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HYDRATES ET PRÉVENTION DES HYDRATES

TENEUR EN H2O DES GAZ SATURÉS EN HUMIDITÉ

EP 20266_a_F_ppt_11 -TENEUR EN EAU DES GAZ SATURES EN HUMIDITE


SOMMAIRE DU COURS

Introduction

Méthodes de calcul de la teneur en eau


• Cas des gaz non acides (sweet gases)
• Cas des gaz acides (sour gases)
• Utilisation des programmes de simulation

Courbe de rosée eau d’un gaz naturel

Mesure sur site de la teneur en eau

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Introduction – Origines de l’eau

Tous les fluides aux conditions de gisement sont saturés en eau


• L’eau est donc toujours présente dans les effluents de réservoir
(huile et gaz) : en phase VAPEUR et souvent également en phase
LIQUIDE.

Eau liquide : eau de production ou eau de condensation


• L’eau forme avec le CO2 and H2S des produits corrosifs et
• limite la capacité de transport des pipelines.

Eau liquide (ou vapeur d’eau) :

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• L’eau forme des hydrates avec le C1, C2, C3, iC4, CO2, H2S, N2,… en
général à des pressions > 10 bar et des températures < 25°C.

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SOMMAIRE DU COURS

Introduction

Méthodes de calcul de la teneur en eau


• Cas des gaz non acides (sweet gases)
• Cas des gaz acides (sour gases)
• Utilisation des programmes de simulation

Courbe de rosée eau d’un gaz naturel

Mesure sur site de la teneur en eau

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Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz non
acides

Diagramme de McKetta avec


corrections pour la masse
volumique, la salinité de l’eau, la
teneur en H2S et la teneur en CO2
(les diagrammes de JM Campbell
donnent des résultats équivalents)

Corrélation de BUKACEK

• Exemple :
Coefficients fonction
de T donnés par
des TABLES ou
Programmes de simulation les équations de GdF
thermodynamique (PRO II, HYSYS…)

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TENEUR EN H2O DES GAZ SATURÉS EN HUMIDITÉ
- diagramme de McKetta -

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TENEUR EN H2O DES GAZ SATURÉS EN HUMIDITÉ TENEUR EN H2O DES GAZ SATURÉS EN HUMIDITÉ
- Coefficients de BUKACEK - - Coefficients de BUKACEK -

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Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz non
acides
Diagramme de McKETTA

1 – Quelle est la teneur en H2O d’un gaz naturel à 200°F et 3000 psi.a ?

280
…………. lb/MMSCF

2 – Pour la même pression de base (3000 psi.a), quelle sera la teneur en H2O de ce même gaz naturel à une
température inférieure (100°F) ?

33
………… lb/MMSCF

Conclusion : la teneur en humidité d’un gaz naturel diminue, lorsque la température ……DIMINUE……
……………………

3 – Pour la même température de base (200°F), quelle sera la teneur en H2O de ce même gaz naturel à une
pression inférieur (1500 psi.a) ?

480
…………. lb/MMSCF

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…………………………
Conclusion : la teneur en humidité d’un gaz naturel augmente, lorsque la pression ……DIMINUE…………

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Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz non
acides
Diagramme de McKETTA

4 – Quelle est la température de rosée à 1000 psi.a de ce même gaz naturel (saturé en humidité à
200°F et 3000 psi.a) ?

……………
150 °F

5 – Quelle est la pression de rosée à 100°F de ce même gaz naturel (saturé en humidité à 200°F et
3000 psi.a) ?

170
……………. psi.a

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Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz non
acides
Diagramme de McKETTA – Correction pour la densité

Le diagramme de McKETTA est utilisé


pour un gaz ayant une densité de 0,6
(densité de l’air = 1,0).
Avec :
MGas MGas
Sp.GrGas = =
M Air kg
29
kmol


M : Poids moléculaire (kg/kmole)
Sp.Gr : Densité

on obtient un poids moléculaire du gaz de :

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17,4
………….. kg/kmol

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Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz non
acides
Diagramme de McKETTA – Correction pour la densité

6 – Quelle sera la teneur en H2O de ce même gaz naturel (saturé en humidité à 200°F et 3000 psi.a) si
nous appliquons le facteur de correction pour la densité (poids moléculaire de 23,2 kg/kmole) ?

Poids moléculaire du gaz : 23,2 kg/kmole

Densité du gaz : …………..


0,8

Facteur de correction pour la densité, Cg : …………..


0,975

Teneur en H2O sans correction pour la densité : ………….


280 lb/MMSCF

Teneur en H2O avec correction pour la densité : 273


………….. lb/MMSCF

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………………………
Conclusion : la teneur en H2O d’un gaz naturel diminue lorsque la densité ………AUGMENTE…….

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Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz non
acides
Diagramme de McKETTA – Correction pour la salinité de l’eau

Un facteur de correction Cs peut être appliqué pour tenir compte de la salinité de l’eau
de formation.
Ce facteur de correction est inférieur à un.

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Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz non
acides
Diagramme de McKETTA – Correction pour la salinité de l’eau

7 – Quelle sera la teneur en H2O du même gaz naturel (saturé en humidité à 200°F et 3000 psi.a) si
le facteur de correction pour la salinité de l’eau de formation est également appliqué (teneur
en sel : 3% poids de l’eau salée) ?

Salinité de l’eau de formation : 3 % en poids

Teneur en H2O après correction pour la densité : 273


……….….. lb/MMSCF

Facteur de correction pour la salinité, Cs: 0,93


…………...

Teneur en H2O après correction pour la densité ……………


254 lb/MMSCF
et la salinité :

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………………………..
Conclusion : la teneur en H2O d’un gas naturel diminue quand la salinité de l’eau ………AUGMENTE…….
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Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz non
acides
Comparaison des Corrélations de Mc KETTA et BUKACEK

8 – Comparer la teneur en H2O calculée avec la méthode de McKETTA à celle obtenue avec la
méthode de BUKACEK pour le même gaz naturel (saturé en humidité à 200°F = 93,3°C ;
3000 psi.a = 206,9 bar.a ; M = 23,3 kg/kmole et 3 % poids de sel dans l’eau salée).

McKETTA BUKACEK
Tables Équations GdF

Coeff. A (dans le systèmes d’unités


approprié)
- …………
547 000 ………...
644 556
Coeff. B (dans le systèmes d’unités
approprié)
- ………...
104 ………….
1472,4
Teneur en H2O sans corrections, mg/Nm3 - - 4587,7
………….
Teneur en H2O sans corrections, lb/MMSCF 280
……….. 286,3
………… 271,3
………….

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Facteur de correction pour la densité, Cg …….…..
0,975
Facteur de correction pour la salinité, Cs …………
0,93
Teneur en H2O avec corrections, lb/MMSCF 254
………….. 260
…………. …………..
246
N.B. 1 lb/MMSCF = 16,9076 mg/Nm3
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SOMMAIRE DU COURS

Introduction

Méthodes de calcul de la teneur en eau


• Cas des gaz non acides (sweet gases)
• Cas des gaz acides (sour gases)
• Utilisation des programmes de simulation

Courbe de rosée eau d’un gaz naturel

Mesure sur site de la teneur en eau

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Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz acides

Les méthodes de McKetta et de Bukacek sont valables si


(H2S + CO2) < 5% mole

Sinon, des facteurs de correction doivent être appliqués :

• méthode de CAMPBELL
• méthode de GASUNIE

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Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz acides
Méthode de CAMPBELL
Méthode de CAMPBELL

Wgaz acide = YHC WHC + YCO2 WCO2 + YH2S WH2S


Wgaz acide : teneur en eau du gaz acide
WHC : teneur en eau du gaz non acide (fraction d’HC)
YHC : fraction molaire de tous les composants sauf l’H2S et le CO2
WCO2 : teneur en eau “effective” du CO2, donnée par les diagrammes
YCO2 : fraction molaire du CO2 dans le gaz naturel
WH2S : teneur en eau “effective” de l’H2S, donnée par les diagrammes
YH2S : fraction molaire de l’H2S

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Calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz acides
Méthode de CAMPBELL
Teneur effective en H2O de H2S et CO2

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Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz
acides

9 – En utilisant la méthode de CAMPBELL, quelle sera la teneur en H2O du même gaz naturel (saturé
en humidité à 200°F et 3000 psi.a) pour une teneur en H2S de 4% mole et une teneur en CO2 de
6 % mole.
Par mesure de simplification, les corrections pour la densité et la salinité ne seront pas
appliquées.

Teneur en H2O du gaz non acide (sans composants acides) : ………..


280 lb/MMSCF

Teneur effective en H2O de l’H2S : 1………..


083 lb/MMSCF

Teneur effective en H2O du CO2 : ≈………..


400 lb/MMSCF

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Teneur en H2O du gaz avec correction de l’acidité : ≈ 320
………… lb/MMSCF

…………………
Conclusion : la teneur en H2O d’un gaz naturel augmente lorsque l’acidité ………AUGMENTE…….

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SOMMAIRE DU COURS
Introduction

Méthodes de calcul de la teneur en eau


• Cas des gaz non acides (sweet gases)
• Cas des gaz acides (sour gases)
• Utilisation des programmes de simulation

Courbe de rosée eau d’un gaz naturel

Mesure sur site de la teneur en eau

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Teneur en eau – Programmes de simulation

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SOMMAIRE DU COURS
Introduction

Méthodes de calcul de la teneur en eau


• Cas des gaz non acides (sweet gases)
• Cas des gaz acides (sour gases)
• Utilisation des programmes de simulation

Courbe de rosée eau d’un gaz naturel

Mesure sur site de la teneur en eau

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Point de rosée / Courbe de rosée de l’eau – Définition

Définition :
• On dit que le gaz saturé en eau, dans des
conditions données de P et T, est au point
de rosée eau quand le gaz est légèrement GAS WATER DEW POINT CURVE
refroidi à une P constante et que la vapeur
commence à se condenser. 160

La teneur en eau peut être définie par 140

les valeurs de P et T du gaz au point de 120


rosée.

Pressure (bar a)
100

Pour une teneur en eau, il existe un 80

nombre infini de points de rosée eau ; 60


ces points définissent la courbe de
40
rosée eau du gaz
20
Pour un point de rosée eau défini par 0
un couple P et T, il existe une seule 0 50 100 150

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teneur en eau Temperatue (°C)

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Point de rosée / Courbe de rosée eau – Application
Prenons le cas d’un gaz naturel saturé en humidité à 1000 psi.a et 100°F. Compléter le tableau suivant
avec les points de rosée eau (pas de corrections pour la densité et la salinité)
Teneur en eau (lb/MMSCF) …..
60.40
Température de Rosée (°F) 0 20 40 60 80 100 120 130 140 150
Pression de Rosée (psi.a) …..
17,7 …..
43,7 ….. 223,3
101,3 ….. 474,1
….. 1 000 2…..
191 3…..
387 5….. …..
524 10 291

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SOMMAIRE DU COURS
Introduction

Méthodes de calcul de la teneur en eau


• Cas des gaz non acides (sweet gases)
• Cas des gaz acides (sour gases)
• Utilisation des programmes de simulation

Courbe de rosée eau d’un gaz naturel

Mesure sur site de la teneur en eau

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Mesure sur site – Mesure du point de rosée eau
Appareil de mesure du point de rosée du bureau des mines

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Mesure sur site – Mesure du point de rosée eau

INSTRUMENTS DE MESURE PORTABLES (Appareil de mesure du point de rosée du


Bureau des mines)
• Détecte la condensation sur un miroir ou un verre.
• Permet de mesurer le point de rosée Eau ou HC, si celui-ci est atteint le premier.
• Peut être à détection automatique.
• Peut être utilisé à des pressions allant jusqu’à 170 bar.a
• Le refroidissement doit être très progressif, par paliers de :
− ± 0,1°C pour des températures supérieures à 0°C,
− ± 0,3°C pour des températures inférieures à 0°C.

INSTRUMENTS DE MESURE EN LIGNE


• La plupart sont dérivés de l’appareil de mesure du Bureau des mines.
• Le miroir est refroidi par des modules à effet PELTIER (un courant électrique
circulant dans une boucle composée de deux métaux dissemblables produit une
différence de température entre deux zones de liaison)
• La mesure ainsi obtenue est traitée par le système numérique de contrôle

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commande (DCS) en salle de contrôle
• Remarque : le PANAMETRIX est un instrument utilisé sur site pour mesurer le point
de rosée : il contient des capteurs en OR qui ne tolèrent pas la présence de
MERCURE dans le gaz (formation d’amalgame)
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QUIZ
Vrai Faux
La teneur en eau d’un gaz naturel augmente quand la température augmente ●
………………..

Si un gaz est saturé en eau à 70 bars et 30°C, son point de rosée eau à 70 bars est 30°C ●
………………..

La teneur en eau d’un gaz naturel augmente quand la pression augmente ●


………………..

La présence de gaz acides augmente la teneur en eau à saturation d’un gaz ●


………………..
La présence de H2S et/ou CO2 augmente la teneur en eau d’un gaz. Si la concentration en gaz acides est supérieure à 5%, les
résultats donnés par les corrélations de McKetta et Bukacek doivent être corrigés.
Plus la teneur en eau d’un gaz est basse plus sa température de rosée eau est basse (à la même pression). ●
………………..

L’influence du CO2 sur la teneur en eau d’un gaz est plus importante que celle de H2S ●
………………..

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Points clés à retenir

Les gaz naturels sont presque toujours saturés en humidité car ils sont souvent
en contact avec une phase aqueuse (sauf bien évidemment après une phase de
déshydratation et/ou de réchauffage au contact de l’eau).
Plus la pression d’un gaz naturel diminue et plus sa température augmente,
plus sa teneur en eau à saturation augmente.
La saturation en eau d’un gaz naturel diminue lorsque la masse moléculaire
augmente.
La saturation en eau d’un gaz naturel diminue lorsque la salinité de l’eau en
contact avec le gaz dans le séparateur augmente.
L’acidité d’un gaz naturel se traduit par une teneur en eau plus élevée à
saturation (corrections des teneurs en H2S et CO2 du gaz naturel nécessaires
au-delà de 5 % mole)

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Tous les appareils de mesure du point de rosée sont sensibles aux
entrainements de liquide (eau, méthanol, glycols, HC, …).

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Unités de conversion
Conditions normales : 1 atm.a = 1,013 bar.a = 760 mmHg
0°C (universel !!!)

Conditions standard : 1 atm.a = 1,013 bar.a = 760 mmHg


US : 60°F ? (= 15,6°C) ; UE : 15°C ? ; …

1 bar = 14,5 psi Teneur en eau d’un gaz :


1 atm = 14,7 psi 1 lb/MMSCF = 16,9076 mg/Nm3
1 lb = 0,4536 kg = 16,0187 mg/Sm3
1 m3 = 35,31467 CF = 379,495/18,02 ≈ 21,06 ppm volume
1 bbl = 0,159 m3 1 mg/Sm3 = 23,645/18.02 ≈ 1,31 ppm volume

1 SCF (à 60°F et 14,7 psi.a) = 0,0282623 Sm3 (à 15°C et 101,325 kPa)

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1 Sm3 (à 15°C et 101,325 kPa) = 35,382754 SCF (à 60°F et 14,7 psi.a)

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Back Up slides
Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz non acides
Corrélation de Bukacek – Équations de GDF pour le calcul des coefficients a et b

Coefficients A et B
Les coefficients A et B de la corrélation de BUKACEK peuvent être calculés à partir des
équations développées par Gaz de France dans les systèmes d’unités suivants :
W : teneur en eau des gaz saturés en humidité à la P et T en mg/Nm3
P : pression de service en bar.a
T : température de service en °C
A et B : coefficients de BUKACEK, fonction de la température de service en °C,
obtenus à partir des équations suivantes :

Coefficient A Coefficient B

4926,5573 x e( 0,0737433 x T − 0,00030673912 x T 44,8739 x e( 0,053570327 x T − 0.00019866041 x T


2 2
- 40°C à + 40°C ) )

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( 0 , 0620686 x T − 0 , 00013096345 x T 2 ) ( 0 , 055042799 x T − 0, 00016553793 x T 2 )
+ 40°C à + 90°C 6156,9611 x e 40,5058 x e

+ 90°C à + 130°C 6156,9611 x e( 0,0620686 x T − 0,00013096345 x T


2
)
70,0737 x e( 0,032637894 x T )

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Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz acides
Méthode de GASUNIE

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EP 20266_a_F_ppt_11 -TENEUR EN EAU DES GAZ SATURES EN HUMIDITE
Méthodes de calcul de la teneur en H2O – Cas des gaz
acides

En utilisant la méthode de GASUNIE, quelle sera la teneur en H2O d’un gaz naturel saturé
en humidité à 30°C et 80 bar.a) pour une teneur en H2S de 4% mole et une teneur en CO2
de 6 % mole.
Par mesure de simplification, les corrections pour la densité et la salinité ne seront pas
appliquées.

Teneur équivalente en H2S : 8,5


………… % mole
Facteur de correction de GASUNIE : ≈ 40
………… mg/Nm3
Teneur en H2O du gaz non acide : 581
………… mg/Nm3
Teneur en H2O du gaz avec correction de l’acidité : …………….
≈ 621 mg/Nm3

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Conclusion : la teneur en H2O d’un gaz naturel augmente lorsque l’acidité …………….………..
AUGMENTE

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Mesure sur site – Mesure quantitative de la teneur en eau

UTILISATION D’ABSORBANTS CHIMIQUES SOLIDES (TYPE TUBE DRÄGER)


• En général, du perchlorate de magnésium, qui a la capacité d’absorber l’humidité.
• La teneur en eau est obtenue en mesurant l’augmentation de la masse de l’absorbant (gravimétrie).
• Mieux adapté aux mesures à BASSE PRESSION (teneur en H2O relativement élevée).
• Remarque : l’absorbant doit être pré-saturé par l’HC du gaz lui-même.

UTILISATION D’ABSORBANTS CHIMIQUES LIQUIDES


• Solutions chimiques qui absorbent l’humidité.
• La technique la plus courante est la méthode de Karl-Fisher (solution de méthanol contenant de l’iode, de la
pyridine et du SO2).
• La teneur en eau est obtenue par titrimétrie.
• Remarque : la solution de Karl-Fisher est très instable (se dégrade sous l’effet de la lumière). Des réactifs plus
stables sont maintenant disponibles.

AUTRES TYPES D’ANALYSEURS


• Il existe d’autres types d’analyseurs. Tous sont sensibles aux liquides (eau, méthanol, glycols, HC,…).
• Les capteurs électrolytiques, qui utilisent du pentoxyde de phosphore P2O5 : processus lent.
• La sorption piézoélectrique : complexe et pas toujours précise dû à la présence de H2S.
• Les couches diélectriques (oxyde métallique, silicone-optique) : bonne précision initialement.

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• La spectrométrie d'absorption : risques de superposition de composés d’HC gazeux.
• Idem + laser à diode réglable (TDL, de l’anglais Tunable Diode Laser) : excellente précision.

EP 20266_a_F_ppt_11 -TENEUR EN EAU DES GAZ SATURES EN HUMIDITE


HYDRATES &
PRÉVENTION DES HYDRATES

EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES


SOMMAIRE DU COURS
Introduction

Conditions de formation des hydrates

Prédiction de la formation des hydrates


• Courbes de formation des hydrates
• Cas des gaz acides
• Utilisation des logiciels de simulation

Prévention des hydrates

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Élimination des bouchons d’hydrates

EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES


Introduction – Que sont-ils ?

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EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES
Introduction – Que sont-ils ?

Les HYDRATES sont formés de molécules d’hydrocarbures piégées dans un réseau de


molécules d'eau disposées en cage, ce qui augmente la STABILITÉ de la structure (comme
une bille à l’intérieur d’une boîte)
Ils créent des problèmes opérationnels, à des pressions élevées, car ils peuvent être
présents à des températures supérieures à celle de la glace (4°C à 12 bar ou 20°C à 100
bar par ex. )
Un pied cube d’hydrate de gaz contient 160 pieds cubes de gaz à température standard et
pression standard

Molécules
d’hydrocarbures

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EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES
Introduction – Que sont-ils ?

Dépots dans les océans


Hydrates solides inclus
dans les sédiments Dépots arctiques
Des bandes et des lentilles
existent dans le permafrost,
relativement près de la
surface

Méthane biogénique
généré dans des
sédiments océaniques
peu profonds jusqu’à
1000 m

Méthane piégé

Prouvé
Déduit
Potentiel

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Les hydrates de gaz peuvent apparaitre sous forme de nodules, de strates ou de veines dans les sédiments
EP 20267_a_F_ppt_10
20267_a_A_ppt_09 – HYDRATES
- HYDRATES
&&HYDRATE
PREVENTION
PREVENTION
DES HYDRATES
Introduction – Que sont-ils ?

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EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES
SOMMAIRE DU COURS
Introduction

Conditions de formation des hydrates

Prédiction de la formation des hydrates


• Courbes de formation des hydrates
• Cas des gaz acides
• Utilisation des logiciels de simulation

Prévention des hydrates

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Élimination des bouchons d’hydrates

EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES


3 CONDITIONS doivent être réunies pour que des hydrates se forment :
• Présence d’eau LIQUIDE (“libre”, dissoute ou émulsionnée)
• Présence d’hydrocarbures légers (de C1 à C4), de gaz acide (CO2, H2S) ou d’azote
• P suffisamment élevée et/ou T suffisamment basse (en fonction de la nature et de la composition du gaz)

• Également présents naturellement dans le sous-sol, au fond et sous le fond de la mer

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Cas 1: Faible teneur en eau Cas 2: Teneur en eau modérée Cas 3: Teneur en eau élevée

La courbe de rosée eau est à gauche de la La courbe de rosée eau croise la courbe de La courbe de rosée eau est à droite de la
courbe de formation d’hydrates formation d’hydrates courbe de formation d’hydrates

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SOMMAIRE DU COURS
Introduction

Conditions de formation des hydrates

Prédiction de la formation des hydrates


• Courbes de formation des hydrates
• Cas des gaz acides
• Utilisation des logiciels de simulation

Prévention des hydrates

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Élimination des bouchons d’hydrates

EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES


COURBE DE FORMATION DES HYDRATES – Influence de la COMPOSITION DU GAZ
Courbes de KATZ (Densité)

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EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES
SOMMAIRE DU COURS
Introduction

Conditions de formation des hydrates

Prédiction de la formation des hydrates


• Courbes de formation des hydrates
• Cas des gaz acides
• Utilisation des logiciels de simulation

Prévention des hydrates

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Élimination des bouchons d’hydrates

EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES


EFFET DE L’H2S ET DU CO2 SUR LES CONDITIONS DE FORMATION DES HYDRATES
– RÉF. GPSA
Bar a

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EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES
SOMMAIRE DU COURS
Introduction

Conditions de formation des hydrates

Prédiction de la formation des hydrates


• Courbes de formation des hydrates
• Cas des gaz acides
• Utilisation des logiciels de simulation

Prévention des hydrates

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Élimination des bouchons d’hydrates

EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES


USE OF SIMULATION SOFTWARE

Ces méthodes sont basées sur les équations fondamentales des équilibres de
phases.
• Quand les hydrates se forment T, P et les potentiels chimiques sont les mêmes dans les
phases gaz, eau liquide et hydrates (solides)

Les logiciels de simulations sont supérieurs à la fois en précision des résultats et en


potentiel d’extrapolation

Remarque : PRO II ne prend pas en compte la quantité réelle d’eau dans le gaz
• Il suppose tout le temps que de l’eau liquide LIBRE est présente
• Il considère que le gas est saturé en eau, i.e. il augmente la quantité d’eau si la saturation
n’est pas effective

MULTIFLASH d’INFOCHEM erst basé sur des données expérimentales

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• Il permet une prédiction précise de la température de formation d’hydrates dans les
mélanges d’hydrocarbures, en présence d’eau et d’inhibiteurs tels que le sel, le
méthanol, les glycols (MEG, DEG).

EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES


UTILISATION DES LOGICIELS DE SIMULATION

- EXEMPLE DE RÉSULTATS DE SIMULATION -

Hydrates Formation & Water Dew-Point Curves

160

140

120

Pressure(bar abs)
100

80

60

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40

20

0
0 20 40 60 80 100
Temperatue (°C)

Hydrate Curve Water Dew Point

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SOMMAIRE DU COURS
Introduction

Conditions de formation des hydrates

Prédiction de la formation des hydrates


• Courbes de formation des hydrates
• Cas des gaz acides
• Utilisation des logiciels de simulation

Prévention des hydrates

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Élimination des bouchons d’hydrates

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PRÉVENTION DES HYDRATES – DIFFÉRENTES OPTIONS
PRÉVENTION ET MONITORING
DES HYDRATES

Inhibition de la formation des hydrates


● Injection de méthanol (MeOH), inhibition ponctuelle en

PHASE DE CONCEPTION
général
● Injection de solutions aqueuses de glycol (MEG ou DEG)
● Injection d’inhibiteurs cinétiques d'hydrates (KHI)

PHASE OPÉRATIONNELLE
Déshydratation des gaz
Chauffage/Isolation thermique
Formation des hydrates Option 1 : déshydratation ● Isolation thermique
● Circulation d’huile chaude
● Traçage
● Installation d’un réchauffeur indirect
Suivi permanent des paramètres clés :
● Point de rosée eau du gaz
● Teneur en eau du gaz

Maintenance régulière et vérifications fréquentes des


instruments dédiés au monitoring de la formation des
hydrates et des équipements d’intervention.
Compétence du personnel opérationnel.

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Option 2 : contrôle du Option 3 : inhibition
domaine de P et T

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SOMMAIRE DU COURS
Introduction

Conditions de formation des hydrates

Prédiction de la formation des hydrates


• Courbes de formation des hydrates
• Cas des gaz acides
• Utilisation des logiciels de simulation

Prévention des hydrates

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Élimination des bouchons d’hydrates

EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES


ÉLIMINATION D’UN BOUCHON D’HYDRATE

Augmenter la température pour éliminer un bouchon d’hydrate n’est en général pas


une opération très pratique dans la mesure où le bouchon doit d’abord être localisé
avant d’appliquer l’équipement de chauffage sur la zone de l’obstruction. Toutefois,
cette méthode pourra être utilisée dans des cas particuliers.

Un pipeline bouché par des hydrates peut être débouché en réduisant la pression du
pipeline des deux côtés du bouchon.

Réduire la pression d’un seul côté est EXTRÊMEMENT DANGEREUX !!! Le bouchon
d’hydrate solide peut se briser et se libérer. La pression du pipeline entraîne alors à
très grande vitesse ce bouchon d’hydrate dur comme de la glace vers le côté où la
pression a été réduite. À cette vitesse, lorsque le bouchon atteint un coude ou une
restriction, il peut rompre une conduite voire même la déterrer. Ce type d’accident a
déjà coûté des vies et causé de lourds dommages aux équipements.

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P = 100 bar P = 70 bar
=
EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES
ÉLIMINATION D’UN BOUCHON D’HYDRATE –
RISQUES POUR LA SÉCURITÉ
Figure 1 : risques pour la sécurité liés au déplacement des
bouchons d’hydrate
(source : Chevron Canada Resources, 1992)

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EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES
ÉLIMINATION DES BOUCHONS D’HYDRATES –
RISQUES POUR LA SÉCURITÉ
Figure 1 : risques pour la sécurité liés à des hautes pressions causées par des
bouchons d’hydrates (source : Chevron Canada Resources, 1992)

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EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES
QUIZ
Vrai Faux
La présence d’humidité (eau vapeur) suffit à former des hydrates quand le gaz est à une température assez ●
basse et une pression assez élevée.
………………..
La présence d’eau LIQUIDE est obligatoire

Plus la densité du gaz est élevée, plus le risque de formation d’hydrates l’est également. ●
………………..
La température de formation d’hydrates augmente quand la densité du gaz augmente

La présence d’H2S dans le gaz augmente le risque de fromation d’hydrates ●


L’………………..
H2S augmente la température de formation d’hydrates à une pression donnée.

Un bouchon d’hydrate peut être enlevé en toute sécurité en diminuant la pression en aval. ●
La………………..
dépressurisation doit être faite graduellement des DEUX COTES du bouchon.

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EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES
POINTS CLÉS À RETENIR
Les hydrates sont constitués de cages de molécules d’eau dans lesquelles des hydrocarbures légers (C1, C2, C3, iso-C4) ou des
impuretés (H2S, CO2) sont enchassés (Clathrates). La densité des hydrates varie entre 0.96 et 0.98.
Les Hydrates peuvent:
• BOUCHER les lignes, valves,duses, l’instrumentation,
• ENCRASSER voire OBSTRUER les échangeurs de chaleur,
• ERODER les duses, vannes de contrôle, turbines.

La formation d’hydrates de gaz naturel nécessite


1. une pression suffisamment élevée et une température suffisamment basse (les valeurs exactes étant dépendantes de la composition de l’effluent)
2. La présence d’eau LIQUIDE

Pour une pression donnée, la température et donc les risques de formation d’hydrates augmentent quand la densité du gaz
augmente
La présence d’ H2S augmente les risques de formation d’hydrates
La formation des hydrates commence doucement. Ce phénomène s’accélère ensuite de façon exponentielle et se termine par
un bouchage des installations. Une surveillance régulière afin de détecter le début de la formation des hydrates est donc
fortement recommandée.
Eliminer un bouchon d’hydrate est dangereux et peut être très difficile.
Les principaux moyens permettant d’éviter la formation d’hydrates sont:

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• L’abaissement du point de rosée eau par déshydratation du gaz
• L’abaissement de la pression (depressurisation) et/ou l’augmentation de la température (isolation, chauffage…)
• L’Inhibition par injection de produits chimiques (MeOH, MEG, DEG, KHI…)

Supprimer un bouchon d’hydrates par depressurisation peut demander des jours d’interruption de production.
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24
Back Up slides
HYDRATE FORMATION CONDITIONS – IFP
RESERCH FACILITIES

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EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES
TEMPÉRATURE DE FORMATION DES HYDRATES DE GAZ CONTENANT DE L’H2S

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EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES
ÉLIMINATION D’UN BOUCHON D’HYDRATE – EXEMPLE DE PROCÉDURE
1ère étape :
• Réduire lentement, par paliers ,la pression dans le pipeline des deux côtés du bouchon, d’un côté jusqu’à une pression proche
de la pression atmosphérique, et de l’autre jusqu’à une pression de quelques bars (< 6 bars).

4à5
bars
Patm

Bouchon
d’hydrate
• Une dépressurisation rapide du pipeline pourrait causer un refroidissement du gaz jusqu’à des températures négatives
(détente de Joule-Thompson) qui favorisent la formation de glace et prolongent le temps de fonte du bouchon d’hydrate.
• Pour prévenir un tel évènement, la bonne pratique est de contrôler la température du gaz pendant la dépressurisation.
• D’un autre côté, la dépressurisation rapide favorise la dissociation des bouchons lorsque plusieurs bouchons d’hydrates se sont
formés dans le pipeline.
2ème étape :
• Injecter du méthanol du côté du pipeline où la pression est la plus élevée lorsque la pression commence à diminuer.
• Le faible débit ainsi créé pousse le méthanol vers le bouchon d’hydrate et une fois au contact de ce dernier favorise sa
dissociation.

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Le méthanol peut dissoudre les hydrates présents jusqu’à un certain point. Ce n’est pas
le cas avec le glycol : le glycol peut prévenir la formation des hydrates, mais ne peut ni
attaquer ni dissoudre les hydrates déjà présents.

EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES


ÉLIMINATION D’UN BOUCHON D’HYDRATE D’UNE LIGNE DE
PRODUCTION SOUS-MARINE – PROCÉDURE D'ÉLIMINATION
1ère étape : obturer la ligne de production à ses deux extrémités et diminuer la pression du gaz en aval du
bouchon par paliers jusqu’à 10 bars pour s’assurer que le bouchon ne se désolidarise pas de la paroi de la
conduite avec de sérieux risques pour la sécurité. Après chaque palier de diminution de pression, obturer la
ligne de production du côté plateforme.
Nota : les variations de pression différentielle au niveau du bouchon n’ont apparemment que très peu
d’effet sur le débit du gaz circulant à travers le bouchon.
Lorsque le gaz circule à travers le bouchon d’hydrate, la température peut chuter fortement en raison de
l’effet de Joule-Thomson. Si la pression différentielle au niveau du bouchon d’hydrate est trop élevée, une
température inférieure à 0°C peut être atteinte. Alors, de la glace se forme à partir de l’eau libérée lors de la
fonte de l’hydrate. Ceci prolonge considérablement le temps de fonte et crée une situation dangereuse car
un bouchon de glace fond de la paroi de la conduite vers l’intérieur. Ainsi, les forces d’adhérence du
bouchon à la paroi de la conduite peuvent diminuer et le bouchon peut se déplacer dans la ligne de
production à très grande vitesse avec le risque de briser la conduite au niveau d’un coude ou d’une
restriction. Pour éviter que cela ne se produise, la pression du gaz en aval du bouchon d’hydrate doit être
maintenue à au moins 70% de la pression du gaz en amont.
2ème étape : une fois que la pression du gaz du côté plateforme a atteint 10 bars, maintenir cette pression
pendant la fonte des hydrates pour éviter la formation de glace. Le côté plateforme étant obturé, la pression
du gaz en aval du bouchon d’hydrate augmente en raison du faible débit du gaz circulant à travers le
bouchon. Réduire cette pression de gaz à 10 bars de temps en temps.
3ème étape : lorsque le gaz perce le bouchon, les pression de gaz en amont et en aval du bouchon d’hydrate
s’équilibrent quasiment. Maintenir la pression de gaz dans la ligne de production à 10 bars pendant quelques

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heures pour faire fondre le reste des hydrates et prévenir la formation de glace. Ensuite, purger la ligne de
production à la pression atmosphérique pour limiter la quantité de composants pouvant contribuer à la
formation d’hydrates.
4ème étape : injecter un bouchon de méthanol côté plateforme et mettre la ligne de production en pression
avec du diesel. Le volume pompé doit correspondre au volume de la conduite. La ligne peut être remise en
production.
EP 20267_a_F_ppt_10 - HYDRATES & PREVENTION DES HYDRATES
HYDRATES ET PRÉVENTION DES HYDRATES

PRÉVENTION DES HYDRATES PAR


ISOLATION THERMIQUE / CHAUFFAGE

EP 20268_a_F_ppt_05 - PREVENTION DES HYDRATES - ISOLATION ET CHAUFFAGE


PRÉVENTION ET MONITORING
DES HYDRATES

Inhibition de la formation des hydrates


● Injection de méthanol (MeOH), inhibition ponctuelle en

PHASE DE CONCEPTION
général
● Injection de solutions aqueuses de glycol (MEG ou DEG)
● Injection d’inhibiteurs cinétiques d'hydrates (KHI)

PHASE OPÉRATIONNELLE
Déshydratation des gaz
Chauffage/Isolation thermique
Formation des hydrates Option 1 : déshydratation ● Isolation thermique
● Circulation d’huile chaude
● Traçage
● Installation d’un réchauffeur indirect
Suivi permanent des paramètres clés :
● Point de rosée eau du gaz
● Teneur en eau du gaz

Maintenance régulière et vérifications fréquentes des


instruments dédiés au monitoring de la formation des
hydrates et des équipements d’intervention.
Compétence du personnel opérationnel.

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Option 2 : contrôle du Option 3 : inhibition
domaine de P et T

EP 20268_a_F_ppt_05 - PREVENTION DES HYDRATES - ISOLATION ET CHAUFFAGE IFP Training


Techniques de contrôle des températures – Isolation (passive)

ISOLATION
THERMIQUE

ISOLATION PAR
LE VIDE

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EP 20268_a_F_ppt_05 - PREVENTION DES HYDRATES - ISOLATION ET CHAUFFAGE
Techniques de contrôle des températures – Chauffage (actif)

CHAUFFAGE PAR
CONDUCTION

CHAUFFAGE PAR
INDUCTION

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CHAUFFAGE À L’EAU
(OU L’HUILE) CHAUDE

CHAUFFAGE ELECTRIQUE
EP 20268_a_F_ppt_05 - PREVENTION DES HYDRATES - ISOLATION ET CHAUFFAGE
Techniques de contrôle des températures – Combinées

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COMBINAISON D’ISOLATION THERMIQUE ET DE CHAUFFAGE

EP 20268_a_F_ppt_05 - PREVENTION DES HYDRATES - ISOLATION ET CHAUFFAGE


THERMAL CONTROL TECHNIQUES – IN-LINE HEATING (ACTIVE)
RÉCHAUFFEUR INDIRECT
À BAIN D’EAU

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IFP Training
EP 20268_a_F_ppt_05 - PREVENTION DES HYDRATES - ISOLATION ET CHAUFFAGE
KEY POINTS TO REMEMBER

Le contrôle de la température dans la ligne est un des moyens de prévenir la


formation d’hydrates.

La température du fluide peut être contrôlée par


• isolation (passive)
• chauffage (active)

L’isolation est assurée par enrobage avec un isolant thermique ou par le vide

Le chauffage est assuré par circulation d’un fluide chaud dans l’annulaire ou par un
moyen électrique.

Le réchauffage en ligne par circulation dans un bain d’eau ou d’huile chaude est

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également utilisé à terre pour empêcher la formation d’hydrates dans les lignes.

EP 20268_a_F_ppt_05 - PREVENTION DES HYDRATES - ISOLATION ET CHAUFFAGE


HYDRATES ET PRÉVENTION DES HYDRATES

PRÉVENTION DES HYDRATES PAR


INHIBITION

EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION


PRÉVENTION ET MONITORING
DES HYDRATES

Inhibition de la formation des hydrates


● Injection de méthanol (MeOH), inhibition ponctuelle en

PHASE DE CONCEPTION
général
● Injection de solutions aqueuses de glycol (MEG ou DEG)
● Injection d’inhibiteurs cinétiques d'hydrates (KHI)

PHASE OPÉRATIONNELLE
Déshydratation des gaz
Chauffage/Isolation thermique
Formation des hydrates Option 1 : déshydratation ● Isolation thermique
● Circulation d’huile chaude
● Traçage
● installation d’un réchauffeur indirect
Suivi permanent des paramètres clés :
● Point de rosée eau du gaz
● Teneur en eau du gaz

Maintenance régulière et vérifications fréquentes des


instruments dédiés au monitoring de la formation des
hydrates et des équipements d’intervention.
Compétence du personnel opérationnel.

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Option 2 : contrôle du Option 3 : inhibition
domaine de P et T

EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION


SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

INHIBITEURS THERMODYNAMIQUES
• Principe
• Critères de sélection
• Exemples d'applications sur champ
• Corrélation d'Hammerschmidt
• Application 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)
• Application 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

INHIBITEURS À FAIBLE DOSAGE (LDHI)


• État des lieux
• Inhibiteurs cinétiques (KHI) – Inhibiteurs de nucléation OU inhibiteurs de croissance
• Anti-agglomérants (AA)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Introduction – Deux catégories d’inhibiteurs

Les inhibiteurs thermodynamiques sont des substance ajoutées dans l’eau pour réduire
l’activité de la phase liquide aqueuse et prévenir la formation d’hydrates
Les inhibiteurs à faible dosage (LDHI, ou Low Dosage Hydrate Inhibitors ) retardent la
formation ou la croissance des hydrates mais ne les stoppent pas.

AVANTAGES INCONVENIENTS
Inhibiteurs Thermodynamiques
Transport Se dissout dans les HC
MeOH : Methanol Volatil (pertes importantes)
CAPEX faible OPEX élevé
MEG : Monoethylene glycol Regeneration (pertes faibles) Viscosité élevée
DEG : Diethylene glycol Risque de cristallisation
TEG : Triethylene glycol OPEX faible CAPEX élevé

Coût faible Grosse quantité nécessaire


SALTS (Règle du pouce: 20 g NaCl/l = 1°C ss-refroidissemnt)
Naturel (sel de la formation) Corrosion

LDHI (Low Dosage Hydrate Inhibitor)

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KHI : Kinetic Hydrate Inhibitor Quantité faible Coût élevé
• Limiteurs de Nucleation (Retour mitigé…)
• Limiteurs de croissance

Anti-agglomerants

EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION


SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

INHIBITEURS THERMODYNAMIQUES
• Principe
• Critères de sélection
• Exemples d'applications sur champ
• Corrélation d'Hammerschmidt
• Application 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)
• Application 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

INHIBITEURS À FAIBLE DOSAGE (LDHI)


• État des lieux
• Inhibiteurs cinétiques (KHI) – Inhibiteurs de nucléation OU inhibiteurs de croissance
• Anti-agglomérants (AA)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Inhibiteurs thermodynamiques – Principe

EFFET DE L’INJECTION D’INHIBITEUR


SUR LA TEMPÉRATURE DE FORMATION DES HYDRATES

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Inhibiteurs thermodynamiques – Principe
PROPRIÉTÉS PHYSICO-CHIMIQUES DU MÉTHANOL ET DE CERTAINS GLYCOLS
INHIBITION FORMATION DES HYDRATES DÉSHYDRATATION
Méthanol Mono-Éthylène Glycol Di-Éthylène Glycol Tri-Éthylène Glycol

MeOH MEG DEG TEG

O O O O

O O O O O O

CH3OH C2H6O2 C4H10O3 C6H14O4


Poids moléculaire kmole/kg 32,04 62,10 106,10 150,17

Point d’ébullition normal °C 64,5 197,3 244,8 288,0


Décomposition > 165°C Décomposition > 165°C Décomposition > 204°C (400°F)
Pression de vapeur à 25°C mmHg 120 0,12 < 0,01 < 0,01

Masse volumique à 25°C kg/m3 790 1110 1113 1123 (24°C)


Masse volumique à 60°C kg/m3 - 1085 1088 1091 (66°C)
Point de congélation °C - 97,8 - 13,3 - 8,3 - 4,3

Viscosité à 25°C cP 0,52 16,50 28,20 56,0 (24°C)


Viscosité à 60°C cP - 4,68 6,99 8,1 (66°C)

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Chaleur massique à 25°C kcal/kg.°C 0,60 0,58 0,55 0,500 (24°C)

Chaleur latente vaporisation à 1 atm.a kcal/kg 202 129 97

Point éclair °C 12,0 115,6 123,9 176,7


N.B. ces propriétés sont le résultat de tests en laboratoire. Elles peuvent différer des spécifications des produits disponibles dans le commerce.
EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

INHIBITEURS THERMODYNAMIQUES
• Principe
• Critères de sélection
• Exemples d'applications sur champ
• Corrélation d'Hammerschmidt
• Application 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)
• Application 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

INHIBITEURS À FAIBLE DOSAGE (LDHI)


• État des lieux
• Inhibiteurs cinétiques (KHI) – Inhibiteurs de nucléation OU inhibiteurs de croissance
• Anti-agglomérants (AA)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Inhibiteurs thermodynamiques – Critères de sélection

CHOIX À FAIRE
• Quel type d’inhibiteur ?
• Injection continue ou intermittente ?
• Régénération ?
• Quelle concentration d’inhibiteur régénéré “pauvre” ?
• Quelle quantité et concentration d’inhibiteur “riche” ?

DONNÉES À RECUEILLIR
• Débit ?
• Pression minimale et maximale dans l’unité ?
• Composition du fluide (dont composants lourds) ?
• Température minimale dans l’unité ?
• Spécification du point de rosée eau ?

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Inhibiteurs thermodynamiques – Critères de sélection

MÉTHANOL :
• technique ÉPROUVÉE,
• MAIS : produit hautement TOXIQUE et INFLAMMABLE, PERTES importantes dans le gaz et
le condensat, à injecter en GRANDES QUANTITÉS (OPEX, logistique, régénération),
souvent utilisé pour les inhibitions PROVISOIRES quelle que soit la température.
• Les glycols sont préférés lorsqu’une injection permanente de méthanol > 120 l/h est
nécessaire.

GLYCOLS :
• technique ÉPROUVÉE,
• MAIS produit couteux (CAPEX), régénération possible mais problématique si l’eau de
production est salée,
• MEG : inhibition continue à T< -10°C (pertes de vaporisation à des températures
supérieures),
• DEG : inhibition continue à T> -10°C (haute viscosité, séparation du condensat et du DEG
+ eau difficile).

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La teneur en méthanol / glycol du condensat/GPL peut être trop élevée pour les
raffineries : le prix de vente doit alors être remisé (pendant toute la durée de vie
du champ ?)
EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

INHIBITEURS THERMODYNAMIQUES
• Principe
• Critères de sélection
• Exemples d'applications sur champ
• Corrélation d'Hammerschmidt
• Application 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)
• Application 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

INHIBITEURS À FAIBLE DOSAGE (LDHI)


• État des lieux
• Inhibiteurs cinétiques (KHI) – Inhibiteurs de nucléation OU inhibiteurs de croissance
• Anti-agglomérants (AA)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Exemples de schémas de développement de champ de gaz

Qatargas I « schéma SEC » CARTE GÉNÉRALE DE South Pars 2&3 « schéma HUMIDE »
NORTH FIELD

RAS
LAFFAN

≅ 0.9 BScfd

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1 BScfd
1 BScfd

EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION


Exemples de schémas de développement de champ de gaz
Procédé par inhibition de la formation d’hydrates: Injection de MEG
GAZ au
Traitement de gaz

CONDENSATS
SEPARATION au traitement
PRIMAIRE
PLATEFORMES PUITS “SALT RECLAMING”
(Aucun Traitement)

REGENERATION
BACS FILTRATION
MEG riche du MEG

BACS DE
STOCKAGE MEG pauvre

ONSHORE PROCESSING FACILITIES

"PIGGY-BACK LINE"

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Injection de :
MEG (inhibition d’hydrates)
&
AMINE (Anti-corrosion)
EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Exemples de schémas de développement de champ de gaz

PROJET SOUTH PARS 2 & 3


• Client : HYUNDAÏ
• Utilisateur final : TOTAL
• Lieu : Assaluyeh (Iran)
• Date : 2000

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Installation sur site de 4 unités de régénération de MEG
EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

INHIBITEURS THERMODYNAMIQUES
• Principe
• Critères de sélection
• Exemples d'applications sur champ
• Corrélation d'Hammerschmidt
• Application 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)
• Application 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

INHIBITEURS À FAIBLE DOSAGE (LDHI)


• État des lieux
• Inhibiteurs cinétiques (KHI) – Inhibiteurs de nucléation OU inhibiteurs de croissance
• Anti-agglomérants (AA)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Calcul du débit d’inhibiteur nécessaire – Pertes d’inhibiteur

Volume injecté = quantité dans l’EAU libre + pertes dans le GAZ + pertes dans l’HC
LIQUIDE

Pertes d’inhibiteur dans la phase VAPEUR :


• GLYCOLS : 4 kg/106 Sm3 de gaz,
GAZ
• MÉTHANOL : donnée par des diagrammes

Pertes d’inhibiteur dans la phase LIQUIDE :


HC LIQUIDE
• GLYCOLS : 0,2 kg /m3 d’hydrocarbure liquide
EAU LIQUIDE
• MÉTHANOL : 2 kg/m3 d’hydrocarbure liquide

Pertes d’inhibiteur dans le circuit de RÉGÉNÉRATION (glycols) :


• GLYCOLS : 25 kg/106 Sm3 de gaz (principalement dues à l’entraînement de liquide dans le gaz au niveau
du séparateur et de l’unité de régénération à l’entrée de l’installation)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Calcul du débit d’inhibiteur nécessaire – Corrélation
d’Hammerschmidt
HAMMERSCHMIDT : corrélation semi-empirique (1934 - 100 mesures)

∆T . M W . Ki
W = 100 . OR ∆T =
K i + (M . ∆T) 100 . M − W . M
• W : % en poids d’inhibiteur pur dans la phase eau liquide
• ΔT : abaissement de la température de formation des hydrates (°C)
• M : poids moléculaire de l’inhibiteur (kg/ kmole)
• Ki : constante d’Hammerschmidt (°C.kg /kmole)

Inhibiteur MeOH MEG DEG


M (kg/kmole) 32 62 106
Ki (°C.kg/kmole) 1 297 2 220 2 220

La corrélation de Nielsen Bucklen est


Correlation accuracy: good fair fair meilleure pour les Glycols

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Exemple : pour gagner 15°c de sous-refroidissement supplémentaire avant formation
d’hydrates, quelle est la quantité de MeOH ou de glycol nécessaire à
maintenir dans la phase eau liquide ? MeOH MEG DEG
….. 29,5 % en poids …..
27,0 % en poids ….. 41,7 % en poids

EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION


SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

INHIBITEURS THERMODYNAMIQUES
• Principe
• Critères de sélection
• Exemples d'applications sur champ
• Corrélation d'Hammerschmidt
• Application 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)
• Application 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

INHIBITEURS À FAIBLE DOSAGE (LDHI)


• État des lieux
• Inhibiteurs cinétiques (KHI) – Inhibiteurs de nucléation OU inhibiteurs de croissance
• Anti-agglomérants (AA)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
APPLICATION 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)

Le but de cette application est de calculer le taux d’injection de méthanol permettant


d’éviter la formation d’hydrates.
● Densité du gaz sec : 0,7
● Teneur en eau : le gaz est saturé en humidité à 40°C et 100 bar.a (1450 psi.a)
● Conditions de service : 10°C et 100 bar.a (1450 psi.a)
● Acidité du gaz : gaz non acide (ne contient ni H2S ni C02)
● Débit de gaz humide : 10 MSm3 /jour
MeOH total

Pertes MeOH
dans le gaz
Pertes MeOH par
dissolution dans
Effluent gazeux les condensats
MeOH dissous dans l’eau
libre, c’est le seul MeOH
utile pour l’inhibition des
hydrates

1 – Température de formation des hydrates à 100 bar.a (1450 psi.a) : ………….


≈ 20 °C

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Commentaires : la …………………………………………………..……………………………………………………………….
température de formation des hydrates est supérieure à la température de service
(10°C), ce…………………….…………………………………………………………….…………………………………………….
qui implique la formation d’hydrates si des précautions ne sont pas prises!!!
EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
APPLICATION 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)

2 – Calculer la quantité d’eau de condensation aux conditions de service (10°C et 100 bar.a).
Utiliser la corrélation de Bukacek, sans correction pour la densité.

CONDITIONS DE SATURATION CONDITIONS DE SERVICE

Température 40 °C 10 °C

Pression 100 bar.a

Coefficient A de Bukacek ………….


56 121 ………….
9 346

Coefficient B de Bukacek ………….


267,51 ………….
70,80

Teneur en H2O du gaz humide ≈………….


829 mg/Sm3 ≈………….
164 mg/Sm3

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Quantité d’eau de condensation aux conditions de service (10°C et 100 bar.a) : ≈ 665
…………. mg/Sm3 (A)

EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION


APPLICATION 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)

3 – Calculer la concentration en MeOH (en poids) nécessaire dans la solution d’eau et de


MeOH pour prévenir la formation d’hydrates. Prendre une marge de sécurité de 3°C.

ΔT de sous-refroidissement nécessaire , avec une marge de sécurité de 3°C : ………….


13 °C

Concentration en MeOH nécessaire dans la solution d’eau et de MeOH : ≈ 25


…………. % en poids (B)

4 - Calculer la quantité de MeOH nécessaire dans l’eau de condensation par Sm3 de


gaz humide.
Quantité d’eau de condensation aux conditions de service : ………….
665 mg/Sm3 (A)

Concentration en MeOH nécessaire dans la solution d’eau et de MeOH : ………….


25 % en poids (B)

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Quantité de MeOH nécessaire dans l’eau de condensation : ………….
≈ 222 mg/Sm3 (C)

EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION


APPLICATION 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)

5 – Calculer la perte de MeOH dans la phase vapeur.

1 lb/MMSCF = 16,9076 mg/Nm


= 16,0817 mg/Sm3

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Pertes de MeOH par % en poids de MeOH dans la solution d’eau ………….
≈ 20 mg/Sm3 par % en
et de MeOH : poids
Concentration en MeOH de la solution d’eau et de MeOH : 25
…………. % en poids (B)

Perte de MeOH dans la phase gazeuse : ≈ 500


…………. mg/Sm3 (D)
EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
APPLICATION 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)

6 – Calculer la perte de MeOH dans les condensats (50 mg/Sm3), pour de l’octane
normal (nC8).

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Solubilité du MeOH dans le nC8 : ………….
≈3 % en poids

Teneur en condensat : 50 mg/Sm3

Perte de MeOH dans la phase HC liquide (condensats) : ≈ 1,5


…………. mg/Sm3 (E)
EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
APPLICATION 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)

7 – Calculer le taux d’injection de MeOH global.

Quantité de MeOH nécessaire dans l’eau de condensation : ………….


222 mg/Sm3 (C)
Perte de MeOH dans la phase gazeuse : ………….
500 mg/Sm3 (D)
Perte de MeOH dans la phase HC liquide (condensats) : ………….
1,5 mg/Sm3 (E)

Quantité totale de MeOH nécessaire : ………….


723,5 mg/Sm3 (C+D+E)

Débit de gaz : 10 MSm3/j

Taux d’injection de MeOH : ………….


7 235 kg/jour

Masse volumique du MeOH (à 15°C) 798 kg/m3

Taux d’injection de MeOH global : ≈ 9,1


…………. m3/jour

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SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

INHIBITEURS THERMODYNAMIQUES
• Principe
• Critères de sélection
• Exemples d'applications sur champ
• Corrélation d'Hammerschmidt
• Application 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)
• Application 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

INHIBITEURS À FAIBLE DOSAGE (LDHI)


• État des lieux
• Inhibiteurs cinétiques (KHI) – Inhibiteurs de nucléation OU inhibiteurs de croissance
• Anti-agglomérants (AA)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
APPLICATION 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)
Le but de cette application est de calculer le taux d’injection de MEG pour une unité
d’extraction de liquides de gaz naturels utilisant le procédé LTS de séparation à basse
température (Low Temperature Separation).
• Densité du gaz sec : 0,7
• Teneur en eau : le gaz est saturé en humidité à 40°C et 70 bar.a (1015 psi.a)
• Conditions du procédé LTS : 4,4°C et 70 bar.a (1015 psi.a)
• MEG pauvre : choisi à 80% en poids (obtenu par régénération de la solution de MEG riche)
• MEG riche : choisi à 60 % en poids (après dilution du MEG pauvre par l’eau de condensation)
• Acidité du gaz : gaz non acide (ne contient ni H2S ni CO2)
• Débit du gaz humide : 10 MSm3/jour
• MEG pauvre (80 % en pds) : 1104 kg/m3 (15°C)
• Poids moléculaire MEG pur : 62 kg/kmole

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
APPLICATION 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

1 – Température de formation des hydrates à 70 bar.a (1015 psi.a) : ………….


≈ 18 °C
Commentaires : la température de formation des hydrates est supérieure à la température de service
…………………………………………………………..……………………………………………………….
(4,4°C), ce qui implique la formation d’hydrates si des précautions ne sont pas prises !!!
…………………………………………………….…………………………………………………………………………….

2 – Une concentration de 60% masse de MEG dans la phase aqueuse (au LTS) est elle suffisante pour
inhiber la formation d’hydrates? Justifier.
………………………………………………………….……………………….………………………………………………………………………
Hammershmidt: pour W= 60% masse on atteint un sous-refroidissement de 53.7°C (> à ce qui est requis
=………………………………………………………….……………………….………………………………………………………………………
18°C - 4.4°C). Ainsi, il n’y a pas de risques de formations d’hydrates au LTS.
3 – Calculer la quantité d’eau de condensation aux conditions du procédé LTS (4,4°C et 70 bar.a).
Utiliser la corrélation de Bukacek, sans correction pour la densité.
CONDITIONS DE SATURATION CONDITIONS DU PROCÉDÉ LTS
Température 40 °C 4,4 °C
Pression 70 bar.a
Coefficient A de Bukacek 56 121
…………. 6 385
………….
Coefficient B de Bukacek 267.51
…………. 53.50
………….

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Teneur en H2O du gaz humide ≈………….
1 070 mg/Sm3 ≈ 145
…………. mg/Sm3

Quantité d’eau de condensation aux conditions LTS (4,4°C et70 bar.a) : ………….
≈ 925 mg/Sm3 (A)
EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
APPLICATION 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

4 – Estimer le débit de circulation requis pour le MEG pauvre

=  Q 
MEG pauvre MEG riche MEG riche MEG pauvre Eau de condensation
Conservation du MEG : 80% x Q = 60% x Q et conservation des débits globaux : Q + Q
Poids Poids Poids  Poids Poids 
60%
= 60% x  Q  ⇒
MEG pauvre MEG pauvre Eau de condensation MEG pauvre Eau de condensation Eau de condensation
80% x Q + Q Q = x Q =3 x Q
Poids  Poids Poids  Poids 80% − 60% Poids Poids

Quantité d’eau de condensation aux conditions LTS (4,4°C et 70 bar.a) : ………….


≈ 925 mg/Sm3 (A)
Débit de gaz : 10 MSm3/jour
………….

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Débit d’eau de condensation : 9 250 kg/jour
Taux d’injection de solution de MEG pauvre : ………….
27 750 kg/jour
Masse volumique de la solution de MEG pauvre 1 104 kg/m3 (15°C)
Taux d’injection de solution de MEG pauvre : ………….
≈ 25 m3/jour
EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
INHIBITEURS THERMODYNAMIQUES – POINTS CLES A RETENIR

La formule d’ Hammerschmidt's permet d’estimer le concentration requise en


inhibiteur dans la phase aqueuse liquide pour empêcher la formation d’hydrates.
Sa précision est suffisante pour le méthanol (qui a été utilisé pour son
développement) mais peu adaptée pour les glycols (MEG ou DEG).

L’équation de Nielsen-Bucklen donne de meilleurs résultats que celle


d’Hammerschmidt pour les mélanges Eau-Glycol.

Le calcul de la quantité de méthanol à injecter pour inhiber la formation d’hydrates


doit prendre en compte les pertes de méthanol dans le la phase gazeuse et dans la
phase liquide (les condensats) si elle est présente. Ces pertes sont importantes!!!

Les pertes de Glycol (MEG or DEG) dans les condensats (phase hydrocarbure
liquide) et dans la phase gazeuse sont faibles mais peuvent finir par représenter

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une part non négligeable des OPEX. Elles doivent donc être contrôlées...

EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION


SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

INHIBITEURS THERMODYNAMIQUES
• Principe
• Critères de sélection
• Exemples d'applications sur champ
• Corrélation d'Hammerschmidt
• Application 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)
• Application 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

INHIBITEURS À FAIBLE DOSAGE (LDHI)


• État des lieux
• Inhibiteurs cinétiques (KHI) – Inhibiteurs de nucléation OU inhibiteurs de croissance
• Anti-agglomérants (AA)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Inhibiteurs à faible dosage (LDHI) – État des lieux

INCONVÉNIENTS DES MÉTHODES CLASSIQUES

Fort dosage

Recyclage nécessaire (MEG)

Problèmes de traitement au niveau des topsides

Contamination de la phase huile (MeOH)

Préoccupations HSE

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Précipitation des sels et des dépôts

EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION


Inhibiteurs à faible dosage (LDHI) – État des lieux

Début d’utilisation par grands fonds (sous-refroidissement > 15°C et/ou BSW > 50%)
Golfe du Mexique (Shell)

La matière active est chère mais pourrait être intéressante car utilisée à faible dosage
Remarque : avant de prendre la décision d’utiliser ces additifs, des essais expérimentaux doivent
être réalisés pour optimiser la formulation de la matière active et calculer le taux d’injection

Types de LDHI (Low Dosage Hydrate Inhibitors) :


• Inhibiteurs cinétiques (KHI)
− Inhibiteurs de nucléation
− Inhibiteurs de croissance
• Additifs Anti-Agglomérants
(ou dispersants)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Inhibiteurs à faible dosage (LDHI) – État des lieux

COÛT DE TRAITEMENT / APPLICABILITÉ DU LDHI /


SOUS-REFROIDISSEMENT DURÉE DE VIE DU CHAMP
COÛT DE TRAITEMENT PAR BARIL D’EAU

PROPORTION D’EAU (WATER CUT)


Méthanol KHI /
KHI
(MeOH) MeOH
Inhibiteur Fin
cinétique
(KHI)
AA
Vie du ou
champ KHI /
AA
MeOH
Anti-Agglomérant (AA) ou
KHI
Milieu

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Début

SOUS-REFROIDISSEMENT SOUS-REFROIDISSEMENT

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SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

INHIBITEURS THERMODYNAMIQUES
• Principe
• Critères de sélection
• Exemples d'applications sur champ
• Corrélation d'Hammerschmidt
• Application 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)
• Application 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

INHIBITEURS À FAIBLE DOSAGE (LDHI)


• État des lieux
• Inhibiteurs cinétiques (KHI) – Inhibiteurs de nucléation OU inhibiteurs de croissance
• Anti-agglomérants (AA)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
KHI – Inhibiteurs de nucléation ou de croissance

Polymères hydrosolubles (similaires aux inhibiteurs de paraffine et de


corrosion)

Injection à faible dosage (~ 0,5% de matière active en poids en fonction


de la teneur en eau)

Ralentissent la croissance des cristaux (inhibiteurs de croissance), ou


retardent la formation de cristaux (inhibiteurs de nucléation) en
empêchant les molécules d’eau de se regrouper. Le phénomène peut
être ralenti mais PAS STOPPÉ.

Empêchent la formation d’hydrates pendant le temps nécessaire pour


transporter les effluents dans les conditions du domaine de formation
des hydrates

Performances limitées au sous-refroidissement < 10°C

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Commercialisé par divers fournisseurs (Clariant, Nalco/Exxon, ISP, Akzo-
Nobel,…)

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INTRODUCTION

INHIBITEURS THERMODYNAMIQUES
• Principe
• Critères de sélection
• Exemples d'applications sur champ
• Corrélation d'Hammerschmidt
• Application 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)
• Application 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

INHIBITEURS À FAIBLE DOSAGE (LDHI)


• État des lieux
• Inhibiteurs cinétiques (KHI) – Inhibiteurs de nucléation OU inhibiteurs de croissance
• Anti-agglomérants (AA)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Additifs anti-agglomérants (ou dispersants)

Polymères solubles dans les hydrocarbures

Injection à faible dosage (~ 1% de matière active en poids en fonction de la teneur en eau)

Forment une émulsion d’eau dans l’hydrocarbure liquide

Les cristaux croissent dans les gouttes d’eau mais ne peuvent pas se regrouper

Non dépendants du sous-refroidissement

Non dépendants du temps – adaptés à des fermetures de puits prolongées

Nécessitent une phase HC LIQUIDE ;


proportion d’eau (WC) < 50 à 75%

Développés initialement par l’IFP, SHELL

Commercialisés par ONDEO


Nalco Energy Limited (Nalco/Exxon),

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ISP, Akzo-Nobel, Fina Chemicals

EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION


LDHI – Points clés à retenir

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
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39
Back Up slides
Inhibiteurs thermodynamiques – Principe

POINT DE CONGÉLATION DES SOLUTIONS AQUEUSES DE MÉTHANE ET DE CERTAINS GLYCOLS


– Comportement eutectique –

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
SECHAGE d’une longue conduite après un test hydrostatique

Le volume de méthanol nécessaire au séchage du pipe peut être calculé par la formule:

Avec:
volume de méthanol nécessaire :

Diamètre interne du pipe (m)


Epaisseur du film de méthanol appliqué sur la paroi interne du pipe (m). Cette valeur

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est normalement de l’ordre de 0.6 à 0.7 mm.

Longueur du pipe (m)


concentration initiale du bouchon de méthanol (% masse). En général 100%
concentration finale du bouchon de méthanol (% masse)

EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION


Exemple d’inhibition des hydrates avec du MEG
dans un procédé de séparation à basse température (LTS)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
EXEMPLES DE SCHEMA DE DEVELOPPEMENT DE CHAMP DE GAZ

NORTH FIELD – QATAR

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Exemples de schémas de développement de champ de gaz

Unités de régénération de MEG (ORMEN LANGE)


• Dimensions : 11430 x 5460 x 17200 (H x l x L) chacune
• Poids : 100 tonnes chacune

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
Exemples de schémas de développement de champ de gaz

Lorsque l’eau de production contient des sels, ces derniers s’accumulent dans la boucle MEG, forment
des dépôts et peuvent éventuellement boucher les conduites
La régénération est nécessaire pour maintenir la quantité de sels sous les niveaux de saturation
Technologies de régénération possibles :
• Précipitation des sels par évaporation
• Échange d’ions

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MEG Reclaiming through Ion Exchange
EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
APPLICATION 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

PERTES DE GLYCOL DANS L’HC LIQUIDE (NÉGLIGEABLES !!!)

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EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
KHI – État de l’art

Dernière génération de produits :


• Sous-refroidissement à environ 20°F sur une durée > 48 heures
• Sous-refroidissement à environ 30°F sur une durée > 48 heures en combinaison avec MeOH

Très spécifique au système et au produit :


• Point de trouble
• Pression maximale 7000
Stable Hydrate Region
• Tolérance au sel 6000

5000 Shut-In Conditions


Pressure (psia)
at Wellhead
4000

30 °F Subcooling
3000

2000

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Hydrate
Free
1000
Region

0
30 40 50 60 70 80 90
Temperature (°F)
EP 20269_a_F_ppt_13 - PREVENTION DES HYDRATES - INHIBITION
HYDRATES ET PRÉVENTION DES HYDRATES

DÉSHYDRATATION DU GAZ

EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION


PRÉVENTION ET MONITORING
DES HYDRATES

Inhibition de la formation des hydrates


● Injection de méthanol (MeOH), inhibition ponctuelle en

PHASE DE CONCEPTION
général
● Injection de solutions aqueuses de glycol (MEG ou DEG)
● Injection d’inhibiteurs cinétiques d'hydrates (KHI)

PHASE OPÉRATIONNELLE
Déshydratation des gaz
Chauffage/Isolation thermique
Formation des hydrates Option 1 : déshydratation ● Isolation thermique
● Circulation d’huile chaude
● Traçage
● installation d’un réchauffeur indirect
Suivi permanent des paramètres clés :
● Point de rosée eau du gaz
● Teneur en eau du gaz

Maintenance régulière et vérifications fréquentes des


instruments dédiés au monitoring de la formation des
hydrates et des équipements d’intervention.
Compétence du personnel opérationnel.

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Option 2 : contrôle du Option 3 : inhibition
domaine de P et T

EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION


SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

ABSORPTION PHYSIQUE (UNITÉ DE DÉSHYDRATATION AU TEG)


− Généralités
− Application : principe de conception d'une unité TEG
− Procédé au TEG classique
− Amélioration du procédé au TEG classique
− Dépannage

ADSORPTION PHYSIQUE (ADSORBANTS SOLIDES)


− Généralités
− Mise en oeuvre du procédé

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AUTRES TECHNOLOGIES

EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION


Introduction – Généralités sur la déshydratation

POURQUOI DÉSHYDRATER UN GAZ NATUREL ?


• Prévenir la formation d’HYDRATES et éviter la condensation de l’EAU LIBRE dans les
installations de traitement et de transport
• Respecter une spécification de teneur en eau
• Prévenir la corrosion

QUELLES SONT LES PRINCIPALES TECHNIQUES DE DÉSHYDRATATION ?


• Absorption physique (avec absorbants LIQUIDES)
• Adsorption physique (avec adsorbants SOLIDES)

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EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Introduction – Où dans la chaine de traitement du gaz ?

Schéma de principe de procédé d’une unité de traitement de champ de gaz classique

Éthane : Matière première pétrochimique (éthylène)

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Propane : Matière première commerciale (carburant) ou pétrochimique
Butane : Matière première commerciale (carburant) ou de raffinerie
(mélangée avec l’essence)
Essence naturelle : Matière première de raffinerie ou pétrochimique
EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

ABSORPTION PHYSIQUE (UNITÉ DE DÉSHYDRATATION AU TEG)


− Généralités
− Application : principe de conception d'une unité TEG
− Procédé au TEG classique
− Amélioration du procédé au TEG classique
− Dépannage

ADSORPTION PHYSIQUE (ADSORBANTS SOLIDES)


− Généralités
− Mise en oeuvre du procédé

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AUTRES TECHNOLOGIES

EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION


Généralités sur l'absorption physique

Les glycols sont couramment utilisés pour la déshydratation du gaz naturel (TEG)

Des systèmes de déshydratation au triéthylène glycol (TEG) sont utilisés en mer et


à terre aussi bien pour des applications de traitement de gaz acides que de
traitement de gaz non acides

Le gaz peut être traité économiquement au TEG entre 10°C et 100°C et 10 et


120+ bar.g

Abaissement du point de rosée eau en général de 30°C à 100°C

Procédés de déshydratation au TEG spécifiques disponibles pour des applications


difficiles (par ex. Stripping Gas, Coldfinger®, DRIZO®)

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EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Généralités sur l'absorption physique – Principe
d’une unité de déshydratation de gaz au TEG

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Schéma de principe d’un procédé d’absorption physique de gaz utilisant du triéthylène glycol (TEG)
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Généralités sur l'absorption physique – Principe
d’une unité de déshydratation de gaz au TEG
Saih Rahwl – Oman, 1998 “Une des plus grandes unités glycols au monde"

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Vue d’un régénérateur au TEG sur site
2 régénérateurs au TEG (capacité de traitement du gaz : 1500 MMSCFD ; débit de TEG de 80 m3/h chacun)
– installation fonctionnant sans personnel
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Généralités sur l'absorption physique – Quelques chiffres

Procédé au glycol
• Des dizaines de milliers d’unités de traitement du gaz au glycol déshydratent du gaz dans le monde
• Principe de fonctionnement simple
− Contact direct entre le gaz et le glycol à la pression de service
− Glycol circulant en boucle fermée

Le triéthylène glycol (TEG) est l’absorbant le plus utilisé pour les raisons suivantes :
• Stabilité thermique élevée
• Régénération efficace à des températures de rebouillage élevées (jusqu’à 204°C)
On peut obtenir une concentration supérieure à 99,9+ % en poids
• Faibles pertes par vaporisation

Facteurs clés de conception : application à point de rosée bas


• Étages d’équilibre du contacteur : hauteur de garnissage ou nombre de plateaux
• Débit de glycol : en général 15 à 40 litres de TEG / kg d’H2O à extraire

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• Concentration en glycol : en général 99,0 à 99,95 % en poids voire plus…

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SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

ABSORPTION PHYSIQUE (UNITÉ DE DÉSHYDRATATION AU TEG)


− Généralités
− Application : principe de conception d'une unité TEG
− Procédé au TEG classique
− Amélioration du procédé au TEG classique
− Dépannage

ADSORPTION PHYSIQUE (ADSORBANTS SOLIDES)


− Généralités
− Mise en oeuvre du procédé

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AUTRES TECHNOLOGIES

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Principe de conception d’une unité TEG – Gaz de charge

Teneur en H2O des gaz saturés en humidité


(corrélation de BUKACEK)

1 – Étant données une température de


gaz de charge de 35°C et une pression de
70 bar.a, quelle est la teneur en humidité
du gaz de charge ?

≈ 830 mg/Sm3

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……….

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Principe de conception d’une unité TEG – Boucle de circulation
du TEG

3 – Étant donné un débit de circulation du


glycol de 25 litres de TEG / kg d’eau à
extraire, calculer le débit de circulation du
glycol.

≈ 2500 litres de TEG / h


………

2 – Étant donné un débit de gaz de charge


Commentaires :
de 100 MMSCFD (≈ 118 000 Sm3/h),
calculer le débit d’eau à extraire (par
Le……………..…..………………………….…
débit de circulation du TEG est
mesure de simplification, l’humidité
………………….………………………….…
relativement FAIBLE !!!!!
résiduelle du gaz est négligée =
déshydratation à 100%). ………………….………………………….…
Les lignes et l’unité de

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≈ 100 kg d’H2O / h ………………….………………………….…
régénération
………
………………….………………………….…
du TEG sont petites !!!!!

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Principe de conception d’une unité TEG – Boucle de circulation
du TEG
Température de bulle des solutions
de TEG du commerce

4 – Étant donné une température maximale


admissible du régénérateur de 400°F
(≈ 204°C), quelle est la pureté MAXIMALE
pouvant être obtenue pour le TEG pauvre ?

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≈ 98,7 % en poids
………

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Principe de conception d’une unité TEG – Teneur en humidité
résiduelle d’un gaz sec
Point de rosée eau d’un gaz naturel à
l’équilibre avec une solution de TEG

5 – Étant donnée une température en tête


de contacteur de 35°C, quel est le point de
rosée eau le plus bas pouvant être obtenu
pour le gaz sec ?

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≈ - 10 °C
………

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Principe de conception d’une unité TEG – Contacteur

CALCUL DU NOMBRE DE PLATEAUX DE


SÉPARATION DU CONTACTEUR TEG

6 – Étant donné un débit de circulation du


glycol de 25 litres de TEG / kg d’eau à extraire
(= 3,00 gal US de TEG / lb d’eau), quel est le
nombre de plateaux nécessaires ?

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≈6 plateaux
………

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Principe de conception d’une unité TEG – Contacteur

CALCUL DU
DIAMÈTRE DU CONTACTEUR TEG

7 – Le débit du liquide circulant dans le


contacteur est négligeable par rapport au
débit de gaz. Donc, seul le débit de gaz est
pris en compte dans le choix du diamètre
du contacteur en phase de conception.
Quel est le diamètre du contacteur pour un

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débit de gaz de charge de 100 MMSCFD ?
≈ 72 pouces
………

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Principe de conception d’une unité TEG – Régénérateur (or
colonne de stripage)
CALCUL DU
DIAMÈTRE DU RÉGÉNÉRATEUR DE TEG

1 liter = 0.264 US
galon
8 – Quel est le diamètre de la colonne de
stripage (régénérateur de TEG) ?

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≈ 17 pouces
………

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Principe de conception d’une unité TEG – Régénérateur (or
colonne de stripage)
Calcul de la charge thermique de
rebouillage du régénérateur

9 – Quelle est la charge thermique de


rebouillage de la colonne de stripage
(régénérateur TEG) ?

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≈ 300
………à 350 103 kcal/h

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SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

ABSORPTION PHYSIQUE (UNITÉ DE DÉSHYDRATATION AU TEG)


− Généralités
− Application : principe de conception d'une unité TEG
− Procédé au TEG classique
− Amélioration du procédé au TEG classique
− Dépannage

ADSORPTION PHYSIQUE (ADSORBANTS SOLIDES)


− Généralités
− Mise en oeuvre du procédé

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AUTRES TECHNOLOGIES

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Procédé au TEG classique – Exemple de schéma de circulation
des fluides (PFD)

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Procédé au TEG classique – Système de ‘scrubbing’ du gaz
humide

FILTRE GAZ HUMIDE ET EXTRACTEUR DE


BROUILLARD
ÉLIMINATION des particules SOLIDES : > 99% des
particules > 1 μm de diamètre
Élimination des gouttelettes de LIQUIDE : > 99% des
gouttelettes > 1 μm de diamètre

‘SCRUBBER’ GAZ HUMIDE

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Doit être séparé du contacteur,
mais être aussi près que possible du contacteur pour éviter la
condensation (perte de chaleur + friction)

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Procédé au TEG classique – Contacteur

PLATEAUX À CLOCHE

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Procédé au TEG classique – Échangeur glycol/glycol

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Procédé au TEG classique – Régénérateur
colonne de stripage

Il est rare que le corps de colonne, appelé still column (colonne de stripage), soit muni de
plateaux (4 plateaux suffisent). En général, la colonne comporte deux lits de garnissage
en vrac (un mètre de hauteur minimale pour chacun), souvent des anneaux ou selles en
acier inoxydable (éléments en céramique sont déconseillés).

Exemples de formes de garnissage en vrac

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L'arrivée du TEG riche de concentration de l'ordre de 95 % masse est placée entre les
deux lits de garnissage. Le bon arrosage des lits de garnissage est assuré par un plateau
distributeur.

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Procédé au TEG classique – Régénérateur
système de condensation de tête

Exemple de condensateur de tête intégré

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Procédé au TEG classique – Régénérateur
système de rebouillage

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Procédé au TEG classique – Réfrigérant final

Avant d’être recyclé en tête de contacteur, le TEG pauvre est refroidi à une température de 5
à 10°C supérieure à celle du gaz sec à la sortie du contacteur. L’eau de refroidissement (eau
de l’échangeur) peut être utilisée à cet effet si disponible ; sinon l’air ambiant peut être
utilisé (refroidisseur d’air).

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Certaines unités possèdent un échangeur tubulaire gaz/glycol. Dans ce cas, la différence de
température entre le TEG à l’entrée du contacteur et le gaz à la sortie du contacteur ne peut
être contrôlée.

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Procédé au TEG classique – Filtration de la solution de TEG

La filtration est un POINT CLEF pour assurer un bon fonctionnement de l’unité. Elle permet
d'éviter les problèmes de moussage, de corrosion et de perte de glycol, en éliminant :
• les particules solides (produits de corrosion, sédiments,...),
• les hydrocarbures liquides,
• les produits générés par la dégradation du TEG.

La filtration est assurée par un filtre mécanique (obligatoire), suivi d'un filtre à charbon actif
installé souvent en dérivation. L’ensemble est installé :
• Le plus souvent à la sortie du ballon de flash, ce qui permet de protéger les équipements en aval et
essentiellement le rebouilleur, des particules susceptibles de s'y déposer. Ceci a l'inconvénient de
générer de fortes pertes de charge (température basse, donc viscosité élevée), et surtout si la
filtration vise des micro particules.
• Dans certaines unités, à la sortie de l'accumulateur (température élevée, donc faible viscosité), en
amont de la pompe (faible pression).

Filtre mécanique
• Son objectif est d'éliminer les particules solides, typiquement 99% des particules de taille supérieure
à 10 µm (25 µm pour le démarrage).

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• Généralement, deux filtres sont installés en parallèle (un en ligne, le deuxième en secours) pour
permettre la maintenance du système. La permutation est réalisée dès que la perte de charge à
travers le filtre en ligne atteint à 0,5 - 0,7 bar.

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Procédé au TEG classique – Filtration de la solution de TEG

Filtre au charbon actif


• Ce filtre permet d'éliminer par adsorption tous les autres contaminants de la boucle de
glycol (hydrocarbures liquides, polymères, produits de dégradation du TEG...), qui ne sont
généralement pas éliminés par le filtre mécanique.

• Le filtre à charbon est installé après le filtre mécanique.

• Étant donné l'apparition très progressive de ces contaminants, il suffit de ne filtrer qu'une
partie du débit total de la boucle de TEG (10 à 20%). Le reste du débit bipasse le filtre à
charbon (installation en dérivation).

Remarque : dans le cas où un filtre à charbon actif est installé, il y a nécessité d'installer
en aval de celui-ci un filtre à particules afin de retenir les particules de charbon pouvant
être entraînées avec la solution de TEG.

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SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

ABSORPTION PHYSIQUE (UNITÉ DE DÉSHYDRATATION AU TEG)


− Généralités
− Application : principe de conception d'une unité TEG
− Procédé au TEG classique
− Amélioration du procédé au TEG classique
− Dépannage

ADSORPTION PHYSIQUE (ADSORBANTS SOLIDES)


− Généralités
− Mise en oeuvre du procédé

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AUTRES TECHNOLOGIES

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Amélioration du procédé classique – Plusieurs techniques

Comment obtenir une concentration de TEG pauvre proche de 100% ?

Plusieurs techniques sont utilisées :


• Extraction d’eau secondaire (COLDFINGER®)
• Régénération du TEG sous vide (PROGLY)
• Stripage au gaz
• Stripage au solvant (DRIZO®)

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Amélioration du procédé classique – Extraction d’eau
secondaire

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Schéma de principe du "Cold Finger®" (Procédé sous licence).

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Amélioration du procédé classique – Régénération du TEG sous
vide (PROGLY)
La régénération sous vide permet d’améliorer la pureté du TEG (pour une même
température en fond de régénérateur)

La régénération sous vide présente quelques inconvénients :


• coût du compresseur à vide nécessaire pour recomprimer l’eau vaporisée et les gaz traités
par stripage,
• risques de fuites lorsque des capacités de grande dimension / complexes doivent être
mises sous vide.

PROGLY a pallié ces inconvénients en utilisant une section de finition sous vide de
dimension réduite.

Principales caractéristiques :
• Le système sous vide permet d’obtenir un glycol d’une pureté allant jusqu’à 99,7% en
poids.
• Pas de gaz de stripage.

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• Le faible volume sous vide permet de réduire les coûts de pompage et les dimensions du
système sous vide.

Référence : TOTAL Lussagnet : unité de régénération de TEG de 10 m3/h


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Amélioration du procédé classique – Régénération du TEG sous
vide (PROGLY)

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Amélioration du procédé classique – Régénération du TEG sous
vide (PROGLY)

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Unité TOTAL de Lussagnet
(procédé Progly)

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Amélioration du procédé classique – Stripage au gaz

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Injection du gaz de stripage dans une colonne séparée

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Amélioration du procédé classique – Performances du stripage au gaz
EFFET DU GAZ DE STRIPAGE SUR LA
PURETÉ DU TEG PAUVRE EN EAU
Procédé largement ÉPROUVÉ

Débit de gaz de stripage allant jusqu’à


6 SCF/GALL pour atteindre 99,95% en
poids de glycol.
• Prévenir la condensation du produit de
tête de la colonne de stripage

Les émissions de BTEX sont un


problème majeur
Solution de fin de chaîne :
• Incinération
• Recompression

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Amélioration du procédé classique – Performances du stripage au gaz

Njord-Norsk-Hydro 2007

• Unité de déshydratation de gaz au TEG de


325 MMSCFD livrée par Prosernat

• 7,2 T/h de TEG

• Module de régénération (avec gaz de


stripage)

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Amélioration du procédé classique – Procédé DRIZO®

Concentration de glycol obtenue : jusqu’à 99,99+ % en poids

Procédé DRIZO®: stripage au solvant

Principe : les Btex et les hydrocarbures absorbés par le contacteur sont récupérés pour
constituer la boucle de solvant

Boucle de solvant :
− Aérocondenseur
− Séparateur triphasique
− Sécheur de solvant
− Vaporisateur de solvant

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Amélioration du procédé classique – Procédé DRIZO®

Dans la plupart des


cas, la teneur en BTX
du gaz naturel de
charge est suffisante
pour produire des
BTX liquides avec la
boucle Drizo®. Pour
des gaz très pauvres
en eau, l’appoint en
mélange d’HC peut

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être nécessaire

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Amélioration du procédé classique – Performances du
procédé DRIZO®
Date de Lieu Capacité en Point de rosée atteint TEG pauvre
livraison MMSCFD en % poids
1991/1994 R.U. 400 (x2) -62°C à 37 bars 99,99
1993 Afrique 440 -55°C à 26 bars 99,98
1995 USA 52 -66°C à 6 bars 99,99
1995 et 1996 Amérique latine 375 (x2) -54°C à 34,5 bars 99,99
1997 USA 56 -70°C à 62 bars 99,99
1997 Mer du Nord 615 (x2) -44°C à 62 bars 99,98
1997 Europe 140 -108°C à 16 bars 99,99+

Le procédé DRIZO® résout le problème des émissions de BTEX et de CO2 des systèmes de
déshydratation à base de glycol
Les émissions en tête de colonne de stripage sont pratiquement nulles
L’obligation d’atteindre un point de rosée bas devient compatible avec les faibles émissions

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La limite de la spécification du point de rosée est abaissée
Les avantages d’un procédé éprouvé sont conservés

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Amélioration du procédé classique – Performances du
procédé DRIZO®
Drizo® EHRA – Nigeria, 2004SAIPEM/EXXON MOBIL (Capacité : 197 MMSCFD)

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Amélioration du procédé classique – Comparaison des
performances
TEG

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SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

ABSORPTION PHYSIQUE (UNITÉ DE DÉSHYDRATATION AU TEG)


− Généralités
− Application : principe de conception d'une unité TEG
− Procédé au TEG classique
− Amélioration du procédé au TEG classique
− Dépannage

ADSORPTION PHYSIQUE (ADSORBANTS SOLIDES)


− Généralités
− Mise en oeuvre du procédé

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AUTRES TECHNOLOGIES

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Dépannage – Dégradation et contamination des
solutions de TEG

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Dépannage – Dégradation et contamination des
solutions de TEG

CRITÈRES DE QUALITÉ DE LA SOLUTION PAUVRE DE TEG

Il est recommandé de procéder à la vérification de certains paramètres de qualité de


la solution pauvre (lean) de TEG, par des mesures sur le terrain :

pH 7-7,5
Teneur en HC < 0,3 % en poids
Teneur en fer < 15 mg/l
Teneur en eau < 1,5 % en poids
Solides en suspension < 200 mg/l
Tendance au moussage résorbée en 5 secondes
Couleur jaune clair ou légèrement ambré

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Ratio de teneur en eau de la solution 2 à 4 en poids
riche à celle de la solution pauvre de TEG.

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Dépannage – Dégradation et contamination des
solutions de TEG
PROBLÈME DES BOUES sur K6P (offshore HOLLANDE)

Condensats d’HC

SLUDGE

Solution de MEG / MDEA

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Échantillon de BOUE après 48 heures de décantation

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Dépannage – Considérations HSE

SOLUBILITÉ DE L’H2S SOLUBILITÉ DU CO2 DANS UNE


DANS LE TEG PUR SOLUTION DE TEG À 96,5 % EN POIDS

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Dépannage – Considérations HSE

SOLUBILITÉ DES AROMATIQUES (BTX) DANS LA SOLUTION DE TEG


Les aromatiques, et plus particulièrement le benzène sont très solubles dans le TEG. En cas de
présence de benzène dans la charge à des teneurs appréciables (de l'ordre de 0,01 % mole), ce
composé va être absorbé par le TEG, pour en être éliminé au niveau du régénérateur.
Même pour des petites unités de l'ordre de 10 MMSCFD, il est possible que les émissions de
benzène à l'atmosphère dépassent les 45 kg/jour, limite généralement fixée par les normes
environnementales.
Une solution consiste à installer un reflux externe pour la colonne de régénération. Les
aromatiques sont accumulés à l'état liquide dans le ballon de reflux, et peuvent être évacués
par une ligne dédiée

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Soutirage des aromatiques du ballon de reflux du régénérateur
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Absorption physique

AVANTAGES INCONVÉNIENTS

Coûts d’investissement faibles Abaissement du point de rosée limité

Pertes de charge faibles côté gaz Émissions d’hydrocarbures à l’atmosphère

Apport de chaleur nécessaire pour la Le glycol devient corrosif lorsqu’il est


régénération par kilogramme d’eau extraite exposé à l’oxygène
inférieur par rapport aux adsorbants solides
L’entraînement de glycol dans le gaz peut
Tolérance relative aux contaminants affecter les équipements en aval

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SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

ABSORPTION PHYSIQUE (UNITÉ DE DÉSHYDRATATION AU TEG)


− Généralités
− Application : principe de conception d'une unité TEG
− Procédé au TEG classique
− Amélioration du procédé au TEG classique
− Dépannage

ADSORPTION PHYSIQUE (ADSORBANTS SOLIDES)


− Généralités
− Mise en oeuvre du procédé

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AUTRES TECHNOLOGIES

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Adsorbants solides – Principe

Le gaz naturel à déshydrater circule à travers un lit de solides adsorbants qui adsorbent
l’eau de manière sélective
Le procédé est cyclique car le lit d’adsorption doit être régénéré périodiquement par
réchauffage (à 200 – 315 °C) et vaporisation de l’eau adsorbée
Les adsorbants solides les plus courants sont les suivants :
• tamis moléculaires (zéolites),
• alumine,
• silicagels.

Des mélanges de plusieurs types d’adsorbants peuvent être utilisés (par ex. technologie
propriétaire à lits multiples d’Axens)

Spécificités de la déshydratation du gaz par les adsorbants solides :


• Point de rosée extrêmement bas
• Capacité moins dépendante de la température

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• Excellente sélectivité
• Résistance limitée à l’eau liquide
• Résistance limitée à l’acide
• Activité catalytique élevée
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Adsorbants solides – Principe

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Propriétés physiques des principaux adsorbants
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Adsorbants solides
Tamis moléculaires (zéolites)
Les molécules adsorbées sur les zéolites dépendent de la taille des pores
• 3A : H2O
• 4A : précédent + N2, CO2, H2S, MeOH
• 5A : précédent + COS, petits RSH
• 13X : précédent + tous les RSH, aromatiques

Règle du pouce :
• Les molécules polaires et de petite taille sont adsorbées de préférence
• Les molécules non polaires et de grande taille ne sont pas adsorbées

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Structure faujacite
de la zéolite 13X
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Adsorbants solides
Silicagels
Permettent d’extraire simultanément l’eau et les HC lourds (C5+)
Peuvent être compétitifs par rapport aux procédés de réfrigération / turbodétendeur
pour la récupération de liquides du gaz naturel à partir de gaz pauvres
Pour la récupération des C5+, des cycles d’adsorption bien plus courts, typiquement de
30 à 45 min. sont nécessaires pour éviter le déplacement du C5+ par l’eau adsorbée :
Capacité d’adsorption globale élevée

Le procédé d’adsorption
Adsorbat extrait par

Eau
l’adsorbant

Hydrocarbures

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Adsorbat total

Temps de cycle réel / théorique

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SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

ABSORPTION PHYSIQUE (UNITÉ DE DÉSHYDRATATION AU TEG)


− Généralités
− Application : principe de conception d'une unité TEG
− Procédé au TEG classique
− Amélioration du procédé au TEG classique
− Dépannage

ADSORPTION PHYSIQUE (ADSORBANTS SOLIDES)


− Généralités
− Mise en oeuvre du procédé

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AUTRES TECHNOLOGIES

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Adsorption physique – Mise en œuvre du procédé

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Adsorption physique – Mise en œuvre du procédé

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Unité de Port Saïd – Égypte, 2003 (1100 MMSCFD, gaz naturel)

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Adsorption physique – Exemple d’adsorbeur

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Adsorption physique – Cycles d’adsorption / désorption
Début d’adsorption Adsorption en cours

Fin d’adsorption Début du réchauffage

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EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Adsorption physique – Cycles d’adsorption / désorption
Réchauffage en cours Réchauffage en cours

Fin de réchauffage

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EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Déshydratation par tamis moléculaire

AVANTAGES INCONVÉNIENTS

• Permet d’obtenir des points de rosée • Coûts d’investissement élevés


eau extrêmement bas
• Coûts d’exploitation élevés
• Permet une déshydratation et un
adoucissement du gaz simultanés • Implantation au sol et poids élevés
(retrait des mercaptans du gaz)

• Permet de sécher des gaz contenant

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de l’oxygène

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SOMMAIRE DU COURS
INTRODUCTION

ABSORPTION PHYSIQUE (UNITÉ DE DÉSHYDRATATION AU TEG)


− Généralités
− Application : principe de conception d'une unité TEG
− Procédé au TEG classique
− Amélioration du procédé au TEG classique
− Dépannage

ADSORPTION PHYSIQUE (ADSORBANTS SOLIDES)


− Généralités
− Mise en oeuvre du procédé

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AUTRES TECHNOLOGIES

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Autres technologies

Inhibition + réfrigération : IFPEX-1

Déshydratation par les glycols : TECHNOLOGIES COMPACTES

Perméation / séparation : MEMBRANES (Peu utilisées pour la déshydratation)

Séparation cryogénique : TWISTER

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Technologie IFPEX
IFPEX-1 : contrôle simultané des points de rosée Eau et HC

Points de rosée jusqu’à -90°C


CAPEX minimisés avec un procédé à froid (peut être associé à tout type de procédé à froid)

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Très simple et facile à mettre en œuvre ( bien adapté à une exploitation sans personnel)
• Appoint en MeOH nécessaire
• 16 références industrielles
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Technologie IFPEX
IFPEX-1 : contrôle simultané des points de rosée Eau et HC

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Skid IFPEX-1 à Markham (USA) 8 MMSCFD
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Technologies compactes - Déshydratation du gaz par les glycols

Train B

20-55 bara MÉLANGEUR 55-156 bara


TEG
STATIQUE

Manifold
injection gaz
TEG
RÉGÉNÉRATION DU
RÉGÉNÉRATION
TEG

Déshydratation compacte
156-350 bara
MANIFOLDS DE PRODUCTION

TR= 5 min
SÉPARATEUR
1er étage

75°C
45°C B/jBP
stage
SÉPARATEUR
SÉPARATEUR
2ndBP
stage 2ndBP
SÉPARATEUR
stage
SÉPARATEURSÉPARATEUR
TR= 5 min
SÉPARATEUR Huile brute vers
cuves

Electrostatic Électrostatique
TR= 5 min MÉLANGEUR
DéshydrateurSTATIQUE Déshydrateur
Eau de mer
TR= 12 min
TR= 12 min

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45°C
Séparation à l’intérieur de la coque Eau

Traitement eau de production

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Principe du co-courant

Injecteur mélangeur d’inhibiteur C-100 de ProPure


• Entraînement par l’écoulement des gaz
• Chambre d’injection annulaire
• Fragmentation et mélange des gouttelettes très élevés
• Perte de charge faible

Brevet US n° 6,284,024 B1 ANNÉE 2004

RÉGÉNÉRATION DES GLYCOLS Analyseur d’H2O 2)

Gaz humide

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Gaz traité,
Pompe 10 ppm H20
Séparateur
Conduites
Mélangeur C100 2
débit Mélangeur C100 13) ProPure
y MMscfd ProPure Glycol riche vers
régénération

EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION


Déshydratation du gaz – Twister

Procédé innovant et révolutionnaire de contrôle du point de rosée HC et de


déshydratation du gaz naturel
• Associe la thermodynamique, la dynamique des fluides et l’aérodynamique
• Séparation cryogénique
• Simple, compact, sans pièces mobiles
• Évite les problèmes liés à la formation des hydrates
• Zéro émissions

Détendeur Séparateur cyclone Compresseur

Gaz de charge
saturé Gaz sec

100 bars, 20°C 30 bars, -40°C 70 bars, 5°C


Séparateur
cyclone

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Tuyère de Laval Ailette supersonique (300 000 g)
Mach 1,3 (500 m/s)
Diffuseur
Liquides 70 bars, 5°C
+ Gaz entraîné
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Opérations LTX

0oC
Longue expérience accumulée, depuis les années
Gas
50, principalement en Amérique Two Tubes In

Essai d’un séparateur LTX sur le site de Twister


au P-B depuis le 2ème trimestre 2000
0oC
• Système de circulation d’huile chaude
Deflector
• Exploitation sans personnel

Essai d’un séparateur LTX vertical au P-B depuis Condensate

Hydrate Gas

le 1er trimestre 2002 Heating


Coils
Out

• Conception propriétaire de Twister BV (technologie Water

brevetée)
• Rendement de la séparation gaz-liquide amélioré par des
tubes d’entrée tangentiels (séparation cyclonique)
• Compact et léger

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Cond.
• Stock limité améliore la contrôlabilité de la couche
water
d’hydrate et les performances du système 10oC
25oC

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B11 de SSB – 1er Twister commercial installé en mer

• Petronas & Sarawak Shell Berhad (SSB)


• Gaz non associés
• 8-20% de CO2, 300-3500 ppm d’H2S
• 2 trains de 300 MMSCFD chacun
• Alimente l’usine de MLNG Bintulu
• Disponibilité garantie >98%
• Mise en production : octobre 2003

Avantages du Twister par rapport aux systèmes au


TEG :
• Le Twister permet une exploitation sans personnel
• Le Twister permet des gains sur le coût du cycle de vie
de 80 millions d’USD

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(CAPEX/OPEX ± 50/50)

EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION


Twister

AVANTAGES INCONVÉNIENTS
• Compact et léger • Pertes de charge élevées (~30%)

• Coûts d’exploitation bas • Très peu de flexibilité en débit

• Temps de service élevé

• Zéro émissions

• Pas de produits chimiques

• Démarrage quasiment immédiat

• Permet une exploitation sans personnel

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• Insensible aux mouvements du FPSO

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POINTS CLES A RETENIR
La technique la plus communément utilisée pour la déshydratation est l’absorption physique avec du TEG

La pureté du TEG est déterminante dans l’abaissement du point de rosée eau du gaz sec. Plus la pureté du
TEG est élevée plus la teneur en eau du gaz sera basse et donc plus bas sera son point de rosée eau.

Les améliorations du procédé conventionnel au TEG permettent d’améliorer la pureté du TEG. Les
techniquesproincipales sont:
• Le gaz de strippage
• Drizo®; utilisation d’un strippage au solvant

Une bonne élimination des goutelettes de liquide et une filtration efficace sont fondamentales pour une
bonne performance des unités de déshydratation au TEG et permettent de minimiser les tendances au
moussage et les pertes de glycol.

L’adsoption physique par des dessicants solides est une autre technique de déshydratation des gaz qui
permet d’obtenir des gaz extrêmement secs et ayant donc un point de rosée eau très bas.

L’utilisation d’alumine comme dessicant est plus efficace quand le contenu en eau est élevé et celle des
tamis moléculaires quand la teneur en eau est faible.

La déshydratation et la séparation des LGN à basse température peuvent être couplées dans un procédé

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appelé IFPEX utilisant le méthanol comme inhibiteur et le régénérant par une distillation azéotropique.

EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION


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75
Back Up slides
Déshydratation du gaz – Twister

Procédé innovant et révolutionnaire de contrôle du point de rosée HC et de


déshydratation du gaz naturel

• Associe la thermodynamique, la dynamique des fluides et l’aérodynamique


• Séparation cryogénique
• Simple, compact, sans pièces mobiles
• Évite les problèmes liés à la formation des hydrates
• Zéro émissions

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EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Généralités sur l'absorption physique – Principe
d’une unité de déshydratation de gaz au TEG

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UNITÉ TEG RÉGÉNÉRATEUR (ou COLONNE DE STRIPAGE)
EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Procédé au TEG classique – Exemple de SKID

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EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Procédé au TEG classique – Pompe de recirculation

Ces pompes permettent de passer de la pression du régénérateur (quasiment pression


atmosphérique) à la pression du contacteur (plusieurs dizaines de bars). Étant donné ce
besoin en grande hauteur d'élévation, ainsi que les faibles débits de circulation de TEG, les
pompes sont généralement du type volumétrique (souvent pompes alternatives à pistons).
Remarque : les pompes centrifuges hypercavitantes du type Sundyne peuvent être une
alternative séduisante.

Principe de fonctionnement d'une


pompe alternative à plongeur

Il est nécessaire de prévoir une pompe de secours (2 x 100%). Dans certains cas de grande

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capacité, trois pompes de mi-capacité, sont installées dont deux uniquement sont prévues de
fonctionner en même temps (3 x 50%).
Remarque : ces pompes alternatives sont génératrices de vibrations et de dégradation des
tuyauteries si les systèmes antipulsatoires sont mal conçus et/ou mal entretenus.
EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Amélioration du procédé classique – Stripage au gaz
FLARE
HEADER

DRY GAS
STILL
COLUMN

FLARE
HEADER
HEAT
MEDIUM
GLYCOL
CONTACTOR FLASH
DRUM
STRIPPING
CLOSED COLUMN
DRAIN REBOILER

STRIPPING
WET GAS GAS
SURGE TANK

GLYCOL/GLYCOL
HEAT EXCHANGER
FREE
LIQUID PURIFYER

FILTER

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GLYCOL GLYCOL
COOLER PUMP

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Amélioration du procédé classique – Performances du stripage au gaz

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Levage du module TEG – Njord

EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION


Amélioration du procédé classique – Performances du
procédé DRIZO®
Unité Drizo® à Enron Teeside (capacité : 400 MMSCFD, point de rosée eau -80 °C)

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EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Amélioration du procédé classique – Procédé DRIZO®

DRIZO LOOP

SOLVENT / WATER
CONDENSER
FILTER TO
INCINERATOR

DRY GAS RICH


SOLVENT RECOVERY STRIPPER
TO FUEL WATER TO
CONDENSER
GAS SYSTEM SOLVENT DISPOSAL
WATER
SOLVENT HEAT SEPARATOR
RECOVERY MEDIUM
DRUM
GLYCOL FLASH LEAN
CONTACTOR DRUM STRIPPER
REBOILER

HEAT
MEDIUM
SURGE TANK
WET GAS
SOLVENT
GLYCOL/GLYCOL
HEATER
EXCHANGER

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EXCESS
TRIM SOLVENT SOLVENT
COOLER PUMP PUMP

SOLVENT
COALESCER

EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION


Adsorbants solides
Tamis moléculaires (zéolites)

● Alumino-silicates cristallins microporeux de formule générale :

● Existants naturellement (> 150 structures référencées) ou synthétiques


● Structure la plus courante de zéolites synthétiques pour la déshydratation :
LTA - Si/Al = 1
Dia. d’entrée
des pores
3 A si M = K
4 A si M = Na
5 A si M = Ca

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EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Adsorbants solides
Silicagels
● Structures en silice hydratée et fortement hydrophile obtenue par réaction
de Na2SiO3 avec de l’acide, et dont les propriétés peuvent être adaptées en
fonction des besoins en ajustant la T, le pH, le temps de contact…

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Avec la permission de M. Thomas - IFP
EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Adsorbants solides
Choix de l’adsorbant pour la déshydratation du gaz naturel
Capacité d’adsorption

Concentration dans la phase


Près de la saturation,
solide, % en poids les alumines adsorbent
plus d’eau que les tamis
moléculaires

Humidité relative

Lorsque la teneur en eau est faible, les tamis moléculaires sont plus efficaces,
des concentrations d’eau plus faibles en sortie peuvent être atteintes

Teneur en eau en sortie

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Tamis mol. 4A
Alumines
Source : technologies AXENS – IFP Group
EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Adsorption physique – Mise en œuvre du procédé

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Le nombre de lits est spécifique à chaque cas (2 à 6) ; il
dépend de la durée du cycle, de la capacité,…
EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Adsorption physique – Mise en œuvre du procédé

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Sécheurs QatarGas 1 – Avec la permission de QATARGAS
EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION
Déshydratation du gaz – Principe de fonctionnement du twister

Gaz de charge saturé


(100 bars, 20 ºC)
Séparateur cyclone
(>300,000 g)

Gaz déshydaté
(70 bars, 5 ºC)

Détente à la
vitesse supersonique
(Mach 1,3 / 500 m/s)
Condensation de l’eau et
des liquides du gaz naturel
(30 bars, -40 ºC)

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Liquides + Gaz entraîné
(70 bars, 5 ºC)

EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION


Déshydratation du gaz – Conception du système twister

Tube(s) du
Twister

Échangeur
gaz-gaz
Séparateur
d’entrée
(<10μm)
Refroidisseur
air-eau de mer

Cuve de
dégazage des
liquides

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Eau et
condensat

EP 20270_a_F_ppt_08 -PREVENTION DES HYDRATES - DESHYDRATATION


EXTRACTION & FRACTIONNEMENT DES LGN

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN


SOMMAIRE DU COURS

1 – RAISONS DE L’EXTRACTION DES LGN

2 – EXTRACTION DES LGN PAR SÉPARATION À BASSE TEMPÉRATURE (LTS)


• Réfrigération mécanique externe : BOUCLE CRYOGÉNIQUE
• Détente dans une vanne JOULE-THOMPSON (J-T)
• Détente dans un TURBO-EXPANDEUR

3 – PROCÉDÉS BREVETÉS D’EXTRACTION DES LGN

4 – FRACTIONNEMENT DES LGN

5 – EXEMPLES DE PROCÉDÉS

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 2
QUE SONT LES LGN ?

Le terme LGN (Liquides de Gaz Naturel) est un terme générique qui s’applique aux
liquides récupérés à partir du gaz naturel et des gaz associés et notamment l’éthane et
des produits plus lourds (mélange d’éthane, propane, butanes, condensats).

COMPOSANTS

TERMINOLOGIE ABRÉVIATION

GAZ NATUREL LIQUÉFIÉ GNL

LIQUIDE DE GAZ NATUREL LGN

GAZ DE PÉTROLE LIQUÉFIÉ GPL

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ESSENCE NATURELLE
ou CONDENSAT

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 3


POURQUOI EXTRAIRE LES LGN ?

Trois raisons d’extraire les LGN du gaz naturel :

• Pour produire du gaz TRANSPORTABLE

• Pour satisfaire aux SPÉCIFICATIONS du gaz commercial

• Pour récupérer des produits liquides À FORTE VALEUR AJOUTÉE

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 4
POURQUOI EXTRAIRE LES LGN ? Pour produire un gaz TRANSPORTABLE

SITE DE PRODUCTION UTILISATEURS FINAUX


Sociétés de distribution locales
Gaz d’export GAZODUC
Clients directement reliés

Pour prévenir la formation de liquides


pendant le transport, il est nécessaire de
maintenir le point de rosée hydrocarbures
(HC) en dessous des conditions de service du
pipeline

Liquide Gaz Comme les conditions de service du pipeline


dépendent des conditions de conception et
environnementales, seule l’élimination des
Liquide + Gaz
hydrocarbures les plus lourds du gaz peut
garantir un écoulement monophasique

L’objectif pratique est l’extraction des LGN

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pour satisfaire au minimum aux exigences de
contrôle du point de rosée

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 5


POURQUOI EXTRAIRE LES LGN? Pour produire un gaz TRANSPORTABLE

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 6
POURQUOI EXTRAIRE LES LGN ? Pour satisfaire aux SPÉCIFICATIONS
du gaz commercial
POUR SATISFAIRE AUX SPÉCIFICATIONS DU GAZ COMMERCIAL
• Point de rosée hydrocarbures
• Pouvoir calorifique supérieur (PCS),
• Indice de Wobbe (IW),
• Teneur en soufre (COS et mercaptans)

EXEMPLE DE SPÉCIFICATIONS DE GAZ COMMERCIAL BG

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 7
POURQUOI EXTRAIRE LES LGN ? Pour récupérer des produits
liquides À FORTE VALEUR AJOUTÉE
TRÈS SOUVENT, les LGN ont une valeur ajoutée supérieure sous forme LIQUIDE
Maximiser la récupération des LGN présente des avantages économiques
(le degré d’élimination des liquides peut être limité par le pouvoir calorifique
supérieur spécifié pour le gaz commercial, en particulier si des quantités notables de
N2 et/ou de CO2 sont présentes)

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Lorsque les LGN ont plus de valeur en phase gazeuse, il peut être souhaitable de les y
maintenir, en fonction des exigences en point de rosée HC.

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 8


OÙ DANS LA CHAÎNE DE TRAITEMENT DU GAZ ?

Schéma de principe de procédé d’une unité de traitement de champ de gaz classique

Éthane : Matière première pétrochimique (éthylène)

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Propane : Matière première commerciale (carburant) ou pétrochimique
Butane : Matière première commerciale (carburant) ou de raffinerie
(mélangée avec l’essence)
Essence naturelle : Matière première de raffinerie ou pétrochimique
EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 9
SOMMAIRE DU COURS

1 – RAISONS DE L’EXTRACTION DES LGN

2 – EXTRACTION DES LGN PAR SÉPARATION À BASSE TEMPÉRATURE (LTS)


• Réfrigération mécanique externe : BOUCLE CRYOGÉNIQUE
• Détente dans une vanne JOULE-THOMPSON (J-T)
• Détente dans un TURBO-EXPANDEUR

3 – PROCÉDÉS BREVETÉS D’EXTRACTION DES LGN

4 – FRACTIONNEMENT DES LGN

5 – EXEMPLES DE PROCÉDÉS

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 10
PROCÉDÉ LTS : PRINCIPE

GAZ
DE CHARGE
(riche en LGN)

Principe d’extraction des LGN par séparateur basse température (LTS)

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 11
SOMMAIRE DU COURS

1 – RAISONS DE L’EXTRACTION DES LGN

2 – EXTRACTION DES LGN PAR SÉPARATION À BASSE TEMPÉRATURE (LTS)


• Réfrigération mécanique externe : BOUCLE CRYOGÉNIQUE
• Détente dans une vanne JOULE-THOMPSON (J-T)
• Détente dans un TURBO-EXPANDEUR

3 – PROCÉDÉS BREVETÉS D’EXTRACTION DES LGN

4 – FRACTIONNEMENT DES LGN

5 – EXEMPLES DE PROCÉDÉS

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 12
PROCÉDÉ LTS : RÉFRIGÉRATION EXTERNE

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Principe d’extraction des LGN par réfrigération externe
EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 13
PROCÉDÉ LTS : RÉFRIGÉRATION EXTERNE

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Liquide/Alim = 4%

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 14


PROCÉDÉ LTS : RÉFRIGÉRATION EXTERNE

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 15
PROCÉDÉ LTS : RÉFRIGÉRATION EXTERNE
PRINCIPE DE LA BOUCLE CRYOGÉNIQUE DU PROPANE
– EXEMPLE DE BOUCLE SIMPLE –

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN
PROCÉDÉ LTS : RÉFRIGÉRATION EXTERNE

AVANTAGES INCONVÉNIENTS

UN BON CHOIX POUR UN GAZ DE CHARGE RENDEMENT LIMITÉ DE


TRÈS RICHE EN LGN RÉCUPÉRATION DES LGN

INDÉPENDANT DES VARIATIONS DE INSTALLATIONS D’APPOINT


PRESSION DU GAZ NÉCESSAIRES

PAS DE RÉDUCTION DE LA PRESSION


COÛTS d’INVESTISSEMENT ET
D’EXPLOITATION
PROCÉDÉ DE DÉSHYDRATATION DU GAZ
NON OBLIGATOIRE (généralement une
injection de MeOH, MEG ou DEG suffit) APPLICABLE UNIQUEMENT POUR UNE
FAIBLE PRESSION DE CHARGE
(< ~70 bar.a)
PEUT ÊTRE COMBINÉ À UN AUTRE

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PROCÉDÉ POUR DE MEILLEURS
RENDEMENTS DE RÉCUPÉRATION DES LGN

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 17


SOMMAIRE DU COURS

1 – RAISONS DE L’EXTRACTION DES LGN

2 – EXTRACTION DES LGN PAR SÉPARATION À BASSE TEMPÉRATURE (LTS)


• Réfrigération mécanique externe : BOUCLE CRYOGÉNIQUE
• Détente dans une vanne JOULE-THOMPSON (J-T)
• Détente dans un TURBO-EXPANDEUR

3 – PROCÉDÉS BREVETÉS D’EXTRACTION DES LGN

4 – FRACTIONNEMENT DES LGN

5 – EXEMPLES DE PROCÉDÉS

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 18
PROCÉDÉ LTS : DÉTENTE DANS UNE VANNE DE J-T

“Procédé auto-réfrigérant” :
La baisse de température dépend principalement de la baisse de pression : - 0,4 à 0,5 °C / bar
(en règle générale)

GAZ TRAITÉ

GAZ DE CHARGE
(riche en LGN)
Détente de Joule-
Échangeur Thompson
gaz/gaz

LIQUIDES DE

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GAZ NATUREL
(LGN)

Principe d’extraction des LGN par détente dans une vanne de Joule-Thompson (J-T)
EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 19
PROCÉDÉ LTS : DÉTENTE DANS UNE VANNE DE J-T

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Liquide/Alim = 10%

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 20


PROCÉDÉ LTS : DÉTENTE DANS UNE VANNE J-T

AVANTAGES INCONVÉNIENTS

PROCÉDÉ SIMPLE FAIBLE RÉCUPÉRATION DE LIQUIDES

OPÉRATION ET ENTRETIEN FACILES RÉCUPÉRATION DES LIQUIDES AFFECTÉE


PAR LES VARIATIONS DE PRESSION EN
FAIBLES COÛTS D’INVESTISSEMENT AMONT

FAIBLE SENSIBILITÉ AUX VARIATIONS DU NÉCESSITE UNE PRESSION AMONT ÉLEVÉE


DÉBIT DE GAZ
LE GAZ TRAITÉ DISPONIBLE À BASSE
BIEN ADAPTÉ LORSQUE LE GAZ DE TÊTE DE PRESSION PEUT NÉCESSITER UNE
PUITS EST PRODUIT À TRÈS HAUTE RECOMPRESSION
PRESSION

PROCÉDÉ DE DÉSHYDRATATION DU GAZ

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NON OBLIGATOIRE (généralement, une
injection de MeOH, MEG ou DEG suffit).

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 21


SOMMAIRE DU COURS

1 – RAISONS DE L’EXTRACTION DES LGN

2 – EXTRACTION DES LGN PAR SÉPARATION À BASSE TEMPÉRATURE (LTS)


• Réfrigération mécanique externe : BOUCLE CRYOGÉNIQUE
• Détente dans une vanne de JOULE-THOMPSON (J-T)
• Détente dans un TURBO-EXPANDEUR

3 – PROCÉDÉS BREVETÉS D’EXTRACTION DES LGN

4 – FRACTIONNEMENT DES LGN

5 – EXEMPLES DE PROCÉDÉS

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 22
PROCÉDÉ LTS : DÉTENTE DANS UN TURBO-EXPANDEUR

GAZ TRAITÉ
TURBINE

TURBO-EXPANDEUR

COMPRESSEUR

COMPRESSEUR

GAZ DE
CHARGE
(riche en LGN)
LIQUIDES DE

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GAZ NATUREL
(LGN)

Principe d’extraction des LGN par détente dans un TURBO-EXPANDEUR


EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 23
PROCÉDÉ LTS : DÉTENTE DANS UN TURBO-EXPANDEUR

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Liquide/Alim = 14%

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 24


PROCÉDÉ LTS : DÉTENTE DANS UN TURBO-EXPANDEUR

AVANTAGES INCONVÉNIENTS

BIEN ADAPTÉ À LA RÉCUPÉRATION DE FORTEMENT DÉPENDANT DE LA PRESSION ET


L’ÉTHANE ET À LA RÉCUPÉRATION TEMPÉRATURE DU GAZ DE CHARGE
PROFONDE DU GPL
SENSIBLE AUX VARIATIONS DE QUALITÉ DU
LE TRAVAIL DE DÉTENTE EST RÉCUPÉRÉ GAZ DE CHARGE
(compression partielle du gaz résiduaire)

NÉCESSITÉ D’ÉLIMINER LES CONTAMINANTS


BIEN ADAPTÉ À LA RÉCUPÉRATION DU C2
À PARTIR DE GAZ LÉGER (faible teneur en EN AMONT (H2O, CO2, Hg)
LGN dans le gaz de charge)
MÉTALLURGIE

NÉCESSITE GÉNÉRALEMENT UNE


COMPRESSION SUPPLÉMENTAIRE

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NÉCESSITE PARFOIS UNE RÉFRIGÉRATION
EXTERNE (pour un gaz riche et une
récupération élevée de C2+)
EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 25
Extraction des LNG: SELECTION du PROCEDE

Produit Principal Spécification du Hydrocarbures Procédés possibles


produit principal extraits

Gaz transportable Point de rosée Essence naturelle - Refroidissement


Hydrocarbures externe
- Vanne JT
(+ inhibition hydrate)
Gaz Commercial Point de rosée Essence naturelle -Refroidissement
Hydrocarbures + GPLs externe
- Vanne JT
(+ déshydratation ou
inhibition hydrate)
Récupération des LGN Taux de récupération Coupe LGN (Essence Déshydratation +
des LGN naturelle +GPLs + C2 - vanne JT
(optionnel) - Turbo expander
GNL GNL Essence naturelle + Déhydratation +

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GPLs réfrigération externe
(cycles en cascade ou
réfrigérant mixte)

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN


SOMMAIRE DU COURS

1 – RAISONS DE L’EXTRACTION DES LGN

2 – EXTRACTION DES LGN PAR SÉPARATION À BASSE TEMPÉRATURE (LTS)


• Réfrigération mécanique externe : BOUCLE CRYOGÉNIQUE
• Détente dans une vanne JOULE-THOMPSON (J-T)
• Détente dans un TURBO-EXPANDEUR

4 – PROCÉDÉS BREVETÉS D’EXTRACTION DES LGN

5 – FRACTIONNEMENT DES LGN

6 – EXEMPLES DE PROCÉDÉS

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 27
PROCÉDÉS BREVETÉS : COMPARAISON

Détendeur Tout le temps utilisé pour sa simplicité. Peut être couplé à une boucle
de réfrigération pour gaz lourds.

Cryomax Pour les gaz légers ou lourds (avec une boucle de réfrigération si la
pression est trop basse)
Costain Pour les gaz légers ou lourds (avec une boucle de réfrigération si la
pression est trop basse)
Ortloff Pour les gaz légers
ABB Randall Pour les gaz lourds à basse pression

Faible efficacité du cycle de réfrigération seul. Peut être avantageux pour un gaz
lourd à basse pression.
Procédé ABB Randall moins compétitif en raison de sa forte consommation
d’énergie. Peut être intéressant pour un gaz lourd à basse pression.
Les procédés Cryomax et Costain sont proches l’un de l’autre en termes de

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performances et de conception.
Le procédé Ortloff est efficace pour un gaz léger.

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN


PROCÉDÉS BREVETÉS : LISTE DE CONTRÔLE POUR LA
CONCEPTION DES INSTALLATIONS

Composition de la charge, débit, température, Impuretés dans la charge telles que du mercure,
pression du dioxyde de carbone, du sulfure d’hydrogène

Niveau de récupération souhaité, s’il est déjà Lieu d’implantation de l’installation,


déterminé éloignement, température ambiante

Puissance de compression souhaitée et type de Préférence pour les échangeurs à tubes et


compression préféré calandre ou pour ceux en aluminium brasé

Valeur nette de chaque produit pour faire les Préférence pour une construction modulaire ou
calculs économiques non

Capacité à traiter des charges de procédé de Contraintes liées au planning du projet


compositions variables
Adaptabilité au marché (polyvalence)
Pression de refoulement, température,
spécification des LGN/GPL

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Pression de refoulement, température,
spécification du gaz résiduaire

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 29


SOMMAIRE DU COURS

1 – RAISONS DE L’EXTRACTION DES LGN

2 – EXTRACTION DES LGN PAR SÉPARATION À BASSE TEMPÉRATURE (LTS)


• Réfrigération mécanique externe : BOUCLE CRYOGÉNIQUE
• Détente dans une vanne JOULE-THOMPSON (J-T)
• Détente dans un TURBO-EXPANDEUR

3 – PROCÉDÉS BREVETÉS D’EXTRACTION DES LGN

4 – FRACTIONNEMENT DES LGN

5 – EXEMPLES DE PROCÉDÉS

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 30
FRACTIONNEMENT DES LGN : SCHÉMA CLASSIQUE

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 31
SOMMAIRE DU COURS

1 – RAISONS DE L’EXTRACTION DES LGN

2 – EXTRACTION DES LGN PAR SÉPARATION À BASSE TEMPÉRATURE (LTS)


• Réfrigération mécanique externe : BOUCLE CRYOGÉNIQUE
• Détente dans une vanne JOULE-THOMPSON (J-T)
• Détente dans un TURBO-EXPANDEUR

3 – PROCÉDÉS BREVETÉS D’EXTRACTION DES LGN

4 – FRACTIONNEMENT DES LGN

5 – EXEMPLES DE PROCÉDÉS

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 32
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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN
FIGURE IX.10 – EXEMPLE DE SCHÉMA DE PROCÉDÉ D’UNE UNITÉ D’EXTRACTION DES LGN POUR RÉCUPÉRATION D’ÉTHANE, GPL & CONDENSATS

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 34
QUIZ
True False
Dans un unité d’extraction de Liquides de Gaz Naturel (LGN), la quantité de propane récupérée dans les LGN est
de 30% poids du propane initialement présent dans le gaz. Dansun tel cas:

- les LNG contiennent très peu d’éthane ●

- Le gaz traité contient 70 % poids du propane présent dans le gaz initial. ●


Les unités d’extraction de LGN utilisent la différence de volatilité ou la différence de température d’ébullition des constituants purs
………………..
contenus dans le gaz pour séparer les composants légers des composants lourds. Les produits de l’extraction des LGN sont une phase
gazeuse (le gaz traité) principalement constituée de composants légers et une phase liquide (les LGN) principalement constituée de
composants lourds. En conséquence si 30% poids du propane initial est présent dans les LGN, tous les C4+ sont également . Dans les
LGN alors que les composants légers N2, C1, C2 et 40% poids du C3 sont dans le gaz traité..

Quelle spécification représente le contenu résiduel en constituants légers des condensats:


- la Tension de Vapeur de Reid (TVR ou RVP en anglais)

- la Densité

- le BSW (Basic Sediments & water= ●

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………………..
La tensionde de vapeur de Reid est la propriété la plus sensible à la teneur en hydrocarbures légers d’un liquide. Sa mesure est de plus
assez facile.

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN


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36
Back Up slides
PROCÉDÉ LTS : PRINCIPE

140

120

100
Pression, bar

80 POINT DE ROSÉE
Point critique
POINT DE BULLE
FRAC LIQUIDE= 5% MOLE
60
FRAC LIQUIDE = 10% MOLE

Com position %mol


40 C1 67
C2 17
C3 8
20
iC4 2.5
nC4 1.5
iC5 1.5
nC5 1
0
nC6 1
-200 -150 -100 -50 0 50 100
nC7 0.5
Température, °C

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ENTRÉE DANS L’ENVELOPPE DE PHASE
EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 37
PROCÉDÉ LTS : RÉFRIGÉRATION EXTERNE

Le niveau de récupération des LGN


dépend de la température de

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refroidissement (Tmin= -30°C avec le
cycle de réfrigération du propane).

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 38


PROCÉDÉ LTS : RÉFRIGÉRATION EXTERNE

PRINCIPE DE LA BOUCLE CRYOGÉNIQUE DU PROPANE


– EXEMPLE DE BOUCLE SIMPLE –

C
B
D

B C
A
D
A

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 39
PROCÉDÉ LTS : RÉFRIGÉRATION EXTERNE

PRINCIPE DE LA BOUCLE CRYOGÉNIQUE DU PROPANE


– UTILISATION D’UN ÉCONOMISEUR (DÉTENTE INTERMÉDIAIRE) –

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Avantage : économies considérables en terme de débit et de puissance
(la puissance nécessaire pour recomprimer la quantité de vapeur produite à basse
pression dans un premier étage de compression est moindre)
EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 40
PROCÉDÉ LTS : DÉTENTE DANS UN TURBO-EXPANDEUR

COMPRESSEUR
0,225 kWh /
kmole

TURBINE

25

75
COMPRESSEUR
Total : 10 000 kmole/h
C1 : 8 910 kmole/h
C2 : 700 kmole/h
C3 : 300 kmole/h
C4+ : 90 kmole/h

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LGN

EXEMPLE DE RÉCUPÉRATION DES LGN 41


EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN
PATENTED PROCESSES: CRYOMAX from Technip

Application: A
cryogenic process for
gas fractionation to
recover C3+
hydrocarbons from
natural gas.
With this process, more
than 98% propane is
extracted from natural
gas. High efficiencies
are achieved with a
dual-column system
associated with a turbo-
expander. Multi-stream
plate-fin exchangers
increase efficient heat
integration.

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Description: The high-pressure dry feed gas at 25°C, 70 bars is cooled to –30°C in E1 and enters V1 where liquid and gas are
separated. The cold high-pressure gas is expanded to 30 bars in expander T1, and the resulting stream feeds the purifier C1
Liquid from V1 is sent to the purifier bottom. The liquid from the purifier is pumped to 33 bars and is reheated to 20°C to feed
the deethanizer. The deethanizer C2 produces a vapor distillate that is ethane-rich. This stream is liquefied in E1 and sent to C1
as reflux. The treated gas at 30 bars is reheated and compressed to sales-gas pressure. Approximately99.5% propane recovery
can be reached when propane value is high.
EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN
PATENTED PROCESSES: ABB Randall (Residue Recycle)

Application: To recover
ethane and higher
components from natural
gas streams. This process is
especially adequate with
lean and semi-lean gas
streams.
This process is also adapted
for the rejection of ethane
and production of LPG and
heavier streams. Recoveries
for ethane product are
95+%. Energy consumption
is between 50 and 70
HP/million scfd depending
on gas conditions.
Description: The inlet gas is treated and conditioned to remove contaminants and water that cannot be processed

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cryogenically. The gas is partially condensed to knock out heavy hydrocarbons, and is sent to a cold separator. Removed
liquids are sent to the demethanizer column, while the gas is sent to a turbo expander. The stream from the expander is sent
to the demethanizer column. To increase the recovery level, a recycle/reflux stream is taken from the residue gas and is
precooled, extracting refrigeration from the demethanizer column. The reflux is finally subcooled and sent to the top of the
demethanizer.
EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN
PATENTED PROCESSES: ORTLOFF Patents (Gas Subcooled Process)

These processes typically involve


cooling an inlet gas stream prior to
work expansion of the stream to
provide some or all of the
refrigeration required for the
process. For rich gas streams,
external refrigeration may also be
applied in addition to the
refrigeration provided by the
turboexpander. The power
recovered by the turboexpander is
typically used to provide partial
recompression of the residue gas
stream following separation of the
lighter and heavier components These reflux streams overcome the vapor-liquid equilibrium effects
ina distillation column. Reflux that limit the recovery potential of many processes. A typical gas

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streams appropriate for the type processing scheme that can be used for both LPG and NGL recovery
of product recovery required are is shown here.
provided to the distillation These processes have been successfully used in plants as small as 10
column. MMSCFD and as large as 2,100 MMSCFD.

EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN


PROCÉDÉS BREVETÉS : COMPARAISON

Faible efficacité du cycle de réfrigération seul. Peut être avantageux pour un gaz
lourd à basse pression.

Procédé ABB Randall moins compétitif en raison de sa forte consommation


d’énergie. Peut être intéressant pour un gaz lourd à basse pression.

Les procédés Cryomax et Costain sont proches l’un de l’autre en termes de


performances et de conception.

Le procédé Ortloff est efficace pour un gaz léger.

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 45
FIGURE IX.8 – EXEMPLE DE SCHÉMA DE PROCÉDÉ D’UNE UNITÉ D’EXTRACTION DES LGN POUR RÉCUPÉRATION DES SEULS CONDENSATS

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 46
FIGURE IX.9 – EXEMPLE DE SCHÉMA DE PROCÉDÉ D’UNE UNITÉ D’EXTRACTION DES LGN POUR RÉCUPÉRATION DU GPL & DES CONDENSATS

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EP 20313_b_F_ppt_01 Extraction et fractionnement des LGN 47
PROCÉDÉS D’ADOUCISSEMENT DES GAZ

EP 20265_d_F_ppt_02_ADOUCISSEMENT DES GAZ


Sommaire
Composés à éliminer et spécifications à atteindre

Solvants :
• Absorption chimique (amines)
• Absorption physique
• Absorption physico- chimique (solvants hybrides)

Lits fixes : adsorption physico-chimique

Inhibiteurs liquides

Procédé cryogénique

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Membranes

Guide de choix du procédé


EP 20265_d_F_ppt_02_ADOUCISSEMENT DES GAZ 2
Adoucissement des gaz

CONTAMINANTS À ÉLIMINER :

• H 2S

• CO2

• Autres composés soufrés : COS, RSH

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EP 20265_d_F_ppt_02_ADOUCISSEMENT DES GAZ 3
Adoucissement des gaz – Spécifications du gaz commercial classique

Spécifications typiques des gaz commerciaux :


H2S < 4 ppm mole
CO2 : pour augmenter le pouvoir calorifique
supérieur, habituellement < 2 % en volume
COS < 8 ppm mole
RSH < 10 à 30 ppm mole
S total < 10 – 100 ppm mole

Adoucissement
du gaz Gaz commercial

Huile et gaz Séparation huile


et gaz

Stabilisation et traitement
Huile traitée

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de l ‘huile

EP 20265_d_F_ppt_02_ADOUCISSEMENT DES GAZ 4


Adoucissement des gaz – Spécifications du GNL

Spécifications du gaz :
H2S < 2 à 4 ppm mole
CO2 < 50 ppm mole
COS et RSH : le moins possible

GNL

Adoucissement Récupération Élimination


Séchage C3
du gaz GPL/GNL COS/RSH

Huile et gaz Séparation Élimination


huile et gaz C4
COS/RSH
C5+

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Stabilisation et Huile
traitement de l’huile traitée

EP 20265_d_F_ppt_02_ADOUCISSEMENT DES GAZ 5


Adoucissement des gaz – Destination du gaz acide

Vers réinjection
Vers unité de récupération du soufre (SRU)
Vers incinération + évent

Réduction
grossière du CO2
et/ou du H2S
Gaz acide

Adoucissement
du gaz Gaz dirigé vers un traitement aval

Séparation
Huile et gaz
huile et gaz

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Stabilisation et Huile
traitement de l’huile traitée

EP 20265_d_F_ppt_02_ADOUCISSEMENT DES GAZ 6


Procédés d’adoucissement du gaz naturel

Cryogénie Forte teneur en gaz acides

Membranes

Solvants physiques

Solvants hybrides

Carbonate chaud

Solvants chimiques (amines) Les plus utilisés

Oxydo-réduction (Redox)

Adsorbants régénérables

Inhibiteurs solides (non régénérables)

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Inhibiteurs liquides (non régénérables)

Faible teneur en gaz acides

EP 20265_d_F_ppt_02_ADOUCISSEMENT DES GAZ 7


Sommaire
Composés à éliminer et spécifications à atteindre

Solvants :
• Absorption chimique (amines)
• Absorption physique
• Absorption physico- chimique (solvants hybrides)

Lits fixes : adsorption physico-chimique

Inhibiteurs liquides

Procédés cryogéniques

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Membranes

Guide de choix du procédé


EP 20265_d_F_ppt_02_ADOUCISSEMENT DES GAZ 8
Adoucissement des gaz naturels – Procédé aux amines

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EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements - Spécifications 9
PROPRIÉTÉS PHYSICO-CHIMIQUES DES AMINES LES PLUS COURANTES

PRIMARY
AMINES AMINES
PRIMAIRES SECONDARY
AMINES AMINES
SECONDAIRES TERTIARY AMINES
AMINES TERNAIRES

MEA DGA DEA DIPA MDEA

N N O N N
O O O O N
O O O O

MonoEthanolAmine DiGlycolAmine DiEthanolAmine DiIsoPropanolAmine MethylDiEthanolAmine


Normal Boiling Pt (NBP)
Point d’ébullition normal °C °C 171 221 269 (decomposition) 249 247
Freezing
Point dePoint
congélation °C °C 10.5 - 12.5 28.0 42.0 - 22.9
Vapor Pressure
Pression at 20°C
de vapeur à 20°C mmHg
mm Hg <1 1 < 0.01 < 0.01

Molecular Weight (MW)


Poids moléculaire kmol/kg
kmole/kg 61.08 105.14 105.14 133.19 119.17

Specific
DensitéGravity
à 20°Cat 20°C kg/m3 1.018 1.057 1.095 0.999 1.043

Solubility
Solubilitéin vapeur
water atà 20°C
20°C %%poids
weight 100 100 96.4 87 100

Critical temperature
Température critique °C 350.0 407.6 442.1 399.2 401.9
Critical
Pressionpressure
critique bar.a 59.9 37.7 32.7 37.7 38.8
Amine solution de
Concentration concent.
la solution en%amine
weight 15 àto20
10 25 50 to 65
à 65 30 àto40
25 40 30
30 to 40
à 40 35
35 to 50
à 50
Heat of reaction (H2S) kJ/kg H2S 1,907 1,190 1,140 1,050

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Heat of reaction (CO2) kJ/kg CO2 1,920 1,520 2,180 1,420

EP 20265_d_F_ppt_02_ADOUCISSEMENT DES GAZ 10


Exemple de schéma d’un procédé amines

45 °C
1,9 bar

50 °C
69 bar
110 °C
2,1 bar

40 °C
70 bar

70 °C 130 °C
70 bar 2,5 bar

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45 °C
1 bar

EP 20265_d_F_ppt_02_ADOUCISSEMENT DES GAZ 11


GAZ NATUREL LIQUÉFIÉ GNL

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

1 m3 de GNL à -160 deg.C (pression atmosphérique)


donnera, une fois vaporisé, environ 600 Sm3 de gaz
de vente (soit environ 570 Nm3 de gaz de vente)

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 2
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
CHAÎNE GNL

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 3
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Quelques chiffres clés

5 Millions Sm3/jour de gaz permet Un train GNL de 4 Mt/an demande une puissance procédé d’environ
d’obtenir: 150 MW (compression de la réfrigération).
La réfrigération utilisant généralement l’eau de mer, avec une
3 760 t/jour de GNL ou 1.3 Mt/an (1 % du différence de 6°C entre entrée et sortie, le besoin en eau est
marché mondial)
d’environ 35 000 m3/h.
1 000 MW de puissance électrique dans un
cycle combiné

17 500 BPD de "synthetic crude" (GTL) ou 1 tonne de GNL ~ 2.2 m3 GNL


850 000 t/an (0.05% du marché mondial) 1 tonne GNL ~ 52 MMBtu
1 tonne GNL ~ 1260 Nm3
6 800 t/jour de méthanol ou 2.2 Mt/an (8% 1 tonne GNL ~ 1.2 tep
du marché mondial)

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GTL signifie "Gas to Liquid" (100 MMSCFD de gaz naturel, soit 2.8 MSm3/jour, donnent 10000 BPD de Fuel)
GNL en français correspond à LNG (“Liquefied Natural Gas" ) en anglais
BTU signifie "British Thermal Unit“ (1 BTU = 0.293 Wh et 1 Wh = 3600 Joules)
M signifie Mega (ancien million) en système SI (106)

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 4


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

SPECIFICATIONS TYPIQUES D’UN GNL


(le GNL est un gaz de vente)

SPECIFICATIONS COMMERCIALES
Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS) MJ/Sm3 or Nm3 Dans la fourchette du réseau du client (1)
MJ/Sm3 or Nm3
Indice (ou nombre) de WOBBE Comme pour le PCS
ppm volume
Teneur en H2S Inférieure à 4
mg/Sm3
Teneur en soufre total 30 max.
SPECIFICATIONS PROCEDE
Teneur en CO2 ppm volume Inférieure à 90 (normal 40/90)
ppm volume
Teneur en C6+/Aromatiques 10 max. (2)
ppm volume
Teneur en vapeur d’eau 1 max. (3)
% mole
Teneur en azote Généralement inférieure à 1.5
ng/Sm3

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Mercure 10 max.

(1) Par exemple, dans le réseau français, le PCS doit être entre 36.4 et 43.2 MJ/Sm3
(2) Le point de rosée hydrocarbure est bien inférieur à celui requis par le client dans son réseau
(3) Le point de rosée eau est bien inférieur à celui requis par le client dans son réseau

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 5


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

ARANGEMENT TYPIQUE D'UN TRAIN DE GNL

Gaz de Flash (avec ou sans extraction N2)


Gaz Acides (CO2/H2S)
Gaz Combustible Gaz Combustible pour le Train
(complément)

Prétraitement Pré refroidissement Liquéfaction GNL


Gaz sec et adouci
Gaz de Charge

(vers Stockage)
45 à 60 bar abs

Fractionnement GPL
(vers Stockage)
Eau Hg
Gasoline
(vers Stockage)

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 6
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Lieux d’extraction des contaminants du Gaz de Charge


dans un train GNL

CONTAMINANT LIEU D’EXTRACTION Teneur acceptable dans le GNL


CO2 Prétraitement < 90 ppm volume
C6+/AROMATIQUES Pré refroidissement 10 ppm volume max.
H2S Prétraitement 4 pm volume max.
MERCURE Prétraitement 10 ng/Sm3 max.
AZOTE Liquéfaction < 1.5 mole %
EAU Prétraitement 1 ppm volume max.
Composés soufrés
. COS, CS2
. Mercaptans Prétraitement 30 mg/Sm3

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Prétraitement
ou
Pré refroidissement

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 7


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

ARANGEMENT GENERAL D'UN PRETRAITEMENT DE TRAIN GNL

Gaz combustible
Gaz combustible
Gaz acides (CO2 et/ou H2S)

vers pré refroidissement


Gaz adouci

Gaz sec

Gaz adouci et sec


Gaz de charge

et liquéfaction
(Gaz brut)

Adoucissement du gaz Déshydratation du gaz Piège à mercure

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Eau Hg

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 8


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

DESHYDRATATION DU GAZ DE CHARGE


Extraction de la vapeur d’eau du gaz de charge
Spécification procédé: 1 ppm volume max. dans le gaz

PROCEDE PAR ADSORPTION PHYSIQUE


UTILISATION DES TAMIS MOLECULAIRES
(généralement type 3A)

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 9
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

PIEGE A MERCURE

Gaz d’alimentation (sec et adouci)

Lit de billes de carbone imprégnées de soufre

GAZ vers la liquéfaction

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(pré refroidissement
et liquéfaction)
Filtre (Mercure 10 ng/Sm3 max.)

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 10


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
CAPACITE NOMINALE DES TRAINS DE GNL

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 11
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

AGENCEMENT GENERAL D’UN TRAIN GNL

Gaz de Flash (avec ou sans extraction N2)


Gaz Combustible pour le Train

Pré refroidissement Liquéfaction GNL


Gaz sec et adouci

(vers Stockage)

Recycle GPL
Fractionnement GPL
(vers appoint réfrigération, Stockage)

Gasoline
(vers Stockage)

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 12
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

PROCEDE DE LIQUEFACTION DU GAZ


Historiquement, dans l’ordre chronologique de leur apparition:
• Cascade classique à 3 fluides frigorigènes parcourant chacun un cycle
de réfrigération mécanique extérieur (respectivement C3, C2= et C1).
• Cascade intégrée à 1 seul fluide frigorigène (mélange N2, C1, C2, C3,
C4). Ce fut par exemple le premier procédé TEALARC®.
• Cascade duale à 2 fluides frigorigènes (respectivement C3 puis
mélange réfrigérant (N2,C1,C3). C’est le procédé développé par APCI,
le mélange réfrigérant prenant le nom de MCR®. C’est le plus courant
dans les trains d’usine GNL jusqu’à présent.
• Cascade à 2 fluides mélangés. Ce fut le second TEALARC® avec le
premier réfrigérant appelé PCG et le second, LCG.

De nouveaux procédés sous licence sont apparus et qui sont des

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variantes des procédés ci-dessus.

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 13


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
(Cascade classique)
Usine GNL CAMEL (1964) à Arzew en Algérie

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Note: usine devenue GL4Z (procédé Technip-Pritchard)
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 14
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Usine GNL de KENAI (Alaska) (Procédé par Cascade classique)

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 15
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Cascade duale - Principe du procédé APCI C3- MR™

Ce procédé se retrouve dans la majorité


des trains d’usines GNL existantes

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 16
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
USINE DE GNL DE P.T.BADK (Kalimantan/Indonésie)

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(Procédé de liquéfaction Cascade duale APCI)
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 17
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Usine GNL BINTULU (Malaisie)

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(Procédé de liquéfaction Cascade duale APCI)
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 18
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
USINE GNL DE QATARGAS (Qatar) - 3 trains (2.5 Mt/an par train)
(Procédé de liquéfaction Cascade duale APCI)

Train 1 Train 2 Train 3

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 19
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
OMAN LNG

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(Procédé de liquéfaction Cascade duale APCI)

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 20


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Procédés de liquéfaction du gaz naturel "nouvelle génération"

Procédé AP-X MFC Cascade Liquefin DMR


Optimisée
Bailleur APCI LINDE PHILLIPS AXENS SHELL
Nombre de
3 3 3 2 2
Cycles
Fluides
Frigorigènes C3, MR, N2 MR C3, C2, C1 MR MR

MR: Mélange Réfrigérant

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 21
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
(Retour en force de la Cascade classique) Cascade "optimisée" PHILLIPS

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Trains GNL utilisant des aéroréfrigérants pour la condensation des cycles de réfrigération mécanique extérieurs

Train 4: 4.8 Mt/an (F.E.E.D année 2001)

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 22


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

USINE GNL SNOHVIT A HAMMERFEST (Norvège)

Emplacement de la
liquéfaction

Module transporté
par barge et coulé
in situ

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 23
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
LA BARGE DE SNOHVIT A CADIX

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 24
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
USINE GNL SNOHVIT A HAMMERFEST (Norvège)
(une fois la barge supportant les installations de liquéfaction coulée in-situ)
Procédé de liquéfaction Linde

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 25
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Echangeur bobiné (“spool wound“ ou “wound coil“) fabriqué par APCI

50/60 m de haut
250 tonnes à vide
510 t en opération (3Mt/an)
Jusqu’à 5m de diamètre
Tubes et calandre en aluminium

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 26
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Echangeur bobiné APCI : Les tubes enroulés (tubes en aluminium)

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 27
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Echangeur bobiné LINDE

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 28
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Echangeur à plaques en aluminium brasé
"Brazed Aluminum Plate Fin Heat Exchanger (PFHE)"

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 29
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Compresseurs MR™ d’un train GNL de l’usine BINTULU (Malaisie)

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 30
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

STEEL ABLE TO CONTAIN LNGS


STEEL NOT ABLE TO CONTAIN LNG
RESERVOIRS DE STOCKAGE DE GNL
CONCRETE

SINGLE CONTAINMENT DOUBLE CONTAINMENT FULL CONTAINMENT MEMBRANE

STEEL TANKS

N.A

CONCRETE TANKS N.A

REQUIREMENT FOR
DIKE (European YES NO NO NO

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standards)

N.A: Not applicable

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 31


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Bac GNL simple intégrité (“Single Containment“)

Paroi intérieure en acier 9% de nickel.

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Après une couche résiliente cette barrière primaire est contenue dans une enveloppe en acier
carbone constituant une barrière secondaire isolée de la première par une couche de perlite au
niveau de la robe. Le toit est suspendu à l’enveloppe extérieure.
Cette conception nécessite une cuvette de rétention.

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 32


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Bac GNL à intégrité totale (“Full Containment“)


(VIROLE EXTERNE EN BÉTON PRÉCONTRAINT, TOIT EN BÉTON ARMÉ)

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 33
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Réservoirs de stockage GNL intégrité totale (1986)


(ADGAS/Das Island-Abu Dhabi)

Bacs GNL

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 34
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Taille des réservoirs

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 35
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Méthanier à cuves intégrées


(type membrane)

Les cuves font partie intégrante


de la coque du bateau

Méthanier à cuves autoporteuses


type “Moss Rosenberg” cuves
sphériques

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Les cuves sont indépendantes de la
coque du bateau
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

LES METHANIERS
(Transport du GNL à -160 deg.C à pression atmosphérique)

Cuves type Membrane (intégrées à la coque du navire)


• Invar (acier à 30% Ni) : 0.7 mm (Gaz Transport)
• Acier Inox "corrugué" (18% Ni) : 1.2 mm (Technigaz)

Cuves sphériques "Moss Rosenberg" (auto porteuses)


• Alliage d’aluminium (A5083-0) : 35 ~ 180 mm

Existe aussi la technologie (développée par les chantiers japonais)

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des cuves prismatiques (intégrées à la coque du navire): Cuves en
alliage d’aluminium (12 à 38 mm)

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 37


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Cuve auto-porteuse sphérique (technique Moss-Rosenberg)
pour navire GNL

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 38
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Intérieur d’une cuve


membrane
d’un méthanier

Technique
GAZ TRANSPORT
Membrane en
INVAR
(acier à 30% Nickel)

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 39
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

LES METHANIERS DANS LE MONDE

Technologies
Autres 5%

Source : BG Cuves sphériques 52%


Membrane 43%

Flotte mondiale : +/- 200 méthaniers

Capacité
Moyenne : 130 à 140 000 m3 actuellement
En commande : 153 000 m3

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Projet : 225 000 m3
Double coque
Propulsion : fuel-oil plus "boil-off "

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 40


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

LES PARTIES CONSTITUTIVES D’UN TERMINAL DE


REGAZEIFICATION

1
Réception des 3
navires méthaniers Regazéification du GNL
et déchargement en fonction des
de leur cargaison besoins du réseau

2 4
Stockage du GNL Émission sur le
dans les réservoirs réseau de transport
cryogéniques (-160 °C) national

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 41
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Terminaux de
regazéification avec
bacs GNL à complète
intégrité

Terminal GNL Revit houssa (Grèce)


Terminal GNL de Montoir de Bretagne (France) Terminal GNL de Fos sur Mer (France)

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 42
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Terminal GNL SODEGURA (Baie de Tokyo- JAPON)

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 43
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Equipements d’un terminal de regazéification de GNL

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La regazéification du GNL est faite en le réchauffant soit avec de l’eau de mer ("Sea Water Vaporisers") soit avec
de l’eau chaude ("Submerged Combustion Vaporizers"). Les pompes qui pressurisent le GNL sont les "secondary
pumps".

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 44


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

TECHNIQUES DE REGAZIFICATION DU GNL

"Open Rack Vaporizer (ORV)“ ou “Sea Water Vaporizers“


Le GNL circule du bas vers le haut dans de grands panneaux garnis
d’éléments tubulaires arrosés par de l’eau de mer qui forme un
film mouillant et permet la vaporisation régulière du GNL

"Submerged Combustion Vaporizer (SCV)“


Le GNL passe dans un serpentin en acier inox immergé dans un
bain d’eau chaude à environ 30/ 40°C. Ce bain d’eau est chauffé
par l’intermédiaire d’un brûleur alimenté par le gaz combustible

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pris sur le courant de GNL vaporisé (1.25%)

EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 45


TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

"Open Rack Vaporizer (ORV)"

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 46
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

VUE D’UN SCV

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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 47
H2O CONTENT OF MOISTURE SATURATED GASES
— Chart of McKETTA — — Chart 1 —

-60 -40 -20 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 240 280
H2O Content of saturated wet gas (lb/MMSCF)

80000 80000
1.0

Cg : Specific gravity correction factor


60000 60000

40000 0.9 40000

0.8
20000 20000

0.7
0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
10000 10000
Specific gravity versus air
8000 8000
6000 6000
1,00

4000 4000
0,98
Cs : Correction for salimity

0,96

2000 0,94 2000


SIA
0,92
7P
14.

0,90
25

1000 0 1 2 3 4 1000
% Salts in brine
50

800 800

400
100

600
600 200 600

0
100
300

0
500

0
000
0
Warning: dashed lines are

2
800

100 000
400 400

800 00 4

00
0

6
150
meta-stable equilibrium. Actual

0
300
equilibrium is lower water content.

0
HYDRATE FORMATION LIMIT

50
Angle is a function of composition.
200 200

100 100
80 80
60 60

40 40

20 20

Position of this line


is a function of gas
SIA

10 10
7P

composition
8 8
14.
25

5 5
50
100

400
600
200

4 4
300

0 100
500

0
200
800
150

2 2

1
00040_A_A

1
-60 -40 -20 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 240 280
379.495
!"#$$%&'()( *+,-.*(/0#1/2()( *+- 3.(/0#%/2()((44444((55/(67!8/9+ Temperature (°F)
18.02
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BUKACEK correlation : A and B coefficients (British units)
T emperature A B T emperature A B T emperature A B
(deg.F) (deg.F) (deg.F)
-40 131 0,22 68 16100 7,10 176 326000 69,5
-38 147 0,24 70 17200 7,17 178 341000 72,0
-36 165 0,26 72 18500 7,85 180 357000 74,8
-34 184 0,28 74 19700 8,25 182 372000 77,2
-32 206 0,30 76 21100 8,67 184 390000 79,9
-30 230 0,33 78 22500 9,11 186 407000 82,7
-28 256 0,36 80 24100 9,57 188 425000 85,8
-26 285 0,39 82 25700 10,0 190 443000 88,4
-24 317 0,42 84 27400 10,5 192 463000 91,4
-22 352 0,45 86 29200 11,1 194 483000 94,8
-20 390 0,48 88 31100 11,6 196 504000 97,7
-18 434 0,52 90 33200 12,2 198 525000 101
-16 479 0,56 92 35300 12,7 200 547000 104
-14 530 0,60 94 37500 13,3 202 570000 108
-12 586 0,64 96 39900 14,0 204 594000 111
-10 648 0,69 98 42400 14,6 206 619000 115
-8 714 0,74 100 45100 15,3 208 644000 119
-6 786 0,79 102 47900 16,0 210 671000 122
-4 866 0,85 104 50800 16,7 212 698000 126
-2 950 0,91 106 53900 17,5 214 725000 130
0 1050 0,97 108 57100 18,3 216 754000 134
2 1150 1,04 110 60500 19,1 218 785000 139
4 1260 1,11 112 64100 20,0 220 816000 143
6 1380 1,19 114 67900 20,9 222 848000 148
8 1510 1,27 116 71800 21,8 224 881000 152
10 1650 1,35 118 76000 22,7 226 915000 157
12 1810 1,44 120 80400 23,7 228 950000 162
14 1970 1,54 122 84900 24,7 230 987000 166
16 2150 1,64 124 89700 25,8 232 1020000 171
18 2350 1,74 126 94700 26,9 234 1060000 177
20 2560 1,85 128 100000 28,0 236 1100000 182
22 2780 1,97 130 106000 29,1 238 1140000 187
24 3030 2,09 132 111000 30,3 240 1190000 192
26 3290 2,22 134 117000 31,6 242 1230000 198
28 3570 2,36 136 124000 32,9 244 1270000 204
30 3880 2,50 138 130000 34,2 246 1320000 210
32 4210 2,65 140 137000 35,6 248 1370000 216
34 4560 2,81 142 144000 37,0 250 1420000 222
36 4940 2,98 144 152000 38,5 252 1470000 229
38 5350 3,16 146 160000 40,0 254 1520000 235
40 5780 3,34 148 168000 41,6 256 1570000 242
42 6240 3,54 150 177000 43,2 258 1630000 248
44 6740 3,74 152 186000 44,9 260 1680000 255
46 7280 3,96 154 195000 46,6 280 2340000 333
48 7850 4,18 156 205000 48,4 300 3180000 430
50 8460 4,42 158 215000 50,2 320 4260000 548
52 9110 4,66 160 225000 52,1 340 5610000 692
54 9800 4,92 162 236000 54,1 360 7270000 869
56 10500 5,19 164 248000 56,1 380 9300000 1090
58 11300 5,48 166 259000 58,2 400 11700000 1360
60 12200 5,77 168 272000 60,3 420 14700000 1700
62 13100 6,08 170 285000 62,5 440 18100000 2130
64 14000 6,41 172 298000 64,8 460 22200000 2550
66 15000 6,74 174 312000 67,1
Gas Water Content W ( LB water/MMSCF wet gas ) = (A / P) +B
P (psia ) : Ope ra ting P re ssure
A a nd B from ta ble a t the Ope ra ting T e mpe ra ture
Example : At 1450 PSIA and 122 deg.F, W = (84900 / 1450) + 24.7 = 83.25 LB water/MMSCF
BUKACEK correlation : A and B coefficients (metric units)
T emperature A B T emperature A B T emperature A B
(deg.C) (deg.C) (deg.C)
-40,0 145 3,52 20,0 17786 113,73 80,0 360145 1113,3
-38,9 162 3,84 21,1 19001 114,85 81,1 376716 1153,3
-37,8 182 4,16 22,2 20438 125,75 82,2 394391 1198,2
-36,7 203 4,49 23,3 21763 132,15 83,3 410963 1236,6
-35,6 228 4,81 24,4 23310 138,88 84,4 430848 1279,9
-34,4 254 5,29 25,6 24857 145,93 85,6 449628 1324,7
-33,3 283 5,77 26,7 26624 153,30 86,7 469514 1374,4
-32,2 315 6,25 27,8 28392 160,19 87,8 489399 1416,1
-31,1 350 6,73 28,9 30270 168,20 88,9 511494 1464,1
-30,0 389 7,21 30,0 32258 177,81 90,0 533588 1518,6
-28,9 431 7,69 31,1 34357 185,82 91,1 556788 1565,0
-27,8 479 8,33 32,2 36677 195,43 92,2 579987 1617,9
-26,7 529 8,97 33,3 38997 203,44 93,3 604292 1665,9
-25,6 586 9,61 34,4 41428 213,05 94,4 629701 1730,0
-24,4 647 10,25 35,6 44079 224,26 95,6 656214 1778,1
-23,3 716 11,05 36,7 46841 233,87 96,7 683833 1842,2
-22,2 789 11,85 37,8 49824 245,09 97,8 711451 1906,2
-21,1 868 12,65 38,9 52917 256,30 98,9 741279 1954,3
-20,0 957 13,62 40,0 56121 267,51 100,0 771107 2018,4
-18,9 1050 14,58 41,1 59545 280,33 101,1 800935 2082,4
-17,8 1160 15,54 42,2 63081 293,14 102,2 832972 2146,5
-16,7 1270 16,66 43,3 66837 305,96 103,3 867219 2226,6
-15,6 1392 17,78 44,4 70814 320,37 104,4 901466 2290,7
-14,4 1525 19,06 45,6 75012 334,79 105,6 936818 2370,8
-13,3 1668 20,34 46,7 79320 349,21 106,7 973274 2434,8
-12,2 1823 21,63 47,8 83960 363,62 107,8 1010835 2514,9
-11,1 2000 23,07 48,9 88821 379,64 108,9 1049501 2595,0
-10,0 2176 24,67 50,0 93792 395,66 110,0 1090376 2659,1
-8,9 2375 26,27 51,1 99095 413,28 111,1 1126833 2739,2
-7,8 2596 27,87 52,2 104619 430,90 112,2 1171022 2835,3
-6,7 2828 29,63 53,3 110474 448,52 113,3 1215212 2915,4
-5,6 3071 31,56 54,4 117102 466,14 114,4 1259401 2995,5
-4,4 3347 33,48 55,6 122626 485,37 115,6 1314638 3075,6
-3,3 3635 35,56 56,7 129254 506,19 116,7 1358828 3171,7
-2,2 3944 37,80 57,8 136988 527,02 117,8 1403017 3267,8
-1,1 4286 40,05 58,9 143616 547,84 118,9 1458254 3363,9
0,0 4651 42,45 60,0 151349 570,27 120,0 1513491 3460,0
1,1 5038 45,01 61,1 159082 592,69 121,1 1568728 3556,2
2,2 5457 47,74 62,2 167920 616,72 122,2 1623965 3668,3
3,3 5910 50,62 63,3 176758 640,75 123,3 1679202 3764,4
4,4 6385 53,50 64,4 185596 666,38 124,4 1734439 3876,5
5,6 6894 56,71 65,6 195539 692,01 125,6 1800723 3972,6
6,7 7446 59,91 66,7 205481 719,24 126,7 1855960 4084,8
7,8 8042 63,43 67,8 215424 746,47 137,8 2585087 5334,2
8,9 8672 66,96 68,9 226471 775,31 148,9 3513067 6888,0
10,0 9346 70,80 70,0 237519 804,14 160,0 4706184 8778,2
11,1 10064 74,65 71,1 248566 834,57 171,1 6197580 11084,9
12,2 10826 78,81 72,2 260718 866,61 182,2 8031445 13920,3
13,3 11600 83,14 73,3 273975 898,65 193,3 10274063 17460,4
14,4 12484 87,78 74,4 286127 932,29 204,4 12925434 21785,4
15,6 13478 92,43 75,6 300489 965,93 215,6 16239648 27231,8
16,7 14472 97,39 76,7 314850 1001,17 226,7 19995757 34119,8
17,8 15466 102,68 77,8 329212 1038,01 237,8 24525182 40847,7
18,9 16571 107,97 78,9 344678 1074,85
Gas Water Content W ( mg water/Sm3 wet gas ) = (A / P) +B
P (ba r a ) : Ope ra ting P re ssure
A a nd B from ta ble a t the Ope ra ting T e mpe ra ture
Example : At 100 bar a and 50 deg.C, W = (93792 / 100) + 395.66 = 1333.6 mg water/Sm3

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