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→ →− N
− m tot 1 X→ −
M= = m i (unité : A : m−1 )
V V i=1
→
− −
→ → −
• Pour un solide diamagnétique ∀i : → −
m i = 0 pra suite M = 0 . L’aimantation est nulle.
−−→ − −→ N−
• Pour un solide ferromagnétique ∀i : → −
m i = Cte = → m pra suite M = → m . L’aimantation est non-nulle.
V
• Pour un solide paramagnétique, la situation est un peu plus compliquée : les moments magnétiques → −
m i pointent dans
des directions aléatoires au cours du temps, il faut donc calculer la valeur moyenne de l’aimantation via les probabilités
de Boltzmann. C’est l’objet de ce devoir.
• Lorsque B = 0, M = 0.
• A T=20K, M varie linéairement avec B.
• A T=1,8K, M varie linéairement avec B pour des champs
faibles mais sature pour des champs élevés.
• M est toujours du même signe que B.
L’interprétation qualitative de cette expérience est simple : comme
nous l’avons vu dans le cours sur les dipôles magnétiques, un dipôle
magnétique plongé dans un champ magnétique extérieur a tendance
à s’aligner avec ce dernier . Ainsi, lorsque le champ est suffisamment
→
−
fort, les moments dipolaires atomiques du solide sont alignés avec B
→
−
et l’aimantation est non-nulle et colinéaire à B .
→
− →
−
Lorsque B = 0 , le moments dipolaires sont orientés aléatoirement et l’aimantation moyenne est nulle.
Nous allons voir dans la suite comment prévoir théoriquement la courbe M(B).
3 Le solide paramagnétique à deux niveaux :
3.1 Modèle :
Nous allons ici étudier un modèle très simplifié du solide paramagnétique. On fait l’hypothèse qu’il n’y a que deux états
possibles pour chaque atome du solide :
On note →
−
m 1 et →
−
m 2 le moment magnétique de l’atome dans les états 1 et 2. On introduit m0 = |→
−
m| la norme du moment
magnétique →
−
et e z un vecteur de base de l’espace, orienté selon la verticale ascendante.
→
−
Nous allons de plus supposer que le solide est plongé dans un champ magnétique extérieur uniforme B = B →−e z.
ex e−x m0 B0
p1 = et p2 = avec x=
2cosh(x) 2cosh(x) kT
On suppose que B > 0. Quelles sont les valeurs limites de ces probabilités à haute et basse température ? Commenter.
→
−
5. (a) Montrer que pour des valeurs du champ magnétique faibles, l’aimantation moyenne est proportionnelle à B :
−
→ nm20 →−
< M >= B (Ce résultat est appelé loi de Curie)
kT
−
→
(b) Quelle est la valeur limite de < M > lorsque B 7−→ +∞ ?
(c) Pour quelle valeur du champ magnétique a lieu la transition entre ces deux régime ?
6. On considère les courbes expérimentales M(B) présentées dans l’introduction.
(a) Expliquez l’allure des courbes pour la température la plus haute (20 K) et la température la plus basse (1,8 K).
(b) Évaluer le champ magnétique de transition entre les régimes de faible et de fort champ pour la courbe à T = 1,8
K. En déduire l’ordre de grandeur de m0 .
Donnée : kB = 1, 38.10−23 J.K −1
Pour comparaison : La physique quantique prévoit que le moment magnétique d’un atome est de l’ordre de :
e}
µB = = 9, 27.10−24 A.m2 (µB est appelé magnéton de Bohr)
2me
On remarque que la courbe théorique passe par un maximum pour 1/x ' 0, 8 et la courbe expérimentale pour
T ' 10K.
9. Déduire de ces données l’écart entre les deux niveaux d’énergie ε2 − ε1 = 2m0 B, en eV.