Voici ta Mère !

- N°83 - Prix: 3,00€

ISSN : 1959-271X - CPPAP N° 1118 G 91120

V
ta Mère !
oici
Tout à Jésus par Marie !

PAR LA
VICTOIRES

LOUANGE !
 V oici VICTOIRES
ta
Mère ! PAR LA LOUANGE
PAR THIERRY FOURCHAUD

Vaincre par la puissance de Dieu ! menter la puissance de la louange.

Nous avions une journée de prière dans la
Regardez la Vierge Marie sur la couverture basilique Saint Eutrope à Saintes en Cha-
ou ci-contre, elle est en train de vaincre l’En- rente Maritime.
nemi. Voyez comme elle est gracieuse et Ensemble, en Eglise, nous avons dit :
légère. Elle est en train de gagner le com- «Seigneur, nous nous quittons nous-
bat en regardant vers Dieu, en louant et en mêmes, nous cessons de regarder à droite
adorant notre Seigneur. Voilà le secret que ou à gauche, nous laissons même nos
UN SECRET QUI A CHANGÉ MA VIE

je vais développer dans cette revue car trop
souvent nous regardons vers le Mal ou vers
le problème au lieu de regarder vers Dieu.
Pourtant c’est Lui notre seul Sauveur et
Libérateur. Dans son ‘Magnificat’, Marie
nous montre la clé de la Victoire : la
louange. Nous trouvons d’autres exemples
dans la Bible comme Gédéon, l’histoire de
Jéricho, les anges, Paul et Silas ou bien
chez des saints comme saint François d’As-
sise ou la petite Thérèse de l’Enfant-Jésus.
Au passage, notons que la peur des apôtres
est vaincue seulement à la Pentecôte, par
la venue de l’Esprit-Saint. Souvenons-nous
de cette promesse de Jésus : «vous allez
recevoir une force quand le Saint-Esprit
viendra sur vous.» (Ac 1, 8)
Louange et Esprit-Saint, tout est lié.
Nous allons donc découvrir comment aller
plus avant dans ce qui peut devenir un
mode de vie, en louant sans cesse (au lieu
de nous plaindre) afin de laisser Dieu ga-
gner toutes les victoires dans nos vies.
La louange, un lieu de guérison
Voici un témoignage. C’était il y a quelques
années mais je m’en souviendrai toujours
car le Seigneur nous a appris et fait expéri-
feuilles de chants ou le texte sur le rétropro-
jecteur. Nous fermons nos yeux pour ne re-
garder que toi, Seigneur, avec les yeux de
notre coeur. Nous voulons te louer, te glori-
fier, contempler ton Temple Saint sur la
haute montagne, adorer ton Saint Nom et
magnifier ta Royauté.»
Nous sommes alors entrés dans un chant
nouveau qui a duré plusieurs minutes, un
chant de louange bouleversant. Il y avait
une unité, une harmonie, un seul coeur et
une seule âme pour célébrer le Seigneur.
Puis d’une manière naturelle, nous avons
levé les mains vers le Ciel.
A ce moment-là, un cri d’allégresse s’est fait
entendre au fond de l’église, j’ai ouvert les
yeux et j’ai vu un homme qui courait depuis
le fond pour venir vers l’autel, il criait de joie
en disant : “je suis guéri, je suis guéri !”
En moi-même je me disais : “Mais que se
passe-t-il ? Nous n’avons même pas prié
pour la guérison !”
Arrivé à moi il me dit : “J’avais mon bras
paralysé depuis de très nombreuses années,
et là dans la louange j’ai levé mes bras pour
louer le Seigneur et mon bras paralysé s’est
levé aussi !” Puis secouant son bras vers le
Ciel, les yeux brillants de larmes il nous fit la
démonstration de son bras guéri !

OURS : Editeur : La Bonne Nouvelle - 8 rue Roger Lévy 47180 Sainte Bazeille (France). Tel: 05.53.20.99.86. - Relation Abonnés : Annick et Carole
- Imprimeur: Imprimerie Graficas Print - 90, Allée des Tuileries - 33380 BIGANOS (France) Directeur de publication : Thierry Fourchaud - thierry.four-
chaud@labonnenouvelle.net - Relecture : Grand MERCI à Agnès et Gilles - ISSN: 1959 - 271 X - Dépôt légal à parution à la Bibliothèque nationale
de France - Site: www.labonnenouvelle.fr - Qui sommes-nous ? L’association La Bonne Nouvelle est un groupement de laïcs qui oeuvrent pour le
Christ et son Eglise. Dans la fidélité à l'enseignement de l'Eglise Catholique, l'association La Bonne Nouvelle espère ainsi contribuer à la nouvelle
évangélisation à laquelle le Pape François, après ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI, nous appelle.

page 2
Bien sûr l’émotion a saisi toute l’assemblée et
durant longtemps nous avons continué de
louer le Seigneur pour lui rendre grâce pour
ses merveilles.

"Vivez dans la louange !"

(Colossiens 3,15)

Lors de nos retraites, lorsque nous proposons

aux participants de donner leur vie à Jésus-
Christ, il y a la possiblité de faire une éton-
nante promesse à Dieu : “Aujourd’hui je
prends la ferme résolution chaque jour de te
louer et de proclamer ta Victoire !”

Pourquoi ?
Parce que la louange est une expression de
foi et que c’est une arme absolue. En dépit
des circonstances nous louons le Seigneur
car nous savons qu’Il est bon et sa bonté dure
toujours et toutes choses concourent au bien
de ceux qui aiment Dieu. (cf. Ro. 8, 28). Dans
des circonstances difficiles, la louange est
une expression de foi puissante témoignant
que nous avons l'assurance que Dieu mène
le combat, afin de nous obtenir la victoire !

Louons les uns pour les autres

Voici un témoignage que j’ai reçu hier par
couriel : “Bonjour, il y a quelques jours mon
fils Jérémy partait complètement à la dérive.
Alors je vous l’ai confié comme intention de
prière. Eh bien, incroyable, mon fils est rede-
venu normal le jour même. Oui, Dieu est Tout-
puissant, louons son Nom !”
Qu’avons-nous fait dans ce cas précis ? Nous
avons loué à la place de cette maman.
Que faisons-nous des intentions qui arrivent
chaque jour ? Nous les portons à Dieu dans
la louange. Ainsi nous pouvons louer les uns
pour les autres et particulièrement louer pour
ceux qui ne peuvent pas le faire.
Voilà encore un secret du Ciel !
La louange : l’arme absolue !
La louange appelle la présence du Seigneur
et la présence du Seigneur libère les captifs.
Nous vous donnons dans cette revue des
clés pour apprendre à louer. Chanter la gloire
de Dieu, c’est un grand acte d’humilité !
Il n'y a rien de trop grand pour Dieu. Tout lien
qui rend un individu prisonnier... Dieu a le
pouvoir de le briser. La louange invite la
présence de Dieu donc repousse celle de
Satan. David dit : “Je m'écrie : Loué soit le
Seigneur ! Et je suis délivré de mes ennemis”.
(2 Samuel 22, 4).
Anticiper la gloire céleste
Enfin la louange est une clef pour attirer la
manifestation de la Gloire de Dieu sur la terre.
Comme le dit Ruth Hefflin : “Louons jusqu’à
ce que vienne l’Esprit d’adoration, Adorons
jusqu’à ce que la Gloire descende et ensuite
tenons-nous dans la GLOIRE !”
“Nous tous qui, le visage découvert, contem-
plons comme dans un miroir la gloire du
Seigneur, sommes transformés en la même
image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit
du Seigneur. (2 Co 3, 17-18)
Que DIeu NouS béNISSe !
page 3
 V oici
ta NOTRE
‘MAGNIFICAT’
Mère !
Magnificat ! » de louange
Lorsque nous chantons le Magnificat avec
la Vierge Marie, nous entrons dans sa
louange et ainsi, nous apprenons d’elle
comment rendre grâce.
PRIÈRE DE LOUANGE
Prière et méditation
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon
esprit en Dieu mon Sauveur » (Luc 1, 46 et
s.). La cause profonde de l’allégresse de
Marie, c’est la bonne nouvelle du salut. Pre-
mière des rachetées, l’Immaculée a bénéfi-
cié du salut dès sa conception ; inspiré par
l’Esprit Saint, son Magnificat est à la mesure
de la grâce qui lui a été accordée, même si
elle ne fait qu’en pressentir l’immensité.
Dans son humilité, Marie accueille le salut
avec une joie sans réserve. En cela, sa
prière est totalement différente de celle du
pharisien de la parabole. Il rend grâce lui
aussi, mais, à l’opposé de Marie, il ne se
réjouit pas d’être sauvé : il se félicite au con-
traire de n’avoir pas besoin du salut (Luc
18, 10-14).
et nous, nous émerveillons-nous comme
Marie, ou comme le pharisien ?
« Tous les âges me diront bienheureuse. »
L’acclamation de Marie répond en quelque
sorte à la salutation d’Élisabeth qui vient de
lui dire « Bienheureuse celle qui a cru ».
Cette béatitude est aussi pour nous : « Vous
aussi, vous êtes bienheureux, vous qui avez
entendu et cru. Car toute âme qui croit
conçoit et enfante le Verbe de Dieu […]. Si,
selon la chair, il n’y a qu’une mère du Christ,
selon la foi, du moins, le Christ est le fruit de
tous » (saint Ambroise, cité dans Bible chré-
tienne 11, Commentaires § 5.). Jésus lui-
même nous l’a dit : « Ma mère et mes frères,
ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu
et la mettent en pratique ».
page 4
Le croyons-nous vraiment ? Nous sommes
appelés à la même joie que celle de Marie :
à nous d’oser l’accueillir, avec la même hu-
milité éblouie.
‘Le Puissant fit pour moi des merveilles.’
Le salut – merveille entre toutes –€“ se dé-
cline, dès ici-bas, en mille merveilles qui
sont autant de signes de l’amour de Dieu.
Merveille que je suis
La première de ces merveilles, c’est moi. Ce
n’est pas l’orgueil qui m’apprend cela, au
contraire : avec Marie, comme elle, je dé-
couvre ma splendeur de créature, voulue et
aimée par Dieu, rachetée par lui, appelée à
partager sa sainteté.
Autres cadeaux de Dieu : ma famille, mes
amis, tous les frères qu’il me donne, et
l’Église, par qui le salut m’est offert : l’Église
et la Parole qui lui a été confiée, l’Église et
les sacrements qui me donnent la vie éter-
nelle, l’Église dont Marie est la figure par-
faite.
Liberté ou autonomie
« Saint est son nom. » Marie se reconnaît
toute petite devant son Seigneur qui est le
Tout-Autre. Sa joie est de l’adorer. Personne
n’est plus libre que Marie, parce que per-
sonne n’accueille plus profondément sa
dépendance à l’égard de Dieu.
Trop souvent, nous confondons autonomie
et liberté ; or, plus nous prétendons nous
passer de Dieu, plus nous tombons dans
une fausse liberté, qui est en réalité un es-
clavage, celui du péché.
L’adoration nous remet dans la vérité de ce
que nous sommes et nous apprend à tout
recevoir de Dieu, à tout attendre de sa mi-
séricorde, qui « s’étend d’âge en âge sur
ceux qui le craignent ».
 MAGNIfICAT

Mon âme exalte le Seigneur,

exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au fils, et au Saint-esprit,
pour les siècles des siècles.
Amen.

Première place « Il se souvient de son amour. »

« Il disperse les superbes. » Lorsque, par
orgueil, nous prétendons nous passer de
Dieu, nous sommes rapidement tiraillés, nous
tombons dans l’agitation, l’inquiétude : notre
cœur est dispersé. Marie, au contraire, est
simple, parce qu’elle est toute en Dieu. Plus
nous sommes proches de Dieu, plus notre
cœur et notre vie se simplifient.
Le cantique de Marie chante la fidélité de
Dieu. Toutes les promesses de l’Ancien Tes-
tament (1) trouvent leur accomplissement en
ce petit enfant qu’elle porte. D’une certaine
manière, toute l’histoire du salut est résumée
dans le Magnificat.
Le Magnificat est tout imprégné d’Ancien
(1)

Nous pouvons le mesurer très concrètement Testament et reprend notamment le cantique

dans la vie quotidienne : plus nous donnons à d’Anne, mère de Samuel (l Samuel 2, 1-8).
Dieu la première place, en prenant le temps
de prier et en cherchant seulement sa
volonté, plus notre vie est paisible et joyeuse,
même lorsqu’elle est pleine d’occupations et Christine Ponsard (†)
de soucis. Source : www.famillechretienne.fr
page 5
 V oici LA PUISSANCE
ta
Mère ! DE LA LOUANGE !
Voici un secret qui a changé ma vie !
Nous en sommes sûrs, le marché est ga-
gnant. Ce secret c’est la louange en toute
humilité, la plus haute forme de la prière.
La parole de Dieu nous dit : Dieu entend les
prières de supplication, mais aussi Dieu
PUISSANCE DE LA LOUANGE
habite la louange des hommes (Ps 22, 4).
C’est-à-dire que Dieu écoute nos deman-
des, mais qu’il est là en nous, dans notre
coeur, pendant notre louange et action de
grâce ! Cessons de regarder en nous et au-
tour de nous, fixons maintenant définitive-
ment notre regard dans l’action de grâce
vers Celui qui est Amour !
Dans la louange Dieu nous protège, nous
visite, nous guérit, nous console, nous ex-
auce… bref Dieu agit puissamment !
Il rétablit l’autel du Seigneur et offrit des sa-
crifices de communion et de louange. (2 Ch
33,16) Le pari de la louange : « Dieu je m’oc-
cupe de tes affaires : te louer et t’adorer et
toi tu t’occupes de mes affaires !»
Voilà la voie de la guérison et de l’union :
louer et rendre grâce. La louange fait des-
cendre Dieu dans notre vie, dans notre
corps et dans notre psychisme ! Hallelou-Ya!
(Alléluia), signifie Louez le Seigneur !
L’exemple incroyable de Paul et Silas
Parole de Dieu : Vers minuit, Paul et Silas,
en prière, chantaient les louanges de Dieu ;
les prisonniers les écoutaient. Tout à coup, il
se produisit un si violent tremblement de
terre que les fondements de la prison en
furent ébranlés. A l’instant, toutes les portes
s’ouvrirent, et les liens de tous les prison-
niers se détachèrent. (Actes 16, 26)
(Voir les commentaires pages suivantes)
Exercice : Choisir un temps et un lieu dans
la journée où vous pouvez être seul. Pren-
dre un temps (vous pouvez commencer par
cinq minutes) pour louer à voix haute (im-
page 6
portant car le démon n’entend pas nos pen-
sées mais il entend si nous parlons à voix
haute et il a horreur de la louange !).
Soyez libre, quittez les regards extérieurs et
tournez-vous (juste pour ce petit moment)
exclusivement vers Dieu. Beaucoup se de-
mandent pourquoi louer ? Eh bien, le louer
pour le louer, pour son amour, sa gloire, sa
beauté, sa victoire… La louange nous libère
et ouvre les portes de notre coeur !
un précepte important :
je ne peux pas changer l’autre.
Je ne peux rien exiger de l’autre (mon en-
fant, mon mari…) Dieu m’appelle à aimer
mon prochain inconditionnellement sans
rien exiger en retour. Alors comment faire ?
Je vais laisser Dieu visiter et changer mon
propre cœur. Je vais laisser Dieu me con-
vertir et me transformer afin de n’être plus
qu’un instrument de louange, de paix et de
réconciliation. Dieu va changer mon regard,
mes pensées, mes paroles, mes gestes…
Et là le « miracle » se produit… « ce n’est
plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit
en moi ».
La louange embellit le monde !
Louer Dieu me change et le monde change
autour de moi ! Alors la situation difficile dis-
paraît sans avoir mis le doigt dessus.
La porte royale : La louange !
Demandez à l’Esprit-Saint de prendre le re-
lais. Choisissez un psaume dans votre Bible
ou prenez le Magnificat (Lc 1, 46-56). Com-
mencez à le lire ou à le psalmodier à haute
voix. Ouvrez la bouche, bougez vos lèvres.
Considérez la louange comme un sport pour
lequel il faut s’entraîner, au début les mus-
cles sont peu vigoureux, mais plus le temps
passe plus l’effort est facile. Ensuite (avec
l’habitude) vous pourrez “quitter” le texte
pour chanter vous-même votre propre louange.
Certains témoignent qu’après avoir loué à voix
haute, ils se mettent même à danser pour Dieu.
Vous verrez que petit à petit votre relation à
Dieu, aux autres, avec vous-même vont
changer, car Dieu habite la louange de
l’homme, et quand Dieu est là rien n’est im-
possible.
Pour vous aider à louer !
Le Seigneur nous a donné les chants nou-
veaux dans nos assemblées de prières. Nous
en avons fait un CD : « Chants nouveaux ! ».
C’est un outil pratique et facile pour vous aider
à rentrer dans la louange. Mettez le CD audio
chez-vous et chantez avec… (CD disponible
sur le site www.labonnenouvelle.fr )
Que Dieu nous bénisse !
Thierry Fourchaud
* Pour aller plus loin sur ce sujet nous vous conseil-
lons aussi l’excellent livre “La puissance de la
louange” de Merlin R. Carothers ainsi que le livre
“Pentecôte !” et le CD ‘Il est bon de louer Dieu’.
TeMoIGNAGe
Un jour, un couple m’entendit parler du principe
de louer Dieu pour toutes choses. Ils repartirent
chez eux très troublés par ce qu’ils venaient
d’entendre. Pendant des mois, ils s’étaient
lamentés au sujet de leur fille qu’ils avaient dû
placer dans un hôpital psychiatrique, et dont la
maladie mentale avait été déclarée incurable.
– “ De toute façon, nous n’avons rien à perdre,
raisonna le mari. Alors, pourquoi ne pas es-
sayer ?” Ils s’agenouillèrent : “Seigneur, pria le
mari, nous savons que tu nous aimes et que tu
aimes notre fille bien plus que nous ne pou-
vons le faire. Nous plaçons notre confiance en
toi et croyons que tu permets dans sa vie ce
qui est le meilleur pour elle. Nous te remercions
donc pour sa maladie. Merci de ce qu’elle est
à l’hôpital, merci de ce que les médecins n’ont
pas trouvé comment la guérir. Nous te louons,
Seigneur, pour ta sagesse et ton amour à notre
égard…” Au fur et à mesure qu’ils priaient, ils
étaient de plus en plus convaincus que Dieu
permettait, en effet, ce qui était le meilleur.
Le lendemain matin, ils reçurent un coup de
téléphone du psychiatre de l’hôpital. “Monsieur,
il s’est produit un changement étonnant chez
votre fille. Venez vous en rendre compte vous-
même.” Moins de deux semaines plus tard, elle
pouvait quitter l’hôpital !
Un an après, un jeune homme vint me voir à la
sortie d’une réunion. Il se présenta comme
étant le frère de cette jeune fille et m’apprit
qu’elle était mariée, qu’elle attendait un bébé,
et qu’elle était “la femme la plus heureuse au
monde” !…
Par Merlin Carothers
page 7
 V oici DÉLIVRANCES MERVEILLEUSES
ta
Mère ! Parole de Dieu - Actes 16, 25-34
Dans la ville de Philippes, la foule se
souleva contre Paul et Silas ; les magistrats
ordonnèrent de les dépouiller de leurs vête-
ments pour leur donner la bastonnade.
Après les avoir roués de coups, on les jeta
en prison, en donnant au gardien la con-
signe de les surveiller de près.
Pour appliquer cette consigne, il les mit tout
au fond de la prison, avec les pieds coincés
dans des blocs de bois.
Vers le milieu de la nuit Paul et Silas priaient
PUISSANCE DE LA LOUANGE
et chantaient les louanges de Dieu, et les
autres détenus les écoutaient. Tout à coup,
il y eut un violent tremblement de terre, qui
secoua les fondations de la prison : à l'in-
stant même, toutes les portes s'ouvrirent, et
les liens de tous les détenus se détachèrent.
Le geôlier, tiré de son sommeil, vit que les
portes de la prison étaient ouvertes ; croyant
que les détenus s'étaient évadés, il dégaina
son épée et il était sur le point de se donner
la mort. Mais Paul se mit à crier d'une voix
forte : « Ne va pas te faire de mal, nous
sommes tous là. » Ayant réclamé de la lu-
mière, le geôlier se précipita et, tout trem-
blant, se jeta aux pieds de Paul et de Silas.
Puis il les emmena dehors et leur demanda:
« Que dois-je faire pour être sauvé, mes
seigneurs ? » Ils lui répondirent : « Crois au
Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et
toute ta maison. » Ils lui annoncèrent la pa-
role du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui vi-
vaient dans sa maison. À l'heure même, en
pleine nuit, le geôlier les emmena pour laver
leurs plaies. Aussitôt, il reçut le baptême
avec tous les siens. Puis il fit monter chez
lui Paul et Silas, il fit préparer la table et,
avec toute sa maison, il laissa déborder sa
joie de croire en Dieu.
Commentaire 1
une conversion exemplaire
Le geôlier de Paul et Silas n’aura pas laissé
son nom dans l’histoire. Mais quel person-
nage ! Tout d’abord, voilà un homme qui
rencontre un vrai visage d’Église : la pre-
mière chose que Paul et Silas lui disent
n’est pas un discours sur Dieu, mais une pa-
role de réconfort qui le rejoint là où il est
dans sa détresse : « Ne crains pas ! »
page 8
Ils reprennent ainsi exactement les premiers
mots de Jésus après sa Résurrection*, ces
mots qui donnent au geôlier la lumière de
Pâques. Ensuite, c’est un homme qui passe
de la crainte à la joie, de la mort à la vie. Il
était sur le point de se donner la mort, et il
accueille la Vie de Jésus en se faisant bap-
tiser avec tous les siens.
Enfin, le voilà qui met en œuvre la parole de
Jésus envoyé par le Père pour « libérer les
captifs »** lorsqu’il ouvre les portes de sa
prison : il engage résolument son existence
à l’exemple du Christ, alors même qu’il va
ainsi perdre son métier !
Ce qui frappe dans tout cela, c’est la di-
mension communautaire de ce chemine-
ment. Ce n’est pas une seule personne,
mais deux témoins ensemble qui apportent
l’Église. Et ce témoignage est assez puis-
sant pour susciter la conversion d’une
famille entière, qui devient ainsi une nou-
velle Église. Être rejoint par des témoins du
Christ, les laisser nous donner la Vie, et
imiter ensuite le Christ : il y a dans la con-
version du geôlier un vrai chemin de vie
chrétienne en Église. Quel dommage que,
contrairement au bon larron, la tradition ne
lui ait pas donné de prénom… Que cela ne
nous empêche pas de prier avec lui pour
notre propre conversion !
* Matthieu 28,10 - ** Luc 4,18
Par frère Marie-Augustin - Couvent de Strasbourg
Source : https://marche.retraitedanslaville.org
Commentaire 2
Quel formidable témoignage que nous
donnent Paul et Silas : « Vers le milieu de la
nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les
louanges de Dieu, et les autres détenus les
écoutaient. » et ce qui se produit est encore
plus étonnant : »Tout à coup, il y eut un vio-
lent tremblement de terre, qui secoua les
fondations de la prison : à l’instant même,
toutes les portes s’ouvrirent, et les entraves
de tous les détenus sautèrent. » La louange
est vraiment ce qui ouvre les portes, ce qui
fait tomber les murs (comme à Jéricho).
Nous pouvons demander au Saint Esprit de
nous apprendre à louer, ce qui se produit
dans la prison est comme une Pentecote…
un tremblement de terre… toutes les entraves
qui tombent. Le Seigneur est vraiment un
Dieu libérateur, nous en voyons le com-
mencement à l’Exode, et cela se prolonge
jusqu’à aujourd’hui !
Qu’attendons nous pour louer ?
Il ne s’agit pas de louer pour ce qui ne va pas
(c’est un peu difficile non !) mais on peut louer
pour le Seigneur qui est là présent quelles
ques soient les circonstances… Jamais il ne
s’éloignera de nous, d’ailleurs si Jésus veut
dire « Dieu sauve » ; Emmanuel, l’autre nom
de Jésus veut dire « Dieu avec nous ». C’est
ce qui se passe dans cette prison, les disci-
ples dans ce lieu de misère louent le Seigneur
pour sa présence, et le résultat est qu’il se
manifeste… Je peux prier pour que le
Seigneur me donne la paix parce que je suis
angoissé, ou en colère, mais peut-être qu’a-
vant de demander il me faut reconnaître que
le Seigneur a cette paix que j’attends ; aussi
le premier mouvement ne doit pas être de de-
mander mais de louer c’est-à-dire de recon-
naitre et de bénir le Seigneur pour ce qu’il est,
pour ce qu’il a … cette reconnaissance dans
la louange est un acte de foi qui me prépare
et me dispose à accueillir ce don.
Bénir le Seigneur pour la paix qui est en lui,
parce que Jésus est prince de paix, bénir
parce que Dieu est source de toute joie… dit
à Dieu que je crois en lui, cela me décentre de
moi-même et me rend disponible pour que
Dieu fasse son oeuvre.
La louange est première par rapport à la de-
mande, car elle me décentre vraiment de moi-
même, ensuite quand je suis dans la louange,
dans la contemplation de Dieu, je peux hum-
blement lui demander de prendre soin de son
enfant, car en louant Dieu, je me suis vrai-
ment montré fils et fille du Père. (le notre Père
ne commence pas par la demande !). Parfois
comme dans ce texte, je n’ai pas besoin
d’aller jusqu’à la demande, car la louange à
permis à Dieu de faire son oeuvre de salut.
Alors louons le Seigneur ! Quel est le risque ?
D’ailleurs je n’ai pas à louer dans le but
d’obtenir quelque chose, mais simplement
parce que Dieu est mon Père, et que je suis
son enfant.
Le premier fruit de cette prière : la louange,
c’est de me rendre un peu plus enfant de
Dieu, cela me place dans ma vocation, en-
suite cela permet à Dieu de faire son oeuvre
en s’occupant de ses fils et filles !
« Louez le Seigneur », sans cesse le
psalmiste nous rappelle à notre vocation…. et
nous verrons des portes s’ouvrir, des en-
traves tomber et des murs s’écrouler.
Jean Michel BERNIER
Source : prierlaparole.wordpress.com
page 9
 V oici PUISSANCE DE LA LOUANGE !
ta
Mère !
Merlin Carothers
Louer, selon la définition du dictionnaire,
signifie : faire l'éloge de quelqu'un, le
porter aux nues, lui rendre honneur,
célébrer son mérite et l'acclamer. Louer,
c'est donc apporter son suffrage, ex-
primer son approbation vis-à-vis de
quelque chose.
« Soyez toujours joyeux, priez sans cesse,
et dites merci en toutes choses, car c'est là
PUISSANCE DE LA LOUANGE
ce que Dieu veut pour vous qui appartenez
à Jésus-Christ ». (1 Thess. 5.16-18)
Je connais beaucoup de gens capables de
louer Dieu pour ce qui leur arrive, simple-
ment parce qu'ils acceptent cet ordre de la
Bible. Dans la louange, ils ne tardent pas à
constater les résultats d'une ferme attitude
de reconnaissance et de joie. Leur foi s'en
trouve alors fortifiée et ils continuent de vivre
de cette nouvelle manière.
D'autres ont plus de difficultés.
Nous disons que nous ne comprenons pas,
et nous nous arrêtons là. Notre raison-
nement devient alors un obstacle à notre re-
lation avec Dieu. Mais Dieu a un plan parfait
pour notre faculté de raisonnement et,
lorsque nous utilisons celle-ci à la manière
de Dieu, elle n'est plus une entrave, elle de-
vient un précieux appui pour notre foi. « Car
Dieu est roi de toute la terre, dit le psalmiste.
Chantez-le avec intelligence ». (Ps. 47. 8)
Nous n'avons pas à serrer les dents et à
brimer notre intelligence en disant : « Cela
n'a pour moi aucun sens, mais puisque c'est
la seule façon de m'en sortir, je louerai Dieu
coûte que coûte ! »
Ce n'est pas de la louange, c'est du chan-
tage. Nous avons tous essayé de marchan-
der avec Dieu, et c'est merveilleux de
penser qu'il nous aime trop pour y céder.
Nous devons louer Dieu avec notre intelli-
gence — et non malgré elle.
Mais celle-ci nous cause des ennuis dès
que nous nous mettons à chercher le
«pourquoi» et le «comment» des événe-
ments que Dieu permet dans notre vie.
Nous ne comprenons ni pourquoi ni com-
page 10
ment Dieu fait telle
chose, mais il veut
que nous accep-
tions avec notre rai-
son le fait qu'il en Merlin Carothers
est l'auteur. C'est la
base de la louange.
Dieu veut que nous comprenions qu'il nous
aime et qu'il a un plan pour nous.
« Et nous savons que tout ce qui nous ar-
rive est pour notre bien, si nous aimons Dieu
et si nous sommes dans ses plans » (Rom. 8.
28)
Vous vous trouvez maintenant dans une si-
tuation difficile... Vous vous êtes torturé les
méninges afin de pouvoir comprendre
pourquoi tout cela vous arrivait. Essayez
donc d'accepter avec votre intelligence que
Dieu vous aime vraiment, et qu'il a permis
ces circonstances parce qu'il sait qu'elles
serviront à votre bien. Louez-le pour ce qu'il
a permis dans votre vie : faites-le délibéré-
ment et avec la participation de votre raison.
un témoignage
Un jour une mère vint me demander de prier
pour sa fille qui était danseuse dans une
boîte de nuit. Je lui répondis que je serais
heureux de prier et de remercier Dieu avec
elle pour la situation de sa fille.
Elle me regarda, horrifiée.
— Ne me dites pas qu'il faut que je remercie
Dieu pour ma fille qui bafoue la pudeur la
plus élémentaire et se moque de la religion.
C'est le diable qu'il faut que je remercie et
certainement pas un Dieu d'amour.
Cette mère était placée devant un choix dif-
ficile. Durant toute sa vie, elle avait appris à
remercier Dieu pour le bien et à accuser le
diable pour le mal. Nous cherchâmes en-
semble dans la Bible les passages affirmant
que Dieu est capable de faire concourir
toutes choses au bien de ceux qui l'aiment
et qui lui font confiance, ainsi que les versets
indiquant qu'il veut notre reconnaissance
pour toutes choses — quelles que soient les
difficultés de notre situation actuelle.
— Vous pouvez très bien continuer à penser
que la situation de votre fille est sous le con-
trôle du diable, lui dis-je, mais, à cause de
votre manque de foi en la toute-puissance de
Dieu, il lui sera difficile de réaliser le plan par-
fait qu'il a pour elle. Mais vous pouvez égale-
ment faire le contraire : croire que Dieu
lui-même est à l'œuvre, et le remercier pour
tout. Par là, vous permettez alors à sa puis-
sance d'intervenir et d'agir dans la vie de
votre fille.
Finalement, la maman éplorée acquiesça :
— Je ne comprends pas, mais je veux croire
que Dieu sait ce qu'il fait et je vais le re-
mercier.
Après un moment de prière ensemble, elle
repartit avec une paix toute nouvelle dans le
coeur.
— C'est la première fois que je ne me fais
plus du tout de souci pour ma fille, m'an-
nonça-t-elle d'un sourire radieux.
Plus tard, elle me raconta ce qui était arrivé.
La nuit même de notre entrevue, sa fille,
comme chaque soir, dansait presque nue sur
sa petite estrade, lorsqu'un jeune homme
entra dans le night-club. Il s'approcha d'elle, la
regarda droit dans les yeux et lui dit :
— Jésus t'aime !
La danseuse de cabaret avait l'habitude d'en-
tendre toutes sortes de réflexions de la part
des hommes, mais elle n'avait jamais encore
entendu une chose pareille. Elle descendit de
la scène, s'assit à une table en compagnie du
jeune homme et demanda :
— Pourquoi m'avez-vous dit cela ?
Il raconta qu'il se promenait dans la rue
lorsqu'il sentit que Dieu le pressait d'entrer
dans ce lieu pour dire à la danseuse que
Jésus lui offrait le don gratuit de la vie éter-
nelle. Abasourdie, la fille le regardait. Puis,
ses yeux se remplirent de larmes et calme-
ment elle annonça :
— J'aimerais recevoir cette vie.
Et c'est ce qu'elle fit, là, à cette table, dans la
boîte de nuit.
Louer Dieu n'est pas le médicament miracle,
la panacée universelle, ou la potion magique
assurant chaque fois le succès. C'est une
façon de vivre solidement fondée sur la Pa-
role de Dieu.
Nous louons Dieu pour la situation telle qu'elle
est, et non pas pour les résultats espérés !
Aussi longtemps que nous louons Dieu en es-
pérant voir les circonstances changer comme
nous le souhaitons, nous nous leurrons tout
simplement, et nous pouvons être certains
que nous ne serons pas transformés, pas
plus que notre situation.
Voilà une règle de la pratique de la
louange. Nous louons Dieu, non en raison de
ce que nous espérons voir survenir en nous
ou autour de nous, mais pour ce qu'il est, au
point où nous en sommes.
C'est vrai que si nous louons Dieu avec
sincérité il se passe quelque chose. Sa puis-
sance fait irruption dans la situation donnée,
et nous remarquons, à plus ou moins brève
échéance, un changement — soit en nous,
soit autour de nous. Cette transformation
nous causera peut-être une joie et un bon-
heur réels au milieu de ce qui nous semblait
être une situation impossible ; ou bien ce
sera la situation elle-même qui changera.
Mais ce changement sera toujours le résultat
de la louange — et non sa motivation.
Louer n'est pas marchander. Nous ne disons
pas : « Seigneur, je te loue, mais après, tu me
béniras, n'est-ce pas ? ».
Louer Dieu c'est trouver tout notre plaisir en
lui, comme l'exprime le psalmiste : « Fais de
l'Éternel tes délices, et il t'accordera ce que
ton coeur désire » (Ps. 37. 4).
Remarquez bien, dans cette phrase, l'ordre
d'importance. Nous ne dressons pas une liste
de tous nos désirs pour faire ensuite nos
délices du Seigneur, dans le but d'obtenir ce
que nous avons demandé. Mais, nous trou-
vons d'abord notre plaisir en Dieu seul et, une
fois que nous avons en lui toute notre pléni-
tude et notre satisfaction, nous ne tardons
pas à découvrir que tout le reste devient
secondaire. Cependant, Dieu aspire toujours
à combler chaque désir de nos coeurs. C'est
là toute sa volonté et ses plans pour nous !
Oh ! Si nous pouvions apprendre à faire
d'abord et toujours nos délices du Seigneur !
* Merlin Carothers : Américain, protestant, ex
parachutiste-prisonnier-joueur-trafiquant, con-
verti et devenu pasteur. Son premier livre
s'appelle "De la prison à la louange.
Merlin Carothers s'est éteint en 2013.
page 11
 V oici
VICTOIRES
ta
Mère !
PAR LA LOUANGE
Derrière la louange se cache la victoire !
VICTOIRE PAR LA LOUANGE
Isaïe 12, 2-3 : « Voici le Dieu qui me
sauve : j’ai confiance, je n’ai plus de
crainte. Ma force et mon chant, c’est le
Seigneur ; il est pour moi le salut. exul-
tant de joie, vous puiserez les eaux aux
sources du salut.»
Nous devons avoir cette même attitude
qu’avaient Paul et Silas si nous voulons que
Dieu intervienne dans nos vies. Parfois
quand il nous arrive de traverser des mo-
ments difficiles dans notre vie, nous ne
faisons que murmurer à longueur de temps
et nous apitoyer sur notre sort. Nous finis-
sons par nous poser plusieurs questions, du
genre ‘pourquoi ça m’arrive telle ou telle
chose’ ou encore ‘Dieu où es-tu’, ‘pourquoi
tu n’interviens pas dans ma vie ?’ Nous de-
vons avoir une attitude de cœur qui plaît à
Dieu à chaque instant dans notre vie et ceci
que ce soit dans les moments de joie ou
dans les moments de peine. Et cette attitude
de cœur, c’est la louange comme le fai-
saient Paul et Silas. Ils n’ont à aucun mo-
ment donné tort à Dieu pour ce qu’ils
enduraient, ni murmuré sur leur situation. Au
contraire ils glorifiaient Dieu par des chants
de louange et ils avaient l’intime conviction
que Dieu allait intervenir pour eux tôt ou
tard. Et comme ils donnaient priorité à la
louange, Dieu a été touché par leur attitude
et n’a pas tardé pour les délivrer. Si nous
lisons l’histoire des enfants d’Israël dans le
désert, on pourra voir que tous ceux qui ont
murmuré dans leur désert ont péri. Ils sem-
blaient oublier que Dieu est intervenu
page 12
Clés de vie
plusieurs fois en leur faveur en faisant de
nombreux prodiges et miracles comme la
traversée de la mer rouge. Mais ils avaient
un cœur tellement endurci et incrédule qu’à
la traversée d’une épreuve difficile, ils mur-
muraient contre Dieu. Au lieu de louer Dieu,
ils Le rendaient responsable de leur sort.
Dieu ne demande qu’à agir dans notre vie
pour nous délivrer de toute situation d’im-
passe. Mais pour qu’Il puisse agir, il doit voir
l’état de notre cœur. Dieu n’interviendra pas
en notre faveur si nous murmurons sur notre
situation à longueur de journée. Car cela
signifie qu’on n’a pas confiance en Lui.
N’ayons plus cette attitude de reproche et
de murmure et adoptons la bonne attitude
de la louange.
Tous les jours de notre vie nous devons
louer Dieu pour ce qu’Il est, pour ce qu’Il a
déjà fait pour nous, pour ce qu’Il fait pour
nous au moment présent, et ce qu’Il fera
pour nous pour le futur. Ne louons pas Dieu
seulement quand tout va bien dans notre
vie. Louons également quand tout va moins
bien. Si vous passez par des épreuves,
levez vous, et louez Dieu en proclamant Sa
grandeur, Sa bonté, bref tout ce qu’Il est.
Rappelez Lui qu’Il est le Dieu de l’impensa-
ble, le Dieu de l’illimité qui a créé le ciel et la
terre. Qu’Il est le Dieu qui a fait de nom-
breux prodiges et miracles comme la sépa-
ration de la mer rouge, l’assèchement du
Jourdain, la guérison et la délivrance de
plusieurs malades ou encore la résurrection
des morts comme Lazare et tant d’autres.
Une prière de louange n’est pas une simple
prière mais c’est une prière qui glorifie Dieu
pour toute Sa plénitude. Si nous lisons les
psaumes de David nous verrons que tout ce
qu’il a écrit relevait de louange envers Dieu.
David passa par de terribles épreuves dans
sa vie, mais à chaque instant il se levait puis
louait Dieu par des prières, des chants et des
danses. Il savait que Dieu allait intervenir en
sa faveur. C’est ainsi qu’il glorifiait Dieu déjà à
l’avance sur Son intervention. Lorsque l’âme
de David était en plein désarroi face aux
épreuves qu’il traversait, Il ordonnait toujours
de glorifier Dieu. C’est pourquoi David fut ap-
pelé l’homme selon le cœur de Dieu. Malgré
son statut de grand roi d’Israël David rendait
toujours gloire à Dieu pour ce qu’Il est. C’est
ainsi que Dieu est toujours intervenu pour agir
en faveur de David en Lui donnant toujours la
victoire sur tous ses ennemis.

Psaumes 42, 5 : « Pourquoi te désoler, ô

mon âme, et gémir sur moi ? * espère en
Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est
mon Sauveur et mon Dieu ! »

Si nous lisons les histoires de Jonas,

Néhémie, Josaphat ou encore Job, nous ver-
rons qu’ils ont tous traversé de terribles
épreuves dans leur vie. Au moment où ils
adressaient des prières de louange à Dieu,
Dieu est intervenu de manière incroyable
pour les délivrer de leur détresse. Quand
nous louons Dieu, Il se lève de son trône pour
nous donner la victoire en toute situation.
Notre louange touche la souveraineté de
Dieu, ce qui l’incite tout de suite à agir en
notre faveur. Nous savons maintenant quelle
attitude adopter pour triompher de toute situ-
ation. Ne cessons de louer Dieu à chaque ins-
tant de notre vie et rappelons-nous qu’importe
ce qui peut nous arriver, nous aurons toujours
la victoire car elle a été déjà obtenue par
Jésus Christ il y a deux mille ans passés à la
croix du calvaire. Gloire à Dieu !
Isaïe 43, 21 : « Ce peuple que je me suis
façonné redira ma louange.»
Si la Parole de Dieu vous a touché et si vous
n’avez pas encore donné votre vie à Jésus,
nous vous invitons à reprendre la prière qui
suit :
LA LOUANGE PRÉCèDE LA VICTOIRE
‘Jésus, j’ai entendu Ta Parole. Je crois dans
mon cœur que tu es mort pour moi à la croix
du Golgotha, afin de porter tous mes péchés
et que tu es ressuscité le 3ème jour pour mon
Salut. Je reconnais que j’ai dirigé jusqu’à
présent ma propre vie et qu’ainsi j’ai péché
contre toi. Accorde-moi ta miséricorde. Par-
donne-moi mes péchés. Je veux maintenant
te recevoir dans ma vie comme Seigneur et
Sauveur. Seigneur Jésus, entre dans ma vie.
Ecris mon nom dans le livre de la vie. Règne
dans ma vie et dirige mes pas. Amen !’
Félicitations. Vous faites maintenant partie de
la grande famille de Dieu. Que Dieu vous
bénisse !
Source : http://hvkl-mission.over-blog.com

page 13
 V oici LA LOUANGE COMME
ta INSTRUMENT DE COMBAT !
Mère !
Ruth Hefflin
De grand matin, ils se levèrent et partirent
pour le désert de Teqoa. A leur départ,
Josaphat, debout, s'écria: "Ecoutez-moi,
Judéens et habitants de Jérusalem ! Croyez
en l’Eternel votre Dieu et vous vous main-
tiendrez, croyez en ses prophètes et vous
VICTOIRE PAR LA LOUANGE
réussirez." Puis, après avoir tenu conseil
avec le peuple, il plaça au départ, devant les
guerriers, les chantres du Seigneur qui le
louaient, vêtus d'ornements sacrés, disant:
"Loué soit le Seigneur, car éternel est son
amour."
Au moment où ils entonnaient l'exaltation et
la louange, le Seigneur tendit une embus-
cade contre les Ammonites, Moab et les
montagnards de Séïr qui attaquaient Juda,
et qui se virent alors battus. (…)
Puis tous les hommes de Juda et de
Jérusalem revinrent tout joyeux à
Jérusalem, avec Josaphat à leur tête, car le
Seigneur les avait réjouis aux dépens de
leurs ennemis. Ils entrèrent à Jérusalem,
dans le Temple du Seigneur, au son des
lyres, des cithares et des trompettes, et la
terreur de Dieu s'abattit sur tous les roy-
aumes des pays quand ils apprirent que
Dieu avait combattu les ennemis d'Israël. Le
règne de Josaphat fut calme et Dieu lui
donna la tranquillité sur toutes ses fron-
tières. (2Chroniques 20, 21-30)
Elever les mains est une des plus puis-
santes expressions de la louange mises à
notre disposition. Cet acte d'adoration pos-
sède autant de puissance que la danse
dans le Saint-Esprit.
Je veux donc que les hommes prient en tous
lieux, en élevant des mains pures sans
colère ni pensées de doute. (1 Timothée 2).
Lorsque je me tiens devant le Seigneur à
Jérusalem, je ne garde pas mes mains à mi-
page 14
hauteur. Je les lève
bien haut, parce que
j'ai besoin de la force Ruth Hefflin
qui vient d'en haut.
Parfois même, nous
ne prononçons aucun mot. Nous nous
tenons là, les mains levées, et cette simple
attitude, dans la présence de Dieu, nos bras
tendus vers Lui, est en elle-même une puis-
sante déclaration.
Le fameux jour où la bataille contre Amalek
faisait rage, aussi longtemps que Moïse
tenait les mains levées, Israël était le plus
fort. Mais quand il commençait à les laisser
retomber, Israël perdait. Aussi, Aaron et Hur,
voyant cela, se précipitèrent aux côtés de-
Moïse pour soutenir ses bras jusqu'à la vic-
toire : Lorsque Moïse élevait sa main, Israël
était le plus fort ; et lorsqu'il baissait sa main,
Amalek était le plus fort. Les mains de
Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre
qu'ils placèrent sous lui et il s'assit dessus.
Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un
d'un côté, l'autre de l'autre ; et ses mains
restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil.
(Exode 17).
En novembre 1987, j'étais à Jérusalem en
train de prier, quand j'eus une vision de
Moïse tenant ses mains levées. Je vis la
puissance de la victoire se manifester.
Aussitôt après, le Seigneur me montra la
génération suivante ; je vis Josué dirigeant
Israël dans le combat contre les Amoréens :
Israël avait alors tout pour gagner la bataille,
excepté du temps. Soudain la foi jaillit dans
l'esprit de Josué et lui fit accomplir une ac-
tion qui n'avait aucun précédent, afin qu'Is-
raël dispose du temps nécessaire pour
gagner : il ordonna au soleil et à la lune d'ar-
rêter leur course !
Alors Josué parla à l'Eternel, le jour où
l'Eternel livra les Amoréens aux enfants d'Is-
raël, et il dit en présence d'Israël : Soleil, ar-
rête-toi sur Gabaon, et toi, lune, sur la vallée
d'Ajalon ! Et le soleil s'arrêta, et la lune sus-
pendit sa course, jusqu'à ce que la nation eût
tiré vengeance de ses ennemis. Cela n'est-il
point écrit dans le livre du Juste ? Le soleil
s'arrêta au milieu du ciel et ne se hâta point
de se coucher presque tout un jour.
Il n'y a point eu de jour comme celui-ci, ni
avant, ni après, où l'Eternel ait écouté la voix
d'un homme. Car l'Eternel combattait pour Is-
raël (Josué 1012-14).
Revenons à ce que Dieu m'a enseigné en ce
domaine...
Un jour, Dieu me dit qu'il voulait que je prenne
l'avion pour Manille, aux Philippines, pour m'y
tenir dans une position d'intercesseur, en éle-
vant mes mains, en faveur de la Présidente
Corie Aquino ; la volonté de Dieu était que
j'ordonne que du temps lui soit donné. La se-
maine qui suivit mon arrivée à Manille il y eut,
dans le Time Magazine, une photo de la
Présidente avec la mention "priant pour du
temps". Dieu lui avait envoyé de l'aide. Une
semaine plus tard, par l'entremise de son
aimable belle-mère Dona Aurora Aquino, je
me suis trouvée assise en sa présence, dans
son bureau, au Palais Mala-canan, je lui ai
pris la main et j'ai prophétisé pour elle. Dieu,
dans Sa grâce, lui accorda du temps. Et les
Philippines connaissent une glorieuse effu-
sion du Saint-Esprit.
Trop souvent, la louange ne nous a été
présentée que comme marque de reconnais-
sance pour des prières exaucées. Mais elle
est chargée d'une bien plus grande puis-
sance! Je sais qu'elle est efficace pour obtenir
des réponses de Dieu : chez nous quand
nous étions enfants nous n'entendions jamais
parler des besoins, ni de la maison, ni de
l'église. Mais nous savions quand il y avait un
problème, car ma mère déclarait :
«Aujourd'hui, je ne réponds pas au téléphone,
je ne vais pas ouvrir la porte ; et si quelqu'un
demande à me voir, je ne suis pas disponible
(elle était d'habitude toujours disponible). Je
vais passer toute la journée à louer le
Seigneur».
Alors, du matin jusqu'au soir, elle marchait
dans la maison, les mains levées, louant le
Seigneur. Plus tard, quand survenait la vic-
toire, quand arrivait la réponse, nous l'enten-
dions dire : «Dieu a remporté une mer-
veilleuse victoire !»
Lorsqu'elle passait ainsi la journée dans la
louange, nous savions qu'un grand besoin
s'était manifesté, car elle ne recourait à cette
méthode qu'à la dernière extrémité. Mais
dans ces circonstances, celle-ci portait tou-
jours des fruits. Outre ces cas extrêmes, la
louange a une grande puissance pour faire
progresser le Royaume de Dieu.
Vos louanges changent l'atmosphère. Elles
peuvent transformer celle de votre maison.
Qui ignore que nous ne vivons pas tous dans
des foyers composés uniquement de person-
nes remplies de l'Esprit et que nous nous
heurtons quelquefois à une atmosphère dé-
favorable, loin d'être celle qui serait
souhaitable ? Si vous voulez la voir changer,
louez simplement le Seigneur. Votre louange
imprégnera la pièce du parfum de Dieu,
amenant un changement sensible dans votre
famille.
La même influence peut s'exercer, par vos
louanges, sur votre lieu de travail. Désirez-
vous aussi changer l'atmosphère de votre
église ? Alors, arrêtez critiques, plaintes et
murmures. Venez en avance aux réunions et
louez Dieu un moment. Faites-le aussi en
restant un peu après la fin. Les responsables
sont généralement aussi préoccupés que vous
par les situations difficiles, mais simplement ils
ne savent pas comment y remédier. La
louange changeant l'atmosphère, allez dans
votre église et transformez son climat en la sa-
turant de louange.
Extrait du livre
La Gloire : expérience de l’atmosphère du Ciel.
page 15
 V oici
ta GUÉRIR DE
Mère !
L’INQUIÉTUDE
PAR LA BÉNÉDICTION
L’Abbé Thomas de Saint Laurent

© D.R.
Dieu pourvoit à nos besoins. “ Ne vous inquiétez donc pas ”, dit le Sauveur.
PUISANCE DE LA BÉNÉDICTION

Q
Quel est le sens exact de ce conseil ? Devons-nous donc, pour obéir à la direc-
tion du Maître, négliger entièrement le soin de nos affaires temporelles ?

ue par grâce Dieu demande à cer- pas se laisser angoisser par les sombres
taines âmes la pauvreté stricte et un perspectives de l'avenir et compter sans hé-
total abandon à la Providence, nous sitation sur l'aide de la Providence.
n'en doutons pas. Il faut constater cepen-
dant la rareté de telles vocations. Ne nous y trompons pas : une telle
Les autres, communautés religieuses ou in- confiance suppose une grande force d'âme.
dividus, possèdent des biens : ils doivent lesIl faut éviter un double écueil, le trop et le
gérer convenablement. trop peu. Celui qui, par négligence, se
désintéresse de ses affaires,
L'Esprit-Saint loue la ne peut, sans tenter Dieu, at-
femme forte d'avoir admi- « Ne pas s’inquiéter, tendre du ciel des secours
nistré sagement sa mai- c'est donc, tout en s’oc- exceptionnels. Celui qui
son. Il nous la montre, au cupant raisonnablement donne aux soucis matériels le
livre des Proverbes, se le- de ses affaires, ne pas premier rang dans ses préoc-
vant de bonne heure, cupations, celui qui compte
se laisser angoisser par
pour distribuer à ses do- moins sur Dieu que sur lui-
les sombres perspec-
mestiques leur tâche jour- même, se trompe aussi, plus
tives de l'avenir. »
nalière, et travaillant lourdement peut-être : il dé-
elle-même de ses mains. robe au Très Haut la place qui
Rien n'échappe à sa vigi- lui revient de droit dans notre
lance. Les siens n'ont rien à craindre : ils vie. In medio stat virtus - entre ces deux
trouveront, grâce à sa prévoyance, le né- extrêmes se tient le devoir.
cessaire, l'agréable et jusqu'au luxe mo-
déré. Ses enfants l'ont proclamée Quand on s’est occupé sagement de ses af-
bienheureuse et son mari chante ses vertus faires, s’inquiéter de l'avenir, c'est mécon-
(Prov. XXXI, 10-28). naître la Puissance et la Bonté de Dieu.
La Vérité même n'aurait pas loué si magni-
fiquement cette femme, si elle n'avait pas Pendant les nombreuses années que saint
rempli son devoir. Paul vécut au désert, un corbeau lui appor-
tait chaque jour un demi pain. Or il advint
Ne pas s’inquiéter, c'est donc, tout en s’oc- que saint Antoine rendit visite à l'illustre er-
cupant raisonnablement de ses affaires, ne mite. Les deux solitaires causèrent, oubliant
page 16
le boire et le manger dans leurs pieuses
conversations. Mais la Providence pensait à
eux : le corbeau vint à son ordinaire; il portait,
cette fois, un pain entier. Le Père céleste a
créé l'univers en se
jouant : éprouverait-il
quelque peine à secou-
rir ses enfants dans
leurs besoins ?
Saint Camille de Lellis
s'était endetté pour se-
courir ses malades
pauvres. Ses religieux
s'alarmaient. - “ Il ne
faut jamais douter de la
Providence, leur disait le Saint pour les ras-
surer. Est-il si difficile à Notre-Seigneur de
nous donner un peu de ces biens temporels,
dont il a comblé les juifs et les Turcs, qui sont
les ennemis de notre foi ? ”. La confiance de
Camille ne fut pas trompée : un mois plus
LIbéRATIoN PAR
LA béNéDICTIoN
(Si possible à haute voix)
Seigneur Jésus Fils du Dieu vivant, viens
me recouvrir de ton Précieux Sang ; viens
recouvrir ces lieux et toutes les personnes
présentes ici et dans mon coeur.
Au nom de Jésus-Christ, j’interdis à tout
esprit maléfique d’attaquer qui que ce soit
et quoi que ce soit.
Au nom de Jésus et par la puissance de
son Esprit, détruis l’effet de toute parole
qu’on aurait pu prononcer contre moi ; je
détruis et j’annule l’effet de tout geste, de
toute parole et de toute cérémonie pouvant
susciter une méchanceté en moi.
Au nom de Jésus, Fils de Marie, je me re-
lève de toute parole, de tout geste, toute
cérémonie, capables de provoquer une
angoisse, un trouble, une oppression, une
maladie et une malédiction quelconque.
Au nom de Jésus, je coupe tous les liens
négatifs qui existent entre moi et tous mes
ennemis, entre moi et tous mes ancêtres.
Au nom de Jésus de Nazareth, je retourne
en Bénédiction à mes ennemis tout le mal
qu’on a pu me faire.
tard, un de ses protecteurs lui léguait en mou-
rant une somme considérable.
S’inquiéter de l'avenir, c'est une défiance qui
offense Dieu et provoque son
indignation.
Quand les Hébreux, fuyant
l'Egypte, se virent perdus au mi-
lieu des sables, ils oublièrent les
miracles de Dieu en leur faveur. Ils
craignirent, ils murmurèrent: “Dieu
pourra-t-il nous préparer une table
dans le désert?... Pourra-t-il don-
ner du pain à son peuple?” Ces
paroles irritèrent le Seigneur. Il
lança contre eux le feu du ciel ; sa
colère se déchaîna contre Israël, “parce qu'ils
n'avaient pas eu foi en Dieu et qu'ils n'avaient
pas espéré en son secours.” (Ps. 78, 19-22)
Pas d'inquiétudes vaines :
le Père veille sur nous.
PRIERE
Esprit de Bénédiction, viens en mon intel-
ligence, mon imagination, dans ma mé-
moire, mon cerveau et détruis toutes les
causes de troubles.
Esprit de Bénédiction, viens en ma volonté
et détruis toutes les causes de blocages.
Viens dans mon coeur et guéris toutes
blessures et fais disparaître tous les senti-
ments qui ne viennent pas de toi.
Esprit de Bénédiction, viens dans mon
corps, dans mes organes internes, mon
système nerveux, circulatoire, respiratoire,
glandulaire, hormonal, musculaire et os-
seux.
Vierge Marie, retire de moi tout ce qui ne
vient pas de ton Fils Jésus, afin qu’il me
purifie totalement. Enveloppe-moi, Marie,
de ton manteau maternel et protège-moi
ainsi que tous ceux qui sont dans mon
coeur.
Dépose de manière définitive l’esprit de
Bénédiction en moi, sur ma famille et sur le
monde. Amen.
Prière de Soeur Claire Gagne
Extrait du livre “Je serai guéri !”
page 17
 V oici AVEC SAINT FRANÇOIS, DEVENONS
ta MISSIONNAIRES GRÂCE À LA LOUANGE
Mère !
Évangéliser, c'est porter la Bonne Nouvelle
du Christ. Les premiers chrétiens ont con-
sacré leur vie à la mission, et si elle prend
d'autres formes aujourd'hui, elle n'en reste
pas moins une urgence. Pourquoi ne pas
s'appuyer sur les exemples des saints qui,
à travers leur vie, en montrent différentes
facettes ?
évangéliser, c’est un acte d’amour, et il y
a mille et une manières de le faire. L’histoire
de l’Église l’a bien montré. De saint François
MISSIONNAIRE PAR LA LOUANGE
d’Assise à saint Jean Paul II en passant par
le bienheureux Charles de Foucauld ou
saint Crépin, la mission n’a pas un, mais de
multiples visages. Comme le rappelait
l’archevêque Giovanni Pietro Dal Toso,
président des Œuvres pontificales mission-
naires, « il s’agit de sauver l’homme en lui
apprenant le chemin de l’amour tel que le
Christ l’a montré par sa parole et par sa
vie». Dans un Manifeste pour la mission,
Raphaël Cornu-Thenard et Samuel Pruvot,
s’appuyant sur des personnalités d’hier et
d’aujourd’hui, développent dix « idées-
forces » sur le sujet. Plus qu’essentielle, «la
mission est l’oxygène de l’Église », scan-
dent-ils.
une pensée universelle
Saint François d’Assise, à sa manière, mon-
tre comment évangéliser. Né au XIIème siè-
cle dans une famille bourgeoise, ce fils de
drapier grandit dans un milieu aisé. Jeune
homme, il se grise de fêtes, d’argent facile et
de vanités du monde, mais finit par s’en
lasser. Ce tempérament entier dont le cœur
n’est pas rassasié a soif de quelque chose
de plus grand. François voit sa vie boulever-
sée après une rencontre avec le Christ dans
la chapelle San-Damiano, à Assise. Il se
convertit et change radicalement de mode
de vie. Devenu pauvre, il est désormais
riche de son amitié avec Jésus-Christ. Sa
conversion a appris à François à s’émer-
veiller de tout, comme le montre son Can-
page 18
tique des Créatures. Populairement appelé
le « saint aux oiseaux », le Poverello en-
seigne quelque chose d’essentiel à travers
son rapport à la nature. Pour lui, elle est un
lieu d’amitié avec Dieu puisqu’il voit là son
œuvre. Reconnaître la nature comme l’œu-
vre de Dieu et la chanter est une manière
d’entrer en relation avec lui.
Louer, c’est annoncer.
« Qui mieux que saint François d’Assise a
vécu le désir du salut en harmonie avec
toutes les créatures ? Car le Poverello n’a
pas seulement annoncé la rédemption dans
le Christ dans toute la péninsule italienne, et
jusqu’aux ors du Vatican. Il n’a pas seule-
ment annoncé Jésus aux pauvres comme
aux riches, aux chrétiens endormis comme
aux impies curieux, aux bourgeois de
Boulogne comme aux lépreux de San Laz-
zaro del Arte, à l’évêque de Rome comme
au sultan d’Égypte. Il l’a annoncé aux bêtes
et aux bestioles, aux oiseaux et aux pois-
sons, ainsi, n’en doutons pas, qu’aux arbres,
aux fleurs et aux étoiles. Serait-ce là une
pensée panthéiste ou animiste ? Non, une
pensée tout ce qu’il y a de catholique, c’est-
à-dire universelle. Il ne s’agit pas bien sûr,
pour saint François, de prétendre qu’il y ait
du sacré, ou ne serait-ce qu’un sens du
sacré, partout, chez les rats comme chez les
sycomores. Il s’agit de rappeler que le
monde est à Dieu, sans exclusive ». Mettant
nos pas dans ceux du saint d’Assise, ap-
prenons à changer notre regard sur le
monde qui nous entoure. Ne nous con-
tentons pas seulement du petit monde
proche de notre vie quotidienne, mais bras-
sons large. Tout nous parle de Dieu : ce col-
lègue de travail qui esquisse un sourire, ce
rossignol qui chante au petit matin, ces vi-
gnes qui rougissent sous la lumière de l’au-
tomne. En changeant notre regard et notre
cœur, nous annoncerons la Bonne Nouvelle.
Par Rachel Molinatti - source : Aleteia
Le CANTIQue De fRèRe SoLeIL
PAR SAINT fRANçoIS D’ASSISe

Très Haut, tout puissant et bon Seigneur, à toi louange, gloire, honneur,
et toute bénédiction ; à toi seul ils conviennent, Ô Très-Haut,
et nul homme n’est digne de te nommer.
Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
spécialement messire frère Soleil, par qui tu nous donnes le jour, la lumière ;
il est beau, rayonnant d’une grande splendeur,
et de toi, le Très Haut, il nous offre le symbole.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur Lune et les étoiles :
dans le ciel tu les as formées, claires, précieuses et belles.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour frère Vent,
et pour l’air et pour les nuages, pour l’azur calme et tous les temps :
grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.
Loué sois-tu, Seigneur, pour notre sœur eau,
qui est très utile et très humble, précieuse et chaste.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour frère feu,
par qui tu éclaires la nuit : il est beau et joyeux, indomptable et fort.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la Terre,
qui nous porte et nous nourrit, qui produit la diversité des fruits,
avec les fleurs diaprées et les herbes.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour ceux qui pardonnent par amour pour toi;
qui supportent épreuves et maladies :
heureux s’ils conservent la paix, car par toi, le Très Haut, ils seront couronnés.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre sœur la Mort corporelle
à qui nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui meurent en péché mortel ; heureux ceux qu’elle surprendra faisant ta volonté,
car la seconde mort ne pourra leur nuire.
Louez et bénissez mon Seigneur, rendez-lui grâce et servez-le en toute humilité.

page 19
 V oici PRIER UN JERICHO
ta
Mère ! PAR THIERRY FOURCHAUD
La prière du Jéricho, Dieu libère !
Comme devant le mur de Jéricho ou le mur
de Berlin... Êtes-vous face à un mur ? Face
à une situation humainement insoluble ?
Nous vous invitons à vous installer dans la
victoire, nous vous invitons à faire le pari fou
d'obéir à Dieu face aux murs de haine et
d’injustices qui veulent nous empêcher de
vivre... Alors oui, découvrons et prions cette
prière du Jéricho avec confiance et foi et
laissons Dieu agir avec puissance ! C’est
une prière à faire durant 7 jours.
LIBÉRATION PAR LA LOUNAGE
Texte biblique de référence, Josué 6, 2 :
‘Jéricho s’était enfermée et barricadée (con-
tre les Israélites): personne n’en sortait et
personne n’y entrait. Le Seigneur dit alors à
Josué: “Vois! Je livre entre tes mains Jéri-
cho et son roi, gens d’élite. Vous tous les
combattants, vous contournerez la ville
(pour en faire une fois le tour, et pendant six
jours tu feras de même. Sept prêtres
porteront en avant de l’arche sept trompes
en corne de bélier. Le septième jour, vous
ferez sept fois le tour de la ville et les prêtres
sonneront de la trompe). Lorsque la corne
de bélier retentira (quand vous entendrez le
son de la trompe), tout le peuple poussera
un grand cri de guerre et le rempart de la
ville s’écroulera sur place; alors le peuple
montera à l’assaut, chacun droit devant soi.”
Josué, fils de Nûn, appela les prêtres et leur
dit: “Prenez l’Arche d’alliance, et que sept
prêtres portent sept trompes en corne de
bélier en avant de l’Arche du Seigneur.”
Puis il dit au peuple: “Passez et faites le tour
de la ville, et que l’avant-garde passe de-
vant l’Arche du Seigneur.” (Il fut fait comme
Josué l’avait dit au peuple). (...)
Le septième jour, s’étant levés dès l’aurore,
ils firent le tour de la ville (selon le même
rite) sept fois. (C’est seulement ce jour-là
qu’on fit sept fois le tour de la ville.) La sep-
page 20
tième fois, les prêtres sonnèrent de la
trompe et Josué dit au peuple: “Poussez le
cri de guerre, car le Seigneur vous a livré la
ville!” (…) Quand il entendit le son de la
trompe, le peuple poussa un grand cri de
guerre et le rempart s’écroula sur place.’
eNTRoNS eN PRIèRe
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Amen !
1) Chants :
– Viens Esprit de sainteté !
– Je t’exalte ô roi mon Dieu !
Si vous ne connaissez pas ces chants
prenez des chants de votre choix pour ren-
dre grâce à Dieu. Ce qui compte c’est de
prier avec tout son coeur !
2 ) Prière avec le coeur
A voix haute rendez grâce librement à Dieu
selon votre coeur. Vous pouvez aussi lui
confier votre intention en fixant toujours vos
yeux vers la lumière de la Gloire de notre
Dieu trois fois saint ! Comme l’Arche d’al-
liance précède le peuple d’Israël, laissons
Dieu passer devant nous afin que qu’Il pren-
nee les choses en main.
3) Psalmodier le psaume 145 (si possible)
sinon à lire à voix haute de tout son coeur.
– 1 fois par jour et 7 fois le septième jour.
* Psaume 145 - Louange de David.
Je t’exalte, ô Roi mon Dieu,
je bénis ton nom toujours et à jamais;
je veux te bénir chaque jour,
je louerai ton nom toujours et à jamais;
grand est le Seigneur et louable hautement,
à sa grandeur point de mesure.
Un âge à l’autre vantera tes oeuvres,
fera connaître tes prouesses.
Splendeur de gloire, ton renom !
 Vous êtes face à un mur, une situation inextricable ?
Vivez cette prière du Jericho.
Je me répète le récit de tes merveilles.
On dira la puissance de tes prodiges,
et moi je raconterai ta grandeur;
on fera mémoire de ton immense bonté,
on acclamera ta justice.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour;
il est bon, Le Seigneur, envers tous,
et ses tendresses pour toutes ses oeuvres.
Que toutes tes oeuvres te rendent grâce,
Seigneur, que tes amis te bénissent;
qu’ils disent la gloire de ton règne,
qu’ils parlent de ta prouesse,
pour faire savoir aux fils d’Adam tes
prouesses,
la splendeur de gloire de ton règne !
Ton règne, un règne pour tous les siècles,
ton empire, pour les âges des âges !
Le Seigneur est vérité en toutes ses paroles,
amour en toutes ses oeuvres;
Le Seigneur retient tous ceux qui tombent,
redresse tous ceux qui sont courbés.
Tous ont les yeux sur toi, ils espèrent;
tu leur donnes la nourriture en son temps;
toi, tu ouvres la main
et rassasies tout vivant à plaisir.
Le Seigneur est justice en toutes ses voies,
amour en toutes ses oeuvres;
proche est le Seigneur de ceux qui l’invoquent,
de tous ceux qui l’invoquent en vérité.
Le désir de ceux qui le craignent, il le fait,
il entend leur cri et les sauve;
Le Seigneur garde tous ceux qui l’aiment,
tous les impies, il les détruira.
Que ma bouche dise la louange du Seigneur,
que toute chair bénisse son saint nom,
toujours et à jamais !
4) Chanter (ou lire) le Magnificat
(cf. Luc 1, 46-56)
5) Invocations :
– Seigneur Jésus, j’ai confiance en toi !
– Notre Dame des Victoires, prie pour nous !
– Saint Joseph, prie pour nous !
– Saint David, prie pour nous !
– Saint François d’Assise, prie pour nous !
– Archange Saint Michel, protège nous !
– et d’autres amis du Ciel de votre choix…
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Amen !
Remarque : attention ce n’est pas une “re-
cette de cuisine”, ce qui compte c’est de louer
le Seigneur en Esprit et en Vérité et de le met-
tre à la première place. L’idéal est de faire
cette louange à plusieurs si c’est possible.
Vous pouvez aussi prendre des CD de chants
comme support à votre louange. Soyez sim-
ple et vrai, et proclamez par avance, la Vic-
toire de Jésus-Christ sur cette situation.
Que DIeu NouS béNISSe !
page 21
 V oici ET MAINTENANT...
ta QUE FAIRE POUR RENCONTRER
Mère ! LA PERSONNE DU SAINT-ESPRIT
ET VIVRE AVEC LUI ?
Partage de Thierry fourchaud
Dans la louange c’est le Saint Esprit qui
vient louer en nous et remporter les vic-
toires. Rappelons-nous que baptisés, nous
sommes les temples du Saint-Esprit (1 Co
VIVRE PAR LA FORCE DU SAINT ESPRIT
6, 20) et qu’il habite en nous. Donc n’allons
pas chercher à l’extérieur ce qui est à l’in-
térieur, mais laissons-Lui toute la place.
Posons-nous les bonnes questions:
- Est-ce que l’Esprit-Saint est en bonne
place dans les priorités de ma vie ?
- Suis-je suffisament zélé et sans compro-
mis dans ma quête de Dieu ?
- Quelle est la place de l’Esprit-Saint dans
ma vie spirituelle ?
Dans cette revue nous voyons à travers
les différents témoignages des cons-
tantes sur la vie dans l’esprit qui revien-
nent :
- Un cœur pur : Nous avons vu pour Mr
Pentecôte que la confession a été l’élé-
ment déclenchant de son baptême dans le
Saint-Esprit.
- Un grand désir de s’adresser à lui comme
à une personne : Nous l’avons vu avec le té-
moignage de Benny Hynn.
- Une prière du cœur : Loin des formules
toutes faites, le Saint-Esprit est sensible à
nos élans du coeur.
- La louange : nombreuses sont les effu-
sions qui viennent dans un temps de
louange.
- Le chant en langue : si vous le pratiquez
allez-y et n’hésitez pas à prolonger... Si non,
demandez ce don !
- L’Adoration : c'est dans l'esprit et la vérité
qu'ils doivent adorer (Jean 4)
- Prier sans cesse et se rendre disponible,
c’est Lui qui décide le jour et l’heure.
page 22
- Faire le silence en nous-mêmes pour lire et
méditer le Parole qui nous éclaire et nous rem-
plit.
- Demander en priorité le don de la sainte
crainte de Dieu, c’est lui qui ouvre les portes.
- Ne rechercher que la volonté de Dieu et
laisser mourir notre vieil homme, pour tout
ordonner à son amour. Que cette tension
vers Dieu soit plus puissante que tout car la
Bible nous dit dans le 1er commandement : tu
aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton
coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et
de toute ta force. (Marc 12, 30)
- Il peut être aussi très profitable de faire une
session d’effusion à l’Esprit-Saint.
enfin, demandons-nous quoi faire pour
vivre “notre” Pentecôte continuelle au
quotidien.
Après la résurrection du Christ notre énergie
doit être tendue vers l’acquisition du Saint-
Esprit. Nous demander sans relâche com-
ment l’aimer et comment lui faire plaisir.
Comment vivre avec Lui et pour Lui ? Marie
peut être une clef dans cette attente.
Vous trouverez à la suite quelques clefs que
j’ai relevées pour nous aider à accueillir en-
core davantage le Saint-Esprit dans notre
quotidien.
La Parole est claire !
Cherchez dans l'Esprit votre plénitude.
Récitez entre vous des psaumes, des
hymnes et des cantiques inspirés ;
chantez et célébrez le Seigneur de tout
votre coeur. En tout temps et à tout pro-
pos, rendez grâces à Dieu le Père, au
nom de notre Seigneur Jésus Christ.
Soyez soumis les uns aux autres dans la
crainte du Christ. (Ephésiens 5, 19-21)
 QueLQueS CLefS PouR mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, du Dieu
ACCueILLIR L’eSPRIT-SAINT vivant. (Ps 42, 2)

- La louange : Dieu entend les prières de

- La confession : Pierre leur répondit: "Re-
supplication, mais aussi Dieu habite la
pentez-vous, et que chacun de vous se fasse
louange des hommes. (Ps 22, 4)
baptiser au nom de Jésus Christ pour la
rémission de ses péchés, et vous recevrez
- Le chant nouveau : En ma bouche il mit un
alors le don du Saint Esprit (Actes 2)
chant nouveau, louange à notre Dieu.
(Ps 40)
- L’esprit d’enfance : Jésus dit : Laissez les
petits enfants venir à moi; ne les empêchez
- L’Adoration : Dieu est esprit, et ceux qui
pas, car c'est à leurs pareils qu'appartient le
adorent, c'est dans l'esprit et la vérité qu'ils
Royaume de Dieu. (Mc 10, 15)
doivent adorer." (Jn 4, 24)
- La bible : Vers minuit, Paul et Silas, en
- Marie, la toute humble, attire le Saint es-
prière, chantaient les louanges de Dieu ; les
prit de l’Annonciation à la Pentecôte :
prisonniers les écoutaient. Tout à coup, il se
Vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit
produisit un si violent tremblement de terre
Saint qui descendra sur vous. (Jn 4, 24)
que les fondements de la prison en furent
ébranlés. A l'instant, toutes les portes s'ou-
vrirent, et les liens de tous les prisonniers se Alors, prenons la main de Marie, elle est
détachèrent. (Actes 16, 26) l’Epouse de l’Esprit et avec elle montons à la
chambre haute et prions dans la puissante
- Le désir : Comme languit une biche après louange qui nous conduit à l’adoration et à la
les eaux vives, ainsi languit mon âme vers toi, Gloire ! Viens Esprit-Saint ! Maranatha !
page 23
 V oici
ta COMMENT LOUER DIEU ?
Mère ! PAR JEAN PLIYA
Il s’agit de louer le Seigneur, de le remercier
avec vos propres paroles venues de votre
coeur et de votre vie de tous les jours. Louez
Dieu pour ce qu'il est, pour ce qu’il fait pour
vous. Louer le Seigneur c'est l'applaudir, le
remercier d'être Dieu et de nous combler de
bonheur, c'est reconnaître ou vanter ses
mérites et ses qualités et non crier à tout
propos et sans motif : " Gloire à Dieu, al-
léluia! Comme s'il s'agissait de formules
magiques. Il faut avoir en tête un haut fait de
Dieu quand on loue, chercher dans sa vie et
dans son expérience des choses pour
lesquelles on peut louer Dieu.
La prière de louange s'ouvre sur une rela-
APPRENDRE À LOUER
tion continue avec le Seigneur qui nous
amène à le louer pour toute chose même
dans nos difficultés et dans nos épreuves.
Dans ce cas nous remercions Dieu de la
situation dans laquelle nous sommes et non
malgré celle-ci. Le Seigneur veut que nous le
louions pour tout ce qui fait la trame de notre
vie : les personnes, le temps qu'il fait, les
événements. Car la puissance de Dieu se
manifeste dans la louange de ses enfants
lorsque celle-ci exprime leur confiance en Lui.
«La louange qui précède la victoire est celle
qui honore le mieux le Seigneur car elle est
de la foi, de cette foi qui bouleverse les
situations les plus complexes.» (Le lecteur
de la Bible, 1991, p. 80).
Quand on ne possède pas d'autre ressource
que de se confier dans la louange, celle-ci
se révèle à elle seule plus que suffisante
pour accomplir l'impossible. Mais c'est Dieu
lui-même le principal sujet de notre louange:
sa bonté, son amour, sa sagesse, sa puis-
sance. Tu peux le louer pour sa création,
pour ses oeuvres de salut, l'oeuvre parfaite
du Christ.
En tout cas, louez-le, bénissez-le, remer-
ciez-le pour des motifs précis, des dons spé-
page 24
cifiques. Ne vous contentez pas de crier :
"Gloire à toi, Seigneur ! Louange à toi,
Seigneur. " Mais dites par exemple :
- Gloire à toi, Seigneur car tu es mon Dieu !
car Tu es mon Père bien-aimé. Gloire à toi,
Jésus, mon Rédempteur et mon Sauveur...
Merci Jésus d'être mon Frère et mon Ami !
- Louange à Toi Seigneur pour ta bonté...
pour ta tendresse... pour ton amour.
- Sois béni Seigneur pour ton plan d'amour
sur ma vie, pour ta fidélité... pour ce que tu
fais dans ma vie.
- Alléluia pour ton Esprit qui me guide... pour
ta Sainte Eglise !
- Pour cette journée que tu me donnes...
pour le soleil, ou la pluie... pour le travail que
je fais, pour la maison où j'habite, pour ce
cadeau reçu, sois loué Seigneur ! Sois re-
mercié, Seigneur.
- Béni sois-tu Seigneur pour ma famille...
mes amis... pour mes frères et soeurs dans
la foi, etc.
Dans les psaumes vous trouverez des
exemples de louange qui peuvent vous
aider à dire au Seigneur vos propres
louanges :
Louez le Seigneur car il est bon,
Louez-le car il est grand... (Ps 135, 3-5).
Alléluia ! Rendez grâce au Seigneur car il
est bon, car éternel est son amour... (Ps
136, 1).
Louez-le pour ses hauts faits (Ps 150, 2).
Que votre louange soit donc centrée sur
Dieu, qu’elle soit concrète, vivante et non
vague, générale et impersonnelle ! Mais de
grâce, après avoir loué et béni le Seigneur,
ne recommencez pas à grogner, à vous
fâcher, à vous plaindre à tout propos. Sans
quoi, vous n'apprendrez jamais le langage
du royaume de Dieu.
Extrait de “Prier comme un enfant de Roi”
de Jean Pliya aux Editions O.E.I.L.
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