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Le clin d'œil "ed

L'oignon est une espèce herbacée, vivace par son bulbe unique, cultivée
comme une annuelle ou bisannuelle (floraison la deuxième année).
C'est une plante haute de 60 à 100 cm, dont les feuilles de couleur
verte sont cylindriques, creuses (ce qui distingue cette espèce
du poireau et de l'ail, autres espèces cultivées appartenant aussi au
genre Allium).
Consommé comme légume frais, demi-sec et sec ou comme
condiment (oignon confit au vinaigre) ; par extension, son nom est
donné au bulbe de certaines plantes (tulipe, jacinthe, lis).

Il est constitué d’une tige très courte, ou plateau, d’où partent des
racines et des feuilles possédant une gaine et un limbe. Le bulbe se
forme quand les jours sont longs, par épaississement des gaines. Ce
n’est qu’après le repos végétatif de l’hiver que se forme la hampe
florale, terminée par une ombelle.

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Fiche technique
Plante : Comestible ;

Origine : Asie centrale ;

Nom de famille : Liliacées - Alliacées ;

Nom scientifique (en latin) : Allium cepa ;

Type de végétation : Plante vivace bulbeuse aromatique et


condimentaire cultivée en annuelle ou bisannuelle ;
Elle craint des températures inférieures à -10°C.

Type de feuillage : Feuilles caduques, longues, creuses et odorantes


lorsqu’on les froisse ;

Mode de multiplication : Par semis pour avoir une meilleure


conservation, ou par plantation des bulbilles pour une récolte plus
rapide ;

Association favorable (liste non exhaustive) avec : artichaut, bette,


betterave, carotte, céleri, concombre, cornichon, fraisier, laitue, mâche,
navet, panais, persil, radis, tomate …

Association défavorable : ail, asperge, aubergine, brocoli, choux,


ciboulette, échalotte, fève, haricot, piment, poireau, pois, poivron,
pomme de terre …

Rotation des cultures : Attendre entre 3 et 5 ans avant de cultiver


des oignons au même emplacement. Evitez les emplacements où des
échalotes ou des poireaux viennent d’être cultivés.

Exposition : Ensoleillée ;

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Etat du terrain – Qualité du sol : Léger, sablonneux et bien drainé ; il
supporte mal les terres trop lourdes, trop riches, trop arrosées,
argileuses et / ou acides ;

pH : Sol neutre ; sol alcalin ;

Amendement et fertilisation : ne sont pas nécessaires car l’oignon ne


supporte pas les fumures fraîches et les terres trop riches ;

Espacement : les plants sont espacés de 10 à 15 cm sur des rangs


distants de 20 à 25 cm ;

Profondeur de plantation : les graines doivent être à peine recouvertes


de terre affinée. Il faut simplement griffer ou plomber la terre avec le
dos du râteau ;

Culture et entretien : les exigences culturales de l’oignon sont faibles.


Il existe de nombreuses variétés adaptées aux différences de climat et
de longueur de jours.
Cette plante demande cependant une période de chaleur et de lumière
au moment de la tubérisation (ce qui correspond à la transformation
d'une ou plusieurs parties du végétal, en organe de réserve, exemple :
les tubercules …).

C’est à ce moment que ses besoins en eau (une fois par semaine) sont
les plus élevés.
Une sécheresse est ensuite nécessaire à l’arrêt de la végétation ; elle
permet la maturation du bulbe.
Les semis s’effectuent de février à avril et d’août à septembre, en lune
montante et croissante.
Lorsque les plantules mesurent une dizaine de centimètres de haut,
repiquez en pleine terre, en lune décroissante.

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Période de récolte : Les récoltes démarrent avec les oignons primeurs
blancs au mois de juin. Les autres variétés se récoltent en été et celles
des oignons de couleur se font à partir du mois de septembre.
La récolte de ces derniers s’effectue lorsque le feuillage jaunit, puis
après les avoir déterrés, il est bien de les laisser sécher quelques jours
sur la terre, si le temps le permet.

Ils seront stockés à l’abri de la lumière dans un local aéré et


suspendus à la manière de l’ail sous forme de tressage.

Conservation et Production :
Pour la conservation hivernale, les oignons sont semés en
place, généralement en mars / avril ou plus tôt dans les régions
méridionales, sur des lignes distantes de 30 à 50 cm.
Le semis doit être roulé. La récolte a lieu en août, lorsque le feuillage
se dessèche.
Le couchage des tiges n’est nécessaire qu’en année pluvieuse, lorsque
l’arrêt de végétation ne se produit pas naturellement.

Pour la production estivale de gros bulbes, on plante de


petits bulbes (oignons de Mulhouse) obtenus l’année précédente. La
mise en place s’effectue en mars à 10 cm d’intervalle sur des lignes
distantes de 20 à 25 cm. La récolte se fait en juillet.

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Simple rappel

Tableau des semis


(jours ‘’jugés’’ les plus favorables)
(liste non exhaustive)

ANNÉE 2023
MOIS DATES

Janvier 3 – 22 – 30 - oignons blancs

et de couleur

Février 1 – 18 – 27 - oignons blancs

et de couleur

Mars 18 – 26 - oignons blancs

et de couleur

Avril 14 – 22 - oignons blancs

et de couleur

Août 9 – 29 - oignons blancs

et de couleur

Septembre 6 - oignons blancs

et de couleur

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Tableau des plantations
(jours ‘’jugés’’ les plus favorables)
(liste non exhaustive)

ANNÉE 2023

MOIS DATES

Mars 8 - oignons blancs

et de couleur

Avril 5 - oignons blancs

et de couleur

Mai 2 – 29 - oignons blancs

et de couleur

Juin 26 - oignons blancs

et de couleur

Juillet 23 - oignons de couleur

Août 19 - oignons de couleur

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(liste non exhaustive)

Les variétés d’oignons se répartissent en trois groupes :

Le groupe des oignons blancs , qui comprend :


- des variétés non gélives (Vaugirard …), semées à l’automne ;
- variétés gélives, (Les Merveilles de Pompéi …), cultivées au
printemps ou en hiver dans les régions où les hivers sont doux;

Les oignons blancs de printemps sont :


- soit semés en pépinière à la fin de l’été et mis en place à
l’automne s’ils sont résistants au froid ;
- soit semés en place en février dans le Midi pour les variétés
précoces ou gélives.
Ils sont récoltés verts en mai / juin et donnent un légume
primeur.

, au sein duquel on distingue :

- les oignons dits « doux », pour une consommation rapide en été


(Valence), et les oignons de garde, dits « forts », pour une
consommation étalée jusqu’au printemps (Jaune Paille des
Vertus …) et pour la transformation (ils ont une teneur en
matière sèche plus élevée que celle des autres oignons) ;

(Rouge Pâle de
Niort …), sont peu commercialisés.
Il existe plusieurs variétés d’oignons rouges. Il y a les oignons rouges
de Brunswick qui sont en forme de figue, les oignons rouge plats

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d’Italie, les oignons doux de Toulouse (assez rares), les oignons de
Florence, au bulbe rouge foncé, très gros et allongé.
Le rosé de Roscoff, rouge rosé, vient de Bretagne et possède une AOP
(appellation d’origine protégée).

Les oignons à confire sont cultivés comme les oignons de


Mulhouse. On utilise des variétés blanches. On sème les graines en
mars / avril, à forte densité dans un sol pauvre en azote afin
d’obtenir des bulbes de diamètre inférieur à 2 cm, qui sont récoltés en
été, encore en pleine végétation.

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Les Parasites
(liste non exhaustive)

Les parasites les plus redoutables sont les anguillules*des tiges et des
bulbes, les larves de la mouche* de l’oignon, la teigne* du poireau et
le thrips*.

Ce sont des vers cylindriques (appelés aussi nématodes, de taille


microscopique, de 0,2 à 2 mm de long), qui sont très difficiles à
trouver dans le sol ou à mettre en évidence à l’intérieur ou au
voisinage des végétaux.
Il en existe environ 2000 espèces ; Ils ont tous un stylet buccal qui
leur permet de perforer la paroi des cellules végétales.

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: je vous propose d'utiliser des végétaux
nématicides qui peuvent nuire à de nombreux nématodes parasites y
compris les vers blancs, les vers gris .... Leurs substances actives
peuvent être exsudées des racines de ces végétaux et agir en inhibant
la pénétration des larves dans les racines.
Je vous présente trois végétaux : une plante à fruits, un engrais vert,
et une plante à fleurs. Bien entendu, il en existe d'autres. Il m'a fallu
quelques années pour bien connaître leur action vis à vis des
parasites et leur comportement dans le potager.

Plante à fruits : la morelle de Balbis


De la famille des "solanacées", elle est originaire d'Amérique centrale.
C'est une plante aux formes très variables, mesurant de 1m à 1,5m
de haut. Elle est appelée aussi "Tomate-Litchi".

C’est une plante vivace dans son pays d’origine. Elle est cultivée chez
nous comme annuelle, et utilisée en tant que culture-piège ou en
compagnonnage pour lutter contre les nématodes à kystes.
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Elle déclenche en effet l’éclosion des kystes et rend impossible la
migration des nématodes dans les racines, entraînant leur mort et
réduisant ainsi fortement les populations.
Les tiges et les feuilles contiennent de la solasodine qui rend la
plante très résistante à de nombreux ravageurs et maladies, à
l’exception des doryphores et des sphinx des tomates.

nota :
Elle est sensible au mildiou et la récolte se fait d’août à octobre.

Engrais vert : la moutarde blanche (Sinapis alba)


ou brune (Brassica juncea)
C'est une plante herbacée, annuelle, de la famille des "brassicacées".

Sa racine puissante permet de briser les


mottes d'argile d'un sol très lourd en
étouffant les mauvaises herbes
permettant de faciliter l'incorporation
d'humus et l'amélioration du sol.

C’est une plante utilisée comme culture-piège pour tuer les nématodes.

Utilisation : Il est déconseillé de la semer sur des planches de


culture ayant reçu, ou devant recevoir des navets, des radis et tous
les légumes de la famille des "brassicacées" (ex-crucifères).
Elle est adaptée à tous les sols, même les plus calcaires. Les semis
s’étalent de mars à octobre.

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Lorsqu’elle est semée au printemps, il est bon de la faucher deux mois
plus tard et de s’en servir de paillis.

Semée en automne, le Jardinier n’a rien à faire. Les premières gelées


vont la détruire et elle restera ainsi sur la terre où elle se décomposera
sans avoir à la broyer.

Plante fleurs : (Tagetes patula)

Il appartient à une espèce de plantes herbacées de la famille des


"asteraceae".

L'œillet d'Inde est une


plante très florifère, à
croissance rapide, facile à
cultiver.

Ses racines, tout comme celles de la rose d'Inde, sécrètent de la


thiophène, qui a un effet inhibiteur sur les nématodes, les aleurodes
(mouches blanches), et certaines plantes envahissantes comme le
liseron et le chiendent.

Il aime une exposition ensoleillée et tolère la mi-ombre.


Le semis s’effectue de février à mars sous abri, ou d’avril à mai
directement en pleine terre. Il pousse généralement d’une trentaine de
centimètres, et fleurit de juin jusqu’aux premières gelées. Pour
améliorer sa floraison, il convient de supprimer régulièrement les
fleurs fanées.

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L’odeur de son feuillage est souvent considérée comme déplaisante.
Elle attire les syrphes, les papillons, mais repousse de nombreux
parasites comme les pucerons et les fourmis qui les « élèvent ».

Utilisation : mettre par poquets sur les zones de culture parmi


les légumes.

La mouche* (Hylemya antiqua)

Elle attaque les jeunes plants. La larve (asticot) pénètre à l’intérieur


de la plante, qu’elle dévore au niveau du collet.
Les attaques de mai / juin sont les plus redoutables.

Moyens de lutte : vous avez le choix entre :


- utilisation de filets anti-insectes pour limiter ces problèmes de
parasitismes ;
- utilisation des auxiliaires (coléoptères du genre Aleochara
bilineata*, photo ci-dessous), disponibles dans les commerces
spécialisés.

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Ces prédateurs vont pondre leurs œufs dans les larves (asticots) de la
mouche.
Il peut être confondu avec le forficule (allié aussi du Jardinier).

Protégez-les !

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A l’état adulte, la teigne est un papillon de petite taille (de 12 à 18mm
d’envergure) ; à l’état larvaire, c’est une chenille de 5 à 12mm de
longueur, possédant huit paires de pattes.
Elle provoque le ralentissement de la végétation, puis la pourriture de
la plante.

Moyens de lutte : vous avez le choix entre :


La larve est très active lorsque la température est élevée. Elle est aussi
très agile car, au moindre contact, elle se tortille et se laisse tomber
sur le sol.
A la fin de son développement, elle tisse un cocon sur les feuilles en
forme de fuseau et elle hiverne.

Comme pour la piéride du chou, installer des coquilles d'œuf, entières


et vides que vous aurez pris soin de "gober" (c’est un essai assez
amusant à mettre en place).

Positionner chaque coquille sur un piquet sur la zone de culture à


une hauteur de 30 cm environ. Le haut de la coquille aura un trou
"d'entrée" d'un centimètre de diamètre pour permettre à la teigne de
venir déposer ses œufs à l'intérieur.

Installez des pièges à phéromones ou effectuez des pulvérisations de


macération de feuilles de rhubarbe (p.26), en cas d'invasion.

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Insecte minuscule (de 1 à
2mm de longueur), à deux
paires d’ailes très étroites,
bordées de soies et
responsables de graves
dommages sur certaines
cultures.

A l’état adulte comme à l’état larvaire, il provoque par ses piqûres et


les injections de salive des déformations des bourgeons terminaux,
des feuilles et des inflorescences.

Moyens de lutte : maintenez un peu d'humidité sur le sol


car il déteste celle-ci.
Si sa présence persiste, testez des pulvérisations d'infusion à base
d'ail (p.25) - de décoction (p.25) ou de purin à base de sureau (p.26)
- d'infusion (p.25) ou de purin de pyrèthre (p.26).

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Les Maladies
(liste non exhaustive)

Les maladies les plus graves sont la fonte des semis*, la pourriture*
blanche (due à Sclerotium cepivorum), le charbon*, le mildiou*, la
pourriture* grise.

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Les jeunes plants souffrent des champignons de la fonte des semis.

L'humidité est le principal facteur de développement de cette maladie.


La deuxième raison est de semez très clair sinon il faudra procéder à
un éclaircissement très rapide.

Au titre de la prévention, on doit pratiquer la culture sur substrat


riche et fertile.

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Il s’agit d’une altération des tissus végétaux, due principalement à
différents agents pathogènes (champignons, bactéries, …).
Lorsqu’il s’agit d’une pourriture d’origine cryptogamique, les tissus
malades sont envahis par le champignon, qui bien souvent, ne tarde
pas à fructifier. A ce moment, la lésion est recouverte par le mycélium
et par des spores de couleur variable.
Les pourritures ne se rencontrent pas exclusivement sur les organes
aériens des plantes ; les racines et le collet peuvent aussi être attaqués
par de nombreux champignon, qui, une fois qu’ils ont pénétré dans
les tissus, provoquent la pourriture de ceux-ci

Après récolte, faîtes sécher les feuilles et les brûler en prévision d’un
traitement (M), (p.27).

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Le champignon (Urocystis colchici) se conserve dans le sol sous
forme de mycélium. La contamination des jeunes plantes se fait au
niveau des cotylédons qui jonchent le sol.
Des sols lourds et froids favorisent la contamination qui a surtout
lieu vers 10 / 12°C.
Cette maladie est caractérisée par la présence de stries noires et des
boursouflures sur les feuilles et les bulbes.

- utilisez des plants sains ou des semences saines ;


- en cours de culture, mettez en place une pratique culturale
favorisant la croissance rapide des plants.

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* (Peronospora destructor)

Les premiers symptômes se manifestent sur les vieilles feuilles encore


vertes. Elles portent des taches allongées couvertes d’un feutrage
grisâtre à mauve.
Lorsque les spores sont libérées, le feutrage devient blanc. Par la suite,
les feuilles deviennent vert pâle puis jaunissent, fanent et meurent.

Après récolte, faîtes sécher les feuilles et les brûler en prévision d’un
traitement (M).

La pourriture grise est due


à Botrytis cinerea. Elle se
développe par temps humide et
doux.

Les symptômes visibles sont une pourriture sur les feuilles et


l’ensemble de la plante.

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- évitez la stagnation de l’humidité ;
- mettez en place le traitement (M), pour la plante et le sol.

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(Testées et utilisées à l’écojardin des Roches)

PRECAUTIONS IMPERATIVES : Les recettes qui


vous sont proposées, sont non comestibles et réservées exclusivement
au traitement des végétaux. Ne jamais ingérer et toujours bien se
laver les mains après utilisation. En cas de stockage, veiller à tenir
hors de portée des enfants et des animaux.

Ces "recettes" sont citées à titre d’exemple, pour tester !

Seul, un sol en bon état, permet au Jardinier d’être libéré des


traitements préventifs et curatifs.

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INFUSION
Plante Préparation Usage
Ail - écrasez environ 100 grammes d'ail avec L’infusion d'ail s'utilise
la peau ; pure, en pulvérisations
- mettez la préparation dans un litre d'eau sur les végétaux tous
froide ; les 3 ou 4 jours si
- portez à ébullition en couvrant ; nécessaire.
- retirez du feu aux premiers
frémissements ;
- laissez refroidir et mariner pendant 24
heures sans enlever le couvercle ;
- filtrez avant d'utiliser la solution.

INFUSION
Plante Préparation Usage
Pyrèthre - hachez grossièrement 15 grammes de Effectuez des
fleurs bien ouvertes ; pulvérisations avec
- plongez les herbes dans un litre d’eau l’infusion pure sur les
froide et portez à ébullition en couvrant ; plantes atteintes, pour
- retirez du feu aux premiers lutter contre bons
bouillonnements ; nombres de parasites.
- laissez refroidir et mariner pendant 24
heures sans enlever l couvercle ;
- filtrez avant l’utilisation.

DECOCTION
Plante Préparation Usage
Sureau Préparez 100 g de feuilles Le sureau a des vertus
fraiches de sureau ; insectifuges lorsqu'on fait
- faîtes tremper une une pulvérisation pure.
journée entière (24 h)
dans 1 litre d'eau de pluie
;
- faîtes bouillir durant 30
mn ;
- laissez refroidir avant de
pulvériser pur.

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PURIN
Plante Préparation Usage
Pyrèthre Hachez grossièrement 7 à Faîtes des pulvérisations
10 grammes de fleurs bien de l’extrait dilué à 10%
ouvertes ; avec de l’eau.
- faîtes tremper pendant
une semaine dans 1 litre
d'eau froide ;
- remuez la solution tous
les jours ;
- filtrez avant l’utilisation.

PURIN
Plante Préparation Usage
Sureau Préparez 1 kg de feuilles Avec son odeur très forte,
fraîches hachées finement il permet d'avoir des
pour 10 litres d'eau de propriétés répulsives
pluie. La macération doit contre divers nuisibles du
se faire dans un récipient jardin, comme les taupes
couvert et au frais en et les petits rongeurs,
prenant soin de remuer notamment les
une fois par jour pendant campagnols aux ravages
la dizaine de jours que importants.
dure la fermentation.
Après filtration, il sera
utilisé à 10% dans de l'eau
de pluie.
Conservez dans une cave,
au frais, dans des bidons
en pastique remplis et
bouchés hermétiquement.

MACERATION A FROID DE RHUBARBE


Plante Préparation Usage
Rhubarbe Hachez grossièrement 150 grammes Effectuez des
de feuilles ; pulvérisations avec la
- mettez-les dans 1 litre d'eau froide macération pure.
et laissez macérer pendant 2 jours ; Pour une meilleure
- filtrez ensuite avant d'utiliser la efficacité, renouvelez les
macération. pulvérisations trois fois
en les espaçant de trois
ou quatre jours.

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TRAITEMENT (M) :
Le traitement (M), qu'en est-il exactement ?
L’origine de ce traitement (M) vient d’une transmission familiale
du côté de mon Grand-Père, Martial, maraîcher sur Limoges (il y a
plus de 70 ans …).

Pour remédier à de prochaines et identiques maladies ou de


parasitisme sur vos zones de cultures, je vous propose d'appliquer
systématiquement la recette (M).

Vous pouvez trouver l'historique de ce traitement expliqué dans mon


1er livre "Equilibre naturel au Jardin".

Lors de la constatation d'une maladie sur des végétaux de même


espèce, pensez à récupérer ceux-ci après récolte, les faire sécher afin de
les brûler dans un récipient pour en collecter les cendres qui seront
très utiles pour fabriquer vous-même le produit de traitement :

Je vous en rappelle sa composition :


- mélangez une cuillère à soupe de cendre (du végétal malade) dans
10 litres d’eau ;
- pulvérisez la solution sur les plantules d’un même végétal atteint
par la même maladie ou ce dernier déjà malade ;
- recommencez cette posologie dans deux jours, puis dans quatre
jours.

J’ai complété cette recette avec une posologie différente, pour éradiquer
le virus présent dans le sol, de la façon suivante :
- préparez trois cuillères à soupe (ou plus) de cendres du même végétal
(qui a poussé sur la zone), dans 10 litres d’eau et arrosez le sol, une
fois tous les deux jours pendant 6 jours pour enrayer cette maladie ou
ce virus et pour repartir sur de bonnes bases pour les prochaines
cultures ;

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- après avoir pulvérisé cette solution, laissez reposer la terre pendant
une semaine ;
- recouvrez la zone d'un bon compost puis d'un paillage (B.R.F ou
paille de céréales non traitées + feuilles azotées par exemple) et
arrosez d'un fertilisant liquide*.

Ce dernier sert d'activateur pour décomposer plus rapidement le


paillage en humus et va ainsi corriger les carences, en apportant aux
futurs végétaux des vitamines et des oligo-éléments.

La posologie est donnée à titre d'exemple mais elle peut très bien être
modifiée en fonction de vos résultats.

Cette recette est complétée par l’emploi d’un engrais foliaire* (qui sera
facilement fabriqué par le Jardinier).

Ceux qui possèdent un petit jardin et qui ne peuvent pas mettre en


place la rotation indispensable des cultures (3 à 5 ans, surtout s’il y
a eu des maladies sur les zones de cultures), devraient
impérativement appliquer ce traitement pour le sol et le végétal, en y
ajoutant un fertilisant liquide pour redonner de l'énergie à la terre.

Réalisation du fertilisant liquide*


Nous avons mis presque une année avec mon ami Michel du Bourrut
(Lot et Garonne), pour trouver une recette qui nous donne des
résultats assez satisfaisants.
J'ai vraiment beaucoup de plaisir à vous la communiquer :
- prenez un bidon de capacité : 200 litres ;
- préparez un tas de 3 kilogrammes de mélange de feuilles (saines)
d'arbres, disponibles sur votre propriété ou récupérées en forêt et peu
importe le pourcentage de chaque essence, de châtaignier, de chêne, de
noisetier, … (pas de résineux), puis 2 kilogrammes de mélange de
feuilles de consoude et d'ortie ;
- récupérez 2 kg de fientes de volaille et 500 grammes de bonnes
cendres de bois tamisées ;

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- mélangez feuilles, fientes et cendres de bois ;
- mettez la préparation dans un ou plusieurs sacs en fibre, et bien les
ficeler ;
- installez ces sacs dans le bidon, en prenant soin de placer sur ceux-
ci, des poids, tels que : parpaings, briques ou tuiles , pour qu’ils
restent immergés ;
- remplissez le bidon de 50 litres d’eau de source ou de pluie ;
- prévoyez deux tasseaux sur le dessus du bidon, afin de poser un
couvercle ; l’intérêt est de faire circuler de l’air, pour éviter la
fermentation ;
- rajoutez un voile transparent à cause de la présence des mouches et
des insectes ;
- une fois par semaine, brassez la solution avec un bâton ;
- vérifiez bien que les sacs soient constamment immergés, sinon,
rajoutez de l’eau ;
- en fonction de la température extérieure, la solution sera prête au
bout de 4 à 6 semaines ;
- filtrez et mettez en bidons que vous stockerez dans un local aéré ;
les résidus de matières pourront être mis sur le tas de compost.
La solution est prête.
L'utilisation se fera en pulvérisations ou avec un arrosoir, à raison
d'un litre de solution pour un litre d'eau.

Il est prudent d’éviter d'arroser les semis et les plantes, car le produit
est trop agressif.
Vous pouvez vous servir de cette préparation comme engrais foliaire,
pour augmenter la résistance des plantes à la maladie et au
parasitisme.
Pour cela, aspergez vos semis ou plantes, avant floraison, à raison
d’un mélange d'¼ litre de la solution (pour ¾ de litre d’eau).

Respectez le dosage afin d'éviter des brûlures sur les jeunes feuilles.

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Photographies : (Merci aux auteurs des photos)
P.1, Oignons rouges, Agricultural Research Service – P.1, Les Merveilles de Pompéi, Pixabay – P.10,
Les Parasites, Pixabay – P.11, Morelle de Balbis, Léonardo Ré, CT Johansson, Journal des femmes –
P.12, Moutarde blanche, Abrahami – P.13, Œillet d’Inde, Fir002 – P.14, La Mouche, Pixabay et Rasbak
- P.15, Aleochara, URSSchmidt – P.15, Forficule, Pixabay – P.15, La Teigne, Domaine public – P.17, Le
Thrips, Toony – P.18, Les Maladies, Pixabay – P. Fonte des semis, Gerbeau – P.20, Pourriture blanche,
Ed Kurtz – P.21, Le Charbon, Inra – P.22, Mildiou, Inra – P.22, Pourriture grise, Hortiquid.

Edmond

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