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OBJECTIFS :
-Connaître la définition et les limites légales de l’automédication
-Connaître les formes d’automédication
-Connaître les critères de définition d’une spécialité
d’automédication
-Connaître les risques de l’automédication
-Identifier les rôles du médecin vis à vis de l’automédication
-Connaître les 10 règles de base pour une automédication sans
risque
INTRODUCTION
Pour l’essentiel :
- Une spécialité d’automédication est « hors liste ».
Elle n’est pas à prescription médicale obligatoire
- Délivrance sans ordonnance avec conseil (Pharmacien)
- Peut faire l’objet d’une publicité
Pas de remboursement
LEGISLATION: MEDICAMENTS BENEFICIANT D ’UNE
EXONERATION DE PRESCRIPTION
AMM: Critères demandés
efficacité
sécurité démontrée à long terme
Notice (annexe II): explicite sur
durée d ’utilisation
effets indésirables
L’AUTOMEDICATION :
Deux comportements
Autoprescription ponctuelle
Généralisée en réponse
à des maux passagers/symptômes
Sujet informé : autoprescription éclairée et déclarée
(« charte de l’automédication »)
Information annexée
Prix abordable
Dispensation :
Grand public « OTC » : accès libre
Produit conseils – Pharmaciens
2-Effets indésirables
encéphalopathie au bismuth - maladie des laxatifs
HTA, AVC VC nasaux -céphalées des analgésiques
3-Interactions Médicamenteuses
alcool -AINS, aspirine
antiacides -mille pertuis
4-Développement d ’une Pharmacodépendance
5-Polymédication
L’accès à l’information
Le respect de la Charte
Circonstances : maladies recidivantes, situations d’urgence,maladies chroniques
CHARTE DE L’ AUTOMEDICATION
P. Queneau
Le rôle du médecin dans l’automédication
Les conseils du médecin selon les situations :
hypnotiques et tranquillisants : 9 %
laxatifs : 6 %
antiacides : 4 %
fortifiants : 3 %
ORL : 2 %
antiH1, antiH2
Les exemples d’ automédication :
Mal de tête :
paracétamol, aspirine, AINS faiblement dosés
type ibuprofène ou kétoprofène
Rhume :
antalgiques, désinfectants locaux et vasoconstricteurs faiblement
dosés
Nettoyage d’une plaie :
anti-infectieux locaux et pansements
Mal de gorge :
anti-infectieux locaux et anesthésiques locaux
Toux :
dérivés de la codéïne pour les toux sèches ou sirops expectorants pour les
toux grasses
Fièvre :
paracétamol, aspirine
Brûlure :
anti-infectieux et pansement stérile
Coup, entorse, traumatologie :
AINS crème en application locale, antalgique de palier I
Fatigue :
vitamines, fortifiants, d’efficacité non validée ?
Episgastralgie, reflux gastro-oesophagien :
anti-H2 faiblement dosés, anti-acides
Diarrhée :
lopéramide et solutés de réhydratation (les antiseptiques
digestifs et les probiotiques ont une efficacité non
clairement démontrée)
Constipation :
laxatifs non irritants (fibres, PEG, sucres osmotiques)
Nervosité :
médicaments non validés
Insomnie :
sédatifs …
Démangeaison :
anti-H1, médicaments topiques
Œil irrité :
anti-infectieux locaux, voire traitement anti-inflammatoire
en l’absence de contre-indication
Phytothérapie …
LES POINTS A RETENIR