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… à la demande de certaines personnes présentes lors des journées alternatives aux produits « phyto » ...
1ère partie
De plus, c’est le sujet qui m’a été demandé d’être traité par certaines
personnes présentes lors des journées alternatives aux produits « phyto »
Les propriétés physiques du sol sont dominées par des
systèmes non homogènes dans lesquels les particules sont
de tailles différentes (appelées aussi nature colloïdale) que
sont l’argile et l’humus.
- du climat ;
- de la végétation ;
- du travail de l’homme qui peut, soit améliorer la fertilité s’il
agit dans le respect des lois de la vie pour activer la vie
microbienne, soit dégrader la fertilité s’il veut ignorer ces lois,
et qu’il altère la vie microbienne.
- le sable ;
- l’argile ;
- le calcaire ;
- l’humus.
A titre d’exemples:
- sable grossier : de 0,2 à 2 mm
- sable fin : de 0,02 à 0,2 mm
- limon : de 0,002 à 0,02 mm
- argile : diamètre inférieur à 0,002 mm
Elle peut avoir à peu près la texture suivante (pour être plus
précis, il faudrait connaître la nature de l’argile et la quantité
d’humus) :
- environ 45 à 70 % de sable ;
- environ 25 à 60 % de limon ;
- environ 10 à 25 % d’argile ;
- environ 2,5 à 4 % d’humus avec un pH de 6,5 à 7,0.
Le calcaire (CO3Ca) sans oublier des sols argilo-calcaires ...
Leur qualité est leur perméabilité, liée au pouvoir floculant du
calcium sur les colloïdes*.
Les plantes, tirent du sol l'eau et les sels minéraux qui leur sont
nécessaires. Les racines absorbent les éléments minéraux sous
forme d'ions, soit à partir de la solution du sol, qu'ils soient libres
ou piégés dans des complexes organiques ou des colloïdes du
sol.
Avec un groupe d’amis Jardiniers, nous avons mis près de dix ans à
étudier le phénomène de transformation de la matière organique
végétale à l’état brut par les micro-organismes du sol, pendant la
période de repos de la Nature, c’est à dire du mois de novembre à fin
mars de l’année suivante.
C’est un sujet qui est bien connu par les ingénieurs agronomes
depuis fort longtemps.
Nous, Jardiniers , nous avons voulu mettre tout simplement en
application la théorie des « experts » en pratique. Je puis vous
assurer que nous avons eu beaucoup de plaisir, sans faire de
«bruit» autour de nous, à découvrir ce qui suit.
C’est un sujet que j’ai abordé mais pas développé entièrement dans
mes premiers livres. A ce moment-là, je manquais de connaissances
bien sûr et pas assez de recul dans le temps.
Aujourd’hui, je me souviens des différents essais que chacun
d’entre-nous avons pu effectuer sur nos différentes zones de
cultures, recouvertes pour certaines de pailles de céréales,
d’autres de Bois Raméal Fragmenté, de feuilles mortes, de
bois secs, du foin, et surtout pendant la période hivernale.
Nous nous sommes rendus compte de l’abondance de la fumure
organique fournie, qui donne l’exubérance de la végétation. A partir
d’un certain niveau de fertilité, le jardin vit sur lui-même, en
absorbant tous les sous-produits végétaux que j’ai énumérés plus
haut.
La faim d’azote peut arriver sur certaine zone de cultures. Qu’en est-
il exactement ?
Le fait de « changer de nourriture un sol » peut perturber celui-ci. Ce
sont les micro-organismes qui sont à l’origine de la situation.
Le rôle des petites bêtes chargées de décomposer le paillis ont
besoin d’un « carburant » pour travailler. Ce carburant c’est l’azote,
qu’ils trouvent d’une façon naturelle dans le sol.
Comme nous leur amenons beaucoup « à manger », ils vont se
multiplier, se reproduire.
Plus ils seront nombreux, plus ils vont devenir de gros
consommateurs d’azote, au risque d’en manquer dans le sol.
Si c’est le cas, ils peuvent aller jusqu’à se manger entre-eux.
Le Jardinier qui ignore cette chose, va semer ou planter des
végétaux. Très vite ceux-ci vont flétrir où végéter et notre ami
Jardinier va penser que cela s’apparente à une maladie ou le temps
qui n’y est pas …
A mon avis, l’un des meilleurs paillis, pour ceux qui ont la chance
d’avoir dans leur propriété un tilleul, ce sera l’utilisation de ses
feuilles.
Puis ce sera la paille de céréales, non traitées de préférence, qui est
en quantité et en qualité, une excellente source d’humus, à cause
d’un bon équilibre cellulose-lignine, et de sa structure tubulaire
maintenant l’aération, créant l’aérobiose du milieu.
Un petit inconvénient tout de même est que la paille seule subit au
cours de l’humification une dégradation qui tend à donner un mor,
(humus sec et sans valeur fertilisante). Il lui faut, pour donner
naissance au mull, gage de fertilité, un apport d’azote organique.
Collembole
D’autres insectes du sol sont des détritophages (se nourrissant
d’humus, de déchets organiques de végétaux ou de cadavres
d’animaux). Ils deviennent facilement des parasites si les
conditions de milieu favorisent leur pullulation.
A titre d’exemples :
TTipule
Wikimédia :
Collembole (Manfred Kunz) – Taupin (Anevrisme) – Tipule (Michael Gäbler) – Ver gris (Neil Phillips) – Nématode
(Vincent) – Protozoaire (Myron G)