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L'incorporation

Roger
(Pseudonyme sur le site : ChorusFr)

L'incorporation

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Table des matières

Observations et descriptions du phénomène .......................................................................... 3


Note de l'auteur..................................................................................................................... 10

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Observations et descriptions du phénomène

Développée à l’extrême, la "sensitivité" se transforme en médiumnité.

Une des formes de cette médiumnité est le phénomène d’incorporation. Il est important de le
définir, car l’incorporation est l’un des supports très exceptionnel de communication avec les
esprits ou entités dans l’au-delà.

Techniquement, le médium se place (ou est placé) en état de transe et, par un effort de
passivité volontaire, il quitte son enveloppe corporelle pour laisser la place à une entité‚ qui
va prendre les commandes (partiellement ou totalement) du cerveau et du corps de l’individu.

L’entité qui se présente ainsi, retrouve son langage d’origine, sa dialectique, ses dons, son
savoir, sa forme d’expression et son caractère… et sa nationalité.

Bref ! Tout ce qui défini très exactement la personnalité qu’il fût, et est (entre temps)
devenue.

Comment un médium peut-il vivre cette expérience extraordinaire ?

Voici ce que nous dit Philippe un jeune médium par incorporation, en ce qui le concerne.
(Nous n'y avons pas changé un mot.)

Habituellement, l’homme se sent vivant et réel dans la mesure où son corps est perçu, car il
s’identifie totalement à son enveloppe physique. Du fait que dans la décorporation du sujet
(sortie du médium), l’attitude de celui-ci attire l’énergie de la personnalité vers le plan
spirituel, l’identification au corps est graduellement déstabilisée. Le sujet passe alors par une
phase où sa personne physique est ressentie comme une coque creuse, vidée de sa substance,
sans qu’il s’agisse néanmoins de faiblesse mentale ou de lapsus d’attention.
Pendant cette période de son évolution, le sujet en tant que personne physique ne se sent plus
vivant et réel, mais plutôt mort et inexistant. C’est la fameuse nuit de l’âme, qui bien que
semblable à certains symptômes morbides des psychoses, de l’hypocondrie ou de l’asthénie,
ne puisse leur être assimilée. Bien au contraire, il s’agit d’une étape de transition entre une
forme d’existence inférieure, instinctive, animale, matérielle, et une autre, supérieure,
impersonnelle et spirituelle.

Toutefois, au cours de cet épisode à vide et de "déstructuration", il arrive que des facteurs
perturbateurs se mêlent pour déformer cette expérience de l’irréalité de la personne en un
véritable déséquilibre mental. Ce déséquilibre peut intervenir à la suite d’une défaillance de la
lucidité‚ la fonction du sujet pouvant être obscurcie et remplacée par l’observateur sous
l’aspect du moi fractionné‚ dont un secteur se fait arbitre des autres subdivisions. Mais,
lorsque cette partie spectatrice assiste au dépérissement de sa personne, elle panique devant la
peur de mourir, crainte qui peut devenir une obsession tenace et angoissante. Seul le véritable
témoin peut, sans en être névrosé, réaliser la décomposition des mécanismes du moi, puis, à
son tour, se laisser dissoudre au profit du soi. Or, tout déséquilibre, en ce qui concerne la
personne, entraîne difficultés et résistances, chaque fois que ce processus est amorcé.

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La déstabilisation de l’identification au corps peut être plus ou moins le résultat d’autres


tendances maladives (schizoïdes par exemple) ou d’une pulsion de mort avec
l’autodestruction suicidaire à l’arrière plan. L’élément perturbateur peut venir de la
résurgence d’un résidu pathologique du genre hypocondriaque: le sujet perçoit un vide à la
place de ses organes, de son cerveau. Ce ne sont pas les états existentiels qui peuvent être
jugés sains ou maladifs, mais seulement les évolutions psychiques qui les ont déterminés.

Un "moi" vidé de sa substance peut être l’effet de la débilité comme d’une sorte de
phénomène surhumain. D'un certain point de vue, on peut considérer l’incarnation comme
désirable, mais il est possible d’envisager un autre point de vue selon lequel l’individu devrait
essayer de se libérer de son corps et d’atteindre un état souhaité de spiritualité désincarnée.

Lors de la recherche de la décorporation, la perte de conscience du corps est un phénomène


courant, conforme à l’évolution normale et souhaitée de la perspective spirituelle de cette
discipline. Au cours d’une décorporation réussie dans le sens le plus profond du terme, la
conscience corporelle disparaît complètement de la même façon qu’elle s’efface durant le
sommeil. Le corps, ainsi que les fonctions psychiques se situent alors au-dessous du seuil de
la conscience, tout comme, en temps normal, les fonctionnements physiologiques comme la
digestion, la circulation sanguine, etc., se déroulent sans la participation consciente de
l’homme. Le sujet n’est plus impliqué dans les mouvements corporels et psychiques, que
ceux-ci se déroulent d’une manière normale ou même supérieure à la normale. C’est que la
perte de conscience de la personnalité a été remplacée à un autre niveau, par un état antérieur
à l’apparition de la pensée et de la sensation.

Comment est perçue par le médium, l’observation de son enveloppe physique


s’animant d’une énergie qui n’est pas la sienne ?

De son état de conscience altérée ou au contraire super exaltée, différé dans l’espace et
quelquefois dans le temps, le sujet va, grâce à un effort de passivité volontaire extrême,
pouvoir observer en spectateur non seulement son propre corps, mais aussi l’entourage de
celui-ci. Comme nous l’avons vu plus haut, la panique et la peur de la mort peuvent s’emparer
du médium, qui alors regagnera immédiatement son corps, et retrouvera donc un état de
conscience ordinaire, gardant en lui, la trace de cette expérimentation morbide qui lui interdira
par la suite de renouveler ce processus dans de bonnes conditions, d’où la grande
importance d’une présence permanente de sécurisation en ce qui concerne la
personnalité de l'expérimentateur se trouvant avec le médium qu'elle a le devoir de
protéger. (Voir à la fin de ce chapitre)

Par contre, si le sujet parvient à un réel état de passivité volontaire, sans angoisse et sans
curiosité malsaine, il va pouvoir assister à une sorte de renaissance de son corps physique,
habité cette fois par une autre énergie, une autre personnalité. Et, le plus extraordinaire est
qu’avec l’entraînement et l’habitude, il va pouvoir lui-même communiquer avec cette
néo/incorporation, et donc aussi se rassurer sur la réelle dissociation qui existe entre les
différentes personnalités.

L’expérimentateur ainsi que le médium, doivent (avant de commencer une expérience


pratique consistant à entamer le dialogue avec une entité), l’un et l’autre prendre de multiples
précautions pour s’assurer de l’entière sécurité du médium, et aussi s'assurer sur l'éventualité

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du risque de traumatisme sur des observateurs non avertis. Certains pourraient ne voir dans
tout cela qu’une comédie habilement montée, d’autres pourraient s’en trouver fort
impressionnés et choqués. De même, ne devrait assister à ces expériences que des individus
dont le degré d’évolution justifie l’écoute et le dialogue avec les entités, de façon à se
préserver des suites négatives qu’engendrerait une mauvaise interprétation du phénomène
vécu par un observateur néophyte. Certes au-delà de la manifestation visible des
incorporations, il faut tenir compte des informations que celles-ci nous apportent. Elles jouent
en quelque sorte un rôle pédagogique, mais aussi un rôle de guide dans le cadre d'un
processus de recherche, sans le prendre forcément pour du. Il nous faut toujours garder notre
libre appréciation de ces enseignements.

Il ne faut pas penser pour autant que les entités, quelle que soit leur réalité, apportent des
informations exploitables dans la pratique, évitant au chercheur l’effort essentiel de la tâche
qu’il s’est fixée. Au contraire, nous avons pu constater que plus le chercheur était capable
d’apporter par lui-même des réponses cohérentes à ses interrogations, plus les enseignements
apportés ouvraient d’horizons et de pistes. Par contre, celui qui attend des réponses façonnées
à sa personnalité, prêtes à être assimilées sans effort ne recevra d’enseignements que très
souvent superficiels, voire contradictoires dans le contexte du processus, comme si les entités
voulaient signifier que la recherche est avant tout le fait d’une individualité, et non pas un
enseignement magistral reçu d’un maître extérieur par un élève qui ne s'impliquerait pas
personnellement dans le contenu pédagogique.

Témoignage "intime" du vécu de notre médium pendant le processus


d’incorporation

"J’essaie de prendre le contrôle de ma respiration. Je sens mon cœur battre fortement dans
ma poitrine, dans une sorte d’oppression. Plus je ralentis la respiration, plus le rythme
cardiaque semble ralentir à son tour… Autour de moi, les bruits d’ambiance se font plus
sourds, moins audibles, et je suis incapable de saisir le contenu des conversations.
Par contre, les pulsations du sang à mes tempes sont de plus en plus bruyantes, véritables
martèlements rythmés par une sorte de choc dans les zones oculaires. Je chasse de mon esprit
toutes les pensées qui affluent, cherchant par là à atteindre à la neutralité absolue, ou
passivité active…

Pour éviter ces pensées, je ne cherche pas volontairement à les "détruire ", je les laisse
simplement se présenter sous forme d’images ou de sons sans y accrocher d’importance, et
surtout sans essayer de les suivre. De diffus, les bruits extérieurs sont devenus inexistants…
Je ne sens plus mon corps ; cela veut dire que je n’ai plus la sensation de poids, de valeur ou
de contact avec ce matelas sur lequel je suis me suis allongé, ou sur ce fauteuil ou je me suis
assis. Devant mes yeux, le noir se fait de plus en plus intense. Je ne peux plus parler
réellement de "noir ", mais d’une sorte de néant, de vide dimensionné dans sa profondeur. En
règle générale, c’est à ce moment, ou plutôt à un moment précis où aucune pensée parasite
n’intervient que j’ai l’impression de perdre conscience quelques secondes comme un
évanouissement momentané à la vitesse de l’éclair. Puis, je reviens à moi, et cette fois je peux
diriger ma pensée comme je le désire, je sais que le pas est franchi, je le sens au fond de moi.
Aucune pensée, même extérieure à l’expérience, ne peut en troubler le déroulement.

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D’ailleurs, je sais avec l’habitude, que les pensées que je vais avoir maintenant n’auront pas
du tout la même teneur que celles que je pourrais avoir à l’état de veille. Je suis en quelque
sorte "pris en charge " et je peux observer à loisir ce qui arrive…

Tout d’abord, un point extrêmement brillant apparaît dans la masse noire et compacte qui
m’entoure. Car non seulement je perçois avec mes yeux, mais je sens également ce qui est sur
les côtés et dernière moi… Il m’a fallu des dizaines et des dizaines de ce passage pour
comprendre qu’un simple effort de ma volonté pouvait me permettre de me diriger vers cette
lumière… Sans poids, et vraisemblablement sans corps, je flotte dans le noir vers ce point
lumineux qui grossit. Puis le mouvement s’amplifie de lui-même, sans que j’aie à intervenir.

Je suis maintenant aspiré vers ce point lumineux à une vitesse vertigineuse. Inutile d’essayer
de lutter, je sais que la lumière m’attire implacablement, quelle que soit ma résistance à son
attraction. Brusquement, j’entre dans cette lumière, qui s’avère en fait être une sorte de
tunnel dans lequel des bouillonnements luminescents s’agitent comme autant de bulles de
savon en suspensions dans l’air. Je distingue des milliers de cercles concentriques au travers
desquels je passe à toute allure. Ensuite, ce mouvement s’interrompt d’un coup, comme si
j’étais arrêté net dans ma course à la fin du tunnel que je viens de traverser… Cette fois, je
baigne dans la lumière, je ressens au fond de mon être une grande allégresse, un sentiment
indicible de bien-être et de bonheur. Je déborde d’amour, seul qualificatif que je puisse
utiliser vraiment, et je sais que je serais à ce moment précis, incapable de faire le mal ou de
haïr. Je sens tout autour de moi comme des présences, dans lesquelles je peux ressentir les
mêmes sentiments d’amour débordant. Je les connais, je pourrais même les identifier. Ce sont
des amis décédés, des membres de ma famille. Le langage n’est pas nécessaire, c’est une
communication implicite faite d’amour et de compréhension."

Autre témoignage sur le phénomène d'incorporation

Question : Je serai curieux de savoir si quelqu'un d'autre que moi a vécu ce phénomène
étrange, qui ne me lasse pas de m'intriguer.
Je m'explique : En réunion avec mon ami Philippe "médium par incorporation", il est arrivé
que des esprits/entités se présentent à nous par ce biais exceptionnel de la médiumnité.
Je récapitule : Nous avons donc en face de nous un personnage (un seul à la fois) qui va se
substituer à Philippe, et utiliser le corps de ce dernier comme si c'était le sien... Ce personnage
(entité/esprit désincarné) retrouve son attitude, langage, accent d'époque, caractère, enfin tous
les aspects de ce qu'il était dans sa vie passée... Et retrouvant de même la possibilité de
communiquer en direct comme vous le faites avec n'importe qui... (Chose à laquelle nous
avons pu nous habituer avec le temps et la régularité des séances de réunions que nous
avions.)
Mais un jour, de façon vraiment inattendue, un personnage est arrivé et s'est présenté à nous
comme étant un prisonnier toujours en captivité au Canada pour je ne sais quel motif; donc
encore de notre monde terrestre, et parfaitement en vie biologiquement parlant !

Ce personnage nous a dit pouvoir s'évader de sa cellule, et que sous cette forme, il pouvait
retrouver une certaine liberté... Puis il nous a quitté après avoir tenu avec nous une
conversation que je me rappelle amicale. Depuis ce jour, je me suis toujours demandé
comment cela pouvait être possible pour un être humain vivant ? Et si d'autres cas de ce genre
s'étaient déjà produit ? A moins d'un bluff de ce personnage ?

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Réponse :

"Mon cher ami,

Ta question est très légitime et peut effectivement paraître saugrenue au profane, aussi pour
ton enseignement je consens à t'expliquer ce qui te semble obscur.

En effet, ton ami Philippe a reçu en son corps la présence d'un esprit incarné qui souhaitait
ainsi se rendre libre de ses carcans terrestres, cela est indépendant de sa volonté humaine,
c'est son esprit, qui, trop attaché dans ce monde n'a trouvé que ce moyen pour se libérer
momentanément. La vie dans vos prisons est bien inhumaine et nous nous demandons
toujours comment les hommes ont parfois l'affront de se substituer à Dieu en jugeant leurs
frères à la lumière d'une lanterne si pâle. Que savent-ils de la vérité, du bien et du mal qui
n'existent pas ? Mais là n'est pas notre propos. Notre propos est pour ton instruction, de
t'expliquer comment les choses peuvent se passer parfois en l'esprit d'un homme qui se sent
meurtri dans sa chair et qui souhaite être libre. La liberté n'est pas de votre monde, la liberté
est en l'esprit libre de ses carcans terrestres et si imaginaires. Alors la nuit, lorsque vous
dormez ou pendant un moment de somnolence, l'esprit s'en va de sa prison de chair pour se
rendre en des sphères plus mélodieuses. Il a été permis à cet esprit d'investir votre médium
d'abord pour lui-même, mais aussi pour votre instruction générale afin que vous sachiez que
la prison du corps n'est pas inéluctable et qu'il est tout à fait possible de se rendre en d'autres
endroits par la simple volonté de l'esprit. Il faut le savoir, il faut aussi le vouloir et sans ces
deux éléments le troisième qui est d'oser, n'est pas réalisable. Tu le sais maintenant, chaque
homme possède un corps et un esprit, l'esprit lui est libre et il ne tient qu'à lui de s'évader.
Heureusement que cela vous est possible et si cela est permis c'est bien pour que vous en
profitiez, car sinon peu d'entre vous accepteraient de se réincarner. Dieu laisse cette liberté à
ses enfants afin qu'ils retrouvent autant qu'ils le souhaitent leur vie véritable, ensuite, c'est à
chacun d'en faire ce que bon lui semble, certains retournent en des lieux qui leurs sont
familiers ou leurs ont été dans une autre vie, d'autres rejoignent leurs familles de l'au-delà,
enfin d'autres moins nombreux, il est vrai, en profitent pour apprendre et travailler leur
spiritualité avec leur guide. Cet esprit-là, lui avait tant besoin de liberté terrestre que cela a
été son choix et il a choisi de venir vers vous porter sa parole afin de vous instruire sur cette
possibilité Divine qui ne peut s'effectuer qu'avec la grâce de notre Seigneur et Un. Que cette
instruction vous soit profitable à tous que vous sachiez faire bon usage de cette liberté
nocturne ! Il vous suffit pour cela le soir, avant le sommeil du corps de le vouloir. Maintenant
que vous le savez, oser n'est alors plus qu'un jeu d'enfant. Partir à la rencontre de
l'enseignement spirituel peut être d'un grand secours aussi pendant vos nuits alors que vos
journées sont si remplies de vouloir terrestres. Dieu permet ainsi à tous ses enfants qui le
souhaitent de toujours pouvoir s'élever même si les jours sont très prenants et fatigants
physiquement ne laissant aucune place à la recherche spirituelle tant la recherche matérielle
est intense. Que le bonheur soit avec toi mon cher ami, le bonheur, la joie et l'instruction.
Bien à toi."

Intérêt du processus de décorporation

Avant de poursuivre l’étude du processus de recherche axé sur la médiumnité et la sensibilité,


il est nécessaire de mettre en évidence l’un des éléments moteurs, communs à tous les
humains en général : La mort.

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En effet, assister à une décorporation et à l’incorporation d’une entité n’est-ce pas là, le
moyen de se rassurer sur l’existence réelle d’une forme de vie après la mort ? Mais, pour la
quête du chercheur, quelle est l’importance de cette survie après la mort, quelle en est l’utilité,
et quels en sont les fondements ?

Pour mieux appréhender l’approche du phénomène morbide, il serait souhaitable de donner ici
un des premiers enseignements théoriques reçus par les entités comme vérité inamovible et
base nécessaire à la bonne compréhension de tous les phénomènes issus de la mise en place
de processus de recherche. Cet enseignement pratique concerne la structure essentielle de
l’homme dans toutes ses composantes physiques et spirituelles. Nous sommes composés,
d’une part, d’un corps physiologique de chair et de sang, support corporel. Mais par ailleurs,
ce corps physiologique est doté d’un cerveau, outil de fabrication de la pensée, et du bon
fonctionnement de la machine "corps humain". L’énergie qui nous anime, parcelle du "Grand
Tout Universel" ou de la masse d’énergie globale, permet de créer en collaboration naturelle
avec le cerveau physiologique, des émissions de forces pensées qui vont être le reflet de notre
existence, et le perçu de notre spiritualité. Ces pensées particulières persistent, car ils sont des
émissions chimio/électriques indestructibles. L’ensemble de celles-ci, captés par le médium,
peuvent par exemple "re-former" la personnalité d’un individu disparu physiquement, le
décodage s’opérant par l’intermédiaire du cerveau du médium permet alors aux observateurs
qui assistent au phénomène de trouver face à eux une personnalité très différente de celle du
médium, tout aussi cohérente et parfaitement subjective.

Après la mort (constatée irrémédiable), chacune des parties qui nous composent a un sort
différent : le corps de chair, (matière organique) reste matière mais se décompose, réalisant un
changement d’état purement lié à sa matérialité. L’énergie vitale qui a été utilisée, va quant à
elle, réintégrer la masse du Grand Tout Universel (Energie Globale), dans laquelle elle va être
régénérée avant de servir à nouveau à animer la vie d’un nouvel être humain, processus de
réincarnation communément admis. L’esprit/empreinte : ensemble des forces pensées qui ont
constitué l’individualité quand elle a subsisté, sorte de plasma individualisé et éthérique de
l’énergie globale.

Les empreintes (ou esprits désincarnés) ont à la fois conscience de leur existence, conscience
de leur individualité, et de leur particularité, mais elles ont surtout conscience de leur
appartenance à ce Grand Tout Universel, sorte de conscience collective de la pensée humaine.

Il est intéressant de constater que toutes les parties composantes du corps humain sont
indissociables, l’énergie et le corps biologique étant créateurs de l’empreinte, mais l’énergie
étant aussi créatrice de la matière.

Laissons là maintenant le témoignage de notre médium, suffisant pour établir un parallèle


parlant, entre son expérience permanente et celle de la mort avec sa "résurrection ". En
extrapolant ce parallèle, on serait tenté de dire que le médium vit, lors de sa décorporation,
une expérience dite de "mort rapprochée", qu’il réussit à contrôler sur toutes les étapes.
Jusqu’à présent, peu d’expériences ou de contrôles scientifiques ont été effectués sur les
médiums de ce genre (rare et très spécial, il faut le dire) quand ils sont en action. Chaque fois
que cela a été fait (au USA par ex.), il s’est avéré que le sujet était "cliniquement " dans un
état cérébral très proche de la mort. Cependant, les fonctions essentielles de la vie (cœur,
respiration) sont entièrement maintenues (même si elles ne le sont qu’à l’état de veille
minimale), contrairement aux "survivants" accidentels, qui eux sont déclarés (en règle
générale) cliniquement morts, au départ du phénomène.

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Une spiritualité élevée est-elle le fait de médiums qui pratiquent la décorporation ?


Nous le savons tous, "les survivants" deviennent, après leur expérience, moins matérialistes et
plus attachés à leur vie spirituelle, au partage et à la communication avec autrui.

En est-il de même pour "les expérimentateurs" et médiums volontaires ?


Il convient de faire le point sur la notion trop souvent galvaudée de "médium ". Nous ne
parlerons pas ici des médiums pseudo/extralucides qui sont avant tout des faiseurs d’argent...
Contentons-nous d’évoquer les "amateurs", au sens noble du terme, c’est-à-dire ceux pour qui
la médiumnité est en priorité un moyen de communiquer, et/ou de diffuser un message positif
autour d’eux. On peut, dans leur évolution spirituelle, et surtout dans leur réaction vis-à-vis de
la spiritualité, distinguer quatre groupes d’individus :

1) Ceux que leurs voyages "dans l’astral" font évoluer et qui, souvent, se désintéressent en
grande partie de leurs conditions de vie matérielle et dont la référence est permanente à
l’évolution spirituelle de tout leur entourage.

2) Ceux qui, enrichis par leur expérience, y trouvent un moyen personnel d’évolution mais se
préservent du sacrifice à l’autre en évitant la communication et le partage. (Ils sont souvent
socialement équilibrés, sachant faire la part des choses entre l’évolution et la sécurité
matérielle).

3) Ceux qui vivent leur expérience de décorporation uniquement dans un but de recherche
para/scientifique et n’en tirent qu’un "bénéfice" intellectuel, souvent entourés par des
chercheurs poursuivant le même objectif. (Ce qui signifie que si les échanges et la
communication ont bien eu lieu, nous supposons fortement qu’ils se situent bien en deçà de
toute notion d’élévation spirituelle quelconque).

4) Ceux enfin, qui effectuent ces voyages presque par obligation parce qu’ils ressentent au
fond d’eux-mêmes le besoin incoercible de s’y livrer, mais qui en ressentent aussi un profond
déséquilibre mental et social. (Ceux-là sont très souvent amenés à fréquenter tôt ou tard les
établissements psychiatriques)

Ces catégories ne sont pas des cadres fixes et inamovibles. Bien entendu, des médiums vont
se situer entre telle et telle classification, soit parce qu’ils sont en cours d’évolution, soit parce
que leur propre préoccupation intellectuelle ou matérielle les oblige à "louvoyer" entre la vie
quotidienne et l’exercice de la médiumnité.

Par l’observation de quantités de cas médiumniques sincères, nous avons constaté que plus le
médium "expérimenté " avait de facultés médiumniques, plus il tendait à se rapprocher de la
première catégorie définie plus haut. De là à établir un lien entre l'évolution spirituelle et ces
facultés de P.E.S (perceptions extra sensorielles), il n’y a qu’un pas. Ce lien s’est souvent
avéré réel; ce qui ne signifie pas bien entendu que l’absence de P.E.S conscientes interdise
toute évolution.

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Note de l'auteur

Certains médiums cèdent à l’attraction que ressent pour eux un public avide de sensations et
dépourvu de sens critique pour exercer une influence néfaste. L’orgueil, la vanité, l’appât du
gain ne sont pas l’apanage des vrais médiums et de ceux que nous aidons dans leur mission,
leur quête ou leur recherche d’amélioration spirituelle personnelle. Un véritable médium est
toujours guidé et ne se permettra pas d’agir à la légère dans sa propre vie et dans celle des
autres. Il est en contact permanent avec l’énergie globale universelle qui peut se présenter
comme telle, utilisant comme émissaires des entités (ou empreintes) devenues pour lui des
guides ou des conseillers. Ce qui signifie qu’un médium authentique et sincère sait qu’une
Instance Supérieure a plein pouvoirs sur son propre cerveau. Le médium doit être apprécié
selon ses paroles et selon ses actes.

NB* (Rappelons que le phénomène dit "d'incorporation" n'est pas sans certains dangers, et
que telle entité peu recommandable pourrait vouloir s'installer et refuser de quitter le corps du
médium, d'ou le dédoublement de la personnalité que l'on observe et que l'on rencontre
parfois dans certains asiles psychiatriques, et qui explique aussi le phénomène de possession
que certains prêtres connaissent bien...

Par contre, la qualité des entités qui viendront se présenter pendant les communications,
dépend pour beaucoup, d'après nos observations, sur la bienveillance, la sagesse, le degré
élevé de communion avec ses semblables, l'amour du prochain, la bonté etc.
Disons en en mot que l'état d'esprit et de cœur, selon l'orientation de ses sentiments
personnels, attire par affinité réciproque les entités intéressées.

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Ce dossier est le fruit du travail d'un membre de l'Alliance. Vous êtes libre de
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l'auteur avant toute diffusion. Ce dossier est l'unique propriété de l'auteur, et par
conséquent est soumis à la législation sur les droits d'auteurs.

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