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L'Année francophone internationale (AFI)

LE RÔLE DE LA LITTÉRATURE MIGRANTE


DANS LA CONSTRUCTION
DE LA FRANCOPHONIE MONTRÉALAISE

Carmen MATA BARREIRO


Professeure titulaire
Département de philologie française
Universidad Autónoma de Madrid, Espagne

Introduction
Dans l’univers de la production littéraire québécoise, l’espace urbain de Montréal
constitue un topos important. Des écrivains majeurs tels que Nicole Brossard dans French
kiss, étreinte/exploration [1] l’ont approché non seulement en tant que décor mais en tant
qu’actant, capable d’emprunter des formes organiques, d’intégrer des imaginaires pluriels
dont l’imaginaire féministe et l’imaginaire migrant. Montréal a rassemblé et rassemble des
regards d’écrivains qui y sont nés ou qui y vivent ou y ont vécu. Ainsi, le recueil de
nouvelles Montréal des écrivains, dirigé par Louise Dupré, Bruno Roy et France Théoret
en 1988 [2] , ou Nouvelles de Montréal dirigé par Micheline Lafrance en 1992 [3] . Dans la
décennie 2000, on remarque un intérêt particulier pour les microespaces montréalais, tels
que la rue. Ainsi, dans le numéro 56 de la revue Arcade, L’écriture au féminin (4e
trimestre 2002), l’écrivaine Hélène Monette se penche sur la rue Saint-Denis ou l’avenue
du Mont-Royal, et Carole David — qui est parfois classée comme écrivaine migrante à
cause des origines italiennes de sa mère [4] —écrit le poème "Via Italia", où elle focalise
son regard sur plusieurs espaces dont la Rue Dante à l’intérieur du quartier de la Petite
Italie [5] . Ainsi, dans la production littéraire québécoise, l’espace urbain montréalais
"devient territoire, c’est-à-dire un lieu parcouru, habité, aménagé, investi de sens, de
conscience, d’appartenance ; autrement dit : approprié" [6] .

La littérature migrante : apports spécifiques


La littérature migrante a investi Montréal. Des écrivains migrants d’origine italienne
(Marco Micone), irakienne (Naïm Kattan), chilienne (Mauricio Segura), chinoise (Ying
Chen), ou libanaise (Abla Farhoud) y ont adopté la langue française. Des écrivains
migrants provenant d’une autre culture francophone, tels que les Haïtiens Émile Ollivier,
Dany Laferrière ou Marie-Célie Agnant, colorent la langue de Montréal des accents d’un
ailleurs, mémoire sonore et revendication du respect de l’altérité. Un trait caractérisant le
rapport entre la littérature migrante francophone et la ville de Montréal est la coexistence
d’une approche fictionnelle et d’une approche analytique. D’une part, les écrivains/es

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migrants/es expriment leur vision-recréation de la ville à travers une pluralité de genres


littéraires (roman, nouvelle, théâtre, poésie, littérature pour la jeunesse, essai ), et certains
parmi eux/elles (Régine Robin, Naïm Kattan, Marie-Célie Agnant, Marco Micone)
développent parallèlement des analyses dans le domaine de l’urbanisme, de la sociologie
ou de la psychologie sociale, et réfléchissent sur les problèmes identitaires des immigrants,
sur leur insertion au Québec et à Montréal. Montréal se présente dans leurs textes comme
une ville-récit des processus d’acculturation, une ville-récit de l’engagement, une ville-
récit de re-naissance, une ville-récit de métissage.

Une ville-récit des processus d’acculturation


En effet, Montréal, ville que des vagues successives d’immigrants et des groupes
ethoculturels divers ont contribué à bâtir, regorge de récits de migrance, de récits des
processus d’acculturation. Les écrivains migrants francophones saisissent le premier
regard, la première rencontre, générateurs de fascination ou de frustration. Dans Les lettres
chinoises (1993), roman épistolaire, de l’écrivaine d’origine chinoise Ying Chen, le
personnage de Yuan exprime, dans une lettre à Sassa — restée à Shanghai —, l’intense
émotion, le grand émerveillement qu’il ressentit lorsque, en survolant la ville de Montréal,
il découvre les lumières qu’il perçoit comme " de splendides lumières de l’Amérique du
Nord " :

Lorsque l’avion est arrivé tard hier soir au-dessus de Montréal, j’ai eu un
étourdissement. C’était à cause des lumières. De splendides lumières de
l’Amérique du Nord. Des lumières qu’on ne trouve pas chez nous. Je me
croyais tombé dans un monde irréel. J’avais les yeux éblouis et le souffle
oppressé, Sassa […] [7]

Les écrivains migrants reflètent l’apprivoisement de la ville, le rapprochement cognitif et


affectif (pas toujours simultané !) qui comporte la lecture du paysage urbain, du bâti, et
l’essai d’en comprendre sa logique. Ainsi, Émile Ollivier, dans " Propos d’un musard
impénitent " :

J’ai mis du temps à appréhender le sens de [Montréal] […] tant au


début cette ville m’était apparue sphinx aux énigmes impossibles à
déchiffrer. […] Montréal n’incite pas à la flânerie ! Comment
pourrait-il en être autrement, quand il n’existe pas de bancs à
l’ombre tiède où se reposer […] ? Quand la température, la largeur
des rues, l’absence d’arcades forcent à entretenir avec les
boulevards, les trottoirs et les édifices du centre-ville une relation de
pure fonctionnalité ? [8]

Dans cette acculturation, où interviennent les représentations préalables, l’expérience


migratoire, le poids de la mémoire du pays d’origine et le regard vers l’avenir inhérent
aux "horizons d’attente" [9] , on remarque souvent le chevauchement des espaces qui
habitent les acteurs migrants — dont les écrivains migrants — et qui déterminent un
rapport affectif et une lecture spécifiques de la ville d’accueil. Dans l’exorde de Le figuier

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enchanté (1992), Marco Micone présente ce "recueil hybride" comme l’évocation de


"l’itinéraire d’un enfant qui foula la gadoue avant la névasse. Il crut longtemps que le
reste du monde ressemblait à son village. Devenu adolescent, émigré malgré lui, il
souhaitait que Montréal y ressemblât. Adulte, il est habité par une ville et par un
village" [10] .
Et, dans son évocation du processus d’acculturation, l’écriture migrante nous permet
d’observer comment le degré d’identification avec Montréal en ville d’accueil peut être
supérieur au degré d’identification avec la société d’accueil et avec ses valeurs. Dans La
Dot de Sara (1995) de l’écrivaine montréalaise d’origine haïtienne Marie-Célie Agnant
[11] , ou dans le roman Passages (1991) d’Émile Ollivier [12] , Montréal expose ses
espaces d’ouverture, d’échange, des espaces-carrefours tels que les marchés ou le
boulevard Saint-Laurent : espaces qui rendent cette ville aimable, poreuse, créatrice de
sociabilité et d’aménité. Ces espaces-carrefours s’y avèrent capables d’équilibrer le bâti
qui représente la mémoire d’un passé auquel les communautés migrantes n’ont pas
participé, et qui leur est donc étranger.
Marco Micone, interviewé dans la revue Forces, La voix internationale du Québec (2001),
dans le cadre du dossier "Redécouvrir Montréal", insiste sur le fait que Montréal "n’est
pas écrasée par son histoire. Chacun de ses habitants a l’impression d’avoir contribué à
la bâtir. Elle est protéiforme, en ce sens qu’elle s’est transformée tous les dix, quinze ans
environ : il y a eu l’Exposition universelle en 67, les Jeux olympiques en 76, l’accueil des
peuples et de réfugiés venus d’un peu partout sur la planète, etc." [13] .

Une ville-récit de l’engagement (et du " langagement " [14] )


Le degré de porosité, d’ouverture de Montréal la rendent destinataire de récits qui sont
fruits et moteurs d’engagement : l’engagement lié à la mémoire spécifique des écrivains
migrants (cf. la traite des Noirs/es, la répression dans les pays d’origine) et aussi
l’engagement lié à leur expérience en ce qui concerne leur intégration dans la société
montréalaise et québécoise.
Marco Micone est un exemple clé de l’engagement, qui nourrit ses pièces de théâtre [15] ,
ses textes qui allient la réflexion et la fiction (Le figuier enchanté), ses articles et ses
textes-tracts (Speak What). Dans l’exorde de Le figuier enchanté et dans le hors-texte de
Déjà l’agonie, le même cri, les mêmes revendications de respect, de tolérance,
d’ouverture entre la société d’accueil et les groupes ethnoculturels, se répètent en écho :

Adulte, je suis habité par la ville et le village. […] Et je m’insurge


contre ceux qui, dans la ville, érigent des villages étriqués et
méprisés auxquels ces étrangers, ces voleurs de jobs, ces autres, ces
ethniques, ces allophones, ces gens du silence, impriment leurs
différences mais aussi leurs ressemblances. [16]

Une ville-récit de re-naissance


Les écrivains Émile Ollivier et Naïm Kattan ayant participé au "grand bouger" [17] de la
société québécoise de la Révolution tranquille, adoptent la ville de Montréal, s’en
éprennent. Émile Ollivier, dans Repérages, explicite le rôle de Montréal dans la
construction de ses repères et avoue : "Je sais aujourd’hui que je viens des marges de
l’empire et que j’aime Montréal […] cette ville tanguant en équilibre parfait sur le

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fleuve" [18] .
Quant à Naïm Kattan, dans Les villes de naissance (2000), il évoque avec émotion
comment lui, "l’enfant de Bagdad", commence à travailler, dans la décennie 1960, dans et
pour une ville "en quête de repères", qui devient "le lieu choisi, élu" [19] , une ville de re-
naissance.

Une ville-récit de métissage


Les écrivains migrants francophones nous présentent Montréal comme une ville où
cohabitent des groupes ethnoculturels divers. Le boulevard Saint-Laurent apparaît chez
des auteurs tels qu’Émile Ollivier ou Marie-Célie Agnant comme "la rue de la bigarrure,
des accents et des odeurs […], le poumon de la ville" [20] . Mais ces représentations
positives d’un métissage réussi cohabitent avec des espaces de tension : des tensions entre
les groupes ethnoculturels comme dans Côte-des-Nègres de Mauricio Segura [21] (qui
reflète le quartier multiethnique de Côte-des-Neiges) et des tensions à l’intérieur des
groupes ethnoculturels comme dans l’œuvre de Marco Micone, qui évoque comment "le
quartier italien […] devint […] le fief de quelques baobabs dont l’étreinte commence à
peine à se desserrer" [22] .
L’écrivain d’origine chilienne Mauricio Segura montre dans son roman Côte-des-Nègres
(1998), des modes de cohabitation dans un quartier représentatif des quartiers
multiethniques de Montréal, Côte-des-Neiges. Le roman fait évoluer deux enfants
appartenant à des communautés différentes, celle des Haïtiens et celle des Latino-
Américains. Le passage de l’enfance à l’adolescence y entraîne l’évolution d’une
sociabilité basée sur la solidarité, sur un mixage interethnique, à une sociabilité basée sur
l’existence de gangs ou bandes révélant une segmentation ethnique des relations sociales.
[23]
Marco Micone décrit dans "Baobabs" comment les immigrés italiens des années 1950 et
1960, qui avaient émigré d’un village de l’Italie du Sud à Montréal, étaient "accueillis
avec méfiance sinon avec mépris" et comment "ils recherchèrent compréhension et soutien
à l’intérieur de la communauté italienne où ils retrouvaient valeurs et mode de vie plus
conformes à leurs attentes" [24] . Mais ce processus d’agrégation résidentielle [25] en vue
de se retrouver entre soi, ce que Claire McNicoll désigne par l’expression de "confort
culturel" [26] , aboutira à une situation d’aliénation culturelle, à une certaine
ghettoïsation. Dans la pièce de théâtre Gens du silence (1982) de Marco Micone, le
métissage inhérent à la ville de Montréal apparaît comme une voie d’affranchissement
chez certains habitants du quartier "Chiuso".

En guise de conclusion
Montréal est une ville en perpétuelle transformation. Sur le plan politique et administratif,
cette ville a une toute nouvelle identité, fruit de la fusion des 28 villes qui se retrouvent sur
son île. Dans le cahier "Municipalités" du journal Le Devoir des 24-25 mai 2003,
Normand Thériault, en traitant du "nouveau Montréal" et de la Communauté
métropolitaine de Montréal (CMM) - mise en place en janvier 2001-, dit : "Elle est déjà en
importance la vingt-sixième ville en Amérique du Nord. Elle vient pourtant de naître" [27] .
Parallèlement à cette "image de marque" de modernité, matérialisée dans l’Exposition
universelle de 1967 (Expo 67) ou dans les jeux de la 17e Olympiade des temps modernes,
en 1976, Montréal a su construire un dialogue avec ses habitants-citoyens qui intègre le

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respect pour les groupes ethnoculturels, pour les migrants.


Le langage architectural ou du paysage urbain a mis en scène ce respect pour les
immigrés et a fait ainsi un travail de mémoire, de justice : la Place du Portugal et la Place
des Amériques en témoignent.
L’ouverture à la littérature migrante qu’on constate dans l’univers de l’édition et de la
réception à Montréal contribue à l’apprivoisement des différences entre les communautés
migrantes et la ville d’accueil. L’avenir de Montréal, dans les discours de beaucoup
d’écrivains migrants, devrait assumer, creuser davantage, ce que Marco Micone définit
comme "un modèle d’équilibre entre le repli ethnique et l’intégration culturelle et
sociale" [28] . Et de se demander : "Sommes-nous capables d’assumer la mosaïque
urbaine, la pluralité des passés que transportent avec eux ceux qui quittent, pour le
meilleur et pour le pire, leur lieu de naissance ?" [29] .

[1] Nicole Brossard, French kiss, étreinte/exploration, Montréal, Les Quinze éditeur, 1980
(première édition, 1974). Voir aussi Carmen Mata Barreiro, “ Nicole Brossard : le regard,
la voix, le corps, ou comment le génie d’une femme devient une référence ”, Revue des
Lettres et de Traduction, n† 6, 2000, Université Saint-Esprit de Kaslik – Liban, p. 351-
362, et Carmen Mata Barreiro, “ Engagement et construction des identités urbaines dans la
littérature francophone : la littérature migrante et l’écriture au féminin ”, Les identités
urbaines, Québec, Nota bene, 2003.
[2] Louise Dupré, Bruno Roy et France Théoret (dir.), Montréal des écrivains, Montréal,
L’Hexagone, TYPO, 1988.
[3] Micheline Lafrance (dir.), Nouvelles de Montréal, Montréal, TYPO, 1992.
[4] Voir Silvie Bernier, Les héritiers d’Ulysse, Outremont, Québec, Lanctôt Éditeur, 2002,
p. 44-49.
[5] Arcade, L’écriture au féminin, n† 56, “ La rue ”, 4e trimestre 2002, p. 26-29, et 18-19.
[6] À propos des imaginaires collectifs : Gérard Bouchard, Raison et contradiction, Le
mythe au secours de la pensée, Québec, Nota bene/Cefan, 2003, p. 17-18.
[7] Ying Chen, Les Lettres chinoises, Montréal, Leméac, 1993, p. 11.
[8] Émile Ollivier, “Propos d’un musard impénitent”, Montréal des écrivains, Montréal,

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L’Hexagone, TYPO, 1988, p. 176, 174-175.


[9] Voir Andrée Courtemanche et Martin Pâquet, Prendre la route, L’expérience
migratoire en Europe et en Amérique du Nord du XIVe au XXe siècle, Hull (Québec),
Vents d’Ouest inc., 2001, p. 14.
[10] Marco Micone, Le figuier enchanté, Montréal, Boréal, 1992, p. 13-14.
[11] Marie-Célie Agnant, La Dot de Sara, Montréal, Édit. du remue-ménage, 1995, et
Montréal-Port-au-Prince, Édit. du remue-ménage et Cidihca, 2000.
[12] Émile Ollivier, Passages, Montréal, L’Hexagone, 1991, et Paris, Le Serpent à
Plumes, 1994.
[13] Marco Micone, dans Normand Cazelais et Daniel Chrétien, “Montréal de cœur et de
raison”, Forces, La voix internationale du Québec, n† 131, juin 2001, p. 25.
[14] Voir Lise Gauvin, Langagement, L’écrivain et la langue au Québec, Montréal,
Boréal, 2000.
[15] Voir : Gens du silence, Addolorata, Déjà l’agonie.
[16] Marco Micone, Déjà l’agonie, Montréal, L’Hexagone, 1988, p. 15 (Hors-texte). Voir
aussi : Marco Micone, Le figuier enchanté, Montréal, Boréal, 1992, p. 14 (Exorde).
[17] Émile Ollivier, Repérages, Montréal, Leméac, 2001, p. 20.
[18] Émile Ollivier, Repérages, op. cit., p. 59, 21.
[19] Naïm Kattan, Les villes de naissance, Montréal, Leméac, 2000, p. 10.
[20] Émile Ollivier, “Propos d’un musard impénitent”, Montréal des écrivains, op. cit., p.
177.
[21] Mauricio Segura, Côte-des-Nègres, Montréal, Boréal, 1998.
[22] Marco Micone, Le figuier enchanté, op. cit., p. 88.
[23] Voir Annick Germain, “Les quartiers multiethniques montréalais : une lecture
urbaine ”, Recherches Sociographiques, XL, 1, 1999, p. 9-32.
[24] Marco Micone, “Baobabs”, Le figuier enchanté, op. cit., p. 88.
[25] Voir Annick Germain, “ La culture urbaine au pluriel ? Métropole et ethnicité ”,
Traité de la culture, Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, Les Éditions de
l’IQRC, 2002, p. 125.

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[26] Claire McNicoll, Montréal, une société multiculturelle, Paris, Bélin, 1993, p. 277.
[27] Normand Thériault, “ Vision pour une grande métropole ”, Cahier “ Municipalités ”,
Le Devoir, 24-25 mai 2003, G1.
[28] Marco Micone, Forces, La voix internationale du Québec, n† 131, op. cit., p. 25.
[29] Marco Micone, Déjà l’agonie, op. cit., “ Préface ” de Monique LaRue, p. 13.

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