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Les commissaires aux comptes sont désignés par l’assemblée générale des actionnaires, parmi les experts
comptables ou parmi les spécialistes en comptabilité. Mandat de 3 ans renouvelable.
Le commissaire au compte doit obligatoirement être désigné parmi les experts comptables si au - 2
conditions sont remplies : total bilan 1 500 000, total pdts HT 2 000 000, nombre moyen des employés 30.
Si pas de nomination ou refus nomination par ordonnance du juge de référé
B- Principe d’intégration
1) Le recoupement : comparer une mm info découlant de plusieurs sources, interne ou externe
fiabilité de l’élaboration et suivi d’une info par pls sources
2) Le contrôle réciproque : comparer résultats d’une opération réalisés par 2 prs
3) Les moyens techniques appropriés : procédés palliant les insuffisances engendré par l’intervention de
l’Homme (erreurs, fraudes, vols, négligences, omissions)
C- Principe de permanence
1) Principe de permanence de l’organisation : données de gestion constante
2) Principe de la permanence d’exploitation : évoluer, grandir, se diversifier
D- Principe de l’universalité
Le contrôle interne s’applique indifféremment aux individus, biens et aux informations, quels que soient
les circonstances, l’époque, l’année ou le type d’entreprises concernées.
1) Pas de prs privilégiées : y compris les dirigeants, qui doivent donner l’exemple
2) Pas de domaines réservés : adapté aux domaines demandant une gd discrétion (salaires, recherches et
études)
3) Pas d’établissement exclu du domaine du contrôle interne : pour les entreprises dispersées
géographiquement, l’éloignement, le travail en dehors de l’entreprise rendent encore plus utile
l’application des règles de contrôle interne.
E- Principe d’indépendance
Les objectifs du C.I sont à atteindre indépendamment des méthodes, procédés et moyens de l’E.
F- Principe d’information
L’info doit être :
1) pertinente : adapté à son objet et utilisation, disponible et accessible, voulue, convaincante, établie dans
les conditions nécessaires de l’objectivité
2) utile : répond à une question posée, permet de prendre une décision
3) objective : impartiale
G- Principe d’harmonie
Le principe d’harmonie désigne l’adéquation du contrôle interne aux caractéristiques de l’E et de son
environnement. Il se compose de 3 éléments :
1) Adaptation au fonctionnement de l’E : Conditions : isoler les phases de fonctionnements des
mécanismes et n’intervenir qu’en début et fin de phase, connaitre les interférences des contrôles les uns
par rapport aux autres et bannir tous les doubles emplois.
2) Sécurités recherchées : tenir compte des risques de l’activité et de la structure d’orga.
3) Les coûts du contrôle: équilibre entre coûts de sécurité et risques qu’on doit limiter.
B- La qualité de l’information
Information : comptable, opérationnelle, générale.
Information de qualité : intelligible, communicable, fiable, significative et pertinente.
E- Le développement de la rigueur
Le contrôle interne a pour effet de développer la rigueur qui permet une gestion rationnelle de l’E.
Grâce au CI, les dirigeants peuvent déléguer les respons. avc plus de sérénité pour se consacrer à leur
tâches essentielles (stratégies, planification, fixation des objs)
Ex : -sélection d’un personnel sérieux, compétent et de bonne moralité
-étude des inv. évite le risque mal calculé
- procédures de trésorerie préservent l’E des fraudes et réduisent le poids des charges financières
F- La conformité aux lois et aux réglementations
- participe à la sécurité de l’E (juridique) et favorise la pérennité en évitant : les allocations de ressources
non conforme à la réglementation ainsi que les sanctions.
- suivi des réglementations permet une bonne qualité de l’info
-assure meilleure protection et sauvegarde du patrimoine (en évitant fraudes : fiscales, faux bilans etc)
-communication descendante : sur les objs globaux de l’E, la stratégie pour les atteindre.
Sensibilise aussi le personnel sur l’importance de son travail
-communication ascendante : favorise la connaissance des difficultés, faiblesses et insuffisances
rencontrées par le personnel lors de l’accomplissement des tâches.
Permet de prévoir les mesures nécessaires pour remédier à ces insuffisances
-communication latérale ou transversale : meilleure coopération, dev esprit de travail
3) Une sécurité : sécurité permanente contre les risques du CI.
-déterminer un seuil de signification et apprécier s’il reste toujours adapté au cours du déroulement de
l’audit
-identifier les domaines pour lesquels des procédures spécifiques sont nécessaires
-concevoir des procédures d’audit complé. pr réduire risque d’audit à un niv acceptable
Pour qu’un auditeur connaisse son environnement, il doit connaître : secteur d’activité et environnement
réglementaire (référentiel comptable par ex), nature de l’entité, objectifs stratégies et risques liés aux
principes comptables retenues par l’E, le contrôle interne et la mesure et l’analyse des performances
financières de l’entité
Démarche de la prise de connaissance de l’E :
2) Analyse des informations : -étude des organigrammes (lien hiérarchique pr savoir qui a l’autorité et
le commandement, lien fonctionnels pr fonctions d’assistance et de conseils)
-pouvoirs des différents responsables : savoir si opé autorisées par les prs
habilitées à le faire, pouvoirs donnés aux mandataires sociaux, responsables (commandes, prix, mission
d’avoir) etc
-établissement des tableaux de séparation des fctions : s’aide d’un
manuel ds procédures ou descriptifs des postes. Fonctions du personnel
-confirmation verbale : contacte les exécutants intervenant ds la procédure pour confirmer le déroulement
et vérifier l’existence de preuves de sa mise en œuvre (tampon, visas)
-études de quelques opérations : avc diagramme, retrace le cheminement en vérifiant les différentes opé.
effectuées
Tests de permanence : -vérifie que les points forts de l’éval préliminaires sont appliqués, de façon continue.
-nécessite des contrôles sur tt l’exercice.
-doivent apporter des preuves sur l’application des procédures
Impossible de contrôler tt les procédures, l’auditeur utilise la technique du sondage
Pour sélectionner des éléments à tester, l’auditeur doit déterminer la méthode à utiliser : l’examen
exhaustif : sélection de tt les éléments, sélections d’éléments spécifiques ou sélection par sondages
(association de pls méthodes appropriés)
Pour évaluer les comptes, pls approches :
-approche traditionnelle : remonter aux pièces justificatives et aux systèmes à partir des comptes annuels
-approche par les systèmes : évaluer si les informations financières arrivent bien pr savoir s’il faut faire +
de contrôle
Si système fiables, contrôle limités sur la validité des comptes annuels
Si systèmes (de l’E) défaillants, l’auditeur accroît les sondages sur les comptes.
-approche par les risques : l’A planifie sa mission en fction des facteurs de risque. D’abord, l’A doit
chercher et identifier les facteurs de risque. Ensuite, rechercher les erreurs ou les éléments qui les
cacheraient.
-approche par le « Business Risk » : orientation globale qui permet à l’A de se prononcer sur la continuité
de l’E et d’étendre son travail à l’évaluation des aspects concernant la gestion, l’efficience, l’efficacité et la
position compétitive de l’E.
A- Le risque inhérent
Le risque inhérent désigne la possibilité qu’une assertion comporte une anomalie significative.
2 catégories de facteurs: -au niveau d’une assertion particulière (calculs complexes, estimations
comptables, méthode d’évaluation, difficulté de comptage)
-facteurs généraux pour l’ensemble de l’entité : facteurs liés au secteur d’activité
(réglementation, activité saisonnière) et facteurs spécifiques à l’entité (situations juridico-économique et
financière, organisation interne de l’entité, direction de l’entreprise)
B- Le risque lié au contrôle
Le risque lié au contrôle correspond à la possibilité que les systèmes comptables et de contrôle interne en
place ne permettent ni de prévenir ou détecter ni de corriger à temps une anomalie dont le montant, seul
ou cumulé à d’autres anomalies, est significatif.
2) Le risque de non détection
Non détection des anomalies. Risque d’émettre une opinion inappropriée sur les états financiers.
-Inefficacité des procédures imputables à l’auditeur : recours à des procédures inappropriées, évaluation
incorrecte des systèmes comptables et de contrôle interne, mauvaise organisation de la mission.
-Inefficacité des procédures imputables aux tiers : informations trompeuses reçues auprès des tiers de la
société, informations dépendant d’évènements futurs mal maîtrisés
3) Les liens entre les divers types de risques
- + risque d’anomalies significatives élevé, plus faible sera le niveau du risque de non-détection acceptable
- + risque d’anomalies significatives faible, + élevé sera le niveau du risque de non-détection acceptable.
Risque d’audit = RAS(risque inhérent x risque lié au contrôle) x risque de non-détection
Avec RAS= risque d’anomalies significatives et niv confiance 95%, risque d’audit 5%.
Risque d’audit fait partie de la stratégie, fixé d’avance selon le degré de certitude souhaité.
Pr réduire le risque d’audit, l’auditeur doit : évaluer le RAS, limiter le risque de non détection
Pr être réalisé : procédures d’audit en réponse aux risques au niv des états financiers, des flux de
transactions, des soldes de comptes et au niveau des assertions.
Etapes préalables à l’acceptation d’une mission d’audit :
1) Mise en œuvre des procédures relatives à l’acceptation et au maintien de la relation client et de la
mission concernée
2) Prise de contact avec l’auditeur précédent
-deuxième niveau : au niveau des composantes des états financiers : conditionne la décision de
certification avec réserves
Il faut calculer la somme des inexactitudes affectant une rubrique par rapport au solde de la rubrique (net
des comptes soustractifs : DAM et DAP)
-si taux d’inexactitudes relevées à tous les niveaux (états financiers et composantes) est inférieur aux
seuils de signification cela donne un avis positif de l’auditeur
- si taux d’inexactitudes relevées au niv des états financiers (actif net et résultat net) est inférieur aux
seuils de sign. correspondant mais que les tx d’inexactitudes relevés au niveau de certaines composantes
sont supérieurs aux seuils de sign y afférents : avis de l’auditeur positif avec réserves
-si tx d’inex relevées au niv de l’actif net et du résultat net (premier niv uniquement) sont supérieures aux
seuils de signification correspondants cela donne un avis négatif de l’auditeur. (application cours)
2) L’erreur tolérable : détermination du seuil de signification au niv des postes des E.F
L’erreur tolérable est le seuil de signification applicable aux comptes ou groupe de comptes. (rubriques)
Montant des erreurs existant dans un compte, ss être significatif au niv des états financiers dans leur
globalité.
1ère méthode : allocation du seuil de signification en fonction de l’importance relative des rubriques et
comptes par rapport aux états financiers.
Cette méthode suppose que les erreurs dans les rubriques, postes et comptes se produisent avc la même
fréquence et nie de ce fait que les risques inhérents et de non contrôle sont plutôt propres à chaque
rubrique, poste et compte.
Une allocution du seuil de signification ne peut pas être basée sur cette méthode.
2ème méthode : allocution du seuil de signification en fonction et en relation avec le risque d’audit
En + du risque d’audit, l’auditeur prend en considération : l’importance de la rubrique, son jugement
professionnel, le coût des travaux d’audit, la nature de certains comptes
L’allocation du seuil de signification devrait aboutir à une somme des erreurs tolérables qui tend vers le
montant du seuil de signification.
1) Relation entre caractère significatif et risque d’audit : carac sign inversement proportionnel au niveau
du risque d’audit.
Plus seuil de sign élevé, plus risque d’audit est faible et inversement
Pr compenser une augmentation du risque d’audit (si seuil de sign doit être + faible) :
-réduire le risque d’anomalies significatives identifié avc des tests de procédures + étendus
-réduire le risque de non-détection, en modifiant la nature, le calendrier et l’étendue des contrôles de
substances prévus.
Chapitre 5 : Rapport d’Audit
Si les déclarations de la direction concernent des éléments qui revêtent un caractère significatif sur les
états financiers, l’auditeur : cherche des éléments probants pr les appuyer, détermine si ces déclarations
sont cohérentes avec les éléments probants déjà trouvés, détermine si les prs qui font les déclarations s’y
connaissent
Formes d’une déclaration écrite : -lettre d’affirmation de la direction (annexe 1)
-lettre de l’auditeur à la direction comprenant ce qu’il a compris des déclarations de la direction
-lecture PV du C.A, exemplaire signé des états financiers
III- Nouvelles exigences prévues par la norme ISA 700 (révisée) : Opinion et rapport
sur des états financiers
Les nvelles exigences ont concerné : -la structure du rapport de l’auditeur
-la communication au sujet de la continuité d’exploitation dans le rapport de l’auditeur
-la description des responsabilités de la direction, de l’auditeur et des aspects importants de l’audit
Sections du rapport d’audit :
1) L’opinion : avec réserve, défavorable, impossibilité d’exprimer une opinion.
Doit aussi inclure : les notes, période couverte par chaque état, l’entité, l’intitulé des états audités
2) Fondement de l’opinion : déclaration expresse attestant de l’indépendance de l’auditeur et du
respect des autres exigences éthiques (doit divulguer la juridiction à laquelle il s’est conformé en mat
d’éthique)
-Si opinion avec réserve ou défavorable : ajout ds la section « Fondement de l’opinion »
-Si impossibilité d’exprimer une opinion : la section du mm nom ne doit pas inclure :
renvoi à la section du rapport de l’auditeur qui décrit les responsabilités de l’auditeur, déclaration
indiquant que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour permettre à l’auditeur
de fonder son opinion.
Section de la description des responsabilités de l’auditeur doit inclure seulement :
Responsabilité de réaliser un audit des états financiers de l’entité conformément aux normes ISA
et déclaration relative à l’indépendance de l’auditeur et ses autres responsabilités
déontologiques
Déclaration que, en raison des pbs décrits, il n’a pas été en mesure d’obtenir des éléments
probants suff et appropriés pr fonder une opinion d’audit.
De plus, cette section doit aussi inclure :
-référence aux normes d’audit suivies
-renvoi à la section décrivant ses responsabilités
-indication du caractère suffisant et approprié des éléments probants obtenus pr fonder l’opinion exprimée
3) Continuité d’exploitation
-description détaillée des responsabilités de la direction et de l’auditeur
-communication détaillée lorsqu’une incertitude significative, liée à un évènement ou une situation
susceptible de jeter un doute important sur la capacité de l’entité à poursuivre son exploitation, est
prévue par la norme ISA 570
Autres exigences : -appréciation de l’évaluation faite par la direction
-période postérieure à celle sur laquelle porte l’évaluation de la direction
-communication avec les responsables de la gouvernance
-retard important dans l’approbation des états financiers