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LesCentresHospitaliersMarocains ont développé leurs modes

deContrôle. Mais reste à savoir s’ils sont à la recherche d’un mode


de contrôle performant ou s’ils sont uniquement voués à la gestion
des deniers publics ?
Il y’a lieu aussi de s’interroger sur les conditions d’exercice
ducontrôle de gestion compte tenu dela dimension sociale et
del’activité non marchande des hôpitaux?

Nos résultats et nos conclusions peuvent être utiles aux


décideurspour instaurer un système decontrôle de gestion dans ces
centresfavorisant la responsabilisation des gestionnaires qui
sontappelés à passer d’une axée sur les moyens à une gestion
ciblant laperformance.

Dans sa définition la plus simple, le processus de


modernisation consiste à mettre en place un ensemble de
mesures et actions, apportant un changement significatif au
rôle, à la structure et au fonctionnement de l’administration
(conférence Panafricaine des ministres CAFRAD, Décembre
2001).
L’objectif de l’adoption d’une réforme de modernisation de
l’administration publique est de doter tout pays, d’une
administration moderne, capable d’accompagner le pays dans
son développement économique. Il s’agit, notamment,
d’accroitre l’efficacité et l’efficience de l’administration, d’y
promouvoir la bonne gouvernance et d’améliorer sa
transparence et sa neutralité.
Pour le cas du Maroc, le gouvernement n’a cessé d’engager
des réformes structurelles pour répondre aux besoins pressants
des citoyens d’une part, et d’adapter les structures
économiques et sociales du pays aux mutations de son
environnement d’autre part.
Dans ce cadre , une réforme de modernisation s’est instaurée
suite aux hautes orientations de SM le ROI Mohammed VI et
au programme de gouvernement visant essentiellement à
répondre au mieux aux attentes toujours grandissantes des
citoyens, mettre à niveau d’administration et l’adapter aux
exigences de la mondialisation et globalisation, gagner la
bataille de la compétitivité et enfin réduire le cout de
l’administration afin de libérer une plus grande marge
budgétaire aux profit des investissement publics (conférence
Panafricaine des ministres CAFRAD).
Dans sa définition la plus simple, le processus de
modernisation consiste à mettre en place un ensemble de
mesures et actions, apportant un changement significatif au
rôle, à la structure et au fonctionnement de l’administration
(conférence Panafricaine des ministres CAFRAD).
L’objectif de l’adoption d’une réforme de modernisation de
l’administration publique est de doter tout pays, d’une
administration moderne, capable d’accompagner le pays dans
son développement économique. Il s’agit, notamment,
d’accroitre l’efficacité et l’efficience de l’administration, d’y
promouvoir la bonne gouvernance et d’améliorer sa
transparence et sa neutralité.
Pour le cas du Maroc, le gouvernement n’a cessé d’engager
des réformes structurelles pour répondre aux besoins pressants
des citoyens d’une part, et d’adapter les structures
économiques et sociales du pays aux mutations de son
environnement d’autre part.
Dans ce cadre , une réforme de modernisation s’est instaurée
suite aux hautes orientations de SM le ROI Mohammed VI et
au programme de gouvernement visant essentiellement à
répondre au mieux aux attentes toujours grandissantes des
citoyens, mettre à niveau d’administration et l’adapter aux
exigences de la mondialisation et globalisation, gagner la
bataille de la compétitivité et enfin réduire le cout de
l’administration afin de libérer une plus grande marge
budgétaire aux profit des investissement publics (conférence
Panafricaine des ministres CAFRAD).
Il s’agit donc d’améliorer les performances de l’administration
et de chercher à économiser les deniers publics.
Parmi les leviers de la modernisation du secteur public ou de
l’administration en particulier, est d’instituer un nouveau
système d’évaluation des performances et parmi les outils de
management public les plus efficaces, on trouve par
excellence le Contrôle de gestion comme discipline et
spécifiquement le contrôle de gestion logistique.

Or, De nombreuses recherches sont effectuées dans le

domaine de la santé et concernent plus particulièrement les

hôpitaux. Le sujet principal de ces recherches porte sur

l’organisation des soins. Activité au cœur du dispositif

hospitalier, il est naturel que le soin bénéficie de toute

l’attention. Mais les hôpitaux sont de vastes organisations et

recensent de multiples métiers, de nombreuses activités autres

que celle du soin apporté au patient. Ces fonctions supports de

la production principale bénéficient de moins d’attention. Ne

sont-elles pas pour autant importantes ? Ne constituent-elles


pas elles aussi des pistes pour résoudre les problèmes qui se

posent au secteur de la santé actuellement ?

L’EHCR (Efficient Healthcare Consumer Response) est une

étude menée aux Etats-Unis qui montre que

l’approvisionnement en fournitures médicales, un des postes

de logistique hospitalière, représentait 83 milliards de dollars,

soit environ 10 % du coût total du secteur de la santé. Le coût

administratif inclus dans ces 83 milliards était de l’ordre de 23

milliards de dollars. L’étude suggère que 11 milliards, soit 48

% de ces coûts administratifs pourraient être économisés en

veillant à une gestion intégrée de la chaîne

d’approvisionnement, réduisant drastiquement les frais de

gestion. En France, le rapport du conseiller général des

établissements de santé Eyssartier nous informe que les

dépenses de transports de patients prises en charges par l’Etat

représentaient près de 3.2 milliards d’euros, sans que figure au

sein de ce budget les dépenses de transports à la charge des


établissements hospitaliers. De plus, ces dépenses présentent

une progression de près de 10 % par an. Une des propositions

principales du rapport est alors de mettre en place « un plan

opérationnel de recherche d’efficience » dans le secteur des

transports de patients, et notamment au sein des établissements

de santé. Ce secteur du transport de patients est ainsi au cœur

de problématiques actuelles, mouvementé par de fréquentes

grèves et par un lobbying important autour des modalités de

tarifications.

L’hôpital est quant à lui l’objet d’une volonté politique qui

met en valeur la recherche de performance.

De surcroît, Si de nombreux efforts sont consacrés aux soins et

à l’étude de son organisation, les chiffres fournis sur l’activité

uniquement de transport nous interrogent sur le fait que les

fonctions supports peuvent également représenter des

milliards d’euros et qu’il existe potentiellement des économies

à réaliser au sein de ces fonctions.


L’originalité de cette recherche consiste à se positionner vis-à-

vis d’une des fonctions support, la logistique hospitalière, et

d’analyser en quoi celle-ci peut contribuer à l’amélioration de

la performance financière de nos hôpitaux, ainsi qu’à la

résolution des défis de nature économique qui lui sont posés.

Nous nous proposons d’approfondir la gestion de

cette activité support, à travers l’étude des pratiques qui y sont


réalisées et le déploiement
de méthodes de contrôle de gestion.

L’analyse de la littérature a montré le potentiel d’amélioration au sein de

la fonction. Des modalités d’organisation plus performantes sont

proposées, l’état d’esprit est optimiste quant aux possibilités de générer

davantage d’économies en veillant au perfectionnement des processus

logistiques. L’exploitation au sein du secteur de la santé de pratiques

logistiques appliquées dans l’industrie privée permettrait ainsi un

véritable bond en avant en termes de charges supportées. Mais

l’existence de ces pratiques réputées performantes n’est pas suivie par

leur adoption massive de la part des établissements de santé, qui

présentent des organisations et modalités d’activité logistique très


hétérogènes. En l’absence présumée d’implication du contrôle de

gestion hospitalier dans la fonction, nous nous sommes interrogés sur

les pratiques de gestion : comment le choix est-il fait entre une modalité

d’organisation et une autre ? Sur quelle base rationnelle ? Comment les

activités logistiques sont-elles suivies ? Quels indicateurs sont-ils mis en

place ? Quelle stratégie ? Des coûts sont-ils calculés ? Comment la

performance réalisée est-elle maximisée ?

Nos interrogations nous ont également menés à chercher à savoir ce

que le contrôle de gestion pouvait apporter à la fonction. Les méthodes

et outils de ce champ disciplinaires, outils développés? Permettent-ils de

répondre aux questions précédemment évoquées ?

L’ensemble de ces observations nous a permis d’émettre les prémisses

suivantes dont les différentes phases de nos recherches ont découlé.

Les établissements de santé sont en difficultés financières, liées à un

contexte difficile qui pèse sur leur budget et leur place au sein de

l’organisation du système de santé. Certaines activités réalisées au sein

des établissements ne bénéficient pas d’une attention importante de la

part du contrôle de gestion hospitalier, il s’agit notamment des activités

dites de logistique hospitalière.

L’organisation et la réalisation de ces activités semblent améliorables,

notamment au vu des pratiques industrielles similaires. Pourtant, malgré

l’existence de pratiques réputées performantes, la réalisation de l’activité


logistique hospitalière est hétérogène et les établissements ne

présentent pas de modèle type pour cette fonction, ce qui nous

questionne sur le caractère performant de chacune de ces pratiques et

sur les capacités comparatives des établissements. Ces prémisses, qui

constituent une ouverture à explorer pour en valider les hypothèses

sous-jacentes, nous permettent de poser la question au cœur de cette

thèse : une réelle implication du contrôle de gestion dans la logistique

hospitalière permettrait-elle une amélioration conséquente de

l’organisation de la fonction via l’adoption de pratiques optimales?

l’adoption de pratiques implication du contrô le de gestion dans la logistique


hospitalière permettrait-elle une amélioration conséquente de
l’organisation de la fonction via l’adoption

Les études et préoccupations autour des établissements hospitaliers

concernent souvent les problématiques de soins et le financement des

séjours des patients. Nous balayerons rapidement le contexte hospitalier et

ses spécificités, ses problématiques de financement, pour nous concentrer

sur une de ses fonctions en particulier : la logistique. Nous chercherons à la

définir, à prendre la mesure de son vaste périmètre, qui démontrera une

hétérogénéité des activités la composant. Nous verrons ses enjeux

particuliers, distincts de ceux associés aux activités de soin mais néanmoins

importants dans leur impact sur l’organisation, sur l’attention apportée au

patient, sur la santé financière des établissements.


Nous verrons qu’il existe un ensemble de bonnes pratiques décelées par la

littérature, avec leurs avantages et inconvénients, et nous nous

interrogerons sur les conditions de leur mise en place, de la préférence

éventuelle de l’une d’entre elle sur les autres.

Nous décrirons les particularités de l’organisation hospitalière, et en

caractériserons l’organisation et la mission. Nous ferons un rapide

historique des réformes des modes de financements des hô pitaux,

permettant ainsi de nous éclairer sur les enjeux de l’activité hospitalière, les

contraintes et objectifs des directions d’établissements.

La notion de logistique sera analysée à travers une revue des définitions de

la littérature.

Nous évoquerons son rô le au sein de l’organisation, en tant que potentiel de

création de valeur et d’articulation entre les activités.

Nous étudierons plus particulièrement la fonction logistique au sein du

cadre des établissements hospitaliers. Nous définirons le périmètre de la

fonction en décrivant la diversité des activités du ressort de la logistique

hospitalière. Nous en décrirons également les enjeux et perspectives. Ici

encore un rapide historique des pratiques logistiques au sein des

établissements de santé permettra une meilleure compréhension de la

situation actuelle. Nous discuterons plus en détail des spécificités de la

logistique externe des établissements de santé et notamment du transport


de patient. Nous nous interrogerons sur l’impact financier de la fonction sur

le budget global des établissements ainsi que des potentiels d’économies

détectés.

Nous réaliserons enfin une revue des modèles et meilleures pratiques de

logistique hospitalière évoqués par la littérature. Nous verrons qu’un

certain nombre de pratiques d’excellence se dégagent à travers des

établissements pilotes essayant de développer de nouvelles organisations

logistiques. Nous passerons ainsi en revue un certain nombre de Les études

et préoccupations autour des hô pitaux concernent souvent les

problématiques de soins et le financement des séjours des patients. Nous

balayerons rapidement le contexte hospitalier et ses spécificités, ses

problématiques de financement, pour nous concentrer sur une de ses

fonctions en particulier : la logistique. Nous chercherons à la définir, à

prendre la mesure de son vaste périmètre, qui démontrera une

hétérogénéité des activités la composant. Nous verrons ses enjeux

particuliers, distincts de ceux associés aux activités de soin mais néanmoins

importants dans leur impact sur l’organisation, sur l’attention apportée au

patient, sur la santé financière des établissements.

Nous verrons qu’il existe un ensemble de bonnes pratiques décelées par la

littérature, avec leurs avantages et inconvénients, et nous nous


interrogerons sur les conditions de leur mise en place, de la préférence

éventuelle de l’une d’entre elle sur les autres.

Nous décrirons les particularités de l’organisation hospitalière, et en

caractériserons l’organisation et la mission. Nous ferons un rapide

historique des réformes des modes de financements des hô pitaux,

permettant ainsi de nous éclairer sur les enjeux de l’activité hospitalière, les

contraintes et objectifs des directions d’établissements.

La notion de logistique sera analysée à travers une revue des définitions de

la littérature.

Nous évoquerons son rô le au sein de l’organisation, en tant que potentiel de

création de valeur et d’articulation entre les activités.

Nous étudierons plus particulièrement la fonction logistique au sein du

cadre des établissements hospitaliers. Nous définirons le périmètre de la

fonction en décrivant la diversité des activités du ressort de la logistique

hospitalière. Nous en décrirons également les enjeux et perspectives. Ici

encore un rapide historique des pratiques logistiques au sein des

établissements de santé permettra une meilleure compréhension de la

situation actuelle. Nous discuterons plus en détail des spécificités de la

logistique externe des établissements de santé et notamment du transport

de patient. Nous nous interrogerons sur l’impact financier de la fonction sur


le budget global des établissements ainsi que des potentiels d’économies

détectés.

Nous réaliserons enfin une revue des modèles et meilleures pratiques de

logistique hospitalière évoqués par la littérature. Nous verrons qu’un

certain nombre de pratiques d’excellence se dégagent à travers des

établissements pilotes essayant de développer de nouvelles organisations

logistiques. Nous passerons ainsi en revue un certain nombre de pratiques

et étudierons leurs avantages et inconvénients comparés, mettant en avant

l’adaptation particulière des modalités d’organisations aux spécificités de

chaque établissement.

L’ensemble de cette recherche est exploratoire. Si la littérature en contrô le

de gestion s’intéresse à l’hô pital, elle ne porte pas sur la fonction

particulière de la logistique hospitalière. De la même manière, les travaux

consacrés à la logistique hospitalière par des logisticiens ne traitent pas

spécifiquement de sa performance et de son évaluation mais davantage de

ses modalités d’organisation.

Il nous a donc fallu rechercher ce en quoi constituait la logistique

hospitalière afin de définir clairement le cadre de recherche dans lequel

nous nous situions. Cela passait par une analyse de la littérature existante

sur le sujet. De la même manière, nous nous sommes interrogés sur le


concept de performance au sein du champ disciplinaire du contrô le de

gestion et de la logistique, avant d’étudier les travaux spécifiquement

consacrés à la performance logistique hospitalière. Notre problématique de

recherche est également ancrée dans un terrain bien précis et non vierge, la

fonction logistique existe au sein des établissements de santé depuis de

nombreuses années. Il nous a alors été nécessaire d’étudier la gestion

hospitalière afin d’analyser la place de la fonction au sein des outils et des

méthodes qui y sont utilisés.

L’ensemble de ces recherches exploratoires visant à comprendre ce en quoi

consistaient la logistique hospitalière et sa performance, à travers l’analyse

de champs disciplinaires parfois complémentaires ou confondus, aurait été

incomplet sans une confrontation avec la réalité des établissements

hospitaliers. Cela nous a permis d’en comprendre les évolutions et

subtilités. L’examen des études antérieures et les échanges avec de

nombreux responsables logistiques hospitaliers nous ont permis de

dessiner précisément un panorama de ce en quoi consistait la fonction

logistique au sein des établissements de santé et les pratiques de gestion de

la performance qui y étaient réalisées. L’approfondissement de ces

échanges auprès d’un établissement en particulier nous a permis

d’observer ce que le contrô le de gestion pouvait offrir dans une réflexion


autour de l’organisation et de l’amélioration de la performance des activités

logistiques hospitalières.

HDHFGY9U

onsieur le Doyen porte à la connaissance des candidats au Centre d’Etudes Doctorales CEDOC

« Droit et Economie », que l’inscription en ligne est ouverte et que le dépôt de dossier de

candidature se fait auprès du CEDOC du 17 octobre au 26 octobre 2018.

Le dossier de candidature se compose des pièces suivantes :

- Le reçu de Préinscription ;

- Une demande manuscrite adressée au Doyen de la Faculté, mentionnant la filière (Droit ou

Economie) et l’équipe de recherche choisie.

- Une lettre de motivation ;

- Un CV récent ;

- Le projet de recherche ;

- Une copie certifiée conforme du diplôme du baccalauréat ;

- Une copie certifiée conforme du diplôme du bac +2 ou du diplôme reconnu équivalent ;

- Une copie certifiée conforme du diplôme de licence ou du diplôme reconnu équivalent ;

- Une copie certifiée conforme du diplôme de Master, Master spécialisé ou du diplôme reconnu

équivalent ;

- Une copie certifiée conforme des relevés de notes du bac +2, de la licence et du master ;

- Une copie conforme de la Carte d’Identité Nationale.

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