Cours - Hydrogeologie - Ch2

SYSTÈME D’INFORMATION
ENVIRONEMENTAL
MODULE D’HYDROGEOLOGIE APPLIQUEE
ENVIRONNEMENTAL
Collecte de Traitement
Système à Prise de
l’information de
analyser décision
(compilation) l’information
ENVIRONNEMENTAL
 Le système d’information est une modélisation de l’environnement
qui a pour intérêt de remplacer le milieu physique par un système
informatique.
 On procède comme suit :

On procède à la subdivision de l’environnement en systèmes homogènes,
puis on définit les interrelations qui existent entre les différents
systèmes.
ENVIRONNEMENTAL
 Principales couches d’information:
Biodiversité…
SOL
CLIMAT
EAU
ENVIRONNEMENTAL
 Un système environnemental est constitué de trois ensembles :
- le milieu naturel
- le milieu humain
- Le milieu économique
SYSTÈME D’INFORMATION ENVIRONNEMENTAL
 le milieu naturel
Sol: Air: Climat:

Nature, Morphologie (par MNT), Perméabilité Rejets, trafic, vent,… Précipitation, T, Hygrométrie, vent, Evaporation
RESSOURCES EN EAU:
Eaux de surfaces (réseau hydrographique, BV,
Qualité) Catastrophes naturels:
Littoral:
Eaux souterraines : extension, piézométrie, T, Dynamique de l’air (ouragan, cyclones,
Houle, marée, aménagements, halieutique
Reserve et ressources, qualité, aménagement tempête), d’origine profondes (volcans, séismes)
hydrauliques (barrages, adductions, captages,
distribution)
Biodiversité:
Ecosystèmes (biotope, biocénose, biodiversité
ENVIRONNEMENTAL
 Le milieu humain
ENVIRONNEMENTAL
Démographie
Administratif Scolarité
Pyramide
Milieu Santé
humain
Infrastructure
habitat
de base
Patrimoine
historique et
culturel
ENVIRONNEMENTAL
 Milieu économique
ENVIRONNEMENTAL
Agriculture:
Services
(banques,
commerce, Agroalimentaire
transport, bain
maures)
Milieu
économique
Artisanat
Pêche
(taneries,…)
Tourisme
LOGICIELS ET SYSTÈME
D’INFORMATION UTILISES
Afin d’analyser, d’une manière efficace, les données recueillies

lors des investigations réalisées, le recours à l’utilisation
d’applications/outils informatiques est nécessaire. Il s’agit
d’outils essentiels à la réalisation, la mise à jour et l’archivage
d’une synthèse hydrogéologique.
LOGICIELS ET SYSTÈME
D’INFORMATION UTILISES
SYSTÈME
DESSIN/CARTOGRAPHIE
D’INFORMATION
ASSISTE PAR
GEOGRAPHIQUE
ORDINATEUR
SIG
DAO/CAO
AQUISICION DE ANALYSE
DONNEES: SPATIALE:
PLANS, CARTES, EXPLOITATION DE
DESSINS… BASE DE DONNEES
EXEMPLE DE LOGICIELS
SURFER
AUTOCAD
ARCVIEW
COVADIS ARCGIS
ERDAS IMAGINE MAPINFO
SYNTHESE
HYDROGEOLOGIQUE
MODULE D’HYDROGEOLOGIE APPLIQUEE
DEFINITION ET OBJECTIF D’UNE ETUDE
HYDROGEOLOGIQUE
Dans le cadre d’un besoin de dégagement des ressources en eau souterraine au
niveau d’un aquifère et la gestion optimale de cette ressource, il est important
de procéder à la réalisation d’une synthèse hydrogéologique.
Cette étude consiste à élaborer la synthèse des données existantes et qui
constitue la première étape de toute étude hydrogéologique. Toutes les données
de forages, puits et piézomètres existantes sont d’abord compilées et intégrées
dans un système d’information géographique (SIG).
HYDROGEOLOGIQUE
Pour constituer cette base de donnée, une consultation des différentes entités
nationales s’impose (service climatologique, direction des aménagements
hydrauliques, les résultats des compagnes menées par des offices nationaux, le
service de la géologie nationale, les agences d’AEP,…)
Etant donné que les informations régionales sur l’eau souterraines existantes ne
sont pas, dans la plupart du temps, complètes et afin de combler ce besoin, il est
nécessaire de procéder à des travaux de reconnaissances in-situ.
Le choix des lieux d’implantation des points de reconnaissance est très important
(les rives des cours d’eau, les bords de route, etc…) sont des endroits privilégiés
pour étudier les dépôts de surface, puisque ceux-ci y ont été érodés ou excavés.
HYDROGEOLOGIQUE
Méthodes de reconnaissances directes: Les forages/sondages
de reconnaissances permettent d’identifier la litho-
stratigraphie via l’analyse des échantillons et carottes extraits
ainsi que de retrouver les zones humides (présences
éventuelles de nappes). Les puits d’observations et les puits
domestiques et les essais de pompages permettent de
compléter les informations obtenues (niveau piézométrique et
propriétés hydrauliques du sous-sol).
Méthodes de reconnaissances indirectes: les méthodes
géophysiques sont très sollicitées pour l’établissement des
études hydrogéologiques, du fait qu’elles permettent une
analyse fiable et rapide des formations géologiques de la
fondation. Parmi les méthodes les plus utilisées:
HYDROGEOLOGIQUE
-Méthode Electrique (résistivité électrique), permet d’explorer le sous-sol sans
procéder à des forages. Ces relevés permettent de mesurer les variations des
propriétés électriques du sol afin d’identifier les différentes unités géologiques
présentes.
-Méthode de la sismique-réflexion haute-résolution: est une autre méthode
géophysique qui permet d’obtenir des relevés qui représentent, en quelque
sorte, une radiographie du sous-sol. Un camion vibreur émet des ondes qui sont
réfléchies par les différentes unités géologiques puis interceptées par des
géophones.
Cette synthèse a pour objectif de collecter toutes les données et reconnaissances

dors et déjà existantes, de les interpréter et de les compléter par des campagnes
de reconnaissances directes ou indirectes selon le besoin afin de constituer un
Atlas hydrogéologique de ce système aquifère.
ATLAS HYDROGEOLOGIQUE
L’Atlas hydrogéologique est le rassemblement de
toutes les données cartographiques disponibles de la
zone d’étude/région permettant de favoriser une
collecte maximale de données pour la réalisation de
la synthèse hydrogéologique argumenté et complété
par une notice explicative traitant les principaux
aspects intéressant l’étude (les cadres géologique,
hydrogéologique et hydro-climatologique locaux)
d’une manière succincte et synthétisée montrant
ainsi le fonctionnement hydrogéologique de
l’aquifère.
Données cartographiques:
- Cartes lithologiques,
- Cartes structurales des aquifères,
- Cartes piézométriques,
- Cartes d’implantations des points de reconnaissances antérieures et des points d’eau
- Cartes des caractéristiques hydrodynamiques de la nappe,
- Coupes géologiques et hydrogéologiques,
- Carte hydrochimique,
- Carte de la qualité de l’eau, et cartes de vulnérabilité aux pollutions,
- Carte des isopaques (des aquifères et des aquitards)
- Cartes des interactions inter-systémes aquifères et avec le milieu marin(intrusion marine)
- Carte des entrées et sorties du système (alimentations et drainage)
- etc…
EXEMPLE D’ATLAS DE CARTES D’UNE ZONE
D’ETUDE
 Carte d’occupation des sols:
Cette carte renseigne sur la nature

d’exploitation de chaque partie de la
zone d’étude. Ceci permet d’estimer la
densité de la population dans la région,
l’importance de l’industrie dans la
région,…
Exemple (Etude des eaux souterraines à

l’Abitibi-Témiscamingue- Quebec)
Carte altimétrique:
Cette carte permet de représenter la

morphologie de la surface (surface
topographique) via l’identification de la
variation de l'élévation en mètre (m)
par rapport au niveau moyen des mers
(NMM).
Ceci permet de délimiter les bassins
hydrologique de la zone d’étude afin
d’en estimer les ressources.

Carte de disposition des limites des bassins

versants:

Carte piézométrique:
La carte piézométrique constitue une

représentation en plan des charges
hydrauliques évaluées sur l'ensemble du
territoire.
Les principales directions d'écoulement sont
rapportées sur la carte ci-contre. À l'échelle
régionale, l'écoulement se fait
généralement depuis les hauts
topographiques

Carte sur la qualité de l’eau:

Dans le carde de ce projet, la qualité des eaux
souterraines a été évaluée sur la base de 309
échantillons d’eau souterraine prélevés en 2006,
2009, 2010 et 2011. Ces échantillons ont été
prélevés par le biais de sources, puits, piézomètres
et un trou de sondage. Tous les échantillons ont été
soumis à des analyses chimiques en laboratoire

Carte de vulnérabilité des aquifères:
La vulnérabilité d'un aquifère est définie

comme sa susceptibilité de se voir
affecter par une contamination provenant
de la surface. Cette vulnérabilité est
estimée de façon quantitative.

Carte de distribution de la cadence de recharge (naturelle) de
l’eau souterraine à partir de la surface:
la recharge de l'eau souterraine consiste à alimenter les
couches perméables souterraines via le transfert naturel de
cet eau (cycle de l’eau) formant ainsi à travers le temps des
zones saturées (nappes). La mesure de cette recharge se base
principalement sur l’établissement du bilan hydrologique
appliqué aux couches lithologiques existantes dans la zone
d’étude et en intégrant des calculs fondés (hypothèses de
travail et estimation de paramètres comprises).

METHODOLOGIE D’ETUDE
HYDROGEOLOGIQUE
 Une structuration d’étude bien définie est allouée à la constitution d’une
synthèse hydrogéologique.
 Les points essentiels à traiter dans le cadre de l’étude hydrogéologique:
IDENTIFICATION DE
ENVIRONNEMEN L’HYDROGEOLOGIE DU
T RÉGIONAL SITE
SYNTHESE
HYDROGEOLOGIQUE
INVENTAIR
E DES
POINTS DEGAGEMENT DES
D’EAU RESSOURCES EN EAU
SCHEMA METHODOLOGIQUE D’UNE
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
Si résultats non satisfaisants :
reprise d’un complément de
reconnaissances
RESSOURCES EN EAU
HYDROGEOLOGIQUE
Etablissement
DEGAGEMENT DES
des différents Test de
Base de compatibilité
SYNTHESE
Collecte Enquête sur Analyse et documents:
des le terrain traitement données cartes, et
données (essais in- des hydrogéol coupes, d’homogénéité
disponibles situ) données ogiques historiques, des différents
corrélations, documents
etc,…
Si résultats non satisfaisants :

rétablir la base de donnée
HYDROGEOLOGIQUE
Synthèse
hydrogéologique
Environnement Inventaire des

Introduction régional Hydrogéologie
points d’eau du site
Cadre Cadre Hydro- Collecte des

Localisation Cadre climatologique
hydrogéologique données Hydro
géographique géologique
disponibles climatologie
Principaux
Intérêt aquifères Climatologie Enquête sur le
économique Litho
terrain Hydrogéologie
stratigraphie
Interactions
Objectif avec le site
de l’étude Hydrologie Présentation des
Structures résultats
Travaux
antérieurs
Géomorphologie
Programme de
reconnaissance
Présentation du
rapport
HYDROGEOLOGIQUE
Synthèse
hydrogéologique


Principaux
économique Litho
stratigraphie
Interactions
Travaux
antérieurs
Géomorphologie
Programme de
reconnaissance
Présentation du
rapport
INTRODUCTION DE L’ETUDE
HYDROGEOLOGIQUE
Situation géographique:
Afin de mieux situer la zone dans son contexte spatial, il est nécessaire d’insérer
une carte de situation délimitant la zone d étude accompagnée d’une description
succincte de ce contexte (local, régional, et national).
Exemple: Situation géographique d’une zone d’étude : bassin versant d’oued Rhéris
HYDROGEOLOGIQUE
INTERET ECONOMIQUE
Pour une étude hydrogéologique, il est important de définir l’intérêt
économique de la zone d’étude vis-à-vis de la région et du pays auxquels
elle appartient.
Selon les données disponibles, disposer de:
- La densité de la population et son évolution spatiale et temporelle,
- L’occupation des terres (périmètres irriguées, zones habitées)
- Besoin en eau potable,…
HYDROGEOLOGIQUE
OBJECTIF DE L’ÉTUDE
Toute étude est le fruit d’un besoin bien défini qu’il est nécessaire
d’expliciter.
Dans notre cas, il est important de fixer les perspectives de l’étude:
- Dégagement des ressources en eau
- Protection des ressources contre une contamination suspecte,
- Etude dans le cadre d’une stratégie nationale sur l’eau,…
HYDROGEOLOGIQUE
TRAVAUX D’ETUDE ET DE RECONNAISSANCE ANTÉRIEURES
Les reconnaissances préalablement réalisées et recueillies

des différents organismes nationaux (élaborés dans des
phases d’étude APS et APD de projets réalisés) constituent la
base de l’étude hydrogéologique. (Campagne de
reconnaissances, inventaire et implantation des forages
réalisés).
Une prospection dans ce sens est élémentaire.
HYDROGEOLOGIQUE
Synthèse
hydrogéologique


Principaux
économique Litho
stratigraphie
Interactions
Travaux
extérieurs
Géomorphologie
Programme de
reconnaissance
Présentation du
rapport
ENVIRONNEMENT REGIONAL
Cadre géologique:
Identifier le cadre géologique régional (prospections antérieures, cartes
géologiques, visite de terrain):
- Données litho-stratigraphies
- Données sur la tectonique
- Données géomorphologiques
Données litho-stratigraphies :
 Présentation de la lithologie et
l’agencement des couches de la fondation
avec présentation des épaisseurs
respectives et l’âge auquel appartient ces
formations traversées. Ceci étant illustré
via un LOG LITHO-STRATIGRAPHIQUE.
 L’interpretation de ces logs permet
d’obtenir des indications sur les réservoirs
souterraines (lithologie, caractéristiques
hydrodynamiques),…
Exemple: Log lithostratigraphique synthétique de

la Suite d'Assif Reg du Groupe d'Ouarzazate .
Données structurales :
Les cartes structurales permettent

de comprendre les phénomènes
géologiques auxquels à fait face le
sous-sol d’une région (fractures,
failles, plis, chevauchement,
charriage, …).
Dans le cadre de notre étude, elle
renseigne sur la circulation des
eaux souterraines.
Exemple: Schéma structural régional : tectonique alpine
Répartition des principaux blocs en position relative de
horst et de graben
 Données géomorphologiques:
Les cartes géomorphologiques
indiquent la morphologie de la zone et
ainsi l'explication des formes du relief
existant. Ceci permet de comprendre
l’évolution temporelle des formations
superficielles, la formation du réseau
hydrographique avec le temps en
corrélation avec les données
météorologiques de la zone et
renseigne sur les nappes phréatiques
formées par cette zone.
Exemple: Carte géomorphologique simplifiée du site de

la capture de la Moselle
HYDROGEOLOGIQUE
Synthèse
hydrogéologique


Principaux
économique Litho
stratigraphie
Interactions
Travaux
extérieurs
Géomorphologie
Programme de
reconnaissance
Présentation du
rapport
CADRE HYDROGÉOLOGIQUE
Cette partie permet de faire le point sur les

différents aquifères régionaux en présentant
leur natures et leurs principales
caractéristiques hydrodynamiques: extension,
épaisseur, perméabilité de la couche,
transmissivité, bilan…
Il est important de situer la zone d’étude par
rapport à ces aquifères, présenter la nappe à
laquelle elle appartient et son éventuelle
interaction avec les aquifères voisins.
HYDROGEOLOGIQUE
Synthèse
hydrogéologique


Principaux
économique Litho
stratigraphie
Interactions
Travaux
extérieurs
Géomorphologie
Programme de
reconnaissance
Présentation du
rapport
CADRE HYDROCLIMATOLOGIQUE
Traite les volets hydraulique et climatologique régional afin de
présenter une idée sur les précipitations que connait la région et les
échanges inter-systèmes dans le cadre du cycle de l’eau et de
l’estimation des apports en ressources en eau.
- Climatologie :
Climat régional: le climat, la distribution spatiotemporelle des
précipitations, les périodes sèches et humides, …
- Hydrologie:
Importance du réseau des eaux de surface au niveau régional, apports
en eau, inventaire des bassins versants, retenue des barrages, cours
d’eau, …
HYDROGEOLOGIQUE
Synthèse
hydrogéologique


Principaux
économique Litho
stratigraphie
Interactions
Travaux
extérieurs
Géomorphologie
Programme de
reconnaissance
Présentation du
rapport
INVENTAIRE DES POINTS D’EAU
Recherche des informations concernant la zone d’étude

(géologique, hydrogéologique, climatique, hydrologique,…)
pour constituer une base de données complète et suffisante
pour réaliser une synthèse hydrogéologique.
Etapes:
- Collecter les données disponibles
- Enquête sur le terrain
- Présentation des résultats
Dans le but d’évaluer les ressources en eau souterraine, une

collecte des données disponibles doit être effectué à partir,
d’une part, d’information obtenues auprès de la Direction
Générale de l’Hydraulique et les autres organismes détenteurs
de points de reconnaissances : ONEP, ORMVAS, Collectivités
locales, Associations, Mines, et d’autre part, des données
antérieures archivées et réalisées dans le cadre de la recherche
ou de la prospection en eau.
 Les principales données à collecter (de la zone):

- Données cartographiques,
- Le réseau et fonctionnement hydraulique local (apport en eau et
réponse au besoin local en AEP),
- Principaux captages en fonctionnement destinées à l’AEP et à
l’industrie (puits, sources, prise d’eau en rivière ou à partir de
barrage)
- Les aquifères, leurs caractéristiques et interactions entre eux,
- Qualité des eaux souterraines, vulnérabilité à la pollution,…
Collecte des données
Données cartographiques:
- Photo aérienne,
- Carte topographique,
- Le modèle numérique de terrain MNT,
- Carte d’occupation des sols,
- Carte géologique locale,
- Carte d’implantation des piézomètres et cartes
piézométriques
- Carte pédologique,
- Carte présentant la qualité de l’eau
- …
Données relatives aux Systèmes d’AEP existants:

 Faire l’inventaire des ressources en eau exploitable dans
la zone avec leurs extensions spatiales: Eaux de surface,
Eaux souterraines, avec indication des débits et cadence
d’exploitation.
 Evaluer le développement démographique et son
extension spatiale permettant d’analyser le besoin actuel
et d’estimer le besoin futur.
 Présenter le schéma d’adduction d’eau au sein de la zone
d’étude ou en interaction avec les zones voisines.
Données relatives à l’aquifère:

Une fois les aquifères délimités, retrouver leurs caractéristiques:
- Données géologiques et géophysiques,
- Données hydro-climatologiques locales,
- Extension spatiale,
- Puissance de la couche aquifère,
- Caractéristiques hydrodynamiques (perméabilité,
transmissivité, coefficient d’emmagasinement,…)
- Surface piézométrique et identification de l’historique
piézométrique
- Qualité de l’eau (via les analyses chimiques et bactériologiques
préalablement réalisées)
Données relatives aux captages:

Les captages éventuels inventoriés dans cette zone peuvent
apporter un grand nombre d’informations.
❖ D’abord préciser la localisation des forages/ puits, les résultats
des pompages d’essais et des essais géophysiques, les coupes
géologiques élaborées,…
❖ Ensuite, faire le point sur les caractéristiques des nappes ,
niveaux statiques et dynamiques et la qualité des eaux
pompées
❖ Finalement, évaluer le débit d’exploitation des captages, le
rayon d’action et les zones d’influence,…
Données environnementales:
L’interaction du projet hydrogéologique avec son cadre
environnemental est primordial dans le but de préserver la
qualité de l’eau souterraine.
Dans ce sens, évaluer:
- La qualité de eau dans la zone,
- La vulnérabilité de la nappe,
- Les éventuels rejets polluants
- Le risque d’intrusion marine,
- Les risques sur la santé,
Enquête sur le terrain
Données collectées incomplètes => Enquête sur le terrain

 Définition du besoin en information (manquant)
 Définir le programme de reconnaissance à réaliser:
Reconnaissances directes et indirectes
 Réaliser des sondages de reconnaissance, puits
d’observation, essais géophysiques, dépendamment du
besoin…
 Interprétation des résultats.
Présentation des résultats
Les données obtenues tout au long de cette étude seront à présent

rassemblées pour constituer une base de donnée hydrogéologique.
Une base de données sera organisée en trois volets:
- Volet hydrologique et climatologique,
- Volet des données sur les points d’eau inventoriés
- Volet des données sur les points d’eau de
l’enquête
En complément du rapport hydrogéologique, un rapport de cartes hors

texte sera présenté pour afficher la localisation des points inventoriés et
ceux de l’enquête.
HYDROGEOLOGIQUE
Synthèse
hydrogéologique


Principaux
économique Litho
stratigraphie
Interactions
Travaux
extérieurs
Géomorphologie
Programme de
reconnaissance
Présentation du
rapport
HYDROGEOLOGIE
DU SITE
HYDRO-CLIMATOLOGIE HYDROGEOLOGIE
HYDROGEOLOGIE DU SITE
Hydro-climatologie
Climatologie Précipitation - Déterminer le type de climat

- Délimiter les périodes sèches et
humides (diagramme
Evaporation
Ombrothermique d’Emberger)
- calculer l’évapotranspiration et
Température le coefficient d’infiltration.
- Calculer l’eau utile (P – E)
HYDROGEOLOGIE DU SITE
Hydro-climatologie
Hydrologie de surface - Délimitation et caractérisation des bassins
versants suite à l’analyse des cartes
et aménagements
topographiques
agricoles: - Evaluation des apports moyen en eau au
niveau des bassins versants et analyse du
phénomène d’écoulement dans la zone
d’étude
- Expliciter l’importance de l’agriculture
(surfaces cultivées, type de culture,
utilisation ou pas l’engrais, moyens matériels
engagés,…) et son interaction avec la nappe
souterraines (débit de pompage, durée
d’exploitation,…) et ainsi retrouver les sorties
de la nappe destinées à l’aménagement
agricole et l’infiltration qui en découle.
HYDROGEOLOGIE
DU SITE
HYDRO-CLIMATOLOGIE HYDROGEOLOGIE
SYNTHESE HYDROGEOLOGIQUE DU SITE
- Extension de l’aquifère
- Puissance de la nappe
- Caractéristiques
hydrodynamiques
Etude du - Evaluation des entrées- sorties :
Synthèse fonctionnement
hydrogéologique infiltrations – drainages
hydrogéologique du site
- Evolution temporelle du
fonctionnement de la nappe en
fonction des paramètres obtenus
Définir la nature lithologie de l’aquifère

Décrire les structures hydrogéologiques
Relever la Piézométrie de l’aquifère
Délimiter l’extension des différents aquifères
Retrouver la puissance de la nappe
Retrouver/Calculer les caractéristiques hydrodynamiques
Réaliser l’analyse Hydro-chimique
Décrire le fonctionnement hydrogéologique
Etablir les Bilan, réserves, Ressources
Définir la nature lithologie et type d’aquifère

Cette étape est très importante du faite qu’elle permet l’identifier la
stratigraphie du sous-sol (fondation en place) et son extension spatiale.
Données à en déduire:
- La nature des aquifères (nappes libre ou captive), identification du
substratum imperméable, de la géologie locale avec présentation de la
carte géologique, établissement du log stratigraphique détaillé et coupes
lithologiques…
- La disposition des nappes souterraines (cas de superposition: nappes
perchées,…)
- Le sens de l’écoulement de l’eau souterraine par évaluation de la
porosité des couches géologiques,
Reconnaissances
Directes et analyse
des phénomènes
naturels Reconnaissances
Indirectes

 Ces études structurales permettent d’identifier l’extension des
bassins hydrogéologiques via le tracé des courbes
caractéristiques de l’aquifère : les courbes des isohypses des
toits et murs des aquifères (courbes de niveau) ainsi que les
courbes des isopaques des couches aquifères, des aquicludes et
des aquitards.
 Il est à noter que le sens de l’écoulement est un paramètre clé
et peut être déterminé à travers la courbe de niveau du
substratum imperméable de la nappe.

La piézométrie est indispensable à la compréhension du comportement d’un
aquifère, à sa caractérisation, à l’évaluation de ses capacités. Afin d’estimer
d’une manière quantitative les ressources en eau d’une zone, il est
indispensable de surveiller la profondeur de la surface des nappes (niveau
piézométrique).
Elle peut être mesurée, dans des forages ou puits, par une sonde manuelle,
ou par enregistrement automatique en continu à l’aide d’enregistreur
automatique.
Les courbes de niveau ou isopièzes donnent des indications sur le sens et la
vitesse des écoulements. Tenant compte des fluctuations saisonnières
existantes, l’analyse des niveaux piézométriques permettent de déterminer
des cycles de recharge et de vidange de la nappe, hautes eaux et basses
eaux, à des échelles de temps annuelles ou pluriannuelles.

Les mesures piézométriques renseignent sur:
 la profondeur, la puissance, l'étendue et la perméabilité
des couches de terrains aquifères et des réseaux de joints
dans la roche ;
 La répartition des pressions interstitielles (en cas
d’utilisation de sondes automatisées PI);
 Le niveau des formations aquifères, leurs variations dans
le temps et les niveaux réels de la nappe, avec leur
intervalle de récurrence et leurs marges de
fluctuation (carte d’étiage et carte des hautes eaux);
La lecture du niveau piézométrique permet également
d’identifier les éventuelles interactions entre les différents
points de prise d’eau.
En cas de manque de données piézométriques dans la zone
d’étude, il est indispensable de procéder à une enquête sur
le terrain via la mise en place de piézomètres avec un
maillage relativement serré et adapté au besoin de l’étude
(Dégagement des ressources en eau par exemple). Il faut
ressortir avec une carte piézométrique la plus précise
possible puisqu’il s’agit d’un indicateur potentiel des
aquifères en place.


 Une corrélation entre la piézométrie de la zone et l’étude
structurale réalisée permet de décrire l’extension de
l’aquifère et renseigner sur sa nature.
Carte 1 Carte 2 Sens de l’analyse Résultat de la

des cartes par corrélation
superposition
Carte des isohypses du toit Horizontal Limite d’extension
Carte piézométrique du substratum de l’aquifère
Carte piézométrique Carte des isohypses du toit Vertical Nature de la nappe

de l’aquifère (Libre ou captive)


Parmi les données caractéristiques de la nappe aquifère : la puissance de la
nappe.
Elle est obtenue par exploitation des courbes préalablement tracées: la courbe
des isohypses du toit et du mur du substratum et la courbe des isopiézes.
Nature de Carte 1 Carte 2 Résultat de la

l’aquifère superposition
Nappe libre Carte des isohypses Puissance de la
Carte piézométrique du toit du nappe libre
substratum
Nappe captive Carte piézométrique - Carte des isohypses Puissance de la
isohypses du toit du mur du nappe captive
substratum

Retrouver les caractéristiques hydrodynamiques
 Il s’agit de paramètres physiques définissant quantitativement le
comportement du sol en place vis-à-vis de l’eau qui le traverse et/ou le
contient, c’est-à-dire son aptitude à le contenir, à permettre son
écoulement et à régir les propagations d’influence.
 Les principaux paramètres régissant l’écoulement des eaux souterraines
sont la transmissivité, la perméabilité, le coefficient
d’emmagasinement, le rayon d’action et la porosité efficace.
 Ces paramètres permettent de connaitre les débits d’exploitation de la
nappe.
 La méthode utilisée principalement pour retrouver les caractéristiques
hydrodynamiques sont les essais de pompage dans des forages ou puits.

LA POROSITE
Ce paramètre correspond aux vides (pores) existants dans la
roches et susceptible d’être comblé par un fluide (eau). Il
renseigne sur l’aptitude d’une roche à contenir de l’eau.
Elle s’exprime par le rapport du volume des vides au volume
total du milieu en %. On parle de porosité totale.
La porosité dépend d’un nombre de paramètres:
l’hétérogénéité des grains du sol ainsi que leur arrangement.

LA POROSITE
Le rapport du volume d’eau gravitaire qu’un milieu poreux peut
contenir en état de saturation puis libérer sous l’effet d’un
drainage complet, à son volume total est appelé porosité
efficace.
La porosité efficace représente le volume d’eau mobilisable par
gravité, c’est à dire l’eau libre (non liée aux grains de la roche par
capillarité). Cette eau peut circuler librement dans les pores
ouverts.
La porosité totale est la somme de ces deux composantes ;
pt = pe (porosité efficace) + cr (capacité de rétention).
Exemple: Schéma représentant la

notion de porosité

LA POROSITE
Exemple de porosité de certaines roches en %


LA POROSITE
 Dans une roche, l'eau occupe les espaces existant entre
ses constituants sous forme d’interstices, de karst ou de
fissures.
Exemple: Différents types de

porosité
LA PERMEABILITE
Appelée aussi conductivité hydraulique; La perméabilité

traduit l’aptitude de la roche à se laisser traverser par l’eau,
sous l’effet d’une pression (ou gradient hydraulique). Plus la
perméabilité est élevée, plus l’eau s’écoulera vite.
Exemple: Plage de Valeur de perméabilité

pour différents sédiments
LA PERMEABILITE
Il y’a une interconnexion entre la perméabilité et la porosité

efficace. La présence de vides connectées entres eux au sein
de la roche crée un réseau de circulation de l’eau. La vitesse
de circulation de l’eau dans les roches varie selon la nature
des pores rencontrées (fissures, fractures, interstices ou
karsts), qu’on peut rencontrer au sein d’une même
formation (craie fissurée ou karstique par exemple).
LA PERMEABILITE
Dans un milieu poreux

et perméable l’eau
souterraine coule
selon des trajectoires
courbes avec une
vitesse réelle; cette
dernière change avec
la taille des pores dans
le réservoir.
LA PERMEABILITE
Coefficient de la perméabilité:
Il exprime le volume de fluide qui traverse, en une unité de temps, sous l’effet d’une
unité de gradient hydraulique, une unité de surface orthogonale à la direction du flux
dans des conditions de validité de la loi de Darcy. Il s’agit de la constante de
proportionnalité k liant la vitesse de filtration au gradient hydraulique dans la loi de
Darcy.
Remarque:
K= 10-9 m/s a été choisie comme étant la distinction entre roche perméable et roche
imperméable.
* Cette valeur étant fixée, les argiles sont ainsi considérées comme imperméables
(porosité efficace très faible: petits pores non interconnectés).
LA TRANSMISSIVITE
La transmissivité d’un aquifère représente sa capacité à
mobiliser l’eau qu’il contient. Elle se détermine lors de pompages
d’essai. Il s’agit du débit d’eau qui s’écoule par unité de largeur
d’un aquifère sous l’effet d’un gradient hydraulique égal à l’unité
Il résulte du produit du coefficient de perméabilité (de Darcy) k
par la puissance b, en milieu isotrope.
Grace aux cartes de perméabilité et aux cartes des isopaques de
l’aquifère, on peut obtenir la carte de la distribution spatiale de
la transmissivité (superposition par multiplications des cartes).
LA TRANSMISSIVITE
Exemple: Carte de la répartition

spatiale de la transmissivité de
l’aquifère superficiel la plaine
du Souss-Massa

Coefficient d’emmagasinement
Le coefficient d’emmagasinement (S) représente la quantité

d’eau libéré sous une variation unitaire de la charge
hydraulique, c’est-à-dire sous l’effet d’une baisse du niveau
d’eau. Il conditionne l’emmagasinement de l’eau souterraine
mobile dans les vides du réservoir.
Il est utilisé pour caractériser plus précisément le volume d’eau
exploitable par un forage et se détermine lors de pompages
d’essai.

Dans un aquifère libre, l’eau est libérée par l’action des

forces de gravité (drainage).
Le coefficient d’emmagasinement = La porosité efficace
et sa signification est indépendante du temps.
Les valeurs usuelles vont de 1% pour certains limons et jusqu’à
30 à 40% pour des alluvions grossières.
Exemple: Coefficient d’emmagasinement ou

porosité de drainage d’une nappe libre
Dans un aquifère captif ou semi-captif, l’expulsion de
l’eau est le résultat de la compression de l’aquifère et
de la baisse du niveau statique lors du pompage
provoquant une baisse de pression, une détente
élastique et une déformation du solide libérant l’eau
(actions d’élasticité de l’eau et du solide). Le volume
d’eau libéré est beaucoup plus petit, à caractéristiques
égales, que pour les nappes libres. Le coefficient
d’emmagasinement S est ici de 100 à 1 000 fois (voire
10 000 fois) plus petit. Les valeurs usuelles se situent
entre 0,1 et 0,01 %.
Exemple: Coefficient d’emmagasinement S
nappe captive (l’aquifère ne se draine pas,
saturé)
RAYON D’ACTION
Il s’agit de la distance, par rapport à l’axe du forage/puit,
à partir de laquelle le rabattement n’est pas mesurable
(valeur nulle) .
Afin de retrouver cette grandeur, il est indispensable de
disposer d’un grand nombre de piézomètres disposer à des
distances larges et variables de l’axe du puit de pompage.
Toutefois cette condition est rarement vérifiée.
=> Valeur théorique obtenue des formules
mathématiques existantes

RAYON D’ACTION
Rayon d’action Rayon d’action
ou d’influence ou d’influence

RAYON D’ACTION
Exemple: Courbe du cône de rabattement en

fonction du rayon d’action
Grace aux formules de Dupuit et de Theis et

l’approximation de Jacob adoptées en hydraulique
des puits et la validité de la loi de Darcy pour les
aquifères Homogènes et isotropes (et l’eau étant
incompressible), il est possible de retrouver les
caractéristiques de la nappe (libre ou captive) .
Exemple : (phase de descente- régime permanent)
Nappe libre
Nappe captive

Exemple : (phase de remontée- phase transitoire)

L’analyse hydrochimique des eaux souterraines permet une

compréhension des phénomènes se produisant dans les systèmes
aquifères:
- Compréhension des échanges possibles entre l'eau et la roche (la
minéralisation des eaux souterraines peut provenir de l'acquisition
des éléments chimiques par la dissolution et l'altération des
minéraux du réservoir).
- Estimation de l’origine des différents éléments dissous et analyse de
leur évolution spatiale,
- Estimation de la profondeur de circulation des eaux,
- Appréciation de la qualité des eaux vis-à-vis de la potabilité et à
l'irrigation.
Principales Analyses à réaliser:
Mesures physiques Mesures chimiques Mesures

bactériologiques
▪ Température de • Anions (Na, Ca, Mg, • Coliformes,
l’eau, Fe, Mn, K, NH4) • Streptocoques,…
▪ PH, • Cations (Cl, HCO3,
▪ Conductivité, SO4, NO3, NO2,)
▪ Turbidité, • Duretés (TH, TA,
▪ Oxygène dissous TAC)
• Résidu sec
Représentation graphique pour déterminer les faciès chimiques de l’eau
Classification des eaux d'après Piper:
Le diagramme de Piper permet de représenter plusieurs échantillons d'eau
simultanément. Il est composé de deux triangles, permettant de représenter le
faciès cationique et le faciès anionique, et d'un losange synthétisant le faciès
global. Il s’agit de représenter dans chaque triangle équilatéral les quantités en
réaction par rapport à la concentration totale des anions et des cations, on
obtient ainsi deux points représentatifs indiquant la dominance d'un anion ou
d'un cation.
La composition de l'eau peut être figurée sur le losange par un point unique
correspondant à l'intersection des parallèles depuis ces deux points aux côtés du
losange qui représente la nature chimique de l'échantillon.

Les anions et les cations sont représentés dans deux diagrammes
ternaires distincts. Les sommets du diagramme ternaire des anions
sont le sulfate, le chlorure et le carbonate plus
l'hydrogénocarbonate. Les sommets du diagramme ternaire des
cations sont le magnésium, le calcium et sodium plus le potassium.
Les deux diagrammes ternaires sont projetés dans un losange. Le
losange est une matrice de passage du graphique des anions (sulfate
+ chlorure/total des anions) et des cations (sodium +
potassium/total des cations).
Les sommets du diagramme ternaire

anions sont le sulfate, le chlorure et
carbonate plus l'hydrogénocarbonate.
sommets du diagramme ternaire
cations sont le magnésium, le calcium
sodium plus le potassium. Les de
diagrammes ternaires sont projetés d
un losange. Le losange est une matr
de passage du graphique des ani
(sulfate + chlorure/total des anions)
des cations (sodium + potassium/to
des cations).
Classification des eaux d'après Schoeller-Berkaloff :
Le diagramme de Schoëller-Berkaloff permet de représenter le faciès

chimique de plusieurs échantillons d'eau. Chaque échantillon est
représenté par une ligne brisée. La concentration de chaque élément
chimique est figurée par une ligne verticale en échelle logarithmique. La
ligne brisée est formée en reliant tous les points qui représentent les
différents éléments chimiques.
Ce diagramme permet entre autres de reconnaître simplement le faciès
d'une eau souterraine, en utilisant les concentrations des éléments
majeurs et en les reportant sur un graphique en colonnes à échelles
logarithmiques.
Représentation graphique pour déterminer les faciès chimiques de
l’eau
Classification des eaux d'après Schoeller-Berkaloff :
Il s’agit une représentation graphique semi-
logarithmique sur laquelle les différents ions sont
représentés sur l'axe des abscisses et la teneur réelle
en mg/l sur l'axe des ordonnées. L'allure du graphique
permet de visualiser le faciès des eaux analysées.
Cette représentation permet:
- la détermination du faciès d'une eau: ce diagramme
indique pour chaque eau analysée la teneur
moyenne (mg/l) en éléments majeurs de ces eaux,
- La comparaison entre les éléments en traces
- L’établissement des faibles variations entre les
éléments chimiques.
Analyse Hydro-chimique et interprétation pour l’AEP
Etant donné l’importance considérable de l’eau

souterraine dans l’AEP, il est capital de vérifier si cette
eau répond aux normes marocaines de potabilité.
Ci-contre un extrait de la Norme de potabilité de l’eau

de point de vue chimique (Normes marocaines, 1986)

Après collecte de l’ensemble des données géologiques, hydrogéologiques

régionales et locales, et hydro-chimiques, il est possible de résumer ces
données pour en ressortir le plus important et décrire le fonctionnement
hydrogéologique de l’aquifère en indiquant:
- Les aquifères existants: leur extensions, superficies, variations de
puissances, natures, ...
- L’interaction entres les aquifères ainsi que le mode d’écoulement
- Le mode d’alimentation et de drainage des nappes locales,
- La qualité de l’eau, ...


BILAN
La connaissance du bilan hydrique est capitale pour une bonne
compréhension du fonctionnement .d’une nappe et son
exploitation rationnelle. Il est établie à une période donnée par
comparaison entre les apports et les pertes en eau (drainage) de
cet aquifère.
Le bilan d’une nappe souterraine est l’équation de deux termes :
alimentation et émission. Ainsi, on fait appel à l’évaluation des
entrées et des sorties de la nappe souterraine.
BILAN
On distingue quatre types d’échanges entre l’aquifère en étude et l’extérieur:
.
- Echange directe avec les eaux de surfaces,
- Echange avec la zone non saturée à travers la surface libre
- Echange avec des aquifères limitrophes par écoulement souterrain,
- Echange provoqué par intervention humaine

BILAN
-Les Entrées-
Cette partie liste d’ensemble des sources d’alimentation d’une nappe dont la
découverte et la quantification devrait être le fruit d’une enquête.
L’inventaire des sources potentielles d’alimentation d’une nappe:
- Infiltration directe des eaux de pluie,
- Infiltration indirecte des eaux de ruissellement,
- Alimentation par des nappes voisines,
BILAN
-Les Entrées-
- Retour des eaux d'irrigation superficielles: via l’infiltration des surplus

d’irrigation qui diffère selon le type de culture, la nature du terrain et son
degré d’humidité,...
- Drainance ascendante à partir des nappes profondes
- Réalimentation artificielle des nappes (Recharge artificielle), eaux
usées, intrusion marine...
BILAN
-Les sorties-
Les sorties de la nappe sont diverses à savoir :
o Le déversement de la nappe vers les oueds,
o Les sorties vers une nappe mitoyenne,
o Le déversement vers la mer (cas d’une nappe côtière),
o Les prélèvements pour l’alimentation en Eau Potable (AEP)
o Les prélèvements pour l’industrie
o Les Prélèvements pour l’irrigation par pompage des secteurs publics et privés,
o L’évaporation et la transpiration au niveau des surfaces piézométriques peu profondes
(nappes libres peu profondes), …

RESERVES
Les réserves en eaux souterraines désignent la quantité d’eau
dans un réservoir aquifère délimité .
pendant une durée
définie, dans des conditions techniques et économiques
acceptables…
Cette quantité d’eau est limitée sur sa partie inférieure par
un substratum imperméable et sur sa partie supérieure par un
toit imperméable ou bien par une surface piézométrique.

RESERVES
Deux paramètres fondamentaux interviennent dans l’estimation
de la réserve d’une nappe souterraine:
.
❖ La puissance de l’aquifère
❖ le coefficient d’emmagasinement
RESERVES
Pour une nappe libre, les surfaces piézométriques maximale et

minimale permettent de distinguer trois types de réserves:
Réserves régulatrices : volume d'eau gravifique stockées dans
l'horizon aquifère délimité par les surfaces piézométriques
maximale et minimale (conditionnées par les précipitations et
l’évapotranspiration).
Réserves géologiques: volume d'eau stocké dans l'horizon aquifère
compris entre le substratum imperméable et la surface
piézométrique minimale.
Réserves potentielles: volume d'eau gravifique stocké dans
l'horizon aquifère, du substratum à la surface piézométrique
maximale. Elles sont donc égales a la somme des réserves
régulatrices et géologiques.

RESERVES
Pour une nappe captive, La surface piézométrique

est au-dessus du toit imperméable.
Les fluctuations du niveau piézométrique
n'influencent pas la puissance de I'horizon aquifère.
Les réserves géologiques sont déterminées par la
puissance de I'horizon aquifère et Ie coefficient
d'emmagasinement. Elles sont égales aux réserves
potentielles. Dans ce cas de nappe, les réserves
régulatrices ne sont pas définies.

Interaction bilan -ressources
Dans quelle mesure l’établissement du bilan

d’une nappe est-il une contribution utile et
préalable nécessaire à l’évaluation des
ressources en eau qu’elle peut offrir?

RESSOURCES
Les ressources en eau souterraines désignent la quantité
d’eau stockée et exploitable dans l’aquifère.
Mis à part l’influence des caractéristiques hydrodynamiques
de l’aquifère, ces réserves sont exposées à des contraintes
pouvant influencer son exploitabilité (comportement
hydrochimique, fonctions du réservoir,...)
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Afin de finaliser ce consistant travail, il serait judicieux de présenter une

conclusion comme suit:
 Présenter un résumé des travaux accomplis et les principaux
résultats atteints,
 Présenter les points critiques observés dans l’étude,
 Préciser la contribution de cette étude à répondre au besoin de
dégagement des ressources en eau,
 Présenter des recommandations vis-à-vis de l’exploitation de la
nappe, vis-à-vis de l’étude et aux éventuels développement de
l’étude (reconnaissances complémentaires, intégrer des volets
non évoqués dans l’étude, approfondir l’étude d’un volet, ...)

Cours - Hydrogeologie - Ch2

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SYSTÈME D’INFORMATION

 Le système d’information est une modélisation de l’environnement

qui a pour intérêt de remplacer le milieu physique par un système

 On procède comme suit :

Sol: Air: Climat:

Afin d’analyser, d’une manière efficace, les données recueillies

Cette synthèse a pour objectif de collecter toutes les données et reconnaissances

 Carte d’occupation des sols:

Cette carte renseigne sur la nature

Exemple (Etude des eaux souterraines à

Cette carte permet de représenter la

Exemple (Etude des eaux souterraines à

Carte de disposition des limites des bassins

Exemple (Etude des eaux souterraines à

La carte piézométrique constitue une

Exemple (Etude des eaux souterraines à

Carte sur la qualité de l’eau:

Exemple (Etude des eaux souterraines à

Carte de vulnérabilité des aquifères:

La vulnérabilité d'un aquifère est définie

Exemple (Etude des eaux souterraines à

Exemple (Etude des eaux souterraines à

Si résultats non satisfaisants :

Environnement Inventaire des

Cadre Cadre Hydro- Collecte des

Environnement Inventaire des

Cadre Cadre Hydro- Collecte des

TRAVAUX D’ETUDE ET DE RECONNAISSANCE ANTÉRIEURES

Les reconnaissances préalablement réalisées et recueillies

Environnement Inventaire des

Cadre Cadre Hydro- Collecte des

Exemple: Log lithostratigraphique synthétique de

Les cartes structurales permettent

Exemple: Carte géomorphologique simplifiée du site de

Environnement Inventaire des

Cadre Cadre Hydro- Collecte des

Cette partie permet de faire le point sur les

Environnement Inventaire des

Cadre Cadre Hydro- Collecte des

Environnement Inventaire des

Cadre Cadre Hydro- Collecte des

Recherche des informations concernant la zone d’étude

Dans le but d’évaluer les ressources en eau souterraine, une

 Les principales données à collecter (de la zone):

Données relatives aux Systèmes d’AEP existants:

Données relatives à l’aquifère:

Données relatives aux captages:

Données collectées incomplètes => Enquête sur le terrain

Les données obtenues tout au long de cette étude seront à présent

En complément du rapport hydrogéologique, un rapport de cartes hors

Environnement Inventaire des

Cadre Cadre Hydro- Collecte des

Climatologie Précipitation - Déterminer le type de climat

Définir la nature lithologie de l’aquifère

Définir la nature lithologie et type d’aquifère

Définir la nature lithologie et type d’aquifère

Définir la nature lithologie et type d’aquifère

Relever la Piézométrie de l’aquifère

Définir la nature lithologie et type d’aquifère

Délimiter l’extension des différents aquifères

Carte 1 Carte 2 Sens de l’analyse Résultat de la

Carte piézométrique Carte des isohypses du toit Vertical Nature de la nappe

Définir la nature lithologie et type d’aquifère