administration • Enfant : 30 mg/kg/j, en une ou plusieurs pri-
orale d’une prise de 2 g, pic sérique obtenu ses au début des repas, pendant 5 jours.
à la 3e heure. Demi-vie plasmatique environ Giardiase : Enfant : 30 mg/kg/j, en 1 prise
25 heures. Elimination urinaire lente passa- unique, dose à prendre 1 seul jour.
ge placentaire et dans le lait maternel.
12. CONSERVATION : A conserver à température
4. INDICATIONS : ambiante.
• Urétrites et vaginites à Trichomonas vagina-
lis. 13. SPECIALITES
• Amibiase intestinale, Amibiase hépatique, FLAGENTYL®
Giardiase. SECNOL®
-------
5. CONTRE-INDICATIONS :
Hypersensibilité aux dérivés imidazolés ou à
l’un des constituants du produit. SERTRALINE
6. EFFETS INDESIRABLES :
Troubles digestifs avec gastralgies, troubles 1. DCI :sertraline
du goût(métallique), glossites, stomati-
tes ; Eruptions urticariennes, leucopénie, 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antidépresseur
Vertiges, phénomènes d’incoordination et sérotoninergique pur
d’ataxie, paresthésies, polynévrites sensi-
tivomotrices, nausées, vomissements, gas- 3. PROPRIETES Pharmacologiques :
tralgies. - Pharmacodynamie :
• Action antidépressive par inhibition de la re-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : capture de la sérotonine
• Disulfirame, Alcool (effet antabuse) - Pharmacocinétique :
• Anticoagulants oraux. • résorption digestive accrue de 30 % par les
aliments; forte fixation aux protéines plas-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE matiques ; forte métabolisation hépatique ;
• En cas d’association avec les anticoagulants T 1 /2 : 26 h ; élimination dans les selles et
oraux, contrôler plus fréquemment le taux les urines.
de prothrombine et surveiller l’INR. Adapter
la posologie de l’anticoagulant oral pendant 4. INDICATIONS
le traitement par le secnidazole et 8 jours • Episodes dépressifs majeurs
après son arrêt. (caractérisés)
• Eviter la consommation de boissons alcooli- • Troubles obsessionnels compulsifs
sées au cours du traitement. • Prévention des récidives dépressives chez
• Éviter l’administration chez les sujets présen- des patients présentant un trouble unipo-
tant des antécédents de dyscrasie sanguine. laire.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Ne pas utiliser 5. CONTRE-INDICATIONS


Hypersensibilité à la sertraline ;
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
Microgranules à 2 g, comprimé sécable à 6. EFFETS INDESIRABLES
500mg. • Altération de la fonction plaquettaire, leu-
copénie et thrombocytopénie, réactions
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION allergiques, réactions anaphylactoïdes,
Urétrites et vaginites à Trichomonas vagina- hyperprolactinémie et hypothyroïdie, aug-
lis : mentation de l’appétit et hypercholestéro-
Adulte : 2 g en 1 prise unique au début d’un lémie, hyponatrémie, convulsions, réaction
repas. d’agressivité, agitation, anxiété, confusion,
Amibiase intestinale : Amibiase aiguë symp- symptômes dépressifs, euphorie, halluci-
tomatique (forme histolytica) : nation, insomnie, diminution de la libido et
• Adulte : 2 g en 1 prise unique au début d’un troubles de l’orgasme dans les deux sexes,
repas. nervosité, cauchemar et psychose, coma,
• Enfant : 30 mg/kg/j, en 1 prise unique, dose céphalées, hypoesthésie, étourdissements,
à prendre 1 seul jour. migraine, perturbations des mouvements,
Amibiase asymptomatique (formes minuta mydriase et troubles de la vision, acouphè-
et kystique) : même dose quotidienne pen- nes, palpitations et tachycardie, saigne-
dant 3 jours. ments anormaux et hypertension, épistaxis,
Amibiase hépatique : bronchospasme et bâillement, saignements

484
gastro-intestinaux, douleurs abdomina- • Enfant de poids < à 40 kg : Commencer le
les, constipation, diarrhées, sécheresse traitement par une gélule à 25 mg par jour
buccale, nausées, pancréatite et vomisse- pendant une semaine.
ments); Affections hépatobiliaires,affections A l’issue de cette première semaine de trai-
cutanées,hématurie, incontinence urinaire tement, la posologie devra être augmentée
et rétention urinaire, galactorrhée, irrégu- à 50 mg par jour.
larités menstruelles et priapisme, troubles • Enfant de poids ≥ à 40 kg : Commencer le
généraux et anomalies au site d’administra- traitement par une gélule à 50 mg par jour
tion, syndrome de sevrage, levée de l’inhi- pendant une semaine.
bition psychomotrice, avec risque suicidaire, Dans le traitement des troubles obsession-
inversion de l’humeur avec apparition d’épi- nels compulsifs, l’effet thérapeutique peut
sodes maniaques, réactivation d’un délire se manifester seulement après 2 à 4 semai-
chez les sujets psychotiques, manifestations nes de traitement, voire plus, et continuer à
paroxystiques d’angoisse. augmenter sur plusieurs semaines.

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 13 SURDOSAGE/INTOXICATION :


• IMAO non sélectifs et sélectifs, millepertuis Symptômes : une fatigue, des vertiges, des
et lithium : apparition d’un syndrome séro- tremblements des mains, des nausées, une
toninergique somnolence.
• Pimozide : majoration de troubles du rythme Traitement : lavage gastrique+ traitement
ventriculaires (torsades de pointe). symptomatique.
• Anticoagulants oraux : risque de saigne-
ment. 14. CONSERVATION : Gélule à 50 mg : A conser-
• Antidépresseurs imipraminiques : majora- ver à une température < à 30 °C.
tion des effets indésirables Gélule à 25 mg : A conserver à une tempéra-
• Carbamazépine : majoration des concentra- ture< 25 °C.
tions sanguines de carbamazépine.
• Cyproheptadine : diminution de l’efficacité 15. SPECIALITE : ZOLOFT
de l’antidépresseur. -------
• Sumatriptan et autres agonistes des récep-
teurs 5 HT1B/1D (almotriptan, élétriptan, fr
ovatriptan,naratriptan,rizatriptan,zolmitript IMMUNOGLOBULINE ANTI RHÉSUS
an) : HTA/syndromesérotoninergique
• Tramadol : convulsions et/ou de syndrome 1. DCI : immunoglobuline anti rhésus
sérotoninergique
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Sérum
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Dans les troubles obsessionnels compulsifs, 3. PROPRIETES Pharmacologiques :
le diagnostic devra être confirmé auprès Immunoglobulines humaine d’origine plas-
d’un spécialiste et surveillance stricte pen- matique (Ig G spécifiques dirigés contre l’an-
dant et après le traitement tigène D des hématies humaines) ayant une
• Prudence en cas d’ATCD d’épilepsie T1/2 : 21j prévenant l’immunisation contre
• Adapter la posologie en cas d’insuffisance le rhésus positif.
hépatique
• la posologie peut si besoin être augmentée 4. INDICATIONS :
progressivement jusqu’à 200mg /j en res- • Prévention de la sensibilisation (allo-immu-
pectant des paliers de 50 mg toutes les 3 nisation) aux érythrocytes rhésus positif :
semaines - chez les femmes rhésus négatif, après accou-
• Eviter chez l’adolescent de moins de 18 ans chement d’un enfant rhésus positif ou après
dans l’épisode dépressif majeur avortement.
- après erreur de transfusion de sang rhésus
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT incompatible
Grossesse : n’administrer que si nécessaire
Allaitement : usage déconseillé 5. CONTRE-INDICATIONS.
• Sujet rhésus positif, immunisation préalable
10. INCOMPATIBILIE PHYSICOCHIMIQUES : non par l’antigène D.
signalées jusqu’à ce jour.
6. EFFETS NDESIRABLES
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : • réaction anaphylactique possible, douleurs
Comprimés à 25 mg et 50 mg. locales ; transmission des maladies.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES


Adulte : 50 mg/j (jusqu’à 200 mg/j) • Vaccin à virus vivant (rougeole, rubéole..) :
Enfant de 6 à 17 ans : diminution de l’efficacité de ces vaccins.

485
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 5. CONTRE-INDICATIONS :
• Respecter un délai d’au moins 6 sem et de Pas de contre indication à cause du risque
préférence 3 mois entre l’injection d’immu- mortel lié a la rage.
noglobuline et toute vaccination par des vi-
rus vivant 6. EFFETS NDESIRABLES
• Son utilisation est très limitée à cause du • Frissons ; hyperthermie ; rashs cutanés ;
coût élevé nausées, vomissements, hypotension, ta-
• Prévention systématique dans les 72 heures chycardie,
qui suivent l’accouchement et si possible
aussitôt après la délivrance. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Vaccin à virus vivant (rougeole, rubéole…):
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de risque d’inefficacité de Ces vaccins si l’injec-
contre-indication sauf chez la femme rhésus tion du sérum est effectuée dans les 15 jours
positive suivant ces vaccins ou si Ces vaccins sont
effectués dans les 6 semaines (voire 3 mois)
10. INCOMPATIBILIE PHYSICO-CHIMIQUES : ne après les immunoglobulines.
pas mélanger dans la même seringue avec
d’autres produits (vaccins..). 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Fractionner la dose en plusieurs sites si
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : dose> à 4 ml
flacon de 100μg (500 UI) +2 ml d’eau
• Injection strictement IM et administrer ex-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : clusivement en association avec le vaccin
Prévention postnatale : 500 UI en IM le plus antirabique (effectué à un site différent),
tôt possible dans les 72 heures qui suivent sous surveillance médicale.
l’accouchement. • Faire une désinfection de la ou des plaies
Renouveler après 48 h en cas de persistance sans suture, une prophylaxie antitétanique
d’hématies fœtales dans le sang maternel et une antibiothérapie en cas de surinfec-
Après un avortement : tion.
Grossesse de moins de 20 sem : 250 UI en IM
Grossesse de plus de 20 sem : 500 UI en IM 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de
Après transfusion de sang incompatible : 50 contre-indication.
UI en IM par ml de sang transfusé le plus tot
possible après la constatation de l’accident. 10. INCOMPATIBILIE PHYSICO-CHIMIQUES :
Cette dose est à renouvelée toute les 6 h • Incompatibilité avec vaccin à virus vivants
jusqu’à l’apparition des d’anticorps libre
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- seringue de 250 UI/ 2ml.
sage n’a été rapportée jusqu’à ce jour.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
14. CONSERVATION : à T< à 25°C et à l’abri de Adulte et enfant : 20 UI /kg : injecter dans la
la lumière. zone mordue de préférence , la moitié de la
dose autour de la plaie et l’autre moitié dans
15. SPECIALITES : immunoglobuline anti –D-LFB; les muscles abdominaux ou fessier( injection
rhésogamma. effectué au même moment que le vaccin
------- antirabique à un site différent.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-


SÉRUM ANTI RABIQUE
sage n’ a été rapportée jusqu’à ce jour.
1. DCI :sérum anti rabique
14. CONSERVATION : entre 2 et 8 °C
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : sérum
15. SPECIALITES : imogam rage
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : -------
• Immunoglobuline humaine d’origine plas-
matique assurant une immunoprotection
spécifique contre la rage ayant un T1/2 : IMMUNOGLOBULINE
21jours. HUMAINE TÉTANIQUE

4. INDICATIONS :
• Suspicion d’exposition au virus de la rage en 1. DCI :immunoglobuline humaine tétanique.
particulier en cas d’exposition grave : mor-
sure grave et/ou multiple, morsure à la face, 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : immunomodula-
a la tête, au cou ou aux mains. teur.

486
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Immunoglobuline humaine d’origine plas-
matique neutralisant la toxine tétanique et Indications Mode d’ad- Posologie
ayant une T1/2 : 21 jours. ministration
Prophylaxie IM, SC 250 UI à doubler
4. INDICATIONS :
du tétanos si plaie infectée
• Seroprevention du tétanos en cas de plaie
si plaie soul- ou blessure de
souillée.
liée, trop plus de 24 h ou
ancienne ou adulte de plus
5. CONTRE-INDICATIONS :
inconnue. de 80 kg
Pas de contre indication à cause du risque
mortel lié au tétanos. Traitement IM, SC 3000 à 6000 UI
du tétanos
6 EFFETS NDESIRABLES déclaré
• Douleur au point d’injection

9 INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-


- Vaccin à virus vivant (rougeole, rubéole…): sage n’ a été rapportée à ce jour
risque d’inefficacité de ses vaccins si l’in-
jection du sérum est effectuée dans les 15 14. CONSERVATION : entre 2 et 8 °C
j suivant ces vaccins ou si ses vaccins sont
effectués dans les 6 semaines (voire 3 mois) 15. SPECIALITES : gamma tétanos
après les immunoglobulines. -------

10. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


• Fractionner la dose en plusieurs sites si SÉRUM ANTIVENIMEUX
dose> à 4ml;
• Injection strictement IM; 1. DCI : sérum antivenimeux
• Vérifier toujours et mettre à jour ou réaliser
le vaccin antitétanique simultanément mais 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : sérum
en l’injectant à un site différent de celui des
immunoglobulines; 3. PROPRIETES Pharmacologiques :
• Les complications importantes survenant • Sérum hétérologue obtenu à partir de sérum
suite à l’administration du vaccin sont attri- des chevaux hyperimmunisées contre le ve-
buées au composant coquelucheux; nin des serpents d’Afrique et assurant une
• La première dose doit être administrée dès immunisation passive immédiate persistant
l’age de 6 semaines; 15 à 21 jours.
• L’administration préventive et systématique
d’antipyrétique et d’anticonvulsivant est 4. INDICATIONS :
recommandée chez les patients à antécé- • Sujets avec signes d’envenimation (œdème
dents convulsifs non liés au vaccin ou à une local rapidement extensif ou signes de col-
lapsus) suite à une morsure de serpent veni-
encéphalopathie convulsivante;
meux.
• Différer la vaccination chez les sujets présen-
tant une dermatose infectieuse évolutive;
5. CONTRE-INDICATIONS :
• Les antécédents de convulsion non liés à
Hypersensibilité connue aux sérums d’ori-
une vaccination antérieure ne constituent
gine équine.
pas une contre indication en l’absence
d’encéphalopathie;
6 EFFETS NDESIRABLES
• Agiter le flacon de vaccin avant emploi pour
• Réactions allergiques précoces, parfois gra-
obtenir une suspension homogène;
ves en particuliers chez des sujets ayant reçu
• Se conformer aux instructions du PEV; d’autres sérums d’origine animale (SAT), ma-
• les réactions allergiques aux immunoglobu- ladie sérique retardée du 7 e au 12 e jour
lines correctement administrées en IM sont avec manifestations allergiques variables
très rares et de faible intensité. régressant en général de façon spontanée.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de 11. INTERACTION MEDICAMENTEUSE : pas d’in-


contre-indication. teraction médicamenteuse connue à ce jour

10. INCOMPATIBILIE PHYSICO-CHIMIQUES : 12. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


• Incompatibilité avec vaccin à virus vivants • Demander au malade s’il a déjà reçu un sé-
rum avant de débuter ce traitement;
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : • S’assurer de la disponibilité de la trousse de
solution injectable à 250 UI/2 ml au lieu de réanimation avant de l’administrer (corti-
sérum. coïdes, épinéphrine et soluté de remplissage);

487
• N’administrer qu’au patient présentant avc 5. CONTRE-INDICATIONS :
envenimation grave avérée; • Hypersensibilité à la substance active ou à
• La serothérapie ne dispense mas de traite- l’un des excipients;
ment local et général de la plaie (desinfec- • Dérivés nitrés;
tion, antalgique,…); • Troubles cardiovasculaires sévères (angor
• Si le malade n’est pas vacciné, administrer instable, insuffisance cardiaque grave);
du sérum antitétanique; • Perte de la vision d’un œil due à une neu-
• Arrêt du traitement si survenue de manifes- ropathie optique ischémique antérieure non
tations allergiques. artéritique;
• Insuffisance hépatique sévère, hypotension,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de antécédent récent d’AVC ou d’infarctus du
contre-indication. myocarde, troubles héréditaires dégénéra-
tifs connus de la rétine.
10. INCOMPATIBILIE PHYSICOCHIMIQUES : non
signalées jusqu’à ce jour . 6. EFFETS INDESIRABLES :
• Vomissements, dyspepsie, céphalées, verti-
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : ges, éruptions cutanées, réactions d’hyper-
ampoule de 10 ml de sérum pour injection sensibilité, palpitations, hypotension, ta-
IM, SC profonde et perfusion IV lente. chycardie, HTA, angor instable, infarctus du
myocarde, syncope, mort subite, arythmie
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : ventriculaire, accident ischémique transitoi-
• Adulte et enfant : 20 ml en IM, injecter à la re, hémorragie cérébrovasculaire, épistaxis,
racine du membre mordu (deltoïde pour le érection permanente, priapisme, augmen-
membre supérieur et dans la cuisse ou les tation de la perception de la lumière, vision
fesses pour le membre inférieur). trouble, chromatopsie, yeux rouges, douleur
Cas graves (perfusion IV) : diluer 2 ampoules oculaire, rougeur de la face, congestion na-
dans 200 ml de sérum glucosé 5%. sale.
Mode d’administration : injecter d’abord 0,
1 cc de la solution puis 0,25cc après 15 min 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
et enfin le reste de la dose après un nouvel • Dérivés nitrés : potentialisation des effets
intervalle de 15 min en surveillant l’état du hypotenseurs;
malade. • Alpha-bloquant : hypotension symptoma-
tique;
13 SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- • Amlodipine : diminution supplémentaire de
sage n’a été rapporté à ce jour la pression artérielle systolique;
• Kétoconazole, érythromycine, cimétidine :
14. CONSERVATION : entre 2 et 8 °C diminution de la clairance du sildénafil;
• Ritonavir, saquinavir, erythromycine, kéto-
15. SPECIALITES : sérum antivenimeux conazole, itraconazole, cimétidine, jus de
------- pamplemousse : augmentation des concen-
trations plasmatiques du sildénafil.

SILDENAFIL 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


• Déterminer les causes sous-jacentes avant
1. DCI : sildénafil d’envisager le traitement;
• Examiner la fonction cardiaque avant le trai-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : inhibiteur de la tement;
phosphodiestérase • Evaluer le risque potentiel en cas de sténose
de l’aorte, cardiomyopathie obstructive hy-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : pertrophique ou de syndrome rare d’atro-
Pharmacodynamie : - accentue l’effet re- phie systémique multiple;
laxant du NO sur les muscles lisses des corps • Prudence en cas de malformation anato-
caverneux ; -restaure la fonction érectile dé- mique du pénis (angulation, sclérose des
ficiente en accroissant le flux sanguin vers le corps caverneux, maladie de La Peyronie),
pénis après une stimulation sexuelle. de pathologies susceptibles de les prédispo-
Pharmacocinétique : résorption rapide ré- ser au priapisme (drépanocytose, myélome
duite par la prise d’aliments, Cmax 30-120 multiple, leucémie), de prise concomitante
min, biodisponibilité orale absolue 41%, d’alpha-bloquant;
liaison aux protéines plasmatiques 96%, • Arrêter le traitement en cas d’anomalie vi-
métabolisme hépatique, T½ d’élimination suelle soudaine;
terminale 3-5 h, élimination principalement • Analyse minutieuse du rapport bénéfice/
dans les fèces (80%). risque avant de prescrire chez le patient
avec troubles hémorragiques ou ulcère gas-
4. INDICATIONS : troubles de l’érection. troduodénal évolutif.

488
• Il existe une potentialisation de l’effet an- 5. CONTRE INDICATIONS :
tiagrégant du nitroprussiate de sodium in • Hypersensibilité à la simvastatine ou à l’un
vitro. des constituants du médicament.
• Stabiliser le patient qui reçoit un alpha-blo- • Affection hépatique évolutive.
quant avant d’initier le traitement. • Elévations prolongées et inexpliquées des
taux de transaminases sériques au-delà de 3
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : n’est pas indi- fois la limite supérieure de la normale.
qué chez la femme.
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Anémie, céphalées, paresthésies, asthénie,
non signalées jusqu’à ce jour. vertiges, neuropathie périphérique, consti-
pation, douleurs abdominales, flatulence,
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : dyspepsie, diarrhée, nausées, vomisse-
comprimé 25 mg, 50 mg et 100 mg ments, pancréatite, hépatite/ictère, rash,
prurit, alopécie, myopathie, rhabdomyo-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : lyse, myalgies, crampes musculaires, tendi-
Réservé à l’adulte (≥ 18 ans) 25-100 mg 1h nopathies parfois compliquées de rupture,
avant l’activité sexuelle, dose usuelle 50 mg angio-oedème, syndrome lupique, pseudo-
en 1 prise. polyarthrite rhizomélique, dermatomyosite,
Insuffisance rénale sévère ou hépatique, vascularite, thrombocytopénie, éosinophi-
traitement concomitant avec un inhibiteur lie, accélération de la vitesse de sédimen-
du CYP3A4 ou un alpha-bloquant : 25 mg, tation, arthrite et arthralgie, urticaire, pho-
peut être porté selon la tolérance à 50 mg tosensibilité, fièvre, bouffées vasomotrices,
ou 100 mg. dyspnée et malaise.

13. SURDOSAGE/INTOXICATION : 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :


Symptômes : augmentation de l’incidence Inhibiteurs du CYP3A4 : itraconazole, kéto-
des effets indésirables. conazole, érythromycine, clarithromycine,
Traitement : symptomatique. télithromycine, inhibiteurs des protéases du
VIH, néfazodone.
14. CONSERVATION : T° < 30°C, à l’abri de l’hu- Gemfibrozil : augmentation des concentra-
midité, dans le conditionnement primaire tions plasmatiques de la de simvastatine.
d’origine. Ciclosporine, danazol, autres fibrates (ex-
cepté le fénofibrate), niacine : ne pas dépas-
15. SPECIALITE : Viagra. ser 10 mg/j de simvastatine.
------- Amiodarone, vérapamil : ne pas dépasser 20
mg/j de simvastatine.
Dialtazem : ne pas dépasser 40 mg/j de si-
mvastatine.
SIMVASTATINE
Jus de pamplemousse : à éviter pendant le
traitement.
1. DCI : simvastatine
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI /MISE EN GARDE:
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : hypolipidémiant,
• Administrer indépendamment de la prise
hypocholestérolémiant et hypotriglycéridé-
des repas;
miant
• Risque de rhabdomyolyse, de toxicité mus-
culaire;
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
• Surveillance de la fonction hépatique;
- Pharmacodynamie :
• Dosade préalable du CPK en ces de patients
• Inhibiteur compétitif de l’hydroxy-3 méthyl-3
âgés, insuffisance rénale, hypothyroïdie non
glutaryl coenzyme A (HMG Co-A) réductase,
contrôlée, ATCD de maladie musculaire hé-
enzyme agissant dans les premières étapes
réditaire, ATCD de toxicité musculaire avec
de la biosynthèse du cholestérol.
une statine ou un fibrate, abus d’alcool.
• Effet hypolipidémiant.
• Eviter d’instaurer la traitement avec un CPK
- Pharmacocinétique : élevé.
• Bien absorbée et subit une très importante
captation hépatique lors du premier passage. 9. GROSSESSE/ALLAITEMENT : utilisation
• Elimination essentiellement dans les selles. contre-indiquée.

4. INDICATIONS : 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


• Hypercholestérolémies primaires ou dyslipi- non signalées à ce jour.
démies mixtes.
• Hypercholestérolémies familiales 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
• Prévention cardiovasculaire comprimé enrobé sécable à 20 mg ; com-

489
primé pelliculé à 10 mg, 20 mg, 40 mg ; • Véhicule pour apport thérapeutique en pé-
comprimé enrobé 5 mg, comprimé pelliculé riode préopératoire, peropératoire et pos-
sécable à 20 mg, 40 mg. topératoire.
• Prophylaxie et traitement de la cétose dans
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : les dénutritions, les diarrhées ou les vomis-
La posologie est de 5 à 80 mg/j en une prise sements
unique le soir. La dose de 80 mg/j est seule-
ment recommandée pour les patients ayant 5. CONTRE-INDICATIONS :
une hypercholestérolémie sévère et à risque • Maladie inflammatoire du côlon, occlusion
élevé de complications cardiovasculaires. intestinale ou risque d’occlusion, obstruction
Hypercholestérolémies : dose initiale est de des voies biliaires, douleurs abdominales de
10 à 20 mg/j. Peut être augmenter à une po- cause inconnue, ou insuffisance hépatocel-
sologie de 20-40 mg/j en une prise unique le lulaire grave (poudre pour solution buvable)
soir. • Inflation hydrique ( solution pour perfusion)
Hypercholestérolémie familiale homozygo-
te: 40 mg/j le soir ou de 80 mg/j répartie en 6. EFFETS INDESIRABLES :
3 prises (20 mg, 20 mg et 40 mg le soir). Poudre pour solution buvable :
Prévention cardiovasculaire : 20 à 40 mg/j Diarrhées, douleurs abdominales et météo-
en une prise unique le soir. risme abdominal.
Solution pour perfusion :
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : Augmentation de la glycémie et de l’osmola-
En cas de surdosage ; des mesures théra- rité plasmatique, acidose lactique (solution
peutiques générales (symptomatiques et de à 5%).
soutien) doivent être prises.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
14. CONSERVATION : T° < 30 °C. Poudre pour solution buvable :
Kayexalate (voies orale et rectale) : risque de
15. SPÉCIALITÉS : ZOCOR nécrose colique, éventuellement fatale.
-------
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
SORBITOL Poudre pour solution buvable :
• Eviter l’utilisation prolongée et
1. DCI : Sorbitol chez l’enfant, la prescription doit être excep-
tionnelle.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Laxatif osmoti- • Prudence en cas de mégacôlon et
que sujets alités (fécalome).
• En cas de colite, éviter la prise de médica-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES ments à jeun et diminuer la posologie.
Pharmacodynamie : Solution pour perfusion :
Stimule la sécrétion de la cholécystokinine- • Vérifier l’intégrité du récipient et de son
pancréozymine qui favorise la contraction bouchage, la limpidité de la solution.
de la vésicule biliaire et la sécrétion du suc • Désinfecter le bouchon, administrer par per-
pancréatique. fusion IV lente.
Entraîne une hyperhydratation du contenu • Surveiller l’état clinique, biologique et uri-
intestinal et accélère le transit digestif par naire (diabète/intolérance aux hydrates de
son effet laxatif osmotique. carbone).
• Supplémenter l’apport parentéral en insu-
Pharmacocinétique :
line et en potassium si nécessaire.
Donne du fructose puis du glucose par une
sorbitol-déshydrogénase.
Elimination rénale (proportion non méta- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra-
bolisée) et sous forme de CO2 (proportion tion possible si c’est nécessaire.
métabolisée) dans l’air expiré.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
4. INDICATIONS : non signalées jusqu’à ce jour.
Poudre pour solution buvable :
constipation et dyspepsies. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
Solution pour perfusion à 5%, 10%, Poudre
Solution pour perfusion : pour solution buvable à 5 g.
• Apport calorique glucidique (solution 10 %).
• Réhydratation si perte d’eau supérieure à la 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
perte en chlorure de sodium et autres osmoles. Poudre pour solution buvable :
• Prévention des déshydratations intra et ex- Dissoudre le contenu du sachet dans un de-
tracellulaires. mi-verre d’eau.

490
Traitement symptomatique de la constipa- anesthésie entraînant une dépression myo-
tion : Adulte : 1 sachet à jeun le matin ; En- cardique.
fant : demi-dose. • Insuffisance rénale sévère
Traitement d’appoint des troubles dyspepti- • Acidose métabolique
ques : Adulte : 1 à 3 sachets/jour, à prendre
avant les repas ou au moment des troubles. 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Bradycardie, dyspnée, douleur thoracique,
Solution pour perfusion : 60 à 70 gouttes/ palpitations, oedème, anomalie de l’ECG,
minute (solution à 5%) et 40 à 50 gouttes/ hypotension, proarythmie, syncope, insuf-
minute (solution à 10%) pour un adulte de fisance cardiaque, syndrome de Raynaud;
poids moyen. aggravation d’une claudication intermit-
tente existantes, diverses manifestations
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- cutanées, nausées, vomissements, diarrhée,
sage rapporté jusqu’à ce jour. dyspepsie, douleurs abdominales, flatu-
lence. Crampes, fatigue, vertiges, asthénie,
14. CONSERVATION : conditions générales de céphalées, dépression, insomnie, paresthé-
conservation des médicaments sies, anxiété et apparition d’anticorps anti-
nucléaires (exeptionnelle).
15. SPECIALITES
Sorbitol Delalande® 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
------- • Floctafénine, Anesthésiques volatils halogé-
nés : baisse des réactions cardiovasculaires
SOTALOL de compesation;
• Propafénone : troubles de la contractilité/
1. .DCI : Sotalol automatisme/conduction;
• Diltiazem, vérapamil, clonidine, apracloni-
2. Classe thérapeutique : Antiarythmique du dine, alphaméthyldopa, guanfacine, moxoni-
classe II (beta bloquant). dine, rilmenidine, digitaliques, méfloquine,
anticholinestérasiques (ambénonium, do-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : népézil, galantamine, néostigmine, pyridos-
Pharmacodynamique : tigmine, rivastigmine, tacrine), diurétiques
• effet antiarythmique (bêtabloquant non hypokaliémiants, laxatifs stimulants, ampho-
sélectif dépourvu d’activité sympathomi- téricine B, glucocorticoïdes, tétracosactide :
métique intrinsèque et d’effet stabilisant de majoration de torsades de pointes;
membrane). • Baclofène : augmentation de l’effet antihy-
Pharmacocinétique : pertenseur;
• La biodisponibilité > à 90 % et montre peu • Insuline, sulfamides hypoglycémiants : pos-
de variations interindividuelles, est réduite sibilité d’hypoglycémie assymptômatique;
de 20 % environ lorsque le produit est admi- • Lidocaïne par voie IV : majoration du taux
nistré avec un repas. sanguin de lidocaïne;
• Passage faible de la barrière héma- • AINS : baisse de l’effet antihypertenseur;
toencéphalique. • Antidépresseurs imipraminiques, neurolep-
• Passage placentaire tiques, dipyridamole, amifostine, alphablo-
• Demi-vie plasmatique : 10 à 20 heures chez quants à visée urologique : effet antihyper-
un sujet à fonction rénale normale. tenseur accru;
• Elimination rénale sous forme inchangée. • Méfloquine : bradycardies;s
• Dihydropyridines (anti-calcium) : hypoten-
4. INDICATIONS : sion.
Prévention des récidives des :
• Tachycardies ventriculaires et supraventricu- 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
laires • Eviter l’arrêt brusque du traitement chez les
angineux;
5. CONTRE INDICATIONS : • Réduire la posologie en cas bradycardie;
• Syndromes de QT longs et torsades de pointes. • Prudence en cas de BAV du 1er degré et de
• Allergie connue à l’un des constituants, psoriasis car possibilité de son aggravation;
asthme et BPCO, Insuffisance cardiaque non • Possibilité d’une décompensation cardiaque
contrôlée, Choc cardiogénique. sévèrepar baisse de la contractilité myocar-
• Blocs auriculoventriculaires des 2e et 3e de- dique;
grés, angor de Prinzmetal. • Proscrire en cas d’ une fraction d’éjection <=
• Maladie du sinus, bradycardie (< 45-50 bat- 40 %, hypokaliémie ou hypomagneésemie
tements/minute), phénomènes de Raynaud sans correction préalable;
et troubles artériels périphériques. • Risque d’aggraver la réaction allergique et
• Phéochromocytome, Hypotension artérielle une résistance à l’adrénaline;
(sauf celle due aux troubles du rythme), • Possibilité de masquer les signes cardiovas-

491
culaires en cas de thyrotoxicose; • glucagon sur la base de 0,3 mg/kg ;
• Adapter la posologie à la fonction rénale; • hospitalisation en soins intensifs ;
• Surveillance glycémique chez le diabetique • isoprénaline et dobutamine : les posologies
(surtout durant le someil) et contrôle régu- en général élevées et le traitement prolongé
lier de l’ECG; nécessitent une surveillance spécialisée.
• Réaction positive lors des conrôles antidopage.
13. CONSERVATION : conditions générales de
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : conservation des médicaments.
Administré si besoin chez une femme en-
ceinte, contre-indiqué pendant l’allaitement. 14. SPÉCIALITÉS : SOTALEX
-------
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Non signalées jusqu’à ce jour.
SPECTINOMYCINE
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
Comprimé à 160 mg ou à 80 mg, Solution 1. DCI : Spectinomycine
Injectable à 20 mg/2 ml.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotique de la
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : famille des aminosides
Voie orale : 80 mg en 1 ou en 2 prises, à
adapter avec un intervalle de 2 ou 3 jours et 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
en fonction de la clairance à la créatinine : Pharmacodynamie :
Mode d’action : bactéricide, agissant par in-
Clcr (ml/min) Posologie recommandée hibition de la synthèse protéique.
Spectre d’activité antibactérienne : Aérobies
> 60 dose usuelle
à Gram - : Neisseria gonorrhoeae.
30 - 60 demi-dose Pharmacocinétique : Absorption rapide et
10 - 30 quart de dose complète en IM profonde. N’est pas liée aux
protéines plasmatiques.Demi-vie : environ
< 10 éviter le traitement une heure quinze minutes. Elimination prin-
cipalement urinaire.

Voie injectable (IV) : 4. INDICATIONS :


• Arythmie aiguë : 0,5 à 1,5 mg/Kg administré Blennorragies gonococciques aiguës (Neis-
lentement sur une période de 10 min, à ré- seria gonorrhoeae) : urétrites gonococci-
péter à 6 h d’intervalle si nécessaire. ques (homme) et cervicites gonococciques
• Stimulation ventriculaire programmée : 1,5 (femme).
mg/Kg administré lentement sur une pério-
de de 10-20 min avec une dose d’entrerien 5. CONTRE-INDICATIONS :
de 0,2-0,5 mg/Kg/h. • Hypersensibilité à la spectinomycine.
• Si substitution au Sotalol oral, 0,2-0,5 mg/ • Enfant de moins de 3 ans, en raison de la
Kg/h sans 640 mg. présence d’alcool benzylique.
• Insuffisance rénale (cfr tableau ci-haut).
6. EFFETS INDESIRABLES :
12. SURDOSAGE/INTOXICATION : • Douleur au point d’injection, urticaires, ver-
- Symptômes : hypotension, bradycardie, tiges, nausées, frissons, fièvre.
bloc auriculoventriculaire, allongement de • Réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes.
l’intervalle QT, complexes d’extrasystoles, ta-
chycardie ventriculaire, torsades de pointes. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :Anti-
- Traitement : coagulants oraux (augmentation de l’activité
• bradycardie ou baisse tensionnelle excessi- des anticoagulants oraux).
ve, on aura recours à l’administration d’atro-
pine 0,5 à 2 mg par voie IV, de glucagon à la 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
dose de 1 mg renouvelable, suivie si néces- Il convient de ne pas méconnaître une autre
saire d’isoprénaline 25 μg en injection lente maladie sexuellement transmissible.
ou de dobutamine 2,5 à 10 μg/kg/min ; Par analogie aux aminosides, en cas d’in-
• bloc auriculoventriculaire de 2e ou 3e degré: suffisance rénale, ce médicament doit être
traitement par entraînement électrosystoli- utilisé avec précaution en cas d’association
que ; à des médicaments potentiellement néphro-
• bronchospasme : traitement par théophyl- toxiques.
line ou aérosol ß2-stimulant ;
• torsades de pointes : sulfate de magnésium. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse :
En cas de décompensation cardiaque chez le déconseillé ; allaitement possible en cas de
nouveau-né de mère traitée par sotalol : traitement bref.

492
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : 5. CONTRE-INDICATIONS
Ne pas mélanger dans un même flacon ou une • Allergies aux macrolides ;
même seringue avec un autre médicament. • Intolérance au fructose, syndrome
• Enfant de moins de 6 ans (forme comprimé).
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :Pou-
dre et solvant pour solution injectable (IM). 6. EFFETS INDESIRABLES
• nausées, céphalées, vomissements, diar-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : rhées, hépatites (rares), gastralgies, dou-
Réservé aux patients de plus de 15 ans : leurs abdominales, réactions cutanées al-
• 2 g en une seule injection intramusculaire lergiques, pustulose exanthématique aiguë
profonde ; généralisée, paresthésies.
• la posologie peut être augmentée jusqu’à 4 g
(2 injections dans deux sites différents). 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
• dérivés de l’ergot de seigle, cisapride;
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- • Théophylline, triazolam et midazolam, linco-
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour samides, bromocriptine, tacrolimus;
• Ciclosporine, lisuride, AVK, digitaliques;
14. CONSERVATION : conserver à une tempéra- • Lévodopa+carbidopa : réduction du taux
ture comprise entre 15 et 30 ° C. plasmatique de lévodopa.

15. SPECIALITES : Trobicine® 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


------- • Ne pas utiliser dans les otites de l’enfant <
6ans (forme comprimé);
SPIRAMYCINE • Arrêter le traitement en cas de survenue
d’un érythème généralisé fébrile ou de toute
1. DCI : spiramycine manifestation allergique;
• L’utilisation n’est pas recommandée en cas
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotiques an- de déficit en G6PD;
tibactérien de la famille des macrolides. • Surveillance biologique du foie nécessaire
en cas d’insuffisance hépatique.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Pharmacodynamie : Effet bactériostatique 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
par blocage de la sous unité 50s ribosomiale. Grossesse : Administrer si nécessaire ; allai-
Empêche la synthèse des protéines. tement : le suspendre en cas de traitement.
• Spectre
- Aérobies à Gram + : Corynebacterium diph- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : ne
teriae, entérocoques, staphylococcus mé- pas mélanger la poudre pour usage parenté-
ti-S, staphylococcus méti-R, streptococcus ral avec un autre médicament dans le flacon
B, streptococcus non groupable, S. pneumo- de perfusion
niae, S. pyogenes) ;
- Aérobies à Gram – : Bordetella pertussis, B. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
catarrhalis, campylobacter, legionella, mo- Poudre pour usage parentéral IV à 1,5 M UI;
raxella) ; Comprimé pelliculé à 1,5 M UI et 3 M UI ;
- Anaérobies : actinomyces, bacteroides, eu- Sirop à 0,375 M UI/5 ml ; granulés : sachet à
bacterium, mobiluncus, peptostreptococ- 0,75 ; 0,375 et 1,5M UI.
cus, prevotella, Propionibacterium acnes);
Borrelia burgdorferi, chlamydia, M. pneu- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
moniae, T. pallidum) Comprimés :
• Pharmacocinétique : résorption digestive Adulte : 6 à 9 M UI/24 h en 2 ou 3 prises.
rapide mais incomplète, non modifiée par Durée du traitement : 10j
les aliments, -demi-vie plasmatique 8h , Prophylaxie des méningites à méningoco-
-passe dans le lait maternel, ne pénètre pas ques : Adulte : 3 M UI/12 heures pendant 5
dans le LCR, -faible liaison aux protéines jours et enfant (cp à 1,5 M UI) : 75 000 UI/
plasmatiques 10%, -métabolisme hépatique, kg/12 heures pendant 5 jours.
-élimination essentiellement biliaire.
Sirop : 150 000 à 300 000 Ul/kg/j, soit en
4. INDICATIONS : pratique jusqu’à 10 kg, 2 à 4 cuillères-mesu-
• infections dentaires, ORL, cutanées, os- re à 375 000 Ul fractionnée en 2 ou 3 prises.
seuses, génitales (prostatites), pneumonies; Durée du traitement : 10j
• prévention des méningites cérébro-spinales Prophylaxie des méningites à méningoco-
(sujets allergiques à la rifampicine), toxo- ques : 75 000 UI/kg/12 heures pendant 5
plasmose; jours.
• alternative aux pénicillines : prévention du Solution injectable : 1,5 M UI toutes les 8
RAA, angines, rhinopharyngites, bronchites. heures (soit 4,5 M UI par jour) en perfusion

493
lente. En cas d’infection sévère, la posologie c) Pharmacocinétique
peut être doublée. • SPIRAMYCINE : Absorption rapide mais in-
complète, demi-vie plasmatique 8 h, ne
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : pénètre pas dans le LCR, passe dans le lait
Symptômes : nausées ; vomissements ; diar- maternel, faible liaison aux protéines plas-
rhée, allongement de QT à fortes doses matiques, excellente diffusion salivaire et
Traitement : symptomatique. tissulaire, métabolisation hépatique. Excré-
tion essentiellement biliaire.
14. CONSERVATION : Conditions générales de
conservation des médicaments. Après re- • METRONIDAZOLE : Absorption rapide, bio-
constitution : 12 h (solution pour usage pa- disponibilité meilleure et pas d’influence de
rentéral). l’alimentation, demi-vie plasmatique 8 à10
h, faible liaison aux protéines plasmatiques,
15. SPECIALITES :Rovamycine® traverse la barrière placentaire et passe dans
------- le lait maternel, métabolisme est essentiel-
lement hépatique. Excrétion essentielle-
ment urinaire.

SPIRAMYCINE+METRONIDAZOLE 4. INDICATIONS :
Infections stomatologiques aiguës, chroni-
1. COMPOSITION: spiramycine et métronida- ques ou récidivantes :
zole. • abcès dentaires, phlegmons, cellulites péri-
maxillaires, péricoronarites.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : association d’an- • gingivites, stomatite,ostéites
tibiotique (macrolide + dérivés imidazolé). • parodontites, parotidite,sous maxillites.
• traitements préventif des complications
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES infectieuses locales post – opératoires en
chirurgie odontostomatologie
a)Pharmacodynamie
- SPIRAMYCINE : Inhibition de la synthèse de 5. CONTRE- INDICATIONS :
protéines en se liant à la sous-unité 50 s des • Hypersensibilité aux imidazolés, à la spira-
ribosomes. mycine ou à l’un des excipients.
b)Spectre : • Enfants de moins de 6 ans
• Aérobies à Gram + : Bacillus cereus, Cory- 6. EFFETS INDESIRABLES :
nebacterium diphteriae, entérocoques ,
Rhodococcus equi, staphylococcus méti-S, • Liés à la spiramycine :
staphylococcus méti-R , streptococcus B, Gastralgies, nausées, vomissements, diar-
streptococcus non groupable , Streptococ- rhées et colites pseudo-membraneuses,
cus pneumoniae , Streptococcus pyogenes . éruption, urticaire, prurit, œdème de
• Aérobies à Gram - : Bordetella pertussis, Quincke(rare), pustulose exanthématique
Branhamella catarrhalis, campylobacter, le- aiguë généralisée, paresthésie occasionnelle
gionella, moraxella. et transitoire, anémie .
• Anaérobies : actinomyces, bacteroides , • Liés au Métronidazole
eubacterium, mobiluncus, peptostreptococ- Douleur épigastrique, nausée, vomissement,
cus , porphyromonas, prevotella, Propioni- diarrhées, glossite avec sensation de séche-
bacterium acnes. resse de bouche, stomatite, goût métallique,
• Autres : Borrelia burgdorferi, chlamydia, anorexie ; hépatite cholestatique, bouffées
coxiella, leptospires, Mycoplasma pneumo- congestives prurit, éruption cutanée parfois
niae, Treponema pallidum. fébrile, urticaire, œdème, choc anaphylacti-
• Possède une activité sur Toxoplasma gondi. que, céphalées ; neuropathies ; convulsion,
- MÉTRONIDAZOLE : vertiges, ataxies, confusions, hallucination,
Réduction intra-cellulaire en produits cyto- coloration des urines en brun-rougeâtre, neu-
toxiques. tropenie, agranulocytose, thrombopénie.
Spectre :
• Aérobies à Gram - : Helicobacter pylori. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Anaérobies : Bacteroides fragilis, bifidobac- • Lévodopa + carbidopa : baisse des taux plas-
terium , bilophila, clostridium, Clostridium matiques de la lévodopa
difficile, Clostridium perfringens, eubacte- • disulfirame (états confusionnels et bouffées
rium , fusobacterium, peptostreptococcus, délirante), alcool (effet antabuse),
porphyromonas, prevotella, veillonella. • anticoagulants oraux : tendance hémorragi-
• Activité antiparasitaire (Entamoeba histoly- que
tica, Giardia intestinalis, Trichomonas vagi- • fluoro-uracile : augmentation de la toxicité
nalis). du fluoro-uracile

494
8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE b) Pharmacocinétique
• Arrët immédiat du traitement en cas
d’ataxie, de vertige, de confusion mentale et - Altizide : résorption digestive rapide, distri-
possibilité d’aggravation de l’état neurolo- bution dans tous les secteurs extracellulai-
gique chez les malades prédisposés; res, élimination rénale, passage placentaire
• Eviter en cas de déficients en G-6-PD (spira- et dans le lait maternel.
mycine); - Spironolactone (cfr spironolactone)
• Hémogramme régulier en cas de traitement
prolongé/fortes doses ou/et troubles héma- 4. INDICATIONS
tologiques; - hypertension artérielle
• Si survenue de leucopénie la décision de - œdèmes d’origine rénale, cardiaque et hé-
continuer ou non le traitement sera jugée en patique
fonction de la gravité de l’infection.
6. CONTRE-INDICATIONS
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse :
Absolues :
utiliser au besoin ; allaitement à éviter.
• Insuffisance rénale sévère ou aiguë
• Stade terminal de l’insuffisance hépatique.
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
• Hyperkaliémie.
comprimé pelliculé (125 mg métro + 750.000
• Hypersensibilité aux sulfamides.
UI de spiramycine).
• Hypersensibilité à la spironolactone.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Relatives :
Traitement curatif : • Cirrhotique, quand la natrémie est inférieure
Adulte : 4 à 6 cp/j en 2 ou 3 prises, au cours à 125 mmol/l.
des repas. Dans les cas sévères 8 cp/j • Sujets susceptibles de présenter une acido-
Enfant : 6 à 10 ans : 2 cp/j ; 10 à 15 ans : 3 se.
cp/j
Traitement préventif des complications in- 7. EFFETS INDESIRABLES
fectieuses locales postopératoires en chirur-
gie odontostomatologique : • Hypokaliémie, hyponatrémie avec hypovolé-
Adulte : 4 à 6 cp / j en 2 ou 3 prises, au cours mie, hypercalcémie hyperuricémie, hyper-
des repas. glycémie, thrombocytopénie, leucopénie,
Enfant : 6 à 10 ans : 2 cp/j ; 10 à 15 ans : 3 agranulocytose, encéphalopathie hépatique
cp/j en cas d’insuffisance hépatique,réactions
d’hypersensibilité ;éruptions maculopapu-
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : leuses, purpura, possibilité d’aggravation
Symptômes : nausées, vomissement, diar- d’un LED, nausées, constipation, vertiges, as-
rhées, ataxie, légère désorientation, trouble thénie, paresthésies, céphalées,pancréatite
de rythme (rare).
Traitement symptomatique.
8. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
14. CONSERVATION : conditions normales de
Liées à la spironolactone :
conservation
• Autres diurétiques hyperkaliémiants ; Sels
de potassium ; Ciclosporine, tacrolimus ;
15. SPECIALITES : Rodogyl®
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC)
-------
majoration des effets hyperkaliémiants.
Liées à l’altizide :
SPIRANOLACTONE + ALTIZIDE • Médicaments donnant des torsades de poin-
tes : torsades de pointes.
1. DCI : spiranolactone + altizide • Autres hypokaliémiants (laxatifs stimulants,
amphotéricine B (voie IV), gluco et minéra-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antihypertenseur locorticoïdes (voie générale), tétracosactide)
diurétique thiazidique et digitaliques : hypokaliémie accrue avec
risque de toxicité (digitaliques)
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • IEC, inhibiteurs de l’angiotensine II : hypo-
a) Pharmacodynamie tension artérielle brutale et/ou IRA
• effet natriurétique faible avec un effet • Médicaments donnant des torsades de poin-
d’épargne potassique diminuant ainsi la tes (amiodarone, disopyramide, quinidini-
perte de potassium induit par l’altizide ques, sotalol) : majoration des torsades de
• Altizide : inhibition de la réabsorption du so- pointes
dium au niveau du segment cortical de dilu- • Calcium (sels de) : risque d’hypercalcémie
tion • Ciclosporine : risque d’augmentation de la
• Spironolactone : (cfr spiranolactone) créatininémie

495
Liés à l’association 14. SPÉCIALITÉS
• Lithium : augmentation de la lithémie - ALDACTAZINE
• Produit de contraste iodé : IRA -------
• AINS (voie générale), salicylés à fortes doses:
baisse de la filtration glomérulaire SPIRONOLACTONE
• Baclofène, antidépresseurs imipraminiques
et neuroleptique: majoration de l’effet anti- 1. DCI : Spironolactone
hypertenseur.
• Metformine : acidose lactique 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Diurétique épar-
• Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) : gneurs de potassium
diminution de l’effet antihypertenseur
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE - Pharmacodynamie :
• Hyperglycémie augmente le risque d’hyper- • Diurétique épargneur potassique, antago-
kaliémie en cas diabète; niste de l’aldostérone ayant des effets anti-
• Reaction positive lors des contrôles antido- hypertenseurs et natriurétiques modérés,
pages; effet inducteur enzymatique assez, faible
• Ionogramme sanguin et glcémié réguliers; propriété antiandrogénique.
• Eviter en cas de risque d’acidose; • Effet antiminéralocorticoïde obtenu au bout
• Tendance aux accès de goutte augmentée en de 24h.
cas de goutteux/hyperuricémique; - Pharmacocinétique :
• Evaluer préalablement la fonction rénale car • Résorption digestive lente (action par voie
efficace avec une fonction rénale normale/ orale en 24 heures pendant 24 à 48 h), méta-
peu altérée; bolisé au niveau du foie en métabolite actif,
• Prudente au cours de l’anesthésie réduction élimination lente par voie urinaire (31% en
de la sensibilité à la noréphédrine et majora- 5jours) et fécale (22% en 5 jours), traverse
tion de celle de la tubocurarine. la barrière placentaire ou apparaître dans
le lait maternel, forte liaison aux protéines
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre- plasmatiques, demi-vie plasmatique 15 h.
indiqué.
4. INDICATIONS :
10. INCOMPATIBILITES PHYSICOCHIMIQUES : • Hyperaldostéronisme primaire et réaction-
non signalées jusqu’à ce jour . nel.
• HTA essentielle.
10. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION • Etats oedémateux pouvant s’accompagner
Comprimé pelliculé sécable : 25 mg spirono- d’un hyperaldostéronisme secondaire :
lactone, 15 mg altizide • oedème et ascite de l’insuffisance car-
diaque,
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • ascite cirrhotique,
Hypertension artérielle : ½ à 1 comprimé par • syndrome néphrotique,
jour. • oedème cyclique idiopathique.
Œdèmes d’origine cardiaque et rénale : • Thérapeutique adjuvante de la myasthénie
• Traitement d’attaque : 3 à 4 comprimés par
jour (abaisser la dose en fonction de la ré- 5. CONTRE INDICATIONS :
ponse du malade). • Insuffisance rénale sévère
• Traitement d’entretien : 1 à 2 comprimés par • Hyperkaliémie.
jour. • Stade terminal de l’insuffisance hépatique.
Œdèmes d’origine hépatique : • Hypersensibilité à la spironolactone. Autres
• Traitement d’attaque : 4 à 6 comprimés par diurétiques hyperkaliémiants, sels de potas-
jour. sium : cf Interactions
• Traitement d’entretien : 1 à 2 comprimés par • Cirrhotique à natrémie est < à 125 mmol/l.
jour. • Acidose.

12. SURDOSAGE/INTOXICATION 6. EFFETS INDÉSIRABLES


Signes et symptômes : hyponatrémie, hypo- • Gynécomastie, Impuissance, Trouble mens-
kaliémie, nausée et vomissement, hypoten- truel, Intolérance digestive, éruption cuta-
sion artérielle, crampes, vertiges, somnolen- née, somnolence, crampe , Hyperkaliémie,
ce, état confusionnel, polyurie ou oligurie somnolence, céphalée et troubles digestifs.
Traitement : lavage gastrique et adminis-
tration de charbon activé, restauration de 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
l’équilibre hydroélectrique dans un centre • Autres diurétiques hyperkaliémiant, sels de
spécialisé. potassium, ciclosporine, tacrolimus, IEC : hy-
perkaliémie;
13. CONSERVATION : à une T°< 25°C. • Lithium : augmentation de la lithémie;

496
• AINS, salicylés à fortes doses, produits de 14. CONSERVATION : A l’abri de l’humidité et T<
contraste iodés : insuffisance rénale aiguë 25 °C.
• Metformine : acidose lactique;
• Baclofène, antidépresseurs imipraminiques, 15. SPÉCIALITÉS : Aldactone.
neuroleptiques : majoration de l’effet anti- -------
hypertenseur;
• Corticoïdes (voie générale), tétracosactide :
réduction de l’effet antihypertenseur . SELS DE REHYDRATATION ORALE

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 1. COMPOSITION : Sels et glucose


• La surveillance de l’ionogramme sanguin
(en particulier la kaliémie), un bilan rénal et 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Electrolytes
hépatique, sont indispensables chez les ma-
lades graves 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
• En cas de diabète, l’hyperglycémie favorise • Le SRO est un mélange de sels et de glucose
le risque d’hyperkaliémi dans des proportions adéquates.
• La dilution correcte dans l’eau donne un so-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indi- luté permettant le rétablissement de l’équi-
qué. libre hydro-électro-acido-basique, aussi bien
au niveau intracellulaire qu’extracellulaire
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICOCHIMIQUES : par un mécanisme de substitution.
non signalées jusqu’à ce jour.
4. INDICATIONS :
11. FORME GALÉNIQUE Prévention et traitement de la déshydrata-
Comprimé pelliculé sécable à 25, 50, 75, tion.
100 mg.
5. CONTRE INDICATIONS :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Diabète sucré
• Traitement de l’hyperaldostéronisme : 300 • Pas d’autres contre-indications réelles
mg/jour.
• Hypertension artérielle essentielle : 50 mg/ 6. EFFETS INDÉSIRABLES : Non signalées à ce
jour. Après 6 à 8 semaines de traitement, jour.
augmenter si nécessaire à 75 mg/j ou à 100
mg par jour.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
• Etat oedémateux et ascite de l’insuffisance
d’interaction connue jusqu’à ce jour.
cardiaque : 50 à 100 mg en continu.
Dans les cas sévères, augmenter jusqu’à 300
mg, dose d’entretien 50 à 150 mg par jour. 8 PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Ascite cirrhotique : • En cas d’apparition d’œdème palpébrale,
* traitement d’attaque : 200 à 300 mg par arrêter les SRO, donner de l’eau pure, puis
jour, reprendre les SRO en suivant le plan de trai-
* traitement d’entretien : 50 à 150 mg par tement A;
jour. • En cas de vomissements, attendre 10 mi-
• Syndromes néphrotiques : 50 à 150 mg par nutes et réadministrer la solution par de très
jour. petites quantités, très fréquemment. Ne pas
Chez les enfants : 2 mg/kg en moyenne par arrêter la réhydratation;
24 heures. • En cas de régime désodé ou hyposodé, tenir
• Oedème cyclique idiopathique : 150 à 300 compte de la teneur en chlorure de sodium;
mg par jour au moment des poussées, puis • Une sonde de gavage gastrique peut être
50 à 100 mg par jour en traitement d’entre- requise si l’enfant n’est pas en mesure de
tien. boire;
• Myasthénie : 50 à 300 mg par jour en • Ne pas arrêter l’allaitement au sein;
moyenne. • En cas de perte de poids supérieure ou égale
à10% du poids corporel,utiliser la réhydrata-
13. SURDOSAGE tion par voie IV;
Symptômes : somnolence, nausées et vo- • L’administration d’anti-infectieux dans la ma-
missements, diarrhées. jorité des diarrhées de l’enfant est pratique-
Parfois d’hyponatrémie ou d’hyperkalié- ment inutile, ces diarrhées étant dues à des
mie. virus;
Traitement : • Ne pas utiliser des solutions de plus de 24
jours;
• Procéder à un lavage gastrique.
• Se conformer aux instructions du pro-
• Corriger les éventuelles variations des élec- gramme de lutte contre les maladies
trolytes. diarrhéiques(PCIME).

497
9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de STAVUDINE
contre-indication.
1. DCI : Stavudine
10 INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Non signalées jusqu’à ce jour. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antirétroviral,
inhibiteur nucléosidique de la transcriptase
11 FORME GALÉNIQUE : inverse
Sachet de poudre à diluer dans un litre d’eau
propre, bouillie et refroidie. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
- Pharmacodynamie : analogue de la thymi-
12 POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : dine subissant phosphorylation par les ki-
Prévention de la déshydratation (plan de nases cellulaires en stavudine triphosphate
traitement A-OMS) qui inhibe la transcriptase réverse du VIH par
• Enfant < 24 mois : 50 à 100 ml après chaque compétition avec le substrat naturel, la thy-
selle liquide (environ 500ml/jour) midine triphosphate.
• Enfant de 2 à 10 ans : 100 à 200 ml après - Pharmacocinétique : Biodisponibilité abso-
chaque selle liquide (environ 1000 ml/jour) lue 86 % ± 18, liaison aux protéines sériques
• Adulte : 200 à 400 ml après chaque selle li- faible. distribution de façon égale entre les
quide (environ 200 ml/jour) cellules sanguines et le plasma ; demi-vie
d’élimination terminale 1,3 heure ± 0,2,.
Traitement de la déshydratation modérée
(plan de traitement B-OMS) 4. INDICATIONS : infection à VIH
• Enfant et adulte : 75 ml/kg pendant les 4
premières heures. 5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la
stavudine ou à l’un des excipients.
Age Moins 4 à 11 12 à 2à4 5 à 14 15 ans
de 4 mois 23 ans ans et plus 6. EFFETS INDESIRABLES :
mois mois Gynécomastie, diarrhée, douleur abdo-
Poids Moins 5 à 7,9 8 à 11 à 16 à 30 kg minale, nausée, dyspepsie, pancréatite,
de 5 kg 10,9 15,9 29,9 et plus vomissement , fatigue, asthénie, anorexie,
kg kg kg hépatite,lipoatrophie, lipodystrophie, acido-
SRO 200 à 400 à 800 à 800 à 1200 à 2200 à se lactique, arthralgie, myalgie, neuropathie
en ml 400 600 1200 1200 2200 4000 périphérique, paresthésie et névrite péri-
phérique, vertiges, rêves anormaux, cépha-
lées, insomnie, somnolence, dépression,
Après 4 heures : confusion, instabilité émotionnelle, anxiété,
• Absence de signes de déshydratation : suivre rash, prurit et urticaire.
le traitement A;
• Présence des signes de déshydratation mo- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
dérée : renouveler le traitement B; • Zidovudine, trimethoprime : diminution de
• Présence des signes de déshydratation sé- la phosphorylation de la stavidine
vère : traiter par voie intra-veineuse (traite- • Doxorubicine, ribavirine : inhibe l’activation
ment C)0. de la stavidine.

Traitement de la déshydratation sévère (plan 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GAR-


de traitement C-OMS) DE
• Enfant et adulte : 5 ml/kg/heure; • Surveillance médicale étroite en cas d’ATCD
• Association avec traitement par voie IV si le de neuropathie périphérique, de pancréa-
patient est conscient; tite et d’acidose lactique.
• Réévaluer après 3 heures et choisir le plan • Interrompre le traitement en cas d’augmen-
de traitement approprié A, B ou C. tation rapide des transaminases hépatiques.
• En présence de tout signe inflammatoire,
Durée du traitement : tant que la diarrhée et envisager un traitement approprié après
les signes de déshydratations persistent. l’avoir évalué
• Une attention particulière doit être apportée
13 SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- à l’historique du traitement antirétroviral
sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour. ainsi qu’au profil de résistance de la souche
virale de la mère.
14 CONSERVATION • Tenir compte de la teneur en saccharose de
• Conserver les sachets à l’abri de la lumière la solution buvable
dans un endroit frais et sec.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : possible en
15 SPÉCIALITÉS : SRO cas de nécessité absolue, et déconseillée
------- pendant l’allaitement.

498
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Occlusion artérielle lors de traitement endo-
non signalées jusqu’à ce jour. vasculaire.
• Thrombose de prothèse valvulaire cardia-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : que.
Gélule à 20 mg, à 30 mg et à 40 mg, Poudre
pour suspension orale à 200 mg 5. CONTRE INDICATIONS
• Hypersensibilité ou intolérance à la strep-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : tokinase, notamment infection streptococ-
• Adulte : 30mg toutes les 12 heures cique en évolution;
• Adolescent, enfant et nourrisson : • ATCD d’AVC, ulcère digestif, affection hémor-
ragique et acccouchement;
Age et poids du patient Posologie • Interventions chirurgicale majeure, intracé-
De la naissance à 13 jours 0,5 mg/kg toutes les 12
rébrale ou intrarachidienne datant de moins
heures de 2 mois;
• Massage cardiaque externe traumatique et
A partir de 14 jours et si 1 mg/kg toutes les 12 HTA sévère;
<30 kg heures
• Endocardite bactérienne, péricardite et pan-
> 30 kg Posologie adulte créatite aiguë;
• Anévrisme artériel, malformation artérielle
ou veineuse;
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : • Néoplasie intracrânienne, hépatopathie sé-
Symptômes : les complications d’un surdo- vère et Insuffisance rénale.
sage peuvent être une neuropathie périphé-
rique et une atteinte de la fonction hépati- 6. EFFETS INDÉSIRABLES
que. Hypotension ; bradycardie ; saignement au
Traitement : point d’injection ; arythmie de répercussion;
La clairance moyenne de la stavudine au nausées ; vomissements, réactions allergi-
cours de l’hémodialyse est de 120 ml/min. ques, hyperleucocytose, lymphocytose ou
plasmocytose.
14. CONSERVATION :
• Gélule : Conservation à une température in- 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
férieure à 30 °C, dans l’emballage extérieur • Acide acétylsalicylique, AINS (voie générale),
d’origine. antiagrégants plaquettaires, anticoagulants
• Suspension orale : oraux, héparines : augmentation du risque
Conserver la poudre sèche à une tempéra- hémorragique.
ture ne dépassant pas 30 °C.
Conserver le flacon fermé de façon herméti- 8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
que, dans l’emballage extérieur d’origine. • Possibilité de survenue d’AVC chez les sujets
Après reconstitution : à conserver au réfrigé- âgés;
rateur (entre 2 °C et 8 °C). • Risque hémorragique également accru chez
la femme hypertendue de petit poids;
15. SPECIALITES : Zerit® • En cas de saignement grave non contrôlé,
------- administrer un inhibiteur de fibrinolyse,
l’acide tranexamique, en IV lente;
• Administrer les inhibiteurs de fibrinolyse
avant toute intervention chirurgicale en ur-
STREPTOKINASE gence;
• Proscrire les injections intramusculaires et
1. DCI : Streptokinase ponctions artérielles pendant le traitement.

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Thrombolytique 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : si nécessaire


et allaitement contre-indiqué.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES:
Pharmacodynamie : Action protéolytique 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
seulement sur la fibrine du caillot, mais aussi Non signalées à ce jour.
sur le fibrinogène circulant.
Pharmacocinétique : la demi-vie de la strep- 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATIONS
tokinase : 80 minutes environ ; élimination Poudre pour solution injectable à 100 000
se fait par voie urinaire. UI, 250 000 UI, à 750 000 UI et à 1 500 000
UI.
4. INDICATIONS
• Infarctus aigu du myocarde. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Embolie pulmonaire aiguë massive avec ins- Infarctus aigu du myocarde :1 500 000 UI par
tabilité hémodynamique. voie IV pendant 30 à 60 minutes dans 100 ml

499
de solution saline isotonique ou de glucose à 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
5 %. • Pas de modification de l’absorption de :
Embolie pulmonaire aiguë massive avec ins- quinidine, propranolol, aminophylline et la
tabilité hémodynamique : cimétidine.
• Dosed’attaque : 250 000 UI en perfusion in- • Diminution d’absorption de certains médi-
traveineuse dans 100 à 300 ml de solution caments : anticoagulants oraux, digoxine,
saline isotonique ou de glucose à 5 % pen- phénytoïne, fluoroquinolones, hormones
dant 30 minutes. thyroïdiennes. D’où espacer de 2 h avec la
• Dose d’entretien : 100 000 UI par heure prise de sucralfate
(après la DA pendant 24 heures).
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : • Eviter une administration prolongée de su-
Symptômes : risque hémorragique. cralfate.
Traitement : prise en charge en milieu spé- • ne pas administrer le sucralfate en cure pro-
cialisé longée chez les sujets présentant une hypo-
phosphatémie
14. CONSERVATION : • En cas d’ulcère gastrique, il est recommandé
Avant reconstitution : à conserver à une de vérifier la bénignité de la lésion avant
température inférieure à 25 °C. traitement.
Après reconstitution : à conserver 24 heures • il est conseillé d’utiliser le sucralfate en sus-
à une température inférieure à 25 °C pension buvable chez les patients avec ris-
que de fausse route
15. SPÉCIALITÉS :
Kabikinase® 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
Streptase® conseillée.
-------
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Non signalées à ce jour.
SUCRALFATE
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
comprimé sécable 1g, comprimé 1g, solu-
1. DCI : sucralfate
tion buvable 1g et 2g
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antiulcéreux
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
- Pharmacodynamie : Formes galé- Indications Posologie
• Protection mécanique niques
• Action anti-pepsine et anti-sels biliaires Solution bu- Ulcère gastri- 4 x 1 g/j pdt 4 à 6
• Stimulation des facteurs de protection phy- vable et com- que ou duodé- semaines
siologique de la muqueuse gastroduodénale primé nal évolutif.
Prévention 2 x 1 g/j
- Pharmacocinétique :
rechute ulcère
• éliminé en majorité dans les fèces. duodénal
• absorption digestive est très faible (1 à 2 %)
• L’élimination de la fraction inchangée se fait
essentiellement par voie urinaire en 3 jours.
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté à ce jour.
4. INDICATIONS :
• Ulcères gastriques et duodénaux évolutifs.
14. CONSERVATION : COMPRIMÉ : à l’abri de la
• Traitement d’entretien des ulcères duodé-
chaleur et de l’humidité.
naux chez les patients non infectés par He-
licobacter pylori ou chez qui l’éradication n’a
15. SPÉCIALITÉS :
pas été possible.
KEAL
ULCAR
5. CONTRE INDICATIONS :
-------
• Prématurés et nouveau-nés dysmatures.
• Allergie à l’un des composants.
SULFADIAZINE ARGENTIQUE
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Constipation, sécheresse de la bouche, nau-
sées, vomissements, rash cutané, vertiges, 1. DCI : sulfadiazine argentique
déplétion phosphorée, uelques cas de bé-
zoard et d’inhalation avec détresse respira- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibactérien,
toire (comprimé). sulfamide local.

500
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
Pharmacodynamie : -libère peu à peu l’ion non signalées jusqu’à ce jour.
argent dont le pouvoir bactéricide s’associe
au pouvoir bactériostatique de la sulfona- 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
mide libérée. crème 1%.
Spectre d’activité antibactérienne :
Espèces sensibles : -Aérobies à Gram + (co- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
rynébactéries, listeria, S. aureus, S. à coagu- La crème peut être, soit préalablement ap-
lase négative, streptococcus, Streptococcus pliquée sur une gaze stérile, soit étalée di-
pneumoniae) ; -Aérobies à Gram – (Citrobac- rectement sur la plaie en une couche de 2 à
ter freundii , enterobacter , E. coli, haemo- 3 mm d’épaisseur environ. Avant de renou-
philus, klebsiella, morganella, pasteurella, veler les applications (en principe toutes les
proteus , salmonella, shigella, Vibrio cho- 24 heures), il convient de nettoyer la plaie
lerae) ; -Anaérobies : peptostreptococcus, par lavage à l’eau ou avec une solution saline
-Autres : borrelia, Pneumocystis carinii, spi- isotonique.
rochètes, toxoplasma.
Espèces résistantes : -Aérobies à Gram + (En- 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
terococcus faecalis, lactobacillus) ; -Autres : sage rapporté jusqu’à ce jour.
Mycobacterium tuberculosis
14. CONSERVATION : T° < 25 °C.
Pharmacocinétique : après application ex-
terne, la concentration de l’argent est plus 15. SPECIALITES : FLAMMAZINE®,
importante chez le brûlé que le sujet à peau
saine. -------

4. INDICATIONS: SULFADIAZINE
• Plaies infectées et brûlures.
• Affections dermatologiques primitivement bac- 1. DCI : sulfadiazine
tériennes ou susceptibles de se surinfecter.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : sulfamidé anti-
5. CONTRE-INDICATIONS : bactérien.
• Sensibilisation connue aux sulfamides, géné-
rale ou locale (eczéma de contact). 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• nouveau-né et prématuré Antibiotique sulfamide, antiparasitaire
(toxoplasmose).
6. EFFETS INDESIRABLES : Spectre : -espèce habituellement sensible :
• Quelques eczématisations de contact, pho- Toxoplasma gondii, -espèce inconstamment
tosensibilisation, exsudat stérile à la surface sensible : Nocardia.
de la plaie, leucopénie, effet d’argyrisme,
4. INDICATIONS :
• Risques hématologiques, rénales, intestina-
• Toxoplasmose, particulièrement chez l’im-
les et cutanés, insuffisance rénale/hépatique
munodéprimé, en association habituelle-
en cas de passage systémique (peau lésée) ment avec la pyriméthamine.
• Prévention des rechutes de toxoplasmose
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : viscérale de l’immunodéprimé.
• Anticoagulants oraux, fluoroquinolones, • Nocardioses
macrolides, cyclines, cotrimoxazole et cer-
taines céphalosporines : déséquilibre de 5. CONTRE-INDICATIONS :
l’INR. • Déficit en Glucose-6-phosphate-deshydro-
génase,
• Hypersensibilité aux sulfamides;
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Insuffisances hépatique/rénale sévères et
• Passage systémiques en cas d’application
intolérance au gluten.
sur une grande surface, sous pansement oc-
clusif, sur une peau lésée (notamment brû-
6. EFFETS INDESIRABLES :
lée), une muqueuse, une peau de prématuré
Nausée, douleur épigastrique, thrombo-
ou de nourrisson. pénie, anémie hémolytique, neutropénie,
• Contamination microbienne est possible dès aplasie médullaire (exceptionnel), éruption
que le le conditionnement est ouvert. cutanée, urticaire, syndrome de Lyell, néph-
• Eviter l’application sur des plaies ouvertes ropathie, lithiase urinaire.
chez les insuffisants rénaux/hépatiques
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ne pas utiliser Sulfamidés antibactériens, méthotrexate,
chez le nouveau-né, le prématuré, la femme prilocaïne (risque d’addition des effets mé-
en fin de gestation ou en cours d’allaite- thémoglobinisants, en particulier chez le
ment. nouveau-né).

501
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 5. CONTRE-INDICATIONS :
• Risque de photosensibilisation et de réac- • Antécédent de réactions d’hypersensibilité à
tion cutanée. l’un des composants.
• Arrêter le traitement en cas de manifesta- • Insuffisance rénale ou hépatique sévères
tions cutanées ou hématologiques. • Antécédent d’hépatite liée à l’administration
• Surveillance hématologique périodique en de Fansidar.
cas de traitement prolongé/itératif, d’ATCD
hématologique et d’insuffisances rénale/hé- 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
patique. Troubles digestifs, éruption cutanée, urti-
• Réduire la posologie en cas d’Insuffisance caire, syndromes de Lyell et Stevens-John-
rénale sévère. son (exceptionnel),anémie mégaloblastique,
Assurer une diurèse alcaline abondante (2 leucopénie, thrombopénie, néphropathie,
litres par jour) pendant la durée du traitement. augmentation des transaminases, hépatite.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :


Grossesse : prescrire si besoin Liées à la pyriméthamine :
Allaitement : contre-indiqué lorsque le nou- • Triméthoprime (seule ou associée) : anémie
veau-né a moins d’un mois. mégaloblastique;
• Zidovudine : augmentation de la toxicité hé-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : matologique;
non signalées jusqu’à ce jour. • Didanosine (comprimé) : diminution de l’ab-
sorption digestive de la pyriméthamine;
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : Liée à la sulfadoxine :
• Méthotrexate : augmentation de la toxicité
comprimé à 500 mg.
hématologique du méthotrexate.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 10 kg. 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Traitement de la toxoplasmose et de la nocar- • Arrêt immédiat et définitif en cas de mani-
festations cutanées, de troubles hématolo-
diose : giques ou d’insuffisance médullaire
- Adulte : 8 à 12 comprimés par jour. • Ne pas utiliser en traitement préventif.
- Enfant de plus de 10 kg : 150 mg/kg par jour. • Ne pas associer à un autre antifolinique
Prévention des rechutes de toxoplasmose vis- • Prendre la pyriméthamine à distance de la
cérale de l’immunodéprimé : - adulte : 2 g/jour didanosine (plus de 2 h).
en 4 à 6 prises, en association avec la pyrimé-
thamine. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : déconseillé
au 1er trimestre et pendant l’allaitement.
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour. 10. FORME GALÉNIQUE ET PRESENTATION :
Comprimé quadrisécable et solution injec-
14. CONSERVATION : conditions générales de table IM (25 mg pyriméthamine + 500 mg
conservation des médicaments. sulfadoxine).

15. SPECIALITE : ADIAZINE 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


------- Femme gestante VIH/SIDA séronégative : 2
doses au cours de la grossesse.
• 3 comprimés en une prise unique (525 mg)
SULFADOXINE-PYRIMETHAMINE au cours du 2e trimestre de la grossesse (lors
de la première consultation prénatale = 16e
1. DCI : pyriméthamine + sulfadoxine semaine de la grossesse, après les premiers
mouvements du foetus).
• Et 3 comprimés en une prise unique (525
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antipaludique mg) au cours du 3e trimestre de la grossesse
(lors de la deuxième consultation prénatale
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : = 28e semaine de la grossesse).
Femme gestante VIH/SIDA séropositive : 3
• Pharmacodynamie : - activité schizontocide
doses au cours de la grossesse
en inhibant le métabolisme de l’acide folique • à la 16e semaine de la grossesse, dès l’ap-
dont l’hématozoaire a besoin pour sa crois- parition de mouvements actifs du foetus : 3
sance comprimés de S/P en une prise unique (525
• Pharmacocinétique :-bonne résorption di- mg) (16e semaine = 1ère CPN);
gestive ; -demi-vie plasmatique : 4j (pyrimé- • à la 28e semaine de la grossesse : répéter
thamine), 8j(sulfadoxine),s-excrétion uri- la dose de 3 comprimés de S/P en une prise
naire; -passage placentaire (sulfadoxine),dans unique (525 mg) (28e semaine = 2e CPN);
• à la 32e semaine de la grossesse répéter la
le lait maternel (les 2 molécules).
dose de 3 comprimés de S/P en une prise
unique (525 mg) (32e semaine = 3e CPN).
4. INDICATIONS : Femme gestante, absente à la 16e semaine
Traitement préventif intermittent chez la de la CPN
femme enceinte (Paludisme). • Donner toujours la 1ère dose de SP;

502
• Tandis que la 2e dose sera donnée en res- 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
pectant l’intervalle entre 2 doses ci-après : • Digoxine : diminution de la digoxinémie
- intervalle maximum : 13 semaines; • Aziatropine et mercaptopurine : risque de
- intervalle minimum : 4 semaines. majoration de l’effet myélosuppresseur
• AVK et sulfamide hypoglycémiant : risque de
12. SURDOSAGE/INTOXICATION : potentialisation
Symptôme : anorexie, vomissements et • Mésalazine : possibilité de réaction croisée
crises convulsives.
Traitement : vomissements provoqués et 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
le lavage gastrique (si l’ingestion remonte à • Prudence et surveillance en cas d’insuffi-
quelques heures), diazépam par voie paren- sances hépatique/rénale sévères.
térale si convulsions, acide folinique en cas • Les manifestations cutanées ou muqueuses
d’hématologiques. imposent l’arrêt immédiat du traitement
• Boisson abondante au cours du traitement
13. CONSERVATION : Conditions générales de • Instauration progressive du traitement chez
conservation des médicaments. les acetyleurs lents et dans la polyarthrite
rhumatoïde
14. SPÉCIALITÉS : Fansidar®.
------- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Grossesse : administre au besoin mais à des
doses efficaces les plus faibles.
SULFASALAZINE
Allaitement : contre-indiqué si mère ou en-
fant déficient en G-6PD, nouveau-né < 1 mois
1. DCI : Sulfasalazine
Interrompre le traitement si diarrhée chez le
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Agent intestinal nourrisson.
anti-inflammatoire.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : non signalées jusqu’à ce jour.
Pharmacodynamie : -action anti-inflamma-
toire, action immunosuppressive probable 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION :
Comprimé enrobé à 500 mg.
Pharmacocinétique : -partiellement absor-
bée au niveau du grêle -scission au niveau 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
colique en 5-ASA (éliminé par les selles) et
sulfapyridine (métabolisation hépatique et Chez l’adulte :
élimination urinaire) • En gastroentérologie :
Traitement d’attaque : 4 à 6 g/j en 3 ou 6 prises
4. INDICATIONS : Chez les acétyleurs lents : n’atteindre cette
dose qu’en 2 ou 3 jours.
• Rectocolite hémorragique : traitement d’at- Traitement d’entretien : 2 g/j en 2 prises.
taque des poussées et prévention des rechutes. • En rhumatologie : 2 g/j, cette posologie sera
• Maladie de Crohn dans sa localisation colique. atteinte au bout de 4 semaines par paliers
• Polyarthrite rhumatoïde. hebdomadaires de 500 mg
5. CONTRE INDICATIONS : Chez l’enfant :
• Traitement d’attaque : 100 à 150 mg/kg/j.
• Hypersensibilité connue aux sulfamides, aux
salicylés ou à l’un des composants. • Traitement d’entretien : 50 à 75 mg/kg/j.
• Déficit en G6PD, prématurés et nouveau-nés.
• Porphyrie intermittente aiguë et porphyrie 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
variegata. sage rapporté jusqu’à ce jour.

6. EFFETS INDÉSIRABLES : 14. CONSERVATION : conditions générales de


• Augmentation des enzymes hépatiques, hé- conservation des médicaments.
patite, pancréatite, protéinurie, hématurie,
cristallurie, néphrite tubulo-interstitielle, 15. SPÉCIALITÉ : Salazopyrine
alvéolite fibrosante, pneumopathie intersti- -------
tielle à éosinophile, dyspnée, toux, péricar-
dite, neuropathie périphérique, méningite
aseptique, encéphalopathie, induction d’au- SULFATE DE ZINC
to-anticorps, LED (rare), acouphènes, ver-
tiges, troubles du goût et de l’odorat, ,
• Arthralgies, myalgies, douleurs abdominales, 1. DCI : Sulfate de Zinc
nausées, dyspepsie, colite pseudomembra-
neuse ,céphalées, fièvre, perte d’appétit, hy- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antiseptique
persensibilité , fièvre ,exanthème, urticaire,
érythème , cyanose, syndrome de Lyell et de
Stevens-Johnson, dermatite exfoliante, pho- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Anti-
tosensibilité, alopécie, lichen plan, macrocy- septique à usage externe, facilite la cicatri-
tose ,anémie hémolytique, atteinte médul- sation.
laire, oligo-asthénospermie. Emétique.

503
4. INDICATION : Désinfection cutanéomuqueu- • Ne pas utiliser sur une peau lésée en raison
se. du risque de passage systémique.

5. CONTRE-INDICATION : Hypersensibilité à 8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-


l’un des composants. nées suffisantes.

6. EFFETS INDESIRABLES : Asthénie, anorexie, 9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :


fièvre, douleur articulaire, anémie. Suspension pour application cutanée à 2,5
%, flacons de 120 ml.
7. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-
nées. 10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Pityriasis versicolor :
8. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : So- • Faire précéder l’application d’une toilette
lution. généralisée sur toute la surface du corps en
utilisant une solution détergente (rôle de dé-
9. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION capage et de mordançage);
Adulte : • Puis, après séchage, appliquer la lotion à
* Voie orale : l’aide d’un gant de toilette sur toute la sur-
- comme émétisant : 600 mg à de 2 g sous face du corps;
forme d’une solution à 1%. • Laisser en contact 15 minutes. Rincer en-
- comme agent de cicatrisation : 3 X 600 mg/ suite abondamment;
jour. • Habituellement, les applications sont renouve-
- dans la polyarthrite rhumatoïde : 3 X 600 lées 2 fois par semaine, pendant 2 semaines;
mg/ jour au milieu des repas. Dermatoses séborrhéiques du cuir chevelu :
* Voie locale : solutions de 1 à 50⁄00. • Mouiller largement la chevelure à l’eau
chaude;
10. CONSERVATION : Conditions générales de • Agiter vigoureusement le flacon, verser une
conservation des médicaments. quantité correspondant à 1 ou 2 cuillères à
café dans le creux de la main et frictionner le
11. SPECIALITES: Orazinc®Zincaps®Zincomed® cuir chevelu. Éviter le contact avec les yeux;
------- • Laisser en contact avec le cuir chevelu 2 à 3
minutes. Rincer abondamment;
• Répéter l’opération et rincer de nouveau
SULFURE DE SELENIUM abondamment;
• Après l’application, se laver soigneusement
les mains et se brosser les ongles.
1. DCI : sulfure de selenium.
11. SURDOSAGE / INTOXICATION : En cas d’in-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antifongique lo- gestion massive, évacuation gastrique.
cal à spectre étroit.
12. CONSERVATION : T° < 25°C, à l’abri de la lu-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : - actif mière.
sur pityrosporon orbiculaire, levure lipo-
phile, agent responsable du pityriasis versi- 13. SPECIALITES : Selsun®
color; -très mal absorbé par voie orale. -------

4. INDICATIONS
• Pityriasis versicolor.
SULPIRIDE
• Dermatoses séborrhéiques du cuir chevelu.

5. CONTRE-INDICATIONS 1. DCI : sulpiride


Antécédents d’hypersensibilité à l’un des
composants ou sensibilisation de groupe. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antipsychotique
neuroleptique, benzamide
6. EFFETS INDESIRABLES
• Des irritations cutanées ont été signalées; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
• Un usage prolongé peut entraîner une sé- Pharmacodynamie :- interfère dans les
borrhée réactionnelle. transmissions nerveuses dopaminergiques
cérébrales et exerce, aux faibles posologies
7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE (sauf pour le comprimé), une action acti-
• Éviter le contact avec les yeux et les mu- vante simulant un effet dopaminomimé-
queuses. tique, aux doses plus élevées, une action
• En cas de contact accidentel, rincer abon- antiproductive, -effets désinhibiteurs, antié-
damment à l’eau. métisants, antivertigineux, antiulcéreux

504
Pharmacocinétique : - résorption digestive • Antihypertenseurs (tous) : effet antihyper-
rapide ; - faible fixation protéique 40 % ; tenseur et hypotension orthostatique majo-
-diffuse faiblement dans le lait maternel et rés;
passe la barrière placentaire ; - faiblement • Dérivés morphiniques ; barbituriques ;
métabolisé ; - excrétion essentiellement ré- benzodiazépines ; anxiolytiques autres que
nale sous forme inchangée ; -demi-vie d’éli- benzodiazépines ; hypnotiques ; antidépres-
mination plasmatique 7 h seurs sédatifs ; antihistaminiques H1 séda-
tifs; antihypertenseurs centraux ; baclofène;
4. INDICATIONS thalidomide : dépression centrale majorée;
Comprimé : • Sucralfate et topiques gastro-intestinaux,
États psychotiques aigus et chroniques. antiacides et charbon : baisse de l’absorp-
Solution injectable : tion digestive du sulpiride. Les prendre à
Etats d’agitation et d’agressivité au cours des distance (plus de 2 h).
psychoses aiguës et chroniques
Gélule et solution buvable sans sucre : 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Anxiété de l’adulte et troubles graves du • Arrêt du traitement en cas d’hyperthermie
comportement chez l’enfant (> 6 ans) (agi- inexpliquée;
tation, automutilations, stéréotypies) en cas • Exclure les facteurs favorisants des troubles
de syndromes autistiques. de du rythme (bradycardie, hypokaliémie,
allongement QT,…);
5. CONTRE-INDICATIONS • ECG initial des patients chez qui ce traite-
• Hypersensibilité au sulpiride ou à l’un des ment est envisagé;
autres constituants du produit; • Possibilité d’apparition de dyskinésies tar-
• Tumeurs prolactinodépendantes; dives, même avec de petites doses, surtout
• Phéochromocytome, connu ou suspecté. chez le patient âgé (gélule et solution bu-
vable);
• Prudence chez l’enfant, envisager un exa-
6. EFFETS INDESIRABLES
men clinique annuel axé sur les capacités
Dyskinésies précoces ou tardives (torticolis
d’apprentissage (gélule et solution buvable);
spasmodique, crises oculogyres, trismus),
• L’emploi de la solution buvable chez l’enfant
syndrome extrapyramidal, sédation ou som-
< 6 ans sera réservé à des situations excep-
nolence, convulsion, hyperprolactinémie
tionnelles;
(aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie,
• En dehors de situations exceptionnelles, ce
impuissance ou frigidité), prise de poids,
médicament ne doit pas être utilisé en cas
allongement de l’intervalle QT, torsades de
de maladie de Parkinson;
point, hypotension orthostatique, syndrome
• Réduire la posologie et renforcer la sur-
malin des neuroleptiques, augmentation
veillance en cas d’insuffisance rénale, pres-
des enzymes hépatiques et rash maculopa-
crire des cures discontinues si l’insuffisance
puleux.
est grave;
• Surveillance accrue chez les sujets épilep-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES tiques (risque d’abaissement du seuil épilep-
• Amantadine, apomorphine, bromocriptine, togène) et le patient âgé (grande sensibilité
cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, à l’hypotension orthostatique, à la sédation
piribédil, pramipexole, quinagolide, ropini- et aux effets extrapyramidaux).
role (sauf parkinsonien) : antagonisme réci-
proque de l’agoniste dopaminergique et des
neuroleptiques; 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
• Diltiazem, vérapamil, clonidine, guanfacine; Grossesse : utilisation envisageable quel que
digitaliques ; anticholinestérasiques, diuré- soit le terme ; surveillance du nouveau-né si
tiques hypokaliémiants, laxatifs, amphoté- en fin de grossesse
ricine B [voie IV], glucocorticoïdes, tétraco- Allaitement : déconseillé
sactie, antiarythmiques des classes I a et III,
thioridazine, chlorpromazine, lévomépro- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
mazine, trifluopérazine, cyamémazine, ami- non signalées jusqu’à ce jour.
sulpride, tiapride, halopéridol, dropéridol,
pimozide, bépridil, cisapride, diphémanil,
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
érythromycine IV, mizolastine, vincamine
Comprimé sécable à 200 mg, gélule à 50 mg;
IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxa-
cine, moxifloxacine et sultopride : risque de solution buvable sans sucre à 0,5 g/100 ml ;
troubles du rythme ventriculaire majoré; solution injectable IM à 100 mg/2 ml .
• Alcool : majoration de l’effet sédatif des neu-
roleptiques; 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Lévodopa : antagonisme réciproque de la Comprimé (réservé à l’adulte) : 200 à 1000
lévodopa et des neuroleptiques; mg/j.

505
Solution injectable (réservé à l’adulte) : 400 médicaments torsadogènes, alcool : majora-
à 800 mg/j , pendant 2 semaines. tion de l’effet sédatif.
Gélule et solution buvable sans sucre : -Adul-
te : Traitement symptomatique de courte 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
durée de l’anxiété de l’adulte en cas d’échec • Arrët en cas de survenue de syndrome malin
des thérapeutiques habituelles : 50 à 150 des neuroleptiques;
mg/j pendant 4 semaines au maximum. • Exclure les facteurs favorisants la survenue
Enfant (> 6 ans pour la gélule) : -Troubles de trouble du rythme (bradycardie, hypoka-
graves du comportement (agitation, auto- liémie, allongement QT,…);
mutilations, stéréotypies), notamment dans • Surveillance accrue en cas d’épilepsie, de
le cadre des syndromes autistiques : maladies cardiovasculaires, d’insuffisance
5 à 10 mg/kg/j. Chez l’enfant, la forme solu- rénale, chez le sujet âge;
tion buvable est mieux adaptée. • Eviter l’emploi de ce médicament, sauf situa-
tions exceptionnelles, en cas de maladie de
13. SURDOSAGE / INTOXICATION Parkinson;
Symptômes : dyskinésies avec torticolis spas- • Proscrire la prise d’alcool ainsi que de médi-
modique, protrusion de la langue et trismus, cament contenant de l’alcool.
syndrome parkinsonien pouvant mettre en
jeu le pronostic vital, voire un coma. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse : utilisation déconseillée
Traitement : pas d’antidote spécifique, trai- Allaitement : usage déconseillé
tement symptomatique, réanimation sous
étroite surveillance respiratoire et cardia- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
que. Non signalées jusqu’à ce jour.

14. CONSERVATION : Gélule : T° < 30 °C 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :


comprimé sécable de 400 mg, solution injec-
15. SPECIALITES : DOGMATIL table (IM) à 200 mg, solution buvable à 24,4
------- g/100 ml.

12. POSOLOGIE MODE D’ADMINISTRATION


Réservé à l’adulte.
SULTOPRIDE La posologie est de 400 à 800 mg/jour en 2
ou 3 prises (maximum 200 mg/injection ou 1
1. DCI : sultopride comprimé/prise).

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : neuroleptique 13. SURDOSAGE / INTOXICATION


(groupe des benzamides). Symptômes : syndrome parkinsonien gravis-
sime.
3. PROPRIETE PHARMACOLOGIQUE : antipsy- Traitement : réanimation.
chotique.
14. CONSERVATION : conditions générales de
4. INDICATIONS : conservation des médicaments.
Etats psychotiques aigus et chroniques.
15. SPECIALITE
5. CONTRE-INDICATIONS BARNETIL®
Absolue(s) : -------
• Hypersensibilité à l’un des composants
• Bradycardie
• Phéochromocytome SUXAMETHONIUM

6. EFFETS INDESIRABLES : 1. DCI : suxaméthonium chlorure


QT (allongement), torsades de pointes
(rare), dyskinésie précoce et tardive, syndro- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : myorelaxant à ac-
me extrapyramidal, sédation, somnolence, tion périphérique.
prolactinémie (augmentation), aménorrhée,
galactorrhée, gynécomastie, impuissance, 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
frigidité, poids (augmentation), hypotension • Pharmacodynamie :le suxaméthonium agit
orthostatique, syndrome malin des neuro- sur les récepteurs nicotiniques de la plaque
leptiques. motrice entrainant une dépolarisation gé-
néralisée anarchique et prolongée qui rend
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : les membranes insensibles aux autres im-
Antidépresseurs imipraminiques, bêta-blo- pulsions. On obtient une paralysie atone du
quants, bradycardisants, hypokaliémiants, muscle.

506
• Pharmacocinétique : Action rapide et fu- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
gace: 30 à 60 secondes après injection IV. Grossesse : contre indiqué au premier tri-
Durée d’action : 6 à 13 minutes. mestre.
Peut être administré à la femme allaitante.
4. INDICATIONS :
Adjuvant de l’anesthésie permettant d’obte- 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
nir une relaxation musculaire de courte du- Solution injectable IV à 50mg/ml. Ampoule
rée notamment pour faciliter une intubation de 2ml.
endotrachéale.
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
5. CONTRE-INDICATIONS Posologie adaptée à chaque patient :
• Hypersensibilité connue au suxaméthonium • 1mg/Kg permet une intubation dans les 30
ou aux curares; à 60 secondes et entraîne une paralysie des
• Antécédents d’hyperthermie maligne; muscles volontaires pendant 5 à 10 minu-
• Maladies neuromusculaires; tes.
• Hyperkaliémie ou risque de fuite potassique • 0,3 à0,5 mg/Kg entraine une relaxation mus-
(brûlure étendue, traumatisme musculaire culaire pendant 3 à 5 minutes
grave; • Chez le nourrisson et le petit enfant : 1,5mg/
• Paraplégie, hémiplégie à la phase aiguë; Kg.
• Déficit en pseudocholinestérases;
• Chirurgie à globe oculaire ouvert; 12. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
• Trouble de rythme, insuffisance cardiaque. Ne pas mélanger avec les barbituriques ou
tout autre produit alcalin.
6. EFFETS INDESIRABLES
• Douleur musculaire, courbature surtout 13. SURDOSAGE ET INTOXICATIONS
chez les personnes musclées, réaction ana- Signes : persistance des signes de curarisa-
phylactoïdes (libérationd’histamine), hyper- tion.
kaliémie, bradycardie, trouble de rythme, Traitement: maintien de l’intubation et de
augmentation transitoire de la pression la ventilation jusqu’à la reprise d’une respi-
intra oculaire et intracrânienne, hyperther- ration spontanée et une force musculaire
mie maligne, bronchospasme et spasme des normale.
masséters.
14. CONSERVATION : Conserver au réfrigérateur
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES (+2 à +8°C)
Association avec les produits suivants ren-
forcent et/ou prolongent son action : inhibi- 15. SPECIALITES : Celocurine®
teurs des pseudocholinestérases ou de l’acé- -------
tylcholinestérase, kétamine, azathioprine,
halothane, les aminosides, les lincosamines, TAMOXIFENE
polymixines, sulfate de magnésium, carbo-
nate d lithium. 1. DCI : Tamoxifène

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISES EN GARDE 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anti-estrogène


• Risque d’hyperkaliémie provoquée par le
suxaméthonium chlorure; 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
• Augmentation de la durée d’action du suxa- Pharmacodynamie :
méthonium en cas de malnutrition de brû- - inhibition compétitive de la liaison de l’estra-
lure étendue, d’affection hépatique sévère diol avec ses récepteurs.
et d’anémie grave; - effet estrogénique sur plusieurs tissus tels
• Un spasme des masséters peut survenir et l’endomètre et l’os (diminution de la perte
gêner l’intubation. Ce peut être le signe pré- osseuse post-ménopausique) et sur les lipi-
curseur d’une hyperthermie maligne; des sanguins (diminution du LDL cholesté-
• Les effets indésirables du chlorure de suxa- rol).
méthonium son plus graves et plus fré-
quents chez les enfants de moins de 15 ans; Pharmacocinétique :
• Le chlorure de suxaméthonium peut aug- - résorption digestive rapide
menter les sécrétions salivaires, bronchiques - forte liaison aux protéines plasmatiques
et gastriques. L’administration d’atropine (>99%)
peut prévenir cet effet; - demi-vie plasmatique 7j
• Avoir à disposition du matériel d’intubation - métabolisation hépatique
endotrachéale, d’assistance respiratoire et - élimination par les selles
d’oxygénation adéquat lors de l’administra-
tion de ce produit dont la manipulation doit 4. INDICATION : Adjuvant dans le Carcinome
être reservée au spécialiste. mammaire

507
5. CONTRE INDICATIONS : 14. CONSERVATION : T° < 25°C, à l’abri de la lu-
• Hypersensibilité à l’un des constituants. mière.

6. EFFETS INDÉSIRABLES 15. SPÉCIALITÉS : Nolvadex, Tamizam, Tamoplex,


Anomalies endométriales, accidents throm- Doctamoxifène
boemboliques, troubles visuels, bouffées de -------
chaleur, prurit vulvaire, nausées, réactions
allergiques, alopécie , céphalées , leuco-
pénie, anémie et/ou thrombocytopénie, TAMSULOSINE
neutropénie sévère ; augmentation des
enzymes hépatiques , stéatose, choles- 1. DCI : tamsulosine
tase, hépatite , douleurs au niveau de la
tumeur (rares), rétention hydrosodée, hy- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE :
pertriglycéridémie ou de pancréatite (rare), médicaments utilisés dans l’hypertrophie
pneumopathies interstitielles, cancer de bénigne de la prostate (Alphabloquants).
l’endomètre, kyste de l’ovaire, leucorhée,
aménorhée,irrégularité menstruelle, méno- 2. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
métrorragie, Hypercalcémie et hyperestra- Pharmacodynamie :- antagoniste des ré-
diolémie (chez la ménopausée). cepteurs alpha1-adrénergiques post-synap-
tiques sélectif des sous-types de récepteurs
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : alpha1A et alpha1D : relaxation du muscle
Anticoagulants oraux : risque hémorragique lisse de la prostate et de l’urètre ; - augmente
accru. le débit urinaire et améliore les syndromes
obstructifs par la relaxation exercée sur les
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : muscles lisses prostatiques et urétraux ; -
• Surveillance gynécologique attentive chez peut entraîner une diminution de la TA Phar-
les patients avec risque d’accidents throm- macocinétique : -résorption digestive rapide
boemboliques, hypertriglycéridémie et exa- et presque totale (99%) ; -forte liaison aux
men gynécologique prélable complet avant protéines plasmatiques (90-99%); -métabo-
d’instaurer le traitement; lisation hépatique ; -élimination principale-
• La détermination des taux de récepteurs de
ment urinaire ; - demi-vie terminale 22 h
l’estradiol et/ou de la progestérone dans la
tumeur ou dans ses métastases, avant de
débuter le traitement, a une valeur pronos- 4. INDICATIONS :
tique. Traitement des symptômes fonctionnels de
• surveillance de la fonction hépatique au l’hypertrophie bénigne de la prostate
cours des traitements de longue durée (> à
2 ans); 5. CONTRE-INDICATIONS
• La femme non ménopausée se trouve ainsi Absolues :
exposée au maintien de sa fertilité, avec un • Antécédents d’hypotension orthostatique.
risque de grossesse; • Hypersensibilité connue au chlorhydrate de
• assurer une contraception efficace, ne fai- tamsulosine ou à l’un des composants.
sant pas appel à un dérivé estrogénique. • Antécédents d’angio-oedème avec la tamsu-
losine.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation • Insuffisance hépatique sévère
contre-indiquée. Relatives :
• Antécédent de symtôme mictionnelle
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : • Antihypertenseurs alphabloquants (autres
non signalées jusqu’à ce jour. alpha-1 bloquants).

11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : 6. EFFETS INDESIRABLES


Comprimé à 10 mg et 20 mg (enrobé, pelli- • Etourdissements, céphalées, asthénie, hypo-
culé sécable). tension orthostatique, possibilité de syncope,
palpitations, nausées, vomissements, diar-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : rhée, constipation , éruption, prurit, conges-
• Traitement adjuvant : 20 mg/j en 1 ou 2 tion nasal, rhinite, angio-oedème (rare),
prises (Il est recommandé de traiter 5 ans). troubles de l’éjaculation, et priapisme.
• Traitement des formes évoluées : 20 -40
mg/j en 1 ou 2 prises. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Autres alpha-1 bloquants (alfuzosine, doxa-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : zosine, prazosine, térazosine, urapidil), an-
Symptômes : tremblements, hyperréflexie, tihypertenseurs (sauf minoxidil, prazosine,
dysmétrie, vertiges, troubles de la marche, urapidil) : effet antihypertenseur majoré
convulsions, allongement de l’intervalle QT avec risque d’hypotension orthostatique sé-
Traitement en milieu spécialisé. vère.

508
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Pharmacocinétique :
• Arrêter immédiatement la prise en cas de a. Bonne résorption PO améliorés par la prise
survenue d’angio-oedèmes concomitante de repas riche en graisses.
• Prudence chez les sujets traités par des mé- b. Bonne distribution dans tous les tissus, très
dicaments antihypertenseurs : risque d’hy- faible liaison aux protéines. (0,7 à 7,2%)
potensions sévères, réduire la posologie des c. Métabolisation : N’est pas métabolisé et
antihypertenseurs n’influe pas sur l’action des enzymes du
• Le traitement spécifique de l’insuffisance co- groupe Cytochrome P450.
ronarienne peut être poursuivi, mais en cas d. Elimination essentiellement rénale sous
de réapparition ou d’aggravation d’un angor, forme inchangée.Demi-vie d’élimination: 12
interrompre le traitement par la tamsulosine à 18 heures environ.
• Prudence chez l’insuffisant rénal sévère • Spectre : VIH-1 et VIH-2.
• Prendre en compte la survenue d’une hypo-
tension orthostatique chez le sujet âgé > 65 4. INDICATIONS
ans Infection à VIH

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : 5. CONTRE-INDICATIONS


L’indication thérapeutique ne concerne pas Hypersensibilité au ténofovir pu à l’un des
la femme. constituants.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


6. EFFETS INDESIRABLES
non signalées jusqu’à ce jour.
Hypophosphatémie,acidose lactique, ver-
tiges, dyspnée, diarrhées, vomissements,
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : gé- nausées, flatulences, pancréatite, augmen-
lule LP 0,4 mg. tation des transaminases, hépatite, érup-
tions cutanées, insuffisance rénale, tubu-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : lopathie proximale (syndrome de Fanconi),
1 gélule/j, à heure fixe, de préférence à la fin nécrose tubulaire aiguë..
d’un petit déjeuner consistant.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Augmentation de l’aire sous la courbe de Di-
Symptôme : hypotension systémique
danosine.
Traitement: mettre le patient en position
Meilleure biodisponibilité quand le ténofovir
déclive (restaurer la TA et normaliser la FC),
est pris pendant le repas.
surveillance des paramètres cardiovascu-
laires et rénaux avec restauration de la vo-
lémie, utilisation de sympathomimétiques ; 8. PRECAUTIONS D’EMMPOI ET MISE EN GARDE
vomissements provoqués, lavage gastrique, • Prudence chez les patients âgés de moins de
utilisation de charbon activé ou laxatif os- 18 ans et plus de 65 ans;
motique (sulfate de sodium) • Evaluation préalable de la fonction rénale
avnant d’instaurer le traitement, toutes les
14. CONSERVATION : conditions générales de 4 semaines pendant la première année, puis
conservation des médicaments tous les 3 mois;
• Repeter l’évaluation de la fonction rénale,
15. SPECIALITES : Omix associée à la glycémie et à la kaliémie si le
taux de phosphate sérique ou la clairance de
-------
la créatinine sont bas;
• L’intervalle entre les administrations doit
être adapté;
TENOFOVIR
• Arrêt du traitement si phosphateémie infé-
rieure à 1,0 mg/dl (0,32 mmol/l);
1. DCI : Ténofovir • Eviter le ténofovir en cas d’utilisation actuelle
ou récente d’un médicament néphrotoxique;
• Possibilité de survenue d’un syndrome de
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Inhibiteurs nu- restauration immunitaire chez les patients
cléosidiques de la transcriptase inverse avec taux bas de CD4 au moment de l’ins-
tauration du traitement.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Pharmacodynamie : Le ténofovir disoproxil 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
est absorbé et converti en ténofovir, puis en Ne pas administrer.
ténofovir diphosphate ; il exerce une inhi-
bition au niveau du substrat désoxyribonu- 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
cléotidique naturel et après incorporation • Ténofovir (DCI) disoproxil comprimés de
dans l’ADN. 245mg.

509
• Sous forme de fumarate : 300 mg/cp, soit • Arthroses douloureuses et invalidantes, rhu-
136 mg/cp de ténofovir matismes abarticulaires.
• affections aiguës post-traumatiques de l’ap-
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION pareil loco- moteur et lombo-radiculalgies
Adulte avec fonction rénale normale : 1 sévères (comprimé).
comprimé /jour au moment des repas.
Adaptation de la posologie chez l’insuffisant 5. CONTRE INDICATIONS :
rénal : intervalle entre les prises de 245mg • Ulcère gastroduodénal, Insuffisances hé-
de tenofovir en fonction de la clearance de patique/rénale sévère.
la créatinine. • Allergie avérée au ténoxicam et aux
substanced’activité : AINS, aspirine
• Enfant (moins de 15 ans pour le comprimé et
Clairance de la créatinine (ml/min) Patients
sous hémo- moins de 16 ans pour le suppositoire).
50 - 80 30 - 49 10 - 29 • Sigmoïdite et colites évolutives.
dialyse
Antécédents de rectites ou de rectorragies
Toutes les Toutes les 48 Toutes les Tous les 7
(Suppositoire).
24 heures heures 72 à 96 jours, après
(aucune heures la fin d’une
adapta- séance d’hé- 6. EFFETS INDESIRABLES :
tion né- modialyse. Nausées, vomissements, gastralgies, trou-
cessaire) bles du transit, ulcères, perforations, hémor-
ragies digestives ; éruption, rash, prurit; cri-
se; vertiges, céphalées ; augmentation des
12. SURDOSAGE/INTOXICATIONS transaminases, phosphatases alcalines ou
Signes : exagération des effets indésirablES gamma GT ; rares élévations modérées de la
Traitement symptomatique en milieu spécia- créatininémie ; thrombopénie et leucopénie
lisé. Le ténofovir est dialysable uniquement modérées, granulocytose ; réaction cutanée
par hémodialyse. bulleuse

13. CONSERVATION 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :


Conditions générales de conservation des • Autres AINS (3 g/j chez l’adulte), Anticoagu-
médicaments lants oraux, héparines, thrombolytiques,
ticlopidine, pentoxifylline : majoration du
14. SPECIALITES risque ulcérogène (AINS) et hémorragique.
Viread® • Lithium : augmentation de la lithémie
------- • Méthotrexate : augmentation de la toxicité
hématologique du méthotrexate.
• Diurétiques, IEC: insuffisance rénale aiguë
TENOXICAM et baisse de l’effet antihypertenseur
• Zidovudine : risque de toxicité accrue sur la
lignée rouge, avec anémie sévère survenant
1. DCI : Ténoxicam 8 j après l’introduction de l’AINS.
• Bêtabloquants : baisse de l’effet antihyper-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Anti-inflamma- tenseur
toire non stéroïdien du groupe des oxicam. • Ciclosporine : majoration de la néphrotoxi-
cité (sujet âgés)
• Dispositif intra-utérin : inéfficacité du DIU
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamie : 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GAR-
Activités : anti-inflammatoire, antalgique, DE
antipyrétique, inhibitrice de la synthèse des • Surveillance des signes d’appel d’un saigne-
prostaglandines, inhibitrice sur l’agrégation ment digestif, surtout en cas d’association
plaquettaire. avec un anticoagulant
Pharmacocinétique : - absorption dans un • Arrêt du traitement en cas d’hémorragie
délai de 1 à 2 haprès administration orale, gastro-intestinale ou des manifestations cu-
-après administration rectale,le passage sys- tanées.
témique 80 % ± 14, -très forte fixation aux • Prudence et surveillance particulière en cas
protéines plasmatiques 99%, -éliminé par d’ATCD digestifs.
voie urinaire principalement et biliaire, -de- • Contrôler la formule sanguine, la fonction
mi-vie d’élimination 70 h hépatique et rénale au cours des traitements
prolongés.
4. INDICATIONS : • Prévenir les patients de l’apparition possible
• rhumatismes inflammatoires chroniques, de vertiges.
(polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite • Ne pas réduire la posologie chez le sujet
ankylosante ou syndromes apparentés). âgé.

510
• La prescription n’est pas recommandée pour 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
le traitement des affections rhumatolo- • Pharmacodynamie: Antifongique à large
giques ou post-traumatiques spontanément spectre, active sur les dermatophytes, les le-
régressives; vures, certains champignons filamenteux, et
• Un traitement par voie rectale à forte poso- certains champignons dimorphes. Elle agit
logie et prolongé peut entraîner des anorec- par inhibition de synthèse de l’ergostérol,
tites avec risque d’ulcérations locales; constituant essentiel de la membrane cellu-
• Possible survenue de crise d’asthme chez laire du champignon
certains patients indique l’arrêt du traite-
ment; • Pharmacocinétique :Bonne absorption per
• L’alimentation ralentit la vitesse d’absorp- os, forte liaison aux protéines plasmatiques.
tion. Diffusion rapide à travers le derme, le sébum
les ongles ; elle atteint des concentrations
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT élevées dans les follicules pileux, les che-
Grossesse : la prescription ne doit être en- veux, et la peau riche en sébum.Il passe éga-
visagée pendant les 5 premiers mois de la lement dans le lait.L’excrétion urinaire sous
grossesse que si nécessaire. La prescription forme des métabolites inactifs.En applica-
est contre-indiquée à partir du 6e mois. tion topique, moins de 5 % sont absorbés.

Allaitement : Eviter de l’administrer chez la 4. INDICATIONS


femme qui allaite. • onychomycoses
• dermatophylies cutanées
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • candidoses cutanées
non signalées jusqu’à ce jour.
5. CONTRE-INDICATIONS
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION • hypersensibilité connue à la terbinafine ou à
Comprimé pelliculé sécable à 20 mg l’un des composants;
Suppositoire à 20 mg : • insuffisances hépatique/rénale sévères.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 6. EFFETS INDESIRABLES


Comprimé : Voie orale : Réservé à l’adulte et Perte d’appétit, nausées, douleurs abdomi-
à l’enfant à partir de 15 ans : 1 x 20 mg/jour nales, diarrhée , perte de poids, myalgie,
Suppositoire : Voie rectale : Réservé à arthralgies, hépatite, éruption, urticaire,
l’adulte et à l’enfant à partir de 16 ans :1 x 20 neutropénie, agranulocytose, thrombopé-
mg/jour. nie, pustulose exanthématique aiguë.
Chez le sujet âgé ou porteur de polypatho-
logie, commencer par la dose de 10 mg/jour 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Terbi-
avant d’atteindre la posologie habituelle. Le nafine + rifampicine : diminution des taux
comprimé est prendre au cours d’un repas, plasmatiques de terbinafine.
en une seule prise. Le traitement par voie
rectale ne doit pas dépasser 10 jours. Le re- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
lais sera pris par voie orale, si nécessaire. Ne • Ne pas administrer en cas d’atteintes hépa-
pas dépasser 20 mg/jour. tiques;
• En cas de survenue de pustulose exanthé-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : matique généralisé arrêter immédiatement
Traitement : et définitivement le traitement;
Voie orale : • Arrêt du traitement en cas de survenue de
Évacuation rapide du produit ingéré par la- symptômes tels que fièvre, angine ou autre
vage gastrique et traitement symptomati- infection, atteinte cutanée, prurit, asthénie,
que. urines foncées, selles décolorées, ictère;
Voie rectale : Traitement symptomatique • N’est pas recommandé chez les enfants;
• Si atteinte rénale, début du traitement à
14. CONSERVATION : conditions générales de dose plus faible;
conservation des médicaments • Déconseillé chez des personnes utilisant leur
faculté gustative à des fins professionnelles;
15. SPECIALITE : Tilcotil® • Prudence en cas d’usage sur des lésions sus-
------- ceptibles d’être irritées par l’alcool;
• Ne pas appliquer sur le visage.
TERBINAFINE
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Ne pas utili-
ser ce produit pendant la grossesse et l’allai-
1. D.C.I : terbinafine tement.

2. CLASSE THERAPEUTIQUE: antifongique 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION

511
Comprimé à 250 mg, crème à 1 % tube de 15 5. CONTRE-INDICATIONS.
g, solution à 1 % pour pulvérisation cutanée En pneumologie : -ATCD d’hypersensibilité
flacon de 15 ml, gel à 1 % tube de 15 g. (allergie) à la terbutaline ou à l’un des consti-
tuants ; -enfant < 5 ans ou < 20 kg (comprimé
11. POSOLOGIES ET MODE D’ADMINISTRATION LP)
Utilisation en obstétrique :
Onychomycose PO 1 cp/j A la tocolyse :
pdt 2 à 6 mois Infection intra-amniotique
Hémorragie utérine.
Dermatophytes PO 1 cp/j pdt 2 à 4
• Poursuite de la grossesse, si elle doit faire
semaines
courir un risque à la mère ou à l’enfant
Dermatophytes Locale 1 à 2 appl./j Liées aux effets cardiovasculaires du sulfate
de terbutaline :
Intertrigo po 1 cp/j pdt 2 à 6
• Cardiopathie sévère.
semaines
• Thyréotoxicose.
Intertrigo Locale 1 à 2 appl./j pdt 1 • Hypertension artérielle/gravidique.
semaine • Éclampsie, pré-éclampsie
Pityriasis versi- Locale 1 à 2 appl./j pdt
color 1 semaine 6. EFFETS INDESIRABLES
Utilisation en pneumologie :
• troubles du rythme cardiaque, en particulier
12. SURDOSAGE / INTOXICATION fibrillation auriculaire, tachycardie supra-
Symptômes : céphalées, nausées, des dou- ventriculaire et extrasystoles auriculaires ou
leurs épigastriques et des vertiges ventriculaires, tremblements des extrémités,
Traitement : élimination du produit, une crampes musculaires, céphalées, nausées,
administration de charbon actif et un traite- éruption cutanée érythémateuse, troubles
ment symptomatiques. du sommeil et troubles du comportement,
modifications biologiques réversibles tel-
13. CONSERVATION : A conserver à l’abri de la les que hypokaliémie et augmentation de
lumière et une température ne dépassant la glycémie, exceptionnellement, oedèmes
pas 30%. pulmonaires.
Utilisation en obstétrique :
14. SPECIALITES • tachycardie sinusale, palpitations, érythè-
- Lamisil me, sueurs, céphalées, troubles digestifs
------- (nausées, vomissements), vertiges, tremble-
ments des extrémités, crampes musculaires,
TERBUTALINE éruption cutanée érythémateuse, troubles
du sommeil et troubles du comportement,
1. DCI :terbutaline modifications biologiques, réversibles à l’ar-
rêt du traitement, telles que hypokaliémie
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : beta-2 stimulant et augmentation de la glycémie, exception-
nellement, des cas d’oedèmes aigus du pou-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : mon.
- Pharmacodynamie :
Effet uterorelaxant et bronchodilatation : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
agoniste spécifique des récepteurs béta 2 • Halothane : majoration de l’inertie utérine
adrénergiques des muscles lisses et des avec risque hémorragique en cas d’interven-
bronches. tion obstétricale;
Peu d’effets sur les récepteurs beta 1 cardiaque. • Antidiabétiques : élévation de la glycémie.
- Pharmacocinétique :
• Action quasi immédiate par voie IV ; en 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
moins de 30 minute par voie SC, en 1 à 2
• L’utilisation des bêta-2-mimétiques par voie
heures par voie orale, métabolisation hé-
générale peut parfois démasquer une pa-
patique, demi-vie d’élimination : 5 à 6 h ;
élimination urinaire, traverse la barrière thologie cardiaque préexistante méconnue;
placentaire et diffuse dans le lait maternel. • Toute suspicion d’œdème pulmonaire devra
faire interrompre le traitement;
4. INDICATIONS : • Prudence en en cas d’hyperthyroïdie, affec-
• Crise d’asthme et bronchite chronique obs- tion cardiovasculaire, notamment troubles
tructive; coronariens, cardiomyopathie obstructive,
• Prévention de l’asthme d’effort; troubles du rythme cardiaque, hypertension
• Test de réversibilité de l’obstruction bron- artérielle,en cas de diabète sucré;
chique lors des explorations fonctionnelles • Surveiller la kaliémie lors de l’administration
respiratoires; simultanée de thérapeutiques hypokalié-
• Menaces d’accouchement prématuré. miantes, en cas d’hypoxie ou chez les sujets

512
chez qui le risque de survenue de torsades • Utilisation en obstétrique :
de pointes est majoré (QT long ou traite- Utiliser les ampoules à 0,5 mg/ml non di-
ments susceptibles d’augmenter le QTc); luées pour injection par voie sous-cutanée,
• Pratiquer un ECG avant l’injection ou la mise ou diluées pour injection par voie IV lente ou
en place de la perfusion; perfusion.
• Réaction positive des tests lors des contrôles Traitement d’urgence des menaces d’accou-
anti-dopage; chement prématuré : débit initial sera de 15
• La mise en route du traitement en obsté- à 20 μg/min (soit 15 à 20 gouttes/min dans
trique se fera sous surveillance médicale le cas d’une perfusion titrant 20 μg/ml soit
stricte et en milieu hospitalier (ECG, FC et PA 10 ampoules diluées dans 250 ml de solu-
maternelles, rythme cardiaque fœtal; tion isotonique salée ou glucosée).S’il y a
• Les bêta-bloquants peuvent inhiber partiel- lieu, ce débit peut être augmenté progressi-
lement ou totalement l’effet des bêta-2 sti- vement par paliers de 5 à 10 μg/min toutes
mulants; les 10 minutes.
• En cas d’infection bronchique ou de bron- Traitement d’entretien des menaces d’ac-
chorrhée abondante, un traitement appro- couchement prématuré : injection SC du
prié est nécessaire afin de favoriser la diffu- contenu d’une ampoule toutes les 3 à 4 heu-
sion optimale du produit. res.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse : 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :


peut être utilisée, allaitement :déconseillé. Symptômes : tachycardie ; arythmie cardia-
que, modifications tensionnelles, tremble-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : ments, sueurs, agitation, nausées, hypoka-
non signalées jusqu’à ce jour. liémie.
Traitement : symptomatique.
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION :
solution injectable SC, IV et perfusion IV 0,5 14. CONSERVATION : - solution injectable et so-
mg/1 ml, solution pour inhalation par né- lution pour inhalation : T° < 25°C, à l’abri
buliseur 5 mg/2 ml, comprimé à libération de la lumière, - poudre pour inhalation : à
prolongée à 5 mg, poudre pour inhalation T° ambiante et à l’abri de l’humidité. Après
500 μg/dose. ouverture du sachet : les doses doivent être
maintenues dans le sachet et utilisées dans
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : les 3 mois (solution pour inhalation).
Solution injectable SC, IV et perfusion IV :
Utilisation en pneumologie : 15. SPECIALITE : bricanyl
-------
Comprimés : -adulte et enfant de plus de 5
ans et de plus de 20 kg : 1 comprimé matin
et soir TERPINE, CODEINE
Solution pour inhalation par nébuliseur :
-adulte : 5 à 10 mg, soit 1 à 2 doses de 2 ml
par nébulisation ; -enfant et nourrisson : 0,1 1. COMPOSITION : Terpine, Codéine
à 0,2 mg/kg par nébulisation.
Poudre pour inhalation :-traitement de la 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antitussif opiacé
crise d’asthme et des exacerbations : dès
les premiers symptômes, inhaler 1 dose. En 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
cas de persistance des symptômes, elle peut
être renouvelée quelques minutes plus tard; Pharmacodynamie : -Codéine : alcaloïde de
-prévention de l’asthme d’effort : inhalation l’opium, antitussif d’action centrale ayant
de 1 dose 15 à 30 minutes avant l’exercice. un effet dépresseur sur les centres respira-
toires.
Voie sous-cutanée : • Terpine : expectorant
Adulte : 1 ampoule de 0,5 mg à répéter si Pharmacocinétique : Codéine : -métabo-
nécessaire sous surveillance médicale. lisme hépatique ; -demi-vie plasmatique de
l’ordre de 3 h (chez l’adulte) ; -traverse le
Enfant de plus de 2 ans : 0,005 à 0,01 mg/kg, placenta et diffuse dans le lait maternel.
soit 0,1 à 0,2 ml par 10 kg de poids ou ½ am-
poule pour 30 kg de poids corporel à répéter 4. INDICATION :
si nécessaire sous surveillance médicale. Toux non productives gênantes.
Perfusion IV : 0,25 mg/h à 0,5 mg/h. La dose
sera adaptée toutes les 10 minutes en fonc- 5. CONTRE-INDICATIONS
tion de l’évolution clinique et de la tolérance Hypersensibilité à la codéine ou à l’un des
du produit. Habituellement, ne pas dépasser autres composants, insuffisance respira-
1,5 mg/h. toire, toux de l’asthmatique.

513
6. EFFETS INDESIRABLES : TERPINE
Constipation, somnolence, vertige, nausée,
vomissement, bronchospasme (Rare), réac- 4. DCI : terpine
tion allergique cutanée, dépression respira-
toire, dépendance, syndrome de sevrage, 5. CLASSE THERAPEUTIQUE : expectorant
excitation psychomotrice, confusion men-
tale. 6. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Pharmacodynamie :
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas Expectorant, en association d’expectorant
d’interactions connues jusqu’à ce jour. et d’huiles essentielles, traditionnellement
considérés comme antiseptiques des voies
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : respiratoires.
Ne pas prendre de l’alcool pendant le traite-
ment. Pharmacocinétique :
L’effet du médicament apparait 1 ou 2 heu-
Installation d’une dépendance en traitement res après la prise et dure 6 heures.
prolongé
Respecter la toux productive. 7. INDICATIONS :
Risque de majoration de l’hypertension in- • Troubles de la sécrétion bronchique.
tracrânienne. • Affections respiratoires avec difficulté d’ex-
pectoration, chez l’adulte (à partir de 15
Le traitement symptomatique doit être
ans).
court (quelques jours) et limité aux horaires
où survient la toux.
8. CONTRE-INDICATIONS :
En l’absence d’autre prise médicamenteuse - Hypersensibilité à l’un des composants.
apportant de la codéine ou tout autre an-
titussif central, la dose quotidienne de co- 9. EFFETS INDESIRABLES :
déine à ne pas dépasser est de120 mg chez Nausées, vomissements, douleurs abdomi-
l’adulte. nalerise convulsive doses excessives chez le
nourrisson (< 30 mois), chez l’enfant(< 15 ans)
Tenir compte de la présence de dérivés ter- Excitation psychomotrice, confusion men-
péniques, en cas d’épilepsie. tale à fortes doses chez le sujet âgé.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT 10. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :


Grossesse : utilisation envisageable ponc- Solution buvable en raison de la présence
tuellement que si nécessaire. d’alcool :
Allaitement : utilisation déconseillée • Disulfirame, céfamandole, céfopérazone,
latamoxef (antibactériens céphalosporines),
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : chloramphénicol (antibactérien phénicolé),
non signalées jusqu’à ce jour. chlorpropamide, glibenclamide, glipizide,
tolbutamide (antidiabétiques sulfamides
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : hypoglycémiants), griséofulvine (antifon-
sirop, 1 cuillerée à soupe : 15 mg codéine ; gique), nitro-5-imidazolés (métronidazole,
6,187g terpine ornidazole, secnidazole, tinidazole), kétoco-
nazole ; procarbazine (cytostatique) : effet
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : antabuse;
Sirop : Réservé à l’adulte. • Dépresseurs du SNC : antidépresseurs (sauf
Adulte : 1 à 2 cuillères à soupe, à renouveler IMAO sélectifs A), antihistaminiques H1 sé-
au bout de 6 heures au besoin, sans dépas- datifs, barbituriques, benzodiazépines, clo-
ser 8 cuillères à soupe par jour. nidine et apparentés, hypnotiques, autres
Sujet âgé ou insuffisance hépatique : dimi- morphiniques (analgésiques et antitussifs),
nuer de moitié la posologie initiale. neuroleptiques, anxiolytiques (carbamates,
Les prises devront être espacées de 6 heures captodiame, clométiazole, étifoxine) : majo-
au minimum. ration de l’effet sédatif de ces substances;
• IMAO non sélectifs : majoration des effets
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- hypertenseurs et/ou hyperthermiques de la
sage rapporté jusqu’à ce jour. tyramine présente dans certaines boissons
alcoolisées;
• Insuline : augmentation de la réaction hypo-
14. CONSERVATION : conditions générales de
glycémique;
conservation des médicaments.
• Metformine : risque majoré d’acidose lacti-
que lors d’intoxication alcoolique aiguë par-
15. SPECIALITE : THIOPECTOL ®sirop ad ticulièrement en cas de jeûne ou de dénutri-
------- tion, d’insuffisance hépatocellulaire.

514
• Sulfamides hypoglycémiants : effet antabuse • Activité protéo-anabolisante (hypertrophie
et augmentation de la réaction hypoglycémi- musculaire et croissance de la matrice os-
que seuse);
• Anticoagulants oraux : augmentation en cas • réduction de l’élimination urinaire d’azote,
d’intoxication aiguë et diminution en cas de sodium, de potassium, de chlore, de
d’alcoolisme chronique (métabolisme aug- phosphore et d’eau;
menté). • Action stimulante sur la moelle hématopoïé-
tique à forte dose;
11. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GAR- • n’entraîne pas de développement testicu-
DE laire (diminue la sécrétion hypophysaire de
• Respecter les toux productives. gonadotrophines);
• Ne pas associer avec des antitussifs et/ou Pharmacocinétique :
des substances asséchant les sécrétions. • résorption rapide par voie orale;
• Tenir compte, dans la ration journalière, de • L’élimination essentiellement urinaire sous
la teneur en glucose et en saccharose en cas forme de métabolite;
de régime hypoglucidique ou de diabète • durée d’action (IM) :3-4 semaines;
• En cas d’antécédents d’épilepsie, tenir compte • demi-vie d’élimination : 0,5-2 h (transder-
de la présence de dérivés terpéniques. mique), 1h (IM);
• Ne pas absorber d’alcool pendant le traite- • forte liaison aux protéines plasmatiques.
ment et éviter la prise de boissons alcooli-
sées. 4. INDICATIONS :
• Substitutif d’un hypogonadisme masculin
12. GROSSESSE ET ALLAITEMENT par déficit en testostérone;
Grossesse : utilisation déconseillée • Baisse de désir sexuel chez des femmes qui
Allaitement : utilisation à éviter. ont subi une ovariectomie bilatérale et une
hystérectomie (ménopause induite chirurgi-
13. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : calement).
non signalées jusqu’à ce jour.
5. CONTRE INDICATIONS :
14. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION • Cancer de la prostate ou carcinome mam-
Solution buvable 0,5% flacon de 200 ml maire, supposé ou confirmé;
Pâte orale à 2 mg, pâte à mâcher à 2 mg. • Hypersensibilité connue à la testostérone ou
à l’un des constituants;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique
Pâte : Réservé à l’adulte (à partir de 15 ans); sévère, sujet prépubère, états d’agressivité
Mâcher ou sucer 4 x 1 à 2 pâtes/jour pen- (IM);
dant 5 jours. • Néoplasie estrogénodépendante connue ou
Solution buvable : réservé à l’adulte : 4 x 1 suspectée ou toute autre pathologie contre-
c à s/jour, à diluer éventuellement dans un indiquant l’utilisation d’estrogènes (forme
peu d’eau. transdermique);
• Présence ou antécédent de tumeur hépa-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION tique (forme capsule);
Symptômes : agitation, confusion (chez les • En cas d’occlusion intestinale en raison de la
sujets âgés), et convulsions (chez les jeunes présence d’huile de ricin (forme capsule).
enfants).
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
14. CONSERVATION : conditions générales de • Polyglobulie, dyslipidemies, troubles des
conservation des médicaments facteurs de coagulation, fibriogénémie, dys-
fonctions hépatiques, rétention de sodium,
15. SPECIALITES : potassium, calcium, phosphates inorgani-
------- ques et eau, augmentation de l’ hématocrite
,du PSA,de la glycémie et de la bilirubine,
céphalées, gynécomastie, mastodynie, ver-
TESTOSTERONE tiges, paresthésie, amnésie, hyperesthésie,
troubles de l’humeur, HTA, diarrhée, alopé-
cie, réaction au site d’application, érythème,
1. DCI : testostérone (énantate, undécanoate) acné, sécheresse cutanée, modifications
prostatiques et évolution d’un cancer de la
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : androgène prostate infraclinique, rétention urinaire
• Prurit, vasodilatation artérielle, nausées,
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : ictère cholestatique, augmentation de la
Pharmacodynamie libido, dépression, nervosité, myalgie ; oli-
• Activité androgénique (développement des go-azoospermie et priapisme , irritations et
caractères sexuels primaires et secondaires) une sécheresse de la peau, oedème périphé-

515
rique, prise pondérale, crampe, agressivité, 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
apnée du sommeil, modification de la pilo-
sité, arthrite, sinusite, boulimie, trouble de
Pathologie Voie d’admi- Posologie
l’attention, dysguéusie, diplopie, palpitation, nistration
hyperhémie conjonctivale, raucité de la voix,
congestion nasale, tachycardie, sensation de Baisse de la li- Tra n s d e r- 300 μg/j 2x/se-
bido (femme) mique maine pendant
constriction pharyngée, hyperhidrose, prurit
3-6 mois
vulvovaginal.
Hypogona- Tra n s d e r- 4,8 mg/j
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : disme masculin mique
Anticoagulants oraux : augmentation de l’ef-
PO Attaque : 120 à
fet de l’anticoagulant oral. 160 mg/j pen-
dant 2 à 3 se-
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: maines

• Ne doit être utilisé que si un hypogonadisme Entretien : 40 à


120 mg/j
(hypo ou hypergonadotrophique) a été dé-
montré; IM 250 mg/mois ou
• Surveiller régulièrement les paramètres bio- 1000 mg toutes
logiques suivants : hémoglobinémie, la fonc- les 10 ou 14 se-
tion hépatique; maines
• N’est pas indiqué dans le traitement de la Cutanée 50-100 mg/j
stérilité masculine ou de l’impuissance;
• Examen approfondi afin d’écarter tout
risque de cancer de la prostate préexis- NB- L’application cutanée doit se faire sur une
tant. Surveiller la prostate et les seins chez peau propre, sèche et saine, sur les épaules,
l’homme hypogonadique (1x/an); les bras ou l’abdomen.
• cancer avec un risque d’hypercalcémie (et - Appliquer la face adhésive du dispositif
d’hypercalciurie associée), liée à des métas- transdermique sur une zone de peau propre
tases osseuses; et sèche, sur la partie inférieure de l’abdo-
• En cas d’insuffisance cardiaque, hépatique men, sous la taille.
ou rénale sévère : le traitement se com-
plique d’oedème, accompagné ou non d’in- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
suffisance cardiaque congestive. Arrêter im- Symptôme : AVC Traitement : arrêt de la
médiatement; prise ou réduction de la dose.
• Une amélioration de la sensibilité à l’insuline
peut être observée; 14. CONSERVATION : T° <30°C (forme transder-
• Prudence en cas d’épilepsie et de migraine, mique), T°<25°C (forme capsule), ne pas
obésité ou une pathologie respiratoire chro- mettre au réfrigérateur.
nique;
• réaction positive lors des contrôles antido- 15. SPÉCIALITÉS : Androgel, Androtardyl.
page; -------
• ne doit pas être utilisé chez la femme en rai-
son de possibles effets virilisants;
• capsule à prendre au cours du repas pour
TETRAZEPAM
favoriser l’absorption;
• n’est pas indiqué chez l’enfant et l’adoles-
cent < 18ans (forme gel et transdermique); 1. DCI : tétrazépam
• Forme injectable : utiliser immédiatement
après ouverture. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : myorelaxant
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : n’est pas indi-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
qué chez la femme enceinte ou allaitante.

10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : - Pharmacodynamie :


En l’absence d’études de compatibilité, ce • Action sédative ; myorelaxante ; anxiolyti-
médicament ne doit pas être mélangé avec que ; anticonvulsivante ; hypnotique et am-
d’autres médicaments. nésiante

11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : - Pharmacocinétique :


Gel pour application cutanée à 25 mg, à 50 • résorption digestive rapide ; forte fixation
mg, à 2 %, solution injectable à 250 mg/ml, aux protéines plasmatiques ; métabolisation
1000 mg/4 ml, dispositif transdermique à hépatique ; T ½: 22 heures ± 4. ; passage à
300 μg/24 h, à 1,2 mg/24 h, à 1,8 mg/24 h, à travers le placenta et le lait maternel ; élimi-
2,4 mg/24 h, capsule molle à 40 mg. nation essentiellement urinaire.

516
4. INDICATIONS : 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Contractures musculaires douloureuses en
rhumatologie Malades ambulatoires :
50 mg, le soir au coucher , augmenter pro-
5. CONTRE-INDICATIONS gressivement, chaque jour, de 25 mg pour
• Hypersensibilité au principe actif ou à l’un atteindre la dose de 100 mg par jour qui
des autres constituants. pourra être répartie dans la journée en 2 ou
• Insuffisance respiratoire sévère. 3 prises, avec une prise plus importante le
• Syndrome d’apnée du sommeil. soir au coucher, ou être donnée en une prise
• Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chro- vespérale unique.
nique (risque de survenue d’une encéphalo-
pathie). Malades hospitalisés ou alités :
• Myasthénie. 50 mg, le soir au coucher, augmenter pro-
gressivement, chaque jour, de 25 mg à 50
6. EFFETS INDESIRABLES mg jusqu’à la dose efficace habituelle de 50
• Amnésie antérograde, troubles du compor- mg par jour qui pourra être répartie en 2
tement, modifications de la conscience, irri- prises (1 cé le matin et 2 le soir au coucher)
tabilité, agressivité, agitation ; dépendance ou en 3 prises quotidiennes.
physique et psychique, sensations ébrieuses,
céphalées, ataxie, confusion, baisse de vigi- Sujet âgé, insuffisant rénal, insuffisant hépa-
lance, voire somnolence (surtout sujet âgé), tique : diminuer la posologie de moitié.
insomnie, cauchemars, modifications de la
libido, érythème, prurit, d’urticaire,œdème 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
de Quincke, érythème polymorphe, hypoto-
nie musculaire, asthénie et diplopie. Symptômes : somnolence ; coma, confusion
mentale, une léthargie ; ataxie, une hypoto-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES nie, une hypotension, une dépression respi-
• Alcool : majoration de l’effet sédatif des ben- ratoire, exceptionnellement un décès
zodiazépines et apparentés. Traitement : Lavage gastrique, vomisse-
• Autres dépresseurs du système nerveux cen- ments provoqués, charbon activé ; flumazé-
tral : dérivés morphiniques (analgésiques, nil (antidote)
antitussifs et traitements de substitution
autres que buprénorphine), neuroleptiques, 14. CONSERVATION : conditions générales de
barbituriques, autres anxiolytiques, hypnoti- conservation des médicaments
ques, antidépresseurs sédatifs, antihistami-
niques H1 sédatifs, antihypertenseurs cen- 15. SPECIALITE : myolastan
traux, baclofène, thalidomide : majoration
de la dépression centrale. -------
• Buprénorphine : risque majoré de dépres-
sion respiratoire
THEOPHYLLINE
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN
GARDE :
1. DCI : théophylline
• L’effet anxiolytique des benzodiazépines et
apparentés peut diminuer progressivement
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiasthmatique,
malgré l’utilisation de la même dose en cas
bronchodilatateur (base xanthique).
d’administration durant plusieurs semaines
• La durée du traitement sera strictement li-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
mitée dans le temps
Pharmacodynamie :
• Diminuer la dose en cas d’Insuffisance ré-
Exerce une action bronchodilatatrice par re-
nale ; hépatique ; respiratoire et chez les
laxation des muscles lisses bronchiques.
myasthéniques.
Exerce d’autres actions : relaxation des
• Arrête progressif du traitement
muscles lisses des voies urinaires et biliaires
9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : et du sphincter inférieur de l’oesophage ;
Grossesse : éviter de prescrire au 1er tri- analeptique respiratoire, psychostimulant,
mestre, éviter de prescrire des doses éle- agent convulsivant à hautes doses ; vasodi-
vées au cours du dernier trimestre ; allaite- latation coronarienne, stimulation cardiaque
ment : utilisation déconseillée avec augmentation des besoins en oxygène
du cœur ; action diurétique.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : Pharmacocinétique :
non signalées jusqu’à ce jour. Absorption rapide et complète per os ; plus
lente par voie rectale
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS Liaison aux protéines plasmatiques : environ
comprimé de 50 mg. 50 à 60 %. Franchit la barrière placentaire,

517
passe dans le lait Métabolisation hépatique. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
Elimination rénale. Prudence chez le jeune enfant qui est extrê-
Demi-vie plasmatique : forme à libération mement sensible à l’action des xanthines.
immédiate : 7 à 9 heures (adulte), 3 à 5 Adapter les doses en fonction des réactions
heures (l’enfant), augmentée chez le pré- indésirables et/ou des taux sanguins.
maturé et le nouveau-né, en cas d’insuffi- Utiliser avec précaution en cas de : insuf-
sance hépatocellulaire sévère, de défaillance fisance cardiaque (au besoin réduire les
cardiaque aiguë, d’insuffisance respiratoire, doses), insuffisance coronaire, obésité
d’obésité, d’infection aiguë des voies respi- (adapter la posologie par rapport au poids
ratoires supérieures ou d’obstruction bron- idéal), hyperthyroïdie, insuffisance hépa-
chique sévère, de fièvre, lors d’un régime tique (au besoin réduire les doses), antécé-
alimentaire riche en hydrates de carbone dents comitiaux, ulcère gastro-duodénal.
et lors de la prise d’alcool. Elle est diminuée
chez le fumeur, et en cas de régime riche en 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
protides. Grossesse : utilisation si nécessaire. Dans le
cas d’un traitement en fin de grossesse, une
4. INDICATIONS : surveillance néonatale de quelques jours
Suppositoire : formes mineures d’asthme. s’impose.
Formes orales : asthme persistant et autres Allaitement : usage déconseillé.
bronchopathies obstructives.
Forme parentérale : Exceptionnellement 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
crise aiguë d’asthme en cas d’échec des trai- non signalées jusqu’à ce jour.
tements classiques.

5. CONTRE-INDICATIONS : 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION


Absolues : Sirop à 1 % : Flacon de 200 ml
• Enfant de moins de 30 mois. Gélule à libération prolongée à 50 mg, 100
• Intolérance à la théophylline. mg, 200 mg, 250 mg, 300 mg, 350mg ou 400
• Porphyrie aiguë intermittente. mg.
Suppositoire à 350 mg
Comprimé sécable à libération prolongée à
6. EFFETS INDESIRABLES : 100 mg, à 200 mg250, 350 et à 300 mg
- Nausées, vomissements, douleurs épigas- Solution injectable à 200mg/10ml.
triques, céphalées, excitation, insomnie,
tachycardie, convulsion, possibilité d’ul- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
cérations digestives avec hémorragie et Suppositoire : Réservé à l’adulte : 1 supposi-
syndrome occlusif, arrêt respiratoire et car- toire par jour, le soir au coucher.
diaque. Sirop : Enfant de plus de 30 mois : 10 à 12
mg/kg/jour en 4 prises Adulte : 7 à 12 mg/
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : kg/jour en 3 prises (maximum 800 mg)
• Risque de surdosage en théophylline en Gélule à libération prolongée : réservé à
cas d’association avec les médicaments l’adulte : 10 mg/kg/jour
suivants : enoxacine, troléandomycine, vi- Comprimé sécableà libération prolongée :
loxazine, cimétidine, fluconazole, ciprofloxa- Enfant au-dessus de 3 ans: 13/kg/jour
cine, norfloxacine, péfloxacine, fluvoxamine, Adulte : 10 mg/kg/jour, répartie en 1 ou 2
méxilétine, ticlopidine, ritonavir, tacrine, Al- prises.
lopurinol, Stiripento Thiabendazole

• Millepertuis : baisse des concentrations 13. SURDOSAGE / INTOXICATION


plasmatiques de la théophylline; Symptômes :
Chez l’enfant : agitation, logorrhée, confu-
• Halothane : troubles du rythme ventricu- sion mentale, vomissements répétés, hy-
laire; perthermie, tachycardie, fibrillation ventri-
culaire, convulsions, hypotension, troubles
• Érythromycine : diminution de l’élimination respiratoires, hyperventilation puis dépres-
hépatique de la théophylline; sion respiratoire, rarement ulcérations di-
• Carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, gestive avec hémorragies.
primidone, rifabutine, rifampicine (induc- Chez l’adulte : convulsions, hyperthermie et
teurs enzymatiques) : baisse de la théophyl- arrêt cardiaque.
linémie; Traitement : lavage gastrique, réanimation
en milieu spécialisé, charbon activé par voie
• Clarithromycine, josamycine, roxithromy- orale.
cine : augmentation des taux plasmatiques
de la théophylline, particulièrement chez 14. CONSERVATION
l’enfant. Suppositoire : T° < 25 °C.

518
15. SPECIALITES 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
Euphylline® comprimé 100 mg
------- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Adulte : 60 à 90 mg/j en 2 ou 3 prises
Enfant : 0,5mg-0,7mg/kg/J en 3 prises
THIAMAZOLUM
13. SURDOSAGE ET INTOXICATION
Symptômes : nausée, vomissement, dou-
1. DCI : Thiamazolum leurs abdominales, sensibilité accrue au
froid, peau sèche, perte de cheveux, aug-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antithyroïdien mentation de goitre
Conduite à tenir : traitement symptoma-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES tique.
- inhibition compétitive de loxydation des
iodures ; - inhibition du couplage des iodo- 14. CONSERVATION : T° entre 15 et 25°C
tyrosines en iodothyronines ; - résorption
digestive rapide 30 min ; - demi-vie plasma- 15. SPECIALITE : STRUMAZOL
tique 6h ; - passage transplacentaire et dans
le lait maternel. -------

4. INDICATIONS :
• Maladie de Basedow; THIAMPHENICOL
• Préparation à une intervention chirurgicale
sur la thyroïde ou à un traitement par l’iode
radioactif; 1. DCI : Thiamphénicol
• En association à un traitement par l’iode ra-
dioactf; 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique
• Récidive d’hyperthyroïdie après ablation bactériostatique du groupe des phénicolés,
chirurgicale de la thyroïde. sous-groupe du thiamphénicol.

5. CONTRE-INDICATIONS 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :


• Allergie à l’un des constituants • Pharmacocinétique : Absorption rapide et
• Allergie grave à d’autres anti thyroïdiens presque totale. Faible liaison aux protéines
• Diminution grave du nombre de globule (10%). Bonne diffusion dans le LCR, humeur
blancs dans le sang. aqueuse ; tissus pulmonaire, prostatique, ré-
nal, osseux, urines, bile, mucus bronchique.
6. EFFETS INDESIRABLES Elimination principalement urinaire 70%)
Fièvre, maux de gorge, abattement, perte sous forme inchangée.
de d’appétit, nausée, céphalée, diminution • Spectre :
de goût, rougeur ou éruption cutanée, dou- - Aérobies à Gram + : corynebacterium,
leurs articulaires, gonflement de ganglions, entérocoques, erysipelothrix, staphy-
sensibilité accrue de froid, peau sèche, perte lococcus, streptococcus, Streptococcus
de cheveux, augmentation du goitre(à forte pneumoniae (10 - 40 %).
dose),dimunition du sucre dans le sang - Aérobies à Gram - : aeromonas, brucella,
Burkholderia pseudomallei, campylo-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES bacter, Escherichia coli, Haemophilus
Autres antithyroïdiens : augmentation des influenzae, klebsiella (?), Neisseria go-
effets secondaires. norrhoeae, Neisseria meningitidis, pas-
teurella, , salmonella, shigella, Stenotro-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE phomonas maltophilia (40 - 80 %).
• Le médecin traitant doit effectuer chaque - Anaérobies : bacteroides, clostridium,
mois une évaluation de la toxicité du produit fusobacterium.
dans le sang du malade; - Autres : chlamydia, Mycoplasma homi-
• En cas de survenue de fièvre, maux de tête, nis, Mycoplasma pneumoniae, rickettsia,
maux de gorge, malaise générale, ulcères de Ureaplasma urealyticum.
la bouche, ou éruption de la peau etc… ,
avertir immédiatement votre médecin. 4. INDICATIONS :
• Infections aiguës des voies respiratoires à
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : usage contre germes résistants aux autres antibiotiques,
indiqué. • Infections digestives telles que la fièvre ty-
phoïde et autres salmonelloses,
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Infections hépatobiliaires telles que cholé-
non signalées jusqu’à ce jour. cystites aiguës,

519
• Urétrites non gonococciques à germes résis- THIOCOLCHICOSIDE
tants aux autres antibiotiques,
• Méningites à Haemophilus, 1. DCI : THIOCOLCHICOSIDE
• Infections à germes anaérobies résistants
aux autres antibiotiques. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Myorelaxant

5. CONTRE-INDICATIONS 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES


• Antécédents d’insuffisance médullaire. Pharmacodynamie :
• Insuffisance rénale grave. Supprime ou atténue considérablement la
• Allergie aux phénicolés. contracture d’origine centrale : dans l’hy-
• Nourrisson de moins de 6 mois. pertonie spastique, il diminue la résistance
passive du muscle à l’étirement et réduit ou
6. EFFETS INDESIRABLES efface la contracture résiduelle.
Déficit en les trois lignées, précoce et réver- Action myorelaxante également sur les
sible à l’arrêt du traitement. muscles viscéraux.
Agoniste des récepteurs GABA, et glyciner-
7. PRECAUTIONS D’EMMPLOI ET MISE EN giques.
GARDE Pharmacocinétique :
• Faire un hémogramme complet avant le • le pic plasmatique est atteint en 50 mi-
traitement et une fois par semaine pendant nutes (voie orale), 30 minutes ( voie pa-
toute sa durée; rentérale)
• Interrompre le traitement s’il apparaît une • la demi-vie d’élimination 4 h 30(voie oral)
réticulocytopénie, une thrombopénie, une et 4 h 15(voie parentérale)
anémie, une leucopénie; • élimination rénale sous forme inchangée.
• Réduire la posologie en cas d’insuffisance
rénale; 4. INDICATIONS :
• Dans le traitement de la fièvre typhoïde, Traitement d’appoint des contractures
proscrire les doses de charge. musculaires douloureuses en rhumatologie
(gélule) et en pathologie rachidienne aiguë
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT (solution injectable).
Ne pas administrer à la femme enceinte et
allaitante. En cas d’exposition au 1er tri- 5. CONTRE-INDICATIONS :
mestre de la grossesse, surveillance préna- • Hypersensibilité au thiocolchicoside ou à
tale notamment du squelette. l’un des excipients.
• Allaitement.
9. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION • Troubles de l’hémostase ou traitement anti-
Comprimés enrobés de 250 mg coagulant en cours (contre-indication liée à
Préparation pour usage parentéral : Flacon la voie IM).
de lyophilisat (750mg) + ampoule de solvant
(5ml). 6. EFFETS INDESIRABLES :
• Possibilité de manifestations allergiques cu-
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION tanées au thiocolchicoside.
• Indications usuelles : • Rares troubles digestifs : gastralgies, diar-
- Adulte : 1,5 à 3 g/jour (6 à 12 comprimés rhées (gélule).
ou 2 à 4 ampoules). • Dans de rares cas, excitation ou obnubilation
- Enfant : 30 à 100 mg/kg/jour. passagère (solution injectable).
• Blennorragies gonococciques aiguës, ré-
centes, non compliquées, de l’homme : Prise 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas
orale unique de 2,50 g soit 10 comprimés d’interactions connues jusqu’à ce jour.
(traitement « minute »).
• Autres cas de gonococcies : 2,50 g (10 com- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
primés), le premier jour en une seule prise, • Administrer avec prudence chez les patients
puis 2 g par jour (8 comprimés) pendant les épileptiques ou à risque de convulsions.
quatre jours suivants. • Réduire la posologie en cas de diarrhée.
• Traitement chez l’insuffisant rénal : • Ingérer les comprimés avec un pansement
a. Clairance de la créatinine entre 60 et 30 gastrique.
ml/min : 0,5 g 2 fois par jour.
b. Clairance de la créatinine entre 30 et 10 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
ml/min :0,5 g/J en une seule prise. Grossesse : prise déconseillée pendant le
1er trimestre.
11. CONSERVATION : conditions générales de Allaitement : utilisation contre-indiquée
conservation des médicaments.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES:
12. SPECIALITES : Thiophenicol®, Thiobactin® non signalées jusqu’à ce jour.

520
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : 7 INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Gélule et comprimé à 4 mg Alcool
Solution injectable IM à 4 mg/2 ml. Benzodiazepines et apparentées ; morphi-
niques et médicaments sédatifs.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Réservé à l’adulte (plus de 15 ans). 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Gélule : 4 gélules/j, en 2 prises avec un grand • Administrer que par des médecins spé-
verre d’eau. cialisés en anesthésie-réanimation ou en
Solution injectable : 1 amp 2 fois/j. (I.M seu- médecine d’urgence et familiarisés avec
lement). l’utilisation des anesthésiques, ou sous leur
contrôle, et disposant de tout le matériel
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- d’anesthésie-réanimation nécessaire.
sage rapporté jusqu’à ce jour. • Utiliser en IV stricte
• Diminuer les doses chez les sujets âgés
14. CONSERVATION : comprimé : T° < 250C, gé- • Equilibration des patients hypertendus et
lule : à l’abri de l’humidité diabétiques avant l’anesthésie.

15. SPECIALITES : COLTRAMYL ® 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT


Grossesse : utilisation déconseillée
------- Allaitement : suspendre l’allaitement pen-
dant 24 heures, après l’anesthésie.
THIOPENTAL
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
1. DCI :thiopental sodique non signalées jusqu’à ce jour.

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anesthésique gé- 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :


néral (barbiturique). poudre pour solution injectable de 500mg et
de 1g.
3. PROPRIETE Pharmacologique :
• Effet anesthésique général 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Chez l’adulte :
4. INDICATIONS : Induction : 3 à 5 mg/kg avec possibilité d’in-
• Induction et entretien de l’anesthésie géné- jection successive de 50 à 100 mg toutes les
rale intraveineuse (seul ou en association). 30 secondes jusqu’à obtention de l’anesthé-
sie.
5. CONTRE-INDICATIONS Dose totale moyenne de 0.3 à 1 g.
Absolue(s) : Entretien : réinjection de doses décrois-
• Obstruction respiratoire santes à la demande. La dose totale peut
• Asthme sévère varier de 0.75 à 1 g pour une anesthésie de
• Etat de mal asthmatique 40 à 60 minutes.
• Porphyrie Chez l’enfant :
• Hypersensibilité aux barbituriques Induction : une solution de thiopental, di-
Relative(s) : luée à 2.5% dans de l’eau pour préparation
• Hypotension artérielle injectable, est injectée lentement à des in-
• Etat de choc tervalles de 30 secondes pour une dose de 4
• Maladie d’Addison à 5 mg/kg.
• Insuffisance hépatique Dose totale moyenne de 0.1 à 0.5 g.
• Insuffisance rénale : clairance de la créati- Entretien : réinjection, à la demande, de
nine < 80 ml/min doses décroissantes de thiopental dilué à
• Anémie sévère 2.5%. Par exemple, la dose d’entretien pour
• Myasthénie un enfant de 30 à 50 kg est de 25 à 50 mg
• Myxœdème injectés à la demande.
• Asthme - Chez le sujet âgé :
Il est conseillé de réduire la posologie.
6 EFFETS IsNDESIRABLES
• Hypersensibilité ; Choc anaphylactique ; 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
Spasme musculaire ; Toux ; Eternuement ; sage rapporté jusqu’à ce jour.
Bronchospasme ; Laryngospasme ; Hypoten-
sion artérielle ; Arythmie ; Dépression respira- 14. CONSERVATION : conditions générales de
toire ; Nausée ; Vomissement ; Vertige ; Confu- conservation des médicaments
sion mentale ; Amnésie ; Céphalée ; Trouble
hépatique ; Hépatite (Exceptionnel) ; Nécrose 15. SPECIALITE : pentothal
tissulaire post-extravasation ; Douleur au point
d’injection -------

521
THIOPROPERAZINE DIMESILATE 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour.
1. D.C.I : Thioproperazine dimesylate
14. CONSERVATION : conditions générales de
2. CLASSES THÉRAPEUTIQUE : Psycholeptique , conservation des médicaments.
neuroleptique , anti délirant, anti hallucino-
gène. 15. Spécialités : MAJEPTIL®

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : -------


Pharmacodynamie : psycholeptique , neuro-
leptique , adrénolytique, anti délirant, anti- THIORIDAZINE
hallucinogène.
Pharmacocinétique : Bonne résorption par
le tube digestif, élimination rénale et bi- 1. DCI : Thioridazine
liaire, cycle entérohépatique, métabolisme
hépatique. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antipsychotique
neuroleptique.
4. INDICATIONS :
Psychose Chronique, schizophrénie, dé- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
lire chronique, psychose aigue, accès Pharmacodynamie : - anti dopaminer-
maniaque, confusion mentale, bouffée gique : effet antipsychotique ; - antihista-
délirante,rectocolite hémorragique. minique : effet sédatif ; - adrénolytique et
anticholinergique
5. CONTRE INDICATIONS : Pharmacocinétique :
Intoxication Barbiturique, intoxication éthy- - Liaison aux protéines : plus de 95%
lique aigue, glaucome à angle ferme. - Demi-vie :10 h
- Elimination : biliaire
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
syndrome extrapyramidal , dystonie aigue- 4. INDICATIONS
sédation , indifférence , mutisme , anxiété , Adulte :
dépression , dysrégulation thermique , por- - anxiété de l’adulte
phyrie cutanée(aggravation), glaucome aigu.. - état psychotique aigu et chronique
Enfant :
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas -trouble grave de comportement, notam-
d’interactions connues jusqu’à ce jour. ment dans le cadre des syndromes acous-
tiques.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Prudence en cas de cachexie ,Maladie D’Ad- 5. CONTRE-INDICATIONS :
dison, athérosclérose sévère, hépatite, in- • Hypersensibilité à l’un des composant
suffisance cardiaque sévère, insuffisance • Cardiopathie sévère (arythmie significative)
rénale sévère, épilepsie(petit mal), insuffi- • Présence ou risque de glaucome à angle
sance hépatocellulaire, anesthésie générale. fermé
• Rétention urinaire lié à des troubles
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prise décon- urétroprostatiques
seillée • Antécédent d’agranulocytose
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : 6. EFFETS INDESIRABLES :
non signalées jusqu’à ce jour. • A faible dose : hypotension orthostatique,
effets anticholinergique, somnolence ou
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
sédation, indifférence, réaction anxieuse,
Forme orale et parentérale.
confusion;
• A forte dose : dyskinésie précoce et/ou tar-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte: dive, syndrome extrapyramidale, hyperpro-
5 à 40 mg/j en posologies progressives. lactinémie, hyperglycémie, prise de poids,
Dose usuelle par voie intramusculaire chez dysrégulation thermique.
l’adulte :
Demi-dose par rapport à la voie orale. : 2,5 à 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
20 mg/j. • Sultapride, agonistes dopaminergiques :
Avant tout traitement, effectuer un bilan cli- - Médicaments donnant des torsades de
nique et biologique, particulièrement chez pointe, certains neuroleptiques (chlorpro-
les sujets âgés ou en mauvais état général. mazine, sulpride, cyamémazine…), alcool,
La posologie doit toujours être progressive lithium, lévodopa, halofantrine, pentadine,
et fractionnée. sparfloxacine, norfloxacine

522
- Topiques gastro-intestinaux, anti dépres- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
seurs imipraminiques, médicament brady- Antidote d’action lente et limitée au secteur
cardisant, médicament hypokaliémiant intracellulaire (chélateur des ions cyanures,
• Guanétidine, atropine et autres substances les transformant en thiocyanate atoxique
atropiniques, autres dépresseurs du SNC, éliminé par les urines.
anti hypertenseurs
4. INDICATIONS : Intoxications cyanhydriques
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : en complément de la ventilation en Oxygène
• Surveillance renforcée chez les épileptiques, pur, de l’hydroxycobalamine et de la réani-
les sujets âgés, les porteurs de certaines mation symptomatique
tares cardiovasculaires ;
• Tenir compte de la présence d’alcool dans 5. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Données non
les suspensions et solutions buvables ; disponibles
• Sauf exception, ne pas utiliser en cas de ma- 6. INCOMPATIBILIE PHYSICO-CHIMIQUES : ne
ladie de parkinson ; pas mélanger avec hydroxycobalamine.
• Tenir compte des facteurs prédisposant au
syndrome malin (déshydratation, atteintes 7. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS:
organiques cérébrales…) ; Ampoule de 20 cc à 25%
• S’assurer avant toute administration de l’ab-
sence de facteur pouvant allonger l’espace 8. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
QT. Perfusion IV à la dose de 50 ml en 10 à 20
min.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
9. CONSERVATION : conditions normales de
Grossesse : le produit est contre indiqué
conservation des médicaments
Allaitement : le produit est à éviter.
10. SPECIALITES : thiosulfate de sodium
10. FORMES GALENIQUES/PRESENTATION :
• Comprimés enrobés à 10 mg, à 25 mg, à 50
mg , à 100 mg;
-------
• Suspension buvable à 2mg/ml;
• Solution buvable à 40 mg/ml.

12. POSOLOGIE MODE D’ADMINISTRATION : TIADENOL


Adulte :
- Anxiété : 30 à 60 mg/j durant 4 semaines
- Etats psychotique aigu et chronique : 1. DCI : tiadénol
100 à 400 mg/j (pouvant atteindre 600
mg/j) 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : hypocholestéro-
Enfant de plus de 6 ans : 0,5 à 3 mg/kg/j lémiants et hypotriglycéridémiants

13. SURDOSAGE / INTOXICATION : 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES


Signes : syndrome de parkinson gravissime, Pharmacodynamie :
Entraîne une baisse des lipides totaux, du
coma
cholestérol et des triglycérides sanguins.
Conduite à tenir : traitement symptoma-
tique et surveillance cardio-respiratoire
4. INDICATIONS
continue .
Hypercholestérolémies
14. CONSERVATION :
5. CONTRE-INDICATIONS : insuffisance hépa-
Suspension buvable : T° < 25° , dans son em-
tique et/ou rénale.
ballage extérieur.

15. SPECIALITE : 6. EFFETS INDESIRABLES : rares cas d’urticaire


MELLERIL® ou d’oedème de Quincke.

------- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas


d’interactions connues jusqu’à ce jour.

THIOSULFATE DE SODIUM 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


Chez l’enfant, les indications se limitent
1. DCI :thiosulfate de sodium à l’hypercholestérolémie essentielle,
lorsque le pronostic vital est péjoratif à
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antidote court terme.

523
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT • Algies intenses et rebelles.
Grossesse : administration déconseillée
Allaitement : déconseillé. 5. CONTRES INDICATIONS
• Hypersensibilité à l’un des constituants.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Tumeur prolactino-dépendante connue ou
non signalées jusqu’à ce jour. suspectée.
• Phéochromocytome, connu ou suspecté.
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : • En association avec le sultopride et les dopa-
comprimé à 400 mg. minergiques non antiparkinsoniens

12. POSOLOGIE MODE D’ADMINISTRATION 6. EFFETS SECONDAIRES


Traitement d’attaque : 240 mg par 24 h en 2 Asthénie, fatigue, somnolence, insom-
prises. nie, agitation, indifférence, vertiges,
Traitement d’entretien : 160 mg par 24 h en sensation vertigineuse, céphalées, syn-
2 prises. drome parkinsonien, dyskinésies aiguës,
tardives et dystonies, akathisie, hyper-
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo- prolactinémie réversible après l’arrêt du
sage rapporté à ce jour traitement(aménorrhée, galactorrhée, hy-
pertrophie mammaire, douleur mammaire,
14. CONSERVATION : conditions générales de impuissance ou troubles de l’orgasme),prise
conservation des médicaments de poids, troubles cardiaques, hypotension
orthostatique, syndrome malin des neuro-
15. SPECIALITE : FONLIPOL® leptiques.

------- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES


• Les hypokaliémiants, les bradycardisants,
TIAPRIDE anti arythmiques de classe I a et de classe
III et certains neuroleptiques(thioridazine,
1. DCI : tiapride. chlorpromazine, lévomépromazine, cyamé-
mazine, amisulpride, sulpiride, halopéridol,
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antipsychotique dropéridol, pimozide): risque des torsades
de pointes .
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • Pentamidine, halofantrine, luméfan-trine :
Voies orale et injectable : sont déconseillés avec les autres torsado-
- Chez le sujet âgé, l’absorption est plus gènes ;
lente ( voie orale) • Dopaminergiques non antiparkinsoniens et
- La distribution rapide (moins de 1 heure). Lévodopa : antagonisme réciproque de la lé-
- Passe la barrière hématoencéphalique et vodopa et des neuroleptiques
placentaire sans accumulation. • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet séda-
- Passe dans le lait maternel. tif des neuroleptiques
- Pas des fixations aux protéines plasma-
tiques, et mais très faiblement fixé sur les 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
érythrocytes. • En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est im-
- Métabolisme très faible. pératif de suspendre le traitement;
- Demi-vie d’élimination plasmatique : 2,9 • Prudence chez les insuffisants rénales et hé-
h chez la femme et 3,6 h chez l’homme. patiques;
- Excrétion est essentiellement urinaire. • Lorsque la situation clinique le permet, s’assu-
rer, avant toute administration, de l’absence
4. INDICATIONS :
de facteurs pouvant favoriser la survenue de
Comprimé et Solution buvable :
ce trouble du rythme, effectuer un ECG dans
Chez l’adulte : Traitement de courte durée
le bilan initial des patients devant être traités
des états d’agitation et d’agressivité ; algies
au long cours par un neuroleptique;
intenses et rebelles.
Chez l’adulte, l’enfant >3 ans (Sol buv) : • Contre-indiqué en cas d’éthylisme aigu et
Chorées, maladie des tics de Gilles de la Tou- maladie de Parkinson;
rette. • Chez l’enfant (comprimé et solution buvable):
Chez l’enfant >3 ans (sol buv) : Troubles prudence lors de l’utilisation du produit;
graves du comportement avec agitation et • La prise de comprimé est contre-indiquée
agressivité. chez l’enfant avant 6 ans car elle peut entraî-
Solution injectable : ner une fausse-route;
• Traitement de courte durée des états d’agi- • L’utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans
tation et d’agressivité, notamment au cours (solution buvable) sera réservée à des si-
de l’éthylisme chronique, ou chez le sujet tuations exceptionnelles, en milieu spécia-
âgé. lisé.

524
• En cas d’insuffisance rénale, réduire la poso- TICARCILLINE+ACIDE CLAVULANIQUE
logie et renforcer la surveillance;
• La surveillance particulière chez les sujets
épileptiques (possibilité baisse du seuil épi- 1. COMPOSITION : Ticarcilline et acide clavula-
leptogène), chez le sujet âgé présentant nique.
une plus grande sensibilité à l’hypotension
orthostatique, à la sédation ;en cas d’affec- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibiotiques an-
tions cardiovasculaires graves(risque l’hypo- tibactériens de la famille des bêtalactamines
tension); du groupe des carboxypénicillines, associés
• Particulièrement chez les enfants proches de à un inhibiteur de la bêtalactamase.
la puberté (comprimé et solution buvable),
une évaluation régulière des effets indésira- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
bles endocriniens doit être réalisée. Spectre :
• Aérobies à Gram + : Corynebacterium diph-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT teriae, L. monocytogenes, Nocardia aste-
Grossesse : peut être administré roides, staphylococcus méti-S, streptococ-
Allaitement : déconseillé cus, S. pneumoniae ;
• Aérobies à Gram – :acinetobacter , Actinoba-
1O. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : cillus actinomycetemcomitans, Branhamella
non signalées jusqu’à ce jour. catarrhalis, Bordetella pertussis, capnocy-
tophaga, Citrobacter freundii , Citrobacter
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION
koseri, eikenella, enterobacter , E. coli, H.
Comprimé sécable 100 mg ; Solution injec-
influenzae, klebsiella, Morganella morganii,
table IM et IV 100 mg/2 ml ; Solution bu-
P. aeruginosa , Proteus mirabilis, Proteus vul-
vable 5 mg/goutte.
garis, providencia , salmonella , serratia , shi-
12. P0SOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION gella , V. cholerae, Y. enterocolitica) ;
• Traitement de courte durée des états d’agi- • Anaérobies (actinomyces, bacteroides, Clos-
tation et d’agressivité, notamment au cours tridium perfringens, eubacterium, fusobacte-
de l’éthylisme chronique, ou chez le sujet rium, peptostreptococcus, porphyromonas,
âgé : 200 à 300 mg max /j, pendant 1 à 2 prevotella, Propionibacterium acnes, veillo-
mois. nella);
Chez le sujet âgé, cette dose sera atteinte Pharmacocinétiques : - n’est pas absorbée
progressivement, dose initiale : 50 mg 2x/j. par voie orale ; liaison aux protéines plasma-
• Chorées, maladie des tics de Gilles de la tiques (ticarcilline 45 % ; acide clavulanique
Tourette : Chez l’adulte : 300 à 800 mg/jour. 22 %) ; - la ticarcilline n’est pratiquement pas
Commencer par 25 mg/j, puis augmenté métabolisée ; - les 2 molécules traversent la
très progressivement. Chez l’enfant de plus barrière placentaire ,la ticarcilline passe très
de 3 ans : 3 à 6 mg/kg/jour : 300 mg/jour. faiblement dans le lait maternel ; - élimina-
• Algies intenses et rebelles : 200 à 400 mg/j. tion urinaire (50-70% ticarcilline, 50% acide
• Troubles graves du comportement de l’en- clavulanique) ; - demi-vie d’élimination 1h
fant de plus de 3 ans avec agitation et agres- après perfusion ou injection IV (ticarcilline et
sivité : 100 à 150 mg/j. acide clavulanique).
• Delirium et prédelirium (solution injectable):
400 à 1200 mg/jour jusqu’à 1800 mg/j max.
4. INDICATIONS
Les injections seront faites toutes les 4 à 6
Infections dues aux germes sensibles dans
heures.
leurs manifestations : respiratoires, ORL, di-
Chez le sujet âgé : 200 à 300 mg/j en 2 ou 3
gestives et intra-abdominales, en particulier
injections espacées de 6 heures.
péritonéales, septicémiques, de la peau et
Ne pas dépasser 100 mg par injection.
des tissus mous, ostéoarticulaires, urinaires,
13. SURDOSAGE / INTOXICATION infections à flore mixte polymicrobienne
Symptômes : somnolence, sédation, coma, aéro et anaérobie, à l’exclusion des ménin-
hypotension et symptômes extrapyramidaux. gites.
Traitement: surveillance et traitement symp-
tomatique. 5. CONTRE-INDICATIONS
Absolues : Allergie aux antibiotiques de la
14. CONSERVATION famille des bêtalactamines
Comprimé : T° ambiante. Relatives : Méthotrexate
Solution buvable : après première ouver-
ture du flacon : à conserver 45 jours, à une 6. EFFETS INDESIRABLES
T° < 25 °C. • Manifestations allergiques : urticaire, prurit,
éosinophilie, fièvre, oedème de Quincke,
15. SPECIALITE : Tiapridal® gêne respiratoire, exceptionnellement choc
------- anaphylactique. Éruptions cutanées maculo-

525
papuleuses d’origine allergique ou non. Très 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
exceptionnellement, quelques cas de syn- Chez le sujet normorénal :
drome de Stevens-Johnson et d’érythème • Adulte : 12 à 15 g/j ;
polymorphe; - dosage 3 g/200 mg : administration
• nausées, vomissements, diarrhées, candi- toutes les 4, 6 ou 8 h) ;
doses, rares cas de colite pseudomembra- - dosage 5 g/200 mg : traitement des ma-
neuse; lades immunodéprimés en hématologie,
• Convulsions chez les patients avec une insuf- administration toutes les 8 h en perfusion
fisance rénale ou traités par de fortes doses; de 20 à 30 min. Ne jamais dépasser 200
• Autres manifestations : élévation modérée mg d’acide clavulanique par injection,
et transitoire des transaminases, hépatite et 1200 mg d’acide clavulanique/j
ictère cholestatique, néphrite interstitielle • Enfant, nourrisson, nouveau-né :
aiguë, anémie, leucopénie, thrombopénie - Enfant de 30 mois à 14 ans (dosages 3
réversibles, possibilité de saignement par g/200 mg ou 1,5 g/100 mg) : 225 mg/15
baisse du taux de prothrombine et augmen- mg/kg/j à 300 mg/20 mg/kg/j, en 3 à 4
tation du temps de saignement, modifica- injections,
tions de l’ionogramme (hypokaliémie, vei- - Nourrisson de 1 mois à 30 mois (dosage
nite et thrombophlébite). 1,5 g/100 mg) : 225 mg/15 mg/kg/j, en 3
à 4 injections,
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES - Nouveau-né de 0 à 1 mois (dosage 1,5
Déconseillées : Méthotrexate : augmenta- g/100 mg) : 225 mg/15 mg/kg/j en 3 in-
tion des effets et de la toxicité hématolo- jections.
gique du méthotrexate. • Doses à ne pas dépasser : par prise : 5 mg/
kg d’acide clavulanique ; par jour : pour le
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE nourrisson < 3 mois : 15 mg/kg/j d’acide cla-
• La survenue de toute manifestation évoca- vulanique ; pour le nourrisson > 3 mois et
trice d’une allergie à la pénicilline nécessite l’enfant : 20 mg/kg/j d’acide clavulanique.
l’arrêt du traitement et la mise en place
d’une thérapeutique adaptée; Chez l’insuffisant rénal (adulte) :
• La survenue de saignements et de colite
pseudomembraneuse nécessite l’arrêt du
traitement; Clairance de la créa- Posologie
tinine
• Surveiller régulièrement l’ionogramme san-
guin et éventuellement urinaire en cas de 60 à 30 ml/min 3 g/200 mg ou 5 g/200 mg
traitement prolongé; toutes les 8 h
• Adapter la posologie en fonction de la clai- 30 à 10 ml/min 3 g/200 mg toutes les 12 h
rance de la créatinine ou de la créatininémie
inférieure à 10 ml/min 1,5 g/100 mg toutes les
en cas d’insuffisance rénale;
24 h
• Respecter le volume de reconstitution afin
d’éviter l’apparition de veinite au point d’in- sous hémodialyse 3g/200 mg
jection;
• Tenir compte de l’apport en sodium et en
• Poudre à 1,5 g/100 mg : perfusion de 20 à 30
potassium;
min (volume de solvant à utiliser : 50 ml) ,IV
• Risque d’allergie croisée avec les autres pé-
lente (Volume de solvant à utiliser : 10 ml)
nicillines.
• Poudre à 3 g/200 mg : perfusion de 20 à 30
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT min (Volume de solvant à utiliser : 100 ml) ,IV
Grossesse : peut être prescrit que si néces- lente (Volume de solvant à utiliser : 20 ml). Les
saire. solutions doivent être initialement reconsti-
Allaitement : possible mais l’interrompre en tuées avec de l’eau pour préparation injectable
cas de survenue de troubles digestifs chez le ou une solution de chlorure de sodium à 0,9 %.
nourrisson (diarrhée, candidose) ou d’érup- • Poudre à 5 g/200 mg : perfusion de 20 à 30
tion. min (Volume de solvant à utiliser : 100 ml)
En perfusion, il est possible d’administrer
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES les solutions suivantes : chlorure de so-
Ne pas utiliser de solution de bicarbonate de dium, isotonique de glucose, Ringer, Hart-
sodium, d’acides aminés, de protéolysats ou mann.
d’émulsions lipidiques. Ne pas mélanger à
un autre produit dans la même seringue ou 13 . SURDOSAGE ET INTOXICATION
dans le même flacon de perfusion. Symptômes : saignements ou diminution de
l’agréggabilité plaquettaire, troubles neuro-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS : psychiques, convulsions, hyperexcitabilité
poudre pour solution injectable 1,5g/100 musculaire
mg (nouveau-né, nourrisson, enfant), Traitement : arrêt du traitement, traitement
3g/200 mg, 5g/200 mg. symptomatique.

526
14. CONSERVATION : Conditions générales de • Phenytoïne et théophylline : augmentation
conservation des médicaments de leur taux plasmatique;
• Association déconseillée : AINS.
15. SPECIALITE : Claventin®
8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
------- • Surveillance hématologique, de l’hémostase
avant et pendant le traitement;
TICLOPIDINE • prudence chez l’insuffisant hépatique. En
cas de survenue d’une hépatite ou d’un ic-
1. DCI : Ticlopidine tère, suspendre le traitement et réaliser des
tests de la fonction hépatique;
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anti-thrombo- • Suspendre le traitement en cas de survenue
tique, antiagrégant plaquettaire d’une diarrhée sévère;
• Administrer au cours des repas pour dimi-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES nuer les troubles digestifs;
• Pharmacodynamique : • En cas d’intervention chirurgicale, arrêter le
- inhibition de l’agrégation plaquettaire et traitement au moins 1 semaine avant.
de la libération de certains facteurs pla-
quettaires, ainsi qu’une prolongation du 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
temps de saignement. Contre-indiqué.
- inhibe la liaison ADP-dépendante du fibri-
nogène à une membrane plaquettaire. 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO-CHIMIQUES
• Pharmacocinétique : Rien à signaler jusqu’à ce jour.
- Résorption digestive rapide et importante
- métabolisation hépatique importante 11. FORME GALÉNIQUE :
- élimination essentiellement rénale • Comprimé pelliculé 250 mg.
- demi-vie d’élimination terminale
moyenne : 30 -50 h 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
- passe dans le lait maternel Adulte : 500 mg/j en 2 prises
Dans le cas d’une endoprothèse coronaire,
4. INDICATIONS : le traitement sera institué juste avant ou le
• Prévention des complications thrombo- jour de la pose de l’endoprothèse et sera
tiques artérielles; poursuivi pendant 4 à 6 semaines à la même
• Prévention des accidents ischémiques ma- posologie, en association avec l’aspirine (100
jeurs; à 325 mg/j).
• Prévention des thromboses itératives des
abords artérioveineux en hémodialyse chro- 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
nique; Symptôme : intolérance gastro-intestinale
• Prévention de la thrombose subaiguë sur sévère.
endoprothèse coronaire. Traitement : lavage gastrique et appliquer
des mesures générales de soutien.
5. CONTRE INDICATIONS :
• Diathèses hémorragiques; 14. CONSERVATION : conditions générales de
• AVC hémorragique; conservation des médicaments.
• Ulcère gastroduodénal;
• Hémopathies comportant un allongement 15. SPÉCIALITÉS : Ticlid®, Ticlopidine®.
du temps de saignement; -------
• Hypersensibilité à l’un des composants;
• Antécédents de leucopénie, thrombopénie TIEMONIUM
ou agranulocytose.
1. DCI : Tiémonium
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
Diarrhée, nausées, vomissements, gastral- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antispasmodique
gies, hémorragies, éruptions cutanées (ma-
culopapulaires ou urticariennes, souvent 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
avec prurit), réactions immuno-allergiques, Pharmacodynamie : - antispasmodique mus-
élévation des transaminases, toxicité héma- culotrope et anticholinergique
tologique. Pharmacocinétique : - résorption digestive
rapide et importante ; demi-vie d’élimination
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSE : apparente : 3 h 24 min ; - excrétion totale en
• Anticoagulants oraux, héparines, thrombo- 72 h (fécale 70 % en 72 h, urinaire 8 % en
lytiques : risque hémorragique 24 h ; également par voies respiratoires et
• Ciclosporine : diminution de concentration cutanée) ; - passage transplacentaire et dans
de celle-ci. le lait maternel.

527
4. INDICATIONS 14. CONSERVATION : conditions générales de
• Traitement symptomatique des manifesta- conservation des médicaments.
tions douloureuses aiguës liées à des trou-
bles fonctionnels du tube digestif et des 15. SPECIALITE : Viscéralgine®
voies biliaires. -------
• Traitement symptomatique des manifesta-
tions douloureuses en gynécologie. TIMOLOL
• Traitement symptomatique des manifesta-
tions spasmodiques et douloureuses des 1. DCI : Timolol
voies urinaires.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Bêta-bloquant
5. CONTRE-INDICATIONS
• Troubles urétroprostatiques avec risque de 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
rétention urinaire; • Pharmacodynamie :
• Patient avec risque de glaucome par ferme- - bêtabloquant non cardiosélectif,
ture de l’angle. - absence de pouvoir agoniste partiel ou
d’activité sympathomimétique intrinsèque
6. EFFETS INDESIRABLES : - irritabilité, sé- - effet stabilisant de membrane non signi-
cheresse buccale et oculaire, trouble de la ficatif.
vision, palpitation, constipation, rétention Sur le plan oculaire :
urinaire. - abaisse la tension intraoculaire, associée
ou non à un glaucome ;
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES - Stabilité de l’effet hypotenseur dans le
• Déconseillées : cisapride, dompéridone, mé- temps .
toclopramide (inhibition de leurs effets sur - peu de modifications du diamètre pupil-
la motricité digestive) , triphosadénine injec- laire ou de l’accommodation.
table, anticholinestérasiques (antagonisme). • Pharmacocinétique :
• À utiliser avec précaution : amantadine, lisu- - résorption et passage systémique très
ride. faible. Passage dans le lait maternel
• A prendre en compte : autres anticholinergi- - temps de latence : 20 minutes.
ques, neuroleptiques.
4. INDICATIONS :
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE • Hypertonie intraoculaire.
• Précaution en cas d’hypertrophie de la pros- • Glaucome chronique à angle ouvert.
tate, de dysfonctionnement des cellules
rénales et hépatiques, de troubles corona- 5. CONTRE INDICATIONS :
riens, d’hyperthyroïdie, de bronchique chro- Absolues :
nique ou de mégacôlon. • Asthme ou BPCO
• Insuffisance cardiaque non contrôlée par le
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT traitement. Choc cardiogénique. Blocs auri-
Grossesse : aucune malformation n’a été culoventriculaires 2è et 3è degrés non ap-
rapportée à ce jour au cours de l’utilisation pareillés. Angor de Prinzmetal. Maladie du
courante. sinus. Bradycardie
Allaitement : prudence lors de l’utilisation. • Maladie de raynaud
• Phéochromocytome non traité.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Hypotension.
non signalées jusqu’à ce jour. • Hypersensibilité à l’un des composants du
médicament.
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATION : • Floctafénine, sultopride
comprimé 50 mg, suppositoire 20 mg, sirop Relatives :
150ml (10 mg/c à c). • Amiodarone, certains antagonistes du cal-
cium et bêtabloquants utilisés dans l’insuffi-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION sance cardiaque.
Comprimé (adulte) : 100-300mg 1-3x/j ; Si-
rop : 1-3c à s 3x/j ; Suppositoire : 2-3 suppo/j 6. EFFETS INDÉSIRABLES
Enfant : 3 c à c/5kg/j en 3 prises. • une diminution de la sécrétion lacrymale
• symptômes d’irritation oculaire : sen-
13. SURDOSAGE ET INTOXICATION sation de brûlure ou de picotement,
Symptômes : sécheresse de la bouche, eczema(chlorure de benzalkonium), hype-
constipation, tachycardie, confusion men- rhémie conjonctivale, conjonctivite, blépha-
tale chez les personnes âgées. rite, kératite, hypoesthésie cornéenne, des
Traitement : évacuation du toxique, traite- troubles visuels à l’arrêt du traitement, un
ment symptomatique en milieu spécialisé décollement de la choroïde après traitement
avec surveillance cardiaque et respiratoire. chirurgical du glaucome.

528
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : 13. Conservation : T°<30 °C, ne pas conserver
• Collyres contenant l’adrenaline (risque de l’unidose après ouverture.
mydriase);
• Floctafénine : risque d’aggravation d’un -14. Spécialités : Timoptol®
éventuel choc allergique ;
-------
• Sultopride : risque de ralentissement car-
diaque important;
• Amiodarone, Antagonistes du calcium, Bê- TINIDAZOLE
tabloquants, Anticholinestérasiques, Qui-
nidine, Méfloquine, Médicaments donnant
des torsades de pointes, Propafénone : 1. DCI : Tinidazole
troubles de rythme;
• Anesthésiques volatils halogénés : ne pas 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antiparasitaire
arrêter le traitement bêtabloquant et, de antibactérien de la famille des nitro-imida-
toute façon, éviter l’arrêt brutal; zolés.
• Baclofène, Amifostine : majoration de l’effet
antihypertenseur; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Antihypertenseurs centraux : augmentation - Pharmacodynamie : Agit par réduction in-
importante de la pression artérielle en cas tracellulaire en produits.
d’arrêt brutal du traitement par l’antihyper- - spectre :
tenseur central; • Aérobies à Gram - : H. pylori
• Insuline, sulfamides hypoglycémiants : symp- • Anaérobies : B. fragilis, clostridium, C. diffi-
tômes de l’hypoglycémie masqués (palpi- cile, C. perfringens,
tations et la tachycardie) ; augmentation de • Activité antiparasitaire : Entamoeba histoly-
l’incidence et la sévérité de l’hypoglycémie; tica, Giardia intestinalis, Trichomonas vagi-
• AINS et anti- cox-2 : réduction de l’effet anti- nalis.
hypertenseur; - Pharmacocinétique : Résorption digestive
• Alphabloquant à visée urologique, antidé- rapide et importante ; excellente diffusion
presseurs imipraminiques, neuroleptiques : tissulaire y compris dans le SNC et LCR ; mé-
Risque d’hypotension orthostatique et effet tabolisation hépatique partielle ; passage
antihypertenseur majorés; transplacentaire et dans le lait maternel ; T
• Antagonistes du calcium (dihydropyridines) : ½: 12 à 14 h ; élimination urinaire et biliaire.
hypotension, défaillance cardiaque chez les
malades en insuffisance cardiaque latente 4. INDICATIONS :
ou non contrôlée. • trichomonases urogénitales,
• vaginites non spécifiques,
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOIS : • lambliases,
Oculaires : • amibiases,
• L’association de deux collyres bêtabloquants • Prévention des infections à germes anaéro-
est déconseillée. bies sensibles lors des interventions chirur-
• Le flacon entamé doit être utilisé dans les 30 gicales comportant un haut risque de surve-
jours suivant son ouverture. nue de ce type d’infection.
• Porteurs de lentilles de contact : risque d’in- • Eradication de Helicobacter pylori en trithé-
tolérance. rapie.
• Non recommandé chez l’enfant.
• Diminution de la sensibilité possible à long 5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité aux
terme. imidazoles.
Générales :
• Sportifs : tests positifs lors de contrôles anti- 6. EFFETS INDESIRABLES
dopage. • Nausées, vomissements, douleurs abdomi-
• Arrêt du traitement en dose progressive. nales, anorexie, diarrhée, goût métallique,
langue pâteuse);
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Contre-indi- • Réactions d’hypersensibilité avec éruption
qué. cutanée, prurit, urticaire et oedème de
Quincke ;
10. FORME GALÉNIQUE : Collyre à 0,25 % et à • Céphalées, fatigue, vertiges, neuropathies
0,50 %. périphériques, convulsions, urines foncées ;
• Possibilité de leucopénies transitoires ;
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION: • Effet antabuse.
• Une goutte 0,25% 2x/j
• En cas d’inefficacité une goutte 0,50% /j. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Disulfirame, alcool : effet antabuse.
12. SURDOSAGE : Cfr bêta-bloquant par voie gé- • Anticoagulants oraux ; fluorouracile et vécu-
nérale. ronium : augmentation de leurs effets.

529
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 5. CONTRE INDICATIONS
• Si apparition de troubles neurologiques ; ar- Absolues :
rêter le traitement • Hypersensibilité à la tinzaparine.
• Utiliser avec précaution chez les patients • Antécédents de thrombopénie induite par
présentant ne dyscrasie sanguine l’héparine (ou TIH) grave de type II sous hé-
• Surveillance hématologique lors du traite- parine non fractionnée ou sous HBPM
ment de l’amibiase • Manifestations ou tendances hémorragiques
• Diminuer la posologie en cas d’insuffisance liées à des troubles de l’hémostase
rénale sévère. • Lésion organique susceptible de saigner.
• Hémorragie intracérébrale.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
• insuffisance rénale sévère (définie par une
Grossesse : administrer si le bénéfice théra-
clairance de la créatinine de l’ordre de 30
peutique est supérieur au risque encouru.
ml/min selon l’estimation de la formule de
Allaitement : Contre-indiqué.
Cockcroft),
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS • lors d’une anesthésie péridurale ou une ra-
• Comprimés de 500 m.g chianesthésie
Relatives :
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • Accident vasculaire cérébral ischémique à
Adulte : la phase aiguë, avec ou sans troubles de la
• Trichomonase, lambliase, vaginites non spé- conscience. Lorsque l’accident vasculaire
cifiques : 2 g en une seule prise. cérébral est d’origine embolique, le délai à
• Amibiase : 1,5 g par jour, en une seule prise, respecter est de 72 heures.
pendant 4 à 5 jours. • Endocardite infectieuse aiguë (en dehors de
• Prévention des infections postopératoires à certaines cardiopathies emboligènes).
germes anaérobies : 2 g en une seule prise 4 • Insuffisance rénale légère à modérée (clai-
à 8 heures avant l’intervention. rance de la créatinine > 30 et < 60 ml/min).
Enfant : Lambliase : 50 à 70 mg/kg en une • En association avec : acide acétylsalicylique
seule prise, sans dépasser 2 g. aux doses antalgiques, antipyrétiques et
anti-inflammatoires, AINS (voie générale) ;
12. SURDOSAGE/INTOXICATION : dextran 40 (voie parentérale).
Symptômes : troubles neurologiques.
Traitement : lavage gastrique et traitement 6. EFFET INDÉSIRABLES
symptomatique. • manifestation hémorragique : syndrome hé-
morragique, hématome épidural, hématome
13. CONSERVATION : A l’abri de la chaleur de au point d’injection;
l’humidité. • thrombopénies et thrombocytoses, hyper-
plaquetose;
14. SPECIALITES : Fasigyne® • risque d’ostéoporose;
------- • Nodule et nécrose cutanés au point d’injection
• manifestations allergiques, cutanées ou gé-
nérales;
TINZAPARINE SODIQUE
• élévation de transaminases (transitoire);
• hyperkaliemie;
1. DCI : tinzaparine sodique • priapisme;
• paralysie prolongée ou permanente.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anticoagulant
(HBPM). 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Acide acétylsalicylique et autres salicylés,
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES AINS (voie générale), Dextran 40 (voie pa-
a) pharmacodynamie rentérale), antiagrégants plaquettaires (ab-
- Activité anticoagulante et antithrombo- ciximab beraprost, clopidogrel, eptifibatide,
tique iloprost, ticlopidine, tirofiban) : augmenta-
b) pharmacocinétique tion du risque hémorragique
- résorption rapide et proche de 100% • Anticoagulants oraux : potentialisation de
(voie sous-cutanée) ; métabolisation l’action anticoagulante.
hépatique ; élimination rénale (méta- • Médicaments agissants aux différents ni-
bolite ou forme inchangée). veaux de l’hémostase (anticoagulants oraux,
antiaggrégants plaquettaires et thrombolyti-
4. INDICATION ques) : majoration du risque de saignement
- embolies pulmonaires ;
- thromboses veineuses profondes ; 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
- traitement prophylactique de la maladie • Respecter les schémas thérapeutiques re-
thromboembolique veineuse en chirur- commandés pour éviter les accidents hé-
gie. morragiques.

530
• Diagnostiquer une thrombopénie induite • effet sélectif direct au niveau des bronches.
par l’héparine et faire pratiquer en urgence Pharmacocinétique :
une numération des plaquettes devant la • Forte liaison aux protéines plasmatiques
survenue d’une embolie pulmonaire, d’une • Métabolisme : Le métabolisme du bromure
ischémie aiguë des membres inférieurs, d’un de tiotropium est faible.
infarctus du myocarde ou un accident vascu- • Demi-vie d’élimination : 5-6j
laire cérébral ischémique, d’un événement • Élimination essentiellement biliaire sous
thrombotique au cours du traitement; forme inchangée
• Son utilisation chez l’enfant n’est pas recom-
mandée; 4. INDICATION : Traitement bronchodilatateur
• Evaluer la fonction rénale en particulier chez continu destiné à soulager les symptômes
le sujet âgé (+ de 75 ans) avant de commen- des patients présentant une bronchopneu-
cer le traitement; mopathie chronique obstructive
• Ne faire le relais avec les AVK qu’après nor-
malisation de la numération plaquettaire et 5. CONTRE INDICATIONS :
pratiquer une surveillance clinique et biolo- Absolues :
gique (INR) pour contrôler leur effet. • Antécédent d’hypersensibilité (allergie) au
bromure de tiotropium, à l’atropine ou à ses
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indiqué dérivés (ipratropium ou oxitropium), ou au
lactose (excipient).
10. INCOMPATIBILITE PHYSICO-CHIMIQUE : Non
signalées jusqu’à ce jour . 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• réaction d’hypersensibilité immédiate, sé-
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION cheresse buccale, constipation, tachycar-
- solution injectable sc. à 2500 UI an- die, palpitations, candidose, sinusite, pha-
ti-xa/0.25 ml ; à 3500 UI anti-xa/0.35 ryngite, épistaxis, toux, dysurie, rétention
ml, à 4500 UI anti-xa/0.45 ml, 10 000 urinaire, nausées, enrouement, étourdisse-
UI anti-Xa/0,5 ml, à 14000ui/0.7ml, à ment, céphalées, troubles de rythme (rare),
18.000ui/0.9 ml. glaucome, vision floue.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : au-


Traitement curatif des TVP et de l’embolie cune interaction connue jusqu’à ce jour.
pulmonaire grave : 175 UI anti-Xa/kg ; 1 in-
jection par jour (voie sous cutanée). 1 ml de 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
solution injectable correspond environ à 20 • Ne doit pas être utilisé comme un médica-
000 UI anti-Xa de tinzaparine. ment de secours de première intention pour
Durée moyenne du traitement : 7 jours. le traitement des épisodes aigus de bron-
chospasme ;
11. SURDOSAGE / INTOXICATION • Prudence en cas de glaucome à angle fermé,
Symptômes : manifestations hémorra- d’hypertrophie de la prostate ou de rétrécis-
giques. sement du col de la vessie ;
Traitement : sulfate de protamine en IV lente • D’une façon générale, l’administration par
à la dose de : 100 UAH de protamine neutra- voie inhalée des médicaments est suscepti-
lise 100 UI anti-Xa de tinzaparine. ble de déclencher un bronchospasme ;
• En cas d’altération de la fonction rénale,
12. CONSERVATION : T< 30°C n’utiliser le produit que si nécessaire car il y
a augmentation des concentrations plasma-
13. SPÉCIALITÉS : Innohep® tiques ;
• La sécheresse buccale observée peut à long
------- terme favoriser la survenue de caries dentai-
res ;
• La posologie ne doit pas dépasser une prise
TIOTROPIUM par jour ;
• Déconseillé chez patients < 18 ans ;
1. DCI : tiotropium (bromure) • Chez le sujet âgé, en cas d’insuffisance hé-
patique ou rénale (Cl cr< 50 ml/min) : ne pas
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : anticholinergique modifier la posologie ;
• Après la première ouverture de la plaquette
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : thermoformée, utiliser en déans de 9 jours ;
Pharmacodynamie • Prudence lors de l’utilisation chez l’insuffi-
• antagoniste spécifique des récepteurs mus- sant rénal.
cariniques de longue durée;
• inhibe les effets cholinergiques (broncho- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
constriction) de l’acétylcholine. conseillé sauf si sauf si le bénéfice attendu

531
dépasse les risques éventuels pour l’enfant 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
in utero ou le nourrisson. • A utiliser après mouchage ou nettoyage soi-
gneux du nez.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : • En cas de manifestation générale d’une at-
non signalées jusqu’à ce jour. teinte bactérienne, une antibiothérapie par
voie générale doit être envisagée.
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : • Chez l’enfant : surveiller la croissance en cas
poudre pour inhalation en gélule à 18 μg. de traitement prolongé

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :


Inhalation du contenu d’une gélule une fois/j Grossesse : utilisation après avis médical
à heure fixe dans la journée. Allaitement : contre-indiqué

13. SURDOSAGE/INTOXICATION : 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :


Symptômes : signes de type anticholiner- non signalées jusqu’à ce jour.
gique (sécheresse buccale…)
Traitement en milieu spécialisé. 11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : Sus-
pension nasale à 1 %
14. CONSERVATION : T°<25 °C. Ne pas congeler.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
15. SPÉCIALITÉ : Spiriva® 1 ou 2 pulvérisations dans chaque narine 2 à
4 x/j.
-------
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-
sage rapporté jusqu’à ce jour.
TIXOCORTOL
14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation
1. DCI : Tixocortol sous forme de pivalate.
15. SPÉCIALITÉ : Pivalone®
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Corticoïde local
(anti inflammatoire, anti-allergique). -------

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : anti-allergique, anti-in- TOBRAMYCINE
flammatoire, dépourvu d’effet systémique,
effet comparable à celui des antihistami-
niques H1 par voie orale. 1. DCI : Tobramycine.
Pharmacocinétique : métabolisation extrê- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antibactérien de
mement rapide, bonne résorption orale, la famille des aminosides.
métabolisme hépatique.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
4. INDICATIONS : Manifestations inflamma- - Pharmacodynamie : Bactéricide agissant en
toires et allergiques du rhinopharynx : inhibant la synthèse protéique en se fixant
rhinites allergiques, rhinites saisonnières, sur fraction 30S du ribosome
rhinites congestives aiguës et chroniques, Spectre :
rhinites vasomotrices. • Aérobies à Gram + : corynebacterium, L mo-
nocytogenes, S aureus méti-S
5. CONTRE INDICATIONS : • Aérobies à Gram - : B catarrhalis, campylo-
• Antécédents allergiques au produit. bacter, C. freundii, E coli, H influenzae, kleb-
• Épistaxis. siella, shigella, yersinia.
• En cas d’infections virales ou fongiques, de - Pharmacocinétique : Pratiquement pas ré-
surinfection locale importante. sorbé per os ; faible liaison aux protéines
plasmatiques ; diffusion hormonale et tis-
6. EFFETS INDÉSIRABLES : Réactions locales : sulaire ; T½: 2 h ; élimination rénale sous
picotements (en début de traitement), ra- forme active.
rement sécheresse de la muqueuse nasale
ou allergie (oedème cutanéomuqueux de 4. INDICATIONS :
la face, exceptionnellement oedème de • Infections rénales, urologiques, génitales,
Quincke) septicémiques, endocarditiques,
• méningées, respiratoires, cutanées (staphy-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas lococcie cutanée maligne de la face), articu-
d’interactions connues jusqu’à ce jour. laires

532
• conjonctivites, des kératites et des ulcères un des excipients de ce médicament, n’est
cornéens. pas chimiquement compatible avec les té-
tracyclines.
5. CONTRE-INDICATIONS
• Allergie aux antibiotiques de la famille des 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
aminoglycosides et aux sulfites; Solution injectable à 75 mg et à 25 mg ;So-
• Myasthénie; lution pour inhalation par nébuliseur à 300
• Kératite herpétique épithéliale dendritique, mg/5 ml ;Solution injectable : ampoule de 2
kératite mycosique, kératoconjonctivite vi- ml (100 mg) ;Collyre en solution à 0,3 %.
rale épidémique au stade précoce;
• Médicaments non antiarythmiques donnant 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
des torsades de pointes, autres aminosides. Solution injectable : en IM ou IV
Adulte; enfant et nourrisson: 3mg/kg/j en 3
6. EFFETS INDESIRABLES injections ; NN : 3 à 4 mg/kg/j;
• Insuffisance rénale, Solution pour inhalation : Une ampoule X 2
• Atteinte cochléo-vestibulaire ; par j pendant 28 jours
• Eruption cutanée, Urticaire ; Collyre : Instiller 1 goutte 3 à 8 fois par jour
• augmentation des Transaminases et Bilirubi- dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de
némie ; l’œil pendant 5 à 15j.
• Anémie, Granulopénie, Thrombopénie ;
• Fièvre, Nausée, Vomissement, Céphalée, 12. SURDOSAGE / INTOXICATION :
Somnolence. Symptômes : étourdissements ; acouphènes,
vertiges ; perte de l’acuité auditive, détresse
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : respiratoire et/ou blocage neuromusculaire
• Amphotéricine B, céfalotine, ciclosporine, et altération de la fonction rénale.
tacrolimus, polymyxines, autres aminosides, Traitement : prise en charge en milieu spé-
les diurétiques de l’anse et les organopla- cialisé (dialyse péritonéale…).
tines : risque accru de néphrotoxicité ;
• Dérivés du platine : risque accru de néphro- 13. CONSERVATION : entre + 2 °C et + 8 °C. A
toxicité et d’ototoxicité ; conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri
• Anticholinestérases, toxine botulinique : ef- de la lumière.
fets neuromusculaires ;
• Potentialisation de l’action du curare, des 14. SPECIALITES : Nebcine® ; Tobrex®
myorelaxants et des anesthésiques géné-
raux; -------
• Synergies avec les betalactamines, la phos-
phomycine, les fluoroquinolones, les macro- TOLNAFTATE
lides, l’acide fusidique.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 1. DCI : Tolnaftate


• Utiliser avec précaution en cas de troubles
rénaux, auditifs, vestibulaires ou neuromus- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antifongique an-
culaires connus ou suspectés, hémoptysie tidermatophyte.
sévère récente;
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : -anti-
• En cas d’intervention chirurgicale, informer
fongique fongistatique agissant sur les der-
l’anesthésiste-réanimateur de la prise de ce matophytes (tricophyton, épidermophyton,
médicament; microsporum) ; aussi actif sur pityrosporum
• L’administration d’une dose en 1 seule injec- orbiculare, agent du pityriasis versicolor.
tion quotidienne réduirait la néphrotoxicité;
• Réduire la posologie en cas d’insuffisance 4. INDICATIONS :
rénale. • Dermatophyties : traitement des derma-
tophyties de la peau glabre, intertrigos des
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : déconseillé. orteils, intertrigos génitaux et cruraux ; trai-
tement d’appoint d’onychomycoses dues à
9. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : des dermatophytes, sycosis et kérions
• Éviter de mélanger la tobramycine avec un • Pityriasis versicolor peu étendu.
autre médicament, en particulier avec un
antibiotique de la famille des bêtalacta- 5. CONTRE-INDICATIONS : -hypersensibilité à
mines; l’un des composants.

• La forme collyre ne doit pas être administrée 6. EFFETS INDESIRABLES :


simultanément avec les tétracyclines utili- - effets systémiques ; irritation locale (rare),
sées par voie oculaire, puisque le tyloxapol, sensibilisation (rare).

533
7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE 4. INDICATIONS
• Ne pas mettre en contact avec l’œil et les • Traitement des épilepsies généralisées et
muqueuses; partielles : en monothérapie, après échec
• En cas de dermatophytie, associer un traite- d’un traitement antérieur, en association aux
ment antifongique systémique; autres traitements antiépileptiques quand
• En cas de pityriasis versicolor, signaler au pa- ceux-ci sont insuffisamment efficaces;
tient que la repigmentation cutanée normale • Migraine : adulte : Traitement prophylac-
ne survient qu’après 2-3 mois mais peut aussi tique de la crise migraineuse.
être accéléré par l’exposition solaire;
• Associer au traitement les mesures d’hy- 5. CONTRE-INDICATIONS
giène corporelle et vestimentaire appro- Hypersensibilité à l’un des constituants.
priées. Hypersensibilité connue aux sulfamides.

8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Pas de don- 6. EFFETS INDESIRABLES


nées. • Somnolence, vertiges, ataxie, nystagmus,
paresthésies, ralentissement psychomoteur
9. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION :
et troubles cognitifs, troubles de la parole,
crème 30 g et lotion 1%.
fatigue, dépression, anxiété, troubles de
l’humeur.
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
2 applications/j de 1 à 2 gouttes, après la-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
vage et séchage minutieux, directement sur
Millepertuis : risque de diminution des
la lésion et sur la région périlésionnelle, en
massant doucement. concentrations plasmatiques et de l’effica-
La durée du traitement est variable selon cité du topiramate.
les indications. Elle est généralement de Estroprogestatifs contraceptifs et progesta-
plusieurs semaines. Le traitement doit tifs contraceptifs : risque de diminution de
être poursuivi quelques jours au-delà de la l’efficacité contraceptive pour des doses de
guérison apparente pour éviter toute réci- topiramate > 200 mg/jour.
dive. Acide valproïque : risque de survenue d’hy-
perammoniémie ou d’encéphalopathie.
11. CONSERVATION : T° < 25°C
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
12. SPECIALITES : Sporiline® Assurer une hydratation adéquate au cours
du traitement.
------- Eviter d’associer ce produit avec les médica-
ments susceptibles d’augmenter le risque de
formation de calculs rénaux.
TOPIRAMATE Administrer avec prudence chez l’insuffisant
hépatique
1. DCI : Topiramate Arrêter le traitement de manière progres-
sive.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antiépileptique, Evaluer les taux de bicarbonates sériques en
anticonvulsivant. début et au cours du traitement.
Surveiller la courbe de poids et d’envisager
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES un complément alimentaire chez les en-
Pharmacodynamie : - diminue la fréquence fants.
de génération des potentiels d’action Porter une attention particulière aux pa-
lorsque les neurones sont soumis à une dé- tients présentant des antécédents de dé-
polarisation soutenue ; - augmente la fré- pression ou de troubles psychotiques, no-
quence d’activation des récepteurs GABA-A tamment au début du traitement.
par le GABA ainsi que la capacité du GABA
à induire l’influx des ions chlore dans les 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
neurones ; - antagonise faiblement l’acti- Grossesse : -si la grossesse est envisagée,
vité excitatrice du glutamate au niveau des elle représente l’occasion de peser à nou-
récepteurs de type kaïnate/AMPA ; - inhibe veau l’indication du traitement ; -pendant la
certaines isoenzymes de l’anhydrase carbo- grossesse, un traitement antiépileptique ef-
nique. ficace avec le topiramate ne doit pas être in-
Pharmacocinétique : rapidement et bien ab- terrompu, l’aggravation de la maladie étant
sorbé ; - liaison aux protéines : 13 à 17 %, préjudiciable à la fois à la mère et au foetus
- métabolisé jusqu’à 50 % chez les patients Allaitement : déconseillé.
recevant un traitement antiépileptique, - in-
ducteur enzymatique concomitant, - élimi- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
nation rénale. non signalées jusqu’à ce jour.

534
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS Pharmacocinétique : -biodisponibilité :
Gélule à 15 mg, 25 mg ou 50 mg 90 %, faible liaison aux protéines plasma-
Comprimé pelliculé à 25, 50 mg ou 100 mg tiques (20 %.), passage transplacentaire et
dans le lait maternel, T ½ d’élimination : 5 et
12. POSOLOGIE/MODE D’ADMINISTRATION 7 heures, métabolisation hépatique, élimi-
Épilepsie : nation rénale.
• Adulte et sujet âgé sans insuffisance fonc-
tionnelle rénale ou hépatique : la dose effi- 4. INDICATION : Traitement des douleurs mo-
cace doit être atteinte progressivement, en dérées à intenses de l’adulte.
commençant par 50 mg/j et en augmentant
de 50 mg/j chaque semaine jusqu’à 500 mg/j 5. CONTRE INDICATIONS :
(Dose maximum) Absolues :
• Chez l’enfant de 2 à 16 ans : Commencer • Hypersensibilité connue au tramadol ou aux
avec 0,5 à 1 mg/kg/jour en une prise le soir opiacés.
pendant une semaine, puis augmenter la • Intoxication aiguë ou surdosage avec des
dose de 0,5 à 1 mg/kg/jour, en 2 prises, par produits dépresseurs du système nerveux
paliers d’une à deux semaines (maximum 3 central (alcool, hypnotiques, autres analgé-
à 6 mg/kg/jour). siques...).
• Chez l’Insuffisant rénal : l’adaptation posolo- • Traitement simultané ou récent (arrêt de
gique se fera par paliers de 50 mg. A partir moins de 15 jours) par les IMAO.
d’une dose quotidienne de 200 mg, l’adap- • Insuffisance respiratoire sévère.
tation posologique sera particulièrement • Insuffisance hépatocellulaire sévère.
prudente . • Enfant de moins de 15 ans.
La dose d’entretien devrait être d’environ la • Allaitement.
moitié de la dose préconisée en l’absence • Épilepsie non contrôlée par un traitement.
d’insuffisance rénale. • Phénylcétonurie (en raison de la présence
Traitement prophylactique de la crise migrai- d’aspartam).
neuse chez l’adulte : • Buprénorphine, nalbuphine
Débuter par 25 mg en une prise le soir pen- Relatives :
dant une semaine. Augmenter ensuite de 25 • grossesse.
mg/jour, par paliers d’une semaine (maxi- • Carbamazépine.
mum : 100 mg/jour administrés en 2 prises).
Gélule entière et comprimé n’est pas adap-
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
tée à l’enfant de moins de 6 ans.
• Troubles neuropsychiques ; convulsions, nau-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION sées, vomissements, somnolence, céphalées,
Signes et symptômes : somnolence ou une vertiges, hypersudation, sensation de ma-
confusion, état de mal épileptique, acidose laise, sécheresse buccale, constipation en cas
métabolique de prise prolongée, douleurs abdominales,
Traitement : si ingestion récente et massive : rash, asthénie, euphorie, troubles mineurs de
administrer le charbon activé ou faire un la- la vision, tachycardie, hypotension, palpita-
vage gastrique. Mettre en place des mesures tions, hypertension artérielle, réaction ana-
symptomatiques adaptées : assurer une phylactique à type d’urticaire, d’œdèmes de
bonne hydratation du patient. Hémodialyse Quincke, de bronchospasme, troubles mic-
si nécessaire. tionnels à type de dysurie et/ou de rétention
urinaire, dépression respiratoire.
14. CONSERVATION
Gélule : T° < 25 °C, dans l’emballage exté-
rieur et à l’abri de l’humidité. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
• IMAO (tous) : risque d’apparition d’un syn-
15. SPECIALITES : Topamax® drome sérotoninergique (diarrhée, tachycar-
die, sueurs, tremblements, confusion voire
-------
coma). En cas de traitement récent par les
IMAO, respecter un délai de 15 jours avant la
TRAMADOL
mise en route d’un traitement par tramadol.
1. DCI : Tramadol • Agonistes-antagonistes morphiniques (bu-
prénorphine, nalbuphine, pentazocine) :
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Analgésique opia- diminution de l’effet antalgique avec risque
cé faible. d’apparition d’un syndrome de sevrage.
• Alcool : majoration de l’effet sédatif.
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : • Carbamazépine : risque de diminution des
Pharmacodynamie : - effet analgésique cen- concentrations plasmatiques de tramadol.
tral, - effet dépresseur respiratoire et toxico- • Naltrexone : risque de diminution de l’effet
manogène (faible) ; - effet antitussif. antalgique.

535
• Autres analgésiques morphiniques agonistes, 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
antitussifs morphine-like (dextrométhor- Voie orale
phane, noscapine, pholcodine), antitussifs • Douleurs aiguës :
morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine), Dose d’attaque : 100 mg suivie de 50 ou 100
benzodiazépines, barbituriques : risque ma- mg toutes les 4 à 6 heures, sans dépasser
joré de dépression respiratoire pouvant être 400 mg/24 h.
fatale en cas de surdosage; • Douleurs chroniques :
• Autres médicaments sédatifs : autres anal- Dose d’attaque : 50 ou 100 mg suivie de 50
gésiques morphiniques, barbituriques, ou 100 mg toutes les 4 à 6 heures, sans dé-
benzodiazépines, antidépresseurs sédatifs passer 400 mg/24 h.
(amitriptyline, doxépine, miansérine, mir- A partir de 75 ans, mettre 9 heures d’inter-
tazapine, trimipramine), antihistaminiques valle entre les prises.
H1 sédatifs, anxiolytiques (méprobamate), En cas d’insuffisance hépatique : réduire la
hypnotiques, neuroleptiques, antihyperten- dose unitaire de moitié ou augmenter de 2
seurs centraux, thalidomide, baclofène : ma- fois l’intervalle entre les prises.
joration de la dépression centrale; En cas d’insuffisance rénale (Clcr <30 ml/
• Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la séro- min) : augmenter de 2 fois l’intervalle entre
tonine (citalopram, escitalopram, fluoxétine, les prises Solution buvable (enfant à partir
fluvoxamine, paroxétine, sertraline), venla- de 3 ans et adolescent) : 1 à 2 mg/kg par
faxine : risque d’apparition de convulsions et/ prise, 3 à 4x/j, 1 goutte contient 2,5 mg de
ou d’un syndrome sérotoninergique; chlorhydrate de tramadol. Dose maximale
• Médicaments abaissant le seuil épilepto- de 8 mg/kg/j
gène, notamment les antidépresseurs (imi- Voie IV :
praminiques, inhibiteurs sélectifs de la re- Traitement d’attaque :
capture de sérotonine), les neuroleptiques 50 à 100 mg IV lente puis si besoin 50 mg
(phénothiazines et butyrophénone), la toutes les 10 à 20 min sans dépasser 250mg
méfloquine, le bupropion : risque accru de durant la première heure.
convulsions. Ultérieurement : 50 à 100 mg en IV lente
toutes les 4 à 6 heures. (max <600mg /24h)
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Risque de dépendance si le médicament est 13. SURDOSAGE/INTOXICATION :
administré de façon prolongé; Symptômes : myosis, vomissements, collap-
• Ne traiter les patients épileptiques contrôlés sus cardiovasculaire, dépression respiratoire
ou les patients susceptibles de présenter des pouvant aller jusqu’à l’arrêt respiratoire,
convulsions qu’en cas de nécessité absolue; coma et convulsions.
• Utiliser avec précaution chez les patients Traitement : Symptomatique.
présentant une hypertension intracrâ-
nienne, un traumatisme crânien, une alté- 14. CONSERVATION : -solution buvable : T° <
ration de la conscience sans cause évidente, 25°C ; -comprimé LP : T° < 30°C.
des troubles du centre ou de la fonction res-
piratoire; 15. SPÉCIALITÉS : Contramal®, Urgendol®, Topal-
• Tenir compte, chez les personnes suivant un gic®
régime hyposodé strict, de la teneur en so- -------
dium d’un comprimé;
• Ne pas utiliser si la clairance de la créatinine
est inférieure à 10 ml/min; TRES ORIX FORTE
• En cas d’hypertrophie bénigne de la pros-
tate ; utiliser avec prudence (risque d’ag- 1. COMPOSITION :
gravation de la rétention urinaire). COMPOSITION Par 5 ml de Par gélule
solution
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra-
tion contre-indiquée Orotate de cyprohéptadine 1,5 1,5
Carnitine chlorhydrate 150 mg 150 mg
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES
La solution injectable présente des incom- Lysine chlorhydrate 150 mg 150 mg
patibilités avec les solutions injectables Vitamine B1 10 mg -
suivantes : diclofénac, indométacine, diazé-
Vitamine B6 10 mg -
pam, piroxicam, phénylbutazone, acétylsali-
cylate de lysine. Vitamine B12 100 μg -
Coenzyme B12 - 100 μg
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
gélule à 50 mg, comprimé effervescent à Excipient, q.s. (contenant 2,5 mg de sac-
50 mg ; comprimé à libération prolongée à charine sodique et 75 mg
d’éthanol)
100,150 et 200 mg ; solution injectable à 100
mg/2 ml ; solution buvable à 100 mg/ml.

536
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Oréxigène (Stimu- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
lant de l’appétit) non signalées jusqu’à ce jour.

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :


Pharmacodynamie Gélule et solution orale.
Carnitine chlorhydrate :
• Unique transporteur utilisable par les acides 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
gras à longue chaîne pour traverser la mem- Adultes :
brane mitochondriale interne et se diriger Gélule : 1 gélule, 3 fois/j
vers la bêta-oxydation. Intervient également Solution orale : 2 cuillerées de 5ml, 3 fois/j
dans le métabolisme intermédiaire (favorise Enfants :
l’épargne du coenzyme A intra mitochon- Nourrisson : 2 cuillerées de 2,5 ml, en 2
drial et augmentant ainsi la disponibilité prises.
énergétique de la cellule ; stimule l’utilisa- 7-12 ans : 1 cuillerée de 5 ml ou une gélule,
tion oxydative du pyruvate et la décarboxy- 3 fois/j
lation d’acides aminés à chaînes ramifiées ; Médicaments à prendre avant le repas
intervient dans la cétogenèse hépatique).
Lysine chlorhydrate : acide aminé non syn- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
thétisable par l’organisme, précurseur des • Prise en charge : En cas d’ingestion acciden-
acides aminés fondamentaux du métabo- telle, massive, mettre le patient sous une
lisme. étroite surveillance et prendre les mesures
Coenzyme B12 : antianémique, dérivé vita- thérapeutiques qui s’imposent
mine B12
Autres : cfr Vitamine B1, Vitamine B6, Vita- 14. CONSERVATION : conditions générales de
mine B12, cyprohéptadine. conservation des médicaments
Pharmacocinétique
Carnitine chlorhydrate : demi-vie moyenne 15. SPÉCIALITÉS : Tres-orix forte®
apparente d’élimination 17 h
Autres : cfr Vitamine B1, Vitamine B6, Vita- -------
mine B12, cyprohéptadine.
TRIAMCINOLONE
4. INDICATIONS
• Anorexie carentielle, organique ou émotivo- 1. DCI : Triamcinolone (acétonide ou héxacéto-
psychologique, retard de croissance. nide).
• Vomissement (sauf d’origine émotionnelle).
• Instabilité émotionnelle accompagnée de 2. CLASSE THERAPEUTIQUES : antiinflamma-
crise anorexique. toire stéroïdien du système hormonal.
• Maigreur constitutionnelle.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5. CONTRE INDICATIONS Pharmacodynamie : - effet anti-inflamma-
• Nouveau-nés toire ; - diminue la réponse immunitaire (à
• Hypersensibilité à l’un des composants forte dose) ; - effet métabolique et de réten-
• Glaucome. tion sodée (moindre que celui de l’hydrocor-
• Risque de rétention. tisone).
Pharmacocinétique : - résorption lente et
6. EFFETS INDÉSIRABLES progressive 15-20 j (voie IM), beaucoup plus
• Somnolence, épisodes diarrhéiques ou de lente par voie locale ; - bonne diffusion dans
selles molles (fortes doses), réactions d’hy- les tissus (IM), plus faible par voie locale ; -
persensibilité cutanée et/ou générale, modi- demi-vie plasmatique 3 à 3,3 h ; - élimination
fication de la couleur des urines. par voie urinaire.
Autres : cfr Vitamine B1, Vitamine B6, Vita-
mine B12, cyprohéptadine. 4. INDICATIONS
Usage systémique : rhinite allergique saison-
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES nière après échec des autres thérapeutiques
• Ne pas associer avec les Médicaments dé- Usage local : - rhinite allergique ; - affections
presseurs du système nerveux central. dermatologiques : cicatrices chéloïdes ; - rhu-
matologiques (injections intra-articulaires) :
8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISES EN GARDE arthrites inflammatoires, arthrose en poussée
• Présence d’éthanol parmi les excipients
pouvant entrainer un risque en cas d’insuf- 5. CONTRE-INDICATIONS
fisance hépatique, d’alcoolisme, d’épilepsie. Usage systémique :
Absolues :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : aucune don- • Tout état infectieux à l’exclusion des indica-
née disponible jusqu’à ce jour. tions spécifiées .

537
• Certaines viroses en évolution (notamment sus musculaires, arthrite aiguë à microcris-
hépatites, herpès, varicelle, zona). taux, calcifications locales, réactions aller-
• États psychotiques encore non contrôlés par giques locales et générales, flush (céphalées
un traitement. et bouffées vasomotrices)
• Vaccins vivants. Suspension pour pulvérisation nasale : pos-
• Hypersensibilité à l’un des constituants. sibilité de survenue d’épistaxis, d’irritation
• Troubles de la coagulation, traitement anti- ou de sensation de brûlure nasale, de sé-
coagulant en cours en cas d’injection IM ou cheresse de la muqueuse nasale, céphalée,
d’usage local. irritation pharyngée, sécheresse des mu-
• Enfant < 3 ans queuses, infections à C. albicans nasales et
Relatives : médicaments non antiaryth- pharyngées lors du traitement,perforations
miques, donnant des torsades de pointes du septum nasal, d’hypertonie oculaire et
Usage local : d’atrophie de la muqueuse nasale.
• Infection locale ou générale, ou suspicion
d’infection. 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• Troubles sévères de la coagulation, traite- Usage systémique :
ment anticoagulant en cours. • Astémizole, bépridil, érythromycine IV,
• Hypersensibilité à l’un des constituants. halofantrine, pentamidine, sparfloxacine,
• Enfant < 3 ans ; < 6 ans (suspension pour pul- sultopride, terfénadine, vincamine, amio-
vérisation nasale) darone, brétylium, disopyramide, quinidi-
• Injection par voie intradiscale (suspension niques, sotalol : risque de torsades de pointe
injectable : intraarticulaire) en cas d’hypokaliémie.
• Injection dans les tissus mous (suspension • Acide acétylsalicylique par voie générale :
injectable : intraarticulaire) diminution de la salicylémie et risque de sur-
dosage salicylé après son arrêt.
6. EFFET INDESIRABLES • Anticoagulants oraux : impact éventuel de
Usage systémique : la corticothérapie sur le métabolisme de
• Réactions anaphylactiques l’anticoagulant et sur celui des facteurs de la
• Arythmie cardiaque et/ou de collapsus car- coagulation.
diovasculaire et/ou d’arrêt cardiaque, tachy- • Diurétiques hypokaliémiants seuls ou asso-
cardie, épisodes de bradycardie ciés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV
• Désordres hydroélectrolytiques : hypokalié- : risque accru d’hypokaliémie.
mie, alcalose métabolique, rétention hydro- • Digitaliques : hypokaliémie favorisant les ef-
sodée, hypertension artérielle, insuffisance fets toxiques des digitaliques.
cardiaque congestive. • Héparines par voie parentérale : aggravation
• Troubles endocriniens et métaboliques : du risque hémorragique propre à la cortico-
syndrome de Cushing iatrogène, inertie de thérapie.
la sécrétion d’ACTH, atrophie corticosurré- • Carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne,
nalienne parfois définitive, diminution de la primidone, rifabutine, rifampicine : diminu-
tolérance au glucose, révélation d’un diabè- tion des taux plasmatiques et de l’efficacité
te latent, arrêt de la croissance chez l’enfant, des corticoïdes.
irrégularités menstruelles. • Insuline, metformine, sulfamides hypoglycé-
• Troubles musculosquelettiques : atrophie miants : élévation de la glycémie avec par-
musculaire précédée par une faiblesse mus- fois cétose.
culaire, ostéoporose, fractures pathologi- • Isoniazide, praziquantel : diminution des
ques, en particulier tassements vertébraux, taux plasmatiques de ces derniers.
ostéonécrose aseptique des têtes fémora- • Antihypertenseurs : diminution de l’effet an-
les. tihypertenseur.
• Troubles digestifs : hoquets, ulcères gastro- • Interféron alpha : risque d’inhibition de l’ac-
duodénaux, ulcération du grêle, perforations tion de l’interféron.
et hémorragies digestives ; des pancréatites • Vaccins vivants atténués : risque de maladie
aiguës ont été signalées, surtout chez l’en- généralisée, éventuellement mortelle.
fant. • Fluoroquinolones : majoration du risque de
• Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymo- tendinopathie, voire de rupture tendineuse
ses, hypertrichose, retard de cicatrisation. (exceptionnelle).
• Troubles neuropsychiques : euphorie, in-
somnie, excitation ; accès d’allure mania- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
que, états confusionnels ou confuso-oniri- • Attention particulière sur terrain atopique
ques, convulsions ; état dépressif à l’arrêt du avant le traitement.
traitement. • Associer un anti-ulcéreux en cas d’ulcère
• Troubles oculaires : certaines formes de gastroduodénal.
glaucome et de cataracte. • N’est pas indiqué en cas de traumatisme crânien.
Usage local : risque d’infection locale (selon • Possible survenue de complications infec-
le site d’injection), atrophie localisée des tis- tieuses (bactéries, levures et parasites).

538
• Surveillance particulière chez les sujets âgés 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
et en cas de colites ulcéreuses (risque de
perforation), diverticulites, anastomoses Suspension injectable (adulte)
intestinales récentes, insuffisance rénale,
Indications Voie d’adminis- Posologie
insuffisance hépatique, ostéoporose, myas-
tration
thénie grave.
Rhumatologie Locale (intra-ar- 10 à 80 mg
• Eviter l’administration d’un corticoïde en in-
ticulaire) toutes les 3 à
tradiscal (risque de calcification). 4 semaines
• Instituer un traitement par voie orale en re- Dermatologie Locale (intra-lé- 40 à 120 mg
lai dès que possible. sionnelle) toutes les 3 à
4 semaines
• Réduire l’apport sodé.
Rhinite allergique Générale (IM 1 injection à
• Supplémentation potassique en cas de trai- saisonnière profonde) renouveler
tements à fortes doses pendant une longue si rhinite in-
durée ou en cas de risque de troubles du validante ou
rythme ou d’associations à un traitement après échec.
hypokaliémiant.
• Réévaluer la prise en charge du diabète et de Suspension injectable 2% (nourrisson > 1 an, en-
l’hypertension artérielle fant, adolescent) : 5 mg (0,25 ml) à 40 mg (2 ml)
par injection. Ne pas dépasser la dose de 40 mg
• Eviter le contact avec des sujets atteints de
par injection. L’injection ne sera répétée qu’en
varicelle ou de rougeole.
cas de réapparition ou de persistance des symp-
• Observer une asepsie rigoureuse (usage lo- tômes, après un délai minimal de 3 à 6 mois par
cal) rapport à la précédente administration.
Suspension pour pulvérisation nasale
• L’injection locale peut déséquilibrer un dia-
Adulte : - rhinite allergique saisonnière et pe-
bète, un état psychotique, une hypertension
rannuelle : 220 μg/j, soit 2 pulvérisations dans
artérielle sévère. chaque narine 1 fois par jour le matin. Elle peut
• Prudence chez les patients à risque élevé être diminuée à 110 μg par jour une fois l’amélio-
d’infection (hémodialysés ou porteurs de ration des symptômes obtenue.
prothèse). Enfant > 6 ans : - rhinite allergique saisonnière :
110 μg/j, soit 1 pulvérisation dans chaque narine
• Ne pas injecter en intratendineux. 1 fois par jour le matin. Le traitement continu ne
• La corticothérapie n’a pas de contre-indica- devra pas dépasser 3 mois.
tion absolue.
13. SURDOSAGE /INTOXICATION :
• Assurer la perméabilité des fosses nasales Symptômes : freination hypophysosurréna-
pour assurer la diffusion optimale du pro- lienne et signes cliniques d’hypercorticisme
duit. (si surdosage prolongé). Ces symptômes
disparaîtront après l’arrêt du traitement, qui
• Faire des examens répétés en cas de traite-
doit être progressif.
ment prolongé.
• Sportifs : réaction positive lors des contrôles 14. CONSERVATION : - suspension injectable à
anti-dopage. 40mg/ml, 80 mg/2ml : à l’abri de la lumière ;
- suspension injectable (intra-articulaire) à 2% :
T° < 30°C et à l’abri de la lumière.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
Grossesse : utiliser au besoin ; allaitement : 15. SPECIALITES : Kenacort retard®, Nasacort®,
utilisation déconseillée (mais possible pour Hexatrione®
la forme suspension injectable « intra-arté-
-------
rielle »).
TRIBENOSIDE
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour. 1. DCI : Tribénoside

11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Veinotrope


Suspension injectable à 40mg /ml, 80
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
mg/2ml, suspension injectable (intra-articu- - diminution de la perméabilité des capil-
laire) à 2% (40 mg d’héxacétonide de triam- laires et augmentation de la tonicité vascu-
cinolone), suspension pour pulvérisation laire ; -propriétés locales anti-inflammatoire
nasale à 55 μg/dose. et antagoniste de toute une série de subs-

539
tances endogènes qui jouent un rôle impor- Pharmacocinétique : Absorption très faible
tant comme médiateurs dans l’apparition de sur la peau.
l’inflammation et de la douleur ; -absorption
systémique minimale 4. INDICATIONS :
Solution : Nettoyage de la peau et des mu-
4. INDICATIONS queuses dans les affections primitivement
• Trouble de la circulation veineuse bactériennes ou susceptibles de se surinfecter.
• Adjuvant en cas des phlébite et d’ulcère des Poudre : Traitement d’appoint des mycoses
jambes des orteils chez l’adulte (pieds d’athlète).

5. CONTRE-INDICATIONS 5. CONTRE-INDICATIONS :
• hypersensibilité à l’un des composants Hypersensibilité à l’un des composants
• en cas d’eczéma Dermatose infectée au point d’application
(poudre).
6. EFFETS INDESIRABLES Antisepsie avant ponction ou injection ou
• Affection de la peau : éruptions cutanées gé- tout autre geste invasif (solution).
néralement bénignes Désinfection du matériel médicochirurgical
• Affection gastro-intestinale : sensation de (solution).
pesanteur dans l’estomac et ballonnement
abdominal 6. EFFETS INDESIRABLES :
• Rares réactions allergiques cutanées, Photo-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : pas sensibilisation.
d’interaction connue jusqu’à ce jour.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Autres antiseptiques : leurs effets risquent
• Ne pas prendre pendant plus de trois mois
de s’annuler.
sans consulter un médecin.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE


grossesse : ne peut pas être utilisé pendant Ne pas utiliser sur une grande surface, une
la grossesse peau lésée, la peau de prématuré ou de nou-
veau-né : risque de passage systémique.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : Respecter les conditions d’utilisation du mé-
non signalées jusqu’à ce jour. dicament.
La chaleur (> = 50°C) dégrade le triclocarban,
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : gé- entraînant la libération de chloroanilines
lules. responsables de cas de méthémoglobiné-
mie. Eviter d’utiliser une eau très chaude (>=
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 50° C).
Avaler sans croquer avec un verre d’eau 1 Rincer abondamment après emploi.
géllule 2x/j au cours du repas ou immédia- Rincez soigneusement le linge qui a été en
tement après le repas. contact avec cet antiseptique.
Ne pas dépasser la dose journalière recom- Eviter le contact avec les yeux.
mandée de 800 mg, durée du traitement : 3
à 6 semaines. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Effet pendant la grossesse ou l’allaitement
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- est mal connu.
sage rapporté jusqu’à ce jour. L’évaluation du risque éventuel lié à son uti-
lisation est individuelle.
14. CONSERVATION : à T° ambiante (15-25°C), à
l’abri de l’humidité. 10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
Poudre pour application cutanée 1%, flacon
15. SPECIALITE : Glyvenol® poudreur de 80 g.
Solution poudre pour application cutanée
------- 0,5%.

TRICLOCARBAN 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


Poudre : Réservé à l’adulte.
1. DCI : Triclocarban Poudrer les lésions des pieds une à plusieurs
fois par jour en évitant l’accumulation dans
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antiseptique lo- les plis.
cal. Solution :
S’utilise pur ou dilué. Pour toute utilisation
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES répétée, utiliser le produit dilué.
Pharmacodynamie : Antiseptique local Pur en savonnage ou dilué dose : 1,5 % dans

540
l’eau (un bouchon pour un litre d’eau). raison de la présence d’amidon de blé, galac-
Nourrisson : tosémie congénitale, syndrome de malab-
En bain : dilution à 0,3 % (un bouchon pour sorption du glucose et du galactose, déficit
5 litres d’eau). en lactase (comprimés 2 et 5 mg)
Antisepsie locale : diluer la solution à 0,5 %, • Intolérance au fructose, de syndrome de
soit une cuillère à café par litre d’eau, puis im- malabsorption du glucose et du galactose,
biber une compresse de la solution diluée. ou de déficit en sucrase-isomaltase (solution
Rincer toujours abondamment après appli- buvable).
cation.
6. EFFETS INDÉSIRABLES
12. SURDOSAGE / INTOXICATION • Sécheresse de la bouche, troubles de l’ac-
Risque de passage systémique, risques de commodation, hypertonie oculaire, troubles
méthémoglobinémie à la chaleur. mictionnels et constipation, tachycardie
(plus fréquent chez les personnes âgée qui
13. CONSERVATION peuvent présenter des hallucinations et
Poudre : Aconserver à l’abri de la chaleur ; confusion mentale).
Solution : Ne pas conserver la solution di- • Parotidite suppurée, éruption cutanée, dila-
luée. tation du côlon, iléus paralytique.
Ne pas les conserver trop longtemps une fois
ouverts. 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
• L’association de deux antiparkinsoniens anti-
14. SPECIALITES : Cutisan® 1 % Poudre ; Septi- cholinergiques est déconseillée.
von® 0,5 % Solution • Atropine et autres substances atropi-
niques : addition des effets indésirables
------- atropiniques.
• Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminer-
giques (bromocriptine, cabergoline, lisu-
TRIHEXYPHENIDYLE ride, pergolide) : risque de majoration des
troubles neuropsychiques. Surveillance cli-
nique et biologique régulière
1. DCI : Trihexyphénidyle
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antiparkinsonien • Prudence en cas de maladies obstructives
anticholinergique. intestinales et du tractus urinaire.
• Risque d’aggravation d’une détérioration
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES intellectuelle dans les démences, en particu-
Pharmacodynamie : - action anticholiner- lier chez les parkinsoniens.
gique centrale (sur le tremblement et l’hy- • Éviter toute interruption brutale du traite-
pertonie extrapyramidaux, presque nulle sur ment anticholinergique : risque de déséqui-
l’akinésie) et périphérique (action antispas- libre de la correction du syndrome parkinso-
modique au niveau des fibres musculaires nien.
du tube digestif et des voies urinaires, ré- • Solution buvable : déconseillée chez les per-
duction des sécrétions gastrique, salivaire, sonnes souffrant de maladie du foie, d’alcoo-
lacrymale et sudorale). lisme, d’épilepsie, et aux femmes enceintes
Pharmacocinétique : - résorption digestive (idem pour les enfants de moins de 12 ans).
rapide et importante ; - élimination urinaire • Des perturbations psychiques peuvent pro-
sous forme de métabolites ; - passage trans- venir de l’emploi inconsidéré du produit
placentaire et dans le lait maternel utilisé dans le but d’obtenir un état eupho-
rique.
4. INDICATIONS • Si le malade présente des signes d’intolé-
• Maladie de Parkinson. rance, diminuer les doses ou suspendre pro-
• Syndromes parkinsoniens induits par les visoirement le traitement.
neuroleptiques.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prise décon-
5. CONTRE INDICATIONS seillée.
• Risque de glaucome par fermeture de l’an-
gle.
• Risque de rétention urinaire lié à des trou- 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO-CHIMIQUES :
bles urétroprostatiques. non signalées jusqu’à ce jour.
• Cardiopathie décompensée.
• Allergie connue à l’un des composants de ce 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
médicament. Solution buvable 0,4% ; solution injectable
• Personne en âge < à 15 ans et > à 50 ans IM 10 mg/5 ml ; comprimé 2 mg et 5 mg ;
• Hypersensibilité ou intolérance au gluten en gélule LP 2 mg et 5 mg.

541
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Élimination rapide, principalement urinaire :
Doses maximales à donner la journée en rai- 70 % en moyenne en 24 heures.
son du risque du risque d’excitation psycho-
motrice lié à la prise de ce médicament. 4. INDICATIONS :
Comprimés et solution buvable • Traitement symptomatique des douleurs
Maladie de Parkinson : 4 -10 mg/j en 2 à 3 liées aux troubles fonctionnels du tube di-
prises. gestif et des voies biliaires.
Syndromes extrapyramidaux des neurolep- • Traitement symptomatique des douleurs,
tiques : des troubles du transit et de l’inconfort in-
• Adulte : 4 à 15 mg/j en 2 à 3 prises. testinal liés aux troubles fonctionnels intes-
• Sujet âgé : ne pas dépasser 10 mg/j en 2 tinaux.
prises. Traitement d’appoint de l’iléus paralytique
• Enfant : 2 à 6 mg/j selon l’âge en 2 à 3 prises. postopératoire et en préparation des exa-
Gélule LP mens radiologiques et endoscopiques.
• Adulte : les doses varient de 4 à 15 mg sans
dépasser 20 mg par jour. 5. CONTRE-INDICATIONS :
• Sujet âgé : ne pas dépasser 10 mg par jour Hypersensibilité connue à l’un des autres
Solution injectable : 5 à 30 mg/j composants.
NB : dans le cas de l’emploi d’une seringue Enfant de moins de 3 ans (solution injec-
en matière plastique, l’injection doit être im- table).
médiatement effectuée après introduction
de la solution dans la seringue. 6. EFFETS INDESIRABLES :
Rares : atteintes cutanées ;
13. SURDOSAGE / INTOXICATION Lipothymies (Solution injectable)
Symptômes (effets atropiniques) : séche- Réactions allergiques (granulés pour suspen-
resse de la bouche, mydriase, paralysie sion buvable).
de l’accommodation, tarissement des sé-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :
crétions et surtout tachycardie, agitation,
Pas d’interactions connues jusqu’à ce jour.
confusion mentale et hallucinations, dépres-
sion respiratoire. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Conduite à tenir: traitement symptomatique Solution injectable : doit être administrée
avec surveillance cardiaque et respiratoire lentement en 3 à 5 minutes.
en milieu hospitalier. Tenir compte de la teneur en saccharose
chez les diabétiques (forme granulés pour
14. CONSERVATION : conditions générales de suspension buvable).
conservation des médicaments.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :
15. SPÉCIALITÉS : Artane® Grossesse : Ne pas utiliser au cours du 1er
trimestre de la grossesse. N’envisager l’uti-
------- lisation de la trimébutine au cours des 2e et
3e trimestres de la grossesse que si néces-
saire.
Allaitement : possible pendant le traite-
TRIMEBUTINE ment.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


1. DCI : Trimébutine Solution injectable : En perfusion avec dihy-
drostreptomycine, bipénicilline, pentobarbi-
tal sodique injectable, gamma-OH, oxyferris-
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : corbine sodique : apparition d’un précipité
Modificateur de la motricité digestive, antis- dans la solution finale, rendant celle-ci im-
pasmodique. propre à l’administration.

11. FORMES GALENIQUES/PRESENTATION


3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Comprimé pelliculé à 100 mg et 200 mg.
Pharmacodynamie :
Granulés pour suspension buvable : flacon
La trimébutine a des propriétés d’agoniste
de 250 ml et sachet. Suppositoire à 100 mg.
enképhalinergique. Elle stimule la motri-
Ampoules injectables de 50 mg/5 ml.
cité intestinale en déclenchant des ondes
de phase III propagées du complexe moteur 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
migrant et en l’inhibant lors de stimulation Voie orale :
préalable (chez l’animal). Adulte :
Pharmacocinétique : • Comprimés : 3 X 100 mg/j (peut être aug-
Taux sanguin maximal obtenu au bout de 1 à mentée exceptionnellement jusqu’à 600
2 heures. mg/jour).

542
Le traitement par le comprimé à 200 mg 6. EFFETS INDÉSIRABLES :
doit être de courte durée. Rares réactions cutanées (suppositoires).
• Granulés pour suspension buvable : 3 X15
ml/jour, ou 3 X 1sachet/ jour. (peut être aug- 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
mentée exceptionnellement jusqu’à 90 ml/ d’interactions connues jusqu’à ce jour.
jour ou 6 sachets/jour).
Enfant : 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Granulés pour suspension buvable : environ • L’administration de ce produit ne dispense
5 ml/5 kg de poids/jour : pas du traitement spécifique des autres ma-
- jusqu’à 6 mois : 2 à 3X 2,5 ml/jour ; ladies anales.
- de 6 mois à 1 an : 2 X 5 ml /jour ; • Le traitement doit être de courte durée. Si
- de 1 à 5 ans : 3 X5 ml/jour ; les symptômes ne cèdent pas rapidement,
- au-dessus de 5 ans : 3 X 10ml/jour ; un examen proctologique doit être pratiqué
• Sachet : chez l’enfant au-dessus de 5 ans : 2X et le traitement doit être revu.
1 sachet/ jour.
Voie rectale : réservé à l’adulte :
• Suppo : 1 à 2 suppositoires/jour. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : pas de don-
• Crème : 1 à 2 applications/jour. nées disponibles.
Voie injectable : Une injection IM ou IV
d’une ampoule durant la phase aiguë. 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
non signalées jusqu’à ce jour.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Traitement symptomatique en cas de surdo- 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION :
sage. crème rectale (trimébutine 1,16 g + rusco-
génines 100 mg), suppositoire (trimébutine
14. CONSERVATION 1,16 g + ruscogénines 100 mg).
Granulés pour suspension buvable :
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Flacon : après reconstitution, la suspension Crème : Une à deux applications de crème
buvable peut être conservée 4 semaines. par jour.
• Sachet : à l’abri de la chaleur. Suppositoire : Un à deux suppositoires par
Suppositoires : A l’abri de la lumière. jour.
Solution injectable : A conserver entre 2 et
13. SURDOSAGE/INTOXICATION : conditions gé-
8 °C (au réfrigérateur).
nérales de conservation des médicaments.
15. SPECIALITES
14. CONSERVATION : T° < 25 °C.
Débridat®
15. SPÉCIALITÉ : Proctolog®
-------
-------

TRIMEBUTINE + RUSCOGENINES TRIMETAZIDINE

1. COMPOSITION : trimébutine + ruscogénines 1. DCI : Trimétazidine

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antihémorroï- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Antivertigineux,


daire topique. antiangoreux

3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :


• Trimébutine : antispasmodique. Pharmacodynamiques :
• Ruscogénines : veinotoniques et vasculopro- • Empêche l’abaissement du taux intracellu-
tecteurs. laire de l’ATP en préservant le métabolisme
énergétique de la cellule exposée à l’hypoxie
4. INDICATIONS : traitement symptomatique ou à l’ischémie;
des manifestations douloureuses et prurigi- • Assure ainsi le fonctionnement des pompes
neuses anales, des syndromes fissuraires, en ioniques et des flux transmembranaires so-
particulier dans la crise hémorroïdaire. dium-potassium, et maintient l’homéostasie
cellulaire;
5. CONTRE INDICATIONS : • Augmente la réserve coronaire, c’est-à-dire
Absolues : hypersensibilité à l’un des consti- le délai d’apparition des troubles isché-
tuants, notamment au propylèneglycol miques liés à l’effort, dès le 15e jour du trai-
(crème rectale). tement.

543
• Limite les à-coups tensionnels liés à l’effort, 13. SPÉCIALITÉ : VASTAREL®.
sans entraîner de variations significatives de
la fréquence cardiaque; -------
• Diminue significativement la fréquence des
crises angineuses;
• Entraîne une diminution significative de la TROPHYSAN
consommation de trinitrine;
Pharmacocinétiques : 1. COMPOSITION :
• Administration orale, absorption rapide, pic
plasmatique atteint en moins de 2 heures;
• L’état d’équilibre, atteint entre 24 et 36 Composé par 100 ml
heures lors d’une administration répétée, L-Tryptophane 80 mg
est très stable au cours du traitement;
L-Arginine chlorhydrate 100 mg
• Bonne diffusion tissulaire, faible fixation pro-
téique; L-Isoleucine 135 mg
• Elimination principalement urinaire, essen-
L-Thréonine 135 mg
tiellement sous forme de produit inchangé;
• Demi-vie d’élimination est en moyenne de 6 L-Phénylalanine 185 mg
heures. L-Valine 185 mg
4. INDICATIONS L-Leucine 215 mg
• Traitement prophylactique de la crise d’an- L-Méthionine 220 mg
gine de poitrine.
• Vertiges et acouphènes. L-Lysine chlorhydrate 334 mg
• Baisses d’acuité et troubles du champ visuel Glycine 2,5 g
présumés d’origine vasculaire.
Pyridoxine chlorhydrate 3 mg
5. CONTRE INDICATIONS : Hypersensibilité à Acide ascorbique 40 mg
l’un des constituants du produit.
Nicotinamide 5 mg
6. EFFETS INDÉSIRABLES : rares troubles gas- Chlorure de cobalt hexahydraté 0,2 mg
tro-intestinaux (nausées et vomissements).
Chlorure de manganèse 0,2 mg
tétrahydraté
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
d’interactions connues. Bicarbonate de potassium 70 mg
Chlorure de potassium 7 mg
8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Ce médicament n’est pas un traitement Chlorure de sodium 23,4 mg
curatif de la crise d’angor, il n’est pas non
plus indiqué comme traitement initial de
l’angor instable, ou de l’infarctus du myo- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : solutions pour
carde, ni dans la phase préhospitalière, ni nutrition parentérale (acides aminés)
pendant les premiers jours d’hospitalisation;
• En cas de survenue d’une crise d’angor, une 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
réévaluation de la coronaropathie s’impose Pharmacodynamie : solution permettant :
et une adaptation du traitement doit être • Un apport énergétique azoté, car conte-
discutée. nant des acides aminés appartenant à la
série L ;
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : déconseillé. • Un apport vitaminique (chlorhydrate de py-
ridoxine, nicotinamide, acide ascorbique,
10. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : en quantités couvrant les besoins quoti-
Comprimé pelliculé à 20 mg (blanc). diens) ;
Solution buvable à 20 mg/ml. • Un apport en sodium (6 mmol/l) et en potas-
Comprimé pelliculé à libération modifiée. sium (8 mmol/l).
Pharmacocinétique : La demi-vie plasma-
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION tique des acides aminés est de quelques
40 à 60 mg par 24 heures, soit 1 comprimé minutes. Cette valeur augmente en cas d’in-
ou 20 gouttes 2 à 3 fois par jour au moment suffisance rénale.
des repas.
Forme à libération prolongée : Un comprimé 4. INDICATIONS : apport azoté (acides ami-
matin et soir au moment du repas. nés de la série L) par voie parentérale
lorsque l’alimentation orale ou entérale
12. CONSERVATION : les comprimés sont à est impossible, insuffisante ou contre-in-
conserver à l’abri de l’humidité. diquée.

544
5. CONTRE INDICATIONS 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
• Hypersensibilité connue à l’un des consti- Signes : hypervolémie et d’acidose métabo-
tuants, notamment aux sulfites et aux acides lique.
aminés. Traitement: interrompre la perfusion et ins-
• Insuffisance cardiaque décompensée. taurer un traitement approprié ; une épura-
• Inflation hydrosodée. tion extrarénale peut être nécessaire.
• Hyperkaliémie.
14. CONSERVATION : conditions générales de
6. EFFETS INDÉSIRABLES conservation des médicaments
• En cas d’apport excessif en acides aminés,
une acidose métabolique et une hyperazo- 15. SPÉCIALITÉS : TROPHYSAN®
témie peuvent apparaître chez l’insuffisant
rénal. -------
• Des effets indésirables potentiels (frissons,
nausées, vomissements, fuite rénale d’aci-
des aminés) peuvent apparaître en cas de TROPICAMIDE
surdosage ou de débit d’administration trop
rapide. 1. DCI : Tropicamide
• La présence de sulfites peut entraîner des
réactions de type anaphylactique. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : mydriatique et
cycloplégique, anticholinergique.
7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : pas
d’interaction médicamenteuse connue à ce 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
jour. Le tropicamide exerce un effet parasympa-
thicolytique. Il entraine :
8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISES EN GARDE : • une mydriase qui apparaît en 10 minutes,
Un contrôle régulier clinique et biologique atteint son maximum après 15 minutes et
est nécessaire, notamment en cas de : se maintient pendant environ 1 heure et de-
• troubles du métabolisme des acides aminés ; mie. La pupille reprend son diamètre initial
• insuffisance hépatocellulaire grave (risque après 5 à 8 heures.
d’apparition ou d’aggravation de troubles • Une paralysie passagère de l’accommoda-
neurologiques en relation avec une hype- tion dans les 20 à 40 minutes qui suivent
rammoniémie) ; après 4 à 6 instillations d’une goutte à 5
• insuffisance rénale en l’absence d’épura- minutes d’intervalle. l’accommodation rede-
tion extrarénale (en raison d’apparition ou vient normale dans les 4 à 5 heures.
d’aggravation d’une acidose métabolique et
d’une hyperazotémie) ; 4. INDICATIONS : Mydriase à visée diagnosti-
• insuffisance cardiaque. que ou thérapeutique.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisable 5. CONTRE-INDICATIONS


pendant la grossesse ou l’allaitement, si be- • Glaucome à angle étroit
soin • Hypersensibilité au tropicamide ou à l’un
des constituants.
10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES : Ne
pas ajouter de médicament dans le flacon 6. EFFETS INDESIRABLES
sans avoir préalablement vérifié la compati- • Risque de crise aigue de glaucome chez les
bilité et la stabilité du mélange (se référer à patients à angle irido-cornéen étroit.
la notice du médicament à ajouter). • Réactions allergiques ; Picotements transi-
toires ;
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : • Réactions liées aux effets atropiniques du
Solution pour perfusion : Flacons de 500 ml, collyre :
carton de 12. • Augmentation de la pression intra-oculaire ;
• Dilatation prolongée de la pupille, séche-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : resse buccale, tachycardie, céphalée.
Les besoins azotés vont habituellement de
0,10 à 0,35 g/kg/jour, soit en moyenne 1 à 2 7. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
g d’acides aminés/kg/jour ou 7 à 25 g d’azote Comprimer les voies lacrymales, surtout
par 24 heures. chez l’enfant pour éviter les effets systé-
Mode d’administration : en perfusion par miques du produit.
voie veineuse périphérique ou centrale Éviter les instillations répétées.
(fonction de l’osmolarité finale de la solution Utiliser avec prudence chez les sujets avec
en cas de supplémentation). Ne pas dépas- troubles prostatiques.
ser 75 gouttes par minute, soit 220 ml de Pour les porteurs de lentilles de contact
cette solution par heure. souples, les enlever et ne les remettre que

545
15 minutes après l’examen (présence du 4. INDICATIONS
chlorure de benzalkonium qui peut se dépo- Traitement de l’instabilité ou de l’hyperré-
ser sur les lentilles souples). flexie du détrusor, associées à des symp-
tômes de pollakiurie, d’impériosité urinaire
8. GROSSESSE ET ALLAITEMENT et d’incontinence urinaire par urgence mic-
Grossesse : aucun cas de tératogénicité tionnelle.
constaté à ce jour. Cependant les données
sont insuffisantes pour conclure à l’innocui- 5. CONTRE-INDICATIONS
té totale du tropicamide sur le fœtus. • Rétention urinaire.
Allaitement : ne pas allaiter le jour de l’exa- • Glaucome par fermeture de l’angle.
men. • Tachyarythmie.
• Myasthénie grave.
9. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS • Rectocolite hémorragique sévère.
Collyre à 0,5 % : Flacon de 10 ml avec • Mégacôlon toxique.
compte-gouttes. • Insuffisance rénale dialysée (Cl cr < 10 ml/
min/1,73 m2).
10. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Enfant âgé de moins de 12 ans.
• Examen du fond de l’oeil et dilatation pré-
opératoire:
6. EFFETS INDESIRABLES :
Instiller 1 ou 2 gouttes 15 minutes environ
• sécheresse de la bouche, une dyspepsie
avant l’examen/l’intervention.
et une constipation, douleurs abdomi-
• Examen skiascopique sous cycloplégie :
nales, nausées, troubles de la miction, ta-
Instiller une goutte toutes les 5 minutes (4
chycardie ; troubles de l’accommodation,
à 6 gouttes au total). De débuter les instilla-
diarrhée, flatulence ; dyspnée ; éruptions
tions 45 minutes environ avant l’examen et
cutanées transitoires ; asthénie, douleurs
les poursuivre pendant environ 30 minutes.
thoraciques, rétention urinaire ; tachya-
rythmie ; angio-oedème ; augmentation
11. CONSERVATION
légère à modérée des transaminases sé-
Conditions générales de conservation des
riques.
médicaments.
Après ouverture : à utiliser dans les 15 jours.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
12. SPECIALITE : Mydriaticum® • amantadine, antidépresseurs tricycliques,
quinidine, antihistaminiques, disopyramide ;
------- bêtasympathomimétiques ; métoclopramide ;
cisapride : potentialisation des effets anticholi-
nergiques.
TROSPIUM CHLORURE • gomme guar, cholestyramine et colestipol : in-
hibition de l’absorption du trospium.

1. DCI : chlorure de trospium. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


• Le chlorure de trospium interfère sur la
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antispasmodique motilité et la sécrétion gastro-intestinales :
urinaire. l’absorption de médicaments administrés de
façon concomitante peut être modifiée.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • La prise concomitante de nourriture, notam-
Pharmacodynamie : ment d’aliments riches en graisses, réduit sa
• activité anticholinergique se traduisant biodisponibilité.
par une relaxation des tissus de la mus- • Précaution chez les patients présentant un
culature lisse et des fonctions organiques syndrome occlusif du tractus gastro-intes-
faisant intervenir les récepteurs muscari- tinal ; la maladie coeliaque, une obstruc-
niques ; tion à l’écoulement d’urine avec risque de
• diminue la contractilité de la musculature rétention urinaire ; une neuropathie auto-
lisse des voies gastro-intestinales et géni- nome ; une hernie hiatale associée à une
to-urinaires ; - peut inhiber la sécrétion de œsophagite de reflux, une hyperthyroïdie,
mucus bronchique, de salive et de sueur, une coronaropathie ou insuffisance car-
et peut perturber l’accommodation ocu- diaque et une insuffisance rénale légère et
laire. modérée.
Pharmacocinétique : • Utilisation déconseillée en cas d’insuffisance
• biodisponibilité absolue ; liaison im- hépatique.
portante aux protéines plasmatiques • Eliminer les causes organiques possibles de
50-80% ; demi-vie d’élimination 10- la pollakiurie, de l’impériosité urinaire et de
20h ; élimination rénale sous forme l’incontinence urinaire par urgence miction-
inchangée. nelle avant d’initier le traitement.

546
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : doit être 5. CONTRE INDICATIONS :
prescrit avec précaution. • Hypersensibilité à l’un des constituants de la
gélule.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : • Néoformations cérébrales avec hyperten-
rien à signaler jusqu’à ce jour. sion intracrânienne.

11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : 6. EFFETS INDÉSIRABLES : rien à signaler


comprimé enrobé 20 mg. jusqu’à ce jour.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : au-


2x 20 mg/j avant les repas cune interaction signalée jusqu’à ce jour.
En cas d’insuffisance rénale sévère (Cl cr 10 -
30 ml/min/1,73 m2) : 20 mg/j ou 1 jour sur 2 8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
La nécessité de poursuivre le traitement doit • En raison de la présence de lactose, ce médi-
être réévaluée régulièrement (tous les 3 à 6 cament est contre-indiqué en cas de galacto-
mois). sémie congénitale, de syndrome de malab-
sorption du glucose et du galactose, ou de
13. SURDOSAGE / INTOXICATION déficit en lactase.
Symptômes : sécheresse de la bouche, ta-
chycardie et troubles de la miction 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : déconseillé.
Traitement : - lavage gastrique et réduc-
tion de l’absorption, administration locale 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
de pilocarpine chez les patients atteints de non signalées.
glaucome, cathétérisme chez les patients
présentant une rétention urinaire, para- 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATIONS :
sympathomimétique en présence de symp- • Gélule à 200 mg (troxérutine) + 20 mg (vin-
tômes graves, administration de bêtablo- camine).
quants si la réponse est insuffisante ou en
présence d’une tachycardie marquée et/ou 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
d’une instabilité circulatoire. • 1 gélule 2 à 3 fois par jour, sans dépasser 3
gélules par jour.
14. CONSERVATION : conditions générales de • Avaler la gélule, sans la croquer ni l’ouvrir,
conservation des médicaments. avec un verre d’eau.

15. SPECIALITES : Spasmo-urgenine® 13. SURDOSAGE/INTOXICATION : aucun surdo-


sage rapporté jusqu’à ce jour.
-------
14. CONSERVATION : conditions générales de
conservation des médicaments.
TROXERUTINE + VINCAMINE
15. SPÉCIALITÉS : RHEOBRAL
1. DÉNOMINATION COMMUNE INTERNATIO
NALE (DCI) : troxérutine + vincamine. -------

2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Vasodilatateur


périphérique TROXERUTINE, HEPTAMINOL
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : 1. DCI : troxérutine, heptaminol.
• Vincamine : vasodilatateur périphérique
• Troxérutine : vasculoprotecteur. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vasculoprotecteur.
Pharmacocinétique :
• Résorption digestive du Troxérutine est ra- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
pide. Pharmacodynamie : - augmente la tonicité
• Cmax atteinte en 2 à 3 heures. veineuse, la résistance des vaisseaux, et
• La troxérutine est faiblement métabolisée et diminue leur perméabilité ; - propriétés
subit un cycle entérohépatique. inhibitrices locales vis-à-vis de certains
• L’élimination est essentiellement fécale (65 médiateurs algogènes (histamine, bradyki-
%). nine, sérotonine), d’enzymes lysosomiales
et de radicaux libres à l’origine de l’inflam-
4. INDICATIONS : mation et de la dégradation des fibres de
• Traitement symptomatique du déficit patho- collagène ; - favorise le retour du sang vei-
logique cognitif et neurosensoriel chronique neux vers le coeur droit.
du sujet âgé (à l’exclusion de la maladie Pharmacocinétique : aucune étude pharma-
d’Alzheimer et des autres démences). cocinétique n’a été conduite chez l’homme.

547
4. INDICATIONS TYROTHRICINE, BROMURE DE
• Traitement des symptômes en rapport avec CETRIMONIUM ET LIDOCAÏNE
une insuffisance veinolymphatique (jambes
lourdes, douleurs, impatiences du primodé-
cubitus...). 1. COMPOSITION : tyrothricine, bromure de
• Traitement des signes fonctionnels liés à la Cetrimonium et Lidocaine.
crise hémorroïdaire.
2. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5. CONTRE-INDICATIONS
Pharmacodynamie : - action bactériostatique
• Hyperthyroïdie.
sur les germes Gram positif (tyrothricine) ; -
• IMAO.
effet antiseptique ; - légères propriétés ten-
sioactives (bromure de cetrimonium) ; - ac-
6. EFFETS INDESIRABLES : - troubles digestifs
tion anesthésique locale (lidocaïne).
bénins (très rares), possibilité de diarrhée
Pharmacocinétique : - la tyrothricine n’est
chronique cédant à l’arrêt du traitement.
pas absorbée ; -la lidocaïne est rapidement
absorbée à partir du tractus gastro-intestinal
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
et subit un important effet de premier pas-
IMAO (risque de poussée hypertensive liée à
sage ; - traverse le placenta et passe dans le
la présence d’heptaminol).
lait maternel.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Surveiller étroitement la TA en début de trai- 3. INDICATIONS
tement chez les sujets présentant une HTA Inflammations bucco-pharyngées, trai-
sévère. tement symptomatique des maux de
• Insuffisance veinolymphatique : associer au gorge, douleur à la déglutition, stomatite,
traitement une bonne hygiène de vie : pharyngite,parodontite, gingivite, aphtes.
- éviter l’exposition au soleil, à la chaleur,
la station debout prolongée, l’excès de 4. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité
poids ; avérée à l’un ou plusieurs des composants.
- la marche prolongée et le port de bas de
contention adaptés favorisent la circula- 5. EFFETS INDESIRABLES : réactions d’hyper-
tion veineuse. sensibilité, nausées, irritations locales, sai-
• Réaction positive lors des contrôles antido- gnements sur des plaies récentes.
page.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT 6. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : L’ap-


Grossesse : le risque n’est pas connu. plication simultanée d’agents tensioactifs
Allaitement : déconseillé. anioniques (par ex. pâte dentifrice) peut di-
minuer l’effet du bromure de cétrimonium.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
rien à signaler jusqu’à ce jour. 7. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : ne doit pas
être administré durant la grossesse et l’allai-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS : gé- tement, sauf en cas de nécessité absolue.
lule et poudre pour solution buvable (sachet)
14mg de ginkgo biloba, 300 mg de chlorhy- 8. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS :
drate d’heptaminol et 300mg de troxérutine. Pastille : 4 mg de tyrothricine, 2 mg de bro-
mure de cétrimonium et 1 mg de lidocaïne.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Insuffisance veinolymphatique : 2 gélules ou 9. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
2 sachets/j matin et soir. Adultes : laisser fondre lentement dans la
• Crise hémorroïdaire : 3 à 4 gélules, ou 3 à bouche 1 comprimé toutes les 2–3 heures
4 sachets/j à répartir au cours des repas, en lors d’inflammations légères, et 1 comprimé
traitement d’attaque pendant 7 jours. toutes les heures lors d’inflammations sé-
La poudre pour solution buvable est à dis- vères.
soudre dans un demi-verre d’eau. Dose journalière maximale: 12 comprimés à
sucer.
13. SURDOSAGE ET INTOXICATION
Conduite à tenir : surveiller la TA et la fré-
10. CONSERVATION : Conditions générales de
quence cardiaque en milieu spécialisé
conservation des médicaments.
14. CONSERVATION : aucune condition particu-
lière. 11. SPECIALITES : Lemocin®

15. SPECIALITES : Ginkor fort. -------

548
VACCIN ANTIHAEMOPHILUS 12. CONSERVATION : entre 2 et 8 °C
INFLUENZAE TYPE B
13. SPECIALITES :
1. DCI : vaccin antihaemophilus influenzae type B
-------
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vaccin.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : VACCIN ANTI HEPATITE B


Vaccin constitué du polyoside constituant la
capsule de l’Haemophilus influenzae couplé 1. DCI : antigène de surface du virus de l’hépa-
avec une protéine porteuse, l’anatoxine té- tite B.
tanique pour stimuler la mémoire immuni-
taire chez l’enfant de moins de 15 mois. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vaccin.

4. INDICATIONS : 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :


Prévention chez le nourrisson à partir de 2 Vaccin antiviral inactivé préparé à partir
mois et l’enfant de moins de 5 ans des in- d’une fraction antigénique et non infectante
fections invasives à Haemophilus Influenzae conférant une immunité contre l’hépatite B
type B (notamment les méningites, sepsis, acquise 1 mois après la 3ème injection et
cellulites, arthrites, epiglotites). durant 5 ans.

5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à 4. INDICATIONS :


l’un des constituants notamment à la pro- • Prévention de l’hépatite B à effectuer chez
téine tétanique. tous les sujets à risque d’infection profes-
sionnelle ; médicale (hémophiles, trans-
6. EFFETS INDESIRABLES fusés..) ; familiale (nouveau-né de mère
• Réactions bénignes : érythème et/ou dou- infecté, ...) ; ou personnelle (hétérosexuels
leur au point d’injection, fièvre modérée à partenaires multiples ; homosexuels ; pros-
dans les 72 heures suivant l’injection tituées, ...).
• Possibilité de réaction inflammatoire locale
ou poussée fébrile correspondant à un phé- 5. CONTRE-INDICATIONS
nomène d’Arthus chez l’enfant préalable- • Infections fébriles sévères ; hypersensibilité
ment vacciné contre le tétanos. à l’un des constituants (alumine surtout).

7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE
6 EFFETS INDESIRABLES
Vaccins pouvant être administrés simultané-
• Douleur et/ou induration locale transitoire ;
ment mais en deux sites différents : antico-
céphalées et asthénie ; fièvre modérée ; nau-
quelucheux, antitétanique, antidiphtérique,
sées ; diarrhée.
anti rubéoleux, antipoliomyélitique et BCG.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES


Différer l’injection en cas de fièvre ou d’in- • Vaccin compatible (à condition d’être admi-
fection aigue. nistré à un site différent) avec les vaccins anti
hépatite A, antitétanique, antidiphtérique,
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé- fièvre jaune, anticoqueluche, antirougoleux
conseillée. et BCG.
• Association déconseillées : immunosuppres-
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : seurs.
Seringues de 0,5 cc.

11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 8 PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :


• Dans tous les cas se conformer au pro- • Agiter le vaccin avant l’emploi
gramme de vaccination. • Ne pas administrer dans les muscles fessiers
• Enfant < à 6 mois : 3 injections SC ou IM es- ou en intradermiques.
pacées de 1 à 2 mois + injection de rappel 1 • Chez les sujets hémodialysés et les déficients
an après la primovaccination. immunitaire ; il est recommandé de répéter
• Entre 6 et 12 mois : 2 injection SC ou IM es- l’administration
pacées de 1 mois +injection de rappel à l’age • Disposer de moyens thérapeutiques effica-
de 18 mois. ces pour faire face à d’éventuelles réactions
• Entre 1 et 5 ans : 1 seule injection SC ou IM anaphylactiques.
• Effectuer l’injection par voie SC ou IM au tiers • Les nouveaux nés de mères porteuses
moyen de la face antérolatérale de la cuisse d’antigènes HBs et/ou HBc doivent rece-
ou dans la région fessière chez le nourrisson voir en 2 sites différents ; la première dose
de moins de 2 ans ou dans la région deltoï- de vaccin et les IG spécifiques anti hépa-
dienne chez l’enfant de plus de 2 ans. tite B.

549
9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisable pos- 6 EFFETS INDESIRABLES
sible.
• Syndrome pseudo grippal, douleur au point
d’injection.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
Ne pas mélanger dans la même seringue • Encéphalopathie, rash cutané, éruption
avec d’autres vaccins. multiforme, urticaire, réactions anaphylac-
tiques, réactions d’hypersensibilité retar-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : dée.
suspension injectable à 20 μg/0,5 ml
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Associations contre-indiquées : immunosup-
presseurs, radiothérapie peut entrainer une
Sujet Voie d’ad- Posologie
réplication virale, une augmentation des
ministration
effets secondaires ou une diminution de la
Nourrissons IM, SC 20 μg x 2 à 1 réponse de l’organisme au vaccin.
mois d’intervalle
à partir de 2 • Vaccin compatibles : anticoquelucheux, an-
mois +20 μg à 5 titétanique, antidiphtérique, anti rubéoleux,
à 12 mois après antipoliomyélitique, BCG, hépatite B, anti-
la 1ère injection. méningo A+C.

Enfants, IM, SC 20 μg x 2 à 1
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
adolescents, mois d’inter-
adultes à valle + 20 μg à 5 • L’administration en cas de grossesse est
risque. à 12 mois après possible s’il ya un risque majeur de conta-
la 1ère injection. mination.
• Un intervalle de 3 semaines minimum est
nécessaire entre l’administration du vaccin
13. SURDOSAGE : aucun surdosage n’ a été rap- et celle du vaccin anticholérique ; intervalle
porté à ce jour plus long pour le vaccin anti typhoïdique.

14. CONSERVATION : A conserver au réfrigéra- • Ne pas vacciner des sujets sous immunosup-
teur (entre + 2 °C et + 8 °C). Ne pas congeler. presseurs ou radiothérapie qu’après un délai
de 3 à 12 mois après l’arrêt du traitement.
15. SPECIALITES : • Tout flacon reconstitué et non entièrement
utilisé doit être stérilisé avant d’être jeté.
-------
• Le vaccin reconstitué doit être utilisé dans
l’heure qui suit.
VACCIN ANTIAMARIL
9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse :
1. DCI : vaccin antiamaril déconseillé, allaitement : pas de données.

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vaccin 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


Incompatibilité avec les vaccins antithyphoi-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : diques et anticholériques.
• vaccin viral vivant atténué assurant une pro-
tection efficace contre la fièvre jaune.
• la protection devient efficace vers le 10e 11. FORMES GALENIQUE ET PRESENTATIONS :
jour après l’injection et persiste pendant 10 flacon de poudre d’antigènes viraux pour in-
ans. jection sous cutané.

4. INDICATIONS : Protection contre la fièvre


12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
jaune.
Adulte et enfant dès l’âge de 9 mois : 1 injec-
5. CONTRE-INDICATIONS tion unique de 0, 5 cc.
• Déficit immunitaire, traitement par immu-
nosuppresseurs ou corticothérapie. 13. CONSERVATION : entre 2 à 8 °C et à l’abri de
• Affection aigue ou chronique en évolution, la lumière
antécédent neurologique ou d’affections
hématologiques.
• Enfant de moins de 1 ans. 14. SPECIALITES : Stamaril®
• Hypersensibilité connue au vaccin antiama-
ril. -------

550
VACCIN ANTICHOLERIQUE 14. SPECIALITES : vaccin anticholérique.
-------
N.B : Vaccin considéré par l’OMS comme inutile
mais encore utilisé dans certains pays.
VACCIN ANTIMENINGOCCIQUE
1. DCI : vaccin anticholerique

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vaccin 1. DCI : vaccin antiméningoccique A et C.


3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vaccin.
• vaccin viral inactivé préparé à partir de vi-
brion cholérique tués par le phénol assurant 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
une protection très relative contre le cho- Vaccin antimicrobien assurant une protec-
léra (50% des cas). tion efficace contre les méningites dues aux
• la protection devient efficace vers le 6e jour méningocoques A et C. l’immunité apparait
après l’injection et ne persiste pas pendant à partir du 10ème jour après la vaccination et
plus de 6 mois. persiste pendant 3 à 5ans.
4. INDICATIONS : Protection relative contre le 4. INDICATIONS :
cholera. • Prévention des méningites à méningo-
coques A et C.
5. CONTRE-INDICATIONS
• Forte réaction lors d’une injection anté- 5. CONTRE-INDICATIONS
rieure. • Pas de contre-indication y compris la femme
• Vaccin antiamaril datant de moins de 3 se- enceinte.
maines.
6. EFFETS INDESIRABLES
6. EFFETS INDESIRABLES : Inflammation locale • Hyperthermie passagère ; rougeur au point
douloureuse avec ou sans fièvre. d’injection.
7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE 7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE
• Associations contre-indiquées : vaccin
contre la fièvre jaune. • Immunosuppresseur ou radiothérapie : di-
• Compatibilité : vaccin contre le tétanos, minue l’efficacité de la vaccination
diphtérie et BCG.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN


GARDE : GARDE :
• L’administration en cas de grossesse est • Après préparation, le vaccin doit être utilisé
possible. immédiatement.
• Un intervalle de 3 semaines minimum est • ce vaccin ne protège pas contre la méningite
nécessaire entre l’administration du vaccin due au méningocoque B.
et celle du vaccin antiamaril. • Eviter l’utilisation chez l’enfant de moins de
• Vaccin considéré par l’OMS comme inutile 18 ans.
mais encore utilisé dans certains pays. • En cas de contact avec un malade atteint
d’infection à méningocoque A, l’enfant peut
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse : pos- être vacciné à partir de 6 mois d’âge
sible, allaitement : non signalées jusqu’à ce jour. • En cas d’effets secondaires légers, adminis-
trer un antihistaminique et si nécessaire un
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : corticoïde.
Incompatibilité avec le vaccin antiamaril. • En cas d’hypersensibilité sévère ou de
réaction anaphylactique, administrer l’épi-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : néphrine.
ampoule de 0, 5cc. • Se conformer aux directives du PEV.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse : uti-


• Sujet > 10 ans : 1 injection unique de 0, 5 cc lisation possible, allaitement : aucune don-
en SC ou IM. née disponible jusqu’à ce jour.
• Sujet > 10 ans : 2 injection SC ou IM de 0, 25
cc espacées de 1 à 4 semaines.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
• Rappel tous les 6 mois : 0, 5 cc chez les sujets
non signalées jusqu’à ce jour.
de plus de 10 ans, 0, 25 cc avant 10 ans.

13. CONSERVATION : entre 2 à 8 °C et à l’abri de 11. FORMES GALÉNIQUES : flacon de lyophilisat


la lumière. pour injection SC ou IM

551
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : • En stratégie fixe, les flacons entamés peu-
Adulte et enfant : injection SC ou IM de vent être conservés pour une utilisation lors
1dose. des séances ultérieures à condition que la
chaine de froid fonctionne correctement. La
13. SURDOSAGE : aucun surdosage n’ a été rap- congélation et la décongélation sont possi-
portée à ce jour. bles.
• Se conformer aux instructions du PEV.
14. CONSERVATION : A conserver au réfrigéra- • En cas de fièvre après la vaccination, admi-
teur (entre + 2 °C et + 8 °C) et à l’abri de la nistrer un fébrifuge.
lumière.après reconstitution, le vaccin doit
être directement utilisé. 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse :
contre-indiqué ; allaitement : non signalées
15. SPECIALITES : Prevar® à ce jour.

------- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


incompatibilité avec vaccin anti typhoï-
diques et anticholériques.
VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATIONS :
flacon de solution pour administration orale
1. DCI : vaccin antipoliomyélitique oral.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vaccin.
• 3 doses de vaccin à 1 mois d’intervalle au
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : minimum.la première dose est adminis-
vaccin viral vivant atténué préparé à partir tré à la naissance .le rappel consiste à une
des 3types de poliovirus (souches sabin) dose orale 1an après la 3 e prise puis tous
assurant une protection absolue contre la les 5ans. la protection après les 3doses dure
poliomyélite dès la première prise orale qui 5ans.
persiste au moins pendant 5ans après le 1er
rappel. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
sage n’ a été rapporté jusqu’à ce jour.
4. INDICATIONS :
• Prévention de la poliomyélite. 14. CONSERVATION : entre 2 et 8 °C et à l’abri
de la lumière.la congélation est recomman-
5. CONTRE-INDICATIONS dé pour une longue durée de conservation.
• Déficit immunitaire congénital ou acquis,
dont infections à VIH et traitements par im- 15. SPECIALITES : vaccin polio oral
munodépresseurs ou corticothérapie
• Grossesse, hyperthermie, maladie infec- -------
tieuse évolutive, diarrhée.

6. EFFETS INDESIRABLES VACCIN ANTIRABIQUE


• Possibilité de paralysie chez les vaccinés (30
j après) ou dans son entourage non vacciné
(60 j après). 1. DCI : vaccin antirabique

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vaccin


Associations contre-indiquées : corticoïdes,
immunosuppresseurs. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
vaccin viral inactivé à usage préventif ou à
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : usage curatif après exposition.
• L’injection par erreur du vaccin buvable est
sans danger mais inefficace 4. INDICATIONS :
• Ne pas utiliser le vaccin si le liquide présente • Vaccination de préexposition (avant risque
de la turbidité possible d’exposition à la rage).
• La diarrhée n’est pas une contre-indication • Traitement de postexposition (après exposi-
mais il est préférable de donner une dose tion connue ou possible à la rage.
supplémentaire une fois la diarrhée termi-
née. 5. CONTRE-INDICATIONS
• Lors des séances de vaccination, ne pas • personnes ayant des antécédents de réac-
ouvrir plusieurs flacons à la fois. tions d’hypersensibilité grave à l’un des
• Employer le vaccin inactivé injectable chez constituants du vaccin.
la femme enceinte ; • maladie fébrile aiguë et grossesse.

552
6. EFFETS INDESIRABLES
Recommandations concernant la vaccination
• Réactions locales et bénignes : douleur,
antirabique post-exposition en fonction des
érythème, œdèmes, prurit et induration au
injections précédentes
point d’injection.
• Réactions générales : fièvre modérée, fris- Vaccination de moins
sons, malaise, asthénie, céphalées, vertiges, de 5 ans (par un vaccin
2 injections : à J0 et J3.
arthralgie, myalgies, troubles gastro-intesti- rabique de culture cel-
naux (nausées, douleurs abdominales). lulaire).
• Exceptionnellement : réactions anaphylac- Vaccination de plus 5 injections : à J0, J3,
toïdes, urticaire, rash. de 5 ans ou vaccina- J7, J14 et J28, avec
tion incomplète. administration d’IGR
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES si nécessaire.
• Corticoïdes et immunosuppresseur : dimi-
nuent l’efficacité de la vaccination.
Sujets non immunisés :
Cinq doses sont à administrer à J0, J3, J7, J14
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN
et J28.
GARDE :
Des immunoglobulines rabiques (IGR) doivent
• Administrer le vaccin avec prudence chez les
être administrées en même temps que la 1re
sujets allergiques à la néomycine
injection en cas de blessure grave (catégorie III
• Ne pas injecter par voie intra vasculaire (ris-
selon la classification OMS du risque rabique).
que de choc)
La posologie des IGR reconnue au niveau inter-
• Traiter immédiatement la blessure en cas
national est la suivante :
de morsure.
• immunoglobulines rabiques humaines : 20
• Afin d’éliminer le virus rabique, nettoyer im-
UI/kg de poids corporel,
médiatement au savon puis rincer abondam-
• immunoglobulines rabiques équines : 40 UI/
ment à l’eau. Ensuite, appliquer de l’alcool (70
kg de poids corporel.
%) ou de la teinture d’iode. Si possible, ne pas
suturer une plaie due à une morsure ou sutu-
Mode d’administration :
rer seulement pour assurer l’apposition.
Administré par voie IM uniquement, dans le del-
• Si nécessaire, le traitement sera complété
toïde chez l’adulte ou dans la région antéro-
par une prophylaxie antitétanique
latérale de la cuisse chez le petit enfant.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse :
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
possible en tenant compte du rapport béné-
sage n’ a été rapporté jusqu’à ce jour.
fice risque, allaitement : contre-indiqué.
14. CONSERVATION : A conserver au réfrigéra-
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
teur (entre + 2 °C et + 8 °C). Ne pas congeler.
• Les immunoglobulines rabiques et les vac-
cins rabiques ne doivent jamais être associés
15. SPECIALITES : Rabipur®
dans la même seringue ou injectés au même
site anatomique.
-------
11. FORMES GALÉNIQUES ET RESENTATIONS :
Poudre et solvant pour suspension injec-
table IM.
VACCIN ANTI-ROUGEOLEUX

1. DCI : vaccin anti-rougeoleux


12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
Vaccination et pré-exposition : 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vaccin

Recommandations concernant la 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :


primovaccination et les rappels Vaccin viral vivant atténué assurant une pro-
tection quasi absolue contre la rougeole ap-
Primovaccination 3 injections J0, J7 et
paraissant à partir du 4e jour et persistant au
J28*
moins pendant 20 ans.
1er rappel 1 an plus
tard 4. INDICATIONS :
• Prévention de la rougeole.
Rappels ultérieurs Tous les 5
ans 5. CONTRE-INDICATIONS
• Déficit immunitaire congénital ou acquis
* L’injection de J28 peut être administrée à J21. dont infections à VIH et traitement par im-
munosuppresseurs ou corticothérapie
Vaccination de post-exposition : • Hyperthermie ou maladie infectieuse évolu-
Sujets complètement immunisés : tive.

553
• Grossesse luche et le tétanos apparaissant à partir de
• Maladie infectieuse évolutive la 2e injection et persistant pendant 5ans
• Injection récente de gammaglobulines. après le 1er rappel.

6. EFFETS INDESIRABLES : 4. INDICATIONS :


• Réactions fébriles, convulsions hyperther- • Prévention de la diphtérie, du tétanos et de
miques la coqueluche.
• Rash cutané, rhinopharyngite, rougeole à
minima, encéphalopathie, réaction aller- 5. CONTRE-INDICATIONS :
gique, négativation transitoire des tests tu- Antécédents de réaction allergiques post
berculinique. injections importante, encéphalopathie évo-
lutive convulsivante, affections évolutives
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : d’origine infectieuse.
• Associations contre-indiquées : corticoïdes,
immunosuppresseurs 6. EFFETS INDESIRABLES
• Vaccin compatibles : anticoquelucheux, an- • Réactions fébriles ; réactions locales légères
titétanique, antidiphtérique, anti rubéoleux, telles qu’induration, érythème et douleur au
antipoliomyélitique et BCG. point d’injection, syndrome des cris persis-
tants, convulsions, encéphalopathie, ou état
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : de choc.
• Reconstituer la suspension avec le consti-
tuant spécial accompagnant le vaccin 7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE
• En cas d’ingestion de gammaglobulines, Pas d’interaction médicamenteuse connue à
attendre 6semaines avant de procéder à al ce jour.
vaccination anti rougeoleuse
• L’âge minimum de d’administration du vac- 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
cin est de 9 mois sauf dans les situations • En cas de réaction antérieure importante à
d’épidémies une injection du vaccin, n’administrer que
• Se conformer aux instructions du PEV. l’association diphtérie-tétanos.
• Les complications importantes survenant
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indi- suite à l’administration du vaccin sont attri-
qué. buées au composant coquelucheux.
• La première dose doit être administrée dès
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : l’age de 6 semaines.
• Incompatibilité avec les vaccins antithyphoi- • L’administration préventive et systématique
diques et anticholériques. d’antipyrétique et d’anticonvulsivant est
recommandée chez les patients à antécé-
11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS : dents convulsifs non liés au vaccin ou à une
flacon de poudre lyophilisées. encéphalopathie convulsivante.
• Différer la vaccination chez les sujets présen-
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : tant une dermatose infectieuse évolutive.
• 0,5 cc en SC dans le deltoïde droit en une • Les antécédents de convulsion non liés à
seule dose. une vaccination antérieure ne constituent
• Age d’administration : 9 mois à 5 ans pas une contre-indication en l’absence
d’encéphalopathie.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- • Agiter le flacon de vaccin avant emploi pour
sage n’ été rapportée jusqu’à ce jour. obtenir une suspension homogène.
• Se conformer aux instructions du PEV.
14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : grossesse :
15. SPECIALITES : contre-indiqué ; allaitement : pas de contre
------- indication.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


VACCIN ANTIDIPHTERIQUE non signalées jusqu’à ce jour.

1. DCI : vaccin antidiphtérique, tétanique et 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :


coquelucheux flacon de suspension pour injection SC.

2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vaccin. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


0, 5 cc/injection.
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 3 doses de vaccin administrées à 1 mois d’in-
Association de 3 vaccins assurant une pro- tervalle d’intervalle avec un rappel 1an après
tection efficace contre la diphtérie, la coque- la 3e dose.

554
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo- • Les adénites régionales inflammatoires simples
sage n’a été rapportée jusqu’à ce jour. disparaissent spontanément en 1 mois.
• Se conserver aux instructions du PEV.
14. CONSERVATION : entre 2 et 8° C et à l’abri
de la lumière. Ne pas congéler le vaccin. 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : déconseillée
néanmoins dans les régions haut risque
15. SPECIALITES : vaccin DITEPER d’infection tuberculeuse, l’utilisation est
possible si le bénéfice de la vaccination l’em-
------- porte sur le risque.

10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :


VACCIN ANTITUBERCULEUX • Ne pas mélanger à d’autres médicaments.

1. DCI : vaccin antituberculeux 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATIONS :


flacon de poudre lyophilisée pour injection
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : vaccin intradermique

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


Vaccin microbien à bacilles vivants atténués • Enfant de moins de 1 an : 0,05 ml
diminuant le risque de tuberculose dans les • Enfant de plus de 1 an : 0,10 ml
10 à 20 ans qui suivent chez les sujets vacci-
nés. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-
sage n’ a été rapporté à ce jour.
4. INDICATIONS :
• Prévention de la tuberculose. 14. CONSERVATION : entre 2 et 8 °C et à l’abri
de la lumière. Après reconstitution, le vaccin
5. CONTRE-INDICATIONS reste stable pendant au maximum 5 à 6 h à
• Déficit immunitaire congénital ou acquis une température comprise 0 et 8°C.
touchant l’immunité cellulaire( Sida)
• Dermatose infectieuse évolutive 15. SPECIALITES : vaccin BCG.
• NN dont le poids de naissance est < à 2500g.
-------
6. EFFETS INDESIRABLES
• Réactions locales : nodule rouge se transfor-
mant en vésicule ; VALACICLOVIR
• Abcès au point d’injection ; adénite axillaire
ou cervicale ; infection disséminée mortelle. 1. DCI : valaciclovir

7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anti viral


• Agents myélosuppresseurs ou des radia-
tions : peuvent altérer la réponse du vaccin 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
ou augmenter le risque d’une BCGite géné- Pharmacodynamie :
ralisée. • inhibition de la synthèse de l’ADN viral
• Antibiothérapie : peut diminuer l’efficacité • Actifs sur herpès-virus, herpès simplex ;
du vaccin. varicelle-zona (VZV), cytomégalovirus
(CMV), Epstein-Barr (EBV) et herpès-virus
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN humain 6 (HHV-6).
GARDE : Pharmacocinétique : Résorption digestive
• Vérifier auparavant la négativité des tests tu- correcte ; métabolisation hépatique ; faible
berculiniques (essentiellement pour ne pas fixation aux protéines plasmatiques ; T½ : 3
attribuer au vaccin des symptomes liés à la heures ; élimination urinaire ; passage trans-
tuberculose). placentaire et dans le lait maternel.
• Effectuer le vaccin BCG après nettoyage puis
dégraissage de la peau à l’éther dans la ré- 4. INDICATIONS :
gion deltoïdienne ou la face interne du tiers • Infections à virus varicelle-zona : (Prévention
moyen du bras. des douleurs associées au zona chez le sujet
• Utiliser toujours le diluant livré avec le vac- immunocompétent de plus de 50 ans et Pré-
cin. vention des complications oculaires du zona
• Le vaccin BCG se fait dès la naissance en ophtalmique chez le sujet adulte immuno-
une seule injection. Si après 3 mois, aucune compétent).
cicatrice n’apparait, le vaccin doit être refait • Infections à virus Herpes simplex chez les
(max 3 mois). Sujet immunocompétent et immunodépri-
• Traiter la plaie si nécessaire pour un panse- mé.
ment sec. • Infections à cytomégalovirus.

555
5. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité au VANCOMYCINE
valaciclovir, aux autres constituants de ce
médicament ou à l’aciclovir. 1. DCI : Vancomycine.

6. EFFETS INDESIRABLES 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antibiotique de la


• Nausées ; douleurs abdominales, vomisse- famille des glycopeptidiques.
ments, diarrhées ;
• Céphalées ; sensations ébrieuses, confusion, 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
hallucinations, somnolence ; • Pharmacodynamie : inhibe la synthèse de la
• thrombopénie ; leucopénies ; paroi bactérienne
• Réactions anaphylactiques ; • Spectre :
• Dyspnée ; - Aérobies à Gram + : bacillus, entéro-
• altération de la fonction rénale ; augmenta- coques, listeria, Rhodococcus equi, Sta-
tion de l’urée et de la créatinine sanguines et phylococcus aureus, S. non aureus, Strep-
insuffisance rénale aiguë.. ; tococcus, Streptococcus pneumoniae) ;
• Troubles hépatobiliaires. - Anaérobies : Clostridium, Peptostrepto-
coccus, Propionibacterium acnes
7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE • Pharmacocinétique : - pas de résorption
Nécessitant des précautions d’emploi : mé- digestive ; - demi-vie plasmatique 7-12h ;
dicaments néphrotoxiques sauf les amino- - très bonne diffusion tissulaire mais aléa-
sides. toire dans le LCR ; - élimination urinaire sous
forme active.
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN
GARDE : 4. INDICATIONS
• Hydrater suffisamment le patient et adapter • infections sévères à staphylocoques (infec-
la posologie en cas d’insuffisance rénale tions respiratoires banales, ostéites, endo-
• Surveiller l’insuffisant hépatique en cas d’ad- cardites, septicémie...), à streptocoques (y
ministration de fortes doses de ce produit compris l’entérocoque), ou chez les sujets
• Débuter le traitement le plus tôt possible allergiques aux beta-lactamines.
(dans les 72 h suivant l’apparition des mani- • endocardites à Streptococcus viridans ou
festations cutanées). Streptococcus bovis.
• prophylaxie des infections post-opératoires
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse : ad- dues à des bactéries à Gram + en chirurgie
ministrer si nécessaire ; allaitement : Contre- cardiaque et vasculaire, neurochirurgie,
indiqué. chirurgie orthopédique avec implantation
de matériel prothétique.
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
Comprimé de 500 mg. 5. CONTRE-INDICATIONS
Absolues : Hypersensibilité à l’un des
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : composants,hypersensibilité à la téicopla-
Adulte : nine ou à la vancomycine.
- zona et zona ophtalmique : 1000 mgx3/J Relative : Allaitement.
pendant 7 j.
- Herpès cutanéomuqueux : 500 mg x 2/j 6. EFFETS INDESIRABLES : - réaction anaphylac-
pendant 5 à 10 j. tique, surdité, éruption cutanée, urticaire,
- Traitement préventif : 500 mg/j. néphropathie, nausée, vomissement, fièvre,
Insuffisance rénale : érythrodermie, éosinophilie, éruption bul-
- Clcr = 15 à 30 ml/min : 1000 mg x 2/j. leuse, thrombopénie, neutropénie, phlébite.
- Clcr <15ml/min : 1000 mg x1 /j (en cas
d’hémodialyse ; administrer la dose quo- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
tidienne après la séance). Aminosides et autres médicaments néphro-
toxiques : risque de majoration de la néph-
12. SURDOSAGE / INTOXICATION : rotoxicité.
- Symptômes : troubles gastro-intestinaux
et troubles neurologiques 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
- Traitement : arrêter le traitement et prise • administrer par perfusion IV lente (au moins
en charge spécialisé ( hémodialyse) 60 min) sinon risque d’hypotension et de
collapsus cardiovasculaire
13. CONSERVATION : T°< 30°C • administration exclusivement par voie vei-
neuse, du fait du risque de nécrose
14. SPECIALITES : Zelitrex® • adaptation posologique et une surveillance
étroite des fonctions rénale et auditive chez
le nouveau-né <1 mois, le sujet âgé et en cas
------- d’insuffisance rénale.

556
• ne pas administreren cas de baisse de l’acui- 12. CONSERVATION : Conditions générales de
té auditive sinon adapter la dose en fonction conservation des médicaments.
des taux plasmatiques du produit.
• l’administration d’anesthésiques peut provo- 13. SPECIALITES : Vancocine®, Vancomycine
quer des réactions anaphylactoïdes ; donner
la vancomycine avant l’induction anesthé- -------
sique.
• La perfusion discontinue est la voie d’admi-
nistration d’élection. VECURONIUM BROMURE
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : 1. DCI : Vécuronium bromure.
• Grossesse : Donner si besoin.
• Allaitement : déconseillé. 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : myorelaxant non
dépolarisant.
10. FORME GALENIQUE ET PRESENTATIONS :
poudre pour solution pour perfusion IV 125 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
mg, 250 mg, 500 mg, 1g. • Pharmacodynamie : Le bromure de vécu-
ronium bloque la transmission de l’influx
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION nerveux aux muscles striés par compétition
avec l’acétylcholine sur les récepteurs nico-
Traitement curatif tiniques de la plaque motrice. Pas d’action
dépolarisante ni d’effets cumulatifs lorsque
Adultes 2 g/j (30 mg/kg/j) soit 500 mg les doses d’entretien sont administrées.
toutes les 6 h ou 1 g toutes les 12 h.
• Pharmacocinétique : Après injection IV,
Enfant et 40 mg/kg/j soit 10 mg/kg en perfu- distribution rapide dans le secteur extracel-
nourrisson sion toutes les 6 h. lulaire ; demi-vie d’élimination plasmatique
Si atteinte du SNC : 60 mg/kg/j soit est de 36 à 117 minutes.Faible métabolisa-
15 mg/kg toutes les 6 h. tion hépatique. Elimination essentiellement
biliaire sous forme inchangée à 95%.
Nouveau-né 0 à 7 j : 30 mg/kg/j (15 mg/kg/j
(à terme ou perfusion de 30 min toutes les 12
prématuré h) en dose de charge puis 10 mg/kg 4. INDICATIONS
toutes les 12h. • Adjuvant de l’anesthésie générale ;
• Facilitation de l’intubation trachéale ;
7 à 30 j : 45 mg/kg/j (15 mg/kg en
perfusion toutes les 8 h) contrôler • Relaxation musculaire au cours de l’acte
taux sériques. chirurgical.
Anurique 1 g suivie tous les 7 à 10 j de 1g ou
5. CONTRE-INDICATIONS
500 mg selon taux sériques.
• Hypersensibilité au vécuronium ou à l’un des
Insuffisant ré- Même prise unitaire, mais inter- constituants ;
nal et valle thérapeutique augmenté et • Grossesse (sauf pour la césarienne).
insuffisant fondé selon taux sériques. En at-
hépatique sé- tendant résultat, dose journalière 6. EFFETS INDESIRABLES
vère (mg/j) = (ClCR[ml/min] x 15) + 150.
• Tachycardie, Hypotension, rares cas de col-
Prophylaxie des infections post-opératoires lapsus cardiovasculaire, choc, bouffées vaso-
Courte durée : 24h parfois mais pas plus de 48h motrices ;
Adulte 1g IV en perfusion d’1 h, 1h avant • Faiblesse musculaire ;
incision puis même dose 12h plus • Œdème de la face, douleur au site d’injec-
tard pendant 24 h sans dépasser tion ;
48 h • Bronchospasme ;
Enfant 15 mg/kg/j mêmes modalités que • Urticaire, rash.
l’adulte
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
N.B : Voie intraveineuse : dissoudre le contenu • Médicaments qui potentialisent l’action du
d’un flacon avec 10 ml d’eau pour préparations vécuronium et des autres curares non dé-
injectables. polarisants: les anesthésiques volatils, les
Ne jamais injecter la solution telle quelle mais la anesthésiques locaux, certains antibiotiques
diluer comme suit : ajouter la solution primitive (aminosides, polymyxines, lincosanides), le
à 100 ou 200 ml de solvant. sulfate de magnésium en IV, les antagonistes
En cas de perfusion continue, ajouter 2 à 4 du calcium, les médicaments qui peuvent
flacons de la solution primitive ci-dessus à un aggraver une myasthénie (benzodiazépi-
volume suffisamment important de solvant de nes, fluoroquinolones, la télithromycine,
façon à pouvoir administrer la dose quotidienne l’érythromycine en IV, quinidine, lithium).
désirée lentement par goutte-à-goutte intravei- • Médicaments pouvant diminuer l’action du
neux sur une période de 24 h. vécuronium et des autres curares non dépo-

557
larisants : la phénytoïne et carbamazépine, • Intubation trachéale : 0,08 à 0,10 mg/kg. In-
en prise chronique. tuber 3 à 5 minutes après l’injection. Pour
• Risque de myopathie si association aux corti- une intervention chirurgicale après intuba-
coïdes IV. tion avec suxaméthonium: 0,03 à 0,05 mg/
• L’administration de succinylcholine (ou suxa- Kg.
méthonium) peut provoquer un bloc com- • Dose d’entretien : 0,02 à 0,03 mg /Kg
plexe, difficile à antagoniser par les anticho- • En perfusion continue :
linestérasiques. - Dose de charge : 0,08 à 0,10 mg/kg
- Entretien : Régler la vitesse de perfusion
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : de façon à maintenir la réponse muscu-
• Ventilation assistée jusqu’à décurarisation laire à une stimulation nerveuse simple à
complète. Celle-ci peut être retardée par 10 % de sa réponse de contrôle à l’adduc-
une hypothermie, des perturbations hydro- teur du pouce ou pour maintenir 1 à 2 ré-
électrolytiques (acidose, surcharge en ma- ponses au train-de-quatre. Chez l’adulte,
gnésium) ou des interférences médicamen- ce niveau de curarisation est obtenu avec
teuses (cf Interactions). des doses comprises entre 0,8 et 1,4 μg /
• Le bromure de vécuronium n’atténue pas la kg/min.
bradycardie provoquée par certains types • Chez le nourrisson, commencer avec une
d’anesthésiques certains opiacés ou un ré- dose test de 0,01 à 0,02 mg/kg ; augmen-
flexe vagal. ter progressivement jusqu’à obtenir une
• Utiliser avec précaution chez les patients diminution de 90 à 95 % de la hauteur de
avec trouble hépatique, biliaire ou rénale. la réponse musculaire à une stimulation ner-
(risque de prolongation de l’action). veuse simple. Ne pas dépasser 0,1 mg/kg.
• Très grande prudence chez patients souffrant • Chez les obèses, il est recommandé de se
de troubles neuro-musculaires ou après une baser sur le poids idéal pour calculer la po-
poliomyélite. sologie.
• Chez les obèse, allongement de la durée de
curarisation et de décurarisation si la dose 12. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES
est calculée sur base du poids réel. • Incompatibilité avec le thiopental.
• Chez les brûlés, ajuster la posologie en fonc- • Le vécuronium peut être injecté dans la tu-
tion de la réponse car il ya souvent résistan- bulure d’une perfusion en cours contenant
ce aux curares chez eux. les médicaments suivants : le fentanyl, le
• Situations qui amplifient l’effet curarisant: dropéridol, le chlorhydrate de nicomorphine
Hypokaliémie, hypermagnésémie, hypocal- et le bromure de pancuronium. Pour les
cémie, hypoprotidémie, déshydratation, aci- autres médicaments, éviter de les mélanger
dose, hypercapnie et cachexie. Elles doivent avec le vécuronium.
donc être corrigées.
• Ce produit ne peut être administré que par 13. SURDOSAGE / INTOXICATIONS
des médecins spécialisés en anesthésie-réa- En cas de surdosage et de bloc neuromuscu-
nimation, en médecine d’urgence ou sous laire prolongé :
leur supervision. Avoir à disposition du ma- • Ventilation assistée et sédation
tériel d’intubation endotrachéale, d’assis- • Inhibiteur de l’acétylcholinestérase (néos-
tance respiratoire et d’oxygénation artérielle tigmine) en association avec l’atropine dès
adéquat. l’amorce de la décurarisation spontanée. Si
ce traitement ne réussit pas, maintenir la
respiration assistée jusqu’à la reprise de la
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT respiration spontanée.
Ne pas utiliser chez la femme enceinte. • Tout ceci se fait sous monitorage instrumen-
Cependant, il peut être utilisé pour la césa- tal permanent
rienne. .
Pour la femme allaitante : suspendre l’allai-
14. CONSERVATION
tement jusqu’à 12 heurs après prise de vécu-
• Température inférieure à 25 °C et à l’abri de
ronium. la lumière.
• Après reconstitution ou dilutionla solution
10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS peut être conservée pendant 24 heures à
Poudre et solvant p sol inj à 4 mg/ml. température ambiante (15 °C à 25 °C) et à la
Poudre p sol inj à 10 mg/ml. lumière du jour. Mais il est recommandé de
jeter toute solution non utilisée (risque de
11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION contamination).
• La posologie dépend de la méthode d’anes-
thésie, le type de chirurgie, la durée présu- 15. SPECIALITES : Norcuron®
mée de l’intervention, l’état du patient (in-
suffisance hépatique…). -------

558
VERALIPRIDE • s’assurer avant toute administration de l’ab-
sence de facteur pouvant favoriser la surve-
1. DCI : Véralipride. nue de ces troubles du rythme, ECG recom-
mandé dans le bilan initial du traitement
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : antipsychotique • surveillance mammaire recommandée
neuroleptique (groupe des benzamides). • si syndrome de sevrage, reprendre le traite-
ment puis l’interrompre progressivement
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES • surveillance renforcée si antécédents de
Pharmacodynamie : - activité antagoniste crises convulsives (abaissement du seuil épi-
de la dopamine et une activité antigonado- leptogène) et si sujet âgé (sensibilité à l’hy-
trope ; - stimule la sécrétion de prolactine. potension orthostatique et à la sédation)
Pharmacocinétique : - bonne absorption • déconseillé en cas d’insuffisance rénale
orale ; biodisponibilité 80 ; demie-vie d’éli-
mination : 4h. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Sans objet (médicament indiqué en cas de
4. INDICATION ménopause confirmée).
Traitement de la bouffée vasomotrice inva-
lidante associée aux manifestations psycho 10. INCOMPATIBILITE PHYSICO-CHIMIQUE : non
fonctionnelles de la ménopause confirmée. signalées jusqu’à ce jour.

5. CONTRE INDICATIONS 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : gé-


• Intolérance génétique au galactose, déficit lule 100 mg.
en lactase, syndrome de malabsorption de
glucose et eu galactose 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Maladie de Parkinson 100 mg par cure de 20 j/mois. La durée de
• Phéochromocytome traitement est limitée à 3 mois.
• Tumeur prolactino-dépendante
• Hypersensibilité à l’un des composants 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
Symptômes : crises dyskinétiques neuromus-
6. EFFETS INDÉSIRABLES culaires localisées ou généralisées,syndrome
• dyskinésie, syndrome extrapyramidal, som- parkinsonien gravissime, coma.
nolence, sédation, syndrome de sevrage Traitement : traitement symptomatique,
entre 2 cures ou à l’arrêt du traitement (an- réanimation sous étroite surveillance respi-
xiété, dépression), hypotension orthosta- ratoire et cardiaque continue.
tique, prise pondérale, augmentation de la
prolactinémie. 14. CONSERVATION : T° < 30°C.

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 15. SPECIALITE : Agréal®


Contre-indiquées :
• Agonistes dopaminergiques : antagonisme -------
réciproque
• Neuroleptiques antispychotiques, neurolep-
tiques antiémétiques : augmentation des VERAPAMIL
effets indésirables neurologiques et psycho-
logiques.
Déconseillées : 1. DCI : Verapamil
• Alcool : majoration de l’effet sédatif
• Antihypertenseurs : effet antihypertenseur
et risque d’hypotension orthostatique ma- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antihypertenseur
joré (effet additif). inhibiteur calcique.
• Autres dépresseurs du système nerveux cen-
tral : dérivés morphiniques ; anxiolytiques ; 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES:
hypnotiques ; antidépresseurs sédatifs ; an- Pharmacodynamie : Antagoniste calcique
tihistaminiques H1 sédatifs ; antihyperten- spécifique actif au niveau cardiaque (effet
seurs centraux ; baclofène ; thalidomide : bathmotrope, chronotrope, dromotrope et
majoration de la dépression centrale. inotrope négatif) et au niveau artériel (vaso-
dilatation).
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE Pharmacocinétique :
• Arrêt impératif du traitement en cas d’ap- • Absorption : 90 % ; biodisponibilité (20 à
parition des dyskinésies, des syndromes 35 %) ; T½ : 11 heures ; liaison aux pro-
parkinsoniens, d’un syndrome malin (hy- téines plasmatiques : 90 % ; forte méta-
perthermie, rigidité musculaire, troubles bolisation hépatique ; élimination rénale
neurovégétatifs, altération de la conscience, sous formes de métabolites pour 70 %,
augmentation des CPK) digestive pour 20 à 25 %.

559
4. INDICATIONS : • Midazolam, buspirone, ciclosporine, tacro-
• Traitement de l’angor sous toutes ses for- limus : augmentation des concentrations
mes. plasmatiques de ces médicaments ;
• Traitement et prévention des tachycardies • Médicaments donnant des torsades de
paroxystiques supraventriculaires. pointes : risque majoré de troubles du
• Hypertension artérielle. rythme ventriculaire, notamment de tor-
• Prévention secondaire de l’infarctus du myo- sades de pointes ;
carde en cas de contre-indication ou d’into- • Digoxine : bradycardie excessive et bloc auri-
lérance à un traitement par bêtabloquant et culoventriculaire ;
en l’absence d’insuffisance cardiaque. • Érythromycine : bradycardie et/ou troubles
de la conduction auriculoventriculaire.
5. CONTRE-INDICATIONS
• Blocs auriculoventriculaires du 2e et du 3e
degré non appareillés. 8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Insuffisance cardiaque non contrôlée. • La posologie doit être fortement diminuée
• Hypotension artérielle (systolique inférieure en cas d’insuffisance hépatique et chez les
à 90 mm Hg). sujets âgés
• Dysfonctions sinusales. • En cas d’insuffisance cardiaque, surveillance
• Enfant. étroite du patient si un digitalique est pres-
• Dantrolène (perfusion), sultopride. crit concomitamment.
• Doser les transaminases en cas d’atteintes
6. EFFETS INDESIRABLES hépatiques
• Hypotension, œdème périphérique, brady-
cardie, bloc auriculo-ventriculaire, insuffi- 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
sance cardiaque congestive, choc cardiogé- Grossesse : Contre-indiqué au 1er et 2e
nique. trimestre et prescrire au besoin au 3er tri-
• Constipation, atteintes hépatiques, douleurs mestre.
abdominales.
Allaitement : possible.
• Atteintes gingivales de type gonflement lé-
ger des gencives, gingivite ou hyperplasie
gingivale. 10. INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Non signalées jusqu’à ce jour .
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Contre-indiquées : 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATIONS :
• dantrolene (perfusion) : risque de fibrilla- Cés de 40 mg, 80 mg, 120 mg et 240 mg.
tions ventriculaires mortelles; Gel LP 120 et 240 mg
• Sultopride, bétabloquants (bisoprolol, car- Ampoule 2 ml /5 mg
védilol, métoprolol) : risque majoré de trou-
bles du rythme ventriculaire ;
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Esmolol : troubles de l’automatisme (brady-
• Tachycardies paroxystiques supra ventricu-
cardie excessive, arrêt sinusal), troubles de
laires : 2 à 3 gélules à 120 mg par jour de
la conduction sino-auriculaire et auriculo-
préférence au cours des repas.
ventriculaire et défaillance cardiaque ;
• Hypertension artérielle : 1 gélule à 120 mg,
• Triazolam : augmentation des concentra-
2 fois par jour. Si nécessaire, ajouter 1 gélule
tions plasmatiques avec majoration de la
à 120 mg le matin ou le soir.
sédation.
• Traitement de l’angor : 240 mg/jour, soit 1
Nécessitant des précautions d’emploi :
gélule à 120 mg, 2 fois par jour.
• Lithium : risque de neurotoxicité avec éven-
Si efficacité insuffisante, augmenter à 480
tuellement augmentation de la lithémie ;
mg/jour (une prise à 240 mg, 2 fois par jour).
• Baclofène : majoration de l’effet antihyper-
• Sujet âgé (>70 ans) : 120 à 240 mg/jour, soit
tenseur ;
1 comprimé (à 40 mg) 3 fois par jour, aug-
• Carbamazépine : augmentation des concen-
mentée si nécessaire à 1 gélule à 120 mg 2
trations plasmatiques avec signes de surdo-
fois par jour.
sage ;
• Prévention secondaire de l’infarctus du myo-
• Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques,
carde : 3 gélules à 120 mg par jour, à com-
Rifampicine : diminution des concentrations
mencer 7 à 15 jours après la constitution de
plasmatiques de verapamil ;
l’infarctus du myocarde.
• Anticholinestérasiques (donépézil, galan-
tamine, rivastigmine, tacrine, néostigmine,
pyridostigmine, ambénonium) : risque de 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
bradycardie excessive ; Symptômes : hypotension marquée, voire
• Atorvastatine, simvastatine : risque majoré choc cardiogénique
d’effets indésirables à type de rhabdomyo- Traitement : L’antidote : l’isoprénaline (voie
lyse ; intraveineuse)

560
14. CONSERVATION 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation dé-
A conserver à une température ne dépas- conseillée.
sant pas 25 °C.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
15. SPÉCIALITÉS non signalées jusqu’à ce jour.
Arpamyl®, Isoptine®
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : gé-
------- lule 20 mg et 30 mg.

12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :


VINCAMINE Adulte : 20mg 2-4x/j aux repas.

13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-


1. DCI : Vincamine.
sage rapporté jusqu’à ce jour.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : anti-ischémique,
14. CONSERVATION : conditions générales de
vasodilatateur périphérique.
conservation des médicaments
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
15. SPECIALITES : Vinca®, Vincarutine®, Vinca-
Pharmacodynamie : antianoxique cérébral,
fort®.
vasodilatateur périphérique, vasodilatateur
cérébral, chronotrope négatif, coronarodila- -------
tateur, sédatif.
Pharmacocinétique :
Absorption : La salification de l’acide alpha-
cétoglutarique augmente la biodisponibilité VINCRISTINE
de la vincamine administrée par voie orale.
1. DCI : Vincristine
4. INDICATIONS :
• Troubles cochléovestibulaires et rétiniens 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antinéoplasique
d’origine vasculaire. et immunomodulateur.
• Séquelles d’accidents ischémiques cérébraux
et de traumatismes crâniens. 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
• Traitement symptomatique du déficit intel- Pharmacodynamie :La vincristine entraîne
lectuel du sujet âgé. un arrêt en métaphase mitose des cellules,
par fixation sur la tubuline intracellulaire.
5. CONTRE-INDICATIONS : Pharmacocinétique : Après injection IV ra-
• Néoformations cérébrales avec hyperten- pide, on a trois demi-vies, respectivement
sion intracrânienne. de 5 minutes, 2,3 heures et 85 heures.
• Hypokaliémie. Bonne diffusion tissulaire. Métabolisation
• Troubles du rythme cardiaque. hépatique. Elimination essentiellement bi-
• Grossesse. liaire : 80 %, 20% urinaire

6. EFFETS INDESIRABLES : 4. INDICATIONS


• Possibilité d’allongement de l’espace QT En monochimiothérapie :
avec risque de torsades de pointe. • Leucémies aiguës lymphoblastiques (en as-
sociation avec des corticoïdes).
• Purpura thrombopénique idiopathique ré-
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : sistant aux traitements usuels.
Contre-indiquées : médicaments donnant En polychimiothérapie :
torsades de pointe (amiodarone, sotalol, • Leucémies aiguës lymphoblastiques, ma-
brétylium, disopyramide, quinidiqes, bépri- ladie de Hodgkin, lymphomes non hodgki-
dil, érythromycine IV, sultopride, astémizole, niens.
terfénadine), cibenzoline • Cancer du poumon, du sein, du col utérin.
Décoseillées : hypokaliémants (corticoïdes, • Myélome, rhabdomyosarcomes, neuroblas-
diurétiques, amphotéricine B injectable, tomes, néphroblastomes.
laxatifs stimulants, perfusions insulino-glu- • Tumeurs embryonnaires de l’enfant.
cosées), halofantrine, sparfloxacine. • Sarcomes d’Ewing, ostéosarcomes.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE: 5. CONTRE-INDICATIONS


• Corriger toute hypokaliémie avant traite- • Neuropathie périphérique sévère.
ment. • Vaccin contre la fièvre jaune, phénytoïne à
• Ce produit n’a pas d’action hypotensive à visée prophylactique.
long terme. • Vaccins vivants atténués, itraconazole.

561
6. EFFETS INDESIRABLES 10. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
• Neuropathies périphériques, troubles du Solution injectable IV. Flacon de 1 ml.
système nerveux autonome : constipation
avec douleurs abdominales, crises convul- 11. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
sives, cécité corticale transitoire, troubles Prudence dans le calcul des doses.
auditifs ou vestibulaires. Administration hebdomadaire en monothé-
• Nausées, vomissements, perte de poids, rapie. En association avec d’autres antimito-
anorexie, diarrhée, parfois nécroses et/ou tiques, variable (souvent mensuelle).
perforations intestinales. Ce médicament ne s’utilise que par voie in-
• Alopécie transitoire traveineuse stricte : IV directe ou perfusion
• Rares cas d’anaphylaxie, rash et œdèmes. d’une minute. En cas d’extravasation risque
• La vincristine est peu hématotoxique. Tou- de cellulite et nécrose : Interrompre immé-
tefois, des cas d’anémie, de leucopénie et diatement l’injection et aspirer le maximum
de thrombocytopénie ont été rapportés, en de produit extravasé. Injecter 1ml d’hyalu-
particulier chez les patients ayant une attein- ronidase (250 UI/ml) en S/C autour du site et
te médullaire. réchauffer un peu.La quantité restante doit
• Rares cas d’hyponatrémie, d’ischémie myo- être administrée par une autre veine.
cardique. • Enfant : 1 à 2 mg/m2 de surface corporelle
• Dyspnée et bronchospasme sévères souvent (0,05 mg/kg si 10kg ou moins), 1 fois/ semaine.
en association avec la mitomycine C. • Adulte : 1,4 mg/m2 de surface corporelle.
• Des cas de céphalées, fièvre, troubles ten- • Diminuer la dose de moitié si insuffisance
sionnels, myalgies et azoospermie ont été hépatocellulaire ou bilirubine conjuguée su-
rapportés. périeure ou égale à 10 fois la normale.

7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 12. SURDOSAGE / INTOXICATIONS


• Phénytoïne : diminution de son absorption Signes : Exacerbation des effets indésirables
digestive avec risque de convulsions. avec risque d’atteinte sévère à des doses su-
• Vaccin contre la fièvre jaune et vaccins vi- périeures ou égales à 3 mg/m2.
vants atténués: risque de maladie vaccinale Traitement : symptomatique, surveillance
généralisée mortelle. cardiovasculaire, surveillance hématolo-
• Itraconazole : majoration de la neurotoxicité gique quotidienne.
de la vincristine par diminution de son méta-
13. CONSERVATION : A conserver au réfrigéra-
bolisme hépatique.
teur (+ 2 °C à + 8 °C).
• Mitomycine C : risque de majoration de la
toxicité pulmonaire de la mitomycine.
14. SPECIALITES : Oncovin®

8. PRECAUTIONS D’EMMPOI ET MISE EN GARDE : -------


• Administration par voie intraveineuse stricte.
Le contact avec l’œil doit être évité (risque RÉTINOL, THIAMINE, RIBOFLAVINE
d’irritation importante, voire d’ulcération DEXPANTHÉNOL, PYRIDOXINE, NICOTINA
de la cornée). En cas de contact accidentel, MIDE, ACIDE ASCORBIQUE, ERGOCALCIFÉROL,
laver l’œil immédiatement et abondamment ALPHA TOCOPHÉROl
avec de l’eau et prendre un avis ophtalmolo-
gique. En cas de projection accidentelle sur 1. DCI : Rétinol Thiamine, Riboflavine ; Dexpan-
la peau, laver abondamment à l’eau puis au thénol, Pyridoxine, Nicotinamide, Acide as-
savon doux, rincer abondamment. corbique, Ergocalciférol, alpha-tocophérol
• Prudence chez les patients avec cardiopa- acétate.
thie ischémique.
• En cas de dysfonctionnement hépatique : 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Vitamines asso-
augmentation des taux sanguins et majora- ciées.
tion des effets indésirables de la vincristine.
• Contrôle hématologique avant chaque injec- 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
tion. Discuter la poursuite du traitement si Associations polyvitaminées équilibrées cou-
neutropénie avec infection. vrant les besoins quotidiens de l’organisme.
• Dans le traitement des leucémies aiguës,
contrôler l’uricémie et administrer un inhi- 4. INDICATIONS :
biteur de l’uricosynthèse si nécessaire. Prévention ou correction de troubles en rap-
port avec un régime alimentaire carencé ou
• Régime anticonstipant recommandé durant
déséquilibré.
le traitement.
5. CONTRE-INDICATIONS :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Contre-indi- Hypersensibilité à l’un des constituants, no-
qué chez la femme enceinte et allaitante. tamment aux parabens.

562
Troubles de l’absorption des lipides. • Signes biologiques : hypercalcémie, hyper-
Malabsorption chronique. calciurie, hyperphosphatémie, hyperphos-
Thérapeutique associée interférant avec phaturie.
l’absorption de la vitamine A. Liées à la vitamine A :
Hypercalcémie, hypercalciurie, lithiase cal- • Surdosage aigu (doses > 150 000 UI) :
cique. troubles digestifs, céphalées, HTIC , oedème
papillaire, troubles psychiatriques, irritabi-
6. EFFETS INDESIRABLES : lité, voire convulsions, desquamation géné-
Tout effet indésirable est susceptible d’être ralisée retardée.
une manifestation de surdosage et doit en- • Surdosage chronique : HTIC, hyperostose
traîner l’arrêt du traitement. corticale des os longs et soudure précoce
épiphysaire. Le diagnostic est généralement
porté sur la constatation de gonflements
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : sous-cutanés sensibles ou douloureux au
Liées à la pyridoxine : niveau des extrémités des membres. Les ra-
Lévodopa : inhibition de l’activité de la lévo- diographies objectivent un épaississement
dopa lorsqu’elle est utilisée sans inhibiteur périosté diaphysaire au niveau du cubitus,
de la dopa décarboxylase périphérique. du péroné, des clavicules et des côtes.
• Traitement :
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE Cesser l’administration de ce médicament,
• Éviter tout apport de pyridoxine en l’absence réduire les apports calciques, augmenter la
d’inhibiteur de la dopa décarboxylase. diurèse, boissons abondantes.
• Tenir compte des doses totales de vitamine
A et de vitamine D en cas d’association de 14. CONSERVATION : T° < 25 °C.
plusieurs traitements contenant ces vita-
mines. 15. SPECIALITES : Hydrosol Polyvitaminé®
• En cas d’apport en calcium, un contrôle ré-
gulier de la calciurie est indispensable. -------
• N’est pas adapté au nourrisson < 1 an.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT VITAMINE A = RETINOL


• Grossesse : Ne pas dépasser une dose jour-
nalière de 5000 UI de vitamine A apportée
par des médicaments. 1. DCI : Rétinol.
• Allaitement : aucune donnée disponible
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Vitamines.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
non signalées jusqu’à ce jour.
Pharmacodynamiques : - rôle important
dans la formation du pourpre rétinien ; -
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION dans la multiplication cellulaire, la trophicité
Solution buvable : Flacon compte-gouttes de épithéliale et tissulaire.
20 ml. Pharmacocinétiques : - absorption diges-
tive liée à celle des graisses au niveau du
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION grêle ; - stockage hépatique important (à
Adulte, adolescent : 25 gouttes par jour (1 90 %) ; -élimination fécale et urinaire sous
ml) = 2500 UI de vitamine A et 500 UI de vi- forme de dérivés.
tamine D.
Enfant de 4 à 12 ans : 20 gouttes par jour 4. INDICATION :
(0,8 ml) = 2000 UI de vitamine A et 400 UI de • Traitement curatif de la carence en vitamine
vitamine D. A.
Enfant de 1 à 3 ans : 15 gouttes par jour (0,6 • Malabsorption digestive de la vitamine A :
ml) = 1500 UI de vitamine A et 300 UI de vi- mucoviscidose, cholestase hépatique, insuffi-
tamine D. sance pancréatique…
• dermites irritatives.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION • Xérosis conjonctival et cornéen.
- Symptômes : • Troubles de la cicatrisation cornéenne.
Liées à la vitamine D ou à ses métabolites :
• Signes cliniques : céphalées, asthénie, ano- 5. CONTRE INDICATIONS :
rexie, amaigrissement, arrêt de croissance, • Dermatoses infectées.
nausées, vomissements, polyurie, polydip- • Dermatoses suintantes
sie, déshydratation, HTA, lithiase calcique, • Hypersensibilité à l’un des constituants.
calcifications tissulaires, en particulier ré- • Troubles de l’absorption des lipides.
nales et vasculaires,insuffisance rénale. • Malabsorption chronique.

563
• Thérapeutique associée interférant avec 15. SPÉCIALITÉS : Vitamine A ; Avibon® pom-
l’absorption de la vitamine A. made ; A 313 ; Arovit® comprimé (30 cp
50000 UI) ;
6. EFFETS INDÉSIRABLES :
• Chutes brutales de tension et des réactions à -------
type anaphylactoïde.

7. INTERACTION MÉDICAMENTEUSES : THIAMINE, PYRIDOXINE ET / OU


Association déconseillée avec les rétinoïdes CYANOCOBALAMINE
et les beta-carotène : risque d’hypertension
intracrânienne. 1. DCI : Thiamine, pyridoxine et/ou cyanocoba-
lamine.
8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• Ne pas dépasser les doses prescrites et du- 2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Vitamine du
rée de traitement indiqué. groupe B.
• Arrêter en cas de signes d’intoxications.
- Allaitement : risque d’intoxication chez les 3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
nourrissons à forte doses. Pharmacodynamie :
Association de vitamines du groupe B, subs-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT tances indispensables au métabolisme. A
• Grossesse : déconseillé pour les pommades, visée antiasthénique.
administrer à fortes doses qu’en cas de ca- Pharmacocinétique :
rence avérée pour les autres formes Absorption au niveau de l’intestin. Elimina-
• Allaitement : déconseillé. tion urinaire sous forme de métabolites.

10. INCOMPATIBILITÉ PHYSICO CHIMIQUE : non 4. INDICATIONS


signalées jusqu’à ce jour. Asthénie fonctionnelle
Névrites et algies d’origines diverses (sans
11. FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION : beaucoup d’argument).
Solution buvable, huileuse ; solution injec-
table huileuse 1000 à 100.000 UI, collyres, 5. CONTRE-INDICATIONS
pommades ophtalmique et dermique, cap- • Hypersensibilité à l’un des constituants de la
sules : 50.000UI. préparation.

6. EFFETS INDESIRABLES
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Choc anaphylactique (administration paren-
Capsules : réservé à l’adulte et à l’enfant > 8 térale) ;
ans : 50.000-100.000/par prise tous les 10 jrs. Liés à la vitamine B6 après de fortes doses
Pommade dermique : appliquer localement et/ou en cures prolongées: manifestations
1 - 2 fois/j. neurologiques (sensation de brûlure, piqure,
Pommade oculaire : appliquer l’équivalent prurit, engourdissement des membres ; pa-
d’un grain de riz dans le cul-de-sac conjonc- resthésies nocturnes des extrémités) réver-
tival 2 - 3 fois/j. sibles à l’arrêt du traitement.
Collyre : 1 à 2 gouttes de collyre, 3 - 6 fois/j.
IM : - Adulte : 100 000 UI /mois,-Enfant : 7. INTERACTION MEDICAMENTEUSE
50 000 UI par mois ou 100 000 UI tous les 2 Levadopa : association contre-indiquée ; in-
mois en cas de cholestase hépatique. hibition de son activité en absence de l’in-
Femme enceinte : ne pas dépasser 6000 hibiteur de la dopa décarboxylase périphé-
UI/j. rique.

13. SURDOSAGE / INTOXICATION : 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT :


• Symptômes : nausées, vomissements, • Grossesse : ne pas utiliser ;
diarrhée ; céphalées, vertiges, troubles • Allaitement : A éviter pendant l’allaitement.
visuels, œdèmes papillaire, troubles psy-
chiatriques, irritabilité, voire convulsions, 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
incoordination ; malaise, anorexie, desqua- non signalées jusqu’à ce jour.
mation cutanéo-muqueuse, hypertension
intracrânienne, hyperostose corticale des 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION
os longs et soudure précoce épiphysaire. • Comprimés, dragées, sirop et ampoules.
• Traitement : arrêt du traitement et corticoï-
des au besoin. 12. POSOLOGIE ET MODE D ADMINISTRATION
Réservé à l’adulte.
14. CONSERVATION : T< 25 °C ; à l’abri de la lu- Avaler les comprimés avec un peu d’eau.
mière ; <15 j après ouverture pour collyre. 1 à 3 comprimés par jour.

564
La durée du traitement sera limitée à 4 se- 10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
maines. Non connues jusqu’à ce jour.

13. SURDOSAGE ET INTOXICATION : aucun sur- 11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION


dosage n’a été rapporté jusqu’à ce jour. Comprimé enrobé à 250 mg, 300 mg.
Dragée à 300 et 475 mg.
14. CONSERVATION : conditions générales de Solution injectable IM à 100 mg/1 ml : Am-
conservation des médicaments. poules de 1 ml et à 500 mg/5 ml : Ampoule
de 5 ml.
15. SPECIALITES : Tribexfort®, Princi-B®, Neuro- Solution injectable IM/IV à 100 mg/2 ml :
bion® Ampoules de 2 ml.

------- 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


Comprimé : 250 à 500 mg/jour, à avaler sans
croquer avec un peu d’eau.
VITAMINE B1 = THIAMINE Solution injectable à 100 mg/2 ml : 100 à
200 mg/jour voie IM/IV.
1. DCI : Thiamine Solution injectable à 500 mg/5 ml : 500mg/
jour par voie IM.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Solution injectable à 100 mg/1 ml : 100 à
Vitamine du groupe B 200 mg/jour par voie IM.

3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 13. SURDOSAGE / INTOXICATION : aucun surdo-


Pharmacodynamie : sage n’a été rapporté jusqu’à ce jour.
Elle intervient dans le cycle de Krebs, la dé-
gradation des glucides nécessaire au fonc- 14. CONSERVATION : Comprimé : à l’abri de l’hu-
tionnement cellulaire et à l transmission de midité.
l’influx nerveux.
Pharmacocinétique : 15. SPECIALITES : Bénerva®.
Absorption au niveau de l’intestin grêle. Dif-
fuse dans tous les tissus. N’est pas stockée -------
même en cas d’excès d’apport. Passe dans le
lait maternel.
Elimination urinaire.
VITAMINE B6 = PYRIDOXINE
4. INDICATIONS :
• Traitement curatif des carences en vitamine
1. DCI : Pyridoxine.
B1 : béri-béri, polynévrite éthylique, insuf-
fisance cardiaque carentielle, syndrome de
Korsakoff, encéphalopathie de Gayet-Wer- 2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Vitamines.
nicke (forme injectable pendant 10 jours
puis relais PO). 3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
• Traitement prophylactique des carences en • Pharmacodynamique : - coenzyme dans des
vitamine B1 : éthylisme chronique, syndro- nombreuses réactions notamment celles qui
me de malabsorption, régime de restriction impliquent les acides aminés.
pondérale, nutrition parentérale. • Pharmacocinétique : - absorbée au niveau
de l’intestin grêle ; - stockée essentiellement
5. CONTRE-INDICATIONS : au niveau du foie ; - éliminée dans les urines
Hypersensibilité à l’un des constituants. principalement sous forme de métabolite ;
- traverse le placenta et passe dans le lait
6. EFFETS INDESIRABLES
Solution injectable : Hypotension fugace. Ex- 4. INDICATIONS :
ceptionnellement, choc anaphylactique. • carences avérées en vitamine B6 ;
• homocystinurie, cystathioninurie ;
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Ne • états séborrhéiques de la peau et du cuir
présente pas d’interactions connues. chevelu ;
• convulsions et anémies pyridoxinosensibles
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN du nourrisson ;
GARDE • neuropathies médicamenteuses,
Sous forme injectable, des réactions de type
choc anaphylactique sont possibles.
5. CONTRE INDICATIONS :
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : contre-indi- • Hypersensibilité à l’un des constituants.
qué. • Lévodopa.

565
6. EFFETS INDÉSIRABLES : 5. CONTRE INDICATIONS :
Troubles neurologiques et réactions anaphy- • Hypercalcémie, hypercalciurie, lithiase cal-
lactiques. cique, hypersensibilité à l’un de composants

7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : 6. EFFETS INDÉSIRABLES :


• Association contre indiquée avec lévodopa : • Risque de réaction d’hypersensibilité à l’un
inhibition des effets de la levodopa. de ses constituants (choc anaphylactique,
urticaire).
8. PRÉCAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
• L’applicationde la pommade dermique sur 7. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
un cuir chevelu humide peut provoquer des • Diurétiques thiazidiques : risque d’hypercal-
picotements. cémie.
• Anticoagulants oraux : variations possibles
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation à de l’effet anticoagulant
éviter. Dépresseurs du SNC : dérivés morphiniques;
10. INCOMPATIBILITÉ PHYSICO CHIMIQUE : non barbituriques ; benzodiazépines ; anxioly-
signalées jusqu’à ce jour. tiques autres que benzodiazépines ; antidé-
presseurs sédatifs ; neuroleptiques ; antihis-
11. FORMES GALÉNIQUES ET PRÉSENTATION : taminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs
Comprimés sécables de 250mg, 50 mg ; So- centraux ; baclofène, pizotifène, IMAO non
lution Inj (IM ou IV) 250 mg/ml. sélectif : majoration des effets hyperten-
seurs et/ou hyperthermiques.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION • Insuline, Metformine : risque majoré d’aci-
• Comprimés : 250 mg-1000 mg/ j. dose lactique.
• Solution injectables : 100-500 mg/j. • Sulfamides hypoglycémiants : effet antabuse
• Pommade dermique : 2 fois/j à l’aide d’un réactions de compensation
coton imbibé. • Médicaments provoquant une réaction an-
tabuse avec l’alcool : disulfirame, céphalos-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION porines, chloramphénicol, antifongiques et
Symptômes : paresthésies nocturnes, sensa- imidazoles), procarbazine
tion de brûlure, de piqûre, prurit et engour-
dissement des membres. 8. PRECAUTION D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
Traitement : arrêt immédiat du traitement. • Surveiller la calcémie et la calciurie, arrê-
ter le traitement si la calcémie dépasse 105
14. CONSERVATION : à l’abri de la lumière (solu- mg/ml ou si la calciurie dépasse 4 mg/kg/
tion injectable). jour chez l’adulte ou 4 à 6 mg/kg/jour chez
l’enfant
15. SPÉCIALITÉS : Becilan® ; Dermo 6® ; Pyridoxine • déconseillé chez les patients souffrant de
; Vitamine B6. maladie du foie, d’alcoolisme et d’épilepsie
• En cas de reflux gastro-oesophagien connu,
------- ne pas administrer le produit pur, mais le
diluer dans un peu d’eau ou de lait (à l’exclu-
sion du jus de fruits).
• En raison de la présence d’huile de ricin, il
VITAMINE D = ERGOCALCIFEROL existe un risque de sensibilisation, notam-
ment chez l’enfant de moins de 3 ans.

1. DCI : Ergocalciférol. 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : utilisation


possible.
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Vitamines
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES non signalées à ce jour
Pharmacodynamiques : elle augmente la ca-
pacité d’absorption du calcium et les phos- 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS :
phates, au niveau de l’intestin et sur le sque- Solution buvable : 1500UI/ml,
lette dont elle favorise la minéralisation. 600.000UI/1.5ml, 2000.000UI/100 ml
Pharmacocinétiques : demi-vie plasmatique Solution injectable IM strict :
15 à 40 j ; -élimination par voie fécale, sous 600.000UI/1.5ml.
forme non transformée ou hydrosoluble.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
4. INDICATIONS : Traitement préventif
Traitement et/ou prophylaxie des états ca- Prématuré : 1600UI/j
renciels vitaminiques D (rachitisme, ostéo- Nourrissons, enfants et adultes : 400-
malacie..) 2000UI/j

566
Femme enceinte et allaitante : 400-600UI/j 5. CONTRE INDICATIONS
Traitement curatif Absolues :
Enfant : 4000-8000UI/j pendant 3 semaines • Hypersensibilité connue à ce médicament
Adulte : 4000-20000UI/j jusqu’à guérison. ou aux dérivés des coumariniques.
• Insuffisance hépatique sévère.
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : • Acide acétylsalicylique à forte dose, micona-
Signes cliniques : zole utilisé par voie générale ou en gel buc-
• céphalées, asthénie, anorexie, amaigrisse- cal, AINS pyrazolés, millepertuis
ment, arrêt de croissance ; nausées, vomis- Relatives : Risque hémorragique ; insuffi-
sements ; polyurie, polydipsie, déshydrata- sance rénale sévère (Cl cr < 20 ml/min) ;
tion ; hypertension artérielle ; Acide acétylsalicylique à faible dose par voie
• lithiase calcique, calcifications tissulaires, en générale, les AINS (sauf AINS pyrazolés) par
particulier rénales et vasculaires ; voie générale, le chloramphénicol par voie
• insuffisance rénale. générale, le diflunisal, le 5-fluoro-uracile ;
Signes biologiques : grossesse.
• hypercalcémie, hyper calciurie, hyperphos-
phatémie, hyper phosphaturie. 6 EFFETS INDÉSIRABLES
Traitement : cesser l’administration de vita- • Manifestations hémorragiques.
mine D, réduire les apports calciques, aug- • Autres effets : diarrhée, accompagnée ou
menter la diurèse et la prise de boissons non de stéatorrhée, arthralgies isolées, alo-
abondantes. pécie, nécrose cutanée localisée, éruptions
cutanées allergiques (urticaire, prurit), vas-
cularite, atteinte hépatique.
14. CONSERVATION : T< 25 °C et à l’abri de la lu-
mière. 7 INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
• Acide acétylsalicylique, AINS y compris les an-
15. SPÉCIALITÉ : Sterogyl®, Uvesterol® ticox 2 sélectifs, miconazole (voie générale et
gel buccal) , millepertuis (voie orale), chloram-
------- phénicol (voie générale) ; diflunisal ; 5-Fluoro-
uracile : augmentation de l’effet anticoagulant
oral et du risque hémorragique. Nécessité de
contrôle du temps de saignement.
WARFARINE • Allopurinol, amiodarone, citalopram,
fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, ser-
traline, benzbromarone, céfamandole, cé-
1. DCI : Warfarine sodique fopérazone, céfotétan, ceftriaxone, ciméti-
dine >= 800 mg/j, cisapride, cyclines (voie
2. CLASSE THÉRAPEUTIQUE : Anticoagulant générale) , danazol, éconazole, disulfirame,
oral. fibrates, fluconazole, itraconazole, vorico-
nazole, fluoroquinolones, héparines, hor-
mones thyroïdiennes, atorvastatine, fluvas-
3. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES : tatine, pravastatine, simvastatine, lopinavir,
Pharmacodynamiques macrolides, nitro-5-imidazolés, orlistat,
• Réducteur de la vitamine K au niveau des hé- pentoxifylline, sulfaméthoxazole, sulfafu-
patocytes empêchant ainsi la synthèse des razole, sulfaméthizol, sulfaméthoxazole,
facteurs de coagulation vit K dépendante. sulfafurazole, sulfaméthizol, propafénone,
Pharmacocinétiques tamoxifène, torémifène, tibolone, viloxa-
• Résorption digestive rapide ; fortement liée zine, vitamine E (>= 500 mg/j), androgènes
à l’albumine (97 %) ; demi-vie : 35 à 45 h ; (voie orale), antiagrégants plaquettaires:
élimination urinaire, sous forme de produit augmentation de l’effet de l’anticoagulant
pur ou d’un métabolite dégradé ; traverse le et du risque hémorragique.
placenta ; passage dans le lait maternel. • Aminoglutéthimide, bosentan, colesty-
ramine, azathioprine, 6-mercaptopurine,
4. INDICATIONS carbamazépine, phénobarbital, primidone,
• Cardiopathies emboligènes rifampicine, rifabutine, griséofulvine, névira-
• Infarctus du myocarde : Prévention des réci- pine, éfavirenz, phénytoïne, : diminution de
dives et des complications thromboemboli- l’effet de l’anticoagulant oral.
ques. • Carbamazépine, ritonavir : variations possi-
• Traitement des thromboses veineuses pro- bles avec généralement diminution de l’effet
fondes et de l’embolie pulmonaire. de l’anticoagulant oral.
• Prévention des thromboses veineuses et de • Corticoïdes (gluco, voie générale), sauf hy-
l’embolie pulmonaire en chirurgie de han- drocortisone employée comme traitement
che. Prévention des thromboses sur cathé- substitutif dans la maladie d’Addison : im-
ter. pact éventuel de la corticothérapie sur le

567
métabolisme de l’anticoagulant oral et sur 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
celui des facteurs de la coagulation, risque Dose initiale : 5 mg en 1 prise le soir
hémorragique propre à la corticothérapie. Sujet à risque hémorragique (poids <50kg,
• Sucralfate : diminution de l’absorption diges- sujets âgés ; insuffisance hépatique) : ½ à ¾
tive de l’anticoagulant oral. Le prendre à dis- de la dose.
tance de l’anticoagulant oral (plus de 2 h). L’ajustement de posologie s’effectue par pa-
• Alcool : variations possibles de l’effet anti- lier de 1 mg (½ comprimé à 2 mg).
coagulant : augmentation en cas d’intoxica-
tion aiguë ; diminution en cas d’alcoolisme 13. SURDOSAGE / INTOXICATION
chronique. Symptômes : manifestations hémorragiques
• Héparines à doses prophylactiques (en de- accrues (INR=3)
hors du sujet âgé), fondaparinux, thrombo- Traitement : 5 à 10 mg en IV de Vit K
lytiques : augmentation du risque hémorra-
gique. 14. CONSERVATION : T° <30 °C.

8. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 15. Spécialités : Coumadine®


• Prendre en compte les risques particuliers
liés au terrain chez les sujets âgés. -------
• Déconseillée en cas d’insuffisance rénale
chronique sévère.
• Posologie adaptée et surveillance accrue en
cas d’insuffisance hépatique ; d’hypoproti- ZIDOVUDINE
démie ; au cours de tout événement patho-
logique intercurrent (infections, etc.)
1. DCI : Zidovudine
• En cas de chirurgie ou d’actes médicaux inva-
sifs, dont extraction dentaire, tenir compte
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : antirétroviral,
du risque thrombotique et hémorragique.
inhibiteur nucléosidique de la transcriptase
• En cas d’urgence en chirurgie abdominale,
inverse.
voire orthopédique, ou si l’INR souhaité
reste > à 2 la veille de l’intervention, la prise
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
de petite dose de vitamine K1 (1 mg per os,
Pharmacodynamie : actif in vitro sur les
SC ou IV) peut permet d’obtenir dès le lende-
rétrovirus, y compris le VIH. Phosphorylée
main un INR inférieur à 1,8.
dans les cellules infectées et les cellules
• Eviter les injections intramusculaires qui
saines en zidovudine triphosphate qui est à
peuvent provoquer des hématomes au cours
la fois substrat et inhibiteur de la transcrip-
du traitement.
tase inverse virale. Son incorporation dans la
• En cas de déficit congénital connu en pro-
chaîne d’ADN proviral en empêche l’élonga-
téine S ou C, l’administration d’antivitamine
tion.
K doit toujours se faire sous couvert d’une
Pharmacocinétique : Bonne absorption di-
héparinothérapie.
gestive, biodisponibilité : 60 à 70 %. Demi-
• L’apport en vitamine K du régime alimentaire
vie plasmatique terminale en IV : 1,1 heure.
doit être régulier afin de ne pas perturber
Importante sécrétion tubulaire. Baisse de
l’équilibre de l’INR.
la clairance et plus longue demi-vie chez
• Eduquer le patient sur la prise régulière de
les enfants de moins de 14 jours. Traverse
son traitement.
la barrière placentaire et se retrouve dans
• Surveillance régulière du traitement par
le liquide amniotique et le sang fœtal, le
l’INR après 24 à 48 h puis tous les 2 j jusqu’
sperme et le lait. Fixation aux protéines plas-
à obtenir la valeur d’INR idéale (entre 2 et 3)
matiques faible (34 à 38 %).
puis 1fois /semaine pendant 15 j puis 1 fois /
mois.
• Arrêt progressif du traitement sur une pé- 4. INDICATIONS :
riode de 2 à 4 semaines. • Chez l’adulte et l’enfant : Infection par le VIH,
en association avec d’autres agents antiré-
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT troviraux.
• Grossesse : administrer pendant le 1er tri- • Prévention de la transmission materno-
mestre et les 15 derniers jours de la gros- foetale du VIH : traitement de la femme
sesse si l’héparine ne peut être utilisée ; enceinte (à partir de la 14e semaine d’amé-
• Allaitement : contre-indiqué. norrhée) séropositive pour le VIH, et de son
enfant nouveau-né.
10 INCOMPATIBILITÉS PHYSICO CHIMIQUES :
Non signalées jusqu’à ce jour. 5. CONTRE-INDICATIONS :
• Antécédents d’hypersensibilité à la zidovu-
11 FORME GALÉNIQUE ET PRÉSENTATION dine ou à l’un des composants de la spécia-
Comprimé sécable à 2 mg ; 5 mg et 10 mg. lité.

568
• Troubles hématologiques sévères (taux • Les paramètres hématologiques devront
d’hémoglobine < 7,5 g/dl soit 4,65 mmol/l, être étroitement surveillés.
ou neutrophiles < 0,75 x 109/l).
• Nouveau-né ayant une hyperbilirubinémie 9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prescription
nécessitant un traitement autre que la pho- possible pendant la grossesse, et décon-
tothérapie ou ayant des taux de transamina-
seillée pendant l’allaitement.
ses de plus de 5 fois la limite supérieure de
la normale.
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
6. EFFETS INDESIRABLES : En l’absence d’études de compatibilité, ce
médicament ne doit pas être mélangé avec
• Nausées, vomissements, pigmentation de
d’autres médicaments.
la muqueuse buccale, douleur abdominale,
dyspepsie, anorexie, diarrhée, flatulence.
• Anémie, neutropénie, leucopénie, throm- 11. FORMES GALÉNIQUES ET PRESENTATIONS :
bocytopénie, pancytopénie avec hypoplasie • Comprimé pelliculé à 300 mg
médullaire. • Gélule à 100 mg, à 250 mg
• Hépatomégalie importante avec stéatose, • Solution buvable à 100 mg/10 ml
élévation des transaminases et de la biliru-
binémie, pancréatite. 12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :
• Acidose lactique en l’absence d’hypoxémie.
• Myalgie, myopathie.
Patient Posologie Mode d’adminis-
• Céphalées, vertiges, insomnie, paresthésie,
tration
somnolence, baisse de l’acuité intellectuelle,
convulsions, anxiété, dépression.
• Dyspnée, toux. Adulte 500 mg ou En 2 prises/jour
• Pigmentation des ongles et de la peau, érup- 600 mg
tion, urticaire, prurit, sueurs.
• Pollakiurie, altération du goût, fièvre, ma-
Enfant de Aucune re- Pas de données
laise, douleur généralisée, frissons, douleur moins de 3 commanda- suffisantes
thoracique, syndrome pseudogrippal, gyné- mois tion
comastie, asthénie.

Enfant de 3 360 à 480 Surface corpo-


7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : mois à 12 ans mg/m2 relle (sc) par jour
• Peuvent réduire la biodisponibilté de la zi-
dovudine : rifampicine, probénécide, phé-
nytoïne, atovaquone, acide valproïque, Femme 500 mg/ (100 mg 5 fois
méthadone, aspirine, codéine, morphine, enceinte jour par jour)
(PTME)
indométacine, kétoprofène, naproxène, oxa-
zépam, lorazépam, cimétidine, clofibrate,
dapsone et isoprinosine.
• Antagonisme avec ribavirine et stavudine. 13. SURDOSAGE / INTOXICATION :
• Synergie avec la lamivudine. En cas de surdosage : les patients doivent
• Pentamidine, pyriméthamine, cotrimoxa-
bénéficier d’une surveillance étroite, à la
zole, amphotéricine, flucytosine, ganciclovir,
recherche d’éventuels effets toxiques (Effets
interféron, vincristine, vinblastine ou doxo-
indésirables), et recevoir un traitement com-
rubicine : majoration du risque de survenue
portant les mesures appropriées.
des effets indésirables néphrotoxiques ou
myélotoxiques de la zidovudine. Surveillance L’hémodialyse et la dialyse péritonéale n’au-
rénale et hématologique ainsi que réduction ront que peu d’effet sur l’élimination de la
de posologie si l’association avec l’un de ces zidovudine, mais accélèreront celle du mé-
produits est nécessaire. tabolite glucuronoconjugué.

8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE : 14. CONSERVATION :


• Patients à un stade avancé de la maladie : • A conserver à une température ne dépas-
risque de survenue de lymphomes identique sant pas + 30 °C.
aux patients non traités par la zidovudine. • Après ouverture : ne pas conserver plus d’un
• Patients à un stade précoce de la maladie à mois après ouverture du flacon.
VIH traités au long cours : risque de surve- • Conserver le flacon dans l’emballage exté-
nue de lymphomes non connu. rieur.
• La zidovudine ne devra être administré que
sous la surveillance d’un médecin expéri- 15. SPECIALITES : Retrovir®
menté dans le traitement des patients infec-
tés par le VIH. -------

569
ZINGINALIS • Ergotamine ou dérivés de l’ergotamine (y
compris le méthysergide), autres agonistes
1. ORIGINE : extrait de zingiber officinalis. des récepteurs 5-HT1D, inhibiteurs de la mo-
noamine oxydase (IMAO) non sélectifs (ipro-
2. INDICATIONS : antihémmoroïdaire. niazide), sélectifs A et sélectifs B (sélégiline),
linézolide : cf Interactions.
3. EFFETS INDESIRABLES : non encore rappor-
tées. 6. EFFETS INDESIRABLES
• Effets généraux : nausées, vertiges, somno-
4. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : lence, sensations de chaleur, asthénie, sé-
comprimés, suspension. cheresse de la bouche.
• Effets cardiovasculaires : Tachycardie, palpi-
5. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : tations. .
Adulte : 3 x 2 ces/j pendant 5 à 10 j • Troubles du Système nerveux central :
Enfants : à utiliser la forme sirop. Posologie céphalées chroniques quotidiennes
selon l’âge (voir le médecin). • Réactions d’Hypersensibilité :’allergie cuta-
née (rash, urticaire)
6. CONSERVATION : conditions générales de • Troubles urinaires : pollakiurie ; miction im-
conservation des médicaments. périeuse.

7. SPECIALITE : zinginalis.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
• IMAO non sélectif (iproniazide), sélectifs A
-------
et sélectifs B (sélégiline), linézolide, vaso-
constricteurs alcaloïdes de l’ergot de seigle
(ergotamine, dihydroergotamine, méthy-
ZOLMITRIPTAN sergide) et autres agonistes des récepteurs
5-HT1D : risque d’HTA, de vasoconstriction
1. DCI : Zolmitriptan artérielle coronaire.
• Antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Antimigraineux recapture de la sérotonine, vasoconstric-
teurs alcaloïdes de l’ergot de seigle (méthy-
lergométrine) : risque potentiel d’hyperten-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES :
Pharmacodynamie : sion artérielle, de vasoconstriction artérielle
• Effet Vasoconstricteurs artériels coronaire ou de syndrome sérotoninergique.
Pharmacocinétique :
• résorption rapide par voie pernasale ; 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE :
orale ou sous cutané ; faible fixation aux • Ne doit être utilisé qu’après un diagnostic
protéines plasmatiques (25%) ; métabo- certain de migraine.
lisation hépatique ; demi-vie d’élimina- • Ne pas utiliser dans le traitement des mi-
tion : 2,5 à 3 h ; élimination urinaire. graines hémiplégiques, basilaires ou ophtal-
moplégiques.
4. INDICATION : • Ne pas dépasser la dose recommandée.
• Phase céphalalgique de la crise de mi- • Ne doit pas être administré aux patients
graine. ayant des facteurs de risque de maladie
cardiaque ischémique, y compris les gros fu-
5. CONTRE-INDICATIONS meurs ou les patients utilisant des thérapies
• Hypersensibilité à l’un des constituants. de substitution à base de nicotine, sans un
• Antécédents d’infarctus du myocarde ou pa- bilan cardiovasc • ulaire préalable.
thologie cardiaque ischémique, vasospasme • Prudence chez les hommes de plus de 40
coronarien (angor de Prinzmetal), patholo- ans et chez les femmes ménopausées avec
gie artérielle périphérique ou symptômes de facteurs de risques cardiovasculaires.
pathologie cardiaque ischémique, ou signes
compatibles avec une pathologie cardiaque 9 GROSSESSE ET ALLAITEMENT : prise décon-
ischémique. seillée.
• Antécédents d’accident vasculaire cérébral
(AVC) ou d’accident ischémique transitoire
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES :
(AIT).
non signalées jusqu’à ce jour.
• Syndrome de Wolff-Parkinson-White ou trou-
bles du rythme liés à une voie de conduction
accessoire, connus. 11. FORMES GALENIQUES ET PRESENTATIONS
• Hypertension modérée ou sévère et hyper- Comprimés pelliculé ou orodispersible de 2,
tension légère non contrôlée. 5 mg

570
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : 6. EFFETS INDESIRABLES
Adulte : 2, 5 mg dès le début (max 10 Amnésie antérograde, troubles du compor-
mg/24h). tement, modifications de la conscience, irri-
Insuffisant hépatique : dose max 5 mg/24h. tabilité, agressivité, agitation, dépendance
Sujet > 65 ans : efficacité et sécurité non en- physique et psychique avec syndrome de se-
core établies.
vrage ou de rebond à l’arrêt du traitement,
Patients < 17 ans : administration non re-
sensations ébrieuses, céphalées, ataxie,
commandée.
confusion, baisse de vigilance, voire somno-
13. SURDOSAGE / INTOXICATION : lence (particulièrement chez le sujet âgé),
Symptôme : sédation. insomnie, cauchemars, tension, modifica-
Traitement : prise en charge en milieu spé- tions de la libido.
cialisé. Eruptions cutanées, prurit, urticaires super-
ficielles ou profondes.
14. CONSERVATION : T° < 30 °C Hypotonie musculaire, asthénie.
Diplopie.
15. SPECIALITES : Zomig® ; Zomigoro® Troubles gastro-intestinaux.

------- 7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES


• Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
datif des benzodiazépines et apparentés.
• Dérivés morphiniques ; neuroleptiques ;
ZOLPIDEM barbituriques ; anxiolytiques ; autres
hypnotiques ; antidépresseurs sédatifs ; an-
tihistaminiques H1 sédatifs ;
1. DCI : Zolpidem • Antihypertenseurs centraux ; baclofène ;
thalidomide ; pizotifène : majoration de la
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : Hypnotiques ap- dépression centrale.
parentée aux benzodiazépines et sédatifs. • Dérivés morphiniques, buprénorphine, bar-
bituriques : risque majoré de dépression
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES respiratoire, pouvant être fatale en cas de
Pharmacodynamie surdosage.
• Effets myorelaxant ; anxiolytique ; sédatif ; • Kétoconazole : majoration légère de la séda-
hypnotique ; anticonvulsivant ; amnésiant, tion.
effets liés à une action agoniste spécifique
• Rifampicine : diminution des concentrations
sur un récepteur central faisant partie du
plasmatiques et de l’efficacité du zolpidem.
complexe « récepteurs macromoléculaires
GABA-OMEGA » modulant l’ouverture du
canal chlore. 8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
• Raccourcit chez l’homme le délai d’endor- • Apparition de la tolérance pharmacolo-
missement, réduit le nombre de réveils noc- gique.
turnes, augmente la durée totale du som- • Arrêter le traitement en cas de troubles de
meil et en améliore la qualité. comportement.
Pharmacocinétique • Risque d’accumulation dans l’organisme.
• forte liaison aux protéines plasmatiques • Prudence chez le sujet âgé et l’insuffisant
92 % ; - métabolisation hépatique ; - éli- hépatique : réduire la posologie.
mination urinaire (60 %) et fécale (40 %); • Ne pas utiliser chez l’enfant.
- demi-vie d’élimination plasmatique : 2,4 • L’altération de la vigilance peut rendre dan-
heures en moyenne (0,7 à 3,5 heures). gereuses la conduite de véhicules et l’utilisa-
tion de machines.
4. INDICATIONS • Éviter la prise de boissons alcoolisées et de
Insomnie occasionnelle. médicaments contenant de l’alcool.
Insomnie transitoire.
9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
5. CONTRE-INDICATIONS Grossesse : Eviter d’utiliser au cours de la
Hypersensibilité à l’un des autres consti- grossesse, quel qu’en soit le terme.
tuants. S’il s’avère nécessaire d’instaurer un traite-
Insuffisance respiratoire sévère. ment, en fin de grossesse, éviter de pres-
Syndrome d’apnée du sommeil. crire des doses élevées et surveiller le nou-
Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou veau-né.
chronique. Allaitement : utilisation déconseillée pen-
Myasthénie. dant l’allaitement.

571
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : 4. INDICATIONS : - Insomnie occasionnelle et
non signalées jusqu’à ce jour. insomnie transitoire ou chronique.

11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION 5. CONTRE-INDICATIONS


Comprimé pelliculé sécable 10 mg. • Hypersensibilité à la zopiclone ou à l’un des
autres constituants.
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
• Insuffisance respiratoire sévère.
Adulte : 10 mg/jour avant le coucher pen-
• Syndrome d’apnée du sommeil.
dant de 2 à 5 jours pour une insomnie occa-
• Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou
sionnelle et 2 à 3 semaines pour une insom-
chronique.
nie transitoire.
Sujet âgé et insuffisant hépatique : réduire • Myasthénie.
de moitié.
Les traitements brefs ne nécessitent pas un 6. EFFETS INDESIRABLES
arrêt progressif. • Amnésie antérograde, troubles du compor-
tement, modifications de la conscience, irri-
tabilité, agressivité, agitation, dépendance
13. SURDOSAGE / INTOXICATION physique et psychique, avec syndrome de
Symptômes : confusion mentale, léthargie, sevrage ou de rebond à l’arrêt du traitement
ataxie, hypotonie, une hypotension, une (exacerbation de l’insomnie), sensations
dépression respiratoire, dépression du SNC, ébrieuses, céphalées, exceptionnellement
somnolence, coma. ataxie, confusion, baisse de vigilance, voire
Traitement : - en cas de surdosage oral anté- somnolence (particulièrement chez le sujet
rieur à 1 heure : Induction de vomissement âgé), insomnie, cauchemars, tension, modi-
si le patient est conscient ou lavage gas- fications de la libido.
trique avec protection des voies aériennes. • Amertume buccale, éruptions cutanées,
Passé ce délai : administrer le charbon ac-
prurit, urticaires superficielles ou profondes,
tivé. Surveiller les fonctions cardiorespira-
diplopie, hypotonie musculaire, asthénie,
toires en milieu spécialisé. Administrer le
sensation de goût métallique, troubles gas-
flumazénil pour le diagnostic et/ou le trai-
tro-intestinaux.
tement d’un surdosage intentionnel ou acci-
dentel.
7. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
14. CONSERVATION : conditions générales de • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sé-
conservation des médicaments datif
• dérivés morphiniques ; antidépresseurs
15. SPECIALITE : Stilnox® sédatifs ; neuroleptiques ; barbituriques ;
anxiolytiques ; autres hypnotiques ; antihis-
taminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs
centraux ; baclofène ; thalidomide ; pizoti-
ZOPICLONE fène : majoration de la dépression centrale
• dérivés morphiniques, barbituriques, bu-
1. DCI : Zopiclone prénorphine : risque majoré de dépression
respiratoire.
2. CLASSE THERAPEUTIQUE : hypnotique et sé-
8. PRECAUTIONS D’EMPLOI ET MISE EN GARDE
datif
• risque de tolérance pharmacologique et de
dépendance (surtout en utilisation prolon-
3. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES gée);
Pharmacodynamie : - action myorelaxante,
• dose à prendre immédiatement avant le
sédative, anxiolytique, hypnotique, anticon-
coucher pour diminuer le risque d’amnésie
vulsivante, amnésiante ; - action agoniste
• arrêt du traitement en cas de troubles du
spécifique sur un récepteur central faisant
comportement ;
partie du complexe « récepteurs macromo-
léculaires GABA-OMEGA » ; - respecte le • adapter la posologie chez les personnes
sommeil paradoxal. âgées ou chez les insuffisants hépatiques et
Pharmacocinétique : - résorption digestive rénaux car risque d’accumulation;
rapide ; - faible liaison aux protéines plas- • grande prudence est recommandée en cas
matiques (45%) ; - métabolisation hépa- d’antécédents d’alcoolisme ou d’autres dé-
tique ; - demi-vie d’élimination 5h ; - élimi- pendances, médicamenteuses ou non;
nation essentiellement urinaire sous forme • ne pas le prescrire seul chez le sujet présen-
de métabolites ; - passage transplacentaire, tant un épisode dépressif majeur;
dans le lait maternel et la barrière héma- • nécessité de décroissance progressive des
toencéphalique. doses;

572
• prendre en compte l’effet dépresseur chez Dans tous les cas, la posologie ne doit pas
l’insuffisant respiratoire dépasser 7,5 mg par jour. 2 à 5 jours en cas
• éviter la prise de l’alcool d’insomnie occasionnelle, 2 à 3 semaines en
• L’utilisation n’est pas recommandée chez cas d’insomnie transitoire, ne pas dépasser 4
l’enfant en l’absence d’études. semaines.

9. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : administra- 13. SURDOSAGE / INTOXICATION


tion déconseillée. Symptômes : somnolence , coma, signes de
confusion mentale, léthargie, ataxie, une
10. INCOMPATIBILITES PHYSICO-CHIMIQUES : hypotonie, une hypotension, une dépression
non signalées jusqu’à ce jour.. respiratoire, exceptionnellement décès.
Traitement: -en cas de surdosage oral anté-
11. FORME GALENIQUE ET PRESENTATION : rieur à 1 heure, l’induction de vomissement
comprimé pelliculé 3,75 mg et 7,5 mg. ou, à défaut, un lavage gastrique avec pro-
tection des voies aériennes. Passé ce délai,
12. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION l’administration de charbon activé, sur-
• Adulte de moins de 65 ans : 7,5 mg/j veillance particulière des fonctions cardio-
• Sujet âgé de plus de 65 ans : 3,75 mg/j et respiratoires en milieu spécialisé ,adminis-
ne peut être qu’exceptionnellement portée tration du flumazénil.
à 7,5 mg.
• Sujet insuffisant hépatique ou en cas d’insuf- 14. CONSERVATION : conditions générales de
fisance respiratoire modérée : 3,75 mg/j conservation des médicaments
• Sujet insuffisant rénal : commencer par 3,75
mg/j 15. SPECIALITE : Imovane®

573
LISTE DES MEDICAMENTS PAR CLASSES PHARMACOTHERAPEUTIQUES

1 . IMMUNITE ➢ Cefepime
1.1. Vaccins, immunoglobulines et sérums • Axépim
1.1.1. Vaccins • Maxipime
➢ Cefixime
➢ Vaccin anti-rougeoleux
• Oroken
➢ Vaccin anti diphtérique, tétanique et
➢ Cefoperazone
coquelucheux
• Cefazone
• Vaccin diteper
• Cefobine
➢ Vaccin anti tuberculeux
• Cefobis
• vaccin BCG
• Cefogram
➢ Vaccin anti-Haemophilus Influenzae Type B
➢ Cefotaxime
➢ Vaccin anti-Hépatite B
• Claforan
➢ Vaccin anti-Amaril
• Cefotaxime
• Stamaril
➢ Ceftazidime
➢ Vaccin anticholérique
• Fortum
➢ Vaccin anti-meningococcique A et C
• Fortumset
• Prévar
➢ Ceftriaxone
➢ Vaccin anti-poliomyélitique
• Triacefan
• Vaccin anti polio oral
• Rocéphine
➢ Vaccin anti-rabique
• Ceftriaxone
• Rabipur
➢ Cefuroxime
1.1.2. Immunoglobulines et sérums • Zinnat
➢ Immunoglobuline anti-rhésus ➢ Cloxacilline
• Rhésogamma • Orbénine
• Immunoglobuline anti-D-LFB ➢ Moxalactam
➢ Sérum anti rabique • Moxalactam
• Imogam rage • Festamoxin
➢ Sérum anti vénimeux • Moxam
• Sérum antivénimeux • Shiomarin
➢ Immunoglobuline tétanique ➢ Oxacilline
• Gamma tétanos • Bristopen
➢ Penicillin V
2. ANTI INFECTIEUX • Oracilline
• Ospen
2.1. ANTIBACTERIENS ➢ Penicilline Procaïne
2.1.1. •-Lactamines • Prostabilin
➢ Amoxycilline • Pronapen
• Clamoxyl • Delcilline
• Bactox • Flocilline
• Hiconcil • Penicillin-manole
➢ Amoxycilline + Acide Clavulanique ➢ Ticarcilline
• Augmentin ➢ Flucloxacilline
• Curam • Floxapen
➢ Ampicilline ➢ Imipenem • Cilastatine
• Totapen • Tienam
➢ Benzathine benzylpenicilline ➢ Ticarcilline • acide clavulanique
• Extencilline • Claventin
➢ Benzylpenicilline
• Penicilline G 2.1.2 Macrolides
➢ Cefaclor ➢ Azithromycine
• Alfatil • Zithromax
• Haxifal ➢ Clarithromycine
• Cefaclor • Zeclar
➢ Cefadroxil • Monozeclar
• Oracéfal • Naxy
• Cefadroxil • Mononaxy
➢ Cefazoline • Binoclar
• Cefacidal ➢ Roxitromycine
• Cefazoline • Claramid

574
• Subroxine 2.1.6. Sulfamidés Antibactériens
➢ Spiramycine ➢ Cotrimoxazole
• Rovamycine • Bactrim
➢ Erythromicine ➢ Sulfadiazine
• Abboticine • Adiazine
• Ery
• Erythrocine 2.1.7. Antituberculeux

2.1.3. Tetracyclines ➢ Prothionamide


➢ Minocycline • Trevintix
• Minocycline ➢ Pyrazinamide
• Mynocine • Pirilène
➢ Doxycycline ➢ Rifampicine
• Doxycycline • Rifadine
• Vibramycine • Rimactan
• Izoniazide
2.1.4. Aminoglycosides(aminosides) ➢ Rifampicine, Isoniazide
➢ Amikacine • Rifinah
• Amiklin ➢ Rifampicine, Isoniazide, Pyrazinamide
• Amikacine • Rifater
➢ Tobramycine ➢ Cyclosérine
• Nebcine • Farmicerina
• Tobrex ➢ Ethambutol
➢ Spectinomycine • Myambutol
• Trobicine • Dexambutol
➢ Neomycine ➢ Ethionamide
➢ Neomycine + Polymyxine B + Nystatine • Trecator
• Polygynax • Trescatyl
➢ Netilmicine
• Netromycine 2.1.8. Antibactériens urinaires
➢ Paromomycine ➢ Nitrofurantoïne
• Gabbroal • Furadantine
➢ Kanamycine • Microdoine
• Kamycine • Fura-doine
➢ Gentamycine
• Gentalline colllyre 2.1.9. Antibiotiques divers
• Gentalline injectable 2.1.9.1. Glycopeptides
• Gentamicine Chauvin 0,03% ➢ Vancomycine
• Gentamicine Dakota Pharm • Vancocine
• Vancomycine
2.1.5. Quinolones
➢ Acide pipemidique 2.1.9.2. Acide fusidique
• Pipram Fort ➢ Acide Fusidique
• Ciprofloxacine • Fucidine
• Ciprofloxacine
• Ciflox solution pour perfusion 2.1.9.3. Phénicolés
• Ciflox Formes orales ➢ Chloramphénicol
➢ Norfloxacine • Cebenicol
• Noroxine ➢ Thiamphénicol
• Chibroxine • Thiophenicol
➢ Ofloxacine • Thiobactin
• Oflocet
• Exocine 2.1.9.4. Lincosamides
• Monoflocet ➢ Clindamycine
• Ofloxacine • Dalacin
➢ Pefloxacine • Zindacline
• Péflacine ➢ Lincomycine
➢ Levofloxacine • Lincocine
• Tavanic

575
2.1.9.5. Streptogramines 2.3.2. Antihelminthiques
➢ Pristinamycine ➢ Albendazole
• Pyostacine • Zentel
• Tanzol
2.2. Antifongique (antimycosique) ➢ Mebendazole
➢ Amphotericine B • Vermox
• Fungizone • Docmebenda
➢ Cotrimazole • Wormex
• Candistène • Niclosamide
• Canesten • Trédémine
• Candid ➢ Praziquantel
➢ Tolnaftate • Biltricide
• Sporiline ➢ Pamoate de pyrantel
➢ Miconazole • Combantrin
• Daktarin • Helmintox
• Gyno Daktarin ➢ Levamisole
• Loramyc • Decaris
➢ Nystatine ➢ Diéthylcarbamazine
• Mycostatine • Notézine
• Triamcinolone
➢ Sulfure de selenium 2.3.3 Autres antiparasitaires
• Selsun ➢ Tinidazole
➢ Terbinafine • Fasigyne
• Lamisil ➢ Melarsoprol
➢ Fenticonazole • Arsobal
• Lomexin ➢ Metronidazole
• Terlomexin • Flagyl
➢ Fluconazole • Rosiced
• Diflucan • Rozacrème
• Triflucan ➢ Pentamidine
➢ Griseofulvine • Pentacarinat
• Grisefuline ➢ Pyrimethamine
➢ Ketoconazole • Malocide
• Ketolium ➢ Secnidazole
• Ketoderme • Flagentyl
• Nizoral • Secnol
➢ Ornidazole
2.3. Antiparasitaires • Tiberal
➢ Ivermectine
2.3.1 Antipaludéens
• Mectizan
➢ Artesunate + Amodiaquine
• Stromectol
• Coarsucam
➢ Dapsone + Oxalate de Fer
• Camoquin plus
• Disulone
➢ Artesunate • Sulfamethoxypyrazine – pyri-
methamine
2.4. Antiviraux
• Co-Arinate FDC
2.4.1 Antiretroviraux
• Co –Arinate junior
➢ Abacavir
• Arteplus
• Ziagen
➢ Arthemeter + Lumefantrine
➢ Stavudine
• Co-Artem
• Zerit
➢ Manalaria
➢ Nevirapine
• Manalaria
• Viramune
➢ Quinine
➢ Nelfinavir
• Quinine Pharmakina
• Viracept
• Surquina
➢ Ritonavir
➢ Quinine , Quinidine , Cinchonine , Cinchonidine
• Norvir
• Quinimax
➢ Saquinavir
➢ Sulfadoxine-Pyrimethamine
• Invirase
• Fansidar
➢ Lopinavir - Ritonavir
• Falcidox
• Kaletra
➢ Zidovudine

576
• Retrovir ➢ Scopolamine Butylbromine
➢ Tenofovir • Scoburen
• Viread ➢ Tiemonium
➢ Lamivudine • Viscéralgine
• Epivir ➢ Trimébutine
• Zeffix • Débridat
➢ Lamivudine + Zidovudine
3.3. Anti- diarrhéique
• Combivir
➢ Lopéramides
➢ Didanosine
• Altocel
• Videx
• Arestal
➢ Efavirenz
• Diaretyl
• Sustiva
• Dyspagon
➢ Emtricitabine
• Ercestop
• Emtriva
• Imodium
➢ Indinavir
• Imossel
• Crixivan
• Indiaral
2.4.2. Médicaments contre les virus Herpétiques • Peracel
➢ Aciclovir ➢ Manadiar
• Zovirax • Manadiar
➢ Valaciclovir ➢ Nifuroxazide
• Zelitrex • Bacterix
• Bifix
3. Médicaments du Système gastro- intestinal • Diafuryl
3.1. Antiémétiques • Ediston
➢ Alizapride • Ercefuryl
• Plitican • Erceryl
➢ Metoclopramide • Lumifurex
• Primpéran • Panfurex
➢ Métopimazine • Septidiaryl
• Vogalène ➢ Saccharomyces boulardii lyophilisé
➢ Ondansetron • Ultra-Levure
• Zophen ➢ Lactobacilles LB
• Anset • Lactéol
➢ Dompéridone
• Motilium 3.4.Anti inflammatoire intestinal
• Peridys ➢ Mesalazine
• Biperidys • Fivasa
• Motilyo • Pentasa
• Oroperidys • Rowasa
➢ Dropéridol ➢ Sulfasalazine
• Droleptan • Salazopyrine

3.5. Médicaments de la pathologie gastrique


3.2. Spasmolytiques (antispasmodiques) et duodénale
➢ Butylhyoscine bromure
• Buscopan 3.5.1. Inhibiteurs de la sécrétion gastrique
➢ Clinidium Bromure + Chlordiazepoxide a. Antihistaminiques H2
• Librax ➢ Ranitidine
• Leburaxe • Azantac
➢ Mébévérine • Zantac
• Duspatalin • Aciloc
• Colopriv b. Inhibiteurs de la pompe à proton
• Spasmopriv ➢ Omeprazole
➢ Oxybutynine • Mopral
• Ditropan • Zoltum
➢ Papavérine ➢ Esomeprazole
• Papavérine Générique • Nexium
• Oxadilène • Inexium
➢ Phloroglucinol, Trimethylphloroglucinol ➢ Lansoprazole
• Spasfon • Lanzor
➢ Pimaverium Bromure • Ogast
• Dicetel • Ogastoro

577
3.5.2. Antacides ➢ Acide ursodésoxycholique
➢ Alginate de sodium + Bicarbonate de • Delursan
sodium • Ursolvan
• Gaviscon
➢ Aluminium hydroxyde et Magnésium 3.8.2.Régulateur biliaire détoxicant
hydroxyde ➢ Arginine
• Maalox • Veyron
➢ Attapulgite de Mormoiron activée ➢ Arginine Acide Malique
• Actapulgite • Rocmaline
➢ Attapulgite de Mormoiron + gel d’hydroxyde
d’aluminium et de carbonate de Magnésium 4. Système cardio- vasculaire
• Gastropulgite
4.1. Médicaments de l’insuffisance cardiaque
➢ Magaldrate
• Riopan 4.1.1 Glycosides digitaliques
➢ Diosmectite ➢ Milrinone
• Smecta • Corotrope
➢ Digitoxine
3.5.3. Misoprostol • Digitaline
➢ Misoprostol ➢ Digoxine
• Cytotec • Digoxine nativelle
• Hemigoxine nativelle
3.5.4. Divers
➢ Sucrafalte 4.2. Antiangoreux
• Keal ➢ Isosorbide dinitrate
• Ulcar • Risordan
• Cedocard
3.6. Laxatifs • Isocard
➢ Bisacodyl
• Dulcolax 4.3. Antiarythmique
➢ Macrogol ➢ Amiodarone
• Forlax • Cordarone
• Transipeg ➢ Cibenzoline
➢ Paraffine Liquide • Cipralan
• Parlax • Exacor
• Lansoyl ➢ Disopyramide
➢ Laurysulfatoacétate de sodium, citrate de • Rhytmodan
sodium, Sorbitol • Isorythm
• Microlax ➢ Sotalol
• Microlax bébé • Sotalex
➢ Lactilol
• Importal 4.4. Antihypertenseurs
➢ Lactulose
• Duphalac 4.4.1. Bêta-bloquants
• Laxaron ➢ Aténolol
➢ Gomme de sterculia • Tenormine
• Normacol ➢ Acebutolol
• Sectral
3.7. Anti hémorroïdaires ➢ Timolol
➢ Zinginalis • Timoptol
• Zinginalis ➢ Oxprenolol
➢ Prednisolone, cinchocaïne • Transicor
• Deliproct ➢ Metoprolol
• Scheriproct • Seloken
➢ Trimébutine, Ruscogenine • Lopressor
• Proctolog ➢ Pindolol
➢ Fluocortolone + cinchocaïne • Visken
• Ultraproct • Visken-Quinze
➢ Labetalol
3.8. Médicaments pour le foie, la vésicule et le • Trandate
pancréas ➢ Carvédiol
• Kredex
3.8.1. Anti lithiasique biliaire

578
4.4.2. Inhibiteurs calciques 4.4.7. Associations
➢ Amlodipine ➢ Quinalapril, Hydrochlorothiazide
• Amlor • Acuilix
➢ Nicardipine ➢ Ramipril , Hydrochlorothiazide
• Loxen • Cotriatec
➢ Nifédipine • Tritazide
• Adalate
• Calnif 4.5. Diurétiques
• -adalate ➢ Acide tiénilique
• Tenordate • Diflurex
• Chronadalate ➢ Amiloride (Chlorhydrate Anhydre)
➢ Verapamil • Modamide
• Arpamyl ➢ Bumetanide
• Isoptine • Burinex
➢ Isradipine ➢ Mannitol
• Icaz LP • Mannitol
• Manicol
4.4.3. Inhibiteur de l’enzyme de conversion ➢ Spironolactone, Altizide
➢ Captopril • Aldactazine
• Lopril ➢ Sprironolactone
• Captirex • Aldactone
• Capoten • Sprironone
• Captolane • Sironolactone sandoz
➢ Lisinopril • Practon
• Lisinopril • Spiroctan
• Zestril ➢ Hydrochlorothiazide
• Prinivil • Esidrex
➢ Quinapril ➢ Indapamide
➢ Périndopril • Fludex
• Coversyl ➢ Furosémide
➢ Ramipril • Furosémide
• Ramipril • Lasix
• Triatec • Lasilix
➢ Enalapril ➢ Dorzolamide
• Renitec ➢ Chlortalidone
• Hygroton
4.4.4. Vasodilatateurs
➢ Prazosine 4.6. Hypolipidémiants/Hypocholesterolémiants
• Minipress ➢ Atorvastatine
• Alpress LP • Tahor
➢ Dihydralazine ➢ Colestyramine
• Nepressol • Questran
➢ Molsidomine ➢ Pravastatine
• Corvasal • Elisor
➢ Nicergoline • Vasten
• Sermion ➢ Simvastatine
➢ Pentoxifylline • Zocor
• Pentoflux ➢ Tiadenol
• Torental • Fonlipop
➢ Piracétam ➢ Fenofibrate
• Nootropyl • Lipirex
➢ Troxerutine + Vincamicine • Sécalip
• Rheobral • Lipanthyl
• Fegenor
4.4.5 Antihypertenseur centraux • Fenofibrate
➢ Clonidine ➢ Esters ethiliques d’acide omega-3, alpha
• Catapressan tocophérol
➢ Methyldopa • Omacor
• Aldomet

4.4.6. Antagonistes des recepteurs de l’angiotensine II

579
4.7. Médicaments antithrombotiques 4.9. Substances veinotropes
➢ Tribenoside
4.7.1. Antiagrégant plaquettaire
• Glyvenol
➢ Abciximab
• Reopro
4.10. Médicaments de l’hypotension
➢ Clopidrogel
➢ Epinéphrine
• Plavix
• Adrénaline
➢ Ticlopidine
• Anapen
• Ticlopidine
• Anahelp
• Ticlid
➢ Ephédrine
➢ Dipyridamole
• Ephédrine
• Persantine
➢ Dobutamine
• Cleridium
• Dobutrex
➢ Dopamine
4.7.2. Anticoagulants
➢ Etiléfrine
➢ Warfarine
• Effortil
• Coumadine
➢ Nadroparine Calcique
5. Système uro-Génital
• Fraxiparine
➢ Tinzaparine Sodique 5.1. Médicaments de l’hypertrophie de la prostate
• Innohep 5.1.1. Alpha-bloquants
➢ Fluindione ➢ Tamsulosine
• Previscan • Omix
➢ Héparine ➢ Doxazosine
• Héparine sodique • Zoxan
• Héparine Choay • Cardular
• Calciparine
➢ Danaparoïde sodique 5.1.2. Inhibiteurs de la 5-alpha-reductase
• Orgaran ➢ Finasteride
➢ Enoxaparine • Chibro-proscar
• Lovenox • Propecia

4.7.3. Thrombolytiques 5.2. Médicaments de l’impuissance (médica-


➢ Streptokinase ments de la dysfonction erectile)
• Streptase 5.2.1. Inhibiteurs de la phosphodiésterase
• Kabikinase ➢ Sildanéfil
• Viagra
4.8. Antihémorragiques
4.8.1. Antifibrinolytiques 5.2.2. Alprostadil(Prostaglandine E1)
➢ Acide aminocaproïque ➢ Alprostadil
• Capramol • Caverject
➢ Acide Traxénamique
• Exacyl 6. Système respiratoire
6.1. Médicaments dans l’asthme et la BPCO
4.8.2. Hémostatiques non spécifiques 6.1.1 Sympathomimétiques
➢ Etamsylate ➢ Salbutamol
• dicynone • Salbutamol
• Ventoline
4.8.3. Vitamine K • Buventol
➢ Phytomenadione • Asmasal
• Konakion • Airomir
• Ventilastine
4.8.4. Facteurs de coagulation ➢ Terbutaline
➢ Facteur anti hémophilique B • Bricanyl
• Mononine ➢ Salmétérol
• Betafact • Serevent
➢ P.P.S.B • Serevent diskus
• Octaplex ➢ Ipratropium
• Kaskadils • Atrovent

580
6.1.2 Anticholinergiques 7. Douleur et inflammation
➢ Tiotropium 7.1. Analgésiques/Antalgiques/Antipyretiques
• Spiriva ➢ Acide acetylsalicylique
➢ Ipratropium • Antigrippine
➢ Paracétamol
6.1.3. Sympathomimétiques + anticholinergique • Doliprane
➢ Fénotérol + Ipratropium • Panadol
• Bronchodual • Perdolan
• Dafalgan
6.1.4 Théophilline et dérivées • Efferalgan
➢ Theophilline • Fervex
• Euphylline • Claradol
➢ Paracetamol + Dextroproxyphène
6.1.5.Corticostéroïdes à inhaler • Di-antalvic
➢ Beclométasone ➢ Paracétamol + Caféine + Codéine
• Béconase • Migralgine
• Bécotide • Prontalgine
➢ Budénoside ➢ Dihydroergotamine + caféine + propyphe-
• Pulmicort nazone
• Rhinocort • Tonopan

6.1.6. Sympathomimétiques + corticostéroïdes 7.2. Anti-inflammatoire non steroïdiens


➢ Fluticasone + Salmétérol ➢ Acide acétylsalicylique
• Seretide • Aspirine
• Seretide diskus • Aspégic
• Kardegic
6.2. Antitussifs ,mucolytiques, et expectorants ➢ Acide Méfénamique
6.2.1. Antitussifs • Ponstyl
➢ Antougine • Meftal
➢ Codéine ➢ Acide Niflumique
• Paderyl • Niflugel
➢ Terpine, Codéine • Nifluril
• Thiopectol ➢ Acide salicylique
➢ Noscapine + Prométhazine • Coricide le diable
• Tussisédal • Diable vert
➢ Oxomemazine ➢ Acide tiaprofenique
• Toplexil • Surgam
➢ Pentoxyverine ➢ Celecoxib
• Pectosan • Celebrex
• Toclase ➢ Tenoxicam
• Vicks • Tilcotil
➢ Dextromethorphane ➢ Meloxicam
• Nodex • Mobic
• Tuxium ➢ Naxoprène
• Dexir • Aleve
• Drill • Apranax
• Naprosyne
6.2.2. Mucolytiques et expectorants ➢ Piroxicam
➢ Bromhexine • Piroxicam
• Bisolvon • Feldène
➢ Mesna • Geldène
• Mucofluid ➢ Ketoprofène
• Uromitexan • Profenid
• U • Topfena
➢ Acetylcystéine • Toprec
• Mucomyst • Bi-profenid
• Humex ➢ Ibuprofène
• Examuc • Brufen
• Nureflex
➢ Indometacine
• Indocid

581
• Indocollyre ➢ Pancuronium bromure
• Chrono-indocid • Pavulon
➢ Diclofénac ➢ Suxamethonium
• Voltarène • Celocurine
➢ Tetrazepam
7.3. Substances diverses utilisées dans des • Myolastan
pathologies ostéo-articulaires ➢ Thiocolchicoside
• Coltramyl
7.3.1. Médicaments des affections rhumatismales
➢ Vecuronium bromure
➢ Hydroxychloroquine
• Nocuron
• Plaquenil
➢ Zolpidem
• Stilnox
7.3.2. Médicaments de la goutte (anti goutteux)
➢ Zopiclone
➢ Allopurinol
• Imovane
• Zyloric
➢ Lormetazepam
➢ Colchicine
• Noctamide
• Colchicine
➢ Nitrazepam
• Mogadon
7.4. Analgésiques morphiniques
➢ Alpidem
➢ Pethidine
• Ananxyl
• Pethidine renaudin
➢ Alprazolam
• Dolosal
• Xanax
➢ Morphine
➢ Bromazépam
• Morphine
• Lexomil
➢ Pentazocine
• Lexotan
• Fortal
➢ Clobazam
➢ Tramadol
• Urbanyl
• Contramal
➢ Clorazepate
• Urgendol
• Tranxène
• Topalgic
➢ Meprobamate
➢ Durogésic
• Equanil
➢ Actiq
• Midazolam
➢ Fentanyl
➢ Diazepam
• Fentanyl renaudin
• Valium
• Fentanyl janssen
➢ Hypnovel
• Durogésic
➢ Versed
• Fentanyle Dakota Pharm
➢ Oxazepam
• Fentanyl Merck
• Seresta
• Fentanyl Panpharma
➢ Prazepam
• Lysanxia
8. Système nerveux
➢ Dantrolène
8.1. Hypnotiques, sédatifs, anxiolytiques, myorelaxants • Dantrium
➢ Baclofène ➢ Hydroxyzine
• Liorésal • Hydroxyzine
• Baclofène • Atarax
➢ Chloproethazine ➢ Etomidate
• Neuriplege • Hypnomidate
➢ Chlormezanone
• Trancopal 8.2. Antipsychotiques
➢ Mephenesine ➢ Olanzapine
• Decontractyl • Zyprexa
➢ Mephenesine ,Nicotinate de Methyle • Zyprexa velotab
• Decontractyl Baume ➢ Pipotiazine
➢ Mephenesine , Nicotinate de Methyle , • Piportil
Salycilate de glycol , histamine dichlorhy- • Piportil L4
drate ➢ Sulpiride
• Baume Alpigan • Dogmatil
➢ Midazolam ➢ Sultopride
• Midazolam • Barnetil
• Hypnovel ➢ Thioproperazine dimesilate
• Versed • Majeptil

582
➢ Thioridazine • Sinéquan
• Melleril ➢ Fluoxétine
➢ Tiapride • Prozac
• Tiapridal
➢ Penfluridol 8.4. Antiparkinsoniens
• Semap ➢ Apomorphine
➢ Pimozide • Apokinon
• Orap ➢ Biperidene
➢ Propericiazine • Akineton Lp
• Neuleptil ➢ Bromocriptine
➢ Veralipride • Parlodel
• Agréal ➢ Piribédil
➢ Amisulpride • Trivastal
• Solian ➢ Trihexyphenidyle
➢ Chlorpromazine • Artane
• Largactil ➢ Levodopa + Benserazide
➢ Clozapine • Modopar
➢ Orphénadrine
• Leponex
• Disipal
• Clozapine
➢ Brocasipal
• Clozaril
• Mephe-namin
➢ Cyamemazine
• Tercian
8.5. Antiépileptiques
➢ Levomepromazine
➢ Acide Valproïque
• Nozinan
• Depakine
➢ Fluphenazine
➢ Carbamazépine
• Modecate
• Tegrétol
• Moditen ➢ Clonazepam
➢ Haloperidol • Rivotril
• Haldol ➢ Phenobarbital
• Haldol faible • Gardenal
• Haldol decanoas • Aparoxal
• Kaneuron
8.3. Antidépresseurs ➢ Phenytoïne
➢ Amineptine • Di-hydan
• Survector • Vethoïne vethoïne
➢ Amitriptyline ➢ Topiramate
• Laroxyl • Topamax
➢ Citalopram ➢ Gabapentine
• Seropram • Neurotin
➢ Clomipramine
• Anafranil 8.6. Antimigraineux
➢ Maprotiline ➢ Caféine + ergotamine
• Ludiomil • Cafergot
➢ Mirtazapine • Gynergène caféine
• Norset ➢ Zolmitriptan
• Remergon • Zomig
➢ Moclobémide • Zomigoro
• Moclamine ➢ Methysergide
➢ Nialamide • Désernil
• Espril ➢ Dihydroergotamine
• Isalizina • Dihydergot
• Ikaran
• Niamid
• Seglor
• Surgex
• Tamik
➢ Paroxetine
➢ Flunarizine
• Deroxat
• Sibelium
• Devaruis
➢ Sertraline
8.7. Inhibiteurs des cholinestérases(anti myasthénique)
• Zoloft
➢ Pyridostigmine
➢ Desipramine
• Mestinon
• Pertofran
➢ Neostigmine
➢ Doxépine
• Prostigmine

583
9. Mineraux, Vitamines et Toniques • Tardyferon B9
➢ Alvityl ➢ Cholecalciferol
• Alvityl • Ideos
➢ Acide ascorbique • Cal d
• Upsa-C • Cal c vit
• Vitascorbol • Cal c 1000
• Redoxon • Calcium vitamine d3
• Ascorvit • Calcos vitamine d3
➢ Rétinol ➢ Gluconolactate et carbonate de calcium
➢ Thiamine • Calcium-sandoz
➢ Riboflavine ➢ Glycine, L-Arginine, L-Aspartate
➢ Dexpanthénol • Activarol
➢ Pyridoxine ➢ Tres orix forte
➢ Nicotinamide • Tres orix forte
➢ Acide Ascorbique ➢ Gluconate ferreux, gluconate de Manganèse,
➢ Ergocalciférol Gluconate de Cuivre
➢ Alpha tocophérol • Tot’hema
➢ Rétinol, Thiamine, Riboflavine, Dexpanthénol, Pyri- ➢ Fer sous forme de Ferederate de sodium
doxine, Nicotinamide, Acide Ascorbique, Ergocalci- • Ferrostrane
férol, Alpha tocophérol
• Hydrosol polyvitaminé 10. Système hormonal
➢ Vitamine A
10.1. Glucocorticoïdes
• Rétinol
➢ Triamcinolone
• Avibon pommade
• Kenacort retard
• A313
• Nasacort
• Arovit
• Hexatrione
➢ Cyanocobalamine
➢ Hydrocortisone
• Vitamine B12
• Calmicort
• Monovitamine B12
• Hydracort
• Epithea 0,05% collyre
• Alphilan
➢ Thiamine, Pyridoxine,et/ou Cyanocobalamine
• Colofoam
• Tribexfort
• Cortapaisyl
• Neurobion
• Cortisedermyl
• Princi-B
• Dermaspraid
➢ Thiamine (Vitamine B1)
• Dermofenac
• Bénerva
• efficort
➢ Pyridoxine (Vitamine B6)
• Locoid
• Becilan
• Onctose
• Dermo 6
• Hydrocortisone
• Pyridoxine
➢ Mométasone Foroate
• Vitamine B6
• Nasonex
➢ Vitamine D (Ergocalciférol)
• Sterogyl
10.2. Médicaments de la thyroïde
• Uvesterol
➢ Magnésium 10.2.1. Hormones thyroïdiennes
• Mag2 ➢ Lévothyroxine
➢ Magnésium Sulfate • Euthyral
• Magnésium Sulfate • Levothyrox
➢ Nicotinamide • L-Thyroxine
• Nicobion
• Ucemine PP 10.2.2. Antithyroïdiens
➢ Dexpanthénol( Vitamine B5) ➢ Propylthiouracile
• Bepanthène • Proracyl
➢ Chlorure de Potassium • Propylthiouracile AP-HP
• Kaleorid ➢ Thiamazolum
• Diffu K • Strumazol
➢ Protovit
• Protovit 10.3. Hormones sexuelles
➢ Acide Folique (Vitamine B9)
10.3.1. Estrogènes
• Specialfoldine
➢ Ethinylestradiol
➢ Acide Folique + Fer
• Ethinylestradiol

584
➢ Estradiol 10.3.6. Anti-estrogènes
➢ Oestrodose ➢ Tamoxifène
➢ Estrofem • Nolvadex
➢ Dermestril • Tarmizam
➢ Estriol • Tamoplex
• Physiogine • Doctamoxifène
• Gydrelle
• Grophicrème 10.4. Médicaments du diabète
• Aacifémine 10.4.1.Antidiabétiques oraux
➢ Metformine
10.3.2. Progestatifs • Glucophage
➢ Lynestrénol ➢ Glibenclamide
• Orgamétril • Daonil
➢ Medroxyprogesterone • Hémi-daonil
• Depoprodasone • Miglucan
• Depoprovera • Glucovance
• Farlutal • Euglucan
• Gestoral ➢ Gliclazide
➢ Nomegestrol • Diamicron
• Lutenyl ➢ Glimepiride
➢ Norethisterone • Amarel
• Milligynon
• Primolut-Nor
➢ Progesterone 10.4.2. Insuline
• Utrogestan • Insuline actrapid
• Progestogel • Insuline insulatard
➢ Levonorgestrel • Insuline mixtar
• Microval • Insuline velosulin
• Mirena
• Norlevo 10.5. Autres médicaments du système hormo-
➢ Cyproterone nal
• Androcur ➢ Gosereline
➢ Dydrogestérone • Zoladex
• Duphaston ➢ Promestriene
➢ Hydroxyprogesterone • Colpotrophine
• Progesterone retard ➢ Chlorquinaldol + Promestriène
• Proluton dépôt • Colposeptine
➢ Oxytocine
10.3.3. Estroprogestatifs • Syntocinon
➢ Oestradiol ➢ Leuproréline
➢ Estradiol + Norgestrel • Eligard
• Cyclocur • Enantone

10.3.4. Androgènes 11. Antinéoplasique


➢ Testostérone ➢ Bléomycine
• Androgel • Bléomycine
• Androtardyl • Cisplatine
➢ Mesterolone • Cisplatine
• Proviron • Cisplatyl
➢ Methotrexate
10.3.5. Inducteurs de l’ovulation • Methotrexate
➢ Clomifene (citrate) ➢ Mitomycine
• Clomid • Mitomycine
• Pergotime ➢ Vincristine
➢ Gonadotrophine chorionique humaine • Oncovin
• Gonadotrophine chorionique endo ➢ Hydroxycarbamide
• Pregnyl • Hydréa
➢ Gonadotrophine ménaupausique humaine ➢ Cyclophosphamide
• Humegon • Endoxan
• Menopur ➢ Cytarabine
• Gonal • Aracytine

585
• Depocyte ➢ Eau oxygénée
➢ Estramustine • Eau oxygénée
• Estracyt • Peroxyde d’hydrogène
➢ Fluorouracile • Dentex
• Fluorouracle • Dosoxygénée
• 5FU • Vitellinate d’argent
➢ Azathioprine ➢ Hexachlorophène
• Imurel • Exofène
➢ Ciclosporine • Bidex
• Neoral • Cidal
• Sandimmun • Hexabalm
• Phisohex
12. Médicaments à usage externe ➢ Hexetidine
12.1. Médicaments à usage dermatologique • Hextril
• Collu-hextril
12.1.1. Médicaments anti-infectieux
➢ Sodium hypochlorite
A. Antiseptiques et désinfectants • Dakin
➢ Benzalkonium Chlorure + Chlorhexidine ➢ Eosine
• Dermobacter • Eosine
➢ Benzalkonium Chlorure B. Divers
• Humex fournier ➢ Benzoate de Benzyle + Sulfiram
• Pharmatex • Ascabiol
➢ Chloramine T ➢ Econazole
• Clonazone • Pévaryl
• Hydrochlonazone • Gyno-pévaryl
➢ Chlrorhexidine + Cetrimonium ➢ Isoconazole
• Nostril • Fazol
➢ Chlorhexidine Digluconate + Chlorobuta- • Fazol G
nol Hemihydrate ➢ Sulfadiazine d’argent
• Eludril • Flammazine
➢ Dicluconate de chlorhexidine + Tetracaïne ➢ Chlortétracycline
Chlorhydrate • Auréomycine
• Eludril
➢ Chlorhexidine 12.1.2. Corticostéroïdes
• Merfène 0,05% ➢ Tixocortol
• Biorgasept • Pivalone
• Cetavlon antisepsie ➢ Betaméthasone
• Collunovar 0,11% • Célestène
• Draseptyl gel • Solupred
• Dosiseptine 0,05% • Decadron
• Euraxsepti 0,05% • Celestamine
• Paroex • Diprostène
• Prexidine • Diprosone
• Septivon • Betneval
• Septivons-pray 0,05% • Diprolène
• Propionate de Sodium ➢ Pivalate de Flumétasone, acide salicylique
➢ Merbromine • Locasalène
• Mercuresceine • Mycolog
• Soluchrom ➢ Méthylprednisolone
➢ Permanganate de Potassium • Solumédrol
• Permanganate de Potassium • Médrol
➢ Povidone Iodée ➢ Prednisolone
• Povidone Iodée Merck • Solupred
• Betadine • Hydrocortancyl
➢ Sulfate de Zinc ➢ Prednisone
• Orazine • Cortancyl
• Zincaps ➢ Fluticasone
• Zincomed • Flixonase
➢ Triclocarban • Flixotide
• Cutisan 1% poudre • Flixotide diskus
• Septivon 0,5% solution • flixovate

586
➢ Désoxyméthasone 12.2.2. Substitut lacrymal
• Topicorte ➢ Carbomère
➢ Diflucortalone + Chlorquinaldol • Liposic
• Nerisone • Civigel
• Nerisone C • Gel larmes
• Nerisone gras • Lacri fluid
➢ Difluprednate • Lacrigel
• Epitopic • Lacrimon
• Fluocortalone • Lacryvisc
• Siccafluid
12.1.3. Antiprurigineux, analgésiques et anti-
inflammatoires 12.2.3. Antiglaucomateux
➢ Oxyde de zinc, Oxyde de bismuth, Sous ➢ Acétazolamide
gallate de bismuth • Diamox
• Anusol ➢ Pilocarpine
• Agésal • Pilo
➢ Crotamiton • Isopto-Pilocarpine
• Eurax ➢ Dorzolamide + Timolol
➢ Eucalyptol,Cajeput, Essence, Camphre, • Cosopt
Menthol, Nicotinate Methyle 12.2.4. Corticoïdes + antibiotiques
• Vegebom ➢ Chloramphenicol + Dexaméthasone
• De icol
12.1.4. Kératolytiques et agent oxydant • Cebedexacol
➢ Peroxyde de Benzoyle
• Brevoxyl 12.2.5. Décongestionnants
• Cutacnyl ➢ Phenyléphrine
• Eclaran • Neosynéphrine
• Effacné • Visadron
• Pannogel
• Panoxyl 12.2.6. Anti-allergique et anti-inflammatoire
➢ Dithranol ➢ Opticrom
• Anthraderm ➢ Dexaméthasone
• Maxidex
12.1.5. Protecteurs cutanés • Decadron
➢ Oxyde de Zinc • Dexaméthasone
• Oxyplastine
• Monot 12.2.7. Cicatrisant
➢ Calamine + Oxyde de Zinc ➢ Nandrolone
• Gel de Calamine • Keratyl
➢ Hydrocortyle
• Madecassol 12.2.8. Analogues des prostaglandines
➢ Latanoprost
12.1.6. Autres médicaments dermatologiques • Xalatan
➢ Eflornithine
• Vaniqa 12.2.9. Autres
➢ Catacol
12.2. Médicaments à usage ophtalmique ➢ Inosine
➢ Cytochrome C + Nicotinamide + Adénosine
12.2.1. Mydriatiques-Cycloplégiques + Mercurothiolate
➢ Atropine • Vitaphakol
• Atropine sulfate lavoisier ➢ Inosine
• Atropine sulfate Aguettant • Correctol
• Atropine Renaudin • Catacol
• Atropine Alcon
• Atropine Faure 12.3. Médicaments à usage otique
➢ Tropicamide ➢ Lidocaïne , Phenyléphrine, Propionate de
• Mydriaticum sodium
➢ Cyclopentolate chlorhydrate • Otoragyl
• Skiacol ➢ Phenazone-Lidocaïne hydrochlorure
• Cyclogyl • Otocalmine
➢ Rifamycine
• Rifamycine

587
12.4. Anésthésiques locaux • Rupton
➢ Bupivacaïne • Sanelor
• Marcaïne ➢ Mequitazine
• Butacaïne • Primalan
• Butacaïne ➢ Prométhazine
➢ Lidocaïne • Phénergan
➢ Lidocaïne + épinéphrine ➢ Cinnarizine
• Xylocaïne Adrénaline • Stugéron
➢ Oxybuprocaïne • Cibine
• Cébésine • Dimitronal
• Chlorhydrate d’Oxybuprocaïne Faure ➢ Cromoglicate de Sodium
➢ Cinchocaïne • Opticron
• Lomudal
➢ Bétahistine
13. Agents de diagnostic
• Betaserc
Produits de contraste radiologique • Serc
➢ Amidotrizoate de sodium et de Méglu- ➢ Levocabastine
mine • Levophta
• Gastrographine ➢ Ketotifène
• Radioselectan • Zaditen
➢ Sulfate de baryum ➢ Cyproheptadine
• Microtrast • Periactine
• Micropaque côlon ➢ Desloratadine
➢ Ester éthylique d’acide gras iodé • Aerius
• Lipiodol ➢ Dexchlorpheniramine
Agents de diagnostic en ophtalmologie • Polaramine
➢ Fluoresceine ➢ Dimetotiazine
• Fluocyne • Migristène

14. Médicaments divers 14.4. Anti- ischémique /Vasodilatateur Périphé-


rique
14.1. Anesthésique loco-régional
➢ Vincamine
➢ Procaïne
• Vinca
• Procaïne
• Vincarutine
• Vincafort
14.2. Anesthésiques généraux
➢ Buflomédil
➢ Halothane
• Fonzylane
• Halothane
➢ Ifenprodil
➢ Ketamine
• Vadilex
• Ketalan
➢ Extrait de bilboa standardisé
• Kétalar
• Tanakan
➢ Propofol
➢ Dihydroergotoxine mésilate
• Propofol
• Hydergine
• Diprivan
• Protoxyde d’azote 14.5.Electrolytes/solution pour nutrition
➢ Thiopental parentérale
• Pentothal ➢ Sels de Réhydratation orale
• SRO
14.3. Anti histaminiques/Anti-allergiques ➢ Trophysan
➢ Alimemazine • Trophysan
• Théralène
➢ Buclizine 14.6. Photochimiothérapie
• Longifène ➢ Meladinine
➢ Cétirizine • Meladinine
• Zyrtec ➢ Méthoxsalène
• Zyrtecset
➢ Clemastine Fumarate 14.7. Contraceptif
• Tavegyl ➢ Préservatif Masculin avec spermicide
➢ Acépromazine + Acéprométazine + Clora- • Prudence
zepate dipotassique ➢ Levonorgestrel + Ethinylestradiol
• Noctran • Adepal
➢ Loratadine • Daily
• Clarityne • Ludéal

588
• Microgynon 14.15.Sympathomimétiques
• Minidril ➢ Phényléphrine
• Trinordiol ➢ Orciprenaline
➢ Dispositif intra utérin (DIU) • Alupent
• TCU 380 ➢ Neosynephrine
➢ Norhisterone + ethinyloestradiol
• Miniphase 14.16. Anti mycobactéries
• Ortho-novum ➢ Clofazimine
• Triel-la • Lamprene

14.17. Neurorégulateurs
14.8. Vasculoprotecteurs
➢ Bromohydrate de glucamate de Mg, Gaba, Acide
➢ Myrtille, + -Carotène
gamma amino B hydroxybutirique, pyridoxine
• Difrarel 100 • Galamate B6
➢ Myrtille, + -Tocophérol
• Difrarel E 14.18. Antidote
➢ Fraction flavonoïque purifiée micronisée ➢ Bleu de Méthylène
• Daflon ➢ Naloxone
➢ Troxerutine • Naloxone
➢ Heptaminol • Nalone
• Hept-A-Myl • Narcan
➢ Toxerutine, Heptaminol ➢ Protamine Sulfate
• Protamine Choay
• Ginkor fort
• Thiosulfate de Sodium
➢ Iodure de potassium
14.9. Décongestionnants • Iodure de potassium
➢ Argyrophedrine + Vitellinate d’argent ➢ Dimercaprol + butacaïne
• Argyrophedrine • B.A.L.
➢ Paracétamol + Pseudoéphédrine + Tripolidine
14.19. Parasympathicolytique
• Actifed
➢ Pseudoéphédrine ➢ Isopropamide iodure
• Efryl Rhume • Darbid
• Priamid
• Rinomar
• Sudafeld • Priamide
➢ Menthe, huile essentiel 14.20. Succédané de sang
• Locabiotal
➢ Dextran
➢ Ephedrine • Dextran
➢ Ruscogéine ➢ Albumine
➢ Polygéline
14.10. Phytothérapie à visée sédative • Haemaccel
➢ Aubépine + Valeriane
• Spasmine 14.21. Ocytociques
➢ Eschscholtzia + Aubépine + Oxyde de Magné- ➢ Dinoprostone
sium • Propess
• Prostine
• Sympathyl • Prepidil intracervical
➢ Méthylergométrine
14.11. Tocolytiques • Méthergin
➢ Ritrodine
• Prepar 14.22. Antibactérien Nasal
➢ Benzalkonium Chlorure
14.12. Anorexigène ➢ Humex fournier
➢ Clobenzorex Chlorhydrate ➢ Pharmatex
• Finedal
14.23. Topique digestif
➢ Charbon actif
14.13. Stimulant respiratoire central • Carbobel
➢ Caféine • Arkogelules
• Citrate de caféine
14.24. Edulcorant
14.14. Topique dentaire ➢ Aspartam
➢ Monofluoro Phosphate de • Canderel
Sodium,Fluorure de sodium
• Fluocaril 14.25. Curarisant
• Fluorocaril Bifluoré ➢ Alcuronium Chlorure
• Alloferine
• Toxiferin

589
590
INDEX ALPHABÉTIQUE DES PRINCIPES ACTIFS ET SPÉCIALITÉS

5FU 233 ALPRAZOLAM 37


AACIFEMINE 215 ALPRESS LP 445
ABACAVIR 9 ALPROSTADIL 38
ABBOTICINE 208 ALTIZIDE 495
ABCIXIMAB 9 ALUPENT 386
ACEBUTOLOL 10 ALVITYL 40
ACEPROMAZINE 138 AMIDOTRIZOATES DE SODIUM ET DE ME-GLUMINE 40
ACEPROMETAZINE 138 AMIKACINE 41, 43
ACETAZOLAMIDE 12 AMIKLIN 43
ACETYLCYSTEINE 12 AMILORIDE 43
ACICLOVIR 13 AMINEPTINE 44
ACIDE ACETYLSALICYLIQUE 15, 17 AMIODARONE 44
ACIDE AMINOCAPROÏQUE 17 AMISULPRIDE 46
ACIDE ASCORBIQUE 17, 18, 40, 418, 562 AMITRIPTYLINE 47
ACIDE CLAVULANIQUE 50, 525 AMLODIPINE 48
ACIDE FOLIQUE (VITAMINE B9) 19, 40 AMLOR 49
ACIDE FUSIDIQUE 20 AMODIAQUINE 56
ACIDE GAMMA AMINO Β HYDROXYBUTY-RIQUE AMOXYCILLINE 49, 50
(GABOB) 79 AMPHOTERICINE B 51
ACIDE MALIQUE 55 AMPICILLINE 53
ACIDE MEFENAMIQUE 21 ANAFRANIL 135
ACIDE NIFLUMIQUE 22 ANAHELP 207
ACIDE SALICYLIQUE 24, 436 ANANXYL 37
ACIDE TIAPROFENIQUE 25 ANAPEN 207
ACIDE TIENILIQUE 26 ANDROCUR 156
ACIDE TRANEXAMIQUE 27 ANDROGEL 516
ACIDE URSODESOXYCHOLIQUE 28 ANDROTARDYL 516
ACIDE VALPROÏQUE 28 ANSET 385
ACILOC 471 ANTHRA DERM 187
ACTAPULGITE 62 ANTIGRIPPINE 17
ACTIFIED 403 ANTOUGINE 54
ACUILIX 466 ANUSOL 394
ADALATE 372 APAROXAL 421
ADENOSINE 157 APOKINON 54
ADIAZINE 502 APOMORPHINE 54
ADRENALINE 207 APRANAX 361
AERIUS 162 ARGININE 55
AGREAL 559 ARGYROPHEDRINE 56, 205
AIROMIR 481 ARKOGELULES 110
AKINETON LP 76 AROVIT 564
ALBENDAZOLE 30 ARPAMYL 561
ALBUMINE 30 ARTANE 542
ALCURONIUM CHLORURE 31 ARTEPLUS 57
ALDACTAZINE 496 ARTESUNATE 56, 57
ALDACTONE 497 ARTHEMETER 57
ALEVE 361 ASCABIOL 71
ALFATIL 98 ASCORVIT 19
ALGESAL 24 ASMASAL 481
ALGINATE DE SODIUM 32 ASPARTAM 58
ALIMEMAZINE 33 ASPEGIC 16
ALIZAPRIDE 34 ASPIRINE 16
ALLOFERINE 32 ATENOLOL 59
ALLOPURINOL 35 ATORVASTATINE 60
ALPHA-AMYLASE 36 ATROPINE 61, 62
ALPHA-TOCOPHÉROL 40, 211, 562 ATTAPULGITE DE MORMOIRON ACTIVEE 62
ALPIDEM 36 AUBEPINE 63, 208

591
AUGMENTIN 51 BUSCOPAN 88
AUREOMYCINE 119 BUTACAÏNE 87, 178
AVIBON 564 BUTYLHYOSCINE 87
AXEPIM 101 BUVENTOL 481
AZANTAC 471 CAFÉINE 17, 88, 89, 176, 399
AZATHIOPRINE 63 CAFERGOT 89
AZITHROMYCINE 64 CAJEPUT 219
B.A.L 179 CAL C 1000 91
BACLOFENE 65, 67 CAL C VIT 91
BACTERIX 372 CAL D 91
BACTOX 50 CALAMINE 90
BACTRIM 148 CALCIUM 90
BARNETIL 506 CALCIUM VITAMINE D3 91
BARYUM SULFATE 67 CALCOS VITAMINE D3 91
BECILAN 566 CALNIF 372
BECONASE 69 CAMOQUIN PLUS 57
BECOTIDE 69 CAMPHRE 219
BENERVA 565 CANDEREL 58
BENSERAZIDE 292 CANDID 141
BENZALKONIUM CHLORURE 69, 70 CANDISTÈNE 141
BENZATHINE BENZYLPENICILLINE 70 CANESTEN 141
BENZOATE DE BENZYLE 71 CAPOTEN 93
BENZYLPENICILLINE 71 CAPRAMOL 18
BEPANTHENE 165 CAPTIREX 93
BETA-ADALATE 372 CAPTOLANE 93
BETADINE 440 CAPTOPRIL 91
BETAFACT 221 CARBAMAZEPINE 93, 95
BETAHISTINE 72 CARBOBEL 110
BETAMETHASONE 73 CARBOMERE 95
BETASERC 73 CARBONATE DE CALCIUM 246
BETNEVAL 74 CARBONATE DE MAGNESIUM 62
BICARBONATE DE SODIUM 32, 75 CARDULAR 192
BIFIX 372 CARNITINE 536
BILTRICIDE 444 CARVEDILOL 95
BINOCLAR 127 CATAPRESSAN 137
BIORGASEPT 115 CAVERJECT 39
BIOTINE (VITAMINE B8) 40 CEBEDEXACOL 113
BIPERIDENE 75 CEBENICOL 112
BIPERIDYS 189 CEDOCARD 181
BISACODYL 76 CEFACIDAL 100
BISOLVON 79 CEFACLOR 97
BLEOMYCINE 77, 78 CEFACLOR 98
BLEU DE METHYLENE 78 CEFADROXIL 98
BREVOXYL 416 CEFADROXIL 99
BRICANYL 513 CEFAZOLINE 99, 100
BRISTOPEN 388 CEFAZONE 102
BROMAZEPAM 78 CEFEPIME 100
BROMHEXINE 79 CEFIXIME 101
BROMHYDRATE DU GLUTAMATE DE MG 79 CEFOBINE 102
BROMOCRIPTINE 80 CEFOBIS 102
BROMURE DE CETRIMONIUM 548 CEFOGRAM 102
BRONCHODUAL 223 CEFOPERAZONE 102
BUCLIZINE 81 CEFOTAXIME 102,104
BUDENOSIDE 82 CEFTAZIDIME 104
BUFLOMEDIL 84 CEFTRIAXONE 105, 107
BUMETANIDE 85 CEFUROXIME 107
BUPIVACAÏNE 86 CELEBREX 109
BURINEX 86 CELECOXIB 108

592
CELESTAMINE 74 CLOFAZIMINE 132
CELESTENE 74 CLOMID 134
CELOCURINE 507 CLOMIFENE (CITRATE) 133
CETAVLON 115 CLOMIPRAMINE 134
CETIRIZINE 109 CLONADONE 111
CETRIMONIUM 113 CLONAZEPAM 135
CHARBON ACTIF 110 CLONIDINE 136
CHIBRO-PROSCAR 227 CLOPIDROGEL 137
CHIBROXINE 379 CLORAZEPATE 138
CHLORAMINE T 111 CLORAZEPATE DIPOTASSIQUE 138
CHLORAMPHENICOL 111, 112 CLOTRIMAZOLE 141
CHLORAZEPATE 140 CLOXACILLINE 141
CHLORDIAZEPOXIDE 128 CLOZAPINE 142
CHLORHEXIDINE 70, 113, 115 CLOZARIL 144
CHLORHEXIDINE DIGLUCONATE 114 CO-ARINATE FDC 57
CHLORMEMAZONE 116 CO-ARINATE JUNIOR 57
CHLOROBUTANOL HEMIHYDRATE 113 COARSUCAM 57
CHLOROQUINALDOL 172 COARTEM 58
CHLORPROETHAZINE 110 CODEINE 144, 399, 513
CHLORPROMAZINE 116 COLCHICINE 145
CHLORQUINALDOL 117 COLECALCIFEROL (VITAMINE D3) 40
CHLORTALIDONE 118 COLESTYRAMINE 146
CHLORTHETRACYCLINE 119 COLLUNOVAR 115
CHLORURE DE POTASSIUM 437 COLLYRE BLEU LAITER 360
CHLORURE DE SODIUM 0,9% 355 COLPOSEPTINE 118
CHLORYDRATE D’OXYBUPROCAINE FAURE 393 COLPOTROPHINE 453
CHOLECALCIFEROL (VITAMINE D3) 90 COLTRAMYL 521
CHRONADALATE 372 COMBANTRIN 463
CIBENZOLINE (SUCCINATE) 120 CONTRAMAL 536
CIBINE 122 CORDARONE 46
CICLOSPORINE 120 CORICIDE LE DIABLE 24
CIFLOX 124 CORTANCYL 449
CILASTATINE 267 COSOPT 191
CINCHOCAÏNE 231, 445 COTRIATEC 469
CINCHONIDINE 467 COTRIMOXAZOLE 146
CINCHONINE 467 COUMADINE 568
CINNARIZINE 122 COVERSYL 415
CIPRALAN 120 CROMOGLYCATE DE SODIUM 148
CIPROFLOXACINE 122 CROTAMITON 149
CISPLATINE 124 CURAM 51
CISPLATYL 125 CUTACNYL 416
CITALOPRAM 125 CUTISAN 541
CITRATE DE CAFEINE 90 CYAMEMAZINE 149
CITRATE DE SODIUM 289 CYANOCOBALAMINE 40, 151, 564
CIVIGEL 95 CYCLOCUR 212
CLAFORAN 104 CYCLOGYL 152
CLAMOXYL 50 CYCLOPENTOLATE CHLORHYDRATE 151
CLARADOL 399 CYCLOPHOSPHAMIDE 152
CLARAMID 479 CYCLOSERINE 154
CLARITHROMYCINE 126 CYPROHEPTADINE 154, 536
CLARITYNE 190 CYPROTERONE 155
CLAVENTIN 527 CYTARABINE 156
CLEMASTINE FUMARATE 127 CYTOCHROME C 157
CLERIDIUM 184 DA-FALGAN 399
CLINDAMYCINE 129 DALACIN 130
CLINIDIUM BROMURE 128 DANAPAROÏDE SODIQUE 158
CLOBAZAM 131 DANTRIUM 159
CLOBENZOREX CHLORHYDRATE 131 DANTROLENE 159

593
DAPSONE 160 DIPROSTENE 74
DEBRIDAT 543 DIPYRIDAMOLE 183
DECADRON 74, 164 DIRPOLENE 74
DELCILLINE 410 DISOPYRAMIDE 184
DELCOL 113 DISPOSITIF INTRA UTERIN 186
DELIPROCT 445 DISULONE 160
DELURSAN 28 DITHRANOL 187
DENTEX 198 DITROPAN 394
DEPAKINE 30 DOBUTAMINE 187
DERMESTRIL 213 DOBUTREX 188
DERMO 6 566 DOCTAMOXIFENE 508
DERMOBACTER 70 DOGMATIL 506
DEROXAT 406 DOLIPRANE 399
DESIPRAMINE 161 DOLOSAL 418
DESLORATADINE 161 DOMPERIDONE 188
DESOYYMETHASONE 162 DOPAMINE 190
DEVARIUS 406 DORZOLAMIDE 190
DEXAMBUTOL 216 DOSISEPTINE 115
DEXAMETHASONE 112, 162, 364 DOSOXYGENEE 198
DEXCHLORPHENIRAMINE 164 DOXAZOSINE 191
DEXIR 166 DOXEPINE 192
DEXPANTHENOL 165, 562 DOXYCYCLINE 193
DEXTRAN 165 DRILL 166
DEXTROMETHORPHANE 166 DROLEPTAN 196
DEXTROPROPOXYPHENE 403 DROPERIDOL 195
DIABLE VERT 24 DULCOLAX 77
DIAFURYL 372 DUPHASTAN 197
DIAMOX 12 DUROGESIC 225
DI-ANTALVIC 404 DYDROGESTERONE 196
DIASEPTYL 115 EAU OXYGENEE 197
DIAZEPAM 167 EAU POUR INJECTION 197
DICETEL 429 EAU POUR PREPARATION INJECTABLE 197
DICLOFENAC 168 ECLARAN 416
DICYNONE 215 ECONAZOLE 199
DIDANOSINE 170 EDISTON 372
DIETHIL CARBAMAZINE 171 EFAVIRENZ 199
DIETHYLAMINE 24 EFFACNE 416
DIFFU K 438 EFFERALGAN 399
DIFLUCAN 229 EFFORTIL 218
DIFLUCORTOLONE 172 EFLORNITHINE 200
DIFLUPREDNATE 172 EFRYL RHUME 462
DIFLUREX 27 ELISOR 442
DIGITALINE 174 ELUDRIL BAIN DE BOUCHE 114
DIGITOXINE 173 ELUDRIL COLLUTOIRE 114
DIGOXINE 174 EMTRICITABINE 201
DIGOXINE NATIVELLE 175 EMTRIVA 202
DI-HIDAN 424 ENALAPRIL 202
DIHYDERGOT 178 ENDOXAN 153
DIHYDRALAZINE 175 ENOXOPARINE 203
DIHYDROERGOTAMINE 176, 177 EOSINE 205
DIHYDROERGOTOXINE MESILATE 178 EPHEDRINE 205
DIMERCAPROL 178 EPINEPHRINE 206, 300
DIMETOTIAZINE 179 EPITHEA 0,05% 151
DIMITRONAL 122 EPITOPIC 173
DINOPROSTONE 181 ERCEFURYL 372
DIOSMECTITE 183 ERCERYL 372
DIPRIVAN 457 ERGOCALCIFÉROL 562
DIPROSONE 74 ERGOTAMINE 88

594
ERYTHROCINE 208 FLUOROSCEINE 231
ERYTHROMYCINE 207, 208 FLUOROURACILE 233
ESCHSCHOLTZIA 208 FLUOROURACITE 232
ESOMEPRAZOLE 208 FLUORURE DE SODIUM 352
ESPRIL 368 FLUOXETINE 233
ESTER ETHYLIQUES D’ACIDES GRAS IODE 210 FLUPHENAZINE 234
ESTERS ETHYLIQUES D’ACIDES GRAS OMEGA 3 211 FLUTICAZONE 235, 237
ESTRACYT 214 FONLIPOL 524
ESTRADIOL 211, 212 FONZYLANE 85
ESTRAMUSTINE 213 FORTAL 412
ESTRIOL 214 FORTUM 105
ESTROFEM 213 FORTUMSET 105
ETAMSYLATE 215 FRACTION FLAVONOÏQUE 238
ETHAMBUTOL 216 FUCIDINE 21
ETHINYLESTRADIOL 216, 296, 375 FUNGIZONE 53
ETHIONAMIDE 217 FURADANTINE 373
ETILEFRINE 218 FURADOINE 374
ETOMIDATE 218 FUROSEMIDE 239
EUCALYPTOL 219 GABA 79
EUPHYLLINE 519 GABAPENTINE 240
EURAX 149 GABBORAL 404
EURAXSEPTI 115 GAMALATE B6 80
EXACOR 120 GAMMA TETANOS 487
EXACYL 28 GARDENAL 421
EXOCINE 382 GASTROGRAPHINE 41
EXOMUC 13 GASTROPULGITE 63
EXTENCILLINE 71 GAVISCON 33
EXTRAIT DE BILBOA 220 GEL DE CALAMINE 90
FACTEUR ANTI-HEMOPHILIQUE B 220 GEL LARMES 95
FANSIDAR 503 GELDENE 436
FARMICERINA 154 GENTAMICINE 241
FASIGYNE 530 GINKOR FORT 548
FEGENOR 222 GLIBENCLAMIDE 242
FELDENE 436 GLICLAZIDE 244
FENOFIBRATE 221 GLIMEPIRIDE 245
FÉNOTÉROL 222 GLUCONATE DE CUIVRE 246
FENTANYL 223 GLUCONATE DE MANGANESE 246
FENTICONAZOLE 225 GLUCONATE FERREUX 246
FER 19, 225 GLUCONOLACTATE DE CALCIUM 246
FEREDERATE DE SODIUM 225 GLUCOSE 247
FERROSTRANE 226 GLYCINE 248
FERVEX 399, 419 GLYVENOL 540
FINASTERIDE 226 GOMME DE STERCULIA 249
FINEDAL 132 GONADOTROPHINE CHORIONIQUE HUMAINE 249
FLAGENTYL 484 GONADOTROPHINE MENOPAUSIQUE HU-MAINE 250
FLAMMAZINE 501 GOSERELINE 251
FLIXONASE 238 GRISEOFULVINE 252
FLIXOTIDE 238 GROPHICREME 215
FLIXOVATE 238 GYDRELLE 215
FLOCILLINE 410 GYNERGENE CAFEINE 89
FLOXAPEN 228 GYNO-PEVARYL 199
FLUCONAZOLE 228 HAEMACCEL 437
FLUINDIONE 229 HALOPERIDOL 253
FLUMAZÉNIL 129 HALOTHANE 254
FLUNARIZINE 230 HAXIFAL 98
FLUOCLOXACILLINE 227 HELMINTOX 463
FLUOCORTALONE 231 HEMIDIGOXINE NATIVELLE 175
FLUOCYNE 232 HÉPARINES 255

595
HEPTAMINOL 256, 547 KARDEGIC 16
HEXACHLOROPHENE 257 KASKADILS 441
HEXATRIONE 539 KEAL 500
HEXETIDINE 257 KENACORT RETARD 539
HICONCIL 50 KERATYL 359
HISTAMINE DICHLORHYDRATE 321 KETAMINE 277
HUMEX 13, 70 KETOCONAZOLE 278
HYDERGINE 178 KETOPROFENE 279
HYDROCHLOROTHIAZIDE 258, 465, 468 KETOTIFENE 281
HYDROCLONAZONE 111 KONAKION 426
HYDROCORTANCYL 447 KREDEX 97
HYDROCORTISONE 259 LABETALOL 282
HYDROCOTYLE 261 LACRIFLUID 95
HYDROSOL POLYVITAMINE 563 LACRIGEL 95
HYDROXYCARBAMIDE 261 LACRIMON 95
HYDROXYCHLOROQUINE 262 LACRYVISC 95
HYDROXYDE D’ALUMINIUM 39, 62 LACTACYD FEMINA® 283
HYDROXYDE DE MAGNESIUM 39 LACTITOL 283
HYDROXYPROGESTERONE 263 LACTOBACILLES LB 284
HYDROXYZINE 264 LACTULOSE 285
HYGROTON 119 LAMISIL 512
HYPNOMIDATE 219 LAMIVUDINE 285, 286
IBUPROFENE 265 LAMPRENE 132
IDEOS 91 LANSOPRAZOLE 287
IFENPRODIL 266 LANSOYL 406
IKARAN 178 LARGACTIL 117
IMIPENEM 267 L-ARGININE 248
IMMUNOGLOBULINE ANTI –D-LFB 486 LAROXYL 48
IMMUNOGLOBULINE ANTI RHESUS 485 L-ASPARTATE 248
IMMUNOGLOBULINE HUMAINE TETANIQUE 486 LATANOPROST 288
IMOGAM RAGE 486 LAURYLSULFOACETATE DE SODIUM 289
IMOVANE 573 LEBURAXE 128
IMUREL 64 LEMOCIN 548
INDAPAMIDE 268 LEPONEX 144
INDINAVIR 269 LEUPRORELINE 290
INDOMETACINE 269 LEVAMISOLE 291
INEXIUM 210 LEVOCABASTINE 292
INNOHEP 531 LEVODOPA 292
INOSINE 271 LEVOFLOXACINE 293
INSULINE 271 LEVOMEPROMAZINE 295
INVIRASE 483 LEVONORGESTREL 296, 297
IODURE DE POTASSIUM 272 LEVOTHYROXINE 298
IPRATOPRIUM 222, 273 LEXOMIL 79
ISALIZINA 368 LEXOTAN 79
ISOCARD 181 LIBRAX 128
ISOCONAZOLE 274 LIDOCAÏNE HYDROCHROLINE 418
ISONIAZIDE 473, 474 LIDOCAÏNE 299, 300, 548
ISOPROPAMIDE IODURE 274 LINCOMYCINE 300
ISOPTINE 561 LIORESAL 67
ISOPTO-PILORCAPINE 427 LIPANTHYL 222
ISORYTHM 186 LIPIODOL 210
ISOSORBIDE DINITRATE 180 LIPIREX 222
ISRADIPINE 275 LIPOSIC 95
IVERMECTINE 276 LISINOPRIL 301
KABIKINASE 500 LOCASALENE 437
KALEORID 438 LOMEXIN 225
KANAMYCINE 277 LOMUDAL 149
KANEURON 421 LONGIFENE 82

596
LOPERAMIDE 303 METRONIDAZOLE 338, 494
LOPINAVIR 304 MEYAMICIN 340
LOPRIL 93 MICONAZOLE 340
LORATADINE 305 MICRODOINE 374
LORMETAZEPAM 306 MICROPAQUE 67
LOSARTAN 307 MICROTRAST 67
LOVENOX 204 MIDAZOLAM 342
LOXEN 369 MIGRALGINE 401
LUMEFANTRINE 57 MIGRISTENE 180
LUMIFUREX 372 MILLIGYNON 377
LUTENYL 375 MILRINONE 343
LYNESTRENOL 308 MINIPHASE 376
LYSANXIA 443 MINIPRESS 445
MAALOX 39 MINOCYCLINE 344
MACROGOL 309 MIRTAZAPINE 345
MAGALDRATE 310 MISOPROSTOL 346
MAGNESIUM 311 MITOMYCINE 347
MAGNESIUM SULFATE 312 MOCLOBEMIDE 349
MALOCIDE 465 MODAMIDE 44
MANADIAR 312 MODECATE 235
MANALARIA 313 MODITEN 235
MANNITOL 313 MOGADON 373
MAPROTILINE 314 MOLSIDOMINE 350
MARCAÏNE 87 MOMETASONE FUROATE 351
MAXIDREX 164 MONOFLOCET 382
MAXIDROL 364 MONOFLUOROPHOSPHATE DE SODIUM 352
MAXILASE 36 MONONAXY 127
MAXIPIME 101 MONONINE 221
MEBENDAZOLE 315 MONOT 395
MEBEVERINE 316 MONOVITAMINE B12 151
MEDROXYPROGESTERONE 316 MONOZECLAR 127
MEFTAL 22 MOPRAL 384
MELADININE 328 MORPHINE 352
MELARSOPROL 317 MOTILIUM 189
MELLERIL 523 MOTILYO 189
MELOXICAM 318 MOXALACTAM 354
MENTHE, HUILE ESSENTIEL 319 MUCOMYST 13
MENTHOL 219 MYAMBUTOL 216
MEPHENESINE 320, 321 MYCOLOG 364
MEPROBAMATE 321 MYCOSTATINE 381
MEQUITAZINE 322 MYDRIATICUM 546
MERBROMINE 323 MYOLASTAN 517
MERCUROTHIOLATE 157 MYRTILLE, ALPHA- TOCOPHÉROL 355
MERFENE 115 MYRTILLE, BETA-CAROTENE 355
MESALAZINE 323 NADROPARINE CALCIQUE 356
MESNA 324 NALOXONE 358
MESTEROLONE 325 NANDROLONE 359
MESTINON 464 NAPHAZOLINE 359
METFORMINE 326 NAPROSYNE 361
METHOTREXATE 327 NAPROXENE 360
METHYLDOPA 329 NASACORT 539
METHYLERGOMETRINE 330 NAXY 127
METHYLPREDNISOLONE 331 NEBCINE 533
METHYLTHIONINIUM HYDROXYDE 359 NELFINAVIR 361
METHYSERGIDE 333 NEOMYCINE 362, 363, 364
METOCLOPRAMIDE 334 NEORAL 122
METOPIMAZINE 336 NEOSTIGMINE 365
METOPROLOL 337 NEOSYNEPHRINE 422

597
NEPRESSOL 175 ORCIPRENALINE 386
NERISONE 172 ORGARAN 158
NERISONE C 172 ORNIDAZOLE 386
NERISONE GRAS 172 OROKEN 102
NETILMICINE 365 OROPERIDYS 189
NETROMICINE 365 ORPHENADRINE 387
NETTOYANT ESSIROL 414 ORTHO-NOVUM 376
NEULEPTIL 456 OSPEN 409
NEURIPLEGE 111 OTOCALMINE 418
NEUROBION 565 OXACILLINE 388
NEVIRAPINE 366 OXADILLENE 398
NEXIUM 210 OXALATE DE FER 160
NIALAMID 368 OXAZEPAM 388
NIALAMIDE 367 OXOMEMAZINE 390
NIAMID 368 OXPRENOLOL 391
NICARPIDINE 368 OXYBUPROCAINE 392
NICERGOLINE 369 OXYBUTYNINE 393
NICLOSAMIDE 369 OXYDE DE BISMUTH 394
NICOBION 371 OXYDE DE MAGNESIUM 208
NICOTINAMIDE 40, 157, 562, 370 OXYDE DE ZINC 90, 394, 395
NICOTINATE DE METHYLE 219, 320, 321 OXYGENE 395
NIFEDIPINE 371 OXYGENE MEDICAL 396
NIFLUGEL 23 OXYPLASTINE 395
NIFLURIL 24 OXYTOXINE 396
NIFUROXAZIDE 372 P.P.S.B 440
NITRAZEPAM 372 PADERYL 144
NITROFURANTOÏNE 373 PAFLACINE 407
NOCTRAN 140 PANADOL 399
NODEX 166 PANCURONUM 397
NOLVADEX 508 PANFUREX 372
NOMEGESTROL 374 PANNOGEL 416
NOOTROPYL 433 PANOXYL 416
NORCURON 558 PANTOTHENATE (VITAMINE B5) 40
NORETHISTERONE 375, 376 PAPAVERINE 398
NORFLOXACINE 377 PAPAVERINE GENERIQUE 398
NORGESTREL 211 PARACETAMOL 398, 399, 401, 403, 418
NOROXINE 379 PARAFFINE LIQUIDE 406
NORVIR 478 PARLAX 406
NOSCAPINE 379 PARLODEL 81
NOSTRIL 113 PAROEX 115
NOTEZIL 172 PAROMOMYCINE 404
NYSTATINE 362, 363, 380 PAROXETINE 404
OCTAPLEX 441 PAVULON 398
OESTRODOSE 213 PECTOSAN 414
OFLAXINE 381 PEFLOXAXINE 407
OFLOCET 382 PENFLURIDOL 407
OLNAZAPINE 382 PENICILLINE G 72
OMACOR 211 PENICILLINE PROCAÏNE 409
OMEPRAZOLE 383 PENICILLINE V 408
OMIX 509 PENICILLIN-MANOLE 410
ONCOVIN 562 PENTACARINAT 411
ONDANSETRON 384 PENTAMIDINE 410
OPTICRON 149 PENTOFLUX 412
ORACEFAL 99 PENTOTHAL 521
ORACILLINE 409 PENTOXIFYLLINE 412
ORAP 428 PENTOXYVERINE 413
ORAZINC 504 PERBBORATE SODIQUE 414
ORBENINE 142 PERDOLAN 399

598
PERGOTIME 134 PRINCI-B 565
PERIACTINE 155 PRISTINAMYCINE 450
PERINDOPRIL 414 PROCAÏNE 451
PERMANANGATE DE POTASSIUM 415 PROCTOLOG 543
PEROXYDE DE BENZOYLE 416 PROGESTERONE 452
PERSANTINE 184 PROGESTOGEL 453
PERTOFRAN 161 PROMESTRIENE 117, 453
PETANZOCINE 411 PROMETHAZINE 379, 453
PETHIDINE 417 PRONAPEN 410
PETHIDINE RENAUDIN 418 PRONTALGINE 401
PEVARYL 199 PROPECIA 227
PHARMATEX 70 PROPERICIAZINE 455
PHENAMIN 388 PROPESS 183
PHENAZONE 418 PROPIONATE DE SODIUM 299
PHENERGAN 455 PROPOFOL 456
PHENIRAMINE 418 PROPYLTHIOURACILE 457
PHENOBARBITAL 419 PROPYLTHIOURACILE AP-HP 458
PHENYLEPHRINE 299, 421 PROPYPHENAZONE 176
PHENYTOÏNE 422 PRORACYL 458
PHLOROGLUCINOL 424 PROSCAR 227
PHYSIOGINE 215 PROSTABILIN 410
PHYTOMENADIONE 425 PROSTIGMINE 365
PILOCARPINE 426 PROSTINE 183
PIMOZIDE 427 PROTAMINE CHOAY 459
PINAVERIUM BROMURE 429 PROTAMINE SULFATE 458
PINDOLOL 429 PROTHIONAMIDE 459
PIPORTIL 432 PROTOVIT 459
PIPORTIL L4 432 PROTOXYDE 460
PIPOTIAZINE 431 PROZAC 234
PIPRAM FORT 24 PRUDENCE 450
PIRACETAM 432 PSEUDOEPHEDRINE 401, 461
PIRIBEDIL 433 PULMICORT 84
PIRILENE 464 PYOSTACINE 450
PIROXICAM 436 PYRANTEL PAMOATE 462
PIVALATE DE FLUMETASONE 436 PYRAZINAMIDE 463, 474
PIVALONE 532 PYRIDOSTIGMINE 464
PLAVIX 138 PYRIDOXINE 40, 79, 562, 564, 565
PLITICAN 34 PYRIMETHAMINE 464
POLARAMINE 165 QUESTRAN 146
POLYGELINE 437 QUINAPRIL 465
POLYGYNAX 363 QUINIDINE 467
POLYMYXINE B 362, 364 QUINIMAX 468
PONSTYL 22 QUININE 466, 467
POVIDONE IODEE 438 QUININE PHARMAQUINA 467
POVIDONE IODEE BERCK 440 RABIPUR 553
PRAVASTATINE 441 RADIOSELECTAN 41
PRAZEPAM 442 RAMIPRIL 468, 469
PRAZIQUANTEL 443 RANITIDINE 470
PRAZOSINE 444 REDOXON 19
PREDNISOLONE 445 RENITEC 203
PREDNISONE 448 REORPO 10
PREPAR 477 RÉTINOL 40, 562, 563
PREPIDIL INTRACERVICAL 183 RETINOL 563
PRESERVATIF MASCULIN AVEC SPERMICIDE 449 RETROVIR 569
PREVAR 552 RHEOBRAL 547
PREVISCAN 230 RHESOGAMMA 486
PREXIDINE 115 RHINOCORT 84
PRIMOLUT-NOR 377 RIBOFLAVINE 40, 562

599
RIFADINE 473 SOLIAN 47
RIFAMPICINE 471, 473, 474, 476 SOLUPRED 74, 447
RIFATER 464, 475 SORBITOL 289, 490
RIFINAH 474 SORBITOL DELALANDE 491
RIMACTAN 473 SOTALEX 492
RINOMAR 462 SOTALOL 491
RISORDAN 181 SOUS-GALLATE DE BISMUTH 394
RITODRINE 476 SPASMINE 63
RITONAVIR 304, 477 SPASMO-URGENINE 547
RIVOTRIL 136 SPECIAFOLDINE 19
ROCEPHINE 107 SPECTINOMYCINE 492
ROCMALINE 55 SPIRAMYCINE 493, 494
RODOGYL 495 SPIRANOLACTONE 495, 496
ROVAMYCINE 494 SPIRIVA 532
ROXITROMYCINE 478 SPORILINE 534
RUPTON 190 SRO 498
RUSCOGENINES 543 STAMARIL 550
RYTHMODAN 186 STAVUDINE 498
SACCHAROMYCES BOULARDII LYOPHILISE 479 STEROGYL 567
SALAZOPYRINE 503 STILNOX 572
SALBUTAMOL 480, 481 STREPTASE 500
SALICYLATE DE GLYCOL 321 STREPTOKINASE 499
SALMETEROL 235, 481 STRUMAZOL 519
SANDIMMUN 122 STUGERON 122
SANELOR 190 SUBROXINE 479
SAQUINAVIR 482 SUCRALFATE 500
SCHERIPROCT 445 SUDAFED 462
SCOBUREN 483 SULFADIAZINE 501
SCOPOLAMINE BUTYLBROMINE 483 SULFADIAZINE ARGENTIQUE 500
SÉCALIP 222 SULFADOXINE-PYRIMETHAMINE 502
SECNIDAZOLE 483 SULFAMETHOXYPYRAZINE-PYRIMETHAMINE 57
SECNOL 484 SULFASALAZINE 503
SECTRAL 11 SULFATE DE ZINC 503
SEGLOR 178 SULFIRAM 71
SELS DE REHYDRATATION ORALE 497 SULFURE DE SELENIUM 504
SELSUN 504 SULPIRIDE 504
SEMAP 408 SULTOPRIDE 506
SEPTIDIARYL 372 SURGAM 26
SEPTIVON 115 SURGEX 368
SEPTIVON 541 SURQUINA 467
SERC 73 SURVECTOR 44
SERESTA 389 SUSTIVA 200
SERETIDE 236 SUXAMETHONIUM 506
SEREVENT 482 SYMPATHYL 208
SEREVENT DISKUS 482 SYNTOCINON 397
SERMION 369 TAHOR 61
SEROPRAM 126 TAMIK 178
SERTRALINE 484 TAMIZAM 508
SERUM ANTI-RABIQUE 486 TAMOPLEX 508
SERUM ANTIVENIMEUX 487, 488 TAMOXIFENE 507
SIBELIUM 231 TAMSULOSINE 508
SICCAFLUID 95 TANAKAN 220
SILDENAFIL 488 TANZOL 30
SIMVASTATINE 489 TARDYFERON B9 20
SINEQUAN 193 TAVEGYL 128
SKIACOL 152 TCU 380 187
SMECTA 183 TEGRETOL 95
SODIUM HYPOCHLORITE 265 TENOFOVIR 509

600
TENORMINE 60 TREDEMINE 370
TENOXICAM 510 TRES ORIX FORTE 536, 537
TERBINAFINE 511 TRESCATYL 218
TERBUTALINE 512 TREVINTIX 459
TERCIAN 150 TRIACEFAN 107
TERLOMEXIN 225 TRIAMCINOLONE 363, 537
TERNODATE 372 TRIATEC 470
TERPINE 513, 514 TRIBENOSIDE 539
TESTOSTERONE 515 TRIBEXFORT 565
TESTOVIRON DEPOT 516 TRICLOCARBAN 540
TETRACAÏNE CHLORHYDRATE 114 TRIEL-LA 376
TETRAZEPAM 516 TRIFLUCAN 229
THEOPHYLLINE 517 TRIHEXYPHENIDYLE 541
THERALENE 34 TRIMEBUTINE 542, 543
THIAMAZOLUM 519 TRIMETAZIDINE 543
THIAMINE 40, 562, 564, 565 TRIPOLIDINE 401
THIAMPHENICOL 519 TRITAZIDE 469
THIOBACTIN 520 TRIVASTAL 434
THIOCOLCHICOSIDE 520 TROBICINE 493
THIOPECTOL 514 TROPHYSAN 544
THIOPENTAL 521 TROPICAMIDE 545
THIOPHENICOL 520 TROSPIUM CHLORURE 546
THIOPROPERAZINE DIMESILATE 522 TROXERUTINE 547
THIORIDAZINE 252 TUSSISEDAL 380
THIOSULFATE DE SODIUM 523 TUXIUM 166
THRIMETHYLPHLOROGLUCINOL 424 TYROTHRICINE 548
TIADENOL 523 UCEMINE PP 371
TIAPRIDAL 525 ULCAR 500
TIAPRIDE 524 ULTRA-LEVURE 479
TIBERAL 387 ULTRAPROCT 231
TICARCILLINE 525 UPSA-C 19
TICLID 527 URBANYL 131
TICLOPIDINE 527 URGENDOL 536
TIEMONIUM 527 URSOLVAN 28
TILCOTIL 511 UTROGESTAN 453
TIMOLOL 190, 528 UVESTEROL 567
TIMOPTOL 529 VACCIN ANTITUBERCULEUX 555
TINIDAZOLE 529 VACCIN ANTI HEPATITE B 549
TINZAPARINE SODIQUE 530 VACCIN ANTIAMARIL 550
TIOTROPIUM 531 VACCIN ANTICHOLERIQUE 551
TIXOCORTOL 532 VACCIN ANTIDIPHTERIQUE 554
TOBRAMYCINE 532 VACCIN ANTIHAEMOPHILUS INFLUENZAE TYPE B 549
TOBREX 533 VACCIN ANTIMENINGOCCIQUE 551
TOCLASE 414 VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE 552
TOLNAFTATE 533 VACCIN ANTIRABIQUE 552
TONOPAN 177 VACCIN ANTI-ROUGEOLEUX 553
TOPALGIC 536 VACCIN BCG 555
TOPAMAX 535 VACCIN DITEPER 555
TOPIRAMATE 534 VACCIN POLIO ORAL 552
TOPLEXIL 391 VALACICLOVIR 555
TORENTAL 413 VALERIANE 63
TOTAPEN 54 VALIUM 168
TOXIFERIN 32 VANCOCINE 557
TRAMADOL 535 VANCOMYCINE 556
TRANCOPAL 116 VANIQA 201
TRANSICOR 392 VASTAREL 544
TRANXENE 141 VASTEN 442
TRECATOR 218 VECURONIUM BROMURE 557

601
VEGEBOM 219 VITAPHAKIOL 158
VELOTAB 383 VITASCORBOL 19
VENTILASTINE 481 VITELLINATE D’ARGENT 56, 205
VENTOLINE 481 VOLTARENE 170
VERALIPRIDE 559 WARFARINE 567
VERAPAMIL 559 XANAX 37
VETHOÏNE 424 ZANTAC 471
VEYRON 55 ZECLAR 127
VIAGRA 489 ZELITREX 556
VIBRAMYCINE 194 ZENTEL 30
VIDEX 171 ZERIT 499
VIKS 414 ZIAGEN 9
VINCA 561 ZIDOVUDINE 286, 568
VINCAFORT 561 ZINCAPS 504
VINCAMINE 547, 561 ZINCOMED 504
VINCARUTINE 561 ZINDALACINE 130
VINCRISTINE 561 ZINGINALIS 570
VIRACEPT 362 ZINNAT 108
VIRAMUNE 367 ZITHROMAX 65
VIREAD 510 ZOCOR 490
VISADRON 422 ZOLMITRIPTAN 570
VISCERALGINE 528 ZOLOFT 485
VISKEN 431 ZOLPIDEM 571
VISKEN-QUINZE 431 ZOLTUM 384
VITAMINE A 563 ZOMIG 571
VITAMINE B1 564, 565 ZOMIGORO 571
VITAMINE B3 370 ZOPHREN 385
VITAMINE B12 151 ZOPICLONE 572
VITAMINE B5 165 ZOVIRAX 15
VITAMINE B6 564, 565 ZOXAN 192
VITAMINE B9 19, 40 ZYLORIC 36
VITAMINE C 17, 18, 40, 418, 562 ZYPREXA 383
VITAMINE D 566 ZYRTEC 110
VITAMINE D3 90

602
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Dictionnaire VIDAL 2007


2. Physician’s Desk Reference, 43è édition, 1989.
3. Martindale, The Extra Pharmacopoeia, 27è édition, 1977.
4. Pharmacologie, 2è édition, M. Moulin, A. Coquerel, Edition Masson, 2002.
5. Cours de Pharmacologie, 3è édition, M. Bourin, M. Lièvre, H. Allain, 1993.
6. Antibiothérapie, 3è édition, J. Duval, C.J. Soussy, 1985.
7. Goodman & Gilman, Les bases Pharmacologiques de l’Utilisation des Médicaments, 9è éd, J.G. Hardman,
L.E. Limbird, 1996.
8. Pharmacologie et Thérapeutique, 2è édition, F. Pieri, S. Kirkiacharian, Edition Ellipses, 1992.
9. Médicaments, Grossesse et Allaitement, J.L. Saulnier, C. Maurain, Editions Frisonroche et Sidem, 1987.
10. Guide Pratique des Médicaments, 26è édition, P. Dorosz, 2006.
11. Bases des données Médicamenteuses VIDAL, 2008.
12. www.biam2.org/

603
604

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