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Sécurité Professionnelle
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Sécurité Professionnelle
professionnelle
Roger Vicentini
1
Rappel du sommaire du livre
Première partie
Garantir la sécurité au travail
1.La procédure de mise en œuvre du système de gestion de la sécurité exigé par la directive de
SEVESO 2
2. L’organisation des secours en cas de sinistre grave
3. Les interventions sur installations électriques
4. Les interventions en espaces confinés
5. Le protocole de sécurité pour les opérations de chargement et de déchargement
effectuées par entreprises extérieures
6. Les obligations du donneur d’ordre et du destinataire pour les opérations de chargement et de
déchargement lors des transports de colis ou en vrac
7. Le transport des matières dangereuses
8. Le transport des marchandises en général
9. L’urgence « petits travaux de sécurité »
10. Le permis de feu
11. Les travaux à la flamme à l’intérieur d’une cuve à huile
12. Les travaux à la flamme sur toitures à bacs métalliques
13. Les travaux à la flamme sur conduite de gaz combustible
14. L’utilisation des appareils à jet sous pression
15. Les travaux sur toiture
2
16. L’utilisation des machines portatives
17. L’utilisation des soufflettes manuelles
18. L’utilisation des équipements de levage des charges et des personnes et la réglementation
correspondante
19. La procédure d’utilisation exceptionnelle d’un appareil de levage destiné au transport des
matériels ou matériaux pour le transport ou l’élévation du personnel
20. L’utilisation des ponts roulants
21. L’utilisation des palans motorisés
22. La conduite des chariots automoteurs à conducteur porté
23. La sécurité des manutentions à la grue à l’intérieur des halls d’usine
24. L’utilisation des transporteurs à bande
25. L’utilisation des élingues et chaînes
26. Les règles de sécurité pour travaux d’oxydécoupage et de soudure autogène
27. Les règles de sécurité pour travaux de soudage et découpage à l’arc électrique
28. L’utilisation, le suivi et l’entretien des fluides hydrauliques sous pression
Deuxième partie
Concevoir des lieux de travail sécurisés
Chapitre 1. Les différentes étapes d’un projet de conception des lieux de travail
Chapitre 2. Fiches techniques pour viser la sécurité totale dans les nouveaux projets
(Projets d’implantation, de construction et d’aménagement des bâtiments, machines
et équipements divers)
1. Le parc de stationnement
2. Les voies routières intérieures
3. La circulation des personnes
4. Les ascenseurs et monte-charge
5. Les installations électriques
6. Les locaux de production d’air comprimé
7. Les fluides caloriporteurs
3
8. Le cas particulier des fluides caloriporteurs organiques
9. Eau chaude et eau surchauffée
10. Rayonnements laser
11. Sols industriels
12. Les toitures
13. Les ponts roulants, portiques et potences
14. Les équipements et accessoires de levage et d’arrimage
15. La manutention continue
16. Les transpalettes et gerbeurs
17. Les palettiseurs et chargeurs de véhicules
18. Les stockages risques communs
19. Le stockage des solides
20. Les stockages en citernes et réservoirs
21. Les stockages en silos et trémies
22. Le stockage de gaz
23. Le stockage en rayonnage
24. Le bruit
25. L’éclairage
26. L’incendie et l’explosion
27. Les installations sanitaires
28. Les locaux du service de santé au travail
29. Les ateliers d’entretien
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Sommaire du CD-ROM
Première partie
Garantir la sécurité au travail
La sécurité au quotidien
Le tableau synoptique des principales prescriptions légales (complétant l’exposé des mesures de
protection individuelle du chapitre 11)
Les Fiches de constat d’anomalie et de constatation d’infraction aux règles de sécurité (reprenant
celles du chapitre 12)
Deuxième partie
Concevoir des lieux de travail sécurisés
Aide à la conception de nouveaux projets intégrant les impératifs de
prévention dans un objectif de « sécurité totale »
(selon recommandation de la CNAM, de l’INRS et des prescriptions légales)
Document résumant les informations pour la réalisation d’un projet de conception des lieux de
travail intégrant l’impératif sécurité
Les Fiches techniques d’aide à la conception des nouveaux projets intégrant la prévention des
risques
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Première partie
Garantir la sécurité au travail
La sécurité au quotidien
Le tableau synoptique des principales prescriptions légales (complétant l’exposé des mesures de
protection individuelle du chapitre 11)
Les Fiches de constat d’anomalie et de constatation d’infraction aux règles de sécurité (reprenant
celles du chapitre 12)
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Les fiches individuelles de formation
Vous trouvez ici les fiches individuelles de formation, telles qu’elles apparaissent dans le chapitre
3 du livre.
Vous pourrez ainsi les imprimer et/ ou les adapter à vos besoins.
Chaque participant à une formation à la sécurité générale devra remplir une fiche individuelle à
l’issue de la formation.
8
1- La fiche individuelle de formation à la sécurité générale
(à faire compléter après formation à la sécurité générale)
Objet :
La formation à la sécurité a pour objet d’instruire le nouvel arrivant des précautions à prendre pour assurer
sa propre sécurité et, le cas échéant, celle des autres personnes occupées dans l’établissement.
A cet effet, le nouvel arrivant reçoit les informations, enseignements et instructions nécessaires en ce qui
concerne les conditions de circulation dans l’entreprise, l’exécution de son travail et les dispositions qu’il
doit prendre en cas d’accident ou de sinistre
En fonction des risques à prévenir, l’utilité des mesures de prévention prescrites dans l’établissement lui est
expliquée
( Code du travail articles R.231, 234, 236 et 237, pris en application du décret 79-228 du
20 mars 1979 )
J’ai pris connaissance de la conduite à tenir en cas d’accidents bénins et graves ou d’incendie
.
Je soussigné M(Nom et prénom)…………………………………… N° Matricule …………………..
Affecté au poste de ………….. Service …………….., reconnaît avoir reçu la formation à la sécurité
relative aux règles générales en application dans l’entreprise (ou l’établissement )
Qualité : CDI ? CDD ? Intérimaire ? Stagiaire ? Vacancier ?
NB : Le signataire coche dans la case « oui » ou « non » les éléments dont il a eu connaissance
Signature : 8
Signature :
2 -La fiche individuelle de formation spécifique à la sécurité
au poste de travail
(à faire compléter après formation à la sécurité au poste de travail, par le chef direct)
Objet :
La formation à la sécurité a pour objet d’instruire le nouvel arrivant des précautions à prendre pour assurer sa propre
sécurité et, le cas échéant, celle des autres personnes occupées dans l’établissement.
A cet effet, le nouvel arrivant reçoit les informations, enseignements et instructions nécessaires en ce qui concerne
les conditions de circulation dans l’entreprise, l’exécution de son travail et les dispositions qu’il doit prendre en cas
d’accident ou de sinistre.
En fonction des risques à prévenir, l’utilité des mesures de prévention prescrites dans l’établissement lui est
expliquée.
(Code du travail articles R.231, 234, 236 et 237, pris en application du décret 79-228 du
20 mars 1979)
Signature :
Les fiches de procédure de sécurité
Ces fiches de procédure sont introduites dans le livre par l’inventaire des procédures de sécurité
du chapitre 8
Selon ses besoins, ses responsabilités, la nature et le moment de son intervention, le lecteur
pourra les imprimer une à une ou toutes ensemble.
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Fiche de Procédure 1
La mise en œuvre du Système de Gestion De la Sécurité
Reprenant les grandes lignes du « système de qualité totale », elle comporte 7 phases
réglementaires :
L’organisation et la formation
Il y a lieu de définir les rôles et les responsabilités du personnel qui sera associé à la gestion des
risques d’accidents majeurs à tous les niveaux de l’organisation avec identification des besoins en
matière de formation de ce personnel. Un plan de formation des salariés de l’établissement et le
cas échéant des sous- traitants doit être arrêté.
12
Contrôle du système, audit et revue de Direction
Mise en œuvre des moyens permettant le contrôle permanent du respect des procédures
opérationnelles, consignes et modes opératoires. Vérification par sondage du bon fonctionnement
du système
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Fiche de Procédure 2
1. La mise en forme du plan d’évacuation du personnel employé dans chaque secteur faisant
apparaître les différentes issues, les effectifs appelés à les emprunter et les points de
regroupement prévus à l’extérieur des halls pour l’appel des présents.
4- La liste des risques particuliers avec désignation précise de leur emplacement ( dépôt de
produits inflammables, toxiques ou explosifs – incompatibilité de certains produits stockés
avec les agents extincteurs usuels – présence de transformateurs ou autres installations
électriques créant un danger pour la sécurité du personnel d’intervention, produits
particulièrement inflammables à pouvoir calorifique élevé, etc.).
5- Les consignes de mise en sécurité des réseaux de fluides et des installations électriques.
6- Le plan parcellaire du secteur avec l’implantation des points d’alimentation en eau et des
dispositifs fixes de protection contre l’incendie quand il en existe.
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Fiche de Procédure 3
Les interventions sur installations électriques
1 – Les travaux sur installations électriques ne peuvent être effectués sous tension que lorsque les
conditions d’exploitation rendent dangereuse ou impossible la mise hors tension ou si la nature
du travail requiert la présence de la tension. Dans tous les autres cas ils doivent être réalisés hors
tension.
2 – Seul le personnel habilité ayant acquis une formation relative à la prévention des risques
électriques et reçu les instructions le rendant apte à veiller à sa propre sécurité et à celle du
personnel éventuellement sous ses ordres est autorisé à procéder aux interventions sur ou à
proximité des installations électriques.
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Fiche de Procédure 4
Les travaux en espaces confinés présentent de nombreux risques et doivent faire l'objet d'une
réunion préparatoire préalable pour déterminer les mesures de prévention obligatoires avant
autorisation de pénétrer dans l'espace. Ils seront exécutés par un personnel habilité par
l'employeur après formation spécifique et contrôle des connaissances. La procédure définira les
modalités de mise en sécurité de l'installation concernée, de contrôle d'ambiance avant et pendant
les travaux, de protection individuelle du personnel, de surveillance par un agent assurant une
liaison avec les intervenants à partir de l'extérieur, d'alerte en cas d'accidents et d'intervention des
secours.
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Fiche de Procédure 5
Le « protocole de sécurité » pour les opérations de chargement et de
déchargement effectuées par entreprise extérieure, prescrit par la
réglementation
Il se résume à un échange d'informations et de consignes de sécurité entre l'entreprise extérieure
assurant le transport et l'entreprise utilisatrice réceptionnant la marchandise. Dans le cas
particulier où le protocole ne peut être établi préalablement à l'intervention, il peut être remplacé
par une consigne de sécurité dont un modèle est proposé ci-dessous :
Accès ou réception : Vous devez accéder par l’entrée située ……………… et vous rendre
obligatoirement au bureau d’accueil « réception des marchandises » dont l’emplacement est
indiqué sur le plan ci-joint.
Pour toutes les opérations de chargement et/ ou de déchargement, vous êtes priés
d’appliquer scrupuleusement les consignes suivantes :
La vitesse est limitée à ……… sauf prescriptions différentes indiquées par la signalisation.
Stationnez dans les aires qui vous sont réservées, moteur à l’arrêt.
Soyez attentifs aux déplacements des véhicules à proximité des aires de stationnement qui vous
sont réservées et notamment aux déplacements des chariots de manutention à conducteur porté.
Il vous est interdit de traverser les bâtiments quels qu’ils soient sans être accompagnés par un
représentant de notre établissement.
Lorsque vous êtes à quai de chargement ou de déchargement, veillez à caler efficacement votre
véhicule pendant l’opération.
Si vous devez procéder à une opération de dépotage d’un produit agressif ( acide/ base) ou
inflammable, l’établissement préalable d’un mode opératoire en liaison avec le service
responsable de notre établissement est obligatoire.
Il en est de même pour toute opération nécessitant la manutention de charges lourdes avec engins
spéciaux ( grue, etc.).
En cas d’incendie ou d’accident, faites appel aux secours de l’établissement Téléphone intérieur
n° 18.
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Partie concernant l’entreprise extérieure (le conducteur du véhicule)
« Ce document tenant lieu de protocole de sécurité est établi en trois exemplaires. Nous vous
demandons de répondre au questionnaire qui suit, de signer après avoir pris connaissance des
consignes, de conserver un exemplaire et de remettre le deuxième au réceptionnaire de
l’entreprise d’accueil »
A…………….. Le……………………200
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Fiche de Procédure 6
Le transporteur doit vérifier que les opérations de chargement, calage et arrimage réalisées par
le donneur d'ordres ne compromettent pas la sécurité de la circulation routière et procéder à la
reconnaissance extérieure du chargement du point de vue de la conservation de la marchandise.
L'expéditeur doit effectuer le branchement des flexibles sur ses installations et procéder à
l'ouverture et à la fermeture des vannes de l'installation fixe. Ces opérations ne peuvent être
réalisées par le transporteur que sur la demande expresse et sous la responsabilité du chargeur. La
décision de transfert de produits n'appartient pas au transporteur.
Le transporteur doit brancher les flexibles sur son véhicule et procéder aux opérations
d'ouverture et de fermeture des vannes, clapets, trous d'hommes. La mise en œuvre et le
fonctionnement des équipements de transfert propres au véhicule, lui incombent également.
Le destinataire doit effectuer le branchement des flexibles sur ses équipements (citernes, cuves)
et procéder à l'ouverture et à la fermeture des vannes de l'installation fixe. Le transporteur peut
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toutefois réaliser ces opérations mais uniquement à la demande et sous la responsabilité du
destinataire.
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Fiche de Procédure 7
L’expéditeur
-Accroche les plaques- étiquettes de danger et les panneaux oranges comme indiqué sur la fiche
d’obligation du transporteur quand cela est nécessaire.
Les plaques- étiquettes de danger et les panneaux oranges ne sont obligatoires que si le poids
transporté dépasse les limites admises en franchise de signalisation. Cette limite est indiquée sur
la fiche « obligations du transporteur ».
En ce qui concerne les panneaux oranges, l’inscription des numéros des codes de danger et de
matière n’est pas obligatoire quand il s’agit de marchandises emballées.
De dimension 300 x 400 mm., ils doivent être bordés d’un liseré noir de 15 mm. de largeur sur
toute leur périphérie.
Les numéros de plaques- étiquettes, de code danger et matière et les poids limites admis en
franchise figurent sur le règlement de transport des matières dangereuses dont les prescriptions
complexes évoluent de façon fréquente.
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Fiche de Procédure 8
Pour la livraison
Fournir au conducteur :
- le plan de circulation de l’entreprise,
- le point de déchargement,
- les consignes de sécurité,
- la mise à disposition des locaux sanitaires et sociaux ( WC – douches –t cantine, téléphone,
infirmerie …).
Pour le déchargement
- fournir au conducteur les moyens techniques et humains nécessaires aux opérations de bâchage-
débâchage,
- vérifier le bon état des planchers et le calage correct du véhicule,
- renforcer les équipes préposées au déchargement dès que le temps d’attente excède 30 à 45
minutes
N.B. : En cas d’accident dans l’établissement, aviser le transporteur des circonstances de
l’accident survenu à son salarié.
Le fournisseur ou l’expéditeur
Ne pas omettre :
- l’adresse complète,
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- le plan et les moyens d’accès,
- le nom et les coordonnées du responsable du chargement,
- l’horaire de l’enlèvement.
- des produits,
- du choix du transporteur,
- des desiderata du client.
Dans toute la mesure du possible, utiliser des palettes standardisées, filmées, cerclées.
Identifier clairement chaque colis, y porter le destinataire, la nature des produits, le poids.
Fournir au conducteur :
- le plan de circulation dans l’entreprise,
- le point de chargement,
- les consignes de sécurité,
- la mise à disposition des locaux sanitaires et sociaux ( WC – douches – cantine – téléphone
infirmerie – etc.),
- les moyens techniques et humains nécessaires aux opérations de bâchage – débâchage.
Procéder aux opérations de chargement et d’arrimage selon les indications du conducteur.
Remettre et commenter les fiches de sécurité dans le cas de transport de matières dangereuses.
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Fiche de Procédure 9
Cette procédure est établie pour répondre dans les meilleurs délais possibles aux demandes de
petits travaux visant à l’amélioration des conditions de travail et de sécurité.
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Fiche de Procédure 10
Le « permis de feu »
Par mesure de prévention, l’exécution de travaux à la flamme (soudure ou découpage) dans les
zones où il y a risque d’incendie fait l’objet de l’établissement d’un permis de feu. Ce permis
peut prévoir la surveillance des travaux par un préposé de l’équipe d’intervention ou un
secouriste préalablement formé aux méthodes d’extinction. Ce dernier doit être vigilant,
empêcher l’éclosion du feu ou être en mesure de l’éteindre rapidement.
- Dans certains cas, arroser avant les travaux ( nettoyage et mouillage des abords).
- Dans certains endroits, arroser les étincelles au fur et à mesure qu’elles tombent.
- Rester toujours vigilant et ne s’absenter sous aucun prétexte. Si cela devait être le cas pour
convenance personnelle, se faire remplacer provisoirement et pendant toute la durée de l’absence.
- Si les travaux ne sont pas réalisés de façon continue, pour s’absenter durant les temps morts
demander l’autorisation du responsable des travaux. Aviser la direction « Prévention des
risques » de cette absence momentanée en indiquant le moyen pour être joint rapidement en cas
de besoin.
- Pendant toute la durée des travaux s’assurer qu’aucune opération de peinture ou de nettoyage
avec produits inflammables n’est effectuée à proximité.
- Veiller à ce qu’aucune étincelle ne tombe sur les tuyaux ou bouteilles des postes de soudure.
- Lors de la relève du personnel au cours des travaux de longue durée, passer les consignes au
remplaçant sur les points particulièrement importants et sur le matériel installé.
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c) A la fin des travaux
L'imprimé "permis de feu" se présente sous forme d'un document à trois volets :
* le premier est conservé par le maître d'œuvre chargé de la réalisation des travaux dans le cas de
travaux neufs ou effectués par une entreprise extérieure ou le maître d'ouvrage du secteur où a
lieu l'intervention.
* le second est délivré au chef des travaux.
* le troisième est adressé à la direction "Prévention des risques" pour information.
Le maître d'œuvre se rend sur les lieux avec le responsable d'exploitation du secteur intéressé, le
chef des travaux ou son représentant et s'il le juge nécessaire, un représentant de la direction
« Prévention des risques ». Ces personnes devront être prévenues autant que possible 48 heures
avant la date d'établissement du permis.
Le chef d'atelier (ou son adjoint) préparent l'intervention en liaison avec le responsable
d'exploitation du secteur intéressé.
* la vérification des appareils de découpage ou soudure qui doivent être en parfait état de
fonctionnement ( alimentation correcte - présence de l'anti-retour - absence de fuite - etc.),
* l'éloignement ou la protection contre les retombées de particules chaudes, de tous les matériaux
combustibles et des installations vulnérables au feu,
* le nettoyage préalable des zones grasses ou huileuses sur lesquelles seront effectués les travaux
(charpentes métalliques notamment),
* le dégazage de tous les volumes creux,
* l'obturation des ouvertures, interstices, fissures susceptibles de laisser passer les étincelles ou
particules incandescentes, avec des bâches ignifugées, des plaques métalliques, du sable, etc.,
* l'installation à portée du personnel engagé dans les travaux, des moyens de lutte contre
l'incendie ( de préférence des lances branchées sur le réseau incendie de l'établissement),
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* si l'utilisation de l'eau est à proscrire, la préparation dans la zone des travaux d'extincteurs
adaptés en nombre suffisant ( 2 au minimum),
* la désignation d'un auxiliaire instruit des mesures de prévention à respecter et chargé de la
surveillance des travaux,
* le repérage des moyens d'alerte des secours dans la zone des travaux ( téléphone),
* dans le cas de travaux de soudure à l'arc, la mise en place de la pince de masse à un endroit
toujours visible de l'opérateur.
Le "Permis de feu est rédigé et signé par le maître d'œuvre ou le maître d'ouvrage et le chef des
travaux ou son représentant. Avant le début des travaux, le chef des travaux vérifie l'exécution de
toutes les mesures de prévention définies sur le « Permis de feu ».
Le chef des travaux remet son exemplaire permis de feu au maître d'œuvre s'il s'agit d'une
entreprise extérieure ou au maître d'ouvrage s'il s'agit du service de maintenance de
l'établissement L'auxiliaire désigné doit alors :
* inspecter les lieux de travail, les locaux adjacents et les environs pouvant être concernés par les
projections de particules incandescentes ou un transfert de chaleur,
* maintenir une surveillance rigoureuse suffisante durant une heure après la cessation du travail
(de nombreux sinistres se déclarent en effet dans l'heure suivant les travaux).
En règle générale il est interdit d'entreprendre des travaux à points chauds dans les zones dites
"rouges" dont liste établie, sans mise en forme préalable d'un "¨Permis de feu" intégré à
l'autorisation de travail.
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Des dérogations à l'établissement du "Permis de feu" peuvent être accordées pour les
interventions du personnel de maintenance de l'établissement dans le cas d'opérations de
découpage ou soudage effectuées de façon habituelle dans l'atelier. Il appartient alors au chef
d'atelier de rédiger une consigne particulière qui tient lieu de « Permis de feu » permanent.
Elle doit s'inspirer des règles de prévention suivantes pour toute opération de soudure ou de
découpage :
* disposer à portée immédiate de moyens de secours adaptés,
* connaître l'emplacement du téléphone le plus proche et les moyens d'accès les plus faciles pour
l'alerte et la canalisation des secours,
* surveiller les projections incandescentes et leur point de chute,
* être formé à l'utilisation des moyens de premiers secours et à l'attaque immédiate de tout début
d'incendie,
* faire alerter sans tarder les secours si l'intensité du feu fait craindre des difficultés, d'extinction
avec les moyens de premier secours sur place,
* s'assurer en fin d'opération qu'aucun danger de combustion ne subsiste, par une reconnaissance
minutieuse des zones de retombées de particules en ignition.
La terminologie employée
Zones rouges
Secteurs présentant des risques d'incendie et dans lesquels les travaux à points chauds sont
assujettis dans tous les cas à l'établissement d'un « Permis de feu ».
Permis de feu
Document établi par le maître d'œuvre ou le maître d'ouvrage (exploitant responsable) et le chef
de l'équipe procédant aux travaux à points chauds.
Maître d'œuvre
Le représentant qualifié du chef d'entreprise chargé du suivi de l'entreprise extérieure.
Maître d'ouvrage
Le responsable de l'exploitation des installations concernées.
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Le chef de l'équipe réalisant les travaux.
Recensement non exhaustif des zones rouges qui peuvent exister en entreprise
Travaux à chaud pour lesquels la délivrance d'un « Permis de feu » peut ne pas être obligatoire
* dans les zones non désignées, à des emplacements où leur exécution ne présente pas de risque
du point de vue incendie ou explosion. Il appartient alors à l'exploitant responsable de décider
préalablement à toute intervention s'il peut ou non laisser entreprendre le travail sans « Permis de
feu ».
* dans les secteurs et ateliers où ils sont exécutés de façon permanente ou répétée, toujours dans
les mêmes conditions et selon la même procédure.
Une consigne particulière d'incendie, reprenant toutes les dispositions de l'imprimé « Permis de
feu » tient dans ce cas lieu de « Permis de feu »" permanent. Elle est rédigée par l'exploitant,
commentée et diffusée à toutes les personnes habilitées pour l'exécution des dits travaux.
Le personnel habilité doit avoir suivi une formation théorique relative aux règles de prévention et
pratique pour l'utilisation des moyens de premiers secours.
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Imprimé type du permis de feu
Ordre de travail donné par : Consignes particulières :
M…………………. Fonction.
Travail à exécuter :
Le……………… de …………….à……….
Lieu : ……………………………………… Moyens de protection contre les
Opération à effectuer : ……………………. projections :
…………………………………………….
……………………………………………
Personnes chargées du travail et de la
prévention contre l'incendie. : ……………
Opérateur…………………………………. Moyens d'alerte :
Auxiliaire …………………………………
N.B. :Des imprimés « PERMIS DE FEU » sont édités par le centre national de prévention et
de protection - Service édition - BP 2265 - 27950 saint Marcel. T2l. 32.53.64.34
Fax : 32 53 64 80
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Fiche de Procédures 11
Lorsque les travaux à la flamme (soudure – découpage) doivent être effectués à l’intérieur d’une
cuve ayant contenu de l’huile ou un liquide combustible, des mesures de sécurité particulières
doivent être prises pour éviter les dangers d’explosion et/ ou d’intoxication.
Aucune opération de ce type ne doit être entreprise sans accord de la direction « Prévention des
risques » ni en l’absence d’un mode opératoire incluant le « permis de feu » signé par le service
d’exploitation concerné chargé de la mise en sécurité de l’installation avant travaux.
- Condamnation de tous les organes de liaison avec la cuve afin d’éviter les retours après
isolement de la cuve ( fermeture des vannes – toutes les vannes doivent être considérées
comme pouvant être fuyardes ce qui justifie l’installation d'un joint plein derrière chacune
d’entre elles).
- Consignation de toutes les énergies (électrique – pneumatique – hydraulique - mécanique) –
attention aux énergies résiduelles.
- Vidange de la cuve par les purges du fond de réservoir.
- Injection de vapeur à l’intérieur du réservoir pour faire ruisseler l’huile se trouvant sur les
parois.
- Lessivage énergique au moyen d’eau additionnée d’un produit dégraissant non inflammable, en
frottant avec une brosse l’intérieur du réservoir.
- Si nécessaire neutralisation.
- Nouvelle injection de vapeur et rinçage à l’eau.
- Ventilation du réservoir à l’air comprimé .
- Avant le début des travaux et l’autorisation de travail, contrôle d’atmosphère pour vérifier
l’absence totale de vapeurs inflammables.
- L’opérateur doit être équipé d’un masque respiratoire et de lunettes pour soudure ou découpage
adaptés.
- Une ventilation de la cuve doit être maintenue en permanence.
- Une surveillance est assurée à partir de l'extérieur du réservoir.
31
Fiche de Procédure 12
Pour éviter des incendies de toitures les précautions suivantes doivent être prises :
Aucun travail ne doit être entrepris avant mise en forme d’un mode opératoire et d’un « Permis
de feu ».
Pose de rubéroid :
L’ensemble du récipient qui contient l’asphalte et du brûleur doit être placé dans une cuvette de
rétention incombustible, capable de contenir la totalité de l’asphalte en cas de débordement, de
renversement ou de rupture.
Cette cuvette ne doit pas reposer directement sur le toit, mais sur un cadre métallique.
Le brûleur à gaz doit être alimenté par un tuyau métallique souple ou rigide.
Le récipient est placé sous la surveillance d’un ouvrier qui dispose de deux extincteurs portatifs à
poudre.
Il est interdit de laisser le brûleur allumé sans contrôle pendant l’absence des ouvriers.
Si une surveillance est exercée par un secouriste habilité, ce dernier doit disposer d’une lance
d’incendie bien alimentée.
Pour les opérations de soudure ou de découpage à la flamme, la surface des toitures susceptible
de recevoir des projections d’étincelles ou de matériaux incandescents devra être recouverte par
une protection incombustible (tôle – bâche ignifugée – etc.).
Le soudeur doit avoir à sa portée le matériel nécessaire pour combattre un début d’incendie
(extincteur – lance d’incendie).
32
Fiche de procédure 13
Ces travaux ne présentent pas de risques particuliers d’explosion, la conduite ne contenant pas
d’air ni d’oxygène susceptible de former avec le gaz un mélange inflammable.
Il peut néanmoins y avoir création d’une fuite de gaz enflammé en cas de percement de la
conduite.
Dans ce cas l’extinction pourra être obtenue à l’aide d’un extincteur à poudre.
Les travaux sont réalisés après réunion préparatoire, en accord avec tous les services concernés,
en présence d’un représentant de la direction « Prévention des risques » et après obtention de
l’autorisation de travail.
Prévoir un ou plusieurs extincteurs appropriés pour éteindre le feu en cas de fuite de gaz
enflammé (Poudre – CO2). Si la fuite se produit à l’intérieur d’un local, éteindre puis obturer la
fuite et ventiler énergiquement sans délai pour éviter une concentration dangereuse et la
constitution d’un mélange explosif dans le local.
Ces travaux sont beaucoup plus dangereux car il peut y avoir, au cours de la décompression, une
entrée d’air dans la conduite et formation d’un mélange explosif.
Les travaux seront réalisés en accord avec tous les services intéressés, après une étude sérieuse du
réseau de gaz lors d’une réunion préparatoire préliminaire, en présence de tous les intéressés,
pour l’établissement du mode opératoire et après obtention de l’autorisation de travail.
Le tronçon de conduite concerné par les travaux à la flamme sera isolé par joints pleins (toute
vanne, même neuve, doit être considérée comme fuyarde et ne présentant pas de garantie
suffisante).
32
Le responsable des travaux doit s’assurer sur place qu’il n’existe aucune possibilité de
communication du tronçon isolé avec des conduites en charge (prise d’impulsion – piquages
divers) – Attention aux plans qui parfois ne sont pas à jour.
Le tronçon isolé est décomprimé par ouverture d’une ou plusieurs purges puis purgé au moyen
d’air comprimé ou d’azote de préférence. Le volume d’air ou d’azote utilisé doit être largement
suffisant pour chasser la totalité du gaz.
Avant d’autoriser les travaux à la flamme un contrôle de l’atmosphère intérieure à la conduite est
effectué avec l’explosimètre.
Si cela ne gène pas les travaux continuer le soufflage pendant le découpage ou les soudures.
A la fin des travaux, purger au gaz le tronçon qui avait été mis en air ou azote, vérifier l’absence
de mélange explosif et refermer les purges ouvertes en début d’opération.
N.B. : Le début des travaux à la flamme n’est autorisé qu’après contrôle d’absence totale de gaz
dans le collecteur – Des appareils respiratoires isolants doivent être prévus sur les lieux de
l’intervention. Les intervenants sont informés du numéro d’appel des secours internes (Tél.18) et
de l’emplacement du poste téléphonique le plus proche.
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Fiche de Procédure 14
L’utilisation des appareils à jets sous pression
(Extrait des recommandations du CTN des industries du bâtiment et des travaux publics du 27
mai 1983.)
- Des jets liquides pouvant fonctionner à une pression égale ou supérieure à 25 bars ou dont le
produit caractéristique (produit de la pression d’utilisation en bars et du débit en l/ mN est
supérieur à 10000 si la pression est inférieure à 25 bars, quelle que soit la température du
liquide utilisé.
- Des jets liquides dangereux, c’est à dire très inflammables, combustibles à température élevée,
toxique, corrosifs ou irritants
Les risques
Les recommandations
« La formation du personnel doit porter sur les techniques d’utilisation du matériel, les risques
qui en découlent ainsi que sur les mesures de prévention à respecter. L’utilisateur doit avoir
connaissance de la notice d’emploi correspondant à l’appareil utilisé précisant :
- la manœuvre marche- arrêt et les mesures à prendre en cas d’anomalie de fonctionnement
- les caractéristiques des buses, les buses à utiliser et les forces de réaction correspondantes
- les matières et températures admissibles, les tuyaux et flexibles à utiliser.
En ce qui concerne la valeur de la force de réaction du jet sur le porte- buse, il y a lieu de
distinguer l’effet de la force de réaction d’un jet continu et le phénomène d’à-coup en cas de
fermeture et d’ouverture »
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« Pour une utilisation en poste isolé, il est recommandé d’assurer une meilleure protection
individuelle par un allongement de la lance.
Selon les conditions de travail, la nature et la pression du fluide utilisé, les équipements de
protection individuelle peuvent comporter le(ou les) élément(s) suivant(s) : pantalon ou
combinaison imperméable, gants à manchettes à renforts, bottes à semelles antidérapantes,
casque avec visière, dispositif antibruit, cotte de maille ou tablier de cuir, cagoule avec
adduction d’air »
-Veiller à équiper tout appareil générateur de pression utilisé pour l’alimentation du matériel
susvisé :
* D’un dispositif ne pouvant être réglé qu’à l’aide d’un outillage spécial et par une
personne compétente limitant la pression dans l’appareil à :
- 110% de la pression d’utilisation si celle-ci est supérieure à 100 bars
- 120% de la pression d’utilisation si celle-ci est inférieure à 100 bars
-Veiller à ce que le flexible et ses accessoires soient adaptés à la pression maximale que peut
engendrer l'appareil ainsi qu’à la nature et à la température du liquide utilisé.
« Il est recommandé que la pression qui provoque la destruction d’une partie quelconque du
flexible complet ( embouts, raccords compris) soit au moins égale à trois fois la pression
maximale.
Il est également recommandé d’éviter le coup de fouet du flexible en cas de rupture ou de
dessertissage du raccord en équipant le flexible d’un anneau et d’une chaîne de retenue ou en
gainant les raccords proches de l’opérateur. Le gainage prémunit également contre un éventuel
jet dangereux issu d’une fissure par exemple, et protège le raccord contre les efforts de flexion
excessifs.
Tous les flexibles utilisés doivent être d’origine ou du type d’origine. Il faut éviter d’effectuer des
réparations telles qu’obturation, changement des raccords dans l’atelier de l’entreprise qui les
met en œuvre et à fortiori sur le chantier. »
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-Veiller à ce que la valeur de la pression maximale soit indiquée en lettres bien visibles sur le
raccord lui-même, à moins qu’elle ne figure en permanence sur une plaque ou un anneau
solidement fixé au flexible.
-S’ assurer que le fournisseur a bien délivré un certificat attestant que le flexible et les accessoires
correspondent à la pression maximale et que, après montage des embouts- raccords, le
fabricant des flexibles a bien soumis le flexible à la pression d’épreuve. Le chef d’entreprise
doit pouvoir justifier de la possession de ce certificat.
-S' assurer, dans le cas où l’appareil est équipé d’un réchauffeur alimenté par un combustible
liquide ou gazeux :
* que l’arrivée de celui-ci est bien interrompue, en cas d’extinction de la flamme, par un dispositif
de fermeture instantanée et automatique placé à l’amont du brûleur et aussi près que possible de
celui-ci,
ou que le ré-allumage est assuré pendant la marche par un système d’allumage permanent
automatique incorporé à l’installation de chauffe.
-Vérifier que la mise en marche intempestive de l’appareil est rendue impossible et que
l’arrêt du système de mise en pression est automatiquement provoqué dès que l’opérateur lâche
l’élément de préhension qui comporte la commande.
L’injection accidentelle de liquide sous pression, qui paraît bénigne au premier abord peut
avoir des conséquences très graves.
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Une publication du service SOS mains de l’hôpital Boucicaut de Paris rapporte que 40% de ces
accidents se sont soldés par des amputations résultant la plupart du temps d’un retard
thérapeutique.
L’outil responsable peut être un pistolet à peinture, eau ou tout autre fluide utilisé à haute
pression.
L’accident se produit le plus souvent quand l’opérateur gratte avec le doigt pour désobturer
l’orifice de sortie du pistolet d’où la bénignité apparente au point de pénétration du fluide
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Fiche de Procédure 15
Il convient de distinguer les mesures à prendre pour les travaux temporaires et les dispositions à
adopter pour les interventions permanentes sur les toitures.
Lorsque les interventions sont rendues fréquentes (nettoyage quotidien des chêneaux,
obstructions accidentelles, etc.) les toitures doivent être équipées pour l'accès et la circulation en
sécurité.
Si l'accès se fait par l'extérieur il s'effectuera par échelle à crinoline et la circulation se fera par
passerelles qui peuvent être conçues posées sur consoles fixées à la charpente métallique par
exemple. Ces passerelles seront équipées de caillebotis, de garde-corps et plinthe.
La circulation sur toiture devra se faire de préférence par installation fixe comprenant :
* des chemins de circulation avec garde-corps et planchers à tasseaux imputrescibles,
* des caillebotis ou planchers de circulation à tasseaux dans les chêneaux de grande dimension
conçus de façon à ne pas gêner l'écoulement des eaux,
* des échelles de circulation pour accéder aux points à visiter.
Les travaux de couverture proprement dits feront appel à l'échelle plate de couvreur s'ils sont de
courte durée, les couvreurs seront équipés de baudriers de sécurité qu'ils attacheront à un point
fixe.
La fixation de l'échelle plate de couvreur se fait, soit par appui du pied sur une butée, soit par
accrochage à des crochets de service. La solidité de leur fixation doit être éprouvée avant le début
des travaux.
On entend par matériaux fragiles les diverses plaques, planes, ondulées ou nervurées, réalisées
en :
* verre armé ou non,
* amiante ciment ( encore fréquent),
* tôle ondulée d'épaisseur inférieure à 80/100 mm.,
* fibres asphaltées,
* panneaux de lin ou de paille par exemple comprimée avec revêtement de couverture ou
d'étanchéité,
* résine de polyester avec ou sans fibres de verre, chlorure de polyvinyle et plus généralement les
polymères thermoplastiques,
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* bacs métalliques autoportants,
* panneaux de contreplaqués ou agglomérés de bois, avec revêtement de couverture ou
d'étanchéité.
Lorsque la durée des travaux est supérieure à une journée et qu'il n'existe pas de dispositifs
permanents permettant l'exécution du travail ou l'accès aux emplacements de travail, il convient
d'assurer avant tout début des travaux une protection collective au moyen de filets.
Ce dispositif est mis en place à l'intérieur de l'emprise de la surface couverte ou à couvrir, au plus
près de la toiture, éventuellement au-dessus et en tout cas de façon qu'au cours de la chute le
travailleur ne puisse heurter des obstacles tels que gaines ou câbles d'alimentation ou
d'évacuation, ventilateurs aérothermes, appareils d'éclairage, etc.. Le dispositif dépassera la zone
à protéger dans la mesure ou cela est possible.
La zone protégée est matérialisée sur la toiture et sur les côtés du bâtiment en cause par un
marquage visible.
Dans les cas où il existe un ouvrage (gaine, plafond ou faux plafond par exemple) jouant le rôle
de surface de recueil et de résistance suffisante pour arrêter un travailleur tombant en chute libre
de 3 m au plus depuis la toiture sans créer de risques supplémentaires, il n'y a pas lieu à mise en
œuvre d'un dispositif de protection collective.
Tout travailleur intervenant sur toiture en matériaux fragiles ou posant une telle toiture doit être
muni de chaussures de sécurité antidérapantes.
L'efficacité du harnais de sécurité est liée à la sûreté de l'accrochage. Dans bien des cas il faut
laisser au personnel une certaine liberté de mouvement tout en lui permettant de se déplacer sans
risques sur les éléments déjà mis en place.
Une solution commode consiste à tendre entre 2 points fixes un câble sur lequel coulisse le
mousqueton du harnais ou, le cas échéant de la longe qui s'y rattache. (ligne de vie).
Il est recommandé d'utiliser un câble de 6 torons de 37 fils ( âme textile) d'au moins 13,2 mm. de
diamètre.
Les attaches du câble doivent pouvoir résister chacune à un effort horizontal de 3 000 daN.
La garde au sol prévue pour le fonctionnement de l'appareil doit être majorée du vingtième de la
portée (et de 2 m supplémentaires s'il y a interposition d'un absorbeur d'énergie.
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Fiche de Procédure 16
L'utilisation des machines portatives
Les machines doivent posséder une surface d'appui de dimension suffisante et, en nombre
suffisant, des moyens de préhension et de maintien correctement dimensionnés et disposés afin
que la stabilité de la machine soit assurée dans les conditions de fonctionnement prévues.
Dans le cas où les poignées ne pourraient pas être lâchées en toute sécurité, la machine devrait
être munie d'organes de service de mise en marche et d'arrêt disposés de manière telle que
l'opérateur ne soit pas contraint de lâcher les moyens de préhension pour les actionner, sauf si
cela n'est pas techniquement possible ou lorsqu'il existe une commande indépendante.
La machine doit être conçue construite ou équipée de manière que soient supprimés les risques
dus à sa mise en marche intempestive ou à son maintien en fonctionnement après que l'opérateur
a lâché les moyens de préhension.
En cas d'impossibilité technique, des dispositions compensatoires assurant des conditions de
sécurité équivalentes doivent être prises
La machine portative tenue à la main doit être conçue et construite pour permettre, en cas de
nécessité, de contrôler visuellement l'engagement de l'outil dans le matériau travaillé.
Les données vibratoires doivent être mesurées en utilisant le code de mesurage le plus approprié
adapté à la machine. La référence de la norme spécifiant le code de mesurage ou, à défaut, les
méthodes de mesure utilisées et les conditions dans lesquelles les mesures ont été effectuées
doivent être indiquées.
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Fiche de Procédure 17
L’utilisation des soufflettes manuelles
En conséquence :
« Par soufflette manuelle, il faut entendre tout dispositif tenu à la main et destiné à projeter un
flux gazeux comprimé. Celui-ci est le plus souvent de l’air mais parfois il s’agit d’azote ou autre
gaz neutre.
L’emploi de tuyaux de flux gazeux dépourvus de soufflette manuelle est interdit.
La mise en fonctionnement de la soufflette s’effectue au moyen d’une gâchette, levier ou poignée
de commande à action maintenue. Le blocage volontaire de la commande est dangereux et
interdit.
On entend par bon état une soufflette ayant conservé ses caractéristiques initiales.
L’utilisation d’une soufflette manuelle évitant le rebondissement des particules vers l’opérateur
ne dispense nullement ce dernier du port de lunettes de sécurité, sauf aménagement sécurité du
poste de travail (écran par exemple mettant l’opérateur à l’abri) »
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ailleurs, une économie appréciable dans trois domaines : énergie, maintenance de l’installation
du flux gazeux comprimé qui se trouve moins sollicité et surtout entretien des machines.
En effet les fines particules plus ou moins abrasives projetées avec force sont particulièrement
nuisibles aux pièces délicates (roulement à billes par exemple).
Afin d’éviter d’une part tout ajustement personnel de la pression du flux gazeux comprimé,
d’autre part de permettre le branchement d’autres outils (meuleuses, perceuses, visseuses…)
sans modification sur le circuit de flux gazeux comprimé haute pression, un dispositif
indéréglable fournissant une pression maximale de sortie de 3bars, quelle que soit la pression
amont, doit être incorporé à la soufflette manuelle(soufflette dite basse pression) soit inséré entre
la soufflette manuelle et son raccord à la canalisation de flux gazeux comprimé (régulateur de
pression qui existe sur le marché).»
L’utilisation d’un réseau spécial basse pression de flux gazeux comprimé délivrant une pression
maximale de 3 bars ne peut être admise en remplacement du dispositif indéréglable de régulation
qu’aux conditions suivantes :
? le raccordement des soufflettes manuelles est conçu de telle façon qu’il ne puisse y avoir
branchement sur une canalisation de flux gazeux comprimé de pression supérieure à 3 bars,
? le réglage initial de la pression du réseau est peu accessible et ne peut être modifié sans
utilisation d’un outil,
? un manomètre en bon état est inséré en aval du réglage,
? les canalisations sont différenciées et repérées en fonction de la pression.
L’alimentation en flux gazeux comprimé est réalisée au moyen d’une tuyauterie rigide et d’un
raccord disposé au plus près du point d’alimentation.
« L’alimentation verticale et les tuyaux souples rétractables (enrouleur) évitent les chutes de
plain-pied. Dans le même esprit l’alimentation en tuyauterie souple doit être la plus courte
possible. »
Une vanne d’isolement aisément accessible et une vanne automatique de sécurité doivent être
insérées au point de raccordement du flexible d’alimentation.
« En cas de « lâcher prise » accidentel ou de rupture accidentelle d’un tuyau souple de flux
gazeux comprimé, l’opérateur ou toute personne située à proximité peut être victime d’un
coup de fouet. La vitesse du tuyau peut dépasser 120 km/h.
Il existe plusieurs moyens pour éviter la rupture d’un flexible à flux gazeux comprimé : tresse
noyée dans le caoutchouc, chaînes reliant le raccord à la machine, etc.mais le montage d’une
valve de sécurité reste le plus fiable.
La vanne d’isolement doit être accessible du sol. »
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« Une soufflette dont l’orifice de sortie a été agrandi volontairement ou non doit être
réformée et détruite. Il en est de même pour toute modification des autres caractéristiques
initiales (silencieux, protecteur anti-ricochet, pression de sortie, puissance, etc. )
Il est interdit de raccorder deux tuyaux souples au moyen d’un tube lisse et de colliers.
Un contrôle visuel de l’état du tuyau d’alimentation et des raccords doit être pratiqué avant
utilisation puis selon une périodicité qui sera fonction des conditions d’emploi.»
Dans les locaux où il existe un risque d’explosion ou d’incendie, seules des soufflettes
métalliques mises électriquement à la terre seront utilisées.
Le personnel utilisateur doit être informé des dangers d’un flux gazeux comprimé et un
document écrit les résumant doit lui être remis
« Un flux gazeux comprimé peut être mortel. Il convient donc de le rappeler aux utilisateurs
au moyen d’une formation.
Au cours de cette formation il est notamment rappelé que le flux gazeux comprimé ne doit
jamais être utilisé pour souffler une personne, même pour nettoyer les vêtements ou les
cheveux. La tête est particulièrement fragile : yeux, tympans et cou notamment. Il faut
également savoir qu’une pression de 0,4 bar supérieure à la pression atmosphérique suffit à
l’air pour pénétrer à courte distance dans la peau.
Cela peut entraîner des bulles d’air dans les veines qui, lorsqu’elles atteignent le cœur,
peuvent provoquer une issue fatale en quelques minutes (embolie gazeuse). La formation
précise également pourquoi il ne faut pas modifier les caractéristiques des soufflettes
manuelles. »
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Fiche de Procédure 18
L'utilisation des équipements pour le levage des charges et la réglementation
correspondante
Utilisés pratiquement dans tous les établissements les équipements pour le levage des charges
sont à l’origine d’accidents souvent très graves.
Il peut s’agir d’un heurt de la charge transportée avec le personnel au sol, d’une chute de cette
charge sur le personnel au sol ou de l’écrasement entre un point fixe et l’engin mobile,
notamment lors des interventions sur le chemin de roulement des ponts roulants. (la vigie chargée
d’alerter les intervenants de l’arrivée du pont est parfois surprise elle-même et victime de
l’écrasement).
Les règles de conduite des engins de levage des charges et les manœuvres diverses qu’ils peuvent
réaliser font l’objet de procédures de travail dont le respect rigoureux doit être exigé.
Ces procédures s’appuient sur les dispositions légales du décret n° 98-1084 du 2 décembre 1998
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Fiche de Procédure 19
L'utilisation exceptionnelle d'un appareil de levage destiné au transport des charges pour le
transport ou l'élévation du personnel (si l'emploi d'un matériel adapté est dangereux compte
tenu de la disposition du poste de travail)
- Veiller à ce que :
* un espace suffisant soit aménagé pour le personnel transporté ou élevé
* les matériaux embarqués soient correctement arrimés et ne dépassent pas le rebord de la
nacelle, de la benne ou du dispositif similaire utilisé.
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Fiche de Procédure 20
La sécurité d’utilisation des ponts roulants
L’utilisation de ponts roulants est fréquente dans les établissements industriels. En ce qui
concerne leur conduite il est nécessaire de rappeler :
? Que le candidat conducteur doit être apte médicalement, recevoir une formation appropriée et
subir un examen à la suite duquel il lui sera délivré par l'employeur une habilitation pour la
conduite de la catégorie d’appareils qui lui sera confiée.
? Que la prise de service sur un pont ne peut s’effectuer que si le conducteur est habilité par le
chef d’établissement.
? Que le titulaire de l’habilitation de conduite pour une certaine catégorie d’appareils ne peut
conduire des appareils d’une catégorie supérieure que s’il a subi une formation complémentaire et
un nouvel examen de conduite.
? Qu’outre les conducteurs, seuls sont autorisés à accéder aux ponts (sans pouvoir les conduire) :
- le personnel chargé de l’entretien ou des réparations,
- les techniciens chargés des épreuves ou des vérifications périodiques.
L’accès des ponts est interdit à toute autre personne non accompagnée par un agent habilité.
Les aptitudes physiques du préposé à la conduite doivent être déterminées par le médecin du
travail, après un examen médico-physiologique comportant un contrôle des fonctions sensorielles
et motrices, ainsi que l’appréciation de l’aptitude générale en fonction de la nature du poste.
L’employeur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour que le personnel appelé à
utiliser un pont roulant à commande au sol connaisse parfaitement les consignes établies en
fonction des caractéristiques du pont roulant et de son utilisation, notamment en ce qui concerne
la conduite, les gestes de commandements et l’élingage.
L’accès aux superstructures et organes en mouvement des ponts roulants à commande au sol
n’est autorisé qu’au personnel chargé de l’entretien ou des réparations et aux techniciens chargés
des épreuves ou vérifications périodiques.
Les organes de commande seront disposés de façon à éviter les risques d’erreur de conduite en
permettant de conserver une vision aussi bonne que possible des opérations de manœuvre
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La boite de commande sera munie d’un dispositif rendant possible son verrouillage.
Les mécanismes des déplacements horizontaux seront équipés d’un système d’accélération et de
décélération progressif afin d’éviter les démarrages ou arrêts brusques.
? Maintenir les postes de chargement et les allées de circulation dégagées sur une largeur
compatible avec la facilité de manœuvre et l’encombrement des charges à manipuler.
? Désigner un agent qualifié pour diriger l’amarrage, l’enlèvement, la translation et la dépose des
charges, dans le cas exceptionnel de manutention de charges pouvant présenter un danger en
raison de leurs dimensions, de leurs poids, des difficultés d’élingage, etc.
? Ne jamais utiliser comme « arrêts automatiques » les interrupteurs fin de course qui sont des
dispositifs de sécurité et non de manœuvre.
? Ne faire effectuer la manutention d’une charge au moyen de deux ponts, le déplacement d’un
pont à vide ou en charge en le poussant par un autre pont ou toute autre manœuvre analogue, que
sur ordre et sous la surveillance d’un chef de manœuvre qualifié.
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Travaux dans la zone de manœuvre du pont :
Délimiter et baliser soigneusement les zones de travail au sol et sur les chemins de roulement et
interdire leur accès par tout moyen approprié provocant l’arrêt du pont en cas de franchissement
de ces limites.
Les manœuvres dans la zone délimitée ne peuvent se faire que sous l’autorité et la responsabilité
d’un surveillant.
2° En fin de poste :
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? Le dépannage terminé l’agent de maîtrise responsable autorisera l’utilisation du pont roulant
suivant les consignes prévues.
b) Panne de courant :
Lorsqu’une panne de courant se produit, le conducteur doit :
? Baliser au sol, sous la charge.
? Prévenir l’agent de maîtrise responsable.
Règles de manœuvre :
? Lorsqu’un obstacle cache la charge au conducteur, celui-ci doit se faire guider par un chef de
manœuvre.
? En règle générale suivre la charge et ne pas la précéder.
? Pour le levage, procéder en trois temps :
- Raidir les élingues sans soulever la charge, laisser l’amarreur s’écarter suffisamment ou
s’écarter soi-même suffisamment si l’on effectue l’élingage.
- Soulever légèrement la charge pour en vérifier le bon amarrage, le bon équilibre et la
bonne tenue du frein.
- Enlever la charge à hauteur de transport.
? En cas de manœuvre ou de manutention dans une zone limitée par des parois ou des obstacles,
vérifier que les opérations ne présentent pas un danger particulier pour le personnel pouvant se
trouver à proximité de la charge.
? Accoster les ponts voisins et les heurtoirs de la halle à vitesse réduite pour éviter tout choc
préjudiciable au matériel.
? Interdire d’exécuter des manœuvres contraires aux procédures prévues, de monter sur les
charges ou de se suspendre aux crochets ou élingues pour se faire transporter, de passer au-dessus
du personnel avec une charge ou à vide, avec les élingues, chaînes ou crochets flottant librement
à une hauteur insuffisante.
Les ponts roulants à cabine ne sont manœuvrés que par les agents titulaires d’une habilitation de
conduite délivrée par l’employeur. Seuls les chefs directs des intéressés, les agents de la direction
« Prévention des risques », le personnel du service d’entretien et de contrôle sont autorisés à
pénétrer dans la cabine.
L’accès et la sortie se font toujours par les escaliers, échelles ou plates-formes prévus à cet effet.
L’échelle (ou le dispositif de secours pour évacuation de la cabine) n’est utilisé qu’en cas de
nécessité d’évacuation urgente et lorsque le pont est en panne à distance de la passerelle
d’accostage.
Les conducteurs et toutes personnes ayant accès aux ponts doivent avoir les mains libres pour y
monter et en descendre.
Les pièces, outils et objets volumineux sont montés ou descendus des ponts à l’aide d’une corde
ou tout autre moyen de manutention adapté.
Il ne doit y avoir ni habits, ni affaires personnelles dans la cabine.
Un extincteur est placé dans la cabine, le conducteur vérifie à la prise de poste s’il est toujours
présent et plombé, dans le cas contraire il signale le fait sur le carnet de bord et alerte
immédiatement le chef de poste.
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Le conducteur profite des arrêts de service pour faire le nettoyage de la cabine, nettoyage qui de
toute façon doit être réalisé à chaque fin de poste.
A la prise de poste :
Le conducteur du pont doit :
Tous ces essais doivent se faire dans une partie de la halle, libre de matériel et de personnel
? Enclencher le disjoncteur
? Effectuer les manœuvres d’essai à vide et à petite vitesse des mouvements de levage et de
direction
? Mettre le combinateur de levage sur les plots de « descente freinée » sans passer par les autres
plots et s’assurer qu’alors aucun mouvement ne se produit
? Vérifier les « Fins de course » de levage et de direction en les faisant fonctionner
? Signaler immédiatement toutes les anomalies à l’agent de maîtrise responsable et les inscrire au
carnet de bord
Le conducteur doit rester à son poste de manœuvre, ne pas perdre de vue le chef de manœuvre et
exécuter ses ordres. Il doit faire répéter les signaux incompris, refuser toute manœuvre lorsqu’un
homme est monté sur la charge, accroché aux élingues, placé entre la charge et un obstacle ou
entre la charge et le sol.
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Il augmente graduellement la vitesse des moteurs et descend la charge près du sol si elle doit
attendre avant d’être posée.
Pour l’arrimage les élingues sont tendues doucement lorsque la charge est accrochée et sur ordre
du chef de manœuvre.
Pour le levage le pont est placé de façon à ce que cette opération se fasse verticalement, le
conducteur refuse le levage d’une charge obliquement.
Il faut réduire la vitesse quand le crochet approche du haut, procéder par petits coups si la
manœuvre doit se faire tout près du haut de course afin de ne pas faire déclencher le dispositif de
fin de course, et enfin vérifier que personne ne se trouve sous le pont ou entre la charge à lever et
un obstacle au sol.
Translation et direction :
Règles particulières :
Il est interdit de se servir d’un pont pour tirer des pièces qui se trouvent à terre ou tracter du
matériel roulant.
Quand il s’agit d’un pont extérieur exposé à l’action du vent, une consigne particulière précise les
précautions à prendre (coupure systématique de l’alimentation, amarrage ou calage )
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Conduite à tenir par le conducteur à la fin du poste :
? Déposer la charge.
? Amener le pont à la passerelle d’accostage.
? Amener le crochet vers le haut, aux trois quarts de la course de levage.
? Ramener les contrôleurs des moteurs à zéro.
? Déclencher le disjoncteur et le cadenasser.
? Inscrire les remarques éventuelles au carnet de bord.
? Rendre compte à son chef direct des incidents éventuels.
Prévention des incendies : Il est interdit d’installer dans la cabine des moyens de chauffage
sauvages non autorisés, de déposer des chiffons gras, du papier ou des déchets, de bricoler les
installations électriques et notamment de remplacer les fusibles par du fil de fer ou des fusibles
non adaptés, de laisser le pont à l’arrêt sans avoir ramener les contrôleurs à zéro.
En cas d’incendie :
? Couper immédiatement le courant
Attaquer à la base des flammes avec l’extincteur à disposition et faire alerter les secours Tél.
n°18.
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Fiche de Procédure 21
L’utilisation des palans motorisés à commande du sol
L’implantation des postes de travail à desservir sera soigneusement étudiée avant d’installer le
palan motorisé.
Le personnel appelé à utiliser le palan doit connaître les règles d’emploi du matériel établies en
fonction des caractéristiques de l’appareil et de son utilisation, notamment en ce qui concerne la
conduite, l’élingage et l’accrochage des charges.
L’accès aux superstructures et organes en mouvement du palan n’est autorisé qu’au personnel
chargé de l’entretien ou des réparations et aux techniciens chargés des épreuves ou des
vérifications périodiques.
Les chariots porte palans sont équipés de parachutes ou de dispositifs présentant une efficacité
équivalente pour éviter leur chute.
Ceux qui sont constitués de deux flasques porte galets articulés à la partie inférieure seront
équipés d’un système de blocage de l’élément de suspension évitant tout risque de décrochage
accidentel.
Les vérifications suivantes seront faites au moins une fois par trimestre :
? L’usure des chemins de roulement du chariot porte palan.
? Le bon état de l’élément de suspension du palan et son système de blocage.
? Le verrouillage des flasques articulés dans le cas d’appareil de ce type.
? L’usure des garnitures de freins.
Il y a lieu :
? De disposer les organes de commande de façon à éviter les risques d’erreurs de conduite en
permettant de conserver une vision aussi bonne que possible des opérations de manœuvre.
? De vérifier la bonne adaptation du chariot porte palan au rail de guidage lors d’un changement
d’appareil, quel que soit son type.
? De munir la boite de commande d’un dispositif permettant d’en interdire l’emploi.
? De prévoir des dispositifs évitant le « dévirage » de la charge.
? De limiter à 60 m/ minute la vitesse horizontale d’utilisation.
? D’équiper les mécanismes des déplacements horizontaux de systèmes d’accélération et de
décélération progressifs afin d’éviter tout démarrage brusque.
? De prévoir, si nécessaire, un dispositif de renvoi permettant d’éloigner la boite de commande de
la charge.
? D’équiper le palan d’un limiteur de charge en cas de manipulation de charges variables
difficiles à évaluer ou intempestivement adhérentes.
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Pour l’exécution des manœuvres :
Il faut :
? Maintenir les postes de chargement et les allées de circulation dégagés sur une largeur
compatible avec la facilité de manœuvre et l’encombrement des charges à manipuler.
? Désigner, dans le cas inhabituel de manutention de charges présentant un danger en raison de
leurs dimensions, de leurs poids, des difficultés de leur élingage etc., un agent qualifié pour
diriger l’amarrage, l’enlèvement, la translation et la dépose des charges.
? Ne jamais utiliser comme « arrêts automatiques » les limiteurs de course de sécurité qui sont
des appareils de sécurité et non pas de manœuvre .
? N’effectuer aucune traction oblique.
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Fiche de Procédure 22
Rappel
La conduite des chariots automoteurs à conducteur porté ne peut être confiée qu’à une personne
apte médicalement, ayant subi avec succès, après formation, les tests de contrôles des
connaissances théoriques et pratiques relatives à la conduite en sécurité de ces engins, et titulaire
d’une habilitation à la conduite délivrée par l’employeur.
L’habilitation est une reconnaissance de compétence par l’employeur. Elle n’est valable que pour
le type d’engin utilisé dans l’entreprise. Quand dans la même entreprise sont utilisés plusieurs
types différents de chariots, il ne peut s’agir d’une habilitation banalisée valable pour tous, et une
formation spécifique doit être dispensée pour chaque modèle quand ils sont très différents les uns
des autres, pour la conduite, l’empattement et le gerbage notamment.
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Fiche de Procédure 23
Certains travaux de manutention ou d’entretien en halls ne peuvent être réalisés qu’à l’aide d’une
grue, alors que le (ou les) pont (s) roulant (s) qui dessert (ou desservent) la zone concernée est (ou
sont) utilisé (s) pour d’autres travaux.
Il y a alors risque d’interférence entre les appareils.
Deux procédures de sécurité peuvent être envisagées suivant les contraintes des secteurs
concernés :
? Le chef de manœuvre équipe la grue d’un dispositif lumineux (feu clignotant jaune) visible par
tous les conducteurs des ponts de la zone.
? Le feu clignotant interdit tout passage des ponts au-dessus de la zone de travail de la grue.
? Seul le chef de manœuvre de la grue peut manipuler la boîte de commande du feu lumineux en
accord avec le grutier ; le chef de manœuvre du pont doit demander le passage au chef de
manœuvre de la grue si le feu est au clignotant.
Dans le cas où la position ou l’orientation de la cabine du (ou des) conducteur (s) du (ou des
ponts) ne permet pas de voir la grue, positionner le dispositif lumineux des 2 côtés de la zone à
protéger, afin que le (ou les) conducteur (s) de pont ait (aient) le temps d’arrêter le pont avant
d’atteindre la zone d’évolution de la grue.
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Fiche de Procédure 24
Les transporteurs à bandes sont à l’origine d’accidents très graves résultant le plus souvent de
l’entraînement d’un vêtement ou d’un membre au niveau d’un point rentrant.
En conséquence les règles de sécurité suivantes doivent impérativement être respectées par le
personnel appelé à côtoyer ces installations :
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? Le rechargement sur une bande en marche à l’aide d’un outil à main est interdit.
Ces couloirs seront pourvus de dispositifs d’arrêt d’urgence par câble, sur toute la longueur du
transporteur, du capot de tête au capot de queue. Ces câbles seront en acier à âme métallique et
sous gaine en matière plastique pour la protection contre les piqûres. Ils devront être souples et
leur diamètre ne sera pas inférieur à 4 mm. Il sera tenu compte de leur facteur de dilatation pour
le calcul des longueurs maximum à admettre et, pour les grandes longueurs, on utilisera des
dispositifs propres à compenser ces dilatations.
Les supports de câble devront être disposés de telle sorte que les changements de direction pour
éviter des obstacles ne forment jamais un angle supérieur à 120°.
59
Dans tous les cas le câble sera situé à une hauteur minimum de 800mm par rapport au sol
Les « Fins de course » sur lesquels agissent les câbles doivent être conçus de façon à ne pas
pouvoir être réarmés à distance et réagir en cas de rupture ou de traction du câble de commande.
Si le dispositif continu de commande d’arrêt d’urgence est irréalisable, des points de commande
d’arrêt d’urgence doivent être disposés à moins de 8 mètres les uns des autres, de façon telle que
le personnel puisse les actionner facilement et immédiatement.
Les dispositifs d’arrêts normaux et d’urgence doivent être connus du personnel et facilement
accessibles, leurs zones d’accès doivent être maintenues libres d’obstacles. Leur bon
fonctionnement doit être vérifié périodiquement en fonction de leur usage.
* Les utilisateurs doivent s’assurer, avant toute mise en route de la bande transporteuse et, sauf
impossibilité avant tout déplacement de la flèche, que les transporteurs à bande ont, en position
haute, une stabilité latérale suffisante obtenue par le réglage de l’empattement de leurs roues ou, à
défaut, par l’utilisation d’un dispositif approprié tel que béquilles métalliques.
La stabilité longitudinale doit être assurée pour prévenir le basculement, lorsque la charge se
trouve en tête, au moyen de contrepoids, de béquilles stabilisatrices, tenant compte de la charge
maximale.
* Le déplacement d’un transporteur mobile est interdit lorsque la flèche n’est pas au point bas,
sauf au début ou en fin de manœuvre, l’appareil pouvant alors être levé de la hauteur strictement
nécessaire au franchissement des obstacles (rebord de silo, benne ou autre bande transporteuse).
* Un transporteur mobile ne peut être déplacé que sur un sol parfaitement plat, sans dénivellation
sensible risquant de provoquer le renversement de l’appareil. Dans toutes autres conditions, il
devra être fait usage d’un appareil de levage ou de manutention.
* Le remorquage d’un transporteur, en vue de son déplacement, doit être exécuté en utilisant un
point d’accrochage et un dispositif d’attache appropriés. Il ne doit s’effectuer qu’à faible vitesse
et avec toutes précautions nécessaires pour éviter un renversement de l’appareil.
60
* Toutes les précautions doivent être prises lors de la mise en place ou du fonctionnement d’un
appareil mobile à bande pour que celui-ci reste à distance suffisante des lignes, canalisations et
installations électriques, de façon telle qu’aucun contact fortuit ou amorçage ne soit à craindre
(attention aux lignes haute tension où une distance de 3 mètres minimum doit être observée
jusqu’à 57000 volts et une distance de 5 mètres à partir de 57000 volts.)
61
Fiche de Procédure 25
Avant l’élingage
Deux seuls brins d’un élingage à quatre brins doivent pouvoir supporter la charge.
- Ne pas oublier que la résistance d’une élingue est celle de son élément le plus faible.
- Choisir des élingues suffisamment longues pour que l’angle au sommet formé entre les brins ne
dépasse pas 90°.
A titre d’exemple il faut savoir que pour une charge de 1000 kg bien équilibrée avec une élingue
à 2 brins rigoureusement de même longueur, l’effort minimum auquel est soumis chacun des
brins varie de :
? 578 kg pour un angle de 60°
? à 1000 kg pour un angle de 120°
? et à 2875 kg pour un angle de 160°
Toutes indications utiles concernant les conditions d'emploi des câbles, chaînes et cordages
doivent être données au personnel préposé à leur utilisation.
Tout câble métallique présentant une hernie, un étranglement ou une déformation doit être retiré
du service.
Tout câble métallique présentant soit un toron cassé, soit un nombre de fils cassés visibles,
décomptés sur deux pas de câblage, égal ou supérieur à 20% du nombre total de fils entrant dans
la constitution du câble doit être mis au rebut.
Les câbles et les cordages utilisés pour une opération de levage ou pour la suspension d'une
charge ne doivent présenter aucun nœud.
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Les câbles et cordages ne doivent comporter aucune épissure ou boucle, sauf aux extrémités, qui
doivent au moins comporter une ligature ou tout autre dispositif empêchant le décommettage des
torons.
Pour l’élingage
- Il faut d’abord vérifier qu’il n’existe pas de cause de surcharge (accrochage à un point fixe au
sol ou coincement par exemple).
- Retirer les mains avant le raidissement des élingues afin d’éviter un écrasement des doigts.
Procéder lentement à la mise sous tension des brins.
- Toujours faire le seul et même signe convenable pour la même manœuvre (voir les signes
conventionnels pour manutentions).
- Diriger la manœuvre pendant tout le temps du déplacement.
- Suivre la charge et ne jamais la précéder.
- Ils doivent être rangés après utilisation sur un support approprié (râtelier) et stockés dans un
endroit sec, aéré, à l’abri des buées et des émanations acides.
- Les vérifier de près pour déceler les défectuosités éventuelles (soudure décollée, crique,
déformation, allongement anormal, usure, corrosion, moisissure, fils coupés, etc.) et les mettre
hors service et au rebut dès qu'ils présentent l’une de ces anomalies.
63
- Graisser régulièrement les chaînes et les câbles.
- Signaler au service compétent les élingues et autres dispositifs de levage (chaînes, palonniers,
etc.) utilisés pour permettre l’établissement et la mise à jour d’un inventaire permanent du
matériel.
- Vérifier la présence des plaques ou anneaux d’immatriculation ou poinçonnages.
- Détruire le matériel défectueux et irréparable.
- Respecter les périodicités des vérifications prescrites par la législation.
Les cordages en fibres naturelles ou synthétiques ne doivent pas être soumis à une charge
supérieure à celle indiquée dans ce tableau
Les risques de rupture des élingues augmentent avec le froid ; en cas de forte gelée utiliser une
élingue de plus gros diamètre.
64
Fiche de Procédure 26
? N’oubliez pas que l’oxygène est un gaz comburant parfait et qu’il est comprimé à 200 bars.
? Ne graissez jamais un robinet d’une bouteille d’oxygène, il y a risque d’inflammation
spontanée.
? N’utilisez jamais une bouteille dont le robinet présente des traces de corps gras. Rendez la au
fournisseur et attachez une étiquette au robinet pour attirer l’attention de ce fournisseur.
? Ne démontez jamais un robinet de bouteille parce qu’il fuit ou qu’il est grippé ; vous risquez en
le faisant des accidents graves provoqués par la projection des pièces intérieures du robinet.
? N’utilisez jamais l’oxygène à la place de l’air comprimé, ni pour la ventilation, ni pour
l’alimentation de matériel pneumatique, ni pour le sablage, ni pour le lancement des moteurs
DIESEL. Dans tous les cas vous courrez à l’accident.
? N’oubliez pas si vous êtes propriétaire de bouteilles d’oxygène de les faire ré éprouver tous les
5 ans par le service des Mines.
? N’oubliez pas que les raccords de sortie des robinets de bouteilles d’oxygène sont normalisés
(pas à droite).
? N’oubliez pas que l’acétylène est très inflammable et que, mélangé à l’air dans les proportions
de 2,5% à 80% il présente un grand danger d’explosion.
? N’oubliez pas que les raccords de sortie des robinets des bouteilles d’acétylène sont normalisés
(pas à gauche ou étrier).
? Ne stockez pas l’acétylène avec l’oxygène, ces gaz sont incompatibles.
? Assurez une bonne ventilation dans la zone de stockage des bouteilles d’acétylène.
? N’oubliez pas que l’acétylène est également un gaz asphyxiant.
? Ne stockez jamais des bouteilles de propane dans un sous-sol. Le propane est un gaz lourd (D/
air : 1,5 ), en cas de fuites vous risquez des accumulations aux points bas pouvant provoquer un
incendie ou une explosion.
? N’oubliez pas que le propane est également un gaz asphyxiant.
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? N’oubliez pas que les raccords de sortie des robinets de bouteilles de propane ont un filetage à
gauche. Souvenez-vous en lorsque vous voulez démonter le détendeur, car vous risquez de
détériorer le raccord du détendeur et le robinet de la bouteille.
? N’oubliez pas que le propane attaque le caoutchouc et l’ébonite, il faut donc pour ce gaz un
détendeur et des tuyauteries différents des matériels utilisés pour l’acétylène.
? Ne stockez jamais des bouteilles d’hydrogène dans un local non ventilé en point haut.
L’hydrogène est un gaz très léger ( D/air : 0,06). En cas de fuites, il s’accumule sous le plafond et
une simple étincelle d’un dispositif d’éclairage défectueux peut provoquer une explosion.
? N’oubliez pas que le raccord de sortie des bouteilles d’hydrogène à un filetage à gauche.
? Ne stockez pas vos bouteilles dans un endroit exposé au soleil ou au voisinage immédiat des
passages de camions, chariots ou autres moyens de manutention ; elles risquent soit de chauffer
dangereusement (dilatation importante du gaz qui provoque une surpression dangereuse dans la
bouteille) soit d’être heurtées (création d’un point de faiblesse avec risques d’éclatement de la
bouteille et de projections dangereuses).
? N’oubliez pas d’amarrer convenablement les bouteilles aux différents postes d’utilisation par
chaînes, colliers, râteliers ou sur chariot, sûrs et stables.
? N’oubliez pas qu’en tombant une bouteille peut occasionner des blessures graves.
? Toutes les bouteilles doivent être équipées en permanence de leur chapeau, à défaut, dans une
chute, le robinet peut se sectionner et devenir un véritable projectile de grande puissance et de
longue portée, passant facilement à travers les cloisons ou la toiture.
? N’oubliez pas que les bouteilles elles-mêmes, sous l’effet du gaz comprimé qui s’en échappe
peuvent se transformer en véritables fusées, zigzagant à travers l’atelier ou le chantier.
? Ne négligez pas de vérifier périodiquement l’étanchéité des canalisations fixes ainsi que des
tuyauteries en caoutchouc ; des fuites peuvent provoquer incendies ou explosions.
? Ne recherchez jamais les fuites avec une flamme mais uniquement avec de l’eau savonneuse ou
des liquides spéciaux.
? Distribuez les gaz à une pression la plus basse possible et compatible avec les utilisations.
(la réglementation interdit de distribuer l’acétylène à une pression supérieure à 1,5 bars.)
? Ne négligez pas les raccordements par tuyaux de caoutchouc entre détendeur et chalumeau.
N’oubliez pas de fixer les tuyaux sur détendeur et chalumeau au moyen de colliers ayant un
serrage efficace et inamovible.
? N’oubliez pas de vérifier le bon état des raccordements des tuyauteries aussi bien du côté du
détendeur que du côté chalumeau.
66
? N’oubliez pas qu’une fuite à un tuyau d’acétylène peut occasionner des brûlures quelquefois
graves mais qu’une fuite à un tuyau d’oxygène peut dégénérer en catastrophe dont les suites
peuvent malheureusement être mortelles.
On néglige trop souvent les fuites d’oxygène qui sont pourtant les plus dangereuses et peuvent
imbiber de gaz comburant les effets de l’utilisateur et entraîner leur combustion complète et
instantanée à la moindre étincelle.
? Contrôlez périodiquement et avant chaque utilisation les tuyaux en caoutchouc en les
soumettant à la pression et en vérifiant leur étanchéité.
? N’utilisez pas indifféremment les tuyaux pour l’un ou pour l’autre des gaz. Trop souvent dans
les tuyaux d’acétylène il se forme des dépôts de carbone et si vous utilisez ensuite ces tuyaux
pour l’oxygène vous présentez à ce gaz un combustible parfait.
? Utilisez exclusivement des tuyaux souples aux caractéristiques et couleurs normalisées rouge
pour l’acétylène, bleu pour l’oxygène, orange pour les gaz de pétrole liquéfiés (propane).
? N’oubliez pas que le propane attaque les tuyaux en caoutchouc ordinaire. Procurez-vous pour
ce gaz des tuyaux en caoutchouc synthétique (orange).
? Ne laissez pas traîner les tuyaux dans les ateliers ; ils peuvent être coupés ou détériorés par les
engins de manutention.
? N’enroulez jamais les tuyaux de caoutchouc autour de votre corps, à fortiori si vous travaillez
dans des positions instables, si vous ne voulez pas être carbonisé en cas de rupture des tuyaux ou
étranglé en cas de chute.
? N’oubliez pas de purger les robinets des bouteilles avant de raccorder le détendeur. Leur
ouverture doit être lente, sans à coup et de courte durée.
L’orifice des robinets peut contenir des poussières provenant du fait du transport ou du stockage ;
ces poussières peuvent s’enflammer au moment de l’ouverture du robinet, sous l’effet de la
compression instantanée (surtout pour l’oxygène) et provoquer l’inflammation ou l’explosion du
détendeur.
? Ne fumez pas lorsque vous procédez à la purge des robinets.
N’oubliez pas que l’acétylène est très inflammable et que l’oxygène est un comburant puissant ;
une cigarette allumée qui reçoit un jet d’oxygène se consume instantanément et vous risquez des
brûlures graves à la face.
? N’utilisez jamais un détendeur dont les raccords sur robinet ne sont pas en parfait état car, sous
l’effet de la pression, le raccord peut lâcher et le détendeur devenir un projectile.
? N’ouvrez jamais brusquement les robinets des bouteilles après avoir raccordé le détendeur ;
faites cette opération lentement.
? N’ouvrez jamais les robinets des bouteilles sans avoir desserré la vis de détente du détendeur.
Une surpression brusque, côté Basse Pression du détendeur peut provoquer l’éclatement du
manomètre Basse Pression, de la membrane ou même arracher le couvercle avec un risque
d’accident grave.
? Ne négligez pas de veiller au bon montage du détendeur d’oxygène.
? Ne transformez jamais un détendeur conçu pour un gaz déterminé afin de l’utiliser pour un
autre gaz. N’oubliez pas que tous les détendeurs ne sont pas faits pour résister à une pression de
200 bars. Ne malmenez pas vos détendeurs et ménagez vos raccords d’entrée et les manomètres.
67
Un manomètre faussé ou détérioré peut provoquer un incident par suite de l’admission d’une
pression trop élevée à la détente, dans les canalisations ou dans l’appareil d’utilisation.
N’oubliez pas qu’une révision périodique des appareils de détente est nécessaire.
? Ne perdez pas votre sang froid lorsqu’un détendeur prend feu :
a)- S’il s’agit d’un détendeur d’acétylène, protégez vos mains avec des gants de soudeur ou avec
des chiffons humides et fermez le robinet de la bouteille. Si les flammes sont trop importantes
pour pouvoir accéder à la bouteille, attaquez le feu avec un extincteur à poudre
Si vous ne réussissez pas à éteindre les flammes, éloignez toutes personnes et appelez les secours.
b)- S’il s’agit d’un détendeur d’oxygène, attention, le danger est plus grand. Si seul le détendeur
brûle, essayez de fermer la bouteille mais à la seule condition que vous puissiez approcher sans
vous trouver sous le jet d’oxygène qui s’échappe du détendeur. Si ce n’est pas le cas, ne vous
approchez pas, vous risquez de vous transformer en torche vivante si l’oxygène imbibe vos effets.
Attaquez la flamme avec un extincteur à poudre et si le feu gagne le robinet de la bouteille,
éloignez rapidement toutes les personnes et appelez les secours.
Dans les deux cas a et b, en attendant l’arrivée des secours, refroidissez les bouteilles exposées
aux flammes au moyen d’une lance à eau pulvérisée, manœuvrée à distance, en vous abritant
derrière un écran protecteur (mur, poteau, etc.).
? Ne vous servez pas d’un chalumeau si vous n’êtes pas sûr de son bon fonctionnement. S’il
s’agit d’un chalumeau ayant un injecteur mélangeur avec aspiration, raccordez seulement
l’oxygène et faite débiter ; en passant un doigt sur le raccord d’entrée d’acétylène vous devez
sentir un effet de succion si l’appareil fonctionne normalement.
? N’utilisez pas des pressions de gaz autres que celles indiquées par le constructeur.
? Ne modifiez jamais un chalumeau dans l’espoir d’améliorer son fonctionnement ; le
constructeur en le réalisant de cette manière avait une raison technique qui peut-être vous
échappe.
? N’alésez jamais les buses ou têtes de chalumeaux. L’injecteur et le mélangeur ont été définis
pour un débit déterminé et ne peuvent certainement pas donner ensuite ce que vous escomptez
obtenir.
? Monter les anti-retours pare flammes immédiatement à l’entrée du chalumeau.
? N’oubliez pas de vérifier la présence et le bon état des raccords d’entrée des colliers des tuyaux
de caoutchouc et des interrupteurs « Pare flamme » ; une fuite ou un tuyau qui se détache peuvent
provoquer des brûlures graves surtout s’il s’agit d’oxygène.
? N’approchez jamais le chalumeau de votre visage pour sentir si l’acétylène arrive bien, cette
façon d’opérer est à l’origine d’accidents mortels.
? N’allumez jamais votre chalumeau en ouvrant l’acétylène seul (ouvrir d’abord l’oxygène). La
vitesse de sortie du gaz peut alors être inférieure à la vitesse de propagation de la flamme et s’il
reste un mélange air/ acétylène dans la tuyauterie vous risquez un retour explosif pouvant
provoquer la destruction du tuyau d’acétylène et occasionner des brûlures graves.
? Ne négligez pas l’entretien de la robinetterie des chalumeaux et étanchez immédiatement les
fuites qui se révèlent.
68
? Ne maltraitez pas les buses ou les têtes de chalumeaux, le mauvais état de leurs portées de
raccordement peut provoquer des claquements suivis de rentrées de flammes et occasionner la
destruction du chalumeau.
? Ne laissez pas les gaz débiter si une rentrée de flamme se produit avec un chalumeau, fermez
rapidement les robinets du chalumeau ou, mieux encore, pliez immédiatement les tuyaux de
caoutchouc pour arrêter l’arrivée des gaz. Ne continuez pas de travailler avec un chalumeau qui a
de fréquentes rentrées de flammes, donnez-le à réviser au constructeur.
? Vérifiez ou faites vérifier les tuyaux d’amenée de gaz se trouvant sur les machines
d’oxycoupage, en cas de fuites, une étincelle provenant de la simple manœuvre de l’interrupteur
électrique de mise en marche peut provoquer l’explosion de la machine.
Raccordez à une borne « Terre » les machines électriques si elles ne sont pas en basse tension
? Ne suspendez pas un chalumeau allumé le long d’une bouteille
? Ne réchauffez jamais avec la flamme du chalumeau un détendeur qui givre, vous risquez d’y
mettre le feu et de ne pas pouvoir l’éteindre ensuite. Si nécessaire, utilisez des réchauffeurs
électriques.
? N’exécutez jamais des travaux au chalumeau dans un endroit où l’air est confiné au risque de
vous exposer aux incidents suivants :
- des brûlures graves si vous travaillez au chalumeau coupeur car vous pouvez provoquer
une suroxygénation de l’air par le jet d’oxygène de coupe.
- une intoxication en travaillant avec un chalumeau soudeur en raison de la formation de
gaz carbonique et d’oxyde de carbone.
? S’il est nécessaire de travailler dans un tel endroit, assurez une ventilation énergique des lieux
au moyen d’air comprimé ou d’un ventilateur aspirant l’air de l’extérieur.
? N’utilisez jamais l’oxygène pour cette ventilation.
? N’oubliez pas qu’une flamme oxy- propane laisse dans l’atmosphère beaucoup d’imbrûlés par
suite de la difficulté d’un bon réglage que présente cette flamme et que le propane est un gaz plus
lourd que l’air.
? N’exécutez jamais un travail d’oxycoupage si la pièce à couper est posée sur un sol en ciment
ou en béton car sous l’effet de la flamme, le ciment et le béton éclatent et les projections peuvent
provoquer des blessures.
? N’oubliez pas que les fûts à essence, les réservoirs à combustibles, les fûts à carbure même
vides sont des bombes en puissance à cause des gaz explosifs qu’ils peuvent encore contenir.
N’entreprenez jamais un travail au chalumeau sur de tels réservoirs sans les avoir remplis
complètement et à plusieurs reprises d’eau pour en chasser les gaz et pendant les travaux assurer
énergiquement leur ventilation au moyen d’air comprimé par exemple.
? N’utilisez jamais comme siège pour vous ou comme support de la pièce à souder un fût de
carbure vide ou une bouteille.
? Ne travaillez jamais sans lunettes de protection : une visite chez l’oculiste coûte plus cher
qu’une paire de lunettes de soudure.
? Ne travaillez jamais sans les moyens de protection adaptés qui vous sont fournis : tablier de
cuir, gants, manchettes, lunettes, etc. Vous économisez vos effets de travail et vous évitez des
brûlures.
69
? Dans tous les cas ou vous intervenez en zones vulnérables au feu (zones rouges), vous devez
obligatoirement obtenir un « Permis de Feu » avant d’être autorisé à commencer vos travaux.
70
Fiche de Procédure 27
? Le masque de soudeur, garni de verre absorbant les rayons nuisibles, dont le choix doit être fait
en tenant compte de l’intensité du courant.
? Les lunettes à verres colorés de l’aide soudeur.
? Des lunettes de protection contre les projections résultant du martelage par le soudeur et l’aide
soudeur.
? Des gants à manchettes de cuir ou de matière équivalente de préférence isolante et
incombustible.
? Le tablier protecteur contre les radiations et les projections incandescentes et les jambières qui
empêchent ces projections de pénétrer dans les chaussures.
? Un appareil de protection respiratoire adapté si les travaux sont effectués dans des espaces
réduits tels que réservoirs où une ventilation efficace est irréalisable.
? Le bon état des conducteurs d’alimentation de soudage et de masse ainsi que de la pince porte
électrode.
? La connexion du conducteur de terre sur la masse du poste.
? La connexion du poste.
? L’état des passe fils et serre câbles.
71
- Pendant l’utilisation du poste :
? Ne jamais régler l’intensité pendant que l’arc jaillit et s’interdire de poser la pince porte
électrode sur le sol, sur la pièce à souder ni sur toute autre pièce reliée électriquement avec elle.
? Eviter que les électrodes et les porte électrodes entrent en contact avec des objets métalliques.
? Si possible s’isoler de la masse à souder, surtout si le sol est conducteur.
? Couper le courant d’alimentation, ouvrir l’interrupteur propre au poste s’il existe et débrancher
la prise.
? En cas d’utilisation intermittente, déposer la pince porte électrodes sur un support isolant et
enrouler le câble.
72
Fiche de Procédure 28
L’utilisation des fluides hydrauliques pour transmettre l’énergie s’est généralisée depuis plusieurs
années, tant dans les installations fixes industrielles que sur les matériels mobiles notamment
dans les travaux publics.
Les pressions les plus courantes d’utilisation se situent entre 100 et 500 bars.
En ce qui concerne l’entretien les paramètres suivants sont à prendre en considération pour
apprécier le bon fonctionnement du circuit hydraulique :
? La température de l’huile.
? La pression de l’huile ;
? Le niveau sonore de l’installation.
? L’amplitude des vibrations mécaniques.
73
Les surpressions fugitives appelées « Coup de Bélier » sont causées par une mauvaise
progressivité des éléments de distribution. Pour y remédier, il y a lieu de placer sur l’installation
un accumulateur dans lequel un volume de gaz neutre comprimé permet de constituer une réserve
d’énergie en fonction des contraintes de l’installation.
Ces accumulateurs sont soumis à une réglementation particulière qui nécessite une épreuve
initiale et des visites et épreuves périodiques.
La pollution du circuit peut aussi causer une variation de la viscosité, c’est pourquoi il doit être
installé sur l’installation un ou plusieurs filtres destinés à maintenir l’huile parfaitement propre,
de n’employer que des huiles réservées à un usage hydraulique et de remplacer les cartouches de
filtration en respectant les périodicités préconisées par le constructeur et après toute pollution
accidentelle du circuit.
Une pression excessive ou une usure exagérée des composants peut provoquer leur éclatement
qui sera accompagné d’une projection d’huile sous pression. Il s’agit parfois de micro fuites peu
visibles pouvant perforer la peau avec nécrose des tissus.
Dans la pratique l’éclatement des manomètres n’est pas rare, c’est pourquoi l’installation doit être
équipée de manomètres dits « de sécurité » spécialement conçus pour résister aux chocs et aux
surpressions.
? Leur mouvement propre accompagné le cas échéant de frottements sur une partie fixe.
? Les variations de pressions et de températures qu’ils supportent, les « Coups de Bélier ». Leur
rupture ou celle de leurs sertissages sont prévisibles sur une installation qui n’est pas surveillée
convenablement.
La confection de ces flexibles doit être confiée au constructeur ou à des sous-traitants qualifiés et
il est fortement déconseillé d’employer des flexibles de substitution si on n’en connaît pas
exactement les caractéristiques d’utilisation.
? Le flexible ne frotte pas sur une arête vive ou une paroi chaude et a été monté correctement ;
? Sa paroi caoutchoutée intérieure n’est pas attaquée par des produits chimiques extérieurs à
l’installation ;
? Ses raccords ne se sont pas desserrés consécutivement à des vibrations.
De nombreux accidents ont lieu lors d’interventions sur machine à l’arrêt à cause d’un
mouvement intempestif, les opérateurs n’ayant pas vérifié l’absence d’énergie résiduelle dans le
circuit et la machine n’étant pas consignée.
74
La consignation hydraulique consiste en :
75
Tableau synoptique des principales prescriptions
légales pour la protection individuelle
Le tableau suivant indique toutes les dispositions légales qui s’appliquent à la protection
individuelle des salariés exposées dans le chapitre 11
Article R. 232-5-13 Travaux exposant aux buées, Dans le cas exceptionnel où il serait impossible de
du Code du travail vapeurs, poussières, gaz, prendre des mesures collectives de protection des
incommodes, insalubres, irritants et équipements de protection individuelle doivent
toxiques être mis à la disposition du personnel. Ces
équipements doivent être choisis et adaptés en
fonction de la nature des travaux à effectuer et
doivent présenter des caractéristiques d’efficacité
compatibles avec la nature du risque auquel les
travailleurs sont exposés. Ils ne doivent pas les
gêner dans leur travail ni, autant qu’il est possible,
réduire leur champ visuel.
Le chef d’établissement doit prendre les mesures
nécessaires pour que ces équipements soient
effectivement utilisés, pour qu’ils soient
maintenus en bon état de fonctionnement et
désinfectés avant d’être attribués à un nouveau
titulaire.
Article 40 Manœuvre des appareils de levage Lorsque l’établissement d’un toit de sécurité est
impossible, la protection des personnes préposées
à la manœuvre des poulies de levage peut être
assurée au moyen d’un casque.
75
Articles 168 et 169 Travaux de montage, de démontage Lorsque la mise en œuvre de mesures de
et de levage de charpentes et protection collective est impossible, une ceinture
ossatures ou un harnais de sécurité et les accessoires
nécessaires à leur utilisation doivent être mis à la
disposition de chaque travailleur exposé à un
risque de chute.
Un casque de protection muni d’une jugulaire doit
être mis à la disposition de chaque travailleur
Article 222 Travaux susceptibles de produire des Les ouvriers occupés sur des matériaux durs à des
éclats travaux susceptibles de produire des éclats
doivent avoir à leur disposition des lunettes de
sûreté.
Article 223 Travaux de soudage, de rivetage, de Des moyens de protection individuelle, tels que
sablage gants, guêtres ou cuissards, tabliers ou gilets de
protection, harnais « support de tas » masques ou
cagoules, lunettes de sûreté, doivent être mis à la
disposition des travailleurs employés au soudage,
rivetage et sablage ainsi qu’à leurs aides, afin de
les protéger contre les risques de brûlures, de
projections de matières ou d’inhalations de
fumées et aérosols nocifs.
Article 224 Rivetage, soudage, découpage sur Des appareils respiratoires capables d’empêcher
éléments recouverts de peinture au l’inhalation des vapeurs ou poussières nocives
minium et travaux de métallisation doivent être mis à la disposition des travailleurs
ou de sablage qui effectuent des travaux de rivetage, de soudage
ou de découpage sur des éléments recouverts de
peinture au minium de plomb ainsi qu’à la
disposition des travailleurs qui effectuent des
travaux de métallisation ou de sablage.
Article 226 Travaux présentant des risques de Les travailleurs exposés à des risques de noyade
noyade doivent être munis de plastrons de sauvetage.
Les chefs d’établissements dont le personnel
effectue des travaux l’exposant à de tels risques
sont également tenus de prendre un certain
nombre de mesures de protection collective (mise
en place d’un signal d’alarme, d’une barque, de
gaffes, de cordages, de bouées de sauvetage, etc.).
Décret n°54-1277 du Risque de silicose Seuls les masques à pouvoir d’arrêt élevé pour les
24-12-54 modifié par particules de moins de 5 microns et à résistance
le décret du faible à la respiration peuvent être pris en
14-03-55 considération. La protection individuelle ne
saurait être admise en remplacement d’une
prévention collective qui aurait été négligée.
76
moulées, au moyen d’eau ou d’un minute, des chaussures ou des bottes de sécurité,
abrasif projeté au jet) des vêtements de travail ainsi que des gants.
Circulaire Tr 21/49 Inhalation de solvants à très forte Emploi de masques avec cartouches filtrantes, de
Du 15.09.49 concentration cagoules à adduction d’air, de masques isolants et
de masques à adduction d’air extérieur.
Décret du 23.08.47 et Travaux de peinture ou de Ces travaux doivent être effectués à l’intérieur
Circulaire vernissage par pulvérisation d’une cage, d’une hotte (dans lesquelles l’ouvrier
ministérielle n’a pas accès) ou dans une cabine de pulvérisation
Tr 106/47 du ventilée.
24.12.47 Dans le cas où il serait impossible d’installer des
dispositifs de captation des buées ou vapeurs, des
masques ou appareils respiratoires seront mis à la
disposition des ouvriers effectuant des travaux de
peinture ou vernissage par pulvérisation.
Les masques ou appareils respiratoires seront
nettoyés chaque jour et maintenus en bon état de
fonctionnement
77
Article R.233-1 du Travaux dans les puits, conduites, Les ouvriers appelés à travailler en ces lieux
Code du travail cuves ou appareils pouvant contenir doivent être attachés par une ceinture ou protégés
des gaz délétères par un dispositif de sûreté
Décret du 01.02.88 Travaux en présence du plomb ou de Les ouvriers appelés à travailler en présence de
ses composés poussières ou d’aérosols contenant du plomb
doivent être équipés d’une brosse à ongles pour le
lavage des mains, éventuellement d’un masque,
d’une combinaison avec serrage au cou, aux
poignets et aux chevilles, ainsi qu’une coiffure,
des gants en matière imperméable et des bottes ou
chaussures de travail.
L’ouvrier doit utiliser les vêtements de travail et
les outils appropriés mis à sa disposition
(arrêté du 12.12.48)
Arrêté du 24.05.56 Travaux dans les silos ou La descente du personnel à l’intérieur des
accumulateurs de matières accumulateurs de matières ne peut s’effectuer que
Article 3 dans des cas exceptionnels, sous la surveillance
d’un responsable à l’extérieur
Le port d’une ceinture ou d’un harnais de sécurité
est obligatoire
Arrêté du 28.07.61 Utilisation des meules Tout ouvrier utilisant une machine à meules, toute
personne appelée à circuler au voisinage
Articles 12 et 14 immédiat d’une telle machine doit porter des
lunettes de protection individuelle
Lorsque la nature du travail l’exige, l’ouvrier
meuleur doit porter des gants de protection
Décret du 02.10.86 Travaux sous rayonnements La protection contre l’exposition interne résultant
ionisants de l’incorporation de radio nucléides ou de la
contamination superficielle de l’organisme doit
être réalisée, notamment par le port de dispositifs
et d’équipements de protection individuelle
La définition des moyens de protection doit
prendre en compte les autres risques, notamment
chimiques et électriques, susceptibles par leurs
effets conjugués d’aggraver les effets de
l’exposition aux rayonnements ionisants
78
Article R.233-1 du Travaux effectués en postes chauds Le port des manchettes ignifugées et de gants de
Code du travail protection anti-chaleur est obligatoire pour tout
travail à poste chaud
Les interventions en zones exposées à une chaleur
rayonnante importante doivent être réalisées avec
un équipement individuel de protection adapté
(veste- pantalon- moufles- guêtres – écran facial
de protection)
Décret n° 88.405 du Le risque Bruit Lorsque l’exposition sonore quotidienne subie par
21.04.1988 codifié un travailleur dépasse le niveau de 85 dB (A) ou
lorsque la pression de crête dépasse le niveau de
135 dB des protecteurs individuels doivent être
mis à sa disposition
II- Lorsque l’exposition sonore quotidienne subie
par un travailleur dépasse le niveau de 90 dB (A)
ou lorsque la pression acoustique de
crête dépasse le niveau de 14O dB, l’employeur
prend toutes dispositions pour que les protecteurs
individuels soient utilisés
Article R.233-1 du Les accidents aux mains Par mesure de prévention, le port des gants de
Code du travail sécurité adapté en fonction du travail effectué est
obligatoire pour :
- Toutes les interventions sur machines à
l’arrêt
- Toutes les manipulations d’articles de
verrerie et notamment celles effectuées lors
du relevage, du choisissage, de l’emballage,
du retriage, du contrôle, du transfert d’un
point à un autre
- Tous travaux de rangement, nettoyage,
79
balayage, évacuation de casses, manipulation
de palettes
- Toutes manipulations et manutention de
pièces mécaniques, de ferrailles et de
matériaux divers
- Toutes manipulations de produits toxiques,
nocifs et corrosifs et matériel chaud
- Toutes utilisations d’outils à main
Article R.233-1 du Le risque des projections aux yeux Le port des lunettes de sécurité adaptées est
Code du travail obligatoire lors :
- des manipulations d’articles en verre
- des travaux sur machines outils
- des travaux de soudage- découpage au
chalumeau et à l’arc
-découpage au chalumeau oxy-acétylénique
- Le balayage, le soufflage, et l’utilisation de
soufflettes à air comprimé, etc.
- des travaux sur installation électrique
sous tension
- des manipulations de produits agressifs divers
(acides, bases, solvants, etc.)
-d’une exposition aux rayonnements
infrarouges, ultraviolets et laser
(il s’agit dans ce cas particulier de
lunettes très spécifiques)
80
Les Fiches de constat d’anomalie et de constatation d’infraction aux
règles de sécurité
(reprenant celles du chapitre 12)
82
2. L’imprimé pour constatation des infractions aux consignes de sécurité procédures ou
modes opératoire (Cette fiche doit être un élément de dissuasion à la récidive)
* Mademoiselle – Madame – Monsieur
1 — Vous étiez en infraction avec les consignes de sécurité en vigueur dans l’entreprise qui imposent le port
des équipements de protection individuelle mis gratuitement à votre disposition :
Vous ne portiez pas (*) vos gants – lunettes de sécurité – casque ou bouchons anti-bruit – autre à
préciser :……………..- à un poste de travail où cette prescription est obligatoire
3 — Vous portiez des chaussures type basket ou tennis interdites dans l’enceinte de l’entreprise par note
jointe au règlement intérieur
4 — Vous ne respectiez pas la consigne générale suivante ou la procédure ou le mode opératoire en vigueur
dans l’entreprise et dont vous avez été informé :
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
(*) — Il s’agit d’une première infraction : Nous vous rappelons les termes de nos consignes de sécurité,
procédures ou modes opératoires que nous vous demandons de respecter à l’avenir.
— Il s’agit d’une première récidive : Nous souhaitons qu’un avertissement vous soit infligé et nous
transmettons votre dossier au service du personnel.
— Il s’agit d’une deuxième récidive : Nous transmettons votre dossier au service du personnel pour
qu’une sanction prévue au règlement intérieur vous soit donnée.
Remarque importante :
La fiche de constatation n’est pas une sanction mais un avertissement qui doit avoir un effet
dissuasif amenant le contrevenant a modifier ses comportements
82
Deuxième partie
Document résumant les informations pour la réalisation d’un projet de conception des leux
de travail intégrant l’impératif sécurité
Les Fiches techniques d’aide à la conception des nouveaux projets intégrant la prévention
des risques
1. Le parc de stationnement
2. Les voies routières intérieures
3. La circulation des personnes
4. Les ascenseurs et monte-charge
5. Installations électriques
6. Locaux de production d’air comprimé
7. Les fluides caloriporteurs
8. Le cas particulier des fluides caloriporteurs organiques
9. Eau chaude et eau surchauffée
10. Rayonnements laser
11. Sols industriels
12. Les toitures
13. Les manutentions mécaniques- ponts roulants, portiques et potences
14. Les équipements et accessoires de levage et d’arrimage
15. La manutention continue
16. Les transpalettes et gerbeurs
17. Les palettiseurs et chargeurs de véhicules
18. Les stockages risques communs
19. Les stockages des solides
20. Les stockages en citernes et réservoirs
21. Les stockages en silos et trémies
84
22. Le stockage de gaz
23. Le stockage en rayonnage
24. Le bruit
25. L’éclairage
26. L’incendie et l’explosion
27. Les installations sanitaires
28. Les locaux du service de santé au travail
29. Les ateliers d’entretien
85
Document résumant les informations pour la réalisation d’un projet
de conception des lieux de travail intégrant l’impératif sécurité
Ce document constitue en quelque sorte le cahier des charges fournissant au bureau d’études les
informations indispensables pour la mise en forme du projet.
86
S’agit-il d’une Création — d’une Extension — ou d’un Aménagement
(barrer les mentions inutiles)
Origine du dossier :
Nature du projet :
Adresse :
Superficie occupée :
Nombre de bâtiments :
Responsable du projet :
Phases :
Effectifs prévus :
Risques particuliers :
Décisions :
87
Tableau des circulations des personnels et des matières
Circulation et Transports collectifs Cars de ramassage :
Trajet des
personnes
Parcs à voitures : Nombre de places :
Personnes
Etat physique
Livraison
Conditions de transport Interne
Expédition
Livraison
Transport et manutention Interne
Expédition
Livraison
Stockage Interne
Expédition
Sols et routes
Module de transformation
ou zone de transformation
Contact
Changement de forme Usinage
Déformation
Dépôt
Assemblage Soudure
Rivetage
Filetage
87
Tableau des activités et essais de contrôle et d’entretien
Localisation : ……………………………………………………………..
Essais : …………………………………………………………………….
Physique : …………………………………………………………………
Contrôles : ………………………………………………………………...
Chimique : ………………………………………………………………...
Chaudronnerie : …………………………………………………………..
Mécanique : ……………………………………………………………….
Tension ou pression
Livraison externe Puissance ou débit
Nombre de postes
Type d’appareil
Nombre d’appareils
Production interne
Puissance ou débit
Tension ou pression
Type
Stockage Tonnage
Pression
Distribution Tension ou pression
primaire Localisations Particulières
89
Tableau du personnel
Cadres supérieurs
Techniciens
Employés
Agents de maîtrise
Ouvriers qualifiés
Totaux
Oui
CHSCT à créer Date probable
Non
Hygiène et Sécurité :
- Chargé de prévention : ……………………………
- Secouristes : ………………………………………..
- Pompiers : …………………………………………
90
Tableau des locaux spéciaux
Surface
Nombre d’armoires de
Vestiaires vêtements propres
Nombre d’armoires de
vêtements sales
Nombre de lavabos
Nombre de cabinets
Nombre de douches
Equipement/ hygiène Nombre de locaux
sociaux
Nombre de réfectoires
Nombre de places du
restaurant
Capacité en repas/ jour Cuisine
Cafétéria
Equipement social Salle de repos
Gardiennage
91
Les fiches techniques d’aide à la conception
des nouveaux projets intégrant la prévention des risques
A cet effet les « fiches techniques d’aide à la conception » qui suivent peuvent leur servir de
supports utiles pour la démarche qu’ils effectuent auprès de ces bureaux.
92
La prévention dès la conception- Fiche technique n°1
LES PARCS DE STATIONNEMENT
Risques : Heurts entre piétons véhicules et obstacles fixes – Déplacements mal
contrôlés des véhicules – Ecrasement dû à un mouvement intempestif du véhicule
— Mauvaises conditions de travail – Chutes de personnes.
92
La prévention dès la conception- Fiche technique n°2
93
circulation sans danger
Dès que l’importance de la
circulation des véhicules ou le
danger lié à l’utilisation et à
l’équipement des locaux le justifie,
le marquage au sol des voies de
circulation doit être mis en
évidence ; à proximité des portails
destinés essentiellement à la
circulation des véhicules, des portes
pour les piétons doivent être
aménagées, signalées de manière
bien visible et dégagées en
permanence
( article R-235-3-11 et 12 du Code
du travail )
Le marquage des voies de
circulation et des zones de danger
doit être conforme à la
réglementation en vigueur. (voir
arrêté du 4 novembre 1 993)
- Les escaliers, les trottoirs roulants,
les ascenseurs et les monte-charge
doivent fonctionner de manière
sûre. Ils doivent être installés de
façon à permettre l’entretien et la
maintenance sans danger et dans de
bonnes conditions.
Les escaliers et les trottoirs roulants
doivent comporter des dispositifs
d’arrêt d’urgence identifiables et
accessibles sans ambiguïté (article
R-235-3-13 du Code du travail)
- Les quais de chargement doivent
avoir au moins une issue et, lorsque
leur longueur est supérieure à 20
mètres, une issue à chaque
extrémité
La disposition et l’aménagement
des rampes et quais de chargement
doivent éviter aux travailleurs les
risques de chute. (R.235-3-15 du
code du travail)
- Prévoir la nature des sols en
fonction des déplacements et des
aires de stockage
- Prévoir un local ou un
emplacement spécial pour la
recharge des batteries de traction si
besoin est (R. 215 CNAM)
- Etude des circuits des véhicules
automoteurs
Implantation des postes de travail
et des aires de stockage en
minimisant les déplacements
94
Prévoir les largeurs d’allées en
fonction de la circulation des
chariots automoteurs : en sens
unique largeur du véhicule. +¨1m.,
dans les deux sens, au minimum 2
fois la largeur du véhicule ou de la
charge + 1,40 m. (A. du 30.07 1974)
95
Il est interdit de placer une ou deux
marches isolées dans les
circulations principales
Les dimensions des marches des
escaliers doivent être conformes aux
règles ergonomiques . Les volées ne
doivent pas compter plus de 25
marches. Les paliers doivent avoir
une largeur égale à celle des
escaliers et, dans le cas de volées
non contrariées, leur longueur doit
être supérieure à 1 mètre
Les escaliers tournants doivent être
à balancement continu sans autre
palier que ceux desservant les
étages. Les dimensions des marches
sur la ligne de foulée à 0.60 mètre
du noyau ou du vide central doivent
être conformes aux règles. Le giron
extérieur des marches doit être
inférieur à 0.42 mètre.
(art. R.235-4-7 du code du travail )
96
La prévention dès la conception- Fiche technique n°3
97
La prévention dès la conception- Fiche technique n°4
Les ascenseurs et monte-charge
Risques : Proximité de zones dangereuses et éloignement des zones de circulation
ou de liaison – Incendie explosion – Chutes des personnels d’entretien et des
utilisateurs – Accrochage entre paroi et cabine – confort du voisinage
98
Suppression des risques - Prévoir sur le toit de la cabine
*une surface libre suffisante
*un dispositif d’arrêt
*une prise de courant
*un dispositif de commande ou de
manœuvre pour inspection
- Installer dans la cuvette un
dispositif permettant la coupure de
la manœuvre de l’ascenseur ou du
monte-charge
- Installer dans le local des
machines :
*un dispositif de coupure des
manœuvres
*un éclairage fixe
*des prises de courant
(Norme NF P 82-210)
- Prévoir un circuit d’alimentation
électrique indépendant doté d’un
interrupteur général
- Assurer l’interconnexion de toutes
les masses (D du 14.11.1988)
- Veiller à prévoir la mise en service
par un personnel qualifié
- Assurer la formation du personnel
qui utilisera le matériel
- Vérifier journellement les
dispositifs de sécurité (D. du
10.07.1913 modifié par D du
23.04.1945 et du 01.04.1965)
- Visite périodique, nettoyage,
graissage au moins une fois par
mois (C. du 04.11.1965 et A du
11.03.1977)
- Vérification des câbles tous les
6 mois
- Vérification du dispositif
parachute tous les ans
- Tenue de registres de vérification
(Norme NF P 82-002)
99
La cabine Elle doit être conçue et construite
pour offrir l’espace et la résistance
correspondant au nombre maximal
de personnes et à la charge
nominale de l’ascenseur fixés par
l’installateur.
Lorsque l’ascenseur est destiné au
transport de personnes et que ses
dimensions le permettent, la cabine
doit être conçue et construite de
façon à ne pas entraver, ou
empêcher, par ses caractéristiques
structurelles, l’accès et l’usage des
personnes handicapées.
100
Machine Chaque ascenseur de personnes doit
avoir une machine qui lui est
propre. Cette exigence ne concerne
pas les ascenseurs dans lesquels les
contrepoids sont remplacés par une
deuxième cabine
La machine et les dispositifs
associés d’un ascenseur ne doivent
pas être accessibles, sauf pour la
maintenance et les cas d’urgence
101
Les niveaux d’entrée et de sortie de
la cabine doivent être équipés avec
des portes palières présentant une
résistance mécanique suffisante en
fonction des conditions d’utilisation
prévues
Un dispositif d’inter- verrouillage
doit rendre impossibles, en
fonctionnement normal :
*un mouvement commandé ou non
de la cabine si toutes les portes
palières ne sont pas fermées et
verrouillées
*l’ouverture d’une porte palière si la
cabine n’est pas à l’arrêt et si elle
n’est pas à un palier prévu à cet
effet
102
Des dispositifs amortisseurs de
course doivent être installés entre le
fond de la gaine et le plancher de la
cabine
Les ascenseurs doivent être conçus
et construit pour ne pas pouvoir être
mis en mouvement si le dispositif
destiné à empêcher la chute libre ou
des mouvements incontrôlés vers le
haut de la cabine n’est pas dans une
position opérationnelle
103
Un éclairage suffisant doit exister
dans la cabine dès qu’elle est
utilisée ou lorsqu’une porte est
ouverte ; un éclairage de secours
doit être prévu
Les moyens de communication et
l’éclairage de secours doivent
pouvoir fonctionner même en
l’absence d’apport d’énergie
normale d’approvisionnement. Leur
temps de fonctionnement doit être
suffisant pour permettre
l’intervention normale des secours.
Le circuit de commande des
ascenseurs doit être conçu pour
pouvoir fonctionner en cas
d’incendie de sorte qu’on puisse
condamner la desserte de certains
niveaux et permettre une maîtrise
prioritaire de l’ascenseur par les
équipes de secours.
*dispositifs de verrouillage de
portes palières
*dispositifs antichute
*dispositif limiteur de vitesse
*amortisseurs à accumulation et à
dissipation d’énergie
*dispositifs de sécurité sur vérins
des circuits hydrauliques de
puissance utilisés comme dispositifs
antichute
*dispositifs de sécurité électriques
sous forme d’interrupteurs de
sécurité comprenant des
composants électroniques
104
*la maintenance
puissent s’effectuer efficacement et
sans risques
105
La prévention dès la conception- Fiche technique n°5
Les installations électriques
Risques : Liés au raccordement au réseau et à la fiabilité de livraison – à la fiabilité
de l’alimentation, aux sources de secours et à la distribution intérieure, aux travaux
d’installation et à l’électrisation, à l’énergie électrique
(électrisation- brûlures, incendie)
Les essais de « première mise en service » — mise sous tension et réception —
doivent s’effectuer sous la responsabilité d’une personne compétente.
Réception par le Consuel avant mise en service
106
Protection Bucholz, protection
contre les émissions de gaz toxique
en cas d’incendie par isolement du
local et selon la nature du
diélectrique, installation fixe de
protection contre l’incendie
pulvérisation-CO2-Vidange etc.)
107
*degré de protection I. P. xxx
(D du 14.11.1988 — Normes NF C
66-030 et suivantes – NF C 20- 040
-A. technique du 26.05.78 – Normes
NF C 26 -110 et suivantes – NF C
32-013 et suivantes — NF C 20-
030- NF C 15 100, 13-200 et 20-
010
108
64- 070, 79- 130,
UTE C 18-535, UTE C 11-001,
UTE C 15-105)
109
La prévention dès la conception- Fiche technique n°6
Les locaux et matériels de production d’air comprimé
Risques : Explosion – bruit – vibration
110
Réalisation du circuit - La création d’un circuit « bouclé »
favorisera la limitation des pertes de
charge tout en assurant une pression
sensiblement constante
-Prévoir une pente (1 %) à partir du
compresseur pour favoriser les
écoulements des condensations ou
disposer des séparateurs air/ eau
111
Soufflettes pneumatiques Le soufflage, le nettoyage ou le
séchage au moyen d’un flux gazeux
Comprimé, dirigé manuellement
devra être impérativement fait avec
une soufflette manuelle appropriée
et en bon état. Le fonctionnement de
la soufflette ne pourra être assuré
que par l’action maintenue de
l’opérateur.
La pression relative du flux gazeux
comprimé à la sortie de la buse de la
soufflette manuelle ne devra en
aucun cas être supérieure à 3 bars.
Cette limite de pression devra être
obtenue par un dispositif
indéréglable qui ne pourra être
remplacé par un réseau spécial dit
« Basse Pression » qu’aux
conditions suivantes :
*le raccordement des soufflettes
manuelles sera conçu de telle sorte
qu’il ne puisse y avoir branchement
sur une canalisation de flux gazeux
comprimé de pression supérieure à
3 bars.
*le réglage initial de la pression du
réseau devra être peu accessible et
ne pourra être modifié sans
utilisation d’un outil
*un manomètre en bon état sera
inséré en aval de ce réglage
*les canalisations seront
différenciées et repérées en fonction
de la pression.
L’utilisation de soufflettes
silencieuses sera vivement
recommandé
112
Une notice écrite informera les
utilisateurs des dangers des flux
gazeux comprimés et une consigne
d’utilisation des soufflettes leur sera
remise.
113
La prévention dès la conception- Fiche technique n°7
Les fluides caloriporteurs
Risques : Liés aux énergies physico-chimiques véhiculées — Brûlures par contacts
directs, par projection – Risques mécaniques par éclatements suite à corrosion,
heurts… — Nuisances physico-chimiques associées
L’eau dans ses diverses phases - L’eau fluide peu onéreuse, de forte
capacité calorique (chaleur
massique et chaleur de vaporisation
élevées) crée pour des températures
supérieures à 100 °C un risque élevé
en raison de la pression nécessaire
et de l’énergie mécanique
accumulée, dues à l’augmentation
exponentielle de sa tension de
vapeur en fonction de la
température
L’emploi pratique de l’eau ou de sa
vapeur est limité à 200 °C (pression
de 15 bars). Sa congélation à 0 °C
avec augmentation de volume est
génératrice d’incidents et de risque
114
d’éléments de machines (soupapes,
moules) soit dans d’importantes
installations (générateurs
nucléaires) présentent les risques
dus à leur toxicité (Hg, Pb) ou à leur
réactivité avec l’eau (Na, K)
Leur plage d’utilisation permet de
dépasser 400 °C et d’atteindre
1 000 °C (Na)
115
canalisations et mentionnant sur
fond orangé, le nom du produit ainsi
que le pictogramme normalisé
signalant la nature du danger
(Norme NF X 08-003)
116
La prévention dès la conception- Fiche technique n°8
Le cas particulier des fluides caloriporteurs organiques
Risques : Brûlures par contact, incendie, éclatement, projection de liquide lors de
l’exploitation ou de l’entretien
Les fluides caloriporteurs organiques sont soit des coupes pétrolières (huiles minérales naturelles
ou légèrement modifiées), soit des fluides synthétiques, souvent des sous-produits industriels
diphényl, terphényl, éthylterphényl, benzytoluène (bonne stabilité thermique et peu toxiques)
oxyde de phényl (risque élevé d’incendie et de bouchage des tuyauteries en raison d’un point de
fusion élevé), huiles de silicone, esters synthétiques.
La limitation du risque d’incendie découle de la limitation de l’importance unitaire des
installations, de la séparation entre les installations et entre générateur et échangeur utilisateur, de
la possibilité de vidange rapide par télécommande dans des réservoirs mis préalablement sous
azote pour prévenir l’inflammation par décharge électrostatique lors du début de vidange
Les fluides caloriporteurs organiques permettent d’atteindre des températures jusqu’à 400 °C
sans ou sous faible pression
117
Prévenir les risques d’éclatement Disposer d’un creux de capacité
par dilatation supérieur à 30 % du volume à froid
du fluide contenu en installant un
vase d’expansion avec contrôle de
niveau et éventuellement une
soupape de sûreté selon la
disposition réciproque
vase/ générateur
118
La prévention dès la conception- Fiche technique n°9
Eau chaude et eau surchauffée
Risques : Brûlures par contact, incendie, éclatement, projection de liquides
119
- Prévoir l’amenée d’une
canalisation d’évacuation (au
travers d’un intercepteur
hydraulique coupe -flamme) des
eaux caloporteuses
- Prévoir l’amenée de tout
combustible liquide ou gazeux,
depuis son stockage jusqu’à la
chaufferie, par une canalisation
passant si possible hors tous autres
locaux et comportant une vanne
d’arrêt pour le cas d’urgence
disposée hors bâtiment à proximité
de l’issue de secours
- Implanter au moins 2 issues
disposées en des points opposés de
manière à éviter la formation en
« cul-de-sac » en cas d’incendie et
dont une au moins donne
directement hors bâtiment
- Equiper les issues du local
chaufferie avec des portes
normalisées s’ouvrant dans le sens
de la sortie par un dispositif anti-
panique et pare flamme > à 1/ 2
heure en cas d’issue directe hors
bâtiment et formant sas (ou coupe-
feu > une heure) en cas d’une issue
donnant accès vers l’extérieur dans
un bâtiment (Norme NF P 20- 301
et NF P 26- 315 A. du 23.06.78
- Prévoir dans le cas d’un
combustible liquide un dispositif
d’évacuation des fuites vers un
ouvrage de rétention de capacité
suffisante et un seuil rehaussé de
0,010 m au droit des accès
- Dans tous les cas prévoir des
ventilations permanentes hautes et
basses suffisantes pour assurer
l’introduction d’air neuf utile à la
combustion et la respiration et pour
évacuer l’air chaud et toute fuite
éventuelle de vapeur ou de gaz
combustibles (D du 07.12.84)
- Déterminer, positionner et
dimensionner les ventilations hautes
et basses selon prescriptions du
DTU P 52- 221
*orifices de ventilation haute et
basse ne communiquant qu’avec
l’extérieur du bâtiment
120
l’atmosphère du local assurant dans
tous les cas au moins
60 m3/h/occupant ; débit et pression
appropriés, éventuellement
mécaniquement et le cas échéant par
des gaines d’amenage
121
- Implanter à chaque point haut une
purge d’air, accessible ou à
manœuvre ramenée à hauteur
d’homme
- Implanter sur chaque chaudière 2
niveaux d’eau indépendants, à visée
directe avec mention indélébile du
niveau minima d’eau, protégés de
façon à intercepter les projections
en cas de bris et disposés de
manière à permettre la visibilité
depuis le poste de conduite ;
implanter et protéger les
manomètres dans les mêmes
conditions
- Implanter sur chaque chaudière un
dispositif d’arrêt automatique de la
chauffe et d’alarme acoustique par
manque d’eau
- Implanter à proximité de tout
manomètre, un ajutage réservé à la
fixation d’un manomètre étalon lors
des vérifications périodiques
Implanter sur tout générateur à eau
surchauffée, à proximité du
thermomètre de service, un
emplacement réservé à la mise en
place d’un thermomètre vérificateur
122
La prévention dès la conception- Fiche technique n°10
Le rayonnement Laser
Risques : Brûlures, électrocutions, incendie, intoxications
123
Le sol devra être libre de tout
obstacle
124
La prévention dès la conception- Fiche technique n°11
Les sols industriels
Risques : Liés aux charges statiques et dynamiques engendrées par les machines et
dispositifs de stockage (effondrement – chute d’objet – chute de personnes)
125
Suppression des risques liés à la Séparer la circulation des personnes
circulation de personnes des circulations de matières
Matérialiser au sol les chemins de
circulation
126
- Le sol de par sa géométrie, devra
être conçu pour éviter les
accumulations de matières
altérables (imperméabilité,
traitement particulier des joints, des
socles de machines, des points
rentrants et sortants
127
La prévention dès la conception- Fiche technique n°12
Les toitures
(Voir décret du 08.01.1965)
Risques : Chutes de plain-pied, en rives, au travers lors de la circulation et des
interventions sur toitures
Prévoir des moyens sûrs d’accès - Escaliers (cas des accès fréquents),
permanents à la toiture échelles à marches, échelles à
crinoline (cas des accès peu
fréquents)
128
La garde au sol sera majorée du
vingtième de la portée et de 2
mètres supplémentaires s’il y a
interposition d’un absorbeur
d’énergie
Prévenir les intoxications lors des Choisir les points (ou zones) de
interventions sur toiture rejets en dehors des zones
d’intervention
129
Réglementer les interventions sur Définir une procédure donnant lieu
toitures à délivrance d’une autorisation
d’accès et de travail sur toiture, aux
personnes reconnues aptes
médicalement
Pour être considéré de résistance suffisante, un matériau doit pouvoir résister compte tenu de sa mise en œuvre, au
choc produit par :
- la chute d’une masse de 80 kg constituée d’un sac rempli de sable d’une hauteur de 1,50 mètre (1 200
joules) selon l’INRS
- la chute d’une masse de 50 kg constituée d’un sac rempli de billes de verre d’une hauteur de 2,40 mètres
(1 200 joules) selon norme NF P 08- 301 sans être emporté ou traversé, la fissuration étant admise ; on
emploi la formule abrégée : résistance > 1 200 joules
130
La prévention dès la conception- Fiche technique n°13
131
Cas des ponts roulants, portiques stockage automatique
et potences manutention continue
chariots de manutention
matériel de levage
transport des matières
132
*du type de commande - Spécification dans le cas de
commandes :
*en cabine (impérative si une
vitesse horizontale est supérieure à
1 m par seconde)
*au sol : prévoir des allées
*à distance : pour aires protégées
inaccessibles ou hors d’atteinte
*programmées
La sécurité d’exploitation :
Supprimer le risque de chute
133
*lors des changements de niveau - Escaliers métalliques avec garde-
corps de 1,10 m + lisse + sous-lisse
ou échelle à crinoline (hauteur maxi
entre palier = 9 m)
134
La prévention dès la conception- Fiche technique n°14
Les équipements et accessoires de levage et d’arrimage
Risques : Inadaptation de l’accessoire, rupture, chute de la charge.
135
La prévention dès la conception- Fiche technique n°15
La manutention continue
Risques : Liés à la proximité de zones dangereuses ou indirectement liés à
l’éloignement des zones de production et/ ou de stockage – Contacts avec des
organes en mouvement, chute de plain-pied, chute de dénivellation, accident
lombaire ou de lombalgie, chute du matériel ou des charges transportées.
136
Améliorer les accès aux parties Rendre accessibles sans danger
mécaniques toutes les parties pouvant nécessiter
des opérations de vérification,
nettoyage, graissage et entretien
Mettre en place des moyens d’accès
fixes et sûrs tels que passerelles,
escaliers ou échelles permettant le
passage facile des outils
137
Prévoir la périodicité de vérification
des installations
Eviter la chute des charges sur les Clef de condamnation de mise sous
personnels tension
138
La prévention dès la conception- Fiche technique n°16
Les transpalettes et gerbeurs
Risques : Liés aux déplacements intérieurs et extérieurs – Risques d’incendie et
d’explosion liés aux opérations de charge des batteries.
139
Eviter les fausses manœuvres et Formation des opérateurs –
défaillances des engins Epreuves avant mise en service (A
du 9 juin 1993- Art. R 233-11-1 du
Code du travail)
Inspection hebdomadaire et visites
périodiques dont vérification du
levage
140
La prévention dès la conception- Fiche technique n°17
141
possible, en remplacement d’un
dispositif de verrouillage de cette
tête, d’amener manuellement la tête
de préhension dans une position de
sécurité rendant impossible la
descente des organes mobiles et la
chute des produits.
L’ouverture des portes et panneaux
permettant d’entrer dans la machine
doit être alors asservie à cette
position de la tête
142
La prévention dès la conception- Fiche technique n°18
143
*heurt avec engin de manutention - Implantation des engins de
manutention fixe
- Séparation des allées de
circulation
- Sens unique de circulation
- Portails et portillons séparés
- Largeur des allées
Les quantités de matières premières à stocker dépendent non seulement des besoins, mais aussi des propositions
techniques et économiques des fournisseurs et transporteurs
Les quantités à stocker doivent être connues pour apprécier les moyens à mettre en œuvre pour déterminer le
meilleur compromis entre moyens contradictoires (aires séparées, longueurs des trajets et canalisations, etc.)
La division des stocks limite l’importance des sinistres éventuels mais la dispersion peut créer d’autres risques et
d’autres contraintes qu’il ne faudra pas négliger
144
La prévention dès la conception- Fiche technique n°19
Le stockage des solides
Risques : Incendie, explosion, intoxication, manipulation avec chute de produit par
décrochage, glissage en période d’intempéries, chute lors des travaux en hauteur,
éboulement des matières stockées.
Limiter les chutes et les heurts Aménager les sols pour qu’ils
supportent les charges
145
Former et informer le personnel Assurer la formation et
l’information du personnel sur les
risques des produits stockés (fiches
de données de sécurité), des conflits
engins piétons, et des appareils de
manutention
146
La prévention dès la conception- Fiche technique n°20
147
*Des flexibles adaptés résistant aux
produits
*l’accessibilité aux organes de
manœuvre, vannes manuelles
doublant les vannes automatiques
*la protection du matériel fragile
(tubes de niveau)
*un local spécial pour le stockage
du matériel spécifique
*des moyens de secours en cas
d’accident par projection de produit
agressif, douche à gros débit et à
commande au pied (pédale)
Elimination des risques créés par Prévoir une prise de mise à la terre
l’accumulation d’électricité des camions avant dépotage et la
statique liaison équipotentielle des masses
de l’installation
148
La prévention dès la conception- Fiche technique n°21
149
Réduction des interventions Lame vibrante, injection d’air, paroi
souple, etc. pour éviter la formation
de voûte pour les produits montants
150
La prévention dès la conception- Fiche technique n°22
Le stockage des gaz
Seul le stockage au niveau du sol des gaz comprimés ou liquéfiés (cryogéniques sous pression ou
réfrigérés) en citerne, réservoirs ou bouteilles est pris en considération
Risques : Incendie, explosion, intoxication.
151
- Eviter les incompatibilités des
matériaux (acétylène et cuivre par
exemple)
- Equiper le stockage d’escaliers
normaux à l’exclusion des échelles
et escaliers en colimaçon
152
La prévention dès la conception- Fiche technique n°23
153
La prévention des risques de Prévoir des surfaces réservées et si
manipulations, de glissades sur le possible couvertes :
sol, de chute de hauteur et de *pour les zones tampon
chute d’objet lourd *pour les stockages intermédiaires
*pour les stockages permanents
*pour les déchets avec séparation
des produits incompatibles, cases ou
bennes séparées et facilité d’accès
pour l’élimination ou la mise en
place des bennes
- Local à déchets en matériaux
incombustibles séparé des autres
locaux (15 mètres minimum) ou si
impossibilité, murs coupe-feu et
impossibilité de communication
directe avec les autres locaux
- Sols antidérapants et faciles à
nettoyer
- Protection en bordure des vides
- Moyens de manutention adaptés
- Cuvettes de rétention pour
produits liquides indépendantes
pour éviter les mélanges de produits
incompatibles
Information, formation du - Qualification du personnel,
personnel procédures de travail, consignes de
sécurité
154
La prévention dès la conception- Fiche technique n°24
Le bruit
Risques : fatigue auditive, aggravation de la tension nerveuse ou du « stress »,
perturbations de la communication orale et de la perception des signaux.
155
La prévention dès la conception- Fiche technique n°25
L’éclairage
Risques : Liés à la visibilité de la tâche à effectuer.
156
- Assurer un bon indice général de
rendu des couleurs (RA 80)
Assurer une stabilité de l’émission
lumineuse (problème de lampes à
décharge)
- Assurer une protection contre le
rayonnement solaire (par écrans
fixes ou mobiles, stores…)
- Limiter la luminance des sources
lumineuses placées dans le champ
visuel à 3 000 cd/ m²
- Limiter la luminance des surfaces
lumineuses de grande dimension à
600 cd/ m²
- Eviter les rapports excessifs de
luminance
- Protéger les travailleurs des effets
thermiques des sources lumineuses
en les éloignant suffisamment
Implanter les sources lumineuses de
manière compatible avec les
aménagements du local, les
possibilités d’accès et les moyens de
levage éventuellement affectés à cet
effet
Dans le cas particulier des
atmosphères explosives utiliser un
matériel étanche ou antidéflagrant
157
La prévention dès la conception- Fiche technique n°26
L’incendie et l’explosion
Risques : La situation de l’établissement dans son environnement, la nature et
les caractéristiques des produits mis en œuvre, l’importance des surfaces
non compartimentées.
158
- Choix approprié des
caractéristiques de tenue au feu
(résistance et réaction au feu)
*des éléments de construction
(ossature, charpente, toiture, paroi,
planchers…)
*des matériaux utilisés
Limiter les possibilités - Mise en place de dispositifs de
d’extension d’un début d’incendie désenfumage (exutoires de fumée et
dans un bâtiment chaleur) associés à des volumes
compartimentés
- Mise en place d’installations de
détection et/ ou d’extinction
automatiques d’incendie pour la
couverture des zones
particulièrement vulnérables au feu
- Réseau de R.I.A
- Colonnes sèches et/ ou colonnes
en charge
- Exercices pratiques d’utilisation
des extincteurs
* utilisant des fluides liquides ou Limiter les risques de fuites sur les
gazeux combustibles réseaux de distribution et machines
utilisant des fluides liquides ou
gazeux combustibles par :
*choix du cheminement des
tuyauteries
*double canalisation
*dispositifs d’isolement à
l’extérieur et aisément identifiables
159
*dispositif d’isolement (volet à
manœuvre rapide)
*préférer la filtration par voie
humide à la filtration sèche
160
*Maintenir en bon état le matériel - Contrôles périodiques et entretien
de premier secours et de régulier
deuxième intervention - Essais et visites périodiques
161
- Mise à la terre et liaison
équipotentielle des masses
- Matériel électrique étanche ou
antidéflagrant
- Construction de certains locaux ou
de certains passages résistants aux
effets des explosions
- Séparation des zones à risque
d’explosion par des murs ou écrans
résistants au souffle et aux éclats
- Mise en place de parois fragilisées
et/ ou évents de décharge (ne
donnant pas sur des zones d’activité
ou de passage du personnel)
162
Limiter les effets d’une explosion - Matériaux constituant les
ventilateurs (pales, enveloppe) non
susceptibles de générer une étincelle
par choc
- Procédures de conduite des
installations, de « Permis de Feu »,
de consignation
- Analyse des risques précédant
toute intervention et autorisation de
travail obligatoire
163
La prévention dès la conception- Fiche technique n°27
Installations sanitaires
Risques : Liés à l’hygiène, pathologies professionnelles, risque d’électrisation.
164
*Des douches installées dans des
cabines individuelles comportant
deux cellules dont une réservée à
l’habillage, à raison d’une douche
pour 8 personnes, obligatoire
lorsque le personnel effectue des
travaux salissants dont liste établie
par l’annexe à l’arrêté du 23 juillet
1947 modifié.
Le sol et les murs seront en
matériaux imperméables, les
peintures de couleurs claires
Les surfaces minimales seront de
1 m² pour la cellule de douche
Le local sera aéré et éclairé
L’installation électrique devra être
réalisée conformément aux règles
de l’art (locaux humides)
*Des lieux d’aisance (WC)
Ils seront au nombre de 1 cabinet
d’aisance et 1 urinoir pour 25
hommes et 2 cabinets pour 25
femmes
Ces cabinets seront séparés
Les cabines auront pour dimensions
minimales, 0,50 m en largeur et 1 ;
20 m en profondeur
Le sol et les murs seront en
matériaux imperméables, les
peintures de couleurs claires
Ils devront être correctement aérés
et éclairés
L’installation électrique sera
conforme aux règles de l’art
165
La prévention dès la conception- Fiche technique n°28
166
Opérateurs habilités pour la
manipulation des appareils
167
La prévention dès la conception- Fiche technique n°29
L’atelier d’entretien
Risques : Incendie, explosion, brûlures, agressions chimiques par huile, solvants,
peinture, électrisation, heurts avec véhicules et engins de manutention, chutes,
glissade, utilisation des machines, bruit, rayonnement, gaz, fumées, manutentions.
Observations spécifiques à
Les objectifs de prévention Les mesures proposées
l’entreprise
Suppression des risques liés à la - La conception de l’atelier :
conception de l’atelier *séparation des autres bâtiments par
des espaces de 10 m minimum
*construction en maçonnerie ou en
matériaux non inflammables. Les
sols nivelés et imperméables avec
puisards
- Si l’atelier est implanté dans un
bâtiment contigu :
*isolation par murs séparatifs
coupe-feu 2 heures sans
communication ou avec
communication protégée
- Séparation des diverses activités
de l’atelier en cellules :
*mécanique et chaudronnerie (bruit)
*électricité et électronique
*menuiserie
*peinture (produits toxiques et/ ou
inflammables – captation des
vapeurs à leur point d’émission)
*magasin de stockage de matériel
de maintenance et d’entretien
- Dans le cas de cellules contiguës
séparation par murs coupe-feu
1 heure sans communication
- Dégagement des cellules
directement sur l’extérieur par porte
pare flamme 1 heure
Prévoir :
*une porte de secours en
dégagement secondaire
*des allées de circulation
dimensionnées et matérialisées pour
la circulation des chariots de
manutention
*des dispositifs mécaniques adaptés
pour la manutention des charges
lourdes
168
Suppression des risques dus aux - Le stockage des huiles, graisses,
huiles, graisses, solvants et solvants et peintures à l’extérieur ou
peinture dans un local spécialement conçu :
(sol et murs imperméables,
résistance au feu 2 heures,
ventilation basse et haute, cuvette
de rétention, séparation des produits
incompatibles, matériel de
manutention mécanique adapté
(loi du 19.07.1976) Art. R 233-14 à
R 233-16 du Code du travail)
169
Suppression des risques - Implantation de cabines pour la
d’explosion peinture par pulvérisation
conformes à la réglementation (D
du 23.08.1947 – C T 106/47)
- Implantation des postes de
recharge des batteries
d’accumulateurs en zone ventilée
avec installations électriques
étanches ou antidéflagrantes
- Captation des gaz, ou vapeurs
inflammables à leur point
d’émission pour éviter la formation
d’un mélange explosif avec l’air
- Pour la menuiserie :
*captation des copeaux et
poussières à leur point d’émission.
*liaison équipotentielle des masses
et mise à la terre des collecteurs de
captation
*installations électriques et moteurs
étanches aux poussières
170