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Module : Principe de base à la téléinformatique

Titre  : Définition et concepts à la téléinformatique

1- Définition de la téléinformatique :

La téléinformatique est née aux années 1970 suite au besoin de


vouloir transmettre des données numériques à distance, pour cela il a fallu
lier les réseaux informatiques aux réseaux télécommunications.

La téléinformatique est l’utilisation à distance des systèmes


informatiques via les réseaux des télécommunications pour transmettre et
traiter les informations tel que des textes, des sons, des images, …etc.

D’une manière brève, pour transmettre des informations d’un


ordinateur à un autre via le réseau téléphonique, le signal sort de la carte
réseau de l’ordinateur, pénètre dans le modem, puis du modem vers le
réseau téléphonique, puis du réseau téléphonique vers un autre modem lié à
la carte réseau de l’autre ordinateur.

Ordinateur Ordinateur

Modem Réseau téléphonique Modem

La téléinformatique présente deux aspects essentiels :

L’aspect matériel : les équipements et les techniques de transmission de


données.
L’aspect logiciel : les règles de communications entre les composantes et
systèmes interconnectés. Ces règles sont appelées
protocoles de communication.

 Premier système téléinformatique :

Les premières calculateurs sont apparus au milieu des années 40 ou


ils communiquent avec quelque périphériques d’entrés/sorties tels que les
imprimantes, les bandes magnétiques d’enregistrement, en 1963 apparié le
1er système du temps partagé utilisable à distance.
Ordinateur
central

Terminaux
(Écran + clavier)

2- Applications téléinformatiques :

Voici quelques exemples d'applications téléinformatiques :

- Un terminal et un système de temps partagé,


- Un transfert de fichiers entre ordinateurs,
- Un traitement coopératif entre 2 applications,
- Une base de données répartie,
- le partage des ressources dans un réseau de micro-ordinateurs.

3- L’intérêt de la téléinformatique :

- La transmission sur longue distance


- La rapidité de la transmission
- La possibilité de travailler plusieurs groupes et de partager les
informations.
- La possibilité rendre l’information transmise secrète « confidentialité »
Module  : Principe de base à la téléinformatique
Titre  : Applications téléinformatique

1- Définition :

Les applications son des programme de différents type, ils peuvent


être installés sur un réseau pour fonctionner et faciliter le travail entre
utilisateurs. Il existe quatre (04) type d’application :

2- Types d’application réseau :

2-1- Application réseau :

Ces applications ont besoins du réseau pour fonctionner.


Exp :
Groupware : c’est un type d’application réseau qui offre la
possibilité aux utilisateurs de travailler ensemble.

Exp :
ForComment : un traitement de texte qui à la particularité de
permettre à un groupe d’utilisateurs de commenter
un document, les commentaires de chaque
personne apparaissent dans une couleur
différente.

2-2- Les applications compatibles réseau :

Elles peuvent être installées sur des ordinateurs non connectés


mais possèdent des caractéristiques supplémentaires ou elles sont
installées sur le réseau.
Exp :
Windows 95 (partage d’information sur réseau)

2-3- Les applications mono poste :

Sur réseau ou en local, ces applications fonctionne de la même


manière.
Exp :
Traitement de texte, tableur …

2-4- Les applications incompatibles réseau :

Dans un environnement réseau, ces applications peuvent réaliser


des dégâts dans le système.
Exp : Norton utilities, Petools : qui travaillent directement sur la
mémoire et le disque dur
Module  : Principe de base à la téléinformatique
Titre  : Topologie des réseaux

1- Définition d’un réseau :

Un réseau est un groupe d’élément connectés entre eux, dans les


plus part des réseaux la connexion est réalisée par des câble branchés sur
des cartes présentent dans les ordinateurs et dans les imprimantes.

Un réseau est un système dans lequel des ordinateurs peuvent


partager des données communes, des logiciels, des imprimantes, des
scanners … etc. la diffusion rapide de l’information caractérise le réseau.

2- Topologie des réseaux :

Les topologies physiques décrivent la façon de connecter


physiquement les stations du travail et de les disposées les unes par apport
aux autres. Pratiquement tous les équipements du réseau fond partis de la
topologie physique. Il existe plusieurs types de topologie :

2-1- Topologie en bus :

C’est l’organisation la plus simple d’un réseau, car les ordinateurs


sont reliés à une même ligne de transmission par l’intermédiaire de câble
généralement coaxial. Cette topologie a pour avantage d’être facile à mettre
en œuvre, et posséder un fonctionnement simple. En revanche elle est
extrêmement …. Etant donné si l’une des connections est défectueuse
l’ensemble du réseau en est effectué.

Bus
2-2- Topologie en étoile :

Dans cette topologie, les ordinateurs sont reliés à un système matériel


central appelé concentrateur (en anglais Hub), il s’agit d’une boite
comprenant un certain nombre de jonctions aux quelles il est possible de
raccorder les câbles réseau en provenance des ordinateurs, car sans ce
concentrateur plus aucune communication entre les ordinateurs du réseau
n’est possible.

Hub

2-3- Topologie en anneau :

Dans cette topologie les ordinateurs sont situés sur une boucle et
communiquent chacun à leurs tours. C'est-à-dire, les informations circulent
dans un seul sens en passant d’un ordinateur à un autre, à l’aide d’un jeton
(To ken Ring).

Le jeton
2-4- Topologie en arbre « Hiérarchique » :

Le réseau est divisé en niveaux. Le sommet, le haut niveau est


connecté à plusieurs nœuds de niveaux inferieurs. Dans cette topologie ces
nœuds peuvent être aux-même connectés à plusieurs nœuds de niveau
inférieur. Le tous désigne un arbre.

2-5- Topologie maillée :

C’est une évolution de topologie en étoile, elle correspond à plusieurs


liaisons point à point, une unité réseau peut avoir (1,N) connexions point à
point vers plusieurs unités.

L’inconvénient et le nombre de liaisons nécessaires qui devient très


élevé.

L’armé utilise également cette topologie, ainsi en cas de rupture d’un


lien, l’information peut quand même être acheminée.
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Titre  : Modes de transmission

1- Le mode synchrone :

Dans ce mode de transmission, les données sont transmises au


rythme régulier d’une horloge et les bits sont émis de façon régulière sans
séparation entre les caractères. L’organe émetteur débute la transmission
par l’envoie d’un ou plusieurs caractères pour indiquer à l’organe récepteur
l’instant exact du début de la transmission des données. L’intervalle de
temps entre l’envoi de deux caractères est toujours le même.

Le mode de transmission synchrone est généralement utilisé pour les


transferts de données à grande vitesse.

Exemple :
Le schéma suivant illustre un exemple d’une transmission
synchrone.
Les trois caractères C1, C2, C3 sont envoyés respectivement aux
instant t0, t1, t2. L’intervalle de temps entre l’envoi de deux
caractères étant toujours le même, cela veut dire que : t1-t0 = t2-t1
= t (constante)
2- Le mode asynchrone :

Dans le mode asynchrone, les caractères sont transmis de façon


irrégulière. L’intervalle de temps entre l’envoi de deux caractères n’est pas
fixe, mais les bits d’un même caractère sont transmis de manière régulière.
Pour permettre cette synchronisation au niveau des bits, il faut reconnaître le
début et la fin de chaque caractère. Pour ce faire, deux méthodes sont
utilisées, selon que la liaison établie est de type série ou parallèle.

 Dans le cas d’une liaison série, des bits supplémentaires sont


ajoutés au caractère :

 1 bit Start pour indiquer à l’organe récepteur l’émission du


caractère
 1 ou 2 bits Stop pour indiquer au récepteur la fin de
l’émission du caractère.

Exemple :
Le schéma ci-après montre un exemple de transmission de trois
caractères en mode asynchrone.
 Le caractère C1 est transmis à l’instant t0
 Le caractère C2 est transmis à l’instant t1
 Le caractère C3 est transmis à l’instant t2

L’intervalle de temps entre l’envoi des deux caractères C1 et C2


est : t = t1 - t0

L’intervalle de temps entre l’envoi des deux caractères C2 et C3


est : t’ = t2 - t1

Ces deux intervalles de temps sont différents (t  t’).

Le temps T de l’émission des caractères est le même pour les trois


caractères, puisque leurs bits sont transmis de façon régulière.
 Dans une liaison parallèle, les bits d’un même caractère sont
transmis en même temps. Pour indiquer le début de l’émission d’un
caractère, l’organe émetteur envoie des bits sur lignes dites de
dialogue.

Exemple :
L’organe émetteur est prêt à transmettre le caractère représenté
par la séquence de bits : 10101001, chaque bit sera transmis sur
une ligne. L’émetteur envoie un signal au récepteur sur les lignes
de dialogue pour lui indiquer le début de l’émission du caractère

Emission d’un
Lignes de dialogue caractère

Emetteur 1
0
Récepteur
1
0
1
0
0
1

Figure : exemple de transmission de données en parallèle

La redondance due aux bits ajoutés, réduit la capacité de


transmission du bus, c’est pourquoi, son utilisation est limitée aux
périphériques lents tels le clavier.
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Titre  : Modes de transmission

1- Le mode synchrone :

Dans une transmission synchrone, les bits sont émis d’une façon
régulière, sans séparation entre les caractères, pour cela un signal d’horloge
périodique de période T fonctionne pendant toute la durée le l’émission.

Signal de
données
1 0 0 1 0 1 1 0

Signal
d’horloge

2- Le mode synchrone :

Dans une transmission asynchrone, les caractères sont émis de façon


irrégulière, comme par exemple des caractères tapés sur un clavier,
l’intervalle de temps entre deux caractères est aléatoire, le début d’un
caractère peut survenir à n’importe quel moment. Dans les communications
entre ordinateur comment procède alors un ordinateur expéditeur pour
indiquer au destinataire où commence et se termine un caractère particulier,
s’il transmet d’une manière asynchrone ?, la réponse est donnée par les bits
de départ et d’arrêt souvent désignés par leur appellation anglo-saxonne de
Start (élément de départ) et de Stop (élément d’arrêt). Ces bits, sont en fait
des signaux encadrent ceux qui constituent un caractère, le bit de départ
(Start) indique le début d’un caractère et celui ou ceux d’arrêt (Stop), il peut y
en avoir ‘1’ , ‘1.5’ ou ‘2’ marquent la fin de caractère. Un octet transmet d’une
façon synchrone est illustré à la figure suivante.

Signal de
données dépos Star Stop
1 0 0 1 0 1 1 0

Bits de données
3- synchronisation :

la transmission d’information sous forme numérique exige en général


un synchronisme précis entre l’émetteur et le récepteur, cette
synchronisation est essentiellement pour la reconstitution des données, et
consiste à déterminer les instants d’échantillonnage du signal transmis pour
reconnaitre les bits constitué l’information c’est ce qu’on appel la
synchronisation bit, des que le récepteur reçoit bien les bits d’information, il
doit encore reconnaitre les caractères de la synchronisation caractère.
La synchronisation entre l’émetteur et le récepteur peut être mise en
œuvre par différents procédé :

3-a- Cas d’une transmission asynchrone :

Dans les transmissions asynchrones, l’horloge de l’émetteur et


récepteur sont indépendante, la synchronisation des caractères se fait
évidement par reconnaissance des signaux de départ (Start) qui délimitent
chaque caractère. En effet, dans le récepteur le signal (Start) déclenche au
début de chaque caractère. La mise en route de l’horloge local ayant la
même fréquence que celle de l’émetteur, et qui permet l’échantillonnage des
symboles binaires contenus dans les caractères, assurant aussi la
synchronisation bit.

3-b- Cas d’une transmission synchrone :

Dans une transmission synchrone les bits sont émis tous les T
secondes (période de signal d’horloge de l’émetteur). Pour assurer la
synchronisation bit, le récepteur doit reconstituer le rythme ‘1/T’ à un
décalage près qui a servi à l’émission. On dispose de deux moyens pour y
parvenir :

 Transporter le signal d’horloge sur un support séparé reliant


l’émetteur et le récepteur. Cette technique est utilisée sur des
courtes distances.
 La deuxième alternative très utilisé pour résoudre le problème de
synchronisation lorsque l’émetteur et le récepteur sont séparé par
des longues distances consiste à reconstitué le signal d’horloge à
partir du signal reçu, pour ce faire, il faut transmettre des signaux
tels que le récepteur puisse trouver des nombreuses transitions
même pour des suites de bits identiques.

La synchronisation caractère (reconnaissance de début et de fin d’un


groupe de caractère) est réalisée par la reconnaissance d’une suite
particulière de bits, ou par l’insertion régulière des caractères de
synchronisation dans les données.
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Titre  : Techniques de transmission

1- Modulation et démodulation :

Les limites de la transmission en bade de base sont fixées par les


supports de transmission et par la distance. Au delà d’un certain seuil les
dégradations sont observées ce qui fait que la transmission ne peut plus être
réalisée sans erreurs.

Il apparait donc nécessaire d’utiliser d’autres types de transmission.


Cet autre type est réalisé par une transformation analogique du signal. Cette
transformation est assuré à l’aide d’appareils appelés « modem ».

Modem Modem

RTC

011100111011000 011100111011000

Rôle du Modem

Un modem réalise les deux opérations

- Modulation : transformation du signal numérique en analogique.


- Démodulation : transformation du signal analogique en numérique.

Cette transformation par Modem est réalisée par modulation du signal


analogique selon plusieurs méthodes.
2- Modulation de fréquence :

Cette modulation est également appelé saut de fréquence (FSK :


fréquence Shift keying). Elle s’appuie sur l’utilisation de (2) deux fréquences
pour représenter le les deux (2) valeurs binaires : 0  f1, 1  f2.

F1 et f2 sont choisies telles que : f1 = f0 – x et f2 = f0 + x


F0 est appelée la fréquence porteuse.

La norme V21 permet d’utiliser 4 valeurs de fréquences avec 2


fréquences porteuses, ce qui permet de réaliser une communication « full
duplex ».

Numérique Analogique

0 Fréquence f1
0 0 1 0

1 Fréquence f2

3- Modulation d’amplitude :

Cette modulation (AM : Amplitude Modulation), s’appuis sur


l’utilisation de deux (02) amplitudes pour coder les deux valeurs du signal.
Dans ce cas, une seule fréquence est utilisée pour transmettre
l’information.

Numérique Analogique

0 Fréquence f1
0 1 1 1 0 0 1

1 Fréquence f2
4- Modulation de phase :

Cette modulation (PSK : Phase Shift keying) utilise la phase du signal


mais surtout le déphasage afin de coder les différents valeurs du signal.

Numérique Analogique

0 Fréquence f1
0 1 1 1 0 0 1

1 Fréquence f2

Cette modulation PSK peut être utilisée sur 4 phases différentes pour
émettre les bits 2 par 2 afin de doubler le débit binaire sur la ligne sans
augmenter la rapidité de modulation. La modulation de phase est définie par
la norme V22.

5- Transmission par modulation de bande de base  :

La transmission en bande de base est principalement utilisée dans les


réseaux locaux. Elle permet d’obtenir des réseaux à fort débit de données,
mais limitée à une faible distance, exemple (débit supérieur à 100 kbit/s pour
une distance inférieur à 1 km sur un support filaire métallique). Donc on peut
dire : lorsque l’on utilise des liaisons de faible distance, les informations
peuvent être transmises sur le support de transmission sans transformation
de signal numérique en signal logique, ce type de transmission est appelée
transmission en bande de base.

Horloge

Données
6- Transmission télégraphie :

La transmission sans fil, désignation plus générale de la télégraphie


sans fil, souvent abrégé par le sigle TSF, est un mode de communication à
distance utilisant des ondes électromagnétiques modulées comme vecteur.

Le signe TSF date des débuts des transmissions radio, il est


complètement tombé en désuétude mais a long temps été utilisé désigner :
- Le système de téléphone et télégraphie sans fil
- Les émetteurs, les récepteurs ainsi que les programmes qui
permettaient de recevoir les émissions diffusées par les ondes radio.
Module  : Principe de base à la téléinformatique
Titre  : Types de transmission

1- La liaison simplex :

Elle caractérise une liaison dans la quelle les données circulent dans
un seul sens, c’est-à-dire de l’émetteur vers le récepteur. Ce genre de liaison
est utile lorsque les données n’ont pas besoin de circuler dans les deux sens.

Exemple : de votre ordinateur vers l’imprimante ou de la souris vers


l’ordinateur.

ETTD ETTD

2- La liaison half duplex :

Parfois appelée liaison semi-duplex, elle caractérise une liaison dans


laquelle les données circulent dans un sens ou l’autre, mais pas les deux
simultanément. Ainsi, avec ce genre de liaison chaque extrémité de la liaison
émet à son tour.

ETTD ETTD

Ou
ETTD ETTD

3- La liaison full duplex :

Appelée aussi duplex intégral, elle caractérise une liaison dans laquelle
les données circulent de façon simultanément. Ainsi, chaque extrémité de la
ligne peut émettre et recevoir en même temps ce qui signifie que la bande
passante est divisée par deux pour chaque sens d’émission des données sur
un même support de transmission est utilisé pour les deux transmissions.

ETTD ETTD
4- Voie de retour :

La voie de retour est utilisée uniquement dans le cas de réseaux


câblés, elle offre une possibilité de communication entre le fournisseur et
l’utilisateur comme : avertissement de fin de contrat, information de paiement
du contrat, nouvelle fonctionnalité du réseau, … etc.
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Titre  : Les supports de transmission

1- Paire torsadée

Utilisation :
Téléphonie, informatique (réseaux locaux), vidéo …

La connectique :
La prise RJ45 similaire (identique) à la prise RJ11 du téléphone, en
plus grande et avec 8 broches (au lieu de 4)

 Paires non blindées


UTP (Unshielded Twisted-Pair)
 Paires blindées
STP (Shielded Twisted-Pair)
 Paire torsadées avec blindage général
FTP (Foiled Twisted Pairs)
 Paire torsadées avec double blindage
SFTP (Shielded and Foiled Twisted Pairs)

Fonctionnement :
Signal électrique transmis sur le fil de cuivre.

Avantage :
 Simple
 Economique
 Réutilisation de l’existant
 Bon marché
 Atténuation très importante du signal
Inconvénients :
 Sensibilité aux perturbations électromagnétique
 Débit limité (centaine de Mbits/s)

2- Câble coaxial :
Deux conducteurs cylindriques de même axe, séparés par un isolant
diélectrique, le tout étant protégé par une gaine plastique.

Utilisation :
Téléphonie, télévision, informatique …

La connectique :
- « Thick » diamètres de 2,6/9,5 : connecteur le plus
répandu : la prise vampire (le câble est percé avec le
connecteur de manière à réaliser directement la
connexion physique et électrique).
- « Thin » diamètres de 1,2/4,4 : connecteur : la prise
en T (appelée ainsi car elle ressemble à la lettre T)
l’une des branches permettant de relier la station, les
deux autres étant connectées aux deux segments de
câble).
Fonctionnement :
Signal électrique transmis sur le fil de cuivre.

Avantage :
 Bande passante max = 150 MHZ
 Bonne résistance aux bruits
 Distance plus élevée et meilleur débit (1 à 2 Gbits/s sur 1 km)
Inconvénients :
 Encombrant
 Coûteux
 Non universel

3- Fibre optique :
Le support de l’avenir.
Cylindre de verre ou de plastique, extrêmement fin (diamètre um),
recouvert d’un isolant.
Un câble = plusieurs fibres réunies au sein d’une même gaine
protectrice pour former un câble.
Conduit un rayon optique modulé transmission analogique seulement.
Très haut débit (50000 Gbits/s théorique) et très bonne fiabilité.

Utilisation :
Interconnexion de réseaux

Fonctionnement :
 En entrée
- Diode électroluminescente (DEL ou LED pour light-emitting
diode)
- Diode laser
 En sortie
- Photodiode ou phototransistor
Plusieurs catégories de fibres :

 Monomode, ou SMF (Single Mode Fiber) est utilisée pour les réseaux
métropolitains ou les communications longues distance des
opérateurs.
Son cœur est extrêmement fin (quelques microns).
La transmission des données et par des amplificateurs optiques
émettant des longueurs d’onde de 1300 à 1550 nanomètres et par des
amplificateurs optiques situés à l’intervalle réguliers.
Trajet direct pour la lumière.

 Multimode, ou MMF (MultiMode Fiber) est utilisée dans les réseaux


locaux (quelques centaines de mètres).
Son diamètre est relativement important (50 à 85 microns)
L’implantation de ce type de transmission ne pose désormais que peu
de problèmes et ne requiert pas de matériel onéreux ou complexe à
mettre en œuvre.
On distingue les fibres à faible indice ou saut d’indice (débit limité à 50
Mb/s) et les fibres à gradient d’indice (débit limité à 1 Gb/s).

Avantage :
 Support léger, peu encombrant, sécurisé
 Hauts débits sur longues distances
 Pas d’interférences, pas de rayonnement
Inconvénients :
 Plus cher que STP
 Fragilité
 Difficile à installer et à maintenir
Module  : Principe de base à la téléinformatique
Titre  : Les supports de transmission (propagation libre)

1- Définition :

Les supports de transmission à propagation libre se sont les


techniques de transmission sans support physique.
Il existe plusieurs techniques, tel que :

1-a- Les faisceaux hertziens :

Les faisceaux hertziens sont principalement utilisés pour des réseaux :

 Téléphoniques.
 De transmission de données.
 De diffusion d’émissions télévisées.
 Utilisation des antennes très directives pour diminuer les
puissances d’émission.
 Les distances franchissables peuvent atteindre 100 km.

Inconvénient :
 Le milieu de transmission est instable, donc source de perturbation.
 L’immunité (licence) aux bruits est plus faible qu’avec des câbles ou
des fibres.
 Protection contre les interceptions et le brouillage s’avèrent plus
délicat.

1-b- Les satellites :

La nécessité de disposer de stations relais rend difficile la réalisation


de liaisons hertziennes à très grande distance.

Les satellites géostationnaires permettent de réaliser


 Des réseaux de diffusion (radiodiffusion, télévision)
 Des liaisons point à point.
 Des liaisons à haut débit (bande passante de 500 Mhz)

Inconvénient :
 Temps de propagation (diffusion) important (environ 270ms).
 Temps de vie limité par la consommation d’énergie nécessaire à
leur maintien sur leur orbite (10 à 15 ans).
1-c- Les relais :

Une antenne relais (ou station de base) de téléphone mobile est un


émetteur-récepteur de signaux électroniques de communication mobile qui
convertit des signaux électriques en ondes électromagnétiques (et
réciproquement).
Le terme « antenne-relais » désigne fréquemment les antennes de
téléphonie mobile, car elles constituent (associées aux émetteurs) la base
des réseaux cellulaires et sont très nettement le type d’antenne-relais le plus
fréquent.
Les premières antennes-relais apparurent en France en 1956 avec le
premier système de téléphone dans des véhicules (système rudimentaire
(facile) avec opératrice). Les antennes-relais du premier réseau cellulaire
français sont installées en 1985, il s’agissait du système Radiocom 2000

1-d- Les bruits et interférences :

1-d-1- Les bruits :

Chaque signal peut représenter une image ou un son, il est parfois


contient un bruit. L’annulation de bruit comprend l’ensemble des
techniques qui permettent d’annuler ce bruit.
Le bruit étant un composant indésirable, il est nécessaire de l’éliminer
le plus possible pour recueillir le signal qui nous intéresse. Les méthodes
d’annulation de bruits touchent au domaine du génie électrique plus
particulièrement celui des télécommunications.

1-d-1- Les interférences :

En mécanique ondulatoire on parle d’interférences lorsque deux ondes


de même type se rencontrent et interagissent l’une avec l’autre.
Ce phénomène apparait souvent en optique avec les ondes
lumineuses, mais il s’obtient également avec des ondes électromagnétiques
d’autres longueurs d’onde ou avec d’autres types d’ondes comme les ondes
sonores.

1-e- Le débit :

Quantité d’informations transmise via un canal de communication selon


un intervalle de temps donné. Le débit d’une connexion internet s’exprime
généralement en kbps (kilobit par seconde).
Le débit d’une ligne ADSL peut être de 1024 kbps par exemple en
réception. En réception cette valeur se réfère à la vitesse de transmission
des données du fournisseur d’accès vers l’ordinateur de l’internaute. Le débit
en émission (ou débit ascendant) reflète la quantité des données transmises
de l’ordinateur d’un internaute vers son fournisseur d’accès.

Module  : Principe de base à la téléinformatique


Titre  : Matériels de transmission de données

1- Définition :

La communication entre système informatiques s’effectue grâce à des


liaisons dont les principaux éléments sont définis par des normes dans le
cadre du CCITT (Comité Consultatif International des Téléphones et
télégraphes).

Les ETTD et les ETCD

ETTD : Equipement Terminal de Traitement de Données (ou DTE : Data


Terminal Equipement). Il désigne aussi, tout matériel permettant d’envoyer
ou de recevoir des données par l’intermédiaire d’un réseau. C’est un élément
qui ne se connecte pas directement à la ligne de transmission. Par exemple :
un ordinateur, un terminal, une imprimante.

ETCD : Equipement de Transmission de Circuit de Données (ou DCE : Data


Communication Equipement). L’ETCD assure la transmission des données,
par exemple : un modem, in multiplexeur … il a deux fonctions principales :
- L’adaptation du signal de l’ETTD à la ligne (codage et
modulation en émission, démodulation et décodage en
réception)
- La gestion de la liaison (établissement, maintien et libération
de la ligne).

Modem et normalisation
Le grand nombre des caractéristiques des ETCD et la volonté de réaliser des
raccordements de matériels de fournisseurs différents sont à l’origine de la
normalisation des modems. Un certain nombre d’avis de la série V du CCITT
(V21, V23, V26, V27, V29 …) concernant les modems.
Les multiplexeurs :
Un multiplexeur est en quelque sorte un commutateur électronique, dont la
position du contact dépend des combinaisons des variables de commande.
Pour une combinaison des variables de commande, une et une seule des
variables de donnée est aiguillée vers la variable de sortie.

Unités
– Hertz (Hz) :
F La fréquence d’un signal, exprimée en Hertz, est le nombre de périodes
(ou d’oscillations) par seconde
– kHz, MHz, GHz ...

Supports de Transmission
Types Bande Passante Utilisation
Paire Torsadée (TP) > 100 kHz Téléphonie, LAN (UTP, STP)
Câble coaxial > 100 MHz Télévision, LAN, (MAN ?)
Fibre Optique > 1 GHz LAN, MAN et WAN
(monomode #60 km, Xmode #2 km)
Faisceaux Hertziens Variable MAN, LAN
(nature et fréquence)
Satellites X canaux WAN
> 10 MHz
LAN: Local Area Network
MAN: Metropolitan Area Netw.
WAN: Wide Area Network

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