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Société d'Études Latines de Bruxelles

Review
Author(s): René D'hondt
Review by: René D'hondt
Source: Latomus, T. 50, Fasc. 1 (JANVIER-MARS 1991), pp. 250-251
Published by: Société d'Études Latines de Bruxelles
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41536020
Accessed: 18-03-2016 02:26 UTC

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250 VARIA DIDACTICA

La progression grammaticale est judicieuse et les synthèses valent par leur clarté.
Toutefois, dans la treizième étape, j'aurais préféré qu'on accorde la prééminence au
ut complétif, plus fréquent, plutôt qu'au ut final. Le Ludus latinus remplace la «marque
du fantôme» de lre année et offre un aspect plus ludique. Le manuel se complète
d'un index, d'un mémento morphologique et de versions complémentaires réparties
en deux catégories adaptées aux possibilités de chacun. Cet excellent ouvrage, dont
la présentation est impeccable, révèle tout le savoir-faire et la vive imagination des
auteurs qui ont mis au point un remarquable outil d'apprentissage du latin : il stimulera
les adolescents et aidera les professeurs à les tenir en haleine.
Jacques Marneffe.

Martine Blaire, Catherine Klein, Annette Pialloux, Jean-Pierre Néraudau,


Latin 2e , Paris, Didier, 1990, 25 X 18 cm, 256 p.

Ce manuel, destiné aux classes de seconde de l'enseignement français, comprend


quatorze chapitres qui éclairent l'histoire romaine de Romulus à Marius. Tous les
chapitres sont bâtis selon un plan immuable et nous offrent : un texte de base, parfois
adapté, souvent emprunté à Tite-Live ; un exposé grammatical ; des exercices variés
dont la difficulté est progressive ; des versions complémentaires ; une remarquable page
de vocabulaire : mots classés par thème, formation de verbes composés, évolution du
sens d'un mot ; une rubrique «civilisation» : deux pages consacrées à l'histoire, à la
pensée et aux modes de vie des Romains sous la royauté et la république ; un «pont»
qui illustre la rémanence de la latinité. Trois dossiers rompent la succession des
chapitres : ils élargissent le thème étudié jusqu'à permettre une exploration d'autres
civilisations, celles de la Grèce et de la Chine, par exemple. Enfin, une anthologie
propose quelques textes d'auteurs, accompagnés d'éléments de commentaires bien
élaborés et intéressants. Des tableaux de morphologie achèvent le manuel. Conçu avec
bon sens, cet ouvrage répond aux exigences de l'enseignement du latin : connaissance
des phénomènes fondamentaux de la langue, assimilation du vocabulaire, prise de
contact avec le patrimoine culturel romain, exploitation des textes. Une réserve : si
les exposés grammaticaux se veulent synthétiques, ce qui est louable, ils sont parfois
trop sommaires. Selon le vœu des auteurs, le livre bénéficie d'une belle présentation
et d'une superbe iconographie qui séduiront les élèves.
Jacques Marneffe.

A. Mariconda, О. C. Gravier, Intelligenti pauca. Corso di latino per la scuola


media superiore. Vol. I Teoria et Vol. II Esercizi, Naples, Fratelli Conte, s. d. [1989],
24 X 17 cm, 342 et 252 p., nombr. ill., 22.000 et 20.000 lires.

Voici une méthode, en deux forts volumes, intitulée, sans jeu de mots, Intelligenti
Pauca ; elle se compose d'une grammaire latine en 48 chapitres et d'un livre d'exercices
variés et copieux (axés principalement sur la version) dont l'économie correspond
exactement à chacun des chapitres grammaticaux. Théorie et exercices font appel,
presque exclusivement, à des phrases extraites des meilleurs auteurs et permettent donc,
dès le début, de familiariser l'élève avec des textes authentiques. La matière correspond
grosso modo à ce que l'on étudie chez nous dans les classes de 3e et de 4e. Aux
exercices succèdent des pages de civilisation latine sur la science, l'armée, la condition

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VARIA DIDACTICA 25 1

de la femme, le théâtre, l'école, la flotte et la magistrature à Rome, illustrées par


des morceaux choisis d'écrivains latins et formant ainsi une petite anthologie séduisante.
Pourquoi cependant avoir présenté dans cet ensemble deux extraits poétiques sous
une apparence de prose ? Cette petite remarque n'enlève rien au mérite des auteurs
de Intelligenti Раиса et il s'agit, à l'évidence, d'une méthode très complète, rigoureuse,
soucieuse de respecter la progression grammaticale et la gradation dans la difficulté.
Elle devra pourtant exiger un gros effort de la part des élèves dans la recherche du
vocabulaire car elle n'est accompagnée d'aucun lexique latin-italien.
René D'hondt.

B. Textes, traductions, commentaires

Eckart Mensching, Caesars Bellum Gallicum. Eine Einführung , Francfort-sur-le-


Main, M. Diesterweg, 1988, 22,5 X 15 cm, 192 p., 3 fig., 32 DM.

Un petit ouvrage destiné aux professeurs de latin, qui envisage la Guerre des Gaules
sous l'angle littéraire, et aborde tour à tour des points de vue importants : le style
du «commentaire» et celui des « Res Gestae », le texte en lui-même (date, établissement,
public, sources), les prédécesseurs de César dans ce genre littéraire, la forme 3e personne,
les excursus, la personnalité du narrateur, le temps du récit (agrémenté de graphiques
de température qui me demeurent hermétiques, p. 74), le vocabulaire de César (qui
fait apparaître de savants pourcentages : les «longues phrases apparaissent à 20,5%
au livre I, à 49,1% au 2, à 45,9% au 3, etc.) ; enfin, la valeur documentaire du texte,
sa crédibilité, son utilité, sa place dans le genre «mémoires», ainsi que des études sur
les autres personnages, Vercingétorix en tête, les groupes sociaux et les ethnies, etc.
Je ne comprends guère l'intérêt des cercles concentriques agrémentés de flèches
verticales ou obliques des pages 168 et suivantes, ayant renoncé à comprendre les figures
elles-mêmes. S'ils confèrent un aspect moderne à la démonstration, ils rendent
hermétiques des conclusions qui seraient bien plus claires expliquées au long, au moins
pour la béotienne que je suis. Décidons une bonne fois entre l'histoire ou la littérature
et le jargon des psychanalistes - même traduit en images. Ce qui se conçoit bien
peut toujours s'énoncer clairement.
D. Porte.

Julio Pimentel Álvarez, Marco Tulio Cicerón. De la adivinación. Introducción,


traducción y notas de J. P. A., Mexico, Universidad Nacional Autónoma de México,
1988, 20,5 X 13 cm, cl-150 (doubles) p.

La «Bibliotheca Scriptorum Graecorum et Romanorum Mexicana», continúa su


andadura en la que se comprometió hace ya muchos años, y poco a poco van
apareciendo nuevos volúmenes. Al no estar númerados los volúmenes no podemos
precisar el número exacto, pero sí que tenemos que decir que forman ya una «verdadera
biblioteca» de los autores greco-latinos. Los que ya conocen esta colección, saben
muy bien los méritos y detalles de los volúmenes. Apresurémonos a afirmar que no
pretenden, en modo alguno, rivalizar con otras colecciones con títulos parecidos. Los
responsables de la «Bibliotheca Mexicana» nunca han intentado sustituir a ninguna
otra empresa. Han querido sencillamente ofrecer a los estudiosos de lengua hispánica

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