Vous êtes sur la page 1sur 7

Sociologie des sciences

La sociologie des sciences est l'étude sociologique


de la production des connaissances scientifiques et Sociologie des sciences
des instruments qui les rendent possibles. Elle porte
ainsi une attention particulière aux institutions Sous-classe de Sociologie
scientifiques, au travail concret des chercheurs, à la
structuration des communautés scientifiques, aux
normes et règles guidant l'activité scientifique, etc. La sociologie des sciences ne se limite donc pas à l'étude
des relations entre science et société, quand bien même ces relations peuvent être un objet d'étude des
sociologues des sciences.

La sociologie des sciences aborde des problématiques s'approchant souvent de l'épistémologie comme la
question de la vérité ou celle de la connaissance, avec des points de vue souvent critiques envers la tradition
positiviste tels qu'on en trouve au sein de certaines formes d'épistémologies constructivistes.
Historiquement, c'est à l'Américain Robert K. Merton qu'est attribuée la fondation de cette discipline. Il
existe évidemment des précurseurs. La sociologie des sciences s'est transformée dans les années 1970 et
1980, avec un tournant qualifié de «  relativiste  ». Cette évolution fut à l'origine de nombreuses
controverses. Ces querelles se sont aujourd'hui largement apaisées, et les travaux de sociologie des sciences
sont aujourd'hui reçus avec intérêt par les autres disciplines analysant l'activité scientifique (histoire des
sciences, philosophie des sciences, épistémologie, science studies). Dans bien des cas, les frontières
disciplinaires sont assez floues.

Sommaire
Histoire
Précurseurs
Robert K. Merton
Courant "Sociology of Scientific Knowledge"
Anthropologie
Actuellement
Courants
Principaux thèmes
Critiques
Notes et références
Bibliographie
Annexes
Articles connexes
Revues
Liens externes

Histoire
Précurseurs

Pendant plusieurs décennies, la science fut simplement ignorée de la plupart des sociologues. Merton
rapporte ainsi qu'en 1935, lorsque Seabury Colum Gilfillan, auteur de Sociology of invention dédicace son
livre à ses collègues, il ne s'adresse en fait qu'à deux autres sociologues : Lowell Juilliard Carr et William
1
Fielding Ogburn . Cependant, quelques sociologues importants se sont déjà penchés sur la science, à
commencer par Émile Durkheim et Marcel Mauss, qui dans les « formes élémentaires de la classification »
mettent en vis-à-vis ces classifications primitives et les classifications scientifiques. C'est un exemple de
l'une des premières tentatives d'approche sociologique de la connaissance scientifique. De même que les
sociologues ignorèrent longtemps la science, l'histoire des sciences ignora la société. C'est avec les
tentatives d'analyses marxistes de la science qu'une ébauche de sociologie de la science a pu être envisagée.
En effet on retient généralement l'étude du Soviétique Boris Hessen, Les racines sociales et économiques
des Principia de Newton, comme le premier travail de mise en évidence de l'influence de la société sur le
développement des sciences. C'est au deuxième congrès international d'histoire des sciences et des
techniques qui s'est tenu à Londres en 1931 que Boris Hessen présente son analyse. Il y met en évidence
l'influence du contexte économique et social sur l'origine et le développement des Principia de Newton.

Robert K. Merton

Le père de la sociologie des sciences est Robert King Merton qui, le premier, considère la science comme
une «  structure sociale normée  ». Dans un article de 1942 devenu un classique de la sociologie des
2
sciences , Merton identifie un ensemble de normes qui ensemble constituent ce qu'il appelle l'« Ethos de la
science » et sont censées guider les pratiques des individus et assurer à la communauté son autonomie :

l'universalisme (les connaissances scientifiques doivent être considérées


indépendamment de leurs producteurs) ;
le communisme, encore appelé « communalisme » pour éviter les confusions (les
connaissances scientifiques doivent rester des biens publics, leur appropriation privée
doit donc être réduite au minimum) ;
le désintéressement (les scientifiques ne doivent avoir aucun intérêt à se détourner de la
seule quête de la vérité) ;
le scepticisme organisé (le travail des chercheurs doit être inséré dans un dispositif
institutionnel encourageant la mise en doute et la critique des résultats scientifiques).

Ces quatre normes, qui sont intériorisées par les scientifiques pendant leur apprentissage et entretenues par
leur insertion institutionnelle dans le système, feraient de la science un système social distinct et
relativement autonome, qu'elles stabilisent et régulent en la protégeant d'abus internes et en lui permettant
de résister aux influences et intrusions des acteurs politiques et économiques. Elles rendraient possible
l'exercice d'une libre rationalité. C'est dans une société démocratique que ces normes auraient le plus de
chance d'être respectées, favorisant le développement de la science. La sociologie mertonienne des sciences
domine les années 1950 et 1960. Elle refuse de s'intéresser au contenu de la science qu'elle considère
comme étant du ressort de l'épistémologie.

Courant "Sociology of Scientific Knowledge"

À partir des années 1970, le renouvellement de la sociologie des sciences passe par la critique de la
sociologie «  institutionnelle  » qui refuse de considérer les contenus scientifiques en se fondant sur une
philosophie positiviste des sciences. Il s'agit d'ouvrir la «  boîte noire  » de la science. Le courant SSK
(Sociology of Scientific Knowledge) rassemble deux équipes de sociologues qui, partant de l'hypothèse
commune que les contenus scientifiques sont entièrement déterminés par la société et la culture, mènent des
programmes d'étude assez proches. Ces deux programmes « relativistes » sont :

Le programme fort (Strong Program). Conçu dans les années 1970 à l'université
d'Édimbourg par David Bloor et Barry Barnes, le programme fort rejette une sociologie de
l'erreur, qui invoque traditionnellement deux types d'explication différents selon qu'une
théorie scientifique rencontre le succès ou au contraire l'échec : d'un côté, la vérité et la
rationalité, de l'autre, des facteurs sociaux, psychologiques et idéologiques. Des causes
sociales, plutôt que naturelles, doivent permettre [non neutre] d'expliquer les succès comme
les échecs, les croyances vraies comme les croyances fausses (principe de symétrie). Les
études de cas inspirées du programme fort portent majoritairement sur l'histoire des
sciences.

Le programme empirique du relativisme (Empirical Program of Relativism ou EPOR). Né


dans le prolongement du programme fort et conçu à l'université de Bath par Harry Collins,
l'EPOR cherche à montrer la flexibilité interprétative des résultats expérimentaux. Il a pour
objet d'étude privilégié les controverses scientifiques qui résultent de cette flexibilité.
Puisqu'il n'existe pas d'expérience cruciale permettant de clore une controverse (thèse
Duhem-Quine, exprimée notamment dans Deux dogmes de l'empirisme), ce sont des
mécanismes sociaux qui vont imposer une interprétation unique. La négociation a lieu au
sein d'un petit groupe de spécialistes (appelé « core set ») dont les autres scientifiques
acceptent les conclusions. C'est donc une approche de type micro-sociologique. Les
sociologues participant à l'EPOR enquêtent de préférence sur des cas contemporains,
parfois à la frontière des sciences.

Les critiques [Qui  ?] des programmes relativistes [non neutre] dénoncent le parti pris réductionniste [Passage
problématique] du principe de symétrie qui consiste à exclure les facteurs naturels dans le succès ou l'échec
d'une théorie scientifique. S'ils reconnaissent qu'il existe une certaine flexibilité interprétative des données
d'une expérience, les interprétations possibles restent limitées et ne peuvent être manipulées au gré des
intérêts de tel ou tel chercheur. [réf. nécessaire]

Anthropologie

Karin Knorr Cetina définit le concept des cultures épistémiques comme une diversité de façons de faire de
la science selon les disciplines, non seulement dans les méthodes et les outils mais aussi dans les
raisonnements, les façons d'établir la preuve, et les rapports entre empirie et théorie. Le travail qu'elle
fournit explicite la diversité de ces cultures du savoir et, en représentant leurs différences remet en question
3
la vision acceptée d'une science unifiée. Son travail est celui d'une anthropologue, réalisant une double
4
observation au long cours, dans la lignée de l'anthropologie de laboratoire de Latour et Woolgar .

Actuellement

Courants
Comme beaucoup de disciplines en sciences sociales, la sociologie des sciences regroupe plusieurs courants
de pensée, qui se distinguent entre eux par leurs objets, leurs méthodes, leurs conceptions de la sociologie
de la science. Parmi les courants marquants de la période contemporaine, il y a la théorie de l'acteur-réseau
(Actor-Network Theory ou ANT). Développé en France par Michel Callon et Bruno Latour, ce courant a
profondément marqué les nouvelles sociologies et fait partie des approches les plus citées dans les travaux

internationaux autour des sciences et s'oppose notamment aux conceptions développées par Pierre
Bourdieu. La plupart des auteurs développent des descriptions des pratiques de la recherche basées sur la
compétition et la concurrence aux dépens des descriptions des pratiques en termes de coopération ou de
5
convivialité (Gargani, 2007 ).

Principaux thèmes
Il existe bien sûr un très grand nombre d'objets d'étude en sociologie des sciences, mais on peut distinguer
quelques grands thèmes.

Critiques
Selon Mario Bunge, la nouvelle sociologie de la science (NSS) est née au milieu des années 1960, à partir
de « la rébellion généralisée contre la science et la technique et à l'abri des philosophies antiscientifiques.
Bien que la NSS ait des adeptes dans le monde entier, son centre est la Science Studies Unit de l'Université
d'Édimbourg. L'organe de ce mouvement est la revue Social Studies of Science, née en 1970, et le livre le
plus connu de cette école est Laboratory Life. The Social Construction of Scientific Facts (1979) de B.
Latour et S. Woolgar. » La NSS n'est pas un mouvement homogène. Toutefois ses membres partagent les
thèses suivantes : (a) l'externalisme, ou l'idée que le contenu conceptuel de la science est déterminé par son
contexte social ; (b) le constructivisme ou subjectivisme : l'idée que le chercheur construit non seulement
ses hypothèses et artefacts mais aussi les faits eux-mêmes, et pour certains, même le monde dans sa totalité ;
(c) le relativisme, ou la thèse selon laquelle il n'y a pas de vérités objectives et universelles  ; (d) le
pragmatisme, ou l'accent mis sur l'action et l'interaction aux dépens des idées, ainsi que l'identification de la
science avec la technique ; (e) l'ordinarisme, c'est-à-dire la thèse selon laquelle la recherche scientifique est
une pure perspiration sans inspiration et le refus de lui accorder un statut spécial différent de celui de
l'idéologie, la pseudoscience et même la non-science ; (f) l'adoption de doctrines psychologiques, comme le
béhaviorisme et la psychanalyse et (g) le remplacement du positivisme, du rationalisme et d'autres
philosophies classiques par des «  philosophies ascientifiques et même antiscientifiques, telles que la
philosophie linguistique, la phénoménologie, l'existentialisme, l'herméneutique, la " théorie critique  ", le
6
marxisme fossilisé, le post-structuralisme ou l'école française de sémiotique » .

Chacune de ces thèses a été discutée.

Le relativisme et le constructivisme ont été discutés à la fois du point de vue de leur validité argumentaire et
du point de vue de leur adéquation aux faits empiriques. Dans la première ligne, on signalera que ces
7
courants ont essuyé des objections de fond depuis au moins les années 1980 .

Dominique Raynaud a également critiqué le manque de correspondance de ces thèses à la base matérielle
en partant d'un réexamen historique de certaines controverses scientifiques jugées exemplaires par la NSS.
Il apparaît que les thèses relativistes et constructivistes sont souvent contredites par les documents
8
d'archives .

L'ordinarisme est au cœur d'un numéro double de l'Année sociologique intitulé: "La science, une activité
sociale comme une autre?", dont les différentes contributions montrent au contraire que l'activité
9
scientifique, parce qu'elle présente des caractères propres, ne peut pas être réduite à une activité ordinaire .

Notes et références
1. Cette anecdote est résumée par Michel Dubois dans son manuel de sociologie des
sciences Robert K Merton l'évoque dans Merton « The sociology of Science An episodic
sciences. Robert K. Merton l évoque dans Merton, « The sociology of Science. An episodic

memoir », in R. K. Merton, J. Gaston (eds), The sociology of science in Europe, London,


Southern Illinois University Press, 1977.
2. (en) The Normative Structure of Science, republié en 1973.
3. (en) Knorr-Cetina, K. (Karin), Epistemic cultures : how the sciences make knowledge,
Cambridge (Mass.), Harvard University Press, 1999, 329 p. (ISBN 0-674-25893-2,
9780674258938 et 0674258940,
OCLC 39539508 (https://worldcat.org/oclc/39539508&lang=fr), lire en ligne (https://www.worl
dcat.org/oclc/39539508))
4. Latour, Bruno,, Laboratory life : the construction of scientific facts, 2013, 296 p.
(ISBN 978-1-4008-2041-2, 1400820413 et 140081247X,
OCLC 133161674 (https://worldcat.org/oclc/133161674&lang=fr), lire en ligne (https://www.w
orldcat.org/oclc/133161674))
5. Julien Gargani, « De la convivialité entre scientifiques », Revue du MAUSS, v.29, 2007,
pp. 127-156.
6. Mario Bunge, « Une caricature de la science : la très nouvelle sociologie de la science »
(article), 1991, éditions Vigdor, traduction éditée en 1997 et en 2001 en France.
7. Thomas F. Gieryn, « Relativist/Constructivist Programmes in the Sociology of Science »,
Social Studies of Science, vol. 12,‎1982, p. 279-297; Gad Freudenthal, « The Role of Shared
Knowledge in Science: The Failure of Constructivism Programme in the Sociology of
Science », Social Studies of Science, vol. 14,‎1984, p. 285-295; Francis Chateauraynaud,
« Forces et faiblesses de la nouvelle anthropologie des sciences », Critique, vol. XLVII,
nos 529-530,‎1991, p. 459-478.
8. Voir le débat entre Pasteur et Pouchet sur la génération spontanée : Dominique Raynaud,
Sociologie des controverses scientifiques, Paris, Editions Matériologiques, 2018, 87-144 p..
9. Voir en particulier l'introduction du volume Michel Dubois, « Introduction », Année
sociologique, vol. 63,‎2013, p. 345-357. L'article de Dominique Raynaud, « Les
déterminations de la vitesse de la lumière (1676-1983). Étude de sociologie internaliste des
sciences », Année sociologique, vol. 63,‎2013, p. 359-398, montre notamment que les
mesures de la vitesse de la lumière ne peuvent pas être "construites et déconstruites" mais
qu'elle se rapprochent asymptotiquement de la vraie valeur, progrès qui a permis de
transformer c en constante de définition.

Bibliographie
Jean-Michel Berthelot, Olivier Martinet Cécile Collinet, Savoirs et savants : Les études sur
la science en France, Paris, PUF, 2005 (ISBN 978-2-1305-4523-1).
Francis Chateauraynaud, Forces et faiblesses de la nouvelle anthropologie des sciences,
Critique, tome XLVII, no 529-530, juin-juillet 1991, p. 459-478.
Michel Dubois, Introduction à la sociologie des sciences, Paris, PUF, 1999
(ISBN 978-2-1304-8425-7).
Michel Dubois, La nouvelle sociologie des sciences, Paris, PUF, 2001
(ISBN 978-2-1305-1432-9).
Julien Gargani, Voyage aux marges du savoir : Ethno-sociologie de la connaissance, Ed.
L'Harmattan, 2011 (ISBN 978-2-2965-5320-0).
Yves Gingras, Sociologie des sciences, Paris, PUF, 2013, réédité en 2017
(ISBN 978-2-1307-8943-7).
(en) Sheila Jasanoff, Gerald E. Markle, James C. Petersen et Trevor Pinch, Handbook of
Science and Technology Studies, Londres-New Delhi, Sage, 1985, réédité en 2001
(ISBN 978-0-7619-2498-2).
Olivier Martin Sociologie des sciences Paris Nathan Université 2000
Olivier Martin, Sociologie des sciences, Paris, Nathan Université, 2000
(ISBN 978-2-0919-1063-5).

(en)Robert K. Merton, « The Normative Structure of Science » (1942) in Storer N.W. (ed.),
The Sociology of Science, Chicago, University of Chicago Press, 1973, pp. 267-278.
Dominique Raynaud, Sociologie des controverses scientifiques, Paris, Editions
Matériologiques, 2018.
Jean-Jacques Salomon, Science et politique, Paris, Le Seuil, 1970. Réédition :
Economica, Paris, 1989 (ISBN 978-2-7178-1741-6).
Dominique Vinck, Sciences et société : Sociologie du travail scientifique, Paris, Armand
Colin, 2007 (ISBN 978-2-2003-4728-4).

Annexes

Articles connexes
Sciences, technologies et société, Épistémologie, Philosophie des sciences
Représentation, Représentation sociale, Externalisme
Sociologie, Sociologie de la connaissance, Sociologie de la technique, Connaissance
Bibliographie sur la sociologie, Bibliographie sur la sociologie de la connaissance et
Bibliographie en sociologie des sciences

Revues
Revue d'Anthropologie des Connaissances (http://www.cairn.info/revue-anthropologie-des
-connaissances.htm).
Social Studies of Science (http://sss.sagepub.com/)
Science, Technology, & Human Values (http://sth.sagepub.com/)
Science & Technology Studies (http://www.sciencetechnologystudies.org/)
Research Policy (http://www.journals.elsevier.com/research-policy)
Minerva: A Journal of Science, Learning and Policy (https://www.springer.com/education
+%26+language/journal/11024)
Science Technology and Society (http://sts.sagepub.com/)
Science as Culture (http://www.tandfonline.com/toc/csac20/current#.VNYMk7CG8zs)
Technology and Culture (https://www.press.jhu.edu/journals/technology_and_culture/)
Science and Public Policy (http://spp.oxfordjournals.org/)
Engineering studies (http://www.tandfonline.com/action/journalInformation?show=aimsSco
pe&journalCode=test20#.VNYNerCG8zs)
REDES (http://iec.unq.edu.ar/index.php/es/publicaciones/revista-redes)

Liens externes
RT 29 (http://www.test-afs-socio.fr/drupal/RT29) - Réseau thématique Science et
techniques en société] de l'Association française de sociologie.
CR29 - Sociologie de la science et de l'innovation technologique (https://www.aislf.org/squ
elettes/crgt/crgt30.php) - Comité de recherche de l'Association internationale des
sociologues de langue française.
(en) Society for Social Studies of Science - 4S (http://www.4sonline.org).
E A i i f h S d fS i dT h l (EASST) (h //
(en)European Association for the Study of Science and Technology (EASST) (http://www.
easst.net/).
Société d'Anthropologie des Connaissances (http://www.socanco.org).

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sociologie_des_sciences&oldid=189010433 ».

La dernière modification de cette page a été faite le 19 décembre 2021 à 14:04.

Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes
conditions ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que
les crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et
mentionner la licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le
paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.

Politique de confidentialité
À propos de Wikipédia
Avertissements
Contact
Développeurs
Statistiques
Déclaration sur les témoins (cookies)

Vous aimerez peut-être aussi