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ordre.
Dans ce qui suit on donne les conditions nécessaires (optimalité de premier ordre) et
suffisantes (optimalité de second ordre) pour q'un problème d'optimisation sans
contraintes admet une solution. on donne en suite les conditions d'unicité de la solution.
On rappel qu'un problème d'optimisation sans contraintes n'est autre que la recherche du
minimum ou du maximum global d'une fonction de plusieurs variables réelles sur son
ensemble de définition qu'on pose généralement comme étant l'espace IRn ou un ouvert
de IRn.
Rappel de quelques définitions
Soit U ⊂ IRn ,x∗ ∈ U et f : U → IR.
1. On dit que x∗ est un point de minumum global (ou absolu ) de f sur U si
f (x) ≥ f (x∗ ), ∀ x ∈ U.
2. On dit que x∗ est un point de minumum local (ou relatif ) de f sur U si ∃V voisinage
de x∗ dans IRn , tel que
f (x) ≥ f (x∗ ), ∀ x ∈ U ∩ V.
3.Pour la définition de de maximum absolu (respectivement relatif) de f sur U, il suffit
de remplacé supérieur ou égal d'un la définition 1. par inférieur ou égal.
4. On dit que x∗ est un point d’extremum absolu (respectivement relatif) de f sur U
si x∗ est : soit un point de minumum absolu (respectivement relatif) de f sur U ,
soit un point de maximum absolu (respectivement relatif) de f sur U .
Dans la suite de ce cours on traitera uniquement du problème de la minimisation d’une
fonction de plusieurs variables réelles f ; pour la maximisation de f, il suffit alors de faire
la minimisation de la fonction −f .
Notons que si x* est :
- Un point de minimum absolu est clairement un point de minimum relatif.
- Si on dit simplement minimum on comprends minimum absolu.
Avant dénoncer les conditions de minimalité de premier ordre, nous avons besion des
résultats suivant :
Lemme 1. Soit U ⊂ IRn , a ∈ IRn et x∗ un élément appartenant à l’intérieur de U
◦
(x∗ ∈U ). Alors les deux assertions suivantes sont équivalentes :
1. < a ,x − x∗ > ≥ 0, ∀ x ∈ U.
2.
a = 0. .
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Démonstration. L’implication (2) ⇒ (1) est évidente.
Montrons alors l’implication inverse, soit donc z ∈ IRn arbitraire, avec z =
6 0.
ψ
pour x∗ en U . Alors
< ∇f (x∗ ) , w > ≥ 0.
On distingue alors deux cas ; cas 1 : w non nul et cas 2 : w=0, pour demontrer le résutat
choisissant alors pour chaque cas un w adéquat, en effet,
6 0 il suffit de prendre t1 =
Cas 1:w = r
2kwk
où r > 0 est tel que B(u∗ , r) ⊂ V . Pour le cas
2: w = 0, il suffit de prendre un t1 arbitraire. Mais on a :
x∗ + tw ∈ U, ∀ t ∈ [0,t0 ]
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où t0 est celui de la définition de la direction admissible.
On déduit alors de (II)
Preuve 1. est une conséquence immédiate du Lemme 2 et du fait que x −x* est
une direction admissible pour x∗ en U (car U est convexe).
2. Cette partie est une conséquence immédiate du Lemme 2
avec a = ∇f(u∗ ).
En effet, on a E est fermé car E = f −1 (] − ∞, f (a)], qui n'est que l’image inverse d’un
intervalle fermé par une fonction continue donc il est férmé.
Pour montrer que E est borné, raisonnons par l'absurde, supposons donc le contraire :
donc comme E n'est pas borné, il alors existe dans E une suite xk ∈ E avec kxk k →
+∞ quand k → +∞. Mais, f est coercive sur U , donc f (xk ) 7→ +∞ ce qui est
absurde, du fait que f(x∗)≤f(x) pour tout x dans U, donc f (xk ) ≤ f (a), ∀ k ∈ IN.
Donc E est un ensemble fermé borné de IRn donc E est un compact dans IRn . Or du
théorème de Weierstrass, on déduit ∃ x∗ ∈ E tel que f (x∗ ) ≤ f (x), ∀ x ∈ E.
Mais on a f (x∗ ) < f (x), ∀x ∈ U − E
(car f (x∗ ) ≤ f (a) < f (x), ∀x ∈ U − E ).
Ceci prouve que x∗ est un minumum absolu de f sur U , ce qui finit la preuve du théorème.
Preuve de l'existence : Remarquons d’abord que f est continue, car elle est C 1 . On
a alors deux cas :
cas 1. Si U est borné alors l’existence est immédiate du Thórème d'existence.
cas 2. Si U est non borné alors comme f est elliptique donc f est coercive sur IRn donc
sur U ; alors l’existence découle directement aussi du Thórème d'existence.
Preuve de l'unicité :Comme f est elliptique donc f est strictement convexe, donc du
Théorème d'unicité découle directement l'unicité du point minimum. ce qui termine la
démonstartion.
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