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1 INTRODUCTION
La norme internationale ISO 26000 a posé les bases de cette cohérence, définissant des
orientations claires sur la base de 7 questions centrales dont certaines figurent déjà dans les
normes ISO « certifiantes ».
Chez QUALIX, nous pensons que les organisations / entreprises qui ont fait certifier leur
système de management selon au moins l’une des trois normes ISO 9001, 14001, 45001
évolueront vers des systèmes de management intégré. Cette vision n’a rien de magique
puisque la structure de ces trois normes a été pensée de façon identique ; facilitant
l’intégration des différents référentiels. La norme ISO 26000 n’ajoute pas de « couche
supplémentaire » mais définit des orientations à caractère éthique et stratégique, basée sur
les normes de management ISO citées plus haut.
Management Intégré
Responsable (S.M.I.R.) – cf. Osez
manager ISO 2600 chez Afnor
éditions. Environnement
Environnement
Cette zone est la confluence
des intérêts qui permet de :
Démontrer la cohérence du
système de management,
D’intégrer les valeurs éthiques,
De prendre en compte les différentes exigences des parties prenantes, et de créer son propre
modèle de développement durable.
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La volonté de mettre en œuvre ce type de démarche est propre à chaque organisme /
entreprise. Néanmoins, il préfigure l’avenir des garanties obligatoires que chacun devra
démontrer pour rendre son business model acceptable par l’ensemble des parties prenantes.
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2 LA STRUCTURE DE LA NORME ISO 26000
Domaine d’application
Article 1
Les grandes lignes Deux pratiques fondamentales de la RSE
directrices Article 5
1 Identification de sa responsabilité sociétale
Termes et définitions 2 Identification des parties prenantes et dialogue
Article 2
5
…et l’ISO 26000 avec les 7 questions centrales.
GOUVERNANCE
6.5
6.6 Loyauté des L’environnement
pratiques
Extrait ISO 26000 : « en traitant ces questions centrales et domaine d’action, et en intégrant
la responsabilité sociétale dans ses décisions et actions, une organisation peut tirer
d’importants bénéfices ».
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3 STRUCTURE DES DOMAINES D’ACTION
7 questions centrales
36 domaines d’action
3.2 Exemple
5 domaines d’application
Ex 1 : Concurrence déloyale
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3.3 Détail des questions centrales
La gouvernance de l’organisation est peu détaillée dans la norme (deux petites pages sur 127)
mais elle est essentielle car elle est la clé de voute du système de management.
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Question centrale n°5 – 6.6 : loyauté des pratiques
5 domaines d’action sont identifiés dans cette question centrale :
• Lutte contre la corruption,
• Engagement politique responsable,
• Concurrence loyale,
• Promotion de la responsabilité sociétale dans la chaîne de valeur,
• Respect des droits de propriété.
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4 LES BENEFICES DE LA RSE
Un avantage concurrentiel. Les appels d’offres privés ou publics intègrent de plus en plus
des critères RSE complets (regroupant bon nombre de thématiques de l’ISO 26000). Si
nombreux soient les grandes entreprises capables de vanter leur bilan RSE, combien peuvent
le démontrer via le respect d’une norme.
Une image de marque validée officiellement. Au-delà des déclarations que beaucoup
d’entreprises vantent sans fond réel ou sur la base d’adhésion sans beaucoup d’engagement,
l’ISO 26000 permet une reconnaissance d’engagement par un tiers de confiance.
Une réassurance accrue. La confiance dans le domaine des affaires est une clé importante.
Défendre ses arguments soi-même peut être sujet à caution. Via l’ISO 26000 et l’intégration
des parties prenantes accrue, ces dernières deviennent les avocats de votre structure, car
profondément impliquées dans le fonctionnement.
La hausse de la valeur ajoutée : les démarches RSE s’apprécient sur le long terme et les
actions relatives à la maîtrise des risques, à l’intégration des parties prenantes dans le mode
de fonctionnement, à la responsabilisation des acteurs internes contribuent à renforcer la
valeur ajoutée de l’organisme.
Un argument contre la baisse systématique des prix : une étude Nielsen d’octobre 2015
montre les comportements d’achats évoluent. Ainsi, pour la grande distribution, il est démontré
que les marques qui mettent le développement durable au cœur de leurs activité progressaient
de 4% contre 1% pour les autres. Cette tendance sur le marché du B To C se développera
sans aucun doute sur le B To B.
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5 POURQUOI S’ENGAGER ? QUELS ARGUMENTS ?
Rappelons donc une nouvelle fois qu’il s’agit d’une démarche volontaire et qu’il n’est pas question
ici d’imposer des principes mais bien de savoir dans quels buts l’organisation souhaite initier une
démarche RSE.
Parmi les arguments en faveur de cette démarche, en voici quelques-uns qui nous semblent
importants :
Intégrer les parties prenantes : les normes ISO 9001, 14001 et 45001 intègrent dans cette
exigence dans le chapitre 4 (commun aux 3 normes). Pour l’ISO 26000, c’est le moyen de
regrouper l’ensemble des parties prenantes et de créer un véritable dialogue fondé sur une
démarche structurée. En réalisant cet exercice, cela donne aussi l’occasion de définir les réponses
apportées à des exigences diverses, parfois contradictoires entre les différentes parties prenantes
(cf. clarification du management plus haut). Cela oblige à se positionner pour éviter les situations
intenables de promesses contradictoires et ainsi de maintenir un équilibre des relations entre
l’ensemble des interlocuteurs.
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L’attractivité peut se révéler très intéressante pour le développement de ses affaires (cf.
bénéfices), pour le recrutement et le développement du capital humain, pour l’image ; bref, pour
toute l’organisation / l’entreprise.
En identifiant les contraintes liées aux intérêts parfois divergents, l’organisation / l’entreprise doit
résoudre une équation complexe. Pour y parvenir, l’innovation, fruit de l’imagination doit être le
moteur essentiel qui permet le développement, quitte à casser les codes et les habitudes.
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6 LES CONDITIONS DE LA REUSSITE
Impliquer la Direction : Les 7 questions centrales tournent autour d’un pré requis qu’est celui
de la gouvernance. Cette exigence représente un avantage considérable. Si la direction est
acquise à la démarche, elle en sera le moteur et les moyens pour faire de la démarche RSE un
succès.
S’obliger à définir ses priorités : 7 questions centrales … et pourtant, il faut dégager des
priorités. La norme propose un travail sur ces 7 axes mais rien n’oblige à se lancer à corps perdu
sur tous en même temps. Au contraire, il est possible grâce à cette vision holistique (donnée par
les 7 questions centrales) de lancer des chantiers prioritaires en gardant à l’esprit les sujets à
traiter ultérieurement.
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7 COMMENT METTRE EN PLACE L’ISO 26000
Société et
7.1 Lignes directrices de l’ISO environnement
26000 relatives à la
responsabilité sociétale Organisation
Stratégie, planification,
dans l’ensemble de
intégration et
l’organisation Passe en revue communication de
Améliore
responsabilité sociétale
Identification et
Schéma de représentation compréhension de la
responsabilité
Dialogue Contribution au
développement
– cf. chapitre 7 de la norme. sociétale (questions durable
centrales, domaines
d’actions et
attentes).
Parties
prenantes
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Étape n°3 : Définir les parties prenantes et les relations
associées
L’identification des parties prenantes, de l’ensemble des interlocuteurs auquel
l’organisme a affaire, est à réaliser de façon précise et détaillée. Les caractéristiques
à prendre en compte sont l’influence, l’implication, l’incertitude de gestion, la valeur
ajoutée potentielle…. et l’ensemble des critères nécessaires pour définir une stratégie
de maîtrise des parties prenantes. Stratégie relationnelle, de communication, les
parties prenantes sont à intégrer obligatoirement pour assurer le succès du projet
RSE.
Le plan d’action détaillé est le moyen de définir les temps, délais, acteurs, ressources
financières, matérielles, etc. nécessaires à la bonne marche du projet RSE. Ce type
de projet incluant la concrétisation de valeurs éthiques est indispensable car les
engagements viennent directement de la Direction qui en est la voute centrale. Ne
pas tenir ses engagements représenterait pour la direction une perte de crédit. Il est
donc indispensable de planifier précisément les actions à réaliser et de bien
sélectionner les priorités à traiter pour mettre toutes les chances de réussite de son
côté.
Afin que chacun puisse mesurer la contribution attendue, le plan d’actions doit être
le plus largement diffusé, y compris auprès des parties prenantes externes.
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Étape 7 : Assurer le suivi et le reporting des performances
RSE
Le suivi des actions, la gestion des décalages, la mesure des résultats sont à suivre
de façon active.
La crédibilité au départ d’une démarche RSE n’est pas assurée. Le scepticisme de
certains membres de l’organisation / entreprise au démarrage de la démarche peut
être un frein. Seuls les résultats comptent. Alors, prenez un sujet mobilisateur,
ambitieux et faisable et menez-le bien. Votre succès sera votre meilleure caution.
De façon générale, le reporting RSE doit refléter les progrès, les résultats et être
transparent ; reflétant ainsi les valeurs d’efficacité et les valeurs humaines de ce
projet.
8 CONCLUSION
La démarche RSE peut être menée sans aucune validation d’aucune instance.
Sa dimension internationale lui confère une volonté d’harmonie entre les différents pays (même
si tous les pays n’ont pas souhaité la valider ; les États-Unis par exemple).
Ses termes « il convient », plutôt que « l’organisation doit » font état de préconisations et non
d’obligations qui rendent la démarche volontaire et non contrainte.
Son absence de certification mais de reconnaissance d’amélioration continue donne à la démarche
un crédit qui ne peut être marketing.
Enfin, c’est le référentiel le plus abouti dans son détail, dans le choix des mots utilisés, dans sa
conception logique…bref, le seul réellement à la fois ambitieux et méthodique.
Un projet ? contactez-nous au 02 40 06 24 70 ou
via qualix@qualix.fr
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