Fichiers Unix 36

chapitre 1 : Sytème de Fichiers Unix
jnouedoni@yahoo.com
February 27, 2018
à la fin de ce chapitre, je dois être capable de :
1. Définir le concept de fichier sous unix
2. Distinguer les différents types de fichiers sous unix
3. Enumerer les principaux systèmes de fichier Unix
4. Décrire le contenu des principaux repertoires de l’arborescence du système

de fichier Unix
5. Indiquer le mécanisme de protection des fichiers Unix
6. Utiliser les commandes Unix pour manipuler les fichiers
7. Monter puis démonter les périphériques Unix pour les rendre utilisables
8. Citer les principaux fichiers Unix et leur contenu
9. Reconnaı̂tre les fichiers permettant de manipuler les périphériques
1 Introduction
Sous Unix et ses variantes, les fichiers et les processus constituent les prin-
cipaux outils que manipulent au quotidien les administrateurs système. Les
fichiers ne sont pas simplement des conteneurs de données mais servent
aussi de passerelle ou image d’accès aux périphériques (clé USB, imprimante,
graveur, disque dur, . . . ). Les fichiers constituent l’arborescence du système
de fichiers Unix. Le système de fichier Unix définit un mécanisme original
de protection des fichiers. Qu’est ce qu’un fichier Unix ? Quels sont les
divers types de fichier Unix ? Quell structure est utilisée par les principaux
fichiers Unix ? Quelle arborescence de système de fichier Unix utilise t’il ?
Complexe Universitaire Siantou-Cycle Licence profressionnelle

Système de fichiers Unix
Année Académique 2017-2018 jnouedoni@yahoo.com
2 les Fichiers sous Unix 2
Quelles commandes permettent de manipuler lesdits fichiers ? Ce chapitre est

destiné à favoriser une appropriation des concepts de base puis d’utilisation
des fichiers sous Unix. Le Chapitre commence par définir le concept de
fichier puis distingue les diverses sortes de fichier avant de passer en révue les
différents systèmes de fichier Unix. Le chapitre se poursuit par une évocation
du panorama de commandes pour la manipulation des fichiers. Le chapitre
évoque ensuite la description des mécanismes de protection des fichiers et se
parachève par la description des mécanismes de montage puis démontage des
périphériques sous Unix.
2 les Fichiers sous Unix

2.1 Le concept de fichier
Un fichier est généralement défini comme étant un enregistrement de données
de même nature. Il est aussi une structure logique à travers laquelle les util-
isateurs conservent durablement leurs données sur disque. Une particularté
sous Unix est qu’il permet de manipuler des périphériques de l’ordinateur:
carte-réseau, imprimante, scanner, . . . .
2.2 Les types de fichier Unix

Chez Unix, Il existe plusieurs types de fichier. Pour reconnaı̂tre le type d’un
fichier, il faut utiliser la commande ls -l. Ces types de fichier sont:
1. les fichiers ordinaires (-). les fichiers ordinaires ou réguliers perme-

ttent de conservent les données. Ils peuvent être texte ou binaire. la
commande file permet de savoir si un fichier ordinaire est texte( ASCII)
ou binaire. Lorsqu’un fichier est binaire, il est possible d’obtenir à
l’écran un afichage de son contenu à l’aide de la commande hexdump
ou od
2. les repertoires (d). Un repertoire est une collection de fichiers et

de sous-repertoires. le repertoire chez unix correspond à la notion de
dossier sous windows.
3. les sockets (s). Un socket est un mécansme utilisé pour favoriser

les communications entre des processus fonctionnant sur des machines
distinctes. concrètement, le socket un fichier employé pour favoriser la
communication entre des machines.

2.3 Droits d’accès à un fichier 3
4. les péripheriques caractères(c): ce sont des équipements connectés

à l’unité centrale et qui utilisent le carctère comme unité d’échange
d’information. Typiquement ce sont des périphériques connectées sur
des liaisons série.
5. les péripheriques bloc b Géralement ce sont des disques utilisant

comme unité élémentaire d’échange d’information le bloc.
6. Tube nommé P: le tube nommé désigne un mécanisme de communi-

cation entre des processus s’exécutant sur une seule machine. Encore
appelés FIFO1 , ils sont régulièrement utilisés par les services comme
celui de l’impresssion.
7. lien symbolique (l). Un lien symbolique est un fichier qui détient la

référence vers un autre fichier. On peut considerer un lien symbolique
comme étant un fichier qui pointe sur un autre fichier. Pour créer un
lien symbolique il faut utiliser la commande ln ou encore ls -s 2 .
Le tableau suivant indique la signification des caractères retournés par la

commande ls -l
caractères signification
- fichier ordinaire
d repertoire
c périphérique caractère
b périphérique bloc
l lien symbolique
p tube nommé
s socket
Table 1: signification du premier caractère de la commande ls-l
2.3 Droits d’accès à un fichier

Sous linux, chaque utilisateur du système possède des droits ou privilèges sur
fichier. Ces droits précisent les opérations que l’utilisateur peut effectuer sur
un fichier.
1
First In First Out
2
la syntaxe de ces commandes sera fournie plus loin dans ce cours

2.3 Droits d’accès à un fichier 4
2.3.1 les catégories d’utilisateur

Les utilisateurs sont catégorisés comme suit:
1. le propriétaire ou owner est l’utilisateur qui a crée le fichier. On le

symbolise par le caractère u. Normalemnt il peut effectuer toutes les
opérations sur un fichier.
2. Les membres du groupe utilisateur: ce sont des utilisateurs qui apparti-

ennent au même groupe que le propriétaire du fichier. On le symbolise
par le caractère g.
3. Les autres utilisateurs ou others: ce sont des utilisateurs qui ne sont pas
membres du même groupe que le créateur du fichier. On le symbolise
par le caractère o.
Les droits d’accès pour un fichier sont normalement précisés par le pro-
priétaire du fichier ou par l’administrateur du système ou même par l’utilitaire
qui a crée le fichier.
2.3.2 droits élémentaires

les droits élémentaires sont :
1. le droit de lecture symbolisé par la lettre r ou la valeur octale 4 qui

autorise un utilisateur à lire le contenu du fichier
2. le droit d’écriture symbolisé par la lettre w ou la valeur octale 2 qui

permet à un utilisateur de modifier le contenu du fichier
3. le droit d’exécution symbolisé par la lettre x ou la valeur octale 1

autorisant un utilisateur à exécuter le fichier.
Pour chaque catégorie, l’utilisateur précise la possibilité soit de lire auquel

cas le droit r est attribué, modifier dans ce cas le droit w est affecté ou
exécuter le droit x est affiché. Pour obtenir la représentation octale des
droits d’utilisation d’un fichier, il suffit de sommer en octale les droits de
base d’un fichier. Pour visualiser les droits d’un fichier, il suffit d’utiliser la
commande ls -l
2.3.3 Exemple de droits

1. rwx-rwx-rwx tous les droits sont concédés aux différents utilisateurs

2.4 descripteur de fichier 5
2. rwx-rx-x: le propriétaire peut lire, modifier et executer le fichier, les

membres du groupe du propriétaire peuvent le lire et l’exécuter tandis
que les autres utilisateurs peuvent l’exécuter.
3. 751 : le propriétaire peut lire, modifier et executer le fichier, les mem-

bres du groupe du propriétaire peuvent le lire et l’exécuter tandis que
les autres utilisateurs peuvent l’exécuter.
4. 711 le propriétaire peut lire, modifier et executer le fichier tandis que

les membres du groupe du propriétaire et les autres utilisateurs peuvent
l’exécuter.
5. 641 dans ce cas le propriétaire peut lire et modifier le fichier, les mem-
bres du groupe du propriétaire ne peuvent que le lire tandis que les
autres utilisateurs peuvent l’exécuter.
pour modifier les droits utilisateur, il faut utiliser la commande chmod
2.4 descripteur de fichier

Le descripteur de fichier désigne l’ensemble des informations caractérisant un
fichier. Sous Unix comme dans la plupart des SE, un fichier est complètement
identifié par :
1. inode qui est un numéro unique que le système de fichiers utilise pour
désigner un fichier
2. le nom du fichier c’est à dire l’appelation courante du fichier; Sous unix

le nom d’un fichier commence impérativement par une lettre suivie
d’une succession de chiffres et caractères.
3. l’extension du fichier c’est-à-dire une succession d’au moins trois car-

actères permettant d’identifier sans ambiguité l’application devant traiter
les données contenues dans le fichier.
4. le propriétaire du fichier c’est-à-dire celui qui détient les droits d’utilisation

sur le fichier. Ce propriétaire est généralement identifié par son UID
5. date de création du fichier
6. date de dernière modification du fichier
7. le nombre d’unité d’allocation
8. le numéro de la première unité d’allocation

3 Les principaux fichiers système et leur structure 6
9. les droits d’utilisation du fichier

10. le repertoire d’appartenance du fichier
11. . . .
Ces informations sont contenues dans la table de descripteur de fichiers.
3 Les principaux fichiers système et leur struc-

ture
Tout au long de son fonctionnement, linux tout comme son père unix emploie
de nombreux fichiers couramment appelés fichiers systèmes. La structure
ainsi que le contenu de ces fichiers doivent être connus de l’administrateur
système. Parmi ces fichiers figurent en bonne place les fichiers du tableau
suivant :
Fichier Rôle
/etc/passwd fichier décrivant chaque utilisateur
/etc/group Fichiers des groupes utilisateur
/etc/crontab contient les paramètres nécessaires à l’automatisation
des processus
/etc/inittab fichier définissant les paramètres utilisés au démarrage
de Unix
/etc/services définit les divers services devant être exécutés
/etc/resolv.conf indique les adresses ip des divers serveurs DNS
/etc/fstab fournit la liste des périphériques montables et
démontables
Table 2: Principaux fichiers Unix
3.1 /etc/passwd
Le fichier /etc/passwd est un fichier ASCII décrivant chaque utilisateur du
système. Chaque ligne de ce fichier a la forme suivante:
name:password:UID:GID:comment:directory:shell
Le symbole : est employé comme séparateur de champ
3.1.1 name
ce champ représente le nom de l’utilisateur

3.2 /etc/fstab 7
3.1.2 password
fournit le mot de passe de l’utlisateur. la valeur de ce champ est soit x,! ou *
suivant les distributions linux.Dans la majorité des environnements Unix, le
fichier /etc/shadow est employé pour conserver les mots de passe utilisateur.
Le fichier /etc/shadow n’est accessible qu’à l’utilisateur root.
3.1.3 UID
Encore appelé User Identifier, le UID indique l’identifiant de chaque utilisa-
teur.
3.1.4 GID
Group Identifier, le GID fournit le numéro du groupe d’appartenance de
l’utilisateur
3.1.5 Comment
décrit ou commente l’activité de l’utilisateur
3.1.6 directory
précise le repertoire de connexion ou conservation des fichiers de l’utilisateur
3.1.7 shell
indique le shell de commandes par défaut de l’utilisateur
3.2 /etc/fstab
le fichier /etc/fstab est un fichier qui contient la description des systèmes
de fichiers des mémoires de masse accessibles sur un ordinateur. Ce fichier
est utilisé pour favoriser le montage ou démontage des systèmes de fichier
au démarrage ou arrêt d’une machine linux, ou simplement par les comandes
mount et umount. Dans certains environnements linux ce fichier a pour nom:
/etc/vfstab ou /etc/filesystems. Chaque ligne de ce fichier est composé de
six champs:
1. nom de la partition ou du volume logique en mode bloc;
2. nom du repertoire de montage ;
3. type de système de fichier;

3.3 /etc/group 8
4. options de montage; le terme defaults remplace toutes les options par

défaut;
5. un indicateur de sauvegarde utilisé par la commande dump et très

souvent peu utilisé;
6. un indicateur de vérification du système de fichier employé par la com-

mande fsck
/etc/filesystems
3.3 /etc/group
Le fichier ASCII /etc/group fournit la liste des divers groupes utilisateurs du
système. Chaque ligne de ce fichier a la forme suivante:
name:password:GID:comment:directory:shell
Le symbole : est employé comme séparateur de champ
3.3.1 name
ce champ représente le nom du groupe
3.3.2 password
fournit le mot de passe du groupe. La valeur de ce champ est soit x,! ou *
suivant les distributions linux. Ce champ est aujourd’hui obsolète et n’est
utilisé que pour des raisons de compatibilité
3.3.3 GID
Group Identifier, le GID fournit le numéro du groupe. Par convention, les pe-
tits numéros sont reservés aux groupes prédéfinis du système et on attribuera
aux groupes ordinaires des numéros supérieurs à 200, voire 500 ou 1000 selon
les versions.
3.3.4 liste des membres
3.4 /etc/network/interfaces
Ce fichier est utilisé par Ubuntu pour conserver les paramètres de configura-
tion des diveres cartes réseau fonctionnelles sur un ordinateur.

3.5 /etc/crontab 9
3.5 /etc/crontab
ce fichier est employé par le service ou démon crond, chargé d’examiner
les requêtes ou besoins formulés par les utilisateurs pour lancer des tâches
planifiées. Les requêtes des utilisateurs sont soumises à l’aide de la commande
crontab ou at. Chaque ligne du fichier /etc/crontab contient 7 champs:
1. les cinq champs numériques décrivant les dates et heures souhaitées;
2. le sixième champ qui fournit le nom de l’utilisateur;
3. le septième champ qui décrit la commande à exécuter avec cet utilisa-

teur
3.6 /etc/exports
ce fichier fournit la liste de tous les fichiers exportés du système de fichiers. Un
fichier exporté est accessible à tous les utilisateurs d’un réseau informatique.
Il est particulièrement utilisé pour favoriser le partage des fichiers dans un
environnement réseau ou distribué. Ce fichier est employé dans les systèmes
de fichier NFS (network File System)
4 Sytème de fichiers Unix

4.1 définition
Un système de fichiers désigne l’ensemble des fichiers contenu sur une mémoire
de masse. Il fait aussi référence à l’organisation, structuration, règles de
partage et mode d’accès aux fichiers et données.
4.2 arborescence du système de fichiers Unix

Le système de fichiers sous unix est représenté sous forme d’une arborescence
contenant:
1. une racine symbolisée par le caractère /
2. un repertoire ou nœud de l’arbre
3. un fichier ou feuille de l’arbre
Dans une arborescence Unix, on retrouve les repertoires indiqués dans le

tableau ci-après:

4.3 types de système de fichier 10
repertoire Contenu
/etc contient les principaux fichiers
d’administration
/dev repertoire des fichiers périphériques
/boot fichiers de démarrage
/root fichiers de l’administrateur système
/home fichier des utilisateurs
/usr fichier des programmes utilisateurs
/bin Fichiers systèmes
/media list des média utilisables ( clé usb, blue
ray, dvd, mp3,. . . )
/tmp fichiers temporaires
/var fichiers de services, variables, journaux
et fichiers utlisateur
/proc répertoire pour la mémorisation des
processus
Table 3: Principaux repertoires Unix
4.3 types de système de fichier

Linux est capable de traiter les données provenant d’autres systèmes d’exploitation
tels que: MAC OS, Novell, Netware, . . . . Unix supporte les types de fichier
suivant :
1. FAT (16 et 32
2. NTFS
3. NFS : Network File System
4. HFS système de fichier utilisé sous Mac OS
5. ISO9660 système de fichier pour mémoire optique
6. RFS Reiser File System
7. EXT
8. swap

4.4 les systèmes de fichier EXT 11
4.4 les systèmes de fichier EXT

Acronyme de extended file system, ce système de fichier est celui crée pour
UNIX. Il existe sous diverses versions:
1. ext2
2. ext3
3. ext4
EXT utilise une table semblable à celle de la FAT3 . Chaque fichier d’une
mémoire de masse ext dispose d’un inode. Pour connaı̂tre le inode d’un
fichier il faut entrer la commande ls -ia nomdufichier.
4.4.1 Ext2
Pour créer un système de fichier sous linux, on peut utiliser la commande
mkfs. Singulièrement pour créer un système de EXT2, on emloie la com-
mande mk2fs. Pour vérifier la cohérence d’un système de fichier contenu
sur une mémoire de masse, on utilise la commande fsck. Normalement, la
commande fsck est automatiquement executée au démarrage de tout système
Unix. Cette commande vérifie l’intégrité des données sur tous les secteurs
d’un disque magnétique. Lorsque certaines erreurs sont décelées, elles sont
automatiquement corrigées. Si ces erreurs subsistent après les corrections
alors le système de fichier est corrompu et exige les corrections devant être
faites manuellement par l’administrateur système.
4.4.2 Ext3
EXT3 est une amélioration de EXT2 dont le but essentiel est de favoriser la
vérification rapide des différents disques contenant les données. L’innovation
essentielle réside dans l’utilisation d’un journal système qui contient la liste
des modifications apportées au système de fichiers. Lors de l’analyse des
systèmes de fichier EXT3, le système ne parcourt plus entièrement les divers
secteurs du disque qui ont fait l’objet d’une modification mais seulement ceux
qui sont indiqués dans le journal.
4.4.3 Ext4
EXT4 est la version améliorée de EXT3 incorporant plus d’extensibilité et de
fiabilité pour traiter les fichiers de grande taille et les disque durs de grande
3
File Allocation Table

4.5 les partitions sous linux 12
capacité. Un système de fichiers EXT4 peut gérer des fichiers dont la taille
maximale est de 16 TB et des fichers systèmes dont la taille maximale est
de 1 EB ( 1024*1024 TB) 4 . EXT3 n’autorisait que 32000 sous repertoires
dans un repertoire, actuellement, EXT4 brise cette limite en rendant illimité
le nombre de sous-repertoires d’un repertoire.
4.5 les partitions sous linux

Une partition est un disque virtuel crée sur un disque physique. Elle cor-
respond aussi à une partie d’un disque physique entièrement autonome et
dans lequel on peut installer un Système d’Exploitation totalement différent
de celui qui existe dans une autre partition. Il existe plusieurs types de
partition:
partition primaire
parttion étendue
partition logique
partition de swap
4.5.1 MBR
La Master Boot Record est une petite table de 512 octets, généralement
stockée dans le secteur de boot du disque dur et qui permet de charger le
système d’exploitation au démarrage de l’ordinateur. La MBR est composée
de :
1. les 446 premiers octets contiennent un programme de chargement, loader

en anglais, qui va démarrer l’exécution du programme de chrgement
du Système d’exploitataion. Comme exemple de loader, on peut citer:
Linux Loader, NT loader de Microsoft, GRUB
2. les 64 octets suivant décrivent les partitions: taille, type et statut
3. Les deux derniers octets du MBR constituent le magic number, une

valeur numérique que certains systèmes utilisent pour vérifier la signa-
ture du secteur.
4
EXT3 ne peut supporter des fichiers de 2 TB de taille maximale et des fichiers système
de 16 TB.

4.6 Commande de manipulation des partitions 13
4.5.2 Partition de swap

la partition de swap sert de zone d’échange. Elle represente en réalité une
deuxième mémoire centrale n’existant que sur le disque dur. Lors de l’installation
d’un système Unix, la taille de la parttion de swap doit être le double de la
capacité de la mémoire centrale.
4.5.3 Partition primaire

Une partition est dite primaire lorsqu’elle figure parmi les quatre partitions
possibles de la MBR( Master Boot Record)
4.5.4 Partition étendue

Une partition est dite étendue est une patition primaire redefinie en vue
de contenir des parttitions logiques. Les parttions étendues permettent de
disposer de plus de quatre parttions sur un disque dur.
4.5.5 Partition logique

Une partition logique est un disque dur autonome normalement contenu das
une partition étendue.
4.5.6 nom de partition

Une partition d’un disque dur est identifié sous linux par un nom de la forme:
/dev/hdxnn ou /dev/sdxnn
x représente une lettre de l’alphabet qui permet de savoir si la parttion se
trouve sur un disque maı̂tre ou alors sur un disque esclave. En particulier,
lorsque x vaut a, la partition se trouve sur un disque maı̂tre. Si x vaut b, c,
. . . z, la partition se trouve sur un disque esclave.
nn: indique le numéro de la partition sur le disque. hd précise que le disque
est un disque IDE pendant que sd indique que le disque est un disque SCSI
4.6 Commande de manipulation des partitions

4.6.1 du
Cette commande permet de déterminer l’usage de l’espace disque. En par-
ticulier cette commande fournit de façon récursive la taille des repertoires,
sous-repertoires et taille des fichiers de chaque sous repertoire ou repertoire.

5 Commandes linux de manipulation de fichiers 14
4.6.2 df
df affiche un rapport sur l’espace disque disponible.
4.6.3 dd
dd ou device to device, est une commande destinée à la copie physique, bloc à
bloc, d’un fichier périphérique vers un fichier périphérique. Cette commande
peut ête également utilisée pour réaliser la copie physique d’un disque, y
compris la copie d’un disque contenant un système de fichiers.
4.6.4 fdisk
cette utilitaire permet de gérer les partitions d’un disque.
4.6.5 gparted
cette utilitaire permet de gérer les partitions d’un disque.
4.6.6 cpio
cette utilitaire permet de sauvegarder les fichiers d’un disque.
5 Commandes linux de manipulation de fichiers

5.1 ls
La commande ls affiche tout d’abord l’ensemble de ses arguments fichiers
autres que des répertoires. Puis ls affiche l’ensemble des fichiers contenus
dans chaque répertoire indiqué. dir et vdir sont des versions de ls affichant
par défaut leurs résultats avec d’autres for mats.
Si aucun argument (autre qu’une option) n’est fourni, le contenu du
répertoire en cours (‘.’) est affiché. Le con tenu des répertoires est trié par
ordre alphabétique. Avec l’option -d, les répertoires sont considérés comme
des fichiers ordinaires, on affiche leurs noms mais pas leurs contenus.
Un fichier dont le nom commence par un point (‘.’) n’est affiché que si
l’option -a est fournie.
Avec ls, les fichiers sont présentés par défaut en colonne et triés verticale-
ment si la sortie standard est un termi nal, sinon ils sont affichés avec un seul
fichier par ligne.
Avec dir, les fichiers sont par défaut listés en colonne et triés verticale-
ment.

5.2 find 15
Avec vdir, les fichiers sont par défaut présentés suivant un format long.
-d Afficher les répertoires avec la même présentation que les fichiers, sans
lister leur contenu. -i Afficher le numéro d’index (i-noeud) de chaque fichier
à gauche de son nom.
ls -options fichier . . .
-l En plus du nom, afficher le type du fichier, les permissions d’accès, le
nombre de liens physiques, le nom du propriétaire et du groupe, la taille en
octets, et l’horodatage (de la dernière modifica tion, sauf si une autre date
est réclamée par les options -c ou -u). Pour les fichiers vieux de plus de 6
mois, ou en avance sur la date de plus d’une heure, l’horodatage contient
l’année à la place de l’heure. -q Afficher des points d’interrogation à la place
des caractères non-imprimables dans les noms de fichiers.
-r Inverser le tri du contenu des répertoires.
-t Trier le contenu des répertoires en fonction de la date et non pas en
ordre alphabétique. Les fichiers les plus récents sont présentés en premier.
-u Trier le contenu des répertoires en fonction de la date de dernier accès
au fichier plutôt que selon la date de modification. Si le format d’affichage
est large, c’est la date de dernier accès qui est affichée.
-C Présenter les fichiers en colonnes, triés verti calement.
-F Ajouter un caractère à chaque nom de fichier pour indiquer son type.
les fichiers réguliers exécuta bles sont suivis d’un ‘*’. Les répertoires sont
suivis de ‘/’, les liens symboliques d’un ‘@’, les FIFOs d’un ‘—’. Les fichiers
réguliers non- exécutables ne sont suivis d’aucun caractère.
-R Afficher récursivement le contenu des sous-réper toires.
5.2 find
find parcourt les arborescences de répertoires commençant en chacun des
chemins mentionnés, en évaluant les expres sions fournies pour chaque fichier
rencontré.
L’évaluation de l’expression se fait de gauche à droite, en suivant des
règles de précédence décrite dans la sec tion OPÉRATEURS, jusqu’à ce que
le résultat soit connu (par exemple la partie gauche vraie pour un opérateur
OU ou fausse pour un opérateur ET).
Le premier argument commençant par ‘-’, ‘(’, ‘)’, ‘,’, ou ‘!’ est con-
sidéré comme le début de l’expression, tous les arguments précédents sont
des chemins à parcourir.
Tous les arguments ultérieurs sont considérés comme le reste de l’expression
régulière.
Si aucun chemin n’est mentionné, le répertoire en cours sert de point de
départ.

5.2 find 16
Si aucune expression n’est fournie, find utilise l’expres sion ‘-print’ par
défaut.
find se termine avec le code de retour 0 si tous les fichiers ont pu être ex-
aminés correctement, et supérieur à 0 si une erreur s’est produite. L’expression
est constituée d’options (affectant l’ensem ble des opérations plutôt que le
traitement d’un fichier particulier, et renvoyant toujours vrai), de tests (ren
voyant une valeur vraie ou fausse), et d’actions (ayant des effets de bords et
renvoyant une valeur vraie ou fausse), tous ces éléments étant séparés par
des opérateurs.
Quand un opérateur est manquant, l’opération par défaut -and est ap-
pliquée. Si l’expression ne contient pas d’action autre que -prune, find ap-
plique l’action -print par défaut sur tous les fichiers pour lesquels l’expres
sion est vraie.
Elles ont toujours un effet global, plutôt que de s’appli quer uniquement à
leur emplacement dans l’expression. Néanmoins, pour améliorer la lisibilité,
il est préférable de les placer au début de l’expression.
-daystart Mesurer les temps (avec -amin, -atime, -cmin, -ctime, -mmin,
et -mtime) depuis le début de la journée plutot que depuis 24 heures.
-depth Traiter d’abord les sous-répertoires avant le répertoire lui-même.
-follow Déréférencer les liens symboliques pour accéder aux fichiers vers
lesquels ils pointent. Ceci implique l’option -noleaf.
-help, –help Afficher un message d’aide sur la sortie standard et terminer
normalement.
-maxdepth n Descendre au plus n niveaux (n étant un entier positif ou

nul), dans les répertoires parcourus. ‘-maxdepth 0’ signifie que les tests et
les actions ne s’appliquent qu’aux arguments de la ligne de commande.
-mindepth n
Ne pas appliquer les tests ou les actions à des niveaux de profondeur inférieurs
à n. n est un entier positif ou nul. ‘-mindepth 1’ signifie que les tests et les
actions s’appliquent à tous les fichiers sauf aux arguments de la ligne de com
mande.
-mount Ne pas parcourir les répertoires situés sur d’autres systèmes de

fichiers. Il s’agit d’une alternative à l’option -xdev, assurant la compati bilité
avec d’anciennes versions de find.
-noleaf
Ne pas faire d’optimisation en supposant que les répertoires contiennent 2 fois
moins de sous-réper toires que leurs nombres de liens physiques. Cette option
est nécéssaires lorsque l’on parcourt des systèmes de fichiers ne suivant pas les

5.3 cp 17
conventions Unix sur les liens de répertoires, comme les systèmes MS-DOS,
les CD-ROM ou les points de mon tage de volumes AFS. Chaque répertoire
sur un système de fichiers Unix dispose au moins de deux liens physiques,
son nom et ‘.’. De plus chaque sous-répertoire a également un lien ‘..’ vers le
5.3 cp
la commande cp permet de créer une copie d’un fichier. sa syntaxe est cp [-
options] fichierinitial fichiercopie fichierintial indique l’emplacement du
fichier initial, fichiercopie désigne l’emplacement du fichier copie. Les options
possibles sont :
1. -R pour copier des fichiers d’un repertoire et ses sous repertoires
2. -s crée des liens symboliques
3. -n empêche d’écraser le contenu d’un fichier déjà existant
5.4 rm
cette commande permet de supprimer des fichiers et repertoires sa syntaxe
est rm [- options] fichier fichier l indique l’emplacement du fichier initial.
fichiercopie désigne l’emplacement du fichier copie. les options possibles sont
:
1. -R pour supprimer des fichiers d’un repertoire et ses sous repertoires
2. -i demande confirmation avant suppression
3. -f ignore les fichiers non existants
6 fichier et peripheriques
Linux, comme la plupart des systèmes d’exploitation, interagit avec les périphériques
matériels via des composants logiciels modulaires appelés pilotes de périphériques.
Les pilotes de périphériques font partie du noyau et peuvent être intégrés de
façon statique à celui-ci ou chargés à la demande sous forme de modules. Les
pilotes de périphériques s’exécutent comme s’ils faisaient partie du noyau et
ne sont pas accessibles directement aux processus utilisateur. Cependant,
Linux propose un mécanisme à ces processus pour communiquer avec un pi-
lote et par là même avec le dispositif matériel via des objets semblables aux
fichiers. Ces objets apparaissent dans le système de fichiers et des applica-
tions peuvent les ouvrir, les lire et y écrire pratiquement comme s’il s’agissait

6.1 liaison entre fichier et periphériques 18
de fichiers normaux. Les périphériques sous linux sont manipulés au moyen

de fichiers spéciaux. Les fichiers de périphériques ne sont pas des fichiers or-
dinaires ils ne représentent pas des zones de données au sein d’un système de
fichiers sur disque. Au lieu de cela, les données lues ou écrites sur un fichier
de périphérique sont transmises au pilote de périphérique correspondant et,
par son intermédiaire, au matériel sous-jacent. Les fichiers de périphériques
se divisent en deux types:
1. Un périphérique caractère représente un dispositif matériel qui lit ou

écrit en série un flux d’octets. Les ports série et parallèle, les lecteurs
de cassettes, les terminaux et les cartes son sont des exemples de
périphériques caractères.
2. Un périphérique bloc représente un dispositif matériel qui lit ou écrit

des données sous forme de blocs de taille fixe. Contrairement aux
périphériques caractère, un périphérique bloc fournit un accès direct
aux données stockées sur le périphérique. Un lecteur de disque est un
exemple de périphérique bloc.
6.1 liaison entre fichier et periphériques

Linux identifie les périphériques au moyen de deux nombres: le numéro de
périphérique majeur et le numéro de périphérique mineur. Le numéro de
périphérique majeur indique à quel pilote correspond le périphérique. Les
correspondances entre les numéros de périphérique majeurs et les pilotes
sont fixes et définies dans les sources du noyau Linux. Un même numéro de
périphérique majeur peut correspondre à deux pilotes différents, l’un étant
un périphérique caractère et l’autre un périphérique bloc. Les numéros de
périphérique mineurs permettent de distinguer plusieurs périphériques ou
composants contrôlés par le même pilote.
6.2 Montage et démontage de périphérique

6.2.1 Montage de périphériques
6.3 démontage de périphériques

6.3 démontage de périphériques 19
périphérique nom du fichier majeur mineur

Premier lecteur /dev/fd0 2 0
de disquettes
Second lecteur /dev/fd1 2 1
de disquette
Contrôleur /dev/hda 3 0
IDE primaire,
maı̂tres
Contrôleur IDE première parti- /dev/hda1 3
primaire, maı̂tre tion
1
Contrôleur IDE /dev/hdb 3 64
primaire esclave
Contrôleur IDE /dev/hdb1 3 65
primaire, es-
clave, première
partition
Premier lecteur /dev/sda 8 0
SCSI
Premier lecteur /dev/sda1 8 1
SCSI, première
partition
Second disque /dev/sdb 8 16
SCSI
Second disque /dev/sdb1 8 17
SCSI, première
partition
Premier lecteur /dev/scd0 11 0
CD-ROM SCSI
Second lecteur /dev/scd1 11 1
CD-ROM SCSI
Table 4: peripheriques Unix et fichiers


Fichiers Unix 36

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chapitre 1 : Sytème de Fichiers Unix

à la fin de ce chapitre, je dois être capable de :

1. Définir le concept de fichier sous unix

2. Distinguer les différents types de fichiers sous unix

3. Enumerer les principaux systèmes de fichier Unix

4. Décrire le contenu des principaux repertoires de l’arborescence du système

5. Indiquer le mécanisme de protection des fichiers Unix

6. Utiliser les commandes Unix pour manipuler les fichiers

8. Citer les principaux fichiers Unix et leur contenu

9. Reconnaı̂tre les fichiers permettant de manipuler les périphériques

Complexe Universitaire Siantou-Cycle Licence profressionnelle

Quelles commandes permettent de manipuler lesdits fichiers ? Ce chapitre est

2 les Fichiers sous Unix

2.2 Les types de fichier Unix

1. les fichiers ordinaires (-). les fichiers ordinaires ou réguliers perme-

2. les repertoires (d). Un repertoire est une collection de fichiers et

3. les sockets (s). Un socket est un mécansme utilisé pour favoriser

Complexe Universitaire Siantou-Cycle Licence profressionnelle

4. les péripheriques caractères(c): ce sont des équipements connectés

5. les péripheriques bloc b Géralement ce sont des disques utilisant

6. Tube nommé P: le tube nommé désigne un mécanisme de communi-

7. lien symbolique (l). Un lien symbolique est un fichier qui détient la

Le tableau suivant indique la signification des caractères retournés par la

Table 1: signification du premier caractère de la commande ls-l

2.3 Droits d’accès à un fichier

Complexe Universitaire Siantou-Cycle Licence profressionnelle

2.3.1 les catégories d’utilisateur

1. le propriétaire ou owner est l’utilisateur qui a crée le fichier. On le

2. Les membres du groupe utilisateur: ce sont des utilisateurs qui apparti-

2.3.2 droits élémentaires

1. le droit de lecture symbolisé par la lettre r ou la valeur octale 4 qui

2. le droit d’écriture symbolisé par la lettre w ou la valeur octale 2 qui

3. le droit d’exécution symbolisé par la lettre x ou la valeur octale 1

Pour chaque catégorie, l’utilisateur précise la possibilité soit de lire auquel

2.3.3 Exemple de droits

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2. rwx-rx-x: le propriétaire peut lire, modifier et executer le fichier, les

3. 751 : le propriétaire peut lire, modifier et executer le fichier, les mem-

4. 711 le propriétaire peut lire, modifier et executer le fichier tandis que

pour modifier les droits utilisateur, il faut utiliser la commande chmod

2.4 descripteur de fichier

2. le nom du fichier c’est à dire l’appelation courante du fichier; Sous unix

3. l’extension du fichier c’est-à-dire une succession d’au moins trois car-

4. le propriétaire du fichier c’est-à-dire celui qui détient les droits d’utilisation

5. date de création du fichier

6. date de dernière modification du fichier

7. le nombre d’unité d’allocation

8. le numéro de la première unité d’allocation

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9. les droits d’utilisation du fichier

3 Les principaux fichiers système et leur struc-

Table 2: Principaux fichiers Unix

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1. nom de la partition ou du volume logique en mode bloc;

2. nom du repertoire de montage ;

3. type de système de fichier;

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4. options de montage; le terme defaults remplace toutes les options par

5. un indicateur de sauvegarde utilisé par la commande dump et très

6. un indicateur de vérification du système de fichier employé par la com-

3.3.4 liste des membres

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1. les cinq champs numériques décrivant les dates et heures souhaitées;