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Département de Mathématiques
L2 Mathématiques
Chargé de cours : Mme Khellas
Email : fbedouhene@yahoo.fr
∂f f (h, 0) − f (0, 0) 0
(0, 0) = lim = lim = 0
∂x h→0 h h→0 h
2 2
∂f 3x + y
(x, y) = xy 2 2, sur R2 − {(0, 0)} .
∂y 2
(x + y ) 2
∂f f (0, h) − f (0, 0) 0
(0, 0) = lim = lim = 0.
∂y h→0 h h→0 h
D’où
⎧ 2 2
∂f ⎨ −y 3 x − y si (x, y) 6= (0, 0)
(x, y) =
⎩ (x2 + y 2 )2
∂x
0 si (x, y) = (0, 0)
⎧ 2 2
∂f ⎨ xy 2 3x + y si (x, y) 6= (0, 0)
(x, y) =
⎩ (x2 + y 2 )2
∂y
0 si (x, y) = (0, 0)
Par composition f est de classe C 1 sur R2 − {(0, 0)} . En (0, 0) , on montre que
∂f ∂f
lim (x, y) = (0, 0) = 0. En effet, on a
(x,y)→(0,0) ∂x ∂x
¯ ¯
¯ 3 x2 − y 2 ¯ 2 2 2 2 2
¯−y ¯ ≤ |y| y (x + y ) ≤ |y| y + x ≤ |y| → 0=
∂f
(0, 0)
¯ 2
(x + y )2 2¯ 2 2
(x + y ) 2 2 2
(x + y ) (x,y)→(0,0) ∂x
1
Les questions non traitées à l’examen seront considérées comme devoir à la maison. Ce dernier doit être envoyé
à mon adresse mail au plus tard le 28 octobre 2019.
Note Finale=0.6×Exam+0.4×devoir
∂f ∂f
De même, on montre que lim (x, y) = (0, 0) = 0 :
(x,y)→(0,0) ∂y ∂y
¯ ¯
¯ 2 3x2 + y 2 ¯ 2 2 2
¯xy ¯ ≤ |x| 3y (x + y ) ≤ 3 |x| ≤ → 0=
∂f
(0, 0)
¯ 2 2
(x + y ) 2¯ 2 2
(x + y ) 2
(x,y)→(0,0) ∂y
x2 − y 2 2
2 3x + y
2
df(x,y) (h, k) = −y 3 h + xy .k si (x, y) 6= (0, 0)
(x2 + y 2 )2 (x2 + y 2 )2
df(0,0) (h, k) = 0h + 0.k = 0 si (x, y) = (0, 0)
∂2f ∂2f
3. Montrer que (0, 0) et (0, 0) existent et diffèrent. Qu’en déduire ? (02 pt)
∂x∂y ∂y∂x
On a
∂f ∂f
∂ 2f (0, t) − (0, 0)
(0, 0)= ∂x ∂x =1 → 1
∂x∂y t t→0
∂f ∂f
(t, 0) − (0, 0)
∂ 2f ∂y ∂y
(0, 0)= =0 → 0
∂y∂x t t→0
∂2f ∂2f
Donc les dérivées partielles mixtes d’ordre 2 existent et on a (0, 0) 6= (0, 0) .
∂x∂y ∂y∂x
On en déduit que f n’est pas C 2 , en vertu du Théorème de Schwarz.
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1. Montrer que ce minimum local est global. Ind. Minorer le produit xy. (1.5 pt)
On calcule le signe de la différence f(x, y) + 8. En utlisant l’estimation 2xy ≥
−x2 − y 2
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Exercice 3 1. On note D le domaine délimité par les droites x = 0; y = x + 1 et y = −x. .(02
pt)
ZZ
Calculer I = (x − y) dxdy
D
L’application directe du théorème de Fubini donne :
ZZ Z0 µZ x+1 ¶ Z 0 µ ¶
2 1 1
I= (x − y) dxdy = I = (x − y) dy dx = 1 2x − dx = −
−x − 2 6
D 1 2
−
2
ZZ
2. Calculer (x2 + y 2 )dxdy où D = {(x, y) ∈ R2 ; x2 + y 2 ≤ 2y, x2 + y 2 ≤ 2x} . (03 pt)
D
Application du théorème de Fubini (sans changement de variables) :
x2 + y 2 ≤ 2y ⇐⇒ x2 + (y − 1)2 ≤ 1
x2 + y 2 ≤ 2x ⇐⇒ (x − 1)2 + y 2 ≤ 1.
⎛√ ⎞
1−(x−1)2
ZZ Z1 Z
⎜ ⎟
I= 2 2
(x + y )dxdy = ⎝ ⎜ (x2 + y 2 )dy ⎟
⎠ dx
√
D 0 1− 1−x2
Z1 µ ¶
2 2√ 2
2 p 4√ 2
2 2p 4 3
x 1 − x + x −x (x − 2) + 1 − x + x −x (x − 2) − dx = π − 2
3 3 3 3 3 4
0
1. On écrit D = D1 ∪ D2 , où
© ª
D1 = (x, y) ∈ R2 ; x2 + y 2 ≤ 2y, x2 + y 2 ≤ 2x; x ≥ y
© ª
D2 = (x, y) ∈ R2 ; x2 + y 2 ≤ 2y, x2 + y 2 ≤ 2x; x ≤ y
Exprimons D1 et D2 en fonction de r et de θ.
(a) Image de D1 par les coordonnées polaires :
— x2 + y 2 ≤ 2y ⇐⇒ r2 ≤ 2r sin θ ⇐⇒ r ≤ 2 sin θ ≤ (puisque r > 0) =⇒ sin θ > 0
— x2 + y 2 ≤ 2x ⇐⇒ r2 ≤ 2r cos θ⇐⇒r ≤ 2 cos θ =⇒ cos θ > 0.
D’où θ ∈ [0, θ/2].
— x ≥ y ⇐⇒ cos θ ≥ sin θ. D’où θ ∈ [0, θ/4]. On en déduit que
n o
e 1 = (r, θ) ∈ R2 ; θ ∈ [0, π ], 0 ≤ r ≤ 2 sin θ
D
4
(b) Image de D2 par les coordonnées polaires :Idem que le cas précédent, à l’ex-
ception que x ≤ y ⇐⇒ cos θ ≤ sin θ. D’où θ ∈ [θ/4, θ/2]. On en déduit que
© ª
De 2 = (r, θ) ∈ R2 ; θ ∈ [θ/4, θ/2], 0 ≤ r ≤ 2 cos θ
e défini
— Donc l’image de D par ce changement de variable est le domaine D
par :
e =D
D e1 ∪ D e2
ZZ
En coordonnées polaires, l’intégrale (x2 + y 2 ) dxdy devient
D
ZZ ZZ ZZ
¡ 2 ¢ ¡ 2 ¢
x + y 2 dxdy = r cos2 θ + r2 sin2 θ .r.drdθ = r3 drdθ
D h
D h
D
ZZ ZZ
= r3 drdθ + r3 drdθ
h1
D h2
D
π π
⎡ 2 sin θ ⎤ ⎡ ⎤
Z4 Z Z2 2Zcos θ
= ⎣ r3 dr⎦ dθ + ⎣ r3 dr⎦ dθ
0 0 π 0
4
π π
Z4 Z2
16 16
= sin4 θdθ2 + cos4 θdθ3
4 4
0 π
4
On a
π π
Z4 Z2
3 1
sin4 θdθ = cos4 θdθ = π−
32 4
0 π
4
Ainsi
ZZ
3
(x2 + y 2 ) dxdy = π − 2.
4
D
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Exercice 4 Soient a, b ∈ R de sorte que |ab| < 1.
1. Soit v ∈ R. On définit g : R −→ R par g(x) = x + a sin(v − b sin x). (02 pt)
Démontrer que g réalise une bijection de R sur R.
On étudie les variations de g. On a de manière évidente la continuité de g sur
R. g0 (x) = 1 − ab cos (v − b sin x) cos x, pour tout x ∈ R. Puisque |ab| < 1, on en déduit
que
|ab cos (v − b sin x) cos x| = |ab| |cos (v − b sin x)| |cos x| < 1
d’où g 0 (x) > 0, pour tout x ∈ R. Ainsi, g est continue et strictement croissante.
Comme g (R) = R (car lim g(x) = ±∞, car x domine le terme a sin(v − b sin x)).
x→±∞
On déduit donc que g réalise une bijection de R dans R.
2. On pose f (x, y) = (x + a sin y, y + b sin x). . (02 pt)
1 2
Démontrer que f réalise un C -difféomorphisme de R sur lui-même.
Pour montrer la propriété demandée, on utilise le théorème du cours (théorème
d’inversion globale) qui stipule que si f est une fonction de classe C 1 (R2 ) , bijective
et vérifie de plus det(Jf (x, y)) 6= 0, pour tout (x, y) , alors f est un C 1 −difféomorphisme
de R2 dans R2 .
f est clairement de classe C 1 (R2 ). La matrice jacobienne de f est
µ ¶
1 a cos y
Jf (x, y) =
b cos x 1
Pour montrer que f est une bijection de R2 sur R2 , on prend (u, v) ∈ R2 quelconque,
on montre que l’équation