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Résumé
Le contrôle médical se doit de participer à l’amélioration du système de soins avec ses
missions de conseil, d’analyse et de contrôle.
Dans le cadre de la politique entreprise par la Caisse nationale des assurances sociales des
travailleurs salariés (CNAS) relative à l’allègement des procédures administratives et afin de
faciliter l’accès aux soins des usagers de la CNAS, affiliés aux structures de paiement
relevant du Grand Sud et des régions montagneuses, dont le contrôle médical y est assuré de
façon périodique (une à quatre fois par mois); il a été mis en place le contrôle médical à
priori «à distance» ou télé-contrôle médical à priori.
Sachant qu’au niveau du vaste sud Algérien, les distances reliant deux localités peuvent
atteindre 800 km et que les régions montagneuses sont difficiles d’accès, notamment en hiver.
Cette procédure permettra aux usagers de la CNAS de se faire servir leurs médicaments, dans
le cadre du tiers payant (Sans avance de frais) auprès des officines pharmaceutiques
conventionnées, lesquelles ne peuvent être servies qu’après un contrôle médical à priori.
Problème ou défi
le contrôle à priori;
le contrôle à posteriori.
Le contrôle à priori est réservé, uniquement, aux médicaments soumis à des conditions
particulières. Les usagers de la CNAS qui, pour acquérir ces médicaments, étaient, jusqu’à
lors, obligés:
Suite à ces difficultés rencontrées par les bénéficiaires de la CNAS pour se faire servir leurs
ordonnances dans le cadre du tiers payant et ce, en raison de la périodicité du contrôle médical
et/ou de l’éloignement de ce dernier pour les régions suscitées (Grand sud et montagneuses),
Il a été procédé, pour cela, à une profonde réflexion orientée sur la saisine à distance de cet
organe de contrôle des autres structures via intranet et de façon permanente. Une réponse sera
redressée par le même canal et remise à l’assuré social, de ces localités isolées et/ou
enclavées, à l’effet de faire servir ses médicaments dans l’heure qui suit cette requête.
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Relever le défi
répondre à un besoin spécifique au niveau des structures ne disposant pas d’un contrôle
médical permanent et où la fréquence de la vacation du médecin-conseil est de une à
quatre fois par mois (assurer un service du contrôle médical en permanence);
faciliter l’accès aux soins aux assurés sociaux et à leurs ayants droit, notamment les
malades chroniques;
rapprocher la CNAS de ses usagers pour une meilleure prise en charge;
conforter l’esprit d’équité.
Objectifs à atteindre
NB: Actuellement, la solution est en phase de test chez les pharmaciens pour
directement saisir le contrôle médical à partir des professionnels de santé pour faire
éviter le déplacement aux assurés même aux structures de la CNAS les plus proches.
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La bonne pratique a-t-elle été évaluée? Veuillez fournir des données sur
l’impact et les résultats de la bonne pratique à partir d’une comparaison
entre les objectifs visés et les résultats réellement obtenus, d’indicateurs
avant-après et/ou d’autres types de statistiques ou indicateurs.
Les ressources humaines et les moyens matériels disponibles pour la mise en œuvre de la
procédure ont été utilisés de manière optimale pour atteindre les objectifs. A cet effet, le
contrôle à priori à distance a d’abord été appliquée en phase pilote au niveau de la structure de
Bordj Badji Mokhtar (Grand sud Algérien).
scanner
imprimante
I-Phone ou autre moyen de communication
compte de messageries Intranet
Cette phase pilote qui n’a concerné qu’une seule structure du contrôle médical, a permis
d’effectuer une évaluation avantages - contraintes en vue d’apprécier l’opportunité de
l’étendre à d’autres structures.
Suite aux résultats probants, la procédure a été mise en œuvre au niveau de 18 autres
structures isolées ou enclavées, faisant profiter, ainsi, ce mode de contrôle à 45 742 assurés
sociaux.
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Enseignements tirés
1. Disposer d’un système informatique intégré centralisé de gestion des assurances sociale.
Au niveau de la CNAS, il est dénommé SIGAS/SIGCM (Système Intégré de Gestion
des Assurances Sociales et Système Intégré de Gestion du contrôle médical).
2. Disposer d’un réseau informatique intranet ou autre.
3. Disponibilité d’un personnel médical et administratif, sachant utiliser l’outil
informatique.