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Les pales de l'éolienne entraînent le rotor d'un alternateur triphasé qui alimente un réseau
électrique 400V sur lequel sont branchés :
corrigé
Les enroulements du stator sous soumis à la tension simple soit V= 230 V et sont en
conséquence couplés en étoile.
D'une part chaque bobinage est traversé par le courant de ligne I;
nombre de pôles du rotor :vitesse de rotation du rotor 1000 tr.mn-1 (f=50 Hz)
p = f / N avec N =1000 / 60 = 16,67 tr /s ; p = 50/16,67 = 3 paires de pôles.
Module 1 :
Module 2 :
En présence de bobine inductive, il faut ajouter une diode ; l'interrupteur électronique peut
être un transistor.
rapport cyclique d'un signal créneau : durée pendant laquelle la tension uE est à l'état haut
divisée par la période du signal
rapport cyclique : 2/3.
Le courant d'excitation circulant dans les enroulements du rotor (fortement inductif) doit être
d'intensité iE réglable : il s'agit d'un courant continu
Un ampèremètre numérique ou analogique ( sur la position DC) permet de mesurer l'intensité
du courant d'excitation.
moteur asynchrone
corrigé
Chaque bobine du stator doit être alimentée sous une tension de 400 V ; il s'agit de la tension
composée du réseau :
par suite on choisit de coupler les bobines du stator en " triangle ".
moment TuN du couple utile nominal : TuN = puissance utile divisée par la vitesse angulaire
( rad/s)
La partie utile de la caractéristique mécanique du moteur Tu(n) est assimilable à une droite.
On admettra que la fréquence de rotation à vide est égale à celle de synchronisme.
premier point : ( T=0 ; 1500 tr/min) ; second point ( T= 9,6 et 1400 tr/min)
Il est nécessaire de stocker de l'énergie dans des batteries d'accumulateurs pour suppléer
l'éolienne en cas d'insuffisance du vent.
Les batteries utilisées ont une tension de 48 V. Avant de convertir la tension alternative en une
tension continue pour charger les batteries d'accumulateurs, il est donc nécessaire d'utiliser un
transformateur abaisseur, le réseau de l'alternateur étant un réseau de 400 V.
- un essai à vide sous tension nominale : U20 = 50 V, P10 = 20 W On néglige les pertes par effet
Joule dans l'essai à vide.
corrigé
un essai à vide sous tension nominale : U20 = 50 V, P10 = 20 W On néglige les pertes par effet
Joule dans l'essai à vide.
La valeur efficace d'une tension alternative est mesurée avec un voltmètre numérique
( touches AC+DC)
La tension U1cc doit être très inférieure à 400 V, le dixième par exemple.
d'une part, à vide P10 = kU²10 ; d'autre part en court circuit : P1cc= kU²1cc
je conclus : les pertes fer sont négligeables dans l'essai en court circuit et la puissance P1cc
absorbée lors de cet essai représente la puissance perdue par effet joule.
onduleur
Pour des raisons de sécurité, l'alimentation des ordinateurs (monophasé 230 V- 50 Hz) ne
peut-être interrompue. Ils ne peuvent donc être branchés directement sur le réseau. Les
ordinateurs seront reliés au réseau par l'intermédiaire d'une batterie d'accumulateurs.
Aucune connaissance sur l'onduleur à quatre interrupteurs n'est nécessaire pour traiter
ce qui suit. Les blocs K1, K2, K3, K4 (voir schéma précédent) sont des interrupteurs
électroniques ; ils doivent permettre le passage du courant dans les deux sens. Chaque
interrupteur est constitué d'un transistor et d'une diode montée en anti-parallèle. Ils sont
commandés périodiquement (période T = 20 ms) de sorte que :
Sur l'intervalle [0; ½T], K1 et K3 sont fermés et K2 et K4 ouverts.
Sur l'intervalle [ ½T ; T], K2 et K4 sont fermés et K1 et K3 sont ouverts.
- Les interrupteurs sont considérés comme parfaits. Qu'est-ce que cela signifie ?
- Pourquoi met-on des diodes en anti-parallèle sur les transistors de chacun des
interrupteurs ?
3. Etude de uC
- Sur [0; ½T], quelle est la relation entre uC et Ubatterie ? même question sur [ ½T ; T].
- Représenter, sur la copie, l'allure de la tension uC. Avec quel type de voltmètre peut-
on mesurer sa valeur efficace ?
4. Pour relever à l'oscilloscope la tension uC sur la voie A, on dispose d'une sonde
différentielle de tension de rapport 1/10. Pour relever l'image du courant iC sur la voie
B, on dispose d'une sonde de courant de sensibilité 50 mV/A. Faire le schéma de
branchement de l'oscilloscope permettant de visualiser simultanément uC et iC.
- On représente une période du signal sur toute la largeur de l'écran. Quelle est la base
de temps utilisée ?
- Sachant que vous disposez des calibres 2 V/Div, 5 V/Div, 10 V/Div et 50 V/Div,
représentez la courbe uC obtenue sur l'oscilloscope sur la figure 1 en concordance avec
la figure 2 (figures ci-dessous)
5. Sur la figure 2 (ci-dessous), vous avez l'écran d'oscilloscope représentant l'image de iC.
Quelle est la valeur maximale de ce courant ?
corrigé
Etude de uC
Sur [0; ½T], relation entre uC et Ubatterie : uC = Ubatterie
d'autre part , on représente une période du signal sur toute la largeur de l'écran, soit 10
divisions
échelle verticale :
d'une part uc varie de 200 à -200 V ; d'autre part utilisation d'une sonde de tension de rapport
1/10
d'une part sur le graphe on lit : amplitude 300 mV; d'autre part la sensibilité de la sonde de
courant vaut 50 mV/A.
Les principales sources d’énergie mises en oeuvre industriellement sont l’énergie électrique et
l’énergie mécanique.
Disposant, en général, de l’une ou de l’autre de ces sources, on est amené à réaliser une conversion au
moyen de machines électriques. On utilise :
De par la nature de l’énergie électrique utilisée et par là des principes physiques mis en jeu, on
distingue :
• Les machines à courant continu qui fonctionnent avec des tensions continues.
• Les machines à courant alternatifs qui fonctionnent avec des tensions triphasées et plus rarement
avec une tension monophasée.
La constitution d’une machine à courant continu est la même qu’elle fonctionne en générateur ou en
moteur. Elle se compose de quatres organes :
2-3 : Réversibilité
Si l’on fait passer un courant dans la spire, en présence du flux inducteur, une force agit sur les
conducteurs et fait tourner l’induit ; on réalise ainsi un moteur.
La machine à courant continu fonctionne aussi bien en générateur quand elle est entraînée qu’en
moteur quand elle est alimentée en courant continu.
2-4 : Caractéristiques
Force électromotrice d’un moteur unipolaire :
E = kn
k = NF avec N (nombre de conducteurs actifs)
F (flux sous un pôle en Weber que l’on considérera constant)
n : fréquence de rotation en tr/s
U = E + RaIa U = E - RaIa
(Ici E est une force contre-électromotrice) (Ici E est une force électromotrice)
Vitesse de rotation d’un moteur :
Nous avons E = kn et E = U - RaIa d’où : n = (U - RaIa)/k
Remarque : pour un moteur la vitesse de rotation est liée à la tension U d’alimentation de l’induit ; on
utilise ainsi l’alimentation à tension d’induit variable pour faire varier la vitesse de rotation du moteur.
De même en jouant sur F, on aurait le même effet, mais si F venait à s’annuler la vitesse du moteur
augmenterait très rapidement en tendant vers l’infini (ce qui serait dangereux). Par conséquent, il ne
faut jamais alimenter l’induit d’un moteur à courant continu sans l’existence d’un courant d’excitation.
P = Cw
Avec :
P : puissance mécanique en Watt
C : couple en N.m
w : vitesse angulaire en rad/s = 2pn
C = Pe/w = knI /2pn = k’I où k’ = k/2p
Rendement :
Les pertes comprennent : les pertes joules, les pertes fer et les pertes mécaniques.Le bilan des
puissances fait apparaître le rendement du moteur à courant continu :
I = U/(Rinduit + Rhéostat)
Le principe des machines à courants alternatifs réside dans l’utilisation d’un champ tournant produit
par des tensions triphasées (cf. cours sur la gestion de l’énergie).
On trouve en fait deux principes de fonctionnement utilisant le champ tournant créé par un réseau
triphasé :
g = (ns - n) / ns
P=Cw
n= Pu / Pa
Pu = puissance utile
Pa = puissance absorbée
démarrage des moteurs : l’intensité des courants rotoriques et donc statoriques augmente avec la
valeur du couple moteur délivré. Un des principaux inconvénients de ce type de moteur est que lors du
démarrage direct, étant donné que la rotation du moteur ne peut suivre le champ tournant statorique, le
courant absorbé peut atteindre 8 In où In désigne l’intensité nominale. En général, on limite le courant
de démarrage à une valeur de l’ordre de 2.5 In. Pour remédier à ce problème, on va utiliser le
démarrage Etoile-Triangle.
Couplage des enroulements : Ci-dessous une plaque à bornes avec les emplacements fictifs des
bobinages :
Exemple : un moteur 240V/400V sera branché en étoile sur un réseau triphasé 400V entre phases,
chaque enroulement supportant 240V.
Circuit de puissance et circuit de commande : Le circuit de puissance est alimenté en triphasé, alors
que le circuit de commande est pris entre phase et neutre, ou alimenté par l’intermédiaire d’un
transformateur de sécurité.
Circuit de commande Circuit de puissance
Q1 : sectionneur
S1 : bouton poussoir arrêt Q1 : sectionneur porte fusibles
S2 : bouton poussoir marche KM1 : contacteur
KM1 : contacteur F2 : relais thermique
F2 : relais thermique
Explication du fonctionnement : Variation de vitesse par réglage de la fréquence : la fréquence de
rotation du champ magnétique est proportionnelle à la fréquence des courants dans les enroulements.
Il suffit donc d’alimenterles enroulements du moteur avec un courant à fréquence variable pour
modifier sa fréquence de rotation.
Pour les machines synchrones, le stator est toujours alimenté par un système triphasé produisant le
champ tournant à la vitesse de synchronisme. Le rotor produit lui un flux magnétique constant ; flux
produit par un bobinage alimenté en continu par un système de bagues et balais. Si le rotor est à l’arrêt
où s’il tourne à une vitesse différente du champ tournant, les conducteurs du rotor sont soumis
alternativement à un pôle nord puis à un pôle sud et le couple qui en résulte a une valeur moyenne
nulle. Par contre, si le rotor tourne à la vitesse de synchronisme, le couple, qui peut être moteur ou
résistant, garde une valeur constante.
On utilise les moteurs synchrones chaque fois que l’on a besoin d’une valeur précise, mais il est à
remarquer que ce type de machine n’a aucun couple au démarrage (c’est pourquoi il faut lui adjoindre
une cage de démarrage lui permettant de démarrer en asynchrone).
De nos jours, la solution moteur synchrone est souvent remplacée avantageusement par la solution
moteur asynchrone complétée par un dispositif de régulation de vitesse.
Les machines synchrones sont surtout utilisées en tant que génératrice encore appelées alternateurs.
Un alternateur permet de délivrer une tension ou un système de tensions dont la fréquence est très
précise. Dans les centrales électriques, ce type de machine produit l’énergie électrique sous forme de
tensions triphasées à 50Hz..