Vous êtes sur la page 1sur 35

Analyse financière en SCF

Cas pratique : étude de dossier de crédit

© 2015 Grant Thornton. All rights reserved.

Définition

L’analyse financière Utilité

Examen approfondi des comptes de • Evaluation de l’entreprise et appréciation de


l’entreprise et de ses perspectives son historique, destinée en général aux
actionnaires actuels et potentiels,

• Analyses comptables : analyse globale


du bilan, du TCR, des flux de trésorerie • Evaluation de la solvabilité et appréciation de
et du hors-bilan situation financière, afin de déterminer si cette
entreprise peut devenir une contrepartie
• Analyses comparatives : tirer des
acceptable (banque, fournisseur, agence de
ratios entre divers chapitres comptables
notation…),
et comparer leur évolution dans le temps
ainsi que par rapport au secteur
• Analyses économiques ou extra- • Déceler les opportunités d’investissements en
comptables : afin de déterminer les recourant au montage financier, soit par les
perspectives d’évolution de l’entreprise ressources propres de l’entreprise ou par le
et leur incidence sur ses comptes recours à l’endettement.
prévisionnels, notamment pour vérifier
l’opportunité d’une ligne de crédit

1
Objectif général

• Rendre les équipes de terrain opérantes dans le domaine de l’analyse


financière
– Apprendre a réaliser un diagnostic financier d’une entreprise

– Intégrer les principaux changements intervenus dans le cadre du


nouveau système comptable algérien

Méthodologie d’analyse financière

• Présentation des états financiers

• Sélection des informations nécessaires à l’analyse

• Cartographie des ratios

• L’analyse financière par les ratios

• L’analyse du risque de faillite

• L’analyse du risque financier lié à la variation des stocks

• Etude d’un business plan


• Scoring et Rating

• Cas pratique global intégrateur

• Rédaction de rapport – note de crédit

2
Les états financiers

Les états financiers

3
Les états financiers

Dynamique des cycles de l’entreprise

Cycle d’exploitation
• Transactions donnant lieu à un flux monétaire en
provenance de tiers. Le client acheteur règle sa dette
par un flux qui constitue une recette pour l’entreprise
• Elles s’inscrivent dans une logique répétitive.
L’entreprise qui souhaite renouveler les transactions
auprès des mêmes clients se crée une réputation à
long terme sur le marché et celle voulant cibler
d’autres clients capitalise ainsi une expérience ou des
économies d’échelle qui sont la conséquence de
Cycles de l’entreprise processus industriels

• Activités courantes Cycle d’investissement


• Dynamique de
l’entreprise • Création d’un capital économique nécessaire à
mettre en œuvre la fonction de production à travers le
cycle d’exploitation
• Affectation de fonds à la création ou l’acquisition
d’actifs physiques ou financiers destinés au 1 er cycle
• Retour de la liquidité est un processus très long,
nécessitant plusieurs cycles d’exploitation

Cycle de financement
• Mise à la disposition de l’entreprise de fonds et
liquidités par des apporteurs externes
• Opérations multiples à des échéances variées (du
très court au très long, voire l’infini)
• Ne constitue Pas le négatif des deux autres cycles

4
Dynamique des cycles de l’entreprise

Cycle d’exploitation
• Le cycle d’exploitation recouvre trois (03) phases successives :
– la phase d’approvisionnement correspond à l’acquisition auprès de fournisseurs de biens ou de services
– la phase de production est articulée sur la mise en œuvre d’un processus technologique qui lui-même exige des
inputs : un capital économique, un savoir-faire et des biens ou des services à transformer.
– la phase de commercialisation débute avec les stocks de produits finis. Le moment important est celui de la
vente : l’accord d’échange se traduit par une double transaction physique et monétaire.

Stocks
Achats MP

Phase 1 :
approvisionnement
Production Phase 3 :
(En cours) Commercialisation

Phase 2 :
Production

Stocks
Produits Ventes aux clients
Finis

Dynamique des cycles de l’entreprise

Cycle d’investissement
L’investissement constitue un processus d’accumulation du capital économique de l’entreprise

Investissement initial

Temps

Amortissements Cession ou
mise en rebut

Durée du cycle

5
Contraintes financières des entreprises

La rentabilité La solvabilité

La rentabilité peut être tirée de deux manières : La solvabilité représente l’aptitude de l’entreprise à assurer
durablement le paiement de ses dettes exigibles
• C’est un revenu, et donc un moyen de rémunérer
• A court terme : On parle ici de liquidité, pour assurer les
certains apporteurs de ressources, tel que les
paiements immédiats qu’elle ne peut différer sur une
actionnaires
période de 12 mois, l’entreprise ne peut compter que sur
les encaissements et les disponibilités immédiates.
• C’est un indicateur du rendement et de l’efficacité
dans l’allocation des ressources. Fondamentalement, la
• A long terme : La solvabilité de l’entreprise est
rentabilité résulte d’une comparaison des résultats par
matérialisée par le fait qu’elle arriver à régler ses dettes
rapport aux moyens mis en œuvre pour les obtenir
de manière continue dans le futur. La structure de
l’entreprise doit être la suivante :

Flux d’encaissements > Flux de décaissements

La rentabilité est donc une contrainte financière qui ne Le risque majeur pour les créanciers est le défaut de
se définit pas uniquement par référence à la paiement généralisé. L’analyse financière du risque de
rémunération des actionnaires. Elle est un des crédit donne met en avant la notion de solvabilité. Afin
éléments qui entre dans le calcul à long terme des d’apprécier cette notion, il est nécessaire d’identifier
exigences des prêteurs, notamment des banques dans les déterminants de l’équilibre structurel des flux
le cadre de l’analyse du crédit. d’emplois et de ressources dans l’entreprise parmi
lesquels la rentabilité joue un rôle à ne jamais négliger.

Préalables à l’analyse financière

• Identifier dans les états financiers les éléments utiles à l’analyse


financière de l’entreprise

• Ces données peuvent être comprises dans le bilan, le compte de


résultats ou également dans les annexes

• Extraire les informations susceptibles de permettre la


réalisation d’un diagnostic financier fiable

• Apprécier la situation des charges financières et non financières


(amortissements, provisions, autres charges…)

• Analyser et émettre une opinion objective sur les résultats financiers


de la société, notamment la source de génération des produits de
l’exercice

6
Critère de l’analyste de crédit

Identifier les
Paramètres Autres signaux
fondamentaux de
exogènes importants
l’entreprise
• Structure financière, • Evolution du marché • Politique de
notamment • Concurrence du distribution des
l’endettement secteur dividendes
• Rentabilité • Positionnement sur • Evolutions
• Stratégie de le marché
développement
technologiques

Etapes principales de l’analyse financière

Etudier Porter un
Analyser la Suggérer les
l’évolution jugement
situation correctifs à
de sur cette
actuelle apporter
l’entreprise évolution
dans le but
dans le d’améliorer
temps la gestion de
l’entreprise

Analyser
Analyser
le
le passé
présent

7
Cartographie des ratios

Identifier les différents ratios à


utiliser dans le cadre de l’analyse
financière ainsi que les seuils
correspondants aux normes
usuelles

Cartographie des ratios

Définition d’un ratio ?

• Coefficient ou un Pourcentage obtenu par le rapport entre deux masses fonctionnelles


du bilan ou du compte de résultat

• Sert à mesurer la liquidité, la rentabilité, la productivité, la solvabilité, la liquidité,


l'équilibre financier, la méthode de gestion, etc.

• Il existe plus de 100 ratios universels, avec parfois plusieurs ratios portant le même nom

• Les ratios peuvent aussi être intégrés dans différentes démarches d'analyse
discriminante : combinés pour calculer un indicateur unique, appelé score, ils servent par
exemple à évaluer les risques de faillite d'un établissement

8
Cartographie des ratios

Catégories des ratios

Structure Ratios de
financière rentabilité
Ratios de Ratios de
liquidité gestion

Ratios significatifs

Ratios de structure

Fonds de roulement
= Capitaux permanents – Actif immobilisé > 0

𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛𝑒𝑛𝑡𝑠


≥ 20% ≥ 50%
𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝐵𝑖𝑙𝑎𝑛 𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛𝑒𝑛𝑡𝑠 𝐼𝑚𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 (𝑛𝑒𝑡)
≥ 100%

Autonomie Indépendance Couverture des


financière financière à LT immobilisations

𝐼𝑚𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 (𝑛𝑒𝑡)
𝐴𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑁𝑒𝑡 𝐸𝑛𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 à 𝐿𝑇
𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
≥ 60% 𝐴𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑁𝑒𝑡 ≥ 50%
𝐷𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑛𝑐𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
≤ 50%
Pour les entreprises
industrielles

Part des Part des


immobilisations Endettements Ratio
dans l’actif dans l’actif d’Endettement

9
Ratios significatifs

Ratios de liquidité

𝐴𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 𝐴𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 − 𝑆𝑡𝑜𝑐𝑘𝑠 𝐷𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é𝑠


≥ 100%
𝑃𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 𝑃𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 𝑃𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡

Ratio de liquidité Ratio de liquidité Ratio de liquidité


générale réduite immédiate

Ratios significatifs

Ratios de gestion

𝐸𝐵𝐸 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙 𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐴𝑗𝑜𝑢𝑡é𝑒


≥ 60%
𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡é𝑒 𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐴𝑗𝑜𝑢𝑡é𝑒 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑟𝑖é𝑠

Gestion des Productivité


Répartition de la
charges du globale (en
valeur ajoutée
personnel Dinars)

𝐴𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑜𝑟𝑒𝑙𝑠
𝐼𝑚𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑜𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖è𝑟𝑒𝑠
𝑉𝐴
≤ 60% 𝐸𝐵𝐸 ≥ 50%
≤ 30% 𝐶𝐴
Pour les entreprises
industrielles

Degré de
Coût des Marge
vétusté des
endettements commerciale
équipements

10
Ratios significatifs

Ratios de gestion (suite)

𝑆𝑡𝑜𝑐𝑘𝑠 𝐶𝑟é𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 𝐶𝑟é𝑑𝑖𝑡𝑠 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟𝑠


≤ 30% ∗ 360 ≤ 90𝑗 ∗ 360
𝐴𝑐ℎ𝑎𝑡𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚é𝑠 𝐶𝐴 𝐻𝑇 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
≤ 90𝑗

Délai de Délai de
Rotation des
paiement des règlement des
stocks
clients fournisseurs

Ratios significatifs

Ratios de rentabilité

Return On Equity (ROE) Return On Assets (ROA)

𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑁𝑒𝑡 𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑁𝑒𝑡 𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑁𝑒𝑡


≥ 5% 𝐴𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙
𝐶ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑′ 𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑃𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠

Rentabilité
Rentabilité Rentabilité
Globale (Marge
financière économique
Nette)

11
Donc dans le deuxième cas, les 150 000 € investis rapportent 15 000
€ (10 % de 150 000).

Levier financier

Principe de base

 L'effet de levier permet d’évaluer l’impact de l'utilisation des apports de capitaux de la part
de tiers à l'entreprise par rapport aux ressources propres (capitaux propres) à
l'entreprise.

 Le principe du levier donne une vision claire aux actionnaires afin de mesurer à quel
point ils peuvent accepter l'endettement, c'est-à-dire la dégradation du ratio de solvabilité.

(1) La rentabilité des fonds propres (rentabilité financière) est accrue par un recours à
l'endettement financier si et seulement si la rentabilité des actifs (rentabilité
économique) est supérieure au coût des dettes ;
(2) Cette augmentation de rentabilité a pour contrepartie une augmentation du risque
financier de l’entreprise, qui croît avec le niveau des dettes de l’entreprise.

Levier financier : Exemple


Rubrique Situation 1 Situation 2 Situation 3
Capitaux
propres 100 000 € 100 000 € 100 000 €

Capitaux
empruntés 0€ 50 000 € 100 000 €

Capitaux
investis 100 000 € 150 000 € 200 000 €

Taux de rentabilité
10 % 10 % 10 %
économique
Profit
10 000 € 15 000 € 20 000 €
réalisé
Intérêts
0€ 2 500 € 5 000 €
de la dette
Taux de rentabilité
financière

Si le taux d’intérêt est de 5 % et l’emprunt de 100 000 €, le montant des


intérêts est de 5 000 € (5 % de 100 000).
Dans les trois cas, le montant des capitaux propres (capitaux apportés par
les actionnaires) est de 100 000 €.

Donc dans le troisième cas, les 200 000 € investis rapportent 20 000 € (10 %
de 200 000).

Dans le premier cas, le montant des intérêts est nul puisque l’entreprise n’a

Donc dans le premier cas, les 100 000 € investis rapportent 10 000 €
(10 % de 100 000).
Le montant des capitaux investis s’obtient en ajoutant capitaux propres et
capitaux empruntés. 12
Levier financier : Exemple
Rubrique Situation 1 Situation 2 Situation 3
Capitaux
propres 100 000 € 100 000 € 100 000 €

Capitaux
empruntés 0€ 50 000 € 100 000 €

Capitaux
investis 100 000 € 150 000 € 200 000 €

Taux de rentabilité
10 % 10 % 10 %
économique
Profit
10 000 € 15 000 € 20 000 €
réalisé
Intérêts
0€ 2 500 € 5 000 €
de la dette
Taux de rentabilité
financière

Profit – Intérêts
Taux de rentabilité
financière =
Capitaux propres

Levier financier : Exemple


Rubrique Situation 1 Situation 2 Situation 3
Capitaux
propres 100 000 € 100 000 € 100 000 €

Capitaux
empruntés 0€ 50 000 € 100 000 €

Capitaux
investis 100 000 € 150 000 € 200 000 €

Taux de rentabilité
10 % 10 % 10 %
économique
Profit
10 000 € 15 000 € 20 000 €
réalisé
Intérêts
0€ 2 500 € 5 000 €
de la dette
Taux de rentabilité
financière 10 %

Dans le 1er cas

10 000 – 0
Taux de rentabilité
financière = = 10 %
100 000

13
Levier financier : Exemple
Rubrique Situation 1 Situation 2 Situation 3
Capitaux
propres 100 000 € 100 000 € 100 000 €

Capitaux
empruntés 0€ 50 000 € 100 000 €

Capitaux
investis 100 000 € 150 000 € 200 000 €

Taux de rentabilité
10 % 10 % 10 %
économique
Profit
10 000 € 15 000 € 20 000 €
réalisé
Intérêts
0€ 2 500 € 5 000 €
de la dette
Taux de rentabilité
financière 10 % 12,5 %

Dans le 2ème cas

15 000 – 2 500
Taux de rentabilité
financière = = 12,5 %
100 000

Levier financier : Exemple


Rubrique Situation 1 Situation 2 Situation 3
Capitaux
propres 100 000 € 100 000 € 100 000 €

Capitaux
empruntés 0€ 50 000 € 100 000 €

Capitaux
investis 100 000 € 150 000 € 200 000 €

Taux de rentabilité
10 % 10 % 10 %
économique
Profit
10 000 € 15 000 € 20 000 €
réalisé
Intérêts
0€ 2 500 € 5 000 €
de la dette
Taux de rentabilité
financière 10 % 12,5 % 15 %

Dans le 3ème cas

20 000 – 5 000
Taux de rentabilité
financière = = 15 %
100 000

14
Levier financier : Exemple
Rubrique Situation 1 Situation 2 Situation 3
Capitaux
propres 100 000 € 100 000 € 100 000 €

Capitaux
0€ 50 000 € 100 000 €
empruntés
Capitaux
investis 100 000 €Attention ! 150 000 € 200 000 €
N’oubliez
Taux de rentabilité pas que cela ne se produit que
si le taux d’intérêt (5 10
économique %)%est inférieur au 10 % 10 %
taux de rentabilité
économique
Profit (10 %), sinon
10 000l’emprunt
€ conduirait
15 000 € au contraire
20 000à€ une
réalisé
baisse de la rentabilité financière.
Intérêts
0€ 2 500 € 5 000 €
de la dette
Taux de rentabilité
10 % 12,5 % 15 %
financière

A mesure que le montant emprunté augmente,


la rentabilité financière s’élève. On a donc un effet de levier positif.

Capacité d’autofinancement

Définition
• La capacité d’autofinancement représente le cash-flow que l’entreprise dégage par son
exploitation proprement dite. Elle constitue ainsi une ressource interne grâce à laquelle
l’entreprise peut financer une partie de ses investissements,

Emplois de la CAF
• Augmenter les capitaux propres,
• Acquérir de nouvelles immobilisations,
• Distribuer des dividendes,
• Rembourser les dettes de l’entreprise.

15
Capacité d’autofinancement

Méthode de calcul

CAF = Résultat net de l’exercice


+ dotations nettes aux amortissements et provisions (C 68)
- reprises sur provisions et amortissements (C 78)
+ Moins-values de cession d’immobilisations (C 652)
- plus-values de cession d’immobilisations (C 752)

Notions d’équilibre financier

Principes de base

Adapter la situation des ressources de l’entreprise aux conditions de


financement

Adéquation de la durée et du taux

16
Notions d’équilibre financier

Indicateurs d’équilibre financier

• Fonds de Roulement (FR)

• Besoin en Fonds de Roulement (BFR)

• Trésorerie d’Exploitation (TE) ou (TR)

Notions d’équilibre financier

Définitions

1. Fonds de Roulement 2. Besoin en Fonds 3. Trésorerie d’Exploitation


de Roulement
• Le Fonds de Roulement • Le Besoins en Fonds de • La Trésorerie de l’entreprise est
est l’excédent des Roulement représente la définie comme le cash dont elle
ressources durables part des emplois dispose pour financer
alloué au financement d’exploitation (court terme) immédiatement le cycle
des emplois à long finançables par les d’exploitation
terme ressources de même • Elle représente l’intérêt résiduel
• Il représente ainsi la nature entre les Fonds de Roulement et
différence entre les • Il est défini comme la le Besoin en Fonds de roulement
capitaux permanents et résultat résiduel entre les • (TE = FR – BFR)
les actifs immobilisés ressources d’exploitation
• Notions de marge de et les emplois
sécurité et capacité de d’exploitation
résistance aux chocs • Permet d’apprécier le
structurels (Solvabilité) niveau de fonds de
roulement nécessaire à
l’équilibre financier

17
Notions d’équilibre financier

Equilibre financier à long terme

FR > 0

Actif non courant


40% (Actif immobilisé) Capitaux
permanents 55%
FR
15%

60% Actif courant


(Actif circulant)
Passif courant 45%

Notions d’équilibre financier

Fonctionnement

FR < 0

55%
Actif non courant Capitaux
(Actif immobilisé) permanents 45%

FR (-10%)
45%
Actif courant Passif courant 55%
(Actif circulant)

18
Notions d’équilibre financier

Solution
Pour régulariser l’équilibre à LT

Augmenter les ressources durables Diminuer les emplois durables

• Augmenter les capitaux propres


• Recourir à l’endettement LT • Réduire le volume des
• Autofinancement investissements
• Augmenter la capacité de • Désinvestir
production

Notions d’équilibre financier

Equilibre financier à court terme

BFR = Actif courant (hors trésorerie) – Passif courant (hors trésorerie bancaire)

• Plus le cycle d’exploitation est long, plus le BFR est élevé

• Le niveau du BFR dépend ainsi de la gestion des cycles d’exploitation de


l’entreprise

19
Notions d’équilibre financier

Solution
Pour régulariser l’équilibre à CT

Diminuer les emplois courants Accroître les ressources courantes

• Réduire les délais de stockage


• Recourir à plus de dettes
• Accélérer le recouvrement des
bancaires courantes pour
créances
financer l’exploitation
• Dégager une trésorerie positive
• Veiller à l’adéquation de la durée
entre les décalages de facturation
des emplois et celle des
aux clients et les règlements
ressources
fournisseurs

Notions d’équilibre financier

Trésorerie Nette

Trésorerie d’Exploitation (TE) = FR - BFR

Pour augmenter la trésorerie

Augmenter le FR Réduire le BFR

20
Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)

Principe de base

• Vue de l’ensemble des niveaux de génération du résultat de l’exercice

• Analyse de l’ensemble des comptes du TCR

• Etude des signaux et clignotants dans l’analyse de la santé financière de


l’entreprise

Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)

Evolution (%)
Exercices 2012 2013 2014
2013/2012 2014/2013

Marge commerciale
d’activité

Chiffre d'Affaires Net


SIG

Production de l'exercice

Consommation de l'exercice

Valeur Ajoutée d'Exploitation

Excédent Brut d'Exploitation (EBE)

Résultat opérationnel
rentabilité
SIG de

Résultat financier

Résultat ordinaire

Résultat Exceptionnel

Résultat Net de l'exercice

CAF Capacité d'Autofinancement

21
Atelier n° 4 : Analyse financière par les Ratios

Enoncé

 Ci-dessous le bilan arrêté au 31/12/2012 de deux entreprises exerçant le même


métier, ayant le même processus de fabrication, la même ancienneté (environ
15 ans), les mêmes clients et les mêmes fournisseurs.

 Ces deux entreprises « Klm Emballage » et « Meca Emballage » ont deux


activités :
• Une activité de production de papiers complexes (papier revêtu – ou
additionné – de divers composants chimiques pour des utilisations
spécifiques : emballage de viande, de produits laitiers, etc.),
• Une activité de négoce d’articles liés à l’emballage (papiers adhésifs
notamment).

Atelier n° 5 : Analyse du risque de faillite

Objectifs et enjeux

• Déterminer la fiabilité de l’entreprise sur le moyen terme

• En matière de prêt, le risque encouru est l’incapacité de l’emprunteur à honorer


les termes financiers de son contrat

• Il s’agit concrètement du paiement des flux d’intérêts et de remboursement de


capital. La défaillance est le constat de l’insolvabilité et de la non liquidité de ses
actifs

22
Atelier n° 5 : Analyse du risque de faillite

Principes économiques de la défaillance

• La défaillance d'une entreprise est un phénomène naturel en économie de


marché : en éliminant les entreprises les moins aptes à dégager des profits, elle
permet une réallocation des ressources au bénéfice d'entreprises plus
compétitives. Néanmoins, beaucoup de défaillances pourraient être évitées car
les difficultés peuvent être visibles plusieurs années à l'avance

• L‘analyste peut donc prévoir ces difficultés par une bonne analyse de ses
documents

• L'entreprise doit aussi intégrer la gestion des risques dans ses stratégies

• Enfin, le cas échéant, lorsque les difficultés apparaissent, l'entreprise doit les
gérer d’une manière adéquate

Atelier n° 5 : Analyse du risque de faillite

Cadre d’analyse

1. Evolution récente et caractéristique des défaillances d'entreprises

2. La prévision des difficultés

3. Les causes de défaillance

4. Possibilités d’action des dirigeants

5. Le comportement des dirigeants

23
Atelier n° 5 : Analyse du risque de faillite

1. Evolution récente

• Age, forme juridique, taille de l’entreprise

• Taux de défaillance élevés pour les entreprises entre 2 et 3 ans

• Age <=1 an et Age > 3 ans sont les moins affectées par les défaillances

• Entreprises individuelles moins touchées par la défaillance que les sociétés

• Risque de défaillance varie avec la taille de l’entreprise (important pour nombre


de salariés entre 10 et 19 et moins important pour les micro-entreprises et les
grandes entreprises)

Atelier n° 5 : Analyse du risque de faillite

2. Causes de défaillance

• Poids des contraintes financières (endettement importants, résultats faibles,


difficultés de recouvrement des créances, défaillances clients,…)

• Performances économiques : baisse de la demande, confiance des clients,


qualité des produits et/ou services, évaluation incorrecte du marché, niveau de
développement technologique du matériel

• Dysfonctionnements dans l'organisation interne et l'insuffisance du système


comptable diminuent la capacité de réaction face aux difficultés, niveau de
compétence des dirigeants et/ou défaillance de la stratégie de management

• Evènements imprévus : litiges avec les partenaires privés ou publics, les


malversations internes à l'entreprise, les problèmes sociaux, l'escroquerie, le
décès du dirigeant, les sinistres et les accidents divers

24
Atelier n° 5 : Analyse du risque de faillite

• Importance globale des


facteurs liés à l’évolution
de la demande, que ceux-
ci soient structurels ou
conjoncturels (fréquence
cumulée de 23,9 % des
défaillances),

• D’un autre côté, les


insuffisances de
management
expliqueraient 23 % des
défaillances.

Atelier n° 5 : Analyse du risque de faillite

3. Prévision des difficultés

• Différentes analyses pour juger de la santé de l’entreprise sur plusieurs


aspects

Analyse de l’équilibre Apprécier la solvabilité de


financier l’entreprise

Mesurer la rentabilité et
Analyse par les ratios apprécier la structure
financière

25
Atelier n° 5 : Analyse du risque de faillite

3. Prévision des difficultés (suite)

Analyse de l’équilibre Rentabilité financière (Etude Définition du seuil de


financier d’effet de levier) rentabilité
• L’effet de levier ne dépend que de
• Les charges fixes devront être
Analyse statique : la structure financière et est
supportés par l'entreprise quel que
FR, BFR, TR, liquidité, indépendant du risque
soit le niveau de la conjoncture
ratios de rotation économique
• Les charges variables sont
• La rentabilité financière est à la
proportionnelles au niveau
fois le souci de l'investisseur et la
d'activité et les charges fixes sont
Analyse dynamique : condition de toute croissance de
indépendantes
Evolution EBE, Variation l'entreprise
des flux de trésorerie, • Le seuil de rentabilité est le niveau
tableau de financement (FR • Son étude vise à apprécier
d'activité (chiffre d'affaires) qui
et BFR d’exploitation), l'enrichissement de l'exercice qui
permet d'absorber l'ensemble des
prévision du risque de revient aux associés par rapport à
charges (variables et fixes) d'une
faillite leur apport
période : une fois ce seuil franchi,
l'entreprise fait du bénéfice

Atelier n° 5 : Analyse du risque de faillite

4. Du défaut de paiement à la défaillance

• La défaillance qui ne se définit pas uniquement comme l’ouverture


d’une procédure judiciaire, mais aussi à une cessation des paiements,
apparaît comme une définition trop restrictive et trop tardive. La notion
de défaut de paiement est plus technique

• Elle est retenue par le Comité de Bâle et correspond à la révélation


d’une très faible probabilité de remboursement de la part du débiteur en
l’absence de mesures appropriées et/ou à un arriéré de paiement qui
dépasse 90 jours. Bref, il y a le feu, mais la maison n’est pas encore
brûlée

26
Atelier n° 5 : Analyse du risque de faillite

5. Comportement et possibilités d’action des dirigeants

• Les erreurs de gestion et de financement

• Les défaillances dans le commercial et la communication

• Les erreurs ou carences dans le management

• Les erreurs juridiques et administratives

Atelier n° 5 : Analyse du risque de faillite

5. Comportement et possibilités d’action des dirigeants (suite)

 Le renflouement ou le renforcement des fonds propres

 Le redéploiement ou le recentrage des activités

 La revue de la segmentation des produits / marchés

 La reconstruction

27
Atelier n° 6 : Analyse financière par les scores

Méthode des scores (Scoring) : cadre général

• Par combinaison de ratios simples, on cherche à constituer un indicateur synthétique


permettant d'avoir une information sur le degré de vulnérabilité de l'entreprise, en
évaluant son risque de défaillance.

• Par référence au bilan financier, Conan et Holder ont étudié les valeurs de 31 ratios
applicables à 190 PME et ont obtenu une fonction-score.

• Il existe plusieurs méthodes d’évaluation du risque de défaillance et de classement des


entreprises en fonction de ce risque, nous en avons retenu quatre dans notre étude.

Atelier n° 6 : Analyse financière par les scores

Notation financière (Rating) : définition

• Evaluer en continu la solvabilité d'un emprunteur


Cette évaluation est faite par des agences spécialisées (Standard & Poor's,
Moody's, Fitch, etc.) ou par les banques pour leurs besoins internes de respect
des ratios prudentiels ou par les assureurs de crédits

• L'évaluation s'effectue par attribution d'une note qui reflète une opinion sur le
risque d'un emprunt : risque financier et autres formes de risque liées aux
caractéristiques de l'emprunt (exp. : garantie)

• Elle se fait également au moyen d’une note octroyée à l'issue d'un processus
d'évaluation du risque stratégique par une analyse de la position concurrentielle
(part de marché, efficacité industrielle, taille, qualité du management, etc.) et
par une analyse financière.

28
Atelier n° 6 : Analyse financière par les scores

Modèle d’Altman
• Cette fonction a été présentée la première fois en 1968.
• Elle a été élaborée sur la base de 22 ratios et un échantillon de 33 entreprises
défaillantes sur la période de 1946-1965 et de 33 entreprises saines.
• Cinq ratios sont retenus pour établir la fonction discriminante :
Z = 1,2. X1 + 1,4. X2 + 3,3. X3 + 0,6. X4 + 0,9. X5

X1 = fonds de roulement / actif total


X2 = réserves / actif total
X3 = EBE / actif total
Valeur critique : Z = 2,675
X4 = fonds propres/ total des dettes
X5 = CA / actif total

Atelier n° 6 : Analyse financière par les scores

Modèle de Collongues
• La fonction discriminante de COLLONGUES est composée de deux sous-
fonctions suivantes :

Z1 = 4,983 X1 + 60,0366 X2 - 11,834 X3 Valeur critique inférieure :


Où : X1 = frais de personnel / valeur ajoutée Z1 = 5,455
X2 = frais financiers / chiffres d'affaires hors taxes
X3 = fonds de roulement net / total du bilan

Z2 = 4,6159 X1+ 22 X4 - 1,9623 X5


Où : X4 = résultat d'exploitation / chiffre d'affaires H.T.
X5 = fonds de roulement / stocks. Valeur critique supérieure :
Z2 = 3,0774

29
Atelier n° 6 : Analyse financière par les scores

Modèle de Conan & Holder

Z = 0,24 * R1 + 0,22 * R2 + 0,16 * R3 - 0,87 * R4 - 0,10 * R5

Où : R1 = excédent brut d'exploitation / total des dettes


R2 = capitaux permanents / total de l'actif
R3 = réalisable et disponible / total de l'actif
R4 = frais financiers / CA HT
R5 = frais de personnel / valeur ajoutée

• Défaillance si Z < -5 : probabilité de défaillance > 90%


• Risque élevé si -5 < Z < 4 : probabilité de défaillance entre 65% et 90%
• Risque à surveiller si 4 < Z < 10 : probabilité de défaillance entre 30% et 65%
• Risque faible si Z > 10 : probabilité de défaillance entre 10% et 30%

Atelier n° 6 : Analyse financière par les scores

Modèle de la Banque de France (BdF)

Z = – 0,85444 – 1,255 * (R1 – 62,8%) + 2,003 * (R2 – 80,2%) – 0,824 * (R3 – 24,8%) + 5,221
* (R4 – 6,8%) – 0,689 * (R5 – 98,2%) – 1,164 * (R6 – 11,7%) + 0,706 * (R7 – 79%) + 1,408 *
(R8 – 10,1%)

Où :

R1 = frais financiers/ EBE


R2 = ressources stables / actif économique
R3 = CA / endettement
R4 = EBE / CA HT
R5 = dettes commerciales / achats TTC
R6 = taux de variation de la valeur ajoutée
R7 = (stocks + CLIENTS - avances clients) / production TTC
R8 = investissements physiques / valeur ajoutée

30
Atelier n° 6 : Analyse financière par les scores

Modèle de la Banque de France (BdF) (Suite)

• Ce Z-score convient aux PME industrielles de moins de 500 salariés.

• Le diagnostic qui en résulte est :


Si Z >0,125 : l'entreprise est normale
Si Z < -0,250 : l'entreprise a des caractéristiques comparables à celles des entreprises
défaillantes durant leurs dernières années d'activité.
Si -0,250 < Z < 0,125 : l'entreprise est en zone d'incertitude

Atelier n° 7 : Risque lié à la variation des stocks

Objectifs

 Mesurer l’impact des méthodes de valorisation et d’évaluation des stocks sur le


financement à court terme et l’émergence des besoins de liquidités

 La variation des ratios et le financement de la variation des stocks et son


impact sur les besoins de liquidité et de solvabilité

31
Atelier n° 7 : Risque lié à la variation des stocks

Des stocks élevés pour améliorer la rentabilité ?

 Une rupture dans une référence a évidemment un impact immédiat sur le niveau des ventes et les
marges réalisées

 C'est cette crainte justifiée qui incite parfois le chef d'entreprise à privilégier une solution du 'un peu
trop' ou du 'beaucoup trop' de quantités disponibles pour éviter la rupture

 Les stocks doivent être achetés dans de bonnes conditions, à un bon prix. Et cela se traduit souvent
par l'engagement d'acheter des quantités supérieures à celles qui sont immédiatement nécessaires

 C'est le deuxième facteur qui conduit à maintenir un stock élevé, toujours au nom d'une bonne
rentabilité. Le calcul apparent est gagnant, le calcul du gain réel, c'est autre chose....

 La troisième raison de maintenir un stock élevé a une origine moins positive : elle est due à la difficulté
d'adopter dans l'entreprise un processus d'achat, de logistique, de prévisions de vente qui permettent
d'ajuster au mieux le niveau des stocks sans prendre de risque

Atelier n° 7 : Risque lié à la variation des stocks

Coût des stocks et impact sur la rentabilité ?

 Des effets négatifs sur la performance commerciale et les marges

 Des effets négatifs sur les coûts directs et les frais de structure :

 L'impact des stocks sur le BFR de l'entreprise.

32
Atelier n° 7 : Risque lié à la variation des stocks

Méthodes de valorisation des stocks

• La méthode du coût moyen pondéré (CMP)

𝑆𝑡𝑜𝑐𝑘 + 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒𝑠


𝐶𝑀𝑃 =
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é𝑠 𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘

• La méthode FIFO
Dans cette méthode, on considère que l'on consomme en priorité les unités les
plus anciennes. Le stock final se trouve ainsi constitué par les achats les plus
récents, valorisés au coût unitaire le plus récent.

Atelier n° 8 : Etude de business-plan

Objectif et méthodologie

• Analyser la pertinence d’un business plan d’un créateur d’entreprise

• Réaliser l’étude de faisabilité du projet (méthodes d’évaluation de projets) : VAN, TRI,


Délai de Récupération

• Analyse de la rentabilité du projet

• Etude de la possibilité de financer un investissement initial assorti d’une ligne de crédit


pour les besoins en liquidité

33
Atelier n° 9 : Cas global : analyse d’un dossier de crédit

Enoncé

 Demande du client Global Embag. d’une ligne de crédit d’investissement d’un


montant de 100 MDA

 Secteur : Fabrication des bouteilles, bouchons, poignées en plastique et caisses,


destinées principalement aux produits agroalimentaires

 Projets à financer :
• Construction d’un nouvelle unité de production (Durée Amortissement : 25 ans)
• Acquisition d’une machine OFFSET pour les préformes de bouteilles (Amort. sur 6
ans)
• Acquisition d’une machine à joints dernières génération (Amort. sur 6 ans)
• Acquisition de deux refroidisseurs supplémentaires servant de supports aux deux
nouvelles machines acquises (Amort. sur 5 ans)
• Montant total des investissements : 155 MDA

Atelier n° 9 : Cas global : analyse d’un dossier de crédit

Méthodologie de l’étude

 Faire une analyse de l’entreprise et émettre un avis sur la demande de crédit

 Adopter la méthodologie d’analyse financière décrite dans l’ensemble des ateliers de


travail, à savoir :
• Analyse de la situation financière globale de l’entreprise (Actif / Passif)
• Analyse du TCR par les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)
• Analyse par les ratios financiers
• Etude des indicateurs d’équilibre financier à long terme et à court terme
• Analyse par la méthode des scores financiers
• Appréciation du plan d’affaires de l’entreprise
• Calcul et interprétation de la CAF
• Estimation du montant du crédit, de sa durée et des tranches à mobiliser
• Rédaction de la note de crédit

34
Atelier n° 10 : Rédaction de la note de crédit

 Rédiger la note de crédit selon la méthodologie d’analyse

 Respecter la nomenclature de la note de crédit comme suit:


• Structure de l’actif
• Structure du passif
• Structure du TCR et analyse des SIG
• Etude de l’équilibre financier
• Analyse par les ratios
• Analyse par la méthode des scores financiers
• Appréciation de la situation financière
• Calcul et interprétation de la CAF
• Conclusion et avis

35

Vous aimerez peut-être aussi