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Hoceima
Cours de Pharmacologie
générale
Dr. Noureddine ABOUNOUH
Pharmacien provincial – DMS Al Hoceima
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PHARMACOLOGIE
Volume horaire : 50 h
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A. Définitions et Généralités
1. Définitions
2. Origines des médicaments
3. Classification des médicaments
4. Composition d’un médicament
5. Différents types de médicaments
6. Délivrance des médicaments
7. Dénomination des médicaments
8. Notion de médicaments génériques, essentiels et vitaux
9. Particularité d’une spécialité pharmaceutique
10. Voies d’administration des médicaments
11. Formes pharmaceutiques
12. Posologie
13. Règles d’utilisation des médicaments
14. Le sort du médicament dans l’organisme
15. Iatrogénie ou effets indésirables
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B. Etude des principaux médicaments
La thérapeutique anti-infectieuse
– Antiseptiques
– Antibiotiques
– Antituberculeux
– Antifongiques
– Antiviraux
– Antiparasitaires
– Sérums et vaccins
Médicaments de la douleur
Antalgiques, Anti-inflammatoires, Antispasmodiques
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DEFINITIONS ET
GENERALITES
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INTRODUCTION
• Si le diagnostic des maladies constitue une étape
importante dans les soins, la prescription des médicaments
reste le geste le plus attendu par le patient. Les dépenses
concernant les médicaments représentent plus de 40% des
dépenses sanitaires.
• Il faut apprendre à délivrer correctement les médicaments
afin d’en tirer le maximum d’efficacité avec le minimum de
risque, en se rappelant qu’il n’existe pas de médicament
inoffensif. En effet, l’utilisation du médicament a un double
effet, un effet positif : le traitement et un effet négatif : les
effets indésirables.
INTRODUCTION
• Parmi les services demandés du personnel paramédical, la
manipulation quotidienne des médicaments. Il doit avoir des
notions générales et exactes concernant leur posologie, leur
toxicité, leur activité, leur administration,…
• Il doit se familiariser avec les précautions qu’impliquent
certains produits du fait qu’il est appelé à administrer aux
malades certains médicaments et à surveiller l’administration
de certains traitements.
• La surveillance commence d’abord par la vérification de
l’efficacité du médicament, augmenter le confort du malade et
l’aider dans l’apprentissage des gestes quotidiens lors des
traitements au long terme.
• Il doit avoir des connaissances de base en la matière en vue
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d’appliquer les prescriptions médicales.
1- DEFINITIONS
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1- DEFINITIONS
PHARMACOLOGIE
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1- DEFINITIONS
pharmacocinétique pharmacodynamie
Absorption
Distribution
[ ] effets
Métabolisme
Elimination
1- DEFINITIONS
MEDICAMENT
• Toute substance ou composition présentée comme possédant des
propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies
humaines ou animales, ainsi que tout produit pouvant être
administré à l’homme ou à l’animal, en vue d’établir un
diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier, leurs
fonctions organiques.
Dahir n° 1-06-140 du 30 chaoual 1427 (22 novembre 2006), loi n° 17-04.
POISON ou TOXIQUE
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1- DEFINITIONS
POISON ou TOXIQUE
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1- DEFINITIONS
POISON ou TOXIQUE
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1- DEFINITIONS
ORDONNANCE MEDICALE
ORDONNANCE MEDICALE
Elle comporte :
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1- DEFINITIONS
ORDONNANCE MEDICALE
Les mentions qui doivent figurer sur l’ordonnance sont :
Le nom du praticien;
Sa qualification professionnelle (ainsi que sa fonction précise);
Son adresse;
Son numéro de téléphone (ou le cachet du service pour un
hospitalier);
La date de prescription;
Sa signature.
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1- DEFINITIONS
ORDONNANCE MEDICALE
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1- DEFINITIONS
ORDONNANCE MEDICALE
• Pour chaque médicament le prescripteur doit préciser sur
l’ordonnance :
La dénomination (nom de spécialité);
La posologie;
Le mode d’emploi;
La durée de traitement ou la quantité prescrite (nombre de
boîtes);
Eventuellement, le nombre de renouvellement.
• En ce qui concerne le malade, le prescripteur doit mentionner
son nom et prénom, âge, sexe et poids s’il s’agit d’un jeune
enfant.
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1- DEFINITIONS
ORDONNANCE MEDICALE
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SCHEMA D’UNE ORDONNANCE
MEDICALE
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Docteur ………………
20, Rue Ibnou Batouta
Massira, Rabat 10050
Tél.: 037 79 02 67
Conseil de l’ordre n° 3109 Rabat, le : …………
29
SCHEMA D’UNE ORDONNANCE RESERVEE AUX
PRESCRIPTIONS DES STUPEFIANTS
Nom du praticien : Carnet n° 00408
…………………………. Ordonnance n° 20351
Adresse :
………………………….
Nom du malade :
………………………….
Stupéfiants prescrits :
………………………….
………………………….
Signature et cachet
30
Nom du praticien : Carnet n° 00408
…………………………. Ordonnance n° 20351
Adresse :
………………………….
Date de l’ordonnance : ………………………………………
Nom et adresse du malade : ………………………………..
……………………………………………………………
Prescription
………………………………………………………….
……………………………………………………………
…………………………………………………………….
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2- ORIGINES DES MEDICAMENTS
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2- ORIGINES DES MEDICAMENTS
a- Naturelle : à partir des trois règnes, minéral (chlorure de
sodium, iode, argent,…), animal (sang, thyroïde, pancréas,…), et
végétal (racine d’ipéca, digitale, pénicillium,…), on en retire des
médicaments dont la synthèse est encore impossible ou d’un
prix de revient excessif.
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2- ORIGINES DES MEDICAMENTS
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3- CLASSIFICATION DES MEDICAMENTS
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3- CLASSIFICATION DES MEDICAMENTS
Selon la finalité thérapeutique, on distingue quatre grandes
classes de médicaments :
a. Les médicaments préventifs :
Ils sont administrés au sujet sain, en vue de le protéger contre une
maladie future (vaccins,..), ou de modifier temporairement un
processus physiologique (contraceptifs).
b. Les médicaments substitutifs :
Ils pallient une carence de l’organisme, qui peut être d’origine
exogène (alimentaire) ou endogène (hormone), définitive
(insuffisance de production d’insuline) ou provisoire (avitaminose K
du Nné).
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3- CLASSIFICATION DES MEDICAMENTS
c. Les médicaments curatifs :
Ils s’attaquent à la cause de l’état pathologique et permettent
d’obtenir la guérison du malade, ce traitement n’est actuellement
possible que pour les maladies infectieuses. Les substances actives
entraînent soit la mort de l’agent responsable (produit bactéricide),
soit le ralentissement suffisant de sa multiplication (produit
bactériostatique) pour permettre aux défenses naturelles de
détruire les germes survivants.
d. Les médicaments symptomatiques :
Ils sont administrés pour atténuer les symptômes qui résultent
d’un état pathologique (douleur, inflammation, hémorragie, fièvre,
toux,…) sans qu’ils s’attaquent à la cause même de celui-ci.
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4- COMPOSITION D’UN
MEDICAMENTS
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4- COMPOSITION D’UN MEDICAMENT
Un médicament agit par un ou plusieurs constituants appelés
principes actifs. Un principe actif est une substance susceptible de
faire cesser ou de prévenir un trouble de l’organisme. C’est la
partie du médicament qui lui confère ses propriétés curatives ou
préventives.
Généralement, le ou les principes actifs sont associés à un
excipient(s) ou véhicule(s). Un excipient est une substance ou un
mélange de substances inactives par elles-mêmes sur la maladie
qui facilite la préparation et l’emploi du médicament.
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5- DIFFERENTS TYPES DE
MEDICAMENTS
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5- DIFFERENTS TYPES DE MEDICAMENTS
D’après la définition du médicament, sont considérés comme
médicaments :
•la spécialité pharmaceutique qui est tout médicament préparé
à l’avance, présenté sous un conditionnement particulier et
caractérisé par une dénomination spéciale.
•la spécialité générique d’une spécialité de référence.
•la préparation magistrale qui est tout médicament préparé en
pharmacie selon une prescription destinée à un malade déterminé.
•la préparation hospitalière
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5- DIFERENTS TYPES DE MEDICAMENTS
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5- DIFERENTS TYPES DE MEDICAMENTS
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6- DELIVRANCE DES
MEDICAMENTS
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6- DELIVRANCE DES MEDICAMENTS
La délivrance des médicaments obéit à un certain
nombre de règles selon leur inscription ou non
dans une liste ou tableau.
• Les médicaments sont soit:
librement accessibles sans ordonnance
(médicaments non listés),
soit soumis à une réglementation de
prescription, de dispensation, de détention.
6- DELIVRANCE DES MEDICAMENTS
a. Médicaments inscrits à un tableau ou listés:
De nombreux médicaments sont doués d’une toxicité non
négligeable. Pour prévenir ceci et empêcher des utilisations
criminelles et abusives, leurs prescriptions ont été réglementées.
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6- DELIVRANCE DES MEDICAMENTS
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7- DENOMINATION DES MEDICAMENTS
Tout médicament est présenté sous une dénomination
spéciale. Il a un nom chimique, une dénomination commune
internationale et un nom de spécialité.
Le nom chimique est en général trop compliqué pour être
utilisé en pratique, ex: para-acétyl-amino-phénol;
La dénomination commune internationale (DCI), permet
d’attribuer à chaque principe actif un nom simple et utilisable,
ex: Paracétamol;
La dénomination commerciale ou nom de spécialité est
définie lors de la mise sur le marché du médicament, elle est
différente selon les pays et selon les laboratoires fabricants, ex:
Doliprane*, Parantal*, Claradol*, Efferalgan*,…
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8- NOTION DE MEDICAMENT
GENERIQUE, ESSENTIEL, VITAL
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8- NOTION DE MEDICAMENT
GENERIQUE, ESSENTIEL ET VITAL
a. médicament générique :
Lorsqu’un laboratoire met au point une nouvelle molécule, il
protège sa découverte par un brevet qui lui assure le monopole
d’exploitation pendant une durée limitée.
Après l’expiration des titres de protection, il devient possible
pour n’importe quel concurrent d’en faire une copie légale, càd
un médicament générique.
La spécialité générique d’une spécialité de référence
(médicament original) est définie comme celle qui a la même
composition qualitative et quantitative en principe actif, la
même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la
spécialité de référence a été démontrée par des études de
biodisponibilité appropriées.
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a. médicament générique :
EXEMPLES DE COMPARAISON ENTRE MEDICAMENT
PRINCEPS ET GENERIQUE
Nom de la molécule Médicament Générique Economie
active (indication) Princeps (prix) (prix) entre G. et
M.O.
A. acétylsalicylique Aspirine (20 cps ASA (20 2,85
(antalgique, antipyrétique 500mg) cps500mg) 45,23 %
et anti inflammatoire) (6,30) (3,45)
Voltarene Inflamac 8,50
Diclofénac (pommade de (pommade de 41,26 %
(inflammation, douleur,…) 100g) 100g)
(20,60) (12,10)
Rhinathiol Mephathiol 5,15
Carbocystéine
(sirop ad 180ml) Sirop ad 25,06 %
(toux)
(20,55) 200ml)
(15,40) 52
b. médicament essentiel :
Le concept des médicaments essentiels constitue une base
rationnelle pour les commandes des médicaments à l’échelle
nationale, mais aussi pour établir les besoins en médicaments à
divers niveaux du système de santé.
Dans les pays développés malgré la disponibilité des ressources,
les structures sanitaires s’orientent de plus en plus vers un nombre
limité de médicaments qui est en général de 300 à 700 produits.
Les médicaments essentiels (E) sont ceux qui satisfont aux besoins
de la majorité de la population en matière de soins de santé; ils
doivent donc être disponibles à tout moment en quantité suffisante.
Les médicaments sélectionnés comme essentiels sont ceux pour
lesquels il existe des données sûres et suffisantes concernant
l’efficacité, l’innocuité et l’utilité et dont le prix est le plus bas pour
une même qualité.
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Au Maroc, une liste des médicaments essentiels ou nomenclature
hospitalière, a été élaborée au niveau national en concertation avec
les différentes directions du Ministère de la Santé et avec la
participation effective des professionnels de santé au niveau des
hôpitaux et des structures sanitaires de base de l’ensemble des
provinces. Dans cette liste, les médicaments sont groupés par
dénomination commune internationale (DCI).
Il est demandé, lors des commandes des médicaments, de se
référer à cette liste tout en tenant compte des besoins réels et
particuliers de la population.
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Cette liste est révisée et réadaptée régulièrement en raison de :
- l’apparition de nouvelles maladies et du changement du profil
épidémiologique;
- l’introduction de nouveaux protocoles thérapeutiques;
- la disponibilité de nouveaux produits plus efficaces et moins
coûteux.
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c. médicament vital :
Les médicaments vitaux (V) sont ceux qui peuvent sauver
des vies ou alléger une souffrance aigue (médicaments des
urgences), ceux dont le traitement ne doit pas être arrêté (par
exemple antituberculeux, insuline) ou ceux qui font partie de la
sélection de base des services de santé (exemple les vaccins).
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LE SYSTEME V.E.N.
Le système V.E.N. est une classification des médicaments selon
ces trois catégories (Vitaux, Essentiels et Non essentiels) utilisée par
le secteur public. Il permet, d’identifier des molécules différentes qui
ont la même action (par exemple, plusieurs types d’antibiotiques à
large spectre), de passer en revue leurs caractéristiques et de
décider de l’utilité de les introduire dans la commande. Mais si
techniquement deux molécules ont les mêmes caractéristiques, le
critère coût par épisode de maladie ou par cure sera déterminant
pour arrêter le choix définitif.
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9- PARTICULARITES D’UNE
SPECIALITE PHARMACEUTIQUE
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9- PARTICULARITES D’UNE
SPECIALITE PHARMACEUTIQUE
Une spécialité pharmaceutique est un médicament préparé à
l’avance en industrie, selon les « bonnes pratiques de fabrication »
qui incluent un contrôle systématique, lot par lot.
La caractéristique principale de la réglementation des spécialités
pharmaceutiques est de soumettre ces médicaments à une
autorisation de mise sur le marché (AMM) préalablement à leur
commercialisation. Ainsi, tout médicament fabriqué
industriellement, importé ou exporté, doit faire l’objet avant sa
commercialisation ou sa distribution, d’une AMM délivrée par
l’administration après avoir satisfait au préalable à une
expérimentation appropriée.
9- PARTICULARITES D’UNE SPECIALITE PHARMACEUTIQUE
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9- PARTICULARITES D’UNE SPECIALITE PHARMACEUTIQUE
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9- PARTICULARITES D’UNE SPECIALITE PHARMACEUTIQUE
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9- PARTICULARITES D’UNE SPECIALITE PHARMACEUTIQUE
- le numéro de l’AMM;
- le prix de vente au public (PPV);
Par ailleurs, la présence d’une notice d’information pour
l’utilisateur est obligatoire sauf dans le cas où toutes les mentions
qui doivent y être portées figurent directement sur le
conditionnement, elle doit comporter des précisions
supplémentaires telles que la classe pharmaco-thérapeutique, les
indications thérapeutiques, les informations que le patient doit
connaître avant la prise du médicament (posologie, contre-
indications, précautions d’emploi, interactions médicamenteuses,
effets indésirables…).
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10- VOIES D’ADMINISTRATION DES
MEDICAMENTS
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10- VOIES D’ADMINISTRATION DES
MEDICAMENTS
Le choix de la voie d’administration est conditionné par les
facteurs suivants :
• Type d’action recherchée (locale ou générale)
• Rapidité d’action désirée
• Facilité d’administration
• Nature du médicament
a. la voie orale:
Voie digestive ou per os, le médicament est pris par la bouche et
suit le tractus digestif.
Cette voie constitue le moyen le plus simple et le plus
économique d’administration d’un médicament.
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a- Voie orale
10- VOIES D’ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
Avantages :
facile, peu onéreuse, bien acceptée et sans risque infectieux
Inconvénients :
•Non utilisée pour le traitement d’urgence
•Risque de destruction de certains principes actifs par le pH,
les bactéries et les enzymes du tube digestif (pénicilline G,
insuline).
•Impossibilité de traverser la barrière digestive (aminosides)
•Non utilisée pour les substances irritantes pour le tube
digestif ou ayant mauvais goût.
•Influencée par la motricité gastro-intestinale et l’heure
d’administration par rapport aux repas.
•Absorption imprévisible et incomplète.
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10- VOIES D’ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
b. la voie parentérale:
Il s’agit des voies par effraction cutanée, on distingue:
les voies intra-vasculaires : administration en bolus, la
totalité du médicament étant administrée en un temps court
(quelques secondes), la résorption est de 100% et la
biodisponibilité est complète, ce sont les voie intraveineuse et
intra-artérielle.
les voies extra-vasculaires : voies sous-cutanée,
intradermique, intramusculaire, intrapéritonéale.
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b- Voie
10- VOIES D’ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS parentérale
Voie parentérale
- Voie d’exception
car risques
d’hémorragie
importants
b- Voie
10- VOIES D’ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS parentérale
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b- Voie
10- VOIES D’ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS parentérale
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10- VOIES D’ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
c. La voie transmuqueuse :
Pour la voie transmuqueuse, on peut citer la voie vaginale,
rectale, nasale, buccale, perlinguale, bucco-pharyngée
(bouche + arrière gorge), oculaire, pulmonaire.
d. La voie cutanée:
La voie cutanée peut avoir une action locale ou générale
(percutanée).
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11- FORMES PHARMACEUTIQUES
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11- FORMES PHARMACEUTIQUES
Il existe différentes façons d’aborder les formes pharmaceutiques,
nous les classerons ici suivant leur état physique (solide, liquide, semi
solide) et leurs voies d’administration (voie orale, parentérale,
transmuqueuse, cutanée).
a. Formes solides
b. Formes liquides destinées à la voie orale
c. Formes à usage parentéral
d. Formes destinées à l’administration transmuqueuse
e. Formes destinées à l’application cutanée
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11- FORMES PHARMACEUTIQUES
a. Formes Solides :
Ces formes sont réalisées à partir de poudres.
Poudres Pilules
Sachets
Comprimés Formes
solides
Granules
Capsules
gélules
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a- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES solides
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a- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES solides
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a- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES solides
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11- FORMES PHARMACEUTIQUES
Tisanes
Suspensions
Emulsions
Formes
liquides
Sirops
Huiles
Ampoules essentielles
buvables
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b- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES liquides
81
b- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES liquides
82
b- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES liquides
83
11- FORMES PHARMACEUTIQUES
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11- FORMES PHARMACEUTIQUES
pommades rectales
Pommades ophtalmiques
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d- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES transmuqueuses
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d- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES transmuqueuses
88
d- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES transmuqueuses
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d- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES transmuqueuses
91
11- FORMES PHARMACEUTIQUES
pommades
crèmes
gels
Formes pour
application
cutanée émulsions
lotions
emplâtres patchs
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92
e- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES cutanées
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e- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES cutanées
94
e- Formes
11- FORMES PHARMACEUTIQUES cutanées
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12- POSOLOGIE
C’est l’étude des doses auxquelles doivent être administrés
les médicaments. On distinguera les doses par prise, par 24
heures et par traitement complet.
La posologie dépend de plusieurs facteurs :
1- Nature du principe actif
2- Nature de l’affection à traiter (doses d’attaque et doses
d’entretien)
3- Facteurs individuels propres au malade (âge, poids,..)
4- Voie d’administration
5- Effets d’association entre médicaments : synergie,
antagonisme, et potentialisation.
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12- POSOLOGIE
100
12- POSOLOGIE
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12- POSOLOGIE
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13- REGLES D’UTILISATION DES
MEDICAMENTS
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13- REGLES D’UTILISATION DES
MEDICAMENTS
L’utilisation des médicaments comporte quelques règles
simples qui doivent être respectées pour assurer l’efficacité du
traitement et diminuer les risques d’accidents.
a- Lors de l’administration :
-lire attentivement la prescription et vérifier les médicaments
afin de s’assurer du nom du médicament, sa forme, sa date de
péremption, sa posologie, sa voie d’administration, …
-respecter les heures de prises prévues, avant, pendant, après
les repas.
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13- REGLES D’UTILISATION DES MEDICAMENTS
b- Poursuite du traitement
Le traitement doit être poursuivi jusqu’à la fin de la prescription,
même si les signes de la maladie ont disparu, sauf en cas d’intolérance
grave et ceci selon l’avis du médecin prescripteur.
Certains médicaments ne doivent pas être interrompus
brusquement, en raison du risque d’accidents, la posologie du
médicament sera diminuée progressivement :
Corticoïdes : risques d’insuffisance surrénaliènne aigue;
Benzodiazépines : risque du syndrome de sevrage;
Antihypertenseurs : risque d’une hypertension; …
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13- REGLES D’UTILISATION DES MEDICAMENTS
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13- REGLES D’UTILISATION DES MEDICAMENTS
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13- REGLES D’UTILISATION DES MEDICAMENTS
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13- REGLES D’UTILISATION DES MEDICAMENTS
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14- SORT DES MEDICAMENTS
DANS L’ORGANISME
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14- SORT DES MEDICAMENTS DANS L’ORGANISME
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14- SORT DES MEDICAMENTS DANS L’ORGANISME
114
Le processus d’absorption dépend de la voie d’administration.
Plusieurs éléments peuvent affecter la capacité de transport
d’un médicament en particulier l’état physiopathologique du
patient et la durée du transit intestinal (constipation ou diarrhée),
ou certaines associations médicamenteuses (les pansements
gastro-intestinaux peuvent ralentir l’absorption d’autre
médicaments).
la voie intra-veineuse est la voie de référence puisqu’à la
différence des autres voies (orale par exemple) toute la dose
administrée atteint la circulation générale.
14- SORT DES MEDICAMENTS DANS L’ORGANISME
2- la distribution :
Une fois la circulation sanguine atteinte, les médicaments vont se
distribuer dans l’organisme. Les caractéristiques physico-chimiques
du médicament conditionnent son affinité pour les différents tissus
mais d’autres facteurs vont influencer la distribution.
Dans la circulation générale, le médicament peut se lier aux
protéines plasmatiques (albumine,…) pour former des complexes.
On aboutit en général à un équilibre entre une forme liée, non
diffusible et donc sans action et une forme libre, capable de diffuser
vers les tissus et donc active.
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14- SORT DES MEDICAMENTS DANS L’ORGANISME
3- le métabolisme :
La majeur partie des médicaments subit un métabolisme
avant d’être excrétée.
Le terme de métabolisme fait référence à la transformation,
par une réaction enzymatique d’un médicament en un ou
plusieurs autres composés actifs ou inactifs au plan
pharmacologique.
De nombreux tissus peuvent réaliser cette transformation
(peau, poumon, rein, intestin...). Néanmoins le principal site de
biotransformation est situé au niveau hépatique, dans les
enzymes des microsomes.
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14- SORT DES MEDICAMENTS DANS L’ORGANISME
4- l’élimination :
La principale voie d’élimination est la voie urinaire,
mais certaines substances peuvent aussi être éliminées
par voie hépatique (dans la bile), par les poumons
(anesthésiques inhalés…), la sueur, la peau et les cheveux
ou le lait maternel.
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Schéma des étapes de la pharmacocinétique
15- LES EFFETS INDESIRABLES OU
IATROGENIE
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15- IATROGENIE
Toxique:
Lié à la dose et/ou à la durée (et qui surviendrait chez tous
les malades si on augmentait suffisamment la dose) favorisé par
un éventuel surdosage.
Certains effets indésirables ne sont qu’une exagération de
l’effet recherché (ex: un médicament hypoglycémiant peut
causer des hypoglycémies, un médicament anticoagulant peut
causer des hémorragies).
D’autres sont indirectement liés à l’effet recherché du fait de
la présence, de sites d’action semblables à celui qu’on vise, et se
produisent du fait d’une sélectivité imparfaite (ex: diarrhée post-
antibiotique suite à la destruction de la flore digestive).
15- IATROGENIE
Idiosyncrasique :
C’est-à-dire qu’il ne survient que chez des gens qui
présentent une particularité, qui s’avère souvent,
génétique, mais, chez ces sujets particuliers, il s’agit en
général d’effets dose-dépendants.
15- IATROGENIE
Immuno-allergique :
témoignant d’une tentative de protection de l’organisme contre
une substance qui lui est étrangère ou contre une structure de
l’organisme sur laquelle s’est fixé le médicament.
Ces réactions immunitaires, on ne peut pas en prévoir
l’existence par l’expérimentation animale, ni prévoir chez quels
sujets particuliers ils se développeront.
Leurs manifestations sont souvent cutanéo-muqueuses
(urticaire, angioedème,..) mais aussi bronchiques ou vasculaires
(hypotension, choc), hépatiques, rénales, hématologique
(destruction des éléments du sang), ou générales (fièvre, malaise
général, etc...). La seule prévention possible passe par
l’interrogatoire sur le passé médicamenteux.
FIN
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