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PPP : Rapport d’étonnement

Après avoir obtenu mon baccalauréat général au lycée Frédéric Mistral spécialités SES et
HGGSP options mathématiques complémentaires j’ai pu intégrer début septembre l’IUT de
Sceaux Paris-Saclay afin de faire un BUT GEA. Actuellement étudiante en première année de
BUT GEA, j’ai donc pu constater un grand changement et de nombreuses nouveautés et
différences entre le lycée et l’IUT. Je vais donc faire part dans ce rapport d’étonnement de
tout ce qui a pu me surprendre et m’interroger dans la découverte du BUT.

Tout d’abord j’ai choisi cette formation car m’étant renseigner sur différentes plateformes
internet, sur parcoursup et auprès d’enseignant, elle me paraissait correspondre parfaitement
à ce que j’envisage de faire plus tard c’est-à-dire un métier dans le domaine des Ressources
Humaines. De plus, j’ai entendu beaucoup d’avis positifs à propos de cette formation. Une fois
étudiante là-bas j’ai pu constater dès le premier jour, lors de l’amphithéâtre d’accueil, ou il
nous faisait une présentation générale, que cette formation à l’IUT de Sceaux allait répondre
à mes attentes. En effet, j’ai pu constater qu’ils proposent une formation très générale mais
aussi de nombreuses options tel que la Gestion des Ressources Humaines à partir de la
deuxième année ce qui permet de nous spécialiser dans ce que l’on veut faire. Ainsi, au niveau
de mes attentes générales en choisissant cette formation je n’ai en aucun cas été déçue mais
plutôt été agréablement surprise. En revanche, je m’attendais à une charge de travail, un
rythme et des horaires beaucoup moins abondantes, je ne pensais pas ce serait aussi endurant
et difficile à ce niveau.

Par ailleurs, j’ai pu faire face à un grand changement au niveau du trajet. En effet, au lycée je
me situais à seulement 5 minutes à pied de ce dernier. Je pouvais ainsi me coucher plus tard,
me réveiller plus tard et partir à la dernière minute. En revanche, pour aller à l’université je
prends environ 1h en transports. J’ai donc dû changer mes mauvaises habitudes, adoptée un
rythme de vie plus approprié et savoir bien m’organiser d’autant plus qu’il y a aussi un rythme
très soutenu à l’université.

De plus, comme je l’ai évoqué ci-dessus, il y a donc un rythme très soutenu auquel je n’étais
pas confrontée au lycée. Dès la rentrée, directement après la réunion pour nous accueillir nous
avons attaqué par un cours magistral (de droit) afin de nous mettre de suite dans le bain et de
nous faire comprendre qu’il faut se mettre au travail dès le premier jour et que nous n’avons
pas de temps à perdre. J’ai été très surprise par cela car j’avais auparavant l’habitude de
reprendre les cours doucement et pas dès le premier jour. Bien que cela m’ait assez surpris
j’ai trouvé ça très bien car ça nous montre vraiment que nous sommes entrés dans le monde
des études supérieures. J’ai aussi remarqué par exemple, aux vacances de la Toussaint que
nous avions seulement une semaine de vacances or j’ai toujours été habitué à en avoir deux ;
d’autant plus que pendant cette semaine de vacances nous ressentons toujours ce rythme
très soutenu du fait que nous ayons énormément de projet, de devoirs qui prennent assez de
temps à faire.
Toujours en lien avec le rythme, j’ai pu constater que les horaires à l’université sont
totalement différentes et plus importantes qu’au lycée. En effet, au lycée j’avais l’habitude de
terminer maximum à 17h30 alors qu’à l’IUT les journées sont beaucoup plus longue, nous
pouvons finir jusqu’à 19h et faire des journées de 11h (de 8h à 19h). Je trouve que c’est un
rythme et des horaires très fatigantes car nous pouvons parfois arriver chez nous entre 20h et
21h en fonction des transports. Il faut donc extrêmement bien savoir s’organiser au niveau de
son travail, savoir planifier les choses et ainsi savoir gérer son temps pour ne pas avoir à tout
faire la veille pour le lendemain en finissant à de telles horaires. De même, ce rythme
qu’impose l’IUT m’empêche de continuer mes activités extra-scolaires car je n’ai plus le temps
pour m’y consacrer. Par exemple, finissant à 18h30 très souvent je ne peux pas me rendre au
sport que je pratiquais qui était à 19h15. J’ai donc été très déçue à ce niveau car j’ai
l’impression que je n’ai du temps plus que pour l’université.

En outre, une fois à l’université un autre sujet m’a surpris et m’a attiré l’attention. J’ai pu
remarquer que contrairement au lycée ou il y a les matières de base (du moins en filière
générale) durant les 3 années ce n’était pas du tout le cas à l’IUT. En arrivant à l’IUT je ne
m’attendais absolument pas à avoir autant de matière et surtout de nouvelles matières qui
m’étaient totalement inconnues. En effet, la plupart des matières étudiées à l’université
étaient pour moi nouvelles. J’évoque par-là la découverte de la fiscalité, du droit, de la
comptabilité, des ressources humaines… Les seules matières qui m’étaient familières étaient
les mathématiques et les langues (anglais et espagnol). Mais bien qu’elles me soient
familières, il y avait quand même une part de nouveauté dans le fait que l’on étudie la matière
en lien avec tout ce qui se rapporte à la gestion (comme les maths financières, l’anglais
appliqué aux affaires). Ce qui m’a le plus surpris est vraiment le nombre de matières, il y en a
énormément et je ne m’attendais pas du tout à cela. J’ai aussi découvert le principe des SAE
qui nous permettent vraiment de rentrer sur le terrain et de nous insérer dans le monde
professionnel du travail (en faisant des interviews, des entretiens…). Cela m’a permis de voir
que cette formation est pour le coup vraiment très générale, on aborde de tout ce qui me plait
vraiment.

Par ailleurs, du fait de ce nombre de matières abondantes, la charge de travail est donc elle
aussi très intense. En effet, nous avons pratiquement tout le temps des TD qui sont à faire
dans la semaine pour chacune des matières. Nous n’avons pas de répit, il faut être très régulier
dans son travail et ne jamais se relâcher dans cette formation. Me concernant, je n’étais pas
une personne qui s’avançait et qui aimait travailler mais avec une telle charge de travail j’ai
une nouvelle fois changer mes habitudes afin de ne pas crouler sous celui-ci. De plus, les SAE
sont une grosse charge de travail aussi. Elles prennent énormément de temps étant donné
que l’on doit se déplacer dans des entreprises afin de mener des interviews, des entretiens ;
nous devons aussi faire des montages, des rapports de vingtaines de pages. Je trouve ainsi la
charge de travail un peu trop élevé par rapport au temps que l’on nous donne. Il est
effectivement difficile de réaliser une telle charge de travail avec les horaires que nous faisons.
A ce niveau-là j’ai donc du mal à coordonner la charge de travail avec la gestion du temps. Par
exemple pour le mois de décembre nous avons environ 4 projets à faire or nous avons d’autres
devoirs à réalisés, des oraux, des partiels… C’est donc vraiment très dur à suivre mais je trouve
tout de même que cela nous habitue à adopter certaines stratégies pour s’organiser, mettre
en place des méthodes et se forger un mental.

En ce qui concerne des méthodes de travail j’ai pu remarquer de nouvelles méthodes et


moyens d’apprentissages. En effet, à l’IUT nous ne sommes plus dans de simples classes de 30
élèves. En faisant un BUT j’ai pu voir qu’il y avait des cours magistraux qui se déroule en
amphithéâtre de 150 étudiants avec un professeur qui parle dans un micro pour tout le
monde. Ça a été quelque chose de totalement nouveau pour moi et j’ai pu voir que ces cours
nous rendaient beaucoup plus autonomes sur la prise de notes, l’écoute… Toutefois, nous
avons aussi des groupes de TD qui sont des groupes de 30 élèves qui nous rappellent quand
même les cours du lycée. Ces cours permettent de mettre en application chaque matière
étudiée en CM et je trouve ça vraiment très bien. Cela me permet de vraiment bien
comprendre le cours et de pouvoir poser des questions si j’en ai le besoin étant donné qu’en
étant 30 cela est beaucoup plus faisable qu’à 150. J’ai donc finalement été agréablement
surprise malgré le fait que j’appréhendait les CM au début. J’ai aussi constaté que les heures
de cours étaient d’une durée plus longue (peuvent parfois aller jusqu’à 4heures).

Au niveau des relations tout est différent aussi. A l’IUT ils précisent bien qu’il n’y a plus aucun
contact avec les parents étant donné que nous sommes majeurs. Nous sommes beaucoup
plus autonomes, libres, avec beaucoup plus de responsabilités et nous avons beaucoup moins
de contact avec les professeurs qu’au lycée par exemple. J’ai aussi trouvé qu’il est plus difficile
de nouer des relations amicales ou autres à l’université vu que c’est très grand et que chacun
est principalement focalisé sur son travail.

Enfin un dernier point qui m’a interpellé c’est l’organisation de la formation au niveau de la
structure. Ce ne sont plus des trimestres mais des semestres (il y en a 6 sur les 3 ans) et à
chaque mi-semestre et fin semestre nous passons des partiels. Nous n’avons plus comme au
lycée des épreuves continues, tout se déroule à un moment donné comme si nous passions le
bac ce que j’ai trouvé bien.

Ainsi, j’ai pu découvrir de nombreuses nouvelles choses dans le BUT qui m’ont plus ou moins
plut et qui m’ont permis de savoir m’adapter à un nouvel environnement.

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